Home
ÉVALUATION D`IMPLANTATION DU PROGRAMME
Contents
1. 102 3 5 2 5 Int gration du programme Alcochoix au programme d pendance et formation DEBA AlCO0lE Drogues asie Re Der en er Pr At eee Renan tee 103 3 5 2 6 Soutien entre intervenants Alcochoix et recours la personne ressource sssssssseseesese 103 3 5 2 7 Existence de l ancien programme ou nouveaut 104 3 5 2 8 Implantation ou formation simultan e l chelle r gionale sssessssssnsssssseressssssrserressssee 104 3 5 2 9 Programme bien d fini et facile vendre ss 104 3 5 2 10 Gestion du temps des intervenants ie 105 3 5 2 11 Priorisation et exigences gouvernementales 105 3 5 2 12 Ad quation entre le programme offert et les besoins reconnus 105 3 5 2 13 Centralisation des ServicES zeii ain aei ae a Aa tel ei tn dates 106 3 5 2 14 Ressources humaines 44e nent na mt the titi rt mener t eaa 106 3 5 2 15 valuer le programme et documenter son efficience 106 3 5 2 16 Implication d un coordonnateur au programme 107 3 5 2 17 Adapter le programme au contexte local ou r gional 107 3 5 2 18 Former des formateurs r gionaux et largir l acc s la formation sssssesssessessssssrsessssese 107 3 5 2 19 Autres pistes de solution et l ments facilitateurs mentionn s sssssssseseseessseserersessssese 107 3 6 GROUPES DE PR SENTATION DES R SULTATS sesssesssesssosssesssosssesssesssesssessseesseesseesseesseesseesseesseessessseesseee 108
2. e Participer un groupe r unissant des personnes ressources provenant des CRPAT afin de discuter du r le des personnes ressources de la formation Alcochoix re ue de l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne ainsi que des l ments qui ont facilit ou nuit l implantation du programme Cette rencontre sera d une dur e d environ 2 heures e Participer un groupe qui r unira autant les gestionnaires que les intervenants impliqu s dans cette tude afin de commenter les r sultats de l tude Cette rencontre aura lieu Montr al ou Qu bec et sera d une dur e d environ 2 heures e Ne mentionner le nom d aucun usager lors des discussions 3 Protection de la confidentialit Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 140 Les informations accumul es dans le cadre de cette recherche demeureront strictement confidentielles Les discussions seront transcrites et les enregistrements seront d truits des fins de publication ou de pr sentation des congr s scientifiques seuls les r sultats de groupe pourront tre rendus publics Aucune information permettant de vous identifier ne sera divulgu e Les donn es seront conserv es dans un classeur sous cl dans un bureau ferm de l Universit de Montr al Elles seront d truites 7 ans a
3. Cependant une fois les changes de groupes de discussion retranscrits il sera impossible de retracer vos propos pour les retirer 7 Compensation et d penses Le temps de remplacement ainsi que les frais de d placement lors des rencontres pr paratoires groupes de discussion et d interpr tation des r sultats seront rembours s votre employeur 8 Personne ressource Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 144 Toute plainte relative votre participation cette recherche peut tre adress e l ombudsman de l Universit de Montr al au num ro de t l phone 514 343 2100 ou l adresse courriel ombudsman umontreal ca ombudsman accepte les appels frais vir s B CONSENTEMENT J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je certifie qu on me l a expliqu verbalement J ai eu l occasion de poser toutes mes questions et on y a r pondu ma satisfaction Je sais que je suis libre de participer au projet et que je demeure libre de m en retirer en tout temps par avis verbal sans pr judice Je certifie qu on m a laiss le temps voulu pour prendre ma d cision Je recevrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Je soussign e consens participer ce projet No de t l phone travail Courriel Nom de l i
4. application de l innovation une insuffisance organisationnelle et un manque de leadership un manque de motivation de la part du personnel un manque au niveau du monitorage du programme Barry et al 2005 Daeppen amp Gaume 2005 Doray amp Chaumette 2001 Fixsen et al 2005 Houle Poulin amp Van Nieuwenhuyse 2006 Tourigny Paradis Bonin Bussi res amp Durand 2002 Une tude d valuation de l implantation et de la diss mination d une intervention br ve s adressant aux consommateurs d alcool risque offert par les m decins de premiers recours en Suisse approche qui s apparente au programme Alcochoix a permis d identifier des obstacles l implantation qui seraient plus sp cifiques ce type de probl matique Deappen amp Gaume 2005 Les auteurs de cette tude ont observ une mauvaise compr hension du programme et des perceptions erron es concernant l approche pr ventive En effet les participants aux s minaires de formation taient surtout int ress s par la question de la d pendance l alcool plut t que par la consommation d alcool risque Afin de surmonter ces obstacles les auteurs proposent une campagne de promotion large chelle concernant la probl matique de la consommation d alcool risque qui vise la fois le grand public et les m decins Pour ce faire des campagnes d ducation du grand public sont propos es afin de sensibiliser la population aux probl mes de sant li
5. iii iiiisscsseseeseeserersneeseesens 91 3 5 1 6 Manque de temps des intervenants iii 92 3 5 1 7 Au niveau organisationnel R organisation des services en d pendances esssssssesssessssee 93 valuation d implantation du programme Alcochoix 7 3 5 1 8 Au niveau organisationnel Gestion du mandat Alcochoix sssssssssessssssrsssssrrssrreesseresseees 94 3 5 1 9 M connaissance de l existence du programme 94 3 5 1 10 R organisation du r seau de la sant et des services sociaux 95 3 5 1 11 Mat riel promotionnel iii 95 3 5 1 12 Isolement des intervenants iii 95 3 5 1 13 Priorit s et exigences gouvernementales 96 3 5 1 14 M connaissance de l approche sous jacente au programme ssssssssssssssssssssrrssssssrsrsrsnsssssrsees 96 3 5 1 15 Manque d accessibilit de la formation 97 23 51 16 Faibl taux d ach la dage s 84s its nn ae Mr tin sets crade ne 98 3 5 1 17 D sinvestissement des intervenants sisi 99 3 51 18 Context r gionale its nee Ten a e A aaa Ti a niEes 99 3 5 1 19 Probl mes de monitorage avec l ICLSC ne 99 3 5 2 Quelles ont t les solutions apport es Quels l ments ont facilit l implantation 0002 100 3 5 2 1 COGrdinations ssss ess ee fe a te nt ne STE 100 3 5 2 2 Marketing Publicit et promotion iii 101 3 5 2 3 Financ ment 5 ssfh e inner Re te a a detente eee lee 101 3 5 2 4 Connaissance du programme sensibilisation
6. l aide de la publicit et des orientations en provenance des autres services du r seau Comme l indique le tableau 11 d autres sources de r f rence ont t nomm es telles que les parents et amis le CRPAT les services externes du r seau ex services psychologiques organismes communautaires milieu de travail les services judiciaires ex maison de transition programme P CA etc Tableau 11 Sources de r f rence au programme en fonction des r gions R gions pilotes R gions nouvelles Sources de r f rence Publicit 61 0 18 5 Parents et amis 10 1 9 2 Autres services du r seau 154 44 6 CRPAT 42 7 7 Services externes du r seau 5 9 9 2 Services judiciaires 1 4 7 7 D j fait le programme 1 7 3 1 Autres non pr cis s 0 3 0 0 n 287 65 Des diff rences r gionales ont t observ es Dans les quatre r gions pilotes c est surtout par l entremise de la publicit que les usagers prennent connaissance de l existence du programme tandis que dans les quatre r gions nouvelles r gions dont les intervenants ont t form s plus r cemment la client le provient surtout d orientations en provenance des services internes Ces r sultats convergent avec les propos tenus par les intervenants lors des groupes de discussion o il tait mentionn que valuation d implantation du programme Alcochoix 64 certaines r gions priorisent les orientations de l interne alors que d autr
7. la diffusion de publicit et de promotion qui son tour permettrait la population et aux professionnels de mieux conna tre le programme et son approche et en bout de ligne permettrait un plus grand nombre d usagers de b n ficier de ce nouveau service D autres tudes sont n cessaires afin de confirmer cette hypoth se Les analyses ont galement fait ressortir des diff rences r gionales concernant le poids accord deux obstacles l implantation le manque de leadership dans la prise en charge du programme et la r organisation du r seau de la sant et des services sociaux qui semblent avoir un impact plus important dans les r gions nouvelles Deux hypoth ses d explication seraient possibles D abord les r gions pilotes ont particip la pr exp rimentation du programme dans laquelle un comit largi d implantation fut mis en place Le fait qu un repr sentant de chacune des r gions souvent un gestionnaire participe ce comit a pu servir de m canisme d acc s l information et avoir favoris la prise en charge du programme Ces l ments ont pu amortir les effets n gatifs de la r organisation du r seau Une autre hypoth se est que les r gions nouvelles n aient tout simplement pas eu le temps de mettre en place un leadership fort pour assurer la prise en charge du programme Ces r sultats rappellent l importance du r le jou par les leaders et gestionnaires qui ont le mandat de bien g rer l i
8. on soit lib r vraiment pour a Parce que ma patronne elle veut que je commence prendre des r f rences l l interne pis que j en fasse un petit peu mais c est tout le temps ben on va te lib rer quand tu vas avoir assez de quantit fac fais le peu pr s dans ton temps C est pour a que c est important quand tu es lib r ben moi je prends carr ment un bloc Pis c est clair dans ma t te c est a vraiment un budget qui est pris d Alcochoix d tach du reste fac Moi je pense ts un temps c est a Lors du groupe de pr sentation des r sultats un intervenant a propos de jumeler Alcochoix au programme de cessation tabagique afin de former un seul poste o deux trois jours sont consacr s chacun des deux programmes 3 5 2 11 Priorisation et exigences gouvernementales Certains r pondants r gionaux consid rent que les demandes de reddition de compte par le minist re permettent d assurer un certain contr le sur l utilisation du budget allou au programme par les CSSS Mais l il y a de l argent et il va y avoir des redditions de compte qui vont tre demand es quoi a servi l argent qu on vous a donn Alors il y a un petit contr le les gens sont un petit peu oblig s L obligation d implanter le programme Alcochoix impos e par le MSSS ainsi que la priorisation du programme tous les niveaux national r gional local sont consid r es comme des l me
9. une id e du stade embryonnaire jusqu la production de l innovation 2 la diss mination r f re un ensemble des strat gies utilis es pour favoriser la connaissance et l adoption de l innovation 3 l adoption r f re la d lib ration et prise de d cision des acteurs quant l implantation de l innovation 4 l implantation r f re l utilisation initiale de l innovation par les acteurs vis s 5 la p rennisation r f re l int gration de l innovation dans les pratiques courantes et facilitation de son application plus long terme de fa on pouvoir produire un r el changement dans les normes de pratique L implantation de programme s ins re donc dans un mod le plus large de diffusion des innovations En effet l appropriation et l int gration d une innovation au sein d une organisation sont n cessaires sa diffusion West et al 2003 Il est cependant important de mentionner que l assimilation et la consolidation d une innovation au sein d une organisation ne s effectuent pas n cessairement selon des processus lin aires mais impliquent plut t un mouvement de va et vient travers les diff rentes tapes d initiation de d veloppement et d implantation de l innovation qui est ponctu par divers obstacles et v nements valuation d implantation du programme Alcochoix 30 impr vus Greenhalgh et al 2007 Il est donc possible que les diff rentes tapes du processus de diff
10. viter les comparaisons avec les autres participants Il y en a quand m me toujours deux on en a toujours deux ou trois qui ont une tendance plus binge mais ils ont t pr par s d avance fac justement il faut pas qu ils se fient ce qu ils entendent des autres parce que les autres ont une diminution r guli re valuation d implantation du programme Alcochoix 56 Pour les buveurs abstinents les envies de consommer sont not es plut t que le nombre de consommations ou certaines tapes sont mises de c t afin de se concentrer sur les besoins et les strat gies Alcochoix est alors utilis dans le but de pr venir les rechutes et de maintenir l abstinence Mais oui il peut tre mall able savoir les gens qui ont cess de consommer pis qui veulent avoir un outil Ts dans le fond ils correspondent pas au programme mais eux autres ils se sentent fragiles pis eux autres veulent des outils pis eux autres veulent continuer d avancer dans des d marches pour justement donner plus de moyens pour pas rechuter Leur programme est adapt en fonction de il est abstinent on travaille l abstinence comment atteindre comment garder l abstinence qu est ce qui peut tre fait Quant aux usagers pouss s par des pressions externes suivre le programme l intervention motivationnelle est souvent mise de l avant mais souvent ils viennent chercher de l aide mais c est pas une motivation intrins qu
11. 3 7 CONVERGENCE DIVERGENCE ET MODALISATION DES INTERRELATIONS ENTRE LES OBSTACLES s ssssssssosonossenonsene 109 3 7 1 Divergences en fonction des sources d information 110 3 7 2 Diff rencesr gionales srrsts Rs anna Te Mans rite desde entente Tee Ou der dede en das dd 110 3 7 3 D terminants de l implantation ss 110 3 7 3 1 Interrelations entre l s obstacles sut iten ee i d re et 111 ANNEXE 4 INTERPR TATION DES R SULTATS nn 117 4 1 V RIFIER SI L INTERVENTION RESPECTE LE CANEVAS DU PROGRAMME OFFICIEL TANT AU PLAN DU CONTENU QUE DES MODALIT S DE DISPENSATION DU PROGRAMME FORMULES AUTONOME GUID E ET EN GROUPE sssssssssesese 118 4 2 V RIFIER SI LE PROFIL DE LA CLIENT LE REJOINTE CORRESPOND CELUI DE LA CLIENT LE CIBLE ssssssssesosseoosene 119 4 3 V RIFIER SI LE PROGRAMME EST INT GR AU R SEAU DE SOINS ET DE SERVICES SOCIAUX DU QU BEC sssssssssssess 121 4 4 V RIFIER SI LA FORMATION RE UE FACILITE LA COMPR HENSION ET L APPLICATION DU PROGRAMME ee 121 4 5 IDENTIFIER LES OBSTACLES SURMONT S OU SURMONTER PENDANT L IMPLANTATION ssssssssssssseseseseososseseseseeee 122 ANNEXE 5 CONCLUSION nnrnnrnssssssssssnsnnnneseesesssssnenennenescesscssnnnneneeceseossesneneneseeseosscsnenesneee 125 valuation d implantation du programme Alcochoix 8 ANNEXE 6 R F RENCES mccain tue tn ne lee net ennemi tonne aea nes cine tie s nat uns aquns 128 ANNEXE 7 EXEMPLES DE FORMULAIRES DE CONSENTEMENT snnnrnrene
12. DEBA plut t que de consulter la deuxi me ligne On a comme pris des ententes entre nous ts parce que je sais que dans le DEBA bon si a d passe un certain chiffre il faut appeler pour v rifier mais en fait dans notre cas on s est comme dit qu on acceptait tout le monde Finalement quelques suivis en collaboration avec un m decin ont t effectu s aupr s d une client le d pendante aux opiac s ou qui souffre de probl mes de sant physique valuation d implantation du programme Alcochoix 62 J ai d j travaill en collaboration avec des m decins une personne qui avait un d but d h patite pis elle devait dans l fond arr ter la consommation Alors en th orie elle aurait pas t ici mais elle aurait d aller en centre sp cialis mais on a choisi de lui faire vivre cette d marche l pour faire un premier temps D autres intervenants croient que la motivation des usagers est un crit re important consid rer lorsqu il est question de l admission m me si ce n est pas un crit re officiel Ainsi le refus des usagers au programme a parfois t justifi par un manque de motivation pis la fois o j ai refus des gens c est qu ils taient pas motiv s ts ils voulaient pas changer Ils taient oblig s d tre l ils taient oblig s de suivre un programme ils se sont dit Alcochoix Inversement des intervenants ont dit avoir accept au programme d
13. Islet Grand Littoral Laval Th r se de Blainville des Sommets Saint J r me Les centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes suivants Carrefour de sant de Jonqui re Centre de r adaptation Ubald Villeneuve Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Centre Normand Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches Centre Le Maillon de Laval Centre Andr Boudreau 4 tablissement gestionnaire de la subvention Universit de Montr al 5 Titre du projet de recherche valuation d implantation du programme Alcochoix 6 Num ro du projet de recherche 2008 TO 120890 7 Titre de l action concert e L intervention dans le secteur des d pendances 8 Partenaire de l action concert e minist re de la Sant et des Services sociaux valuation d implantation du programme Alcochoix 15 PARTIE A CONTEXTE DE LA RECHERCHE 1 Probl matique En 2002 le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS accorde au RISQ Groupe Recherche Intervention sur les Substances psychoactives Qu bec une subvention visant cr er un nouveau programme de gestion de la consommation d alcool Apr s avoir effectu une recension des crits au sujet de ces programmes et apr s avoir consult des intervenants une version pr liminaire du programme Alcochoix voit le jour Ce document circule parmi ces intervenants puis est modifi en
14. a d tre limit e tant donn que les intervenants ont de la difficult r pondre la demande par manque de temps valuation d implantation du programme Alcochoix 93 il faut pas qu ils fassent plus de pub dans notre cas C est l que c est diff rent de vous parce qu en plus de nos clients r guliers on se retrouve avec une vingtaine de clients de plus dans nos rencontres l on n est pas lib r pour a c est en suppl mentaire donc on pouvait pas plus 3 5 1 7 Au niveau organisationnel R organisation des services en d pendances La r organisation des services dont l arriv e du programme d pendance en premi re ligne a engendr des r actions et des questionnements de la part des intervenants D abord la d signation des CSSS comme porte d entr e en d pendance a fait r agir certains intervenants ainsi que des organismes communautaires qui offraient Alcochoix Dans une r gion les intervenants ont subi beaucoup de pressions afin que ces changements soient instaur s rapidement La hi rarchisation des services a galement n cessit un investissement important en efforts et en temps l acceptation que la porte d entr e c est le CLSC a l a ses enjeux l c est tu peux plus faire comme avant ts on tait toutes des portes d entr e en quelque part on n a plus toutes les portes d entr e Il y en a encore dans la culture il y a des choses qui sont en train de se m
15. canisme de formation distance o encore un coaching r gional Recommandation au responsable de la formation et aux concepteurs du programme formateurs de formateurs mettre sur pied un m canisme de soutien ou de supervision pour les formateurs afin de s assurer que la qualit de l ensemble des formations soit satisfaisante et faciliter l application du programme Objectif 5 Identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation Les trois principaux obstacles identifi s par les participants de l tude sont les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion le manque de ressources consacr es au programme Alcochoix et le roulement de personnel tous les paliers Recommandation aux Agences et au MSSS augmenter la publicit en quantit et en qualit l int rieur d une strat gie nationale de promotion Une premi re tape de publicit au niveau provincial pourrait viser transmettre la connaissance qui sous tend l approche c est dire qu il existe un continuum de consommation qu il n est pas n cessaire d tre d pendant pour que la consommation pr sente des risques pour la sant et qu il est possible de r duire sa consommation sans viser l abstinence Dans un deuxi me temps la publicit au niveau r gional pourrait informer sur l existence du programme Alcochoix et les lieux o il est dispens Recommandation aux CSSS aux Agences et au MSSS l
16. crits concernant l valuation d implantation voir l annexe 1 valuation d implantation du programme Alcochoix 16 la consommation 5 strat gies d adaptation autres que la consommation et 6 auto renforcement pour l atteinte des objectifs Miller Leckman Delaney et Tinkcom 1992 L offre de service du MSSS 2007 pr voit que les programmes de gestion de la consommation de type Alcochoix devront tre accessibles dans tous les centres de sant et de services sociaux CSSS du Qu bec d ici 2012 Quatre quipes de formateurs sont maintenant disponibles pour former les intervenants n cessaires ce d ploiement Ces quipes sont constitu es d un intervenant de centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes expertise en toxicomanie et d un intervenant ALCOCHOIX offrant le programme dans un CSSS mission CLSC expertise avec la client le du programme En plus de former les futurs intervenants les formateurs jouent aussi un r le de personne ressource aupr s des intervenants L ensemble des partenaires oeuvrant la mise en place et la dispensation de ce programme ont souhait obtenir plus d informations sur l implantation du programme Dans le cadre du programme de subvention Actions concert es du FQRSC la recherche devait r pondre un certain nombre de questions dont voici les principales 2 Principales questions de recherche et ou hypoth ses 1 Jusqu quel point les interven
17. de structur les gens sont laiss s eux m mes De plus certains intervenants soulignent le manque de soutien de la part des cadres soient par manque d int r t de ces derniers ou cause d un roulement important certains cadres n ont pas t remplac s ma chef de programme pour Alcochoix qui est en d pendance est situ e l h pital Pis a j ai eu z ro contact avec elle je l ai vu une fois pis elle m a jamais appel pis bon quand j essaie d avoir des contacts j ai pas de retour d appel 3 5 1 13 Priorit s et exigences gouvernementales Les intervenants n ont pas le sentiment que le programme Alcochoix fait partie des priorit s malgr la d cision du minist re de l implanter l chelle nationale De plus l importance accord e au programme d pend des gestionnaires des cadres ou de la situation qui pr vaut au sein des autres services offerts par l tablissement Ainsi si les cadres ou gestionnaires ne s int ressent pas au programme ou que d autres programmes sont en difficult les priorit s sont d tourn es des programmes de pr vention tels qu Alcochoix Chez nous il y a une ouverture tout fait tr s pr sente pour le programme mais c est une parce que quand les autres services sont en manque ben c est s r qu Alcochoix qui est un programme de sant publique et de pr vention sera pas num ro un dans la liste de priorit s Donc c est les autres difficult s
18. ensemble des participants souhaitent vivement qu un budget soit d di sp cifiquement au programme Alcochoix Ceci valuation d implantation du programme Alcochoix 20 permettrait de s assurer que l implantation ait lieu dans l ensemble des r gions et soulignerait l importance accord e au d veloppement de ce programme De plus un budget r current permettrait de cr er des postes fixes d intervenants en d pendance incluant l intervention Alcochoix ce qui contribuerait r duire le roulement de personnel et le manque de ressources humaines La pertinence d un budget d di et r current ressort clairement d une recension des crits sur la diffusion et le maintien des innovations dans les syst mes de sant Greenhalgh et al 2004 Recommandation pour les Agences et les CSSS mettre en place une table r gionale o seront pr sents tous les acteurs r gionaux responsable du programme de l Agence gestionnaires des CSSS responsables du programme d pendances les intervenants des CSSS et la personne ressource du CRPAT de la r gion et tout autre acteur au besoin En plus de faciliter la transmission d informations de cr er une coh sion inter tablissements et de briser l isolement des intervenants une table r gionale permet de s assurer que le programme subsiste au del des mouvements de personnel dans le r seau PARTIE C M THODOLOGIE Les informations recueillies pour cette tude proviennent de cinq so
19. fonction des commentaires recueillis En mars 2004 26 intervenants provenant de quatre r gions pilotes Montr al Qu bec Chaudi re Appalaches et Laval sont form s et le nouveau programme est exp riment aupr s de 112 usagers Les intervenants sont nouveau consult s afin d changer en groupe au sujet de leur exp rience avec le nouveau programme De plus ils r pondent un questionnaire visant conna tre leurs perceptions face au guide des usagers et au manuel de formation Enfin 55 usagers r pondent un questionnaire visant conna tre leur perception du programme en accordant une attention particuli re l valuation de la validit apparente face validity du guide des usagers Dans l ensemble les r sultats sont tr s satisfaisants ex 89 1 des usagers consid rent que le programme les a aid s r duire leur consommation 94 des participants recommanderaient le programme un ami le guide est utile facile lire et contient une quantit d information ad quate Simoneau Landry et Tremblay 2005 La pr exp rimentation a permis de s assurer que le programme particuli rement le guide des usagers tait attrayant et satisfaisant aupr s de la client le cible De plus elle a permis d en am liorer le contenu en fonction des commentaires mis tant par les intervenants que par les usagers En effet les commentaires et suggestions ont conduit la modification de certains exercices qui ont eux m mes
20. l implantation que les r gions nouvelles Ces l ments b n fiques auraient facilit l implantation du programme Alcochoix en aidant l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne et en permettant de surmonter plusieurs obstacles l implantation 3 7 3 D terminants de l implantation La plupart des l ments facilitateurs et des pistes de solution l implantation du programme Alcochoix repr sentent les effets miroirs des obstacles Autrement dit l absence ou le manque d un l ment b n fique l implantation est g n ralement consid r comme un obstacle et la pr sence du m me l ment est nomm e comme un l ment facilitateur ou une piste de solution d o l id e de traiter ces deux th mes de fa on int gr e valuation d implantation du programme Alcochoix 111 3 7 3 1 Interrelations entre les obstacles Lors des groupes de discussion et des entrevues t l phoniques les participants de l tude ont fait ressortir plusieurs liens entre les diff rents obstacles mentionn s les consid rant tant t comme des causes tant t comme des cons quences d autres obstacles Ces liens sont nombreux et la s quence varie parfois d un acteur l autre Il n est pas possible de proposer un mod le qui puisse regrouper l ensemble de ces relations en un tout coh rent et repr sentatif du discours des participants l tude Toutefois certaines constantes ont t observ es formant une c
21. les hommes versus les femmes les r gions pilotes versus les r gions nouvelles les clients admis au programme versus les clients non admis les clients avec une scolarisation de niveau primaire secondaire versus ceux de niveau postsecondaire La pr sence d une relation entre certaines variables a galement t v rifi e l aide de corr lations bivari es r de valuation d implantation du programme Alcochoix 47 Pearson Finalement des analyses de r gression logistiques ont t utilis es afin de comparer le profil des usagers non admis avec ceux qui ont t admis au programme fr quence de la consommation le sexe Certaines donn es qualitatives obtenues par l entremise des questionnaires des intervenants ont t cat goris es et analys es de mani re quantitative afin d obtenir des fr quences ou proportions 2 5 2 Analyses qualitatives L analyse qualitative est une d marche qui repose sur une logique de la d couverte ou de la construction de sens et comporte diff rentes techniques d analyse Mucchielli 2004 Pour la pr sente recherche l analyse de contenu th matique a t privil gi e Ce type d analyse vise d gager du contenu d analyse brut des th mes g n raux r currents Cette m thode peut se faire de mani re inductive c est dire que les th mes mergent du contenu d analyse ou de mani re d ductive c est dire que les th mes sont pr alablement d finis Deschen
22. on n a pas de ligne de conduite Du c t des r pondants r gionaux c est plut t le manque de communication avec le minist re qui est voqu Dans une r gion le r pondant de l Agence rapporte avoir t inform des consignes concernant le budget une fois qu il fut annonc et distribu il ne restait donc plus de budget disponible pour Alcochoix Parce qu on est compl tement coup de l information du minist re Nous on ne sait pas ce qu ils font le minist re ce qu ils visent On ne sait rien rien C est comme on appelle a le club priv c est comme une coquille ferm e o ils discutent la toxicomanie au minist re avec le national et nous on n est pas au courant de rien On n a m me pas les comptes rendus de a On ne sait rien au r gional de ce qu il se passe au national Note Les chercheurs ont pu constater plusieurs reprises le d ficit d information Dans six des huit r gions o se sont tenues les rencontres d information pour expliquer le projet de recherche les personnes pr sentes intervenants cadres o r pondant r gional ont profit de l occasion pour se renseigner sur le d veloppement du programme sur le co t du guide des usagers sur le mat riel promotionnel venir etc Quelques r gions ont profit de la pr sence simultan e des diff rents acteurs r gionaux pour faire un premier bilan de la situation ou tenir une r union pour d marrer l implantation Dans
23. on va diffuser un peu notre offre de service on va l largir Dans le fond je pense que de lui donner corps dans une structure dans une trajectoire de services d une organisation je pense que a va aider ce que le programme ait une place officielle justement pour qu on le reconnaisse peut tre davantage que ce qu on a vu jusqu maintenant La formation de tous les intervenants du r seau l outil de d pistage DEBA A D est galement per ue comme facilitante en permettant d all ger la t che des intervenants Alcochoix et de faciliter la d tection Quelqu un qui est en train d accoucher pis elle a des probl mes de d pendance importants je veux dire elle est en train d accoucher elle est l h pital il y a des travailleurs sociaux en sant physique des choses comme a c est pas n cessairement moi partir pis aller la voir Il y a d j des intervenants l c est pour a qu on a form l quivalent de 80 postes pour que les gens puissent d pister remplir les grilles pis faire un minimum d intervention de premi re ligne pis avoir un esprit aussi Finalement le fait que la porte d entr e pour les services soit en premi re ligne serait moins stigmatisant pour les usagers la porte d entr e de la premi re ligne est peut tre moins au d but en tout cas a se prend mieux peut tre d aller consulter dans un CSSS sous une forme g n rale que de venir cogner au c
24. rer son client pour s inscrire Alcochoix au cas o qu il augmenterait sa consommation du fait qu il est en p riode de rupture amoureuse Et on l a d montr nous dans les statistiques que quand il y a de la publicit ben souvent a nous rapporte la client le qui vient avec Actuellement il y a pas beaucoup de publicit donc on n a pas beaucoup de client les Entre ces deux blocs d obstacles qui initient et bouclent la cha ne des obstacles interm diaires interagissent entre eux de mani re assez complexe Ainsi les participants de l tude notent que le manque de leadership dans la prise en charge du programme est responsable des probl mes au niveau des priorit s et exigences gouvernementales tant donn que malgr que le minist re ait d cid de l implanter l chelle nationale l importance accord e au programme d pend des dirigeants de leur int r t ou des priorit s au sein de leurs tablissements c est pas prioritaire mais je pense que a d pend beaucoup du gestionnaire c est a un peu qui est plate Si le gestionnaire trouve que c est une priorit Alcochoix ils vont le mettre valuation d implantation du programme Alcochoix 115 de l avant ils vont mettre les choses en place pour le faire Si le gestionnaire trouve que a l est pas ben non Ce manque de leadership a galement conduit l isolement et au d sinvestissement des intervenants qui sont parfois sa
25. res actuels trois zones du D BA A D permettent ils de pr dire qui s am liorent ou le taux de r duction de la consommation Puisque certains usagers non admissibles sont parfois admis cette pratique leur est elle b n fique ou nuisible Certains intervenants ont sugg r que le nombre de consommations serait plus utile pour pr dire l efficacit que le score de d pendance l alcool est ce la r alit En r sum l tude d impact devrait comparer l efficacit en fonction de la client le admissibilit gravit et pattern de consommation des formules suivies autonome dirig e ou groupe et des r gions urbaines vs rurales PARTIE F R F RENCES ET BIBLIOGRAPHIE Fleuren M Wiefferink K et Paulussen T 2004 Determinants of innovation within health care organizations Literature review and Delphi study International Journal for Quality in Health Care 16 2 107 123 Grennhalgh T Robert G MacFarlane F Bate P et Kyriakidou O 2004 Diffusion of innovations in service organizations systematic review and recommendations The Milbank Quarterly 82 4 581 629 valuation d implantation du programme Alcochoix 26 Miller W R Leckman A L Delaney H D et Tinkcom M 1992 Long term follow up of behavioural self control training Journal of Studies on Alcohol 53 3 249 261 Minist re de la Sant et des Services sociaux 2007 Unis dans l action Offre de service 2007 2012 du program
26. sultats obtenus l interpr tation de ces r sultats etc Les annexes sont pr sent es la mani re d un rapport de recherche plus classique valuation d implantation du programme Alcochoix 11 R SUM 1 Chercheur principal Louis Georges Cournoyer Universit de Montr al 2 Cochercheurs H l ne Simoneau et Michel Landry Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Jo l Tremblay Universit du Qu bec Trois Rivi res 3 Partenaires du milieu impliqu s dans la r alisation du projet Les Agences de la sant et des services sociaux des r gions 02 03 04 06 08 12 13 et 15 L Association qu b coise des tablissements de sant et de services sociaux Les centres de sant et de services sociaux suivants Chicoutimi Portneuf Vieille Capitale Qu bec Nord Charlevoix Maskinong Drummond Cavendish C ur de l le les Eskers Rouyn Noranda Vall e de l Or Montmagny L Islet Grand Littoral Laval Th r se de Blainville des Sommets Saint J r me Les centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes suivants Carrefour de sant de Jonqui re Centre de r adaptation Ubald Villeneuve Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Centre Normand Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches Centre Le Maillon de Laval Centre Andr Boudreau 4 tablissement gestionnaire de la subvention U
27. t la source de r troactions communiqu es aux concepteurs du programme Ce processus de modification exp rimentation r troaction s est poursuivi jusqu ce que tous les exercices soient satisfaisants La version 1 2 du guide des usagers Simoneau Landry et Tremblay 2004 et la version 1 5 du manuel de formation des intervenants Simoneau Landry et Tremblay 2005 sont maintenant disponibles Le programme Alcochoix est offert en trois formules 1 la formule autonome o l individu suit le programme seul l aide d un guide biblioth rapie 2 la formule guid e o l individu rencontre un intervenant pour le soutenir dans sa d marche deux six rencontres et 3 la formule groupe o les usagers participent six rencontres hebdomadaires de 90 minutes Puisque le programme peut tre suivi de fa on autonome ses ingr dients actifs font partie int grante du contenu du guide des usagers Selon les pr dictions qui d coulent des mod les th oriques utilis s pour la conception du programme les ingr dients actifs du programme Alcochoix correspondent aux l ments communs des programmes de boire contr l 1 auto observation de la consommation 2 tablissement d un objectif de traitement sp cifique 3 identification des situations haut risque 4 strat gies pour r duire ou viter 1 2 i i Ne Cette section pr sente la probl matique les questions de recherche et les objectifs Pour la recension des
28. vous avez appel au programme et l valuation valuation d implantation du programme Alcochoix 149 D BA alcool Fr quence de consommation d alcool O jamais O moins d une fois par mois O 1 3 fois par mois O 1 ou 2 fois par semaine O 3 fois et plus par semaine Nombre de consommations lors d une semaine typique Nombre d pisodes de forte consommation au cours de la derni re ann e Score au QDBA D BA drogues O Pas fait car l usager n a consomm aucune drogue au cours de la derni re ann e O Pas fait pour d autres motifs Pr cisez Fr quence de consommation de m dicaments s datifs O jamais O moins d une fois par mois O 1 3 fois par mois O 1 ou 2 fois par semaine O 3 fois et plus par semaine Fr quence de consommation de cannabis O jamais O moins d une fois par mois O 1 3 fois par mois O 1 ou 2 fois par semaine O 3 fois et plus par semaine Fr quence de consommation de coca ne Pr cisez le mode d administration O jamais O moins d une fois par mois O 1 3 fois par mois O 1 ou 2 fois par semaine O 3 fois et plus par semaine Autres drogues Pr cisez Fr quence valuation d implantation du programme Alcochoix Score l SD Pour quelle substance Admission au programme O oui O non Cochez le motif O consommation d alcool trop lev e O consommation de m dicaments prescrits ou drogues Produit s Fr quence O raison m dicale gr
29. Au niveau des gestionnaires il y a un besoin d tre accompagn et de mieux comprendre le programme alors je te dirais qu il y a des actions se poser dans ce sens l valuation d implantation du programme Alcochoix 103 3 5 2 5 Int gration du programme Alcochoix au programme d pendance et formation DEBA Alcool Drogues L int gration du programme Alcochoix l offre de services du programme d pendance est mentionn e comme un l ment qui serait facilitateur Plusieurs avantages de cette int gration sont nomm s donner une place officielle Alcochoix au sein des services briser l isolement des intervenants pr venir les surcharges de travail par la cr ation d quipes d intervenants favoriser une meilleure connaissance du programme par la population et les intervenants assurer l allocation d un budget et une diffusion du programme plus large chelle clarifier la trajectoire de services ainsi que les r les et responsabilit s de chacun et par cons quent faciliter l arrimage entre les diff rents services dont la premi re et la deuxi me ligne Un facilitateur venir en fait a va tre l instauration des projets cliniques d pendance dans les diff rents CSSS parce que le programme Alcochoix un moment donn tu as les services g n raux la sant publique pis l un moment donn on va organiser un programme de service d pendance Pis un moment donn les budgets vont suivre peut tre qu
30. Pour certains la relecture du manuel et l exp rience aupr s de la client le sont n cessaires pour en parfaire l int gration Peu d intervenants connaissent l identit de la personne ressource de leur r gion mais ceux qui ont eu recours ses services sont satisfaits Certains aimeraient un suivi post formation permettant de mettre en pratique le programme 4 2 Quel est le niveau de satisfaction l gard de la formation re ue Les intervenants appr cient la formation re ue la structure du programme et la clart des documents fournis une seule formation a t jug e insatisfaisante Certaines personnes ressources des CRPAT mettent des r serves sur le fait de recevoir la m me formation que les intervenants des CSSS Les principales critiques concernent l accessibilit et la planification des formations On consid re que la fr quence des formations est trop faible qu il est difficile de recruter le nombre de personnes exig es pour que les formateurs se d placent en r gion De fait trois intervenants ont offert Alcochoix sans avoir t pr alablement form s 4 3 La satisfaction par rapport la formation re ue est elle la m me chez les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote que chez ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs En g n ral la satisfaction est lev e la seule formation insatisfaisante a t donn e par de nouveaux formateurs Il est cependant difficile de g
31. a changeait les noms on changeait de nom continuellement On n arrivait pas avoir une personne ressource Donc pour ce qui est du support pour l implantation de mon c t a t z ro Le fort roulement de personnel serait aussi responsable de la confusion dans l identification des personnes impliqu es dans Alcochoix leur r le et leurs responsabilit s respectives J pense aussi plus on est l durant une p riode prolong e plus les gens finissent par t identifier aussi un programme Donc quand il y a beaucoup de roulement beaucoup de changement de personnel ben un moment donn a s me peut tre un peu la confusion Cette confusion combin e aux retards dans les prises de d cision aurait nui la promotion du programme au sein du r seau Dans certains cas l important roulement chez les intervenants a entra n des retards dans le traitement des demandes en plus de n cessiter la formation de nouveaux intervenants au programme Ben les obstacles au bon d roulement et l implantation du programme je pense que le roulement de personnel un moment donn peut tre en soi un obstacle la bonne implantation Pis la formation probablement aussi parce que plus il y a de roulement plus tu formes le monde pis plus l ben il y a une roue qui tourne Des donn es quantitatives qui corroborent ces commentaires ont pu tre recueillies au cours de l tude En effet pendant la cueillette de donn
32. a le reste du temps on a pass sur finalement Alcochoix Pis je trouvais qu il y avait beaucoup d information Les intervenants qui avaient pr alablement re u la formation sur le DEBA A D ont eu une impression de longueur tant donn que la moiti de la premi re journ e de formation a port sur ce sujet Ils critiquent donc le fait que le DEBA A D soit int gr la formation Alcochoix Moi je pense que ce qui a rajout mon impression de longueur dans cette formation l c est que les grilles DEBA sont utilis es depuis tr s longtemps et on est tous form s aux grilles DEBA et je pense qu on avait pass la moiti d une journ e repasser les grilles DEBA Les intervenants qui avaient d j t form s l ancien programme L Alcochoix ont not une certaine redondance tandis que les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote ont soulign le manque d exemples concrets Donc il y a peut tre ce manque l que moi je trouve qui pourrait tre un petit peu plus d velopp l vraiment dans la pratique concr te d exercices deux un fait l intervenant un qui fait le client pour vraiment s approprier plus la mati re Deux intervenants d une r gion critiquent le fait d avoir re u les diff rents volets de la formation DEBA Alcochoix approche motivationnelle de fa on s quentielle et trop loign e dans le temps Mais c est a si j ai faire une crit
33. afin d intervenir aupr s de la client le qui doit tre orient e en premi re ligne mais qui n est pas admissible au programme Alcochoix En effet le manque de solution alternative pour cette client le a t voqu pour expliquer le fait que ces usagers soient parfois accept s dans le programme L admissibilit d usagers n cessitant une intervention de deuxi me ligne souvent parce qu ils refusent l intervention sp cialis e soul ve la question de l efficacit de ce programme pour cette client le Le programme leur est il b n fique Certains d entre eux r ussissent ils atteindre leur objectif de consommation ou la r duire m me un peu Le programme leur permet il de prendre conscience de la gravit de leur probl me et plus tard dans leur parcours d accepter d aller en deuxi me ligne comme certains intervenants le croient Autant de questions qui devraient tre int gr es une ventuelle tude d impact En plus de poser la question de l efficacit du programme l acceptation de la majorit de la client le zone grise du D BA A D soul ve des questions au niveau de l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne En effet certains intervenants rapportent que le CRPAT de leur r gion n accepte que les usagers d pendants D autres pr f rent accepter tous les usagers de la zone grise au CSSS plut t qu avoir communiquer avec l intervenant de deuxi me ligne pour chacun d entre eux La n
34. atteindre le seuil de signification de celle de la population r gionale t 9 1 62 p 0 14 Cette tendance pointe vers un niveau de scolarit plus faible au programme que dans la population g n rale o elle est d j plus faible que dans plusieurs r gions du Qu bec D ailleurs les intervenants d Abitibi ont rapport la pr sence de certains analphab tes dans la r gion La faible taille de l chantillon n 10 en limitant la puissance statistique des analyses comparatives pourrait expliquer que la diff rence ne soit pas significative Cette limite pourrait galement s appliquer aux r gions de Chaudi res Appalaches n 7 et de la Mauricie Centre du Qu bec n 7 Tableau 7 Distribution des usagers selon le niveau de scolarit par r gion et comparaison avec la population r gionale Chaudi res Mauricie C Abitibi Appalaches Qu bec Montr al Laurentides Laval Qu bec Saguenay Primaire secondaire ue 80 0 71 5 57 2 21 9 48 8 37 6 41 7 100 Populati ee 58 5 541 52 6 42 2 522 467 44 505 Postsecondaire ue 9 20 0 28 6 429 78 0 513 625 583 0 0 Populati ee 416 45 9 47 4 57 8 478 533 540 495 Test t 1 62 0 94 0 23 5 78 0 43 1 41 076 n 10 7 7 141 41 56 79 4 Institut de la statistique du Qu bec 2009 Quant au profil de consommation les fiches d usagers r v lent que la majorit des personnes valu es par les intervenants Alcochoix boivent de
35. au niveau de la publicit et de la promotion M connaissance de l existence du programme et de son approche Faible taux d achalandage probl mes de confidentialit dans les milieux ruraux Contexte r gional valuation d implantation du programme Alcochoix 113 Le discours de certains participants indique que l obstacle r organisation du r seau de la sant et des services sociaux serait en partie responsable du roulement de personnel Selon eux le d part de nombreux dirigeants au sein des Agences ou des CSSS aurait nui au leadership dans la prise en charge du programme en cr ant une confusion quant aux r les et responsabilit s de chacun en causant des retards dans la prise de d cisions importantes et en n cessitant de la part des nouveaux dirigeants un temps d arr t pour s adapter et s approprier le programme En fait dans les obstacles c est qu il y a eu des changements de chaises entre autres au niveau de l Agence plusieurs porteurs de dossier dans les derni res ann es il y a eu cinq porteurs de dossier dans les derni res ann es ce qui fait qu au niveau du leadership qu a pu assurer l Agence en lien avec l implantation de ce programme l bon c est s r que a eu un impact L isolement des intervenants d coulerait galement de ce roulement de personnel en conduisant une perte de soutien et de liens Intervenant 1 Mais on est en changement de chef de service l In
36. au programme Non admis au Admis au programme t n programme Moyennes T Moyennes T Nombre de consommation lors 26 3 12 4 44 4 45 9 2 2 337 d une semaine typique Nombre d pisodes de forte consommation lors de la 114 9 112 8 167 9 131 3 2 3 320 derni re ann e Score au QBDA 9 7 4 3 13 9 6 2 3 4 331 p lt 0 05 p lt 0 01 Il est noter que seul 21 DEBA drogues ont t effectu s pour les 336 usagers qui ont particip l tude Le profil de consommation de drogues des usagers est donc difficile tablir Le taux d admission au programme en fonction du score obtenu au QBDA a permis de constater que la majorit des usagers qui cotent entre 0 et 9 au QBDA zone o l intervention de premi re ligne est recommand e est admise dans Alcochoix Pour ce qui est de la zone o l action recommand e est une discussion avec la deuxi me ligne encore une fois la majorit des usagers sont admis au programme Finalement la moiti des usagers qui devaient tre r f r s en deuxi me ligne selon le score qu ils ont obtenu au QBDA entre 18 et 45 sont accept s dans le programme Ils ne sont cependant que 14 dans cette derni re cat gorie Le d tail des r sultats est pr sent dans le tableau 10 Tableau 10 Taux d admission au programme en fonction du score au QBDA Score QBDA Action recommand e Usagers admis Usagers non admis n 0 9 1re ligne 95 8 4 2 166 10 17 Discussion 91 4 8 6 151 18 45 2
37. avoir un petit peu son feedback des trucs des conseils plus par rapport aux groupes Dans une r gion le formateur est per u comme un excellent p dagogue et est fr quemment mis contribution Ce formateur ainsi que les intervenants de deux r gions pilotes ont sollicit les concepteurs du programme en tant que personnes ressources Les intervenants qui n ont pas consult la personne ressource expliquent qu ils n en ont pas senti le besoin ou la pertinence Il semble que dans certains cas la relecture du manuel soit suffisante De plus certains intervenants se tournent vers d autres intervenants ou dans un cas le CRPAT pour recevoir de l aide D autres intervenants expliquent qu ils ont eu peu d occasions d appliquer le programme donc pas de questionnement n cessitant de faire appel au formateur Ben la formatrice li des choses directement de la formation pas n cessairement parce que les outils qui nous ont t remis taient tr s clairs Ben moi c est parce qu il y a seulement deux applications deux clients que j ai faits jusqu pr sent dont un que j ai pas termin ts fac j ai pas eu encore assez de situations pour apporter des questionnements Les 9 intervenants qui rapportent avoir eu recours aux services des personnes ressources se disent tous satisfaits La comp tence et l int r t envers le programme de ces personnes sont les principales raisons qui expliquent la satisfaction des
38. b ti donc a devient un moyen d intervention ou un programme inclus dans leur suivi Certains recommandent galement que les intervenants Alcochoix re oivent l ensemble de la formation d pendances Fac Alcochoix il s ins re l dedans il s ins re dans la formation de base Les intervenants qui donnent Alcochoix devraient au pr alable avoir la formation de base en premi re ligne en alcoolisme et toxicomanie 3 5 2 19 Autres pistes de solution et l ments facilitateurs mentionn s La bonne collaboration entre les intervenants de la premi re et la deuxi me ligne arrimage taux lev d achalandage au programme valuation d implantation du programme Alcochoix 108 d velopper le programme aupr s d autres client les telles que les communaut s autochtones 3 6 Groupes de pr sentation des r sultats Les groupes de pr sentation des r sultats ont permis en plus de discuter nouveau certains l ments d j mentionn s de recueillir de nouvelles informations D abord les participants affirment de fa on unanime s tre reconnus dans les r sultats pr sent s et que ces derniers refl tent bien ce qui est v cu sur le terrain Certains participants soulignent galement que les nombreux obstacles l implantation ressortis dans l tude ne sont pas en lien avec le programme lui m me mais plut t li s des facteurs structurels Selon eux Alcochoix est un bon programme pui
39. de Montr al Elles seront d truites 7 ans apr s la fin du projet 4 Diffusion des r sultats Vous serez convi une rencontre o seront pr sent s les r sultats De plus le rapport sera disponible au Centre qu b cois de documentation en toxicomanie situ au Centre Dollard Cormier 5 Avantages et inconv nients Avantage En participant cette recherche vous aurez l occasion de donner votre opinion au sujet de l implantation du programme Alcochoix Ces r sultats pourront tre l origine de recommandations afin d am liorer le cas ch ant divers aspects de l implantation du programme Ces recommandations seront pr sent es aux autorit s comp tentes lors d une r union du comit provincial Alcochoix Inconv nient Par contre les impressions ou les photocopies de la fiche de l usager augmenteront un peu votre charge de travail La participation ce projet de recherche n entra ne pas de risques personnels sinon la question de la confidentialit ce sujet tel que mentionn dans la section 3 des mesures concr tes seront prises pour pr server la confidentialit des r ponses Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 137 6 Libert de participation et droit de retrait Votre participation ce projet de recherche est tout
40. de consommation de peur de rencontrer des connaissances dans les salles d attente des CLSC il y a tout un aspect de confidentialit en milieu rural qui ne se pr sente certainement pas dans une grande ville comme Montr al Mais dans nos petits villages de 1200 habitants o l intervenante habite 3 maisons plus loin que le client et que tout le monde se conna t il y a beaucoup de gens qu on pr tend qui n ont pas fait de demandes de service ce propos l 3 5 1 19 Probl mes de monitorage avec l ICLSC Un r pondant r gional a mentionn des probl mes avec l ICLSC ce qui a entra n des difficult s assurer un monitorage ad quat du programme D autres ont nomm l absence d valuation du programme comme obstacle l implantation La direction de la sant publique appr cie moins lorsqu un programme n est pas appuy par des tudes d efficacit et trouve d licat d implanter l chelle nationale un programme qui n a jamais t valu Au niveau de la sant publique le bogue c est qu on veut implanter partout un programme ou une intervention qui n a pas vraiment t valu c est ennuyeux valuation d implantation du programme Alcochoix 100 3 5 2 Quelles ont t les solutions apport es Quels l ments ont facilit l implantation Dans cette section les pistes de solution et les facilitateurs l implantation seront trait s simultan ment car
41. de la mis re parce que j allais trop loin j tais trop dans la deuxi me ligne Ts parce que j tais habitu de travailler plus pointu en r adaptation fac l il fallait que je me ram ne plus l dans l approche C est diff rent entre les deux approches Des intervenants d une r gion insatisfaits de la formation re ue ont rapport une certaine confusion par rapport aux tapes du programme une incertitude quant la fa on d appliquer le programme et ont remarqu que certains l ments n avaient pas t abord s lors de la formation valuation d implantation du programme Alcochoix 76 Fac l tu dis c est tu comme a qu il faut que j en parle avec mes clients c est tu comme a qu il faut que a aille c est comme a pis l un moment donn tu dis non moi j suis perdu a donne rien Si tu es perdu tu leur donnes pas quelque chose c est z ro en partant fac tu regardes le livre Ben voyons pourquoi il a pas dit a pis c est a que a veut dire pis l tu lis trois quatre fois pour d faire ce que tu as entendu pis refaire comme ta compr hension toi Dans une autre r gion un intervenant qui n a pas re u la formation consid re que le manuel est tellement complet que la formation n est pas n cessaire pour tre en mesure de bien appliquer le programme J bense qu on n est pas oblig d avoir une formation en tant que telle si on lit si on regarde le guide on lit le l
42. de services communautaires MSSS Minist re de la Sant et des Services sociaux Msn Taille de l chantillon P CA nnnn Programme d valuation des conducteurs automobiles QBDA Questionnaire bref sur la d pendance l alcool RISQ Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec
43. de ses composantes centrales sont compris et accept s Fixsen et al 2005 Cette affirmation souligne l importance du coaching qui comme observ dans l tude de Perlstein 2000 a permis de renforcer l utilisation des principes directeurs de l innovation ce qui a en retour favoris la r ussite de l implantation Elle permet galement de confirmer l utilit de l valuation d implantation afin de recueillir de l information pour raffiner le programme en fonction des sp cificit s locales Barry et al 2005 1 4 3 L valuation d implantation Il n y a pas de consensus sur ce qu est l analyse d implantation au del d une d finition large r f rant l tude des conditions d implantation d un programme Brousselle 2004 Werner 2004 par exemple consid re que l valuation d implantation constitue une forme de recherche valuative car elle fournit l information n cessaire pour soutenir une prise de d cision Il utilise le terme implementation research au sens large pour toute recherche dont la question centrale s apparente Qu est ce qui se passe que ce soit au niveau de la conception de l implantation de l administration des services ou au niveau des r sultats des programmes sociaux Il pr cise qu elle ne fait pas que d crire elle value et explique Ainsi en plus de se demander Qu est ce qui se passe elle pose la question Est ce que ce qui se passe est attendu ou d sir et s interroge sur
44. de telles interrelations entre les d terminants du processus d innovation qui ont t recens s valuation d implantation du programme Alcochoix 123 dans la litt rature Il est int ressant de constater que deux des obstacles l implantation les plus importants selon le classement r sultant du questionnaire cet effet initient la cha ne d obstacles Ainsi le manque de ressources financi res et le roulement de personnel tous les paliers entra neraient plusieurs autres difficult s ce qui expliquerait pourquoi ils sont jug s si importants Ces obstacles ont galement t observ s dans d autres tudes Il est possible qu ils comptent parmi les facteurs les plus d terminants de l implantation d une innovation dans le domaine de la sant et des services sociaux Bien que les donn es recueillies dans cette tude ne permettent d organiser le patron des interrelations qu en fonction des obstacles l implantation il est tout aussi possible que le m me type d interactions existe entre les l ments facilitateurs En effet la m me s quence logique pourrait s appliquer afin de d crire les l ments d une implantation r ussie Ainsi la stabilit du r seau de services et du personnel impliqu dans l implantation ainsi que la disponibilit de ressources financi res ad quates contribueraient entre autres une meilleure prise en charge par les cadres la cr ation de postes stables pour les intervenants
45. dirig e est de 3 3 cart type de 1 4 Il est noter que dans 15 3 des cas n 27 ce nombre n est pas d termin lors de la premi re rencontre Le d lai moyen qui s coule entre le moment o les usagers appellent pour une demande de services et le moment o ils sont convoqu s pour une valuation est de 19 4 jours cart type de 28 3 Toutefois il est noter que 50 des usagers sont valu s en moins de sept jours Le d lai moyen semble gonfl par le plus long d lai observ dans une des r gions Alors que dans sept r gions les d lais moyens varient de 5 6 14 jours et que les usagers ont attendu un maximum de 60 jours avant d tre valu s une r gion pr sente un d lai moyen de 38 8 jours cart type de 38 7 et l attente peut se prolonger jusqu 150 jours Dans cette r gion les services Alcochoix sont offerts sur une base saisonni re suite un blitz publicitaire Les usagers qui font une demande de services une fois cette valuation d implantation du programme Alcochoix 51 p riode termin e doivent donc attendre la prochaine session avant d tre valu s ce qui explique les plus longs d lais d attente observ s 3 1 2 Jusqu quel point les intervenants se conforment ils au contenu du manuel de l intervenant Cette section pr sente les r sultats concernant les attitudes des intervenants envers le programme ainsi que la fid lit au contenu lors de leurs interventions av
46. es qui s est chelonn e sur 9 mois un taux de roulement de 34 a t observ chez les intervenants qui ont particip la recherche Ainsi 15 6 des intervenants se sont absent s temporairement cong de maladie cong de maternit paternit et 18 8 des intervenants ont quitt le programme de fa on permanente suite un changement de poste ou d emploi De plus au moment de planifier l tude t 2007 seulement deux des huit r pondants r gionaux en poste correspondaient la liste des r pondants fournis par le MSSS quelques mois auparavant Par ailleurs lors des suivis des entrevues t l phoniques effectu s aupr s des r pondants r gionaux un r pondant a mentionn qu il n y avait plus d intervenant form au programme Alcochoix dans un des CSSS de sa r gion 3 5 1 4 Manque de leadership dans la prise en charge du programme Un manque de leadership est soulign les intervenants se sentent peu soutenus et la gestion du programme est plus ou moins assum e valuation d implantation du programme Alcochoix 91 pour moi il y a comme une incoh rence entre le minist re a reconnu que ce programme l devrait tre implant partout mais en m me temps il exige rien en m me temps il pousse pas en m me temps il attend hein on attend on attend que a l ve on attend que a suscite on attend que les gens soient int ress s Une confusion quant aux r les de chacun des acteurs des dif
47. et l ments facilitateurs s apparentent beaucoup aux d terminants cit s pr c demment concernant le processus d innovation dans son ensemble Ce constat appuie le fait que les diff rentes tapes de la diffusion de l innovation puissent tre influenc es par des facteurs communs De plus les d terminants de l implantation mentionn s dans le domaine de la sant et des services sociaux convergent avec ceux identifi s dans d autres domaines d tude Fixsen et al 2005 Greenhalgh et al 2004 Simpson 2002 En outre Fixsen et ses collaborateurs 2005 croient que les d terminants de l implantation seraient les m mes dans tous les domaines Finalement comme l indiquaient Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 un effet miroir est observ entre les facteurs qui ont nui et ceux qui ont facilit l implantation d un programme 1 4 1 Obstacles l implantation Plusieurs obstacles l implantation de programmes dans le domaine de la sant et des services sociaux ont t rapport s dont le manque de ressources en termes de temps et d argent la priorit accord e aux autres probl matiques des difficult s au niveau de la circulation et de la mise jour de l information une m connaissance dans la fa on d appliquer l innovation une formation mal organis e et ennuyante ou le manque de formation un manque de promotion ou l adoption de strat gies passives de diss mination un manque de personnel d di l
48. fa on dont le programme a t implant afin de choisir la meilleure fa on et le meilleur moment pour en valuer l efficacit Cependant il n existe pas de consensus au niveau de la terminologie utilis e Par exemple Fixsen et ses collaborateurs 2005 distinguent diff rentes sous cat gories d analyse de processus dont l analyse de la fid lit qui comprend trois aspects le contexte qui r f re aux pr requis ex formation supervision ratio client intervenant etc la conformit compliance qui mesure jusqu quel point l intervenant se conforme aux pratiques recommand es par le programme et vite ce qui est proscrit et la comp tence qui r f re au niveau d habilet s d montr es par le th rapeute au moment d offrir le programme D autres auteurs ont cependant une vision beaucoup plus large du concept de fid lit incluant les modalit s de dispensation des services l ad quation du processus d orientation l intensit de l intervention l atteinte de la population cible Chen 2005 Parmi les motifs qui justifient une valuation d implantation on retrouve comprendre comment l intervention fonctionne et identifier les composantes du programme qui sont les plus efficaces trouver des fa ons de l am liorer apprendre contourner les obstacles qui se dressent en cours d implantation afin de favoriser une am lioration lors de l implantation dans d autres sites v rifier si l implantation est ad quate pour permettre
49. fait volontaire Vous tes donc libre d accepter ou de refuser d y participer sans avoir donner de raisons et sans risque de subir de pr judice Vous tes galement libre de cesser votre participation tout moment Cependant une fois les donn es cumul es il sera impossible de vous retirer compte tenu que les donn es permettant de vous identifier auront t d truites 7 Compensation et d penses Le temps de remplacement ainsi que les frais de d placement lors des rencontres pr paratoires groupes de discussion et d interpr tation des r sultats seront rembours s votre employeur 8 Personne ressource Toute plainte relative votre participation cette recherche peut tre adress e l ombudsman de l Universit de Montr al au num ro de t l phone 514 343 2100 ou l adresse courriel ombudsman umontreal ca ombudsman accepte les appels frais vir s B CONSENTEMENT J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je certifie qu on me l a expliqu verbalement J ai eu l occasion de poser toutes mes questions et on a r pondu ma satisfaction Je sais que je suis libre de participer au projet et que je demeure libre de m en retirer en tout temps par avis verbal sans pr judice Je certifie qu on m a laiss le temps voulu pour prendre ma d cision Je recevrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Je soussign e consens participer ce projet No de t l
50. identit Les donn es seront conserv es dans un classeur sous cl dans un bureau ferm de l Universit de Montr al Elles seront d truites 7 ans apr s la fin du projet 4 Diffusion des r sultats Vous serez convi une rencontre o seront pr sent s les r sultats De plus le rapport sera disponible au Centre qu b cois de documentation en toxicomanie situ au Centre Dollard Cormier 5 Avantages et inconv nients Avantage En participant cette recherche vous aurez l occasion de donner votre opinion au sujet de l implantation du programme Alcochoix Ces r sultats pourront tre l origine de recommandations afin d am liorer le cas ch ant divers aspects de l implantation du programme Ces recommandations seront pr sent es aux autorit s comp tentes lors d une r union du comit provincial Alcochoix Inconv nient La participation ce projet de recherche n entra ne pas de risques personnels sinon la question de la confidentialit ce sujet tel que mentionn dans la section 3 des mesures concr tes seront prises pour pr server la confidentialit des r ponses 6 Libert de participation et droit de retrait Votre participation ce projet de recherche est tout fait volontaire Vous tes donc libre d accepter ou de refuser d y participer sans avoir donner de raisons et sans risque de subir de pr judice Vous tes galement libre de cesser votre participation tout moment
51. intervenants Le fait que des discussions int ressantes aient d coul de cette sollicitation et que des situations aient pu tre clarifi es sont d autres motifs de satisfaction 3 4 2 Quel est le niveau de satisfaction l gard de la formation re ue Dans les groupes de discussion les intervenants des CSSS de sept des huit r gions se sont dits satisfaits de la formation Alcochoix qu ils ont re ue Les intervenants d une seule r gion sont insatisfaits Ces derniers critiquent le manque de structure dans la pr sentation du programme qui a entra n des difficult s suivre le fil de la formation et comprendre l organisation du manuel Les informations que j ai re ues l taient je dis pas qu elles taient pas pertinentes elles taient effectivement pertinentes mais taient tr s peu organis es valuation d implantation du programme Alcochoix 78 En g n ral les intervenants des CSSS ont particuli rement appr ci que le programme soit structur par tapes et que le manuel et les documents fournis soient clairs et concrets les manuels sont tellement concrets la phase 1 la phase 2 la phase 3 Tu prends t embarques dans ton cours je le note toujours juste pour me mettre dedans pis a aide beaucoup au niveau de l quipement qu on a avec quoi qu on reste Ils appr cient galement l quilibre entre les notions th oriques et les exercices pratiques et lorsq
52. l admissibilit au programme des intervenants ont mentionn certaines r serves par rapport la fa on d utiliser le D BA A D ou l instabilit des scores obtenus suite aux r v lations partielles d informations faites par les usagers Certains consid rent que les valuations au DEBA A D sont parfois effectu es trop rapidement l accueil entra nant l omission d l ments importants pour l orientation des usagers au sein des services D autres ont observ une instabilit des scores au DEBA A D en fonction de certaines situations et du moment de l valuation Par exemple certains probl mes r v l s au cours du suivi ont parfois n cessit une r orientation certains usagers minimisent ou omettent de r pondre aux questions plus d licates ex conduite en tat d bri t n gligence parentale ou dans des situations de contraintes l gales ex les r sultats obtenus par les centres de r insertion diff rent de ceux obtenus au CSSS Enfin certains sont pr occup s par le fait que des usagers n obtiennent pas un score au QBDA qui les situe dans la zone d pendance malgr un lourd profil de consommation 3 2 2 Est ce que le marketing publicit aupr s de la population g n rale et orientations en provenance des autres services sociaux et de sant suite l utilisation d une strat gie de d tection rejoint la population cible Le recrutement des usagers au programme se fait principalement
53. l implantation du programme Cette rencontre aura lieu dans votre r gion et sera d une dur e d environ 2 heures La conversation sera enregistr e afin de ne pas perdre aucun de vos pr cieux commentaires Aucun nom n appara tra dans le rapport final e Participer un groupe qui r unira autant les gestionnaires que les intervenants impliqu s dans cette tude afin de commenter les r sultats de l tude Cette rencontre aura lieu Montr al ou Qu bec et sera d une dur e d environ 2 heures e Ne pas mentionner le nom d aucun usager lors des discussions e Ne pas r v ler le contenu des groupes de discussion afin de pr server la confidentialit des intervenants qui participent l tude 3 Protection partielle de la confidentialit Quant aux discussions elles seront transcrites des fins de publication ou de pr sentation des congr s scientifiques seuls les r sultats de groupe pourront tre rendus publics Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 143 Puisqu il n y a que deux intervenants qui sont dans votre situation c est dire qui font la promotion du programme Alcochoix sans avoir re u la formation Alcochoix il est probable que certains individus vous reconnaissent et y associent vos propos m me si nous ne d voilerons pas votre
54. l approche qui ont subi des pressions ou ont t forc s s int grer au programme ces pr requis ne semblent pas avoir t respect s Il est toutefois important de mentionner que certains d entre eux ont r v l lors des groupes discussion avoir malgr tout d velopp un int r t envers le programme par la suite j dirais que j ai t un peu parachut l pas de fa on involontaire mais en m me temps pas avec beaucoup de temps d y r fl chir avec un int r t qui s est d velopp et qui continue se d velopper par rapport au programme Des mesures d association ont t effectu es entre les croyances des intervenants leurs attitudes et le nombre de fiches d usagers par r gion Comme indiqu dans le tableau 3 des corr lations significatives sont observ es entre la satisfaction des intervenants par rapport leur r le leur disposition envers l approche ainsi que le nombre de fiches d usagers remplies dans la r gion en cours d tude Ainsi plus il y a d affluence au programme dans une r gion plus les intervenants sont satisfaits de leur r le et plus ils sont enthousiastes envers le programme Lors de la pr sentation des r sultats pr liminaires les intervenants ont expliqu cette association comme un cycle positif o le fait de croire au programme les am ne en tre de meilleurs promoteurs En retour l affluence des usagers leur permet d observer un plus grand nombre de succ s th r
55. la r organisation des services du programme d pendances Les th mes abord s sont la qualit de la collaboration entre les CSSS et les CRPAT les proc dures d orientation et les crit res d admissibilit le recours la personne ressource du CRPAT le r le jou par cette personne et la vision de ce que pourrait tre ce r le ainsi que les obstacles et les l ments facilitant l arrimage entre les deux niveaux de service 3 3 1 1 Qualit de la collaboration La majorit des r gions 5 sur 8 semblent avoir d velopp une bonne collaboration avec le CRPAT Dans certains cas cette collaboration s est concr tis e par un rapprochement entre les individus des deux organisations parce qu ils ont travaill dans le m me difice ont planifi ensemble la r organisation des services ont anim conjointement des formations Alcochoix ou taient tous deux rassembl s une table r gionale tr s bon lien tr s bon arrimage tr s facile de r f rence de part et d autre l parce que a m est arriv aussi qu ils me r f rent des gens Moi aussi j ai toujours une belle collaboration de la disponibilit avec la personne ressource du CRPAT m me avec sa rempla ante j pense que a va tr s bien se passer l m me pour faire des discussions cliniques Ouais c est g n ralement bon valuation d implantation du programme Alcochoix 67 Par rapport la deuxi me ligne le support et l arrimag
56. le DEBA A D soit optionnel que ceux qui ont d j re u cette formation ne soient pas oblig s de se pr senter cette partie de la formation Dans notre fa on de faire peut tre qu il y aurait moyen de faire le DEBA ailleurs de tout simplement Montrer aux gens expliquer aux gens c est quoi le DEBA pis comment a fonctionne avant pis nous autres on aurait deux jours pour faire comme telle la formation D autres intervenants conseillent de former s par ment les intervenants des CSSS et les intervenants des CRPAT Un intervenant propose d abr ger la formation des intervenants des CRPAT qui n assisteraient qu une seule partie de la formation et d offrir en deuxi me partie des ateliers d exp rimentation du programme aux intervenants des CSSS seulement Lors des groupes de pr sentation des r sultats un intervenant CSSS a mentionn qu il trouverait dommage que les intervenants des CSSS et des CRPAT soient form s s par ment Selon lui cette formation est une belle occasion de favoriser la collaboration entre les deux organisations Et que le CRPAT ne soit pas la formation qu on le formerait part a me fait beaucoup r agir parce qu on manque une possibilit de travail de collaboration entre une r gion Alors si on choisirait a moi je trouverais a ben plate D un autre c t un intervenant CRPAT soulignait que les intervenants des CRPAT se sentent parfois oblig s d assister la fo
57. le manque d int r t et de soutien des sup rieurs comme des sources de d couragement Pis quand on est toute seule et isol e ben un moment donn on fait le minimum il y a aussi la motivation d avoir mis beaucoup d efforts pour peu de r sultats Le fait qu un moment donn je trouve c est puisant parce que a aboutit pas 3 5 1 18 Contexte r gional Pour les intervenants des CSSS des quatre r gions nouvelles le contexte r gional dans lequel le programme Alcochoix fut implant est en soi un obstacle l implantation Certains intervenants nomment la nouveaut du programme qui n cessite une p riode d adaptation tandis que d autres consid rent que la pr sence de l ancien programme dans la r gion est un obstacle tant donn qu aucune nouvelle mesure d implantation n a t effectu e Dans une r gion l implantation du programme a exig la mise en place de plusieurs conditions pr alables tant donn que les intervenants n taient pas form s au DEBA A D et que les services d accueil n taient pas centralis s Il y avait plein de choses faire pr alablement avant d en arriver diriger une demande pour Alcochoix qui tait plus difficile De plus certains intervenants ont soulign des probl mes de confidentialit dans les milieux ruraux qui pourraient expliquer le faible volume des demandes Les gens de ces r gions auraient moins tendance consulter pour leurs probl mes
58. le moment o l usager a entendu parler du programme pour la premi re fois et l appel en jours sise 65 Tableau 13 Pr sence de personne ressource Alcochoix dans la r gion 76 Tableau 14 Priorisation des obstacles l implantation du programme Alcochoix 86 Tableau 15 Importance des obstacles l implantation du programme Alcochoix en fonction des r gions pilotes et nouvelles sise 87 LISTE DES FIGURES Figure 1 Pourcentage cumulatif des usagers qui ont appel Alcochoix en fonction du temps dans les r gions pilotes et les r gions nouvelles 65 Figure 2 Interrelations entre les obstacles l implantation 112 valuation d implantation du programme Alcochoix 10 AVANT PROPOS Ce document a t pr par selon le mod le propos par le Fonds de recherche sur la soci t et la culture Qu bec pour la r daction d un rapport scientifique con u l intention des d cideurs gestionnaires et intervenants Ainsi le r sum est tout d abord pr sent La section intitul e rapport de recherche int gral contient les principaux l ments de l tude pr sent s de fa on synth tique Parties F Les recommandations Partie B apparaissent avant les r sultats Partie D dont ils d coulent Puis les annexes plus d taill es permettent au lecteur de mieux conna tre l tat des connaissances recension des crits la m thodologie utilis e l ensemble des r
59. n raliser ces r sultats car seulement 11 des 38 intervenants qui participent la recherche ont t form s par une des quatre quipes de nouveaux formateurs valuation d implantation du programme Alcochoix 24 Objectif 5 Identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation 5 1 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s pendant l implantation Les groupes de discussion ainsi que les entretiens avec les r pondants r gionaux ont permis d identifier un grand nombre d obstacles l implantation du programme Alcochoix voir l annexe R sultats section 3 5 1 Dans l ensemble il existe un fort consensus entre les intervenants des CSSS les personnes ressources des CRPAT et les r pondants r gionaux quant leur perception des obstacles en cause De plus on observe que ces obstacles sont pr sents dans l ensemble des r gions quoique les r gions nouvelles semblent plus affect es par le manque de leadership dans la prise en charge du programme et la r organisation du r seau Le questionnaire distribu aux 25 personnes pr sentes lors de la pr sentation des r sultats pr liminaires a permis de prioriser ces obstacles Le premier obstacle est reli des lacunes au niveau de la publicit et de la promotion faible quantit non r currence manque occasionnel de coordination et de focus Corriger ces lacunes permettrait de contrer la m connaissance tant du programme lui m me que
60. phone travail Courriel Nom de l intervenant Signature de l intervenant e Signature du t moin Date Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 138 Engagement du chercheur Je certifie a avoir expliqu au signataire les termes du pr sent formulaire de consentement b avoir r pondu aux questions qu il m a pos es cet gard c lui avoir clairement indiqu qu il reste tout moment libre de mettre un terme sa participation dans le projet et d que je lui remettrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Nom du chercheur ou du Fonction repr sentant autoris Signature Date Le formulaire sera ins r au dossier de la recherche Le projet de recherche et le pr sent formulaire de consentement ont t approuv s par le comit d thique de la recherche le 28 juin 2007 Version du 27 juin 2007 Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 139 FORMULAIRE DE CONSENTEMENT PERSONNE RESSOURCE DES CRPAT Titre de la recherche valuation d implantation du programme Alcochoix une tude subventionn e par le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture FQRSC Cherc
61. plus large ex d pendance sant mentale qui sert de source de financement Ainsi aucun budget n est exclusivement allou au programme et l utilisation des ressources varie en fonction des priorit s r gionales alors il n y a pas de budget cibl Alcochoix pour les CSSS genre vous devrez l utiliser que pour a Alors quand a fait partie des budgets globaux et a rentre dans leurs services g n raux premi re ligne c est plus dispers vous savez On va marcher plus par priorit est ce qu il y a eu d autres urgences valuation d implantation du programme Alcochoix 89 De plus les budgets octroy s sont souvent non r currents Les CSSS doivent parfois utiliser plusieurs petits budgets disparates afin d tre en mesure de lib rer un intervenant pour le programme ou d en faire la promotion Ce qui a t pris pour me d gager c est qu ils ont fait une banque de toutes sortes de budgets Il y a une personne qui partait la pr retraite au lieu de la remplacer ils ont pris ces heures l fac c est des heures qui normalement auraient d tre affect es ailleurs il n y a pas de budget non plus le budget qui sert Alcochoix c est le budget de sant mentale c est pris m me les fonds c est pas le budget de l Agence a fait que donc la publicit on a gratt les fonds de tiroir pis on a t aid par le d partement d information l Ce manque f
62. pour des client les non admissibles au programme qui devraient tre orient es en deuxi me ligne ex les consommateurs de drogues D ailleurs certains usagers sont accept s dans le programme parce qu ils refusent de consulter en deuxi me ligne De fait dix intervenants 34 5 qui ont compl t le questionnaire de l intervenant disent avoir valu au moins un usager non admissible qui a refus d tre r orient Pour ces client les le programme Alcochoix est parfois utilis des fins motivationnelles pour sensibiliser et assurer une prise de conscience quant l ampleur de la consommation dans le but d orienter l usager vers des services plus appropri s par la suite Moi s est arriv une fois que j avais accept de faire le programme avec un jeune qui consommait du cannabis aussi mais qui voulait pas aller CRPAT il consommait trop d alcool aussi fac lui a t pour le motiver prendre conscience du probl me valuation d implantation du programme Alcochoix 57 L admission au programme en collaboration avec d autres professionnels est un autre exemple d adaptation ex m decin Il est noter que parmi les dix intervenants ayant rapport au moins un refus de r orientation quatre ont accept l usager dans le programme et deux ont travaill la motivation Certains intervenants ont plut t pris la d cision d accorder un temps de r flexion aux clients 1 10 d organiser une renc
63. r gionaux Les analyses quantitatives ont t effectu es partir des donn es provenant des fiches d usagers des questionnaires des intervenants et des questionnaires sur les obstacles l implantation valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 3 R SULTATS 49 valuation d implantation du programme Alcochoix 50 Afin de faciliter la compr hension les r sultats de l tude sont pr sent s en fonction des objectifs et des questions de recherche Selon une perspective de triangulation des donn es l ensemble des r sultats disponibles sont expos s pour chacun des th mes abord s 3 1 Objectif 1 V rifier si intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe 3 1 1 Est ce que toutes les modalit s de dispensation de programme sont offertes dans toutes les r gions Selon les donn es recueillies dans le questionnaire des intervenants les formules autonome et guid e du programme ont t offertes au cours de l tude dans les huit r gions participantes tandis que la formule groupe n a t dispens e que dans trois r gions La compilation des fiches d usager montre que la grande majorit des usagers ont suivi le programme sous sa formule dirig e 63 1 tandis que 19 ont suivi la formule autonome et 18 la formule groupe Dans l ensemble les usagers ont obtenu la
64. s la consommation d alcool risques pour la sant consommation risque vs alcoolisme conseils de vie saine etc Cette tude rapporte galement le manque de formation comme obstacle l implantation Finalement la recension des crits effectu e par ces auteurs a permis d identifier un autre obstacle l application de ce type d intervention soit la difficult d pister les consommateurs d alcool risque 1 4 2 Facilitateurs l implantation ou recommandations pour une implantation r ussie Des recensions d crits Berwick 2002 Landry et al 2007 et des tudes empiriques Daeppen amp Gaume 2005 Doray amp Chaumette 2001 Houle et al 2006 Locock et al 2001 am nent leurs auteurs souligner l importance ou recommander certaines actions afin de r ussir l implantation d un programme dans le domaine de la sant et des services sociaux Parmi ces facteurs on retrouve notamment une bonne connaissance du programme une bonne connaissance des objectifs principes valuation d implantation du programme Alcochoix 35 et m canismes du programme l accessibilit aux ressources humaines temps et financement continu et long terme le dynamisme l enthousiasme et l engagement de tous les acteurs une d finition claire du r le de chacun des acteurs impliqu s l accessibilit r guli re la formation du soutien et de la supervision post formation la stabilit dans les quipes le
65. s Le programme y est offert sur une base continue et en formule autonome guid e ou de groupe avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il existe une table r gionale Alcochoix dans la r gion qui a lieu une fois tous les deux ou trois mois Y participent le cadre sup rieur un cadre interm diaire aux services g n raux la coordonnatrice fonctionnelle tous les intervenants Alcochoix ainsi qu un repr sentant du CRPAT Au moment de l tude le r pondant r gional pr voyait assister la prochaine rencontre L unique CSSS de la r gion a particip la recherche 2 1 3 Chaudi res Appalaches Chaudi re Appalaches est l une des quatre r gions pilotes l implantation d Alcochoix c est donc en 2004 que la premi re formation au programme a eu lieu L ancien programme L Alcochoix y tait offert mais pas dans tous les CSSS de la r gion Au moment de d buter l tude quatre valuation d implantation du programme Alcochoix 40 intervenants r partis dans trois des cinq CSSS de la r gion taient en mesure d offrir le programme Alcochoix Il y est offert sur une base continue en formule autonome ou guid e avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins de l usager Il n existe pas de table r gionale sp cifiquement d di e Alcochoix dans la r gion Toutefois un comit d pendance dont Alcochoix fait partie est en place Les cadres sup rieurs
66. s et favorise une concentration des demandes qui permet de dispenser la formule de groupe Par contre les orientations d autres services permettent de recruter sans investir de temps de rejoindre des usagers qui n auraient pas fait de demande par eux m mes et qui correspondent aux crit res d admissibilit Lorsque le service est offert sur une base continue la demande de services est dispers e r duisant ainsi la possibilit d offrir la formule de groupe Toutefois lorsque le service est offert sur une base saisonni re suite un blitz publicitaire le temps d attente moyen devient plus long car si usager appelle quelques jours trop tard il doit attendre la prochaine session pour tre valu Objectif 3 V rifier si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec Comment l arrimage entre les services de premi re et de deuxi me ligne s effectue t il tant au niveau de l orientation des usagers que du soutien offert par la deuxi me ligne La majorit des CSSS ont une bonne collaboration avec le CRPAT de leur r gion Quelques r gions qui ont d marr l implantation du programme Alcochoix apr s 2005 ont un peu plus de difficult s cet gard Parmi les obstacles voqu s on retrouve la r organisation des services en lien avec le mandat d pendances fonctionnement parfois difficile des projets cliniques intervenants des valuation d implantation du programme Alcochoix 23 CSSS mo
67. services 25 1 5 7 10 2 2 28 Gestion du mandat 24 1 5 7 9 2 2 25 M connaissance de l existence 24 2 4 8 6 4 2 25 R organisation du r seau 25 4 3 5 10 3 2 20 Mat riel promotionnel 25 3 7 3 6 6 2 20 Isolement des intervenants 23 3 4 7 6 3 2 09 Priorit s exigences gouv 23 2 4 9 7 1 2 04 M connaissance de l approche 22 2 6 7 5 2 1 95 Accessibilit de la formation 23 5 3 6 8 1 1 87 Faible taux d achalandage 22 1 6 12 3 0 1 77 D sinvestissement des int 24 5 6 11 1 1 1 46 Contexte r gional 23 7 9 4 3 0 1 13 Probl mes de monitorage 17 9 6 1 0 1 0 71 Total 25 3 5 1 1 Lacunes au niveau de la publicit et de la promotion Les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion constituent le premier obstacle l implantation Un des principaux probl mes est le peu d activit s promotionnelles qui sont effectu es et qui d coule du peu de temps et d argent qui y sont investis La diffusion de la publicit est peu fr quente et irr guli re tant fonction des budgets disponibles Certaines formes de promotion ou de publicit s r gionales ont galement t critiqu es ex une publicit Alcochoix sur un buck de bi re qui a rejoint la client le d pendante plut t que le public cible Un intervenant consid re que la publicit n est pas assez attrayante Pour un autre la simple distribution de d pliants promotionnels n est pas suffisante Elle doit s accompagner d explications afin d assurer une bonne compr hensi
68. sont bel et bien dus au programme plut t qu un effet de s lection ou d autres interventions concomitantes par exemple Desrosiers et al 1998 En ce sens Gilliam Ripple Zigler amp Leiter 2000 concluent qu il est pr f rable de ne pas proc der l valuation d efficacit d un programme avant d avoir pu documenter son processus d implantation Quant sa m thodologie l valuation d implantation ne d finit pas une m thode sp cifique reconnue comme tant sup rieure aux autres La plupart des auteurs l abordent sous l angle de l clectisme et du pragmatisme une m thodologie ad quate est celle qui permet de bien r pondre aux questions de recherche Patton 1997 Rossi Lipsey amp Freeman 2004 Werner 2004 Ils d crivent une panoplie de strat gies de cueillette de donn es et d analyse des r sultats toutes aussi valables les unes que les autres en fonction des objectifs de l valuation De plus puisque les programmes ne fonctionnent pas isol ment mais l int rieur d un r seau de services desservant une population sp cifique cet environnement sera diff rent d un site l autre Par cons quent la description de cet environnement local s av re particuli rement importante lorsqu il s agit d une tude multicentrique Orwin 2000 L valuation d implantation propos e dans cette tude comprend des aspects d analyse de processus d analyse de composantes d estimation du potentiel d valuation e
69. subvention visant cr er un nouveau programme de gestion de la consommation d alcool En 2004 Alcochoix est exp riment dans quatre r gions pilotes aupr s de 112 usagers Le programme est attrayant aupr s de la client le cible et les commentaires re us permettent d en am liorer le contenu Conform ment au plan d action du MSSS le programme est en cours d implantation afin d tre accessible dans tous les CSSS du Qu bec d ici 2012 ce stade le MSSS souhaitait conna tre l tat d implantation d Alcochoix afin de planifier une tude d impact et d envisager des pistes de solutions facilitant l implantation du programme valuation d implantation du programme Alcochoix 14 RAPPORT SCIENTIFIQUE INT GRAL 1 Chercheur principal Louis Georges Cournoyer Universit de Montr al 2 Cochercheurs H l ne Simoneau et Michel Landry Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Jo l Tremblay Universit du Qu bec Trois Rivi res 3 Partenaires du milieu impliqu s dans la r alisation du projet Les Agences de la sant et des services sociaux des r gions 02 03 04 06 08 12 13 et 15 L Association qu b coise des tablissements de sant et de services sociaux Les centres de sant et de services sociaux suivants Chicoutimi Portneuf Vieille Capitale Qu bec Nord Charlevoix Maskinong Drummond Cavendish C ur de l le les Eskers Rouyn Noranda Vall e de l Or Montmagny L
70. tu sais pas quel niveau valuation d implantation du programme Alcochoix 72 De plus les intervenants des CRPAT d plorent le manque d outils d intervention offerts en premi re ligne et le manque d expertise des intervenants des CSSS n cessaires pour r pondre ad quatement au mandat d pendances Ceci fait en sorte que les clients plus probl matiques ont tendance tre orient s en deuxi me ligne Il manque d alternative la premi re ligne Alcochoix c est bien mais je veux dire les alcools purs s est rendu comme a c est plus A D Jeu maintenant et de plus en plus jeunes aussi C est plus de polytoxicomanie qu on a et qu est ce qu on fait avec la premi re ligne sont pas admissibles Alcochoix Donc a nous revient tout automatiquement en deuxi me ligne a enl ve que a l Un intervenant CRPAT consid re que les intervenants des CSSS ont une mauvaise compr hension ou manquent d information propos de l int gration d Alcochoix l int rieur du continuum de services et il trouve d plaisant d avoir leur expliquer l organisation du syst me de sant que seuls les cas avec abus ou d pendance rel vent de la deuxi me ligne surtout qu il consid re que ce n est pas lui de le faire Et c est par nous dans les discussions de cas qu on doit recadrer je vais utiliser le mot recadrer en tout cas on doit replacer les affaires a je trouve a plate
71. une r gion cette rencontre avec les chercheurs a permis une prise de conscience de la n cessit de sensibiliser les directeurs des CSSS au programme et de planifier une nouvelle formation dans la r gion 3 5 1 6 Manque de temps des intervenants Dans plusieurs r gions il n y a pas de poste Alcochoixt le programme s av re plut t un mandat parmi d autres au sein d un poste Les intervenants des CSSS d noncent le temps limit ou inexistant qui est sp cifiquement allou au programme Alcochoix Dans certains cas les intervenants doivent travailler sur Alcochoix travers d autres t ches sur du temps normalement d di un autre poste ils nous ont demand d implanter le programme mais c est implanter le programme travers une charge de travail Ts c est pas implanter un programme dans des heures sp cifiques pour a Fac c est pas vident de faire a excusez l expression par temps perdu l Mais a donne un peu cette image l parce qu il y a pas personne d arr t e au programme il y a pas une structure de dire ben c est a le programme c est fait justement travers d autre chose Parfois un seul intervenant par CSSS est mandat pour couvrir un territoire assez tendu ce qui entra ne une r duction du nombre d heures d intervention cause du temps de d placement en plus de n avoir aucun rempla ant disponible en cas d absence prolong e Dans une r gion la publicit
72. 0 3 3 1 5Obstacles arrimage sinnene verre tn de er reed mater tete A ee EEEE ERA attente 71 3 3 1 6 Facilitateurs et pistes de solution l arrimage ss 72 3 4 OBJECTIF 4 V RIFIER SI LA FORMATION RE UE FACILITE LA COMPR HENSION ET L APPLICATION DU PROGRAMME asakan aih a Anana tiger manant AATA nn en Sd ess r teen enenta teen esse d ace nt id enen dent anse AAN tien 74 3 4 1 La formation re ue permet elle de bien appliquer le programme 74 3 4 1 1 Personne ressource Alcochoix sise 76 3 4 2 Quel est le niveau de satisfaction l gard de la formation re ue 2 77 3 4 2 1 Pist sdesolutiGN 525560n lente Re Re E E ae ne E ee let 82 3 4 3 La satisfaction par rapport la formation re ue est elle la m me chez les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote que chez ceux qui ont t form s par les nouveaux TOFMAtEUrS Pen ln ES E le ner rene dde 84 3 5 OBJECTIF 5 IDENTIFIER LES OBSTACLES SURMONT S OU SURMONTER PENDANT L IMPLANTATION sssssssesesseeeseeses 85 3 5 1 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s pendant l implantation 85 3 5 1 1 Lacunes au niveau de la publicit et de la promotion 4 86 3 5 1 2 Manque de ressources financi res iii 88 3 5 1 3 Roulement de personnel tous les paliers 89 3 5 1 4 Manque de leadership dans la prise en charge du programme sssssssssssissssserressssssrrerresssssee 90 3 5 1 5 Communication circulation de l information
73. 2 3 43 17 79 2 427 24 Comm circulation de l info 2 24 12 15 2 43 13 36 0 407 24 Manque de temps 2 11 11 50 2 83 15 50 1 272 24 R organisation des services 2 11 11 81 2 71 16 07 1 366 25 Gestion du mandat 2 11 11 58 2 67 15 25 1 150 24 M connaissance de l existence 2 22 12 33 2 33 13 00 0 206 24 R organisation du r seau 1 83 10 94 3 14 18 29 2 332 25 Mat riel promotionnel 2 44 14 28 1 57 9 71 1 429 25 Isolement des intervenants 2 12 12 24 2 00 11 33 0 288 23 Priorit s exigences gouv 1 94 11 34 2 29 13 50 0 736 23 M connaissance de l approche 1 94 11 41 2 00 11 75 0 114 22 Accessibilit de la formation 1 88 12 12 1 83 11 67 0 145 23 Faible taux d achalandage 1 63 10 38 2 17 14 50 1 469 22 D sinvestissement des int 1 39 11 92 1 67 14 25 0 746 24 Contexte r gional 1 12 11 97 1 17 12 08 0 037 23 Probl mes de monitorage 0 58 9 04 1 00 8 90 0 059 17 Moyennes g n rales 1 95 2 35 25 Total n 18 7 p lt 0 05 Certains intervenants d plorent le fait qu Alcochoix n ait pas t int gr la promotion des saines habitudes de vie ex le programme 0 5 30 et que peu de collaborations aient pu tre tablies avec des partenaires de promotion ex Nez rouge m decins usines etc a je trouve que a t mal agenc parce que le 0 5 30 on aurait pu carr ment en faire partie l ts a fait partie des saines habitudes de vie que de r duire la consommation de cigarettes pas fumer boire m
74. Alcochoix 4 TABLE DES MATI RES REMERCIEMENTS a sssssoace seen omousagedonace aocsoasopennane crade soagonceno Sgen aa aas naikoa a ansann es tocesstesies 3 TABLE DES MATI RES armee naar ds TEOS aE EANET NER iaaa 4 LISTE DES TABLEAUX 25562cicressenessesneascugennnonensesseoesr nt asanmegantauenancascasgessonecase aiaei aaraa 9 LISTE DES FIGURES 55552 eh mn tuant et ee etes une tt to nelle ant 9 AVANT PROPOS 52 na nv nne arts and user eue ire nre vence no ni date vo rene v a Suns n luna nant eine sure SEAE 10 R SUM ae E ne ann 11 RAPPORT SCIENTIFIQUE INT GRAL rune enseesnsesencesnneeneesneneneeesnesneeseneesne eee esneesncesneeneennnee 14 PARTIE A CONTEXTE DE LA RECHERCHE s seesesesessesessssecessosecesesssseceesesececsesseeceesesesscseseescsesesessesesese 15 T PROBLEMA TIQUE 2225225 fes M tonne ones nes diem nues nue do De tee dot De an T0 0e Dec dc ee ee O ac ec ec edit 15 2 PRINCIPALES QUESTIONS DE RECHERCHE ET OU HYPOTH SES ssssssesssessseesseeseeesseeeseenseeeseesseeseeesseesseeseeesseeseeese 16 3 OBJECTIFS POURSUIVIS ss ss nsssnessnnonesseiseseseneaucnnprssvorrene nie nuages tendeur sen d gun cs aNEKSi 16 PARTIE B PISTES DE SOLUTION EN LIEN AVEC LES R SULTATS enrnsecreesneenereesnsesnseennsee 17 OBJECTIF 1 V RIFIER SI L INTERVENTION RESPECTE LE CANEVAS DU PROGRAMME OFFICIEL TANT AU PLAN DU CONTENU QUE DES MODALIT S DE DISPENSATION DU PROGRAMME sssssssssssssssossssosssssososssosossesosssosososssosos
75. Beauport Direction de la sant publique de Qu bec R gie r gionale de la sant et des services sociaux de Qu bec valuation d implantation du programme Alcochoix 130 Fajans P Simmons R amp Ghiron L 2006 Helping public sector health systems innovate The strategic approach to strengthening reproductive health policies and programs American Journal of Public Health 96 435 440 Fixsen D L Naoom S F Blase K A Friedman R M amp Wallace F 2005 Implementation research A synthesis of the literature Tampa Florida University of South Florida Louis de la Parte Florida Mental Health Institute The National Implementation Research Network Fleuren M Wiefferink K amp Paulussen T 2004 Determinants of innovation within health care organizations Literature review and Delphi study International Journal of Quality in Health Care 16 107 123 Geoffrion P 1992 Le groupe discussion Dans B Gauthier d De la probl matique la collecte de donn es 2 me d pp 311 335 Presses de l Universit du Qu bec Gilliam W S Ripple C H Zigler E F amp Leiter V 2000 Evaluating child and family demonstration initiatives Lessons from the Comprehensive Child Development Program Early Childhood Research Quarterly 15 41 59 Greenhalgh T Robert G Macfarlane F Bate P amp Kyriakidou O 2004 Diffusion of innovations in service organizations Systematic revie
76. C a l a ces enjeux l c est tu peux plus faire comme avant ts on tait toutes des portes d entr e en quelque part on a plus toutes les portes d entr e il y en a encore dans la culture il y a des choses qui sont en train de se mettre en place Donc Alcochoix a rentre l dedans fac c est entr dans ce contexte l pis a c est une des choses que moi je trouve que a pas t n cessairement facilitant Dans ce contexte de r organisation des services mandat d pendances CSSS les intervenants des CSSS ne se sentent pas assez outill s et se consid rent peu form s pour faire face au mandat d pendances On porte je pense qu on veut le porter aussi un mandat peut tre un peu plus large que le mandat Alcochoix et ce que la deuxi me ligne disait c est est ce que vous pouvez aussi devenir un peu les r pondants pour en ce qui trait en mati re de d pendance dans chacun de vos sites mais en m me temps pas trop de formation au niveau des drogues pas trop de formation au niveau du jeu pas trop de formation au niveau sant mentale et liens ce niveau l Du c t des intervenants des CRPAT le flou entourant leur r le en tant que personne ressource Alcochoix de deuxi me ligne est soulign De plus certains consid rent que le fait de ne pas avoir t form s pour tre formateur est aussi un obstacle Un peu comme je disais tant t mon r le est pas clair hein
77. Deschesnes et al 2008 traitent isol ment les r seaux d change tandis que Fleuren et al 2004 ajoutent une cat gorie sur les d terminants relatifs aux ressources n cessaires l implantation de l innovation valuation d implantation du programme Alcochoix 33 changements fr quents peuvent m me conduire la d motivation et induire de la r sistance face aux changements chez les membres de l organisation Koch amp Hauknes 2005 D ailleurs le contexte politique serait un facteur d une grande importance lorsqu il est question d innovation dans le secteur public Davison 2005 Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 dans leur recension des crits portant sur les organisations de soins de sant ont recens jusqu 50 facteurs qui influencent l innovation roulement de personnel ressources financi res etc Ces auteurs ont galement observ l effet miroir de ces d terminants o dans une m me tude certains facteurs identifi s comme des facilitateurs l implantation deviennent des obstacles s ils sont absents ou manquants Ils ajoutent qu il est difficile de classer ces d terminants en ordre d importance tant donn qu ils varient selon le type d innovation tudi et le contexte dans laquelle l innovation est introduite Par exemple selon Rogers 2003 les taux d adoption d une innovation seraient plus lev s lorsqu il est possible d observer les effets positifs de l innovation En ce s
78. Houle Poulin amp Van Nieuwenhuyse 2006 Landry et al 2007 C est en ce sens que des moyens tels que la prise d ententes entre la premi re et la deuxi me ligne pour la cr ation d un corridor de services la mise sur pied d un m canisme de concertation r gionale qui permettrait de personnaliser le lien entre les deux organisations ou l utilisation de la formation pour informer les intervenants propos du mandat de la premi re ligne et du r le des personnes ressources de la deuxi me ligne pourraient am liorer cette situation 4 4 V rifier si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme Dans l ensemble les intervenants sont satisfaits de la formation et consid rent que son contenu a permis de les outiller suffisamment pour tre en mesure d appliquer ad quatement le programme Cependant m me si une seule r gion s est montr e insatisfaite de la formation cette situation am ne r fl chir sur la mise en place d un m canisme permettant de s assurer de la qualit des formations et d offrir de la supervision aux formateurs Par contre l accessibilit et la planification des formations re oivent un plus grand nombre de critiques Les sources de frustration concernent surtout les aspects organisationnels qui ont caus certaines difficult s entra nant des retards parfois m me l absence dans la formation des intervenants Tant les intervenants que les responsables des age
79. S une rencontre d information avec les intervenants a eu lieu afin de leur expliquer la nature de l tude et de leur fournir les consignes sur la fa on de compl ter les fiches d usager et les questionnaires cette occasion un formulaire de consentement a t sign par chacun d eux voir annexe 7 De plus la t che de retirer toutes les informations nominatives des fiches d usager puis de faire parvenir les photocopies anonymis es l quipe de recherche leur a t confi e Pour ce faire un des auteurs du programme et co chercheur dans cette tude a anim les rencontres en compagnie d un agent de recherche tant d j connue des intervenants il tait souhait que cette personne facilite l adh sion des participants au protocole de recherche par ex plus grand nombre de fiches d usagers et de questionnaires retourn s Comme il s agit de recueillir des donn es objectives fiches d usagers nous ne croyons pas que la pr sence d un chercheur interne a pu influencer la qualit des r sultats Ces rencontres d information ont eu lieu entre septembre 2007 et janvier 2008 et ont marqu le d but de la cueillette des donn es pour l ensemble des r gions l exception du Saguenay Lac Saint Jean Pour cette r gion l implantation du programme a commenc en cours d tude les intervenants n taient donc pas pr ts d buter la collecte des donn es imm diatement apr s la rencontre d information Par
80. Universit th k RISQ de Montr al Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec VALUATION D IMPLANTATION DU PROGRAMME ALCOCHOIX Louis Georges Cournoyer Ph D H l ne Simoneau Ph D Michel Landry Ph D Jo l Tremblay Ph D Catherine Patenaude B Sc Recherche r alis e dans le cadre d une action concert e financ e par le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture FQRSC et le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS Octobre 2009 Citation sugg r e Cournoyer L G Simoneau H Landry M Tremblay J amp Patenaude C 2009 valuation d implantation du programme Alcochoix Rapport final d une recherche subventionn e par le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture FQRSC 2008 TO 120890 229 pp valuation d implantation du programme Alcochoix 2 RAPPORT SCIENTIFIQUE INT GRAL 1 Chercheur principal Louis Georges Cournoyer Universit de Montr al 2 Cochercheurs H l ne Simoneau et Michel Landry Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Jo l Tremblay Universit du Qu bec Trois Rivi res 3 Partenaires du milieu impliqu s dans la r alisation du projet Les Agences de la sant et des services sociaux des r gions 02 03 04 06 08 12 13 et 15 L Association qu b coise des tablissements de sant et de services sociaux Les centres de sant et de services sociau
81. a formation re ue En quoi a t elle t satisfaisante En quoi auriez vous pr f r que ce soit diff rent la fin de la deuxi me journ e de formation vous sentiez vous suffisamment outill pour appliquer le programme Que vous manquait il 4 Avez vous eu recours aux personnes ressources formateurs apr s la formation Si oui comment qualifieriez vous les services re us en termes de disponibilit et de qualit Si vous n avez pas utilis ces services pourquoi 5 Comment le soutien offert par la deuxi me ligne CRPAT de votre r gion influence t il votre travail aidant ou peu utile rassurant ou stressant Comment la pr sence d une personne ressource au CRPAT influence t elle l arrimage avec la deuxi me ligne ex facilit de r f rer 6 Parlons maintenant des gens non admissibles selon les crit res du programme Alcochoix Quels sont vos balises pour accepter une personne officiellement non admissible Qui acceptez vous des gens qui boivent trop qui prennent aussi une autre substance etc Modifiez vous le programme pour qu il soit plus adapt la situation de ces personnes Comment 7 Nommez moi d autres situations ou client les qui vous am nent modifier le programme ex binge drinkers Quels sont les changements apport s Outre ces situations particuli res quels changements au programme ajouts ou retraits effectuez vous sur une base r guli re 8 Dans votre r gion y a
82. a zone grise L nous autres on a cr comme un vide que centre de r adaptation dans l fond prend plus ou r pond pas fac avec Alcochoix on essaie de r pondre cette client le l pis les r sultats plus ou moins Par exemple dans une r gion les usagers qui sont en rechute sont refus s par le CRPAT peu importe les difficult s associ es tant donn qu ils ont d j t capables de cesser leur consommation Mais l on est arriv avec une cliente entre autres elle avait perdu son premier enfant qui a t plac en centre jeunesse pis l elle s est retrouv e que son chum tait plus l oui il valuation d implantation du programme Alcochoix 69 tait contr lant mais avec lui elle ne consommait pas Il se s pare le temps de le dire la dope la boisson pis tout a pis l accueil ils en ont connaissance et tout a pis la r f rent On la prend pas elle vient juste de recommencer pis elle a d j t capable d arr ter c est circonstanciel c est parce qu elle vient de se s parer Dans une autre r gion il est mentionn que le chef de service qui a n goci avec le CRPAT ne connaissait pas le programme Alcochoix donc n a pas bien d fendu les crit res d admission en premi re ligne Ts on a remis par exemple ce pochette l notre chef de services qui va apr s a lui il a pas eu la formation il conna t pas l importance peut tre que justement ce soient tell
83. able r gionale Alcochoix dans la r gion Un des quatre CSSS offrant le programme n a pas t sollicit pour la recherche cause d un malentendu les chercheurs de l quipe ne savaient pas qu il offrait le programme 2 1 6 Mauricie Centre du Qu bec Dans la r gion de la Mauricie Centre du Qu bec le programme L Alcochoix tait offert depuis 2001 2002 L ancien programme tait encore disponible au moment o Alcochoix fut implant du moins il faisait partie de l offre de service Des doutes ont cependant t mis savoir s il y avait toujours des demandes par la population pour ce programme au moment de l implantation d Alcochoix La premi re formation au programme Alcochoix a eu lieu en novembre 2005 Au moment de d buter l tude les huit CSSS de la r gion taient en mesure d offrir le programme Il est difficile d identifier pr cis ment le nombre d intervenants qui pouvaient offrir le programme ce moment mais une quarantaine de personnes avaient t form es dans la r gion Le programme Alcochoix y est offert sur une base continue et en formule autonome ou guid e avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il n existe pas de table r gionale Alcochoix dans la r gion Les huit CSSS de la r gion ont t inform s de l existence de la recherche par le r pondant r gional deux CSSS se sont port s volontaires pour y participer 2 1 7 Saguenay Lac Sain
84. actice Journal of Substance Abuse Treatment 22 171 182 valuation d implantation du programme Alcochoix 132 Tourigny A Paradis M Bonin L Bussi res A amp Durand P J 2002 valuation d implantation d une exp rience novatrice le r seau int gr de services aux a n s des Bois Francs Sant mentale au Qu bec 27 109 135 Wejnert B 2002 Integrating models of diffusion of innovations A conceptual framework Annual Review of Sociology 28 297 326 Werner A 2004 A guide to implementation research Washigton The Urban Institute Press West M A Borrill C S Dawson J F Brodbeck F Shapiro D A amp Haward B 2003 Leadership clarity and team innovation in health care Leadership Quarterly 14 393 410 Winter S G amp Szulanski G 2001 Replication as strategy Organization Science 12 730 743 valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 7 EXEMPLES DE FORMULAIRES DE CONSENTEMENT 133 valuation d implantation du programme Alcochoix 134 Note Puisqu il s agit d une tude multicentrique ce projet a t soumis de nombreux comit s d thique de la recherche Chacun d entre eux ayant ses propres exigences plusieurs versions des formulaires de consentement ont t utilis es Afin de ne pas alourdir cette annexe un seul formulaire de consentement par type de participant intervenant CSSS personne ressource CRPAT et agent de promotion e
85. afin de pr server la confidentialit des intervenants qui participent l tude Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 136 e Compl ter pour chaque valuation la fiche de l usager Selon les r gions o Option 1 La fiche est informatis e imprimer une copie sans les informations nominatives o Option 2 La fiche est en version papier photocopier la fiche en masquant la section des informations nominatives o Faire parvenir ces copies l quipe de recherche ou les remettre une personne d sign e de votre tablissement qui s en chargera 3 Protection de la confidentialit Les informations recueillies dans le cadre de cette recherche demeureront strictement confidentielles Chaque participant la recherche se verra attribuer un num ro et seul le chercheur principal et la personne d l gu e par lui cet effet auront acc s la liste des participants et des num ros qui leur auront t attribu s Quant aux discussions elles seront transcrites des fins de publication ou de pr sentation des congr s scientifiques seuls les r sultats de groupe pourront tre rendus publics Aucune information permettant de vous identifier ne sera divulgu e Les donn es seront conserv es dans un classeur sous cl dans un bureau ferm de l Universit
86. ailleurs la structure d cisionnelle au sein du r seau de certaines r gions acc s et circulation de l information difficile ainsi que les d marches au niveau des Comit s d thique de la recherche ont retard le d but de la collecte des donn es dans plusieurs r gions Ainsi seules deux r gions ont b n fici d une p riode de temps de 8 mois comme pr vu initialement pour la collecte des fiches d usagers Pour les autres r gions une date limite a d 7 2 P l quipe de recherche est form de trois chercheurs internes et d un chercheur externe Un chercheur interne participe la cr ation ou l implantation d un programme Il conna t mieux le programme et les personnes impliqu es et risque moins de commettre des erreurs par ignorance Au contraire un chercheur externe n est aucunement impliqu dans la cr ation ou l implantation Il est moins susceptible d tre influenc par des consid rations personnelles il peut se permettre d tre plus franc sans risquer sa popularit aupr s des personnes impliqu es dans le programme valuation d implantation du programme Alcochoix 43 tre fix e au 30 juin 2008 C est donc une p riode de 5 8 mois qui a t accord e aux diff rentes r gions pour la collecte des fiches d usagers Bien que les questionnaires des intervenants devaient tre remplis et remis lors de la tenue des groupes discussion certains ont cependant t achemin s plus tard ca
87. aise circulation de l information entre les diff rents acteurs du r seau Plusieurs intervenants n ont pas obtenu d information au sujet du programme depuis leur formation Par cons quent ils ne connaissent pas l identit des personnes ressources Alcochoix de leur r gion les sources de financement du programme l existence du site Internet Alcochoix de nouveaux guides et leur gratuit Certains ignorent m me l existence d une formation Alcochoix nous autres notre chef de service qui tait l pendant la derni re ann e les informations descendaient pas donc peut tre que c est a qui a manqu Oui nous autres on le vend le guide pis c est pour a que j voulais savoir si sur internet y l avait parce que l moi j le vends Moi c est nouveau pour moi j tais m me pas au courant qu il y avait une formation D autres intervenants auraient aim en savoir davantage quant aux attentes exigences et objectifs minist riels face au programme Ils trouvent difficile de n avoir aucune pr cision quant aux valuation d implantation du programme Alcochoix 92 lignes d action prendre et quant aux crit res consid rer pour valuer la r ussite de l implantation du programme dans leur r gion Le manque de lien avec l Agence a aussi t mentionn On n est pas bien inform des objectifs long terme ou des prochaines tapes Donc on fait ce qu on peut comme on peut
88. aluation Thousand Oaks CA SAGE Publications Daeppen J B amp Gaume M J 2005 Impl mentation et diss mination de l intervention br ve pour la consommation d alcool risque en m decine de premier recours valuation du projet partiel M decins du programme national Alcool a d bouche sur quoi Lausanne Office F d ral de la Sant Publique section Alcool Davison G 2005 Configured for innovation the case of palliative care European Journal of Innovation Management 8 205 Deschenaux F 2007 Guide d introduction au logiciel QSR NVivo 7 Qu bec Association pour la recherche qualitative Les cahiers p dagogiques de l Association pour la recherche qualitative Deschesnes M Couturier Y Laberge S Trudeau F K b M Campeau L Bernier J amp Bertrand M 2008 Les facteurs influen ant la diss mination et l adoption de l approche cole en sant Institut nationale de sant publique du Qu bec Desrosiers H Kishchuk N Ouellet F Desjardins N Bourgault C amp Perreault N 1998 Cadre de pratique pour l valuation des programmes application en promotion de la sant et en toxicomanie Gouvernement du Qu bec minist re de la Sant et des Services sociaux Doray G amp Chaumette P 2001 valuation de l implantation du programme Bien dans sa t te bien dans sa peau dans la r gion de Qu bec l An 1 de septembre 2000 ao t 2001
89. aluation d implantation du programme Alcochoix Introduction Bonjour mon nom est Je suis agent de recherche pour l tude d implantation du programme Alcochoix Comme convenu lors de la lettre qui vous a t envoy e par ou lors d une conversation t l phonique avec je vous appelle aujourd hui pour vous poser des questions au sujet du contexte historique entourant l implantation du programme Alcochoix dans votre r gion Cette entrevue devrait durer environ 15 minutes Est ce que cela vous convient Je dois vous informer que notre conversation est enregistr e afin que vos propos soient rapport s le plus justement possible et que je puisse tre l coute sans avoir vous couper r guli rement pour prendre des notes Est ce que cela vous convient S ASSURER QUE L ENREGISTREMENT FONCTIONNE 1 Parlez moi de votre exp rience avec Alcochoix dans la r gion L ancien programme L Alcochoix y tait il offert Depuis quand tait il bien implant tait il encore offert lorsqu est arriv Alcochoix tait il offert sur une base r guli re ou occasionnellement Quelles formules taient offertes autonome groupe dirig e Combien de CLSC l offraient dans la r gion Quelle a t la r ponse r gionale ce programme parla population par les intervenants par les gestionnaires Quelle tait la principale source de financement du programme l Agence r gionale la DSP autre tait c
90. anger cinq portions de fruits et l gumes pis faire trente minutes d exercices On aurait pu dire aussi avoir une consommation qui est en bas de 9 et en bas de 14 mais ils l ont pas mis a fait pas partie valuation d implantation du programme Alcochoix 88 AU niveau national un manque de publicit large chelle est not La promotion se fait donc surtout localement et selon un r pondant r gional manquerait de coordination au niveau provincial on n en entend pas parler Qu on pense juste duc Alcool pis la promotion qu ils font au niveau de la consommation d alcool Qu est ce qui fait que ce programme l est pas plus m diatis il est pas la t l vision Quand tu te mets ce que chaque groupuscule de CSSS m me si c est un gros CSSS fasse sa petite promotion elle sur un programme et que chacun fait la sienne sans aucune coordination r gionale a va avoir l air fou Et a va tre moins efficace parce qu eux autres vont avoir telle lettre pour ses m decins un autre va avoir cette petite feuille de chou tel endroit et personne va tre capable d avoir des belles grandes affiches ventuellement dans les hebdos ou quelque chose de plus large Dans une r gion le temps allou au programme Alcochoixt a t scind en deux mandats intervention et promotion confi s des intervenants distincts Les intervenants ayant re u la formation Alcochoix sont responsables de l inte
91. ant de cette m me r gion affirme ne pas conna tre l existence d une telle formation valuation d implantation du programme Alcochoix 110 Bref les donn es recueillies vont g n ralement dans le m me sens et sont parfois compl mentaires Cependant quelques diff rences entre les sources d information ou entre les r gions pilotes et nouvelles ont t identifi es et sont expos es dans la section qui suit Les liens observ s entre les d terminants l implantation sont galement discut s 3 7 1 Divergences en fonction des sources d information Une contradiction a t identifi e entre le discours des intervenants des CSSS et celui des r pondants r gionaux Un des obstacles l implantation mentionn s concerne les priorit s et exigences gouvernementales dont l insistance du gouvernement sur la rentabilit du programme et plus sp cifiquement les redditions de compte Pour certains intervenants des CSSS ces pressions auraient nui l implantation d Alcochoix en les contraignant assouplir les crit res d admissibilit au programme pour satisfaire les exigences de productivit et en causant un d sinvestissement envers le programme Pour les r pondants r gionaux les redditions de compte seraient plut t des l ments facilitateurs qui permettraient d exercer un certain contr le sur l utilisation du budget allou au programme par les CSSS Bien qu ils d crivent la m me situation les intervenant
92. ants se conforment ils au contenu du manuel de l intervenant Est ce que toutes les modalit s de dispensation du programme sont offertes dans toutes les r gions 2 Est ce que la s lection de la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit du programme Est ce que le mode de recrutement publicit aupr s de la population g n rale et orientations en provenance des autres services sociaux et de sant suite l utilisation d une strat gie de d tection rejoint la population cible 3 Comment l arrimage entre les services de premi re et de deuxi me ligne s effectue t il tant au niveau de l orientation des usagers que du soutien offert par la deuxi me ligne 4 La formation re ue permet elle de bien appliquer le programme Quel est le niveau de satisfaction l gard de la formation re ue La satisfaction par rapport la formation re ue est elle la m me chez les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote que chez ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs 5 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s pendant l implantation Quelles ont t les solutions apport es Quels l ments ont facilit l implantation 6 Dans quelles conditions historiques politiques humaines et mat rielles le programme Alcochoix a t il t implant Jusqu quel point ces conditions diff rent elles d une r gion l autre Ces diff rences permettent elles d expliquer les variations r gi
93. apeutique ce qui confirme leur croyance et renforce leur enthousiasme envers le programme Je dirais un peu des deux aussi Au d but tu y crois mais plus tu as de l exp rience plus tu peux continuer vendre pis en donner encore plus au programme Je pense que les deux on peut tre aussi bon vendeur au d but mais tu confirmes plus avec les exp riences que t as des participants L inverse semble aussi vrai Les r sultats indiquent la pr sence d une corr lation n gative significative entre la croyance en l abstinence pour tous et le nombre de fiches d usagers Autrement dit plus les intervenants adoptent des croyances qui sont contraires l approche pr n e par le programme moins ils rencontrent d usagers 3 1 2 2 Fid lit au contenu lors des interventions La compilation des donn es issues du questionnaire des intervenants r v le que 93 7 d entre eux disent qu au moins 75 du contenu de leurs interventions Alcochoix provient directement du manuel des intervenants voir tableau 4 valuation d implantation du programme Alcochoix 53 Tableau 3 Corr lations entre les croyances les attitudes et le nombre de fiches d usagers par r gion Croyances Boire z A Sais NT Int gration Satisfaction Disposition Nombre Abstinence ne ur au envers le envers de pour tous client le pour tous programme r le l approche fiches cible Croyances Abstinence UE pour tous Boire P 04 our cli
94. arcel G S 2002 Diffusion of innovation In Glanz K Rimer B K and Lewis F M eds Health Behavior and Health Education 3 ed p 312 334 San Francisco C A Jossey Bass Orwin R G 2000 Assessing program fidelity in substance abuse health services research Addiction Supp 3 95 S309 S327 Pankratz M Hallfors D amp Cho H 2002 Measuring perceptions of innovation adoption the diffusion of a federal drug prevention policy Health education Research 17 315 326 Patton M Q 1997 Utilization focused evaluation Thousand Oaks CA SAGE Publications Perlstein P H 2000 Sustaining the implementation of an evidence based guideline for bronchiolitis Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine 154 1001 1007 me Rogers E M 2003 Diffusion of innovations 5 ed New York FreePress Rossi P H Lipsey M W amp Freeman H E 2004 Evaluation a systematic approach seventh edition Thousand Oaks CA SAGE Publications Simoneau H Landry M amp Tremblay J 2004 Afcochoix manuel du participant Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec RISQ Montr al Qu bec Simoneau H Landry M amp Tremblay J 2005 Alcochoix manuel de l intervenant e Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec RISQ Montr al Qu bec Simpson D D 2002 A conceptual framework for transferring research to pr
95. ate Engagement du chercheur Je certifie a avoir expliqu au signataire les termes du pr sent formulaire de consentement b avoir r pondu aux questions qu il m a pos es cet gard c lui avoir clairement indiqu qu il reste tout moment libre de mettre un terme sa participation dans le projet et d que je lui remettrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Nom du chercheur ou du Fonction repr sentant autoris Signature Date Le formulaire sera ins r au dossier de la recherche Le projet de recherche et le pr sent formulaire de consentement ont t approuv s par le comit d thique de la recherche en toxicomanie le 28 juin 2007 Version du 26 06 07 Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 142 FORMULAIRE DE CONSENTEMENT INTERVENANTS RESPONSABLES DE LA PROMOTION DU PROGRAMME ALCOCHOIX Titre de la recherche valuation d implantation du programme Alcochoix une tude subventionn e par le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture FQRSC Chercheur Louis Georges Cournoyer professeur adjoint D partement de Criminologie Universit de Montr al Co chercheurs H l ne Simoneau chercheur Centre Dollard Cormier Michel Landry Directeur de la recherche et du d veloppement universitaire Centr
96. aux 2007 tant donn que les grands th mes de la recherche ont d j t d finis en fonction d objectifs et de questions de recherche pr cis l analyse des groupes de discussion a d abord repos sur une logique d ductive Puis selon un processus it ratif les nouveaux th mes mergeants du discours des intervenants ont t ajout s aux th mes d j identifi s Trois sources d information ont t l objet d analyses qualitatives soit les verbatim des groupes de discussion les verbatim des entretiens t l phoniques ainsi que les donn es qualitatives portant sur les obstacles et facilitateurs l implantation obtenues partir des questions ouvertes du questionnaire des intervenants Pour ce qui est des entretiens t l phoniques seules les informations qui concernent les obstacles facilitateurs et pistes de solution l implantation ont t analys es afin de comparer les diff rentes sources d information Les autres donn es recueillies visaient surtout documenter le contexte r gional et n ont donc pas t l objet d analyses approfondies Le contenu des groupes de discussion et des entretiens enregistr s a t retranscrit mot mot puis anonymis par un agent de recherche Puis les verbatim ont t codifi s c est dire qu une premi re transformation des donn es brutes a alors t effectu e Cette tape consiste isoler des extraits du verbatim et regrouper tous les extraits traita
97. avant d y aller pour ma part si j avais une recommandation faire je trouve que quelqu un qui arrive au programme Alcochoix devrait syst matiquement le plus vite possible tre form avoir une journ e qui soit offerte par le formateur pis l approche motivationnelle la m me chose Des intervenants conseillent d ailleurs que soit form un minimum de deux intervenants pour chaque CLSC pour assurer la continuit du programme et viter les vides de services Des intervenants proposent m me de d cloisonner la formation afin que des intervenants d autres programmes ou services soient aussi form s au programme Ces intervenants pourraient alors intervenir aupr s de client les ayant des probl mes de consommation l int rieur de leur suivi ou tre en mesure de les orienter au programme Alcochoix Ben moi je dirais que m me sans n cessairement tre la personne r pondante pour la d pendance a pourrait aussi tre utile en parlant de formation pour les intervenants at large l ts Par exemple moi en d ficience de pouvoir avoir acc s si jamais il y avait des formations ces formations l ts au niveau d pendance alcool parce qu on en a ici dans notre caseload Finalement tant donn que le programme Alcochoix fait partie d un programme d pendance plus large qui s ins re dans une approche en r duction des m faits il est sugg r que les intervenants aient au pr alable une for
98. avent que c est plus avec a qu on travaille Il y a comme un norme travail faire avec nos propres intervenants dans nos propres tablissements La population semble donc ignorer qu il est possible de consulter pour sa consommation d alcool sans avoir un probl me de d pendance Par cons quent les gens n auraient pas d velopp le r flexe de consulter en premi re ligne C est comme mal connu que a existe de juste apprendre contr ler finalement sa consommation d alcool qu il y a une tape avant qui peut tre fait D ailleurs des clients ont confi certains intervenants qu ils auraient adh r plus t t au programme s ils avaient mieux compris son objectif selon les propos de mes clients qui sont propres eux je les reproduis c est que s ils connaissaient avant ce programme l ils se seraient impliqu s plus t t Certains intervenants auraient galement une perception erron e du programme croyant que le boire contr l signifie l arr t complet de la consommation Finalement il y aurait parfois confusion au niveau de la client le r ellement vis e par le programme probablement qu il y a eu confusion au niveau de la client le vis e parce que moi je lui disais que selon moi Alcochoix c tait pas une client le toxicomane ou super d pendante c est monsieur madame tout le monde 3 5 1 15 Manque d accessibilit de la formation Certains inte
99. ay Lac Saint Jean creer 41 28 Abitibi T miscaminge snio sarl Re LR tes LS ae 42 2 2 D ROULEMENT A E A E ete dent anse n tement E nano E ete a E att tee EE sens 42 2 3 SOURCES D INFORMATION sisiss2siiss es enesanmannesn S sesa aaO da Nois aai Sra AISE Taa as raS Sisar nd Ne Na Saiak on daio sisare raSo 44 2 3 1 Fiches d usager riri eE E RERE A EA ETE bre AEREE REET Na 44 2 3 2 Questionnaires des intervenants inner 45 2 3 3 Group s de discussions nine RE nn donner ant arr mentale dns 45 valuation d implantation du programme Alcochoix 6 2 3 4 Entrevues t l phoniques inner 45 2 3 5 Questionnaires sur les obstacles l implantation 45 2 4 LES PARTICIPANTS se sitrrrcnennnnenncennenenena men ennn sente snneceennc nement EN PENNAN ASAAN men ENEE rennes ends esse es 46 2 5 STRAT GIE D ANALYSE sise ssssodsesconannciasa gs ctoeanninneieessetanaenendenitees stone dans ini esse Aaa ae 000 de d en san sa ae t 46 2 5 1 Analyses quantitatives iii 46 2 5 2 Analyses qualitatives ernerrenrnnnneseenensnennnns 47 ANNEXE 3 R SULTATS a nn nie nantes pannes 49 3 1 OBJECTIF 1 V RIFIER SI L INTERVENTION RESPECTE LE CANEVAS DU PROGRAMME OFFICIEL TANT AU PLAN DU CONTENU QUE DES MODALIT S DE DISPENSATION DU PROGRAMME FORMULES AUTONOME GUID E ET EN GROUPE 50 3 1 1 Est ce que toutes les modalit s de dispensation de programme sont offertes dans toutes les F DIONS Pis nn A IEE ner rt De rien dr T ARE UE MR LUE S A ae NA 50 3 1 2 J
100. c est la premi re ou la deuxi me ligne l Les intervenants qui n ont pas consult expliquent qu ils n en ont pas senti le besoin 7 11 qu ils ont manqu de temps 1 11 qu ils ont plut t consult d autres intervenants 1 11 ou n ont pas pr cis le motif 2 11 Les hypoth ses mises par les personnes ressources des CRPAT pour expliquer ce peu de sollicitation vont dans le m me sens ils croient donc que les intervenants Alcochoix n ont pas besoin d aide ou qu ils consultent d autres personnes Un intervenant des CRPAT ajoute que ce sont les intervenants les plus exp riment s qui le consultent le plus Selon mon exp rience ceux avec qui j ai eu le plus de contacts c est les plus exp riment s peut tre qu il y a quelque chose r fl chir l dessus C est dire que les personnes qui ont le plus de souverainet en toxico et c est les doyens donc c est pas 10 A 1 i Certains intervenants ont consult pour plus d un motif valuation d implantation du programme Alcochoix 70 l inexp rience qui fait que les t l phones sont l c est peut tre qu ils poussent plus loin pis les petites colles qu ils me posent Les groupes discussion ont toutefois fait ressortir une certaine confusion par rapport l identit de la personne ressource Alcochoix au CRPAT Certains intervenants ne la connaissent pas ou r f rent une personne du CRPAT qui n est pas officiellemen
101. ce que tu vas le donner ou tu vas juste tre l juste pour C tait m me pas align qui va offrir Alcochoix quelqu un dans un programme d pendance quelqu un de l accueil des centres de sant Me semble que c est pas des combinaisons gagnantes en tout cas leur pr sence cette formation Cette mauvaise planification a conduit la pr sence de certains intervenants d fensifs envers le programme De plus certains participants ont appris au moment de la formation le nouveau mandat de la On a affaire des gens qui r agissent l arriv e d un programme d pendance dans un centre de sant au fait qu on leur balance des clients via le DEBA au fait qu on leur balance un programme dans une journ e vite fait pis organise toi avec au fait que tous ceux qui sont exclus du programme qu est ce qui vont avoir tout a me semble que a pas t des conditions ben gagnantes premi re ligne Certains intervenants ont donc r agi l arriv e de ce mandat tant donn qu ils sont peu outill s pour intervenir aupr s de cette client le ce qui tait difficile g rer pour les formateurs Un formateur trouve galement difficiles les changements fr quents de partenaire de formation ce qui lui demande des r ajustements et plus de temps de pr paration chaque formation valuation d implantation du programme Alcochoix 81 a t des changements d intervenants Tu vois l j en ai une de plan
102. cecenenenseene 19 Recommandation aux Agences et au MSSS ner 19 Recommandation aux CSSS aux Agences et au MSSS ne 19 Recommandation pour les Agences et les CSSS nn 20 PARTIE C M THODOLOGIE sricoerrereienenensnesenaterenercatnenena asc u ennemie ere ennnaents ann dnceate buis 20 PARTIE D R SULTATS AS Re iritis 21 OBJECTIF 1 V RIFIER SI L INTERVENTION RESPECTE LE CANEVAS DU PROGRAMME OFFICIEL TANT AU PLAN DU CONTENU QUE DES MODALIT S DE DISPENSATION DU PROGRAMME ssssssssssssssssssessssssssssessssessesessesseesesessessssessseess 21 valuation d implantation du programme Alcochoix 5 1 1 Jusqu quel point les intervenants se conforment ils au contenu du manuel de l int rVenant anses nent en a dns en a aa mn ester ne amsn ete orne Stars 21 1 2 Est ce que toutes les modalit s de dispensation du programme sont offertes dans toutes l S T BIONSP series E Re ntm toner teen Mer tar tone a ete nec re init etre ee in rente 21 OBJECTIF 2 V RIFIER SI LE PROFIL DE LA CLIENT LE REJOINTE CORRESPOND CELUI DE LA CLIENT LE CIBLE ssssssssessosoeee 21 2 1 Est ce que la s lection de la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit du pr gram MeT enere oneer aent ennemie diner het derniere aa atii ste de 21 2 2 Est ce que le marketing rejoint la population cible 22 OBJECTIF 3 V RIFIER SI LE PROGRAMME EST INT GR AU R SEAU DE SOINS ET DE SERVICES DU QU BEC ssssssseeee 22 Comment l a
103. cent pis c tait plein de toxicomanes vraiment pas la bonne client le qu ils avaient contact e La publicit semble avoir un effet r siduel assez prolong En effet il s coule en moyenne 193 8 jours cart type de 496 6 entre le moment o les gens ont entendu parler du programme pour la premi re fois et le moment o ils ont appel Comme l indique le tableau 12 il existe une diff rence significative entre les r gions pilotes et les r gions nouvelles t 289 5 1 p lt 0 001 Dans les r gions pilotes ce d lai est beaucoup plus long atteignant 226 7 jours en moyenne compar celui des r gions nouvelles o les usagers attendent en moyenne 37 3 jours Cependant plus de 50 des usagers ont appel en moins de 14 jours dans les r gions pilotes et en moins de sept jours dans les r gions nouvelles Comme l illustre la figure 1 ce pourcentage atteint 62 1 dans les r gions pilotes et 84 3 dans les r gions nouvelles 30 jours apr s le moment o ils ont appris l existence du programme 3 3 Objectif 3 V rifier si le programme est int gr au r seau de soins et de services sociaux du Qu bec 3 3 1 Comment l arrimage entre les services de premi re et de deuxi me ligne s effectue t il tant au niveau de l orientation des usagers que du soutien offert par la deuxi me ligne Cette section concerne l int gration du programme Alcochoix au r seau de soins et de services sociaux du Qu bec en lien avec
104. ches possibles du ph nom ne tudi ainsi que de permettre au chercheur d objectiver ses pistes d interpr tation Mucchielli 2004 Ainsi la triangulation des donn es permet non seulement de corroborer les r sultats obtenus mais galement de pallier aux limites qui sont propres chacune des m thodes de collecte de donn es Mucchielli 2004 Les analyses quantitatives et qualitatives sont d crites s par ment ci dessous mais elles sont pr sent es de fa on parall le dans la section traitant de l analyse des r sultats Lorsque possible la concordance ou la divergence entre les sources d information et entre les r sultats qualitatifs et quantitatifs a t valu e Ceci a permis de v rifier si les r sultats qualitatifs taient en mesure non seulement d appuyer les r sultats quantitatifs mais galement de mieux les expliquer dans le but d offrir une compr hension plus riche et nuanc e de l tat d implantation du programme Alcochoix 2 5 1 Analyses quantitatives Dans un premier temps des analyses descriptives sous forme de fr quences de proportions moyennes ou carts types ont t effectu es pour les donn es quantitatives provenant des fiches d usagers des questionnaires des intervenants et des questionnaires sur les obstacles l implantation Des tests de comparaison de fr quence ou de moyenne chi carr test t U Mann Whitney ont t utilis s afin de comparer divers sous groupes
105. comparaison de moyennes sont utilis es pour traiter les donn es quantitatives Une analyse verticale suivie d une analyse horizontale permet de d gager les th mes abord s dans les groupes de discussion puis de r v ler les convergences et les divergences en fonction des r gions et des sources valuation d implantation du programme Alcochoix 21 PARTIE D R SULTATS Objectif 1 V rifier si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme 1 1 Jusqu quel point les intervenants se conforment ils au contenu du manuel de l intervenant Dans l ensemble les intervenants croient en l objectif de boire contr l 97 2 et sont enthousiastes envers le programme 81 Seuls 16 2 consid rent que leur r le d intervenant Alcochoix est peu ou mest pas une source de satisfaction professionnelle et une minorit d intervenants 13 5 sont au programme parce que leur sup rieur l exige sans leur avoir demand leur avis Plus il y a eu de demandes pour suivre le programme dans une r gion plus les intervenants sont satisfaits de leur r le et plus ils sont enthousiastes envers le programme Les intervenants expliquent cette association comme un cycle positif o le fait de croire au programme les am ne en tre de meilleurs promoteurs En retour l affluence des usagers leur permet d observer un plus grand nombre de succ s th rapeutiq
106. contres possibles inscrire le nombre de rencontres 9 Dans votre tablissement le programme Alcochoix est il offert sur une base continue ou des moments pr d finis ex une session d valuation au printemps une l t et une l automne sur une base continue le programme est accessible tout au cours de l ann e des moments d finis pr cisez lesquels 10 Dans le cadre du programme Alcochoix vous est il arriv de r f rer un usager un centre de r adaptation Si oui comment cela s est il pass ex clart des crit res d admissibilit du centre simplicit de la proc dure d orientation accessibilit C non O oui 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 155 11 Parmi les usagers non admissibles que vous avez valu s combien ont refus d tre r f r s en deuxi me ligne malgr les r sultats de l valuation Qu avez vous fait accept dans Alcochoix en les informant du d fi important relever de fin de service autres Pr cisez 12 Y a t il une personne ressource que vous pouvez contacter au centre de r adaptation de votre r gion ex pour discussion de cas cliniques orientation en deuxi me ligne etc O oui L non Avez vous eu recours ses services Pourquoi O oui L non Si oui tes vous satisfait Pourquoi O oui C non 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 156 13 Y a t il u
107. d es par deux valuateurs ind pendants et le chercheur responsable de superviser ce processus a galement mis son point de vue sur les analyses afin d augmenter la validit des conclusions qui en ont t tir es Finalement les donn es recueillies justifient de proc der une valuation d impact dans le but de se prononcer sur l efficacit du programme Alcochoix En effet sachant que le contenu du programme est respect une valuation d impact pourra tre effectu e en tant assur que les effets qui seront observ s seront bel et bien attribuables au programme La pr sente valuation d implantation a fait ressortir certains l ments qui seront consid rer dans l orientation d une ventuelle tude d impact D abord tant donn que seules trois r gions sont en mesure d offrir la formule groupe du programme la planification de l tude exigera le recrutement d un nombre suffisant de participants qui auront suivi chacune des trois formules D autre part puisque des client les zone grise et non admissibles au programme y sont parfois admises il sera n cessaire d valuer et de comparer l efficacit du programme en fonction des trois groupes de client les tels que d finis par le DEBA A D intervention de 1 ligne discussion pour d terminer l orientation zone grise intervention deuxi me ligne En plus de mesurer l efficacit du programme une valuation d impact pourrait aussi valider les cri
108. dans la r ception du mat riel promotionnel seraient d autres sources d explication En effet en attente de ce mat riel plusieurs r gions n ont investi aucun budget dans la publicit r gionale et n ont fait aucune activit promotionnelle Et actuellement il y a eu du flottement avec l implantation nationale parce l on faisait rien parce qu il fallait attendre les outils qui venaient du national Ces difficult s avec la publicit et la promotion du programme auraient pour cons quence une m connaissance de l existence du programme et de son approche sous jacente Ts la publicit les gens taient m me pas au courant que a existait le programme qu il y avait une tape justement qui pouvait faire pour les gens qui taient pas rendus une probl matique au niveau de la consommation C est beaucoup un manque d information en tout cas dans notre secteur nous pour l implantation a t beaucoup un manque En retour le manque de promotion et cette m connaissance du programme tant de la part des usagers que des intervenants expliqueraient le faible taux d achalandage Si par exemple y a un client qui va consulter pour je sais pas mettons une rupture pour dire de quoi une rupture de couple pis que l autre intervenant parce que lui en fait pas d Alcochoix pis il sait peut tre m me pas que le programme se donne ou s il le sait y en sait peu de chose il va pas n cessairement r f
109. dans les r gions o un l ment facilitateur tait nomm cet l ment tait souvent consid r comme une piste de solution dans les r gions o il n avait pas t mis en place Contrairement aux obstacles il n est pas possible de placer en ordre d importance les facilitateurs l implantation qui ont t nomm s par les participants au cours de l tude Il est toutefois possible de mentionner que la coordination le marketing le financement la connaissance et la sensibilisation au programme ainsi que l int gration du programme Alcochoix l offre de services du programme d pendance sont les l ments facilitateurs les plus fr quemment mentionn s dans les groupes de discussion les entrevues t l phoniques et les questionnaires des intervenants Il est galement noter que plusieurs pistes de solution sont les images miroirs des obstacles par exemple si le manque de publicit est cit comme un obstacle l augmentation de publicit est nomm e comme piste de solution 3 5 2 1 Coordination L implication massive la croyance au programme l ouverture et le dynamisme de tous les acteurs intervenants Alcochoix autres intervenants de l tablissement pour l orientation intervenants des CRPAT gestionnaires cadres responsables l agence ou la sant publique RISQ au moment de l implantation sont consid r s comme importants Il semble n cessaire d assurer la prise en charge et le leadership du programme
110. de vise identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation et documenter le contexte r gional entourant l implantation du programme Alcochoix Huit r gions du Qu bec Montr al Qu bec Laval Chaudi re Appalaches Laurentides Abitibi Mauricie Centre du Qu bec Saguenay Lac St Jean fourniront pendant huit mois les donn es qui nous permettront d atteindre les objectifs de l tude 2 Participation la recherche Votre participation comporte les engagements suivants e Compl ter un questionnaire d une dur e d environ 20 30 minutes traitant de votre exp rience avec le programme Alcochoix et de votre perception au sujet de l implantation du programme au niveau r gional e Participer un groupe r unissant des intervenants Alcochoix de votre r gion afin de discuter de la formation Alcochoix re ue de l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne ainsi que des l ments qui ont facilit ou nuit l implantation du programme Cette rencontre aura lieu dans votre r gion et sera d une dur e d environ 2 heures e Participer un groupe qui r unira autant les gestionnaires que les intervenants impliqu s dans cette tude afin de commenter les r sultats de l tude Cette rencontre aura lieu Montr al ou Qu bec et sera d une dur e d environ 2 heures e Ne pas mentionner le nom d aucun usager lors des discussions e Ne pas r v ler le contenu des groupes de discussion
111. de l approche sur laquelle il repose Le manque de ressources humaines et financi res constitue le second obstacle On d plore qu il n y ait pas de budget r serv au programme Alcochoix et que le montant allou la promotion soit faible en comparaison d autres programmes de pr vention Ce d ficit serait galement responsable du manque d intervenants d di s au programme Le troisi me obstacle a trait au roulement de personnel lev tous les paliers Le roulement des intervenants peut occasionner un vide de service et augmente le besoin de formation Lorsqu un nouveau gestionnaire ou r pondant r gional est nomm un poste il doit d abord prendre connaissance du dossier ce qui entra ne un retard dans la prise de d cision un leadership fluctuant et l isolement des intervenants qui manquent de soutien jusqu ce qu un lien soit cr avec le nouvel arrivant 5 2 Quelles ont t les solutions apport es Quels l ments ont facilit l implantation Dans cette section les pistes de solution et les l ments qui ont facilit l implantation seront trait s simultan ment car dans les r gions qui ont mis en place un l ment il est consid r comme facilitateur alors que dans les r gions qui ne l ont pas fait on nomme le m me l ment en tant que piste de solution De plus les images miroir des obstacles sont aussi consid r es comme pistes de solution par ex alors que les intervenants rappo
112. de l intervenant e De plus certains intervenants pr f rent passer plus de temps sur certains exercices et laisser l usager explorer par lui m me d autres aspects Compte tenu de ces facteurs quelle fr quence abordez vous le contenu suivant avec l usager Jamais Parfois La plupart Toujours du temps Premi re rencontre Pr sentation du programme 1 2 3 4 Attentes des participants 1 2 3 4 D termination du nombre de rencontres 1 2 3 4 Utilisation du guide 1 2 3 4 Exercice sur la consommation standard 1 2 3 4 Consignes pour noter les consommations 1 2 3 4 Suggestion de pause sans alcool 1 2 3 4 Balance d cisionnelle 1 2 3 4 Conclusions 1 2 3 4 Jamais Parfois La plupart Toujours du temps Deuxi me rencontre Retour g n ral sur les derni res semaines 1 2 3 4 Retour sur les exercices des phases pr c dentes 1 2 3 4 Retour sur le d fi sans alcool 1 2 3 4 Discussion au sujet des objectifs 1 2 3 4 Utilisation des strat gies et des situations risque 1 2 3 4 Information sur la suite 1 2 3 4 Conclusions 1 2 3 4 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 158 17 Selon vous quels sont les facteurs qui ont facilit l implantation du programme Alcochoix A dans votre tablissement B au niveau r gional 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 159 18 Quels sont les obstacles que vous avez rencontr
113. de la publicit l int rieur du journal modifient le type de client le rejointe De plus il semble qu une publicit mal cibl e am nerait beaucoup d usagers non admissibles au programme qui doivent tre orient s en deuxi me ligne par la suite valuation d implantation du programme Alcochoix 65 Tableau 12 Temps coul entre le moment o l usager a entendu parler du programme pour la premi re fois et l appel en jours Ensemble des R gions pilotes R gions nouvelles r gions n 243 n 51 n 294 Minimum 1 1 1 Maximum 4380 545 4380 M diane 14 7 14 Moyenne 226 7 37 3 193 8 cart type 538 9 96 5 496 6 D lt 0 001 Figure 1 Pourcentage cumulatif des usagers qui ont appel Alcochoix en fonction du temps dans les r gions pilotes et les r gions nouvelles R gions pilotes n 243 86 4 62 1 73 7 51 4 7 jours 14 jours 30 jours 6 mois 1 an R gions nouvelles n 51 98 0 843 94 1 i 74 5 56 9 7 jours 14 jours 30 jours 6 mois 1an valuation d implantation du programme Alcochoix 66 Cette session ci ils ont chang de place dans la Presse pour l annoncer pis on a eu le tiers des clients qu on a habituellement On en avait sept chaque en individuel plut t qu une vingtaine a l a compl tement diminu Pis ils ont d j essay de l annoncer dans Voir pis l ils ont eu trois cents appels au lieu de
114. de participants cette tude ont t form s par de nouveaux formateurs ce qui ne permet pas de comparer la satisfaction entre ceux qui ont t form s lors du projet pilote et ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs Par contre des critiques sont mises par rapport l accessibilit de la formation la fr quence est trop faible et il est difficile de recruter le nombre de personnes exig es pour que les formateurs se d placent en r gion Former des formateurs r gionaux devrait faciliter l acc s la formation dans les r gions en la rendant disponible un plus petit nombre d intervenants des co ts abordables En attendant que toutes les r gions aient leurs propres formateurs des mesures transitoires pourraient tre mises en place telles qu assouplir le nombre de personnes exig es pour que les formateurs se d placent dans une r gion songer un m canisme de formation distance ou encore un coaching r gional De plus la mise sur pied d un m canisme de soutien ou de supervision pour les formateurs devrait assurer une formation de qualit uniforme dans l ensemble des r gions Objectif 5 Obstacles l implantation et pistes de solution Les trois principaux obstacles identifi s par les participants de l tude sont 1 des lacunes au niveau de la publicit et de la promotion 2 le manque de ressources humaines et financi res consacr es au programme et 3 le roulement de personnel t
115. des groupes de discussion a galement permis de constater une certaine confusion chez les intervenants entre les crit res d exclusion au programme et les crit res qui sont consid rer afin d accepter ou non un usager Le fait de d passer les crit res de consommation risques pour les drogues d avoir re u une demande de la part du m decin pour cesser de boire ou d tre enceinte sont des crit res d exclusion et m nent automatiquement un refus Les crit res consid rer afin de d cider si le client est admis ou non concernent les usagers qui vivent une p riode de crise qui ont un grave de probl me de sant mentale ou qui prennent des m dicaments prescrits sur une base r guli re Dans ces situations l intervenant doit valuer si la personne est en mesure de suivre le programme ou si elle a besoin d autres services concomitants Dans les groupes de discussion les intervenants discutent parfois de ces crit res comme s il s agissait de crit res d exclusion croyant parfois tort ne pas respecter les crit res d ligibilit au programme valuation d implantation du programme Alcochoix 63 Dans le fond moi les trois points que je remarquais qui ressortaient c est la m dication oui c est pas toujours vident Cependant moi dans mon secteur si je refuserais des gens qui prennent de la m dication ben j aurais aucun client parce qu ils en ont tous des m dications Au cours des discussions au sujet de
116. des intervenants que des cadres CSSS et des professionnels qui travaillent l Agence est galement consid r e comme facilitante Ce que j encouragerais une r gion qui veut implanter le programme devrait avoir minimalement deux intervenantes parce si une tombe malade pis qu elle est pas form e ben a va prendre encore six mois avant qu elle soit form e qu elle puisse en faire qu elle puisse le donner c est pas gagnant 3 5 2 15 valuer le programme et documenter son efficience Certains intervenants et r pondants r gionaux notent l importance de d montrer statistiquement l efficacit du programme afin de le rendre politiquement plus attrayant Il semble donc n cessaire de documenter son efficience en termes d achalandage en tenant compte du budget de la publicit et du fait qu il s agit d un programme de pr vention rapport co t b n fice En ce sens le monitorage du programme doit tre fait l aide d outils statistiques et d l ments obtenus dans l ICLSC a permettrait aussi peut tre de s ajuster pis de dire ben finalement pour un programme de pr vention consid rant la publicit le montant X global et m me plafond l qu on peut pas mettre davantage parce qu on n a pas le budget ou ben c est bien c est un bon rythme de croisi re l implication de la sant publique est soulign e comme un l ment important pour faciliter l implantation d Alcochoixt Cett
117. ditions de recherche dont les valuation d implantation du programme Alcochoix 29 tudes en communication l innovation consid r e comme une nouvelle information et en marketing l innovation consid r e comme un produit ou un service dont l adoption est bas e sur une analyse rationnelle de co ts b n fices ont aussi contribu l avancement des connaissances sur la diffusion des innovations Greenhalgh et al 2004 Les conceptions qui d coulent de ces th ories et traditions de recherche ont cependant fait l objet de certaines critiques telles que leur caract re pro innovation qui place les utilisateurs dans un r le passif et qui sous estime l opposition la controverse ou le rejet de l innovation les processus d adoption propos s qui reposent sur des traits fixes de personnalit le fait que seule l innovation individuelle soit prise en compte et finalement que les r sultats issus des recherches sur la diffusion des innovations soient transf r s toutes sortes de nouveaux contextes ou situations Anderson 2004 Callon amp Latour 1986 Greenhalgh et al 2004 Suite ces critiques d autres domaines d tudes se sont int ress s la diffusion des innovations par exemple la promotion de la sant o l innovation est per ue comme une id e qui favorise les comportements et les modes de vie sains Greenhalgh et al 2004 Parall lement ces d veloppements une conception plus dynamique et i
118. dont les trois principaux les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion le manque de ressources financi res et le roulement de personnel tous les paliers Plusieurs l ments facilitateurs et pistes de solution ont t propos s par les participants objectif 5 L ensemble de ces donn es permet de proposer des recommandations qui visent r pondre ces difficult s ou obstacles De plus l valuation d implantation elle m me a d j permis d amorcer certains changements Ainsi un r pondant r gional a affirm avoir effectu une certaine prise de conscience quant son r le jouer dans l implantation du programme et certains intervenants ont soulign que l tude a permis de briser leur isolement ainsi que d offrir un levier pour l avancement du programme Cette tude fait non seulement ressortir des d terminants communs la diffusion d autres innovations mais aussi la pr sence d obstacles qui sont sp cifiques au programme Alcochoix et son contexte d implantation ainsi que de nombreuses interrelations complexes et vari es entre les obstacles Ces r sultats rappellent l importance d effectuer une valuation de l tat d implantation de tous les programmes nouvellement adopt s par une organisation d autant plus que l efficacit d un programme d pend largement de la qualit de son implantation Barry Domitrovich amp Lara 2005 Fixsen et al 2005 Parmi les forces de l tude il im
119. e tant une id e une pratique ou un objet qui est per u comme nouveau par un individu ou d autres unit s d adoption Au Qu bec d un point de vue plus social Bouchard 1999 d finit l innovation sociale comme toute nouvelle approche pratique ou intervention ou encore tout nouveau produit mis au point pour am liorer une situation ou r soudre un probl me social et ayant trouv preneur au niveau des institutions des organisations des communaut s L innovation ne r f re donc pas la simple g n ration d id es invention ou cr ativit mais implique galement la mise en pratique de ces id es nouvelles Hartley 2005 Les sources d innovation au sein des organisations publiques seraient selon Landry et ses collaborateurs 2007 de deux ordres les innovations intrins ques qui sont d velopp es l int rieur de l organisation et les innovations extrins ques qui sont d velopp es l ext rieur de l organisation Lorsque l innovation est d velopp e l ext rieur de l organisation situation la plus fr quente dans les organisations publiques des processus d adoption ou de diffusion de l innovation d cision quant l adoption ou le rejet de l innovation entrent en jeu D ailleurs la r ussite d une innovation serait tributaire de sa diffusion West et al 2003 Il est important de mentionner qu il n existe aucun consensus quant la terminologie utilis e par les diff rents auteurs lorsqu
120. e a m agace parce que je me dis bon la personne du CSSS peut tre va avoir de la difficult La personne du CSSS va devoir revoir tout ce que je lui donne comme outil dans le fond parce que peut tre qu on passe comme je dis un petit peu plus vite 80 D ailleurs des intervenants de CRPAT ont aussi critiqu le fait d tre pr sents la m me Donc on a t form mais en m me temps on a t form en m me temps que des gens qu on devait former Alors on avait trouv a un peu bizarre l On avait le mandat de former des gens formation que les intervenants des CSSS surtout qu ils s attendaient tre ceux qui formeraient ces intervenants Les formateurs d plorent que certaines personnes pr sentes la formation ne soient pas peut tre une dizaine mais j avais beaucoup de cadres Je me disais l je forme pour former des intervenants deux trois intervenants l accueil int ress es au programme ou n auront jamais l appliquer ex des cadres intervenants qui occupent des postes sans lien avec la client le adulte Ils critiquent galement le fait que certains participants n aient pas t inform s de la raison de moi je l ai vu dans les formations qu il y a des gens qui taient l pis tant t a t dit qui savaient pas pourquoi qui avaient aucun int r t que les directions n avaient pas pris la peine de dire qu est ce que tu vas faire l est
121. e une destination individus praticiens ou organisations qui adoptent soutiennent et g rent les installations et l utilisation de l innovation un lien de communication agent de changement qui travaille activement pour implanter l innovation un m canisme de feedback flux r gulier d information sur les performances qui op rent dans une sph re d influence facteurs sociaux conomiques politiques historiques et psychosociaux qui influencent directement ou indirectement les individus organisations ou syst mes L implantation d une innovation serait selon eux un processus en 6 tapes 1 Exploration et adoption cette tape correspond la diss mination et l adoption de l innovation telles que propos es par le mod le d Oldenburg et Parcel 2002 Autrement dit l implantation d un programme est une tape du processus de diffusion d une innovation qui fait suite l adoption selon Oldenburg et Parcel 2002 mais qui inclut la diss mination et valuation d implantation du programme Alcochoix 31 l adoption selon Fixen et ses collaborateurs 2005 Les diff rents mod les ont donc des fa ons diff rentes de nommer et structurer les tapes du processus 2 Installation du programme cette tape vise s assurer que les conditions pr requises pour l implantation sont en place par exemple le financement les ressources humaines le d veloppement de politique les m canismes d orientation etc 3 Imp
122. e valuation servirait une offre de services De leur c t les intervenants des CRPAT consid rent que la pr sence d une personne ressource est rassurante et source de soutien pour les intervenants des CSSS et que l arrimage est facilit par une personnalisation du partenariat lien direct entre les intervenants galement il a t sugg r de faciliter l acc s au soutien offert par la personne ressource Je pense que les partenariats tout a sont facilit s quand les gens se connaissent quand on est capable de mettre un visage sur ton nom un certain lien c est des choses qui sont mon avis facilitantes Des rencontres lors de tables r gionales avec les intervenants des CSSS ont permis aux personnes ressources des CRPAT de mieux conna tre le programme de susciter davantage leur motivation face au programme tant donn l enthousiasme manifest par les intervenants des CSSS et de briser l isolement Ceux qui ne participent pas ce genre de rencontres sugg rent qu elles soient mises en place Moi a rencontres r gionales m a apport effectivement une meilleure connaissance du programme l aspect concret Ben c est l fun de voir aussi la client le avec qui ils sont confront s qui est souvent diff rente et souvent semblable celle que moi j ai en deuxi me ligne l Des questionnements aussi ben c est l fun d changer moi aussi je suis toute seule de mon c t d intervenan
123. e moi je trouve que a va tr s bien Dans deux r gions la collaboration est plus ou moins fonctionnelle L ouverture des CRPAT n est pas remise en question mais les contacts sont peu fr quents Dans l une de ces r gions les intervenants disent avoir peu consult le CRPAT les quelques contacts concernent surtout l orientation des usagers Par contre ils ont t tr s ouverts nous offrir du soutien de la formation des choses comme a mais c est nous qui n en avons pas b n fici jusqu maintenant Dans l autre une entente prise entre les intervenants des CSSS d accepter tous les cas de la zone grise selon le DEBA A D afin d viter de prendre contact avec le CRPAT chaque fois fait en sorte qu ils ne sollicitent pas la deuxi me ligne C est plut t entre eux que les intervenants vont chercher l aide dont ils ont besoin Parce que pendant la s lection on fait les appels dans le m me local les trois c t donc apr s chaque appel si on a vraiment un questionnement par exemple si on n est pas s r s il peut tre accept dans le groupe parce que c est un client un petit peu particulier on peut parler directement avec la personne qui est concern e Fac c est peut tre plus entre nous l qu on s entraide plut t qu avec l aide du centre de r adapt Finalement dans une r gion nouvelle la collaboration semble tr s difficile De nombreuses frictions et une riva
124. e souvent c est des proches des enfants le conjoint le patron fac ts tu es pas la m me place l Fac c est pour a que j trouvais int ressant l le travail au niveau motivationnel pis les amener justement r fl chir pis questionner pour voir o ils vont se ramasser l avec une conscience plus de la situation actuelle Ensuite plusieurs intervenants ont galement adapt Alcochoix aux besoins de diverses client les dont le profil correspond la premi re ligne mais non admissibles au programme ex les usagers qui ont des probl mes de sant physique qui n cessitent l abstinence ou qui souffrent de troubles mentaux Pour les usagers qui vivent une crise personnelle ou qui souffrent de troubles de la sant mentale une augmentation du nombre de rencontres ainsi que l introduction d l ments pertinents l autre probl matique ex gestion de l anxi t sont des exemples d adaptation si le client ne r pond pas aux crit res Alcochoix propres Alcochoix mais qu il cadre la premi re ligne a va de toute fa on la premi re ligne donc on l int gre dans Alcochoix On adapte notre programme en fonction de Donc Alcochoix c est quoi 35 consommations maximum a existe plus Des fois il y a des probl mes au niveau sant mentale de troubles anxieux justement troubles d pressifs qui sont pr sents donc on doit s adapter aussi Finalement des adaptations sont effectu es
125. e Dollard Cormier Jo l Tremblay Chercheur Centre de r adaptation Ubald Villeneuve et Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches A RENSEIGNEMENTS AUX PARTICIPANTS 1 Objectifs de la recherche Les objectifs consistent v rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe et si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme De plus l tude vise identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation et documenter le contexte r gional entourant l implantation du programme Alcochoix Huit r gions du Qu bec Montr al Qu bec Laval Chaudi re Appalaches Laurentides Abitibi Mauricie Centre du Qu bec Saguenay Lac St Jean fourniront pendant huit mois les donn es qui nous permettront d atteindre les objectifs de l tude 2 Participation la recherche Votre participation comporte les engagements suivants e Participer un groupe r unissant des intervenants Alcochoix de votre r gion afin de discuter de la formation Alcochoix re ue de l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne ainsi que des l ments qui ont facilit ou nuit
126. e consulter en deuxi me ligne Moi c est arriv une fois que j avais accept de faire le programme avec un jeune qui consommait du cannabis aussi mais il voulait pas aller CRPAT il consommait trop d alcool aussi Certains intervenants ont quant eux choisi d largir les crit res d admission Le besoin d acqu rir une exp rience de travail avec le programme est l une des raisons mentionn es pour expliquer cette d cision les intervenants tenteraient ainsi de pallier au faible taux d achalandage Fac c est a on accepte beaucoup de monde pour se faire la main aussi l avec le programme parce que si on n a pas de client on perd les notions tout a Fac oui disons qu on est assez lastique D autres motifs sont galement soulev s et varient selon les intervenants et les r gions D abord des clients de premi re ligne ont t accept s dans Alcochoix faute de programme alternatif s adressant ce type de client le on a souvent des discussions cliniques savoir mon dieu est ce que j accepte ce client l dans Alcochoix parce que j pense qu on se base d j en partant sur la grille DEBA alcool et si le client ne r pond pas aux crit res Alcochoix propres Alcochoix mais qu il cadre la premi re ligne a va de toute fa on la premi re ligne donc on l int gre Alcochoix Certains intervenants vont admettre au programme des clients qui cotent zone grise au
127. e implication aurait d ailleurs permis dans une r gion d assurer le monitoring du programme et des r troactions aux intervenants et aux gestionnaires quant l tat de la situation au fonctionnement du programme Et il y avait bien s r ce qui a t extr mement important je pense c est le r le de la sant publique plus important ce moment l que pr sentement Dans le sens qu il y a eu tout de suite du monitoring alors les gens se regardaient aller taient capables de savoir combien de clients ils avaient de mettre a en commun de faire une r troaction valuation d implantation du programme Alcochoix 107 3 5 2 16 Implication d un coordonnateur au programme Dans une r gion la pr sence d un coordonnateur r gional qui assume le r le d agent de liaison entre les CSSS et qui s implique dans la table r gionale aurait facilit l implantation du programme entre autres en facilitant la circulation de l information Maintenant d autres choses aussi il n y a pas juste eu la table des intervenants c est qu il y avait quelqu un des intervenants qui est le poteau un esp ce d agent de liaison d une certaine mani re l agent de regroupement de tout ce monde l C est elle qui envoie les comptes rendus les ordres du jour quand il y a quelque chose faire circuler qui fait circuler l information 3 5 2 17 Adapter le programme au contexte local ou r gional Il semble
128. e l information avec le minist re au sujet des consignes propres au budget aurait entra n un manque de ressources financi res pour Alcochoixt l argent lui tant destin ayant d j t annonc et distribu d autres fins il y a eu du cafouillage l ann e que la ministre Delisle a annonc son quatre millions pour les services de premi re ligne on a eu la consigne une fois que tous nos budgets de d veloppement taient d j distribu s et annonc s a pas t fort fort du minist re cette ann e l donc nous on peut pas on n a pas mis de sous au CSSS pour les intervenants de premi re ligne Le manque de leadership dans la prise en charge du programme aurait aussi un impact sur les prises de d cision et par le fait m me sur l argent investi dans le programme Le manque de ressources financi res aurait donc un impact sur certains obstacles interm diaires en retour ces obstacles nuisent au budget allou au programme Moi c est ce que j ai vu en quatre ans plus le chef de service qui tait l tait impliqu dans trop de dossiers moins il avait du temps Alcochoix et a avait un impact direct sur l argent sur le temps sur les d cisions valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 4 INTERPR TATION DES R SULTATS 117 valuation d implantation du programme Alcochoix 118 Comme cela fut le cas dans la section analyse des r sultats l interpr tation des r sul
129. e la formule de groupe ne soit pas offerte dans toutes les r gions tant donn le peu de suivis effectu s les intervenants rapportent prouver de la difficult maintenir les acquis de la formation Oui mais je suis d ue dans le fait qu on n a pas de clients l qui peuvent participer aux rencontres alors c est toujours un recommencement pour nous bon de s asseoir de regarder on n a pas de spontan it dans les rencontres l Le peu de suivis effectu s sert galement de justification pour ne pas former d intervenants au programme C est donc un cercle vicieux qui s enclenche puisqu en retour pour augmenter le nombre de participants au programme il est n cessaire que davantage d intervenants soient form s au programme C est toujours l uf ou la poule On formera pas n cessairement l intervenant parce que l on n a pas assez de demandes mais en m me temps on veut plus de demandes mais si on a plus de demandes ben a nous prend aussi des intervenants De plus dans le but d acqu rir plus d exp rience quelques intervenants ont tendance accepter dans le programme des clients qui ne r pondent pas tout fait aux crit res d admissibilit Fac c est a on accepte beaucoup de monde pour se faire la main aussi l avec le programme parce que si on n a pas de clients on frire perd les notions tout a Fac oui disons qu on est assez lastique Le faible taux d achala
130. e le r le des intervenants de CRPAT Pr ciser l aide de t ches concr tes Ces t ches correspondent elles ce que vous faites pr sentement Si non en quoi diff rent elles Croyez vous que vous pourriez offrir autre chose aux intervenants Alcochoix Si oui quoi 6 Y a t il des occasions officielles d changer avec les intervenants Alcochoix ex table r gionale Si oui quelle fr quence ces rencontres ont elles lieu Qui y participe Qu est ce que ces rencontres vous apportent ou que croyez vous qu elles vous apporteraient 7 Qu est ce vous aimez dans ce r le de soutien aux intervenants Alcochoix Qu est ce qui vous pla t moins Comment pourrait on am liorer ces l ments 8 Maintenant nous allons largir la discussion pour traiter de l implantation du programme Selon vous quels sont les facteurs qui ont facilit l implantation du programme Alcochoix dans votre r gion 9 Quels sont les obstacles que vous avez rencontr s lors de l implantation du q programme Quels sont ceux qui persistent Qu est ce qui pourrait vous aider les surmonter 10 A t on oubli quelque chose Y a t il des points que vous voudriez ajouter Merci tous Ce fut tr s enrichissant Nous vous contacterons pour vous inviter au d voilement des r sultats bruts de l tude Au revoir 10 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 166 LISTE DE QUESTIONS POSER AUX RESPONSABLES R GIONAUX v
131. e les crit res d ligibilit du programme Au cours de l tude 349 usagers ont fait une demande d aide ou ont t orient s Alcochoix et la majorit ont t admis au programme 90 4 Il est cependant important de noter que dans certaines r gions les usagers sont d abord valu s par un service d accueil avant d tre orient s au programme Un premier tri est effectu ce moment ce qui pourrait avoir gonfl le taux moyen d admission au programme Les fiches compl t es lors de l valuation par les intervenants Alcochoix montrent que les usagers qui se pr sentent au programme sont g s de 18 85 ans qu ils ont en moyenne 45 8 ans cart type de 11 3 ans Une proportion quivalente d hommes et de femmes 49 7 vs 50 3 compose l chantillon Alors qu autant d hommes et de femmes sont admis au programme x 1 0 9 p 0 3 une proportion plus lev e d hommes n y sont pas admis 71 9 x 1 6 1 p lt 0 05 L ge des usagers n a pas d influence sur l admission ou non au programme La majorit des usagers d tiennent un dipl me universitaire 38 8 ou coll gial 24 6 environ le tiers ont compl t leur quatri me ou cinqui me ann e du secondaire 30 7 tandis qu une minorit poss de une scolarit de niveau secondaire 1 3 5 5 ou primaire 0 3 Comme l indique le tableau 6 la proportion d usagers qui d tient une scolarit de niveau primaire ou secondai
132. e ligne 50 0 50 0 14 valuation d implantation du programme Alcochoix 61 Le motif de non admission au programme le plus fr quent est la consommation d alcool trop lev e des usagers 37 9 D autres raisons ont galement t voqu es telles que la consommation de m dicaments prescrits ou de drogues 10 3 le manque de motivation 10 3 une crise dans la vie personnelle 3 4 des raisons m dicales 3 4 et autres probl mes de jeu rechute etc 10 3 Les r sultats indiquent galement que chez 24 1 des usagers plus d un motif est responsable de leur non admission au programme Les usagers qui ne sont pas admis au programme sont en majorit orient s dans un CRPAT 85 2 quelques uns se font plut t proposer un suivi psychosocial 11 1 tandis que 3 7 ont refus d tre r orient s Les groupes de discussion effectu s aupr s des intervenants ont permis d obtenir de l information qualitative propos du respect des crit res d ligibilit au programme Dans deux r gions participantes les intervenants n ont accept que la client le admissible au programme Dans les autres r gions certains intervenants se sont sentis oblig s de recevoir au programme des client les non admissibles pour diff rentes raisons telles que la situation g ographique CRPAT trop loign la non acceptation par les CRPAT d usagers qui ne sont pas d pendants aux substances consomm es et le refus des usagers d
133. e satisfaisant Pourquoi 2 Dans votre r gion quelle a t l attitude des acteurs suivants envers le nouveau programme Alcochoix r serv e passive enthousiaste etc la population les intervenants les gestionnaires 3 Comment avez vous proc d pour d terminer quand et combien d intervenants seraient form s dans votre r gion Comment avez vous s lectionn les personnes qui ont re u la formation 08 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 167 4 Racontez moi ce qui s est pass apr s la formation des premiers intervenants Qu avez vous fait pour implanter le programme 5 Actuellement combien de CSSS offrent le programme dans votre r gion Combien d intervenants sont disponibles pour offrir le programme 6 Y a t il une table r gionale pour le programme Alcochoix En d autres mots les intervenants Alcochoix se rencontrent ils r guli rement Si oui qui assiste ces rencontres intervenant du CRPAT des CSSS cadres etc 7 Comment recrutez vous les participants au programme publicit dans les journaux affiches orientations par d autres services etc 8 Quand croyez vous tre en mesure d atteindre les objectifs du MSSS Au besoin rappel de l objectif le programme Alcochoix doit tre offert dans tous les CSSS d ici 2010 9 Quels sont les l ments qui ont facilit l implantation du programme Alcochoix dans votre r gion 10 Quels obstacl
134. ec les usagers 3 1 2 1 Attitudes des intervenants envers le programme Les donn es recueillies l aide du questionnaire de l intervenant permettent de constater que la grande majorit des intervenants 94 5 offrant le programme Alcochoix croient que le boire contr l est un objectif pertinent pourvu qu il s adresse une client le cibl e des personnes qui n ont pas de d pendance l alcool et qui ont une stabilit sociale et psychologique Quelques intervenants adoptent toutefois des points de vue diff rents Ainsi 13 9 des intervenants sont avis que l objectif de boire contr l est pertinent pour toute personne ayant un probl me d alcool et ce peu importe la gravit l autre extr mit du spectre 2 8 des intervenants croient que l abstinence demeure la meilleure solution pour toute personne ayant un probl me d alcool car le boire contr l est tr s difficile maintenir long terme Dans l ensemble les intervenants sont enthousiastes 81 envers l approche d intervention du programme Alcochoix Les autres se disent neutres 8 1 ou sont plut t sceptiques 10 8 face au programme D autre part la plupart des intervenants ont t consult s et taient int ress s par Alcochoix avant d tre int gr s au programme 73 Toutefois 13 5 des intervenants ont t consult s mais ont subi beaucoup de pression afin d accepter le poste et 13 5 n ont pas t consult s leur implica
135. egistrement sera d truit imm diatement apr s sa transcription Si vous prouvez un quelconque malaise face ce proc d nous vous invitons l exprimer tout moment au cours de la conf rence Vous serez galement convi s r pondre un questionnaire sur une base volontaire Ce questionnaire est anonyme c est dire qu aucune information recueillie ne nous permettra de vous identifier valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 9 QUESTIONNAIRES ET CANEVAS DES GROUPES DISCUSSION ET DE L ENTREVUE TELEPHONIQUE 147 valuation d implantation du programme Alcochoix 148 Fiche de l usager Nom Pr nom No dossier Adresse Ville Code postal T l r s T l tr Num ro d assurance maladie Exp Sexe CLSC ge Interviewer Scolarit compl t e Date de l valuation O entre 0 et 6 ann es primaire O entre 7 et 9 ann es 1 3 secondaire O entre 10 et 12 ann es 4 ou 5 secondaire O entre 13 et 15 ann es coll gial O plus de 15 ann es universitaire Comment avez vous entendu parler du programme Alcochoix O journaux O radio t l vision internet O affiche d pliant O parent ou ami O autres services du CLSC O m decin ailleurs qu au CLSC O autre pr cisez Temps coul entre le moment o vous avez entendu parler du programme pour la premi re fois et le moment o vous avez appel Temps coul entre le moment o
136. elle a cr des liens significatifs avec les participants et a effectu le suivi de fa on structur e et conforme la m thodologie pendant toute la p riode de cueillette des donn es Finalement elle a facilit l int gration de la nouvelle arrivante avant de nous quitter pour occuper un poste permanent ailleurs Catherine Patenaude a poursuivi le travail avec une rigueur et une disponibilit digne de mention Elle a transcrit tous les verbatims codifi les donn es sur N Vivo analys les donn es qualitatives effectu la recension des crits et particip de fa on importante la r daction du rapport V ronique Chadillon Farinacci est venue nous aider pr parer la pr sentation des r sultats elle nous a cr un magnifique document Power Point Enfin Thierry Favrod Coune stagiaire postdoctoral form au programme Alcochoix en Suisse a particip toutes les discussions m thodologiques l interpr tation des donn es et a mis de pr cieux commentaires lors de la r daction du rapport Pour terminer nous voulons remercier le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture ainsi que son partenaire dans cette action concert e le minist re de la Sant et des Services sociaux pour la subvention qu il a accord e cette tude d valuation d implantation du programme Alcochoix Louis Georges Cournoyer H l ne Simoneau Michel Landry Jo l Tremblay valuation d implantation du programme
137. en le canevas du programme officiel Toutefois une minorit d intervenants ne croient pas en l objectif de boire contr l 2 8 approche sur laquelle repose Alcochoix ou sont insatisfaits de leur r le d intervenant au programme 16 2 Un seul groupe de discussion fait tat de modifications majeures au contenu lors de l application du programme Recommandation aux personnes responsables de la formation la personne responsable de la formation devrait s assurer de transmettre les pr requis pour s inscrire la formation de base au responsable de l Agence qui planifie une formation dans sa r gion Ce dernier devrait son tour s assurer que les personnes qui seront form es ont les caract ristiques requises pour cette formation L application de ce processus de s lection devrait permettre de limiter le nombre d intervenants qui ne respectent pas le canevas du programme officiel lors de leurs interventions aupr s des usagers Objectif 2 V rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible 2 1 Respect des crit res d ligibilit En g n ral la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit Cependant des usagers qui ne correspondent pas aux crit res d admissibilit sont parfois accept s pour diverses raisons qui sont num r es dans la section 3 2 1 de l annexe R sultats Recommandation aux formateurs et aux concepteurs du programme o
138. eneeneneeneeneneeneee 133 ANNEXE 8 AVIS THIQUE DU GROUPE DE PR SENTATION DES R SULTAT 145 ANNEXE 9 QUESTIONNAIRES ET CANEVAS DES GROUPES DISCUSSION ET DE L ENTREVUE T L PHONIQUE E Sd Gerra in 147 ANNEXE 10 SIGLES COURAMMENT UTILIS S DANS LE TEXTE nn 169 valuation d implantation du programme Alcochoix 9 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Contexte r gional des r gions participantes 40 Tableau 2 Satisfaction professionnelle reli e au r le d intervenant au programme Alcochoix 51 Tableau 3 Corr lations entre les croyances les attitudes et le nombre de fiches d usagers par R BION inserer imieesssscnesin Rene net TE Re NT nn nine des sn teen dde E td dede etes eee 53 Tableau 4 Proportion du contenu des rencontres qui provient directement du programme s sssseseee 53 Tableau 5 Fr quence de pr sentation du contenu aux usagers 54 Tableau 6 Admission au programme selon le niveau de scolarit 58 Tableau 7 Distribution des usagers selon le niveau de scolarit par r gion et comparaison avec la population r gionale seen 59 Tableau 8 Profil de la consommation des usagers en fonction du sexe 60 Tableau 9 Profil de la consommation des usagers en fonction de l admission au programme s s s 60 Tableau 10 Taux d admission au programme en fonction du score au QBDA 60 Tableau 11 Sources de r f rence au programme en fonction des r gions 63 Tableau 12 Temps coul entre
139. enneencesneenneeneeencesneenne eee nneesmeenesneemeenneneenn ee 27 1 TL L INNOVATION ne secs teste tenna den seine ses nane sans certe senc ina ta it ec cn se temnn ten aseara risi dosettes 28 1 2 LA DIFFUSION DES INNOVATIONS ssoossoossoossoossoossosssoossoosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssosssesssoss 28 1 3 L IMPLANTATION DE PROGRAMME ssesseseseseosossesessecocesseseeresoreososseseseseoeessesesesrocesseseeseseoeesesseseseseeeeeses 30 1 4 D TERMINANTS DU PROCESSUS D INNOVATION s sessesesesseseeseseoeossssesescorosessesesesrocoesssseseseoeosssseseseoeeeeeses 31 1 4 1 Obstacles l implantation ss 34 1 4 2 Facilitateurs l implantation ou recommandations pour une implantation r ussie 000000000000 34 1 4 3 L valuation d implantation 35 ANNEXE 2 M THODOLOGIE ner nreneneeneneneeneneenenennenennenenneneneeneeenenennenenneneneeneneeneneneneee 38 2 1 LES R GIONS PARTICIPANTES verdsatt r dose daostennnnee nsc don enue dense tce sen enben den ann emena se ei een bat ta dons 39 2 1 1 M ntr dl esne niir ei aa n a a ind telnet errant antennes andere ironie st anna tion ees desde need 39 ETALONO ar PRE EEE RER E OO UE AOT EN O A 39 2 1 3 Chaudi res Appalaches ere 39 2 1 4 Capitale Nationale iii 40 2 1 5 Laurentides SM Rene ne Men Ne E Me en EN M re tte 41 2 1 6 Mauricie Centre du Qu bec iii errerrnnrees se cesrensseseececeeneseseeeeemeeeseneesssee 41 2 1 7 Saguen
140. ens il devient important pour les acteurs impliqu s d tre bien inform s propos de l innovation Berwick 2003 Deschesnes et al 2008 Finalement Fleuren et ses collaborateurs 2004 soulignent que les interrelations entre les d terminants ne sont pas claires En effet il semble que les d terminants de l innovation interagissent de mani re complexe les uns avec les autres rendant difficiles la pr diction et la g n ralisation Greenhalgh et al 2007 Wejnert 2002 souligne d ailleurs le besoin d tudes qui s int resseront aux interrelations entre les variables qui influencent la diffusion des innovations Comme mentionn es pr c demment l assimilation et la consolidation d une innovation ne sont pas un processus lin aire Il est donc possible que des d terminants soient communs aux diff rentes tapes de la diffusion des innovations Ainsi les facteurs qui ont influenc l adoption ou la diss mination de l innovation pourraient galement influencer son implantation D ailleurs il semble que des approches passives de diss mination de l innovation accessibilit l information seule ne soient pas des strat gies d implantation efficaces Un plan strat gique de marketing social serait donc b n fique afin de mobiliser le soutien de la population ainsi que des politiciens Fixsen et al 2005 La diss mination a galement t abord e par d autres auteurs qui ont cibl certaines strat gies plus ou m
141. ent l tude Mon r le consiste poser les questions et couter Je ne participerai pas la discussion comme telle Sentez vous bien l aise de vous exprimer et de commenter les interventions des autres participants C est s r il y a des gens qui s expriment plus facilement que d autres Comme nous d sirons vous entendre tous il est possible que je pose des questions directement ceux qui parlent moins 10 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 165 QUESTIONS 1 On pourrait commencer par se pr senter dites votre nom le nom de l tablissement o vous travaillez ainsi que les circonstances qui vous ont amen Alcochoix 2 Parlez nous de votre exp rience avec Alcochoix Quelle est votre impression g n rale sur le programme 3 Que pensez vous du soutien offert par la deuxi me ligne CRPAT aux intervenants Alcochoix aidant ou peu utile rassurant ou stressant Comment la pr sence d une personne ressource au CRPAT influence t elle l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne ex facilit de r f rer 4 Dans votre r gion fait on r guli rement appel vos services Comment cela se passe t il habituellement ex l intervenant appelle au besoin il y a des rencontres dates fixes pr vues cette fin Consid rez vous que les intervenants utilisent ad quatement vos services fr quence type de services demand s etc 5 Selon vous quel devrait tr
142. ent le ible 36 Boire contr l 20 65 pour tous 36 36 Int gration au 07 03 06 CE programme 36 36 36 Satisfaction 32 05 07 04 ie envers le r le 36 36 36 37 Disposition 41 08 18 29 58 a envers l approche 36 36 36 37 37 33 02 13 23 59 49 _ Nombre de fiches 36 36 36 37 37 37 za a Le nombre de participants est inscrit entre parenth ses pour chaque corr lation p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 Tableau 4 Proportion du contenu des rencontres qui provient directement du programme Proportion du contenu Fr quences et pourcentages n 100 11 34 4 Entre 90 et 99 9 28 1 Entre 75 et 90 10 31 2 Entre 60 et 75 1 3 1 Entre 40 et 60 1 3 1 Total 32 100 Dans ce m me questionnaire les intervenants devaient indiquer la fr quence avec laquelle ils pr sentent chaque l ment de contenu propos dans le manuel et ce pour les deux premi res rencontres individuelles Afin de calculer des moyennes un score de 0 a t attribu la r ponse jamais un score de 1 la r ponse parfois 2 la plupart du temps et 3 toujours Comme l indique le tableau 5 la moyenne de l ensemble des l ments de contenu se situe 2 5 pour les deux rencontres ce qui signifie que les intervenants pr sentent en moyenne entre la plupart du valuation d implantation du
143. ent je l ai donn avec une intervenante du CLSC qui avait eu la formation genre un an avant parce qu elle devait donner le programme donc si a avait pas t d elle j aurais eu un peu plus de mal Ce qui fait que c tait int ressant parce que quand je suis arriv e la formation ben l j avais des exemples concrets en t te Certains intervenants auraient toutefois aim qu un suivi post formation soit offert afin de pouvoir mettre en pratique le programme suite la formation et que des mises jour soient possibles Ben il y a rien d autre qui est donn pour se former au fil des ann es l Il y a pas de mise au point il y a pas de rafra chissement Et si on en donne une fois par ann e c est pas conforme si une personne donne a une fois par ann e comment elle int gre a moi je me questionne beaucoup valuation d implantation du programme Alcochoix 79 D autres consid rent que la formation tait trop rapide trop lourde en terme de contenu trop centr e sur le manuel trop ax e sur la formule groupe alors que cette formule n est pas offerte dans la r gion ou que peu de temps a t accord l approche motivationnelle mais ce que je trouvais c est qu il y avait beaucoup de contenu cette formation l Pis j pense que nous aussi on avait revu au d but le DEBA alcool pis moi j avais pas eu la formation donc a comme pris je pense un avant midi On a pass sur a pis apr s
144. enter vers l ext rieur Des intervenants ont galement mentionn utiliser le programme Alcochoix comme source d inspiration pour intervenir aupr s d autres probl matiques Par exemple certains exercices ou le carnet de notes sont utilis s pour un suivi en d pendance premi re ligne chez les consommateurs de drogues de grands buveurs etc Ben en tout cas juste au niveau de la phase o on commence faire noter aux gens la consommation r elle au moment o ils l ont pris avec un petit carnet a moi je le trouve ben utile pis pas n cessairement juste l dedans parce qu peu pr s dans tous ceux que j ai rencontr s la consommation qu il croyait avoir versus la consommation r elle apr s a a toujours t comme la premi re tape qui a t tr s d terminante ah je pensais pas que c tait aussi pire que a Pis a je l ai utilis aussi au niveau de la consommation de drogues l pas juste au niveau de la consommation d alcool 9 r z Un intervenant peut avoir donn plus d une r ponse valuation d implantation du programme Alcochoix 58 3 2 Objectif 2 V rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible Deux aspects seront trait s dans cette section l admission de la client le en fonction des crit res d ligibilit et le mode de recrutement de la client le 3 2 1 Est ce que la s lection de la client le admise au programme respect
145. entre de r adaptation 3 5 2 6 Soutien entre intervenants Alcochoixt et recours la personne ressource Le soutien obtenu de la part des autres intervenants form s au programme est un l ment facilitateur mentionn par les intervenants La collaboration et les contacts entre intervenants permettent chacun de se ressourcer et favorisent les changes en cas de doutes valuation d implantation du programme Alcochoix 104 Je pense que la communication qu on peut avoir ensemble un moment donn on jase je me dis moi c est tr s ressour ant C est ressour ant a d entendre les autres automatiquement on se sert de a aussi l implication d une personne ressource est galement consid r e comme importante assurant un soutien et la mobilisation des intervenants Moi je pense personnellement qu un r le important dans l implantation ici a eu la formatrice qui depuis 2004 comme elle dit s est bien d marqu e pis a tenu le souffle ici dans notre quipe mobiliser les gens pis c est elle qui serre le cordon de ce programme l parce que les gestionnaires oui sont impliqu s mais le gros du travail en premi re ligne c est elle qui l a fait pis moi personnellement je l appr cie beaucoup 3 5 2 7 Existence de l ancien programme ou nouveaut La nouveaut du programme peut faciliter l int gration en contexte de restructuration des services car le programme est int gr au pr
146. entrevue pr tablie structurait l entretien Quant l animation des groupes de discussion elle a t confi e au chercheur externe de l quipe accompagn d un agent de recherche Cette fa on de faire a permis d viter de biaiser les r sultats de la discussion par la pr sence de chercheurs internes Ainsi les participants ont pu confier certaines faiblesses du programme sans que la personne qui a con u le programme qui les a form s ou qui a form les formateurs ne soit pr sente L loignement g ographique d une des r gions a toutefois conduit le chercheur externe animer seul un des groupes de discussion Les groupes de discussion ont d but par une br ve pr sentation de l quipe de recherche un rappel de l objectif principal de l tude et l explication de la structure de la rencontre Un tour de table a par la suite permis aux participants de se pr senter et d expliquer leur lien avec le programme Alcochoix Enfin des questions pr alablement d finies selon une guide de discussion ont t adress es aux participants qui ont alors mis certains commentaires impressions ou opinions en lien avec les sujets abord s Les groupes discussion ont tous eu lieu en juin 2008 et ont dur entre 79 et 170 minutes Au total six groupes discussion ont eu lieu avec les intervenants des CSSS au lieu de huit car deux groupes de discussion ont r uni les intervenants de deux r gions Ce jumelage par proximit g
147. es client les exactement qui soient dans le programme pis c est lui qui conna t moins bien le programme qui va n gocier avec mettons la ressource externe de deuxi me ligne Il est important de noter que lors des suivis des entrevues t l phoniques effectu s aupr s des r pondants r gionaux un r pondant d une r gion a mentionn qu au cours de l tude un protocole concernant l orientation a t mis en place entre le CSSS et le CRPAT les cas zones grises sont r f r s l accueil du CRPAT o une infirmi re attitr e au dossier intervient et d cide d accepter ou non l usager en deuxi me ligne 3 3 1 3 Recours la personne ressource Des 37 intervenants ayant r pondu au questionnaire 35 disent avoir eu leur disposition une personne ressource au CRPAT et 68 6 y ont eu recours au moins une fois La majorit des intervenants a consult la deuxi me ligne concernant l orientation des usagers 13 24 et pour des discussions cliniques 12 24 Certains intervenants ont mentionn lors des groupes discussion avoir galement fait appel au CRPAT pour approfondir leurs connaissances en toxicomanie questions formations pr sentations C est a nous autres aussi a fonctionne bien le lien entre la deuxi me ligne pis la premi re ligne Moi en lien directement avec Alcochoix moi j ai eu en tout cas communiquer avec eux autres mais vraiment toujours dans des situations o on n est pas trop s r si
148. es avez vous surmont s Comment 11 Quels sont les obstacles qui persistent 12 Qu est ce qui pourrait vous aider les surmonter 13 Avez vous d j t impliqu dans l implantation d un autre programme Si oui quelles sont les similitudes et les diff rences que vous avez observ es par rapport Alcochoix plus facile plus difficile implanter Pourquoi 14 Y a t il des points que vous souhaitez ajouter C est termin Je tiens vous remercier pour votre pr cieuse collaboration 08 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 168 QUESTIONNAIRE DES PARTICIPANTS OBSTACLES L IMPLANTATION gt Lien avec Alcochoix gt R gion Intervenant CSSS R gion nouvelle Intervenant CRPAT R gion pilote Gestionnaire coordonnateur CSSS R pondant r gional Agence ou DSP gt Dans quelle mesure les l ments suivants constituent ils un obstacle l implantation du programme Alcochoix dans votre r gion ns p Moyen Beaucoup Extr mement 1 Contexte r gional 0 1 2 3 4 2 D sinvestissement des intervenants 0 1 2 4 3 Formation 0 1 2 3 4 4 R organisation du r seau de la sant et des services sociaux 0 1 2 3 4 5 Roulement de personnel tous les paliers 0 1 2 3 4 6 Manque de leadership dans la prise en charge du programme 0 1 2 3 4 7 Isolement des intervenant
149. es priorisent la publicit Par contre dans quelques r gions plusieurs modalit s de recrutement coexistent Les groupes de discussion ont galement permis de faire ressortir les avantages propres chacun de ces deux modes de recrutement D abord les usagers orient s au programme par d autres services du r seau correspondraient g n ralement mieux aux crit res d admission De plus cette m thode permettrait de recruter des individus qui n auraient probablement pas consult par eux m mes Donc il y a d j un tri de fait pis c est s r qu il y a la client le qui venait pas n cessairement de base pour leur consommation d alcool qui se font proposer le programme pis qui vont accepter a c est une formule qui semble fonctionner pour faire conna tre le programme aussi l si l intervenant l accueil va vraiment v rifier au niveau de la consommation d alcool quoi a ressemble Les orientations de l interne sont galement un moyen d hausser le taux d achalandage au programme sans que les intervenants Alcochoix aient consacrer beaucoup de temps la publicit On a form peu pr s l quivalent de 80 postes d intervenants dans le centre pour faire la r f rence premi re ligne deuxi me ligne et faire les outils DEBA Alcool DEBA Drogues a m am ne un petit peu plus de client les sans que j aille dans les m dias D un autre c t la publicit favorise une concentration des dema
150. es usagers qui ne r pondaient pas tout fait aux crit res d admission parce qu ils taient tr s motiv s Ben pour moi l l ment le plus important c est la motivation de la personne pis sa capacit s approprier son pouvoir sur sa consommation Que la personne consomme beaucoup ou pas beaucoup c est vraiment o elle en est dans son processus dans sa d cision d amener des changements Par contre d autres intervenants ne consid rent pas la motivation en tant que crit re d admissibilit au programme mais font plut t un travail motivationnel aupr s des clients qui manquent de motivation Un autre l ment qui n est pas un crit re d exclusion formel au programme mais qui a t mentionn par les intervenants est la probl matique du jeu Une concomitance de consommation d alcool risque et de probl mes de jeu est parfois trait e comme un crit re d exclusion au programme et les intervenants vont plut t orienter cette client le en deuxi me ligne Moi je te dirais que quand c est pour des probl mes de jeu ou quand c est pour des probl mes de drogues je le vis plus souvent sentiment d tre confront des client les qui ont beaucoup d autres probl mes associ s mais il y a plus de marge de man uvre au niveau de l alcool Mais toute d pendance au jeu quand a coterait premi re ligne parce que de 0 3 4 a pourrait tre premi re ligne on va r f rer L analyse qualitative
151. ettre en place Donc Alcochoix a rentre l dedans fac s est rentr dans ce contexte l pis a c est une des choses que moi je trouve que a pas t n cessairement facilitant Les intervenants commentent galement la place d Alcochoix au sein du programme d pendance Certains consid rent qu Alcochoix n est qu une des solutions possibles propos es l int rieur du programme d pendance et ne doit pas tre trait isol ment Alcochoix c est un programme dans un grand programme en d pendance dans une grande vision dont l approche en r duction des m faits a veut dire quoi c est un programme qui est dans une approche en r duction des m faits Il faut avoir une philosophie l dedans il faut savoir ce qu on fait en premi re ligne en d pendance Pis Alcochoix c est un des programmes l dedans c est pas le programme C est pas la solution de la premi re ligne en d pendance D autres intervenants s interrogent quant leur r le savoir s ils doivent donner le programme Alcochoix ou plut t faire des suivis en d pendance D ailleurs certains r pondants r gionaux ont constat que devant le manque d alternatives offertes en premi re ligne en d pendance les intervenants sont confus par rapport leur r le et sont r ticents faire du d pistage ne voulant pas identifier des clients probl matiques sans tre en mesure d offrir un service appropri le probl me
152. eurs commentaires Quant au groupe discussion avec les personnes ressources des CRPAT huit intervenants y ont pris part Une personne ressource par r gion a particip l tude l exception d une r gion o aucune personne ressource des CRPAT n tait en poste au moment de la collecte des donn es et d une autre r gion o deux personnes ressources ont particip l tude Une fois les analyses pr liminaires effectu es les participants de la recherche intervenants et r pondant r gional ainsi qu un gestionnaire de chaque CSSS participant ont t convi s l un ou l autre des deux groupes de pr sentation des r sultats tenus Montr al et Qu bec en d cembre 2008 Les r sultats furent alors expos s en cinq sections chacune tant associ e aux objectifs de la recherche Aux termes de chacune des sections les personnes pr sentes furent invit es mettre leurs commentaires opinions questionnements ou impressions en lien avec les r sultats pr sent s De plus quelques questions plus sp cifiques leur ont t pos es afin de bonifier l interpr tation de certains r sultats obtenus galement avant d entamer la section portant sur les obstacles l implantation un questionnaire fut remis aux participants pour qu ils valuent quantitativement l influence des obstacles l implantation du programme Alcochoix dans leur r gion Les p riodes d change ont t anim es par un des co chercheurs ta
153. ext rieur qu ils utilisent dans le cadre du programme Alcochoix 62 9 des intervenants disent qu ils n en ajoutent aucun et ceux qui en ajoutent 37 1 mentionnent g n ralement des ajouts mineurs qui respectent l esprit du programme Les ajouts les plus fr quents concernent des notions ou du mat riel sur les besoins et les motions 11 des 14 intervenants qui rapportent faire des ajouts sur la toxicomanie 9 14 l approche motivationnelle ou la motivation au changement 7 14 Divers l ments sont aussi mentionn s 5 14 plan d urgence communication non violente sommeil exercices physiques sant mentale etc Ces r sultats concordent avec ceux obtenus par l entremise des groupes de discussion En effet les intervenants de deux r gions affirment appliquer le programme tel quel Ces r gions sont d ailleurs celles pour qui les intervenants disent n avoir accept dans le programme que la client le admissible tant donn le peu de suivis effectu s et qu ils n ont pas t confront s des client les dont 8 Certains intervenants rapportent ajouter plus d un l ment valuation d implantation du programme Alcochoix 55 l admissibilit tait incertaine zone grise ou qui ne r pondaient clairement pas aux crit res d admission Les intervenants de cinq r gions rapportent avoir effectu des modifications mineures au programme Ces modifications concernent d abord le contenu des rencontres surt
154. f rents paliers organisationnels tablissement agence minist re a t not e engendrant inaction et absence de proactivit Intervenant 1 Moi j ai l impression qu au del de a il y a une question organisationnelle savoir que c est tu aux intervenants faire ce travail l ou c est aux agences faire ce travail l ou c est au minist re faire ce travail l Donc je pense qu il y en a des chefs de service actuellement qui se positionnent de cette fa on l savoir moi mes intervenants ils vont offrir le programme mais je pense pas qu ils ont tre mobilis s pour aller faire ce travail de sensibilisation Intervenant 2 Donc il y a personne qui le fait Intervenant 1 C est a Le manque de temps et de disponibilit trop de dossiers est voqu pour expliquer la difficult qu ont certains cadres coordonner le programme galement certains cadres n ont pas t remplac s suite leur d part Le r le plut t effac de l Agence a aussi t mentionn D ailleurs dans certains cas il semble que ce soit surtout les intervenants des CSSS qui aient pris en charge le programme certains cadres qui ont port le dossier taient trop impliqu s dans trop de dossiers manque de temps et de disponibilit pour bien coordonner le dossier 3 5 1 5 Communication circulation de l information Le discours des participants fait ressortir un manque de communication ou une mauv
155. ffaires qui sont d j implant es d j ben OK a OK c est correct a continue a roule pis on veut pas en entendre parler Ts c est comme il y a tellement d autres choses urgentes restructurer l je vous surprendrai pas en vous parlant de l instabilit du r seau C est un peu difficile d avoir du suivi depuis il y a eu pas mal de changement de personnel un peu partout dans les tablissements l autre extr mit de la cha ne les obstacles lacunes au niveau de la promotion et de la publicit m connaissance du programme et faible taux d achalandage sont g n ralement valuation d implantation du programme Alcochoix 114 consid r s comme des cons quences issues d autres obstacles Les participants de l tude soulignent que les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion principalement le manque d activit s promotionnelles sont caus es en grande partie par le manque de ressources financi res ainsi que le manque de temps des intervenants et les probl mes de gestion du mandat Alcochoix mais le temps actuellement qui nous est accord c est du temps pour les suivis pour les groupes et non pas pour la promotion donc on a beaucoup d id e de grandeur il y a beaucoup de choses qu on voudrait faire mais c est un peu un frein Les retards dans les prises de d cision manque de leadership tous les paliers ainsi que les d lais
156. formateur de la r gion Cette exp rience leur a permis une r vision compl te du programme de voir concr tement comment appliquer l approche et la fa on d utiliser les diff rents outils et enfin de s approprier plus rapidement le programme Pour eux cette co animation fut tr s enrichissante ce qui a t vraiment d terminant pis qui m a permis de m approprier tout a pis de changer ma pratique dans Alcochoix c est quand j ai coanim un groupe avec le formateur valuation d implantation du programme Alcochoix 75 de la r gion Donc on a repass effectivement le programme de fond en comble mais a t vraiment un l ment d clencheur qui m a permis l comme de finalement tout embo ter a pis de faire en sorte bon le programme avant je l appliquais correctement mais je l appliquais beaucoup plus de fa on rigide Le fait d avoir coanim pis de voir un petit peu l approche utilis e pis comment utiliser les diff rents outils m a amen tre un petit peu moins rigide dans mon approche pis pouvoir jouer l dedans D autre part certains intervenants ont rapport que le fait d avoir une exp rience en intervention psychosociale pr alable la formation est un l ment qui les a aid s appliquer le programme Mais en m me temps il y a souvent des occasions o j me disais bon heureusement que j ai de l exp rience en intervention psychosociale parce que dans telle autre situation a
157. formule de leur choix 91 4 Dans le cas contraire c est surtout cause du manque de disponibilit de la formule groupe que les usagers n ont pu obtenir la formule d sir e Ainsi les groupes taient soient complets 60 ou non disponibles en raison d un manque de demandes 32 Pour une petite proportion d usagers 8 c est plut t leur manque de disponibilit au moment des rencontres de groupe qui les a amen s suivre une autre formule La difficult de recruter un nombre d usagers suffisant pour former des groupes a galement t mentionn e par les intervenants lors des groupes de discussion On a choisi de donner le programme en continu sur toute l ann e commenc ramasser des noms pour le groupe mais les gens pouvaient attendre combien de temps dire ben on va vous rappeler quand on va avoir assez de personnes pour faire un groupe Fac finalement c est mort dans l uf pis on n en a jamais eu assez Pis l ben vu qu on savait que a prenait du temps ben on proposait plus la formule groupe on proposait la formule dirig e donc le groupe est disparu Tel que mentionn dans le questionnaire des intervenants le nombre de rencontres pour la formule dirig e est flexible dans l ensemble des r gions variant entre deux six rencontres l exception d une r gion o le nombre de rencontres est fix deux Les fiches d usagers permettent d estimer que le nombre moyen de rencontres en formule
158. forum des directeurs g n raux Ben je trouve que c est essentiel de s asseoir pis de faire le point o est ce qu on est rendu tant sur nos actions plus r gionales que chacun dans nos installations a brise un peu l isolement dans lequel on a tendance se retrouver l Je pense qu effectivement a joue valuation d implantation du programme Alcochoix 101 beaucoup sur la motivation pis sur l implication au niveau du programme quand on repart dans nos propres sites 3 5 2 2 Marketing Publicit et promotion Plusieurs l ments permettant d am liorer la promotion du programme ont t mentionn s tels que assurer une plus grande visibilit m diatique par la promotion nationale et r gionale en continu pr senter le programme sous l angle de la pr vention l int grer aux programmes de saines habitudes de vie ex 0 5 30 recourir des agents de promotion des experts en marketing ou en communication et laborer un plan de promotion cibl diffuser davantage les directives de consommation faible risque de l Organisation mondiale de la Sant assurer une meilleure compr hension de la client le vis e par le programme fournir du mat riel promotionnel plus attrayant et plus frappant Ex alcool au volant sensibiliser au programme les partenaires du milieu juges avocats autres intervenants du CSSS organismes communautaires cibl s sensibiliser les milieux de travail instaurer une ligne nati
159. gramme Louis Georges Cournoyer est le chercheur principal de la recherche nous co animerons cette rencontre Ce dernier n a aucun lien avec l quipe de concepteurs du programme il apporte une vision externe l valuation Vous pouvez donc vous sentir l aise d exprimer des critiques sans crainte de blesser ou d cevoir qui que ce soit Cet apr s midi nous allons discuter des points forts et des points faibles au niveau de l implantation du programme Il n y a pas de bonne ou de mauvaise r ponse ce qui est important c est votre v cu avec le programme vos opinions vos impressions vos commentaires Peu importe le nombre d ann es d exp rience que vous avez avec le programme nous souhaitons obtenir les opinions de chacun d entre vous N oubliez pas nous d sirons valuer l implantation Avant de commencer j aimerais vous rappeler quelques consignes de base pour le bon fonctionnement du groupe videmment parler une seule personne la fois et parler assez fort pour que tout le monde vous entende La conversation sera enregistr e afin de ne pas perdre aucun de vos pr cieux commentaires mais le tout demeurera confidentiel Aucun nom n appara tra dans le rapport final Je vous rappelle de ne pas mentionner le nom d aucun usager pour pr server leur confidentialit Je vous invite aussi ne pas d voiler le contenu des discussions de cet apr s midi afin de pr server la confidentialit des intervenants qui particip
160. ha ne d obstacles initiaux interm diaires et finaux telle que repr sent e par la figure 2 En g n ral les obstacles r organisation du r seau de la sant et des services sociaux roulement de personnel et manque de ressources financi res sont nomm s comme des causes qui chapeautent diff rents autres obstacles En effet certains participants de l tude consid rent que le manque de ressources financi res est le principal responsable des lacunes au niveau de la publicit et la promotion Au niveau de la promotion je trouve qu on a pas assez de budget pour faire une visibilit Le probl me majeur moi je pense c est le budget qui est allou pour l implanter le faire conna tre je pense que a manque beaucoup Ce manque de ressources causerait galement des difficult s organisationnelles au niveau de la gestion du mandat Alcochoix et un manque de temps pour les intervenants n ayant pas le budget exclusif au programme n cessaire la mise sur pied d un poste Alcochoix avec un temps d fini qui lui est sp cifiquement allou De plus le manque de budget ferait en sorte qu il est difficile de remplacer les intervenants dans leurs autres fonctions afin qu ils puissent travailler sur le programme Alcochoix C est aussi des budgets qui sont non r currents qui sont r p titifs mais non r currents et c est ce qui fait en sorte que les intervenants pivots il n y a pas de p
161. heur Louis Georges Cournoyer professeur adjoint D partement de Criminologie Universit de Montr al Co chercheurs H l ne Simoneau chercheur Centre Dollard Cormier Michel Landry Directeur de la recherche et du d veloppement universitaire Centre Dollard Cormier Jo l Tremblay Chercheur Centre de r adaptation Ubald Villeneuve et Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches A RENSEIGNEMENTS AUX PARTICIPANTS 1 Objectifs de la recherche Les objectifs consistent v rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe et si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme De plus l tude vise identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation et documenter le contexte r gional entourant l implantation du programme Alcochoix Huit r gions du Qu bec Montr al Qu bec Laval Chaudi res Appalache Abitibi Mauricie Centre du Qu bec Saguenay et Laurentides fourniront pendant huit mois les donn es qui nous permettront d atteindre les objectifs de l tude 2 Participation la recherche Votre participation comporte les engagements suivants
162. ices avec ententes dans chacune des r gions Le contenu de ces ententes devrait clarifier le processus d orientation sp cifier et clarifier le r le et les responsabilit s de chaque institution Personnaliser le lien par exemple en identifiant une personne ressource au CRPAT et une personne responsable au CSSS qui participent un m canisme de concertation r gionale pourrait faciliter la communication entre les premi re et deuxi me lignes Qu une seule personne assume la fois la responsabilit du programme Alcochoix et du mandat d pendances en premi re ligne pourrait galement simplifier les changes Recommandation aux formateurs lors des formations clarifier et insister sur le r le des personnes ressources et le mandat de soutien la premi re ligne confi aux CRPAT Cette connaissance pourrait accro tre le recours aux personnes ressources et r duire la confusion entourant leurs r les Recommandation la direction des CSSS et aux Agences s assurer d int grer le programme Alcochoix l ensemble de l offre de services du programme d pendances Ceci permettrait Voir l Offre de service 2007 2012 du programme services d pendances minist re de la Sant et des Services sociaux 2007 pour une description de ce mandat valuation d implantation du programme Alcochoix 19 d offrir des services appropri s l ensemble des usagers particuli rement ceux qui ne sont pas admissibles au programme Alcoch
163. if pertinent 1 2 3 4 pourvu qu il s adresse une client le cibl e des personnes qui n ont pas de d pendance l alcool et qui ont une stabilit sociale et psychologique C Le boire contr l est un objectif pertinent 1 2 3 4 pour toute personne ayant un probl me d alcool peu importe la gravit du probl me 4 Comment s est pass votre int gration au programme Alcochoix 5 Votre r le d intervenant au programme Alcochoix est il une source de satisfaction professionnelle pas du tout un peu moyennement beaucoup A extr mement 20 06 07 L On ne m a pas demand mon avis et j y suis parce que mon sup rieur l exige O On m a consult mais je sentais beaucoup de pression accepter l offre O On m a consult et j tais vraiment int ress e par le programme tude d implantation du programme Alcochoix 154 6 Quelle est votre disposition actuelle envers l approche d intervention du programme Alcochoix U Tr s sceptique O Plut t sceptique U Neutre O Plut t enthousiaste O Tr s enthousiaste 7 Identifiez toutes les formules du programme Alcochoix offertes au cours des douze derniers mois dans votre tablissement O Autonome O Guid e C Groupe 8 Dans votre tablissement est il possible d adapter le nombre de rencontres individuelles aux besoins ou au choix de l usager entre 2 6 rencontres oui non il y a un maximum de __ ren
164. ifi e pour septembre a va tre avec un autre intervenant encore a c est s r qu un moment donn a demande plus de temps de pr paration L accessibilit de la formation est un autre aspect organisationnel fr quemment critiqu D abord certains intervenants des CSSS notent la faible fr quence des formations ce qui fait que certains intervenants ont d attendre longtemps avant de recevoir la formation Un intervenant affirme avoir t form une fois d j impliqu dans le programme tandis qu un autre intervenant rempla ant n a jamais pu tre form tout au long de son remplacement Donc j ai pas eu la formation comme telle pis c est parce qu elle se donnait pas l ts elle s est pas donn e souvent la formation pour les nouveaux intervenants l Pis quand je suis arriv e c tait pour un an pis dans cette ann e l elle s est pas donn e elle s est donn e je pense que je partais l je quittais donc j ai pas eu la formation en tant que telle Deux autres intervenants affirment galement ne pas avoir re u la formation Alcochoix Finalement un intervenant d une r gion plus loign e a d aller assez loin pour tre form la formation n tant pas disponible dans sa r gion On est all aussi loin pour se faire former parce que dans le temps pour r pondre l automne l ben il s en donnait pas dans notre r gion avant a fac ils ont d cid de nous envoyer tr s loi
165. il est question de l innovation Ainsi une confusion est observ e dans l utilisation des termes diffusion diss mination et implantation De plus des significations diff rentes sont parfois accol es un m me concept Il devient donc difficile de d partager clairement dans la litt rature ce qui concerne l un ou l autre de ces concepts surtout lorsqu il est question d identifier leurs d terminants 1 2 La diffusion des innovations Plusieurs disciplines ou domaines d tudes se sont int ress s la question de la diffusion des innovations Deschesnes et al 2008 Greenhalgh Robert McFarlane Bate amp Kyriakidou 2004 La th orie de la diffusion des innovations d velopp e par Rogers 2003 est l une des plus connues et des plus utilis es et ce dans divers domaines dont celui de la sant publique Deschesnes et al 2008 La diffusion de l innovation telle que d finie par cet auteur est un processus qui implique quatre l ments centraux tels qu une innovation qui est communiqu e l aide de certains canaux travers le temps chez des membres du syst me social Les canaux de communication utilis s pour diffuser l innovation seraient selon lui de deux types les m dias de masse qui sont plus efficaces pour faire conna tre l innovation et les r seaux interpersonnels qui sont plus efficaces pour former et changer les attitudes envers l innovation D autres tudes empiriques issues de diverses tra
166. important de prendre en consid ration que chaque r gion couvre un ensemble de localit s qui ont des r alit s assez vari es Par exemple il est recommand de ne pas implanter la formule du groupe en r gion car le nombre de participants au programme n est jamais suffisant En m me temps le programme reste comme tel mais il va falloir qu il ait des couleurs locales parce que les besoins vont tre diff rents Avec la sp cificit du programme il pourra pas tre national pis tre partout pareil 3 5 2 18 Former des formateurs r gionaux et largir l acc s la formation La pr sence de formateurs r gionaux qui rencontreraient les responsables du programme annuellement permettrait d assurer le maintien des comp tences des intervenants de faciliter l acc s l information en plus de faciliter l acc s la formation Certains intervenants sugg rent d largir la formation afin d y int grer les intervenants qui travaillent dans d autres programmes ce qui permettrait l usager de maintenir le lien de confiance avec son intervenant plut t que de le rediriger vers l intervenant Alcochoix m me les personnes prise en charge les personnes qui sont en prise en charge adulte est ce qu eux autres pourraient pas tre form s aussi ce programme l l int rieur de leur prise en charge au lieu d aller r f rer l individu une tierce personne donc moi Le niveau de confiance est d j
167. inancier serait le principal responsable du peu d intervenants d di s au programme pas de poste sp cifique Alcochoix ainsi que du manque de promotion Bien le sous financement a toujours nui Tu sais on a juste 20 000 pour faire de la promotion r gionale par ann e fac c est tr s tr s maigre On peut juste faire quelques parutions dans les journaux Le sous financement de la promotion a c est nuisible Les montants accord s la promotion du programme sont d ailleurs consid r s comme tant modestes en comparaison d autres programmes tels que 0 5 30 ou les programmes sur le tabac on sent qu il n y a pas beaucoup de budget si on compare par exemple d autres programmes comme les programmes de r duction du tabac comme les programmes de 0 5 30 par exemple Face au peu d argent investi l Agence a parfois d cid de ne pas s impliquer davantage dans le programme et certains CSSS ont choisi de ne pas ajouter d autres t ches aux intervenants Une stagnation au niveau de l implantation du programme est donc observ e dans certaines r gions tant donn le manque de financement Mais coutez nous responsables l Agence on s est engag ne pas mettre de pression diffuser le mat riel donner la formation mais on touchera pas davantage tant qu il y aura pas de budget qui va venir avec ce programme l 3 5 1 3 Roulement de personnel tous les paliers Le troisi
168. ins inform s au sujet de leur nouveau r le et peu outill s pour y r pondre le manque de communication entre les deux niveaux de service et le fort roulement de personnel Par ailleurs la majorit des intervenants Alcochoix ont r orient au moins un usager vers le CRPAT de leur r gion et sont satisfaits de la proc dure Toutefois certains irritants ont t observ s par ex proc dures rigides d lai d attente trop long La cr ation d un corridor de services avec ententes pourrait corriger la situation Les intervenants qui ont eu recours la personne ressource du CRPAT l ont fait surtout pour des motifs cliniques reli s l orientation Cependant la personne qu ils ont rejointe au CRPAT n est pas toujours celle qui a suivi une formation Alcochoix D ailleurs les personnes ressources des CRPAT rapportent qu elles sont peu sollicit es et soulignent le flou entourant leur r le Plusieurs pistes de solution sont propos es notamment l utilisation accrue des CRPAT pour le transfert de connaissances et l expertise toxicomanie la consultation des CSSS pour conna tre leurs besoins et la participation du CRPAT une table r gionale Objectif 4 V rifier si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme 4 1 La formation re ue permet elle de bien appliquer le programme une exception pr s les intervenants consid rent que la formation permet de bien appliquer le programme
169. ion de la personne ressource CRPAT aux rencontres r gionales un seul intervenant des CRPAT y participe r guli rement Un intervenant d une autre r gion qui participait ces rencontres ne s y pr sente plus depuis un certain temps tant donn que les intervenants des CSSS n en sentent plus le besoin Pour ce qui est ma participation jusqu maintenant je me pr sentais moi aussi toujours leurs r unions mais la tendance ces derniers temps c est plut t comme on t appellera si on a besoin de toi Parce que dans les faits effectivement il y avait pas de questions suffisamment pertinentes pour que j y sois sur le plan clinique l 3 3 1 4 R le jou et vision du r le de la personne ressource CRPAT Les intervenants des CRPAT consid rent que le r le qu ils assument pr sentement se concentre essentiellement au niveau de la clarification de l orientation des usagers l interpr tation du DEBA A D les zones grises l utilisation de l approche motivationnelle etc Pour ma part moi je dirais que c est principalement au niveau de l utilisation de l outil d pistage DEBA surtout l Moi o on travaille on est plus interpell c est dire pouvoir 11 Un intervenant peut avoir nomm plus d un motif de satisfaction valuation d implantation du programme Alcochoix 71 savoir qui doit tre orient en premi re et qui doit tre orient en deuxi me ligne surtout dans la zone gri
170. ique par rapport tout a c est que a t en diff rentes tapes Pis par la suite l approche motivationnelle s est rajout e avec Alcochoix donc de mon point de vue moi c est que a t fait dans le temps de fa on un peu diffuse Toutefois c est l aspect organisationnel des formations qui a t le plus critiqu Tous les acteurs impliqu s dans l implantation du programme Alcochoix intervenants des CSSS et des CRPAT formateurs des CSSS et des CRPAT r pondants r gionaux ont exprim leur insatisfaction ce niveau lors des groupes de discussion ou des entrevues t l phoniques Les critiques des formateurs concernent principalement le nombre et le choix des participants D abord un grand nombre de participants la formation r duit les possibilit s de faire des exercices en quipe De plus la pr sence d un trop grand nombre d intervenants des CRPAT compar au nombre d intervenants des CSSS fait en sorte que les formateurs doivent augmenter le rythme de la formation afin de s ajuster au niveau de connaissances des intervenants des CRPAT dans le domaine de la toxicomanie Ce faisant les intervenants des CSSS risquent d avoir de la difficult suivre la formation et par la suite appliquer le programme valuation d implantation du programme Alcochoix si j ai beaucoup de gens des centres de r adaptation j ai de la difficult je vais plus vite sur des affaires pis j avoue qu
171. iscamingue Dans la r gion de l Abitibi T miscamingue le programme L Alcochoix est offert depuis 1999 II tait encore disponible dans certains CSSS au moment o Alcochoix fut implant La premi re formation au programme Alcochoix a eu lieu en octobre 2006 Au moment de d buter l tude trois des six CSSS de la r gion taient en mesure d offrir le programme Alcochoix quatre intervenants taient impliqu s Le programme y est offert sur une base continue et en formule autonome ou guid e avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il n existe pas de table r gionale Alcochoix dans la r gion Les trois CSSS qui offraient le programme au moment de l tude ont accept de participer la recherche 2 2 D roulement l aide d une liste fournie par le minist re de la Sant et des Services sociaux les chercheurs ont contact la personne responsable du programme Alcochoix de chaque r gion afin d expliquer la nature de l tude et solliciter leur participation Puis chaque r pondant r gional a communiqu avec les gestionnaires des CSSS de sa r gion offrant le programme afin de les inviter participer et fournir le nom des intervenants form s au programme Alcochoix Dans certaines r gions le r pondant a donn les coordonn es des gestionnaires aux chercheurs qui les ont consult s directement Suite l approbation du comit d thique de la recherche de chaque CSS
172. it comme programme nos gestionnaires qui changent beaucoup parce que la r forme les broie litt ralement pis les fusions les broient aussi fac je veux dire ils passent a passe pis l nous autres ils vont tu rester mais il faut qu ils soient masos pas mal pour rester actuellement dans le contexte 3 5 1 11 Mat riel promotionnel Certains intervenants ont exprim leur insatisfaction face leur difficult d obtenir le mat riel promotionnel Dans certains cas beaucoup d efforts ont d tre d ploy s afin d obtenir des d pliants ou des affiches Alcochoix Les intervenants d une des r gions soulignent le manque de collaboration du c t de l Agence qui n a pas cherch faciliter l acc s au mat riel promotionnel M me pour la semaine de la toxicomanie il a fallu que je me batte avec l Agence pour envoyer une affiche une de chaque sorte et a avec une belle lettre disant vous pouvez t l charger si vous en voulez d autres mais l ts une affiche L j ai rappel pis j ai dit ben l je peux pas t l charger a en une page frire mais elle m en avait envoy deux petites bo tes Le d lai entre l implantation du programme et l arriv e du mat riel promotionnel est galement une source de frustration Au moment des groupes de discussion juin 2009 certains intervenants n avaient toujours pas en leur possession les nouveaux guides du programme Alcochoix Dans l atten
173. ivre On y va selon nos interventions aussi par rapport nous ce qu on est l aise C est un peu nous qui le colorons aussi ts avec nos interventions l Alors j pense pas qu on est meilleur avec une formation l 3 4 1 1 Personne ressource Alcochoix L analyse des questionnaires de l intervenant permet de constater que plusieurs intervenants sont confus par rapport l identit ou l existence d une personne ressource dans leur r gion Dans les r gions o un intervenant de CSSS a re u la formation pour devenir formateur et ainsi pouvoir assumer le r le de personne ressource 10 des 22 intervenants indiquent qu il n y a pas de personne ressource dans leur r gion voir tableau 13 De la m me fa on dans les r gions o il n y a pas de formateur officiel 7 des 15 intervenants disent avoir acc s une personne ressource Il semble que certains intervenants aient identifi une personne ressource qui ne soit pas officiellement d sign e comme telle Tableau 13 Pr sence de personne ressource Alcochoix dans la r gion Nombre d intervenants disant qu une r 5 Pr sence d un formateur R gions personne ressource est disponible dans leur officiel dans la r gion r gion 1 2 Non B 2 3 Oui C 4 6 Non D 1 4 Non E 0 4 Oui F 1 3 Non G 2 9 Oui H 6 6 Oui Total 17 37 4 r gions La personne ressource de la r gion ne s est pas identifi e en tant que personne res
174. l alcool trois fois ou plus par semaine 84 3 que 13 7 en consomment une ou deux fois par semaine et 2 trois fois ou moins par mois En moyenne ils boivent 27 9 consommations standard lors d une semaine typique cart type de 18 6 ils ont v cu 119 5 pisodes de forte consommation lors de la derni re ann e cart type de 115 1 et ont obtenu un score de 10 1 au QBDA cart type de 4 6 Une comparaison du profil de consommation des usagers en fonction du sexe et de l admission au programme a t effectu e Le tableau 8 indique que les hommes boivent un nombre de consommations significativement plus grand lors d une semaine typique que les femmes Le tableau 9 permet de constater que les usagers non admis au programme boivent plus de consommations lors d une semaine typique rapportent plus d pisodes de forte consommation lors de la derni re ann e et obtiennent un score plus lev au QBDA que les usagers admis valuation d implantation du programme Alcochoix 60 Tableau 8 Profil de la consommation des usagers en fonction du sexe Hommes Femmes t n Moyennes T Moyennes T Nombre d tion omi re e consomma ion lors 32 23 6 23 8 10 7 4 1 337 d une semaine typique Nombre d pisodes de forte consommation lors de la derni re 126 1 114 3 111 8 115 2 1 1 320 ann e Score au QBDA 9 8 4 7 10 3 4 5 1 1 331 p lt 0 001 Tableau 9 Profil de la consommation des usagers en fonction de l admission
175. l valuation d impact du programme et finalement faciliter l interpr tation des r sultats qui d coulent de l valuation d impact cerner les causes des effets observ s Barry et al 2005 Desrosiers et al 1998 Orwin 2000 consid re que l estimation du potentiel d valuation est valuation d implantation du programme Alcochoix 37 essentielle lorsqu il s agit d valuer un nouveau programme En effet en l absence d valuation d implantation il n y a aucune fa on d identifier pourquoi les r sultats d une valuation d impact d un programme sont nuls Ces r sultats sont ils attribuables un d ficit du programme tel que con u une mauvaise implantation du design de l valuation ex groupe contr le recevant le m me traitement que le groupe exp rimental ou des faiblesses au niveau de l implantation du programme L absence d valuation d implantation peut ainsi engendrer des difficult s r pliquer des programmes efficaces ou distinguer les programmes inefficaces de ceux qui sont efficaces mais mal implant s Barry et al 2005 En effet comme l indique Barry et ses collaborateurs 2005 l absence de donn es sur l implantation d un programme pourrait conduire une erreur de type Illl c est dire que the programme as delivered is of such poor quality as to invalidate the outcomes Dans le cas o des effets positifs sont observ s l valuation d implantation permettra de d terminer si ces effets
176. l implantation du programme Je me sens un peu honteuse ce matin parce que je me rends compte qu il y a une grosse partie de mon r le que j ai pas jou Pour certains participants ce projet d valuation d implantation aurait t source de soutien en brisant leur isolement et en offrant un levier pour l avancement du programme mais aussi pour d velopper un continuum dans les services d pendances Bon nous aussi on vous remercie moi je vous remercie pour ce projet l a t soutenant pour moi de juste pouvoir rencontrer d autres gens d tre moins isol e pis aussi que a fait un levier pour nous Moi je crois beaucoup au programme pis c est s r que a pousse dans le dos des gestionnaires d avoir une recherche comme a de un merci beaucoup et de deux je trouve a vraiment int ressant parce qu Alcochoix c est vraiment une opportunit en fait d avoir un levier pour d velopper un r el continuum dans les services d pendances allant de la promotion la r adaptation On en a tellement valuation d implantation du programme Alcochoix 109 peu en sant publique des leviers comme a que en tout cas je vais faire ce que je peux pour le porter aussi chez nous Certains participants ont mis des questionnements quant aux impacts long terme du programme et notent l importance de d montrer l efficience du programme ce qui pourrait permettre d assurer un plus grand soutien financeme
177. lantation initiale les signes de changement peuvent tre plus ou moins visibles d pendamment des individus ou organisations et peuvent appara tre plus ou moins rapidement dans les diff rentes sph res de l organisation Tous changements dans les habilet s aptitudes et culture d un individu ou d une organisation n cessitent du temps de la formation et de la pratique De plus la peur du changement et le maintien du statu quo combin s la complexit inh rente l implantation ainsi qu aux nombreuses difficult s pouvant tre rencontr es font en sorte qu il est difficile de mener terme l implantation d une innovation 4 Op ration compl te l implantation est compl t e lorsque les nouveaux apprentissages sont int gr s dans les pratiques politiques et proc dures des individus organisations et communaut s qui appliquent l innovation 5 Innovation l implantation d une innovation dans un nouveau site peut conduire apporter certains changements Ces changements seront dans certains cas d sirables dans d autres non Winter amp Szulanski 2001 soulignent que les adaptations au programme seront plus efficaces si elles sont effectu es une fois que le programme est fid lement implant 6 Maintien ce stade il est important de maintenir long terme la survie du programme et l efficacit de son implantation malgr les contextes souvent instables roulement de personnel nouveaux probl mes sociaux nouvel
178. le Pourquoi les choses se passent elles ainsi Au Qu bec Desrosiers et ses collaborateurs 1998 dans un rapport portant sur l valuation des programmes tel qu appliqu s en promotion de la sant et en toxicomanie consid re que l valuation d implantation est une valuation qui s int resse au d roulement r el du programme et qui permet de conna tre la fa on dont les ressources ont t utilis es si les activit s pr vues ont t r alis es les produits et les services offerts extrants la satisfaction de la client le le degr d atteinte de la client le vis e etc Globalement ce type d valuation s int resse la dynamique interne du programme et aux facteurs tant internes qu externes qui influencent sa mise en uvre valuation d implantation du programme Alcochoix 36 Lorsqu on la compare l valuation d impact l valuation d implantation pr sente certains avantages e elle permet d obtenir des r sultats beaucoup plus rapidement que l valuation d impact qui exige souvent une longue p riode de suivi e elle fournit de l information au sujet du programme tel qu il est r ellement offert en milieu naturel et ne n cessite pas d am nagement exp rimental tel que la distribution au hasard des participants e elle peut tre cibl e et strat gique c est dire qu on peut concevoir des tudes efficaces qui se concentrent sur un aspect particulier du processus ou un site sp cifiq
179. les alliances politiques etc L implantation de programme est donc un processus lent et progressif qui n cessite beaucoup de temps et d efforts Fixsen et al 2005 Landry et al 2007 En ce sens il est possible que l valuation d un programme nouvellement implant soit peu concluante et ce sans remettre en cause l efficacit de l implantation mais plut t parce que l valuation fut effectu e avant que le programme soit compl tement implant et op rationnel Fixsen et al 2005 La r ussite d une implantation implique des changements dans les comportements des professionnels leurs connaissances et habilet s dans les structures et cultures de l organisation valeurs thique politiques proc dures etc ainsi que dans les relations avec les acteurs impliqu es usagers ceux qui adoptent l innovation les syst mes partenaires Fixsen et al 2005 1 4 D terminants du processus d innovation Une multitude de facteurs multi niveaux ont t identifi s dans la litt rature comme des d terminants du processus d innovation Comme mentionn pr c demment la confusion quant aux termes utilis s pour d signer les diff rents concepts impliqu s dans ce processus diffusion diss mination implantation etc fait en sorte qu il est difficile de d partager les d terminants relatifs chacun et donc d identifier ceux qui jouent un r le dans l implantation d un programme Les facteurs qui influencent l i
180. les ont un peu plus de difficult s Parmi les obstacles voqu s on retrouve la r organisation des services en lien avec le mandat d pendances le manque de communication entre les deux niveaux de service et le roulement de personnel Certains irritants dans le processus de r f rence ont aussi t observ s De plus les personnes ressources des CRPAT rapportent qu elles sont peu sollicit es et soulignent le flou entourant leur r le La cr ation d ententes de services clarifiant le processus de r f rence et sp cifiant le r le et les responsabilit s de chaque institution devrait faciliter l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne Au niveau des services de premi re ligne l identification d une personne responsable la fois du programme Alcochoix et du programme d pendances ainsi que sa participation un m canisme de concertation r gionale pourraient galement simplifier les changes De plus les formateurs devraient insister sur le r le des personnes ressource et clarifier le mandat de soutien la premi re ligne confi aux CRPAT afin d accro tre le recours aux personnes ressource et r duire la confusion entourant leurs r les valuation d implantation du programme Alcochoix 13 Objectif 4 Satisfaction et pertinence de la formation Les intervenants consid rent que la formation permet de bien appliquer le programme En g n ral la satisfaction envers la formation re ue est assez lev e Peu
181. lit savoir qui revient l expertise Alcochoix sont mentionn es Ainsi les intervenants des CSSS affirment ne pas avoir besoin du CRPAT Ils reprochent galement au CRPAT de ne consid rer que la probl matique toxicomanie sans travailler les probl matiques associ es ex probl mes de couple trauma etc c est nous autres en premi re ligne on conna t notre monde pis dans le type d organisation qu on est Le centre de r adapt qui ne fait qu une chose et qui ne veut que se consacrer cette chose l qu ils veulent pas faire de psycho en plus je m excuse ils ont rien me montrer Ces derniers ajoutent avoir subi beaucoup de pression de la part du CRPAT afin de mettre en place les projets cliniques rapidement ils ont dit vous mettez tout de suite en place les arrimages premi re ligne deuxi me ligne avant le projet clinique avant qu on soit fusionn avant qu on soit install chacun dans nos fauteuils savoir quoi faire Fac l m me si on avait t toutes les meilleures personnes sur la terre a fait des feux pis a fait des frictions pis a fait des positions qui sont dures 3 3 1 2 Orientations et crit res d admissibilit Comme rapport dans le questionnaire de l intervenant la majorit des intervenants 67 5 a eu r orienter au moins un usager vers un CRPAT La plupart d entre eux taient satisfaits du d roulement de la r orientation 40 Certains intervenan
182. mation en intervention premi re ligne et sur l approche de r duction des m faits Fac Alcochoix il s ins re l dedans il s ins re dans la formation de base Les intervenants qui donnent Alcochoix devraient au pr alable avoir la formation de base en premi re ligne en alcoolisme et toxicomanie 3 4 3 La satisfaction par rapport la formation re ue est elle la m me chez les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote que chez ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs En g n ral la satisfaction des intervenants envers la formation est lev e peu importe qui a donn la formation Une seule formation pr sent e par de nouveaux formateurs n a pas t satisfaisante Cependant il est difficile d interpr ter et de g n raliser ces r sultats car seulement 11 intervenants ont comment le travail de quatre quipes de nouveaux formateurs En effet sur les 27 intervenants des CSSS et les 8 intervenants des CRPAT qui ont particip aux groupes de discussion seulement 11 ont t form s par les nouveaux formateurs Les autres ont t form s lors du projet pilote 20 ou n ont pas re u la formation officielle compl te Alcochoix 4 valuation d implantation du programme Alcochoix 85 Les intervenants qui n taient pas satisfaits de la formation conseillent d ailleurs aux responsables de revoir la fa on dont ils forment et supervisent les formateurs Fac je sugg rerais a
183. me prenait a aussi pour intervenir avec la personne De m me d autres intervenants soulignent que le fait d avoir suivi une formation similaire L Alcochoix ou P CRA a facilit l assimilation de la formation au programme Alcochoix Par ailleurs moi dans mes formations ult rieures quand ils parlent des besoins quand ils parlent des strat gies d apprentissage quand ils parlent des bases id ologiques du programme je les poss dais d j d autre part de d autres formations pis c tait ma fa on de travailler d j Certains intervenants des CSSS et des CRPAT consid rent que les intervenants n ont parfois pas la formation de base n cessaire r duction des m faits intervention premi re ligne intervention de groupe pour tre en mesure d tre bien form s et de bien appliquer le programme Ils souhaiteraient tre davantage form s sur les d pendances a prend une certaine base un certain minimum pour appliquer le programme Alcochoix Peut tre plus de notions au niveau de la toxico m me si on n est pas suppos d en donner ou d en avoir un peu plus je pense que a aurait t int ressant Par contre un intervenant mentionne que ses ann es d exp rience dans un centre de r adaptation ont fait en sorte qu il lui tait plus difficile de se limiter au programme sans d passer le mandat de la premi re ligne C est plus dans l application du programme que moi j au eu
184. me obstacle l implantation le plus important est le roulement de personnel Cette instabilit au niveau du personnel touche l ensemble des diff rents paliers organisationnels les intervenants les cadres gestionnaires chefs de service les personnes ressources au CRPAT les r pondants au niveau r gional Agence Les changements de poste fr quents chez les cadres et l Agence n cessitent un temps d adaptation pour les nouvelles personnes en charge d Alcochoix afin qu elles puissent prendre connaissance du programme et se l approprier Le leadership du programme est donc affaibli ce qui a un impact sur les d cisions qui sont prises ainsi que sur les suivis qui sont faits Par la suite les intervenants doivent eux aussi s adapter aux changements d orientation ou de gestion caus s par l arriv e de nouveaux cadres valuation d implantation du programme Alcochoix 90 Les intervenants ont chang les chefs de service ont chang les grandes personnes l agence qui taient porteurs de dossier ont chang Fac a c est des p riodes mortes ce qui fait que a stagne ce qui fait qu on n avance pas Et l on a se r adapter avec l orientation pis la vision d un autre porteur l agence pis ici au niveau de la d pendance En plus les nombreux d parts des cadres et des personnes ressources ont pour cons quence l isolement des intervenants qui se retrouvent parfois sans aucune source de soutien Pis
185. me services D pendances Simoneau H Landry M et Tremblay J 2005 Alcochoix Manuel de l intervenant e version 1 2 105 pp Simoneau H Landry M et Tremblay J 2004 Alcochoix un guide pour choisir et atteindre vos objectifs 109 pp Pour en savoir plus sur le programme Alcochoix www alcochoixplus gouv qc ca valuation d implantation du programme Alcochoix 27 ANNEXE 1 RECENSION DES CRITS Note Cette annexe pr sente la recension des crits sur le th me de l valuation d implantation Pour la description du contexte dans lequel s inscrit la pr sente tude voir la PARTIE A du rapport scientifique int gral valuation d implantation du programme Alcochoix 28 L implantation de programme s inscrit dans un domaine d tude beaucoup plus large celui de la diffusion des innovations Ainsi afin de mieux comprendre l implantation de programme il est n cessaire de s int resser aux concepts d innovation et de diffusion des innovations Les facteurs qui influencent le processus d innovation et plus sp cialement la qualit de l implantation seront galement pr sent s 1 1 L innovation L innovation est un concept complexe et multidimensionnel qui est tudi dans une grande vari t de disciplines Ainsi plusieurs d finitions de l innovation ont t propos es par des auteurs issus de diff rentes approches Landry et al 2007 Globalement Rogers 2003 d finit l innovation comm
186. monitorage du programme et feedback des priorit s mises long terme le soutien politique et du milieu une structure organisationnelle et un leadership fort qui assure la coordination une bonne communication tant interne qu inter organisationnelle une collaboration et des contacts troits ou des rencontres fr quentes entre les organisations et acteurs impliqu s L adaptabilit de l innovation qui a d j t identifi e comme un d terminant du processus d innovation en g n ral influencerait galement l implantation de l innovation Les auteurs qui en ont discut ne se sont toutefois pas sp cifiquement int ress s aux tudes effectu es dans le domaine de la sant et des services sociaux D une part un programme qui est adapt au contexte local faciliterait son implantation et sa consolidation Barry et al 2005 Greenhalgh et al 2004 Au contraire des tudes plus r centes indiquent que les implantations large chelle peuvent montrer un niveau assez lev de fid lit malgr que les adaptations locales taient auparavant per ues comme in vitables lorsqu une innovation tait diffus e l chelle nationale Fixsen et al 2005 Ces tudes soulignent que certaines composantes centrales du programme sont essentielles afin d observer des r sultats positifs Une certaine flexibilit dans l application du programme processus et strat gies est toutefois possible si les principes sous jacents chacune
187. n De leur c t les r pondants r gionaux soulignent aussi des probl mes associ s la planification de la formation D abord ces r pondants auraient prouv certaines difficult s recruter le nombre minimal d intervenants 10 pour que les formateurs se d placent pour donner la formation et m me pr sentement il y a des CSSS qui seraient int ress s recevoir des formations et ils ne sont pas assez pour former un groupe Un moment donn j ai eu peur de me ramasser juste avec dix intervenants faire former pis l ben ils seraient pas venus en r gion Je comprends qu il faut rentabiliser nos ressources a c est le gros bon sens qui parle mais aussi c est que si c est une petite r gion et comme moi j avais d j trois CSSS qui le donnaient depuis d j deux ans bon ben ceux qui avaient t form s il y a deux ans avaient pas besoin de l tre une autre fois fac a diminuait ma capacit de former un groupe De plus dans le cas o il y a moins de 10 participants les intervenants doivent joindre d autres groupes de formation ailleurs au Qu bec ce qui engendre des co ts de d placement suppl mentaires importants en plus de difficult s au niveau organisationnel pour lib rer les intervenants En ce sens un des r pondants trouve difficile de devoir d pendre d autres r gions pour les formations et souhaiterait avoir plus d autonomie il y avait une formation qui se d
188. n valuation d implantation du programme Alcochoix 124 Ensuite il appara t que les obstacles l implantation se retrouvent principalement dans la cat gorie des d terminants relatifs l organisation ou aux syst mes internes canaux de communications leadership et engagement roulement de personnel manque de ressources financi res soutien etc Finalement certains d terminants relatifs l environnement ou contexte externe auraient galement nui l implantation d Alcochoix notamment les transformations au sein du minist re de la Sant et des Services sociaux Ainsi les attributs du programme et de ceux qui l adoptent constituent les points forts de l implantation du programme tandis que les facteurs organisationnels sont plus probl matiques Lors des groupes de pr sentation des r sultats les participants ont conclu dans le m me sens en soulignant que les nombreux obstacles l implantation sont surtout d ordre structurel et ne sont pas li s au programme lui m me Ils consid rent qu Alcochoix est un bon programme puisqu il est toujours appliqu malgr les nombreuses difficult s rencontr es L implantation du programme Alcochoix semble avoir t facilit e dans les r gions o une prise en charge du programme fut assum e Les analyses font galement ressortir des l ments facilitateurs qui n ont t mis en place que dans quelques r gions notamment les tables r gionales la pr sence d u
189. n a pas eu lieu faute de participants en nombre suffisant ou parce que l horaire du groupe ne leur convenait pas 4 2 V rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible En g n ral la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit peu ou pas de d pendance selon D BA A D pas de sympt mes de sevrage pas de contre indications m dicales pas enceinte et pas de consommation de drogue sauf cannabis moins d une fois par semaine Les usagers non admis au programme pr sentent une d pendance plus lev e l alcool et consomment plus fr quemment une plus grande quantit d alcool que les usagers admis Toutefois des usagers non admissibles sont parfois accept s dans le programme des usagers dont la consommation sugg re une orientation en premi re ligne mais qui pr sentent une contre indication suivre Alcochoix et des usagers dont le profil sugg re une orientation en deuxi me ligne On peut aussi supposer qu une partie des usagers ayant un profil limite zone grise accept s au programme sans discussion pr alable avec un intervenant de deuxi me ligne taient galement non admissibles au programme La situation des usagers n cessitant une orientation en premi re ligne risque de se r gulariser d elle m me avec l arriv e de la formation d pendance qui sera offerte aux intervenants de premi re ligne Cette formation les outillera davantage
190. n coordonnateur r gional l int gration h tive du programme Alcochoix au programme d pendance l implantation ou la formation simultan e dans tous les CSSS de la r gion ainsi que la cr ation d un poste avec un temps d fini allou au programme Ces l ments proviennent surtout des r gions pilotes et semblent avoir port fruit car les taux d achalandage au programme sont plus lev s dans ces r gions Ils repr sentent des moyens d action int ressants afin d am liorer l implantation ou de faciliter l implantation du programme Alcochoix dans les autres r gions D ailleurs les facteurs d une implantation de programme r ussie dans le domaine de la sant et des services sociaux s apparentent ceux nomm s pr c demment soient l accessibilit aux ressources en termes de temps le soutien du milieu un leadership fort qui assure la coordination une collaboration et des contacts troits ou des rencontres fr quentes entre les organisations et acteurs impliqu s Berwick 2002 Daeppen amp Gaume 2005 Doray amp Chaumette 2001 Houle Poulin amp Van Nieuwenhuyse 2006 Landry et al 2007 Locock et al 2001 valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 5 CONCLUSION 125 valuation d implantation du programme Alcochoix 126 Cette tude d valuation d implantation du programme Alcochoix a permis de r pondre l ensemble des questions de recherche Les r sultats ont permis de dresser u
191. n e intervenant e Alcochoix CSSS qui agit comme personne ressource dans votre r gion O oui C non Avez vous eu recours ses services Pourquoi O oui C non Si oui tes vous satisfait Pourquoi O oui C non 14 Certains intervenants particuli rement cr atifs ont con u des exercices int ressants qui ont t int gr s au programme Alcochoix Dans le cadre des rencontres Alcochoix utilisez vous des exercices ou du mat riel didactique que vous avez cr ou d couvert l ext rieur du programme O oui L non Si oui d crivez les Utilisez une feuille suppl mentaire au besoin 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 157 15 Quelle est la proportion du contenu de vos rencontres Alcochoix qui provient directement du programme manuel de l intervenant et formation Alcochoix par rapport au contenu d autres origines votre cr ation lectures diverses autres programmes etc a 100 Alcochoix b Entre 90 et 99 Alcochoix et entre 1 et 10 d autres origines c Entre 75 et 90 Alcochoix et entre 10 et 25 d autres origines d Entre 60 et 75 Alcochoix et entre 25 et 40 d autres origines e Entre 40 et 60 Alcochoix et entre 40 et 60 d autres origines f Moins de 40 Alcochoix et plus de 60 d autres origines 16 Lors des rencontres individuelles il arrive que le temps pr vu soit insuffisant pour pr senter l ensemble des l ments propos s dans le manuel
192. n portrait de l implantation du programme l chelle provinciale Ils ont mis en lumi re certains obstacles et ont sugg r des pistes de solution afin d am liorer l implantation dans les r gions participantes et de faciliter l implantation dans les r gions qui n ont pas encore mis en place le programme Ainsi la majorit des intervenants Alcochoix se conforment bien au programme et adoptent une attitude g n ralement positive envers son approche Quant aux modalit s de dispensation du programme les donn es montrent que la formule groupe n est offerte que dans trois r gions tandis que les deux autres modalit s sont offertes partout objectif 1 En g n ral les usagers admis au programme respectent les crit res d ligibilit quoique certains usagers non admissibles y sont parfois admis Les deux m thodes de recrutement les plus utilis es orientation par les autres services et publicit permettent de rejoindre diff rentes portions de la client le cible objectif 2 La qualit de l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne varie d une r gion l autre allant d une tr s bonne collaboration l existence de difficult s importantes objectif 3 Les intervenants sont en g n ral satisfaits du contenu de la formation re ue mais des probl mes de planification et d accessibilit la formation sont ressortis objectif 4 Finalement plusieurs obstacles l implantation du programme ont t mentionn s
193. n un point de vue similaire L angle dans lequel sont abord s certains th mes est parfois sp cifique un type d acteur refl tant les pr occupations et responsabilit s propres chacun Par exemple les r pondants r gionaux soulignent le manque de communication et la difficult faire circuler l information au niveau national tandis que les intervenants des CSSS notent la pr sence de cet obstacle plut t au niveau local ou r gional Agence ou cadres des CSSS Une compl mentarit est galement observ e dans les propos tenus par chacun des acteurs offrant une meilleure compr hension des diff rentes difficult s v cues au cours de l implantation du programme Par exemple en ce qui concerne l arrimage les intervenants des CRPAT disent tre peu sollicit s tandis que certains intervenants des CSSS ne connaissent pas l identit de leur personne ressource Alcochoix D autres exemples concernent la formation Alcochoix Lors des groupes discussion les intervenants des CSSS ont d nonc le peu de formation offerte dans leur r gion Ce n est qu l aide des entrevues t l phoniques effectu es aupr s des r pondants r gionaux qu il a t possible d expliquer ce manque de formation par des probl mes au niveau de l accessibilit la formation Aussi dans une r gion le r pondant r gional note une difficult recruter un nombre suffisant d intervenants pour participer la formation tandis qu un interven
194. nants Par contre ce mode de fonctionnement qui n est utilis que dans une seule r gion entra ne un temps d attente moyen beaucoup plus lev entre le moment o l usager appelle et celui o il est valu car celui qui appelle quelques jours apr s la p riode d valuation doit attendre la prochaine session pour recevoir des services D autres diff rences r gionales ont galement t observ es Alors que les r gions pilotes utilisent surtout la publicit les r gions nouvelles font surtout appel aux orientations internes Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette diff rence Tout d abord il importe de souligner que les r gions pilotes offraient encore le programme pr c dent L Alcochoix au moment d implanter Alcochoix a Tremblay J et Blanchette Martin N sous presse Manuel d utilisation du D BA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour le Programme de formation en d pendance pour les CSSS Version 1 08 Minist re de la sant et des services sociaux valuation d implantation du programme Alcochoix 121 Par cons quent un syst me de promotion tait d j en place et n avait qu tre adapt au nouveau programme De plus puisque les r gions pilotes offrent le programme depuis plus longtemps que les r gions nouvelles elles ont eu plus de temps pour trouver des fonds et planifier la publicit au niveau r gional Enfin plusieurs r gions attendaient le mat riel promotion
195. nces recommandent de former des formateurs r gionaux ou de diminuer le nombre de personnes exig es pour que les formateurs provinciaux se d placent en r gion valuation d implantation du programme Alcochoix 122 4 5 Identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation Les participants l tude intervenants des CSSS et des CRPAT r pondants r gionaux et quelques gestionnaires qui ont assist la pr sentation des r sultats ont non seulement identifi plusieurs obstacles l implantation mais ils ont aussi propos des pistes de solution Si certains auteurs Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 consid rent qu il est difficile de classer les d terminants en ordre d importance l utilisation dans la pr sente tude d un questionnaire con u cette fin a permis de contourner cette difficult Ainsi les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion constituent l obstacle le plus influent suivi du manque de ressources financi res puis du roulement de personnel tous les paliers Par contre la m thodologie de l tude ne permet pas un tel classement pour les l ments facilitateurs et les pistes de solutions Elle a toutefois permis de mettre en vidence l effet miroir des d terminants de l implantation o les facilitateurs et les pistes de solution sont consid r s comme des obstacles s ils sont absents ou manquants Ce ph nom ne a d ailleurs t rapport dans la recen
196. ndage est galement un irritant pour un r pondant r gional qui consid re que malgr le budget insuffisant allou au programme Alcochoix co te relativement cher si le nombre de participants est pris en compte Alors on tourne autour de 223 000 quelque chose comme a puis on re oit 400 clients 400 appels grosso modo Alors a fait cher de l appel Quelques intervenants consid rent que le programme rejoint peu de gens parce que les crit res d admission sont trop restrictifs client le vis e plut t rare clients peu int ress s par le programme tant donn qu il mise beaucoup sur la lecture clients qui ne croient pas en l approche ou qui ne croient pas avoir de probl mes etc il y a des restrictions hein pour finalement au niveau des crit res d admission et en m me temps quand on sait que la plupart de la client le maintenant alcool pur l il y en a plus beaucoup valuation d implantation du programme Alcochoix 99 3 5 1 17 D sinvestissement des intervenants Plusieurs l ments auraient men une diminution de la motivation ou une d ception des intervenants face l implantation du programme La pression de productivit qui d coule des redditions de compte aurait particuli rement nui au climat de travail dans une r gion Les intervenants nomment galement leur isolement les surcharges de travail la faible progression du programme en d pit de nombreux efforts investis ainsi que
197. ndes qui rend possible l offre de la formule de groupe en plus de recruter des participants au programme qui seraient plus motiv s on a fait deux groupes en d but 2004 deux groupes quand m me de huit personnes qui ont bien fonctionn mais c tait au d but donc il y a eu beaucoup de promotion des conf rences de presse articles dans les journaux il y a eu un gros accent qui a t mis sur la promotion que c est un nouveau programme au CLSC L il y a eu plus de demandes qui sont entr es suffisamment pour faire un groupe Une variation de l efficacit du recrutement est aussi observ e par les intervenants en fonction du type de publicit utilis Les conf rences de presse les articles de journaux et la distribution de d pliants des organismes ou des groupes de professionnels cibl s sont des m thodes qui leur semblent tr s efficaces La publicit appuy e d un t moignage qui offre une description juste de la client le cible est un autre moyen qui permettrait de bien cibler la client le dans l article ils d crivaient beaucoup c tait qui les participants pis c est a le t moignage de la participante elle disait ah il y avait un gars la retraite un travailleur une dame une m re monoparentale tout a Fac a les gens se sont beaucoup identifi s au groupe fac a l a amen une bonne client le Les intervenants soulignent galement que le choix du journal et l emplacement
198. ndis que les r sultats ont t pr sent s par le chercheur principal et un co chercheur Un ou deux agents de recherche taient galement pr sents ces rencontres Un des groupes de pr sentation des r sultats a t enregistr et les propos des participants retranscrits mot mot par la suite Des probl mes techniques ont par contre emp ch l enregistrement du groupe r sultats de Qu bec des notes ont donc t prises par un agent de recherche Un avis a t distribu aux participants et lu int gralement avant de d buter la pr sentation par le chercheur externe au programme voir annexe 8 Cet avis informait les participants que la rencontre serait enregistr e sur DVD et qu ils taient libres d exprimer tout malaise en lien avec ce proc d tout moment De plus l avis mentionnait que le questionnaire portant sur les obstacles l implantation tait anonyme et remplir sur une base volontaire 2 3 Sources d information Les donn es recueillies proviennent de cinq sources d information soit les fiches d usager les questionnaires des intervenants les groupes de discussion les entrevues t l phoniques et les questionnaires sur les obstacles l implantation Une description de chacune de ces sources est d abord pr sent e puis les documents utilis s sont reproduits int gralement la fin de ce rapport voir annexe 9 2 3 1 Fiches d usager Une fiche est remplie par les intervenants des CSSS pou
199. nel provincial pour d marrer la publicit II est donc probable que les diff rences r gionales s estompent au cours des prochaines ann es 4 3 V rifier si le programme est int gr au r seau de soins et de services sociaux du Qu bec Une bonne collaboration entre la premi re et la deuxi me ligne est observ e pour la majorit des r gions La plupart des intervenants qui ont r orient au moins un usager vers le CRPAT de leur r gion sont satisfaits de la proc dure Quelques r gions ont par contre v cu plus de difficult s Les intervenants de ces r gions ont exprim certains irritants en lien avec le processus d orientation Parmi les obstacles voqu s on retrouve la r organisation des services en lien avec le mandat d pendances fonctionnement parfois difficile des projets cliniques intervenants des CSSS moins inform s au sujet de leur nouveau r le et peu outill s pour y r pondre D autres points faibles l arrimage ont galement t mentionn s tels que l identit de la personne ressource au CRPAT qui n est pas connue de tous un flou au niveau du r le de cette personne ressource et le fait qu elle soit peu sollicit e Ces r sultats soulignent l importance de favoriser la collaboration et des contacts troits entre les organisations et acteurs impliqu s dans l implantation d une innovation afin de favoriser la r ussite de son implantation Desch nes et al 2008 Doray amp Chaumette 2001
200. niversit de Montr al 5 Titre du projet de recherche valuation d implantation du programme Alcochoix 6 Num ro du projet de recherche 2008 TO 120890 7 Titre de l action concert e L intervention dans le secteur des d pendances 8 Partenaire de l action concert e minist re de la Sant et des Services sociaux valuation d implantation du programme Alcochoix 12 Des donn es concernant le profil des usagers ainsi que des informations recueillies aupr s des intervenants qui offrent le programme Alcochoix et des r pondants r gionaux de huit r gions ont permis d atteindre les objectifs de l tude et de sugg rer des pistes de solution Objectif 1 Respect du programme officiel quelques exceptions pr s l intervention respecte bien le canevas du programme officiel Toutefois une minorit d intervenants ne croient pas en l objectif de boire contr l approche sur laquelle repose Alcochoix ne sont pas int ress s par le programme et font des modifications majeures au contenu Des Pr requis pour s inscrire la formation de base ont t d finis par les concepteurs du programme Il s agit 1 de poss der des comp tences en relation d aide 2 d entretenir des croyances compatibles avec l objectif de boire contr l et 3 d avoir de l int r t pour ce type de programme Lors de la planification des formations les responsables devraient s assurer que les personnes qui seront form e
201. nnovation Ces acteurs devraient ainsi assumer plusieurs responsabilit s telles que d velopper et diffuser une vision d velopper et clarifier les objectifs encourager l engagement des membres et les accompagner d finir les structures de travail et de d cider des structures de soutien mettre en place etc Landry et al 2007 Par ailleurs l organisation des donn es de cette tude en fonction des trois types de d terminants du processus d innovation cit s dans la litt rature d terminants relatifs l innovation et ceux qui l adoptent d terminants relatifs l organisation ou aux syst mes internes et d terminants relatifs l environnement ou au contexte externe en facilite la compr hension Tout d abord il devient clair que la plupart des d terminants relatifs l innovation et de ceux qui l adoptent ont facilit l implantation d Alcochoix simplicit compatibilit avec les valeurs normes et proc dures organisationnelles adaptabilit observabilit des r sultats etc Berwick 2003 Deschesnes et al 2008 Fleuren Wiefferin amp Paulussen 2004 Landry et al 2007 Rogers 2003 Wejnert 2002 Par exemple les intervenants mentionnent que le programme est bien d fini et facile vendre documents utilis s concrets et attrayants et que l observation de succ s th rapeutiques augmente leur enthousiasme envers le programme De plus il permet une certaine flexibilit dans son applicatio
202. nnovation seront donc dans un premier temps pr sent s de fa on plus g n rale sans distinction l gard des diff rentes tapes du processus d innovation puis les d terminants sp cifiques l implantation de programme dans le domaine de la sant et des services sociaux seront expos s G n ralement tant dans les crits qui se sont int ress s la question de mani re tr s large que ceux qui ont cibl plus sp cifiquement le domaine de la sant et des services sociaux ces d terminants valuation d implantation du programme Alcochoix 32 sont regroup s selon trois types Berwick 2003 Deschesnes et al 2008 Fleuren et al 2004 Landry et al 2007 Rogers 2003 Wejnert 2002 1 Les d terminants relatifs l innovation et ceux qui l adoptent ou attributs de l innovation r f rent par exemple aux avantages relatifs de l innovation sa simplicit sa compatibilit avec les valeurs normes et proc dures organisationnelles son adaptabilit sa multifonctionnalit sa l gitimit l observabilit des r sultats la possibilit d exp rimenter aux caract ristiques de ceux qui adoptent l innovation etc Les d terminants relatifs l organisation ou aux syst mes internes d signent par exemple les r seaux d changes et les canaux de communications favoriser les contacts et la collaboration favoriser la connaissance de l innovation et l accessibilit de l informati
203. ns soutien des difficult s d acc s au mat riel promotionnel d au manque de collaboration de l Agence des difficult s au niveau de la communication et de la circulation de l information n ayant parfois d sign personne pour assurer une repr sentation du programme tous les paliers et faire circuler l information ainsi que le manque de temps Il y a eu un changement de chef de programme pis il a t d bord fac on a plut t t laiss nous m me quand on approche une r gion qu on approche les gens de l agence que la personne de l agence fasse le tour de tous ces chefs de CSSS l des repr sentants de chacun des CSSS mais qu il y ait un meilleur travail de fait pour que a descende L a descend pas j ai l impression qu un attend qu est ce que l autre va faire pour l isolement des intervenants est quant lui l une des causes du d sinvestissement des intervenants et des difficult s au niveau de la communication et de la circulation de l information tant donn le manque de lien avec l Agence Le d sinvestissement des intervenants est aussi cons quent l obstacle priorit s et exigences gouvernementales plus sp cifiquement la pression de rentabilisation impos e aux intervenants des CSSS un moment donn quand tu te fais taper dessus pour dire tu produis pas assez ben tu dis bon ben regarde je vais faire des affaires justement payantes des entre
204. nt soutien du gouvernement ou des gestionnaires et une meilleure croyance envers le programme mais je me questionne sur les modalit s de chiffrer la rentabilit pour prouver au gouvernement que voil ce programme l est vraiment int ressant on a l int r t le besoin surtout le besoin de l largir notre population est ce que quelqu un qui applique le programme qui fait tout le programme est ce que a dure apr s Fac a a m aiderait avoir encore plus de croyance dans le programme je pense Quelques intervenants se sont par ailleurs interrog s sur la notion de succ s du programme dont un intervenant qui consid re que l efficacit d Alcochoix doit tre tablie en fonction du bien tre qu il procure aux usagers et non seulement en termes de consommation C est quoi qui est un succ s au niveau d Alcochoix Parce que l individu a atteint son objectif c est d aller 20 consommations exemple ou 15 consommations ou ben don c est parce qu un individu r ussit dealer ses motions versus tout ce qu il peut vivre 3 7 Convergence divergence et modalisation des interrelations entre les obstacles Dans l ensemble une grande convergence est observ e entre les diff rentes sources d information intervenants CSSS intervenants CRPAT r pondants r gionaux et les diff rentes r gions Les acteurs impliqu s abordent g n ralement les m mes th matiques selo
205. nt au niveau local r gional ou national Barry et al 2005 Fixsen et al 2005 Pourtant la litt rature portant sur l implantation de programme est peu abondante surtout lorsqu il est question des services de soins de sant ou parapublics Barry et al 2005 Fleuren Wiefferink amp Paulussen 2004 Landry et al 2007 De plus Fixsen et ses collaborateurs 2005 observent un manque de langage et de cadre conceptuel communs dans la litt rature portant sur l implantation de programme Comme l indique l tude de Doray et Chaumette 2001 l implantation d un projet d pend de nombreux facteurs difficilement pr visibles tels que le contexte ou les ressources Il devient donc important d valuer la qualit de l implantation de chacun des programmes Barry et ses collaborateurs 2005 recommandent d ailleurs aux chercheurs d effectuer des recherches qualitatives afin d identifier les obstacles et l ments facilitateurs qui influencent l implantation d une innovation Ils ajoutent que les informations recueillies devraient provenir de plusieurs sources et qu il est pr f rable que la recherche s effectue en partenariat avec les membres du personnel et praticiens qui uvrent sur le programme Fixsen et ses collaborateurs 2005 ont tent de pallier certaines de ces limites en proposant un cadre conceptuel de l implantation qui comporte cinq composantes une source les meilleurs exemples d un programme ou d une pratiqu
206. nt d un m me sujet l int rieur de diff rents th mes aussi appel s codes La seconde tape de cat gorisation a consist regrouper ces th mes ou codes en un tout intelligible et porteur de sens Deschenaux 2007 Mucchielli 2004 Une grille de codification commune a t utilis e pour classer les obstacles les l ments facilitateurs et les pistes de solution Autrement dit ces l ments ont t codifi s selon les m mes th mes et sous th mes peu importe la source d information Le logiciel NVivo a t utilis pour codifier et cat goriser les verbatim Les analyses ont d abord t effectu es de mani re verticale c est dire pour chacun des entretiens ou groupes de discussion de mani re isol e Puis une approche horizontale a permis d identifier des points de convergence ou de divergence entre les diff rentes sources d information intervenants des CSSS intervenants des CRPAT et r pondants r gionaux et les diff rentes r gions pilotes vs nouvelles l tude En r sum les analyses qualitatives ont t effectu es partir des donn es provenant des groupes de discussion avec les intervenants des CSSS et les personnes ressources des CRPAT ainsi que les obstacles les l ments facilitateurs et les pistes de solution mentionn s dans les questionnaires des valuation d implantation du programme Alcochoix 48 intervenants et lors des entretiens t l phoniques avec les r pondants
207. nt o Alcochoix fut implant Au moment de d buter l tude les quatre CSSS de la r gion taient en mesure d offrir le programme Alcochoix et huit intervenants taient impliqu s Le programme y est offert sur une base continue et en formule autonome ou guid e avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il existe une table r gionale Alcochoix qui a lieu trois quatre fois par ann e Y participent les intervenants Alcochoix la Direction de la Sant publique DSP la coordonnatrice du programme l Agence de Sant et des Services sociaux ainsi qu un repr sentant de la Nation huronne valuation d implantation du programme Alcochoix 41 wendat l occasion le repr sentant du CRPAT est invit pour claircir certains points pr cis Tous les CSSS qui offraient le programme au moment de l tude ont particip la recherche 2 1 5 Laurentides Dans la r gion des Laurentides l ancien programme L Alcochoix n tait pas offert Le programme Alcochoix est disponible dans la r gion depuis la formation qui a eu lieu en novembre 2005 Au moment de d buter l tude quatre des sept CSSS de la r gion taient en mesure d offrir le programme Alcochoix cinq intervenants taient impliqu s Le programme y est offert sur une base continue et en formule autonome guid e ou de groupe avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il n existe pas de t
208. ntage la personne ressource du CRPAT pour des discussions cliniques ainsi que pour le transfert de connaissances de notions en toxicomanie plut t que de se limiter l orientation valuation d implantation du programme Alcochoix 73 ce qui resterait peaufiner ou red velopper c est je veux dire utiliser plus leur expertise on va lui demander de nous former plus ou de r pondre des questions plus cliniques qu on fait face ou qu on a de la mis re C est ce qu on visait c est ce qu on souhaitait mais on n est pas encore arriv a l Mais a s en va vers l aussi parce que c est pas juste au niveau de l orientation qu on souhaite avoir une collaboration mais aussi au niveau clinique au niveau de nous aider d velopper plus nos savoirs pis nos comp tences ce niveau l Il a galement t sugg r que le CRPAT informatise son syst me d orientation et que des corridors de services soient mis en place Nos papiers se prom nent encore dans des enveloppes ts s ils taient informatis s d une part pis d autre part si on pouvait au moins faxer a leur secr taire pis qu ils pouvaient les mettre dans leurs archives eux autres si mettons notre r f rence tait plus directe a pourrait faciliter par exemple ts dire ben regarde au lieu de repasser par la porte g n rale pis avoir de l intervention de groupe de deuxi me ligne ben tout de suite notr
209. ntendu 3 5 2 9 Programme bien d fini et facile vendre Les intervenants et les r pondants r gionaux consid rent que le programme Alcochoix est bien d fini que les documents utilis s par les intervenants et pr sent s aux clients sont attrayants et concrets et que le programme est facile vendre il est facile vendre Il est facile vendre l esp ce de pas brochure mais le cahier du participant est tr s attrayant c est bien fait les gens voient du concret ils n ont pas besoin de se d velopper cinquante six milles affaires pas besoin de faire des photocopies valuation d implantation du programme Alcochoix 105 tu pognes le livre sur la tablette et tu le donnes la personne et tu d marres ton intervention a je pense que c est un l ment du point de vue marketing qui est correct a je pense l dessus si on parle juste Alcochoix l je pense que d un point de vue marketing c est bien 3 5 2 10 Gestion du temps des intervenants Il a t sugg r que le programme soit offert en blocs comme Montr al pour faciliter le remplacement des intervenants ou qu un intervenant soit d di enti rement au programme titularisation du poste Alcochoix D ailleurs dans une r gion o il existe des postes d di s Alcochoix il semble que les intervenants se soient impliqu s davantage dans le programme Moi je trouve que c est une formule qui aide beaucoup le fait qu
210. nteractive du processus d innovation a merg Deschesnes et al 2008 Ainsi les tudes r v lent que l ensemble des acteurs impliqu s participent au processus d innovation que l innovation n est pas toujours accept e mais parfois contest e ou m me rejet e et finalement que l innovation n cessite souvent des changements syst miques organisationnels et individuels Anderson 2004 Callon et Latour 1986 Deschesnes et al 2008 Greenhalgh et al 2004 En ce sens Deschesnes et ses collaborateurs 2008 consid rent que l innovation est une construction sociale qui n est pas d finie et accept e d embl e mais fa onn e de la conception l usage l int rieur d un r seau social qui peut l accepter la transformer ou la rejeter Selon le mod le de Rogers 2003 le processus de diffusion de l innovation se compose de cinq tapes l information la persuasion la d cision l implantation et la confirmation Quoique d autres auteurs aient d fini la diffusion de l innovation selon des tapes l g rement diff rentes celles ci s av rent surtout tre des reformulations du mod le de Rogers Landry et al 2007 Dans le domaine de la promotion de la sant Oldenburg et Parcel 2002 parlent plut t de conception diss mination adoption implantation et p rennisation Voici la d finition de chacune de ces tapes 1 la conception r f re toutes les d cisions et activit s du d veloppement d
211. ntervenant Signature de l intervenant e Signature du t moin Date Engagement du chercheur Je certifie a avoir expliqu au signataire les termes du pr sent formulaire de consentement b avoir r pondu aux questions qu il m a pos es cet gard c lui avoir clairement indiqu qu il reste tout moment libre de mettre un terme sa participation dans le projet et d que je lui remettrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Nom du chercheur ou du Fonction repr sentant autoris Signature Date Le formulaire sera ins r au dossier de la recherche Le projet de recherche a t approuv par le comit d thique de la recherche en toxicomanie le 28 juin 2007 Version du 07 juillet 2008 Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 145 ANNEXE 8 AVIS THIQUE DU GROUPE DE PR SENTATION DES RESULTAT 146 Projet d implantation du programme Alcochoix Groupe de pr sentation des r sultats Montr al 3 d cembre 2008 ET Qu bec 12 d cembre 2008 Il est noter que lors de la rencontre Qu bec des probl mes techniques ont emp ch l enregistrement sur DVD de la conf rence Seule la deuxi me partie de cet avis a donc t lue aux participants Nous voudrions vous aviser que la pr sente conf rence sera enregistr e sur DVD L enr
212. nts importants 3 5 2 12 Ad quation entre le programme offert et les besoins reconnus Quelques intervenants et un r pondant r gional nomment comme avantage au programme le fait qu il r ponde des besoins qui ont t reconnus car aucun outil d intervention n tait auparavant disponible pour intervenir aupr s de la client le Alcochoix J pense au niveau de l alcool c est un programme qui r pond un besoin qui n est pas n cessairement combl auparavant donc je pense que c est un l ment de soulev qu il r pond au trou de service qui tait identifi depuis une dizaine d ann es valuation d implantation du programme Alcochoix 106 3 5 2 13 Centralisation des services Certains intervenants consid rent qu il est facilitant que les services Alcochoix soient centralis s et qu un seul num ro de t l phone r gional soit disponible pour les clients Le fait que ce soit centralis moi j appr cie moi je trouve a bien Pis qu on puisse se r f rer aux gens du CLSC si n cessaire moi je trouve a facilite les choses Tout est central on fait a en m me temps le num ro de t l phone il y en a juste un Moi je trouve a plus pratique 3 5 2 14 Ressources humaines Il est sugg r qu un minimum de deux intervenants soit form par CSSS afin d assurer la continuit du programme et qu au moins un porteur de dossier par CSSS soit d sign La stabilit du personnel tant
213. observation de succ s augmente t elle la croyance l approche Lors de la pr sentation des r sultats les intervenants ont expliqu cette association comme un cycle positif o le fait de croire au programme les am ne en tre de meilleurs promoteurs En retour l affluence des usagers leur permet d observer un plus grand nombre de succ s th rapeutiques ce qui renforce leur enthousiasme en vers le programme Ces r sultats confirment la pertinence des pr requis la formation soit d entretenir des croyances compatibles avec l objectif de boire contr l et de d montrer de l int r t pour ce type de programme valuation d implantation du programme Alcochoix 119 Quant aux modalit s de dispensation du programme les r sultats r v lent qu une seule r gion n offre pas de flexibilit dans le nombre de rencontres en formule guid e ce nombre tant fix deux et la formule groupe n est offerte que dans trois r gions Deux conditions rendent possible l offre de la formule groupe une concentration d appels assez lev e pour tre en mesure de recruter un nombre suffisant de participants dans un court d lai et une r gion assez populeuse afin d viter les probl mes de confidentialit observ s dans les milieux o tout le monde se conna t En g n ral les usagers obtiennent la formule de leur choix seuls quelques usagers ont d opter pour un second choix car ils souhaitaient suivre la formule de groupe qui
214. ocessus de changement D un autre c t l existence de l ancien programme peut faciliter l int gration car la culture de l tablissement est d j impr gn e de la philosophie du boire contr l Pis je sais que dans notre CLSC c est comme le programme Alcochoix les intervenants en parlent pas n cessairement tant que a mais ils savent qu il y a a qui se donne chez nous parce que a fait plusieurs ann es l que les infirmi res auparavant le donnaient fac c est a C est a c est bien implant pis autant dans la culture de l tablissement aussi je pense 3 5 2 8 Implantation ou formation simultan e l chelle r gionale Le fait que tous les intervenants de la r gion aient t form s en m me temps au programme ou que tous les CLSC d une r gion aient implant le programme simultan ment a permis de favoriser les premiers changes et une compr hension commune du projet d implantation en plus d apporter un soutien et des points de r f rence Que toutes les personnes concern es aient eu cette m me formation dans un m me temps je pense que a a favoris les premiers changes et une compr hension commune de ce projet l a va faire ses petits dans le sens o c est s r que quand la table des intervenants pivots va tre bien implant e c est des discussions qui vont pouvoir se poursuivre Donc la formation c est s r que a t bien aidant C est pas mal a qu on a e
215. ographique a t effectu afin de s assurer qu il y ait au moins trois intervenants pr sents chaque groupe de discussion Ainsi les r gions de Montr al et des Laurentides ainsi que Chaudi res Appalaches et Saguenay Lac Saint Jean ont t fusionn es pour former deux groupes de discussion Dans un groupe deux agents de promotion se sont ajout s m me s ils n avaient pas re u de formation pour offrir le programme Leur exp rience unique en lien avec la promotion et la publicit du programme Alcochoix a permis d apporter des informations additionnelles pertinentes en ce sens leurs propos ont t consid r s lors des analyses Ils ont galement sign un formulaire de consentement Par ailleurs un coordonnateur au programme Alcochoix a assist une partie d un groupe de discussion tant donn son statut le point de vue de ce coordonnateur n est pas pris en compte lors de l analyse des r sultats Il est noter qu il a d quitter la rencontre avant la fin il n a donc pas particip valuation d implantation du programme Alcochoix 44 la discussion portant sur les obstacles l implantation Les propos des intervenants n ont donc pas pu tre influenc s par sa pr sence lorsque ce th me plus d licat fut abord De plus trois intervenants pr sents ce groupe de discussion et choisis au hasard ont t contact s afin de s assurer que la pr sence du coordonnateur n avait pas influenc l
216. oins efficaces pour la diffusion des innovations D abord Wejnert 2002 indique que les informations obtenues par l entremise des pairs du r seau ou de l organisation auraient une plus grande influence compar es celles issues de sources plus objectives telles que les m dias ou des valuations scientifiques Katz 1968 ajoute que les m dias et le r seau interpersonnel ou organisationnel seraient deux sources d information compl mentaires lorsqu il est question de promouvoir la diffusion de l innovation Une diss mination efficace devrait prendre en compte les besoins de ceux qui appliquent l innovation utiliser diff rentes strat gies qui s adaptent aux caract ristiques vari es des diff rents sous groupes d utilisateurs transmettre le message l aide d un style d images et de m taphores appropri s identifier et utiliser des canaux de communication appropri s et finalement proc der des valuations et du monitorage des buts fix s Greenhalgh et al 2004 Les d terminants sp cifiques l implantation d une innovation dans les organisations de soins de sant seraient peu connus Fleuren et al 2004 Quoiqu il en soit certaines tudes ont permis d identifier un grand nombre d obstacles et l ments facilitateurs afin d assurer la r ussite d une implantation Ces derniers seront pr sent s dans les sections suivantes valuation d implantation du programme Alcochoix 34 Il est noter que ces obstacles
217. oix mais dont la gravit de la probl matique correspond l offre de services de la premi re ligne Objectif 4 V rifier si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme Les intervenants consid rent que la formation permet de bien appliquer le programme En g n ral la satisfaction envers la formation re ue est assez lev e Peu de participants cette tude ont t form s par de nouveaux formateurs ce qui ne permet pas de comparer la satisfaction entre ceux qui ont t form s lors du projet pilote et ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs Par contre des critiques sont mises par rapport l accessibilit de la formation la fr quence est trop faible et il est difficile de recruter le nombre de personnes exig es pour que les formateurs se d placent en r gion Recommandation au responsable des formations et au MSSS la formation de nouveaux formateurs r gionaux devrait faciliter l acc s la formation dans les r gions et la rendre disponible m me lorsqu un petit nombre d intervenants y sont inscrits et ce des co ts abordables En attendant que toutes les r gions aient leurs propres formateurs des mesures transitoires pourraient tre mises en place Voici quelques exemples de mesures qui pourraient tre appliqu es le nombre de personnes exig es pour que les formateurs se d placent dans une r gion pourrait tre assoupli on pourrait songer un m
218. on le leadership et l engagement des acteurs impliqu s les comp tences habilet s et expertises des membres de l quipe formation les valeurs et croyances du personnel le roulement de personnel les ressources continues en termes de temps et d argent le soutien de l organisation syst me de gestion et syst mes responsables de la formation et de l accompagnement aupr s des milieux vis s la structure hi rarchique les proc dures et processus d cisionnels Lorsque l innovation est obligatoire ou d coule d un mandat externe le taux d adoption de l innovation est plus lev Deschesnes et al 2008 Greenhalgh et al 2007 Toutefois la capacit d une organisation l adopter et l implanter n est pas plus lev e Fajans Simmons amp Ghiron 2006 Greenhalgh et al 2007 Herie amp Martin 2002 D autre part Wejnert 2002 pr cise que le syst me de croyances serait l un des facteurs les plus d terminants de l adoption d une innovation Landry et ses collaborateurs 2007 ajoutent que les leaders et gestionnaires sont des personnes qui jouent un r le important dans la gestion de l innovation Ces derniers ont la responsabilit de d velopper une vision de la diffuser et de s assurer qu elle est comprise de tous de d velopper et de clarifier les objectifs d encourager l engagement des membres et de les accompagner feedback coaching de d finir les structures de travail et de d cider des
219. on du programme Je suis pas un vendeur de journaux moi l a m int resse pas Mais je veux dire comment on va aller les d poser a a mis a en lumi re Ts veut dire tu d poses de quoi est ce que les gens comprennent qu est ce qu ils vont afficher sur leur mur a fait que l c est plus large que juste aller lui dire regarde j ai deux beaux grands posters t as un trou met a dessus valuation d implantation du programme Alcochoix 87 La difficult rejoindre le public cible par la promotion et la publicit est galement mentionn e De plus la publicit ne permettrait pas la population de bien comprendre l approche sous jacente au programme ils les clients m ont dit madame si je savais qu on pouvait contr ler pis diminuer la consommation je savais pas je connaissais pas ce programme l j aurais eu envie et l int r t de m impliquer mais j avais vu m me avant la publicit mais je pensais pas que c est pour g rer contr ler la consommation Tableau 15 Importance des obstacles l implantation du programme Alcochoix en fonction des r gions pilotes et nouvelles Obstacles R gions pilotes R gions nouvelles U Mann Whitney Moyennes Rangs Moyennes Rangs moyens moyens Publicit promotion 2 76 11 32 3 33 13 92 0 850 23 Ressources financi res 2 61 12 44 3 14 14 43 0 687 25 Roulement personnel 2 22 11 83 3 00 16 00 1 313 25 Manque de leadership 1 82 10 3
220. onale faire du rep rage large chelle Moi je me dis si au niveau provincial a a nous aiderait beaucoup je pense a aiderait toutes les r gions partir des agences ou partir du minist re ou partir du groupe de recherche qu il y ait une publicit provinciale Mais c est une notion d espoir qui existe mais pas une fois par ann e c est continu Mais est ce que a aurait t plus profitable que quelqu un fasse de la promotion qui se propose de faire un atelier de sensibilisation dans les usines dans des places o cette client le peut se retrouver plus pis faire vraiment quelque chose de plus punch c est qu on avait de la difficult bien faire notre promotion c est pour a qu on a eu du support de l agence aussi d une agence de promotion qui tait en soi une m chante plus value je pense dans les derni res ann es l pour nous aider nous enligner sur le plan de la promotion Lors des suivis des entrevues t l phoniques le r pondant r gional d une r gion a mentionn la mise sur pied au cours de l tude d un comit de promotion r gional dans lequel participent l Agence et des responsables des communications 3 5 2 3 Financement Malgr que les diff rents acteurs impliqu s dans l implantation du programme s entendent pour d noncer le sous financement du programme ils appr cient l aide financi re qu ils ont re ue A
221. onales observ es au niveau de l implantation si tel est le cas 3 Objectifs poursuivis La pr sente tude vise 1 v rifier si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe 2 v rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible 3 v rifier si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec 4 v rifier si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme 5 identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation valuation d implantation du programme Alcochoix 17 6 documenter le contexte r gional entourant l implantation du programme Alcochoix dans chaque r gion participante Ceci permettra de nuancer au besoin les cinq autres objectifs Les r sultats ne seront donc pas pr sent s dans une section sp cifique PARTIE B PISTES DE SOLUTION EN LIEN AVEC LES R SULTATS Cette partie pr sente pour chacun des objectifs un survol des principaux r sultats et des pistes de solution visant faciliter l implantation du programme Alcochoix au niveau provincial Objectif 1 V rifier si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme quelques exceptions pr s l intervention respecte bi
222. onnait d but juin Montr al j avais juste quatre inscriptions de rentr es pis l on m a offert qu ils se joignent au groupe de Montr al J ai dit coutez oubliez a C est deux jours d h tel l fac a augmente dr lement les frais de formation pour eux autres valuation d implantation du programme Alcochoix 82 titre d exemple le manque de suivi des CSSS par rapport la formation comme les envois tardifs des inscriptions des intervenants aurait conduit des formateurs annuler et reporter certaines formations D ailleurs la formation devait se faire en juin mais les suivis ont tellement t longs avant de venir que nos formateurs se sont d sist s et se sont report s en septembre Je parle du suivi des CSSS ils devaient m envoyer leurs inscriptions et a pris justement 2 mois et demi et il y en a que je n ai pas eu encore la r ponse Dans d autres cas les informations propos de la formation n auraient pas t transmises clairement aux CSSS Par cons quent certains gestionnaires ont choisi un peu n importe qui pour assister la formation Il y a avait eu une premi re formation il y a un an et demi peu pr s Elle a t mal planifi e un peu la derni re minute les informations n taient pas n cessairement transmises aux CSSS de fa on claire qui s adressait la formation Donc devant les ch anciers courts les CSSS les gestionnaires ont envoy
223. ontre d information 1 10 ou de les r orienter dans d autres services 2 10 Dans deux cas ce refus du client a conduit une fin de service Les adaptations au programme semblent donc assez fr quentes D ailleurs un intervenant va m me jusqu se demander s il est possible de ne pas adapter le programme tant donn l h t rog n it de la client le desservie Moi je suis en train de me poser la question si c est m me possible de faire du Alcochoix pur surtout dans le contexte actuel pis avec les client les qu on a pis l aggravation entre guillemets du profil de consommation en g n ral de la population Fac je pense qu on a tout avantage diversifier nos modes de fonctionnement au niveau d Alcochoix Certaines nuances sont toutefois apport es en ce qui concerne la formule groupe et le nombre de rencontres allou es La formule groupe se pr terait moins bien des adaptations les client les qui ont des besoins particuliers sont ce moment dirig es vers d autres services en compl mentarit avec Alcochoix Dans une r gion o le nombre de rencontres est limit deux les adaptations au programme sont moins possibles moi je commence mon groupe en disant les motions ils vont survivre vous allez avoir besoin d autres d marches en externe c est quasiment certain le groupe permet pas a Parce que ts en une heure et demie l pour douze personnes Fac souvent c est l ori
224. ossesse O crise dans la vie personnelle Pr cisez O probl me de sant mentale Pr cisez O autre Pr cisez O r orient vers Formule choisie Formule Nombre de rencontres O autonome O groupe O dirig e 20 30 4 0 50 60 L usager a obtenu la formule de son choix O oui O non Pr cisez le motif 150 tude d implantation du programme Alcochoix 151 CONSIGNES Questionnaire des intervenants A Veuillez compl ter ce questionnaire et le retourner Marie Eve Demers DRDU 950 rue de Louvain Est Montr al Qu bec H2M 2E8 Entre le et le B S V P r pondre toutes les questions ou mentionner N A ne s applique pas ou NSP ne sait pas Ne laissez pas d espace libre sans mention N A ou NSP C Vous trouverez sur cette feuille des explications visant claircir l ensemble des questions Pour chaque question vous trouverez la fa on appropri e d y r pondre Si un doute persiste vous pouvez communiquer avec Marie Eve Demers T l phone 514 385 0046 poste 1115 Courriel risq cirasst ssss gouv qc ca Indiquez la r gion o se trouve le lieu de travail o vous offrez le programme Alcochoix Ne pas compter le nombre d ann es o vous avez donn l ancien programme L Alcochoix Encerclez une seule r ponse pour chacun des trois nonc s total 3 r ponses Une seule r ponse Une seule r ponse Une seule r ponse Cochez toutes les situations qui s appliquent Si
225. oste associ on a besoin d tre d gag pis d tre remplac mais bon faute de budget faute de gens finalement on prend le temps Alcochoix sur notre temps nous sur le temps qui est ben l autre programme tant donn le manque de ressources l Agence de certaines r gions aurait pr f r jouer un r le plut t effac dans l implantation du programme et certains CSSS n auraient pas voulu s impliquer manque de leadership dans la prise en charge du programme L autre obstacle c est toujours li au financement Si on n ajoute pas de financement et on ajoute des t ches aux CSSS ils vont nous dire ben coutez on en a plein les oreilles on n ajoutera pas encore des choses faire nos intervenants 112 Figure 2 Interrelations entre les obstacles l implantation OBSTACLES INITIAUX R organisation du r seau de Roulement de personnel Manque de ressources financi res la sant et des services sociaux et des services en tous les paliers OBSTACLES INTERM DIAIRES Au niveau organisationnel Gestion du mandat Alcochoix Manque de temps des intervenants Manque de leadership dans la prise en charge du programme Isolement des intervenants D sinvestissement des intervenants Priorit s et exigences gouvernementales Communication circulation de l information Manque d accessibilit de la formation Mat riel nromationnel OBSTACLES FINAUX Lacunes
226. ou chefs de programme de tous les secteurs de d pendance y participent Un des trois CSSS qui offraient le programme au moment de l tude a refus de participer la recherche La raison de ce refus est inconnue Tableau 1 Contexte r gional des r gions participantes ee L Alcochoix ire CSSS offrant Dore Offre du Jane R gion le d intervenants r gionale offert formation f programme programme disponibles Alcochoix Automne Montr al Oui 2004 2 12 3 intervenants hiver Non printemps Laval Oui 2004 1 1 8 intervenants Continue Oui Chaudi re Pas tous les Appalaches CSSS 2004 3 5 4 intervenants Continue Non Qu bec Oui 2004 4 4 8 intervenants Continue Oui Laurentides Non k 4 7 5 intervenants Continue Non Mauricie novembre Centre du Oui 8 8 Continue Non 2005 Qu bec Saguenay Selon le Lac Saint mars 2006 1 6 2 intervenants Continue Non budget Jean Abitibi A pas vous les QADBTE 3 6 4 intervenants Continue Non CSSS 2006 camingue Rencontres avec les intervenants pr sence occasionnelle de l intervenant du CRPAT Donn es non disponibles au moment de la recherche 2 1 4 Capitale Nationale La Capitale Nationale est l une des quatre r gions pilotes l implantation d Alcochoixt c est donc en 2004 que la premi re formation au programme a eu lieu Dans cette r gion le programme L Alcochoix tait offert depuis dix ans et tait encore disponible au mome
227. ous les paliers L ensemble des participants souhaitent vivement que le budget Alcochoix soit r current et d di sp cifiquement ce programme Ceci permettrait de s assurer que l implantation ait lieu dans l ensemble des r gions soulignerait l importance accord e au d veloppement de ce programme et permettrait de cr er des postes d intervenants en d pendance incluant l intervention Alcochoix Les participants soulignent galement l importance d augmenter la publicit en quantit et en qualit l int rieur d une strat gie nationale de promotion La promotion devrait non seulement faire conna tre le programme mais aussi l approche qui le sous tend savoir qu il n est pas n cessaire d tre d pendant de l alcool pour que la consommation pr sente des risques pour la sant et qu il est possible de r duire sa consommation sans viser l abstinence Enfin tous s entendent sur l importance d une table r gionale o sont pr sents l ensemble des acteurs r gionaux En plus de faciliter la transmission d information de cr er une coh sion inter tablissements et de briser l isolement des intervenants une table r gionale permet de s assurer que le programme subsiste au del des mouvements de personnel dans le r seau Contexte et historique du projet En 2002 le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS accorde au Groupe Recherche Intervention sur les Substances Psychoactives Qu bec une
228. out le fait d insister davantage sur certaines notions en fonction des besoins de la client le D autres intervenants ont mentionn avoir offert un suivi post Alcochoix aux clients qui le d siraient et ne pas avoir organis la petite f te pr vue dans le manuel la fin du programme pour la formule groupe Des modifications ont parfois t apport es au rythme des rencontres ex espacement des trois derni res rencontres ou la s quence de pr sentation du contenu ex le contenu informatif pr sent au complet la premi re rencontre plut t que de le r partir en deux rencontres Ben moi je l ai pas adapt dans le sens de changer des choses mais plus au niveau d inciter comme je vous disais pour la personne qui avait des probl mes de sant mentale de plus l ancrer dans la base besoin qu elle les identifie mieux pour qu elle puisse avoir des meilleures strat gies fac a a fait que j ai pris plus de rencontres Une seule r gion parmi les huit participantes a fait des modifications majeures au programme Ces intervenants ont chang la fa on d aborder la situation en discutant des motifs de consultation et des besoins de l usager avant de d buter le programme Ils ont parfois d vi du programme afin de s adapter aux besoins des usagers Finalement les suivis ne se sont pas toujours limit s six rencontres s talant parfois jusqu un an Pour ces intervenants le programme Alcochoix est un bon
229. outil mais qui n est pas unique et qui n est pas toujours utilis dans son int gralit Pis d autres on regarde le livre pis on regarde ben gros les strat gies plus qu une tape un deux trois quatre pis les situations risque on va s en servir de m me pis eux autres c est dans la relation qu ils vont implanter le changement Fac moi une rencontre six pis comment j en planifie au d but je n en parle m me pas On va voir on va t appuyer on se rencontre quoi aux semaines aux deux semaines aux quinze jours je pense qu on est capable de se rencontrer aux mois des fois par saison Il y en a que j ai fait la boucle sur l ann e Des adaptations au programme ont galement t rapport es pour trois types de client les D abord pour des usagers admissibles au programme tels que les buveurs impulsifs les usagers abstinents qui ont cess de boire avant de d buter le programme les usagers qui suivent Alcochoix en r ponse des pressions externes Programme d valuation des Conducteurs automobiles P CAI ordonnance de la cour patron proches et un couple de buveurs qui ont fait le programme conjointement Pour les buveurs impulsifs binge drinkers des mises en garde sont ajout es afin de les pr parer au programme Ils sont inform s qu tant donn leur profil de consommation la difficult de suivre un tel programme sera plus grande et pour la formule groupe il leur est conseill d
230. ouvelle valuation d implantation du programme Alcochoix 120 version du manuel d utilisation du D BA A D propose des indices permettant aux intervenants de prendre une d cision sans avoir communiquer avec la deuxi me ligne chaque fois La diffusion de ces informations aupr s des intervenants devrait am liorer la situation en augmentant le nombre d usagers orient s en fonction de leurs besoins Les intervenants mettent galement quelques r serves quant l efficacit de la d tection des personnes pr sentant une consommation d alcool risque Ils constatent entre autres que certains usagers ne cotent pas dans la zone d pendance en d pit d une consommation tr s lev e en quantit et en fr quence ou que certaines questions d licates n am nent pas toujours une r ponse v ridique Daeppen et Gaume 2005 suite leur recension des crits rapportent galement la pr sence d une difficult au niveau de la d tection des consommateurs d alcool risque Enfin une confusion est aussi observ e entre les crit res d exclusion au programme crit res de non admissibilit et les crit res consid rer crit res qui n cessitent une valuation plus approfondie lors de l valuation La formation tant un moment de rencontre privil gier pour la transmission de l information aux intervenants Fixsen et al 2005 les formateurs devraient insister et s assurer que les crit res d admissibilit au prog
231. p toutes les tapes de la collecte de donn es En effet 32 intervenants ont t recrut s lors des groupes d information tenus dans chaque r gion mais au cours de l tude un a pris un cong sabbatique quatre sont partis en cong de maternit ou de paternit et six ont chang d emploi ou de poste Par ailleurs six intervenants se sont joints la recherche divers moments du processus dont cinq qui rempla aient les personnes absentes temporairement ou d finitivement De plus huit personnes ressources des centres de r adaptation en d pendance et huit r pondants r gionaux ont galement contribu diff rents moments au cours de l tude Enfin quatre gestionnaires des CSSS sur une possibilit de 18 invit s assister aux groupes de pr sentation des r sultats ont contribu par leurs commentaires ou en remplissant le questionnaire sur les obstacles l implantation Il faut toutefois souligner que des conditions m t orologiques difficiles ont emp ch certains individus d assister la pr sentation des r sultats Qu bec 2 5 Strat gie d analyse La strat gie d analyse privil gi e dans la pr sente tude repose sur une technique de validation par triangulation m thodologique c est dire que des donn es la fois quantitatives et qualitatives ont t recueillies et analys es Cette strat gie aurait pour but de conduire une compr hension et une interpr tation les plus ri
232. parce que moi je vois pas mon r le l je vois mon r le plus dans les discussions de cas mais je vois pas mon r le pr ciser comment le syst me a fait des petites cases premi re et deuxi me ligne La difficult mettre en place les projets cliniques a aussi t mentionn e 3 3 1 6 Facilitateurs et pistes de solution l arrimage Les intervenants des CSSS consid rent que la pr sence d une personne ressource au CRPAT est un facilitateur l arrimage entre les deux organisations La participation d un repr sentant du CRPAT la table d pendance sa pr sence dans le m me tablissement ou un travail en duo CSSS CRPAT pour la formation Alcochoix facilitent galement la collaboration Ben nous autres comme je disais tout l heure on fait partie du m me CSSS c est pas divis la deuxi me de la premi re ligne on a le m me employeur OK le CRPAT fait partie du CSSS c est une particularit de notre r gion d sintox fait partie du CSSS Fac les relations on est en partenariat tout le temps Moi je travaille en collaboration avec cette personne l parce qu on forme donc on a travailler ensemble on a eu travailler elle est plus l elle est remplac e maintenant mais on a eu travailler beaucoup ensemble alors les liens se sont tiss s se sont am lior s je te dirais partir de a elle s est jointe l quipe Les intervenants des CSSS sugg rent d utiliser dava
233. politique l tat des ressources humaines et mat rielles entourant l implantation du programme et les modifications survenues au cours de la p riode de cueillette de donn es 2 3 5 Questionnaires sur les obstacles l implantation Ce questionnaire a t con u dans le but de sonder de mani re quantifiable les participants propos des obstacles l implantation qui ont t mentionn s dans les groupes discussions les entrevues t l phoniques et les questionnaires des intervenants Les participants sont invit s pour chacun des obstacles valuer dans quelle mesure l obstacle en question a nui l implantation du programme Alcochoix dans sa r gion Cinq choix de r ponse sont alors possibles pas du tout un peu moyen beaucoup extr mement Finalement les participants doivent nommer les trois principaux obstacles l implantation observ s dans leur r gion valuation d implantation du programme Alcochoix 46 2 4 Les participants Au total 38 intervenants Alcochoix des Centres de Sant et des services sociaux ont particip toute ou une partie de l tude La r gion du Saguenay Lac Saint Jean en compte 2 la Mauricie Centre du Qu bec 7 Montr al 4 Abitibi T miscamingue 3 Chaudi re Appalaches 3 Laval 6 Laurentides 4 et la Capitale Nationale 9 en plus des deux agents de promotion non form s au programme Alcochoix Chaque intervenant des CSSS n a pas n cessairement partici
234. porte de souligner le taux lev de participation des diff rents acteurs impliqu s intervenants des CSSS et des CRPAT r pondants r gionaux agents de promotion Plusieurs intervenants ayant quitt le programme au cours de l tude ont tout de m me fait parvenir leur questionnaire et ont assist aux groupes de discussion Deuxi mement la diversit des r gions qui ont particip l tude en termes d anciennet d implantation de densit de population ou de situation g ographique r gions pilotes ou nouvelles r gions populeuses ou faiblement habit es urbaines ou rurales a permis de d crire des r alit s diff rentes et des contextes plus sp cifiques certaines d entre elles Troisi mement les donn es ont t recueillies l aide de m thodes vari es entrevues qualitatives questionnaires des intervenants groupe discussion fiches d usagers et groupes de pr sentation des r sultats Quatri mement les sources d information ont galement t tr s vari es intervenants des CSSS intervenants de CRPAT agents de promotion et r pondants r gionaux Ainsi une 13 f n 2 7 a Une seule question n a pu obtenir de r ponse celle visant comparer la satisfaction des intervenants envers la formation offerte lors du projet pilote celle offerte par les nouveaux formateurs valuation d implantation du programme Alcochoix 127 des forces de l tude r side dans la triangulation des donn e
235. pr s la fin du projet 4 Diffusion des r sultats Vous serez convi une rencontre o seront pr sent s les r sultats De plus le rapport sera disponible au Centre qu b cois de documentation en toxicomanie situ au Centre Dollard Cormier 5 Avantages et inconv nients En participant cette recherche vous aurez l occasion de donner votre opinion au sujet de l implantation du programme Alcochoix Ces r sultats pourront tre l origine de recommandations afin d am liorer le cas ch ant divers aspects de l implantation du programme Ces recommandations seront pr sent es aux autorit s comp tentes lors d une r union du comit provincial Alcochoix La participation ce projet de recherche n entra ne pas de risques personnels sinon la question de la confidentialit ce sujet tel que mentionn dans la section 3 des mesures concr tes seront prises pour pr server la confidentialit des r ponses 6 Libert de participation et droit de retrait Votre participation ce projet de recherche est tout fait volontaire Vous tes donc libre d accepter ou de refuser d y participer sans avoir donner de raisons et sans risque de subir de pr judice Vous tes galement libre de cesser votre participation tout moment Cependant une fois les donn es cumul es il sera impossible de vous retirer tant donn que les donn es permettant de vous identifier auront t d truites 7 Compensa
236. programme Alcochoix 54 temps et toujours les diff rents l ments de contenu propos s dans le manuel des intervenants De plus les l ments qui ont obtenu une moyenne de fr quence plus faible lors de la premi re rencontre suggestion de pause sans alcool et balance d cisionnelle sont des l ments facultatifs c est dire que le manuel invite l intervenant juger de leur pertinence en fonction des besoins de l usager Tableau 5 Fr quence de pr sentation du contenu aux usagers Nombre Contenu Moyenne cart type internes De ayant r pondu jamais Premi re rencontre Pr sentation du programme 2 7 0 8 2 Attentes des participants 2 7 0 7 1 D termination du nombre de rencontres 2 2 1 0 2 Utilisation du guide 2 9 0 3 0 Exercice sur la consommation standard 2 5 0 8 0 Consignes pour noter les consommations 2 8 0 5 0 Suggestion de pause sans alcool facultatif 2 4 0 9 1 Balance d cisionnelle facultatif 1 8 0 9 2 Conclusions 2 3 1 0 2 Moyenne g n rale 2 5 0 4 Deuxi me rencontre Retour g n ral sur les derni res semaines 3 0 0 0 0 Retour sur les exercices des phases pr c dentes 2 2 0 8 1 Retour sur le d fi sans alcool 2 4 0 7 0 Discussion au sujet des objectifs 2 4 0 7 0 Utilisation des strat gies et des situations risque 2 7 0 5 0 Information sur la suite 2 4 0 9 1 Conclusions 2 6 0 7 0 Moyenne g n rale 2 5 0 3 Lorsqu on leur demande de d crire le mat riel provenant de l
237. quand tu n as pas d argent de nulle part et c est toi qui d cides peut tre que le Alcochoix peut passer en dessous du tapis 3 5 2 4 Connaissance du programme sensibilisation Une meilleure connaissance du programme et des crit res d admission chez les autres intervenants et dans la communaut devra tre assur e afin d augmenter le nombre d orientations au programme le gros de notre promotion c est de former nos intervenants et que a a existe et a sera les intervenants de l accueil de la salle d urgence des groupes communautaires qu ils nous envoient du monde que nous autres passer du temps faire de la promotion Certains intervenants et r pondants r gionaux ont nomm l importance de sensibiliser la population g n rale quant l impact de la consommation sur la qualit de vie dans le but d augmenter l achalandage C est un peu comme au niveau du poids quelqu un qui va conna tre plus son indice de masse corporelle par exemple va prendre conscience pis l va commencer se remettre en question bon ces choses l Fac c est s r qu en faisant conna tre aux gens l impact sur leur vie de cette consommation l qui est risque on augmenterait peut tre la motivation Finalement une meilleure connaissance du programme et une sensibilisation chez les gestionnaires et la direction sont n cessaires pour une plus grande ouverture et plus de soutien envers les intervenants
238. que les gens nous disaient Oui mais si je d piste quelqu un et qu il ne cadre pas dans Alcochoix mais qu il a un probl me de consommation et qu il ne cote pas en deuxi me ligne je fais quoi avec Ils disaient Moi je ne me mettrai pas d pister du monde et pas tre capable de leur donner de service Faque dans ce sens l a t un des freins qu on a eu implanter le programme Cette r organisation a galement n cessit un temps d adaptation aux changements d orientation ainsi qu aux nouvelles mentalit s de gestion tant de la part des intervenants que des valuation d implantation du programme Alcochoix 94 sup rieurs des CSSS ou l Agence Selon un intervenant tous ces changements n ont pas t mis en place de fa on continue et coordonn e d une r gion l autre On dirait qu on donne un morceau l un morceau l un morceau la premi re ligne deuxi me ligne mais tout a s est pas attach il y a pas de continuit l dedans On doit faire ce changement l on le fait on l applique on lui donne si a a C est comme un peu parpill on dirait que tout est d tach il y a rien qui est attach ensemble pour avoir un fil conducteur ce qui fait qu on installe a l un bout on installe un autre bout l une autre r gion c est a pis 3 5 1 8 Au niveau organisationnel Gestion du mandat Alcochoix Alcochoix est g n ralement assum sous fo
239. r pondre aux besoins en r gion qui font que c est pas la priorit L insistance du gouvernement sur la rentabilit du programme est un irritant pour certains intervenants D abord il est difficile de chiffrer la rentabilit d un programme de pr vention galement les pressions exerc es par le mouvement de redditions de compte ont conduit certains intervenants assouplir les crit res d admissibilit des usagers pour satisfaire les exigences de productivit et ont caus un d sint ressement envers le programme Pis ce que je trouve qui est beaucoup nuisif au niveau peut tre plus de nos patrons pis du minist re de la Sant c est que pr vention c est dur chiffrer 3 5 1 14 M connaissance de l approche sous jacente au programme La population et plusieurs intervenants adopteraient encore aujourd hui une vision dichotomique de la probl matique de la consommation d alcool ou les gens consid rent qu ils n ont pas de probl me et qu ils sont capables de contr ler leur consommation par eux m mes ou ils consultent des experts comme des groupes d entraide ex Alcooliques Anonymes ou les centres de r adaptation valuation d implantation du programme Alcochoix 97 Parce qu on entend a depuis des milliers d ann es c est soit qu on a un probl me pis qu on arr te ou soit on n arr te pas Mais le diagnostic d alcoolisme c est m me pas encore tous nos intervenants qui s
240. r vention secondaire de la consommation d alcool approche similaire Alcochoix Daeppen amp Gaume 2005 Les auteurs de cette tude ont constat une mauvaise compr hension du programme et des perceptions erron es en ce qui a trait l approche pr ventive chez les m decins qui appliquent l intervention ces derniers tant surtout int ress s par la probl matique de d pendance l alcool plut t que par la consommation d alcool risque Dans la pr sente recherche une perception erron e du programme et une confusion quant la client le r ellement vis e par le programme ont galement t observ es D ailleurs tant chez les intervenants que dans la population g n rale une vision dichotomique de la probl matique de consommation d alcool absence de probl me vs d pendance fait en sorte que plusieurs ignorent qu il est possible de consulter pour une consommation d alcool risque sans avoir d velopp une d pendance Daeppen et Gaume 2005 recommandent d effectuer une campagne de promotion large chelle portant sur la probl matique de consommation d alcool risque qui vise la fois le grand public et les m decins afin de les sensibiliser aux probl mes de sant li s ce type de consommation L analyse des donn es de la pr sente tude a permis d observer des interrelations complexes entre les diff rents obstacles l implantation Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 ont galement constat
241. r chacun des usagers rencontr s au cours de la p riode de collecte des donn es Cette fiche comporte des questions qui visent identifier le profil de la client le incluant les r sultats de l valuation effectu e l aide du D BA A D D pistage valuation du Besoin d Aide Alcool Drogues la source de r f rence au programme ainsi que la formule du programme suivie par l usager valuation d implantation du programme Alcochoix 45 2 3 2 Questionnaires des intervenants Ce questionnaire est destin aux intervenants des CSSS et contient des questions visant valuer les modalit s de dispensation du programme au sein de l tablissement des intervenants l arrimage avec les centres de r adaptation facilit de r f rer des clients clart des crit res d admission dans les centres de r adaptation etc le recours la personne ressource de la r gion leur attitude envers le programme Alcochoix leur perception au sujet des obstacles l implantation et des l ments facilitateurs ainsi que la fid lit au programme officiel 2 3 3 Groupes de discussion Le groupe de discussion est une technique d entrevue qui r unit habituellement six douze participants et un animateur dans le cadre d une discussion structur e sur un sujet particulier Geoffrion 1992 Des questions ouvertes structurent ce type d entrevue et le style d animation est plut t souple offrant ainsi beaucoup de libert a
242. ramme sont bien compris de tous Du c t du marketing deux m thodes de recrutement des usagers sont principalement utilis es la publicit aupr s de la population g n rale et le recours aux orientations en provenance des autres services Ces deux m thodes pr sentent des avantages qui leur sont propres et permettent de rejoindre une portion distincte de la population cible En effet l tude indique que les orientations en provenance d autres services du r seau auraient l avantage de recruter des individus qui n auraient autrement pas consult par eux m mes Les individus qui sont moins dispos s consulter pour leur probl me de consommation d alcool pour diff rentes raisons r ticence manque de motivation etc pourraient en ce sens tre rejoints plus facilement par l entremise des autres services De son c t la publicit pourrait permettre de recruter des individus qui sont plus pr ts amorcer un changement en regard leur consommation d alcool Certains intervenants ont d ailleurs r v l lors des groupes de discussion que la publicit favorisait le recrutement de personnes plus motiv es Les deux m thodes sont donc promouvoir Le fait de concentrer la publicit sur une courte p riode de temps quelques fois par ann e entra ne une concentration des demandes qui pr sentent plusieurs avantages notamment la possibilit d offrir la formule de groupe et une meilleure planification du temps des interve
243. re est plus lev e chez ceux qui ne sont pas admis au programme et cette diff rence est significative x 1 15 5 p lt 0 001 Tableau 6 Admission au programme selon le niveau de scolarit Admission au programme Admis Non admis Niveau de scolarit Primaire Secondaire 103 82 4 22 17 6 Postsecondaire 205 95 3 10 4 7 Le tableau 7 montre un cart important au niveau de la scolarit des usagers en fonction des r gions Alors que 78 de la client le Alcochoixt de Montr al a une scolarit postsecondaire seulement 10 de la client le de l Abitibi pr sente cette caract ristique Si on compare ces donn es avec celles des populations r gionales il appara t que les diff rences de scolarit dans les populations sont beaucoup moins marqu es que dans les client les du programme allant de 41 6 de scolarit postsecondaire dans la population de l Abitibi 57 8 dans celle de Montr al Ainsi dans la r gion de Montr al une proportion significativement plus lev e d usagers que celle de la population r gionale a compl t des tudes universitaires ou coll giales t 140 5 58 p lt valuation d implantation du programme Alcochoix 59 0 001 Ce r sultat corrobore les propos tenus lors des groupes discussion par les intervenants de Montr al qui ont observ ce ph nom ne chez leurs usagers La scolarit des usagers de l Abitibi tend galement diff rer sans toutefois
244. remi re formation au programme a eu lieu Dans cette r gion l ancien programme L Alcochoix tait encore offert au moment o Alcochoix fut implant Au moment de d buter l tude deux des douze CSSS de la r gion taient impliqu s dans Alcochoix un CSSS offrait le programme et un autre collaborait en lib rant un intervenant cette fin Au total trois intervenants taient impliqu s Le programme Alcochoix y est offert des moments d finis c est dire trois fois par ann e en automne en hiver et au printemps en formule autonome guid e ou de groupe Pour ce qui est de la formule guid e il n est pas possible d adapter le nombre de rencontres ce nombre tant fix deux Il n existe plus de table r gionale Alcochoix dans la r gion Toutefois des rencontres ont lieu entre les intervenants Alcochoix et le repr sentant du CRPAT y assiste occasionnellement Tous les CSSS qui offraient le programme au moment de l tude ont particip la recherche 2 1 2 Laval Laval est l une des quatre r gions pilotes l implantation d Alcochoix c est donc en 2004 que la premi re formation au programme a eu lieu Dans cette r gion le programme L Alcochoix tait offert depuis 2000 et tait encore disponible au moment o Alcochoix fut implant Au moment de d buter l tude l unique CSSS de la r gion tait en mesure d offrir le programme Alcochoix huit intervenants y taient impliqu
245. rir un tout plus solide et plus coh rent sur la formation C est a pis au niveau motivationnel pour avoir pas mal document un petit peu sur la question je pense que a serait pertinent d upgrader un petit peu si je peux me permettre l anglicisme la formation parce que je pense qu une demie journ e c est pas suffisant pis sur le plan th orique du moins pour bien comprendre cette approche l pis bien la mettre en pratique valuation d implantation du programme Alcochoix 83 Afin d viter que le manuel ne soit vu dans son ensemble et de fa on d taill e lors de la formation un intervenant propose de le distribuer aux intervenants avant la formation Je sais pas jusqu quel point a pourrait tre r alisable mais avant d aller la formation je sais pas si a pourrait tre bien d embl e que les intervenants aient d j pass travers le livre individuellement Pis une fois qu on est rendu peut tre que ce serait plus facile d un coup qu on parle de l approche motivationnelle l de faire nous m mes des propres liens Parce que le livre il est tellement clair il est tellement pr cis que des fois c est n cessaire l qu on le voit ensemble mais je sais pas si c est n cessaire qu on le voit autant en profondeur ensemble Certains intervenants sugg rent que la partie de la formation portant sur le DEBA A D soit s par e du reste de la formation Un formateur conseille plut t que
246. rmation et y sont peu int ress s En ce sens il conseillait plut t ces intervenants de ne pas se pr senter la formation et de se r f rer au manuel Derni rement j ai eu un t l phone d un CRPAT de l ext rieur qui me disait est ce qu on est oblig d assister la formation et compte tenu qu on conna t un peu ce que c est qu on peut le lire que le manuel est complet en soi qu on conna t bien la d pendance tout a et que c est nous qui ne r f rons pas Alors consid rant le fait aussi que bien des personnes qui sont un peu frustr es dans les CRPAT qui sont oblig s d y aller j avais comme l opinion inverse de dire ben effectivement le manuel est complet vous pouvez vous y r f rer et pas tre oblig s d y aller Un formateur croit qu il est important que les intervenants s lectionn s pour assister la formation soient int ress s au programme Une augmentation de la fr quence des formations est aussi valuation d implantation du programme Alcochoix 84 sugg r e en plus de s assurer que les nouveaux intervenants soient form s au programme et l approche motivationnelle le plus rapidement possible ben dans les formations s il y en avait de fa on plus r guli re a deviendrait plus facile aussi peut tre moins de temps de pr paration plus facile donner c est vident que de faire deux formations par ann e un moment donn ben il faut que tu te retrempes dedans
247. rme de mandat par des intervenants qui occupent la fois un autre poste ce qui n cessite que ces derniers soient d gag s et remplac s pour travailler sur le programme Certaines difficult s au niveau du remplacement des intervenants faute de budget ou par manque de personnel ont d ailleurs t rapport es Par cons quent les usagers des autres programmes sont parfois p nalis s utilisation des heures d di es l autre poste et dans certains cas il y a eu des vides de service pour Alcochoix Moi je suis d gag mais c est pris m me un autre budget m me si je suis d gag a fait que je suis pas remplac Je suis d gag dans ma t che de deux jours OK mais je suis pas remplac deux jours Je suis remplac juste pour les t ches d accueil fac si sur les deux jours que je suis d gag j avais une journ e de suivi elle est pas remplac e C est dire qu en bout de ligne c est les suivis en sant mentale qui perdent les personnes qui sont sur la liste Pour certains intervenants le temps accord au programme fluctue en fonction de la demande et n est donc pas fixe ce qui n cessite beaucoup d adaptation de la part de l tablissement j ai une journ e par semaine en principe de d terminer pour Alcochoix mais qui n est pas fixe dans le temps Mon dieu l actuellement je pense que je ne fais pratiquement que du Alcochoix je dois faire trois jours d Alcochoix mais je suis dans
248. rrimage entre les services de premi re et de deuxi me ligne s effectue t il tant au niveau de l orientation des usagers que du soutien offert par la deuxi me ligne 22 OBJECTIF 4 V RIFIER SI LA FORMATION RE UE FACILITE LA COMPR HENSION ET L APPLICATION DU PROGRAMME 23 4 1 La formation re ue permet elle de bien appliquer le programme sssssssssssssesesresrssssrrerresssseee 23 4 2 Quel est le niveau de satisfaction l gard de la formation re ue 23 4 3 La satisfaction par rapport la formation re ue est elle la m me chez les intervenants qui ont t form s lors du projet pilote que chez ceux qui ont t form s par les nouveaux formateurs este ne ne AR ee AR AE Ann A RAR Re a A A Et en 23 OBJECTIF 5 IDENTIFIER LES OBSTACLES SURMONT S OU SURMONTER PENDANT L IMPLANTATION nsc ceneneceeneneesee 24 5 1 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s pendant l implantation sesssessnesesssnesssseserene 24 5 2 Quelles ont t les solutions apport es Quels l ments ont facilit l implantation 0000000 24 PRINCIPALES CONTRIBUTIONS 5 25 die ni ese senocsgecsos cote EASAN ANERIAN ARANESA AARNES PANTAN A Ea TENERI IN denet cess 25 PARTIE E PISTES DE RECHERCHE 5 55 5555 in nee na 25 PARTIE F R F RENCES ET BIBLIOGRAPHIE ss sssesessseesrsesesrerostoreessesosesrenssrsesesesronssrseseseononrsessssenenesrss 25 ANNEXE 1 RECENSION DES CRITS nnnrnenneeneoneeneenne
249. rtent le manque de ressources financi res et des lacunes au niveau de la publicit et de la promotion parmi les principaux obstacles rencontr s ils proposent image miroir l augmentation du budget et des activit s de promotion comme pistes de solution L l ment facilitateur le plus mentionn est la coordination entre les diff rents acteurs du r seau les intervenants des CSSS et des CRPAT les gestionnaires et cadres les responsables de l Agence et de la Sant publique le RISQ ainsi que le MSSS Un climat de coh sion un effort de concertation la coop ration et le travail d quipe facilitent l implantation du programme Dans cette perspective la mise sur pied d une table r gionale est une solution privil gier valuation d implantation du programme Alcochoix 25 Les deux autres l ments les plus fr quemment mentionn s r f rent l importance de mieux faire conna tre le programme aupr s des autres intervenants de la direction ainsi que dans la communaut en g n ral et d int grer Alcochoix au programme d pendances afin de mieux s arrimer avec les autres services et partenaires Principales contributions Les r sultats de cette tude ont permis de dresser un portrait de l implantation du programme l chelle provinciale Ils ont mis en lumi re certains obstacles et sugg r des pistes de solution pour en assurer un meilleur encadrement Ils vont aussi contribuer mieux planifier les
250. rvenants et r pondants r gionaux ont mentionn le manque d accessibilit comme x obstacle l implantation Le fait que les formateurs ne se d placent pas en r gion si le nombre d intervenants former n est pas suffisant rend difficile une implantation progressive du programme Un moment donn j ai eu peur de me ramasser juste avec dix intervenants faire former pis l ben ils seraient pas venus en r gion Je comprends moi ce qu on m expliquait c est que le minist re leur avait dit ben en bas de dix personnes ben vous venez pas vous vous d placez pas en r gion Mais moi j aurais pu tre pris avec un probl me du genre De plus le fait que dans certaines r gions il n y a qu un seul intervenant par CSSS repr sente une fragilit au niveau de l implantation car si le seul intervenant n est plus disponible le programme n est plus offert dans ce lieu jusqu ce qu un autre puisse tre form pour le remplacer valuation d implantation du programme Alcochoix 98 Pis si on forme pas d autres intervenants ben c est le programme qui va tre en danger tant t a va tre tr s clair c est tr s clair Moi je me casse une jambe demain matin je peux pas rentrer travailler il y en a plus de programme il y en a plus c est fini 3 5 1 16 Faible taux d achalandage Le faible taux d achalandage est responsable de la d ception de certains intervenants face au programme et du fait qu
251. rvention et d autres intervenants sont d sign s pour faire la promotion du programme Cette division du mandat est critiqu e D abord cette fa on de faire cause une diminution du temps disponible pour l intervention entra nant un risque de surcharge advenant une augmentation de l achalandage Ensuite les agents de promotion trouvent difficile de bien promouvoir le programme en raison de leur manque d expertise en communication ou leur inexp rience avec Alcochoix N appliquant pas le programme ces agents ne peuvent pas s appuyer sur des exemples concrets afin de bien expliquer le programme Ce que je trouve difficile quand on fait de la diffusion du programme ben c est ts quand t as pas intervenu par rapport au programme c est difficile d amener des situations d expliquer aux clients ts J suis capable d y parler du programme bon c est quoi les six phases mais j suis pas capable d aller dans les exemples tr s tr s tr s concrets 3 5 1 2 Manque de ressources financi res Le manque de ressources financi res est consid r comme le second obstacle l implantation du programme Alcochoix Les diff rents acteurs impliqu s dans l implantation du programme d noncent le peu d investissement financier de la part du minist re de la Sant et des Services sociaux compte tenu des impacts et co ts associ s la probl matique de la consommation d alcool Souvent c est un budget global allou un programme
252. s 0 1 2 3 4 8 Communication circulation de l information 0 1 2 3 4 9 Manque de ressources A Temps des intervenants 0 1 2 3 4 9 Manque de ressources B Manque de financement 0 1 2 3 4 10 Mat riel promotionnel 0 1 2 3 4 11 M connaissance du programme A Existence 0 1 2 3 4 11 M connaissance du programme B Approche sous jacente 0 1 2 3 4 12 Lacunes au niveau de la publicit et de la promotion 0 1 2 3 4 13 Obstacles au niveau organisationnel A Gestion du mandat Alcochoix 0 1 2 3 R AS au niveau organisationnel B R organisation des 0 1 2 3 4 14 Faible taux d achalandage 0 1 2 3 4 15 Priorit s et exigences gouvernementales 0 1 2 3 4 16 Probl mes de monitorage avec l ICLSC 0 1 2 3 4 gt Nommez par ordre d croissant du plus important au moins important les trois obstacles es plus importants dans votre r gion 1 le plus important 2 3 Merci valuation d implantation du programme Alcochoix 169 ANNEXE 10 SIGLES COURAMMENT UTILIS S DANS LE TEXTE valuation d implantation du programme Alcochoix 170 Sigles couramment utilis s dans le texte CLSC Centres locaux de services communautaires CRPAT Centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CSSS isise Centre de sant et de services sociaux D BA A D D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues S cart type CiS Gini Syst me informatique de la client le des centres locaux
253. s afin de compenser le faible achalandage dans le but d acqu rir de l exp rience ou d largir les crit res toute la client le premi re ligne car il n y a pas d autres programmes pour eux ou toute la client le de la zone grise au D BA A D pour viter de consulter un intervenant chaque fois ou parce que le CRPAT ne les accepte pas Quelques intervenants mettent aussi des r serves sur l efficacit de la d tection l valuation est parfois trop rapide l accueil les scores au D BA A D varieraient en fonction du contexte et du moment certains usagers ne cotent pas dans la zone d pendance en d pit d un lourd profil de consommation De plus une confusion existe entre les crit res d exclusion crit res de non admissibilit au programme et les crit res consid rer lors de l valuation crit res qui n cessitent une valuation plus approfondie afin de s assurer que l usager est pr sentement en mesure de b n ficier du programme ou de v rifier s il a besoin d aide suppl mentaire 2 2 Est ce que le marketing rejoint la population cible Tandis que les r gions pilotes utilisent surtout la publicit aupr s de la population g n rale les r gions nouvelles comptent surtout sur les orientations en provenance des autres services pour recruter les usagers au programme Alcochoix Chacun de ces modes de recrutement a des avantages qui lui sont propres La publicit am ne des usagers plus motiv
254. s de la moiti sont des hommes 49 7 et la plupart ont compl t des tudes postsecondaires 63 4 Dans certaines r gions on observe un cart significatif entre la scolarit de la client le Alcochoix et celle de la population r gionale voir tableau 7 5 8 a Dans certaines r gions seuls les usagers admissibles contactent les intervenants Alcochoix car l valuation a lieu l accueil valuation d implantation du programme Alcochoix 22 annexe R sultats Les usagers non admis ont un profil de consommation plus grave et sont majoritairement r orient s en deuxi me ligne Ils sont galement moins scolaris s Selon les scores obtenus au D BA A D 95 2 des usagers qui devraient tre orient s en premi re ligne 158 166 et 50 de ceux qui devraient tre orient s en deuxi me ligne 7 14 sont admis au programme Alcochoix tonnamment 91 4 de ceux dont l admissibilit est incertaine parce que leur score au D BA A D se situe dans une zone grise y sont galement admis 138 151 Alors que les intervenants de deux r gions n ont accept que la client le admissible d autres se sentent oblig s d accepter des usagers non admissibles parce que le centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT est trop loign qu il n accepte que la client le d pendante ou parce que l usager refuse d y aller D autres choisissent d tre plus flexible
255. s des CSSS et la personne ressource CRPAT d une r gion adoptent une perspective diff rente quant la source du probl me Les intervenants des CSSS critiquent les crit res d admissibilit trop rigides de la deuxi me ligne et le fait que seuls les usagers d pendants soient accept s Quant elle la personne ressource CRPAT affirme que les intervenants des CSSS ont tendance orienter les usagers plus probl matiques en deuxi me ligne tant donn leur manque d outils ou d expertise pour intervenir dans le cadre de leur mandat d pendances Il est noter que les deux organisations n entretiennent que tr s peu de contacts et que la collaboration semble plus ou moins fonctionnelle 3 7 2 Diff rences r gionales Des diff rences r gionales ont t observ es au sujet des l ments qui ont facilit l implantation du programme En effet certains de ces l ments n taient pr sents que dans quelques r gions Ainsi certains participants mentionnent qu ils ont b n fici de la pr sence de tables r gionales d un poste avec un temps d fini allou au programme d un coordonnateur r gional ou de l int gration h tive du programme Alcochoix au programme d pendances Les r gions qui ont pu profiter des effets positifs de ces l ments facilitateurs sont g n ralement les m mes et sont surtout des r gions pilotes D ailleurs les r gions pilotes mentionnent un plus grand nombre d l ments facilitateurs
256. s lors de l implantation du programme Alcochoix A dans votre tablissement B au niveau r gional 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 160 19 Autres commentaires Merci 20 06 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 161 GROUPES DE DISCUSSION intervenants des CSSS Intro Bonjour tout le monde Je voudrais tout d abord vous remercier d avoir accept de partager avec nous votre exp rience avec le programme Alcochoix Mon nom est et j ai t embauch par le RISQ pour participer l valuation d implantation du programme Louis Georges Cournoyer est le chercheur principal de la recherche nous co animerons cette rencontre Ce dernier n a aucun lien avec l quipe de concepteurs du programme il apporte une vision externe l valuation Vous pouvez donc vous sentir l aise d exprimer des critiques sans crainte de blesser ou d cevoir qui que ce soit Cet apr s midi nous allons discuter des points forts et des points faibles au niveau de l implantation du programme Il n y a pas de bonne ou de mauvaise r ponse ce qui est important c est votre v cu avec le programme vos opinions vos impressions vos commentaires Peu importe le nombre d ann es d exp rience que vous avez avec le programme nous souhaitons obtenir les opinions de chacun d entre vous N oubliez pas nous d sirons valuer l implantation Avant de commencer j aimerais vous rappeler quelques con
257. s poss dent ces pr requis L application de ce processus de s lection permettra de limiter le nombre d intervenants qui ne respectent pas le canevas du programme officiel lors de leurs interventions aupr s des usagers Objectif 2 Comparaison du profil de la client le rejointe avec la client le cible En g n ral les crit res d ligibilit sont respect s quant l admission de la client le dans le programme Cependant on admet parfois des usagers non admissibles pour diverses raisons ex l usager ne veut pas tre r orient il n y pas de service mieux adapt aux besoins de l usager Lors des formations d intervenants les formateurs devraient insister sur les crit res d admissibilit et s assurer qu ils sont compris de tous Quant au recrutement des usagers au programme Alcochoix la publicit aupr s de la population g n rale et le recours aux r f rences en provenance des autres services pr sentent chacun des avantages qui leur sont propres et permettent de rejoindre une portion distincte de la population cible Les deux modes de recrutement devraient donc coexister afin de rejoindre un public plus large Objectif 3 Int gration du programme au r seau de soins et de services du Qu bec La majorit des centres de sant et de services sociaux CSSS ont une bonne collaboration avec le Centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT de leur r gion Quelques r gions nouvel
258. s qui a non seulement permis de r duire les biais relatifs chacune des m thodes de collectes de donn es et d augmenter la validit des r sultats obtenus mais a aussi conduit des interpr tations plus riches et nuanc es Enfin la pr sentation des r sultats l ensemble des participants a permis de valider les donn es recueillies au cours de l tude Parmi les limites de l tude il y a le fait de ne pas avoir t en mesure de r pondre la question de recherche visant comparer la formation lors du projet pilote celle offerte par les nouveaux formateurs Ensuite les groupes discussion ont fait ressortir l importance du r le jou par les gestionnaires des CSSS dans l implantation du programme Ne pas avoir pr vu dans la m thodologie de recueillir l opinion de ces acteurs constitue donc un maillon plus faible de l tude Cependant les gestionnaires de tous les CSSS participants ont t invit s assister aux groupes de pr sentation des r sultats dans le but d obtenir leur point de vue sur les r sultats de l valuation d implantation d Alcochoix mais seulement quatre gestionnaires sur les 18 invit s se sont pr sent s l un de ces groupes Finalement au moment d analyser les r sultats quantitatifs les unit s de signification et cat gories conceptuelles identifi es n ont pas t contre cod es par un deuxi me valuateur Cependant ces unit s et cat gories ont t d finies et vali
259. se l Moi c est essentiellement l o j ai t interpell Les intervenants des CRPAT croient que leur r le pourrait tre d accompagner et de soutenir les intervenants des CSSS pour les cas plus difficiles ou qui ne r pondent pas aux crit res du programme Alcochoix Fac moi je pense qu on risque d avoir une client le commune aussi un moment donn fac comment on pourrait travailler a ensemble aussi l dans ce sens l Autant moi j ai des clients que j ai en suivi peut tre aussi au d but bon malgr qu on fait pas juste l abstinence l mais apr s a de dire ben regarde peut tre que tu as fait un bout de chemin chez nous peut tre faire Alcochoix comment on pourrait moi c est de m me que je le vois mon r le travailler ensemble pour cette client le l Les intervenants des CRPAT consid rent galement qu une collaboration aux projets cliniques un coaching pour l animation de groupe le transfert des connaissances ainsi que la formation et le soutien postformation sont des r les qu ils pourraient ventuellement assumer 3 3 1 5 Obstacles l arrimage Les intervenants des CSSS soul vent certains obstacles l arrimage tels que le contexte de r organisation des services qui a nui au climat de collaboration le roulement de personnel et le manque de discussion clinique a va avec toute la r organisation du r seau l acceptation que la porte d entr e c est le CSL
260. sesesss 17 Recommandation aux personnes responsables de la formation sssssssnssssssreesnssssrsrnresnsssserrnnssssrnee 17 OBJECTIF 2 V RIFIER SI LE PROFIL DE LA CLIENT LE REJOINTE CORRESPOND CELUI DE LA CLIENT LE CIBLE sesssseseseeeee 17 2 1 Respect des crit res d ligibilit sin 17 Recommandation aux formateurs et aux concepteurs du programme ou formateurs de LUS QAR US errorean E EAA nN 17 2 2 Public cible et recrutement iisisisnsssrsecsnenncesesecccccennnennsseseececenenenneseseeseeenenn 18 Recommandation aux responsables des communications des CSSS des Agences et du MSSS 18 OBJECTIF 3 V RIFIER SI LE PROGRAMME EST INT GR AU R SEAU DE SOINS ET DE SERVICES DU QU BEC ssssesessoseseseeeee 18 Recommandation la direction des CSSS et des CRPAT nn nnnnnnss ses ere nnnnnnnnsseseeeenennnnnnnns 18 Recommandation aux formateurs is rrenennnnsssseeeecenennnnsssseseccencenneseseeeeeseeenenn 18 Recommandation la direction des CSSS et aux Agences 18 OBJECTIF 4 V RIFIER SI LA FORMATION RE UE FACILITE LA COMPR HENSION ET L APPLICATION DU PROGRAMME sesse 19 Recommandation au responsable des formations et au MSSS nsssssssssnssssssrresnssssrsenresnssssrrenrsssssene 19 Recommandation au responsable de la formation et aux concepteurs du programme formateurs de formateurs nissan itin raire ti te 19 OBJECTIF 5 IDENTIFIER LES OBSTACLES SURMONT S OU SURMONTER PENDANT L IMPLANTATION sucnsssenn
261. signes de base pour le bon fonctionnement du groupe videmment parler une seule personne la fois et parler assez fort pour que tout le monde vous entende La conversation sera enregistr e afin de ne pas perdre aucun de vos pr cieux commentaires mais le tout demeurera confidentiel Aucun nom n appara tra dans le rapport final Je vous rappelle de ne pas mentionner le nom d aucun usager pour pr server leur confidentialit Je vous invite aussi ne pas d voiler le contenu des discussions de cet apr s midi afin de pr server la confidentialit des intervenants qui participent l tude Mon r le consiste poser les questions et couter Je ne participerai pas la discussion comme telle Sentez vous bien l aise de vous exprimer et de commenter les interventions des autres participants C est s r il y a des gens qui s expriment plus facilement que d autres Comme nous d sirons vous entendre tous il est possible que je pose des questions directement ceux qui parlent moins 10 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 162 QUESTIONS 1 On pourrait commencer par se pr senter dites votre nom le nom de l tablissement o vous travaillez ainsi que les circonstances qui vous ont amen Alcochoix 2 Parlez nous de votre exp rience avec Alcochoix combien de fois l avez vous donn En groupe ou en individuel Quelle est votre impression g n rale sur le programme 3 Parlez nous de l
262. sion des crits effectu e par Fleuren Wiefferink et Paulussen en 2004 Une comparaison avec les 50 d terminants du processus d innovation dans les organisations de soins de sant recens s par Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 permet de constater que presque tous les obstacles et facilitateurs relev s dans la pr sente recherche ont t identifi s dans d autres tudes Quelques d terminants associ s au contexte particulier dans lequel le programme Alcochoix fut implant semblent toutefois sp cifiques ce programme Parmi ces d terminants on retrouve l int gration du programme Alcochoix au programme d pendance la formation de l ensemble des intervenants au DEBA A D l implantation et la formation simultan e l chelle r gionale la formation de formateurs r gionaux ainsi que les probl mes de confidentialit dans les milieux ruraux Ces donn es rappellent l importance d effectuer une tude d implantation pour chaque nouvelle innovation surtout que comme le soulignent Doray et Chaumette 2001 les facteurs qui influencent l implantation sont nombreux et sont difficilement pr visibles De plus cette tude a permis de cibler un obstacle qui semble propre la probl matique de la consommation d alcool risque soit la m connaissance de l approche sous jacente au programme En effet une seule tude fait mention de cet obstacle Il s agit d une tude d valuation d implantation d une intervention de p
263. source Lors de la pr sentation des r sultats cette personne a expliqu que sa compr hension de la question tait de savoir si elle m me disposait d une personne ressource et non s il existait une personne ressource dans la r gion Afin de pr server la confidentialit des r sultats obtenus les donn es ont t anonymis es en assignant de fa on al atoire une lettre chacune des r gions valuation d implantation du programme Alcochoix 77 Des 17 intervenants qui affirment pouvoir compter sur une personne ressource dans leur r gion officiellement d sign e comme telle ou non 9 ont eu recours leurs services Les intervenants ont sollicit ces personnes pour des discussions cliniques ou des pistes d intervention 4 9 pour des informations conseils et questionnements 2 9 pour l orientation des usagers dans les services 1 9 ou pour partager des outils de promotion 1 9 L autre n a pas pr cis le motif de consultation Les groupes de discussion ont permis d entendre des exemples de ces motifs et de r aliser que seuls les intervenants de trois r gions ont eu recours aux services de la personne ressource quand j ai fait appel au formateur c tait beaucoup plus dans le cadre des valuations Alcochoix pour d terminer est ce que cette personne l cadre bien Plus des discussions de cas afin de voir l admissibilit des gens pis dans le cadre du groupe que je fais l maintenant en autonome pour
264. squ il est toujours appliqu malgr les nombreuses difficult s rencontr es Les groupes de pr sentation des r sultats ont aussi permis de confronter des points de vue diff rents Alors que des participants ont sugg r dans les groupes de discussion que la formation des intervenants des CSSS et ceux des CRPAT devrait se faire s par ment d autres consid rent plut t que la formation simultan e des deux types d intervenants constitue une bonne occasion de cr er des liens entre les deux niveaux de services Un r pondant r gional souligne la difficult pour l Agence d avoir demander des redditions de compte aux CSSS sans qu un financement ad quat leur soit accord Il devient donc ardu d assurer un suivi sur ce qu il se passe r ellement au niveau des CSSS Pis on joue un double r le aussi je vois les Agences par rapport au CSSS dans le cadre de la reddition de compte tant donn que c est inscrit au programme national de la Sant publique le programme Alcochoix les CSSS ont une reddition de compte par rapport ce programme l ils n ont pas n cessairement l argent qui va avec tout le monde nous dit oui oui c est implant mais en m me temps on n arrive pas avoir l heure juste vraiment de ce qu il se passe sur les diff rents territoires Un r pondant ajoute que la pr sentation des r sultats de l tude lui a fait prendre conscience qu il n a pas jou pleinement son r le dans
265. st pr sent titre d exemple Ainsi les intervenants de certains CSSS ont pu compl ter un formulaire qui n est pas tout fait identique l exemple pr sent dans cette annexe valuation d implantation du programme Alcochoix 135 FORMULAIRE DE CONSENTEMENT INTERVENANTS DU PROGRAMME ALCOCHOIX Titre de la recherche valuation d implantation du programme Alcochoix une tude subventionn e par le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture FQRSC Chercheur Louis Georges Cournoyer professeur adjoint D partement de Criminologie Universit de Montr al Co chercheurs H l ne Simoneau chercheur Centre Dollard Cormier Michel Landry Directeur de la recherche et du d veloppement universitaire Centre Dollard Cormier Jo l Tremblay Chercheur Centre de r adaptation Ubald Villeneuve et Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches A RENSEIGNEMENTS AUX PARTICIPANTS 1 Objectifs de la recherche Les objectifs consistent v rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe et si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme De plus l tu
266. structures de soutien mettre en place Les d terminants relatifs l environnement ou contexte externe concernent le contexte soci tal et g ographique les conditions politiques orientations et directives g n rales du gouvernement transformations majeures au sein des minist res le r le des m dias le soutien des acteurs externes etc Pour ce qui est du contexte g ographique l tude de Pankratz Hallfors et Cho 2002 indique que les individus des r gions plus populeuses ou urbanis es sont plus nombreux avoir re u de l information propos de l innovation Ces r sultats concordent avec l id e rapport e par Wejnert 2002 selon laquelle la proximit g ographique affecte la fr quence des communications ainsi que les relations interpersonnelles Concernant le contexte politique les transformations au sein des minist res peuvent nuire la stabilit des effectifs affaiblir leurs capacit s techniques diff rents niveaux et rendre difficile la p rennisation de l innovation Fajans et al 2006 Des Bien que les d terminants soient g n ralement les m mes d un auteur l autre il est important de noter que le nombre de regroupements peut varier Par exemple certains auteurs scindent en deux regroupements les d terminants relatifs l innovation et les d terminants relatifs ceux qui adoptent l innovation Berwick 2003 Fleuren et al 2004 D autres auteurs ajoutent des regroupements par exemple
267. sur les crit res d admissibilit et de s assurer que la distinction entre crit res d exclusion et crit res consid rer est claire pour tous 2 2 Public cible et recrutement La publicit faite aupr s de la population g n rale et le recours aux orientations en provenance des autres services pr sentent chacun des avantages qui leur sont propres et permettent de rejoindre une portion distincte de la population cibl e par le programme Alcochoix Recommandation aux responsables des communications des CSSS des Agences et du MSSS les deux modes de recrutement devraient coexister afin de rejoindre un public plus large et diversifi Objectif 3 V rifier si le programme est int gr au r seau de soins et de services du Qu bec La majorit des CSSS ont une bonne collaboration avec le CRPAT de leur r gion Quelques r gions qui ont d marr l implantation du programme Alcochoix apr s 2005 ont un peu plus de difficult s cet gard Parmi les obstacles voqu s on retrouve la r organisation des services en lien avec le mandat d pendances le manque de communication entre les deux niveaux de service et le roulement de personnel Certains irritants dans le processus d orientation ont aussi t observ s De plus les personnes ressources des CRPAT rapportent qu elles sont peu sollicit es et soulignent le flou entourant leur r le Recommandation la direction des CSSS et des CRPAT cr er un corridor de serv
268. sur la soci t et la culture FQRSC en partenariat avec le minist re du D veloppement conomique de l Innovation et de l Exportation MDEIE le valuation d implantation du programme Alcochoix 131 minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS le minist re de l ducation du Loisir et du Sport MESS et le minist re de l Emploi et de la Solidarit sociale MELS Locock L Dopson S Chambers D amp Gabbay J 2001 Understanding the role of opinion leaders in proving clinical effectiveness Social Science and Medicine Journal 53 745 757 Love A 2004 Implementation evaluation In J S Wholey H P Hatry amp K E Newcomer ds Handbook on practical program evaluation pp 63 97 San Fransisco Ed John Wiley amp Sons Miller W R Leckman A L Delaney H D amp Tinkcom M 1992 Long term follow up of behavioural self control training Journal of Studies on Alcohol 53 249 261 Minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec 2007 Unis dans l action Orientations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d efficience Programme services D pendances Offre de service 2007 2012 Gouvernement du Qu bec La Direction des communications du minist re de la Sant et des Services sociaux Mucchielli A 2004 Dictionnaire des m thodes qualitatives en sciences humaines 2 me edition Paris Armand Colin Oldenburg B and P
269. t des intervenants envers le programme ils croient en l objectif de boire contr l ils sont enthousiastes envers le programme et leur r le d intervenant est une source de satisfaction professionnelle Ces r sultats sont int ressants puisque comme le mentionne Wejnert 2002 le syst me de croyances jouerait un r le important dans l adoption d une innovation Une congruence entre l innovation et les valeurs les normes le langage ou les id ologies d une organisation ou d un individu favoriserait son adoption L impact du syst me de croyances sur l adoption de l innovation ressort clairement de cette recherche qui a permis de constater une association n gative entre la croyance en l abstinence pour tous une approche oppos e de celle pr n e par Alcochoix et le nombre de fiches d usagers ainsi que la disposition envers l approche En d autres termes les intervenants sont moins enclins adopter le programme rencontrent moins de clients et sont moins dispos s envers l approche s ils ne croient pas l objectif de l approche Dans le m me sens les r sultats montrent que les intervenants qui sont satisfaits de leur r le au sein du programme et dispos s envers l approche rencontrent un plus grand nombre d usagers Puisqu il s agit d une mesure associative une question merge au sujet du lien de causalit les intervenants qui croient en l approche sont ils de meilleurs vendeurs du programme ou l
270. t res d ligibilit au programme savoir s ils sont en mesure de pr dire les usagers qui atteignent leurs objectifs de consommation ceux qui r duisent leur consommation d alcool sans n cessairement atteindre leurs objectifs et ceux qui ne semblent retirer aucun b n fice du programme valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 6 R F RENCES 128 valuation d implantation du programme Alcochoix 129 Anderson N de Dreu K W amp Nijstad B A 2004 The Routinization of Innovation Research A Constructively Critical Review of the State of the Science Journal of Organizational Behavior 25 147 173 Barry M M Domitrovich C amp Lara Ma A 2005 The implemention of mental health promotion programmes Promotion and Education 12 30 36 Berwick D M 2003 Disseminating innovations in health care The Journal of the American Medical Association 289 1969 975 Bouchard C en collaboration avec le Groupe de travail sur l innovation sociale GTIS 1999 Recherche en sciences humaines et sociales et innovations sociales Contribution une politique de l immat riel Qu bec Conseil qu b cois de la recherche sociale Brouselle A 2004 What count is not falling but landing Evaluation 10 155 173 Callon M amp Latour B 1986 Les paradoxes de la modernit comment concevoir les innovations Prospective et sant 36 13 25 Chen H 2005 Practical program ev
271. t Jean Dans la r gion du Saguenay Lac Saint Jean l ancien programme L Alcochoix tait offert avant l implantation d Alcochoix l poque il ne faisait pas partie int grante de l offre de services des CLSC c est dire qu il n tait offert que lorsqu un budget tait disponible pour en faire la promotion Il est donc difficile de dire si l ancien programme tait disponible au moment o Alcochoix fut implant La premi re formation au programme Alcochoix a eu lieu en mars 2006 Au moment de d buter l tude un seul des six CSSS de la r gion tait en mesure d offrir le programme deux intervenants taient impliqu s Le programme Alcochoix y est offert sur une base continue et en formule autonome ou guid e avec possibilit d adapter le nombre de rencontres aux besoins des usagers Il n existe pas de table r gionale sp cifiquement d di e Alcochoix dans la r gion Un forum r gional des directeurs g n raux est toutefois en place Ce forum comprend des structures participatives dont une en d pendance l int rieur de laquelle un sous comit d implantation d Alcochoix sera ventuellement envisag La r gion a d cid d exp rimenter l implantation du programme dans un CSSS avant de poursuivre plus large chelle L unique CSSS qui offrait le programme au moment de l tude a particip la recherche valuation d implantation du programme Alcochoix 42 2 1 8 Abitibi T m
272. t de deuxi me ligne c est le fun d tre en contact avec ces gens l je pense d officialiser des rencontres avec Alcochoix je sais pas une fois par trois mois je sais pas l Oui qu on se t l phone mais en m me temps qu il y ait des rencontres je pense que a va amener les gens nous aussi s asseoir pis savoir qu est ce qu on fait c est quoi le but d Alcochoix La pr sence d un coordonnateur r gional qui planifie ces rencontres est aussi nomm e comme un l ment facilitateur Afin de clarifier les r les les personnes ressources des CRPAT consid rent que valuation d implantation du programme Alcochoix 74 des discussions avec les intervenants des CSSS doivent tre pr vues dans le but d identifier leurs besoins et leurs attentes Ben peut tre parce qu ils semblent avoir d velopp l une approche que vous les rencontrez de temps en temps et tes pr ts discuter aussi peut tre que c est comme a qu on pourra plus clarifier le r le ventuellement des intervenants des centres de r adapt Finalement il est propos d offrir des formations th matiques ou des formations continues en d pendance aux CSSS pour outiller davantage les intervenants comme derni rement on m a appel il y avait un client o le risque de sevrage tait un peu probl matique bon j ai r pondu pour cette personne l Mais donc a serait l fun de faire un deux he
273. t de fid lit contexte et conformit Elle s int ressera plus particuli rement l tape d implantation de l innovation dans ce cas ci d un programme de pr vention secondaire qui concerne la consommation d alcool risque valuation d implantation du programme Alcochoix ANNEXE 2 M THODOLOGIE 38 valuation d implantation du programme Alcochoix 39 Cette section pr sente les r gions qui ont particip l tude le d roulement de la recherche les sources d information les participants ainsi que les strat gies d analyses utilis es 2 1 Les r gions participantes La cueillette de donn es a eu lieu dans huit r gions du Qu bec incluant les quatre r gions qui ont particip la pr exp rimentation du programme soient Montr al 06 Laval 13 Chaudi re Appalaches 12 et Capitale Nationale 3 De plus quatre r gions ont t s lectionn es parmi les cinq autres qui offraient le programme au moment de d buter l tude soient Laurentides 15 Saguenay Saint Jean 2 Mauricie et Centre du Qu bec 4 et Abitibi T miscamingue 8 Dans l ensemble des r gions 18 centres de sant et de services sociaux sur les 26 qui offraient le programme ont particip l tude Le tableau 1 pr sente un r sum du contexte r gional de chaque r gion participante 2 1 1 Montr al Montr al est l une des quatre r gions pilotes l implantation d Alcochoix c est donc en 2004 que la p
274. t form e au programme Alcochoix lorsqu ils nomment leur personne ressource au CRPAT D ailleurs du c t des personnes ressources des CRPAT la majorit dit n avoir t que peu ou pas sollicit e par les intervenants Alcochoix Pour les demandes au niveau du programme Alcochoix lui m me quand on a donn les formations j ai pas re u tellement d appels je dirais j en ai peut tre re u trois sur deux formations c est tr s peu Moi il y a peu ou pas de demandes Bon comme je disais la personne qui applique dans la MRC o est ce que a fonctionne ben elle conna t assez le programme pis je suppose qu elle a peut tre pas besoin Des 24 intervenants qui ont eu recours aux services de la personne ressource en deuxi me ligne 91 7 taient satisfaits Ils consid rent que la collaboration avec la personne ressource est bonne 7 22 que la r ponse est ad quate et que la consultation s est av r e concluante 8 22 et que l intervention est efficace en termes de facilit rapidit disponibilit professionnalisme etc 6 22 Le seul intervenant qui a affirm ne pas avoir t satisfait explique qu il n avait pas t inform d un changement au niveau des crit res d admission en deuxi me ligne Il est noter que deux intervenants taient plus ou moins satisfaits de leur consultation avec le CRPAT et que trois n ont pas pr cis le motif de satisfaction Pour ce qui est de la participat
275. t il des occasions officielles d changer avec les autres intervenants Alcochoix ex table r gionale Si oui quelle fr quence ces rencontres ont elles lieu Qui y participe Le repr sentant du CRPAT y est il pr sent Qu est ce que ces rencontres vous apportent ou que croyez vous qu elles vous apporteraient 9 Maintenant nous allons largir la discussion pour traiter de l implantation du programme Selon vous quels sont les facteurs qui ont facilit l implantation du programme Alcochoix dans votre tablissement Au niveau r gional 10 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 163 10 Quels sont les obstacles que vous avez rencontr s lors de l implantation du programme dans votre tablissement Au niveau r gional Quels sont ceux qui persistent Qu est ce qui pourrait vous aider les surmonter 11 A t on oubli quelque chose Y a t il des points que vous voudriez ajouter Merci tous Ce fut tr s enrichissant Nous vous contacterons pour vous inviter au d voilement des r sultats bruts de l tude Au revoir 10 05 07 valuation d implantation du programme Alcochoix 164 GROUPES DE DISCUSSION intervenants des CRPAT Intro Bonjour tout le monde Je voudrais tout d abord vous remercier d avoir accept de partag avec nous votre exp rience avec le programme Alcochoix Mon nom est et j ai t embauch par le RISQ pour participer l valuation d implantation du pro
276. tats est structur e par sections en fonction des objectifs de la recherche 4 1 V rifier si l intervention respecte le canevas du programme officiel tant au plan du contenu que des modalit s de dispensation du programme formules autonome guid e et en groupe La plupart des intervenants Alcochoix se conforment au contenu du manuel En effet les r sultats indiquent qu ils pr sentent l ensemble des l ments recommand s Les seules modifications apport es concernent des ajouts de mat riel qui respecte l esprit du programme Les intervenants semblent donc avoir bien compris l approche sous jacente au programme et l importance de chacun des l ments qui le composent Comme le mentionnent Fixsen et ses collaborateurs 2005 certaines composantes centrales d un programme doivent tre maintenues afin d assurer son efficacit Selon eux une fois l approche bien comprise et accept e l application du programme peut toutefois tre plus flexible L adaptabilit de l innovation serait un l ment influent de son implantation Greenhalgh 2004 Barry Domitrovich amp Lara 2005 La flexibilit dont ont fait preuve les intervenants dans l application du programme soit par l ajout de mat riel ou en l adaptant aux besoins de certains types de client les illustre bien comment adapter un programme tout en conservant ses l ments centraux Cette tude fait galement ressortir l attitude positive de la majori
277. te du mat riel promotionnel provincial plusieurs r gions n ont investi aucun budget dans la publicit r gionale Par cons quent dans certaines r gions aucune action de promotion n a eu lieu pendant ce temps et dans d autres r gions les intervenants ont cr leur propre brochure maison il y avait rien de fait au niveau provincial on l attendait a aussi c est un autre bogue Ils voulaient pas d velopper ils voulaient pas mettre de l argent parce que a s en venait a s en venait mais d ici le temps que a s en venait il y a eu trois ans Fac on en a fait une maison 3 5 1 12 Isolement des intervenants Certains intervenants se sentent isol s tant parfois seuls offrir le programme au sein de leur CSSS ou de leur r gion parfois loign s g ographiquement des autres De plus dans plusieurs r gions aucun dispositif de rencontres n est mis en place afin d assurer des liens entre les diff rents acteurs impliqu s dans l implantation du programme tant au niveau local r gional que national valuation d implantation du programme Alcochoix 96 Seules au monde La seule chose qu on avait c est des gens d autres CLSC qui nous appelaient pour savoir comment on avait implant il y a rien d officialis pour inciter les gens consulter On n a pas ce qu il y a par exemple Qu bec on ne fait pas de rencontres de la m me mani re donc s il y a rien
278. terrain du programme Si en tout temps vous d sirez proposer un exercice et en discuter directement avec l auteur n h sitez pas le faire H l ne Simoneau 514 385 0046 poste 2109 Remplissez tout de m me cette section du questionnaire Exemples de contenu qui ne proviennent pas directement du programme tables d alcool mie fournies par certains centres de r adaptation exercices sugg r s par certains sites web textes lire en plus du guide des usagers etc Encerclez une r ponse pour chaque l ment de contenu Si vous ne comprenez pas quoi correspondent certains l ments ils ont tous d crits dans les pages 61 68 du manuel de l intervenant e Mentionner les facteurs de toute nature ressources mat rielles humaines contexte politique historique etc idem 16 Indiquez ici tout autre commentaire qui vous semble pertinent 20 06 07 tude d implantation du programme Alcochoix 153 Date Code QUESTIONNAIRE DES INTERVENANTS 1 Votre r gion 2 Depuis combien de temps offrez vous le programme Alcochoix 3 Jusqu quel point croyez vous l objectif de boire contr l Totalement en Plut t en Plut t Totalement d saccord d saccord d accord d accord A Je crois que la meilleure solution pour toute 1 2 3 4 personne ayant un probl me d alcool demeure l abstinence car le boire contr l est tr s difficile maintenir long terme B Le boire contr l est un object
279. tervenant 2 On est un petit peu laiss nous m mes Intervenant 1 On est un petit plus dans le vide La r organisation du r seau de la sant et des services sociaux et le roulement de personnel seraient galement la source du d sinvestissement des intervenants baisse de la motivation et du niveau d engagement des probl mes au niveau des priorit s et exigences gouvernementales puisque ces changements auraient d tourn du programme les dirigeants qui avaient alors d autres priorit s du manque de temps accord Alcochoix tant donn le temps investir dans cette r organisation et pour s ajuster aux nombreux changements des difficult s au niveau de la communication et de la circulation de l information notamment la difficult d effectuer des suivis propos du programme et d entretenir des liens avec le national et du manque d accessibilit la formation qui fut exacerb par l obligation d avoir reformer de nouveaux intervenants On a eu vivre a roulement de personnel beaucoup pis se r adapter d ann e en ann e a a je trouve que c est un point qui est peut tre un peu d moralisant qui explique peut tre pourquoi on n est pas rendu o on le souhaiterait pis qu on n a pas tout accompli ce qu on souhaiterait faire non plus Ts il y a eu toute une restructuration vraiment norme qui fait qu il y a eu beaucoup de r unions pour r organiser tout a mais les a
280. tion ayant plut t t exig e par leur sup rieur Le tableau 2 pr sente la satisfaction professionnelle reli e au r le d intervenant au programme Alcochoix Ainsi la plupart des intervenants consid rent Alcochoix comme une source de satisfaction professionnelle moyenne du score de satisfaction 2 5 Un seul intervenant ne ressent aucune satisfaction dans ce r le Tableau 2 Satisfaction professionnelle reli e au r le d intervenant au programme Alcochoix SAS AO r uencetpourcentage ET nn Pas du tout satisfait 0 1 2 7 Un peu satisfait 1 5 13 5 Moyennement satisfait 2 10 27 0 Beaucoup satisfait 3 18 48 6 Extr mement satisfait 4 3 8 1 Moyenne 2 5 cart type 0 9 n 37 Les chiffres entre parenth ses correspondent aux cotes qui ont t attribu es chacun des choix de r ponse et qui ont servi calculer la moyenne de satisfaction valuation d implantation du programme Alcochoix 52 Par ailleurs les concepteurs du programme Alcochoix ont tabli des pr requis pour s inscrire la formation pr alable l intervention 1 poss der des comp tences en relation d aide la formation Alcochoix n est pas r serv e un titre professionnel sp cifique 2 entretenir des croyances compatibles avec l objectif de boire contr l 3 avoir de l int r t pour ce type de programme un atout pour favoriser la motivation des usagers Ainsi pour la minorit d intervenants qui ne croient pas en
281. tion du CSSS et du CRPAT syst me informatis pour un et non pour l autre archivage a caus certains irritants aux intervenants des CSSS Dans certains cas ce manque de coordination a entra n un bris dans le continuum de service certains usagers orient s ont donc d tre valu s nouveau Donc m me si l accueil il venait de tout conter son histoire par hasard il entrait par l accueil qu on d tectait un probl me de consommation ils voulaient pas avoir nos papiers ils voulaient pas savoir ce qu il nous avait dit fallait que la personne recommence Ces intervenants d plorent galement la mise en place de proc dures rigides qui a m me conduit des intervenants des CRPAT discuter d une orientation en pr sence de l usager concern aller dans nos salles d attente pis dire je le verrai pas cette personne l c est vous autres le faire pis d obstiner notre r ceptionniste devant le client pour dire on les prend pas alors que notre formation est pas donn e encore pis nos services on n a pas commenc les donner Finalement des intervenants d autres r gions sont parfois en d saccord avec le CRPAT sur les crit res d admission en deuxi me ligne trop stricts Certains CRPAT n acceptent que les usagers qui cotent dans la zone d pendance au DEBA A D et refusent tous les clients dans la zone grise on a d bord de a l quand on a fait un peu justement l
282. tion et d penses Le temps de remplacement ainsi que les frais de d placement lors des groupes de discussion et d interpr tation des r sultats seront rembours s votre employeur 8 Personnes ressources Toute plainte relative votre participation cette recherche peut tre adress e l ombudsman de l Universit de Montr al au num ro de t l phone 514 343 2100 ou l adresse courriel ombudsman umontreal ca ombudsman accepte les appels frais vir s Pour toute information ou pour vous retirer du projet de recherche vous pouvez contacter Louis Georges Cournoyer chercheur principal au 514 343 7309 valuation d implantation du programme Alcochoix 141 B CONSENTEMENT J ai lu et compris le contenu du pr sent formulaire Je certifie qu on me l a expliqu verbalement J ai eu l occasion de poser toutes mes questions et on y a r pondu ma satisfaction Je sais que je suis libre de participer au projet et que je demeure libre de m en retirer en tout temps par avis verbal sans pr judice ou sans que cela n affecte la qualit des traitements des soins futurs et des rapports avec mon m decin traitant Je certifie qu on m a laiss le temps voulu pour prendre ma d cision Je recevrai une copie sign e et dat e du pr sent formulaire Je soussign e consens participer ce projet No de t l phone travail Courriel Nom de l intervenant Signature de l intervenant e Signature du t moin D
283. tous les niveaux Minist re Agence CSSS Ben pour ma part localement je pense que c est l ouverture de nos gestionnaires de nos quipes je pense qui est en soi un facilitateur majeur pour qu on puisse mettre ce programme l en place L ouverture nous lib rer pour les rencontres r gionales Les tables r gionales ou autres rencontres ex comit national table d pendance r gionale rencontres annuelles des formateurs r gionaux forum des directeurs g n raux auraient plusieurs avantages tels que briser l isolement des intervenants des CSSS et des personnes ressources des CRPAT faciliter l int gration des nouveaux intervenants tre inform des mises jour relatives au programme exposer des questions et pr occupations pour y r fl chir en groupe trouver des solutions qui am liorent l implantation du programme et la promotion assurer la qualit des interventions par des discussions cliniques augmenter la motivation l int r t et l implication des intervenants qui se sentent ainsi plus concern s surpasser les difficult s v cues au cours de l implantation ex fusions vision de non rentabilit des gestionnaires des CSSS faire conna tre davantage le programme par la pr sence d un intervenant Alcochoix sur la table d pendance r gionale faciliter l arrimage entre la premi re et la deuxi me ligne assurer une concertation avec les CSSS par la pr sence de r pondants r gionaux au
284. trefois prise en charge par la deuxi me ligne ce qui n cessite beaucoup de temps et d efforts valuation d implantation du programme Alcochoix 116 Des liens cycliques sont galement observ s Ainsi comme mentionn pr c demment certains obstacles interm diaires auraient un impact n gatif sur la publicit et la promotion du programme Ces lacunes seraient en partie responsables du faible taux d achalandage au programme ce qui en retour engendrerait une perte de motivation et d int r t de la part des intervenants et des cadres d sinvestissement des intervenants manque de leadership dans la prise en charge du programme ainsi qu une diminution du temps accord au programme par les cadres Oui mais je suis d ue dans le fait qu on n a pas de clients l qui peuvent participer aux rencontres notre chef de service comme je te disais tant t il y a peut tre moins de clients donc il va tre moins enclin nous donner du temps pour pouvoir travailler sur le programme ou se parler du programme Aussi le manque de constance de la publicit conduirait des fluctuations dans les taux d achalandage ce qui rendrait difficile la gestion du mandat Alcochoix puisque le temps accord au programme varierait selon la demande et n cessiterait donc beaucoup d adaptation de la part de l tablissement galement un r pondant r gional a r v l que le manque de communication et de circulation d
285. ts 20 sont plut t satisfaits mais rapportent quelques irritants ou obstacles propos de la proc dure d orientation tels que les d lais valuation d implantation du programme Alcochoix 68 d attente parfois longs 12 et un d saccord avec les crit res d admissibilit qu ils jugent trop stricts 8 Les autres intervenants 40 ne se sont pas prononc s sur le sujet dont 20 parce que c est l usager qui fait lui m me la d marche Les groupes de discussion ont permis d approfondir ce th me Les intervenants disent que les proc dures d orientation sont facilit es lorsque des ententes et des ponts de services sont mis en place en fait ma coll gue a pris des ententes avec trois intervenants fac peu importe qui est l moi je laisse un message ils nous rappellent on fait les r f rences En fait c est a je re ois des clients je passe la grille DEBA si je vois que a convient au programme Alcochoix je le garde sinon ben je le r f re directement Pis bon je lui laisse le nom puis le client pis eux autres ils s organisent pour expliquer comment et le temps d attente videmment Pis bon on a des bons liens aussi pis par cons quent ils nous r f rent aussi J ai vu une fois ou deux qu ils m ont dit ah a c est plus Alcochoix qu est ce que t en penses J ai dit c est beau Fac c est super facilitant a va tr s bien Dans une r gion le manque de coordination dans les proc dures d orienta
286. u formateurs de formateurs les concepteurs du programme ou autres formateurs de formateurs devraient profiter de la rencontre annuelle avec les formateurs pour clarifier les crit res du D BA A D particuli rement la zone grise et leur rappeler qu il n est plus n cessaire d avoir une discussion de cas avec la personne ressource du CRPAT pour chaque usager qui cote dans cette zone Ils devraient aussi mentionner aux formateurs l importance de distinguer les crit res d exclusion crit res de non admissibilit au Les pr requis pour s inscrire la formation de base ont t d finis par les concepteurs du programme Il s agit de poss der des comp tences en relation d aide d entretenir des croyances compatibles avec l objectif de boire contr l et d avoir de l int r t pour ce type de programme La nouvelle version du manuel d utilisation du D BA A D propose des indices permettant aux intervenants de prendre une d cision sans avoir communiquer avec la deuxi me ligne chaque fois valuation d implantation du programme Alcochoix 18 programme et les crit res consid rer lors de l valuation crit res qui n cessitent une valuation plus approfondie afin de s assurer que l usager est pr sentement en mesure de b n ficier du programme ou de v rifier s il a besoin d aide suppl mentaire Ainsi lors des formations d intervenants les formateurs devraient tre en mesure d insister
287. ue tandis que les valuations d impact n cessitent un investissement consid rable de ressources et de grands chantillons L valuation d implantation pr sente aussi certaines limites e elle ne mesure pas l impact du programme sur les clients et n analyse pas le rapport co t b n fice i 3 7 na oi EE T PE e elle s appuie en partie sur des donn es subjectives recueillies aupr s d individus d origines diverses Werner 2004 Plusieurs auteurs identifient des cat gories d valuation d implantation qui ont des fonctions diff rentes Love 2004 Orwin 2000 Patton 1997 Par exemple on retrouve l valuation d effort qui value les ressources impliqu es ex ratio clients intervenants la quantit de services offerts etc le monitoring de programmes qui value de fa on continue les taux de participation les caract ristiques de la client le admise les co ts du programme etc l analyse de processus qui documente ce qui se passe r ellement sur le terrain jusqu quel point les services offerts correspondent au programme sur papier value tant les cons quences anticip es qu impr vues l analyse de composantes qui permet de d crire de fa on d taill e tous les l ments d un programme afin d en faciliter l implantation dans d autres sites l valuation formative qui vise am liorer l implantation pendant son d veloppement et l estimation du potentiel d valuation evaluability assessment qui d crit la
288. ue la formation Alcochoix ou DEBA A D est appuy e d exemples concrets Ben moi j en ai eu dans le DEBA exemples concrets parce qu on a fait des mises en situation o on assimilait un client pis que je faisais le DEBA Donc a oui a t vraiment une assimilation pour le DEBA il y avait des exemples concrets pis on faisait comme des exercices deux un moment donn pis a j trouvais a int ressant l Ceux qui sont satisfaits de la formation soulignent que les formateurs ma trisent bien la mati re qu ils sont dynamiques capables de transmettre leur passion et de motiver les intervenants envers le programme a avait t tr s concret les intervenantes ben en fait les formatrices ma trisaient tr s bien la mati re Moi j avais trouv a tr s bien la formation Elle avait le don de transmettre sa passion si tu veux moi j tais motiv e au boute frire apr s la formation La formation motivationnelle est galement consid r e comme un compl ment int ressant Pis la formation motivationnelle a j ai trouv a un compl ment int ressant Il semble que le fait d avoir anim un groupe avant de recevoir la formation officielle Alcochoix ait t b n fique pour un intervenant qui mentionne que cette exp rience lui a permis de se r f rer des exemples concrets lors de la formation j ai donn mon premier groupe avant d tre form e Pis heureusem
289. ues ce qui renforce leur enthousiasme envers le programme Quant au contenu du manuel la majorit s y conforme 93 8 des intervenants offrent Alcochoix en utilisant au moins 75 du contenu du manuel et quand des modifications sont faites elles prennent g n ralement la forme d ajouts mineurs qui respectent l esprit du programme Des adaptations sont parfois effectu es afin de r pondre aux besoins d usagers non admissibles au programme 1 2 Est ce que toutes les modalit s de dispensation du programme sont offertes dans toutes les r gions Les formules individuelles et dirig es sont offertes dans toutes les r gions alors que la formule groupe n est offerte que dans trois r gions Les usagers 8 6 qui n ont pas obtenu la formule de leur choix d siraient la formule groupe qui n tait pas disponible cause d un nombre parfois insuffisant ou parfois trop grand d inscriptions selon les r gions Une seule r gion a fix le nombre de rencontres dirig es deux alors que les autres allouent une flexibilit variant entre deux six rencontres Objectif 2 V rifier si le profil de la client le rejointe correspond celui de la client le cible 2 1 Est ce que la s lection de la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit du programme La majorit des usagers 90 4 valu s par les intervenants Alcochoix sont admis au programme Ils ont en moyenne 45 8 ans T 11 3 pr
290. un peu n importe qui Selon un r pondant r gional peu d intervenants form s seraient pr sentement d di s au programme tant donn cette mauvaise planification de la formation on s est retrouv avec tr s peu d intervenants form s qui seraient vraiment d di s ce programme l Un intervenant des CSSS va galement en ce sens s inqui tant du peu d intervenants form s au programme afin d assurer la rel ve des intervenants Alcochoix en cas de besoin Selon lui le manque d intervenants form s met en p ril la survie du programme l o on est rendu dans le cheminement on va pogner un buzz si on donne pas de formation si on forme pas Pis si on forme pas d autres intervenants ben c est le programme qui va tre en danger tant t a va tre tr s clair c est tr s clair Moi je me casse une jambe demain matin je peux pas rentrer travailler il y en a plus de programme il y en a plus c est fini 3 4 2 1 Pistes de solution Quelques intervenants des CSSS sugg rent qu il y ait davantage d exemples concrets et d exercices pratiques dans la formation Ils consid rent galement que les diff rents volets de la formation DEBA A D Alcochoix approche motivationnelle devraient s int grer dans un tout plus solide et coh rent et que plus de temps soit accord l approche motivationnelle si j avais quelque chose recommander sur c est d imbriquer pis d off
291. un pic o est ce que j ai beaucoup de suivis individuels j ai un groupe mais il y a d autres p riodes o je peux avoir un suivi Alcochoix Fac c est tr s variable donc au niveau organisationnel dans nos propres tablissements ben a demande une organisation un genre d adaptation 3 5 1 9 M connaissance de l existence du programme Selon les participants l tude l existence et la nature du programme philosophie dur e formules offertes crit res d admissibilit etc sont inconnues ou m connues tant de la part de la population que des autres intervenants du r seau tr s tr s peu connu autant l interne a prend beaucoup de temps je trouve pour qu on d veloppe le r flexe des intervenants pour nous r f rer des gens a commence a l Puis l externe c est aussi tr s difficile que ce soit connu dans la r gion valuation d implantation du programme Alcochoix 95 3 5 1 10 R organisation du r seau de la sant et des services sociaux Tous les changements caus s par les fusions et r organisations au sein du r seau de la sant ont nui l implantation du programme d abord en d tournant les priorit s puis en augmentant le taux de roulement des dirigeants tout le brouhaha que a provoqu les fusions pis tout a l disons que nos dirigeants avaient beaucoup d autres chats fouetter qu Alcochoix donc c tait pas n cessairement une prior
292. urces voir annexe M thodologie section 2 3 1 la fiche de l usager profil de la client le source de r f rence au programme et formule du programme suivie 2 le questionnaire aux intervenants modalit s de dispensation du programme arrimage avec les CRPAT recours la personne ressource attitude envers le programme perception au sujet de l implantation et fid lit au programme officiel 3 les groupes de discussion avec les intervenants Alcochoix et les personnes ressources des CRPAT obstacles l implantation pistes de solutions formation et services offerts par les personnes ressources 4 une entrevue aupr s des responsables r gionaux contexte r gional 5 un questionnaire distribu lors de la pr sentation des r sultats pr liminaires aux intervenants et aux gestionnaires classification des obstacles par ordre d importance L ensemble de ces sources permet de r pondre toutes les questions de recherche et lorsque pertinent de comparer les points de vue des diff rents acteurs Les quatre r gions pilotes 03 06 12 et 13 et les quatre r gions nouvelles sollicit es 02 04 08 et 15 ont particip l tude Parmi les 26 CSSS qui offraient le programme dans ces r gions 18 69 CSSS se sont impliqu s Ainsi les donn es proviennent de 38 intervenants de CSSS huit personnes ressources de CRPAT huit responsables r gionaux et 349 fiches d usagers Des statistiques descriptives et de
293. ures l sur vraiment tous les risques de sevrage etc Ce qu on fait la pi ce nous donne de l information sur ce qu on pourrait faire de fa on structur e 3 4 Objectif 4 V rifier si la formation re ue facilite la compr hension et l application du programme Trois aspects seront trait s dans cette section la capacit des intervenants appliquer le programme Alcochoix apr s avoir re u la formation la satisfaction envers la formation et les pistes de solution nomm es par les participants 3 4 1 La formation re ue permet elle de bien appliquer le programme Lorsque cette question a t pos e dans les groupes de discussion certains intervenants se sont dits pr ts et suffisamment outill s pour offrir le programme tout de suite apr s la formation Je suis sortie de l tr s quip e j ai pris des clients tout de suite Je m en souviens que la personne qui partait la retraite disait ben on va t en donner mais pas autant que les autres Finalement j avais pris la m me quantit j tais assez l aise pour embarquer dans le programme tout de suite D autres ont ressenti le besoin de relire le manuel et de faire l exp rience du programme Alcochoix afin de pouvoir bien se l approprier et l assimiler Mais je pense que j ai vraiment plus appris en le faisait vraiment au niveau des groupes Certains intervenants ont v cu une co animation de groupe suite la formation avec le
294. use d oubli ou parce que l intervenant n a pu tre pr sent au groupe de discussion n 13 Il est donc possible que certains intervenants aient t influenc es par le fait d avoir assist pr alablement aux groupes de discussion Chaque r pondant r gional a t consult lors d une entrevue t l phonique afin de documenter le contexte r gional g n ralement en d but d tude moins de 2 mois apr s le d but de la cueillette des donn es Des difficult s rejoindre les personnes concern es ou trouver un rempla ant capable de r pondre aux questions cause de cong s de maladie ou de maternit ont fait en sorte que certaines entrevues ont t r alis es plusieurs mois apr s le d but de la collecte de donn es environ 5 7 mois pour trois r gions Dans deux r gions le r pondant r gional a souhait qu une deuxi me personne soit pr sente lors de l entrevue afin de compl ter les informations manquantes pr d cesseur ou coordonnatrice r gionale Ces r pondants r gionaux furent nouveau consult s apr s la p riode de cueillette des donn es pour v rifier si des modifications avaient t apport es pendant ladite p riode Toutefois pour deux r gions ce suivi n a pas t effectu tant donn la trop courte p riode de temps s tant coul e depuis le premier entretien moins de 2 mois Ces consultations ont t r alis es par un agent de recherche et enregistr es Une grille d
295. usion des innovations aient un impact sur l implantation d un programme Par exemple comme nous le verrons ult rieurement il semble que les strat gies utilis es pour la diss mination d une innovation aient un impact sur son implantation Fixsen Naoom Blase Friedman amp Wallace 2005 1 3 L implantation de programme L implantation de programme est un processus laborieux qui requiert le d ploiement d efforts soutenus qui d passent souvent ceux investis dans le d veloppement du programme lui m me Greenhalgh et al 2004 La qualit de l implantation est d ailleurs souvent variable et imparfaite Barry Domitrovich amp Lara 2005 Des tudes portant sur des services de recherche d emploi ou sur des ateliers g n raux de formation indiquent des taux d chec de 72 96 concernant l implantation du protocole ou du transfert des connaissances Dans ces cas des applications partielles seraient plut t la norme Simpson 2002 Ces constats sont inqui tants d autant plus que la qualit de l implantation d un programme affecte son efficacit Barry et al 2005 En effet il semble que des effets positifs soient possibles seulement si un programme efficace est bien implant Fixsen et al 2005 Il appara t donc important de s int resser aux tapes ult rieures l adoption de l innovation et de proc der une valuation d implantation afin d am liorer l efficacit et l efficience des programmes implant s ta
296. usqu quel point les intervenants se conforment ils au contenu du manuel de l INTeRVeNQNE TR E I nl RE et VO D RE A SL Vel nus eee rMRs 51 3 1 2 1 Attitudes des intervenants envers le programme 51 3 1 2 2 Fid lit au contenu lors des interventions sis 52 3 2 OBJECTIF 2 V RIFIER SI LE PROFIL DE LA CLIENT LE REJOINTE CORRESPOND CELUI DE LA CLIENT LE CIBLE ss 58 3 2 1 Est ce que la s lection de la client le admise au programme respecte les crit res d ligibilit dubrOgAMME Print nn den te di rune be dede und redire een int ra ro n e eaa 58 3 2 2 Est ce que le marketing publicit aupr s de la population g n rale et orientations en provenance des autres services sociaux et de sant suite l utilisation d une strat gie de d tection rejoint la population cible ins 63 3 3 OBJECTIF 3 V RIFIER SI LE PROGRAMME EST INT GR AU R SEAU DE SOINS ET DE SERVICES SOCIAUX DU QU BEC 66 3 3 1 Comment l arrimage entre les services de premi re et de deuxi me ligne s effectue t il tant au niveau de l orientation des usagers que du soutien offert par la deuxi me ligne 66 3 3 1 1 Qualit de la collaborations nnie eee a inner aa aa aeaaea a aei ia et ea 66 3 3 1 2 Orientations et crit res d admissibilit ss 67 3 3 1 3 Recours la personne ressource een 69 3 3 1 4 R le jou et vision du r le de la personne ressource CRPAT sssssssssessssessresssssseserressssesreene 7
297. utre chose qui serait peut tre int ressant de mentionner c est qu apr s la formation quand il a t question de d ployer le programme Alcochoix dans les CSSS l Agence a vers des sommes aux CSSS pour favoriser l implantation du programme a c est des sommes qui sont r currentes C est pas un intervenant temps complet mais bon quand m me un peu de soutien financier valuation d implantation du programme Alcochoix 102 Selon plusieurs participants l tude un budget r current et exclusif Alcochoix devrait tre investi dans le programme tant pour sa promotion que pour lib rer les intervenants pour un temps pr d termin ou cr er des postes Nous c est s r que nos services de premi re ligne vont passer par Alcochoix au niveau de l intervention pr coce a va tre vraiment Alcochoix mais on va avoir besoin d un financement solide pour pouvoir assurer a Les r pondants r gionaux ajoutent que l allocation de budget sp cifique au programme est un l ment facilitant parce qu en plus de s assurer que l argent est investi dans Alcochoix et non pas dans d autres programmes il permet l Agence d avoir un certain contr le sur les CSSS qui seront alors dans l obligation de d dier au programme au minimum un intervenant Et aussi il faut dire qu il y a de l argent alors s il y a de l argent tagu Alcochoix il faut qu il y ait quelqu un a aide a parce que
298. ux participants La particularit des groupes de discussion tient du fait que les acteurs d un groupe cible interagissent entre eux ce qui peut alimenter les discussions engendrer des r actions entra ner des changements d opinions etc Dans la cadre de cette recherche les groupes de discussion ont t utilis s aupr s des intervenants des CSSS et des agents de promotion afin d identifier les obstacles surmont s ou surmonter pour am liorer l implantation et d envisager des solutions afin d valuer la formation offerte aux intervenants la disponibilit et la qualit des services offerts par les personnes ressources formateurs apr s la formation et afin d valuer si la population accept e au programme r pond aux crit res d ligibilit Un groupe suppl mentaire a r uni des personnes ressources des CRPAT et a permis d valuer la compr hension de leur r le comme personne ressource d obtenir leur point de vue sur l arrimage avec la premi re ligne les obstacles per us et les l ments facilitateurs 2 3 4 Entrevues t l phoniques Les entrevues t l phoniques ont t effectu es aupr s des r pondants r gionaux dans le but de recueillir des informations contextuelles entourant l implantation du programme Alcochoix pour chacune des r gions Ainsi des questions pr cises pr alablement d finies ont structur les entretiens Plus pr cis ment ces questions visaient documenter l historique le contexte
299. ux responsables de la formation de revoir la fa on dont ils forment ces formateurs pis qu ils les supervisent Ils sugg rent galement la pr sence d un ou deux formateurs r gionaux ce qui simplifierait et acc l rerait la formation des intervenants Mettre en place un formateur ou deux formateurs par r gion qui se rencontreraient pis qui assumeraient la formation La responsabilit que la formation se donne dans leur r gion 3 5 Objectif 5 Identifier les obstacles surmont s ou surmonter pendant l implantation Dans cette section seront d crits les obstacles l implantation ainsi que les pistes de solution sugg r es par les participants 3 5 1 Quels sont les obstacles qui ont t rencontr s pendant l implantation Plusieurs obstacles l implantation ont t mentionn s par les intervenants des CSSS et des CRPAT ainsi que les r pondants r gionaux lors des groupes de discussion des entretiens t l phoniques et par l entremise des questionnaires des intervenants Le tableau 14 pr sente les r sultats du questionnaire distribu aux personnes qui ont assist la pr sentation des r sultats pr liminaires afin de prioriser les obstacles nomm s Pour chacun des obstacles les intervenants devaient indiquer dans quelle mesure l obstacle en question a nui l implantation du programme Alcochoix dans sa r gion selon cinq choix de r ponse Des scores ont t attribu s chacun des choi
300. variables contr ler lors de l valuation d impact Enfin ils soulignent l importance des valuations d implantation car si des obstacles tels que le financement et le roulement de personnel sont bien connus dans la litt rature Fleuren Wiefferink et Paulussen 2004 des besoins comme la publicit semblent plus sp cifiques l implantation d un programme bas sur une approche aussi peu connue que le boire contr l PARTIE E PISTES DE RECHERCHE Le programme Alcochoix a fait l objet de deux tudes La pr exp rimentation a permis de s assurer que le guide des usagers tait convivial et pertinent Tant les usagers que les intervenants taient satisfaits de l intervention La pr sente valuation a permis de confirmer que le programme offert correspond au contenu du programme tel que con u La prochaine question investiguer a trait l efficacit du programme sur la r duction de la consommation d alcool plus long terme soit une tude d impact Lors de la planification de cette tude il faudra tenir compte du fait que la formule de groupe n est pas offerte dans toutes les r gions pour s assurer de recruter suffisamment de participants ayant suivi chacune des trois formules Par ailleurs la pr sente tude permet d identifier des variables int grer ou contr ler lors de l tude d impact En plus de mesurer l efficacit du programme cette tude devrait valider ses crit res d ligibilit les crit
301. vec ce programme de boire contr l en ont relev les forces et les faiblesses et comment les r sultats de l tude Cette collaboration fut telle que m me les intervenants qui n taient plus en poste la fin de l tude nous ont retourn leur questionnaire Ce fut tr s appr ci Ensuite nous d sirons souligner la collaboration des Agences de la sant et des services sociaux des huit r gions participantes Montr al Laval Capitale Nationale Chaudi re Appalaches Mauricie Centre du Qu bec Saguenay Lac St Jean Abitibi et Laurentides qui ont accept d organiser une rencontre d information avant de d marrer la cueillette de donn es dans leur r gion et leurs r pondants qui ont partag leur exp rience au cours d une entrevue t l phonique et ont comment les r sultats de l tude Par ailleurs nous ne pouvons passer sous silence la contribution de l Association qu b coise des tablissements de sant et de services sociaux qui a soutenu le projet et a encourag ses membres y participer cette contribution il faut ajouter celle des gestionnaires de tous les CSSS qui ont permis que leurs intervenants s impliquent dans cette tude et qui ont comment les r sultats de l tude Nous tenons galement exprimer notre reconnaissance envers les tudiantes qui ont travaill avec acharnement et minutie afin de mener terme ce projet Marie ve Demers a permis de d marrer le projet du bon pied
302. vous cochez non inscrire le nombre maximal de rencontres individuelles qui sont autoris es par votre tablissement 9 Si dans votre tablissement le programme est offert des moments pr d finis pr cisez ex offert deux fois par an suite une publicit dans les journaux locaux 10 Si vous avez r f r plus d un usager au centre de r adaptation d crivez le processus habituel Si vous d sirez nous faire part d une situation exceptionnelle faites le en mentionnant qu il s agit d une exception 11 Si vous ne connaissez pas les chiffres exacts crivez environ avant le nombre ou le pourcentage Si vous n acceptez pas l usager au programme Alcochoix sans le r f rer ailleurs consid rez cette situation comme une fin de services moins que vous ne posiez une action autre pour aider l usager Dans ce cas indiquez le dans autres 12 Certains centres de r adaptation ont nomm une personne responsable du programme Alcochoix afin d aider les intervenants de premi re ligne Mentionnez si c est le cas dans votre r gion si vous avez fait appel cette personne et le niveau de satisfaction envers ses services 2 Ur ED Nr 20 06 07 13 14 15 16 17 18 19 tude d implantation du programme Alcochoix 152 Il s agit ici d un intervenant de CLSC qui donne ou a d j donn le programme Alcochoix Cette personne peut aider dans l application les questions de type
303. vues des choses comme a pis a a fait un climat aussi plus de d sengagement il y a plus d amertume par rapport au travail pis les gens sont moins int ress s Parall lement d autres obstacles dont le contexte r gional plus sp cifiquement les probl mes de confidentialit dans les milieux ruraux et la r organisation des services en d pendance exercent une influence sur certains obstacles interm diaires ou finaux de la cha ne Ainsi certains intervenants font un lien entre les probl mes de confidentialit dans les milieux ruraux et le faible taux d achalandage Il en demeure pas moins que toute la question de la confidentialit des petits CSSS des gens qui se connaissent a va demeurer en quelque part une sorte de difficult contrer dans le fond Mais a va toujours demeurer j pense bien quelque chose qui va nuire la demande de services Les difficult s organisationnelles caus es par la r organisation des services en d pendance auraient nui l implantation du programme en tant responsables du manque de temps et de leadership tant donn le temps et les efforts investir tant de la part des intervenants que des sup rieurs pour effectuer ces changements et pour s y adapter Ce qui a t plus probl matique dans la r gion est la mise en place d une hi rarchisation des services c est dire que la premi re ligne doit maintenant r pondre une bonne partie de la client le au
304. w and recommendations The Milbank Quarterly 82 581 629 Hartley J 2005 Innovation in Governance and public services Past and present Public Money and Management 25 27 34 Herie M amp Martin G W 2002 Knowledge diffusion in social work A new approach to bridging the gap Social Work 47 85 95 Houle J Poulin C amp Van Nieuwenhuyse H 2006 Vers une meilleure continuit des services pour les personnes suicidaires valuation d implantation du protocole MARCO Qu bec Direction de la sant publique Agence de la sant et de services sociaux de Montr al Institut de la statistique du Qu bec 2009 Le Qu bec chiffres en main dition 2009 Gouvernement du Qu bec Institut de la statistique du Qu bec Katz E 1968 Diffusion interpersonal influence In D L Stills d International Encyclopedia of the Social Sciences pp 178 184 New York Macmillan Free Press Koch P amp Hauknes J 2005 On innovation in the public sector Publin Report No D20 Oslo NIFU STEP Norwegian research institute for studies in innovation research and education Landry R Becheikh N Amara N Halilem N Jbilou J Mosconi E amp Hammami H 2007 Innovation dans les services publics et parapublics vocation sociale Rapport de la revue syst matique des crits Canada Qu bec tude r alis e dans le cadre d une action concert e financ e le Fonds qu b cois de la recherche
305. x de r ponse pas du tout 0 un peu 1 moyennement 2 beaucoup 3 extr mement 4 La moyenne des scores a t calcul e pour chacun des obstacles ce qui a permis de les classer par ordre d importance Les trois principaux obstacles sont les lacunes au niveau de la publicit et de la promotion le manque de ressources financi res et le roulement de personnel tous les paliers Les scores moyens ont galement permis de comparer l importance des obstacles entre les r gions pilotes et nouvelles Le tableau 15 fait ainsi ressortir que la r organisation du r seau de la sant et des services sociaux et le manque de leadership tous les paliers sont des obstacles l implantation significativement plus importants dans les r gions nouvelles que dans les r gions pilotes U 24 2 332 p lt p 05 U 23 2 427 p lt 0 05 Voici la description des obstacles mentionn s pr sent s par ordre d croissant d importance valuation d implantation du programme Alcochoix 86 Tableau 14 Priorisation des obstacles l implantation du programme Alcochoix Obstacles n Fr quences Moyennes Pas du Un peu Moyenne Beaucoup Extr me tout 0 1 ment 2 3 ment 4 Publicit promotion 23 1 2 5 5 10 2 91 Ressources financi res 25 2 2 1 15 5 2 76 Roulement du personnel 25 4 1 6 8 6 2 44 Manque de leadership 24 3 5 6 2 8 2 29 Comm circulation de l info 24 1 4 7 11 1 2 29 Manque de temps 24 3 1 8 10 2 2 29 R organisation des
306. x suivants Chicoutimi Portneuf Vieille Capitale Qu bec Nord Charlevoix Maskinong Drummond Cavendish C ur de l le les Eskers Rouyn Noranda Vall e de l Or Montmagny L Islet Grand Littoral Laval Th r se de Blainville des Sommets Saint J r me Les centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes suivants Carrefour de sant de Jonqui re Centre de r adaptation Ubald Villeneuve Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Centre Normand Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches Centre Le Maillon de Laval Centre Andr Boudreau 4 tablissement gestionnaire de la subvention Universit de Montr al 5 Titre du projet de recherche valuation d implantation du programme Alcochoix 6 Num ro du projet de recherche 2008 TO 120890 7 Titre de l action concert e L intervention dans le secteur des d pendances 8 Partenaire de l action concert e minist re de la Sant et des Services sociaux REMERCIEMENTS Nous tenons remercier toutes les personnes qui ont contribu la r ussite de cette tude d implantation du programme Alcochoix D abord mentionnons les intervenants et intervenantes des CSSS et des CRPAT qui ont collabor avec enthousiasme et g n rosit Les intervenants des CSSS ont compl t des fiches d usagers rempli un questionnaire et tous se sont d plac s pour parler de leur exp rience a
Download Pdf Manuals
Related Search
Related Contents
取扱説明書 - NTTドコモ Samsung WW60J4090NWDLP Инструкция по использованию `量。野 BS-50ー~ 取扱説明書 Page 1 Page 2 Page 3 )はじめに 本書は, YSー。。シリーズ計器に付加 取扱説明書 - MakeShop CLW Separation Table BETA Plug 5230 IP Appliance Cartão de Iniciação Rápida 3100B Ventilator NANO PREMIUM MANUAL - WorldWideSatellites Copyright © All rights reserved.