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1. UNIVERSITES FRANCOPHONES Andr Clas Universit de Montr al Hayssam Safar Universit de Mons Hainaut ENVIRONNEMENT TRADUCTIONNEL La station de travail du traducteur de l an 2001 Actes du Colloque de Mons 1991 AUPELF actualit scientifique ai Presses de l Universit du Qu bec L ENVIRONNEMENT TRADUCTIONNEL La station de travail du traducteur de l an 2001 Donn es de catalogage avant publication Canada R seau th matique de recherche Lexicologie terminolo gie traduction Journ es scientifiques 2 1991 Mons Belgique L environnement traductionnel la station de travail du traducteur de l an 2001 Journ es scientifiques du R seau th matique de recherche Lexicologie terminolo gie traduction Mons 25 27 avril 1991 Universit s francophones Actualit scientifique Publ en collab avec UREF et AUPELF Comprend un index ISBN 2 7605 0705 X 1 Traduction automatique Congr s 2 Traduction Logiciels Congr s 3 Dictionnaires lectroniques Congr s 4 Terminologie Informatique Congr s 5 Traducteurs Formation Congr s 6 Traduction Ser vices de Congr s I Clas Andr 1933 I Safar Hayssam Ill UREF IV Association des univer sit s partiellement ou enti rement de langue fran aise V Titre VI Collection P308 J68 1992 418 02 0285 C92 096607 1 ISBN 2 7605 0705 X Tous droits de reproduct
2. tat 4 on effectue une recherche dans la les base s dictionnaires des entr es CP et on affiche la premi re cl trouv e On affiche galement dans la fen tre Odile la liste des cl s potentielles Standardisation des lemmatiseurs d finition d une interface universelle pour les lemmatiseurs Nous avons labor des points d entr e standard et des structures de sortie g n riques pour tous les lemmatiseurs possibles Les structures de donn es d entr e sont d crites avec les points d entr e Structure de donn es d entr e pour les lemmatiseurs Une cha ne constitue les donn es d entr e Elle a la forme lt chaine sans espace gt espace lt chaine sans espace gt Une telle cha ne est dite normalis e Structure de donn es de sortie pour les lemmatiseurs La structure de sortie est un graphe avant contenant les informations suivantes les n uds repr sentent des formes ou des lemmes les arcs repr sentent les chemins possibles parmi ces n uds chaque n ud contient jusqu dix informations entre parenth ses sont indiqu s le nom de la variable et son type 1 le num ro du n ud Num ro entier 2 et son identification obligatoire valChaine chaine et ne contenant pas de blanc 3 son type obligatoire TypeChaine Forme ou Lemme F L 4 sa nature facultative Nature Occurrence compl te Tournure morceau Gauche Interne ou Droit D O I G
3. Figure 7 Arbre de d cision permettant de s lectionner la bonne analyse en fonction de la partition des analyses Exemple Examinons la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit Cette phrase a seulement la pr tention d tre un exemple d monstratif Sans factorisation l analyse de cette phrase fournit huit solutions On a sch matiquement l arbre de questions suivant lit verbe lit substantif cole lyonnaise cuisine lyonnaise cole lyonnaise cuisine lyonnaise de f A propos de de a propos de de f A propos de de a propos de de depuis de depuis de depuis de depuis Al A3 A4 AS A7 Figure 8 41 Herv Blanchon Pour les questions on a les dialogues suivants Pour la r solution des ambigu t s de classes on propose trois types de dia logue 1 Une pr sentation grammaticale explicite du probl me pour se familiariser avec le syst me probl me de classe L analyseur a rencontr un probl me d identification de classe dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne lit verbe lire il lit le pronom O lit substantif lit nom masculin le article Figure 9 2 Un paraphrasage de la partie de
4. un 140 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles tat industriel Pour y parvenir les partenaires ont pr conis diff rentes actions que l on peut regrouper suivant deux axes principaux l habillage du syst me par la r alisation des outils connexes permettant de l int grer dans une cha ne documentaire industrielle la mise en service du syst me dans des conditions r elles en lui faisant traduire plusieurs milliers de pages Evaluation du syst me en ce qui a trait la qualit des traductions au co t au d lai et au volume Habillage du syst me ARIANE fonctionne sur mainframe IBM et propose aux linguistes un environnement de d veloppement tr s riche En exploitation l utilisateur final voudra disposer de son traitement de texte habituel sous MS DOS par exemple et b n ficier d un grand confort au niveau de l interface menus d roulant multifen trage souris etc Un premier moniteur d exploitation a donc t r alis sous MS DOS pour faciliter l acc s au syst me de TAO transform alors en serveur de traduction Cet environnement permet un utilisateur de lancer sa traduction de mani re transparente sans qu il lui soit n cessaire de savoir o celle ci a r ellement lieu De plus la traduction tant d port e l utilisateur peut continuer travailler sur son micro ordinateur Actuellement la traduction peut tre lanc e part
5. 6 Hunpt M G 1982 Working with the Weidner Machine Aided Translation System Prac tical Experience of Machine Translation V Lawson d North Holland Publishing Compagny ASLIB p 45 51 7 KJAERSGAARD P S 1987 REFTEX Un progiciel pour la traduction assist e par ordinateur Computer and Translation 7 p 107 Mathieu Lafourcade 8 LONSDALE D 1984 Notes on Interactive Translation Automated Language Processing Systems ALPS Provo Utah 10 p 9 MELBY Alan K 1978 Design and Implementation of a Computer Assisted Transla tion System Pr sent la 7 International Conference on Computational Linguistics COLING 78 Bergen Norv ge 14 18 ao t 1978 28 p 10 MELBY Alan K 1984 MERCURY Card File and Glossary Manager User s Guide LinguaTech Provo 114 p 11 META 1990 Journal des traducteurs 35 anniversaire Les Presses Universitaires de Montr al Vol 35 n 1 mars 1990 12 PALMER P 1990 tude d un analyseur de surface de la langue naturelle Application l indexation automatique de textes th se UJF septembre 1990 292 p 13 Tomasino I 1990 ODILE un outil d int gration extensible de dictionnaires et de lemmatiseurs m moire CNAM d cembre 1990 151 p 14 TONG L C 1986 SISKEP A Software for the Human Translator Computer Aided Translation Project Universit Sains Malaysia Penang 6 p 15 TONG L C 1987 The En
6. Avons nous des textes portant sur le ch mage qui auraient t soumis par le client X et traduits par le traducteur Y entre les mois de septembre et de d cembre de l ann e Z Si la base de donn es trouve des enregistrements qui concordent avec les renseignements demand s elle affiche les formules de demande de traduction correspondantes et si apr s examen de ces renseignements le traducteur juge qu une de ces demandes s applique au travail en cours il note simplement le num ro et s en sert pour rappeler le texte int gral et sa traduction dans le r pertoire des textes d j traduits qui se trouve dans le serveur Rappelons que le module de d monstration qui vient d tre d crit fait partie d un prototype non encore utilis par des traducteurs en contexte op rationnel La base de donn es que nous avons constitu e pour les besoins de la d monstration est relativement petite mais rien ne nous porte croire que son efficacit serait moindre si elle tait largie de mani re significative Nous avons choisi une base de donn es structur e de pr f rence un logiciel de recherche plein texte parce que nous pensons que plus la 8 Nous utilisons les macros du traitement de texte pour l ajout de nouveaux enregistrements dans la base de donn es pour simplifier la vie du traducteur et lui viter d avoir apprendre un autre diteur de texte comme celui fourni avec la base de donn es La mise jour propreme
7. Conclusion Nous avons d fini trois propri t s de la structure arborescente concr te mais profonde en fait multiniveau produite par un analyseur non d terministe dans le formalisme du GETA Nous avons vu comment exploiter ces propri t s dans le cadre d un syst me de TAO personnelle pour produire un dialogue de d sambigu sation qui soit r glable en fonction des comp tences de l utilisateur Les ambiguit s que l on r sout sont on le rappelle les ambigu t s de classe syntaxique les ambiguit s de coordination et de subordination et enfin les ambigu t s de relation logique et s mantique Mais pour obtenir une repr sentation totalement d sambigu s e il restera d autres probl mes r gler C est ainsi qu il faut encore r soudre les probl mes de polys mie pure et induite par la langue cible les probl mes de r f rence pronominale ou adjectivale et les probl mes d ellipse soit pure toutes les fois qu un terme de phrase ou de groupe n est pas repris souvent dans la coordination ou la comparaison soit dans les termes compos s lorsque l on ne reprend pas compl tement un terme compos pour abr ger ou all ger le texte le terme est remplac par son gouverneur Les phases de d sambiguisation qui traitent de ces probl mes sont r alis es soit en amont soit en aval des traitements que nous avons d crits ici Pour information on peut dire que pour les polys mies la notation d
8. DE SCHAETZEN Caroline 1990 Outils de bureautique et de t l matique pour la traduction Lebende Sprachen n 3 90 p 123 128 221 me Comparaison de logiciels utilisables en terminologie Elisabeth BLANCHON Centre de Terminologie et de N ologie INaLF CNRS Paris France Introduction A une poque o c est un truisme l informatique cens e r soudre tous les probl mes a envahi tous les domaines de la connaissance et se rencontre dans tous les environ nements de travail on se trouve confront un nouveau probl me celui de la mul tiplicit des offres logicielles quel logiciel choisir et sur quels crit res On r pondra d abord par ce qui devrait tre une vidence il faut avant tout proc der une analyse de ses besoins et de ses moyens mais ce deuxi me aspect s impose de lui m me En l occurrence on adoptera l optique du traducteur qui dispose d j d un traitement de texte sur micro ordinateur compatible PC et qui souhaite consulter ses donn es terminologiques sans quitter son logiciel ou le moins possible et ins rer dans son traitement de texte des donn es de ses fiches terminologiques En outre ce tra ducteur lambda ne dispose pas n cessairement de l aide permanente d un informaticien ni ne souhaite apprendre lui m me programmer il a besoin d un logiciel suffisamment convivial pour tre directement utilisable ou ne pas exiger un apprentissage trop long Pou
9. Face ce monde ne devrait on pas dire cette jungle de mat riel de logiciels et de produits le traducteur se trouve d sarm et h las tr s souvent grug par des marchands de soupe de tout poil qui profitent de son ignorance ou de son incom p tence en la mati re pour lui vendre des appareils des logiciels et des produits inutiles sous ou surdimensionn s peu performants ou franchement mauvais Ii en va d ailleurs de m me pour les malheureux clients qui commandent des traductions aupr s de bureaux ou de services dont l incomp tence n a d gal que la malhonn tet intellectuelle et p cuniaire On trouvera en annexe titre d exemple deux extraits de textes l un technique l autre touristique r alis s l aide de pro grammes de traduction automatique Ils constituent un v ritable scandale mais aussi une insulte au client et la profession de traducteur tout enti re Les implications p dagogiques La formation Il est clair que le traducteur ou l tudiant en traduction ne peut rater le train lectronique La traduction d avant hier papier crayon ou stylo ou d hier machine crire qui existe encore dans certains milieux est d finitivement d pass e sur le plan professionnel C est la raison pour laquelle il est indispensable de former les tudiants la traduction d aujourd hui c est dire aux appareils logiciels et produits qui leu
10. Iis ne s adressent qu un seul groupe cible le grand public Il s agit ici de la forme de communication qui est la moins sp cialis e et pour cause Cela ne signifie cependant pas qu on n y a pas recours la terminologie du domaine bien au contraire Toutefois on n y retrouve en g n ral que les termes essentiels indispensables la pr sentation de la mati re De tels textes sont h las souvent des monstres parce que d nud s d isotopie stylistique et terminologique Il s agit visiblement du prix payer pour mettre la science la port e de tous Cons quence Le contenu et la terminologie d un texte en langue de sp cialit doivent ou devraient permettre une relation harmonieuse entre auteur et consommateur Si ce n est pas le cas ce dernier sera expos au terrorisme terminologique ou jargonique ce qui est loin d tre exceptionnel car il n est pas rare que les auteurs perdent de vue le public auquel ils s adressent Les abr viations et les sigles sont un des secteurs privil gi s o s exerce ce ter rorisme linguistique La situation s aggrave constamment Il ne se passe pratiquement pas un seul jour sans que n apparaissent des n ologismes en la mati re Ils sont de tous ordres officiels officieux propres un seul pays alors que la m me langue est parl e dans plusieurs autres une entreprise voire un individu Ainsi l abr viation toute personnelle d un r dacteur
11. La syntaxe d un m talangage de repr sentation des connaissances linguistiques est l ensemble des expressions bien form es de ce m talangage Si comme c est le cas pour la th orie gouvernement liage par exemple le m talan gage n est pas explicitement d fini mais est construit partir d une langue naturelle quelconque il est n cessaire de reconstruire ce m talangage de fa on formelle Il s agit tout d abord d tablir le vocabulaire c est dire les pr dicats th oriques explicites de la th orie par exemple C COMMANDE GOUVERNE ASSIGNE UN CAS ASSIGNE UN 6 R LE etc et les pr dicats th oriques implicites sous jacents la d finition de ceux ci par exemple domine est tiquet pr c de etc et de construire une syntaxe explicite et rigoureuse pour ceux ci titre indicatif voici une typologie na ve et non exhaustive des pr dicats expli cites communs diff rentes variantes de la th orie gouvernement liage et des modalit s pouvant les affecter Dans une th orie comme la grammaire syntagmatique g n ralis e qui est bas e sur un ensemble de pr dicats th oriques explicites pr dicats l mentaires SUBSUME UNIFIE a pour PORT E a pour VALEUR est une EXTENSION une ABSTRAC TION une FUSION une G N RALISATION pr dicats r gles DI PL M TA RCT STD et pr dicats principes universels PTT PTP PAC cet inventaire des pr dicats th oriques sous jacents est vid
12. La technologie au service du traducteur Fastback Pour g rer efficacement et simultan ment toutes ces applications en m moire centrale le logiciel de fen trage tr s performant DESQview a t int gr au poste de travail Chaque traducteur dispose galement de la derni re version du disque optique CD ROM de TERMIUM Essai en milieu op rationnel Depuis octobre 1989 trois services de traduction servent de banc d essai soit la DSTM Finances Conseil du Tr sor Ottawa la section conomique et juridique de Montr al et la DSTM Communication Ottawa Les utilisateurs qui pour la plupart sont des n ophytes de l infor matique ont pour t che de v rifier la convivialit du prototype dans la r alit des op rations de relever s il y a lieu les lacunes des outils mis leur disposition et de formuler des recommandations quant leurs besoins La premi re phase du projet PTT doit prendre fin en septembre 1990 et c der la place au deuxi me volet L avenir Une fois l essai op rationnel termin la version am lior e du PTT pourra tre implant e dans certains services o des besoins pr cis auront t cern s Pendant ce temps la Direction de l informatique value certaines composantes du PTT en vue de l implantation ventuelle d une trousse informatique plus modeste destin e l ensemble des traducteurs du Bureau De plus compte tenu de l volution rapide que conna t la micro informatiq
13. Lorsqu il s agit de traduction de textes crits nous prenons option de toujours choisir le terme le plus sp cifique Un autre probl me risque de se poser lorsqu on veut modifier la paraphrase Prenons le cas du lex me n erlandais schimmel paraphras en fran ais par talon blanc Que se passe t il lorsqu on veut traduire en n erlandais un talon blanc Dans ce cas la modification porte en fait sur une partie seulement de la paraphrase on dit de la couleur du cheval qu elle est tr s blanche Pour rendre cette notion de modification partielle en n erlandais il faut faire clater le concept et ne modifier que la partie concern e du concept dans notre cas la couleur ce qui donne een heel witte schimmel Il ne s agit pas ici d un pl onasme puisqu un schimmel n est pas toujours tr s blanc La modulation du modificateur et la d composition du concept en sa paraphrase nous offrent donc une solution l gante ce probl me Conclusion Nous avons mis l hypoth se que le lexique conceptuel tait un niveau cl pour la traduction automatique Nous avons propos de repr senter ces connaissances sous forme de r seaux s mantiques qui doivent permettre toutes les applications infor matiques et le d veloppement de logiciels d aide la traduction A l int rieur de ce formalisme nous avons propos des m canismes pour choisir une traduction ad quate 3 Cette m me approche est d fendue par Nogier
14. Term PC est compatible avec TEAM banque de terminologie de la soci t Siemens fonctionnant sur gros syst me Des dictionnaires sont disponibles dans plusieurs domaines informatique m ca nique technique des c bles etc Ce syst me n offre pas la possibilit d insertion dans le traitement de texte Un logiciel suppl mentaire est n cessaire pour la connexion entre Term PC et les logiciels de traitement de texte TERMTRACER TermTracer est un logiciel qui donne acc s des dictionnaires bilingues pendant l utilisation du traitement de texte Il est possible tout moment de consulter les diff rents dictionnaires bilingues de les modifier ou m me d en cr er de nouveaux Le programme permet l insertion des quivalents dans le traitement de texte Des utilitaires permettent d inverser les langues dans un dictionnaire de fusionner et de comparer deux dictionnaires Le logiciel existe en version monoposte et en version multiposte La fiche se compose de cinq champs dont les dimensions sont fixes et comprend 261 caract res terme maximum 64 caract res quivalent maximum 64 caract res forme maximum 5 caract res usage maximum 64 caract res autres informations maximum 64 caract res 292 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances La taille des dictionnaires est uniquement limit e par la m moire disponible Il est possible de convertir des glossaires au format ASCII ou l inv
15. cette informatisation de bon gr pour les uns qui s y adaptent ais ment et y reconnaissent un l ment de progr s de mauvais gr pour les autres qui y r sistent et vont grossir les rangs des technopathes ces personnes r fractaires l informatique en g n ral et l id e de communiquer interactivement avec un ordinateur en particulier Il y a fort parier que les terminologues traducteurs atteints de technopathie s il en existe encore seront condamn s dispara tre tr s court terme Des enqu tes s rieuses ont prouv que les entreprises informatis es voyaient l ge moyen de leur personnel diminuer L informatisation outrance peut donc liminer des cat gories sociales o le taux de technopathes est plus lev les personnels g s et f minins en particulier Ce qui terme ne peut tre que pr judiciable une discipline touchant aux sciences humaines o l exp rience acquise et l intuition linguistique priment sur la performance technique Associer syst matiquement la notion d informatisation celle d am lioration des conditions de travail et de la qualit de la production c est aller un peu vite en besogne En effet avec l informatisation est apparue une nouvelle forme de p nibilit pro 215 Gabriel Otman fessionnelle p nibilit physique maux de t te acuit visuelle mal de dos p ni bilit psychique et mentale le stress informatique E
16. prendre lt moyen de transport gt prendre le train prendre lt contenant gt de lt aliment boisson gt prendre un verre prendre lt voie gt prendre l autoroute un sentier De m me peut on rendre compte de tre en tre en lt v tement gt tre en pyjama tre en lt mati re gt tre en fer bois verre tre en lt moyen de transport gt tre en train tre en lt mati re enseign e gt tre en Lettres Droit tre en lt pays gt tre en France tre en lt locatif gt tre en prison Les classes d objets permettent de monos miser des verbes qui ont des emplois particuli rement nombreux Dans ces conditions le codage ayant t fait la fois sur l op rateur et sur chaque argument la compatibilit s mantique sera respect e Il nous faudra donc faire la liste la plus compl te possible de chaque classe d objets Ce travail est n cessairement de longue haleine En effet il convient pour chaque classe d objets d examiner m tho diquement tout le lexique des noms On ne voit pas comment on pourrait tablir ces classes autrement II n y a l heure actuelle aucun travail notre connaissance qui soit en chantier Ce travail de recension ne peut pas tre informatis Seul un cerveau humain est en mesure de d terminer si un l ment fait partie ou non d une classe d objets d termin e Domaines d applications de la notion de classes d objets Le premier
17. qui eux sont dot s de certaines connaissances suppl mentaires sur les types de structures qu ils manipulent programmes Lisp dans le cas d EMACS La plupart des traitements de texte seront bient t dot s de certaines connaissances structurales sur des types de textes standards rapports lettres bulletins d information articles bibliographies etc et sur leurs divisions habituelles Mais ici encore on touche lunivers de l hypertexte plut t qu celui de la langue naturelle 3 Sans compter les probl mes D ELABORATION En effet les connaissances explicites sur la nature et le fonctionnement du langage sont encore assez rudimentaires Malgr certaines d clarations fra cassantes les progr s r alis s au niveau de la description des langues particuli res et de la compr hension des m canismes g n raux du langage au cours des trente derni res ann es sont loin d avoir t foudroyants 4 Ce probl me ne se pose g n ralement pas avec une telle acuit au linguiste puisque ces diff rents niveaux correspondent plus ou moins aux sous disciplines de la linguistique Les descriptions se situent le plus souvent l int rieur d un seul niveau Voir cependant Zwicky 1986 pour un ensemble de travaux r cents sur ce probl me 5 Cf Travis 1989 et Dean Fodor amp Crain 1990 Les param tres en question ont des effets ailleurs que dans le domaine des contraintes d ordonnancement Ceci constitue une qualit
18. 114 p 6 6 TONG L C 1986 SISKEP a Software for the Human Translator PTMK Penang Universiti Sains Malaysia 6 p 6 7 KJAERSGAARD P S 1987 REFTEX un progiciel pour la traduction assist e par ordinateur Computers and Translation 7 p 6 8 TONG L C 1987 The Engineering of a Translator Workstation Computers and Translation 2 4 263 273 6 9 Tomas no I 1990 ODILE un outil d int gration extensible de lemmatiseurs et de dictionnaires M moire CNAM GETA Grenoble d cembre 1990 151 p 6 10 W nsorT 1987 Manuel d utilisation de WinTool Version 1 1 Grenoble WinSo t 19 u L environnement semantique aide au transfert lexical en TA Probl mes pos s par le calcul des traductions fran aises de quelques verbes anglais Arlette ATTALI Annette EUVRARD CELTA CNRS EUROTRA F Nancy Universit de Nancy II Nancy France Nous nous proposons de pr senter une synth se d un travail r alis en collaboration avec des membres de l quipe du Centre d tudes linguistiques pour la traduction automatique Cette tude s int gre dans le cadre g n ral des probl mes rencontr s dans tout programme de TA lequel comporte nous le rappelons trois phases l analyse le transfert et la g n ration Nous nous sommes plus particuli rement int ress s aux difficult s propres la phase transfert celle ci tant le moment o le signifiant de la langue cible se substitue
19. 25 Bac 3 et Bac 4 cursus sp cialis et 15 Bac 5 DESS d origines diverses Personnel La professionnalisation de la formation est n e de la conjonction d une volont de relever les d fis de l insertion professionnelle et d une situation de carence Il nous est apparu peu rationnel de cr er une formation qui conduirait simplement mettre sur le march la copie conforme des tudiants des coles ou centres existants Il nous fallait d finir des sp cificit s En m me temps le tr s faible encadrement nous interdisait de mettre en place une structure p dagogique compl te d finie en fonction de cours standard La seule solution consistait cr er une structure de formation par objectifs professionnalis s de telle sorte que celle ci soit assur e sur trois postes d enseignants chercheurs dont un poste d enseignant d informatique Moyens Les moyens ne manquent pas Les cours se d roulent dans un amphith tre avec poste de travail d enseignant comportant un micro ordinateur compatible IBM disquettes 3 5 en r seau sur serveur de programmes avec projection en continu sur grand cran syst me BarcoMD Les travaux dirig s se d roulent dans trois salles comp tant chacune huit micro ordinateurs constituant autant de postes de travail d tudiants plus une salle comportant douze terminaux Les micro ordinateurs sont reli s en r seau 10Net et Ethernet et peuvent muler l
20. PUDj Od Uf suUoL e Pe390330 38410A ey J0 sp u S 1390eds ey 0 PIDd eq jfjm uojjue 0 sOsoedsg suo nqis u09 fOrsuous sy 201 p PUD BujuI0 ODUDSI SSD D2 UU29 JO X W D JO 3S1SU02 IM P O our oerdoeod ys jog eu Aq posnpue sijuysp ou eu Buysoe uy 1M PUD w 10 94 OU YIM 4 Oq JUS SISUOD AWOUDSe 943 0 y M015 pesuvioq buysoddns spoeu juowdoi210p 10403908 PUD UCI YJ SUDI DIWOUOSS OY zO sjueuodwos Djj uesso 94 yy m Buyyoep 800130 0109 U99MZJ Q ewwosbos ey P ALP O pPepisep sejsz40d ou a o rasa ee ee ut me ne m uns ase 1 e60g esoyud 4661 90 S SGL Wr I So1pusddy 327 Jean Marie Waaub Appendice II Interpr tations des domaines de between et de and A between core areas and sectoral development needs N A dem explicitation d une part d autre part B between core areas dealing with the essential components of and with sectoral development needs N B idem explicitation cf A ou avec X et avec Y C between core areas and sectoral development needs V D ambigu t non r solue mais interpr table OK needs N E interpr tation incorrecte ou incoh rente Successivement dans l ordre de passation des tests sur 3 jours a b c 3 groupes de 2 licence sous total t d e 2 groupe de 1 licence sous total t A A A A B B B B C D E N a 4 l 5 2 l 3 5 0 2 15
21. Reste Suivants Suivant Notation les caract res sp ciaux sont utilis s pour coder des expres sions r guli res Les parties entre crochets sont facultatives les symboles en italiques d notent les valeurs et les accolades permettent des regroupements La construction x signifie que x peut tre r p t une ou plusieurs fois et x signifie que x peut tre r p t z ro ou plusieurs fois Points d entr e pour les lemmatiseurs Proc dure Lem ChargerDonnees La proc dure Lem ChargerDonnees charge les donn es n cessaires l analyse des occurrences fournies en entr e L appel de cette proc dure doit se faire une seule fois avant de lancer la proc dure Lem Lemmatiser Proc dure Lem Lemmatiser Cha ne Cha ne var StructSortieLem Fichier texte La proc dure Lem Lemmatiser lemmatise le groupe d occurrences Cha ne fourni en entr e Elle construit la structure des r sultats de lemmatisation StructSortieLem Cha ne est la cha ne de caract res lemmatiser Il s agit d une cha ne normalis e d crite par l expression r guli re lt chaine sans blanc gt blanc lt cha ne sans blanc gt StructSortieLem est la structure de sortie construite dans tous les cas Exemple Avec un lemmatiseur appropri l analyse de la cha ne les poules couvent peut donner le fichier texte r sultat suivant Les informations optionnelles Cat go
22. T 5 sa localisation obligatoire Origine entier d signe l origine 0 d signant la position pr c dant le premier caract re de ValCha ne 6 sa longueur obligatoire Longueur entier qui est le nombre de caract res couverts par le n ud la longueur de la sous cha ne trait e dans la cha ne d entr e 7 sa cat gorie morphologique Cat gorie cha ne facultative par exemple Cat gorie adv ou Cat gorie subc ou encore Cat gorie dept 8 N ses variables morphologiques Variables liste facultatives par exemple Variables plus mas tre suj ou Variables nombre plus genre mas fonction suj 102 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh 9 des informations suppl mentaires Reste liste facultatives qui pourraient tre utilis es dans l avenir par exemple relief typographique domaine du document etc 10 les num ros des n uds successeurs du n ud courant dans le graphe Suivant liste d entiers la liste vide denotant l absence de successeur Cette structure est repr sent e dans un fichier texte qui contient la suite des n uds dans l ordre ascendant des num ros Chacun des n uds est cod la LISP comme suit Num ro Numero ValChaine ValChaine TypeChaine TypeChaine Nature Nature Origine Origine Longueur Longueur Cat gorie Cat gorie Variables Variables Reste
23. acc s au dictionnaire elle pr cise la mani re dont l utilisateur peut parcourir les donn es du dictionnaire S il a s lectionn un code s mantique particulier il travaillera avec ce sous ensemble particulier des donn es Ce qui est tr s int ressant c est que l on peut changer chaque instant la com binaison des cl s actives Dans le dictionnaire de test que j utilise l entr e incompl te id r sultera dans l cran suivant fig 4 ID D FIDI TESTE D Nr of rec 28 ENTRY id project 12 06 1990 SEM KEY cptr ai GRAM KEY n count prop Translat 1 d project Translat 2 Translat 3 Definition Project for the development of an intelligent dictionary ID system in which the functions of monolingual and bilingual dictionaries and of a lexicon are combined The dictionary remembers the source texts the entries come from This enables the user to return to the original contexts of a term and even to consult already translated texts In this way ID has grown into a lexicon steered information retrieval system There are plans to further develop the program as an information retrieval system and for use in semi automatic dictionary building Contacts are being laid with institutes willing to cooperate See electronic dictionary EncY IDTXT ASC Cont IDMEMO Sources TI 12 T3 D jmm Cc Search Njext P rev K ey E dit W ipe Q uit Search key ENTRY Figure 4
24. crite n accepte pas des phrases illicites Enfin l assure la coh rence du syst me toutes les phrases analys es peuvent aussi tre g n r es par le syst me Un transfert bidirectionnel Un des postulats d ELU qui d coule de sa conception est la possibilit de rendre le transfert r versible S l est possible de passer de la structure A la structure B tant donn la r gle de transfert X le contraire devrait aussi pouvoir tre v rifi En suivant cet objectif nous pouvons donc tester les cons quences de cette approche moderne qui nous offre la possibilit d tre coh rents tat d avancement du projet Apr s une tude fine du corpus avec l aide de l IFENA l accent est mis sur la tra duction Deux lexiques et deux grammaires du fran ais et de l allemand sont en cours d laboration et traitent de tous les ph nom mes de base du corpus des avalanches Elles permettent l analyse et la g n ration d un grand nombre de phrases du corpus de complexit variable annexe IJ En m me temps nous r digeons les r gles de transfert qui permettent d j la traduction bidirectionnelle de phrases du type de celles cit es en annexe III C est de la repr sentation formelle des phrases qui figurent dans les annexes I et II qu il sera question dans le chapitre cinq Exemples de repr sentation formelle des phrases en structures d attributs Comme nous l avons dit plus haut les phrases sont
25. je l esp re qu il s agit d un logiciel tr s primitif Si j ai choisi de porter l attention d un public tranger l existence de ce logiciel sans grand int r t ni sur le plan linguistique ni sur le plan technique ce n est pas pour discourir sur les primitifs danois en mati re de linguistique informatique Pour autant que je sache il existe des logiciels plus ou moins similaires dans les pays voisins et je crois je crains que les ann es venir verront la commercialisation d autres logiciels de ce type La plupart de ces logiciels connaitront sans doute une existence ph m re La raison est plut t que la commercialisation de ce logiciel met en lumi re un double divorce d un c t entre le potentiel linguistique en TA qui certes est loin d tre parfait mais n anmoins infiniment sup rieur Winger92 et une certaine gamme de logiciels commercialis s dont Winger92 Et de l autre c t un divorce entre ce qui nous pr occupe nous linguistes et traducteurs qui savons grosso modo le nombre de difficult s li es la traduction automatis e et ce qui int resse le grand public qui croit soit que la traduction automatique c est pour demain si ce n est d j r alis ou en tout cas qu il n y a pas de probl mes sp cifiques li s l utilisation des ordinateurs pour traiter les langues naturelles soit que la TA est un monstre qu il faut combattre tous azimuts car il remplace
26. l efficacit de leur travail et l harmonisation syst matis e des textes 204 EURODICAUTOM ou la terminologie en l an 2001 En aval il faut diversifier les produits extraits de la base en fonction de l volution de la client le et des supports En particulier il faut noter que la plupart des possibilit s de consultation en diff r solutions de rechange et compl ments de la consultation en ligne auquel il est fait r f rence plus haut sont encore orient es vers la sortie de listes imprim es D s pr sent il faut pr voir la r cup ration de fichiers ditables permettant le re traitement lectronique de l information Au niveau de l application elle m me le progiciel pourra tre d velopp dans la ligne de la philosophie qui lui est sous jacente Le souci d uninotionalit qui caract rise une application terminologique sera r concili avec le d sir de pr server l int grit de certaines collections terminologiques particuli res terminologies normalis es ou nomenclatures officielles par exemple L orientation conceptuelle sera maintenue et d velopp e En particulier les possibilit s actuelles de remonter de la description du concept vers le terme pourraient trouver une extension pour venir en aide aux r dacteurs de textes Pour renforcer encore la convivialit du syst me sans nuire son efficacit les possibilit s de lier les strat gies de recherche et les modes de pr se
27. outil dictionnaire mis au point dans le cadre de ce travail est un dictionnaire fran ais arabe de 15 000 termes sp cialis s dans les domaines des finances comp tabilit et banque Ces termes sont extraits de la base de donn es LEXAR Cette base de donn es lexicographiques et terminologiques r alis s PIERA sur un IBM 4341 constitue un dictionnaire multilingue g ant et se pr sente comme un instrument de r f rence lexicographique et terminologique de premi re importance et par ses dimensions quelque 700 000 fiches et par la diversit des sources partir desquelles a t puis e la mati re linguistique Cette mati re la fois complexe et h t rog ne subit une transformation lors d une op ration d analyse qui vise repr senter le contenu du document primaire sous une forme diff rente en respectant un certain nombre de r gles pr d finies Ces r gles repr sentent un nombre pr cis pour permettre la distribution de la mati re linguistique selon des cat gories pr d termin es ais ment reconnaissables par la machine et assez g n rales pour que quelle que soit la complexit du dictionnaire ou du lexique stocker ce dernier puisse s int grer l ensemble et tre r duit aux m mes cat gories pr vues La donn e LEXAR est de ce point de vue une entit ind pendante ayant ces propres sp cifications et pouvant tre r utilis e pour diff rentes applications Pour r aliser cet outil dictionnair
28. partir d un traitement de texte avec fen trage importation de donn es terminologiques dans le traitement de texte importation de termes partir du traitement de texte fonctionnalit s avanc es de traitement de texte en vue de l dition mise en page polices facilit de transfert vers un traitement de texte aide en ligne contr le automatique ou manuel des donn es partir de fichiers accessibles dans une fen tre couplage avec un correcteur orthographique saisie possible par scanneur inclusion de donn es graphiques consultation de dictionnaires du commerce sur support informatique consultation de CD ROM et importation de leurs donn es consultation de banques de donn es externes et importation de leurs donn es couplage avec un logiciel de rep rage automatique de termes couplage avec un lemmatiseur couplage avec un concordancier rapidit de traitement fl est bien vident qu aucun logiciel du march ne propose toutes ces options dont bon nombre n ont pas t voqu es jusqu ici quoique leur utilit soit ind niable Bien qu il soit fort improbable qu un tel logiciel existe jamais on peut toujours souhaiter que les logiciels actuels finissent par int grer le plus grand nombre des fonctions num r es ci dessus et que dans l intervalle chacun d entre nous puisse quand m me parvenir trouver le logiciel le plus adapt possible ses besoins 232 Comparaison de logiciels
29. partir de ces d veloppements SITE envisage de d finir et de r aliser une version plus performante de PHENIX Vers un poste de travail int gr Motivations et objectifs Motivations Les motivations pour un poste de travail moderne sont avant tout de type conomique et technique Il est clair que avec la concurrence de plus en plus forte qui r gne dans la plupart des grands domaines industriels a ronautique informatique t l commu nications m canique la qualit d une documentation devient un facteur de d cision important dans la prise de march Par exemple la disponibilit de la documentation dans la langue du demandeur est un atout consid rable Aujourd hui les co ts de constitution de la documentation sont souvent lev s car celle c est souvent vue comme une activit annexe mal int gr e au processus industriel et toujours sous valu e voire oubli e lors de la d finition d un projet Cet etat des choses est heureusement en train de changer et les industriels accordent de plus en plus d importance tous ces aspects qualit de la r daction et de la traduction constitution d une terminologie normalis e etc Des outils sp cialis s puissants et adapt s Dans le domaine de la production documentaire 1l existe actuellement sur le march un certain nombre d outils sp cialis s pour telle ou telle t che Citons parmi les plus connus les traitements de textes et
30. pred Schnee detype non mod n comp head sem pred nom pred brett detype indefinite mod alt head sem pred expo head sem pred n comp head sem pred nom 601 head sem mod degre head sem pred pred massig 602 head sem mod degre head sem pred pred lokal rel pred gefahr mod alt head sem mod degre head sem pred pred oberhalb m 2000 loc head sem compl detype definite mod expo head sem pred n comp head sem pred West nom rel pred schweiz temps morph temps present voix actif positif yes pred bestehen Cette structure d attributs sp cifie que la phrase est positive et au pr sent actif La phrase poss de comme pr dicat le verbe bestehen comme argument le groupe nominal sujet eine m ssige lokale Schneebrettgefahr et comme modificateurs les groupes pr positionnels d altitude et de lieu Pour indiquer qu il n y a pas de groupe 74 La traduction automatique des bulletins d avalanches de la Suisse pr positionnel de temps nous utilisons une liste vide Pour que le transfert entre le fran ais et l allemand soit g n ralisable nous avons d cid de d composer les mots compos s allemands dans le lexique pour obtenir la m me repr sentation en allemand et en fran ais Schneebrettgefahr par exemple est d compos en trois composants une t te Gefahr avec un compl
31. scientifiquement les vertus et qualit s du produit En France tout tait centr sur l id e de la f te un repas de noce l ext rieur beaucoup de monde table magnifiquement garnie de mets succulents et du c l bre r1z bien s r avec le m me noir style d tendu et bon papa qui circule en disant bon app tit mes amis Tout est l Autre exemple qui constitue la r ciproque du premier tir du secteur auto mobile une brochure publicitaire luxueuse de 16 pages en fran ais dit e par une marque d automobiles japonaises La traduire telle quelle en allemand constituerait ni plus ni moins une insulte au client potentiel d outre Rhin car cette brochure est litt ralement sans v ritable contenu C est pour un esprit allemand un discours vide et superficiel sur le nouveau v hicule En cons quence une traduction fid le est dans ce cas exclue Il faut r crire un nouveau texte 309 Louis Yvon Chaballe et Jean Klein Les interventions facilitatrices du traducteur Le traducteur peut intervenir dans deux domaines celui de la terminologie et celui de la phras ologie Quatre types d intervention sont possibles la cr ation l ajout la suppression et la modification La cr ation Il arrive que le traducteur surtout en technologie de pointe o le d veloppement et les r alisations ne suivent pas le m me rythme dans les diff rents pays doive trouver des n ologismes Plus exactement il fait dif
32. tablie entre les op rateurs g n raux comme regarder qui ne d coupent parmi les substantifs que des ensembles tr s vastes peu sp cifiques et correspondant des traits syntactico s mantiques comme humain et les op rateurs appropri s qui constituent des classes d objets on se rend compte que cette opposition a une importance inattendue dans le domaine de la traduction En effet le premier type de verbe ne pose pas de probl mes particuliers de tra duction Une phrase comme Les enfants ont regard le spectacle N pourra se traduire terme terme et le verbe aura le m me sens quel que soit le compl ment condition qu il puisse tre interpr t comme un objet concret ou un v nement Tout se passe comme si les op rateurs tr s large spectre correspondaient dans les langues une exp rience commune de l humanit et que de ce fait la relation entre op rateurs et arguments tait pour ainsi dire stable et commune aux langues En revanche les op rateurs appropri s posent des probl mes d licats de traduc tion leur comportement n est pas toujours pr dictible De ce point de vue ils sont l objet de difficult s de traitement similaires aux mots compos s dont le sens n est pas non plus pr dictible Prenons la classe d objets lt v tement gt Parmi les verbes appropri s nous avons relev l instant porter Luc porte un chapeau neuf qui ne se traduit pas par carry mais
33. une association ou d une commission Mais d faut d une ligue arabe op rationnelle tous les niveaux nous serait il interdit de r ver a un comit linguistique arabe charg uniquement de la normalisation et de la moder nisation des outils terminologiques Mais le r ve ne doit pas stopper les efforts d ouverture et de coordination per us actuellement dans les domaines de la terminologie et de la modernisation des outils de travail Un comit regroupant au moins les institutions repr sent es la table ronde du 27 avril pourrait se charger de recenser les diff rents outils actuellement op ra tionnels et les diff rents projets en cours dans un but d information de diffusion voire de collaboration et de coordination 369 Index An acc l rateurs linguistiques 144 aides informatiques 283 ALECSO 363 ambigu t lexicale 66 am nagement linguistique 301 analyse morphologique 80 relationnelle 80 s mantique 81 syntaxique 80 analyseur 71 appareils p riph riques 174 approche stratificationnelle 80 arbre d cor 81 architecture modulaire 51 archives de traductions 209 arguments 72 257 autoformation 239 automate de contr le 100 de traduction 162 B bagage cognitif 344 banque s de donn es phras ologiques 246 de donn es terminologiques multi lingues 201 de terminologie 273 283 de textes sur disques optiques 156 grandes 284 barri res linguistiques 208 base de d
34. 1 l l l l l 3 1 l l t Home End PgUp PgDn F 2 wipe 3 b 4 undo 5 text 6 add 76 update 7 search 8 sw 9 dict 10 end ESC to main menu Figure 2 Exemple d un cran montrant une partie d une liste de fr quence L utilisateur peut se d placer en utilisant les touches de curseur Il peut diter chaque ligne avec les commandes traditionnelles de traitement de texte Les touches de fonction ont une signification sp cifique F2 est utilis e pour effacer une forme F3 efface une forme et la transf re la liste de base s lectionn e Cette mani re d enrichir la liste de base en travaillant les listes de fr quence est particuli rement commode F4 annule les actions de F2 et F3 F6 et F6 sont utilis es pour ajouter des formes la liste et pour la mettre jour 192 Un projet de dictionnaire intelligent F7 permet l utilisateur d aller vers une ligne ou un mot particulier F8 vous conduit au champ des fr quences F9 termine la session de travail et transf re toutes les formes r sultantes au diction naire choisi F10 termine la session de travail L utilisateur peut videmment reprendre son travail plus tard F5 vous conduit au texte source La premi re occurrence du mot ou du radical du mot est marqu e L utilisateur peut se d placer vers l occurrence suivante Il dispose de toutes les fonctions traditionnelles d un programme de ba
35. 2c Dans des cas de ce type la fen tre de dialogue peut afficher la cha ne de caract res correspondant au syntagme pr positionnel attacher et les t tes des syntagmes auquel il peut s attacher Dans notre exemple cela reviendrait afficher le syntagme pr positionnel pp avec le collier et demander s il faut l attacher au syntagme nominal objet direct chien ou au verbe frappe Comme toujours l utilisateur a galement la possibilit de modifier la phrase ou d interrompre la session Un deuxi me exemple d ambiguit syntaxique courante concerne l interpr tation de syntagmes ant pos s comme les syntagmes interrogatifs Ainsi dans la phrase 3 ci dessous qui peut tre interpr t soit comme un compl ment du verbe promettre cf Jean a promis qui d crire soit comme un compl ment du verbe ench ss crire La fen tre d interaction dans un cas de ce genre propose les possibilit s ainsi formul es 3 A qui avez vous promis d crire a crire qui b promettre qui Consid rons un troisi me cas classique d ambiguit syntaxique cette fois en anglais 4 a Flying planes can be dangerous b Amusing people can be fun c Visiting relatives can be boring Dans les phrases 4 les formes en ing flying amusing visiting peuvent tre interpr t es comme des adjectifs pr nominaux modifiant respectivement les noms planes people relatives ou comme des g rondifs auquel cas l
36. 4 du traducteur 186 321 pour terminologue 165 strat gie s ascendante 64 de d sambiguisation 32 descendante 64 de professionnalisation 238 structures d attributs 72 substantifs pr dicatifs 257 syst me d aide 84 BDTAO 143 disques optiques 158 expert 61 interactif 59 de menus 84 ouvert 190 de TA 322 de traduction automatique 69 Le TA traduction automatique 5 21 t ches p riph riques 171 TACT 252 TALN 148 TAO traduction assist e par ordinateur 5 TAO multilingue 142 TAUM M T O 161 taxon de t te 267 taxonomie 267 TEAM 284 techniques d laboration des terminologies 301 t l enseignement 270 t l consultation 159 terminologie 305 informatis e 202 termium 162 173 BTQ 284 sur CD ROM 274 THAM traduction humaine assist e par la machine 5 95 traducteurs arabes francophones 363 traduction assist e par ordinateur TAO 140 d aujourd hui 318 automatique 4 21 267 270 de demain 319 d pistage 4 diffusion 4 occasionnelle 4 pragmatique 341 professionnelle 4 traductique 321 terminotique 319 traitement s de clarification 32 des connaissances 214 interactifs 32 en lot 250 en mode conversationnel 252 de standardisation 32 de texte 162 224 283 332 traits syntaxiques 259 types 52 transducteur 81 transfert lex cal 22 de la technologie 363 transitique 320 travail en quipe 345 type m
37. ARTD NCOM VB Er NCOM a ARTD NCOM PREP N NCOM DES GOV GOV DES GOV REG DES GOV REG DES GOV Figure 1 Un arbre d analyse multiniveau l gende NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 L analyseur utilis dans le cadre du projet LIDIA est un analyseur non d terministe multiple qui pour une phrase donn e fournit toutes les analyses v rifiant le mod le syntagmatique syntaxique et logico s mantique de l analyseur La figure 2 montre la forme d une analyse produite pour une unit textuelle selon le mod le non d terministe Pour la premi re phrase 1l y a diff rentes analyses le n ud p re UL ULFRA NUMFRA 1 poss de plusieurs fils UL ULSOL et sous chaque n ud UL ULSOL on dispose d un arbre d analyse licite de la phrase On impose aussi par rapport au mod le habituel une contrainte suppl mentaire l analyseur le mot qui appartient la d coration d une feuille de l arbre en italique dans la figure 1 doit tre une occurrence de la phrase analys e et la projection du mot des feuilles de l arbre selon cette composante mot de la d coration fournit la phrase analys e Le respect de cette contrainte nous permet d avoir un processus de g n ration des questions plus simple mettre en uvre et donc moins co teux en logiciel et en temps Le processus de g n ration du dialogue tant ex cut par la station de r daction on per oit l int r t qu il y a minimiser l importance des t c
38. Allocution de M Marcel VOISIN Marcel VOISIN Directeur de l cole d Interpretes Internationaux Universit Mons Hainaut Mons Belgique L origine de la traduction se perd dans la nuit des temps au fil duquel sa fonction n a cess d tre diversement ressentie La c l bre pierre de Rosette dat e de 196 avant J C ou la traduction latine de l Ancien Testament la fin du v si cle par saint J r me devenu le saint patron des traducteurs sont parmi beaucoup d autres des rep res pour notre histoire Pendant longtemps on s est improvis traducteur par hasard n cessit ou voca tion sans pr paration autre que circonstancielle et sans entra nement que celui du terrain le plus souvent occasionnel sans plus Mais cela n emp chait pas d en reconna tre le m rite ou l utilit Ainsi Mme de Sta l en 1816 crit Il n y a pas de plus minent service rendre la litt rature que de transporter d une langue l autre les chefs d ceuvre de l esprit humain Et devan ant notre modernit elle ajoute D ailleurs la circulation des id es est de tous les genres de commerce celui dont les avantages sont les plus certains En effet aujourd hui que la Terre devient un village plan taire le r le vital des communications et des changes est reconnu par tous D ores et d j la traduction tisse en ce domaine notre pr sent et notre avenir D s lors sortant
39. Andr CLAS Andr CLAS Coordonnateur du r seau Lexicologie Terminologie Traduction UREF Universit de Montr al Montr al Canada Monsieur le Recteur Monsieur le Bourgmestre Messieurs les repr sentants des Gouvernements Mesdames et Messieurs Chers Coll gues L importance de la traduction n est plus souligner et d autant moins en Belgique ce pays qui h berge une entit administrative o la traduction joue un r le capital Il faut nous en sommes persuad accorder foi la d claration l y a d j quelque temps d un premier secr taire des Nations Unies qui affirmait que le sort du monde d pend autant des hommes politiques que des traducteurs En fait les hommes poli tiques ne peuvent se passer des services du traducteur pour pr senter leurs id es leurs propositions pour comprendre les autres et se faire comprendre dans les r unions internationales Nous vivons de plus en plus dans un espace interpolitique intercom mercial interindustriel interlinguistique et interculturel Il faut non seulement com muniquer avec l Autre il faut aussi savoir recevoir de l Autre ce qui est important et utile pour soi C est un fait que l on traduit depuis toujours et que de nos jours on traduit de plus en plus et m me on retraduit ce qui avait t traduit auparavant Si l on traduit depuis fort longtemps c est qu il y avait toujours volont ou n cessit de comprendre de savoir de com
40. Aquila Termex C est le seul de tous les logiciels examin s permettre la fois un acc s direct partir d un traitement de texte Word WordPerfect Wordstar 2000 et bien d autres et une structure de fiche libre 228 Comparaison de logiciels utilisables en terminologie Au risque de para tre d un enthousiasme suspect 1l faut admettre qu il est de ce fait tonnamment souple d utilisation on peut tout moment d finir ou r activer un autre masque de saisie ou choisir de travailler sans masque La structure de la fiche est en effet consid r e elle m me comme une fiche On peut cr er des liens de fiche fiche l un de ces liens pouvant tre rendu automatique par un menu d options les autres se constituant la demande du fait de l identit du contenu d un champ avec la vedette d une autre fiche La possibilit d appel partir d un traitement de texte est accompagn e d une possibilit de d coupage d l ments de fiches pour les r ins rer dans le texte ainsi que de la possibilit d utiliser le mot sur lequel on se trouve dans le texte pour faire une recherche directe sur lui ou le traiter comme nouvelle vedette Deux fichiers peuvent tre ouverts en parall le un fichier de travail que l on peut modifier et un fichier d archivage prot g un fichier de travail parfait pouvant tre transform en fichier d archivage Des bases de donn es terminologiques p
41. B Ba ou PAC a Bi Bol Figure 7 Pr dicats principes universels de GSG 128 Int gration des connaissances en g nie linguistique Voici les signatures de ces diff rents pr dicats c est dire les types des arguments qu ils prennent et dans le cas des fonctions les types des valeurs qu elles retournent Pr dicats l mentaires PORT E T p V fonction VALEUR T V fonction SUBSUME T gt V T gt V relation EXTENSION T V T gt V relation UNIFIE OT gt V gt T V fonction G N RALISATION g T V T V fonction ABSTRACTION OT V T V fonction FUSION g T V T V fonction Pr dicats r gles DI T V p T V relation PL T V T V relation RCT T V T gt V relation STD T V T 2 V relation Principes universels d instanciation T V ET V T V p T V fonction Figure 8 Signatures des pr dicats th oriques de GSG S mantique Mais un tel travail ne suffit pas encore faut il donner une s mantique descriptive rigoureuse chacun de ces pr dicats Il faut d finir les domaines d objets caract ris s et les relations que les pr dicats th oriques y d finissent En d autres termes il s agit de typer les pr dicats relativement aux objets des domaines qu ils servent d f
42. BoITET Ch 1988 Representation and Computation of Units of Translation for Machine Interpretation of Spoken Texts TR 0035 ATR Osaka 41 p Also Computers amp Arti ficial Intelligence 8 6 p 505 546 1989 3 4 NIRENBURG et al 1989 KBMT 89 Project Report Pittsburgh Center for Machine Trans lation Carnegie Mellon University February 1989 286 p 17 Christian Boitet 3 5 NIRENBURG S 1989 Knowledge Based Machine Translation Machine Translation 4 1 March 1989 5 24 3 6 NIRENBURG S et DEFRISE Ch 1990 Lexical and Conceptual Structure for Knowledge Based Machine Translation Proc ROCLing HI Taipeh 20 22 ao t 1990 p 105 130 3 7 CARLSON L et NIRENBURG S 1991 World Modeling for NLP CMT CMU 31 p 3 8 BoITET Ch 1991 Un syst me de traduction automatique peut il et doit il com prendre Paris Actes de la Convention IA 91 15 17 janvier 1991 Hermes p 13 25 4 TA fond e sur la forme 4 1 BOITET Ch et NEDOBEJKINE N 1981 Recent Developments in Russian French Machine Translation at Grenoble Linguistics 19 1981 p 199 271 4 2 BoITET Ch 1986 The French National MT Project Technical Organization and Translation Results of CALLIOPE AERO Computers and Translation 1 1986 p 281 309 4 3 CHANDIOUX J 1988 10 ans de METEO CMD In 1 11 Abbou 89 p 169 173 4 4 Ducrot J M 1988 Le syst me TITUS IV In 1 1
43. Boesefeldt Katharina ISSCO 54 route des Acacias 1207 Geneve Suisse Chaballe Louis Yvon Chaballe Traduction amp Communication Mons Belgique Clas Andr Coordonnateur du r seau professeur directeur du GRESLET Uni versit de Montr al CP 6128 Succursale A Montr al Qu bec Canada de Bess Bruno cole de traduction et d interpr tation Universit de Gen ve CH 1205 Gen ve Suisse Degand Liesbeth Everaert Guy Lerot Jacques Projet GENESE Institut de linguistique Place Blaise Pascal 1 B 1348 Louvain la Neuve Belgique Dejean Le F al Karla cole sup rieure d interpr tes et de traducteurs Universit de Paris 3 Paris France Diki Kidiri Marcel CNRS LACITO Paris France Doutrelepont Charles D partement de fran ais Universit Carleton Ottawa Ontario K1S 5B6 Canada XI Gainet Michel Pr sident du Groupe de travail des innovations technologiques Division de traduction Organisation des Nations Unies Bureau S 1294 New York NY 10017 Etats Unis G mar Jean Claude D partement de linguistique et philologie Universit de Mont r al CP 6128 Succursale A Montr al Qu bec Canada Gerber Ren B VITAL 35 rue Joseph Chanrion 38000 Grenoble France Gouadec Daniel Formation des Traducteurs UFR de Langues Appliqu es Universit de Rennes 2 35043 Rennes Cedex France Gross Gaston Laboratoire de linguistique informatique Universit Paris 13 Ville taneuse France
44. DICAUTOM la banque de terminologie de l Office f d ral des langues d pendant du minist re de la D fense de la R publique f d rale d Allemagne LEXIS la banque de terminologie de la soci t SIEMENS TEAM Certaines banques sont disponibles sur CD ROM Br ve pr sentation de deux banques de terminologie EURODICAUTOM EURODICAUTOM est un syst me de gestion de terminologie multilingue cr par la Commission des Communaut s europ ennes pour aider les traducteurs et les fonc tionnaires des institutions europ ennes dans la recherche d quivalences terminologi ques dans les langues officielles de la Communaut europ enne Les langues trait es dans EURODICAUTOM sont l allemand l anglais le danois l espagnol le fran ais le grec l italien le n erlandais et le portugais EURODICAUTOM contient 470 000 fiches terminologiques chaque fiche con tenant en g n ral cinq six langues et 120 000 abr viations 284 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Les principaux domaines sont administration publique et priv e automatisation Communaut s europ ennes commerce conomie lectrotechnique environnement finances industries chimiques droit sciences m dicales et biologiques m canique g n rale industrie mini re arts graphiques physique sid rurgie et fonderie tech niques et industries transports travail EURODICAUTOM est accessible toute personne qui en
45. OUELLETTE 1974 JEUDEMO A Text Handling System Com puters in the Humanities p 234 49 4 Hockey S 1985 Literature and the Computer at Oxford University p 53 79 B DERVAL et M LENOBLE d La critique litt raire et l ordinateur Montr al 251 Charles Doutrelepont seulement que l on modifie les param tres de la concordance mais aussi que l on reprenne l ex cution compl te du programme Les logiciels de ce type sont con us pour un traitement en lot en diff r ce qui a pour cons quence que l utilisateur du programme ne peut intervenir partir du moment o le programme est lanc Toute modification des param tres entra ne une nouvelle ex cution du programme Les logiciels con us pour un traitement en mode conversationnel les langages de programmation orient s objet que l on appelle hypertextes permettent au contraire l utilisateur d intervenir en cours de traitement partir de tels logiciels il est possible par exemple de modifier en tout temps les param tres de pr sentation d une concordance celle ci tant explor e d abord partir de l cran C est l un des avantages de ce deuxi me type de logiciels Nous allons maintenant les aborder en d tail en examinant titre d exemple le fonctionnement les caract ristiques et les possibilit s de TACT TACT est un syst me de rep rage de l information qui a t con u Toronto par les membres
46. Where Do all those Other Adjectives Come from Papers from the Ninth Regional Meeting Chicago Linguistic Society Chicago Levi J N 1978 The Syntax and Semantics of Complex Nominals New York Academic Press ROHRER CH 1967 Die Wortzusammensetzung im modernen Franz sisch Diss T bingen RUWET N 1972 Th orie syntaxique et syntaxe du fran ais Paris Le Seuil WARREN B 1978 Semantic Patterns of the Noun Noun Compounds Gothenburg Gothenburg Studies in English 41 WARREN B 1984 Classifying Adjectives Gothenburg Studies in English 56 AWE Inter national 271 26 la recherche d cosyst mes terminologiques Daniel BLAMPAIN Philippe PETRUSSA Marc VAN CAMPENHOUDT Institut sup rieur des traducteurs et interpr tes de la Communaut fran aise de Belgique Bruxelles L intitul de cette communication est n du theme de ce colloque consacr len vironnement traductionnel Il correspond bien la d marche que notre quipe m ne dans un milieu universitaire de formation et de recherche Notre intention est de pr senter les objectifs et les premiers r sultats d une recherche qui se d ploie partir d un d partement de linguistique appliqu e en collaboration avec les d partements d informatique de langues et divers milieux scientifiques et techniques La pertinence de l analogie pos e par le titre appara tra progressivement Nous sommes partis d un constat sur la place
47. appel s structures d attributs voir exemple 1 offrent un moyen flexible l gant et efficace pour exprimer de mani re unifi e et condens e toutes les informations jug es pertinentes par le linguiste que ces derni res soient morphologiques s mantiques ou syntaxiques Une g n ration et un transfert bas s sur la repr sentation s mantique en structures d attributs Dans notre projet la g n ration et le transfert se font uniquement sur la base d une repr sentation s mantique la syntaxe et les informations morphologiques non perti nentes pour la traduction et sp cifiques aux langues n tant pas prises en consid ration Dans la s mantique nous stipulons seulement quel est le pr dicat de phrase son ou ses arguments dans une liste le temps pr sent pass ou futur si la phrase est positive ou n gative et quels sont les modificateurs voir exemple 1 72 La traduction automatique des bulletins d avalanches de la Suisse Utilisation de la m me grammaire pour l analyse et la g n ration ELU permet d utiliser la m me grammaire pour l analyse et la g n ration Si l utili sation d une seule grammaire rend parfois plus complexe la t che de celui qui crit la grammaire ce syst me offre cependant des avantages non n gligeables Tout d abord il ne n cessite pas l criture puis le test fastidieux de deux grammaires diff rentes De plus il offre un moyen id al pour v rifier si la grammaire
48. aurons jamais tous le m me mat riel ou le m me progiciel de gestion terminologique Bien s r on peut imprimer un fichier et changer sur papier mais pour profiter de la rapidit d acc s et du traitement automatique y compris l insertion d un terme dans un document sans le taper de fichiers termi 152 Pour le traducteur un poste de travail trois niveaux d assistance nologiques il faudra un format d change tr s flexible et ind pendant d un mat riel ou d un logiciel particulier L auteur se concentre actuellement sur la d finition d un tel format en dirigeant un comit de TEI Text Encoding Initiative sur la terminologie Ce comit A amp I 7 est charg de d finir un type de document pour changer des donn es terminologiques entre des progiciels diff rents et divers mat riels Ces documents seront conformes la norme SGML SGML est un standard international ISO 8879 qui a paru en 1986 et qui re oit aujourd hui beaucoup d attention On peut penser SGML comme langage de pro grammation d claratif en anglais declarative vs procedural dans lequel on crit des descriptions de types de documents Une telle description formelle s appelle un DTD Le TEI soutenu entre autres par l Association for Computational Linguistics a pour but l criture de plusieurs DTD qui vont devenir on l esp re des standards Le comit A amp I 7 a le devoir de d finir un DTD pour l chan
49. concret abstrait propre figur 3 Chaque verbe donne lieu un nombre assez lev de traductions fran aises diff rentes 4 Chacun a une fr quence d emploi suffisamment lev e dans les corpus pour que l tude soit sigmificative 5 Enfin chacun s int gre dans des r seaux actanciels suffisamment diversifi s et riches La mise en uvre de l exp rience se d compose en une suite de t ches stric tement hi rarchis es Chaque verbe est examin cas par cas dans les phrases o il appara t Il faut donc 1 Choisir empiriquement la traduction fran aise en fonction du contexte cette traduction se veut aussi exacte et g n ralisable que possible 22 L environnement s mantique aide au transfert lexical en TA 2 D terminer le minimum d information syntactico s mantique n cessaire au calcul de cette traduction 3 laborer des r gles informatisables qui repr sentent et codifient l information jug e pertinente 4 Construire l algorithme qui rend compte du d roulement hi rarchis des r gles de calcul et qui est repr sent sous forme d organigramme Ces diff rentes tapes se conditionnent l une l autre et c est par approximations successives qu on parvient finalement au choix de traduction Rappelons que l laboration de ces r gles de traduction suppose qu un certain nombre de probl mes aient t d j r solus au cours de la phase d analyse qui pr c de sur le pla
50. d une valuation en bonne et due forme de l essai laquelle a surtout port sur la convivialit et la fonctionnalit des diverses composantes du poste ainsi que sur les cons quences socio organisationnelles de son implantation en contexte de travail au Bureau de la traduction L quipe du CCRIT a tenu compte des r sultats de cette valuation lors de la conception du deuxi me prototype du poste de travail du traducteur le PTT 2 Probl mes techniques Plusieurs probl mes techniques sont associ s au PTT 1 et certains taient connus avant m me que ne d bute l essai en milieu de travail Comme nous l avons d j mentionn la premi re version du poste de travail du traducteur l objet de l essai a pour base un PC AT quip d une carte d extension m moire et utilisant DESQview comme logiciel int grateur dans le but de permettre un acc s simultan aux programmes d application Chacun des logiciels d application s ex cute dans une fen tre DESQview distincte dont la capacit de m moire ne peut d passer celle de la zone de m moire conventionnelle contigu la plus large encore disponible une fois charg s les syst mes DOS et DESOview ainsi que les modules de commande de la souris et de l cran pleine page En cons quence un espace m moire insuffisant soit environ 409 ko dans le cas du PTT 1 sur PC AT restreint plusieurs des possibilit s du poste de travail Ainsi la capacit limit e de la m
51. de Montr al MILLER Ph 1990 Syst mes de liage in Torris T et Ph Miller 1990 r d Formalismes syntaxiques pour le traitement automatique du langage naturel Paris Herm s MILNER J C 1989 Introduction une science du langage Paris Seuil Morin J Y 1989 Syntaxe d partement de linguistique et philologie Universit de Montr al Morin J Y 1989a Pr dicats th oriques et donn es externes Syntaxe diachronique Revue canadienne de linguistique num ro sp cial Linguistic Theory and External Evi dence 33 4 443 75 Morin J Y 1989b Particules et parsage universel in Weydt H 1989 r d Sprechen mit Partikeln Berlin De Gruyter p 713 728 POLLARD C J 1984 Generalized Phrase Structure Grammars Head Grammars and Natural Language th se de Ph D in dite Stanford University PULLUM G et C BARKER 1990 A Theory of Command Relations Natural Language and Linguistic Theory SAG I et C J POLLARD 1987 Information Based Syntax and Semantics Vol I Fundamen tals Stanford CSLI et Chicago University of Chicago Press SAINT DIZIER P 1989 Programming in Logic with Constraints for Natural Language Processing ACL Europe 4 87 94 SAINT DIZIER P et P SZPAKOWICZ 1989 r d Logic Programming and Logic Grammars Londres Ellis Horwood TRAVIS L 1989 Parameters of Phrase Structure in Baltin M amp A Kroch 1989 r d Altern
52. des bases de donn es japonaises depuis la Su de 4 6 TA pour la diffusion Une quinzaine d ann es plus tard on a commenc travailler sur la TAO pour le r viseur I s agit de produire automatiquement des traductions brutes destin es tre r vis es Dans cette optique la machine doit remplacer le traducteur qui est promu r viseur Cela n est possible que si l on restreint convenablement le style et le domaine 5 Christian Boitet des textes traduire approche par sous optimisation pour reprendre le terme de L Bourbeau 1 14 Les d cideurs politiques scientifiques et industriels comme le grand public n en visagent souvent que cette possibilit et ce sans doute tort En effet l existe des syst mes qui peuvent r pondre des besoins de ce type mais seulement dans des situations convenables Sinon l chec est garanti Voyons cela un peu plus en d tail Il existe actuellement pr s d une quinzaine de syst mes Il y a surtout des syst mes japonais AS Transac de Toshiba ATLAS IH de Fujitsu PIVOT de NEC HICAT de Hitachi SHALT d IBM Japon PENS E de OKI MU de l Universit de Kyoto et du JICST qui traitent presque uniquement les couples japonais lt gt anglais On peut encore citer des syst mes am ricains LOGOS METAL ou fran ais Ariane a ro F E de SITE B VITAL fond sur les outils informatiques et les m thodes lin guistiques du GETA centr s sur
53. des m rites qu on lui conna t elle ne permet gu re le retour les remords d criture les repentirs elle nous oblige concevoir d abord enti rement notre phrase avant de la taper presque la subvocaliser int rieurement et la sortir tout arm e de notre t te Cela peut convenir certains crivains ou scripteurs mais pas d autres pas moi notamment et notamment pas ces scripteurs l que sont les traducteurs quand ils sont confront s un texte difficile C est un probl me d criture de cette criture particuli re qu est la traduction l criture traduisante qu est confront le traducteur qui est un co auteur un r crivain Mais si l on est fond dans un premier temps souligner les convergences entre l criture proprement dite de l crivain et l criture traduisante ou seconde du traducteur je voudrais marquer ici une diff rence essentielle qui renvoie une probl matique que j ai th matis e dans les termes d une Esth tique de la traduction Je n entends pas par l la c l bration esth tique de la traduction comme Art de traduire je prends le mot esth tique au sens tymologique o avo Ono ts d signe en 7 Cf Traduire th or mes pour la traduction op cit p 22 et passim 8 Cf le num ro sp cial consacr La traduction de la Revue d esth tique n 12 dat de 1986
54. e ou r clame t on toute libert de structure Souhaite t on publier sous forme dictionnairique ses donn es terminologiques A t on besoin d importer ou d exporter fr quemment des fichiers en provenance des logiciels les plus divers D sire t on pouvoir faire un maximum de choses avec le m me logiciel ou envisage t on d en utiliser plusieurs en parall le 231 lisabeth Blanchon Ce n est qu apr s avoir proc d cet examen de conscience apr s avoir fait le point sur sa propre pratique que l on peut reprendre l examen des logiciels en tenant compte des l ments suivants dont la liste n est sans doute pas exhaustive mais tente de tracer les grandes lignes du logiciel terminologique id al et multiusage encore venir et dont il faut arriver trouver le compromis le plus adapt sa propre vision des choses On peut ainsi souhaiter disposer des possibilit s suivantes structure de fiche libre plusieurs structures de fiche d finissables en parall le et utilisables volont proc dure d exportation guid e simple vers le plus grand nombre de logiciels existants proc dure d importation avec les m mes crit res longueur de champ variable indexation selon plusieurs crit res acc s aux fiches partir de l index recherche multicrit re recherche par cha ne de caract res interrogation en langue naturelle cr ation de liens de renvoi de fiche fiche consultation
55. essuyer lt partie du corps gt sich X abwischen grener lt c r ales gt entk rnen grener lt fruit gt rebeln grener lt chapelet gt den Rosenkranz abbeten emprunter argent sich Geld leihen emprunter lt outil gt ich nehem kurz ihren Hammer emprunter lt mot gt ein Wort aus N entlehen emprunter lt voie gt eine Stra e benutzen befahren emprunter lt moyen de transp gt nehmen jouer jeu spielen jouer lt sentiment gt Verzweiflung mimen jouer lt air gt spielen jouer lt instrument gt Geige spielen jouer lt spectacle gt Rolle auff hren jouer les lt r les gt die Naive spielen jouer lt sport gt Fu ball spielen Op rateurs adjectivaux abandonn lt animal gt herrenlos abandonn lt lieu gt verlassen abandonn lt chantier gt aufgelassen abandonn lt attitude gt gel st abondant lt moisson gt reich abondant lt nourriture gt reichlich abondant lt pluie gt ausgiebig abondant lt langue gt reich accablant lt chaleur gt dr ckend accablant lt douleur gt qu lend accessible lt personne gt empf nglich accessible lt ceuvre gt verst ndlich accessible lt lieu gt erreichbar actif lt personne gt aktiv actif lt vie gt betriebsam actif lt militaire gt aktiv actif lt m dicament gt wirksam 266 Forme d un dictionnaire lectronique actif lt verbe gt im Aktiv stehend actif lt travaill
56. fait sens ind pendamment de moi et ventuellement contre mon intention de d part Et l j indiquerai au passage le risque d ambiguit que comporte l expression de vouloir dire par ailleurs bienvenue qu utilise volontiers Danica Seleskovitch En effet il ne faut pas confondre ce que le texte veut dire en anglais means et ce que son auteur veut dire en deux mots en allemand meint au sens d une intention r elle ou plut t a voulu dire a peut tre voulu dire De ce point de vue si l on adopte donc l attitude qui rel ve de ce que je viens d appeler une esth tique de la traduction le travail de l criture traduisante con sistera proc der tout un ensemble de r glages sur mon texte pour ne lui laisser dire que ce que j avais voulu express ment lui faire dire Or la perfection mat rielle de la frappe typographique repr sente une aide d terminante cette optimisation pro 335 Jean Ren Ladmiral gressive du texte cible car elle permet une objectivation de mon texte que je peux lire d s lors comme s il tait d un autre quoi vient s ajouter l avantage qu avec le traitement de texte c est d embl e que j obtiens cette perfection typographique assurant une lisibilit optimale laquelle permet au re lecteur que je suis devenu d accrocher tout de suite la moindre scorie d criture qui autrement aurait pu m chapper Surtout elle s
57. finition ou le contexte L int r t majeur de certains d entre eux est d tre extr mement r pandus au point d tre devenus des standards de fait ce qui facilite les changes et les conversions de donn es car presque tous les logiciels ont pr vu d int grer le format dBase pour ne pas le citer dans leurs formats d importation exportation Ils pr sentent galement l avantage de permettre des tris multicrit res qui offrent la possibilit de s lectionner des sous ensembles de la base Les SGBD documentaires Il peut para tre singulier de mentionner ce type de logiciels mais rappelons que la BTQ et les bases terminologiques d IBM tournent sur Stairs logiciel documentaire d IBM En outre leurs caract ristiques sont assez diff rentes de celles des SGBD non sp cifiques On citera surtout les logiciels TEXTO Chemdata Lyon CDS Isis de l Unesco et EDIBASE d Inform II Microfor Leur gros avantage est d accepter des champs g n ralement beaucoup plus longs que les SGBD g n raux et de permettre une recherche multicrit re par op rateurs bool ens ET O NON plus simple avec g n ralement un historique des questions et la possibilit de reprendre des tapes ant rieures pour les combiner avec d autres questions Autres logiciels I faut encore dire un mot des logiciels int gr s comme Framework Symphony ou encore Works En effet leur SGBD et leur traitement de texte tant parfaitement co
58. la menuiserie Luc est dans la menuiserie Ces m mes op rateurs ne peuvent s employer avec les substantifs d signant des fonctions qui sont elles des compl ments naturels de verbes comme lire designer ou nommer On ne peut pas non plus sauf ironie ou jeu de mots leur adjoindre le compl ment de profession Luc est maire de profession Les collectifs humains ont un comportement s mantique et pragmatique tr s particulier ils sont en g n ral compatibles avec des op rateurs d signant des activit s intellectuelles ou psychologiques Le r giment est heureux de partir Le r giment a r pondu positivement cet appel Mais non avec ceux par exemple qui mettent en jeu des parties du corps Le professeur a mordu l tudiant au mollet Le professeur a mordu le r giment au mollet Les humains locatifs sont associ s des toponymes et ont une syntaxe parti culi re Luc est parisien Luc est de habite vient de Paris N Les m tonymies partir de locatifs ont en partie les m mes propri t s n ga tives les propri t s sp cifiques des noms partie du corps sont suspendues il y des restrictions sur l emploi du pluriel etc Les substantifs de qualit peuvent fonctionner comme attribut Luc est un tra tre la forme emphatique est possible C est un tra tre ce sont des vocatifs Esp ce de tra tre Tra tre ce sont des compl ments naturels de verbes comme traiter NI
59. la platitude totale de mon titre initial Le traducteur et le traitement de texte alors qu il avait par ailleurs l amabilit de me f liciter pour ma communication elle m me o il a vu un produit haut de gamme et que l en croire j aurais pu me dispenser de qualifier d archa que comme je l ai fait au d part Si je me permets ces quelques citations pour ainsi dire autophilologiques c est qu elles sont l occasion de pointer la diff rence entre la sophistication technologique de la plupart des autres communications et ce que j ai tent de faire ici Mon propos a t de tenir ici un discours soft le discours fragile et subjectif d une ph nom nologie dont je postule qu elle induit une facilitation psychologique de l op ration qu elle d crit L essentiel tant la dimension de re cr ation du texte S il m est permis de reprendre mon compte l id e flatteuse que c est l un produit haut de gamme c est au sens o il faut bien n y voir que du soft ware intellectuel pour ainsi dire par opposition au hard ware informatique logiciels compris Je pourrais aussi parler de bricolage au sens paradoxalement positif qu a pu prendre le mot dans le contexte pist mologique des sciences sociales avec Claude L vi Strauss et Pierre Bourdieu Au del de cette conclusion je veux faire encore trois remarques comme en post scriptum D abord il faut bien d
60. le concept de brique est en fait la conceptualisation de la conjonction des types artefact et construire 54 Le module lexical dans un syst me de traduction automatique Le concept est repr sent au moyen d un graphe canonique c est dire un r seau s mantique organis autour d une t te Sowa 1984 HUMAN agent BRICK ako ARTIFACT goal TO BUILD result WALL part of BUILDING Figure 4 Ce r seau s mantique repr sente un concept c est a dire une unit de signification qui peut tre d finie au moyen d une paraphrase que nous appellerons paraphrase d finitoire Les arcs entre les n uds ont une direction d finie et sont tiquet s par des relations qui font partie de la d finition du concept Les relations indiquent comment deux n uds sont reli s Le concept sera r alis par une unit lexicale lors du processus de lexicalisation cf infra Dans la traduction le lexique conceptuel fonctionne comme une interlangue Il est le pivot dans la recherche de la bonne traduction Le lexique conceptuel a donc pour but de rendre l information s mantique explicite et accessible sous forme de r seaux s mantiques repr sentant les paraphrases qui defi nissent les concepts La paraphrase d finitoire n puise pas la d finition du concept En effet le concept est galement associ un certain savoir ajout additiona
61. ments des fragments de connaissance les morceaux d un puzzle reconstituer et qu il lui appartient d exploiter optimalement Autrement dit il reste le ma tre du jeu Il faut donc se garder de voir dans le progr s que repr sentent les machines et l lectronique la solution tous nos probl mes de civilisation La traduction ni moins n1 davantage que les autres activit s humaines fond es sur le fonctionnement de l esprit n est pas pr s de se faire toute seule Les banques de donn es n ont pas rendu d suets les dictionnnaires traditionnels elles ne se substituent pas la pens e et au jugement et encore moins l intelligence elles ne sont que la manifestation spectaculaire certes de son savoir faire pas de son savoir tre Or c est le savoir tre qui doit tre d velopp si l on veut que la condition humaine au XXI si cle conserve sa raison d tre et que la science et la technique n crasent pas l tre humain sous le poids du progr s Un l ment de r flexion sinon de r ponse nous est donn par Octavio Paz pour qui Le grand secret de notre poque est sans doute de trouver le point o le principe de changement se confond avec celui de permanence Pour qu entre le passe surpeupl et le futur inhabit advienne enfin le pr sent cet gard la traduction joue un r le minent dans le dialogue interculturel notamment en ce qu elle est une qu te permanente de l quilibr
62. moire du PTT I ne permet pas de charger dans la m me fen tre le logiciel de gestion de glossaires du poste de travail Mercury Termex et 3 Pour plus de d tails sur cette premi re version du PTT voir E Macklovitch An Off the Shelf WorkStation for Translators dans Proceedings of the 30 Annual Conference of the ATA D Hammond editor Washington D C 1989 p 491 498 galement publi en fran ais sous forme du rapport technique du CCRIT 4 Voir R Lavoie et F Lapointe Poste de travail pour la traduction valuation de la convivialit rapport technique du CCRIT janvier 1991 172 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT WordPerfect version 5 0 En effet le logiciel Mercury Termex a t con u en tant que programme r sidant en m moire et lorsqu il n est pas ex cut dans la m me fen tre que le traitement de texte on perd l int ressante fonction couper coller Le manque de m moire emp che aussi le chargement de Findit le logiciel d interrogation donnant acc s la version sur CD ROM de Termium la banque de terminologie du Secr tariat d tat Ces deux types de probl mes peuvent tre r solus par l adoption d un PC de type 386 comme plate forme mat rielle et par l utilisation d un programme de gestion de m moire d expansion comme le QEMM 386 de Quarterdeck Le programme QEMM augmente la capacit de la plus grande zone de m moire conventionnelle dispo
63. op rateurs pour d finir un argument et de fa on plus g n rale ce que nous appellerons une classe d objets Nous sommes amen s consid rer que les tudes de linguistique n ont pas apport beaucoup de lumi re sur la relation s mantique ou pragmatique entre les op rateurs et leurs arguments Il est assez clair que le verbe regarder n a pas la m me proximit avec le substantif arbre que le verbe planter Le verbe regarder va s lectionner une classe norme de substantifs qui n ont en commun que le fait d tre des concrets c est dire des objets susceptibles d tre vus Ces objets n ont entre eux aucune autre relation que celle l mais diff rent entre eux par un nombre ind termin mais tr s grand de propri t s sp cifiques Regarder et planter sous cat gorisent donc de fa on tout fait diff rente leurs objets Dans la mesure o par rapport au substantif arbre un verbe comme planter n indique pas seulement qu il s agit d un concret mais aussi quel type de concret on a affaire nous disons qu il s agit d un op rateur appropri La focalisation exclusive sur l op rateur de la phrase et la description squelettique des arguments l aide de quelques traits r ducteurs n ont pas rendu possible une description approfondie du comportement linguistique des substantifs Prenons un autre exemple Tous les dictionnaires qu ils soient scolaires univer sitaires destin s un lect
64. ou uto piques soient elles ou l laboration d arborescences documentaires 1 3 Elle ne doit pas se limiter la probl matique pos e par W ster que l on trouve aujourd hui f tichis e peut tre parce que la terminologie en tant que science du langage n a gu re qu un demi si cle d existence comme le rappelait A Clas Gen ve lors du colloque sur L enseignement de la terminologie septembre 1988 2 La fonction cognitive et classificatrice de la terminologie est privil gi e La terminologie exprime un syst me de connaissances Les notions sont percevoir dans le sens pist mologique d ensembles de caract res qui nous permettent de reconna tre des objets et dans le sens logique d l ments d ordonnancement du savoir En somme la terminologie con ue par r f rence de v ritables syst mes notionnels reconnus dans des domaines th matiquement homog nes constitue le seul moyen de revitaliser le mot TERME dont la valeur s mantique est conditionn e par sa place dans un syst me 3 A une repr sentation ad quate de la connaissance transmise par les langues de sp cialit doivent tre alli s les progr s r alis s en mati re de logiciels A Clas dans un article publi dans Meta 32 2 en 1981 Les nouveaux lexiques ou une strat gie de cr ation de mini banques d clarait lui qui a port TERMIUM sur les fonts baptismaux qu il croyait en l avenir de mini ban
65. paragraphes tableaux notes de bas de page le stockage de textes et outils documentaires permettant de produire des con cordances des fr quences l analyse orthographique et la segmentation de texte L outil grammaire Il consistera en plusieurs outils pour ceux qui crivent les grammaires codage de la grammaire possibilit pour l utilisateur d crire et de maintenir les grammaires dans le formalisme d EUROTRA et cela gr ce des diteurs sp cialis s et des menus possibilit de d finir des sous grammaires pour des tests sp ciaux ou des applications particuli res L outil lexique Il comprendrait plusieurs outils pour des lexicographes et des linguistes codage du lexique possibilit d diter des entr es lexicales le codage tant assist par un menu dans le m me esprit que l actuelle base de donn es importation de lexiques possibilit de d finir des sous lexiques v rification de la coh rence du lexique L outil traitement linguistique Il consistera en plusieurs sous modules qui aideront l utilisateur durant les phases d essais et de d bogages la machine virtuelle fournira les capacit s d un moteur d inf rences unification r solution de contraintes Les op rations ex cut es sont l analyse grammaticale l valuation des contraintes et la g n ration un d bogueur offrira plusieurs possibilit s pour superviser les op rations de la machine virtuelle
66. permettrait compu tationnellement la strat gie des arches parall les et de port e maximale Le pourrait on il faudrait encore que la machine puisse faire le bon choix entre ces strat gies contradictoires je ne vois pas sur quels l ments formels du contexte elle pourrait se fonder Si seulement elle e t pu reconna tre en needs un nom plut t qu un verbe Comme je l ai montr plus haut seule une analyse fine de la structure et de la coh sion discursives l e t permis S agit il vraiment de TA ou m me de TAO Je parlerai plut t en prof rant une syllabe quasi pharaonique de TMAH c est dire de traduction m canique assist e par l homme pour montrer du doigt un syst me qui fait du traducteur humain un esclave co teux mais assez fiable subordonn aux caprices co teux d une machine bien trop faillible L environnement majeur gue le traducteur humain doit mettre en ceuvre reste et restera son propre environnement mental Pour conclure je soumettrai votre r flexion une question l explosion quantitative et multilingue justifie t elle le recours la machine proth se si nous sommes menac s de devenir des presque analphab tes consommateurs de textes f tiches perdus dans un univers de machines qui r duiront le sens au plus petit commun d nominateur de leurs ignorances pour communiquer entre elles et manifester un pouvoir dont nous serons les objets mais aussi les sujets exclus Je suis persuad
67. phases Je ne pense pas ici la traditionnelle triade analyse transfert et g n ration 186 Trois sc narios possibles pour la station de travail du traducteur en lan 2001 des syst mes automatis s mais au fait que le processus de traduction peut tre divis en plusieurs composantes en fonction du type de texte et des sp cifications pour sa traduction de fa on que certaines phases se laissent ex cuter automatiquement d au tres semi automatiquement ou de mani re interactive et d autres enfin par l homme assist par la machine Le premier ou un des tout premiers avoir compris cela est ma connaissance Alan Melby Dans un article paru en 1982 il propose de confier les parties standard d un texte traduire aux soins d un module automatis alors que pour les l ments plus compliqu s on a le choix entre des sessions interactives ou bien la traduction manuelle l aide des dictionnaires Au cours des ann es quatre vingt on a vu l av nement de plusieurs logiciels partiels qui correspondent partiellement ces exigences ou les satisfont Je pense parmi d autres au logiciel Reftex que j ai con u moi m me Pour ceux parmi vous qui ne connaissez pas les principes du logiciel REFTEX je me permets de les d crire bri vement Il s agit d un logiciel dans lequel le traducteur humain se sert non pas de diction naires mais de textes qui sont d j traduits donc pr sents en versions origin
68. pour les tenants de la th orie GL puisque cela ajoute la richesse de la structure d ductive Du point de vue de la repr sentation des connaissances linguistiques c est plut t l un d faut puisque cette propri t emp che de maintenir la transparence fonctionnelle des descriptions et donc la modularit des repr sentations 110 Int gration des connaissances en g nie linguistique th orie comme la grammaire syntagmatique g n ralis e Gazdar er al 1985 dor navant GSG utilisera un type particulier de r gles les PL r gles Par exemple en fran ais les compl ments apparaissent apr s la t te lexicale verbe nom adjectif ou pr position dont ils d pendent alors qu en japonais ils apparaissent avant 1 a Pinocchio frappe le chemin avec ses pieds de bois b Ip sn Pinocchio sx sv vy frappe y sn le chemin sn sp prep avec Prep sn pet ses pal n pieds y sx de bois sx snl sp sy p 6 Pour des raisons de simplicit nous avons choisi une repr sentation par crochets tiquet s indent e de la structure syntagmatique Cette repr sentation utilise des tiquettes qui sont des abr viations des cat gories utilis es en GSG plut t que de celles utilis es en GL Structuralement elle correspond essentiellement une repr sentation GSG Une repr sentation de la structure syntagmatique en GL serait nettement plus complexe que celle ci dessus mettant en jeu plus
69. rents formats d affichage Possibilit d utilisation en r seau certaines conditions Mise jour trois fois par an TERMDOK 89 Description Banque de terminologie technique multilingue langues su dois anglais fran ais allemand espagnol russe danois norv gien finnois Contenu Glossaires du Centre su dois de terminologie technique normes su doises extraits de documents pr par s par le Centre su dois de terminologie technique banque de terminologie du Centre norv gien de terminologie technique banque finlandaise de normes et glossaires 100 000 fiches anglais fran ais extraites de TERMIUM 47 000 fiches anglais fran ais extraites de NORMATERM Fonctionnement Possibilit d installation comme programme r sident Trois langues de travail anglais fran ais su dois Logiciels d interrogation et de formation sur le CD ROM Possibilit d utiliser le r sultat d une recherche pour la recherche suivante Possibilit de limiter la recherche quelques bases seulement Possibilit de combiner plusieurs cl s de recherche Possibilit de faire d filer l index Possibilit d afficher jusqu quatre fiches la fois 286 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Affichage par d faut de tous les mots commen ant par les caract res du mot cl Possibilit gr ce la fonction calepin de sauvegarder temporaireme
70. rivation au niveau N GOUVERNEMENT par gouvernement DOMAINE LINGUISTIQUE dans la famille de langue s L LOCALIT localement MODALIT S DIVERSES lexicalement structuralement th matiquement facultativement proprement minimalement maximalement directement indirectement Figure 4 Pr dicats et modalit s de la th orie GL 127 Jean Yves Morin Pr dicats l mentaires a a pour port e PORT E t V b a pour valeur VAL t v t v c subsume SUBS fa a a Ca Le d est une extension de EXT fo a ada e unifie UNI a Bis B2 cee Bat a B Bo f g n ralise GEN a B1 B2 Ball a B1 Bo gt g est une abstraction de ABS a B Bo B A a B1 Ba h est une fusion de FUS a B1 Bas Bal D a B1 Bo Figure 5 Pr dicats l mentaires de GSG Pr dicats r gles a domine imm diatement DI a B Bat ou a p Bi Ban b pr c de lin airement PL a B ou a lt B c RCT RCT fa B ou RCT a DR d STD STD a B ou STD a DB ER z lt a lt B W gt Q B W e m tar gle M TA bent we ou ie gt Figure 6 Pr dicats r gles de GSG Principes universels d instanciation a Principe de traits de t te PTT o Bis s Bats Bis Bab ou PTT a By Bis co Bes b Principe de traits de pied PTP a B1 BaH ou PTP a Bi Ba c Principe d accord contr le PAC a
71. s La relation entre le traducteur en formation et le formateur passe par l objet traiter et non plus par le cours sur le traitement de l objet Analyser les rendements des strat gies comportements proc dures Suivre la progression g n rale d un groupe et les progressions particuli res de chacun des membres du groupe ne suffit pas Il faut s interroger sur le rendement des diverses 243 Daniel Gouadec proc dures et strat gies dans des conditions tendues d lais particuli rement raccourcis terminologie impos e par le donneur d ordre terminologie impos e par des traductions ant rieures traduction dans un ordre al atoire de fragments ou sections d un m me document illustrations nombreuses contraintes de limites de nombre de caract res etc Il s agit d analyser entre autres les conditions et effets de la division du travail de la traduction par couches de la traduction dict e de la post dition Former des traducteurs c est aussi les pr parer aux situations particuli res et particuli rement tendues qu ils risquent de rencontrer dans leur future vie professionnelle L exp rience prouve que dans ce type de situation habituellement exceptionnelle tous les acquis basculent et tous les comportements aberrants r apparaissent Mais c est aussi dans ce type de situations que l on peut sceller d finitivement les bonnes habitudes Les ratages splendides induits par la mise en place
72. tablie g n ralement fond e sur une langue v hiculaire Cette exp rience accumul e sur plusieurs d cennies cette pratique interne et externe les pays industrialis s et conomiquement avanc s ont le devoir de les com muniquer aux pays d munis non pour qu ils les reprennent leur compte telles quelles et sans am nagement ni adaptation l instar de certains mod les occidentaux import s directement sans discrimination ni distanciation critique d aucune sorte mais pour leur faire gagner un temps pr cieux dans le processus de r flexion et d analyse pr alable la mise en uvre de programmes d enseignement de la traduction et de ses disciplines associ es Or qui dit enseignement sous entend p dagogie autrement dit mani re d enseigner conception thique de l enseignement en fonction de crit res propres un pays sa culture et la langue qui la v hicule Aussi avant de songer appliquer des m thodes de traduction il importe de s interroger longuement et profond ment sur le pourquoi et le comment de la traduction tout particuli rement sur les enjeux culturels et m thodologiques que laisse pressentir la formation du traducteur de l an 2001 La traduction pratique intemporelle Activit aussi vieille que l humanit la traduction est essentiellement humaine jusque dans les ann es soixante On consid rait alors sa manifestation la plus visible et connue la traduction litt rai
73. traduction de l anglais simplifi en francais normal par exemple D autres demandent au contraire une traduction tr s fid le du point du vue stylistique c est dire aussi proche que possible du texte source Cela est justifi pour des docu ments appel s tre modifi s et pour lesquels le client tient conserver un certain parall lisme entre les textes source et traduit pour simplifier les mises jour La traduction assist e par ordinateur L industrialisation du syst me ARIANE F D but 1990 SITE a pris une part majoritaire dans le capital de la soci t grenobloise B VITAL sp cialis e dans le d veloppement de syst mes de traduction assist e par ordinateur TAO et dont l une des r alisations majeures consiste dans le d velop pement d un syst me de traduction fran ais anglais de deuxi me g n ration appel ARIANE F A Ce syst me utilise le g n rateur de syst mes de TAO ARIANE mis au point par le laboratoire GETA Groupe d tudes pour la traduction automatique Les linguiciels grammaires et dictionnaires d ARIANE F A ont t con us pour traiter des textes techniques en particulier dans le domaine a ronautique Un projet d industrialisation d ARIANE F A est actuellement men par les trois partenaires SITE B VITAL et le GETA avec le soutien du minist re de l In dustrie Il a pour objectif de faire passer l outil d un tat de prototype avanc
74. tre ex cut sans probl me dans une fen tre DESQview condition bien s r que chaque poste soit reli un lecteur de CD ROM L installation en r seau de tous les postes de travail de la section permet un acc s partag un seul lecteur de CD ROM une utilisation sans doute plus rationnelle des ressources Toutefois 1l faut cette fin ajouter un autre logiciel en plus de Microsoft CD ROM Extensions chaque poste du r seau afin de convertir le lecteur de CD ROM reli un appareil en un p riph rique acc s partag Le progiciel que nous avons choisi pour notre r seau s appelle OPTI NET Il en existe deux versions selon le nombre de postes qui consultent le disque compact il est compatible avec divers types de r seaux de PC et il a pour avantage de pouvoir tre install dans un serveur de CD ROM non sp cialis c est dire un ordinateur dans lequel d autres applications peuvent tre ex cut es en concurrence Bien que l acc s au disque compact puisse tre consid r comme relativement lent selon les r sultats des premiers tests que nous avons effectu s et qui ont port sur l interrogation simultan e de Termium depuis trois postes de travail les temps de r ponse restent acceptables Gestion de documents Une des premi res choses que fait un traducteur du Bureau lorsqu il re oit un texte est de v rifier dans les classeurs de la section si le texte n a pas d j t traduit ou s il ex
75. une bonne utilisation de l l ment lexical en question 258 Forme d un dictionnaire lectronique Les traductions Les champs E et D re oivent les traductions anglaises et allemandes respectivement Par la suite une traduction dans d autres langues est envisag e La notion de classes d objets Les relations s mantiques constitu es dans le cadre de la phrase sont d finies essen tiellement par les compatibilit s qui existent entre l op rateur de cette phrase et son domaine d arguments Cette observation est mise clairement en vidence quand une forme morphologique donn e a plusieurs emplois On voit alors que chaque emploi a des domaines d arguments sp cifiques Le cas du verbe regarder constitue un exemple simple Les spectateurs regardent la rixe Cette affaire regarde les l ves La fa ade regarde la mer Je vais regarder ta dissertation Ces diff rents emplois synonymes approximativement de observer concerner donner sur examiner ont tous des arguments diff rents Ces arguments sont d crits en particulier depuis le d but de la grammaire g n rative par des traits syntaxiques ou plut t syntactico s mantiques comme humain concret abstrait comptable massif etc S1 l on essaie de rendre compte ainsi d un grand nombre d op rateurs des verbes des substantifs ou des adjectifs pr dicatifs par exemple le caract re restreint et peu discriminant dans leur combinatoire de ces trai
76. une fiche est variable et peut aller jusqu 50 lignes Le nombre d entr es maximal est d un million de fiches les seules limites sont celles du syst me d exploitation du disque dur et des disquettes Des programmes utilitaires permettent de convertir des collections terminologiques vers ou partir de fichiers standard de traitement de texte 291 Bruno De Bess Des dictionnaires sont disponibles dans plusieurs domaines a ronautique co nomie informatique commerce international etc Le logiciel est compatible avec la plupart des traitements de texte TERM PC Term PC est un logiciel pour le travail terminologique professionnel qui permet de cr er de g rer et d exploiter des fichiers terminologiques unilingues ou multilingues et de r cup rer des fichiers terminologiques et de les r viser Le logiciel existe en version monoposte MS DOS et en version multiposte SINIX avec une interface utilisateur en allemand anglais ou espagnol Le format standard du masque offre 10 champs par langue terme abr viation d finition contexte source mot cl domaines et deux champs libres La fiche peut contenir 4000 caract res Le format peut tre modifi et en particulier agrandi selon les besoins de l utilisateur Le nombre d entr es n est limit que par la capacit du disque dur La conversion de fichiers au format ASCII ou l inverse par disquette ou t l chargement est possible
77. valuation Le traitement de texte choisi est Word for Windows mais toutes les autres composantes du PTT 2 fonctionnent avec le DOS Pour le moment nous avons l impression qu il n y aurait pas grand avantage ex cuter ces applications DOS dans le cadre de Windows com parativement l environnement DESQview leur chargement est plus lent et leur ren dement g n ral inf rieur dans l ensemble De plus comparativement DESOview Windows exige d avantage de m moire et un processeur plus rapide il est en outre beaucoup plus difficile configurer de fa on optimale Pour tre juste envers Windows 1l faudrait l valuer avec des applications sp cialement con ues pour cette interface Et bien qu il n entre pas dans notre mandat de comparer et d valuer des syst mes de traitement de texte nous ne faisons de tort personne en mentionnant que Word for Windows est un outil extr mement puissant et agr able utiliser qui comporte nombre des plus int ressantes caract ristiques de mise en page normalement associ es aux logiciels d dition assist e par ordinateur Cette impression positive est renforc e par une autre application command e sp cialement par le CCRIT pour le projet de poste de travail un module de dictionnaires lectro niques regroup s sous le nom de nContext Mis au point par ESP Inc une entreprise de Toronto nContext ne fonctionne qu en environnement Windows comme pro gramme auton
78. 1965 en une deuxi me p riode qui est surtout celle des d ceptions des remises en cause c est la p riode des effets du rapport ALPAC et en une troisi me p riode celle des ann es qui commencent en soixante dix et qui ordonnent les recherches de fa on peut tre plus r aliste l re du simple transcodage est termin e la traduction est plus complexe qu on ne le croyait Les diverses recherches ont apport des progr s sensibles dans divers domaines et ont aussi donn naissance de multiples syst mes plus ou moins anciens plus ou moins performants Nous connaissons tous des noms comme SYSTRAN GETA TAUM METEO METAL SPANAM SMART LOGOS SUSY DLT EUROTRA pour n en citer que quelques uns Parall lement il y a eu vers les ann es soixante des cr ations de ce qu on a convenu d appeler des banques de terminologie sur grands syst mes informatiques d abord puis avec les progr s techniques sur syst mes personnalis s Les aides a la traduction sont de plus en plus nombreuses les dictionnaires sont de plus en plus lectroniques tout est de plus en plus informatis Nous devons tous tirer avantage de ces r alisations peut tre aussi dire ce que nous aimerions avoir vers quoi nous devrions tendre C est tout cela que nous voulons explorer avec vous pour savoir o nous en sommes pour savoir aussi on ne le sait pas toujours qui fait quoi et o et aussi vers quoi nous irons vers quoi n
79. 1991 57 Liesbeth Degand Guy Everaert Jacques Lerot Bibliographie A T Kac H 1986 An Algebraic Semantis Approach to the Effective Resolution of Type Equation Theoretical Computer Science 45 p 193 351 BOGURAEV B and J PusTEJOvsKy 1990 Lexical Ambiguity and the Role of Knowledge Representation in Lexicon Design Proceedings of Coling 90 CARLSON L and S NIRENBURG 1990 World Modeling for NLP Technical report CMU CMT 90 121 COSTERMANS J 1980 Psychologie du langage Bruxelles Pierre Mardaga EMELE M and ZAJAC R 1990 A Fixed Point Semantics for Type Systems Stuttgart ms Polygloss Evens M W ed 1988 Relational Models of the Lexicon Representing Knowledge in Semantic Networks Cambridge University Press LEROT J 1991 Outline of the GENESE Model of Semantics Based Text Generation System Louvain la Neuve ms Projet GENESE MEYER ONYSHKEVYCH B and L CARLSON 1990 Lexicographic Principles and Design for Knowledge Based Machine Translation Technical Report CMU CMT 90 118 NIRENBURG S and V RASKIN 1987 The Subworld Concept Lexicon and the Lexicon Management System Computational Linguistics 13 3 4 p 276 289 NOGIER J F 1991 G n ration automatique de langage et graphes conceptuels Paris Herm s PUSTEJOVSKY 1989 The Generative Lexicon ms Brandeis University Sowa J F 1984 Conceptual Structures Reading Massachussets Addison Wesley Publishing Comp
80. 9 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh M Lafourcade Grenoble sine entier 10 Int gration des connaissances en g nie linguistique niveaux dimensions objets et contraintes J Y Morin Montr al VII 11 Poste de travail de traduction par l informatisation d un dictionnaire fran ais arabe S Taleb Rabat 12 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles D Bachut R Gerber Grenoble LS Partie II La station de travail du traducteur 13 Pour le traducteur un poste de travail trois niveaux d assistance Au MeD EFOVO A aient Den enter te uen 14 Le poste de travail de traducteur l ONU Horizon 2001 M G lnel New YORK nue nine andere brest tien tenn et 15 La technologie au service du traducteur X Tremblay Ottawa 16 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT Macklovitch Laval u wenig 17 Trois scenarios possibles pour la station de travail du traducteur de Van 2001 P S ren Kj rsgaard Odense 18 Un projet de dictionnaire intelligent J M Maes Grand 19 EURODICAUTOM ou la terminologie en l an 2001 A Reichling Euxembourp au essaie ed aie 20 La modernisation de la traduction la Commission et ses moyens K Van Der Horst Luxembourg case Partie III Tradu
81. Arlette Attali Annette Euvrard Ces descripteurs ne sont ni de m me niveau ni de m me nature En effet comme ils ont t tablis de mani re empirique en fonction de la traduction souhait e il y a une grande disparit dans l tendue de leur champ d application respectif c t des grands traits s mantiques g n raux bien connus tels que HUMAIN ANIMAL ABSTRAIT OBJET etc d autres font r f rence des notions tr s sp cifiques AFFECTIVIT FINANCE CONNOTATION P JORATIVE PORTEUR D INFORMATION PORTEUR DE VIRTUALIT S etc cf annexe 2 Ces descripteurs ne sont pas hi rarchisables tout au plus peut on en regrouper certains en allant du plus g n ral au plus particulier CHALEUR OBJET OBJET FABRIQU MACHINE o GENER LUMI RE MOYEN DE TRANSPORT Ii convient de souligner que le descripteur ne rend pas compte de la totalit du s mantisme de l unit lexicale laquelle il est affect l ne retient qu un des aspects couvrant un champ plus ou moins large C est ainsi que certains lex mes peuvent tre class s sous plusieurs descripteurs diff rents Un cas int ressant est par exemple le mot POSITION class sous quatre descripteurs diff rents et BOOK sous trois cf annexe 3 Ces descripteurs sont de rentabilit variable Un descripteur est rentable lorsqu il est fr quemment utilis soit parce qu il recouvre un grand nombre de termes soit parce qu i
82. Exemple d une entr e de dictionnaire Une fiche peut contenir beaucoup d information Des sources peuvent tre indi qu es pour les traductions et la d finition Il est souvent essentiel d avoir acc s une information plus vaste en particulier dans le cas des termes techniques et scientifiques C est pourquoi ID offre la possibilit de lier chaque fiche un texte ASCII externe Le champ marqu EncY est utilis cet effet Ainsi l utilisateur peut balayer ce texte externe partir de la fiche Le champ des contextes Cont contient le nom de trente textes sources maximum par fiche ce qui permet de retourner tous les contextes originaux de chacun de ces 195 Jean Marie Maes textes De m me on peut retourner aux textes cibles des textes d j traduits On peut ainsi comparer les traductions possibles dans leur contextes originaux De cette mani re l utilisateur a toute son exp rience de traduction sous la main moyennant quelques touches A partir d une fiche l utilisateur peut entreprendre des actions diverses Njext ou fl che vers le bas fait appara tre l entr e suivante Le r sultat depend de la cl active ou de la combinaision particuli re des cl s actives Inutile de retenir cela puisque la cl active est marqu e au bas de l cran Dans notre exemple la cl active est l entr e Cela veut dire que la fiche suivante sera l entr e suivante dans l ordre alphab tique ind p
83. Hardane Jarjoura cole de traducteurs et d interpr tes Universit Saint Joseph Beyrouth Liban Heid Ulrich Universit de Stuttgart Stuttgart Allemagne Jadelot Christiane Boussel Dominique CELTA CNRS EUROTRA F Nancy Uni versit de Nancy 2 BP 3397 54015 Nancy Cedex France Kj rsgaard Poul S ren Universit d Odense Campusvej 55 DK 5230 Odense M Danemark Klein Jean cole d Interpr tes Internationaux de l Universit de Mons Hainaut Mons Belgique Ladmiral Jean Ren Universit de Parie X Nanterre Centre d tudes et de recherches en traduction Institut sup rieur d interpr tation et de traduction Paris France Lafourcade Mathieu GETA Institut IMAG UJF amp CNRS Grenoble France Macklovitch Elliott Groupe de traduction assist e Centre canadien de recherche sur l informatisation du travail 1575 boul Chomedey Laval Qu bec H7V 2X2 Canada Maes Jean Marie Provinciaal Instituut Voor Hoger Onderwijs PIHO Henleykaa 84 B 9000 Gand Belgique Melby Alan Department of linguistics 2129 JKHB Brigham Young University at Provo Provo Utah 84602 Etats Unis Morin Jean Yves Universit de Montr al D partement de linguistique et philologie CP 6128 Succursale A Montr al Qu bec H3C 3J7 Canada Otman Gabriel Centre de Terminologie et de N ologie CNRS INaLF 27 rue Damesme 75013 Par s France Reichling Alain Commission des Communaut s europ ennes Service de tra
84. La raison en est notamment l internationalisation accrue de toutes sortes de relations commerciales scientifiques culturelles etc Les demandes accrues de traductions que les traducteurs professionnels ne sauront pas satisfaire auront des impacts importants sur le processus de traduction Ainsi on verra que les sp cialistes non linguistes qu ils soient co nomistes ing nieurs ou chimistes n accepteront plus les d lais impos s par les services de traduction L av nement de l Europe unique aura galement pour cons quence que 187 Paul Soren Kjersgaard de nombreuses PME qui ont bas jusqu ici leurs activit s exclustvement sur le march int rieur essentiellement monolingue l exception notoire tant la Belgique auront besoin de communiquer en langue s trang re s Ces deux tendances font qu on verra voluer des logiciels qui permettront aux sp cialistes de faire leurs propres traductions Une pareille volution exigera une red finition du r le des traducteurs Leur r le jusqu maintenant interpr tatif simultan voluera vers un statut de confirmateur r viseur On n a qu prendre l exemple des n gociations communautaires les hommes politiques n attendent pas que les traductions soient peaufin es ils essaient de communiquer et de parvenir des accords tant bien que mal Mais cette tendance signifiera galement une r volution dans la fa on de penser et de c
85. Michel Guillou Recteur de UREF Sommaire Allocution Marcel Voisin 00 0c cc ccc ccc cc ccc cucu ccucucceucccuccutucncucsevtencees Allocution Andr Clas oo ccc ccc ccc ccc cece ccc cccuuceceucsuucencucuesunetsuvens Partie I Traduction automatique et traduction assist e 1 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser sur les stations de travail individuelles C Boitet Grenoble 2 L environnement s mantique aide au transfert lexical en TA Problemes pos s par le calcul des traductions francaises de quelques verbes anglais A Attali A Euvrard Nancy 3 Probl mes de d sambiguisation interactive en TAO personnelle H blanchon Grenoble en neds sen re 4 Dictionnaires lectroniques dans un environnement traductionnel avance U Heid SHCA anne eisen en 5 Le module lexical dans un systeme de traduction automatique L Degand G Everaert J Lerot Louvain la Neuve 6 Pour une approche interactive au probl me de la traduction automatique E Wehrli Geneve 0c ccc ccc cece cnet renee nents eeeenneenenes 7 La traduction automatique des bulletins d avalanches de la Suisse P Bouillon K Boesefeldt Gen ve oo ccc ccc cece cece ccc cee n cece te eeeees 8 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche sur la traduction automatique C Jadelot D Boussel Nancy
86. Otman de progr s techniques exigences d efficacit amp et de rentabilit et en amont exigences de formation Si l informatique s est banalis e sur un flanc celui de la micro informatique elle s est complexifi e sur un autre flanc celui du traitement des connaissances La banali sation a permis une multiplication et une diversification des utilisateurs par l arriv e d un public de formation linguistique ou apparent e dans le domaine qui nous con cerne peine initi l informatique La crainte de ce public est de perdre la ma trise d un outil de travail dont la vitesse de croissance est exponentielle et ainsi d avoir le sentiment intellectuellement insupportable de devenir un serviteur r sign de la technologie S1 l on consid re que les performances intrins ques des ordinateurs peuvent cro tre d un facteur dix tous les cinq ans et que parall lement sur la m me p riode les march s correspondants doublent en volume la n cessit d une r flexion en profondeur sur les effets et les enjeux de cette informatisation saute aux yeux Ni pessimisme acharn ni optimisme forcen ne sont de mise car quand bien m me nos moyens d infl chir la progression de l informatisation sont limit s sur l ensemble du ph no m ne ils sont r els dans la sph re qui nous concerne ne serait ce que par le choix entre adoption ou rejet de certaines options mat rielles et logicielles Observons donc quelques
87. Personal MT On Some Aspects of the LIDIA Project Proc COLING 90 Helsinki 20 25 ao t 1990 10 p BOITET Ch 1989b Speech Synthesis and Dialog Based Machine Translation Proc ATR Symp on Basic Research for Telephone Interpretation Kyoto Dec 1989 6 5 1 6 5 22 BOITET Ch 1989a Motivation and Architecture of the LIDIA Project Proc MTS 89 Munich 16 18 ao t 1989 5 p BOITET Ch et BLANC E ds 1990 DBMT 90 Post COLING Seminar on Dialogue Based MT Machine Translation oflwith Dialogues Le Sappey France 26 28 ao t 1990 328 p BROWN R D et NIREMBURG S 1990 Human Computer Interaction for Semantic Disam biguation Proc COLING 90 Helsinki 20 25 ao t 1990 6 p HUTCHINS W J 1989 Out of the Shadows A Retrospect of Machine Translation in the Eighties Presented at Computer and Translation 89 Tbilissi Georgia novembre d cembre 1989 13 p LEPAGE Y 1988 Ambiguities and Second Generation MT Systems First European Con ference on Information Technology for Organisational Systems Athens 16 20 mai 1988 6 p MARUYAMA H et WATANABE H OGINO S 1989 An Interactive Japanese Parser for Machine Translation Proc COLING 90 Helsinki 2 25 ao t 1990 7 p PECKHAM J ed 1989 Recent Developments and Applications of Natural Language Pro cessing Unicom Seminars Lilited dans la collection Applied Information Technology Reports 300 p TOMITA M 1985 Feasi
88. SPECIFICATEURS ou des FILLES ADJOINTES La pr sence de tous ces attributs est h rit e pour chaque Dl r gle du fait m me qu il s agisse d une DI r gle 7 Dl r gle GSG NOM n IDENTITE INDEX i FAMILLE f d composition FONCTION adjonction coordination MERE p FILLES T TES t NIVEAU lexical CONTENU ERS FILLES COMPLEMENTS c FILLES SPECIFICATEURS s FILLES ADJOINTES a 116 Int gration des connaissances en g nie linguistique Les GRAMMAIRES D OBJETS constituent donc un m taformalisme o diff rents types de connaissances grammaticales correspondant par exemple diff rentes th ories linguistiques peuvent tre exprim s L laboration de m ta formalismes de representation par objets de la connaissance grammaticale les GRAMMAIRES D OBJETS constituera un des objectifs fonda mentaux de la recherche en g nie linguistique dans les ann es venir Contraintes Repr sentations base de contraintes grammaires de r gles et grammaires de principes On oppose souvent les th ories grammaticales bas es sur des r gles comme GSG ou GLF et les th ories bas es sur des principes comme GL En fait les grammaires de principes comme les grammaires de r gles ainsi que les grammaires traditionnelles d ailleurs constituent des repr sentations par con traintes des connaissances grammaticales L avantage de telles repr sentations est qu elles permettent l
89. Tr ves 1987 amp 1990 Terminologie et industries de la langue Paris 1989 Applications micro informatiques multifonctionnelles de la terminologie Vienne 1989 pour n en citer qu un chantillon repr sentatif Ces colloques sont doubl s d autant de halls de d monstration et de commerciali sation de produits informatiques C est dire combien l informatique li e au secteur d activit de la terminologie et de la traduction suscite d enthousiasme et d int r t qui s expriment dans ce foisonnement de d bats et de projets plus ou moins controvers s Nous ne nous rangeons pas d embl e dans le camp des d tracteurs de ces technologies nouvelles car nous ne r futons pas l affirmation que l informatique peut tre source de progr s mais elle est aussi et d abord source de fascination et de propos d raison nables Le foss du possible la r alit du prototype l industriel est trop all grement franchi par les marchands du temple Nous proposons ici de verser ce dossier quelques l ments de r flexion sereins exprim s avec une certaine distance un moment charni re du d veloppement informatique le stade de la banalisation et de la massification des mat riels pr c dant la p riode de leur incontournabilit Il est vrai que cette informatisation acc l r e parfois fr n tique que nous pouvons observer cherche r pondre des attentes et des exigences des praticiens exigences 213 Gabriel
90. UREF a inscrit cette manifestation son programme Les questions d battues ici sont importantes et incontournables Il fallait une telle rencontre pour aller de l avant pour mieux tre pr sent dans le monde de demain Permettez moi tout d abord de vous exprimer tous mes remerciements pour tre venus si nombreux J en suis tr s heureux et flatt cela montre que nous avions besoin de nous voir de dialoguer de r fl chir ensemble pour savoir ce que l Autre fait ce que nous avons faire ce que nous pouvons faire ensemble Nous avons intitul nos Deuxi mes Journ es scientifiques de notre r seau LTT L environnement traductionnel La station de travail du traducteur de l an 2001 parce que nous voulions rappeler que la traduction est une profession de plus en plus indispensable de nos jours et qui dicte de fa on primordiale la rencontre et la com pr hension des hommes le cheminement vers le progr s le nouveau le renouveau le d veloppement la connaissance le savoir la prise de conscience de soi et des autres Le monde est polyglotte on le sait mais cette particularit fondamentale nous oblige puisque nous vivons dans un univers presque totalement interconnect o ce qui se passe ici ne peut tre ignor ailleurs et ici traduire et traduire de plus en plus et de plus en plus vite La demande pour des traductions rapides bien faites videmment et au prix de revient le plus bas possible pose bie
91. Wang VS 5000 sur laquelle tourne le logiciel Logos et des p riph riques n cessaires La majorit des traducteurs disposent d un micro ordinateur IBM compatible alors que les autres sont reli s au serveur gr ce des terminaux Tous poss dent une imprimante au laser et les deux traitements de texte privil gi s sont WordPerfect 5 0 dans le cas des micro ordinateurs et Wang WP Plus dans celui des terminaux Le traducteur appel tao ste dans le jargon du m tier effectue son travail en quatre grandes tapes La pr dition Le traducteur supprime les difficult s qui risquent de faire tr bucher le logiciel La recherche terminologique Le syst me produit la liste des termes et locutions nominales qui ne figurent pas dans son dictionnaire informatis Quand le traducteur a trouv les quivalents en faisant les recherches terminologiques et linguistiques n ces saires 1l les int gre au dictionnaire ALEX en pr cisant le domaine l aide de codes et il r dige les r gles s mantiques voulues gr ce au programme SEMANTHA La traduction Il s agit d une op ration purement automatique qui se d roule en arri re plan La sortie machine est vers e dans un fichier de traitement de texte La post dition Le traducteur r vise l cran le produit brut avant de le livrer au client Gestion et coordination des projets de TAO Des projets aussi ambitieux que ceux de la TAO exigent un sol
92. abstraction sur les objets et leur repr sentation On peut exprimer des contraintes sans avoir faire r f rence aux objets sp cifiques qui leur seront soumis Les contraintes s appliquent des variables qui n ont pas tre instanci es mais uniquement typ es abstraitement Ainsi en formulant une notion comme celle de c commande en GL on n a pas se soucier de la fa on pr cise dont seront repr sent es les structures syntaxiques ni des tiquettes sur les n uds 8 C COMMANDE a c commande si et seulement si a et B ne se dominent pas l un l autre et que le premier n ud branchant qui domine domine galement Dans cette d finition a et B sont implicitement typ s comme des n uds tiquet s dans une structure arborescente o galement implicite 17 En fait cette opposition est plus m thodologique que conceptuelle M thodologie ascendante du sp cifique au g n ral dans le cas des grammaires de r gles vs m thodologie descendante du g n ral au sp cifique dans le cas des grammaires de principes La notion de principe est malheureusement assez floue et sert parfois masquer une absence de rigueur et une confusion entre sp cifique qui s oppose g n ral et explicite qui s oppose implicite La concision la clart ou la simplicit peuvent constituer des qualit s d une description qui peut entra ner un peu d implicite Mais l implicite n est jamais une q
93. achat du syst me de base mais seulement sa sp cialisation 600 KF et les co ts de traduction et de r vision on arrive 632 680 760 et 920 KF pour 200 500 1000 et 2000 pages contre 44 110 220 et 440 KF pour la m thode classique manuelle soit environ 14 5 6 3 5 et 2 fois plus respectivement I faut aussi tenir compte d un d lai de l ordre de plusieurs mois pour la sp cialisation Tout compte fait le point d quilibre se situe 9000 ou 10 000 pages Les stations et environnements actuels sont ils adapt s Tentons de r pondre cette question en examinant ce qui existe pour la TA d pistage la TA diffusion et la THAM Nous verrons qu il conviendra pour la suite de nous int resser d abord aux utilisateurs et ensuite aux techniques La TA d pistage Acc s un serveur En France Gachot SA commercialise un serveur de traduction automatique via le Minitel qui donne acc s un certain nombre de paires de langues de la famille 7 Christian Boitet des syst mes SYSTRAN Malheureusement la publicit cherche faire croire qu on peut utiliser ce syst me en th me pour la diffusion alors que les r sultats sont vi demment d sastreux Ils le seraient d ailleurs tout autant avec n importe quel autre syst me car aucun traducteur humain et a fortiori aucun syst me automatique ne peut traduire n importe quoi de fa on assez convenable pour une diffusion directe ni m m
94. aire C est dire que nous ne tiendrons pas compte des d veloppements en ce qui concerne les HYPERTEXTES structur s autour de repr sentations hi rarchiques ou h t rarchiques Il est vident que les contraintes apport es par des syst mes dot s d HYPER MODELES ou d HYPER CRITIQUES changeront certainement de fa on radicale la nature des activit s de r daction et de traduction dans les domaines o elles seront applicables Voir ce sujet Barrett E 1988 et 1989 r d par exemple Nous n avons pas non plus tenu compte de la dimension stylistique et esth tique 2 titre d exemple mentionnons que les connaissances linguistiques int gr es aux traitements de texte universels actuels sont limit es la d termination de segments lin aires caract res mots phrases paragraphes pages sections etc Un segment donn ne diff re d un autre que par sa longueur sa position et la s quence des marques qui le composent Notons cependant qu un bon traitement de texte dispose galement de connaissances typographiques sur les en t tes les pieds de page les marges les alin as les espacements l orthographe non grammaticale la c sure la justification les renvois et les notes infra paginales les titres la hi rarchie des parties d un texte les types de caract res polices tailles styles corps etc Il faut distinguer les syst mes de traitement de texte universels diteurs de structures tels EMACS
95. appel aux connaissances g n rales appel es aussi connaissances du monde Le mod le du monde est la composante qui repr sente ces connaissances g n rales Cette composante est repr sent e sous forme d une hi rarchie o les l ments sont reli s entre eux de fa on superordonn e et sousordonn e relation qui sont exprim es par des arcs une sorte de AKO a kind of Le sch ma suivant repr sente une telle organisation VERT BR sorte de MAMMIF RE sorte de TIGRE Figure 1 Cette repr sentation ne fournit qu une information partielle propos du monde On d crira davantage les n uds de la hi rarchie appel s types en sp cifiant leurs propri t s typiques On associe ainsi chaque type un ensemble de paires attribut valeur appel s traits types feature types Ait Kaci 1986 Emele Zajac 1990 On repr sentera une telle paire de la mani re suivante TYPE attribut valeur 1 En r alit nous n avons jamais besoin de toutes les connaissances du monde pour interpr ter un fait mais d un sous ensemble pr cis des connaissances g n rales un sous monde Le mod le du monde est donc en fait un mod le du sous monde Nirenburg Raskin 1987 2 Pour une description plus compl te des arcs cf Thayse 1988 chap 3 32 Le module lexical dans un syst me de traduction automatique Par exemple le type TIGRE sera d crit l aide d un ensemble de paires attribut valeur
96. apport e par l environnement syntactico s mantique au transfert lexical en TA Les premiers r sultats obtenus par une recherche empirique peuvent donner l impression de manquer de bases solides c est pourquoi il nous appara t que tout progr s dans l automatisation de la d marche de traduction exige des recherches plus pouss es sur un contexte plus largi notamment en direction de PIA Quant aux descripteurs s mantiques que nous avons labor s jusqu ici ils sont appel s voluer en fonction de l extension de notre tude d autres verbes Certains descripteurs dispara tront d autres fusionneront d autres seront cr s et d autres se confirmeront ce propos par exemple nous avons constat que le descripteur POR TEUR D INFORMATION d j productif pour DRAW HOLD et TURN se r v le nouveau utile pour certaines traductions de RUN et MOVE tudi s r cemment Enfin on peut dire que le fait d extraire les seuls l ments s mantiques indis pensables pour le choix de traductions dans nos types de textes est pr f rable l application d une th orie s mantique pr tablie Annexe 1 l The senate seat held by her husband Richard occuper 2 He held a reception organiser 3 The transplant surgeon was held the immediate cause of the death tenir pour 4 The century dinner was held at Eaton avoir lieu 5 the man who holds the record detenir 6 To hold a herd of catt
97. au del de 25 pour cent de correction toute r vision peut tre qualifi e de non rentable Cela signifie qu il vaut mieux alors traduire une nouvelle fois le texte plut t que de le corriger L avantage de la saisie vocale par rapport a la traduction au dictaphone est tout aussi vidente il s agit de la vision directe du texte sur cran que ne permet videmment pas le dictaphone De plus dans le cas de phrases difficiles alambiqu es ou parti culi rement longues qui ne peuvent tre traduites au dictaphone il est possible de les saisir manuellement au clavier avant de reprendre la dict e 316 La station de travail du traducteur professionnel et ses implications p dagogiques Logiciels logiciels d exploitation DOS 5 0 et sup rieur Unix OS 2 interface utilisateur graphique orient e objet Windows logiciels de traitement de textes Word for Windows WordPerfect for Windows etc logiciels de conversion si ces fonctions ne sont pas int gr es dans les nouveaux logiciels par exemple Software Bridge logiciels utilitaires permettant de restaurer des fichiers endommag s PC Tools Norton Utilities etc logiciels permettant la cr ation de terminographies informatis es r sidentes ou non en fonction des programmes utilis s INK TERM PC TERMEX etc logiciels de pr sentation de mise en page notamment pour la traduction page page les tableaux Pagemaker Vent
98. au signifiant de la langue source Dans le cas qui nous occupe c est dire la traduction bilingue anglais fran ais nous avons cherch des moyens linguistiques susceptibles de nous aider r soudre les probl mes sp cifiques li s au transfert lexical des verbes anglais en TA 1 Cf publication Transfert lexical et contexte s mantique en Traduction Automatique Les traductions fran aises des verbes anglais DRAW HOLD LIE TURN WORK A Attali G Bourquin M C Bourquin Launay A Euvard CELTA URA CNRS 1035 Cahiers du CRAL Nancy 1989 21 Arlette Attali Annette Euvrard Pour mieux comprendre ces probl mes nous prenons exemple du verbe HOLD appr hend dans des textes r els et limit s la phrase avec une multiplicit de tra ductions possibles cf annexe 1 Se pose donc la question de savoir comment un automate traducteur qui traduit de lex me lex me peut s lectionner l quivalent lexical ad quat chaque traduction fran aise correspondant un des sens de HOLD doit tre l aboutissement d un calcul Ce calcul consiste pour nous tirer parti de l environnement syntactico s mantique port par les actants du verbe anglais Par actants nous entendons les sujets profonds ou GNI les objets directs ou indirects profonds ou GN2 et parfois GN3 auxquels on pourrait ajouter des circonstants plus ou moins attendus Le principe est donc de d gager de cet environnement actancie de
99. bis 50 cm Ein ung nstiger Schneedeckenaufbau ermahnt zu erh hter Vorsicht An dem Alpennordhang in dem Wallis in dem Gotthardgebiet und in dem Engadin besteht oberhalb 2000 m eine m ssige lokale Schneebrettgefahr In den brigen Gebieten herrscht oberhalb 1800 m eine m ssige lokale Schneebrettgefahr Der wechselhafte Temperaturverlauf fuShrte zu einer weiteren g nstigen Setzung und Verfestigung der Schneedecke Ein starker Temperaturanstieg und windbegleitete Schneef lle haben im Wallis zu einer VerschaSrfung der Lawinengefahr gefushrt Die starke Erw rmung und die leichtere Abk hlung f hrten zu einer g nstigen Setzung und Verfestigung der Schneedecke 78 8 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche sur la traduction automatique Christiane JADELOT Dominique BOUSSEL CELTA CNRS EUROTRA F Nancy Universit Nancy 2 Nancy France EUROTRA Finalit originalit Pour faire face l immense difficult de traduction que repr sente le multilinguisme de la CEE en m me temps sa richesse la Commission a lanc un projet de traduction automatique La Communaut europ enne compte en effet 9 langues officielles le danois l espagnol l allemand le grec l anglais l italien le n erlandais le portugais et le fran ais ce qui fait 72 paires de langues si l on veut les traduire toutes l une vers l autre Actuellement un certain nombre de documents ne sont pas tr
100. caract ristiques d un poste de travail de traducteur adapt aux conditions propres PONU conditions qui tiennent la fois la structure de l Organisation et de ses services linguistiques et la nature des travaux confi s aux services de traduction Je ne m tendrai pas sur les caract ristiques qui sont plus ou moins communes tous les postes de travail de traducteur en l tat actuel de la technique mais j insisterai par contre sur une application la gestion de la documentation de r f rence gr ce une banque de textes sur disques optiques pour laquelle PONU joue certains gards un r le de pionnier Contraintes organisationnelles nature des travaux et caract ristiques du poste de travail de traducteur a L ONU est une organisation largement d centralis e et poss de des services de traduction non seulement dans ses principaux centres Si ge de New York Office des Nations Unies Gen ve et Office des Nations Unies Vienne mais aussi dans de nombreux bureaux r partis dans le monde entier commissions conomiques et sociales pour Afrique 1 Am rique latine et les Cara bes l Asie et le Pacifique l Asie occidentale Programme des Nations Unies pour l environnement et Centre 156 b d Le poste de travail de traducteur P ONU Horizon 2001 HABITAT Nairobi etc Cette d centralisation exige que les postes de travail de traducteur mettent en uvre du
101. ce fait une vocation pour ce travail surtout s il s agit de textes relevant de leur sp cialit Mais bien qu ils aient alors l avantage de conna tre fond le sujet trait le r sultat de leurs efforts ne rend que rarement compte de cet atout C est qu ils ne maitrisent pas la technique de traduction et ne peuvent donc pas tirer profit de leurs connaissances du sujet Ce sont ces derni res en revanche qui font le plus souvent d faut aux traducteurs professionnels d autant plus que la technicit des sujets augmente mesure que la sp cialisation devient la r gle dans presque tous les domaines Toutes les conditions sont donc r unies pour faire chec la traduction dans bien des cas Il faut de plus y ajouter ceux o la traduction est effectu e vers la langue trang re ou en l absence de connaissances suffisantes de la langue de d part La maladie dont souffre la traduction est multifactorielle La m prise sur la facult de traduire assimil e la connaissance d une langue trang re et la sous estimation des comp tences requises pour la traduction qui en r sulte en sont tout aussi res ponsables que l absence de protection l gale du titre ainsi que et c est la un point important l inad quation de la formation en traduction En effet le principal m rite de la formation actuelle est de rehausser le niveau des connaissances linguistiques des traducteurs professionnels Son v ritable
102. ce que nous venons de dire nous pouvons ainsi mettre en vidence des classes d objets qu ils soient abstraits ou concrets Nous insistons cependant sur le fait que ces classes ne sont pas d crites ind pendamment de leur comportement r el dans le discours c est dire ind pendamment de la syntaxe Les classes d objets rel vent dans notre esprit la fois de la syntaxe de la s mantique et de la pragmatique c est dire en fin de compte de a cognition Les classes d objets ont un assez grand pouvoir explicatif sur la fa on dont les objets sont per us par l esprit humain dans le cadre de la langue Soit la classe des habits Les op rateurs appropri s sont les suivants Luc a mis enlev sa veste Luc a chang de veste Luc porte une veste Sur la base de ces quatre verbes il est possible de dresser la liste de tous les habits du fran ais Une recherche m thodique mais non exhaustive nous en a fait trouver environ 800 La d finition que nous venons de donner inclut cependant un mot comme lunettes Pour la langue les lunettes sont un v tement Luc a mis enlev ses lunettes Luc a chang de lunettes Luc porte des lunettes 262 Forme d un dictionnaire lectronique Cette assimilation op r e par la langue permet peut tre de rendre compte d un emploi tout fait inattendu Luc a chauss ses lunettes Applications la traduction Si l on reprend l opposition que nous avons
103. computationnel j y vois une double insuffisance syntaxique le programme d analyse de l anglais n a pas t en 5 Le journaliste du Vif affirme que m me s il reste quelques fautes la traduction automatique SYSTRAN est la plus au point sic p 25 Dans sa contribution au Colloque de Maastricht Bedeutung and Bedeutungsverwendung im Lichte der maschinellen bersetzung loc cit p 79 89 Annemarie Schmid a analys les aspects contextuels des processus de signification que ne par viennent pas traiter ni SYSTRAN pour la TA ni ALPS pour la TAO Je n ai pas l intention d ajouter une pierre si petite soit elle ce lynchage Tout comme Annemarie Schmid Je tiens mettre en lumi re des types de comportement que la dynamique du langage inspire l homme en l occurrence au traducteur et qui constituent une barri re que ni la TA ni la TAO ne semblent pas pouvoir franchir contraction d apr s le dernier paragraphe p 89 6 Dans les milieux de l ing nierie linguistique de telles distinctions sont qualifi es de stylistiques alors qu il s agit de non sens et de grammaticalit 323 Jean Marie Waaub mesure d tablir la diff rence entre worst adv et worst adj la synth se du fran ais n a pas t capable de produire l ordre des mots ad quats Une r gle contextuelle de transfert pourrait tre formul e comme suit the worst V ed N le N le plus gravement V tout
104. constitue une entr e de lexique ou de dic tionnaire Si oui il n y a pas de lemmatisation et Odile affiche directement l article correspondant utiliser un lexique personnel pour produire directement des cl s de recherche Dans ce cas les cl s potentielles sont utilis es pour acc der un lexique personnel trousseau Le contenu de ces cl s est ensuite interpr t comme une liste de cl s qui sont alors utilis es pour chercher dans le dictionnaire Dans l automate ces deux options correspondent respectivement aux conditions CI et C2 Figure 3 L automate de contr le d Odile Les tats I et F sont respectivement les tats initial et final Les Ci sont les conditions pour passer d un tat l autre Les arcs vides sont des transitions par lesquelles on passe sans conditions Le chemin en gras correspond au plus court chemin possible celui o l utilisateur n utilise aucune des options de traitement L automate a six tats I est l tat initial F l tat final tat 1 on lemmatise F la forme d entr e On obtient CP une liste non vide de cl s potentielles CP tat 2 tat vide on ne fait rien c est un tat de transition tat 3 on effectue la recherche des CP dans le s lexique s personnel s courant s CP devient alors la liste des cl s trouv es comme contenu des entr es du des lexique s personnel s 101 Mathieu Lafourcade
105. crits il s agit toujours de la classe tout enti re des langages de type 2 Si la r duction d une grammaire l une ou l autre de ces formes normales peut avoir un int r t pour l criture d algorithmes de reconnaissance d un certain type ascendant pour FNC pr dictif pour FNG par exemple ce n est certainement pas un int r t th orique Comment comparer par exemple les hypoth ses sur le liage d une th orie comme gouvernement liage et celles d une th orie comme la grammaire syntagmatique g n ralis e Il faudrait pouvoir d finir les th ories en fonction des contraintes sur certains domaines d finissables ind pendamment de la th orie C est ce qu ont fait Miller 1990 pour les syst mes de liage Gazdar et al 1988 pour les fh ories cat gorielles Pullum et Barker 1990 pour les relations de commande et nous m me pour diff rents domaines syntaxiques Morin 1989 En traitement des langues naturelles cette n cessit th orique s associe des exigences pratiques Id alement on voudrait pouvoir pratiquer un certain clectisme 22 Ou plus pr cis ment sur le liage filtrage Sur cette notion de liage filtrage ensemble des liens globaux entre objets pr sents et objets absents filt s dans la structure voir Morin 1989 23 En GL les ph nom nes sont d crits au moyen de l interaction d un r seau de notions extr mement complexe et mouvant d un auteur l au
106. d ailleurs est mono lingue Elle est la m me quelle que soit la langue cible Cette caract ristique est motiv e par le fait que le syst me traite un grand nombre de langues Il y a9 modules d analyse et 72 modules de transfert IS nun ann nn nn nn nn nn nn IS langue source fran ais L analyse d une phrase repose sur une approche stratificationnelle tr s classique Elle s effectue selon quatre tapes l analyse morphologique EMS chaque mot de la phrase est tiquet selon sa cat gorie de discours 2 analyse syntaxique ECS les cat gories du discours sont organis es en cons tituants tels que groupe nominal GN groupe verbal GV groupe pr positionnel GP 3 analyse relationnelle ERS les constituants sont r organis s selon leur fonction syntaxique verbe sujet objet modifieur 80 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche 4 analyse s mantique IS les fonctions syntaxiques sont organis es selon leur r le s mantique pr dicat gov argument arg et modificateur mod Chaque niveau d analyse produit un arbre d cor Le passage d un niveau l autre est assur par un transducteur Le transfert d un niveau l autre consiste en une modification d arbres ou limination Du point de vue du framework il n y a pas de diff rence entre un transducteur du module monolingue et le transfert IS IS Chaque niveau inclut un dictionnaire et une grammaire La g n rat
107. davantage susceptibles que les seconds de trouver leur compte dans l activit traduisante dont l attrait est davantage fonction de l int r t qu on porte aux sujets que de celui qu on porte la langue trang re Si l on veut que la formation se limite 4 ce qui est propre la traduction il faut s assurer que les candidats poss dent les capacit s et les connaissances qui entrent en jeu dans le processus de traduction Ils doivent donc avoir des capacit s certaines d analyse et de synth se une bonne ma trise de leur langue maternelle l crit les connaissances non linguistiques n cessaires la traduction dans les domaines o ils comptent travailler et une compr hension suffisante d une langue trang re Il est indispensable que l ensemble de ces pr alables soient r unis si l un d eux fait d faut le processus de traduction ne peut s accomplir normalement Tous les efforts didactiques seraient alors vains Ce serait vouloir enseigner la p tisserie sans farine Et de m me que la cuisine n est pas l endroit qu il faut pour faire pousser le bl de m me le cours de traduction n a pas pour fonction de cr er un bagage cognitif mais d apprendre s en servir dans un but d termin La r forme du contenu de la formation Bien que le processus de traduction comporte deux phases celle de l analyse du texte et celle de la r expression ni l une ni l autre n est sp cifique de ce proce
108. de N2 261 Gaston Gross Les noms d signant des malades ont aussi un comportement linguistique autonome comme on le voit dans ces paraphrases Luc est tuberculeux Luc a la tuberculose Luc souffre est mort de tuberculose Les appellatifs sont des vocatifs par excellence C est ce qui fait que leur utilisation en position d argument puisse tre consid r e comme d viant de la norme comme dans le langage enfantin Va dire bonjour au Monsieur Une classe comme celle des instrumentistes est bien d finie du point de vue syntaxique s mantique et pragmatique Un accord oniste joue de l accord on Il reste cependant une ambigu t un instrumentiste peut tre soit un amateur soit un professionnel Dans ce dernier cas les ensembles ne sont pas disjoints Enfin les substantifs pr dicatifs forment une immense classe qui a la m me extension que les verbes qui leur sont associ s On voit donc que la classe des humains regroupe des sous ensembles qui ont des particularit s linguistiques bien d finies Ces sous ensembles constituent des classes s mantiques et pragmatiques qui les motivent et que nous appelons classes d objets Nous pensons que ce sont ces classes qui sont le niveau d analyse ad quat et non pas un trait aussi g n ral que humain qui banaliserait toutes ces particularit s et ne rendrait pas compte des faits de langage que nous venons d voquer rapidement Sur le mod le de
109. de l criture tra duisante en distinguant trois poques 1 celle de la plume et du syst me crayon gomme stylo 2 celle de la machine crire et 3 celle de l utilisation des outils informatiques c est dire en l occurrence pour ce qui m int resse ici celle du traitement de texte On croit souvent que la rupture la plus importante intervient avec l apparition de l ordinateur en passant donc de la deuxi me la troisi me des trois poques qui viennent d tre voqu es S il est vrai qu il en est bien ainsi d s lors qu on prend en compte l ensemble des multiples potentialit s techniques que rec le l ordinateur 333 Jean Ren Ladmiral mis au service de l activit traduisante je pr ciserai qu mes yeux lorsqu il s agit sp cifiquement et exclusivement du traitement de texte comme dispositif d aide l criture traduisante la rupture se situe ailleurs C est quand on passe de la plume du stylo la machine crire du manuscrit MS au tapuscrit TPS que l on doit changer sa technique d criture et de traduction Alors que le traitement de texte nous permet pour ainsi dire de r inventer le stylo et le crayon lui m me En effet la composition sur cran de ce qui sera un compuscrit CPS sur disquette puis ventuellement sur papier fonctionne un peu comme une sorte de stylo imma t riel mental comme un de ces immat
110. de la traduction doit traiter un volume norme de textes techniques Comme Logos se pr te particuli rement bien la traduction dans ce domaine le Bureau sera en mesure de d terminer si le logiciel permet ou non de r pondre cette demande 167 Klaire Tremblay Essai en milieu op rationnel Pour l valuation du logiciel en milieu op rationnel des bancs d essai appel s sites TAO ont t implant s dans six services de traduction Il s agit de la DSQ Section informatique Montr al du QGDN Ottawa de la DSC Section technique Ottawa des Transports Ottawa de l Agriculture Ottawa et de la FMC Saint Hubert Au total quelque 35 traduc teurs membres du personnel de soutien mettent chaque jour le logiciel Logos l preuve dans des domaines d application vari s allant de l informatique la marine de guerre en passant par l lectronique Outre Logos les quipes disposent d autres outils informatis s dont LOTUS 1 2 3 pour la cueillette des donn es WordPerfect pour la v rification orthographique et le traitement de texte Kurzweil pour la saisie des textes sur support ordinolingue et les logiciels Keyword et Pride Local pour la conversion des fichiers de traitement de texte Les quipes contribuent galement l am lioration du logiciel Logos sous la forme de demandes ponctuelles pr sent es la soci t Logos L outil L quipement TAO de chaque site se compose d une unit centrale
111. de sa marginalit et de son anonymat elle volue avec toutes les disciplines qui b tissent le futur et l essor technologique lui impose sa loi La voici cartel e entre son pass artisanal et un avenir industriel l De l esprit des traductions uvres compl tes Paris 1821 t XVII p 396 XV Nous vivons cette charni re qui pose l enseignement des probl mes aigus Com ment concilier une tradition prouv e avec une modernisation n cessaire Comment une institution par nature conservatrice aux moyens limit s pourra t elle suivre l ac c l ration quelque peu d mentielle de l innovation technique Comment raison garder entre la culture et la machine C est un tel d fi que nous tentons ce jour de relever tout le moins d clairer avec l aide de AUPELF et de l UREF gr ce la contribution savante ou l exp rience d orateurs venus d une quinzaine de pays s adressant du Nord au Sud et de l Est l Ouest pr s d une trentaine de nations ici repr sent es et par la publication qui suivra la francophonie mondiale Des chercheurs des sp cialistes des enseignants et des professionnels vont donc dialoguer pour le meilleur profit de tous Ils vont esquisser la prospective du m tier la futurologie de la discipline partant les nouvelles modalit s de la formation Ce dont je les remercie par avance En quatre ann es d tudes d s la sortie du secondaire po
112. demande du temps beaucoup de temps trop de temps parfois Il s agit alors de rationaliser le travail indispensable du traducteur de cr er un environnement qui lui permette de mieux faire face sa t che d tre plus efficace encore plus cr atif peut tre On pense donc imm diatement l ordinateur la traduction assist e par ordinateur la traduction automatis e dans une large mesure On cherche cr er un poste de travail au traducteur toute une batterie d outils automatiques une station de travail Ces Actes explorent les divers sc narios avec cette vision LL ISBN 2 bL05 0 705 X 59 4366 7
113. des Communaut s europ ennes volume quelque 300 000 pages annuelles En 1988 trois traducteurs sur quatre se consacraient ce travail tandis que la charge augmentait exponentiellement Aujourd hui gr ce une standardisation par formulaires et nomenclatures con us et d velopp s par les traducteurs la parti cipation du Service de traduction est r duite quelques personnes Une prochaine tape bas e sur le principe d EDI Electronic Data Interchange pourrait liminer toute intervention des traducteurs Un syst me de communication qui n cessitait plus de 150 traducteurs pour fonctionner a t mieux planifi mieux organis et finalement transform en un syst me qui travaille presque seul avec une augmentation de la performance et de la qualit de la communication multilingue 210 PARTIE HI Traduction Terminologie Informatique Pr sidents Raymond Renard Daniel Godfrind Guy Efoe Wallace Benoit Ouoba 21 Aspects de l informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles Gabriel OTMAN Centre de Terminologie et de N ologie INaLF CNRS Paris France Au cours de la d cennie coul e la grande majorit des colloques consacr s la terminologie ont trait de son informatisation L re nouvelle de la terminologie Qu bec 1985 Terminologie et technologies nouvelles Paris 1985 S minaire de terminotique Bruxelles 1986 Terminologie et ing nierie de la connaissance
114. du Cas accusatif par V ou oblique par Pr p doit se faire vers la droite mais l assignation du Cas nominatif par INFL vers la gauche certaines t tes doivent tre initiales d autres finales On note par ailleurs que ce syst me contraint une multiplication de niveaux puisqu il exclut a priori des structures plates o la t te est enrob e de part et d autre de constituants sp cificateurs d un c t et compl ments de l autre par exemple sn Det N SP ou sy Aux V SN en fran ais sauf dans une langue o le param tre de t te initiale finale ne serait pas actif 112 Int gration des connaissances en g nie linguistique Dans le cadre GSG on posera que ce sont les CAT GORIES LEXICALES t tes mais galement sp cificateurs d terminants auxiliaires modificateurs etc qui doivent appara tre avant les cat gories syntagmatiques en fran ais et apr s ces derni res en japonais 4 a Fran ais PL Niveau lexical lt Niveau lexical b Japonais PL 1 Niveau lexical lt Niveau lexical S l on tentait de calquer la th orie GL en GSG on pourrait postuler un trait TETE a caract risant les t tes de syntagmes et avoir des PL r gles comme en 5 5 a Fran ais PL T te al lt 1 T te a b Japonais PL T te al lt T te a On voit tout de suite la difficult int grer une description du SN fran ais ou du japonais suivant le cad
115. du Centre for Computing in the Humanities Au Canada TACT est distribu gratuitement aux institutions universitaires membres du Consortium pour les ordinateurs en sciences humaines Techniquement TACT est un hypertexte c est dire un programme qui g re des blocs d information structur s ou si l on veut des ensembles d informations hi rar chis s d limit s Ces consid rations sont fondamentales car elles peuvent rendre compte de la diff rence essentielle entre ce type de logiciels et les logiciels con us pour le traitement en lot Les informations g r es par les programmes de traitement en lot sont des infor mations lin aires puisque dans ce syst me mot concord mot index r f rences et contextes sont dispos s sur une seule ligne partir de ces informations lin aires divers tris peuvent tre op r s tri par ordre alphab tique tri par ordre alphab tique invers etc Contextes et r f rences sont param trisables on peut augmenter ou r duire la taille des contextes on peut trier les mots selon des crit res de fr quence L essentiel c est la structure lin aire de l information Contrairement aux programmes de traitement en lot les programmes du type TACT les hypertextes g rent des blocs d information hi rarchis s et d limit s des n uds Ces blocs d information peuvent tre constitu s d informations de nature tr s vari e I peut s agir du texte int gral sur le
116. du monde moderne La traduction et l am nagement de la langue de travail Un des principaux objectifs de l am nagement linguistique centrafricain concerne l utilisation l gale du s ng comme langue de travail de l Etat et des soci t s civiles partout o 1l y a interaction professionnelle avec le public Ceci implique notamment que soient mis la disposition du public tous les textes de lois de r glements de conventions etc dans les deux langues officielles Ces 302 Traduction dans l am nagement linguistique de la R publique centrafricaine textes existant d j en fran ais il faudra les traduire en s ng Il en est de m me pour les textes statutaires les programmes d action les notes d information et tous les textes soumis l affichage public Enfin de tr s nombreux formulaires pi ces d identit ou cartes devront tre traduits ou repens s en fonction d une pr sentation bilingue Il faut bien comprendre que si ces textes doivent tre rendus disponibles dans les deux langues le prestataire de service n est pas soumis l obligation d une traduction syst matique de ses services Il suffit que ceux ci soient rendus dans la langue officielle la plus la port e du demandeur de service Cette disposition peut du reste voluer s il se r v le n cessaire de l gif rer de fa on plus pr cise sur l utilisation des deux langues officielles Pour le moment il ne semble pas que cela
117. effectivement possibles comme le montrent les exemples suivants Diff rents tiquetages en classes syntaxiques du mot des feuilles avec diff rentes g om tries et tiquetages en fonctions syntaxiques et avec diff rents tiquetages en relations logico s mantiques Il nous parle de l cole de cuisine lyonnaise prend le livre et le lit On voudrait savoir comment interpr ter de de depuis au sujet de cole de cuisine lyonnaise cole lyonnaise cuisine lyonnaise le lit pronom verbe article substantif 37 Herv Blanchon avec diff rentes g om tries et tiquetages en fonctions syntaxiques et un seul tiquetage en relations logico s mantiques Il regarde le livre de l cole de cuisine lyonnaise et Ie lit avec une seule g om trie et tiquetage en fonctions syntaxiques et avec diff rents tiquetages en relations logico s mantiques Il observe la photo de Paul et la classe On voudrait savoir comment interpr ter de prise par Paul repr sentant Paul appartenant Paul la classe pronom verbe article substantif avec une seule g om trie et tiquetage en fonctions syntaxiques et un seul ti quetage en relations logico s mantiques Le v t rinaire prend la patte de l oiseau et la bague On voudrait savoir comment interpr ter la bague pronom ver
118. en place des principes de gestion de projets aux termes desquels tout est pr vu puis v rifi dans le moindre d tail La r gle impitoyable dit qu un travail est refus tant qu il ne r pond pas aux crit res de qualit impos s Elle dit aussi que le chef de projet ou de groupe est responsable de toute carence due une absence une ambigu t ou une impr cision des directives Elle contribue g n raliser l esprit de collaboration Devancer les volutions du march Dans la perspective que nous avons retenue les lignes de force du march sont impli citement pr sentes en permanence Elles le sont dans la d finition de types de traduction se d marquant du tout traduit Elles le sont dans la mise en place de types vari s de gestion des traductions Elles le sont aussi dans la recherche des accroissements de productivit li s l am lioration des strat gies individuelles ou collectives mais aussi et surtout au d veloppement des aides au traducteur la r partition des t ches au recours la traduction dict e Elles le sont enfin dans la prise en compte de nouveaux types de pratique et notamment dans l av nement peut tre regrettable de la post dition Mais il ne suffit sans doute pas de suivre les volutions rapides des conditions d exercice de la profession Il est utile de tenter de les pr voir et de mettre d j en place les bases de la future formation continue des traducteurs No
119. ergonomique et de rectifier notre tir avec le deuxi me prototype Je vais laisser M Elliott Macklovitch du CCRIT le soin de vous parler des probl mes d interface survenus et des solutions apport es Je vais plut t m attarder aux volets op rationnel et ergonomique du point de vue du traducteur Dans un premier temps il est int ressant de constater que l exp rience v cue par les traducteurs diff re sensiblement d un service de traduction l autre En effet alors qu une quipe disposait d assez de temps pour se familiariser avec les diverses fonc tionnalit s du nouvel outil de travail et pour constituer des dictionnaires sp cialis s une autre quipe devait souvent se limiter au traitement de texte en raison des imp ratifs du service c est dire des textes urgents Pour vous donner une id e pendant la premi re ann e l une des quipes a cr quelque 3000 fiches terminologiques Elle a en plus fusionn d autres glossaires dans un seul et m me dictionnaire qui compte maintenant plus de 24 000 termes La deuxi me quipe elle a cr au total une quarantaine de fiches Dans un deuxi me temps nous nous sommes rendu compte que l int gration d un poste de travail perfectionn entra ne de nombreuses difficult s techniques qui pertur bent le travail des traducteurs Il convient toutefois de souligner que dans bien des cas le manque de connaissances pr alables du micro ordinateur de la part du
120. es par des glissements de neige dans les bassins d exposition sud Les endroits dangereux se trouvent sur les pentes raides et sur les cuvettes d exposition nord ouest nord est L acc s aux voies de communication et aux b timents est lib r Apr s le temps variable des derniers jours les hauteurs de neige atteignent environ 30 50 cm au dessus de 1000 m sur le versant nord de les Alpes en Engadine et en Valais apr s une semaine pauvre en pr cipitations Annexe III Exemples de phrases transf r es de l allemand au fran ais et du fran ais l allemand In den Alpen in dem Simplongebiet in den Vispert lern und in dem Malojagebiet fielen 20 bis 30 cm Neuschnee Die Schneedecke betrug weniger als 10 cm In den brigen Gebieten betr gt der Neuschnee weniger als 10 cm An dem Alpens dhang fielen rund 80 cm Schnee 11 Pierrette Bouillon Katharina Boesefeldt An dem ganzen Alpennordhang in dem Wallis in dem Gotthardgebiet und in dem Unter engadin besteht eine sehr grosse allgemeine Lawinengefahr In dem Engadin besteht eine sehr grosse allgemeine Lawinengefahr In den Alpen ist die Lawinengefahr noch gering und lokal In den brigen Gebieten ist die Schneebrettgefahr m ssig und lokal Der kr ftige Temperaturanstieg und die nachfolgende Abk hlung beeinflussen die Schneedecke An dem Alpennordhang und in dem Wallis betragen die Schneeh hen rund 20
121. essayant d analyser les causes d impr cisions ou d erreurs Premi re cause de traductions non satisfaisantes le fait que nous n avons pas voulu produire des descripteurs enti rement ad hoc afin de ne pas multiplier les tra ductions uniques nous ne l avons fait que pour trois ou quatre cas bien particuliers dont nous avons parl plus haut Cela entra ne une traduction par d faut inadapt e 23 Arlette Attali Annette Euvrard Exemple The relation theory does not HOLD UP very well R gle suivie HOLD UP intr SE MAINTENIR au lieu de R SISTER I aurait fallu cr er un trait s mantique sous le GNI theory pour ce seul cas Autre exemple A wide ranging force of Republicans was DRAWN UP against a solid phalanx of southern Democrats R gle suivie DRAW UP GN2 traduction par d faut gt TABLIR METTRE SUR PIED e t t meilleur Mais l aussi il aurait fallu cr er un descripteur pour le GN2 force seul cas d esp ce Dans ces deux exemples on a affaire des traductions approximatives la plus grande partie du sens est conserv e Deuxi me cause de traduction non satisfaisante le descripteur est trop g n ral Exemple Very few if any among them HELD SLAVES R gle suivie HOLD GN2 si GN2 HUMAIN et GNI HUMAIN gt TENIR Ici le descripteur HUMAIN sur le GN2 slave est trop vaste il aurait fall
122. est plus enfonc e et reste dans cette position tant que vous ne r appuyez pas dessus Pour la lib rer r appuyer dessus Une seule r action possible Au secours moi Descartes Tacite et les autres Notons que dans ce dernier exemple il ne s agit plus de terminologie mais de phras ologie un domaine de la traduction extr mement important et encore trop peu explor La modification Modification obligatoire Il existe des termes qui doivent tre chang s en langue d arriv e Il a d j t question des noms de marques de produit qui disparaissaient dans la traduction cf supra Dans d autres cas le m me produit est commercialis sous des noms diff rents dans des pays diff rents Cela n est pas rare dans le secteur pharmaceutique Rappelons nous le tristement c l bre softenon vendu en Allemagne sous le nom de Contergan Le traducteur est confront de tels probl mes quand il traduit des ouvrages m dicaux dans lesquels des traitements sont d crits ou pr conis s C est videmment le nom indig ne du m dicament qui est utilis et qui doit tre ventuellement modifi dans la traduction pour que le lecteur sache de quoi il s agit 312 Jargonautes et terminophages au service du consommateur handicap linguistique Un autre exemple de modification obligatoire sont les mets repris dans les modes d emploi des cuisini res et des fours Beaucoup d habitudes alimentaires de plats et de
123. est tr s facile de cr er des r f rences partout dans le champ de d finition Il faut seulement marquer le d but et la fin de la r f rence en utilisant les touches de fonction F2 et F3 respectivement La touche de fonction F5 vous conduit la fiche de r f rence Si cette fiche n existe pas elle est cr e On b n ficie toujours de toutes les fonctions du dictionnaire Il n y pas de limite au nombre des r f rences que l on peut tablir En plus on peut voyager de r f rence r f rence sans risque de se perdre on peut toujours retourner la fiche de d part d un seul coup La seule limite c est l espace du champ de d finition Ce syst me de r f rence permet l utilisateur de cr er et d exploiter des voies particuli res dans la banque de donn es 196 Un projet de dictionnaire intelligent ID D FIDI TESTE D Nr of rec 28 ENTRY id project 12 06 1989 SEM KEY cptr ai GRAM KEY n count prop Translat 1 id project Translat 2 SEMANTIC CODES Translat 3 cptr Definition cptr ai Project for the gen elligent dictionary ID system in which the funct gen mach bilingual dictionaries and of a lexicon are combined gen class The dictionary gen psych texts the entries come from This enables th ling original contexts of a term and even to consult already ling hist In this way ID NEW CODE n steered information retrieval system There are plans more program as an informat
124. fait la demande L acc s se fait par les r seaux t l matiques et le serveur ECHO L acc s est gratuit Les utilisateurs ne paient que les frais de t l communications Seule l interrogation est possible L utilisateur n a pas la possibilit de saisir lui m me de nouveaux termes EURODICAUTOM est incompatible avec les traitements de texte Il n est donc pas possible d ins rer les termes dans le traitement de texte TERMIUM TERMIUM est la banque de terminologie du gouvernement du Canada Elle est essentiellement utilis e par ses fonctionnaires aux niveaux f d ral et provincial Les langues trait es sont l anglais et le fran ais Quelques collections terminolo giques sont disponibles en espagnol et allemand TERMIUM contient environ 900 000 fiches Les domaines principaux sont sciences industries transport et manutention administration et gestion conomie sciences humaines m decine cologie d fense postes et t l communications lectricit agriculture TERMIUM n est pas accessible en ligne au grand public en dehors du Canada a l exception des organisations internationales et des administrations nationales Il est toutefois possible de s abonner la version CD ROM de cette banque Seule l interrogation est possible L utilisateur n a pas la possibilit de saisir lul m me des fiches nouvelles La banque offre la possibilit de signaler les termes absents inclure dans la banqu
125. fiables et normalis s Et le d veloppement des lexiques sp cialis s ne fait que commencer Lorsque nous parlons de traduction comme partie int grante de l activit termi nologique nous devons pr ciser notre pens e afin d viter tout malentendu La tech nique qui consiste prendre une liste de mots hors contexte et inscrire en face de 1 CaLLoc H J Vocabulaire francais s ng et s ngo fran ais de l Oubangui Chari pr c d d un abr g grammatical Librairie Paul Geuthner Paris 1911 De tr s nombreux auteurs ont crit depuis sur le s ng mais une bibliographie m me signal tique nous conduirait bien vite hors du propos de cet article 303 Marcel Diki Kidiri chacun des mots de la liste son ou ses quivalents en sango est exclure compl tement en ce qui nous concerne non seulement pour des raisons th oriques d velopp es ailleurs mais aussi parce qu elle produit des r sultats tr s d cevants en s ng notam ment cause des r gles de saturation des mots compos s dans cette langue Nous avons donc d velopp une approche bas e sur la traduction de textes suivis que nous avons appliqu e avec succ s dans la confection de trois lexiques sp cia lis s un lexique de civisme un lexique de math matiques niveau sixi me et un lexique juridique Dans le premier cas nous avons d abord r dig l ouvrage en s ng puis nous l avons traduit en fran ais Dans les deux autres cas les
126. finie comme la science de l homme au travail l ergonomie informatique tant d s lors l tude des conditions de travail de l homme confront l outil informatique et par voie de cause effet la recherche de l am lioration de ces conditions de travail ou tout le moins comme cela semble tre le cas actuellement leur non d t rioration L ergonomie informatique ne peut plus tre trait e convenablement par l utilisateur au stade du choix des mat riels mis sa disposition sur le march M me si le souci ergonomique reste un param tre important au moment de l achat ce ne peut plus qu tre alors l option du pis aller de la non d t rioration L ergonomie est bel et bien un param tre de conception au m me titre que la portabilit ou la compatibilit L ergonomie mat rielle a atteint certaines limites et un niveau acceptable de satisfaction syst mes d exploitation miniaturisation extension de m moire normalisation des configurations terminaux multifonctions etc c est l ergonomie logicielle qui pose probl me mon sens au niveau de sophistication auquel nous sommes parvenus toute am lioration de l ergonomie logicielle doit obligatoirement passer par la d finition d un certain nombre de normes auxquelles devront ob ir tous les produits destin s au m me usage Par exemple l interrogation de banques de donn es terminologiques quelles qu elles soient devrait tre r alisable
127. finir des dictionnaires personnels et les modifier On trouve enfin des environnements destin s des traducteurs occcasionnels comme SISKEP 6 6 6 8 d j bien diffus en Malaisie Il s agit pour l instant de versions pr liminaires diffus es gratuitement mais des produits devraient suivre L le traducteur n est pas un professionnel et ne traduit pas n cessairement vers sa langue maternelle M me si c est le cas il ne conna t souvent pas certains termes sp cifiques les ayant appris dans la langue source cas de l anglais malais du fran ais arabe par exemple La traduction occasionnelle requiert ainsi outre des dictionnaires bilingues en ligne des outils li s la r daction dans la langue cible comme des correcteurs d ortho graphe des critiqueurs de style des conjugueurs des thesaurus etc Peut tre cause de la simplicit morphologique de l anglais SISKEP est le seul syst me qui effectue une lemmatisation de la cha ne s lectionn e en cas d chec de la recherche directe dans le dictionnaire pour viter l utilisateur d entrer lui m me la forme canonique Il s agit d une propri t tr s utile que nous avons cherch g n raliser en concevant notre maquette ODILE 6 9 sur Macintosh 11 Christian Boitet Propositions maquettes idees Il y a eu ces derni res ann es plusieurs tudes sur la station du traducteur avec des maquettes comme celles du C
128. formation l int rieur m me de l Universit notamment par l interm diaire des partenariats de formation Nous multiplions les pr sentations conf rences visites actions de partenariat et stages divers qui permettent la mise jour permanente des sp cifications de notre produit fini Ces sp cifications tant connues nous con cevons chaque objectif de formation en fonction de comp tences confirm es par des travaux grandeur nature effectu s dans des conditions vraies de qualit de d lais d outils La formation se mesure ainsi en lignes de c v et notre avantage principal r side dans le fait que la maquette qui d finit la formation impose uniquement le respect d un nombre d heures de cours Nous pouvons donc cr er r am nager ou supprimer des enseignements d une ann e universitaire l autre la seule condition de ne pas accro tre ind ment la charge horaire En pratique nous introduisons librement de nouvelles activit s dans une structure de formation totalement ouverte 238 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs D finir les champs et les cursus Les sp cifications du produit tant d finies nous organisons le cursus selon un tronc commun fixant les r gles de l art et un ensemble de composantes al atoires renvoyant des cr neaux des pratiques ou des avances sp cifiques Ce sont ces composantes al atoires qu il a fallu d finir a
129. gues dans le m me document et permet de synchroniser deux fen tres dans lesquelles appara tront le texte source et sa traduction Le traitement de texte dispose d un correcteur orthographique fran ais qui utilise un dictionnaire de 246 000 mots avec la possibilit de mettre au point son propre lexique ainsi que celle d exploiter les donn es de documents externes cr es par d autres appli cations notamment Winfile et WinTool 135 Saadia Taleb Un lemmatiseur ODILE pour trouver automatiquement la forme canonique d un mot en vitant de forcer l utilisateur taper cette forme Il permet de fabriquer partir d une cha ne s lectionn e un ensemble de cl s de recherche de les compl ter si n cessaire la main et de s en servir pour acc der aux dictionnaires g r s par WinTool L acc s un dictionnaire informatis La recherche des quivalents est une op ration essentielle de l acte traductionnel L informatisation de cette t che augmente la productivit du traducteur Cette pro ductivit augmente d autant plus que le dictionnaire est modifiable et peut tre mis jour constamment par l utilisateur L outil dictionnaire du poste de travail du traducteur est pris en charge par l utilitaire WinTool qui est un accessoire de bureau disponible dans le menu pamno du Macintosh partir de l application Wintext Cet utilitaire permet d ouvrir deux bases simultan ment L
130. inductif mont dans un portique de chargement d une cellule de fabrication Le fait qu il soit l signifie simplement que la DEL diode lectroluminescente est allum e ce qui indique que la pince du robot a atteint la but e de fin de course Une traduction litt rale comme celle propos e au d but n est d aucun secours dans un atelier francophone Notre propos va tenter d aborder la mani re dont le traducteur peut dans certains cas en apportant sa pierre de Rosette clairer un peu la lanterne du lecteur consommateur pour lui viter les affres engendr es par les hi roglyphes des jargonautes et autres terminophages Introduction Dans un recueil consacr en partie la terminologie il est inutile voire peut tre dangereux de tenter une ou plusieurs d finitions des termes jargon ou termi 305 Louis Yvon Chaballe et Jean Klein nologie d abord parce qu elles sont connues et ensuite parce que ce n est pas le lieu d entamer une discussion ou une analyse ce propos Contentons nous donc de ren voyer aux nombreux auteurs qui y ont consacr une partie de leurs recherches ainsi qu aux normes en la mati re par exemple la norme DIN 2342 partie 1 L absence de d finitions ne nous emp che cependant pas de recourir un exemple Il est emprunt l informatique Comme nous le savons tous on fait la distinction dans ce domaine entre mat riel et logiciel Dans le jarg
131. informatique et financ par le Fonds national de la recherche scientifique la cons truction d un dictionnaire encyclop dique multilingue de concepts L objectif de la recherche est de mettre au point un dictionnaire de concepts dans un domaine rigoureusement d limit Ce dictionnaire se pr sentera sous la forme d une base de donn es contenant tous les concepts appartenant ce domaine ainsi que tous les caract res qui les composent La m thode retenue pour la description des concepts est celle qui est utilis e en terminologie La d marche est onomasiologique Elle proc de partir des choses des r alit s pour aller aux concepts puis aux mots ou aux termes On entend par concept toute unit de pens e constitu e d un ensemble de caract res attribu s un objet ou une classe d objets On entend par caract re chacune des qualit s des propri t s ou des relations qui composent le concept Le syst me d velopper constituera une base de connaissances Sa construction passe par une mod lisation des connaissances effectu e partir d une analyse des concepts et de leurs caract res Il s agit pour ce faire de proc der une v ritable dissection des concepts de d crire leur contenu leur organisation et leurs rapports de montrer leurs relations de repr senter leur structuration d tablir les liens hi rar chiques ou non qui les umissent L interrogation de ce dictionnaire se fera
132. intervenir Textes o la terminologie et le jargon sont sp cifiques au pays du texte original Il s agit de textes administratifs juridiques conomiques y compris les textes com merciaux et publicitaires mais aussi scientifiques et techniques Nombreux sont ces textes qui contiennent certes des degr s divers des termes sp cifiques au pays d origine Ces termes sont par d finition intraduisibles car dans la langue d arriv e ils n ont pas de correspondant ni sur le plan du signifiant ni sur celui du signifi Les exemples abondent et sont connus de tous les traducteurs Il n est donc pas n cessaire de les mentionner Nous nous contenterons de renvoyer le lecteur nos articles publi s ant rieurement Textes ou parties de textes inadapt s au groupe cible Dans les textes destin s au grand public certains se veulent intellectuels d autres scientifiques etc L effet recherch est vident Les auteurs veulent flatter le lecteur en lui donnant l impression qu il est plus intelligent plus cultiv que ce n est en r alit le cas Cela peut fonctionner dans certaines cultures mais pas partout Citons l exemple d un texte publicitaire une c l bre marque de riz am ricain a lanc simultan ment une campagne publicitaire t l vis e sur les cha nes allemandes et fran aises En Alle magne un noir d un certain ge style s rieux et rempli de sagesse seul devant un paquet de riz explique
133. irr futable elle n est malheureusement que par tiellement r percut e au niveau des investissements dans la mesure o heureusement cette fois co t gal on peut et on veut investir dans des mat riels plus puissants et des logiciels plus performants Il en r sulte que la masse financi re nette d inves tissement ne marque pas le pas mais au contraire ne cesse de progresser l offre tant de plus en plus attirante Outre le co t du mat riel notre secteur d activit est particuli rement sensible au co t de l information produite Ce dernier peut tr s rapidement d passer le co t du syst me qui la supporte sans m me oser mentionner la perte irr parable et inestimable que peut repr senter la destruction accidentelle de cette information La s curit heureusement de moins en moins n glig e a galement un co t qui peut tre exorbitant en cas de duplication compl te d un service informatique On se contente g n ralement d un compromis conomiquement viable techniquement r alisable et intellectuelle ment satisfaisant s il repr sente un juste quilibre entre les risques et les enjeux 217 Gabriel Otman Pour completer le tableau financier n omettons pas de mentionner qu une bonne part de l investissement informatique peut tre gaspill e par une sous utilisation chro nique des mat riels qui peut aller jusqu 30 pour cent de ses capacit s potentielles Cette marge variable en
134. la Division en la mati re et suit les progr s accomplis dans des domaines allant du traitement de texte a la traduction automatique Pourtant PONU est sans doute en retard sur la plupart des autres organisations internationales pour ce qui est de l quipement de ses traducteurs Si l on fait abstraction de quelques machines qui servent a tester des applications pr sentant un int r t potentiel pour les traducteurs le poste de travail du traducteur onusien est en 1991 peu pr s ce qu il tait il y a 30 ans Cet tat de choses tient certes diverses contraintes qui r sultent notamment de la structure m me de Organisation et de l aust rit budg taire a laquelle nous sommes astreints depuis des ann es qui fait que nos organes de tutelle financi re h sitent 4 approuver des projets dont il est difficile de chiffrer par avance 155 Michel Gainet les gains de productivit qu ils permettront Mais il tient aussi l approche adopt e par la Division de traduction et son Groupe de travail des innovations technologiques L approche de la Division de traduction La Division a en effet pris le parti d attendre pour quiper ses traducteurs de postes de travail informatis s qu il existe un ensemble d outils lectroniques qui contribuent v ritablement am liorer leurs conditions de travail C est ainsi que PONU la diff rence de nombreuses autres organisations s est refus e quiper ses lingu
135. la gestion des informations terminologiques et inqui te l utilisateur D autres proposent une semi libert de structuration Dans ce cas tous les rensei gnements compl mentaires sont ajout s assez librement apr s la vedette soit entre parenth ses soit sur des lignes suppl mentaires Certes la libert de structuration permet de prendre en compte les besoins de l utilisateur Mais elle implique n anmoins une tr s grande discipline de leur part s ils veulent avoir un produit coh rent surtout s ils sont plusieurs travailler avec le m me outil Bref le traducteur ne veut ni d un syst me trop rigide ni d un syst me trop invert br La gestion de la m moire est un point important qui est li la conception des champs Les champs sont ils sauvegard s int gralement qu ils soient remplis ou non Le programme comprime t il l espace qui n a pas t utilis Ces diff rences de con ception ont des cons quences sur le mat riel On constate qu il n existe pas de logiciel pour banque de terminologie de taille moyenne compatible avec la majorit des traitements de texte et r pondant vraiment aux besoins terminologiques de la grande majorit des traducteurs qui souhaitent disposer d un syst me se caract risant par une rigueur de conception et de construction une coh rence d organisation une souplesse de gestion une facilit d utilisation Ces consid rations n ont semble t il pas cha
136. la phrase qui pose probl me l explication grammaticale est implicite probl me de classe L analyseur a rencontr un probl me d identification de classe dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne Il le lit peut tre le menu O Il prend le lit Figure 10 42 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle 3 Une projection des classes syntaxiques de la partie de la phrase qui pose probl me destin e un utilisateur qui a voulu se familiariser avec une pr sentation grammaticale des probl mes probl me de classe L analyseur a rencontr un probl me d identification de classe dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne et le pronom lit verbe et le article lit substantif Figure 11 Pour la r solution des ambigu t s de constituants grammaticaux on peut proposer des pr sentations de type paraphrastique qui tiennent plus ou moins compte du contexte probl me de subordination L analyseur a rencontr un probl me de subordination dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s
137. langues officielles le russe l arabe et surtout le chinois J ajouterai que l ONU a l obligation politique d assurer l galit de traitement de toutes les langues offi cielles et que cette r gle s applique la diffusion sous forme electronique ou sous forme imprim e de donn es terminologiques Un gros travail de d veloppement est en cours pour la mise en place d une base de donn es tournant sur micro ordinateurs et remplissant ce difficile cahier des charges La nature des travaux confi s aux services de traduction dicte aussi nombre des caract ristiques d un poste de travail de traducteur L ONU n tant pas une institution sp cialis e produit des documents relevant de domaines extr mement divers textes politiques et conomiques bien s r mais aussi documents traitant de domaines de pointe tels que la r glementation des activit s spatiales ou de l exploitation mini re des grands fonds marins le d sar mement etc Cette diversit et le faible volume de la documentation forte densit de termes techniques ont dissuad jusqu pr sent PONU de se lancer dans la traduction automatique des essais effectu s ces derni res ann es avec la plupart des syst mes disponibles sur le march ayant donn des r sultats inacceptables En revanche cette m me diversit exige que le poste de travail du traducteur permette celui ci d acc der des banques de donn es con ues sp cifiquement ou non
138. le travail de ses traducteurs La nouvelle technologie offre toute une panoplie d aides la traduction L int r t du Bureau pour ce champ d activit ne date toutefois pas d hier En effet les premiers travaux de recherche en mati re de technologie appliqu e aux industries de la langue ont commenc d s le milieu des ann es soixante en collaboration avec l Universit de Montr al Ce partenariat a permis de mettre au point le syst me de traduction automatique TAUM M T O Ce syst me traduit aujourd hui tous les bul letins m t orologiques du minist re canadien de l Environnement Le processus s ef fectue presque automatiquement et l intervention humaine est minimale Pour vous donner une id e de l conomie de temps r alis e gr ce ce syst me un traducteur met en moyenne 3 minutes 8 secondes traiter ou r viser si vous pr f rez un bulletin m t orologique La traduction de ce m me bulletin lui aurait normalement pris de 30 40 minutes 161 Klaire Tremblay Le Bureau est galement responsable du volet terminologique Il poss de l une des plus importantes banques de terminologie du monde Je parle videmment de TERMIUM La banque compte plus de un million de termes Elle est maintenant accessible non seulement en ligne mais galement sur disque optique ou CD ROM Comme je viens de le mentionner le Bureau de la traduction est constamment la recherche d outils qui lui permettront d
139. les textes ne peuvent faire l objet d une intervention facilitatrice du traducteur Le meilleur exemple ce propos est le texte sacr Bible Coran etc Saint J rome qui tait sans conteste orf vre en la mati re l avait bien compris et crivait ce sujet absque Scripturis Sanctis ubi et verborum ordo mysterium est non verbum e verbo sed sensum exprimere de senso Ceci n a toutefois pas emp ch notre saint patron de commettre a et la quelques erreurs de traduction dans sa c l bre Vulgate Par la suite ces erreurs ont t institutionnalis es puisque sa traduction a t adopt par le Concile de Trente Elles se retrouvent d ailleurs dans toutes les langues Citons titre d exemple la c l bre comparaison affirmant qu il est plus facile un chameau de passer par le chas d une aiguille qu un riche d entrer dans le royaume des cieux Pauvre chameau ou pauvre chas d aiguille c est selon les interpr tations Mais nous serions bien les derniers critiquer saint J rome Que le traducteur qui n a jamais faut lui lance la premi re pierre Nous connaissons la suite et ils s en all rent tous en commen ant par les plus vieux D autres textes ne peuvent subir d intervention facilitatrice du traducteur par exemple les textes techniques ou scientifiques de haut niveau que le traducteur arrive tout juste comprendre ce qui n est m me pas toujours le cas Ici toute i
140. lev s de la programmation et de l essai int gral de chaque l ment en outre elle permet d assembler et de livrer un prototype op rationnel en beaucoup moins de temps Bien s r le d fi consiste int grer ces programmes disparates avec les commandes et le mode de fonctionnement qui leur sont propres La t che aurait t moins ardue si nous avions adopt comme plate forme un appareil comme le Macintosh dont le syst me d exploitation oblige les concepteurs de logiciels fournir des produits d une assez grande uniformit Cependant notre principal client avait d s le d part impos la contrainte du choix de la norme PC surtout par souci de r duire autant que possible les incompatibilit s entre les syst mes de traitement de texte des minist res auxquels il offre ses services Par contre d autres facteurs militent en faveur du PC comme un ventail plus large de logiciels parmi lesquels choisir et le fait que Termium III la banque de terminologie du gouvernement et un des l ments essentiels de notre poste de travail ne fonctionne qu avec le DOS Comme nous l avons vu DESOview le logiciel int grateur commercial utilis pour la version PTT 1 att nue dans une certaine mesure le probl me de l h t rog n it des programmes en offrant ce que l on a appel l int gration d acc s En d autres termes l utilisateur peut charger l application qu il a choisie simplement en la s lec tionnant dan
141. liminerait toute attente forc e et o le syst me serait contr lable et d couvrable par l utilisateur grace des possibilit s de r glage de param tres d intervention au niveau des marques cach es de r trotraduction et d exploration des connaissances lexicales et grammaticales contenues dans le syst me pr sent es de fa on naturelle et non cod e ce qui est d ailleurs un probl me en soi Les trois types de TAO classique ne conviennent videmment pas ce nouveau besoin En effet la TAO du veilleur TA d pistage sans pr dition ni post dition ne peut donner une qualit suffisante et la TAO du r viseur TA diffusion comme la TAO du traducteur THAM s adressent par d finition des sp cialistes au moins bilingues et non des r dacteurs du grand public suppos s ne conna tre aucune des langues cibles ou au plus une et ce imparfaitement La station du r dacteur dans un syst me de TAO personnelle devrait pour des raisons de diffusion tre un micro ordinateur r pandu de bas ou de milieu de gamme Elle supporterait les logiciels de v rification orthographique terminologique et stylistique de dialogue et de communication tandis que le syst me de TA tournerait sur un serveur connect un r seau local ou accessible par Minitel Du point de vue logiciel il faudra utiliser un outil programmable du march Aucun texteur ne l tant pour l instant nous a
142. mat riel et des logiciels standardis s pour que le personnel linguistique dont ONU encourage la mobilit n ait pas suivre un nouvel apprentissage chaque r affectation Cette d centralisation exige aussi que les traducteurs o qu ils travaillent aient facilement acc s la documentation produite dans n importe quel autre centre C est notamment en fonction de cette exigence qu a t con u le syst me disques optiques dont je parlerai plus en d tail tout l heure Les services auxiliaires situ s en amont de la traduction recherche documentaire et surtout terminologie ont des effectifs modestes par rapport ceux des linguistes Il s ensuit que les services de traduction de l ONU participent davantage aux travaux terminologiques que s ils disposaient d un effectif de terminologues plus nombreux et que leur poste de travail doit tre con u pour les besoins de ces apports termi nologiques c est dire permettre la saisie et la recherche de donn es terminolo giques dans les six langues officielles et tre raccord une base de donn es multilingue laquelle seront int gr s leurs apports une fois ceux ci valid s par des terminologues professionnels Ce type d application ne soul ve gu re de difficult s s l se limite des langues utilisant l alphabet latin mais pose des probl mes ardus lorsqu il s agit d int grer dans une base de donn es accessible depuis et vers toutes les
143. me de traduction bas sur la connaissance 61 ric Wehrli marque d fini ind fini le traducteur doit d terminer pour chaque syntagme nominal s il convient de l exprimer en anglais sous la forme d un syntagme d fini ou ind fini Pour r soudre des probl mes de ce type un syst me autonome devrait avoir acc s un norme r servoir de connaissances tre capable de raisonnements tr s labor s et finalement compter sur la post dition En l absence de syst mes g n raux de con naissances et d inf rences les syst mes de traduction autonomes n ont d autre solution que d utiliser des paquets de r gles et de traits ad hoc ce qui a pour cons quence d augmenter la complexit des syst mes et d en r duire la fiabilit Un syst me interactif n aura pas besoin de se soucier de ce type de probl mes puisqu il peut se reposer sur l intervention de l utilisateur En r gle g n rale chaque fois qu un probl me surgit qui d passe les capacit s du syst me informatique celui ci engage un dialogue avec l utilisateur qui il incombe de r soudre le probl me Il s ensuit qu un syst me interactif tend tre plus r duit et plus simple Un autre avantage que l on peut attendre d un syst me de traduction interactif est la fiabilit qui d coule du fait que l utilisateur conserve tout au long du processus de traduction une certaine ma trise sur le processus de d cision En particulier le fait
144. montre les diff rences entre les deux arbres produits par l analyse de la phrase Devant cette somme 1l h site dans laquelle devant peut tre interpr t comme g rondif du verbe devoir ou bien comme pr position Comme on peut le voir les arbres ont une g om trie diff rente tiquetage en fonction syntaxique diff rent mais ce qui nous int resse ici c est seulement la dif f rence au niveau de l tiquetage en classe syntaxique de l occurrence devant 34 Probl mes de desambiguisation interactive et TAO personnelle UL ULFRA UL SOL UL SOL NUMSOL 1 NUMSOL 2 PHVB PHVB GN il h site PHGER il h site devant GN devoir v devant cette somme devant p cette somme Figure 3 R sultat d analyse de la phrase Devant cette somme il h site On observe un probl me au niveau du choix de la classe syntaxique pour l occurrence devant La seconde propri t qui diff rencie les arbres d analyse licite d une phrase est la g om trie et l tiquetage en fonction syntaxique des n uds non terminaux d sign par la suite par g om trie et tiquetage en fonction syntaxique Les arbres ont main tenant tous le m me tiquetage en classe syntaxique Cette propri t correspond au deuxi me niveau d interpr tation de la structure profonde Le sch ma suivant figure 4 montre les diff rences entre les deux arbres produits par l analyse de la phrase L volutio
145. on souhaiter et r aliser la traduction japonaise est tr s loin d tre parfaite mais suffit nous dit on com prendre l original Probl me de saisie Il est clair que l entr e du texte suppose de la part de l utilisateur une connaissance minimale du syst me d criture de la langue source ici l anglais C est le cas de tous les utilisateurs potentiels japonais dont d ailleurs une bonne partie conna t suffisam ment l anglais pour ne pas avoir besoin de ce type de syst me Que se passerait il pour saisir des textes en russe ou en cor en sans parler de l arabe qui r siste pour l instant la lecture optique Ou encore comment inverser ces syst mes l usage d Occi dentaux d sireux de lire en anglais des textes Japonais Il est vrai que la lecture optique du japonais fond e sur de gros dictionnaires donne d excellents r sultats et que celle des critures alphab tiques sauf l criture arabe et ses d riv s devrait arriver des r sultats analogues moins de 1 d erreurs sur les mots et non sur les caract res en reprenant le m me type de technique Cependant les meilleures techniques laissent encore une dizaine d erreurs par page ce qui sans correction diminue consid rablement la qualit que peut produire un syst me de TA TA diffusion Editeur adapte sur grand systeme Les syst mes de TA tournant en g n ral sur de gros syst mes on a commenc par adapter les diteu
146. organisation et le contenu de la formation La r forme de l organisation de la formation Cette r forme doit passer obligatoirement par la s paration de la formation en traduction de l enseignement des langues En effet la formation de traducteurs n a pas davantage voir avec l apprentissage d une langue trang re que la formation de pilotes par exemple Dans les deux cas des connaissances linguistiques constituent un des pr a lables la formation sans pour autant se confondre avec elle De m me que le pilotage d un avion s apprend ailleurs que dans les cours d anglais la traduction doit donc s tablir comme une discipline part enti re loin des coles de langues Sortie de l imbroglio des disciplines et purg e de tous les corps trangers la formation en traduction peut facilement tre r duite une dur e d une ann e univer sitaire au maximum En effet 1l ne faut pas davantage de temps pour apprendre ce savoir faire qui n est que l orchestration des fins de traduction des capacit s et des connaissances qui participent au processus de communication par del la barri re des langues Une formation de courte dur e qui affiche clairement son caract re non linguistique est susceptible d attirer de nouvelles cat gories d int ress s qui boudent actuellement les cours de traduction ceux qui connaissent d j une langue trang re et ne croient donc pas avoir besoin d une formation
147. ou des polycopi s destin s une diffusion interne Troisi mement aux techniciens quand ils d crivent un nouveau proc d une nouvelle machine et son mode d emploi notons que ce travail est ga lement r alis en partie par des r dacteurs techniques Quatri mement aux intellec tuels non sp cialistes de la mati re quand ils crivent un ouvrage de vulgarisation scientifique Cinqui mement au grand public quand ils r digent un article pour un journal ou r pondent une interview radiophonique ou t l vis e Ces cinq groupes cibles diff rents d terminent videmment le contenu et la ter minologie des textes dont la sp cificit et le degr de difficult seront chelonn s en fonction du groupe 306 Jargonautes et terminophages au service du consommateur handicap linguistique Les r dacteurs techniques Les groupes cibles auxquels ils s adressent sont moins nombreux Il y en a essentiel lement trois les techniciens les ouvriers qualifi s et le grand public Ici aussi le contenu et la terminologie sont d termin s par ces diff rents groupes Un exemple clairant ce propos figure dans l ouvrage de Arntz et Picht 1989 Il s agit du mot allemant Spiel d signant le jeu entre les pi ces m caniques Ce mot d fini dans la norme DIN 7182 partie 1 et relevant du domaine de la construction m canique devient dans le jargon d atelier Luft et pour le profane Spielraum Les journalistes scientifiques
148. outils terminologiques r alis s par des sp cialistes form s la traduction Toutefois l int gration grande chelle du bilinguisme peut ne pas contribuer au progr s et causer des catastrophes au sens de E Parker qui d nonce le d velop pement de l enseignement sacrifiant l ducation de base au plus grand nombre et produisant une pseudo lite ne trouvant pas de d bouch s et en mal de d veloppement L am nagement du corpus de la langue est essentiel la formation des formateurs la traduction est prioritaire Le linguiste le terminologue et le traducteur ont un r le essentiel jouer dans la politique linguistique du pays La formation linguistique 1 L ducation peut causer des catastrophes Futuribles avril 1989 p 17 28 361 Daniel Verheve et la formation la connaissance terminologique des intervenants au niveau des m dias doivent tre d velopp es Les changes intra africains o sont pr sent es les diverses r alisations doivent se poursuivre en b n ficiant d initiatives manant hors de l Afrique disposant de moyens suffisants et offrant le cadre formel ad quat 362 37 Troisi me table ronde Perspectives et strat gies de d veloppement de la traduction dans la monde arabe Compte rendu de Abdallah AMID La traduction est un instrument de d veloppement conomique surtout lorsqu on con sid re son r le de premier plan dans le transfert de la techno
149. par un verbe sp cifique wear Luc is wearing a new hat On observera qu en anglais aussi les lunettes font partie du v tement puisqu ils ont le m me op rateur appropri Luc wears spectacles Le verbe porter s il s applique la classe d objets lt blessure gt aura une traduction diff rente Luc porte des cicatrices Luc bears scars Si la classe d objets est une lt partie du corps gt ici sp cifique la traduction sera encore diff rente Le chameau porte deux bosses The camel has two humps 263 Gaston Gross Prenons un exemple qui met en jeu l apprentissage du fran ais Les verbes appro pri s de la classe d objets lt moyen de transport gt sont entre autres voyager par prendre Luc a voyag par le train Luc a pris le train Dans ce cas le verbe prendre a comme synonyme emprunter Luc a emprunt le train Cette synonymie n est cependant possible qu avec les moyens de transport col lectifs En effet une phrase comme Luc a emprunt le v lo signifie qu il l a demand un voisin ou qu il l a vol La notion de classes d objets a donc un int r t vident dans l enseignement Voici d autres exemples d utilisation des classes d objets pour d sambigu ser des op rateurs Op rateurs verbaux prendre objet etwas ergreifen prendre lt photo gt ein Foto machen prendre lt moyen de transp gt ein Taxi Flugzeug nehmen prendre lt voie gt Wir sind auf
150. parenth ses derri re le mot recyclage l explication Sans vacuation ext rieure comme le font d ailleurs de nombreux modes d emploi r dig s en fran ais Ajout d un mot dans la langue internationale du domaine Il s agit essentiellement du latin et de l anglais Dans la traduction allemand frangais d un ouvrage en deux volumes sur les serpents venimeux et non venimeux du continent am ricain sur lequel vivent plus de 3000 esp ces diff rentes apparaissent videmment toute une s rie de noms totalement inconnus sur l ancien continent Dans ce cas le latin est la seule planche de salut possible et m me l il y a des lacunes Il n est d ailleurs pas n cessaire de changer de continent pour rencontrer de tels probl mes Juste au del de nos fronti res aux Pays Bas les Hollandais distinguent quatre types de bourdon pour lesquels ils ont videmment quatre signifiants diff rents alors que le fran ais se contente d un seul L ajout du terme latin est galement indispensable pour la traduction de textes de botanique zoologie biologie m decine ne f t ce que parce que contrairement ce que l on pourrait croire les nomenclatures ne sont pas int gralement les m mes L anglais a galement ses domaines o il joue le r le de langue internationale C est le cas de l informatique par exemple o l ajout du terme ou de l abr viation dans cette langue est fortement conseill La supp
151. partir de concepts constitu s ou partir d ensembles de caract res constituant des concepts ou susceptibles d en constituer Les associations de caract res permettront galement de g n rer des concepts dont l existence est virtuelle La base contiendra les formes linguistiques attach es aux concepts et leurs Caract res qui joueront accessoirement le r le de cl d acc s au dictionnaire Les quivalents linguistiques des concepts seront donn s dans plusieurs langues Ils seront accompagn s le cas ch ant d indications sur les diff rences de contenu des concepts selon les langues Traditionnellement quand on consulte un dictionnaire ou une banque de termi nologie on interroge un mot ou un terme pour conna tre sa d finition Dans le prototype qui sera d velopp la d marche consistera chercher le mot ou le terme partir du contenu et des l ments de la d finition Le syst me se proposera de r pondre aux questions suivantes Q Comment s appelle un si ge dossier sans bras R Chaise Q Comment s appelle en anglais un si ge dossier sans bras R Chair La base de concepts constituera une banque de savoir et servira l acquisition de nouvelles connaissances A l aide des informations fournies et notamment d une des cription d un objet ou de l num ration de ses caract ristiques le prototype sera en 298 Des fichiers terminologiques aux bases de
152. que les probl mes les plus d licats sont directement soumis l appr ciation de l utilisateur limite consid rablement le risque de propagation d erreurs ainsi que celui de l effet combinatoire des ambiguites On appelle propagation d erreur le fait qu une erreur commise un certain niveau dans le processus de traduction est fr quemment suscep tible d entrainer des erreurs d autres niveaux La cha ne d erreurs ainsi cr e peut avoir des cons quences extr mement dommageables et implique souvent une r analyse compl te de la phrase ou du paragraphe dans la phase de post dition Sur la base des avantages d crits dans cette section on peut se demander pourquoi une telle approche n a pas t d velopp e auparavant En effet il peut appara tre bien surprenant que cette id e souvent discut e dans des papiers acad miques et notam ment dans Kay 1980 Tomita 1984 1986 Johnson amp Whitelock 1987 et Melby 1982 1987 et plus r cemment dans Zajac 1988 Boitet 1990 Jones amp Tsujii 1990 parmi beaucoup d autres n ait gu re suscit de d veloppements grande chelle l exception peut tre du syst me ITS d crit par Melby 1980 1982 On notera par contre que de nombreux syst mes d aide la traduction ont t d velopp s sur la base d approches interactives mais ces syst mes se limitent habituellement des t ches simples telles que la consultation de dictionn
153. quelques logiciels choisis parmi les plus connus AQUILA Aquila est un logiciel de gestion et d exploitation de base de donn es terminologiques multilingues qui peut tre utilis parall lement un traitement de texte mais qui n est pas r sident Il g re deux langues simultan ment et peut accueillir quatorze langues en implantation L organisation et la recherche des donn es se fait de mani re pyra midale Les liens entre les diff rentes langues se font automatiquement Il s agit d un programme monoposte avec une interface utilisateur en fran ais en allemand en anglais en italien en espagnol La fiche a 13 champs structur s et peut contenir 642 caract res terme dans la langue source 78 caract res nature 3 caract res genre un caract re source 50 caract res terme dans la langue cible 78 caract res nature 3 caract res genre un caract re source 50 caract res domaine 3 caract res secteur 3 caract res maison 3 caract res d finition 135 caract res note technique 234 caract res Plusieurs glossaires sont disponibles notamment dans les domaines suivants lectronique t l communications informatique a ronautique droit conomie tech nologies m canique Le logiciel est compatible avec tous les traitements de texte connus PROFILEX Profilex est un logiciel pour dictionnaire lectronique qui permet entre autres de recher cher des termes et de les transf r
154. recettes de cuisine sont tr s sp cifiques une r gion ou un pays Ainsi le plat pr f r du chancelier f d ral Helmut Kohl le Saumagen qu il n h site pas offrir a ses h tes de marque est parfaitement inconnu en France et il est peu probable qu une panse de truie farcie trouve beaucoup d amateurs dans l Hexagone sans parler des Kn del et autres touffe chr tien d outre Rhin Ici il faut obligatoirement transformer ces plats et leur dur e de cuisson en les rempla ant par des plats fran ais Modification recommand e L adaptation de la traduction au groupe cible et aux habitudes du pays comporte galement des changements qui premi re vue paraissent superflus Ainsi dans le mode d emploi d une hotte aspirante l expression allemande der gefederte Drehbolzen pourrait tre traduite par le boulon rotatif mont sur ressort mais dans un tel mode d emploi les francophones pr f rent syst me de verrouillage ou vis de fixation non seulement parce que c est plus simple pour le consommateur mais aussi parce que dans un tel contexte les Fran ais pr f rent la fonction de l objet alors que les Allemands privil gient sa description Modification inutile Le traducteur pourrait tre tent d aller trop loin dans son adaptation Illustrons cela par un exemple En Allemagne les prises et les fiches avec terre Schukosteckdose et Schukostecker sont diff rentes de ce
155. res de co occurrence Il est encore possible d obtenir automatiquement l cran les passages d un texte au sein desquels figurent par exemple les mots amour et anarchie Tels sont quelques uns des crit res de s lection automatique de TACT La liste des mots s lectionn s permet de choisir directement certains mots de les pointer un un dans la liste des mots du texte Enfin le dernier niveau est celui des modes de pr sentation des blocs d information l cran Quatre modes de pr sentation de base sont disponibles pr sentation des r sultats sous forme de graphe de distribution sous forme d index sous forme de concordance ou examen des mots dans leur contexte naturel celui du texte de d part Diverses options correspondant elles aussi des n uds sont envisageables en tout temps concordance de plusieurs lignes index des mots avec contexte index des mots avec fr quence ou sans fr quence etc L impression des blocs d information est videmment possible et l utilisateur peut r soudre le probl me que pose parfois l homographie Enfin tous ces blocs d information accessibles en tout temps rappelons le peuvent galement tre affich s dans des fen tres contigu s Toutes ces fen tres con tigu s ou hi rarchis es peuvent tre d plac es modifi es rappel es volont En raison de cette souplesse les hypertextes augmentent consid rablement les possibilit s des
156. riaux gr ce auxquels 1l devient possible de capitaliser certaines facilit s de la technologie moderne tout en revenant aux res sources de souplesse et de cr ativit propres l exp rience d un travail proprement artisanal de l criture Pour en traiter ici je prends le risque de ne tenir que le discours fragile l ger ou impressionniste d une exp rience Il s agit de parler de ce que j ai appel le v cu de la technologie informatique du traitement de texte comment vivons nous la chose et qu en faisons nous Ma th se est la suivante s il est vrai que comme le disait peu pr s Mac Luhan the medium is the message le paradoxe est que le traitement de texte nous permet donc de r inventer le stylo c est dire d en revenir une criture traduisante d avant la machine crire Du m me coup la dimension litt raire ou r dactionnelle de la traduction de toute traduction encore une fois ne s en trouverait pas aplatie elle retrouverait la au contraire toute sa place Ce qu en fran ais il est convenu d appeler une machine crire une machine crire m riterait mieux de s appeler une machine faper La vraie machine crire c est l ordinateur avec un logiciel de traitement de texte La dite machine crire sur laquelle nagu re encore nous avions coutume de taper nos textes rec le un potentiel d ali nation c t
157. s 267 de la hierarchie 52 O OAT outils d aide la traduction 274 objectifs professionnalis s 237 objets s miotiques de type linguistique 109 Odile 95 Organisation des Nations Unies 155 outil dictionnaire 96 136 de recherche documentaire 162 P PAO publication assist e par ordinateur 236 paraphrase 55 d finitoire 55 Index p dagogie 350 phase transfert 21 PHENIX 143 PL r gles 111 politique linguistique 36 polyvalence du traducteur 236 post diteur 322 poste configurable 147 d enrichissement lexicographique 144 du communicateur 146 poste de travail 139 157 244 d enseignant 240 du traducteur 162 171 283 onusien 155 multifonction 246 pour le traducteur de frangais vers l arabe 135 pragmatique 60 pr dicat 72 processus de d cision 62 production documentaire 145 professionnalisation 237 progressivit des apprentissages 242 projet EUROLANG 142 propagation d erreurs 62 PTT poste de travail du traducteur 151 163 171 Q qualit de texte 322 R recherche et formation 359 regles de calcul 22 de traduction 23 relations coordonn es 279 hi rarchiques 279 semantiques 259 repr sentation s 110 par contraintes 114 formelle 69 par objets 114 r seau s mantique 55 Index _S saisie vocale 316 s mantique 60 SGBD documentaires 225 g n ralistes 225 sous langage 70 station s de travail individuelles
158. s domaines de la pr position between et de la coordination and ambigu t morphogrammaticale de needs V ou N et ambigu t syntaxique de supporting COD du V needs ou expansion du N needs Il n emp che qu un lecteur humain quelque peu sensible aux structures parall les et entra n pratiquer un d coupage intelligent l ra divide the programme between a core areas dealing with the essential components and b sectoral development needs supporting balanced growth of the economy Ne sommes nous pas peu fiers d avoir d jou les pi ges tendus par la machine et par le r dacteur Or la strat gie adopt e par le traducteur humain ne semble pas facile d finir En l occurrence tout se passe comme si la possibilit de construire men talement with the mind s eye un parall lisme structural caract ris par deux arches de tr s longue port e avait conduit le lecteur liminer toute autre interpr tation Certes il convient de se garder de tout triomphalisme humaniste et de v rifier exp rimentalement le comportement d un THNAO cet ternuement jargonautique d signant le traducteur humain non assist par ordinateur J ai donc soumis ce d sormais c l bre paragraphe la sagacit d une centaine d tudiants de premi re et seconde licences Les r sultats d taill s repris dans le tableau ci joint appendice II confirment si besoin en tait la triple ambigu t de
159. s est reconverti en bureau de traduction et la sous traitance pour IBM avec TSS cf infra Outils de THAM pure trois cibles N semble y avoir actuellement trois tendances en THAM D une part on trouve des environnements sp cifiques destin s des professionnels travaillant en groupe sur de grosses documentations techniques C est la que nous classerons le TSS Translation Support Service initialement command ALPS par IBM pour VM CMS sur grosses machines et pour OS 2 L id e essentielle semble d tre d int grer la traduction l environnement de documentation technique En effet on peut ainsi consid rablement r duire les co ts et augmenter la qualit D abord il est tr s fr quent qu on traduise de nouvelles versions d anciens documents alors qu une meilleure gestion permettrait de ne retraduire que les passages qui ont effectivement chang Ensuite l acc s aux traductions pass es peut fournir rapidement la solution de nombreux probl mes de traduction et augmenter l homog n it de l ensemble des traductions D autre part on trouve des outils destin s aux professionnels ind pendants I s agit surtout de programmes r sidant sur PC comme Mercury Termex 6 5 ou d accessoires de bureau sur Macintosh comme WinTool qui permettent d acc der a un ou plusieurs dictionnaires en ligne depuis n importe quelle application Il est tr s important que l utilisateur puisse d
160. s documentaires Les champs d application et les modalit s g n rales de la formation technique tant ainsi d finis les domaines de comp tence langagi re d un traducteur en fin de formation Bac 4 incluent obligatoirement la traduction g n rale les conduites de la traduction sp cialis e la r daction g n rale et la r daction de notices la r vision de traductions dont la post dition la r vision de r dactions la conduite des activit s de documentation la constitution de donn es terminologiques la gestion des donn es terminologiques la totalit des formes d exploitation des terminologies la gestion des donn es phras ologiques la gestion et l am lioration d un poste de travail int gr La question cruciale devient alors la suivante Comment int grer les divers l ments de formation 239 Daniel Gouadec Int grer les l ments de formation Trois formules d int gration sont n cessaires Il faut d abord imbriquer les unes dans les autres les activit s contribuant l acte de traduction qui d finit l axe majeur de la formation terminologie documentation r daction etc Il faut ensuite int grer des divers moments de formation Il faut enfin dans un contexte de faiblesse quan titative des encadrements int grer la pyramide des ann es Int grer les activit s constitutives de l acte de traduction a t fa
161. s Structure locutoire et performative N CESSIT POSSIBILIT OBLIGATION PERMISSION PROBABILITE CERTITUDE Figure 10 Dimensions s mantiques Les limites d espace nous emp chent d expliciter ici cet inventaire de dimensions syntaxiques et s mantiques et de montrer comment chaque th orie syntaxique ou s man tique doit pouvoir y tre interpr t e Conclusion institutions grammaticales Au fond ce que nous devrons essayer de caract riser avant de pouvoir interfacer des REPRESENTATIONS ce sont des INSTITUTIONS GRAMMATICALES c est a dire des espaces des cadres g n raux ind pendants des repr sentations li es des th ories linguistiques particuli res Par ailleurs ces INSTITUTIONS GRAMMATI CALES d finies selon leurs dimensions permettront galement de mieux voir la 28 Sur la notion formelle d institution en logique des programmes voir Goguen amp Burstall 1983 1985 1986 131 Jean Yves Morin nature de chacun des NIVEAUX de repr sentation et comment ils peuvent tre inter fac s leur tour les uns aux autres Nous sommes encore bien loin de cet id al mais les d veloppements r cents sont particuli rement encourageants Le g nie linguistique comme avant lui le g nie logiciel ne sortira du bricolage qu au prix d une r flexion approfondie et rigoureuse sur la s mantique des mod les qu il utilise R f rences ARNOLD D et L DES TOMBE 1987 Basic Theory a
162. s applique pas au terme en question le code inf rieur qui semblait pourtant convenir ne doit pas lui tre appliqu moins que l on utilise un stoppeur suivi d un code issu d un des cinq autres taxons applicables Par exemple le code lt PROF gt gt profession fait partie de l arbre des lt Qualites gt mais on peut l appliquer des personnes humaines condition de le bloquer par lt CHAR et de lui donner le code lt HUMANS gt de l arbre des lt Choses gt Prenons d autres exemples R SOLVABLE recevrait selon le syst me s mantique SYSTRAN le code lt SOLUT gt solution et les n uds sup rieurs lt RESMENT gt result of a mental action lt RESPON response et lt SQUAL gt le taxon alors que SOLUTION recevrait les codes lt SOLUT gt lt CHAR gt le stoppeur lt PROCESS gt Mais ne devrait il pas recevoir simplement lt RESAC gt ou lt CHGST gt change of state du 267 Gaston Gross taxon lt PROCESS gt moins que ce ne soit un lt CHCOMP gt chemical compound dans l arbre de lt THINGS gt ou un lt COMP gt composition tout court Que choisir parmi les codes lt DIRMOT gt directional motion lt DMFR gt directional motion from leaving lt DMTFD gt directional from to definite lt DMTFI gt directional from to non specific lt DMTO gt directional motion to a place quand il s agit de coder les verbes voyager ou rouler On imagine les affres pour le co
163. s sp cifiques au poste du traducteur Pour terminer nous d crivons un certain nombre de fonctionnalit s qui devraient tre mises la disposition du traducteur utilisateur ventuel d un syst me de TAO Citons par exemple l affichage simultan des textes source et traduit avec des facilit s de gestion synchronis e des deux fen tres les fonctions sp cifiques un traducteur et en particulier un post diteur appr ciera certaines fonctions particuli rement adapt es la manipulation textuelle permutation intelligente de groupes de mots rejet en fin de phrase etc Ces fonctions auront une certaine connaissance de la structure textuelle la manipulation grammaticales mise au pluriel changement du temps d un paragraphe mise la voix passive active etc la recherche et le remplacement intelligents int grant des connaissances gram maticales et typographiques la d tection des phrases r p titives pour recherche automatique de leurs traductions la gestion d annotations successives utiles pour les diff rentes relectures 147 Daniel Bachut Ren Gerber De mani re g n rale il s agit d introduire tous les niveaux des fonctions intel ligentes faisant appel des processus linguistiques de diff rents types lemmatiseurs en particulier pour am liorer l acc s aux dictionnaires analyseur grammaticaux entre autres pour la v rification grammaticale a
164. saisir ces glossaires l aide d un traitement de texte Un syst me de gestion de base de donn es SGBD serait sans doute plus appropri pour ce travail s il n existait pas d j sur le march de nombreux programmes sp cialement con us pour la gestion de la terminologie Les outils informatiques ne manquent pas dans ce domaine et l utilisateur a plut t l embarras du choix Depuis quelque temps en effet on assiste une multiplication des produits qui peuvent tre valu s selon diff rents crit res 294 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Ces programmes sont ils r sidents ou non r sidents monopostes ou multipostes Ces logiciels ont ils t con us comme des logiciels de banque de donn es Comment les champs sont ils organis s Ii convient galement de prendre en compte le mode de gestion de la m moire et les possibilit s d change de donn es Le logiciel est il utilisable en m me temps que le traitement de texte ou bien l utilisateur doit il aller d un programme l autre Dans ce cas il n est pas possible de transf rer automatiquement un terme dans une traduction n1 d alimenter le fichier terminologique pendant l utilisation du traitement de texte Toutefois les programmes fonctionnement multitache de m me que les nou veaux syst mes d exploitation permettent de pallier en partie cet inconv nient gr ce au syst me des fen tres Il est ainsi possible de tr
165. tat de la question et tenter d y r pondre je me propose de mettre sous la loupe un paragraphe publi le 22 f vrier 1991 par le Vifl Express tel qu il a t traduit de l anglais au fran ais par un syst me de TA et r vis par un post diteur Ce texte appartient typiquement une production industrielle destin e une communication de masse l homme doit ici accepter d tre relay par la machine Toutefois dans cet environnement de machine proth se une situation paradoxale semble s installer alors que le technologisme ambiant pr tend substituer la faillibilit de l homme la fiabilit de la machine c est l inverse qui se produit on tol rerait que la machine puisse se tromper dans la mesure o l homme lecteur na f ou traducteur professionnel ou expert dans un domaine sp cialis se r v lerait capable de la corriger Telle est l hypoth se que je me propose de soumettre une analyse traductologique Voici donc le texte source The parties decided to divide the programme between core areas dealing with the essential components of economic transition and sectoral development needs supporting balanced growth of the economy consistent both with the reform and with easing the hardships endured by the Polish people The aid will consist of a mix of technical assistance training and direct financial contributions Special attention will be paid to the specific needs of the worst a
166. tels que poss de griffes est une esp ce en danger sorte de mammif re etc On obtient le sch ma suivant VERT BR sorte de MAMMIFERE poss gt mamelles sorte de TIGRE est un esp ce en danger poss rayures Figure 2 Ce syst me d finit des types capables de repr senter n importe quelle r alit Il permet donc d int grer des l ments mythiques imaginaires tels que par exemple les licornes les griffons etc Il y a plusieurs fa ons d envisager ces hi rarchies qui varient selon les auteurs Par exemple pour Nirenburg et Carlson 1990 la construction se subdivise en deux sous hi rarchies V NEMENT et OBJET Le type OBJET introduit les concepts OBJET PHYSIQUE OBJET MENTAL et OBJET SOCIAL Les objets physiques peuvent leur tour tre class s en ENTIT S PARABLE MAT RIEL et LIEU Parmi les objets mentaux on reconna t les OBJETs ABSTRAITs et les OBJETs REPRESENTATIFs comprenant les OBJETs MATHEMATIQUEs les OBJETs LANGAGIERs les ICONEs et les OBJETs PICTURAUX Finalement les objets sociaux sont des ENTITEs GEOPOLITIQUEs et des ORGANISATIONS Le type V NEMENT est galement subdivisible en un monde physique mental et social Les EVENEMENTs PHYSIQUEs contiennent le CHANGEMENT DE LIEU et l APPLICATION DE FORCE les v nements mentaux sont subdivis s en V NEMENTS COGNITIFs et EVENEMENTs PERCEPTUELs le monde social contient quant a lui des EVENEMEN
167. textes originaux taient en fran ais et nous les avons traduits en sango Au cours de ces traductions tout le vocabulaire sp cialis est trait en contexte pour garantir la clart du texte et s assurer de la meilleure fa on de rendre les concepts La terminologie ainsi produite dans un contexte donn est ensuite v rifi e dans tous les contextes o le terme appara t afin de s assurer de la coh rence de ses emplois Enfin tous les termes du domaines sont extraits avec leurs contextes d emploi et plac s dans une liste o ils sont compar s les uns aux autres afin de s assurer que les termes propos s sont les mieux choisis pour les concepts qu ils doivent rendre et de proc der le cas ch ant des ajustements voire des harmonisations qui tiennent compte de la totalit des concepts du domaine que l on s est donn Si l on aboutit une liste de mots celle ci ne contient que des mots dont on sait d j comment ils se comportent en discours et pour lesquels des exemples d emploi sont automatiquement fournis par les divers contextes d j vus Et ce n est pas du tout la m me chose que dans le cas o l on traduirait d embl e des mots isol s La formation des traducteurs Dans le cadre de l am nagement linguistique centrafricain l Institut de linguistique appliqu e a inscrit dans son programme la formation initiale des traducteurs des terminologues et des assistants d enqu te sociolinguistiqu
168. traducteur est la source des probl mes Il est donc indispensable pour un service de traduction dot de postes de travail perfectionn s d avoir recours sur place aux services d un expert technique en cas de panne En effet rares sont les traducteurs qui poss dent les connaissances informatiques voulues pour assurer le d pannage Les interruptions sont donc nombreuses et irritantes pour les traducteurs Sur le plan organisationnel la baisse de productivit attribuable au processus d apprentissage provoque souvent des tensions entre les participants au projet pilote et leurs coll gues du service En effet ces derniers consid rent qu ils font les frais de l implantation de cette nouvelle technologie en absorbant la charge de travail des traducteurs sur PTT Remarquez que le m me ph nom ne se retrouve dans les sites Logos Les traducteurs du service estiment que ceux travaillant avec Logos b n ficient d un traitement de faveur du fait qu ils ne participent pas aux urgences 163 Klaire Tremblay C est au niveau de la formation et du temps consacr l apprentissage des fonc tionnalit s de l outil que nous avons tir la plus grande le on Premi rement avant m me de proc der la formation comme telle 1l est essentiel que les traducteurs ma trisent tr s bien le traitement de texte et qu ils poss dent de bonnes connaissances de base du micro ordinateur Il faut ensuite adopter une formule individua
169. traduction relier des cultures trang res l une l autre et pr parer le terrain d un tertium quid un nouveau monde intellectuel Ce nouveau monde intellectuel je vous invite le cr er et le d velopper par le truchement de la traduction mais en passant par la formation des formateurs cela afin de multiplier le plus possible la diffusion des connaissances et du savoir faire N cessit de la formation Le d veloppement inou des communications auquel nous assistons depuis la fin de la Deuxi me Guerre mondiale a propuls la traduction orale comme crite au rang de 1 Tir e d un de ses recueils de po mes Une apocalypse tranquille Paris Grasset 1985 p 52 Il n est pas sans int r t de souligner que K White po te de langue anglaise crit aussi en fran ais et traduit souvent vers le fran ais entre autres avec sa femme traductrice ses propres textes 349 Jean Claude G mar discipline universitaire part enti re enseign e dans un grand nombre de pays Si l on peut piloguer sans fin sur la nature de la traduction est ce un art une science un savoir faire ou une technique en revanche on ne mettra pas en doute le fait qu elle s enseigne et s apprend C est qu elle r pond un besoin social reconnu par l umversit parfois depuis des si cles comme en Espagne au Portugal ou en Italie Ce besoin a donn naissance dans la plupart des pays d Europe une tradition bien
170. travail L encombrement des aires de travail rend difficile l utili sation efficace du mat riel Les traducteurs sont souvent forc s de mettre au point des solutions artisanales aux probl mes de fonctionnement dans des espaces r duits Dans un de nos services par exemple les traducteurs ont d improviser un syst me de cordes et d pingles linge pour atteindre les divers formats de papier continu derri re les imprimantes Pour ce qui est de l ergonomie du poste lui m me les traducteurs n aiment pas l cran pleine page cause de la petite dimension des caract res en format de 66 lignes De plus la hauteur de l cran pose des probl mes aux personnes de petite taille et celles qui portent des verres dioptrie progressive ou avec foyers Quant l imprimante matricielle les traducteurs l estiment insatisfaisante en raison des fr quents blocages du papier continu et de la lenteur d impression Ils la trouvent aussi trop bruyante dans un environnement de travail aires ouvertes Jusqu a maintenant les traducteurs sont satisfaits des diverses aides du poste Leur pr f rence porte toutefois sur les outils de v rification orthographique et grammaticale et sur le logiciel de gestion de donn es terminologiques Pour ce qui est de l outil de fen trage dont l utilisation peut sembler complexe il est int ressant de constater que le degr de satisfaction est largement tributaire du nombre de logiciels
171. une denr e rare dans l environnement de travail du traducteur ind pendant Les organisateurs de ce Colloque ont donc pens qu une pr sentation d EURODICAUTOM tel qu il existe et est utilis aujourd hui int resserait ceux pour qui un tel outil ne deviendra une r alit que demain ou apr s demain c est dire en l an 2001 Objectifs d EURODICAUTOM Les principaux objectifs vis s par l int gration d EURODICAUTOM dans l environ nement de travail du traducteur sont li s trois soucis constants augmenter la pro ductivit accro tre la qualit faciliter l harmonisation de la terminologie utilis e dans les textes Il n y a pas grand risque affirmer que ces objectifs ne sont pas propres aux services de la Commission et qu ils continueront guider les d veloppements futurs Les traducteurs eux m mes s accordent consid rer que la recherche terminolo gique entre pour 20 70 pour cent dans le travail de traduction Tout gain de temps dans la qu te du mot juste contribue donc directement l augmentation du nombre de pages traduites ou rend au traducteur un peu de cette denr e rare qu est le temps si n cessaire pour peaufiner le style d un texte traduit Or il est vident que l acc s direct partir de son bureau une multitude d informations terminologiques habituellement parpill es en diff rents endroits parfois difficilement accessibles et la possibilit pour tous les utilisat
172. videmment elle ne dispense pas de la n cessit constante de faire des choix de traduction en elle m me elle ne r gle pas le probl me des variantes H reste que la possibilit de tripoter de tapoter un peu l aveuglette ou t tons sur les touches du clavier de faire joujou avec le bidule informatique est de nature nous affranchir des pesanteurs de l criture traduisante de cette impression que nous avons parfois que tout cela p se des tonnes C est peu et c est beaucoup Paraphrasant Georges Brassens je dirai que comme d autres choses parfois l criture traduisante a s commande pas enfin pas toujours L exp rience de traduire c est qu il arrive qu on soit tellement dans la d pendance du texte original pour ainsi dire sous sa coupe qu on va projeter le souvenir du sens qu on a du texte source sur le texte cible dont on a con u le brouillon en sorte qu on ne sera plus en mesure d en percevoir d en recevoir rezipieren les faiblesses Bien plus quand on a un manuscrit papier ne f t ce qu un tout petit peu surcharg les difficult s mat rielles de relecture cf sup font qu on doit accompagner le 9 Cf Traduire th or mes pour la traduction op cit p 211 sp et passim 337 Jean Ren Ladmiral texte ainsi crit au brouillon d un effort de signification on est en somme conduit le porter par une subvo
173. y a de m tiers solution qui risque de conduire une multiplication incontr lable de configurations tant donn l volution rapide des besoins et des m tiers La d finition d un poste configurable qui offre l utilisateur toutes les fonction nalit s dont l a l utilit et celles l seulement appara t comme la solution la plus ergonomique et donc en d finitive comme la plus productive Le contr le de l activit sera laiss l utilisateur pour tout ce qui concerne les d cisions de haut niveau soumission de telle partie du texte un syst me de TA r vision ou non du r sultat etc Un tel poste permet de prendre en compte de mani re souple les volutions intervenant dans chaque m tier par adaptation de la configuration Mise en commun des comp tences Il est clair que la conception du poste de travail configurable n cessite non seulement l intervention des divers m tiers concern s r dacteur traducteur terminologue post diteur etc mais galement de sp cialistes externes ergonome ing nieur en docu mentation informaticien sp cialiste en bases de donn es etc Remarquons qu il ne s agit ici que du d veloppement du poste de travail et non des divers outils qui y sont int gr s Le co t de d veloppement induit par cette entreprise est justifi par les enjeux que repr sente la mise au point d une cha ne documentaire industrielle de bonne aualit Quelques fonctionnalit
174. 0 y compris le dictionnaire anglais frangais Harraps CompareRite 3 15 Verbatex pour la conjugaison des verbes frangais OPTI NET version 1 20 pour acc der a une CD ROM en r seau local Findit 5 0 logiciel d interrogation de Termium sur CD ROM SY TOS logiciel de l unit de sauvegarde sur bande 182 17 Trois sc narios possibles pour la station de travail du traducteur en Pan 2001 Poul S ren KJ RSGAARD Universit d Odense Odense Danemark Un humoriste de mon pays disait il y a quelques d cennies que rien n est plus difficile que de pr voir l avenir Puisque je ne me crois pas dou pour ce genre d activit mon intervention se propose d esquisser des sc narios qui s enracinent dans le pr sent ou m me dans le pass r cent Je trouve l gitime de faire cela car il me semble que la d cennie que nous venons d entamer ne verra pas d volution spectaculaire dans le domaine de la traduction automatis e mais au contraire une laboration des id es qui sont actuel lement en cours Autrement dit il me semble que la situation actuelle se caract rise tr s bien par ce qu crivait le philosophe allemand Leibniz Le pr sent est gros de l avenir R currence historique L ann e derni re on a vu au Danemark la commercialisation d un logiciel de tra duction assist e par ordinateur qui s appelle Winger92 1 J entends par ce terme aussi bien la traductio
175. 0 000 pages traduites la CCE en 1988 soit 2 5 du total pr s de 40 000 pages transmises sans r vision sur 900 000 en 1989 ce qui reste encore faible dans l absolu 4 4 mais montre bien que pour un tel flux de textes tr s vari s seule la TA d pistage est actuellement viable En ce qui concerne les stations de travail destin es aux r viseurs on est pass en 12 ans de terminaux 3270 aux m mes outils que ceux utilis s par les traducteurs savoir des micro ordinateurs Wang augment s d outils de connexion ainsi que d utilitaires li s la saisie optique Sans doute les lecteurs actuels des traductions grossi res utilisent ils le m me mat riel ou leur micro pr f r ou le papier Stations int gr es Les mat riels deviennent assez puissants pour qu on puisse mettre sur un micro ordinateur portable un syst me de TA coupl avec un syst me de lecture optique et un diteur bilingue C est ce que proposent plusieurs soci t s japonaises comme Toshiba et Sharp Il s agit tout de m me de machines 15 ou 17 Mips avec 8 ou 16 Mo de m moire centrale et 180 Mo de disque sous Unix et co tant au moins 15 000 sans compter le lecteur optique ni le syst me Le r sultat est tout fait impressionnant On choisit un fragment d une page en anglais on le num rise on corrige quelques erreurs de saisie et a traduit L encore 8 Quelle automatisation de la traduction peut
176. 1 Abbou 89 p 55 71 4 5 PEccoup F 1988 The Aims of the French National Project of Computer Aided Translation nternational Forum on Information and Documentation 13 1 p 11 13 4 6 SIGURDSON J et GREATEX R 1987 MT of On Line Searches in Japanese Data Bases RPI Lund Univ 124 p 4 7 VASCONCELLOS M et LEON M 1988 SPANAM and ENGSPAM Machine Translation at the Pan American Health Organization J Slocum ed Machine Translation Systems Cambridge Univ Press p 187 236 5 TAO fond e sur le dialogue 5 1 RICHARDSON S D 1985 Enhanced Text Critiquing using a Natural Language Parser the CRITIQUE System Yorktown Heights IBM Research Report RC 11332 5 2 CHANDLER B HOLDEN N HORSFALL H POLLARD E et MCGEE Woop M 1987 N Tran Final Report Manchester Alvey Project CCL UMIST Report 87 9 30 p 5 3 ZAJACR 1988 Interactive Translation a New Approach Proc COLING 88 Buda pest 22 27 ao t 1988 p 785 790 5 4 BoITET Ch 1989 Motivations and Architecture of the LIDIA Project Proc MTS 89 Munich ao t 1989 5 p 5 5 BoITET Ch 1989 TAO Personnelle et HyperTexte Actes du colloque BUROTICA 89 Paris 10 13 octobre 1989 6 p 5 6 BoITET Ch 1989 Speech Synthesis and Dialogue Based Machine Translation Proc ASTI Conf ATR Nara 11 12 d cembre 1989 9 p 5 7 BLANCHON H 1990 LIDIA J un prototype de TAO personnelle pour r da
177. 1985 339 Jean Ren Ladmiral perfectionn e pour y taper leurs textes achev s pr c demment crit sur papier S il est vrai que le travail du manuscrit est un peu lourd on con oit que d aucuns y aient du go t crire au stylo conf re une sorte de pr sence charnelle au texte le crissement de la plume contre la feuille un frottement qui est presque une caresse et la mouillure de l encre Comme en cho Robert Charlebois qui roule bille sur du papier je dirai qu on peut y trouver un plaisir qui fait penser celui qu on aurait a skier sur le papier il y a une surface blanche immacul e sur laquelle on laisse la trace mouill e d une souillure qui est celle de ma main de mon corps On peut penser aussi d autres analogies plus profondes plus intimes Mais on pourra aussi trouver un inconv nient l utilisation du traitement de texte par le traducteur La possibilit de corriger ind finiment son texte sur cran diff re d autant l ch ance du texte d finitif Tendanciellement c est l id e m me que nous nous faisons d un texte qui est l remise en cause A plus forte raison pourra t on dire de la traduction qu elle est comme la psychanalyse intermin e intermi nable pour reprendre les termes d une traduction elle m me contestable ce qu elle tait d j en raison de la n cessit de la remettre sans cesse sur le m tier Le traitement de texte vient l
178. 1988 PROS and CONS of the Pivot and Transfer Approaches in Mul tilingual Machine Translation New Directions in MT BSO conf Budapest 13 p 16 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser 1 8 Borret Ch 1988 L apport de Bernard Vauquois la traduction automatique et au traitement automatique des langues naturelles Colloque sur Histoire de l informatique en France Grenoble 3 5 mai 1988 vol 2 p 63 82 1 9 LEHRBERGER J et BOURBEAU L 1988 Machine Translation Linguistic Characteristics of MT Systems and General Methodology of Evaluation The Hague John Benjamins Lingvistic Investigationes 15 240 p 1 10 Vauquois B 1988 BERNARD VAUQUOIS et la TAO vingt cinq ans de traduction automatique ANALECTES BERNARD VAUQUOIS and MT twenty five years of MT Ch Boitet d Grenoble Ass Champollion amp GETA 700 p 1 11 ABBou A d 1989 Traduction assist e par ordinateur Actes du s minaire inter national Paris 17 18 mars 1988 et dossiers compl mentaires Paris DAICADIF Obser vatoire des Industries de la langue 234 p 1 12 JEIDA 1989 Japanese View of Machine Translation in Light of the Considerations and Recommendations Reported by ALPAC USA Tokyo Japanese Electronic Industry Development Association 197 p 1 13 BorreT Ch 1990 Multilingual Machine Translation Does Not Have to Be Saved by Interlingua Proc MMT 90 Tokyo 5 6 novembr
179. 3 o il aborde le sujet d licat du racisme 354 Former des formateurs de traducteurs pour le XXI si cle Pour atteindre un tel objectif comme dans toute convention les parties doivent s obliger engager leur responsabilit sur une base de r ciprocit une culture contre une autre culture en vue d un enrichissement mutuel Pour cela trois conditions pr alables me paraissent indispensables toute ren gociation conclusion et application du nouveau contrat l moyens Donnons nous les moyens de r aliser ce dialogue et les projets les espoirs dont il est porteur 2 volont Effor ons nous de mener terme les projets entrepris quels que soient les obstacles rencontr s en chemin 3 assurance Assurons nous que les engagements seront tenus en offrant nos partenaires cette garantie C est ces conditions que nous rel verons le d fi que pose un dialogue fond sur l galit absolue et non plus relative des parties Une des premi res obligations remplir au sein du monde francophone de la traduction sera de former des formateurs de traducteurs Ce qui sous entend une poque o un concept est d j d pass avant m me d avoir t appliqu qu il faut assurer la permanence de la formation ou au moins une continuit dans l actualisation des connaissances Pour cela je propose la francophonie la cr ation d un stage francophone c est dire en fran ais et int
180. 4 fonctions intelligentes 148 des traducteurs 235 formation des formateurs 349 de traducteurs 235 en informatique 239 en traduction 341 par activit 240 technique g n rale 239 Index _G g n rateur 71 automatique de cl s 97 automatique de textes 51 gouvernement liage 110 grammaire de d pendance 81 syntagmatique g n ralis e 111 H hypertextes 252 _I ID 189 index 249 industrialisation de l information 321 informatisation 213 acc l r e 213 d un dictionnaire fran ais arabe 135 des traducteurs 246 innovations technologiques 155 int gration 110 146 intelligent dictionary 189 interactivit 98 interface homme machine 82 interpr teur de commandes 84 de r gles 82 intervention facilitatrice 308 ai jargon d atelier 305 professionnel 305 x lemmatiseur 96 lexique conceptuel 54 grammaire 256 sp cifique 56 LEXIS 284 LIDIA 32 linguiciels 140 312 logiciel s 250 318 de comparaison de textes 162 ELU 71 de fen trage 163 de gestion de donn es 224 terminologiques 162 terminologique id al et multiusage 232 terminologiques 226 Termisti 276 Logos 162 _M machine proth se 322 mat riel 318 m moire des traducteurs 209 m thodes interactives 59 micro glossaires homog nes 276 mod le langage pivot 82 transfert 82 du monde 52 module lexical 51 de transfert 71 _N niveaux d interpr tation 32 nceud
181. 8 Ko et offre toute la puissance de la partie dictionnaire du programme et en plus une fonction cut amp paste une fonction de d coupe et d insertion ID est quip d une fonction d aide directement appliqu e au contexte Toutes ces caract ristiques font qu ID est devenu un syst me de r cup ration d information bas sur le lexique a lexicon based information retrieval system plut t qu un simple dictionnaire lectronique 189 Jean Marie Maes Introduction Les syst mes de dictionnaires lectroniques versus ID On peut distinguer deux syst mes de dictionnaires lectroniques des syst mes clos utilisant CD ROM et des syst mes ouverts permettant l utilisateur de compiler ses dictionnaires personnels Dans un syst me clos on peut seulement consulter les donn es Il n est pas possible de changer ni d ajouter quoi que ce soit Dans un syst me ouvert comme ID l utilisateur doit compiler lui m me ses don n es lexicographiques Dans le stade initial cela peut tre fastidieux mais ces dic tionnaires personnalis s sont extr mement utiles au traducteur Beaucoup de traducteurs se sp cialisent dans certains sujets Un syst me ouvert leur permet de compiler des dictionnaires sp cifiques pour chacun des sujets Ces dictionnaires se r v lent souvent plus utiles que les dictionnaires classiques g n raux et sp cialis s puisqu ils sont tout fait orient s vers les besoins personnels du tra
182. CRIT au Canada et de CAP Gemini Innovation en France Le sujet est certainement actuel Ces tudes renforcent l id e que les outils de THAM doivent tre les moins sp cifiques possible et surtout qu il faut proscrire tout mat riel sp cifique L un des probl mes cruciaux pour les traducteurs reste l absence d environnements vraiment multilingues Bien s r il existe des adaptations de logiciels telle ou telle langue et m me sur le Macintosh de nombreuses variantes du syst me d exploitation adapt es aux langues de grande diffusion Il ne s agit toutefois que de locali sation on traduit les messages et les formats particuliers nombres dates prix et on traite un syst me d criture particulier arabe chinois japonais en plus du syst me de base fond sur l alphabet romain Mais il reste impossible de fabriquer une nomenclature multilingue comportant par exemple du japonais et de l arabe Quatre grandes situations pour le futur Le concept de station du traducteur nous semble trop limit la traduction pro fessionnelle Or les utilisateurs de TAO seront de plus en plus des non professionnels ou des amateurs Selon la comp tence de l utilisateur dans les langues vis es et pour le professionnel selon qu il travaille en ind pendant ou en groupe nous pouvons distinguer quatre types de situations pour le futur Traduction d pistage individuelle Les serveurs de TA et les so
183. Cette caract ristique du syst me lui conf re son ind pendance vis vis de la langue et une volution vers la prise en compte de donn es multilingues est envisag e Le poste de travail ergonomique et productif permet au lexicographe de saisir et de g rer toutes ses donn es Ce poste met en uvre toutes les techniques modernes de gestion et d interfagage multi fen trage souris boutons ic nes etc Dans le but d am liorer la productivit des lexicographes le syst me met disposition du lexi cographe un L4G lui permettant de d finir des acc l rateurs linguistiques il s agit de pr calculs linguistiques fonction du lemme et de tous les champs d j renseign s qui permettent de pr remplir un attribut ou de pr s lectionner un sous ensemble de valeurs pertinentes dans une liste de valeurs possibles 144 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles des v rificateurs de coh rence des fonctions permettant de v rifier diff rentes relations et d pendances inter attributs seront activ es soit en temps r el lors de l enrichissement soit en temps diff r Cet outil g n rique permettra donc au CNET d organiser comme il l entend sa base de donn es lexicales Il constitue en fait un point de d part tr s int ressant pour construire des dictionnaires lectroniques r pondant diff rents besoins terminolo giques lexicaux dictionnaires du commerce etc
184. E et d ORDON NANCEMENT DES COMPLEMENTS COC dans le cadre de la th orie de la grammaire syntagmatique g n ralis e GSG D s lors on pourrait vouloir int grer ces trois fragments dans un syst me S 17 S s GLF DV amp s GL CP amp s GSG COC 4 Comment int grer ces diff rentes descriptions les rendre compatibles l une avec l autre et les exploiter dans un syst me efficace et transparent Ce que nous nous proposons de construire c est un cadre m tath orique g n ral bas sur les notions de dimensions d objets et de contraintes permettant de r aliser la fois l cum nisme th orique n cessaire et l int gration des diff rents niveaux de repr sentation La d finition de ces domaines et l laboration de m ta formalismes d expression de contraintes les GRAMMAIRES DE CONTRAINTES constitueront un autre objectif fondamental de recherche dans les ann es venir 24 s est ici une fonction g n rique d interpr tation de l ensemble 7 des nonc s de la th orie 7 sur le domaine D dans S 122 Int gration des connaissances en g nie linguistique Probl mes d int gration inter niveaux interfaces Niveaux C est un fait bien connu que les connaissances linguistiques ne sont pas monolithiques mais organis es en plusieurs articulations modules ou niveaux Chacun de ces niveaux porte sur un ensemble d objets et de relations sp cifiques ce qui implique des repr sentati
185. EIN G PULLUM et I SAG 1985 Generalized Phrase Structure Grammar Oxford Blackwell et Cambridge MA Harvard Univ Press GAZDAR G G PULLUM R CARPENTER E KLEIN T HUKARI amp R LEVINE 1988 Cate gory Structures Computational Linguistics 14 1 1 19 Traduction fran aise dans Torris T et Ph Miller 1990 r d Formalismes syntaxiques pour le traitement automatique du langage naturel Paris Herm s GOGUEN J A et R M BURSTALL 1983 Introducing Institutions in Clarke E et D Kozen 1983 r d Logics of Programs Lecture Notes in Computer Science 164 Berlin Springer Verlag p 221 256 GOGUEN J A et R M BURSTALL 1985 Institutions Abstract Model Theory for Computer Science Rapport CSLI 86 54 Stanford Center for the Study of Language and Information Stanford University GOGUEN J A et R M BURSTALL 1986 Study in the Foundations of Programming Methodology Specifications Institutions Charters and Parchments Rapport CSLI 85 30 Stanford Center for the Study of Language and Information Stanford University 132 Int gration des connaissances en g nie linguistique GROSS M 1985 M thodes en syntaxe Paris Hermann JACKENDOFF R S 1987 Consciousness and the Computational Mind Cambridge MA MIT Press MEL CuK I et al 1984 1988 Dictionnaire explicatif et combinatoire du fran ais Recherches lexico s mantiques I et II Montr al Presses de l Universit
186. ELBY A K 1981 Translators and Machines Can They Cooperate L informatique au service de la traduction Meta 26 n 1 WNGER92 Rapport n 2 om maskinel sprog overs ttelse document interne 1989 en fran ais rapport n 2 sur la TAO WINGER92 PC baseret overs ttelse med Winger92 document interne 1989 en fran ais traduction sur PC l aide de Winger92 188 18 Un projet de dictionnaire intelligent Jean Marie MAES Provinciaal Instituut voor Hoger Onderwijs PIHO Gand Belgique Resume ID intelligent dictionary est un outil lectronique puissant qui a t d velopp pour les cours de traduction mais qui pourrait tre tr s utile au professionnel aussi ID tend largement les possibilit s d acc s aux donn es en permettant l utilisation de trois cl s ou une combinaison quelconque de ces cl s l entr e le code s mantique et le code grammatical Les fiches du dictionnaire sont automatiquement li es aux contextes originaux permettant ainsi l utilisateur d explorer les textes sources et les textes cibles d j traduits partir de la fiche Il n y a pratiquement pas de limites l infor mation qu une fiche peut contenir tant donn que chacune peut tre li e un texte ASCII externe qui peut tre consult et exploit partir du programme L utilisateur peut tablir librement son circuit de r f rences La version r sidente d ID n a besoin que de
187. POSITION etc et des classes syn tagmatiques classes non terminales telles que GROUPE NOMINAL PHRASE INFINITIVE PHRASE VERBALE etc donne le paren th sage de la phrase en groupes syntagmatiques Les feuilles de l arbre portent les classes syntaxiques et les n uds non terminaux portent les classes syntagmatiques Le niveau des fonctions syntaxiques donne le r le syntaxique de chaque n ud dans le groupe auquel il est attach directement par exemple GOUVER NEUR R GISSEUR SUJET etc Avec ce niveau on peut tr s simplement transformer l arborescence en une arborescence de d pendance syntaxique 32 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle Le niveau des relations logiques et s mantiques peut tre consid r comme celui de la construction logique de la phrase en mettant en vidence les places des arguments attach s aux unit s lexicales pr dicatives et donnant l interpr tation s mantique des compl ments et circonstants par exemple DETERMINA TION CIRCONSTANCIEL INSTRUMENTAL PREMIER ARGU MENT D UNE UNIT LEXICALE PREDICATIVE etc L arbre d analyse de la phrase L l ve calcule cette int grale par la m thode des r sidus tel qu il est classiquement calcul au GETA est fourni pour clarification PHVB i a C RE ARG1 GN INST OBI UE ARG2 DET l ve calculer int grale m thode r sidus
188. RAERT Jacques LEROT Projet GENESE Institut de linguistique Louvain la Neuve Belgique Introduction La g n ration et la traduction automatique de textes sont des proc d s complexes dont la r alisation implique une architecture modulaire modules syntaxique discursif s mantique et lexical Ces modules sont en interaction permanente Dans le pr sent article nous nous proposons de pr senter le module lexical tel que nous l envisageons dans notre syst me de g n ration automatique de textes Afin d appr hender le lexique dans toute sa complexit nous posons l int rieur du module lexical l existence de trois niveaux le mod le du monde world modelling structure le lexique conceptuel concept lexicon le lexique sp cifique chaque langue particuli re language specific lexicon Nous allons voir comment ces trois niveaux agissent les uns sur les autres pour fournir les lex mes ad quats dans le processus de la traduction La pr sente recherche financ e par la Communaut fran aise de Belgique sous la convention n 89 94 137 se fait dans le cadre d un projet consacr la g n ration de phrases fran aises et n erlandaises partir de repr sentations s mantiques I s inscrit dans les efforts internationaux visant d velopper un syst me de traduction multilingue projet GENESE 51 Liesbeth Degand Guy Everaert Jacques Lerot Le mod le du monde Toute assertion fait
189. Ts COMMUNICATIFs 53 Liesbeth Degand Guy Everaert Jacques Lerot Le sommet de la hi rarchie est repr sent de la fa on suivante d apr s Carlson L Nirenburg S 1990 OBJET ABSTRAIT OBJET MENTAL eo OBJET REPR SENTATIF MAT RIEL OBJET OBJET PHYSIQUE LIEU ENTITE SEPARABLE ENTITE GEOPOLITIQUE OBJET SOCIAL ORGANISATION TOUT EVENEMENT COGNITIF V NEMENT MENTAL EVENEMENT PERCEPTUEL _ _ CHANGEMENT DE LIEU V NEMENT V NEMENT PHYSIQUE lt lt APPLICATION DE FORCE V NEMENT SOCIAL EVENEMENT COMMUNICATIF Figure 3 En r sum nous pouvons dire que le mod le du monde est en quelque sorte un r servoir d informations pertinentes qui sont la base du processus de conceptualisation que nous d crirons dans la section suivante Il est important de noter que le mod le du monde est dynamique et qu il peut tre modifi et adapt en fonction des besoins de l utilisateur La plupart des changements auront lieu dans la partie inf rieure de la structure hi rarchique qui contient les donn es relevant des domaines particuliers Le lexique conceptuel On peut d finir le lexique conceptuel comme l organisation des concepts qui se trouvent la base de la s mantique du langage naturel d apr s Pustejovsky 1990 2 Les concepts sont le reflet du mod le du monde et sont soit de simples projections d un type soit le r sultat d une combinaison de diff rents types Par exemple
190. X a E X et membre B x ou gal A y p X et egal B y et pr c de a B X Le point dans a amp X et y X est l op rateur de concat nation de s quence le CONS de liste Si la s quence a X a est le premier l ment de la s quence A et le reste de cette s quence 120 Int gration des connaissances en g nie linguistique des contraintes tr s fortes sur la forme des descriptions possibles mais absolument vides quant au contenu desdites descriptions Les contraintes sur la forme et le fonctionnement des grammaires n ont de sens que si elles ont des cons quences directement d ductibles sur la classe des objets langages d crits sinon il ne s agit que de variantes notationnelles Ainsi pour prendre un autre exemple un peu plus technique le fait de poser des contraintes tr s fortes sur les r gles d une grammaire ind pendante du contexte telles que 16 a les r gles sont de la forme forme normale de Chomsky FNC A B C ou A a ou encore b les r gles sont de la forme forme normale de Greibach FNG A a 6 ou A a ou A BetC V le vocabulaire non terminal de la grammaire a E Vi le vocabulaire terminal de la grammaire et P E V U V ne change en rien la classe des objets que l on peut d crire m me si cela r duit radicalement la classe des grammaires possibles Pour ce qui est des objets qui peuvent tre d
191. a en remettre sur ce qu on pourrait appeler le complexe de Sisyphe du traducteur qui n en a jamais fini de n gocier avec lui m me pour amender ses compromis d criture toujours plus ou moins susceptibles d tre am lior s Il est clair qu il y a la une aporie angoissante pour toute criture et beaucoup plus encore pour l criture traduisante Mais est ce que s en plaindre ce n est pas trouver que la mari e est trop belle Enfin il y aurait mati re esquisser une complainte de l utilisateur de traitement de texte On ne parle pas assez de ses malheurs de l horreur des textes perdus il y a ses fausses man uvres mais il y a aussi les sautes de courant lectrique et les pannes de l ordinateur lui m me Il faut rappeler qu on doit faire des doubles et multiplier les sauvegardes Plus grave encore il conviendra de se pr munir contre les virus Et s l on doit faire r parer son ordinateur 1l faudra s attendre au pire 340 33 La formation du traducteur en l an 2001 Karla D jean LE F AL Universit Paris 3 Paris France Partout dans le monde la traduction pragmatique fait pi tre figure Une grande partie des traductions est de qualit m diocre voire franchement mauvaise Certes toutes les traductions ne sont pas l uvre de traducteurs professionnels Certaines sont effectu es sporadiquement par des personnes qui connaissent une langue trang re et se sentent de
192. a colonisation le fran ais est la langue la mieux quip e pour l ex pression de toutes les activit s modernes de type occidental organisations nationales et internationales administration commerces industries connaissances scientifiques et technologiques avanc es etc Le fran ais non seulement domine mais est per u comme indispensable au monde de l crit Dans ce domaine la supr matie du fran ais n est pas a d montrer C est pourquoi le francais est la langue de travail de l tat des soci t s publiques et priv es Or on estime moins de 10 pour cent de la population le nombre total des personnes scolaris es capables de ma triser correctement l usage du fran ais La situation est donc telle que 90 pour cent de la population est administr e jug e soign e et enseign e dans une langue qu elle ne parle pas et qui est la langue officielle de l tat La traduction dans l am nagement linguistique centrafricain En proclamant le sango langue officielle conjointement au fran ais les autorit s cen trafricaines entendent r duire le foss qui s pare la population centrafricaine majori tairement sangophone de l appareil d tat De nombreuses transactions orales se font en s ng On passe automatiquement au fran ais quant il s agit de mettre par crit ce que l on a conclu oralement Il faudra donc d velopper le sango crit afin qu il puisse prendre en charge les actes d criture
193. a dynamique de la description entra ne des changements non n gli geables de la th orie sous jacente Pourquoi d s lors ne pas faciliter directement cette r interpr tation Repr sentation des connaissances linguistiques Objets et contraintes Il existe deux grands types de repr sentation des connaissances qu il s agisse de connaissances linguistiques ou non les REPRESENTATIONS PAR OBJETS et les REPRESENTATIONS PAR CONTRAINTES Les REPRESENTATIONS PAR OBJETS d finissent des univers d objets dot s de propri t s entrant dans des relations et ventuellement capables d actions acteurs Ces repr sentations mettent l accent sur l autonomie des objets sur leur regroupement en classes organis es hi rarchiquement Les objets d une hi rarchie de classes partagent les uns avec les autres des propri t s h rit es de leurs classes ances trales communes Ils peuvent prendre des valeurs par d faut ou d l guer leurs anc tres diff rentes fonctions Cette conception semble intuitivement correspondre plus direc tement notre ontologie na ve Les REPR SENTATIONS PAR CONTRAINTES d finissent des univers de rela tions abstraites ou contraintes Les individus ou objets n y existent et n y sont iden tifiables qu travers les contraintes qu ils satisfont Ce type de repr sentation favorise l abstraction et l inf rence Cette conception semble correspondre une ontologie plus formelle Au niveau lingu
194. a son r le de m moire passive pour devenir un outil interactif intelligent Conclusion Depuis quelques ann es le traducteur a la possibilit d utiliser plusieurs banques de terminologie De nombreux logiciels de terminologie sont galement sa disposition Ces outils sont encore loin de lui donner toutes satisfactions Il est n cessaire de leur apporter de nombreuses am liorations aussi bien sur le plan informatique que sur le plan terminologique La conception de ces banques et de ces logiciels est fondamentalement la m me L acces se fait par l interm diaire de vedettes Les d veloppements r cents de lin formatique permettent d interroger la fiche par d autres champs Cette possibilit cons titue un progr s important et multiplie les acc s aux informations disponibles Aucun syst me fond sur l acc s l information par l interm diaire des concepts et de leurs constituants n est actuellement disponible L informatique qui jusqu alors s est content e de faciliter la gestion des donn es devrait apporter une v ritable contribution portant sur la conception des outils Les banques deviendront de v ritables bases de connaissances associant diff rents m dias Les dictionnaires sp cialis s sont bien souvent insuffisants voire inexistants dans de nombreuses sp cialit s et pour de nombreuses langues Quand ils existent faute 299 Bruno De Bess d une mise jour fr quente ils so
195. able que l utilisateur devra mettre plusieurs syst mes sur sa station ayant traduire partir de plusieurs langues sources En effet pour les constructeurs de syst mes de TA il est plus rentable et plus facile de travailler partir d une ou deux langues vers de nombreuses langues que l inverse Traduction occasionnelle Il s agit de personnes qui connaissent bien les deux langues mais pas comme des traducteurs et qui ne traduisent pas n cessairement vers leur langue maternelle ni m me partir d elle En Malaisie par exemple il est fr quent que des Chinois r digent des notes de cours en anglais et les traduisent ensuite en malais En Afrique du Nord de nombreux scientifiques form s en France peuvent avoir traduire vers l arabe partir de l anglais aussi bien que du fran ais 13 Christian Boitet Dans ce contexte il faut absolument des outils simples tournant sur des micros de bas de gamme si possible en conjonction avec la plupart des applications du commerce tableurs texteurs grapheurs SGBD documenteurs tant donn les progr s techniques et la baisse rapide des prix on peut penser trouver sur de tels mat riels les fonctions actuelles recherche dans les dictionnaires bilingues avec lemmatisation automatique thesaurus en langue cible fonctions de manipulation morphologique en langue cible pr sent es de fa on bien plus ergono mique c est dire au moyen de fen tres vo
196. ables notre art de vivre notre bonheur D un c t rapidit efficacit rendement de l autre la po tique cette dimension qui est le sel de notre tre donne sens notre vie et rend passionnant le m tier 2 Des traductions Biblioth que Universelle de Gen ve juin 1836 t II p 245 3 La th orie romantique du g nie cr ateur porte ombrage la traduction qui pourtant quand elle est r ussie est une v ritable recr ation o intervient la po tique du traducteur Le xvi si cle lavait bien aper u Ainsi d Alembert n h site pas classer les traducteurs imm diatement apr s les crivains cr a teurs Son contemporain Beauz e crit en 1765 Rien n est plus difficile ni plus rare que de garder un juste milieu entre la licence du commentaire et la servitude de la lettre De m me Maximilien Henri de Saint Simon dans son Essai de traduction litt rale et nergique sic de 1771 rapproche aussi le g nie du traducteur de celui de l auteur XVI Nous souhaitons donc que ces journ es scientifiques clairent la double formation du traducteur de fa on optimale et lui facilitent l entr e de plain pied dans le xx si cle Nous avons besoin de synergies conqu rantes et de dialectiques harmonieuses Merci tous et chacun de contribuer au mieux durant ces trois journ es privil gi es qui vont nous faire vivre au c ur de la francophonie mondiale XVII Allocution de M
197. aducteur sur le jeu de mots reflex r flexe consid rant qu il s agissait purement et simplement d une faute d orthographe 313 Louis Yvon Chaballe et Jean Klein Conclusion Dans le domaine de la terminologie et du jargon professionnel l est vident que le traducteur peut et doit intervenir dans un sens facilitateur dans l int r t du lecteur Cependant ses interventions ne pourront tre que limit es et cibl es De plus dans ce travail il sera toujours un peu plac entre l enclume et le marteau c est dire entre le donneur d ordre et le consommateur Comme le savent tous les traducteurs ce n est pas une position agr able mais en introduisant dans son op ration traduisante cette dimension facilitatrice en devenant par son action intelligente et efficace traducteur conseiller il pourra rendre un service non n gligeable la fois son client et aux destinataires de la traduction 314 30 La station de travail du traducteur professionnel et ses implications p dagogiques Jean KLEIN et Louis CHABALLE Universit de Mons Hainaut Chaballe Traduction amp Communication Mons Belgique Remarques pr liminaires Le point de vue d velopp ci dessous est celui du traducteur professionnel ind pendant non asservi un syst me de traduction automatique ce qui ne signifie pas qu il ne puisse y avoir recours de mani re ponctuelle Le produit envisag est la traduction finalis e Introduc
198. aducteurs entre les services de traduction de ces orga nisations qui pr f rent parfois s ignorer mutuellement par voie de cons quence isolement contradiction et par certains c t s stagnation inexistence de stages de perfectionnement pour les traducteurs et r viseurs manque d int r t pour la traductologie exotisme de luxe Propositions d actions concr tes court terme l Cr ation d un Comit de coordination entre les sections de traduction arabe des universit s de langue fran aise Paris Mons Gen ve Montr al etc Il aura pour fonctions entre autres d assurer le suivi des r sultats de ce colloque de maintenir et de d velopper les contacts entre les repr sentants des agences d informatique et les consommateurs ventuels des technologies et syst mes nouveaux et de susciter d autres rencontres de ce type pour concr tiser certains projets Cr ation d une association d enseignants de traduction et ou de traducteurs arabes en Europe Lancement d une revue ou d un bulletin arabe de traduction 30 40 pour cent en fran ais et ou en anglais dont le noyau existe d j Le monde de la traduction 366 Troisi me table ronde 4 Organisation de stages de perfectionnement pour les traducteurs et journalistes journaux et revues cibl s 5 Aide au d veloppement de la recherche th orique publication de th ses de doctorat mission au Caire 6 Mise au poi
199. aduits tant donn le co t tr s lev du multilinguisme Face cette situation la Commission a donc d cid de d velopper des outils d aide la traduction le projet EUROTRA en fait partie Un prototype Il s agit en fait d une maquette capable de traiter toutes les langues communautaires et consid r e comme une action de stimulation de la recherche visant cr er une 79 Christiane Jadelot Dominique Boussel masse de connaissances en mati re de traduction automatique TA et de linguistique informatique Au terme du programme on pourrait disposer d un syst me op rationnel dans un domaine limit pouvant tre d velopp ult rieurement dans la phase industrielle du projet Le syst me devrait couvrir des dictionnaires de 20 000 entr es pour chaque langue en 1992 C est en fait le premier programme communautaire de recherche 200 cher cheurs et de d veloppement dans le domaine du traitement des langues naturelles contribuant la diffusion des connaissances et du savoir faire la cr ation d infrastructures de recherche dans les pays membres la coop ration europ enne et la prise de conscience d une recherche com munautaire dans ce domaine aussi importante que les objectifs techniques Le processus de traduction Il se d compose en trois phases l analyse le transfert et la synth se L analyse Dans EUROTRA l analyse ainsi que la g n ration synth se
200. afin de r duire au minimum la dur e entre entr e d information et sortie du produit final sous la forme la plus labor e possible Le probl me ne sera plus l absence d infor mation ou la difficult d acc der instantan ment l information requise mais la gestion du flux d information Il faudra viter les effets de blocage dus un engorgement du syst me par trop plein d information Ici la r flexion humaine g n ratrice de crit res de tris affin s et pertinents sera capitale pour l puration de ce flux Ces bouleversements de l environnement de travail des fonctions et des attributions entra nera une nouvelle d finition des acteurs que nous sommes l appellation est d j pr te pour les uns terminoticiens On peut risquer traducticien de traductique pour les autres Ces syst mes nourris des r sultats des recherches en intelligence artificielle sur le raisonnement et le fonctionnement cognitif humains seront en mesure de traiter la connaissance en simulant nos propres heuristiques mentales de sp cialistes par des programmes contenus dans des biopuces Mais voil que nous aussi l image des gourous de l informatisation nous nous laissons entra ner vers les sph res n buleuses d une prospective lointaine et incertaine dans laquelle l ordinateur gale ou d passe les facult s humaines Arr tons nous l sous peine de nous faire taxer de douce r verie Conclusion Comme tou
201. aire qui consid re la traduction comme compl ment voire comme suppl ment aux disciplines principales 368 Troisi me table ronde comme les lettres arabes ou trang res et qui assure plus des amateurs qu de v ritables professionnels ce qu il est convenu d appeler l art de traduire A l exception de certaines institutions notamment les nouvelles coles les d par tements de traduction dans les universit s sont loin d assurer aux futurs traducteurs ou interpr tes une formation polyvalente rigoureuse et professionnelle Outils modernes insuffisants voire inexistants L environnement technique souffre principalement de deux carences le retard dans l informatisation acquisition des ordinateurs et ma trise de leur utilisation cr ation et commercialisation des logiciels arabes et notamment dans les domaines de la lexicographie et de la terminologie etc l absence de normalisation de planification et de coordination dans le domaine de la terminologie L environnement ne peut pas changer simplement gr ce des d cisions ou des op rations ponctuelles m me manant des plus hautes autorit s politiques locales ou r gionales Ce changement doit tre le fruit de plusieurs d marches individuelles sociales nationales et r gionales inscrites dans un plan d ensemble visant l am nagement linguistique dans le monde arabe Vaste programme qui ne rel ve pas de la comp tence d un colloque d
202. aires ou d encyclop dies ou encore la correction orthographique La raison sans doute est que le d veloppement d un syst me de traduction interactif bien que plus petit et plus simple au niveau de son syst me de r gles qu un syst me autonome reste une entreprise extr mement complexe De plus comme nous allons le voir les syst mes interactifs imposent des contraintes s v res l architecture du syst me de traduction ainsi qu la nature des algorithmes Structure et organisation d un syst me interactif Dans la section pr c dente nous avons discut un certain nombre d avantages que les syst mes de traductions interactifs pr sentent sur leurs rivaux non interactifs Au 62 Pour une approche teractive au probl me de la traduction automatique nombre de ces avantages figurent 1 une plus grande fiabilit 2 une relative simplicit de leurs r gles puisqu ils n ont pas besoin de tout savoir et 3 un garde fou la propagation et la prolif ration des erreurs Nous allons voir maintenant que ces avantages ne sont pas gratuits et que les syst mes interactifs imposent certaines con traintes et restrictions Tout d abord par d finition un syst me interactif n cessite un utilisateur pour l assister c est dire r pondre ses requ tes Il s agit la d une contrainte majeure probablement incompatible avec certaines applications de traduction Cependant cette contrainte peut se
203. ais partir desquels sont produits automatiquement les diff rents dictionnaires monolingues et bilingues n cessaires au fonctionnement du syst me ARIANE Les entr es de BDTAO sont tr s riches au niveau des informations morphologiques syntaxiques et s mantiques Face au co t encore important de l enrichissement manuel de BDTAO par les lexicographes l quipe a d cid de tenter une exp rience de r cup ration automatique de donn es lexicales partir de la base PHENIX il s agissait de charger automati quement le glossaire du FALCON 900 dans BDTAO Ce glossaire de 5000 entr es 143 Daniel Bachut Ren Gerber bilingues utiles l valuation de ARIANNE F A a t charg dans BDTAO avec un certain succ s environ 90 pour cent des termes ont t compl tement et correctement convertis notamment gr ce l ajout d un module de pr calculs linguis tiques dans le programme de conversion Cette op ration a permis d conomiser plu sieurs mois hommes par rapport la m thode classique d enrichissement manuel La base PHENIX tant relativement riche 120 000 termes en fran ais et en anglais il devient donc possible de charger quasi automatiquement tous ces termes dans le syst me ARIANE F A Un poste d enrichissement lexicographique moderne Le groupe SITE d veloppe actuellement un poste d enrichissement lexicographique et une base de donn es lexicales pour le CNET dont les objectifs tec
204. ajorit des syst mes exp rimentaux existants ne porte que sur un ou deux de ces niveaux Il y a donc l un gigantesque travail pr liminaire accomplir 124 Int gration des connaissances en g nie linguistique phon tique lexique N 7 s mantique syntaxe pragmatique Figure 3 Int gration des composantes dans une structure h t rarchique Objets et interfaces C est ici que la m thodologie des repr sentations objets est particuli rement int res sante On peut concevoir chaque module comme une classe d objets Les classes sont elles m mes des objets qui communiquent avec les autres objets au moyen de messages La fa on dont un message est interpr t par son r cepteur d pend uniquement du contenu du message et des propri t s intrins ques du r cepteur On peut donc en principe d finir l int rieur m me d un module quels types de messages les objets du module peuvent r agir et comment ils peuvent y r agir N Nous en sommes actuellement concevoir des maquettes r alisant ce type d interfa age Int gration inter repr sentations Repr sentation des connaissances linguistiques et repr sentations de repr sentations M talangage de repr sentation Toute th orie linguistique d finit implicitement ou explicitement un m talangage de repr sentation des connaissances linguistiques dot d une syntaxe et d une s mantique propres 125 Jean Yves Morin Syntaxe
205. ale et traduite s l aide de ce logiciel le traducteur peut chercher les mots ou les locutions qu il ne conna t pas ou bien ceux qu il ne trouve pas ou qui sont assortis d une traduction insatisfaisante dans les dictionnaires Le logiciel lui fournira des contextes contenant le s mot s recherch s ainsi que la traduction du passage parall le dans la langue d arriv e Il appartient ensuite au traducteur d valuer les propositions re ues et de juger si elles sont pertinentes dans le cas de la traduction faire Mais ma connaissance on n a pas jusqu ce jour vu de logiciel ou plut t de progiciel qui int gre toutes les composantes requises Je crois qu on verra dans dix quinze ans des essais d int gration des diff rents logiciels Ces logiciels vont s appuyer sur des techniques maitris es donc stables et comprendront des analyseurs morpholo giques et syntaxiques assez fiables ventuellement assortis de modules de s mantique dite primitive Il s agira probablement de logiciels visant des sous domaines dont le lexique et la syntaxe sont faciles circonscrire tel l exemple suisse de la traduction des bulletins d avalanches ou bien les travaux des PTT au Canada pour la mise en place d une station de travail du traducteur TAO personnelle Dans les ann es venir les besoins de traduction ne cesseront d augmenter s bien que les retards connus d s aujourd hui iront en s accumulant
206. alue par rapport la seconde option L option minimale correspond une situation de carence en mat riel et formateurs en informatique En pareil cas on fait abstraction de l outil et de la comp tence particuli re mais rien n invalide la philosophie g n rale du syst me Il faut consid rer en tout tat de cause que l ensemble a t con u pour faire face la criante p nurie de formateurs Il permet un minimum d enseignants r viseurs de g rer la formation et les travaux en terminologie traduction r daction etc d un nombre important d tudiants L option d encadrement de travaux effectifs constitue la seule r ponse possible dans la mesure o elle sollicite chacun son niveau dans une perspective qui reste d finie par un objectif de r alisation de t che compl te Elle fait intervenir une d finition d objectifs par directives un encadrement permanent des activit s un suivi en continu des volutions une correction quasi imm diate une prise en charge des comportements Elle permet surtout de d l guer en cascade une bonne part de la formation par transfert transmission de savoirs et savoir faire l int rieur des groupes Elle conduit mettre en uvre une structure de responsabilit s Elle importe dans l institution universitaire en les r valuant au besoin les modes de fonctionnement contraintes pratiques outils et responsables des services de traduc tion Elle reste viable quand b
207. antitativement pri vil gi de la dite traduction professionnelle ou technique L informatisation apporte l beaucoup la station du traducteur de lan 2001 ainsi qu en font foi bien des contributions notre colloque 4 De m me il y a les difficult s de traduction qui appellent un travail de docu mentation car elles exigent du traducteur une connaissance du domaine subject matter dans le domaine technique la traduction ne pourra souvent tre faite efficacement qu en faisant fond sur les realia auxquels r f re le texte 5 quoi on devra ajouter mi chemin des comp tences proprement linguistiques et de cette connaissance sigmatique une plus ou moins grande familiarit avec l arri re plan des pr suppos s culturels que v hiculent diff rentiellement les langues en pr sence dans la mesure o les traducteurs sont aussi des professionnels de la communication interculturelle 6 Enfin l y a la difficult r exprimer reformuler le message en langue cible apr s le saltus faisant rupture avec les signifiants propres au texte source Ces difficult s de traduction rel vent de l criture c est dire de l expression crite Ce sont exclusivement ces derni res dont je traiterai ici Elles apparaissent dans ce qui constitue pour moi la seconde phase de l op ration traduisante Pour m en tenir l essentiel je dirai en effet qu une description ad quate et op rationnell
208. any Sowa J F 1988 Using a Lexicon of Canonical Graph in a Semantic interpreter in EVENS M W ed 1988 p 113 138 THAYSE A et al 1988 Approche logique de I Intelligence Artificielle vol 1 Paris Dunod WIERZBICKA A 1985 Lexicography and Conceptual Analysis Ann Arbor Karoma Publishers 58 6 Pour une approche interactive au probl me de la traduction automatique Eric WEHRLI D partement de linguistique g n rale et de linguistique fran aise Universit de Gen ve Gen ve Suisse Introduction Au cours des quelques derni res ann es on a pu observer un int r t croissant pour des m thodes interactives dans le domaine de l analyse du langage en g n ral et dans celui de la traduction automatique en particulier Contrairement aux syst mes non interactifs ou autonomes qui ne permettent aucune intervention de leur utilisateur en cours de processus un syst me interactif est bas sur l id e d une collaboration entre un programme et son utilisateur Autrement dit ce type d approche cherche associer g nie logiciel et g nie humain plut t que de les mettre en comp tition Concr tement un syst me interactif tel que nous l entendons ici est un syst me qui lorsqu il fait face un probl me qu il est incapable de r soudre par lui m me se r serve la possibilit de consulter son utilisateur pour par exemple lui demander de choisir entre diff rentes solutions ou lui permett
209. application concr te du logiciel d ELU Environnement Lin guistique d Unification Apr s une br ve description du projet nous avons mis en vidence l importance de la notion de sous langage pour le d veloppement d un syst me de traduction automatique La limitation du domaine nous a en effet permis la d fini tion d une repr sentation s mantique coh rente de la phrase pour un transfert efficace entre le fran ais et l allemand Nous avons aussi montr que notre syst me de traduc tion automatique b n ficie de tous les avantages d une approche nouvelle bas e sur l unification Bibliographie ESTIVAL D 1990a Elu User Manual Technical Note 1 ISSCO Geneva EsTIVAL E BALLIM A RUSSELL G and WARWICK S 1990b A Syntax and Semantics for Feature Structure Transfer The Third International Conference on Theorical and Metho dological Issues in Machine Translation of Natural Language 11 13 juin 1990 LEHRBERGER J 1982 Automatic Translation and the Concept of Sublanguage Sub language Studies of Language in Restricted Semantic Domains edited by Richard Kittredge and John Lehrberger Berlin New York de Gruyter p 81 106 RUSSELL G BALLIM A ESTIVAL D and WARWICK S 1991 A Language for the Statement of Binary Relation over Feature Structures to appear in Proceedings of European Asso ciation for Computational Linguistics RUSSELL G CARROLL J and Warwick S 1990 Asymmetry i
210. argement et d chargement de l outil dictionnaire Fonction LoadDT Erreur Cette proc dure permet de charger les donn es n cessaires pour le fonctionnement de l outil dictionnaire Fonction UnloadDT Erreur Cette proc dure doit tre appel e quand on ne veut plus utiliser l outil dictionnaire Contr le de l outil dictionnaire Proc dure ControlDT Event Evenement On passe l v nement Event l outil dictionnaire Gestion des bases Fonction OpenDTBase BaseName cha ne InfoNeeded data Lexique Bool en Erreur Cette fonction ouvre une base de l outil dictionnaire Fonction CloseDTBase Baselndex entier Erreur Cette fonction ferme une base de l outil dictionnaire Gestion des articles Fonction FindArticle Key string Baselndex integer Seuil integer Erreur Cette proc dure permet de rechercher des articles dont l entr e est proche de Key dans la base Baselndex Proche signifie que la distance entre les articles trouv s et Key est inf rieure Seuil Cette fonction crit dans un fichier texte une liste de doublets Chaque doublet repr sente la cl de l article trouv et la distance de cet article Key Le format du fichier est c d c est une cl d article et d est la distance de c par rapport Key Une liste vide indique la fin de la liste On utilise cette proc dure quant on veut juste s assurer de l existence d un article dans u
211. at gies Les strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs abord es ici sont au nombre de dix Elles portent sur le d veloppement de l information la d finition des champs de formation et des cursus l int gration verticale et horizontale des cursus la d finition et la mise en uvre syst matique d un cahier des charges pour toute t che r aliser la d finition d une progressivit raisonn e des apprentissages la recherche des indices de l volution des comp tences et notamment des r gressions positives l analyse des rendements des diverses strat gies envisag es la cr ation d un poste de travail professionnalis la mise en situation de responsabilit et la prise en compte par anticipation de l volution des march s Se renseigner et renseigner sur les sp cifications du produit Les formations de traducteurs tant toutes par vocation professionnelles elles doivent atteindre des objectifs conformes aux exigences de la profession les r gles de l art et du march les exigences justifi es des donneurs d ordre Afin que ces objectifs nous soient connus et qu ils soient diffus s aupr s des tudiants nous pratiquons une politique d ouverture syst matique tout traducteur terminologue r dacteur etc qui accepte de pr senter son exp rience Nous consi d rons surtout que les repr sentants des entreprises et donneurs d ordre doivent venir avaliser la
212. at d actions humaines celui de la communication se d roule d une fa on relativement autonome et non planifi e Le but que nous nous sommes fix est de r duire cette autonomie relative et d obtenir une certaine ma trise sur son organisation et son d roulement En r sum sans reconnaissance de l impact des barri res linguistiques il est difficile de faire appr cier le r le de la traduction Sans cela il est difficile de conqu rir la position sur la sc ne de la communication crite qui permettrait la traduction d organiser et de ma triser l aspect multilingue Et pourtant c est la seule voie qui conduise une r duction progressive et syst matique du probl me de surcharge Il faut remonter la source endroit o l on peut intervenir avec le plus d effi cacit Apr s transmission du message le cas des traductions demand es la des tination il est trop tard et il faut chercher d autres moyens La strat gie La strat gie propos e se compose de deux offensives La premi re est destin e porter la traduction plus en amont dans le flux de la communication obtenir que le Service de traduction soit reconnu et accept comme un partenaire valable et indispensable dans la conception et la construction de voies de communication multilingues la Commission Dans cette optique le Service de traduction ne jouera plus exclusivement le r le passif de l instance que l on appelle au d
213. ateur de type IBM compatible 386 SX muni d une carte d extension de m moire INTEL AboveBoard Plus de 2 Mo d un cran couleur d une souris et d une imprimante laser Le noyau lui regroupe un ensemble de logiciels choisis parmi la panoplie d aides informatiques fonctionnant en MS DOS et offertes sur le march Ces logiciels ont tous fait l objet de tests en laboratoire visant d terminer leur convivialit et leur performance l gard des besoins exprim s par les traducteurs Le poste repose sur le logiciel de traitement de texte WordPerfect 5 1 devenu en quelque sorte la norme au sein du gouvernement f d ral Viennent se greffer ensuite le logiciel de conjugaison Verbatex les dictionnaires bilingues anglais fran ais Harrap s et Robert amp Collins et le v rificateur orthographique Chandioux lesquels se r v lent d une grande utilit lors de la pr paration du texte et au moment de la relecture Le traducteur dispose galement du logiciel de comparaison de textes CompareRite qui d c le les passage ajout s ou supprim s du logiciel Software Bridge outil de conversion de fichiers de traitement de texte du logiciel de gestion de donn es terminologiques Termex qui permet notamment la consultation et la mise jour de lexiques personnels ou communs de l outil de recherche documentaire Textsearch qui rel ve entre autres les occurences de diff rents termes et finalement du programme de sauvegarde 166
214. atifs Les erreurs types sont recens es et signal es l ensemble du groupe concern puis de tous les groupes toute nouvelle occurrence post rieurement leur signalisation tant consid r e comme faute fatale Les indices significatifs sont les indices de progression tat neutre et les indices de r gression positive Ces derniers t moignent d un changement d tat ou de comportement apparaissant en pr curseurs de sauts quantitatifs et dus selon toute vraisemblance une d stabilisation de comportements acquis Ils signalent des moments critiques dans la mesure o ils correspondent des phases dans lesquelles tout y compris les comportements aberrants peut se mettre en place mais aussi dans lesquelles le formateur doit intervenir pour guider expliquer rassurer On peut citer titre d exemple les r gressions positives in vitables que constituent le surclas sement des terminologies dans la traduction signal tique les ruptures pronominales dans la traduction s lective la d stabilisation syntaxique dans la traduction banalis e la divergence syst matique dans les premi res phases de la traduction absolue etc Les indices de progression r gression temporaire d terminent la chronologie des interventions personnalis es Celles ci portent un peu sur les strat gies g n riques de la traduction et beaucoup sur les strat gies sp cifiques li es des particularit s de domaines ou de types d activit
215. ation aux logiciels d exploitation de trai tement de texte et de terminologie est tout aussi indispensable Cela permettra d viter les nombreux t tonnements les erreurs trop fr quentes dues de mauvaises mani 318 La station de travail du traducteur professionnel et ses implications p dagogiques pulations les pertes de fichiers qui peuvent parfois tre dramatiques etc De plus la traduction d un texte pr sent selon les r gles de la typographie constitue l indispen sable touche finale de l apprentissage de la rigueur qui est l essence m me de l op ration traduisante et de son in vitable compl ment la r vision Ils sont h las encore nom breux les jeunes dipl m s incapables de pr senter une traduction de qualit profes sionnelle c est dire une traduction dans laquelle une erreur d orthographe y compris la ponctuation par page ou une erreur typographique y compris les espaces par page est d j une erreur de trop C est ce prix que l on pourra conf rer la formation un caract re de profes sionnalisme devenu aujourd hui strictement indispensable pour permettre une insertion normale dans le m tier Le recyclage et la formation continue Si la formation la traduction d aujourd hui est indispensable dans les tudes de traducteur elle est tout aussi imp rative pour pouvoir pr parer la traduction de demain car les appareils les logiciels et les produits infor
216. ation sur le comporte ment syntaxique d un objet par exemple la transitivit d un verbe est stock e dans la classe de l objet par exemple du verbe et n a pas tre r p t e dans l entr e lexicale de celui ci Si un verbe appartient la classe des verbes transitifs il aura un comportement syntaxique de verbe transitif dont les d tails sont fix s une fois pour toutes et n ont pas tre r p t s Ce type de repr sentation permet de construire des descriptions de fa on tr s modulaire incr mentale et dynamique et d exprimer des valeurs par d faut On peut aller jusqu poser l hypoth se que toute la connaissance grammaticale peut tre repr sent e en objets Non seulement les objets lexicaux sont associ s des r gles ou des familles de r gles 6 mais les r gles elles m mes peuvent tre vues comme des objets abstraits 12 Notons cependant les travaux de Gross 1975 sur les lexiques grammaires et ceux de Mel cuk 1984 1988 sur les dictionnaires explicatifs et combinatoires DEC qui malgr leur int r t s int amp grent difficilement aux th ories syntaxiques issues de la grammaire g n rative 13 Sur cette notion cf Sag amp Pollard 1987 14 Sur le probl me de la couverture cf Bouchard Emirkanian et Morin 1991 15 Si l on compare une analyse une d monstration les entr es lexicales constituent autant d axiomes directement d montr s alors que les structure
217. atiques exemple chausser ses lunettes b Dans le domaine de la traduction automatique les contacts que nous avons eus avec la soci t SYSTRAN ont montr que le remplacement de l arbre s man tique par les classes d objets permettrait d viter un tr s grand nombre de fautes dues la non reconnaissance du sens du verbe Les adaptations ne sont pas d une grande complexit Il faudrait cr er des tables de conversion entre nouveaux codes et anciens codes supprimer les n uds sup rieurs cr er des routines de transfert sur la base de codes de classes d objets c Enfin on peut envisager s rieusement de cr er un documentateur automa tique On a constat depuis le traitement automatique des langues que l es sentiel de l information d un texte est pris en charge par les substantifs Nous envisageons de coder tous les noms environ 50 000 noms simples et plus de 100 000 noms compos s que nous avons recens s par ailleurs au regard des trois champs dont nous avons parl les traits syntactico s mantiques les domaines les classes d objets Une fois ce dictionnaire lectronique constitu on peut envisager de faire passer un texte donn un article de journal ou un texte scientifique par exemple dans ce dictionnaire Tous les substantifs recevraient ainsi les marques correspondant chacun de ces trois champs En cas d ambiguit le codage des mots du contexte permettra de chois
218. ative Conceptions of Phrase Structure Chicago University of Chicago Press ZWICKY A 1986 Interfaces Colombus Ohio State University Working Papers in Linguistics n 32 ZWICKY A 1988 Direct Reference to Heads Folia Linguistica 22 3 4 397 404 133 11 Poste de travail de traduction par l informatisation d un dictionnaire fran ais arabe Saadia TALEB Institut d Etudes et de Recherches pour l Arabisation IERA Universit Mohamed V Rabat Maroc La r alisation d un poste de travail de traduction par informatisation d un dictionnaire fran ais arabe compatible avec un traitement de texte arabis grand public se situe dans le cadre d un contrat entre l ACCT et l association Champollion Ce contrat associe l IERA en tant qu intervenant apportant une comp tence sp cifique en mati re de mise au point de bases de donn es lexicographiques et terminologiques multilingues Combinant diff rentes aides informatiques le poste de travail pour le traducteur de fran ais vers l arabe a pour objectif d automatiser certaines t ches connexes l acte traductionnel Ce poste est install sur petit mat riel muni d affichage graphique Macintosh et largement diffus et repose sur le principe de l int gration d un ensemble d outils informatiques et de savoir faire r ellement existant Un traitement de texte Wintext qui offre la possibilit d associer plusieurs lan
219. au favorise g n ralement un partage plus rationnel et plus conomique des ressources comparativement un poste autonome Parmi ces ressources on compte les principaux fichiers de donn es ou les programmes importants ainsi que certains appareils p ri ph riques Un r seau permet aussi aux utilisateurs de b n ficier de services communs comme une copie de sauvegarde p riodique ou l installation de nouvelles versions de logiciels ces t ches deviennent moins r p titives lorsqu elles sont ex cut es par l in term diaire d un serveur central Si nous en venons aux points pr cis favorables un r seau qui ont t exprim s par les participants l essai plusieurs traducteurs sont d avis qu un r seau local facili terait l archivage la recherche et l extraction de versions lectroniques de textes d j traduits non seulement les leurs mais ceux de l ensemble de la section de travail Comme nous le verrons plus loin il s agit d une am lioration des plus souhaitables par rapport au syst me actuel qui consiste classer les copies papier dans des classeurs volumineux D autres ont fait remarquer qu un r seau rendrait galement plus facile la t che de mise jour du fichier lectronique de terminologie de la section l heure actuelle 1l s agit d un travail relativement ardu qui consiste extraire tous les nouveaux enregistrements fiches terminologiques ajout s au glossaire personnel de c
220. au syst me En utilisant les menus un utilisateur prom ne ses objets linguistiques travers les diff rents niveaux du mod le formel d EUROTRA Les objets sont stock s dans des fichiers chaque niveau les objets r sultats peuvent tre v rifi s en imprimant les fichiers ou en utilisant le pretty printer qui met l objet sous forme d arborescence L utilisateur peut envoyer des traitements en arri re plan partir du syst me de menus cela lui permet de continuer travailler dition visualisation etc pendant que le travail en arri re plan s ex cute Le travail en arri re plan est choisi parmi une liste de travaux qui ont t pr alablement d finis dans le fichier de param tres de l utilisateur Le syst me de menus permet un contr le absolu sur ces travaux ils peuvent 84 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche tre surveill s ou interrompus Un fichier journal est cr par le syst me et peut tre visualis partir du syst me de menus Le syst me de menus est un programme crit en C qui utilise le module curses Curses est une biblioth que d UNIX qui permet la gestion du fen trage de l cran L interpreteur de commandes L interpr teur de commandes est disponible partir du syst me de menus Il peut tre galement utilis tout seul Toutes les fonctions du syst me de menus sont disponibles partir de l interpr teur de commandes Un nombre de fonctions s
221. availler avec un traitement de texte dans une fen tre et avec un logiciel de terminologie dans l autre La plupart des logiciels de terminologie sont con us pour fonctionner en version monoposte ou en version multiposte Ils r pondent ainsi aux besoins du traducteur ind pendant comme ceux des entreprises Quelques producteurs de logiciels ont sans aucun doute trouv leur inspiration dans les logiciels de banques de donn es Mais tous les logiciels ne sont pas con us comme des logiciels de banque de donn es La conception du programme a des cons quences importantes sur l interrogation Peut on interroger les fichiers partir d un domaine d une source d un nom d auteur etc Le terme est il la seule cl de recherche La gestion des synonymes varie d un syst me l autre Le plus souvent l utili sateur doit saisir les synonymes sur des fiches distinctes Rares sont les programmes qui permettent la gestion de fiches comportant trois langues ou plus Certes il est possible d implanter plusieurs langues mais l utilisateur ne pourra interroger qu en mode bilingue Parfois le lien entre deux langues se fait par l interm diaire d une langue pivot L utilisateur doit il remplir obligatoirement tous les champs Peut il en fixer le nombre et la longueur Dans certains logiciels l espace est fortement structur Les inconv nients sont vidents Certains champs sont inutiles En revanche d autr
222. b 3 2 5 3 l 4 1 2 l 13 c l 2 3 3 0 3 9 0 l 16 d 2 2 4 5 0 5 7 3 l 20 e 5 10 15 14 2 16 7 2 1 41 t 8 5 13 8 2 10 15 2 4 44 t J 12 19 19 2 21 14 5 2 61 GT 15 17 32 27 4 31 29 7 6 105 328 32 L ordinateur est une vraie machine crire Jean Ren LADMIRAL Universit de Paris X Nanterre CERT ISIT France entendre tout ce qui s est dit ce colloque de Mons j en tais venu douter si ma propre communication pr sentait encore quelque int r t Ma contribution est en effet proprement l mentaire et je dirai pour parer une objection qu on pourrait y faire archa que Et puis une conversation en marge du colloque m a rassur quand l une de nos coll gues nanc enne tr s avanc e dans la recherche sur l informatisation de la traduction qui nous occupe ici m a confi table que quand il lui arrivait d avoir un texte traduire occasionnellement elle en revenait au dispositif crayon papier Du coup il m est apparu que ce que j ai dire sur le sujet avait quand m me bien sa place au sein de ce concert de communications souvent tr s sophistiqu es tr s high tech Mon propos en l occurrence se situe au niveau existentiel de ce que j appellerais une ph nom nologie du v cu de la technologie Comme quelques autres J entends adopter ici le point de vue du traducteur C est sur la base d une pratique effective
223. be article substantif Diff rentes g om tries et tiquetages en fonctions syntaxiques avec diff rents tiquetages en relations logico s mantiques Il parle de l cole de cuisine lyonnaise On voudrait savoir comment interpr ter de depuis au sujet de cole de cuisine lyonnaise cole lyonnaise cuisine lyonnaise avec un seul tiquetage en relations logico s mantiques Il est inscrit dans une cole de cuisine lyonnaise Diff rents tiquetages en relations logico s mantiques seulement Quel h tel g re ce bureau On voudrait savoir comment interpr ter les arguments du verbe un h tel g re t il le bureau ou le bureau g re t il un h tel D finition d un ordre d utilisation des propri t s Comme plusieurs propri t s peuvent appara tre dans un r sultat d analyse nous allons exploiter si elles se pr sentent les propri t s dans l ordre dans lequel nous les avons d finies C est dire l tiquetage en classes syntaxiques puis la g om trie et l ti quetage en fonctions syntaxiques et enfin l tiquetage en relations logico s mantiques La figure 6 donne une id e de la fa on dont nous allons proc der Le but du processus que nous allons d crire est la production d une s rie de questions organis es hi rar chiquement qui permettent d obtenir en partant d une liste d analyses licites l analyse qui correspond aux i
224. bility Study of Personal Interactive Machine Translation System Center for Machine Translation Carnegie Mellon University mai 1985 13 p Tomita M 1984 Disambiguating Grammatically Ambiguous Sentences by Asking Proc COLING 84 p 476 480 VAUQUOIS B 1978 Description de la structure interm diaire Communication pr sent e au colloque de Luxembourg 17 et 18 avril 1978 25 p 47 Herv Blanchon WHITELOCK P J Woop M M CHANDLER B J HOLDEN N HORSFALL H J 1986 Strategies for Interactive Machine Translation the Experience and Implications of the UMIST Japanese Project Proc COLING 86 p 329 334 Zajac R 1986 Etude des possibilit s d interaction homme machine dans un processus de traduction automatique These INPG Grenoble juillet 1986 259 p ZAJAC R 1988 Interactive Translation a New Approach Report GETA amp ATR Osaka mai 1988 and Proc COLING 88 Budapest ao t 1988 48 A Dictionnaires lectroniques dans un environnement traductionnel avanc Ulrich HEID Universit de Stuttgart Stuttgart Allemagne Avec la croissance du march de la documentation les outils informatiques deviennent de plus en plus importants d autre part il subsiste para t il un cart consid rable entre la performance des outils existants et les exigences des utilisateurs potentiels Devant une telle situation l investissement dans les outils devrait s accompagner de r fl
225. bles 254 caract res Il existe nous opposera t on des champs Memo acceptant jusqu 5000 caract res mais 1l est impossible de proc der une recherche sur ce type de champ Il autorise la plus grande libert de conception de fiches et m me de modifications ult rieures D aucuns pourraient lui reprocher surtout par rapport MC4 l absence de s curit et le risque de perte d information que ce soit par r criture involontaire ou par restructuration trop rapide de la fiche En effet saisie consultation et modification 229 lisabeth Blanchon ne sont qu un seul et m me module et l on pourrait assez facilement d t riorer des donn es valides par une mauvaise manipulation la consultation et la possibilit de red finition de la structure de fiche peut si celle ci n est pas r alis e dans les normes parfois implicites engendrer des disparitions de donn es En r alit tant qu il ne s agit que du travail d une seule personne et pas de celui d une quipe il peut m me tre pr f rable pour une question de simplicit de proc dures et de rapidit de saisie de ne pas avoir trop de contraintes de s curit Utilisateurs Centre de terminologie et de n ologie CTN CERTIL Texto Plus couramment utilis en documentation sa d finition d origine ce logiciel peut tre tr s facilement d tourn de sa vocation premi re tant donn que la structure de fiche est totalement li
226. bles permettant d am liorer la produc tivit des traducteurs par un facteur deux 16 pages par jour et par traducteur au lieu de 8 pages classiquement Il est certain que l ajout de la terminologie permettra de r duire encore le temps de r vision 141 Daniel Bachut Ren Gerber L am lioration de la productivit par diminution des d lais ne se traduit cependant pas par une diminution comparable des co ts puisqu a celui du r viseur il faut ajouter le co t des ressources informatiques n cessaires ainsi que le co t du syst me lui m me Le co t de l amortissement du syst me est faible dans la mesure o un syst me de TAO de ce type ne peut int resser qu un client ayant des besoins importants plu sieurs dizaines de milliers de pages par an Ce sont les ressources informatiques essentiellement du CPU qui repr sentent aujourd hui l l ment de co t le plus important pour une traduction r alis e avec ARIANE F A Cela tient au fait que l impl mentation est d pendante de l archi tecture IBM 370 Remarquons que le co t de la seconde CPU peut varier du simple au quadruple suivant les centres de calcul toutes choses tant gales par ailleurs Ces premi res conclusions bonne qualit productivit double mais co ts informatiques lev s ont motiv SITE pr parer le projet EUROLANG Le projet EUROLANG En collaboration avec plusieurs partenaires industriels et universitaires europ e
227. bre et que ses champs de longueur variable n tant pas limit s dans les m mes proportions que ceux de Foxbase autorisent un traitement assez souple de donn es textuelles comme la d finition ou le contexte Tous les champs peuvent tre index s ainsi que des articles au sein de ces champs C est l utilisateur qui en d cide quand il tablit la structure de sa base Des proc dures de conversion labor es par des utilisateurs permettent d sormais d importer et d exporter des donn es de et vers Isis et dBase Ce logiciel fait figure de r f rence en mati re de documentation en France Il est en effet tr s largement utilis et il s est m me constitu chose appr ciable un club des utilisateurs de Texto On lui reprochera de se situer dans le haut de la gamme des prix sans pour autant permettre une consultation partir d un traitement de texte ce qui n est pas sa vocation ni une dition totalement satisfaisante sur le plan typographique s elle l est presque sur le plan de la mise en page Utilisateurs INRA Universit nouvelle de Lisbonne Edibase Il s agit encore d un logiciel documentaire son originalit tant la possibilit qu il offre de travailler en texte libre de proc der des interrogations en langue naturelle et d obtenir un tableau de pertinence des r sultats On peut bien s r utiliser des fiches si on le d sire mais rien n emp che de saisir des documents dans le
228. bserve des obstacles qui entravent l volution normale de la traduction consid r e comme un facteur important de d velop pement global des pays arabes chaque niveau national interarabe ou international et dans chaque domaine formation des traducteurs organisation de la profession nous essayons de d gager un certain nombre de probl mes pour en indiquer ensuite quelques rem des Au niveau national probl mes et lacunes Dans beaucoup de pays arabes on observe les ph nom nes suivant 1 D sordre incoh rence et absence d harmonisation dans tout ce qui se rapporte cette profession aussi bien dans le secteur public que dans le priv 2 Infrastructure insuffisante ou inadapt e aux besoins du pays Inexistence pure et simple d coles sp cialis es dans la formation des tra ducteurs ou incorporation d un simple d partement de traduction au sein d une quelconque facult des lettres inexistence d instituts de recherche terminologique dits instituts d ara bisation inexistence d associations professionnelles qui veillent l application de la d ontologie et au respect des droits des traducteurs ou rattachement de ceux ci une section au sein de l union des crivains n gligence totale ou partielle des activit s li es d une mani re ou d une autre la traduction de la part des minist res de la Culture 3 Retard absolu ou consid rable par rappo
229. cables qui seraient li es la fen tre de l application texteur par exemple et contiendraient en permanence les informations associ es aux termes de cette fen tre Le travail de recherche se faisant en t che de fond l utilisateur n aurait plus s lectionner demander une recherche attendre etc Traduction professionnelle individuelle Le traducteur professionnel traduit en principe dans sa langue ou dans une langue qu il conna t parfaitement ainsi que la plupart des termes g n raux et techniques de ce qu il doit traduire Par cons quent si les outils pr c dents peuvent lui tre utiles des outils de recherche intelligente dans ses traductions pass es lui seraient bien plus profitables Des outils de communication sont galement indispensables pour la consultation de bases terminologiques dans les cas particuli rement d licats M me s on a un DOC aucune base terminologique n est jamais compl te Par cons quent on voit bien un traducteur ind pendant s quiper d un micro classique plut t de haut de gamme AT 386 sous Windows ou Mac LC par exemple avec beaucoup de m moire sur disque un lecteur de DOC et des outils de connexion Verra t on des diteurs ou texteurs sp cialement con us pour les traducteurs ind pendants C est fort douteux vu que ce march est troit que les clients demandent les formats usuels et que les texteurs offriront sans doute la plus grand
230. calisation int rioris e On est en quelque sorte dans une attitude d assistance maternelle par rapport son enfant de papier et cette sollicitude fera encore qu on n en verra plus les faiblesses C est pourquoi il va falloir l objectiver et travailler tablir une d connection un d couplage de ces deux phases de l op ration traduisante dont il a t question au d but de la pr sente tude Paradoxalement l instar de l crivain mais a contrario il faudra s exercer couter sa propre traduction comme si c tait un texte original comme un texte qui n aurait pas t traduit de et donc comme le texte d un autre D ou encore une fois l int r t strat gique de la perfection mat rielle imm diate de la frappe que permet le traitement de texte Les probl mes de traduction dont j aurai trait ici sont donc bien des probl mes d criture C est pourquoi j ai parl d criture traduisante La probl matique que j ai indiqu e plus haut dans les termes d une esth tique de la traduction en marque la sp cificit puisqu il s agit de l criture cible d un sens source qui lui est pr existant En ce sens l criture traduisante est un cas remarquable plus encore qu un simple cas particulier de l criture en g n ral Cela dit il n est pas vrai non plus que le sens traduire existerait pr alablement sur le mode d une sorte d objectiv
231. chaient des domaines de plus en plus vari s et que le nombre de langues augmentait pour repr senter aujourd hui 72 combinaisons linguistiques une multitude de probl mes terminolo giques qu aucun d eux ne pouvait ma triser totalement Nul ne peut pr tendre ma triser en d pit du haut niveau de ses connaissances linguistiques et de sa relative sp cialisation dans un ou plusieurs domaines de travail la totalit des terminologies qui existent dans 201 Alain Reichling x sa langue maternelle et dans les quatre ou cinq langues partir desquelles il est r guli rement appel travailler L informatique et plus particuli rement le d veloppement d une banque de don n es terminologiques est tr s t t apparue comme la seule r ponse ce d fi quotidien face auquel des outils traditionnels comme les dictionnaires les glossaires les fichiers paraissaient insuffisants En effet un ordinateur permet de maintenir jour les contenus et d organiser l acc s aux donn es d une fa on beaucoup plus efficace la Commission des Communaut s europ ennes on peut dire qu EURODI CAUTOM est d sormais consid r par les traducteurs comme un outil de travail tout fait banalis Par contre une tude r cente effectu e par une tudiante de l Universit de Mons confirm e par d autres enqu tes d ailleurs montre que l informatique et plus particuli rement la terminologie informatis e est encore
232. champs sus ceptibles d tre modifi s selon les besoins Le traducteur d entreprise a les m mes besoins que le traducteur ind pendant Mais la capacit de sa banque de terminologie doit tre plus importante elle doit en outre tre interrogeable par plusieurs utilisateurs en m me temps elle doit enfin tre com patible avec le r seau interne de l entreprise et accessible en ligne tout moment De plus en plus on assiste l apparition de programmes permettant de constituer un v ritable poste de travail du traducteur Dans ce cas l s agit pour l ordinateur d assister le traducteur et non la traduction au del de la simple utilisation en parall le d un traitement de texte et d un logiciel de terminologie Le poste de travail int gr pourrait long terme constituer la solution d avenir pour le traducteur Perspectives Pour alimenter la r flexion sur la conception des dictionnaires de l an 2001 une quipe de l Universit de Gen ve a entrepris dans le cadre d un projet de recherche mul 1 Bruno DE BESS charg de cours Michel BONJOUR assistant Gilles FALQUET maitre assistant Michel L ONARD professeur ordinaire Donatella PULITANO assistante Jeanne SINDAYAMAZE assistante 297 Bruno De Bess tidisciplinaire associant l cole de traduction et d interpr tation la Facult des sciences conomiques et sociales et le groupe Bases de donn es du Centre universitaire
233. che th orique au niveau r gional Malgr l annonce de quelques tentatives isol es mais prometteuses surtout pendant la seconde moiti des ann es quatre vingt Le Caire 1985 Onudi 1986 Tunis 1989 Damas 1990 une quantit consid rable de travaux th oriques principalement des th ses de doctorat reste confin e aux seules biblioth ques de quelques coles et d par tements de traduction sans espoir d tre publi e dans un proche avenir Quant aux tudes et articles pertinents ils restent parpill s dans un nombre impressionnant de revues et de journaux qui n ont le plus souvent rien voir avec la profession Seules exceptions AL LISSAN AL ARABI publi e par le Bureau de coordination de l arabisation qui a commenc depuis moins de dix ans publier des tudes consacr es non plus seulement au seul aspect d arabisation de la terminologie mais au ph nom ne global et multidimensionnel de la traduction et AL MUTARJIM le traducteur revue qui a tent de lancer une exp rience originale mais qui est rest e en de a de ce qui a t esp r depuis 1988 seulement deux num ros et malgr le titre seuls quelque trois articles traitaient des probl mes de la traduction Il y a lieu de penser une action concert e au niveau non gouvernemental pour encourager la diffusion des techniques informatiques appliqu es aux langues naturelles et fournir des aides au traducteur arabe de l an 1992 d j Quelles me
234. chercheurs en sciences humaines Gr ce ces logiciels la manipulation des donn es textuelles et l tude des mots en contexte sont simplifi es Le chercheur peut imm diatement v rifier ses intuitions 1l peut passer de contextes tr s r duits des contextes aussi larges que le texte lui m me Enfin si l on songe aux possibilit s 253 Charles Doutrelepont qu offrent les lecteurs optiques on peut envisager la constitution de bases de donn es textuelles de dimension r duite de bases de donn es personnelles Dans le cas des logiciels con us pour le traitement en lot les r sultats obtenus ne diff rent gu re de ceux obtenus par les 500 moines qui travaillaient sous la direction d Hughes de Saint Cher ou par les disciples de Calvin L apport de l informatique demeure limit l ordinateur rend sans doute l entreprise plus syst matique et plus rapide 1l en limine surtout l aspect fastidieux Mais dans le cas des documents manipul s avec un hypertexte le texte devient mall able Aux yeux du chercheur le texte acquiert gr ce ce type de logiciels une mall abilit que l imprim lui refusait 254 29 Forme d un dictionnaire lectronique Gaston GROSS Laboratoire de linguistique informatique Universit Paris 13 Villetaneuse France Le Laboratoire de linguistique informatique travaille depuis quelques ann es l la boration d un dictionnaire lectronique du fran ais Le travai
235. cile d s l instant o nous avons d cid que chaque objectif de formation correspondrait un produit traduction donn Ce produit tant d fini par un cahier des charges les apports de connaissances de ressources d outils et de proc dures relevant de chacune des activit s concern es sont effectu s au moment voulu et dans des conditions de pratique sp ci fique L int gration exploite le sch ma de progressivit des apprentissages qui sera consid r ult rieurement En fait le programme se construit tout seul condition que la structure p dagogique soit suffisamment souple pour permettre les cours la demande L int gration des divers moments de formation par activit s effectue sans grande difficult Elle repose sur un encha nement syst matique En un premier temps un cours unique expose l ensemble des tudiants du programme les enjeux m tho dologies et proc dures relatifs l activit concern e Ce cours unique exposant les r gles risques et principes conduit la d finition du cahier des charges type Il est suivi d une d monstration sur poste de travail d enseignant par conduite effective de l ensemble ou d une partie de l activit concern e avec affichage sur cran g ant Le fichier comportant l ensemble des donn es et tats de r alisation de la t che est enre gistr sur l un des disques durs r serv s et mis la disposition de tous les tudiants polycopi
236. comme un syst me d information bas sur le lexique Une version d ID pour r seau est pr vue pour la fin de l ann e 1991 Les exp riences des utilisateurs d ID peuvent nous tre tr s utiles dans ce d veloppement 199 19 EURODICAUTOM ou la terminologie en l an 2001 Alain REICHLING Commission des Communaut s europ ennes Service de traduction Luxembourg Contexte de d veloppement EURODICAUTOM est la banque de donn es terminologiques multilingues d velopp e au sein du Service de traduction de la Commission des Communaut s europ ennes Ce grand fichier terminologique automatis donne des informations terminologiques termes synonymes d finitions contextes notes sur plus de 500 000 concepts diff rents ce qui repr sente pr s de trois millions de termes et contient plus de 150 000 abr viations sigles ou acronymes Il couvre les diff rents domaines d activit de la Commission et cela dans les neuf langues officielles et de travail de la Communaut La d cision de cr er cet outil informatique est la cons quence logique de la volont politique des p res de l Europe de traiter sur un pied d galit toutes les langues officielles des tats membres d cision confirm e chaque largissement de la Com munaut par le Conseil des ministres En effet les traducteurs ont t confront s d s le d but et sans cesse davantage au fur et mesure que les initiatives de la Commission tou
237. connaissances mesure de r pondre aux questions que se pose tout apprenant Comment s appelle l objet qui Comment cela s appelle Qu est ce que c est Un tel dictionnaire provoquera une remise en cause des m thodes lexicographiques et terminologiques Il mettra en vidence les faiblesses de ces outils et contribuera leur am lioration L informatique qui jusqu alors s est content e de faciliter la gestion de ce domaine pourra enfin apporter une v ritable contribution portant sur la conception des outils Plusieurs programmes seront cr s pour g rer la structure les concepts et les caract res du domaine associer les formes linguistiques aux concepts relier le syst me de concepts aux formes linguistiques de chaque langue int grer les diff rents m dias permettre toutes les formes d interrogation du dictionnaire utiliser la base des fins d apprentissage Le dictionnaire doit passer l re informatique L informatique ne doit plus seule ment servir d aide l dition Cette volution doit s accompagner d une remise en cause et d un changement des m thodes de production C est la conception m me des dictionnaires qu il convient de modifier L objet principal de la recherche projet e sera de fournir un moyen de trouver les mots ou les termes quand on a seulement l id e des choses Le dictionnaire deviendra ainsi une base de connaissances associant diff rents m dias Il abandonner
238. contr le monitor coextensive notre comp tence linguistique en L1 voire en L1 L1 en tant qu elle est en l occurrence essentiellement une comp tence de r ception Tout mon propos aura t d indiquer ici comment m me dans des cas difficiles et particuli rement dans ces cas la le traitement de texte permet de mener de pair les deux mouvements oppos s et compl mentaires dont proc de toute criture et en par ticulier l criture traduisante il permet la fois de cultiver les vertus du premier jet et de satisfaire aux exigences de l ach vement litt raire Mais en l occurrence s agissant sp cifiquement de traduction il aura fallu mettre en place un dispositif de d surmo sation de l criture et je me suis attach montrer que le traitement de texte peut fonctionner dans ce sens Il permet en effet de s affranchir en partie du surmoi linguistique et litt raire relativement tyrannique des franco phones au moins chez les scripteurs de ma g n ration qui contribue rendre l exercice de la r criture traduisante si difficile si pesante Mais cette d amp surmoisation que permet la technologie informatique par le jeu qu elle autorise dans cette sorte de jardin d enfant de l criture que nous offre l cran ne fait que rendre plus ais e la gestion de la f lure psychologique du traducteur elle ne fait qu induire une certaine d sinhibition de l cri ture Bien
239. crits et l interpr tation simultan e Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser sur des stations de travail individuelles dans les dix prochaines ann es Apr s avoir examin les types d automatisation envisageables et les situations traductionnelles qui ne se limitent pas l image d pinal d une photocopieuse traductrice nous concluerons qu il vaut mieux en g n ral ne pas parler de stations de travail mais plut t d environ nements ou d outils qui ne pourront tre sp cifiques que dans un cas celui de la traduction professionnelle en groupe avec ou sans traduction automatique 4 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser La TAO actuelle Il n est absolument pas envisageable pour l instant d automatiser la traduction recr ation ni la traduction localisation plus que par la mise disposition d outils d aide au traducteur humain Par contre la fonction traduisante est automatisable pour la traduction diffusion et la traduction d pistage Le terme TAO Traduction assist e par ordinateur recouvre aujourd hui l ensemble des techniques d automatisation de la traduction L ancien terme TA Traduction automatique est r serv aux techniques d automatisation de la fonction traduisante qu il y ait ou non pr dition post dition ou interaction tandis que celui de THAM Traduction humaine assist e
240. cteur uni lingue X journ es internationales sur les syst mes experts et leurs applications Avi gnon juin 1990 10 p 5 8 Borret Ch 1990 Towards Personal MT General Design Dialogue Structure Poten tial Role of Speech Proc COLING 90 Helsinki 20 25 ao t 1990 6 p 18 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser 5 9 BLANC E amp BoITET Ch eds 1990 DBMT 90 a Workshop on Dialogue Based Machine Translation Documents amp Slides Le Sappey 26 28 ao t 1990 Grenoble GETA IMAG 350 p 5 10 BorTET Ch 1990 TAO personnelle et promotion des langues nationales le projet LIDIA du GETA Tribune des Industries de la Langue Grenoble automne 1990 6 Outils de THAM 6 1 MELBY A K 1978 Design and Implementation of a Computer Assisted Translation System Proc COLING 78 Bergen 14 18 ao t 1978 28 p 6 2 Hunor M G 1982 Working With the Weidner Machine Aided Translation System V Lawson ed Practical Experience of Machine Translation The Hague ASLIB North Holland Conf p 45 51 6 3 MELBY A K 1982 Multilevel Translation Aids in a Distributed System Proc COLING 82 Prague 5 10 juillet North Holland p 215 220 6 4 LONSDALE D 1984 Notes on Interactive Translation ALPS Inc Provo Utah 10 p 6 5 MELBY A K 1984 MERCURY Card File and Glossary Manager User s Guide Provo Utah LinguaTech Inc
241. ction Terminologie Informatique 21 Aspects de l informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles G Otman Paris 2222 22 Comparaison de logiciels utilisables en terminologie Blanchon CRISE Een Gian er vaca ee else a este 23 Strategies de professionnalisation de la formation des traducteurs Ds Gouadee Rennes essen it net don 24 Quelques logiciels utiles aux traducteurs ou aux terminologues Les hypertextes et l analyse des contextes C Doutrelepont Ottawa 25 Forme d un dictionnaire lectronique G Gross Villetaneuse 26 la recherche d cosyst mes terminologiques D Blampain P Petrussa M Van Campenhoudt Bruxelles 27 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances B De Bess GENEVE R ea a a E a anne re Hees 28 Importance de la traduction dans l am nagement linguistique de la R publique centrafricaine M Diki Kidiri Paris VIII 29 30 31 32 33 34 Jargonautes et terminophages ou le traducteur sp cialiste de la langue au service du consommateur handicap linguistique L Chaballe J Klein MONS 2 2 Saar 305 La station de travail du traducteur professionnel et ses implications p dagogiques J Klein L Y Chaballe Mons 315 En dessous de quel seuil de qualit J M Waaub Mo
242. d buts de l entreprise l Index Thomisticus n tait pas un index au sens strict compl t qu il tait par la concordance des uvres partir de 1960 de nombreuses concordances ont t publi es et des progiciels ont t mis au point pour en faciliter l laboration JEUDEMO l Universit de Montr al OCP l Oxford Concordance Program Oxford Con us au d part pour de gros ordinateurs universels certains de ces progiciels sont aujourd hui disponibles sur micro ordinateur c est le cas de l Oxford Concordance Program Des logiciels de traitement de texte comme Nota Bene per mettent aussi d envisager la production d index ou de concordances Dans tous les cas les concordances produites partir de tels logiciels demeurent des concordances con ues pour tre imprim es Dans le cas des logiciels con us pour effectuer un traitement en lot le papier demeure donc un support essentiel C est sur papier que les r sultats sont disponibles au terme du traitement Cette consid ration n est pas sans cons quence Facteur difficilement quantifiable mais essentiel l information qu il faut consi d rer est multipli e par 10 ou par 20 Par exemple dans le cas d un document de 200 pages une concordance imprim e de ce document fera raison de 10 mots de contexte par mot concord pr s de 2000 pages Si l on souhaite avoir 20 mots de contexte on atteint vite une masse consid rable de 4000 pages
243. dais l allemand et l anglais Tous les caract res sp ciaux de ces langues et d autres peuvent tre utilis s sans probl me par exemple le programme distingue de e et il les classe par ordre alphab tique correct ID maintient le lien entre les textes et le dictionnaire tous les stades du d velop pement d un dictionnaire Ainsi l utilisateur peut toujours retourner aux contextes originaux des textes sources Du texte source la liste de fr quence partir d un texte ASCII quelconque ID construit une liste de fr quence contenant toutes les formes lexicales du texte Cette liste peut tre filtr e Toutes les formes qui se trouvent dans une liste de base sont alors omises dans la liste de fr quence 191 Jean Marie Maes Le nombre de listes de base est illimit Dans un contexte didactique le professeur peut utiliser des listes de base diff rentes adapt es au niveau des tudiants L utilisateur peut diter les formes d une mani re ais e et rapide Il peut retourner au texte source quand il veut Ceci l aide d tecter les formes compos es Voici titre d illustration un cran montrant une partie d une liste de fr quence d un texte anglais cf fig 2 logical maintain memory monolingual multilingual package perspective primarily processor profession professional project reference references relevance restrictions retrieval 1 1 l 4 2 l l
244. de ces caract ristiques particuli res mais il semble que les probl mes ne sont pas tous r solus 180 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT Word comme pour toutes les autres applications Windows La simplicit de l in terface est ce qui rend le produit si int ressant sans compter galement le fait qu il y a une interface unique pour plusieurs dictionnaires lectroniques distincts Les tra ducteurs qui ont vu nContext l uvre se sont montr s tr s impressionn s tout en exprimant le souhait qu on y ajoute d autres dictionnaires Jusqu ici Word et InContext sont les seules applications Windows qui ont t install es sur cette nouvelle version du poste de travail du traducteur d autres viendront s y ajouter mesure qu elles seront disponibles Les r sultats d j obtenus sont cepen dant tr s encourageants Avec une interface comme Windows le poste de travail peut offrir plus que la simple int gration de l acc s ses composantes mais aussi ce que l on a appel l int gration compl te des applications Nous sommes port s croire qu il s agit d une solution viable au dilemme d crit au d but de ce chapitre tra ant la voie au futur PTT 3 Conclusion Comme nous l avons soulign au d but de ce document le PTT n est pas un produit fixe mais bien un ensemble de logiciels dont la composition peut varier en fonction des besoins particuliers des
245. de comp tence pour chacune des activit s contributives com pr hension terminologie r daction etc Le passage d un type niveau l autre s effectue par glissement et non par saut qualitatif extr me et l tudiant n est jamais amen d passer son niveau de comp tence Soit ainsi la traduction s lective documentaire qui doit fournir sous une forme simplifi e la seule information utile un donneur d ordre particulier sans obli gation de r daction d un texte mais en veillant ce que l information soit parfaitement transparente et en incluant donc toute explication n cessaire Ce type de traduction requiert une parfaite ma trise de la d limitation des cadres d information un rep rage des trames d objets un rep rage syst matique des segments utiles un r am na gement des relations th matiques une r organisation de la structure profonde des donn es la construction d un index documentaire sans faille une recherche docu mentaire complete la mise en place de tout l ment capable d annuler les carts culturels le traitement complet et en contexte de l ensemble des termes sp cialis s Pour simplifier l extr me la traduction s lective documentaire annule les effets de r daction trie l information met en place des ponts avec l univers de r f rence Elle r duit les objectifs et les contraintes qui sont ceux de la traduction totale et totalement textualis e mais con
246. de conditions de tension ont une vertu capitale ils d montrent la faillite de comportements ou strat gies d apparence logique et il n est alors nul besoin de discours pour mettre en place des strat gies efficaces Cr er le poste de travail Il n est pas de professionnalisation r elle sans le recours aux outils professionnels Nous utilisons donc un poste de travail Mieux chaque tudiant cr e son poste de travail Chacun commence au fil de ses activit s diverses par d finir les fonctionnalit s souhait es au del du traitement de texte de l acc s aux bases existantes et de toutes les fonctions standard En r gle g n rale les demandes portent sur la mise en place automatique d une gestion d crans par type de t che l importation de graphisme et de donn es la consultation des dictionnaires en ligne l extraction automatique des termes la constitution d un inventaire des blocs r currents la recherche automatique des contextes en fonction de listes d indices sp cifiques le tri des inventaires sur contenus d anti dictionnaires la d finition des indices contextuels positifs la g n ration automatique de demandes de documents la g n ration automatique de donn es ter minographiques les substitutions terminologiques les substitutions phras ologiques les importations de structures de formulaires et toutes les formes de guide Une fois d finies les fonctionnalit s souhait es chacun labore
247. de d finir une interface universelle pour les lemmatiseurs L essentiel de la premi re version a t r alis dans le cadre du m moire CNAM d Isabelle Tomasino 13 La version 2 correspond une nouvelle sp cification de l interface homme machine de l interface logicielle et des fonctionnalit s La der ni re partie montre un certain nombre d am liorations possibles En particulier l in troduction d applications communicantes au niveau du syst me d exploitation devrait permettre la r alisation de fen tres vocables et l limination presque totale des interventions de l utilisateur Sp cifications Motivations Les probl mes avec les outils existants L inconv nient majeur des outils existants est qu ils sont souvent ferm s cas de WordFinder sur Macintosh Le traducteur occasionnel ne peut donc en modifier les dictionnaires ni les r gles L utilisateur reste donc d pendant du contenu des bases fournies avec de tels outils D autres outils sont largement d pendants d un environnement propos en m me temps SISKEP de USM 14 et 15 et TAIM extension de Palantir de Melby 9 L utilisateur est alors oblig d apprendre l utilisation d un nouvel diteur Des outils ouverts existent Mercury 10 WinTool 16 mais imposent d entrer une cl de recherche correcte L utilisateur ne peut pas rentrer des cl s approximatives 96 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels s
248. de l essai en milieu de travail du PTT 1 En effet les valuateurs ont constat que les participants connaissaient peine certains des programmes de leur poste de travail malgr le fait qu ils avaient re u une formation de base sur ces applications au d but de l essai En revanche les applications que les traducteurs maitrisaient le mieux la fin de l essa taient celles l m mes qu ils estimaient avoir utiliser le plus dans leur travail de tous les jours par exemple Mercury Termex pour la consultation de leurs glossaires sous forme lectronique et 5M Verbes le programme de conjugaison de verbes fran ais Soulignons que si les participants n ont pas r ussi tirer profit des avantages des autres programmes ce n est certes pas par paresse ou manque de bonne volont Soit ils taient d avis que les possibilit s offertes par ces programmes ne convenaient pas vraiment leurs t ches et donc ne justifiaient pas l effort d apprentissage soit le poste de travail exigeait d j trop d efforts de leur part Pour tre juste l gard des participants il importe de pr ciser que plusieurs ne s taient jamais servis d un ordinateur avant qu on ne d cide qu ils participeraient l essai Quant aux autres la seule formation re ue avant que l essai ne d bute se limitait quelques br ves s ances de cours sur l utilisation du traitement de texte cet gard il convient de citer une autre co
249. de la traduction qu ont t d velopp es les r flexions qu on va lire et surtout elles ne vont qu faciliter optimiser cette m me pratique au niveau minimaliste d une exp rience de la traduction au jour le jour Concr tement il s agit de r pondre un certain type de difficult s que rencontre tout traducteur En sch matisant on pourra regrouper les difficult s de traduction sous quelque six rubriques l Sans oublier le niveau didactique de la formation des traducteurs cf ma communication aux Journ es europ ennes de la traduction professionnelle UNESCO Paris le 25 mars 1987 dont les Actes ont t publi s dans la revue co dit e par l Universit de Paris VIII Vincennes Saint Denis et Hachette Encrages n 17 Printemps 1987 329 Jean Ren Ladmiral 1 On pense d embl e aux difficult s de langues et d abord celles que pr sentent la langue source Lo Comme s il suffisait de ma triser une langue trang re L2 pour tre traducteur 2 En fait dans l exercice de la pratique c est plus encore la langue cible Lt langue maternelle L1 elle m me qui fait probl me Le traducteur ne le sait que trop et plus encore ceux qui comme certains d entre nous sont en charge de former les apprentis traducteurs 3 Il y a aussi les difficult s d ordre terminologique c est un point tout fait essentiel et primordial notamment dans le domaine qu
250. de traduction ne doit pas seulement enseigner la mati re il doit aussi en conna tre la dimension professionnelle c est dire le monde de la traduction la profession son organisation et son fonctionnement depuis les associations professionnelles jusqu aux entreprises et aux bureaux de traduction en passant par les niveaux normes usages et contraintes professionnels 4 Appliqu Par application il faut entendre ici particuli rement la recherche en traduction et dans ses disciplines associ es terminologie par exemple Autrement dit il s agit d initier les stagiaires aux divers aspects de la recherche fondamentale et appliqu e de les superviser dans la r alisation d un projet court terme en vue de leur int gration future des groupes et r seaux de chercheurs nationaux et internationaux le tout dans le dessein de favoriser une coop ration internationale en mati re de recherche et la circulation des id es De la sorte par la mise en uvre coordonn e de ces quatre aspects le SIFIT sera un stage complet dans la mesure du possible qui devrait atteindre ce but former des formateurs aptes former leur tour des formateurs et des traducteurs d un niveau r pondant aux exigences actuelles et surtout futures de la soci t d une part et d autre part correspondant l exercice toujours plus exigeant et pouss de la profession Conclusion Le d veloppement de la traduction comme discipline
251. de traitement de texte Presque tous les jeunes traducteurs ont l aptitude voulue pour taper et corriger un texte Et plusieurs emploient la t l communication au del de l envoi de documents par t l copieur Mais ce seront les prochaines dix ann es qui verront l emploi massif et int gr des outils informatiques qui entourent le traitement de texte Parmi ces outils qui existaient tous l y a dix ans se trouvent les suivants niveau I des aides la r daction la gestion des donn es terminologiques niveau I analyse du texte source 151 Alan Melby la consultation automatique des fichiers de terminologie la synchronisation de textes source et cible niveau III l acc s la traduction automatique La TA et le PTT Un mot sur la TA traduction automatique et le poste du traducteur Il y a dix ans plusieurs pr voyaient les progr s rapides de la traduction automatique Aujourd hui seulement un petit pourcentage de ce qui est traduit passe par la TA Des tudes r centes en linguistique loin de sugg rer que les traducteurs devraient se faire du souci pour la d cennie venir nous aident comprendre pourquoi les syst mes de TA actuels ne pourront jamais tre utilis s pour la plupart des textes g n raux voir Melby 199 1a L change de donn es terminologiques Un autre aspect tr s important du poste de travail du traducteur qui ne peut se faire par un indivi
252. der Autobahn gefahren prendre lt coups gt Schl ge kriegen prendre lt ordre gt ein Befehl bernehmen tirer voiture einen Karren ziehen tirer lt gibier gt schie en tirer lt imprim gt drucken tirer lt temps gt abrei en drei Jahre Gef ngnis abrei en tirer sur le lt couleur gt ins lt gt spielen poser un objet etwas hinlegen poser lt avion gt ein Flugzeug aufsetzen poser lt rev tement de sol gt Fliesen legen poser lt rideau gt eine Gardine aufh ngen avoir objet besitzen haben avoir abstrait Mut haben avoir lt action gt einen Ku bekommen avoir lt prix r compense den ersten Preis erhalten avoir lt moyen de transport gt den Zug gerade bekommen avoir lt gibier gt treffen fusil avoir lt ge gt X Jahre alt sein faire objet etwas herstellen faire lt Poss habitation gt putzen faire lt instrument de mus gt Klavier spielen 264 Forme d un dictionnaire lectronique faire lt sport gt Sport treiben Fu ball spielen faire lt langue gt Englisch studieren lernen faire lt mati re enseign e gt Medizin studieren faire lt monument gt ein Schlo besichtigen faire lt maladie gt Fieber haben faire lt culture gt anbauen Er baut nur Weizen an faire lt m tier gt ein guter Lehrer werden sein faire lt prix gt kosten faire lt contenu gt dieser Tank fa t f nfzig Liter faire lt poids gt hab
253. des bulletins d ava lanches et de limiter le traitement automatique ce sous langage Or dans un sous langage les ambigu t s lexicales syntaxiques et s mantiques sont r duites et plus ais ment trait es D une part le nombre de mots ainsi que leur sens sont restreints et les m mes expressions reviennent plusieurs reprises D autre part les structures syntaxiques sont en nombre limit puisqu il n est pas n cessaire et m me peu sou haitable pour des raisons de compr hension d exprimer la m me id e de diff rentes mani res Lehrberger 1982 Unit s mantique des bulletins d avalanches Le but des bulletins d avalanches est de donner une br ve description d ensemble des conditions de neige et de d crire le degr r gional de danger actuel et pr vu dans les Alpes suisses Les bulletins sont g n ralement articul s en trois alin as la situation g n rale les degr s du danger et l indication des mesures prendre et des dangers particuliers annexe 1 Chacune de ces trois parties utilise un vocabulaire bien d fini et les bulletins sont donc r dig s au moyen d un nombre limit de mots environ mille qui rev tent un nombre fini de significations et sont utilis s dans un nombre restreint de constructions Pour v rifier la coh rence des syntagmes nominaux il est assez ais de d finir un ensemble de traits s mantiques de coder les noms et adjectifs avec ces traits et de stipuler que les m
254. deur On comprend bien vite que cet extr me raffinement de concepts hi rarchis s ait donn lieu dans la r alit une utilisation sommaire de moins de 10 pour cent des codes ceux dont le concept ou parfois seulement le symbole mn monique semblait clair et bien d limit La pratique r elle du codage a volu vers une petite cinquantaine de codes vidents comme NATION nationalit CHELM l ment chimique PROF profession PLANT v g tal ANIMAL animal HUMANS tre humain MOTION mouvement etc On s aper oit qu il s agit l beaucoup plus de classes d objets au sens o nous les avons d finies plus haut que de concepts hi rarchis s Et s il est important de Savoir que attraper un lt ANIMAL gt n est pas attraper une lt MALADIE gt faut il vraiment savoir que lt ANIMAL gt est un hyponyme de lt INDIVIDU gt oppos lt GROUPE gt lui m me hyponyme de lt ANIME gt oppos lt INANIME gt de lt PHENOMENE gt oppos lt CONCEPT gt et de lt CHOSE gt oppos aux autres taxons comme lt ACTION gt ou lt QUALIT gt Alors que lt MALADIE gt serait un hyponyme de lt EVENEMENT gt oppos lt SUBSTANCE PHYSIQUE gt de lt INANIM gt et de lt PHENOMENE gt autrement dit finissant en fin de compte dans la m me vaste cat gorie que lt ANIMAL gt Ces r flexions et ces exemples nous am nent constater ce que les arbres s man tiques ont d abstrait d ar
255. dirai que l essentiel tient dans les deux phases suivantes l une phase de lecture interpr tation o il s agit de comprendre de d coder le texte source 2 une phase de r criture rewording o il s agit de produire un texte cible Entre les deux d une phase l autre il s op re une alchimie psychologique ou psycholinguistique un peu myst rieuse c est le salto mortale de la d verbali sation qu notre niveau nous laisserons dans ce que les psychologues appellent une bo te noire black box pour tiqueter leur propre ignorance provisoire Concr tement 1l s agit de laisser tomber d oublier les signifiants du texte source To tout en retenant aux deux sens du mot les l ments de signification et m me en les intellectualisant en les conceptualisant en les faisant passer du verbo linguistique au logico cognitif pour pouvoir les faire r appara tre gr ce un ajustement de sigmifiants nouveaux dans l autre langue Lt Cette d verbalisation va de pair avec une certaine tension psychologique car elle d signe un travail mental qui permet d assurer l arti culation entre ces deux phases diff rentes elles m mes mat rialis es par des postures corporelles distinctes l une attitude de r ception perceptive et intellectuelle avec mouvements con comitants des globes oculaires accommodation du cristallin etc 2 une attitude de producti
256. documentaire qui rel ve entre autres les occurrences de diff rents termes un conjugueur lectronique semblable au Bescherelle un logiciel de gestion de donn es terminologiques qui permet notamment la cr ation et la fusion de glossaires maison un outil de conversion de fichiers de traitement de texte deux 162 La technologie au service du traducteur dictionnaires lectroniques bilingues et pour g rer efficacement et simultan ment toutes ces applications en m moire centrale un logiciel de fen trage Chaque poste de travail tait galement dot d un logiciel de sauvegarde d un d tecteur de virus et d un mobilier ergonomique Pendant un an douze traducteurs ont mis l essai le poste de travail en milieu op rationnel Au cours de cette p riode nous nous sommes entretenus r guli rement avec les traducteurs pour conna tre l utilit l efficacit et la convivialit de chacune des composantes Il fallait galement d terminer la valeur ergonomique de l outil dans son ensemble l issue de cette p riode d essai nous avons r dig un rapport d va luation de la convivialit du PTT Ce rapport regroupe les commentaires et les recom mandations formul s par les traducteurs Il pr sente galement des recommandations en vue de l am lioration des prototypes venir La premi re ann e de l exp rience nous a permis de faire des constatations fort int ressantes sur les plans informatique et
257. donneur d ordre Dans l id al le march recherche toujours un sp cialiste du g nie linguistique doubl d un op rateur de haut vol Traducteur op rateur Les contraintes de productivit et les jeux de la concurrence ont tr s largement contribu m caniser le lieu de travail du traducteur Ses outils de travail incluent un logiciel de gestion de fichiers ou de bases de donn es terminologiques un ou plusieurs trai tements de texte un ou plusieurs logiciels documentaires et pour faire bonne mesure un ou plusieurs syst mes de PAO publication assist e par ordinateur sans oublier les mille et un logiciels d aide au traducteur Bref le traducteur doit tre pr t prendre les commandes d un poste de travail int gr et l ing nierie du traitement des donn es linguistiques doit devenir une composante majeure des formations 236 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs Le contexte Conditions g n rales Les strat gies de professionnalisation d crites ici ont t labor es et mises en uvre dans un programme universitaire de formation de traducteurs recrutant au niveau de chacune des ann es du premier cycle et au niveau du second cycle ainsi que l impose la loi sans la moindre s lection l entr e et sans le moindre test de comp tence Les effectifs sont de 40 tudiants Bac 1 initiation 30 Bac 2 d but de sp cialisation des cursus de traduction
258. dre de initiative CALS du DoD qui vise dans un premier temps permettre la communication entre les diverses bases de donn es r alis es dans le cadre d un projet industriel ou militaire donn es de conception de fabrication de logistique etc et dans un second temps int grer toutes ces donn es dans une base unique r partie publishing data base avec acc s par vues multiples sur cette base Un poste multi usage configurable Le poste de travail que nous avons jusqu ici appel poste du r dacteur traducteur pour simplifier nos propos est en fait plus g n ral que sa simple d nomination le laisse entendre faut il parler de poste du communicateur comme certains le pro posent Ce poste met en uvre des outils qui sont communs plusieurs m tiers dans le domaine plus vaste de la gestion documentaire et qui doivent procurer une aide pour diff rents types de t ches r daction recherche terminologique consultation et enrichissement de dictionnaires traduction pr et post dition en TA mise en page etc 146 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles Pour la d finition du poste de travail il faut viter de tomber dans les pi ges extr mes qui sont la d finition d un poste unique utilisable par tous les m tiers mais qui sera trop riche et trop difficile mettre en uvre pour une utilisation particuli re la d finition d autant de postes qu il
259. du est l accord sur un format d change pour les fichiers de terminologie Il est bien connu que les traducteurs ont toujours eu tendance garder leurs fiches terminologiques pour eux m mes N anmoins ceci devrait changer pour plusieurs raisons En voici trois l Les organisations qui cr ent des documents vont exiger une meilleure coo p ration tout au long de la cha ne de production c est dire entre les termi nologues les auteurs les traducteurs les r viseurs et les imprimeurs afin d augmenter la qualit des textes et d viter le travail inutile Le texte d un document sera transmis sous forme lectronique pour ne pas le saisir nouveau et un fichier de terminologie sera transmis avec le document pour emp cher des changements terminologiques On peut verifier chaque tape si la terminologie du document est conforme au standard 2 Dans une organisation plusieurs d partements une coordination pour la ter minologie est n cessaire afin d am liorer la communication interne et externe Il est f cheux pour un client de recevoir deux documents de la m me soci t dans lesquels des termes diff rents sont employ s pour d signer la m me r alit 3 Les bureaux de standards d une industrie du gouvernement et internationaux vont de plus en plus chercher de nouveaux moyens pour distribuer les donn es terminologiques et pour mieux alimenter leurs bases de donn es Mais videmment nous n
260. ducteur La plupart des syst mes ouverts de dictionnaire lectronique offrent un acc s tr s limit aux dictionnaires le plus souvent seulement par l entr e Cela est dommage puisque cette restriction n a rien voir avec le mat riel hardware Le traducteur utilise des dictionnaires bilingues mais aussi des dictionnaires expli catifs et des lexiques syst matiques Ce serait commode si l on r ussissait int grer ces trois syst mes de compilation et les rendre accessibles partir d un programme de traitement de texte Si l on savait int grer la structure s mantique du lexique dans le dictionnaire lectronique il serait possible d y acc der partir d un seul fichier de donn es C est pr cisement ce qui se fait dans ID ID ne construit qu un seul ensemble de donn es mais l utilisateur peut y acc der en utilisant trois cl s ou une combinaison quelconque de ces cl s l entr e le code s mantique le code grammatical Chacune de ces cl s peut tre incompl te ou vide mais elles ne peuvent pas tre vides toutes les trois Ainsi l utilisateur a plusieurs possibilit s d acc s aux donn es Il peut changer la cl active chaque instant Il n y a pas de limite au nombre de fois qu une cl peut tre utilis e Seule la combinaison des trois cl s doit tre unique ce qui est logique ces cl s d finissant un concept Ainsi ID int gre un dictionnaire explicati
261. duction L 2920 Luxembourg Taleb Saadia Responsable du d partement Bases de Donn es Institut d Etudes et de Recherches pour Arabisation IERA Universit Mohamed V BP 6216 Instituts Rabat Maroc Thoiron Philippe Directeur du CRTT Universit Lumi re Lyon 2 Lyon France XII Tremblay Klaire Charg e de projets TAO Secr tariat d tat du Canada Langues officielles et Traduction Ottawa Ontario KIA OMS Canada Van Der Horst Kees Commission des Communaut s Europ ennes Service de tra duction Unit modernisation des m thodes de travail L 2920 Luxembourg Verheve Daniel Facult des sciences conomiques et sociales Universit de Mons Hainaut Mons Belgique Voisin Marcel Professeur directeur de l cole d Interpr tes Internationaux de l Uni versit de Mons Hainaut Mons Belgique Waaub Jean Marie Universit de Mons Hainaut Mons Belgique Wehrli Eric D partement de linguistique g n rale et de linguistique fran aise Uni versit de Gen ve 1211 Gen ve 4 Suisse Membres du comit du r seau LTT Chad M Professeur doyen de la facult des lettres Universit Sidi Mohamed Ben Abdallah F s Maroc Clas A Coordonnateur du r seau professeur directeur du GRESLET Universit de Montr al Montr al Canada Ouoba B Professeur Universit de Ouagadougou Burkina Faso Thoiron Ph Professeur directeur du CRTT Universit Lumi re Lyon 2 Lyon France XI
262. e TERMIUM est incompatible avec les traitements de texte Il n est donc pas possible d ins rer des termes dans le traitement de texte Les banques moyennes Les banques moyennes se caract risent par des moyens informatiques modestes un nombre limit de termes une sp cialisation dans un domaine particulier et un nombre d utilisateurs restreint De nombreuses banques moyennes ont t construites en Europe en particulier par les grandes entreprises Les CD ROM Plusieurs recueils terminologiques et lexicographiques sont disponibles sur CD ROM On trouvera ci apr s la pr sentation de quelques uns de ces outils 285 Bruno De Bess TERMIUM Description Banque de terminologie bilingue anglais fran ais couvrant tous les domaines Contenu 900 000 fiches anglais fran ais extraites de la banque de terminologie du Secr tariat d Etat du Canada Fonctionnement Pas r sident Interface utilisateur en fran ais ou en anglais Index des termes anglais des termes fran ais des mots anglais et des mots fran ais Possibilit d interroger partir des mots contenus dans la d finition dans le contexte ou dans la note Possibilit de faire d filer l index Possibilit d utiliser les op rateurs bool ens pour combiner plusieurs cl s de recherche Possibilit de copier des fiches sur le disque dur sur une disquette ou de les imprimer Possibilit de cr er diff
263. e il nous semble donc que ces axes de recherche peuvent tre maintenus et cela en coop ration avec de futurs utilisateurs lexicographes traducteurs Puisque le th me de ces journ es est l environnement du traducteur en l an 2001 nous aimerions revenir en guise de conclusion sur certains aspects techniques du logiciel et les possibilit s qu il peut offrir un traducteur En effet apr s la p riode d euphorie des ann es soixante o l on pensait que la machine traduisante pourrait tout faire un certain nombre de recherches dans ce domaine ont t abandonn es Par la suite des travaux men s sur des applications ont amen les chercheurs voir les choses de mani re plus modeste et concevoir non plus la traduction comme automatique mais comme un outil d aide au traducteur efficace et souple Nous pensons que l avenir d un programme tel qu EUROTRA se trouve dans le d veloppement de l outil dont nous disposerons la fin de 1992 en mettant l accent sur sa souplesse et sa grande maniabilit y compris pour un novice parmi les outils d velopper g n rali sables d autres applications de traduction automatique ou de traitement du langage naturel on citera l outil text handling l outil grammaire l outil lexique outil traitement linguistique 86 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche L outil Text handling Il permettra de manipuler des textes sections
264. e La traduction m diateur du dialogue interculturel La traduction en rapprochant les langues incite et pr dispose au dialogue Elle donne acc s une culture trang re dans ce qu elle a de plus intime et de plus original la langue et les valeurs qu elle exprime D marche ethnographique la traduction met en sc ne une civilisation qui prend forme devant les yeux du lecteur lequel se trouve ainsi plac en situation d empathie Un lien direct et personnel est alors tabli entre deux cultures De plus en exposant les diff rences culturelles et parfois linguistiques la traduction pr pare la diversification du dialogue et tend faire voluer la norme linguistique autant que culturelle Elle est alors une arme braqu e contre l intol rance et la n gation de la diff rence Enfin la traduction est un vecteur de m diation entre les langues et les cultures Elle a pour vocation de placer sur un pied d galit les l ments qu elle met en uvre 5 L Express international n 1933 juil 1988 p 50 353 Jean Claude G mar M diatrice elle tablit spontan ment l quilibre entre les langues voire les cultures en pr sence auxquelles elle conf re en principe le statut d galit puisqu elle place l une au niveau de l autre Elle ne rabaisse pas elle l ve Telle est ou devrait tre sa finalit Viennent ensuite les probl mes d thique Pendant longtemps la traduction s est bor
265. e car fonction du contexte socio conomique notamment dans lequel il enseigne mais les incidences n en seront que plus graves selon qu il aura pris en compte ou non le facteur humain L enjeu ici est d ordre personnel c est l individu qui est en cause mais le co t social qu il entra nera n en sera pas moindre pour autant et le tout la responsabilit collective Le futur travailleur des industries de la langue du xx si cle est appel uvrer dans des conditions qui seront sans doute plus faciles sur le plan mat riel technique 4 Ce terme engloble traducteurs interpr tes terminologues r dacteurs r viseurs etc 352 Former des formateurs de traducteurs pour le XXI si cle gr ce au support informatique mais qui n en seront pas moins exigeantes sur le plan humain personnel En effet les conditions de travail favoriseront l isolement de Fin dividu dans une activit y pr disposant d j exigeront un niveau d attention encore plus lev Il en d coulera entre autres une fatigue accrue des risques plus grands d erreur des rapports sociaux distendus et une convivialit r duite En outre l addition de la technique et de l information c est dire le traitement automatique des donn es ne produit pas n cessairement une augmentation du savoir un progr s de la pens e ni a fortiori un savoir clair dont profiterait le traducteur mais plut t des l
266. e 5 Le document illustre un article intitul La machine contre Babel dans lequel Olivier Rogeau pr sente pour un large public le programme EUROTRA et le syst me SYSTRAN C est ce dernier qui est responsable de la traduction en cause Le Vif L Express 22 2 91 p 22 26 322 En dessous de quel seuil de qualit patible la fois avec la r forme et avec le soulagement des difficult s support es par les personnes polonaises L aide consistera en m lange d assistance tech nique formant et dirigera des contributions financi res Une attention sp ciale sera pr t e aux besoins sp cifiques des plus mauvaises r gions affect es en Pologne Cet objet de consommation est il consommable lisible interpr table Quel brouet quelle basse cuisine le client boulimique est il dispos dig rer Le lecteur na f trouvera quelque peu barbares les syntagmes secteurs du c ur et personnes polo naises mais un fifrelin de bon sens lui permettra de substituer au second l expression ad quate peuple polonais par contre il risque de se perdre en conjectures cardiaques ou nucl aires pour interpr ter le premier En effet le terme du texte source TS core areas ne peut tre lucid qu travers une connaissance paradigmatique core most essential part cf Cobuild et ou gr ce une perception des correspondances intra textuelles c est dire the essential components of the economic transition Autreme
267. e th mes avec l aide d un locuteur natif de la langue d arriv e permet de le vacciner durablement contre toute vell it de s y risquer seul Cette immunisation est loin d tre inutile car m me en l absence de pressions ext rieures on est facilement enclin surestimer ses capacit s dans une langue trang re C est que faute de sentir la langue il ne peut y avoir autocritique et la critique de tiers se fait dans le vide cause de l anonymat qui p se sur la traduction pragmatique Le travail en quipe comme moyen de compenser un d ficit de connaissances linguistiques mais aussi non linguistiques tout comme d autres strat gies qui permettent de r aliser des traductions dans de bonnes conditions malgr un manque de comp tences locales devront faire partie de la formation du traducteur en Fan 2001 afin de le pr parer son r le de conseiller et de gestionnaire de la communication inter culturelle Les strat gies voqu es volueront avec les progr s de l informatique et de la t l matique D s pr sent la simple utilisation de la t l copie permet d effectuer les traductions l o se trouvent les comp tences Il est galement possible d ores et d j de cr er des r seaux de traducteurs sp cialis s et de mettre en pratique des syst mes de traduction assist e par ordinateur gr ce auxquels des traductions peuvent tre r ali s es par des sp cialistes du sujet sans qu il
268. e de gestion de base de donn es analyseur grammatical SGML etc Le syst me complet incluant le mat riel linguistique occupe une m moire disque de 100 Mo La configuration type est une machine UNIX d une vitesse d au moins 3 Mips CPU et dot e d une m moire centrale d au moins 8 Mo I est crit par un groupe qui appartient la Commission et il est distribu aux quipes nationales qui effectuent le travail linguistique EUROTRA a choisi de cr er un langage sp cifique ses besoins crit en Prolog Quelques notions comme l unification et le backtracking sont typiques de Prolog mais le formalisme d EUROTRA est con u pour permettre l criture de r gles de grammaire de mani re plus simple qu en Prolog Les composantes majeures du syst me sont les suivantes un compilateur de r gles un interpr teur de r gles une base de donn es un text handling une interface homme machine Le compilateur de r gles Il traduit les r gles de grammaire crites dans le formalisme propre EUROTRA sous forme de clauses Prolog L avantage principal r sultant du compilateur de r gles est la v rification de la syntaxe Un certain nombre de r gles dites lexicon rules peuvent tre int gr es une base de donn es lexicales et ne sont plus dans les fichiers g n rateurs 82 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche Le compilateur de r gles est un programme crit en C I
269. e terminologique peut repr senter plus de 50 pour cent du temps consacr la traduction dans les domaines scientifiques et techniques juridiques et conomiques Le recours l informatique s est donc impos comme la seule solution capable de permettre la rapidit d entr e des informations terminologiques leur regroupement selon les besoins des utilisateurs ainsi que leur tenue jour constante et rapide Ainsi depuis quelques ann es la profession de traducteur conna t elle une volution impor tante Le traducteur fait de plus en plus appel l informatique pour le seconder Il abandonne progressivement son crayon et sa gomme son dictaphone sa machine crire ses dictionnaires traditionnels le fichier qu il a constitu dans une bo te a chaussures Aujourd hui le traducteur r dige l aide du traitement de texte consulte les banques de terminologie et les dictionnaires automatis s et cr e ses propres outils terminologiques On assiste la cr ation d un v ritable poste de travail du traducteur combinant ces diff rentes aides informatiques 283 Bruno De Bess Les produits Les grandes banques Les grandes banques de terminologie ont t les premi res aides informatiques utilis es par les traducteurs Les grandes banques font leur apparition entre 1963 et 1975 DICAUTOM en 1963 banque de la Commission des Communaut s europ ennes qui devient EURO DICAUTOM en 1973 LEXIS en 1966 banque d
270. e 1990 1 14 BOURBEAU L 1990 Elaboration et mise au point d une m thodologie d evaluation linguistique de syst mes de Traduction Assist e par Ordinateur rapport final Ottawa Secr tariat d Etat du Canada mars 1990 203 p 1 15 ROLLING L 1990 Trends of Multilingual Machine Translation in Europe Proc MMT 90 Tokyo 5 6 novembre 1990 2 p 2 Compr hension et traduction humaine automatique 2 1 BAR HILLEL Y 1960 The Present Status of Automatic Translation of Languages F L Alt ed Advances in Computers volume 1 New York Academic Press p 91 163 2 2 BAR HILLEL Y 1964 Language amp Information Addison Wesley 2 3 BAR HILLEL Y 1971 Some Reflections on the Present Outlook for High Quality Machine Translation Feasibility Study on Fully Automatic High Quality Machine Tran slation RADC TR 71 295 Austin Univ of Texas 2 4 NIRENBURG S et GOODMAN K 1990 Treatment of Meaning in MT Systems Proc ROCLing II Taipeh 20 22 ao t 1990 p 83 101 3 TA fond e sur le contenu 3 1 Wiks Y 1973 An Artificial Intelligence approach to Machine Translation Shank amp Colby eds Computer Models of Thought and Language Freeman amp Co p 114 151 3 2 Borrer Ch et GERBER R 1986 Expert Systems and Other New Techniques in MT B tori amp Weber eds Neue Ans tze in maschineller Sprach bersetzung T bingen Nie meyer p 103 119 3 3
271. e d une d fi nition et ainsi de suite Une fois la simulation ma tris e et la nature des divers probl mes pos s clairement d gag e l tudiant crit la macro commande qui r alisera automatiquement la fonction en traitement de texte En pratique nous disposons actuellement d une cinquantaine de macros de traitement de texte allant de celle qui pr pare automatiquement l cran pour la traduction avec fen tre du texte traduire fen tre de la traduction fen tre de consultation des dictionnaires fen tre d aide m amp moire etc celle qui remplace automatiquement dans un texte les l gendes des figures en passant par celle qui propose des sch mas standard de d monstrations math matiques et par celle qui met en vidence les principes et limites de la traduction automatique L imagination a pris le pouvoir et il n y a rien de plus p dagogique que de tenter de m caniser ou d automatiser un processus En bout de course l tudiant d finit un cahier des charges destin servir de guide la mise en place de la fonction consid r e sur le gros syst me et sur les stations de travail multifen tr es Mettre en situation de responsabilit Chacune des activit s sous activit s ou composantes d activit s pr c demment con sid r es engage des responsabilit s particuli res des tudiants Quelle que soit son ann e d tudes chaque tudiant participe la totalit des activit s de projets
272. e de disquettes Une ou plusieurs s ances de travaux pratiques par niveau permettent toutes les mises au point n cessaires en situation de r alisation de la m me activit L enseignant intervient pour renseigner et r viser Tout l ment significatif est not sur la disquette de l tudiant Lorsqu une r gle merge elle fait l objet d une directive Les r gles et directives g n r es en travaux pratiques sont p riodiquement fusionn es et le fichier commun normalement copi et tudi par l ensemble des tu diants de la fili re Parall lement un fichier commun des erreurs types se constitue par groupe d ann e puis par fusion inter ann es et devient accessible tous les tudiants de la formation Lorsque les travaux pratiques confirment que les techniques et proc dures sont ma tris es les premiers travaux internes externes d butent Il s agit de travaux confi s par des donneurs d ordre ext rieurs l Universit et r alis s par les tudiants sous le contr le des enseignants r viseurs Les proc dures p dagogiques restent les m mes savoir d finition du cahier des charges sp cifique constitution d un fichier commun de r gles de proc dures et d un fichier commun des erreurs types Le serveur permet en outre l exploitation d un syst me dit de conf rence gr ce auquel chaque tra ducteur ou r dacteur ou terminologue peut tout moment poser une question tous ses partenai
273. e du fonctionnement de l op ration traduisante en nous permet de distinguer deux phases Quand on consulte les d j relativement abondants ouvrages th oriques sur la traduction on y trouve souvent des sch mas fort complexes et sophistiqu s qui grand renfort de linguistique et de th orie de la communication voire de psychologie de seconde main s attachent pousser tr s loin dans le d tail l analyse en multipliant les phases et les instances cens es d crire les processus l uvre dans le cours de l activit traduisante il en r sulte des algorithmes de traduction tr s compliqu s qui d une certaine fa on font joli mais ne contribuent 2 C est un point qu a voqu plusieurs reprises la communication de Karla D jean Le F al par exemple Cf Jean Ren LADMIRAL et Edmond Marc LipraNsKky La communication interculturelle Paris Armand Colin 1989 Biblioth que europ enne des sciences de l ducation 3 Cf Jean Ren LADMIRAL Traduire th or mes pour la traduction Paris Payot 1979 Petite B blio th que Payot n 366 p 232 et passim ainsi que mon tude sur Traduction et ambigu t in BRISES Bulletin de recherches sur l information en sciences conomiques humaines et sociales n 7 octobre 1985 p 59 sqq 330 L ordinateur est une vraie machine crire que m diocrement une clarification et la connaissance r elle des processus effectifs Je
274. e fondamental de l int gration des descriptions linguistiques est qu il n existe pas de m talangage commun aux diff rentes th ories linguistiques actuelles Il est donc difficile de pouvoir valuer exactement quelles sont les contraintes qu elles apportent sur ce que Milner 1989 appelle le possible de langue c est a dire comment elles limitent effectivement la notion de langue naturelle possible Trop souvent on confond la notion de contraintes sur les langues naturelles possibles et celle beaucoup moins int ressante de contraintes sur les descriptions possibles de langues naturelles Si l on contraint les descriptions des langues natu relles tre exprim es dans un syst me n utilisant que l alphabet romain par exemple excluant ainsi les caract res grecs ou n tre r dig es qu en latin classique on apporte 21 Cf Morin 1989 MAJEUR Ici a subsume NIVEAU y et B y et sont dans la port e de MAJEUR NIVEAU et FORME FORME 6 respectivement i e B E p MAJEUR y p NIVEAU et B E p FORME la port e p est d finie pour tous les traits et non seulement pour les traits valeur atomique Le pr dicat th orique PL correspondant l op rateur peut tre d fini de la fa on suivante PL a B y A ssi pr c de B a Le pr dicat pr c de peut son tour tre d fim r cursivement en termes des primitifs gal et membre pr c de a B X ssi gal
275. e gestion de documents 178 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT sont retenus mais ils seront install s sur un seul appareil par section Enfin soulignons que toute nouvelle application possible m me celles pour lesquelles les traducteurs ont exprim un vif int r t comme un correcteur orthographique capable de v rifier l application des r gles d accord en fran ais devra tre analys e sous toutes ces coutures avant d tre adopt e et la pr f rence sera accord e aux produits dont l in terface est conviviale Le m me raisonnement s applique et plus forte raison aux autres programmes utilitaires qui ne pr sentent qu un int r t secondaire pour un tra ducteur professionnel En r sum bien que nous introduisions des changements en mettant dans le PTT 2 de nouvelles versions des logiciels qui taient dans le PTT 1 nous voulons avant tout limiter le nombre de ces applications du moins aussi longtemps que les utilisateurs ne maitriseront pas a fond le fonctionnement des l ments centraux Soulignons que cette r duction du poste de travail du traducteur ne doit pas tre interpr t e comme la cons quence d une mauvaise conception de base du prototype original au contraire Cette mesure est tout a fait conforme notre fa on de voir le poste de travail comme un ensemble volutif de logiciels 1l est on ne peut plus souhaitable que les utilisateurs finals soumett
276. e l Office f d ral des langues Bun dessprachenamt du minist re de la D fense du gouvernement de la R publique f d rale d Allemagne TEAM en 1967 banque de la soci t SIEMENS BTUM en 1970 banque de l Universit de Montr al qui sera reprise en 1975 par le Bureau des traductions du gouvernement du Canada et deviendra TERMIUM BTQ en 1974 banque de terminologie du gouvernement du Qu bec On s est tr s vite rendu compte que seule l informatique offrait la possibilit de g rer des fonds terminologiques particuli rement importants qui ne sont plus ma tri sables par les moyens traditionnels Une banque de terminologie est un dictionnaire informatis Le dictionnaire tra ditionnel est un recueil d articles la banque de terminologie est une collection de fiches La fiche terminologique d une banque est tout fait comparable l article d un dictionnaire Elle contient habituellement les informations suivantes une entr e une d finition l indication de domaine des synonymes s il y a lieu les quivalents de l entr e dans une ou plusieurs langues et le cas ch ant un exemple d emploi le contexte des marques d usage des informations encyclop diques Plusieurs grandes banques de terminologie fonctionnent actuellement la banque de terminologie du Canada TERMIUM la banque de terminologie du Qu bec BTQ la banque de terminologie de la Commission des Communaut s europ ennes EURO
277. e la TAO personnelle 5 8 ou TAO pour le r dacteur De plus en plus nous d sirons r diger dans notre langue et transmettre nos textes l tranger qu il s agisse de messages lectroniques de lettres d articles on pense la r cente controverse sur l Institut Pasteur de manuels techniques voire de livres En effet contrairement ce que d aucuns pr disaient il y a une cinquantaine d ann es l internationalisation croissante ne s est pas accompagn e d une uniformisation lin guistique vers l anglais mais au contraire d un renforcement consid rable de l usage scientifique et technique des langues traditionnellement importantes de ce point de vue et d une promotion volontariste de bien d autres pour les amener au m me niveau malais indon sien ou arabe par exemple notre sens cette volution ne fera que se renforcer les langues tant comme le note Claude Hag ge dans un article paru dans Le Monde d but 1990 les drapeaux des identit s nationales Au GETA nous sommes en train d tudier et de maquetter ce nouveau concept de TAO personnelle dans le cadre du projet LIDIA Une hypoth se de base est que le dialogue n cessaire m me s il est lourd de l ordre de grandeur de la traduction r vision humaine vers une seule langue cible serait acceptable dans la mesure o 15 Christian Boitet l auteur et non le syst me le d clencherait o une r alisation asynchrone
278. e la Vi ge et dans la r gion de la Maloja Le rayonnement intense et l l vation mod r e de la temp rature ont influenc le tassement de la couverture de neige Les Journ es ensoleill es mais froides ont influenc la stabilit de la couverture de neige Les chutes de neige qui continuent causent une nouvelle aggravation du danger de avalanches Une constitution d favorable de la couverture de neige incite une prudence accrue sur les pentes raides La couverture de neige pr sente des couches d favorables de givre qui incitent la prudence Le danger de plaques de neige est local et mod r dans les autres r gions Le touriste doit prendre garde un danger lev d avalanches sur les pentes raides et ensoleil l es o la couverture de neige est ramollie Il faut consid rer que la neige fra che emp che le refroidissement de l ancienne couverture humide Bien que les chutes de neige soient insignifiantes le danger local de plaques de neige augmente Apres que des avalanches sont descendues et qu un refroidissement marqu s est produit la situation s est calm e Un danger local mod r de plaques de neige subsiste au dessus d environ 2000 m sur le versant nord des Alpes dans la r gion du Gotthard dans les Grisons et en Basse Engadine Le skieur doit viter les pentes raides d exposition nord est Les voies de communication sont menac
279. e les imprimer Possibilit d utilisation en r seau version MS DOS CD WORD 12 1 Description Ensemble de 18 dictionnaires bilingues ou multilingues en 12 langues Contenu Harrap s Shorter French English English French Dictionary Harrap s French English English French Dictionary of Data Processing Harrap s French English English French Science Dictionary Harrap s Concise German English English German Dictionary Harrap s Business Dictionary English French French English Compact Dictionary of Exact Science and Technology English German German English etc Fonctionnement Possibilit d installation comme programme r sident Compatible avec les principaux logiciels de traitement de texte Possibilit d interroger des couples de langues sans l anglais en utilisant l anglais comme langue pivot Possibilit de choisir les dictionnaires et les langues Possibilit d interroger partir de vedettes d entr es secondaires ou d exemples Possibilit d interroger en inversant la langue source et la langue cible et d interroger sur les constituants d un mot compos Possibilit d effectuer une recherche sur une liste de mots Pas de possibilit d utilisation en r seau 289 Bruno De Bess Les logiciels Il existe un grand nombre de logiciels qui permettent aux traducteurs de construire leur propre banque Voici une courte pr sentation de
280. e leurs relations qu il fut question lors de la table ronde du 27 avril 1991 Les participants ont manifest plusieurs reprises le souci d tablir un quilibre entre des extr mes qui leur paraissent galement n fastes On a ainsi oppos homme et machine culture et technique langage naturel et langage informatique voire esprit de finesse et esprit de g om trie Qu il s agisse de recherche ou de formation la volont d viter le pi ge des extr mes a t manifeste Pour la recherche on a insist sur la qualit des interventions des concepteurs de logiciels et des chercheurs en informatique mais on a aussi fait une place de choix aux probl mes soulev s par les linguistes De m me qu une opposition entre traduction humaniste et traduction mat rialiste est apparue d cid ment caricaturale on a cherch mettre en garde contre une dichotomie galement r ductrice o la recherche serait scind e en recherche pratique et recherche th orique et o seule la seconde serait noble et digne d une universit Dans le domaine de la traduction et de la communication multilingue en g n ral que vaudrait une recherche d sincarn e Toutefois les chercheurs ne peuvent plus esp rer trouver leur salut dans le seul progr s de la technologie On a peut tre trop longtemps cru qu une extension de m moire et une augmentation des puissances de calcul des machines permettraient de faire l conomie de recherches linguistiques fi
281. e ou d une phrase merveilleusement r ussie dans le rac courci de son efficacit aphoristique Il nous est arriv de nous tre laiss fasciner par une telle phrase d une fa on quasiment hypnotique Tomb s en arr t devant elle nous restons les yeux fix s sur elle comme si c tait l horizon de cette hypnose en relisant sans cesse pour ainsi dire compulsivement ces mots du texte source qu allait merger magiquement et l on ne sait o comme en filigrane ou entre les lignes de ce texte source la solution d une quivalence cible toute faite Et pourtant nous savons bien par ailleurs que plus nous sommes dans la d pendance de la fasci nation moins nous sommes en mesure de mobiliser nos ressources expressives Il y a l comme une sorte de castration symbolique une impuissance d criture Paradoxalement dans ce type de situation nou e le bidule informatique peut faire des miracles car il cumule les avantages du stylo et de la machine crire Comme avec mon stylo je vais pouvoir me hasarder crire n importe quoi Je veux dire des bouts de phrases des esquisses des variantes des syntagmes h t ro clites des l ments fragmentaires d un geste phrastique venir et disposer tout cela en attente dans l espace non lin aire de la page crayonner faire des graphes des renvois etc sans m imposer tout de suite le censure surmoique d une exig
282. e partie des fonctionnalit s souhaitables comme la possibilit de synchroniser deux ou plusieurs fen tres comme WinText le fait d j Traduction professionnelle industrielle La traduction professionnelle de haute qualit est souvent produite par plusieurs per sonnes Habituellement le traducteur qui effectue le premier jet a une comp tence technique tr s superficielle mais conna t tr s bien la terminologie et les deux langues Le premier r viseur est un traducteur senior sp cialiste du type de document consid r et m me d assurer l homog n it terminologique et stylistique Enfin on fait parfois intervenir un second r viseur sp cialiste du contenu technique du document et ventuellement ignorant de la langue source pour d tecter les contresens s mantiques 14 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser linguistiquement plausibles ainsi que d ventuelles ambigu t s accidentellement intro duites en langue cible D autre part les documents traduire sont souvent tr s longs et doivent tre traduits tr s rapidement ll faut donc synchroniser le travail de plusieurs traducteurs et r viseurs Ainsi la traduction professionnelle industrielle justifie t elle la conception d environnements plus sp cifiques que la traduction professionnelle individuelle L introduction de la TA dans ce type d activit se g n ralisera sans doute Aux fonctionnalit s m
283. e poste de travail informatis du traducteur et sera compl t par des outils de rep rage de production et de gestion de la terminologie Il pourra constituer un maillon important des outils de rationalisation des textes et de nouveaux syst mes de TAO voire constituer une solution de rechange pour ceux ci On peut galement pr voir une interconnexion pouss e et transparente pour l utili sateur entre EURODICAUTOM et d autres applications terminologiques indivi duelles au niveau d une communaut d utilisateurs ext rieures la Commission etc Des fichiers auxiliaires et des bases satellites graviteront autour du noyau central Pour faciliter la communication entre le traducteur et le syst me informatique des syst mes de reconnaissance ou de synth se vocale pourront tre utilis s Les termes questions pourront tre rep r s automatiquement dans le document source de sorte que l utilisateur n ait m me plus s occuper de la recherche proprement dite En amont de l application il s agit notamment de diversifier et d automatiser les processus d extraction de termes de d velopper et d affiner les possibilit s qui existent d j de traiter automatiquement des listes de termes pour fournir au traducteur des glossaires synoptiques adapt s au document traduire Une telle dynamisation de la recherche terminologique est utile aussi bien au terminologue qu au traducteur car elle contribue
284. e pour une diffusion apr s r vision car les r viseurs n acceptent pas de r viser de la trop mauvaise qualit et pr f rent retraduire ce qui au total est plut t contreproductif Il reste que pour le d pistage et donc en version l id e du Minitel est remarquable Il faudrait seulement la compl ter en donnant acc s des bases textuelles en langue trang re Cette derni re possibilit a t r alis e en Su de 4 6 o l on peut acc der des bases documentaires scientifiques et techniques japonaises via un PC et un modem la traduction tant encore r alis e par une version japonais anglais de SYSTRAN Enfon ons le clou pour ce genre de TA bien que la qualit de la traduction puisse tre jug e extr mement basse par des traducteurs ou des linguistes les utilisateurs reconstituent assez ais ment le sens de ce qu ils lisent et c est la seule chose qui les int resse la CEE SYSTRAN est aussi utilis depuis fin 1976 En fait il a fallu plus de 12 ans aux services de la Commission pour arriver la conclusion pr c dente c est dire pour renoncer faire r viser par des professionnels les sorties de SYSTRAN comme des traductions brutes et pour les proposer directement aux utilisateurs finals comme des traductions grossi res Selon des informations donn es par M L Rolling fin 1990 on est ainsi pass d un maximum de 2000 pages traduites automatiquement et r vis es sur 80
285. e r pondre une demande sans cesse crois sante Cette recherche s est poursuivie pendant les ann es quatre vingt L essai op ra tionnel de deux syst mes de traduction s est r v l d cevant et nous a amen s faire preuve de la plus grande prudence Les progr s dans le domaine de l intelligence artificielle nous ont cependant incit s tenter une nouvelle exp rience en traduction assist e par ordinateur Je parle ici de l essai du logiciel Logos Ce projet pilote lanc en 1987 se d roule dans six services de traduction En tout plus de trente traducteurs et personnes de soutien mettent le logiciel Logos l preuve chaque jour dans des champs d application diff rents Le r le du traducteur consiste valuer les valeurs ergonomique et linguistique de l outil de travail et en d terminer l utilit Le traducteur qui utilise Logos intervient uniquement au moment de l enrichis sement du dictionnaire et de la post dition La traduction se d roule de fa on purement automatique en arri re plan Au stade de la post dition les fonctions du traducteur s assimilent davantage celles du r viseur traditionnel Le traducteur qui utilise Logos doit modifier consid rablement ses m thodes de travail et faire face un changement radical de son milieu Il va de soi qu un tel projet n cessite une troite collaboration entre fournisseur et utilisateurs C est la raison pour laquelle au cours des quat
286. e r soudre automatiquement Or si l on veut obtenir une traduction de qualit l faut obtenir une repr sentation d sambiguis e de ce que l on veut traduire La solution que nous envisageons au GETA est de r aliser dans le cadre du projet LIDIA la maquette d un syst me de traduction qui utilise le dialogue avec le r dacteur pour obtenir une repr sentation d sambigu s e de ce que l on veut 31 Herv Blanchon traduire Dans un tel syst me le dialogue occupe donc une place privil gi e puisque c est lui qui va permettre d obtenir une traduction de qualit Dans le pr sent article nous d crirons comment partir d un r sultat d analyse nous percevons l organisation des traitements qui nous permettront d obtenir une repr sentation d barrass e de trois types d ambiguit s Pour chacun de ces types nous montrerons quel genre de dialogue peut proposer le syst me Nous verrons alors que l on peut adapter la forme du dialogue l utilisateur Pour un utilisateur novice on peut envisager un dialogue tr s explicite En effet nous allons parfois surprendre le r dacteur en lui posant certaines questions Il faut alors que l explicitation du ph nom ne linguistique soit tr s pr cise et suffisamment simple pour tre comprise sans avoir faire appel des connaissances linguistiques pointues Ce type de dialogue doit aider le r dacteur reconna tre les sch mas ambigus pour viter leur em
287. e reconstitue perp tuellement sur cran quelles que puissent tre mes corrections alors que sur le support papier d un tapuscrit c est tr s rapi dement que les surcharges qu entrainent lesdites corrections font perdre au texte cette lisibilit transparente sans laquelle je ne puis me mettre dans la disposition esth tique de r ception l coute de ce que me dit mon texte en quelque fa on malgr moi Plus concr tement et pour ainsi dire en amont de l analyse qui vient d tre faite quand le traducteur est en difficult s il arrive que ce soit en raison d une de ces panne d criture d un de ces blocages psychologiques qu induit chez lui au niveau de la seconde phase de son travail de traduction c est dire au moment de la r criture la n cessit d avoir concilier pratiquement des imp ratifs dont l accumulation fait qu ils sont finalement inconciliables comme je l ai montr plus haut eh bien il m est apparu que le traitement de texte apporte paradoxalement une r ponse informatique ce probl me psychologique C est notre exp rience com mune nous autres traducteurs de nous tre trouv s confront s des phrases que leur ach vement litt raire rendait intraduisibles nos yeux que ce soit par exc s ou par d faut qu il s agisse d une phrase d courageante par sa pl nitude et son ampleur proustienne indominabl
288. e sait d j g rer ses activit s ou m me celles des autres le co t des encadrements de d butants est devenu prohibitif et les cadences de travail interdisent pratiquement toute prise en charge r elle d un nouveau recrut Il faut donc que les formations initiales se substituent au moins partiellement aux formations de terrain Le traducteur lib ral d butant n est gu re mieux loti s il ne ma trise pas int gralement la cha ne de gestion de projets il n a gu re de chance de d crocher des march s juteux et risque au moins temporairement d tre vou la sous traitance de sous traitance Et bien entendu la composante technicienne de l activit de traduction vient compliquer les choses Les crit res de recrutement tendent glisser progressivement et l on recrute de plus en plus un traducteur r dacteur capable d utiliser tel logiciel ou tel mat riel ou de concevoir tel ou tel type d outil Traducteur polyvalent La polyvalence du traducteur op rationnel doit tre une r elle multicomp tence Pour reprendre une liste non limitative que tout le monde conna t bien le traducteur doit ma triser toutes les formes de traduction toutes les formes de constitution gestion diffusion ou exploitation des terminologies l ensemble des techniques de r daction et de documentation l essentiel des principes de r vision sans oublier bien entendu tout mat riel ou logiciel impos par son
289. e sur l utilitaire WinTool il a fallu s lectionner les donn es LEXAR relatives aux domaines des sp cialit s choisies les extraire de l IBM central les transf rer sur micro ordinateur PS 2 proc der un d codage et un r encodage selon le codage arabe utilis sur Macintosh et enfin d finir une base de donn es WinTool et y transf rer les donn es Cette op ration a montr la possibilit de tirer de la base de donn es LEXAR des dictionnaires sp cialis s de 7 000 8 000 termes et leurs quivalents pouvant tenir sur une disquette de 800 Ko ou de cr er une collection de tels dictionnaires sur CD ROM On peut donc personnaliser le poste de traduction en offrant des dictionnaires sp cialis s selon les besoins de tel ou tel utilisateur Il s agit la d une premi re exp rimentation et il va sans dire que les outils d aides doivent tre encore plus perfectionn s et que l on peut int grer d autres aides infor 136 Poste de travail de traduction par l informatisation d un dictionnaire fran ais arabe matiques notamment un v rificateur orthographique pour l arabe un syst me de con jugaison et un logiciel de fen trage performant capable de g rer efficacement et simultan ment toutes ces applications Ces logiciels doivent r pondre une double exigence une convivialit extr me et une haute performance 137 12 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles Dani
290. e telle base de donn es nous avons d cid de nous fonder sur la formule Demande de traduction un bordereau d envoi qui accompagne chaque texte destin au Bureau de la traduction Sur cette formule on trouve des renseigne ments comme le titre et le nom de l auteur du document traduire le nom du minist re et de la division la nature du document par ex rapport compte rendu description de fonctions la date de r ception de la demande le nombre de mots et un num ro d identification unique Une fois sa traduction achev e un traducteur travaillant sur PTT 2 rappelle la formule version lectronique l aide d une macro ex cut e dans son programme de traitement de texte la remplit et peut m me ajouter un nombre illimit de mots cl s qui d crivent bien le contenu du texte La sauvegarde de la formule l aide de la m me macro entra ne son classement automatique dans le r pertoire appropri du serveur du r seau en vue de la mise jour ult rieure de la base de donnees Lorsqu un traducteur veut v rifier si le texte qu il vient de recevoir a d j t traduit 1l peut interroger la base de donn es partir de son poste en soumettant toute combinaison voulue de cl s de recherche tir es du texte de d part Il peut aussi faire afficher une liste des l ments contenus dans chacun des index de la base et au moyen d un syst me de menus composer des demandes d information structur es du genre
291. e traducteur peut passer de son document de traduction son fichier terminolo gique en cr ant deux fen tres au moins l cran en allant de l une l autre en 224 Comparaison de logiciels utilisables en terminologie pressant une touche F1 sous Word pour faire une recherche d couper les informations souhait es et les recoller dans le document de traduction L INTERET d utiliser un traitement de texte pour g rer ses donn es terminolo giques est vident on n a pas besoin d acqu rir un autre logiciel on chappe aux probl mes d interfacage de transfert de donn es etc on est libre d laborer la fiche que l on souhaite et de l utiliser ou non C est donc un choix de moindre co t et de simplicit et de libert accrues En outre si l on d sire ult rieurement devant l abondance de sa production ter minologique publier ses donn es sous forme de dictionnaire on pourra directement les mettre en forme dans ce but sans tape suppl mentaire Les INCONVENIENTS sont d un tout autre ordre la recherche de termes dans un traitement de texte ne peut se faire que de mani re s quentielle par cha ne de caract re ce qui peut tre assez long si on le fait sur un document important la recherche ne pourra se faire que sur ce seul crit re d identit de cha ne de caract re on ne pourra pas extraire par exemple l ensemble des fiches d un m me do
292. e transform en un ensemble structur d informations La base de donn es textuelles contient le texte mais celui ci a subi un premier traitement informatique chaque mot du texte correspond une r f rence interne une adresse logique de l ordinateur La base de donn es textuelles est galement structur e gr ce un certain nombre de d limiteurs de champs d information Citons par exemple les symboles qui d ter minent le d but et la fin d un titre le d but et la fin d un domaine d application dans le cas d une fiche terminologique etc ce premier niveau hi rarchique s ajoutent d autres niveaux qui constituent eux m mes d autres n uds c est dire d autres blocs d information Dans le cas de TACT on distingue quatre autres niveaux la liste compl te des mots du texte les crit res de s lection la liste des mots s lectionn s les modes de disposition La liste compl te des mots du texte constitue un bloc d information Elle ne demande aucune glose ce sont tous les mots du texte La liste des crit res de s lection permet de sp cifier selon quels crit res les mots seront s lectionn s TACT permet encore d isoler automatiquement des suites de caract res en vue par exemple d une tude des pr fixes ou des suffixes des mots de m me famille etc TACT autorise galement une s lection automatique de mots selon par exemple des crit res de fr quence selon aussi des crit
293. ec ses stations de travail d IA 1165 L id e de proposer un diteur sp cifique est tout aussi mauvaise Au d part ceux d ALPS et de Weidner pour reprendre les m mes exemples taient fort bons Mais la grande masse des traducteurs form e d ind pendants n a aucune envie d apprendre un diteur ou un texteur nouveau et coup s r tr s vite d pass par les grands du march comme Word WordPerfect etc C est aussi l am re exp rience qu a faite A Melby avec son premier syst me TAIM 6 1 intimement li au texteur Palant r qui ne connut pas le succ s escompt Le pire arrive quand on veut ajouter ces stations de THAM un peu de TA comme l ont fait ALSP et Weidner En effet on se trouve contraint sur simplifier le traitement linguistique pour qu il tourne en temps raisonnable et surtout pour que 10 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser l utilisateur puisse lui m me modifier les dictionnaires En 1985 par exemple le Bureau des traductions du Secr tariat d tat Ottawa fit une tude sur Weidner en demandant aux m mes traducteurs de traduire le m me ouvrage sur l odontologie une fois avec la fonction de TA et une fois sans avec un intervalle de temps de deux ou trois mois Avec la TA on perdit pr s de 40 de productivit L comme ailleurs le mieux est l ennemi du bien Ceci expliquant cela Weidner a fait faillite et ALPS
294. efois l ambiguit localis e sur worst est aggrav e parce qu elle se compose avec l ambiguite localis e sur affected il peut en effet s agir d un V ed ou d un adj On v rifiera ais ment que l adjectif poss de des traits s mantiques non compatibles avec regions J aborderai maintenant deux points cruciaux o le r viseur est intervenu parce que la machine avangait des traductions incorrectes un niveau l mentaire de syntaxe Dans chaque cas son intervention est indispensable car le lecteur na f ne peut interpr ter correctement le produit brut qui lui est propos Prenons tout d abord d la croissance quilibr e de soutien de l conomie qui devient cela va de soi cela ne va t il pas e la croissance quilibr e du soutien l conomie avec une restitution plausible de pr positions qui rend intelligible ce qui ne l tait pas H las trois fois le beau sens et la belle forme ainsi reconstruits induisent le lecteur en erreur si nous remontons la source il le faut bien nous lisons f supporting balanced growth of the economy c est dire g le soutien d une croissance quilibr e de l conomie ce qui est une autre histoire Certes le r dacteur du TS aurait pu trouver meilleure formulation pour sa pens e Laissons provisoirement la discussion de ce passage en suspens pour aborder le deuxi me cas o le r viseur a d intervenir un n
295. el Un certain nombre de principes d ergonomie doivent tre respect s Apple 1 et 2 et Coutaz 5 Enfin la rapidit d ex cution est primordiale sans elle l utilisateur pr f rera ses dictionnaires papier Contraintes Nous avons choisi de r aliser Odile sur Macintosh en int grant un lemmatiseur tir du syst me PILAF 3 et un outil dictionnaire disponible WinTool Le Macintosh Cette gamme de micro ordinateurs offre une interface conviviale L interface g n rale d Odile suit les sp cifications pr conis es par Apple Pilaf Pour des raisons de rapidit d implantation nous avons adapt un lemmatiseur d j existant sur le Macintosh Courtin et al 4 Le moteur de PILAF existait en langage Pascal sur micro ordinateur compatible PC Un premier portage sur le Macintosh a t fait dans le cadre du PRC CHM en 1988 89 avec un travail d adaptation sur le lemmatiseur Un dictionnaire d environ 25 000 lemmes produisant environ 175 000 formes de sortie provenant du travail de l quipe TRILAN Il s agit d une adaptation du dictionnaire DELAS du LADL M Gross WinTool WinTool est un outil dictionnaire d j existant dans le commerce Pour l int gration nous avons eu acc s au code D autre part WinTool est tr s rapide peu cher et ne prend pas beaucoup de place m moire En effet la taille du code est d environ 100 Ko et la taille des fichiers repr sente envir
296. el BACHUT Ren GERBER SITE Maisons Alfort B VITAL Grenoble France R sum Le groupe SITE leader en ing nierie documentaire documentation traduction logis tique etc d veloppe aujourd hui plusieurs activit s qui se situent au c ur m me des domaines de la lexicographie de la terminologie et de la traduction Dans cet article nous d crivons ces diff rentes activit s puis nous pr sentons les conditions techniques n cessaires la conception du poste de travail du r dacteur traducteur de l an 2001 La traduction Le d partement de traduction Le d partement de traduction de SITE compte aujourd hui 60 traducteurs qui traitent plus de 110 000 pages par an C est un d partement croissance rapide cons quence des besoins de plus en plus pressants du march sur ce cr neau Les langues les plus couramment trait es sont le fran ais et l anglais et dans une moindre mesure l allemand 1 Les auteurs tiennent associer a la r daction de cet article Mme B Roudaud M J J Perot et M D Maret sans l aide desquels il aurait t difficile de r aliser un tour d horizon aussi complet des activit s de la soci t 139 Daniel Bachut Ren Gerber et l espagnol Il s agit essentiellement de traduction technique dans des domaines tels que l a ronautique l informatique la m canique etc Les traducteurs travaillent dans un environnement informatis moderne L orga nisation in
297. elles aptitudes qu ils doivent acqu rir et la transformation compl te de leur milieu de travail justifient leurs yeux une reconnaissance sp ciale De son c t la haute direction du Bureau de la traduction estime qu il est imp ratif que les traducteurs participent au d veloppement de toute nouvelle technologie susceptible d avoir une incidence sur leur profession Par cons quent le Bureau s efforce de maintenir ou d am liorer le niveau de motivation de ces traducteurs par divers moyens notamment en organisant des rencontres d utilisateurs et des ateliers r unissant concepteurs de logiciels et traducteurs Mais quel sera l outil du traducteur de l an 2001 au Bureau de la traduction Il y a longtemps que nous nous sommes pos cette question et des plans sont d j sur la table dessin D s que nous aurons trouv la solution r seau qui r pondra l ensemble de nos besoins nous int grerons en un seul et m me syst me les meilleures aides la traduction disponibles sur le march C est ainsi que le traducteur de demain pourra de son poste de travail communiquer directement avec son client consulter toutes les 165 Klaire Tremblay sources de documentation et les bases de donn es terminologiques lectroniques n ces saires confier certains passages de son texte un logiciel de traduction que ce soit Logos ou un autre transmettre directement le r sultat de ses recherches terminologiques a TERMIUM e
298. ement d tre une porte ouverte vers d autres disciplines connexes telles la psychologie l intelligence artificielle ou les sciences cognitives dont le contact et le frottement sont le ferment de la recherche fondamentale Et qu en sera t l demain quand les comp tences du terminologue traducteur s ten dront tout ce que nous pr pare la terminotique et la traductique En effet en nous autorisant une formule quelque peu os e nous pouvons dire que jusqu aux ann es quatre vingt dix l informatisation faisait la part belle aux com portements r flexes et qu partir de la d cennie qui s ouvre elle s attaque de plain pied aux comportements de r flexion Regards prospectifs sur l informatisation de demain Les axes de d veloppement principaux des recherches actuelles nous conduisent vers une formalisation et une syst matisation plus pouss es du travail terminologique et traductionnel qui correspondent aux quatre activit s principales du terminologue traducteur la recherche la consultation le tri et la transcription Avec l mergence des applications de l intelligence artificielle dans notre secteur d activit nous passons de l re du traitement de l information celle du traitement des connaissances le saut est ici aussi autant qualitatif que quantitatif puisqu on n ambitionne pas moins que d emmagasiner la connaissance du monde et de la rendre accessible sous les formes les pl
299. emmatiseur de fabriquer partir d une cha ne s lectionn e un ensemble de cl s de recherche de les compl ter si n cessaire la main et de les utiliser pour acc der des dictionnaires usuels support s par un utilitaire du commerce L archi tecture d Odile est modulaire Elle repose sur la d finition d interfaces g n riques avec des lemmatiseurs et des outils dictionnaires Apr s avoir pr sent la version actuelle d Odile on indique comment l am liorer En particulier l introduction d applications communicantes au niveau du syst me d exploitation devrait permettre la r alisation de fen tres vocables et l limination presque totale des interventions de l utilisateur Introduction Dans le cadre de la THAM Traduction humaine assist e par la machine nous nous int ressons la cr ation d outils destin s aux traducteurs occasionnels Il ne s agit donc pas d outils pour professionnels qui peuvent tre d di s mais de possibilit s suppl mentaires offertes aux utilisateurs de traitements de texte tableurs SGBD et autres outils du commerce C est pourquoi nous n envisageons pas pour l instant 95 Mathieu Lafourcade d acc s des bases de bitextes r sultant de traductions ant rieures comme TSS d ALPS sur IBM 8 Ce genre d outil est destin un public non sp cialis ni informaticien ni lin guiste et vise automatiser le processus de traduc
300. emment simplifi comme est simplifi e la d ter mination de leur signature ces pr dicats il faut ajouter les connecteurs logiques non et ou implique D et si et seulement si ssi lt gt munis de leur interpr tation habi tuelle Dans cette liste de pr dicats la premi re forme entre parenth ses est une notation pr fix e de la relation la deuxi me est la notation g n ralement employ e 25 Cf Morin 1989 et 1989a sur les pr dicats th oriques de GSG et leur exportation dans des domaines d interpr tation externes 26 Les symboles employ s ont la signification suivante i a a B B avec ou sans indice sont des cat gories c est dire des ensembles de sp cifications de traits t vi t v tk Vk ii t est un trait tET un ensemble fini de symboles les traits ii v est une valeur ve V un ensemble fini de valeurs atomiques ou complexes V Varomiques U VCOMPLEXES ATOMIQUES un ensemble fini de symboles disjoint de T les valeurs atomiques VcoMpPLExEs l ensemble C des cat gories V est un sous ensemble de V V E V iv W est une variable pour un multi ensemble quelconque de cat gories c est dire un ensemble o un m me l ment peut appara tre plusieurs fois Par exemple Am a b a C m est un multi ensemble construit sur l ensemble de base A a b c v g est l ensemble des sous ensembles de V 126 Int g
301. en schwer sein pondre uf legen pondre lt enfants plo gt x Kinder kriegen pondre lt crit gt verfassen zusammenschmieren pousser personne objet an sto en pousser lt voiture gt schieben pousser lt cri parole gt aussto en pousser lt porte gt aufsto en pousser lt moteur gt hochjagen lancer objet werfen lancer lt bombe gt abwerfen lancer lt satellite gt starten lancer lt cri gt aussto en lancer lt artiste gt f rdern lancer lt produit gt einf hren lancer lt gibier gt aufjagen d fricher lt for t gt einen Wald roden urbar machen defricher lt sujet gt aufbereiten in Angriff nehmen battre humain pr geln battre lt adversaire gt schlagen battre lt tapis gt einen Teppich klopfen battre lt v tement gt ein Kleid ausklopfen battre lt plat gt Teig schlagen battre lt c r ales gt Korn dreschen piloter lt avion gt fliegen piloter lt moyen de transp gt fahren piloter lt bateau gt lotsen charger v hicule beladen charger lt batterie gt laden charger lt four gt einen Hochofen begichten charger lt ennemi gt angreifen 265 Gaston Gross essuyer lt vaisselle gt das Geschirr abtrocken essuyer lt superficie gt abwischen essuyer lt meuble gt abstauben essuyer lt lunettes gt putzen essuyer lt v nement malheureux gt mitmachen essuyer lt attaque gt Verluste erleiden
302. ence d ach vement alors qu la machine crire encore une fois il faut avoir d j sa phrase en t te avant de la coucher sur le papier Bref je vais pouvoir d bloquer la situation d sinhiber mon criture en prenant cong du perfectionnisme qui p se souvent si lourd sur le traducteur Mais en m me temps comme s ils taient tap s la machine crire ces lin aments d une criture encore timide et fragile inchoative vanescente presque v ll itaire se trouvent d embl e cr dit s d une trans 336 L ordinateur est une vraie machine crire parence la lecture que leur conf re la perfection d une frappe typographique et qui du coup induit une dynamique de formulation et de reformulation permettant ainsi le red marrage de l criture traduisante S agissant pr cis ment de rassembler et de mobiliser nos ressources expressives pour lever le type de difficult s de traduction auquel je fais r f rence ici et pour produire ainsi un texte cible nous savons tous l importance du premier jet Mais il est tout aussi clair qu il doit tre ensuite soumis au contr le des relectures successives qui permet l optimisation progressive du texte cible th matis e plus haut Ainsi entendue l esth tique de la traduction a la fonction critique d un examen par la gr ce de ce retour feed back du texte cible qui permet de mobiliser la fonction psycholinguistique de
303. endamment des cat gories s mantiques et grammaticales Si l on avait s lectionn une cl s mantique et une cl grammaticale la fiche suivante serait l entr e suivante dans les sous cat gories s mantiques et grammaticales sp cifi es P rev ou fl che vers le haut donne l entr e pr c dente Le r sultat d pend de nouveau des cl s actives K ey permet l utilisateur de changer la cl active ou la combinaison de ces cl s Ceci lui conf re une grande flexibilit d acc s aux donn es m me pendant la consultation E dit permet d diter les champs de la fiche On peut utiliser les possibilit s traditionnelles d dition m me le word wrapping dans le champ de la d fi nition pas de d coupe en fin de ligne W ipe efface la fiche et fait revenir l utilisateur au niveau pr c dent On peut aller directement aux champs qui sont marqu s d un caract re clair highlighted 1 2 3 vous conduisent au champ de traduction correspondant D vous conduit au champ de d finition C au champ des contextes et Y au champ du texte externe Il est possible de consulter une liste des codes utilis s partir du champ s mantique et grammatical cf fig 5 On utilise les touches de curseur ou l on entre les premiers caract res d un code pour le s lectionner Si l on entre un code nouveau la liste des codes est mise jour automatiquement Il
304. endra l interlocuteur privil gi du traducteur La documentique Le paradoxe veut que la disparition du papier s accompagne d une accentuation du r le du traducteur dans le cycle de vie du document crit Partant de l crit et aboutissant l Ecrit le traducteur devra apprendre cr er pr senter modifier et archiver ses propres documents L archivage dernier maillon de la cha ne d terminera le processus m me de cr ation Et quand on sait que en vertu de la nouvelle l gislation sur la responsabilit du fait des produits d fectueux le traducteur peut tre tenu pendant trente ans pour responsable des erreurs de traduction on voit quel point cette fonction n est pas n gliger La transitique La multiplicit des plates formes mat rielles et logicielles impose au traducteur l une des plaques tournantes dans l change des informations de suivre pas pas l volution de l change lectronique des donn es Son isolement en tant que travailleur et son intense liaison avec les banques de toutes sortes feront de la trans mission des donn es le cordon ombilical propre assurer sa survie Chaudement blotti dans son bureau la vie de ce g niteur distance ne tiendra qu un fil la ligne de communication Conclusion La profession de traducteur est en pleine mutation Les exigences s accumulent dans le sens o il ne suffit plus aujourd hui de simplement bien traduire mais
305. enir permettront d accomplir de telles t ches 1 La version exp rimentale de Termisti a fait l objet d une d monstration au cours de l expos 276 la recherche d cosyst mes terminologiques 6 Le savoir notionnel engrang peut tre utilis dans de nombreuses directions notamment pour la production de glossaires et de lexiques modulables par le choix des champs et des relations en fonction des besoins du traducteur On distinguera donc l engrangement du savoir terminologique et son exploitation strictement terminographique R pondre ces exigences c est r fl chir des r gles pertinentes qui se d gageront de l observation de terminologies dans leur usage r el Les contextes et les d finitions v hiculent en ce sens de nombreuses informations sur la place de la notion dans l arborescence Contenu Fiche La fiche de Termisti applique les principes notionnels et tente de d velopper les acquis th oriques de l cole de Vienne Une m me notion peut donc tre d sign e dans une infinit de langues et une m me langue pr senter un nombre ind termin de termes pour d signer ladite notion La plupart des champs correspondent ceux qui ont t pr vus par EURO DICAUTOM Le choix de cette base se justifie d abord par son approche notionnelle ensuite par le fait qu elle sert de standard d autres logiciels et finalement par le souci de notre Institut de d velopper un logiciel
306. ent leurs commentaires aux concepteurs afin qu ils puissent servir modifier et am liorer la configuration originale Dans ce projet conjoint le CCRIT propose des applications jug es utiles la traduction mais il appartient aux traducteurs eux m mes d valuer la pertinence et la facilit d utilisation de ces aides A moyen terme De toute vidence les mesures d crites dans la section pr c dente ressemblent fort un traitement palliatif long terme si l on veut r soudre de fa on d finitive le probl me de l h t rog n it des applications qui composent le poste de travail il faudra faire plus que simplement r duire le nombre des composantes La solution viendra peut tre d un produit comme Windows version 3 0 de Microsoft l interface graphique sur PC qui est en train d envahir le march En plus de poss der tous les avantages des interfaces graphiques multifen tres notamment la repr sentation vraiment fid le de tous les attributs de mise en page et une utilisation int grale de la souris et des ic nes Windows fait ce que fait Finder pour le Macintosh l oblige les concepteurs de logiciels respecter un ensemble de conventions de base en mati re de cr ation de menus au moment de d finir leur r pertoire de commandes Le fait ne peut que con tribuer diminuer nettement le fardeau des utilisateurs en ce qui concerne l appren tissage et la ma trise de nouvelles applications 11 Pa
307. entionn es ci dessus 1l faudra donc rajouter celles qui ont trait l am lioration du syst me de TA Pour cela il faut pouvoir recenser les corrections des r viseurs leur permettre d envoyer des messages aux d veloppeurs mainteneurs du syst me et ventuellement leur donner acc s sous une forme appropri e aux lexiques du syst me pour leur permettre de tenter un diagnostic et en tout tat de cause supprimer l aspect bo te noire psychologiquement tr s n faste La fonction de TA tant r alis e par un serveur pour les raisons indiqu es plus haut il n est pas n cessaire de viser des stations de travail Le type de mat riel n cessaire sera plut t fonction de la puissance requise par l ensemble des outils li s la gestion de la documentation technique et de la traduction s il s agit de micros Mais il pourra tout aussi bien s agir de terminaux intelligents successeurs des ter minaux X actuels connect s un serveur de gestion de la documentation de la traduction et des t ches de TA Perspectives et conclusions Nous avons voqu quatre types d utilisateurs le veilleur le traducteur occasionnel le traducteur professionnel ind pendant et le traducteur professionnel industriel Seuls le premier et le quatri me peuvent notre avis utiliser avec profit les techniques de TA existantes Il reste encore une possibilit actuellement au stade des recherches pr liminaires celle d
308. er dans un texte de cr er ou de modifier une fiche sans interrompre le travail dans le traitement de texte d effectuer des restrictions de domaine Le logiciel est con u pour la confection de dictionnaires unilingues bilingues ou multilingues Il existe en version monoposte et en version multiposte avec une interface utilisateur en allemand en fran ais et en anglais Les champs sont de longueur variable Quatre cent trente caract res sont disponibles pour chaque langue Il est possible d annexer au champ principal un ou plusieurs champs compl mentaires Les synonymes sont s par s par des points virgules Les autres informations figurent entre parenth ses Le nombre d entr es dans le dictionnaire n est limit que par la capacit de m moire du disque dur 290 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Tout fichier terminologique sur support magn tique peut tre mis en m moire l aide de programmes de conversion Le logiciel est compatible avec tous les traitements de texte SUPERLEX Superlex comprend trois modules Superlex Glossarium Superlex Windows et un pro gramme d impression Superlex Glossarium est un diteur pleine page qui permet de cr er et de modifier des dictionnaires Superlex Windows est r sident et peut tre appel tout moment pour afficher un terme et l ins rer dans une traduction Il est possible de cr er de nouvelles fiches ou d ajouter de nouveaux ter
309. er une cl et de la chercher dans un dictionnaire Nous pensons que ce type d interaction peut tre am lior D sirs Accessibilit universelle programme r sident L utilisateur veut pouvoir utiliser les logiciels dont il a l habitude en m me temps que des outils d aide a la traduction On d sire donc un outil ind pendant de toute application particuli re voir Mercury 10 G n ricit Nous voulons pouvoir adapter n importe quel lemmatiseur ou outil dictionnaire PILAF 4 est adapt aux langues romanes D autres lemmatiseurs seraient adapt s d autres types de langues On pourrait galement inclure des lemmatiseurs dictionnaires restreints Palmer 12 munis de m thodes heuristiques pour le traitement des mots inconnus En tant que chercheurs nous voyons aussi la un moyen de rendre accessible les produits de laboratoire un grand nombre d utilisateurs En effet d velopper un environnement convivial et fiable ou bien adapter les donn es d un outil un autre repr sente un travail de d veloppement trop lourd pour des quipes de recherche 97 Mathieu Lafourcade Convivialite L utilisateur veut lancer un processus de recherche et ne plus s occuper de rien L in teractivit doit donc tre faible Cela peut se r sumer par la formule suivante give and leave D autre part l utilisateur doit en regardant avoir l intuition de ce qu il peut faire look and fe
310. ernier moment pour encoder ou d coder des messages d une langue 208 La modernisation de la traduction la Commission et ses moyens d autres Il assume en parall le le r le actif de constructeur de syst mes de commu nication multilingues la Commission Le but est clair r duire par un long travail pr paratoire l intervention du Service de traduction dans la partie du besoin en traductions qui se pr te tre ainsi trait e notamment une partie des traductions demand es la source avant transmission du message La deuxi me offensive est le pendant de la premi re Elle s adresse la partie du besoin en traductions que nous n arriverons pas ma triser par la premi re offensive en premier lieu les traductions demand es par le destinataire du message Pour cette cat gorie de textes nous devons essayer de r duire par la construction de syst mes propres aux traducteurs la traduction du d j traduit la recherche de solutions aux probl mes de traduction d j r solus Les moyens Les outils sont importants mais l analyse pr c dente a d montr je l esp re que les mesures organisationnelles sont plus importantes que les moyens techniques Renforcer la conscience de l impact des barri res linguistiques changer des habitudes et des attitudes et ma triser la communication multilingue travers une planification et une organisation efficace est un process
311. ersationnel Le premier type de logiciels employ depuis une quarantaine d ann es permet de produire des index et des concordances sur papier Le deuxi me type plus r cent autorise une exploration des contextes partir d un dispositif visuel d un cran cathodique cet instrument de travail d un type nouveau est beaucoup plus souple et offre de nouvelles possibilit s aux chercheurs Les logiciels de traitement en lot qui permettent de g n rer concordances et index sont bien connus des chercheurs partir d un texte enregistr sur un support infor matique disque ou disquette rubans ou bandes magn tiques l ordinateur d coupe le texte en mots Un mot y est d fini comme toute suite de caract res comprise entre deux espaces blancs deux signes de ponctuation ou un espace blanc et un signe de ponctuation Dans le cas des index les diff rentes occurrences d un mot sont accom pagn es de leurs r f rences au texte ou en langage informatique de leurs adresses 250 Quelques logiciels utiles aux traducteurs ou aux terminologues alors que dans le cas d une concordance les diff rentes occurrences d un mot sont imprim es dans leur contexte Sur le plan des r alisations les index informatis s ont pr c d les concordances En 1949 le p re R Busa Gallarate en Italie a entrepris la saisie sur cartes perfor es de la Somme th ologique de saint Thomas d Aquin Index Thomisticus D s les
312. erse Des dictionnaires sont disponibles dans plusieurs domaines informatique conomie et commerce m decine droit Le programme est compatible avec la plupart des traitements de texte Et les autres En outre de nombreux utilisateurs ont mis au point des logiciels pour la gestion de leurs donn es terminologiques Ces produits sont destin s l usage personnel de leur auteur et ne sont pas en g n ral commercialis s valuation Les grandes banques Pour le traducteur une banque de terminologie a th oriquement l avantage d tre exhaustive d tre jour d tre accessible en tout temps et en tout lieu L utilisation des banques permet elle au traducteur d augmenter la fois la quantit et la qualit de son travail Difficile quantifier avec pr cision le gain de temps ainsi r alis par le traducteur se situerait dans le meilleur des cas entre 10 et 20 pour cent Les critiques formul es par les traducteurs qui consultent ces banques sont bien connues Ils leur reprochent le trop grand nombre de r ponses fournies Les utilisateurs souhaiteraient avoir la possibilit d affiner les questions et de limiter le nombre de r ponses non pertinentes ls regrettent le nombre important de questions rest es sans r ponses Les termes recherch s ne se trouvent pas dans la banques Les taux de r ponse sont extr mement variables d un domaine l autre allant de 50 pour cent 75 pour cent Ils consid
313. es Cette formation sera sanc tionn e par un dipl me universitaire de technologie DUT Il est souhaitable que les meilleurs des tudiants issus de cette formation puissent b n ficier de bourses d tude pour poursuivre et approfondir leur sp cialisation dans des institutions du Nord 2 Cf HALAouI Nazam Questions de m thode en terminologie des langues africaines Terminologie nouvelle n 3 Rint num ro sp cial juin 1990 3 Cette approche traductionnelle de la recherche terminologique a aliment une r flexion commune des linguistes africanistes et africains engag s dans la r alisation de lexiques sp cialis s dans le cadre du module africain du Rint R seau international de n ologie et terminologie Cf note 2 304 29 Jargonautes et terminophages ou le traducteur sp cialiste de la langue au service du consommateur handicap linguistique Louis Yvon CHABALLE et Jean KLEIN Chaballe Traduction amp Communication Universit de Mons Hainaut Mons Belgique Prologue Der Balluff ist da Traduction fran aise Le balluff est l Cela ne signifie pas qu il est pr sent ou qu il existe car m me quand il n est pas la il est pr sent Par cet exemple nous voulons montrer ce que peut tre le jargon professionnel ou dans le cas pr sent le jargon d atelier Un balluff est un produit de la firme Balluff de Neuhausen en R publique f d rale d Allemagne Il s agit d un capteur
314. es noms fonctionnent 65 Eric Wehrli commes des objets directs La fen tre de dialogue pourrait afficher les formes en ing et les deux types d interpretations ce qui donnerait pour la phrase 4b amusing comme modificateur de np people amusing comme verbe avec np people comme compl ment Un troisi me niveau d interaction concerne les ambiguit s d ordre s mantique ou pragmatique comme dans les exemples suivants 5 a Jean ne boit pas parce qu il est triste b Jean dit Paul que son livre se vend bien c Les enfants se sont lav s La phrase 5a illustre le probl me des ambiguit s de champ ou de port e c est a dire du domaine sur lequel porte un quantificateur ou une n gation Ainsi dans cette phrase la n gation peut porter soit sur le verbe seul soit sur le verbe et la phrase circonstancielle Dans le premier cas on obtient l interpr tation correspondant la paraphrase c est parce qu il est triste que Jean ne boit pas dans le second l interpr tation tr s diff rente correspondant ce n est pas parce qu il est triste que Jean boit Dans de tels cas il serait tentant d afficher dans la fen tre de dialogue les para phrases correspondant aux diverses interpr tations et de demander l utilisateur de choisir la plus appropri e Cependant le recours des paraphrases peut tre difficile et parfois conduire de nouvelles ambigu t s Il est donc pr f rable dans de
315. es programmes les comprendre suffisamment pour les maintenir au sens informatique du terme les ma triser et les faire voluer Par exemple le traducteur face son syst me de TAO ne peut qu acc der la base de donn es lexicales et 218 Aspects de l informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles terminologiques qu il peut alimenter sa guise tandis que les modules comportant les r gles syntaxiques et grammaticales ne lui sont pas accessibles m me s il y voit des imperfections auxquelles il peut apporter des am liorations Les langages de program mation qualifi s de d claratifs au contraire des langages dits proc duraux parce qu ils permettent d crire des r gles de production ind pendantes les unes des autres sous une forme d clarative sont un moyen la port e du traducteur form et averti pour tester sans grands risques n1 frais ses intuitions linguistiques Il suffirait que les con cepteurs ouvrent une voie d acc s ce type d intervention dans leurs programmes La lenteur d adaptation de l appareil de formation est sa principale tare face la vitesse d volution du monde informatique De plus c est uniquement par le levier de la formation que pourront tre r solus certains aspects de l harmonisation des m thodologies que souhaitent la plupart des praticiens de la terminologie g ographi quement parpill s dans les pays francophones La formation se doit gal
316. es sont insuffisants L or ganisation de la fiche peut tre relativement complexe et compter dix champs ou plus mais elle peut aussi tre tr s rudimentaire La longueur maximale des champs varie sensiblement d un syst me l autre Certains produits semblent avoir t con us ind pendamment des besoins des utilisateurs Ainsi dans certains programmes les champs sont ils pr d termin s au d part et ne laissent pas de libert au traducteur Dans ce cas l utilisateur n a la possibilit ni d ajouter ni de supprimer un champ ni de modifier sa dimension Parfois le nombre de caract res offert dans certains champs est tout fait insuffisant En outre la m thode qui consiste regrouper dans un seul champ des informations aussi dif f rentes que les donn es grammaticales les abr viations le domaine la d finition les notes le contexte n est pas tr s satisfaisante 295 Bruno De Bess l oppos d autres programmes offrent une libert de structuration totale L uti lisateur se trouve alors en face d un cran vide Il fixe lui m me le nombre et la longueur des champs et cr e un masque de saisie Ces produits se caract risent par leur absence de structuration Ils laissent au traducteur la libert totale d organiser et de structurer ses champs Ce manque de structuration rend difficile la coordination en cas d utilisation par plusieurs personnes En g n ral l absence de champs complique
317. es terminaux Une salle comptant trois micro ordinateurs compl mentaires deux terminaux et une station VS3100 reli s au VAX8530 est r serv e aux travaux de recherche Tous les appareils ont acc s aux bases de donn es terminologiques locales et nous disposons de RDB Word4 et 5 Pagemaker Paradox MC4 Aquila Termex TermTracer et des quelque dix syst mes de gestion terminologique mis au point l universit Les cent micro ordinateurs de l Universit majoritairement des compatibles IBM PC PS mais aussi Macintosh sont a la disposition des tudiants de traduction comme des tudiants d autres fili res En travaux dirig s chaque tudiant dispose de son poste de travail En r gime de croisi re chaque tudiant en traduction travaille au moins 20 heures par semaine sur son poste de travail 237 Daniel Gouadec En fait les conditions mat rielles et psychologiques de l innovation taient r unies d s le d part et l option de professionnalisation syst matique a constitu un atout et non une contrainte Les trois param tres d terminants de la professionnalisation ont t la volont de coller aux march s malgr l interdiction de toute s lection la p nurie des encadrements et la pr sence du parc informatique et des informaticiens dont le renforcement ces derni res ann es doit beaucoup au d veloppement du pro gramme de formation des traducteurs et du centre de recherche qui s y rattache Les str
318. et cela toujours pour un document original de 200 pages Les chercheurs qui ont eu recours des instruments de travail de ce type connaissent les inconv nients des concordances imprim es sur les imprimantes des centres de calcul manipulation d licate d une masse de papier de mauvaise qualit et reliure m diocre si tant est que l on puisse relier l ensemble De plus le document ainsi produit s use tr s rapidement Quand ces concordances sont publi es et diffus es dans le commerce leur prix est souvent lev puisqu il est directement reli la quantit de papier imprim Ces concordances posent encore un autre probl me celui de la dimension des contextes qui est fixe et arbitraire Le nombre de mots r serv s au contexte gauche et droite du mot vedette est parfois trop peu lev parfois trop lev Pour certains mots il est souhaitable de disposer de deux ou trois mots de contexte tandis que pour d autres l faut avoir deux paragraphes de contexte Il est videmment possible de changer les param tres d impression des concordances d augmenter ou de diminuer par exemple le nombre de mots souhait s Mais ces changements supposent non 2 Busa S J R 1976 Computer Processing of Over Ten Millions Words Retrospective Criticism A Jones and R F Churchouse eds The Computer in Literary and Linguistics Studies Cardiff University of Wales Press p 114 17 3 BRATLEY P LUSIGNAN F
319. eur gt berufst tig aigre lt fruit gt sauer aigre lt alcool gt sauerlich aigre lt vent gt scharf aigre lt voix gt grell aigu objet spitz aigu lt pointe gt spitz aigu lt voix gt grell schrill aigu lt note gt hoch aigu lt douleur sensation gt heftig stark aigu lt maladie gt akut aigu lt conflit gt heftig aigu lt intelligence gt scharf an mique lt malade gt blutarm an mique lt plante gt k mmerlich an mique lt style gt farblos Applications a la traduction automatique remplacement de l arbre s mantique Il existe au moins un consensus parmi les linguistes qui s occupent de pr s ou de loin de traduction automatique sans composante s mantique la traduction automatique ne peut pas marcher Les informations s mantiques y sont prises en charge par des codes s mantiques 800 environ pour un syst me de traduction automatique comme SYSTRAN taxonomis s en six arborescences Choses Actions tats Qualit s Lieux Positions relatives Le monde est dans ce syst me divis en six grandes sph res et chaque terme mot doit appartenir l une de ces sph res l int rieur de chaque taxonomie chaque division correspondent un n ud et un code qui ne couvrent qu un seul concept Si par exemple un terme re oit un code X il recevra automa tiquement les codes aff rents aux n uds sup rieurs jusqu au taxon de t te Si un seul de ces codes ne
320. eur humain ou un traitement automatique utilisent le trait humain pour rendre compte du comportement linguistique des mots de cette cat gorie Mais y a t il quelque chose de commun entre des noms comme homme fr re menui sier maire r giment parisien salle tra tre tuberculeux monsieur accord oniste conducteur etc Tous ces substantifs d signant des humains constituent en fait des classes d objets diff rentes Par rapport homme que l on peut consid rer comme un 260 Forme d un dictionnaire lectronique humain pur fr re est un relationnel menuisier d signe une profession maire une fonction r giment est un collectif parisien est un locatif salle d signe un collectif par m tonymie tra tre est un nom de qualit tuberculeux d signe un malade monsieur est un appellatif accord oniste un instrumentiste conducteur est un substantif pr dicatif d verbal Ces classes d objets ont chacune des propri t s syntaxiques particuli res qui sont l expression de chacune de ces classes d objets Les noms de relations ont n cessairement un compl ment ce qui explique que leur d termination comprenne en fait un compl ment de nom ou un possessif Luc est fr re Luc est mon fr re le fr re de Paul Les noms de profession peuvent se passer de d terminant apr s le verbe tre Luc est menuisier Ils ont aussi des op rateurs appropri s Luc exerce pratique
321. eurs d un syst me de prendre connaissance instantan ment des trou vailles terminologiques d un coll gue isol sont des facteurs qui r duisent de beaucoup le temps de recherche D ailleurs m me lorsque la machine ne trouve pas de r ponse il en r sulte un gain de temps appr ciable puisque l utilisateur sait apr s une demi seconde que la r ponse sa question ne se trouve pas dans les sources qu il consulte habituellement 1l pourra donc organiser une recherche plus pouss e sans perdre de temps La qualit terminologique des textes b n ficie galement de l utilisation d un sys t me central de terminologie car le traducteur peut confronter les solutions propos es par diff rents collaborateurs aussi bien document es que possible de sorte qu il peut exercer son sens critique habituel avec une pertinence accrue par ailleurs les com 202 EURODICAUTOM ou la terminologie en lan 2001 mentaires d utilisateurs comp tents contribuent am liorer compl ter corriger le contenu de la base Le recours une m me source d information contribue en outre dans une large mesure l harmonisation de la terminologie dans les documents communautaires et partant l am lioration de la communication scientifique et technique en Europe Caract ristiques d EURODICAUTOM Lors de la conception du syst me EURODICAUTOM un certain nombre de contraintes ont d tre prises en consid ration Les solutio
322. euvent galement tre acquises pour certains domaines Signalons galement la possibilit de conversion vers le format en cours de normalisation internationale Micromater ainsi qu partir de celui ci Dans le cas d un fonctionnement en r seau des niveaux d acces sont pr vus pour g rer la base et prot ger son int grit Enfin d autres outils encore font de ce logiciel un outil tr s int ressant dans le cadre d une activit de traduction On pourrait reprocher Termex de ne pas permettre de tris multicrit res mais 1l semblerait que cette fonctionnalit soit l tude Enfin comme on devient exigeant dans un cas pareil on pourrait galement regretter que des possibilit s d dition r duites n cessitent un retraitement sur traitement de texte pour publier des dictionnaires Utilisateurs entre autres le Secr tariat d tat du Canada la Cour de justice des Communaut s europ ennes le minist re des Postes fran ais Foxbase Ce que l on peut dire ici de Foxbase qui il faut bien le dire est un cousin germain ou un fr re jumeau de dBase IH exclut tout souci de programmation Il est vident que l utilisateur qui est pr t consacrer un certain temps programmer ce logiciel en fonction de ses besoins peut en tirer peu pr s n importe quoi en particulier s il adopte la toute derni re version Foxbase Pro Nous lui reprocherons avant tout la bri vet de ses champs consulta
323. ex amp cem i lex la rend no l lex Commission rend no 1 lex prend rend no 1 lex des rend no sl lex mesures rend no 1 lex importantes rend no label unknownfile text 1 phrase 92 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche Texte source R gles linguistiques Text Handling segmentation Compilateur de r gles Objet source Interpr teur de r gles Objet consolid R gles compil es Base de donn es Text Handling d segmentation Texte cible Euratra Translation System ets v2 1 0 9 26 Feb 1991 Dataset Batch Pid Dir Ets Toolbox 0 Unify User Environment l Segment Input Text 2 Compile Rules 3 Translate Objects 4 Invoke Command Interpreter 5 Edit File 6 Review Paramaters 7 Object Handling 8 Batch Process Control 9 Document Processing Enter your choice Help Xit Shell Wash 93 9 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh Mathieu LAFOURCADE GETA Institut IMAG UJF amp CNRS Grenoble France R sum La conception d outils informatis s d aide aux traducteurs occasionnels est d licate En effet 1l faut int grer des outils d j existants et interagir avec les applications du commerce Nous avons r alis une application sur Macintosh Odile qui permet en utilisant un l
324. exions sur la compatibilit des syst mes avanc s d aujourd hui avec les exigences du domaine telles qu elles se dessinent travers les projets de recherche en cours Le domaine des ressources lexicales et terminologiques a d j s rieusement entam la discussion sur les questions de compatibilit et de r utilisation Dans ce domaine il existe d j un certain nombre d outils pour la plupart interactifs dont les chances d int gration avec des applications avanc es telles que la g n ration automatique de textes la traduction automatique etc soul vent des doutes s rieux Il faut alors s interroger sur les caract ristiques que des ressources lexicales plus flexibles devraient avoir L expos part de ce sc nario et donne une description rapide d une base de donn es lexicale et terminologique con ue r cemment en coop ration avec l entreprise Krupp Industrietechnik Duisburg qui constitue l l ment central d une station de travail int gr e partir de travaux faits dans Polygloss un projet de g n ration multilingue et d EUROTRA 7 une tude de faisabilit sur la r utilisation de ressources lexicales il faudra montrer les conditions n cessaires une int gration d outils interactifs et automatiques L accent sera mis sur les descriptions linguistiques n cessaires une telle flexibilit 49 5 Le module lexical dans un syst me de traduction automatique Liesbeth DEGAND Guy EVE
325. f rentes propositions parmi lesquelles le client op rera son choix Parfois ce dernier les rejette toutes et impose au traducteur une solution qui aux yeux de ce dernier n est pas toujours la meilleure mais le client est roi Certains n ologismes peuvent aller de soi et se fondent sur le principe d identit comme l expression lock out technique construite sur le mod le ch mage technique pour traduire l allemand kalte Aussperrung Pour d autres h las cela n est pas aussi vident Cost control qui devient co tenance et ses d riv s co teneur et co tenir la maintenique l entrepotique la connectique la transitique la documentique l intero p rabilit etc La cr ation de n ologismes par le traducteur doit cependant rester exceptionnelle Il est exclu que chaque fois qu il ne trouve pas un mot dans ses ouvrages de r f rence ou sa documentation 1l recoure ce proc d Telle est trop souvent la r action de Jeunes traducteurs encore inexp riment s qui trouvent par ce biais une chappatoire Aux r viseurs de r agir contre cette tendance L ajout Il y a plusieurs formes d ajouts Nous n en examinerons que les principales Ajout d informations compl mentaires Ils sont n cessaires pour que le client comprenne bien c est dire n interpr te pas mal le traduit Ces informations compl mentaires peuvent tre pr sent es sur une feuille s par e quand il s agit par exemple de don
326. f un dictionnaire bilingue et un lexique organis syst matiquement Les trois cl s produisent un effet de zoom tr s flexible permettant l utilisateur d acc der aux donn es selon sa pr f rence ID ne se limite pas retrouver des termes dans un dictionnaire Le programme couvre tout le processus de traduction partir du texte source par le dictionnaire jusqu au texte cible 190 Un projet de dictionnaire intelligent L organigramme du programme peut tre illustr ainsi fig 1 texte source filtre liste de base optionnelle texte source liste de fr quence textes sources dictionnaire textes cibles textes de documentation Figure 1 Le programme ayant d abord t d velopp pour les cours de traduction il devait tre tr s facile utiliser Toutes les fonctions du dictionnaire sont int gr es ce qui vite le lent cheminement travers de longs menus Ainsi ID permet une utilisation rapide et commode En plus il est quip d une fonction d aide avanc e appropri e au contexte avec des r f rences crois es un index et de l aide sur la fonction d aide help on help ID le programme ID est un ensemble de programmes complet offrant beaucoup plus que l acc s au dictionnaire ID peut tre utilis ind pendamment de la langue on peut compiler des dictionnaires des principales langues occidentales ID a t test pour le fran ais le n erlan
327. ffected regions in Poland Sur la qualit de ce texte qui peut tre n est pas un original je m abstiendrai de tout commentaire Mais il fallait le traduire Voil le texte brut fhe raw translation produit par l ordinateur Les partis ont d cid de diviser le programme entre les secteurs du c ur traitant des composants essentiels de la transition conomique et le d velop pement sectoriel exige la croissance quilibr e de soutien de l conomie com 3 Les diff rents articles sont rassembl s dans BAR HILLEL Language and Information Selected Essays on their Theory and their Appliaction Addison Wesley Reading Mass 1964 Part III plus sp c alement p 166 179 4 M me si le terme traduction de haute qualit a t souvent critiqu parce que trop vague les pr requis de toute traduction de bonne qualit d finis par Bar Hillel op cit p 212 restaient l ordre du jour du Colloque CETIL EUROTRA de Luxembourg voir documents de travail sur la composante s mantique 29 mai 1978 Tout r cemment le Colloque de Maastricht des 4 6 janvier 1990 s est encore une fois pench sur les questions de s mantique computationnelle voir Marcel Thelen et Barbara Lewandowska Tomaszczyk ds Translation and Meaning Part 1 Maastricht Euroterm 1990 et sp cialement p 1 121 Aujourd hui comme nagu re il appert que certains probl mes n ont toujours pas trouv de solution g n rale automatisabl
328. formant le traducteur ne peut penser plus vite Outre les deux grands projets Logos et PTT dont je viens de vous parler le Bureau de la traduction poursuit ses efforts de recherche dans le domaine de la terminologie Il proc de actuellement la mise au point d une station de travail pour terminologue appel e LATTER dont le premier prototype devrait voir le jour d ici un an Cette station permettra notamment aux terminologues de traiter toutes les donn es termi nologiques qui leur seront transmises de fa on lectronique par les traducteurs selon des param tres pr tablis Quand on parle d outils de haute technologie 1l est un l ment extr mement important qu il ne faut surtout pas n gliger l utilisateur Depuis les d buts de nos projets de pointe nous avons toujours insist sur le r le primordial du traducteur dans le d veloppement La plupart des traducteurs affect s ces projets sont conscients du caract re indispensable de leur participation Ils d sirent que l on reconnaisse leur apport essentiel au d veloppement de puissants outils de travail ax s sur l avenir Il ne serait pas r aliste de compter uniquement sur la satisfaction que ces professionnels de la traduction retirent de leur participation ces projets Il ne faut pas oublier que le recours aux micro ordinateurs aux aides la traduction et aux logiciels de TAO exige des traducteurs un changement radical de leurs habitudes de travail Les nouv
329. formatique de base consiste en un r seau de PC PS connect s par Token Ring Diff rents traitements de texte sont disponibles le plus couramment employ tant le logiciel Word de Microsoft Le poste de travail donne acc s la base termi nologique multilingue PHENIX pr sent e plus loin La vari t des besoins des clients am ne galement les traducteurs travailler dans d autres types d environnement Macintosh et depuis peu stations de travail sous UNIX L objectif de qualit conduit les quipes pratiquer souvent la lecture crois e en guise de r vision Plusieurs types de relecture peuvent tre effectu s relecture lin guistique orthographique et stylistique relecture technique par un traducteur sp cialis ou un sp cialiste du domaine L aspect terminologique est pris en compte depuis de nombreuses ann es dans un souci de productivit d homog n it de qualit et m me de formation cet gard on estime que depuis l utilisation de la base terminologique PHENIX le temps de formation d un traducteur une langue de sp cialit est pass de deux ans six mois Souvent le client impose l utilisation d une terminologie approuv e d finie par lui que les traducteurs doivent s engager respecter Ajoutons que les demandes des clients peuvent tre tr s vari es Certains ont des exigences telles que la traduction consiste quasiment en la r criture du document en langue cible
330. ge de donn es terminologiques et les r sultats seront publi s dans le livre Guidelines for Encoding and Interchange of Machine Readable Texts du TEI Beaucoup d efforts restent faire mais l avenir est tr s prometteur pour le poste de travail du traducteur Bibliographie MELBY A 1991a Des causes et des effets de l asym trie partielle des r seaux s mantiques li s aux langues naturelles Cahiers de lexicologie n 58 1991 1 Paris Didier Erudition p 6 43 MELBY A 1991b Micromater A Proposed Standard Format for Exchanging Lexical Terminological Logical Data File Meta vol 36 n 1 p 135 160 153 14 Le poste de travail de traducteur PONU Horizon 2001 Michel GAINET Organisation des Nations Unies New York Etats Unis Introduction L Organisation des Nations Unies comme toute organisation qui emploie de tr s nombreux traducteurs elle en compte quelque 600 r partis entre ses trois centres principaux New York Gen ve et Vienne et de nombreux autres bureaux Addis Abeba Bangkok Nairobi Bagdad Santiago du Chili etc s int resse depuis de nombreuses ann es aux innovations technologiques susceptibles d am liorer qualita tivement et quantitativement la fonction traduction C est ainsi que s est constitu il y a trois ans au sein de la Division de traduction un groupe de travail des innovations technologiques qui contribue d finir la politique de
331. ge pour Luc Luc est en charge de ce travail Cette batterie est en charge Un notaire a une charge D autre part la construction verbe support rend compte de la constitution des groupes nominaux et en particulier de la nature de la pr position Luc a du respect pour cette attitude Le respect de Luc pour cette attitude Luc est en admiration devant cette attitude L admiration de Luc devant cette attitude Luc porte un jugement s v re sur Max Le jugement s v re de Luc sur Max Luc a fait un salut Max Le salut de Luc Max Observons au passage que dans la plupart des dictionnaires les arguments des pr dicats nominaux sont donn s au g nitif subjectif ou objectif partir de ce g nitif on ne peut pas d couvrir le verbe support qui a t effac L inverse est vrai cependant Il faut donc pour d finir une construction op rateur nominal donner syst matique ment le verbe support ad quat Domaines et registres de langue Nous d crivons ensuite des informations plus g n rales Le champ S rend compte du domaine dans lequel le mot en question prend sa signification Pour le moment nous nous servons des domaines que nous donnent les grands dictionnaires et les encyclop dies Nous nous effor ons cependant de rendre Jes domaines les plus pointus possible Le champ R note les niveaux de langue comme familier populaire litteraire vieux r gional bref toutes les informations n cessaires
332. gineering of a Translator Workstation Computers and Translation 2 11 p 16 WinSoft 1987 Manuel d utilisation de WinTool Version 1 1 WinSoft 108 10 Integration des connaissances en g nie linguistique niveaux dimensions objets et contraintes Jean Yves MORIN Universit de Montr al Montr al Canada En ce qui concerne leur langage les honn tes gens F j nz ne laissent rien au hasard Confucius Entretiens familiers Introduction Probl me fondamental du g nie linguistique Le probl me fondamental du g nie linguistique est l laboration d environnements de travail pour les linguistes les traducteurs et les r dacteurs permettant la manipulation intelligente d objets s miotiques de type linguistique La recherche sous jacente ce travail a t rendue possible gr ce des subventions du Conseil de recherches en sciences naturelles et en g nie du Canada de l Office de la langue fran aise du Qu bec et de la Coop ration France Qu bec minist re des Affaires internationales Qu bec et minist re des Affaires trang res France ainsi que gr ce des contrats de recherche avec le Centre canadien de recherches en informatisation du travail CCRIT mimst re des Communications Canada Les opi nions exprim es ici n engagent videmment que l auteur l Les objets s miotiques de type graphique ou musical ne rel vent donc pas du g nie linguistique pas plus que les textes
333. gr de formation de formateurs en traduction venant de tous les horizons de la francophonie Un stage international francophone et int gr de traduction SIFIT Un tel stage devra tre organis au minimum partir des quatre axes suivants didactique th orique pratique et appliqu recherche en totale interaction Cette interaction pourrait tre repr sent e par le sch ma ci dessous didactique th orie Dune 2 ape pratique application Didactique Le premier l ment du SIFIT est comme il se doit dans un stage de formation le volet didactique Pour cela les stagiaires seront initi s la m thodologie de la traduction et aux principales m thodes de son enseignement et de sa pratique 2 Th orique Ensuite vient le volet th orique Il s agit d actualiser les connais sances des stagiaires en mati re de th orie g n rale de la traduction de TAO et de TA et de faire le bilan des recherches et des r sultats obtenus dans ces domaines afin de les int grer la formation 8 Et je n entends pas par l uniquement les personnes ayant le fran ais comme langue maternelle mais galement les francophones des deuxi me et troisi me cercles de la francophonie ceux qui dans le monde ont choisi le fran ais pour s exprimer travailler crire 9 J entends par l le plus complet possible o les principaux facteurs seront pris en compte 355 Jean Claude G mar 3 Pratique Un professeur
334. h ss l analyseur syntaxique qui parcourt la phrase de gauche droite et qui sait que le verbe to know peut prendre soit un objet direct soit une phrase enchass e pourrait tre tent de lever cette ambigu t imm diatement et par cons quent d interroger l utilisateur pour lui demander quelle option est la bonne dans ce contexte Une telle question bien s r est inutile puisque l ambiguite dispara t d elle m me lorsque l ana lyseur arrive la fin de la phrase dans l exemple 1a ou lorsque l analyseur lit le verbe was dans l exemple 1b On observera qu en g n ral il y a un conflit entre les exigences de l utilisateur et celles du syst me par rapport cette question du moment opportun de la consultation de l utilisateur Du point de vue de ce dernier moins il y aura de questions mieux cela vaudra ce qui signifie que l interaction devrait tre diff r e le plus possible de fa on pouvoir liminer toutes les questions inutiles Du point de vue du bon fonc tionnement du syst me par contre il est souhaitable que l interaction prenne place le plus rapidement possible puisque c est l intervention de l utilisateur qui va permettre de s lectionner les solutions les plus pertinentes et d liminer les moins pertinentes 63 Eric Wehrli Une intervention rapide dans un cas d ambigu t permet d viter la propagation des erreurs et la combinaison des solutions un autre n
335. haque utili sateur depuis la derni re mise jour fusionner ces enregistrements apr s v rification dans le glossaire commun de section convertir ce glossaire en un dictionnaire d arri re plan non modifiable et enfin recharger ce nouveau fichier dans la machine de chaque traducteur Une installation en r seau peut simplifier au moins la premi re et la derni re de ces tapes c est dire la collecte des fiches individuelles et la redistribution de la version jour du glossaire de section Dans le m me ordre d id es le r seau peut faciliter l organisation d autres aspects du travail qui touchent l ensemble de la section comme la r partition en tranches des textes traduire et la diffusion de messages lectroniques Outre les fichiers de donn es et les programmes communs le r seau de PTT du CCRIT offre aussi un acc s partag un certain nombre d appareils p riph riques dont une imprimante au laser de haute qualit et un lecteur de CD ROM Compact Disk Read Only Memory Ce lecteur permet d interroger simultan ment de plusieurs postes la version sur CD ROM de Termium l norme banque de terminologie du Secr tariat d tat ainsi que d autres ressources pr cieuses galement sous forme de disques compacts dont le nombre ne cesse d augmenter Notre r seau est aussi dot d une unit de sauvegarde sur bande qui r duit les risques de perte accidentelle de fichiers lectroniques impo
336. hes r aliser pour que leur ex cution soit la plus transparente possible pour l utilisateur Il ne faut pas que 33 Herv Blanchon UL ee UL INFOTXT UL ULER Z Ly u lll yyy WUE x D autres UL ULFRA nr N N UL INFOFRA y UL ULSOL autres NS y Figure 2 Repr sentation d une analyse non d terministe des t ches de fond trop importantes ralentissent le travail du r dacteur de fa on significative Pour proc der la d sambiguisation interactive en utilisant le r sultat d analyse comme support pour la pr paration des questions nous avons choisi d utiliser trois propri t s qui permettent pour une phrase de differencier les divers arbres obtenus Ces trois propri t s sont F tiquetage en classe syntaxique du mot des feuilles l ti quetage en fonction syntaxique qui induit parfois des g om tries diff rentes et l tiquetage en relation logique et s mantique des n uds non terminaux de l arbre On va maintenant donner une d finition de ces trois propri t s agr ment e d exemples Propri t s choisies de la structure produite par l analyseur La premi re propri t qui diff rencie les arbres d analyse licite d une phrase est l tiquetage en classe syntaxique du mot des feuilles d sign dans la suite par tiquetage en classe syntaxique qui est rappelons le le premier niveau d interpr tation de la structure profonde Le sch ma suivant figure 3
337. hine Interaction in Translation S Nirenburg d Machine Translation Theoretical and Methodological Issues Cambridge University Press SLOCUM J 1985 A Survey of Machine Translation its History Current Status and Future Prospects Computational Linguistics 11 1 17 SLOCUM J d 1988 Machine Translation Svstems Cambridge University Press Tomita M 1984 Disambiguating Grammatically Ambiguous Sentences by Asking Pro ceedings of the 10 International Conference on Computational Linguistics COLING 84 TOMITA M 1986 Efficient Parsing for Natural Language Kluwer Academic Publishers ZAJAC R 1988 Interactive Translation a New Approach Proceedings of the 12 Inter national Conference on Computational Linguistics COLING 88 68 7 La traduction automatique des bulletins d avalanches de la Suisse Pierrette BOUILLON Katharina BOESEFELDT ISSCO Universit de Gen ve Gen ve Suisse Introduction L objectif de cette pr sentation est de montrer comment le syst me ELU Environ nement Linguistique d Unification d velopp l ISSCO est utilis dans le cadre concret de la construction d un syst me de traduction automatique portant sur un domaine limit Dans l expos nous mettrons particuli rement l accent sur la notion de repr sentation formelle et nous montrerons comment une riche repr sentation s man tique en structures d attributs permet un transfe
338. hniques sont proches de ceux affich s par les grands projets actuels du domaine GENELEX et MULTILEX Les d veloppements sont en cours sur station de travail et doivent aboutir un syst me industriel fin 1991 Ce syst me est d velopp sous UNIX en respectant les standards actuels C au niveau du langage de programmation SQL au niveau de l acc s base de donn es X WINDOW MOTIF pour ce qui est de l interface homme machine SGML pour la d finition du format d change des donn es etc terme un outil de ce genre sera utilis comme base de r f rence pour le syst me de TAO Dans ce syst me une entr e de la base lexicale est associ e des informations de natures tr s diff rentes informations pour l humain d finitions exemples etc informations pour le traitement automatique transitivit pronominalit etc Ces informations sont mod lis es sous forme d attributs et de relations relation d abre viation par exemple Un r seau s mantique permettant de relier les concepts d finis par les entr es lexicales est galement mis disposition du lexicographe Cette base est g n rique dans la mesure o elle est ind pendante d une application ou d une th orie linguistique particuli re l utilisateur a les moyens de d finir le type d information qu il d sire associer chaque terme et de faire voluer ces informations Ainsi la base n est pas fig e un tat donn de la technique
339. ide encadrement C est ainsi que le comit directeur TAO pr sid par le sous secr taire d tat adjoint Langues officielles et Traduction dirige les projets de TAO y compris ceux du PTT poste de travail du traducteur et du LATTER l atelier du terminologue Pour planifier coordonner et g rer les activit s de TAO dites op rationnelles le comit s est dot d un Secr tariat g n ral TAO plac sous la responsabilit du directeur g n ral Pianification gestion et technologie DGPGT Le Secr tariat g n ral regroupe des repr sentants de la Direction g n rale des op rations de traduction DGOT de la Direction de l informatique et de la Direction de la technologie 168 La technologie au service du traducteur Pour mener bien les recherches et les essais n cessaires dans les domaines linguistiques informatique et technologique on a cr le Centre d expertise avec la collaboration des soci t s Wang et Logos L avenir La perc e des logiciels de traduction automatique et de traduction assist e par ordinateur a boulevers non seulement les m thodes de travail traditionnelles mais la conception m me de la profession Dans sa vision de l avenir le Bureau de la traduction songe l int gration en un seul et m me syst me de ses trois outils de haute technologie savoir le poste de travail du traducteur PTT la banque de terminologie TERMIUM et le logiciel de traduction Logos Les
340. ien m me elle n est plus assist e que par gomme et Crayon 247 24 Quelques logiciels utiles aux traducteurs ou aux terminologues Les hypertextes et l analyse des contextes Charles DOUTRELEPONT D partement de fran ais Universit de Carleton Ottawa Canada Il y a fort longtemps au x1I si cle un cardinal dominicain Hugues de Saint Cher de Paris eut l id e de recenser tous les mots qui figuraient dans la Bible Hughes souhaitait disposer d une liste compl te des mots de la Bible plus pr cis ment ceux de la Vulgate version m di vale de l criture sainte Pr s de 500 moines sous la direction de Hughes de Saint Cher ont ainsi r pertori et class par ordre alphab tique tous les mots de la Vulgate du x m si cle D s le d part le projet fut sensiblement modifi Hughes ne souhaitait pas disposer uniquement d une liste de mots mais aussi d un index Commentateur de la Bible ce dominicain voulait pouvoir retrouver les diff rents contextes dans lesquels tel et tel mot s observe D s le x si cle on a ainsi dispos d index bibliques c est dire de listes de mots au sein desquelles chaque mot est accompagn de sa ou ses r f rences au texte Par index il faut entendre un inventaire des mots formes si l on veut tre pr cis puisqu un mot qui figure plus d une fois dans la Bible par exemple n appara t qu une seule fois dans l index qui y est rattach Pour ce
341. ies index documentaire liste des hybrides recherche des quivalents notes documentaires chantillons traduction pointage contr le d homog n it contr le de lisibilit v rifications techniques essais validation avec pour chacune un ensemble de directives L affectation des t ches s effectue en fonction des niveaux atteints et des d sirs de sp cialisation des uns et des autres Le principe de responsabilit collective fait que tout sujet recevant une contribution d un autre sujet en v rifie n cessairement la qualit Ce sont donc les membres d une m me quipe de production qui d finissent les compatibilit s de niveaux et les indices de progression en r f rence aux donn es du cahier des charges une pi ce contribuant l ensemble n est accept e que si elle r pond aux crit res de la qualit livrable au niveau suivant La v rification est de type ascendant par contr le de qualit des composants et de type descendant par retour apr s chaque niveau subs quent et bien entendu apr s le niveau final de r vision par le formateur ou le donneur d ordre La r vision syst matique des travaux permet de faire appara tre des lignes de force de conna tre parfaitement chacun des sujets et de suivre les progressions des uns et des autres En pratique nous nous attachons deux types de ph nom ne qui sont d une part les erreurs types et d autre part les indices signific
342. ieurs niveaux interm diaires SC SI SD et plusieurs cat gories vides Infl Comp Det etc mais pour ce qui nous concerne ic la distribution des cat gories lexicales effectivement r alis es relativement aux cat gories syntagmatiques elle serait essentiellement con gruente la repr sentation GSG La repr sentation de la structure syntagmatique de 1 en GL serait en simplifiant quelque peu quelque chose comme i i sc Comp Comp sr sn pe pee sn Pinocchio sx so ina ina sv lv frappe y sn le chemin sn sp Pr p avec Pr p sp pe ses pet sn n Pieds y sx de bois sx sn sp sp sv si sc 111 Jean Yves Morin 2 a Pinokkio wa ki no ashi de michi o keri Pinocchio WA bois NO pied DE chemin O frapper b p sn Pinokkio wa sn sv sp sn sp kino sp In ashi y sn Postp de Postp sp sn michi o y keri y sy p En GL on posera donc que le fran ais est une langue t te initiale avec assignation de Cas et de 8 r le vers la droite alors que le japonais est t te finale avec assignation de Cas et de 6 r le vers la gauche 3 Param tres GL a Fran ais 7 En fait la description des contraintes d ordre des mots en fran ais et en japonais dans le cadre GL est beaucoup plus complexe que ne le laissent soup onner ces tableaux La valeur des trois param tres est galement param trisable En fran ais par exemple l assignation
343. iguisation interactive et TAO personnelle Herv BLANCHON GETA Institut IMAG UJF amp CNRS Grenoble France Resume Nous nous pla ons ict dans un contexte de recherche autour d un syst me de TAO personnelle L utilisateur d un tel syst me est un r dacteur unilingue qui souhaite pouvoir r diger dans sa langue maternelle et tre traduit pour un co t et dans un d lai raisonnables Pour la r alisation on doit respecter trois contraintes tr s fortes D abord la qualit de la traduction obtenue doit tre suffisante pour ne pas devoir r viser le r dacteur n est pas un r viseur Ensuite on ne peut pas utiliser de base de connais sances pour obtenir automatiquement une compr hension explicite du document il est impossible de conna tre a priori le domaine s mantique de celui ci Enfin on ne peut pas contraindre le r dacteur utiliser un langage contr l ni m me un sous langage d termin la r daction doit tre la plus libre possible Le respect des deux derni res contraintes ne permet pas la r alisation d un syst me autonome de traduction avec lequel les analyses syntaxique logico s mantique du texte en langue source refl tent l intention de l auteur Le syst me produira en effet certains stades du traitement des repr sentations qui refl teront des ambiguites que les connaissances grammaticales fortes et les connaissances s mantiques faibles du syst me ne permettront pas d
344. il faut aussi savoir pr senter son traduit gr ce aux moyens lectroniques modernes En outre il ne faut pas se leurrer ces exigences vont encore s accroitre Un jour on vendra de moins en moins de traductions au profit de produits finis complets comme des brochures en diff rentes langues ou une brochure en plusieurs langues imprim es en quadrichromie par le proc d offset Cela signifie que au fil des ans le traducteur risque de devenir de plus en plus un int grateur de services Mais c est la un autre sujet 320 31 En dessous de quel seuil de qualite Jean Marie WAAUB Universit de Mons Hainaut Mons Belgique Les Industries de la langue n es vers 1980 avouent un objectif initier une strat gie commerciale et un enjeu ma triser le processus d industrialisation de l information Sous domaine de l ing nierie linguistique la traductique signifie pour le m tier de traducteur le passage du stade artisanal au stade industriel Le terme station de travail du traducteur annonce pour lan 2001 la fonction de maillon dans une cha ne de production maillon robotisable au m me titre qu un poste informatis dans une cha ne de montage Ainsi une logique de production de masse se d veloppe le multilinguisme des institutions internationales l essor des bureaux de traduction la professionnalisation des traducteurs individuels imposent la quantit comme facteur pr pond ra
345. ilisateur qui traduit en s aidant de dictionnaires bilingues de bases terminologiques de th saurus de bitextes textes traductions etc accessibles depuis un traitement de texte le tout formant un poste de travail pour le traducteur r alis sur micro ordinateur ou station de travail Il s agit d outils comme Mercury Termex sur PC WinTool 6 10 sur Macintosh ou de syst mes complets Weidner Bravice TSS de Alps Le r viseur peut utiliser le m me environnement ou pr f rer travailler directement sous l outil final de PAO Publication assist e par ordinateur Pour la majorit des besoins et en particulier pour la traduction de manuels d enseignement dans des pays o la langue nationale ne s est que r cemment affirm e comme support de l enseignement secondaire et universitaire la THAM est actuelle ment la seule voie r aliste Il en est de m me de toutes les traductions scientifiques et techniques de faible volume ou h t rog nes voire de grands volumes homog nes trop mal r dig s r sum s avec des phrases de 15 lignes par exemple ou non disponibles sous forme magn tique coh rente et sans erreurs Adapter un syst me de TAO du r viseur des besoins comparativement ponctuels serait comme r outiller une usine pour produire quelques dizaines de voitures En effet sans compter la saisie optique ou manuelle entra nant toujours un co t important de v rification ni la maintenance ni m me l
346. inir Ce travail loin d tre trivial est absolument n cessaire bien qu il soit la plupart du temps n glig En effet les mod les informatiques des th ories linguistiques ne partagent le plus souvent avec ces derni res qu un sous ensemble non interpr t du vocabulaire th orique 27 On aura not que la PORT E la VALEUR l UNIFICATION la GENERALISATION 1 AB STRACTION et la FUSION ne sont pas des relations mais des op rations fonctions que nous transformons en relations en ajoutant comme argument leur r sultat En fait chacun des pr dicats th oriques peut tre reconstruit comme une fonction caract ristique retournant l ensemble des objets pour lesquels il est vrai dans une interpr tation donn e Pour plus de simplicit nous n avons pas donn cette reconstruction ici 129 Jean Yves Morin Un tel travail d identification de la signature des th ories linguistiques est actuel lement en cours pour la th orie gouvernement liage et pour la th orie syntagmatique g n ralis e Domaines et dimensions L int gration des repr sentations que nous proposons est une int gration s mantique plut t que syntaxique C est dire que c est a partir des domaines d finis par les diff rentes th ories m tas mantique plut t qu partir de leur structure interne m ta syntaxe que nous tentons de les int grer Pour ce faire il est n cessaire de proc der un rep rage a priori des dimen
347. int r t de ce projet est de nature th orique La mise au point de la notion de classes d objets d finies de fa on interne au syst me de la langue et l aide d l ments lexicaux et non de traits abstraits permet de poser de fa on nouvelle la relation entre les diff rents niveaux d analyse linguistique la syntaxe le lexique la s mantique et la pragmatique Pour la description des l ments linguistiques cela reviendra ouvrir un nouveau champ dans les banques de donn es c t de ceux rendant compte des traits de sous cat gorisation des noms humain concret abstrait etc et des domaines chimie biologie m decine psychologie psychiatrie etc nous proposons d ajouter le champ des classes d objets Le premier travail que nous venons de faire sur un millier de mots a montr que la combinaison de ces trois champs a permis d viter pour la description de ces mots toute ambigu t Du point de vue 269 Gaston Gross conceptuel nous posons les relations s mantiques entre op rateurs et arguments de fa on nouvelle Sur le plan des r alisations on peut envisager les applications suivantes a Dans le domaine de l enseignement des langues premi re et surtout seconde qu il s agisse de t l enseignement ou de l enseignement assist par ordina teur EAO la description des classes d objets permet de rendre compte de fa on claire de constructions consid r es comme bizarres ou idiosyncr
348. interactive au probl me de la traduction par ordinateur En effet d aucuns pourraient objecter qu il n y a gu re d int r t d velopper des syst mes qui exigent de la part de leurs utilisateurs un travail non n gligeable et probablement tr s astreignant s il existe par ailleurs des syst mes de traduction capables de fonctionner de fa on autonome Autrement dit pourquoi recourir un m canisme semi automatique alors qu il en existe d enti rement automatiques Il est g n ralement admis que pour satisfaire les attentes de ses utilisateurs la traduction par ordinateur doit parvenir un haut niveau de qualit et de fiabilit Or sur la base des connaissances actuelles et de la technologie disponible dans les domaines de la linguistique th orique de la linguistique informatique et de la traduction ces exigences ne sont pas r alistes et il n y a gu re d espoir de les voir r alis es dans un futur proche par un syst me autonome Le processus de traduction repose sur un large ventail de connaissances parmi lesquelles figurent en premi re place les connaissances grammaticales de la langue source et de la langue cible Il est clair cependant que ces connaissances linguistiques sont insuffisantes pour assurer une traduction correcte et de bon niveau Il est en effet souvent indispensable de disposer soit de connaissances plus g n rales de nature encyclop dique soit encore de connaissances sp cifiques au d
349. ion Elle s op re en effectuant les tapes dans l ordre inverse IS ERS ECS EMS phrase cible Les grammaires et les dictionnaires sont communs l analyse et la g n ration les modules sont dits r versibles Seuls les transferts diff rent Le formalisme En se fondant sur des m canismes d unification EUROTRA tente de cr er un nouveau formalisme l hypoth se de base tant que le processus de traduction peut tre d crit comme une suite de projections de telle sorte qu un texte subit de l entr e initiale a la sortie finale un certain nombre de repr sentations grammaticales Ces repr sentations sont d termin es par des crit res linguistiques qu ils soient morphologiques syn taxiques en surface ou en profondeur et s mantiques La repr sentation IS Elle est bas e sur une grammaire de d pendance La structure linguistique est analys e au moyen d l ments noyaux gov et de d pendants soient les arguments arg soient les modifieurs mod Prenons une phrase sl en allemand et sa traduction tl en fran ais diff rentes dans la forme de surface sl Die Kommission verliert die Angst vor dem Rat tl La Commission cesse d avoir peur du conseiller Prenons les structures IS de ces phrases sl et tl Le transfert s op re partir de cette repr sentation En examinant les deux repr sentations on constate qu elles sont isomorphes c est dire que les arbres on
350. ion de traduction et d adaptation r serv s 1992 Presses de l Universit du Qu bec D p t l gal 2 trimestre 1992 Biblioth que nationale du Qu bec Biblioth que nationale du Canada Imprim au Canada L ENVIRONNEMENT TRADUCTIONNEL La station de travail du traducteur de l an 2001 Journ es scientifiques du R seau th matique de recherche Lexicologie terminologie traduction Mons 25 27 avril 1991 Sous la direction de Andr CLAS Universit de Montr al Hayssam SAFAR Universit de Mons Hainaut 1992 Presses de l Universit du Qu bec AUPELF UREF Case Postale 250 B P 400 succ C te des Neiges Sillery Qu bec Canada Montr al Qu bec Canada GIT2RI H3S 2S5 Les collections Universit s francophones de UREF Un instrument vital pour l volution de l espace scientifique francophone L Universit des r seaux d expression fran aise UREF cr e au sein de l Association des universit s partiellement ou enti rement de langue fran aise AUPELF lors du Sommet des Chefs d tat et de Gouvernement des pays ayant en commun l usage du fran ais Qu bec en 1987 a d velopp des collections de manuels et ouvrages scientifiques de haut niveau Regroup es sous le nom Universit s francophones ces collections sont les nouveaux outils de renforcement de l espace scientifique en fran ais enjeu primordial pour l avenir de la francophonie Dans le m me tem
351. ion de l interface utilisateur L id e d une fen tre vocable d apr s la revue du m me nom enfin possible avec le syst me 7 0 d Apple 2 serait tr s int ressante Une telle fen tre serait dispos e c t d une fen tre de travail et contiendrait les articles des dictionnaires usuels cor respondant aux termes pr sents dans la fen tre Elle serait effectivement li e la fen tre de travail en ce sens que l outil irait par avance rechercher les informations associ es au vocabulaire du texte affich 106 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh Conclusion L augmentation des performances des micro ordinateurs permet maintenant la con ception d outils grand public en THAM et dans bien d autres contextes Les outils plus sp cifiques s int greront des environnements sp cialis s pour traducteurs professionnels Une version d Odile existe d j La version suivante en pr paration sera une refonte compl te tournant sous la version 7 du syst me d exploitation du Macintosh et organis e autour d applications communicantes Elle devrait permettre la r alisation de fen tres vocables ce qui semble impossible ou extr mement d licat avec les versions pr c dentes du syst me En effet la r alisation technique d outils d pend beaucoup des possibilit s de l environnement en g n ral et du syst me d exploitation en particulier Certains sys t me
352. ion doit allier connaissances th oriques et comp tences pratiques Si l on se r f re au panorama tr s complet et pr cis que nous a offert la seconde livraison de Terminologies Nouvelles d cembre 1989 enti rement consacr e au theme de la formation en terminologie il faut se rendre l vidence qu de rares exceptions pr s nous n allons gu re au del de l alphab tisation et de l information minimale concernant les mat riels et les ressources disponibles modalit s d interro gation des banques de donn es terminologiques dictionnaires lectroniques SGBD et SGBDR outils d aide la compilation de lexiques interfaces etc Pourtant si l on examine les attentes formul es par les stagiaires en formation continue c est la terminographie assist e par ordinateur qu ils veulent tre form s en priorit La formation doit continuellement s adapter au contexte dans lequel les comp tences acquises sont investies et aux volutions de ce contexte De plus le terminologue traducteur souhaite pouvoir s engager de plus en plus dans la conception et le d veloppement des outils informatis s qui lui sont destin s Sa formation doit lui fournir les connaissances n cessaires un dialogue possible avec des ing nieurs logi ciels Ce dialogue permettrait notamment aux concepteurs de syst mes de TA ou de TAO d explorer certains m canismes cognitifs de la traduction humaine Il doit aussi pouvoir p n trer l
353. ion retrieval system and for use in semi automatic dictionary building Contacts are being laid with institutes willing to cooperate See electronic dictionary EncY IDTXT ASC Cont IDMEMO Sources TI TZ T3 D jmm C Search N ext P rev K ey E dit W ipe Q uit Search key ENTRY Figure 5 Exemple d une entr e avec les codes s mantiques Fonctions g n rales Ces fonctions offrent l utilisateur un aper u du contenu du dictionnaire ou d une partie du dictionnaire Il peut de nouveau utiliser les trois cl s pour s adresser au dictionnaire Un exemple s il veut savoir quels substantifs appartenant au champ lexical de l ordinateur se trouvent dans le dictionnaire il lui suffit de s l ctionner les cl s en question Le r sultat est une liste d entr es avec leurs codes s mantiques et grammaticaux correspondant ces crit res fig 6 Pour aller la fiche elle m me il suffit d entrer la lettre gauche de l entr e On peut utiliser toutes les fonctions du dictionnaire Il est donc possible d aller de la liste des fiches particuli res du dictionnaire d aller ensuite de la fiche vers les textes sources et ou les textes cibles et puis de retourner la liste g n rale En outre tout cela peut se faire partir d un programme de traitement de texte I n est pas seulement possible de consulter cette information g n rale l cran on peut aussi envoyer le contenu pa
354. ir de MS DOS ou directement sous Word par l interm diaire d un jeu de touches de fonctions Un travail important a galement t r alis pour permettre la restitution du format du texte source dans le texte traduit dans le but de diminuer sensiblement la charge de travail du post diteur Une repr sentation normalis e des ordres de formatage et de structuration des textes a t d finie et prise en compte par les processus lin guistiques Des pr et post processeurs compl tement int gr s au nouveau moniteur ont t r alis s pour passer de la forme des textes d entr e la forme normalis e et de cette forme la forme de sortie Une g n ralisation de cette repr sentation en SGML est pr vue valuation du syst me et premiers r sultats Les premiers tests sur la documentation de l avion FALCON 900 ont t r alis s sans la terminologie sp cifique pour des raisons de d lai et de disponibilit La pr sence dans les dictionnaires d ARIANE F A de nombreux termes du domaine a ronau tique 8000 environ a cependant rendu possibles ces essais Notons que la r cup ration automatique du glossaire sp cifique au FALCON 900 articles PHENIX vient d tre achev e Les traducteurs ont consid r que les traductions obtenues taient de bonne qualit Les calculs r alis s sur les temps de post dition donnent aujourd hui une demi heure par page r vis e pour les cas les plus d favora
355. ir la solution ad quate Comme on sera en mesure de conna tre le domaine et la classe d objets de tous les noms du texte on pourra ainsi prendre connaissance du contenu de ce texte Si l on associe ce traitement des proc dures statistiques sur la fr quence des domaines et des classes on pourra savoir si un texte parle de chirurgie mais aussi s il s agit d une pr sentation d instruments chirurgicaux classe d objets ou d actes chirurgicaux autre classe d objets Conclusion Si l informatique offre l avenir pour le traducteur une possibilit d avoir un acc s aux donn es beaucoup plus rapide qu auparavant il ne faut pas oublier qu une tra duction est un passage d une langue naturelle une autre langue naturelle Pendant longtemps le traitement automatique du langage en particulier la traduction auto 270 Forme d un dictionnaire lectronique matique ses d buts tait cens pouvoir r soudre les probl mes de fa on quasi ind pendante de la nature de la grammaire Nous savons maintenant que nous ne pouvons pas nous passer de dictionnaires Les exp riences de traduction automatique en grandeur r elle style SYSTRAN montrent de fa on vidente que la plupart des fautes sont li es au lexique Si l on d crit les mots dans un cadre th orique comme celui du lexique grammaire qui ne con oit pas la grammaire la s mantique et le lexique des niveaux diff rents on d crit alors les op ra
356. ir son propre format de fiche Acc s direct Pas d acces direct partir du partir du traitement de texte traitement de texte Fiche libre Termex Multiterm Fiche pr d finie Term tracer Superlex Profilex Term PC CATS Autant dire que les avantages et inconv nients respectifs de ces logiciels d pendent du type auquel ils appartiennent Il n y a en effet aucune commune mesure en mati re d ergonomie entre un logiciel fiche libre et pouvant tre consult directement partir d un traitement de texte et un logiciel fiche pr d finie dont les champs plus ou moins nombreux correspondent plus ou moins bien aux besoins du traducteur et qui ne permet pas la consultation partir d un traitement de texte Quelques logiciels effectivement utilis s en terminologie On laissera de c t les logiciels de traitement de texte dont on a dit quelques mots plus haut mais dont certains sont bel et bien utilis s en terminologie D autre part je tiens me limiter aux logiciels avec lesquels j ai eu personnellement l occasion de travailler dans les proportions les plus diverses il faut bien le dire c est a dire Aquila MC4 et Termex pour les logiciels de gestion de donn es terminolo giques Foxbase comme SGBD non sp cifique et Edibase Isis et Texto comme logiciels documentaires Parmi ces logiciels seul Termex autorise une consultation directe partir d un traitement de texte D autre part de
357. ire qu au rebours de tout ce qui vient d tre dit certains scripteurs pr f rent encore crire sur du papier plut t que de concevoir sur cran Ce sont sans doute en partie ceux qui s arrangent bien de taper leurs textes directement la machine crire cf sup Il y a l des diff rences de personnes et certainement aussi de g n rations L quation personnelle joue un tr s grand r le puisque lorsqu il s agit d criture traduisante c est finalement du rapport minemment individuel que chacun de nous entretient l criture en g n ral berhaupt qu il est question ici et la ph nom nologie que je me suis hasard en proposer ne peut manquer de renvoyer de fa on d terminante ma propre subjectivit C est ainsi que pour moi quand je suis traducteur mais aussi quand j cris pour mon propre compte comme c est le cas avec la pr sente tude la composition sur cran directement sans passer par l tape pr paratoire d un manuscrit crit la main est une aide d cisive la production crite D autres pr f rent en passer encore par la phase de l criture manuelle et certains ne se servent du traitement de texte que comme d une machine crire 12 Voir les travaux de Claudette Oriol Boyer et de l quipe de Grenoble qui dite la revue TEM texte en main Dans le contexte qui nous occupe citon TEM n 3 4 Ecriture et ordinateur Hiver 1984 Printemps
358. ission Il faut donc la r former L objectif de la formation r nov e L objectif en l an 2001 doit tre la formation de v ritables professionnels de la com munication multilingue l heure actuelle la solution des probl mes qui se posent dans ce domaine est laiss e aux employeurs et aux donneurs d ouvrage Or ceux ci ignorent le plus souvent les conditions qui doivent tre remplies pour le bon fonction nement de la communication Le traducteur ne sert g n ralement que d outil l ex cution de desseins qui sont n s avant tout de pr occupations financi res et mat rielles Leur efficacit est rarement mise en cause car les rat s de la communication ne sont pas toujours apparents pour ceux qui en sont responsables et quand ils le sont c est l ex cutant qu on en tient rigueur et non pas l employeur ou au donneur d ouvrage qui sans le savoir est l origine d une commande insens e Or la traduction ne pourra remplir pleinement sa fonction que dans le respect des contraintes et des r gles fondamentales de la communication multilingue Comme c est le traducteur qui devrait tre particuli rement bien plac pour conna tre ces contraintes et ces r gles c est lui que devrait revenir le r le de strat ge de la communication Pourtant la plupart des traducteurs actuels ne seraient pas capables d assumer ce r le m me si on le leur proposait puisque leur formation pour autant qu ils en on
359. iste un texte de m me nature dont la terminologie pourrait tre utile au nouveau texte Chaque section du Bureau est responsable de l organisation de son syst me de classement et certaines peuvent tre plus m thodiques que d autres Supposons titre d exemple que les traductions sont class es par minist re client dans toutes les sections Il serait donc tout fait possible que le traducteur ne d couvre pas un texte d une tr s grande pertinence parce qu il a t traduit pour un autre minist re moins que la 7 OPTINET n est pas la seule possibilit pour de plus amples renseignements sur la question de l exploitation en r seau des disques compacts voir PC Magazine vol 9 n 4 27 f vrier 1990 175 Elliot Macklovitch section ne se soit donn la peine d tablir un syst me labor de correspondance En tant qu ancien traducteur du Bureau je suis port croire que plus souvent qu autre ment les traducteurs ne r ussissent pas retrouver les documents tr s pertinents qui dorment dans la m moire collective de la section et n ont d autre choix que de retraduire une part importante d un travail d j fait Lorsque nous avons con u la deuxi me version du poste de travail du traducteur un de nos objectifs tait de d montrer que ce genre de probl me pouvait tre r solu en partie gr ce une base de donn es relationnelles standard Au lieu de d finir nous m mes la structure d un
360. istes de micro ordinateurs qui auraient servi d abord au traitement de texte d une part parce qu elle consid rait qu il serait n faste psychologiquement de donner aux tra ducteurs qui dans leur grande majorit ont l habitude de dicter leurs textes l impression que l informatisation avait pour but premier de permettre des conomies en aval de la traduction d autre part parce que des applications susceptibles d avoir un retentissement consid rable sur le travail du traducteur dans le domaine de la terminologie mais surtout dans celui de la gestion de la documentation de r f rence taient en cours de d veloppement En quipant h tivement les traducteurs PONU courait le risque d acqu rir du mat riel et des logiciels qui se seraient br ve ch ance r v l s inadapt s aux exigences techniques de ces applications Puisque la base de mat riel install est encore extr mement modeste il serait facile de c der la tentation du futurisme et de d crire pour l an 2001 un poste de travail mettant en uvre toutes les technologies qui sont actuellement en plein essor traduction automatis e saisie des originaux papiers au scanner avec reconnaissance optique des caract res dict e directe une machine traduire capable de reconna tre la parole etc Notre groupe de travail suit certes tr s attentivement toutes ces innovations mais je me bornerai ici plus modestement esquisser les
361. istique on peut dire qu un DICTIONNAIRE constitue une REPR SENTATION PAR OBJETS du langage alors qu une GRAMMAIRE en constitue plut t une REPRESENTATION PAR CONTRAINTES Objets Repr sentation base d objets grammaires base lexicale Plusieurs th ories grammaticales r centes partent de l hypoth se que les connais sances grammaticales du moins celles qui sont sp cifiques une langue sont essen tiellement rassembl es dans le lexique Cependant outre un certain nombre de 10 Jusqu tout r cemment le groupe EUROTRA semblait favoriser un tel type d approche Cf Arnold amp des Tombe 1987 11 Par exemple GL o lexique et param tres sont fondamentaux la grammaire lexicale fonctionnelle dor navant GLF ou la grammaire syntagmatique endocentrique head driven phrase structure grammar dor navant GSE Pollard 1984 Sag amp Pollard 1987 114 Int gration des connaissances en g nie linguistique remarques et de travaux int ressants mais de nature plut t programmatique sur le r le et le fonctionnement du lexique sur sa position relative face aux autres compo santes sur sa structure g n rale ou sur la forme des entr es lexicales tr s peu de chercheurs se sont pench s sur la construction effective de lexiques explicites Dans les th ories linguistiques bas es sur la notion d information grammaticale 13 le r le du lexique est particuli rement important puisque celui ci y c
362. it ontolo gique Il se joue dans le travail de l criture traduisante une dialectique de l ad quation r ciproque qui dans les cas difficiles exige un va et vient entre les deux phases de l op ration traduisante Le sens ultime du texte source advient finalement dans l ach vement de l criture du texte cible tant il est vrai qu en r alit on ne traduit pas tant ce qui est crit que ce qu on pense qu a pu penser celui qui a crit ce qu il a crit quand il l a crit Le moindre paradoxe n est pas que la traduction puisse tre et soit si souvent un moyen d acc der a sa propre criture criture premi re majeure Au reste on se souviendra du conseil que nous donnait nos anciens ma tres savoir de recopier des pages de Stendhal ou de Val ry par exemple pour apprendre bien crire La le paradoxe est encore plus clatant La traduction est une m ta criture une r cri ture traduire c est un peu recopier C est au demeurant encore le m me paradoxe que connaissent bien les philosophes puisque c est dans la foul e m me de l apparente soumission au ma tre que le disciple conquiert l autonomie de sa raison de la raison qu il laisse affleurer en lui et qu il en vient na tre sa propre pens e engendrer une philosophie qui lui sera propre Dans cette perspective le recours l ordinateur et au traitement de texte n est pas seulement l
363. ivalence o se retrouvent justement tous les diff rents aspects qui coin cident dans l item de la langue source qu il s agit de traduire Il faudrait supposer qu il y ait entre les langues une sorte d harmonie pr tablie panlinguistique alors que nous faisons constamment l exp rience du contraire en tant que traducteurs et en tant que linguistes De fait certains d entre nous ont eu l occasion de vivre des situations d ateliers de traducteurs en groupe o toutes les solutions propos es tel probl me de traduction sont cart es les unes apr s les autres car elles n gligent toujours un aspect du texte source au point que de proche en proche la traduction devient impossible Ce n est pas autre chose que nous prouvons de fa on tacite dans notre pratique de la traduction individuelle et solitaire Mais cette accumulation de contraintes con tradictoires fonctionne un peu comme le m canisme du double bind mis en vidence par l cole de Palo Alto Psychologiquement cette accumulation d injonctions con tradictoires induit une inhibition de l action c est dire de la production des nonc s cible d o ces pannes d criture que nous connaissons bien C est pourquoi j ai pu parler de v ritables blocages psychologiques et m me d un complexe du traducteur avec une perte corr lative des moyens d expression extr mement frus trante Il y a l pour ce scripteu
364. iveau il convient d insister sur la n cessit d un dialogue aussi convivial que possible En particulier il est important que les questions soient formul es de telle fa on qu un utilisateur non sp cialiste de la th orie linguistique sous jacente au syst me soit n anmoins capable de les comprendre L utilisation de fen tres de dialogue et la pr sentation des diverses possibilit s sous forme de menus dans lesquels l utilisateur choisit une ou plusieurs r ponses semblent r pondre cette attente Finalement comme pour tous les syst mes qui travaillent en temps r el il y a une contrainte d efficacit Il est en effet fondamental que les dialogues se suivent rapidement de telle fa on que l utilisateur ne s impatiente pas ou qu il ne rel che pas son attention Il est int ressant de noter que ces contraintes ont des cons quences importantes sur l architecture du syst me de traduction ainsi que sur le choix des algorithmes Pour illustrer ce point que nous ne pourrons d velopper en d tail ici bornons nous la question du moment de l interaction dans la phase d analyse d une phrase Il est clair que pour poser des questions aussi pertinentes que possible l analyseur doit non seulement noter la pr sence d alternatives un moment donn mais galement explorer dans une certaine mesure ces diff rentes possibilit s de fa on pouvoir garantir qu elles ont une certaine pertinence dans le contexte en
365. iveau de structuration syntaxique plus global Lorsque le lecteur aborde la troisi me phrase L aide consistera en m lange d assistance technique formant et dirigera des contributions financi res il se doute si na f soit il que la machine ne tourne pas rond que faire de ce formant totalement d connect du reste de la phrase Ce dont il ne se doute pas c est que le programme qui semble assez intelligent pour coordonner deux membres de phrase au futur l aide consistera et dirigera organise en r alit un contresens parfait notamment parce qu il ne per oit pas le polys mie de direct trait comme verbe et non comme adjectif Pour tablir l interpr tation correcte le r viseur ne peut s appuyer sur le simple bon sens 1l doit relire le TS de tr s pr s et rep rer une structure de coordination reliant trois termes savoir un m lange de A B 7 Ma remarque n a pas pour objet de d nigrer le syst me Ce qui m importe c est de sugg rer deux choses a on se contente de proc dures inad quates pour ne pas alourdir le syst me et b on n est pas en mesure d int grer le savoir faire du r viseur dans une machine qui ne dispose pas d un module d apprentissage 8 Autrement dit d est une forme agrammaticale interpr table tandis que e est une forme gram maticale interpr table aussi mais toutes deux v hiculent un faux sens presque un non sens La port e de l e
366. je me r jouisse de cette esp ce de cadeau que vient de me faire mon inconscient et que je d cide de l accepter de le reconna tre comme s il tait de moi et d ailleurs c est bien le cas quand m me Mais il est bien clair que ce suppl ment litt raire de l criture ce d bordement heuristique qu il lui arrive de nous apporter que peut proprement s offrir l crivain stricto sensu toute la d ontologie du traducteur consistera se l interdire L o l auteur peut engranger telle rencontre d criture impr vue presque inconsciente en se disant bonne prise le traducteur dispose quant lui de cette pierre de touche qu est le texte original qui le lui interdit totalement Or ce qui est vrai la par exc s de l criture au sens restreint ce l est aussi par d faut de cette criture seconde qu est la traduction Le traducteur devra tre vigilant attentif ce que son propre texte veut dire par lui m me au del de intention dont a pu proc der son criture Tant il est vrai que nos textes nos enfants de papier acqui rent par rapport nous la m me autonomie que nos enfants de chair c est dire qu ils sont devenus autre chose que nous une fois que nous leur avons donn naissance Je suis le premier lecteur de mon texte non pas seulement au sens o c est une vidence une platitude mais au sens o j assiste le premier la fa on dont il
367. k que deux ou trois semaines apr s leur parution De plus la recherche de citations cach es exige une longue habitude des diverses cat gories de textes et le traducteur est souvent appel compl ter le travail fait par les documentalistes Aussi le Groupe de travail de la Division de traduction s est il pr occup d s sa cr ation de rationaliser et de rendre encore plus efficace cette fonction Lorsque PONU a d cid fin 1989 de se doter d un syst me disques optiques pour l archivage et la consultation des documents parlementaires le Groupe a vu le parti qui pouvait tre tir d un tel syst me aux fins de la recherche documentaire et a fait en sorte que le cahier des charges tienne compte des besoins des traducteurs Ce syst me sera mis en place d ici quelques mois Install initialement New York et Gen ve il sera par la suite tendu aux autres centres des Nations Unies Il permettra la saisie en temps r el de tous les documents parlementaires produits New York et Gen ve sur des disques optiques non r inscriptibles de grande capacit 6 4 GO La saisie tait initialement pr vue en mode image seulement saisie des documents papier au scanner mais la demande essentiellement des services linguistiques il est maintenant pr vu de saisir les documents en code mode caract res ce qui non seulement r duira consid rablement la capacit de stockage requise pour un nombre donn de
368. l algorithme de mise en place Cette laboration rel ve du travail pratique permanent en informatique Les diff rentes composantes du poste de travail sont ensuite labor es d velop p es individuellement ou par groupes avec bien entendu bourse d changes finale La progression de mise en place est toujours la m me simulation en traitement de texte mulation en traitement de texte d veloppement de syst me d di l Universit de Rennes 2 nous avons deux a priori absolus Le premier dit que le traducteur traite principalement du texte que le logiciel le plus radicalement interfac avec le traitement de texte est ce traitement de texte lui m me et que l on peut tout faire au stade artisanal avec le traitement de texte Le second dit que la puissance de calcul c est l affaire des gros calculateurs et que le passage au stade non artisanal 244 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs suppose la mise en uvre d un gros syst me Entre les deux il n y a que du vent commercial Or donc chaque tudiant commence par simuler pas pas manipulation par manipulation la fonction qu il souhaite cr er ex chercher automatiquement dans plusieurs fichiers existants tous les contextes phrases dans lesquels se trouve la cha ne de caract res xxx regrouper tous les contextes dans un m me fichier chercher dans ce fichier tous les contextes contenant un indice certain de pr senc
369. l anglais l allemand ou le fran ais bien que des maquettes ou des prototypes existent sur de nombreuses autres langues Que peut on esp rer de tels syst mes Essentiellement de r pondre a des besoins de plus en plus importants en traduction technique Typiquement en moyenne indus trielle une page de 250 mots est traduite en une heure et r vis e en 20 minutes Dans l id al avec quatre personnes on passerait donc de trois pages l heure douze pages l heure et on multiplierait donc la productivit par quatre Il s agit en fait d une limite le chiffre le plus raisonnable tant plut t de huit pages l heure en comptant une r vision plus lourde de 30 minutes par page et ce avec des r viseurs form s Quand les utiliser Cela n est actuellement envisageable que pour de gros flux de textes homog nes et informatis s comme des manuels d utilisation ou de maintenance Dans ces conditions un syst me 1 MF 400 KF de base et 600 KF de sp cialisation au vocabulaire et au type de texte doit pouvoir tre amorti en deux ans pour un flux de 10 000 pages par ann e en comptant 10 an de maintenance 60 F page de co t machine et 100 F page de r vision contre 150 F page de traduction et 70 F page de r vision pour la m thode manuelle classique soit 60 F page de gain pour amortir 1 2 MF Comment les utiliser Une condition essentielle de succes de ce type de TAO est de constituer une quipe de d velo
370. l a commenc avec le recensement et la description des noms compos s Nous avons ainsi fait une liste de plus de 100 000 noms compos s correspondant environ 500 types diff rents ce travail a t fait par Michel Mathieu Colas Pour g rer cette masse d information de fa on unifi e nous avons mis au point une s rie de champs constituant la description de chacune de nos entr es Dans la mesure o nous constituons un dictionnaire lec tronique nous ne pouvons avoir recours une d finition lexicographique pour rendre compte du sens c est dire de l emploi des mots du lexique Aucun logiciel n est capable l heure actuelle de comprendre les d finitions s mantiques qui figurent dans les dictionnaires destin s la consultation humaine Nous sommes donc contraints d avoir recours des informations formelles standardis es L objet de cette commu nication est de pr senter la nature de ces informations Chaque article du diction naire lectronique est constitu de 13 champs les six premiers sont de nature morphologique trois autres d crivent les propri t s s mantiques et syntaxiques de l entr e les deux suivants d finissent le domaine et le niveau de langue les derniers enfin sont r serv s la traduction Les champs morphologiques Le premier champ est constitu par l entr e Nous avons ensuite les champs suivants Le champ M repr sente le type morphologique En particulier on no
371. l consiste par d finition reformuler le contenu du texte de la langue de d part en un texte correct et quivalent dans la langue d arriv e Dans ce sens le PTT s nscrit dans la cat gorie des aides automatis es la traduction humaine et non pas dans celle des v ritables syst mes de traduction automatique c est dire o la machine propose une traduction du texte de la langue de d part 171 Elliot Macklovitch outre le logiciel int grateur fen tres multiples DESQview les logiciels ax s sur les fonctions et applications suivantes traitement de texte bilingue WordPerfect gestion personnelle ou locale de la terminologie Mercury Termex rep rage des mises a jour ou modifications de deux versions d un fichier de traitement de texte CompareRite conjugaison de verbes en fran ais Seconde M moire production d une liste alphab tique des termes d un texte et de leur fr quence et recherche de toutes les occurrences d un terme donn avec affichage du contexte TextSearch conversion de fichiers d un logiciel de traitement de texte un autre SoftWare Bridge Entre les mois de novembre 1989 et novembre 1990 ce prototype appel PTT 1 a fait l objet d un essai dans deux services du Bureau de la traduction un a Ottawa et l autre Montr al Treize personnes traducteurs et r viseurs ont particip l essai Une petite quipe de sp cialistes a proc
372. l est utilis pour plusieurs verbes soit parce qu il r alise les deux choses la fois C est le cas pour le descripteur HUMAIN statistiquement le plus rentable il est utilis pour les cinq verbes il recouvre un tr s grand nombre de mots et il est appliqu aux trois fonctions GN1 GN2 GN3 Par contre le descripteur PHENOMENE SOCIAL TEMPORAIRE ne con cerne que le verbe HOLD mais s applique a un tr s grand nombre de termes De plus il est s mantiquement bien d limitable cf annexe 4 Le descripteur ENTITE SPATIALE GEOGRAPHIQUE GEOLOGIQUE concerne trois verbes DRAW HOLD et LIE mais comme il est tr s g n ral la limite de son extension est difficile tablir cf annexe 4 Enfin on a cr des descripteurs pour le moment tr s faiblement rentables comme TEMPS BRUIT PH NOM NE NATUREL tels que WAVE LIFT qui ne concernent chacun qu un seul verbe ne recouvrent qu un seul mot lui m me attest dans un seul exemple Cela est une exception car nous n avons pas voulu faire des traductions ad hoc mais dans ces cas on a pens que 24 L environnement s mantique aide au transfert lexical en TA ces descripteurs taient susceptibles d accroitre leur rendement au fur et mesure qu augmenterait le nombre des verbes tudi s L exp rience montrera si cette intuition tait fond e ou non Application des descripteurs aux actants concern s Les exemples suiva
373. l knowledge qui reste constant l int rieur d une m me culture Les connotations et les m taphores reposent principalement sur ces connaissances ajout es Le concept comporte deux parties a la paraphrase d finitoire dont les l ments de sens sont h rit s du mod le du monde comprenant les types et leurs relations b le savoir ajout 55 Liesbeth Degand Guy Everaert Jacques Lerot Ces donn es sont reprises dans le sch ma simplifi suivant Fragment of SEX _ has feature ANIMAL has feature AGE World Model A ako ako ako Paraphrase FEMALE sex BOVINE age ADULT Concept COW lexical unit attr attr attr Additional S EN Knowledge SLUGGISH DULL FAT Figure 5 Notons que les concepts qui h ritent d un grand nombre de propri t s communes sont plac s un m me niveau dans l arbre hi rarchique on peut en quelque sorte saisir le concept dans son champ s mantique Le lexique sp cifique Le lexique conceptuel met un concept en relation avec sa signification il diff re du lexique particulier chaque langue qui lui met les concepts en relation avec les unit s du vocabulaire Le lexique conceptuel est donc une interlangue neutre par rapport toute langue naturelle mais il se trouve la base du lexique sp cifique de chaque langue Le passage du lexique conceptuel au lexique sp cifique est r alis gr ce au processus de
374. l utilise un analyseur lexical g n r par lex et un analyseur grammatical g n r par yacc lex et yacc sont des outils d UNIX L interpreteur de r gles L interpreteur de r gles r alise le transfert et la consolidation d un objet d un niveau un autre en appliquant les r gles de grammaire compil es qui alimentent ces niveaux Le transfert est r alis par le transducteur la consolidation par le g n rateur Pour produire la repr sentation d un objet un niveau donn partir de sa repr sentation au niveau pr c dent le transducteur prend chaque n ud de l arbre de d part en partant de la racine lui applique les r gles de transfert puis le g n rateur consolide et affine ce n ud avant de passer au n ud suivant Chaque n ud sera videmment d compos son tour s il n est pas une feuille de l arbre et chacune de ses parties sera transf r e et consolid e L interpr teur de r gles fait partie du c ur du logiciel Prolog La base de donn es La base de donn es EDB Eurotra Data Base est utilis e pour stocker les r gles lexicales qui composent les dictionnaires monolingues du syst me Pour le moment la composante base de donn es est toujours en cours de d veloppement Elle permettra dans le futur de stocker les r gles lexicales des dictionnaires de transfert Une base de donn es est n cessaire pour un certain nombre de raisons sans une base de donn es efficace
375. la possibilit d examiner des sous r sultats texte ou graphique un agent de transfert permettra l utilisateur de sp cifier une application de traduction automatique bas e sur le transfert La multiplicit des langues trait es par le syst me 72 paires a impos une strat gie de transfert simple partir d une repr sentation IS relativement abstraite en regard de la structure de d part Ce passage oblig est la condition pour une traduction de qualit satisfaisante De nombreuses et longues recherches sont encore n cessaires pour mettre au point cette repr sentation car les tudes men es de mani re contrastive montrent que chaque fois qu une information linguistique se r alise diff remment d une langue l autre une repr sentation abstraite doit tre mise au point coh rente avec tous les ph nom nes qui ont t calcul s auparavant Ceci demande un vaste programme de 87 Christiane Jadelot Dominique Boussel recherche pour faire aboutir l tat des connaissances sur les neuf langues court terme on peut esp rer que le syst me produira des traductions laissant l humain le choix de la traduction correcte long terme nous souhaitons que le programme EUROTRA aura montr que les recherches sur l interface s mantique et sa port e interlinguistique doivent tre poursuivies Bibliographie BECH A 1990 The Virtual Machine Eurotra Reference Manuel 6 1 Technical Report of Eur
376. la premi re phrase les sujets se r partissent globalement en trois groupes en fonction de trois interpr tations A 32 sujets per oivent correctement le parall isme 17 d entre eux l explicitent pour eux needs est un nom 9 Le r viseur est bien inspir de rectifier partis en parties Il l ve ainsi une ambiguit purement lexicale Pour ce faire il ne peut utiliser aucun l ment formel du contexte il a bien d faire appel sa connaissance des v nements r cents Quel logiciel pourrait le suivre dans cette voie 325 Jean Marie Waaub B 31 sujets se trompent sur la port e de la conjonction de coordination dans le domaine de la pr position with au lieu de celui de la pr position between tout en interpr tant correctement needs comme nom C 29 sujets le petit tiers se trompent la fois sur le domaine de la pr position between interrompu avant le and et sur la nature de needs interpr t comme verbe Remarquons que sept sujets ont produit un texte acceptable mais qui conserve la triple ambigu t de l original Enfin six sujets donnent une version non interpr table Il appara t maintenant que l ordinateur et le r viseur le second sous l influence mal fique du premier se rangent dans le troisi me groupe L ordinateur est bien excusable d ailleurs je ne vois pas qu une strat gie pr f rentielle fond e sur le principe de late closure ou sur celui de minimal attachment
377. layage browser Dans notre exemple il peut aller du mot record dans la liste de fr quence la premi re occurrence du mot dans le texte source cf fig 3 ID browse function one key can occur The combination of the three keys has to be A single word may occur various times no limit as an entry with either a different semantic or a different grammatical key ID can thus be used as a combination of a monolingual explanatory and a bilingual translating dictionary and as a systematically organized lexicon The three keys entry semantic and grammatical key offer in fact a highly flexible zoom function allowing the user to access and bring together the data the way he prefers ID is designed to do a lot more than just tracing terms in a dictionary The package covers a complete range from source text over dictionary to target text The program builds a frequency list of all tokens in the source text This list can be filtered the tokens occurring in the filter called base list and containing basic vocabulary that poses no problems to the translator are not taken up in the frequency list The result is a list of new word forms These can be edited quickly and written straight to any existing or new dictionary Words that were not filtered away can be written to BERL ASC Lines 127 149 Col 1 Total 232 Bytes 9211 Figure 3 Exemple d un cran montrant une partie du texte source Cette possibilit de re
378. le on the range garder 7 Rosemary s mother was holding out her long hand tendre 8 Research workers hold an opposite opinion soutenir 9 He was holding a carabin tenir 10 Inventions are held up time and again retarder 11 The incubator holds yoghourt jars contenir 27 12 Joe held up the book again pr senter 13 The technique holds great promise contenir 14 Party leaders holding shares in private firms d tenir 15 A surplus of labor holds back the mechanization of agriculture freiner Annexe 2 AFFECTIVIT FINANCE admiration benefit fury dollar glamor money hatred salary suspicion share PORTEUR PORTEUR DE D INFORMATION VIRTUALITES data future idea hope letter menace page possibility problem promise Annexe 3 position entit spatiale Arlette Attali Annette Euvrard draw hold lie position lieu hold work position opinion hold position socioprofessionnel abstrait hold book contenant hold turn book objet draw hold turn book porteur d information draw hold turn 28 L environnement s mantique aide au transfert lexical en TA Annexe 4 PH NOM NE census ceremony congress course ENTITE area city field glacier SOCIAL debate dinner election festival SPATIALE hill lake land park 29 et TEMPORAIRE meeting service show trial GEOGRAPHIQUE place pool sea valley 3 Probl mes de desamb
379. les hypertextes les outils dictionnaires th saurus dictionnaires bilingues dictionnaires de synonymes etc les outils de correction orthographique les outils de gestion documentaire indexation interrogation par mot cl ou autre les outils de TAO THAM traduction humaine aid e par la machine et TA traduction automatique Notons que nombre de ces outils sont souvent difficiles utiliser de mani re simple dans les conditions r elles d exploitation par exemple un r dacteur travaillant sur un document technique fran ais o il appara t de nombreuses expressions anglaises en informatique ou en a ronautique par exemple n utilisera pas le correcteur ortho graphique fran ais qu il jugera trop bavard et donc inefficace De la m me fa on un 145 Daniel Bachut Ren Gerber outil de gestion documentaire ou un outil de TA m me de grande qualit seront inutilisables s il leur est impossible de g rer les ordres de mise en forme des documents Par ailleurs de nouveaux outils commencent appara tre v rificateurs gramma ticaux v rificateurs stylistiques analyseurs de corpus etc qui tofferont la panoplie des utilisateurs Les nouvelles possibilit s qu offre la technologie actuelle processeurs rapides r seaux distribu s h t rog nes bases r parties crans graphiques CD ROM etc laissent penser que dans 10 ans le poste de travail aura subi des changements radicaux par
380. lexicalisation qui fait correspondre chaque concept un lex me d fini Si un concept n est pas lexicalis dans une langue donn e on peut n anmoins l exprimer l aide d une paraphrase Cette paraphrase exprime en fait le premier concept lexicalis sup rieur dans la hi rarchie auquel on ajoute les traits typiques manquants du concept non lexicalis Par exemple le lex me embouteiller est la lexicalisation de la construction con ceptuelle form e des primitifs mettre dans et bouteilles Ce lex me n existe pas en allemand il n y a pas un verbe tel que einflaschen On prend alors le concept lexicalis sup rieur et on y ajoute les traits typiques manquants de embouteiller 56 Le module lexical dans un syst me de traduction automatique En allemand nous obtenons alors in Flaschen trait typique einf llen concept com plexe sup rieur Le graphe conceptuel de embouteiller ressemblerait au sch ma sim plifi repr sent ci dessous loc BOTTLES ako PUT lex unit ees embouteiller LIQUID Figure 6 Les choses sont un peu plus compliqu es lorsqu on traduit dans le sens inverse c est a dire d une langue ot le concept n est pas lexicalis in Flaschen einfiillen en allemand vers une langue o le concept est lexicalis mais o la paraphrase existe galement embouteiller ou mettre en bouteilles verser des bouteilles en frangais
381. lis e com portant des exercices pratiques Il faut surtout proc der par tapes c est dire enseigner l usage d un ou de deux logiciels la fois En effet il faut viter d adopter une m thode de formation globale les traducteurs sont incapables d assimiler toutes les fonction nalit s du poste en m me temps et ils ont tendance par la suite sous utiliser des fonctions importantes Lors de l implantation d un poste de travail de technique de pointe l ne faut surtout pas commettre l erreur de sous estimer la complexit de l apprentissage r aliser en particulier pour les personnes qui ne sont pas famili res avec les ordinateurs N oubliez pas que certains traducteurs doivent passer du dicta phone au PTT alors qu ils n ont jamais pos les doigts sur un clavier Nous recom mandons par cons quent une d marche plus graduelle Outre la formation la p riode d apprentissage rev t une importance capitale Les traducteurs doivent absolument disposer de suffisamment de temps pour explorer les possibilit s du poste et pour approfondir les connaissances fra chement acquises Il est m me souhaitable de r duire les objectifs de production des traducteurs sur PTT et de modifier leur charge de travail pendant les premiers mois Nous avons galement appris quelque chose sur le plan ergonomique Il est essentiel de pr voir suffisamment d espace de bureau pour permettre un am nagement fonc tionnel du poste de
382. lles utilis es en France et en Belgique Les prises ne poss dent pas de broche et les fiches pas de trou correspondant Les deux contacts assurant la mise la terre sont dispos s lat ralement sur la prise et sur la fiche Lors de la traduction du mode d emploi d un appareil lectrique avec prise de terre le traducteur pourrait se montrer perfectionniste et traduire fiche ou prise avec terre systeme allemand Cette pr cision est cependant inutile car les appareils vendus en France et en Belgique auront t modifi s en cons quence soit par la firme elle m me soit par l importateur et poss deront une fiche avec terre syst me fran ais Modification impossible Parfois il n est pas possible pour le traducteur de jouer un r le facilitateur soit parce qu il n est pas capable d adapter un terme ou une expession aux besoins du con sommateur Soit parce que son donneur d ordre le lui interdit Il n existe pas que des bonnes relations entre traducteur et donneur d ordre ou traducteur et chef de service Les relations peuvent m me tre parfois tendues Exemple traduction n erlandais fran ais d un texte publicitaire pour un appareil de photo reflex Demande expresse du client faire court dimensions maxi males 3 X 2 cm Traduction propos e Ayez le bon reflex Achetez le Le donneur d ordre de langue maternelle flamande a refus cette traduction m me apr s les explications du tr
383. logie Elle occupe aussi une place de choix dans le d veloppement culturel Dans le monde arabe les efforts d ploy s dans ce domaine sont souvent marqu s par leur caract re fragmentaire et ponctuel lorsqu ils existent En outre ils ont pour la plupart t parpill s et insuffisants Il est certain qu un minimum de coordination et de centralisation est indispensable ace stade pour se d gager des pesanteurs qui entravent la progression rapide de cette r gion Malheureusement le seul m canisme central a savoir l Unit de traduction qui a pratiquement r ussi a esquisser un tableau d ensemble pour toute la r gion a d gager certaines perspectives et a amorcer un d but de solution Institut des traduc teurs Centre de traducteurs Index g n ral des traductions etc n a exist que pour une courte p riode moins de six ans et n a pas surv cu aux crises financi re et autres travers es par l ALECSO En attendant des jours meilleurs c est aux traducteurs eux m mes de prendre leur destin e en main puisqu ils occupent une place privil gi e de trait d union entre diff rentes cultures 363 Abdallah Amid Ceux des traducteurs arabes francophones qui r sident en France en Belgique en Suisse ou ailleurs en Europe peuvent s organiser et mobiliser leurs forces Pour proposer des solutions ad quates il faut d abord chercher comprendre quels sont les niveaux et domaines dans lesquels on o
384. lon le dictionnaire bilingue plusieurs mots ou expressions dans la langue d arriv e le programme s arr te en principe pour demander conseil au traducteur En principe seulement car les concepteurs se sont vite rendu compte que de nombreux mots sont ambigus Men tionnons quelques exemples anglais et fran ais MAN verbe et nom GREEN adjectif et nom CAN auxiliaire et nom MONTRE verbe pr sent et nom polys mique FERME verbe pr sent adjectif et nom LE article et pronom personnel Pour acc l rer le rythme du programme donc pour rem dier ce probl me que d autres consid reraient comme une richesse des langues dites naturelles les concep teurs ont introduit le principe du longest string matching le programme va tablir l entr e la plus longue du dictionnaire qui contient le mot en question Exemples NIGHT SOIR SOIR E NUIT ADOPTER VEDTAGE en lov un projet de loi ADOPTERE et barn un enfant CAN PEUT auxiliaire BOITE DE CONSERVES Dans ces exemples un contexte plus large pourrait tre trouv en juxtaposant selon les cas une pr position ou bien un article AT NIGHT la nuit LAST NIGHT hier soir ALL NIGHT toute la nuit A CAN une boite THE CAN la bo te 184 Trois sc narios possibles pour la station de travail du traducteur en lan 2001 La traduction mot mot implique qu il s agit d un logiciel de premi re g n ration ou m me avant Mais l o prog
385. lutions int gr es devraient coexister Acc s un serveur Les serveurs paraissent appropri s pour toutes les situations o une information peut tre demand e par un grand nombre de personnes Ainsi on ne la traduira qu une fois et ventuellement l avance Cela permet galement d avoir des versions sp cialis es par type de textes et d effectuer dans certains cas un toilettage tr s rapide des sorties comme le fait actuellement Fujitsu sur des traductions grossi res fournies la CCE On retrouve ici les situations classiques o l information est d j num ris e acc s des bases de donn es documentaires des messages ph m res comme la m t o ou les d p ches d agence On peut aussi penser la lecture active dans les biblioth ques informatis es du futur On peut imaginer un service d aide la saisie dans le cas o le lecteur n a aucune connaissance du syst me d criture de la langue source et o la lecture optique laisse 12 Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser d sirer par manque de qualit de l original ou toute autre raison Si l utilisateur a un lecteur optique l aide aurait lieu distance Sinon il se d placerait ou enverrait l original Solution int gr e sur gros micro Il s agit encore plus que dans le cas pr c dent de syst mes large spectre On imagine des utilisateurs documentalistes da
386. m CNB69 Contexte Comme les mats et le beaupr les vergues sont constitu es par des virures de t le demi coquilles rivet es form es de deux troncs de c ne assembl s par leur base elles ont en beaucoup plus allong la forme des anciennes Note Caract ristique D finition Les vergues sont des espars g n ralement cylindriques mais effil s leurs extr mit s elles sont plac es en croix sur lavant des mats et se d signent par le nom des voiles qui y sont envergu es par exemple sur la vergue de misaine est envergu e la misaine sur la grand vergue la grand voile sur les vergues de hune les huniers Rentrer la notion Termisti FR EN faire dans le logiciel MC4 con u l universit de Clermont Ferrand Dans la continuit de W STER et conform ment la norme ISO on distingue donc des relations hi rarchiques esp ce genre et partie tout et non hi rarchiques ici dites coordonn es par exemple les relations spatiales devant derri re ou dessus dessous la relation cause effet etc Attentifs aux d veloppements de l intelligence artificielle on a d s pr sent tent d exprimer ces liens par des pr dications qui permettent une grande souplesse d acc s notamment par une inversion de la perspective Par exemple si la notion X est situ e devant la notion Y on pr voira le pr dicat deux arguments X est devant Y et sa formulation inverse Y est derri re X 3 ISO 704 P
387. maine ou r alis es par un m me auteur ou depuis telle date sauf en r it rant la recherche et en recopiant dans un autre document les fiches ainsi r cup r es En r ponse aux deux inconv nients cit s ci dessus on peut toujours envisager d avoir plusieurs bases de donn es une par domaine par exemple Le probl me majeur est un probl me de recherche on y perd en vitesse et en pr cision On peut citer l Universit de Rennes et le Conseil international de la langue fran aise CILF entre autres comme utilisateurs de traitements de texte pour g rer des bases de donn es terminologiques Les syst mes de gestion de base de donn es SGBD Il nous para t souhaitable de distinguer les SGBD g n ralistes ou non sp cifiques qu ils soient classiques ou relationnels et les SGBD documentaires G n ralistes ou sp cifiques les SGBD ne permettent g n ralement pas un transfert ais des donn es vers un traitement de texte Les SGBD g n ralistes Parmi les SGBD classiques nous pouvons citer Reflex de Borland dBaselll d Ashton Tate Foxbase de Fox Software Parmi les relationnels Paradox de Borland dBase IV d Ashton Tate Oracle de la soci t Oracle 225 lisabeth Blanchon Leur inconv nient majeur est la faible longueur de leurs champs 254 caract res maximum pour les champs interrogeables de dBase ou Foxbase g n ralement trop brefs pour g rer des informations textuelles comme la d
388. matiques voluent tr s vite et si l on n y prend garde on peut se trouver tr s vite d pass Il faut donc se tenir au courant des volutions et des innovations en la mati re Outre la formation technique et juridique indispensable le traducteur du xx1 si cle doit tre au fait de quatre grands domaines l informatique la traductique terminotique la documentique la transitique L informatique Planche de travail du traducteur de demain l ordinateur personnel du traducteur sera reli de multiples r seaux de services en tous genres documentation terminologie courrier lectronique etc La saisie vocale nous semble constituer une des principales innovations de demain Le traducteur dictera directement son ordinateur qui proc dera simultan ment une premi re correction orthographique La traductique terminotique Le traducteur souvent isol dans un bureau le sera de plus en plus puisque les contacts personnels seront remplac s par des liaisons visiophoniques et que sans tre physiquement pr sents sur place les documents seront accessibles tr s grande distance 319 Jean Klein et Louis Chaballe Le papier dispara tra de plus en plus de l environnement traductionnel et se verra remplacer par les supports informatiques Finis les encyclop dies et les dictionnaires difficiles ranger et manipuler L image accessible sur une simple pression de touche devi
389. mbler moins drastique lorsqu on la compare aux t ches de pr dition ou de post dition des syst mes autonomes Du point de vue de l utilisateur une exigence fondamentale est que le niveau d interaction soit raisonnable En d autres termes les dialogues devraient tre limit s un minimum Les utilisateurs en effet abandonneraient sans doute rapidement un syst me qui poserait des questions chaque mot La question de savoir quel taux d interaction les utilisateurs consid reront comme acceptable est d licate et ne peut tre r solue hors contexte Il est clair que des param tres tels que la complexit du texte traduire la qualit des r sultats le contexte m me de la traduction entrent en compte de m me que des facteurs personnels Ce qui est s r cependant c est que les questions non pertinentes doivent tre vit es tout prix Or cela n est malheureusement pas forc ment facile Pour com prendre pourquoi commen ons par consid rer la question fondamentale du choix du moment le plus opportun pour engager une interaction Les exemples donn s en 1 permettront d illustrer le probl me i a John knew the answer b John knew the answer was wrong Dans la phrase 1a le syntagme nominal the answer fonctionne comme objet direct du verbe knew tandis que dans l exemple 1b le m me syntagme correspond au sujet de la phrase ench ss e the answer was wrong Avant d atteindre le verbe enc
390. ment complexe compos d une t te Brett et d un compl ment Schnee Exemple 2 phrase pr dicative in den Alpen ist die Gefahr noch gering und lokal traduit automatiquement en fran ais par le danger est encore local et mod r dans les Alpes args 238 head sem args 38 head sem 41 compl detype definite mod alt head sem pred expo head sem pred n comp head sem pred nom rel pred Gefahr mod degre head sem pred pred gering 245 head sem args 51 head sem gt 41 mod degre head sem pred pred lokal mod alt head sem pred loc head sem compl detype definite mod alt head sem pred expo head sem pred n comp head sem pred nom rel pred Alpen phrase head sem pred noch temps morph temps present voix actif positif yes pred und Cette analyse montre un exemple d utilisation de structures rentrantes pour exprimer le fait linguistique que les deux adjectifs coordonn s gering und lokal se rapportent au m me nom Gefahr 41 Dans les phrases pr dicatives le verbe tre qui n a pas de valeur s mantique n appara t pas dans la repr sentation Le pr dicat de la phrase qui est l op rateur und poss de deux arguments gering et lokal qui renvoient au m me argument Gefahr 75 Pierrette Bouillon Katharina Boesefeldt Conclusion Cet expos montre une
391. mes sans quitter le traitement de texte Langue source et langue cible peuvent tre invers es par une touche sans qu il y ait double sauvegarde Le programme d impression comprend un pilote d impression permettant d obtenir des sorties en deux langues Le logiciel existe en version monoposte et en version multiposte La fiche est bilingue Chaque langue dispose d un champ La fiche ne peut contenir plus de 304 caract res Un champ est constitu de 4 lignes de 38 caract res la premi re ligne contient le terme les autres lignes contiennent les informations sur le terme Des champs bilingues peuvent tre annex s si cela est n cessaire Le logiciel peut g rer jusqu 90 dictionnaires contenant chacun 65 000 fiches bilingues La conversion de donn es est possible par l interface ASCH Le programme est compatible avec la plupart des traitements de texte TERMEX Termex est un logiciel de gestion de fichiers terminologiques qui offre la possibilit d ajouter de modifier ou de supprimer des entr es partir d un traitement de texte Des programmes utilitaires permettent de fusionner plusieurs dictionnaires et d en extraire des sous ensembles Le logiciel existe en version monoposte et en version multiposte Il fonctionne avec les caract res romains et les caract res cyrilliques et a une interface utilisateur en allemand fran ais anglais Il n y a pas de limitation du nombre de champs La longueur d
392. mes traits doivent tre r currents travers le syntagme Le groupe nominal le grand danger g n ral par exemple est correct car le nom danger et les adjectifs grand et g n ral ont re u le m me type s mantique danger De m me il est possible d tablir les unit s de sens qui constituent les concepts de base du monde des avalanches et de les traiter comme des entit s globales Pour traiter par exemple le syntagme nominal fran ais couverture de neige qui constitue un seul concept et qui s mantiquement doit tre consid r comme une unit de sens 1 Nous remercions l IFENA qui subventionne partiellement le projet 70 La traduction automatigue des bulletins d avalanches de la Suisse nous stipulons dans le lexique que le nom couverture requiert un argument qui a pour valeur neige Unit syntaxique des bulletins d avalanches La syntaxe bien qu elle soit elle aussi limit e pr sente toutefois un degr de com plexit assez int ressant qui nous oblige aborder des probl mes linguistiques parfois peu tudi s Contrairement aux notices m t orologiques de TAUM METEO Lehrberger 1982 les bulletins sont en effet crits la troisi me personne en prose et incluent des phrases simples ou subordonn es actives passives positives et n gatives au pr sent pass et futur parfois coordonn es Les groupes nominaux adjectivaux pr positionnels et verbaux sont souvent tr s complexes avec plusieur
393. mes verbales V rificateur orthographique ZYZOMYS Description Dictionnaire lectronique du frangais sur disque optique compact Contenu Dictionnaire de notre temps Hachette Dictionnaire des synonymes Hachette Atlas pratique Hachette 400 000 formes de la langue actuelle a partir de 72 000 entr es dont 21 000 noms propres plusieurs dizaines de cartes en couleurs 287 Bruno De Bess Fonctionnement Pas r sident l exception du v rificateur d orthographe Possibilit cependant de r cup rer l information dans le traitement de texte Possibilit d interroger par mot vedette Possibilit d interroger partir des mots ou des chiffres contenus dans la d finition Possibilit d interroger par cha ne de caract res Possibilit d interroger par date Possibilit de visualiser les tableaux de conjugaison Possibilit d afficher les cartes g ographiques Possibilit d utilisation en r seau Mise jour annuelle The Original Oxford English Dictionary Description Dictionnaire unilingue Contenu Oxford English Dictionary en 12 volumes pour chaque entr e tymologie citations et renseignements divers 42 millions de mots 252 259 entr es 1 860 000 citations Fonctionnement Pas r sident Possibilit d interroger par mot cl par tymologie ou par domaine Possibilit de retrouver des citations par la date par le
394. minologiques partition d une entit en syst mes relativement autonomes dont il est possible d analyser la structure et le fonctionnement mais aussi la mise en vidence de m canismes de r gulation qui permettent une adaptation optimale aux conditions changeantes de l environnement En d autres termes le traducteur confront aux probl mes pos s par les langues de sp cialit et amen devoir ma triser plus rapidement que par de simples lectures de familiarisation les notions fondamentales de domaines et de sous domaines devrait avoir sa disposition des instruments terminologiques informatis s susceptibles d tre constamment remis jour qui lui permettent d acc der aux r seaux notionnels structurant ces micro domaines de haute sp cialit Les options th oriques sur lesquelles reposent notre travail sont les suivantes l Toute d marche terminologique doit se fonder r ellement sur les notions La terminologie sera comprise comme la totalit structur e des notions d un domaine de sp cialit La plate forme th orique mise au point par W ster et reprise par Felber se retrouve ici Les cons quences du choix de cette approche conceptuelle que l on trouve aussi bien en s mantique ou en psycholinguis tique sont importantes 1 1 La terminologie ne peut tre assimil e une lexicographie de domaines sp cialis s 1 2 Elle ne se ram ne pas la r daction de fiches aussi compl tes
395. mnipr sente inaper ue par la plupart de nous comme l eau l est par les 207 Kees Van Der Horst poissons avance travers les anciennes fronti res condition que la traduction suive Voici donc le d fi europ en pour le Service de traduction s assurer qu aujourd hui et demain la Commission des Communaut s europ ennes trouve ses canaux de com munication multilingues toujours ouverts Le concept cl ma trise La traduction intervient deux endroits pr cis dans la communication multilingue soit la source avant transmission du message soit la destination la source elle ouvre la destination elle d bloque autant de canaux de communication qu il y a de traductions demand es Dans les deux cas la traduction subit les cons quences de tous les probl mes associ s au message initial y compris la multiplication de ces probl mes par le nombre de langues demand es en traduction Malheureusement la communi cation multilingue est rarement planifi e et organis e et m me s cela est le cas les traducteurs n y sont jamais associ s Pourtant la communication multilingue est un processus comme un autre Elle a une structure et une dynamique que l on peut examiner et d crire Mais cela ne veut pas dire qu elle est en tant que processus planifi e et organis e afin de se d rouler d une fa on efficace et contr l e Au contraire comme presque tous les processus qui sont le r sult
396. mpatibles ils permettent d viter bon nombre de difficult s de transfert au prix n anmoins d une moindre qualit du traitement des donn es textuelles On peut galement comme on le disait au d but aller jusqu d tourner de sa vocation d origine un tableur comme Excel ou Lotus pourquoi pas avec bien s r les limitations inh rentes ce genre de logiciel taille des champs etc Enfin on ne peut pas passer sous silence un Deskview ou un Windows qui per mettent la consultation en parall le par multifen trage de plusieurs applications sans toutefois permettre de transfert facile de donn es sauf dans le cas de Windows entre des applications qui sont pr vues pour tourner sous Windows Les logiciels terminologiques Bien qu on ait choisi de les distinguer des pr c dents il faut bien rappeler que ce sont aussi des logiciels de gestion de donn es Ils sont cens s tre adapt s au traitement 226 Comparaison de logiciels utilisables en terminologie des donn es terminologiques mais on se rend compte que ce traitement donne lieu aux interpr tations et aux r alisations les plus diverses On peut en effet distinguer quatre cat gories essentielles combinables entre elles les logiciels qui permettent un acc s direct partir d un logiciel de traitement de texte ceux qui n offrent pas cette possibilit ceux qui imposent un format de fiche pr d fini ceux qui autorisent l utilisateur d fin
397. n e aux langues mortes Sa p dagogie s en ressent encore Elle n est pass e de fa on d cisive aux langues vivantes qu au cours des derni res d cennies Il en d coule un risque inh rent la mise en contact de deux langues La traduction est potentiel lement dangereuse lorsque par maladresse n gligence ou ignorance elle devient le jouet du traducteur qui se laisse influencer par la langue de d part La forme comme le fond peuvent en souffrir gravement parfois au d triment du destinataire ou du lecteur ordinaire habituellement peu port s interroger sur ce qu il lit et mettre en doute la comp tence du traducteur Il n est pas jusqu la mani re de traduire qui ne soit porteuse d enjeux Selon que le professeur de traduction adoptera tel style ou vocabulaire telle norme linguis tique il orientera qu il le veuille ou non l apprentissage Sa responsabilit est lourde sur les plans moral social culturel et m me politique car l id ologie n est jamais tr s loign e des extr mes trop de puret de la langue fait pendant au laxisme que l on d nonce par ailleurs urbi et orbi Un autre risque grave que Claude L vi Strauss a bien d crit se pr sente en situation de communication humaine il est tr s malais pour une personne de com prendre tout fait l Autre les Autres Plus la langue la culture les m urs et les usages d un peuple sont loign s des n tres plus
398. n Parsing and Generating with Unification Grammars Case Studies from ELU Proceedings of the 28 Annual Meeting of the Association for Computational Linguistics June 1990 p 205 211 SALM B 1982 Lawinenkunde fiir den Praktiker Bern Verlag des SAC SHIEBER S M 1986 An Introduction to Unification Based Grammar CSLI Lecture Note n 4 Annexe I Exemple de bulletin 9 mars 1984 Starke Sonneneinstrahlung und eine Erw rmung zu Beginn der Woche sowie die nachfolgende kr ftige Abk hlung haben die Lawinengefahr weiter gemindert Die Niederschl ge der letzten zwei Tage brachten lediglich dem Alpennordhang 10 bis 30 cm Schnee Am Alpennordhang im Wallis in den Tessiner Bergen in Nord und Mittelb nden sowie im Unterengadin ist die Lawinengefahr dank einer stabilen Altschneedecke gering Einzelne Gefahr enstellen k nnen noch an Schattenh ngen oberhalb rund 2000 m angetroffen werden Im Oberengadin und in den s dlichen B ndner T lern wo das Schneedeckenfundament immer noch eine ungen gende Festigkeit aufweist besteht f r den Skifahrer vor allem an Nord und Osth ngen oberhalb rund 2000 m eine m ssige rtlich beschr nkte Lawinengefahr 76 La traduction automatique des bulletins d avalanches de la Suisse Annexe II Exemples de phrases analys es et g n r es par la grammaire fran aise Vingt trente cm de neige fra che sont tomb s dans les Alpes dans la r gion du Simplon dans les vall es d
399. n de la structure du r seau et des investissements est tudi e o l on peut comprendre que l on tudie l volution de la structure du r seau et l volution des investissements NUMSOL 1 ou bien que l on tudie l volution de la structure du r seau et l volution de la structure des investissements NUMSOL 2 La troisi me propri t qui diff rencie les arbres d analyse licite d une phrase est l tiquetage en relation logique et relation s mantique des n uds non terminaux d sign par la suite par tiquetage en relation logico s mantique Elle correspond au troisi me niveau d interpr tation de la structure profonde Le sch ma suivant figure 5 montre les diff rences entre les deux arbres produits par l analyse de la phrase Je vous parle de la tour Eiffel o on peut comprendre que l on nous parle depuis la tour Eiffel NUMSOL 2 ou bien que l on nous parle au sujet de la tour Eiffel NUMSOL 1 Apres avoir d crit les propri t s qui nous int ressent montrons comment en exploitant leur pr sence dans le r sultat d analyse d une phrase nous pouvons r soudre certains types d ambiguites 35 Herv Blanchon UL ULFRA UL SOL pee PHVB UL ULSOL NUMSOL 2 7 Pa E 4 PHVB l volution de la structure du r seau et des investissements est tudi e I volution de la structure du r seau et des investissements est tudi e Figure 4 R sul
400. n dite automatique que la traduction assist e par ordinateur qu elle soit dirig e par l homme THAM ou par l ordinateur TAAH 2 Cette id e qu on trouve dans les Nouveaux essais sur l entendement humain fut reprise par Voltaire dans son Dictionnaire philosophique 183 Paul Soren Kj rsgaard C est un v nement caract ristique plusieurs niveaux et je crois en outre que le cas est suffisamment typique ou g n ralis pour qu il permette d en tirer des le ons Il s agit d une toute petite entreprise moins de 10 employ s Aucun linguiste n y a travaill plein temps Par cons quent une id e directrice de ce logiciel est d attaquer le processus de traduction par le biais de la technologie Le principal atout du produit r side en effet dans une nouvelle technique pour faire un dictionnaire bilingue tr s com pact de fa on qu il n absorbe pas toute la m moire vive de l ordinateur Ainsi le logiciel fonctionne sur PC Outre un dictionnaire bilingue le logiciel ne contient aucun savoir linguistique et on en fait m me une vertu Une autre id e directrice du logiciel est de traduire mot mot ou phrase par phrase par phrase on entend ici un groupe de mots Une session typique de ce logiciel se d roule de la fa on suivante le texte traduire le texte source est lu par l ordinateur puis est traduit mot mot Chaque fois qu un mot du texte source quivaut se
401. n effet l informatisation se traduit par des cadences de travail plus lev es impos es par la hi rarchie ou le plus souvent impos es volontairement Si l on consid re par exemple qu un traducteur peut traduire une moyenne de 250 mots heure il peut r viser 1000 1500 mots pr traduits par une machine dans le m me laps de temps combien de fiches le terminographe bien quip sera t il astreint Sur un plan strictement conomique ces gains de productivit sont partiellement ou totalement annul s par une d valorisation du produit et des personnes qui en sont les producteurs Oui mais ces inconv nients mal mesur s encore ne sont ils pas contre balanc s par les possibilit s de d concentration et d ext riorisation des enceintes de travail qu autorise l informatique le trop fameux t l travail Il semblerait au contraire que cette atomisation des lieux de travail qui d boucherait sur un isolement p nible ne soit souhait e ni par les d cideurs ni par les acteurs Par contre une demande s exprime unanimement pour des produits plus ergono miques l ergonomie minimale tant la compatibilit entre mat riels entre mat riels et logiciels et entre logiciels Des progr s sont r alis s dans ce domaine par la r alisation d interfaces entre traitements de texte et dictionnaires entre traitements de texte et courrier lectronique par exemple L ergonomie du grec ergon travail est d
402. n entendu de redoutables probl mes dont la solution va ind niablement vers un poste de travail de traducteur tr s sophistiqu c est dire vers cette station de travail tr s performante que l on peut imaginer tr s facilement suivant divers sc narios Peut tre avec une priorit accord e la pr sence du traducteur c est lui l artisan de la machine ou peut tre seulement en lui accordant un r le de surveillant c est la machine qui est l artisan On peut aussi entrevoir un cheminement qui va de la traduction banalement informatis e l utili sation d un syst me quelconque de traitement de texte additionn des logiciels de correction d orthographe plus ou moins perfectionn s des conjugueurs des dic tionnaires automatiques des syst mes d aide la r daction l ing rence de plus en plus importante des traitements automatiques et automatis s c est dire qui s ap puie un degr plus ou moins marqu sur l intervention humaine directe XX On sait que la traduction automatique n est pas id e nouvelle pas plus que la traduction assist e d ailleurs On peut en sch matisant beaucoup diviser l histoire de la traduction automatique en diverses p riodes en une premi re poque vers les ann es cinquante rappelons que la premi re construction de la machine traduire remonte 1946 marqu e par un d bordement des recherches surtout entre 1957 et
403. n substantif humain et pour objet un substantif concret inanim comptable etc Les traits que nous venons d indiquer serviraient aussi rendre compte de l emploi suivant Luc a plant cet arbre Or il est vident que la relation entre regarder et le substantif arbre et celle entre planter et ce m me substantif arbre ne sont pas du tout de m me nature Je sais beaucoup plus de choses sur la nature s mantique ou pragmatique du mot arbre l aide de l op rateur planter qu avec l op rateur regarder On pourrait objecter que le verbe planter est lui aussi ambigu du fait qu il a dans son domaine d arguments des substantifs de nature s mantique diff rente Luc a plant un clou dans le mur Luc a plant des choux dans son jardin quoi on peut r pondre que rien n oblige postuler qu une classe s mantique naturelle soit d finie par un seul op rateur Si nous ajoutons la d finition de arbre outre le verbe planter un op rateur comme abattre Luc a plant abattu cet arbre nous nous rendons compte que seuls les mots d signant des arbres sont susceptibles de figurer dans ce double environnement On plante un clou ou des choux mais on ne les abat pas on les arrache ou on les r colte Nous venons de faire un trajet inverse celui qui est fait habituellement Au lieu de sous cat goriser un op rateur l aide d arguments nous avons utilis un op rateur ou plut t la combinaison de plusieurs
404. n syntaxique et s mantique Par exemple on consid re comme acquises les lev es d ambiguites grammaticales substantif verbe adjectif adverbe la reconnais sance des r f rents des pronoms relatifs et personnels celle des circonstants non pr positionnels et des diff rentes fonctions syntaxiques en g n ral Crit res de s lection des traductions fond s sur la morpho syntaxe Nous ne donnerons que quelques exemples indicatifs l Un mot sp cifique par exemple la particule qui accompagne le verbe Field DREW AWAY on his motorcycle R gle DRAW AWAY S ELOIGNER 2 Un l ment grammatical The observation HOLDS true whether R gle HOLD Adj RESTER 3 La voix a laquelle le verbe est lui m me employ peut tre un l ment qui oriente vers la bonne traduction I HELD receptions for leading figures R gle HOLD ACTIF ORGANISER Ici ce n est pas le seul l ment tre pris en compte mais 1l est n cessaire 4 Une fonction syntaxique The culture was HELD at 34 degrees F R gle HOLD circ de mesure gt MAINTENIR Crit res de s lection des traductions fond s sur la s mantique C est ici qu interviennent les descripteurs s mantico cognitifs que l on peut d finir comme classes notionnelles regroupant un ensemble d unit s lexicales ayant un trait s mantique commun Ils se caract risent de plusieurs mani res 23
405. nalyseurs stylistiques pour la critique de style etc La disponibilit de corpus bilingues peut galement permettre de r aliser en amont des traducteurs et r dacteurs des travaux qui soient r utilisables par eux g n ration de dictionnaires bilingues tables statistiques etc Par ailleurs la com munication avec d autres sp cialistes doit pouvoir se faire ais ment communication d une liste de mots nouveaux au terminologue questions au r dacteur etc Conclusion Vu l volution actuelle de la technologie il n est pas utopique d envisager un poste de travail int gr et configurable fournissant de nombreux outils d aide l utilisateur Toutes les activit s pr sent es dans cet article sont en fait tr s li es et l exp rience montre qu elles doivent tre consid r es dans leur ensemble L utilisation du TALN et des outils annexes dans les activit s de gestion docu mentaire est devenue un axe strat gique pour de nombreuses entreprises Pour SITE la ma trise d ceuvre du projet EUROLANG et le d veloppement du poste d enrichis sement lexicographique pour le CNET s inscrivent tout fait dans cet axe Bibliographie BACHUT D 1991 Industrialisation d un syst me de TAO fran ais anglais dans le domaine technique Colloque G nie linguistique 91 Versailles 16 17 janvier 1991 BOITET C et al 1982 ARIANE 78 an Integrated Environment for Automated Translation and Human Revisi
406. nclusion int ressante des valuateurs savoir que le degr d appr ciation des diverses composantes du poste de travail tait directement reli au degr de familiarisation avec WordPerfect On peut donc penser que ceux qui venaient seulement d apprendre les rudiments de ce puissant logiciel de traitement de texte taient trop pr occup s par cet apprentissage pour vraiment tre en mesure d explorer toute autre nouvelle application A court terme Les r sultats de l valuation d montrent de fa on claire que les besoins en formation avant essai des participants avaient nettement t sous estim s Aussi comme solution au probl me le Bureau de la traduction a t il d cid d organiser des s ances de for mation suppl mentaires l intention des participants l essai appel s continuer travailler sur une version am lior e du PTT 1 De plus les applications que les participants n avaient pas jug essentielles leurs t ches en particulier celles au langage de commande abstrus comme TextSearch ont t limin es de cette version am lior e ainsi que du PTT 2 mis au point par le CCRIT D autres programmes reconnus comme tant d une utilit moyenne mais qui sont rarement consult s comme Software Bridge 10 Cette version am lior e appel e PIL I est galement install e sur un PC de type 386 mais contrairement au nouveau PTT 2 il ne fonctionne pas en r seau et ne comprend pas un module d
407. nd e traduction d un document r vision d un lexique d finition d une struc ture de fichier terminologique r daction d une notice technique etc un cahier des charges strict doit tre tabli Ce cahier des charges pr cise l ensemble des directives normes et conventions indique les responsabilit s de chacun stipule le mod le d organisation du travail retenu r git la conduite des activit s fixe les protocoles d change d information normalise la pr sentation du produit feuilles de style fixe les d lais et l ch ancier par activit ou sous produit liste les ressources disponibles ou recommand es ou impos es pr cise les outils et supports ventuellement impos s d finit au besoin les modalit s de n gociation avec le donneur d ordre pose les crit res de qualit r visable seuil en de duquel le r viseur refuse l gitimement d intervenir pose les crit res de qualit livrable seuil de qualit finale fixe les conditions de r tribution notation ou paiement des participants l activit La d finition du cahier des charges par consultation du donneur d ordre puis r flexion collective constitue en fait le premier acte p dagogique Il pose le formateur dans sa fonction de personne ressource charg e d arbitrer de conseiller de guider Il d finit pour le formateur des fonctions d aide en salle e
408. nd Methodology in EUROTRA in Nirenburg S 1987 r d Machine Translation Theoretical and Methodological Issues Cambridge Cambridge University Press p 114 135 BARRETT E 1988 Text ConText and HyperText Writing with and for the Computer Cam bridge MA MIT Press BARRETT E 1989 r d The Society of Text Hypertext Hypermedia and the Social Cons truction of Information Cambridge MA MIT Press BLACHE Ph 1990 L analyse syntaxique dans le cadre des grammaires syntagmatiques g n ralis es interpr tations et strat gies th se de doctorat in dite facult des sciences de Luminy Universit d Aix Marseille II BLACHE Ph et J Y Morin 1990 Bottom Up Filtering A Parsing Strategy for ID LP Grammars in Karlsson F 1990 red COLING 90 Proceedings Helsinki Universit d Helsinki et New York Association for Computational Linguistics BOUCHARD L L EMIRKANIAN et J Y Morin 1991 D termination de la couverture dans les interfaces en langue naturelle in Gauthier G 1991 r d CO 91 CHOMSKY N 1981 Lectures on Governement and Binding Dordrecht Foris DA SYLVA L 1990 Un parseur inspir de la th orie gouvernement liage m moire de M A in dit d partement de linguistique philologie et traduction Universit de Montr al DEAN FODOR J amp S CRAIN 1990 Phrase Structure Parameters Linguistics and Philo sophy 13 6 619 659 GAZDAR G E KL
409. ne base mais que l on ne veut pas r cup rer l information associ e 105 Mathieu Lafourcade Fonction GetArticle Key cha ne KeyNumber integer Baselndex entier var Content liste de donn es Visible boolean Erreur Cette proc dure permet d obtenir les informations associ es l article rep r par la cl Key de la base rep r e par Baselndex S l existe plusieurs articles ayant la m me cl on obtiendra les KeyNumber premiers On utilisera cette fonction pour r cup rer les informations d un article dont on sait qu il existe dans la base Fonction PutArticle Key string Content data Baselndex integer Erreur Cette proc dure cr e un nouvel article de dictionnaire dans la base r f renc e par Baselndex Cet article a pour cl Key et pour contenu les informations Texte r f renc es par Content Perspectives Nous travaillons actuellement sur un certain nombre d am liorations par rapport la version actuelle Acc l ration du traitement Le lemmatiseur d origine PILAF 4 et 3 n est pas vraiment adapt ce que nous voulons faire La structure de dictionnaire coupl e au lemmatiseur n est pas tr s effi cace Elle peut tre am lior e diminuant ainsi grandement le temps de g n ration de cl s Nous cherchons galement adapter un ou plusieurs autres lemmatiseurs puis qu Odile a t con u pour offrir une telle modularit Am liorat
410. ner la traduction officielle d un article de code dont seul le nun ro figure dans l original Elles peuvent prendre la forme d une note du traducteur en bas de page ou en fin de texte pour donner la d finition d un terme usuel dans la langue source mais inconnu en langue cible par exemple Conseil g n ral ou galement pour donner la composition et num rer les comp tences d un organisme similaire mais diff rent dans le pays de la langue cible Ainsi il serait hasardeux de se contenter de traduire l allemand Betriebsrat par comit d entreprise ou conseil d entreprise sans autres informations compl mentaires car le lecteur destinataire penserait automatiquement au mod le fran ais ou belge et serait donc tromp 310 Jargonautes et terminophages au service du consommateur handicap linguistique Ajout d explications caract re synonymique ou antonymique Dans les modes d emploi destin s au grand public apparaissent parfois des termes techniques qui ne sont pas susceptibles d tre compris par tout le monde Dans ce cas il n est pas inutile d expliciter ces termes l aide de synonymes ou d antonymes plus simples Exemple les hottes aspirantes domestiques peuvent fonctionner au choix comme appareil avec recyclage ou vacuation ext rieure de lair Il n est cependant pas certain que le mot recyclage soit compris de tous C est pourquoi il est sou haitable que le traducteur ajoute entre
411. nes et coh rentes dans leur compl men tarit Le traducteur a maintenant le mat riel dont il r vait mais le r veil est parfois dur les espaces th oriques sont encore trop souvent d sertiques Les probl mes de 359 Philippe Thoiron fond sont toujours sans solution d finitive mais la conscience est maintenant en veil Quelques vidences ont t r p t es par les participants avec plus de vigueur que nagu re Traduire ce n est pas changer des mots La traduction ne pourra pas se faire en dehors d une th orie linguistique Cette th orie devra tre en mesure d int grer les diff rents types de connaissances dont nous disposons Il est donc tout a fait remarquable et incontestablement positif qu une assembl e regroupant autant de praticiens de la traduction de la terminologie et des disciplines connexes ait ce point valoris la n cessit des recherches th oriques en linguistique I est tout aussi remarquable d ailleurs que propos de la formation des traducteurs on ait autant parl de domaines autres que la traduction strico sensu Il est clair que les participants la table ronde voient le traducteur de l an 2001 comme un homme de communication et de communication multilingue bien s r Il aura certes sa disposition tous les moyens d acc s l information sp cialis e mais ce pouvoir m me devra tre ma tris C est pourquoi la n cessit d enrichir et de diversifier la formati
412. nible en remplissant les espaces adresses inutilis s de la m moire haute c est dire les adresses situ es entre 640 Ko et 1024 Ko Le chargement de plusieurs des programmes de commande et petits programmes utilitaires du PTT dans la m moire haute permet de lib rer suffisamment d espace dans la m moire conventionnelle pour que Findit puisse tre ex cut dans une fen tre DESQview cette plus grande capacit de m moire permet galement d ex cuter Termex et WordPerfect dans la m me fen tre et du m me coup de r cup rer la fonction couper coller Un autre probl me technique r v l par l essai a trait l cran du poste de travail Dans les consultations qui ont pr c d la d finition des sp cifications techniques du PTT 1 les traducteurs avaient exprim le souhait de travailler avec un cran pleine page permettant l affichage de plus de 25 lignes de texte la fois et de plus d une fen tre En r ponse cette demande l quipe du CCRIT a propos The Genius cran monochrome haute r solution fabriqu par Micro Display Systems D s le d part les participants l essai ont formul des commentaires tr s n gatifs sur l cran Genius car malgr l avantage que pr sente sa plus grande taille la grande majorit des utili sateurs jugeaient les caract res beaucoup trop petits en mode 66 lignes Les participants ont continu de se montrer insatisfaits de l cran Genius m me apr s la rec
413. nom de l auteur par des mots y figurant ou par le texte de la citation Possibilit de sauvegarder des formats de recherche Possibilit d utiliser des caract res sp ciaux en particulier pour l tymologie Possibilit d utilisation en r seau Merriam Webster s Ninth New Collegiate Dictionary Description Contenu du Merriam Webster s Ninth New Collegiate Dictionary articles illus trations et prononciation enregistr e de toutes les entr es Contenu 160 000 articles Fonctionnement Pas r sident Enregistrement num rique de la prononciation am ricaine standard Possibilit d affichage en caract res normaux ou larges 288 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Illustrations du dictionnaire inclues dans le CD ROM Noms propres compris dans la nomenclature The New Grolier Electronic Encyclopedia Description Encyclop die unilingue Contenu Academic American Encyclopedia en 21 volumes 33 000 entr es 9 millions de mots Fonctionnement Pas r sident Possibilit d ouvrir jusqu 10 fen tres contenant des informations Possibilit d tendre la recherche par des liens automatiques Possibilit de combiner plusieurs cl s de recherche Possibilit d afficher l historique de la recherche Possibilit de tronquer les cl s de recherche Possibilit de transf rer les informations sur une disquette ou d
414. nous prouvons de la difficult voire de la r ticence en reconna tre objectivement la valeur Aussi afin de rapprocher les interlocuteurs du dialogue interlinguistique et inter culturel et de favoriser la compr hension des autres je propose un renouvellement des termes du contrat implicite de coop ration Nord Sud Les conditions d un dialogue renouvel Jusqu ici me semble t il le dialogue interculturel s est d roul de fa on contradictoire soit unilat ralement dans le sens Nord Sud Or un dialogue est par essence bilat ral Il engage les parties r ciproquement En l occurrence plus que la lettre du contrat c est l esprit dans lequel il devrait tre ex cut qui importe Il faut que le dialogue soit r tabli dans sa signification premi re qu il n aurait jamais d perdre celle d une voie de communication non sens unique mais bien double sens entre deux interlocuteurs ou groupes d interlocuteurs lt 6 Je renvoie le lecteur au texte de la communication que j ai pr sent e sur ce sujet au VI congr s mondial de la FIPF Qu bec juillet 1984 et parue dans Dialogues et cultures la revue de la F d ration internationale des professeurs de fran ais volume 27 1985 p 91 99 sous le titre Les enjeux culturels et sociaux de l enseignement du fran ais en contexte de bilinguisme et de traduction 7 Dans la pr face de son livre Le regard loign Paris Plon 198
415. ns 321 L ordinateur est une vraie machine crire J R Ladmiral Paris 329 La formation du traducteur en Pan 2001 K Dejean Le F al Paris 341 Former des formateurs de traducteurs pour le xxr si cle Pour un stage int gr et francophone de traduction J C Gemar Montr al 349 Partie IV Tables rondes 35 36 37 Premi re table ronde Recherche et formation 359 Deuxi me table ronde Probl mes et besoins pour I Afrique 361 Troisi me table ronde Perspectives et strat gies de d veloppement de la traduction dans le monde arabe 363 JENTE e E E EE EE er ee 371 IX Liste des auteurs Amid Abdallah UNESCO Paris France Attali Arlette Euvrard Annette CELTA CRAL CNRS EUROTRA F Nancy Universit de Nancy II BP 3397 54015 Nancy Cedex France Bachut Daniel SITE 12 rue de Reims 94701 Maisons Alfort Cedex France Blampain Daniel Petrussa Philippe Van Campenhoudt Marc Institut sup rieur des traducteurs et interpr tes Communaut fran aise Bruxelles Belgique Blanchon lisabeth Centre de Terminologie et de N ologie CNRS INaLF 27 rue Damesme 75013 Paris France Blanchon Herve GETA Institut IMAG UJF amp CNRS BP 53X 38041 Grenoble Cedex France Boitet Christian GETA Institut IMAG UJF amp CNRS BP 53X 38041 Grenoble Cedex France Bouillon Pierrette
416. ns SITE a d pos un projet EUREKA fin mars 1991 Le projet EUROLANG a pour objectif la r alisation d un syst me de TAO multilingue fonctionnant sur cinq langues euro p ennes fran ais anglais allemand espagnol et italien Pour construire ce syst me on d veloppera une bo te outils pour le traitement automatique de la langue naturelle TALN Le principe d une bo te outils donne la possibilit d utiliser une strat gie meccano plug and play qui offre des garanties d ouverture tant au niveau informatique ad quation de chaque outil possibilit d assemblage qu au niveau linguistique mise en jeu de plusieurs th ories strat gies d finies par les utilisateurs de la bo te outils Le projet est b ti autour d un noyau de partenaires repr sentant les diff rents centres de comp tences europ ens en mati re de TAO SYSTRAN SITE le laboratoire GETA et plusieurs quipes de recherche participant au projet EUROTRA La participation de soci t s d j utilisatrices de la TAO comme RANK XEROX UK et KRUPP RFA donne au projet une dimension industrielle Les diff rents partenaires qui travaillaient jusqu alors sur des projets concurrents sont parvenus la conclusion que la mise en commun des hommes des techniques des m thodes et des id es tait le seul moyen d aboutir un syst me de TAO la pointe de la technologie et capable de faire face aux normes efforts consentis par les Japonais da
417. ns ce domaine La terminologie et la lexicographie En terminologie et lexicographie SITE m ne diff rentes activit s concernant aussi bien la production de glossaires terminologiques et de lexiques que la conception et la r alisation d outils d enrichissement de consultation et de stockage de dictionnaires lectroniques 142 Traduction et terminologie exp rience et perspectives industrielles PHENIX la base terminologique multilingue l usage des traducteurs La base PHENIX con ue et r alis e en interne permet de g rer des fiches termi nologiques constitu es pour chaque mot ou expression de sa ses traduction s de son contexte d utilisation domaine sous domaine etc de quelques informations linguistiques cat gorie genre etc et d un code objet Ce dernier est en quelque sorte une caract risation s mantique v hiculant des informations pr cieuses pour un traducteur On distingue environ 200 codes objets dans PHENIX par exemple ano malie m tal pays Un syst me de gestion volu permet aux traducteurs d acc der ais ment a cette base On peut notamment exprimer des crit res de s lection tr s raffin s pour trouver l quivalent appropri dans un contexte donn domaine client composant etc L acc s est possible partir de n importe quelle langue aucune langue n est privil gi e comme source Aujourd hui la base PHENIX comporte environ 240 000 entr es multilingue
418. ns de grandes organisations ou firmes cherchant savoir ce qui se fait dans tel ou tel domaine et ce dans plusieurs langues Soit l imformation est d j num ris e disquettes bandes DOC bases de donn es non munies de serveurs de TA et il n y a que des probl mes de traduction de formats Soit elle ne l est pas et l utilisateur doit acqu rir une connaissance minimale du ou des syst mes d criture utilis s ce qui reste tout fait possible dans le cadre voqu Par exemple il ne faut pas une longue formation pour r pondre un syst me qui vous demande quel caract re chinois choisir parmi une liste d une dizaine Vu la tendance actuelle on risque peu de se tromper en disant qu il s agira de vraies stations de travail au sens o on l entend aujourd hui 10 20 Mips Unix X Window N cessit d environnements g n riques mat riel logiciel Dans un cas comme dans l autre les environnements seront g n riques La seule diff rence concernera la puissance requise Pour l acc s un serveur un micro de base suffit et suffira Pour les solutions int gr es il faudra une station de travail standard Dans le premier cas l est vident qu on ne peut imposer un logiciel sp cifique pour l dition des r sultats Il faudra fournir des filtres transformateurs de formats pour les standards du march Dans le second cas on ne le peut pas non plus car il est fort prob
419. ns imagin es alors restent valables aujourd hui et m ritent d tre d velopp es davantage Le premier crit re auquel doit satisfaire un syst me informatique destin non pas un informaticien ou un chercheur mais un praticien c est certainement la simplicit d utilisation la convivialit Il faut en quelque sorte que l utilisateur oublie qu il a un syst me informatique devant lui Dans le cas de la terminologie dans un contexte traductionnel ceci signife que l utilisateur final n a qu taper le terme simple ou complexe sur le clavier de son PC et la machine doit s occuper du reste Un syst me informatique doit galement tre souple et dynamique Souple pour accepter diff rents types de donn es des mots simples des termes complexes des l ments phras ologiques des contextes en tout genre etc Souple aussi pour que le traitement de ces donn es n exige pas un effort de pr paration excessif mais que des algorithmes appropri s indexent correctement les documents les ressources humaines sont rares et ch res Souple encore pour permettre une utilisation partir de postes de travail tr s diversifi s m me les moins intelligents donnant un acc s partir de n importe quel point d un r seau Le dynamisme du syst me doit permettre une volution ais e du logiciel en fonction d une part des d veloppements technologiques d autre part de la naissance ou de la reconnaissance de nouvea
420. ns utilis s pour y parvenir varient selon la perception que l on a des fonctions des traducteurs selon les contextes de formation et selon les moyens disponibles Nous pr senterons ici apr s avoir bri vement analys les d fis auxquels elles r pondent et le contexte de leur mise en uvre les strat gies retenues dans le cadre du programme de formation de traducteurs l Universit de Rennes 2 Les d fis Les contraintes du march de l emploi sont ou sont devenues telles que le traducteur doit n cessairement au terme de sa formation initiale tre 1 op rationnel 2 poly valent au sens de la multicomp tence confirm e et 3 ma tre du clavier et de la bidouille informatique Traducteur op rationnel Quatre facteurs principaux imposent aux traducteurs d tre capables d autonomie op ra tionnelle imm diate Ce sont le renforcement des exigences de qualit le co t prohibitif des formations de terrain la mise hors circuit des d butants sur appels d offres et bien videmment le d veloppement des technologies li es l exercice de la profession 235 Daniel Gouadec Les exigences de qualit et de productivit ont conjointement fait remonter le niveau intrins que des premiers recrutements de traducteurs d entreprises ou d agences en m me temps qu elles augmentaient l ventail des qualit s requises comp tence gale en traduction la priorit va toujours quiconqu
421. nt dit 1l faut relire le TS et l interpr ter en quoi un traducteur humain e t t infaillible d embl e Constatons toutefois que le r viseur de service a corrig efficacement par secteurs centraux Comme professeur de traduction je ne suis pas satisfait du choix de composants l o composantes semble s imposer Si le r viseur n a pas jug bon d intervenir c est qu il a trouv que le terme propos tait interpr table interpr table certes mais inexact Ne jetons pas la pierre au r viseur le syst me automatique aurait pu disposer d un dictionnaire de transfert un tant soit peu plus intelligent c est dire capable de distinguer un contexte conomique de contextes chimiques ou lectroniques Un quatri me barbarisme syntaxique celui ci vient en fin de paragraphe h risser l piderme sensible du lecteur a les plus mauvaises r gions affect es en Pologne lecteur qui r tablira comme l a fait le r viseur b les r gions les plus gravement affect es en Pologne encore qu un traducteur robotis pr f rera c les r gions de Pologne les plus gravement affect es Sur ce cas je voudrait faire deux commentaires Tout d abord une valuation qualitative de ces trois versions a se situer la limite du non sens b au niveau interpr table mais incorrect et c au rang sup rieur la fois correct authentique et transparent Deuxi me remarque d un point de vue
422. nt gration de services RNIS ce qui sera fort utile non seulement des usagers tels que les missions des Etats membres aupr s de PONU ou des biblioth ques mais aussi aux traducteurs en poste dans des bureaux d centralis s qui actuellement ont beaucoup de difficult obtenir la documentation de r f rence dont ils ont besoin Telles sont les principales caract ristiques qui feront l originalit du poste de travail de traducteur PONU Je ne dirai rien des caract ristiques ergonomiques fen trage taille et d finition des moniteurs etc car les services linguistiques de ONU ne se sont pas encore pench s sur ces aspects J ajouterai simplement que le mat riel mis la disposition des traducteurs devra tre suffisamment puissant non seulement pour fonctionner efficacement en mode multi t che mais aussi pour offrir une marge suf fisante en pr vision d applications futures Conclusion En guise de conclusion je me permettrai de me livrer quelques sp culations sur la mani re dont nos traducteurs r agiront leur nouvel environnement de travail Je constate et pas seulement chez les jeunes traducteurs que face aux innovations tech nologiques l impatience d essayer l emporte largement sur la peur de la machine Un certain nombre de traducteurs d us de la lenteur que met l Organisation les quiper n ont pas h sit investir eux m mes dans du mat riel et des logiciels J esp re
423. nt d un plan global d informatisation renseignements r f rences adresses stages d initiation aux technologies nouvelles promotion et sensibilisation aupr s des int ress s tude de march pour la diffusion des outils informatiques 7 Conclusion d accords de coop ration avec les entreprises d informatique pour faci liter la distribution et l introduction de ces techniques nouvelles aux diff rents niveaux 8 Mise en place de r seaux pour l change d information collecte et traitement de donn es statistiques enqu tes etc dans le monde arabe niveaux national et r gional en Europe et en Am rique relations bilat rales et multilat rales long terme Au niveau interarabe Cr ation d autres associations professionnelles en vue de la mise en place d une Union des associations de traducteurs Bureau de coordination de l arabisation informatisation du travail terminologique r vision des modalit s de publication de sa revue Projet direction centrale des activit s de traduction T ches et fonctions Elaborer un plan national des activit s de traduction aux niveaux suivants formation des traducteurs interpr tes et terminologues orientations de ces traduc teurs selon les besoins de d veloppement propres au pays branche d activit secteur r gion etc mais aussi selon les qualifications et comp tences des traducteurs labo
424. nt des co ts de production et donc de la rentabilit de la viabilit de ces entreprises Discr diter le perfectionnisme tout en sauvegardant une certaine exigence de qualit permet de consid rer comme in vitables diff rentes formes de compromis entre quantit et qualit notamment en TA et en TAO 1 E BIERIN A MOULIN F PICHAULT Les industries de la langue un march en devenir OWIL Universit de Li ge p 7 2 Voir notamment W J HUTCHINS Machine Translation Past Present Futur Ellis Horwood Ltd 1986 plus sp cialement p 329 331 et notamment Une traduction de qualit m diocre non r vis e peut se justifier si elle est produite en peu de temps et bon march et si elle ne doit pas tre publi e Si on d sire une meilleure qualit il est indispensable de recourir une collaboration entre l homme et la machine p 330 ma traduction 321 Jean Marie Waaub En passant il me suffira de rappeler que le d bat lanc il y a trente ans par BAR HILLEL sur les perspectives d une traduction enti rement automatique de haute qualit FAHQT acronyme en vigueur chez les jargonautes n a cess de rebondir Aujourd hui on trouve sur le march on nous les a pr sent s ici m me divers produits banques terminologiques dictionnaires intelligents encyclop dies sur CD ROM et m me des analyseurs s mantiques dont l ambition est de relever le d fi Pour voquer l
425. nt dite de la base de donn es devrait tre confi e un responsable d sign qui l effectuerait partir du programme de gestion de la base de donn es 176 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT taille de la base de donn es s largit plus le nombre de r ponses non pertinentes risque d augmenter Quoi qu il en soit le module n a d autre but que de d montrer ce qui peut tre fait il ne constitue donc qu une solution possible au probl me de la gestion des documents une fois que tous les textes sont archiv s sous forme lectronique dans un r seau local R duction de l h t rog n it Comme nous le pr cisions au d but de ce document notre projet de poste de travail repose avant tout sur le regroupement d un ensemble d applications logicielles chacune visant aider le traducteur ex cuter certaines t ches p riph riques de routine On pourrait envisager le d veloppement partir de z ro d un tel ensemble de programmes ce qui aurait pour avantage de permettre un degr lev de coh rence et d uniformit entre les fonctions similaires des diverses applications Nous avons plut t choisi de rep rer des progiciels commerciaux existants qui m me s ils n ont pas t con us pour les t ches de traduction pourraient n anmoins tre utiles la traduction humaine L avantage vident d une telle fa on de proc der est qu elle vite les co ts
426. nt inadapt s aux progr s technologiques les plus r cents Une am lioration du contenu des outils et de la m thodologie utilis e pour leur mise au point est pr voir 300 28 Importance de la traduction dans l am nagement linguistique de la R publique centrafricaine Marcel DIKI KIDIRI CNRS LACITO Paris France Resume l instar de nombreux pays africains la R publique centrafricaine vient de s engager dans la voie d un bilinguisme d tat en dotant le s ng du statut de langue officielle conjointement avec le fran ais L une des nombreuses implications de cette d cision est la promotion du s ng comme langue de r daction des textes officiels juridiques administratifs politiques etc Or une tr s importante partie de ces textes devra tre traduite du fran ais En outre l activit traductionnelle est envisag e comme partie int grante des techniques d laboration des terminologies dont on a besoin dans le cadre de la normalisation et de l instrumentalisation du s ng D o la n cessit de former des traducteurs comme personnes ressources de l am nagement linguistique de la R publique centrafricaine La situation sociolinguistique en R publique centrafricaine La R publique centrafricaine compte une cinquantaine de langues vernaculaires parl es r gionalement par des groupes ethniques diff rents Ces langues sont dans leur grande majorit troitement apparent es Elle
427. nt jusqu 2000 caract res qui peuvent ensuite tre Imprim s sauvegard s sur disquette ou transf r s dans un programme de traitement de texte Pas de possibilit d utilisation en r seau Mise jour annuelle Le Robert lectronique Description Ensemble d outils d aide la r daction fond sur la base de donn es servant pr parer la nouvelle dition du Grand Robert de la langue fran aise Contenu Nomenclature de 100 000 entr es dictionnaire de 80 000 articles anthologie litt raire de 160 000 citations dictionnaire analogique comprenant un million de synonymes homonymes d riv s compos s et antonymes liste d abr amp viations et de signes conventionnels annexe bibliographique conjugaison compl te de tous les verbes Fonctionnement Possibilit d installation comme programme r sident Compatible avec les principaux logiciels de traitement de texte Possibilit d effectuer soit une recherche abr g e structure et sens principaux soit une recherche d taill e pour chaque sens d finition principale exemples l ments de phras ologie renseignements analogiques d finitions secondaires remarques et commentaires grammaticaux Possibilit d interroger par cha ne de caract res Possibilit d ins rer les l ments s lectionn s dans le fichier de travail Possibilit d interroger a partir d une graphie fautive 450 000 for
428. nt utiliser les services d un traducteur d sirant cependant tre traduits dans une ou plusieurs langues et acceptant pour cela de n gocier et de clarifier leurs textes par dialogue avec le syst me Mots cl s Traduction assist e par ordinateur TAO Traduction automatique TA Traduction humaine assist e par machine THAM traduction d pistage traduction diffusion traduction professionnelle traduction occasionnelle stations de travail individuelles pour la traduction Introduction On emploie le terme de traduction aussi bien pour la po sie que pour les romans la publicit les ouvrages scientifiques les rapports et manuels techniques les nomen clatures de pi ces d tach es alors qu il conviendrait au moins de distinguer la re cr ation par exemple la traduction d Edgar Allan Poe par Baudelaire qui vise avant tout transmettre l aspect subjectif f t ce au prix d une l g re transformation du contenu la localisation largement pratiqu e pour les manuels de micro ordinateurs qui vise adapter un contenu un environnement culturel particulier la traduction diffusion 1 14 en particulier la traduction de documenta tions techniques dont le contenu doit tre strictement rendu sans ajout ni omission m me si le style sent la traduction et la traduction rapide enfin dans laquelle nous rangerons la traduction d pistage de textes
429. ntation diff rents profils d utilisateur doivent tre d velopp es On peut penser que l approche automatique suivie jusqu ici continuera se d ve lopper mais que pour poursuivre ma comparaison avec l automobile ou la photogra phie il sera possible galement de changer de vitesse manuellement ou de d connecter le m canisme de mise au point automatique pour faire des r glages manuels L utili sateur qui le souhaiterait pourra donc plus largement qu aujourd hui d finir lui m me les param tres qu il souhaite voir privil gi s Des comparaisons chiffr es montrent toutefois que dans la plupart des cas l approche automatique donne des r sultats plus efficaces ce sont des raisons essentiellement psychologiques qui justifient le maintien d approches diff rentes C est donc une approche la carte qui se g n ralisera aussi bien pour les strat gies de recherche voire dans certains cas pour les proc dures d indexage que pour les modes d affichage des donn es c t des processus automatiques utilisant des menus diff rents niveaux L utilisateur pourra r duire ou au contraire largir les possibilit s d obtenir des informations partielles en intervenant sur Jes combinaisons de codes mati res sur la position et la longueur de la troncature etc L utilisation d interfaces graphiques pourra remplacer ou compl ter l utilisation de d finitions La connexion avec des bases de d
430. ntentions du r dacteur Cet ordre d exploitation des propri t s pourra si n cessaire tre remis en question car comme le montre la figure 6 l or ganisation des traitements est fortement modulaire 38 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle R sultat d analyse Diff rents tiquetages en classes syntaxiques oul Traitement tiquetage en CS Diff rentes g om tries et relations syntaxiques oul Traitement g om trie et RS Diff rents tiquetages en relations logico s mantiques oul Traitement tiquetage en RLS Arbre des questions Figure 6 Sch ma du processus d exploitation de l arbre d analyse On est libre d examiner la pr sence de chacune des propri t s dans n importe quel ordre Mais il nous semble que l organisation propos e a quelques fondements psy chologiques et ergonomiques 39 Herv Blanchon Pour le point de vue psychologique lorsque l on se place dans la situation de lev e interactive d ambiguite le r dacteur sera amen r examiner son texte sans se servir du contexte comme le fait le syst me Supposons par exemple qu il soit occup r diger un document qui parle du classement d un certain nombre de clich s repr sentant des acteurs c l bres ou en train de le devenir et que dans un tel contexte il crive la phrase Il examine la photo de Pierre Latouche et la classe Dans ce texte cette phrase ne pose aucun p
431. ntervention serait suicidaire La seule modification possible en la mati re est la correction d erreurs objectives ou mat rielles par exemple lorsque dans la table des mati res le titre d un chapitre ne correspond pas celui du chapitre lui m me ou lorsqu il y a incoh rence entre les num ros de la figure et ceux du texte Cela arrive m me rarement il est vrai dans des demandes de brevets et dans des normes Cependant en r gle g n rale le traducteur ne peut ici agir en tant que facilitateur sauf pour les l ments qui dans le texte rel vent directement d un jargon ou d une terminologie sp cifique au pays du texte original Nous aurons l occasion d y revenir Apr s leur adoption les trait s internationaux constituent eux aussi des textes intangibles Quand des erreurs de traduction s y sont gliss es mais s agit il vraiment 308 Jargonautes et terminophages au service du consommateur handicap linguistique d erreurs de traduction il n est plus possible de revenir en arri re La tristement c l bre r solution 242 des Nations Unies dans laquelle la version fran aise la lib ration des territoires occup s ne correspond pas la version anglaise the liberation of occupied territories en est un exemple magistral Ceci a engendr toute la s rie de probl mes que nous ne connaissons que trop bien puisque les deux versions font foi Les textes dans lesquels le traducteur peut ou doit
432. nts tir s de l annexe 1 mettent en vidence le r le de la s mantique actancielle pour aider au transfert lexical des verbes dans un programme de TA 1 The senate seat held by her husband Richard GN2 socio prof abstrait occuper 4 The century dinner was held at Eton GN2 ph n social temp avoir lieu 11 The incubator holds yoghourt jars GNI contenant contenir 14 Party leaders holding shares in private firms GNI GN2 humain d tenir finance 15 A surplus of labor holds back the mechanization of GN2 freiner processus Limites li es au choix des descripteurs s mantiques Dans l id al les r gles dict es par l algorithme de traduction devraient permettre de traduire avec exactitude la totalit des attestations du corpus utilis Mais ce n est pas le cas Aussi c t des traductions jug es satisfaisantes qui repr sentent tout de m me environ 85 des cas dans notre corpus nous avons des traductions dites approximatives 7 il s agit des cas o la plus grande partie du sens source est conserv e des traductions impropres 3 cas o la plus grande partie du sens source est perdu mais reste compr hensible gr ce au contexte et enfin des traductions incorrectes 3 cas o l on a perdu totalement et le sens source et la compr hension Nous allons illustrer les TROIS derniers cas c est dire les traductions non satis faisantes en
433. objectif par contre savoir l enseignement de la technique de traduction s en trouve encore 341 Karla D jean Le F al trop souvent Eclipse De plus en associant l enseignement de la traduction l ensei gnement des langues elle entretient le malentendu sur la traduction dans le grand public et r duit par cons quent davantage encore son impact sur les donn es de la pratique Pour les m mes raisons elle attire ceux qui n ont souvent pas un profil de traducteur et rebute ceux qui l auraient peut tre Finalement bien qu elle passe pour professionnelle elle forme dans l hypoth se la plus favorable des techniciens de la traduction mais non pas de v ritables professionnels de la comunication multilingue De ce fait elle n est pas en mesure de faire avancer la professionnalisation de cette activit qui continue d tre organis e et g r e par des non sp cialistes Pour que la traduction puisse relever le d fi de notre civilisation moderne 1l faut r former la formation En effet sans tre le seul facteur de progr s elle en constitue n anmoins le plus important puisque ce n est qu travers elle que l volution du savoir traductologique peut avoir un effet sur la pratique de la traduction sur sa qualit et donc sur son utilit pour la communication internationale Encore faut 1l que la formation elle m me son objectif son organisation et son contenu se mette au diapason de cette m
434. occup e par la terminologie dans l environnement traductionnel qu il s agisse du milieu professionnel ou d un milieu de formation la LUXURIANCE de la terminologie est telle que l utilisateur a peine s y retrouver l Le d veloppement des sciences et des techniques a multipli les besoins en terminologie et les produits foisonnent sauvagement des entreprises aux institutions 2 Le mot terminologie est devenu tellement polys mique que l on oscille chez les praticiens entre la tentation de ramener la terminologie une simple question de lexique voire de lexicographie et celle de l assimiler une science du langage une r flexion th orique dont ils n ont que faire dans la pratique de l urgence qui est la leur 3 Depuis pr s de vingt ans des banques de terminologie se d clarent au service du traducteur Si nous laissons de c t les produits imprim s nous pouvons 213 Daniel Blampain Philippe Petrussa Marc Van Campenhoudt dire que dans un bureau de traduction bien quip ou dans un institut comme le n tre la consultation des banques se r sume pour des raisons conomiques celle de TERMIUM sur CD ROM et d EURODICAUTOM Mais m me au sein de ces deux banques le concept de luxuriance est tellement d appli cation que le traducteur retrouve parfois la solitude et le d couragement de l explorateur au sein des for ts vierges 3 1 Ces banques sont encombr es Elle
435. odes d expression la langue de sp cialit Le traducteur de l an 2001 lui devra poss der une l Connaissance pouss e des langues 3 ou 4 et non 1 ou 2 seulement 2 ma trise des machines et des moyens informatiques dont celle des banques de donn es et autres dictionnaires lectroniques 3 formation approfondie en terminologie linguistique g n rale et appliqu e Cela pour r pondre aux nouveaux besoins du march 4 vaste culture g n rale diversifi e scientifique ef litt raire comprise D apr s ce profil de formation la responsabilit du professeur de traduction le formateur est galement double 1 il doit enseigner un savoir faire amener le traducteur au degr de comp tence suffisant pour en faire un bon travailleur de la langue poss dant fond les bases de son m tier notamment partir de l emploi plus ou moins g n ralis de la machine C est l obligation absolue du formateur celle que l on est en droit d attendre d une personne qui pr pare un m tier qu elle forme des ing nieurs des comptables ou des dentistes Mais le formateur doit en outre 2 enseigner aux futurs traducteurs un savoir tre celui qu ils devront ma triser pour vivre dans le xx1 si cle o l on verra se r pandre peu pr s partout les fruits du progr s de la technique soit les syst mes informatiques et la TAO L obligation du formateur en l occurrence n est que relativ
436. oling 90 vol 3 p 30 35 CARBONELL J and M ToMITA 1987 The Universal Parser Architecture for Knowledge Based Machine Translation Proceedings of the 10 International Joint Conference on Artificial Intelligence 67 ric Wehrli ISABELLE P 1987 Machine Translation at the TAUM Group M King d Machine Translation Today Edinburgh University Press Jones D and J Tsuyn 1990 Interactive High Quality Machine Translation for Monolin guals Proceedings of the 3 International Conference on Theoretical and Methodolo gical Issues in Machine Translation of Natural Languages Linguistic Research Center Austin University of Texas JOHNSON R and P WHITELOCK 1987 Machine Translation as Expert Task S Nirenburg d Machine Translation Theoretical and Methodological Issues Cambridge University Press Kay M 1980 The Proper Place of Men and Machines in Language Translation Technical report CSL 80 11 Xerox PARC Kay M 1982 Machine Translation American Journal of Computational Linguistics 8 74 78 MELBY A M SMITH and J PETERSON 1980 ITS Interactive Translation System Pro ceedings of the 8 International Conference on Computational Linguistics COLING 80 MELBY A 1982 Multi level translation aids in a distributed system Proceedings of the 9 International Conference on Computational Linguistics COLING 82 North Holland MELBY A 1987 On Human Mac
437. omaine concern par le texte Cependant alors que des progr s consid rables ont t accomplis dans certains champs de la linguistique th orique et en particulier dans les domaines de la syntaxe et de la morphologie domaines pour lesquels il est maintenant possible d envisager des applications informatiques relativement sophistiqu es d autres aspects du langage et du processus de traduction restent fort mal compris C est en particulier le cas de la s mantique et de la pragmatique pour lesquelles nous ne disposons que de mod les 1 Ces remarques ne s appliquent pas aux applications qui touchent des domaines tr s limit s et tr s sp cifiques comme le systeme TAUM M t o cf Isabelle 1987 qui traduit de fa on autonome et satisfaisante des bulletins m t orologiques syst me que Slocum 1985 8 d crit juste titre comme the world s only example of a truly fully automatic MT system 60 Pour une approche interactive au probl me de la traduction automatique tr s partiels Quant aux mod les computationnels de repr sentation de la connaissance ils n existent pour l instant que pour des domaines microscopiques L incapacit des syst mes de traduction automatique actuels assurer une qualit et une fiabilit suffisantes est largement reconnue et dans la pratique ces syst mes de traduction exigent un travail non n gligeable de correction et ou de pr paration de la part de leurs utilisateur
438. ombre de notions a pr voir dans la banque pour rendre compte du r el En d autres termes il y aura autant de notions homonymes en langue source qu il y a de notions correspondantes en langue cible La fiche terminologique doit distinguer le savoir consacr la notion et le savoir consacr aux diverses d signations de cette notion dans les diff rentes langues envisag es Au sein d un micro glossaire les notions peuvent tre reli es par des liens verticaux et horizontaux formant une arborescence rigoureusement structur e Ce mode d organisation notionnelle constitue une aide a la consultation pour le traducteur et permet de rendre compte de notions hyponymes rarement d fi nies dans les sources sp cialis es du fait qu elles sont situ es au bas d une hi rarchie esp ce genre Des r gles de fonctionnement des arborescences peuvent tre exploit es dans une perspective de gestion automatis e du savoir En effet l organisation notionnelle du savoir n est qu une tape pr alable au travail du traducteur Le role du logiciel est de proposer une d marche intelligente d exploitation du contenu de l arborescence Ainsi il pourrait proposer des modifications de liens lors de l ajout d une nouvelle langue c est dire de nouvelles notions ou r soudre les impossibilit s de traduction d une notion en exploitant le r seau Le projet tente actuellement de d couvrir les algorithmes qui dans l av
439. ome ou comme option du menu principal de Word Par l entremise d une simple fen tre InContext offre actuellement l acc s trois bases de donn es lexicales le Gage Canadian English Dictionary le Multidictionnaire des difficult s de la langue fran aise et le Hayakawa Thesaurus of English Bien que le produit soit encore l tape de l essai pilote on pr voit d j y ajouter d autres ressources lexicales dont un dictionnaire bilingue anglais fran ais Lorsque nContext est charg dans la m me fen tre que le traitement de texte l utilisateur n a qu s lectionner dans son texte le terme qu il d sire chercher choisir l option JnContext figurant dans le menu et indiquer la base de donn es qu il veut consulter quelques secondes plus tard la d finition compl te du terme s affiche l cran presque identique celle qui figure dans la version publi e de l ouvrage de r f rence Si l utilisateur d sire copier des parties de la d finition dans son texte il n a qu les s lectionner l aide de la souris choisir l option cut du menu d dition et ensuite l option paste du menu 12 Chose surprenante ESP a eu de la difficult reproduire les divers types de polices de caract res qui permettent notamment de distinguer la d finition elle m me des exemples abr viations etc On aurait pu penser que Windows serait un environnement appropri la reproduction
440. on Coling 82 Prague HEYER G et al 1991 Motivation Goals and Milestones of Esprit II project MULTIPLEX Colloque G nie linguistique 91 Versailles 16 17 janvier 1991 MARET D 1991 Poste de travail lexicographique g n rique du CNET propos au Colloque d Avignon 91 NossiN M 1991 Le projet GENELEX EUREKA pour les dictionnaires lectroniques Colloque G nie linguistique 91 Versailles 16 17 janvier 1991 VAUQUOIS B et BOITET C 1985 Automated Translation at Grenoble University Com putational Linguistics vol 11 n 1 January March 1985 148 PARTIE Il La station de travail du traducteur Pr sidents Philippe Thoiron Jacques Goetschalkx 13 Pour le traducteur un poste de travail trois niveaux d assistance Alan MELBY Brigham Young University at Provo Provo Utah tats Unis Quand on parle de l tat des choses dans dix ans l est utile de regarder le progr s fait depuis dix ans En 1981 l auteur a con u un poste ou une station de travail pour traducteur Il a pr sent les principes de ce poste au Congr s international de linguis tique computationnelle COLING 82 L auteur croyait en 1981 qu en moins de cinq ans un PTT poste de travail du traducteur se trouverait sur peu pr s chaque bureau o un traducteur exerce son m tier Certes beaucoup de traducteurs ont aujourd hui un micro ordinateur individuel et emploient un syst me
441. on probl me de relation logico s mantique L analyseur a rencontr un probl me de relation dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne Il parle au sujet de la Tour d Argent O Il parle depuis la Tour d Argent Figure 15 2 Un niveau qui pr cise en plus l tiquetage de l occurrence de qui permet d apprendre les repr sentations du syst me probl me de relation logico s mantique L analyseur a rencontr un probl me d identification de classe dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne Il parle au sujet de la Tour d Argent de ARGument du verbe parler Il parle depuis la Tour d Argent de CIRConstant de LOCalisation du verbe parler Figure 16 45 Herv Blanchon 3 Un niveau pour un utilisateur sp cialiste probl me de relation logico s mantique L analyseur a rencontr un probl me de relation dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne Il parle de la Tour d Argent OBJ1 ARG O Il parle de la Tour d Argent CIRC LOCUNDE Figure 17
442. on du traducteur est apparue aussi vidente Les savoir tre devront tre ajout s aux savoir faire pour que l acc s efficace aux savoirs ne soit pas une chim re Le traducteur de l an 2001 devra tre capable de r fl chir la nature et au fonc tionnement des langues de sp cialit l int rieur des divers domaines de la connais sance Il aura conna tre et valuer avec tout le sens critique voulu les outils dont il lui faudra bien se servir machines logiciels documentation informatis e et les hommes qu il devra tour tour questionner et servir Comment poser les bonnes questions au bon moment pour ne pas se laisser rabaisser au rang d un ex cutant alors qu on a vocation devenir l un des maillons essentiels de la cha ne de communication Comment ne pas se laisser dominer par un syst me de plus en plus informatis alors m me que la pression de la masse des documents traduire poussera in vitablement la m canisation du poste de travail Pour plusieurs participants le salut du traducteur de l an 2001 passe par une ma trise de l outil informatique Cette ma trise passe videmment par la mise en uvre d un programme dont il reste n anmoins d terminer les modalit s pratiques Il faudra que celles ci int grent les traducteurs du Sud au moyen de stages de formation et de recyclage bien s r mais aussi par la r alisation de programmes de recherche partag e li s intimement aux action
443. on 50 octets par articles Odile version 2 Odile version 2 est une r criture compl te de l interface et une red finition des fonc tionnalit s de la premi re version d Odile 13 Des d monstrations sont possibles soit du francais vers l arabe avec syst me arabe coop ration avec PIERA dans le cadre RFIL soit du fran ais vers le malais 98 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh Interface et fonctionnalit s Exemple de session Comment se pr sente Odile Plut t que de d crire les unes apr s les autres les fonc tionnalit s de cet outil nous pr sentons le d roulement d un sc nario type Supposons qu un chercheur doive traduire son dernier article en vue d une pr sentation un congr s Pour cela il utilise son traitement de texte favori et traduit les paragraphes les uns apr s les autres directement sur le document Cependant il h site pour traduire le fragment mettent les pieds dans le plat they spill the beans Boutons d action Boutons de configuration Run Look Add Dict Lem Config Help mettent les pieds dans le plat mettent les pieds dans le plat mettent les pieds dans l plat mettent le pieds dans le plat mettent le pieds dens 1 piat mettent l pieds dans le plat mettent 1 pieds dans l plat mettre les pieds dans le plat mettre les peds dans T piat mettre le pieds dans le plat mettre le pieds dans 1 plat mettre 1 pieds dans le pla
444. on mentale et musculaire avec subvocalisations phona toires manipulation manuelle d un clavier ou utilisation vocale et manuelle d un dictaphone etc Curieusement lesdits ouvrages traductologiques passent en g n ral tr s rapidement sur cette articulation binaire probl matique mais essentielle o se fait le travail de la d verbalisation on se contente le plus souvent d un tiquetage nigmatique trans fert ou m me traduction quand on ne passe pas tout simplement le probl me sous silence Au lieu de cela on raffine sur l avant traduction et sur l apr s traduction alors que l essentiel tient encore une fois dans ces deux phases dont la d verbalisation assure l articulation psychologique binaire Tout au plus convient il sans doute d ajouter une troisi me phase ou plut t une deuxi amp me et demie qui est la phase des relectures permettant d assurer une v rification du texte cible obtenu ce feed back faisant appara tre l ventuelle n cessit de proc der certains r ajustements ou r glages cf inf Les difficult s de traduction qui m int ressent ici sont donc des difficult s d ex pression crite que le traducteur rencontre dans la seconde phase de son travail Ce sont des difficult s que je dirai d ordre la fois psychologique et litt raire 4 vrai dire il existe quand m me en traductologie certains chercheurs qui
445. on professionnel ces termes deviennent respectivement quincaillerie et soft partir de cet exemple nous pouvons d gager une tendance g n rale La ter minologie fran aise de l informatique privil gie des termes fran ais tandis que dans le jargon professionnel du m me domaine apparaissent souvent des termes anglais Cette tendance se manifeste dans tous les secteurs o les Anglo Saxons mais aussi les Japonais jouent un r le dominant comme dans l lectronique grand public Une seconde tendance peut tre soulign e le jargon professionnel du moins en fran ais est plus fr quent en langue orale qu en langue crite qui est davantage le domaine de la terminologie Ceci est peut tre la cons quence du d cret paru au d but des ann es soixante dix interdisant l emploi de termes trangers dans les textes officiels et publicitaires fran ais Qui utilise la terminologie ou le jargon Nous envisagerons la fois l aspect producteur et consommateur Les auteurs de textes En gros trois cat gories d auteurs recourent la terminologie ou au jargon professionnel Les scientifiques Ils peuvent s adresser cinq groupes cibles diff rents Premi rement leurs coll gues sp cialistes quand par exemple ils publient un article dans une revue scientifique Deuxi mement aux tudiants en cours de formation dans le domaine lorsque ces scientifiques r digent des documents pour leurs cours
446. oncevoir les auxiliaires de traduction assist e par ordinateur TAO Pour per mettre aux sp cialistes non linguistes de traduire et de communiquer dans une langue trang re il leur faut des outils qui pourront les aider On verra donc des logiciels travaillant en sens inverse c est dire qui traduisent depuis la langue maternelle vers la langue trang re jusqu pr sent la norme a t de traduire vers la langue maternelle ma connaissance il existe deux projets qui vont dans ce sens L un est le projet LIDIA sous la direction de Christian Boitet du GETA Grenoble L autre est plut t un avant projet baptis MITRA visant justement les PME et dont l id e vient d une quipe de l cole des hautes tudes commerciales d Aarhus au Danemark Bibliographie BOITET C 1990 Vers la TAO personnelle Le projet LIDIA du GETA La Tribune des Industries de la Langue juillet octobre 90 HoLMBoE H 1989 MITRA cole des hautes tudes commerciales d Aarhus au Danemark document interne Kay M 1980 The Proper Place of Men and Machines in Machine Translation Palo Alto Cal KJ RSGAARD P S 1987 REFTEX A Context Based Translation Aid Proceedings of Third Conference of the European Chapter of the Association for Computational Linguistics Morristown KJ RSGAARD P S 1989 REFTEX Un progiciel pour la traduction assist e par ordina teur Meta Vol 34 n 3 M
447. onfiguration du PTT en mode 41 lignes En effet les autres probl mes soulev s ne pouvaient tre corrig s aussi facilement notamment le scintillement constant sur presque tous les mod les et le mauvais alignement du cadre d image sur certains De plus l cran Genius n est pas compatible VGA ce qui signifie qu il n est pas possible de tirer avantage de la capacit du DOS 3 3 d afficher les majuscules accentu es Compte tenu de tous ces probl mes nous avons d cid de remplacer l cran Genius par un cran couleur VGA 16 pouces mais nous sommes toujours la recherche d un cran mono chrome pleine page dont la fiabilit soit reconnue afin de pouvoir offrir une solution de rechange Nouvelles fonctions Une des principales diff rences entre la premi re et la deuxi me version du poste de travail du traducteur est que le PTT 2 fonctionne en r seau tandis que le PTT 1 est 5 Il existe un programme Quarterdeck similaire pour les PC 286 mais il ne convient pas tous les ordinateurs de ce type dont ceux en place au Bureau de la traduction 173 Elliot Macklovitch install sur un PC autonome Un certain nombre de raisons ont motiv un changement d orientation aussi important plusieurs venant des pr occupations exprim es par les participants l essai lors des entrevues d valuation Si nous reformulons les remarques des traducteurs un niveau l g rement plus abstrait nous pouvons dire qu un r se
448. onn es multilingue 157 terminologiques 209 236 textuelles 253 base PHENIX 143 BDTAO 143 blocs d information structur s 252 bo te outils 142 bulletins d avalanches 69 C cahier des charges 240 CD ROM 162 CD ROM 285 champ des classes d objets 269 classement automatique 176 classes d objets 257 cle 97 Commission des Communaut s europ ennes 202 207 communication multilingue 208 compilateur de r gles 82 concepts hi rarchis s 268 concordance 250 conjugueur lectronique 162 connaissances extra linguistiques 110 linguistiques 60 110 conseiller au service du consommateur 308 _D desambiguisation interactive 34 d verbalisation 345 dictionnaire s automatique 97 automatis s 283 bilingue 184 lectronique 163 190 255 personnalis s 190 difficult s d expression crite 331 disque optique 162 documentique 320 donn es terminologiques 223 a cosyst mes terminologiques 274 l ments lexicaux 256 ELU 72 enseignement assist par ordinateur EAO 270 ensembles d informations hi rarchis s 252 environnement informatis 140 traductionnel 159 273 quipe de production 243 tiquetage en classe syntaxique 34 en fonction syntaxique 34 en relation logique et s mantique 34 EURODICAUTOM 201 228 274 284 EUROLANG 142 EUROTRA 79 F fiche s de Termisti 277 terminologiques 223 fichiers de param tres 84 fonctionnalit s 147 24
449. onn es encyclop diques et des syst mes audiovisuels am liorera les possibilit s de formation L utilisation de syst mes experts ou de bases de connaissances pourra pallier les al as des syst mes de classification ceci me para t tre la seule piste prometteuse dans l utilisation efficace de r seaux notionnels notamment pour affiner la recherche th matique des informations Conclusion Il est difficile de pr dire l avenir Au cours des derni res ann es partisans des d velop pements centraux et fanatiques des banquettes mises en r seau ont tour de r le 205 Alain Reichling pr dit la mort de l une ou l autre approche D fenseurs du documentaire et incondi tionnels du relationnel se sont oppos s r guli rement Selon les contraintes et les progr s technologiques selon les ressources disponibles selon les modes d organisation et les budgets des solutions diff rentes pourront s imposer Ce qui est aujourd hui un outil parfaitement banalis dans les services de la Commission commencera seulement se g n raliser dans d autres environnements Une seule chose para t s re aujourd hui les d veloppements technologiques et l accroissement du parc informatique contribueront au d veloppement et l largis sement de la gamme d outils dont disposeront terminologues et traducteurs mais le fond du probleme la vraie difficult r sidera toujours par del l outil informatique dans le c
450. ons de types essentiellement diff rents Or m me dans une conception en relais comme celle de Jackendoff 1987 o chaque niveau n est interfac qu aux niveaux imm diatement voisins plut t qu l ensemble des autres niveaux l int gration des niveaux pose autant de probl mes que la repr sentation du contenu de chacun d entre eux En d autres termes le contenu des fl ches dans un sch ma comme le suivant est tout aussi complexe que celui des objets qu elles relient morphograph mique pragmatique Figure 1 Interaction des composantes dans une structure s quentielle 123 Jean Yves Morin Par ailleurs il semble bien que le lexique doive tre interfac plusieurs niveaux diff rents sinon tous les niveaux de repr sentation linguistique phonologie graph mique morphonologie morphologie morphograph mique pragmatique Figure 2 Int gration du lexique aux autres composantes dans une structure s quentielle Pis encore dans un syst me h t rarchique o chacun des niveaux peut interagir avec chacun des autres comme les syst mes dazibao les probl mes d interfa age sont d cupl s Comme le flot d informations est beaucoup plus important entre modules voisins on adopte g n ralement un mod le s quentiel relais plut t qu un mod le dazibao quitte exprimer les autres contraintes au moyen d extensions ad hoc Quoi qu il en soit l immense m
451. ons vari es Il faut en effet pour tre utilisable en terminologie qu un logiciel de traitement de texte permette d enregistrer et de rappeler une structure de fiche vide de rechercher des mots d afficher des fen tres l cran et offre une fonction couper coller toutes fonctions assez largement partag es par les traitements de texte courants Si l on admet l int r t largement accept de r aliser une FICHE terminologique structure bien tablie on peut pr parer un document sp cifique une structure vide reproductible volont que l on remplira au fur et mesure des besoins comme une fiche normale Sous Word on utilisera la fonction GLOSSAIRE au moyen des com mandes Recopie ou Detruit en donnant un nom par exemple FICHE cette fiche vide Quand on voudra l utiliser il suffira de taper FICHE et la touche de fonction F3 pour faire appara tre cette structure vide On peut sauvegarder ce masque comme n importe quel document La fonction quivalente dans WordPerfect est la fonction MEMO Le traitement de texte laisse galement la libert de r aliser des fiches sans structure uniforme ce qui peut parfois tre souhaitable Dans un cas comme dans l autre la recherche se fera au moyen de la commande de recherche Cherche dans Word Le fichier terminologique n est alors rien d autre qu un document parmi d autres trait par le logiciel comme n importe quels lettre ou article L
452. onstitue le r per toire principal tant par l envergure que par la complexit de l information gramma ticale sp cifique une langue De plus d s que l on se pr occupe de la couverture d une description tout autant que de sa rigueur les probl mes associ s la construction de vastes lexiques deviennent incontournables l En traitement des langues naturelles d autres facteurs encore contribuent donner au lexique un r le primordial Le lexique contient l ensemble des objets linguistiques directement accessibles et donc de co t constant en ce qui concerne les ressources Les autres objets structures relations ne sont accessibles que par construction et sont donc de co t variable ventuellement prohibitif toujours en ce qui a trait aux ressources En gros il est plus facile de v rifier une information que de la re construire Ce fait est reconnu au moins implicitement par la plupart des chercheurs du domaine un niveau abstrait un lexique constitue une repr sentation par objets des con naissances grammaticales C est un ensemble d objets autonomes appartenant des classes organis es en des r seaux plus ou moins serr s par exemple cat gories cat gories lexicales cat gories lexicales majeures ou verbes verbes transitifs verbes transitifs double objet etc Les objets des sous classes h ritent des propri t s de leurs superclasses ou leur d l guent des propri t s L inform
453. ont commenc tudier le fonctionnement psycholinguistique du traducteur et de l interpr te cf Hans P KRINGS Was in den K pfen von Ubersetzern vorgeht T bingen G Narr 1986 T binger Beitr ge zur Linguistik n 291 voir aussi les travaux de Er ka Diehl Gen ve ainsi que ce qui se fait autour de Danica Seleskovitch l ESIT Paris Par ailleurs j ai publi un premier bilan de mes recherches en psychologie sociale de la traduction dans La communication interculturelle op cit p 21 76 331 Jean Ren Ladmiral Sur le plan psychologique ce qui met le traducteur en difficult c est la constante n cessit d avoir concilier un ensemble d mp ratifs diff rents dont l accumulation fait qu au bout du compte ils sont contradictoires Dans l id al en effet une traduction devra rendre le sens exact mais aussi la connotation une m taphore ou une image telle allusion ou r f rence culturelle un jeu de mots reposant sur le double sens possible d un terme mais aussi des effets qui se situent au niveau du signifiant comme des allit rations un nombre de syllabes de pieds etc En soi pris isol ment chacun de ces aspects est traduisible mais tout n est pas compossible Il est a priori tout fait improbable et dans la pratique on fait tr s g n ralement l exp rience qu il est effectivement exclu qu il y ait dans les ressources de la langue cible une qu
454. ontenu de la base dans le nombre et la qualit des donn es auxquelles voudront acc der les utilisateurs de terminologie sans cesse plus nombreux et plus diversifi s 206 20 La modernisation de la traduction la Commission et ses moyens Kees VAN DER HORST Commission des Communaut s europ ennes Service de traduction Luxembourg Le cadre Le Service de traduction La Commission des Communaut s europ ennes dispose d un Service de traduction organis en sept unit s th matiques une Direction Affaires g n rales et linguis tiques et quatre services horizontaux Chaque unit th matique est compos e de neuf unit s linguistiques danoise allemande hell nique anglaise espagnole fran aise italienne n erlandaise et portugaise Chacune de ces 63 unit s de base com prend de douze trente traducteurs et un secr tariat Au total il y a quelque 1200 traducteurs et 500 secr taires dont un tiers environ est affect Luxembourg et deux tiers Bruxelles Ils produisent ensemble chaque ann e plus de 800 000 pages traduites Le d fi europ en Aujourd hui et demain en ce qui concerne le Service de traduction le d fi n est ni am ricain ni m me Japonais mais bien europ en Les murs les rideaux et les fronti res tombent mais les langues et donc les barri res linguistiques en Europe resteront et deviendront plus que jamais visibles La communication cette vaste machine silen cieuse et o
455. orphologique 255 oe variations morphologiques 256 v rificateurs de coh rence 145 orthographiques 162 W Winger 92 183 MARQU IS Montmagny Qc mai 1992 Universit s francophones est la collection de l Universit des R seaux d Expression Fran aise UREF Cette derni re qui fonctionne au sein de 1 AUPELF comme une Universit sans murs a t choisie par le Sommet des Chefs d tat et de Gouverne ment des pays ayant en commun l usage du fran ais comme l op rateur privil gi du Sommet en mati re d enseignement sup rieur et de recherche Cette collection de manuels universitaires et d ouvrages de r f rence s adresse tous les tudiants francophones Elle est appel e constituer une biblioth que universitaire en langue fran aise dont les ouvrages sont propos s des prix mod r s La mondialisation des communications a accentu la n cessit de traduire de plus en plus et de plus en plus rapidement Nul pays nulle langue n chappe la traduction Le monde entier est devenu un norme laboratoire de traduction Ce qui na t Paris Tokyo New York ou Montr al doit tre disponible Bruxelles Dakar ou Hong Kong dans le plus bref d lai Les t l copies les courriers lectroniques transmettent tout partout de fa on instantan e La traduction est vraiment l outil indispensable du monde moderne et de la modernit Mais on sait que toute traduction
456. otra Luxembourg DANLOS L BECH A CAROLI F DAILLE B MESLI N NAMER F Nour S 1989 Support Verbs and Predicative Nouns in a Machine Translation System Eurotra Reference Manuel 6 0 Technical Report of Eurotra Luxembourg DANLOS L LAURENS O 1991 Pr sentation du projet Eurotra et des grammaires d Eurotra France Rapport technique Eurotra Talana n 1 Paris DANLOS L NAMER F 1991 Les constructions verbe support propri t s linguistiques et impl mentation dans Eurotra Rapport technique Eurotra Talana n 4 Partis EUROTRA 1991 Eurotra Reference Manual 7 0 Technical Report of Eurotra Luxembourg GAJEK O LUKS K MEYER R NETTER K SCHUETZ J THURMAIR G WEHRMEYER A 1990 Requirements Study for a EUROTRA II Software Environment Internal Pro gress Report Luxembourg GAJEK O LUKS K MEYER R SCHUETZ J THURMAIR G WEHRMEYER A 1990 Assess ment Study for a EUROTRA II Software Environment Internal Progress Report Luxembourg NAMER F et al 1990 Rapport d implementation Eurotra France Paris SCHUETZ J 1990 A Multi Agent Architecture for a NLP Development Environment Ms IAI Saarbr cken SCHUETZ J 1990 An Architecture for Reusable Lexical Resources in a Multi theoretical Environment Ms IAI Saarbr cken 88 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche Annexes IS ss s ERS ERS ECS ECS EMS EMS phrase s
457. ou 1 44 Mo un lecteur de 5 25 pouces 360 Ko et 1 2 Mo 4 Mo de m moire vive un cran couleur haute d finition pleine page ou mieux encore double page DIN A3 une imprimante laser avec 20 30 polices de caract res r sidentes en EPROM ou sur cartouche un scanner un lecteur CD ROM disques durs amovibles et ou un streamer pour l archivage des fichiers Configuration de la station du traducteur en 2001 voir sch ma ordinateur per sonnel base de 80486 8 16 Mo de MEV avec lecteur de disquettes haute capacit disque compact r inscriptible acc s rapide scanner OCR et graphique carte t l opieur modem sur RNIS imprimante laser haute d finition 1200 2400 ppp liaison avec des banques documentaires documentation terminologie courrier lec tronique impression distance liaison avec un syst me de traduction automatique TGV traducteur grande vitesse Grande r volution technologique attendue par tous les traducteurs en l an 2 la saisie vocale Elle pr sente par rapport la traduction automatique l avantage de fournir un premier jet raisonn qui est d j un premier aboutissement c est dire un texte dont les incoh rences directes et erreurs orthographiques et stylistiques auront pu tre imm diatement corrig es en intervenant sur le clavier La qualit de ce premier jet permettra une r vision efficace ce qui n est pas toujours le cas en traduction automatique En effet
458. ource phrase cible ISD S VSUP argi gov np A PSS angst argl arg2 gov np np n Commission rat gov gov n n 89 Christiane Jadelot Dominique Boussel ISFR S VSUP argi gov np l RE a peur arg arg2 gov np np n Commission conseiller gov gov n n ERSFR cesser subj deobj g0V np PP seh 2 ee eee Commission de obj gov gov S NE oe avoir empty dirobj gov subj np en RER mee peur obj 80V pp n de obj gov np i conseiller gov n 90 Le projet EUROTRA projet europ en de recherche ECSFR S np Vp detp Commission Spv pp i l le cesser de inf det v p S vp Svp np avoir peur PP RE ae de np es detp conseiller n le det EMSFR BE EEE la Commission Vv p avoir peur du conseiller amp fs Bi cess e d amp ap TEXTE LANGID fr o 1 la Commission cess e d avoir peur du conseiller 91 Christiane Jadelot Dominique Boussel Repr sentation Transfert gt Repr sentation du texte source du texte cible ANALYSE G N RATION Texte source Texte cible Repr sentation du texte en langage pivot en ANALYSE GENERATION Texte source Texte cible Exemple de phrase traduire Heureusement la Commission prend des mesures importantes Objet utilisable par l interpr teur de r gles apr s segmentation filetype object language text fr obj text fb cat io lex rend 1 cat s io 0 1 lex Heureusement rend no A 1 l
459. ous voulons aller La sagesse des nations nous apprend que si nous avons des invit s de bien s occuper d eux de bien les recevoir de bien les traiter mais de les emmener le troisi me jour aux champs et de donner a chacun une houe Mesdames et Messieurs nous sommes arriv s au troisi me jour et je d clare ouvertes les Deuxi mes Journ es scientifiques du r seau LIT XXI PARTIE I Traduction automatique et traduction assist e Pr sidents Marcel Voisin Christian Delcourt Roger Goffin Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser sur les stations de travail individuelles Christian BOITET GETA Institut IMAG UJF et CNRS Grenoble France Resume Une br ve revue de la situation actuelle permet de d gager une classification des types de traduction re cr ation localisation traduction diffusion traduction d pistage et de d terminer dans quelle mesure on peut automatiser la fonction traduisante proprement dite c est dire la production automatique de traductions brutes ou grossi res destin es la diffusion apr s r vision ou au d pistage Comme les possibilit s et les limites de la TAO classique TA sont souvent m connues nous indiquerons au passage quelques r gles de bon usage de la TA En ce qui concerne les stations de travail associ es l acc s des traductions grossi res d pistage doit pouvoir tre r alis sur de
460. pages mais aussi et surtout permettra aux usagers notamment aux traducteurs d effectuer des recherches l int rieur des documents extraits du syst me par exemple pour faire ressortir les diff rences entre deux versions successsives d un rapport et d int grer directement une traduction en cours les passages repris de documents ant rieurs Les documents seront index s selon les principaux descripteurs du Syst me d in formation bibliographique de l ONU SIBONU UNBIS toujours en temps r el de sorte que la version lectronique de tous les textes parlementaires sera disponible d s la parution de la version imprim e D autre part un change quotidien de documents entre New York et Gen ve permettra de disposer dans chacun des deux centres d une collection compl te des documents produits de part et d autre de l Atlantique La consultation des documents se fera partir de micro ordinateurs standard quip s d une interface graphique sp ciale et d un moniteur haute d finition Des documents extraits du syst me pourront tre imprim s localement sur une imprimante laser et se pr senteront alors exactement comme la version papier originale avec en t tes 158 Le poste de travail de traducteur l ONU Horizon 2001 et graphiques La t l consultation sera possible gr ce des interfaces compatibles avec les r seaux t l phoniques commut s et avec les nouveaux r seaux num riques i
461. par la machine concerne les outils ou environnements d aide au traducteur ou au r viseur Avant de se demander quelle pourrait tre la station de travail du traducteur en l an 2001 il n est pas inutile de voir o nous en sommes aujourd hui TA pour le d pistage Vers 1949 les tats Unis puis l URSS ont lanc des programmes de TA motiv s par le besoin de renseignements C est ce que nous appellerons la TAO pour le veilleur I s agit de traduction automatique dont on attend des traductions grossi res produites rapidement en grand volume et bas co t La qualit de ces traductions n est pas essentielle Elles servent en effet filtrer des documents dont les plus int ressants seront si n cessaire traduits ou communiqu s des sp cialistes bilingues Pr dition et post dition doivent tre absentes ou tr s limit es ex s parer les phrases les formules les figures Les syst mes SYSTRAN sont essentiellement de ce type par exemple le syst me russe anglais install depuis 20 ans la Wright Patterson Air Force Base traduit d apr s nos informations environ 18 millions de mots par an avec une qualit tout fait satisfaisante pour l usage vis Ce besoin est toujours actuel Cependant il s agit maintenant plus de veille scien tifique technique conomique et financi re que de renseignement militaire titre d exemple on peut citer l acc s en anglais
462. par le truchement d un langage quasi naturel et par des fonctions semi transparentes non contraintes par les concepteurs de ladite banque aussi bien pour la consultation que pour l change de donn es Cet effort s il est g n ralis pourra conf rer une gamme enti re de logiciels un v ritable air de famille et un sentiment agr able de familiarit et de convivialit pour ses utilisateurs Toutefois ces l ments de normalisation ne doivent en aucun cas tre impos s par le plus fort au plus faible selon les lois classiques du march Il serait pr f rable qu elles r sultent d une tude ergonomique men e scientifiquement en collaboration avec les 216 Aspects de I informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles usagers pour exploiter le plus conomiquement possible les capacit s techniques de l ordinateur et les performances intellectuelles de l humain Or ergonomie et conomie ne font pas bon m nage Informatisation et qualit de production Terminographie et traduction sont des activit s rendement oblig et aucun traducteur ind pendant ne nous contredira sur ce point Le rendement s exprime par une pro ductivit accrue qui peut se comptabiliser en fiches r alis es ou en pages traduites Notre secteur d activit n appartenant pas au secteur industriel purement productif mais plut t au secteur des services le rendement doit aussi s exprimer par un accroissement quali
463. parer d imiter de s inspirer de faire mieux de parfaire La diversit des langues et des conditions de vie nourrit la diversit des civilisations La comparaison s impose et cr e par r percussion une r flexion une XIX d couverte une pens e neuve Une communication interculturelle s tablit et permet l homme d ajouter son tre un trait qui le d finit mieux Il y a la une fonction prolig re de prime importance S l on doit cause de la rapidit des communications entre tous les pays du volume des informations et surtout de la modification ultrarapide des donn es tech niques et scientifiques traduire de plus en plus et de plus en plus rapidement il faut accorder une attention particuli re l aide que la technique peut apporter au traducteur pour l ex cution de sa t che dans des conditions optimales Le traducteur on l a dit mais 1l convient de le r p ter joue un tr s grand r le dans la diffusion des valeurs culturelles dans la prise en charge des d couvertes scientifiques et des r alisations techniques bref dans le d veloppement conomique social de l tre humain Le tra ducteur est un maillon dans la cha ne des artisans du progr s il est un diffuseur d id es et de connaissances et ne l oublions pas un important responsable de la qualit de la langue Cette rencontre rev t donc une tr s grande importance pour nous tous et c est pour cela que le r seau LTT de l
464. paru en novembre 1987 334 L ordinateur est une vraie machine crire grec la sensation la perception En ce sens mon esth tique de la traduction c est V attention port e ce que j appellerais volontiers en pastichant le langage de certains psychosociologues le ressenti langagier de l criture traduisante et particuli re ment de la mienne quand je suis en train de traduire C est un l ment essentiel coextensif la r criture qui constitue la seconde phase de l op ration tradui sante c est le moment du feed back qu assure le rebalayage du texte cible par une ou plusieurs vagues de relectures Ce travail se situe dans la foul e imm diate de la r criture et en cela il s agit bien l moins d une troisi me phase que d une seconde et demie Quand j cris pour mon compte en premi re personne c est dire quand j assiste aux bats de la petite m nagerie int rieure des id es que j ai en t te et que je me figure que cela m rite que je l pingle sur le papier pour en faire un texte quand je me hasarde crire donc j prouve tr s souvent que ce que je viens d crire se trouve dire un peu autre chose que ce que j avais pens vouloir lui faire dire Mais tr s souvent aussi quand j ai la surprise de voir s tre gliss sous ma plume sous les touches de mon clavier quelque chose que je n avais pas pens dire 1l arrive que
465. phase critique du processus jusqu ce qu il ait suffisamment int rioris la d marche pour pouvoir la suivre seul et sans aide Une m thode de ce type est en cours d laboration S1 l on consid re que le passage d une langue une autre est un processus dyna mique dont la force motrice consiste en un effort conjugu de d verbalisation et d vocation de formes verbales ad quates au sens d gag dans la langue d arriv e on comprend pourquoi le th me ne peut pas tre appris C est qu une langue trang re n exerce pas la m me attraction que la langue maternelle sur la pens e qui cherche a s exprimer Par cons quent le processus manque de dynamisme Il s y ajoute que le peu d attraction qu il peut y avoir est souvent exerc par des formes verbales suppos es ad quates alors qu elles ne le sont pas en r alit C est pour les m mes raisons que le processus de traduction ne peut pas aboutir lorsque les connaissances non linguistiques sont insuffisantes Mais alors que ce type de d ficit peut le cas ch ant tre combl l inaptitude de la langue trang re la fonction de langue cible est quasiment irr m diable si l on peut apprendre mieux manier une langue trang re on aura toujours plus ou moins de mal sentir cette langue Or c est le sens de la langue qui est la base du magn tisme propre la langue maternelle Comme il ne se d veloppera jamais suffisamment dans la lang
466. ploi ou bien tre conscient qu il devra r pondre des questions les concernant Ensuite avec une certaine habitude et une am lioration de ses comp tences il pourra choisir un mode de dialogue plus synth tique qui rendra la t che de d sambiguisation plus rapide Situation l analyseur de LIDIA Les traitements interactifs dans le projet LIDIA se divisent en deux categories les traitements de standardisation et les traitements de clarification Blanchon 1990 Boitet 1990 Lorsque les traitements de standardisation ont t effectu s sur une unit de traduction une premi re tape d analyse produit une structure concr te qui est un arbre d cor multiniveau Vauquois 1978 La structure est dite concr te car on y retrouve directement le texte mot des feuilles Elle est multiniveau car les n uds portent des d corations complexes qui repr sentent divers niveaux d interpr tation le niveau des classes syntaxiques et des classes syntagmatiques le niveau des fonctions syntaxiques et enfin le niveau des relations logiques et s manti ques Une premi re phase de d sambiguisation interactive s applique cette structure Pour pr ciser les choses voici une br ve description de ces divers niveaux d in terpr tation qui permettra de mieux comprendre notre strat gie de d sambiguisation Le niveau des classes syntaxiques classes terminales telles que NOM COMMUN ADJECTIF PR
467. pour les linguistes l int rieur de l Organisation comme l ext rieur Le poste de travail devra donc tre quip pour les communications avec ces banques de donn es et aussi tre raccord des lecteurs de CD ROM accessibles en r seau Une forte proportion des documents de PONU font de larges emprunts explicites ou non des documents ant rieurs D autres quoique enti rement nouveaux ne sont compr hensibles que s on les rapproche d autres documents ant rieurs ou parall les Pour les traducteurs la fonction de recherche documentaire rev t donc 157 Michel Gainet une extr me importance dans certains cas r solutions conventions certains textes politiques notamment il est imp ratif de reprendre exactement les termes des documents de r f rence dans d autres la recherche des pr c dents fait sim plement conomiser un temps consid rable au stade de la traduction Pour se faire une id e de l importance de la fonction de recherche documentaire il suffit de savoir que rien qu New York une trentaine de documentalistes s y consacrent consti tuant pour chaque document soumis et pour chacune des langues de traduction un dossier qui renferme les textes cit s ou plus ou moins repris Leur travail est rendu difficile entre autres choses par la d centralisation de l Organisation les documents produits Vienne par exemple n tant dans le meilleur des cas dis ponibles New Yor
468. pp aux ventuels acheteurs qui se font plut t rares Il serait int ressant de conna tre le nombre d exemplaires vendus pour se faire une id e exacte du succ s remport par chaque produit et de l int r t qu ils ont suscit Les producteurs de logiciels se gardent bien de fournir la moindre indication ce sujet Mais il semble bien que les utilisateurs qui ont toujours le dernier mot ne se soient pas laiss abuser La solution consiste peut tre comme le proposent certains former les tra ducteurs a l informatique pour qu ils soient en mesure de mettre au point leurs propres outils Apr s la profession de linguiste informaticien on peut imaginer celle de traducteur informaticien Il n est pas s r que la plupart des traducteurs soient dis pos s a jouer ce r le La traduction est un m tier l informatique un autre M me si les complexes l gard de l informatique ne sont pas de mise les cours de program mation n ont pas leur place dans les coles de traduction Conception La fiche constitue l unit de base de toutes les banques de terminologie 296 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances La conception des dictionnaires et des banques de terminologie est fondamentale ment la m me Ces produits sont constitu s d une collection d articles ou de fiches organis s autour d une entr e ou d une vedette et qui contiennent des informations sur les choses sur les concepts su
469. pparaissent en g n ral raison d une occurrence par ligne dans leur contexte res pectif Par rapport l index la concordance rapproche les contextes dans lesquels s observent les mots elle dispose ces contextes les uns la suite des autres et elle favorise par cons quent les comparaisons de tous ordres La concordance comporte cependant certaines limites les contextes y sont le plus souvent limit s quelques lignes et surtout la dimension de ces contextes y est constante du d but jusqu la fin Pour pallier cette lacune chaque occurrence est encore pourvue d une r f rence au texte d un renvoi qui permet au besoin de retourner au texte original et d obtenir un contexte plus large que celui que fournit la concordance La premi re concordance fran aise la concordance de la Bible bas e sur les versions Segond et Synodale de l Ecriture a t publi e en 1566 Gen ve vraisem blablement sous l influence de Calvin Index concordance ces outils d sormais produits par ordinateur demeurent encore aujourd hui des instruments utiles pour ceux qui souhaitent explorer les mots dans leurs diff rents contextes Dans les pages qui suivent nous pr senterons les logiciels qui permettent cette exploration Deux types de logiciels sont actuellement disponibles pour l tude des mots en contexte ceux qui ont t con us pour le traitement en lot et ceux destin s une utilisation en mode conv
470. ppement et de maintenance des linguiciels diction naires grammaires qui soit en liaison constante avec l quipe de r vision et si possible avec les auteurs des documents a traduire C est ce qu a su r ussir la PAHO Pan American Health Organization 4 7 avec ses syst mes ENGSPAN et SPANAM Dans le contre rapport ALPAC du JEIDA 1 12 comme au MTS H Munich en ao t 1989 par exemple Fujitsu a clairement reconnu avoir fait une erreur en distribuant largement ATLAS II seules sont en effet rentables les traductions effec tu es chez Fujitsu soit pour sa documentation soit dans le cadre d un contrat avec la CEE ce dernier ne demandant qu une r vision minimale car il s agit en fait de veille technologique Peut tre est il appropri de faire ici un parall le avec les syst mes experts qui peuvent tre d velopp s par des tierces parties mais qui doivent ensuite tre totalement ma tris s par leurs utilisateurs seuls m me de les faire voluer de fa on ad quate Quelle automatisation de la traduction peut on souhaiter et r aliser Outils pour traducteurs et r viseurs THAM Que faire pour la plus grande partie des textes dont on veut obtenir de bonnes traduc tions La bureautique a commenc apporter des solutions sous forme d outils de TAO pour le traducteur Il s agit ici de traduction assist e et non plus automatique THAM ou Traduction humaine assist e par la machine C est l ut
471. pprofondir la connaissance des vocabulaires de sp cialit et pouvoir pr ciser ais ment lors d une d marche n ologique le caract re homog ne ou h t rog ne de structures de d nomination 3 Nous souhaitons enfin surtout r pondre des exigences actuelles par la cons truction de micro glossaires adapt s aux besoins pr cis des traducteurs alliant convivialit et conceptualisation 281 Daniel Blampain Philippe Petrussa Marc Van Campenhoudt S l est vrai que la terminologie se r f rant l organisation conceptuelle a des effets formateurs son tude approfondie doit aboutir soit la fin de la mythologie des arborescences telle que entretiennent aujourd hui certaines pratiques terminolo giques soit l alimentation limit e pertinente mais multiple du poste de travail du traducteur Dans cette seconde hypoth se nous pourrions parler de contribution une cologie traductionnelle 4 D BLAMPAIN La formation en terminologie des traducteurs et interpr tes au niveau universitaire Terminologies nouvelles 2 d c 89 p 11 13 282 21 Des fichiers terminologiques aux bases de connaissances Bruno DE BESS Ecole de traduction et d interpr tation Universit de Gen ve Gen ve Suisse Introduction Pour obtenir une traduction de qualit 1l convient de disposer d outils terminologiques nombreux vari s exhaustifs ad quats et fiables On estime en effet que la recherch
472. produit une forme canonique partir du texte d entr e avec les codes de traitement de texte remplac s par les codes de SGML cette tape les caract res nationaux et autres caract res sp ciaux sont normalis s La deuxi me tape reconna t les l ments tels que marques de ponctuation nombres codes etc et extrait les mots du texte g n rant un objet qui est transmis au syst me de traduction la sortie du syst me la fin de la phase de g n ration de texte dans le langage cible le processus est appel d seg mentation les deux m mes tapes sont appliqu es dans l ordre inverse Le sous syst me Text Handling est bas sur SGML Standard Generalized Markup Language SGML est une norme de l ISO International Standards Organisation L interface homme machine C est une interface entre l utilisateur et le c ur du logiciel Il y a actuellement deux interfaces dans le syst me une interface pilot e par menus et une interface de com mande La premi re donne acc s toutes les fonctions principales du syst me La seconde donne un contr le suppl mentaire l expert le linguiste qui veut utiliser les fonctions interactives de debogage L interface homme machine comprend un certain nombre de composantes le syst me de menus l interpr teur de commandes le syst me d aide les fichiers de param tres Le syst me de menus Le syst me de menus permet un acc s facile
473. progr s accomplis jusqu maintenant sont encourageants et l enthousiasme des deux principaux intervenants le traducteur et le client voue la TAO un brillant avenir 169 16 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT Elliott MACKLOVITCH Centre canadien de recherche sur l informatisation du travail Laval Quebec Canada Historique Le poste de travail du traducteur le PTT tel qu on le d signe le plus souvent au Centre canad en de recherche sur l informatisation du travail CCRIT est moins un produit qu un concept Le principe de base est le regroupement sur la plate forme relativement peu co teuse qu offre le PC d un ensemble de logiciels qui peuvent aider le traducteur ex cuter de fa on plus efficace un certain nombre de t ches de routine p riph riques La nature de ces t ches p riph riques n est pas la m me pour tous les traducteurs Nous avons entrepris le projet PTT en collaboration avec le Secr tariat d tat et les traducteurs du Bureau de la traduction de ce minist re constituent notre client le cible De 1988 1989 nous avons mis au point un prototype du PTT l intention des traducteurs du gouvernement f d ral version install e sur un PC AT qui comprenait 1 Le terme traducteur d signe les personnes des deux sexes 2 Nous entendons par t ches p riph riques les taches qui s cartent du r le central du traducteur leque
474. ps UREF a mis en place des r seaux th matiques de recherche rassemblant de fa on multilat rale plusieurs milliers d enseignants et de chercheurs de toute la francophonie ce jour 15 r seaux de recherche favorisent la production et l change d information scientifique et technique dans les domaines notamment de la m decine du droit et des sciences de la gestion de l environnement de l agronomie de la t l d tection des sciences humaines La s rie Actualit scientifique dans laquelle s inscrit le pr sent ouvrage au sein d Universit s francophones est constitu e des actes des colloques et journ es scientifiques des r seaux de l UREF Elle accueille ainsi en fran ais le bilan des travaux de recherche dans les domaines d activit s scientifiques de ces r seaux Une s rie de manuels universitaires ainsi qu une s rie Sciences en marche constitu e de monographies de recherche compl tent le dispositif ditorial de l UREF qui comprend par ailleurs des revues scientifiques les Cahiers d tudes et de recher ches francophones 2 titres Sant Agricultures Science et changements plan taires S cheresse Nous comptons bien que ces instruments qui sont mis la disposition de nos partenaires des pays du Sud un prix pr f rentiel contribueront la consolidation d une francophonie scientifique soucieuse d excellence et de rayonnement international Professeur
475. qu tant donn le parti que nous avons choisi le nouvel environnement traductionnel sera per u comme propre lib rer le traducteur des aspects les plus ingrats de sa t che et lui permettre de se concentrer sur les aspects les plus gratifiants et aussi les plus difficiles pour lesquels la concurrence de la machine ne semble pas craindre de sit t 159 15 La technologie au service du traducteur Klaire TREMBLAY Secretariat d Etat du Canada Langues officielles et traduction Ottawa Canada La Loi canadienne sur les langues officielles stipule que tout citoyen canadien a le droit de recevoir les services du gouvernement f d ral dans la langue officielle de son choix soit en anglais soit en fran ais C est donc dire que tous les minist res et toutes les agences gouvernementales doivent offrir leurs services dans ces deux langues Dans un tel contexte la traduction joue un r le primordial La responsabilit de fournir les services n cessaires a t confi e au Secr tariat d tat du Canada plus particuli rement au Bureau de la traduction Vous vous doutez bien que la t che est norme et la demande de traduction astronomique A titre d exemple les 800 traducteurs du Bureau de la traduction ont traduit plus de 297 millions de mots l an dernier Soumis une telle pression de la demande le Bureau de la traduction est cons tamment la recherche de moyens d acc l rer ou du moins de faciliter
476. que cette perspective apocalyptique ne nous menace pas dans un avenir imm diat mais il appartient aux traducteurs comme aux autres gardiens de la fonction langagi re de pr server l int grit de celle ci 10 L FRAZIER On Comprehending Sentences Syntactic Parsing Strategies Ph D Thesis University of Connecticut 1979 cit par Kurt Haverkort dans sa contribution au Colloque de Maastricht loc cit p 35 11 Georges L Bastin L adaptation condition et concept tudes traductologiques 1990 p 215 230 Fai quelque peu d tourn mon profit sa remarque Precisons que le traducteur adaptateur fait partie du milieu Il est son propre environnement et de ce fait impose ou s impose des conditions par les choix d lib r s qu il fait p 218 326 En dessous de quel seuil de qualite ae Jesus ad rm a eubojog ue 8993905 0 SU01694s ses oAnowsnjd sep senbizy ogds sujoseq xno 093814 D1308 a di ORE nz A te 8u0 3 0q 43 u02 Fp DIDI LP FORTI onbiuyoe 99UD0 8 880 P DUD 27 lene mee US 059 8 8uU09 opi pas Duojod ZT uord ed Ret s0d sopysoddns s931n231 1P n s p YusweBbo nos 9 DEAD 9 WJOJJI DEAD 8 0 DI Q 9 q 3 0dwo2 s wou029 gt PR UOT NOS BR OPIGI PENS 2UD88 0412 Oj 06jxe jJe 0320s ZUSWeddo BADD x 91 39 onbIWOU099 VOL 1SUDIY DI OP sjoj yuesse SsYunsodwon sep uU031043 3009 np s n9 208 890 osjzue swwnp osd op 9p1299p zuo s 3J30d 897 u XUP LA J
477. quel porte l analyse du chercheur il peut s agir d une liste de mots que l on souhaite tudier dans leurs contextes 1l peut s agir d options de pr sentation d un index ou d une concordance Les blocs d infor mation sont en outre d limit s par des symboles qui en indiquent les bornes Ce peut tre des signes qui indiquent le d but ou la fin d un titre des caract res qui encadrent les donn es d un champ d information d une fiche terminologique Tous ces blocs d information ont en commun une caract ristique essentielle ils sont accessibles en tout temps Concr tement ces blocs d information apparaissent l cran sous la forme de fen tres c est dire d encadr s l int rieur desquels figure ladite information 5 Pour en savoir plus sur TACT on peut consulter le guide de l utilisateur TACT User s Guide Version 1 1 Toronto University of Toronto Centre for Computing in the Humanities 1989 135 p 252 Quelques logiciels utiles aux traducteurs ou aux terminologues Dans le cas de TACT plus pr cis ment on peut distinguer cinq niveaux hi rar chiques allant de la base de donn es textuelles proprement dite aux diff rents modes de pr sentation possible index et concordance par exemple Au niveau inf rieur de la structure se situe le texte ou plus exactement la base de donn es textuelles Pour pouvoir tre g r par un hypertexte un texte doit d abord tr
478. ques sur micro ordinateur qui ne visaient plus la collectivit mais l individu et qui r pondaient au besoin de trouver quivalents synonymes abr viations 275 Daniel Blampain Philippe Petrussa Marc Van Campenhoudt Nous avons le souci d aller au del de cette demande Il est d ailleurs significatif que notre d marche n est pas isol e et que le Secr tariat d tat d Ottawa s in t resse aujourd hui apr s vingt ans de pratique terminologique un logiciel qui se r f re aux r seaux notionnels CODE projet pilote tabli en collaboration avec l Universit d Ottawa Le logiciel Termisti version exp rimentale Le logiciel Termisti con u dans le cadre d une recherche n est pas le ni me produit propuls sur le march des gestionnaires de donn es terminologiques Afin de mieux comprendre la structure notionnelle des vocabulaires de sp cialit l se fonde sur des acquis th oriques et informatiques stables et d crit des micro glossaires homog nes Cette pratique scientifique repose sur divers principes I Tous les idiomes envisag s doivent pouvoir servir de langue source ou de langue cible dans le cadre de n importe quelle combinaison 3 langues 6 sens de traductions Ceci implique une approche notionnelle o la notion est con ue comme inter nationalement conditionn e c est la confrontation des notions pr sentes dans chaque langue envisag e qui d termine le n
479. question Comme par ailleurs il n est pas souhaitable de diff rer toutes les questions jusqu ce que l analyseur ait atteint la fin de la phrase un certain degr de parall lisme dans le traitement des solutions semble n cessaire De m me il appara t que les deux strat gies classiques ascendante et descendante ne sont gu re satisfaisantes et qu une strat gie mixte semble pr f rable si l on veut viter les longues s quences d hypoth ses qui se r v lent finalement incom patibles avec les mots de la phrase analyser strat gie descendante ou les nombreuses structures localement bien form es mais incompatibles avec leur contexte gauche stra t gie ascendante Niveaux d interaction Afin de rendre cette discussion un peu plus concr te nous allons consid rer dans cette section le cas d un hypoth tique syst me de traduction interactif et montrer les diff rents niveaux d interaction Nous admettrons que le syst me repose sur l architecture clas sique avec les trois composantes d analyse de transfert et de g n ration De plus nous conviendrons que toute l interaction est limit e aux deux premi res composantes et par cons quent une clarification du texte source Un premier niveau d interaction prend place lorsque le texte source est consid r par l analyseur lors de l analyse lexicographique Le programme peut rencontrer des mots qui lui sont inconnus c est dire des mots qui ne fig
480. qui est des r f rences chaque mot est associ l ensemble des r f rences qui renvoient aux diff rents passages de la Bible au sein desquels le mot appara t partir de cette liste de mots accompagn s de leur r f rence 1l est possible 1 Les l ments qui concernent les concordances de la Bible sont emprunt s J Cochrane et G Chouinard Concordance et Index de la Bible Tome II Nouveau Testament Distribution van g lique du Qu bec 1987 p I 249 Charles Doutrelepont de savoir o les mots se manifestent dans le texte Mais pour tudier ces mots dans leurs diff rents contextes il demeure n cessaire de parcourir le texte dans un mou vement allant d un contexte l autre et dans un va et vient r p t de l index aux contextes Au xvi si cle on labore un outil plus sophistiqu la premi re concordance Comme dans un index tous les mots du texte figurent dans une concordance mais contrairement l index la concordance rassemble toutes les occurrences des mots d un texte C est donc dire que si un mot s observe sept fois dans un texte 1l est repris sept fois dans la concordance Contrairement l index aussi chaque occurrence prend place au sein de son contexte original celui du texte La disposition traditionnelle d une concordance consiste regrouper toutes les occurrences d un m me mot sous une rubrique un mot vedette Sous cette rubrique toutes les occurrences du mot a
481. qui soit coh rent par rapport aux instruments que peuvent d j consulter nos tudiants traducteurs L extrait qui figure ci dessous donne une id e des champs disponibles dans la fiche La notion vergue ici pr sent e appartient la m ture des navires Ce micro domaine propre la marine a t d crit l aide de l actuelle version de Termisti parce qu il correspond au centre d int r t d un membre de l quipe et que son caract re tr s structur en fait un champ d exp rimentation particuli rement f cond Relations notionnelles Nous l avons affirm l un de nos objectifs est d approfondir la d marche notionnelle et de d couvrir des principes de structuration de la connaissance Les notions sont structur es sous la forme d arborescences non seulement pour enrichir la consultation mais aussi pour permettre dans l avenir une gestion du savoir assist e par ordinateur tablir des liens Dans la version actuelle on peut donc tablir des relations entre les notions non les termes selon les principes de l Ecole de Vienne comme cela a d j le m rite de se 2 Cf EURODICAUTOM Manuel de l alimentateur 217 Daniel Blampain Philippe Petrussa Marc Van Campenhoudt CRAN 2 F2 Sauvegarde F3 Terme synonyme F4 Terme quivalent F1 Aide A Fiche terminologique N 0000245 Date 23 04 91 Nom MVC Terme vergue Gram NF Fiabilit 5 Dom Lenoch TR Dom Eurodicauto
482. r etc L utilisateur peut changer ces valeurs Le fichier de param tres du syst me est mis jour par l administrateur syst me Ce fichier contient des informations qui en g n ral changent seulement quand une nouvelle version du logiciel est disponible Il contient entre autres les chemins d acc s aux utilitaires servant au logiciel 85 Christiane Jadelot Dominique Boussel Les fichiers de param tres sont des fichiers texte Chaque ligne commence par une lettre qui d finit le type du param tre suivi par le nom du param tre lui m me suivi par sa valeur Extrait d un fichier de param tre du syst me VE ets201 P PROLOG usr eurotra rel201 bin et prolog P PR PAR h 1500 g 512 1 512 a 256 t 64 La premi re ligne d finit la version du logiciel La seconde donne le chemin d acc s l interpreteur Prolog et la troisi me donne les param tres avec lesquels l interpr teur Prolog doit tre appel Les perspectives Nous sommes actuellement dans une phase de deux ans dite de transition du programme EUROTRA qui a pour but une r flexion sur l tat de l art et sur les d veloppements futurs du produit obtenu En mati re de recherche communautaire bon nombre de probl mes linguistiques n ont pas t r solus voire m me abord s probl mes pineux de la traduction du temps et de l aspect du traitement des compos s des langues germaniques dans les dictionnaires de l anaphor
483. r pond clairement aux besoins actuels de communication d change et de circulation des id es des biens et des services Cette fonction utilitaire autant qu humanitaire conditionne l quilibre linguistique du monde et le dialogue des cultures Je vous invite offrir avec moi cette chance nos coll gues et amis moins favoris s de la francophonie et tous ceux qui ont choisi le fran ais comme langue de communication pour le plus grand b n fice du dialogue des peuples pour mieux conna tre l Autre c est dire essayer de le comprendre et ce faisant peut tre arriver l appr cier Ainsi le v u de Kenneth White sera t il r alis et parviendrons nous cr er ce nouveau monde intellectuel pr figuration de l humanit de demain Le traducteur sera appel y jouer un r le non n gligeable s il parvient contribuer en clairer le cheminement 356 PARTIE IV Tables rondes Pr sidents Beno t Ouoba Andr Roman Philippe Thoiron 35 Premi re table ronde Recherche et formation Compte rendu de Philippe THOIRON Parce que l UREF est une universit et que le R seau th matique Lexicologie Terminologie et Traduction en est une composante les journ es scientifiques de Mons se devaient d aborder la probl matique entre recherche et formation Dans le cadre des institutions universitaires francophones ces deux secteurs d activit ne sauraient tre dissoci s et c est bien d
484. r commencer on citera les principaux types de logiciels effectivement dispo nibles sur le march et utilis s en terminologie avec pour chacun ses avantages et ses inconv nients Dans un deuxi me temps on examinera un peu plus en d tail les sp cificit s de quelques uns de ces logiciels 223 lisabeth Blanchon Enfin on conclura par une sorte de cahier des charges du logiciel id al qui est une sorte de mise en perspective des besoins r els du traducteurs et des possibilit s r elles de ces logiciels Les principaux types de logiciels utilisables pour g rer des donn es terminologiques En r alit n importe quel logiciel de gestion de donn es ou presque peut tre d tourn de sa vocation d origine si tant est qu il en ait eu une pour tre utilis en terminologie En effet m me si elles pr sentent certaines particularit s les donn es terminologiques ne sont que des donn es et une fiche terminologique peut tre trait e de la m me mani re qu une fiche produit ou une fiche client On a donc le choix comme dans tout autre domaine entre les logiciels tradi tionnels traitement de texte et syst mes de gestion de bases de donn es et des logiciels sp cifiques en l occurrence terminologiques Les traitements de texte On peut se limiter deux grand noms Word 5 et WordPerfect 5 tout traitement de texte digne de ce nom permettant de r aliser les m mes op rations sous des d no minati
485. r exemple Hugo Plus et Ortograf Si ces logiciels donnaient des r sultats fiables du point de vue de la d tection des erreurs grammaticales il vaudrait la peine de les int grer au poste de travail Cependant d apr s les premiers r sultats des tests auxquels j ai soumis ces produits il semble que ce ne soit pas le cas Toute valuation pouss e doit comporter une tude du nombre de fausses erreurs grammaticales signal es par ces programmes ainsi que du type et du nombre de donn es grammaticales que les utilisateurs doivent introduire pour largir le contenu de leurs dictionnaires 179 Elliot Macklovitch ce jour tr s peu des applications qui composent notre poste de travail sont offertes en version Windows mais la soci t qui fabrique WordPerfect l l ment de traitement de texte central qui est de fait devenu la norme dans l administration f d rale a annonc son intention de sortir sa version Windows pour le premier trimestre de 1991 Il semble qu une pression de plus en plus forte s exerce sur l ensemble des concepteurs de logiciels m me dans le cas des applications linguistiques de moindre envergure du genre de celles que nous utilisons dans notre poste de tra vail afin qu ils produisent une version Windows ne serait ce que pour conserver leur part du march En attendant nous avons commenc monter une version Windows du poste de travail surtout des fins de d monstration et d
486. r la ques tion suivante Le monde arabe vit il r ellement en 1991 pour que nous puissions envisager la station de travail du traducteur de l an 2001 Nous avons tendance r pondre malheureusement par la n gative Mais faute d tudes statistiques pr cises notre r ponse n est bas e que sur des constatations et des intuitions Elle ne concerne par ailleurs que le monde arabe lui m me l exclusion des extensions de la traduction et de l interpr tation arabes dans les organisations internationales ONU UNESCO FAO etc et dans les coles non arabes Paris Gen ve Environnement socioprofessionnel anarchique et archa que Le statut du traducteur et de l interpr te n est ni reconnu au Liban par exemple n importe quel licenci peut poser sa can didature au poste de traducteur asserment et la nomination se fait uniquement sur dossier laissant une large part l arbitraire et au client lisme la situation dans les autres pays arabes n est pas meilleure bien au contraire ni organis aucun syndicat ou association de traducteurs ou d interpretes ne fonctionne officiellement et r ellement Quant la r mun ration des op rations de traduction ou d interpr tation elle ne favorise que l exploitation d une part et l atteinte la qualit du travail d autre part Formation inad quate aux besoins professionnels Dans l ensemble la formation suit toujours une tradition universit
487. r les termes ou sur les mots L acc s ces infor mations se fait par l interm diaire des mots ou des termes figurant en entr e ou en vedette Dans tous les cas le passage par un mot cl est obligatoire Les d veloppements r cents de l informatique permettent d sormais d interroger l article ou la fiche par tous les mots qu il contient Cette possibilit constitue un progr s important et multiplie les acc s aux informations disponibles Mais la con ception de l acc s reste la m me elle se fait par des mots ou par des termes L informatique facilite la gestion des donn es lexicographiques et terminologiques Mais elle n a pas encore modifi la conception traditionnelle de l utilisation des outils dans ce domaine Elle ne fait que reproduire les proc dures d interrogation des dic tionnaires en vigueur depuis leur naissance Aucun syst me fond sur l acc s l information par l interm diaire des concepts et de leurs constituants les caract res n est actuellement disponible Les besoins Tous les traducteurs doivent pouvoir utiliser les dictionnaires informatis s disponibles dans le commerce et cr er leurs propres dictionnaires sur ordinateur Le fichier terminologique du traducteur ind pendant doit en outre tre compatible avec son traitement de texte se pr ter au transfert de donn es dans le traitement de texte pouvoir tre aliment partir du traitement de texte et offrir des
488. r permettront de travailler sur une configuration de base avec les logiciels et les produits indispensables ce qu est devenu le m tier de traducteur Or dans de nom breux instituts universitaires de traduction cette formation n est pas pr vue dans le programme des cours Seules les facult s allemandes sont en train de les introduire plus ou moins syst matiquement De plus cela suppose des investissements importants que les pouvoirs publics ne sont pas toujours pr ts consentir pour des tudes class es dans la cat gorie sciences humaines o l quipement technique est le parent pauvre et frise l ind cence par rapport aux quipements accord s aux fili res scientifiques Il faut donc trouver des astuces pour permettre aux tudiants de ne pas se sentir ridicules ou r volt s cause d une carence de formation quand ils seront confront s la r alit professionnelle Tout comme on n imagine pas pouvoir former des interpr tes de conf rence sans cabines d interpr tation on ne peut plus l heure actuelle former des traducteurs sans salle d ordinateurs o ils peuvent disposer du mat riel ad quat raison d une configuration de base pour quatre cinq tudiants auquel il faut ajouter une vingtaine de postes plus labor s pour la confection des travaux plus importants tels que les m moires de fin d tudes notamment ceux qui concernent la terminographie Mais le mat riel n est pas tout L initi
489. r sous influence qu est le traducteur comme l qui valent d une castration symbolique Or il m apparait que ce type de difficult s de traduction appelle au moins deux sortes de r ponses D abord ce probl me psy chologique il existe paradoxalement une r ponse d ordre discursif ou intellectuel une r ponse traductologique une r ponse qui se situe au niveau m me du discours th orique sur la traduction C est une probl matique que j ai d velopp e en d autres lieux et que je me contente d indiquer ici Mais j avancerai que non moins para doxalement il y a aussi une r ponse d ordre technique et plus pr cis ment infor matique du c t du traitement de texte 5 Cf Traduire th or mes pour la traduction op cit p 25 6 Sur cet aspect de mes th or mes pour la traduction cf mes deux tudes Technique et esth tique de la traduction Quelle th orie pour la pratique traduisante in Actes des Journ es europ ennes de la traduction professionnelle Paris 25 26 mars 1987 publi s dans la revue Encrages loc cit p 190 197 et Traductologiques in Marie Jos CAPELLE Francis DEBYSER et Jean Luc GOESTER ds Le fran ais dans le monde n sp cial Retour la traduction ao t septembre 1987 p 18 25 332 L ordinateur est une vraie machine crire Psychologique le probl me ainsi pos au traducteur est aussi un probl me d ordre litt
490. r une porte blind e ce qui n est pas le cas en Belgique Seul le volume maximal de la cuve est prescrit Le mode d emploi allemand pour l installation de la cuve comporte toute une partie consacr e la pose de cette porte blind e qui videmment ne doit pas tre reprise traduite dans un mode d emploi destin au march belge Certes il ne s agit plus ici d omettre des termes mais bien des passages entiers Suppression de mots ou de parties de phrase redondants ou qui pourraient donner au lecteur le sentiment d tre compl tement demeur Pour les francophones les langues allemande et anglaise offrent de magnifiques exem ples de redondance Des mots comme Bohnenkaffee Speiserestaurant ou Augenoptiker sont parfaitement redondants sauf peut tre pour les humoristes qui pourraient distin guer un opticien des yeux d un opticien b niste sp cialis dans la fabrication des lunettes de WC En traduction vers le fran ais ces termes allemands doivent tre obligatoirement amput s de leur moiti Par ailleurs de nombreux modes d emploi am ricains pr sentent une telle redon dance et un tel didactisme qu une traduction fid le serait le meilleur moyen pour dissuader le client d acheter l appareil Imaginez un texte fran ais du type Cet appareil poss de deux touches Quand on appuie sur la touche de droite elle est enfonc e et reste enfonc e Par rapport la touche de gauche elle
491. ra les secr taires bilingues ou trilingues Je pense en effet que l exemple de Winger92 illustre tr s bien un cas typique du manque de diffusion de l information entre laboratoires et industrie Le revers tech nologique que constitue la commercialisation de Winger92 est pourtant consid rer comme une bonne chose Car elle contribuera cr er une prise de conscience tant chez les utilisateurs et il y en a des difficult s li es traduire que chez les traducteurs professionnels qu il doit y avoir une possibilit de faire mieux En fin de compte elle obligera les scientifiques faire un effort s rieux de vulgarisation Int gration des logiciels La derni re d cennie a vu para tre de nombreuses propositions et d finitions de la station de travail du traducteur Un trait commun ces propositions a presque partout t l int gration de plusieurs modules de logiciels chacun pouvant parachever des parties bien d finies de la traduction Qu on pense l article de Martin Kay The Proper Place of Men and Machines in Machine Translation Dans cet article l auteur avait propos la cr ation d une station de travail du traducteur translator s ama nuensis Celle ci comprendrait notamment des modules de dictionnaires lectroniques destin s aux v rifications terminologiques et des outils appropri s pour manier les textes Une autre tendance a t la d composition du processus de traduction en plusieurs
492. raduire par courrier lectronique dans l environnement personnel du traducteur le Trans lator s Workbench Cette architecture permet une tr s grande ind pendance g o graphique deuxi me objectif important du Service de traduction apr s la ma trise D j aujourd hui la moiti des traducteurs affect s Luxembourg travaille pour des demandeurs de traductions Bruxelles en exploitant intensivement le courrier lec tronique et cette dispersion g ographique augmentera sans doute dans le futur 209 Kees Van Der Horst Inevitablement les t ches des traducteurs changeront long terme c t de la traduction classique qui restera dominante les pionniers parmi les traducteurs parti ciperont la conception et au d veloppement de syst mes de communication et d in formation multilingues Tous feront appel des machines afin de trouver dans cette symbiose la synergie indispensable pour relever le d fi europ en dans le domaine des langues assurer la communication travers les barri res linguistiques quels que soient leur nombre et leur hauteur Pour ceux qui pensent que l auteur r ve voici une derni re information Entre 1988 et 1991 les traducteurs de la Commission Luxembourg ont con u et mis en uvre un Syst me pour la ma trise de la traduction des avis de march publics venant de tous les tats membres et publi s chaque jour en neuf langues dans un suppl ment au Journal Officiel
493. raire Non pas seulement au sens largi et technique o les historiens d signent les textes comme des monuments litt raires et o il s agit ici de la traduction des textes crits par opposition la traduction orale qui est l affaire de l interpr te J entends que dans la seconde phase de son travail le traducteur se pose des probl mes d criture au sens plein du mot o criture rime avec litt rature Il est dans une situation analogue celle de l crivain confront au fameux vertige de la page blanche Cela est vrai du traducteur litt raire bien s r mais ce l est aussi du tra ducteur technique dans une certaine mesure Certes les difficult s dont je viens d allonger la liste comme plaisir un peu plus haut ne se pr sentent jamais toutes ensemble au traducteur litt raire ni a fortiori au traducteur technique Il reste que lorsqu il s agit de r diger un texte cible Tt c est dire d abord un texte tout court et de triompher des difficult s d expression que l on rencontre la traduction technique elle m me pose aussi ipso facto un probl me d criture au sens litt raire du terme En ce sens entre traduction litt raire traduction g n rale et traduction technique 1l n y aurait qu une diff rence de degr mais non pas une diff rence de nature Il y a une dimension litt raire f t elle minimale dans toute traduction digne de ce nom les difficul
494. rapport son tat actuel Une int gration pouss e La prolif ration d outils ne saurait tre efficace que si l ensemble de ces outils est int gr Cela signifie que leur coexistence doit pouvoir tre assur e sur un m me poste de travail et que la communication inter outils est possible et transparente pour l utili sateur final En plus d outils sp cialis s tels que ceux pr sent s plus haut le poste devra int grer des outils plus classiques ou relevant d autres techniques que celles qui nous int ressent ici outils de DAO et de PAO lecteur optique serveur d impression lecteur de CD ROM acc s des bases de donn es textuelles et non textuelles locales ou distantes etc Il s agit en fait de permettre l utilisateur d effectuer toutes les op rations partir du m me environnement et de la fa on la plus conomique possible sans refrappe Pour consulter un dictionnaire par exemple il doit pouvoir s lectionner le terme dans le texte puis activer la recherche De m me un quivalent trouv dans un dictionnaire doit pouvoir tre ins r directement dans le fichier de travail aussi simplement que s il s agissait d un d placement de texte C est l int gration de ces outils qui sera la base des cha nes documentaires modernes que les industriels visent pour la prochaine d cennie Cette d marche est analogue et s av re m me compl mentaire celle men e dans le ca
495. ration de terminologie veiller ce que les consommateurs de terminologie traducteurs interpr tes chercheurs etc puissent acc der facilement et constam ment aux r sultats des travaux dans ce domaine cr ation d une maison d dition nationale sp cialis e dans la publication de livres traduits avec pr dominance des ouvrages scientifiques et techniques 60 70 pour cent domaine professionnel dans les secteurs public et priv organiser le march de l emploi en collaboration avec les centres de formation et les associations profes 367 Abdallah Amid sionnelles l ESRET et AMITRAC dans le cas du Maroc par exemple Parmi les moyen adopt s cette fin l organisation de concours examens etc les relations avec l tranger aux niveaux bilat ral et multilat ral r pondre aux besoins de relier les diff rentes composantes des r seaux d institutions BR VE INTERVENTION LA TABLE RONDE SUR LES PROBLEMES ET LES BESOINS DU MONDE ARABE Jarjoura HARDANE la lumi re de tout ce qui a t voqu pendant le colloque et notamment le statut du traducteur Canada le volume des traductions Canada et organisations internatio nales et r gionales les pr visions d outils pour l an 2001 Am rique du Nord et Europe le progr s de la formation exp rience de l Universit de Rennes et recherches dans les coles de Paris nous avons v ritablement le droit de nous pose
496. ration des connaissances en g nie linguistique PR DICATS C Commande c commande appartient au domaine de c commande de ACCESSIBILITE est accessible adjacent GOUVERNEMENT gouverne est une cat gorie gouvernante de gouvernement pour CONTR LE contr le LIAGE Al A lie est A A li est A A libre est en relation de liage mutuel avec est une cat gorie de liage coindic est cor f rentiel a cosuperindic une anaphore un pronominal une variable une r expression est CONSTITUANCE DOMINATION PROJECTION domine contient est un constituant imm diat de est une projection S LECTION s lectionne POSITIONS est occupe une Ai A 0 6 K K position est une position g nitive pr nominale NIVEAUX est lexical est un X X BORNAGE BARRI RES est une borne barri re CAS O R LES assigne un Cas 0 r le K 0 marque re oit un Cas 6 r le de est 0 marqu par absorbe le Cas C de retire la possibilit d assigner le Cas CHA NES est une cha ne un chemin ambigu non ambigu brise une cha ne un chemin VISIBILIT MORPHOLOGIE PHON TIQUE est visible dot d une matrice phon tique poss de une matrice de traits int gre est un AGR riche etc EFFACEMENT DANS COMP efface n e assigne un indice Comp MODALIT S NIVEAUX en D S structure en FL en FP en structure de surface tous les niveaux de d
497. re comme un art Depuis le d veloppement de l in formatique la traduction de moins en moins le seul fait de l homme devient de plus en plus celui de la science et de la technique Elle est notamment une activit moins autonome puisque sa r alisation est plus ou moins troitement li e selon le domaine d application l utilisation r pandue entre autres des moyens et techniques suivants traitements de textes traduction assist e par ordinateur TAO traitement automatique de l information banques et banquettes de terminologie ainsi qu aux progr s de l intelligence dite artificielle qui se r percutent sur la traduction automatique TA 2 Ou presque quelque 5000 ans attest s depuis la d couverte r cente 1975 des tablettes d Ebla pr s d Alep en Syrie remontant au m mill naire avant J C et couvertes d inscriptions cun iformes qui en font le lointain anc tre de nos dictionnaires de traduction entre le sum rien et l blaite 350 Former des formateurs de traducteurs pour le XXI si cle Il s ensuit que la nature m me de la traduction a chang On attend du traduc teur davantage un savoir faire qu une simple comp tence La part des textes prag matiques augmente car ils sont le produit des innombrables activit s humaines des soci t s actuelles assoiff es de connaissances mais pas n cessairement de savoir et d voreuses d informations en tout genre Propor
498. re GSG une description de la proposition conforme GL par exemple On pourrait penser que le probl me de l int gration des REPRESENTATIONS peut tre vit en choisissant une fois pour toutes une th orie et en s y tenant 8 En fait Zwicky 1988 postule quelque chose de semblable Dans le syst me de Gazdar et al 1985 ce trait serait pour les t tes lexicales une abr viation de SOUS CAT n o n est l index d une r gle Quant aux t tes non lexicales si elles peuvent porter le trait SOUS CAT n comme le proposent Pollard et Sag 1987 elles sont identifiables de fa on analogue Sinon il faudrait construire un trait ad hoc Cependant on remarque que leur comportement est diff rent de celui des t tes lexicales Par exemple les t tes lexicales pr c dent leurs compl ments mais SV suit son sujet en fran ais C est d ailleurs ce qui nous am ne exprimer les contraintes d ordre selon le NIVEAU lexical ou non lexical plut t que la fonction t te vs sp cificateurs ou compl ments 9 Quant au probl me de l int gration des NIVEAUX il demeure de toute fa on incontournable 113 Jean Yves Morin L exp rience montre que tel n est pas le cas La description de fragments importants de plusieurs langues naturelles pr suppose la possibilit de r interpr ter les repr sen tations de diverses th ories dans la th orie choisie De plus m me l int rieur d une th orie donn e l
499. re de corriger une ventuelle erreur Les syst mes interactifs sont donc bas s sur l id e d une collaboration directe en temps r el entre le progamme de traduction et son utilisateur ce dernier conservant par cons quent un certain contr le sur le d roulement du processus de traduction Je tiens remercier Robin Clark et Catherine Walther pour leurs commentaires et suggestions La recherche d crite dans cet article est support e en partie par un subside du Fonds national suisse de la recherche scientifique subside no 11 25362 88 59 ric Wehrli Dans cet expos nous pr senterons quelques uns des arguments en faveur de syst mes interactifs dans le domaine de la traduction et montrerons en quoi de tels syst mes s opposent aux syst mes traditionnels de traduction automatique non seule ment du point de vue de l utilisateur mais galement du point de vue plus technique qui est celui du concepteur Nous aborderons ensuite certains probl mes li s au d velop pement de syst mes interactifs et chercherons en particulier r pondre des questions telles que Quels types de probl mes devraient tre trait s de fa on interactive A quel moment est il souhaitable d engager le dialogue avec l utilisateur Comment convient l de formuler les questions Pour une traduction interactive La premi re question que je voudrais aborder ici est celle de la justification du recours une approche
500. re derni res ann es nous avons soumis la soci t Logos plusieurs centaines de recommandations afin d am liorer le syst me et de le fa onner davantage en fonction de nos besoins Malgr ces rapports directs avec la soci t Logos force nous fut de constater au fil des ans que les logiciels de traduction disponibles sur le march ne pouvaient r pondre nos besoins g n raux Il fallait trouver un autre outil plus polyvalent et plus convivial Plut t que de nous orienter vers un autre automate de traduction nous avons opt pour un outil capable de faciliter ou d informatiser certaines t ches connexes l acte traductionnel C est ainsi qu en 1989 le Bureau de la traduction a mandat le Centre canadien de recherche sur l informatisation du travail CCRIT pour la conception d un poste de travail du traducteur tr s perfectionn Le poste ne devait exploiter que du mat riel et des logiciels courants Le premier prototype a t mis en place dans trois services de traduction Le poste comportait le mat riel suivant un micro ordinateur AT 286 avec cran pleine page monochrome une imprimante matricielle et une souris Pour leur part les aides informatis es regroupaient un traitement de texte fonctions aug ment es comprenant notamment des v rificateurs orthographiques anglais et fran ais un logiciel de comparaison de textes qui d c le les passages ajout s supprim s ou modifi s un outil de recherche
501. rent que leurs contenus ne sont pas assez sp cialis s Ils trouvent que leur mise jour est lente L utilisateur n a pas de possibilit d alimenter lui m me ces banques A l int rieur de l organisme qui dispose d une banque la banque de terminologie peut tre interrog e en mode conversationnel ou en diff r Pour les utilisateurs ext rieurs seule l interrogation en mode conversationnel est possible Pour interroger une banque de terminologie l utilisateur ext rieur doit passer par les r seaux t l matiques La proc dure d acc s aux r seaux est en g n ral consid r e comme laborieuse Les co ts d utilisation d pendent de la dur e de la communication et du volume des donn es transport es Leur interrogation est en g n ral consid r e comme co teuse Pendant l acc s au r seau le traducteur ne peut utiliser son traitement de texte 293 Bruno De Bess Les banques moyennes Les CD ROM Le CD ROM permet de stocker une tr s grande quantit de donn es Un disque peut contenir 250 000 pages dactylographi es Le Grand Robert en 10 volumes tient sur un seul disque Gr ce aux CD ROM le traducteur peut non seulement consulter les banques de terminologie ou les dictionnaires faible co t mais encore int grer directement le r sultat de ses recherches dans la traduction qu il est en train de pr parer En outre les banques de terminologie sur CD ROM offrent des possibilit s d in
502. repr sent es par des structures d attributs Comme le monde des avalanches constitue un sous langage o les variations structurales entre les langues sont peu nombreuses nous avons essay lorsque c tait possible de repr senter les phrases allemandes et leur traduction fran aise avec les m mes structures s mantiques Nous complexifions ainsi les grammaires d analyse mais nous simplifions consid rablement les r gles de transfert et nous gagnons ainsi en efficacit Le transfert en effet est plus exp rimental encore moins bien connu et gagne tre limit Les exemples d analyse suivants montrent la force d expression des structures d attributs qui permettent d exprimer le contenu s mantique des phrases D une part 73 Pierrette Bouillon Katharina Boesefeldt Jes structures de listes A B et d arbres X Y permettent une repr sentation tr s compacte D autre part l utilisation de structures rentrantes o deux traits poss dent la m me valeur 41 dans l exemple 2 permet d exprimer ais ment des faits lin guistiques complexes Exemple I phrase active in der Westschweiz besteht oberhalb 2000 m eine m ssige lokale Schneebrettgefahr traduit automatiquement par un danger local mod r de plaques de neige subsiste au dessus de 2000 m en Suisse Romande args 81 head sem compl head sem compl head sem compl detype definite mod n comp head sem pred nom
503. res l informaticien responsable du syst me au chef de projet et au r viseur enseignant Les r ponses sont communiqu es tous et contribuent l affi 240 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs nement du cahier des charges Une fois les travaux internes externes maitris s les tudiants passent aux travaux externes et aux stages Reste l int gration par ann es Une fois encore les conditions de p nurie ont int gr la pyramide des ann es en ce sens que les r alisations diverses sont effectu es par des groupes constitu s verticalement Ces groupes incluent donc des tudiants de seconde ann e dans un r le d observateurs de troisi me ann e et de quatri me ann e Dans ces groupes chacun apporte sa contribution dans les limites de ses comp tences et en fonction de ses affinit s Le groupe est le v ritable creuset de formation l inter r vision est la r gle et quiconque ma trise un savoir ou un savoir faire le transmet l ensemble de ses collaborateurs L ensemble de la formation repose sur trois r gles une r gle de solidarit l int rieur du groupe une r gle de g n ralisation des partenariats d entreprises et une r gle absolue de transfert de comp tences notamment en retour de stage D finition d un cahier des charges pour chaque activit Pour chaque r alisation effective r alisation d un dictionnaire relatif la traduction comma
504. ression Suppression de noms propres et de noms de marques de produit Dans de nombreux textes apparaissent des noms propres et des noms de marques de produit qui peuvent causer bien du souci aux traducteurs Dans un article m dical en langue allemande sur les proth ses totales de hanche appara t l expression Knochen Palacos Komplex Apr s des recherches longues et souvent d courageantes la solution fut enfin trouv e Palacos est en fait une marque allemande de ciment osseux com mercialis en Allemagne mais parfaitement inconnue en France et en Belgique Une traduction telle que l ensemble os palacos aurait donc t parfaitement incompr hensible pour un m decin fran ais voire francophone L omission du nom de la marque allemande s imposait Suppression de dispositions l gales sp cifiques un pays En d pit des progr s en mati re d harmonisation dans les Etats membres de la Com munaut europ enne il existe encore de nombreuses dispositions l gales en mati re 311 Louis Yvon Chaballe et Jean Klein de garantie et de s curit qui ont un caract re strictement national et n ont pas de correspondant dans les autres pays Citons l exemple de l installation d une cuve fioul l int rieur du b timent En cette mati re les dispositions l gales allemandes sont plus s v res que les belges par exemple Ainsi le local o est install e la cuve doit tre s par du reste du b timent pa
505. ressivement les logiciels de premi re g n ration introduisaient des r gles locales bas es essentiellement sur l ordre des mots donc sur la compatibilit structurale ou syntaxique entre un mot et son pr d cesseur ou bien son successeur les cas typiques tant article nom ou pronom personnel verbe fini il n y a m me pas de r gles n indication dans le dictionnaire de la partie du discours laquelle appartient le mot en question on s appuie exclusivement sur la technologie en incluant toutes les formes fl chies de tel nom ou de tel verbe dans le dictionnaire ainsi que l entr e de tous les mots compos s Gr ce une m thode de stockage tr s comprim le dictionnaire ne d passe pas les limites d un PC ordinaire et gr ce une technique de recherche tr s rapide la vitesse de croisi re de ce logiciel atteint quelque soixante mots traduits par minute Pour pallier les probl mes dus au fait qu une cha ne de caract res un mot appar tient deux cat gories dont une tr s fr quente et l autre relativement rare les con cepteurs s imaginent que les probl mes peuvent tre r solus l aide de mots juxtapos s Mais on trouve sans difficult des exemples dans lesquels ce ne serait pas le cas LA DIRECTION EST RESPONSABLE LA DIRECTION EST DU VENT Puisque la base de donn es permet un stockage tr s dense les concepteurs pro posent qu on entre toutes les phrases dans lesquelles on trouve NIGHT Po
506. rie et Variables ne figurent pas 103 Mathieu Lafourcade Num ro 1 ValChaine les TypeCha ne F Nature O Origine 1 Longueur 3 Suivants 4 5 Num ro 2 ValChaine le TypeChaine L Nature O Origine 1 Longueur 3 Suivants 4 5 Num ro 3 ValChaine il TypeChaine L Nature O Origine 1 Longueur 3 Suivants 4 5 Num ro 4 ValChaine poules TypeChaine F Nature O Origine 5 Lon gueur 6 Suivants 6 7 8 9 Num ro 5 ValChaine poule TypeChaine L Nature O Origine 5 Lon gueur 6 Suivants 6 7 8 9 Num ro 6 ValChaine couvent TypeChaine F Nature O Origine 11 Lon gueur 7 Suivants Num ro 7 ValChaine couvent TypeChaine L Nature O Origine 11 Lon gueur 7 Suivants Num ro 8 ValChaine couver TypeChaine L Nature O Origine 11 Lon gueur 7 Suivants Num ro 9 ValChaine couver TypeCha ne L Nature O Origine 11 Lon gueur 7 Suivants poules t 4 couvent 56789 110 11112131415 16 17 18 Figure 4 R sultat de la lemmatisation de la cha ne normalis e les poules couvent 104 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh Int gration d un outil dictionnaire Pour qu on puisse l int grer Odile un outil dictionnaire et WinTool doit avoir les points d entr e suivants Ch
507. rincipes et m thodes de la terminologie 1987 p 3 4 278 A la recherche d cosyst mes terminologiques RELATIONS HIERARCHIQUES pr dication pr dication inverse G n rique X peut tre un Y Y est un X Partitive X comporte un Y Y est une partie de X ou X est une notion superordonn e et Y une notion subordonn e RELATIONS COORDONNEES Pr dication Pr dication inverse X est devant Y Y est derri re X X est au dessus de Y Y est en dessous de X X est la cause de Y Y est d a X X croise Y Y croise X ou X et Y sont des notions coordonn es Passer par une pr dication nous semble en effet indispensable si l on veut pro chainement arriver a tablir le r seau a partir du savoir contenu dans les d finitions et les contextes En outre la tentative d une description exhaustive de micro glossaires nous a appris que les ouvrages terminographiques fournissaient tr s rarement des donn es s mantiques pour les notions hyponymes que la hi rarchie esp ce genre situe au plus bas de l arborescence et que l on appelle parfois feuilles de l arbre On s est rendu compte que toute tentative de d finition de ces notions aboutissait coor donner les pr dications qui situent lesdites notions dans l arborescence cet gard l tablissement de liens appara t comme une activit minemment d finitoire Consultation du R seau Ainsi la notion vergue de grand hunier fixe n est jamais d finie dans le
508. robl me d interpr tation Mais sortie de tout contexte elle est ambigu puisqu on peut comprendre qu il classe des photos ou qu il examine une photo et une classe un groupe d l ves par exemple Hors contexte la fabrication du sens par un humain semble proc der par res tniction des classes syntaxiques des termes puis des g om tries et relations de coor dination et de subordination qu ils tablissent ou non avec d autres termes et enfin par la qualit de ces relations D un point de vue psychologique il semble donc convenable de proc der de mani re analogue Le point de vue ergonomique renforce cette id e 1l est pr f rable de r ussir rapidement la d sambiguisation en posant les questions par ordre d imm diatet de leurs r ponses C est dire que la s lection de la bonne analyse doit proc der par filtrages successifs en utilisant d abord des crit res simples et des questions courtes et ensuite seulement des crit res plus fins et donc des questions plus complexes Ainsi pour trouver la bonne interpr tation de la phrase Il atteint la grange et la ferme 1l est plus naturel de demander si l occurrence ferme doit tre comprise comme le verbe fermer ou comme substantif que de demander si et la ferme doit tre compris comme un groupe nominal coordonn au verbe atteindre ou bien comme une phrase verbale coordonn e au verbe atteindre Il est donc normal de commencer par chercher le bon
509. rreur reste limit e il est vrai mais vous ne perdez rien pour attendre 324 En dessous de quel seuil de qualit et C o B training donne formation et C direct financial contributions des contributions financi res directes En d rapant sur le domaine de la coordination consistera et dirigera la machine a produit un leurre de carton contre lequel l analyse du traducteur intervient avec la rapidit et la pr cision d un missile Maintenant revenons cet autre leurre de carton que m me le r viseur humain n a pas pu d busquer dans la syntaxe de la premi re phrase Ce n est pas par hasard qu il s agit une fois encore en partie du moins de d finir correctement le domaine d une coordination and Certes coordonner comme le fait la machine les parti e s ont d cid de diviser le programme et le d veloppement sectoriel exige est grammaticalement correct Mais ce texte est il interpr table Quelle coh sion discursive trouver cette coordination de deux assertions dont les propos th mes sujets ne pr sentent gu re de progression ou d articulation logico s mantique et dont les pr dicats rh mes verbes sont actualis s dans des perspectives temporelles et aspectives si peu compatibles Par la volont du r dacteur celui ci n a t il pas le droit la libert de choisir sa forme d expression nous nous trouvons confront s un n ud complexe d ambi guit
510. rs standard en ouvrant automatiquement deux fen tres texte source texte cible et parfois trois dictionnaire classique Les firmes japonaises ont d velopp des diteurs sp cifiques o les phrases originales et traduites qui restent encore aujourd hui les unit s de traduction sauf dans les syst mes crits en Ariane sont mises en regard Depuis l arriv e de micro ordinateurs puissants munis d diteurs et de texteurs bien plus conviviaux cette voie est de moins en moins suivie Micro ordinateur li un serveur En g n ral le r viseur utilise le m me environnement que pour de la traduction r vision usuelle savoir un micro ordinateur classique connect au serveur de TA Par exemple le syst me METAL de Siemens tourne sur une machine LISP la r vision se faisant sur un PC de Siemens De m me les syst mes ATLAS II de Fujitsu PIVOT de Nec HICAT de Hitachi quand ils sont utilis s en interne pour traduire les documents techniques japonais en anglais tournent sur de grosses machines la r vision se faisant sur des micros connect s Christian Boitet De m me SITE B VITAL fait tourner le syst me Ariane a ro F E sous Ariane G5 sur gros IBM partir d un micro de base PC sous MS DOS avec Word depuis lequel on a aussi acc s la terminologie sp cialis e Evolution vers l int gration Les mat riels deviennent assez puissants pour tout int grer comme nous l avons vu plu
511. rt l urgence des besoins d informa tisation dans ce domaine D sint ressement des autorit s concern es par rapport la n cessit d automatisation de ce travail dans certains secteurs Les d faillances et lacunes sus mentionn es ne sont pas les m mes pour chaque pays les besoins et les exigences varient videmment d un pays l autre Au niveau interarabe difficult s et obstacles ALECSO Tunis Gel de l Unit de traduction au sein de la Direction de la Culture Coup d arr t au Plan arabe pour la traduction Bureau de coordination de l arabisation Rabat Absence de m canisme n cessaire pour rendre obligatoire la g n ralisation dans les pays arabes de la terminologie adopt e officiellement par cet organisme 364 Troisi me table ronde insuffisance de la diffusion de cette terminologie Une grande partie des terminolo gues traducteurs et enseignants n a aucune id e sur les glossaires publi s par le Bureau manque de ressources financi res de moyens et de ressources humaines de ce Bureau L informatisation de son travail reste faire changement encore inad quat des modalit s de diffusion de la revue AL LISSAN AL ARABI Institut arabe de traduction Alger Retard prolong de la mise en place de cet institut depuis 1984 Centre arabe de traduction et d edition Damas Retard semblable celui enregistr par l institut sus mentionn Recher
512. rt plus efficace entre les langues ainsi qu une approche moderne de la traduction automatique Apr s une br ve pr sentation du projet nous aborderons la mise en uvre infor matique avec le logiciel ELU puis nous donnerons quelques exemples de repr sentation formelle en structures d attributs Description du projet de traduction automatique des bulletins d avalanches Le projet Le projet a pour but l impl mentation d un syst me de traduction automatique capable de traduire des bulletins d avalanches de la Suisse mis par l Institut F d ral Suisse 69 Pierrette Bouillon Katharina Boesefeldt pour I Etude de la Neige et des Avalanches IFENA une plusieurs fois par semaine pendant l hiver R dig s initialement en allemand ces bulletins doivent tre traduits dans les deux autres langues officielles le fran ais et l italien Leur traduction automatique devrait permettre une traduction plus rapide plus coh rente et plus syst matique Le monde des avalanches un sous langage Les bulletins d avalanches constituent une application id ale pour la traduction auto matique Ils traitent du domaine limit des avalanches en Suisse Ce domaine est bien connu et bien formalis des sp cialistes ont d fini les lois g n rales m t orologiques la mani re de les exprimer et les zones g ographiques de la Suisse Salm 1986 Il est donc possible de d finir le sous langage utilis pour la r daction
513. rtants en permettant aux traducteurs d archiver ces fichiers dans des r pertoires du serveur lesquels font automatiquement l objet de copies de 6 Le Grand Robert par exemple probablement un des dictionnaires de la langue fran aise les plus complets De plus les versions sur disque compact de ces ressources peuvent faire l objet de recherches complexes impossibles dans les versions publi es c est dire non limit s la recherche alphab tique par vedette 174 PTT 2 la deuxi me version du poste de travail du traducteur du CCRIT s curit intervalles p riodiques Dans les sections qui suivent nous analysons un peu plus en d tail deux des principaux changements mis en uvre dans notre r seau de PTT Termium pour l ensemble du r seau Au moment de la conception du projet de poste de travail du traducteur nous voulions offrir l acc s la version sur CD ROM de Termium partir d une fen tre de DESQview afin que le traducteur puisse l aide d une simple touche passer de son logiciel de traitement de texte la banque de terminologie et entrer directement dans son texte l information ainsi obtenue Cependant comme nous l avons d j soulign les limites de m moire du PTT 1 sur PC de type 286 ne permettaient pas une telle installation Le probl me est r solu en grande partie par l utilisation d un PC de type 386 Avec une m moire conventionnelle accrue le logiciel d interrogation peut
514. rtiel ou complet des fiches l imprimeur ou le transf rer un texte ASCII 197 Jean Marie Maes ID D FIDI TESTE D Nr of rec 28 a access cptr nc b network cptr nc c record cptr nc d frame cptr ai nc e id project cptr ai n c prop f lemmatizer cptr ai nc g net cptr ai nc h semantic net cptr al nc Strike lt RETURN gt Figure 6 Exemple d une liste d entr es aves leur cl s IDSWAP et les programmes auxiliaires IDSWAP et IDRES sont des programmes r sidents Ils permettent d utiliser des dic tionnaires au choix partir d un programme de traitement de texte non graphique On peut aller imm diatement d un mot du texte vers la fiche correspondante ou aller vers le premier niveau du programme ajouter chercher fonctions g n rales Il est possible d ins rer paste la traduction de votre choix dans le texte sous jacent ou de la transf rer vers un tampon et de l ins rer plus tard Il est possible de changer rapi dement de dictionnaire Les dictionnaires peuvent se trouver partout sur un ou plusieurs disques durs IDSW AP offre toutes les fonctions de la partie dictionnaire d ID IDRES n a pas de fonction d aide et de balayage des textes externes ID offre en plus quelques programmes auxiliaires group s dans IDUTIL Une des possibilit s les plus int ressantes vous permet d unir deux dictionnaires ou de transf rer une partie d un dictionnaire s lectionn e avec les trois cl s di
515. rtinentes apparaissent en t te des r ponses possibles mais que des r ponses incompl tes ou seulement partiellement satisfaisantes ne soient pas cart es d faut d une r ponse correspondant totalement aux param tres de la recherche il proposera par exemple une r ponse dans une langue autre que celle demand e ou le terme au pluriel ou un l ment de syntagme ou une donn e partielle dans un autre domaine etc L efficacit du syst me dans un environ nement traductionnel s en trouve ainsi accrue Par souci de convivialit tout ceci doit se faire sans intervention du traducteur ou du terminologue sans donc que l utilisateur doive faire plus que taper sa question sans qu il lui faille sp cifier des op rateurs de recherche particuliers Le but recherch est obtenu par la mise en uvre d algorithmes appropri s tant au niveau des proc dures d indexage des donn es qu au niveau des strat gies de recherche On pourrait comparer EURODICAUTOM une voiture bo te de vitesses automatique ou un appareil photographique mise au point automatique ce qui montre que le syst me bien qu en place depuis plusieurs ann es d j n a rien perdu de sa modernit Les aspects concernant plus sp cifiquement les possibilit s de consultation en diff r et la gestion de la terminologie ne seront pas examin s ici D veloppements pr visibles EURODICAUTOM est appel s int grer de plus en plus dans l
516. s Ceci permet l utilisateur de retourner au texte source de son choix partir de la fiche du dictionnaire Les entr es nouvelles ont dummy comme code s mantique et grammatical Cela permet une dition syst matique des entr es nouvelles en les cherchant avec dummy comme code s mantique ID se rappelle le code s mantique et grammatical que l on utilise pour consulter le dictionnaire m me si l on a chang ces codes Ayant choisi un dictionnaire l utilisateur peut entreprendre trois actions AJOUTER une entr e CHERCHER une entr e sp cifique utiliser les fonctions GENERALES Ajouter L utilisateur se retrouve dans une fiche nouvelle La date est g n r e automatiquement Il peut diter tous les champs de la fiche comme il veut mais l doit toujours remplir les trois champs cl s puisqu ils d finissent une fiche unique le champ de l entr e le champ du code s mantique le champ du code grammatical Il peut se servir des listes des codes s mantiques et grammaticaux utilis s pour faire une s lection Chercher On peut rechercher une fiche quelconque en utilisant les champs cl s on entre une combinaison quelconque de l entr e et des codes s mantiques et grammaticaux 194 Un projet de dictionnaire intelligent Chacune de ces cl s peut tre incompl te ou vide mais elles ne peuvent pas tre vides toutes les trois Cette combinaison des cl s d termine le mode d
517. s Dans des syst mes con us comme des syst mes auto nomes cette intervention humaine reconnue indispensable s exerce par n cessit sous la forme de la pr dition et de la post dition Dans le premier cas l utilisateur vient en aide au syst me de traduction en tentant d anticiper les probl mes les plus visibles Dans le deuxi me cas l utilisateur essaie de corriger les probl mes les plus criants dans le document traduit un travail souvent ingrat et peu appr ci des traducteurs professionnels L int r t de l approche interactive est de permettre l intervention humaine dans le processus de traduction de s exercer non pas avant ou apr s la tra duction d un texte mais pendant celle ci c est dire au moment o un probl me surgit Quelques avantages des syst mes interactifs Parmi les avantages que pr sentent les syst mes de traduction interactifs par rapport des syst mes autonomes le plus vident est sans doute le fait que l utilisateur conserve un certain contr le sur le d roulement du processus de traduction Ainsi face des probl mes d licats d ambiguite le syst me peut afficher les diverses possibilit s et laisser le soin l utilisateur de s lectionner la plus appropri e d entre elles En effet il arrive souvent que la s lection de la possibilit la plus satisfaisante repose sur des crit res faisant intervenir des connaissances non linguistiques connaissances encyclo p diq
518. s fran ais anglais allemand espagnol dans divers domaines techniques en particulier l a ronautique PHENIX fonctionne de plus en r seau permettant ainsi le partage de l exp rience acquise l int rieur d une quipe de traducteurs qui l enrichissent et la consultent Pour assurer la qualit et l homog n it du contenu deux terminologues sp cialis s sont charg s de valider les nouveaux termes Remarquons que la terminologie apr s avoir t introduite comme aide la tra duction a acquis ses lettres de noblesse puisqu elle est vendue maintenant pour elle m me et non plus au titre d une autre prestation Cette prise de conscience de l importance de la terminologie pour les entreprises ne se limite d ailleurs pas l aspect traduction mais englobe tous les aspects de la production de documents et en parti culier la r daction BDTAO la base lexicale d di e la TAO Pour r duire les co ts des dictionnaires de TAO tout en am liorant leur qualit B VITAL a mis au point une m thodologie d enrichissement de ces dictionnaires Le syst me BDTAO a t d velopp dans ce contexte pour permettre une gestion ais e et naturelle des donn es lexicales et la production des dictionnaires de TAO syst me d di la TAO Cette base sert l enrichissement et la mise jour des dictionnaires du syst me ARIANE F A BDTAO contient actuellement environ 20 000 termes fran ais et angl
519. s aux entr es lexicales Conclusion Les approches interactives au probl me de la traduction par ordinateur pr sentent une solution de rechange particuli rement s duisante En associant l utilisateur au processus de traduction les syst mes interactifs peuvent tirer parti des avantages respectifs de l homme et de la machine En outre le fait que l utilisateur conserve un certain contr le sur le fonctionnement augmente la fiabilit et la robustesse du syst me Enfin alors que les syst mes autonomes n cessitent un long travail de post dition t che particu li rement d licate qui n cessite les comp tences d un traducteur professionnel les syst mes interactifs du type discut ici limitent l interaction entre l utilisateur et le programme des dialogues en temps r el habituellement sous la forme de menus dans lesquels l utilisateur choisit un ou plusieurs items De plus si comme nous l admettons des phrases compl tement d sambigu s es peuvent tre correctement traduites de fa on automatique il devrait tre possible en principe de restreindre les interactions aux composantes d analyse et de transfert et par cons quent de restreindre le dialogue la seule langue source La perspective de syst mes de traduction qui ne requi rent pas une connaissance de la langue cible n est sans doute pas le moindre des avantages d une telle approche Bibliographie BoITET C 1990 Towards Personal MT C
520. s connaissent une langue trang re Le progr s technique ouvrira d autres voies L essentiel est que le traducteur du futur soit motiv pour les explorer Il le sera d s qu il aura pris conscience de tout ce qu implique l activit traduisante le processus lui m me ses pr alables et donc aussi les limites de ses propres comp tences Il ne sera pas n cessaire pour autant de donner plus de poids l enseignement th orique Il suffit d int grer celui ci dans les cours pratiques et de transposer les pr ceptes th oriques en une didactique raisonn e dans une perspective non seulement technique mais aussi d ontologique et donc vraiment professionnelle Pour que le mod le de formation pr sent ici puisse avoir tout l impact voulu il faut que les mentalit s changent non seulement chez ceux qui enseignent la traduction mais aussi chez ceux qui enseignent les langues trang res Il serait n cessaire tout d abord de diversifier l offre des cours de langues pour tenir compte de la diversit des buts poursuivis par l apprentissage S il faut pour certains usages avoir acquis une comp tence de compr hension et d expression il suffit pour d autres dont la 346 La formation du traducteur en l an 2001 traduction de se limiter la seule comp tence de compr hension Mais cette com p tence doit tre plus solide que celle atteinte actuellement dans les cours de langue Ce qui est peut tre plus importan
521. s d avant garde offrent de bonnes id es Par exemple la Communication Inter Application de la version 7 0 du Macintosh doit permetre un prototypage pouss des fen tres vocables en attendant la g n ralisation de ce concept d autres environne ments L mergence de standards ou de syst mes d exploitation quivalents comme UNIX avec XWindow Motif et OS2 PM en permettra sans doute la large diffusion La d marche adopt e consiste d velopper les id es nouvelles sur le premier syst me disponible permettant leur r alisation tout en pr voyant une adaptation ult rieure pour les autres environnements fonctionnellement quivalents qui ne man queront pas de voir le jour Bibliographie 1 APPLE Computer Inc 1985 Inside Macintosh Volume I Addison Wesley Publishing Company Inc 550 p 2 APPLE Computer Inc 1990 Inside Macintosh Volume V Addison Wesley Publishing Company Inc 1200 p 3 CHAPON L DIAMEI M DJOHARIAN P MORENO F 1989 Etude et r vision du syst me PILAF Portage vers le Macintosh R alisation d un lemmatiseur Rapport final de projet Projet DESS IDC juin 1989 4 COURTIN J DUJARDIN D GENTHIAL D KOWARSKI I COHARD B STRUBE DE LIMA V Le syst me PILAF document interne LGI IMAG pr sent au PRC Communication Homme Machine f vrier 1988 5 Coutaz J 1988 Interface Homme Ordinateur conception et r alisation th se de doctorat d Etat UJF d cembre 1988 402 p
522. s de formation C est alors que le R seau assumera pleinement son double r le composante universitaire il a vocation allier partout formation et recherche composante de la francophonie 1l doit tre le facteur essentiel de la mise en relation des chercheurs et des enseignants francophones du Nord et du Sud 360 36 Deuxi me table ronde Probl mes et besoins pour l Afrique Compte rendu de Daniel VERHEVE Dans plusieurs pays d Afrique on peut distinguer la les langue s officielle s et la les langue s nationale s D s lors les pays d Afrique ont besoins d une r elle politique linguistique englobant la promotion de la les langue s nationale s et la coexistence avec la langue fran aise S ce besoin a t nonc dans de nombreux congr s le rappel n est pas sans int r t Le besoin de connaissances exprim par la population doit se traduire au niveau de l enseignement par le choix d une langue parfaitement int gr e sa culture la mobilisation des forces internes sera fonction de ce choix Un important travail de traduction s impose dans ce but et sera accompagn d un effort aussi important pour fixer la langue utilis e L introduction du bilinguisme est indispensable l ouverture ext rieure et permet le d veloppement technique et socio nonomique De mani re concr te une focalisation sur les m tiers modernes et modernisant constitue une d marche privil gier par la r alisation d
523. s du traducteur et ne sont pas assez longs pour que l on puisse en quelque sorte tricher Aquila r pond un souci terminologique d entreprise et de ce fait nomme contexte ce qui est un ensemble d informations sur l entreprise la filiale et le produit dans lesquels on trouve le terme vedette MC4 pr sente l int r t louable de correspondre au format de la banque de donn es terminologiques EURODICAUTOM et de permettre donc une importation directe dans EURODICAUTOM Il permet th oriquement une gestion hi rarchis e des notions sous forme de r seau en r alit l exp rience prouve que cette possibilit rencontre assez vite ses limites D autre part on peut lui reprocher une certaine lourdeur dans la gestion des diff rentes fonctions en particulier l absence d acc s l int gralit de la fiche lourdeur li e un souci extr me de s curit En effet les diff rentes fonctions de saisie de modification d dition ou impression rel vent de modules diff rents Un mot de passe est m me pr vu pour pouvoir acc der au module de saisie et modi fication et le logiciel demande confirmation sur confirmation et information sur infor mation ce qui devient fastidieux dans le cas d un travail terminologique suivi Parmi les utilisateurs de MC4 on peut noter le Service de terminologie du minist re de l Economie et des Finances fran ais Nous n avons pas d information sur les utilisateurs d
524. s font partie du patrimoine culturel traditionnel et sont parfaitement adapt es l expression des besoins langagiers du monde rural traditionnel 301 Marcel Diki Kidiri En plus des langues vernaculaires s est d velopp e une langue v hiculaire le s ng qui s est r pandue sur toute l tendue du territoire centrafricain en d bordant par endroits sur les pays voisins Cette expansion g ographique s est accompagn e d une expansion sociologique qui a port l usage du sang dans des domaines de plus en plus vari s Parmi les jeunes g n rations nombreux sont les locuteurs citadins dont le s ng est la langue premi re quelle que soit l ethnie laquelle ils appartiennent par leur naissance Par rapport aux langues vernaculaires le sango est incontestablement vu par les populations comme une langue de progr s social ouvrant sur la vie moderne Politiquement le s ng a toujours t per u par les autorit s centrafricaines comme la langue symbole de l unit nationale et de l identit culturelle centrafricaine par del les groupes ethniques caract ris s par les langues vernaculaires C est pourquoi le sango a t dot du statut de langue nationale en 1964 soit quatre ann es apr s l ind pendance tandis que le fran ais tait d s ce moment l la seule langue officielle Depuis le 9 f vrier 1991 le sango a acquis le statut de langue officielle aux c t s du fran ais H ritage de l
525. s haut Cependant cette solution ne semble pas la meilleure pour la TA diffusion dans la mesure o l on vise de grands flux et o la r vision doit donc tre r alis e par un groupe de traducteurs Par exemple le syst me METEO 4 3 tourne depuis longtemps sur micro mais J Chandioux a conserv l architecture avec serveur de TA et r vision sur des postes individuels THAM Mat riel sp cifique et un peu de TA l chec est garanti C est la THAM qui a cr le concept de station du traducteur et ses dangers Bien des d boires sont en effet dus cette id e qu il faudrait au traducteur sans qu on sache d ailleurs s il travaille en ind pendant ou en groupe un environnement mat riel et logiciel sp cifique Ainsi ALPS et Weidner ont longtemps propos du mat riel sp cifique Celui d ALPS tait d origine Convergent Technology tout comme le Questar 400 que SG2 utilisa avec aussi peu de bonheur au temps du PN TAO 4 2 comme station de r vision et poste d indexage pour un syst me de TA crit en Ariane 78 Avec ce type de solution on arrive toujours des co ts prohibitifs des difficult s de connexion et une rapide obsolescence technologique pour la simple raison que les mat riels standard vendus en tr s grand nombre peuvent faire l objet d investissements tr s importants et deviennent plus puissants C est aussi dans un autre domaine ce qui est arriv Xerox av
526. s informations minimales mais aussi repr sentatives d un nombre suffisamment lev d exemples pour pouvoir servir de crit res de s lection des traductions dans un programme automatique tant donn la rigidit du syst me on est confront une double difficult avec laquelle il faut composer 1 difficult du choix de l quivalent lexical fran ais qui doit couvrir le plus grand nombre de cas possibles et en m me temps pr server le sens originel et 2 difficult du choix des crit res de calcul de cet quivalent lexical les deux choix tant li s l un l autre Nous avons cherch un d but de r ponse ces probl mes en commen ant par examiner cinq verbes anglais DRAW HOLD LIE TURN WORK dans toutes leurs formes grammaticales tous leurs temps et accompagn s de toutes leurs parti cules Ils ont t relev s dans un corpus de concordances de 3 500 000 occurrences parmi lesquelles ces verbes repr sentent 5465 attestations C est cette quantit d exemples tir s de textes authentiques et non fabri qu s sur laquelle s appuie notre tude qui nous permet de r pertorier certaines r gularit s contextuelles afin d laborer les r gles de calcul applicables au transfert lexical des verbes Nous avons choisi ces cinq verbes pour les raisons suivantes 1 Ils sont s mantiquement diff rents les uns des autres 2 Chacun d eux a des effets de sens tr s diff rents en anglais
527. s le menu offert il peut ensuite se d placer ou transf rer du texte d une fen tre d application une autre tout aussi simplement Toutefois part cette facilit d acc s DESOview n a pas grand chose offrir une fois la fen tre d application ouverte l utilisateur doit conna tre le fonctionnement de chaque programme et se rappeler les commandes du clavier ou du menu utiliser dans chaque cas 9 M me pour notre client particulier un module distinct de gestion de documents n est pas n cessairement la meilleure solution L id al serait son int gration au Syst me d information de gestion SIO du Bureau de la traduction qui contient d j sensiblement les m mes informations tir es de la Demande de traduction Inutile de dire qu il s agit l d une entreprise de taille qui d borde largement le cadre de notre pr sent mandat 177 Elliot Macklovitch De ce fait le fardeau sur le plan de l apprentissage est relativement lourd porter pour l utilisateur et un dilemme important se pose pour le concepteur du poste de travail Plus nous ajoutons d applications au poste de travail dans le but d aider le traducteur ex cuter un plus grand nombre de t ches de fa on plus efficace plus il devient difficile pour le traducteur de retenir les diverses commandes des logiciels et d exploiter toutes leurs possibilit s Cette tension a t observ e de fa on tr s claire dans l valuation
528. s les dictionnaires DELAS et DELAF Les noms et les adjectifs comprennent en fran ais 80 types de flexions diff rentes not s par exemple N N2 N3 Al A2 A3 et les verbes 98 types not s V7 V2 V3 Ces indications sont n cessaires pour la reconnaissance et la g n ration automatique de toutes les formes qui apparaissent dans les discours Le champ V rend compte des variantes graphiques Il peut s agir des variantes habituelles comme les polygraphies v nement et v nement compte rendu et compte rendu steak et steack ou dans le cas des noms compos s de lectures non composi tionnelles comme dans cordon bleu livre blanc pied de biche va et vient etc On signalera si une suite fig e appartient un ensemble plus vaste en fait s if s agit d un sous ensemble d une expression la fleur de l ge la fleur de l ge corps de garde une plaisanterie de corps de garde Les champs syntactico s mantiques Nous repr sentons ici l ensemble des informations n cessaires la reconnaissance et la g n ration de phrases correctes Notons que dans le cadre du lexique grammaire dans lequel nous nous pla ons il n y a pas de distinction de nature entre des niveaux syntaxique s mantique et lexical La notion fondamentale est celle d emploi de l op rateur qui regroupe ces trois niveaux Dans cette th orie l op rateur et la phrase se confondent puisque la phrase n est que la r alisa
529. s les progr s l informatique m le espoirs et menaces Il n en demeure pas moins qu aujourd hui quoi qu on puisse penser des dangers de l informatisation on ne cesse d exiger toujours davantage de ces tranges machines toujours plus de per formances au del des limites de ce qu il peut sembler raisonnable d attendre d un appareil qui est et restera une machine inerte L emprise de l informatique ne doit pas empi ter sur l action de l homme ses modes de pens e et sa facult de cr ativit Mais ce n est qu en hissant l informatique lui et non en se baissant vers elle que l homme assurera sa ma trise sur cette tech nologie Et alors peut tre une machine qui on demandera en langage naturel une collocation de informatisation et ali nation r pondra que ces deux termes ne sont co occurrents dans aucune phrase contenue dans un document dat de 2000 ou au del alors que le terme informatisation humaine s est banalis 220 Aspects de l informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles Bibliographie TERMINOLOGIES NOUVELLES 1989 La formation en terminologie Bruxelles ACCT Com munaut fran aise de Belgique d cembre 1989 n 2 META 1989 Actes du colloque Terminologie et Industries de la Langue vol 34 n 3 septembre 1989 META 1987 Vers l an 2000 la terminotique bilan et prospectives vol 32 n 2 juin 1987
530. s mat riels tr s vari s allant du terminal Minitel un poste d di Par contre la r vision de traductions brutes nous semble demander le m me type d environnement que la traduction professionnelle industrielle en groupe Quand on ne peut raisonnablement proposer une technique de TA on peut souvent fournir des aides au traducteur humain Dans un cadre professionnel il faut pr voir un environnement pour le travail en petite quipe groupware l acc s aux traductions pass es l int gration dans un syst me de documentation informatis e et de puissantes bases de donn es lexicales et terminologiques Les stations de travail et les logiciels utilis s peuvent tre de haut de gamme et ou d di s 3 Christian Boitet S il s agit de traduction occasionnelle il faut des environnements moins ambitieux mais utilisables en conjonction avec une grande vari t d outils du commerce texteurs documenteurs tableurs grapheurs SGBD Du point de vue informatique la con ception et la r alisation de ce type d outils est particuli rement int ressante cause des exigences de g n ricit de portabilit et de simplicit Bien s r l faut viser des mat riels accessibles au grand public c t des stations pour le veilleur pour le r viseur traducteur professionnel et pour le traducteur occasionnel on peut enfin imaginer mais sera ce pour l an 2001 des stations pour r dacteurs unilingues ne pouva
531. s ne peuvent tre d montr es que de fa on constructive partir des r gles du syst me ce qui constitue une source de complexit calculatoire 16 Cf Morin 1989 Blache 1990 Blache amp Morin 1990 sur diff rentes notions de famille de r gles 115 Jean Yves Morin Les r gles et les principes sont organis s en r seaux de classes et de sous classes correspondant en partie aux modules d une th orie comme GL ou GSG Elles ont des propri t s qui peuvent tre h rit es ou d l gu es Ainsi une r gle ou un principe en GL a diff rents attributs une strate ou un ensemble de strates d application DS SS FL etc des param tres etc Par exemple l assignation de Cas en GL peut tre vue comme une classe d objets ayant des param tres de CAS eux m mes form s d une VALEUR et d un ASSI GNATEUR d une DIRECTION et d une STRATE d application qui serait par d faut la S tructure 6 Assignation de Cas GL VALEUR c V en ASSIGNATEUR 4 J Pr p DIRECTION gauche droite STRATE s S structure De m me en GSG une DI r gle a une IDENTITE form e d un NOM ET d un INDEX ET d une FAMILLE une FONCTION d composition adjonction coor dination et un CONTENU CONSTITU d une MERE ou PARTIE GAUCHE d un ensemble de FILLES ou PARTIE DROITE qui peuvent tre des FILLES TETES dont le NIVEAU est par d faut lexical des FILLES COMPLEMENTS des FILLES
532. s niveaux d ench ssement et 1ls sont souvent coordonn s Mise en uvre du projet avec ELU un environnement linguistique d unification pour construire des syst mes de traduction automatique Apr s avoir pr sent le logiciel ELU nous verrons la m thode de traduction qu il utilise puis nous mettrons en vidence l originalit de ce logiciel Enfin nous abor derons l tat d avancement du projet Le logiciel ELU ELU Estival 1989 et 1990 Russell 1990 est un programme qui a t d velopp PISSCO et qui est capable d interpr ter des grammaires crites dans un langage par ticulier Inspir de PATR II Shieber 1986 il utilise le principe de l unification pour combiner les informations des ensembles de traits et de valeurs appel s structures d attributs voir exemple 1 Il poss de trois modules principaux l analyseur le g n rateur et le module de transfert L analyseur permet d obtenir pour une phrase les repr sentations en structures d attributs permises par la grammaire Le g n rateur part d une repr sentation de ce type et applique les r gles de la grammaire pour d couvrir la ou les cha nes de caract res qui peuvent tre associ es la repr sentation en question Le module de transfert tablit une relation entre deux mots ou deux repr sentations en structures de traits pour permettre le passage d une langue une autre Par exemple la r gle de transfert lexicale s
533. s ont accumul des termes de langue courante et de langue de sp cialit L obsolescence ternit l int r t de beaucoup d interrogations 3 2 La s lection des domaines reste g n rale et peu efficace 3 3 Elles sont construites partir de syst mes informatis s anciens et lourds voire peu rentables La s lection de fiches ou de donn es l int rieur de fiches reste un probl me qui t moigne de l archaisme du syst me de consultation L utilit de ces banques nous le voyons tous les jours est pourtant r elle Elles sont le fruit d une longue exp rience de traduction qui sert nos tudiants mais pour ces derniers l urgence et la rentabilit ne se posent pas dans les m mes termes que pour le traducteur professionnel La consultation des sources fondamentale pour un questionnement scientifique ou simplement pour une traduction s rieuse correspond par exemple dans TERMIUM une man uvre qui doit se faire crayon en main et qui prend beaucoup trop de temps Que penser d autre part d un traitement dit terminologique qui pr sente le mot le terme accompagn d une d finition avec ou sans r f rence suivi de ses quivalents dans d autres langues avec la traduction de ladite d finition Enfin le concept de terminologie d j fragment entre des m thodologies diff rentes s est trouv plong dans la luxuriance du champ des industries de la langue o l on entend chan
534. s ouvrages terminographiques consacr s au vocabulaire de la marine marchande tout au plus est elle mentionn e sous la notion hyperonyme vergue En terminologie tenter de d finir ce qu est une vergue de grand hunier fixe revient pr ciser que cet objet est tout la fois un type de vergue de grand hunier vergue de hunier fixe situ en dessous de la vergue de grand hunier volant au dessus de la grand vergue derri re la vergue de petit hunier fixe devant la vergue de perroquet de fougue fixe Lorsqu on interroge Termisti propos des liens qui unissent cette notion aux autres on obtient pr cis ment une telle r ponse illustr e par les crans pr sent s ci dessous Bien s r on peut demander des informations sur chacune des notions li es et voyager dans l arborescence par exemple on pourrait remonter la filiation esp ce genre pour trouver un hyperonyme d fini puis demander quelles en sont toutes les parties etc 279 Daniel Blampain Philippe Petrussa Marc Van Campenhoudt CRAN 5 ENTER S lection F3 Voir F1 Aide Consultation du r seau notionnel Notion vergue de grand hunier fixe n 0000134 Eg t Consultation des termes 10 10 Num ro Terme 0000135 vergue de grand hunier volant 0000126 vergue de hunier fixe 0000146 vergue de perroquet de fougue fixe 0000154 vergue de perroquet de fougue fixe 0000129 vergue de petit hunier fixe lower jigger topsail yard R
535. se fera la recherche Une fois la recherche termin e la fen tre de l outil dictionnaire WinTool s affiche Si la cl a t trouv e on y voit l article correspondant cl contenu Si la cl tait absente du dictionnaire la fen tre contient l article de cl imm diatement inf rieure SEE Le _ mettre eu pied du mur mettre les bouch es doubles retourner se veste to spill the beans to cause embarrassment by indiscreelly divulging information Figure 2 Une fiche WinTool coorespondant l expression mettre les pieds dans le plat Les ic nes de l outil dictionnaire permettent la gestion de la base ainsi que la navigation Une fois les informations trouv es l utilisateur retourne son traitement de texte Il peut garder la fen tre affich e c t de la fen tre contenant son article de mani re avoir toujours acc s ce qu il a cherch Il peut galement copier et coller les informations 100 ODILE 2 un outil pour traducteurs occasionnels sur Macintosh L automate de contr le La s quence de traitements effectu e partir de l introduction d un fragment dans la zone d dition et de l appui du bouton Run peut s illustrer par un automate figure 3 Cet automate permet de d finir le traitement appliquer en fonction des options choisies par l utilisateur Pour le moment deux options majeures sont d finies v rifier d abord si la cha ne rentr e
536. seau notionnel Termisti FR EN Dans sa version exp rimentale Termisti appara t donc comme un gestionnaire de notions terminologiques tablies en base de donn es et entre lesquelles le terminologue tablit des relations dans l id e de mieux informer l utilisateur 280 la recherche d cosyst mes terminologiques CRAN 6 ENTER S lection F3 Voir Fi Aide Consultation du r seau notionnel Notion vergue de grand hunier fixe 0000134 Consultation des termes 7 10 Numero Terme 0000135 vergue de grand hunier volant 0000126 vergue de hunier fixe 0000146 vergue de perroquet de fougue fixe 0000154 vergue de perroquet de fougue fixe 0000129 vergue de petit hunier fixe lower fore topsail yard R seau notionnel Termisti FR EN Conclusion La d finition des termes organis s en syst mes structur s correspondant une orga nisation notionnelle doit nous amener progresser dans la compr hension de la d no mination et de la communication de savoirs sp cialis s 1 S il est vrai qu une terminologie scientifique ou technique est toujours insuf fisante nous croyons aboutir une terminologie ais ment mise jour dans les sous domaines concern s qui peut servir les sp cialistes comme les traducteurs en refl tant la pluralit mouvante des syst mes de connaissances 2 Par l observation des notions de leurs relations et de leur d signation dans diverses langues on esp re a
537. serve leur caract re absolu ceux des sous objectifs qu elle p ren nise Elle garantit surtout que les bases sur lesquelles reposera le type suivant sont justes Le principe de progressivit trouve une autre application g n rale chacun doit s arr ter d s l instant o sa comp tence elle m me s arr te Ceci constitue la r gle de fonctionnement des groupes de travail Chacun apporte sa pierre l difice commun et un tudiant de seconde ann e peut tre appel d finir l index documentaire ou effectuer un inventaire terminologique transmis pour traitement aux tudiants de troi si me ann e avant r vision par des tudiants de quatri me ann e Rep rer les indices de progression Les passages d un type niveau de traduction l autre et donc d un tat de comp tence composite l autre constituent la cl du syst me La professionnalisation des travaux 242 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs leur volume consid rable il est courant qu un groupe de 5 tudiants ait traduire un texte de 80 pages en 10 jours et le principe de r vision syst matique par le formateur acc l rent le rep rage des indices de l volution des comp tences Le cahier des charges num re les diff rentes sous t ches constitutives de la t che de traduction ex saisie de l original rep rage des r currences extraction des termes sp cialis s rep rage des st r otyp
538. sions de l espace d finissable pour chacun des niveaux de fa on pouvoir v rifier comment chaque th orie particuli re recouvre cet espace comment elle y tablit son domaine On peut par exemple relativement ind pendam ment de toute th orie syntaxique ou s mantique d finir les dimensions des espaces syntaxique et s mantique pour les langues naturelles Dimensions syntaxiques Le domaine syntaxique peut tre d fini par les dimensions suivantes Structure syntagmatique CAT GORIES ORDONNANCEMENT HI RARCHIE D pendances GOUVERNEMENT LIAGES s lection anaphore rection cor f rence quantification accord FILTRAGES LIAGES FILTRAGES r pulsion contr le absorption mouvements haplologie arguments op rateurs parasites anaccord exclusions BORNAGES Globaux locaux Horizontaux verticaux Figure 9 Dimensions syntaxiques 130 Int gration des connaissances en g nie linguistique Dimensions s mantiques Le domaine s mantique peut se d finir par les dimensions suivantes 6 structure 1 structure R les des arguments Structure intensionnelle AGENT QUANTIFICATION PATIENT DETERMINATION LOCATION MODULATION SOURCE LIMITATION CIBLE p structure T structure R les discursifs Temps et aspect TH ME RH ME PERTINENCE CENTRALIT CENTRE P RIPH RIE e structure NOUVEAU CONNU Espace et lieux EMPHATIQUE RETIRE Parties et limites FOCUS PRESUPPOSITION structure structure Modalit
539. soit n cessaire La traduction et l enseignement des langues officielles L introduction progressive du s ng dans le syst me scolaire est un volet essentiel de l am nagement linguistique Il est pr vu d intensifier l enseignement du sango l universit et dans les coles normales afin de former les futurs cadres et enseignants du pays la ma trise gale des deux langues officielles Mais l heure actuelle la carence des publications litt raires en sango est immense Il y a l un effort consid rable faire non seulement pour traduire en sango tout au moins les meilleurs auteurs centrafricains et africains crivant en fran ais mais aussi pour transposer en sango les tr s nombreuses productions litt raires orales existant dans les langues vernaculaires Les concepteurs de manuels scolaires trouveraient l un fonds inestimable tant pour l enseignement du s ng que du fran ais La traduction et la recherche terminologique Parmi les activit s de d veloppement du sango pour qu il puisse assumer pleinement son r le de langue officielle il y a un important travail de normalisation accomplir Bien que des crits en s ng existent depuis 1911 Calloc h ce n est qu en 1984 qu une orthographe officielle du sango bas e sur des travaux scientifiques a t fix e par d cret Des travaux lexicographiques sont en phase d ach vement ls proposeront aux utilisateurs des ouvrages de r f rence
540. sponibles vers un autre dictionnaire existant ou nouveau Il est aussi possible d diter d un seul coup les cl s s mantiques et grammaticales d un dictionnaire pour toutes les fiches Conclusions et projets Je nai pu vous pr senter qu un aper u g n ral du programme Il y a beaucoup plus que je n ai pu mentionner ici Il est clair cependant qu ID est un outil puissant pour chacun dans le domaine de la traduction et m me des langues en g n ral Les caract ristiques les plus importantes du programme sont la flexibilit d acc s aux donn es d une mani re intelligente en utilisant l entr e le code s mantique ou grammatical ou une combinaison quelconque de ceux ci 198 Un projet de dictionnaire intelligent l int gration des fonctions du dictionnaire permettant d effectuer la plupart des fonctions au m me niveau du programme m me de changer les cl s actives pendant que l on se trouve dans le dictionnaire la possibilit de retourner aux contextes originaux des textes sources et de les comparer aux textes cibles d j traduits le syst me de r f rence offrant des possibilit s presque illimit es la simplicit d usage et la structure logique du programme Quant au mat riel un simple PC XT compatible avec disque dur suffit Un AT avec un disque dur grande capacit est la plate forme id ale pour ID Nous avons des projets tendant d velopper ID encore plus
541. ssiste l humain et les t ches nobles cr a tives strictement r serv es l humain En effet si la traduction reste un art au m me titre que la terminologie selon Louis Jean Rousseau et si la r daction de fiches ter minologiques laisse encore une part la cr ativit ces deux activit s comportent une quantit appr ciable de t ches m caniques et routini res que la profession gagnerait automatiser Ainsi l Universit Laval une quipe de chercheurs autour de Pierre Auger s est pench e sur l automatisation de l ensemble de la cha ne de travail ter minographique cha ne comprenant les t ches de s lection de documents de d pouil lement et de rep rage de termes d tablissement de nomenclatures et de s lection et traitement de contextes Plus g n ralement en bureautique on estime 40 pour cent le taux des activit s informatisables Norbert Kalfon 1989 610 estime 70 pour cent la part du travail automatisable en traduction recherche terminologique pr pa ration de textes correction orthographique et stylistique post dition etc Cette nouvelle distribution entra nera moyen terme une baisse de qualification pour le plus grand nombre et une surqualification pour le groupe plac au sommet de la pyramide celui qui ma trise les d veloppements technologiques et stimule l infor matisation De la massification des implantations informatiques r sulte une exigence sociale participer
542. ssus Prises s par ment chacune de ces op rations mentales fait partie de nombreuses autres acti vit s humaines Que l une ne se fasse pas dans la m me langue que l autre n est pas non plus le propre de la traduction Du moment qu on peut lire dans une langue trang re on s approprie des connaissances et des id es qu on est amen t t ou tard r exprimer dans sa langue maternelle sous une forme ou sous une autre Pour qu on puisse parler de traduction il faut que ce soit exactement les m mes id es qui soient r exprim es et cela dans le m me but et sous une forme qui produit le m me effet C est cet imp ratif d quivalence qui constitue le lien entre les deux op rations En raison des diff rences entre les langues elles m mes et la mani re de les utiliser on ne peut r aliser cette quivalence qu en d gageant le sens du texte pour le reformuler ensuite dans l autre langue premi re vue ce passage oblig par le sens ne devrait pas poser probl me du moment qu on dispose des connaissances n cessaires la compr hension du sens du texte et l expression de ce sens dans sa langue maternelle Mais pour les besoins de la traduction il faut parvenir d barrasser compl tement le sens des formes linguis tiques de d part afin de pouvoir lui imprimer les formes propres la langue d arriv e 344 La formation du traducteur en l an 2001 C est cette d verbalisation totale qui e
543. st la fois particuli re la traduction et difficile r aliser Elle ne r ussit d ailleurs que s il y a simultan ment activation des formes ad quates dans la langue d arriv e Celles ci exercent tels des aimants une attraction sur le sens qui lui permet de se lib rer compl tement de la langue de d part et de passer sans encombres dans la langue d arriv e Cette d verbalisation totale du sens et l activation concomitante des structures d accueil repr sentent le savoir faire propre du traducteur C est donc sur ces op ra tions qui impliquent une mobilisation maximale des connaissances linguistiques et non linguistiques dans un effort conjugu d analyse et de synth se que doit se focaliser l enseignement En effet les tudiants doivent prendre conscience de la d marche suivre et en acqu rir la ma trise l heure actuelle l enseignement porte essentiellement sur ce qui pr c de et sur ce qui suit cette op ration charni re du processus de traduction L op ration elle m me est trait e comme la bo te noire laquelle on ne touche pas C est ce qui explique qu on s attache davantage aux pr alables qu au processus m me de la traduction et que la formation se termine souvent l o elle devrait commencer Par cons quent les m thodes didactiques doivent tre r form es elles aussi Il faut mettre au point des m thodes qui permettent de guider l tudiant pas pas travers cette
544. structur s selon des syst mes textuels articul s qui ne sont pas des langues naturelles programmes expressions math matiques formules chimiques etc 109 Jean Yves Morin De tels environnements devront disposer d une quantit importante de connais sances linguistiques Ces connaissances devront ventuellement tre combin es des connaissances extra linguistiques de nature encyclop dique ou p dagogique par exemple Le volume et la disparit de ces connaissances linguistiques pose de d licats probl mes d INTEGRATION D une part ces connaissances sont traditionnellement partitionn es en NIVEAUX plus ou moins autonomes qu il est essentiel de pouvoir interfacer les uns aux autres de fa on efficace D autre part m me l int rieur d un niveau les REPR SENTATIONS utilis es pour caract riser les connaissances linguis tiques peuvent tre tr s diff rentes Ainsi pour caract riser l ordre des constituants l int rieur d un syntagme une th orie comme la th orie gouvernement liage Chomsky 1981 dor navant GL utili sera essentiellement trois param tres binaires t te initiale finale assignation de Cas vers la gauche droite et assignation de r le vers la gauche droite tandis qu une Nous ne nous int resserons ici qu aux probl mes li s la manipulation intelligente de textes au sens classique c est dire d objets structur s autour d une repr sentation lin
545. suivantes s lectionnez la bonne cole lyonnaise de cuisine cole de cuisine lyonnaise Figure 12 43 Herv Blanchon probl me de subordination L analyseur a rencontr un probl me de subordination dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne cole lyonnaise O cuisine lyonnaise Figure 13 ou une pr sentation plus compacte qui exige peut tre un peu plus d exp rience du systeme probl me de subordination L analyseur a rencontr un probleme de subordination dans la phrase Le professeur de l cole de cuisine lyonnaise parle de la Tour d Argent prend le menu et le lit On propose les possibilit s suivantes s lectionnez la bonne Il parle de l cole de cuisine lyonnaise O Il parle de l cole de cuisine lyonnaise Figure 14 Pour la r solution des ambigu t s de relation logico s mantique on peut ici pro poser des niveaux tr s diff rents de dialogue 1 Un niveau o on remplace l occurrence qui permet de mettre en vidence la place des arguments ou d introduire les compl ments ou les circonstants Ici 44 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle il s agit de remplacer de qui permet d introduire soit l argument 1 du verbe parler soit un circonstant de localisati
546. sures faudrait il prendre dans ce cas Par o commencer Voir section consacr e aux propositions court terme La traduction automatique Quelques tentatives ont eu lieu surtout pendant les ann es quatre vingt en Arabie Saoudite en Egypte en Irak au Kowe t mais aussi ailleurs en Grande Bretagne aux Etats Unis et en France entreprise GACHOT Anglais Arabe syst me Systran 365 Abdallah Amid Au niveau international isolement et incoh rence Situation par pays enseignement de la traduction entre les enseignants et responsables des sections et d partements de la langue arabe en Europe ou ailleurs absence de relations etc absence de relations soutenues et syst matiques entre ces d partements et les services homologues dans les pays arabes Ce qui n exclut pas certaines exceptions changes entre ESIT et ESRFT etc bureaux de traduction en concurrence acharn e et donc sans coordination ni harmonie inexistence totale d associations arabes ce niveau Situation au sein des organisations internationales des Nations Unies et autres efforts sporadiques et in gaux pour la cr ation de glossaires et listes terminologiques manque de contacts entre les responsables des services de traduction ni change de listes terminologiques ni rencontres pour traiter des probl mes sp cifiques la traduction arabe dans les organisations du syst me des Nations Unies rares sont les changes de tr
547. t Zone de saisie Zone d affichage Figure 1 La fen tre principale d Odile Cette fen tre est divis e en deux parties son bord partie sup rieure et son contenu partie inf rieure Le bord comporte deux s ries de boutons La premi re correspond des boutons performant des actions la seconde permet de configurer les fonctionnalit s d Odile Le contenu est une zone de texte libre ou sont affich es les cl s obtenues par combinaison des formes et des lemmes 99 Mathieu Lafourcade Il s lectionne ce fragment le copie et lance Odile La fen tre d Odile s affiche L utilisateur colle alors le fragment dans la zone de saisie d Odile voir figure 1 et lance la g n ration de cl s avec le bouton Run Les cl s potentielles calcul es s af fichent alors dans la zone d affichage On peut automatiser le processus en configurant Odile diff remment Les diff rentes possibilit s sont illustr es plus bas avec l automate de contr le L utilisateur s lectionne la cl d sir e et lance la recherche bouton Look dans le dictionnaire La recherche se fait par d faut dans le dictionnaire usuel mais on peut aussi chercher dans d autres dictionnaires Si les cl s propos es ne Jui conviennent pas l utilisateur a toujours Ja possibilit d en entrer une directement au clavier Il peut aussi ajouter une cl dans son lexique personnel Il peut bien s r sp cifier le ou les lexiques personnels o
548. t le cas ch ant proc der l ditique de son texte Le tout int gr sur un seul micro ordinateur Les possibilit s sont immenses dans le domaine de la bureau tique et le Secr tariat d Etat du Canada d ploie des efforts soutenus afin de demeurer a la t te du peloton Annexe I Le poste de travail du traducteur PTT Contexte Avec l implantation progressive des technologies modernes sont apparus de nouveaux besoins chez les traducteurs Qu il s agisse de traductique de bureautique ou d ditique le Bureau de la traduction s emploie depuis des ann es doter les traducteurs d outils de pointe visant a informatiser certaines t ches dites connexes l acte traductionnel m me C est dans cet ordre d id es que le Centre canadien de recherche sur l informatisation du travail CCRIT s est vu confier le mandat de concevoir un poste de travail pour traducteur en collaboration avec la Direction de l informatique Le premier prototype a t mis l essai dans trois services de traduction en octobre 1989 Il a maintenant c d la place au PTT 1 1 mieux adapt et plus performant Prototype Le prototype repose sur un concept g n ral soit l exploitation de mat riel et de logiciels courants permettant d informatiser ou d acc l rer certaines fonctions li es a l acte de traduction ce dernier demeurant le fait du traducteur lui m me La coquille de l outil consiste en un micro ordin
549. t re u une ne les y a pas pr par s Bien au contraire la formation telle qu elle est pratiqu e aujourd hui constitue un frein l volution de la fonction du traducteur parce qu elle cherche non pas optimiser la communication transculturelle mais simplement satisfaire la demande du march Ainsi la plupart des coles enseignent le th me et attestent leurs dipl m s qu ils le maitrisent alors qu elles savent ou devraient savoir que le th me ne peut jamais r pondre aux normes professionnelles de qualit En occultant ce fait non seulement elles maintiennent les tudiants dans l ignorance des r gles l mentaires respecter en 342 La formation du traducteur en l an 2001 traduction mais les incitent les violer pour arranger l employeur ou le donneur d ouvrage qui ne voit que la commodit de la solution sans savoir qu il sera le premier lese Afin de rompre ce cercle vicieux il faut tout d abord changer l orientation de la formation Au del de l enseignement de la technique de traduction elle doit viser une prise de conscience des m canismes mentaux qui entrent en jeu dans la commu nication transculturelle des conditions n cessaires son fonctionnement mais aussi des possibilit s que les technologies modernes peuvent offrir la communication multilingue pour peu qu elles soient utilis es bon escient Pour atteindre cet objectif il est indispensable de r former aussi l
550. t s de traduction litt raires que rencontre la traduction technique sont seule ment moins fr quentes et moins d licates Le moindre paradoxe n est pas qu ces difficult s de fonctionnement psycholo gique et de travail litt raire l ordinateur puisse apporter des l ments de solution Je ne pense pas ici la grosse informatique celle de la dite machine traduire dont nagu re encore on avait craint qu elle ne voue la profession de traducteur au ch mage Je ne fais pas r f rence ici la TA traduction automatique ni m me la TAO traduction assist e par ordinateur mais une utilisation beaucoup plus modeste de l informatique savoir le traitement de texte TDT tel que permettent de le pratiquer les micro ordinateurs personnels qu on peut avoir chez soi comme celui sur lequel je suis en train de composer le pr sent texte En quelques ann es depuis le temps o l ordinateur inqui tait la profession les choses ont en effet bien chang et je dirai que maintenant nous avons apprivois le bidule informatique Comme le disait plaisamment l ancienne pr sidente de Association des traducteurs litt raires de France Fran oise Cartano l ordinateur est devenu comme un petit animal familier qui fait partie de l environnement de tout traducteur m me litt raire et dont il ne pourrait plus gu re se passer On peut r sumer grosso modo l histoire des infrastructures
551. t 1 20 13 PNBD PNBD a B i domine a B o et branchant a et domine y ou 71 domine y B et branchant y On peut liminer cette d finition un peu lourde en tenant compte de la transitivit de la relation de dominance qui entra ne que si le premier n ud branchant qui domine a domine galement B alors tous les n uds branchants dominant a dominent B D s lors on n a plus besoin pour d finir c commande du pr dicat PNBD mais uniquement des pr dicats domine et branchant 14 C COMMANDE c commande a B o ssi branchant y et domine y D domine y B amp 20 Le pr dicat longueur relie un premier argument de type s quence un deuxi me argument de type nombre entier repr sentant la longueur de cette s quence 119 Jean Yves Morin C est donc sur le domaine infini des arbres tiquet s que porte la contrainte Cette d finition est purement relationnelle et totalement ind pendante de la nature et de la repr sentation pr cise des objets qu elle concerne On retrouve les m mes possibilit s d abstraction sur les donn es dans des approches ascendantes bas es sur des r gles g n rales Par exemple en GSG une PL r gle comme 7 est tout fait ind pendante des repr sentations choisies tant pour les structures cat gorielles que pour les arbres 15 Sp c a lt a Contraintes et domaines Le probl m
552. t au coup par coup sur les parties Cette orientation vers l optimisation passe par la prise de conscience de la faillibilit de la machine pannes erreurs etc de la probabilit non nulle que les r sultats que la machine fournit puissent tre entach s d un facteur d erreur Par ailleurs le lien entre le chercheur la langue et l informatique a t institu tionnalis par la cr ation de fili res du type informatique linguistique ou lin guistique computationnelle L informatique avec l intelligence artificielle est pass e pour le linguiste de levier sujet de recherche Ce changement d orientation a provoqu 214 Aspects de l informatisation des activit s terminologiques et traductionnelles le recours n cessaire des mod les formels et des traitements extr mement contraints par la machine ce dont certains linguistes l esprit rigoureux se f licitent Mais avant de consid rer son mat riel sous l angle potentiel d outil d investigation th orique l informatis acquiert un outil de travail qu il veut la fois comme l annonce la publicit performant et convivial et intellectuellement gratifiant Informatisation et qualit de travail L informatisation induit un nouveau mode d organisation du travail qui passe par la recherche de trois types de t ches les t ches enti rement automatisables les t ches partiellement automatisables o la machine a
553. t de chef d agence virtuelle D finir la progressivit ceux qui craindraient de voir le professionnel tuer le p dagogique on s em pressera de faire valoir que la professionnalisation nourrit la p dagogie En effet les 241 Daniel Gouadec objectifs de qualit obligent d finir des paliers ou niveaux de comp tence aussi bien dans une perspective d enseignement que dans une perspective de pratique Les recherches que nous avons conduites montrent que la formation du traducteur peut s organiser par strates correspondant des objectifs coh rents homog nes et r alisables en totalit et non pas par cumul de solutions des probl mes parcellis s plus ou moins ais ment r pertoriables Nous d finissons donc la progressivit des apprentissages selon un axe central de types de traduction ench ss s traduction signal tique traduction s lective documentaire traductions synoptiques traductions banali s es et traductions absolues Chacun de ces types correspond un palier formant la condition n cessaire du passage au type suivant et chacun d entre eux correspond un produit dont la validit est incontestable dans l conomie du march de la traduction En tout tat de cause chacun d entre eux correspond un objectif p da gogique parfait et parfaitement coh rent Chaque type de traduction repose sur un cahier des charges pr cis et mobilise un niveau clairement d fini
554. t encore c est qu on renonce dans les cours de langues tout exercice de traduction En effet la traduction p dagogique contribue non seulement entretenir la m prise sur la nature de la traduction mais encore enraciner des r flexes de litt ralit qui entravent consid rablement l apprentissage ult rieur de la traduction Ce n est donc qu au prix d un effort commun que la formation en traduction peut voluer Si jusqu ici cet effort commun a eu pour r sultat que chacune des deux disciplines empi tait sur les attributions de l autre il faut d sormais qu il se traduise par une coop ration interdisciplinaire qui sera d autant plus fructueuse qu elle res pectera la sp cificit de l une et de l autre Toutes les deux y gagneront pour le plus grand bien de la traduction et de la communication transculturelle face aux d fis du XXI si cle 347 34 Former des formateurs de traducteurs pour le xx1 si cle Pour un stage int gr et francophone de traduction Jean Claude G MAR Universit de Montr al Montr al Canada J ai choisi de vous parler de formation plut t que de th orie ou de m thodologie parce que c est aussi de cela que l humanit a besoin demain comme aujourd hui et peut tre demain plus encore qu hier Pour situer mon propos je commencerai par une citation du po te cossais Kenneth White qui m a frapp par sa vision des choses Voil ce que peut faire une
555. t la m me g om trie et ne diff rent que par les traits qui introduisent les valeurs lexicales Quelques r gles lexicales et un certain nombre de donn es abstraites port es sur les n uds de l arbre rendent possible un transfert simple alors que les phrases sont struc turellement diff rentes et permettent de g n rer la phrase cible 81 Christiane Jadelot Dominique Boussel Le transfert Le choix d un mod le transfert plut t qu un mod le langage pivot s explique par le fait qu un grand nombre de langues sont trait es 1c1 Il implique pour chaque langue l criture d un module de transfert et d un module de g n ration tant donn que la repr sentation du texte source contient des informations sur la structure et le vocabulaire de ce dernier ce qui n est pas le cas d un mod le langage pivot qui lui est cens repr senter le sens profond du texte source et proc der par concepts Les langues trait es ici tant apparent es des structures de la langue source peuvent trouver des quivalents dans la langue cible Le degr d abstraction de la repr sentation IS et son caract re s mantique sont les garants d une traduction de qualit Le logiciel Le logiciel appel ETS Eurotra Translation System version 2 0 1 fonctionne sur un ensemble de plates formes UNIX il est crit en langages Prolog et C et est construit autour d un nombre de progiciels commerciaux compilateurs Prolog syst m
556. t s y faire au choix dans un champ dans plusieurs champs ou sur toute la fiche avec historique de recherche recherche combin e etc Il faut signaler galement qu un module existe encore l tat exp rimental de consultation de la base terminologique partir d un traitement de texte et de d coupage et de transfert des donn es de l un dans l autre D autre part association INFOTERM souhaite poursuivre le d veloppement d Isis et pallier en particulier sa modularit pour en faire un v ritable outil de traitement terminologique Signalons qu une association des utilisateurs d Isis vient de se constituer en France et rappelons l atout majeur d Isis il est diffus gratuitement aupr s des organimes publics Utilisateurs Unesco OCDE Infoterm Universit nouvelle de Lisbonne Les crit res prendre en compte pour le choix d un logiciel de terminologie Il est bien vident que le premier des crit res examiner est celui des besoins que l on prouve r ellement conjointement avec les moyens dont on dispose Veut on avant tout interroger sa base de donn es partir de son traitement de texte ou se satisfait on de simplement consulter sa base m me au prix d un passage par Desqview ou pire par le Dos Souhaite t on proc der des recherches multicrit res ou suffit il d une recherche par cha ne de caract res Est on assez disciplin pour respecter une structure de fiche impos
557. tat d analyse de la phrase L volution de la structure du r seau et des investissements est tudi e On observe un probl me au niveau du choix de la g om trie des arbres UL ULFRA UL ULSOL UL ULSOL NUMSOL 1 NUMSOL 2 PHVB PHVB GN OBJ1 GN CIRC ARGI LOCUNDE GN SUJ GN OBJ2 GN SUJ GN OBJ2 ARGO ARG2 GN ARGO ARG2 GN je vous parle de la tour Eiffel je vous parle de la tour Eiffel Figure 5 R sultats d analyse de la phrase Je vous parle de la tour Eiffel On observe un probl me au niveau du choix de la fonction du groupe nominal de la tour Eiffel 36 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle Int r t des propri t s choisies Relation entre propri t et type d ambiguite S1 l analyse indique un probl me d tiquetage en classe syntaxique c est l ambigu t de classe syntaxique que nous avons r soudre Cela signifie que l analyseur pour une occurrence donn e n a pas su d terminer quelle est sa classe syntaxique Par exemple dans la phrase Le v t rinaire prend la patte de l oiseau et la bague on ne sait pas a priori s1 l occurrence bague joue le r le d un verbe la est alors pronom ou d un substantif la est alors article Par contre si l analyse indique un probl me de g om trie et d tiquetage en fonction syntaxique c est l ambigu t de structure de constituants grammaticaux que nous devons r soudre Cette ambig
558. tatif Ce progr s qualitatif peut provenir de l aide fournie par l ordinateur puisque ce dernier est en mesure de soumettre au traducteur terminologue un ensemble d l ments d information suffisamment cons quent et pertinent pour qu il puisse prendre la meilleure d cision linguistique possible en un minimum de temps Ce qui revient dire qu un investissement informatique comme tout investissement d infrastructure a un co t qui d une part se r percute directement sur le produit et qui d autre part doit entra ner un gain de productivit tel que le co t du produit fini n augmente pas mais baisse relativement Les sp cialistes nomment retour sur inves tissement ce principe de base de la justification d investissement ma connaissance il n existe pas de chiffres ni de moyens de mesure des gains de productivit en ter minologie ou en traduction En bureautique par contre une tude du Cr dit Agricole situe 30 pour cent de gain de productivit le seuil de rentabilit d une station de travail de 45 000 F Sans vouloir nous lancer dans une bataille de chiffres fauss e d avance du fait qu aucune m thode de mesure de gain de productivit reconnue n est admise par tous souvenons nous simplement que cette dimension devra tre de plus en plus prise en compte au moment de s quiper On nous parle souvent de baisse de moiti des prix du mat riel tous les trois ou quatre ans Si cette baisse brute est
559. te pour les noms compos s le type auquel on a affaire NAdj N de N AdjN Vn V D t N 255 Gaston Gross etc Rappelons que notre typologie comprend plus de 500 classes Cette notation est importante pour la reconnaissance des compos s dans les textes En effet pour un syst me informatique un mot est d fini comme une suite de caract res s par e par deux blancs Cette d finition exclut des s ries discontinues comme les noms compos s Il est donc indispensable de noter les blancs qui ne sont pas des ruptures syntaxiques Par la suite nous indiquerons soit ici soit dans un autre champ si la suite est totalement fig e c est dire si elle n a aucune variante et doit toujours tre traduite de la m me fa on ou s il y des figements partiels comme dans lections pr sidentielles lections cantonales lections s natoriales Le champ G indique la cat gorie grammaticale s il s agit d un nom d un adjectif d un verbe etc Pour les noms nous signalons le genre et les indications de libert ou non de nombre ex nm nf nms nmp nfs nfp Figure ainsi pour des noms donn s le caract re obligatoire du pluriel les eaux us es les fun railles ou du singulier gentillesse vo te c leste Le champ F d crit les variations morphologiques des cat gories susceptibles d tre fl chies noms adjectifs verbes Nous adoptons les types de flexions qui ont t labor es au LADL en particulier dan
560. technique pour faire vite et ne pas se donner le mal de recopier chaque fois l ensemble est reprise telle quelle par la secr taire et appara t aussi telle quelle dans le mode d emploi sans que personne au monde hormis le r dacteur ne sache ce dont il s agit C est ici que se pose la question fondamentale que doit faire le traducteur face ce probl me de dysfonctionnement entre auteur et consommateur Doit il intervenir c est dire doit il adapter la traduction devenant par l conseiller au service du consommateur 307 Louis Yvon Chaballe et Jean Klein Le traducteur au service du consommateur D finition de la fonction du traducteur en tant que conseiller au service du consommateur La fonction de conseiller au service du consommateur d pend directement du groupe cible auquel la traduction s adresse Elle consiste mettre la traduction la port e du groupe cible Cette intervention facilitatrice pose videmment un probl me pineux dans quelle mesure le traducteur a t il le droit de modifier le texte original pour le rendre plus accessible Ne court il pas le risque d une falsification Pour viter cette critique il faut fixer de mani re tr s pr cise les limites d une telle intervention Elles sont d termin es d une part par les textes eux m mes et d autre part par les pos sibilit s d intervention Les textes dans lesquels le traducteur n est pas autoris intervenir Tous
561. tels cas d viter les paraphrases et de formuler les questions comme suit parce qu il est triste est dans le domaine de la n gation parce qu il est triste n est pas dans le domaine de la n gation Le deuxi me exemple d ambigu it non syntaxique concerne l interpr tation des pronoms comme dans l exemple 5b Dans cette phrase le possessif son peut renvoyer soit Paul soit Jean soit encore une autre personne mentionn e pr c demment dans le discours Ici nouveau la fen tre d interaction va afficher la liste des ant c dents potentiels et demander l utilisateur d effectuer le bon choix Enfin dans le cas de la phrase 5c ambigu t concerne l interpr tation du pronom anaphorique se Dans cette phrase se peut tre compris avec un sens r fl chi ou r ciproque La fen tre d interaction peut afficher l information suivante 6 Les enfants se sont lav s a les uns les autres r ciproque b eux m mes r fl chi De nombreuses ambiguit s se pr sentent au niveau du transfert et notamment du transfert lexical lorsque le syst me doit d cider comment un l ment lexical de la langue source doit tre traduit On sait que la correspondance entre items lexicaux de deux langues n est pratiquement jamais une correspondance univoque Autrement dit il y a pratiquement toujours plusieurs possibilit s de traduction pour un mot donn m me lorsque l environnement syntaxiq
562. ter les sir nes de la TAO chant programm par des logiciels toujours plus performants qui alimenteront la station de travail du traducteur de l an 2001 Le miroir aux alouettes s exclamait un traducteur professionnel au colloque de Paris consacr la terminologie et aux industries de la langue 19 20 janvier 1989 Il reposait en termes crus avec une audace incroyable dans ce contexte cette question Com bien de traducteurs savent ce qu est la terminologie et savent en faire Devant cette luxuriance qui ne peut appara tre comme un signe de bonne sant qu aux esprits romantiques l cart des mythes renversant humblement la TAO en OAT outils d aide la traduction nous proposons de saisir la probl matique de la terminologie un niveau pr cis et exp rimental avec un certain nombre d exigences scientifiques auxquelles les entreprises de terminologie sont aujourd hui dans l impossibilit de r pondre Seul le milieu universitaire peut prendre en consid ra tion la terminologie en tant qu activit linguistique descriptive non soumise des projets politiques ou normatifs et contribuer la mise au point d cosyst mes terminologiques Par rapport la luxuriance d crite ci dessus nous retrouvons donc la pertinence du concept d cosyst me qui implique non seulement l tude d quilibres et la 274 A la recherche a cosyst mes ter
563. terrogation qui ne sont pas disponibles en ligne Les CD ROM pr sentent galement l avantage de pouvoir tre interrog s tout moment sans avoir se soucier des encombrements t l phoniques ou des probl mes de r seaux etc L interrogation du CD ROM s effectue Paide d un logiciel qui est livr avec chaque produit I n y a malheureusement pas encore de langage commun d interro gation ce qui signifie qu il faut apprendre un langage d interrogation pour chaque CD ROM Le CD ROM est un support qui permet seulement la lecture des informations qu il contient mais pas la saisie de nouvelles donn es Les CD ROM ne sont pas toujours r guli rement mis jour signaler enfin qu avec la multiplication du nombre des CD ROM la distinction faite traditionnellement entre banques de terminologie et CD ROM prend une dimen sion nouvelle On retrouve en effet au del du support l opposition traditionnelle entre dictionnaires de mots et dictionnaires de choses Les logiciels Tout traducteur dispose de son propre fichier terminologique qu il garde pr cieusement et un peu jalousement Ce fichier contient des termes rares des tournures et expressions particuli res et surtout des termes nouveaux qui ne figurent encore dans aucun dic tionnaire et qui ont t trouv s au prix d une longue et laborieuse recherche L informatique peut simplifier la gestion de ces ressources Mais il ne saurait tre question de
564. teurs en fonction d emplois or la mati re premi re du traducteur ce n est pas les mots ce sont les emplois Bibliographie CHOMSKY N 1970 Remarks on Normalisation Readings in English Transformational Grammar Jacobs Rosenbaum d Toronto Waltham Dugois J 1961 La notion d unit s mantique complexe et sa neutralisation dans le lexique Cahiers de Lexicologie II Paris Didier FRASER B 1970 Idioms within a Transformational Grammar Foundations of Language VI MAKKAI A 1978 Word Structure Universal of Human Language J H Greenberg d Stanford Stanford University Press Gross G 1986 Typologie des noms compos s Rapport ATP CNRS Universit Paris 13 Gross G Vives R 1986 Les constructions nominales et l laboration d un lexique grammaire Langue Fran aise 69 Paris Larousse GROSS G 1988 Degr de figement des noms compos s Langages n 90 Paris Larousse Gross G 1989 Les constructions converses du fran ais Gen ve Droz Gross M 1981 Les bases empiriques de la notion de pr dicat s mantique Langages 3 Paris Larousse Gross M 1982 Une classification des phrases fig es du fran ais Revue qu b coise de linguistique 11 2 Gross M 1990 Grammaire transformationnelle du fran ais syntaxe de F adverbe Paris Asstril HARRIS S Z 1976 Notes du cours de syntaxe Paris Le Seuil Levi J N 1973
565. tificiel et d inutile c est dire de redondant quand il s agit d obtenir une traduction ad quate pour un domaine d arguments particulier d un op rateur Enfin les taxonomies supposent que l on trouve un code ad quat pour un terme dans un des arbres s mantiques Les m langes sont fortement d conseill s Or beaucoup de mots sont cheval sur plusieurs concepts ou plus exactement sur plusieurs classes d objets et tout en tant les arguments possibles de certains pr dicats influent sur des structures de natures diff rentes Une cotte de maille est la fois un lt objet m tallique gt et un lt v tement gt puisqu une cotte de maille peut rouiller et qu on peut porter ou mettre une cotte de maille 268 Forme d un dictionnaire lectronique Les classes d objets permettront de d crire les substantifs avec beaucoup plus de souplesse l objectif est d tablir une bijection entre chaque op rateur et son domaine d arguments d crits selon les classes d objets On sait d exp rience qu un assez grand nombre de verbes de fr quence lev e posent des probl mes terribles de traduction ou de traitement automatique de m me d ailleurs que d apprentissage en cas de langue seconde comme nous l avons vu plus haut Ces probl mes peuvent tre r solus si ces verbes sont d crits l aide des classes d objets Ainsi pour prendre prendre lt aliment boisson gt prendre un steak du th
566. tion Pendant les deux derni res d cennies la station de travail du traducteur professionnel a plus chang qu au cours de toute l histoire de la traduction Ceci est d essentiellement une r volution conomique d adord ce qui a engendr une circulation plan taire des personnes des biens et des services technique ensuite avec l apparition d une multitude de produits et d appareils destin s l usage quotidien mais aussi la mise en uvre de techniques des plus sophistiqu es technologique enfin avec l av nement de l lectronique et de toutes ses applications 315 Jean Klein et Louis Chaballe Cette r volution a modifi fondamentalement l environnement traductionnel car elle influence de fa on d cisive les trois tapes de la traduction savoir la phase pr paratoire l op ration traduisante et le produit fini c est dire la pr sentation du traduit Mat riels logiciels et produits informatiques utilis s en traduction Mat riels Configuration de base actuelle PC 80286 avec un lecteur de 3 5 pouces 720 Ko un lecteur 5 25 pouces 360 Ko un disque dur d une quarantaine de m gaoctets une MEV de 1 Mo et une imprimante laser bas de gamme En de de cette configuration il est pratiquement devenu impossible de faire de la traduction professionnelle Configuration id ale actuelle permettant la PAO PC 803886 avec un lecteur de 3 5 pouces 720 Ko
567. tion Si l on estime qu environ trente pour cent du temps de traduction est pass chercher dans des dictionnaires grammaires et autres il semble clair qu une informatisation de ce genre de t ches augmente la productivit Les dictionnaires de tels outils doivent tre au moins par tiellement modifiables par l utilisateur Il faut aussi viter de forcer l utilisateur taper une forme canonique cheval pour chevaux Pour l instant seuls des outils d di s comme SISKEP 14 ont ces deux possibilit s Il est donc int ressant de les offrir l int rieur d un outil ouvert D autre part ce type d outil peut servir d autres choses qu la traduction les dictionnaires pouvant aussi bien tre des fiches techniques ou des thesaurus La premi re partie pr sente de mani re plus pr cise les motivations les d sirs et les contraintes que nous avons pris en compte pour la sp cification d Odile La partie centrale de l expos est consacr e la description de la version 2 d Odile une appli cation sur Macintosh qui int gre un lemmatiseur et un outil dictionnaire Odile permet en utilisant un lemmatiseur de fabriquer partir d une cha ne s lectionn e un ensemble de cl s de recherche de les compl ter si n cessaire la main et de les utiliser pour acc der des dictionnaires usuels support s par un utilitaire du commerce WinTool Sa r alisation a t l occasion
568. tion des arguments possibles de l op rateur Les informations n cessaires la description de chaque mot sont prises en charge par trois champs respectivement les champs T C W Le champ T rend compte des propri t s des l ments lexicaux par des traits de nature syntactico s mantiques comme humains hum animal an 256 Forme d un dictionnaire lectronique inanim concret inc inanim abstrait ina locatif comptable ou non collectif col On aurait ainsi hum homme hum col foule jet set humanit administration an chat an col troupeau in graphique plan lettre inc Caillou ina Courage in Col tas cuisine chinoise Le champ C correspond aux classes d objets que nous d crirons dans la deuxi me partie de cet article Il s agit d un concept nouveau de la grammaire d signant des ensembles s mantiques homog nes les v tements les moyens de transport les outils les sentiments par exemple et qui ont des propri t s syntaxiques sp cifiques La mise en vidence des classes d objets est tr s importante pour l apprentissage des langues et pour la traduction Le champ W est r serv aux substantifs abstraits c est dire pr dicatifs Comme les verbes les substantifs pr dicatifs sont des op rateurs Ils ont donc eux aussi un domaine d arguments qui leur est propre En ce qui touche la logique des pr dicats nous avons le sch ma s
569. tionnellement la place de la traduction traditionnelle celle des textes esth tiques ne cesse de diminuer au profit de la traduction utilitaire de nature strictement commerciale conomique technique ou politique Qu il le veuille ou non qu il le d plore ou s en r jouisse le traducteur est bien oblig de suivre cette volution Le professeur de traduction aussi La traduction acte de foi Si l op ration de traduction est bien selon les th oriciens du langage un acte de communication avant tout elle est au moins autant un acte de foi foi dans la r ussite de la commmunication interlinguistique recherch e Le but premier du traducteur est en effet de r ussir l comprendre le message 2 le rendre 3 le faire passer Pour ce faire la machine ou la technique ne repr sente qu un moyen plus ou moins efficace de faire passer la communication Le traducteur reste irrempla able du moins pour le moment c est la machine qui est encore au service de l Homme et non le contraire Aussi importe t 1l de former le traducteur sur le double plan de la comp tence et de la performance ou savoir faire En premier lieu le traducteur doit avoir atteint un niveau de comp tence suffisant dans la langue source pour comprendre le texte de d part TD le mieux possible Ensuite le niveau de son savoir faire doit tre au moins gal pour produire en langue cible un texte quivalent du TD Le traducteur a donc
570. tiquetage en classes syntaxiques puis la bonne g om trie et le bon tiquetage en fonctions syntaxiques et enfin le bon tiquetage en relations logico s mantiques Utilisation des propri t s choisies en d sambiguisation G n ralit s Le syst me partitionnera donc l ensemble des solutions en trois tapes successives d abord selon l tiquetage en classes syntaxiques puis selon la g om trie et l tiquetage en relations syntaxiques et enfin selon l tiquetage en relations logico s mantiques On aboutira donc un arbre des questions dont les niveaux successifs correspondront cette organisation tripartite La figure 7 donne un exemple de d coupage en classes et montre quel est l arbre de d cision que l on peut construire pour hi rarchiser les questions Cette figure montre que les analyses A 1 A 2 et A 3 ont le m me tiquetage en classes syntaxiques et que A I et A 2 tout en ayant le m me tiquetage en fonctions syntaxiques ont des tiquetages en relations logico s mantiques diff rents A 3 lui a un autre tiquetage en fonctions syntaxiques De m me les analyses A 4 et A 5 ont le m me tiquetage en classes syntaxiques mais des tiquetages diff rents en relations syntaxiques 40 Probl mes de d sambigu sation interactive et TAO personnelle tiquetage en classes syntaxiques g om trie et tiquetage en fonctions syntaxiques tiquetage en relations logico s mantiques
571. tourner rapidement aux contextes originaux du texte source en tenant compte de la mani re dont les formes d clin es et conjugu es ont t chang es pour former l entr e est un des atouts les plus typiques et importants du programme Il est possible d envoyer une liste de fr quence l imprimeur ou de la transf rer un texte ASCII pour l utiliser dans un programme de traitement de texte par exemple 193 Jean Marie Maes Le filtre Un filtre ou liste de base est une liste d occurrences de formes lexicales qu on ne veut PAS s lectionner pour la liste de fr quence et le dictionnaire L utilisateur peut diter une liste de base peu pr s comme une liste de fr quence Il peut y ajouter des formes diter les formes chercher une forme particuli re etc Une liste peut tre imprim e ou transf r e un texte ASCII Il n y a pas de limite au nombre de filtres possibles Dans la version 1 01 d ID le nombre d entr es d une liste est limit 15 000 En r alit le nombre n est pas limit mais s il exc de 15 000 la liste ne peut pas tre travaill e l cran Le dictionnaire Quand on a dit une liste de fr quence on l envoie normalement vers le dictionnaire de son choix Si le dictionnaire existe d j seules les entr es nouvelles lui sont ajout es Le champ des contextes est automatiquement mis jour pour les entr es d j pr sentes comme pour les entr es nouvelle
572. tout comme ceux qui n ont pas l intention de faire de la traduction leur m tier et de ce fait ne sont pas pr ts investir beaucoup de temps dans une formation suppl mentaire Chacun d eux constitue une source potentielle de mauvaises traductions et d id es re ues Qu ils remplissent les conditions de formation ou pas il y a de fortes chances de voir ces sources se tarir progressivement car m me les candidats recal s seront vraisemblablement amen s r viser leurs id es sur la traduction et sur leur propres comp tences en cette mati re Autrement dit par le seul fait de sortir de la n buleuse linguistique la formation peut contribuer faire vasciller les pr jug s et claircir la situation Mais avant tout 1l y a fort parier que parmi ces nouveaux int ress s on trouvera bon nombre de candidats qui r pondront mieux que les tudiants en langues au profil du traducteur de lan 2001 En effet les connaissances non linguistiques n cessaires 343 Karla D jean Le F al au traducteur ne peuvent plus dans tous les cas tre acquises sur le tas Elles deman deront de plus en plus souvent des tudes approfondies du domaine concern ce qui suppose des aptitudes et un v ritable int r t pour cette mati re Il y a plus de chances de voir ces conditions r unies chez ceux qui ont spontan ment opt pour ces disciplines que chez ceux qui se sont tourn s vers les langues Il s y ajoute que les premiers sont
573. traducteurs qui l utilisent Le concept du PTT est suffi samment souple pour accepter diverses r alisations de sorte que les fonctions que nous venons de d crire pourraient tre ex cut es tout aussi bien avec des logiciels diff rents ou m me avec un autre type de plate forme mat rielle Ceci tant dit la liste qui suit pr sente un r sum des composantes mat rielles et logicielles de notre PTT 2 Mat riel 1 Poste de travail PC 386 Z nith Z 386116 dot de 4 Mo de m moire vive cran VGA 16 couleur NEC Multisync 4D souris Logitech serial unit interne de sauvegarde sur bande Wangtek PC 36 2 Serveur du r seau PC 386 Z nith Z 386 16 dot d un disque dur de 150 Mo et de 4 Mo de m moire vive plaque tournante active a 4 portes Pure Data cartes d interface ARCnet 8 bits Pure Data 3 Serveur de CD ROM PC 386 Ogivar SX386 lecteur externe de CD ROM Hitachi 15035 4 Imprimante au laser HP LaserjetlI 13 En comparaison chaque base de donn es lexicales archiv e sur un CD ROM poss de son propre logiciel d extraction et sa propre interface 14 Pour une description d un PTT sur Macintosh voir La solution Thibodeau dans Circuit n 27 septembre 1989 p 33 34 181 Elliot Macklovitch Logiciels Novell Advanced Netware 286 v2 15 DOS version 3 3 DESQview 386 y compris OEMM 386 WordPerfect 5 1 Mercury Termex 2
574. traduction r daction r vision de traduction r vision de r daction r vision de travaux terminologiques terminographie saisie documentations consti tution des bases de donn es phras ologiques r alisation de macro commandes ce titre et quelles que soient ses attributions sp cifiques par ailleurs il applique les directives pr cises du cahier des charges et rend compte au chef de groupe ce dernier ayant d fini les seuils de qualit Bac 3 ou au del chaque tudiant remplit pour trois projets au moins au cours de l ann e universitaire un projet terminologique un projet documentaire et un troisi me projet au choix les fonctions de chef de groupe Il doit alors faire appliquer les directives du cahier des charges fixer les seuils de qualit partir desquels il intervient en r viseur faire appliquer les directives et crit res et rendre compte au chef de projet Bac 4 ou au del chaque tudiant remplit au moins une fois les fonctions de chef de projet A ce titre il d finit le cahier des charges en accord avec le donneur d ordre labore les directives qu il transmet aux chefs des divers groupes participant 245 Daniel Gouadec son projet fixe les seuils de qualit fait appliquer les directives et crit res Il rend compte au formateur responsable et au donneur d ordre La structure de responsabilit ci dessus constitue la colonne vert brale du syst me Elle contribue mettre
575. tre cha nes gouvernement K markage 0 marquage filtres principe de projection 6 critere A et TA positions etc En GSG on fait appel des principes universels de propagation de valeurs essentiellement le principe de traits de pied Gazdar ef al 1985 ou le principe de traits de liage Sag amp Pollard 1987 associ s un syst me de traits typ s et des restrictions intracat gorielles restrictions de cooccurrence de traits sp cifications de traits par d faut et extracat gorielles DJ r gles sur les valeurs de certains traits 121 Jean Yves Morin clair qui permettrait d importer dans un syst me S les contraintes exprim es par la th orie A sur un domaine D de les combiner avec les contraintes exprim es par la th orie B sur un domaine D non n cessairement enti rement distinct de D et avec les contraintes exprim es par la th orie C sur le domaine D et ainsi de suite Au niveau syntaxique on pourrait par exemple disposer a d une repr sentation relativement ad quate des ph nom nes DV de DIA THESE VERBALE en fran ais les voix de la grammaire tradi tionnelle ACTIVE PASSIVE PRONOMINALE NEUTRE MOYENNE CAUSATIVE exprim e dans le cadre de la grammaire lexicale fonctionnelle GLF b d une repr sentation des ph nom nes de CLITICISATION PRONOMINALE UP dans le cadre de la th orie gouvernement liage GL et c d une repr sentation des ph nom nes de COOCCURRENC
576. tre capacit s techniques et utilisation pratique n est Jamais n gligeable et est trop souvent si cons quente qu elle ronge la meilleure part de la marge de productivit Comment y rem dier Par une meilleure formation initiale et continue prenant r ellement en compte la dimension d informatisation croissante de nos activit s car l panouissement d une discipline d un secteur d activit et de recherche d pend direc tement de la qualit de la formation donn e et de ses facult s d adaptation Informatisation et qualit de formation Certains services de terminologie et de traduction ne sont pas informatis s ou sont sous informatis s non pas en raison d une prise de position r sultant d une option d ontologique sur la question de l informatisation mais faute de pouvoir recruter un personnel qualifi la fois sur le plan linguistique et sur le plan informatique La question de la formation initiale est donc la fois cruciale et urgente car c est souvent le seul sentiment de d possession du savoir qui provoque le rejet d une technologie L appareil de formation principalement universitaire doit remplir un double r le dans un premier temps une alphab tisation informatique coupl e un enseigne ment th orique et pratique des techniques et des m thodologies terminographiques et traductionnelles et dans un second temps un recyclage r gulier des personnels form s en activit Cette double format
577. ts a pour cons quence que des verbes seront d crits comme ayant un environnement identique alors que l intuition nous pousse les dissocier Les verbes manier et appr cier auront la m me distribution dans les phrases suivantes Luc a mani ce marteau Luc a appr ci ce marteau Il n y a cependant aucune raison d tablir sur la base d une distribution aussi restreinte une quelconque similitude linguistique Les ouvrages qui font un classement de cette nature comme en Allemagne les grammaires ou les dictionnaires de valence donnent au lecteur une impression de r p tition et de superficialit parce qu ils ne rendent pas compte du sens pr cis de la relation entre l op rateur et ses arguments D autre part le fait que l on ait privil gi dans la tradition linguistique l tude des op rateurs a eu pour corollaire une d saffection vidente pour les arguments et leur nature s mantique Prenons l exemple suivant Luc a regard cet arbre 1 Nous pensons en particulier aux travaux faits Leipzig W rterbuch zur Valenz und Distribution der Verben HELBIG SCHENKEL VEB Bibliographisches Institut Leipzig 1983 W rterbuch zur Valenz und Distribution der Substantive SOMMERFELD SCHREIBER VEB Bibliographisches Institut Leipzig 1977 On peut renvoyer aussi H SCHUMACHER 1986 Verben in Feldern De Gruyter Berlin 259 Gaston Gross Le verbe regarder sera d fini par le fait qu il a comme sujet u
578. u ajouter un trait comme inf riorit ou bien poss d pour pouvoir traduire par AVOIR ou POSSEDER Mais la encore c est le seul cas rencontr Ici la traduction est impropre le sens source est perdu mais cela reste compr hensible Troisi me cause de traduction non satisfaisante le caract re limit de nos investigations qui ne portent que sur la phrase et donc sur un environnement trop troit Exemple Sometimes he DREW birds on his copy book R gle DRAW GN2 si GN2 ANIMAL ATTIRER au lieu de DESSINER Il aurait fallu pouvoir d tecter une information sur le circonstant et la mettre en relation avec les autres l ments Il faudrait faire appel des techniques d IA pour formaliser un univers textuel plus vaste Ici la traduction est totalement incorrecte perte de sens Derni re cause l ambigu t totale du verbe dans la phrase Dans ce cas le syst me automatique sort deux traductions possibles et c est au r viseur humain choisir Exemple Steve DREW a glass of water Il est impossible de choisir entre TIRER ou DESSINER car ici aussi le contexte est trop troit il faudrait prendre en compte les informations donn es ant rieurement dans le r cit 26 L environnement s mantique aide au transfert lexical en TA Conclusion partir de cette tude limit e alors cinq verbes on peut constater l aide effective
579. u t de constituants grammaticaux est essentielle ment li e deux probl mes la coordination et la subordination La phrase Il prend des classeurs et des cahiers noirs pr sente un probl me de g om trie pure puisque l on ne sait pas s l faut comprendre que seuls les cahiers sont noirs ou bien que les classeurs sont noirs et les cahiers aussi Pour la subordination on peut citer la phrase Il est inscrit dans une cole de cuisine lyonnaise o on ne sait pas s il s agit d une cole situ e Lyon o on apprend la cuisine ou bien d une cole sise on ne sait o o on apprend la cuisine de Lyon Enfin lorsque l analyse indique un probl me d tiquetage en relation logico s mantique on a r soudre deux types de probl mes un probl me de place des arguments attach s aux unit s lexicales pr dicatives ex Quel h tel g re ce bureau ou bien un probl me d interpr tation s mantique des compl ments et cir constants Comme exemple de probl me d interpr tation on peut citer la phrase Je vous parle de la tour Eiffel o de la tour Eiffel peut tre consid r comme circonstant de localisation depuis la tour Eiffel ou comme premier argument et premier objet du verbe parler au sujet de la tour Eiffel Combinaisons possibles des propri t s Bien s r une phrase peut donner lieu plusieurs ambigu t s de m me type ou de types diff rents Tous les croisements sont
580. u probl me sera inscrite dans l arbre dans l tiquette de sens associ e chaque occurrence et les informations n cessaires la d sambiguisation seront fournies par la base lexicale Pour les probl mes de r f rence pronominale il faudra conserver une liste de toutes les occurrences qui 46 Probl mes de desambiguisation interactive et TAO personnelle peuvent tre reprises en associant chacune d elles des informations grammaticales genre nombre et des informations lexicales provenant du dictionnaire les rections syntaxiques et traits s mantiques Ces informations permettront de retrouver les occur rences pertinentes candidates la reprise Quant au probl me de l ellipse dans les termes compos s une liste des termes compos s d j rencontr s ou des informations propos du domaine du document permettront de trouver une liste des candidats possibles Bibliographie BLANCHON H 1990b HyperAriane architecture de la partie micro d un syst me de TAO personnelle M moire de DEA juin 1990 63 p BLANCHON H 1990a LIDIA 1 Un prototype de TAO personnelle pour r dacteur uni lingue Proc Avignon 90 conf rence sp cialis e Le Traitement des langues naturelles et ses applications 28 mai 1 juin 1990 p 51 60 BoITET Ch 1990b Vers la TAO personnelle le projet LIDIA du GETA para tre dans la tribune sur les industries de la langue 12 p BoITET Ch 1990a Towards
581. ualit en soi du moins en science 18 D ailleurs toute contrainte constitue elle m me une fonction de typage abstrait 117 Jean Yves Morin On a donc la d finition suivante 9 C COMMANDE c commande a B o ssi PNBD y a domine y B o Cette d finition pr suppose celle d un pr dicat domine dont les trois arguments a B et o sont des n uds tiquet s a et B et une structure o et qui lui m me pr suppose un pr dicat sous arbre qui peut tre d fini partir de primitifs d galit d appartenance et de repr sentation d arbres 10 DOMINE domine a B i sous arbre a X et sous arbre B A a et egal a A B A 11 SOUS ARBRE sous arbre a X i gal o a A ou membre a et sous arbre a a 19 Dans cette repr sentation le terme a A est une abr viation pour un arbre tiquet dont a est la racine tiquet e et dont A est la liste ventuellement vide des sous arbres imm diats Les variables gauche du connecteur ssi sont quantifi es universellement et les variables non li es a sa droite sont quantifi es existentiellement i e de fa on constructive 118 Int gration des connaissances en g nie linguistique Les pr dicats branchant et premier n ud branchant dominant PNBD sont ga lement implicites 12 BRANCHANT branchant a I sous arbre a A et longueur A 1 et 1 g
582. ue trang re celle ci est par son essence m me inapte servir de langue d arriv e Il suffit de lire n importe quel th me pour s en convaincre Le th me n aura donc plus de place dans la formation r nov e Pour les combi naisons linguistiques pour lesquelles on ne peut pas encore l viter dans la pratique faute d un nombre suffisant de traducteurs on le remplacera par une initiation au travail en quipe en attendant que le d ficit se r sorbe 345 Karla D jean Le F al Cette initiation au travail en quipe remplira une double fonction Tout d abord elle assurera que les tudiants prennent conscience des conditions et des modalit s respecter pour que des traductions fiables soient r alis es en coop ration avec une efficacit comparable au travail individuel Ainsi les crit res de choix du co quipier les phases du travail qui n cessitent la pr sence de celui ci le r le d animateur que le traducteur doit assumer et le contr le qu il doit exercer sur le travail effectu en commun m ritent une attention particuli re car l importance de ces param tres est souvent m connue ce qui entra ne alors l chec ou du moins une efficacit moindre du travail en quipe En outre cette initiation au travail en quipe aura une fonction dissuasive En effet mieux que toute explication th orique ou m thodologique l exp rience v cue que constitue pour le futur traducteur la r alisation d
583. ue la Direction de l infor matique explore sans cesse de nouvelles avenues la recherche d autres logiciels encore plus polyvalents Elle travaille galement un ambitieux projet d int gration du disque optique TERMIUM au PTT Pour sa part le CCRIT tudie plus particuli rement l option r seau afin de donner au plus grand nombre possible de traducteurs acc s diff rentes bases de donn es lectroniques communes Les recherches vont bon train et d boucheront sur des r sultats tan gibles dans un avenir rapproch Annexe II Traduction assist e par ordinateur TAO Historique Toujours en qu te d efficacit le Bureau de la traduction tudie depuis plusieurs ann es d j des syst mes de traduction automatique et plus r cemment de traduction assist e par ordinateur Le succ s remport par le projet TAUM M T O en 1977 et les grandes perc es technologiques du d but des ann es quatre vingt ont amen le Bureau faire l essai de quelques logiciels de traduction assist e dont ALPS Microcat et Logos Le choix du Bureau s est toutefois arr t sur le logiciel Logos en vue de son projet op rationnel chelonn sur cinq ans Parmi les caract ristiques qui ont milit en faveur de Logos mentionnons l interaction au niveau du dictionnaire la possibilit de modifier les composantes s mantiques en fonction du contexte et finalement la convivialit de l outil dans son ensemble Chaque ann e le Bureau
584. ue de ce mot a t bien d gag Ceci est en partie une cons quence directe de l ambigu t lexicale dans la mesure o les diff rents sens associ s un mot sont susceptibles de traductions diff rentes Il est l gitime de penser que le dictionnaire bilingue contient toutes les correspondances possibles pour un item donn On peut donc afficher cette liste dans la fen tre d interaction Cette 66 Pour une approche interactive au probl me de la traduction automatique fa on de faire n cessite cependant une connaissance de la langue cible Si comme nous le souhaitons l interaction peut tre limit e la langue source la s lection d une correspondance se fera sur la base des diff rents sens du mot dans la langue source On affichera alors le mot avec ses diff rents sens en utilisant des synonymes Par exemple dans le cas tr s simplifi du mot assurance on affichera assurance syn Confiance assurance syn contrat Consid rons un deuxi me exemple repris de Boitet 1990 Il s agit de la traduction du mot mur dans une langue comme l espagnol qui utilise des mots distincts pour le mur int rieur et le mur ext rieur La fen tre de dialogue pourrait alors prendre l allure suivante mur int rieur mur ext rieur La s lection du sens le plus appropri d un mot qui permet au syst me de choisir une traduction correcte est bas e sur des exemples ou des synonymes associ
585. ues bon sens etc Une telle d marche pr sente le double avantage 1 de lib rer le syst me informatique d une t che difficile qu il ne pourrait accomplir de fa on satisfaisante et 2 d avoir recours au syst me expert le plus fiable et le plus performant en mati re de compr hension du langage l homme Il arrive couramment que les textes traduire contiennent des expressions peu claires ou ambigu s m me pour un traducteur humain connaissant bien le domaine Il se peut galement que l information linguistique du texte source soit sous sp cifi e en ce sens que certains traits linguistiques pertinents pour la langue cible ne figurent pas dans le texte source Cela est particuli rement fr quent au niveau lexical comme Villustre le cas de l anglais river qui correspond parfois rivi re parfois fleuve Il est possible mais non certain que le texte contienne certains indices permettant de choisir le terme le plus ad quat mais la recherche de ces indices et leur interpr tation est une t che pour laquelle l homme est sans conteste mieux quip qu un programme Un cas particuli rement extr me de sous sp cification est souvent cit dans la litt rature Il s agit du probl me du choix des d terminants dans la traduction du japonais vers l anglais En effet comme les syntagmes nominaux en japonais ne portent pas de 2 Voir Carbonnel et Tomita 1987 pour une pr sentation d un prototype de syst
586. uivant op rateur argl arg2 arg3 Ce sch ma est d velopp en phrase apr s deux op rations la lin arisation qui place correctement les arguments de part et d autre de l op rateur et l actualisation qui dans le cas des verbes consiste leur adjoindre un suffixe temporel Cette possibilit n existe pas pour les substantifs En revanche un substantif pr dicatif est actualis par des verbes sens tr s vagues s mantiquement vides qui conjuguent pour ainsi dire ces substantifs Il s agit de verbes comme faire avoir tre tre Pr p donner recevoir etc appel s verbes supports Luc a d crit la ville Luc a fait la description de la ville Luc admire cette attitude Luc a de l admiration pour cette attitude Luc voyage en Italie Luc est en voyage en Italie Luc a gifl Max Luc a donn une gifle Max Luc a t gifl par Max Luc a re u une gifle de Max 251 Gaston Gross L introduction des verbes supports dans la description des langues est cruciale pour le traitement des langues et en particulier pour la traduction D une part les verbes supports permettent de rendre compte de la polys mie des op rateurs nominaux Prenons le mot charge Ses diff rents sens peuvent tre mis en vidence par les diff rents supports que nous allons employer Luc a donn Max la charge de faire ce travail Luc a la charge de faire ce travail Ce travail est une char
587. uivante met en correspondance directe les mots Gefahr et danger TA Gefahr danger 71 Pierrette Bouillon Katharina Boesefeldt La r gle de transfert structurale pred tablit elle un lien entre les deux structures de traits lt head sem pred gt Valeur de deux langues diff rentes LI et L2 et lie la valeur X1 du chemin lt head sem pred gt d une langue Li et la valeur X2 du m me chemin dans l autre langue 12 T pred L1 lt head sem pred gt X1 L2 lt head sem pred gt X2 X XI X2 La traduction automatique avec ELU La traduction avec ELU fond e sur le mod le du transfert se fait donc en trois tapes la phrase en langue source est d abord analys e pour produire une repr sentation en structures d attributs cette structure d attributs est ensuite transform e par les r gles de transfert dans une repr sentation conforme la langue cible Enfin le g n rateur part de cette repr sentation pour g n rer le texte en langue cible Originalit de l approche avec ELU L originalit de l approche avec ELU r side dans la richesse de sa repr sentation en structures d attributs une g n ration et un transfert bas s uniquement sur la repr sen tation s mantique la possibilit d utiliser la m me grammaire pour l analyse et la g n ration ainsi qu un transfert bidirectionnel Repr sentation en structures d attributs Les ensembles de traits et de valeurs
588. une double et m me quadruple obligation la fois vis vis des langues source et cible et l gard des textes de d part et d arriv e Responsabilit et formation du traducteur la partie La responsabilit du traducteur devant la soci t est grande Elle est plus ou moins lourde selon le type de texte en cause selon qu il sera porteur ou non d enjeux engageant la totalit ou une partie de la collectivit un groupe ou une personne seulement C est toute la diff rence que l on peut tablir entre un texte fondamental comme la D cla ration universelle des droits de l homme et du citoyen une quelconque convention collective et le mode d emploi d un aspirateur 3 Ce qui ne veut pas dire identique notion math matique d galit absolue entre les termes 351 Jean Claude G mar La formation du traducteur doit aussi le pr parer assumer cette responsabilit qui ne sera pas moins contraignante en lan 2001 qu elle ne l tait au xIx si cle en 1918 ou 1980 parce que le texte sera affich sur un cran cathodique plut t que r dig sur une simple feuille de papier La formation actuelle du traducteur repose sur un certain nombre de pr supposes l connaissance des langues d part et arriv e 2 maitrise des outils documentaires la documentation 3 solide culture g n rale 4 formation en terminologie g n rale et le cas ch ant dans un domaine et ses m
589. une plate forme syst me raisonnable ne pourrait pas maintenir plus de 5000 entr es lexicales le but d EUROTRA est d avoir un lexique d environ 20 000 entr es par langue la fin de 1992 l administration du syst me est plus facile si les r gles sont dans une base de donn es Elle peut contenir en plus des r gles elles m mes d importantes informations annexes comme l auteur des r gles la date de cr ation le num ro de version du syst me au moment de cr ation de la r gle un commentaire etc dans un environnement multi utilisateurs les fichiers sont peu pratiques ils ne peuvent tre mis jour que par une seule personne la fois une base de donn es permet de mieux contr ler les acc s multiples aux donn es il est aussi plus efficace de ne compiler que les nouvelles r gles entr es dans la base plut t que le fichier entier L impl amp mentation actuelle est bas e sur UNIFY un syst me de base de donn es relationnelle commercialis par Unify Corporation qui accepte le langage standard industriel de base de donn es SQL 83 Christiane Jadelot Dominique Boussel Le Text Handling Le sous syst me Text Handling est une interface entre le texte crit et les objets que le syst me EUROTRA utilise de fa on interne C est un processus deux tapes l entr e du syst me au d but de la phase d analyse du texte le processus est appel segmentation La premi re tape
590. uns des aspects de l informatisation sur lesquels doit particuli rement porter notre attention car m me si notre connaissance de la science informatique reste superficielle nous pouvons influer sur ses manifestations ext riori s es telles que l ergonomie logicielle ou la formation des usagers non sp cialistes Si l informatisation est in luctable elle est n anmoins multiforme et peut prendre l aspect qui ergonomiquement et productivement s apparente au mieux aux attentes de chacun En terminologie dans la mesure o l option du grand chaudron du syst me centralis hyperpuissant et hypercomplexe qui pr valait au d but de la derni re d cennie est aujourd hui abandonn e preuve la multiplication des mini banques de donn es terminologiques locales face aux mastodontes interrogeables distance le d veloppement des petits chaudrons individualise le processus d informatisation et responsabilise chaque utilisateur L informatique en changeant d chelle a chang de nature Elle est capable de traiter des probl mes d un type nouveau on est ainsi pass des nombres aux textes du calcul math matique au traitement de cha nes de caract res de la d duction algorith mique au raisonnement incertain sur des donn es incompl tes voire l apprentissage automatique Nous sommes au c ur d une phase d optimisation Si la croissance se fait sur l ensemble l optimisation quant elle se fai
591. uppl mentaires sont utilisables partir de l interpr teur de commandes contr le des objets en m moire Les objets peuvent tre laiss s en m moire au contraire du syst me de menus qui crit les objets dans des fichiers possibilit de suivre l ex cution de la traduction en regardant quelles r gles sont appliqu es et dans quel ordre contrairement au syst me de menus qui permet de suivre l ex cution globale de la traduction on peut demander ne voir que l ex cution de certaines r gles L interpreteur de commandes est int gr dans le c ur du programme Prolog Le programme Prolog analyse les commandes et les ex cute directement Le syst me d aide Le syst me d aide en ligne est disponible partir du syst me de menus Il offre l utilisateur un ensemble de sujets qui sont couverts par le syst me En choisissant un sujet l utilisateur peut lire la documentation sur ce th me Le syst me d aide n est pas disponible partir de l interpr teur de commandes Les fichiers de param tres Il y a deux fichiers de param tres utilis s dans le syst me EUROTRA le fichier de param tres de l utilisateur et le fichier de param tres du syst me Le fichier de param tres de l utilisateur sert m moriser toutes les informations concernant l environnement de travail Par exemple les fichiers et r pertoires de travail le nom de l diteur que l utilisateur pr f re utilise
592. ur Macintosh On constate donc qu aucun des outils propos s n est la fois ouvert et ind pendant d un environnement De plus ils obligent l utilisateur taper une forme canonique pour effectuer la recherche Les cl s de recherche doivent tre g n r es automatiquement ou la main Pour le fran ais 1l est souhaitable d avoir un syst me automatique qui labore les cl s correspondant un morceau de texte De plus l utihisateur doit pouvoir g rer des cl s personnelles car un dictionnaire automatique ne sera jamais ni complet ni parfait Il est n cessaire de pouvoir introduire des termes compos s par exemple pour trouver manette de s curit partir de manette de sans se retrouver sur mangeoire apr s tous les manette de Il est galement pratique de sp cifier des quivalents de sigles par exemple qu OTAN correspond NATO et de ne pas avoir taper Organisation du Trait de l Atlantique Nord Un g n rateur automatique de cl s doit rester simple Par cons quent on ne le munira pas de fonctions complexes permettant par exemple de retrouver mettre les points sur les 1 partir de dans les copies de ses l ves elle ne mettait pas toujours et partout les points sur les 1 Un champ d exp rimentation avec une interface conviviale La manipulation classique dans les outils d aide la traduction est de laisser l utilisateur s lectionn
593. ur int gralit I comporte contrairement Texto un module guid d importation et d exportation de donn es II faut mentionner galement un manuel tr s satisfaisant pour le n ophyte Il semblerait galement qu Edibase int gre dans sa derni re version un module de rep rage de termes int gralement g r par l utilisateur L honn tet nous oblige avouer que nous n avons pas encore explor la totalit de ses possibilit s mais il semble tr s puissant et a en tout cas paru suffisamment 230 Comparaison de logiciels utilisables en terminologie int ressant l Association des conseils en gestion linguistique bas e Montr al pour qu elle lui consacre l laboration d une trousse terminologique Utilisateurs ACGL Radio Canada T l globe Air Canada Cds Isis Encore un logiciel documentaire d velopp par l Unesco Paris Lui aussi tr s puis sant on ne peut que lui reprocher toutefois un c t inachev qui se caract rise par un manuel tr s insuffisant qui rend sa d couverte tr s malais e et par sa modularit qui impose de d finir successivement des formats de champs de saisie d dition d impression etc Il permet de choisir la langue d environnement des menus fran ais anglais ou espagnol L indexation est possible selon quantit de crit res champs sous champs tous les mots d un champ mots signal s par des d limiteurs La recherche peu
594. ur l occasion on a invent un principe qu on d nomme avec un abus de langage ATA acronyme pour Acquired Translation Ability Cela veut dire en toute simplicit que le logiciel est assorti d un module assez souple pour faciliter l entr e et le stockage de nouveaux mots phrases dans la base de donn es Mais les concepteurs n ont certainement pens ni au facteur temps ni au caract re fastidieux de ce travail dans le cas des langues flexionnelles commes les langues romanes pour ne pas parler du finnois ou dans le cas des langues germaniques qui combinent ais ment les mots LEBENSVERSICHERUNGSGESELLSCHAFTSANGESTELLTER un employ d une compagnie d assurance vie exemple repris de Martin Kay Mais l approche contient galement des difficult s d ordre th orique M me si l on avait stock les phrases ADOPTER LE B B ADOPTER LE PROJET DE LOI pour d sambiguiser le mot ADOPTER en l occurrence par rapport aux langues alle mande et danoise cette cha ne serait d compos e en cas de passivation de la phrase LE PROJET DE LOI FUT ADOPT LE B B FUT ADOPT de fa on que le principe de juxtaposition ne soit plus utilisable 185 Paul Soren Kj rsgaard Enfin si les mots pris individuellement sont ambigus les phrases le sont parfois aussi comme dans l expression anglaise AFTER ALL malgr tout tout compte fait AFTER ALL THAT TROUBEE apr s toutes ces difficult s On aura compris
595. ur la plupart encore un d fi nous devrions former non pas des sp cialistes achev s mais des g n ralistes qui soient la fois des artisans et des industriels en puissance Que le traducteur se lib re des servitudes du m tier des t ches r p titives et des recettes l instar de nombre de professions modernes bravo Mais qu il ne devienne pas un O S de la traduction L acte particuli rement humanisant de la communication interculturelle doit garder sa dimension esth tique sa cr ativit valorisante sa pl nitude heureuse Sur ce point l exercice particuli rement subtil et complet de la traduction litt raire me para t un entra nement essentiel m me si son usage demeure forc ment limit C est sa difficult m me qui est r v latrice et pr cieuse Et comme l crivait plaisam ment un anonyme en 1836 En v rit quand on passe en revue toutes les difficult s de l art de traduire on con oit difficilement que l on ose tenter l entreprise S y jeter par inconscience serait catastrophique C est au contraire une haute conscience clair e mue par la volont d apprendre sans cesse dynamis e par le d fi qu il faudrait d velopper Une haute p dagogie de l obstacle en quelque sorte Dans ce domaine comme dans tant d autres nous vivrons la coexistence des produits industriels standardis s fiables avec ceux de l artisanat aux charmes surann s mais indispens
596. ura Interleaf etc logiciels de traduction automatique Logos Metal Systran Alps etc logiciels d archivage actif de la documentation et des traductions syst me du type Canofile quip d un cran clavier scanner grande vitesse disque compact r ins criptible imprimante laser Produits banques de donn es documentaires Celex Perinorm Credoc etc banques de donn es terminologiques Eurodicautom Infoterm Termium etc dictionnaires automatiques unilingues ou multilingues Robert lectronique Har rap s dictionnaire de synonymes etc correcteurs orthographiques int gr s aux traitements de texte ou ind pendants permettant une analyse contextuelle du type Hugo Grammatik avec v rification stylistique programme de comptage des mots caract res du texte cette fonction est int gr e dans les traitements de texte de la derni re g n ration comptage de caract re de mots permettant une adaptation aux diff rents march s Moyens lectroniques de transmission du texte traduit Transmission par support informatique g n ralement sous forme de disquette Transmission par t l copieur attention la qualit du produit Utilisation de plus en plus fr quente des cartes int gr es Transmission par modem avec probablement l avenir possibilit de demande d impression directe chez le destinataire 317 Jean Klein et Louis Chaballe En resume
597. urent pas dans ses diction naires Il peut s agir de noms propres ou de noms communs qui ne se trouvent pas dans ses dictionnaires ou encore de mots mal orthographi s Une fen tre d interaction est alors ouverte exposant la phrase et mettant en vidence le ou les mots concern s 64 Pour une approche interactive au probl me de la traduction automatique Un menu permet l utilisateur de choisir l action la plus appropri e parmi les possi bilit s suivantes corriger la phrase valider le mot comme nom propre cr er une nouvelle entr e de dictionnaire interrompre le processus Un deuxi me niveau d interaction survient lors de l analyse syntaxique lorsque l analyseur rencontre des ambiguit s qu il ne parvient pas surmonter au moyen de ses r gles et heuristiques Cela concerne les cas typiques d ambiguites syntaxiques telles que les probl mes d attachement illustr s en 2 2 a Jean frappe le chien avec le collier b Jean frappe le chien avec les taches blanches c Jean frappe le chien avec le poing Dans la phrase 2a le syntagme pr positionnel avec le collier peut se rattacher soit au syntagme nominal le chien et alors l est interpr t comme un modificateur de ce syntagme nominal soit au verbe frapper et alors il est interpr t comme un com pl ment de ce verbe La premi re interpr tation est sans doute la plus naturelle dans le cas de la phrase 2b la deuxi me dans la phrase
598. us avons cet gard choisi trois voies qui des degr s divers nous paraissent prometteuses Ce sont par ordre d importance croissante la constitution de banques de donn es phra s ologiques la d finition d un poste de travail multifonction et l informatisation des traducteurs La premi re voie nous am ne r fl chir sur les st r otypies nationales en traduction et d bouche sur la mise en place de canevas naturels de traduction et r daction La seconde voie prend appui sur un principe de d tournement du logiciel naturel des traducteurs traitement de texte sur micro ordinateur pour en faire un outil de travail et un outil de formation capable de tout La troisi me voie conditionne tout le reste mais pour que les choses aillent dans le bon sens nous pensons qu il faut donner aux traducteurs les moyens de prendre le pouvoir informatique Conclusion Aussi trange que cela puisse para tre l acc s un parc de mat riel abondant ne conditionne nullement tout ce qui pr c de Il faut en fait consid rer qu il existe deux options 246 Strat gies de professionnalisation de la formation des traducteurs L option maximale correspond la formation de traducteurs appel s exploiter des mat riels divers et travailler dans un univers lourdement informatis En pareil cas le centre de formation doit disposer d un environnement comparable et y pr parer mais 1l ne s agit que d une plus v
599. us diverses aux utilisateurs les plus nombreux possible Concr tement et tr s progressivement cela se manifestera par un acc s facilit un grand nombre de dictionnaires ou de bases de donn es partir d un simple terminal dans un mode d interrogation homme machine se rapprochant de plus en plus du langage naturel par la constitution de bases de donn es relationnelles volu es prenant de plus en plus en compte les relations s mantiques entre notions par le recours des structures fond es sur les r seaux s mantiques par exemple ou encore par le d velop pement de la gamme des logiciels d hypertextes qui ouvriront la voie une vraie recherche multicrit re 219 Gabriel Otman Ces nouvelles bases de connaissances seront dynamiques c est dire en croissance permanente par l apport de connaissances gr ce des fonctions d auto apprentissage Cet auto apprentissage se fera entre autres par la ponction automatique de connaissances contenues dans des textes partir de syst mes d analyse et de compr hension du langage naturel regroup s en progiciels int gr s Le poste de travail du terminologue traducteur voluera en cons quence On y aura incorpor des analyseurs syntaxiques et grammaticaux qui viendront pauler des correcteurs stylistiques Il sera multit che et permettra de jongler entre une multiplicit de sources d information d une part et d outils de g n ration de textes d autre part
600. us long et difficile En ce qui concerne la premi re offensive nous sommes en train de d velopper des aides la r daction de documents multilingues MLDDA Multilingual Document Drafting Aids Ce sont des outils informatiques dans lesquels nous incor porons du savoir faire linguistique afin de permettre aux auteurs de g n rer eux m mes les versions linguistiques de leurs documents ou de pr parer leurs documents d une fa on qui all gerait tr s fortement la t che de traduction Nous cherchons ga lement identifier tous les circuits de communication multilingue la Commission dont les messages se pr tent une transformation de texte libre en texte standardis Pour la deuxi me offensive nous comptons d velopper des outils informatiques qui permettent aux traducteurs d exploiter le patrimoine du d j traduit Le pre mier pas est la cr ation de syst mes centraux d informations linguistiques soit sous forme d archives de traductions stockage sous forme brute soit sous forme de bases de donn es terminologiques phras ologiques et documentaires stockage s lectif Ces syst mes appel s le Translators Memory la m moire des traducteurs seront automatiquement exploit s sur base du texte traduire Le r sultat sous forme de petites sous bases terminologiques et documentaires ou du texte source avec des substitutions en langue cible ou autre sera transmis avec le texte t
601. utilis s En effet un traducteur qui ne ma trise que le traitement de texte a forc ment de la difficult int grer l aspect multidimensionnel du PTT ses pratiques de travail D autres outils se sont r v l s plut t inutiles tels les logiciels de recherche documentaire et de con version de fichiers de traitement de texte 164 La technologie au service du traducteur Compte tenu des recommandations formul es par les traducteurs nous avons am lior le poste de travail en attendant la mise en place en 1992 de la version r seau Les am liorations ont t apport es surtout au niveau ergonomique Le micro 286 a t remplac par un mod le 386 SX plus performant et l cran pleine page a c d la place un cran VGA couleur En outre les traducteurs disposent chacun d un lecteur de disque compact leur donnant l acc s direct TERMIUM sur CD ROM Un mobilier ergonomique mieux adapt a t install De plus tous les logiciels ont t mis niveau et les deux outils inutiles ont t supprim s Dans l ensemble les traducteurs sur poste de travail estiment que le PTT a eu un effet b n fique sur leur travail Il a enrichi la t che de traduction par une plus grande autonomie et une plus grande souplesse d ex cution Il faut toutefois bien comprendre que le PTT ne permet pas de traduire plus rapidement car il n automatise pas l acte traductionnel comme tel M me avec l ordinateur le plus per
602. utilisables en terminologie Bibliographie B DARD Claude 1990 Quoi de neuf en traductique Circuit n 30 septembre 1990 MAURICE Nathalie 1989 valuation des logiciels MC4 Aquila et Foxbase dans une perspective terminologique m moire pr sent pour le DESS Information et documen tation Institut d tudes politiques de Paris MAURICE Nathalie BLANCHON lisabeth OTMAN Gabriel Boissy Jacques 1991 Compa raison de trois logiciels utilisables en terminologie Foxbase MC4 Texto Meta vol 36 n 1 MAYER Felix 1990 Terminologieverwaltungssysteme Lebende Sprachen n 3 p 106 114 DE SCHAETZEN Caroline 1990 L ordinateur peut il fabriquer des dictionnaires La Banque des Mots n 40 p 21 34 DE SCHAETZEN Caroline 1990 Outils de bureautique et de t l matique pour la traduction Lebende Sprachen n 3 p 123 128 R pertoire des produits et services de traitement automatique de la langue fran aise 1989 Observatoire des industries de la langue Paris Editions Daicadif Terminogramme n 55 hiver 1990 num ro sp cial Industries de la langue 233 23 Strategies de professionnalisation de la formation des traducteurs Daniel GOUADEC Formation des traducteurs UFR de Langues appliqu es Universit de Rennes 2 Rennes France Tout programme de formation de traducteurs entend former de v ritables professionnels de la traduction Les moye
603. utilisation d un outil technique au sens o il ne ferait que faciliter all ger et acc l rer les choses sans rien changer d essentiel Il y a l en effet deux th ses pour certains comme pour Jean Louis Lebrave l ordinateur n est que a 10 Cf Jean Ren LADMIRAL et Edmond Marc LipIanskY La communication interculturelle op cit p 53 11 Cf notamment Jean Louis LEBRAVE Le traitement de texte machine crire ou instrument d cri ture in Le texte et l ordinateur num ro sp cial de la revue LYNX Linguistique Institut Nanterre Paris X n 17 1987 p 12 20 338 L ordinateur est une vraie machine crire mais on peut soutenir aussi comme je me suis attach le faire que le traitement de texte induit une dynamique sp cifique de l criture traduisante Encore une fois ce qui est vrai ici de la traduction l est aussi de l criture tout court mutatis mutandis et ce que j ai indiqu ici rejoint les travaux que m nent d aucuns dans le cadre du dispositif des ateliers d criture 2 C est aussi le sens de mon titre o n appara t pas le concept de traduction en partie parce que le contexte du colloque de Mons rendait cette information redondante et en partie parce que mon propos aura t de traiter de l criture traduisante comme cas remarquable de l criture vrai dire le choix de ce titre r sulte aussi des critiques adress es par Christian Boitet
604. ux besoins Ainsi dans le cas de la Commission il a fallu faire voluer le progiciel EURODICAUTOM pour prendre en compte des langues suppl mentaires la suite des largissements successifs de la Communaut La caract ristique essentielle toutefois d un syst me automatis doit tre son effi cacit Peu importe qu il puisse faire beaucoup de choses s il ne peut pas faire cor rectement celles que l on attend de lui Dans le cas d EURODICAUTOM le but premier est de donner instantan ment au traducteur la r ponse un probl me termi nologique rencontr au cours de la traduction d un texte et c est ce que fait le syst me EURODICAUTOM propose donc au traducteur la r ponse au probl me termi nologique qui lui est soumis du moins s il la trouve dans sa m moire C est 1a le minimum que l on est en droit d attendre d une banque de donn es terminologiques EURODICAUTOM se distingue toutefois d autres syst mes par la philosophie qui a guid sa mise au point et qui a inspir d autres chercheurs depuis En effet conscients de la difficult qu il y a recenser toutes les terminologies n cessaires les concepteurs de la base ont rejet une approche du type tout ou rien Ils ont pr f r des solutions 203 Alain Reichling qui n tablissent pas d exclusive par rapport l information terminologique ou phra s ologique fournir Le syst me pr voit donc que les donn es les plus pe
605. ux des logiciels terminologiques MC4 et Aquila imposent une fiche pr d finie sans permettre l adjonction d aucun autre champ Dans tous les cas on peut effectuer des recherches sur les termes sur les listes de termes index et des recherches par cha nes de caract res I convient toutefois de 227 lisabeth Blanchon noter que les diff rents logiciels g rent de mani re vari e les index ainsi que la recherche par cha ne de caract res Ainsi Aquila MC4 et Termex ne proposent d index que sur les vedettes alors que dans les autres il est possible de cr er un index sur chacun des champs et m me dans le cas des trois logiciels documentaires sur des mots pr sents l int rieur des champs Quant la recherche par cha ne de caract res Foxbase ne l accepte que champ par champ alors que Termex Isis et Edibase peuvent la faire sur l int gralit de la fiche Dans tous les cas aussi on pourra ou l on devra envisager le transfert des donn es vers un traitement de texte pour aboutir un r sultat plus adapt aux exigences ditoriales Sp cificit de ces logiciels Aquila et MC4 Le plus gros reproche que l on puisse faire ces deux logiciels outre l absence de consultation possible partir d un traitement de texte est de contraindre l utilisateur se conformer une structure de fiche tr s stricte et tr s limit e Les champs pr vus ne correspondent pas n cessairement aux besoin
606. vec soin Dans la d finition des champs ou domaines d application des comp tences deux grandes questions se posent La premi re question concerne la plus value apport e par l activit du traducteur Elle conduit faire un choix entre sur sp cialisation tech nique du traducteur et polyvalence La seconde concerne la part de plus value que la formation apporte au traducteur Elle conduit s interroger sur les domaines et sp cialisations les plus porteurs d emploi ou de r mun ration Les r ponses que nous avons donn es ces deux questions sont fort simples nous formons le traducteur de telle sorte qu il puisse s int grer une quipe laquelle il apportera une comp tence linguistique langagi re hyper sp cialis e appuy e sur des comp tences techniques g n rales Il re oit donc en compl ment sa formation sp cifique de technicien de la manipulation des langages une formation technique g n rale et une formation plus sp cialis e en informatique auxquelles 11 doit ajouter par auto formation une sur sp cialisation technique individualis e La formation technique g n rale s organise au fil d un ensemble de travaux ter minographiques portant obligatoirement sur des secteurs crois s ou composites et con duits sous l autorit d un technicien confirm La formation en informatique prend la forme de cours et travaux pratiques L autoformation s organise autour des activit
607. vons choisi de maquetter avec HyperCard qui pr sente d ailleurs d autres avantages tant ergonomiques que linguistiques 5 5 Mais cela voluera sans doute En tout tat de cause il y a encore beaucoup de recherche faire sur ce concept puis d importants investissements linguistiques avant de voir des produits de TAO personnelle Esp rons que ce sera une perspective proche en lan 2001 R f rences th matiques et chronologiques 1 R f rences g n rales sur la TAO 1 1 KITTREDGE R 1983 Sublanguage Specific Computer Aids to Translation a Survey of the Most Promising Application Areas Contract n 2 5273 Montr al Uni versit de Montr al et Bureau des traductions mars 1983 95 p 1 2 BOITET Ch 1985 Traduction assist e par ordinateur ing nierie logicielle et lingui cielle Conf AFCET RF amp IA Grenoble nov 1985 1 3 HUTCHINS W J 1986 Machine Translation Past Present Future Chichester England Ellis Horwood John Wiley amp Sons 382 p 1 4 KITTREDGE R 1986 Analyzing Language in Restricted Domains Sublanguage Des cription and Processing Grishman R amp Kittredge R eds Hillsdale New Jersey Lawrence Erlbaum 1 5 DESCL S J P 1987 Technologos Paris LISH CNRS printemps 1987 1 6 BoITET Ch 1988 Software and Lingware Engineering in Modern M A T Systems B tori ed Handbook for Machine Translation T bingen Niemeyer 1 7 BOITET Ch

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