TITRE EN MAJUSCULE
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1. avec bulletins scolaires absences mesures disciplinaires et checs Entretiens tripartites jeune famille lyc e quipe PAS Choix des candidats convention famille cole PAS Evaluation des situations individuelles et besoins des l ves Accompagnement individualis et activit s th matiques Au niveau de l cole d veloppement de mesures de pr vention D veloppement de la bo te outil Recueil des besoins en formation continue des intervenants 1 8 3 La phase projet et la phase de transfert La phase projet et la phase de transfert sont pr vues pour l ann e scolaire 2015 16 Un largissement du projet d autres lyc es est en vue L effet multiplicateur est attendu non seulement au sein d un lyc e mais au niveau national Les recommandations issues de l valuation du projet garantie dans le cadre du projet europ en TITA seront prises en compte pour que l largissement du projet aille de pair avec un d veloppement de sa qualit 8 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire 4 Conclusion et discussion Suite une r flexion approfondie sur les pratiques existantes et suite aussi de nombreuses lectures sur le th me du d crochage nous savions que notre projet devait respecter certains facteurs incontournables favoriser les alliances du2. en uvre des projets consid rer p ex mindfulness graines de m diateurs quivalent ducation des choix 5 Plus de d tails sous http eacea ec europa eu llp events 2014 documents kickoff ka1 ecet 550471_tita_ pdf 4 1 6 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans Paccrochage scolaire Pour ce qui concerne la prise en charge individuelle un contrat d engagement d finissant les objectifs et les activit s pr vues dans le cadre de la plateforme d accrochage est d velopper et signer par chacune des parties L quipe plateforme d accrochage travaille avec la famille la direction l quipe p dagogique le SPOS et l quipe socio ducative du lyc e concern ainsi qu avec des partenaires tiers services m dico sociaux et psychologiques professionnels de l orientation patrons Ecoles Direction enseignants SPOS Groupe de pilotage PAS Famille Educatrices gradu psycholog Parents tuteur amis pairs assistantes soci chercheuse Figure 1 Les acteurs clefs du projet PAS Le d pistage Le d pistage des l ves risque de d crocher se fait partir du questionnaire canadien Potvin et al 2003 qui a t l g rement adapt dans sa version fran aise et traduit vers l Allemand l Anglais et le Portugais Ce questionnaire comporte 33 questions servant ca
3. le cas ch ant venir compl ter l offre l o le besoin s en fera ressentir 5 R f rences et bibliographie Bandura A 1977 Self efficacy Toward a unifying theory of behavioral change Psychological Review 84 191 215 Bandura Albert 1997 Self efficacy The exercise of control New York Freeman Blaya C ed 2010 D crochages scolaires L cole en difficult Bruxelles De Boeck Deci E L amp Ryan R M 1985 Intrinsic motivation and self determination in human behavior New York Plenum Publishing Co Deci E L amp Ryan R M 2000 The what and why of goal pursuits Human needs and the self determination of behavior Psychological Inquiry 11 227 268 Deci E L amp Vansteenkiste M 2004 Self determination theory and basic need satisfaction Understanding human development in positive psychology Ricerche di Psichologia 27 17 34 Esch P Bocquet V Pull Ch Demogeot C Lehnert T Graas M Fond Harmant L amp Ansseau M 2014 Sant mentale et ducation au Luxembourg Etude des facteurs de risque psychosociaux associ s au d crochage scolaire In Pr vention et promotion de la sant mentale une alliance transfrontali re innovante Edited by Fond Harmant L Paris L Harmattan Fortin L 2012 Programme de pr vention du d crochage scolaire au secondaire Trait d Union Guide explicatif destin aux accompagnateurs et aux directions Universit de S
4. A Stop amp Go Indoor Bleif am Kontakt rem diations scolaires de mises en situation professionnelles stages visites d entreprises job shadowing de cours dans sa classe d origine et d entretiens individuels coaching entretien psychologique aide sociale entretien d orientation scolaire ou professionnelle concertation avec famille enseignants pairs de la classe d origine Les interventions ciblent donc aussi bien le d veloppement personnel du candidat que des am nagements scolaires L quipe PAS avec les ressources du CPOS et des SPOS assure l aide utile quant la conception et la mise en uvre des interventions 1 8 Lieux d intervention Parall lement l accompagnement du jeune l quipe PAS travaille avec la famille la direction l quipe p dagogique le SPOS et l quipe socio ducative du lyc e concern ainsi qu avec des partenaires tiers services m dico sociaux et psychologiques professionnels de l orientation patrons Les activit s individuelles ou collectives sont r alis es dans des lieux divers Maison de l orientation lieu de stage lyc e s Il est important de souligner que les l ves risque sont invit s pour une premi re entrevue au CPOS donc hors de l cole la Maison de l Orientation 3 Gestion du projet PAS pas pas L quipe plateforme d accrochage est compos e d ducateurs gradu s EG de p dagogues et de psycholo
5. Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire LE PROJET PAS PLATEFORME ACCROCHAGE SCOLAIRE Alice Stoffel Claire Friedel Antoinette Thill Rollinger Centre de psychologie et d orientation scolaires alice stoffel cpos lu Centre de psychologie et d orientation scolaires claire friedel cpos lu Centre de psychologie et d orientation scolaires antoinette thill cpos lu Mots cl s pr vention d crochage en milieu scolaire d pistage mesures d intervention bo te outils accrochage d veloppement scolaire collaboration R sum Le projet PAS plateforme d accrochage scolaire est un concept d accrochage scolaire au Luxembourg pour une initiative compl mentaire aux mesures d intervention d j existantes dans le cycle inf rieur l enseignement secondaire ES et secondaire technique EST Il se situe dans le cadre de l application du R glement grand ducal du 25 mars 2009 contre l exclusion scolaire Le projet PAS a comme objectifs de remobiliser le jeune pour sa r ussite personnelle et scolaire en lui offrant des activit s assorties ses besoins et ses difficult s d ordre social relationnel et psycho affectif ceci en collaboration troite avec les parents et avec l quipe enseignante et socio ducative de son lyc e en groupe et ou en individuel Il s agit ga
6. Social and Behavioural Sciences 89 270 275 Potvin P C t Dor Fortin L Royer E Marcotte D amp Leclerc 2003 Questionnaire d identification des l ves risque de d crochage scolaire Universit du Qu bec Trois Rivi res Trois Rivi res Qu bec Ce questionnaire est maintenant publi aux Editions du CETREQ Qu bec 2007 Potvin P Fortin L Marcotte D Royer E amp Deslandes R 2007 Guide de pr vention du d crochage scolaire Y a une place pour toi 2e dition Qu bec CTREQ R glement grand ducal du 25 mars 2009 d terminant les modalit s d apr s lesquelles les lyc es organisent des activit s ou des classes pour pr venir l exclusion scolaire d l ves ayant des difficult s d apprentissage ou de comportement graves avant d avoir obtenu une qualification M morial A N 67 de 2009 10
7. arents s ances d information implication des directions r gents de classe quipes SPOS l ves parents Vise un d pistage selon des crit res scientifiquement valid s Potvin et al 2003 Peut offrir des pistes de remobilisation travers une prise en charge professionnelle Est destin aux jeunes o Prise en charge d l ves individuels risque tr s lev et rencontre famille 3 Les pStan permettent d analyser des aspects cl s de la qualit de l enseignement et du climat scolaire en classe et l cole ainsi que les comp tences linguistiques et math matiques essentielles des l ves Les pStan se penchent galement sur la motivation des l ves apprendre celle ci favorisant l acquisition des comp tences et sa stimulation entrant dans les objectifs premiers de l enseignement La prise en consid ration du statut socio conomique et du contexte migratoire des l ves constitue un autre l ment capital des pStan 4 dont essentiellement les acteurs psycho socio ducatifs dans le cadre de l exercice de leur mission d orientation de pr vention et d aide psychologique sociale et ducative individuelle 3 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire o Restitution des r sultats individuels risque lev sur demande et par classe anony
8. catives Iyc e famille les collaborations entre les divers acteurs cole enseignants quipes psycho socio ducatives parents association des parents comit des l ves l ves axer sur la transparence afin de faciliter la participation de chacun ne jamais perdre de vue l aspect multifactoriel du d crochage scolaire Pas pas en d butant par un pilote le projet PAS vise une p rennisation de son action terme par l institutionnalisation de dispositifs ayant fait leur preuve D o l utilit que le CPOS en tant que service du Minist re de l Education Nationale de la Jeunesse et de l Enfance soit porteur du projet et fasse l interface praticiens d cideurs La mission de d veloppement de la qualit des pratiques psycho socio ducatives en milieu scolaires du CPOS est tout particuli rement sollicit e Le d crochage scolaire ne peut se r soudre par des mesures exceptionnelles ou des exp riences pilotes aussi int ressantes soient elles il est instaur au c ur m me de l cole et c est dans la pratique quotidienne qu il peut se pr venir et se d construire Blaya 2010 p 166 L quipe PAS pour viser la durabilit de l action de pr vention et le transfert des connaissances acquises par le projet l ensemble de la communaut scolaire s appuie le plus possible sur les ressources internes aux coles Il s agit d abord de soutenir les offres qui existent au sein de l cole pour
9. convient ensuite en concertation troite avec le jeune sa famille et son lyc e d un programme d intervention individualis La typologie permettra donc d orienter la prise en charge individualis e en d terminant des objectifs et le choix des activit s suivre Les interventions ciblent aussi bien le d veloppement personnel du candidat que des am nagements scolaires Elles s inspirent entre autre du programme de pr vention du d crochage scolaire Trait d Union Fortin 2012 du guide de pr vention du d crochage scolaire Y a une place pour toi Potvin et al 2007 de la trousse d valuation des d crocheurs potentiels TEDP Janosz et al 2007 du manuel de l orienteur une bo te outils d velopp e par le CPOS en 2012 20136 Les activit s organis es pour ces jeunes environ n 20 l ves dans la pr phase peuvent tre individuelles ou collectives Elles s tendent le deuxi me et le troisi me trimestre de l ann e scolaire Le cadre horaire peut varier l int rieur d une fourchette de 20 40 heures hebdomadaires Le projet PAS met galement un accent particulier sur la m thode d intervention de l atelier Son setting sp cifique favorise les besoins psychologiques de base autonomie comp tence proximit sociale entrant en jeu dans le processus de la motivation Deci amp Ryan 1985 2000 Deci Ryan amp Vansteenkiste 2004 Ces besoins de base sont satisfaits dans un enviro
10. du projet PAS 1 8 1 La pr phase La pr phase a pour but d valuer la faisabilit et l acceptation de l outil questionnaire standardis s lectionn s pour le d pistage d estimer le nombre d l ves identifi s comme tant risque d appr hender les facteurs de risque sp cifiques de la population cible de pr tester les proc dures de communication et d valuer le suivi et l efficacit de la prise en charge D tails de cette phase D cisions th oriques approche multifactorielle Fortin et al 2004 2012 Houssemand et al 2008 Janosz et al 2000 Potvin et al 2003 Communication networking national international et information Mise en forme du questionnaire traductions validation Testing proc dures de communication lyc es parents l ves concern s Testing du questionnaire passations dans 3 lyc es 10 4 n 288 Encodage restitution des r sultats et interventions Cr ation d une bo te outils Planifier le processus d valuation partenaires TITA Statistiques analyses des items et r vision du questionnaire Planning phase pilote RH budget 1 8 2 La phase pilote La phase pilote du projet est planifi e pour l ann e scolaire 2014 15 et contient les tapes suivantes Communication du projet lyc es l ves parents _ D pistage dans les classes de 10 EST et 4 ES Mise en relation des profils risque
11. ercle de d veloppement qualit CPOS SPOS Elle recueille l expertise des praticiens formalise questionnements et inputs du terrain et communique les conclusions et recommandations de ses travaux aux concern s En 2009 la demande des acteurs du terrain la cellule cherche se faire une meilleure image sur la situation des jeunes au Luxembourg D une revue de la litt rature sur les donn es officielles publi es ce sujet d coulent les th mes prioritaires suivants pr carit et pauvret immigration engagement des jeunes ainsi qu chec et d crochage scolaire 1 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire En mati re d chec et de d crochage scolaire la Cellule constate que les offres existantes contre le d crochage scolaire ciblent essentiellement les l ves du cycle inf rieur de PEST qui pr sentent des comportements faisant obstacle leur int gration scolaire Or selon les exp riences et tudes canadiennes Janosz et al 2000 Potvin et al 2003 ce groupe ne repr sente environ qu un tiers des l ves en risque de d crochage Par ailleurs le R glement grand ducal du 25 mars 2009 d termine les modalit s d apr s lesquelles les lyc es organisent des activit s ou des classes pour pr venir l exclusion scolaire et permet de donner un cadre l gal des nouveaux disp
12. et du march de l emploi l Action Locale pour jeunes In J L Gilles P Potvin amp C Ti che Christinat eds Berne Peter Lang Houssemand C amp Meyers R 2013a The Role of Parenting in Dropping Out of School Contributions and Limits of Qualitative Research Methods Procedia Social and Behavioural Sciences 89 523 528 Houssemand C Meyers R Wanlin P Stoffel A 2008 Comp tences de base n cessaires l apprentissage tout au long de la vie BASICS FNR 06 14 13 Rapport interm diaire 2 Document in dit Luxembourg Universit du Luxembourg Janosz M Archambault I Lacroix M L vesque J 2007 Trousse d valuation des d crocheurs potentiels TEDP Manuel d utilisation Montr al Groupe de recherche sur les environnements scolaires Universit de Montr al Janosz M Le Blanc M Boulerice B amp Tremblay R E 2000 Predicting different types of school dropouts A typological approach with two longitudinal samples Journal of Educational Psychology 92 171 190 Loi du 10 mai 1968 portant r forme de l enseignement Titre IV De l enseignement secondaire M morial A N 23 de 1968 Meyers R amp Houssemand C 2011 Teachers perception of school drop out in Luxembourg Procedia Social and Behavioural Sciences 15 1514 1517 Meyers R Pignault A amp Houssemand C 2013 The Role of Motivation and Self regulation in Dropping Out of School Procedia
13. formance en fran ais et en math matique moyenne en pourcentage ou niveau de r ponse aux exigences ou niveau de comp tence son niveau de satisfaction de ses r sultats scolaires la perception de son niveau de capacit de r aliser ce qu il entreprend Compos e de sept items elle permet d identifier le niveau de supervision que l l ve re oit de la part de ses parents le degr d information de ses parents concernant ses activit s dans ses temps libres et le genre d amis qu il fr quente Des items comme l absent isme et le redoublement font partie de la supervision parentale car dans les crits scientifiques le r le parental y est reconnu Compos e de quatre items elle permet d valuer le degr d aspiration de l l ve en ce qui concerne sa formation scolaire jusqu o il a l intention de poursuivre ses tudes et les attentes de ses parents face la poursuite de ses tudes 5 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire Tableau 1 Les diff rentes sous chelles du questionnaire de d pistage Potvin et al 2003 p 8 17 La prise en charge du jeune Suite cette premi re tape dans le processus de d pistage identification des l ves risque de d crochage selon tableau 1 l quipe de la plateforme d accrochage cherche situer les jeunes ayant un
14. gues sp cialis s et exp riment s dans le travail avec des adolescents et avec des coles Elle assure le d pistage des l ves risque et la prise en charge individualis e Elle fonctionne avec deux entit s une quipe de terrain une EG du CPOS les enseignants d charg s du lyc e participant deux psychologues du CPOS et un comit de pilotage La gestion du projet se fait travers diff rentes phases projets d finies dans la figure 2 T La Maison de l Orientation MO un guichet unique qui accompagne toute personne dans l identification de ses int r ts capacit s et comp tences l informe sur ses possibilit s de formation et d emploi et la soutient dans ses d marches pour choisir une formation ou un emploi C est une structure commune pour toutes les administrations et services qui aident les adolescents et les adultes s orienter dans la vie scolaire tudiante et active Service d orientation professionnelle de l Agence pour le d veloppement de l emploi Action locale pour jeunes Cellule d accueil scolaire pour l ves nouveaux arrivants Centre de Psychologie et d Orientation Scolaires Service National de la Jeunesse 7 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire Pr Phase Phase Phase de phase pilote projet transfert Figure 2 Les diff rentes phases
15. herbrooke Commission scolaire de la R gion de Sherbrooke CTREQ Fortin L Marcotte D Diallo T Royer Potvin P 2012 A multidimensionnal Model of School Dropout from eight years longitudinal study in a General Hight School Population European Journal of Psychology of Education ISSN 0256 2928 Fortin L Marcotte D Potvin P Royer amp Joly J 2006 Typology of Students at Risk of Dropping out of School Description by personal family and school factors European Journal of Psychology of Education XXI 4 363 383 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire Fortin L Royer Marcotte D Potvin P amp Yergeau E 2004 La pr diction du risque de d crochage scolaire au secondaire facteurs personnels familiaux et scolaires Revue Canadienne des Sciences du Comportement 36 3 219 231 Gilles J L Potvin P amp Ti che Christinat C eds 2012 Les alliances ducatives pour lutter contre le d crochage Berne Peter Lang Hattie J 2003 Teachers make a difference Paper delivered at the 2003 ACER Conference Building Teacher Quality 149 7 kB PDF http www acer edu au documents RC2003_Hattie_TeachersMakeADifference pdf Houssemand C amp Meyers R 2013 Combattre le d crochage au Luxembourg l interface de l cole de la famille
16. lculer le score total chelle totale et les scores dans les diff rentes sous chelles voir tableau 1 A partir de ces scores trois niveaux de risque de d crochages peuvent tre d finis faible mod r et s v re Selon les auteurs 70 des jeunes se trouvant dans la cat gorie du risque s v re d crocheront La cat gorie risque mod r signifie que le risque de d crocher est entre 50 et 69 Pour les jeunes d pist s en cat gorie de risque faible la probabilit de d crocher ne s l ve plus qu 30 49 Potvin et al 2003 p 13 14 Engagement parental EP Attitudes envers l cole AE Perception de son niveau de r ussite scolaire PS Supervision parentale SP Aspirations scolaires AS Compos e de neuf items elle refl te le niveau d engagement des parents dans les activit s touchant l cole aider son adolescent lorsqu il ne comprend pas quelque chose dans ses travaux scolaires manifester de l int r t envers ce que fait son adolescent l cole prendre plaisir en famille parler ensemble Compos e de neuf items elle permet de cerner l attitude de l l ve envers l cole Par exemple jusqu quel point l l ve r alise ses travaux scolaires l importance qu il accorde la r ussite scolaire ou encore son degr d assiduit Compos e de dix items elle permet d valuer la perception que l l ve a de son rendement scolaire sa per
17. lement d instaurer un syst me de pr vention du d crochage scolaire long terme au niveau institutionnel 1 Contexte du projet 1 1 Contexte luxembourgeois de la psychologie en milieu scolaire La loi du 10 mai 1968 portant r forme de l enseignement pr voit la cr ation aupr s de chaque tablissement d enseignement secondaire d un Service de Psychologie et d Orientation Scolaires SPOS et un fonctionnement en liaison avec le CPOS Centre de psychologie et d orientation scolaires Ce dernier a divers missions li es l aide et au conseil aux jeunes l orientation et la pr vention et galement encore d autres missions comme sensibiliser et informer la demande du ministre les partenaires scolaires sur des aspects soci taux concernant l ducation des l ves En outre le CPOS coordonne et participe au d veloppement qualit des pratiques psycho socio ducatives en milieu scolaire C est pr cis ment dans ce contexte que le projet PAS initi par la cellule de coordination CPOS SPOS est situer Le projet PAS s inspire galement des recherches nationales sur le d crochage au Centre de Recherche Publique CRP Sant Esch et al 2014 et au sein de l Universit du Luxembourg Houssemand et al 2008 Houssemand amp Meyers 2013 2013a Meyers amp Houssemand 2011 Meyers Pignault amp Houssemand 2013 1 2 Naissance du projet PAS La cellule de coordination CPOS SPOS forme un c
18. mbourg les caract ristiques communes aux mesures d intervention existantes sont Le concept de rem diation ax sur une p dagogie individualis e Le public cible les mesures s adressent avant tout des jeunes ayant des comportements faisant obstacle leur int gration scolaire et dont l objectif est par cons quent l volution comportementale et scolaire La collaboration avec les enseignants de la classe d origine est favoris e L accord et le soutien des parents sont requis 1 3 3 Les principales mesures de compensation Le travail de l Action locale pour Jeunes ALJ avec les jeunes d scolaris s consiste en un suivi personnalis des l ves sortis du syst me ducatif sans dipl me Les jeunes sont rep r s gr ce un syst me informatique de gestion des l ves et diff rents centres r gionaux qui proposent une orientation ou de l aide l laboration d un nouveau projet de formation Douze Le but g n ral de la r forme est de mieux pr parer les jeunes aux tudes sup rieures et la vie d adulte Pour atteindre ce but il est n cessaire de cr er un meilleur encadrement et de permettre une orientation plus efficace aux classes inf rieures et de d velopper chez les l ves des classes sup rieures une vaste culture g n rale tout en offrant une sp cialisation progressive avec plus de choix http www men public lu priorites 111205 reforme_secondaire index html 2ht
19. me o Exploration d taill e de diff rents profils Fortin et al 2006 Janosz et al 2000 Potivin et al 2007 p 16 Se veut une ressource pour les quipes enseignantes et psycho socio ducatives des lyc es via o Etat des lieux par classe et par lyc e du risque de d crochage questionnaire o D veloppement des projets existants o Mise disposition de ressources humaines conceptuelles didactiques m thodologiques pour la mise en place de mesures dans le lyc e cr ation d une bo te outils D sire cr er des alliances ducatives Gilles et al 2012 en favorisant l implication active des quipes psycho socio p dagogique de la famille des pairs dans des activit s scolaires pr ventives Inclut une valuation de la qualit Envisage une p rennisation du projet d s sa conception l approche participative favorise le d veloppement durable de projets et le d pistage et les interventions pr ventives peuvent tre envisag s large chelle niveau national 1 4 Collaborations travail en r seau Le projet PAS travaille en r seau avec diff rents partenaires au niveau national et international Au niveau national les collaborations se font avec Le Service de Coordination de la Recherche et de l Innovation p dagogiques et technologiques SCRIPT du Minist re de l Education nationale qui a pour mission de d velopper et de mettre en uvre dans l ensemble de l enseigne
20. ment fondamental et post primaire public luxembourgeois la qualit scolaire Le CRP Sant le Centre de Recherche Public de la Sant fond en 1988 qui est la principale organisation publique pour la recherche fondamentale pr clinique et clinique en sciences de la vie au Luxembourg L unit de recherche ECCS Education Culture Cognition and Society de l Universit du Luxembourg La FAPEL F d ration des Associations de Parents d El ves du Luxembourg Il faut galement citer ici la joint venture avec le projet pr vention d crochage des lyc es du Nord du Luxembourg coordonn par Monsieur Noesen dans le cadre du projet europ en Team Cooperation to fight early school leaving Training innovation tools and actions TCFESL TITAS 1 5 Acteurs clefs Afin qu un lyc e b n ficie des prestations PAS la direction le Service de Psychologie et d Orientation scolaires SPOS et une quipe enseignante du lyc e doivent tre demandeurs et partie prenante Afin qu un jeune b n ficie des aides PAS le jeune et selon son ge sa famille sera volontairement candidat au projet voir figure 1 les acteurs clefs du projet PAS Les lyc es participants s engagent proposer des activit s adapt es aussi bien aux l ves d pist s qu ceux non retenus pour le projet Le CPOS et les SPOS avec le soutien du SCRIPT et des partenaires tiers assurent l aide utile quant la conception et la mise
21. nnement favorable l panouissement de la personne et lui permettent d atteindre un d veloppement optimal au niveau comportemental motionnel et social optimal la fois en termes d exp rience comportementale de d veloppement personnel et d exp rience dans des 6 Pour plus de d tails veuillez consulter le lien suivant http www cpos public lu publications manuel 6 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire situations sp cifiques Le setting des ateliers se structure comme suit phase de warm up activit selon th matique r flexion cool down avec un groupe de 10 max 15 jeunes Le travail sur l autoefficacit est galement consid r dans la conception de l atelier En effet les quatre sources d autoefficacit 1 mastery experience 2 social modeling 3 social persuasion et 4 psychological responses sont stimul es De plus la phase du cool down est utile pour travailler sur les r actions physiques et motionnelles afin de minimiser le stress et ainsi am liorer la perception de l autoefficacit Bandura 1977 1997 En r sum le programme d accompagnement partir de la phase pilote est compos selon les besoins et possibilit s du jeune d ateliers estime et affirmation de soi ducation des choix d veloppement de comp tences transversales OSN
22. ositifs de pr vention Le projet PAS peut tre d velopp 1 3 Mesures existantes contre le d crochage scolaire 1 3 1 Les mesures de pr vention Les mesures de pr vention sont au Luxembourg essentiellement li es aux r formes qui visent contribuer la diminution du taux des non certifi s et augmenter globalement le niveau de certification via l introduction de l enseignement et de l apprentissage fond s sur les comp tences et via l institutionnalisation de m thodes d accompagnement et d apprentissage personnalis es La g n ralisation du tutorat en est un exemple concret 1 3 2 Les mesures d intervention Les mesures d intervention centr es sur le jeune existent aussi le projet pr vention d crochage classes mosa ques est la mesure qui est impl ment e la plus large chelle dans le pays Ce dispositif a pour vis e d offrir aux l ves pr sentant une fatigue voir un refus scolaire qui risque de d boucher sur un d crochage scolaire des opportunit s de r agir leurs probl matiques multifocales A nsi par un appui individualis temporaire 6 12 semaines dans une classe mosa que le projet vise une r insertion et une resocialisation des l ves dans leur classe initiale Enfin il faut nommer galement comme mesure d intervention l ouverture r cente d une infrastructure sp cialis e l Itzigerstee pour les enfants avec des troubles du comportement Au Luxe
23. risque de d crocher selon quatre types de caract ristiques d l ves risque voir tableau 2 Type de profil peu int ress peu motiv 40 probl mes de comportement 30 conduites anti sociales cach es 19 d pressif 11 Caract ristiques personnelles Niveau d humeur d pressive l g rement sup rieur au groupe contr le Niveau assez lev d humeur d pressive exprim sur le versant comportemental Haut niveau d humeur d pressive Tr s haut niveau d humeur d pressive voire pens es Caract ristiques familiales Bon fonctionnement familial mais peu de soutien affectif Peu de coh sion familiale peu d expression et d organisation familiale peu de soutien affectif et peu de contr le parental Peu de coh sion familiale peu d expression et d organisation familiale peu de soutien affectif et peu de contr le parental Probl mes familiaux tous les niveaux Caract ristiques scolaires Performance scolaire tr s bonne s ennuient l cole Performance scolaire tr s faible beaucoup de difficult s comportementales d rangent la classe d linquance Performance scolaire un peu en dessous d la moyenne pas de difficult s de comportement visibles Performance scolaire moyenne suicidaires Tableau 2 Les diff rents types de d crocheurs selon Potvin et al 2003 p 5 En fonction de cette typologie l quipe PAS
24. s standardis es offre cet gard une structure op rante d j en place mais son potentiel en tant que dispositif de d pistage reste inexploit 2 Individuellement les professionnels rep rent videmment tous les niveaux de l ES et de PEST les enfants qui n investissent plus l cole comme lieu des apprentissages N anmoins la marge de man uvre institutionnelle reste souvent limit e des mesures p dagogiques ou disciplinaires et pas toujours syst matiques r alis es l int rieur du syst me scolaire 3 Les parents surtout ceux des l ves en difficult s ne sont pas suffisamment consid r s en tant que partenaires Au del des parents d autres personnes des pairs autres proches jouent galement un r le essentiel pour le jeune en tant que v ritable ressource ducative Ces personnes sont encore plus rarement impliqu es quand il s agit d aider un jeune avancer 2 Concept du projet une approche holistique Le projet PAS Se base sur l id e de conception participative bottom up du projet initi donc par les professionnels des lyc es en collaboration avec le CPOS cellule de coordination D finit des conditions de collaboration avec de multiples partenaires cole parents jeunes autres institutions Implique des quipes sp cialis es Vise la transparence travers une information et des proc dures de communication tout au long du projet lettre aux p
25. tp www men public lu fr grands dossiers enseignement secondaire secondaire technique prevention exclusion scolaire index html 2 Projet PAS texte final destin aux Actes du 2 colloque international du LASALE D crocher n est pas une fatalit Le r le de l cole dans l accrochage scolaire lyc es et deux Centres nationaux de formation professionnelle continue CNFPC offrent depuis 2007 2008 des cours d initiation professionnelle divers m tiers IPDM aussi appel s classes COIP cours d orientation et d initiation professionnelles Depuis 2011 l Ecole de la deuxi me chance E2C accueille des jeunes de 16 24 ans qui ont abandonn l cole sans certification reconnue ou qui ne trouvent pas de place d apprentissage Le Service volontaire d orientation SVO du Service Nationale de la Jeunesse propose aux jeunes d sireux de d couvrir le monde du travail diff rents projets nationaux europ ens Le SNJ et ALJ sont des services du Minist re de l Education de l Enfance et de la Jeunesse 1 3 4 Autres mesures Diff rentes quipes SPOS ont mis en place des dispositifs comme tutorat stages apprendre apprendre travail sur les comp tences sociales etc Malgr cette gamme de mesures existantes au Luxembourg nous consid rons en effet urgent d apporter des solutions aux 3 principaux tats de fait suivants 1 Manque de d pistage syst matique des enfants risque La proc dure des preuve
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