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Diagnostic des systèmes de production cacaoyers dans

1. Age Cacao 1 39 2 3 3 5 5 8 8 20 plus de 20 Production 0 0 2100 2800 3500 2100 MO 3190 5 3190 5 2000 2430 3000 2000 M O r colte banane 722 722 Production banane 1040 1040 Age 1 2 Production caisses Ha 0 1040 1040 624 S Ha 300 1443 1443 866 phytosanitaires S Ha 63 63 38 Age A MN Production caisses Ha 2028 S Ha 3500 3038 5 phytosanitaires S Ha 120 120 Engrais S Ha 240 240 Production Production Kg Ha 6500 kg Ha 2000 MO S Ha 1336 PCR pss Production 1280 Carambola caisses Ha Production caisses Ha 3328 ngrars S H 2430 S Ha 600 S Ha Phyto S Ha 50 4 146 Type 6 Eleveurs ans Cacao 7 ans 1 2 3 3 5 8 20 plus de 20 Production Kg Ha 0 0 750 1000 1250 750 Nettoyage mauvais 8 1 6 8 6 8 6 8 5 5 herbes 0 Ha 6 4 8 8 8 R colt Ha 19 25 31 19 Pr paration terre et plantation 17 G Ha Pr paration terre et plantation G Ha 12 nettoyage de mauvais herbes Ha 30 R colt Ha 20 Quantit produit Kg Ha 2500 147 Age 2 3 3 5 5 8 8 20 plus de 20 ann e Production Kg Ha 0 0 750 1000 1250 750 Nettoyage mauvais 132j
2. o s Source UNODC Global Illicit Drug Trends La coca est une plante utilis e depuis le p riode pr inca dans les Andes pour les c r monies religieuses et l usage th rapeutique Selon divers auteurs Llorens et al 2004 c est partir de la colonisation espagnole que sa consommation mastication devient commune pour ses effets stimulants qui permettent de supporter les travaux p nibles auxquels les indiens taient soumis Sa consommation est actuellement encore fr quente chez les populations andines pour ses effets stimulants comment le caf ou le th et pour lutter contre le mal d altitude Plan de lutte contre la violence et le narcotrafic en Colombie 12 La coca ne s insert l galement dans l conomie et dans l industrie pharmaceutique internationale partir de 1859 quand des laboratoires allemands arrivent extraire l Erythroxylon Coca Lam des feuilles de coca et d couvrent ses propri t s anesth siques ainsi que sa capacit cr er une sensation de bien tre Cotler 1999 A la fin du XIX si cle la coca et la coca ne sont utilis es par plusieurs industries pharmaceutiques et sa culture se diffuse dans diverses colonies europ ennes en Malaisie Sri Lanka par Angleterre et en Indon sie par la Hollande La coca a galement fait partie des ingr dients du Coca cola ainsi que dans d autres boissons Cotler 1999 Les cr
3. en main d oeuvre Les surfaces de cacao dans notre chantillon oscillent entre 0 75 et 10 ha comment maximum en tant la moyenne de 3 75 ha 41 La part de p turages augmente avec la SAU et se concentre surtout dans les exploitations de 12 30 ha Les syst mes moins diversifi s se trouvent chez les agriculteurs les plus petits moins de 3 ha et les plus grands plus de 20 ha Les exploitations de moins de 3 ha ont principalement du cacao 84 un peu de cultures d autoconsommation ma s et haricot sec de la banane et des petites surfaces de coca Les grandes exploitations ont principalement des p turages 50 des cultures de vente cacao principalement banane et agrumes et des cultures d autoconsommation en faible proportion on y trouve les grands producteurs de riz La production de palmier huile se concentre principalement chez les agriculteurs ayant des surfaces assez lev es entre 7 et 20 ha Ceci s explique par le fait que ces producteurs qui sont g n ralement d anciens travailleurs de l entreprise Endepalma ont obtenu apr s la fermeture de l entreprise des parcelles de palmier 5 ha qu ils ont cumul avec leur propri t La production des fruits se concentre dans les exploitations de 5 12 ha de SAU banane de 10 13 papaye 1 4 agrumes 4 10 et autres 3 La banane est pr sente galement dans les autres classes de SAU en pourcentages inf rieurs 10
4. 142 Riz 1 cycle ann e Mais 1 cycle ann e Yucca 1 cycle ann e E Pr paration ee Pr paration et 12 j Ha Pr paration terre et 12 j Ha plantation terre et plantation nettoyage plantation 12 j Ha nettoyage de nettoyage 30 Ha mauvaises mauvaises herbes mauvaises herbes herbes 16 Ha R colt 20j Ha HESE A ZER R colt 15 Ha Quantit Quantit Quantit 2500 K 1500 produite produite produite 6500 Kg Type 3 Petits Agriculteurs intensifi s pluriactifs Cacao 5 Age ans 1 2 3 3 5 8 8 20 plus de 20 Production Kg Ha 0 0 1200 1600 2000 1200 Nettoyage mauvais herbes G Ha Taille Ha 16 32 40 40 40 R colt 0 116 156 194 116 Pr paration terre et plantation Ha Greffe G Ha 36 30 30 30 20 20 27 143 Mandarine caissesitla 0 480 600 360 Oranges caisses Ha 0 96 120 72 Nettoyage de mauvais herbes j Ha S 30 30 30 Ha 20 40 40 40 R colt Ha 80 100 60 Control phytosanitaire Ota A0 A0 A0 A0 Pr paration terre et 15 plantation Ha Caisses fruits S Ha 346 432 259 Type 4 Agriculteurs d autoconsommation Age Cacao 20 ans r habilite en 75 1 2 3 3 5 5 8 8 20 20 30 P
5. La forte introduction du CCNS1 a le risque de faire dispara tre les autres vari t s de cacao criollos ou hybrides qui ont parfois de meilleures qualit s organoleptiques mais permet cependant d am liorer les rendements et l tat sanitaire des plantations de la r gion Actuellement il n y a pas dans la r gion de diff renciation du prix du cacao selon la qualit le rendement est donc le crit re le plus important pour s lectionner la vari t de cacao introduire Cependant la demande en cacao de bonnes qualit s organoleptiques commence maner de certains acheteurs surtout sur le march europ en Cette nouvelle demande pourrait ventuellement influencer dans le futur la production cacaoy re dans l Alto Huallaga moyennant un travail de recherche et de s lection sur des vari t s ad quates Graphique n 34 Importance de la surface de cacao CCN51 dans la surface totale de cacao individus 48 Pourcentage de CCN51 par rapport la surface totale de cacao 12 19 H lt 25 CCN51 ST 25 50 CCN51 ST 50 75 CCN51 ST O 75 100 CCN51 ST Presque 70 des agriculteurs enqu t s ont plus de la moiti de leurs plantations compos es par la vari t CCN51 Il y a donc une tendance g n rale convertir la totalit de parcelles en plantations clonales et ainsi supprimer les anciennes vari t s 56 Graphique n
6. M Eric PENOT Chercheur CLRAD TERA de Nee M Jean Christophe POUSSIN Chercheur IRD UMR G EAU os Melle Marjorie LE BARS Chercheur CNRS UMR 5175 CEFE M Philippe LE GRUSSE Enseignant chercheur MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L OBTENTION DU DIPLOME DE HAUTES ETUDES DU CIHEAM MASTER OF SCIENCE 31 janvier 2007 Institut Agronomique M diterran en de Montpellier 3191 route de Mende 34093 MONTPELLIER Cedex 5 FRANCE Tel 04 67 04 60 00 Fax 04 67 54 25 27 Internet http www iamm fr L institut Agronomique M diterran en de Montpellier n entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions mises dans cette th se Ces opinions n engagent que leur auteur A mon p re R sum Les r gions productrices de cultures illicites ont des dynamiques agraires et sociales tr s particuli res marqu es par les programmes de d veloppement alternatif mis en uvre dans le cadre de la politique internationale de lutte contre les drogues Le but est de promouvoir des cultures alternatives afin d am liorer la qualit de vie des agriculteurs pour qu ils abandonnent les cultures ill gales La r gion tudi e dans ce document la vall e de 1 Alto Huallaga en Amazonie p ruvienne est un bon exemple des conflits engendr s par la culture illicite de la coca L analyse est centr e sur la culture du cacao larg
7. Les agriculteurs qui poss dent moins de 5 ha ont souvent d autres activit s pour compl ter leurs revenus et celles ci repr sentent entre 40 et 60 de leur revenu total A mesure que le niveau de revenu agricole augmente avec la surface agricole l importance des revenus ext rieurs diminue jusqu environ 10 partir de 7 ha Les activit s ext rieures plus communes sont des microentreprises familiales de caract re informel restaurants magasins service de taxi car la r gion ne poss de pas d activit s caract re industriel capables de fournir du travail salari Le cacao repr sente 40 de la SAU totale de l chantillon enqu t Les surfaces de cacao oscillent entre 1 et 10 ha avec une moyenne de 2 4 ha En effet cette culture est tr s demandeuse en main d oeuvre et donc m me si des parcelles sont encore disponibles des surfaces sup rieures 5 ha deviennent difficiles g rer pour la majorit des producteurs La tendance g n rale engendr e par les programmes de d veloppement est d augmenter les surfaces de cacao 21 des surfaces de cacao sont des nouvelles plantations moins de 3 ans et 16 des surfaces en r habilitation La vari t 51 promue par tous les programmes sup re d j en surface les autres vari t s hybrides et a tendance tre adopt e par une majorit d agriculteurs qui veulent am liorer leurs rendements avec l appui d ONG locales Pour l
8. UTAF UTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 0 60 3 8 0 3 Max 40 100 12 0 9 Moyenne 24 76 6 5 0 5 Ce type est caract ris par une quantit de main d oeuvre tr s lev e 6 5 Unit s de Travail Agricole par exploitation en moyenne dont une part lev e est salari e et souvent permanente de 60 77 100 de la main d oeuvre total Par contre la quantit d unit s de travail agricole ha 0 5 UTAT ha est dans la moyenne de l chantillon Utilisation du sol La surface agricole est de 13 ha en moyenne ce qui repr sente une surface lev e par rapport l chantillon La surface totale oscille entre 8 et 32 ha Les agriculteurs qui poss dent moins de 20 ha utilisent de 80 100 de leur surface totale et ceux qui ont plus de 20 ha n exploitent que le 60 du total soit une SAU de 20 ha Graphique n 48 Utilisation du sol type 5 Utilisation du sol Typologie 5 E Min m Moyenne E Max Les cultures du groupe mais occupent de 10 70 de la surface cultiv e Il est important de pr ciser que ces cultures n ont pas une orientation d autoconsommation mais en g n ral de rente et sont produites de fa on plus intensive que dans les autres types On trouve dans cette cat gorie des producteurs intensifs de riz situ s dans la zone de Tocache o cette production t promue par un projet de d veloppement et o elle peut repr
9. 32 Cultivos asociados sombra nativos temporal 33 Si son especies sembradas que tipo rboles maderables Frutales rboles de inter s medicinales sembrados permanente Otros 129 34 Manejo de sombra y cultivos asociados Cultivos asociados Fecha de periodo 1 plantaci n ano O Cultivos asociados periodo 2 ano ano Cultivos asociados periodo 3 Otros 35 Podas mantenimiento fitosanitarias deschuponado frecuencia 36 Desmalezamiento frecuencia m todo 37 Control plagas y enfermedad Tratamiento poscosecha 38 Cosecha Cantidad de mano de obra Familiar Contratada 130 39 Quiebra Machete Mazo de madera Otros 40 Realiza selecci n de granos 41 Fermentaci n Montones Sacos Cajas Tendales Otros 42 Duraci n de la fermentaci n 43 Secado Solar Artificial 44 Lugar de secado Cemento Mantas de polipropileno Otros 45 Duraci n del secado 46 Despu s del secado realiza selecci n de granos Comercializaci n 47 Como vende su cacao Acopiadores cooperativa otros 48 Transporta usted el cacao o viene a buscarlo en la chacra Costo de transporte 49 Precio recibido y variaci n 131 50 Realiza transformaci n de cacao en la chacra Como lo vende Precios y costos 51 En que utiliza el beneficio obtenido de la venta de su cacao Cacao org nico 52 Produce com
10. PB Agriculture et PB Elevage Charges salariales salaire de la main d oeuvre employ e permanente et saisonni re Consommations interm diaires engrais phytosanitaires semences carburants entretien du mat riel Dans l levage alimentation animale produits v t rinaires et loyer de p turages essentiellement Int r t des cr dits montant des int r ts pay s annuellement emprunt long terme ou dans la totalit des cr dits emprunt court terme lt 1 Valeur de la production autoconsomm e Quantit de la production autoconsomm e Prix de vente potentiel Revenu Agricole PB Charges salariales Consommations interm diaires Int r ts des cr dits Valeur de la production autoconsomm e Revenu Agricole Total ensemble des Revenus de l exploitation agricole Revenu de l Agriculture Revenu de l Elevage Valeur de la Production Agricole Autoconsomm e Valeur de la Production Autoconsomm e de l Elevage Revenu Forestier Revenu forestier revenu issu de la vente de bois ou autres produits de la for t extraction Revenu par ha revenu obtenu par chaque hectare exploit Il peut tre divis par culture ou par l ensemble des cultures de l exploitation agricole Rendement physique Quantit produit de chaque culture par hectare cultiv Salaire minimum salaire minimum officiel au P rou en 2006 Il est gal 5520 soles ann e 420 soles mois avec un taux de chang
11. 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 T T T T T T T 1 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Cacao hybride Cacao jeune total cacao gt Banane Papaye Le Revenu Agricole oscille entre 93800 et 144000 soles si l on maintient l assolement constant pendant les dix prochaines ann es Les variations de revenu sont dues aux diff rents cycles de production voir graphique n 54 La papaye a un cycle de vie de deux ans la production est inf rieure la premi re ann e car elle ne d bute qu au huiti me mois Le cacao produit au maximum en 2012 et la banane qui lui sert d ombrage dispara t expliquant la chute de production cette ann e 108 Les variations de rendements ne perturbent cependant pas le revenu global car les cycles de culture se compl tent Il est cependant peu probable que sa papaye r siste au virus qui attaque cette culture dans la r gion On va donc simuler le remplacement de la papaye par 1 hectare de banane et 1 ha de cocona Sc nario 1 Remplacement de la papaye pour 1 ha de banane et 1 ha de cocona Tableau n 51 R sultats conomiques sc nario remplacement de la papaye par 1 ha de banane et 1 ha de cocona types 2012 2013 2014 2015 Cocona 8000 8000 8000 8000 8000 8000 8000 8000 8000 8000 Banane 40560 27040 16224 27040 27040 16224 27040 27040 16224 27040 charges total 26189 22364 21441 23509 2
12. La simulation de ce sc nario montre que les types 1 et 4 de producteurs sont plus enclins produire de la coca sur de petites surfaces et d une mani re traditionnelle car les autres cultures ne g n rent pas assez de revenus pour couvrir les besoins familiaux et am liorer le syst me de production Le but de ce sc nario n est videmment pas de recommander l introduction de cette culture mais de montrer une r alit les petites surfaces de coca constituent un compl ment de revenu pour beaucoup d agriculteurs qui n ont pas de syst mes de culture optimis s 2 Sc nario 2 Optimisation des rendements du Mats et du Riz afin d en vendre une partie On suppose la mise en culture de deux cycles an de riz et de ma s plut t qu un strat gie qu adoptent beaucoup d agriculteurs de la zone On ajoute 120 soles ha pour la pr paration de la terre et la mise en culture Les prix de vente consid r s sont les prix moyens de l chantillon le riz 1sol Kg et le ma s 0 5 soles Kg Tableau n 47 R sultats conomiques optimisation des rendements du Ma s et du Riz type 4 2006 2007 2009 2010 2011 2012 2013 204 2015 Ma s vente 562 562 562 562 562 562 562 562 562 562 Riz vente 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 Charge globale von 180 180 180 180 180 180 180 180 180 c r ale MARGE 15149 15149 22993 22993 22993 22993 22993 22993 22993 E
13. 0 15 0 21 0 28 0 21 0 66 0 09 0 14 0 22 0 18 0 59 C18 ShutresSAU 0 01 0 41 0 34 0 56 0 05 0 01 0 41 0 34 0 56 0 05 0 00 0 27 0 27 0 48 0 05 C19 P turagesSaU 0 61 0 39 0 02 0 26 0 45 0 61 0 39 0 02 0 26 0 45 0 35 0 26 0 02 0 22 0 40 C20 ShutoconSAU 0 09 0 68 0 45 0 13 0 33 0 09 0 68 0 45 0 13 0 33 0 05 0 46 0 35 0 11 0 29 C21 SAssocieSAU 0 62 0 02 0 03 0 42 0 19 0 62 0 02 0 03 0 42 0 19 0 35 0 02 0 02 0 35 0 17 C38 RionAgriRTotal 0 42 0 33 0 51 0 34 0 07 0 42 0 33 0 51 0 34 0 07 0 24 0 22 0 40 0 29 0 06 VARIABLES ILLUSTRATIVES Ge ee VARIABLES COORDONNEES CORRELATIONS VARIABLE FACTEUR ANCIENS AXES UNITAIRES SA EAEE AA IDEN LIBELLE COURT 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 AA PI SA A C6 nhpersonnes 0 12 0 03 0 02 0 18 0 20 0 12 0 03 0 02 0 18 0 20 C8 UTHEUTAT 0 41 0 17 0 67 0 13 0 30 0 41 0 17 0 67 0 13 0 30 C9 UTATotal 0 43 0 36 0 41 0 10 0 12 0 43 0 36 0 41 0 10 0 12 C22 ShybrideSAU 0 44 0 15 0 16 0 12 0 17 0 44 0 15 0 16 0 12 0 17 C23 SclonSAU C24 MARGETOTAL C25 MISAU C26 MIUTAT 0 35 0 15 0 11 0 23 0 11 0 35 0 15 0 11 0 23 0 11 21 MCacaoMT C28 MhananeMT C29 McitriquesMT
14. C30 MpapayeMT C31 MGrowpeMaisMT C32 MPalmierNT C33 MautresMT C34 MForestierMT C35 MBovineMT C36 MAutresAnimauxifT 31 utoconMT 138 7 Cercle de corr lation axes 3 et 4 Facteur 4 r 08 u 0 4 SPapayeSAU MARGETOTAL o 1 UTAFUTAT SAutoconSAU RNonAgriRTatal 0 4 MautresMT x ISAutresSAU 084 Facteur 3 i 08 0 4 0 04 08 139 Annexe n 4 Fiches techniques agriculteurs mod lis es Toutes les fiches techniques font r f rence un hectare de culture Type 1 Petit producteurs cacaoyers Cacao 5 ans Age 4Ha cacao 1 an 1 Ha 3 5 5 8 8 20 plus de 20 Production Kg Ha 0 0 600 900 1100 600 Nettoyage mauvais herbes 0 50 42 42 29 29 Ha Taille 3 6 8 8 8 R colt j Ha 36 48 60 36 Pr paration terre et plantation 27 Ha Greffe Ha 7 Age Banane 2 ans Er Production Case re 0 572 572 360 Nettoyage mauvais herbes 300 1443 1443 866 Ha R colt Ha 63 63 38 Pr paration terre et 5 plantation G Ha 140 Mais 0 5 Ha Pr paration Pr paration terre et 24 terre et 24 plantation plantation nettoyage Ha de nettoyage a 30 8 mauvaises de mauvais 16 herbes herbes R colt tes
15. CIHEAM Centre International de Hautes Etudes Agronomiques M diterran ennes Institut Agronomique M diterran en de Montpellier DIAGNOSTIC DES SYSTEMES DE PRODUCTION CACAOYERS DANS UNE VALLEE PRODUCTRICE DE COCA L ALTO HUALLAGA AU PEROU par Maria REY DE ARCE Sous la direction de Philippe LE GRUSSE Jury M Alain BOURBOUZE Professeur associ CIHEAM IAMM M Eric PENOT Chercheur CLRAD TERA de Nee M Jean Christophe POUSSIN Chercheur IRD UMR G EAU os Melle Marjorie LE BARS Chercheur CNRS UMR 5175 CEFE M Philippe LE GRUSSE Enseignant chercheur MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L OBTENTION DU DIPLOME DE HAUTES ETUDES DU CIHEAM MASTER OF SCIENCE 31 janvier 2007 Institut Agronomique M diterran en de Montpellier 3191 route de Mende 34093 MONTPELLIER Cedex 5 FRANCE Tel 04 67 04 60 00 Fax 04 67 54 25 27 Internet http www iamm fr CIHEAM Centre International de Hautes Etudes Agronomiques M diterran ennes Institut Agronomique M diterran en de Montpellier DIAGNOSTIC DES SYSTEMES DE PRODUCTION CACAOYERS DANS UNE VALLEE PRODUCTRICE DE COCA L ALTO HUALLAGA AU PEROU par Maria REY DE ARCE Sous la direction de Philippe LE GRUSSE Jury M Alain BOURBOUZE Professeur associ CIHEAM IAMM
16. Int r t 1 75 0 0 0 0 0 0 0 0 0 SOLDE 1471 1473 1473 9317 9317 9317 9317 9317 9317 9317 L augmentation du rendement du cacao permet au revenu de passer 7800 soles an partir de 2009 Cela repr sente un niveau de 1 4 panier minimum et de 1 6 panier si on y ajoute la valeur de la production autoconsomm e L augmentation des recettes du cacao permettront de d am liorer les revenus familiaux sans pourtant atteindre un niveau suffisant pour capitaliser et investir Ces agriculteurs pr sentent les m mes faiblesses que les producteurs de type 1 Cacao en tant que principale culture de rente Faible revenu avant l entr e en production du cacao M me si la production de cacao optimis e le revenu reste trop faible pour capitaliser et investir Les producteurs de ce type s oriente plut t vers des cultures d autoconsommation pour palier ce manque gagner alors que les producteurs de type 1 ont plus tendance mettre en place d autres cultures de rente Les m mes strat gies d optimisation de la culture de la banane type 1 et du petit levage type 3 sont recommandables ce type de producteurs afin de palier le manque de revenus durant la phase immature du cacao Il est en effet n cessaire d essayer d augmenter la rentabilit des syst mes 1 et 4 plut t par la diversification des cultures plut t que par le cacao seul car le manque de tr sorerie les e
17. industrie agro alimentaire dans la vall e en cr ant un climat favorable aux investissements priv s notamment en termes d infrastructures et de s curit Eviter la tendance la monoculture du cacao particuli rement une seule vari t en promouvant les syst mes diversifi s qui s av rent les plus efficaces tant au niveau de la g n ration de revenus qu au niveau de la s curit alimentaire Am liorer le syst me de cr dits pour promouvoir l investissement et l innovation indispensables l am lioration de la rentabilit des syst mes de production et palier le manque de capital 118 Bibliographie 1 2 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Adriazola J 2003 Producci n del Alimento de los Dioses Theobroma cacao L Tingo Maria Universidad Agraria de la Selva 81 p Attonaty J M et al 2005 Manuel d utilisation d Olympe document non publi disponible au CIHEAM IAMM Montpellier Arevalo E et al 2004 Manejo integrado del cultivo de cacao y transferencia tecnol gica en la Amazon a Peruana Tarapoto Instituto de cultivos Tropicales ICT 184 p Carmona G 2005 Mod les de simulation de l agriculture d un bassin versant application au bassin Aveyron L re Th se de Master Institut agronomique M diterran en de Montpellier 159 p Centre de recherche promotion et d veloppement de Amazonie CIPDA 1996 Syst mes de production pour le d velo
18. 2 Utilisation du sol 3 R sultats conomiques 4 Production de cacao D termination de la zone d tude et l chantillon enqu te L axe de production de cacao principal dans la zone est bas le long de la vall e de la rivi re Huallaga en suivant l axe de communication Tingo Maria Tocache long de 150 Km environ Cet axe a t ensuite divis en trois zones repr sentatives avec des caract ristiques biophysiques diff rentes 1 La zone autour de la ville de Tingo Maria altitude 480 m pluviom trie 3200mm an T C moyenne 26 C 2 La zone autour du village de Aucayacu situ e 50 Km au Nord de Tingo Maria et 100 Km au sud de Tocache avec des caract ristiques biophysiques interm diaires 3 La zone autour de Tocache altitude 800 m pluviom trie 2500mm an T C moyenne 28 C 7 STATBOX logiciel con u et dit par la soci t Grimmersoft 27 Carte n 2 Localisation de l axe Tingo Maria Aucayacu Tocache ou LEONCIO PRADO Far DPTO e HUANUCO a A 1 Source Valencia F et al 2005 Ganaderia y coca en el Alto Huallaga Tingo Maria et Aucayacu appartiennent la province de Leoncio Prado D partement de Hu nuco et la ville de Tocache appartient la province de Tocache situe dans un autre d partement D partement de San Martin 28 La culture de cacao s tend dans la vall e de Alto Huallaga depuis une vingtaine d ann es principalement gr ce aux p
19. 35 Classes de surface de cacao Classes de Surface de cacao lt 1 6 10 5 1 2 Ha 5 6 Ha 14 2 3 Ha 21 4 5 Ha 11 3 4 Ha 16 Les surfaces de cacao repr sentent une part importante de la SAU en moyenne 50 dans l chantillon 65 des agriculteurs ont des surfaces inf rieures 5 ha avec fr quemment une surface de 2 4 ha par exploitation 21 des agriculteurs ont des surfaces tr s lev es du cacao de 6 10 ha par exploitation Tableau n 10 Classes de surface de cacao par rapport au nombre d Unit s de Travail Agricole Totales Classes d UTAT Surface du cacao lt 1ha 1 1 2 ha 0 2 3 ha 1 3 4 ha 0 4 5 ha 0 0 0 5 6 ha 6 10 ha On constate que le 80 des exploitants qui ont plus de 5 ha de cacao ont un main d uvre totale comprise entre 2 et 4 UTAT et que ceux qui ont plus de 6 ha emploient entre 3 et 6 UTAT Les grandes surfaces de cacao sont donc situ es chez les agriculteurs qui ont une quantit de main d oeuvre totale lev e d un niveau sup rieur la moyenne de l chantillon 1 57 Rendements physiques Kg ha et Revenu par ha S ha Les rendements physiques du cacao de l chantillon sont tr s variables et oscillent entre 270 et 3080 Kg ha Le rendement maximal obtenu dans la zone par le CCNS1 est d environ 3000 kg ha et le rendement moyen de la majorit des agriculteurs de la zone dans les syst
20. 96 82 Wkkkkkkkkk 12 0 2551 1 82 98 64 1 0 1895 1 35 100 00 ran 1 M 0 0006 0 00 100 00 RECHERCHE DE PALIERS DIFFERENCES TROISIEMES PALIER VALEUR DU ENTRE PALIER 3 A 228 98 ANNE 2 31 13998 Wkkkkkwkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkhkkkkk 6 100 19 wkkkkkwkkkkkkkkkkkkkkkk 1 3 96 63 ANR 8 9 64 04 ARRRARRARRA RR AR 11 19 11 29 an RECHERCHE DE PALIERS ENTRE DIFFERENCES SECONDES PALIER VALEUR DU ENTRE PALIER 1 2 319 93 LLLLLLULLULLULEULEULE LLC 2 3l 216 30 Wawkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk I 3 4 137 02 ARRRARRRRA RARA RARA AR 6 7 10 22 8 9 61 35 wkkkkkkkk 5 6 20 80 ww 5 Intervalles laplaciens de Anderson NTERVALLES LAPLACIENS D ANDERSON
21. Le revenu actuel du palmier provient en partie des vielles plantations que les agriculteurs exploitant jusque l entr e en production des jeunes plantations Le co t d investissement important dans les nouvelles plantations fait diminuer la marge de cette production Le revenu des cultures du groupe ma s des autres animaux et de la banane compl tent le Revenu Agricole La valeur de la production autoconsomm e est d environ 10 du Revenu Agricole Total Certains l vent quelques bovins dans les parcelles de palmiers et les attachent afin de ne pas endommager les jeunes plants Tableau n 15 Niveau du Revenu Agricole type 2 R Agricole S R Agricole R Agricole RnonAgricole Rt R Agricole UTAT Panier min otal Min 2980 426 Max 21907 1601 6848 1 8 44 IST 14291 1173 5357 1 4 11 Le Revenu Agricole est de l ordre de 14300 soles an ce qui repr sente plus d un panier minimum pour la famille dans tous les cas mais qui reste un revenu tr s faible pour investir dans l exploitation La rentabilit par ha est faible mais le Revenu par UTAT est correct puisque la quantit de main d uvre n est pas lev e Seul un agriculteur de ce type a des revenus ext rieurs qui repr sentent presque la moiti du Revenu Total 2 3 Type 3 Petits Agriculteurs intensifi s pluriactifs Ce type compos de 7 individus se caract rise par les variables suivantes Pluriactivit Un haut pourcentage du Rev
22. agriculteur par des responsables d laboration de r glementations agricoles pour mesurer les impacts des ces r gles par des responsables de projet de d veloppement pour en tudier l impact dans une r gion etc Olympe est constitu d une base de donn es sur l exploitation avec des fonctions automatis es qui permettent de calculer rapidement marges et bilans et d un outil de simulation et d analyse prospective particuli rement adapt la caract risation des exploitations agricoles et l identification des strat gies paysannes et de leur volution Dans cette tude la mod lisation des exploitants repr sentatifs de chaque typologie va nous permettre de simuler diff rents scenarii en modifiant diff rentes variables de l exploitation agricole assolement rendements prix etc La mod lisation va nous permettre de 1 d tecter les faiblesses actuelles de chaque syst me de production qui peuvent mener les agriculteurs la mise en place de cultures illicites 2 identifier les moyens d am liorer les performances des syst mes actuelles 85 3 mettre des recommandations et orientations pour les futurs projets de d veloppement mener dans la zone Pour la mod lisation il est n cessaire de synth tiser des fiches techniques de toutes les cultures pr sentes dans l exploitation Les donn es technico conomiques de ces fiches voir annexes n 4 sont labor es partir des enqu tes de t
23. as salario 12 Actividades remuneradas de otros miembros de la familia quien tipo de actividad lugar mismo departamento fuera numero de d as salario 13 Si realiza otra actividad por cuenta propia tipo de actividad lugar numero de d as 05105 renta beneficio renta costo 125 Uso del suelo 14 Tipo de tenencia propietario posesionario alquiler 15 Otros due os 16 rea total de la finca 17 Tiene otras fincas Que superficie 18 Variaci n de la superficie de la finca en los ltimos a os Compra Venta Alquiler Donaci n Abandono 19 Uso del suelo Tipo Numero de ha Relieve Bosque primario Bosque secundario Pastos Cacao Caf Yuca C tricos Arroz Papa Coca Banana pl tano Papaya Suelos degradados Tierra en descanso Otros TOTAL 20 La superficie actual es suficiente para cubrir sus necesidades sino Por que 21 Proyectos de aumentar o disminuir la explotaci n 22 Proyectos de cambiar de tipo de cultivos y o tecnolog a 126 Producci n vegetal Cultivos Cantidad producida kg Cantidad vendida kg Precio S kg Valor S Costos producci n S Costos mano de obra S Beneficio Agr cola S Cacao Caf Yuca Pl tano Arroz C tricos Ma z Papa Papaya Coc
24. banane Introduction des La banane peut suffisamment compenser le revenu en p riode improductive du cacao si elle est optimis e en prix rendement et surface Les agrumes peuvent tre aussi rentables que le cacao mais la p riode improductive suppose une contrainte des nouvelles plantations de palmier N gatif 800 r gimes ha 4 soles r gime Sr agrumes en g n ral faible Positif gt rendement du R sultats conomiques SE E SE palmier 1350 L entr e en production du palmier 3 tr s faibles dus aux N Producteurs du D 2 r gimes ha 5 2 huile fait augmenter le revenu agricole charges d implantation S ie palmier huile soles r gime un niveau acceptable m me en sc nario n gatif Petits Agriculteurs intensifi s pluriactifs Les petites SAU ne les permettent pas de vivre uniquement de l activit agricole Augmentation de la SAU 5 ha Augmentation du revenu du petit levage Un surface minimum pour vivre convenablement de l agriculture est de 5 ha L levage de petits animaux pour la vente peut constituer une augmentation de revenu int ressante de 33 et une bonne alternative pour ceux qui n ont pas de surfaces disponibles M me faiblesses que agriculteurs de type 1 Le niveau de revenu Addition d un demi hectare de coca L introduction de 0 5 1 ha de coca fait monter le
25. colte de caoutchouc constituait un revenu de premier plan La zone de l Alto Huallaga est peupl e par environ 260 000 habitants 56 des colons proviennent de la sierra Andes 30 de la selva Amazonie et 14 de la costa c te L Amazonie tant au P rou qu en Colombie et en Bolivie est marqu e par les front pionniers qui constituent depuis les ann es 80 des zones de production de coca favoris pour la faible pr sence de l Etat dans ces zones la disponibilit en terres et la pr sence de mouvements subversifs P rou et Colombie li s au narcotrafic Cette relation entre Amazonie et cultures illicites provoque une forte d forestation dans ces zones car cultiver chaque fois plus loin la coca permet d viter son radication 2 3 Analyse historique Le boom de la coca dans l Alto Huallaga Jusqu au d but des ann es 60 l Alto Huallaga est une tranquille r gion amazonienne de pi mont andin couverte 90 de for t primaire Au d but des ann es 90 cette est consid r e comme une des principales zones de production de coca ne C est le r sultat de la combinaison de quatre facteurs Une agriculture familiale la d rive face la nouvelle donne du march et pour laquelle la culture de la coca constitue l alternative imm diate la plus rentable Un important flux de migrants la recherche des terres et d opportunit s de production L mergence de la gu rilla du Sentier lumineux et sa tran
26. culture 38 Surface de cultures d autoconsommation Une partie des cultures sont d di es la consommation familiale La surface a t estim e partir des quantit s vendues et autoconsomm es de chaque culture Au total la surface d di e 3 l autoconsommation repr sente 8 7 de la SAU La r partition de la surface d di e l autoconsommation est la suivante Graphique n 14 Composition de la surface d di e l autoconsommation HaricotSec Banane Yucca 6 8 8 Riz 28 50 Le ma s est la principale culture autoconsomm e de la zone et est utilis la fois pour des animaux volailles principalement et pour l alimentation familiale Graphique n 15 Pourcentage d di la vente et l autoconsommation de la banane du ma s du riz du manioc et du haricot sec 120 100 80 Vente 60 m Autoconsomme 40 20 Banane Mais Riz Yucca Haricot Sec Yucca Manioc 39 La deuxi me culture importante dans l alimentation familiale est le riz qui constitue un des l ments de base du r gime alimentaire Le riz est en g n ral cultiv sur des petites surfaces pour l autoconsommation mais il existe galement des agriculteurs sp cialis s dans la production de riz pour la vente essentiellement dans la zone autour de Tocache Un agriculteur de l chantillon en cultive 10 ha mais si l on ne tient pas comp
27. de vie et les syst mes de production de beaucoup d agriculteurs si le prix se maintient un bon niveau Il y a cependant un risque de d capitalisation durant les trois premi res ann es de la phase immature du palmier car l investissement relativement important contraint le revenu familial serait recommandable d augmenter la possibilit de financement par cr dit durant ce laps de temps 2 Sc nario n gatif Le prix du palmier huile n arrivent pas se maintenir au prix de 5 2 soles et baisse 4 soles r gime avec la mis en route de la nouvelle usine Le rendement n atteint que 800 r gimes ha 60 du rendement attendu cause du processus de d capitalisation qui contraint l investissement en engrais et en main d uvre Les co ts du d sherbage et des engrais ont t diminu s de 50 par rapport au niveau initial Le co t de la main d oeuvre pour la r colte proportionnel au rendement a donc galement t diminu 95 Tableau n 36 R sultats conomiques sc nario n gatif prix palmier huile 4 soles r gime rendement 800 r gimes ha type 2 Cacao 15400 15400 17710 17710 18480 18480 18480 19250 19250 13090 Banane 528 528 0 0 0 0 0 0 0 0 Palmier huile 4992 4992 16000 16000 16000 16000 16000 16000 16000 16000 Pr paration terreet 135 135 135 135 135 135 135 135 135 135 plantation c r ales D sherbage palmier San 3375 3375 937 937 937 937 937
28. enne L agenda court terme arrive 2008 date laquelle la Communaut Internationale aurait du en th orie arriver une avanc e significative dans la r duction des cultures illicites coca opium et cannabis comment il avait t tabli dans l Assembl e G n rale des Nations Unies en 1998 UNGASS L urgence d un impact majeur du d veloppement alternatif sur les options de production des acteurs les plus faibles de la fili re du narcotrafic est un des d fis majeurs de la Communaut Internationale dans le cadre de la lutte contre les drogues Metaal 2005 Blondiau L Evaluation of EC North South Cooperation on Drugs Rapport final Bruxelles 30 Ao t 2002 17 2 Pr sentation de la zone d tude la r gion de Alto Huallaga 2 1 Situation g ographique L Amazonie p ruvienne s tend sur 759 000 km soit pr s de 60 du territoire national et 14 de la surface amazonienne continentale UNESCO La zone d tude se situe cheval sur les d partements de Hu nuco et de San Martin et correspond ce qui est appel la Selva Alta For t d altitude entre 400 et 1000 m d altitude La g ographie de la zone est montagneuse avec des vall es troites et allong es couvertes de for ts permanentes Carte n 1 Localisation des d partements de Hu nuco et San Martin au P rou COLOMBIA ECUADOR BRASIL Source WWw peru com La r gion de l Alto Huallaga n est pas une d
29. importance du revenu issu de l agriculture que s l ve 84 de Revenu Agricole total suivi par la valeur de la production autoconsomm e 9 2 au total puis par le revenu de l levage 6 2 Le revenu de la production foresti re ne repr sente que 0 5 du Revenu total de l exploitation Le regroupement des diff rentes activit s agricoles permet d tudier la participation de chacune dans la formation de Revenu Agricole Totale On inclue dans chaque culture le revenu de la vente et la valeur de la production autoconsomm e 1 Cacao 2 Banane 3 Fruitiers agrumes et papaye 4 Cultures avec une forte tendance l autoconsommation ma s riz manioc haricot sec 5 Palmier huile 6 Autres cultures minoritaires caf coca c ur du palmier avocat cocona aguaje carambole guaba ananas noix de coco etc 7 La production foresti re 8 Elevage bovin 9 Autres animaux levage ovin et porcin poulets canards dindes couchons d inde aquaculture et apiculture Graphique n 23 Pourcentage des diff rentes activit s agricoles dans la composition du Revenu Agricole Totale Pourcentage de Revenu des differentes activites agricoles dans le Revenu Agricole Total P Forestier 05 P Bovine AutresAnimaux Palmier huile 4 0 5 8 0 7 Autres cultures 3 1 Mais Riz Yucca H Sec 8 Banane Fruitiers 13 2 29 2 Le Revenu Agricole de l chantillon se compose princip
30. installer du cacao sur un pourcentage lev de la SAU ce qui suppose des r sultats conomiques tr s faibles durant la p riode improductive Le revenu peut ensuite devenir int ressant si les rendements sont bons Or ces derniers d pendent de l investissement r alis au cours des premi res ann es dans les parcelles cacaoy res taille fertilisation etc et de nombreux agriculteurs manque de capital durant cette phase La coca repr sente alors pour beaucoup le moyen de palier ce manque gagner et de g n rer des revenus acceptables pour la survie de la famille et de l exploitation D autre part m me si l assistance technique est effective et qu il est rentable le cacao il ne suffit pas pour g n rer un revenu suffisant surtout chez les petits agriculteurs qui repr sentent la majorit des producteurs de la zone La tendance la monoculture de cacao repr sente galement un risque d une part il provoque l abandon des cultures d autoconsommation et d autre part la vari t CCNS1 qui est largement diffus e pourrait tre dans le futur sensible de nouvelles maladies 116 La mod lisation montre galement que si l on veut augmenter d une mani re significative le revenu des agriculteurs il est essentiel de travailler sur la productivit des syst mes diversifi s et non uniquement sur le cacao et sur la commercialisation afin d am liorer les prix On observe que plusieurs cultures mises en place
31. me tape Cette stratification des syst mes de production permet de cibler chaque type et d approfondir l tude du fonctionnement Il n existe pas de recensement actualis des agriculteurs dans la r gion il est donc compliqu d estimer le nombre d exploitants de chaque type pour extrapoler au niveau r gional Cependant comme le recensement dans la r gion est en cours cette typologie pourrait donc servir de base de donn es pour travailler au niveau r gional dans de futurs projets de recherche d veloppement Quatri me tape Mod lisation des syst mes de production et simulation des sc narii prospectifs Un agriculteur repr sentatif de chaque type est mod lis dans le logiciel Olympe Attonaty INRA Ce mod le repr sente ensuite un outil pour r aliser une tude prospective de l volution de chaque syst me de production On peut ainsi mesurer l impact de n importe quel changement sur le syst me de production prix assolement rendement etc La mod lisation dans cette tude permettra d appr hender La probl matique actuelle de chaque syst me Comment volueront les diff rents syst mes dans le temps Les changements envisageables pour am liorer cette situation 25 Tableau n 3 Sch ma de la m thodologie appliqu e D termination de la zone et l chantillon d tude Diagnostic de caract risation des exploitations agricoles Enqu tes Analyse et interpr tation des 227
32. mes de culture traditionnel est de 400 600 kg ha L assistance technique dans le cadre des programmes de d veloppement alternatif permet d augmenter les rendements dans un pourcentage lev des agriculteurs Graphique n 36 Classes de rendement du cacao Kg ha Rendement de cacao Kg Ha 2000 3100 Kg Ha 100 400 Kg Ha 1000 2000 Kg Ha 5 18 18 800 1000 Kg Ha 16 400 600 Kg Ha 27 600 800 Kg Ha 16 45 des producteurs cacaoyers enqu t s ont encore des rendements faibles inf rieurs 600 Kg ha et 65 ont des rendements sup rieurs aux rendements moyens de la zone Parmi ceux qui obtiennent plus de 600 kg ha la majorit n arrivent pas d passer 1000 Kg ha Seuls 18 produisent entre 1000 et 2000 Kg ha et 5 entre 2000 et 3100 kg ha Malgr une am lioration progressive la majorit n atteint par encore les rendements th oriques attendus Les variations des revenus par ha sont galement importantes cause des diff rences de rendement physiques et non cause du prix En effet celui ci est relativement stable dans la zone gr ce l influence de la coop rative Naranjillo de 4 4 4 soles kg en fonction de la distance par rapport au point de collecte et en fonction de la qualit biologique ou conventionnelle Le revenu du cacao varie de 600 12300 soles par ha Tableau n 11 Classes de rendement du cacao Kg ha par rapport l importance du CCNS1 dans la surface to
33. par un pr judice financier dans le meilleur des cas par la mort d un ou plusieurs membres de la famille dans d autres conditions Valencia et al 2003 Nombreuses familles rurales abandonnent la campagne et ceux qui restent malgr les revenus de la coca n ont pas vraiment r ussi am liorer leurs conditions de vie ni accumuler de capital notamment cause des pr l vements op r s tant t par la gu rilla tant t par les forces arm es De plus pour la grande majorit des familles l aspect conomique est mis en retrait par rapport l impact n gatif de l ambiance origine par la coca et la gu rilla La loi du lt repentir gt instaur e par le gouvernement p ruvien en 1995 est venue bout de la gu rilla en association avec l introduction du champignon seco seco Fuxarium oxysporum il est fort probable qu il ait t introduit dans le cadre du plan de lutte contre la production de coca qui a r duit de pr s de 70 80 la productivit de la coca Cette loi consistait octroyer une remise de peines aux membres de la gu rilla en contrepartie de l arr t de leurs activit s et du passage d informations pr cises sur les leaders de la gu rilla Cela a conduit la capture des principaux responsables et d structurer le mouvement subversif Quelques ann es auront donc suffi au narcotrafic pour s implanter dans l Alto Huallaga partir des ann es 70 l conomie de la r gion tait domin e pa
34. pour lutter contre le cartel de Medell n amenuisant le contr le que celui ci exer ait sur le commerce international de coca ne Le succ s de cette op ration ainsi que l apparition d un champignon qui s attaque aux plantations de coca le seco seco ont fait chuter le prix de la feuille de coca et ainsi l offre de coca ne aux Etats Unis Par ailleurs le gouvernement des Etats Unis a proclam l Initiative Andine en 2 Selon Ethan A Nadelmann directeur de l Alliance des Politiques de Drogues lt www drugpolicy org gt dans son article Les dommages des prohibitions des drogues en Am rique l inclusion de la feuille de coca dans cette liste n avait aucune justification scientifique L interdiction actuelle du commerce international des produits base de coca par exemple th de coca commercialis au P rou n a ainsi aucun fondement scientifique 2 Cette op ration a fait merger un nouveau cartel Cali et les routes de commercialisation se sont orient es vers les narcotrafiquants mexicains 13 accordant des pr f rences commerciales ces pays pour encourager les agriculteurs abandonner la culture de la coca A partir de 1993 le gouvernement Clinton a coordonn l action des Etats Unis et de Am rique Latine dans la lutte contre les drogues Ainsi les Etats Unis continuent conditionner l aide au d veloppement et l appui gouvernemental la lutte contre les drogues men e par
35. tape r sultats Identification des facteurs les plus influents sur le fonctionnement Excel Statbox des exploitations Elaboration d une typologie des syst mes de production 3 tape Mod lisation des syst mes de production et simulation des sc narii prospectifs tape Identification des faiblesses des syst mes actuels Recommandations 26 Partie HI Analyse Diagnostic L analyse diagnostic de l ensemble de l chantillon permet de comprendre le fonctionnement socio conomique des exploitations enqu t es famille moyens de production syst me de gestion et syst me technique de production Les r sultats de ce diagnostic vont mettre en vidence l existence des diff rents syst mes de production li s aux diff rentes combinaisons des facteurs r partition des moyens de production conditions du milieu itin raires techniques etc Cette tape est indispensable avant de faire une typologie des producteurs car elle va permettre d identifier les facteurs indicateurs les plus influents sur la diff renciation des syst mes de production cacaoyers de la zone Le traitement statistique des donn es s est fait au travers des logiciels Excel et Statbox qui permettent le codage des individus en classes et le croisement des variables qualitatives et quantitatives tableaux tri crois s et tris plat L analyse est divis e selon les th mes suivants 1 Famille et main d oeuvre
36. tique et dynamique du fonctionnement des exploitations que l on va a consid rer comme des syst mes Il s agit de syst mes de production d finit comme un ensemble structur de moyens de production combin s entre eux pour assurer une production v g tale et ou animale en vue de satisfaire les objectifs et besoins de l exploitant et de sa famille Les caract ristiques structurelles du syst me sont le groupe familial les moyens de production main d uvre terre quipement capital et les productions v g tales et animales Jouve 1995 On a r alis l enqu te des syst mes de production de la zone en tenant en compte de ces facteurs adapt s la r alit de la zone annexe n 2 Deuxi me tape Analyse et interpr tation des r sultats L analyse des r sultats au travers d outils statistiques Excel et Statbox permet de comprendre et de synth tiser les caract ristiques et les relations des syst mes d exploitation enqu t s Cette analyse permet d identifier les facteurs les plus influents sur le fonctionnement des exploitations qui vont d terminer ensuite la diff rentiation des syst mes en types Troisi me tape Elaboration d une typologie des syst mes de production A travers de l Analyse en Composants Principales r alis avec le logiciel SPAD les individus de l chantillon sont class s en diff rents types en fonction de leur relation avec les indicateurs identifi s dans la deuxi
37. 0 18 1 61 025 1 62 1 59 1 08 0 78 1 08 99 99 C18 1 53 0 92 0 80 1 28 0 28 1 11 0 19 1 98 0 98 99 99 c19 0 53 2 78 6 12 3 65 1 65 0 38 0 89 0 66 1 18 1 74 99 99 c20 1 78 0 26 0 65 0 66 0 30 1 85 1 05 4 91 0 58 0 91 0 58 99 9 c21 1 44 Sl 2 166 3 65 3 03 1 23 0 68 1 06 0 49 0 83 0 87 0 E c38 0 12 25 29 1 96 1 43 1 23 2 27 053 1 98 0 59 1 53 0 72 2 6 EN A er st rm a EE I cl c10 C11 c12 c13 14 c15 c16 c17 c18 c19 c20 136 4 Valeurs propres VALEURS PRUPRES APERCU DE LA PRECISION DES CALCULS TRACE AVANT DIAGONALISATION 14 0000 SOMME DES VALEURS PROPRES 14 0000 HISTOGRAMME DES 14 PREMIERES VALEURS PROPRES NUMERO VALEUR POURCENT POURCENT PROPRE 1 3 0958 22 11 22 11 AAA A OA 2 2 1840 15 60 37 71 3 16452 11 75 49 46 AR 3 1 3826 9 88 59 32 AA eek A A ee he h i Ae e e he h B k ee e ke h h he ede AAA 5 125 8 98 68 32 Wkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkhkkkkkk I 6 1 0395 1 43 75 2 Wkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk 1 0 8428 6 02 81 76 Wakkkkkkkkkkkkkkkkkkkk 8 0 7163 5 12 86 88 WkAWkkkkkkkkkkkkkkkk 9 0 5598 4 00 90 88 Wkkkkkkkkkkkkkk 10 0 4647 3 32 94 20 mnt 11 0 3669 2 62
38. 9 61 35 wkkkkkkkk 5 6 20 80 nn 135 2 Matrice de corr lations MATRICE DES CORRELATIONS I c7 c10 c11 c12 c13 C14 c15 c16 c17 c18 c19 c20 Aaa r PR Ee OE E E c7 I 1 00 C10 0 14 1 00 0 34 0 50 1 00 c12 0 34 0 36 0 58 1 00 C13 0 14 0 06 0 20 0 03 1 00 C14 0 08 0 21 0 06 0 14 0 18 1 00 C15 0 37 0 17 0 02 0 19 0 26 0 05 1 00 C16 0 18 0 03 0 12 0 35 0 03 0 26 0 17 1 00 C17 0 02 0 21 0 03 0 21 0 21 0 14 0 10 0 14 1 00 C18 0 20 0 12 0 11 0 17 0 04 0 15 0 02 0 26 0 13 1 00 c19 0 07 0 35 0 67 0 45 0 21 0 05 0 12 0 09 0 15 0 23 1 00 c20 0 23 0 03 0 09 0 09 0 04 0 24 0 14 0 57 0 08 0 12 0 08 1 00 c21 0 19 0 41 0 34 0 45 0 38 0 16 0 09 0 14 0 06 0 11 0 11 0 02 c38 0 02 0 29 0 25 0 19 0 16 0 29 0 05 0 26 0 08 0 20 0 10 0 34 us aa Ne ee en en en en en Een ee en nes en ee me een en es me rn us I c7 c10 c11 c12 c13 C14 c15 c16 c17 c18 c19 c20 3 Matrice des valeurs tests MATRICE DES VALEURS TESTS I CT c10 c11 c12 c13 C14 c15 c16 c17 c18 c19 c20 see Eeer EE c7 E 99 99 c10 1 07 99 99 C11 2 65 4 16 99 99 c12 2 68 2 82 4 99 99 99 C13 1 06 0 42 1 54 0 25 99 99 C14 0 57 1 64 0 47 1 10 1 35 99 99 c15 2 95 4430 0 19 1 48 2 04 0 40 99 99 C16 1 37 0 20 0 94 2 75 0 23 1 98 1 33 199 99 C17
39. 937 937 937 huile R colte palmier 4000 4000 4000 4000 4000 4000 4000 4000 huile Engrais 1600 1600 800 800 800 800 800 800 800 800 Qa 0 0 700 700 700 700 700 700 700 700 MARGE 14850 14850 27137 27137 27907 27907 27907 28677 28677 22517 Autoconsom 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 Panier min famille 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 18231 18231 19001 19001 19001 1971 19771 Ia Le revenu baisse de l ordre de 14600 soles c est qui repr sente une diminution de 34 par rapport au sc nario positif x L augmentation de revenu par rapport l ann e 2006 continue repr senter un montant important environ 12300 soles ann e Les 2 25 paniers minimaux suffisent pour assurer l alimentation de la famille et la continuit de l exploitation Le projet de palmier huile g n re une augmentation importante des revenus dans tous les cas Le revenu actuel est multipli par trois avec les rendements et prix du sc nario positif et par 1 8 si les rendements et les prix du sc nario n gatif 96 Type 3 Petits Agriculteurs intensifi s pluriactifs L agriculteur mod lis r side dans la communaut d Afilador environ 1 Km de la ville de Tingo Maria s y est install dans les ann es 90 et est originaire de Hu nuc
40. NTERVALLES AU SEUIL 0 95 137 6 Coordonn es des variables sur les axes 1 a 5 COORDONNEES DES VARIABLES SUR LES AXES 1 5 VARIABLES ACTIVES VARIABLES I COORDONNEES CORRELATIONS VARIABLE FACTEUR ANCIENS AXES UNITAIRES IDEN LIBELLE COURT 1 2 3 4 5 1 2 A 5 1 2 3 4 5 EE EE FII CG CCG CR TR CR ET GTR CE RER CT 0 41 0 17 0 67 0 13 0 30 0 41 0 17 0 67 0 13 0 30 0 23 0 12 0 52 0 11 0 27 C10 UTATSAU 0 67 0 22 0 26 0 10 0 26 0 67 0 22 0 26 0 10 0 26 0 38 0 15 0 20 0 08 0 23 Cu SW 0 83 0 22 0 09 0 15 0 17 0 83 0 22 0 09 0 15 0 17 0 47 0 15 0 07 0 13 0 15 C12 SCacaoSAU 0 78 0 07 0 27 0 19 0 09 0 78 0 07 0 27 0 12 0 09 0 44 0 05 0 21 0 10 0 08 C13 SBananeSAU 0 20 0 45 0 16 0 65 0 19 0 20 0 45 0 16 0 65 0 19 0 11 0 30 0 12 0 56 0 17 CH ScitriquesSAl 0 22 0 42 0 38 0 08 0 40 0 22 0 42 0 38 0 08 0 40 0 13 0 29 0 29 0 07 0 36 C15 SPapayeSAU 0 11 0 46 0 47 0 30 0 12 0 11 0 46 0 47 0 30 0 12 0 06 0 31 0 36 0 26 0 10 C16 SGroupelfaisSAU 0 32 0 74 0 05 0 23 0 25 0 32 0 74 0 05 0 23 0 25 0 18 0 50 0 04 0 20 0 22 CU SPalmierSAU 0 15 0 21 0 28 0 21 0 66
41. SAU varie de 9 et 31 ha avec une moyenne de 19 ha Ils exploitent en moyenne 80 car les p turages sont peu exigeants en main d uvre 80 Graphique n 50 Utilisation du sol type 6 Utilisation du sol Typologie 6 80 70 60 50 E Min 40 El Moyenne 30 El Max 20 10 0 4 SP SP EI D Sl D lt NZ EI lt D S SS D EI Y y c O NO SE SOS ES SN D SE SES lt SL amp SA amp e Ke o Les p turages occupent la part la plus importante de la SAU soit 50 en moyenne La culture la plus importante est le cacao avec des surfaces de 2 10 ha le plus souvent compos es de CCNS1 Les syst mes sont peu diversifi s quelques hectares de banane d agrumes et ou de cultures du groupe ma s compl tent l assolement R sultats conomiques Le cacao est la principale source de Revenu Agricole chez ces agriculteurs origine par des bons rendements environ 1100 Kg ha et surfaces importantes Les autres cultures importantes sont la banane les agrumes et les cultures d autoconsommation Graphique n 51 Composition du Revenu Agricole type 6 Composition du Revenu Agricole Totale Typologie 6 Autres Animaux 5 Bovine 16 Autres cultures 1 Cacao 41 Groupe Ma s 10 Agrumes 12 Banane 17 81 L levage bovin ne donne pas de rentabilit tr s lev e malgr
42. adopter des techniques de production plus performantes qui aboutissent apr s des ann es de travail une am lioration des revenus comment c est les cas pour les producteurs de cacao dans la zone de Tocache Par contre les programmes d radication et auto radication se montrent plut t inefficaces dans leur objectif principal l abandon de la culture de la coca de fa on imm diate La majorit des agriculteurs ne sont pas capables de changer leurs syst mes de production apr s l radication d une fa on rapide comme ces programmes le proposent Les successives radications m me d une fa on concert e au sein de programmes de d veloppement ont entra n certains agriculteurs dans un cercle vicieux qui n aboutit pas aux r sultats escompt s Une fois la coca radiqu e les agriculteurs perdent une source de revenu fondamentale de leur syst me et ne disposent pas de capital suffisant pour investir dans l am lioration des autres cultures propos es par ces programmes Ils optent donc tr s souvent pour la r installation de nouvelles surfaces de coca malgr les compromis li s aux programmes On constate galement une m fiance de la part des agriculteurs envers les organismes de d veloppement qui contraint le bon d roulement de ces programmes Certains organismes essaient de travailler avec les agriculteurs sans conditionner leur appui l existence ou non de Malheureusement les financements inte
43. agriculture pour les producteurs ayant une surface entre 12 et 20 ha par contre les producteurs ayant une surface de plus de 20 ha l levage devient l g rement plus rentable que l agriculture 64 de l levage face 59 de l agriculture Revenu Agricole Total Le Revenu Agricole Total correspond l ensemble des revenus de l exploitation agricole Revenu de l Agriculture Revenu de l Elevage Valeur de la Production Agricole Autoconsomm e Valeur de la Production Autoconsomm e de l Elevage Revenu Forestier Le Revenu de la for t fait partie du syst me d exploitation les agriculteurs n ont pas de plantations sp cifiques de bois mais l extraient de leurs parcelles de forets primaires ou secondaires Cette extraction se fait principalement pour l utilisation domestique construction cuisine etc et dans 25 des cas pour la vente Les entreprises foresti res qui ach tent le bois s occupent de la coupe des arbres n impliquant aucune charge pour l exploitant Le tableau ci dessous montre la composition du Revenu Agricole Total de l ensemble de l chantillon Graphique n 22 Composantes du Revenu Agricole Totale Composants du Revenu Agricole Total Valeur Valeur P Autoconsomm P Autoconsomm Revenu de la e Elevage Agriculture 3 6 Production 5 6 Forestiere 0 5 Revenu de l Elevage 6 2 Revenu de l Agriculture 841 46 On remarque l
44. appel de la main d oeuvre ext rieure Utilisation du sol Ces agriculteurs ont des petites surfaces agricoles intensifi es entre 0 8 et 7 ha de SAU 42 ont des surfaces agricoles inf rieures 1 ha Graphique n 44 Utilisation du sol type 3 Utilisation du sol Typologie 3 100 D Min Moyenne D Max Le cacao est la culture pr dominante en particulier chez 4 agriculteurs ayant une SAU inf rieure 2 ha totalement plant e de cacao Ils y associent cependant d autres cultures telles que la banane les agrumes ou le caf La surface de cacao hybride est sup rieure celle du cacao clon Les agrumes repr sentent la deuxi me culture la plus importante pr sente chez 71 des agriculteurs suivie de la banane et des cultures du groupe ma s ainsi que de petites surfaces d autres cultures minoritaires Une autre caract ristique de ces exploitants est la tr s faible part de surface d di e aux cultures d autoconsommation car la limitation en surface les oriente plut t vers des cultures de rente 43 R sultats conomiques Graphique n 45 Composition du Revenu Agricole type 3 Composition du Revenu Agricole Typologie 3 Autres Animaux 13 Autres cultures 9 Papaye 2 Groupe Ma s 0 3 Banane 3 Agrumes 31 Le cacao et les agrumes sont les principales composantes du Revenu Agricole Le rendement moyen de cacao
45. coca a tes nn Ad 12 1 2 Les politiques internationales de lutte contre les drogues 13 2 Pr sentation de la zone d tude la r gion de 1 Alto Huallaga 18 2 1 Situation g ographique EE 19 2 STEE 19 2 4 Programmes de d veloppement alternatif dans r gion ss 21 Partie IT Probl matique et m thodologie 1 Probl matique et objectifs de travail Sleigh Dress AE RS Eee Parti MI Analyse Diagnostics aspa as S uq pu 27 J Fanille t main EuVe iia boda 30 ZUMO A A O AA E Aere 3 R sultats conomiques 4 Production du DOMO q iqu atr A Partie IV Typologie des syst mes de production cacaoyers 63 1 Elaboration de la typologie ENEE EENS gedet E 2 Typologie des syst mes de production cacaoyers 2 1 Type 1 Petits producteurs cacaoyers 2 2 Type 2 Producteurs de palmier huile sisi 2 3 Type 3 Petits Agriculteurs intensifi s 1 ss 72 2 4 Type 4 Agriculteurs d autoconsommation 2 5 Type 3s Agriculteurs entrepreneurs stagne nent en ane Ni ii tester line est 2 6 Type 6 Eleveurs 3 Synth se de la typologi us savent ae contredit ge Va dE dons e VUS ELN it Partie
46. compl mentaire il s agit surtout de petits levages destin s l autoconsommation seuls certains exploitants qui poss dent plus de 12 ha l vent des bovins destin s au march cette activit ne repr sentant que le 4 de leur revenu agricole total Le trois principales cultures de rente dans la r gion sont le cacao les fruitiers agrumes et papaye et la banane avec de grands carts de rentabilit de ces cultures entre les agriculteurs Dans le cas du cacao les rendements physiques sont tr s variables et dans le cas de la banane la papaye et les agrumes ils existent des carts de prix et de rendements tr s lev s dus aux diff rents itin raires techniques et canaux de commercialisation La rentabilit conomique des fruits peut d passer celle du cacao En consid rant que pour couvrir les besoins basiques de la famille et assurer la continuit de l activit agricole le niveau de revenu agricole valeur de la production autoconsum e incluse doit tre sup rieur 1 5 2 paniers minimums seul 40 des agriculteurs arrivent ce niveau acceptable Dans 60 des cas l activit agricole ne fournit pas un salaire quivalant un salaire minimum par actif familial le travail l ext rieur devient alors plus rentable Pour arriver un niveau de revenu suffisant il faut un 61 minimum de surface de 5 et 7 ha Un quart des agriculteurs sont donc limit s par des surfaces tr s petites inf rieurs 5ha
47. continue Enfin 42 des producteurs ne vendent qu la coop rative 25 qu aux interm diaires et 33 aux deux en fonction des prix 60 5 Synth se Cette premi re partie de diagnostic a permis de comprendre les grands traits de la dynamique agricole de la vall e La vall e de l Alto Huallaga est une zone de colonisation r cente depuis les ann es 50 des migrants s y installent un rythme presque constant Tingo Maria est une zone de colonisation plus ancienne par rapport Aucayacu et Tocache qui ont t occup es plus r cemment L agriculture de la vall e est bas e sur la main d oeuvre familiale Le recours la main d uvre ext rieure est occasionnel principalement pour des pics de travail Les exploitations sont g n ralement de petite taille dans la majorit des cas les surfaces totales sont inf rieures 25 ha Malgr cela les deux tiers des agriculteurs enqu t s n exploitent pas la totalit de leur surface et poss dent des surfaces de for t secondaire tr s peu poss dent encore de for t primaire Cela s explique par un manque de main d uvre et par la pr sence des terres rod es ou forte pentes Les surfaces agricoles utiles sont donc r duites 25 inf rieures 5 ha 19 entre 5 7ha 26 entre 7 12 ha 30 entre 12 31 ha Les syst mes de cultures sont tr s diversifi s Les cultures les plus importantes en termes de surface sont le cacao les p turages la b
48. dans la surface totale de cacao 56 Classes de surface dE CACAO ii rss da 57 Classes de rendement du cacao Ke ha 58 Composition du Produit Brut du Cacao 59 Cercle de corr lation axe Tegu u aun S a ado asia dE 66 Utilisation du sol type Ll ninia pinar iia ida 68 Composition du Revenu Agricole type 1 69 Rendement Kg ha de cacao type ln 69 Uulisation du sol type u u u li dad 71 Graphique n 43 Composition du Revenu Agricole type 2 71 Graphique n 44 Utilisation du sol type 3 ss 73 Graphique n 45 Composition du Revenu Agricole type 3 74 Graphique n 46 Utilisation du sol type 4 issues 75 Graphique n 47 Composition du Revenu Agricole type 4 76 Graphique n 48 Utilisation du sol type 5 sise 78 Graphique n 49 Composition du Revenu Agricole type 5 79 Graphique n 50 Utilisation du sol type pe 81 Graphique n 51 Composition du Revenu Agricole type D 81 Graphique n 52 Cycles th oriques de production du cacao et de banane 88 Graphique n 53 Comparaison des rendements et marges du Cacao 90 Graphique n 54 Evolution de la production des diff rentes cultures agriculteur type 5 108 Tableaux Tableau n 1 Evolution des hectares radiqu s de coca dura
49. de distinction entre ceux charg s du d veloppement et ceux charg s directement de l radication Les organismes comme l universit la coop rative ou P ICT ont fait et continuent faire de grands efforts pour gagner la confiance des agriculteurs en leur d montrant par leur travail que leurs objectifs sont diff rents de ceux des organismes de l radication Cependant les zones les plus productives de coca dans la r gion restent toujours des zones interdites contr l es par des narcotrafiquants et narcoterroristes issus de mouvements tels que le Sentier Lumineux Les diff rents organismes axent donc leur travail dans des zones plus accessibles o la coca est moins pr sente tout en tenant en compte qu une grande partie des agriculteurs poss de une parcelle consacr e cette culture En tenant en compte de ces limitations les agriculteurs enqu ter ont donc t s lectionn s avec l appui des techniciens de chaque organisme en essayant d avoir la meilleure repr sentativit possible de la diversit des syst mes de production pratiqu s dans la vall e Le nombre d agriculteurs enqu t s a donc t quilibr entre les diff rents organismes un tiers avec les techniciens de la coop rative un tiers avec les techniciens de l ICT et un tiers avec un sp cialiste du cacao de l universit et avec le responsable du Minist re de l Agriculture de Tingo Maria Gr ce l appui de ces organismes
50. de banane et 1 ha de LME A RE AE A 109 Tableau n 52 Assolement de l agriculteur type 6 a 110 Tableau n 53 Composition de cheptel agriculteur type 6 110 Tableau n 54 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type D 111 Tableau n 55 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 6 112 Tableau n 56 R sultats conomiques sc nario augmentation de la production de lait et transformation en fromage type Orina da tia ida 114 Tableau n 57 Synth se des simulations conca ee Tr ATEN 114 10 Introduction Ce travail a t r alis dans le cadre du r seau Transamazonia que coordonne depuis janvier 2002 le Centre de D veloppement Durable de l Universit de Brasilia en collaboration avec le CIRAD Le r seau s appuie sur divers projets de recherche d enseignement et quelques actions de d veloppement visant comprendre et mod liser les dynamiques spatiales conomiques sociales et d utilisation de la terre sur les fronts pionniers amazoniens Actuellement une quinzaine de r gions le long de Parc de d forestation amazonien sont tudi es deux au P rou trois en Equateur et dix au Br sil Au P rou le r seau collabore avec l Universit Agraire de la Selva de Tingo Mar a institution avec laquelle ce travail a t r alis en collaboration avec Bruno Jacquet La r gion tudi e est une des principales val
51. de petites surfaces de coca et on peut facilement supposer qu il en est produit plus pour arriver un revenu convenable 2 5 Type 5 Agriculteurs entrepreneurs Sept agriculteurs sont compris dans ce type et caract ris s par les variables suivantes R sultats conomiques lev s Revenu Agricole et Revenu Agricole par hectare lev s Ce Revenu provient en majorit de la papaye des cultures du groupe ma s ma s et riz dans ce cas et des autres cultures c ur du palmier et caf Le Revenu du cacao repr sente un pourcentage faible du Revenu Agricole Totale Main d oeuvre le nombre d Unit s de Travail Agricole total est lev principalement de main d oeuvre salari e Utilisation du sol Un pourcentage lev de la SAU est d di la papaye aux cultures du groupe ma s ma s et riz et aux autres cultures caf et c ur du palmier Le poids du cacao dans l assolement total est faible Famille et main d uvre Il s agit plut t d agriculteurs de colonisation r cente post rieure aux ann es 70 avec un ge du chef d exploitation tr s variable de 40 83 ans Ces agriculteurs se concentrent dans l axe entre Aucayacu et Tocache 57 autour du village d Aucayacu et 29 autour de la ville Tocache Le nombre de membres dans la famille est lev avec 4 6 individus en moyenne qui peut monter 8 dans certaines exploitations Tableau n 20 Composition de la main d oeuvre type 5
52. des agriculteurs le font La dur e de la fermentation recommandable dans la zone est de 5 7 jours en fonction du climat La moiti des producteurs enqu t s r alisent la fermentation en moins de temps 3 4 jours ce qui affecte la qualit final du produit pendant la fermentation se d veloppent les ar mes et l autre moiti la r alise selon les param tres corrects Les caissons de bois id als pour la fermentation sont utilis s par 60 des agriculteurs Les autres utilisent des sacs de plastique ou le fermentent en tas ce qui diminue galement la qualit du cacao Le cacao est en g n ral s ch sur des surfaces en b ton et en pourcentage plus faible sur des b ches en plastique 35 des agriculteurs plus recommandables pour viter la contamination des graines La dur e de s chage varie de 3 7 jours selon les conditions climatiques On a pu constater que dans l chantillon que l impact du transfert technologique au niveau post r colte est moindre car nombre d entre eux continuent utiliser des techniques inad quates En effet les ONG travaillant au d veloppement alternatif se centrent plus sur la partie production que sur la post r colte La coop rative Naranjillo travaille davantage sur ce th me mais le nombre d assistants techniques est beaucoup moins lev que celui des ONG Ceci prouve que les agriculteurs de la zone sont capables d adopter de nouvelles pratiques s ils sont appuy s de fa on
53. du groupe du mais et la production bovine par ha de p turage On ne tiendra pas compte les autres animaux puisqu ils ne sont pas li s une surface Graphique n 24 Revenu par ha des principales cultures S ha par classe de SAU 12000 10000 8000 6000 4000 2000 4 LL 0 3 3 5 5 7 7 12 12 20 20 31 Cacao S Ha m Banane S Ha Agrumes S Ha Papaye S Ha m Mais Riz Yucca Hsec S Ha m P Bovine S Ha Cacao son revenu par ha varie de 1200 et 3500 soles les valeurs les plus hautes tant obtenus pas les plus petits et les plus grands agriculteurs Les variations de revenu par ha du cacao ne sont pas dues aux prix puisque celui ci est stable pour tous les agriculteurs 4 4 2 soles le kg mais aux diff rences de rendements physiques Kg ha tres influenc s par les diff rences dans la conduite des itin raires techniques Il faut aussi souligner qu une partie du cacao n a pas encore entr e en production ces rendements augmenteront donc dans les prochaines ann es Les revenus par ha de la banane de la papaye et des agrumes sont dans presque toutes les classes de SAU sup rieurs ceux du cacao Banane ce fruit a un revenu par ha moyen de 3000 4000 soles ha dans les classes de SAU entre 3 et 20 ha Les plus petits moins de 3 ha et les plus grands plus de 20 ha ont les revenus par ha de banane les plus bas inf rieurs 2000
54. e ke h he e h h He he h ke ek 4 1 3826 9 88 59 34 Wakkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk 5 1270 8 98 68 32 Abbott 6 1095 7 43 75 24 Aiiki I1 1 08428 6 02 81 76 AA ihihih hiik 8 0 7163 5 12 86 88 Wakkkkkkkkkkkkkkkkk I1 9 05598 4 00 90 88 Wawkkkkkkkkkkkkk l 10 0 4647 3 32 94 20 0 3669 2 62 96 82 42 0 2551 1 82 98 64 13 0 1895 1 35 100 00 I M 0 0006 0 00 100 00 A I VII Y xa RECHERCHE DE PALIERS DIFFERENCES TROISIEMES PALIER VALEUR DU ENTRE PAER 3 4 298 98 Wawkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkhkkkhkk 2 31 139 28 ANR 6 1 100 19 Akon i 2 96 63 AA e eke kee k i i e h ke keee 8 9 64 04 Wkkkkkkkkkkkkkk 14 19 11 29 RECHERCHE DE PALIERS ENTRE DIFFERENCES SECONDES PALIER VALEUR DU l ENTRE PALIER 1 1 2 DEN 2 3 216 30 Wkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkhh 3 4 137 02 ARR 6 7 70 22 wawkkkkkkk 8
55. en petites quantit s Le revenu des produits forestiers est le plus lev et constitue une pargne d urgence c est dire qu ils sont vendus en cas de besoin impr vu d argent maladie dette etc Le revenu de l levage bovin ne repr sente pas que 1 du total Graphique n 47 Composition du Revenu Agricole type 4 Composition du Revenu Agricole Total Typologie 4 Autres Animaux 13 Bovine 1 Forestier 2 Autres cultures 3 Cacao 38 Groupe Ma s 16 Papaye 6 Agrumes 4 Banane 18 76 Tableau n 19 Niveau du Revenu Agricole type 4 R Agricole R Agricole R Agricole RnonAgricole R Agricole SAU UTAT Panier min R Total 5725 21385 3129 9700 3 0 21 1 12596 2044 4630 1 5 3 7 Les productivit s de la terre soles ha et du travail soles UTAT sont correctes Mais le niveau de Revenu Agricole moyen de ce type est faible et si l ont tient compte des 25 de la valeur de la production autoconsomm la tr sorerie disponible pour l exploitant est moitie moindre que la moyenne de l chantillon La strat gie de ces agriculteurs est d assurer la s curit alimentaire de la famille en orientant une bonne partie de leur exploitation aux cultures d autoconsommation mais ils manquent cependant de capacit d pargne et d investissement Ils n ont pas en g n ral d activit s ext rieures pour compl ter leurs revenus Cela explique la pr sence
56. et radication a t expos e gr ce l effort de quelque pays europ ens et latino am ricains qui cherchent une solution plus quilibr e 5 E CN 7 2005 CRP 3 Alternative Development a Global Thematic Evaluation Rapport final 28 f vrier 2005 Commission on Narcotic Drugs 48th sesion 7 14 Mars 2005 Vienna 16 Pour la Commission Europ enne le d veloppement alternatif est consid r comme un compl ment l radication des cultures de coca mais ind pendant des actions d radication Ceci va des programmes d auto radication financ s principalement par les Etats Unis Une valuation des projets de d veloppement alternatif par l Union europ enne conclut que ces actions sont des instruments inefficaces pour la coop ration au d veloppement et la lutte contre le narcotrafic La nouvelle strat gie antidrogue de l Union europ enne 2005 2012 reconna t la n cessit d int gration des politiques de contr le de l offre avec la coop ration au d veloppement Les b n fices des mesures contre les cultures illicites doivent tre compar s aux co ts financier humain et environnemental que celles ci provoquent au travers d valuations outil indispensable pour mesurer l effectivit des mesures employ es Parall lement la Communaut Andine des Nations CAN a pr sent ses nouvelles strat gies de d veloppement alternatif dans la m me ligne que celles de l Union Europ
57. huile 4992 4992 35100 35100 35100 35100 35100 35100 35100 35100 Pr paration terre et plantation 135 135 135 135 135 135 135 135 135 135 c r ales D sherbage 3375 3375 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 palmier huile 960 960 6750 6750 6750 6750 6750 6750 6750 6750 Engrais 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 KE 0 0 700 700 700 700 700 700 700 700 41750 41750 42520 42520 42520 43290 43290 37130 Autoconsom 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 3139 Panier imin 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 12045 famille 5944 5944 32844 32844 33614 33614 33614 34384 34384 28224 Avec l entr e en production du palmier huile le Revenu Agricole augmente d environ 26000 soles en tenant en compte de l augmentation des charges de cette culture Parall lement le revenu du jeune cacao entrant en production augmente 2300 soles et le revenu de la banane associ e au cacao dispara t Ce niveau de Revenu de l ordre de 3 4 paniers minimums permettra l agriculteur de couvrir les besoins familiaux et de capitaliser de l argent pour assurer la continuit et m me l am lioration de sa plantation Le projet de palmier huile va donc permettre d am liorer la qualit
58. instant dans la vall e il n existe pas de diff rentiation des prix du cacao selon la qualit ar me et saveur mais cette d marche commence maner de certains acheteurs La forte introduction de cette vari t pr sente alors le risque de faire dispara tre certaines vari t s qui poss dent parfois de meilleures qualit s organoleptiques Malgr une am lioration progressive des rendements du cacao par l introduction du CCNS1 et de meilleurs itin raires techniques les r sultats sont encore loin des rendements th oriques Presque la moiti des agriculteurs ont des rendements inf rieurs 600 Kg ha seul 18 d passent 1000 Kg ha et 5 produisent entre 2000 et 3000 Kg ha rendement esp r avec la bonne conduite du CCN31 On constate que les rendements maximaux du CCNS1 sont sup rieurs ceux du cacao hybride mais la conduite des plantations influe plus sur les rendements que les vari t s en elles m mes puisque des agriculteurs ne poss dant que des hybrides ont de tr s bons r sultats et vice versa On peut constater un impact positif de transfert technologique dans la r gion des techniques comment le greffage et la taille sont progressivement adopt es par la majorit des agriculteurs ce qui peut engendrer a posteriori une augmentation des rendements cacaoyers N anmoins les techniques de traitement post r colte sont encore chez une grande partie des agriculteurs inad quates dur es de fermentation et s chag
59. la force de travail Le tableau suivant montre les r sultats obtenus Graphique n 25 Classes de Revenu Agricole Total par rapport au Salaire minimum par Unit de Travail Agricole Familiale Classes Revenu Agricole Total par rapport au Salaire minimun par UTAF 12 1 1 5 21 49 37 des agriculteurs ont un niveau de Revenu Agricole qui ne fournit pas un salaire minimum par travailleur familial Pour palier ce manque gagner ces producteurs vendent leur force de travail en travaillant quelques jours par mois dans d autres exploitations 21 des exploitations ont un Revenu Agricole par UTAF de 1 1 5 salaires minimums La moiti de l chantillon a donc un Revenu Agricole par actif familial faible inf rieur 1 5 salaires minimums 30 des exploitants ont un Revenu Agricole par travailleur familial qui varie de 1 5 3 salaires minimum Seulement 12 des producteurs ont un Revenu Agricole par actif familial sup rieur 3 Salaires minimum Le lt Panier Minimum Annuel de la Famille gt est le montant minimum d argent n cessaire par jour et par personne pour assurer un seuil minimum de s curit alimentaire Au P rou ce seuil est fix 6 6 soles par jour et par personne 2409 soles ann e personne On va tudier la r partition de Revenu Agricole en fonction du nombre de personnes charge dans l exploitation Graphique n 26 Classes de Revenu Agricole Total par rapport au Panier mini
60. main d oeuvre insuffisante pour travailler toute la surface disponible en effet le nombre d UTA ha passe de 1 0 4 quand on augmente la surface agricole utile de 3 7 ha A partir de 7 ha cette tendance s inverse et la SAU remonte jusqu environ 80 proportion identique celle des exploitations les plus petites moins de 3 ha La disponibilit en main d oeuvre se maintient au m me niveau de 5 12 ha et diminue 0 2 UTAT ha dans les exploitations plus grandes L augmentation de la SAU par rapport la surface totale n est pas due une augmentation de la main d uvre dans les exploitations plus grandes et peut s expliquer par la mise en place de cultures moins exigeantes en main d oeuvre lorsque la disponibilit en terre augmente En effet la surface de p turages commence tre significative partir de 7 ha et occupe en moyenne plus de 50 de la SAU dans les exploitations de plus de 20 ha Dans toutes les classes de taille d exploitations la moyenne de surface non utilis e oscille de 20 et 40 Il s agit en majorit de for t secondaire parcelles d j exploit es dans le pass la for t primaire tant peu conserv e La pr sence de terres non exploit es s explique par le manque de main d uvre des terres due la culture de coca et les fortes pentes du relief accident 36 Le croisement entre les classes de surface et les localit s permet d observer que les plus petites su
61. main d oeuvre UTAT SAU pourcentage des surfaces de cacao et des cultures associ es par rapport la surface total et pourcentage de revenu non agricole dans le revenu total de l exploitant Ce deuxi me groupe est constitu de variables associ es entre elles et oppos es au premier groupe Ces deux groupes forment le premier axe ou premi re composante principal Variables Coordonn e sur le Variables Coordonn e sur le ler ler axe axe SAU 0 83 SCacaoSAU 0 78 P turagesS AU 0 61 UTATSAU 0 67 MBovineMT 0 44 SAssocieS AU 0 62 UTATotal 0 43 RNonAgriRtotal 0 42 UTAEUTAT 0 41 UTAFUTAT 0 41 Axe2 La deuxi me composante principale a un pourcentage de explication de 15 6 et est compos e pour les deux groupes suivants de variables oppos es entre elles 1 Pourcentage de la surface de banane de papaye des cultures du groupe ma s des autres cultures et surface d di e l autoconsommation par rapport la SAU total Importance de la marge de la papaye et de la marge des cultures du groupe ma s sur la marge total 2 Pourcentage des surfaces des agrumes par rapport la SAU total et importance de la marge de cacao dans la marge totale issue de l activit agricole Ce deuxi me axe exprime les relations entre les variables li es aux cultures secondaires en surface banane cultures du groupe ma s papaye agrumes et autres cultures Variables Coordo
62. min max moyenne 149
63. moyenne Cette cat gorie comporte des individus tr s sensibles conomiquement et donc enclins compl ter leurs revenus par des cultures illicites pour couvrir les besoins basiques de la famille 2 2 Type 2 Producteurs de palmier huile L chantillon compte 4 individus de ce type caract ris par les indicateurs suivants Un pourcentage lev de surface de palmier dans l assolement total Un pourcentage lev du Revenu Agricole total provenant du palmier huile Concentration des agriculteurs dans la localit de Tocache Famille et main d uvre Tous ces agriculteurs se situent dans la zone de Tocache o se concentre la production de palmier huile et o tous se sont install s apr s les ann es 70 Il s agit d agriculteurs g s de moins de 60 ans et dont la famille est compos e de 4 25 personnes charge Tableau n 14 Composition de la main d oeuvre type 2 UTAF UTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 57 23 1 8 0 2 Max 77 43 3 5 0 3 Moyenne 66 34 2 5 0 2 La main d oeuvre est principalement familiale avec un nombre d UTAT plut t faible 0 2 par ha de moiti inf rieure la moyenne de l chantillon Utilisation du sol La SAU est d une taille moyenne qui oscille entre 7 et 15 ha et la surface totale est du m me ordre puisque 75 des agriculteurs exploitent la totalit de leur surface 70 Graphique n 42 Utilisation du sol t
64. par la majorit des agriculteurs de la zone peuvent produire une rentabilit tr s lev e sup rieure celle du cacao et que les cultures destin es l autoconsommation jouent un r le tr s important pour la s curit alimentaire de la famille Les prix des fruits sont tr s variables selon les syst mes de commercialisation employ s Les agriculteurs entrepreneurs de la r gion qui obtiennent de tr s bons r sultats conomiques gr ce notamment aux prix de vente montrent l norme potentiel de l agriculture dans la r gion et pourraient servir de mod le dans la zone Face la contrainte de surface les syst mes diversifi s se montrent comme l unique alternative possible pour ne vivre que de l activit agricole licite gt Les faibles performances des syst mes de cultures dans la zone influent sur le choix de nombreux agriculteurs compl ter leurs revenus par des petites surfaces de coca production qui devient alors l unique moyen de subsistance Il s av re donc indispensable d am liorer la rentabilit de tous les syst mes de culture et d levage afin d am liorer l efficience des syst mes de production qui seraient alors susceptibles de favoriser l abandon des cultures illicites Quelles conclusions tirer de plus de 20 ans de programmes de d veloppement alternatif dans la r gion On constate des effets positifs en termes de transfert technologique celui ci permet aux agriculteurs d
65. partir de 2009 le revenu agricole atteint un niveau correct de 2 8 paniers minimums familiaux quivalent au revenu total actuel compl t du travail l ext rieur Le cacao peut constituer une culture suffisamment rentable pour maintenir la famille et assurer la continuit de l exploitation pour les agriculteurs de ce type mais dans certaines conditions o Une surface minimum de 5 ha o Des rendements de 1100 Kg ha N anmoins il faut attendre 3 ans pour que le cacao entre en production et entre 5 et 8 ans pour que le rendement soit maximal En tenant en compte qu une grande partie des agriculteurs de ce type ont un plus faible rendement de cacao on va mesurer en l impact sur le Revenu Agricole dans un premier sc nario 1 Baisse du rendement de cacao 590 Kg ha rendement moyen des agriculteurs de ce type Ce sc nario suppose une baisse de rendement 65 du rendement actuel dans toutes les phases du cycle de production Si un hectare g de 5 ans produit 590 kg ha il atteindra partir de 8 ans un rendement maximum de 740 Kg ha Les r sultats conomiques sont les suivants Tableau n 28 R sultats conomiques sc nario baisse de rendement de cacao 590 Kg typel Baisse Rendement cacao 65 MARGE 8252 8010 10004 12755 13357 13598 13598 14045 14286 MARGE initiale 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 MIGO 5544 5544 6468 7700 8162 816
66. plantations due aux associations avec Pr paration terre et plantation 45 les p turages et le cacao Le prix est galement moiti Riz moindre que le prix moyen de l chantillon 3 5 soles contre Loyer p turages 2700 6 25 soles caisse car tant peu courantes dans la zone de Ibomex 72 Bambamarca peu d interm diaires agricoles en ach tent Antiparasite externe 320 Antiparasite interne 338 La rente de l levage est d environ 10700 soles mais Vitamines 169 le niveau de charges est lev cause du co t de location des Palmice 57 p turages Sel 62 Achat taureaux 1500 Le revenu est compl t d une pension ext rieure et D sherbage cacao 4470 de la production autoconsomm e Il a aussi un petit cr dit de 3000 soles 3 5 de taux d int r t aupr s d une ONG pour R colte cacao 1875 A ts une dur e d un an Travailleur permanent cacao 5162 total Valeur prod Poulets 600 Valeur production riz 625 Valeur manioc 975 Valeur production ma s 750 total Autocons 2950 Pension 10800 Panier min famille cn Remboursement 3000 Int r t SOLDE 30088 111 On va tudier l volution du Revenu dans les 10 prochaines ann es en maintenant constant son assolement et son cheptel Tableau n 55 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 6 Agrumes 7000 7000 7000 7000 7000 7000 7000 7000 7000 7000
67. r alis es dans une zone et un chantillon d termin s avec l aide d experts de la r gion L analyse des r sultats permet de comprendre le fonctionnement des exploitations agricoles et d identifier les facteurs le plus influents sur la diff renciation des syst mes 2 Elaboration d une typologie une analyse en composantes principales partir des facteurs d termin s dans la premi re phase permet de classer les individus dans une typologie Cette classification permet d appr hender les diff rentes strat gies des agriculteurs de la r gion 3 Mod lisation des syst mes de production et simulation des sc narii prospectifs un agriculteur repr sentatif de chaque type a t mod lis pour analyser les r sultats conomiques actuels et futurs et d tecter les faiblesses des syst mes de production Diff rents sc narios sont simul s et peuvent servir d appui la formulation d actions pour de futurs projets 11 Partie I Contexte d tude et pr sentation de la zone 1 Contexte global 1 1 La culture de coca La production de feuilles de coca pour la transformation en chlorhydrate de coca ne engendre des probl mes complexes dans les pays andins La Colombie le P rou et la Bolivie produisent 98 de l offre mondiale de feuilles de coca et de coca ne une des drogues les plus communes et probl matiques du monde Hurtado F et al 2005 Malgr les efforts de lutte contre la drogue la culture d
68. riode improductive du cacao puis deviennent tr s d pendant du rendement cacaoyer qui doit atteindre 1000 kg ha pour garantir un niveau de revenu suffisant La faiblesse de revenu dans les premi res ann es peut emp cher d investir dans la main d uvre contraignant ainsi la bonne conduite de la culture dont d pendent videmment les rendements futurs Il est donc indispensable de compl ter le syst me par d autres cultures de cycle court qui permettraient de combler le manque gagner du cacao La majorit de ces agriculteurs cultivent la banane en association avec le cacao durant les premi res ann es puis en conservent une petite surface On va donc tudier l impact de l optimisation de cette culture dans ce type de syst me de production 2 Augmentation du rendement de la banane de 572 1000 caisses ha rendements obtenus par les agriculteurs les plus productifs de cette typologie L agriculteur mod lis a un rendement de la banane d environ 572 caisses ha au dessus de la moyenne de ce type Dans l chantillon total les carts de rendement de la banane sont tr s lev s de 100 caisses ha en plantations semi abandonn es 3000 caisses ha chez les agriculteurs plus intensifi s en main d uvre et intrants On va simuler son augmentation 1000 caisses ha maximum obtenu par certains producteurs de ce type compatible avec le niveau de main d uvre de ce producteur 90 Tableau n 29 R
69. senter jusque 50 de la SAU Il existe des producteurs qui ont une part semblable de SAU d di e au ma s pour la vente La surface des cultures d di es l autoconsommation ne repr sente en moyenne que 8 de la SAU Le cacao a en g n ral un faible poids dans l assolement des exploitants Il ne repr sente en moyenne que 25 de la SAU part plus faible que chez les autres types d agriculteurs Les cultures consid r es dans le groupe autres deviennent plus significatives que chez les autres producteurs Il s agit principalement de caf et de c ur du palmier qui repr sentent pr s de 70 de la surface des autres cultures dans ce type La papaye est galement une culture importante 10 de la SAU en moyenne La banane en association avec le cacao ou cultiv e seule occupe en moyenne 20 de la SAU 78 R sultats conomiques Graphique n 49 Composition du Revenu Agricole type 5 Composition du Revenu Agricole Total Typologie 5 Autres Animaux 5 Cacao 12 Autres cultures 17 Banane 8 Groupe Mais 18 Papaye 42 Le Revenu Agricole est principalement compos de la papaye des cultures du groupe ma s riz principalement et des autres cultures caf et c ur de palmier Dans ce type 57 des agriculteurs produisent de la papaye qui repr sente de 60 85 de leur revenu total Comme il a d j t soulign le bon revenu par ha de la papaye est d la hausse des prix cons q
70. sise 74 Tableau n 18 Composition de la main d uvre type 4 75 Tableau n 19 Niveau du Revenu Agricole type 4 sis 77 Tableau n 20 Composition de la main d uvre type 5 ss 77 Tableau n 21 Niveau du Revenu Agricole type 5 sise 79 Tableau n 22 Composition de la main d uvre type 6 80 Tableau n 23 Niveau du Revenu Agricole type D 82 Tableau n 24 Synth se de la typologie 83 Tableau n 25 Assolement de l agriculteur type 1 ss 86 Tableau n 26 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 1 87 Tableau n 27 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 1 88 Tableau n 28 R sultats conomiques sc nario baisse de rendement de cacao 590 Kg typel 89 Tableau n 29 Tableau n 30 Tableau n 31 Tableau n 32 Tableau n 33 Tableau n 34 R sultats conomiques sc nario augmentation du rendement de la banane 1000 Plone da aia 91 R sultats conomiques sc nario optimisation de la culture de la banane 1 91 R sultats conomiques sc nario plantation 1 5 ha des agrumes 550 caisses ha typel 92 R sultats conomiques sc nario plantation 1 5 ha des agrumes 1500 caisses ha typel 92 Assolement de l agriculteur type 2 93 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 2 94 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 2 95 Tableau n 35 Tableau n 36 R s
71. soles ha a contrario des revenus par ha du cacao Cette baisse de revenu par ha dans ces deux classes de SAU est due aux faibles rendements physiques Kg ha et l on peut supposer une tendance l abandon de la banane une fois que le cacao est bien productif Agrumes le revenu par ha moyen oscille entre 1500 et 3000 soles sauf dans la classe de 3 5 ha ou l on observe des revenus moyens beaucoup plus lev s de l ordre de 12000 soles ha Cette classe de SAU est compos e d agriculteurs ayant des petites surfaces d agrumes 0 25 0 5 ha avec des tr s bons 48 rendements physiques Kg ha Les diff rences de prix tr s importantes observ es pour cette culture de 4 14 soles par caisse sont dues aux diff rents canaux de commercialisation En effet ceux qui vendent directement dans les villes Lima ou Pucallpa obtiennent des prix beaucoup plus lev s que ceux qui vendent aux interm diaires Ces diff rences de prix s observent galement pour les autres fruits banane de 3 7 soles caisse papaye de 3 14 soles caisse et autres fruits minoritaires Papaye on a des agriculteurs dans les classes de SAU qui varie de 7 20 ha et qui obtiennent des revenus par ha tr s lev s gr ce aux bons rendements physiques et aux bons prix de vente Il s agit d agriculteurs intensifi s utilisation intensive de main d uvre et d intrants qui commercialisent directement dans les villes Ces bons revenus s
72. un chantillon repr sentatif des 57 producteurs cacaoyers a pu tre enqu t 29 1 Famille et main d uvre Localit Les exploitants se repartissent de fa on quilibr e dans les 3 zones de production de cacao les plus significatives de la zone autour de la ville de Tingo Maria 37 autour du village de Aucayacu 33 et autour de la ville de Tocache 30 Age du chef d exploitation et niveau d ducation L ge des exploitants oscille entre 23 et 89 ans la moyenne tant de 56 ans Les chefs d exploitation sont en g n ral de person es g es seulement 11 ont moins de 40 ans et 65 ont un ge sup rieur 60 ans Ce ph nom ne est d en partie au fait que les enfants vivent et travaillent sur la m me exploitation en se partageant le r sultat conomique Le p re est consid r comme le chef d exploitation et le propri taire de la terre Ce syst me est fr quent dans la r gion mais il y cependant un nombre important de chefs d exploitation g s qui travaillent seuls la terre car ils ont c d une partie de leur surface leurs enfants ou car ceux ci sont partis travailler dans d autres zones Graphique n 3 Age du chef d exploitation ge du chef d exploitation lt 30 30 40 70 83 2 9 21 40 50 23 50 60 21 70 des exploitants de l chantillon ont un niveau d ducation primaire c est dire qu ils ont t scolaris s seulement une partie d
73. y Selva S A 12 Les 3 entreprises travaillent au travers d interm diaires qui ach tent le cacao La coop rative ach te directement aux agriculteurs membres ou non de la structure et se fournit parfois aupr s d interm diaires Les 5 organismes principaux qui travaillent autour du cacao dans la zone sont les suivants La coop rative agricole Naranjillo ach te 60 de la production du cacao de la vall e dont 50 est certifi e biologique par SKAL et biologique quitable par FLO Les techniciens de la coop rative assistent les producteurs notamment ceux qui font partie des programmes de certification La coop rative poss de une usine de transformation du cacao capacit de 2000 tonnes an financ e en 1985 par les Nations Unies et qui produit beurre liqueur et poudre de cacao notamment pour l exportation La coop rative agricole de Tocache ach te 4 de la production du cacao de la vall e uniquement dans la zone de Tocache Elle vend une partie de sa production la coop rative Naranjillo Elle commence cette ann e travailler dans un programme de la coop ration allemande GTZ afin de certifier biologique une partie de sa production par BIOLATINA Elle poss de 2 techniciens dans le cadre de ce projet qui font de l assistance technique et s occupent de l approvisionnement en cacao 22 L ONG Institut des Cultures Tropicales ICT financ para USAID pour le d veloppement des cultures alternatives la co
74. 0 du revenu provient du cacao et de cacaoyers cacao et banane d tude la banane rendements de cacao tr s Surface totale non utilis e faibles grand oscillations de prix et de 17 individus Petite SAU Un majorit d ex manque MO rendements de la banane Assolement dominance de cacao et banane compl t s par des petites parcelles d autres cultures Revenu Agricole faible n arrive pas couvrir les besoins familiaux 41 des cas Producteurs de palmier huile 4 individus 7 chantillon Surface de palmier huile lev e Localisation autour de Tocache Niveau faible de main d uvre plut t familiale SAU 7 15 ha Utilisation de presque la totalit de la surface Assolement forte pr pond rance du palmier huile de 48 88 de la SAU compl t par du cacao max 5 ha un peu de banane et des cultures du groupe du mais Revenu Agricole g n r principalement par le cacao bons rendements de cette culture Le palmier huile en phase de r habilitation ne g n re pas de revenus lev s Revenu Agricole assure les besoins familiaux mais reste faible pour investir Petits Agriculteurs intensifi s pluriactifs 7 individus 12 chantillon Niveau lev des revenus ext rieurs Petite SAU Nombre de UTAT par ha lev Situ s autour de Tingo Maria Intensification en main d oeuvre en majorit familial
75. 009 2010 2011 2012 2013 2014 Production agrumes caisses 0 0 0 665 665 665 665 822 822 Valeur production agrumes 0 0 0 4321 4321 4321 4321 5343 5343 Charges M O agrumes 525 525 525 600 600 600 600 600 600 AR 13271 13029 15947 24176 25240 25482 25482 27258 27499 AR ale 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 Diff rence de Marge 525 525 525 3721 3721 3722 3722 4743 4743 Marge total sc nario Une plantation d agrumes de 4 ans atteint 80 du rendement total attendu et atteint 100 8 ans dans ce cas 550 caisses ha Les charges de main d uvre ne sont pas tr s lev es et sont compos es du nettoyage des mauvaises herbes et de la taille des arbres La r colte est par la famille L investissement pendant les trois premi res ann es n est pas trop lev Par contre l augmentation de revenu n est pas trop significative jusqu la huiti me ann e o elle arrive un niveau de presque 5000 soles Tableau n 32 R sultats conomiques sc nario plantation 1 5 ha des agrumes 1500 caisses ha typel 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Production agrume caisses 0 0 0 1820 1820 1820 1820 2250 2250 Valeur production agrume 0 0 0 11828 11828 11828 11828 14625 14625 Charges M O agrumes 525 525 525 750 750 750 750 795 795 AR 13271 13029 15947 31533 32597 3283
76. 12892 12892 20736 20736 20736 20736 20736 20736 20736 initiale Diff rence de Marge Marge total sc nario 2257 2257 2257 2257 2257 2257 2257 2257 2257 105 Le tableau ci dessus montre qu en r alisant deux cycles de riz et de mais le revenu pourrait augmenter de 2257 soles an Ce montant n est pas tr s lev mais permettrait de couvrir les besoins basiques et d autoconsommation durant les 3 premi res ann es Une autre option peut tre d lever des volailles poulets canards ou dindes pour la vente avec le surplus de ma s de la deuxi me r colte Type 5 Agriculteurs entrepreneurs L agriculteur mod lis habite dans la zone de Pendencia 19 Km de Tingo Maria sur la route d Aucayacu Il est originaire de Tingo Maria et d une famille venant de Hu nuco il a acquis son exploitation dans les ann es 70 Il travaille temps complet dans l exploitation accompagn de son fils de sa femme et de six employ s permanents Il exploitait 22 ha au total mais a c d 5 ha son p re et 4 ha son fils pour qu ils travaillent s par ment Il poss de donc actuellement 13 ha au total Un de ses fils est commer ant de fruits Lima et un autre est transporteur Il b n ficie donc d un acc s direct au march de Lima ce qui lui permet d obtenir des prix largement sup rieurs ceux pratiqu s par les interm diaires de
77. 14 2015 Fromage 15660 15660 15660 15660 15660 15660 MARGE 35599 40471 45226 45226 48381 48381 48381 50366 50366 50366 MARGE initial 26071 30943 35698 35698 38853 38853 38853 40838 40838 40838 Diff rence Marge 9528 9528 9528 9528 9528 9528 9528 9528 9528 9528 Marge total sc nario Une augmentation de la production de lait et la transformation en fromage augmenterait le revenu d environ 9500 soles Cette augmentation est int ressante par rapport un changement qui ne demande que peu d investissement La transformation en fromage est r alis e de mani re artisanale partir de pr sure naturelle ou de citron et l augmentation de la production de lait demanderait surtout une meilleure des animaux L optimisation de la production de lait simul e dans ce cas 5 L vache jour pourra augmenter davantage si elle est appuy e techniquement La transformation en fromage est une alternative int ressante pour ce type de producteur 113 3 Synth se des simulations Tableau n 57 Synth se des simulations Typologie Faiblesses Sc narios R sultats obtenus Petits producteurs cacaoyers Limitation de surface Niveau de revenu tr s faible pendant la p riode improductive du cacao Revenu tr s d pendant du rendement du cacao Augmentation du rendement de la banane Optimisation de la
78. 1440 Comision Nacional para el Desarrollo y Vida sin Drogas DEVIDA Lima 2006 La cooperaci n internacional para la lucha contra las drogas en el Per en ligne Lima DEVIDA 384 p Consult en Novembre 2005 http www devida gob pe Documentos Asp Comisi n Nacional para le Desarrollo y Vida sin Drogas DEVIDA Lima Comisi n Interamericana para le Control del Abuso de Drogas CICAD OAS Lima 2004 Paquete Tecnol gico para el valle del r o Apurimac Ene Lima DEVIDA CICAD 111p Dufumier M 1996 Les projets de d veloppement agricole Manuel d expertise Paris Editions Karthala et Cta 323 p Dugue P Jouve P 2003 Organisation spatiale et gestion des ressources et des territoires ruraux Actes du colloque international UMR SAGERT CIRAD CNEARC ENGREF Montpellier France Hurtado F Lopez A 2005 La Estrategia Andina de Desarrollo Alternativo Integral y Sostenible Lima Centro Peruano de Estudios Sociales Debate Agrario p 1 27 119 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 Jouve P 1992 Le diagnostic de milieu rural de la r gion la parcelle Paris Minist re de la Coop ration et du d veloppement Texte extrait de l ouvrage collectif L appuie aux producteurs d marches outils domaines d intervention Lecomte J Penot E 2001 Mod lisation des exploitations h v icoles Ouest Kalimatan district de Sanggau e
79. 2 8162 8470 8470 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 La baisse du revenu est de l ordre de 5500 soles dans les deux premi res ann es et partir de 2008 lorsqu un un ha de plus entre en production la diff rence se creuse Comme on peut l observer dans le graphique n 27 en 2013 la baisse du rendement engendre une diminution de la production totale qui occasionne une perte de revenu de l ordre de 8500 soles an 89 Graphique n 53 Comparaison des rendements et marges du cacao Marge et production du cacao 25000 20000 15000 10000 Cacao Kg ann e 5000 Marge soles ann e 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Production cacao Kg initial Es Production cacao Kg baisse rendement MARGE baisse rendement cacao 4 MARGE initial Avec un rendement moyen de cacao le Revenu Agricole de la premi re ann e est de l ordre de 1 2 panier minimum 4 ha de cacao en production rendement de 590Kg ha Quand les 5 ha sont en pleine production le Revenu monte 1 9 paniers minimum niveau plus correct mais encore insuffisant pour investir dans l exploitation En conclusion ces agriculteurs caract ris par le cacao comme rente principale environ 75 de SAU 4 5 ha et par une limitation de surface obtiennent un revenu agricole tr s faible dans les premi res ann es p
80. 20 R colt 10 Ha Quantit Quantit produit 2000 produit 2000 Kg Ha Kg Ha Type 2 Producteurs de palmier huile Age Cacao 10 ans 1 2 3 3 5 5 8 8 20 plus de 20 Prou ign 0 525 700 875 525 Kg Nettoyage teg 8 mauvais 33 E e 20 herbes Ha J Taille j Ha 4 8 10 10j Ha 10 R colt j Ha 24 32 40 j Ha 24 Pr paration terre et plantation Ha Greffe j Ha 7 j Ha 141 Age Cacao 2 ans banane 1 2 3 3 5 5 8 8 20 Production Kg 0 0 525 700 875 525 Nettoyage mauvais herbes 33 28 28 28 Pa k G Ha Taille j Ha 4 8 10 10j Ha 10 R colt j Ha 24 32 40 Ha 24 Pr paration terre et plantation 27j Ha G Ha Greffe j Ha 7 j Ha Production banane caisses R colt banane G Ha 20 0 132 caisses 3j Ha 12fois an 36 j Age Palmier huile Installation 3 20 plus de 20 Nettoyage mauvais 45 Ha 25j Ha 25j Ha herbes Ha R colt 1sol r gime 1Isol r gime 1sol r gime Production 960 vieille r gimes en plantation total r gimes Ha 192 Ha Production estim nouvelle 0 plantation r gimes Ha Engrais S Ha 1350 r gimes Ha SR 320 320 320 0 Taille S Ha 140 140 140 Achat plantes S Pr paration terre Ha Alignement Ha Plantation Ha 140 20j Ha 3j Ha 4j Ha
81. 2006 Cacao 15840 Banane 786 50 total 16526 50 Pr paration terre et plantation mais riz Nettoyage mauvais herbes cacao Ge Transport du cacao 230 40 total Travail du chef exploitation Greffe 4800 Valeur de la production autoconsomm e Valeur production ma s 400 Valeur production riz 1000 Valeur production Poulets 300 total 1700 TOTAL manam Consommation familiale Panier min famille 7227 TOTAL SOLDE 13069 La marge de l activit agricole est de 13796 soles an revenu un peu plus lev que la moyenne de ce type d environ 10170 soles an gr ce au bon rendement du cacao de 900 Kg ha contre 600 kg ha en moyenne dans cet groupe de producteurs Cependant le niveau de Revenu Agricole reste faible de l ordre de 1 9 panier minimum familial La strat gie de cet agriculteur pour compl ter son revenu est de vendre sa main d oeuvre comment ouvrier agricole pour Chemonix en r alisant des greffes dans des nouvelles plantations de cacao Il travaille environ 2 jours par semaine 96 jours an avec un salaire de 50 soles jour beaucoup plus lev qu un salaire normal d un ouvrier agricole dans la zone entre 10 et 15 soles jour Il cultive du mais et du riz deux fois par an pour l alimentation de la famille et pour lever des poulets consomm s par la famille Cette production le fait pargner environ 1700 soles par an en achat d aliments Av
82. 3509 22301 24649 24649 23441 24649 INIA 44560 53345 44992 59900 59900 50292 64920 64920 55312 64920 ET 93836 126664 100391 139170 93185 144189 105410 136984 105410 Diff rence Marge 79270 40491 81672 40491 79270 42893 79269 40490 81672 40490 Marge total sc nario L impact de la disparition de la papaye est tr s important et fait perdre de 40000 79000soles par an selon les cycles Les charges totales ont diminu es par la baisse en utilisation d intrants On consid re cependant qu il maintient ses employ s permanents Son revenu se maintient entre 45000 et 65000 soles entre 4 6 et 6 7 paniers minimums niveau encore lev et gal la moyenne de cette typologie Donc on peut conclure que le revenu de 2006 tait plut t exceptionnel et lui a permis d accumuler du capital gr ce au prix de la papaye et que son revenu normal correspond celui simul 109 Type 6 Eleveurs TL agriculteur mod lis habite pr s de Tocache dans la localit de Bambamarca Cette zone est connue pour produire les meilleurs rendements de cacao de la vall e de l Alto Huallaga Ce producteur est originaire de la sierra et s est install dans les ann es 70 La famille est compos e de 4 membres Un employ permanent s occupe de 2 5 ha de cacao en change de la moitie de la production de cette parcelle Ils emploient de la main d o
83. 63 p Rospigliosi F Blondet C Llorens 2004 El consumo tradicional de la hoja de coca en el Peru Lima Instituto de estudios Peruanos 146 p Ruf F 1995 Booms et crises du cacao les vertiges de brun CIRAD SAR Minist re de la Coop ration et Editions Karthala 443 p Tourrand J F Piketty M G Poccard Chapuis R 2001 R seau Transamazonia Dynamique de fronti re et construction r gionale en Amazonie Situation actuelle et perspective en Amazonie p ruvienne et quatorienne Rapport non publie disponible au CIRAD Montpellier CIRAD TERA n 73 01 Valencia F 2004 Caract risations des vall es cocaleros partir des dynamiques des cha nes agraires et sociaux Rapport non publi disponible au l Universit Agraire de la Selva Tingo Mar a P rou Valencia F R os J Mu oz M 2003 Expansion et trajectoires de l levage dans l Amazonie Alto Huallaga P rou Lima 133 p Valencia F et al 2003 Coca et violence le t moignage du Alto Huallaga au P rou Revue Autrepart 2003 num ro 26 p 157 171 120 Sources d Internet Base de donn es statistique en ligne de la FAO http faostat fao org Institut National de Statistique P ruvienne www inei gob pe Minist re de l Agriculture P ruvienne www portalagrario gob pe Office de la Lutte contre le Drogue et le Crime des Nations Unis au P rou www onudd org pe Programme de d veloppement durable de la Coop rati
84. 67 qui va dans le m me sens que le poids de la surface d autoconsommation dans la SAU total 0 45 2 Le poids de la surface de papaye sur la SAU totale 0 47 le pourcentage de la marge de la papaye sur la marge totale 0 46 le niveau de marge totale 0 41 le niveau total 0 41 et le poids de main d oeuvre ext rieure sur le total de main d oeuvre 0 67 la marge ha 0 42 et le niveau de Revenu non Agricole 0 51 Toutes ces variables sont li es et s opposent aux premi res Ce troisi me axe est donc expliqu par les variables d autoconsommation et les variables li es la production de papaye 66 4 Il un pourcentage d explication de 9 88 et s explique par les deux groupes des variables suivants 1 Surface de la banane 0 65 et surfaces de cultures associ es 0 42 par rapport la SAU 2 Pourcentage de la surface des autres cultures par rapport la SAU 0 56 et le poids de la marge des autres cultures sur la marge totale 0 46 Cet axe est donc compos des variables li es la surface de la banane et des cultures associ es qui s opposent aux variables li es aux autres cultures minoritaires Axe 5 1 Pourcentage de la surface de palmier huile par rapport la SAU totale 0 66 et poids de la marge de palmier dans la marge totale 0 50 2 Pourcentage de surface des agrumes 0 40 et des p turages par rapport la SAU total 0 45 Cet axe a un pource
85. 8 32838 36345 36586 AR ale 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 Diff rence de 525 525 525 11078 11078 11078 11078 13830 13830 Marge total sc nario On consid r qu avec l augmentation du rendement des agrumes une partie de la main d oeuvre doit tre employ e pour la r colte ce qui augmente l g rement les charges salariales On n a pas introduit d autres charges d engrais ou de produits phytosanitaires car les agriculteurs qui obtiennent ces rendements dans l chantillon n en n utilisent pas L augmentation du revenu agricole est dans ce cas beaucoup plus lev e de l ordre de 11100 soles dans les 4 premi res ann es de production et de 13800 soles partir de la huiti me Avec ce niveau de rendement et de prix l am lioration du revenu de l agriculteur est significative partir de la quatri me ann e et atteint 4 3 paniers La culture des agrumes optimis e en prix et rendement engendre une bonne rentabilit quivalant la rentabilit d un hectare de cacao avec un rendement de 2200 Kg ha N anmoins cette alternative est difficile mettre en place pour une grande partie des agriculteurs de ce type qui ont d j un pourcentage lev de leur surface consacr au cacao et donc moins de surface disponible Une autre contrainte est la p riode immature de cette culture qui demande de l investis
86. A EURE P i Fe d animaux d achat d animaux vente Vaches en 6 3 5 L vache 0 8 S L production jour Taureaux 1 8 700 S Veaux 6 5 300 S 3 500 SI Le cheptel est compos de 6 vaches laiti res avec une production d environ 3 5 L par vache et jour Le lait est vendu une association d leveurs de la localit 0 8 soles L prix inf rieur aux autres agriculteurs qui obtiennent 1 1 1 5 soles L 110 Il l ve ses propres veaux et en ach te quelques jeunes pour les engraisser jusque 10 12 mois Il vend quelques veaux jeunes un prix de 500 soles L alimentation du b tail est bas e sur le sel les p turages et le tourteau de palmier huile appel palmice Les r sultats conomiques dans cette ann e sont les suivants Tableau n 54 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 6 Il obtient un bon niveau de Revenu Agricole de Produits Pordre de 2 7 paniers minimum familiaux La principale Agrumes 7000 source de Revenu est le cacao alors m me que 2 ha ne sont Lait 6132 pas encore entr s en production Le rendement des 5 ha Taureaux 5600 productifs est bon il augmentera normalement partir de la Cacao 20750 huiti me ann e jusque 1250 kg ha Banane 3360 total 42842 Le b n fice des agrumes est faible cause d un Charges faible rendement 400 caisses ha Ce rendement s explique n par faible densit des
87. Ha 100 50 8 5 5 herbes j Ha Taille Ha 6 4 8 8 8 Recolt Ha 19 25 31 19 Production banane 420 420 caisses Ha Production yucca 3250 Kg Ha Production mais kg Ha 7a Production agrumes 400 400 400 400 400 240 Kg Ha Pr paration terre ma s 5 j Ha Age 0 4 4 8 25 et Procucion o 323 5 400caisses Ha 2426 caisses Ha Nettoyage mauvais i herbes j Ha 25j Ha 20j Ha 20j Ha 20j Ha Taille Ha 10 Ha 20 20j Ha 20j Ha R colt j Ha 0 10 13j Ha 8 148 Annexe n 5 Prix et rendements des principales cultures E Palmier a S EA 2 7 3 5 3 4 0 4 1 4 soles kg soles caisse soles caisse soles caisse soles r gime soles Kg sol Kg 4 4 14 14 5 2 0 7 1 soles kg E EE soles caisse soles caisse soles r gime soles Kg sol Kg 4 2 3 21 6 25 9 4 6 0 5 1 Yenne soles kg soles caisse soles caisse soles caisse soles r gime soles Kg sol Kg min 100 100 100 1200 700 1000 1200 ke ha caisses ha caisses ha caisses ha r gimes ha Kg ha Kg ha 3086 3360 2000 3467 2281 8000 13000 Rendement Kg ha caisses ha caisses ha caisses ha r gimes ha Kg ha Kg ha moyenne Des 861caisses ha K I 1500 a Kg ha caisses ha caisses ha r gimes ha Kg ha Kg ha Nb t tes Prix litre ha lt Elevage bovin L lait lait v che jour soles litre
88. Lait 6132 6132 6132 6132 6132 6132 6132 6132 6132 6132 Taureaux 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 Cacao 20750 25937 32162 32162 34237 34237 34237 36312 36312 36312 Banane 3360 3360 0 0 0 0 0 0 0 0 total 42842 48029 50894 50894 52969 52969 52969 55044 55044 55044 Pr paration terre et plantation Riz Charges levage 5218 5218 5218 5218 5218 5218 5218 5218 5218 5218 45 45 45 45 45 45 45 45 45 45 D sherbage cacao 4470 4335 1875 1875 615 615 615 323 525 525 R colte cacao 1875 2325 2895 2895 3075 3075 3075 3255 3255 3255 Travailleur permanent cacao 5162 5162 5162 5162 5162 5162 5162 5162 5162 5162 MARGE 26071 30943 sun 35698 se SN SE E us r total Autocons 2950 1225 1225 1225 1225 Pension 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10900 10900 10900 10800 total 13750 12025 12025 12025 12025 12025 12025 12025 12025 12025 Panier min 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 Emprunt 3000 5 5 5 2 Int r t 96 25 Le revenu du cacao suit une courbe ascendante dans les dix prochaines ann es gr ce l entr e en production des jeunes plantations et au maximum atteint par les 5 ha de cacao A partir de 2013 les 7 ha de cacao ont des rendements de 1250 Kg ha et lui apportent une augmentation d
89. Les agrumes sont importants dans les exploitations de plus de 12ha 6 7 de la SAU Le ma s est l unique culture d autoconsommation pr sente dans toutes les tranches de SAU repr sentant de 2 11 de la SAU Le riz est cultiv par les producteurs poss dant au minimum 3 ha Le haricot sec n est pr sent que dans les exploitations de moins de 7 ha et le manioc est plus important dans les grandes surfaces plus de 12 ha Le graphique ci dessous montre plus en profondeur l importance des surfaces d di es l autoconsommation et des cultures associ es selon les types de SAU Graphique n 17 Pourcentage des surfaces d di es l autoconsommation et cultures associ s par rapport la classe de SAU Pourcentage Surfaces dedies Autoconsommation et Surfaces cultures associes par classes SAU 20 0 18 0 16 0 14 0 12 0 10 0 8 0 6 0 4 0 2 0 0 0 Pourcentage SAU WER 345 547 7 12 12 20 20 31 Classes SAU Ha Surface dedie Autoconsommation m Surface cultures associes La surface d di e aux cultures d autoconsommation repr sente environ 10 12 de la SAU dans les exploitations entre 3 20 ha Les exploitations plus petites et plus grandes n y consacrent que 4 de leur SAU Les petites exploitations d dient leurs surfaces limit es aux cultures de rente plut t qu l autoconsommation 0 5 ha en moyenne Dans les exploita
90. Repartition de la surface totale de l echantillon For t primaire 8 For t secondaire 25 SA 67 Surface Agricole Utile SAU Les SAU des exploitants tudi s oscillent entre 0 8 et 31 ha ce qui signifie que les exploitants poss dant une surface totale sup rieure 31 ha n en n utilisent pas la totalit La r partition des individus par classes de SAU est pr sent e dans le graphique n 11 Graphique n 11 Classes de SAU Classes de SAU 20 31 lt 3 11 11 12 20 19 7 12 26 35 La majorit des individus exploite moins de 12 ha et seulement 30 ont des SAU comprises entre 12 et 31 ha Si l on compare la SAU avec la surface totale on constate que presque deux tiers des individus des agriculteurs n exploitent pas la totalit de leur surface Le graphique ci dessous montre l utilisation de la surface en fonction de la classe de SAU Graphique n 12 Utilisation de la surface total par rapport la classe de SAU 29 0 24 0 19 0 14 0 9 0 4 0 1 0 0a3 3a5 5 7 7 12 12 20 20 31 tE SAU Surface total mu For t primaire Surface total Eu For t secondaire Surface total e SAU e Surface total 2 UTAT SAU Le pourcentage de SAU diminue jusqu une limite de 7 ha de surface totale alors que parall lement la surface de for t primaire et secondaire augmente Cela peut s expliquer par une
91. SAU 33 Graphique n 8 Classes de Unit s de Travail Agricole Totale par ha 33 Graphique n 9 Classes de Surface Totale ss 34 Graphique n 10 R partition de la surface totale de l chantillon 35 Graphiquen 11 Class s d EE 35 Graphique n 12 Utilisation de la surface total par rapport la classe de 36 Graphique n 13 R partition des diff rentes cultures dans la surface totale de l chantillon 37 Graphique n 14 Composition de la surface d di e l autoconsommation 39 Graphique n 15 Pourcentage d di la vente et l autoconsommation de la banane du ma s du riz du mamoe et Ee 39 Graphique n 16 Pourcentage de chaque culture par rapport la classe de SAU 41 Graphique n 17 Pourcentage des surfaces d di es l autoconsommation et la vente par rapport la classe de S Graphique n 18 Graphique n 19 Graphique n 20 Graphique n 21 Graphique n 22 Graphique n 23 Graphique n 26 Graphique n 27 Graphique n 28 Graphique n 29 Graphique n 30 Graphique n 31 Graphique n 32 Graphique n 33 Graphique n 34 Graphique n 35 Graphique n 36 Graphique n 37 Graphique n 38 Graphique n 39 Graphique n 40 G
92. Une optimisation de la banane en prix et rendement tr s variables dans la zone comme culture associ e au cacao pendant la p riode improductive puis comme culture compl mentaire peut repr senter une importante augmentation de revenu pour les agriculteurs de ce type 4 Plantation de 1 5 ha d agrumes dans la surface de for t secondaire disponible projet futur de Pagriculteur Cet agriculteur envisage de planter 1 5 ha d agrumes dans sa surface de for t secondaire il dispose de 6 5 ha au total Il existe de grands carts de rendement dans la culture des agrumes dans l chantillon de 100 caisses ha dans les plantations presque abandonn es 2000 caisses ha dans les plantations bien entretenues On va envisager deux rendements pour cet agriculteur 550 caisses ha rendement moyen de l chantillon 1500 caisses ha rendement obtenu avec un niveau d entretien correct d apr s les fiches techniques de la zone Les prix de ce produit sont galement tr s variables de 3 5 14 soles caisse seul un agriculteur obtient 14 soles caisse en commercialisant directement Pucallpa On va consid rer un prix moyen de 6 5 soles caisse 91 Les charges de main d oeuvre sont issues des fiches techniques de culture des agrumes de la zone Tableau n 31 R sultats conomiques sc nario plantation 1 5 ha des agrumes 550 caisses ha typel 2006 2007 2008 2
93. V Mod lisation des syst mes de production et simulation des sc narii prospectifs 85 1 Mod lisation des exploitations repr sentatives de chaque type 85 NOUT 3 Synth se des simulations Conclusions et recommandations 115 Bibliographie ccoocoonoonoonoonnoonoononncnncnononccononncnnnonncncnnccnnoononcon con noo nonoconcco noo n con no nco iors os5 osooso sosse noo noo ebsos oe ites 119 Table des figures Cartes Carte n 1 Localisation des d partements de Hu nuco et San Martin au P rou 18 Carte n 2 Localisation de Tase Tingo Maria Aucayacu Tocache conan 28 Graphiques Graphique n 1 Surface mondiale des plantations de coca 1985 2002 12 Graphique n 2 Evolution des fonds des programmes de lutte contre les drogues dans la p riode de 1995 2004au SEELEN et 14 Graphique n 3 Age du chef d exploitation ss 30 Graphique n 4 Origine du chef d exploitation ss 31 Graphique n 5 Classes des dates d installation du chef d exploitation a 31 Graphique n 6 Classes de Unit s de Travail Agricole Totale 32 Graphique n 7 Unit s de travail agricole moyennes par rapport la classe de
94. a Valor producci n cacaotera PrecioxCantidad Renta total producci n cacaotera PrecioxCantidad Costes de producci n Valor producci n agr colas PrecioxCantidad Renta total producci n agr colas PrecioxCantidad Costes de produccion 127 23 Costes de producci n Cantidad Precio Valor Cantida Precio Valor kg S kg S d kg S kg S Abono Abono o Fitosanitarios 2 Fitosanitari gt Otros 5 Otros Abono Abono Fitosanitarios amp Fitosanitarl Semillas Semillas Otros Otros Abono Abono e Fitosanitarios Fitosanitari S gt Semillas Semillas Otros Otros Abono Abono E Fitosanitarios gt Fitosanitari amp Semillas Semillas gt gt Otros Otros Abono Abono Fitosanitarios 8 Fitosanitari lt Semillas Semillas Otros Otros 128 Cacao Manejo 25 rea y edad de las plantaciones Tipo rea Utilizaci n anterior de la parcela En producci n Org nico Convencional Nueva plantaci n lt 3 a os Rehabilitado TOTAL 26 Tipo de suelo 27 Relieve pendiente plano medio 28 Variedades criollo h bridos clones 29 Injertos si no 30 Instalaci n vivero siembra directa 3 Re Densidad de siembra
95. a par rapport la classe de SAU Revenu Agricole Moyen S Ha par classe de SAU 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 Revenu Agricole Moyenne S Ha 043 345 547 7412 12 20 20 31 SAU Ha 4 Revenu Agricole Moyenne S Ha On peut observer que le Revenu Agricole S ha diminue avec la surface sauf dans la classe de 7 12 ha o l on observe un Revenu Agricole moyen d environ 2500 S ha En effet cette moyenne augmente gr ce aux agriculteurs de cette classe qui obtiennent de tr s bons r sultats conomiques avec la papaye Les plus petites exploitations ont un meilleur revenu agricole par ha mais la contrainte de surface limite le Revenu Agricole Totale Graphique n 28 Revenu Agricole par nombre de personnes charge par rapport la classe de SAU Revenu Agricole par nombre de personnes charge par classe de SAU 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0a3 3a5 5 7 7 12 12 20 20 31 Revenu Agricole Moyenne par nombre de personnes charge S 4 Salaire minimun 5520 soles ann Panier minimun par personne 2409 S ann 52 e Le Revenu Agricole par nombre de personnes charge augmente avec la taille de l exploitation e La surface minimum pour arriver fournir un Panier minimum par personne charge et assurer la s curit alimentaire de la famille est de 3 5 ha e Mais il faut une surface minimu
96. alement de 3 cultures le cacao les fruitiers agrumes et papaye et la banane qui repr sentent les cultures de rente les plus r pandues dans la r gion Les principales cultures d autoconsommation ma s riz manioc haricot participent la formation du Revenu Agricole Totale hauteur de 8 cette part dans les revenus est plus due la valorisation de l autoconsommation qu aux ventes de ces produits Le palmier huile bien qu il repr sente 6 de la SAU ne g n re pas de revenus significatifs car ces plantations sont encore dans une phase immature et ne produisent pas beaucoup La part de 0 7 provient des vieilles plantations qui disparaitront quand les nouvelles entreront leur tour en production Les autres cultures qui regroupent des cultures tr s diversifi es sont en g n ral cultiv es sur de petites surfaces et ne repr sentent pas un pourcentage tr s significatif du Revenu 47 La totalit de l levage ne repr sente que 10 du Revenu Agricole Total Les petits animaux ventes autoconsommation repr sentent une part plus importante que l levage bovin car seuls 25 des agriculteurs pratiquent ce dernier alors que les petits animaux sont pr sents dans presque toutes les exploitations On va tudier le revenu moyen par ha de chaque culture par type de SAU On va retenir les cultures les plus importantes pour simplifier l analyse le cacao la banane la papaye les agrumes les cultures
97. anane les agrumes le ma s le palmier huile le riz et la papaye tandis que les cultures minoritaires sont le manioc le caf le haricot sec le avocat le c ur du palmier la noix de coco les ananas et des autres fruits amazoniens carambola cocona etc Certaines cultures se destinent principalement la consommation familiale mais manioc haricot sec riz et une partie de la production de banane Les associations de cultures sur de petites surfaces sont fr quentes surtout la banane avec le cacao jeune Les syst mes les moins diversifi s sont pratiqu s par les agriculteurs qui ont moins de 5 ha et qui ont une pr pond rance de cacao dans leur assolement environ 180 et par les plus grands agriculteurs qui concentrent les surfaces de p turages et de palmier huile Les syst mes les plus diversifi s sont mis en place dans les exploitations de taille moyenne entre 5 et 12 ha qui produisent plus de fruits banane agrumes et papaye L agriculture est l activit principale des exploitants de la zone et se destine presque dans sa totalit la vente La valeur de la production autoconsomm e ne repr sente que 5 du produit brut de l agriculture mais a une grande importance pour assurer la s curit alimentaire de la famille Le niveau de charges d exploitation est faible et principalement compos des charges salariales car l utilisation d intrants est tr s faible L levage repr sente une activit
98. ans la zone est de 1111 plantes par ha distance entre plantes de 3 m X 3 m et 40 des agriculteurs ont adopt ce syst me dans leurs parcelles les autres ont une densit inf rieure La totalit des agriculteurs conduisent le cacao sous ombrage L ombrage du semis l entr e en production est assur par la banane et l ombrage permanent est compos de d esp ces l gumineuse le plus commun sont la Guaba Inga sp la Bolaina blanca Guazuma crinita sp et la Capirona Calycophylum capirona Ces ombrages sont les plus recommand s et usit s dans la zone Cependant une grande partie des agriculteurs forment l ombrage partir d une s lection d arbres natifs et de la plantation d arbres fruitiers Certains utilisent galement le ma s et le manioc comme ombrage temporaire Le nettoyage des mauvaises herbes est r alis de 2 4 fois par an et la taille une fois par an en g n ral Ces deux t ches sont r alis es en g n ral par de la main d uvre salari e alors que la main d uvre familiale se charge de la r colte et du contr le phytosanitaire On constate l impact positif des programmes de transfert technologique dans la r gion qui diffusent un paquet technique une grande partie des producteurs cacaoyers Traitement post r colte et commercialisation Une fois r colt es les f ves du cacao il est recommandable de s lectionner les celles de bonne qualit qui vont fermenter mais seuls 60
99. apaye MT Revenu Groupe Mais Revenu Agricole Total MGroupeMais MT Revenu Palmier huile Revenu Agricole Total MPalmier MT Revenu autres cultures Revenu Agricole Total MAutres MT Revenu Forestier Revenu Agricole Total MForestier MT Revenu Production Bovine Revenu Agricole Total MBovine MT Revenu Autres Animaux Revenu Agricole Total MAutresAnimaux MT Valeur Production Autoconsomm Revenu Agricole Total Autocon MT 64 Description des variables les plus influentes sur les 5 premier axes ou composantes principales Axel La premi re composante principale a un pourcentage d explication de 22 voir annexe n 3 et est constitu e par les deux groupes des variables suivantes 1 SAU total des exploitants pourcentage des p turages dans la SAU totale importance de la marge de la production bovine dans la marge totale de l agriculteur nombre d unit s de travail agricole totales et pourcentage de travail ext rieur UTAE sur le nombre de UTA total de l exploitation Ces variables sont associ es entre elles En effet la part de p turages dans la surface totale cro t avec l augmentation de la surface d exploitation ce qui implique une part croissante du revenu de l levage bovin une quantit sup rieure d unit s de travail agricole total et de main d oeuvre ext rieur et vice versa 2 Importance de la main d oeuvre familiale dans la main d oeuvre totale de l exploitation intensification de la
100. at d un mototaxi pour ses fils Le bon niveau technologique de ses pratiques culturales lui permet d obtenir des rendements sup rieurs la moyenne de l chantillon 1600 kg ha pour le cacao et 720 caisses ha pour les agrumes Le cacao d apr s les courbes th oriques de production devrait atteindre un rendement 2000 Kg ha partir de la huiti me ann e dont on va tudier l impact sur le Revenu Agricole 98 Tableau n 39 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 3 EEE EEES Cacao 3520 3520 4400 4400 4400 4400 4400 4400 4400 4400 Mandarine 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 orange 360 360 360 360 360 360 360 360 360 360 canard 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 cochon d inde 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 6400 7280 _7280 7280 7280 7280 450 375 375 375 375 375 375 375 375 D sherbage 450 Caisse fruit 216 216 216 216 216 216 216 216 216 2 16 MARGE 5734 5734 6689 6689 6689 6689 6689 6689 6689 6689 Mototaxi chef e Se 4080 4080 4080 4080 4080 4080 4080 4080 4080 4080 d exploitation Mototaxi fils 9280 9280 9280 9280 9280 9280 9280 9280 9280 9280 Retraite 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 Autoconsom 1230 1230 1230 1230 1230 1230 1230 1230 1230 1230 Panier min famille 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 L a
101. ation de nouvelles plantations cacaoy res est une pratique tr s fr quente dans la zone car cette culture est promue comme alternative par les programmes d auto radication de la coca Ces programmes propose de financer la totalit de l implantation d un hectare de cacao en change du compromis de l agriculteur de supprimer ses plantations de coca Une autre pratique fr quente est la r habilitation des vieilles plantations de cacao par le renouvellement du mat riel g n tique bas sur le greffage de mat riel v g tatif de cacao clon plus productif vari t quatorienne 51 LONG Institut des Cultures Tropicales assure dans les deux cas l assistance technique aupr s de producteurs concern s par ces programmes 16 de la surface de l chantillon est compos e de surfaces de cacao r habilit es 55 Graphique n 33 R partition de la surface de cacao hybride et CCNS1 Surface cacao hybride et CCN51 Surface varietes hybrides 41 Surface CCN51 59 Le cacao clon de type CCN51 introduit ces derni res ann es par les programmes de d veloppement alternatif pour ses hauts rendements pr coces et sa tol rance la moniliose sup re d j en surface le cacao hybride dans l chantillon tudi Cette tendance continuera augmenter puisque une grande partie des agriculteurs enqu t s manifestent l intention de renouveler ou de r habiliter leurs vieilles plantations avec cette vari t
102. ca fait de l assistance technique aux producteurs Elle poss de un bureau Tingo et Tocache et plus de dix techniciens r partis dans la vall e L objectif est d augmenter la productivit du cacao par l introduction des nouvelles vari t s plus productives et la diffusion d itin raires techniques plus performants l lagage la greffe l Universit Agraire de la Selva dispose de sp cialistes en cacao dans la facult d Agronomie qui m nent certaines tudes de recherche sur le cacao vari t s locales etc L universit dispose d un centre de documentation comportant notamment des m moires de fin d tudes autour de la production cacaoy re dans la vall e Le Minist re Agriculture poss de un bureau Tingo Maria qui r alise un r le administratif dans le contr le des maladies et l enregistrement des productions agricoles Le dernier recensement des agriculteurs au P rou date de 1993 23 Partie II Probl matique et m thodologie 1 Probl matique et objectifs de travail Maintenant que l on peut dire que lt l poque noire gt de la r gion est finie il faut reconstruire Il ne reste presque rien du boom conomique de la coca il n y a pas eu d investissements ni de progr s significatifs dans la r gion gr ce l argent de la coca Mais le prix social pay a t norme L avenir de l Alto Huallaga d pend beaucoup des moyens mis en uvre par les pouvoir
103. cessus de d peuplement des campagnes Tout en gardant leurs champs de coca de nombreux agriculteurs producteurs de coca ou non ont d m nag pour s installer en ville fuyant l ins curit des campagnes o des band s arm es attaquaient la recherche d argent issue de la production de coca La p riode 1985 1992 a t la plus noire en ce qui concerne la violence En quelques ann es de simples hameaux dans la r gion sont devenus de v ritables villes dont quasiment toutes les activit s marchandes reposaient directement ou indirectement sur des flux mon taires de la coca L argent de la payait tout et le pouvoir public tait contr l par la fili re coca Valencia et al 2003 Le terrorisme et le narcotrafic La lutte arm e men e par le Sentier Lumineux d marre en 1980 dans l Alto Huallaga o se concentre la plus grande production p ruvienne de coca Les premiers comit s d appui se constituent en zone rurale puis dans les villages et villes toujours autour d un repr sentant qui sert d interlocuteur entre les populations locales et la direction du Sentier Lumineux Parall lement pour financer ses diverses actions le Sentier Lumineux s allie au narcotrafic dans un premier temps le mouvement autorise le narcotrafic puis le prot ge en recevant en retour des r tributions pour le mouvement Le Sentier Lumineux perd vite sa cr dibilit politique s loigne de la population et de la gu rilla so
104. ciopolitique et devient un simple mouvement terroriste 20 Dans l Alto Huallaga le pr judice a t grand pour des nombreuses entreprises priv es et publiques contraintes de se soumettre aux coupons et imp ts r volutionnaires ou de dispara tre comme l exemple des entreprises d huile de palme Endepalma et Palma del Espino Les associations et autres organisations paysannes disparaissent L glise catholique jusqu alors tr s pr sente en milieu rural limite son action dans toute la r gion La soci t dans son ensemble se d structure chaque famille s occupe uniquement sur son exploitation et de son revenu tir de la coca Il n y pas d int gration des nouveaux migrants et il y a une perte g n ralis e de toutes les valeurs d une soci t rural L argent de la coca est l unique liaison entre les exploitations et en ville l alcool mie la prostitution et la d linquance augmentent Le Sentier Lumineux a cr dans le pi mont p ruvien les conditions id ales pour la mise en place d un syst me mafieux propice au d veloppement du narcotrafic Valencia et al 2003 Dans sa lutte contre les mouvements subversifs l arm e et la police ont galement commis diverses bavures telles que des ex cutions arbitraires lui faisant perdre un part de sa cr dibilit Chaque famille tait donc la recherche du juste compromis entre les divers groupes arm s aux m thodes similaires Chaque faux pas tait sanctionn
105. ction a t estim e 4 arrobes an 1 arrobes 12 kg Il extrait galement un peu de bois pour la maison et l vent quelques poulets et dindes pour l autoconsommation Tableau n 43 Assolement de l agriculteur type 4 Culture Surface Rendement Cacao hybride 20 ans 750 Kg ha Coca 4 r habilit avec plusieurs 4 arrobes an Caf vari t s des clones 40 Kg an Mais 0 75 1500 Kg ha Riz 0 75 2500 kg ha SAU 5 25 For t secondaire 0 75 Surface totale 6 102 Le r sultat conomique dans l ann e 2006 est le suivant Tableau n 44 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 4 EY _ Caf Coca EE Ee de semences c r ales 66 D sherbage cacao 900 Transport cacao 132 30 12892 Engrais coca total MARGE Valeur prod mais 450 Valeur prod riz 1875 Valeur prod Poulets 240 Valeur dindes 50 total autoconsommation 2615 Travaux agricoles total 420 Panier min famille Emprunt Remboursement SOLDE 1471 obtient un Revenu Agricole tr s faible qui ne couvre pas les besoins du panier minimum de la famille En ajoutant la valeur de la production autoconsomm e l agriculteur arrive un Revenu Agricole l g rement sup rieur 1 panier minimum familial Malgr le faible revenu du travail ext rieur de 1500 sa capacit mm d investissement dans l exploita
106. d cision pour des diff rents acteurs du monde agricole agriculteurs collectifs conseillers agricoles et chercheurs qui d sirent tudier les cons quences d un changement dans une exploitation agricole ou dans une r gion Olympe est un simulateur bas sur un ensemble des donn es de l exploitation agricole processus de production l mentaires cultures animaux etc r gles de calculs standards ou personnalis es par l utilisateur al as sur les prix et sur les quantit s produites ou consomm es donn es sur la gestion de l exploitation assolement cheptel consommation familiale etc et donn es sur la r gion agricole typologies d exploitations et effectifs par classe Le simulateur fournit des donn es de type conomique standard compte de r sultat bilan tr sorerie etc des tats de sortie adapt s construits la demande de l utilisateur et des graphiques Il permet de comparer diff rents sc narii simul s et permet de travailler au niveau d une exploitation individuelle ou au niveau d une r gion agricole Olympe peut tre utilis pour tudier l impact de n importe quels changements sur une exploitation agricole ou une r gion agricole techniques de productions r glementations des marches etc Il peut tre utilis par l agriculteur pour choisir les changements techniques r aliser dans son exploitation par des conseillers agricoles comme moyen de discussion entre eux et l
107. dans cette cat gorie est d environ 700 Kg ha peu lev mais correct si l on tient compte qu il est cultiv souvent en association avec d autres cultures La part des revenus des agrumes chez ceux qui en produisent varie de 5 90 du Revenu Agricole Totale et varie en fonction de la surface d di e cette culture Le revenu du petit levage repr sente un pourcentage important et se destine principalement Pautoconsommation Ceci explique que la valeur lev e de la production autoconsomm e dans les revenus 10 malgr le faible pourcentage des cultures d autoconsommation Tableau n 17 Niveau du Revenu Agricole type 3 R Agricole R Agricole R Agricole R Agricole RnonAgricole SAU UTAT Panier min Rtotal 831 128 378 0 1 29 20640 7120 8600 2 1 96 8077 3568 4367 0 9 66 L importance des revenus ext rieurs est une des caract ristiques principales de ce type car ils repr sentent de 30 96 du total des revenus familiaux Malgr un Revenu Agricole ha plus lev que la moyenne de l chantillon la manque de surface emp che l activit agricole de r pondre aux besoins de la famille L agriculteur est donc oblig de compl ter ses revenus par d autres activit s En tenant en compte les revenus ext rieurs l agriculteur obtient un Revenu total qui varie de 1 5 3 5 paniers minimums par famille niveau suffisant pour maintenir la famille et assure
108. de r union une l cole et l appui l installation de nouvelles plantations de cacao en l change de la suppression de 7 ha de coca L association est devenue op ratrice de Chemonix c est dire que les associ s sont charg s de r aliser des greffes de cacao dans de nouvelles plantations de cacao dans d autres zones La majorit de ces agriculteurs se d diaient auparavant la production de coca mais l ont abandonn la fin des ann es 90 lors de la chute du prix Quelques uns en produisent encore dans la communaut mais ne font pas partie de l association L agriculteur mod lis dispose de l assolement suivant Tableau n 25 Assolement de l agriculteur type 1 Culture Surface ha Rendement Cacao hybride avec CCN51 5 4 900 kg ha Cacao CCNS1 1 an 1 0 Banane 2 ans 0 5 572 caisses ha Riz 0 5 2000 Kg ha Mais 0 5 2000 Kg ha SAU 6 5 For t secondaire 6 5 Surface Total 13 Deux cycles par an 10 Manuel de culture du cacao publi par l Institut des Cultures Tropicales ICT manuel de culture du palmier huile du projet PRODATU livre sur l expansion et les trajectoires de l levage dans la r gion d Alto Huallaga diff rentes th ses des tudiants de l Universit de Tingo Maria 86 Son r sultat conomique dans l ann e 2006 est le suivant Tableau n 26 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 1 Ann e
109. de 3 5 l g rement inf rieur la moyenne g n ral de l chantillon de 4 Tableau n 12 Composition de la main d oeuvre type 1 UTAF UTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 29 0 0 8 0 2 Max 100 71 4 5 0 6 Moyenne 69 31 3 0 4 67 La main d oeuvre est plut t familiale entre 30 et 100 de la main d oeuvre total L intensification de la main d uvre est l g rement inf rieure la moyenne de l chantillon Utilisation du sol La SAU moyenne est d environ 6 ha par agriculteur et la surface totale moyenne est double environ 12 ha Presque la moiti de ces agriculteurs ont une SAU qui repr sente la moiti ou moins de leur surface totale essentiellement cause du manque de main d uvre Graphique n 39 Utilisation du sol type 1 Utilisation du sol Typologie 1 Min Moyenne m Max 2 Il s agit de petits exploitants ayant un pourcentage tr s lev de la surface d di e au cacao moyenne de 77 de la SAU toujours sup rieur 28 Le cacao est 50 clon et 50 hybride La deuxi me culture importante est la banane avec un pourcentage moyen de 21 de la surface agricole totale et peut monter au deux tiers de la SAU total en association avec le cacao Les cultures associ es sont fr quentes dans ce type surtout l association cacao jeune banane ou les associations du groupe ma s La domina
110. de planter nouveau en superposant les cycles de production afin d assurer le maintien du rendement Le niveau de charges varie selon chaque p riode de production Les fiches techniques th oriques de ces deux cultures ont t adapt es la production de l agriculteur Voir annexe n 4 Tableau n 27 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 1 Ann es 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Cacao 15840 15840 24200 Banane 786 5 786 786 495 495 786 1760 1685 1760 1760 1555 1630 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 22756 4800 4800 4800 4800 4800 4800 4800 4800 6500 Panier min 7227 7227 721 SOLDE 13069 12827 15745 19728 20792 21033 21033 21788 22029 22029 N a Plantation 240 Nettoyage 2360 a Lu D N LA o a un 88 Le revenu augmente graduellement pendant la d cennie et atteint partir de 2014 un niveau int ressant de 22750 soles 9000 soles de plus en 8 ans L augmentation du revenu agricole est due l augmentation de la production de cacao o L hectare de jeune cacao entre en production partir de l ann e 2008 et atteint son rendement maximal partir de l ann e 2013 consid r de 1100 kg ha pour cet agriculteur o Les 4 ha de cacao atteignent leur maximum l ge de 8 ans partir de l ann e 2009 En conclusion
111. des professeurs de l Universit qui nous ont aid s sp cialement Emel Lopez et Milthon Mu oz Les techniciens de l ONG Institut des Cultures Tropicales sp cialement Carlos Ar valo les techniciens de la Coop rative Agraire Naranjillo et Tocache le responsable du Minist re de l Agriculture Ing nieur Ruiz Paragua ainsi que le professeur Lamas qui nous ont accompagn s dans les entretiens avec les agriculteurs A tous les producteurs de la r gion de Tingo Maria qui ont accept de partager leurs exp riences et leurs donn es sur leurs syst mes d exploitation Philippe Le Grusse pour avoir accept de m encadrer au cours de la r daction de ce travail en donnant du temps et des conseils techniques tr s utiles Eric Penot pour son encadrement technique Marjorie Le Bars pour accepter d valuer mon travail Alain Bourbouze et Jean Christophe Poussin qu on accept de juger ce travail Bruno Jacquet avec qui j ai r alis ce travail sur le terrain et qui m a soutenu tout le long de la r daction de ce m moire adresse galement ma respectueuse reconnaissance tous ceux qui ont contribu mon travail et que je n ai pas cit s Table des mati res Table NN 8 A O 11 Partie I Contexte d tude et pr sentation de zone 12 UR global se RE nn nan ere ere tnt Re en 12 Til La culture d
112. e SAU 0 8 7 ha 42 lt 1 ha Assolement principal culture le cacao suivi par les agrumes Association de cultures fr quente peu de surfaces d autoconsommation Revenu principalement g n r par le cacao rendements moyens et les agrumes Importance des petits levages destin s l autoconsommation Revenu Agricole par ha lev mais limit par la surface les revenus ext rieurs le compl tent en arrivant un niveau de revenu total suffisant 83 Agriculteurs d autoconsommation 10 individus 18 chantillon Surfaces lev s des cultures d autoconsommation cultures du groupe ma s Caract ristiques similaires type 1 SAU 2 14 ha 80 n exploitent pas totalit de leur surface Assolement cacao principale culture de rente surfaces importantes de cultures d autoconsommation compl t es par des petites surfaces de cultures tr s diversifi es Revenu Agricole faible car les cultures de rente ont des faibles rendements La strat gie de d dier une grande partie des cultures l autoconsommation assure la s curit alimentaire familiale mais la capacit d pargne et d investissement reste tr s limit e Agriculteurs entrepreneurs 7 individus 12 chantillon R sultats conomiques et quantit de main d oeuvre lev s Importance de la papaye ma s riz et des autres cultures Concent
113. e conomique et d un appui technique les cultivateurs suppriment eux m mes leurs surfaces de coca Ce processus suit un mod le de concertation avec les communaut s productrices de coca qui s engagent de fa on volontaire dans ces programmes sous la supervision du projet du CORAH Des accords sont pass s avec les gouvernements r gionaux pour d finir les plans de lutte contre la drogue et de d veloppement alternatif afin de planifier les projets d infrastructures de caract re r gional routes etc Les associations des producteurs et ONG locales peuvent devenir galement des organismes ex cuteurs des diff rentes parties du projet Chaque famille de producteurs participant au projet re oit un montant de 180 la premi re ann e ainsi que des appuis techniques pour l installation de nouvelles cultures En 2003 des 11000 ha radiqu s pr s de 4500 l ont t de fa on volontaire au travers de ces projets et le reste par l radication forc e Cette nouvelle strat gie est aussi pol mique que la premi re En effet les programmes de d veloppement alternatif conditionn s l radication de la coca qui pr conisent l interruption soudaine des revenus de la coca rendent la strat gie de d veloppement alternatif plus fragile difficile et co teuse D veloppement alternatif Le d veloppement alternatif est d fini par DEVIDA comme le d veloppement des vall es productrices de coca en soutenant les activ
114. e Cependant cette tendance ne veut pas dire que tous les petits sont intensifi s et que tous les grands sont extensifs car avec on trouve un niveau d intensification en main d uvre moyen entre 0 3 et 1 UTAT par ha chez les agriculteurs de toutes les classes de SAU 2 Utilisation du sol Surface totale La surface totale des exploitations oscille entre 1 et 51 ha mais la majorit 88 a des surfaces inf rieures 25 ha La zone est caract ris e par une agriculture familiale avec des petites surfaces qui se sont souvent r duit au cours de la redistribution par h ritages Graphique n 9 Classes de Surface Totale Classes de Surface Totale 25 51Ha lt 5 Ha 12 16 5410 19 15425 Ha 28 10 15 Ha 25 34 La surface totale de l exploitation est r partie entre Surface Agricole Utile SAU surface exploit e dans l actualit par des syst mes de culture ou de p turages For t secondaire parcelles exploit es par des activit s agricoles dans le pass o la for t cro t nouveau For t primaire parcelles de for t primaire qui n ont jamais t exploit es mais dont le bois de valeur a g n ralement d j t extrait La surface totale de l chantillon s l ve 808 6 ha dont 25 de for t secondaire 198 ha 8 de for t primaire 63ha et 67 de SAU 546 ha Graphique n 10 R partition de la surface totale de l chantillon
115. e entre 1 et 2 en moyenne par famille s explique galement par l ge lev du chef d exploitation Unit s de Travail Agricole Le temps du travail est mesur en unit s de travail agricole en consid rant 1 UTA 1 individu travaillant temps plein 290 jours par an Le travail agricole se divise en Unit s de Travail Agricole Familiale UTAF et en Unit s de Travail Agricole Externe UTAE La somme des deux repr sente l Unit de Travail Agricole Total de l exploitation UTAT UTAF UTAE Dans l chantillon la main uvre familiale moyenne de 58 est plus importante que la main d oeuvre employ e moyenne de 42 Graphique n 6 Classes de Unit s de Travail Agricole Totale Unites du Travail Agricole Total 6 12 UTAT lt 1 UTAT 7 4 1 2 UTAT 4 6 UTAT 21 19 3 4 UTAT Geen 2 3 UTAT 30 32 70 des agriculteurs ont entre 1 et 4 UTAT et seulement 26 utilisent plus de 4 UTAT dans leur syst me d exploitation Le graphique n 7 compare le niveau de main d oeuvre familiale ext rieure et totale par rapport la surface agricole utilis e Graphique n 7 Unit s de travail agricole moyennes par rapport la classe de SAU 6 00 5 00 4 00 a UTAE 3 00 UTAF x UTAT UTA 2 00 1 00 0 00 0 043 345 547 7 12 12 20 20 31 7 SAU Ha L augmentation de la quantit de main d oeuvre totale es
116. e en 2006 d environ 3 9 soles 1 euro Revenu Agricole Totale Salaire minimum UTAF permet d tudier si l activit agricole fournit chaque membre de la famille qui travaille dans l exploitation agricole un salaire inf rieur gal ou 122 sup rieur celui qu il pourrait obtenir en travaillant l ext rieur Co t d opportunit de la force de travail Panier minimum annuel de la famille montant minimum d argent n cessaire par jour et par personne pour assurer un seuil minimum de s curit alimentaire Au P rou est fix 6 6 soles jour personne Si l on multiplie ce montant par le nombre de personnes qui vivent de l exploitation en multipliant par 365 jours on obtient le panier min annuel de la famille Revenu Agricole Totale Panier minimum annuel de la famille permet d tudier si l activit agricole fournit un revenu suffisant pour assurer les besoins alimentaires basiques de la famille Revenu Net Total Revenu Agricole totale Revenu non agricole Revenu non agricole Revenu issus des activit s ext rieures l exploitation soit du chef d exploitation soit des autres membres de la famille Il inclut les activit s salari es les activit s compte propre et les pensions de retraite Marge r sultat de l activit agricole Produits Charges Solde argent dont dispose l unit familiale Marge Recettes familiales valeur de la production autoconsomm e ressources ext rie
117. e est principalement compos de revenus provenant de micro entreprises familiales restaurants services de transport o taxi petits magasins etc Ces activit s caract re informel sont tr s courantes dans la r gion puisqu il neiste pas d activit industrielle ou tertiaire capable de proposer du travail salari Les activit s r mun r es du chef d exploitation ou des autres membres de la famille 23 sont principalement le salariat agricole au sein d autres exploitations travail dans le secteur public professeur ou dans des ONG locales Les 16 restant proviennent des pensions des agriculteurs la retraite Graphique n 31 Importance du Revenu non Agricole dans le Revenu Net Total par rapport la classe de SAU 70 Pourcentage de Revenu non Agricole sur le Revenu Net Total 60 50 40 30 Pourcentage 20 10 0 3 3 5 5 7 7 12 12 20 20431 Classes de SAU 54 On peut observer que l importance du Revenu non Agricole sur le Revenu Net Total diminue avec la surface de l exploitation Pour les exploitants avec moins de 3 ha le Revenu non Agricole repr sente en moyenne plus de 60 du Revenu Total de la famille et pour ceux qui ont moins de 5 ha il repr sente 37 A partir de 5 ha l importance de Revenu non Agricole descend jusqu ne repr senter plus que 10 pour les exploitations de plus de 20 ha La classe de SAU de 12 20 ha est une excep
118. e insuffisantes fermentation en sac plastique ou s chage sur le b ton La coop rative Naranjillo travaille sur ce th me mais emploie moins de personnel que les ONG qui diffusent le paquet technologique Cela prouve qu un suivi continu des agriculteurs peut avoir des impacts positifs 62 Partie IV Typologie des syst mes de production cacaoyers 1 Elaboration de la typologie L analyse statistique pr c dente a permis de d crire et d appr hender le profil g n ral de l chantillon enqu t en d terminant les facteurs les plus significatifs du fonctionnement des exploitations Ces indicateurs vont d terminer la division de l chantillon en diff rentes typologies On a retenu 37 indicateurs pour synth tiser le fonctionnement des exploitations L outil statistique d Analyse en composantes principales va nous permettre d laborer la typologie des syst mes de production Le logiciel choisi pour r aliser cette analyse est SPAD car il se montre particuli rement efficace pour l analyse factorielle des donn es L Analyse en Composants Principales ACP L Analyse en Composantes Principales est une m thode statistique dont l objectif est de repr senter sous forme graphique le maximum d information contenue dans un tableau de donn es Ce tableau est constitu d individus lignes et de variables quantitatives colonnes Ces variables doivent caract riser au mieux le ph nom ne tudi Le choix des
119. e la coca suit un effet globe effecto globo en espagnol lorsque la culture de la coca diminue dans un pays elle augmente dans un autre Le graphique n 1 montre bien que durant les deux derni res d cennies la surface de coca dans les r gions andines s est maintenue constante aux environs de 200 000 ha Dans les ann es 90 les actions de lutte contre la culture de la coca au P rou et en Bolivie ont provoqu le d placement des plantations vers la Colombie qui devient partir de 1997 le premier producteur mondial Ces derni res ann es suite la mise en place du Plan Colombie les surfaces cultiv es en Colombie ont diminu tandis qu elles ont nouveau augment en Bolivie et au P rou Graphique n 1 Surface mondiale des plantations de coca 1985 2002 GLOBAL COCA BUSH CULTIVATION 1985 2002 221 300 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 4993 4994 1995 1996 1997 4998 4999 2000 2001 2002 Estimates for Colombia for 1999 and subsequent years come from the national monitoring system established by the Colombian govemment with the support of UNODC Estimates for 2000 refer to the level of cultivation in August 2000 estimates for 2001 refer to the level of cultivation in November 2001 and estimates for 2002 refer to the level of cultivation in December 2002 Due to the change of methodology figures for 1999 and after cannot be directly compared with data from previous years N
120. e le monopole de la commercialisation et transformation des feuilles de coca pour l utilisation l gale mastication infusions etc toutes cultures en dehors de ce cadre tant ill gales Tous les acteurs de la fili re coca se rassemblent dans l Alto Huallaga des producteurs aux narcotrafiquants en passant par le syst me bancaire pour lesquels les gains obtenus sont sans commune mesure avec ceux d gag s par les autres productions agricoles Pour donner un exemple sachant qu un producteur de Alto Huallaga cultivait un moyenne 1 5 ha de coca son revenu mensuel tait de l ordre de 350US c est dire de cinq huit le revenu moyen du m me agriculteur sans coca Valencia et al 2003 Vu la diff rence de r mun ration de la coca par rapport aux autres activit s agricoles on comprend que l argent gagn relativement facilement avec la coca a d tourn de nombreux paysans des autres activit s agricoles en particulier les jeunes Dans l Alto Huallaga on estime que plus de 50 de la population rurale tait directement li e la production de coca la partie l gale de la production n exc dait pas 10 de la production totale La concentration de la production tait contr l e par la gu rilla Le Sentier Lumineux et la coca tait galement tr s pr sente dans les zones de d afflux des migrants de la costa ou de la sierra Parall lement au processus de boom de coca dans les ann es 80 on constate un pro
121. e leur enfance sans arriver au niveau baccalaur at Les 30 restant se divisent entre un niveau d ducation secondaire 14 et universitaire 16 Origine et date d installation du chef d exploitation Dans ce contexte de front pionnier de r cente colonisation l origine du chef d exploitation peut avoir une influence dans les choix des cultures et des itin raires techniques Les agriculteurs ont souvent acquis des pratiques dans leurs zones d origine qui ne sont pas forc ment les plus ad quates cosyst me forestier Le P rou est divis en trois zones bien marqu es par des conditions cologiques diff rentes la C te Costa la zone montagneuse des Andes Sierra et la zone tropicale de 1 Amazonie Selva 30 Graphique n 4 Origine du chef d exploitation Origine du chef d exploitation Selva 40 Sierra 51 Costa 9 51 des agriculteurs de l chantillon proviennent de la Sierra principalement de la r gion de Hu nuco zone de la sierra g ographiquement la plus proche de Tingo Maria 40 proviennent nu nord de la r gion amazonienne ou sont des fils des premiers colonisateurs de la r gion de Tingo Maria Seulement 9 proviennent de la r gion de la Costa La date d installation oscille entre l ann e 1935 et le 2000 seule une minorit s est install e avant les ann es 50 durant les premiers flux de colonisation 95 se sont install s apr s les ann es 50 avec un f
122. e revenu de 40 Ou actuellement L unique probl me est que la diversification du syst me diminue n ayant plus de surface pour les autres cultures Il risque certainement de devoir supprimer une partie des agrumes mesure que le jeune cacao grand t et son syst me sera finalement presque monocultural La monoculture de cacao g n ral chez les agriculteurs de ce type comporte des risques l apparition ventuelle de nouvelle maladie ou la volatilit des prix du cacao Il serait ainsi recommandable de conserver des surfaces pour des cultures d autoconsommation ou autres cultures de rente banane ou agrumes Le niveau d levage est maintenu constant car le syst me est limit en p turages et la location repr sente un co t relativement important On va cependant simuler une optimisation de l levage laitier 112 1 Sc nario Augmentation de la production de lait et transformation en fromage On va simuler une optimisation de l levage laitier Augmentation de la production de lait 5 L vache jour niveau auquel que certains producteurs atteignent dans la r gion avec un syst me d levage traditionnel Transformation du lait en fromage frais en tenant en compte que 7 L de lait donnent 1 kg de fromage vendu 10 soles Kg Tableau n 56 R sultats conomiques sc nario augmentation de la production de lait et transformation en fromage type 6 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 20
123. ec les revenus du travail ext rieur et la valeur de la production autoconsomm e le niveau de revenu total de l exploitant monte 2 8 paniers minimums plus correct pour assurer la continuit de Pexploitation agricole On va tudier l volution du r sultat conomique de cet agriculteur dans les dix prochaines ann es en maintenant son assolement constant 87 Les facteurs qui vont d terminer son r sultat conomique sont les cycles de production de cultures du cacao et de la banane Graphique n 52 Cycles th oriques de production du cacao et de la banane Cycles de production du cacao et de la banane 100 90 80 70 60 4 Cacao 50 40 30 20 10 0 Banane Niveau de production 1 2 3 3 5 5 8 8 20 plus de 20 Ann es Le cacao a un cycle de vie de 20 a 30 ans et son rendement suit la courbe repr sent e dans le graphique n 47 La production d bute la troisi me ann e et atteint son maximum la huiti me ann e Le rendement se maintient plus ou moins constant jusqu l ge de 20 ans et il est recommandable de renouveler la plantation g e entre 20 et 30 ans en fonction du niveau de rendement La banane a un cycle de 3 4 ans elle commence produire au d but de la deuxi me ann e de plantation et a de bons rendements pendant deux ans partir de la quatri me ann e le rendement tombe Il est alors courant
124. ement diffus e par les diff rents programmes afin de r aliser un diagnostic des syst mes de production dans cette r gion L objectif de cette tude est d appr hender la r alit des producteurs cacaoyers de l Alto Huallaga afin d estimer leur d pendance par rapport aux cultures illicites et la place du cacao dans les syst mes de production influenc s par les programmes de d veloppement alternatif Afin d tudier les strat gies des agriculteurs enqu t s une typologie des producteurs cacaoyers a t labor e Le logiciel de mod lisation technico conomique des exploitations agricoles Olympe a ensuite permis d analyser les diff rents syst mes de production et d envisager divers sc narios prospectifs d optimisation des performances Cela a permis d identifier les faiblesses de chaque syst me et d mettre des recommandations pour de futurs projets Mots cl s cultures illicites d veloppement alternatif diagnostic agraire mod lisation syst me de production coca cacao Amazonie Summary The areas where illegal crops are produced have special agrarian and social dynamics influenced by the alternative development programs implemented as part of the international anti drugs policy Their objective is to promote alternative crops to the farmers so as to improve their standards of living and thus to lead them to stop producing illegal crops The area studied within this document the Alto Huallaga Valley in t
125. enu Net Total provenant des Revenus ext rieurs Intensification petite surface agricole nombre d UTAT ha lev pourcentage faible de la surface destin aux cultures d autoconsommation et en cons quence pourcentage faible des cultures du groupe mais Mais Riz haricot sec manioc Revenus lev s du petit levage Un haut pourcentage de surface d agrumes Tous ces agriculteurs n ont jamais produit de coca Famille et main d uvre Il s agit des agriculteurs de plus de 50 ans en leur majorit 70 dont 42 se sont install s durant la derni re d cennie 1990 2000 La majorit de ces exploitants 70 se situent autour de la ville de Tingo Maria et le reste autour d Aucayacu Une caract ristique commune est le fait qu ils n aient jamais produit de coca lors du boom de cette culture dans la r gion Le nombre de personnes charge est en moyenne de 4 membres par exploitation 72 Tableau n 16 Composition de la main d oeuvre type 3 UTAF UTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 55 0 1 0 3 100 45 2 2 87 13 2 1 Une des caract ristiques principales est le nombre lev des actifs agricoles par ha environ 1 actif par ha soit le double de la moyenne de l chantillon Presque la totalit de la main d oeuvre est familiale malgr le temps d di aux autres activit s car les petits surfaces leur permettent de r aliser tous les travaux agricoles sans faire
126. errain et des manuels de recommandations de conduite des cultures publi s par diff rents organismes Il y deux aspects consid rer e La main d oeuvre familiale a t introduite dans le mod le pour pouvoir quantifier le travail qu exige chaque culture mais n a pas t valoris e en tant que co t pour l exploitation e La production autoconsomm e t quantifi e comme une autre production sans g n rer de revenu pour l exploitation La valeur de la production autoconsomm e est consid r e comme une recette priv e de la famille car elle repr sente un montant d argent que la famille ne doit pas d penser dans l achat d aliments La validit d un mod le d pend de sa capacit repr senter la r alit Il est donc n cessaire de calibrer le mod le avec les r sultats de l enqu te originale pour que les r sultats de la simulation soient valables il faut que les r sultats de la simulation soient gaux ceux de l enqu te 2 Simulations Type 1 Petits producteurs cacaoyers L agriculteur mod lis est situ dans la communaut de Huayhuantillo village loign de la route principale et qui n cessite un trajet en cano pour y acc der La communaut est compos e de 70 familles dont 40 sont organis es en association de producteurs gr ce la pr sence d un leader dans la communaut L association a sign un accord avec 1 Chemonix avec qui ils ont n goci un local
127. es petites exploitations ne fournissent donc pas un revenu quivalent le salaire minimum que l on pourrait obtenir dans une autre activit Ces exploitants ont besoin de compl ter leurs revenus par d autres activit s 66 des exploitants qui ont un Revenu par actif familial entre 1 et 1 5 salaires minimums poss dent entre 3 et 7 ha Une surface agricole minimum de 3 ha est donc n cessaire pour arriver une r mun ration du travail satisfaisante et plus de 5 ha sont n cessaires pour arriver une r mun ration sup rieure 1 5 Salaires minimums Ceux qui ont des Revenus sup rieurs 3 Salaries minimums ont toujours de Surfaces sup rieurs 7 ha Total OINI S S Ga Y KE b Tableau n 9 Revenu Agricole par UTAF par rapport au nombre d UTAF Revenu Agricole UTAF Classe d UTAF 0 1 1 1 5 1 5 2 2 2 5 2 5 3 3 4 5 EE E On ne constate pas un temps de travail minimum pour arriver un niveau de Revenu suffisant Les exploitants qui ont moins d une unit de travail agricole familiale par exploitation arrivent dans 50 des cas un niveau de Revenu Agricole sup rieur un Salarie minimum par actif Par contre on constate que la r mun ration du travail diminue partir de 3 UTAF par exploitation dans 83 des cas inf rieure un salaire minimum par actif 51 Graphique n 27 Revenu Agricole Moyen soles h
128. est devenu ind pendante de la Colombie nouveau la politique d radication des cultures a t mise en place pour diminuer les surfaces plant es On constate la fin des ann es 90 une augmentation des plantations radiqu es tableau ci dessous Tableau n 1 Evolution des hectares radiqu s de coca durant les derni res ann es au P rou 1996 1997 1998 5 2001 2002 2003 2004 1256 ha 3462 ha 7384 ha vii 6400 ha 7134 ha 11312 ha 10257Ha Source Peru Coca Cultivation Survey 2005 United Nations Office on Drugs and Crime L efficacit de l radication de la coca est un sujet controvers puisque des tudes r v lent qu elle a fait monter les prix dans les ann es 90 IICA 1999 De plus cette politique pr sente des risques pour les gouvernements qui la mettent en uvre car ils perdent syst matiquement le soutien des mouvements de producteurs de coca Cette politique de lutte suit cependant les obligations internationales du pays Le D cret L gislatif 753 de 1991 reconna t les paysans qui cultivent la coca comme un groupe social et conomique diff rent des trafiquants des drogues 15 Politique d Auto radication A partir de 2002 le gouvernement p ruvien met en uvre une nouvelle strat gie d auto radication coupl e aux programmes de d veloppement alternatif Ce programme est bas sur un compromis entre les producteurs et les projets en l change d une aid
129. est la d pendance des diff rents types de producteurs la culture de la coca Il est difficile de chiffrer le pourcentage des agriculteurs enqu t s qui cultivent la coca mais il est vident d apr s la connaissance du terrain et les donn es conomiques qu une grande partie en exploite de petites parcelles Les principaux indicateurs sont la faiblesse des revenus agricoles et l absence d activit ext rieure Dans l chantillon enqu t les agriculteurs identifi s comme les plus sensibles la production de coca sont ceux que se situent dans les types petits producteurs de cacao et agriculteurs d autoconsommation caract ris s par petites SAU main d uvre familiale forte pr pond rance du cacao dans la SAU surface totale non utilis e pour l activit agricole revenu agricole faible absence de revenus ext rieurs significatifs La diff renciation de ces deux types d agriculteurs r side dans la strat gie de compl ter leurs assolements par d autres cultures de rente ou des cultures d autoconsommation Ces deux types d agriculteurs repr sentent la moiti de l chantillon et sont donc susceptibles de cultiver des petites surfaces de coca pour couvrir les besoins familiaux et assurer la continuit de l exploitation agricole Les autres types d agriculteurs montrent une moindre susceptibilit la culture de la coca en particulier les agriculteurs entrepreneurs qui obtiennent de bons r sultats agr
130. euvre ext rieure pour la r colte et le d sherbage des parcelles de cacao Le reste des travaux agricoles sont r alis s par la famille Le syst me de production est diversifi avec plusieurs associations de cultures et un peu d levage bovin pour la viande et le lait Tableau n 52 Assolement de l agriculteur type 6 Culture Surface ha Rendement Cacao 7 et 20 5 1000 Kg ha Banane 420 caisses ha Cacao 1 an 51 2 Mais 1500 Kg ha Agrumes 1 400 caisses ha Riz 0 25 2500 Kg ha P turages propres 2 Agrumes 400 caisses ha P turages lou s 3 SAU 13 25 Le cacao g de 7 ans a t install gr ce l appui d un projet des Nations Unies qui les a assist s techniquement pendant 4 ans leur permettant ainsi d obtenir de bons rendements Les deux hectares de jeune cacao 1 an sont associ s du ma s du manioc des agrumes et de la banane repartis sur toute la surface environ 1 ha Le ma s et le manioc sont produits seulement pendant la premi re ann e la banane pendant les trois premi res ann es restent ensuite les agrumes et le cacao Il poss de galement 3 ha d agrumes associ s aux p turages Il loue 3 ha de p turages au prix de 900 soles ha an Un quart d hectare est d di la culture du riz autoconsomm Tableau n 53 Composition de cheptel agriculteur type 6 N actuel d animaux Vente Achat des animaux Nombre Production Prix
131. expliquent surtout par la hausse du prix de ce fruit provoqu e par une baisse de l offre due un virus qui a d truit nombres de plantations dans la zone En ann e normale les revenus par ha de la papaye sont moins lev s Culture du groupe ma s Ma s Riz Manioc et haricot Sec les meilleurs revenus par ha se situent dans les classes de SAU des plus petits et jusqu 7 ha de 1500 2000 soles par ha puis diminuent 1200 soles ha dans les classes de SAU sup rieures 7 ha Les variations des prix ne sont pas significatives dans ces cultures donc cette oscillation n est due qu des variations de rendements physiques Les plus petits agriculteurs optimisent mieux ces cultures d autoconsommation car ils disposent de surfaces pour combler leurs besoins alimentaires Elevage bovin Le revenu moyen de l levage bovin par ha de p turage reste tr s faible environ 400 soles ha en tant l g rement sup rieur dans la classe de 12 20 ha environ 600 soles par ha On va diviser le Revenu Agricole Total de nos exploitants en fonction de deux crit res Le Salaire Minimum au P rou est actuellement de 5520 soles ann e 420 soles mois taux de change actuelle 3 9 soles 1 euro L objectif est d tudier si l activit agricole fournit chaque membre de la famille qui travaille dans l exploitation un salaire quivalent celui qu il pourrait obtenir en travaillant T ext rieur co t d opportunit de
132. f D apr s les Nations Unies les sommes destin es aux Programmes de D veloppement Alternatif ont tendance augmenter ces derni res ann es le montant tait de 66 9 MUSS en 2004 Les Etats Unis sont le donateur principal et contribuent des programmes de pr vention et de renforcement institutionnels le budget pour 5 ans est de 300 M US repr sentant 83 des fonds re us durant les dix derniers ann es au travers des Narcotics Affaires Sections NAS et de l Agence Internationale de D veloppement USAID Les autres financements proviennent principalement de de l Union Europ enne et d accords bilat raux entre pays principalement avec l Allemagne les Pays Bas et le Japon 14 1 3 Lignes d action dans le cadre de la lutte contre la drogue au P rou Politiques d radication Dans les ann es 80 le gouvernement p ruvien a essay de r soudre le probl me des cultures illicites de coca en les d truisant Cette strat gie ne s est pas av r e efficace car les plantations limin es ont ensuite t remplac es par d autres Les campagnes d radication ont commenc au P rou au 1979 par l arrachage manuel des plantes Des travailleurs r mun r s par Projet sp cial pour l radication CORAH Contr le et R duction des cultures de coca dans l Alto Huallaga prot g s par des policiers arm s sont conduits dans les zones productrices en h licopt re Ces actions provoquent un se
133. ges salariales car la main d oeuvre est uniquement familiale La valeur de la production autoconsomm e repr sente un pourcentage du PB beaucoup plus lev que dans l agriculture En effet cela correspond au petit levage volaille cochon d inde porcs qui est principalement destin l autoconsommation Les produits de l levage vendus correspondent essentiellement au bovin un peu l ovin l apiculture et l aquaculture L levage bovin ne fournit pas de revenus tr s lev s seuls 25 des agriculteurs de l chantillon le pratiquent comme activit secondaire l agriculture Les niveaux de productivit en lait et viande sont tr s bas dus des gestions techniques d ficientes 44 Composantes du Produit Brut de l Agriculture par classe de SAU Graphique n 20 Composantes du Produit Brut de l Agriculture par rapport la classe de SAU Composants du PB de l Agriculture par classe de SAU 100 80 60 40 20 0 0a3 3a5 547 7 12 12 20 20 31 E Consommation intermediaires Charges salariales O Interet de credits Revenu agricole m Valeur P Autoconsomme Le pourcentage de Revenu Agricole diminue avec l augmentation de la surface des exploitations cause de l augmentation des co ts des charges salariales et des consommations interm diaires La valeur de la production autoconsomm e est d environ 6 da
134. ha de cacao type 1 Rendement du cacao Type 1 Kg Ha Plus de 800Kg Ha 12 lt 500Kg Ha 30 600 800 Kg Ha 29 500 600 Kg Ha 29 Le revenu de la banane repr sente environ 23 du Revenu total Les variations des prix et des rendements de cette culture sont tr s lev es Dans ce type le prix oscille entre 2 75 et 5 soles la caisse et les rendements entre 200 et 2600 caisses ha 69 Le reste de Revenu se repartie entre les agrumes cultures du groupe mais et les autres cultures minoritaires Le petit levage poulets dindes cochon d inde porcs etc repr sente un 7 cela explique que le pourcentage de la valeur de la production autoconsomm e s l ve 4 10 du revenu en grand partie cause de ces petits levages Tableau n 13 Niveau du Revenu Agricole Type 1 R Agricole R Agricole R Agricole RnonAgricole Min Max Moyenne R Agricole SAU UTAT 1428 Panier min 0 4 R Agricole 0 19500 3900 8024 6 3 60 10168 1877 4287 1 6 17 Le niveau de Revenu Agricole est faible presque de la moitie de Revenu Agricole moyen de l chantillon La rentabilit par ha et par unit de travail agricole est galement au dessous de la moyenne et 41 des agriculteurs n arrivent pas fournir un panier minimum l unit familiale Certains compl tent leurs revenus par d autres activit s ce qui augmente le revenu de 17 en
135. he Peruvian Amazonia is an interesting example of the conflicts caused by coca production The analysis is focused on cocoa crops promoted by the different programs in the aim to draw up a diagnosis of the region s farm systems The objective is to understand the reality of the situation in the Alto Huallaga and to estimate both the extent of dependency upon coca production and the importance of cocoa within the farm systems So as to study the strategies used by the farmers a typology of the cocoa producers has been drawn up Following this each type has been modelled using a special software program enabling prospective scenarios of performance optimisation to be simulated This then made it possible to analyse the weaknesses of each farm system and to make recommendations for future projects Key words illegal crops alternative development agrarian diagnosis modelization farm system coca cocoa Amazonia Remerciements Au terme de ce travail je tiens t moigner mes remerciements tous ceux qui m ont aid e et encourag e r aliser cette th se de master et particuli rement Au programme de l Union Europ enne ALFA qui a financ cette tude Jean Fran ois Tourrand pour son soutien et pour nous avoir permis de r aliser ce stage Franco Valencia Chamba qui a accept de nous accueillir l Universit Agraire de la Selva et nous transmis ses connaissances tr s pr cieuses sur la r gion Egalement au reste
136. i sont un th me connu des pays d velopp s Par contre on sait peu de l origine de ces drogues et des conflits qu elles engendrent dans les pays producteurs et au niveau international ainsi que des actions multilat rales mises en uvre pour lutter contre sa production Les producteurs de cultures dites illicites cause de la transformation ult rieure en drogues sont devenus des acteurs de la fili re du narcotrafic et sont l objet de divers programmes de lutte contre les drogues Au P rou la lutte contre la coca suit deux lignes d action l radication des cultures et le d veloppement alternatif coupl es ou non selon les modalit s des programmes Le d veloppement alternatif est d fini comme le d veloppement des vall es productives de coca en soutenant les activit s conomiques licites les services sociaux et les infrastructures afin que les populations concern es abandonnent les cultures ill gales Or faire que les producteurs abandonnent une culture toujours plus rentable que n importe quelle autre culture l gale est un d fi complexe et l impact des programmes d radication ou de d veloppement alternatif reste tr s limit Pour les pays producteurs de cultures illicites les relations internationales conomiques et politiques sont conditionn es leur coop ration dans le cadre de la lutte contre les drogues Les critiques de ces programmes deviennent ainsi malheureusement souvent un sujet tab
137. icoles et les petits agriculteurs intensifi s qui compl tent leurs revenus par le travail ext rieur Entre ces deux extr mes les leveurs et les producteurs de palmier huile montrent une tendance l am lioration des revenus gr ce aux programmes de d veloppement et donc l abandon de la coca L tude montre que la majorit des agriculteurs ont un faible niveau de revenu qui limite l investissement et la capitalisation et que la disponibilit en terre est une contrainte majeure Les petits agriculteurs dont la surface est inf rieure 5 ha sont dans la situation la plus pr caire et ont du mal optimiser leur syst me pour obtenir un revenu agricole satisfaisant On constate que seul 40 des agriculteurs enqu t s obtiennent un revenu agricole suffisant pour couvrir les besoins basiques de la famille et pour assurer la continuit de l activit agricole Pour atteindre ce seuil de survie il appara t qu un minimum de surface agricole de 5 7 ha est indispensable Un quart des agriculteurs sont donc limit s par des surfaces agricoles tr s petites inferieures 5 ha et 20 par des surfaces tr s justes entre 5 et 7 ha Il a galement t constat que les itin raires techniques promus par les diff rentes ONG sont adopt s par une grande partie des agriculteurs qui r habilitent leurs anciennes plantations de cacao ou qui en installent de nouvelles Suite ces programmes la tendance g n rale est d
138. if dl 2 05 MUS 4 64 MUS 5 80 MUS Rech 3 12 MUS 6 04 MUS 8 15 MUS TOTAL 5 17 MUS 10 68 MUS 13 95 MUS Source Elaboration propre partir des donn es de P USAID Coop ration Allemande La coop ration allemande est pr sente dans la province de Tocache au sein du projet de d veloppement alternatif PRODATU qui compromet un change de dette nationale externe du montant de 12 9 MUSS pour le financement de ce projet du p riode de 2002 2007 Le projet travaille autour de quatre produits principaux le palmier huile le c ur de palmier le riz et l levage au travers de l assistance technique et de services de cr dits Le projet de palmier huile est men en partenariat avec l ONUDD Tant la coop ration allemande que l USAID appuient conomiquement un projet du Minist re de l Agriculture pour la titularisation des terres des agriculteurs participant aux projets PETT Institutions travaillant autour le cacao dans la r gion Le choix du cacao pour th me de l tude se justifie car il s agit de la culture la plus introduite actuellement dans le cadre de projets de d veloppement alternatifs dans la zone D apr s les donn es du Minist re de Agriculture de Tingo Maria la production de cacao dans la zone a atteint 2900 tonnes en 2005 Le cacao est achet principalement par la coop rative Naranjillo 60 suivi de Romero Trading S A 16 Machu Pichu Coffee Trading S A 12 et Sierra
139. individus et des variables est une phase essentielle de l analyse Cette tude a port sur 57 individus s lectionn s selon leur repr sentativit des syst mes de production cacaoyers de la zone et caract ris s par 37 indicateurs qui synth tisent la composition de la famille et de la main d uvre l utilisation du sol et la composition du Revenu Agricole Une bonne analyse ne doit pas comporter un nombre de variables sup rieur au tiers du nombre d individus c est dire que pour 57 individus le nombre d indicateurs dans l analyse doit tre inf rieur 19 L ACP permet de comprendre la structure les variables tudi es la fa on dont elles s associent ou s opposent et la mani re dont se repartissent les individus par rapport ces variables L objectif de l tude est d identifier les diff rents syst mes de production de la zone expliqu s par un ensemble d indicateurs et de situer les individus enqu t s par rapport ces syst mes L ACP cr e des espaces d observation et d analyse des individus sous la forme de plans o les droites repr sentent des combinaisons lin aires des variables initiales Parmi toutes les combinaisons possibles entre les variables P ACP calcule celles qui permettent d observer aux mieux les individus c est dire les combinaisons des variables pour lesquelles la variance des individus est maximale Il est donc n cessaire de transformer les n variables quant
140. it s conomiques licites les services sociaux et les infrastructures afin que les populations concern es abandonnent la culture de la coca Pour promouvoir le d veloppement alternatif le gouvernement a cr une Commission de Contr le des Drogues Contradrogas 1996 charg e de concevoir la strat gie de contr le des drogues dans les pays la coordination multisectorielle le d veloppement alternatif et les programmes de r duction de la demande en drogue Le plan con u pour la p riode 1998 2002 par cette institution a t financ hauteur de 270 millions US par diff rents pays membres des Nations Unies Cette institution a chang de nom et s appelle actuellement DEVIDA Le plan con u par celle ci pour la p riode 2002 2007 inclut la r duction des la consommation de drogues et la r habilitation le d veloppement alternatif la protection l environnement le renforcement de la loi et l interdiction de drogues et le contr le du crime Les Etats Unis sont les premiers bailleurs de fonds de ces programmes suivis de l Union Europ enne des Nations Unies et d autres pays qui financent des programmes sp cifiques La question de la liaison entre le d veloppement alternatif et l radication des cultures illicites a t d battue dans les derni res r unions de la Commission des Stup fiants des Nations Unies Dans la derni re valuation de cette Commission l incompatibilit entre d veloppement alternatif
141. itatives initiales en n nouvelles variables appel es composantes principales La 1 composante principale est celle pour laquelle la variance des individus est maximale La 2777 composante doit avoir une corr lation lin aire nulle avec la premi re et son tour la plus grande variance elle fournit la plus grande information possible compl mentaire la premi re On peut obtenir ainsi n composantes principales en sachant que la part d information expliqu e par chaque composante devient de plus en plus faible Il est n cessaire de construire les plans les plus pertinents pour observer les individus Le plan engendr par les axes 1 et 2 doit tre examin en premier car il comporte le maximum d information et selon la quantit d information expliqu e par celui ci on examinera ou non les autres Sur chaque plan on analyse la mani re dont les individus se repartissent selon les axes et la mani re dont les variables pr pond rantes influencent la constitution des composantes principales Logiciel SPAD Syst me pour l Analyse des Donn es con u et dit par la soci t CISIA CERESTA Centre International de Statistique et d Informatique Appliqu es 63 On peut ins rer certains variables illustratives c est dire qui ne participent pas la construction des axes mais qui permettent d observer des relations avec variables actives Les variables suivantes ont t introduites dans analyse 1 Variables n
142. itiques contre la consommation de drogue se d veloppent au d but du XX si cle dans certains secteurs de la m dicine En 1961 les pays membres de P ONU signent la Convention Unique des Drogues qui entre ensuite en 1971 dans le Consensus sur les Substances Psychotropiques et incluse en 1988 dans la Convention de Vienne Convention des Nation Unies contre le Trafic Illicite de Stup fiants et Substances Psychotropiques Les feuilles de coca entr rent en 1961 dans la liste n 1 des substances interdites c est dire dans la m me cat gorie que la coca ne ou l h ro ne Les feuilles de coca pouvaient toutefois tre utilis es comme agent de saveur mais ne devaient contenir aucun alcalo de 1 2 Les politiques internationales de lutte contre les drogues La consommation et le trafic ill gal de drogues ne cessent d augmenter partir des ann es 60 Les probl mes de sant et de violence sociale qu elles engendrent ont initi le d but de la guerre contre la drogue men e par le gouvernement des Etats Unis Cette probl matique continue tre un des conflits d int r t politique majeur entre le gouvernement am ricain et les pays andins Jusqu aux ann es 80 les actions dans les pays andins se concentrent sur le d veloppement de programmes d radication et de remplacement de la culture de coca A partir de 1986 le pr sident des Etats Unis Ronald Reagan d cr te une loi Anti Drug Abuse qui marque un cha
143. ivision administrative en soi mais forme une r gion dont les caract ristiques sont similaires du point de vue cologique Zone de For t d Altitude Cette tude se centre sur les provinces de Leoncio Prado 4953 ha et Tocache 5995 ha Le climat est caract ris par des temp ratures moyennes qui varient entre 22 et 25 C des temp ratures maximum de 36 degr s et minimum entre 8 et 15 C Les pr cipitations sont plus abondantes que dans la for t de plaine avec une variation de 1800 mm 4500 mm selon la zone avec une p riode s che de Mai Septembre o la quantit de pr cipitations mensuelles est inf rieure 100 mm Les sols de cette zone ont une fertilit moyenne avec un pH fortement acide pH 4 3 et un pourcentage en mati re organique moyenne de 2 6 Les sols o la coca a t cultiv e ont un niveau de nutriment faible par l effet de l intense rosion hydrique 18 2 2 Processus de colonisation L occupation du territoire p ruvien amazonien a d but par les processus de colonisation Depuis les ann es 40 un fort exode rural vers les grandes villes de la c te Lima Arequipa Trujillo et Piura entra ne des probl mes sociaux cause du manque d infrastructures basiques et des probl mes de s curit alimentaire Pour d sengorger les villes l Etat a lanc des campagnes de colonisation dirig es vers Amazonie On peut distinguer trois tapes principales 1 De 1832 1898 col
144. l es productrices de coca au P rou qui a v cu un boom de cette production dans les ann es 80 lorsque le narcotrafic et le terrorisme ont pris le contr le de la zone Cette poque a marqu l volution de la soci t et des dynamiques agraires de la r gion L poque noire gt du terrorisme est d sormais pass e mais la production de coca et le narcotrafic continuent un niveau inf rieur par rapport aux ann es 80 mais toujours en augmentation La r gion fait l objet de plusieurs programmes de d veloppement alternatif dans le cadre de la lutte contre les drogues au niveau international Le grand d fi de ces programmes est de diminuer la production de la coca en promouvant d autres cultures Le cacao choisi pour r aliser cette tude est une des productions les plus promues dans ces programmes Les objectifs de cette tude sont de R aliser une tude impartiale sur la r alit des agriculteurs de la r gion travers de la production de cacao tudier l impact des programmes de d veloppement alternatif sur les agriculteurs Cr er un diagnostic de base qui pourrait aider formuler les futurs projets mener dans la r gion Formuler des recommandations pour am liorer les syst mes de cultures actuels La m thodologie de ce travail divis e en trois phases est la suivante 1 Analyse Diagnostic de la zone d tude des enqu tes de caract risation des exploitations agricoles ont t
145. la zone Tableau n 48 Assolement de l agriculteur type 5 Culture Surface ha Rendement Cacao hybride 5 ans 0 5 2800 Kg ha Cacao CCN51 1 an 2 0 Agrumes 2 25 405 caisses ha Banane 3 1040 caisses ha Ma s 1 2000 Kg ha Manioc 0 25 6500 Kg ha Papaye 2 3380 caisse ha Carambole 0 25 3328 caisses ha Cocona 0 25 1280 caisses ha SAU 11 5 For t secondaire 1 5 Surface total 13 Son syst me de culture est tr s diversifi obtient de tr s bons rendements gr ce d utilisation intensive de main d oeuvre et d intrants A part les agrumes ses rendements sont largement sup rieurs aux rendements moyens de l chantillon voir tableau n 48 En plus de meilleurs rendements la banane est vendue au double du prix moyen 6 5 soles 3 21 soles caisse et la papaye 14 soles contre la moyenne de 9 soles caisse Il poss de quelques plants de carambole et de cocona qu il vend Lima Il est int ressant d observer qu il arrive vendre Lima la carambole 6 soles caisse alors que le march est presque inexistant dans l Alto Huallaga 106 Tableau n 49 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 5 Produits Cocona 1600 Carambola 4992 Miel 4798 Bois 780 Cacao 6160 Banane 33800 Agrumes 5459 Papaye 94640 total 152230 Charges M O 24654 Engrais 1859 Phytosanitaires 441 R co
146. le pourcentage important de surface d di e aux p turages Il est surtout bas sur la production de viande seuls 5 agriculteurs produisent du lait des niveaux tr s faibles entre 1 et 5 L vache et jour L levage de viande est tr s peu technifi et ne repr sente donc qu un compl ment de revenus et une strat gie d occupation de grandes surfaces Le nombre des t tes de b tail par exploitant est de 15 en moyenne avec un chargement des p turages autour de 1 6 t te ha Tableau n 23 Niveau du Revenu Agricole type 6 R Agricole S R Agricole R Agricole Rnonagricole AU UTAT Panier min Rtotal 675 1 1 0 IN 10289 2662 IES 94939 3465 42008 6 6 53 Moyenne 29482 1717 9832 2 5 13 La productivit du travail est tr s lev e largement sup rieure la moyenne de l chantillon Par contre la productivit de la terre est faible cause des p turages M me s il s agit de familles nombreuses le Revenu Agricole fournit dans tout les cas le minimum pour r pondre aux besoins et est sup rieur de 2 5 fois en moyenne par rapport au seuil minimum 82 3 Synth se de la typologie Tableau n 24 Synth se de la typologie 30 chantillon Absence de p turages cocaleros Main d oeuvre familiale Type Indicateurs Famille et main d oeuvre Utilisation du sol R sultats conomiques Petits producteurs Grandes surfaces de Situ s dans les 3 zones SAU 2 5 11 ha 8
147. les pays producteurs Le montant de l aide du gouvernement am ricain et d autres pays pour la lutte contre la drogue n cess d augmenter depuis les ann es 1980 Les Nations Unies par l interm diaire de l Office on Drugs and Crime UNODC d pense environ 23 million de dollars par an pour appuyer les efforts des gouvernements dans la lutte antidrogue en l Am rique Latine notamment dans les pays andins Les fonds sont d pens s dans le d veloppement alternatif la suppression du trafic de drogue la pr vention et la r duction de la consommation de drogue et la pr vention de crime Graphique n 2 Evolution des fonds des programmes de lutte contre les drogues dans la p riode de 1995 2004 au P rou Thousands USS FUNDING FOR ANTI DRUG PROGRAMMES 80 000 70 000 50 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 D 1995 1997 1998 O Government int Cooperation Source DEVIDA 2005 Selon DEVIDA Comision Nacional para el Desarrollo y Vida sin droga autorit responsable de la lutte contre les drogues au P rou pendant la p riode de 1995 2004 les pays producteurs de coca ont re u un total de 338 6 millions de US d origine internationale Durant cette p riode la majeure partie des fonds ont t destin s au contr le militaire contr le maritime et a rien 12 l radication des plantations de coca illicites et 6 aux programmes de d veloppement alternati
148. lt banane 1444 total MARGE 123830 Valeur prod Poulets 600 Valeur cochon d inde 200 Valeur canards 900 Valeur porcs 960 Valeur dindes 400 Valeur production ma s 900 Valeur Manioc 487 total Panier min famille Le Revenu Agricole de cet agriculteur est tr s lev de l ordre de 12 paniers minimums De plus la valeur de sa production autoconsomm e fournit presque la moiti du panier familial Il l ve une quantit importante des volailles porcs et cochons d inde pour la famille Gr ce aux bons rendements et prix la papaye fournit 60 du Revenu et la banane 22 La for t secondaire est galement une source de revenu int ressante au travers de la vente de bois et de la production de miel Ce dernier s av re particuli rement rentable En effet il poss de 30 ruches qui produisent environ 400 litres de miel par an vendus 12 soles litre C est un bon exemple de valorisation de la for t avec un investissement initial d environ 200 soles ruche vend directement son bois une entreprise qui labore des bateaux pour cr mes glac es Une fois encore il obtient un prix de vente 2 fois sup rieur la moyenne Cet agriculteur utilise galement des quantit s d engrais et de phytosanitaires largement sup rieures la moyenne Ces agriculteurs sont minoritaires dans la zone seuls 12 de l chantillon pr sente ces caract ristiques mais ils repr sentent cependant
149. lux d arriv e constant d environ 20 chaque d cennie On ne devine pas une p riode de concentration des installations des agriculteurs mais plut t une colonisation graduelle au cours du temps jusqu nos jours Graphique n 5 Classes des dates d installation du chef d exploitation Date d installation 1935 1950 5 1990 2000 18 1950 1960 19 1980 1990 22 1960 1970 18 1970 1980 18 31 On constate une relation entre les dates d installation et la localit comment on peut l observer dans le tableau ci dessous Tableau n 4 Classes des dates d installation par rapport la localit Localit Date Tingo d installation Maria 1935 1950 3 1950 1960 6 1960 1970 4 1970 1980 1980 1990 il 1990 2000 5 21 L installation des agriculteurs avant les ann es 50 se concentre d abord dans la zone de Tingo Maria puis que le flux s oriente Aucayacu et qu il faut attendre les ann es 60 pour que la colonisation touche Tocache Composition de la famille Le nombre de personnes qui vivent de l exploitation agricole est en moyenne de 4 individus Le nombre d enfants par famille oscille de 3 et 4 en moyenne Cependant comme il s agit de chefs d exploitation g s le faible nombre d individus int grant le foyer familial s explique par le d part des enfants sur d autres terres ou dans d autres r gions Le nombre d enfants en ge scolaire tr s faibl
150. m de 5 7 ha pour arriver fournir un Salaire minimum par personne charge niveau quivalent environ deux paniers minimums par membre de famille Ces exploitations seront viables pour maintenir les besoins de famille et assurer la continuit de l exploitation Revenu Net Total est compos du revenu agricole de l exploitation et des revenus des autres activit s ext rieurs l agriculture soit du chef d exploitation soit des autres membres de la famille Le Revenu Net Total permet de comprendre si l agriculture est l unique source de revenu de l agriculteur ou si les Revenus sont compl t s par d autres ressources ext rieures Graphique n 29 Composition du Revenu Net Total Composition du Revenu Net Total Revenu non Agricole 28 Revenu Agricole 72 Dans l ensemble de l chantillon 72 du Revenu Net Total provient de l activit agricole et 28 a pour origine d autres activit s ext rieures du chef de l exploitation ou d autres membres de la famille L activit agricole est la principale source de revenu de la majorit des agriculteurs de la zone 53 Graphique n 30 Composition du Revenu non Agricole Composants du Revenu non Agricole Activites remuner s du chef d exploitation Autres r ri utres ressources 13 16 Activites remuner s d autres membres de la famille 10 Activites compte prope 61 Le Revenu non Agricol
151. mp che d investir dans cette culture afin d en am liorer la technologie et ainsi le rendement 104 Deux sc narios sont simul s pour cet agriculteur 1 Sc nario 1 Adition d un demi hectare de coca On fait la supposition que cet agriculteur poss de un demi hectare de coca dans sa for t secondaire en plus de celle pr sente dans le cacao D apr s les donn es existantes l Universit Agraire de la Selva sur la coca 1 hectare de coca sous syst me traditionnel produit environ 800 Kg ha repartis en 4 r coltes par an avec des charges de main d oeuvre et de produits phytosanitaires d environ 1500 soles ha Tableau n 46 R sultats conomiques sc nario addition d un demi hectare de coca type4 Coca 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 5600 Charge globale coca 750 750 750 750 750 750 750 750 750 750 MARGE 17142 17142 17142 24986 24986 24986 24986 24986 24986 24986 MARGE initiale 12892 12892 12892 20736 20736 20736 20736 20736 20736 20736 iC 2 4250 4250 4250 4250 4250 4250 4250 4250 4250 4250 Marge total sc nario En ajoutant un demi hectare de coca le revenu monte de 30 durant les 3 premi res ann es pour atteindre 1 4 panier minimum Il faut souligner que le rendement de la coca peut monter 2000 Kg ha dans un syst me plus intensif Le revenu serait alors doubler par rapport celui simul
152. mum de la famille Classes de Revenu Agricole Total par rapport au Panier minimun de la famille 2 3 19 11 33 21 des agriculteurs n arrive pas fournir un panier minimum pour chaque membre de la famille par l activit agricole en tenant en compte valeur de la production autoconsomm e incluse 33 ont un niveau de Revenu Agricole qui les permet de maintenir leur famille au niveau minimum On consid re qu une fois couverts les besoins alimentaires de la famille il faut couvrir des autres besoins ducation sant etc Pour pouvoir assurer la durabilit de l exploitation agricole le niveau de Revenu doit tre sup rieur 1 5 2 panier minimum familial 30 de l chantillon ont un Revenu qui fournit entre 1 5 et 3 paniers minimums par personne charge et seulement 16 poss dent un Revenu Agricole de 3 fois sup rieur au seuil minimum va tudier le Revenu Agricole par rapport la SAU et au nombre d Unit s de Travail Agricole Familiale de l exploitation agricole pour observer quels facteurs sont les plus influents sur le niveau de Revenu 50 Tableau n 8 Revenu Agricole par UTAF par rapport la classe de SAU Revenu Agricole UTAF Classe de SAU 0 3 3a5 5a7 7 12 12 20 20 31 Tous les exploitants qui ont une surface inf rieure 3 ha ont un Revenu Agricole par travailleur familial inf rieur un Salaire minimum L
153. n familiar Inversiones y Creditos 68 Tiene acceso a alg n tipo de cr dito en la regi n 69 Ha realizado alg n cr dito Tipo corto lt 1 medio 1 a 2 largo gt 3 Cantidad Interes anual Cantidad pagada en 2004 Utilizaci n del cr dito 70 Ha realizado alguna inversi n en los ltimos diez a os dentro o fuera de la explotaci n 71 Como lo ha financiado 72 Tiene proyectos de invertir En que Ambiente social 73 Es usted miembro de alguna asociaci n De que tipo 74 Participa en la vida pol tica de su regi n 75 Recibe asistencia t cnica parte de quien Ministerio de agricultura ICT Cooperativa SENASA ONG Otros 76 Cuales son sus principales problemas 77 Cual es la percepci n de su explotaci n en el futuro 134 Annexe n 3 R sultats de l Analyse en Composantes Principales 1 Statistiques sommaires des variables continues VALEURS PRUPRES APERCU DE LA PRECISION DES CALCULS TRACE AVANT DIAGONALISATION 14 0000 SOMME DES VALEURS PROPRES 14 0000 HISTOGRAMME DES 14 PREMIERES VALEURS PROPRES NUMERO VALEUR POURCENT POURCENT PROPRE CUMULE 1 3 0958 22 11 22 11 AAA CRA 2 24840 15 60 37 71 PRA Ahhh ARA 3 1 6452 11 75 49 46 Aeee kh eke h e e h h
154. nce de ces deux cultures cacao et banane est la caract ristique principale de ces exploitations Ils compl tent leurs assolements avec des petites parcelles de cultures du groupe ma s ma s riz haricot sec et manioc en partie d di e la vente et l autre la consommation familiale Le pourcentage de la surface d di e l autoconsommation 5 est inf rieur la moyenne de l chantillon 9 Les autres cultures sont peu significatives il y a un peu d agrumes de papaye de palmier huile et autres cultures caf carambole etc 68 R sultats conomiques Graphique n 40 Composition du Revenu Agricole type 1 Composition du Revenu Agricole Total Typologie 1 0 6 Forestier 1 Autres animaux 7 Autres cultures 4 Groupe Mais 5 Citriques 5 Cacao 56 Banane 23 Presque 80 du Revenu Agricole provient des deux cultures principales le cacao et la banane Il est int ressant d observer que malgr le part importante de la surface d di e au cacao la part de revenu de cette culture ne soit pas plus lev e Cela s explique pour des rendements faibles en moyenne de 589 Kg ha alors que la moyenne de rendement de l chantillon est de 788 kg ha On peut observer dans le graphique ci dessus que seulement 12 des agriculteurs de ce type ont des rendements sup rieurs 800Kg ha et que 60 produisent au dessus de 600 Kg ha Graphique n 41 Rendement Kg
155. ngement substantiel dans les politiques de lutte anti drogue les relations conomiques et politiques entre les Etats Unis et les pays producteurs de drogues sont conditionn es une valuation des gouvernements dans l accomplissement de la lutte contre les drogues D apr s cette l gislation si les pays concern s par la production de drogues ne coop rent pas compl tement avec les Etats Unis dans la lutte contre la drogue l assistance militaire serait suspendu et des sanctions commerciales pourraient tre appliqu es En 1989 le gouvernement Bush intensifie cette politique Le responsable de la lutte contre la drogue de son gouvernement Willian J Bennet d clarait Les drogues dangereuses qui menacent notre pays sont d origines trang res les drogues constituent une menace importante pour notre s curit nationale gt Lade militaire est alors pass e de 5 millions 150 millions de dollars et les forces sp ciales am ricaines furent envoy es dans les pays producteurs de coca Ainsi avec l approbation du gouvernement p ruvien les militaires am ricains se sont install s dans la vall e de l Alto Huallaga pour appuyer la police dans la lutte contre le narcotrafic En Bolivie ils ont appuy des op rations militaires contre les producteurs de coca entra nant l mergence des forts mouvements sociaux dans les pays Durant cette m me p riode le gouvernement am ricain a appuy le gouvernement colombien
156. nn e sur le Variables Coordonn e sur le 2 2 axe axe SbananeSAU 0 45 MPapayeMT 0 43 SGroupeMaisSA U 0 74 MGroupeMaisMT 0 40 SAutresSAU 0 41 SagrumesSA U 0 42 SAutoconS AU 0 68 MCacaoMT 0 40 65 Graphique n 38 Cercle de corr lation axe 1 2 Facteur 2 08 SGroupeMaisSALI SAutoconSAU SBananesau SPapayeSAU SAutresSAU MPapayeMT H MGroupeMaisMT UTATOtal 0 4 UTATSAU MTSAU UTAEUTAT MARGETOTAL S ssocieSAU SCacaoSAU UTAFUTAT SPalmierSAU SAU MBovineMT RNon4griRTotal SagrumesSAU MCacaoMT P turagesS AU 0 4 0 8 0 8 0 4 0 04 06 Facteur 1 Dans le cercle de corr lation des variables par rapport deux premiers axes on peut observer en bleu les variables continues actives les plus influentes sur la formation des deux premiers axes et en vert les variables continues illustratives Les variables qui ont la m me direction et le m me sens se ressemblent tandis que celles qui vont dans la m me direction en s opposant sont inversement proportionnelles par exemple SAU oppos e nombre de UTAT SAU voir graphique Les variables les plus proches du cercle de corr lation sont les mieux repr sent es sur le plan Axe 3 Le troisi me axe a un pourcentage de explication de 11 75 et est compos par les deux groupes de variables suivants 1 Le pourcentage de main d uvre familiale par rapport main d oeuvre totale coordonn e 0
157. ns toutes les classes de SAU sauf dans les exploitations plus petites moins de 3 ha et plus grandes plus de 20 Composantes du Produit Brut de l levage par classe de SAU Graphique n 21 Composantes du Produit Brut de l levage par rapport la classe de SAU Composants du PB de l elevage par classe de SAU 0 3 3 5 5 7 7 12 12 20 20 31 El Consommation intermediaires O Revenu agricole Valeur P Autoconsomme 45 On constate une diff renciation de deux types de syst mes d levage l levage destin principalement l autoconsommation dans les exploitations de moins de 12 ha et l levage de rente dans les exploitations de 12 et 31 ha Dans les exploitations de moins de 12 ha la valeur de la production autoconsomm e repr sente de 60 80 du PB total le revenu de la vente des animaux est toujours inf rieur 30 voire m me n gatif dans les exploitations de moins de 3 ha Le niveau de consommations interm diaires est toujours inf rieur la valeur de la production autoconsomm e entra nant une rentabilit correcte car il devient plus rentable pour la famille d lever ses propres animaux que de les acheter Dans les exploitations de plus de 12 ha l levage un objectif de rente son revenu monte 50 60 et la valeur de la production autoconsomm e diminue 12 La rentabilit de l levage est inf rieure celle de l
158. nt les derni res ann es au P rou 15 Tableau n 2 Fonds USAID dans la r gion de l Alto Huallaga 1995 2002 millions US 22 Tableau n 3 Tableau n 4 Tableau n 5 Tableau n 6 Tableau n 7 Tableau n 8 Sch ma de la m thodologie appliqu e 26 Classes des dates d installation par rapport la localit AA 32 Relation entre l intensification de la main d oeuvre UTAT ha et la surface d exploitation 34 Classe de SAU par rapport la localit 37 Syst mes de cultures associ es seen 38 Revenu Agricole par UTAF par rapport la classe de SALT 51 Tableau n 9 Revenu Agricole par UTAF par rapport au nombre 66 51 Tableau n 10 Classes de surface de cacao par rapport au nombre d Unit s de Travail Agricole Totales 57 Tableau n 11 Classes de rendement du cacao Kg ha par rapport l importance du CCNS1 dans la Surface totale de u u 58 Tableau n 12 Composition de la main d oeuvre type 1 67 Tableau n 13 Niveau du Revenu Agricole Type 1 70 Tableau n 14 Composition de la main d uvre type 2 70 Tableau n 15 Niveau du Revenu Agricole type 2 72 Tableau n 16 Composition de la main d uvre type 3 73 Tableau n 17 Niveau du Revenu Agricole type 3
159. ntage d explication de 8 98 et est form par des variables li es la culture du palmier huile qui s opposent l importance de la surface des agrumes et de p turages L information expliqu e par chaque axe est de plus en plus faible on a retenu les cinq premiers axes pour classifier les individus car ils expriment des informations sur tous les syst mes de cultures de la zone partir du sixi me axe l information n est plus significative Les cercles de corr lation des axes 3 et 4 ainsi que les tableaux des r sultats de sont joints dans l annexe n 3 Ces cinq composantes principales permettent de diff rencier les individus en six types qui se sont av r s pertinents lorsqu ils sont confront s la connaissance du terrain 2 Typologie des syst mes de production cacaoyers 2 1 Type 1 Petits producteurs cacaoyers Cette typologie repr sente la part la plus importante dans l chantillon 17 individus 30 de P chantillon Ce type s explique par les indicateurs suivants Un pourcentage lev de la SAU d di au cacao et la banane Une petite surface agricole totale L absence de p turages Famille et main d euvre Les exploitants de ce type se repartissent dans les 3 zones d tude dont une majorit Aucayacu 53 35 Tingo Maria et 12 Tocache 60 sont des ex producteurs de coca excocaleros Le nombre de personnes qui vivent de l exploitation est en moyenne
160. ntiment d impuissance du c t des producteurs de coca qui voient dispara tre leur principale source de revenu Ceux ci sont g n ralement amen s replanter de la coca apr s l radication du fait du manque d autres opportunit s de production dans ces zones et la grande rentabilit de cette culture Entre les ann es 83 et 89 les actions d radication se sont intensifi es et ont provoqu le d placement des cultures de coca aux zones moins accessibles Environ 18 000 ha ont t radiqu s mais encore plus ont t replant es Le gouvernement a mis fin cette strat gie inefficace en 1989 Par ailleurs du fait de l augmentation des mouvements violents et de terrorisme cette politique a fait ressurgir des conflits sociaux Dans les ann es 90 la strat gie a t r orient e et la culture de la coca t d p nalis e mais pas sa commercialisation ni sa transformation en coca ne Les efforts ont t r orient s vers la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic La production de coca chut dans les ann es 95 cause de plusieurs facteurs d j cit s la disparition du cartel de Medellin la chute du prix et l apparition du champignon Cette situation n a pas dur puisque l augmentation du prix de la coca provoqu l implantation de nouvelles cultures Par ailleurs la transformation en coca ne s est d plac e dans les pays producteurs et la fili re p ruvienne
161. o o il tait professeur et poss dait 15 ha des terres d di es la pomme de terre le ma s et le bl Il a d cid de migrer Tingo Maria pour permettre ses enfants d tudier l Universit Agraire de la Selva de Tingo Maria Il ne poss de qu un hectare de terre agricole autour de sa r sidence Il y cultive du cacao et des agrumes en association Il re oit une retraite de son ancienne activit et poss de deux lt mototaxis gt qu utilisent lui et ses fils comme service de transport dans la ville Son assolement est le suivant Tableau n 37 Assolement de l agriculteur type 3 Surface Culture ha Rendement Cacao CCN51 5 ans 0 5 1600 Kg ha E Mandarine 600 caisses ha Orange Mandarine et orange 12 ans 0 5 120 caisses ha SAU 1 Toutes les cultures sont associ es dans la m me parcelle mais l on a estim un demi hectare de cacao et un demi hectare d agrumes afin de mod liser s par ment et ainsi consid rer les diff rents cycles de production des deux cultures Il poss de galement porcs poulets canards et cochons d inde destin s la consommation familiale et la vente seuls 3 canards et 3 cochons vendus en 2005 L alimentation de ces animaux est bas e sur le ma s produit sur sa parcelle mais que l on n a pas consid r cause de la faible production Les excr ments de cochon d inde les restes de cacao et les cendre sont utilis s pour produire du c
162. ominales illustratives 4 Classes d ge du chef d exploitation Classes de la date d installation Localit Ex producteur de coca 2 Variables continues actives 14 Unit s de Travail Agricole Familiale Unit de Travail Agricole Total UTAF UTAT Unit s de Travail Agricole Total SAU UTAT SAU Surface Agricole Utile SAU Surface Cacao S AU SCacao SAU Surface Banane SAU SBanane SAU Surface Agrumes SAU SAgrumes SAU Surface Papaye SAU SPapaye SAU Surface Groupe Ma s S AU SGroupeMa s S AU Surface Palmier huile S AU SPalmier SAU Surface Autres cultures SAU SAutres S AU Surface P turages SAU P turages S AU Surfaces cultures Autoconsommation SAU SAutocon SAU Surface cultures Associ es SAU SAssoci SAU Revenu Agricole Revenu Net Total RNonA gri RTotal 3 Variables continues illustratives 19 Nombre de personnes qui vivent de l exploitation Unit s de Travail Agricole Ext rieur Unit s de Travail Agricole Total UTAE UTAT Unit s de Travail Agricole Total UTAT Surface cacao hybride SAU Shybride SAU Surface cacao clon SAU Sclon SAU Revenu Agricole Total Marge Total MT Revenu Agricole Total SAU MT SAU Revenu Agricole Total Unit s de Travail Agricole Total MT UTAT Revenu cacao Revenu Agricole Total MCacao MT Revenu Banane Revenu Agricole Total MBanane MT Revenu Agrumes Revenu Agricole Total MAgrumes MT Revenu Papaye Revenu Agricole Total MP
163. ompost pour ses cultures Il extrait galement un peu de bois de sa parcelle pour ses besoins en construction 97 Le r sultat conomique de cet exploitant est r sum dans le tableau ci dessous Tableau n 38 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 3 06 __ Produits Cacao 3520 Mandarine 2400 orange 360 canard 90 cochon d inde 30 total D sherbage 450 Caisses fruits 216 total Mototaxi chef d exploitation 4080 Mototaxi fils 9280 Retraite 10800 Autoconsommation 1230 total D penses familiales Panier min famille 16670 Son Revenu Agricole est de 5734 soles dont 55 proviennent du cacao et 43 des agrumes Seuls 120 soles viennent de la vente des canards et cochons d inde Les charges agricoles sont tr s faibles car la main d oeuvre est principalement familiale il n emploie de main d uvre ext rieure que pour le d sherbage 3 fois an Sa famille est compos e de 6 membres son panier familial monte donc 14454 soles par ann e L activit agricole ne fournit que 40 des besoins de la famille Son niveau de Revenu ext rieur est de 24160 soles par ann e 45 provenant de la pension de retraite le 55 du travail de taxi L autoconsommation de la basse cour lui permet d pargner 1230 soles an en alimentation Le Revenu total de 2 1 paniers minimums lui permet de couvrir les besoins familiaux et d investir Il a notamment investi dans l ach
164. on Technique Allemagne GTZ www gtz rural org pe Agence International de d veloppement des Etats Unis d Am rique au P rou wWWww usaidperu org pe Commission National P ruvienne pour le d veloppement et la vie sans drogues www devida gob pe Universit Agraire de la Selva Tingo Maria www unas edu pe Entreprise National de la Coca Enaco S A www enaco com pe Centre d Information et Education pour la Pr vention de l Abus des Drogues Cedro P rou WWW cedro org pe Transnational Institute Drugs amp Democracie TNI www tni org Alianza de Pol ticas de Drogas www drugpolicy com 121 Annexes Annexe n 1 D finitions conomiques ST Surface Totale se repartie entre la surface agricole utile SAU la for t secondaire et la for t primaire For t Secondaire parcelles exploit es par des activit s agricoles dans le pass o la for t cro t nouveau For t primaire parcelles de for t qui n ont jamais t exploit es pour l activit agricole mais dont le bois de valeur a g n ralement d j t extrait SAU Surface Agricole Utile surface exploit e par des syst mes de culture ou des p turages UTA Unit de Travail Agricole UTAF Unit de Travail Agricole Familiale UTAE Unit de Travail Agricole Ext rieur UTAT Unit de Travail Agricole Total UTAF UTAE PB Produit Brut Quantit produit prix de vente Il est divis selon l activit
165. on et simulation des scenarii prospectifs 1 Mod lisation des exploitations repr sentatives de chaque type La premi re tape consiste mod liser un agriculteur repr sentatif de chaque typologie pour pouvoir ensuite envisager diff rents sc narii et mesurer leurs impacts sur le revenu de l agriculteur Le choix des agriculteurs repr sentatifs plut t que d laborer un agriculteur moyen de chaque type est justifi par la grande diversit des cultures minoritaires ainsi que la pr sence des cultures associ es et d autoconsommation qui rendent difficile l laboration d un agriculteur moyen qui puisse bien repr senter bien la r alit de chaque type Le fait de travailler avec des agriculteurs repr sentatifs permet galement de mieux comprendre les strat gies de chaque agriculteur en se basant sur des donn es personnelles trajectoires que l on ne pourrait pas tenir en compte en travaillant avec un agriculteur moyen Le mod le de simulation Olympe Attonaty INRA a t choisi pour r aliser cette tape pour sa grande souplesse qui permet de simuler plusieurs scenarii d une fa on rapide ainsi que pour sa grande adaptabilit qui permet de prendre en compte tous les caract ristiques d une agriculture familiale o l autoconsommation et la main d uvre familiale sont d une importance vitale pour comprendre l ensemble du syst me Pr sentation d Olympe Olympe constitue un outil d aide la
166. onisations en favorisants les colons trangers essentiellement allemands et autrichiens 2 De 1898 1964 l Etat cr les lois organiques d occupation des terrains montagneux 3 De 1964 1974 la Loi de la R forme Agraire g re le processus d occupation du territoire La colonisation de l Amazonie progresse partir des axes de p n tration du territoire les fronts pionniers qui impliquent des modes d organisation de l espace et de valorisation des ressources qui se substituent progressivement aux cosyst mes naturels Ces processus de colonisation n ont pas t con us partir d tudes techniques de planification cologique et conomique qui permettraient une utilisation rationnelle et ad quate des sols et cela a g n r des checs successifs des plans d exploitations agricoles malgr les efforts d investissements r alis s dans les 60derni res ann es La plupart des colons n ayant aucune connaissance des potentialit s et caract ristiques agricoles des cosyst mes amazoniens la culture sur br lis tait une pratique adopt e par tous Chaque ann e chaque famille coupait br lait et cultivait une ou plusieurs parcelles de for t qui fournissaient l alimentation de base et le surplus tait commercialis Lorsque le sol le permettait des cultures p rennes cacao caf th agrumes etc taient plant es et l levage bovin constituait un capital pargn Dans quelques exploitations la r
167. ou dans les sph res politiques des pays producteurs Cela contraint galement la r alisation d tudes impartiales sur l impact de plus de 20 ans de d veloppement alternatif L exemple de Alto Huallaga montre bien la probl matique sociale que les cultures ill gales peuvent engendrer au niveau r gional Cette r gion a connu le boom de la coca dans les ann es 80 notamment lorsque le terrorisme s est alli au narcotrafic d structurant ainsi toute la soci t rurale et bouleversant compl tement la dynamique agraire L poque noire gt du terrorisme est d sormais pass e mais la production de coca et le narcotrafic continuent un niveau inf rieur par rapport aux ann es 80 mais toujours en augmentation Dans cette r gion les programmes de d veloppement alternatif essaient depuis 20 ans de freiner le d veloppement de la coca en introduisant des cultures alternatives et en liminant les plantations ill gales par l radication forc e Le fait que les actions d radication provoquent des sentiments de rejet de la part des agriculteurs est clair mais le probl me est que le d veloppement alternatif est souvent li celles ci engendrant ainsi galement le rejet des organismes de d veloppement travaillant dans la r gion Cette tude essaie d appr hender la situation des agriculteurs de cette r gion en se centrant sur la production de cacao culture la plus promue dans le cadre des programmes de l
168. pe 4 Utilisation du sol Typologie 4 E Min D Moyenne Max La caract ristique qui diff rencie les agriculteurs de ce type est l importance des surfaces d di es aux cultures destin es l alimentation familiale minimum de 17 de la SAU total La culture principale 75 est le mais dont seulement 13 de la production sont vendus Le riz et le haricot sont dans leur totalit destin s la consommation familiale Un tiers de la production de banane est galement destin l alimentation famille Le cacao constitue la principale culture de rente qui repr sente en moyenne la moitie de la SAU Le cacao clon est plus important que les hybrides D autres cultures de rente sont produites sur de petites surfaces agrumes papaye caf autres fruitiers et un peu de coca dans certains cas L association de la banane ou des agrumes avec le cacao est une pratique fr quente R sultats conomiques La valeur de la production autoconsomm e repr sente 25 du Revenu Agricole total compos e de la valeur du petit levage en partie de la production de ma s et de banane et de la production du riz et de haricot sec Le revenu du cacao est faible d un rendement moyen d environ 580 Kg ha et aux 25 des cacaoyers qui sont encore en phase immature Le Revenu des cultures de rente est compl t par les ventes de papaye agrumes autres cultures et le bois
169. post Como lo hace Que cantidad 53 Ha aumentado la producci n desde la conversi n De cuanto 54 Cuanto paga para la certificaci n 55 Vende alg n otro producto como org nico Productos forestales 56 Vende madera O alg n otro producto forestal De sus bosques primarios De sus bosques secundarios De plantaciones 57 Que cantidad anual 58 A que precio lo vende 59 Como extrae su madera 60 Cuanto le cuesta Valor producci n forestal PrecioxCantidad Renta total producci n forestal PrecioxCantidad Costes produccion 132 Producci n animal 61 Composici n del rebano Tipo de Numero Autoconsumo Ventas Precio Costes de Renta animal actual 2004 de venta producci n Vacas Carne P veterinarios Leche Sal Queso Mano de obra Ovejas Lana Carne Chanchos Gallinas Huevos Pollos Pavos Patos Cuyes Otros Valor producci n animal PrecioxCantidad Renta total producci n animal PrecioxCantidad Costes de producci n Renta total producci n vegetal forestal animal Material 62 Material propio utilizado para la producci n 63 Lo alquila a otros agricultores Beneficio anual 64 Material propio para la transformaci n 65 Material propio para el transporte 133 Otras fuentes de renta 66 Recibe alg n tipo de pensi n Cantidad anual 67 Recibe env o de dinero de alg
170. ppement durable dans la vall e du Huallaga Rapport non publi disponible au CIPDA P rou Cheikh D 2000 Analyse Diagnostique des syst mes agraires d une petite zone rurale de la costa quatorienne Th se de master Institut National Agronomique Paris Grignon 42 p Contreras H 2005 El tratamiento internacional del problema de las drogas Lima Centro Peruano de Estudios Sociales Debate Agrario p 213 231 Cotler J 1999 Drogas y Pol tica en el Per la conexi n norteamericana Lima Instituto de Estudios peruanos 309 p Gootenberg P 2003 Entre la coca y la coca na Un siglo o m s de paradojas de la droga entre Estados Unidos y el Per 1860 1980 Lima Instituto de Estudios Peruanos 51 p Nations Unies Office on Drugs and Crime 2005 Country Profile Per 2005 en ligne Lima Nations Unies 46 p Consult en Novembre 20051 http www unodc org pdf peru peru_country_profile_2005 pdf Nations Unies Office on Drugs and Crime 2005 Programme in Latin America and The Caribdean ligne Nations Unies 15 Consult en Novembre 2005 http www unodc org unodc annual_report_2005 html Crespo E Crespo F 1997 Cultivo y Beneficio del cacao CCN51 Quito Editorial El Conejo 136 p Decazy B 2001 Appuie au PNDA pour l installation des cacaoyeres en substitution des cultures illicites dans la zone nordoriental en Colombie Rapport de mission non publie disponible au CIRAD Montpellier CIRAD CP
171. que commercants et ainsi d am liorer les prix de ces produits Ces syst mes de production obtiennent galement de bons niveaux de productivit s du travail et de la terre tr s sup rieurs la moyenne de P chantillon 2 6 Type 6 Eleveurs Le groupe des leveurs est form de 12 individus caract ris s par les variables suivantes Utilisation du sol SAU lev es pourcentage important de p turages et faible part du cacao Main d oeuvre le niveau d UTAT ha est faible mais la r mun ration de la main d oeuvre est lev e Revenu Agricole Total UTAT Revenu Agricole Total un pourcentage lev du Revenu Agricole vient de l levage bovin Famille et main d uvre Cette cat gorie se concentre autour de la ville de Tocache o les surfaces d exploitation sont sup rieures 50 Tocache 34 Aucayacu 16 Tingo Maria Ils ont un nombre de personnes charge tr s lev d environ 5 personnes par exploitation Tableau n 22 Composition de la main d oeuvre type 6 UTAFUTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 22 0 L8 0 1 Max 100 78 9 0 4 Moyenne 62 38 3 8 0 2 Le niveau de main d oeuvre par hectare est tr s bas expliqu par la pr sence de p turages La composition de cette main d oeuvre est plut t familiale avec un recours occasionnel la main d oeuvre salari e Utilisation du sol Ces agriculteurs poss dent les plus grandes surfaces de l chantillon La
172. r l am lioration des revenus 101 4 Agriculteurs d autoconsommation L agriculteur mod lis repr sentatif de ce type de producteurs est localis autour de la ville de Tingo Maria Il est originaire de Tarapoto de la province de San Martin au Nord de Tingo Maria et s est install dans les ann es 50 A l origine propri taire de terres Monzon zone la plus productrice de coca de la vall e de l Alto Huallaga ce producteur a du les abandonner cause de conflits sociaux dus cette culture illicite La famille est compos e de 6 membres les parents accompagn d un de leur fils et de sa famille et travaillent ensembles dans l exploitation Le fils g re l exploitation et travaille l ext rieur en tant qu ouvrier agricole environ 6 semaines par an L exploitant poss de 6 ha autour de la r sidence 4 ha sont d di s au cacao 2 ha se r partissent entre le riz et le ma s pour l autoconsommation et la for t secondaire Il pratique un syst me de rotation entre le riz le ma s et la for t secondaire de fa on toujours poss der 0 75 ha de riz 0 75 ha de ma s et 0 75 ha de jach re Le cacao est g de 20 ans et voil 3 ans qu il a commenc le r habiliter en greffant diverses vari t s dont du CCNS1 fournies par les diff rents projets de d veloppement alternatif Il maintient quelques caf iers dont il r colte pr s de 40 Kg an et quelques plants de coca dont la produ
173. r la continuit de l exploitation 74 2 4 Type 4 Agriculteurs d autoconsommation Cette cat gorie qui regroupe 10 individus se caract rise par les variables suivantes Un pourcentage lev de la SAU d di e aux cultures d autoconsommation et par cons quent des surfaces des cultures du groupe ma s importantes Famille et main d uvre La majorit de ces agriculteurs se sont install s dans les premi res p riodes de la colonisation de la zone entre les ann es 50 et 70 80 ont un ge sup rieur 50 ans et se localisent tout le long de la vall e Le nombre de personnes qui vivent de l exploitation agricole est de 3 7 personnes en moyenne Comme dans le premier type 60 sont d anciens producteurs de coca et 20 qui d clare des petites surfaces de coca Tableau n 18 Composition de la main d oeuvre type 4 UTAF UTAT UTAE UTAT UTATotal UTAT SAU Min 65 5 1 7 0 3 Max 95 35 5 2 1 3 84 16 2 9 0 5 La main d oeuvre provient principalement de la famille et tr s peu de l ext rieur maximum de 35 le niveau d intensification de la main d oeuvre est moyen 0 5 UTAT SAU Utilisation du sol La SAU est un niveau moyen 7 ha par rapport l chantillon total et oscille de 2 14 ha La surface n est pas exploit e dans sa totalit dans 80 des cas et la surface des forets primaire et secondaire est le 40 Graphique n 46 Utilisation du sol ty
174. r le kudso l gumineuse qu il est possible de semer dans la parcelle et qui pourrait b n ficier les autres cultures en fixant 1 azote dans le sol Tableau n 42 R sultats conomiques sc nario optimisation du syst me petit levage augmentation du revenu type3 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 canard 1140 1140 1140 1140 1140 1140 1140 1140 1140 1140 cochon d inde 430 430 430 430 430 430 430 430 430 430 porcs 640 640 640 640 640 640 640 640 640 640 poulets 720 720 720 720 720 720 720 720 720 720 Alimentation volailles 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 Alimentation poulets 360 360 360 360 360 360 360 360 360 360 MARGE 7634 7634 8589 8589 8589 8589 8589 8589 8589 8589 INTA 5734 5734 6689 6689 6689 6689 6689 6689 6689 6689 A EE 1900 1900 1900 1900 1900 1900 1900 1900 1900 1900 Marge total sc nario Le r sultat de cette simulation est une augmentation du revenu de 1900 soles l ann e soit 33 de plus par rapport aux recettes actuelles La majorit des agriculteurs enqu t s n l vent ces animaux en semi libert que pour la consommation familiale sans aucune gestion de la reproduction L assistance technique pour ces petits levages pourrait tre une action int ressent pour contribue
175. r le narcotrafic Il n y avait pas d industrie ni d entreprise prosp re offrant d emplois salari s Cependant les nombreux commerces et lieux de loisirs les commer ants trangers et les plusieurs banques o transitaient des sommes importantes donnaient la r gion une impression de richesse sans commune mesure avec les autres centres urbains du pays Mais cette conomie qu on peut nommer fictive ne laissait pas d investissements dans la Zone comme s il tait n cessaire que l argent parte 2 4 Programmes de d veloppement alternatif dans la r gion Coop ration Am ricaine USAID La coop ration am ricaine est pr sente dans la r gion avec diff rents types de programmes Programmes de d veloppement alternatif participatif PDAP dont le responsable d ex cution est l ONG am ricaine Chemonics L assistance technique est r alis e par diff rentes ONG locales ou par des organisations de producteurs Les communaut s qui d cident de participer aux programmes re oivent un lt capital semence gt de 180US par famille Le nombre d hectares assist s de cacao monte 4578 ha de ma s 1247 ha de caf 604 ha et de fruitiers 457 ha Ces actions sont conditionn es l enl vement de la culture de la coca 21 Tableau n 2 Fonds USAID dans la r gion de l Alto Huallaga 1995 2002 millions US Infrastructure Infrastructure D veloppement sociale basique conomique product
176. raphique n 41 Graphique n 42 Graphique n 24 Graphique n 25 Agricole Familiale AUS el nm EE 42 Composantes du Produit Brut de l Agriculture 43 Composantes du PB de l levage iaeia E e Ee dee 44 Composantes du Produit Brut de l Agriculture par rapport la classe de SAU 45 Composantes du Produit Brut de l levage par rapport la classe de SAU 45 Composantes du Revenu Agricole Totale 46 Pourcentage des diff rentes activit s agricoles dans la composition du Revenu Agricole EE 47 Revenu par ha des principales cultures S ha par classe de SAU 48 Classes de Revenu Agricole Total par rapport au Salaire minimum par Unit de Travail SE ege Ee a 49 Classes de Revenu Agricole Total par rapport au Panier minimum de la famille 50 Revenu Agricole Moyen soles ha par rapport la classe de SAU 52 Revenu Agricole par nombre de personnes charge par rapport la classe de SAU 52 Composition du Revenu Net Total 53 Composition du Revenu non Agricole ns 54 Importance du Revenu non Agricole dans le Revenu Net Total par rapport la classe de EE 54 Revenu Agricole et Revenu Non Agricole moyens par classe de 55 R partition de la surface de cacao hybride et CCN51 56 Importance de la surface de cacao CCNS1
177. ration dans l axe entre Aucayacu Tocache Quantit de main d uvre lev e principalement salari e SAU lev e 8 20 ha Assolement faible poids du cacao les autres cultures de rente ont plus d importance papaye agrumes banane et riz et ma s non destin s l autoconsommation ainsi que des autres cultures caf et c ur du palmier Le Revenu Agricole tr s lev bonne capacit d investissement Tr s bons rendements et prix de la papaye du riz du ma s et des autres cultures caf et c ur du palmier R sultats conomiques du cacao sont aussi lev s mais inf rieurs ceux des autres cultures Eleveurs 12 individus 21 chantillon Grands surfaces importance de p turages UTAT ha faible Situ s autour de Tocache et Aucayacu Niveau de main d oeuvre par ha faible d la pr sence de p turages SAU lev e 9 31 ha Syst mes peu diversifi s compos s de p turages et de cacao comme principale culture de rente compl t s par des petites surfaces de banane agrumes et cultures du groupe du mais Cacao principale source de revenu gr ce de bons rendements suivie de la banane et des agrumes L levage ne donne pas de rentabilit lev e syst mes peu technifi s Bon niveau de Revenu Agricole au dessus du seuil de reproduction 84 Partie V Mod lisation des syst mes de producti
178. revenu au dessus de seuil minimum C est une strat gie des agriculteurs de ce type pour arriver couvrir les besoins familiaux Tendance la monoculture du cacao transformation en fromage Agriculteur 8 d couvre les besoins La vente d une partie des cultures d Autoconsommation S 06 5 2 S familiales uniquement Optimisation de d autoconsommation ne repr sente pas si l on tient en compte rendement du ma s en elle m me une augmentation l autoconsommation et du riz suffisante de revenu mais peut constituer un compl ment int ressant d autres productions alimentation du petit levage L impact de la disparition de la papaye Remplacement de 4 A fait diminuer le revenu de plus de 50 Agriculteurs Le virus qui attaque la la papaye par la par rapport au niveau actuel Le entrepreneurs papaye dans la zone banane et la Graes reste cependant lev en permet de cocona EEN 5 capitaliser et d investir Revenu de l levage Augmentation de L optimisation de la production de lait faible la production de et sa valorisation travers de la Eleveurs lait et transformation en fromage repr sentent une augmentation lev e de revenu sans grand investissement 114 Conclusions et recommandations Les cons quences n gatives de la consommation de drogue et les politiques de lutte contre celle c
179. rfaces sont dans la zone de Tingo Maria et que les grandes surfaces se concentrent dans les zones d Aucayacu et de Tocache Tableau n 6 Classe de SAU par rapport la localit Localit Classe Dans la zone autour de Tingo Maria seuls 3 agriculteurs ont des SAU de plus de 12 ha alors qu Aucayacu et Tocache une minorit d agriculteurs ont des surfaces inf rieures 5 ha La petite taille des surfaces autour de Tingo s explique par la colonisation ancienne les exploitations ont en effet t progressivement divis es au sein des familles Assolement Graphique n 13 R partition des diff rentes cultures dans la surface totale de l chantillon Agrumes 6 6 Ma s 6 5 Palmier huile 5 8 Banane 8 Caf 1 1 Riz 5 1 Es Papaye 1 3 Haricot 0 5 P turages 22 6 Coca 0 2 Autres 1 9 Cacao 39 1 La principale culture dans l chantillon est le cacao presque 40 de la SAU totale soit 215 ha La deuxi me culture la plus importante est la banane suivie des agrumes le palmier huile qui se concentre dans la r gion de Tocache et le riz 22 6 de la SAU est d di e aux p turages et seulement 24 des agriculteurs de l chantillon en poss dent 37 Les cultures minoritaires en surface sont la papaye le manioc le caf la coca et le haricot La cat gorie appel e autres 1 9 comprend des cultures tr s vari es coeur du palmier a
180. rnationaux de ces programmes sont souvent bas s sur des objectifs de nombre d hectares radiqu s La prise en compte de la r alit des agriculteurs de la r gion et des organismes travaillant sur le terrain s av re donc indispensable dans la formulation des projets de d veloppement alternatif Il serait pertinent de ne pas contraindre l valuation de ces programmes en ne se basant que sur le nombre d hectares radiqu s et le nombre d hectares install s de cultures lt alternatives gt Cette tude montre bien les facteurs qui influencent la d cision de cultiver de la coca L abandon de cette culture doit tre le r sultat d un long processus d am lioration des techniques agricoles et des canaux de commercialisation pour l ensemble des cultures car il n existe videmment pas de cultures miracles qui puissent concurrencer la rentabilit d une culture illicite 117 Il est ainsi recommandable de Mettre en uvre des programmes d assistance technique pour d autres cultures parall lement au cacao principalement banane ma s riz manioc agrumes levage bovin dont la transformation du lait et petits levages Cr er des syst mes de commercialisation plus efficaces pour les fruits banane et agrumes et pour l levage qui assureraient moins de variabilit dans les prix Il serait n cessaire de trouver des march s qui puissent absorber ces productions ventuellement en d veloppant l
181. roduction kg Ha 0 0 450 600 750 1200 Nettoyage mauvais 7 5j Ha 3 fois an herbes j Ha 8 SS SE UE 22 5 229 Ha 4 8 10 10 Ha 15 R colt Ha 24 32 40 Ha 50 Ha Pr paration terre et plantation Ha SH Greffe de r habilitation j Ha a ZA Transport S Ha 20 26 33soles Ha 52 Taille R habilitation 20j Ha 0 20j Ha Elimination vielles plantations Ha 0 18 Caf Kg Ha 10 Kg Ha 10 Kg Ha R colt du caf i 1 1j Ha coca kg Ha 12 kg Ha 12 kg Ha R colt coca j Ha 1 j ha 1 j ha Engrais coca S Ha 7 5 S Ha 7 5 S Ha 144 Ma s 1 cycle an Riz 1 cycle an Pr paration Pr paration terre et terre et 12 8 12 plantation plantation j Ha j Ha nettoyage nettoyage de mauvais 16 de mauvais 30 herbes herbes j Ha j Ha R colt R colt 10 en Quantit Quantit produit 1500 produit 2500 Kg Ha Kg Ha Achet Achet semences 21 3 semences 66 6 S Ha S Ha Type 5 Agriculteurs entrepreneurs Age R colte 0 323 5 404 4 242 6 caisses Ha M O S Ha 1755 5 1755 5 1755 5 1755 5 engrais 5 546 6 546 6 546 6 546 6 Cacao 5 Age ans 1 2 3 3 5 8 8 20 plus de 20 Production Kg Ha 0 0 2100 2800 3500 2100 M O S Ha 3000 1700 2000 2430 3000 2000 145
182. rogrammes de d veloppement alternatif la coca A Tocache les rendements des plantations cacaoy res sont sup rieurs ceux de Tingo Maria car favoris s par des pluviom tries ad quates cette production qui diminuent les risques de maladies fongiques Ces bons rendements s expliquent galement par l action des programmes de d veloppement des Nations Unies qui ont cibl cette zone pendant 5 ans en diffusant des techniques culturales plus performantes D apr s les tudes existantes les vari t s de cacao pr sentes dans l Alto Huallaga sont compos es de cacaos hybrides introduits par les programmes de d veloppement alternatif et un m lange des vari t s locales connues comme criollo L hybride le plus r pandu est le CCNS1 originaire d Equateur presque 50 des plantations compl t par des hybrides br siliens import s par les m mes programmes Les criollo originaires de la zone et des criollo m lang s aux hybrides br siliens constituent le reste des plantations Une fois identifi es les zones d tude l tape suivante tait de choisir les agriculteurs enqu ter Pour travailler dans la vall e de 1 Alto Huallaga il fallait tenir en compte de la complexit sociale due la production de coca L radication de la coca et les programmes d auto radication engendrent souvent des sentiments de rejet de la part de certains agriculteurs envers les organismes travaillant dans la r gion sans faire
183. ruit 1080 1080 1080 1080 1080 1080 1080 1080 1080 1080 31585 31585 31585 31585 Retraite 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 10800 Autoconsom 1510 1510 1510 1510 1510 1510 PECH 14454 14454 14454 famille SOLDE 24666 29441 Ces hypoth ses permettent d obtenir un Revenu Agricole de 26800 soles les deux premi res ann es et de 31500 soles partir de 2008 quivalent au revenu total initial agricole travail ext rieur retraite 14454 14454 14454 14454 En conclusion 5 ha du m me syst me de culture lui permettraient d obtenir un Revenu Agricole quivalant au Revenu total qu il gagne actuellement gr ce la combinaison de travail ext rieur et d agriculture Cette analyse permet de recouper les r sultats de la mod lisation du type 1 qui conclue que la surface minimum pour vivre convenablement de l agriculture est de 5 ha Il s agit bien d une hypoth se th orique bas e sur la reproductibilit du syst me sur 5 ha Les facteurs qui reportent la main d oeuvre familiale sur le travail ext rieur sont les revenus r guliers qu il g n re et la limitation de la surface disponible Sc nario 2 Optimisation de son syst me actuel Augmentation de revenu du petit levage Les deux cultures p rennes cacao et agrumes ont d j de bons rendements et sont vendues de bons prix il est donc difficile de les optimiser plus Par con
184. s publics pour la reconstruction d une soci t agraire dans la r gion pour ne pas tomber dans un autre syst me mafieux autour des cultures illicites La culture de la coca est toujours pr sente dans la r gion environ 16900 ha selon P ONUDD en 2004 ce qui repr sente une augmentation du 20 par rapport 2003 La plupart des producteurs sont dans l expectative esp rant beaucoup que les grand discours nationaux et internationaux sur la lutte contre la drogue seront suivis par des actions concr tes L impression g n rale est de sortir d un cauchemar avec l espoir de ne pas y retomber Franco V et al 2003 Le cas dans la r gion de l Alto Huallaga repr sente un exemple de la probl matique sociale qu origine la culture de la coca Au niveau agricole l impact de cette culture est aussi norme Les dynamiques agraires de la r gion ont t compl ment transform es cause du narcotrafic et du terrorisme l poque du boom de la coca Actuellement les programmes de d veloppement alternatif mis en uvre dans la r gion marquent les tendances productives de la vall e Les plus importants acteurs du monde agricole de la zone sont financ s par les fonds de la lutte antidrogue les coop ratives de producteurs les ONG locales etc Dans le cadre de ces projets le cacao est l une des cultures les plus promues dans la r gion o Quelle est la situation des producteurs dans la zone Arrivent ils survivre sans la cul
185. sement sans retour pendant environ quatre ans 92 La diversification de la production par les agrumes associ es ou non au cacao peut donc tre recommand e dans des projets futurs Il est cependant n cessaire d accompagner ces cultures p rennes par des pluriannuelles pendant la p riode improductive pour garantir un minimum de revenu Il serait galement important d accompagner la commercialisation et les itin raires techniques afin d am liorer les prix et les rendements Type 2 Producteurs du palmier huile L agriculteur mod lis est un ancien travailleur de l entreprise Endepalma de la communaut de Tananta Cette entreprise qui produisait de l huile de palme a stopp sa production l poque du terrorisme et les plantations abandonn es de palmiers ont ensuite t r parties entre les travailleurs L agriculteur s lectionn a donc obtenu 5 ha de palmiers huile g s de 20 ans La coop ration allemande appuie d sormais la r habilitation de ces plantations notamment par le biais de cr dits agricoles remboursables l entr e en production des parcelles replant es L agriculteur mod lis exploite quelques vieux palmiers qui lui permettent de g n rer un peu de revenus en attendant que les jeunes plantations commencent produire Le projet envisage de r habiliter les infrastructures industrielles de l entreprise Endepalma afin de relancer la production La nouvelle structure prendrait le s
186. sformation progressive mouvement terroriste Le d veloppement du narcotrafic pour l approvisionnement du march de la coca ne dans le Premier Monde Avant l re de la coca l conomie de Huallaga reposait sur l exploitation des ressources naturelles de la for t bois caoutchouc fruits etc et sur l agriculture dans les zones mises en culture sur br lis comme la banane plantain cacao caf etc L levage bovin s est d velopp aussi partir des 19 ann es 40 La production agricole tait consomm e localement et la plus grande partie tait destin e aux march s nationaux de la Costa et la Sierra ainsi qu l exportation La croissance de la culture de coca a t favoris e par l augmentation de la demande des pays industrialis s et de la capacit financi re des organisations de narcotrafiquants en plus des conditions agro climatiques favorables de la pauvret et du manque en ressources conomiques des r gions amazoniennes Parall lement afin de tirer profit des exportations de coca ne m dicinale l Etat p ruvien a favoris les plantations de coca dans la zone de Monzon Hu nuco et un laboratoire de fabrication de p te de coca ne a t install causant la d forestation de presque 600 000 ha dans la zone d Alto Huallaga En 1978 la loi G n rale des Drogues est publi e et la culture de coca est interdite L entreprise Nationale de la Coca poss d
187. sultats conomiques sc nario augmentation du rendement de la banane 1000 caisses ha typel 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 MARGE 14378 13920 17054 21037 21885 22342 22342 22881 23338 MARGE initiale 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 Diff rence de Marge 582 366 582 582 366 582 582 366 582 L augmentation de revenu est faible surtout les premi res ann es et varie de 360 580 soles en fonction du cycle de production 3 Optimisation de la culture de la banane Rendement 1000 caisses ha Surface augmentation 1 ha surface moyenne de ce type Prix Augmentation du prix de 2 75 5 soles caisse prix maximal obtenu par les agriculteurs de ce type Le prix de la banane peut monter 7 soles caisse chez d autres agriculteurs de l chantillon voir annexe n 5 Tableau n 30 R sultats conomiques sc nario optimisation de la culture de la banane typel 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 17806 16061 20482 24465 24026 25770 25770 25022 26766 MARGE initiale 13796 13554 16472 20455 21519 21760 21760 22515 22756 Diff rence de 4010 2507 4010 4010 2507 4010 4010 2507 4010 Le revenu de cet agriculteur augmente d environ 4000 soles et atteint 2 5 paniers minimums dans les premi res ann es
188. t Sintang Indon sie M moire d Ing nieur des Techniques Agricoles CIRAD TERA 44p Metaal P 2005 Am rica Latina y Europa y las pol ticas sobre drogas Lima Centro Peruano de Estudios Sociales Debate Agrario p 247 267 Nadelmann E 2005 Los da os de la prohibici n de las drogas en las Am ricas Lima Centro Peruano de Estudios Sociales Debate Agrario p 231 247 Martinez H 1990 Las Colonizaciones Selv ticas dirigidas en el Per Lima Universidad Nacional Mayor de San Marcos 173 p Ministerio de Agricultura Programa para el desarrollo de la Amazon a MINAG PROAMAZONIA Lima 2004 Manual de cultivo de cacao Lima MINAG 130 p Paredes M 1995 Rehabilitaci n Renovaci n en Cacao Lima Convenio USAID Contradrogas 57 p Parodi C 2002 Per 1960 2000 pol ticas econ micas y sociales en entornos cambiantes Lima Centro de Investigaci n de la Universidad del Pac fico 464 p Penot E Jobbe Duval B 1998 Rapport de mission en Colombie Projet Plante Rapport non publi disponible au CIRAD Montpellier N 12 TH 98 Penot E Ruf F 2004 Cultures p rennes et syst mes agroforesteries face l levage Les fronts pionniers en Amazonie Br silienne Rapport de mission non publie disponible au CIRAD Montpellier CIRAD TERA n 001 2004 Philippeau G 1986 Comment interpr ter les r sultats d une analyse en composants principales Paris Institut Technique des C r ales et des Fourrages ITCF
189. t essentiellement due l augmentation de quantit de main d uvre ext rieure Les exploitants les plus petits moins de 5 ha de SAU utilisent plus de main d oeuvre familiale alors que les producteurs les plus grands utilisent plus de main d oeuvre employ e La quantit de main d oeuvre par hectare de SAU UTAT Surface Agricole Utile oscille entre 0 1 et 2 3 Graphique n 8 Classes de Unit s de Travail Agricole Totale par ha Unites de Travail Agricole Totale Ha de SAU 1 2 1 5 lt 0 30 0 541 28 0 3 0 5 35 33 Plus de 60 des agriculteurs ont moins de 0 5 UTAT par ha cultiv et seulement 5 on un niveau lev d intensification en main d oeuvre plus de 1 par ha Tableau n 5 Relation entre l intensification de la main d oeuvre UTAT ha et la surface d exploitation Classes UTAT SAU On constate une relation entre le niveau d intensification de la main d oeuvre et la surface agricole utile le niveau d intensification en main d oeuvre plus lev s observe chez les agriculteurs ayant des petites surfaces agricoles utiles moins de 5 ha les agriculteurs avec un niveau bas de main d uvre par ha sont en g n ral des producteurs ayant des surfaces sup rieurs 7 ha Cette relation identifie oppose deux syst mes de productions petites surfaces intensifi es en main d oeuvre et grandes surfaces peu intensifi es en main d oeuvr
190. t tr s faibles Le cacao est une culture exigeante en main d uvre pour l entretien du sol le contr le des maladies et surtout pour la r colte qui s effectue entre 1 et 2 fois par mois Le co t des intrants est faible car le syst me de culture traditionnel pratiqu par la majorit des agriculteurs ne comprend pas l utilisation d engrais ni de phytosanitaires D autre part 45 des agriculteurs enqu t s font partie du programme de production biologique de la coop rative et ne peuvent utiliser de produits chimiques dans leurs parcelles La recommandation apport e aux agriculteurs 45 des agriculteurs de l chantillon vendent leur cacao certifi biologique du programme biologique est de produire du compost pour fertiliser leur cacao 23 le pratique Selon les fiches techniques de la r gion les besoins en main d oeuvre pour le cacao sont d environ 60 70 journ es ha ann e 59 Itin raires techniques 90 des agriculteurs ont r alis des greffes partiellement ou dans la totalit de leur plantation cacaoy re car cette technique est tr s diffus e par les techniciens de la coop rative et les ONG de d veloppement de la zone Une grande partie des agriculteurs ont appris le faire eux m mes et une autre partie des greffes sont r alis es par les techniciens qui font de l assistance technique aupr s des producteurs cacaoyers La densit de plantation recommande par le paquet technologique diffus d
191. tale de cacao Pourcentage de CCN51 sur la surface total de nn cacao Rendement du cacao 25 50 50 75 75 100 1 100 400 Kg ha 3 1 4 10 400 600 Kg ha 4 5 600 800 Kg ha 2 3 800 1000 Kg ha 1 1 1000 2000 Kg ha 2 1 2000 3100 Kg ha 0 0 Total 12 11 58 On peut observer que les rendements les plus lev s se concentrent principalement chez les agriculteurs qui ont des surfaces de CCNS1 comprises entre 75 et 100 de la surface total de cacao mais ce n est cependant pas une r gle g n rale En effet des exploitations qui ont presque la totalit de leur surface de cacao en CCNS1 peuvent obtenir des rendements tr s faibles et inversement des exploitations avec une proportion de CCN51 inf rieure 25 arrivent produire entre 1000 et 2000 kg ha Cela montre que les rendements maximaux du cacao CCN51 sont sup rieurs ceux des cacaos hybrides mais que la conduite des plantations influe plus sur le rendement que la vari t en elle m me Graphique n 37 Composition du Produit Brut du Cacao Repartition du Produit Brut du Cacao Cout engrais et phytosanitaires 2 Cout transport 1 Cout main d oeuvre 21 Revenu 76 Les charges de la culture de cacao repr sentent environ le 24 de la valeur total de la production et sont compos es surtout par la main d uvre salari e car les co ts des intrants engrais et phytosanitaires et de transport son
192. tatut d une coop rative int grant tous ces producteurs de palmiers huile Apr s la fermeture d Endepalma les producteurs ont report leurs ventes sur l entreprise Palma del Espino proche de Tocache qui achetait un prix de 4 soles la grappe Le projet de la coop ration allemande a mis en place un syst me de commercialisation pour vendre une autre entreprise bas e Aguaitya plus loign e que Tocache qui paie la grappe 5 2 soles L agriculteur dispose d une parcelle de 7 8 ha dans la communaut d Alto Philadelphia Bambamarca en plus des 5 ha de Palmier Huile localis s Tananta situ s quelque km de sa r sidence Tableau n 33 Assolement de l agriculteur type 2 Surface Culture ha Rendement Cacao CCN51 avec 6 d hybrides 10 ans 4 875 kg ha Cacao CCN51 2 ans en association avec banane 1 132 caisses banane ha Riz 0 25 2500 Kg ha Mais 0 25 1500 Kg ha Manioc 0 25 6500 Kg ha RE vieux arbres 192 r gimes ha Palmier huile nouvelles plantations 1350 r gimes ha SAU 10 75 For t secondaire 2 Surface Total 12 75 93 Son r sultat conomique est le suivant Tableau n 34 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 2 Ann e 2006 Cacao 15400 Banane 528 Palmier huile 4992 total Pr paration terre et plantation c r ales 135 D sherbage palmier huile 3375 R col
193. te de cet individu dans les calculs le pourcentage de la SAU d di e au riz pour la vente baisse 18 et non 55 La destination du manioc yucca cultiv sur des petites parcelles est la fois l autoconsommation et la vente au contraire du haricot sec qui est destin l alimentation familiale La banane est pr sente dans la majorit des agriculteurs de l chantillon 83 qui la destinent principalement la vente Mesurer la quantit de banane autoconsomm e est complexe on a donc pu seulement mesurer l autoconsommation de ceux qui ne la vendent pas ce qui repr sente 5 de la SAU total de la banane 40 Pourcentage de surface de chaque type de culture en fonction des classes de SAU Graphique n 16 Pourcentage de chaque culture par rapport la classe de SAU E Autres Coca Caf O Palmier huile E Harioot sec E Yucca a Rz D M s E Papaye ElAgures Banane E Cacao P turages AER 3 5 5 7 7 12 1240 20 31 Le tableau graphique ci dessus montre Une diminution du pourcentage de la surface d di e au cacao lorsque la surface totale augmente on passe de 70 84 de la SAU dans les exploitations ayant une surface inf rieur 5 ha une proportion de 50 dans les exploitations entre 5 et 12 ha et un tiers de la SAU dans les agriculteurs avec plus de 12 ha Cela indique une limitation de la surface de cacao due
194. te palmier huile 960 Engrais 1600 Taille palmier huile 0 total MARGE 4850 Valeur production ma s 187 Valeur production riz 625 Valeur manioc 487 Valeur production Poulets 240 Valeur porcs 1600 Total Autoconsommation Panier min famille 5944 Le niveau de revenu agricole est faible En tenant en compte que 5 personnes vivent de l exploitation il n arrive juste qu combler les besoins alimentaires de la famille 1 2 panier min Son niveau de charges est tr s lev cause du palmier huile qui n est pas encore entr en production Les engrais son pay s sous la forme de cr dit mensuel La faiblesse de son revenu est due l investissement dans le projet de palmier huile Son niveau de revenu avant le projet tait de l ordre de 1 7 panier min L analyse de ce syst me permet de formuler des sc narii sur l avenir du palmier huile 1 Sc nario positif On suppose que le rendement du palmier atteint 1350 r gimes ha rendement th orique et que le prix se maintient 5 2 soles r gime Le palmier entre en production partir de la troisi me ann e avec de bons rendements jusqu la vingti me 94 Tableau n 35 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 2 Ann es 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Cacao 15400 15400 17710 17710 18480 18480 18480 19250 19250 13090 Banane 528 528 0 0 0 0 0 0 0 0 Palmier
195. tion et m me si la surface agricole utile est assez lev e ces producteurs ont galement des revenus non agricoles lev s 44 Graphique n 32 Revenu Agricole et Revenu Non Agricole moyens par classe de SAU Revenu Non Agricole et Agricole Moyennes par classe de SAU 40000 35000 30000 25000 20000 15000 Revenu Moyenne 10000 5000 0a3 3a5 5 7 7 12 12 20 20 31 Classe de SAU 4 Revenu Agricole Moyenne S ann e m Revenu non agricole Moyenne 5 Comme on peut l observer dans le graphique ci dessus mesure que le Revenu Agricole en fonction de la surface le Revenu ext rieur diminue Le Revenu ext rieur est sup rieur au Revenu Agricole uniquement dans les exploitations de moins de 3 ha La classe de SAU de 12 20 ha est exceptionnelle car cette cat gorie regroupent les agriculteurs les plus entrepreneurs Ceux ci ont des activit s ext rieures qui leur fournissent des revenus tr s lev s qui leur permettent d investir dans leur exploitation main d oeuvre intrants etc et d obtenir ainsi des bon r sultats dans l activit agricole 4 Production du cacao Surface L chantillon total couvre 218 ha de cacao repr sentant 39 de la SAU totale des exploitations enqu t es Un cinqui me de la surface cacaoy re 21 est form e de nouvelles plantations encore non productives g es de moins de 3 ans L install
196. tion reste tr s limit e Le manque de le pousse parfois demander des petits cr dits la coop rative Naranjillo pour pouvoir financer le d sherbage trimestriel 80 de son cacao t r nov 3 ans auparavant les 20 restants sont en cours de r habilitation il n est cependant pas encore en pleine production L hypoth se mise est d atteindre d ici ans un rendement de 1200 kg ha 103 Tableau n 45 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 4 006 200 008 2009 2010 20 2014 2015 13200 13200 13200 21120 21120 21120 21120 21120 21120 21120 Caf 220 220 220 220 220 220 220 220 220 220 Coca 600 600 600 600 600 600 600 600 600 600 21940 21940 21940 Achat de semences c r ales 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 D sherbage cacao 900 900 900 900 900 900 900 900 900 900 Transport cacao 132 132 132 208 208 208 208 208 208 208 Engrais coca 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 8 MARGE 3 20736 20736 20736 Valeur prod mais 450 450 450 450 450 450 450 450 450 450 Valeur prod riz 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 Valeur prod Poulets 240 240 240 240 240 240 240 240 240 240 Valeur dindes 50 50 Travaux agricoles Panier min famille 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 14454 Emprunt 350 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Remboursement 350 0 0 0 0 0 0 0 0 0
197. tions les plus grandes la faible part de cultures d autoconsommation correspond aux limites des besoins de la famille maximum 4 ha 42 La surface des cultures associ es diminue avec l augmentation de la surface car ce sont les exploitations les plus petites qui adoptent le plus les techniques d association des cultures pour maximiser l utilisation de sa terre 3 R sultats conomiques Produit Brut Agricole Quantit produit prix de vente Le Produit Brut Agricole est la valeur conomique r sultant de l activit agricole agriculture et levage r sultat de la quantit produite multipli e par le prix de vente Le Produit Brut Agricole doit couvrir les charges salariales les consommations interm diaires engrais phytosanitaires etc les int r ts des cr dits et autres charges de structure le montant qui reste constitue le Revenu Agricole b n fice produit par l agriculteur Dans un contexte d agriculture familiale comme c est le cas dans la vall e de l Alto Huallaga une partie de la production n est pas destin e au march sinon la consommation de la famille Il faut tenir en compte la valeur de cette production pour valoriser la rentabilit totale de l exploitation Il y plusieurs m thodes pour valoriser la production autoconsomm e dans cette tude il a t choisi de multiplier la quantit de la production autoconsomm e pour le prix de vente potentiel On a divis le Produit Br
198. tre le petit levage pr sente un potentiel non exploit En effet les ventes ne sont qu occasionnelles alors que la proximit de la ville permettrait de profiter d un march bas sur la consommation traditionnelle de ce type d animaux dans les restaurants le dimanche Les animaux de basse cour b n ficient de plus de prix relativement lev s qu il peut tre int ressant d exploiter volaille de ferme 10 15 soles contre 6 soles pour le poulet de batterie Une augmentation du niveau actuel de son petit levage pour la vente est simul e ci dessous tout en maintenant son autoconsommation au m me niveau Les charges d alimentation sont incluses 100 Tableau n 41 Augmentation du petit levage type 3 Situation actuelle Simulation Cochon Cochon d inde Poulet Porc d inde Canard Poulet N actuel 10 100 3 Autoconso 7 12 40 80 kg mmation Vente en 2005 3 43 38 60 160 kg Prix de o 10 30 e vente EE S pi ce S pi ce ZS S pi ce S pi ce 4S Kg Charges 0 0 0 0 0 550 soles 360 soles le co t d alimentation des poulets et canards est calcul d apr s les donn es d autres agriculteurs on estime une consommation de 15 Kg semaine du ma s un prix d achat de 0 70 soles Kg le co t d alimentation des porcs est estim 1 sol par jour pour des compl ments alimentaires l alimentation des cochon d inde est bas e su
199. ture de la coca o Quelles sont les cultures l gales les plus importantes dans la r gion o Quel est l impact des programmes de d veloppement alternatif Et concr tement des programmes du cacao Le but de cet tude est de R aliser une tude impartiale sur la r alit des agriculteurs de la r gion travers de la production de cacao promue dans les programmes de d veloppement alternatif tudier l impact de ces projets sur les agriculteurs Cr er un diagnostic de base qui pourrait aider formuler les futurs projets de d veloppement alternatif dans la r gion Formuler des recommandations pour l am lioration de syst mes de cultures actuels 24 2 M thodologie Premier tape A D termination de la zone et de l chantillon d tude La zone d tude a t d termin e gr ce des entretiens ouverts avec des personnes ressources Un individu est consid r comme une personne ressource lorsque ces connaissances sociales techniques ou conomiques peuvent apporter des informations cl s sur le sujet Dans ce cas des entretiens avec diff rents acteurs de la fili re cacao dans la r gion on permit de d terminer les zones plus repr sentatives de production de cacao dans la vall e et de d terminer l chantillon enqu ter B Diagnostic de caract risation des exploitations agricoles Le diagnostic des exploitations agricoles doit tre bas sur une appr hension globale synth
200. uente l apparition d un virus qui a d truit de nombreuses plantations Le poids du cacao dans le Revenu Agricole Totale est faible n anmoins le rendement moyen de cacao est lev de 1000Kg ha et les r sultats conomiques par ha son corrects La part du cacao dans le revenu est estomp e par les autres cultures La valeur de la production autoconsomm e compos e principalement de la valeur des petits animaux ne repr sente que 8 du Revenu Agricole Totale Tableau n 21 Niveau du Revenu Agricole type 5 R Agricole R Agricole R Agricole R Agricole RnonAgricole GE SAU UTAT Panier min R Total WI 12765 2733 2 0 0 W 130315 11332 20536 135 63 YOGUI 57027 4698 9219 5 6 27 Ces producteurs ont un niveau tr s lev de Revenu Agricole Totale Il s agit d agriculteurs entrepreneurs ayant une bonne capacit d investissement qui intensifient leurs exploitations n gocient la commercialisation et obtiennent ainsi de tr s bons r sultats Le Revenu Agricole est en moyenne plus de 5 fois sup rieur un panier minimum familial Ces agriculteurs une fois satisfaits les besoins familiaux peuvent pargner pour assurer la continuit de leurs exploitations et investir pour en am liorer la productivit Ils b n ficient galement de bons revenus ext rieurs souvent issus du n goce de fruits 79 Les bons r sultats agricoles leurs ont permis d intervenir dans les fili res en tant
201. ugmentation de rendement du cacao partir de l ann e 2008 lui augmentera son Revenu de presque 1000 soles par an Quelle serait la surface minimale pour arriver un Revenu Agricole quivalant au Revenu Total 31100 soles qu il obtient actuellement gr ce au travail ext rieur Sc nario 1 Augmentation de la surface 5 ha 2 5 ha de cacao 2 5 ha de agrumes On suppose qu il arr te le travail ext rieur et qu il dispose donc de la main d uvre suffisante pour la conduite de deux cultures Des charges de taille des arbres sont ajout es car la main d uvre familiale ne pourrait suffire Le petit levage de cochons d inde est galement augment de fa on proportionnelle aux besoins d excr ments pour le compostage afin de maintenir son rendement en cacao et agrumes 99 Tableau n 40 R sultats conomiques sc nario augmentation de la surface 5 ha type 3 006 00 008 009 010 014 17600 17600 22000 22000 22000 22000 22000 22000 22000 22000 Mandarine 12000 12000 12000 12000 12000 12000 12000 12000 12000 12000 orange 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 canard 90 90 90 90 90 90 90 90 90 90 cochon d inde 150 150 150 150 150 150 150 total 31640 31640 36040 36040 36040 36040 36040 D sherbage 2250 2250 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 1875 Taille 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 1500 Caisse f
202. ultats conomiques sc nario n gatif prix palmier huile 4 soles r gime rendement RENE 96 Tableau n 37 Assolement de l agriculteur type 3 ss 97 Tableau n 38 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 3 98 Tableau n 39 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 3 999 Tableau n 40 R sultats conomiques sc nario augmentation de la surface 5 ha type 3 100 Tableau n 41 Augmentation du petit levage type 3 101 Tableau n 42 R sultats conomiques sc nario optimisation du syst me petit levage augmentation du T Venu PO hit A E EEN en 101 Tableau n 43 Assolement de l agriculteur type 4 ss 102 Tableau n 44 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 4 103 Tableau n 45 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 4 104 Tableau n 46 R sultats conomiques sc nario addition d un demi hectare de coca type4 105 Tableau n 47 R sultats conomiques optimisation des rendements du Ma s et du Riz type 4 105 Tableau n 48 Assolement de l agriculteur type 5 ss 106 Tableau n 49 R sultats conomiques ann e 2006 agriculteur type 5 107 Tableau n 50 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 5 108 Tableau n 51 R sultats conomiques sc nario remplacement de la papaye par 1 ha
203. un certain mod le de d veloppement Il est cependant n cessaire d avoir atteint un certain niveau de capital pour mettre en place un tel syst me mais il serait int ressant de s inspirer des strat gies de commercialisation et de n gociation de prix 107 On va tudier l volution du revenu avec le temps en tenant en compte les diff rents cycles de productions Tableau n 50 Projection des r sultats conomiques agriculteur type 5 Cocona 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 1600 Carambola 4992 4992 4992 4992 4992 4992 4992 4992 4992 4992 Miel 4798 4798 4798 4798 4798 4798 4798 4798 4798 4798 Bois 780 780 780 780 780 780 780 780 780 780 Cacao 6160 24640 26180 32340 32340 32340 38500 38500 38500 38500 Banane 33800 20280 12168 20280 20280 12168 20280 20280 12168 20280 Agrumes 5459 5459 5459 5459 5459 5459 5459 5459 5459 5459 Papaye 94640 56784 94640 56784 94640 56784 94640 56784 94640 56784 123830 93836 126664 93185 144189 105410 136984 Autocons 4447 4447 4447 4447 4447 4447 4447 4447 4447 4447 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 9636 118641 88647 121475 87996 139001 100222 Graphique n 54 Evolution de la production des diff rentes cultures agriculteur type 5 Evolution de la production des diferentes cultures 10000 9000 8000 7000
204. urs D penses familiales panier min familiale int r t des cr dits Thermes utilis s dans les simulations avec le logiciel Olympe 123 Annexe n 2 Enqu te des syst mes de production cacaoyers Familia y mano de obra 1 Nombre y apellido 2 Edad 3 Nivel de educaci n 4 Origen del productor sierra costa selva 5 Ano de llegada 6 Lugar de vivienda 7 Trayectoria experiencias antecedentes 8 Familia numero de personas que viven en la finca numero de personas a su cargo numero de hijos numero de hijos que van a la escuela numero de activos agr colas familiares Persona Edad Trabajando a tiempo completo Si no Numero de semanas disponibles para la finca Valor UTAF 10 a 15 a os 0 2 16 a 59 mujer 0 8 16 59 hombre 1 gt 60 a os 0 8 Total UTAF 9 Sucesi n prevista para la explotaci n Hijos Otros familiares Otros 124 10 Trabajadores empleados numero de trabajadores contratados Permanentes Temporales numero de d as salario con o sin comida poca que les contrata tipo de actividad numero total de UTAE Costo de mano de obra asalariada permanente temporal 1 UTA 290 d as de trabajo Numero total de UTA UTAF UTAE 11 Actividades remuneradas del agricultor fuera de la explotaci n tipo de actividad lugar mismo departamento fuera numero de d
205. ut Agricole selon l activit Agriculture ou Elevage Graphique n 18 Composantes du Produit Brut de l Agriculture Composantes du PB de la Agriculture Valeur Consommation Autoconsomme intermediaires 5 4 Charges salariales 22 Revenu agricole Interet de credits 68 1 Le Produit Brut de l Agriculture est principalement compos par le Revenu Agricole presque 70 avec un niveau de charges peu lev environ le 30 de Produit Brut essentiellement compos des charges salariales Le co t des consommations interm diaires est faible puisqu il s agit de syst mes de cultures traditionnels avec tr s peu d utilisation d intrants engrais produits phytosanitaires etc La valeur de la production autoconsomm e repr sente le 5 du total de Produit Brut de l agriculture Les producteurs de la zone ont peu d acc s aux cr dits seules quelques ONG en proportionnent court terme et des taux d int r ts int ressants 43 Graphique n 19 Composantes du PB de l levage Composantes du PB de l Elevage Valeur Autoconsomme Revenu agricole 27 46 Consommation intermediaires 27 La composition du PB de l levage est diff rent le niveau de Revenu est plus faible et les consommations interm diaires sont beaucoup plus lev es que dans l agriculture alimentation animal produits v t rinaires loyer de p turages etc Par contre il n y a pas de char
206. utte contre les drogues Elle a permis de comprendre dans une certaine mesure l impact de ces projets et les niveaux de d pendance des diff rents types de producteurs par rapport la culture de la coca La premi re partie de diagnostic montre l existence d une grande diversit de syst mes de production qui combinent les facteurs de production de diff rentes fa ons et qui se caract risent par de grandes amplitudes de r sultats conomiques dues aux grands carts de rentabilit des principales cultures L tude statistique de cette diversit a permis de classer les agriculteurs enqu t s en six groupes de producteurs ayant des caract ristiques similaires et qui repr sentent les diff rents syst mes de production pr sents dans la zone Confront e aux connaissances du terrain la typologie obtenue par l analyse en composantes principales para t repr senter d une mani re pertinente la diversit des syst mes de production cacaoyers existants dans la r gion Une recherche plus approfondie pourrait cependant passer par une tape de validation de cette typologie aupr s des experts et des producteurs de la r gion 115 La mod lisation d agriculteurs repr sentatifs de chaque type et les simulations de divers sc narios permettent d obtenir des r sultats int ressants et de constituer une base de donn es dont pourront tenir en compte les futurs projets de d veloppement agricole mis en uvre dans la r gion Quelle
207. vocat cocona et carambole ananas noix de coco etc La coca tant culture illicite peu d agriculteurs l ont mentionn dans leur assolement Seuls quatre producteurs ont d clar en exploiter sur de petites surfaces mais on peut facilement supposer que la surface d di e cette culture dans l chantillon est sup rieure 0 2 de la SAU totale Surface des cultures associ es Le syst me de production est r guli rement bas sur un syst me de cultures associ es le tableau ci dessous recompile les syst mes associ s rencontr s dans la zone Tableau n 7 Syst mes de cultures associ es Syst me Surface ha Banane associe au cacao jeune 22 85 Citriques associe au cacao Agrumes associe aux p turages Mais associ au cacao jeune Riz en rotation avec Ma s Manioc associ au cacao jeune Manioc associ au palmier huile Caf associ au cacao Total Au total les cultures associ es repr sentent 6 3 de la SAU sans tenir en compte les syst mes agro forestiers Ces derniers sont surtout tr s pr sents dans le cacao tel que l association guaba cacao La banane est la culture la plus souvent associ e au cacao car elle fournit l ombrage n cessaire aux jeunes plants depuis la date de plantation jusqu l entr e en production 43 75 ha sont cultiv s en banane seule et 22 85 ha en association ce qui repr sente au total 12 de la SAU totale d di e cette
208. ype 2 Utilisation du sol Typologie 2 100 60 E Min 50 Moyenne 40 Max 2 X 5 amp Es ye FS D D SL ES SE SLR E E 4 ES gt d Cette cat gorie est caract ris e par des syst mes peu diversifi s avec une forte pr pond rance du palmier huile sur les autres cultures du 48 88 de la SAU La surface de cacao est toujours inf rieure la moitie de la SAU repr sentant en moyenne un tiers de la surface exploit e soit de 1 5 ha Ils compl tent leurs syst mes avec un peu de banane et de cultures du groupe mais en partie en associ es avec le cacao ou le palmier huile la surface des cultures associ es est d environ 4 de la SAU La partie de surface d di e aux cultures pour la consommation familiale est faible 6 en moyenne R sultats conomiques Graphique n 43 Composition du Revenu Agricole type 2 Composition du Revenu Agricole Total Typologie 2 Bovine 2 Autres animaux 5 Groupe Mais 7 Palmier huile 16 Banane 0 6 Cacao 74 71 Le Revenu Agricole est principalement g n r par le cacao car ils obtiennent de bons rendements de 850 1400 Kg ha Par contre le revenu du palmier huile ne repr sente en moyenne que le 16 du Revenu Agricole Totale car celui ci est encore en phase de r habilitation et les nouvelles plantations ne sont pas encore productives

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