Vol. 25 No 1 - Université de Sherbrooke
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1. Le mot de Lise En ce d but d ann e 2015 je vous convie la lecture de ce num ro sp cial d cho Toxico sp cial parce que le dernier Parmi les textes pr sent s vous trouverez des interventions novatrices pour aider les intervenants tra vaillant aupr s de personnes ayant des troubles conco mitants de toxicomanie et de sant mentale et d autres pour am liorer le cheminement des personnes entre les niveaux de services de premi re et de deuxi me ligne en d pendance C est ainsi que deux dipl m es de la ma trise en intervention en toxicomanie MIT et boursi res du Fonds Jean Lapointe pr sentent chacune les r sultats et les recommandations de leur essai synth se Karine Gaudreault met de l avant l auto valuation comme un outil de d veloppement des comp tences profession nelles en entretien motivationnel EM pour les cliniciens De son c t milie Contant met en lumi re les facteurs influen ant l arrimage et la r f rence entre la premi re et la deuxi me ligne Tourn s vers l avenir un groupe de dipl m s et d tudiants de deuxi me cycle nomm AD MIT travaille la cr ation d une association pour le dipl me et la ma trise en intervention toxicomanie C est donc aussi le dernier Mot de Lise 25 ann es se sont coul es depuis le premier num ro en janvier 1990 C est avec fiert et nostalgie que je vous dis Au Revoir Je tiens remercier chaleureusement tous ceux qui ont c2. R F RENCES ADLAF E M BEGIN P SAWKA E 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Cana diens La pr valence de l usage et les m faits rapport d taill Centre Canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies Ottawa Ontario AMERICAN PUBLIC HEALTH ASSOCIATION AND EDUCATION DEVELOPMENT CENTER INC 2008 Alcohol screening and brief intervention A guide for public health pratitioners Wasington DC National Highway Traffic Safety Adminis tration U S Department of transportation AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION 1998 Manuel diagnostique et statistique des trou bles mentaux DSM IV TR 4 d Washington D C BABOR T F HIGGINS BIDDLE J DAUSER D HIGGINS P ET BURLESON J 2005 Alcohol screening and brief intervention in primary care settings Implantation models and pre dictors Journal of Studies on Alcohol 66 3 361 368 BABOR T F MCREE B G KASSEBAUM P A GRIMALDI P L AHMED K ET BRAY J 2007 Screening brief intervention and referral to Treatment SBIRT Toward a public health approach to the management of substance abuse Substance abuse 28 3 7 30 BEAUMONT C 2010 Programme d valua tion sp cialis e en d pendance Fondements et modalit s d organisation Association des L cho OXICO Vol 25 n 1 Janvier 2015 centres de r adaptation en
3. tudes ne consid rent que tr s rarement l arrimage et la r f rence comme indi cateur d efficacit Saitz 2010 Pourtant Babor et coll 2007 avancent que la pra tique de rep rage d tection additionn e l intervention br ve augmentent la pr sence des individus leur rendez vous lors de la r f rence vers un traitement sp cialis Objectif et m thodologie Cet essai a t r alis dans le cadre de la maitrise en toxicomanie L objectif sp cifique de cette tude exploratoire tait de documenter partir du point de vue des intervenants de deuxi me ligne les facteurs influen ant l arrimage et les r f rences entre la premi re ligne et la deuxi me ligne Il s agissait galement d identifier des strat gies mettre en uvre afin d optimiser l arrimage et la hi rarchisation des services en d pendance cet effet la tenue d un focus group aupr s des intervenants du CRD des Laurentides a t retenue comme moyen de r alisation Nous avons d abord con sult la litt rature reli e au sujet d essai synth se afin d identifier les th mes prin cipaux d velopper dans le cadre de la collecte de donn es Une fois la grille d entrevue d velopp e deux pr tests ont t effectu s Ensuite le focus group a t r alis avec la participation de sept intervenants des services externes du CRD uvrant aupr s de la client le adulte Deux entrevues suppl mentaires ont
4. coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 Saitz 2010 Williams et coll 2011 Les facteurs influen ant l intensit de l arrimage au plan personnel rapport s par les intervenants sont la s v rit de la d pendance de l usager ainsi que la connaissance des services des clini ciens Les tudes r alis es en premi re ligne mettent en vidence le manque de connaissances des intervenants de pre mi re ligne en ce qui a trait aux obs tacles reli s aux enjeux personnels Babor et coll 2007 Johnson et coll 2010 Au plan organisationnel les fac teurs influen ant l arrimage rapport s sont la proximit physique des tablis sements les instruments de d tection la formation et la d signation d un inter venant pivot La litt rature cible gale ment la d signation d un intervenant pivot Babor et coll 2007 et la for mation sp cifique aux interventions pr coces Johnson et coll 2010 Manuel Hagedorn et Finney 2011 comme facili tateur au plan organisationnel Enfin plusieurs pistes de solutions sont propos es par les participants Les am 7 Be si lhorations sugg r es sont principalement au niveau organisationnel et concernent l am lioration des services en premi re ligne Les participants avaient galement quelques strat gies d am lioration pour la deuxi me ligne Ces pistes de solu tions ont inspir le choix des recomman dations mises Les re
5. decin psychiatre Premiers pi sodes psychiatriques H pital Louis H Lafontaine 13 f vrier 2015 Longueuil 9h 16h 30 Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke Neurobiologie des conduites addictives chez les personnalit s impul sives Narcisse au pays des merveilles Dr Richard Cloutier m decin psychiatre Premiers pisodes psychiatriques H pital Louis H Lafontaine 13 mars 2015 Longueuil 9h 16h30 Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke Pr vention des toxicomanies chez les adolescents pratiques qu b coises pratiques prouv es et pratiques novatrices e M Jean S bastien Fallu Ph D professeur agr g cole de psycho ducation Universit de Montr al 17 avril 2015 Longueuil 9h 16h30 Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke Consomma tion sexualit et intervention M Mathieu Goyette Ph D professeur Programmes d tudes et de recherche en toxicomanie Universit de Sherbrooke et psychologue gt 8 mai 2015 Longueuil 9h 16h30 Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke Le CRAFT comment aider les proches am liorer leurs interactions avec un toxicomane qui ne veut pas changer M Jo l Tremblay professeur psycho ducation UOTR directeur scientifique RISO ENDROITS Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke 150 place Charles Le Moyne local affich au B2 Longueuil Universit de Sherbroo
6. pas la situation d une majorit de cli niciens ce qui limite la g n ralisation des r sultats obtenus Roy dans Gauthier et coll 2009 Recommandations M me si la codification externe avec un MITI demeure tout de m me la modalit la plus efficace notre premi re recomman dation porte sur l utilisation du question naire ITEM suite la formation en EM pour des cliniciens dans un contexte cli nique similaire afin de soutenir la mise en pratique de la formation et le maintien des comp tences En effet nous croyons que le question naire peut soutenir l apprentissage suite une formation th orique Puisque la super vision avec un codificateur externe pr sente des limites importantes en termes de co ts de temps et d enjeux de confiden tialit d autres pistes de supervision doi vent tre envisag es Selon l ensemble des informations recueillies le questionnaire ITEM peut permettre une certaine autor gulation de sa pratique et ainsi augmenter l adh sion aux principes de l EM et ainsi UNIVERSIT DE SHERBROOKE augmenter la mise en pratique des connais sances re ues Notre deuxi me recommandation concerne la mise contribution des cliniciens les plus form s exp riment s en EM de l or ganisation pour mettre en place un groupe de soutien aux pratiques utilisant les enre gistrements et codifications pour soutenir l apprentissage de l EM Suite aux informations recueillies la
7. pour la for mation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche du CRUV CRAT CA en collaboration avec le Centre Dollard Cormier Institut universi taire sur les D pendances TREMBLAY J ALLAIRE G DUFRESNE J LECAVALIER M ET NEVEU Y 2004 Les Cen tres de r adaptation pour personnes alcoo liques et autres toxicomanes Chefs de file des services en toxicomanie et jeu patholo gique F d ration qu b coise des centres de r adaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes FQCRPAT Montr al WILLIAMS E C JONHSON M L LAPHAM G CHEW L McCormick K E CALDEIRO R WEPPNER W G ET BRADLEY K A 2011 Stra tegies to implement alcohol screening and brief intervention in primary care setting A structured literature review Psychology of Addiction Behaviors 25 2 206 214 UNIVERSIT DE SHERBROOKE L cho Toxico un observateur attentif depuis 25 ans epuis la toute premi re parution de L cho Toxico en 1990 bien de l eau a coul sous les ponts Le projet de ce petit bulletin quelques pages a merg d un change informel sur le besoin de faire conna tre les activit s li es au programme du Certificat en toxicomanie dans le but de faciliter le recrutement d tudiants la liaison et les communications entre tu diants et enseignants au Certificat Tr s vite la mission du bulletin s est largie Dans l effervescence des nombreux d
8. veloppe ments en toxicomanie d coulant du Rapport Bertrand 1989 un r le de t moin s est impos L cho Toxico s est fait informa teur relayeur d information sur ce secteur la toxicomanie en pleine mutation qui s est v ritablement d velopp et r invent dans les ann es 90 Les collaborateurs sollicit s taient autant des chercheurs que des intervenants sur le terrain des administrateurs au niveau local r gional provincial des l gislateurs des membres de Commissions ou comit s nationaux et des professionnels r put s dans le domaine Ils taient issus de milieux divers m decins psychologues criminolo gues intervenants sociaux mais aussi poli ciers procureurs de la Couronne ou autres qui disparait l gislateurs Les th mes choisis visaient susciter la curiosit de nos lecteurs tout en les mettant jour sur des enjeux pour la client le sur des r sultats de recherche sur des questionnements thiques face ces r sultats ou sur des questions d orga nisation de services en toxicomanie On peut dire sans exc s de fiert que L cho Toxico a accompagn 25 ans de d velop pement du champ de la toxicomanie au Qu bec Il faut souligner au passage l ex traordinaire collaboration que tous les pion niers de ce secteur ont apport l cho Toxico contribuant ainsi aux objectifs vis s par la mise en place du bulletin mais aussi certainement l essor des connais sances de l
9. a formation et de l ensemble des services en toxicomanie au Ou bec Ainsi plus d une cinquantaine de num ros sont parus ce jour abordant un grand nombre de th matiques pr vention et promotion de la sant r duction des m faits valuation des interventions jeunes et toxicomanie double probl ma tique sant mentale et toxicomanie lois interventions cliniques cannabis jeu pathologique et bien d autres th mes Plus de 250 articles ont t publi s dans L cho Toxico L ASSOCIATION POUR LE DIPL ME ET LA MA TRISE EN INTERVENTION EN TOXICOMANIE ADEMIT Un comit visant la reconnaissance du Dipl me et de la Ma trise en intervention en toxicomanie a t constitu Ce comit compos d tudiant e s et de dipl m e s de la MIT a t cr pour mettre sur pied une association Si vous souhaitez recevoir des nouvelles de nos d marches vous pouvez nous joindre l adresse suivante ademit fmss usherbrooke ca et nous demander de vous ajouter notre liste d envoi Nous travaillerons en 2015 cr er l association et nous vous tiendrons au courant des suites L cho OxICoO Vol 25 n 1 Janvier 2015 Comit ADEMIT L cho Toxico petit bulletin de couleur vio lette en 1990 s est modifi en un plus gros bulletin aux couleurs de l Universit de Sherbrooke en 2000 La version papier envoy e par courrier postal nos lecteurs s est doubl e d une version lectronique qui fu
10. aduction libre Les intervenants recherchent donc des approches permet tant de surmonter ces obstacles et am liorer la situation de leurs clients Ils sou haitent bien s r que ces changements se maintiennent dans le temps Dans le cadre de mon travail mes clients ne sont presque jamais volontaires face aux r f rences ce qui rend le maintien dans le temps de nos interventions tr s fra gile Aussi l entretien motivationnel EM m est apparu comme une r ponse natu relle mes pr occupations cliniques Plu sieurs m ta analyses et revues de litt rature ont d montr l efficacit de cette m thode en psychiatrie et en comorbidit De plus pratiqu e en pr traitement elle est efficace en moins de temps d inter vention que d autres m thodes et elle aug mente l adh rence au traitement Burke Arkowit et Menchola 2003 Lundahl et Burke 2009 Chanut Brown et Dongier 2005 Westra Aviram et Doell 2011 UNIVERSIT DE SHERBROOKE Depuis 1991 William Miller et Stephen Rolinick ont d velopp l EM permettant au praticien de guider leurs clients vers des cibles de changements pr cises Ils d fi nissent l entretien motivationnel comme un style de communication ax sur les objectifs de changement et portant une attention particuli re aux changements Il est con u pour renforcer la motivation personnelle et l engagement envers un objectif pr cis en suscitant et en explorant les raisons propre
11. besoin la r f rence vers le traitement sp cialis Saint Jacques et coll 2011 Les interventions pr coces s adressent aux personnes pr sentant une consom mation risque ou probl matique Lors qu il y a d pendance ou abus de subs tance on favorise plut t la r f rence vers les traitements sp cialis s les centres de r adaptation en d pendance CRD La litt rature scientifiques et les constats de ma pratique mettent en vidence cer tains probl mes lors des r f rences Ainsi certaines personnes qui ne pr sentent pas de d pendance sont parfois r f r es en deuxi me ligne bien que les services identifi s pertinents rel vent du CSSS Pourtant la hi rarchisation des services telle que souhait e par le MSSS se veut une convergence des efforts pour am liorer le cheminement des personnes entre les niveaux de ser vices et assurer le bon service avec l ex pertise appropri e MSSS 2007 Or il semble que cet objectif ne soit pas atteint Malgr une litt rature abondante sur l implantation des pratiques d interven tion pr coce pour la premi re ligne les crits ne consid rent pas l impact de l implantation de ces programmes sur les services sp cialis s de deuxi me ligne Saitz 2007 2010 Babor et coll 2007 L cho OXICO Vol 25 n 1 Janvier 2015 ainsi que Saint Jacques et coll 2009 sugg rent qu il y aurait des enjeux impor tants au plan de la r f rence mais les
12. c devenir une avenue de recherches tr s int ressante Karine Gaudreault MIT T S doctorante en sciences cliniques avec sp cialisation en toxicomanie Universit de Sherbrooke Institut universitaire en sant mentale de Qu bec L cho OxICoO Vol 25 n 1 Janvier 2015 Remerciements Je tiens remercier le fond de bourse Jean Lapointe pour la confiance qu ils ont eu en mon projet Un grand merci galement Karine Bertrand ma directrice d essai qui a t une grande source d inspiration et d un support exceptionnel ainsi que l Institut Universitaire en sant mentale de Qu bec R F RENCES e BANDURA 1993 Perceived Self Efficacy in Cognitive Development and Functioning Educational Psychologist 28 2 117 BERGERON J TREMBLAY J COURNOYER L G BROCHU S LANDRY M 2009 Consommation de cannabis et utilisation des techniques de l Entretien Motivationnel dans les pro grammes de traitement pour adolescents RISO INFO 17 1 5 8 BRUNELLE N ET COLL 2010 Impacts des trai tements et processus de r tablissement chez les jeunes toxicomanes qu b cois Drogues sant et soci t Vol 9 1 p 211 247 BURKE B ARKOWITZ H ET MENCHOLA M 2003 The efficacy of motivational inter viewing A meta analysis of controlled cli nical trials Journal of consulting and clinical psychology 71 5 pp 843 861 CHANUT F 2012 Psychiatrie et entretien
13. commandations et retomb es la lumi re des r sultats recueillis dans cette tude il m a t possible de d ga ger plusieurs recommandations afin que les efforts soient multipli s quant l ar rimage ceci dans le but de s assurer d orienter la client le vers le bon niveau de services Desrosiers et coll 2010 et de ne pas chapper d usagers lors de la r f rence vers l un ou l autre des tablissements Je recommande donc de syst matiser les contacts entre les CSSS et le CRD lors de r f rences ou de suivis partag s de privil gier minimalement les contacts t l phoniques pour les usagers pr sen tant une d pendance lev e et de pri vil gier une collaboration lors de la pr sence d une d pendance mod r e De plus le CRD devrait initier les contacts t l phoniques et les discussions clini ques arrimage d intensit dite de col laboration lorsqu il y a r ception d une demande de service formelle en pro venance des CSSS et ce malgr une absence de contact initial Ma deuxi me recommandation serait de r aliser aux deux ans une pr sentation des services du CRD et du CSSS dans chacun des territoires de CSSS dans les Laurentides et que le CRD exerce son r le d expert conseil MSSS 2007 en instaurant un comit de travail sp ci fique l arrimage et la hi rarchisation des soins De plus je recommande que lorsque possible le CRD se d place dans les locaux des CSSS afin de ren
14. contrer la client le et discuter de cas clinique Finalement je recommande que les tablissements offrent annuellement la formation du MSSS sur la d pendance tant aux intervenants de premi re que de deuxi me ligne et ce dans le m me groupe de formation En plus le CRD devrait mettre en place des mesures de soutien suppl mentaires la formation l gard des interventions pr coces et les CSSS des Laurentides devraient tous UNIVERSIT DE SHERBROOKE identifier un porteur de dossier quipe de base en d pendance Sans assurer l implantation des pratiques d intervention pr coce les recommanda tions mises peuvent contribuer am lio rer les liens l arrimage la collaboration et les r f rences entre les deux niveaux de soins Assur ment ces organisations les CSSS et le CRD se distinguent par leurs niveaux de soins et leurs sp cialisations malgr certaines similarit s dans leurs mandats L importance d offrir des ser vices de qualit aux personnes consultant leurs services et la volont manifeste de travailler en collaboration ne peuvent que rallier les intervenants et gestionnaires de ces organisations milie Contant ps d MIT Agente de planification de programmation et de recherche Centre de r adaptation en d pendance des Laurentides Essai r dig avec le soutien financier du Fonds Jean Lapointe et sous la direction de Magali Dufour professeure Universit de Sherbrooke
15. d pendance du Qu bec ACRDO Montr al BEAUMONT C CHARBONNEAU R DELISLE J LANDRY A M NARD J M PAQUETTE D ET Ross F D 2015 Toxicomanie jeu patholo gique et troubles mentaux Pour une inter vention efficace des centres et de leurs parte naires F d ration qu b coise des centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes FOCRPAT Montr al BERTRAND K 2012 S minaire d essai syn th se TXM 789 Notes de cours Universit de Sherbrooke Facult de m decine et des sciences de sant 58p BOUTIN G 2006 L entretien de recherche qualitatif Sainte Foy Les Presses de l Uni versit du Qu bec BOUTIN G 2007 L entretien de groupe en recherche et formation Montr al Editions Nouvelles CUNNINGHAM J A SOBELL L C SOBELL M B AGRAWAL S ET TONEATTE T 1993 Barriers to treatment Why alcohol and drug abusers delay or never seek treatment Addictive Behaviors 18 3 347 353 DESROSIERS P M NARD J M TREMBLAY J BERTRAND K ET LANDRY M 2010 Les ser vices de r adaptation en toxicomanie aupr s des adultes dans les centres de r adaptation en d pendance Guide des bonnes pratiques et offre de services de base Association des centres de r adaptation en d pendance du Qu bec ACRDO Montr al FORD J H GREEN C A HOFFMAN K A WISDOM J P RILEY K J BERGMANN L ET MOLFENTER T 2007 Process Improvement Nee
16. de l EM De plus la supervision sur bandes enregistr es est tr s complexe organiser et tr s co teuse Ainsi les avantages de l auto supervision de sa pratique en EM commencent tre reconnus Hartzler 2007 et les r sultats v cus dans l exp ri mentation li e cet essai sont des pistes explorer pour les organisations en per mettant de d velopper des outils adapt s aux milieux de pratique Les forces La cueillette de donn e a t faite en milieu naturel aupr s des clients utilisateurs de l IUSMO en contexte d intervention por tant sur diff rentes cibles de changement Cela permet d examiner l utilisation du MITI et l ITEM dans des situations cliniques repr sentatives du travail men dans ce type de milieu ce qui ajoute une cr dibilit aux donn es recueillies Miles et Huberman 2003 Les r sultats peuvent donc tre trans f rables au processus d apprentissage de l EM dans une pratique en h pital psychia trique de 3 ligne au Qu bec Les limites Les r sultats obtenus portent sur un cas unique ils ne peuvent donc pas tre g n ralis s un ensemble de situations ni per mettre de tirer des conclusions globales Roy dans Gauthier et coll 2009 Yin 1991 Le cas tudi ici la clinicienne chercheuse de par l tat de ses connaissances en EM ainsi que la supervision clinique re ue repr sentait une opportunit int ressante pour cet essai Par contre elle ne repr sente
17. ds in Substance Abuse Treatment Admissions Walk through Results Journal of Substance Abuse Treatment 33 4 379 389 JOHNSON M JACKSON R GUILLAUME L MEIER P ET GOYDER E 2010 Barriers and facilitators to implementing screening and brief intervention for alcohol misuse a sys tematic review of qualitative evidence Journal of Public Health 33 3 412 421 KRUEGER R A ET CASEY M A 2000 Focus group A practical guide for applied research 3rd edition Thousand Oaks Sage Publica tions Inc MANUEL J K HAGEDORN H J ET FINNEY J W 2011 Implementing evidence based psy chosocial treatment in specialty substance use disorder care Psychology of Addiction Behaviors 25 2 225 237 MSSS 2006 Unis dans l action Plan inter minist riel en toxicomanie 2006 2011 Qu bec Gouvernement du Qu bec MSSS 2007 Unis dans l action Orien tations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d effi cience Programme services d pendances Offre de service 2007 2012 Qu bec Gouver nement du Qu bec MSSS 2009 Unis dans l action Programme de formation en d pendances pour les centres de sant et de services sociaux CSSS Qu bec Gouvernement du Qu bec RaPP R C Xu J CARR C A LANE D T WANG J ET CARLSON R 2006 Treatment Barriers Identified by Substance Abusers Assessed at a Centralized Intake Unit Journal of Substance Abuse Treatm
18. ent 30 3 227 235 SAINT JACQUES M BROWN T G FILION BILODEAU S LEGAULT L ET TOPP J 2011 Implantation de programmes d intervention pr coce au regard de la consommation de substances psychoactives et des jeux de hasard et d argent Un profil qu b cois cho Toxico 20 3 1 8 SAINT JACQUES M FILION BILODEAU S LEGAULT L GREGOIRE R TOPP J ET BROWN T G 2009 Le profil des comp tences des intervenants de premi re ligne pour la d tec tion l intervention pr coce et la r f rence aupr s des client les aux prises avec des pro bl mes de d pendance Qu bec Minist re de la Sant et des services sociaux SAITZ R 2007 Screening and Brief Inter vention Enter Their 5th Decade Substance Abuse 28 3 3 6 SAITZ R 2010 Alcohol screening and brief intervention in primary car Absence of evi dence for efficacy in people with dependance or very heavy drinking Drug and Alcohol Review 29 631 640 SIMONEAU H LANDRY M ET TREMBLAY J 2004 Alcochoix un guide pour choisir et atteindre vos objectifs Minist re de la Sant et des Services sociaux Qu bec SULLIVAN E ET FLEMING M 1997 Guide to Substance Abuse Services for Primary Car Clinicians Treatment Improvement Protocol TIP Series 24A Substance Abuse and Mental Health Services Administration TREMBLAY J ET BLANCHETTE MARTIN N 2009 Manuel d utilisation du DEBA Alcool Drogues Jeu Version adapt e
19. ke L H tel Qu bec 3115 avenue des H tels Qu bec CO T Inscription h tive 30 jours avant la date de la formation Membre de l AITQ ou tudiant des Programmes d tudes en toxicomanie de l Universit de Sherbrooke 100 Autres 120 Inscription tardive Membre de l AITO ou tudiant des Programmes d tudes en toxicomanie de l Universit de Sherbrooke 115 Autres 135 INFORMATION ET INSCRIPTION 450 646 3271 ou http aitq com activites formation htm L AUTO VALUATION UN OUTIL DE D VELOPPEMENT DES COMP TENCES PROFESSIONNELLES EN ENTRETIEN MOTIVATIONNEL Le contexte de l essai Depuis plusieurs ann es je recherche des approches des outils pour tre efficiente dans mon travail tout en travaillant en quipe avec mes clients Dans une re o les ressources sont compt es dans le r seau de la sant la recherche de l effi cience dans mes choix cliniques est une n cessit Dans le domaine de la psychiatrie les tudes d montrent que l abandon des ser vices se situe entre 26 et 82 Mazzotti et Barbaranelli 2012 Les professionnels volent leurs patients abuser au quotidien L cho OXICO Vol 25 n 1 Janvier 2015 de substances et avoir une motivation fluctuante en termes de compliance au traitement surtout ceux qui souffrent de maladies mentales exigeant l observance du traitement long terme comme la schi zophr nie Chanut Brown et Dongier 2005 tr
20. m apparaissait per tinente et int ressante pour plusieurs contextes de travail Objectifs de l essai L objectif de mon essai a donc t d exa miner la pertinence de l auto valuation comme outil de d veloppement des com p tences professionnelles lors de l appren tissage de l entretien motivationnel Il s agis sait aussi d identifier les facteurs influen ant cet apprentissage aupr s d usagers b n ficiant de soins psychiatriques l Institut Universitaire en Sant Mentale de Qu bec L cho OxICo Vol 25 n 1 Janvier 2015 Mes trois objectifs sp cifiques peuvent se formuler ainsi 1 Comparer les r sultats du question naire ITEM Identification des tech niques d entrevue motivationnelle qui documente l auto valuation du clinicien quant au niveau de conformit de son intervention aux techniques et principes de l EM remplie imm diatement apr s l en trevue une grille de codification valid e soit le MITI Motivational Interviewing Treatment Integrity 2 Comparer les r sultats de l auto valuation du clinicien au MITI un MITI r alis par une personne certifi e MINT 3 Documenter la perception du cli nicien sur la pertinence des outils utilis s dans le cadre du d velop pement de comp tences en EM Les moyens et outils Pour r aliser cet essai l tude de cas unique a t utilis e Peu d tudes ont examin la pertinence de l auto valuation et le
21. mise en pratique des habilet s en EM est plus optimale lorsqu un coaching externe est pr sent ainsi que l valuation sur enregis trement Par contre les co ts en temps financiers sont importants avec ce type de supervision De plus le nombre de per sonnes qualifi es MINT tant peu nom breux au Qu bec et encore moins en psy chiatrie leur acc s devient probl matique C est pourquoi l utilisation des cliniciens les plus exp riment s form s en EM permet trait de diversifier l offre de soutien l ap prentissage de l EM augmenter le nombre de ressources pour les cliniciens et d ve lopper une expertise locale Conclusion Ainsi l EM est une pratique identifi e par la recherche comme tant efficace aupr s de la client le psychiatrique pr sentant la fois des probl mes avec les substances psychoactives SPA et divers besoins de changements Par contre l implantation de l EM dans les organisations psychia triques qu b coises est complexe car son apprentissage n cessite d importants investissements Cet essai a pu documen ter l utilisation d outils pouvant tre adap t s et implant s plus facilement afin de rendre cette approche plus accessible aux quipes En somme l utilisation de l auto super vision semble avoir un avenir prometteur pour les cliniciens et les organisations Le d veloppement d outils diversifi s d appren tissage de l EM en fonction des besoins des cliniciens pourrait don
22. motivationnel Sant mentale 164 pp 30 36 CHANUT F BROWN T G ET DONGIER M 2005 Motivational interviewing and clinical psychiatry Erratum The canadian journal of psychiatry La revue canadienne de psychia trie 50 11 pp 715 721 FORSBERG L KLLMN H HERMANSSON U BERMAN A ET HELGASON H 2007 Coding Counsellor Behaviour in Motivational Inter viewing Sessions Inter Rater Reliability for the Swedish Motivational Interviewing Treat ment Integrity Code MITI Cognitive Beha viour Therapy Vol 36 3 162 169 DOI 10 1080 16506070701339887 FORTINI C ET GAUMES J 2013 Formation avanc e au M I T I Montr al http Wwww motivationalinterview org n d Consultation en f vrier 2013 GAUTHIER B ET COLL 2009 Recherche sociale de la probl matique la collecte de donn es Cinqui me dition Presses de l universit du Qu bec 767 p HARTZLER B BAER J S DUNN C ROSENGREN D B amp WELLS E 2007 What is seen through the looking glass The impact of training on practitioner self rating of motivational inter viewing skills Behavioural and Cognitive Psychotherapy 35 4 431 KLEIN SHERI R ET COLL 2012 Action Research Methods Plain and Simple Palgrave Macmillan 221 p LUNDAHL B ET BURKE B 2009 The effective ness and applicability of motivational inter viewing A pratice friendly review of four meta analyses Journal of clinical psychol og
23. mpus de Longueuil Quelques cours sont offerts sur Internet Visionnez nos capsules vid o de la Ma trise sur notre site Web gt CERTIFICAT EN TOXICOMANIE 30 cr dits Devenir un intervenant qualifi Pour les d tenteurs d un dipl me d tudes coll gial ou l quivalent Cours offerts temps partiel sous forme de fins de semaine intensives dans diff rentes villes du Qu bec Quelques cours 4 sont offerts sur Internet SOIR ES D INFORMATION Certificat en toxicomanie mardi 24 mars 2015 19h Ma trise et DESS Mercredi 25 mars 2015 19h Au Campus de Longueuil locaux affich s au B2 Longueuil Universit de Sherbrooke Confirmer votre pr sence Jacinthe Riendeau USherbrooke ca Information 1 888 463 1835 poste 61795 sans frais ou 450 463 1835 Toxico Longueuil Med USherbrooke ca www USherbrooke ca toxicomanie programmes ps LS UNIVERSIT DE SHERBROOKE FORMATIONS AITQ UdeS HIVER 2015 gt 30 janvier 2015 Longueuil 9h 16h 30 Campus de Longueuil de l Universit de Sherbrooke Intervention aupr s des familles et des proches dans un contexte de d pendance M Amnon Jacob Suissa Ph D en socio logie professeur en service social UOAM form en th rapie familiale 6 f vrier 2015 Qu bec 9h 16 h 30 L H tel Qu bec e Neurobiologie des conduites addictives chez les per sonnalit s impulsives Narcisse au pays des merveilles e Dr Richard Cloutier m
24. n de UNIVERSIT DE SHERBROOKE l EM Ces besoins concernent la client le les comportements des clients en ren contre le jugement du clinicien la m moire du clinicien etc Ainsi m me si l ITEM ne r pond pas tous les besoins il a un impact positif sur le processus d apprentissage pour des d butants et des personnes plus exp riment es aussi MITI clinicien L analyse du journal permet d identifier plusieurs reprises l augmentation du sen timent d efficacit personnelle De fait une vision globale plus positive se d gage des entrevues pour ce qui est de la connais sance et l application de l entrevue motiva tionnelle Ces conclusions sont similaires celles de la recherche Hartzler 2007 Le fait d couter ses propres entrevues de r aliser ses erreurs et d valuer plu sieurs reprises son travail sont des l ments tr s formateurs MITI codificateur La codification MITI avec du coaching par un expert en EM a r pondu plusieurs autres besoins du clinicien L apprentissage est personnalis aux besoins des objectifs personnalis s sont d cid s mutuellement etc Ainsi cette pratique est g n ralisable pour des personnes d butantes comme des personnes plus exp riment es puisque les pistes d am liorations et les outils donn s sont adapt s au clinicien Dans le cadre de cet essai le MITI avec coaching s est av r tr s efficace et l tudiante clinicienne n avait qu appliq
25. n motivationnel par le clinicien en milieu de travail L analyse comparative des r sultats globaux de l ITEM d montre qu au niveau quantitatif les r sul tats de l ITEM vont cliniquement dans le sens des cotes au MITI Bien que Miller 2012 questionne la capacit des cliniciens s auto valuer de fa on objective l EM les r sultats de cet essai d montrent une certaine concordance entre la codification externe au MITI et des modalit s d va luation plus autonomes Ces r sultats vont dans le sens des r sultats de Hartzler 2007 Ainsi comme recommand par plusieurs chercheurs Hartzler 2007 Chanut 2012 ces r sultats pourraient susciter des pro jets de recherche ayant pour objectif de d velopper un plus grand ventail d outils d apprentissage de l EM et de modalit s de supervision clinique Globalement les trois modalit s v cues ont permis au clinicien d augmenter son sentiment d efficacit personnelle et ont laiss un sentiment global d am lioration des comp tences en EM sentiment valid par le codificateur externe La supervision sur enregistrement demeure un outil tr s efficace dans l apprentissage de l EM Miller 2012 Moyers 2005 Madson 2009 Par contre plusieurs contraintes organisation nelles viennent compliquer son implan tation Chanut 2012 comme par exemple les co ts d implantation la complexit de trouver et maintenir des personnes quali fi es pouvant superviser la pratique
26. nt lors de cas litigieux soit dans le cas d usagers pr sentant une d pendance mod r e 1 Cette valuation sommaire est r alis e l aide de l outil de d tection et d valuation du besoin d aide Alcool Drogue Jeu DEBA C est un outil d aide la d cision clinique permettant de d terminer le niveau de s v rit du profil de consommation jeu afin d orienter la per sonne vers un niveau de soins appropri De fa on simplifi e trois profils sont possible Faible degr de d pendance feu vert degr de d pendance mod r e feu jaune et degr de d pendance lev dits feu rouge Tremblay et Blanchette Martin 2009 L cho OxICoO Vol 25 n 1 Janvier 2015 Ce fait n est pas tonnant car on observe effectivement de la confusion sur les r les et mandats de chacun des niveaux de soins constat galement rapport par l tude r alis e en CSSS au Qu bec Saint Jacques et coll 2009 Alors qu il existe diff rentes intensit s dans les contacts on observe que l arri mage entre la premi re et la deuxi me ligne est influenc par des facteurs li s l usager aux intervenants ou l orga nisation des soins La litt rature scien tifique reli e l implantation de l inter vention pr coce documente galement les obstacles et facilitateurs d implanta tion selon deux grands axes l axe orga nisationnel et celui de niveau humain et personnel Babor et coll 2007 Johnson et
27. ontribu de pr s ou de loin au succ s de ce bulletin Je tiens galement remercier de fa on toute sp ciale Marie Th r se Payre responsable de la r daction et la publication depuis 1990 qui a contribu sa cr ation et qui a durant toutes ces ann es avec talent et brio coor donn sollicit et corrig tous les textes de toutes les ditions ce qui a grandement contribu la qualit de ce bulletin ce propos je vous invite lire le texte de Marie Th r se qui vous pr sente une br ve r trospec tive des 25 ans de l cho Toxico Je vous remercie tous fid les lecteurs et fid les colla borateurs et vous souhaite une tr s bonne ann e 2015 Au revoir et merci pour toutes ces belles ann es Lise Roy Directrice des programmes d tudes en toxicomanie L cho OxICo Vol 25 n 1 Janvier 2015 Facult de m decine et des sciences de la sant Vol 25 n 1 Janvier 2015 PERFECTIONNEMENT EN TOXICOMANIE Admission l automne 2015 gt MA TRISE EN INTERVENTION EN TOXICOMANIE 45 cr dits gt DESS EN INTERVENTION EN TOXICOMANIE 30 cr dits Intervenir en multiples probl matiques toxicomanie sant mentale jeu Pour les titulaires d un baccalaur at li l intervention et travaillant depuis au moins un an en intervention dans le domaine de la toxicomanie ou dans un champ connexe Cours offerts temps partiel sous forme de fins de semaine intensives au Ca
28. ration Lorsque nous comparons les comportements questionn s pour la col laboration il manque plusieurs types de comportement attendus chez le clinicien dans l ITEM ce qui peut apporter une divergence de r sultats L cho OXICO Vol 25 n 1 Janvier 2015 R sultats MITI clinicien et MITI codificateur externe La codification MITl clinicien compar e au MITI codificateur met en vidence des dif f rences se situant toutes en bas de 1 avec un cart moyen de 52 L entrevue qui pr sente le plus grand nombre d carts est la troisi me avec une diff rence de 1 dans chacun des 5 l ments de l esprit de base Cette entrevue avait t r alis e aupr s d une personne psychotique avec des sympt mes actifs et r p titifs La clini cienne a cot en fonction de ce qu elle aurait souhait atteindre alors que le codificateur externe a pris en compte la particularit clinique d o la diff rence de cotation Les r sultats au questionnaire ITEM tout comme la codification par un clinicien form au MITI sont donc dans le cadre de cet essai favorables une codification externe par un codificateur MINT Les journaux de bord L analyse des douze journaux de bord a fait ressortir 3 th mes principaux les impacts sur le processus d apprentissage de l EM les avantages inconv nients pistes d am lioration des outils utilis s et des constats g n raux Les commentaires les plus fr quents concernen
29. re DUMSC CHUV WESTRA H AVIRAM A ET DOELL F 2011 Extending motivational interviewing to the treatment of major mental health problems current directions and evidence The canadian journal of psychiatry 56 11 pp 643 650 YIN R K 1991 Advancing rigorous metho dologies A review of Towards rigor in reviews of multivocal literatures Review Of Educational Research 61 3 299 305 m e m r HA Code OR ITEM UNIVERSIT DE SHERBROOKE LES FACTEURS INFLUENC ANT L ARRIMAGE ET LA R F RENCE ENTRE LA PREMI RE ET DEUXI ME LIGNE les services en d pendances dans les Laurentides e Minist re de la Sant et des Services Sociaux MSSS a d velopp diff rents niveaux de services en d pendance premi re ligne et deuxi me ligne afin d augmenter l acc s aux soins des per sonnes aux prises avec un probl me de consommation Afin de bonifier l offre de services dans les tablissements de premi re ligne du Ou bec les Centres de sant et de services sociaux CSSS le MSSS vise l implantation d un pro gramme d intervention pr coce en d pen dance aupr s de la client le adulte MSSS 2006 De plus ces changements entrali nent n cessairement des modifications majeures dans la r partition des r les d intervention Les pratiques d intervention pr coce sont d finies comme tant l ensemble des interventions incluant le rep rage la d tection l intervention br ve et au
30. s la personne pour le changement dans un climat d accepta tion et de compassion Miller et Rollnick 2012 p 29 traduction libre Toutefois l apprentissage de l entretien motivationnel EM n cessite une grande implication de la part des praticiens et de leurs organisations Florence Chanut psy chiatre montr alaise sp cialis e dans le domaine des d pendances et formatrice en entretien motivationnel mentionne que l apprentissage de cette approche dans les centres hospitaliers psychiatriques est dif ficile Chanut Brown et Dongier 2005 car il n cessite plusieurs heures de formation mais aussi de la supervision clinique sur enregistrement Chanut 2012 La supervi sion permet de mesurer le degr de confor mit de l intervenant l approche via des grilles de cotation valid es telle que la grille du MITI Motivational Interviewing Treat ment Integrity Moyers et coll 2005 Cette pratique permet galement de guider le clinicien dans la mise en pratique de ses apprentissages Ainsi l implantation devient un d fi de taille en termes de temps de ressources financi res et de faisabilit et ce malgr les avantages d montr s Pour ma part travaillant dans un d partement m dico l gal les enregistrements cons tituent une activit presque impossible r aliser Consid rant tous ces l ments la recherche de m thodes d apprentissage alternatives et compl mentaires dans le cadre de mon essai
31. s facteurs qui l influencent comme outil de d veloppement des comp tences profes sionnelles lors de l apprentissage de l en tretien motivationnel L tude de cas per mettait d tudier en profondeur la situation d un apprenant Cette m thode a permis de mieux explorer et comprendre les rela tions complexes entre les diff rentes varia bles pouvant influencer le clinicien dans son d veloppement des comp tences tout en contextualisant le tout Yin 2003 dans Kleine et coll 2012 Miles et Huberman 2010 Nous avons utilis trois outils le question naire ITEM le MITI et un journal de bord Le questionnaire ITEM d velopp par Jo l Tremblay et coll 2003 sert aux cliniciens pour auto valuer leur adh sion aux l ments de l EM lors d entrevues cliniques Brunelle 2010 Bergeron 2009 Le ques tionnaire ITEM disponible sur le site du RISQ et via le code OR la fin de l article comporte 23 questions De plus des ques tions portant sur les comportements du clinicien sont pos es utilisation de ques tions ouvertes ferm es reflets complexes simples et le ratio de comportements conformes et non conformes aux principes de l EM Le questionnaire devait tre rempli tout de suite apr s la rencontre du clinicien avec son client Ce questionnaire qu b cois n a pas t valid Le second outil le MITI Moyers et coll 2010 permet de mesurer l adh sion l EM chez le clinicien mais il es
32. s encouragements du MSSS MSSS 2007 favorisant la collabo ration entre la premi re et la deuxi me ligne il existe notamment pour les indi vidus pr sentant une d pendance lev e une absence de contact entre les niveaux de soins Presque tous les intervenants de deuxi me ligne reconnaissent cette absence de contact mais ils n initient pas eux m mes le contact lorsqu ils re oivent une telle r f rence De plus certains intervenants de deuxi me ligne r f rent eux m mes en premi re ligne sans aucun contact et ce malgr leur propre malaise recevoir les r f rences des individus pr sentant une d pendance mod r e sans aucun contact Cependant lors de la r f rence d une personne pr sentant une d pendance de niveau mod r e ou d un suivi par tag des contacts t l phoniques sont faits entre les deux niveaux de soins Malgr l absence de litt rature sur ce sujet nous sommes d avis que ce niveau minimal d arrimage est souhaitable pour toutes les r f rences D ailleurs plu sieurs intervenants de deuxi me ligne sont en accord avec ce constat Paradoxalement peu importe la s v rit de la probl matique un change sou tenu est toujours per u comme tant optimal par les intervenants du CRD Ils recommandent m me une discussion clinique et un suivi partag afin de facili ter la collaboration et am liorer les soins offerts aux usagers Ce niveau de d arri mage semble davantage pr se
33. s li s la consommation de substances psycho actives et recevaient des services psychia triques dans des programmes de l IUSMO Suite la rencontre le questionnaire ITEM tait compl t 5 minutes environ puis un Journal de bord le MITl clinicien et enfin le MITl codificateur Le journal de bord a t galement compl t chaque semaine Les r sultats ITEM et MITI Lorsque nous analysons les r sultats glo baux des carts entre les l ments auto rapport s de l ITEM et ceux d un codifi cateur externe utilisant le MITI coute d enregistrements la moyenne des carts UNIVERSIT DE SHERBROOKE Diff rence entre ITEM et MITI codificateur externe L gende vocation collaboration autonomie empathie gt direction Seuil de diff rence acceptable inter codeur de 1 Entrevue FIGURE 1 Diff rence de r sultats entre l ITEM et le MITI analys par un codificateur externe MINT Diff rence entre MITI L gende codificateur externe et clinicien vocation collaboration autonomie empathie gt direction AN Seuil de diff rence acceptable inter codeur de 1 Entrevue FIGURE 2 Diff rence de codification au MITI analys par le clinicien et par un codificateur externe MINT se situe une diff rence de 72 ce qui entre dans les standards Trois des quatre plus grands carts se situent dans la col labo
34. t r alis es aupr s de deux intervenants qui ne pouvaient assister au groupe Ces entretiens individuels ont permis de nuancer et confirmer les propos tenus dans le cadre des discussions de groupe Boutin 2006 Les rencontres ont eu lieu entre janvier et mars 2013 Lors de ces rencontres les objectifs de l tude le type de participation ainsi que les r gles de confidentialit ont t s expos s aux participants puis ceux ci ont sign le formulaire de consentement De plus l ensemble des propos tenus a t enregistr afin de ne pas perdre les l ments discut s Boutin 2007 et ont t utilis s dans l interpr tation des r sul tats Krueger et Casey 2000 Finalement l analyse des r sultats a t r alis e avec une grille th matique permettant de regrouper et classer les informations obtenues Les principaux constats Tout d abord l analyse qualitative des propos recueillis a permis de d gager UNIVERSIT DE SHERBROOKE trois diff rents niveaux d arrimage sur un continuum allant de l absence de contact r f rence transmise par t l copieur des contacts t l phoniques change de donn es minimales jusqu une colla boration discussion clinique Contrairement ce que l on pourrait penser la s v rit d une probl matique de d pendance ne va pas n cessaire ment de pair avec le besoin d un niveau d arrimage sup rieur comme la collabo ration Malgr le
35. t les impacts positifs de l outil ITEM sur le processus d apprentissage de l EM L ITEM permet au r pondant de mieux situer les techniques d entrevue motivationnelle utilis es et ainsi consolider ses comp tences Par ailleurs les ques tions invers es ont eu pour effet d aug menter la confiance du clinicien ce der nier r alisant entre autres qu il n utilisait pas ou tr s peu de comportements non conformes l approche De plus le libell des questions la premi re personne donne une impression d implication concr te dans l application de l EM lors des entre vues L impression qui se d gage des jour naux de bord est une augmentation du sentiment d efficacit personnelle Or le sentiment d efficacit personnelle g n re une augmentation des chances de mettre en pratique un apprentissage Bandura 1993 II n est donc pas surprenant que la clinicienne exprime plusieurs reprises son d sir d aller plus loin de rechercher des pistes d am lioration et de faire une relecture des derniers ITEM avant toute nouvelle entrevue pour s am liorer Pour des cliniciens plus exp riment s et lors d une reprise de l apprentissage de l EM apr s une pause le questionnaire donne des id es g n rales de pistes d am lio ration Par contre il ne r pond pas des questionnements et besoins sp cifiques de d veloppement chez le clinicien Plu sieurs entrevues ont fait ressortir des besoins particuliers li s l utilisatio
36. t par la suite la seule distribu e La r alit contemporaine caract ris e par un certain resserrement des ressources ne nous le cachons pas mais aussi par une mouvance des services et des organisa tions nous appelle revoir les besoins de nos programmes de notre client le et des outils utilis s pour y r pondre Les pro grammes de toxicomanie de l universit de Sherbrooke sont bien tablis Un deuxi me cycle est disponible depuis quelques ann es une quipe comp tente de professeur e s est en place L cho Toxico voit donc s achever son exis tence du moins dans sa formule actuelle Il s agira de trouver et mettre en uvre des outils neufs et originaux pour que se pour suive ce qui a anim l quipe de l cho Toxico depuis ses d buts savoir que le partage de connaissances est le moteur de l innovation Nous vous remercions en tout cas du fond du c ur pour votre fid lit jamais d mentie Marie Th r se Payre Responsable de la r daction et la publication depuis 1990 REMERCIEMENTS UNIVERSIT DE SHERBROOKE
37. t r alis par un valuateur codeur form qui coute et cote un extrait 20 minutes de l enregis trement d une rencontre clinicien client Cinq dimensions sont ainsi valu es l vocation la collaboration l empathie le soutien l autonomie et la directivit aux quelles il attribue des scores globaux selon une chelle de 1 faible 5 lev e cela s ajoute un d compte des comportements du clinicien sur le nombre de questions ouvertes ferm es les reflets simples com plexes et les comportements d informa tion d adh sion et de non adh sion Suite au MITI une s ance de supervision indi vidualis e doit avoir lieu Moyer et coll 2010 La formation en cotation pour le MITI est de deux jours et demi Les th mes abord s par le MITI et ITEM sont sensiblement les m mes Suite aux r sultats obtenus notre analyse a port sur le niveau de concordance entre les scores obtenus au MITI et la perception du clini cien selon le questionnaire ITEM Dans les formations en cotation du MITI un cart de 1 point n est pas consid r comme probl matique Fortini 2013 Comme les mots utilis s le ton et le climat entendus peu vent tre sujets interpr tation d une per sonne l autre un cart est toujours pos sible d un valuateur l autre Forsberg 2007 Moyers 2005 Lors de l essai cinq usagers ont t ren contr s et les entrevues enregistr es Ils pr sentaient tous des objectif
38. uer ce qui tait convenu lors des coachings plut t que chercher dans quelle direction aller L apprentissage est donc devenu plus g n ralisable une pra tique une client le plut t que sp cifique des entrevues des extraits Constats g n raux EM et client le en psychiatrie M me si les questions du journal de bord ne portaient pas sur l impact de l EM sur la client le plusieurs r f rences y taient li es EM a eu un impact positif dans la relation entre la clinicienne et les clients Ces derniers taient plus ouverts appor taient plus d information permettant d aug menter la compr hension de leur r alit Avec des clients pr sentant des sympt mes plus actifs de la maladie les entrevues demeuraient pertinentes et amenaient un avancement des changements propos s L cho OxICo Vol 25 n 1 Janvier 2015 Concernant le processus de l essai et d en registrement les clients ont tous accept d tre enregistr s et cout s par un codifi cateur externe Ils ont rapport leur senti ment de fiert faire partie d un processus d am lioration et de formation Les clini ciens ont souvent des r ticences s en registrer r ticences qui se sont av r es infond es pour ce projet et ce m me pour certains clients du m dicol gal Regard critique sur les principaux constats Cet essai visait r pondre un question nement sur le d veloppement des com p tences en entretie
39. y In session 65 11 pp 1232 1245 MADSON M LOIGNON A ET LANE C 2009 Training in motivational interviewing A sys tematic review Journal of Substance Abuse Treatment Vol 36 1 pp 101 109 MAZZOTTI E ET BARBARANELLI C 2012 Dropping out of psychiatric treatment A methodological contribution Acta Psychia trica Scandinavica 126 6 426 433 MILLER W R ET ROLLNICK S 2012 Motiva tional interviewing Helping people change Third Edition London Guilford Press MILES M B ET HUBERMAN A M 2003 Analyse des donn es qualitatives M H RispalTrans Bruxelles De Boeck MOYERS T MARTIN T CATLEY D HARRIS K ET AHLUWALIA J 2003a Assessing the inte grity of motivational interviewing interven tions reliability of the motivational interview ing skills code Behavioural and Cognitive Psychotherapy 31 177 184 MOYERS T B MARTIN T MANUEL J K HENDRICKSON S M L amp MILLER W R 2005 Assessing competence in the use of motivational interviewing Journal of Substance Abuse Treatment 28 1 19 26 MOYERS T B MARTIN T MANUEL J K Miller W R amp D Ernst 2010 Revised Global Scales Motivational Interviewing Treatment Integrity 3 1 1 University of New Mexico Centre on Alcoholism Substance Abuse and Addictions CASAA traduction en fran ais de Christiana Fortini Service d alcoologie D partement Universitaire de M decine et Sant Communautai
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