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évaluation participative de la durabilité des stratégies de gestion

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1. Tableau 9 Exploitations en situation critique a partir du sc nario 1 augmentation du produit de 10 et baisse des charges de 5 en utilisant l indicateur Solde ou EBE Le deuxi me indicateur l Exc dent brut d exploitation tableau 9 tend d dramatiser la situation en baissant le nombre d exploitations en situation critique ainsi que le nombre d hectare de Causses qui va demeurer sans entretien dans le futur Malgr tout 802 ha risquent d tre mis a l abandon et sans le maintien d une activit d levage d herbivores deviendront des friches susceptibles d voluer en v g tation ligneuse Page 100 Sc nario2 Changements dans les aides du premier pilier de la PAC Baisse des aides du premier pilier 4 raison de 20 Selon une ventuelle volution du premier pilier de la politique agricole dans une perspective de baisse des simulations de variations de primes a diff rents niveaux ont t labor s sur la base de propositions du groupe de travail lors de la derni re r union Ces simulations vont nous permettre d identifier les exploitations qui vont se retrouver fragilis es selon tel ou tel sc nario L volution de la politique agricole l horizon 2013 dans une perspective de r duction des aides du premier pilier semble avoir un effet n gatif sur les exploitations ovines viande Certaines d entre elles sont d j menac es en l tat actuel Sy
2. Couvert Pature Espece Densite R gle Evol Action R gle Action CR cee pe ofa buis clair buis clair 1 b buis dense a 2 buis dense ab 2 c gen vrier clair 3 gen vrier clair ea 3 d gen vrier dense 4 gen vrier dense eb e pelouse 0 pelouse f 5 f ch ne clair 20 ch ne clair ba g g ch ne clair buis clair ee 21 ch ne clair buis clair baaa h ch ne clair buis dense a 22 ch ne clair buis dense baab 8 i ch ne clair gen vrier clair 23 ch ne clair gen vrier clair baea 3 j ch ne clair gen vrier dens 24 ch ne clair gen vrier dense baeb 10 k ch ne dense 30 ch ne dense bb i ch ne dense buis dense 31 ch ne dense buis dense bbab 12 m ch ne dense gen vrier de 32 ch ne dense gen vrier dense bbeb 13 n pin clair 40 pin clair ga E o pin clair buis clair m 41 pin clair buis clair gaaa 15 p pin clair buis dense Si 42 pin clair buis dense gaab 16 q pin clair gen vrier clair 43 pin clair gen vrier clair gaea r pin clair gen vrier dense La 44 pin clair gen vrier dense gaeb 18 s pin clair ch ne clair Ey 45 pin clair ch ne clair gaba 19 t pin dense 50 pin dense gb 20 u pin dense buis clair mn 51 pin dense buis clair gbaa 21 pin dense buis dense 52 pin dense buis dense gbab 22 w pin dense gen vrier clair mz 53 pin dense gen vrier clair gbea 23 x pin dense gen vrier m 54 pin dense gen vrier dense gbeb 24 y culture culture c Figure 13 Extrait de la liste couverts dans Gen vrie
3. OLYMPE Analyse simplifi e Nouveau mod le plus simplifi Larzac Sc narios d volution Figure 18 Etapes du travail de conception et de validation du simulateur Larzac Il commenc par la collecte de donn es technico conomiques pour les 62 exploitations agricoles professionnelles du terrain Hajdem 2009 cheptel superficies utilis es main d uvre Nous voulions obtenir un indicateur de viabilit conomique des exploitations Mais Page 64 il n tait pas possible d avoir acc s aux donn es de la comptabilit de gestion pour des raisons de confidentialit de relations diplomatiques entre les conseillers de terrain et les exploitants et enfin parce qu une petite partie seulement des agriculteurs passaient par un centre de gestion pour leur comptabilit La phase de collecte des donn es simple en apparence a t en r alit un processus qui a commenc au laboratoire Notre quipe s est enrichie d une agronome Na ma Hadjem accueillie en stage au laboratoire en 2007 et en 2008 La nature et les types de donn es n cessaires ont fait l objet d une premi re discussion au regard des besoins d un simulateur comme Olympe Devant les difficult s rencontr es pour utiliser Olympe avec les donn es mobilisables sur le terrain l quipe a d cid de construire un simulateur sur des bases l g rement diff rentes Principes du simulateur Larzac Larzac se pr sente comme u
4. le paysage est repr sent par une grille de cellules 100x100 auxquelles on peut attribuer un type de couvert v g tal et qui changent d tat au cours du temps sous l effet des interactions entre dynamiques de v g tation et pratiques humaines Gen vrier simule les transformations d un paysage utilis par des exploitations agricoles Mais il importe de conna tre les exploitations agricoles pour savoir quels types d interactions elles auront avec les composantes naturelles du paysage Dans un contexte g ographique o l activit agricole est le premier producteur de paysage les pratiques d leveurs sont une composante essentielle pour le maintien des milieux Il faut s interroger sur ce que seront ces leveurs sous diff rents sc narios afin de savoir sur quel type de tissu agricole on pourra compte pour intervenir sur les milieux Un simulateur technico conomique a donc t d velopp le simulateur Larzac permet de travailler non plus par types d exploitations mais par simulation des trajectoires de chaque exploitation Il repr sente en cela une volution par rapport une g n ration pr c dente de simulateurs technico conomiques Le simulateur OLYMPE Attonaty Le Bars et al 2005 par exemple permet de tenir compte de tous les param tres technico conomiques d une exploitation sp culations types de parcelles charges produits investissement aides publiques Mais il proc de par tri et analys
5. explorer plusieurs techniques participatives appliqu es la r flexion sur les futurs du paysage et son am nagement Ces recherches gr ce au programme ont pu d buter et donner de nombreux r sultats que ce rapport pr sente Mais elles vont se continuer partir de ces l ments originaux De ce point de vue le programme paysage et d veloppement durable a jou pour nos quipes un r le tr s important d amor age d une r flexion et d une pratique de recherche interdisciplinaire sur le paysage Ce rapport enfin comporte des r sultats acquis durant le programme Il mentionne galement des r sultats plus anciens sur lesquels se sont fond es les quipes La bibliographie s pare les Page 7 travaux cit s et acquis dans le programme et les travaux cit s non acquis durant le programme 1 1 Cadrage Ce projet se fonde sur l id e que la durabilit est une entr e pertinente pour traiter de la mani re dont les soci t s traitent leur environnement Durabilit et valuation ne sont pas seulement des mots d ordre politiques la mode Ce sont des enjeux cruciaux envisager les co ts et avantages environnementaux des projets et des d marches suppose d int grer le raisonnement environnemental dans l action et les strat gies en amont Les travaux r cents de J Diamond 2006 1 montrent comment les choix de d veloppement des soci t s peuvent venir buter brutalement contre les limites physiques des c
6. Le site de l cocomplexe Charnier Scamandre constitue l une des plus grandes roseli res de France avec 2300 ha de roseaux et 970 ha d tangs Situ en Camargue gardoise le site rev t un potentiel majeur pour le Butor toil h ron menac l chelle europ enne Appartenant aux domaines publics et priv s le site se caract rise galement par le multi usage qui en est fait et l intensit des pratiques de gestion li es aux activit s socio conomiques Ces usages exploitation du roseau chasse au gibier d eau p che p turage et leurs besoins conduisent une gestion conflictuelle de la ressource en eau L absence de gestion concert e et globale du site depuis plusieurs d cennies s est traduite par une d gradation de l ensemble de l cosyst me Apr s la r alisation de l tude diagnostique un plan d action chelonn sur 5 ans 2001 2006 a t labor par le Syndicat Mixte pour la Gestion et la Protection de la Petite Camargue Gardoise en partenariat avec la Station Biologique de la Tour du Valat Le plan de gestion n a jamais t appliqu malgr les concertations et sa validation publique Malgr des travaux hydrauliques financ s par le programme europ en Life Butor et des changes avec les usagers des blocages politiques suivis par un immobilisme des collectivit s territoriales ont interrompu les avanc es r alis es pour stopper et inverser la d gradation de la roseli re Page 23
7. latente des pr f rences que l on ne peut pas expliquer par des variables observ es Elle peut sans doute tre rattach e aux histoires et aux exp riences individuelles Prendre en compte l h t rog n it des pr f rences permet de consid rer plus explicitement la comptabilit et les conflits entre les diff rentes parties prenantes qui seront affect es par la r alisation d un sc nario sp cifique de restauration L exercice apporte donc une information d un grand int r t pour la conduite locale de la concertation Page 115 5 CONCLUSION Au terme de ces recherches il faut d abord rappeler que nos travaux tels qu ils sont pr sent s ici ne sont pas une synth se mais des pistes et des jalons pour continuer d explorer un th me tr s important pour les paysages europ ens la prise en compte de la diversit biologique dans des projets paysagers durables une utilisation du territoire qui r ponde aux attentes des humains dans leur diversit dont les modalit s soient n goci es et d cid es dans un cadre d mocratique et participatif et qui permette aux plantes et aux animaux sauvages de r aliser leur cycle de vie L approche de la durabilit qui relie les chercheurs ayant particip a ce programme met l accent 1 sur la prise en compte du monde vivant et de sa diversit et 2 sur la mise en uvre de modes de d cision et de r flexion ouverts et d cloisonn s qui associent les acteurs du paysage
8. 2008 Les m canismes d allocation des contratsagri environnementaux cas des ench res Th se Universit deMontpellier I 255 p Sirami C Brotons L Martin J L 2007 Vegetation and songbird response to land abandonment from landscape to census plot Diversity and distributions 13 1 42 52 Thoyer S et Said S 2007 Mesures agri environnementales quels m canismes d allocation In I Doussan amp J Dubois Eds Conservation de la biodiversit et PAC des mesures agro environnementales a la conditionnalit La Documentation Frangaise 121 150 Thoyer S et Said S 2009 What shapes farmers attitudes towards agri environmental payments A case study in Lozere Soumis a Agricultural Economics Page 118 Lepart J et Marty P 2009 Sortir des espaces prot g s pour conserver la nature G ographie et cultures accept Sirami C Nespoulous A Cheylan J P Hvenegaard G Marty P et Martin J L 2009 Long term social and ecological dynamics of a Mediterranean landscape impacts on biodiversity Soumis a Landscape and Urban Planning Th ses rapports de stage Th ses Boulant N 2008 Les m canismes du recrutement des plantules et leurs effets sur la vitesse d invasion des ligneux pionniers dans les pelouses Comparaison d une esp ce indig ne Pinus sylvestris L et d une esp ce introduite Pinus nigra Arn subsp nigra dans les Grands Causses Th se de Doctorat en Biologie des Populations et E
9. Comparing effective dispersal in expanding population of Pinus sylvestris and Pinus nigra in calcareous grassland Canadian Journal of Forestry Research 37 705 718 Lemaitre C 2007 Camargue l espace en voie de disparition Interview Rapha l Mathevet Une nature humaine Revue Vent Sud n 22 Octobre 2007 pp 16 20 Lepart J amp Marty P 2009 Le sylvopastoralisme face aux dynamiques Naturelles RDV techniques de l ONF n 23 24 39 46 Maris V Mathevet R B chet A 2009 Les figures de style de la destruction de la biodiversit Espaces Naturels Sous presse Marty P 2009 Social participation and policies for strategic environmental assessment In Marty P et Devaux S Social movements and public action Lessons from environmental issues Prague Editions du CEFRES sous presse Mathevet R 2007 Education et m diation un jeu de r le assist par ordinateur comme support de m diation Espaces Naturels 19 26 27 Mathevet R 2007 Les sciences de la conservation en pleine volution Espaces Naturels 20 24 Mathevet R 2008 De l acc s et de l usage de la biodiversit in L Garnier ed Entre 1 Homme et la Nature une d marche pour des relations durables R serves de biosph re Notes Techniques n 3 UNESCO Paris pp 65 67 Page 117 Mathevet R 2008 Roubine et marais quand la nature s artificialise in L Garnier ed Entre l Homme et la Nature une d marche pour des rel
10. Paysages et fonctions cologiques analyse des services des cosyst mes et r habilitation urbaine dans l estuaire de la Tamise Le terrain tudi en Grande Bretagne le projet de r novation urbaine de l estuaire de la Tamise a t abord en envisageant les interactions paysage biodiversit partir d un angle diff rent L analyse de la durabilit des modifications du paysage est abord e via la question du maintien des services des cosyst mes la biodiversit tant un des services rendus L op ration Thames Gateway Estuaire de la Tamise est le plus grand projet de r novation urbaine au Royaume Uni L estuaire est tr s divers Il s tend des Docklands de Londres juqu Southend on Sea dans l Essex et Sheerness dans le Kent Les paysages ont des caract ristiques qui vont de la ville tr s dens ment b tie Londres et sa p riph rie imm diate des espaces ruraux semi naturels dans le Kent et l Essex Ils incluent des friches industrielles dont certaines ont une valeur certaine pour la biodiversit une ceinture verte d espaces prot g s des milieux d estuaires et de marais class s dans la l gislation britannique comme Sites d Int r t Sp cial Scientifique SSSI Sites of Special Scientific Interest de niveau national Par ailleurs cette op ration de r novation urbaine situ e dans des plaines inondables est aussi le lieu o seront implant s les sites des Jeux Olympiques de 2012 C
11. a pas progress probablement cause du faible nombre de tours de jeu r alis s en raison de l importance des discussions Cela n a pas permis aux joueurs de prendre connaissance de la dur e de restauration d un milieu d grad Les deux tiers des joueurs consid rent avoir beaucoup appris sur les effets des pratiques des usagers sur les autres usages en particulier sur les besoins des autres acteurs On peut discuter m me quand on a un avis diff rent et rechercher du positif dans tout a Dans une bonne gestion il faut qu il y ait tout ce travail un seul ne peut plus g rer seul On peut aller loin dans la discussion dialogue intelligent ou on pourrait avancer dans l int r t g n ral Ca m a ouvert des portes Pour les deux tiers d entre eux cette exp rience aurait modifi leur fa on de voir le fonctionnement des marais et de consid rer les relations des hommes entre eux au sujet du fonctionnement des marais Sur les phases de n gociation concertation la majorit 9 12 des joueurs pensaient tablir avant la mise en situation des relations de partenariat de collaboration et de n gociation avec Page 87 les autres joueurs Figure 33 Apr s la partie l vitement la soumission et la comp tition apparaissent alors que la collaboration et la n gociation continuent de dominer les relations tablies entre les joueurs en cours de partie La mise en situation a montr que le partenariat n est pas ais
12. ce qui am ne les chasseurs dire qu il n y a pas besoin d interventions suppl mentaires Page 32 Etang de Vendres Ecocomplexe Charnier Scamandre RESSOURCES EN EAU Nappe Alluviale mer Alluviale mer Cours d eau Aude Petit Rh ne Canal de la Matte Du Rh ne S te et Capette RESSOURCES EXPLOIT ES Roseli re OHE OHGS Pr s sal s HMH Gibier d eau OHG MH Poissons OH BIODIVERSIT OH HE USAGES Protection de la nature Terrains du C L R L R serve naturelle r gionale Tourisme d couverte nature En projet Centre du Scamandre Exploitation du roseau P che professionnelle Chasse communale Abandonn e depuis 15 ans 2 collecteurs 40 personnes Un seul p cheur Trois p cheurs Une trentaine de chasseurs de deux Moins de 200 chasseurs d une soci t soci t s de chasse de chasse Une centaine de chasseurs dans 5 Une centaine de chasseurs dans 5 territoires territoires Elevage bovin Un leveur 600 t tes Un leveur 400 t tes Elevage ovin Abandonn depuis 2 ans Non Recherche scientifique Non Travaux de la Tour du Valat Chasse priv e STRUCTURE FONCIERE Peu de terrains communaux 1400 ha de terrains communaux cinq grandes propri t s priv es cinq grandes propri t s priv es Nombreuses petites propri t s priv es quelques petites propri t s priv es microparcellaire microparcellaire PLAN DE GESTION
13. information que le mod le mobilise est contenue dans des tableaux et peut tre modifi e en fonction des l volution des connaissances des experts ou en fonction des changements qui interviennent sur les march s ou encore dans le domaine des politiques publiques Enfin on observe en temps r el les effets des param tres simul s sur le tableau des exploitations Ces donn es peuvent tre int gralement transf r es dans Excel par un simple clic sur une ic ne pour tre retravaill es calculs graphes Conclusion association des acteurs du paysage l laboration des simulateurs Le travail d laboration des simulateurs s est fait au cours d changes nombreux deux trois r unions par an au cours du programme avec les une des composantes des acteurs locaux du paysage les techniciens en charge du d veloppement et en particulier du d veloppement agricole Nous avons choisi de travailler sur le Larzac M ridional cause de l existence d une animation de d veloppement local structur e et bien articul e avec la sph re technique agricole La question des dynamiques du paysage y tait bien identifi e comme un probl me de gestion sous l expression ma triser l espace Au cours de l laboration du simulateur Gen vrier les diff rents tats d avancement ont t propos s nos partenaires de terrain qui ont t associ s au projet d s son commencement repr sentant local de la cha
14. premier pilier Ovin lait 2974 15607 8200 15435 39812 160 091 Tableau 11 Sc nario d volution des exploitations d levage du Causse avec une diminution de 50 du 1 pilier de la politique agricole commune Les exploitations d levage bovin et d levage mixte avec un revenu disponible EBE hors main d ceuvre inf rieur 10 000 sont au nombre de 3 dont une exploitation bovine Elle disposent d un effectif et d une surface faible par rapport aux autres exploitations du m me syst me qui disposent de revenus beaucoup plus lev s M me avec une ventuelle baisse des aide de 50 la moyenne d EBE de ces exploitations d passe les 55 000 Les exploitations ovines lait ne d pendent pas des aides du premier pilier Une baisse des aides n aura pas Page 102 d effet n gatif sur le revenu disponible L ensemble des 10 exploitations laiti res ont un revenu moyen au tour de 91 000 154000 132000 110000 4 Figure 42 Etat conomique des exploitations du Causse une baisse de 50 du premier pilier de la PAC exprim e en EBE Baisse des aides du premier pilier raison de 80 Avec une baisse des aides de 80 le nombre d exploitations avec un revenu de plus en plus pr caire est en augmentation pour les syst mes ovin viande et commence toucher quelques exploitations bovines plus subventionn es que d autres ainsi
15. r unions espac es et d une dur e de 2 3 heures chacune l laboration et la critique collective de quelques sc narios diversifi s d volution des paysages des garrigues du Pic Saint loup L int r t majeur d une approche de la dynamique des paysages en terme de durabilit est de donner une compr hension globale de la durabilit du syst me conomique et social et non pas seulement de la durabilit partielle d un de ses l ment Le d veloppement durable est comprendre comme l ensemble des processus de d veloppement territorial qui garantissent l int grit du capital naturel Cette probl matique peut tre utilis e pour analyser les dynamiques actuelles des transformations cologiques et sociales dans le paysage des garrigues du Pic Saint Loup Page 46 Les paysages sont pour une large part issus des inscriptions des actions de l homme et des soci t s Les processus de mise en valeur et d utilisation de l espace contemporain s y combinent avec les traces physiques comme sociales qu y ont imprim les soci t s ant rieures L objectif de cette tude est donc d identifier les processus spatiaux de mise en valeur et d utilisation des paysages contemporains et de voir comment les acteurs de cette mise en valeur per oivent la fa on dont les processus ont chang et changent Dans ce cadre l des acteurs locaux sont associ s l laboration de sc narios locaux qui serviront val
16. rault Lod ve en juin et en octobre 2007 puis au si ge du CPIE du Caylar entre mars 2008 et novembre 2008 a t encore plus d cisive C est en effet apr s qu ils aient fourni un premier jeu de donn es et apr s la premi re r union sur ce dossier que chercheurs et techniciens sont arriv s la conclusion qu Olympe n tait pas le bon outil pour les probl mes et les exploitations agricoles abord es par le travail de recherche C est la suite de ce contact que nous avons d cid de construire un prototype de simulateur qui puisse tirer parti des donn es disponibles Les r unions suivantes avec les acteurs de terrain ont consist pr senter le prototype puis devant l int r t rencontr de n gocier l acc s d autres donn es notamment des informations sur la formation du revenu produits et primes Ces informations n tant pas communicables en l tat elles ont t reconstruites et recalcul es sur la base de connaissances d expert avec l aide de la Chambre d Agriculture de l H rault Les r unions de travail suivantes ont servi valider les informations n cessaires pour le mod le besoins alimentaires du troupeau productivit des surfaces agricoles et tester le fonctionnement du mod le au regard des connaissances et des besoins des acteurs de terrain Au cours de ces r unions les acteurs se sont appropri le mod le dans la mesure o ce sont eux qui ont sugg r les types de si
17. re versus eau libre 2 Multi usage vs mono usage 3 Naturalit 4 Urbain vs rural ou sauvage 5 Politique publique nationale vs locale signifiant un interventionnisme de l Etat fort vs faible Selon ces axes 1l ressort la recherche du paysage d sir passe par le maintien d un quilibre dans la distribution spatiale des usages et des pouvoirs de d cision figure 10 ci dessous L exemple de l artificialisation des zones humides tudi es doit nous interroger sur la nature des objets biologiques conserv s ainsi que sur la conservation de la dynamique de la biodiversit et des paysages Si celle ci peut tre lev e et m me accrue en maints marais les am nagements entra nent leur perte de naturalit Ces alt rations sont l origine de nombreux malentendus entre protecteurs de la nature scientifiques et gestionnaires de chasse au sujet de la conservation de la nature Aussi de cet exemple on retiendra qu il faudrait m nager les zones humides et raisonner l histoire de la dynamique spatio temporelle des milieux anthropis s dans toute politique publique de conservation Plus que jamais la construction de dispositifs interdisciplinaires d interactions entre chercheurs acteurs locaux bailleur de fonds et gestionnaires est n cessaire pour d velopper des plans de gestion participatifs garantissant une participation quitable des partenaires L exp rience du jeu de r les sur Vendres et Charnier Scama
18. relatifs la soutenabilit de l op ration de r habilitation ont t identifi s La typologie initiale des services cosyst miques a t revue et pr cis e avec les gestionnaires Le sch ma ci dessous figure 7 sur le mod le des figures utilis es en analyse de r seaux network analysis montre la typologie revue des services culturels fournis par le paysage dans le cadre de l op ration de r habilitation Enfin la discussion a port sur les possibilit s d int grer ces enjeux dans la conception du mod le multi agent Page 48 Refined Cultural Ecosystem Services cEcS for The Bridge Development Jane amp Caroline Activities Features that Provide Services Typology of Ecosystem Services Land Use Types of Land Use 4 Built Environment Artificial Lakes Natural Environment Nature Reserve Learning and Community Centre Figure 7 Services cosyst miques d ordre culturel D roulement du processus participatif Le travail a vis comprendre les dynamiques d interaction entre les r sidents et le projet de construction en termes de services cosyst miques et d envisager le contenu de l op ration en termes de soutenabilit L hypoth se de recherche est que si les services cosyst miques peuvent tre mod lis s et simul s de mani re ce que les acteurs puissent se les repr senter alors ces acteurs pourraient en avoir une meilleure compr hension en particulier
19. une augmentation de l eau libre noir aux d pens de la roseli re gris et de son avifaune associ e Les gestions G3 et G5 constituent par contre les options les plus favorables pour pr server la roseli re dans toutes les unit s de gestion La gestion G4 est une option interm diaire qui conduit au d veloppement de l eau libre dans les Page 51 basses terres Sans paturage les prairies humides initialement pr sentes sur les terres hautes disparaissent avec le d veloppement des buissons puis de la for t Les butors et la colonie de h ron pourpr sont plus abondants avec les gestions G3 et GS L occurrence des passereaux paludicoles et h rons est simul e a partir des tudes r alis es en Camargue Poulin et al 2002 Poulin et al 2005 Barbraud amp Mathevet 2000 La capacit d accueil des canards hivernants est tir e de Tamisier amp Dehorter 1999 G1 G Occupation du sol 63 ct GS Figure 9 Le paysage final apr s 10 tours ann es de simulation sans joueurs et selon les cing options de gestion de l eau G1 Hauts niveaux d eau permanents G2 hauts niveaux d eau avec ass chement printanier G3 ass chement en hiver et t G4 ass chement mod r en t et en automne G5 ass chement marqu en t L gende voir Figure 1 L int r t socio conomique de chaque type de v g tation varie selon les usages La dynamique de transition entre les huit types de v g tation est directement
20. Action R gle Action pin clair gen viier c 30 125 c l che 20 cob cq nul 10 33 ce 77ad gen vner fort geneviierdense 40 Ea ce 77bd l che 30 ce ed nul 15 cf ad pelouse fort genevierdense 40 SE CREER ax cf cd nul 15 ca ad buis fort gen vierdense 40 ca bd l che 30 CH ca cd nu 15 Figure 16 Extrait n 2 du tableau de r gles dans Gen vrier La figure 16 permet de montrer comment le mod le r gle le cas des couverts non soumis colonisation l exception de la pelouse qui en l absence de voisinage colonisateur reste pelouse et des cultures qui ne sont pas colonisables Dans la figure 16 lorsque le gen vrier clair a comme voisinage du gen vrier de la pelouse ou du buis dont on a n glig la colonisation dans ces r gles cause de la lenteur de sa progression il devient gen vrier dense On peut donc dire que ces r gles visent simuler le vieillissement et l volution d un couvert non colonis Sur la m me figure on observe que l volution d un couvert simple gen vrier clair sous l effet du voisinage d un couvert simple pin dense peut donner un couvert complexe pin clair gen vrier dense Page 62 _ Etatinitial 6 14 cellules de pin dense dans une pelouse P turage l che Evolution apr s 100 Figure 17 Simulation la progression du pin sur une pelouse dans Gen vrier Au total le tableau des r gles contient 127 lignes Ces r gle
21. La croissance p riurbaine est tr s limit e dans ce sc nario ou les garrigues montpelli raines ont plus une dynamique rurale qu urbaine Le b ti se densifie les nouvelles constructions sont cantonn es a la proximit des noyaux villageois ou le long des axes routiers Pour simuler ce ph nom ne nous avons class en zone urbaine des polygones d j int gr s dans le tissu urbain afin d viter l talement ainsi que des polygones le long des voies de circulation proches des noyaux villageois dans la limite d une zone tampon de 10 m tres D veloppement agricole L agriculture est le principal moteur du d veloppement conomique de ce sc nario Elle permet un regain d activit et de vie dans l espace des garrigues du Pic Saint Loup Les troupeaux de brebis r investissent les anciens parcours grace a un classement AOC des agneaux de garrigues qui permettrait de rentabiliser cette production Par ailleurs concernant la viticulture l AOC cru du Pic Saint Loup a gard de son prestige et la production ol icole est en passe de reconnaissance Au niveau de la cartographie le parcellaire agricole de 2001 est maintenu Dans la zone du p rim tre AOC certaines cultures deviennent des vignes Dans la plaine de Saint Martin de Londres la mosa que du milieu entre les vignes les cultures et les prairies est pr serv e L olivier est maintenu sa place Fermeture du milieu Dans ce premier sc nario le milieu ne se
22. Les discussions ont permis des changes d information entre tous les participants et de pr ciser les connaissances locales L exploration du collectif a repos sur la cr ation durant le jeu puis lors du d briefing d un processus d interactions sociales de discussions de n gociations entre les acteurs impliqu s dans l exp rience Cela a permis de partager leurs exp riences de d passer certains conflits et de mettre en perspective l int r t de la d marche au regard des questions concr tes de gestion de l tang de Vendres comme des roseli res du Charnier Scamandre Les discussions ont permis de mettre en avant une communaut d int r ts autour de la gestion de l eau Apprentissage et changement social Le jeu de r les n avait pas vocation se substituer la d marche de concertation en cours mais de favoriser le partage des points de vue N anmoins les changements qu il est susceptible d induire chez les acteurs favorisent le passage d un r gime d implication celui d un engagement dans un processus destin modifier le fonctionnement actuel du syst me Notre d marche d accompagnement vise favoriser la qualit du processus qui conduit au plan de gestion et tablir les conditions du suivi et de sa r vision ventuelle Dans notre approche nous consid rons que l objet ou le ph nom ne conna tre ne peut tre s par du sujet Chaque acteur du SES a son propre point de vue
23. Les sites du Pic Saint Loup et de la montagne de l Hortus sont inscrits et class s Du point de vue des enjeux de biodiversit il est inclus dans la Zone de Protection Sp ciale Aigle de Bonelli 10 2003 dans la zone IBA Hautes garrigues du Montpelli rais FR225 Il recoupe 2 sites propos s comme Sites d Importance Communautaire FR9101389 PIC SAINT LOUP et FR9112004 HAUTES GARRIGUES DU MONTPELLIERAIS En outre il est concern par plusieurs ZNIEFFs Zone Nationales d Int r t cologique floristique et faunistique de type II et I Tableau 1 Page 15 Superficie Type Code Nom ha 00004038 SECTEUR DU PIC SAINT LOUP ET MONTAGNE DE L HORTUS 2935 02 SOURCE DU LAMALOU 36 69 GORGES DE L HERAULT ET DU LAMALOU 36 69 BOIS DE SAUZET DU POUS ET DE MONNIER 21 2 Il MONTAGNE DE LA CELETTE 5599 1 GORGES DU RIEUMASSEL ET FORET DE COUTACH BOIS DE GABRIAC I 40380001 FALAISES DE L HORTUS 540 22 ell sll ee cn N I 40380002 PIC SAINT LOUP 40380003 BOIS DE COURTES 48 79 COMBE DE MORTIES 153 57 CUVETTE DE SAINT MARTIN DE LONDRES 687 58 BOIS DE DARNIEUX LE HAUT 19 72 LE RAVIN DES ARCS 208 6 LE TOURGUILLE 15 42 Tableau 1 Liste et superficie des zones ZNIEFF inclues dans notre zone d tude lll La majeure partie de l aire d tude est constitu e de paysages h t rog nes modifi s par l Homme La vigne qui est la culture la plus r pandue occupe seulement une surface limi
24. NOS EXPERIENCES Page 107 Page 108 4 1 Participation et pratique scientifique On peut r fl chir aux enjeux de la durabilit partir des analyses men es par B Latour dans Politique de la nature 1999 Il oppose figure 45 un mod le cliv o la nature et les groupes humains sont pens s comme deux univers s par s et dans lequel les soci t s con oivent la nature comme un simple r servoir de ressources Dans ce mod le la science et la politique sont galement ind pendants la science ayant pour objet de comprendre le monde physique biotique et abiotique et la politique s occupant des relations entre les hommes La sph re politique dans son travail d laboration des politiques publiques peut demander des experts issus de la sph re scientifique de lui fournir des informations dont elle peut ventuellement tenir compte dans son travail l gislatif soci t s humaines ressaurces nature independance science politique information JE f politiques publiques expertise Figure 45 Mod le 1 s paration nature soci t Dans le deuxi me mod le envisag par B Latour figure 46 les humains et les non humains sont r unis dans des collectifs a la suite de la prise de conscience d un destin li et de l appartenance des humains au monde naturel Du point de vue des relations entre science et politique ce mod le est caract ris par un travail de m diation entre des sciences plu
25. Start un autre site d tude a t choisi dont les caract ristiques sont similaires l op ration de r habilitation urbaine The Bridge pr s de Datford sur la rive droite de la Tamise Le paysage est caract ris par un am nagement urbain imm diate proximit des marais de Dartford consid r s comme un des derniers paysages semi naturels encore existants de la plaine d inondation de la Tamise en p riph rie imm diate de l agglom ration de Londres Ces marais sont class s comme SSSI Sites of Special Scientific Interest ils incluent galement une r serve naturelle The Bridge est un projet qui vise transformer et r habiliter 106 ha 264 acres de friches urbaines le site de l ancien h pital Joyce Greeen en espaces r sidentiels de bureaux de magasins et de loisirs tout en ayant l objectif de cr er 7500 emplois Il s agit d un projet d am nagement men par des op rateurs priv s le promoteur Prologis et une soci t immobili re George Wimpey Il a d but en d cembre 2006 par la mise en place du r seau routier local et par la construction de locaux commerciaux La construction de logements a d but en 2007 L am nagement pr voir 5 tranches dont seule la premi re est presque r alis e en totalit Paysage et intensification de l agriculture des approches conomiques sag Paysage et conomie publique Le m canisme de fixation des prix ne peut pas rendre compte des biens publics
26. a touch le causse M jan en 2003 La r ouverture par l incendie aboutit un paysage domin par des troncs brul s Si le premier sc nario para t tr s favorable au maintien de la biodiversit le second sans tre catastrophique sur ce plan l est a priori nettement moins des travaux sur les peuplements d oiseaux sont en cours ce sujet Il est aussi assez d favorable en termes de bilan carbone Les roseli res un paysage support de biodiversit Consid r es comme insalubres les zones humides ont longtemps t drain es au profit de l agriculture et l urbanisation Parmi celles ci les roseli res constituent des massifs de roseaux communs Phragmites australis valoris s par l homme depuis des temps s culaires Photo 1 Un important d clin des roseli res a t observ en Europe alors qu elles ont une grande valeur patrimoniale en constituant l habitat d un cort ge d esp ces aviennes vuln rables ou en danger Hawke amp Jos 1996 Poulin et al 2002 Elles offrent nourriture refuge et abri pour un grand nombre d esp ces animales et sont le support de nombreuses activit s humaines R colte du roseau chasse au gibier d eau p turage p che et projets de conservation de la nature sont susceptibles de modifier leur dynamique La perte de durabilit des usages des roseli res est souvent li e la perte de leurs principales fonctions cologiques r gulation du cycle de l eau h
27. affect e par les pratiques de gestion et d exploitation telles que le p turage le gyrobroyage de la v g tation ou la coupe du roseau La coupe hivernale du roseau pour alimenter le march de la couverture en chaume est b n fique la croissance du roseau lorsqu elle est r alis e avec des engins exer ant une faible pression au sol et sur des sols ressuy s et porteurs A d faut et de fa on similaire au p turage ou la destruction m canique la coupe entra ne une disparition rapide de la roseli re Les usagers des zones humides La gestion des roseli res implique la coordination de plusieurs usagers leveurs exploitants de roseau chasseurs de gibier d eau et naturalistes Chaque usage correspond un r le sp cifique Chaque joueur doit exploiter ou favoriser une ressource sp cifique dont la dynamique et la disponibilit sont affect es par les actions de gestion exploitation de la v g tation et de l eau Figure 9 Chaque r le a la possibilit d endiguer une unit de gestion s il souhaite un contr le des niveaux d eau Une digue peut galement tre d truite pour r tablir la circulation de l eau entre deux unit s de gestion Les buissons la for t et les roseaux peuvent tre d truits par des actions m caniques Toutes ces options de gestion et d am nagement ont un co t sp cifique Les co ts et revenus des diff rentes activit s ont t calibr s et respectent les proportions rencontr es d
28. apporte pas de solution ces exploitations pour sortir de la crise Page 99 176000 154000 132000 4 110000 88000 66000 44000 22000 Nil i Lx Mit tt lolelolslelsleksle Seeded LTT Mixte Figure 40 Etat conomique des exploitations exprim en EBE d apr s le sc nario 1 Un niveau critique a t d termin par les acteurs locaux qui se situe au tour de 22 000 d EBE annuel a dire d expert A partir de ce niveau certaines exploitations commencent avoir des difficult s a se renouveler Ce niveau conditionne le maintien ou la disparition de certaines exploitations de syst me d levage diverses A partir du sc nario 1 l ensemble des exploitations ovines viande au nombre de 11 semble tre en p ril si on se base sur l indicateur solde d exploitation Les exploitations ovines laiti res se trouvent dans de bonnes conditions de maintien contrairement aux exploitations du syst me ovin viande Si cette situation se poursuivait il y a un fort risque d abandon de l levage ovin et 7850 ha pourraient ne plus tre utilis s Indicateur Solde Indicateur EBE Situation Augmentation du Situation Augmentation du actuelle produit de 10 _ actuelle produit de 10 Ovin Viande 9 9 4 3 Ovin Lait 0 0 0 0 Bovins 5 4 1 0 Mixte 3 3 2 2 Total 17 16 7 5 UTA 19 18 12 5 Causse en ha 5527 5027 1094 802
29. ation de golfs aires de paint ball Luna Park Les collines sont le terrain de jeux de motos quads ou des pistes de 4x4 L agriculture est galement pr sente sous deux mod les diff rents Il y a d un c t des cultures de haut rendement bas e sur la renomm e que se sont fait les crus AOC et de l autre c t une agriculture familiale d autosubsistance autour des cabanes bas e sur le principe des jardins ouvriers Sc nario 3 B bot forme f r k si ovhure x N D garegue ferm e garmgue ouvert mu si route inu ER o Lou zone urbaine Eg tendue d eau 4060 Metres EL a Figure 28 Pressions urbaines Figure 29 Croquis Pressions urbaines Page 83 Croissance p riurbaine Dans ce sc nario les villages s tendent de plus en plus et comblent les espaces vides autour d eux La croissance p riurbaine se fait donc de fa on aur olaire autour des noyaux villageois et le long des voies de circulation mais aussi par densification du b ti existant Par ailleurs des n o villages sont cr s au beau milieu de l espace dit naturel Les zones tampon du sc nario pr c dent sont pr serv es mais dans ce cas l tous les polygones deviennent urbains Les n o villages sont cr s partir d habitations d j pr sentes mais perdues dans le milieu dit naturel D veloppement agricole De grandes cultures sont plant es dans les plaines et les val
30. avec un bourgeon v g tatif localis seront impact es par le p turage ou les incendies contrairement aux esp ces avec rhizome ou bulbe plus difficile d truire L impact le plus important est celui des quins Le surp turage repr sente un danger pour le fr ne et engendre le d veloppement des pineux chardons Cependant dans le cas de surp turage limit de petites taches il permet de favoriser la diversit globale La dur e des rotations va galement avoir une grande importance sur la dynamique des populations de plantes par exemple pour la pivoine officinale Enfin des coupes s lectives permettront de maintenir plusieurs cohortes d arbres et donc le renouvellement des vieux arbres La simplification des mosa ques de paysage la suite des mutations de l agriculture en r gion m diterran enne ont donc des effets globalement n gatifs sur la biodiversit Le remplacement des milieux ouverts semi naturels m diterran ens par un paysage dominante foresti re est une tendance rep r e depuis le d but des ann es 90 Debussche et lepart 1992 Ses cons quences sur l originalit de la biodiversit m diterran enne et en particulier l avifaune identifi es depuis le milieu des ann es 90 Preiss et Martin 1994 et 1997 se confirment Grands Causses colonisation par les ligneux et progression de la for t La progression foresti re sur les Grands causses et en particulier celle des pins modifie
31. charges et primes Cette fen tre permet a l utilisateur de construire ses propres sc narios 9 possibilit s en faisant varier le niveau des produits augmentation ou diminution des prix des charges et des 9 types de primes 7 Exploitation en situation critique Enfin un dernier bouton permet de voir quelles exploitations seraient au del d un seuil critique pour chacun des sc narios L utilisateur fixe lui m me le niveau critique en Euros pour l EBE ou pour le solde EBE versement des salaires Les acteurs de terrain ont estim le seuil critique 22000 euros d EBE annuel C est donc partir de la fen tre de sc narios fen tre delta que Larzac permet de faire des simulations Le choix a t fait de ne faire varier que des param tres li s au march prix de vente des productions ou niveau des charges ou li s aux politiques publiques Sans tre les seuls les deux param tres sont essentiels pour la formation du revenu et donc pour la survie des exploitations D autres conditions telles que le statut du foncier les conditions de reprise et de transmission des exploitations le niveau de technicit et de savoir faire de l entreprise n ont pas t pris en compte dans ce mod le Du point de vue de l utilisation ce simulateur repose sur la lecture et le maniement de tableaux simples ce qui correspond la pratique quotidienne des conseillers et techniciens agricoles Comme pour Gen vrier l
32. choisir 5 attributs pertinents et compr hensibles par les habitants tableau Sa et 5b la taille de la zone humide restaur e le contr le de moustiques le niveau de biodiversit sachant que Les Marais des Baux est un lieu unique au terme de son potentialit de biodiversit les haies d arbres et le loisir li a la restauration d une zone humide Un sixi me attribut tait constitu par un montant en Euros repr sentant une augmentation des imp ts locaux d di s la restauration des Marais Importance du Marais Etat actuel La surface du marais est laiss e dans son tat actuel soit 1 6 de sa taille naturelle Restauration mod r e La surface du marais sera port e 1 3 de sa taille naturelle Restauration avanc e La surface de marais sera port e 2 3 de sa taille naturelle Haies d arbres Etat actuel Peu d arbres Quelques d arbres Permettant une vue sur les Alpilles Beaucoup d arbres Ne permettant pas la vue sur les Alpilles Contr le de la population de moustiques Etat actuel Pas de contr le public Utilisation de m thodes naturelles telle que la variation du niveau d eau gambusie poissons et autres pr dateurs Contr le par un moyen chimique en utilisant une bact rie s lective le Bti Protection et loisirs Etat actuel Peu d observation de protection et de d couverte Observation et d couverte Acc s aux zones humides des activit s vari es sont propos es telles que le kayak de
33. contre garrigues foresti res en ordonn e puis un second axe sur le type d acteur locaux ou grandes politiques nationales en abscisse et intensit de leur action en ordonn figure 22 Ces deux axes permettront de faire une synth se qui sera la base de la mise en place des sc narios Les r sultats de l exercice sont les suivants La garrigue d sir e Paysages et formations v g tales La garrigue d sir e est plut t ouverte et claire Mais il est important que le milieu naturel soit une mosaique compos e de for ts de ch nes verts d espaces agricoles et de pelouses sur les plateaux Cet espace doit tre diversifi et riche tout en gardant un aspect sauvage La place de l agriculture et des actifs L agriculture a une place primordiale dans ce sc nario Le syst me agro sylvo pastoral traditionnel doit tre red velopp Il s accompagne d une forte identit culturelle li e aux milieux historiques des garrigues L quilibre entre les zones pr serv es plut t ouvertes et les zones habit es o le lien social est fort doit tre maintenu Il doit y avoir une interaction vivante entre la nature et l habitat puisque les usages surtout agricoles doivent permettre la valorisation du milieu et surtout le maintien des activit s et des emplois dans cet espace Des subventions doivent permettre un retour de l levage ovin principal garant de l ouverture des milieux de garrigues La prise de
34. cosyst mes Sur ce cas d tude l quipe n a pas pu produire d autre r sultat que la description des enjeux de biodiversit et des facteurs socio conomiques en jeu d j pr sent s La prochaine tape sur ce terrain o les recherches continuent sera la construction du mod le multi agent et la formalisation des r gles de d placement des agents L attente du feu vert des gestionnaires de l op ration immobili re pour organiser une deuxi me r union d acteurs qui inclurait les r sidents a consid rablement retard le processus participatif Paysage et jeux de r les quels enseignements Vendres Les r sultats pr sent s et discut s ci apr s sont issus principalement de l analyse des questionnaires aussi il convient d en souligner la principale limite Il s agit avant tout d un recueil d opinion et il est vident qu il ne suffit pas un joueur de d clarer qu il va changer de comportement pour qu il mette r ellement en pratique ce changement Une tude sociologique plus approfondie permettra dans une prochaine tape de pr ciser la nature des changements constat s Les premiers r sultats montrent que les joueurs ont sensiblement am lior leurs connaissances sur la gestion de l eau et sur l volution cologique de la roseli re sous les effets des activit s humaines notamment ceux li s la coupe et au p turage Figure 32 La connaissance de la dynamique temporelle du milieu n
35. d enc pagement pour faire face au r chauffement climatique devront tre ouvertes en particulier vis a vis de l allongement des s cheresses qui remet en cause les implantations des vignes les plus hautes dans le paysage Th me3 Milieu naturel Fermeture du milieu Les garrigues sont caract ris es par la fermeture du paysage quelques exceptions pr s Figure 21 grand p rim tre de la garrigue qui se ferme La progression des pin des dans la partie Est de ce secteur n est pas g r e alors qu elle pourrait nourrir la fili re bois nergie Les outils de protection des espaces naturels Natura 2000 ou Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF ne sont peut tre pas assez pertinents surtout d un point de vue de coh rence avec le PLU La fermeture du milieu constitue une perte de qualit pr judiciable en biodiversit comme en identit paysag re Le patrimoine historique ou pr historique se perd sous la v g tation de plus en plus dense et haute L abandon de l levage en est le principal moteur alors qu aucune nouvelle perspective ne semble merger pour son maintien ou son red veloppement Identit de la garrigue La garrigue est caract ris e par un contraste entre le c t ouvert facile et d sert et d un autre c t sa richesse sa structure complexe parfois difficile appr hender De fa on traditionnelle c est un espace accessible tout le monde Mais en
36. d but par l identification des acteurs et des relations qu ils entretiennent Les quipes ont mis en uvre sur chaque terrain des m thodes qui ont toutes en commun d associer les acteurs la r flexion sur les enjeux de gestion du paysage C est dans cette mesure qu on peut les qualifier de m thodes ou de dispositifs participatifs Rowe et Frewer 2004 On peut n anmoins les s parer en deux familles d une part les approches plut t fond es sur la consultation des acteurs et sur la mise jour de leurs pr f rences et d autre part des approches fond es sur la co construction ou la co laboration de sc narios ou d objectifs de gestion L objectif des quipes tait d utiliser et de tester diff rents outils pour prouver leurs aptitudes faire merger les projets port s par les acteurs paysagers des terrains tudi s Le travail sur les ench res agri environnementales est un travail plus th orique toutefois en amont de la r flexion th orique avec la collaboration de la chambre d agriculture de la Loz re une enqu te a t men e aupr s d un chantillon d agriculteurs loz riens afin de r v ler les pr f rences des agriculteurs pour un syst me agri environnemental moins standardis dans lequel les ench res agri environnementales pourraient trouver leur place Ces dispositifs participatifs sont de trois ordres groupes de r flexion simulateurs et mod les participatifs entretiens ou e
37. de plus en plus demandeur d am nit s rurales et donc les paiements agri environnementaux peuvent tre per us comme un consentement payer pour b n ficier du service environnemental Dans ce cas les agriculteurs contractent des mesures cibl es et sont compens s selon le gain environnemental atteint Enfin la derni re n a pas de suite logique avec les pr c dentes mais d coule de la politique de saupoudrage parfois soutenue pour certaines mesures Elle op re donc dans l esprit des agriculteurs une confusion entre aide au revenu et paiement pour service rendu la soci t ce qui r v le une ambigu t dans les objectifs assign s aux mesures agri environnementales M thodologie Avec la collaboration de la chambre d agriculture de la Loz re une enqu te a t men e aupr s d un chantillon d agriculteurs loz riens afin de r v ler les pr f rences des agriculteurs pour un syst me agri environnemental moins standardis Pour cela nous nous sommes bas es sur la m thode des choix discrets une m thode g n ralement utilis e pour permettre une valuation conomiques des biens non marchands Louviere 1992 Adamowicz et al 1994 Haneley et Mourauto 2001 Nous avons caract ris le principe de paiement par trois attributs ayant diff rents niveaux savoir un paiement pour compenser un effort un gain environnemental et une aide au revenu et le montant comme un quatri me attribut qui permet de dist
38. du changement de comportement ou de pratique reste cependant difficile pour plusieurs raisons En premier lieu le changement se produit selon plusieurs tapes a des vitesses diff rentes selon les individus Il s agit pour y parvenir d une part d accroitre la connaissance la sensibilit mais aussi d inciter la r flexion et d autre part de structurer l environnement social en permettant de d velopper un consensus sur les diff rents choix possibles En nous inscrivant dans le courant de la sociologie de l innovation port par Callon et Latour 1991 nous consid rons que tout changement ne peut se comprendre partir de ses qualit s propres c est davantage la qualit du processus le r seau d acteurs constitu et les liens sociaux qui rassemblent ces acteurs qui constituent le point critique du changement Les r ponses aux questionnaires montrent que les acteurs ont construit et partag une repr sentation du SES tout en gardant un point de vue particulier sur celui ci Plusieurs d entre eux reconnaissent que l exp rience et ses enseignements permettent davantage d changer aujourd hui avec les parties prenantes de la gestion de l tang que cela a cr indubitablement davantage de lien Page 91 social Toutefois ce bilan soul ve plusieurs questions dont celle de la constitution du public et de l institutionnalisation des changements possiblement amorc s avec ces deux exp riences Ces exp rien
39. en Languedoc est d sastreux surtout si l on consid re que ces produits sont utilis s depuis 50 ans En revanche pour les insectes la fermeture du milieu n est pas identifi e comme une menace pour les insectes L extension de for ts monosp cifiques particuli rement les for ts de Ch ne vert dont la canop e dense et constante limite l activit biologique en sous bois est consid r e comme plus pr occupante 4 Rappelons que dans le prolongement des d cisions prises l issue du Grenelle de l environnement Michel Barnier ministre de l agriculture et de la p che a install le 15 novembre dernier le comit d orientation du plan de r duction de l usage des pesticides Ce plan de r duction comporte deux volets le retrait du march dans les meilleurs d lais au regard des solutions alternatives existantes des produits contenant les 53 substances actives les plus pr occupantes dont 30 avant la fin 2008 et l laboration d un plan de r duction de 50 de l usage des pesticides dans un d lai de dix ans si possible http www actu environnement com ae news appel offres reduction_ pesticides viticulture 4250 php4 Page 28 Pour la flore mais le raisonnement vaut pour d autres groupes l accent est mis sur l int r t de conserver une mosa que la plus diversifi e possible L int r t des habitats ouverts peu intensifs et des vielles for ts est soulign Le maintien de petites parcelles permet
40. environnementales et la biodiversit quel bilan Jn Conservation de la biodiversit et Politique Agricole Commune PAC de l Union Europ enne des mesures agro environnementales a la conditionnalit environnementale Dubois amp Doussan eds pp 151 176 La Documentation Frangaise Paris Preiss E Martin J L 1994 Consequences of agricultural abandonment on the vegetation and the avifauna in a mosaic of Mediterranean habitats Journal fiir Ornithologie 135 246 Preiss E Martin J L Debussche M 1997 Rural depopulation and recent landscape changes in a Mediterranean region consequences to the breeding avifauna Landscape Ecology 12 51 61 Page 122 Rousvoal D 1973 Etude du climat thermique des C vennes C E F E C N R S Montpellier et Parc National des C vennes Florac Rowe G and L Frewer 2004 Evaluating public participation exercises a research agenda Science technology and human values 29 4 512 557 Russo D 2006 The effects of land abandonment on animal species in Europe conservation and management implications Paper commissioned within the AVEC action by Potsdam Institute for Climate Impact Research PIK Germany Corporate author EC Community Research sub department Sustainable development Sirami C Brotons L Martin J L 2007 Vegetation and songbird response to land abandonment from landscape to census plot Diversity and distributions 13 1 42 52 Van Asselt
41. l valuation des politiques publiques de conservation de la biodiversit exemple de deux approches de gestion concert e en Camargue gardoise et dans la basse plaine de l Aude M moire de fin d tude d ing nieur pour le dipl me d Agronomie Approfondie sp cialit TERPPA SupAgro Montpellier 52p Hajdem N 2009 Situation conomique des exploitations d levage et fermeture des paysages sur les Grands Causses M moire Master professionnel Institut Agronomique M diterran en Montpellier Soustelle M 2006 Multi usages et biodiversit des marais roseaux un jeu de r le appliqu l usage et la gestion des ressources naturelles sur le site de Vendres Master 1 de Science Politique Universit Montpellier I 56p Co encadrement Laura Michel Universit Montpellier L V Westerberg V Lifran R Olsen S B 2008 L valuation d un projet de restauration d une zone humide par la m thode des choix contingents Une tude pilote sur les anciens marais des Baux de Provence Document INRA LAMETA Montpellier Page 119 Communications orales Marty P 2009 Fin du paysage agraire et retour de la nature sauvage Colloque Paysages europ ens et mondialisation Florence 4 7 mai 2009 Marty P 2009 Mettre en uvre l valuation de la durabilit dans les territoires Ecole th matique du CNRS l valuation de la durabilit Carg se 19 24 octobre 2008 Marty P Lepart J 2009 Ecologie des
42. l agglom ration et qui finalement se voit comme un moteur de la croissance urbaine o l espace entre la ville et le LIEN se comble petit petit Les projets d urbanisation actuels sont largement repli s autour du LIEN compar ceux d il y a 10 ans Les voies de communication sont per ues par les participants du groupe de travail a la fois comme une contrainte par rapport a la dynamique urbaine qui leur sont associ es mais elles sont galement vues de fa on positive car elles permettent le d senclavement et de desservir les villages isol s Cependant elles ne perdent pas leur impact n gatif sur le paysage en induisent bati lin aire n faste a la qualit des paysages Aspects contradictoires de l urbanisation Le groupe de travail a fait merger un aspect contradictoire li la croissance urbaine L arriv e de nouvelles populations est mal per ue du fait du caract re d sorganis de l urbanisation cependant elle repr sente par ailleurs une richesse du fait du brassage de la population et des nouveaux changes sociaux qu elle entraine La situation g ographique autour du Pic Saint Loup est privil gi e car elle b n ficie la fois du c t naturel et de la proximit de la ville de Montpellier les dynamiques sociales et les changes culturels sont donc tr s forts et peuvent tre les moteurs de nouvelles solidarit s Page 71 Figure 20 Synth se urbanisation Th me 2 D veloppement agric
43. les collines le paysage prend un aspect forestier en timbre poste avec de tr s grandes parcelles issues des coupes de bois Au sud sont install s des champs de panneaux solaires et sur les sommets bien vent s des oliennes L ensemble de la ressource naturelle et du potentiel du milieu est utilis pour produire de l nergie Comme ce sc nario correspond une p riode de crise l urbanisation est ralentie Page 84 Figure 31 Croquis La garrigue apr s la crise nerg tique Croissance p riurbaine La croissance p riurbaine est tr s limit e dans ce sc nario Au niveau de la simulation cartographique elle reprend les facteurs du premier sc nario D veloppement agricole En revanche le d veloppement agricole est tr s important Des grandes parcelles de cultures sont d velopp es de la m me fa on que dans le troisi me sc nario dans les plaines et les vall es La viticulture est limit e une production vivri re elle se maintien sur des parcelles historiques proximit des villages Par ailleurs les causses sont destin s au p turage Page 85 Fermeture du milieu Dans ce dernier sc nario comme pour le premier la tendance est une ouverture g n rale du milieu Les garrigues et boisements des causses sont ouverts pour fournir des espaces de parcours Les autres bois sont exploit s par des soci t s pour la production d nergie Concernant la carte figure 30 les formations v g
44. mai 2006 Universit de Montr al Qu bec Colloque interdisciplinaire Le d veloppement durable a t il un avenir Mathevet R Le Page C Etienne M Lefebvre G Poulin B 2006 ButorStar un jeu de r les assist par ordinateur pour l tude et l aide la gestion durable des marais roseliers LETG CNRS Universit s de Nantes et de Rennes La Baule 3 6 mai 2006 Colloque International Interactions nature soci t analyses et mod les Mathevet R 2006 La mod lisation d accompagnement LETG CNRS Universit s de Nantes et de Rennes La Baule 3 6 mai 2006 Colloque International Interactions nature soci t analyses et mod les Page 120 Mathevet R Invit pour une communication orale et d bat SMA et p dagogie Un jeu de r les support d une r flexion collective pour l am lioration de la gestion des roseli res et la conservation du Butor toil 14 novembre 2006 Agro Montpellier Association Fran aise de Pastoralisme De l animal au projet de territoire Mod lisation informatique et Syst mes Multi Agents des outils au service du pastoralisme Mathevet R Gestion int gr e de la biodiversit Communication orale et animation table ronde Ambassade de France Barcelone 1 3 octobre 2008 Jornades francocatalanes 2008 Barcelone 1 3 octobre 2008 Deltas de la M diterran e enjeux et gestion pour le 21 si cle Colloque Deltas m diterran ens Mathevet
45. me cologique 2 la prise de conscience des effets des pratiques des usagers sur les autres usages et le milieu 3 la compr hension du mode d interaction des participants dans les phases de n gociation concertation mais aussi l int r t de la d marche L valuation a t r alis e partir de la m me s rie de questions pos es individuellement avant le jeu de r les apr s le jeu de r les puis froid par t l phone 3 5 semaines plus tard Les questions portaient sur la gestion de l eau et de la v g tation la perception de la dynamique et son int gration ou non dans les strat gies de gestion des joueurs les rapports sociaux tablis durant la s ance le type Page 56 d interaction sociale soumission comp tition vitement etc lors de la concertation n gociation l acquisition de connaissance sur le fonctionnement socio cologique Les s ances ont t observ es par deux personnes et chaque table de n gociation a t l objet d un enregistrement audio Des photographies ont galement t prises durant toute la partie pour saisir les attitudes des joueurs ainsi que leurs d placements dans la salle Le calibrage du module relatif la p che du simulateur informatique de ButorStar a t finalis courant f vrier 2007 Celui ci a permis de jouer le r le de p cheur jug indispensable pour une simulation du jeu d acteurs du Charnier Scamandre Une s ance de jeu de r les a eu lieu a
46. meilleurs juges de ce qu est leur bien tre et donc qu on peut approcher le bien tre en observant les choix individuels parmi plusieurs types de biens ou de services Donc les b n fices et les co ts sont d termin s a partir des pr f rences individuelles L analyse co t b n fice est un type de prise de d cision top down Mais en l int grant une approche d lib rative on peut aboutir des solutions de gouvernance fond es en l gitimit et donc plus efficacement mises en uvre Gestion du paysage et allocation des aides publiques Les mesures agri environnementales sont un des outils de gestion du payage rural Elles permettent d orienter la gestion agricole sur des surfaces importantes De cette mani re elles sont une mani re de modifier des tendances lourdes de modification des paysages telles que par exemple la tr s forte contraction des prairies permanentes au profit des labours Pour les chercheurs en conomie qui ont travaill sur cette question dans le programme l analyse de l attribution des aides agri environnementales a pour objet d examiner 1 si l allocation de fonds publics la r alisation de taches d int r t g n ral se fait de mani re optimale et 2 si les b n ficiaires accepteraient d autres m canismes d allocation des aides et en particulier des m canismes d j mis en uvre dans d autres pays les ench res environnementales Conservation Reserve Program aux USA Bush T
47. nature soci t vs construction d un monde commun on peut constater que ces objections sont labor es dans le mod le cliv de s paration du monde des humains et du monde de la nature En effet si on retient ces objections alors on postule qu il n y a que les sciences qui peuvent dire ce qu est le monde et que toutes les autres proc dures ne sont qu un moyen masqu pour imposer des d cisions politiques Si on pense au contraire que le deuxi me mod le vers la construction d un monde commun entre humains et non humains est le plus op ratoire alors les d marches participatives prennent un tout autre int r t Elles permettent d abord de faire dialoguer les connaissances venant des sciences et celles port es par les acteurs qui sont en relation avec les non humains et donc qui peuvent rendre compte de la mani re dont elles s accordent ou non avec ses strat gies Elles permettent ensuite de faire exister le d bat sur les futurs possibles dans des collectifs hybrides form s par des humains parlant pour eux m mes mais aussi par des humains porte parole des non humains Les acteurs agricoles qui acceptent de r fl chir sur leur r le dans le paysage sont un bon exemple d humains qui essaient de se repr senter leur monde commun avec les non humains Latour 1999 61 Interactions sociales dans un contexte d incertitude L efficacit de l approche dialogique Callon et al 2001 suivie dans les jeux de r les r
48. notre r flexion sur les r sultats des approches participatives r alis es dans le cadre de ce programme Avant de r aliser ces exp rimentations nous avons r alis s une tude socio environnementale du contexte de chacun des sites Une campagne d enqu te par entretiens semi directifs aupr s de quarante personnes a permis de compl ter la revue de litt rature pour mieux cerner les enjeux et les jeux d acteurs relatifs ces terrains Organis es par le syndicat mixte de la basse vall e de l Aude deux s ances de jeu de r les ont eu lieu fin 2006 avec douze usagers de l tang de Vendres trois chasseurs communaux deux agriculteurs et un leveur deux responsables de services techniques municipaux trois charg s de mission d une ONG de conservation et une charg e de mission du syndicat mixte L objectif du syndicat mixte qui pilote la concertation sur le secteur tait de conforter le travail de concertation avec les usagers La majorit des participants avait en effet d j suivi le chemin de l coute de l autre travers les r unions du comit de gestion de la zone humide Le jeu de r les devait mettre l accent sur la prise en compte des enjeux techniques sociaux conomiques et environnementaux Il devait galement favoriser la discussion sur une gestion globale L valuation des deux sessions de jeu a donc essentiellement port sur 1 l acquisition de connaissances sur le fonctionnement du syst
49. outil populaire dans le domaine de l conomie de l environnement En effet elle est apte rendre compte des choix r alis s entre des scenarii caract risant diff rents aspects d un projet Tout projet est susceptible d tre d clin en diff rentes variantes d crites par des combinaisons d attributs La m thode se fonde sur la th orie de Lancaster 1966 selon laquelle l utilit procur e par un bien ou un service est gale la somme des utilit s procur es par ses diff rents attributs et caract ristiques En s appuyant Page 39 sur des enqu tes les personnes interrog es sont confront es a des descriptions alternatives du projet construites par combinaison de ces diff rents attributs Les descriptions des alternatives sont pr sent es dans un certain nombre d ensembles de choix comprenant le statut quo et deux options de changement Dans chaque ensemble de choix les personnes interrog es sont invit es a choisir leur option pr f r e L exercice indique que le co t de chaque option de changement se traduirait pour les r sidents par une augmentation des imp ts locaux D s lors qu un des attributs est de nature mon taire il est possible d inf rer partir des r ponses le consentement payer pour le bien et ses divers attributs Si l exercice est en g n ral bien compris et accept de gros efforts doivent tre consacr s la ma trise des aspects cognitifs dans la description du projet dans l e
50. pas en premier lieu sur une perception de leur int r t naturaliste Les enjeux li s aux diff rentes pratiques de loisir et de tourisme sont discut s avec plus de vigueur en termes de risque de d t rioration du patrimoine et en termes d opportunit s de d veloppement La vision des acteurs du groupe de travail est donc plus ax e sur les enjeux d am nagement du paysage et du territoire que sur les enjeux de biodiversit et de conservation consid r s comme un volet de la politique d am nagement R novation du paysage urbain et dynamiques cologiques Le travail de recherche a pour premier objectif d explorer les potentialit s d une approche en termes de service des cosyst mes pour promouvoir la multifonctionnalit au sein de la Green Grid il s agit d identifier tous les usages possibles de la Green Grid en termes de services cosyst miques Le deuxi me objectif est d envisager les possibilit s de la plate forme CORMAS pour mod liser sur notre cas d tude les services des cosyst mes L am nagement du paysage dans la zone de The Bridge est int gr dans la Green Grid Il doit maintenir des corridors cologiques pour la faune sauvage des haies qui le relient aux marais de Dartford adjacents la zone am nager L objectif des am nageurs est d augmenter la biodiversit en recr ant des habitats pour les campagnols Anvicola terestris les oiseaux migrateurs et les chauves souris connus
51. paysages et recomposition des savoirs la fronti re cologie g ographie Ecole th matique du CNRS Les nouveaux paradigmes de l cologie Carg se 3 7 mars 2009 Marty P 2008 Relations entre sciences humaines et sociales et cologie r flexions a partir de l analyse des dynamiques du paysage S minaire du CEFE Les sciences humaines et sociales dans un laboratoire d cologie Montpellier 14 novembre 2008 Lepart J Marty P 2007 Sortir des espaces prot g s pour conserver la biodiversit Colloque gestion et conservation de la biodiversit Florac 18 21 Septembre 2007 Marty P 2007 les biodiversit s perceptions et gestions colloque La gestion int gr e des territoires Concilier d veloppement des territoires et conservation de la biodiversit Illusion ou r alit Montpellier 25 janvier 2007 Marty P 2007 Dynamiques des paysages activit s humaines et syst mes cologiques S minaire Ecotechnologies et comp titivit des territoires Cemagref Clermont Ferrand 23 24 janvier 2007 Marty P 2007 S minaire Department of Geography Carleton University Landscape changes examples of interactions between socio economic and ecological processes Ottawa f vrier 2007 Marty P Lepart J Le Bars M 2007 Atelier de Mod lisation en Environnement AME Paysage et biodiversit sur les Grands Causses Mod lisation et dynamique des paysages Montpellier Mars 2007 Mar
52. peut tre recherch e travers une d marche qualit et des strat gies de commercialisation directe Une am lioration du produit est repr sent e dans un premier sc nario d augmentation du produit des ateliers viande hauteur de 10 et une baisse des charges hauteur de 5 Contrairement aux exploitations ovines viande et bovines viande les exploitations ovines laiti res semblent se trouver en meilleure situation conomique d autant plus qu elles re oivent des aides de la PAC assez limit es Les exploitations du syst me mixte ont de bons r sultats gr ce leurs ateliers laitiers Ces deux syst mes semblent ne pas avoir de difficult s pour durer encore sur le plateau du Larzac L analyse des r sultats du premier sc nario autour de la valorisation des produits de l atelier viande travers une meilleure valorisation du produit augmentant le prix de ventes de 10 par la mise en place d une strat gie de vente directe et une diminution des charges raison de 5 permet une am lioration du revenu disponible exprim par PEBE hors main d uvre Les exploitations ovines viande am liorent leur revenu il passe de 10 950 12 470 pour certaines exploitations ce qui leurs assure environ 1000 mois SMIC Certaines des exploitations ovines viandes continuent avoir du mal se maintenir sur le plateau avec un revenu incertain malgr l augmentation du 10 du produit figure 40 ce sc nario n
53. qui constitue l l ment essentiel de l analyse co ts b n fices mais ils permettent surtout de raffiner l analyse des attributs du projet susceptible d affecter sa valeur sociale Dans le cas du projet tudi par exemple une attention particuli re devra tre port e la fa on dont les nuisances potentielles d coulant d une restauration la plus compl te possible du marais seront ma tris es La crainte de ces nuisances ainsi qu une diffusion trop importante des haies dans le paysage peut en effet diminuer tr s significativement le consentement payer des habitants Page 114 Cependant la crainte des moustiques n apparait pas comme une justification suffisante pour renoncer au projet de restauration des marais qui doit tre galement caract ris par les modes de gestion associ s Ces r sultats justifient pleinement l int r t relatif pour la population locale d un site Natura 2000 s appuyant sur la conversion d une partie des terres agricoles en marais g r s de fagon a augmenter la biodiversit et les services cologiques et paysagers La m thode d enqu te les choix contingents ainsi que les m thodes conom triques utilis es pour traiter les donn es mettent en vidence l importance de l h t rog n it des pr f rences exprim es affect es par des caract ristiques sociologiques et de comportements Mais les r sultats montrent aussi l existence d une h t rog n it
54. r gion Le paysage r sultant de cette tendance fournirait des habitats pour une flore et une faune dont l int r t serait plus faible au regard des crit res d estimation la biodiversit fond s sur la notion de responsabilit patrimoniale Fonderflick et al Soumis Ce constat renforcer encore l int r t de maintenir les pelouses du Causse Une meilleure compr hension des interactions entre la progression des pins qui est responsable pour l essentiel de la fermeture du paysage et les modes d utilisation des sols est donc un l ment important pour d finir une politique de gestion du paysage en faveur de la biodiversit Une partie importante du travail r alis dans le programme a consist analyser le r le des interactions entre dynamique des ligneux et usages agro pastoraux dans la transformation des paysages et dans l identification de moyens possibles pour mettre en uvre des mesures de gestion du paysage visant maintenir des mosa ques faible recouvrement de ligneux Les travaux r alis s ont consist d une part analyser les modalit s d installation des pins en fonction de facteurs environnementaux Cela s est fait sur le terrain soit sous forme de dispositifs d observation tr s structur s Boulant et al 2008a Debain et al 2007 soit sous forme de dispositif exp rimentaux Boulant et al 2008b Les dispositifs d observation mettent en vidence que le p turage tel qu il est r alis actu
55. re Figure 44 Etat conomique des exploitations du Causse l horizon 2013 suppression du 1 pilier de la PAC exprim e en EBE Etat critique des exploitations selon le sc nario 2 diminution des aides du 1 pilier 20 50 80 et 100 Avec la conjoncture d une volution n gative du premier pilier de la politique agricole commune les exploitations ovine viande seront les premi res tre touch es par la suppression des aides du 1 pilier tableau 14 Toutes les exploitations ovine viande se retrouveront en situation critique au dessous du solde de 22 000 Ces exploitations devraient r fl chir sur d autres options en avance pour pallier une ventuelle disparition des aides PAC et mettre en place des politiques de diversification par une meilleure valorisation des ressources pr sentes sur l exploitation Indicateur Solde Pas d volution Baisse de 20 Baisse de 50 Baisse de 80 Suppression de la PAC du 1 pilier du 1 pilier du 1 pilier du 1 pilier Ovin Viande 9 9 10 11 11 Ovin Lait 0 0 0 0 0 Bovins 5 5 6 9 9 Mixte 3 3 4 4 4 Total 17 17 20 24 24 UTA 19 19 23 28 28 Causse en ha 5527 5527 7543 10513 10513 Indicateur EBE Pas d volution Baisse de 20 Baisse de 50 Baisse de 80 Suppression de la PAC du 1 pilier du 1 pilier du 1 pilier du 1 pilier Ovin Viande 4 6 6 7 7 Ovin Lait 0 0 0 0 0 Bovi
56. sur la r alit point de vue construit notamment partir de son exp rience au sein du SES En nous inscrivant dans une approche post normale nous reconnaissons galement l importance de l incertitude et des valeurs des acteurs dans la prise de d cision Les discussions relatives la gestion des incertitudes du fonctionnement du milieu ont montr l int r t du jeu comme outil d apprentissage collectif des dynamiques socio cologiques Le d briefing avec les joueurs et l enqu te montrent une acquisition de connaissance sur les principales interactions du SES gestion de l eau activit s humaines et dynamiques cologiques D apr s l enqu te le jeu de r les en sensibilisant au dialogue et la co construction des d cisions entre acteurs locaux a am lior la qualit du processus de concertation en place pour la gestion de l tang et incite les usagers participer celui ci Le processus d apprentissage s est ainsi situ deux niveaux 1 individuel chaque acteur a appris individuellement les connaissances des autres 2 collectif les joueurs ont appris collectivement partir de la mise en commun des connaissances individuelles Suivant le cycle d apprentissage de Kolb 1984 la r solution de probl me par le mode essai erreur prend place dans la s ance de jeu et constitue un dispositif adapt pour favoriser une acquisition de connaissance efficace et quantifiable L valuation
57. sur un fond de carte qui donne un rep rage grossier de l espace autour du Pic Saint Loup figure 19 C est un espace que chaque membre du groupe conna t pratique et utilise dans ses activit s professionnelles comme dans le cadre de ses engagements Il s agit alors de dessiner sur cette carte les quatre l ments qui selon chacun contribuent le plus aux changements des paysages ou de la nature des garrigues Le but tant que tout le monde repr sente ce qui est le plus important pour lui quelle que soit son implication sur le territoire Figure 19 Exercice de rep rage de ce qui change Page 70 Un tableau est associ cette carte afin que chacun marque le nom et caract rise en quelques mots les espaces qui pour eux changent L objectif est de faire ressortir les diff rentes perceptions et repr sentations des volutions de certains ph nom nes Cet exercice de cartographie dire d acteur ainsi que la discussion men e autour ont permis de mettre en vidence trois th mes importants sur les transformations de l espace des garrigues autour de Montpellier Th me 1 P riurbanisation Une urbanisation incontr l e Au contact de l agglom ration Montpelli raine et de plus en plus loin la p riph rie de la ville au del de 15 kilom tres la croissance p riurbaine se d veloppe par agr gation en suivant les axes de circulation Figure 20 La ville se propage et contamine peu peu les espaces
58. tales se dirigent vers des profils ouverts les garrigues ouvertes deviennent des pelouses les garrigues ferm es des garrigues ouvertes et les boisements selon leur localisation sont d frich s Pour simuler la production d nergie un nouveau taxon de Taillis de production est cr e Seuls les bois les moins accessibles sont maintenus Derni re r union 22 juin 2008 pr sentation des sc narios et pr f rences du groupe d acteurs Pour cette r union le groupe de travail a t invit mais l issue de la r union de travail une conf rence grand public a t organis e et des invitations ont t envoy es a une liste de diffusion plus large comprenant des lus des membres ou sympathisants d associations L ensemble de l apr s midi a eu lieu Montpellier dans les locaux d Agropolis Museum lieu d di aux expositions ou aux conf rences grand public sur les th mes de l agriculture et de l environnement L objectif de cette r union en deux temps tait d avoir un d bat largi sur les sc narios sc narios et d bats propos des avenirs des garrigues La r union a t co organis e avec l association les cologistes de l Euzi re association sp cialis e en initiation l environnement et en tudes de milieu L objectif principal de la r union outre la communication public du travail participatif d laboration de sc narios de paysage pour les garrigues du p
59. tels que le paysages ou la biodiversit ou de la gestion des risques naturels car il n y a pas de base valide pour tablir leur prix sur march Comme ils ne sont pas chang s sur des march s ils sont souvent sous exploit s ou sur exploit s pour produire des biens marchands Les services et les biens qui pourraient r sulter des changements de configuration du paysage doivent donc tre appr hend s par des outils de fixation de la valeur de biens non marchands La fixation de la valeur conomique a ses racines dans l conomie du bien tre n oclassique dont l objectif principal est d indiquer l efficacit conomique globale de plusieurs usages concurrentiels des ressources Les ressources devraient tre allou es afin de produire les b n fices nets les plus importants pour la soci t rendement de Pareto L argument pour distinguer diff rents tats conomiques est donn par le crit re de Ecosystem services are the benefits people obtain from ecosystems These include provisioning services such as food and water regulating services such as flood and disease control cultural services such as spiritual recreational and cultural benefits and supporting services such as nutrient cycling that maintain the conditions for life on Earth http www millenniumassessment org documents document 300 aspx pdf Page 25 Kaldor Hicks L conomie du bien tre par des pr misses que les individus sont les
60. 0 lal 22000 4 Le le e eeg Mili e ecco ji ol l mla le el Is IS IGN IO al ll Mite OVS Figure 41 Etat conomique des exploitations du Causse une baisse de 20 du premier pilier de la PAC exprim e en EBE Baisse des aides du premier pilier raison de 50 Une baisse des aides directes de moiti accentue la situation de crise dans laquelle se trouvent certaines exploitations orient es ovin viande avec un revenu disponible inf rieur 9 000 par exploitation L levage de vaches allaitantes s est beaucoup r pandu au cours des dix derni res ann es sur le Causse du Larzac par la sp cialisation d exploitations mixtes en 1995 ou la reconversion d exploitations ovines viande Les exploitations bovines b n ficient davantage de la politique agricole commune que les levages ovin viande Malgr le d couplage de l aide PMTVA le revenu des exploitations bovines est beaucoup plus favorable que celle des exploitations ovin viande Tableau 11 figure 42 Dans une conjoncture de baisse des aides du premier pilier le revenu hors charges salariale reste correct Syst me PAC 1 pilier PAC 2 pilier EBE EBE Max d levage Min Max Min Max min Ovin viande 1 548 7557 9 500 15 793 8 360 37 362 Situation des exploitations Bovin viande 5 363 16 543 9 000 16 008 8 322 59 955 du Causse avec r duction de Elevage mixte 3 113 24 009 4500 16600 8241 98 050 50 du
61. 12 Mo Un utilisateur peut facilement r aliser des simulations et constater que m me lorsqu elles impliquent de nombreux types de couverts dans un environnement de gestion complexe le simulateur effectue les it rations en temps r el au clic Du point de vue de l interface avec l usager nous avons pr vu la possibilit de pouvoir prendre n importe quel tat de la simulation en cours comme une nouvelle situation de d part Si les utilisateurs jugent qu un tat m rite d tre retenu pour le compl ter ou le modifier cet tat peut devenir la situation initiale d une nouvelle simulation en utilisant le bouton recopier evol couvert L utilisateur peut alors effectuer des modifications dans le paysage virtuel il peut par exemple ajouter ou retrancher des cultures Ces modifications r alis es on peut nouveau lancer les simulations On peut enregistrer gr ce un bouton marqu par l ic ne d un appareil photo n importer quel tat de la simulation sous un format d image dans le dossier de son choix On peut galement enregistrer tout tat initial pour les r utiliser ult rieurement La derni re am lioration de l ergonomie concerne le dessin et la mise au point des situations initiales Dans les premi res versions il fallait dessiner d apr s un croquis ou une carte la souris main lev e les taches qui repr sentent les structures du paysage Ce point avait t discut entre les mod lisateu
62. 31 571 582 Benson J et M Roe 2000 Landscape and sustainability London Taylor and Francis 304 p Bergmann A Hanley N Wright R 2006 Valuing the attributes of renewable energy investments Energy Policy vol34 p1004 1014 Brunet R 2001 Le d chiffrement du Monde Th orie et pratique de la g ographie Editions Belin Paris p 130 135 Callon M Lascoumes P Barthe Y Agir dans un monde incertain Essai sur la d mocratie technique Seuil Collection La couleur des id es Paris 2001 Debussche M amp Escarr J 1983 Carte des isohy tes inter annuelles dans le Montpelli rais document tabli pour la s rie 1950 1979 avec pour certaines stations les valeurs de S m M et Q2 C E F E C N R S Montpellier Latour B 1999 Politiques de la nature Comment faire entrer les sciences en d mocratie Paris La d couverte 382 p Lepart J Debussche M 1992 Human impact on landscape patterning Mediterranean examples Jn Landscape boundaries consequences for biotic diversity and ecological flows Di Castri F amp Hansen A J eds Ecological Studies 92 pp 76 106 Springer Lepart J Marty P Klesczewski M 2007a Faut il prendre au s rieux les effets des changements du paysage sur la biodiversit Jn Paysages de la connaissance l action Berlan Darqu M Luginb hl Y amp Terrasson D eds pp 29 40 Editions QUAE Versailles Lepart J Marty P Terraube J 2007b Les mesures agri
63. 4 2 Quel bilan critique tirer des d marches participatives utilis es dans nos terrains Acteurs directs acteurs indirects justification des acteurs choisis pour le terrain causses La participation des acteurs en suivant la d finition de Rowe et Frewer 2004 est la pratique de consulter et d impliquer des membres de la soci t civile dans la mise en place de l agenda dans la prise de d cision et dans la mise en uvre de politiques par des Page 110 organisations ou des institutions Mais a quels acteurs fait on r f rence lorsqu on parle du public La question s est pos e aux quipes qui ont travaill dans le programme Un arbitrage a du tre fait entre le choix de travailler au contact des acteurs directs du paysage ceux dont l action concr te produit ou modifie les structures du paysage propri taires agriculteurs habitants entrepreneurs ou des acteurs indirects dont l action oriente d termine ou cherche influencer les premiers lus conseillers techniciens associatifs La question s est tr s nettement pos e pour l laboration de simulateurs du paysage et des dynamiques technico conomiques pour le Larzac H raultais Les deux simulateurs pr sent s ont bien t labor s de mani re participative dans la mesure o une quipe de conseillers et techniciens en agriculture et d veloppement local ont t r guli rement r unis lors de r unions de travail On objectera qu il
64. 50 mm Debussche amp Escarr 1983 Ces paysages sont tr s h t rog nes du point de vue topographique et g ologique plateau calcaire collines et plaines marneuses escarpements du Pic Saint Loup et de l Hortus avec une altitude variant de 80 658 m tres Il en d coule une grande diversit des types de substrats escarpements rocheux calcaires marnes noires et des conditions climatiques microclimat frais et humide dans les plaines garrigue s che Le paysage tudi est caract ris par une mosa que d habitats caract ristique des milieux m diterran ens Figure 2 Il englobe des grandes tendues de pelouses brachypode rameux et de matorrals gen vrier oxyc dre les escarpements du Pic Saint Loup et de l Hortus et des zones plus agricoles telles que le bassin humide de Saint Martin de Londres les combes de Morti s et Fambetou la plaine viticole qui va de Saint Mathieu de Tr viers Claret Page 14 Vegetation 2001 hais tern bois euver BER garrigue emise ss garrigue Ivern Es pelouse prairie culture ea olivier EE tase ad zone urbaine routs saru E vans B inie d eau 035 2 3 Fik minws ae el Figure 2 Carte de la v g tation en 2001 obtenue a partir de photo interpr tation des photographies a riennes Ce site d tude constitue un site embl matique aussi bien au niveau paysager qu au niveau patrimonial historique et cologique
65. M and N Rijkens Klomp 2002 A look in the mirror reflection on participation in Integrated Assessment from a methodological perspective Global environmental change 12 167 184 Williams C C et A C Millington 2004 The diverse and contested meanings of sustainable development The Geographical Journal 170 2 99 104 Page 123
66. PROGRAMME DE RECHERCHE PAYSAGE ET DEVELOPPEMENT DURABLE Rapport final 15 juin 2009 TITRE DU PROJET Paysage et biodiversit valuation participative de la durabilit des strat gies de gestion Responsable scientifique Pascal Marty Centre d Ecologie Fonctionnelle et Evolutive CNRS UMR 5175 1919 route de Mende 34293 Montpellier Cedex 5 France tel 33 467 613 219 fax 33 467 412 138 pascal marty cefe cnrs fr Participants au projet CNRS UMR 5175 Centre d Ecologie Fonctionnelle amp Evolutive Chercheurs et ing nieurs LEPART Jacques IRI MARTY Pascal CR1 MARTIN Jean Louis DR2 MATHEVET Rapha l CR2 BOBHOT Herv IR2 Etudiants stagiaires contractuels Le BARS Marjorie BOULANT Nadine SIRAMI Cl lia NESPOULOUS Am lie HAJDEM Naima CAULA Sabina M ERIKSSON M2 2006 M SOUSTELLE M1 2006 L FURMAN Ing Agro 2007 J GADWELL M2 2009 Consultant ATTONATY Jean Marie DR m rite INRA SUPAGRO UMR LAMETA Chercheurs LIFRAN Robert HOFSTETTER Annie THOYER Sophie Etudiants stagiaires contractuels SAID Sandra WESTERBERG V UMR Espace CIRAD CIRAD ER TETIS Chercheurs CHEYLAN Jean Paul DR2 Imperial College London Environmental Policy and Management Group Chercheur SHEATE William Etudiants stagiaires contractuels ONKE Uzoma Partenaires scientifiques Tour du Valat Centre de recherche pour la conservation des zones humides m di
67. R Poulin B Lefebvre G Sustainable Management of Mediterranean Reedbeds the case study of the Camargue Rhone river delta Southern France Programme Interreg Eurosite Finlande Estonie Matsalu National Park 30 31 ao t 2007 Reed bed management seminar invit pour une communication orale S Thoyer et S Sa d Agri environmental auctions choosing the farm area put under contract European Association of Agricultural Economists 12 congress 26 29 Ao t 2008 Gand Belgium S Thoyer et S Sa d Agri environmental auctions choosing the farm area put under contract European Association of Environmental and Resource Economists 16 annual conference 25 28 juin 2008 Ghotenburg Su de S Thoyer et S Said The reform of the grass premium in France what design for an auction based allocation mechanism Agricultural Economic Society 81 annual conference 2 4 avril 2007 Reading University Grande Bretagne Mathevet R amp Poulin B Dynamique des usages et de la biodiversit dans les roseli res du grand delta du Rh ne une approche par la mod lisation multi agents Invit s pour une pr sentation orale 4 janvier 2006 Auditorium de la Grande galerie de l volution Mus um National d Histoire Naturelle Paris S minaire Indicateurs de biodiversit et de d veloppement durable Mathevet R Invit pour une presentation orale Stakeholders involvement in EU LIFE Nature Programme The example of the Reed bed a
68. R dig 2002 appliqu R dig 2002 non appliqu PORTEUR DU PLAN DE GESTION Syndicat Mixte S M B V A Syndicat Mixte S M G P C G Etat pass avant le plan de gestion tendance actuelle Etat actuel l gende tat mauvais bon mitig l gende tendance am lioration importante faible 0 stable d gradation faible importante Tableau 2 Principales caract ristiques des deux sites d tude Le regard des acteurs sur le territoire et ses paysages Sur les deux sites l attachement au marais la roseli re est dominant chez les acteurs locaux La plupart d clare essayer de transmettre aux autres et leurs enfants cet attachement au territoire palustre N anmoins cela ne signifie pas pour autant que les acteurs consid rent l ensemble des composantes de ce territoire Les enjeux environnementaux sont bien identifi s et tous les acteurs d clarent participer sa pr servation alors que leurs actions ne sont g n ralement pas reconnues par les autres usagers bien que certaines soient bien r elles Aucun acteur n est distant du territoire m me si la propri t foraine est l origine de l loignement de certains propri taires et d un degr d attachement moindre au paysage Concernant leur paysage les acteurs identifient davantage d atouts que de contraintes Ces contraintes concernent la d gradation du milieu la pollution le sel l urbanisation et l
69. Sur l Etang de Vendres tous les acteurs d clarent peu d grader le milieu un seul usager est montr du doigt et est consid r comme l origine de d gradation de l environnement par certains il s agit de l leveur Sur l Ecocomplexe Charnier Scamandre tous les acteurs disent Page 34 peu d grader le milieu alors qu ils s accusent mutuellement de le d grader a diff rents degr s L usage pour la fauche du roseau de la machine a pneus basse pression sur des sols peu portants et une vitesse lev e est souvent mentionn ainsi que la mise en eau estivale ou la gestion en plan d eau semi permanent r alis e par les chasseurs Toutefois le conflit li la gestion de l eau n est pas l unique conflit D autres apparaissent clairement ils sont rassembl s dans le tableau 4 Etang de Vendres Ecocomplexe Charnier Scamandre CONFLITS POUR LA Gestion de l eau et travaux Cr ation de digues et canaux GESTION DE L EAU hydrauliques Entre S M P G P C G et un propri taire Entre S M B V A les grands priv propri taires et les chasseurs Gestion hivernale de l eau communaux de Lespignan Entre coupeurs manuels et coupeurs m caniques Gestion de l eau Entre exploitants de roseaux et chasseurs communaux S M P G P C G et mairie de Vauvert CONFLITS POUR LA Pression de p turage et installation de Mode de coupe de la roseli re GESTION DE LA cl tures dans les pr s sa
70. abitat pour la faune sauvage production de ressources naturelles li es des changements majeurs dans les usages anthropiques de leur environnement Le multi usage des roseli res engendre une dynamique spatiale des milieux une transformation du paysage et de la biodiversit sous l effet des am nagements des pr l vements et des choix de gestion des niveaux d eau saisonniers La plupart des roseli res sont situ es en dehors des espaces naturels prot g s par acquisition fonci re ou par le statut de r serve naturelle La multiplicit des usages et des conflits pour l acc s aux ressources naturelles et leur gestion constitue alors le point critique de toute strat gie de conservation de leur biodiversit Mathevet et al 2003 Page 21 Photo 1 Paysage de roseli re m diterran enne r coltant de roseau et butor toil Camargue gardoise Esp ce migratrice vuln rable en Europe le h ron pourpr Ardea purpurea niche en colonie dans les roseli res de Camargue qui peuvent abriter entre 600 et 1200 nids soit 25 50 des effectifs nationaux Nos travaux ant rieurs ont montr les impacts des activit s humaines d exploitation et de gestion de l eau sur la capacit d accueil du milieu pour cette esp ce Barbraud amp Mathevet 2001 D autres composantes de la diversit des roseli res ont t analys es galement comme les passereaux le h ron Butor toil Butaurus stellaris les invert br s ain
71. agel ae Figure 35 Fen tre d accueil du simulateur Gen vrier Page 93 Dans le bouton donn es on va rechercher le fichier Excel qui contient les donn es r gles de transition couverts noms codes de couleurs Le bouton consulter donne acc s a un tableau figure 35 dont nous avons extrait les figures de ce paragraphe qui permet de montrer aux utilisateurs comment et de quoi le simulateur est fait Le bouton image donne acc s des outils de dessin pour pouvoir appliquer la grille de gen vrier une photo a rienne une carte ou tout document que les utilisateurs auraient choisi comme base de travail Enfin le bouton simuler donne acc s la section du logiciel o se font les simulations A partir du fichier Excel qui contient les donn es on peut si les utilisateurs le souhaitent modifier les r gles d volution par exemple en modifiant les dur es ou les couverts de destination Gen vrier est galement transparent parce qu il permet chaque it ration en pointant une cellule de voir la r gle d volution laquelle elle est soumise La figure 36 montre que n importe quel stade d une simulation il est possible de cliquer une cellule fl che rouge et ainsi de voir dans un tableau de contr le info cellule cadre rouge en bas droite de l image les coordonn es de la cellule sur la grille le type de couvert utile dans des simulations complexes o m
72. aient pr sentes est de parvenir en deux temps poser la base de quelques sc narios de dynamiques des garrigues Dans un premier temps chaque participant au groupe de travail doit remplir trois tableaux structur comme indiqu ci dessous La garrigue La garrigue la plus La garrigue redout e d sir e probable Description R le de Etat Grands acteurs Commentaires Ces tableaux sont la base de sc narios personnels qui seront par la suite discut s collectivement afin de d gager trois ou quatre sc narios communs assez contrast s Ces sc narios de synth se seront simul s par l quipe de chercheurs et leurs r sultats mis d bat lors de la troisi me r union Il est bien rappel qu il ne s agit pas dans cet exercice de pr dire l avenir mais plut t de tenter de construire les crit res principaux permettant de sp cifier ce que chacun pense redoute ou d sire trouver Pour simplifier ce travail il est propos aux participants du groupe de situer trois avenirs possibles l ch ance de 30 ans tel que chacun les envisagerait e celui qui est d sir Page 74 Afin d celui qui est redout celui qui semble tre le plus probable expliciter ces trois items on rappelle les r sultats de la premi re r union de travail et les alternatives assez simples que les acteurs eux m mes avaient fait merger Garrigues p riurbaines contre garrigues paysannes soit la part des o
73. aisse dans ce sc nario Associ ce ph nom ne des points communs socio co cultures qui font que l on parle de Pays des Garrigues disparaissent Cet espace est alors cloisonn et morcel par de nouveaux usages marchands li s la fr quentation touristique qui prennent la forme de parcs et loisirs intensifs type Mickey ou golf de luxe Des reliques patrimoniales subsistent sous la forme d comus e L urbanisation La ville est discontinue la p riurbanisation se fait de fa on non contr l e que ce soit par les lotissements les routes ou les r seaux La garrigue accueille trop de monde l explosion d mographique se fait vers la garrigue au d triment de la ville Le r le de l Etat L Etat ne fait presque plus rien c est surtout le march qui r gule La logique est lib rale et plut t individuelle Les disparit s se creusent alors sous le joug du tout conomique Il n y a pas de loi de protection des milieux naturels et le mode d appropriation de l espace est bas sur le principe far West les premiers venus sont les premiers servis Les grands acteurs Dans ce sc nario les acteurs de terrain font peu Ce sont la plupart du temps des propri taires absent istes Les banquiers am nageurs grands promoteurs immobiliers et grands capitaux sont les principaux agents de d veloppement du territoire des Page 77 garrigues A c t de ca des groupes terroristes des sans domicile fixe d sorg
74. algr le choix d une charte de couleurs lisible on peut avoir des nuances difficiles distinguer son voisinage ici ch ne clair le temps coul depuis que cette cellule est occup e par le couvert signal ici 30 ans l tat pr c dent l tat futur ici ch ne clair le temps qui reste avant que le changement d tat se produise et surtout le num ro de la r gle d volution laquelle elle est soumise ici la r gle 14 dans le tableau des r gles Le simulateur mentionne aussi l absence ventuelle de r gle Le mod le permet ainsi de v rifier si les donn es fournies par les experts th maticiens sont compl tes Figure 36 Informations sur les simulations dans Gen vrier Le simulateur peut ainsi r pondre gr ce au tableau de contr le info cellule de nombreuses questions que les utilisateurs peuvent se poser il permet aussi partir de cette section de cliquer un bouton r gles pour les afficher en regard du tableau de contr le Page 94 En plus de ces propri t s de transparence nous avons voulu le doter de propri t s ergonomiques telles que son apprentissage soit rapide et son usage facile C est ce que nous avons pu constater lors des r unions de pr sentation des premi res versions aux acteurs locaux pour critique et validation En outre Gen vrier peut facilement s installer facilement sur n importe quel PC l ensemble des fichiers est inf rieur
75. anis s s installent dans les espaces encore vides Globalement les garrigues se ferment que ce soit par le d veloppement de la v g tation mais aussi par les usages et les usagers qui s approprient l espace Mise en place des sc narios A partir de la r flexion men e avec le groupe de travail aux cours des deux premi res rencontres et en s appuyant sur les l ments qu elles ont permis de mettre jour le groupe de recherche scientifique mis en place quatre sc narios distincts bas s sur deux axes L axe des abscisses concerne la nature qui est plus ou moins riche en biodiversit dans le sens o la qualit environnementale du milieu dit naturel est plus ou moins grande et l axe des l ordonn es oscille entre l urbain et le rural qui d termine le type d habitat et de mode de vie privil gi dans chaque sc nario figure 23 Nature Biodiversit Scenario 2 Prise de conscience du r le de l agriculture pour le maintien des milieux ouverts Scenario 1 La garrigue espace forestier prot g poumon vert de la ville Urbain Rural Crise p troli re l espace des garrigues devient une ressource nerg tique La garrigue est un espace de loisirs de masse une ressource immobili re Scenaro 3 nu Sc raro 4 Biodiversit Figure 23 Diagramme des sc narios Pour traduire les diff rents sc narios en une carte d occupation des sols nous avons retenu la notion de
76. ans la r alit Page 52 Figure 9 Organisation du mod le multi agents et des attributs de chaque r le Les exploitants de roseaux ont pour objectifs de maintenir ou accro tre la superficie en roseli re exploitable La coupe du roseau requiert un niveau d eau maximum de 20 cm Elle a lieu en hiver et les co ts sont proportionnels la superficie des zones d exploitation et int grent les frais d amortissement de l achat de l engin de coupe Les leveurs sont tablis proximit de la zone humide qui fournit des zones de p turage Leurs objectifs est de maintenir ou augmenter la taille de leur troupeau de bovins en maintenant ou augmentant la valeur pastorale des enclos de p turage Les leveurs doivent planifier leur calendrier de p turage l chelle de la saison Le p turage du b tail d pend du niveau d eau lt 20 cm et de la valeur pastorale de l unit de gestion Mesl ard 1994 Mesl ard amp Perennou 1996 Si le p turage r alis demeure inf rieur aux besoins du b tail un co t d affouragement additif s applique automatiquement Les naturalistes r alisent le suivi des populations d oiseaux et de l occupation du sol de l ensemble de la zone humide Leur objectif est de maintenir ou d velopper la roseli re en tant qu habitat pour la faune sauvage dans les deux propri t s Selon leur succ s ils peuvent obtenir des subventions d une agence publique pour d velopper leur acti
77. ations durables R serves de biosph re Notes Techniques n 3 UNESCO Paris pp 92 Mathevet R 2006 Faut il en finir avec le d veloppement durable Regard sur les zones humides m diterran ennes Les Ateliers de l Ethique 1 70 84 Mathevet R 2007 Chasse conservation et botanique perspectives camarguaises Aestuaria 2006 9 409 424 Mathevet R 2007 La chasse dans les zones humides et son volution Zones Humides Infos n 55 pp 9 11 Mathevet R 2008 Les roseli res milieux exploit s et fa onn s par les hommes In Mundler C sous dir Des Butors toil s et des hommes pour une gestion durable des roseli res m diterran ennes SMCG Nimes pp 13 16 Mathevet R Le Page C Etienne M Lefebvre G Poulin B Gigot G Pror ol S Mauchamp A 2007 ButorStar a Role Playing Game for Collective Awareness of Wise Reedbed Use Simulation amp Gaming 38 2 233 262 Mathevet R Le Page C Etienne M Poulin B Lefebvre G Cazin F Ruffray X 2008 Des roseli res et des hommes ButorStar un jeu de r les pour l aide la gestion collective Revue Internationale de G omatique 18 375 395 Mathevet R Poulin B 2006 De la biologie a la g ographie de la conservation Bull Ass G ographes Frangais 2006 3 341 354 Mathevet R Vajda P 2007 D une zone humide l autre d une naturalit l autre Zones Humides Infos n 55 pp 19 20 Poulin B Math
78. avail discute et value la durabilit de ces sc narios Chaque rencontre du groupe de travail permet de partager successivement les pr f rences et les choix des diff rents participants et de d battre des r sultats obtenus afin de cr er une r elle dynamique de groupe Evaluation de la durabilit et groupe d acteurs paysagers dans l op ration de r novation urbaine de l estuaire de la Tamise Le cas de The Bridge Un espace comme l estuaire de la Tamise pose de tr s int ressants probl mes de recherche sur le paysage Mais la complexit des dynamiques paysag res en milieu p riurbain peut compliquer le processus de recherche L quipe d Imperial College a d abord travaill sur le projet Flying StartLe projet immobilier de The Bridge est sous le contr le de deux soci t s priv es voir ci dessus Il tait indispensable d obtenir leur accord pour d buter le travail de recherche Apr s obtention et confirmation de l accord de travailler sur le projet d am nagement The Bridge les acteurs de l am nagement du paysage ont t identifies partir de l tude de la litt rature technique et des documents disponibles Les groupes d acteurs identifi s sont les r sidents les employ s les visiteurs et les gestionnaires de l op ration de r habilitation urbaine les gestionnaires des marais et les gestionnaires de la Green Grid Une typologie des services des cosyst mes r pertori s dans l
79. avec la nature en garantissant l acc s aux milieux naturels La somme de ces b n fices est d finie par le Millenium Ecosystem Assessment comme des services des cosyst mes SE Les SE sont y l objet d une attention croissante pour leur capacit fonder une nouvelle m thode d valuation environnementale Les SE sont d crits par le Millennium Ecosystem Assessment MEA comme des b n fices fournis par les cosyst mes Ils incluent la disponibilit la r gulation le maintien de services naturels et culturels essentiels pour la vie quotidienne des humains et pour l conomie Les SE ont aussi un r le de maintien de la biodiversit et sont essentiels pour la production de biens cosyst miques tels que les fibres naturelles les mol cules pour l industrie pharmaceutique etc Plusieurs facteurs tels que les changements d utilisation des terres le changement climatique les modifications d habitats l invasion d esp ces peuvent affecter ces services en particulier la biodiversit n cessaire pour le fonctionnement durable des cosyst mes C est la raison pour laquelle la relation paysage biodiversit est abord e sur ce terrain en termes de services des cosyst mes et en termes de capacit de la Green Grid les Page 24 produire via la multifonctionnalit des paysages Ces services au sens du MEA incluent sans s y limiter les loisirs les potentialit s pour l ducation le b
80. ble car il diss mine tr s faible distance quelques dizaines de centim tres Chaque couvert voir figure 17 colonne force a donc une force cod e de 1 60 Lorsque l automate passera en revue les voisins d une cellule il d finira comme voisinage le couvert de la cellule qui a la plus grande force Ainsi dans les exemples de la figure 15 dans les cas c d et e le voisinage est pin dense cellule en violet sombre toujours plac e en haut a gauche Mais la d finition du voisinage ne suffit pas a simuler correctement la diffusion En effet la contig it spatiale ne suffit pas rendre possible la colonisation D autres facteurs entrent en jeu les usages des sols les interactions entre plantes R gles de transitions Il est donc n cessaire de d finir et de formaliser des r gles Les mod lisateurs ont demand aux th maticiens de repr senter les interactions entre couverts Apr s des t tonnements et des essais arborescences l quipe a choisi de repr senter les r gles dans un tableau double entr e Page 60 Couverts et Paturage Pin dense pin clair egb bn l che 25 egb en nul 15 ega an Pin clair fort pin clair 45 ega bn l che 30 egs on nul 15 eb ac ch ne gen vrier fort gen vrier clair 50 eb bc l che gen vrier clair 35 eb ci nul ch ne clair gen vri 20 Figure 15 Extrait n 1 du tableau des r gles d volution dans Gen vrier Les r gle
81. bre d exploitations en situation critique en utilisant le seuil propos par les acteurs de terrain Perspectives Les simulateurs Gen vrier et Larzac sont des outils utiles pour continuer analyser les r ponses qu ils donnent des contraintes standard et en particulier l volution des politiques publiques et des soutiens l agriculture Cela peut se faire avec des repr sentants de la puissance publique par exemple au sein du Minist re de l Ecologie La r flexion sur le lien entre activit agricole et am nit s paysag res est typiquement une r flexion qui pr occupe les d cideurs publics en charge de l cologie Mais l int r t de ces simulateurs est le travail qu ils permettent de faire a l chelle des exploitations agricoles On peut en effet les utiliser pour co construire avec les exploitants et partir de leur analyse des contraintes et des possibilit s des sc narios dont on analysera les cons quences sur le paysage simulateur Gen vrier et sur l exploitation elle m me Larzac Ainsi on disposera une fois les enqu tes r alis es d une gamme de situations envisag es avec pour chacune la r ponse des unit s de v g tation du paysage La contribution de ces structures paysag res la biodiversit pourra tre interpr t e en termes de disponibilit d habitats naturels Mais le travail d enqu te g n re aussi de la parole A partir des mat riaux empiriques r colt s en enregistrant
82. buer les r les aux joueurs avant d expliquer les r gles Mise en uvre Les r gles sont expliqu es par le ma tre de jeu durant une quarantaine de minutes et les joueurs peuvent avoir des informations compl mentaires lors du premier tour Un tour repr sente une ann e Les joueurs sont distribu s autour de trois tables dans la salle o le jeu prend place La premi re table est la propri t priv e avec ses deux r les et la seconde constitue la propri t publique avec ses quatre r les A la table de la propri t publique les r les sont distribu s spatialement comme suit d un bout l autre de la table l exploitant de roseau le chasseur l leveur le naturaliste Ces tables sont distantes de quelques m tres Cela permet de simuler la distance physique entre les usagers et la n cessit de se d placer si le joueur veut discuter ou collecter de l information A la fin de chaque tour les joueurs sont invit s par le ma tre du jeu ou la personne faisant office de maire une troisi me table symbolisant la mairie Ensemble ils doivent se mettre d accord ou non sur une gestion de l eau de l tang L ordinateur et l imprimante sont localis s sur une quatri me table l cart des trois autres table dont l acc s est interdit aux joueurs Un trois assistants tudiants formateurs sont charg s d observer les comportements des joueurs afin de pr parer la discussion pr vue lors du d briefing su
83. ccupations de l espace que prendraient l urbain qui pourrait comporter l habitat les grandes infrastructures les services et le rural plut t caract ris par les activit s agricoles de mise en valeur de la for t et d levage mais galement les activit s li es aux savoir faire locaux artisanat produits de terroir Garrigues m diterran ennes contre garrigues foresti res soit encore la bascule obtenue entre d une part les espaces de v g tation claire de pelouses dont il est dit qu ils r sultent de l action de l homme et h bergent les esp ces les plus diverses riches rares caract ristiques du milieu m diterran enne d autre part le type de milieu naturel que l on obtiendrai en laissant la v g tation se d velopper spontan ment c est dire une for t m diterran enne dense et tr s fortement ferm e Le type l importance et l origine des politiques publiques lois aides projets collectifs Elle est locale issue des acteurs de terrain ou l inverse nationales et issues des grandes orientations collectives Dans un dernier cas elle peut tre caract ris e par son absence Figure 22 Restitution de l exercice participatif Le facilitateur explique que ce travail individuel pr pare une mise en commun o chaque sc nario personnel d sir redout et probable sera plac sur deux axes Garrigues Page 75 p riurbaine contre garrigue paysanne en abscisse et garrigues m diterran ennes
84. ce au titre de la Directive HFF gt The Hicks Kaldor compensation criterion maintains that if the magnitude of the gains from moving from one state of the economy to another is greater than the magnitude of the losses then social welfare is increased by making the move even if no actual compensation is made between gainers and losers As such the problems of fairness and interpersonal welfare distribution are avoided by assuming that equity considerations are handled separately from the policy being evaluated Varian 2003 Page 26 ds reece ee ESO Sal Martin de Crau Figure 4 Carte de situation des Anciens Marais des Baux Le Marais des Baux est unique pour la richesse de sa biodiversit Il sert d habitat un total de 208 esp ces d oiseaux diff rentes H ron pourpr Aigle de Bonelli Rollier d Europe dont 27 sont prot g es au niveau international Le marais de Ilon un des l ments encore en place du marais original est un arr t sur les trajets migratoires d automne pour 600000 hirondelles La vall e est galement riche en mammif res amphibiens reptiles et poissons En particulier on y trouve 46 esp ces de libellules ce qui est une des plus fortes densit s d Europe On y trouve aussi une tortue aquatique menac e Cistude d Europe et 9 esp ces d amphibiens parmi lesquelles le rare et menac P lobate cultrip de Concernant les plantes rares du marais 6 sont sur la liste de la CITES Con
85. ce qui peut tre consid r comme un contr le presque total Par contre la fr quence des ann es s ches qui a t importante ces derni res ann es a assez peu d effets sur la vitesse de progression du front Bien que la mortalit des plantules soit presque totale lors de ces ann es s ches l augmentation pr vue de leur fr quence li e au changement climatique n est pas suffisante pour induire des effets tr s importants La mod lisation a aussi permis de mettre en vidence les interactions entre s cheresse p turage et protection par les buissons Page 20 Nos r sultats am nent consid rer comme probable la fermeture presque totale des paysages caussenards clairi re de pelouses et de cultures dans une matrice foresti re domin e par les pins Deux sc narios un peu diff rents peuvent toutefois tre envisag s Le premier volontariste reposerait sur des modifications des politiques publiques avec une incitation plus importante au p turage des pelouses ce sc nario pourrait tre rendu d autant plus attrayant que l augmentation du co t de l nergie pourrait diminuer l int r t de intensification des pratiques des leveurs et tre associ e une r utilisation du bois nergie Sa mise en place serait facilit e par la reconnaissance de la valeur environnementale du territoire natura 2000 Le second plus spontan pourrait consister dans le d veloppement de grands incendies du type de celui qui
86. certation avanc e l autre dans un contexte de concertation interrompue La principale question pos e est comment partager un diagnostic sur le fonctionnement du paysage et favoriser la concertation pour obtenir un accord pour g rer l eau de l tang afin de satisfaire les objectifs de chaque usager Sur le plan m thodologique un jeu de r les d velopp dans un objectif p dagogique peut il tre employ galement comme outil d aide la r flexion et comme outil de m diation en situation conflictuelle et si oui selon quelles modalit s La question de recherche tant comment accompagner une concertation sur des questions de gestion de l eau et du paysage en prenant en compte les contraintes pratiques des usagers et les enjeux de conservation de la biodiversit Il s agit d s lors de v rifier que la mise en place de s ances de jeu de r les avec les usagers peut favoriser ou redynamiser la concertation multi acteurs en largissant la vision des participants en affinant leur compr hension de la durabilit du paysage de sa dynamique et des interd pendances qui lui sont propres Les deux sites tant d j l objet d une d marche plan de gestion concert e La mise en place du jeu de r les n a pas pour objectif de se substituer au forum de concertation existant mais bien de faciliter et d accro tre la durabilit du processus Page 50 Une zone humide virtuelle Le mod le repose sur une zon
87. ces s inscrivent dans une d marche plan de gestion concert e men e depuis plusieurs ann es par les syndicats mixtes Les s ances de jeu de r les renforcent le processus de co gestion mis en place en informant les usagers de ce qui peut potentiellement les opposer aux autres et en soulignant leur d pendance commune la probl matique de la gestion de l eau et de l espace local En cela ce travail s inscrit dans une approche de gestion patrimoniale et d aide la n gociation par le jeu A travers les s ances de jeu les acteurs locaux ont pris conscience du d placement actuel du conflit de la probl matique de la gestion de l eau vers celle de l acc s l espace La possibilit d un accord collectif pour une gestion adaptative de l eau c de le pas un conflit potentiel pour l acc s et la valorisation pastorale des prairies humides en particulier sur Vendres D apr s l enqu te et le d briefing le jeu a facilit le partage du point de vue de l leveur et des chasseurs principaux protagonistes du conflit sur le terrain Le jeu remplit donc son objectif d apprentissage de l existence des diff rents points de vue et des effets de leur diversit sur le fonctionnement cologique et social du SES Perspectives pour l action publique Cinq th matiques enjeux ressortent du d briefing quant l volution future souhait e ou non du paysage roselier pour les deux sites d tude 1 Roseli
88. champs g ographiques Les champs g ographiques sont un espace de manifestation et d action d un ph nom ne g ographique Brunet 2001 Ils peuvent tre caract ris s par leur forme spatiale et par le ph nom ne qui les d finit Un ensemble de champs peuvent tre propos s pour simuler les changements d occupation des sols des garrigues du Pic Saint Loup e champs de distance un noyau villageois une route Page 78 e champs du milieu physique altitude pentes p dologie climat e champs fonciers structure parcellaires appropriation de l espace e champs r glementaires p rim tre AOC politique agricole commune lois sur l environnement e champs institutionnels communaut s de communes agglom ration La combinaison de ces champs d finit des entit s spatiales caract ris es par une relative gale organisation spatiale des usages Les changements effectu s sur le territoire du Pic Saint Loup auront comme base de d part la carte de v g tation en 2001 voir plus haut partie 2 1 sur laquelle est appliqu chaque champ en fonction du contexte dans lequel le sc nario s inscrit Ces sc narios sont moyen terme ils sont fix s l horizon 2036 2006 30 ans Pour chaque sc nario nous proposons une carte d occupation des sols et un mod le graphique de type chor me Sc nario 1 La biodiversit par l agriculture Ce premier sc nario r sulte de la prise de con
89. cologie Ecole Nationale Sup rieure d Agronomie de Montpellier Montpellier 252p Sa d S 2008 Les m canismes d allocation des contratsagri environnementaux cas des ench res Th se Universit deMontpellier I 255 p Sirami C 2006 Abandon des terres et avifaune dynamiques spatiales et temporelles d un paysage m diterran en Th se de Doctorat en Biologie des Populations et Ecologie Ecole Nationale Agronomique de Montpellier Montpellier 53p annexes Habilitation diriger des recherches Marty P 2009 Volume 1 Dossier scientifique et s lection de publications comment es 206 p Volume 2 Essai in dit G ographie cologie allers et retours 198 p Pr sent le 26 juin 2009 Ecole Normale Sup rieure Lettres et Sciences Humaines de Lyon Jury Paul Arnould Bernard Delay Jean Jacques Delannoy Eric Fouache Josefina G6mez Mendoza Jean Paul M taili Laurent Simon Rapports de stages Cadwell J 2009 ReedSim 2 mod lisation des interactions paysage biodiversit d une zone humide m diterran enne M moire Master of Sciences Universit de Madison In Prep Eriksson M 2006 Diagnostic socio environnemental des roseli res de Vendres et du Charnier Scamandre pour la mise en uvre d un jeu de r les dans une approche de m diation territoriale Rapport de stage Master 2 Ing nierie en Ecologie et Gestion de la Biodiversit CEFE CNRS UM2 Montpellier 30p Furman L 2007 Contribution
90. combin e au r chauffement climatique est susceptible d augmenter les risques de grands incendies Cette augmentation sera d autant plus probl matique que le mitage p riurbain est fort La pr vention de ces incendies est associ e l ouverture du milieu autour des routes et des habitations qui repr sentent un nouveau mode d ouverture du milieu Par ailleurs cette r ouverture du milieu peut tre associ e la cr ation de chemins ou de coupes pare feux qui risquent d augmenter la fr quentation du milieu pour les activit s de loisirs sports motoris s Ces usages permettent la r ouverture des milieux ferm s par les ligneux et donc l augmentation des pelouses brachypode et garrigues ouvertes Par ailleurs ces usages favorisent les activit s pastorales et donc l entretien des lavognes Faune Les cons quences de cette r ouverture vont d pendre de plusieurs param tres 1 la localisation de ces taches de milieu ouvert par rapport la matrice du paysage 2 la taille de ces taches 3 l intensit et la fr quence des perturbations En effet de grandes taches d habitat ouvert sont n cessaires pour assurer la colonisation de ces taches par les esp ces sp cialistes des habitats ouverts 80 ha pour les esp ces d oiseaux De petites taches de milieu ouvert contigu des milieux ferm s vont favoriser les esp ces de lisi res et de milieu h t rog ne ex Alouette lulu Flore Les esp ces cespiteuses
91. configuration future du paysage des Marais des Baux est loin d tre atteint En effet les opinions et les attentes concernant l extension potentielle des marais sont tr s diverses D une part des acteurs publics Agence de l eau Conservatoire du littoral Caisse des D p ts et Consignations sont int ress s par l achat de terrains pour restaurer les marais ou bien par le versement de compensations aux propri taires pour entreprendre des op rations de restauration sur les sites Natura 2000 par exemple D autre part les collectivit s locales sont moins favorables la restauration car elles craignent la prolif ration des moustiques et des pertes d emploi dans le secteur agricole Pour les acteurs du paysage la biodiversit li e aux milieux humides est un des param tres du choix d am nagement c t d autres param tres tels que la taille du marais le maintien de haies l acc s et la pr sence d activit s de loisirs le contr le des populations de moustiques Page 36 3 ELABORATION DES OBJECTIFS DE GESTION DU PAYSAGE QUELS DISPOSITIFS PARTICIPATIES Page 37 Page 38 3 1 Introduction Le pr alable de la mise en ceuvre de dispositifs participatifs est la connaissance des acteurs du paysage consid r Dans certains des terrains tudi s cette connaissance tait acquise par les chercheurs Pic Saint Loup Grands Causses roseli res m diterran ennes pour les autres terrains la recherche a
92. conscience li e aux risques d incendies encourage ce red veloppement de l activit pastorale L urbanisation L urbanisation et la p riurbanisation doivent tre contr l es et g r es L important est de densifier les milieux urbains et de limiter l explosion d mographique au plus pr s des noyaux villageois Un objectif majeur tant de pr server les habitats naturels en limitant la consommation d espace La mixit sociale est un point fort de ce sc nario o il devrait tre oblig d accueillir des personnes en garrigues tout en gardant un certain confort de vie Le r le de l Etat Les grandes politiques internationales nationales et locales interviennent et agissent beaucoup par le biais de lois subventions ou incitations Il y a une forte prise de conscience par l Etat de l importance de la biodiversit des patrimoines et des particularismes locaux Les politiques publiques mettent alors en uvre des moyens financiers permettant de soutenir ces actions Les acteurs de terrain jouent aussi un r le important dans ce sc nario ce sont eux qui mettent en uvre et r alisent les directives gouvernementales La concertation et les changes de savoirs ou de pratiques sont primordiaux pour une meilleure compr hension mutuelle Les grands acteurs La garrigue doit tre accessible et surtout vivante avec des activit s humaines plut t compatibles cet espace doit tre g r Les chercheurs et les scie
93. d hectares ou un groupe d exploitations couvrant plusieurs centaines d hectares Il s agit en outre d un mod le Page 96 transparent dans ses r gles de fonctionnement l usager n est pas victime d une manipulation par la machine informatique qui produirait comme par magie des images du futur Au contraire 1l peut en contr ler et en critiquer les principes Il convient toutefois de mentionner une des limites de cette simulation par automate cellulaire L espace est r duit un plan articul en une grille de cellules Il n a ni relief ni volume La v g tation n est pas repr sent e dans sa dimension verticale La repr sentation n est pas r aliste les formes sont g om triques base d agr gats de carr s On peut donc objecter qu il y a loin d une grille de cellules un espace semi naturel La repr sentation ensuite est partielle en cela que des objets paysagers y sont absents routes et r seaux villages et b timents chaos ruiniformes typiques du karst Mais nous avons assum le choix d un mode de repr sentation volontairement simplifi un des objectifs de la mod lisation est justement de simplifier les objets et les situations pour mieux les comprendre Un outil de simulation qui voudrait reproduire exactement le r el dans toutes ses composantes serait tr s certainement d une complexit qui an antirait sa lisibilit et sa maniabilit Ensuite notre parti pris a t de ne mettre
94. dans le mod le qu une information ma tris e en application du principe de mod lisation garbage in garbage out Cela restreint le champ direct des ph nom nes simul s mais cela n emp che nullement et c est un des objectifs de la simulation de susciter les discussions et les r flexions chez les utilisateurs Pens pour des simulations de dynamiques de paysages agro pastoraux ce mod le a aussi une valeur g n rique En effet ses principes diffusion spatiale en fonction du voisinage et son architecture double couche d information ici couverts v g taux et intensit de p turage peuvent permettre des applications d autres ph nom nes de transformation et de diffusion spatiale que la colonisation des ligneux condition de disposer de connaissances robustes en amont sur les processus qui rendent compte de la modification des formes ou du comportement des objets g ographiques Le simulateur Larzac r ponse des exploitations aux contraintes technico conomiques Le but de notre travail tait de cr er des sc narios d volution du paysage avec une pr sence nul moyenne ou forte des esp ces animales dans pour favoriser l levage dans les milieux difficiles et de voir les cons quences sur le r sultat des exploitations du point de vue de rentabilit conomique et de durabilit Pour cela nous avons d abord caract ris les exploitations agricoles du secteur voir tableau 7 Page 97 Evolutio
95. dans leur diversit et les scientifiques chacun mettant ses connaissances dans un travail commun Dans ces travaux les chercheurs ont d velopp des outils et des techniques pour permettre aux diff rents acteurs du territoire de s exprimer sur le devenir de leurs paysages La gamme des outils test s dans l action de recherche et les enseignements tir s par les quipes sont un premier acquis Ces outils sont diff rents dans leurs formes et dans la mani re dont ils peuvent tre mise en ceuvre En fonction des exp riences et des acquis des quipes le travail a pu aller jusqu des exercices participatifs pouss s dont on a pu tirer le bilan parfois le travail a d bouch sur la mise au point de prototypes ou de m thodes qui pourront dans d autres recherches et d autres contextes tre utilis s au contact d acteurs du paysage plus nombreux et ainsi donner davantage de r sultats empiriques Ces recherches ont eu lieu dans une poque o les r f rences et les positions ont beaucoup chang par rapport aux ann es 1990 Concernant deux notions devenues essentielles aujourd hui pour l action publique la biodiversit et la durabilit deux lectures s opposent encore La premi re tendait interpr ter ces notions comme des ressources que les acteurs sociaux et politiques auraient utilis es pour asseoir leur l gitimit et atteindre leurs buts Ces notions dans ce cas seraient des instruments dont l usage importe
96. de la roseli re des fins cyn g tiques abondance de ragondins qui limitent le retour de la roseli re entr es de sel lors des apports d eau faible renouvellement des masses d eaux et qualit des eaux des canaux et du Petit Rh ne ORIGINE SOLUTIONS MISES EN OEUVRE Absence de gestion concert e du fonctionnement hydraulique du site Absence de coordination Mise en uvre d un plan de gestion concert e Restauration et pilotage de Absence de gestion concert e du fonctionnement hydraulique du site Absence de coordination R daction d un plan de gestion concert e par le Syndicat Mixte Restauration et entretien de l ouvrage r gulateur par le certains ouvrages et canaux Syndicat Mixte Pi geage du ragondin PLAN DE GESTION R dig en 2002 et appliqu R dig en 2002 mais non appliqu CAUSES DE L AMELIORATION Inondations de l Aude lessivage Inondation du Rh ne lessivage ACTUELLE DU MILIEU naturel du sel et gestion naturel du sel et d but de gestion coordonn e de l eau coordonn e par le garde communal Tableau 3 Des probl mes constat s par les acteurs locaux l am lioration de la situation Les atouts concernent autant les aspects fonctionnels conomiques paysagers que patrimoniaux La biodiversit sp cifique la roseli re et aux tangs les canards et les poissons constituent des atouts sur le plan du patrimoine naturel et traditionnel Un milieu p
97. de manipulation S agissant des dynamiques du paysage il est donc utile d envisager les voies possibles pour que le monde scientifique puisse s associer la r flexion sur les futurs possibles sans abdiquer de ses connaissances Au contraire on peut utiliser ces connaissances pour d battre dans des collectifs d acteurs largis des voies de gestion possibles pour les paysages Mais il y a plusieurs conditions pour que ce d bat soit possible En particulier il faut se donner les moyens avec les acteurs d utiliser leurs connaissances techniques et empiriques aux cot s des connaissances des scientifiques pour r fl chir des options paysag res Concernant la gestion des territoires les mod les participatif de type bottom up prennent de plus en plus d importance par exemple avec les programmes europ ens Leader maintenant devenus un l ment int gr dans le deuxi me pilier de la PAC d veloppement rural La Convention Europ enne du Paysage y fait tout a fait explicitement r f rence a deux endroits pr ambule avec rappel de la Convention d Aarhus article 5 sur la n cessit de mettre en ceuvre des modes de d cision participatifs Ces d bats sur les projets paysagers doivent permettre de traiter des questions laiss es en suspens depuis longtemps Une d entre elle est celle de l attribution des supports publics pour des paysages h t rog nes Les enjeux de biodiversit n tant pas les m mes partout fau
98. des exploitations d levage mixte de petites taille Les exploitations ovines laiti res semblent ne pas ressentir l effet de la forte baisse des primes du premier pilier Ces exploitations sont tr s peu subventionn es Le revenu de ces derni res est beaucoup plus important que tous les autres syst mes de production du Causse Les exploitations qui d tiennent des brebis laiti res sont de grande taille avec en moyenne 520 brebis par exploitation la taille varie de 220 900 t tes exploitation Les exploitations laiti res b n ficient du prix du lait achet par la fili re Roquefort ainsi que de la marque Roquefort tr s r mun ratrice tableau 12 figure 43 Syst me PAC 1 pilier PAC 2 pilier EBE EBE Max d levage Min Max Min Max min Ovin viande 619 3 023 9 500 15 793 6 806 33 322 Situation des exploitations Bovin viande 2145 6 617 9 000 16 008 522 53 000 du Causse avec r duction de Elevage mixte 1 245 9 604 4 500 16 600 1 960 82 495 80 du premier pilier On lait 1189 5175 8200 15435 37629 150727 Tableau 12 Sc nario d volution des exploitations d levage du Causse avec une diminution de 80 du 1 pilier de la politique agricole commune Page 103 154000 132000 110000 als Rl ww Mixte BVT OL Figure 43 Etat conomique des exploitations du Causse une baisse de 80 du premier pilier de la PAC exp
99. des r sultats de la partie indicateurs graphiques fonds de cartes avec ceux d autres parties permet galement au maitre de jeu de discuter les r sultats relatifs a diff rents concepts comme la gestion int gr e la r solution de probl mes environnementaux la communication le partage de l information les processus cologiques la dynamique de groupe les politiques publiques et leur mise en uvre la n gociation D roulement du processus participatif Afin de mieux comprendre les transformations du paysage c est dire de mieux appr hender les interactions et les processus cologiques et socio conomiques qui affectent l volution des roseli res Nous avons actualis et d velopp un simulateur multi agents ReedSim2 Malgr des difficult s techniques d acquisition et de traitement des donn es hydrologiques et cologiques du site des tangs du Charnier Scamandre L actualisation de la totalit des mod les cologiques du simulateur ReedSim devrait cependant tre finalis e Le simulateur ReedSim permettra de simuler les interactions sociales conomiques spatiales et cologiques du syst me roselier du Charnier Scamandre Les r sultats de plusieurs sc narios de gestion seront alors discut s avec les usagers du site lors d un atelier organis avec le Syndicat Mixte de Camargue gardoise au second semestre 2009 Ce travail ne fait pas l objet du pr sent rapport du fait que nous avons fait le choix d axer
100. discussion s est exprim un sentiment de manque de confiance dans la capacit des lus et des d cideurs percevoir et tenir compte des attentes des habitants Conclusion On retiendra que le travail a permis de valider une m thode et une d marche On peut le consid rer comme un premier acquis pour d autres travaux Les deux premi res r unions du groupe de travail ont parfaitement rempli les objectifs que les chercheurs avaient d fini Page 86 identification des enjeux mis a jour des pi ces des sc narios pour le paysage Malheureusement la troisi me r union a permis seulement de tirer des conclusions sommaires La derni re partie de ce rapport traitera des probl mes li s aux approches participatives aussi nous ne les abordons pas ici Concernant les relations entre paysage et biodiversit le fait que le sc nario La biodiversit par l agriculture ait t pl biscit montre que les aspects fonctionnels et bio physiques sont tr s importants dans le choix d un projet de paysage Le type d agriculture la qualit de vie ne sont pas d connect s de la contribution qu ils peuvent apporter la composante vivante du paysage Le paysage est plut t analys et compris comme un syst me d interactions entre les activit s humaines d une part et les dynamiques de la v g tation et des esp ces sauvages d autre part au sein d un projet de territoire Thames gateway valuation des services des
101. e charbon et viticulture de masse Au 1 ouvert du fait du chevauchement des usages extensifs si cle le paysage est largement Au d but du 20 si cle l exode rural et les nouveaux march s internationaux favorisent le d clin de l agriculture dans les zones les moins accessibles de l arri re pays m diterran en En particulier l arr t des coupes blanc et la diminution du p turage ovin engendrent le d veloppement des taillis de ch nes verts et le d veloppement des ligneux dans les parcours Enfin partir de 1960 de nouveaux modes d usages prennent le pas sur les usages dits traditionnels savoir l urbanisation les activit s de loisirs et la viticulture de qualit Le paysage continue se fermer principalement par des bois de ch ne verts ou du gen vrier oxyc dre dans les anciens parcours et du pin d Alep dans les plaines et combes anciennement cultiv es On assiste en parall le au mitage p riurbain l apparition de petits enclos destin s l levage bovin et quin de loisirs et l arrachage des vignes de la plaine au profit de plantations sur les coteaux Le bassin de Saint Martin de Londres a conserv une importante activit agricole et par cons quent une v g tation domin e par les vignes les prairies et les garrigues ouvertes La plaine de Saint Mathieu de Tr viers Lauret a conserv son caract re viticole m me s il a connu une forte urbanisation Enfin les espaces historique
102. e de ces informations pour cr er des types d exploitations Il est donc adapt une r flexion sur un nombre important d exploitations relativement diversifi es En revanche il ne permet pas d envisager les r ponses individuelles des exploitations aux contraintes Page 57 L automate cellulaire gen vrier Principe 1 diffusion spatiale Le mod le repose sur un principe de diffusion spatiale Les changements du paysage sont le r sultat de la colonisation de l espace par des esp ces ligneuses Du point de vue du principe g n ral le mod le gen vrier est l g rement diff rent de celui de l automate de Conway le jeu de la vie Dans ce dernier une cellule vide l tape n 1 est occup e maintenue ou vid e l tape suivante en fonction de son voisinage Dans gen vrier on reprend ce principe pour simuler la diffusion spatiale Une cellule changera d tat en fonction de son voisinage et prendra la valeur de son voisin l tape suivante Si par exemple une cellule de pelouse a un voisinage de pin l tape suivante elle devient pin Ce principe permet donc de simuler la diffusion des cellules de la famille pin une seule cellule pin peut se diffuser dans l ensemble de la grille en colonisant toutes les cellules pelouse Bien entendu partir de ce principe simple tout se complique lorsqu on a plusieurs types de cellules colonisatrices et plusieurs typ
103. e fruit de ses efforts travers trois indicateurs la superficie de roseli re le nombre de butors chanteurs et le nombre de couples de h rons pourpr s Les chasseurs peuvent valuer leur succ s l aide de leur tableau de chasse annuel et de leurs revenus Pour prendre leur d cision et n gocier les joueurs peuvent partager des informations ainsi qu une repr sentation commune du paysage Le paysage initial Figure 8b est mis jour chaque ann e par le mod le multi agents et est Page 53 distribu a tous les joueurs pour la propri t qui le concerne Pour chaque profil saisonnier de gestion de l eau une carte de la propri t avec les niveaux d eau est disponible Figure 10 Figure 10 Exemple de carte des niveaux d eau disponible a la fin de chaque tour de jeu pour la propri t publique et une gestion G5 niveau d eau en cm Principes d une s ance de jeu Distribution des r les Les joueurs sont distribu s dans chaque propri t Chaque joueur peut r aliser ses activit s dans les unit s de gestion de sa propri t La distribution des r les d pend du nombre de joueurs Id alement la propri t priv e est g r e par deux r les chasseur et exploitant de roseau alors que trois quatre r les g rent la propri t publique chasseur leveur exploitant roseau naturaliste Habituellement un joueur est assign par r le Il est souvent plus efficace en terme de compr hension de distri
104. e humide arch typale compos e d un paysage virtuel repr sent par une grille spatiale de 100 cellules carr es 10x10 correspondant chacune 10 ha Le paysage se partage en deux propri t s une priv e et une publique de part et d autre d une digue centrale Figure 8a Chaque propri t est divis e en 9 unit s de gestion parcelle de r colte de roseau enclos de p turage ou zone de chasse Chaque joueur peut d cider d endiguer une unit de gestion qui devient alors une zone hydraulique ind pendante Les cellules sont localis es le long d un gradient topographique qui passe de 40 cm 20 cm partir des berges de l tang situ en bas de la carte Selon les saisons le niveau d eau atteint par l tang inonde les deux propri t s Cinq profils saisonniers de niveaux d eau sont propos s aux joueurs chacun tant plus ou moins favorable aux diff rentes activit s des joueurs Une proc dure de diffusion de l eau permet de calculer la hauteur de la lame d eau recouvrant chaque cellule selon sa topographie et son endiguement Chaque cellule se voit affecter l tat initial une occupation du sol Figure 8b qui va voluer selon la dynamique cologique et les actions des joueurs B Pree Pumique Occupation du sol P nasle Figure 8 a Propri t s et unit s de gestion b Occupation du sol Traits pais digue traits m dian d limitation des unit s de gestion traits fins d l
105. e l estimation conom trique Allocation des aides publiques la gestion du paysage Axe Evaluation des pr f rences des agriculteurs r sultats Nous avons pu d terminer contrairement aux id es re ues l acceptabilit d un syst me agri environnemental r form qui ne s appuie plus sur des cahiers des charges standardis s et un paiement uniforme mais plut t qui permettrait travers un syst me d ench re d ajuster les cahiers des charges et les paiements aux caract ristiques individuelles des agriculteurs Leur pr f rence va une r gle de paiement diff renci Cependant la hi rarchisation de leur choix pour un paiement en faveur du gain environnemental ou en faveur des co ts de mise en uvre reste un r sultat provisoire ce stade du travail Axe 2 outil d aide la d cision pour atteindre plusieurs objectifs r sultats Les r sultats indiquent qu il est possible d atteindre l efficience budg taire maximale mais au d triment de l efficience environnementale ou vice versa La performance de l ench re d pend aussi des montants de primes maximales par hectare que le r gulateur est pr t payer Ces r sultats montrent aussi qu il ne faut pas organiser de la m me mani re une ench re qui aurait pour principal objectif la pr servation d un habitat au titre de la biodiversit et donc Page 69 qui rechercherait plut t l engagement de grandes surfaces et une e
106. e les plus int ressantes sont le p lodyte et le p lobate amphibiens anoures c est dire sans queue et les tritons Ces esp ces sont menac es par la disparition des lavognes et des milieux ouverts deux ph nom nes li s Parmi les reptiles il n y a que deux esp ces qui profitent de la progression foresti re la couleuvre d esculade et la vip re aspic toutes les autres esp ces sont davantage li es aux milieux ouverts Les objectifs sont donc de maintenir les milieux ouverts pr f rablement de petites parcelles en vitant les monocultures et les boisements uniformes Par ailleurs le d clin du l zard ocell est li la fermeture du milieu mais galement l utilisation intensive de vermifuges pour les troupeaux L augmentation du trafic routier est tr s n faste pour les serpents qui ne sont pas adapt une mortalit lev e du fait de leur longue dur e de vie L objectif est donc de limiter les pollutions phytosanitaires et le d veloppement du trafic et des routes Pour les insectes l H rault est le d partement le plus riche de France La majeure partie des connaissances en entomofaune sont bas es sur les col opt res et l pidopt res La viticulture et ses pratiques culturales sont identifi es comme un probl me l expert enqu t J F Mald s CIRAD est pr occup par l usage tr s fort de produits phytosanitaires en France par la viticulture L impact de la monoculture de vigne comme
107. ellement constitue un moyen d intervention efficace mais insuffisant pour aboutir un v ritable contr le de la progression des pins Ce d faut de contr le est surtout marqu sur les sols dolomitiques Il est d autant plus important que les distances de diss mination des pins sont assez importantes ce qui leur permet de coloniser un vaste territoire L exp rimentation confirme ce r sultat et permet de mettre en vidence et d analyser un r seau d interactions entre pr dation p turage protection et comp tition des buissons Un travail de mod lisation r trospectif Caplat et al 2006 avait permis de d montrer l importance de la culture dans la mise en place du paysage caussenard Un second travail r alis dans le cadre du programme plus prospectif consiste dans la mod lisation d mographique de la progression du pin noir et du pin sylvestre il a t r alis sur la base des nombreuses exp riences conduites Boulant et al soumis ce qui nous a permis de travailler avec des modalit s de p turage diverses dont une repr sente ce qui existe de plus intensif sur le causse Nous avons tudi la vitesse de progression moyenne d un front pionnier En l absence de p turage elle se situe au voisinage de 20 m par an En p turage moyen voisin de ce qui est observ en moyenne aujourd hui la vitesse de progression diminue d un facteur 2 seulement Avec un p turage intensif elle est diminu e d un facteur 20
108. elles strat gies pour quels objectifs Centre du Scamandre SMCG CEN LR R gion LR 29 avril 2008 Page 121 Universit Populaire du Pays d Arles Journ e environnement Peut on agir sans id aux Les fondements id ologiques de l action publique Ateliers conf rence d bat Arles 26 avril 2008 6 2 Autres references Ansonnaud J P 2009 Du p turage en for t au sylvopastoralisme Le cas de la for t domaniale des Grands Causses RDV techniques n 23 24 ONF 47 54 Antrop M 2006 Sustainable landscapes contradiction fiction or utopia Landscape and Urban Planning 75 3 4 187 197 Arnstein S R 1969 A ladder of citizen participation Journal American Institute of Planners 35 215 224 Attonaty J M M Le Bars M Allaya et P Le Grusse Coord 2005 OLYMPE Manuel d utilisation Montpellier CIHEAM IAM 120 p Attonaty J M M H Chatelin et F Garcia 1999 Interactive simulation modeling in farm decision making Computers and electronics in agriculture 22 157 170 Bateman I J Carson R T Day B Hanemann M Hanley N Hett T Jones Lee M Loomes G Mourato S Ozdemiroglu E Pearce D W Sugden R Swanson J 2002 Economic Valuation with Stated Preference techniques A Manual Edward Elgar Cheltenham UK Bateman I J Langford I H 1997 Non user willingness to pay for a National park an application and critique of the contingent valuation method Regional Studies
109. ements de proportion des principaux habitats sont galement accompagn s de la fragmentation des habitats ouverts et de l augmentation de la connectivit des habitats bois s Faune Les cons quences de tels changements pour la faune m diterran enne ont t r pertori es par Russo 2006 Ainsi plusieurs tudes montrent que la diversit des invert br s est maximale aux stades de perturbation interm diaires lombricid s macro arthropodes orthopt res papillons gast ropodes araign es Pour certains groupes 1l a t montr que leur diversit est corr l e l h t rog n it du paysage fourmis abeilles col opt res Les amphibiens sont menac s par l abandon des points d eau utilis s par les ovins En ce qui concerne les reptiles un niveau de perturbation interm diaire est galement n cessaire pour maintenir leur diversit En ce qui concerne les oiseaux la fermeture du paysage engendre la perte des esp ces de milieu ouvert qui sont galement les esp ces patrimoniales M diterran ennes ou d int r t communautaire au profit des esp ces de for t qui sont pr sentes dans l ensemble de la r gion Euro Sib rienne Sirami et al 2007 Par Page 17 ailleurs la plupart des rapaces sont affect s n gativement par la fermeture du paysage Enfin la fermeture du milieu g n re la diminution des populations de lapin et l augmentation du sanglier et des ongul s chevreuil Flore En ce qui c
110. ender en Australie Countryside Stewardship Scheme en Grande Bretagne Marais des baux drainages et agriculture intensive La r gion des Alpilles constitue une zone forte valeur patrimoniale convoit e pour son patrimoine culturel et historique pour la beaut de ses paysages rendus c l bres internationalement ce qui se traduit par les valeurs fonci res lev es Dans ce contexte le futur des Anciens Marais des Baux qui se situent au pied des Alpilles figure 4 est encore incertain et suscite des d bats passionn s Lifran amp Westerberg 2008 Drain s dans les ann es 60 et transform s en zone d agriculture intensive gr ce une injection massive de fonds publics ils doivent faire face aujourd hui plusieurs d fis la hausse des co ts de drainage et les difficult s de leur partage la transformation de la propri t induisant une relativisation des objectifs de production alimentaire au profit de la production d am nit s les incertitudes sur le devenir des soutiens publics l agriculture Parall lement de nouvelles fonctions cologiques et des services culturels des cosyst mes sont valoris es puration des eaux r gulation des crues conservation de la diversit biologique et des paysages L enjeu local de la mutation de cet espace se combine donc des enjeux globaux ce qui justifie une approche d conomie publique La zone fait en effet partie des sites Natura 2000 choisis par la Fran
111. epose sur la mise en place d un dispositif d interaction permanent en situation d incertitude dans un milieu o tout peu changer tr s vite inondation remont es salines Les acteurs ont mentionn l importance du comit de gestion en place et son mode de fonctionnement concert Ils ont soulign l importance que la proc dure des choix de gestion reste ouverte et active r visable selon l volution du contexte Parmi les nombreuses questions que posent ce type d approche il nous para t important d explorer l avenir deux d entre elles En desserrant cette mortelle tenaille de l pist mologie et de la sociologie l cologie politique permet aux disciplines scientifiques d livr es de leur t che d pist mologie politique de multiplier les enceintes les preuves les ar nes les institutions les forums les exp riences les preuves les laboratoires par lesquels s associent les humains et les non humains tous fra chement d livr s La Science est morte vive la recherche et vivent les sciences Latour 1997 75 Page 113 En situation de conflit ouvert ou latent notre d marche reste t elle op rationnelle Nos s ances de jeu ont mobilis jusqu a pr sent des acteurs appartenant a des groupes sociaux qui pratiquent la concertation avec l institution de gestion en place Il serait int ressant de faire participer les acteurs forts du syst me grands propri taires terriens ainsi
112. es Benson et Roe 2000 Antrop 2006 En mettant l accent explicitement sur la dur e la r flexion sur des paysages soutenables demande de se projeter dans le futur partir des connaissances existantes Or ces futurs sont videmment multiples tant les possibilit s et les contingences sont nombreuses La science n a plus la possibilit de fournir elle seule des r ponses ou de proposer des solutions f t elle non dogmatique d cloisonn e et ouverte aux connaissances empiriques des acteurs de terrain La notion de d veloppement durable appliqu e aux paysages demande de prendre en compte les dynamiques environnementales de l espace concret la viabilit conomique des strat gies professionnelles les relations entre groupes sociaux Elle force galement revoir les modes de gouvernance et faire place dans la d cision aux aspirations des acteurs sociaux qui seront les premiers usagers des territoires de demain Cet imp ratif participatif projette les sciences du paysage en dehors de la position d expertise ext rieure et descendante La Convention Europ enne du Paysage Conseil de l Europe Florence 20 12 2000 mentionne explicitement la participation du public dans son pr ambule en rappelant la convention d Aarhus sur l acc s l information la participation du public au processus d cisionnel et l acc s la justice en mati re d environnement 25 juin 1998 Dans son article 5 Mesures g n ral
113. es elle indique la n cessit de mettre en pace des proc dures de Diamond J 2006 Effondrement Comment les soci t s d cident de leur disparition ou de leur survie Paris Gallimard NRF essais Page 8 participation du public des autorit s locales et r gionales et des autres acteurs concern s par la conception et la r alisation des politiques du paysage 1 2 M thodes terrains cas Du point de vue op rationnel nous avons propos une structure avec des terrains d tude en France Larzac M ridional zones humides m diterran ennes Petite Camargue gardoise et Etang de Vendres Garrigues du Montpelli rais Marais des Baux et un en Grande Bretagne Thames Gateway Ces contextes paysagers sont tous fortement dynamiques et les changements sont induits principalement par les changements de pratiques et de strat gies d am nagements Ces dynamiques de paysage sont plus agri environnementales pour les cas du Larzac m ridional des roseli res m diterran ennes et des Marais des Baux elles sont mixtes agro pastoralisme pression p riurbaine pour les Garrigues du Montpelli rais elles sont principalement de l ordre de l am nagement urbain pour le terrain Thames Gateway 1 3 Plan Le rapport comporte trois parties La premi re partie pr sente les enjeux de biodiversit li s au paysage On montre d abord en quoi les transformations du paysage peuvent affecter la biodiversit On d veloppe ensui
114. es esp ces invasives ragondin jussie crevisse de Louisiane On critique aussi les pratiques de chasse qui limiteraient les effets positifs des projets de restauration et de protection des milieux La gestion de l eau dite monosp cifique est galement accus e d accro tre les conflits et de bloquer les tentatives de mise en place d une gestion globale de l eau La pr sence du moustique est consid r e comme une nuisance uniquement sur l Etang de Vendres La pr sence d une station baln aire dans l environnement imm diat et le fait d tre une zone de pr emption du C E L R L sont galement pr sent s comme des d fauts du site de Vendres La mise en uvre de Natura 2000 dans les deux sites est consid r e comme une limite tr s forte au d veloppement des activit s humaines La pr sence de h ronni res est consid r e comme contraignante dans le site du Charnier Scamandre Page 33 Etang de Vendres Ecocomplexe Charnier Scamandre PRINCIPAL CONSTAT CAUSES IDENTIFIEES par les usagers et les experts Disparition de la roseli re depuis le d but des ann es 90 Entr es d eau de mer suite a mauvaises manipulation des ouvrages hydrauliques et r duction des apports en eau douce Qualit des eaux de rejet des stations de lagunage Disparition de la roseli re depuis la fin des ann es 80 Usage inappropri des engins de coupe du roseau sur sol peu porteur inondation estivale
115. es de milieux susceptibles d tre ou de ne pas tre colonis s en fonction de leur nature pelouse ou cultures ou de leur usage p turage plus ou moins fort Le premier probl me r soudre est celui de la d finition des couverts v g taux c est dire des valeurs attribuables chaque cellule Nous avons d fini un premier type de couverts figure 112 partir des principaux taxons d esp ces ligneuses colonisatrices buis Buxus sempervirens gen vrier Juniperus communis ch ne Quercus pubescens pin Pinus sylvestris et Pinus nigra Prunus spinosa Les deux esp ces de pin ont t regroup es et leur comportement colonisateur a t consid r comme identique Couverts et Paturage Couvert Pature fl 1 Densite R gle Evol ch ne culture friche gen vrier pelouse pin prunus Figure 12 Liste des taxons servant d finir les couvets A partir de ces taxons nous avons rajout un param tre de densit dense ou clair Ensuite nous avons combin les ligneux hauts et les ligneux bas d abord parce que les types de combinaison ont un r le sur la vitesse de colonisation et ensuite parce que leur potentiel comme ressource pour les leveurs est tr s diff rente On aboutit ainsi une liste de 25 couverts voir sur la figure 13 les colonnes couvert Esp ce A Esp ces B densit susceptibles de se diffuser dans l espace Page 58 Couverts et Paturage
116. es services des cosyst mes et r habilitation urbaine dans l estuaire de la Tamise 24 Paysage et intensification de l agriculture des approches conomiques eeeeee 25 Marais des baux drainages et agriculture intensive ssesesssssseessesessseesreseessresseses 26 Enjeux paysagers et mesures agri environnementales Aubrac Loz re ce 27 2 2 Paysage et biodiversit identification des enjeux par les acteurs sociaux 27 Biodiversit et enjeux d am nagement du territoire 28 Garrigues du Pic Saint Loup les enjeux de la pression p riurbaine 0ee 28 R novation du paysage urbain et dynamiques cologiques 30 Paysages C T SSOUrCES 2 nr arsi after ln dt ei nt ee n tt de die ie 31 Larzac M ridional gestion pastorale et sylvo pastorale des ressources et biodiversit EL PU 31 Roseli res m diterran ennes ressources et gestion de l eau 32 Economie et paysage une approche indirecte des enjeux de biodiversit 36 Ench res environnementales et biodiversit 00 eeeeeeeeseeeeeeeeceeceseceeeseeeneeeeeeaeenaes 36 Marais des Baux la biodiversit une des composantes des choix strat giques en mati re d am nagement paysager aire net 36 3 Elaboration des objectifs de gestion du paysage quels dispositifs participatifs 37 3 1 AA OUUCHION s ii enr Tse i ai e aea a aed adda a e aaa un Lt 39 3 2 Dispositifs part
117. essus cologiques socio conomiques et spatiaux qui participent au fonctionnement de la roseli re Il se d compose en trois sous mod les 1 un module hydrologique et topographique qui d finit les propri t s structurelles d une zone humide virtuelle inond e par des niveaux d eau saisonniers 2 un module cologique qui simule la dynamique de la roseli re et des oiseaux 3 un module d cisionnel qui rend compte des strat gies des principaux acteurs Les d cisions sp cifiques chaque type d activit s sont prises individuellement par chacun des principaux usagers des roseli res leveur exploitant de roseau chasseur et naturaliste tous soumis la d cision annuelle de choix des niveaux d eau saisonniers Le mod le de prise de d cision laisse libre de r gle les discussions et les n gociations entre joueurs Le mod le multi agents qui sert de support au jeu de r les a t d velopp sur la plateforme de simulation Cormas Bousquet et al 1998 Objectifs poursuivis Les charg s de mission du SMBVA et du SMPGCG ont particip au Life Butor et ont test le jeu de r les ButorStar d velopp dans le cadre du module p dagogique du programme europ en 2001 2005 Sensibilis s l outil ils ont t tr s int ress s pour une mise en uvre avec les usagers de leurs terrains respectifs Il s agissait d exp rimenter une d marche de d accompagnement sur ces deux terrains l un dans un contexte de con
118. et She Prairie humide prairie s che E Etana et ros li re Etat actuel ee Restauration avanc e soit 1 6 de sa taille naturelle et 3 km Restauration mod r e 2 3 de sa taille naturelle soit 9 km2 1 3 de sa taille naturelle soit 6 km HONTE REAN fe eHaies d arbres Impact sur le paysage dans le choix de la v g tation Etat actuel Peu d arbr 4 Quelques d arbres eaucoup a Pag Permettant une vue sur les Alpi 1 OPTION SANS MARAIS OPTION AVEC MARAIS Contr le de la population de moustiques Utilisation de m thodes naturelles uniquement telle que variation du niveau d eau gambusie poissons et autres pr dateurs Contr le par un moyen chimique doux en utilisant une bact rie s lective le Bti XE Etat actuel Pas de contr le public eProtection et loisirs CRE Etat actuel Peu d observation de protection et de d couverte Acc s aux pi tons le long de la digue sans quipements publics ni restriction de la chasse officielle sur la zone ern En Observation et d couverte Acc s aux zones humides des activit s vari es sont propos es telles que le kayak des circuits de v lo et des tours d observation La chasse est limit e a SHE certaines zones Observation et protection La chasse est interdite l acc s au public est restreint mais un e Biodiversit gt Etat actuel Faible Le niveau de biodiversit varie peu Moyenne La population d esp ces commu
119. ette op ration d int r t national au Royaume Uni doit int grer des menaces comme les risques d inondations la fragilisation d habitats d esp ces isol s ainsi que la perte de biodiversit Comme l op ration sera conduite sur une dur e de 25 30 ans elle doit galement prendre en compte le facteur du changement climatique En termes de mesures de compensation un plan strat gique appel Green Grid la grille verte a t d velopp et int gr dans le projet d am nagement Thames Gateway La strat gie Green Grid d veloppe le concept de paysage comme infrastructure verte multi fonctionnelle cens assurer la protection de l environnement la conservation de la gt biodiversit et augmentation de la qualit de vie des soci t s locales La strat gie Green Grid a pour objectif d int grer toutes les ressources environnementales de estuaire en cr ant un r seau vert d espaces ouverts non b tis allant des parcs urbains aux marais c tiers d habitats et de corridors paysagers Les b n fices de la Green Grid incluent la gestion de la topographie contre les inondations les loisirs la protection et l augmentation de la biodiversit la cr ation d emplois ainsi que des mesures de compensation de la fragmentation 2 des habitats caus e par l am nagement urbain par le maintien de corridors de migrations d esp ces La Green Grid est galement un moyen d assurer le contact des r sidents
120. eur technico conomique Larzac cceccecescceseceeseeeeeeeeseeceseceeeeeeeeeseeesaeees 64 Page 3 Conclusion association des acteurs du paysage l laboration des simulateurs 66 Saar Principaux TES UTA TS 2 ov a ed Te ce ee alin Sale Rls ti ee 68 Economie du paysage des sc narios et leur valuation par les acteurs 68 Allocation des aides publiques la gestion du paysage 69 Axe 1 Evaluation des pr f rences des agriculteurs r sultats eee eeeeeeeeeeeeeeeeee 69 Axe 2 outil d aide la d cision pour atteindre plusieurs objectifs r sultats 69 Quels projets paysagers pour les garrigues du Pic Saint Loup ec ce eeceeeeeeeeeeeeteeeeees 70 Premi re r union 9 f vrier 2007 pr sentation et m thode de travail 0 0 70 Th me Jl P rutbamisati Otnes ieee ca mace yt a caer Beene a eee wade Baacaer es 71 Theme 2 D veloppement aonicoles ste Re datas sande nt 72 Themes Milieunat rel ERA ee rase 73 Deuxi me r union 19 avril 2007 laboration des sc narios 74 La CATTIOUS UCSITCE instantan e an totem ltd tee euh 76 Lagarrigue plus probabl s s ss sn tes ni ant na dratandeaneiten 71 LA PATIOUS TEA OUISE sssrini enigante use ati ee EE EEA AAEE Oah TI Mise en place des Sc narios nat A a EE E E E ee 78 Sc nario 1 La biodiversit par lPagriculture s neesesseeseeseesseessessessressesseesseeseese 79 Sc nario 2 Une ville verte dans une for t m diterra
121. eurs la possibilit de souscrire des engagements en termes d adoption de pratiques agricoles respectueuses de l environnement en contrepartie d une aide mon taire vers e pour compenser leur manque gagner et les surco ts li s l adoption des nouvelles pratiques Dans le cadre de la programmation 2007 2013 de nouvelles r gles europ ennes ont vu le jour dans le domaine agri environnemental Pour s y conformer la France a fait le choix d un d veloppement rural d concentr tant du point de vue des priorit s territoriales que du point de vue financier PDRH 2007 En parall le d autres pays utilisent les m canismes d ench res pour allouer des contrats agri environnmentaux par exemple le Conservation Reserve Program aux USA Bush Tender en Australie le Countryside Stewardship Scheme en Grande Bretagne de sorte qu il devient l gitime de se poser la question de la mise en uvre en France d un nouveau syst me d allocation des contrats agri environnementaux bas sur une logique comp titive Les ench res agri environnementales reposent sur l id e d allouer les contrats sur le m me principe que l adjudication des march s publics Les agriculteurs qui souhaitent vendre un b n fice environnemental font une offre en g n ral sous pli scell qui sp cifie le montant de la compensation qu ils souhaitent obtenir en contrepartie de leur effort environnemental en termes de changement ou de maintien de pra
122. evet R Lefebvre G 2006 Gestion exp rimentale en Petite Camargue gardoise impact de trois ann es d interruption de coupe du roseau sur le butor toil in Kerbiriou E sous la dir Recueil d exp riences du Programme LIFE Butor toil Biologie et gestion des habitats du Butor toil LPO Rochefort pp 50 51 Poulin B et Mathevet R 2008 Pour une gestion et une exploitation durable des roseli res m diterran ennes In Mundler C sous dir Des Butors toil s et des hommes pour une gestion durable des roseli res m diterran ennes SMCG Nimes pp 17 21 Poulin B Lefebvre G Allard S Mathevet R 2009 Reed harvest and summer drawdown enhance bittern habitat in the Camargue Biological Conservation 142 689 695 Poulin B Mathevet R Lefebvre G 2006 Integrating bird ecology with socio economy for a sustainable wetland management J Ornithol 147 suppl 80 Poulin B amp R Mathevet 2008 Quand les roseli res profitent des changes entre Science et Soci t in L Garnier ed Entre Homme et la Nature une d marche pour des relations durables R serves de biosph re Notes Techniques n 3 UNESCO Paris pp 16 17 Poulin B amp R Mathevet 2006 Experimental management of reedbeds in the Petite Camargue France Case study 7 12 p 146 147 In The bittern in Europe a guide to species and habitat management White G Purps J and S Alsbury eds The RSPB Sandy UK Said S
123. f et d autre part ses r sultats au regard des enjeux locaux Il est crucial de veiller une implication sous une forme ou une autre des acteurs cl s en termes de d cision De m me il s agit d assurer chaque participant la possibilit de peser sur la r flexion collective La consultation modalit soft de la participation Selon Arnstein 1969 la consultation du public via des interviews est un pas en avant vers la participation mais n est pas vraiment de la participation car au cours de ce processus les acteurs n acqui rent pas r ellement de nouvelles connaissances capacit s ou responsabilit s notion d empowerment Mais d autres auteurs placent la distinction sur un autre crit re si au cours du processus les personnes interview es peuvent communiquer leurs id es de telle mani re qu elles soient prises en compte dans les d cisions et les choix alors on peut parler de participation Le travail men par les conomistes de notre quipe sur le Marais des Baux peut illustrer ce point En effet le contexte de l enqu te est celui d une concertation locale conduite sous l gide du Parc R gional Naturel des Alpilles par l ONG A Rocha Les r sultats obtenus sont d un grand int r t pour l laboration du projet d finitif de restauration car ils permettent non seulement d valuer le consentement moyen payer des habitants pour des changements par rapport la situation actuelle ce
124. ferme pas au contraire il s ouvre et reprend un profil de garrigues m diterran ennes historiques grace au retour des troupeaux Cependant certains boisements anciens sont pr serv s pour favoriser une mosaique de milieux favorable a la diversit biologique Les garrigues ferm es sont donc peu a peu r ouvertes et les pelouses sont privil gi es afin de fournir des parcours pour les brebis Certaines belles for ts historiquement pr sentes sur la zone d tude sont pr serv es ainsi que des boisements clairs qui servent de haies Pour la r alisation cartographique figure 24 une r gression des formations v g tales vers des stades plus ouverts est effectu e Pour les zones de causses favorables aux p turages les Page 80 bois ouverts ou ferm s deviennent des garrigues ouvertes ou ferm es Les garrigues ferm es deviennent des garrigues ouvertes et les garrigues ouvertes des pelouses Les boisements situ s sur les sommets sont pr serv s Les bois ferm s proximit des habitations deviennent des bois ouverts Pour effectuer les transitions de v g tation le champ de proximit t utilis les transitions de v g tation sont effectu s en fonction de la formation v g tale pr sente dans le polygone d c t Sc nario 2 Une ville verte dans une for t m diterran enne Dans ce second sc nario le d veloppement des grandes villes comme Montpellier se r percute sur des villages de plus en plus l
125. for t figure 26 les pelouses deviennent des garrigues ouvertes les garrigues ouvertes des garrigues ferm es et les garrigues ferm es des bois ouverts ou ferm s Les bois ouverts sont maintenus et certains bois ferm s situ s au plus pr s des habitations deviennent des bois ouverts Des ripisylves sont cr es partir de zones tampon de 10 m tres autour des cours d eau et des coupe feux sont plac s de fa on assez al atoires et de forme aur olaire au milieu des boisements Sc nario 3 Pressions urbaines Pour ce troisi me sc nario la ville se d veloppe toujours plus elle consomme et mite l espace qui l entoure Le d veloppement urbain prend deux formes majeures ce sont tout d abord de grandes op rations immobili res qui se concr tisent par la construction de lotissements prot g s par de hauts murs destin s une client le de luxe de type gated Page 82 communities Et d un autre c t une certaine population s installe sous la forme d une cabanisation anarchique qui mite les espaces dits naturels Le mod le de croissance urbaine le long des axes routiers et proximit des centres urbains se poursuit mais avec une plus grande ampleur que dans le second sc nario Dans ce contexte l il est important de d velopper les axes de circulation entre la ville principale et sa p riph rie Dans ce sc nario les loisirs ont une tr s grande importance Les espaces libres sont mis en valeur par la cr
126. g e mais il ne peut s agir que d un pis aller car l int r t de la m thode des groupes d acteurs est justement que les positions puissent s exprimer dans le m me espace de dialogue Afin de pouvoir compter sur des acteurs impliqu s de mani re satisfaisante dans un projet il faut donc disposer d un mandat Si la recherche est directement impliqu e dans un projet r el de transformation du paysage ou dans la mise en place d une politique la participation des acteurs sera renforc e par l enjeu des d cisions prendre Mais comme l a montr le terrain Thames Gateway cette situation pr sente des risques pour la recherche Le premier est que le projet puisse tre interrompu ou report ce qui emp che les chercheurs d aller au bout de leur travail C est ce qui s est pass pour le projet Flying start o le travail tait tr s avanc o toute l analyse des relations entre acteurs avait t formalis e pour la premi re tape de construction d un mod le multi agent mais o cause du report de l op ration sine die la recherche t contrainte s arr ter Dans le cas o la recherche participative est une recherche fondamentale non directement li e la mise en place d un projet pr cis le travail des chercheurs est facilit s ils peuvent l gitimer leur travail par un mandat Le fait de faire partie d un programme du MEEDDAT en est une forme de mandat Elle n est pas suffi
127. galement de favoriser les l ments lin aires L int r t du maintien des paysages ouverts en particulier les pelouses sur marnes et des ripisylves est soulign Pour cette raison le bassin de Saint Martin est la zone qui concentre le maximum d enjeux avec comme principales menaces sont l enfrichement et la mise en culture qui modifient compl tement les cort ges floristiques Enfin concernant l urbanisation les acteurs naturalistes soulignent surtout l irr versibilit des am nagements et leur augmentation en nombre dans un contexte de forte augmentation de la population dans la r gion La position qui se d gage consiste privil gier le maintien d habitats cibles milieux humides et milieux ouverts pour pr server des esp ces cibles les esp ces prot g es les esp ces end miques restreintes les esp ces en limite d aire de r partition et les esp ces avec responsabilit d partementale voir ci dessus esp ces pour lesquelles les effectifs du d partement sont significativement plus lev s que dans un territoire de r f rence qui ici serait la France Les communaut s d oiseaux on t tudi es en 1978 1992 et 2003 sur 194 points d coute r partis sur une zone de 2800 ha Parmi les 34 esp ces communes pr sentes 16 peuvent tre consid r es comme stables 9 sont en augmentation et 8 sont en diminution Sirami et al 2007 Les esp ces en augmentation sont celles associ es au milieu forestier
128. groupe de travail De la m me fa on ces personnes sont g n ralement connues pour leur engagement Page 112 sur le territoire et font partie d un r seau fr quemment mobilis pour ce type d analyse De ce fait le discours mis en place risque d tre domin une vision assez convergente des ph nom nes Mais cette vision est celle des acteurs impliqu s et motiv s par la participation a la r flexion Les m thodes participatives soul vent galement une objection d ordre politique au sens large Les collectifs de travail n ont aucun statut institutionnel fix Au mieux il s agit de comit s de pilotage dans des op rations locales de mise en uvre de politiques publiques o les repr sentants de tous les groupes d int r t sont invit s par le pouvoir Au pire il s agit de groupes construits sur le b n volat et sur des r seaux d interconnaissance Il ne s agit pas de structures d mocratiquement d sign es et les personnes qui y participent n ont aucune l gitimit collective Faut il donc penser que les d lib rations issues de ces agr gats flous n ont pas de valeur O m me qu il ne s agit que d instruments faussement d lib ratifs destin s montrer d ventuels opposants que le public a t consult et a donn son accord Si on reprend le raisonnement d velopp au d but de cette partie sur les deux modes de prise en compte des faits de nature propos s par Latour s paration
129. i d coule de la fermeture du paysage C est en particulier le cas pour les communaut s d oiseaux qui subissent une simplification vers des communaut s domin es par les esp ces g n ralistes et les esp ces associ es au milieu urbain communes l ensemble des villes europ ennes Caula Sirami et al 2009 La pollution engendr e par les rejets des eaux us es ainsi que les pr l vements d eau dans les cours d eau menace directement les milieux aquatiques ex le Lamalou L introduction d esp ces est corr l e l urbanisation crevisses de Louisiane poissons rouges Flore En Languedoc Roussillon on estime que 13 des esp ces de plantes rares sont menac es par l urbanisation Pratiques viticoles Habitats Bien que les vignes ne soient pas des habitats naturels ou semi naturels prioritaires elles repr sentent une ouverture du paysage qui peut avoir des effets positifs sur certaines esp ces patrimoniales Faune Les vignes constituent notamment un habitat compl mentaire pour de nombreuses esp ces en particulier des esp ces d oiseaux ex Alouette lulu La diminution des intrants l enherbement des parcelles ou les poteaux en bois utilis s comme perchoirs par les oiseaux favorisent ainsi la diversit biologique des parcelles de vigne Page 18 Coupes de bois d broussaillages et feux dirig s Habitats Le d veloppement des for ts en particulier les for ts de pins
130. ic Saint Loup tait de valider puis de classer les quatre sc narios pr sent s pr c demment Cette r union de travail n a pas eu le succ s attendu en termes de participation du public Une douzaine de personnes ont assist la r union dont 6 membres du groupe d acteurs La base de la discussion a t le r sultat des simulations cartographiques et paysag res artistiques des occupations des sols issues des sc narios de synth se r alis s par l quipe de chercheurs Lors cette derni re r union les sc narios ont t valid s par les acteurs 5 des participants sur 6 ont class le sc nario La biodiversit par l agriculture en sc nario pr f r tant pour les propri t s de l espace concret qu en tant qu espace de vie En n gatif le sc nario Pressions urbaines est celui qui suscite les avis les plus n gatifs Le sc nario La garrigue apr s la crise nerg tique est soutenu par un membre du groupe Enfin le sc nario Une ville verte dans une for t m diterran enne rencontre l indiff rence Le d bat men avec un public plus nombreux 25 personnes apr s la conf rence pr sentation des r sultats n a pas apport d l ments tr s nouveaux Le principal point d battu a t d ordre pragmatique Que faire et comment Les solutions sugg r es sont classiques informer sensibiliser faire conna tre les enjeux au grand public et aux n o habitants Lors de la
131. icipatifs cerises SR A R A a ay 39 Economie du paysage m thode des choix contingents sssssesessssessessessressessresseesee 39 La m thode des choix contingents here ane ae nr At te te 39 Prise en compte de l h t rog n it des pr f rences 40 D roulement du proCessus anionen durite dort ds 41 Allocation des aides publiques la gestion du paysage les ench res agri nvironnementales sinistre ter nat Nan nates Atv ag dde tes 43 Ench res environnementales m thodologie 44 Axe 1 Evaluation des pr f rences des agriculteurs 44 Axe 2 outil d aide la d cision pour atteindre plusieurs objectifs 45 Discussion des projets paysagers mise en place d un groupe de discussion 46 Garrigues du Pic Saint Loup Constitution d un groupe de travail eee eeeeeeeeeees 46 Evaluation de la durabilit et groupe d acteurs paysagers dans l op ration de r novation urbaine de l estuaire de la Tamise Le cas de The Bridge eee 47 D roulement du processus participatif ss sais cassacsscasbscddacasaisectsdartasecsaadiccutsiviacens 49 Les jeux de r les et la mod lisation multi agent un outil pour la simulation des dynamiques du paysage de roseli re see ne nd en tt 50 Elaboration participative de simulateurs de dynamique du paysage et d volution du tissu agricole exemple du Larzac m ridionale tee 57 L automate cellulaire gen vrier na Rare Ra Me ner nt net 58 Le simulat
132. ien tre la ma trise des inondations la protection et la cr ation d habitats Assurer cette multifonctionnalit au sein des paysages de la Green Grid est cependant un vrai d fi en termes de maintien du potentiel cosyst mique et en termes d am nagement des nouveaux sites pr vus Au sein du Thames Gateway le travail avait commenc autour de l analyse du projet Flying Start un projet de r habilitation de l a rodrome d Eastchurch sur l ile de Sheppey On trouve sur cet ancien site d a rodrome une exploitation agricole une prison des anciens hangars d aviation datant de la premi re guerre mondiale r utilis s par une exploitation agricole jusqu en 2006 L a rodrome borde les marais d Eastchurch site natura 2000 et r serve naturelle de la RSPB Royal Society for the Protection of Birds Le projet Flying Start tait un mus e parc de loisirs fond sur l aviation incluant des h tels des caf s restaurants et un centre de loisirs Les enjeux paysagers d un tel projet taient d abord visuels du fait de la taille et de la forme des b timents dont la construction tait pr vue ils taient aussi cologiques avec le probl me de l augmentation de la fr quentation proximit imm diate de la r serve ornithologique Malheureusement les financements du projet n ont pas pu tre consolid s et l op ration est au point mort depuis 2008 Apr s l annonce du report sine die de l op ration Flying
133. imitation des cellules Le module cologique Les roseli res sont des zones humides domin es par le roseau commun Phragmites australis La dynamique cologique de la roseli re peut tre caract ris e par huit types de couverture v g tale chacun ayant sa propre dynamique dans le processus de succession cologique Ce processus est principalement pilot par les niveaux d eau il peut tre acc l r ou stopp par des v nements tels que les inondations et ass chements Un mod le simplifi de la dynamique de la v g tation a t d velopp partir de la litt rature et des donn es issues d un projet de recherche pluridisciplinaire d velopp pour la p riode 1996 2005 dont l objet tait de documenter les interactions cologiques en jeu du roseau des oiseaux et usagers des roseli res camarguaises Le roseau est une plante aquatique mais un ass chement estival une fois tous les 5 10 ans am liore sensiblement la stabilit de la formation v g tale Une inondation permanente r sulte en un accroissement progressif des zones d eau libre aux d pens de la roseli re Au contraire un ass chement fr quent et de longue dur e se traduit par l arriv e des ligneux et le d veloppement de la for t Selon le profil saisonnier de niveau d eau choisi la dynamique de la roseli re va remodeler diff remment le paysage virtuel repr sent Sur la figure 9 on observe qu au bout de 10 ans les gestions G1 et G2 conduisent
134. in viande transhumant Tableau 8 Exploitations avec des donn es exploitables L ensemble de ces exploitations d levage valorise plus de 19650 ha de parcours soit plus 85 de la surface totale 22985 ha Les acteurs de terrain ont eux m mes tr s vite envisag des sc narios et des valeurs pour simuler l volution de la PAC et l am lioration de la valorisation des produits des agriculteurs Hajdem 2009 Page 98 Deux sc narios ont t envisag s selon les volutions possibles des exploitations et des politiques publiques une meilleure valorisation du produit par la vente directe et l volution ventuelle de la politique agricole commune par la diminution des aides du premier pilier voire leur disparition Ces sc narios ont t r fl chis en collaboration avec les acteurs locaux dans le but de fournir aux agriculteurs du Causse des l ments de r flexion sur le choix des conduites tenir dans leur exploitation dans le futur en tenant compte des mutations de l environnement conomique Sc nariol Meilleure valorisation des produits par la vente directe augmentation de 10 Les exploitations du Causse ovin viande et bovin viande jouissent d une image li e l utilisation pastorale et extensive de l espace elles disposent d une marge de man uvre au niveau des prix de vente de leurs produits condition de vendre travers les circuits courts Une meilleure viabilit conomique
135. inguer entre un paiement diff renci ou uniforme Ensuite nous avons propos aux agriculteurs des cartes de choix qui permettent de r v ler leurs pr f rences en termes de principe de paiement Un mod le logistique a permis l analyse des r sultats et a pu d terminer contrairement aux id es re ues une pr f rence pour un paiement diff renci Une comparaison des proportions de r ponse et des scores la Borda a positivement conclu l acceptabilit d un syst me d allocation bas sur les ench res Axe 2 outil d aide la d cision pour atteindre plusieurs objectifs Motivation Certains paiements agri environnemenatux notamment la prime herbag re agri environnementale ont contribu au maintien de l activit agricole dans les zones handicap naturel Le caract re peu exigeant du cahier des charges qui correspond ce type de paiement conf re dans l esprit des agriculteurs ainsi que du d cideur un aspect aide au revenu plut t qu une compensation pour adoption de pratiques respectueuses de l environnement Donc une de nos pr occupations tait de d terminer une fonction de scoring qui permet la fois de pond rer diff rents crit res selon les priorit s de la politique agri environnementale poursuivie et de s lectionner les agriculteurs sur la base d un index d valuation Cattaneo 2006 Page 45 M thodologie Selon un mod le bas e sur la th orie de la d cision nous in
136. ion de ces paysages et de leur biodiversit Garrigues du Pic Saint Loup mutations agricoles et croissance urbaine L ensemble paysager des garrigues du Pic Saint Loup est comme tout le nord du bassin m diterran en caract ris par des changements complexes et rapides Ces changements marquent une rupture avec les variations progressives qui ont eu lieu depuis le n olithique et ont contribu fa onner le paysage en mosa que que l on consid re comme typique du nord du bassin m diterran en La nature de ces changements et le statut de point chaud de la biodiversit du bassin M diterran en font de la question des modifications des paysages en relation avec les activit s humaines et de leurs effets sur la biodiversit un enjeu central dans l am nagement du territoire La zone tudi e les garrigues du Pic Saint Loup Figure 1 repr sente une superficie de 17 790 hectares situ e une vingtaine de kilom tres au nord ouest de Montpellier entre les communes de Saint Martin de Londres Saint Mathieu de Tr viers et Claret 43 48 N 03 48 E Page 13 Figure 1 D limitation de la zone d tude Cet ensemble est sous l influence d un climat m diterran en humide avec des hivers frais temp rature mensuelle moyenne minimale de 1 5 0 5 C et des t s chauds temp rature mensuelle moyenne maximale de 26 30 C Rousvoal 1973 Les pr cipitations annuelles varient entre 950 et 13
137. is nergie Les outils de protection des espaces naturels Natura 2000 ou Zones Naturelles d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF ne sont questionn s dans leur pertinence surtout d un point de vue de coh rence avec les documents d urbanisme labor s par les collectivit s territoriales PLU La fermeture du milieu est consid r e comme une perte de qualit pr judiciable en biodiversit comme en identit paysag re par exemple le patrimoine historique ou pr historique se perd sous la v g tation de plus en plus dense et haute L abandon de l levage est vu comme le principal moteur de la transformation du paysage ouvert de garrigue comme milieu naturel et aucune nouvelle perspective ne semble merger pour son maintien ou son red veloppement Le paysage de garrigue est fortement envisag sous l angle de l identit du patrimoine et des usages collectifs la question de l accessibilit et de la libre circulation rendue difficile par les enclos les interdictions ou les battues aux sangliers est d battue Par ailleurs les garrigues souffriraient de l abondance du patrimoine qui de fait serait moins valoris que dans les r gions o il est rare La valorisation de l agriculture pourrait tre le moyen d informer le public sur cette valeur Page 29 Au total l esp rance partag e par les membres du groupe de voir les paysages ouverts se maintenir ne s appuie apparemment pas ou
138. it identification des enjeux par les acteurs sociaux Afin de mettre en uvre des d marches participatives de r flexion sur les devenirs du paysage en tenant fortement compte de sa dimension bio physique il est important dans une Page 27 premi re tape de savoir de quelle mani re les acteurs du paysage identifient les enjeux de biodiversit Biodiversit et enjeux d am nagement du territoire Garrigues du Pic Saint Loup les enjeux de la pression p riurbaine Les recherches men es sur le terrain Pic Saint Loup permettent de comparer les enjeux paysagers envisag s par les acteurs scientifiques et naturalistes et par des acteurs r sidents Concernant les acteurs scientifiques les avis de quatre experts cit s dans la partie 2 1 ont t recueillis au cours d entretiens individuels d une dur e moyenne de 1h pour chacun des experts Les objectifs pour le groupe des oiseaux sont bas s sur l analyse de donn es quantitatives recueillies sur un sous chantillonnage de 2800 ha au sein de notre aire d tude Les acteurs scientifiques ont des positions contrast es en fonction des groupes dont ils sont sp cialistes Concernant les Amphibiens il est acquis que les esp ces patrimoniales le triton cr t pr sent dans le Gard la tortue l preuse ne sont pas pr sentes dans les garrigues du Pic Saint Loup et que le cort ge est relativement classique des garrigues du Languedoc Les esp ces consid r es comm
139. iti du Charnier Scamandre Dans les deux sites la grande propri t fonci re joue un r le crucial dans la gestion de l eau et des ressources naturelles Pour les deux sites le principal constat r alis par les usagers et les experts est la forte r gression spatiale et qualitative de la roseli re dans la premi re moiti des ann es 90 Les causes sont identifi es tableau 2 et reconnues par les usagers m me si certains ont une vision tr s parcellaire et partiale des raisons de cette d gradation g n rale L absence de gestion concert e de l eau dans les deux sites semble l origine de la modification rapide du milieu naturel et des ressources naturelles Les besoins de coordination sont reconnus par tous et un plan de gestion a t r dig dans les deux sites par chacun des syndicats mixtes Des travaux de restauration d ouvrages hydrauliques et des curages de canaux ont galement eu lieu Le plan de gestion est aujourd hui appliqu sur l Etang de Vendres mais pas dans les tangs du Charnier Scamandre en raison de d saccords politiques entre la mairie de Vauvert et le Syndicat mixte L tat cologique des roseli res du Charnier Scamandre est moins homog ne que celui de Vendres o toutes les ressources ont t d t rior es ce qui a soulev un sentiment partag par l ensemble des acteurs de la n cessit d agir La ressource cyn g tique du Charnier Scamandre se porte bien et s am liore encore
140. itution En revanche l inconv nient est que la r flexion reste tout fait fondamentale ou cognitive dans la mesure o suscit e par des chercheurs elle n est connect e directement aucun organe charg de pr parer ou prendre des pr cisions dans l imm diat Page 111 Implication des acteurs Un autre point sensible concerne plus g n ralement toutes les m thodes participatives la lassitude des acteurs face aux sollicitations et leur int r t limit pour des r flexions fondamentales d connect es de projets d am nagement concret Cornwall 2002 Le terrain Pic Saint Loup a montr que s agissant du travail avec un groupe d acteurs la principale difficult de cette m thode de travail est leur disponibilit pour les r unions Des leveurs par exemple ont directement d clin invitation leur activit en particulier au printemps ne leur permettant pas d tre pr sents en fin de journ e moment le plus adapt pour le reste des participants Dans tous les cas il est difficile 4 chacun de se lib rer 4 chaque r union et les personnes l emploi du temps le plus flexible retrait s employ s d une association dont l activit est li e au probl me d battu peuvent tre repr sent es Pour les organisateurs trouver une date optimale est une r elle difficult Dans le cas o une cat gorie d acteurs ne peut pas tre repr sent e une s ance d entretiens individuels peut tre envisa
141. l analyse de la politique La th orie de l utilit al atoire postule que l individu rationnel choisit le programme qui lui procure l utilit la plus lev e parmi les trois qui lui sont propos s Le niveau d utilit procur e l individu n par le scenario j dans l ensemble de choix t est donn par T l ar U ng DaX y E g Page 40 L utilit U_ n est pas observable directement pour le chercheur mais on suppose qu elle peut ntj se d composer en une composante observable B mA Ct un terme al atoire Eni La composante observable d pend des caract ristiques de l individu et les attributs du scenarii s lectionn Dans l approche du mod le RPL l h t rog n it parmi les individus est prise en compte en faisant l hypoth se que chaque appartient une distribution statistique sp cifique de moyenne b et d cart type n Nous avons choisi une distribution normale pour les param tres aleatoires Hensher and Greene 2003 L expression de l utilit individuelle peut alors tre re crite de la fa on suivante Unj Din Xnti NnXnti Enjt D roulement du processus La conception du questionnaire a t r alis e apr s une s rie d entretiens avec des scientifiques qui ont permis de s lectionner une premi re liste d attributs pertinents pour le projet Puis nous avons discut de ces attributs lors de groupes de discussions avec des habitants volontaires Nous avons ainsi pu
142. l exception de deux esp ces associ es aux milieux h t rog nes les esp ces en diminution sont celles associ es au milieu ouvert et les esp ces stables sont celles associ es au milieu buissonnant Les esp ces patrimoniales sont celles associ es aux milieux ouverts Pie gri che rousse Certaines ont d j disparu de cette sous partie de l aire d tude Bruant ortolan ou sont tr s rares Pipit rousseline L objectif pour l ensemble de l aire d tude serait donc de maintenir des espaces ouverts avec une h t rog n it locale de la v g tation la fois l chelle locale 1ha et l chelle du paysage 100ha Pour les rapaces et autres esp ces qui nichent dans les falaises l objectif est bien videmment de diminuer la fr quentation li e l escalade Les positions exprim es par les acteurs r sidents impliqu s et recueillies lors de la premi re r union du groupe de travail consacr e l identification des principales pr occupations concernant le paysage font une place importante au th me du milieu naturel C est en effet avec la p riurbanisation et le d veloppement agricole un des trois th mes de d battus lors de la r union Les acteurs soulignent que les garrigues sont caract ris es par la fermeture du paysage quelques exceptions pr s Ils notent que la progression des pin des dans la partie Est de ce secteur n est pas g r e alors qu elle pourrait nourrir la fili re bo
143. l es Quelques vignes AOC subsistent mais c est surtout leur renomm e qui fait leur qualit Dans ce cas l les polygones non urbains situ es dans la plaine de Saint Martin de Londres et dans la vall e entre Saint Mathieu de Tr viers et Lauret deviennent des cultures Les pelouses prairies et garrigues disparaissent Fermeture du milieu Les espaces dits naturels sont compl tement abandonn es et atteignent des stades de boisement dense Pour la cartographie les pelouses deviennent des garrigues ouvertes les garrigues ouvertes des garrigues ferm es Les garrigues ferm es ainsi que les bois ouverts deviennent des bois ferm s Sc nario 4 La garrigue apr s la crise nerg tique Avec l effondrement du syst me p trolier les populations doivent trouver une alternative nerg tique durable Une cons quence directe de cette crise est l augmentation des couts li s aux transports et donc la n cessit de re concentrer les productions au niveau local La vie dans les garrigues se replie donc sur elle m me et tourne autour de la production d nergie mais aussi de cultures vivri res Cet espace prend alors un profil largement agricole et ouvert compos de grandes parcelles de type open field pour obtenir un meilleur rendement Le tout est irrigu par l eau du canal du Bas Rh ne qui trouve enfin son utilit et qui est d autant plus valorisable que la crise mondiale de l eau pargne pour l instant le Rh ne Sur
144. l s Entre S M P G P C G et coupeurs VEGETATION Entre l leveur les petits propri taires m caniques de roseau le S M B V A le C E L R L PEGASE Entre coupeurs manuels et coupeurs m caniques CONFLITS POUR Location des parcelles de p turage des Location des parcelles de coupe L ACCES A pr s sal s Entre coupeurs m caniques de roseau L ESPACE Entre l leveur les petits propri taires le S M B V A le C E L R L CONFLITS DE Propri t publique vs propri t priv e Activit de chasse NORMES ET Entre collectivit s publiques Chasseurs communaux et VALEURS associations propri taires et ayants S M P G P C G droits Propri t publique vs propri t priv e Entre collectivit s publiques associations propri taires et ayants droits Tableau 4 Les conflits dans les deux sites d tudes Les analyses initiales des deux terrains ont permis de mettre en lumi re l tat du milieu de la concertation et des relations entre acteurs de chaque site L tang de Vendres pr sente une am lioration du milieu due aux inondations qui ont lessiv l tang et une bonne gestion de l eau fruit d une proc dure de n gociation entre usagers La concertation du plan de gestion s est bien d roul e pour la gestion hydraulique et la dynamique sociale est la coop ration Cependant l usage des pr s sal s en bordure de l tang est l objet de conflits entre l leveur de bovins et certains petits propri
145. lations durables R serves de biosph re Notes Techniques n 3 UNESCO Paris pp 74 76 Boulant N 2008 Les m canismes du recrutement des plantules et leurs effets sur la vitesse d invasion des ligneux pionniers dans les pelouses Comparaison d une esp ce indig ne Pinus sylvestris L et d une esp ce introduite Pinus nigra Arn subsp nigra dans les Grands Causses Th se de Doctorat en Biologie des Populations et Ecologie Ecole Nationale Sup rieure d Agronomie de Montpellier Montpellier 252p Boulant N Kunstler G Rambal S Lepart J 2008a Seed supply drought and grazing determine spatio temporal patterns of recruitment for native and introduced invasive pines in grasslands Diversity amp Distributions 14 862 874 Boulant N Navas M L Corcket E Lepart J 2008b Habitat amelioration and associational defence as main facilitative mechanisms in Mediterranean grasslands grazed by domestic livestock Ecoscience 15 407 415 Caula S Sirami C Marty P Martin J L 2009 Value of an urban habitat for the native Mediterranean avifauna Urban Ecology DOI 10 1007 s11252 009 0104 0 Cibien C G not J C Mathevet R Petit Uzac V Thompson J De Visscher M N 2009 Recherche Gestion Construire un vrai partenariat Espaces Naturels 26 41 Cizel O Mathevet R 2007 Natura 2000 et les zones humides Zones Humides Infos n 56 57 pp 9 11 Debain S Chadoeuf J Curt T Kunstler G Lepart J 2007
146. le se d veloppe a partir des noyaux villageois et des routes Elle est tr s pr sente mais elle ne fait pas un continuum urbain totalement artificialis De ce fait nous avons class en espace urbain des zones tampon d 1 kilom tre autour des villages et de 500 m tres autour des routes Les polygones pr sents dans ce p rim tre deviennent urbains mais certains polygones avec des attributions agricoles ou v g tales sont maintenus Dans la plaine de Saint Martin de Londres des polygones occup s par des boisements sont privil gi s et ne sont pas converti en espace b ti D veloppement agricole L agriculture est tr s peu pr sente dans ce sc nario Seulement quelques vignes anciennes appartenant au p rim tre AOC cru du Pic Saint Loup sont pr serv es Dans ce cadre l des vignes appartenant ce p rim tre et situ es sur des terrains loign s des habitations sont maintenues Les autres vignes et les cultures passent en zone urbaine si elles se trouvent dans les zones tampon Si ce n est pas le cas les vignes abandonn es deviennent des garrigues ferm es et les cultures des garrigues ouvertes Fermeture du milieu Le milieu naturel est une valeur importante dans ce sc nario Par contre ce sont les boisements qui sont les plus valoris s Des boisements denses anciens sont donc pr serv s et le reste des for ts est entretenu pour viter les risques li s aux incendies Pour simuler la dynamique de progression de la
147. les r unions et en transcrivant les propos des leveurs il sera possible de conna tre les cat gories ou les registres d analyse des agriculteurs lorsqu ils envisagent le futur des territoires et des paysages Il conviendra en particulier d analyser la mani re dont les acteurs per oivent une r organisation radicale de leur m tier En effet les modifications des soutiens publics agricoles ne vont plus leur confier uniquement un r le de producteur mais une responsabilit dans le maintien de services cologiques Depuis le d couplage des aides et l octroi du Droit paiement unique DPU le versement de soutiens publics d connect s de la production et au contraire orient s vers la fourniture de services et d am nit s paysag res est une hypoth se prendre au s rieux Elle soul ve pourtant des questions difficiles la fois sur le plan technique quel niveau des aides quelle conditionnalit quelles pratiques quelle valuation et sur le plan culturel quelle conception du m tier d agriculteur quelles valeurs accord es aux paysages Quel rapport au monde vivant non domestique Ces simulateurs sont op ratoires pour l analyse cologique et g ographique d un paysage agraire en mutation et pour l tude des cat gories de repr sentations que les acteurs se font de leur interaction avec des syst mes cologiques complexes et dynamiques Page 106 4 ENJEUX ET LIMITES DE LA PARTICIPATION A PARTIR DE
148. loitations doivent envisager le p turage dans des conditions pr foresti res ou foresti res soit pour tenter d enrayer la progression des ligneux soit pour utiliser des ressources disponibles sous couvert arbor Les r ponses techniques ou politiques sont assez vari es allant du laisser faire une intervention lourde par des moyens m caniques Ces r ponses sont mises en uvre par des leveurs en fonction de l organisation de leur syst me d exploitation La r ponse la plus simple consiste intensifier la production sur les espaces cultivables et abandonner l utilisation des parcours Elle aboutit la mise en place de clairi res agricoles dans un bloc forestier C est celle qui s impose surtout pour les syst mes ovins laitiers lorsqu il n y a pas de r organisation du syst me de production C est une solution qui aboutirait la disparition ou la r gression de la biodiversit pour lequel le causse a une forte responsabilit patrimoniale L autre moyen fr quemment mis en uvre est la r utilisation des pelouses Elle a t encourag e par des mesures agri environnementales elle est aussi facilit e par la diminution du prix de vente de la viande et du lait diminution qui am ne rechercher des solutions de d sintensification La r ouverture des parcours peut n cessiter d avoir recours des moyens m caniques souvent tr s co teux et pas toujours efficaces en particulier pour des esp ce
149. mais qui est mang e plut t par des rats qui sont des pr dateurs des nids par ailleurs ils utilisent tr s peu les am nagements de loisir de la Green Grid tels que les pocket parks am nag s avec barbecues pistes cyclables tout sp cialement pour les familles avec de jeunes enfants Le deuxi me probl me identifi pour la conservation de la biodiversit concerne les animaux domestiques M me si le projet a pr vu des am nagements pour les campagnols les invert br s les oiseaux et les chauves souris avec des corridors de biodiversit ces esp ces seraient menac es par les animaux domestiques et surtout les chats qui seraient localement des pr dateurs tr s efficaces des oiseaux et des campagnols http www kentbap org uk akentbap Page 30 Paysages et ressources Larzac M ridional gestion pastorale et sylvo pastorale des ressources et biodiversit La question de la fermeture du paysage est identifi e depuis une vingtaine d ann es comme importante par les acteurs Elle est au coeur des probl matiques de la gestion des territoires d levage dans des contextes de d prise rurale et agricole o les milieux ouverts semi naturels r gressent face a la colonisation spontan e des buissons et des arbres Pour les leveurs des Causses les questions de modifications des paysages essentiellement appr hend es via la gestion des ressources La dynamique de la v g tation ligneuse fait que de tr s nombreuses exp
150. mais l homme en serait toujours partie int grante Les acteurs d finissent ainsi le marais roselier comme un espace support d un syst me naturel qui travers les techniques qui permettent son exploitation devient un espace ressource Ce dernier par les significations et les valeurs conomiques et socioculturelles que les hommes lui attribuent repr sente alors dans le m me temps un espace enjeu et par la m me un espace de conflits au travers des pratiques spatiales du fait que chaque individu ou groupe social labore sa propre repr sentation de l espace Appropri il devient espace v cu et ainsi support de pratiques et de comportements il est l objet de modifications physiques il est espace am nag espace produit Les am nagements vont largement conditionner d une part les pratiques socio spatiales et d autre part les repr sentations qui en retour modifieront l espace am nag en produisant de nouveaux paysages Le tableau 2 rassemble les principales caract ristiques des deux sites d tude Les ressources exploit es sont la roseli re les pr s sal s le gibier d eau et les poissons La roseli re s est particuli rement d grad e ces derni res ann es mais la situation s am liore principalement dans l tang de Vendres La faune aquatique suit galement cette tendance qui est favorable la biodiversit La propri t priv e domine dans l tang de Vendres alors que le communal concerne la mo
151. malgr les particularit s des approches disciplinaires et des contextes g ographiques tudi s leur donnent leur unit Le premier point commun l analyse de la mani re dont les acteurs du paysage peuvent tre associ s a la r flexion puis a la d cision concernant les paysages Le recueil de l avis des acteurs concern s peut se faire de plusieurs mani res Nos recherches en envisagent plusieurs et les r sultats acquis permettent de discuter des points forts et des faiblesses des dispositifs participatifs Le deuxi me point commun est la prise en compte de la biodiversit dans l am nagement ou la gestion durable des paysages Ces deux dimensions participation et biodiversit sont d une importance cruciale pour envisager les relations entre d veloppement durable et paysage Elles constituent notre entr e pour traiter la question paysage et d veloppement durable En effet envisager des paysages soutenables ne peut se faire sans associer les acteurs locaux De ce point de vue la solution qui consisterait adopter des solutions labor es par des experts qui se fonderaient sur des r sultats obtenus partir de la science para t d pass e et inadapt e Les politiques de d veloppement rural par exemple s orientent clairement vers le soutien des projets labor s localement partir de groupes de travail associant les diff rentes composantes de la soci t locale Du point de vue des paysages les acteurs pos
152. mbre d agriculture de l H rault repr sentants du Service d Utilit Agricole Montagne M diterran enne Elevage SUAMME et repr sentant du CPIE Centre Permanent pour l Initiation l Environnement repr sentant de l Institut de l Elevage Ces personnes ont valid le mod le et sugg r des d veloppements C est par exemple leur demande que Prunus spinosa a t rajout dans la mesure o ils identifiaient la progression de cette esp ce comme un probl me pour les syst mes d levage Les partenaires de terrain ont 7 Centre Permanent d Initiation l Environnement chambre d Agriculture de l H rault Service Montagne Elevage des chambres d Agriculture du Languedoc Roussillon Institut de l Elevage Page 66 galement confirm le caract re op ratoire de cette typologie des modes de p turage Ils ont assur pouvoir l utiliser pour classer facilement les types de pratiques des exploitations du Larzac m ridional Enfin comme les acteurs locaux taient tr s pr occup s par le d veloppement des op rations sylvo pastorales et par les coupes d claircies qu elles peuvent g n rer durant l une des premi res s ances nous avons montr comment on peut les simuler en rempla ant un couvert forestier dense par un couvert forestier clair Concernant le simulateur Larzac l interaction avec les partenaires de terrain les r unions se sont d roul es chambre d agriculture de l H
153. ment d di s au p turage et la coupe de bois plateaux calcaires et coteaux ont connu de profonds changements depuis le milieu du XX me si cle Une tude r alis e sur un sous chantillonnage de 2800 ha au sein de notre aire d tude a montr que la surface de pelouses et garrigues ouvertes a presque t divis e par 4 en l espace de 50 ans de 58 15 du site tudi entre 1946 et 2002 tandis que la couverture des for ts a presque t multipli e par 3 de 23 62 Ces changements de paysage ont des cons quences importantes sur la biodiversit Des experts reconnus par leurs travaux scientifiques en biologie de la conservation ont t consult pour d terminer quelles taient les principales cons quences de ces changements de pratiques humaines sur les principaux groupes qui composent la biodiversit Max Debussche CNRS et Mario Klesczewski Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc Roussillon pour la flore Jean Michel Maldes CIRAD pour les insectes Marc Cheylan EPHE pour les reptiles et les amphibiens Clelia Sirami doctorante CEFE CNRS et Jean Louis Martin CNRS pour les oiseaux Pour chaque Elevage ovin et coupes de bois Habitats Le d clin de l levage ovin a engendr la diminution des mares et lavognes prairies hautes herbes pelouses et garrigues L arr t des coupes de bois a engendr l augmentation des for ts de ch nes verts et pubescents Par ailleurs ces chang
154. mesure o chaque question doit tre correctement formul e et plac e dans le questionnaire pour permettre de recueillir une information pr cise Dans la mesure o le questionnaire demande aux interview s de consid rer des biens non marchands ou des services affect s par des changements la politique publique r elle ou hypoth tique doit tre per ue comme r aliste et faisable Bateman et al 2002 La d termination des attributs pertinents et de leurs niveaux est un processus long et it ratif qui s est tal sur l t et l automne 2007 D abord le probl me concret d valuation a t formul et les attributs d int r t identifi s Le processus de collecte de l information a t une combinaison d enqu tes de terrain aupr s des propri taires et des d cideurs publics ainsi qu aupr s de plusieurs acteurs et experts Parc Naturel R gional experts en hydrologie et en d moustication cologues Apr s cela les attributs identifi s et leurs niveaux ont t test aupr s de groupes de travail Ces r unions ont apport des compl ments pour formuler les questions sur les attitudes les opinions les connaissances la familiarit avec les biens faisant l objet de l tude Les attributs ont t choisis de telle mani re qu ils soient Bergmann et al 2006 1 pertinents pour le probl me analys s cr dibles et r alistes capables d tre compris par la population enqu t e et enfin adapt s
155. mettre en place et que cela demande du temps Du temps pour mieux comprendre les besoins des autres usagers et les strat gies qu ils mettent en place pour maintenir ou d velopper leurs activit s respectives Avant de jouer les m thodes envisag es par les joueurs pour r soudre les probl mes sont avant tout l coute et l explication Aucun changement n est observ apr s le jeu La r flexion l action et l observation restent les autres m thodes mobilis es Elles sont syst matiquement derri re l coute et le partage d information Grape ae Groupe 5 add Figure 32 Evaluation des connaissances relatives a la dynamique cologique et aux effets des activit s humaines Nombre de bonnes r ponses par th matique avant et apr s la s ance de jeu de r les Groupe a an 0 L m a E _ 4 a 4 Fe Ps p sp lt J F s A s Poa Rapers par mtaracSor type ASi 4 a 2 f Groupe B Daw I ii s wf Pod A k Pipera par ir orecton tyes D x a z a Figure 33 Evaluation des connaissances relatives la dynamique cologique et aux effets des activit s humaines Nombre de bonnes r ponses par th matique avant et apr s la s ance de jeu de r les La majorit des joueurs 9 12 consid re avoir beaucoup ou mod r ment particip l laboration des d cisions collectives Ils sont autant penser que le
156. mulations qui seront pr sent es plus bas dans ce rapport Cela n aurait pas t possible sans la pugnacit et le travail de Naima Hajdem Page 67 3 3 Principaux r sultats Economie du paysage des sc narios et leur valuation par les acteurs Les caract ristiques des personnes interrog es sont semblables aux caract ristiques de la population de r f rence avec un biais en faveur des niveaux d ducation sup rieure Les personnes ont en moyenne habit 18 ans dans leur ville et dans la r gion Malgr cela la majorit ne conna t pas l existence d une zone humide importante au pied des Alpilles et seulement 20 l ont visit auparavant D un autre c t 90 des r pondants avaient d j visit des zones humides plus loign es Les Anciens Marais des Baux souffrent donc de la concurrence de zones humides plus connues ce qui est normal puisqu ils ont acquis le statut de zone agricole par le drainage des ann es 60 Les r sultats de l estimation conom trique sont report s dans le tableau 2 En moyenne pour l ensemble des personnes interrog es les consentements payer sont tous positifs sauf pour le contr le des moustiques par la Bti Ceci t moigne clairement d un soutien au projet de restauration par rapport l tat actuel Mais ce soutien global est loin d tre inconditionnel quand aux modalit s propos es de restauration et de gestion des ventuelles nuisances Dans tableau 6 o
157. n enne 81 Sc nario 3s Pressions Urbaines iiss nonen a a a a a en 82 Sc nario 4 La garrigue apr s la crise nerg tique 84 Derni re r union 22 juin 2008 pr sentation des sc narios et pr f rences du groupe d ACTOUTS nn anna nl nn nan aiea aaaea 86 Conclusion piein ieai entiere fans 86 Thames gateway valuation des services des cosyst mes 0 0 0 eeceeeeeeeceteceeeeneeeeeeeeees 87 Paysage et jeux de r les quels enseignements 00 0 eeeeseceecseeeeceeeeeeecesecneeeeeeeseeeaees 87 Vendres ER NS AO ig T 87 CHARME SCANNERS a a ne ont reine 89 D mocratie technique et double exploration du paysage 90 Apprentissage et changement social ns On nets as 91 Perspectives pour L aictionpubliquess rime Due Lens hasta one 92 Dynamique du paysage et levage des outils pour construire et valuer des sc narios 93 Le simulateur Gen vrier simuler les dynamiques cologiques et humaines du paysag n tearan ee A Re a Un A ne tes 93 Propri t s participatives ergonomie du mod le 93 Le simulateur Larzac r ponse des exploitations aux contraintes technico COONOMUQUES ise esate Mn alte aot nn Ame dan 97 Sc nariol Meilleure valorisation des produits par la vente directe augmentation d 1076 near nn Beales ean aca adc naples vn Acta nA digs Arona 99 Sc nario Changements dans les aides du premier pilier de la PAC 101 Perspectives ceca ies MAR RAR ER ed ee A re 106 4 Enjeux et limites de la participation pa
158. n Asselt et Rijkens Klomp 2002 est une discussion organis e au sein d un petit groupe d acteurs 4 12 personnes anim e par un mod rateur et qui a pour objectif d obtenir de l information sur les pr f rences et les opinions Il s agit de d couvrir les diff rentes valeurs et pr f rences concernant un sujet d fini en observant la discussion entre les membres du groupe Ces groupes n ont pas pour objectif d aboutir un consensus ou a aboutir une d cision Il s agit plut t d une m thode exploratoire adapt e des questions o les connaissances sont a priori limit es Le groupe de discussion peut faire merger des positions qui n auraient pas t exprim es dans des entretiens individuels Il permet galement d observer les influences r ciproques entre les membres Dans ces groupes les scientifiques jouent un r le de mod rateurs et d observateurs Garrigues du Pic Saint Loup Constitution d un groupe de travail Dans le cadre du programme Paysage et D veloppement Durable une quipe mixte de g ographes et cologues ont propos de travailler sur les strat gies de gestion du paysage en particulier du point de vue de leur durabilit Les Ecologistes de l Euzi re se sont associ s cette tude en particulier dans la perspective de l animation d une future exposition itin rante qu ils pr parent sur la garrigue L objectif du travail est de parvenir progressivement en trois
159. n de l agriculture entre 1995 et 2005 sur les exploitations 1995 2005 Evolution enqu t es SIME et RGA Causses du LARZAC 1995 2005 en Nombre d exploitation de la base de donn es 69 66 4 Donn es incompl tes concernant les surfaces ou syst me 13 69 d levage au niveau des exploitations CEIR M Evolution des Nombre d exploitations agricoles sur la zone exploitations s dentaires et transhumants 56 62 11 agricoles Evolution des OR is PRO RES he w Autres statuts ex association 1 5 f 400 Non renseign ee Evolution des surfaces exploit es Terres labourables Prairies temporaires 2 003 2 266 en hectares C r ales 13 RE de fae Equins Asins nombre d exploitations concem es 6 1 2 Tableau 7 Evolution de la situation des exploitations dans la zone d tude entre 1995 2005 A dire d expert il existe cinq grands syst mes de production animale qui couvrent 70 de la totalit des syst mes de production et trois autres syst mes qui sont peu repr sent s par les exploitations de la zone tableau 8 9 Exploitations en ovins lait 2 Exploitations bovins lait 11 Exploitations mixtes ovin lait ovin 3 Exploitations Caprins laits dont 1 mixte viande et bovin viande 8 Exploitations Bovin viande s dentaire et 4 9 Exploitations Equine Bovin viande transhumant 6 Exploitations Ovin viande s dentaire et 5 5 Exploitations de culture fourrag res Ov
160. n observe que si le r pondant a 1 au moins une enfant 2 aimerais visiter le Marais restaur dans le futur et consid re les marais comme un partie de son patrimoine culturel alors son consentement payer est en moyenne deux fois plus important CAP B que celui de la population compl mentaire CAP A pour tous les attributs Le CAP moyen pour l ensemble des personnes interrog es CAP C d montre que la plupart ont au moins une de ces caract ristiques On peut galement constater qu un niveau de biodiversit lev e est per u en moyenne n gativement mais que le CAP correspondant est diff renci selon les attitudes exprim es l gard de l environnement Il est maximun pour les personnes qui expriment t moigne simultan ment d un motif d usage et de leg 40 euros Nous avons affin l analyse de l h t rog n it pour les attributs particuli rement sensibles aux diff rences de pr f rences comme le niveau de restauration de la biodiversit et le moyen de contr le des moustiques cfr Colonne CAP C En permettant au mod le conom trique de prendre en compte l h t rog n it des CAP individuels dans l estimation on constate que le CAP moyen qui tait n gatif au niveau agr g pour le contr le par la Bti devient positif mais exhibe un grand cart type Une restauration la plus compl te possible est per ue n gativement dans l analyse g n rale Mais en combinant la restauration la
161. nch re qui chercherait cibler un probl me de pollution bien localis exigeant un effort concentr sur des surfaces plus r duites Ces conclusions mettent en lumi re l importance de l tape de conception du m canisme d ench re et en particulier de la fonction de scoring Quels projets paysagers pour les garrigues du Pic Saint Loup Les r sultats pr sent s sont issus du travail men avec un groupe d acteur locaux selon les principes expliqu s plus haut partie 3 2 Le groupe d acteurs locaux s est r uni trois reprises le 9 f vrier 2007 le 19 avril 2007 et le 22 juin 2008 Ce groupe tait constitu de 13 personnes qui ont donn leur accord pour participer au programme de recherche selon l agenda propos trois r unions en deux ans deux leveurs trois viticulteurs trois lus deux entrepreneurs du secteur du tourisme un secr taire de soci t de chasse deux repr sentants d associations de protection de la nature un d un universitaire sp cialiste de la p riurbanisation un historien du patrimoine Premi re r union 9 f vrier 2007 pr sentation et m thode de travail La premi re r union a r uni 7 personnes du groupe d acteurs Trois se sont excus s Cette r union a pour objectif d claircir les perceptions de chaque membre du groupe de travail propos des enjeux autour de la r gion des garrigues du nord de Montpellier Pour atteindre cet objectif l exercice d bute
162. nd Eurasian bittern project Conference du r seau europ en EU CONSENT Europeanisation social actors and transfer of models 16 17th of November CEFRES Prague R publique Tch que Lifran R Westerberg V 2008 Eliciting Social Preferences and Trade off in Landscape Projects using Choice Experiments Pilot Study in the Anciens Marais des Baux Provence France CEEP 3 Workshop on Landscape Economics Versailles 29 30 mai 2008 Actions de transfert ou de communication 18 Rencontres r gionales de l Environnement 18 19 Octobre 2007 Europ le de l Arbois Aix en Provence Invit pour l animation de l atelier Les zones naturelles prot g es sont elles compatibles avec le d veloppement des territoires Conf rence de la Journ e mondiale des zones humides invit pour une communication orale Du d veloppement durable des zones humides Parc Naturel R gional de Bri re 2 f vrier 2007 Ecole Chercheur CNRS L valuation de la durabilit Co organisation et pr sentations de travaux Carg se 19 24 octobre 2008 F te de la transhumance Introduction et animation d un d bat public sur la gestion des zones humides Agence de l eau RMC Syndicat Mixte de la Basse Vall e de l Aude Vendres Fleury 24 25 Mai 2008 Organisation et animation d un atelier de r flexion avec le R seau des gestionnaires d espaces naturels Prot g s du Languedoc Roussillon Politique et biodiversit qu
163. ndre montre l importance du dispositif de recherche action mais aussi l importance des cr dits d animation des programmes territorialis s d terminants pour orienter les projets conciliant activit s humaines et paysages en fonction des r alit s locales et d une efficacit environnementale optimale Page 92 Rosetere Vendres redoute Espace sauvage gE Vendes deure Espace amenage vendred probable venches redoute vencres redout Figure 35 Vendres d sir ou redout partir du paysage virtuel du jeu de r les Dynamique du paysage et levage des outils pour construire et valuer des sc narios Le simulateur Gen vrier simuler les dynamiques cologiques et humaines du paysage L objectif du simulateur de dynamiques du paysage Gen vrier est de servir un travail de r flexion participatif sur l volution d un paysage Propri t s participatives ergonomie du mod le Gen vrier a t con u comme un outil qui peut tre utilis en r union de travail avec des acteurs de terrain C est la raison pour laquelle nous avons t attentifs sa transparence et son ergonomie Par transparence nous faisons r f rence au fait qu il s agit d un simulateur sans boite noire A l ouverture du logiciel on voit imm diatement ses compartiments Mainfrm F 10 x oi Gen vrier Donn es Consulter k Lire Excel Dorr es mg Changer n
164. ne base de donn es anonyme qui met en relation des tables d crivant 43 exploitations professionnelles 12 exploitations orient es bovin viande 8 exploitations orient es ovin lait qui produisent du lait pour l industrie du Roquefort 8 exploitations mixtes dont 4 ovin lait ovin viande 3 ovin lait bovin viande et 1 bovin viande ovin lait ovin viande et 15 exploitations ovin viande Il s agit d exploitations de grande taille entre 320 et 400 ha pour les exploitations ovines et mixtes plus de 700 ha pour les exploitations bovines mais dans lesquelles les terres cultivables ne repr sentent en moyenne que 15 de la surface totale avec une forte variabilit minimum 0 maximum 44 Pour chaque exploitation des indicateurs sont renseign s cheptel superficies disponibilit en mati re s che pour l alimentation du b tail main d uvre charges recettes d tail des primes des premiers et deuxi me piliers de la PAC Le simulateur s ouvre sur un tableau d accueil qui affiche en lignes les 43 exploitations et en colonnes les principaux indicateurs technico conomiques Il permet de visualiser via des boutons sp cifiques les principaux facteurs de la formation du revenu pour l exploitation s lectionn e dans le tableau d accueil 1 Besoin des animaux et productions des prairies et parcours 2 Marge et budget fourrager Pour chaque atelier bovins ovins On a d clin les valeurs de production de f
165. nes et rares de canards oiseaux y gt 7 libellules tortues et poissons va augmenter 55 a il Pleven La population d esp ces communes et rares de canards a de D libellules de tortues et de poissons va augmenter fortement Plusieurs esp ces rares Figure 5b fiche descriptive Allocation des aides publiques la gestion du paysage les ench res agri environnementales Selon Latacz Lohmann et Van Der Hamsvoort 1997 l utilisation d ench res pour l attribution de contrats agri environnementaux pr sente th oriquement deux avantages par rapport l allocation de contrats uniformes une meilleure r v lation de l information priv e concernant les co ts de mise en conformit de diff rents agriculteurs donc am lioration de Page 43 l efficacit budg taire du r gulateur due a une diminution de la rente informationnelle des agriculteurs et une diminution des co ts sociaux li es la production environnementale puisqu elles permettent de mieux identifier les fournisseurs de services environnementaux ayant les co ts d opportunit les plus bas Toutefois tant donn la complexit des m canismes r v lateurs l ench re peut comporter un grand risque de non succ s Latacz Lohmann 2004 Au titre de la durabilit environnementale de l agriculture l Europe a progressivement introduit dans le cadre de la Politique Agricole Commune des programmes agri environnementaux qui offrent aux agricult
166. nomiquement viable Sa capacit de maintien des milieux ouverts et sa qualit en termes de produit ne sont pas encore reconnues pourtant la demande sociale augmente Le vin et l olive se sont battus pour obtenir l AOC pour l agneau ce serait aussi possible mais il reste le cr er Un red veloppement qualitatif est invoqu par certains La viabilit conomique de l levage demanderait une tude sur une nouvelle conomie des garrigues ax e sur la compatibilit entre les fonctions tourisme notamment afin de comprendre o se trouvent les points de blocage Page 72 Conforter la viticulture La viticulture autour du Pic Saint Loup n est partie de rien ce qui permet de rester confiant sur les possibilit s de d veloppement pour la r gion La d limitation des zones AOC et de l urbanisation n est pas vidente d un point de vue paysager La relation entre la typicit ou la qualit du vin et le paysage n est pas non plus encore compl tement pass e dans cette r gion elle n est par ailleurs ni vidente ni r ellement connue Cependant elle est tr s utilis e discursivement La n o viticulture de qualit reste pourtant vue comme un exemple phare de d veloppement int gr qui est a r tudier pour d autres produits comme l ol iculture qui est le seul relai voqu par le groupe de travail Un dernier enjeu qu il ne faut pas oublier concernant la viticulture est qu terme les possibilit s
167. nqu tes Les approches en conomie du paysage tude sur les marais des Baux ont mobilis des techniques de type entretiens et enqu tes m me si des r unions de groupes d acteurs ont eu lieu dans Les m thodes participatives fond es sur l animation de groupes d acteurs ont t utilis es pour les Garrigues du Pic Saint Loup et pour l estuaire de la Tamise Enfin les techniques de mod lisation participative ont t mises en uvre pour les Roseli res m diterran ennes jeux de r le et pour les paysages agro pastoraux des causses automate cellulaire et simulateur technico conomique 3 2 Dispositifs participatifs Economie du paysage m thode des choix contingents Nous avons utilis la m thode des choix contingents ou m thode des programmes Bonnieux 2006 Cette question des nuisances associ es t bien trait e dans le cas de population d esp ces prot g es induisant des nuisances Elle a plus rarement t abord e au niveau des habitats ou des cosyst mes L int r t de la m thode dans un tel contexte est double D une part elle permet d identifier les scenarii de restauration pr f r s par les habitants de la zone et d autre part elle permet d valuer leurs consentements payer et les caract ristiques individuelles qui les influencent La m thode des choix contingents Initialement con ue pour des applications dans le marketing la m thode des choix contingents est devenue un
168. ns 1 2 3 5 gt Mixte 2 2 2 3 3 UTA 12 11 12 16 16 Causse en ha 1094 2639 2794 4448 4448 Tableau 14 Exploitations en situation critique selon le sc nario 2 diminution des aides du 1 pilier en utilisant l indicateur Solde ou EBE Page 105 Dans une conjoncture de disparition du premier pilier de la PAC sur la base de l indicateur solde pr s de la moiti des terres Causses 10513 ha risqueraient de ne plus tre affect es a des usages agricoles Il n y aurait plus aucune possibilit de piloter les pratiques pastorales pour ma triser les dynamiques du paysage Si on consid re l indicateur EBE hors main d uvre pour estimer la fragilit des exploitations le nombre d exploitations en situation critique est moins alarmant Cependant 4448 ha pourraient ne plus entretenus par le p turage des herbivores dans une ventuelle disparition du premier pilier de la PAC L ensemble des exploitations du syst me ovin viande se trouveraient dans une situation critique et sur le chemin de la disparition totale l horizon 2013 avec la disparition du premier pilier tableau 14 Sans p turage ovin les esp ces pr sentes pourraient exprimer pleinement leurs capacit s de colonisation et ainsi le paysage voluerait tr s rapidement vers la for t Ces r sultats montrent la tr s forte d pendance des exploitions vis vis des aides publiques l agriculture toute variation de leur niveau modifie imm diatement le nom
169. ns le module de simulation Apr s le travail de saisie et l tape de pixellisation figure 39 on obtient une situation initiale a dont on simule l volution b On peut interpr ter l exemple montr ici comme un espace de 400 km environ sur lequel se trouvent deux parcs de p turage appartenant deux gestionnaires diff rents qui utilisent diff remment les ressources La structure du paysage est une matrice de milieux ouverts de pelouse avec des taches de v g tation ligneuse pin dense en violet sombre et pin clair en violet clair Entre le stade initial a et le stade b on observe que la for t de pin clair est devenue une for t de pin dense On remarque la progression des ligneux partir des lisi res avec un ourlet de pin clair On constate en bas du stade b que les champs voluent vers des clairi res de cultures au sein d ensembles forestiers denses Gen vrier est un mod le simple mais extr mement souple d utilisation L utilisateur choisit d affecter une chelle l unit spatiale de base la cellule dont la taille n est pas d finie a priori Afin de tenir compte de l chelle spatiale il est possible de pr voir des tableaux de r gles o les dur es de transition sont modifi es en diminuant ou en augmentant les dur es en fonction de l tendue de l espace couvert par la grille selon qu on voudra simuler l volution d un ensemble d unit s de gestion d une cinquantaine
170. nt des t s chauds et secs typiques du climat m diterran en favorisent l oxyg nation du sol la min ralisation de la mati re organique et la stabilit de la formation Poulin et al 2006 Cependant l tude des usages et des pratiques de gestion a mis en vidence un processus de sp cialisation de l espace destin une activit conomique dominante travers la r alisation d am nagements hydrauliques Mathevet 2004 Ces derniers ont g n ralement pour objectif d augmenter la production de la ressource naturelle exploit e fourrage roseau gibier poisson sur les parcelles consid r es La gestion de l eau auparavant collective et garante d un fonctionnement global satisfaisant pour la roseli re s est individualis e et souffre d une absence de coordination Ce processus entra ne une fragmentation des habitats et fragilise le statut de conservation de certaines esp ces forte valeur patrimoniale Ce projet concerne deux sites deux zones humides qui ont connues ces derni res ann es une forte d gradation Il s agit de deux marais roseliers m diterran ens objets de multiples usages Page 22 et pr sentant une forte valeur patrimoniale l tang de Vendres dans la basse plaine de l Aude la roseli re des tangs du Charnier Scamandre en Camargue gardoise Figure 3 Charnier Scamandre ie BHofibemet Google Figure 3 Localisation des deux sites d tude Situ e aux confin
171. ntifiques ont un r le jouer ils doivent adapter leurs recherches aux besoins locaux r gionaux ou nationaux Ils partagent avec les associations un r le de formation et d ducation Les professionnels et responsables agricoles sont les principaux acteurs de l ouverture des milieux Ils sont aid s par les lus impliqu s dans la d finition des objectifs et de leur r alisation Les questions environnementales sur l nergie la ressource en eau ou les questions d autonomie alimentaire sont autant de points qui motivent ce sc nario Enfin le march international un r le important jouer dans la mise en valeur des produits reconnus comme des biens de haute qualit forte valeur ajout e Page 76 La garrigue la plus probable Paysages et formations v g tales Dans ce sc nario le paysage devient tr s bois Localement des petits espaces agricoles ou de garrigues sont prot g s voire mus ifi s mais globalement la nature peu entretenue et plus exploit e pour ses ressources se dirige vers un stade forestier La place de l agriculture et des actifs L agriculture n a pas une grande place dans ce sc nario et se limite au secteur viticole qui lui m me perd de son importance Il y a de nombreuses friches dues l agriculture en voie de disparition L urbanisation Le b ti reste l che et prend de plus en plus d importance en s talant de partout La construction de b timents r sidence
172. oign s Cependant les politiques publiques structurent cette croissance urbaine et sont tr s sensibles la valeur des milieux naturels qui sont de r els poumons verts pour les citadins Les espaces de verdure autour des villes sont fr quemment pratiqu s pour des loirs de plein air de type escalade randonn e VTT L extension des villages se poursuit donc proximit des noyaux historiques et le long des principaux axes de circulation en accord avec la protection de la nature selon des mod les cologiques de gestion de l espace Des lois en faveur de la protection de l environnement vont dans le sens d un d veloppement des emplois tertiaires et quaternaires afin de r duire le trafic routier et les pollutions li es la circulation automobile Par contre l agriculture n a plus vraiment sa place en garrigues elle se limite quelques vestiges de vignes historiques de tr s haute qualit Les paysages ainsi constitu s sont tr s bois s puisque la valeur naturelle mise en avant est la for t m diterran enne Sc nario 2 boiz terme c bots our ett GEE cure gargue ferm e gates Gun ait rm olwier peloure eS praia E m solinu vigne zone urbaine MN tondue d eau Figure 26 Une ville verte dans une for t m diterran enne Page 81 Figure 27 Croquis Une ville verte dans une for t m diterran enne Croissance p riurbaine Dans ce sc nario la vil
173. ole Interactions entre les diff rentes fonctions de la garrigue Le premier l ment qui ressort concernant le d veloppement agricole est le fait que cet espace souffre d une absence de politiques et d exp rimentations Les propri taires se retrouvent d munis pour valoriser la multifonctionnalit du paysage alors que ce sont les interactions qui valorisent la garrigue L exemple de association vignoble tourisme illustre bien l int r t pour la multifonctionnalit Le principal probl me est qu il existe un r el cloisonnement entre les diff rents secteurs ce ph nom ne est observable avec le bois nergie l levage et la pr vention contre les incendies qui devraient tre exerc s de fa on coupl es De la m me fa on il n y a pas d changes entre les p rim tres zone Natura 2000 et Zone d Appellation d Origine Contr l e AOC Languedoc cru du Pic Saint Loup La crise viticole pousse alors sortir de la monoculture et permet d assister au d veloppement d activit s secondaires comme la r appropriation des olivettes selon une valeur sentimentale ou des projets de retour au paturage hivernal des moutons dans les vignes Un potentiel pour l levage L espace naturel est un potentiellement immense disponible pour le d veloppement agricole L levage aurait tout a fait sa place dans cet espace qui lui tait alors destin mais malgr sa fonction pour l entretien du paysage il n est plus co
174. oncerne les cons quences de la fermeture du paysage sur la flore en Languedoc Roussillon 40 des esp ces rares prot g es l chelle nationale ou internationale sont associ es aux pelouses contre seulement 5 qui sont associ es aux for ts On estime que 67 des esp ces prot g es sont menac es par la fermeture ligneuse Activit s de loisirs Habitats Les impacts du d veloppement des activit s de loisirs concernent principalement l escalade Les habitats menac s par ces usages sont donc les falaises Faune La sur fr quentation des escarpements du Pic Saint Loup et de l Hortus pour l escalade est l origine de la disparition de certains rapaces tels que l aigle de bonelli Il est noter que cette disparition a t suivie par le retour du faucon p lerin sur ces m mes escarpements Flore De plus en Languedoc Roussillon 14 des esp ces de plantes rares sont associ es aux falaises boulis ou rochers Le d veloppement de telles activit s repr sente donc une menace pour de nombreuses esp ces v g tales d int r t Mitage p riurbain Habitats L urbanisation menace l ensemble des habitats l exception des falaises Les cons quences du mitage p riurbain varient selon le mode d urbanisation et notamment la densit des b timents Faune L urbanisation engendre une plus ou moins forte homog n isation des communaut s animales qui se combine avec l homog n isation qu
175. op ration de r habilitation urbaine a t labor e voir figure 6 Elle doit tre pr cis e avec les acteurs durant les Page 47 r unions Ces r unions servent aussi de plateforme pour pr senter et expliquer les services des cosyst mes aux acteurs In fine les r unions d acteurs ont pour objet d identifier gr ce aux services des cosyst mes les principaux enjeux de soutenabilit afin d avancer dans la construction d un mod le multi agent Cultural Ecosystem Services cEcS for The Bridge Development Typology of Ecosystem Services Land Use Types of Land Use Leisure Well Being Built Environment Educational mm Sense of Community Cultural Integration Artificial Lakes Social Venue Natural Environment Conservation Nature Reserve Aesthetic Spiritual Figure 6 R O S recreation opportunity spectrum Cependant l organisation de r unions d acteurs s est r v l e d une grande difficult Le protocole suivre est compliqu dans la mesure o l accord du gestionnaire de l espace r sidentiel est n cessaire pour entrer en contact avec les r sidents De plus les acteurs ont d clar avoir du mal d gager du temps pour des r unions Malgr cela un premier atelier s est tenu avec les gestionnaires charg s de la partie centrale de l op ration de r habilitation et avec les gestionnaires des espaces de bureaux Pendant cet atelier les principaux enjeux
176. osyst mes S agissant du paysage nous avons propos de le traiter comme l interface spatiale entre les syst mes cologiques et les choix usages valeurs et pratiques des habitants utilisateurs De ce point de vue le paysage est une mosa que cologique d habitats mais dont la production est tr s fortement d pendante des choix humains et du contexte dans lequel ils se forment L tat et les propri t s de cette mosa que conditionnent tr s largement la biodiversit dans le paysage tudier le paysage dans sa relation la biodiversit c est essayer d analyser les interactions entre les projets d utilisation de l espace et les fonctionnements des milieux pour la biodiversit De ce point de vue envisager la durabilit des strat gies et engager une d marche prospective quivaut examiner les projets humains pour le territoire Notre objectif est de proposer des pistes de r flexion sur la mani re de mener une valuation participative de ces projets en int grant les habitants utilisateurs au processus de r flexion sur les projets paysagers Notre approche est donc inspir e de l cologie des paysages mais ne souhaite pas d connecter la r flexion sur la dimension naturelle du paysage des conditions sociales conomiques et culturelles de son mergence La durabilit m me si son interpr tation pose probl me Williams et Millington 2004 renouvelle la mani re d envisager les dynamiques des paysag
177. ourrages en ann es normales fr quence 2 ann es sur 10 bonnes 4 ann es sur 10 mauvaises 4 ann es sur 10 et exceptionnellement mauvaises fr quence inconnue Par exemple pour une prairie artificielle de bonne qualit on aura une production de 4500 kg de mati re s che par ha kg ms ha an et par an en ann e normale 5000 kg ms ha an en bonne ann e 3000 kg ms ha an en mauvaise ann e et 1500 kg ms ha an en ann e exceptionnellement mauvaise 3 Surface fourrag re 4 R sultats synth tiques Ce bouton permet de voir au niveau budg taire les entr es recettes animales et primes et les sorties versement d un salaire fix arbitrairement au niveau du smic charges de structure c est dire entretien des b timents du mat riel assurances cr dits fiscalit eau lectricit et des charges op rationnelles savoir les frais li s l entretien des animaux et l achat de mati re v g tale A la suite de ces donn es on a la valeur pour l exc dent brut d exploitation EBE c est dire la somme des recettes et des primes la quelle on soustrait les charges op rationnelles et les charges de structure Page 65 5 Primes du premier et deuxi me pilier de la PAC Ce bouton donne acc s au d tail des 9 primes possibles sur le terrain dont les montants par exploitation ont t estim es a dire d expert 6 Simulations de variations des produits
178. ourvoyeur de ressources naturelles permettant le p turage la coupe la p che et la chasse constitue l atout essentiel des deux territoires Paradoxalement on met en avant les avantages des inondations naturelles tout en louant l avantage de la ma trise hydraulique et des endiguements du milieu qui permettent une gestion diff renci e du milieu et son exploitation conomique sur le Charnier Scamandre La ma trise fonci re priv e est pr sent e dans les deux sites comme un avantage permettant de s affranchir des dysfonctionnements de la gestion collective Les usagers du Charnier Scamandre sont plus sensibles l aspect conomique de la roseli re que les usagers de Vendres La biodiversit peut m me y tre per ue comme une contrainte l h ronni re emp che de br ler ou de couper le roseau et les multiples h rons et autres oiseaux prot g s comme le cormoran nuiraient la p che en diminuant les stocks de poissons Si les usagers des deux terrains sont favorables une ma trise hydraulique l tang de Vendres y centre plus son probl me apport de sel de pollution qu au Charnier Scamandre pour lequel les ragondins et les plantes envahissantes ont remplac la probl matique de la gestion hydraulique qui se r sume la difficult de faire un ass chement estival Le passage du plan de gestion Natura 2000 est difficile sur les deux terrains mais le contexte semble plus propice sur l tang de Vendres
179. plus compl te et le contr le des moustiques par la gestion des niveaux d eau on obtient des consentements payer moyens positifs 28 euros et significatifs Ils sont de plus diff renci s pour les caract ristiques des deux sous populations A et B respectivement 16 et 38 euros De la m me fa on si un niveau mod r de restauration des haies est appr ci assez fortement CAP de 28 une prolif ration des haies dans le paysage est nettement moins appr ci e Page 68 Consentements a payer pour les attributs ttribut CAP A CAPB CAPC rf 13 42 2 5 N E 20 2 Contr le de moustique par le Bti 3 RE N T o u aR Contr le des moustiques par niveau Q m a pi ren N a J e2 Biodiversit mod r e S Biodiversit lev e Biodiversit Elev e r pondent Vert Observation et protection Observation et d couverte Quelques d haies d arbres Beaucoup d haies d arbres pi N N N Restauration mod r e di ban ke ke e pi He QJ me Restauration avanc e Restauration avanc e contr le des moustiques par les niveaux d eau 5 a Adj p 0 186 b Consentement a payer moyenne 7 ecart type degr de distribution de CAP parmi les interrog es Significative avec un niveau de confidence de 99 95 et 90 40 de r pondants sont classifi comme ayant soucieux de l environnement Tableau 6 R sultats d
180. pour ce qui concerne les b n fices indirects tir s de la qualit de la vie quotidienne La recherche a donc vis comprendre les attitudes des r sidents en particulier dans leurs usages des pocket parks La plate forme de simulation CORMAS a t choisie pour tester cette hypoth se CORMAS permet en effet de simuler les interactions entre un groupe d agents qui partagent un environnement et des ressources naturelles L objectif du mod le est de mieux comprendre les interactions entre les residents et les pocket parks partir de la mani re dont les premiers d crivent leurs usages L environnement est simul de mani re montrer les diff rents secteurs d un pocket park et les services cosyst miques qu ils fournissent Le mod le doit simuler le comportement des agents et d observer quelles interactions avec l environnement en r sultent La difficult consiste traduire la r alit de la zone d tude dans le langage de la plate forme CORMAS Les simulations r alis es avec cette plate forme ont montr son int r t comme moyen de r soudre les conflits n s de l usage d une ressource partag e Dans l aire d tude aucun conflit d usage de ressource au sein de l op ration de r habilitation n a encore t formellement relev N anmoins le mod le pr voit de les simuler En effet les enjeux de soutenabilit identifi s par les gestionnaires laissent pr voir des types d usages contradictoi
181. que les acteurs plus faibles ou g n ralement absents p cheurs Un d bat critique sur la participation de tel ou tel groupe d acteur la d marche doit encore avoir lieu Notre approche ne r sout pas un probl me particulier mais constitue plut t une d marche pour augmenter la capacit des acteurs adopter des modes d interactions favorables une gestion adaptative des roseli res Aussi la seconde question est la suivante notre approche parviendra t elle modifier les modes de concertation ou les organisations sociales ou participe t elle simplement d une requalification des rapports de force pr existants Au del des questions de qui participe ces exp rimentations des risques d instrumentalisation de ces approches par des leaders locaux du contr le social de la difficile quit dans la prise de parole et la capacit recourir des arguments persuasifs comment s assurer de la durabilit des acquis des effets sociaux et de leur diffusion aux autres acteurs du SES Il appara t indispensable pour le chercheur qui s int resse la durabilit du paysage d identifier les dynamiques sociales en cours Les processus de d cision collective sont g n ralement tr s d pendants du contexte contingents du temps des personnes et moyens disponibles Aussi toute action ou recherche se doit d en tenir compte Il s agit de d velopper une d marche attentive d une part la pertinence de son dispositi
182. r Cette liste permet de repr senter les principales formations v g tales qui se succ dent de la pelouse aux diff rents types de for t dense et qui tiennent compte des diff rents tats rep rables sur le terrain Elle a t valid e par les acteurs de terrain On a donc des couverts simples exemple buis clair et des couverts complexes exemple pin clair sur buis dense not pin clair buis dense Il a t rajout ces couverts dynamiques des couverts non colonisateurs les cultures et la pelouse A ces couverts on a affect des couleurs en s inspirant du code s mantique utilis dans des cartes de v g tation essentiellement la carte de la v g tation de la France au 1 200 000 la carte des couverts v g taux du Parc National des C vennes et les cartes d occupation du sol r alis es dans le cadre du document d objectif Natura 2000 du Larzac m ridional les couverts pin sont en violet les couverts ch ne Page 59 sont en vert la pelouse est en jaune Les cultures sont en noir afin de bien les distinguer des couverts non cultiv s Le buis est en bleu et le gen vrier en rouge Principe 2 colonisation et voisinage La deuxi me tape a consist d finir les r gles d volution n cessaires simuler la diffusion spatiale des couverts Un probl me crucial a t la d finition du voisinage Notre quipe tait capable de d crire les interactions entre couverts partir des connais
183. r alit il ferm e par des enclos des panneaux des battues qui ne permettent pas une libre circulation Par ailleurs les garrigues souffrent de l abondance du patrimoine qui du coup est moins valoris que dans les r gions o il est rare Le patrimoine est bien peu vu trop de patrimoine tue le patrimoine La valorisation de l agriculture peut alors tre un moyen de faire passer cette valeur au le grand public Les espaces libres naturels sont finalement bien peu per us au del des questions de fermeture et de maintien de l ouverture par les troupeaux ou des quelques lieux embl matiques cit s lors de la r union avec le groupe de travail L esp rance semble t il partag e de voir les paysages ouverts se maintenir ne s appuie apparemment pas ou rarement sur une perception de leurs int r t Leurs fonctions de r serve fonci re mais expos e aux meilleures sp culations n est galement que rarement per ue par les participants A c t de cela les diff rentes pratiques de loisir et de tourisme sont vues de fa on tr s contrast es opportunistes d une part et de d t rioration potentielle d autre part Page 73 Figure 21 Synth se v g tation Deuxi me r union 19 avril 2007 laboration des sc narios Apr s une restitution des diff rents th mes ressortis lors de la premi re rencontre du groupe de travail l objectif de cette seconde s ance 8 personnes du groupe t
184. r les syst mes de valeurs mis en uvre durant la partie D roulement d un tour Chaque tour se d compose en une s quence de cinq tapes Figure 11 Durant la premi re tape chaque joueur r fl chit la distribution spatiale de son activit et au meilleur choix de gestion de l eau tant au niveau des unit s de gestion que la propri t dans laquelle il se trouve Les joueurs doivent galement s curiser leurs revenus afin d viter que leur capital ne descende pas en dessous du seuil tol r fix 100000 pour chaque r le A la seconde tape les deux joueurs du priv n gocient un accord sur la pertinence des am nagements de leur propri t pendant que les joueurs de l espace public se mettent d accord sur l exploitation et la gestion de leur zone humide La mani re et le choix du Page 54 partenaire pour n gocier la gestion de l eau l ouverture m canique de la v g tation ou la construction de digues est totalement libre Toutes les op rations techniques ont un co t qui peut tre partag par les joueurs selon les r sultats des discussions A la troisi me tape tous les joueurs sont invit s la mairie par le ma tre de jeu pour d cider de la gestion de l eau de l tang pour l ann e qui va suivre Au d but de cette discussion le ma tre de jeu collecte les feuilles de d cision individuelle sur lesquelles les joueurs ont not leur choix d exploitation et de gestion afin d en r ali
185. radicalement la morphologie du paysage Les paysages ouverts utilis s par le p turage ovin et issus de l abandon la fin du XIXe si cle d un syst me agricole o les cultures c r ali res occupaient pr s de trois fois les superficies cultiv es actuelles sont en tr s forte r gression Le remplacement de ces mosa ques de milieux herbac s par des formes paysag res pr foresti res ou foresti res pourrait augmenter le risque de disparition de nombreuses esp ces v g tales et animales li es aux pelouses ce qui est identifi comme l enjeu de biodiversit le Page 19 plus important pour ce territoire Fonderflick et al soumis En effet l essentiel des esp ces pour lesquelles le territoire a une responsabilit patrimoniale c est a dire des esp ces rares ou menac es qui sont beaucoup plus pr sentes sur le territoire consid r e que sur un territoire de r f rence plus vaste France ou Europe sont li es aux milieux de pelouse plus ou moins fortement p tur es Pourtant dans le contexte g n ral de fermeture du milieu les causses restent une des seuls grands espaces ouverts du Sud du Massif Central o la fermeture de la v g tation soit apparemment ma trisable par les usages agricoles c est par exemple difficilement envisageable dans les gorges qui l encadrent Toutefois si les tendances actuelles se poursuivent les habitats forestiers et les esp ces associ es seront largement dominants dans cette
186. rait plus que le contenu La deuxi me lecture serait de voir biodiversit et durabilit comme des notions qui ont tr s fortement modifi l espace public de discussion La prise en compte du monde vivant non domestiqu et l aspiration peser davantage sur les d cisions qui concernent l espace de vie ont form localement des collectifs au sein desquels la question vivement d battue est celle de la coexistence des soci t s humaines et des populations animales et v g tales qui forment leur environnement Les initiatives de politiques publiques nationales et europ ennes ainsi que l int r t croissant de l opinion pour l tat de leur environnement semblent indiquer que la deuxi me lecture est en train de l emporter Les chercheurs qui ont particip ces recherches partagent plut t cette deuxi me lecture Leur int r t pour le paysage et ses devenirs est qu il est justement le lieu o s hybride dans des processus complexes le social et le naturel Page 116 6 REFERENCES 6 1 R sultats publi s partir des travaux r alis s dans le programme Articles et chapitres d ouvrages Barnaud G Mathevet R Sourribes V C 2007 Des recherches en appui aux nouveaux enjeux et aux politiques territoriales Zones Humides Infos n 56 57 pp 11 12 Bioret F amp R Mathevet 2008 La gestion adaptative des territoires de la biodiversit in L Garnier ed Entre 17 Homme et la Nature une d marche pour des re
187. re s rie d agriculteurs quitte proc der seuls ensuite pour toucher des exploitants plus loign s des structures de conseil On retrouve cette probl matique et le m me choix de travail autour des s ances de jeux de r les et syst mes multi agents Les participants ont t choisis dans le cadre d un partenariat avec le syndicat mixte de la basse vall e de l Aude et ce choix correspondant aux objectifs du syndicat conforter la concertation avec des usagers familiers avec la probl matique du multi usage de la roseli re Dans ce cas l acteur de niveau interm diaire a facilit la participation des acteurs directs Il a apport sa l gitimit l exercice participatif auquel il a donn un cadre institutionnel Dans le cas des Garrigues du Pic Saint Loup la d marche a consist ne travailler qu avec des acteurs non institutionnels qui ont particip au groupe en tant qu individus habitants concern s par l volution du paysage dans lequel ils vivent Bien entendu certains ont des responsabilit s politiques conseiller municipal maire d autres ont des implications au titre de leur participation des associations d autres enfin ont pu avoir un r le dans l laboration de projets territoriaux dans le pass projet de pays projet de Parc naturel r gional L int r t de ce choix est d avoir acc s des points de vue individuels et pas la parole officielle d un groupe ou d une inst
188. res susceptibles d affecter les interactions entre les usagers et leur environnement Les r gles de d placement des agents dans le mod le seront utilis es pour simuler des sc narios partir des types d usages et ainsi de fournir mati re discussion pour les r unions d acteurs locaux venir Page 49 Les jeux de r les et la mod lisation multi agent un outil pour la simulation des dynamiques du paysage de roseli re D velopp dans le cadre d un projet europ en Life Nature destin am liorer la gestion des roseli res pour la conservation de l esp ce Poulin et Mathevet 2006 plusieurs outils p dagogiques ont t d velopp s dont un jeu de r les assist par ordinateur appel ButorStar Cet outil prend place dans un cadre p dagogique qui met l accent sur l apprentissage du dialogue social la communication le partage de l information et la compr hension des processus sociaux et cologiques qui prennent place dans les roseli res ou les espaces naturels sensibles Le Butor toil constitue le fil d Ariane de ce cadre p dagogique une opportunit qui permet de cr er une situation dans laquelle les tudiants ou acteurs du terrain prennent place dans une r flexion collective sur l usage et la gestion des roseli res les enjeux de conservation de la nature et les processus de n gociation entre usagers Mathevet et al 2007 Le jeu de r les ButorStar est bas sur un mod le simplifi des proc
189. rest s libres en les condamnant leur oubli L urbanisation est per ue par les participants au groupe de travail comme d sorganis e elle mite le milieu naturel d truit les parcelles de garrigue ou de vignes pour construire des lotissements complexes h teliers Ce territoire devient un espace dortoir o des villages patrimoine de caract re sont menac s par la gestion locale Les communes ne semblent pas tre capables de lutter contre de l urbanisation le paysage est menac par l incoh rence des Plans Locaux d Urbanisme PLU L urbanisation appara t alors comme un processus sans acteur mais en m me temps mal g r par la multiplicit des actions publiques A c t de cela les propri taires fonciers font de la r serve et de la sp culation fonci re avec un changement d ordre de grandeur du fait de l apparition de grands op rateurs immobiliers Une derni re incoh rence de cette urbanisation est qu elle ne se pose pas la question de la capacit d assainissement de l eau Le r le des voies de communication L urbanisation se d veloppe donc de fa on lin aire le long des principales voies de circulation L am lioration des routes permet d acc l rer la croissance urbaine Ce ph nom ne est particuli rement observable la p riph rie de Montpellier par la construction de la Liaison Intercommunale d vitement Nord de Montpellier LIEN qui avait pour objectif originel de contourner le nord de
190. rielles qui n ambitionnent plus une compr hension totale du monde mais qui proposent des interpr tations non fig es et susceptibles d tre revues et modifi es en fonction du travail de recherche des parties du monde que leurs outils permettent d analyser Le politique tient compte de ces sciences pour prendre des prises de d cision dans un contexte marqu par des incertitudes ampleur des effets du changement climatique gravit de l rosion de la biodiversit par des controverses organismes g n tiquement modifi s et par des questions d thique manipulation et brevetabilit du vivant Les d cisions ne sont plus prises d finitivement partir de l expertise scientifique mais elles r sultent d une d lib ration publique la mieux inform e possible dans le cadre d un monde commun o les anciens cloisonnements n ont plus cours collectifs non humains humains mediation sciences politique d lib ration publique inform e gt monde commun Figure 46 Mod le 2 vers un monde commun Page 109 Dans ce contexte il est tr s g n ralement admis qu une bonne gouvernance et donc aussi une bonne gouvernance des paysages passe par davantage de participation du public Or les approches participatives posent une s rie de probl mes l gitimit et repr sentativit des participants interactions entre porteurs de projet et participants autonomie des acteurs et risques
191. rim e en EBE Disparition du premier pilier de la politique agricole commune L volution de la politique agricole commune et plus pr cis ment du premier pilier semble ne pas avoir de cons quences sur le revenu des exploitations du syst me mixte ces exploitations comportent dans leur majorit un atelier ovin lait qui leur permet d avoir une marge de man uvre assez consid rable par rapport aux autres exploitations L volution de la politique agricole commune semble avoir peu d effet sur les exploitations du syst me mixte tableau 13 figure 44 Contrairement aux exploitations ovin lait la disparition des aides du premier pilier aboutira la disparition des exploitations du syst me ovin viande Syst me PAC 1 pilier PAC 2 pilier EBE EBE Max d levage Min Max Min Max min Ovin viande 0 0 9 500 15 793 5 770 30 628 Situation des exploitations Bovin viande 0 0 9 000 16 008 4678 48 361 du Causse la disparition du Elevage mixte 0 0 4 500 16 600 2 228 84 281 premier pilier Ovin lait 0 0 8200 15435 36174 144 484 Tableau 13 Sc nario d volution des exploitations d levage du Causse dans le cas d une suppression totale du 1 pilier de la politique agricole commune Page 104 132000 4 110000 4 Hirt Mixte 22000 ISIN le lon 109 leo LS 1 OVS OVT 1 lelslelels oo lst ILO BYS zle
192. rs et les th maticiens d s les premi res r unions du groupe de travail La r solution des probl mes li s la diffusion spatiale et l administration des r gles avait rel gu ce point au second plan Dans la derni re version du simulateur l interface image a t mise au point par J M Attonaty suite ces discussions On peut utiliser les outils de base d un logiciel de dessin pour utiliser tout document g ographique photo a rienne carte croquis et le convertir en grille de simulation gen vrier een oee tan Sete Et non pet ms PT tem PONT Femme et jte Heu b Figure 37 Saisie des contours et pixellisation dans l onglet p ture On peut figure 37 charger une image en s lectionner une partie puis saisir les contours d unit s spatiales affect e des usages pastoraux a Les polygones saisis sont ensuite pixellis s dans la grille de l automate cellulaire b qui montre les secteurs p turage fort polygone de droite l che polygone de gauche et nul autres cellules Page 95 a Her a nil ul Atej a b Figure 38 Saisie des contours et pixellisation dans l onglet couverts On suit la m me proc dure pour les couverts figure 38 saisie a et pixellisation en utilisant la gamme des couverts b Une fois les polygones affect s 4 un couvert on peut affecter le fond a un couvert ici la pelouse en jaune Figure 39 Transfert et volution da
193. rtir de nos expETieNces scesccesseeees 107 4 1 Participation et pratique scientifique 109 4 2 Quel bilan critique tirer des d marches participatives utilis es dans nos terrains 110 Acteurs directs acteurs indirects justification des acteurs choisis pour le terrain CAUSES name de ne ne an E na a teste 110 Implication des Acter Sossi esiasio oai a AE NERE EAEE EER nt 112 Quelle rept sentation Parsman i n nn u a E E EEEE E E aT 112 Interactions sociales dans un contexte d incertitude 113 La consultation modalit soft de la participation 114 Bo O Ce LEES O PAE ennemie interest 116 Gs POLEPEMCES rite eudensvnves inner 117 Page 4 6 1 R sultats publi s a partir des travaux r alis s dans le programme ecee 117 Articles et chapitres d OUVTASES nt M nn Sn nn t ent 117 Th ses rapports de SAONE RS Re Re RA R a aiei 119 DEE E er A E EE at 119 Habilitation diriger des recherches s 1 ccs ccciesscedecdsscevssedeAdeacsesecctacerneeteAbsrcsvesacuats 119 Rapports d Stages si reren iie i dei EERE REE eS 119 Communications orales iranienne nt dr a dan 120 Actions de transfert ou de communication 121 6 2 AUTRES TEPC TOC SR tee 122 Page 5 Page 6 1 INTRODUCTION Les r sultats pr sent s dans ce rapport sont issus d une recherche men e sur plusieurs terrains et par plusieurs quipes Ces recherches poursuivent deux objectifs qui
194. s agit d acteurs interm diaires entre les chercheurs et les habitants ou les usagers des territoires et que in fine ce sont ces derniers qui sont les plus concern s par les changements du paysage Les acteurs interm diaires sont des personnes plus faciles approcher par les quipes de chercheurs Ils leurs sont proches par la technicit de leur travail par les donn es et les outils qu ils manient Mais surtout ils r alisent des enqu tes ils stockent et manipulent de l information avec des Syst mes d Information G ographique ils connaissent finement les dispositifs locaux des aides publiques l agriculture et les mesures de gestion de l environnement Ils s imposent donc par leur connaissance du terrain comme des interm diaires n cessaires entre les chercheurs et les acteurs directs que sont les leveurs Aller en effet directement au contact des leveurs aurait soulev de grandes difficult s D abord les exploitants agricoles sont excessivement sollicit s par des enqu teurs de toute nature qui d pendent des structures officielles ou qui viennent du monde acad mique Ensuite l ensemble du secteur a t enqu t l occasion de la mise en uvre du document d objectif Natura 2000 et rassembler des donn es aurait t un processus redondant et excessivement chronophage En revanche une fois les outils valid s par les acteurs interm diaires on peut compter sur leur appui pour approcher une premi
195. s dent des informations qu ils tirent de leur exp rience quotidienne et professionnelle Ils sont en outre concern s en premier par ce que deviendra le paysage qui est leur cadre de vie mais galement un pourvoyeur de ressources pour leur activit professionnelle agriculture tourisme secteur immobilier Du point de vue de la biodiversit m me s ils ne disposent pas tous de connaissances naturalistes de pointe ils ont des relations avec les non humains plantes animaux qu ils sont les seuls bien pourvoir conna tre et d crire et qui sont compl mentaires avec les connaissances des scientifiques La participation des acteurs la r flexion sur le paysage est donc une des conditions de l mergence de paysages soutenables et elle correspond au pilier social du d veloppement durable Concernant la biodiversit et ses relations avec les paysages on peut d fendre l id e que la capacit des paysages accueillir et contenir des esp ces sauvages est un indicateur important de durabilit environnementale En outre la biodiversit est un des compartiments fondamentaux prendre en compte pour mener l valuation de la durabilit des paysages mais galement des projets d am nagement et d utilisation des ressources qui contribuent les fa onner Toutefois nos recherches n ont pas totalement abouti des r sultats int gr s Ce manque d int gration des r sultats est li au fait nos travaux ont cherch
196. s circuits de v lo et des tours d observation La chasse est limit e certaines zones Protection et loisirs La chasse est interdite l acc s au public est restreint mais un circuit est mis en place autour de la zone et quip de panneaux d informations et de tours d observation Biodiversit Etat actuel Faible Le niveau de biodiversit varie peu Moyenne La population d esp ces communes et rares de canards oiseaux libellules tortues et poissons va augmenter lev e La population d esp ces communes et rares de canards d oiseaux de libellules de tortues et de poissons va augmenter fortement Plusieurs esp ces rares d oiseaux pourraient revenir sans garantie Attribut Mon taire Augmentation de la taxe locale 3 5 10 30 50 Euros Tableau 5 Les attributs et leurs d finitions En s appuyant sur la th orie des plans d exp rience nous avons s lectionn 36 alternatives diff rentes ce qui a conduit par tirage al atoire proposer chaque citoyen interrog neuf choix successifs analogues celui de la figure 1 Page 41 Nous avons ensuite proc d une enqu te par quota aupr s des habitants dans un rayon de 10 km autour de la zone d tude 90 interviews ont t r alis es dans la rue o domicile de Janvier a F vrier 2008 L enqu teur pr sentait le contexte et les enjeux de la restauration des Anciens Marais des Baux a partir d un dossier remis aux personnes interrog es e
197. s combinaisons de r les et de joueurs peuvent tre mises en uvre par le ma tre de jeu selon ses contraintes et ses objectifs Le fait d affecter plusieurs joueurs un m me r le permet d augmenter les discussions et la compr hension des processus en jeu Selon nos tests et du point de vue de la dynamique de groupe le nombre optimal de joueurs semble se situer entre 8 et 10 D briefing A la fin de la partie il est fondamental d organiser un d briefing pour discuter et analyser collectivement les r sultats Le d briefing a pour fonction d aider les joueurs comprendre interpr ter le processus social mis en uvre lors de la s ance de jeu parce que les indicateurs ne permettent pas eux seuls d expliciter ce qui s est r ellement pass et les Page 55 arguments qui ont milit pour les d cisions collectives ou individuelles L valuation se fait en trois tapes 1 identification individuelle de la logique du syst me de valeurs et du comportement vis vis des autres joueurs 2 valuation collective des r sultats des motions et de la compr hension des processus en jeu perception du comportement social des diff rents joueurs pertinence et coh rence des d cisions fonctionnement du groupe et sa dynamique 3 discussion des ventuelles incompr hensions des processus sociaux conomiques et cologiques appr ciations sur le processus de n gociation mis en place et son volution La comparaison
198. s d terminent le processus de diffusion des couverts Gen vrier permet donc de simuler la diffusion d un objet g ographique figure 17 dans un espace dot de propri t s naturelles et socio conomiques en l occurrence une formation v g tale la pelouse et une modalit de gestion de l espace et d utilisation des ressources le p turage Le simulateur tient compte de la complexit introduite par les contraintes la colonisation des ligneux li es la pression de p turage Il permet d aller au del de mod lisations de ph nom nes simples et de simuler des paysages complexes la fois par leurs couverts v g taux et par leurs pratiques de gestion En effet si on saisit intuitivement le r sultat d interactions dont on conna t les processus il est tr s difficile d en donner une Page 63 repr sentation au vu du grand nombre de combinaisons possibles Le simulateur permet donc via une interface graphique simple de visualiser les dynamiques d un espace g ographique humain et cologique Le simulateur technico conomique Larzac Elaboration et validation du mod le Le travail a suivi les tapes repr sent es sur la figure ci dessous Base de donn es initiales RGA SUAMME 1995 2005 SUAMME Caract risation des ik Donn es Exploitations 62 parcellaires A dire d expert 5 types Mod le d levage technico Evaluation de l offre fourrag re Mod le technico conomique
199. s de choix d am nagement paysager et les types de mesures envisageables pour r mun rer la gestion environnementale du paysage N anmoins de mani re indirecte ces travaux ont permis de d gager certains l ments Ench res environnementales et biodiversit Le travail r alis par l quipe sur ce th me n tait pas directement centr sur les enjeux de biodiversit C est la raison pour laquelle la position des acteurs vis a vis de la biodiversit n a pas t explicitement tudi e Les recherches ont mis en vidence l acceptation par les acteurs agricoles du paysage des dispositifs de payement actuels primes et contrats agri environnementaux ou de modes plus innovants ench res environnementales qui visent r mun rer des actions qui devraient b n ficier la biodiversit Marais des Baux la biodiversit une des composantes des choix strat giques en mati re d am nagement paysager Les co ts de plus en plus lev s du contr le des niveaux d eau et la forte capacit du paysage fournir des am nit s a entra n une r flexion critique sur les modes de mise en valeur agricole intensifs des derni res d cennies Un d bat important est celui de l arr t ou de la continuation de la restauration des marais qui font aujourd hui 1 6 de leur taille initiale Parmi des acteurs vari s tels que des propri taires des gestionnaires et am nageurs locaux ou r gionaux le consensus sur la
200. s des d partements de l H rault et de l Aude la basse plaine de l Aude constitue un ensemble de zones humides d eau douce ou saum tre de vignes et de milieux dunaires En raison de sa richesse paysag re floristique et avifaunistique plus de 4000 ha de la plaine sont class s en Natura 2000 Appartenant galement l entit g ographique du SAGE de la basse plaine de l Aude l tang de Vendres est une vaste zone humide totalisant plus de 1600 ha de milieux inond s de mani re temporaire ou permanente dont 900 ha de roseli re L tang et ses abords font l objet de nombreux usages dont les principaux sont le p turage ovins bovins et quins les activit s cyn g tiques la viticulture la p che et les activit s li es au tourisme d moustication plaisance d couverte du milieu naturel Il en r sulte des int r ts divers dans la gestion hydraulique et une d gradation g n rale de la roseli re sur l ensemble de l tang Apr s une phase de diagnostic partag et de nombreuses tudes hydrauliques un plan de gestion concert a t mis en place en 2003 par le Syndicat Mixte de la Basse Vall e de l Aude en partenariat avec le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc Roussillon Des travaux et am nagements financ s par le programme europ en Life Butor permettent la mise en uvre du plan de gestion et un comit de pilotage rassemblant des repr sentants des usagers d cide d sormais de la gestion du site
201. s et voies de circulation est en forte expansion M me si il est dit qu au bout d un certain moment les constructions vont devoir se stabiliser cause des infrastructures locales qui risquent de ne plus pouvoir suivre Le r le de l Etat L action publique t tonne Les initiatives sont multiples mais ne sont pas coordonn es entre les diff rents niveaux que ce soit europ en ou local Les grands acteurs Les grands acteurs de ce sc nario sont les acteurs de terrain Les associations locales et les entreprises ont aussi un grand r le jouer Elles agissent sur les territoires prot g s qui restent encore sous la forme de garrigues ouvertes La crainte li e au r chauffement climatique peut tre un acteur qui va influencer les dynamiques de ce milieu Mais le march international et le prix du foncier restent toujours les grands moteurs des dynamiques locales La garrigue redout e Paysages et formations v g tales Dans ce sc nario le milieu se ferme et la garrigue s efface inexorablement sous les bois de pins d Alep Elle est par ailleurs mit e par l urbanisation Ce milieu de plus en plus sec est soumis au risques d incendies et mis mal par le r chauffement climatique Des esp ces animales et v g tales disparaissent Ce paysage est caract ris par la tristesse et la d solation o l identit garrigue se perd La place de l agriculture L agriculture notamment la viticulture est en forte b
202. s int grent les activit s humaines en tenant compte des pratiques pastorales Ces derni res sont indiqu es selon trois modalit s de p turage ovin fort l che nul Ce choix volontairement simplificateur a t fait pour plusieurs raisons La premi re est qu on peut ainsi caract riser da fois des espaces relativement r duits un parc de p turage de quelques dizaines d hectares mais aussi des exploitations agricoles avec des pratiques d alimentation ayant recours plus ou moins fortement aux parcours La deuxi me est que le niveau de p turage permet d approcher l effet de mortalit inflig e aux plantules par le troupeau Ainsi on peut lire la figure pr c dente de la mani re suivante une cellule de pelouse dont le voisinage est pin dense qui est fortement p tur e deviendra une cellule pin clair en 40 ans Le temps n cessaire pour changer d tat varie en fonction de l intensit du p turage Si le couvert de voisinage est not par un ast risque exemple pin dense cela signifie que la r gle s applique pour tous les couverts complexes base de pin dense pr sents dans la liste de couverts Dans la r gion des Grands Causses les parcs de p turage cl tur s vont g n ralement de 15 50 ha Ils peuvent tre exceptionnellement de tr s petite taille moins de 10 ha ou de tr s grande taille 80ha Page 61 Couverts et Paturage Couvert Patwe Espece Densite R gle Evol
203. s qui sont capables de rejeter de souche Ces op rations de r ouverture m canique peuvent tre r alis es par les leveurs soit la suite de subventions soit sans accompagnement financier Le r sultat a un caract re assez temporaire lorsqu il n est pas accompagn par un p turage soutenu Lorsque toutes les conditions sont r unies ces pratiques peuvent aboutir au maintien des mosa ques d espaces bois s et ouverts la biodiversit associ e peut y tre lev e La troisi me solution s inspire en les r interpr tant assez librement de syst mes traditionnels en r gion m diterran enne Elle est apparue relativement r cemment et semble aujourd hui mobiliser les structures techniques d accompagnement des leveurs C est le d veloppement du sylvo pastoralisme Il s agit de r utiliser les boisements comme p turage La pr sence de ligneux peut avoir l int r t de fournir une autre ressource fourrag re si le boisement est relativement ouvert la strate herbac e reste pr sente et peut m me avoir une meilleure croissance du fait d un micro climat favorable Toute la question est alors celle du maintien du syst me dans des conditions qui permettent une production fourrag re importante Nous avons analys ce probl me sur une base bibliographique pour la r gion m diterran enne Lepart et Marty 2009 et nous avons conclu qu il tait rarement possible d arriver un tel quilibre ce qui rejoint les conclu
204. sances acquises pendant pr s de 10 ans de travaux sur les interactions entre pratiques agricoles et esp ces colonisatrices 5 th ses soutenues et de nombreux travaux publi s voir volume 1 chapitre 1 et 2 Il tait possible de d finir pour chacun des couverts la liste des couverts colonisables ou non en tenant compte de la pression de p turage et des interactions entre plantes Mais la notion de voisinage apparemment relativement simple a t un premier verrou faire sauter 4 ORE He Figure 14 Types de voisinages La figure 14 montre les types de voisinages possibles pour une cellule de pelouse Dans les cas a et b le voisinage est simple le voisinage de la case centrale est pin Le probl me se complique lorsqu on a plus d un type de voisinages possibles c lorsqu on a autant de voisins diff rents qu il y a de cases voisines d ou lorsqu on a un nombre gal de cases occup es par deux colonisateurs potentiels La solution trouv e a t d affecter chaque couvert une force que nous avons attribu e en fonction de ce que nous savions de sa capacit colonisatrice et aussi en fonction de r gles logiques Ainsi les formations denses ont toujours une force plus grande que les formations claires car on suppose qu elles produisent plus de graines Le pin a une force sup rieure aux autres couverts en fonction de la capacit diss miner plus loin ses graines an mochores Le buis a une force tr s fai
205. sante pour garantir la participation de tous les acteurs L appui des techniciens travaillant dans les structures de conseil tel qu il a t acquis sur le terrain des Grands Causses peut avoir valeur de mandat Dans la mesure o leur mode d interaction avec les leveurs est non conflictuel et marqu par la recherche de dialogue et la fourniture de service on peut supposer que le nombre d leveurs susceptibles d tre au contraire m fiants vis vis de chercheur adoub s par la sph re technique locale est faible De la m me mani re le terrain Thames Gateway a montr que dans le cas particulier de l am nagement du paysage par des acteurs priv s sans l aval des principaux donneurs d ordres et des principaux gestionnaires la recherche participative prend du retard Il a fallu dans ce cas un assez long d lai pour s assurer que la recherche pouvait se faire sur l op ration The Bridge la confirmation n a t obtenue qu en d cembre 2008 Quelle repr sentation Le terrain Pic Saint Loup a galement montr un biais tr s g n ral dans toutes les recherches qui demandent une participation volontaire des acteurs la recherche voir par exemple Bateman et Langford 1997 pour ce probl me dans le cas des m thodes d valuation contingente ce sont les personnes les plus sensibles la question pos e par la recherche dans ce cas le devenir des garrigues qui sont les plus pr sentes aux r unions du
206. science de l apport de l agriculture de qualit dans le maintien de la biodiversit et des paysages m diterran ens Cette prise de conscience est soutenue par l croulement du transport international qui implique une relocalisation des productions agricoles Dans ce contexte l quilibre entre le lieu de r sidence et le lieu de travail est proclam comme un objectif majeur en mati re d am nagement du territoire La croissance des villages de garrigue s est donc mod r e et les nouvelles constructions se font au plus proche de l habitat existant afin de consommer le moins d espace possible Les activit s agricoles pr productivistes cueillette viticulture et ol iculture r investissent les garrigues De m me que les troupeaux de moutons ou de ch vres gard s par des bergers ou enclos dans de petits parcs La for t est p tur e et coup e pour la production de bois nergie Le paysage est ainsi ouvert par les activit s agricoles mais la diversit des pratiques permet la pr servation d une mosa que du milieu Des chemins murets et terrasses structurent l espace Sc nario 1 HEB forme colure BE gorrque termes D gargas ower EZ olwier pekuse ER prana EE E cur sol tw HE are Be zone urbaine DOD arandia daau Figure 24 La biodiversit par l agriculture Page 79 Figure 25 Croquis La biodiversit par l agriculture Croissance p riurbaine
207. se en situation a permis aux acteurs du territoire d exprimer leurs opinions leurs pr f rences sur la gestion de l eau des milieux et sur les processus de prise de d cision Tous les participants ont soulign l importance de l acc s l information et ont mentionn leur prise de conscience que les connaissances sont dispers es dans les rapports d expertise les pratiques des uns et des autres Cette exp rience a galement montr l importance de partager les savoirs En proposant une exploration collective des mondes possibles via le simulateur ainsi qu une exploration du collectif en jeu lors du d briefing notre exp rience s inscrit donc clairement dans la d mocratie technique d finit par Callon et al 2001 L exploration des mondes possibles a permis de d passer la logique d expertise classique pour tendre vers davantage de coop ration et de l gitimation des savoirs port s par les acteurs mobilis s Au del de la confrontation des points de vue l explicitation des pratiques a permis de r v ler les savoirs profanes et de discuter du bien fond des d cisions prises par les joueurs en cours de partie Les r sultats du simulateur ont ainsi t l objet de quelques Page 90 controverses quant au fonctionnement des oiseaux ou l impact du p turage sur la roseli re L expert a du pr ciser les hypoth ses et choix de mod lisation L leveur est revenu sur le fonctionnement de l levage
208. ser la saisie informatique La phase de n gociation est totalement libre l exception de sa dur e qui ne doit pas exc der 10 mn Pronri t ented ame FF ms ae Eleveur ae aghast rosies un qe Temps de jeu Noturaliste 1 Raisonnement Saif t a 0 Choix local N gociation i L 2 LOI et actions Choix local et actions f gt mn 1 t t N gociation et compromis A 3 Choix glebel gestion de l tang 4 i 5 mn 4 4 moa ement d Validation des 4 Lane d m Cyle 1 an fen tves de SAISIE Figure 11 Le d roulement d un tour du jeu de r les ButorStar A la quatri me tape le mode de gestion de l eau choisi l issue de la n gociation est saisi et une simulation d un an est lanc e Les impacts sur l occupation du sol et la diversit de l avifaune sont imprim s et distribu s aux joueurs sous la forme de cartes et d indicateurs chiffr s tape 5 La session de jeu proprement dite dure 3h30 minimum sans le temps imparti au d briefing L id al est de r aliser au moins sept tours l int r t d aller au del d pend principalement de la dynamique du groupe Il est essentiel de ne pas informer les joueurs du nombre de tour de la partie afin d viter des comportements aberrants lors du dernier tour Des sessions ont t r alis es avec des groupes variant de cinq seize joueurs pour un nombre de r les fluctuant de deux six Diff rente
209. si que le fonctionnement de la roseli re Poulin et al 2005 Poulin et al 2002 L tude simultan e du contexte socio conomique et sa mise en perspective historique ont permis de placer nos travaux dans une perspective de construction des cosyst mes par les interactions entre processus anthropiques et processus cologiques une v ritable co construction par opposition une vision dichotomique et quelque peu manich enne o la nature s opposerait aux activit s humaines et les effets sur la biodiversit de ces derni res seraient syst matiquement n gatifs Mathevet et al 2003 Afin de pr server la capacit volutive des processus cologiques il importe de maintenir la diversit des activit s et des pratiques en conciliant la survie des activit s conomiques et le maintien des fonctions de leur environnement Paysage dynamique la roseli re supporte diff rents stress des inondations prolong es des taux de sels lev s ainsi que la fauche La combinaison de ces stress peut cependant conduire sa d gradation Mathevet amp Mauchamp 2001 Pour que le groupement v g tal se maintienne en r gion m diterran enne il est n cessaire qu il y ait un changement r gulier d eau douce pour limiter l eutrophisation et les remont s salines des nappes aquif res Le niveau de l eau doit tre suffisant au printemps pour permettre l installation des oiseaux qui y nichent Les ass chements qui d coule
210. sions obtenues par Ansonnaud 2009 sur une base plus exp rimentale et plus locale Il est par ailleurs assez probable que ce type de solution technique soit assez peu favorable la biodiversit Il ne nous semble donc pas que les pratiques sylvo pastorales soient susceptibles de faire converger les int r ts des agriculteurs et ceux des gestionnaires des paysages Page 31 Roseli res m diterran ennes ressources et gestion de l eau La question de la durabilit du paysage roselier est syst matiquement associ e des enjeux importants de ma trise de l eau du foncier de l acc s et de l usage du marais par les diff rents acteurs locaux et institutionnels Le terme de paysage appara t dans les discussions locales mais il est syst matiquement associ l usage du marais Il rev t une fonction symbolique et patrimoniale souvent non loign e d une nostalgie de paysages du pass s d sormais d grad s que l on souhaiterait pr server sinon recouvrir Le paysage roselier appara t au cours des entretiens sur les enjeux mais aussi dans la description des cha nes de causalit expliquant les dynamiques observ es Ces explications se fondent certes sur les repr sentations sociales ma s aussi et avant tout sur les rapports de force entre acteurs dans la gestion de ces espaces Le paysage est un syst me dynamique dont l volution tient tant t d un processus sur le long terme et tant t de l v nement ponctuel
211. st me PAC 1 pilier PAC 2 pilier EBE EBE Max d levage Min Max Min Max min Ovin viande 2477 12 091 9 500 15 793 9914 41 402 Situation des exploitations Bovin viande 8580 26 469 9000 16008 20 546 66911 du Causse avec r duction de Elevage mixte 4980 38414 4500 16600 10118 111 305 20 du premier pilier Ovin lait 4758 24971 8200 15435 41995 169 455 Tableau 10 Sc nario d volution des exploitations d levage du Causse avec une diminution de 20 du 1 pilier de la politique agricole commune Avec moins de 1000 mois d EBE pour certaines d entre elles les activit s ne leur procurent pas suffisamment de ressources pour qu un exploitant puisse vivre a partir de son activit agricole principale La baisse des aides directes de 20 a des cons quences n gatives plus visibles sur le syst me ovin viande avec un revenu minimum de moins de 10 000 exploitation et un maximum qui avoisine les 37 000 Les exploitions bovines viande ne ressentent pas la baisse des primes du premier pilier leur revenu varie de 20 000 a 67 000 Certaines exploitations du syst me d levage mixte profitent d un bon niveau de revenu grace l atelier ovin lait Elles jouissent d une bonne situation conomique par rapport aux exploitations des autres syst mes Page 101 176000 4 154000 132000 4 110000 88000 66000 4 44000
212. sultat est une reprise du dialogue entre usagers et l enthousiasme participer des ateliers de r flexion collective au sujet de l volution du paysage roselier et des ressources qui lui sont li es La s ance a permis de confronter les points de vue notamment entre p cheur exploitants de roseaux et leveur Une volont de relance de la concertation locale est apparue lors du d briefing Cependant le blocage politique perdure depuis et malgr quelques r unions de commission on constate l absence de gestion concert e fond e sur les acquis du plan de gestion ant rieur Les am liorations r centes de la roseli re semblent remises en cause et des pompages prennent place dans certains tangs sans que leur efficacit hydraulique et environnementale ne soit clarifi e Photo 2 S ance de jeu de r les avec les usagers de l tang de Vendres en 2007 Page 89 Figure 34 Diff rents paysages virtuels et distributions spatiales des esp ces fortes valeurs patrimoniales discut s apr s la s ance de jeu de r les ButorStar D mocratie technique et double exploration du paysage En cr ant un espace de dialogue ouvert et rassemblant des acteurs aux int r ts et visions h t rog nes comme des chasseurs des techniciens municipaux des repr sentants de syndicat d irrigation des leveurs et des naturalistes nous avons cr un forum hybride au sens de Callon et al 2001 Le d briefing qui a suivi la s ance de mi
213. sur la zone am nag e De plus ces corridors contribueront aux activit s de loisir pour les r sidents avec l am nagement d aire de r cr ation de petite taille pocket parks Les marais de Dartford sont donc connect s la Green Grid Ces marais sont d crits par le Kent Biodiversity Action Plan comme compos s de diff rents types d habitats marais p tur s marais salants vasi re nue prairies humides foss s Ces habitats accueillent des oiseaux par ex chevalier gambette Tringa totanus Busard des roseaux Circus aeruginosus avocettes B cassine des marais Gallinago gallinago des plantes Berle larges feuilles Sium latifolium Guimauve officinale Althaea officinalis et des invert br s vari s Opodiphthera eucalypti dont certains sont sur des listes d esp ces menac es Le maintien de cette biodiversit doit tenir compte avec les usages vari s du paysage des marais p turage agriculture extraction motocross a romod lisme tir la carabine Au sud de la zone de marais se trouve une ancienne usine de feux d artifice Concernant la gestion de la biodiversit les gestionnaires du projet d am nagement identifient deux classes de probl mes Les r sidents ne mesureraient pas la sensibilit des cosyst mes l action humaine ils n auraient en g n ral pas conscience des effets de leurs actions sur l cosyst me par exemple ils distribuent de la nourriture pour les renards
214. t e de l aire d tude Dans les taches de v g tation naturelle la strate herbac e est domin e par le est compos e de Gen vrier oxyc dre Juniperus oxycedrus L de Gen t scorpion Genista scorpius L DC de Buis commun Buxus sempervirens L et de Romarin officinal Rosmarinus ofjicinalis L Dans les zones foresti res le Ch ne vert Quercus ilex L est l esp ce dominante le Ch ne pubescent Quercus humilis Miller est pr sent sur les pentes nord dans des sols profonds alors que l on trouve le Pin d Alep Pinus halepensis Miller sur les pentes sud basse altitude L tude r alis en 2002 pour la zone Natura 2000 Pic Saint Loup liste sept habitats d int r t et les esp ces v g tales et animales d int r t associ es ces sept habitats mares et lavognes prairies hautes herbes pelouses et garrigues rivi res et ripisylves for ts de ch ne verts et pubescents rochers falaises et boulis grottes Changements historiques de la v g tation du site d tude Dans le nord du bassin m diterran en l homme est pr sent depuis le N olithique Son influence sur le paysage a vari au cours des temps au gr des variations d mographiques d friches lors des phases d expansion et d veloppement de la for t lors des guerres et famines Cette dynamique a aboutit la mise ne place d un syst me agro sylvo pastoral levage ovin coupe de bois pour Page 16 gi me la production d
215. t grons explicitement dans l index multicrit re un double objectif combinant soutien au revenu et recherche de gain environnemental Le mod le est construit de telle sorte qu il permet la fois de s lectionner les agriculteurs sur leur effort agri environnemental ainsi que leur renonciation aux aides historiques La prime herbag re agri environnementale est utilis e comme l exemple illustratif de cette question Plusieurs simulations ont t produites l aide du logiciel Maple pour illustrer cette tude th orique Le choix des fonctions de gain environnemental et de co t de mise en conformit ainsi que les exploitations agricoles a t fait d une mani re hypoth tique mais inspir en partie de la prime herbag re agri environnementale en Loz re Discussion des projets paysagers mise en place d un groupe de discussion D apr s Van Asselt et Rijkens Klomp 2002 les groupes de discussion prennent place dans une tendance qui s affirme dans les ann es 1960 la r flexion sur la participation du public dans le domaine des politiques publiques et de la prise de d cision Des chercheurs en sciences sociales organisent des exp riences participatives avec pour objectif d augmenter les capacit s des participants r fl chir au probl me pos Ces m thodes ont t beaucoup appliqu es dans les pays en voie de d veloppement en opposition au mod le dominant de d cision top down Un groupe de discussion Va
216. t combinant un texte relativement court et des photos en couleurs figure 5 Apr s avoir rappel les enjeux l enqu teur proposait l exercice de choix contingents A l issue de l exercice de choix nous avons recueilli l appr ciation des personnes interrog es sur la clart des informations fournies et la difficult de l exercice Des questions sur les loisirs les comportements vis a vis de l environnement et les caract ristiques socio conomiques habituelles ge revenu profession niveau d instruction concluaient le questionnaire En d pit de l effort cognitif demand les personnes interrog es se sont bien volontiers pr t es cet exercice d valuation La r alisation des enqu tes a montr l int r t des personnes interrog es pour la gestion des Marais des Baux a Restauration moderee ial ee a Contr le des Cont le biologique moustiques aS i Acc s degr de Peu d observation Observation et d couverte protection de protection et possibilit s d couverte ee i E d observations to AB o d Augmentation de la taxe 20 d habitation x Biodiversit Figure 5a Exemple d un choix propos aux enqu t s Page 42 Les sc narios d am nagement sont caract ris s par 5 probl matiques chacun avec 3 niveaux En tudiant les diff rentes options propos es essayez d imaginer leur combinaison Fiche descriptive Importance du Marais mportance du Marais C r ales
217. t il aller vers des modulations des soutiens publics Pour les grands causses des parcelles en pelouse grande distance des semenciers ont un risque faible d tre colonis es par les arbres et les buissons l inverse des parcelles proximit des lisi res des bosquets ou des parcelles contenant de nombreux arbres isol s Est il l gitime de soutenir davantage des exploitations o le risque de fermeture du paysage est plus fort Ce probl me est introduit galement par les travaux sur les ench res environnementales si le mode de gestion propos par un agriculteur sur son exploitation est de nature rendre des services environnementaux plus importants on envisage de lui attribuer des aides plus importantes qu un autre Cette in gale r partition des aides publiques est porteuse d un risque de conflit local L int r t d un mode de gestion participatif autour de l laboration en commun d un projet de territoire permet de faire merger des priorit s et d arriver un dispositif d ajustement des actions mener en fonction des enjeux locaux De la m me mani re que les programmes Leader visent attribuer des aides sur projet partir de l laboration participative d une strat gie on peut imaginer des projets paysagers qui pourraient tre soutenus par des budgets non fl ch s mais attribu s sur une base territoriale des acteurs locaux ayant labor et fait valider une strat gie paysag re
218. taires m contents du soutien accord par le syndicat mixte et le conservatoire du littoral l leveur Des proc dures en justice pourraient envenimer la situation et d grader la confiance tablie entre les divers usagers du groupe de concertation relative la gestion de l eau Malgr cela la l gitimit du syndicat mixte est largement v rifi e et son charg de mission est particuli rement appr ci Ce qui permet d envisager une poursuite satisfaisante de la gestion concert e sur ce site Il n en est pas de m me pour l cocomplexe Charnier Scamandre o un conflit politique entre la municipalit de Vauvert et le syndicat mixte a bloqu la mise en uvre du plan de Page 35 gestion Le syndicat en charge du plan de gestion est tr s critiqu en particulier pour son parti pris pour Natura 2000 et la protection de la faune sauvage La gestion hydraulique demeure conflictuelle entre chasseurs et exploitants de roseaux dans le communal elle n est cependant plus identifi e comme la principale cause de d gradation des marais qui se portent mieux depuis les inondations et les efforts de gestion du nouveau garde champ tre Economie et paysage une approche indirecte des enjeux de biodiversit Les analyses men es partir de l conomie n avaient pas pour premier objet de conna tre l identification des questions de biodiversit par les acteurs Elles visaient plut t tudier les pr f rences en terme
219. te comment les enjeux de biodiversit sont identifi s par les acteurs De ce point de vue on distingue les recherches qui ont abouti la mise en vidence des positions des acteurs de celles qui ont cherch partir de la science conomique montrer si les acteurs acceptaient d envisager des modes d intervention sur le paysage partir d enjeux de biodiversit La deuxi me partie pr sente les dispositifs participatifs test s et mis en uvre dans nos recherches On d crit d abord les types de m thodes caract re participatif utilis es par les quipes et notamment la mani re dont les diff rents acteurs du paysage ont pu tre ou pas mobilis s Ces dispositifs participatifs sont regroup s en trois classes 1 la mobilisation des acteurs par les approches conomiques m thode des choix contingents m canismes d ench res agri environnementales et leur int r t pour la gestion des paysages 11 les groupes de r flexion r unissant des acteurs du paysage focus groups iii les approches de mod lisation participative informatique jeux de r les automates cellulaires et simulateurs technico conomiques On pr sente ensuite les principaux r sultats acquis pour ces trois types d approches Enfin la troisi me partie est une r flexion partir des exp riences des quipes ayant travaill dans le programme sur les enjeux avantages et limites des approches participatives dans le domaine de la r fle
220. terran ennes Brigitte POULIN CR1 Ga tan LEFEBVRE CRI Partenaires locaux Syndicat Mixte pour la Gestion et la Protection de la Camargue gardoise SMCG R serve de Biosph re de Camargue Syndicat Mixte d Am nagement de la Basse Vall e de l Aude SMBVA Conservatoire des Espaces Naturels Languedoc Roussillon CEN LR Ecologistes de l Euzi re Chambre d Agriculture de l H rault Service d Utilit Agricole Montagne M diterran enne Elevage SUAMME CPIE Larzac H raultais Centre Permanent pour l Initiation l Environnement l Institut de l Elevage i i 7 1 AME OMU COON esis secssecncdececcascestheis soencssccdsiasesceducedussseceesccentescseseecescessuevessssgessccensesesseseosbcscussees 1 1 Cadrage Ere meee Pee a a Prete eee ae PR Ee eS Free eo RN a eR Te ne Penne 8 1 2 M thodes t rrains cases san rte eer ease awe 9 MS Pan dun an ARS aa sa ETET 9 2 paysage et biodiversit les enjeux cologiques sccssscsssscssrscesccssscsscssssscsescssnsees 11 2 1 Les transformations des paysages et leurs effets sur la biodiversit 15 Dynamiques des paysages modification des habitats et biodiversit 13 Garrigues du Pic Saint Loup mutations agricoles et croissance urbaine 13 Grands Causses colonisation par les ligneux et progression de la for t 00 19 Les roseli res un paysage support de biodiversit 21 Paysages et fonctions cologiques analyse d
221. tion des pr f rences des agriculteurs Motivation En France le d cideur public veille traditionnellement au principe de l galit de traitement et il est admis que deux agriculteurs soumis aux m mes engagements agri environnementaux doivent toucher des montants de prime identiques Il est donc capital de Page 44 prendre en consid ration l opinion des agriculteurs sur l acceptabilit d un paiement diff renci compar un paiement uniforme et de voir dans quelle mesure ils seraient pr ts accepter un autre m canisme d allocation Leur participation est en effet primordiale pour am liorer la performance des programmes agri environnementaux Pour tudier la perception du principe des paiements agri environnementaux par les agriculteurs nous avons d termin trois approches selon lesquelles les paiements peuvent tre calcul s En effet si nous abordons le probl me d un point de vue offre les paiements agri environnementaux seront per us comme un consentement recevoir des agriculteurs fournisseurs de service environnemental C est une approche privil gi e par l Europe elle compense les agriculteurs sur la base des co ts de mise en conformit de leurs pratiques agricoles et leur manque gagner En revanche dans la r alit le montant de la compensation n est pas calcul en tenant compte des caract ristiques individuelles des exploitations D un point de vue demande sociale le contribuable est
222. tique ou de retrait de ressource Seules les meilleures offres donc les moins co teuses par unit de b n fice environnemental obtenu sont retenues et font l objet d une contractualisation Pour r pondre cette probl matique nos recherches se sont d velopp es selon deux axes Le premier soul ve la question de l acceptabilit par les agriculteurs fran ais de la mise en place d un syst me d allocation de contrats agri environnementaux moins standardis s et refl tant mieux les avantages comparatifs de chacun aussi bien en terme de co t qu en terme de gain environnemental Le deuxi me axe quant lui examine le probl me du point de vue du d cideur Ce dernier tant souvent en qu te de plusieurs objectifs la fois il est important d tudier des m canismes de s lection des contrats permettant d int grer diff rents crit res vuln rabilit environnementale priorit de localisation co ts etc Dans sa forme la plus simple une ench re agri environnementale permet de mettre les agriculteurs en concurrence sur leurs offres en terme de paiement compensatoire contre la mise en uvre d un cahier des charges propos par le d cideur public Une fois les offres soumises sous pli sell ce dernier les classe dans un ordre d croissant et s lectionne celles demandant la compensation financi re la plus faible jusqu puisement du budget Ench res environnementales m thodologie Axe 1 valua
223. ty P 2007 S minaire de recherche Beijing Forestry University Towards sustainable landscapes a European perspective Financement Association Franco Chinoise pour la Coop ration Scientifique et Technique et Beijing Forestry University P kin 31 octobre 2007 Marty P 2008 Programme Paysage et D veloppement durable S minaire avec le Landscape Research Group G ographie cologie l h ritage ne vient pas toujours des a eux auxquels on pense Lille 3 et 4 avril 2008 Marty P 2008 S minaires d cologie D partement de Botanique Facult des sciences Universit Charles Prague Pine tree colonization in an agro pastoral landscape ecological processes and human practices Prague lier avril 2008 Cazin F Mathevet R Poulin B Mundler C Ruffray X Un jeu de r les pour l aide la gestion collective et durable des roseli res SupAgro Florac du 18 au 21 septembre 2007 Colloque Gestion et conservation de la biodiversit science et action Communication orale Mathevet R L Europe et la biodiversit Universit Montpellier II 31 janvier 2008 Colloque Politique et biodiversit quelles strat gies pour quels objectifs Invit pour introduire et animer les d bats Mathevet R 2006 Faut il en finir avec le d veloppement durable Perspectives m diterran ennes Invit pour une pr sentation orale CREUM Facult d Am nagement CERIUM 24 26
224. uer l impact des strat gies de gestion du paysage Pour cela un groupe de travail a t constitu compos de personnes d j impliqu es dans la r flexion sur le territoire lors de projets d am nagements ant rieurs Pour mettre en place cette d marche participative un groupe de travail est constitu sur la base d une repr sentation raisonnable des principales cat gories d acteurs impliqu s dans les dynamiques des espaces de garrigues et susceptibles de s int resser la d marche Eleveurs Viticulteurs Elus Accueil tourisme et loisirs Environnement et patrimoine P riurbanisation Les travaux participatifs sont alors organis s selon trois r unions successives de trois heures environ La premi re r union consiste d terminer la perception que chacun des changements et de mettre en commun l ensemble des connaissances sur les garrigues Cette premi re r union d bouche sur un diagnostic des situations des changements et de leurs raisons Ce diagnostic permet d tablir par la suite les perspectives de devenir de ce territoire La seconde r union a comme objectif d associer collectivement ces facteurs de changements pour construire des futurs possibles pour cette r gion et aboutir l bauche de trois ou quatre sc narios contrast s Ces sc narios sont formalis s par les quipes de chercheurs qui restituent les r sultats au cours de la troisi me r union Le groupe de tr
225. ur opinion a t prise en compte dans ces d cisions 10 12 Apr s 3 semaines ils sont 66 consid rer que cette exp rience va modifier leurs actions au niveau personnel et professionnel dans la vie de tous Page 88 les jours A l unanimit ils consid rent que cette exp rience a am lior peu ou prou leur capacit participer aux projets collectifs concernant la gestion et l am nagement des espaces naturels Cela est illustr par les propos d un chasseur Je me r p te mais oui c tait un jeu mais je l ai v cu je me suis mis dans la peau du personnage et je m y voyais a m a ouvert des horizons oui a m a confort dans ce que je suis en train de vivre a me dit que j ai raison de me tourner vers le dialogue La d marche a abouti la prise de conscience collective des implications multiples d une gestion de l eau inappropri e et ou du d veloppement de certaines activit s sur la roseli re et son avifaune La totalit des usagers sont int ress s renouveler l exp rience Plusieurs d entre eux reconnaissent pleinement que cela a sensiblement modifi les liens sociaux et la perception tant de la chasse que de la conservation de la nature Un joueur a pris conscience de l importance des jeux d acteurs et des processus de n gociation dans la gestion de projets collectifs et a d cid d entreprendre un stage relatif la m diation environnementale Charnier Scamandre Le principal r
226. vention on International trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora Les marais sont retenus comme site Natura 2000 site FR9301596 Des entretiens men s avec plusieurs experts scientifiques il ressort qu une restauration partielle des marias entrainerait une augmentation significative du nombre d oiseaux tels que les chassiers h rons canards ou Rousserole effarvate Mais on consid re qu une restauration tendue des marais pourrait augmenter le nombre d oiseaux de 300 De plus ce niveau de restauration pourrait faire revenir des esp ces rares anciennement pr sentes telles que le Butor toil et la cigogne blanche Enjeux paysagers et mesures agri environnementales Aubrac Loz re Concernant l tude men e sur les ench res environnementales comme m canisme possible pour une meilleure allocation des fonds publics vers s pour le soutien d actions en faveur du paysage l enjeu paysager est fortement mais indirectement li la biodiversit La Prime l Herbe Agro Environnementale vise maintenir des prairies permanentes en engageant les agriculteurs ne pas mettre en culture les parcelles faisant l objet d un contrat Le maintien de milieux ouverts herbac s permanents est crucial pour la biodiversit dans la mesure o il s agit d un habitat pour de tr s nombreuses esp ces v g tales au statut de conservation d favorable Lepart Marty et al 2007a et 2007 b 2 2 Paysage et biodivers
227. vit Les naturalistes peuvent aussi octroyer des aides financi res aux autres joueurs pour qu ils prennent en consid rations les besoins de la faune sauvage dans leurs d cisions d am nagement et de gestion Les chasseurs priv s ou publics doivent maintenir ou accro tre la capacit d accueil de la zone humide pour les canards afin de maintenir ou accro tre leur tableau de chasse Dans le public le pr sident de la soci t de chasse communal voit le revenu de son association varier selon la satisfaction de ses adh rents Dans la propri t priv e le revenu de l organisateur de chasse est proportionnel au tableau de chasse annuel Chaque unit de gestion chass e g n re des co ts proportionnels sa distance aux terres hautes entretien des postes et acc s Les co ts du chasseur priv sont fixes et correspondent au salaire du garde et l entretien du pavillon de chasse Pour valuer l efficacit des choix de gestion et en mesurer les co ts et b n fices les joueurs disposent d indicateurs sp cifiques Par exemple l exploitant de roseau peut estimer l volution de son activit travers le nombre de cellules coup es et les marges d gag es L leveur peut estimer les effets de ses choix de gestion travers l volution de la valeur pastorale de l ensemble des unit s de gestion calcul e automatiquement par l ordinateur en agr geant la valeur de chaque cellule Le naturaliste peut suivre l
228. vril 2007 sur le site du Charnier Scamandre la fin de la r colte du roseau Celui ci a rassembl un gestionnaire de r serve naturelle deux exploitants de roseau un leveur un chasseur un p cheur et un naturaliste Elaboration participative de simulateurs de dynamique du paysage et d volution du tissu agricole l exemple du Larzac m ridional D s les ann es 1990 et tout sp cialement dans le domaine de l aide la d cision en agriculture on note Attonaty Chatelin et Garcia 1999 un changement dans la mani re d utiliser les mod les et les simulations au lieu de chercher fournir des solutions optimales aux acteurs on met l accent d abord sur l apprentissage des acteurs et ensuite sur la production d une gamme de solutions ou de scenarios mettre en discussion dans une interaction entre conseillers ou scientifiques et acteurs Notre quipe a construit deux outils pour laborer des sc narios d volution du paysage Le premier est un automate cellulaire gen vrier d utilisation souple et capable de simuler l volution de couverts v g taux diversifi s en tenant compte de l utilisation des sols dans un contexte agro pastoral J M Attonaty et M Le Bars ont pris en charge l criture du programme langage C P Marty et J Lepart ont pris en charge le travail de tri et de formalisation des informations et des r gles n cessaires au fonctionnement du mod le Dans le mod le gen vrier
229. xercice de choix Cet effort est d autant plus n cessaire que l on manipule des concepts abstraits comme celui de biodiversit Une concr tisation par le moyen d ic nes ad hoc est indispensable mais doit tre soigneusement valu e car elle peut v hiculer des biais importants l insu des concepteurs Prise en compte de l h t rog n it des pr f rences Lors d une phase pr paratoire les entretiens et les r unions d acteurs locaux organis es avaient permis d anticiper une forte dispersion des r ponses confirm e lors de la r alisation de l enqu te Nous avons donc choisi d utiliser un mod le conom trique adapt le mod le logit param tres al atoires RPL Celui ci fait partie d une famille de mod les qui permettent de prendre en compte l h t rog n it des pr f rences Dans les mod les classes latentes les sources de l h t rog n it ne sont pas connues et l on teste simplement la pertinence de regrouper les r pondants en classes de pr f rences Dans les mod les composantes d erreur et dans les mod les param tres al atoires on teste l influence de variables instrumentales sur l h t rog n it L enqu te a consist faire passer un questionnaire Le questionnaire est ici con u comme un instrument de collecte de donn es qui pose des questions pr par es pour avoir acc s l information d sir e Cette tache n est pas triviale dans la
230. xion sur les options de gestion du paysage Page 9 Page 10 2 PAYSAGE ET BIODIVERSITE LES ENJEUX ECOLOGIQUES Page 11 Page 12 2 1 Les transformations des paysages et leurs effets sur la biodiversit Dynamiques des paysages modification des habitats et biodiversit Deux des paysages tudi s par l quipe Grands Causses et Garrigues du Pic Saint Loup au nord de Montpellier pr sentent des dynamiques comparables simplification des mosa ques de paysages ouverts semi naturels par le retour g n ralis de formations v g tales foresti res ou pr foresti res Dans les deux cas la modification des paysages n affecte pas seulement l aspect visuel et la morphologie des paysages elle repr sente une nouvelle donne cologique pour les esp ces animales et v g tales au d triment des esp ces qui contribuent le plus l originalit et l int r t de la biodiversit m diterran enne et p rim diterran enne Les probl mes pos s par les transformations des paysages de marais m diterran ens concernent galement la biodiversit Cependant les moteurs de ces transformations sont diff rents les paysages de roseli res ont t drain s pour l agriculture et l urbanisation Les choix d am nagement des roseli res existantes et la coexistence des activit s R colte du roseau chasse au gibier d eau p turage p che et projets de conservation de la nature sont les principaux enjeux pour la gest

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