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1. eee gt e eee o e eee e CE EE E E eee o _0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_0_ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0_ Pr vention et promotion de la sant F vrier 2015 gt v CRE 0 000 0 0 0 e Re ee du en 200000000000 ss oo MARS PE E re nLns 00000000 0 0 0 TE AE 00000000 ee eee ee e 0 0 0e ooo ee o o o o o o o o 0 0O o o o o 0 oo e o o o o o o o o o o o o o oo ooo ooo o o o o o o o o o o 00000 0e 0e oll da 000000000000 ee ee ce 0000000000 ss oo Ce een 2 000000 ee D DE he E 0 000006 0 0 0 0e ee Te en E N EU MU RE AU in ER a NERO o 0000 0e o olo RP a E E O A R 000000000000 0 ee A See EE EU Le UE OE EN ee x x 200000000000 ee ed ne EN A AP IR EN ON PERS RS
2. 2 12 e o o gt e o ee e o o e o o o gt e o o o o o gt e e e J e o o o e eee e e eee e o eee o e e e o e e e e o eee e e o e eee o e e ee o o o eee gt o e o e o e eee o e e e o o
3. Une analyse propre et une strat gie sont indispen sables mais il n est pas possible de tout piloter et de tout pr voir Sans pragma tisme sans intuition et sans changements de plan sponta n s on n avance pas ment cela signifie que l on ne peut pas tout planifier ou piloter de mani re li n aire L intuition acquise par l exp rience est tr s importante C est pour quoi un projet de marketing social r unira des personnes aux exp riences diff rentes des penseurs strat giques et des personnes cr atives l intuition desquelles nous pouvons nous fier Une analyse propre et une strat gie sont in dispensables mais il n est pas possible de tout piloter et de tout pr voir Sans pragmatisme sans intuition et sans changements de plan spontan s on n avance pas Comment voyez vous l avenir du marketing social Je pense que l on utilisera l avenir en core beaucoup d approches behavio ristes inter et transdisciplinaires les sp cialistes de l environnement tra vaillent avec les experts de la sant et les professionnels de la s curit sociale et de la justice Ils ont tous des groupes cibles et des questions similaires sur leurs mod les de comportement La col laboration encourage la compr hension globale de ce qui anime les personnes et de la mani re dont on peut les inciter changer volontairement de comporte ment Je vois un tr s gros potentiel dans la collaboration transver
4. 2017 sera consacr e la r alisation des propositions d am lioration et l limi nation des obstacles pour acc der aux offres de pr vention et de promotion de la sant La plus grande attention sera accord e un meilleur ancrage d une pr vention et d une promotion de la sant adapt es la population migrante au niveau cantonal et mettre en uvre des projets en coordination avec le do maine de l int gration Le projet est fi nanc par l Office f d ral de la sant pu blique La coordination incombe Association suisse des responsables cantonaux pour la promotion de la sant ARPS Plus d informations sous wwWw miges admin ch gt Pr vention gt Offres cantonales de pr vention et de promotion de la sant adapt es aux besoins des migrants Contact Thomas Spang Programme national Migration et sant thomas spang bag admin ch spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant 11 Le nouveau spectra online est l Magazine en ligne spectra parait d sormais aussi en ligne www spectra online ch propose des nouveaux contenus chaque semaine ainsi que tous les articles archiv s depuis 2003 Une newslet ter lectronique un fil RSS et une banque de donn es informant des r unions et des nouvelles publica tions viennent compl ter l offre Les grands mass m dias leaders montrent l exemple en compl tant au jourd hui leur dition papier pa
5. tion du tabagisme SmokeFree Beau coup de fumeurs souhaitent arr ter mais il s agit encore pour eux d un projet flou difficile concr tiser La campagne en tend sensibiliser les fumeurs aux dan gers du tabagisme par des affiches des annonces et des spots TV montrant des t tes entour es de nuages voir images Elle attire galement leur attention sur les aides leur disposition par exemple la ligne stop tabac au 0848 000 181 Car si plus de la moiti des fumeurs d clarent vouloir arr ter ils n taient encore que 41 4 en 2011 et d j 50 2 en 2013 ils manquent souvent de volont pour concr tiser leur projet Aussi des me sures concr tes leur sont elles propos es pour les aider surmonter leur senti ment d impuissance et renforcer leur motivation La campagne encourage et assiste les fumeurs qui souhaitent arr ter et leur entourage Son message cl La vie sans tabac c est la libert Tu peux y arriver Fais le premier pas et nous se rons l pour t aider Les fumeurs peuvent demander de l aide pour arr ter s ils en prouvent le besoin Car l arr t du tabac a plus de chance de r ussir s il est accompagn par des sp cialistes Objectifs de la pr vention suisse du tabagisme La politique suisse de pr vention du tabagisme a d j port ses fruits En 2007 29 des Suisses fumaient Apr s avoir connu une baisse rapide cette proportion stagne depuis 2008 envi ron 25
6. ex interdictions de fumer et conomiques p ex taxes sur lalcool M me si ces approches se heurtent des difficult s diff rentes elles ont toutes en commun de ne pou voir d ployer d effet que si elles sont connues Si personne n a entendu parler d un nouveau vaccin ou d une interdic tion de fumer personne n adaptera son comportement en cons quence Il est donc d terminant d informer la fois les professionnels et la population C est pr cis ment la t che des campagnes de communication Elles compl tent et soutiennent toutes les approches de so lutions Information et acceptation Les campagnes informent p ex sur les nouveaux symboles de danger pour les produits chimiques ou sensibilisent des th mes tels que le tabagisme ou la consommation probl matique d alcool Elles contribuent aussi faire accepter les mesures prises L utilisation syst matique du pr servatif pour se prot ger du VIH sida et d autres infections sexuellement transmissibles ou l an crage du fait de ne pas fumer comme norme sociale sont des exemples mar quants de l effet de campagnes de com munication Au niveau individuel elles contribuent renforcer les comp tences en mati re de sant Elles encouragent les individus se comporter de mani re pouvoir viter des risques pour leur sant Les campagnes de communica tion incitent et motivent mener une vie saine Au niveau social elles doive
7. rer Ve Oo ne ce ce et 1e 7 a ris le le Le eu s eose 6 6 0 De 6 ee Le 6 je 16 de be a 6 5 es e e o o amp 6 Ce ds Moins j en sais Campagnes de communication Comment un sujet peut il veiller la conscience des individus des m dias et de toute la soci t Les campagnes de communication sont un moyen prouv et efficace pour informer les gens et pour les sensibiliser aux th mes de la sant Les campagnes de l Office f d ral de la sant publique trouvent un bon cho aupr s de la population d montrent leurs effets et jouissent d une reconnaissance internationale La plupart des probl mes de sant ont une composante personnelle et une composante sociale Ils sont la cause de souffrances individuelles et de co ts le v s Les deux aspects jouent galement un r le important dans la survenance et la pr vention de probl mes de sant D une part les comportements indivi duels tels que la s dentarit ou l attitude face la vaccination sont d terminants d autre part nous sommes tous influen c s par un environnement structurel tels que les prix des cigarettes et l ge minimal pour acheter de l alcool On comprend donc que la pr vention touche la fois le niveau individuel et le niveau social Plusieurs approches per mettent d atteindre l objectif vis m di co techniques p ex de nouveaux vac cins r glementaires p
8. s des caisses conscience de leurs droits Les m dias sociaux ne sont videmment pas tran gers cette volution o un clic de sou ris permet de dire ce qui pla t et ce qui ne pla t pas O les campagnes de communi cation se situent elles dans le monde du marketing social Le marketing classique conna t les fa meux quatre P produit point de vente prix et promotion que le marketing so cial peut grosso modo reprendre son compte Les campagnes de communi cation font partie du domaine promo tion et ne sont donc qu un des quatre domaines traiter pour r ussir Il faut cerner le groupe cible ce qui l anime o se trouvent les obstacles pour at teindre le comportement souhait etc Il faut en outre d cider par quels ca naux de communication on veut lat teindre mass m dias ou contact direct Mais je crois qu il faut op rer un recen trage de la communication l avenir et moins utiliser le bon vieux principe des vases communicants Qu est ce qui est plus judicieux dans des campagnes de commu nication comme celles de l OFSP Tout d pend de l objectif de la cam pagne S il s agit d informer l ensemble de la population les mass m dias conviennent tout fait Mais s il s agit de modifier le comportement d un groupe cible les campagnes m dia tiques sont peu appropri es Les mes sages sont si peu sp cifiques que per sonne ne se sent vraiment concern et que l on pa
9. tabac ou encore la grippe sont bien per ues par la population ont des effets av r s et sont reconnues au niveau international Pour mieux comprendre et exploiter les m canismes d action d un message de pr vention l OFSP s appuie sur les r sultats d tudes r alis es dans diff rents secteurs scientifiques Nouvelle campagne de pr vention du tabagisme La pr vention du tabagisme en Suisse a d j fait ses preuves notamment par l am lioration marqu e de la protection contre le tabagisme passif Pourtant 25 des Suisses fument encore Une pr vention efficace passe par des mesures structurelles mais doit galement chercher modifier les comportements La nouvelle campagne SmokeFree est destin e encourager et aider les personnes qui souhaitent arr ter de fumer et leur entourage Elle s articule autour de spots en forme de clins d il montrant que le tabac entra ne un vieillissement pr matur et une mauvaise condition physique et sur des annonces et des affiches soulignant le message Je suis plus fort Pour le d veloppement et la mise en uvre de la campagne la Conf d ration a conclu une vaste alliance avec les cantons et les ONG spectra d sormais disponible en ligne Depuis pr s de vingt ans le magazine spectra diffuse des informations sur les programmes strat gies et projets de l OFSP dans les domaines de la promotion de la sant et de la pr vention Ces informations sont p
10. L objectif du programme na tional tabac PNT est d obtenir une nouvelle baisse pour atteindre 23 en 2016 Car en termes de politique de sant publique une proportion de 25 de fumeurs est encore trop lev e Le tabagisme est la premi re cause de mor talit vitable et tue chaque ann e envi ron 9000 personnes en Suisse Au del de la souffrance humaine ce fl au co te aussi l conomie nationale les frais des traitements m dicaux s l vent 1 2 milliard de francs et les co ts des pertes de gain 3 8 milliards de francs Efficacit des mesures structurelles Pour tre efficace la pr vention du tabagisme doit associer diff rentes me sures qui se renforcent mutuellement TE D vous AUS VOUS permet de trou AS Ch A soutien pr s Je suis plus fort FREE Le PNT combine des mesures de pr ven tion comportementale et des mesures structurelles La loi f d rale sur la pro tection contre le tabagisme passif offre un bon exemple de l efficacit de cette combinaison de mesures interconnec t es Les campagnes de pr vention des ann es 2001 2009 ont mis le th me du tabac et de la protection contre le taba gisme passif au c ur d un d bat public qui a d clench un processus de muta tion soci tale Gr ce la sensibilisation de la population cette probl matique l acceptation des mesures structurelles de pr vention s est accrue Apr s lin troduction de la loi f d rale su
11. Vous aussi vous pouvez le faire www smokefree ch Contact Adrian Kammer responsable section Campagnes adrian kammer bag admin ch spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant 5 La premi re campagne STOP SIDA est aujourd hui encore un mod le Marketing social et communica tion en mati re de sant Com ment le marketing social peut il toucher les personnes et les ame ner modifier un comportement quelles sont les campagnes perti nentes et efficaces et dans quel domaine Un entretien de spec tra avec l experte Christiane Lellig cofondatrice de l European Social Marketing Association et ancien membre du comit de l Internatio nal Social Marketing Association Qu est ce que le marketing de changement social Le marketing classique vise influencer le comportement d achat pour un pro duit d termin Le marketing social cherche appliquer des techniques de marketing bien connues d autres com portements Nous pratiquons notam ment une approche analytique et obser vons les comportements qui existent dans une soci t qui est pour nous l quivalent du march pour le marke ting strat gique Sur ce march diff rents acteurs s influencent mutuelle ment Il faut donc faire intervenir une pens e syst mique Le marketing social peut il vrai ment conduire un changement social Non le marketing ne suffit pas lui seul Mais le marketing strat
12. complexe et plus les moyens finan ciers disponibles par an sont limit s plus le d fi est grand Les campagnes de communication du bpa Bureau de pr vention des acci dents se fondent toutes sur des bases de recherche ayant fait l objet d analyses pointues Elles ne se limitent toutefois pas uniquement des faits r els et des chiffres d accidents bruts mais int grent galement des facteurs dits soft tels que les informations issues de la re cherche comportementale et de la psy chologie Par exemple l ange Franky Slow Down a t cr sciemment comme porte drapeau de la campagne Slow down Take it easy pour faire prendre conscience avec bienveillance avant tout au jeune public que mettre la p dale douce est la fois fun et cool L exp rience montre en effet que pointer le doigt pour rappeler les lois et les limites de vitesse en vigueur est peu concluant aupr s des jeunes conducteurs Un message clair et la combinaison des bons moyens et canaux de communica tion sont d terminants pour le succ s d une campagne La fatigue au volant est avec le manque d attention l une des principales causes d accident sur la route Des tudes scientifiques ont montr que baisser la vitre augmenter le volume de la musique ou chanter n ont pratique ment aucun effet Dormir suffisamment serait l id al mais ne sert pas grand chose quand on est sur la route C est ainsi que la turbosieste est appar
13. de m dicaments contenant du m thylph nidate a augment Cette augmentation s explique par une notori t et une ac ceptation croissantes de ce type de trai tement m dicamenteux ainsi que par une progression des prescriptions aux adultes Pendant longtemps le TDAH a t consid r comme un trouble tou chant exclusivement les enfants et les adolescents Depuis quelques ann es ce pendant le diagnostic est galement po s chez des adultes En 2008 0 1 des adultes de plus de 20 ans tait trait par m thylph nidate Selon les sp cialistes la pr valence du TDAH chez les adultes serait de 1 4 Le nombre de prescrip tions pour des enfants et adolescents de vrait se stabiliser son niveau actuel et le nombre de prescriptions pour des adultes devrait augmenter l g rement Globalement les experts estiment cepen dant que la pratique de prescription du m thylph nidate est ad quate Neuroenhancement une pratique peu r pandue Lorsqu un m dicament tel que la Rita line qui agit sur le syst me nerveux cen tral est utilis hors d un cadre th ra peutique ou sans indication m dicale on parle de neuroenhancement ou de dopage c r bral Dans ce cas l effet re cherch par les consommateurs est une hausse des performances cognitives une optimisation de l tat d esprit ou une r duction du temps de r cup ration du cerveau Selon des tudes parues en 2013 ce type d utilisation abusiv
14. de succ s de la politique can tonale en mati re d alcool est un guide qui permet de r aliser un tat des lieux syst matique et une appr ciation de la situation actuelle de la politique canto nale en mati re d alcool Il peut aussi servir indiquer une direction la strat gie cantonale De plus il rend possible une visualisation simple et concise des r sultats sous forme d un diagramme en toile d araign e Les r sultats d une telle analyse fournissent donc une base solide une strat gie prioritaire en mati re d alcool ou un plan d action cantonal d finissant des objectifs des mesures et des responsa bilit s concr tes Optimisation de la promotion de la Analyses cantonales des besoins Dans le cadre du Programme national Migration et sant quinze cantons ont r alis une analyse pour d terminer si leurs offres de pr vention et de promotion de la sant permettent galement de toucher la population issue de la migration Les r sultats sont d sormais disponibles Une deuxi me tape sera consacr e la r alisation des propositions d am lioration Les migrantes et les migrants de cat go rie socio conomique d favoris e avec une culture sanitaire lacunaire et un faible niveau d instruction doivent sou vent faire face des risques de sant majeurs Des tudes attestent que leur sant physique et psychique est plus mauvaise que celle de la population au Diagramme en t
15. en continu Une articulation en neuf th mes principaux et une recherche plein texte permettent de trouver des contributions rapide ment et de mani re fiable Les rubriques Agenda et Publications informeront ponibles en ligne Dans la mesure du possible des photos suppl mentaires des liens vers des contenus plus d tail l s ou m me des documents vid o et so nores seront galement mis en ligne Nous vous souhaitons une lecture tou jours aussi int ressante que ce soit sur papier l cran ou sur votre appareil mobile Contact Adrian Kammer chef section Campagnes adrian kammer bag admin ch wwWw spectra online ch Seh Willkommen bei spect sur les manifestations pr vues et sur les nouvelles parutions De plus il sera pos sible de feuilleter spectra sur l cran comme un journal papier gr ce l outil ISUU Comment les lecteurs seront ils inform s de nouveaux contenus mis en ligne Une newsletter lectronique informe les abonn e s huit dix fois par an des nouvelles contributions publi es sur la plate forme Pour ne rien manquer les personnes int ress es devraient s ins crire d s pr sent sur la liste des abon n s sur www spectra online ch Enfin celles qui souhaitent tre inform es quasiment en temps r el de la parution de nouvelles contributions peuvent commander un fil RSS personnel Pour terminer je pr cise que toute l offre de spectray demeure gratu
16. fruit d une intense collaboration La campagne des partenaires est le fruit d une intense collaboration entre les ac teurs de la pr vention du tabagisme L quipe de pilotage a particip activement chaque tape de d veloppement du projet Les discussions ont t anim es et constructives et toujours orient es vers des d cisions concr tes La campagne invite les fumeurs consid rer leur arr t du tabac Cette campagne gagnerait pouvoir s inscrire dans un cadre socio politique qui limite v ritablement l entr e en consommation de nouveaux fumeurs Ce n est pas encore le cas mais la future loi f d rale sur les produits du tabac LPtab devrait id alement combler ce manque Myriam Pasche CIPRET Vaud Centre d information pour la pr vention du taba gisme d l gu e des cantons dans le groupe de pilotage une campagne commune Cette campagne en partenariat offre une identit visuelle unifi e pour les actions de pr vention et associe le programme national tabac la multitude d activit s des partenaires dans toute la Suisse Deux grands sous projets doivent porter les messages de la campagne au plus pr s des personnes cibles et les interpel ler dans leur quotidien Dans une volon t de rassemblement de toutes les forces tous les acteurs de la pr vention sont in vit s associer leurs propres projets la campagne SmokeFree Les organi sations partenaires disposeront de plu sieurs options de p
17. gique nous offre une structure de r f rence sur laquelle nous pouvons orienter notre pens e et notre d marche Nous devons d abord r fl chir la m thode que nous voulons ou pouvons appliquer dans notre travail Il existe en effet diverses th ories du comportement pour des domaines tels que l environnement ou la sant La th orie choisie contient des l ments analyser pour pouvoir expliquer ou in fluencer un certain comportement Nous devons aussi d terminer le type d va luation initiale qui nous permettra de comprendre le comportement d un groupe un moment donn et de trou ver les facteurs d influence de ce com portement prendre en compte Le marketing strat gique nous guide donc dans notre analyse mais ne nous dit pas quelles interventions nous devons intro duire concr tement pour induire le comportement souhait Ici nous nous orientons ventuellement sur les exp riences et les tudes issues de la psycho logie sociale pour le reste nous devons composer et agir nous m mes Il n existe Notre interlocutrice Christiane Lellig n e en 1975 est cofon datrice de l European Social Marketing Association et de l International Social Marketing Association Elle dirige gale ment sa propre agence de changement social dans le sud de l Angleterre et a travaill longtemps comme consultante dans le marketing de changement social pour des campagnes nationales tant en Allemagne qu en Suiss
18. marqu e de TDAH La fronti re entre sant et maladie entre m decine th rapeutique et m decine li festyle a tendance s estomper Si l in dustrie pharmaceutique parvient un jour mettre sur le march des m dicaments efficaces pour am liorer de mani re ci bl e certaines performances on peut pr voir l mergence d une forte pression sociale pour permettre tout un chacun d exploiter ces possibilit s pour r ussir dans ses tudes et son travail La cons quence d une telle volution sera une r vision la hausse des attentes en termes de performances moyennes Surveiller les tendances Le rapport du Conseil f d ral conclut qu il n existe pas actuellement de n ces sit de renforcer l encadrement des pra tiques de prescription des m dicaments contenant du m thylph nidate et des m dicaments am liorant les perfor mances Cependant le Conseil f d ral souhaite continuer surveiller la pres cription et l utilisation de ces m dica ments et en particulier les tendances soci tales dans le domaine du neuroen hancement De plus les aspects relatifs la pr vention la r duction des risques et au traitement en rapport avec une consommation probl matique de m dica ments am liorant les performances de vront tre int gr s dans la strat gie natio nale Addictions A cet gard une attention particuli re devra tre port e aux adoles cents et aux jeunes adultes Conta
19. pour vous A vrai dire je me pr occupe de th orie uniquement au tout d but de ma r flexion sur les mod les d action que A lavenir les sp cialistes en marketing devront consid rer les personnes moins comme des purs consomma teurs et beaucoup plus comme des citoyens qui ont conscience de leurs droits j utiliserai pour mon analyse afin de sai sir tous les facteurs importants Tout le reste est du domaine de l empirie c est dire de la pratique Surtout lorsque je planifie les interventions Si je les conce vais seule mon bureau ou avec d autres experts du changement comportemen tal elles ne seraient pas bonnes Je dois travailler au moins avec un groupe cible ou appliquer une m thode qualitative pour trouver comment fonctionne le groupe cible et comment on peut l at teindre Plus il y a de proximit mieux c est C est de la pratique pure Exp ri menter rejeter r essayer Il est tr s im portant de pr voir aussi un temps de r action pour pouvoir am liorer encore une campagne apr s son lancement L change avec le groupe cible avec les interm diaires et les multiplicateurs qui le connaissent tr s bien est essentiel si l on veut viter de cr er quelque chose qui ne convient qu soi m me ou ses id es pr con ues Le marketing social traitant de compor tements toujours plus complexes il faut adopter une d marche comparable la gestion de projets complexes Concr te
20. repris par les m dias et restent pr sents dans la DIMENSION STRAT GIQUE Contexte sp cifique un programme Besoin touchant la sant probl matique etc Programme strat gie sanitaire DIMENSION DE L IMPACT Contexte sp cifique l impact Facteurs li s la personnalit habitudes facteurs li s la situation contexte social institutionnel culturel conomique politique etc Domaines concern s Changement contextuel Evolution de la campagne Q O N Mesure A gt Agenga pottique effets structurels g Opinion publique Q D Y Mesure B Couverture m diatique D ne Normes sociales Effets sur Mise l agenda la sant 2 priv et publique a Mesure C Auto efficacit Impulsion I 5 Intention pr Changement 2 portementale ment Information lt gt Comportement Impact des campagnes 2 Analyse de la situation gt Conception gt Production mise en uvre 2 Evaluation Partenariats r seautage DIMENSION DU PROCESSUS 2 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant mieux je me porte am liorer la visibilit des progra l Len www stoprougeole ch Campagne d liminatio
21. strat gie de campagne a t d velopp e et mise en uvre par un groupe de pilo tage compos parts gales de repr sentants de l Office f d ral de la sant publique des cantons et des ONG Tous les acteurs de la pr vention du taba gisme ont la possibilit de s impliquer activement dans la campagne dans le cadre de partenariats et de sous projets L identit visuelle unifi e de la cam pagne vient appuyer les multiples activi t s des intervenants L implication de tous ces acteurs permet de cibler des be soins tr s divers En retour la cam pagne tire parti dans son d veloppe ment et sa mise en uvre de la contribution directe de partenaires pro fessionnels Une campagne en trois phases La campagne s articule en trois phases successives mettant l accent sur l inter pellation individuelle et la motivation puis sur l apprentissage social et enfin sur la consolidation normative Phase 1 2015 son lancement la on du tabagisme ae Je suis plus fort FREE smokefree ch Je suis plus forte FREE smokefree ch campagne cherchera en priorit susci ter l attention et transmettre des connaissances Concr tement au cours de la premi re ann e il s agira de mettre en garde contre la nocivit du ta bac tout en diffusant des informations sur les offres d aide Dans sa premi re phase la campagne s adressera donc principalement aux fumeurs Pha
22. Alkohol und Suchi d utilisation nettement plus lev e et davantage de retours d exp riences sur les formes de conseil recherch es et sur les adaptations conceptuelles ou tech niques n cessaires pour r pondre en core mieux aux besoins des utilisateurs La phase pilote sera donc prolong e jusqu en 2016 D ici l la possibilit d une participation de la Suisse ro mande sera examin e et une valuation de l output approfondie ex cut e Contact Salom Steinle section Drogues salome steinle bag admin ch L offre de www safezone ch 1 1 Conseil par courriel par le biais d un syst me de courriel crypt 1 1 Conseil dans le cadre d un chat en direct Conseil en groupe ou entraide dans un chat en direct Forum anim s par des professionnel le s Outils d auto test d aide autonome Adresses de services d aide en mati re de d pendances sur place Recette miracle ou non pour les campagnes de pr vention Toute campagne de pr vention vise modifier l attitude ou le comportement d un groupe cible d fini La premi re tape est consacr e la sensibilisation au risque en tenant compte de la com plexit du message d livrer et du ni veau de connaissances du groupe cible Le cas ch ant il peut tre n cessaire de choquer avant de pouvoir aborder les consignes de comportement G n ra lement la dur e minimale d une cam pagne est de trois ans Plus le message est
23. LES GR 0e fe 0 000 0 0 0 0e 0e ee OO LR AR SR RS Re 2 LD 000000000000 ee ee e CRC a a a E A T u x 00 0O e o o o o ooo A Re E T E 000000000000 oo ooo ooo A A let nn Se ee ete 0 0000 00o oo ooo ooo se TARN VER re RU er PU La T 200000000000 000e e ee oo RS a a ARE An RC RAR 200000000000 0e 0e LT AN a de EL 08 0 9 0 0000000000 ee ee oo XXE ER NN R XX ON XX x x x x 0 000000 Ses De 6 6 se RS nn a A Es OA ES ti x AA XX 0 000000 ooo oo oo eee 0 ee er _ ee x e e ooo ooo oo oo e o e gt o o e o gt o e o e o o o o o e o o o o ee e o o o o o 0e 0 0e o e o o o e e 0 ee 0e e 0e 0e 0e 0e ee o e e gt O 0e 0e oo 7e o o e ee ee e 0 0 ee e e o o Communication dans le domaine de la sant Des messages de pr vention efficaces Comment diffuser de l information et sensibiliser la population aux th mes relatifs la sant Dans ce domaine les campagnes de communication constituent un outil prouv Les campagnes de l Office f d ral de la sant publique OFSP par exemple sur des th mes comme le HIV les IST l alcool le
24. aisons politiques et adminis tratives Avant de d marrer une cam pagne de marketing social pour la col lectivit il faut d abord faire une campagne interne dans sa propre orga nisation ou dans les autres d parte ments Les campagnes de marketing so cial portent souvent sur des th mes transversaux qui touchent plusieurs do maines politiques Lorsque pour des raisons strat giques les campagnes de sant publique ne contiennent plus de message de sant comme c tait le cas pour la premi re Truth Campaign les choses sont plus difficiles Des r sis tances peuvent surgir de la part d autres domaines politiques qui pourraient dire Cela n est pas de votre ressort Et l opinion publique elle m me peut re gretter tout simplement l absence de de l OFSP Les campagnes de marketing so cial requi rent donc une bonne collabo ration et concertation entre les diff rents domaines politiques Y a t il une campagne de l Office f d ral de la sant publique OFSP que l on peut qualifier de campagne de marketing social Oui l actuelle campagne VIH IST est un bon exemple Elle est bien visible et 6 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant m diatis e Les affiches sont tr s provo cantes et stimulent le d bat public Ces signes de r ussite ne sont toutefois que la pointe de l iceberg L essentiel a lieu en arri re plan par exemple les offres de conseil et la collab
25. al des ventes ait diminu de 14 entre 2008 et 2013 on assiste une augmentation de l emploi d antibiotiques modernes en m decine v t rinaire ce qui pose pro bl me dans la mesure o ces antibio tiques consid r s en m decine humaine comme des antibiotiques de r serve ne sont employ s chez l homme que lorsque les substances habituellement utilis es s av rent inefficaces ou que des formes de r sistance sont apparues spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant 9 Les abus de Ritaline et le neuroenhancement sont peu fr quents Ritaline m dicaments am liorant les performances En Suisse l utilisation th rapeutique de m dicaments contenant du m thyl ph nidate tels que la Ritaline se conforme largement aux prescrip tions m dicales Concernant l utili sation abusive de m dicaments soumis prescription pour l am lioration des performances phy siques et intellectuelles neuroen hancement il n y a pas lieu non plus d envisager un renforcement de la r glementation C est ce que r v le un rapport command l Office f d ral de la sant publique OF SP par le Conseil f d ral En Suisse selon les donn es dispo nibles 3 5 des enfants et adolescents pr sentent un trouble de d ficit de l at tention avec ou sans hyperactivit TDAH avec une fr quence deux quatre fois plus lev e chez les gar ons que chez les filles Des m dicaments con
26. ants de Suisse ont d j utilis au moins une fois des m dica ments soumis prescription pour tre plus performants et dans un peu plus de la moiti des cas il s agissait d un m dicament contenant du m thylph ni date Cependant les donn es actuelle ment disponibles n indiquent pas de forte hausse des comportements de consommation probl matiques ni du nombre de personnes pr sentant des probl mes de sant cons cutifs cette pratique Les m decins ont galement une attitude tr s prudente les m dica ments soumis ordonnance ne sont prescrits pour l am lioration des perfor mances qu avec une extr me r serve et uniquement lorsque le patient est mani festement en grande souffrance Surestimation des effets des neuroenhancers A ce jour la litt rature scientifique ne fournit pas d l ments attestant claire ment que les pratiques de neuroenhan cement permettent r ellement d aug menter les capacit s cognitives Cer taines facult s peuvent ventuellement T l phone Section Bases scientifiques et juridiques Programmes nationaux de pr vention Textes Collaborateurs de l OFSP Christoph Hoign et autres auteurs Traduction Marie Fran oise Jung Moiroud BMP Translations AG Photos OFSP Christoph Hoign Fotolia Graphisme Lebrecht typ o grafik 3006 Berne Impression B etiger AG 4562 Biberist Tirage 6400 ex allemands 3400 ex fran ais 1050 ex anglais Il est possible de co
27. articipation active elles pourront par exemple commander et utiliser du mat riel de campagne mettre en uvre un projet partenaire ou collaborer troitement un sous projet Fumer fait vieillir pr maturement Dans la premi re phase de la campagne partir du printemps 2015 les mes sages s adresseront aux fumeurs et leurs proches En partant des cons quences n gatives du tabagisme on cherchera renforcer la volont d arr t du tabac tout en informant sur les offres d aide disponibles Deux spots TV seront au centre de la campagne car ce canal permet de toucher un public tr s large L un des nouveaux spots th mati sera sous forme de clin d il le vieillis sement pr matur d au tabac la col l gue dont on f te l anniversaire au bureau n a pas 43 mais seulement 34 ans Lautre spot TV mettra en avant la moins bonne condition physique des fu meurs un groupe de cyclistes en balade avec le fumeur loin derri re bout de souffle Dans la premi re phase les af NI 10 VE LI FREE M Je suis plus forte Sc nes tir es du spot TV Anniversaire fiches et les annonces figureront des personnes qui souhaitent arr ter de fu mer la t te entour e d un nuage Le message sera Antonio arr te de fumer Vous aussi vous pouvez le faire Au cours de la deuxi me phase le visuel du nuage de fum e et le message volue ront Antonio arr t de fumer
28. cine humaine Bien que les efforts consentis alors aient t couronn s de succ s des lacunes subsistent notamment au niveau de la surveillance La probl matique de l antibior sistance est mondiale une stra t gie suisse a t elle un sens Aujourd hui d j la Suisse value et in t gre de fa on continue les exp riences faites dans le cadre d autres strat gies nationales La mise en uvre de StAR permettra de renforcer la collaboration et de consolider les changes internatio naux sur les questions de recherche La Suisse collabore d j avec diff rents groupes de travail de l Organisation mondiale de la sant animale OIE de l Organisation mondiale de la sant OMS de l Organisation des nations unies pour l alimentation et l agricul ture FAO de l Autorit europ enne de s curit des aliments EFSA et de la Commission europ enne Elle soutient le Global Action Plan contre l antibior sistance lanc en 2014 par l OMS Comment les antibiotiques agissent ils et qui est respon sable de la progression de l anti bior sistance Les antibiotiques sont des m dicaments qui tuent les bact ries ou inhibent leur croissance Ils permettent ainsi de trai ter des infections bact riennes par exemple certaines pneumonies ou septi c mies L effet antibiotique a t d cou vert en 1928 par Alexander Fleming qui avec la p nicilline donnait pour la pre mi re fois la m decine un trait
29. ct Sandra W thrich section Drogues sandra wuethrich bag admin ch Rapport du Conseil f d ral M dicaments am liorant les perfor mances www bag admin ch gt Th mes gt Alcool tabac drogues gt Drogues gt Substances gt M dicaments am liorant les performances Facteurs de succes de la politique cantonale en mati re d alcool Nouvelle publication Avec l instru ment Facteurs de succ s de la politique cantonale en mati re d alcool la Conf d ration fournit aux cantons un instrument pour optimiser leur pr vention des probl mes li s l alcool L un des trois objectifs strat giques du Programme national alcool 2013 2016 est d apporter un soutien aux acteurs de la pr vention de l alcoolisme afin qu ils soient en mesure de contribuer de fa on optimale la baisse de la consommation probl matique d alcool En Suisse les acteurs principaux de la politique en mati re d alcool sont les cantons Pour optimiser leurs politiques en mati re d alcool ils disposent d sormais d un nouvel instrument Facteurs de succ s de la politique cantonale en mati re d alcool Cet instrument leur offre en outre l opportunit d associer au pro cessus d laboration d autres acteurs importants issus de l administration cantonale ou externes et de cr er ainsi une possibilit d changes interdiscipli naires et de mise en r seau des acteurs Base d une strat gie ou plan d action Facteurs
30. e pas de sch ma type Un comportement particulier ne se vend pas comme un pain au chocolat Le marketing social est nettement plus complexe que le mar keting classique et les th mes sont sou vent difficiles appr hender Pouvez vous nous donner un exemple de r sultat mesurable atteint gr ce au marketing so cial En Floride on a longtemps essay d em p cher les jeunes de fumer grand ren fort de messages de sant Avec un suc c s tout relatif comme dans de nombreux autres pays Jusqu la Truth Campaign qui a fait changer les choses On s est donc pench sur ce qui anime v ritablement les personnes de cette classe d ge ce qui les int resse L analyse n a rien r v l de bien surpre nant les jeunes se rebellent volontiers pour r sister contre les parents les en seignants ou le syst me Fumer est pour Un comportement particulier ne se vend pas comme un pain au chocolat eux un moyen d exprimer cette r volte au sens de Je suis moi m me un adulte j ai tout sous contr le La Truth Cam paign a permis de montrer aux jeunes qu en fumant ils atteignent exactement l effet inverse ils soutiennent le syst me et financent la vie des marchands de ta bac d j tr s riches Cela a tr s bien fonctionn La campagne est au jourd hui poursuivie dans 46 Etats sous une forme modifi e Cela semble assez simple Pour quoi tout le monde ne fait pas comme cela Pour des r
31. e ana lyse a montr que de nombreux jeunes n ont pas envie de boire excessivement Il s agit toujours de th mes de soci t et la soci t doit d cider ce qu elle veut mais n osent pas s affirmer franche ment dans le groupe Ils peuvent alors demander une bonne excuse par SMS Par exemple j ai un examen demain ou l alcool se compose d l ments qui me d goutent Les excuses ont t in vent es par des tudiants au cours de la phase conceptuelle Le service a t tendu et propose aussi toujours par SMS des conseils pour emp cher la consommation d alcool avant l ge l gal Ces m thodes participatives sont d sor mais largement r pandues dans tous les domaines et tous les niveaux ce qui est une tr s bonne chose Car en fin de compte il s agit toujours de th mes de soci t et la soci t doit d cider ce qu elle veut Qu est ce qui distingue le marketing social du marketing commercial Une diff rence essentielle r side dans l thique Le marketing social ne peut pas utiliser tous les moyens pour arri ver ses fins dans l conomie priv e on est plus libre Une deuxi me grande diff rence se trouve dans la complexit car il est beaucoup plus difficile d in fluencer des comportements que des d cisions d achat Rien que les canaux pour atteindre le groupe cible sont beaucoup moins faciles d finir Une troisi me diff rence est le budget Les fonds dis
32. e confi e un institut de recherche ind pendant va luation maximale Tous les efforts du bpa y compris la conception et la r alisation des cam pagnes de pr vention visent utiliser les bons moyens au bon endroit au bon moment pour viter durablement les accidents de la route les accidents de sport et de loisirs et les accidents domes tiques Mais chaque campagne est diff rente et doit tre bien r fl chie bien pla nifi e et r alis e dans un esprit critique Peter Matthys responsable Campagnes Marketing bpa Bureau de pr vention des accidents Une strat gie nationale contre la r sistance aux antibiotiques D marche commune La progres sion de la r sistance aux antibio tiques pose un d fi majeur en termes de sant publique La Conf d ration entend r soudre ce probl me au moyen d une strat gie nationale b n ficiant d une large assise Les milieux int ress s ont jusqu mi mars 2015 pour se prononcer sur le projet L objectif premier est de garantir long terme l efficacit des antibiotiques pour la sant des hommes et des animaux Le d veloppement des antibiotiques constitue l une des plus grandes avan c es de la m decine Gr ce ces m di caments il est possible de traiter des pathologies graves comme la pneumo nie ou la septic mie dont l issue se r v lait souvent fatale auparavant Toute fois un recours excessif et souvent inappropri aux antibiot
33. e ne Section Service www spectra online ch Impressum spectra n 108 f vrier 2015 spectra Pr vention et promotion de la sant est un bulletin d informa tion de l Office f d ral de la sant publique qui para t quatre fois par an en fran ais en allemand et en anglais Il publie galement des opinions qui ne co ncident pas avec la position officielle de l office Editeur Office f d ral de la sant publique 3003 Berne T l 031 323 54 59 Fax 031 324 90 33 www bag admin ch R alisation Presseb ro Christoph Hoign Allmendstr 24 3014 Berne christoph hoigne la cappella ch concerne qu une petite proportion de la population suisse environ 4 des per sonnes actives ou en formation en Suisse ont d j consomm au moins une fois sans aucune indication m dicale des m dicaments soumis prescription ou des stup fiants dans le but d am lio rer leur humeur ou leurs capacit s co gnitives Parmi ces 4 un peu plus d une personne sur quatre a utilis des calmants ou des somnif res une sur cinq a pris des antid presseurs et 14 ont consomm un m dicament dont le principe actif est le m thylph nidate Pr s de 40 ont utilis d autres m dica ments soumis ordonnance ou des stup fiants Ces personnes sont majori tairement de jeunes adultes qui exp ri mentent le neuroenhancement par exemple pour am liorer leurs perfor mances en p riode d examens Ainsi 7 6 des tudi
34. el Soleure Saint Gall du Tessin de Thur govie Vaud du Valais et de Zoug ont particip au projet Ils ont dress une analyse des besoins c est dire qu ils ont analys la mani re dont leurs offres de pr vention et de promotion de la san t taient adapt es ces groupes cibles vuln rables et comment la situation pouvait tre am lior e Fin octobre 2014 les cantons ont d battu de leurs r sultats dans le cadre d une rencontre de mise en r seau Berne Travaux en vue d un mandat politique a Wan Plut t bien Suffisant Plut t mauvais vd Pa Tr s mauvais Assurer la s curit dans l espace public L OFSP soutient les cantons int ress s L instrument Facteurs de succ s de la politique cantonale en mati re d alcool a t labor par l Office f d ral de la sant publique OFSP en troite colla boration avec les trois cantons pilotes de B le Campagne Fribourg et Nid wald les associations professionnelles le Groupement Romand d Etudes des Addictions GREA et le Fachverband Sucht et Interface L OFSP le GREA et le Fachverband Sucht se tiennent dis position pour aider les cantons int res s s utiliser cet instrument Workshop d introduction le 3 mars 2015 Le 3 mars 2015 l OFSP organise un atelier d introduction destin aux res ponsables cantonaux Cette formation NX Coordination des activit s A des acteurs principaux E Elab
35. ement efficace contre les maladies infectieuses La formation d antibior sistances est notamment favoris e par l utilisation excessive et inappropri e d antibio tiques tant en m decines v t rinaire et humaine que dans l agriculture En quoi les r sistances aux antibiotiques constituent elles un probl me Les infections dues des bact ries r sis tantes sont difficiles voire exception nellement impossibles traiter Elles entra nent une augmentation de la mor talit allongent la dur e du traitement et augmentent son co t Les antibio tiques normalement employ s contre ces maladies ne sont plus efficaces de sorte qu il faut faire appel d autres pr parations les antibiotiques de r serve D apr s les estimations des au torit s de sant europ ennes datant de 2009 25 000 personnes meurent chaque ann e dans les pays de l Union euro p enne des suites d une infection due des bact ries r sistantes ou multir sis tantes La Suisse elle ne dispose pas de chiffres pr cis A quel niveau se situe l utilisa tion des antibiotiques en Suisse En m decine humaine les analyses et la surveillance ont montr jusqu ici que l emploi d antibiotiques par personne est relativement faible par rapport d autres pays Les ventes d antibiotiques usage v t rinaire se situent dans la moyenne en Suisse par comparaison avec les pays eu rop ens tudi s Bien que le tot
36. er pour la ver sion en ligne de spectra une forme la fois moderne et s rieuse spectra est un service de l OFSP La version en ligne doit permettre d acc der de ma ni re rapide et conviviale aux informa tions recherch es sans se priver du de sign et de la conception attrayants des m dias lectroniques Il a galement fallu clarifier outre la question du contenu un grand nombre de questions techniques juridiques et formelles L ann e derni re un groupe de projet a t constitu avec des repr sentants de la r daction et d autres par ticipants pour mettre sur pied partir de z ro le magazine en ligne et le r ali ser avec les partenaires externes 12 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant Quelles nouveaut s spectra online r serve t il ses lecteurs Le magazine en ligne publie tous les ar ticles du spectra imprim et les com pl te r guli rement par d autres contri butions Nous travaillons aussi en multim dia c est dire que des th mes peuvent tre abord s bri vement dans la version imprim e et repris en d tail en ligne De plus la plate forme en ligne permet de publier des diaporamas des vid os ou des documents sonores Nous avons en archive les textes des trois der ni res ann es ainsi que les versions de spectra des dix derni res ann es au format PDF ce qui fournit un r f rentiel int ressant qui s toffe
37. es permettent de toucher les jeunes partout Insidieusement sans que l opinion publique en ait vraiment conscience Avec une grande perdante la sant Il est donc indispensable de donner aussi la parole la promotion de la sant dans cette lutte autour du comportement individuel et des normes sociales Telle est la mission des campagnes de communication de l Office f d ral de la sant publique OFSP rendre la pr vention attrayante sur le grand march des int r ts L objectif est clair toute personne qui vit ou travaille en Suisse doit tre capable de prendre au quotidien des d cisions ayant un effet positif sur sa sant Les cam pagnes de communication de l OFSP y contribuent en informant et sensibilisant de mani re cibl e et en attirant l attention sur des offres qui peuvent aider les individus dans leurs d cisions Ces campagnes s inscrivent syst matique ment dans un programme national et une strat gie globale ou remplissent un mandat l gal L OFSP d veloppe et r alise ses campagnes toujours plus souvent en collaboration avec des partenaires afin d en accro tre l efficacit comme dans le cas de la nouvelle campagne de pr vention du tabagisme voir article page 4 La concep tion des campagnes tient compte de processus de gestion de la qualit standar dis s et s appuie sur des informations scientifiques actuelles Les campagnes permettent de communiquer directement et de mani re cibl e avec la po
38. heures d ouver ture malcommodes pour nombre de personnes en qu te de conseil le seuil vers un centre de consultation est trop lev tout particuli rement pour les questions qui touchent aux addictions Depuis avril 2014 le portail de conseil en ligne Safe Zone propose en alle mand et depuis septembre en italien aussi un conseil professionnel gratuit Des sp cialistes r pondent en ligne des questions personnelles autour de l addiction et de la consommation de substances forums chats conseils et par courriel Le portail offre galement des informations et des liens sur des tests d auto valuation de sa consomma tion Safe Zone s adresse principale ment de jeunes adultes qui ont des probl mes d addiction ou des questions sur les addictions ainsi qu leurs proches et des sp cialistes qui peuvent changer par l interm diaire du portail L Office f d ral de la sant publique a mandat Infodrog pour d velopper cette offre en collaboration avec des institu tions d aide en mati re d addiction Un d part satisfaisant Le premier bilan interm diaire dress en d cembre 2014 montre que Safe Zone a pris un d part satisfaisant Au cours des neuf premiers mois de son existence le portail a enregistr 800 visites en moyenne par jour 331 personnes se sont enregistr es 91 conseils ont t prodi gu s par courriel 300 en contact direct Sur les forums les utilisateurs
39. iques a rendu toujours plus de bact ries r sistantes leur action A cet gard l augmentation de la r sistance certains groupes d an tibiotiques importants et la multiplica tion des germes multir sistants sont particuli rement pr occupantes Le probl me concerne la m decine hu maine au m me titre que la m decine v t rinaire et l agriculture production de lait et de viande et seule une ap proche commune et multisectorielle permettra de le r soudre C est pour quoi le Conseil f d ral a inclus la lutte contre la r sistance aux antibiotiques dans les priorit s de sa strat gie Sant 2020 La responsabilit de la strat gie natio nale contre la r sistance aux antibio tiques StAR incombe conjointement aux Conseillers f d raux Alain Berset D partement f d ral de l int rieur et Johann Schneider Ammann D parte ment f d ral de l conomie de la forma tion et de la recherche Les trois Offices f d raux de la sant publique OFSP de la s curit alimentaire et des affaires v t rinaires OSAV et de l agriculture OFAG ont labor en collaboration avec l Office f d ral de l environnement OFEV une strat gie nationale b n fi ciant d une large assise Le projet de strat gie pr sente de mani re d taill e les besoins en la mati re les objectifs atteindre et les mesures n cessaires Surveillance pr vention sensibilisation L une des principales
40. ite y compris en ligne Un vaste projet La version imprim e va t elle dispara tre Non spectra continuera d exister sur papier aussi Mais le rythme de parution sera r duit de six ditions actuellement quatre par an en f vrier mai sep tembre et d cembre le magazine impri m sera distribu dans les boites aux lettres des abonn e s Moins de papier ne signifiera pas moins de contenus Au contraire l extension de spectra ne cr e pas seulement un m dia en ligne attrayant et moderne mais permet aussi d largir et de multiplier les contenus Contact Nora Grunder cheffe de projet spectra online section Campagnes nora grunder bag admin ch
41. lisateurs parlent de leur probl me souvent tr s directement et rapidement ou abordent librement leurs craintes ou leurs mauvaises exp riences par exemple un bad trip De nombreuses autres questions sp ci fiques parfois surprenantes ont t trai t es Bient t en trois langues Safe Zone existe actuellement en alle mand etenitalien et devrait bient t tre disponible en fran ais pour la Suisse ro mande Diff rentes possibilit s de r ali sation sont actuellement l tude La fr quence d utilisation et le nombre de visiteurs doivent tre sensiblement augment s l objectif est d atteindre 1000 enregistrements 3100 contacts de conseil par courriel 400 consultations ouvertes 500 nouvelles contributions sur les forums et environ 6 chats par se maine Mettre disposition davantage de conseill res et de conseillers bien form s n cessitera de convaincre d autres can tons et institutions de l aide en mati re d addiction participer Les conseillers de Safe Zone ont t sp cialement form s pour le conseil par Internet Phase pilote prolong e jusqu en 2016 Malgr un d part largement r ussi la direction du projet ne veut pas encore passer l exploitation r guli re de Safe Zone Elle attend une fr quence Uber Safe Zone Kontakt Safe Zne Online Beratung zu Suchtfragen Erwachsene Jugendliche Selbsttests The Ihre sechs Beratungsoptio i Drogen
42. mesures consiste en la surveillance multisectorielle de l antibior sistance et de la consomma tion d antibiotiques dans les domaines humain animal agricole et environne mental A cette fin il convient de com bler les lacunes existantes et de publier les r sultats de la surveillance dans un rapport commun Afin de garantir long terme l efficacit des antibiotiques il faut de plus am lio rer la pr vention En effet plus on vite les maladies infectieuses moins il est n cessaire de recourir une antibioth rapie La mise en uvre syst matique de mesures d hygi ne dans les h pitaux et dans les milieux de soins ou des conditions d levage optimis es dans l agriculture constituent par exemple des instruments pour y parvenir Le renforcement de la sensibilisation et de la formation des professionnels de m me que l information sont un autre pilier de la strat gie contre la r sistance aux antibiotiques l objectif tant d in former de mani re compr hensible et transparente sur les effets de ces pro duits et leur bonne utilisation Le bon produit au bon endroit Il est galement important d viter une utilisation inappropri e des antibio tiques comme dans le cas des infections des voies respiratoires bien que sou vent de nature virale elles sont fr quemment ind ment trait es par ces m dicaments Pour r duire une telle uti lisation il convient de d velopper de nouvelles m thode
43. minue de 20 et passe de 24 en 2007 moins de 20 Objectif prioritaire 3 la proportion de personnes qui sont expos es la fum e des autres tabagisme passif pendant sept heures ou plus par semaine diminue de 80 et passe de 27 en 2006 environ 5 Objectifs strat giques dans le domaine d action Information et sensibilisation de l opinion Objectif strat gique 1 dans la vie en communaut ne pas fumer va de soi Objectif strat gique 2 la nocivit du tabac est mieux connue et la pr vention du tabagisme est davantage accept e par la population et les milieux politiques 4 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant PEEL une vaste alliance pour la pr venti sAUSSI VO dez de l a Hs rmacien m decin O N plus forte FREE smokefree ch prim s Internet deux vastes projets partiels r alis s avec des partenaires ainsi que les co ts de l analyse scienti fique et de l valuation de la campagne Je suis plus fort Je suis plus forte SmokeFree La campagne SmokeFree offre une structure fa ti re pour toutes les activi t s de pr vention du tabagisme en Suisse L identit visuelle unifi e avec la cigarette cass e et le slogan Je suis plus fort Jes suis plus forte souligne les objectifs de pr vention communs La campagne SmokeFree s appuie sur une vaste alliance de partenaires actifs dans la lutte contre le tabagisme La
44. mmander des num ros s par s et des abonnements gratuits GEWA Alpenstrasse 58 Case postale 3052 Zollikofen T l phone 031 919 13 13 Fax 031 919 13 14 service gewa ch Responsable de la commission de r daction Adrian Kammer adrian kammer bag admin ch Le prochain num ro para tra en mai 2015 10 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant tre d velopp es pour effectuer des t ches sp cifiques de mani re plus effi cace et rationnelle mais souvent au d triment d autres facult s De m me la consommation d antid presseurs dans le cadre du neuroenhancement ne semble pas avoir d effet notable selon les tudes les antid presseurs n am liorent en rien l humeur des personnes en bonne sant Pourtant lorsqu on in terroge les consommateurs sur l effica cit de ces pratiques leur avis est sou vent positif Ceci s explique par l effet euphorisant de certains neuroenhan cers ou par l effet placebo Usage th rapeutique ou optimisation lifestyle A plus long terme cependant une per c e scientifique qui conduirait au d ve loppement de m dicaments am liorant effectivement les performances n est pas exclue De plus en plus souvent en effet des troubles quotidiens banals ou des comportements relevant d une pro bl matique psychosociale se voient at tribuer le statut de maladie Ainsi la ti midit est qualifi e de phobie sociale ou une vivacit
45. moment et de proposer ainsi des in formations la pointe de l actualit spectra f tera ses vingt ans d exis tence en t 2015 Le magazine en ligne qui vient compl ter la version imprim e appr ci e et prouv e est donc le ca deau d anniversaire parfait mani re fiable dans le nouveau maga zine en ligne Toutes les ditions sont disponibles au format PDF partir de 2003 La recherche plein texte permet elle de retrouver rapidement les ar ticles publi s depuis 2012 gr ce aux termes de recherche souhait s Newsletter fil RSS Tenez vous au courant et abonnez vous la newsletter de spectra qui r sume entre huit et dix fois par an les der ni res contributions publi es dans le magazine en ligne Pour tre inform quasiment en temps r el de la parution d articles t moins d une actualit br lante il est m me possible de composer son propre fil RSS Toujours disponible sur papier Vous tenez la 108 dition de spectra entre les mains Paraissant entre quatre et six fois par an depuis 1995 spectra continuera d exister sur papier l ave nir mais selon un rythme r duit quatre ditions par an en f vrier mai septembre et d cembre Tous les ar ticles de l dition imprim e seront dis Quels obstacles a t il fallu surmonter durant la phase de projet Par rapport aux journaux imprim s l Internet est un m dia encore jeune L objectif tait de trouv
46. n de la rougeole 2014 conscience collective Au niveau indivi duel l interaction des facteurs d in fluence qui peuvent avoir un impact est complexe La motivation d une per sonne se confronter intens ment aux th mes de la sant est l un d entre eux Cette motivation peut tre suscit e par le biais d motions attention puis tre satisfaite par des informations connaissances Un travail de r flexion conscient sur les messages de la cam pagne permet d atteindre un change ment de comportement au travers d autres tapes telles que la formation des attitudes et la pr vision comporte mentale En cons quence il est nette ment plus difficile d induire un change ment de comportement que d largir des connaissances Une volont d agir bien r elle peut tre entrav e par di vers obstacles dus de mauvaises ha bitudes des normes sociales ou des facteurs li s la situation qui se dres seront entre l intention comportemen tale et le comportement Un change ment de comportement peut aussi se produire sans motivation ou r flexion profonde sur le th me propos p ex lorsqu un souvenir impulsion d clenche directement le comportement Les campagnes de l OFSP tentent de toucher des personnes aux motivations attitudes aptitudes et comportement divers et faire tomber les barri res comportementales Effets divers Les campagnes ont un impact tant au ni veau de l individu q
47. nt faire conna tre les programmes de pr vention de l OFSP et inscrire des th mes de sant importants lagenda public Elles seront d autant plus efficaces qu elles s accompagneront d autres me sures dans le cadre d une strat gie glo bale Des m canismes d efficacit complexes Diverses branches de la recherche tu Impact des campagnes de communication de l OFSP m tamod le dient la mani re dont les campagnes de com munication d ploient leurs effets dans le do maine de la sant sciences de la commu nication psychologie de la sant psycholo gie sociale et marke ting social Les connaissances dans ces domaines ont t r sum es par la sec tion Campagnes de POFSP et des profes sionnels dans un m tamod le de l impact des campagnes de communication de l OFSP voir gra phique ci dessous Ce mod le comprend trois dimensions la strat gie la r alisation et l impact Il inclut l acti vit de campagne dans un contexte plus largi et souligne l interac P tion entre diff rents facteurs de cause Une campagne n est qu une mesure parmi d autres dans un programme elle d ploie sa contribution en interac tion avec les autres composantes du programme Une campagne g n re dif f rents m canismes d action diff rents niveaux Au niveau social ce sont les agenda settings les campagnes mettent des th mes l ordre du jour pu blic qui sont ensuite
48. oile d araign e valuation d taill e se basant sur la totalit des valeurs de chaque activit transmises par domaine d action prioritaire Sensibilisation et information du public Influence sur les prix Pa des produits alcooliques Limitation de la publicit pour J les produits alcooliques Limitation de l acc s aux produits alcooliques Ex cution des dispositions en vigueur Situation actuelle W Priorit Linstrument aide les cantons r pondre notamment aux questions sui vantes Quelles sont les forces et les fai blesses de la politique cantonale actuelle en mati re d alcool Quelles conditions cadres cantonales sp cifiques doivent tre prises en compte pour la mise en uvre de la politique cantonale en mati re d al cool Quels sont les principaux champs d action et priorit s quels sont les facteurs de succ s pr pond rants Quels sont les objectifs pour les cinq prochaines ann es O y a t il des potentiels d action et quelles sont les prochaines tapes engager tochtone De surcro t il est tr s compli qu de les toucher au moyen des offres traditionnelles de pr vention et de pro motion de la sant Ces derni res ann es l Office f d ral de la sant a donc aid les cantons souhai tant aborder ce probl me et a suscit un grand int r t Les cantons de Berne B le Campagne B le Ville Fribourg Gen ve du Jura de Lucerne Neuch t
49. ont post 110 contributions et 96 participants ont discut dans le cadre de 68 chats en groupe Safe Zone a trouv un bon cho galement parmi les profession nel le s La majorit des centres de consultation en mati re d addiction consid rent un cyberconseil coordonn l chelle nationale comme souhaitable Le cannabis et l alcool en t te Le plus grand besoin de conseil porte sur les questions de cannabis et d alcool Pr s d un quart de toutes les demandes concernaient la consommation de can nabis un cinqui me des internautes po saient des questions sur l alcool et la d pendance l alcool Les autres th mes taient avec pr s de 10 chacun les drogues festives telles que les amph ta mines l ecstasy ou les hallucinog nes l h ro ne et ses pr parations de substi tution et les addictions comportemen tales telles que l addiction Internet ou au sexe Les questions sur la coca ne et le tabac taient moins fr quentes Un quart environ des demandes n ma naient pas des personnes directement touch es mais de leurs parents ou de leurs partenaires Un m dia appropri au conseil La cyberconsultation pr sente des avan tages d terminants tout particuli re ment pour le groupe cible des jeunes adultes savoir son acc s omnipr sent l anonymat et le bas seuil Telles sont les conclusions qui ressortent des exp riences faites jusqu ici avec la cyber consultation Les uti
50. oration avec les cantons et les ONG Cette interaction est importante La premi re campagne STOP SIDA est consid r e aujourd hui encore comme un mod le de r ussite du marketing social Et le fait que les pr servatifs soient pass s du fin fond des rayons de supermarch s un emplace ment de choix pr s des caisses n est pas le moindre indice de r ussite Y a t il d autres campagnes de l OFSP qui vous ont particuli re ment impressionn e Je trouve tr s int ressantes les cam pagnes contre le tabagisme des ann es 2000 Elles illustrent parfaitement qu il ne faut pas se limiter une approche A un moment on a constat l poque au moyen d analyses pertinentes que le temps tait venu de l gif rer pour pro t ger les non fumeurs S en est suivie une campagne politique pour faire pas ser la loi Recourir une loi est beau coup plus facile qu esp rer un change ment volontaire de comportement individuel Cela a t un coup de ma tre au bon moment Pour autant tous les th mes ne s y pr tent pas Mais il faut garder tout l arsenal de moyens en r serve et les utiliser bon escient de la contrainte en passant par la corrup tion jusqu au volontariat si vous me permettez ces expressions un peu lapi daires La contrainte serait une loi qui prescrit le comportement souhait Par corruption il faut entendre des incita tions financi res ou autres en mati re fiscale Le marketing
51. oration de bases strat giques ___ et valuation des activit s Rep rage et intervention pr coces dans divers contextes sociaux D Mise disposition de traitements sp cifiques et de consultations R duction des cons quences sanitaires li es la consommation d alcool permettra de mieux conna tre cet ins trument au travers d exercices pra tiques Le workshop sera anim par l OFSP le Fachverband Sucht et le GREA Les personnes int ress es peuvent s adresser Sophie Barras Duc sophie barras duc bag admin ch www kap pac ch Contact Sophie Barras Duc section Alcool sophie barras duc bag admin ch T l chargement gratuit L instrument et le manuel d utilisation Facteurs de succ s de la politique cantonale en mati re d alcool sont disponibles sous www kap pac ch sant au niveau cantonal Renforcer le domaine migration et sant Un rapport de synth se r sume les in formations essentielles et les proposi tions d am lioration de cette premi re tape du projet Les principales recom mandations sont les suivantes ancrage du domaine migration et sant dans les strat gies cantonales globales et lors de la d finition des offres de pr vention et de promotion de la sant int gration de personnes cl s issues de la migration dans la conception et la mise en uvre de mesures am lioration des donn es et de la mise en r seau des acteurs La prochaine tape du projet 2015
52. ponibles pour les campagnes de marketing social sont souvent tr s limit s Mais le marketing de produit moderne s inspire aujourd hui beau coup du marketing social La commer cialisation de produits ne fait plus ap pel aux seules motions mais consid re aussi la responsabilit sociale et la cr dibilit comme importantes C est ainsi que les grands groupes commencent influencer le comportement et non plus seulement la d cision d achat des consommateurs D un c t c est tr s bien de l autre cela peut aussi tre dangereux si les entreprises s immis cent toujours plus dans la vie priv e des personnes et les manipulent Pour le sp cialiste en marketing social il serait bien s r plus simple dans certains do maines d avoir affaire des bovine consumers c est dire des per sonnes qui pouss es par l instinct gr gaire trottent docilement derri re le chef du troupeau Mais cela contredi rait l esprit de l Etat d mocratique qui de r ussite du marketing social dans le monde has ij ag j A a F P Christiane Lellig veut encourager la maturit et l autod termination des citoyens A l avenir les sp cialistes en marketing devront consid rer les personnes moins comme des purs consommateurs et beaucoup plus comme des citoyens qui ont Gr ce la campagne STOP SIDA les pr servatifs ont pass s du fin fond des rayons de supermarch s un em placement de choix pr
53. pulation Elles jouissent d une visibilit internatio nale et servent d exemple l chelle mondiale Cette bonne r putation repose sur un taux de r ussite comparativement lev ainsi que sur des id es innovantes Les spots TV sont r guli rement repris par les autorit s d autres pays Parce qu elles frappent les esprits les campagnes de l OFSP ne se noient pas dans l oc an des images marketing Elles assurent la visibilit des programmes de pr vention de l OFSP et les font entrer dans les consciences C est pr cis ment pourquoi elles peuvent d ployer leurs effets au service de la sant Adrian Kammer Chef de la section Campagnes Office f d ral de la sant publique spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant 3 Derri re la campagne SmokeFree Li Campagne de pr vention du tabagisme SmokeFree En Suisse une personne sur quatre fume encore La nouvelle dition de la campagne de sensibilisation grande chelle SmokeFree men e par la Conf d ration et ses partenaires cantons et ONG entend motiver les fumeuses et les fumeurs opter pour une vie sans tabac La campagne est l une des mesures du programme national tabac PNT et doit contribuer dans les trois ann es venir renforcer la norme sociale de la vie sans tabac Le tabagisme fait parler de lui Au caf dans le monde politique et pr sent galement dans la campagne de pr ven
54. r sent galement disponibles dans une version en ligne Le site www spectra online ch est constamment enrichi de nouveaux contenus et h berge galement les archives de tous les num ros depuis 2003 Parmi les prestations propos es les internautes pourront s abonner une newsletter p riodique et un flux RSS et trouveront une base de donn es sur les conf rences et les nouvelles publications Schweizerische Eidgenossenschaft Conf d ration suisse Confederazione Svizzera Confederaziun svizra D partement f d ral de l int rieur DFI Office f d ral de la sant publique OFSP e o o o E E E 5606 7 S 8 E e o o o ee o o o o o o e gt o o o o o o o o o o o o o 0 oo ooo co doo o ol o oo o o o o o e o o o o o o o o o o o mm ee de di le je De es jet el fn 6 ee E a E o a wa un de Jen de ee 6 b a 6 je s k e a t de ee Se l es e e o esos es l e e a O S e S O a E ee ee CE e e e e a e a S a E SE e e e oo ce o ee He E et mu UN a 0 Le S 716 del a se 07 10 6 ee de DE 608 EU 8 de 6 ee ee E e eo de Os o 6 CE w Eo a ee ee ee ee o oO Os 6 se e ee 6 je CCE e e a e a a a E e je je dei a es e o a e We 6 9 ed 0 6 6 re on Si de en Se de SOS 6 6 ee 6 ce ce E E 16 je 1e 6 6 ee 06 de je E ee ee e 4 ne a 1 sn o s js ee Ne Aer Grue
55. r la pro tection contre le tabagisme passif en 2010 la proportion de personnes expo s es la fum e des autres a connu une baisse marqu e de 35 en 2002 elle est pass e environ 6 en 2013 Dans de chez vous le uver Je suis smokefree ch domaine de la protection de la jeunesse les mesures r glementaires comme la loi sur les produits du tabac en pr para tion devraient galement porter leurs fruits L une des strat gies les plus pro metteuses consiste d courager les jeunes de se mettre fumer En effet 57 des fumeurs ont commenc avant leur dix huiti me anniversaire La campagne SmokeFree est une me sure qui s inscrit dans le cadre du PNT Le plafond des co ts pour l ensemble du projet s l ve neuf millions de francs mettre en rapport avec les co ts an nuels du tabagisme pour l conomie qui se montent cinq milliards de francs Les co ts de campagne en globent le d veloppement et la r alisa tion de cette derni re les trois ann es que durera la campagne dans les m dias de masse t l vision affiches im Programme national tabac 2008 2016 Mission r duire le nombre de cas de maladie et de d c s dus au tabagisme en Suisse Objectif prioritaire 1 la proportion de fumeurs dans la population r sidante en Suisse diminue de 20 et passe de 29 en 2007 environ 23 Objectif prioritaire 2 la proportion de fumeurs parmi les 15 19 ans di
56. r une version lectronique spectra le ma gazine de l Office f d ral de la sant pu blique pour la pr vention et la promo tion de la sant est d s pr sent disponible aussi sur Internet Comme sur papier spectra online existe en allemand en fran ais et en anglais Quoi de neuf dans la pr vention et la promotion de la sant Quelles sont les nouvelles campagnes de pr vention du tabagisme et de l alcoo lisme pr vues par l Etat Quelles strat gies sont elles pr vues pour aborder les domaines des addictions de la sant psychique ou des maladies non trans missibles Que fait la Conf d ration pour l galit des chances des migrantes et des migrants dans le secteur de la sant Comment promeut elle une ali mentation quilibr e et une activit phy sique au quotidien spectra informe r guli rement sur tous les programmes strat gies et projets de l Office f d ral de la sant publique et de ses parte naires Le nouveau magazine en ligne permet non seulement d approfondir des th mes mais aussi de diffuser des informations top actuelles Les ru briques Agenda et Publications in forment sur les r unions et les nouvelles publications Un ouvrage de r f rence fiable Vous recherchez des informations ac tuelles sur le th me de la pr vention des addictions un entretien que vous avez lu il y a deux ou trois ans ou des infor mations approfondies sur les vaccina tions Tou
57. s de diagnostic visant diff rencier rapidement et clairement les maladies virales et bact riennes Il faut galement imposer des directives contraignantes sur la prescription la re mise et l utilisation des antibiotiques pour en diminuer la consommation Une large assise L endiguement de la r sistance aux an tibiotiques r clame la mobilisation de tous les milieux concern s C est pour quoi les principaux acteurs et groupes d int r t cantons soci t s de sp cia listes groupes d experts industrie branches et f d rations ont t inclus d s le d part par les deux d partements responsables dans l laboration de la strat gie Ils seront galement amen s jouer un r le de premier plan lors de sa mise en uvre Le projet de strat gie est en consultation aupr s des cantons et des milieux int ress s jusqu au 15 mars 2015 Les r ponses seront ensuite analys es La ver sion d finitive de StAR sera approuv e par le Conseil f d ral la fin de l ann e La strat gie sera mise en uvre d s 2016 Lien www bag admin ch star Contact Karin W fler cheffe de projet StAR karin waefler bag admin ch Garantir l efficacit des antibiotiques sur le long terme TU de Cinq questions Karin W fler La d couverte des antibiotiques a marqu une avanc e majeure dans l histoire de la m decine Au jourd hui toujours plus de bact ries deviennent r sistantes et les m dicament
58. s inefficaces Com ment la Suisse r agit elle cette situation Nous avons interrog Karin W fler la responsable du projet de strat gie nationale contre la r sistance aux antibiotiques StAR l Office f d ral de la sant publique Pourquoi une strat gie nationale contre la r sistance aux antibio tiques s impose t elle et pour quoi cette strat gie est adopt e maintenant Au fil du temps l efficacit de nombre d antibiotiques diminue car les bact ries d veloppent une r sistance Cela pose un grave probl me tant donn que diff rentes maladies ne peuvent tre soign es sans antibiotiques effi caces La formation d antibior sis tances tant un ph nom ne complexe il faut lui opposer une lutte globale En ef fet elle concerne une s rie d acteurs uvrant dans divers domaines m de cine humaine environnement et agri culture ainsi que diff rentes bases l gales Il est donc n cessaire de disposer d une strat gie nationale coordonn e En Suisse le Programme national de re cherche PNR 49 men entre 2001 et 2006 a permis d obtenir pour la pre ue lt az mi re fois un tat des lieux de la r sis tance aux antibiotiques Le PNR 49 a no tamment d bouch sur la cr ation du Centre suisse pour le contr le de lanti bior sistance anresis ch qui collecte de mani re ponctuelle des donn es sur les r sistances et sur la consommation d antibiotiques en m de
59. s les contenus publi s dans spectra ces douze derni res ann es peuvent tre retrouv s rapidement et de Un magazine en ligne moderne Cinq questions Nora Grunder D s f vrier 2015 spectra le magazine de l Office f d ral de la sant publique OFSP pour la pr vention et la promotion de la sant para tra galement en ligne sous une forme attrayante Qu est ce qui change qu est ce qui reste Nous avons interrog Nora Grun der cheffe du projet spectra online Pourquoi l OFSP a t il d cid de faire para tre spectra gale ment sous forme de magazine en ligne spectra est une carte de visite par la quelle l OFSP informe ses partenaires et d autres milieux int ress s des projets programmes et strat gies en mati re de pr vention et de promotion de la sant Plus le nombre de lectrices et de lecteurs est grand plus l impact de ce m dia est important La pr sence en ligne en alle mand en fran ais et en anglais doit largir le cercle des int ress s Nous es p rons susciter une attention suppl mentaire pour nos th mes vari s et in t ressants De plus une publication en ligne moderne offre de nouvelles oppor tunit s de mise en r seau des diff rents acteurs notamment par la fonctionnali t du partage et de la transmission de contributions Pour l quipe de r dac tion il est particuli rement int ressant de mettre en ligne des contributions tout
60. sale C est en core tr s difficile aujourd hui mais cela changera L exemple de l initiative au trichienne Wachstum im Wandel Croissance en transition montre quel point il est difficile de lancer une colla boration entre plusieurs minist res et ressorts et encore plus important com ment cela est possible et fructueux Qui plus est et au del de toutes les difficul t s d ordre organisationnel une colla boration de ce type est financi rement int ressante Soudain on n a plus trois mais peut tre dix millions disposition et on peut vraiment changer les choses spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant 7 Safe Zone prolongement de la phase pilote jusqu en 2016 Conseil en mati re d addictions Safe Zone la nouvelle plate forme de conseil en ligne sur des questions d addiction a enregistr plus de 800 visites par jour et plus de 300 inscriptions au cours des neuf premiers mois de son exis tence Avant de passer un fonc tionnement r gulier les respon sables veulent accro tre encore le nombre d utilisateurs ainsi que les exp riences faites avec les diff rentes offres de conseil leur mise en uvre technique et les besoins des utilisateurs Le projet pilote est prolong jusqu en 2016 pour se donner le temps de cr er les bases n cessaires et de garantir la quali t requise Peur de la stigmatisation difficult de contact personnel ou
61. se 2 2016 au cours de la deuxi me ann e le ciblage de la campagne fa ti re se d placera en direction de l envi ronnement social Il sera question de la planification concr te de l arr t du taba gisme pour renforcer et largir l accep tation de la pr vention du tabagisme L influence essentielle de l apprentis sage social sera au c ur du processus des mod les positifs par exemple des anciens fumeurs et l entourage des fu meurs seront mis contribution dans le travail de persuasion Phase 3 2017 dans la derni re phase l accent se d placera encore davantage vers le plan soci tal La campagne fa ti re visera dans sa troisi me ann e la consolidation et la promotion du concept culturel de la vie sans tabac Cette vi sion positive sera renforc e et normali s e La troisi me phase s adressera plus particuli rement aux non fumeurs et aux anciens fumeurs Par la sensibilisation du grand public la campagne entend renforcer la norme sociale de la vie sans tabac et encoura ger les fumeurs dans leurs processus d arr t L environnement familial et so cial doit lui aussi tre encourag dans son r le de m diateur Il s agit de mo tiver et d impliquer les personnes concern es et leur entourage explique Thomas Beutler de l Association suisse pour la pr vention du tabagisme membre du groupe de pilotage en tant que repr sentant des ONG Des projets multiples Le
62. social se situerait dans le domaine du changement de comportement volontaire mon avis la pr vention du tabagisme des ann es 2000 est un bon m lange de toutes ces approches La constitution d une commu naut est elle une condition au bon fonctionnement d une cam pagne de marketing social En tout cas cela aide notamment pour ce que nous appelons le community based social marketing tr s en vogue aupr s des psychologues de l environ nement Dans une communaut il est plus simple de s accorder sur le compor tement souhait et d induire les proces sus de d cision L OFSP va d sormais aussi dans cette direction en organisant dans pratiquement tous les secteurs im portants de la pr vention des forums et des r unions auxquels participent les cantons et d autres parties prenantes Il est indispensable que les experts s ac cordent sur ce qu est un bon et un mau vais comportement Faute de quoi ils ne seront pas cr dibles et sans cr dibilit rien ne fonctionne Le groupe cible est il aussi int gr dans le d veloppement de campagnes Dans l id al oui Suzanne Suggs qui en seigne le marketing social l Universit de Lugano a lanc avec des coll gues am ricains une campagne pour lutter contre l alcoolisme des jeunes con ue avec le groupe cible Au c ur de l inter vention un service de SMS qui envoient de bonnes excuses aux jeunes qui n ont pas envie de boire de l alcool Un
63. sse c t du groupe cible Mais il peut n anmoins tre judicieux d utiliser les mass m dias pour les cam pagnes de comportement Et surtout pour montrer aux politiciens aux par ties prenantes et l opinion publique que l on agit dans un domaine particu lier Rechercher la visibilit fait partie du jeu m me s il n y a pas d effet au ni veau du comportement L OFSP a pour mission d accro tre la comp tence en mati re de sant de la popula tion par le biais de ses cam pagnes d information Est ce r aliste C est difficile dire Car il n y a pas de lien direct entre le savoir et les actes Celui qui a beaucoup de connaissances ne modifie pas n cessairement son comportement Inversement quelqu un peut n avoir que peu de connaissances sur le mode de vie sain et mener malgr tout une vie saine ou avoir un compor tement positif Mais je pense que les campagnes m diatiques ont au moins un effet de soutien lorsqu il s agit de comp tence g n rale en mati re de sant tre e i Connaissez vous des exemples qui attestent que l investisse ment a valu la peine Oui il existe des campagnes de marke ting social qui affiche un bon retour sur investissement On a d pens beau coup d argent en particulier dans l es pace anglo saxon dans la recherche d impact pour d montrer que largent a t bien investi Vous tes une personne de terrain Quel r le joue la th orie
64. tenant du m thylph nidate sont prescrits dans un quart des cas de TDAH conform ment aux recomman dations th rapeutiques qui stipulent qu une m dication n est indiqu e que chez une partie des patients Selon les informations professionnelles valid es par Swissmedic pour les m dicaments contenant du m thylph nidate adap t es en 2012 aux recommandations de PUE il est notamment tabli que ces m dicaments doivent s inscrire dans un programme th rapeutique global en compl ment de mesures psycholo giques p dagogiques et sociales Ces in formations associ es aux dispositions l gales de la loi sur les produits th ra peutiques et de la loi sur les stup fiants posent le cadre du traitement Les ins truments de surveillance du march 1Schaub Maier 2013 Dopage au travail et lors de la formation en Suisse Maier Liechti Herzig Schaub 2013 To dope or not to dope Neuroenhancement with prescription drugs and drugs of abuse among Swiss university students Contact Section Service Section Pr vention et promotion Maladies transmissibles T l phone permettent en outre d assurer la qualit la s curit et l efficacit des m dica ments autoris s contenant du m thyl ph nidate Parmi ces m dicaments le plus connu est la Ritaline D autres sont commercialis s sous les marques Concerta Equasym ou Medikinet Progression des prescriptions aux adultes Le nombre global de prescriptions
65. tissent chaque ann e des milliards dans la publicit et la communication bien qu elles jouissent d j d une r putation et d une popularit lev es Serait il possible apr s un certain nombre d an n es de renoncer la publicit Des en treprises et des experts disent non et nous sommes d accord avec eux Il se rait m me imprudent de le faire car l information en mati re de sant a be soin de temps pour trouver son ancrage Du temps pour faire bouger les motiva tions Du temps pour se faire une place aupr s de la nouvelle g n ration Du BIEN REGARD BIEN PROT G de danper i SE e om gt toujours attentifs a ia SOVE ii de ou liminati tilisation entreposage ou aux conseils de pr dent LE r ttc eur l tiquette TEET TUE D n aa mingit LS pa S PE Nouveaux symboles pour les dangers li s aux produits chimiques 2014 LOVE LIRE STOP SIDA www lovelife ch 1 temps pendant lequel la concurrence ne dort pas Du temps qui permet de faire na tre des changements partir d id es et d informations Contact Adrian Kammer chef section Campagnes adrian kammer bag admin ch En premi re ligne La publicit est omnipr sente y compris dans le domaine de la sant Une tude publi e l automne 2014 constate qu aur jourd hui en Suisse la publicit en faveur du tabac est largement pr sente La situation est tr s pr occupante car ces pratiqu
66. u celui de la soci t Elles sensibilisent la population ren forcent la comp tence en mati re de sant mettent des th mes lagenda politique et les y maintiennent pr sents mmes de l OFSP Promotion de la vaccination contre la grippe 2012 EJ Achat symboles ALIX ohe INFOCHIM ci imr dra evii Eng ore at qu he Ici la protection est aussi reqt M 1 P n tration toujours avec une capote amp 2 Eviter le contact du sperme ou du sang avec la bouche Mie Suisse conre B Campagne LOVE LIFE STOP AIDS 2006 Elles touchent habituellement plus de 50 de la population voire parfois jusqu 93 A titre de comparaison ce sont en moyenne 36 42 aux Etats Unis Les campagnes de l OFSP font r guli rement l objet d valuations ind pendantes quant leur impact et leur acceptation qui permettent de d mon trer leur influence d terminante sur l accroissement des connaissances de la population et leur acceptation lev e En synergie avec d autres mesures les campagnes de l OFSP ont atteint des r sultats significatifs ces derni res an n es la pr vention suisse du VIH a per mis d conomiser 52 8 millions de francs entre 1991 et 1998 la pr vention du tabagisme affichait en 2010 un re tour sur investissement ROI de 41 francs la pr vention de l alcoolisme un ROI de 23 francs Un monde sans campagnes De grandes marques c l bres inves
67. ue n ologisme cr pour illustrer qu une sieste de 15 minutes est la seule mesure efficace contre la fatigue au volant Un 8 spectra 108 F vrier 2015 Communication dans le domaine de la sant accroche porte comme nous les connais sons dans les h tels a servi tout la fois de flyer d article publicitaire et de sym bole fort de la campagne et a pu tre utilis de diverses mani res En route accroch au r troviseur il indique aux autres usagers de la route que l occu pant du v hicule est arr t pour faire une turbosieste Les campagnes de pr vention rencontrent d autant plus de succ s que les partenaires ont t soi gneusement s lectionn s Des contacts directs avec le groupe cible compl tent judicieusement les exp riences des sp cialistes du bpa Associer des connais sances scientifiques fond es des exp riences pratiques est la combinaison id ale La campagne Pr t pour la ran do aurait t impensable sans la colla boration de Suisse Rando et des Remon t es m caniques suisses De m me sans le soutien quotidien de la police une campagne de pr vention contre l alcool au volant du bpa et de ses parte naires serait beaucoup moins efficace Chaque campagne fait l objet d une va luation critique soit au travers de l ob servation m diatique et de l enqu te annuelle effectu e par le bpa aupr s de la population valuation minimale soit dans le cadre d une analys

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