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Lire l`HDR - Université de Reims Champagne

1. Masai hrs lt Sr MM Ans Engrais 3 me RDS dada near ans ane E ane gs ten E area D E M Se ne Drainage M gt Recolte SANESI lt E d marrage des semis ainsi que du mode d implantation et de la vari t choisis pour l ensemble du p rim tre Figure 23 Le fonctionnement de CalCul est tr s simple A partir des dur es l chelle de l ensemble du p rim tre des diff rents chantiers collectifs mise en eau ou pr irrigation travail du sol repiquage r colte on retient la dur e plus importante c est ce rythme que devront se d rouler les op rations notamment les interventions qui concernent directement la culture semis d sherbage apports d engrais drainage avant r colte et r colte afin qu elles soient r alis es dans toutes les parcelles au m me stade Ensuite deux s ries de simulation du d veloppement du riz sont effectu es en utilisant des donn es climatiques temp ratures journali res minimales et maximales de lair d une station m t orologique proche et les caract ristiques vari tales de la vari t de riz choisie une s rie de simulations pour la date de d marrage des semis l autre s rie pour la date de fin des semis On r alise autant de simulations dans chaque s rie qu il existe d ann es enregistr es On obtient alors comme avec RIDEV des dates moyennes et extr mes des diff rents stades du riz stades sur lesquels sont cal
2. L endettement d l agriculture irrigu e et qui concerne une forte proportion d agriculteurs se traduit par l absence de mise en culture des p rim tres voire leur abandon Cette absence de mise en culture engendre alors une remont e des sels par vaporation et une salinisation des sols Wopereis et al 1998 La salinisation des sols n est donc plus une cause mais une cons quence de l abandon des p rim tres N anmoins cet endettement g n ralis n appara t pas dans les villages de la vall e qui maintiennent et d veloppent des activit s socio conomiques visibles notamment par les diverses associations et groupements Tarri re 1995 les march s hebdomadaires Grijol et Decoudrais 1996 ou l dification de mosqu es Ces transformations li es au d veloppement de l agriculture irrigu e se notent galement dans l importance donn e aux lieux de r sidence La r sidence du walo proche des p rim tres est souvent devenue l implantation principale du village La r sidence du di ri conserve son int r t en hivernage pour les troupeaux confi s aux pasteurs peuls En l absence de crue du fleuve la r sidence en bordure de walo perd son int r t en dehors de sa proximit de la route nationale qui lie St Louis toutes les grandes villes dur le fleuve L installation des am nagements dans la vall e aura donc au moins permis le d veloppement d une agriculture irrigu e vocati
3. canal primaire Fleuve ou grand adducteur secondaire r seau d irrigation maille station d exhaure vers d fluent drain collecteur o r seau u 5 de gt L drainage Mes collecteur principal exutoire sont install s en bordure du fleuve ou de l un de ses d fluents et l irrigation est assur e par une petite station de pompage moteur thermique install sur bac flottant Ces p rim tres sont souvent am nag s sur les bourrelets de berges ou lev es o les sols sont consid r s comme plus l gers ces sols contiennent n anmoins plus de 30 d argile et sont hydromorphes Boivin et al 1995 Vu la r ussite de ces am nagements aupr s des populations des p rim tres interm diaires entre PIV et GA ont t con us partir de la fin des ann es 1980 Comme les PIV ils ne sont exploit s que par un seul village mais disposent d une infrastructure hydraulique associ un co t de r alisation comparable aux GA Ils sont plus grands que les PIV jusqu 100 ha et proposent g n ralement un quipement pour le travail du sol motoculture ou traction bovine Dans les ann es 1990 PIV et p rim tres interm diaires regroupaient le quart des surfaces exploit es Minoritaires dans la d l gation de Dagana ils sont majoritaires ou regroupent la quasi totalit des surfaces exploit es dans la vall e Enfin pr s de la moiti 45 des surfaces o
4. Arboriculture en pourcentage E 6 110 _ 41 6 1 49 c R partition des puits des forages et des p rim tres irrigu s publics dans la plaine de Kairouan source programme MERGUSIE en lta Fa i ni i E i ih Ne ee Mis NEA Jeg 7 netta s ne F i PPI j Puits L eau d irrigation ferait partie des inputs Plusieurs solutions de mod lisation s offrent car le prix de cette eau n est pas homog ne elle est subventionn e pour la production de c r ales irrigu e dans les PPI et son prix peut varier selon que la pompe est lectrique ou entra n e par un moteur thermique On pourrait par exemple d finir deux inputs l un qui correspondrait l eau normale dont le prix est 0 070 Dinars m et l autre qui rendrait compte de l eau subventionn e pour les c r ales avec un prix gal la moiti de celui de l eau normale Ce prix est donc calcul l aide d une formule On pourrait aussi ne cr er qu un seul input eau avec un prix fix 0 070 Dinars m puis d finir un sc nario sur cet indicateur prix de l eau restreint aux seuls ateliers de c r ales irrigu es et ventuellement aux seuls lieux PPI qui fixerait une nouvelle valeur gale 0 035 Dinars m On pourrait imaginer encore d autres d finitions qui permettent par exemple de faire voluer simultan ment des prix de l eau diff rents en fonction des lieux de production Les i
5. Poussin J C Soler L G 1991 Advice and decision support Systems in agriculture new issues International Federation of Operational Research Societies Special Conference on Decision Support Systems FORS SPC 1 Bruges march 26 29 1991 IFORS C 07 Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C Soler L G 1991 Advice and decision support systems in agriculture The example of work organization XXVIe EAAE Seminar Grignon sept 10 12 1991 EAAE C 08 Aubry C Chatelin M H Poussin J C 1992 DECIBLE a decision support system for winter wheat crop management IVe Congr s International d Informatique Agricole Versailles juin 1992 Soci t des Agriculteurs de France C 09 Chatelin M H Attonaty J M Poussin J C 1992 Raisonner l organisation du travail en agriculture Chronique d une d marche interactive de conception d un SIAD IVe Congr s 100 International d Informatique Agricole Versailles juin 1992 Soci t des Agriculteurs de France C 10 Poussin J C Maeght J L et Boivin P 1998 Nos rendements chutent Fatigue des sols ou fatigue des hommes Evolution d un sol irrigu et laboration des rendements Poster 16 me Congr s AISS Montpellier actes sur CD ROM Editions Cirad C 11 Poussin J C 1999 Effet du syst me de culture sur la variabilit des rendements dans les sols irrigu s sah liens en voie de salinisation In Boivin P Jaillard B Poss R Eds Actes du ll me atelier GRESSAP I
6. abord il sera n cessaire d laborer un mod le des activit s pour chaque cat gorie d usage Puis un autre constitu de l activit agr g e de chacune de ces cat gories et destin confronter les usages Le jeu avec les diff rents types d usagers pourra alors permettre chacun d eux de prendre connaissance des points de vue des autres Si le cadre propos s av re pertinent dans la Dr me pour rendre compte d usages multiples il peut alors tre utilis l chelle d un plus grand bassin Pourquoi pas celui du fleuve Niger par exemple qui a t choisi comme bassin de r f rence pour le Challenge Programme Eau et Alimentation CPWE Il s agirait d utiliser le principe d embo tement des activit s que propose mon cadre de mod lisation pour repr senter les r sultats de travaux men s diff rentes chelles et pour tester la coh rence de l ensemble Le CPWF initi par le Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale CGIAR est un programme de recherche international et multi institutionnel dont le but est d accro tre la productivit de l eau utilis e en agriculture et de r duire sa consommation de mani re couvrir les autres usages notamment environnementaux Les travaux sont r alis s sur neuf bassins versants jug s caract ristiques auxquels le bassin du Niger a t ajout sur initiative fran aise la France qui dispose d une longue exp rie
7. autres situations au Cameroun et au S n gal par exemple Dounias 1998 Le Gal et Papy 1998 OTELO est aussi l arch type d un nouveau type d instrument d aide la d cision fond sur la repr sentation du processus de d cision du gestionnaire et sa simulation face aux al as Attonaty ef al op cit Aubry et al 1997 Couplage de mod les d cisionnel et biophysigue OTELO permet de r fl chir au mode d organisation du travail Les r gles de d cision utilisent des indicateurs sur l tat d avancement des travaux et sur les conditions climatiques mais pas sur l tat du sol la portance par exemple ou des cultures leur stade de d veloppement par exemple Pour r fl chir la conduite d une culture le bl par exemple on peut concevoir un instrument comprenant une repr sentation des r gles de d cision coupl e un mod le de d veloppement et de croissance de la culture C est ce que j ai fait lors de mon DEA pour la conduite du bl d hiver S 041 Les travaux des agronomes et les exp rimentations des instituts techniques avaient permis la construction de mod les de l laboration du rendement du bl et des effets des techniques culturales Meynard 1985 Attonaty 1990 Sur ces bases il s agissait pour certains de construire un outil issu capable de fournir les itin raires techniques adapt s aux conditions climatiques voire optimaux cet outil se situe en effet dan
8. avec participation aux chantiers MERGUSIE valuation de la demande agricole en eau et de sa valorisation en Tunisie et Domaine du Merle gestion du tour d eau et croissance du foin de Crau Animation de la recherche Participation la r daction du projet scientifique de PUR 067 Ariane Interactions entre constituants et transferts dans les sols tropicaux fortes contraintes Direction de l UR Ariane juillet d cembre 2001 Participation au comit de pilotage du Programme Commun sur les Syst mes Irrigu s PCSI associant Cemagref Cirad et IRD Montage du programme SIRMA conomies d eau en Syst mes Irrigu s au Maghreb financ sur Fonds de Solidarit Prioritaire du MAE 85 Formation Encadrement de la th se de M Dicko direction J W ry ENSAM d un Master of Science CIHEAM IAMM et d un m moire d ing nieur Participation l enseignement niveau Master l Institut Agronomique M diterran en de Montpellier et l Institut National Agronomique de Tunisie Valorisation Conception et r alisation du site web du PCSI a 2004 2006 Mission IRD Tunis Activit s de recherche Evaluation et r partition de la demande agricole en eau et de sa valorisation dans le bassin du Merguellil Programme franco tunisien MERGUSIE Animation de la recherche Repr sentant institutionnel et membre des comit s scientifiques des programmes Water Demand knowledge base in the Mediterr
9. chelle du p rim tre et des parcelles irriguer et traiter chaque semaine constitue la base de l information des agriculteurs Ces propositions concernent donc essentiellement l organisation collective en mati re de planification des chantiers et d information des individus En 1999 et 2000 le nombre d irrigations dans chaque parcelle a t homog n is sans accroissement de la dur e de pompage et donc du co t de l irrigation La pr irrigation a t 55 r alis e en 1999 elle a permis la lev e des mauvaises herbes qui ont t d truites par le travail du sol quatre semaines apr s Les agriculteurs ont alors d cid de faire l conomie de l herbicide et d effectuer un d sherbage manuel Ce choix a t malheureux puisque l infestation a tout de m me n cessit un long d sherbage manuel lequel a retard le premier apport d engrais Les autres interventions ont n anmoins t plus proches des dates optimales qu en 1998 Figure 25 a En 2000 les agriculteurs ont choisi une implantation classique sans pr irrigation et avec un d sherbage chimique Figure 25 b Malheureusement les herbicides et les engrais ont t livr s en retard fin juillet au lieu de fin juin les premi res parcelles sem es ont subi plus fortement ce retard et ont obtenu des rendements plus faibles Globalement le rendement moyen sur le p rim tre est pass de 4 8 t ha en 1998 7 2 t ha en 1999 et 8 2 t
10. de production qui peut tre associ e un lieu dans un territoire II 2 1 D finition de l entit activit associ e un lieu L entit activit est qualifi par trois attributs Figure 4 1 Une localisation qui indique quelle unit spatiale il est ventuellement associ Cet attribut est facultatif 2 Une action de production qui est soit simple soit composite Une action simple se traduit par la consommation d inputs et la production d outputs Une action composite met en uvre un ensemble d entit s activit ces entit s contenues sont les activit s filles alors que l entit les contenant est l activit m re 3 Une fonction de production qui permet de calculer les consommations et les productions Pour une action simple ces consommations et productions sont les quantit s unitaires attribu es chaque input et output Pour une action composite ces consommations et ces productions r sultent de l agr gation des activit s filles pond r es chacune par un poids qui repr sente l importance de sa participation l activit m re Pour conserver au cadre de mod lisation sa simplicit j ai choisi de ne pas lui faire rendre compte des interd pendances entre entit s ailleurs qu l int rieur des entit s composites Dans ce dernier cas en effet la fonction de production peut rendre compte des liens entre les activit s filles au travers leur
11. implantation semis d une p pini re puis repiquage ou semis direct dans la parcelle de culture L usage de ce mod le pour la pr vision suppose d effectuer plusieurs simulations en utilisant des enregistrements climatiques pass s On peut ainsi rep rer les p riodes propices au semis pour les cultures de saison chaude ou d hivernage en fonction 1 de la vari t utilis e sa pr cocit 2 du niveau de risque accept de baisse de rendement due la st rilit des pillets induite par les temp ratures extr mes durant la floraison du riz O 05 Figure 9 On peut galement mesurer le risque de st rilit auquel la culture est expos e en cas de semis en dehors de ces p riodes notamment pour cause de retard Pour viter une forte st rilit des pillets lors d une culture de saison chaude ou peut semer le riz d s le d but du mois de mars Dans la d l gation de Dagana le risque de st rilit mesur dans cet exemple par la moyenne du taux de st rilit simul pour l ensemble des sc narios climatiques est tr s faible voir les courbes obtenues pour les stations de Ndiaye et Rosso sur la figure 9 Dans la 31 d l gation de Podor les simulations indiquent une st rilit plus lev e 10 15 en moyenne lorsque le semis est effectu la m me p riode Dans celles de Matam et Bakel o les temp ratures sont tr s voisines la moyenne des taux de st rilit simul s d passe 20 la rizicu
12. usage d un certain paquet technique avec un calendrier optimal vis vis de la culture sans se soucier des contraintes et des strat gies des producteurs Il me semblait important de cerner les causes du non respect des recommandations avant de proposer des rem des I 3 4 D terminants des pratiques et organisation des d cisions Le choix du mode d implantation semis direct ou repiquage permet d illustrer les diff rents aspects d un processus de d cision O 07 en annexe En effet les agriculteurs connaissent l int r t du repiquage pour lever en partie les contraintes qu ils d signent eux m mes comme majeures pour 45 Figure 17 Principaux calendriers culturaux Fev Mars Avril Mai Juin Juil Ao t Sept Oct Nov Dec Janv Riziculture de saison chaude Riziculture d inter saison Riziculture d hivernage Mara chage de saison fra che Mil pluvial Sogho de d cru SEE iE implantation r colte Figure 18 D roulement d une campagne rizicole dans un p rim tre irrigu Agriculteur parcelle OP am nagement Autres acteurs Paiement en paddy des charges de la campagne pr c dente Commercialisation du paddy March prix du riz Rizerie paiement de la production Remboursement du cr dit gt possibilit d acc s un nouveau pr t D cision de r alisation de la campagne D termination des besoins en intrants Gamma ner annee nnnne annee nsnnnennsee SO
13. 1 2 Semis D sherbage 1er apport d engrais Novembre 1 11 15 0 ha Jaya semences autoproduites 12 5 ha Sahel 108 semences certifi es 2 l ha 2 4 D 4 l ha propanil 100 kg ha TSP 125 kg ha ur e 2nd apport d engrais 125 kg ha ur e Figure 21 Distribution des rendements selon le nombre d irrigation et distribution du nombre d irrigations selon la vari t observ es en hivernage 1994 dans le p rim tre irrigu de Nakhlet BJaya Sahel 108 25 5 6 60 amp 20 n7 8 50 D 9 10 oO N 40 S 15 2 30 TD o 10 Z xX 20 S 5 10 0 0 Rendement 5 6 7 8 Nombre d irrigations Tableau 4 Rendements obtenus en 1998 dans les parcelles sem es avec Jaya et Sahel 108 et apports d eau estim s en fonction du nombre d irrigation apr s la mise en eau Nombre d irrigations apr s 4 5 6 T 8 9 mise en eau Apport d eau mm 528 602 666 720 774 828 Nombre de parcelles 11 21 26 33 14 14 Rendement t ha 4 07 4 03 4 50 5 04 5 37 5 92 moy ET 0 24 0 18 0 21 0 14 0 17 0 18 Nombre de parcelles sem es 1 6 11 20 13 14 avec Jaya Rendement t ha 5 47 5 41 moy ET 0 90 0 79 Nombre de parcelles sem es 10 15 15 13 1 0 avec Sahel 108 Rendement t ha 3 79 4 48 moy ET 0 47 0 55 comparaison entre vari t s avec test de Student et p lt 0 001 cultivent et r
14. Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 375 406 Scheierling M Loomis J B Young A 2006 Irrigation water demand A meta analysis of price elasticities Water Resources Research 42 W01411 doi 10 1029 2005 WRO04009 S billotte M 1974 Agronomie et agriculture Essai d analyse des t ches de l agronome Cahier ORSTOM s rie Biologie 24 1 3 25 S billotte M 1978 Itin raires techniques et volution de la pens e agronomique C R Acad Agric Fr 64 11 906 914 Sebillotte M Soler L G 1988 Le concept de mod le g n ral et la compr hension du comportement de l agriculteur C R Acad Agric Fr 74 59 70 Sebillotte M Soler L G 1990 Les processus de d cision des agriculteurs I Acquis et questions vives In J Brossier B Vissac J L Le Moigne Eds Mod lisation syst mique et syst me agraire INRA Paris pp 93 116 S billotte M 1990a Syst me de culture un concept op ratoire pour les agronomes In Combes L et Picard D Eds Les syst mes de culture INRA Paris ISBN 2 7380 0256 0 pp 165 196 Sebillotte M 1990b Les processus de d cision des agriculteurs IL Cons quences sur les d marches d aide la d cision In J Brossier B Vissac J L Le Moigne Eds Mod lisation syst mique et syst me agr
15. Le diagnostic agronomique s appuie g n ralement sur un sch ma d laboration du rendement de la culture qui rend compte du d veloppement de la culture mise en place des diff rents organes et des facteurs et conditions du milieu qui influent sur sa croissance Les techniques culturales le travail du sol le d sherbage la fertilisation jouent sur l tat de ces facteurs et conditions la 3 Le terme est pris au sens large de facteur ou condition intervenant dans le processus biophysique de production tel que S billotte 1978 l utilise dans sa d finition de l laboration du rendement des cultures 11 p n tration racinaire la comp tition pour l eau les l ments min raux et la lumi re la disponibilit de nutriments A l aide de ce sch ma il est possible de retrouver la ou les causes les techniques et ou les tats du milieu l origine de la croissance observ e de la culture Il s agit donc de conna tre le mode de conduite de la culture L analyse du ou des modes de conduite d une culture c est dire des techniques culturales mises en uvre leurs modalit s d application doses et dates d application par exemple et des logiques qui les d terminent s appuie sur deux concepts agronomiques Le premier est celui d itin raire technique qui est la suite logique et ordonn e de techniques culturales appliqu es une esp ce cultiv e S billotte 1978 Ce c
16. action des agriculteurs 6l M Sebillote L G Soler 1989 Les processus de d cision des agriculteurs Acquis et questions vives In J Brossier B Vissac et J L Lemoigne Eds Mod lisation syst mique et syst me agraire Actes du s minaire du d partement Syst mes Agraires et D veloppement St Maximin 2 3 mars 1988 INRA Paris pp 93 101 91 Mes travaux au S n gal ont t conduits en partenariat tout d abord avec l Institut S n galais de Recherche Agricole avec lequel nous avons organis en 1994 un s minaire pluridisciplinaire St Louis et l dition d un ouvrage O 03 couvrant les diff rentes facettes des recherches men es sur le d veloppement de l irrigation dans la vall e du S n gal Mes travaux tant focalis s sur la riziculture irrigu e j ai t conduit travailler avec l Association pour le D veloppement de la Riziculture en Afrique de l Ouest ADRAO Ces travaux ont abouti la production du logiciel RIDEV L 03 G 11 et des publications communes R 06 R 07 O 05 O 07 Dans le cadre du P le de recherche CORAF sur Syst mes Irrigu s sah liens PSI CORAF ce partenariat s est largi aux Centres Nationaux de Recherche Agronomique de Mauritanie et du Mali Il a abouti de nombreuses co publications 5 communications au s minaire de restitution du PSI CORAF C 12 C 16 et 2 articles dans des revues internationales R 10 R11 Ce partenariat s est galement trad
17. coll Colloques et S minaires Dakar pp 457 486 WARDA SAED 2001 Manuel pratique pour la riziculture irrigu e dans la vall e du fleuve S n gal ADRAO BP 96 St Louis S n gal 121 pp annexes Wichelns D 2003 Enhancing water policy discussions by including analysis of non water inputs and farm level constraints Agricultural Water Management 62 2 93 103 Wopereis M C S Haefele S M Kebbeh M Miezan K M Diack B S 2001 Improving the productivity and profitability of irrigated rice production in Sahelian West Africa In Proceedings of the Expert Consultation Meeting on Yield Gap and Productivity Decline in Rice Production at FAO Rome Italy 5 7 September 2000 pp 117 142 Yoshida Y 1981 Fundamentals of Rice Crop Science IRRI Los Ba os Philippines 112
18. culturale 0 5 1 au lieu des 1 6 pr vus et de production la production locale de riz repr sente seulement le quart de la consommation annuelle du pays cela s ajoute le fait que les am nagements ne sont pas entretenus qu ils se d gradent puis sont r habilit s aux frais des bailleurs de fonds que les emprunts au Cr dit Agricole ne sont pas rembours s en totalit que les dettes s accumulent que l Etat doit intervenir L agriculture irrigu e est assist e Etait ce une erreur de r aliser ce projet de d veloppement L tat des villages dans la vall e semble d montrer le contraire et il aurait fallu profond ment am liorer et s curiser le syst me de production traditionnel pour qu il couvre les besoins d une population qui a plus que doubl depuis 1960 Les populations ont int gr l agriculture irrigu e dans leurs activit s au point qu il peut leur sembler impensable de revenir au syst me traditionnel D 01 Ce d veloppement social est il durable Le financement de l agriculture irrigu e et des Organisations Paysannes tait loin d tre parfait mais la privatisation de la fili re est sans doute un moyen d assainir cette situation et de faire merger des acteurs professionnels et performants Pourquoi ces r sultats sont il aussi m diocres Les tudes agronomiques se seraient elles tromp es sur les potentialit s de la riziculture dans la vall e du S n gal Tous les diagnos
19. d terminants des pratiques ne se situent pas seulement cette chelle La conduite d une culture sur une parcelle r pond des objectifs et rencontre des contraintes qui sont d finis un niveau sup rieur notamment celui de l exploitation agricole L application optimale pour la culture des techniques leur calage vis vis du d veloppement de la culture r pond une logique de parcelle Selon cette logique il s agit de mettre en uvre les techniques culturales qui r pondent au mieux la culture selon son stade de d veloppement et son niveau de croissance Mais la disponibilit en travail manuel ou autre par exemple perturbe cette logique parcelle et peut tre l origine des retards que l on observe si fr quemment La th se de Christine Aubry 1995 sur la 12 gestion de la sole de bl dans les exploitations du bassin parisien met bien en vidence ces logiques diff rentes et parfois contradictoires La logique du processus de production r pond des objectifs et des contraintes de diff rents ordres Tout d abord l agriculteur a bien souvent mais pas syst matiquement un objectif de revenu a priori Cet objectif qui correspond un niveau de rendement esp r et un niveau de charges li es aux modalit s d usage des techniques culturales permet de construire un plan Cet objectif pouvant tre r vis la hausse ou la baisse selon l tat de la culture obser
20. es les interventions culturales On obtient donc pour chaque intervention une p riode de r alisation situ e entre la date minimale observ e pour la premi re s rie et la date maximale observ e pour la seconde s rie La p riode la plus probable est alors situ e entre les deux dates moyennes Figure 24 Comme pour RIDEV ce calendrier pr visionnel est plus pr cis en hivernage en saison chaude il suffit d observer le d veloppement du riz dans les premi res parcelles implant es pour corriger le calendrier L utilisation du logiciel est aussi le moyen de discuter de l organisation des chantiers collectifs Les dur es sont elles th oriques ou r elles Peut on faire mieux Pourquoi faut il conserver un rythme constant Pourquoi se fonder sur le chantier le plus lent Elle permet aussi de r fl chir la p riode de semis en fonction de la date pr vue pour la r colte caler la maturit du riz d hivernage avant l arriv e des pluies r fl chir la possibilit de r aliser une double culture lorsque le chantier le plus lent dure un mois L utilisation de cet outil s ins re donc dans une d marche de conseil assez diff rente de celle qui existait l poque la SAED et la SONADER son quivalent en Mauritanie Il ne s agit plus en effet de prescrire des techniques mais avant tout de comprendre le fonctionnement actuel et de proposer des moyens accessibles pour lever les contraintes Cett
21. l autre Figure 4 b A Podor jusqu aux ann es 1960 le cumul de pluies atteint ou d passe fr quemment 300 mm Mais partir de la fin des ann es 1960 les ann es humides cumul de pluies sup rieur la moyenne de 250 mm sont beaucoup moins fr quentes Le r gime d coulement du fleuve qui d pend essentiellement des pr cipitations dans le Fouta Djalon se caract rise par deux saisons une saison de basses eaux avec une d croissance r guli re de novembre juin et une saison de hautes eaux de juillet octobre A Bakel consid r e comme une station hydrom trique de r f rence situ e en amont du dernier affluent important du S n gal le d bit annuel est en moyenne d environ 700 m3 s avec de fortes variations inter annuelles Figure 22 Figure 4 Pluviom trie dans la vall e du S n gal a Moyennes annuelles St Louis Rosso Bogh Matam et Bakel pour les p riodes 1961 70 1971 80 1981 90 et 1991 2000 600 0 m 1961 1970 m 1971 1980 m 1981 1990 1991 2000 500 0 400 0 300 0 200 0 hauteur de pluie mm 100 0 0 0 St Louis Rosso Bogh Matam Bakel b Pluviom trie annuelle Podor de 1918 2003 1000 800 600 400 Pan mm 200 5 7 7 7 1918 1924 1930 1936 1942 1948 1954 1960 1966 1972 1978 1984 1990 1996 200 Podor Pmm Moy Figure
22. les parcelles cultiv es sont moins nombreuses et les rendements plus faibles La r alisation d un premier cycle en saison chaude serait elle l origine de ce constat L enqu te ne permet malheureusement pas de savoir si les rendements des parcelles cultiv es seulement en hivernage sont meilleurs que dans les parcelles cultiv es pendant deux cycles en saison chaude et en hivernage N anmoins cette hypoth se pourrait galement expliquer le recul du nombre de parcelles cultiv es en saison chaude qu on a observ en 1995 et 1996 Les co ts de productions ont galement fait l objet d un suivi Ils concernent les semences engrais et herbicides utilis s les travaux de pr paration du sol r alis s g n ralement par un prestataire de service m canis qui peut tre le GIE qui g re l am nagement et enfin la redevance qui repr sente le co t de l irrigation qui recouvre le fonctionnement de la station de pompage et th oriquement l entretien de l am nagement et la provision pour amortissement Le co t de la r colte m canis e ou manuelle ainsi que le co t de la main d uvre salari e ne sont pas renseign s Plut t que de raisonner comme un conomiste en valeur mon taire pour comparer les produits et les co ts j ai choisi d exprimer ces co ts en quivalent paddy c est dire en quantit de paddy valoris au prix courant annuel Le co t de production hors redevance main d u
23. s agricoles ORSTOM INRA ESR Grignon multig 16 p G 04 Poussin J C 1988 Environnement d interface utilisateur pour la conception de logiciels d aide la d cision en agriculture ORSTOM INRA ESR Grignon multig 210 p G 05 Poussin J C 1992 OTELO Organisation du Travail Et Langage Objets manuel de r f rence INRA ESR Grignon multig 213 p G 06 Poussin J C 1992 D ciBl SIAD pour la conduite du bl d hiver manuel de r f rence INRA ESR Grignon multig 86 p 104 G 07 Attonaty J M Chatelin M H de Ja g re A H midy L Leroy P Poussin J C Soler L G Tanguy H 1992 Gestion de l entreprise et instrumentation Rapport d activit scientifique de l quipe de recherche p riode 1988 1991 INRA ESR Grignon multig 40 p G 08 Poussin J C 1994 Rapport de campagne de contre saison chaude 1994 et pr sentation du dispositif mis en place en hivernage ORSTOM SAED FED multig 18 p G 09 Poussin J C 1994 Performances des Syst mes de Culture Irrigu e en Moyenne Vall e du S n gal Zone de Nianga Podor Volet Agronomique Rapport 1994 ORSTOM SAED FED multig 20 p G 10 Poussin J C Auroux E amp Chombart C 1995 Op ration de recherche d veloppement pour l am lioration de la production rizicole et la pr servation de la ressource en sols Volet 2 Diagnostic et am lioration des syst mes de riziculture irrigu e Rapport d tape ORSTOM SAED FED multig 13 p G 11
24. s aux m thodes scientifiques puisque rien n y est homog ne Milleville et Serpanti 1992 part le climat Si tout sol profondeur caract ristiques physico chimiques peuplement v g tal densit pr sence de flore adventice technique dose appliqu e varie en m me temps comment mesurer proprement chacun des effets Et comment L unit de production n est donc pas la plante mais l espace cultiv le fonctionnement du peuplement v g tal inclut les ph nom nes de comp tition intra sp cifique 10 faire pour comparer des parcelles appartenant plusieurs agriculteurs C est sans doute cause de toutes ces questions que les agronomes ont autant besoin d outils statistiques Et c est sans doute aussi pourquoi les agronomes ont besoin de la parcelle exp rimentale pour comprendre les processus biophysiques ARC et al 1981 R 09 C est un milieu contr l qui permet d approfondir les connaissances agronomiques sur certaines phases du processus de production et d valuer ainsi l effet des techniques ou de certains facteurs ou conditions de milieu En effet s ils respectent quelques r gles sur leur dispositif exp rimental pour viter les biais dus aux h t rog n it s de sol et de peuplement v g tal ils peuvent y mesurer proprement les effets de chacun des facteurs ou de facteurs crois s Ces facteurs sont engendr s par les techniques culturales en interac
25. un secteur d di aux p pini res ce qui n est pas le cas g n ral Les agriculteurs installent alors individuellement leur p pini re dans leur parcelle ce qui g ne les travaux r aliser Ou bien ils r alisent des p pini res collectives ce qui peut poser probl me par la suite du fait d un repiquage tal cause du tour d eau si l ge des plants est ad quat pour les premi res parcelles repiqu es il ne l est plus du tout pour les derni res Cf infra L implantation de la culture est tr s fortement influenc e par l organisation des d cisions et des actions au cours d une campagne Figure 18 La d cision de r aliser une campagne de culture est prise collectivement le choix est fait g n ralement par son pr sident et les paysans r unis en assembl e g n rale ent rinent cette d cision Tarri re 1993 La situation financi re de l OP conditionne fortement cette d cision car la r alisation d une campagne suppose de financer les avances aux cultures pr paration du sol gas oil pour l irrigation engrais et herbicide Cette capacit de financement d pend le plus souvent de l octroi d un cr dit bancaire lequel est conditionn par le remboursement de l emprunt pr c dent Apr s la r colte du cycle pr c dent les agriculteurs remboursent leur OP les charges de culture le paiement s effectue en paddy C est la commercialisation de ce paddy qui permet l OP de rembourse
26. 1 6 et l autosuffisance alimentaire du pays en riz n ont pas t atteints loin de l Dans les ann es 1990 la totalit des surfaces am nag e n est pas exploit e l intensit culturale est m me descendue au dessous de 0 5 la fin des ann es 1990 et la production de paddy inf rieure 200 000 tonnes est loin de suffire aux besoins nationaux ce qui oblige importer environ 400 000 tonnes de brisure A ces r sultats tr s en dessous de ceux escompt s s ajoutent des co ts de production lev s li s notamment au pompage de l eau d irrigation et la m canisation des travaux qui rendent la production locale peu voire non comp titive par rapport au riz import L Etat la SAED les bailleurs de fonds internationaux tous s interrogent alors sur la rentabilit des investissements r alis s pour ces am nagements qui ont profond ment modifi le milieu naturel Les impacts environnementaux les plus importants des am nagements se situent dans le delta En effet l endiguement du fleuve emp che dor navant l inondation des vasi res comme de certaines cuvettes et maintient un niveau constant dans les lacs de Guiers et de Rkiz alors que le barrage de Diama interdit le m lange avec les eaux marines en saison s che Tout cela a modifi profond ment le fonctionnement des cosyst mes Philippe et al 1997 Duvail et al 2001 Cela est d autant plus grave que le delta du fleuve concentre plusi
27. 111111111122222222223 1111111111222222222233 1234567890123456789012345678901234567890123456789012345678901 Pts A E a A E Se USSR RSR RTE ES TN a R P LS LDIANES een ne nn et E ME A nn D SO NS SE A nds den TN ent Pr irrigation Travail du sol Semis p pini re Mise en eau Herb pr lev e Repiquage HELD POSE Lever eee rene are Por de Brie der der re der d ENJLALSAT T imponk p aona anana m ana aa de na ee onde Done eee Me ee Re LU QT AOUT SEPTEMBRE 1111111111222222222233 111111111122222222223 1234567890123456789012345678901123456789012345678901234567890 Reprise plants p ia nn A a Rs Inite Panrc l sareei sosy eds lt RSS ere ere ere BALAI SON S EE RAR RAT Ten Re nie a Re Art lt Plorarson se Li ee LR a a a a a a a a e a lt Herb post 1ev I ue Engrais ler ON 2 2 D sherbage man lt Engrais 2nd esse SE Engrais s me Hidden DURS NES DE NT ste D M NAGEMENT RE AE ERA UNS aar Eear a a N e RC E N E EY lt OCTOBRE NOVEMBRE 1111111111222222222233 111111111122222222223 1234567890123456789012345678901123456789012345678901234567890 Epiaison SR a M TN EE AR A CRUE e daa nn Jen den ee De en ere jana Tana jer Floraison Die A A E SAND En E EE SN MSEUELt
28. 2000 Pr paration du sol Mise en eau Semis D sherbage 1er apport d azote 2nd apport d azote 2nd apport d azote Maturit R colte Juillet 1 pr vu pr vu pr vu pr vu pr vu pr vu Octobre 1 pr vu pr vu note d infestation par les adventices l initiation panuculaire moy E T 1 1 1 6 Ao t Novembre 1 0 8 1 2 Juillet Ao t 21 1 11 21 1 11 Octobre Novembre 1 11 21 1 11 21 R alis Pr vu Semis 26 6 ha Jaya 27 5 ha Jaya semences auto produites 0 9 ha Sahel 108 D sherbage manuel 2 V ha 2 4 D 4 I ha propanil 1er apport d engrais 150 kg ha ur e 100 kg ha DAP 50 kg ha ur e 2nd apport d engrais 150 kg ha ur e 150 kg ha ur e Septembre 11 21 1 11 21 D cembre 11 21 1 11 ia R alis Pr vu Semis 22 5 ha Sahel 202 27 5 ha Sahel 202 semences certifi es 5 0 ha Jaya D sherbage 2 ha 2 4 D 4 l ha propanil 2 l ha 2 4 D 4 l ha propanil 1er apport d engrais 2nd apport d engrais 150 kg ha ur e 150 kg ha ur e 100 kg ha DAP 50 kg ha ur e 150 kg ha ur e de l anthropisation du milieu En cela cet outil d aide la d cision se conforme au principe Keep It Simple and Stupid propos par Axelrod 1997 I 4 3 L exp rience de la planification sur un p rim tre irrigu villageois Le diagnostic pr c dent a t pr sent aux agriculteurs r unis en assembl e g n rale en avril 1999 et l quipe PSI CORA
29. 4 th ses G Lacombe A Imache R Mahjoubi et S Omari et 2 masters Participation l enseignement de master l Institut Agronomique M diterran en de Montpellier Valorisation Finalisation du logiciel ZonAgri repr sentation des activit s agricoles l chelle r gionale et sc narios d volution I1 1 2 Enseignement encadrement et diffusion des connaissances II1 1 2 1 Enseignement et encadrement Enseignement a 1988 1992 Formation aux syst mes experts et la programmation orient e objet session de 4 5 jours Formations professionnelles au CIRAD Montpellier destination des chercheurs et ing nieurs et l Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture destination des conseillers agricoles Formation aux tudiants de 3 ann e de l Ecole Nationale Sup rieure des Sciences Agronomique Appliqu es de Dijon a 2003 2005 Conf rences sur les mod les agronomiques dans les outils de gestion aux tudiants de seconde ann e de Master l Institut Agronomique M diterran en de Montpellier IAMM et l Institut National Agronomique de Tunis INAT a 2006 Participation l enseignement du master IAMM D veloppement rural option Gestion agricole et environnement typologie mod lisation statistiques Jury de th se a 2006 Jih ne ABID KARAY tudiante tunisienne Directeurs de th se J P Lhomme et N Ben Mechlia Ecole Nationale Sup rieu
30. 5 Evolution du d bit ou module annuel du fleuve Bakel entre 1904 et 2000 Source Bader et al 2003 d bit pour crue moyenne module annuel m s 1900 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 ann e 5 Le point culminant des hautes eaux est atteint Bakel d but septembre Les eaux sortent alors du lit mineur et envahissent les d fluents et les cuvettes Cette inondation de la vall e ralentit la propagation de la crue qui n atteint Dagana qu environ 6 semaines apr s Bakel L arr t des pluies marque ensuite le d but de la d crue La crue du fleuve et l inondation des cuvettes dans la vall e et le delta sont mises profit par les populations pour les cultures sur les berges des marigots et dans les cuvettes Cf infra L ampleur de la crue se r percute donc sur les surfaces cultivables Par exemple l ann e 1944 a t catastrophique et provoqu la famine dans la population l inverse celle de 1950 a engendr une forte inondation les crues de 1946 et 1947 ont t moyennement fortes Boutillier ef al 1962 Ces exemples permettent de mesurer les cons quences des s cheresses successives apparues la fin des ann es 1960 D apr s la figure 5 on note qu compter de 1968 le d bit annuel du fleuve Bakel n a atteint 800 m3 s que deux fois seulement en 1974 avant la construction des barrages et en 1999 douze ans apr s leur mise en service On distingue g n
31. 60 p me Partie PROJET DE RECHERCHE Une mod lisation spatialis e des activit s au service d une anthropisation durable Les travaux de l Unit Mixte de Recherche Gestion de l Eau Acteurs Usages UMR G eau laquelle j appartiens depuis 2004 rejoignent en partie ceux que m ne le Groupe d Etude des G omat riaux et des Environnements Naturels et Anthropiques sur les pollutions diffuses en milieu rural En effet au sein de cette UMR le troisi me axe de recherche concerne le comportement des usagers essentiellement dans le domaine agricole ainsi que leurs d terminants la performance des syst mes de production agricole et des mat riels d irrigation y compris leurs effets sur l environnement et la mise au point d am liorations de ces performances Dans cette UMR j ai choisi d tudier la demande agricole en eau qui d signe la quantit d eau demand e par les agriculteurs pour irriguer leurs cultures et qui correspond donc une valuation ex ante de la quantit d eau consomm e Mon objectif est de proposer des m thodes et des outils pour faire cette valuation et pour r fl chir son volution D laissant l chelle de la parcelle j ai choisi de travailler tout d abord au niveau d un territoire correspondant un espace am nag un bassin versant ou un sous ensemble de bassin versant A ces chelles en effet il s agit d tudier l ad quation entre la demande
32. 70 par la r alisation de prototypes Elle a abouti la d finition d un cahier des charges de l application qui a t finalis en novembre 2007 I1 2 3 Cahier des charges d un environnement de mod lisation L environnement de mod lisation ZonAgri permet 1 la cr ation d une base d objets qui servent la construction du mod le 2 la d finition de sc narios qui portent sur les propri t s de ces objets et leur volution pluriannuelle 3 la simulation de ces sc narios et la constitution d une base de donn es rassemblant les r sultats et 4 l exploitation de ces r sultats avec la construction de cartes Le format des donn es en entr e comme en sortie offre la possibilit de les exploiter avec d autres applications tableur gestionnaire de base de donn es Syst me d Information G ographique SIG On distingue plusieurs familles d objets utilis s pour la construction d un mod le r gional Ces familles correspondent la traduction informatique du cadre de repr sentation Les inputs et outputs chacun est associ un prix moyen annuel avec ventuellement une distribution in gale au cours de l ann e Ce prix peut tre d fini l aide d une formule de calcul faisant intervenir d autres prix Les ateliers chacun consomme annuellement des inputs et produit des outputs en certaines quantit s Ces consommations et ces productions peuvent tre distribu es
33. Ces travaux se situaient encore dans une logique de compr hension des processus de production depuis l chelle de la parcelle puis celle de la sole et enfin celle de l exploitation o l agriculteur doit d finir des priorit s pour affecter ses moyens ses diverses activit s de production Ils s int ressaient la logique des actions des agriculteurs l adaptation de ces actions la situation en cours notamment les conditions climatiques et aux indicateurs utilis s pour choisir et d cider Cerf et al 1998 La compr hension du processus de production a ainsi abouti l identification du processus de d cision et son analyse 13 Mod les pour l aide la d cision en agriculture Ma seconde activit de conception d instruments pour l aide la gestion en agriculture a t initi e durant mon m moire de fin d tude S 01 et ma premi re ann e d l ve ORSTOM Elle s est d velopp e ensuite l occasion de mon accueil durant pr s de 7 ans dans l quipe dirig e par J M Attonaty au laboratoire INRA d Economie et Sociologie Rurales ESR de Grignon Cette quipe est l origine en France des premiers outils informatiques d aide la gestion des exploitations agricoles Hemidy 1992 Une br ve analyse des travaux men s par cette quipe montre une volution des instruments de gestion li e celle des techniques d une part et d autre part l volution de la
34. Poussin J C 1995 RIVEV Manuel d utilisation ADRAO St Louis multig 78 p annexes G 12 Poussin J C amp Neuts T 1996 Op ration de recherche d veloppement pour l am lioration de la production rizicole et la pr servation de la ressource en sols Volet 2 Diagnostic et am lioration des syst mes de riziculture irrigu e Rapport final ORSTOM ISRA SAED FED multig 20 p G 13 Poussin J C 1997 R flexions sur le th me Intensification et proposition d actions de recherche en 1997 PSI CORAF Dakar multig 4 p G 14 Poussin J C et Marcel M L 1997 Etude des conditions de lev e du riz irrigue dans la moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM Dakar multig 35 p annexes G 15 Poussin J C 1998 Enqu tes SAED DPDR D l gation de Dagana Podor Matam et Bakel Saisons chaudes et hivernages 94 95 et 96 Points de vue agronomique Premi res analyses Document de travail PSI CORAPF Dakar 11 p G 16 Poussin J C 1999 CalCul un outil pour construire un calendrier cultural pr visionnel du riz irrigu au Sahel Manuel de r f rence PSI CORAPF multig 41 p G 17 Poussin J C 2002 Repr sentation des donn es dans le mod le Olympe cas d une petite r gion agricole multig 28 p 105 R f rences bibliographiques Agricultural Research Council ARC Agricultural and Food Research Council AFRC Cooke G W Ed 1981 Agricultural research 1931 1981 a history of the Agricultural Resear
35. Pr visions et Simulation E D but des semis 15 66 Uari t 1 Jaya Uari t 2 Jaya Fichier m t o On chelonne les semis selon la dur e de la r colte g n rale de r aliser une campagne le seul r sultat est le montage du dossier de cr dit Aucune pr vision n est faite sur le d roulement probable des v nements et sur les possibles accidents de parcours qui viendraient entraver ce d roulement L assembl e se r unit peu de temps avant le d marrage de la saison et vu les d lais d instruction des dossiers et les retards qui s accumulent la p riode optimale de semis est fr quemment largement d pass e lorsque les travaux d marrent L horizon de pr vision du pr sident de l OP n est donc pas beaucoup plus loign que celui d un agriculteur attendant son tour pour irriguer sa parcelle Deux autres exemples plus techniques permettent de mesurer les cons quences de cette absence de pr vision J ai assist au semis de p pini res collectives dans un PIV les trois parcelles d environ 0 5 ha chacune taient sem es le m me jour sous la surveillance d un conseiller agricole Or les producteurs estimaient le temps n cessaire au repiquage sur l ensemble du p rim tre entre 20 et 30 jours Par cons quent seules les premi res parcelles taient repiqu es au bon stade tandis que la plupart des autres l taient a fortiori avec retard Compte tenu des vitesses des chant
36. Richard Toll on d montr la productivit de la riziculture irrigu e qui constitue de plus un moyen efficace pour ma triser la salinit dans les terres du delta La MAS am nage ainsi les premiers casiers cuvettes am nag es pour une irrigation par submersion contr l e pour la riziculture Gu d Chantier pr s de Podor et Richard Toll et dans lesquels les agriculteurs sont embauch s comme man uvres Seck 1991 La graine de riz n est pas nue comme le bl mais couverte de glumelles dures balles L usinage permet de s parer les balles du riz blanc qui contient un certain pourcentage de grains entiers et de grains bris s ou brisure de calibre variable Au dessus d un certain calibre la brisure est commercialis e en de elle est m lang e aux balles dans le son utilis comme aliment du b tail Le taux d usinage correspond au rapport entre le poids de riz blanc commercialisable et de paddy trait 25 Ces exp riences relativement r duites et plut t d cevantes sont reprises apr s l Ind pendance avec la participation des populations locales La MAS devient alors un organe commun aux trois pays riverains devenus autonomes Au S n gal ces exp riences vont donner naissance en 1965 la SAED qui entame des am nagements d envergure dans le delta endiguement et cr ation de casiers rizicoles dont les terres n ont pas d ant riorit de droit foncier
37. Rural DPDR de la SAED Ces enqu tes concernent un large chantillon de 200 250 exploitations qui ont t suivies aux plans technique et conomique pendant trois ans Les donn es enregistr es ont t tudi es par B li res et Tour 1999 dans leurs travaux de th se sur l conomie de la fili re rizicole Cette analyse a t effectu e en 1998 bien apr s le d marrage de mes travaux Les conclusions ont t rassembl es dans un document de travail G 15 en annexe remis la SAED et discut lors d une r union avec les principaux responsables ing nieurs et conseillers de la SAED DPDR Ces enqu tes renseignent sur les rendements obtenus par chaque exploitation pour les deux saisons de culture saison chaude et hivernage durant les trois ann es suivies Figure 10 Les rendements en saison chaude comme en hivernage s chelonnent entre 0 et 9 t ha de paddy avec une moyenne autour de 4 t ha soit environ la moiti du rendement potentiel des vari t s couramment utilis es Dingkuhn et Sow 1997 Le nombre de parcelles cultiv es en ordonn e sur les histogrammes est moins important en saison chaude qu en hivernage surtout en 1995 et 1996 en 1994 153 parcelles cultiv es en saison chaude et 278 cultiv es en hivernage en 1995 39 parcelles cultiv es en saison chaude et 357 en hivernage en 1996 44 parcelles cultiv es en saison chaude et 306 en hivernage Par ailleurs cette culture de saison chaude con
38. a 2006 Imache tudiant alg rien Directeur de th se P Le Goulven Th se en hydrologie Ecole Nationale du G nie Rural et des Eaux et For ts de Montpellier Universit Montpellier I Gestion des eaux de surfaces et usages des eaux souterraines dans le p rim tre de la Mitidja Ouest a 2006 S Omari tudiante marocaine Directeur de th se J P Bord Th se en g ographie Universit Montpellier II Mod les agro conomiques et syst me d information g ographique pour l am nagement du territoire et la gestion de l eau Application au p rim tre du Gharb Maroc Encadrement de m moires d tudiants J encadre actuellement 2 travaux de Master of Science et j ai encadr par le pass 15 travaux d tudiants Au total 2 m moires de DEA 5 m moires de DESS 9 m moires d ing nieur et 3 m moires de Master Tous ces travaux se sont d roul s sur une p riode sup rieure 3 mois la grande majorit ayant dur 5 6 mois les travaux des tudiants de l IFAID ont dur deux ans Cinq de ces tudiants sont issus des pays partenaires a L Derouard DESS Gestion des syst mes agro sylvo pastoraux en zone tropicale Universit Paris XII Cr teil 1993 Gestion technique des syst mes rizicoles irrigu s dans la vall e du S n gal 88 a E D Bigueme Bassanena III Dipl me d Agronomie Tropicale niveau DESS Centre National d Etudes Agronomiques des R gions Chaudes Mont
39. accompagn e d une documentation a t diffus e aupr s des utilisateurs Agro Transfert Picardie au mois de mai 1992 L 02 D cibl 1991 1992 logiciel d velopp en langage C en collaboration avec C Aubry et M H Chatelin Ce logiciel permet de mod liser les r gles de conduite d une culture de bl d hiver l chelle de la parcelle simuler les d cisions techniques et l laboration du rendement face diff rents sc narios climatiques et fournir des r sultats technico conomique niveau et variabilit ainsi que les l ments n cessaires au diagnostic agronomique pour un sc nario donn La premi re version a t r alis e en septembre 1991 Le logiciel a t utilis pour valuer des sc narios de conduite du bl suite au changement de la PAC arr t des subventions aux c r ales L 03 RIDEV D veloppement du riz irrigu au Sahel 1994 1995 logiciel d velopp en langage C avec M Dingkuhn ADRAO et P Y Le Gal CIRAD Ce logiciel permet de simuler le d veloppement du riz irrigu au Sahel face diff rents sc narios climatiques en fonction de la date et du mode de semis semis direct ou repiquage de la vari t choisie et du site Ce logiciel a t diffus par l ADRAO aupr s des Centres Nationaux de Recherche Agronomiques en Afrique de l Ouest L 04 CalCul Calendrier Cultural du riz irrigu au Sahel 1999 2000 logiciel d velopp en langage C sur la base du mod le de d veloppe
40. al Eds Irrigated rice in the Sahel Prospects for sustainable development W ARDA Dakar Senegal pp 37 30 Boivin P Brunet D Gascuel C Zante P Ndiaye J P 1995 Les sols argileux de la r gion de Nianga Podor r partition caract risation aptitudes et risques de d gradation sous irrigation In P Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 67 82 Bonnefond P Caneill J Auriol O Ndiaye M Minvielle J Cl ment A 1980 Etude des unit s de production de paysans pratiquant la culture irrigu dans le cadre de la SAED ISRA IRAT ORSTOM INA PG multigraphi 62 p annexes Bourgine P Lemoigne J L 1990 Les bonnes d cisions sont elles optimales ou ad quates XI Congr s Europ en de Recherche Op rationnelle Ath nes Gr ce 1990 Boutillier J L Cantrelle P Causse J Laurent C N Doye T 1962 La moyenne vall e du S n gal Presses Universitaires de France Paris Brooks D B 2006 An operational definition of water demand management International Journal of Water Resources Development 22 4 521 528 Brossier J Hubert B 2001 Int grer les sciences biotechniques conomiques et sociales Recherches sur les syst mes techniques en agriculture dans le d veloppement rural et dans la gestion des ressources naturelle
41. artificiellement sur quelques m tres au sud de St Louis en 2003 pour r duire les risques d inondation de la ville L ouverture s est largie et atteint maintenant plusieurs centaines de m tres 21 Figure 3 Temp ratures moyennes journali res enregistr es sur 6 sites r partis d aval en amont du fleuve St Louis Ndiaye Rosso Podor Matam et Bakel St Louis Ndiaye 36 Rosso Podor 9 rs E 32 4 o gt E 28 4 g 2 Z 24 J lt 2 20 saison chaude hivernage saison fra che 1 1 1 2 1 3 1 4 15 1 6 1 7 1 8 1 9 1 10 1 11 1 12 I 1 1 Caract res hydro climatiques et p dologiques de la vall e et du delta du S n gal Le climat de la vall e du S n gal est sah lien L influence des aliz s qui soufflent depuis l ouest sur la zone c ti re et qui rafra chissent Saint Louis s arr te une vingtaine de kilom tres l int rieur des terres On distingue trois saisons une saison s che et chaude de f vrier mai pendant laquelle souffle l harmattan vent chaud et sec venant de l est puis une saison humide l hivernage de juin octobre avec des vents de moussons qui am nent les pluies et enfin une saison s che et fra che de novembre f vrier Les temp ratures ont des variations semblables d une r gion l autre tout au long de l ann e De mani re similaire sur l ensemble de la vall e elles atteignent environ 30 C e
42. calendrier cultural optimal de conduite du riz est propos Les dates d intervention sont bas es sur les recommandations de l ADRAO WARDA et SAED 2001 Il est possible d utiliser ce logiciel pour planifier l chelle de la parcelle le calendrier cultural de la prochaine campagne rizicole Pour ce faire on simule le d veloppement de la culture pour la vari t le mode d implantation et la date de semis pr vus avec un nombre important de sc narios climatiques mat rialis s par les diff rentes ann es enregistr es dans une station m t orologique proche On fait donc l hypoth se que le climat venir sera proche de celui enregistr par le pass RIDEV calcule alors les dates optimales d intervention pour chaque ann e ainsi que les dates moyennes et extr mes pour chaque intervention Ces dates moyennes et extr mes permettent de planifier le calendrier cultural de la prochaine campagne Le tableau 3 fournit deux exemples de calendrier pr visionnel propos par RIDEV Un exemple correspond une culture d hivernage On note que l cart entre dates extr mes est d une journ e en d but de cycle et qu il atteint sept jours en fin de cycle Ce faible cart est d au fait que les temp ratures en hivernage sont optimales pour le d veloppement du riz et qu il y a peu de variabilit interannuelle des temp ratures cette saison En hivernage l agriculteur qui respecte le calendrier pr
43. certaines p riodes dans l ann e Chaque quantit annuelle peut tre calcul e l aide d une formule o interviennent les quantit s d autres inputs et outputs de l atelier Les exploitations chacune comporte une liste d ateliers dont chacun est associ une taille et ventuellement un lieu de production La taille d un atelier peut tre calcul e l aide d une formule dans laquelle intervient par exemple la taille de l exploitation ou celle d autres ateliers Chaque lieu de production correspond un espace g ographique mat rialis sur la carte par un ensemble de polygones dans le cadre de repr sentation ces lieux taient associ s aux entit s soles Les secteurs qui composent la r gion chacun correspond un espace g ographique et contient des exploitations L effectif de chaque exploitation type peut tre calcul par une formule dans laquelle intervient par exemple l effectif total d exploitations dans le secteur ou celui d autres exploitations types 71 Les indicateurs chacun d eux est associ une valeur annuelle Cette valeur peut tre calcul e l aide d une formule dans laquelle interviennent d autres indicateurs Ces indicateurs peuvent tre ala me 0 utilis s dans toutes les formules de calcul notamment dans l expression des conditions Ces familles d objets sont hi rarchis es inputs et outputs sont utilis s dans les ateliers
44. ces processus de production agricole sont au c ur de ses activit s Son chelle de travail est interm diaire entre celle de la physiologie v g tale qui tudie le syst me sol plante climat et celle de l conomie rurale qui tudie l exploitation agricole et la fili re de production L activit d un agronome se situe ainsi l interface entre les sciences biophysiques et les sciences humaines certains agronomes se rapprochent alors des physiologistes d autres des conomistes Je me rapproche des conomistes m me si mon travail reste ancr sur le fonctionnement de la parcelle cultiv e Car quelle que soit l chelle de travail si l agronome veut tre pertinent et apporter une aide sp cifique en se d marquant des autres disciplines la parcelle cultiv e doit rester l origine de son analyse C est en effet cette chelle qu interviennent tous les composants concrets observables et mesurables du processus de production v g tale agricole le sol et le peuplement v g tal qui voluent sous l action conjugu e des techniques culturales et du climat Mais 1l existe deux sortes de parcelle cultiv e Milieu r el et milieu contr l La premi re sorte de parcelle est celle d nomm e bien souvent situation r elle Brossier et Hubert 2001 c est la parcelle cultiv e par un agriculteur C est bien l que tout se joue mais c est un lieu tr s difficile d acc
45. composite Une sole est l agr gation pond r e des ateliers qui la composent une exploitation est l agr gation de soles un secteur est l agr gation pond r e d exploitations et la r gion est l agr gation des secteurs Les d coupages g ographiques peuvent tre utiles au calage du mod le on peut en effet comparer les r sultats agr g s associ s ces espaces avec des relev s et des enregistrements effectu s dans ces m mes espaces Apr s avoir construit un mod le d crivant les activit s et le syst me de prix actuels on peut imaginer des sc narios sur ces prix ou ces activit s et simuler leurs cons quences sur les activit s m res Ces sc narios portent sur les prix des inputs et outputs ou sur les pond rations associ es aux entit s activit s les quantit s dans un atelier les failles dans une sole les effectifs dans un secteur On mesure ensuite les cons quences de ce sc nario ou de cette combinaison de sc narios sur l agr gation des activit s et sur leur r sultat conomique aux diff rents niveaux notamment celui des soles des exploitations des secteurs et de la r gion A partir de ce cadre j ai con u avec l aide d informaticiens un environnement de mod lisation baptis ZonAgri d di la repr sentation de l activit agricole d une r gion au pas de temps annuel C 24 La conception de cet environnement d marr en 2004 a connu plusieurs tapes marqu es
46. de Dr me La d marche est similaire celle engag e sur les sites des projets SIRMA AS2 et WADEMED construction participative d un mod le r gional fond sur une typologie des exploitations et des activit s de production puis r alisation de jeux de simulation Il constitue le lieu principal de r alisation de mon projet de recherche 98 HI 2 Liste des Publications MI 2 1 Articles dans revues comit de lecture R R 01 Poussin J C 1987 Notions de syst me et de mod le In Syst mes de Production en Afrique ORSTOM Cahiers de Sciences Humaines 23 3 4 439 441 R 02 Germain N Poussin J C 1987 Les exploitations de moyenne C te d Ivoire utilisant la motorisation interm diaire point de vue d agronomes In Syst mes de Production en Afrique ORSTOM Cahiers de Sciences Humaines 23 3 4 555 566 R 03 Chatelin M H Poussin J C 1991 Diagnostic d exploitation agricole apport de la simulation Economie Rurale 206 77 81 R 04 Chatelin M H Aubry C Leroy P Papy F Poussin J C 1993 Pilotage de la production et aide la d cision strat gique Le cas des exploitations de grande culture Cahiers d Economie et Sociologie Rurales 28 120 138 R 05 Poussin J C Boivin P 2002 Performances des syst mes rizicoles irrigu s sah liens Cahiers Agricultures 11 65 73 R 06 Boivin P Favre F Hammecker C Maeght J L Delarivi re J Poussin J C Wopereis M C S 2002 Processes driving
47. de connaissance Probl mes d acquisition de la connaissance M moire de pr inscription au D E A M thodes Scientifiques de Gestion Universit Paris Dauphine 7 p S 04 Poussin J C 1991 D ciBl un outil d aide la d cision pour la conduite du bl d hiver M moire de D E A M thodes Scientifiques de Gestion Universit Paris Dauphine 40 p annexes S 05 Le Bars M Le Grusse P Poussin J C Ruelle P 2006 Mod lisation participative pour l laboration de r gles collectives de gestion des ressources 3 volet du projet ANR ADD Quels agro syst mes et quelles politiques publiques pour une gestion durable des ressources en eau APPEAU 10 p annexes II1 2 6 Documents vid o D D 01 Boivin P et Poussin J C 1997 Paysan du Fleuve documentaire de 26 mn r alis par J M Destang co production SAED ORSTOM ADRAO ISRA version fran aise et version anglaise MI 2 7 Logiciels L L 01 OTELO Organisation du Travail et Langage Objets 1989 1992 logiciel d velopp en langage C avec J M Attonaty et M H Chatelin Ce logiciel permet de mod liser les r gles 103 d organisation du travail l chelle d une exploitation ou d un regroupement d exploitation durant une p riode critique de la campagne d en simuler le fonctionnement face diff rents sc narios climatiques et d analyser les r sultats des simulations en produisant les tableaux et graphiques d sir s La version 3 00
48. de la riziculture en saison chaude les calendriers pr visionnels que fournit RIDEV sont peu satisfaisants Proposer un calendrier cultural pour le riz en saison chaude n cessiterait par exemple de changer la forme des recommandations pour les dates des interventions Une prescription telle que premier et second apports d engrais azot s 30 et 60 jours apr s semis n glige que les chiffres 30 et 60 d pendent de la vari t de la saison et du site de culture Elle n est donc pas pertinente en saison chaude Il faudrait plut t conseiller premier apport d engrais lorsque le riz atteint quatre feuilles et second apport l initiation paniculaire Cette prescription resterait pertinente quels que soient la saison la vari t et le site de culture Mais elle supposerait aussi de la part du prescripteur qu il consid re l agriculteur comme un expert c est dire qu il sache observer sa culture et reconna tre les divers stades de son d veloppement La r ponse apport e avec RIDEV pour am liorer les performances ne me suffisait pas Parce que d une part elle se limite un conseil individuel alors que la grande majorit des am nagements met en uvre une organisation et une gestion collective les agriculteurs ne sont donc g n ralement pas autonomes Et d autre part parce qu elle appara t tout aussi normative que le conseil agricole classique puisque cette r ponse consiste toujours prescrire l
49. do Guiors gt D l gation de Dagana v fz EN rs m Brotoner 0 100 km Brinicinne Touba Boocho La surface des disques est proportionnelle la surface am nag e dans la d l gation Matam et Bakel regroup es f L tentes D M bone 8 8 Monquei g EX Mauritanie LS N D l gation de Podor Thiogu W D D l gation de Matam_ amp S way a nr VA pi Bbnquers f DE r D l gation de Bakel j S n gal sado Ga Surface totale am nag e 68 000 ha Grands Am nagements 19 700 ha mn P rim tres lrrigu s Viligeois 16 700 ha P rim tres Irrigu s Priv s 31 600 ha La SAED a subdivis la vall e en 4 d l gations laval la d l gation de Dagana qui regroupe l ensemble des terres du delta et de la basse vall e du S n gal puis la d l gation de Podor o j ai men l essentiel de mes travaux et enfin celles de Matam et de Bakel Figure 7 Dans les ann es 1990 le d veloppement de l irrigation sur la rive s n galaise hors p rim tres industriels se concr tise par 68 000 ha am nag s avec une ma trise totale de l eau La majorit des surfaces am nag es est situ e dans la d l gation de Dagana 63 des surfaces vient ensuite la d l gation de Podor 25 des surfaces les d l gations de Matam et Bakel ne concentrent que 12 des surfaces ce qui montre bien le d veloppement de l
50. du FED du FAC de P AFD de la coop ration allemande Deutsche Gesellshaft f r Technische Zusammenarbeit GTZ de l ISRA et de l ADRAO Les relations avec la SAED ont continu dans le cadre du P le de recherche CORAF sur les Syst mes Irrigu s sah liens PSI CORAF et j ai t amen pr senter aux ing nieurs d l gu s et 93 aux conseillers agricoles les r sultat de mon analyse de la base de donn es de la Direction de Promotion et du D veloppement Rural charg e du suivi des p rim tres irrigu s G 15 En Tunisie le programme MERGUSIE est conduit en partenariat avec les Directions G n rales du G nie Rural DGGR d une part et des Ressources en Eaux DGRE d autre part Ces deux directions sont galement nos partenaires du d veloppement dans les programmes internationaux SIRMA et WADEMED Au niveau local nous travaillons directement avec le Commissariat R gional au D veloppement Agricole du gouvernorat de Kairouan La d marche d valuation de la demande en eau et l outil de simulation de sc narios d volution ont t transf r s aux personnels du CRDA la fin de l ann e 2006 C 25 Par ailleurs je suis intervenu en appui au d partement investissements agricoles qui distribue les subventions de l Etat pour concevoir et r aliser un Syst me de Gestion de Base de Donn es sur ces investissements Le programme SIRMA se fixe pour objectif la construction avec les partenaires
51. est un ensemble d exploitations qui sont elles m mes des ensembles de parcelles Ce niveau interm diaire permet de rendre compte des d cisions des agriculteurs en mati re d assolement et de strat gie d irrigation Dans le premier cas on peut se contenter de mod les biophysiques et d hypoth ses sur les pratiques des agriculteurs pour estimer et pr dire ces consommations d eau futures Dans le second cas 1l faut aussi prendre en compte les choix des agriculteurs lesquels voluent selon contexte la fois conomique et institutionnel II 1 1 Estimer la demande en eau sur la base de mod les biophysiques La plupart des m thodes de pr vision des consommations d eau pour l irrigation des cultures se fonde sur l estimation de leurs besoins en eau Elles utilisent des mod les notamment CROPWAT de la FAO Allen et al 1998 qui fournissent la quantit d eau apporter en plus des pluies pour obtenir une vapotranspiration maximale de la culture et donc son rendement potentiel Les mod les sont utilis s avec des sc narios climatiques constitu s par les enregistrements L efficience est le rapport entre la dose d eau utilisable par la culture et la dose apport e elle est a priori maximale avec les syst mes de micro irrigation 1 L irrigation permet une vapotranspiration maximale ETM de la culture 42 On parle d irrigation d ficitaire repr sentant une fraction d ETM Dans l hypoth
52. et l inverse sont quasi inexistants dans les d l gations de Matam et Bakel Les p rim tres irrigu s villageois PIV sont beaucoup plus modestes en surface moins de 50 ha et de conception beaucoup plus sommaire canaux d irrigation non consolid s absence de r seau de collature nivellement sommaire des parcelles Ils ont t r alis s partir de 1975 l poque des grandes s cheresses pour permettre aux populations locales de survivre en demeurant sur place Les co ts d am nagements sont beaucoup plus faibles que les pour GA mais sont tr s variables en fonction de leur qualit de r alisation entre 1 000 et 5 000 ha Ils sont exploit s par des agriculteurs issus du m me village La surface am nag e est r partie quitablement entre tous les villageois les parcelles sont donc g n ralement de tr s petite taille la dizaine d ares Les PIV 10 Contrairement aux casiers originels ces am nagements disposent d une station de pompage pour l irrigation 1 Mais l exhaure des eaux de drainage n cessite tout de m me un pompage 12 R seau de drainage l air libre les drains sont le plus souvent enterr s 27 Figure 8 Structure hydraulique d un p rim tre irrigu a photo a rienne d un grand p rim tre rizicole du delta Drain Canaux secondaires Canaux d irrigation primaires b sch ma du r seau hydraulique d irrigation et de collature Pompage
53. et Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 135 138 O 07 Poussin J C 1997 Direct seeding or transplanting The example of the Senegal middle valley In Irrigated rice in the Sahel prospects for sustainable development ADRAO WARDA Dakar pp 191 200 O 08 Poussin J C 1998 Diagnostic sur les syst mes de riziculture irrigu e dans la moyenne vall e aval du fleuve S n gal In A Biarnes Ed La conduite du champ cultiv Points de vue d agronomes coll Colloques et s minaires ORSTOM pp 133 161 O 09 Legoupil J C Wade M Poussin J C Tangara B Ma ga I M 2002 Vers la professionnalisation de la gestion paysanne des p rim tres 1rrigu s en Afrique de l Ouest In M mento de l agronome CIRAD Montpellier CD ROM MI 2 5 Autres publications scientifiques S S 01 Poussin J C 1981 Mod le de simulation d une exploitation agricole dans le marais Poitevin M moire de fin d tudes d ing nieur INA PG mention Productions v g tales INA PG INRA ESR Grignon INRA SAD St Laurent de la Pr e multig 127 p annexes S 02 Poussin J C 1983 Gestion technique de la motorisation interm diaire dans les exploitations agricoles de la r gion Centre de la C te d Ivoire Rapport d l ve ORSTOM ORSTOM Bouak multig 61 p annexes S 03 Poussin J C 1990 Syst me base
54. ha en 2000 Figure 26 Les co ts de production hors r colte ayant peu vari la marge brute d gag e est pass e de 3 2 t ha d quivalent paddy 5 9 t ha en 1999 et 6 5 t ha en 2000 Cette exp rience montre d une part la marge tr s importante de progression des syst mes rizicoles irrigu s dans la vall e du S n gal et souligne d autre part qu aucun bouleversement technologique n est n cessaire pour am liorer ces performances L am lioration de la gestion technique collective des am nagements planification des op rations mise en place d un syst me d information permet d atteindre les rendements potentiels des vari t s actuelles en utilisant le paquet technologique existant Peut on mettre en uvre la m me d marche dans un grand am nagement g r par une cascade dOP Comment r gler le probl me de l impr cision de la pr vision du calendrier en saison chaude Il est sans doute possible de r pondre ces questions en travaillant toujours l chelle de l am nagement Construire une pr vision l chelle de l am nagement m ne analyser comment les chantiers collectifs sont organis s rep rer parmi ceux ci celui qui freine le rythme d avancement et am liorer son fonctionnement par rapport l ensemble C est aussi un moyen pour v rifier s il est possible d encha ner plusieurs campagnes un riz de saison chaude puis un riz d hivernage par exemple sur
55. ieii 39 I 3 2 Les agriculteurs suivent ils les recommandations techniques s es 41 I 3 3 Am liorer le calendrier des interventions avec RIDEV sssssesssesssssressresssssseressresseressresseesse 44 I 3 4 D terminants des pratiques et organisation des d cisions 45 I 4 Du diagnostic l action au niveau de l am nagement ss 50 I 4 1 Quelle est la variabilit au sein d un p rim tre irrigu 2 50 1 4 2 Planifier la campagne sur le p rim tre pour am liorer les performances 52 1 4 3 L exp rience de la planification sur un p rim tre irrigu villageois 55 Eia LEES CO i PO E E E EE A T A E A A 58 2 Partie PROJET DE RECHERCHE 61 I1 1 Comment repr senter la demande agricole en eau seesssssscsseescsosscsscssssossosocesosossossesscecssos 64 II 1 1 Estimer la demande en eau sur la base de mod les biophysiques n 64 11 1 2 Optimiser les syst mes de production au plan conomique 65 11 1 3 Explorer des sc narios avec un simulateur budg taire ss 66 11 1 4 Repr senter la demande en eau dans une r gion ss 67 Il 2 D finition d un cadre de mod lisation seesoesseesoesoesscesoesocescesoescocescesoesocescesocsscesossocssoesoessseso 69 11 2 1 D finition de l entit activit associ e un lieu ss 69 11 2 2 Application la repr sentation de l activit agricole l chelle r gionale 00n00n00n 70 11 2 3 Cahier des charges d un environnement de mod lisation ss 71
56. in the Mediterranean CIHEAM IAMZ Zaragosa Spain march 19 21 2007 Gaud P 2003 Syst me Multi Agents et Jeux Domaines d application et b n fices mutuels Observatoire Fran ais des Techniques Avanc es Paris Gomez Limon J A Riesgo L 2004 Irrigation water pricing differential impacts on irrigated farms Agricultural Economics 31 1 47 66 Grijol K Decoudras P M 1996 Les marches hebdomadaires un facteur essentiel du developpement economique et social au Senegal L exemple du march de Ndioum Les Cahiers d Outre Mer 1996 49 195 297 316 Hatchuel A Molet H 1986 Rational modelling in understanding aid aiding human decision making European Journal of Operational Research 24 179 186 Heinemann A B Hoogenboom G de Faria R T 2002 Determination of spatial water requirements at county and regional levels using crop models and GIS An example for the State of Parana Brazil Agricultural Water Management 52 3 177 196 H midy L 1985 Gestion de la tr sorerie application de la th orie des flots et optimisation INRA ESR Grignon multig 57 p 108 H midy L 1986 Organisation du travail en salle de traite une approche par simulation Bulletin Technique d Information 412 413 Organisation du travail et syst mes de production en agriculture 61 67 H midy L 1992 La gestion l informatique et les champs construction d usages et transformation des pratiques autour d instru
57. irrigation depuis l aval vers l amont On distingue diff rents types d am nagements selon la taille et le niveau de sophistication voire le mode de m canisation pr conis Seck 1991 Lericollais et Sarr 1995 SAED 1997 Les grands am nagements GA d une surface de plusieurs centaines quelques milliers d hectares disposent d une station de pompage importante plusieurs pompes moteurs di sels ou lectriques d un r seau d irrigation et d un r seau de collature ou r seau de drainage de surface consolid s pour l vacuation des eaux de parcelles nivel es avec des voies d acc s Figure 8 Dans le delta les stations de pompage sont install es en bordure de larges adducteurs aliment s depuis le fleuve et dont le niveau d eau est maintenu gr ce l endiguement n anmoins certains am nagements situ s au bord du fleuve et une cote moindre peuvent tre irrigu s de fa on totalement gravitaire Le co t de ces am nagements est lev de l ordre de 10 000 20 000 ha Ces p rim tres sont install s dans de larges cuvettes argileuses et sont exploit s par des producteurs issus de plusieurs villages qui cultivent chacun des parcelles de l ordre de 1 3 hectares Dans les ann es 1990 ces grands am nagements repr sentaient environ 30 des surfaces exploit es hors p rim tres agro industriels sur la rive s n galaise Ils repr sentent 75 des surfaces dans le delta
58. irrigu s Le d veloppement des organes floraux du riz est tr s sensible aux temp ratures extr mes Yoshida 1981 Dingkuhn et Mi zan op cit Les basses temp ratures notamment nocturnes inf rieures 18 C perturbent la formation des organes m les et provoquent ainsi une st rilit Le riz est galement sensible aux fortes chaleurs mais de fa on moins aigu Entre l piaison stade qui pr c de la floraison et le d but de la maturation des temp ratures moyennes journali res 17 Site s n galais de l Association pour le D veloppement de la Riziculture Irrigu e en Afrique de l Ouest ADRAO 30 Figure 9 Dur e du cycle semis maturit et taux de st rilit moyens selon la date de semis et le site depuis l aval vers l amont pour deux vari t s de riz moyennes calcul es l aide du logiciel RIDEV Vari t A wu cycle court Vari t Jaya cycle moyen 200 200 z St Louis _ St Louis cerises 5 180 4 Ndiaye 5 180 4 Ndiaye Fa s psa Rosso E in Rosso 2 160 PR 2 160 ss S Msn Podor 9S Podor O un O 3 140 a Matam 3 140 Matam o d Do SO 5 120 5 120 TD TD 100 r r r r r T r r r r r 100 r r r r r r r r r r r r 1 1 31 1 1 3 31 3 30 4 30 5 29 6 29 7 28 8 27 9 27 10 26 11 26 12 1
59. jeuunj snos enbaysed O b Marge unitaire d gag e et consommation d eau par hectare pour chaque atelier type 8000 8000 m marge unitaire E eau consomm e 6000 4 6000 4000 4000 0 d 0 marge Dinars ha eau consomm e m3 21e uosies 9p dl uosies 9p uoj w 2y90 2 SN0S uoj w jeuunj snos uoj w uosies usma uoses 1e jusii uosies ewo j n snpu ewo uosjes 1e ewo JIAIO Joy9ed 18091142 s wn pe 2y90 9 sn0s nb sed jeuun snos anbesed eBelied jeuunj snos enbesed eBeed jeuunj snos uoj w Figure 3 Impact d une hausse du prix de l eau sur les exploitations irrigu es dans la plaine de Kairouan a Baisse de marge engendr e par la hausse du prix de l eau pour chaque exploitation type w e DS Oo Baisse de marge II b VI c VIII a Vc VIIc VIIb Va Ia b Marge d gag e par chaque M EAN effectif et consommation d eau en er du total 20 E Consommation d eau E Effectif E Marge d gag e T 140 120 15 100 10 80 L 60 a L DL 2 20 Ed Le ON a Ib VI c VII a VIIc VIIb Va total x 1000 Dinars agr g es Tableau 1 ont t confront s aux chiffres disponibles Albouchi 2006 afin de caler la repr sentation et de la valider D apr s ce mod le le volume total d eau consomm e pour l irrigation dans la zone tait estim environ 37 millions de m l activit agr
60. l am nagement en tenant compte des d lais d autres chantiers depuis le remboursement en paddy par les producteurs jusqu au d blocage du nouveau cr dit de campagne La planification de la campagne l chelle de l am nagement ne l ve n anmoins pas les freins qu induisent d autres acteurs dans la fili re La r colte m canis e par exemple est n cessaire pour acc l rer la r colte dans les grands am nagements Le Gal et Papy 1998 S assurer de la pr sence 56 d un nombre suffisant de moissonneuses batteuses la maturit n cessite de contractualiser les relations avec les prestataires de services planifier la campagne agricole peut y aider Mais le parc de mat riel est il suffisant pour faire face la demande de l ensemble des grands am nagements Analyser le processus de d cision complet supposerait une autre tude une autre chelle 57 Conclusion L am nagement du fleuve S n gal a modifi profond ment les cosyst mes notamment dans le delta Face ces impacts environnementaux irr versibles la riziculture irrigu e qui a motiv ces am nagements affiche des r sultats tr s en dessous des esp rances projet es Les projections de mise en valeur et de r sultats taient en effet environ deux fois plus lev es que ce qui a t accompli en termes de surfaces am nag es 70 000 ha dont 30 000 ha en PIP au lieu des 100 000 ou 240 000 ha pr vus d intensit
61. la surface ha O O surface lt 1ha o o O surface lt 2ha O O O surface lt 3ha O o 8 O a g surface lt 1ha a O g Surface lt 2ha g H a o g surface gt 2ha o0 D o T T T T T T 7 5 10 12 5 15 17 5 20 22 5 25 Rendement et co t t ha en fonction de la surface ha dans les parcelles de moins de 2 5 ha La ligne verte indique la tendance la baisse du rendement maximum au del de 1 ha 9 tha 8 7 6 2 F 54 o F a Fs Rat 1 fa gat o Co t 3 E LS 2 gr 2 RE pee E E 1 5 T T LE 3 LE T T y 0 25 5 75 1 125 1 5 1 75 2 2 25 2 5ha tr s en dessous de cette courbe enveloppe ou qui ont un co t de production sup rieur 1 25 t ha correspondent des situations de gaspillage et repr sentent plus de 90 des cas On peut tudier de la m me fa on la relation entre la variabilit du rendement et celle de la quantit d azote apport e par la fertilisation car le riz irrigu a g n ralement une bonne r ponse la fertilisation azot e Comme on pouvait s y attendre la figure 11 b est semblable la pr c dente absence de corr lation lin aire ou de relation directe N anmoins la courbe enveloppe max rendement f dose d azote apport e atteint le palier de 9 t ha pour une dose d azote d environ 120 kg ha Cette dose correspond aux recommandat
62. leur type dans les sept secteurs Abida Chebika El Karma Hammad Houfia Ouled Sidi ali Plaine aval Khalfallah ben Salem Ia 4 0 2 74 25 57 8 170 Ib 33 36 37 15 3 4 32 160 Ha 2 0 1 29 39 2 8 81 IIb 3 0 21 15 7 0 2 48 Ma 1 0 5 60 24 21 13 124 Ib 0 0 3 10 67 6 11 97 S IV 31 20 31 26 3 2 36 149 Va 7 58 22 37 1 67 27 219 Vb 29 8 9 6 3 3 24 82 E Ve 0 0 1 0 1 0 3 5 amp VIa 11 128 27 84 1 95 20 366 r VIb 77 26 45 14 7 12 31 212 VIc 1 2 3 1 1 0 2 10 VIIa 20 102 28 39 1 108 16 314 VIIb 50 16 9 10 5 3 20 113 IXa 4 2 15 4 1 0 9 35 IXb 22 0 3 3 0 3 8 39 IXc 1 2 0 0 1 0 2 6 Total 296 400 262 427 190 383 272 2230 Tableau 3 Consommations et production d un atelier de past que sous tunnel quantit totale unit janv f vr mars avr mai juin juil ao t semence past que hybride 5500 plants p pini re 5500 plants plastique et arceaux 600 kg travail du sol motoris 10 heures binage culture attel e 2 jours fumier 4 t super 45 P 300 kg 2 ammonitrate 600 kg S nitrate de potasse 300 kg nitrate de magn sium 200 kg nitrate de calcium 100 kg acide humique 40 i acide phosphorique 20 kg traitements phytosanitaires 250 Dinars travail manuel 126 jours 20 22 4 32 48 eau d irrigation 4250 m 500 750 1000 1500 500 2 past que type 1 15 t 15 past que type 2 15 t 15 past que type 3 10 t 10 Il 3 Champ d application du cadre de mod lisation L environnement de mod lisation que je propose semble offrir de vas
63. mod le 63 Figure 1 La r gion vue comme a un ensemble de parcelles ou comme b un ensemble d exploitations cultivant un ensemble de parcelles II 1 Comment repr senter la demande agricole en eau A l chelle d une parcelle cultiv e la consommation d eau pour l irrigation r sulte des pratiques d irrigation que l agriculteur met en uvre au cours de la campagne Ces pratiques rendent compte la fois des besoins en eau de la culture qui sont fonction de sa nature et des conditions p doclimatiques de l efficience de la technique d irrigation et de la strat gie d irrigation qu a choisie l agriculteur veut il couvrir totalement ou seulement partiellement les besoins en eau de la culture Pour donner une estimation de cette consommation d eau il est donc n cessaire de combiner des processus biophysiques le fonctionnement du syst me eau sol plante atmosph re et techniques l efficience du syst me d irrigation avec des choix conomiques les strat gies des agriculteurs La consommation d eau l chelle r gionale est alors l agr gation des consommations l mentaires des parcelles qui la composent Comme le repr sente sch matiquement la figure 1 cette agr gation des consommations peut tre faite directement une r gion est alors consid r e comme un ensemble de parcelles Ou bien l agr gation utilise un niveau interm diaire que sont les exploitations agricoles une r gion
64. qui conservent un appui technique fort de la SAED pour la gestion de leur station de pompage les techniciens de la SAED participent cette n gociation 34 Figure 11 Relation entre variabilit des rendements et variabilit de co t de production a ou variabilit de quantit d azote apport b graphiques tir s de G 15 a rendement t ha en fonction du co t sans irrigation t ha selon l ann e 1994 1995 1996 et la saison de culture C pour saison chaude H pour hivernage T T T 1 25 1 5 1 75 2 2 25 2 5 94 C 94 H 95 C 95 H 96 C A 96 H b rendement t ha selon la quantit d azote apport e kg ha en hivernage dans la d l gation de Dagana la courbe enveloppe est marqu e par des pointill s noirs 100 m 150 200 o 94 o 95 96 d passe celle des besoins alimentaire de la famille Dans le cas contraire l agriculteur s endette aupr s du GIE lequel s endette aupr s de la banque Le montant n goci pour la redevance refl te donc la capacit des agriculteurs d gager un surplus de production de riz Lorsque l agriculteur ne peut r aliser la r colte et le battage du paddy lui m me avec sa famille le co t de cette r colte est g n ralement tr s lev Le paiement d une r colte manuelle est r alis en nature et peut repr senter 20 du paddy r colt hors nourriture des man uvres soit envir
65. r unissant des acteurs de la gestion de l eau usagers gestionnaires de p rim tres irrigu s et d cideurs publics et des chercheurs pour conceptualiser et exp rimenter des m thodes et des outils de gestion qui contribuent conomiser l eau et am liorer la valorisation agricole Dans le cadre du PCSI j ai particip au montage scientifique et institutionnel de ce programme avec S Bouarfa Cemagref et M Kuper CIRAD Les partenaires recherche de ce programme sont PINA d Alger pour l Alg rie PIAV Hassan IT et PENA Mekn s pour le Maroc INAT et l INRGREF pour la Tunisie et le PCSI CIRAD Cemagref IRD pour la France a Responsabilit du WP3 du projet ADD APPEAU 2006 2009 Le programme Quelles politiques publiques et quels agro syst mes pour une gestion durable des ressources en eau s inscrit dans le cadre du programme strat gique Agriculture et D veloppement Durable de l Agence Nationale de la Recherche Ce programme d marr d but 2007 et dont le budget total s l ve 300 000 se compose de 4 volets ou Work Packages WP Je suis auteur et responsable scientifique avec P Le Grusse du troisi me WP intitul Mod lisation participative pour l laboration de r gles collectives de gestion des ressources S 05 dont le budget s l ve 92 000 Les travaux du WP3 s effectuent en partenariat avec les acteurs locaux sur deux principaux terrains en Lomagne et dans le Val
66. res de le vall e du S n gal a A S Sall ing nieur Institut de Formation et d Appui aux Initiatives de D veloppement IFAID r gion Rh ne Alpes Lyon 1998 1999 Gestion des calendriers culturaux dans les exploitations agricoles l Office du Niger Mali a J Champion ing nieur agricole Institut Sup rieur d Agriculture de Purpan 2002 Typologie des itin raires techniques pour les cultures de past que et melon dans la plaine de Kairouan a F Djouabi Master of Science Soci t s rurales territoires et gestion des ressources naturelles Institut Agronomique M diterran en de Montpellier 2003 Gestion de l eau dans les exploitations de foin de Crau a bB Pettinotti DESS informatique Universit Montpellier 2 2004 Repr sentation technico conomique des activit s agricoles l chelle r gionale Conception d un logiciel dans l environnement Od fiX 89 a Ben Mihoub DEA sciences conomiques et sociales mention d veloppement agricole Institut National Agronomique Paris Grignon 2005 Typologie des exploitations agricoles et de ateliers de production dans la plaine de Kairouan a D Quaranta DESS informatique Universit Montpellier 2 2005 R alisation de l environnement de mod lisation ZonAgri vou la repr sentation technico conomique des activit s agricoles l chelle r gionale a J P Adamiste DESS informatique Universit Montpellier
67. se que seuls le rayonnement et l eau limitent le rendement 64 m t orologiques des ann es pass es On fait donc l hypoth se que les processus en jeu sont stationnaires et que les v nements futurs sont une r p tition des v nements pass s en faisant ventuellement des hypoth ses sur l volution du climat Victoria ef al 2005 Beaucoup de mod les valuent la consommation totale d eau l chelle r gionale en agr geant celle de chaque parcelle en tenant compte de l assolement observ et sur la base des besoins unitaires estim s pour chaque culture Herrero and Casterad 1999 Mateos et al 2002 N anmoins l objectif n est pas d estimer la consommation pass e mais de pr voir la quantit d eau que le gestionnaire de bassin ou de p rim tre devra fournir pour la ou les ann es suivantes Les mod les doivent donc tablir une pr vision des volumes d eau n cessaires l irrigation Dans ces conditions il faut commencer par faire des hypoth ses sur l assolement futur C est ce que font par exemple Beno t ef al 2001 ou Leenhardt ef al 2005 en utilisant des probabilit s de transition d une culture une autre Ces probabilit s sont construites partir des assolements successifs observ s dans le pass Une fois qu a t tablie une pr vision d assolement il s agit galement de pr voir les strat gies d irrigation des agriculteurs Bergez et al 2005 proposent ai
68. supportent l information transmettre et 2 produire des mod les simples pour acc l rer leur appropriation par les acteurs et qui leur permettent de r agir efficacement La carte de l am nagement nous a permis d informer les agriculteurs sur les interventions r aliser en indiquant chaque semaine les parcelles traiter Mieux encore la carte a servi aux aiguadiers de mani re interactive puisqu elle a permis d indiquer les parcelles qui devaient tre irrigu es et celles qui l avaient t Je rejoins en cela les travaux r alis s en cartographie pour l aide la d cision en am nagement Steinberg 2000 La carte est une repr sentation de l espace dans lequel les acteurs agissent et sur laquelle ils peuvent s accorder Antoni et al 2004 surtout lorsque sa construction respecte certaines r gles Bertin 1967 Dans notre d marche aucun logiciel n a t utilis pour produire de cartes le plan parcellaire du p rim tre a simplement t photocopi et l information a t spatialis e manuellement Si les SIAD destin s aux agriculteurs except s les Syst mes d Information G ographique SIG utilisent rarement le support cartographique pour saisir les donn es ou pr senter les r sultats c est sans doute parce que les programmes informatiques capables de g rer les graphiques sont plus sophistiqu s moins accessibles aux non informaticiens La simplicit du mod le est un atout Ca
69. urgence ont eu pour objectif de freiner ce mouvement I 1 3 Le d veloppement de l irrigation et l am nagement du fleuve L irrigation sur le fleuve est une id e relativement r cente et exog ne Les premiers essais datent de 1820 et sont r alis s Richard Toll Jamin 1995 o la Compagnie Sucri re S n galaise CSS exploite actuellement 7 500 ha de canne sucre Ces essais concernent des cultures c r ali res dont le riz mais aussi des l gumes et des fruits et des cultures industrielles comme le coton et l indigo Mais les contraintes de salinit et d enherbement conjugu es l ins curit ont eu raison de ces essais Il faut attendre les ann es 1930 et la Mission d Am nagement du S n gal MAS pour que les essais reprennent Les productions de la colonie doivent r pondre aux besoins industriels de la m tropole c est l poque de la traite arachidi re dans le Sine Saloum et du coton irrigu dans la vall e et le delta du S n gal Les productions vivri res locales de c r ales mil et sorgho ont t d laiss es et remplac es par l importation de brisure de riz en provenance d Indochine Faye et al 2007 Ainsi au d but des ann es 1970 la consommation de riz atteint 250 000 tonnes dont plus de 100 000 tonnes sont import es La riziculture irrigu e constitue un moyen pour r duire ces importations et atteindre l autosuffisance Par ailleurs les essais pratiqu s
70. 005 Gestion collective et productivit des p rim tres irrigu s villageois S minaire WP2 WADEMED instruments conomiques et modernisation de l irrigation Sousse Tunisie 21 22 1 1 2005 http www wademed net articles_2005 htm C 23 Poussin J C Pouget J C Pettinoti B Quaranta D 2005 Repr sentation technico conomique des activit s agricoles l chelle r gionale d Olympe ZonAgr Colloque Olympe un outil de mod lisation multifonctionnelle LECOR ESITPA Rouen 8 9 12 2005 actes sur CD ROM C 24 Pouget J C Poussin J C Pettinoti B Quaranta D Rolland D 2006 Regional and prospective analysis of agricultural activities and water demands the ZonAgri modelling environment within the OdefiX generic Java framework 7th International Conference on Hydroinformatics HIC 2006 Nice France C 25 Poussin J C Benmihoub A B ji R 2007 Usages agricoles de l eau et valorisation dans le plaine de Kairouan Tunisie centrale 3 atelier r gional scientifique et technique du projet SIRMA 4 8 juin 2007 Nabeul Tunisie actes para tre sur CD ROM C 26 Poussin JC Benmihoub A Beji R Le Grusse P 2007 Evolution de l irrigation dans la plaine de Kairouan entre 1999 et 2005 S minaire de restitution du programme MERGUSIE II 18 19 juin 2007 IRD INAT Kairouan Tunisie III 2 4 Ouvrage et chapitres d ouvrages O O 01 Germain N Poussin JC 1989 D cisions d assolement et incertitudes
71. 1 juste apr s l obtention de mon dipl me d ing nieur agronome a 1981 1982 Accueil au laboratoire INRA ESR de Grignon direction J M Attonaty Activit s de recherche Conception et r alisation d un agenda agricole informatis pour le suivi des parcelles dans les exploitations agricoles histoire culturale histoire des mat riels calculs technico conomiques a 1982 1985 ORSTOM Bouak C te d Ivoire Activit s de recherche Diagnostic sur la gestion technique des unit s de production utilisant la motorisation interm diaire en moyenne C te d Ivoire projet de d veloppement de la Compagnie Ivoirienne de D veloppement des Textiles Partenariat Institut des Savanes IDESSA institut de recherche agronomique ivoirien a 1985 1986 Accueil au laboratoire de biom trie et dynamiques des populations de l Universit Claude Bernard Lyon I direction J M Legay Activit s de recherche Valorisation des travaux men s en C te d Ivoire et analyses de donn es uni et multivari es a 1986 1992 Accueil au laboratoire INRA ESR de Grignon direction J M Attonaty 83 Activit s de recherche Participation au programme de recherche conjoint INRA SAD INRA ESR sur la r duction des charges de structures dans les exploitations agricoles de grandes cultures Conception de Syst mes Interactifs d Aide la D cision SIAD utilisant des techniques d Intelligence Artificielle syst
72. 1 31 1 1 3 31 3 30 4 30 5 29 6 29 7 28 8 27 9 27 10 26 11 26 12 100 100 pi St Louis eii St Louis gt S X z os Ndiaye z 8 Ndiaye amp Rosso Rosso 3 60 Z 60 S li Podor vae amp Podor N o 3 40 Matam 3 40 4 Matam 2 2 5 20 5 20 4 D TA A f 0 Ro Sn T T 0 T T T T T 1 1 31 1 1 3 31 3 30 4 30 5 29 6 29 7 28 8 27 9 27 10 26 11 26 12 1 1 31 1 1 3 31 3 30 4 30 5 29 6 29 7 28 8 27 9 27 10 26 11 26 12 Remarques La dur e du cycle varie d une cinquantaine de jours selon la p riode de semis la dur e la plus courte lieu pour un semis en juin juillet d but d hivernage et la plus longue pour un semis en octobre juste avant le d marrage de la saison fra che On peut semer du mois de mars au mois d ao t sauf en amont o le taux moyen de st rilit d passe 20 lorsqu on s me en mars sup rieures 32 C induisent galement une st rilit des pis La st rilit due au froid comme la st rilit due la chaleur influence directement le rendement Ces caract ristiques vitesse de d veloppement et risque de st rilit expliquent que le r1z irrigu dans la vall e du S n gal comme ailleurs au Sahel est cultiv principalement en hivernage Dingkuhn 1997 Les agriculteurs utilisent des vari t s de riz cycle moyen comme Jaya choisies pour leurs qualit s gustatives N anmoins les cultures sem es tardivement au del de la fin ao t peuvent se heur
73. 2 2006 R alisation de la version 1 du logiciel ZonAgri environnement de mod lisation a Laurent Brunel Master of Science D veloppement Rural Institut Agronomique M diterran en de Montpellier 2006 2007 Mod le r gional de la demande agricole en eau en Val de Dr me a Farida Hassani Master of Science Sciences du Sol Institut National Agronomique d Alger 2006 2007 Pratiques agricoles et salinisation des sols dans le p rim tre du Bas Ch lif III 1 2 2 Valorisation et diffusion des connaissances Articles de vulgarisation Les travaux men s l INRA ont fait l objet de 3 articles dans la revue professionnelle Perspective Agricole V 02 V 03 V 04 Ceux r alis s au S n gal ont fait l objet d un Dossier dans la revue ORSTOM Actualit s V 05 et d un article dans Les Dossiers de Sciences au Sud V 06 la nouvelle revue de l IRD Les programmes FSP SIRMA et INCO WADEMED ont galement fait l objet d un article dans la revue Sciences au Sud V 07 Document vid o presse crite et audiovisuelle Pour diffuser les r sultats de nos travaux men s au S n gal et transmettre notre compr hension du d veloppement de l irrigation Pascal Boivin et moi avons r alis sur financement du Fonds Europ en de D veloppement un documentaire vid o intitul Paysan du Fleuve D 01 Ce documentaire d une dur e de 26 minutes a t diffus plusieurs fois sur la cha n
74. 2 5 160 S 140 5 TT D x E 120 7 7 100 a gt 11 311 253 1i4 135 31 5 30 307 29 8 28 9 2810 271 2712 date de semis a Pour une implantation par repiquage 200 fen tre de semis L Se 100 w m 3 180 80 D D 2 160 60 a 2 ri t ms UE b En ee 40 g Be 7 Les V Wan Ta NS ER ee ne RES x 120 Se a a A E a TE ud y 20 5 14 311 253 114 435 31 5 30 6 307 29 8 2819 2840 2711 27 2 date de semis vall e de bien moins nombreuses parcelles ont t cultiv es en saison chaude 1995 la moyenne porte sur seulement 3 parcelles r colt es Globalement les agriculteurs suivent les recommandations sur le plan quantitatif travail du sol m canis en deux passages doses d engrais et d herbicide le sous dosage est n anmoins fr quent fractionnement de la fertilisation Ceci n est pas tonnant puisque c est OP qui commande la prestation de travail du sol et les quantit s d engrais et d herbicides qui sont distribu es aux agriculteurs au pro rata des surfaces cultiv es et que le financement des op rations culturales fait l objet d un dossier bancaire qui est valu au plan technique par les techniciens de la SAED En revanche il existe de gros carts sur le plan qualitatif on observe notamment des d calages assez importants entre le calendrier des op rations culturales et le calendrier jug optimal vis vis du d veloppement de la culture Ces d calages p
75. 94 I11 1 4 1 Administration de la recherche Q int rim du repr sentant de l IRD au S n gal et de l administrateur du centre IRD 1993 Le centre IRD de Dakar est la 3 implantation de l IRD en importance apr s celles de Montpellier et Noum a Cet int rim m a permis de d couvrir d une part les aspects institutionnels des relations avec nos partenaires du monde scientifique et du monde du d veloppement et d autre part le fonctionnement au quotidien d un important centre de recherche Cet int rim m a galement t utile plus tard dans mes relations avec ces partenaires ainsi que pour financer un Volontaire du Service National par le biais du Fonds d Ai de et de Coop ration FAC a Int rim de la direction de l unit de recherche IRD Ariane 2001 P Boivin directeur de l Unit de Recherche Ariane laquelle j appartenais a d missionn en mai 2001 Patrice Cayr directeur du D partement ressources vivantes m a demand d assurer la direction provisoire de l Unit voire d en prendre r ellement la direction d finitive apr s modification du projet scientifique J ai accept d assurer l int rim de la direction jusqu la fin de l ann e civile mais il m a sembl plus judicieux que Roland Poss reprenne la direction de cette unit compos e en majorit de p dologues J ai pris en charge la r daction du premier rapport d activit de l unit et la pr paration du
76. Agricultural Research m a demand de faire partie des membres du comit ditorial Je suis galement sollicit de mani re r guli re par les revues CAB Reviews Perspectives in Agriculture Veterinary Science Nutrition and Natural Resources Agronomy for Sustainable Development et S cheresse pour la relecture d articles II 1 3 Partenariat et d veloppement HI 1 3 1 Partenariats scientifiques Lors de mon accueil au laboratoire INRA d Economie et Sociologie Rurales de Grignon les travaux de l quipe dirig e par J M Attonaty et auxquels j ai particip taient men s avec l quipe Syst mes Agraire et D veloppement pr sente galement sur le site de Grignon l quipe SAD apportait la dimension agronomique et l quipe ESR apportait les dimensions gestion et mod lisation Cette collaboration a d abord concern la mod lisation de l organisation du travail dans les exploitations de grandes cultures C 03 C 05 C 07 V 02 V 03 puis celle de la conduite du bl d hiver C 04 C 08 L 02 R 08 L exp rience de l quipe ESR dans les domaines de l aide la d cision et de l intelligence artificielle G 07 S 03 a abouti proposer un nouveau type d instrument d aide la d cision fond sur la repr sentation du mode de gestion du d cideur et sa simulation face aux al as climatiques Cette proposition venait appuyer les travaux de l quipe SAD A 61 sur les mod les d
77. F a formul une s rie de propositions pour am liorer la situation Ces propositions ont t discut es avec les agriculteurs pendant la m me assembl e g n rale Une famille de propositions concernait l irrigation et le tour d eau remise en tat manuelle des canaux d irrigation afin de r duire les pertes d eau et d am liorer sa distribution dans les parcelles en queue de r seau changement de la r gle de tour d eau suite une pluie l irrigation des parcelles s arr te et le tour d eau se poursuit sans r initialisation laboration d un calendrier pr visionnel de l irrigation des parcelles fond sur le tour d eau avec affichage du plan parcellaire l entr e du p rim tre ce calendrier sert l aiguadier qui coche les parcelles qu il a irrigu es dans la journ e Une seconde famille concernait plus sp cifiquement la conduite du riz r alisation d une pr irrigation avant le travail du sol et le semis pour liminer en grande partie les adventices qui ont lev lors de la pr paration de la parcelle construction d un calendrier cultural pr visionnel l chelle de l am nagement pour la r alisation des chantiers depuis la pr irrigation jusqu la r colte affichage en t te du p rim tre du calendrier des op rations r aliser et des parcelles traiter sur la base du tour d eau L affichage du calendrier cultural l
78. I1 3 Champ d application du cadre de mod lisation esoesossssossosscssesosscescsssecssosscesesossossessescssos 74 11 3 1 Des exemples sur la plaine de Kairouan ss 74 11 3 2 Les contraintes de la d marche et les limites du cadre propos 76 II 3 3 Applications envisag es screens mn tenter Dial iirniieteeseonte 78 CO CU LEES COS a ss OAA TE IEEE teen die 80 3 Partie CURRICULUM VITAE ET LISTE DES PUBLICATIONS 82 Hii C rricul m Vitae ses saisonniers niasdenrdtastieniaiidie 83 LT Dipl mes et cursus PIRD ossesseseeseesseresseesserssssessersseresseesssresseessersseeesseessereseeesseeeseee 83 II 1 2 Enseignement encadrement et diffusion des connaissances 87 II 1 3 Partenariat et d veloppement noeeoneeeennseessssseesssesesssssressseresssssressseressssrresssereesssseessseres 9 II 1 4 Gestion de lreeherCh e anne aa Arped nee tes 94 HI 2 Liste des Pabli ations s hisser 99 II 2 1 Articles dans revues comit de lecture R 99 II 2 2 Articles de vulgarisation V suite nnnsintisus 99 II 2 3 Communications congr s et s minaires EC 100 II 2 4 Ouvrage et chapitres d ouvrages Osasuna pet tetiile css ideal r ab 102 II 2 5 Autres publications scientifiques LS essais sectes taie eee Near Rae 103 111 2 6 Documents vid o D mnernrire errant a a aa a terne en ete este ei eio 103 HI 2 7 Logiciels DG sistema E E A A E AAE E EE AR 103 II 2 8 Rapports multigraphi s LC nest Du dansante et da hd en e
79. M moire de DEA Science des organisations Universit Paris 9 Paris 104 p Leroy P 1989 LACC un logiciel d aide au choix des cultures Cultivar 249 77 79 Leroy P Jacquin C Deumier J M 1993 LORA et la gestion de l eau dans l exploitation agricole Perspectives Agricoles 184 73 82 109 Leroy P Deumier J M Jacquin C 1997 IRMA un simulateur de l organisation des chantiers d irrigation Perspectives Agricoles 228 76 83 Lericollais A Sarr A 1995 Histoires de p rim tres In P Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 5 36 L vine P Pomerol J C 1989 Syst mes interactifs d aide la d cision et syst mes experts Herm s Paris Loyce C Rellier JP Meynard JM 2002 Management planning for winter wheat with multiple objectives 1 The BETHA system Agricultural Systems 72 9 31 Mateos L Lopez Cortijo I Sagardoy J 2002 SIMIS the FAO decision support system for irrigation scheme management Agricultural Water Management 56 193 206 Mathieu P 1991 Irrigation transformation conomique et enjeux foncier In Crousse B Mathieu P Seck S M Eds La vall e du fleuve S n gal Evaluations et perspective d une d cennie d am nagement KARTHALA Paris pp 198 214 M rot A 2007 Analyse et mod lis
80. M H Shock D 1987 MIMI moteur d inf rence pour micro ordinateur Institut National de Gestion et d Economie Rurale INRA Paris multig 122p Aubry C 1995 Gestion de la sole d une culture dans l exploitation agricole Cas du bl d hiver en grande culture dans la r gion picarde Th se INA PG Paris 271 pp annexes Aubry C Loyce C Meynard J M Chatelin M H Rellier J P Verjux N 1997 Outils et m thodes pour la conception et l valuation d itin raires techniques In Aide la d cision et choix de strat gies dans les entreprises agricoles INRA ESR Grignon pp 111 126 Axelrod R 1997 Advancing the Art of Simulation in the Social Sciences In Hegselmann R Terna P Eds Simulating Social Phenomena Springler Berlin pp 21 40 Bader J C Lamagat J P Guigen N 2003 Gestion du barrage de Manantali sur le fleuve S n gal analyse quantitative d un conflit d objectifs Journal des Sciences Hydrologiques 48 4 525 538 Barreteau O 1994 Des pratiques de gestion la consommation d eau d un p rim tre irrigu le cas du p rim tre de Nianga au S n gal M moire de DEA d hydrologie ENGREEF Montpellier Bartolini F Bazzani G M Gallerani V Raggi M Viaggi D 2007 The impact of water and agriculture policy scenarios on irrigated farming systems in Italy An analysis based on farm level multi attribute linear programming models Agricultural Systems 93 1 3 90 114 B li re
81. Mauritanie et de Guiers au S n gal sont de vastes d pressions reli es directement au lit mineur et donc aliment es de fa on permanente par le fleuve La zone du delta est quasiment plate Rosso est situ au niveau de la mer et subit l influence de la mar e Avant la mise en place du barrage de Diama les eaux marines remontaient dans le delta et la vall e en saison s che Cette remont e d eau marine d nomm e langue sal e pouvait tre ressentie jusque 200 km l amont Malgr ses nombreux bras et m andres le delta du S n gal ne pr sente qu une seule embouchure situ e au sud de Saint Louis Lorsqu il atteint enfin la c te le lit du fleuve oblique vers le Sud et reste s par de l Oc an Atlantique sur plusieurs dizaines de kilom tres par un fin cordon dunaire d nomm la Langue de Barbarie Litt ralement le jardin de Richard du nom d un botaniste fran ais Jean Michel Claude Richard qui cr a au d but du XIX me si cle le premier jardin d essai en Afrique en tentant d acclimater certaines esp ces v g tales europ ennes Ces tentativeses sont l origine des exp riences de cultures irrigu es Cette absence de pente a fait dire Emile B lime un ing nieur au d but du si cle dernier qui dirigea l Office du Niger au Mali que l irrigation dans la vall e co terait trop cher puisqu il faudrait pomper l eau pour irriguer les casiers Ce fin cordon a t ouvert
82. Picardie et l Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture Le logiciel OTELO L 01 G 05 a t diffus aupr s des conseillers agricoles et des agriculteurs par la structure Agro Transfert charg e de diffuser les produits de la recherche et cr e l initiative du Conseil R gional de Picardie et de l INRA Au S n gal j ai propos avec mon coll gue p dologue P Boivin la SAED soci t d Etat charg e des am nagements et du d veloppement de l irrigation dans le vall e du S n gal un programme de recherche d veloppement pour l am lioration de la production rizicole et la pr servation de la ressource en sols dans la moyenne vall e du S n gal Le financement de cette op ration a t assur par le Fonds Europ en de D veloppement Cette op ration comportant un volet p dologique men par P Boivin et un volet agronomique dont j tais responsable a dur 4 ans pour un financement total de l ordre de 150 000 Nous avons fournis des rapports annuels G 08 G 09 G 10 ainsi qu un rapport final G 12 La derni re ann e la SAED et les repr sentants locaux de l Union Europ enne et du FED nous ont demand d organiser une r union d information et de restitution aupr s des bailleurs de fonds et des institutions de recherche ou d veloppement intervenant dans la vall e Cette r union a eu lieu St Louis du S n gal en avril 1997 en pr sence de repr sentants de la SAED
83. RD Montpellier pp 9 17 C 12 Dancette C Ducrot R Sourisseau J M B li res J F Tour A David Benz H Legoupil J C Poussin J C Sow A Kane I Ngam A O Tandia M Maubuisson J Ndiaye K Guindo D Sido A Poisson C Cl ment P Tour A 2000 Les principaux syst mes de riziculture irrigu e de la zone d intervention du PSI Activit s de recherche conduites et r sultats In JC Legoupil C Dancette P Godon IM Ma ga et KM Ndiaye Eds Pour un d veloppement durable de l agriculture irrigu e dans la zone soudano sah lienne Synth se des r sultats du P le R gional de Recherche sur les Syst mes Irrigu s Dakar 30 nov 3 d c 1999 PS WECARD CORAF pp 34 46 C 13 Diallo Y Legoupil JC Wade M Nga d H Poussin JC Lidon B 2000 Am lioration des performances des petits p rim tres irrigu s villageois par la mise en place d un syst me d information et de suivi des pratiques agricoles In JC Legoupil C Dancette P Godon IM Ma ga et KM Ndiaye Eds Pour un d veloppement durable de l agriculture irrigu e dans la zone soudano sah lienne Synth se des r sultats du P le R gional de Recherche sur les Syst mes Irrigu s Dakar 30 nov 3 d c 1999 PSI WECARD CORAPF pp 304 322 C 14 Legoupil JC Lidon B Wade M Poussin JC Tangara B Ma ga IM 2000 Le PSI une recherche en accompagnement la professionnalisation de la gestion paysanne des am nagements hydro agricoles In JC L
84. U nine r union pl ni re Montage du appui de la SAED dossier de cr dit Banque octroi du cr dit R alisation de la Prestataire respect des pr paration du sol engagements fiabilit par la SUMA ou par un du mat riel et qualit du prestataire priv travail r alis D marrage de la station Mise en eau de la de pompage parcelle Organisation du tour d eau Semis R alisation Distribution des engrais Fournisseurs des interventions et herbicides Livraison des intrants culturales __ Gestion de l irrigation R colte Contrat pour la r colte Prestataire ou main m canis e d uvre ext rieure Section d Utilisation du Mat riel Agricole OP au sein d un grand am nagement charg e de g rer les mat riels agricoles et de r aliser les travaux obtenir un rendement lev B li res et al 1994 le d faut de planage et le d veloppement des mauvaises herbes N anmoins ils choisissent en majorit le semis direct Sur le plan du travail n cessaire les deux modes d implantation sont tr s diff rents Le semis direct n cessite trois quatre jours de travail pour une parcelle d 1 ha pr germination des semences et mise en eau de la parcelle comprises La taille d une p pini re est environ le dixi me de celle de la Dairi so se et Re x 2 Durs parcelle repiquer Le semis d une p pini re s effectue de la m me mani re qu un semis direct l op ration dure moins d une
85. acteurs de la gestion de l eau des outils et m thodes pour aider cette gestion Pour s assurer de liens directs entre les travaux propos s par les quipes de recherche et r alit s du terrain le Comit de Pilotage du programme est compos de personnalit s issues des directions techniques des minist res de l agriculture et de l hydraulique des pays partenaires Par ailleurs des conventions sont tablis avec les acteurs locaux Offices de p rim tres Irrigu s en Alg rie Offices R gionaux de Mise en Valeur Agricole au Maroc Commissariats R gionaux au D veloppement Agricoles en Tunisie En France le troisi me volet du programme ADD APPEAU S 05 a pour ambition la construction participative de mod les r gionaux avec les acteurs locaux notamment les Chambres d Agriculture les agriculteurs et les Directions D partementales de l Agriculture sur chaque site en Lomagne et dans la Dr me Le programme pr voit un s minaire de restitution des travaux r alis s aupr s des autres quipes de recherches et partenaires Ce s minaire sera pr par sur chacun des deux sites avec les partenaires locaux qui ont particip la construction du mod le et aux jeux de simulation pour le test de sc narios prospectifs et l laboration de r gles collectives de gestion HI 1 4 Gestion de la recherche Mes activit s de gestion de la recherche concernent l administration de la recherche et l animation scientifique
86. agements est assez diff rente dans le delta et dans la vall e Les am nagements install s dans la vall e sont exploit s par les producteurs des villages indig nes Dans le delta des villages ont t construits pour accueillir les exploitants venant d autres r gions Dans les deux cas l agriculture irrigu e est r alis e quasi exclusivement dans des am nagements 13 C est le d bit du groupe moto pompe qui d termine la taille maximale de l am nagement 28 collectifs Cet aspect collectif concerne non seulement les infrastructures et les mat riels mais aussi en premier lieu la distribution de l eau dans les parcelles Car l eau n est pas disponible chaque jour pour les individus qui cultivent leurs propres parcelles Il existe des r gles de distribution regroup es sous le terme de tour d eau entre parcelles d une m me maille hydraulique et assez souvent aussi entre mailles hydrauliques au sein du m me am nagement Cet aspect collectif de la gestion de l eau impose des choix collectifs pour les cultures et leur conduite un individu ne peut d cider seul de cultiver pendant une saison ni du type de culture implant e ni de la date d implantation Toutefois la riziculture irrigu e qui a motiv ces am nagements montre des performances m diocres tr s en dessous des esp rances En effet les objectifs fix s par le PDRG 240 000 ha irrigu s avec une intensit culturale de
87. ainte qui entrave la mise en uvre de la d marche Le cadre de mod lisation pr sente galement de nombreuses limites La premi re qui est un choix m thodologique tient au fait que ne sont pas prises en compte les interrelations entre activit s NS Chercher repr senter ces interrelations conduirait in vitablement concevoir un mod le complexe n cessitant beaucoup plus d informations celle ci sont notamment l objet des recherches en g oagronomie D s lors ce mod le serait difficilement utilisable et difficilement modifiable par l On aurait tout aussi bien pu cartographier la quantit d input eau consomm e annuellement dans chaque secteur au total ou par certains ateliers seulement Les m thodes utilis es pour construire ces deux typologies sont d crites en d tail dans R 12 annex ce document Ces personnes maires conseillers agricoles connaissent les agriculteurs et leurs activit s dans leur zone d action 76 les acteurs soucieux d explorer le devenir de leur territoire Car il s agit en effet d utiliser ce mod le pour explorer des possibilit s au sein desquelles ces interrelations ont toutes les chances de changer Il est donc n cessaire de les externaliser tout en mod lisant les l ments utiles pour dresser des bilans comme dans le cas de l usage des r sidus de culture et de transfert de fertilit Cf II 3 1 La construction d un mod le strictement d
88. aire INRA Paris pp 103 117 Seck S M 1991 Sur la dynamique de l irrigation dans la vall e du fleuve In Crousse B Mathieu P Seck S M Eds La vall e du fleuve S n gal Evaluations et perspective d une d cennie d am nagement KARTHALA Paris pp 17 43 Simon H A 1960 The New Science of Management Decision Harper and Row New York Simon H A 1983 Administration et processus de d cision Economica Paris Steinberg J 2000 L apport de la s miologie graphique de Jacques Bertin la cartographie pour l am nagement et l urbanisme Cybergeo Colloque 30 ans de s miologie graphique article 146 http www cybergeo eu index6470 html Tarri re C 1993 La dynamique sociale des GIE village de Donaye In Boivin P Dia I Lericollais A Poussin JC Santoir C et Seck SM Eds Nianga Laboratiore de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du S n gal ORSTOM Editions Paris pp 339 374 Victoria F B Viegas Filho J S Pereira L S Teixeira J L Lanna A E 2005 Multi scale modeling for water resources planning and management in rural basins Agricultural Water Management 77 1 3 4 20 Wakerman JB 1994 Le financement de la riziculture irrigu au S n gal l exemple de la r gion du fleuve In P Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga 111 laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM
89. alendriers culturaux r alis et optimal l chelle du p rim tre pour l hivernage 1998 Figure 21 Distribution des rendements selon le nombre d irrigation et distribution du nombre d irrigations selon la vari t observ es en hivernage 1994 dans le p rim tre irrigu de Nakhlet Figure 24 Exemple de calendrier cultural pr visionnel propos par le logiciel Figure 25 Calendriers culturaux pr visionnel et r alis l chelle du p rim tre en 1999 et 2000 Figure 26 Cartes des rendements obtenus dans les parcelles du PIV de Nakhlet en 1998 1999 et 2000 me Liste des illustrations de la 2 partie Tableau 1 Assolement consommations eau et travail manuel productions et marge d gag e l chelle de l ensemble de la zone tudi e calcul s l aide du mod le Tableau 2 R partition des exploitations de la plaine de Kairouan selon leur type dans les sept secteurs Tableau 3 Consommations et production d un atelier de past que sous tunnel Figure 1 La r gion vue comme a un ensemble de parcelles ou comme b un ensemble d exploitations cultivant un ensemble de parcelles Figure 2 Impact d une hausse du prix de l eau sur les ateliers de production des cultures irrigu es dans la plaine de Kairouan Figure 3 Impact d une hausse du prix de l eau sur les exploitations irrigu es dans la plaine de Kairouan Figure 4 Entit activit associ e un espace g ographique F
90. anean WADEMED financement UE INCO MED et conomies d eau en Syst mes Irrigu s au Maghreb SIRMA financement MAE FSP Animation du programme APPIA Am lioration des Performances sur les P rim tres Irrigu s en Afrique MAE FSP Montage du programme Quels agro syst mes et quelles politiques publiques pour un gestion durable des ressources en eaux APPEAU financ par l Agence nationale de la Recherche programme strat gique Agriculture et d veloppement Durable Membre lu de la Commission G n rale de la Recherche et de ses Application n 1 l IRD Formation Encadrement de 3 th ses G Lacombe A Imache et R Mahjoubi 3 DESS en informatique Universit Montpellier 2 1 DEA d veloppement agricole INA PG a Depuis septembre 2006 IRD Montpellier UMR G eau Institut Agronomique M diterran en Maison des Sciences de l Eau Activit s de recherche Mod lisation des activit s agricoles l chelle r gionale valuation de la demande en eau d irrigation et de sa valorisation programmes SIRMA et ADD APPEAU 86 Animation de la recherche Repr sentant institutionnel et membre des comit s scientifiques des programmes WADEMED et SIRMA Co responsable scientifique du volet n 3 du programme ADD APPEAU Membre lu de la Commission de Gestion de la Recherche et de ses Applications n 1 CGRA1 Ing nierie et Expertise de l IRD Formation Encadrement de
91. ar un arr t du d veloppement et donc par un allongement de la dur e du cycle de l ordre de une deux semaines Dans la vall e du S n gal l implantation pas semis direct est majoritaire Le choix du mode d implantation comme celui d autres techniques culturales notamment la r colte ne peut tre ais ment raisonn individuellement 0 07 Les recommandations de l ADRAO pour la conduite d une parcelle de riz sont les suivantes WARDA et SAED 2001 Apr s la pr paration du sol g n ralement motoris e deux passages d outil disque l irrigation d marre avec la mise en eau de la parcelle juste avant le semis direct ou le repiquage du riz Il s agit de maintenir une lame d eau d paisseur homog ne entre 5 et 20 cm selon le stade du riz dans toute la parcelle L paisseur de la lame d eau doit tre plus faible en d but de cycle lorsque les plants de riz sont jeunes elle peut atteindre 20 cm par la suite L apport d eau dans la parcelle d pend du tour d eau tabli au sein du p rim tre et de la maille hydraulique A l approche de la maturit l absence d eau acc l re la maturation am liore l homog n it intra parcellaire et permet aux engins de p n trer dans la parcelle Dingkuhn et Le Gal 1996 Entre l implantation et la r colte les interventions culturales se limitent au d sherbage et aux apports d engrais Ces interventions n cessitent galement l absence de lame d
92. ascal Boivin pour repr senter l IRD aux r unions du comit de pilotage du Programme Commun sur les Syst mes Irrigu s associant Cemagref CIRAD et IRD Je suis l origine de la conception de la r alisation et de la maintenance du site internet du PCSI http www pcsi ird fr L appel communication aux 4 s minaires annuels organis s par le PCSI et les actes de ces s minaires ont t mis en ligne sur ce site a Animation scientifique du programme INCO WADEMED 2003 2006 J tais repr sentant institutionnel et membre du comit scientifique du programme europ en INCO MED Water Demand knowledge base in the Mediterranean gt WADEMED http www wademed net Ce programme dont le budget total s levait 1 000 000 et qui s est achev fin 2006 avait pour objectif la constitution d une base de connaissance faisant la synth se des exp riences de gestion de la demande en eau agricole dans les pays du Maghreb Ce programme associait 12 instituts d enseignement recherche dont 6 maghr bins et 3 europ ens autres Cemagref CIRAD et IRD Il se fonde sur l organisation de trois ateliers r gionaux focalis s sur trois leviers influen ant la demande agricole en eau les techniques d irrigation les instruments conomiques et les institutions de l eau Chaque atelier est pr c d d un s minaire de pr paration pour la d finition des travaux qui seront pr sent s et suivi d un s minaire pour r aliser un
93. at de toutes les parcelles de la maille hydraulique autour de celle que je suivais Figure 19 Dans ce cas pr cis la r gle de tour d eau imposait un d marrage par les parcelles de droite du haut vers le bas du sch ma puis un avancement vers les parcelles de gauche On devrait donc observer des parcelles sem es dans la partie droite des parcelles en eau dans la partie centrale et des parcelles o le sol est travaill dans la partie gauche Tel n est pas le cas les agriculteurs r am nagent le tour entre parcelles selon leur disponibilit Barretteau 1994 a fait la m me observation compl t e par celle ci qui confirme la pr c dente le tour d eau n est respect que si c est un aiguadier qui est charg de l irrigation des parcelles A partir de ce d calage initial le reste suit finalement cette maille hydraulique d une dizaine d hectares seulement ressemble un damier d sordonn L hypoth se d homog n it est donc sensiblement affaiblie I 4 1 Quelle est la variabilit au sein d un p rim tre 1rrigu Je me r f re ici aux travaux auxquels j ai particip dans un p rim tre irrigu villageois install sur la rive mauritanienne C 15 R 11 en annexe Ces travaux ont t effectu s dans le cadre du P le de recherche CORAF Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le D veloppement Agricole sur les Syst mes Irrigu s sah liens PSI CORAF Ce p rim tre irrigu v
94. ation de la recherche Co direction du programme franco s n galais ORSTOM ISRA R daction du projet scientifique du PSI CORAF 84 Appui aux coordonnateurs r gionaux des composantes intensification et diversification pour la synth se des travaux du PSI CORAF R vision des communications dans les composantes intensification diversification et gestion technique et organisation sociale et fonci re de l irrigation pour la publication des actes du s minaire de restitution des travaux du PSI CORAF Formation Encadrement d un DEA de 2 DESS et de 8 m moires d ing nieur Valorisation Auteur scientifique du documentaire Paysan du Fleuve collection vid o ORSTOM financement ORSTOM FED SAED Contribution au reportage sur l agriculture durable au S n gal r alis par les Jeunes Reporters pour l Environnement Office Fran ais de la Fondation pour l Education l Environnement en Europe R alisation du logiciel RIDEV simulation du d veloppement du riz irrigu au Sahel en collaboration avec l ADRAO et du logiciel CalCul construction d un calendrier cultural pr visionnel pour la conduite du riz irrigu l chelle d un am nagement a 1999 2004 Centre IRD Montpellier Activit s de recherche Valorisation des travaux men s au S n gal en Mauritanie et au Mali Int gration dans US 048 Dynamique Impact et Valorisation des Hydro Am nagements
95. ation des chercheurs un outil de repr sentation conomique des activit s agricoles Sur la base de ces premiers travaux nous avons cr l quipe de recherche Mod les et Instruments de Gestion au sein de cet axe 3 et avons soumis deux actions de recherche l appel d offre interne annuel de l UMR r unissant des chercheurs issus du Cemagref du CIRAD et de l IRD elles permettront de d velopper un logiciel et de l appliquer sur les divers chantiers de l UMR Ces deux actions ont t retenues et financ es 97 III 1 4 3 Montage de projets de recherche a Montage du projet scientifique du PSI CORAF 1996 Ce programme de recherche d veloppement financ par le FAC a t initi par Jean Pierre Gay chercheur INRA en accueil au CIRAD et Jean Pierre N Diaye directeur du centre ISRA de St Louis Nous avons con u et pr cis ensemble son projet scientifique C est Jean Claude Legoupil du CIRAD qui s est ensuite charg du montage institutionnel avec les 4 instituts partenaires africains l ISRA au S n gal le CNRADA en Mauritanie l IER au Mali et PINRAN au Niger a Montage du programme FSP SIRMA 2003 Le programme conomies d eau en Syst mes Irrigu s au Maghreb est un programme financ hauteur de 2 000 000 par le Fonds de Solidarit Prioritaire du Minist re des Affaires Etrang res Fran ais Le but de ce programme est la cr ation d un r seau r gional franco maghr bin
96. ation du fonctionnement biophysique et d cisionnel d un syst me prairial irrigu Application aux prairies plurisp cifiques de Crau en vue de l laboration d un Outil d Aide la D cision Th se SupAgro Universit de Montpellier IT Meynard J M 1985 Construction d itin raires techniques pour la conduite du bl d hiver Th se doct ing INA PG Paris 258 pp annexes Meynard J M 1997 Which crop models for decision support in crop management Example of the DECIBLE system Proceeding of the INRA KCW workshop on DSS Laon Milleville P 1987 Recherches sur les pratiques des agriculteurs Cahiers de la Recherche D veloppement 16 3 7 Milleville P 1991 Du souhaitable agronomique au possible agricole propos du mod le technique et des vicissitudes de son transfert In Chauveau J P Finot N Gondard P Maizi P Mersadier G Milleville P Eds L innovation en milieu agraire recueil de textes pour la table ronde du laboratoire d tudes agraires 17 18 octobre 1991 multig pp 1 4 Milleville P Serpanti G 1992 Regards sur l laboration de la production agricole en agriculture paysanne tropicale probl mes de m thodes In ORSTOM Ed S minfor 5 Cinqui me S minaire Informatique de l ORSTOM 2 4 septembre 1991 Montpellier pp 107 123 Montginoul M 1997 Une approche conomique de la gestion de l eau d irrigation des instruments de l information et des acteurs The
97. b tir des mod les au service d une anthropisation durable du milieu L expos de ces perspectives requiert d abord de proc der une analyse critique des m thodes utilis es pour valuer la demande agricole en eau Cela m am nera b tir un cadre pour mod liser cette demande et je fonderai ce cadre sur la cr ation et l organisation d objets spatialis s tr s simples La g n ricit des objets manipul s et leurs fonctionnalit s permettent d envisager des applications dans de multiples domaines Je d crirai ensuite l application de ce cadre de mod lisation sur un exemple tunisien pour en montrer la pertinence en termes de repr sentation et de gestion du syst me Je passerai en revue les tapes de sa mise en uvre construction d un mod le r gional de l activit agricole estimation de la demande en eau pour l irrigation des cultures et test de sc narios avec les acteurs Je consid rerai les contraintes qu implique cette d marche et les limites du cadre de mod lisation et j envisagerai les futurs usages de la m thode propos e ainsi que les collaborations n cessaires avec d autres sp cialistes notamment des jeux de simulations pour la compl ter En informatique la g n ricit d un programme ou d un mod le repose sur son ind pendance vis vis des donn es qu il manipule et des param tres du cas trait C est un concept important car il permet d augmenter le niveau d abstraction du
98. budget pour l ann e 2002 a Membre lu du coll ge 2 la Commission de Gestion de la Recherche et de ses Applications n 1 2003 2007 Apr s mon adh sion l Unit de Service DIVHA j ai demand de relever pour mon valuation de la CGRAI ing nierie et expertise Ce changement s explique non seulement par mon adh sion une unit de service de l IRD mais aussi parce qu il me semble que mes activit s sont assez peu mono disciplinaires et font fr quemment appel l ing nierie Je suis membre lu de cette commission depuis la fin de l ann e 2003 L essentiel des travaux dans cette commission concerne l valuation des travaux des unit s de services de l IRD du D partement Information et Communication et de la Mission Informatique de l institut ainsi que l valuation individuelle des personnels chercheurs ing nieurs et techniciens qui rel vent de la CGRAI Cette activit est la fois administrative et scientifique notamment lorsqu il s agit de recruter des personnels J ai ainsi particip 4 jurys de recrutement de charg s de recherche Pour tenter de faciliter le dialogue et le travail des membres de la commission ainsi qu informer les ressortissants des travaux de cette commission J ai propos con u et mis en place un site internet pour la CGRAI http www mayeticvillage fr QuickPlace cgral_ird qui utilise un outil de travail collaboratif d nomm QuickPla
99. ce 95 HI 1 4 2 Animation scientifique a Repr sentation IRD aux r unions de concertation entre CIRAD INRA ORSTOM et ADRAO Bouak 1995 A cette occasion j ai rappel que la signature d une convention n tait pas synonyme de collaboration scientifique r elle En effet les chercheurs du centre ORSTOM de Dakar collaboraient avec le centre ADRAO de St Louis en l absence de toute convention inter institutionnelle N anmoins cette collaboration se concr tisait par des productions et publications scientifiques communes L 03 G 11 R 06 R 07 O 05 O 07 a Appui scientifique aux coordonnateurs des composantes du PSI CORAF 1998 1999 Apr s avoir particip au montage et aux actions de recherche de ce programme j ai apport mon appui scientifique aux coordonnateurs des composantes diversification des syst mes de cultures irrigu s et intensification de la riziculture irrigu e pour la synth se des travaux Cette synth se des travaux du PSI a t pr sent e lors d un s minaire de restitution Dakar en d cembre 1999 Pour l dition des actes de ce s minaire j ai particip la r vision des communications crites pr sent es dans les composantes intensification diversification et gestion technique et organisation fonci re de l irrigation a Participation au comit de pilotage du PCSI 2001 Durant mon affectation Montpellier j ai remplac de nombreuses fois P
100. cerne quasi exclusivement la d l gation de Dagana la plus proche de St Louis o la SAED a son si ge et o pr dominent les grands am nagements dans lesquels interviennent encore les agents de la SAED pour la gestion des stations de pompage En effet le message des techniciens de la SAED l poque est tr s clair la double riziculture est le moyen de rentabiliser les am nagements hydro agricoles 8 L enqu te a d marr en 1993 Du fait des grosses incertitudes pesant sur les donn es enregistr es et des incoh rences relev es en 1993 cette ann e l a t cart e de l analyse 1 C est g n ralement apr s avoir montr ses comp tences qu on peut tablir de r elles relations avec les partenaires chercheurs agents d institutions de d veloppement ou bailleurs de fonds et m me agriculteurs 33 Tableau 1 Co ts et marges par hectare en quivalent paddy Sources enqu te SAED DPDR moyenne cart type mini maxi Co t hors redevance t ha 1 00 0 31 0 10 2 31 Co t redevance incluse t ha 1 56 0 36 0 22 2 91 Redevance t ha 0 56 0 15 0 1 60 Marge t ha 2 31 1 62 2 30 6 94 La distribution des rendements en hivernage 1994 diff re de celles de 1995 et 1996 On remarque une fr quence plus importante de rendements inf rieurs 2 t ha et l analyse de variance indique une augmentation significative du rendement moyen 0 4 t ha en 1995 et 1996 par rapport 1994 En hivernage 1994
101. ch Council and a review of developments in agricultural science during the last fifty years ARC London 367p Albouchi L 2006 Gestion de l eau en Tunisie d une politique de mobilisation une politique de r allocation de la ressource selon sa valorisation conomique Thesis Montpellier I University Allen R G Pereira L S Raes D Smith M 1998 FAO 56 Crop Evapotranspiration Guidelines for Computing Crop Water Requirements FAO of UN Rome Italy Antoni J P Klein O Moisy S 2004 Cartographie interactive et multim dia vers une aide la r flexion g ographique Cybergeo article 288 http www cybergeo eu index2621 html Attonaty J M 1990 Simulbl un simulateur de bl diff rentes applications D fi bl 90 C r aliers de France Paris pp 24 25 Attonaty J M Delpech P 1987 PORFAL un programme de formules d aliment au moindre co t INA PG Chaire de Zootechnie multig 8p Attonaty J M Chatelin M H Garcia F 1999 Interactive simulation modelling in farm decision making Computers and Electronics in Agriculture 22 157 170 Attonaty J M Chatelin M H Mousset J 1993 A Decision Support System based on farmer s knowledge to assist him in decision making about work organization and long term evolution Proc of the International Seminar of CIGR Models Computer Programs and Expert Systems for Agricultural Mechanization Florenza Italy 1 2 10 pp 8 22 Attonaty J M Chatelin
102. classique conforme la th orie de la d cision de rationalit compl te du d cideur qui a une connaissance parfaite de la situation et qui cherche alors maximiser son profit sous diverses contraintes 4 La description technico conomique des activit s de production permet de calculer le revenu d gag par l exploitation ainsi que les consommations et les productions en volumes 66 Tableau 1 Assolement consommations eau et travail manuel productions et marge d gag e l chelle de l ensemble de la zone tudi e calcul s l aide du mod le sur l agr gation des choix individuels puis l analyse du r sultat global et de ses ventuelles L g y EERI 46 5 g r percussions sur la gestion du r seau et sur les performances individuelles Ces r percussions engendrent de nouvelles simulations fond es sur de nouveaux choix individuels et des compromis entre acteurs le but tant d approcher une solution collective satisfaisante L int r t de cette d marche est de proposer un mod le simple qui rende compte la fois de la diversit des comportements individuels face au m me contexte technique conomique et institutionnel et d une situation globale r sultant de l agr gation de ces comportements individuels I1 1 4 Repr senter la demande en eau dans une r gion J ai exp riment la m thode agr gative propos e par Le Grusse op cit pour valuer la demande en eau d irrigation
103. conna tre les activit s cette chelle et les d cisions prises par les OP Ce suivi a eu lieu pendant deux ann es cons cutives 1994 et 1995 et durant les deux saisons de culture saison chaude et hivernage Les caract ristiques des diff rentes situations tudi es sont rassembl es dans le tableau 2 Le choix de six agriculteurs en 1994 nous a permis de suivre un assez grand nombre de situations en saison chaude 1994 Mais vu les r sultats obtenus seul un agriculteur a choisi de cultiver en saison chaude 1995 Ceci confirme l observation faite l chelle de l ensemble de la vall e Cf I 2 2 apr s les mauvais r sultats de 1994 les agriculteurs ont t moins nombreux r it rer la riziculture de saison chaude Pour compl ter les observations j ai choisi d ajouter deux agriculteurs dans le dispositif Mais trois de ces parcelles ont t abandonn es suite l arr t de l irrigation d une panne du groupe moto pompe La mise en place d un dispositif d observations et de mesures en milieu r el introduit non seulement de nombreuses sources de variabilit mais se heurte aussi tr s souvent ce genre de difficult s Les placettes install es dans chaque parcelle permettent d observer pr cis ment le d veloppement et l tat de la culture notamment le d veloppement des mauvaises herbes et de mesurer la densit et la croissance de la culture Ces mesures 4 r p titions par placet
104. culture de saison chaude sem e le 15 mars et pour une culture d hivernage sem e le 15 juin les dates extr mes des interventions son not es en italiques Culture de saison chaude Culture d hivernage Vari t Mode d implantation Date de semis A wu Repiquage 15 03 Jaya Repiquage 15 06 Repiquage D sherbage post lev e 1 apport d engrais 2 apport d engrais Drainage avant r colte R colte 6 04 3 04 14 04 23 04 18 04 6 05 26 04 21 04 9 05 14 05 9 05 24 05 28 06 22 06 8 07 13 07 7 07 23 07 4 07 4 07 5 07 19 07 19 07 20 07 22 07 22 07 23 07 19 08 15 08 22 08 3 10 29 09 6 10 18 10 14 10 21 10 1 3 3 Am liorer le calendrier des interventions avec RIDEV Une des contraintes majeures l obtention d un rendement lev est le mauvais calage du calendrier des interventions par rapport au d veloppement de la culture retard de repiquage retard du d sherbage et des apports d engrais r colte sur maturit Le logiciel RIDEV L 03 a t con u sur la base d un mod le agro physiologique de d veloppement du riz irrigu au Sahel Dingkuhn et Miezan 1994 Il permet de simuler le d veloppement du riz sur la base de la vari t du mode d implantation et de la date de semis choisis en fonction des temp ratures journali re minimum et maximum enregistr es Figure 16 A partir du d veloppement simul un
105. cup re ces avances sous forme de paddy la r colte afin de rembourser son emprunt bancaire Un diagnostic a t effectu sur le d roulement de l hivernage et les rendements obtenus en hivernage 1998 Les 119 parcelles ont t suivies en particulier pour les dates des 1rrigations et des interventions culturales des semences utilis es des doses d herbicide et d engrais apport es Ce suivi des pratiques a t compl t par des observations sur l envahissement par les adventices et par une mesure du rendement sur une placette de 25 m2 Deux autres suivis ont t r alis s l chelle de OP l un concernait l irrigation fonctionnement de la station de pompage volumes d eau utilis s mesure des hauteurs de pluies et l autre les aspects comptables relev des factures et des salaires quantit et prix de vente du paddy Des mod les ont t utilis s pour effectuer ce diagnostic un mod le de l vapotranspiration du r1z pour faire un bilan sur l irrigation un mod le pour valuer le rendement potentiel du riz en fonction du rayonnement net et des temp ratures et le mod le RIDEV pour reproduire le d veloppement de la culture dans chaque parcelle et valuer les d calages des interventions culturales En hivernage 1998 les agriculteurs ont utilis des semences de deux vari t s et de provenances diff rentes la vari t Jaya provenant de la r colte pr c dente dans 65 parcelles et la nouve
106. d irrigation Les parcelles sem es avec la vari t Sahel 108 taient plut t situ es l aval les agriculteurs ayant a priori une pr f rence pour la vari t Jaya qu ils avaient l habitude de cultiver Une fr quence d irrigation plus faible explique en partie les moins bons rendements obtenus avec cette vari t plus sensible la salinit N anmoins dans les parcelles irrigu es 7 ou 8 fois la diff rence entre les deux vari t s restait significative L analyse du calendrier des interventions a montr l existence d un retard pour le second apport d engrais plus important dans les parcelles implant es en Sahel 108 Figure 20 Ce retard est d des recommandations fond es sur le d veloppement de vari t de riz cycle moyen qui sont inappropri es pour cette vari t pr coce Malgr une distribution des engrais aux agriculteurs au pro rata de la surface sur la base de doses voisines des recommandations les doses d engrais effectivement apport es taient tr s variables la quantit totale d azote apport e variait en effet entre 90 et 150 kg ha selon la parcelle Or l impact d un retard d apport d engrais se traduit par une baisse de rendement Figure 22 a alors qu une dose totale d azote apport e sup rieure 120 130 kg ha ne semble pas avoir d effet sur le rendement Figure 22 b Les observations r alis es indiquaient une mauvaise utilisation des herbicides sous do
107. dans la plaine de Kairouan en Tunisie centrale R 12 Ces travaux ont t conduits dans le cadre d un programme de recherche pluridisciplinaire franco tunisien baptis MERGUSIE Merguellil Ressources Gestion et Usages Int gr s de l Eau ayant pour objectif de concevoir des m thodes et des mod les de gestion int gr e de l eau L irrigation dans la plaine de Kairouan se fait par pompage dans une nappe dont la recharge est assur e par trois bassins versants ferm s chacun par un barrage Le Commissariat R gional du D veloppement Agricole CRDA de Kairouan g re les trois retenues et effectue des l chers d eau pour am liorer la recharge de la nappe de Kairouan Malgr ces recharges cette nappe baisse de pr s d un m tre par an du fait des pr l vements pour l irrigation dans la plaine Les cultures irrigu es qui taient l origine concentr es dans quelques p rim tres publics irrigu s PPI se sont d velopp es autour de puits et de forages priv s on en d nombre actuellement plusieurs milliers Avec l aide des personnels du CRDA de Kairouan j ai r alis l inventaire des exploitations dans une zone couvrant 300 km2 Puis j ai effectu des enqu tes pour b tir deux typologies celle des ateliers de production et celle des exploitations Ces typologies ont t discut es avec les personnels du CRDA notamment les conseillers agricoles qui ont une bonne connaissance de leur zone d ac
108. de repr sentation se limite une vision annuelle de la production agricole De m me le d coupage possible de l ann e en sous p riodes est commun tous les objets et la distribution de l activit au cours de l ann e est fixe Or plusieurs activit s peuvent fonctionner au sein de l ann e sur des pas de temps diff rents et en agriculture irrigu e le mara chage sous serre peut voisiner avec des cultures annuelles et des plantations p rennes Enfin la succession d activit au cours du temps la succession de cultures sur une parcelle par exemple ne peut pas tre repr sent e ais ment Ainsi notre mod le kairouannais ne rendait pas compte de la succession pluriannuelle des cultures Il suffirait que le calcul fasse par exemple appel une loi normale de moyenne et d cart type donn s Il ne s agit pas seulement d utiliser les r sultats de l un pour faire fonctionner l autre il s agit de faire interagir les mod les comme dans les mod les biod cisionnels Cf Pr ambule A Ja diff rence du couplage la liaison entre deux mod les signifie l utilisation des r sultats de l un en donn es d entr e pour l autre 57 On peut n anmoins trouver une solution de mod lisation pour lever cette derni re contrainte passer d une activit distribu e d une certaine mani re une autre distribu e diff remment en utilisant des pond rations qui voluent 77 I1 3 3 Applications e
109. demi journ e Le repiquage doit tre effectu 3 4 semaines apr s le semis de la p pini re afin d avoir des plants au bon stade C est un travail important qui n cessite une quipe d une dizaine de personnes pendant au moins tout une journ e Non seulement la quantit de travail n cessaire est diff rente mais surtout l organisation des travaux est tout autre Dans le premier cas le semis op ration individuelle suit la pr paration du sol et la mise en eau de la parcelle et ces deux op rations rel vent d actions collectives au niveau de l am nagement Dans le second cas le semis de la p pini re op ration qui peut tre r alis e individuellement sous contrainte de d marrage de la station de pompage de l am nagement d termine un rendez vous pour le repiquage de la parcelle Pour r aliser le repiquage il faut que la pr paration du sol et la mise en eau de la parcelle soient faites Comme une majorit de producteurs de la d l gation de Podor qui disposent de plus de 0 5 ha irrigu les agriculteurs de note chantillon exploitent plusieurs parcelles dans diff rents p rim tres Ils cultivent certaines parcelles en saison chaude et ou en hivernage pour le riz et d autres en saison fra che pour le mara chage essentiellement tomate et oignon Ces trois calendriers culturaux se chevauchent Figure 17 Aux calendriers des cultures irrigu es s ajoutent ceux des cultures traditionnelles
110. e d marche correspond l approche FARMSCAPE Carberry et al 2002 une recherche participative avec les agriculteurs et leurs conseillers agricoles qui combine suivi diagnostic et r flexions bas es sur des simulations sur la gestion collective de l am nagement En accord avec ce type de d marche la simplicit du simulateur simplicit dans la fa on dont la solution est obtenue peut tre un atout sa facilit de prise en main et d utilisation acc l re l appropriation par les agriculteurs et leurs conseillers agricoles d une d marche leur permettant une meilleure ma trise 54 Figure 25 Calendriers culturaux pr visionnel et r alis l chelle du p rim tre en 1999 et 2000 Le calendrier r alis est indiqu en gris fonc le calendrier pr visionnel est indiqu en gris clair L infestation par les adventices l initiation paniculaire les vari t s et semences utilis es le type et les doses d herbicide et d engrais sont galement indiqu s a hivernage 1999 Pr irrigation Pr paration du sol Mise en eau Semis D sherbage manuel pr vu herbicide 1er apport d azote D sherbage manuel ter apport d azote 2nd apport d azote Maturit R colte Mai Juin 11 21 1 Es EE pr vu pr vu pr vu pr vu pr vu Ao t Septembre 21 1 11 ES EE pr vu pr vu pr vu note d infestation par les adventices l initiation panuculaire moy E T b hivernage
111. e de la Radio T l vision S n galaise A l occasion de sa sortie en 1997 deux s ances en avant premi re ont t organis es aux Centres Culturels Fran ais de St Louis du S n gal et de Dakar avec une pr sentation la presse crite et radio diffus e Ce m me documentaire a fait l objet d une projection d bat l ann e suivante aux l ves des lyc es lors de la F te de la Science au centre Culturel Fran ais de St Louis 90 Reportage Un reportage intitul Agriculture irrigu e durable dans la vall e du S n gal a t effectu en 1997 par 15 Jeunes Reporters Pour l Environnement issus de 5 pays europ ens sous l gide de la Fondation pour l Education l Environnement Cette fondation permet de jeunes lyc ens europ ens de s initier aux probl mes environnementaux A la demande des organisateurs de la fondation j ai guid les jeunes reporters sur le terrain afin qu ils prennent connaissance de la situation de l agriculture irrigu e et qu ils rencontrent mes partenaires scientifiques de l ISRA et de PADRAO mes partenaires de la SAED la Direction G n rale St Louis et dans la d l gation de Podor ainsi que les paysans avec lesquels j ai longuement travaill Relecture pour revues scientifiques Apr s avoir effectu plusieurs relectures d articles pour une revue ivoirienne d agronomie l diteur de la nouvelle revue African Journal of
112. e demande Cette mod lisation des activit s agricoles permet en effet de montrer l impact variable d une m me mesure sur la population des usagers Dans ces conditions il devient raisonnable de penser que ces usagers auront toutes les chances de r agir de mani re non uniforme voire diff rente de celle attendue Cette r flexion sur mod le est d autant plus favoris e que le mod le est intelligible et simple manipuler De cette exp rience est n e l id e de concevoir un cadre de mod lisation d abord suffisamment g n rique pour repr senter divers types d activit s anthropiques distribu es dans un espace g ographique et permettant ensuite de b tir des mod les assez simples pour tre mis en uvre et aider les acteurs r fl chir sur leurs activit s et leurs volutions 68 Figure 4 Entit activit associ e un espace g ographique Unit s spatiales Activit Activit Activit Activit OU Activit Activit AT pi p2 qi gt do E A3 p3 i a inputs outputs Il 2 D finition d un cadre de mod lisation Ce cadre de mod lisation se veut la fois simple et suffisamment g n rique pour repr senter les activit s anthropiques au sein d un espace g ographique Il se fonde sur la d finition d un objet conceptuel repr sentant une activit
113. e le travail du sol est 47 r alis et plus tard il pand l herbicide ou les engrais lorsque les produits sont livr s D s lors l agriculteur ne peut construire un mod le d action pour la conduite de la riziculture et des autres cultures irrigu es Il peut n anmoins d velopper des strat gies pour g rer les incertitudes qui p sent sur le processus Lorsque la surface irrigu e est tr s faible l exploitation des parcelles reste une activit marginale Santoir 1994 Lorsque la surface irrigu e est importante les parcelles sont distribu es dans plusieurs am nagements l agriculteur gagne ainsi de l autonomie vis vis de chaque OP Un m me agriculteur peut en cons quence s av rer bon sur un p rim tre et mauvais sur un autre Dans tous les cas l OP est seule responsable aupr s de la banque l absence de remboursement en paddy expose l agriculteur un risque social uniquement Et lorsque l OP est endett e elle peut dispara tre puis r appara tre sur un autre am nagement Wakerman 1994 Ou encore le bailleur de fonds qui est l origine de l am nagement peut renflouer les OP qui exploitent ce p rim tre afin de conserver une vitrine de son action pour le d veloppement de la r gion Et lorsqu une majorit d OP est endett e l Etat peut d cr ter un moratoire qui efface les impay s la Caisse Nationale de Cr dit Agricole du S n gal CNCAS
114. e synth se des pr sentations et r diger des recommandations l intention des politiques J ai particip chaque ann e chacun de ces s minaires Le premier atelier a eu lieu Rabat en avril 2004 jy ai anim le th me contraintes et 96 strat gies de modernisation de l irrigation dans les petites exploitations familiale expos introductif s lection des r sum s revue des communications crites Le second atelier a eu lieu Sousse en Tunisie en 2005 j ai particip la conception et la r alisation de l tude de cas qui a conduit la r alisation d un jeu de simulation pour gestion collective d une nappe en acc s libre J ai galement t sollicit pour la relecture des communications pr sent s lors du s minaire Le troisi me atelier a eu lieu Cahors en 2005 Le travail engag en 2005 avec l tude de cas en Tunisie et qui appartenait galement aux th matiques de cet atelier n a malheureusement pas pu tre poursuivi malgr un financement acquis aupr s du programme europ en AquaStress La synth se du troisi me atelier et de l ensemble du programme WADEMED a eu lieu en d cembre 2006 Br me en Allemagne a Animation scientifique du programme FSP SIRMA 2005 2008 Le d marrage de ce programme a t retard d une ann e il devait tre men de concert avec le programme WADEMED Je galement repr sentant institutionnel et membre du comit scientifique de ce pr
115. eau Un premier d sherbage l aide d herbicides doit tre r alis 20 30 jours apr s le semis direct les plants de riz doivent 32 Figure 10 Distribution des rendements selon l ann e et la saison de culture en abscisse le rendement de paddy en tonnes par hectare en ordonn e le nombre d exploitations ou parcelles concern es 1994 1995 1996 Saison chaude GO 501 H al i 30 H 24 k 104 H 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 rendement rendement rendement Hivernage 4 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 rendement rendement rendement avoir atteint le stade 3 4 feuilles ou 10 20 jours apr s le repiquage la reprise des plants repiqu s Ce d sherbage est suivi apr s 2 ou 3 jours d un premier apport d engrais m lange d azote et de phosphore Un second apport d engrais azote seul doit ensuite tre r alis 20 30 jours selon la pr cocit de la vari t apr s ce premier apport Il peut tre pr c d d un d sherbage manuel en cas d envahissement important par les mauvaises herbes I 2 2 Variabilit des performances dans la vall e Pour donner un premier aper u des performances agronomiques de la riziculture irrigu e sur le fleuve S n gal je m appuie sur une analyse d enqu tes effectu es entre 1994 et 1996 dans les quatre d l gations par le D partement de la Promotion et du D veloppement
116. egoupil C Dancette P Godon IM Ma ga et KM Ndiaye Eds Pour un d veloppement durable de l agriculture irrigu e dans la zone soudano sah lienne Synth se des r sultats du P le R gional de Recherche sur les Syst mes Irrigu s Dakar 30 nov 3 d c 1999 PSI WECARD CORAEF pp 233 254 C 15 Poussin J C 2000 CalCul Un outil pour construire un calendrier cultural pr visionnel du riz irrigu au Sahel In JC Legoupil C Dancette P Godon IM Ma ga et KM Ndiaye Eds Pour un d veloppement durable de l agriculture irrigu e dans la zone soudano sah lienne Synth se des r sultats du P le R gional de Recherche sur les Syst mes Irrigu s Dakar 30 nov 3 d c 1999 PSI WECARD CORAEF pp 87 90 C 16 Wade M Legoupil JC Poussin JC 2000 Les outils d aide la discussion la n gociation et la d cision pour une gestion performante des am nagements hydro agricole In JC Legoupil C Dancette P Godon IM Ma ga et KM Ndiaye Eds Pour un d veloppement durable de l agriculture irrigu e dans la zone soudano sah lienne Synth se des r sultats du P le R gional de Recherche sur les Syst mes Irrigu s Dakar 30 nov 3 d c 1999 PSI WECARD CORAF pp 323 345 C 17 Poussin JC 2001 Performances des syst mes de culture une exp rience men e sur les syst mes irrigu s de la vall e du S n gal Communication au forum Recherches scientifiques en relation avec la mise en valeur et la
117. en eau li e aux activit s notamment agricoles et l offre en eau constitu e par les ressources mobilisables Cette demande agricole en eau r sulte des activit s de production que les agriculteurs choisissent et combinent au sein de leurs exploitations Pendant plusieurs d cennies ce sont ceux qui construisaient des am nagements qui s occupaient de la gestion de l eau G rer l eau signifiait accro tre la disponibilit des ressources en eau de surface Aujourd hui l exploitation de ces ressources ne suffit plus et les nappes sont de plus en plus mises contribution pour le d veloppement de l irrigation Foster ef al 2000 Ces ressources sont librement accessibles puisqu aucun am nagement important n est n cessaire leur exploitation 1l suffit de creuser un puits voire un forage et d installer une pompe lectrique immerg e Pour pr venir la surexploitation de ces ressources en eau il devient de plus en plus n cessaire de g rer l eau en agissant sur la demande Brooks 2006 Mais comment g rer cette demande Pour la Banque Mondiale g rer la demande en eau consiste mettre en uvre un ensemble d actions susceptibles de modifier les param tres qui jouent sur cette demande Berkoff 1994 Ces actions regroupent des m canismes techniques ou institutionnels et des comportements conomiques Froukh 2007 A mon sens il est donc important de focaliser l analyse de la gestion de l eau
118. environnement de mod lisation les r sultats de l agr gation des tailles d ateliers au niveau des secteurs pourraient tre cartographi s Ici j ai utilis la distribution des exploitations dans les sept secteurs pour calculer l assolement dans chacun d eux et j ai introduit ces r sultats comme une nouvelle couche dans un SIG en l occurrence celui construit par le programme MERGUSIE Les figures 6 a et 6 b indiquent la proportion du mara chage d t et de l arboriculture dans l assolement irrigu de chaque secteur Ces proportions sont fortement 75 corr l es aux pr l vements d eau puisque ces cultures sont celles qui en consomment le plus l voir Figure 2 b Dans le SIG du programme MERGUSIE on peut superposer ces cartes illustrant la r partition des usages de l eau celle indiquant la position des puits des forages et des PPI dans la zone Figure 6 c On v rifie alors que les secteurs dans lesquels le mara chage d t et ou l arboriculture ont une place importante co ncident avec des espaces o la densit de puits de forages ou de PPI est forte I1 3 2 Les contraintes de la d marche et les limites du cadre propos La mod lisation repose sur un recensement complet des exploitations situ es dans la zone d tude et la construction de typologies Les services de statistiques agricoles peuvent mettre disposition un inventaire ainsi que les caract ristiques structurelles des explo
119. es Int gr s de l Eau Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve S n gal Organisation Paysanne Office de la Recherche Scientifique et Technique d Outre Mer Organisation du Travail et Langage Objets logiciel d aide la d cision Politique Agricole Commune Programme Commun sur les Syst mes Irrigu s Plan Directeur de la Rive Gauche P rim tre Irrigu Priv P rim tre Irrigu Villageois P rim tre Public Irrigu P le r gional CORAF de recherche sur les Syst mes Irrigu s sah liens Riz Irrigu D veloppement logiciel d aide la d cision Syst mes Agraire et D veloppement D partement de l INRA Soci t d Am nagement et d Exploitation des terres du Delta et de la vall e du S n gal Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux Syst mes Interactifs d Aide la D cision Syst me d Information G ographique Programme de recherche sur les conomies d eau en Syst mes Irrigu s au Maghreb Soci t Nationale de D veloppement Rurale Mauritanie Union Europ enne Unit Mixte de Recherche Gestion de l Eau Acteurs Usages Organisation des Nations Unies pour l Education la Science et la Culture Water Demand knowledge base in the Mediterranean West African Rice Development Association ADRAO en fran ais Environnement de mod lisation des acticit s agricoles logiciel Table des mati res Pr ambule 8 Mon parcours de r ch roh s issues 9 R le et outils de Pagr
120. eurs zones humides ayant une valeur biologique particuli re dont le parc ornithologique du Djouj qui est class depuis 1981 au Patrimoine Mondial de l UNESCO Ces modifications sont aussi l origine de l mergence de maladies parasitaires notamment proximit du lac de Guiers Handshumacher et al 2000 Dans les ann es 1970 les impacts environnementaux n taient pas envisag s de la m me mani re qu aujourd hui dans les tudes des pr projets 15 Notamment la cuvette de Ndiael quelques kilom tres 16 Ce parc est l un des trois principaux sanctuaires d Afrique Occidentale pour les oiseaux migrateurs pal arctiques Niasse 2007 et accueille galement des esp ces afro tropicales 29 I 2 Le riz sa culture et ses performances dans la vall e Pour tablir un premier diagnostic de la situation commen ons par montrer comment le climat de la vall e du S n gal influe sur la croissance et le d veloppement du riz irrigu Puis nous nous familiariserons avec la fa on de conduire la riziculture et enfin nous tudierons les grandes lignes de ses performances I 2 1 Le riz et la riziculture irrigu Le climat de la vall e convient tout fait la riziculture irrigu e puisque le rendement potentiel o seul le rayonnement solaire limite la croissance des vari t s couramment utilis es est estim entre 8 et 10 t ha en fonction du site et de la saison de culture Dingkuhn et Sow 1997 et qu en plus
121. euvent engendrer une moindre efficacit des interventions Ces d calages concernent principalement le d sherbage chimique et les apports d engrais d une part et du repiquage d autre part Par ailleurs les retards au semis peuvent engendrer une implantation en dehors de la p riode propice et donc un risque de baisse de rendement due la st rilit des pillets ou interdire la succession de deux cycles de culture Figure 15 Un retard pour le repiquage engendre un stress physiologique plus important Ce retard est parfois volontaire les plants plus g s sont galement plus hauts et peuvent alors tre repiqu s dans une lame d eau paisse du fait d un mauvais nivellement des parcelles ce qui est le cas g n ral quel que soit l am nagement d s qu il est exploit depuis plusieurs ann es Les agriculteurs compensent la perte ventuelle de capacit de tallage du r1z li e l ge avanc des plants par un nombre plus important de plants de riz repiqu s dans chaque touffe Par ailleurs lorsque le riz est repiqu la culture est d une part moins sensible un retard d application d engrais car les plants ont d j re u de l azote dans la p pini re et d autre part le repiquage constitue en lui m me une technique pour ma triser l enherbement En cas d implantation par semis direct la qualit du travail du sol influe sur la bonne lev e des 28 2 te RES Piac plants Les agr
122. gal na t au Mali de la r union de deux rivi res Figure 1 le Bakoy qui prend sa source au Mali et le Bafing qui prend sa source en Guin e et sur lequel a t install le barrage r servoir de Manantali la fin des ann es 1980 La Fal m qui prend galement sa source en Guin e rejoint le S n gal en amont de Bakel De l le fleuve S n gal traverse deux zones semi d sertiques il laisse en rive droite les dunes de Mauritanie et en rive gauche le Ferlo zone lat ritique situ e au nord est du S n gal On distingue alors deux grands ensembles Figure 2 la vall e proprement dite depuis Bakel jusqu Dagana et Richard Toll puis le delta qui correspond l estuaire du fleuve La pente du S n gal l aval de Bakel est tr s faible ce qui engendre de nombreux m andres et la vall e s organise autour du fleuve de ses bras d fluents et cuvettes d inondation Le lit majeur du S n gal d nomm le walo est ainsi large de 10 25 km jusque Dagana et limit sur les deux rives par une zone dunaire d nomm e le di ri Les pluies qui arrosent le massif du Fouta Djalon engendrent les crues du fleuve qui emplissent les d fluents et inondent les cuvettes La vall e du S n gal constitue ainsi un ruban fertile entre deux d serts En aval le delta est constitu de multiples d fluents et marigots qui alimentent des cuvettes plus ou moins larges lors des crues du fleuve Les lacs de Rkiz en
123. gestion de l eau d ficiente des herbicides plus efficaces des mat riels de r colte chenilles pour entrer dans les parcelles boueuses ou la culture attel e pour r duire les co ts Ou bien encore proposer des outils comme RIDEV qui permettent d intervenir dans la parcelle au moment le plus ad quat pour la culture Afin de rep rer l origine des contraintes il faut analyser la gestion du processus de production changer d chelle et de sujet d observation L agronome est il tout fait comp tent pour cela Milleville 1987 En tous cas il partage avec les conomistes l chelle de l exploitation agricole et le sujet de sa gestion par l agriculteur Mais cette chelle ne suffit pas ici puisque d une part le processus de d cision en agriculture irrigu e s articule autour d un instrument commun l am nagement hydro agricole ayant des r gles collectives de fonctionnement et d autre part ce processus fait intervenir des acteurs non agriculteurs qui influencent directement ou indirectement le processus de production La collaboration avec des sp cialistes de sciences humaines s impose pour compl ter l analyse cette chelle 59 Am liorer l organisation et la planification collective pour accro tre les performances est une voie qui a port ses fruits Je retiens de cette exp rience de diagnostic et d action plusieurs chelles deux aspects essentiels 1 utiliser un jeu de cartes qui
124. i e un territoire ou une r gion Comme le repr sente sch matiquement la figure 5 je propose d envisager une r gion comme une entit composite associ e un espace g ographique R et rassemblant un ensemble d entit s d nomm es secteurs Ces secteurs correspondent une subdivision de la r gion et sont associ s un premier d coupage de l espace g ographique R Dans la fonction de production de la r gion tous les secteurs ont le m me poids tous sont gaux un Chaque secteur est une entit composite rassemblant des exploitations types et le poids de chacune l int rieur du secteur est gal son effectif Une exploifation type est galement une entit composite qui rassemble diverses soles de poids identiques et gaux un Chaque sole est associ e un espace g ographique correspondant un second d coupage de l espace initial R Une sole est une entit composite rassemblant plusieurs ateliers de production type le poids de chacun correspond sa taille dans la sole Enfin un atelier est une entit activit simple qui consomme des inputs et produit des outputs en certaines quantit s unitaires Ces inputs et outputs peuvent avoir des prix qui permettent de calculer un r sultat conomique pour chaque activit Ce r sultat conomique ainsi que les consommations et les productions peuvent tre agr g s gr ce aux fonctions de production d finies l chelle de chaque entit
125. i t de cycle moyen en hivernage Pour une vari t cycle court l apport doit tre d office plus pr coce environ 8 10 jours selon les simulations faites avec RIDEV En saison chaude les temp ratures plus faibles en d but de culture allongent la dur e de la phase v g tative jusque 20 jours environ le second apport doit donc tre plus tardif L analyse des composantes de rendement et de l tat de croissance du riz la fin de la phase v g tative a permis de montrer les effets des pratiques R 07 en annexe Les parcelles repiqu es ont un tat la fin de la phase v g tative densit et biomasse moins bon que les parcelles sem es directement Mais l inverse de ces derni res la qualit du d sherbage et du premier apport d engrais sont sans effet significatif De la m me mani re l enherbement et le second apport d engrais ont un effet significatif sur la croissance en phase reproductive Ce diagnostic permet de conclure sur l importance de la qualit d installation de la culture Dans les parcelles repiqu es la densit et la date du repiquage sont les param tres cl s dans les parcelles sem es directement r ussite du d sherbage et apport pr coce d engrais qui n cessitent un bon nivellement sont les param tres cl s En corollaire les conditions d favorables au d marrage de la culture en saison chaude engendrent un risque plus lev de mauvaise installation du riz Ainsi ma
126. icole d gageait 18 millions de Dinars tunisiens soit 12 6 millions d Euros et n cessitait plus de 900 000 journ es de travail La tarification de l eau est souvent utilis e pour freiner sa consommation Montginoul op cit Ce mod le a t utilis avec les personnels du CRDA pour valuer la pertinence d une tarification de l eau dans la zone en mesurant son impact sur le revenu des exploitations Cette tarification se traduisait par une hausse de 50 du prix de l eau dans notre mod le L impact simul sur mod le de cette hausse sur la marge d gag e par les cultures irrigu es tait tr s variable Figure 2 a Les cultures les plus touch es taient videmment celles qui consommaient le plus d eau par hectare et qui compar es aux autres ne d gageaient pas de fortes marges par hectare Figure 2 b Ceci confirme que la tarification semble un bon levier pour d courager les activit s faible productivit de l eau N anmoins l impact sur la marge d gag e par les exploitations agricoles tait plus faible puisqu il s chelonnait entre 5 et 13 seulement Figure 3 a De plus 13 des exploitations seulement responsables de 17 du volume total d eau pr lev pour l irrigation voyaient leur marge baisser de plus de 10 Figure 3 b Cette repr sentation de la demande en eau qui met en avant l chelle de l exploitation appara t une m thode efficace pour r fl chir la gestion de cett
127. iculteurs compensent ce d faut ainsi que l utilisation de semences non certifi es moins ch res puisque r cup r es de la r colte pr c dente en augmentant fortement la dose de semences utilis es Ce mode d implantation n cessite un contr le pr coce des mauvaises herbes 2 Un mauvais nivellement engendre un relief in gal donc une lame d eau d paisseur variable une lame d eau continue freine le d veloppement des mauvaises herbes 7 D s son implantation la culture est un stade plus avanc que les mauvaises herbes la comp tition pour la lumi re et les l ments min raux s oriente donc a priori en faveur du riz 8 Il est recommand de semer des graines pr germ es Cette recommandation est assez bien suivie notamment en saison chaude car la temp rature de la lame d eau n est pas optimale pour la germination des graines 42 l aide d un d sherbage chimique apr s vacuation de la lame d eau un mauvais nivellement constitue une contrainte forte Mais les mauvaises conditions de lev e du riz ralentissent le d veloppement des plants ce qui oblige retarder le d sherbage Le premier apport d engrais est effectu apr s ce d sherbage un retard sur ce d sherbage entra ne donc un retard pour ce premier apport Quant au second apport d engrais la recommandation 60 jours apr s semis est souvent inadapt e puisque celle ci ne vaut que pour la culture d une var
128. iers de productions types seraient conserv s sans modification N anmoins l environnement de mod lisation permettrait de r partir dans l ann e la consommation de certains inputs notamment l eau et le travail manuel ou la production de certains outputs les r coltes Cette r partition intra annuelle permettrait de faire appara tre des p riodes de pointes de consommation ou de production J ai choisi de repr senter ici Tableau 3 un atelier de past ques sous tunnel avec ses consommations d eau pour l irrigation et de travail manuel ainsi que sa production de past ques distribu e sur les douze mois de l ann e En output plusieurs past ques apparaissent la premi re est r colt e d but juin la seconde mi juin et la troisi me d but juillet Chacune d elles a un prix le plus lev correspond aux past ques produites d but juin et le plus faible celles produites en juillet 74 Figure 6 Place du mara chage d t et de l arboriculture dans l assolement de chacun des secteurs en 2005 les proportions sont exprim es en pourcentages de la surface irrigu e et r partition des puits des forages et des p rim tres publics irrigu s a Proportion de surface consacr e au mara chage d t Mara chage d t Maraichage d t en pourcentage EE 351340 EE 30135 EM 25 30 lt 15 b Proportion de surface consacr e l arboriculture fruiti re Arboriculture
129. iers de travail du sol de mise en eau et de semis direct un grand am nagement du delta d environ un millier d hectares peut tre implant en moins de 3 semaines la SAED et les OP responsables en sont fiers Malheureusement vu le nombre de mat riels disponibles dans la d l gation et l enclavement du p rim tre la r colte de la campagne d hivernage 1998 n a pas pu tre faite comme pr vu la moissonneuse batteuse Apr s avoir attendu les moissonneuses batteuses les paysans se sont r sign s r colter leurs parcelles et battre leur riz manuellement La r colte a donc d marr avec retard et s est ensuite poursuivie sur plus de deux mois Ce m me am nagement disposait d une unit de d corticage du paddy le taux d usinage not pour chaque lot de paddy trait tait pass d un peu plus de 65 au d but de la r colte moins de 55 Cette chute du taux d usinage est li e la sur maturit du riz laquelle engendre galement au champ une perte par grenage Il aurait donc fallu tenir compte de la dur e de la r colte dans l organisation de l implantation ou pr voir bien avant la maturit du riz l engagement de prestataires pour la r colte et passer contrat avec eux C est pour r pondre ce probl me d organisation des chantiers que j ai con u le logiciel baptis CalCul L 04 C 15 R 10 R 11 L ambition de cet outil est de proposer un calendrier cultural o
130. igure 5 Repr sentation de l activit agricole d une r gion Figure 6 Place du mara chage d t et de l arboriculture dans l assolement de chacun des secteurs en 2005 les proportions sont exprim es en pourcentages de la surface irrigu e et r partition des puits des forages et des p rim tres publics irrigu s Pr ambule Ce m moire s articule autour de trois parties la premi re concerne mes travaux pass s la suivante mon projet de recherche et la troisi me enfin regroupe mon curriculum vitae et la liste de mes publications Mais avant tout je pr senterai mon parcours de recherche afin que le lecteur prenne connaissance des deux types de comp tences que Jj ai acquises par ma formation et ma carri re celle d un agronome g n raliste s int ressant aux pratiques des agriculteurs et leurs d terminants et celle d un concepteur d outils d aide la gestion dans le domaine agricole J ai tent de pr senter pour chacune de ces comp tences les diff rents concepts mobilis s Apr s ce pr liminaire je pr senterai les travaux que j ai r alis s sur les performances de la riziculture irrigu e qui s est d velopp e apr s l am nagement de la vall e du fleuve S n gal Ces travaux d montrent en effet l int r t du couplage entre mes deux comp tences Ils d montrent galement l int r t d aborder la ou les questions plusieurs chelles depuis la parcelle jusqu au p rim
131. il est possible de r aliser deux cycles de culture la m me ann e Jamin 1986 Dingkuhn 1994 Le riz n cessite d accumuler des temp ratures pour atteindre la floraison ce cumul de temp ratures varie d une vari t l autre ce qui explique des pr cocit s diff rentes Par ailleurs certaines vari t s sont photosensibles et l allongement de la dur e du jour acc l re le passage en phase reproductrice La vitesse de d veloppement des vari t s de riz cultiv es au Sahel est maximale entre 25 et 30 C au dessous de 12 15 C le d veloppement du r1z s arr te Dingkuhn et Mi zan 1994 La figure 3 indique les temp ratures moyennes journali res enregistr es par 6 stations m t orologiques r parties au long de la vall e St Louis sur la c te puis Ndiaye qui se situe 25 km en amont ne subit pas les brises de l Atlantique Rosso une trentaine de kilom tres l aval de Dagana qui dispose d une station m t orologique puis Podor et Matam qui disposent chacune d une station Bakel n a pas t retenu car les temp ratures sont semblables celles de Matam Except sur St Louis rafra ch1 par les aliz s les temp ratures moyennes dans la vall e du S n gal sont optimales pour le d veloppement du riz entre d but mars et fin novembre En saison fra che o les temp ratures sont moindres d environ 10 C les agriculteurs peuvent cultiver du mara chage dans les p rim tres
132. illageois d une superficie de 27 5 ha regroupe 119 parcelles exploit es par 29 agriculteurs qui cultivent du riz uniquement en hivernage La campagne rizicole est organis e de la m me fa on que sur la rive s n galaise Une OP a en charge la gestion de la station de pompage POP emploie un agriculteur qui fait office de pompiste et l irrigation les agriculteurs font tour de r le office d aiguadier Elle finance cr dit la campagne achat de gas oil engrais herbicides et ventuellement semences certifi es paiement des prestataires pour le travail du sol et ventuellement la r colte distribue les fournitures aux agriculteurs au pro rata de la surface qu ils 50 Figure 20 Calendriers culturaux r alis et optimal l chelle du p rim tre pour l hivernage 1998 Le calendrier r alis est indiqu en gris fonc le calendrier optimal est indiqu en gris clair L infestation par les adventices l initiation paniculaire les vari t s et semences utilis es le type et les doses d herbicide et d engrais sont galement indiqu s Juin Juillet 1 11 21 1 11 21 Pr paration du sol ET Mise en eau Semis D sherbage optimal 1er apport d azote optimal 2nd apport d azote optimal pour Jaya optimal pour Sahel 108 Septembre Octobre 1 11 21 1 11 21 2nd apport d azote Maturit Jaya Maturit Sahel 108 R colte note d infestation par les adventices l initiation panuculaire moy E T 1 5
133. illiards de m tres cubes A ces deux barrages s ajoute la poursuite de l endiguement du fleuve dans le delta notamment du c t mauritanien La gestion des barrages permet ainsi de maintenir la cote du fleuve entre 1 50 m et 2 20 m au dessus du niveau de la mer et de conserver de l eau dans les lacs de Guiers au S n gal et de R kiz en Mauritanie Au S n gal les am nagements sont confi s la SAED et l Etat d finit une politique de l apr s barrages avec le Plan Directeur de la Rive Gauche PDRG qui constitue un outil de planification du d veloppement de la rive s n galaise L objectif est l am nagement de 240 000 ha exploit s principalement en riziculture avec une intensit culturale de 1 6 7 La soci t charg e de g rer le casier am nag Richard Toll 6 000 ha accusait un d ficit de 400 millions de FCFA en 1965 Ce casier sera r troc d la CSS en 1971 Le maintien du niveau d eau a eu des cons quences n fastes d veloppement du typha sorte de roseau mergence de maladies parasitaires L intensit culturale est le rapport entre le total des surfaces cultiv es annuellement et la surface exploitable lorsque deux cycles culturaux sont effectu s sur la m me parcelle l intensit culturale est doubl e 26 Figure 7 Localisation des 4 d l gations de la SAED et am nagements hydro agricoles sur la rive s n galaise du S n gal rrage de Diama Lac
134. ions 100 kg ha de DAP contenant 18 d azote et 300 kg ha d ur e contenant 33 d azote qui ont t tablies gr ce aux essais r alis s en stations exp rimentales Enfin j ai mis en relation le rendement et le co t hors redevance avec la surface cultiv e Figure 12 Il appara t que le rendement maximum et le co t maximum baissent lorsque la surface augmente Si l on ne retient que les exploitations les plus nombreuses dont la surface cultiv e est inf rieure 2 5 ha cette tendance est plus nette Elle indique que les agriculteurs ont tendance investir plus de travail par unit de surface quand la surface est r duite et l inverse la force de travail deviendrait un facteur limitant pour les r sultats lorsque la surface est importante Par ailleurs on peut supposer sans trop se tromper que plus la surface cultiv e augmente plus elle correspond une agr gation de diff rentes parcelles Ainsi les observations correspondent une moyenne des r sultats obtenus sur plusieurs parcelles r sultats qui peuvent tre galement h t rog nes Que retenir de cette premi re analyse des performances de la riziculture irrigu e Tout d abord la forte variabilit des rendements c est elle qui explique principalement la variabilit de marge d gag e par la riziculture Ensuite la redevance qui ne couvre pas le co t r el de l irrigation Si on veut l augmenter il faut d gager des surplus plus impo
135. is Nb Fleurs Nb Grains Poids 1 Grain Conditions T ml d implantation ri A Sterilite A K autre mod le ru apparente J Z F i 2 PH Cr Stress Conditions de remplissage Vari t ce biomasse L poids de thermique ad quation puits sources O a rienne paille 4 Translocation Croissance Croissance M Photosynt se semis montaison montaison piaison A apr s floraison Ho Cm Tei 5 alimentation nutrition tat sanitaire lt gt verse j hydrique min rale borers sauterelles je A AN TA NY A K IRRIGATION K Ea SA ha comp tition A ra FA TRAVAIL DU SOL inter sp cifique 7 P m gt 1 7 CR ES DESHERBAGE K gt gt FERTILISATION Pn Ka TRAITEMENTS D Malgr le nombre tr s restreint d agriculteurs choisis le nombre d observations r aliser peut devenir tr s important En effet les relev s de base pratiques culturales et tats de la parcelle ont t r alis es dans toutes les parcelles rizicoles cultiv es par chaque agriculteur elles ont t compl t es par des mesures de croissance et de composante du rendement du riz dans plusieurs placettes 2 4 install es dans chaque parcelle Comprendre la logique l chelle de l exploitation n cessite de conna tre aussi les travaux effectu s dans les autres parcelles notamment mara ch res Comprendre la logique l chelle de l am nagement exige de
136. it localement sur lequel tait fond e la rentabilit des am nagements n apparaissait pas comp titif par rapport aux brisures import es au grand dam des bailleurs de fonds l origine de ces am nagements Crousse et al 1991 Et de surcro t on s interrogeait sur l impact de l irrigation sur la d gradation des sols par salinisation et l abandon de terres am nag es Boivin 1997 Ce constat d chec de la riziculture irrigu e dans la vall e du S n gal n est pas nouveau Les tudes agronomiques effectu es par le pass Bonnefond et al 1981 Jamin et Caneill 1983 ont identifi les principales contraintes toutes li es au manque de ma trise technique irrigation enherbement fertilisation A l poque la Soci t d Am nagement et d Exploitation des terres du Delta et de la vall e du S n gal SAED soci t d Etat charg e du d veloppement et de l encadrement de la riziculture sur le fleuve g rait les am nagements au plan technique ainsi que l ensemble de la fili re rizicole Le Gal et Dia 1991 La SAED tait charg e de l irrigation fournissait les intrants et les prestations m canis es dictait les interventions r aliser et leur calendrier achetait le paddy r colt un prix fix par l Etat et le transformait A partir de 1980 l Etat s n galais a mis en uvre la politique d ajustement structurelle demand e par la Banque Mondiale La SAED s est alors progre
137. itations Ces donn es servent alors construire une classification sur des bases statistiques et d finir un chantillon raisonn sur lequel sera b tie la typologie des exploitations La typologie des ateliers part galement de ces donn es Elle utilise aussi des informations fournies par les services agricoles et les enqu tes dans les exploitations permettent de la pr ciser Les performances de ces ateliers consommations et production ne sont pas constantes elles varient selon les conditions p do climatiques L usage de mod les biophysiques adapt s permet de rendre compte de ces variations L existence de statistiques agricoles r centes constitue une premi re contrainte On peut lever celle ci en r alisant un inventaire avec l aide de personnes ressources La seconde difficult tient la qualit de la co ncidence entre les d coupages administratifs qui d terminent l inventaire et la zone tudi e L absence de co ncidence entre un d coupage administratif ou structurel de la zone et certains secteurs ou lieux dans le mod le r duit les possibilit s de son calage Enfin le mod le construit sur la base de cet inventaire et de ces typologies constitue une photographie dat e de la zone Ceci limite donc la dur e de sa validit moins que ne soit mis en place un dispositif de suivi qui permette de l actualiser N anmoins l existence de donn es de base actualis es peut s av rer une contr
138. l eau Gomez Limon et Riesgo 2004 Ces mod les qui b tissent des hypoth ses sur le comportement conomique des 65 agriculteurs pr sentent l int r t d ajouter l analyse le niveau de l exploitation A ce niveau l agriculteur est cens choisir une combinaison d activit s de production et une fa on de conduire chacune d elles qui r pondent au mieux son objectif g n ralement maximiser le revenu sous contrainte de son syst me d exploitation surface disponibilit en eau en quipement en main d uvre I1 1 3 Explorer des sc narios avec un simulateur budg taire Comment g rer la demande en eau Except les usagers personne ne peut g rer directement la consommation d eau G rer signifie donc ici agir sur les comportements des usagers leurs choix d assolement et leurs pratiques d irrigation Comme le montre Wichelns 2003 les choix et les comportements des agriculteurs en mati re d irrigation ne sont pas ind pendants de leurs autres activit s de production Il faut donc replacer l usage de l irrigation dans le contexte du fonctionnement de l exploitation agricole consid r e comme un tout coh rent G rer la demande en eau consiste alors modifier le contexte de d cision des diverses activit s de production au sein des exploitations agricoles Ces modifications de contexte peuvent concerner non seulement les co ts et les prix pour les mod les co
139. lCul par exemple exige des param tres en entr e la fois peu nombreux et accessibles et produit en sortie un calendrier dont la logique est claire L l ment le moins clair dans le principe de cet outil c est le choix d un rythme d avancement commun fond sur le chantier le plus long L objectif est alors d inciter les agriculteurs r fl chir ensemble leur organisation en mesurant les cons quences de celle ci sur le calendrier de la campagne de culture Le mod le instrument devient ainsi un support l laboration de r gles collectives Jelassi et Beauclair 1987 La condition n cessaire pour ce Group Decision Support System est que le mod le sous jacent soit accept par tous les participants Concevoir un mod le simple et intelligible permet de satisfaire plus facilement cette condition On pourrait imaginer utiliser le m me type de d marche avec toutes les cat gories d acteurs impliqu s dans les performances de la riziculture irrigu e depuis les paysans qui ne respectent pas les recommandations car ils ont d autres pr occupations jusqu aux bailleurs de fonds qui financent des am nagements sans contr ler leur fonctionnement D 01 Il s agirait de confronter la vision de chaque cat gorie d acteurs afin de montrer de quelles fa ons elles interagissent Cette valuation ex post du d veloppement de l irrigation permettrait peut tre de corriger quelques incoh rences
140. le fran aise d agronomie et par Jean Marie Attonaty pionnier dans le domaine des logiciels de gestion de l exploitation agricole Ce m moire consistait travers la r alisation d un programme informatique simuler l installation la conduite et la succession pluriannuelle de cultures dans une exploitation agricole pilote du marais poitevin L assolement et la conduite des cultures de cette exploitation avaient t imagin s par une quipe de l INRA Mais la simulation chouait car d importantes surfaces restaient chaque ann e incultes ce qui n aurait jamais eu lieu dans une exploitation r elle Je suis donc all interroger les agriculteurs et l exp rience des praticiens a permis d enrichir le mod le imagin par les techniciens Inversement apr s avoir mis en vidence les contraintes qui freinent le processus de production les agronomes recherchent g n ralement des moyens pour lever ou contourner ces contraintes Si certains proposent de nouvelles techniques ou de nouvelles vari t s d autres comme moi utilisent leurs connaissances du processus pour produire des outils d aide sa gestion R le et outils de l agronome Le r le de l agronome est la fois d apporter des connaissances sur les processus de production agricole et d laborer des m thodes de diagnostic et de conseil pour l action S billotte 1974 L valuation des performances et la proposition d am lioration de
141. les situ e en t te et se poursuivait vers l aval et 11 le tour d eau tait r initialis en cas de pluie L agriculteur aiguadier n informait pas syst matiquement l aiguadier suivant des parcelles qu il avait irrigu es dans sa journ e Ce d faut de transmission 51 Figure 22 Effet des dates et doses des apports d engrais azot sur le rendement Nakhlet en hivernages 1998 1999 et 2000 a Effet du retard d apport d engrais azot sur le rendement rendement t ha 12 1998WS i O1998WS XX x 1999WS i x x 1999WS BE x2000WS _ T Re X 2000WS RER TE EXTR PKPA z HG FF Far x XRTE E 4 84 KF xT ES fot o E EX x WE SC S eJ o b gonbo oas 208 O3 88880 5 8 8g 8 809 axo 2 Bt 958 9883 o8 a 8803k 8 N 8 ea 80 20 o k 7 0 7 14 21 28 7 0 7 14 21 28 retard d application du 1er apport jours retard d application du 2nd apport jours b Effet de la dose totale d azote apport sur le rendement 12 rendement t ha o 1998WS 1999WS x 2000WS 210 azote apport kg ha d information entre agriculteurs aiguadiers tait l origine de la seconde r gle comment faire autrement en cas de pluie quand on ne sait pas quelles ont t les derni res parcelles irrigu es Ce d faut explique aussi la forte variabilit de fr quence
142. lgr des rendements potentiels plus lev s qu en hivernage Dingkuhn et Sow 1997 la saison chaude s av re une p riode plus risqu e pour la riziculture La diversit de ces pratiques demeure la cause principale de variabilit des rendements Ces pratiques changent selon le producteur et m me selon la parcelle chez un m me agriculteur Et finalement la variabilit de performance et d efficacit des intrants dans mon chantillon s est av r e du m me ordre qu l chelle de toute la vall e Un herbicide de post lev e des mauvaises herbes doit tre appliqu lorsque le riz a d pass le stade trois feuilles pour viter des d g ts sur la culture 43 Figure 16 Principe du logiciel RIDEV cran de saisie des param tres exemple de r sultats 219756 21983 Uari t sem e JAYA Densit de v g tation MOYE Date de semis li re Intervalle entre semis jours Sc narios Climatiques_ 21968 1969 19706 1971 219 72 219766 1977 1978 1979 21989 Implantation w REPI QUAGE 15 66 Date de semis derni re 219746 219826 Date de semis R sultats Recommandations Uari t JAYA Implantation HOME Densit de v g tation 15 66 Site 28 47 19 67 28 67 28 87 28 67 19 87 26 87 28 67 28 47 19 87 26 87 28 87 28 67 19 87 26 87 28 67 MOYEN Tableau 3 Exemples de calendrier pr visionnel fourni par RIDEV pour une
143. lin M H H midy L Leroy P Poussin J C Schock D 1988 Syst mes experts micro informatique et gestion des exploitations Recherches en conomie et sociologie rurales INRA Sciences Sociales 4 p V 02 J M Attonaty M H Chatelin J C Poussin L G Soler 1990 Mod lisation et simulation de l organisation du travail en agriculture Perspectives Agricoles mai 1990 V 03 Papy F Briet J C Cornichon C Poussin J C Rieu C Strasman A Velon J 1991 Travail du sol et gestion de l exploitation un cas dans le Chatillonnais Perspectives Agricoles nov 1991 V 04 Poussin J C 1991 OTELO un simulateur pour raisonner l organisation du travail et l quipement dans l exploitation agricole Perspectives Agricoles nov 1991 V 05 Boivin P Dia I Lericollais A Poussin J C Santoir C Seck S M 1995 Agriculture irrigu e dans la vall e du fleuve S n gal une approche pluridisciplinaire ORSTOM Actualit s n 45 p 8 12 p 21 23 V 06 Boivin P Poussin J C 2003 Des syst mes de productions en cause Les dossiers de Sciences au Sud IRD janvier 2003 V 07 Poussin J C 2004 Irrigation et eau agricole Un r seau franco maghr bin Sciences au Sud IRD n 27 nov dec 2004 p 4 III 2 3 Communications congr s et s minaires C C 01 Poussin J C 1988 La motorisation interm diaire en moyenne C te d Ivoire Diversit de mise en oeuvre In Economie de la m canisation en r gion chaude CIRAD Mi
144. lle vari t Sahel 108 pr conis e par les conseillers agricoles de la SONADER l quivalent en Mauritanie de la SAED au S n gal dans les 54 autres Le riz a t sem du 20 juin au 1 juillet et r colt manuellement du 4 au 8 novembre 2 3 semaines apr s la maturit physiologique du riz Figure 20 Alors que les rendements potentiels s levaient 8 2 t ha pour la vari t Jaya et 8 7 t ha pour la vari t Sahel 108 les rendements des parcelles s chelonnaient entre 2 7 et 7 1 t ha avec une moyenne de 4 8 t ha Le co t total de production quivalait 1 4 t ha de paddy On retrouve donc au sein d un m me p rim tre irrigu une variabilit de l ordre de celle observ e l chelle de l ensemble de la vall e Par ailleurs les agriculteurs s interrogeaient sur la nouvelle vari t Sahel 108 dont les rendements leur semblaient plus faibles qu avec la vari t Jaya Les premi res observations concernent l irrigation dont la fr quence est tr s variable entre parcelles En effet les parcelles sont irrigu es entre 5 et 10 fois soit un intervalle entre 2 irrigations variant entre 10 et 20 jours L impact du nombre d irrigations est net Figure 21 et hautement significatif Tableau 4 Les parcelles situ es en t te du r seau ont t irrigu es plus souvent que celles situ e en queue Cette diff rence tait due aux r gles de tour d eau i le tour d eau commen ait par les parcel
145. llement par des p cheurs lors de la d crue et des leveurs en saison fra che de fin octobre d but mars Schmitz 1990 23 Figure 6 Coupe sch matique de la vall e montrant l occupation de l espace d apr s Boutillier et al 1962 village mil pluvial cut roS vilage sorgho de d crue en fronti re p turages d hivernage maraich res du w alo walo di ri T lev e fond cuvette walo di ri fa T i FE A D EI S d fluent lit majeur walo di ri Dans la vall e les populations peules et toucouleurs avaient mis en place un syst me de production fond sur la pluriactivit ce syst me exploitait les diverses ressources du terroir s tendant depuis le fleuve jusque dans les dunes du di ri Figure 6 Ces agro halio pasteurs organisaient leurs activit s en fonction des saisons de la pluviosit et de la crue du fleuve En hivernage les troupeaux trouvaient de vastes p turages dans le di ri et les cultivateurs y semaient du mil et du ni b La crue du fleuve inonda it le walo ne laissant que les bourrelets de berges exond s Lors de la d crue les femmes installaient des jardins sur les berges des marigots et les hommes semaient du sorgho dans les cuvettes argileuses apr s le retrait des eaux Seule une faible partie des 250 000 ha potentiellement inondables peut tre mise en culture car d une part un certain temps de submersion est n cessaire pour que le sol soit humidifi e
146. llier et al op cit concluaient une l vation du taux d accroissement de la population due notamment la pacification et au d veloppement des infrastructures m dicales et l augmentation de la pression sur les ressources Ces pr visions se sont av r es puisque la population sur la rive s n galaise tait estim e dans les ann es 1990 plus de 800 000 habitants dont 500 000 dans la vall e Mais l exemple des autres ressources les surfaces cultiv es en d crue pouvaient alimenter moins de 400 000 personnes Roche op cit Il n est donc pas tonnant que l migration internationale soit devenue une nouvelle activit au sein du syst me de production Lavigne Delville 1991 Boutillier et al 1962 propose une monographie tr s pr cise l anthropisation de la vall e du S n gal avant le d veloppement de l agriculture irrigu e Acacia nilotica ou gommier rouge 24 A cette acc l ration de la pression d mographique s est ajout e la succession de fortes s cheresses partir de 1970 avec pour cons quence le d part d une forte proportion de la population Nuttall 1991 Ces s cheresses successives ont signifi l absence totale de production pluviale et de d crue et de p turages pour le b tail plusieurs ann es de suite Elles se sont traduites par un cheptel d cim et des populations affam es qui ont fui vers le sud Les p rim tres 1rrigu s villageois install s en
147. lture de saison chaude appara t donc assez risqu e dans ces deux d l gations Dans tous les cas une culture sem e au mois de mars ne peut tre r colt e avant d but juillet Concernant la culture d hivernage le taux moyen de st rilit des pillets augmente tr s rapidement pour les cultures sem es apr s le 15 ao t quand on choisit une vari t de cycle moyen comme Jaya ce qui est g n ralement le cas pour la culture d hivernage ou apr s la fin ao t avec une vari t plus pr coce comme A wu ou Sahel 108 En cas de double riziculture succession d une culture de saison chaude et d une culture d hivernage sur la m me parcelle les agriculteurs disposent donc d un maximum de deux mois pour r colter le premier cycle pr parer le sol et semer le second cycle Ceci explique au moins en partie pourquoi on observe rarement la double culture du riz dans le delta du S n gal comme dans la vall e Le Gal et Papy 1998 Le riz peut tre implant de deux mani res en semant des graines directement dans la parcelle de culture on parle alors de semis direct ou en repiquant de jeunes plants cultiv s au pr alable dans une p pini re Le mode d implantation influe fortement sur la disposition et la densit de peuplement ainsi que sur les techniques de contr le de l enherbement et de fertilisation Par ailleurs le repiquage engendre un stress physiologique chez les plantules de riz qui se traduit p
148. mani re de concevoir le d cideur et l aide la d cision Outils classiques de gestion et d aide la d cision Les premiers instruments informatiques de gestion con us par l quipe de Grignon ont t des outils de suivis ils concernaient la tr sorerie les parcelles le troupeau L ensemble des informations constituait une base de donn es sur l exploitation Les techniques de recherche op rationnelle notamment la programmation lin aire ont t mises en uvre pour rechercher des solutions optimales pour la r alisation d aliments du b tail Attonaty et Delpech 1987 la gestion de la tr sorerie H midy 1985 l alimentation hivernale du troupeau Leroy 1986 l assolement Leroy 1989 et m me la strat gie d irrigation sur l exploitation Leroy et al 1993 Parall lement ces outils d optimisation des mod les de simulation ont t r alis s Ces mod les ont concern le fonctionnement d une salle de traite H midy 1986 l installation d un assolement dans le marais poitevin S 01 ou l organisation du travail dans une exploitation picarde Papy et al op cit Ces deux types d activit s recherche de solutions optimales et mod lisation des processus correspondent deux postures vis vis de l aide la d cision Bourgine et Lemoigne 1990 La premi re posture est celle de la recherche op rationnelle Dans la seconde le raisonnement des choix et la com
149. ment RIDEV Ce logiciel permet de construire un calendrier pr visionnel du riz irrigu au Sahel l chelle d un p rim tre irrigu ou d un secteur de p rim tre Ce logiciel a t diffus par le PSI CORAF aupr s de la SAED S n gal de la SONADER Mauritanie et de l Office du Niger Mali L 05 ZonAgri 2004 2008 logiciel dont le prototype a t d velopp en Java sur la plateforme de mod lisation Od fiX avec J C Pouget B Pettinotti D Quaranta et J P Adamiste Ce logiciel permet de repr senter et cartographier sur la base de typologies les activit s agricoles leurs consommations et productions mensuelles dans une r gion d coup e en zones g ographiques et de construire des sc narios d volution pluriannuelle Le codage de la version 1 a t confi e une soci t informatique II 2 8 Rapports multigraphi s G G 01 Fillonneau C Germain N Poussin J C Serpanti G 1983 Recherches en agronomie g n rale en rapport avec la mise en oeuvre des nouvelles technologies par le d veloppement cheminement et exp riences du laboratoire d agronomie ORSTOM de Bouak ORSTOM IDESSA Bouak multig 26 p G 02 Germain N Fillonneau C Poussin J C Serpanti G 1985 Manuel d observations agronomiques des syst mes culturaux m canis s en r gion Centre C te d Ivoire ORSTOM IDESSA Bouak multig 38 p G 03 Poussin J C 1988 Contribution au d pouillement informatis de suivis d activit
150. ments de gestion agricole informatis s Th se de doctorat en gestion Ecole Polytechnique Centre de Recherche en Gestion Paris INRA ESR Grignon 225 p Herrero J Casterad M A 1999 Using satellite and other data to estimate the annual water demand of an irrigation district Environmental Monitoring and Assessment 55 305 317 IPTRID Programme International pour la Recherche et la Technologie en Irrigation et Drainage 2004 Identification et diffusion de bonnes pratiques sur les p rim tres irrigu s en Afrique de l Ouest Projet GCP RAF 355 FRA Rapport technique final IPTRID FAO Rome Jamin J Y 1986 La double culture du riz dans la Vall e du Fleuve S n gal Mythe ou R alit les Cahiers de la Recherche D veloppement 12 64 55 Jamin J Y Caneill J 1983 Diagnostic sur les syst mes de culture pratiqu s dans le cadre de la SAED sur la rive gauche du fleuve S n gal T 3 Etude des syst mes de culture irrigu e St Louis ISRA CIRAD INA PG 285 p annexes Jelassi M T Beauclair R A 1987 An integrated framework for group decision system design Information and Management 13 143 153 Keating B A Carberry P S Hammer G L Probert M E Robertson M J Holzworth D Huth N I Hargreaves J N G Meinke H Hochman Z McLean G Verbug K Snow V Dimes J P Silburn M Wang E Brown S Bristow K L Asseng S Chapman S McCown R L Freebairn D M Smith J C 2003 An
151. mes experts langages orient s objets traitement du langage naturel et des Syst mes de Gestion de Bases de Donn es Formation Sessions de formation aux syst mes experts et la programmation orient e objet ENSAA Dijon CIRAD ORSTOM Assembl e Permanente des Chambres d Agriculture Valorisation 3 articles de vulgarisation dans la revue professionnelle Perspective Agricole 2 logiciels informatiques OTELO et D ciBl 1 biblioth que de g nie logiciel biblioth que C Grignon a 1992 1999 Centre IRD Dakar S n gal Activit s de recherche Responsable du volet agronomique du programme de recherche d veloppement ORSTOM ISRA sur le d veloppement de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du S n gal en partenariat avec l ADRAO Participation aux travaux de la composante intensification rizicole du P le r gional CORAF de recherche sur les Syst mes Irrigu s sah liens PSI CORAE financement FAC Partenariat Institut S n galais de Recherche Agronomique ISRA Association pour le d veloppement de la Riziculture en Afrique de l Ouest ADRAO Centre International de Recherche Agronomique pour le D veloppement CIRAD Centre National de Recherche Agronomique pour le D veloppement Agricole CNRADA Mauritanie Institut d Economie Rurale IER Mali Soci t d Am nagement et d Exploitation des terres du Delta et de la vall e du S n gal SAED S n gal Anim
152. n e saison sol vari t sur la croissance du riz et ceux engendr s par les pratiques des agriculteurs Ces m thodes sont d crites en d tail dans R 07 en annexe Le principe consiste retirer les effets des facteurs vari t ann e saison pour concentrer l analyse sur les r sidus les carts la moyenne pour le facteur que l on veut retirer Les caract ristiques physico chimiques du sol pH salinit capacit d change cationique teneurs en l ments peuvent influer via des ph nom nes de carence ou de toxicit sur la croissance de la culture Des analyses ont t pratiqu es dans toutes les parcelles suivies Les teneurs en l ments min raux les pH et les conductivit s lectriques mesur es se trouvaient l int rieur des gammes non critiques pour la culture du riz De m me aucun signe de carence en oligo l ment n a t observ dans les parcelles et les gammes de pH et de conductivit lectrique mesur es ne constituaient pas de contrainte particuli re la croissance du riz en supposant une irrigation r guli re de la culture J ai donc fait l hypoth se que l tat initial du sol ne constituait pas de contrainte majeure Le climat de l ann e le rayonnement et les temp ratures quotidiennes d termine le rendement potentiel du riz De m me la saison de culture du fait de conditions climatiques assez diff rentes en saison chaude et en hivernage au d b
153. n hivernage puis baissent jusque 23 C en saison fra che Figure 3 En saison chaude en revanche les temp ratures augmentent d environ 10 C au fur et mesure que l on s loigne de la c te et atteignent 34 C Matam et Bakel Ces temp ratures assez lev es sont associ es une forte vaporation environ 2500 mm par an et une insolation moyenne situ e entre 3000 heures St Louis et Matam et 3200 heures Podor Cette forte insolation est tr s favorable la photosynth se et donc la production v g tale si les conditions hydriques et min rales sont assur es par ailleurs La quasi totalit des pluies tombe en hivernage en 20 30 jours en moyenne St Louis est plus arros que l int rieur des terres du delta Rosso dans le delta et Bogh un peu en amont de Podor re oivent 200 300 mm de pluies Matam plus l ouest et surtout Bakel plus au sud sont plus arros s avec un cumul moyen annuel entre 350 et 550 mm Figure 4 a Ces pluies permettent la repousse des p turages et les semis de mil et ni b dans le di ri Cf infra Comme le montre la figure 4 a les s cheresses des ann es 1970 sont marqu es par une baisse g n ralis e du cumul des pluies annuelles d environ 20 30 Cette situation a perdur jusqu la fin des ann es 1980 mais on note une l g re reprise depuis le d but des ann es 1990 Typique du climat sah lien la hauteur de pluie est tr s variable d une ann e
154. n profondeur et d autre part le retrait des eaux doit tre suffisamment pr coce pour permettre les semis avant l arriv e des temp ratures fra ches Roche 2003 par exemple estime la surface cultivable en d crue seulement 60 000 ha En saison s che les troupeaux utilisent les r sidus des cultures de d crue A ces activit s s ajoute la p che et la cueillette ainsi que l exploitation du bois des for ts de gonaki s du walo pour la construction et le charbon de bois Les populations installaient leur lieu de r sidence en fonction de leurs activit s dans le di ri en hivernage pour surveiller les troupeaux et les cultures pluviales en bordure de walo dans l attente de la d crue et sur les bourrelets de berge en saison s che L agriculture est une activit opportuniste la pluie la crue et risqu e s cheresse pr dateurs Elle est aussi peu productive le rendement du sorgho de d crue est d environ 400 kg ha de grains secs et celui du mil pluvial est d environ 1 t ha dans les champs non d truits et moins de 400 kg ha pour l ensemble des champs Boutillier ef al 1962 Malgr cette faible productivit ces cultures sont relativement co teuses en travail de la part des femmes et enfants et fond es sur l entraide pour la mise en place l entretien et le gardiennage des champs Au d but des ann es 1960 la rive s n galaise de la moyenne vall e comptait environ 200 000 personnes Bouti
155. nait compl ter les revenus agricoles est devenue principale Ces deux usages sont videmment plus importants en t poque o le d bit est le plus faible La construction d un mod le r gional de l irrigation avec les repr sentants de la profession permettra de rendre compte de la demande agricole en eau et surtout de l impact conomique de restrictions ventuelles Les discussions avec les autres repr sentants des usagers pourront s appuyer sur ce mod le Dans le Tarn et Garonne nous travaillons avec la Communaut de Communes de Lomagne Tarn et Garonnaise CCLTG La mise en place des nouvelles r gles de la Politique Agricole Commune PAC en 2004 a engendr de profonds changements d orientation dans les exploitations avec notamment un abandon de l irrigation dans certaines d entre elles Aujour hui de nouvelles questions se posent Comment vont r agir les agriculteurs l envol e des prix des c r ales et la suppression du gel de terre obligatoire Comment exploiter au mieux les ressources en eaux distribu es dans les retenues ou par la Compagnie d Am nagement des Coteaux de Gascogne Il faut aussi pr parer la mise en place de la Directive Cadre Europ enne sur l Eau Comment appliquer au mieux les mesures agri environnementales visant prot ger la qualit des eaux et quelles cons quences auront elles sur le revenu des exploitations Les travaux qui ont d marr depuis une ann e on
156. naty avait alors repr sent par un programme informatique l organisation des travaux d automne dans un type d exploitation Papy ef al op cit Les agronomes du SAD avaient besoin de multiplier l exp rience afin de rendre compte du fonctionnement et des possibilit s d volution des autres types d exploitation De l est n e l id e de proposer un environnement informatique permettant un non informaticien 1 de construire un mod le de l organisation du travail dans une exploitation agricole 11 de tester la pertinence de cette organisation pour faire face aux conditions climatiques ou permettre une extension des 15 surfaces Nous avons alors r utilis l exp rience des syst mes experts et la programmation orient e objet pour concevoir OTELO L 01 C 05 C 06 C 07 Le principe de ce logiciel est de fournir un cadre une structure et un langage d di pour repr senter les r gles d organisation du travail dans l exploitation agricole Le mod le construit peut alors tre test par simulation pour v rifier la qualit de la repr sentation ou sa robustesse face aux al as climatiques ou face des changements structurels modification d assolement ou d quipement Il a t utilis en r gion picarde avec des agriculteurs et il a profond ment modifi la relation entre agriculteur et conseiller Attonaty ef al 1993 Chatelin et Mousset 1997 Il a galement t utilis dans d
157. nce sur le bassin du Niger finance des travaux sur ce dixi me bassin 79 Conclusion Beno t et al op cit qui ont d velopp l approche g oagronomique concentrent l analyse et la mod lisation sur les interrelations dans la trilogie acteurs activit s territoires Ces m thodes sont tout fait pertinentes pour la compr hension de ces interrelations L approche que je propose est compl mentaire de la leur et davantage orient e vers l action Elle focalise l analyse et la mod lisation sur les activit s et rend compte de leur r partition spatiale sans int grer les interactions dans le mod le Cette externalisation des interactions donne de la simplicit au mod le ce qui favorise son appropriation par les acteurs et son utilisation pour la gestion Axelrod 1997 Conte 1997 La spatialisation des r sultats des activit s et leur superposition avec d autres cartes constituent ensuite des bases efficaces de r flexion sur les interrelations notamment entre usages et ressources et sur leurs volutions possibles Car c est l volution de ces interrelations qui est au c ur de l anthropisation des milieux de sa ma trise et de son caract re durable L objectif de la pr sentation de ce m moire est de pouvoir diriger des travaux de recherche notamment des th ses J envisage d s pr sent deux sujets qui s inscrivent dans ce projet Le premier sujet concernerait l valuati
158. nomiques pr c dents utilisant la programmation lin aire par exemple cela signifierait changer le syst me de prix sans modifier ni la structure de la matrice ni la forme de la fonction objectif mais aussi inciter par des prix des subventions ou des r glements les agriculteurs modifier leurs contraintes initiales ou d velopper de nouvelles activit s ce qui signifierait pour ces mod les conomiques des changements de structure dans la situation optimiser Du fait des combinaisons vari es des activit s au sein des exploitations les r actions des agriculteurs ont toutes les chances d tre h t rog nes Montginoul 1997 La voie de l optimisation trouve ici une limite puisqu il ne s agit plus de d terminer une solution optimale pour un syst me de contraintes et d activit s donn mais de r fl chir la fa on de modifier ce syst me de mani re maintenir le mieux possible la satisfaction de l objectif initial lequel n est pas syst matiquement la maximisation du revenu Ce type de question peut tre abord par simulation Sur la base des travaux de Le Grusse 2001 Le Bars et Le Grusse 2008 ont propos par exemple d utiliser un simulateur budg taire d di au fonctionnement de l exploitation agricole pour explorer l chelle d un p rim tre irrigu des sc narios d assolements en r ponse des strat gies d allocation de l eau Cette d marche se base 4 Hypoth se
159. nputs et outputs n auraient pas forc ment de prix Ce serait par exemple le cas des r sidus de certaines cultures chaumes de c r ales r sidus de culture de f ves qui sont utilis s sur place par le troupeau ovin N anmoins dans les exploitations sans troupeau les agriculteurs pourraient louer aux leveurs leurs parcelles de f ves r colt es jusque 100 Dinars ha Ce dernier exemple montre un certain type d interrelation entre deux ateliers l un des deux produit un output les fanes et teules de f ve les chaumes de bl ou les d jections des troupeaux qui peut tre utilis par un autre Si ces deux ateliers appartiennent la m me exploitation on peut traduire en partie cette interrelation en d finissant la taille de l un en fonction de la taille de l autre Mais si les ateliers appartiennent deux exploitations diff rentes l environnement de mod lisation ne permet pas de lier l un l autre Ces changes entre activit s sont souvent tr s complexes c est le cas par exemple pour l change entre exploitations de diff rents secteurs et surtout ils sont susceptibles d voluer L environnement propos permet n anmoins d utiliser un m me nom pour un input et un output charge pour le mod lisateur de faire des bilans entre les quantit s de cet output produites et les quantit s de cet input consomm es au sein de chaque espace g ographique par exemple Toujours gr ce cet
160. nsi un mod le r gional de demande agricole en eau qui int gre ces strat gies en se fondant sur une typologie des pratiques d irrigation observ es dans le pass chez les agriculteurs Dans les deux cas pr vision d assolement et pr vision des strat gies d irrigation on repr sente les choix des agriculteurs en partant de l hypoth se que les processus de d cision sont stationnaires comme les processus biophysiques I1 1 2 Optimiser les syst mes de production au plan conomique Peut on conserver cette hypoth se de stationnarit pour les processus d cisionnels Le contexte socio conomique notamment les prix qui influe directement sur les choix des agriculteurs volue rapidement Cantin et al 2005 Que seront en Europe par exemple les assolements et les strat gies d irrigation des cultures suite la suppression du gel de terres et l augmentation g n ralis e des prix des c r ales C est ce type de question que des instruments d optimisation conomiques utilisant la programmation math matique ou des mod les conom triques tentent de r pondre Scheierling ef al 2005 Bartolini et al 2007 Dans ces mod les conomiques la demande agricole en eau r sulte du choix optimal dans chaque exploitation agricole d un assolement associ des pratiques d irrigation Ce choix r pond un certain contexte de march d fini par les prix des productions et les co ts des consommations dont
161. nt t am nag es sur initiative priv e et sans appui technique de la SAED partir de la fin des ann es 1980 Ces am nagements priv s d nomm s p rim tres irrigu s priv s PIP ont une taille similaire aux PIV et une infrastructure souvent plus sommaire car ils ont t install s au moindre co t ou par seule strat gie fonci re Ils sont exploit s par un seul agriculteur investisseur c est le cas du delta qui regroupe 84 des surfaces ou par une ou plusieurs familles ayant droits traditionnels des terres dans la vall e Du fait de leur qualit d installation certains PIP ont t rapidement abandonn s apr s seulement quelques campagnes de culture Le statut foncier des terres sur lesquelles ont t install s tous ces am nagements n est pas anodin Mathieu 1991 Le statut de zone pionni re des terres du delta explique la pr dominance de surfaces am nag es en GA et en PIP Dans la vall e les droits fonciers traditionnels donnent une explication la redistribution des parcelles dans les PIV apr s une attribution officielle quitable entre les villageois ainsi qu l installation de certains PIP en compensation de terres am nag es en PIV Enfin les querelles entre agriculteurs irrigants et leveurs peuls ont souvent pour origine l oubli des droits de passage et des lieux d abreuvement traditionnels des animaux au profit des am nagements Santoir 1995 L exploitation des am n
162. nt 104 R f rences bibliographiques 106 Annexe Dossier de Publications 113 re Liste des illustrations de la 1 partie Tableau 1 Co ts et marges par hectare en quivalent paddy Tableau 2 Caract risation des parcelles suivies selon l agriculteur not de A H l am nagement GA de Nianga 6 PIV et 3 PIP et l implantation du riz D pour semis direct R pour repiquage pour non observ en saison chaude et en hivernage 1994 et 1995 Tableau 3 Exemples de calendrier pr visionnel fourni par RIDEV pour une culture de saison chaude sem e le 15 mars et pour une culture d hivernage sem e le 15 juin Tableau 4 Rendements obtenus en 1998 dans les parcelles sem es avec Jaya et Sahel 108 et apports d eau estim s en fonction du nombre d irrigation apr s la mise en eau Figure 1 Carte du bassin du fleuve S n gal Figure 2 Carte de la vall e et du delta du S n gal sur la base de la carte g omorphologique Figure 3 Temp ratures moyennes journali res enregistr es sur 6 sites r partis d aval en amont du fleuve Figure 4 Pluviom trie dans la vall e du S n gal Figure 5 Evolution du d bit ou module annuel du fleuve Bakel entre 1904 et 2000 Figure 6 Coupe sch matique de la vall e montrant l occupation de l espace Figure 7 Localisation des 4 d l gations de la SAED et am nagements hydro agricoles sur la rive s n galaise du S n gal Figure 8 Structure h
163. nvisag es Depuis le d but de l ann e 2007 je participe un programme de recherche financ par l Agence Nationale de la Recherche ANR et intitul Quels agro syst mes et quelles politiques publiques pour une gestion durable des ressources en eau APPEAU J ai labor avec Philippe Le Grusse le contenu du troisi me volet ou work package de ce programme S 05 Ce troisi me volet propose de construire avec les acteurs locaux une repr sentation du syst me dans lequel ils agissent et d utiliser cette repr sentation au sein d un jeu de simulation Piveteau 1996 Gaud 2003 pour faciliter l mergence de r gles d acc s aux ressources en eau pour les diff rents usagers Le Bars et al 2004 Le Grusse et al 2006 Cette d marche sera mise en uvre sur deux sites o la probl matique de la gestion de l eau se pose diff remment Dans la vall e de la Dr me il s agit du renouvellement du Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SAGE Les usages agricoles de l eau se situent principalement en aval avec des pr l vements dans la rivi re L agriculture est le moteur du d veloppement conomique les productions agricoles qui sont transform es sur place facilitent l installation d ateliers d levage avicoles et l ensemble g n re des emplois dans l agro industrie En amont les usages de l eau des fins touristiques pr dominent L activit touristique qui ve
164. ogramme qui a d marr la fin de l ann e 2004 http www eau sirma net Ce comit value les projets et les activit s des actions de recherche des th ses et masters propos s et r dige un appel d offre annuel pour mener des actions de recherches conjointes dans le domaine de la gestion int gr e de l eau Cinq actions de recherche dites structurantes car c est autour d elles que s articulent les travaux de th ses et de masters ont t retenues J ai particip au montage de deux de ces actions l une concerne la gestion de la salinit en p rim tre irrigu l autre la conception d indicateurs de performances des p rim tres irrigu s Le projet finance galement des formations mixtes entre institutions d enseignement agronomiques fran aises et maghr bines J ai ainsi particip l animation d un stage d tudiants issus des trois pays partenaires en Tunisie fin mars 2006 a Animation scientifique dans laxe 3 de l UMR G eau cr ation de l quipe Mod les et Instruments de Gestion 2005 Depuis 2005 l unit Divha a int gr l UMR Gestion de l Eau Acteurs et Usages Dans l axe 3 de cette UMR focalis sur les usages agricoles de l eau j anime avec P Le Grusse IRD IAMM et P Ruelle Cemagref un groupe de r flexion sur les m thodes et outils de gestion Nous avons recens les divers outils et mod les mis en uvre par les quipes et avons organis une r union de form
165. ompl te est pr sent e la fin de ce document R pour un article en revue scientifique V pour un article de vulgarisation C pour une communication O pour un ouvrage ou un chapitre d ouvrage S pour une autre publication scientifique D pour un document vid o L pour un logiciel G pour un rapport multigraphi Mon parcours de recherche Depuis mon entr e l ORSTOM en 1981 mon parcours de recherche est marqu par une double activit d agronome g n raliste et de concepteur d instruments de gestion en agriculture Ces deux activit s mettent en uvre des concepts et m thodes qui rel vent des disciplines agronomiques et des sciences de gestion mais elles font appel galement des comp tences en informatique et en analyse des donn es C est dans le cadre de mes affectations en Afrique en C te d Ivoire de 1982 1985 au S n gal de 1992 1999 et enfin en Tunisie de 2004 2006 ainsi que de deux longs s jours en France notamment l INRA au laboratoire d Economie et Sociologie Rurales de Grignon de 1985 1992 que j ai r alis mes recherches Mon parcours pr sente un effort permanent pour concilier deux types d activit s d une part une activit d agronome g n raliste focalis e sur l analyse des processus de production agricole processus biophysiques et conomiques qui incluent les pratiques des agriculteurs et d autre part une activit de mod lisation et d instrumentation pou
166. on 0 8 t ha pour un rendement de 4 t ha Une r colte avec une moissonneuse batteuse est pay e en liquidit entre 70 000 et 90 000 FCFA soit en moyenne l quivalent de 0 8 t ha de paddy La r colte manuelle est donc moins co teuse que la r colte m canis e lorsque le rendement est faible C est l inverse quand le rendement est fort Ce crit re n est pas le seul entrer en compte pour le choix du mode de r colte Par exemple l ass chement pr coce de la parcelle est n cessaire pour permettre l entr e des engins de r colte La disponibilit de main d uvre ou d une moissonneuse batteuse op rationnelle la maturit du riz est galement un crit re de choix Une r colte sur maturit engendre de fortes pertes au champ par grenage ainsi qu un paddy de mauvaise qualit laquelle l 23 g n re une baisse du taux d usinage La marge diff rence entre rendement et co t redevance comprise s tale entre 2 30 et 6 94 t ha de paddy et s l ve en moyenne 2 31 t ha Tableau 1 La variabilit de marge provient principalement de la variabilit du rendement Si l on retire le co t de r colte il reste en moyenne 1 5 t ha soit la consommation annuelle d une famille de 7 personnes Dans l chantillon sur lequel a port l enqu te la surface moyenne par exploitation est 1 22 ha Connaissant la taille de la famille dans une exploitation s n galaise qui regroupe g n ralement pl
167. on de l anthropisation d un grand bassin l aide d une repr sentation d finie sur la base d entit s activit s comme celles que je propose Il s agirait tout d abord de montrer comment les diverses ressources l eau mais aussi la force de travail ou l espace comme dans la vall e et le delta du fleuve S n gal par exemple sont partag es entre plusieurs activit s Il faudrait ensuite v rifier si cette repr sentation permet aux acteurs et aux chercheurs d mettre leur diagnostic sur le partage actuel des ressources puis il importerait de r fl chir de nouveaux partages en fonction des volutions pr visibles des activit s Un objectif commun pourrait alors s imposer aux acteurs ma triser l efficacit conomique et la durabilit sociale et environnementale de leurs activit s Un second sujet s attacherait la prise en compte explicite du temps dans l entit activit et dans les repr sentations qui les utilisent L ajout de la dimension temporelle permettrait dans une premi re tape de repr senter un processus de production simple consommation production ou de coupler une activit simple avec un mod le biophysique de m me nature un mod le biophysique qui repr sente le processus sur lequel est fond l activit La seconde tape concernerait la repr sentation d une succession d activit s dans le temps Pour ces deux tapes une analyse bibliographique devrait indi
168. on sociale IPTRID 2004 Mais ce d veloppement a un co t A la fin des ann es 1990 les pertes de la CNCAS taient estim es environ 10 million US A ces pertes il conviendrait d ajouter le co t de la r habilitation r currente des grands am nagements 48 li e notamment la fixation d une redevance trop faible et celui de la cr ation de nouveaux p rim tres pour compenser l abandon de PIV d grad s 49 in d une maille hydraulique du grand p rim tre de la campagne d hivernage 1994 de du riz au se is dates au cours de Nianga tro Figure 19 Etats des parcelles et sta 28 ao t 1994 LL 19 septembre 1994 23 novembre 1994 I 4 Du diagnostic l action au niveau de l am nagement L organisation collective de la production pr paration du sol achat group des engrais et herbicides puis distribution au pro rata de la surface cultiv e tour d eau pour l irrigation engendre a priori l uniformit On pourrait donc s attendre observer une homog n it entre parcelles au sein d un m me am nagement Dans le cadre de mes suivis en 1994 et 1995 j ai observ l t
169. onaye village situ sur l le Morphil o j ai travaill Les villageois ont tent de se prot ger de la crue en difiant la main des digues de terre Mais elles n ont pas suffi et tous les villageois ont d tre vacu s en pirogue seul le quartier le plus ancien du village et l ancienne mosqu e n ont pas t touch s par les eaux Apr s cette inondation bon nombre de villageois ont refus de revenir dans leur r sidence de la vall e ravag e par la crue Ils se sont install s dans les anciennes implantations des villages la fronti re entre di ri et walo et ils ont demand l installation de nouveaux PIV proximit de leur nouvelle r sidence Dans le cadre du programme pluridisciplinaire ORSTOM ISRA le volet agronomique avait pour objectifs 1 de caract riser les syst mes de culture rizicoles ii d analyser leurs performances agronomiques et conomiques au sens commun en distinguant les contraintes biophysiques climat sol et vari t et les contraintes humaines qualit de mise en uvre des techniques culturales et iii surtout d expliciter la ou les logiques du processus de production l origine de ces contraintes Pour cette tude agronomique j ai choisi de distinguer a priori les syst mes de culture selon i le nombre de cycles de riz r alis s dans l ann e ii la saison de culture lorsqu il n y a qu un cycle et iii le mode d implantation semis direct o
170. oncept s applique une parcelle cultiv e Il est souvent confondu avec les notions de fiche technique ou de paquet technique qui correspondent des recettes normatives pour la conduite d une culture En l absence d explicitation de la logique des actions objectif global de la recette logique des diverses techniques mettre en uvre cons quences encourues en cas de non respect des normes ces fiches ont peu d attrait aupr s des agriculteurs qui n ont souvent pas les moyens de mettre en uvre la recette la lettre Le second concept agronomique est celui de syst me de culture qui est l ensemble des modalit s techniques mises en uvre sur des parcelles trait es de mani re identique S billotte 1990a et qui s applique une succession de cultures Il englobe donc l itin raire technique et l largit un ensemble de parcelles cultiv es de mani re homog ne Les crit res et les seuils d homog n it tant choisis selon les objectifs poursuivis et le niveau de d tail recherch on peut ainsi d cider de larges regroupements autour d un caract re commun par exemple le syst me de culture pluvial par opposition au syst me de culture irrigu Mod le d action Lors du diagnostic on explicite a posteriori la logique des actions r alis es Mais si la mesure des composants du processus de production s effectue essentiellement l chelle de la parcelle les
171. onome sesesseessocesocessccesocesocesoocesocesoecesocesocessocesoeessosesocesocessocesocsssosesosesoesssose 10 Mihe reelet milie Controle eeen reae eerie ra ERLE EAEE RAR ns nn 10 Outils du diagnostic agronomique ssssessseessesseesseesseesssressersseressresseesseeesseresteessresseeeseeesseessees 11 Mod le d achoms sn E EE E EE E TEE E E T O N E 12 Mod les pour l aide la d cision en agriculture ssessesscesoesocescesoesocescesoesocescesocsscesoesoesscesoesseeso 14 Outils classiques de gestion et d aide la d cision ss 14 Outils fond s sur des mod les d cisionnels ss 15 Couplage de mod les d cisionnel et biophysique Us 16 1 Partie MEMOIRE DE TRAVAUX 18 1 1 Le milieu naturel et son exploitation e ssesssocesocesoocssocesoosssocesocesoocesocesoesesocesocesoocesocsssosesosesse 21 1 1 1 Caract res hydro climatiques et p dologiques de la vall e et du delta du S n gal 22 1 1 2 L exploitation traditionnelle de la vall e Us 23 1 1 3 Le d veloppement de l irrigation et l am nagement du fleuve 25 IT 2 Le riz sa culture et ses performances dans la vall e sseseeeeeenneesnenense 30 T 2 1 Lefiz et la NA AU LT LA RE TA RE RTE E RTE E RINE 30 I 2 2 Variabilit des performances dans la vall e 5eme ssti oenes 33 I 3 Du diagnostic l action au niveau de la parcelle eesssesoesscsscesoesocescesoesscescesocsscesoescesscssosssceso 38 I 3 1 Dispositif et m thode d analys un turned iresi
172. oute sur lev e il n tait pas rare de rejoindre Podor en pirogue depuis la route nationale et l Ile Morphil pouvait tre totalement isol e en p riode de crue En 2000 le fleuve a eu une crue importante de l ordre de celles qu il avait pu avoir avant 1970 qui a provoqu des inondations dans la vall e notamment dans l le Morphil Cette inondation a touch les p rim tres et les extensions de villages non prot g es par des digues Ce fut le cas 38 Tableau 2 Caract risation des parcelles suivies selon l agriculteur not de A H l am nagement GA de Nianga 6 PIV et 3 PIP et l implantation du riz D pour semis direct R pour repiquage pour non observ en saison chaude et en hivernage 1994 et 1995 1994 1995 pm D D 3 3 3 Eo ao p lt Se RENE lt 5 2 1 A GA D D D 2 A GA D D D 3 A GA D D D 4 A PIV 1 D 5 A PIV 1 D D 6 B GA D D D 7 B PIV 2 D R 8 C GA D R D 9 GC PIP 1 R 10 C PIP 1 R 11 D GA D D 12 E PIV 3 D D R 13 E PIV 3 R R 14 E PIV 3 R D R 15 E PIV 4 D 16 F PIV 3 D R 17 F PIV 3 R R 18 F PIP 2 R 19 F PIP 2 D 20 G PIP 3 D 21 G PIP 3 D 22 G PIP 3 D 23 H PIV 5 D 24 H PIV 5 D 25 H PIV 6 R 26 H PIV 6 R N B Les ast risques marquent les parcelles non r colt es d g ts d oiseaux ou panne de pompes Les agriculteurs G et H ont t ajout s au dispositif en 1995 D
173. overview of APSIM a model designed for farming system simulation Agricultural Systems 18 267 288 Keating B A McCown R L 2001 Advances in farming systems analysis and intervention Agricultural Systems 70 555 579 Le Bars M Le Grusse P 2008 Use of a decision support system and a simulation game to help collective decision making in water management Computers and Electronics in Agriculture in press Leenhardt D Cernesson F Mary J F Mesmin D 2005 Anticiper l assolement pour mieux g rer les ressources en eau comment valoriser les donn es d occupation du sol Ing nieries 42 13 22 Le Gal P Y Dia I 1991 Le d sengagement de l Etat et ses cons quences dans le delta du fleuve S n gal In Crousse B Mathieu P Seck S M Eds La vall e du fleuve S n gal Evaluations et perspective d une d cennie d am nagement KARTHALA Paris pp 161 174 Le Gal P Y Papy F 1998 Co ordination processes in a collectively managed cropping system double cropping of irrigated rice in Senegal Agricultural Systems 57 2 135 159 Le Grusse P 2001 Du local au global les dynamiques agro alimentaires territoriales face au march mondial Quels instruments d aide la d cision pour l laboration de Strat gies Territoriales CIHEAM Options m diterran ennes S rie B Etudes et recherche 32 239 258 Leroy P 1986 Programmation lin aire mixte et alimentation hivernale d un troupeau laitier
174. pellier 1993 Syst mes de culture mara ch re et dynamique de population de n matodes dans les niayes de la presqu le de Dakar a O Barretteau DEA Ecole Nationale du G nie Rural et des eaux et For ts 1994 Gestion de l irrigation dans les p rim tres irrigu s de la vall e du S n gal a J L Maeght ing nieur IFAID Aquitaine Bordeaux 1994 1996 Impact des pratiques culturales sur la croissance et le rendement du riz et effets sur l volution de la salinit a E Auroux et C Chombart ing nieurs agricoles Institut Sup rieur d Agriculture de Lille 1995 Elaboration du rendement du riz dans les parcelles irrigu es de la vall e du S n gal a S Hanou t ing nieur Ecole d Ing nieurs Agro D veloppement International ex ISTOM Le Havre 1996 Diagnostic agronomique en parcelles paysannes dans la vall e du S n gal a V Rousselin l ve de 2 ann e Institut National Agronomique Paris Grignon 1996 Dynamique de lev e du riz irrigu et des adventices au S n gal influence de l paisseur de la lame d eau a T Neufs ing nieur IFAID r gion Aquitaine Bordeaux 1996 1997 Interactions entre apport d azote et infestation de n matodes sur la croissance du riz irrigu au S n gal a M L Marcel ing nieur agronome Institut National Agronomique Paris Grignon 1997 Influence du micro relief et de la lame d eau sur la dynamique de lev e du riz irrigu cas des rizi
175. pr hension des processus sur lequel ils portent sont au c ur de la d marche Les syst mes experts permettent de repr senter ces raisonnements et la fin des ann es 1980 l quipe produit un moteur d inf rence utilisable sur micro ordinateur Attonaty ef al 1987 Cet investissement dans les syst mes experts a permis d envisager un nouveau type de syst me L volution des techniques concerne non seulement l accroissement des capacit s de calcul des ordinateurs mais aussi les langages de programmation et l mergence notamment de l intelligence artificielle 14 interactif d aide la d cision Levine et Pomerol 1990 permettant d amplifier le raisonnement du d cideur sur la base de ses propres repr sentations Courbon 1993 Outils fond s sur des mod les d cisionnels Les mod les pour l aide la d cision reposent sur des hypoth ses qui concernent la rationalit des d cideurs et les solutions possibles C 06 On peut distinguer 1 les mod les supposant la rationalit compl te des d cideurs et fond s sur la recherche de solutions optimales l arch type est l utilisation de la programmation lin aire pour d finir un assolement par exemple et 11 des mod les ne faisant aucune hypoth se sur cette rationalit et proposant des solutions adapt es Simon 1960 Simon 1983 Les syst mes interactifs d aide la d cision SIAD mettent l accent sur le processu
176. ptimal l chelle d un am nagement ou d un secteur d am nagement en fonction des performances des principaux chantiers r alis s de fa on collective et de la date pr vue pour le 3l Le p rim tre de D bi Tiguet situ en bordure du parc national du Djouj est situ plus d une dizaine de kilom tres de la route nationale et n est accessible que par une piste inond e en p riode pluvieuse partir de novembre 3 Rapport de la quantit de riz blanc produit sur la quantit de paddy trait ce taux chute lorsqu il y a production d un taux lev de brisure ce taux lev est fr quemment li une r colte du riz sur maturit 53 Figure 24 Exemple de calendrier cultural pr visionnel propos par le logiciel Les p riodes d atteinte d un certain stade du riz sont figur es en gris clair les p riodes de r alisation des travaux sont figur es en gris fonc les dates extr mes minimales et maximales simul es sont figur es par les signes lt et gt Implantation REPIQUAGE Avec pr irrigation ressuyage 10 jours Pr paration du sol 4 jours Mise en eau 15 jours Repiquage z 15 Jours R colte 25 jours On chelonne les semis selon la dur e de la r colte 25 jours Vari t premiers semis JAYA st rilit moyenne i8 maxi 14 6 Vari t derniers semis JAYA st rilit moyenne 4 maxi 21 2 CALENDRIER CULTURAL PREVISIONNEL JUIN JUILLET
177. quer des voies susceptibles de combiner des processus et des 80 successions qui fonctionnent des rythmes diff rents La derni re tape enfin exigerait d envisager le couplage entre un mod le d activit comme celui que j ai propos pour une petite r gion agricole par exemple et un mod le biophysique d volution d une ressource l eau par exemple A chaque tape il faudrait galement mesurer le co t du nouveau principe de mod lisation et chercher r soudre la difficult de construire des mod les compatibles avec des acteurs capables de les mettre en oeuvre Ces travaux s efforceront avant tout d effectuer une revue bibliographique sur les modes de repr sentation des environnements anthropiques Cette revue aura pour but d analyser l originalit du cadre de mod lisation propos en le resituant par rapport d autres travaux fond s sur l usage combin de SIG et relatifs une anthropisation du milieu notamment dans le champ de l am nagement des territoires 81 eo Partie CURRICULUM VITAE ET LISTE DES PUBLICATIONS II 1 Curriculum Vitae I1 1 1 Dipl mes et cursus l IRD HI 1 1 1 Dipl mes a Ing nieur agronome INA PG sp cialisation productions v g tales 1981 a Dipl me ORSTOM 1983 a DEA m thodes scientifiques de gestion universit Paris Dauphine 1991 I1 1 1 2 Cursus l IRD J ai commenc ma carri re l ORSTOM en octobre 198
178. qui sont eux m mes utilis s dans des lieux et des exploitations lesquelles sont utilis es dans les secteurs et les indicateurs sont accessibles par tous Les secteurs et les lieux sont associ s des espaces g ographiques d finis dans les couches d un SIG et rep r s par leur nom La distribution intra annuelle de certaines valeurs prix et quantit s d inputs ou outputs s effectue sur la base d une subdivision de l ann e en douze p riodes et cette subdivision qui est choisie par l utilisateur est commune l ensemble des objets du mod le La distribution intra annuelle d une valeur qui est traduite en proportions reste invariante d une ann e l autre A partir du mod le construit sur une r gion on cr e des simulations qui sont compos es de sc narios Un sc nario permet d abord de modifier une valeur d finie initialement pour un objet la valeur annuelle et son ventuelle distribution et ensuite de faire voluer cette valeur de fa on pluriannuelle Un sc nario peut tre universel toutes les activit s qui utilisent l objet sur lequel porte le sc nario sont concern es par cette modification et par cette volution Ou bien ce sc nario est restreint certaines activit s seulement situ es plus haut dans la hi rarchie Pour retreindre ce sc nario on lui associe une port e qui pr cise les secteurs les exploitations les lieux ou les ateliers qui sont concern s Ceci offre la pos
179. r l emprunt bancaire Mais le remboursement des charges par les agriculteurs n est pas imm diat Il dure plusieurs semaines du fait de l talement de la r colte et des difficult s qu ont les agriculteurs rembourser lorsque leur rendement est faible Les op rateurs priv s qui ach tent le paddy se chargent galement d vacuer la production et font appel des transporteurs L enclavement de certains villages l indisponibilit des camions ou le paiement diff r sont des d boires fr quents Il n est donc pas rare de voir le d marrage d une campagne fortement retard Dans ces conditions le semis direct appara t plus adapt Chacune des relations entre les diff rentes cat gories d acteurs est entach e d incertitude et souffre de dysfonctionnement L ensemble du processus p se fortement sur les d cisions individuelles et appara t totalement non ma trisable L horizon de pr vision d un agriculteur est faible sur le grand p rim tre de Nianga par exemple Barreteau 1994 a montr que cet horizon ne d passait pas une semaine alors que le tour d eau est de dix jours Ceci g ne voire interdit toute programmation des actions pour la conduite des cultures Il en d coule une conduite par d faut de la riziculture qui n est pas sans rappeler l opportunisme des semis de mil et sorgho face aux al as hydro climatiques l agriculteur s me lorsque c est son tour d avoir l eau et qu
180. r proposer des outils de gestion dans le domaine agricole L objet de ce m moire est de montrer que ces deux axes de travail sont compl mentaires la compr hension des processus notamment des pratiques agricoles et de leurs d terminants est n cessaire la conception d instruments de gestion et l inverse les mod les la base des instruments de gestion constituent des cadres pour l analyse des processus de production Pourtant diagnostic et d cision ont des positions oppos es par rapport l action Le diagnostic est en effet une activit d valuation ex post qui se fonde sur l accumulation d un ensemble de faits et d interactions l origine des r sultats obtenus Il s agit non seulement d identifier les cons quences des pratiques actions sur les processus biophysiques et la production mais aussi les d terminants de ces pratiques et leur logique A l inverse une d cision se prend ex ante en l absence d une connaissance compl te c est le cas en g n ral ou bien la d cision en question ne pose alors aucun probl me non seulement de la situation actuelle mais surtout des cons quences des choix effectu s Compl ter cette connaissance constitue alors une aide la d cision et l exp rience du diagnostic peut largement y contribuer J ai d couvert ces deux aspects lors de mon m moire de fin d tude l INA PG encadr par Michel S billotte l un des fondateurs de l co
181. ralement les sols de la vall e et du delta sur des bases g omorphologiques Michel 1973 Dans la vall e et le haut delta de Dagana Ross B thio on distingue ainsi des sols de lev es ou bourrelets de berge et les sols de cuvette Loyer 1989 Boivin ef al 1995 Boivin ef al 1998 Les sols de lev e d nomm s localement fond ont une texture m lang e 25 35 d argile autant de limon et de sable alors que les sols de cuvette ou hollald sont franchement argileux et contiennent 45 90 d argile Ces sols d paisseur entre 0 4 et 2 m tres sont d velopp s sur un horizon de sable olien remani par la derni re transgression marine Dans le bas delta de Ross B thio St Louis les vasi res alternent avec des dunes La transgression marine qui a atteint Bogh en amont de Podor a incorpor des sels dans les s diments Les sols de la basse vall e et du haut delta sont donc fr quemment sal s Loyer 1989 Face la forte vaporation qui g n re une remont e et une concentration des sels en surface les crues du fleuve permettent de diluer ces sels et de les vacuer vers la mer I 1 2 L exploitation traditionnelle de la vall e Avant la mise en place des am nagements barrages et digues qui ont profond ment modifi l hydrosyst me Duvail et al 2001 la crue du fleuve inondait presque chaque ann e la zone du delta Cette zone tr s faiblement occup e tait exploit e essentie
182. re d Agronomie de Montpellier Universit Montpellier IT 87 sciences du sol Bilan hydrique d un syst me de cultures intercalaires olivier culture mara ch re en Tunisie centrale approche exp rimentale et essai de mod lisation Encadrement de th ses Je participe actuellement 4 comit s de pilotage de th ses et j ai encadr 1 th se auparavant Quatre de ces th ses sont ou ont t r alis es par des tudiants des pays partenaires a 2001 2004 M Dicko ing nieur de recherche malien travaillant l Institut d Economie Rural du Mali Directeur de th se J Wery Th se en agronomie Ecole Nationale Sup rieure d Agronomie de Montpellier Fonctionnement d une parcelle rizicole l Office du Niger Mali effet de l alcalinisation des sols sur l efficience des apports d azote a 2005 2007 G Lacombe tudiant fran ais Directeurs de th se E Servat et P Le Goulven Th se en hydrologie Universit Montpellier II Mod lisation des retenues collinaires consid r es comme des ensembles Ressources Usages Application en Tunisie centrale a 2005 2007 R Mahjoubi tudiant tunisien Directeur de th se G Flichmann Th se en conomie Ecole Nationale du G nie Rural et des Eaux et For ts de Montpellier Institut Agronomique M diterran en de Montpellier Mod lisation multicrit re et gestion collective de l exploitation d une ressource en eau en acc s libre
183. rtants et donc augmenter le rendement moyen Enfin une efficacit tr s variable des facteurs de production par exemple la fertilisation qui permet d envisager des gains tr s forts de productivit de la riziculture notamment pour d gager des surplus A ce stade on est en mesure de conclure que la riziculture peut r ellement tre performante et que le paquet technique ne semble pas tre la cause des mauvais r sultats L usage inefficace des techniques serait l origine des m diocres r sultats et semblerait plus fr quent lorsque le ratio entre la surface cultiv e et la main d uvre disponible augmente 36 Cette agriculture irrigu e que les paysans de la vall e ont adopt e au d but des ann es 1980 pour survivre constitue un changement profond A l inverse des cultures traditionnelles extensives relativement aux facteurs terre capital et travail et peu co teuses en temps pour le chef de famille Boutillier et al op cit l agriculture irrigu e s effectue dans de co teux am nagements entre 1 000 et 20 000 ha avec une irrigation par pompage Elle n cessite l utilisation d intrants semences engrais herbicides et la m canisation pour la pr paration du sol Et en plus elle suppose la pr sence continue des paysans pendant la culture notamment en hivernage L irrigation a t mise en place pour lever la contrainte de disponibilit en eau qui p se sur les cultures traditionnelle
184. s galement remercier ma s ur B n dicte BOUDOU pour la relecture et les corrections de ce texte quelque peu r barbatif et si mal crit en comparaison des siens Merci galement Chlo BORGEL Orianne LABBE et Christine LEGRAND pour leur aide et Christian LEDUC pour son soutien et ses conseils ainsi qu toute l quipe de la MSE ADD ADRAO AFD ANR APPEAU APPIA ARC AS1 SIRMA AS2 SIRMA BASIC CalCul CCLTG CEMAGREF CGIAR CIHEAM IAMM CIRAD CNCAS CNRADA CORAF CPWF CRDA CROPWAT CSS DEA DGGR DGRE DIVHA DPDR ENA ENSAA ESR ETM FAC FAO FARMSCAPE FCFA Liste des sigles et acronymes Agriculture et D veloppement Durable programme strat gique de l Agence Nationale de la Recherche Association pour le D veloppement de la Riziculture en Afrique de l Ouest WARDA en anglais Agence Fran aise pour le D veloppement Agence Nationale de la Recherche Acronyme du programme Quels agrosyst mes et quelles politiques publiques pour une gestion durable des ressources en eau Am lioration des Performances sur les P rim tres Irrigu s en Afrique Agricultural Research Council Action Structurante n 1 du projet FSP SIRMA Action Structurante n 2 du projet FSP SIRMA Beginner s All purpose Symbolic Instruction Code Calendrier Cultural logiciel d aide la d cision Communaut de Communes de Lomagne Tarn et Garonnaise Centre d Etudes du Machinisme Agricole et d
185. s curit alimentaire des pays tropicaux 20 dec 2001 COPED CDCI Acad mie des Sciences 10 p C 18 Poussin J C Boivin P 2001 Performances des syst mes rizicoles irrigu s sah liens constats id es re ues id es nouvelles Communication invit e aux Journ es de l Irrigation en Afrique de l Ouest et du Centre IER IPTRID ARID Ougadougou Burkina Faso 23 26 04 2001 actes sur CD ROM 101 C 19 Poussin J C Boivin P Hammecker C Maeght JL 2002 Riziculture irrigu e et volution des sols dans la vall e du S n gal S minaire PCSI Vers une ma trise des impacts environnementaux de l irrigation Montpellier 28 29 05 2002 actes sur CD ROM Cirad ISBN 2 87614 544 8 C 20 Pouget J C Cudennec C Leduc C Le Goulven P Le Grusse P Poussin J C 2003 Co construction d un outil de gestion int gr e sur le bassin du Merguellil Tunisie Articulation et coh rence de mod les S minaire PCSI Gestion int gr e de l eau au sein d un bassin versant Montpellier France d c 2003 actes sur CD ROM Cirad ISBN 2 87614 591 X C 21 Poussin JC 2004 Note introductive Contraintes et strat gies de modernisation de l irrigation dans les petites exploitations agricoles familiales In Hamani A Kuper M et Debbarh A Ed La modernisation de l agriculture irrigu e actes s minaire Euro M diterran en WADEMED 19 23 04 2004 Rabat Maroc ISBN 9954 447 05 9 pp 2 3 C 22 Poussin JC 2
186. s J F Tour H A 1999 Impact de l ajustement structurel sur l agriculture irrigu e du delta du S n gal Th se de doctorat Ecole Nationale des Sciences Agronomiques de Montpellier Beno t M Deffontaines J P Lardon S 2006 Acteurs et territoires locaux Vers une g oagronomie de l am nagement INRA Quae Paris ISBN 2 7380 1225 6 106 Beno t M Le Ber F Mari J F 2001 Recherche des successions de cultures et de leurs volutions analyse des donn es Ter Uti en Lorraine Agreste vision La statistique agricole 31 23 30 Bergez J E Debaeke P Deumier J M Lacroix B Leenhardt D Leroy P Wallach D 2001 MODERATO an object oriented decision tool for designing maize irrigation schedules Journal of Ecological Modelling 137 43 60 Bergez J E Leenhardt D Maton L Garcia F Salles D Amigues JP 2005 Comment mod liser les pratiques des agriculteurs pour estimer la demande r gionale en eau d irrigation Communication pour le Symposium international Territoires et enjeux du d veloppement r gional Lyon 9 11 mars 2005 Berkoff J 1994 A strategy for Managing Water in the Middle East and North Africa The World Bank Washington D C Bertin J 1967 Diagrammes r seaux cartographie S miologie graphique Gauthier Villars Paris Boivin P 1997 Soil degradation in irrigation schemes in the Senegal River middle valley Mechanisms characterization methods and actual situation Mi zan et
187. s au D partement INRA SAD Agricultures Cahiers d Etudes et de Recherches Francophones 10 25 39 Cantin B Shrubsole D A t Ouyahia M 2005 Using Economic Instruments for Water Demand Management Introduction Canadian Water Resources Association 30 1 10 Cerf M Papy F Angevin F 1998 Are farmers expert at identifying workable days for tillage Agronomie 18 1 45 59 Chatelin M H Mousset J 1997 Decision support for work organization and choice of equipment In Ten Berge H F M Stein A Eds Model based decision support in agriculture Proc of the INRA KCW Workshop on Decision Support Systems Laon 22 23 October 1997 pp 59 64 Conte R 1997 The necessity of intelligent agents in social simulation In Ballot G and Weisbuch G Eds Applications of Simulation to Social Sciences Herm s Paris France pp 19 38 107 Courbon J C 1993 Syst mes Interactifs d Aide la D cision In Sfez L Ed Dictionnaire Critique de la Communication PUF Paris Crousse B Mathieu P Seck S M 1991 Introduction In Crousse B Mathieu P Seck S M Eds La vall e du fleuve S n gal Evaluations et perspectives d une d cennie d am nagements Kartala Paris pp 9 13 Dingkuhn M 1995 Climatic determinants of irrigated rice performance in the Sahel II Characterizing environments by simulating crop phenology Agricultural Systems 48 4 435 456 Dingkuhn M 1997 Charac
188. s crues offre de nombreuses cuvettes de d crues Il a fait l objet d importants programmes d am nagement financ s par le Fonds Europ en de D veloppement Ces am nagements ont t tr s divers puisqu ils ont concern l installation de PIV a quoi se sont ajout es la vulgarisation d un paquet technique base de culture attel e bovine la construction de digues pour prot ger ces PIV de bacs et de routes pour permettre l acc s aux villages en p riode de crue jusqu la construction d une gare routi re et de trottoirs dans la ville de Podor Sur l image satellite de la figure 13 les am nagements se distinguent d autant mieux qu ils sont exploit s bon nombre de PIV et PIP tudi s dans les ann es 1990 semblent aujourd hui non exploit s voire abandonn s De nouveaux am nagements ont t cr s en bordure du di ri la suite d une crue exceptionnelle survenue en 2000 Cette crue a provoqu l inondation des p rim tres et des extensions villageoises install s dans les zones inondables du walo Depuis l am nagement des PIV apr s les s cheresses des ann es 1970 1980 le succ s de l irrigation s est manifest par l extension des villages du walo A partir des villages d origine implant s sur les buttes ou des bourrelets de berges les extensions sont install es en bordure sur d anciennes zones inondables Ainsi avant la mise en place des barrages et la cr ation d une nouvelle r
189. s de raisonnement des choix et l valuation de leurs cons quences sans rechercher de solution optimale Courbon op cit Repr senter la gestion d un syst me par son gestionnaire n est pas nouveau La simulation du fonctionnement d une exploitation mod le dans le marais poitevin est un bon exemple Pascal Leroy et moi avions cet objectif remplir pour notre m moire de fin d tude en 1980 et 1981 Mais l poque le processus de d cision bien qu extr mement important pour une exploitation puisqu il s agissait d installer un assolement tait mod lis de fa on tr s simple d une part et d autre part tait inscrit dans le programme informatique des instructions cod es en langage BASIC repr sentaient les d cisions de pr paration du sol et de semis des diff rentes cultures Dans les ann es 1980 le m me principe fut utilis pour repr senter l organisation des chantiers d automne dans une exploitation picarde r colte des pommes de terre et des betteraves et implantation du bl d hiver Ce travail tait une collaboration entre les d partements SAD et ESR de l INRA Il s agissait d analyser l ad quation entre charges de structure quipements et main d uvre salari e et assolement de l exploitation La p riode d automne avait t choisie car elle correspondait une p riode de pointe de travaux r coltes et semis et orientait les choix d quipements lourds des producteurs Atto
190. s la lign e de la recherche op rationnelle et permettant d atteindre un rendement Loyce et al 2002 J ai choisi de concevoir un autre type d instrument permettant au d cideur de repr senter et tester son mode de conduite du bl Comme pour OTELO il faut concevoir un cadre pour formaliser les r gles de conduite Dans le cas de D ciBl un cadre est propos pour chaque intervention l implantation du bl comprenant la pr paration du sol et le semis le premier apport d engrais azot la sortie de l hiver et le second au d but de la montaison Ces d cisions mobilisent des indicateurs sur l tat du sol ou de la culture et influent sur leur 16 volution Ce couplage est donc tr s exigeant vis vis des mod les biophysiques Meynard 1997 R 08 Le principe de cet instrument fond sur la formalisation du mod le d action de l agriculteur et sa simulation face l al a climatique constitue une nouvelle voie pour les outils d aide la d cision Hatchuel et Mollet 1986 C 06 Ces nouveaux outils se fondent sur l apprentissage du d cideur travers la structuration et l explicitation de son mod le d action d une part et d autre part la confrontation du mode de gestion mod lis aux al as pour v rifier sa pertinence Attonaty ef al 1999 Ce principe a t utilis pour la conduite du ma s irrigu Bergez et al 2001 et pour la gestion de la sole irrig
191. s pluviales ou de d crue N anmoins la variabilit de performance de la riziculture irrigu e rappelle celle des cultures traditionnelles 37 Figure 13 Zone tudi e et localisation des am nagements sur la carte g omorphologique et sur une image satellite E Lev es actuelles et subactuelles Ii Hautes lev es CT Cuvettes argileuses Mauritanie E Dunes rouges Zone am nag e depuis l ann e 2000 en bordure de la route nationale et du djeri 1 3 Du diagnostic l action au niveau de la parcelle Ces travaux me sont utiles ici pour illustrer les liens mettre en place entre les contraintes qui p sent sur le rendement de la culture d une part et d autre part la logique du processus de production Ces travaux ont t r alis s en moyenne vall e du S n gal dans le d partement de Podor Figure 13 o les autres chercheurs p dologues g ographes sociologues du programme ORSTOM ISRA intervenaient Le d partement de Podor est situ l aval de la moyenne vall e du S n gal En moyenne vall e le lit majeur du fleuve est assez large Le S n gal se s pare en deux chenaux environ 50 km l aval de Ka di le bras secondaire d nomm le Dou rejoint le bras principal une dizaine de kilom tres apr s Podor La langue de terres entre le Dou au sud et le S n gal au nord est d nomm e l le Morphil Ce territoire qui tait r guli rement inond lors de
192. s poids relatifs Les unit s spatiales associ es aux activit s correspondent plusieurs d coupages d un m me espace g ographique Le d coupage de l espace associ une entit m re ne co ncide pas forc ment avec celui associ ses entit s filles En revanche les unit s spatiales associ es aux entit s filles appartiennent au m me d coupage Input et output sont pris au sens classique de ce qui est consomm et de ce qui est produit par l activit 69 Figure 5 Repr sentation de l activit agricole d une r gion R gion Secteur S1 Secteur S1 Secteur S1 Secteur S1 ni n2 n3 Exploitation Exploitation Exploitation E1 E2 E3 Exploitation E1 Sole L1 Sole L2 Sole L1 ti t2 t3 Atelier Atelier Atelier A1 A2 A3 Atelier A1 consommations productions qii qoi Input 1 Output O1 Input 1 Output O1 prix prix I1 2 2 Application la repr sentation de l activit agricole l chelle r gionale Cette entit activit peut tre utilis e pour repr senter l activit agricole assoc
193. sage des herbicides et conditions d application inad quates se traduisant par une forte densit d adventices l initiation paniculaire dans un grand nombre de parcelles On peut ainsi conclure que l uniformit des techniques et l existence d un tour d eau quitable entre parcelles qui auraient permis une certaine homog n it au sein d un am nagement sont purement th oriques En pratique l irrigation des parcelles les calendriers culturaux et les doses d intrants sont tr s variables d une parcelle l autre Ceci explique pourquoi la distribution de rendements au sein du m me p rim tre ressemble encore Cf 1 3 s y m prendre celle qu on trouve l chelle de l ensemble de la vall e I 4 2 Planifier la campagne sur le p rim tre pour am liorer les performances Mes suivis du fonctionnement des OP m ont conduit conclure une constante l absence de pr vision Par exemple lorsque le pr sident de l OP et les producteurs d cident en assembl e 52 Figure 23 Ecran de saisie du logiciel CalCul mode d implantation pr irrigation d lais de ressuyage dur es des chantiers collectifs date de d marrage des semis station m t orologique Prog_DOS calcul DISQUE 1 CALCUL EXE Caract ristiques Implantation REPIQUAGE Pr irrigation CO N OUI D lais de ressuyage 18 jours Dur e des chantiers en jours Pr paration du sol Mise en eau 15 Repiquage
194. si l hivernage est pluvieux les agriculteurs s ment du mil et du ni b dans le di ri et si la crue du fleuve le permet ils mettent en place du sorgho dans les cuvettes du walo lors de la d crue Les p riodes d implantation des cultures riz tomate oignon correspondent aussi aux p riodes de r colte d autres cultures irrigu es ou non S il y a concurrence pour le travail la priorit est donn e aux r coltes puisqu elles satisfont imm diatement aux besoins alimentaires de la famille ou procurent un revenu mon taire Et lorsque les conditions hydro climatiques sont favorables la mise en place des cultures traditionnelles devient prioritaire Ces priorit s contribuent non seulement au choix d une implantation simple et rapide comme le semis direct pour le riz mais aussi la m diocre qualit des travaux et aux retards notamment pour le repiquage 3 Le planage d signe le nivellement de la parcelle pour faciliter la gestion de l eau parcelle doit tre parfaitement nivel e et pr senter une pente r guli re de 2 o entre l entr e et la sortie de l eau 46 Du fait de l organisation diff rente des deux modes d implantation il est peu envisageable l chelle de l am nagement de laisser chaque agriculteur choisir individuellement entre semis direct et repiquage Le mode d implantation est donc un choix collectif Pour une implantation par repiquage il est pr f rable que l am nagement dispose d
195. sibilit de modifier diff remment la propri t d un objet un prix par exemple selon celui qui le manipule un lieu ou un secteur par exemple Les sc narios peuvent galement porter sur la valeur d un indicateur ce qui permet de faire voluer de concert toutes les valeurs qui emploient cet indicateur dans leur formule de calcul Les r sultats d une simulation pluriannuelle constituent une base de donn es qui peut tre export e pour tre exploit e par un tableur Dans ZonAgri l exploitation des r sultats s effectue par des requ tes sur cette base de donn es Le r sultat d une requ te est distribu sur l une ou l autre des deux familles d espaces g ographiques les secteurs et les lieux pour produire une carte le r sultat associ chaque espace est repr sent par une couleur qui traduit sa valeur La s rie de cartes une par ann e de simulation et ventuellement par p riode au sein de chaque ann e simul e peut tre export e pour tre exploit e dans un SIG 50 m A Da Les formules peuvent contenir des instructions du type si condition alors formule 1 sinon formule 2 72 Ce cahier des charges a t remis la fin de l ann e 2007 la soci t 3Liz sp cialis e dans le traitement d images et les SIG La premi re version du logiciel est attendue pour le d but du second trimestre 2008 73 Tableau 2 R partition des exploitations de la plaine de Kairouan selon
196. sis Economie du d veloppement agricole agro alimentaire et rural University of Montpellier I Montpellier Niasse M 2007 Analyse Diagnostique Environnementale Transfrontali re du Bassin du Fleuve S n gal Office de Mise en Valeur du fleuve S n gal Projet GEF Bassin du fleuve S n gal Dakar S n gal Nuttall C 1991 Quels types d am nagement du territoire In Crousse B Mathieu P Seck S M Eds La vall e du fleuve S n gal Evaluations et perspective d une d cennie d am nagement KARTHALA Paris pp 83 96 Papy F Attonaty J M Laporte C Soler L G 1988 Work organization simulation as a basis for farm management advice Agricultural Systems 27 295 314 Philippe C Kane A Handschumacher P Mietton M 1997 Am nagements hydrauliques et gestion de l environnement dans le delta du fleuve S n gal Axe Gorom Lampsar S n gal In 110 Pratiques de gestion de l environnement dans les pays tropicaux Journ es de G ographie Tropicale du Comit National de G ographie 6 8 sept 1995 Talence France pp 389 401 Piveteau V 1996 Prospective et territoire apports d une r flexion sur le jeu Cemagref Editions Antony France 298 pp SAED 1997 Recueil des statistiques de la vall e du fleuve S n gal Annuaire 1995 1996 Version d taill e R publique du S n gal Minist re de l Agriculture SAED 142 pp Santoir 1994 Des pasteurs sur les p rim tres In P
197. soil solution chemistry in a flooded rice cropped vertisol analysis of long time monitoring data Geoderma 110 1 2 87 107 R 07 Poussin J C Wopereis M C S Debouzie D Maeght J L 2003 Determinants of irrigated rice yield in the Senegal River valley European Journal of Agronomy 19 341 356 R 08 Chatelin M H Aubry C Poussin J C Meynard J M Mass J Verjux N Gate P Le Bris X 2005 D ciBl a software package for wheat crop management simulation Agricultural Systems 83 77 99 R 09 Poussin J C Neuts T Mateille T 2005 Interactions between irrigated rice Oryza sativa growth nitrogen amendments and infection by Hirschmanniella oryzae Nematoda Tylenchida Applied Soil Ecology 29 27 37 R 10 Poussin J C Diallo Y Legoupil JC Sow A 2005 Increase in rice productivity in the Senegal River valley due to improved collective management of irrigation scheme Agronomy for Sustainable Development 25 225 236 R 11 Poussin J C Diallo Y Legoupil J C 2006 Improved collective decision making in action for irrigated rice farmers in the Senegal River Valley Agricultural Systems 89 2 3 299 323 R 12 Poussin J C Imache A B ji R Benmihoub A Le Grusse P 2008 Exploring regional irrigation water demand using typologies of farms and production units an example from Tunisia Agricultural Water Management en r vision MI 2 2 Articles de vulgarisation V V 01 Attonaty J M Chartier R Chate
198. ssion Economie et Sociologie Rurales actes du IXe S minaire d Economie Rurale Montpellier 14 16 septembre 1988 pp 255 260 C 02 Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C 1990 L volution des m thodes et langages de simulation In J Brossier B Vissac and J L Lemoigne Eds Mod lisation Syst mique et Syst me Agraire Actes du s minaire du d partement de recherches sur les syst mes agraires et le d veloppement INRA SAD St Maximin 2 3 mars1988 INRA Paris pp 119 133 C 03 Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C Soler L G 1990 Un simulateur base de connaissance pour raisonner quipement et organisation du travail en agriculture In G I S Ed Repr sentation Mod lisation D veloppement Actes de l atelier Recherche Op rationnelle et D veloppement Montpellier 16 19 janv 1990 pp 301 314 C 04 Aubry C Meynard J M Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C Masse J 1990 SIMULBLE a simulation software of the effects of management techniques on winter wheat yield Poster First Congress of the European Society of Agronomy Paris 5 7 d c 1990 C 05 Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C Soler L G 1990 Simulation base de connaissance pour l aide la d cision en agriculture In J L Lemoigne amp P Bourgine Ed CECOIA II Actes de la deuxi me Conf rence Internationale l Economique et l Intelligence Artificielle Paris 2 6 juillet 1990 C 06 Attonaty J M Chatelin M H
199. ssivement d sengag e et la gestion des am nagements a t confi e des organisations 19 paysannes OP ayant le statut de Groupement d Int r t Economique GIE Ces organisations se sont vu alors confier non seulement la gestion hydraulique de l am nagement mais aussi l achat et la distribution des engrais et des produits phytosanitaires la r alisation des travaux m canis s la commercialisation des productions et avant tout le financement de la campagne agricole Le GIE ach te les intrants gr ce un emprunt bancaire et les distribue aux paysans qui remboursent en nature apr s la r colte Le GIE vend alors ce paddy au prix du march aux usines de d corticage qui sont galement privatis es et qui font galement appel au cr dit bancaire pour financer l achat du paddy Le prix du paddy local est fonction des prix mondiaux et du prix des brisures qui sont dor navant import es par des op rateurs priv s La SAED conserve sa fonction d am nageur participe la gestion hydraulique des grands am nagements et fournit un appui technique aux producteurs Ainsi partir de 1994 l ensemble de la fili re rizicole est privatis e et le franc CFA est d valu de 50 20 Figure 1 Carte du bassin du fleuve S n gal Tambacounda Figure 2 Carte de la vall e et du delta du S n gal sur la base de la carte g omorphologique I 1 Le milieu naturel et son exploitation Le fleuve S n
200. sur les exploitations agricoles o sont effectu s les choix des cultures et des techniques afin de proposer un mod le de la demande en eau qui permette de la g rer au mieux Cette analyse se heurte deux sortes de difficult s Tout d abord il existe une multiplicit d acteurs en jeu les agriculteurs dont chacun a une fa on de combiner au sein de son exploitation des 38 L eau de surface d signe l eau directement accessible dans les cours d eau et les retenues par opposition l eau souterraine qui d signe les nappes 62 activit s de production localis es sur le territoire Ensuite la coh rence d ensemble est la cons quence des nombreuses interrelations entre ces activit s les espaces sur lesquelles elles sont men es et ces agriculteurs Beno t et al 2006 N anmoins la mod lisation est toujours une simplification Cette simplification correspond des choix qui doivent tre faits et discut s en fonction de l objectif du mod le construit L objectif du mod le de la demande en eau que je me propose ici n est pas de rendre compte de la logique des usages agricoles de l eau mais d tre utile leur gestion et d accro tre la ma trise de leur efficacit et de leur durabilit La construction de ce mod le utilise un cadre de repr sentation qui n est pas sp cifique de l eau et de l agriculture irrigu e La g n ricit de ce cadre ouvre ainsi des perspectives qui sont de
201. t permis de rassembler les donn es n cessaires aux typologies mais les mod les r gionaux ne sont pas encore construits 59 ps DIE oz Pr s d un lac collinaire sur quatre n est plus exploit 78 Dans les deux cas il s agit de construire avec les acteurs locaux un mod le de l activit agricole distribu e dans l espace Mais construire un mod le r gional pour repr senter la situation actuelle ne suffit pas il faut l utiliser pour jouer au strat ge en chambre Pour cela il faut imaginer et tester des sc narios avec les acteurs la collaboration avec des sp cialistes des jeux de simulation est alors n cessaire Associ des mod les biophysiques des processus agronomiques et hydrologiques le mod le r gional pourra servir de plateforme de jeu aux agriculteurs repr sentant les diverses exploitations types Ce jeu consistera mettre ces acteurs en situation de d cision face aux changements envisag s Apr s agr gation des choix individuels les cons quences de ces choix individuels seront valu es l chelle r gionale au plan des r sultats conomiques comme au plan de l exploitation et de l volution des ressources Ces cons quences globalis es serviront alors critiquer les choix individuels Pour la Lomagne on peut se contenter d un jeu avec les agriculteurs seuls Mais le SAGE de la Dr me concerne d autres cat gories d acteurs Il faudra donc aller plus loin Tout d
202. tait consacr l valuation du d veloppement de l irrigation dans le d partement de Podor en moyenne vall e du S n gal Une pr sentation du large panel des disciplines intervenantes se trouve dans les Actes du s minaire qui s est tenu St Louis en 1993 O 03 Les principales publications qui soutiennent ce m moire de travaux sont disponibles en annexe G 15 O 04 O 05 R 07 O 07 R 11 R 05 Leur ordre de pr sentation correspond non pas la chronologie de leur criture mais celui utilis pour ce m moire L irrigation dans la vall e du S n gal est une id e coloniale Les exp riences men es au XIX si cle et au XX me si cle par la puissance coloniale n ont pas connu de succ s aupr s des populations L id e est n anmoins reprise apr s l ind pendance Face aux s cheresses des ann es 1970 1980 qui ont d stabilis les syst mes de productions traditionnels de la vall e l irrigation appara t comme un moyen de rem dier la famine et de fixer les populations locales L agriculture irrigu e s est finalement d velopp e Nuttall 1991 La culture principale est la riziculture dont la production de brisure est destin e en priorit l autoconsommation Mais ses r sultats apparaissent tr s en de des esp rances Ainsi dans les ann es 1990 si la production rizicole locale couvrait les besoins des populations de la vall e elle tait loin de suffire aux besoins nationaux Le riz produ
203. te ont t r alis es deux dates cl s le d but de la montaison ou initiation paniculaire qui marque la fin de la p riode v g tative et l entr e en phase reproductrice et la maturit Ces observations et ces mesures s appuient sur un sch ma d laboration du rendement du riz Figure 14 Ce sch ma indique les relations entre la croissance de la culture et l tat du milieu qui volue en fonction du climat et des pratiques culturales Il propose une d composition du rendement en composantes qui refl tent la croissance du riz diff rentes phases Ici on mesure la densit de la culture par le nombre de plantes de talles d pis par unit de surface et la croissance de la culture par la biomasse a rienne et les composantes de rendements poids moyen d un grain nombre de grains et d pillets Le mod le RIDEV a t utilis pour valuer sur chaque parcelle la st rilit ventuellement due au climat pendant le cycle ainsi que les d calages entre les calendriers observ s notamment d sherbages et apports d engrais et les p riodes optimales de r alisation des op rations culturales 40 Le sch ma d laboration du rendement du riz a ensuite t utilis pour estimer les effets de ces d calages Pour analyser les r sultats de nos mesures et de nos observations on doit mettre en uvre des m thodes statistiques qui permettent de distinguer les divers effets biophysiques an
204. ter aux faibles temp ratures qui apparaissent d s la fin octobre Pour augmenter l intensit culturale il faut cultiver deux cycles de riz la m me ann e sur la m me surface Le riz doit alors tre sem assez t t pour pouvoir tre r colt t t et permettre ainsi un second cycle en hivernage Ce premier cycle a lieu en grande partie pendant la saison chaude entre mi avril et mi juin L usage d une vari t de riz cycle court ou vari t pr coce comme A wu ou comme Sahel 108 qui a t produite par l ADRAO permet d avoir une r colte pr coce offrant la possibilit d installer un second cycle en hivernage La culture peut d marrer entre fin f vrier et d but avril pour tre r colt e en juin juillet Cette culture dite de saison chaude se heurte deux obstacles au moment de l installation de la culture les faibles temp ratures sous optimales ralentissent la germination et le d veloppement du riz et les temp ratures lev es en mai et juin peuvent provoquer une st rilit des pis J ai contribu r aliser un logiciel d aide la d cision partir d un mod le agro physiologique du d veloppement du riz irrigu au Sahel con u par l ADRAO L 03 Ce logiciel baptis RIDEV permet de d terminer par simulation la dur e du cycle et le taux de st rilit en fonction des temp ratures journali res minimum et maximum de l air de la date de semis de la vari t sem e et du mode d
205. terizing irrigated rice environments usin the rice phenology model RIDEV In Irrigated rice in the Sahel prospects for sustainable development ADRAO W ARDA Dakar pp 343 360 Dingkuhn M Mi zan K M 1995 Climatic determinants of irrigated rice performance in the Sahel IL Validation of photothermal constants and characterization of genotypes Agricultural Systems 48 4 411 433 Dingkuhn M Sow A 1997 Potentials yields of irrigated rice in the Sahel In Irrigated rice in the Sahel prospects for sustainable development ADRAO W ARDA Dakar pp 361 380 Dounias I 1998 Mod les d action et organisation du travail pour la culture cotonni re cas des exploitations agricoles du bassin de la B nou au Nord Cameroun Th se INA PG Paris pp 208 annexes Duru M Papy F Soler L G 1988 Le concept de mod le g n ral et l analyse du fonctionnement de l exploitation agricole C R Acad Agric Fr 74 81 91 Duvail S Mietton M Gourbesville P 2001 Gestion de l eau et interactions soci t nature le cas du delta du S n gal en rive mauritanienne Nature Sciences Soci t s 9 2 5 16 Foster S Chilton J Moench M Cardy F Schiffler M 2000 Groundwater in rural development facing the challenges of supply and resource sustainability World Bank Technical Paper n 463 Froukh L J 2007 Water demand management of the west bank Third regional workshop on water and sustainable development
206. terministe constitue mes yeux la seconde simplification On peut envisager d introduire des distributions pour les productions d outputs gr ce aux formules de calcul et il suffirait alors de r p ter les simulations plusieurs fois pour construire une distribution des r sultats Mais comment pourrait on caler et valider le mod le ou exploiter ses r sultats Actuellement seule me semble acceptable la solution qui consiste effectuer des simulations d terministes pour diff rents types d ann es climatiques une ann e s che une ann e humide et une ann e moyenne par exemple En dehors de ces deux premi res simplifications il existe mes yeux deux principales limites qu il s agira de lever dans l avenir Tout d abord le couplage des mod les d activit s avec des mod les biophysiques qui rendent compte de l tat de la ressource et de son volution appara t difficile Si l on peut l envisager pour des activit s simples il en va autrement pour celles qui sont composites ou pour des entit s ind pendantes Cette limite interdit donc le couplage et non la liaison entre un mod le d activit avec un mod le d volution de la ressource Ensuite la dimension temporelle est actuellement prise en compte de mani re extr mement sommaire ou de fa on totalement implicite En effet l entit activit propos e n indique aucune dur e de l action de production et le cadre
207. tes possibilit s d application N anmoins il pr sente aussi certaines limites et la d marche qu il supporte se heurte diverses contraintes Avant de les aborder je propose de mettre en uvre virtuellement ce cadre sur le cas que j ai trait en Tunisie Cf II 1 4 afin de concr tiser son contenu et ses fonctionnalit s I1 3 1 Des exemples sur la plaine de Kairouan La zone tudi e dans la plaine de Kairouan couvre sept imadas qui correspondent nos cantons et qui pour le CRDA de Kairouan co ncident avec sept secteurs L ensemble de la zone tudi e pourrait donc tre subdivis selon ce premier d coupage Les exploitations inventori es seraient alors regroup es par type et selon la localisation de leur si ge Chaque secteur dans le mod le correspondrait une agr gation d exploitations types pond r e par les effectifs indiqu s dans le tableau 2 Un second d coupage spatial pourrait distinguer trois types de lieu de production les PPI avec un r seau d irrigation collectif les zones irrigables depuis un puits ou un forage priv et enfin les zones non irrigables On pourrait ainsi confronter les r sultats agr g s pour les PPI aux enregistrements effectu s par l administration Mais cette distinction de lieux n cessiterait ventuellement de subdiviser les dix huit types actuels d exploitations selon la distribution de leurs ateliers de production dans ces divers lieux Les atel
208. tics d montrent le contraire Tout d abord les conditions d ensoleillement seul facteur limitant si on apporte l eau et les nutriments permettent d excellents rendements en hivernage comme en saison chaude si l on respecte certaines r gles choisir la bonne p riode de semis et la vari t adapt e pour viter un risque trop lev de st rilit Ensuite le paquet technologique vulgaris permet d atteindre ces rendements potentiels Le pompage pour l irrigation augmente le co t de production mais globalement il est possible de produire localement un riz comp titif sur le march mondial L explication doit donc tre cherch e ailleurs 37 M me si actuellement le riz de la vall e ne couvre toujours que le quart de la consommation nationale le rendement a fortement progress 5 6 t ha en 2004 58 La riziculture irrigu e est une activit prenante La conduite d une parcelle de riz requiert des interventions en cours de culture un d sherbage et des apports d engrais qui supposent une pr sence permanente C est aussi une activit risqu e En saison chaude par exemple les temp ratures plus ou moins fra ches pendant l installation de la culture peuvent ralentir plus ou moins le d veloppement du riz Par la suite les fortes chaleurs l Harmatan dess chant ou les oiseaux mange mil peuvent entra ner de fortes pertes de rendement Comme les cultures traditionnelles la production de la rizicult
209. tion Sur la base des effectifs d exploitations dans chaque type obtenus gr ce l inventaire j ai pu reconstruire l ensemble de la zone au plan de ses activit s agricoles en agr geant les ateliers de production de ces exploitations ainsi que leurs consommations d eau pour l irrigation Les r sultats de cette construction surfaces cultiv es productions et consommations Une r duction des volumes d eau consomm s se r percute sur le co t unitaire de l eau lequel permet de recouvrir des charges fixes et de maintenance du r seau ce co t est donc d autant plus bas que le volume consomm est important Institution tatique charg e du d veloppement agricole et rural dans le Gouvernorat 48 Les cultures ou les levages et leur mode de conduite 67 Figure 2 Impact d une hausse du prix de l eau sur les ateliers de production des cultures irrigu es dans la plaine de Kairouan a Baisse de marge unitaire engendr e par la hausse du prix de l eau pour chaque atelier type 40 30 20 10 L 0 r r r r r r r r r r r i Baisse de marge J910 E Jey9od 18091148 seunie uosies juouuid E uosres Je jueuuid B UOSIES ayewo e6eed j uun snos uoj wu D UOSIES ep uoj w eu20 2 sn0 uoj w O uosjes 1e ayewo i bejred euun snos nbg sed jeuunj snos uojow T j uysnpu ewo so D n O uosies p enbaysed E y 20 9 snos enbaysed E
210. tion avec le syst me sol plante climat Les exp rimentations ou essais en stations permettent alors de mesurer l int r t d une technique par rapport une autre voire de comparer des paquets techniques complets La parcelle exp rimentale est donc galement le lieu de mise au point de nouvelles techniques Mais le transfert ou l adoption dans les parcelles r elles de ces nouvelles techniques labor es en parcelles contr l es n est pas simple Milleville 1987 Milleville 1991 Bon nombre de travaux d agronomes dont les miens G 01 G 12 G 15 O 06 O 08 C 01 C 17 R 02 R 05 R 10 concernent justement le d calage entre les r sultats des paquets techniques mis au point en stations fermes ou parcelles exp rimentales et ceux obtenus par les agriculteurs qui appliquent ces techniques dans leurs parcelles Pour tre en mesure d valuer correctement le processus de production et concevoir des propositions pertinentes parce que coh rentes avec les logiques qui sous tendent le processus il s agit avant tout de d crire ce que les agriculteurs font d valuer les cons quences de ce qu ils font sur l efficacit du processus de production et de tenter de d gager les raisons de ce qu ils font Ces objectifs me conduisent tout naturellement travailler essentiellement dans la premi re sorte de parcelles en situation r elle Outils du diagnostic agronomique
211. traditionnel et ont t d clar es zones pionni res La mission de la SAED est d am nager 30 000 ha et de produire 60 000 tonnes de riz pour r duire le d ficit vivrier du pays en installant de nouveaux villages proximit des casiers Ces casiers permettent une submersion contr l e ouvrages d entr e et sortie d eau et canaux install s selon les courbes de niveau mais restent tributaires de la crue du fleuve les premi res stations de pompage seront install es en 1968 Ces objectifs ne seront pas tenus on rel ve en 1973 environ 10 000 ha sem s avec des rendements inf rieurs 2 t ha et seulement 3 villages cr s En 1972 avec la naissance de l Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve S n gal OMVS un large projet d am nagement du fleuve est d fini Ce projet dont le co t est estim environ 400 milliards de FCFA soit plus d un milliard d Euros se fonde sur l installation d ouvrages de r gulation du fleuve permettant la fois l irrigation de 375 000 ha dont 240 000 ha sur la seule rive s n galaise la production d nergie hydro lectrique la navigation et la g n ration d une crue artificielle pour le maintien des cultures de d crue en moyenne vall e Ces ouvrages sont l aval le barrage anti sel de Diama qui emp che la remont e des eaux salines et qui sera achev en 1986 et l amont le barrage r servoir de Manantali d une capacit d environ 12 m
212. tre irrigu pour tablir un diagnostic puis concevoir des outils de gestion et proposer des voies d am lioration pour une meilleure ma trise du milieu et de ses contraintes Ce changement d chelle et ces propositions supposent galement d largir la vision disciplinaire aux sciences humaines et sociales Ensuite j exposerai mon projet de recherche qui s articule autour de la proposition d un cadre de repr sentation spatialis e d activit s d exploitation du milieu Ce cadre permet par exemple de mod liser la demande agricole en eau pour l irrigation Ce mod le offre aux acteurs la possibilit de r fl chir aux usages qu ils ont du milieu et son volution en cas de changement technologique conomique ou institutionnel Enfin le lecteur trouvera la fin de ce document mon curriculum vitae d taill ainsi que la liste compl te de mes publications Certaines d entre elles qui soutiennent mon m moire de travaux sont annex es ce document Pour faciliter la lecture j ai choisi de distinguer dans le texte les r f rences mes propres travaux des autres Ainsi la r f rence l une de mes publications est not e entre crochet avec une lettre qui indique son type suivie de deux chiffres exemple O 03 Cette notation est identique celle utilis e dans la liste compl te de mes publications Les autres r f rences sont not es de fa on classique auteur et ann e et la bibliographie c
213. u e Leroy et al 1997 et encore quelques ann es plus tard pour la gestion de l irrigation du foin de Crau par exemple M rot 2007 En Australie Keating et McCown 2001 ont propos de la m me mani re de d composer un farming system en un syst me de production biophysique d une part pilot par un syst me de gestion d autre part Le syst me APSIM Keating et al 2003 qui permet de simuler le fonctionnement d une exploitation a t con u sur ce principe Il n en reste pas moins que la validation d un instrument d aide la d cision se fait d abord par l usage H midy 1992 Ces mod les fond s sur la formalisation des r gles de gestion du d cideur et leur simulation face l al a sont principalement utilis s par des chercheurs ou pour l enseignement Car si ces outils sont novateurs ils sont aussi plus compliqu s que les outils classiques et n cessitent une r organisation du conseil aupr s des agriculteurs Chatelin et Mousset 1997 17 1 re Partie MEMOIRE DES TRAVAUX Riziculture irrigu e dans la vall e du S n gal Du diagnostic l action Ma seconde affectation l tranger m a conduit au S n gal au sein d un programme pluridisciplinaire men conjointement par l IRD ORSTOM l poque et l Institut S n galais de Recherches Agricoles ISRA Ce programme de recherche associant d mographes g ographes agronomes et p dologues
214. u G nie Rural des Eaux et For ts Consultative Group on International Agricultural Research Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale Centre International des Hautes Etudes Agronomiques Institut Agronomique M diterran en de Montpellier Centre International de Recherche Agronomique pour le D veloppement Caisse Nationale de Cr dit Agricole du S n gal Centre National de Recherche Agronomique pour le D veloppement Agricole Mauritanie Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le D veloppement Agricole Challenge Program on Water and Food Challenge Programme Eau et Alimentation Commissariat R gional du D veloppement Agricole Crop Water requirements mod le de calcul des besoins en eau des cultures d velopp par la FAO Compagnie Sucri re S n galaise Dipl me d Etudes Approfondies Directions G n rales du G nie Rural Directions G n rales du Ressources en Eaux Dynamiques Impacts et Valorisation des Hydro Am nagements D partement de la Promotion et du D veloppement Rural Ecole Nationale d Agriculture Mekn s Ecole Nationale Sup rieure des Sciences Agronomiques Appliqu es de Dijon actuel Etablissement National d Enseignement des Sciences Agronomiques de Dijon ENESAD Economie et Sociologie Rurales D partement de l INRA EvapoTranspiration Maximale Fonds d Ai de et de Coop ration Minist re de la Coop ration Food and Agriculture Organisation D marche d
215. u repiquage car il influe fortement sur le mode de conduite global du riz Par ailleurs les pratiques culturales observ es r sultent d un processus de d cision influenc a priori par l tat de la parcelle et de la culture qu elle porte par le fonctionnement de l exploitation g r e par l agriculteur et de l am nagement hydro agricole g r par une ou plusieurs OP I 3 1 Dispositif et m thode d analyse Un syst me de culture est mis en uvre dans une parcelle Le but tant de caract riser les divers syst mes de cultures existants j ai choisi un chantillon de parcelles rizicoles qui permette d observer une large gamme de variabilit de situations Compte tenu de moyens d observation et de mesure limit s quelques agriculteurs cultivant chacun plusieurs parcelles de riz dans diff rents types d am nagement ont t retenus Tableau 2 Par choix nos observations se limitaient des situations pour lesquelles l agriculture irrigu e constituait une activit majeure L chantillon ne permet pas de caract riser les syst mes de riziculture pratiqu s par les agro pasteurs peuls par exemple 39 Figure 14 Sch ma d laboration du rendement du riz irrigu d apr s Durr 1984 et Dingkuhn 1995 DEVELOPPEMENT semis tallage initiation montaison piaison floraison maturation maturit paniculaire gt Nb Talles Nb Ep
216. uit quelques ann es plus tard par l encadrement de la th se de Mohamed Dicko ma participation aux Journ es de l Irrigation en Afrique de l Ouest et du Centre en 2001 C 18 et ma participation depuis 2005 au programme FSP Am lioration des Performances sur les P rim tres Irrigu s en Afrique Ce programme int resse en effet le S n gal la Mauritanie le Mali et le Burkina Faso Il s agit de constituer une bo te outils logicielle pour la gestion des syst mes irrigu s Cette bo te outil proposera diff rents logiciels d aide la d cision notamment RIDEV et CalCul ainsi qu une base de donn es pour rassembler les r f rences nationales sur les activit s agricoles des exploitations agricoles irrigu es Au Maghreb mes travaux ont t conduits dans le cadre de programmes binationaux programme MERGUSIE et internationaux programmes FSP SIRMA et INCO WADEMED o interviennent l Institut National Agronomique de Tunisie et l Institut de Recherche en G nie Rural et des Eaux et For ts pour la Tunisie l Institut National Agronomique d Alger pour l Alg rie l Institut Agronomique et V t rinaire Hassan II et l Ecole Nationale d Agriculture de Mekn s pour le Maroc Ce partenariat d passe le seul aspect institutionnel puisque nous contribuons ensemble au programme WADEMED et que nous collaborons dans des actions de recherche communes programme MERGUSIE en Tunisie actions structurantes SIRMA s
217. une probl matique pour l agronome In Le risque en agriculture ORSTOM collection travers champs pp 463 474 O 02 Attonaty J M Chatelin M H Poussin J C Soler L G 1993 Advice and decision support systems in agriculture new issues In Huirne R Harsh S Dijkhuizen A Eds Farm Level Information Systems Wagueningen Agricultural University Netherlands 89 101 O 03 Boivin P Dia I Lericollais A Poussin J C Santoir C Seck S M Eds 1995 Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires O 04 Poussin J C 1995 Gestion technique de la riziculture irrigu e In P Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 153 170 O 05 Dingkuhn M Le Gal P Y Poussin J C 1995 RIDEV un mod le de d veloppement du riz irrigu pour le choix des vari t s et des calendriers culturaux In P Boivin I Dia A 102 Lericollais J C Poussin C Santoir et S M Seck Eds Nianga laboratoire de l agriculture irrigu e en moyenne vall e du fleuve S n gal ORSTOM coll Colloques et S minaires Dakar pp 205 222 O 06 Poussin J C Milleville P 1995 Ma trise et choix technique introduction In P Boivin I Dia A Lericollais J C Poussin C Santoir
218. ur la salinit ASI1 SIRMA dans une oasis tunisienne et dans le p rim tre du bas Ch lif en Alg rie et sur les performances de l irrigation AS2 SIRMA dans les p rim tres de la Medjerdah en Tunisie de la Mitidja ouest en Alg rie et du Gharb au Maroc En France j ai particip en 2006 au montage du programme Quels agro syst mes et quelles politiques publiques pour une gestion durable des ressources en eau APPEAU qui associe 7 unit s mixtes de recherche dont G eau Ce programme qui est financ par l Agence Nationale de la 92 Recherche dans le cadre du programme strat gique Agriculture et D veloppement Durable ADD a d marr d but 2007 Les travaux du troisi me volet dont je suis responsable avec P Le Grusse concernent deux chantiers fran ais et utilisent une d marche identique celle mise en uvre sur les sites maghr bins de SIRMA II1 1 3 2 Relations avec le d veloppement La plupart de mes travaux de recherche ont concern s directement le d veloppement En C te d Ivoire mes travaux concernaient un projet de d veloppement de la motorisation men par la Compagnie Ivoirienne de D veloppement des Textiles Nous avons propos d am liorer les indicateurs de suivi des exploitations ayant adh r au projet notamment ceux concernant la mise en place de plusieurs cycles culturaux G 02 Lors de mon accueil l INRA j ai men mes travaux avec les Centres de Gestion de la r gion
219. ure irrigu e n est pas certaine mais la diff rence des premi res elle induit des co ts Ces co ts supposent d acc der au cr dit bancaire R cup rer le paddy aupr s des producteurs vendre ce paddy monter le dossier pour obtenir le cr dit de campagne le faire valuer aux plans technique et financier Toutes ces op rations demandent du temps Finalement la campagne d hivernage plus s re et plus r guli re que celle de saison chaude peut d marrer en retard et les faibles temp ratures qui apparaissent en novembre provoquent alors une chute de rendement Ce sc nario catastrophe s est d roul en 1994 Vu l importance des cons quences engendr es par l chec d une campagne on peut mieux comprendre l aversion au risque de ces agriculteurs auxquels le syst me de production traditionnel tr s sujet aux al as a appris diversifier leurs activit s Mais avec l agriculture irrigu e cet al a hydro climatique non ma trisable a t remplac des incertitudes socio conomiques tout aussi peu ma trisables Pour rep rer quelles contraintes p sent sur l laboration du rendement l agronome doit observer le processus de production dans une parcelle voire une placette Il peut ensuite essayer de lever ces contraintes en proposant de nouvelles techniques une vari t plus pr coce permettant de faire plus facilement deux cycles de riz ou plus tol rante la salinit pour compenser une
220. usieurs m nages on comprend ais ment que le montant n goci de la redevance soit plus faible que le co t r el de l irrigation et que de nombreux agriculteurs soient endett s aupr s de leur GIE B li res et Tour 1999 Existe t il un lien entre la variabilit du co t et celle du rendement La figure 11 a montre clairement l absence de corr lation ou de relation directe entre le co t hors irrigation et le rendement On peut n anmoins noter que 1 la courbe enveloppe max rendement f co t cro t jusqu au palier de 9 t ha qui est atteint pour un co t d environ 1 25 t ha de paddy ii les parcelles qui sont situ es sur cette courbe enveloppe correspondent des situations d efficacit maximale des intrants et repr sentent moins de 10 des cas et iii les parcelles qui sont situ es 22 A cette poque pr s d un GIE sur deux tait endett SAED 1997 B li res et Tour 1999 7 Rappel Cf note 5 ratio de la quantit de riz blanc sur la quantit de paddy d cortiqu e Une mauvaise qualit de paddy produit plus de brisure et de son 4 Sur la base d une consommation quotidienne de 450 g par individu source FAO et d un taux d usinage du paddy de 75 35 Figure 12 Effet de la surface cultiv e sur la variabilit du rendement et du co t hors redevance D l gation de Dagana hivernages 1994 95 et 96 graphiques tir s de G 15 Rendement t ha en fonction de
221. ut et la fin du cycle de d veloppement du riz explique que les r sultats varient la culture de saison chaude se heurte notamment des conditions d favorables au d marrage de la culture Enfin la vari t de r1z utilis e influe sur les param tres de croissance de la culture capacit de tallage hauteur de paille nombre d pillets par panicule et poids moyen d un grain J ai donc valu successivement l effet de chacun de ces trois facteurs sur les moyennes et ventuellement des variances des variables mesur es puis j ai retir leur effet sur les valeurs moyennes voire les variances et j ai poursuivi l analyse sur les r sidus Cf R 07 en annexe 1 3 2 Les agriculteurs suivent ils les recommandations techniques L chantillon de parcelles a rempli son objectif observer une large variabilit Les rendements obtenus dans les parcelles de cet chantillon s tagent entre 0 et 9 5 t ha comme pour l ensemble de la vall e Cf supra avec une moyenne de 4 1 t ha en saison chaude 1994 5 6 t ha en hivernage 1995 6 2 t ha en saison chaude 1995 et 5 9 t ha en hivernage 1995 Et comme sur l ensemble de la 41 Figure 15 Dur e du cycle et taux de st rilit moyens et extr mes simul s avec RIDEV selon la date de semis pour la vari t Sahel 108 cycle court dans la r gion de Podor a Pour une implantation par semis direct fen tre de semis 200 F E 100 5 180 a T
222. v au cours de l ann e le plan envisag peut voluer en cours d ann e Enfin des v nements conjoncturels relatifs notamment la disponibilit des mat riels ou de la main d uvre par exemple viennent encore perturber ce plan Expliciter cette logique depuis les actions r alis es et les tats de la culture observ s dans la parcelle jusqu au plan envisag initialement peut s av rer difficile En revanche la d marche inverse expliciter le plan initial puis les divers v nements l origine de la perturbation du plan aboutissant l itin raire technique observ appara t une d marche plus r aliste Encore faut il qu il existe un plan initial suffisamment construit et structur Les agronomes Duru ef al 1988 S billotte et Soler 1988 ont d abord propos le concept de mod le g n ral pour rendre compte de ce plan initial qui sert de cadre pour des d cisions que prend l agriculteur chaque ann e de fa on r currente Ce concept a t rebaptis mod le d action terme refl tant mieux le rapprochement de l agronomie avec les sciences de gestion S billotte et Soler 1990 S billotte 1990b Les travaux que r alisent les agronomes du d partement Syst mes Agraires et D veloppement SAD de l INRA dans les ann es 1980 notamment ceux concernant la conduite de cultures ou l organisation du travail Papy ef al 1988 ont permis de faire merger ce concept
223. velopp e par la recherche agronomique australienne sur le fonctionnement des exploitations agricoles Franc de la Communaut des pays d Afrique de l Ouest FED FSP GA GEGENA GIE GTZ IAV IER INAT INCO MED INRA INRGREF IPTRID IRD ISRA INA PG MAE MAS MERGUSIE OMVS OP ORSTOM OTELO PAC PCSI PDRG PIP PIV PPI PSI CORAF RIDEV SAD SAED SAGE SIAD SIG SIRMA SONADER UE UMR G eau UNESCO WADEMED WARDA ZonAgri Fonds Europ en de D veloppement Fonds de Solidarit Prioritaire Minist re des Affaires Etrang res Grands Am nagements Groupe d Etude des G omat riaux et des Environnements Naturels et Anthropiques Groupement d Int r t Economique Deutsche Gesellshaft f r Technische Zusammenarbeit fonds de cooperation allemande Institut Agronomique et V t rinaire Rabat Institut d Economie Rurale Bamako Institut National Agronomique de Tunis International Research Cooperation with Mediterranean Partnership Institut National pour la Recherche Agriconomique Institut National de Recherche en G nie Rural Eaux et For ts Tunis Programme International pour la Technologie et la Recherche en Irrigation et Drainage Institut de Recherche pour le D veloppement Institut S n galais de Recherche Agricole Institut National Agronomique Paris Grignon Minist re des Affaires Etrang res Mission Am nagement du fleuve S n gal Merguellil Ressource Gestion et Usag
224. visionnel moyen interviendra aux p riodes optimales vis vis de sa culture L autre exemple correspond une culture de saison chaude L cart entre dates extr mes est plus important il passe de 11 jours en d but de cycle 16 jours en fin de cycle Ceci est d aux faibles temp ratures aux mois de mars et avril qui freinent le d veloppement et la variabilit interannuelle Pour intervenir aux p riodes optimales en saison chaude l agriculteur devra observer le d veloppement du riz pour mesurer le d calage avec le calendrier pr visionnel moyen et d caler d autant ses interventions d autant Ainsi non seulement la saison chaude est plus risqu e mais elle n cessite plus de technicit de la part des producteurs 44 La construction d un calendrier pr visionnel l chelle de la parcelle avec RIDEV a t mise en uvre pour la riziculture d hivernage par une quipe de l ADRAO dans des p rim tres priv s de la rive mauritanienne o le diagnostic sur la riziculture tait quasi identique celui fait sur la rive s n galaise Wopereis ef al 2001 Le rendement moyen a t ainsi am lior de 2 t ha par rapport aux parcelles t moins sans augmentation du co t de production Ceci d montre d une part l int r t de RIDEV pour l aide la d cision individuelle et d autre part les possibilit s d une r elle am lioration des performances de la riziculture N anmoins pour la conduite
225. vre et r colte varie entre 0 10 et 2 31 t ha de paddy avec une moyenne de 1 00 t ha Tableau 1 Notre analyse des travaux l origine de ces co ts G 15 en annexe indique une forte variabilit des pratiques notamment pour le semis la fertilisation et le d sherbage malgr une fiche technique de conduite du riz tr s uniforme Quand on int gre la redevance le co t de production varie de 0 22 2 91 t ha de paddy Tableau 1 Cette redevance est assez variable entre les am nagements elle s l ve en moyenne environ 0 56 t ha de paddy avec un cart type de 0 15 t ha A l poque les techniciens de la SAED estimaient que cette redevance devait s lever plus de 120 000 FCFA ha soit environ 1 20 t ha de paddy pour couvrir non seulement le fonctionnement de la station de pompage mais aussi l entretien de l am nagement r seaux d irrigation et de collature et pour constituer un fonds destin au renouvellement des mat riels de pompage Tr s g n ralement le montant de la redevance permet tout juste de couvrir les frais de fonctionnement courant Ce montant r sulte d une n gociation entre le GIE et les agriculteurs Les co ts sont r cup r s la r colte par le GIE si la quantit r colt e 20 Cette transformation s av re assez pratique pour raisonner sur une culture vivri re surtout lorsque les co ts sont pay s en nature comme c est le cas ici 1 Dans les grands am nagements
226. wW UNIVERSIT DE REIMS CHAMPAGNE ARDENNE ECOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETE ED462 MEMOIRE EN VUE DE L OBTENTION DU DIPLOME D HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES GEOGRAPHIE Jean Christophe POUSSIN Du diagnostic l action en agriculture Activit s espaces et mod les SOUS LA DIRECTION DE Jean Charles CLANET Directeur de Recherche PIRD Soutenue le 19 Mai 2008 Jury Vincent BARBIN Professeur l Universit de Reims Champagne Ardenne Jacques CANEILL Professeur l Etablissement National d Enseignement Sup rieur Agronomique de Dijon Rapporteur Jean Charles CLANET Directeur de Recherche l Institut de Recherche pour le D veloppement Alain MARRE Professeur l Universit de Reims Champagne Ardenne Michel MIETTON Professeur l Universit Jean Moulin Lyon 3 Martino NIEDDU Ma tre de Conf rence l Universit de Reims Champagne Ardenne Rapporteur Marie Jos e PENVEN Professeur l Universit de Rennes 2 Haute Bretagne Rapporteur Remerciements Mes remerciements vont tout d abord au Professeur Jean Charles CLANET qui m a propos son concours pour mon inscription Reims qui m a soutenu et qui m a guid dans la r daction de ce m moire J esp re pouvoir continuer travailler avec lui sur le fleuve Niger par exemple Merci galement Vincent BARBIN pour son soutien sa disponibilit et ses conseils Je tien
227. ydraulique d un p rim tre irrigu Figure 9 Dur e du cycle semis maturit et taux de st rilit moyens selon la date de semis et le site depuis l aval vers l amont pour deux vari t s de riz moyennes calcul es l aide du logiciel RIDEV Figure 10 Distribution des rendements selon l ann e et la saison de culture Figure 11 Relation entre variabilit des rendements et variabilit de co t de production a ou variabilit de quantit d azote apport b Figure 12 Effet de la surface cultiv e sur la variabilit du rendement et du co t hors redevance D l gation de Dagana hivernages 1994 95 et 96 Figure 13 Zone tudi e et localisation des am nagements sur la carte g omorphologique et sur une image satellite Figure 14 Sch ma d laboration du rendement du riz irrigu d apr s Durr 1984 et Dingkuhn 1995 Figure 15 Dur e du cycle et taux de st rilit moyens et extr mes simul s avec RIDEV selon la date de semis pour la vari t Sahel 108 cycle court dans la r gion de Podor Figure 16 Principe du logiciel RIDEV cran de saisie des param tres exemple de r sultats Figure 17 Principaux calendriers culturaux Figure 18 D roulement d une campagne rizicole dans un p rim tre irrigu Figure 19 Etats des parcelles et stade du riz au sein d une maille hydraulique du grand p rim tre de Nianga trois dates au cours de la campagne d hivernage 1994 Figure 20 C

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