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Manuel de détermination et de mise en place d`un Système d

1. 5 2 Les d placements de populations 6 Circulation des informations et syst mes informatiques e Chapitre III Troisi me tape Proposition d am lioration des informations existantes 1 Syst me de suivi de la production agricole et pr vision des r coltes 39 1 1 Les donn es 1 2 L analyse des donn es 1 4 Propositions d am lioration des syst mes existants et suivi de la production 2 Syst me d information sur les march s les stocks et la commercialisation 50 2 1 Structure institutionnelle du SIM 51 3 1 D termination des groupes risques ou vuln rables l ins curit alimentaire 4 1 Le cadre institutionnel et le montage d un SAN 63 67 5 Syst me de suivi des aides et assistances alimentaires directes 69 5 1 Le suivi des aides 69 5 2 La mise en place d un syst me de suivi en situation d urgence e Chapitre IV Quatri me tape Montage du syst me SISAAR 1 Enqu te aupr s des utilisateurs d informations sur la s curit alimentaire 1 1 La mise en uvre des enqu tes 1 2 Les r sultats des enqu tes aupr s des utilisateurs 75 75 2 Proposition d indicateurs n cessaires pour la Base de donn es et le Tableau de bord 76 2 1 Les tendances au gavage de la Base de donn es 2 2 L laboration de la Base de donn es et du Tableau de bord partir de l enqu te P 77 aupr s de l utilisateur 3 Proposition de sch ma de circulation des donn es et de ge
2. p rennit il ne reste maintenant qu progressivement Organisation institutionnelle l institutionnaliser Atelier national de validation Dans la cinqui me tape ci apr s on cherche rendre p rennes les structures participatives mises en place au fur et mesure du montage Le CNSA et les Comit s provinciaux et les GTP On cherche aussi assurer une circulation r guli re des donn es par l tablissement de protocoles avec les pourvoyeurs d informations organiser le secr tariat permanent du CNSA Unstitutionnalisation du SISAAR ou se trouve le SISAAR et garantir la fourniture r guli re d informations aux utilisateurs 101 CHAPITRE V CINQUI ME TAPE INSTITUTIONNALISATION DU SISAAR L institutionnalisation du syst me s appuie sur deux points principaux e d abord l institutionnalisation des groupes et comit s de concertation tous les niveaux CNSA GTP CRA etc e et ensuite l adaptation durable du secr tariat du CNSA o se trouve le SISAAR incluant la formation du personnel le fonctionnement de la base de donn es et du Tableau de bord long terme la circulation p rennes des informations les publications etc Cette derni re tape porte sur le rodage et la p rennisation du syst me partir de l exp rience des SISAAR d j mis en place on peut tr s approximativement estimer ainsi la dur e de chaque tape e A
3. la fin de cette cinqui me tape on dispose d un instrument de suivi de la s curit alimentaire et d alerte adapt aux contraintes conomiques sociales et politiques du pays et on a institutionnalis les structures de concertation Il ne reste plus qu assurer concr tement le fonctionnement long terme et la durabilit du syst me qui seront consolid s principalement par le bon fonctionnement des organismes de concert ation et une constante adaptabilit tous niveaux C est ce que l on tente d expliquer dans la troisi me partie 113 TROISI ME PARTIE FONCTIONNEMENT LONG TERME ET DURABILIT La p rennit du syst me SISAAR ainsi cr ne sera assur e que dans les cas suivants e Les syst mes d information classiques production march nutrition etc gardent leurs objectifs et moyens propres et continuent d velopper leur propre collecte analyse et diffusion de l information e La cellule du SISAAR est la plus petite possible trois ou quatre sp cialistes du traitement des donn es sur la s curit alimentaire dot s d un mat riel performant suffisent largement e Le Comit national pour la s curit alimentaire comprenant ministres donateurs et repr sentants clefs de la soci t civile fonctionne et se r unit chaque fois que son pr sident le jugera n cessaire e Des Comit s provinciaux sont mis en place au plus haut niveau possible de l administration d centrali
4. Un SISAAR peut donc repr senter l instrument essentiel du SICIAV national Les directives du SICIAV insistent particuli rement sur le fait que si les syst mes nationaux d information SISAAR ou autres types de d marches jouent leur r le dans la lutte contre l ins curit alimentaire et la malnutrition ils ne doivent pas tre rebaptis s Toutefois elles pr conisent que ces entit s organisationnelles nationales soient d sign es comme points focaux SICIAV dans le contexte des engagements du Sommet mondial de l alimentation Pour plus de d tails sur les fonctions propres d un SICIAV national voir le document FAO CFS 98 5 disponible sur Internet dans le site FAO http www fao org docrep meeting W8500f htm Extrait des Directives relatives aux SICIAV G n ralit s et principes CSA Vingt quatri me session Rome 2 5 juin 1998 122 6 RELATIONS AVEC LE SMIAR Le Syst me mondial d information et d alerte rapide SMIAR de la FAO a t cr en 1975 la suite de la Conf rence mondiale de l alimentation Le SMIAR a pour but de fournir aux d cideurs et aux analystes internationaux les informations les plus r centes possibles sur tous les aspects de l offre et de la demande alimentaire et de les alerter des risques de crises alimentaires imminentes afin que des interventions ad quates puissent tre organis es Il publie r guli rement des bulletins sur la production la consommation et les march s des pro
5. Inondations Prolif ration d mesur e des ennemis des cultures Etape s curit alimentaire Analyse syst matique des informations disponibles Montage du SISAAR 30 Organisation des GTPs Analyse de base de lg r er Enqu te aupr s des utilisateurs IV Organisation de la base de donn es T ableau de bord et du sch ma de circulation des onn es Organisation institutionnelle Atelier national de validation Etape vV Institutionnalisation du SISAAR la fin de cette 1 tape on est en mesure de d finir clairement ce qui constitue le minimum de connaissances sur la s curit alimentaire n cessaire au montage d un SISAAR Ce minimum de connaissances est un pr alable la collecte des informations qui vont faire partie du SISAAR De plus les Groupes de Travail Pluridisciplinaires GTP structures de concertation indispensables au fonctionnement du SISAAR sont maintenant constitu s et op rationnels Ils ont un r le central de pilotage du SISAAR Dans la 2 tape on proc de une analyse syst matique des informations disponibles est faite qui pourront entrer dans un syst me SISAAR si elles sont suffisamment fiables et pertinentes Mais avant d effectuer un choix entre ces informations il faudra les analyser syst matiquement en tenant compte des quatre dimensions de la s curit alimentaire C est ce qui est fait ci a
6. Si les entit s pourvoyeuses d informations d pendent d un Minist re d un projet ou d une ONG repr sent s au CNSA il peut tre utile et efficace de faire parapher ce document par le ministre ou le responsable de cette entit membre du CNSA L opportunit de donner un caract re juridique ces protocoles doit tre discut e s rieusement dans chaque pays voulant monter un SISAAR Il ne faut pas oublier cependant que le contenu de la base de 104 donn es et le syst me de gestion du SISAAR devront obligatoirement voluer dans le temps pour s adapter constamment la conjoncture et que par cons quent les protocoles devront aussi tre amend s p riodiquement 4 MONTAGE PROGRESSIF DE LA BASE DE DONN ES ET DU TABLEAU DE BORD Le montage primaire de la base de donn es et du Tableau de bord doit se faire partir de la liste des indicateurs et des modalit s de gestion approuv s au cours de l atelier national de validation Le bulletin servant de dialogue entre le SISAAR les pourvoyeurs de donn es et les r cipiendaires de l information ou clients qui peuvent tre d ailleurs aussi des pourvoyeurs comme susindiqu doit inclure un article expliquant tous l tat du syst me Cet article qui pourrait s intituler Nouvelles du SISAAR doit donner les informations sur le travail du syst me dans son ensemble r unions du CNSA travaux des GTP cours de formation du personnel nouvelles des observatoires r gio
7. chelle nationale le CNSA dans son r le de diffuseur national des informations sur la s curit alimentaire Dans l autre sens le CNSA qui comprend de nombreux ministres ainsi que d autres d cideurs de haut niveau aide le SISAAR obtenir en temps voulu les informations n cessaires des pourvoyeurs qui rechigneraient les lui fournir et fait pression sur le SISAAR pour qu il sorte les donn es et les analyses en temps voulu et en respectant la qualit requise Le CNSA agit sur le SISAAR comme facilitateur du travail en vitant les blocages possibles mais exerce aussi une pression sur lui en l obligeant jouer son r le d alerte 1 2 Relations SISAAR Structures d centralis es Comit s provinciaux Les relations entre le SISAAR et les Comit s provinciaux sont d un ordre diff rent Ces Comit s provinciaux sont la fois pourvoyeurs et r cipiendaires des informations Ils sont la fois fournisseurs de donn es quantitatives qui seront recoup es avec les autres donn es transmises par les structures officielles et par les GTP mais aussi qualitatives valuation de l volution des groupes risques estimation de l arriv e d une crise ventuelle qui ne peuvent pas tre consid r es comme des donn es statistiques mais comme des indicateurs indirects de l volution de la situation Les Comit s provinciaux sont aussi les seuls pouvoir transmettre r guli rement des donn es de suivi de l aide alimentaire sur le
8. halieutique Disponibilit en conservation intrants agricoles semences engrais L gislation pesticides mat riellcommerciale agricole Technique de Zones exc dentaires d ficitaires etIproduits agricoles exc dentaires et d ficitaires Niveau de la production v g tale animale halieutique Intrants agricoles Techniques agricoles alimentaires Technique trans formation stockage conservation transformation des Flux des produits Supports prioritaires de l information Carences en micro nutriments Zones d ficit alimentaire Habitudes alimentaires Habitudes et delcomportements alimentaires Strat gies d adaptation ou de survie de sanitaire tat des routes Effectifs et groupes de popu lation risques Pouvoir d achat Effectif et carac t risation populations Causes l ins curit de alimentaires nutritionnels Acc s des zones 2 PROPOSITIONS D INDICATEURS N CESSAIRES LA BASE DE DONN ES ET AU TABLEAU DE BORD Comme on l a vu plus haut la base de donn es du SISAAR repose sur les quatre sous bases de donn es des GTP auxquelles viennent s ajouter les sous bases de donn es correspondant aux informations d int r t g n ral population emploi conomie g n rale etc Les GTP gardent la responsabilit de la mise jour r guli re de leurs propres sous bases de donn es Le tableau de bord est un instrument
9. Les objectifs principaux de cet atelier doivent tre de e d gager un consensus au sein d un forum r unissant toutes les parties concern es par l information sur la s curit alimentaire et l alerte rapide e valider la mise en place d un Syst me d information sur la s curit alimentaire et l alerte rapide et s assurer qu elle soit op rationnelle e donner une impulsion la capacit de coordination et de planification du CNSA e valider les propositions de mise en place de la Base des donn es du Tableau de bord et des clignotants du SISAAR 94 valider les m canismes efficaces de circulation des informations aux fins d un suivi r gulier et fiable de la situation alimentaire et nutritionnelle valider un sch ma institutionnel op rationnel du SISAAR en liaison avec les t ches de secr tariat du CNSA et des Comit s provinciaux laborer les propositions d action concr tes en vue de garantir la durabilit du syst me d information sur la s curit alimentaire 5 1 Les participants Il faut d terminer avec pr cision le nombre maximum de participants l atelier s assurer l avance de la participation active de tous et organiser les d bats afin de solliciter constamment les motivations personnelles Il faut donc bien conna tre au pr alable les acteurs que l on souhaite voir intervenir activement dans l atelier et dont une liste indicative figure ci apr s Doivent tre invit s prendre part
10. alimentaire conjoncturelle de fr quence plus r duite se limitant aux mauvaises campagnes agricoles et calamit s naturelles Agriculteurs utilisant des syst mes de production non adapt s Exploitants rencontrant des probl mes fonciers P cheurs et leveurs ruin s reconvertis Ins curit alimentaire chronique des mal nourris En zone urbaine l ins curit alimentaire chronique affecte les personnes g es sans soutien les handicap s les veuves et les femmes chefs de famille les inactifs et les ch meurs les orphelins et les enfants abandonn s les m nages ayant un grand nombre d enfants en bas ge les agriculteurs et les leveurs r fugi s dans les centres urbains les femmes divorc es et les filles m res les fonctionnaires et les autres travailleurs faibles revenus R sum d un document pr sent l atelier national de septembre 1998 Pluviom trie Invasions acridiennes pizootiques Pluviom trie Invasions acridiennes Epizooties Pluviom trie Invasions acridiennes et aviaires Insuffisance de l alimentation en eaux du Lac Pluviom trie Insuffisance de la d crue des plaines inondables cultiv es en berb r Invasions de divers ennemis des cultures Pluviom trie Insuffisance des d crues Inondations Prolif ration d mesur e des ennemis des cultures Insuffisances des eaux de d crue Inondations Enclavement Prolif ration d mesur e des ennemis des cultures
11. phiques favorables la p che du Tableau de bord et des clignotants partie disponibilit s Services pourvoyeurs Direction des ressources en eaux et de la m t orologie DREM DSA SODELAC ONDR Vulgarisation ONDR SODELAC projets DPVC Direction de la protection des v g taux et de conditionnement et services de vulgarisation Vulgarisations DERA Direction de P levage et des ressources animales DPA Direction de la p che et de l aquaculture DREM Supports Feuille d information d cadaire Bulletin mensuel Rapports mensuels DPV de la Rapport mensuel de vulgarisation Rapports ad hoc Messages radio Rapports de quinzaine et mensuels Rapports mensuels Rapports d tudes 81 3 PROPOSITION DE SCH MA DE CIRCULATION DES DONN ES ET DE GESTION INFORMATIQUE 3 1 Le sch ma de circulation des donn es 3 1 1 Elaboration L analyse des besoins prioritaires d information tels qu ils ressortent de l enqu te men e aupr s des r cipiendaires voir Chapitre 4 de cette m me Deuxi me partie doit aussi servir de base la d finition du sch ma de circulation des donn es Ce sch ma doit comporter e Jes indicateurs et les donn es n cessaires tels que d finis dans la base de donn es et le Tableau de bord voir Chapitre 4 Point 2 e les services pourvoyeurs de ces donn es et leurs relations avec les GTP il est toujours pr f rable que les principaux
12. tre obtenus pour une p riode journali re hebdomadaire mensuelle ou trimestrielle La cr ation des rapports est modulable ce qui permet d obtenir des tats sur tout ou partie des march s ou des produits et sur des p riodes vari es AgriMarket contient galement des utilitaires pour la gestion des bases de donn es la gestion courante des disques et des fichiers et le transfert de donn es Des fonctions de gestion de bases de donn es sont incluses pour sauvegarder et restaurer des fichiers indexer les bases de donn es ou proc der l archivage Le transfert de donn es entre AgriMarket et d autres bases de donn es feuilles de calcul ou programmes graphiques est possible gr ce des fonctions d importation et d exportation de donn es Les donn es peuvent ainsi tre transf r es d autres logiciels afin d y tre analys es de fa on plus sophistiqu e ou pour la pr paration de graphiques De m me des donn es d j existantes dans des syst mes informatis s d information sur les march s peuvent tre import es dans AgriMarket sans que cette conversion n entra ne de perte d informations Un syst me simple de publipostage est galement incorpor au logiciel Il permet de garder une trace de toutes les personnes qui sont envoy es habituellement les informations sur le march et d obtenir des tiquettes d adressage Des fonctions de s curit sont incluses dans le programme afin de d courager un acc s
13. Plateaux de d altitude gt 1750 mm l Ouest Une analyse plus d taill e permet d identifier au sein des ZAE un certain nombre de domaines de production agricoles sur la base des conditions p doclimatiques sp cifiques et des principales productions agricoles vivri res et p rennes pratiqu es La carte du B nin pr sent e la page suivante fournit un autre exemple de l utilisation des zones agro cologiques 42 CARTE DES ZONES AGRO ECOLOGIQUES BURKINA FASO o IENRANNENIERSRRRLNDA ATITTIL ILES LE DELLE ET ds EET ini ZONE COTONNIERE OU NORO BENIN ZONE VIVRIERE DU SUD BORGOU ATACORA ZONE OUEST ZONE COTONNIERE OU CENTRE BENIN S DE BARRE ZONE OES TERRE ISTIS s seu A RAE ZUNE QE LA DCEPRESSIOr I CRT non fl A n F ZONE CES PECHERISS de Depariement m Limite Atlanti igue 43 Les zonages repr sentent donc un des l ments de base pr alables au processus de suivi des productions agricoles D autre part les rendements des principales cultures sont largement li s plusieurs facteurs que l on peut r umer ainsi e La zone agro cologique et le type de production agricole y compris les conditions climatiques sp cifiques ordinaires pluviom trie temp rature et extraordinaires risque de tornade gr le feux de fin de saison s che combin s au niveau moyen de fertilit des sols e L association typique des cultures et
14. Secr S P Informations rurales DRAP MDRE 29 6 SYNTH SE DE L ANALYSE DE BASE Les r sultats de l analyse de base doivent tre synth tis s dans un tableau simple int grant au minimum les donn es suivantes D finition des zones homog nes Listes des aliments entrant dans le minimum alimentaire des populations Liste d taill e des groupes vuln rables Risques habituels pouvant causer leur ins curit alimentaire Exemples de r sultats d analyse de base de la s curit alimentaire Syst me d information sur la s curit alimentaire et l alerte rapide SISAAR TCHA oil Zones homog nes Minim alimentaire Groupes vuln rables Risques Zone SAHARIENNE Joasienne BET pluviom trie lt 150 200mm Zone SAHELIENNE a Agropastorale transhumance Kanem Batha Nord Biltine pluviom trie de 150 350 mm b Lac pluviom trie de 300 400 mm c Agropastoral s dentaire Chari Baguirmi Nord Guera Nord Batha sud Ouadda pluviom trie de 350 700 mm Zone SOUDANIENNE a Ex zone cotonni re Guera Sud Chari Baguirmi Sud Mayo Kebi Nord pluviom trie 750 850 mm b Zone rizicole Tandjil La L r Koloba Kim Er Mayo Kebi Djoumane Bilam Oursi Bongor pluviom trie 850 1000 mm c Zone Salamat pluviom trie 800 1100 mm d Zone cotonni re actuelle Logone occidental Logone oriental Mayo Kebi Sud Tandjil Moyen Chari pluviom trie gt 85
15. VAM Unit de cartographie et d analyse de la vuln rabilit PAM viii 1 PREMI RE PARTIE PRINCIPES ET CONCEPTS 1 INTRODUCTION L introduction retrace l volution historique et le cadre actuel des syst mes d information sur la s curit alimentaire l int r t technique de la m thodologie SISAAR contenue dans le pr sent manuel et ses avantages sp cifiques sa structure et sa logique ainsi que son approche p dagogique Elle donne enfin la d finition de la s curit alimentaire accept e aujourd hui par toutes les instances mondiales La structure du manuel suit trois grandes parties La premi re partie d finit les principaux aspects de la m thode SISAAR d finitions pr sentation du contexte national et international finalit s du syst me etc La deuxi me partie de loin la plus longue d crit les diff rentes tapes du montage du SISAAR dans la r alit les contraintes rencontr es et les solutions envisageables La troisi me tente de replacer le syst me dans un contexte plus vaste de durabilit et d adaptabilit dans le temps et de d terminer la place qu il occupe sur la sc ne mondiale dans le domaine de la s curit alimentaire et de l volution des techniques Ce manuel est destin aux cadres moyens des pays en d veloppement car ce sont eux qui r alisent le montage et permettent le fonctionnement d un SISAAR aussi bien au sein d un syst me de suivi statistique d un des volets de la
16. alerte rapide au niveau national et provincial appartenant aussi bien au secteur public que priv ou associatif Remplissage progressif de la base de donn es et du Tableau de bord du SISAAR avec les s ries de donn es disponibles Les chefs de files des GTP seront responsables non seulement de la fourniture des donn es mais ils devront aussi tre impliqu s directement dans le montage pratique Pour cela des formations sp cifiques consacr es l informatique et la gestion des bases de donn es devront tre dispers es tant aux cadres du SISAAR qu aux chefs de files des GTP et leurs principaux collaborateurs Alimentation de la base de donn es par les chefs de file des GTP dans leurs secteurs respectifs concernant la s curit alimentaire et analyse r guli re des r sultats par une quipe nationale form e des cadres du SISAAR et des chefs de file des GTP Gestion de la base de donn es par l unit de coordination du SISAAR les gestionnaires de la base de donn es seront choisis parmi les cadres du SISAAR et assist s du personnel technique des principaux services pourvoyeurs de donn es Ils recevront une formation plus pouss e en informatique et en gestion de bases de donn es Il est tr s difficile et surtout anti p dagogique de proposer des listes id ales indicateurs directs ou indirects clignotants ou autres types d informations n cessaires au montage de la base de donn es et du Tableau de bord de la s
17. c est dire l importation ou l achat local des produits destin s la distribution aux b n ficiaires e Les donn es qui vont permettre d valuer l impact des op rations d aide alimentaire sur l tat nutritionnel des groupes vuln rables Une base de donn es sp cifiques sur les aides alimentaires se r sume souvent au suivi historique des aides distribu es des crit res de distribution des produits distribu es En th orie les donn es li es la gestion des aides et assistances alimentaires tout au long de sa fili re de l importation ou des achats locaux la distribution aux b n ficiaires devraient tre int gr es dans le SIM Malheureusement il arrive que les donateurs ou le gouvernement ou les deux la fois privil gient une certaine opacit des informations li es cette gestion car elles repr sentent un pouvoir certain dans un pays risque de crises alimentaires Les importations devraient tre int gr es dans le suivi de toutes les importations alimentaires de base le transport et le stockage devraient tre connus et les crit res de distribution d cid es au sein du Comit national de s curit alimentaire CNSA ou son quivalent dans la transparence Le suivi des distributions devrait tre fait par les Comit s provinciaux CPSA qui devraient en assurer le contr le en fonction des d cisions prises au CNSA A ce jour on ne dispose pas encore d une tude claire et pr cise sur les principal
18. civile sources SPA SIM SGR SAN Suivi de la Syst me Suivi des Groupes Surveillance production d information sur risques alimentaire et agricole les march s nutritionelle Tableau de bord de la s curit alimentaire groupes vuln rables etc Dossiers sp cifiques Analyse historique de la s curit alimentaire Analyses de tendance Indicateurs indirects de pr visions Clignotants Indicateurs multiples estimations de pr visions Base de donn es de la s curit alimentaire Mise jour r guli re de la base de donn es Synth se donn es de disponibilit stabilit acc s utilisation biologique Sources de donn es Organisation th orique d un SISAAR Circulation des donn es 19 DEUXI ME PARTIE TAPES DE LA D TERMINATION ET DE LA MISE EN PLACE D UN SISAAR Vue d ensemble Pour avancer s rement dans la construction durable d un SISAAR il faut absolument franchir une une toutes les tapes illustr es dans cette deuxi me partie du manuel Elle reproduit les phases r elles du montage d un SISAAR Bien entendu certaines tapes peuvent tre plus rapides ou plus longues selon les pays en fonction des tudes d j disponibles de l tat des syst mes statistiques existants des exp riences de d centralisation du nive
19. de programmation alimentaire comit national de production etc se r unit en g n ral deux ou trois fois par an des dates r guli res au cours des p riodes consid r es comme plus hauts risques Il se r unit aussi la demande de son pr sident souvent le ministre de l agriculture ou m me le Premier ministre comme au Niger pour tenter de r soudre les crises alimentaires en cours mais surtout pour valuer les risques de crises futures et avancer des propositions afin d viter des cons quences catastrophiques En g n ral les membres de ces Comit s sont des repr sentants des hautes sph res de l administration dans le domaine de l agriculture et de l levage pour la production alimentaire des douanes pour les importations et les exportations du commerce pour les suivis des march s des infrastructures des transports des prix des stocks etc des affaires sociales pour le suivi de la pauvret et des groupes vuln rables et de la sant pour le suivi nutritionnel et sanitaire Des repr sentant du plan de l int rieur ou de l ducation Viennent s y ajouter selon les pays Ils occupent tous dans le cadre de la s curit alimentaire des fonctions de d cideurs nationaux et 1ls sont galement tous fournisseurs et demandeurs d informations vis vis du syst me En outre des repr sentants des donateurs dont le r le est important pour la s curit alimentaire ainsi que des ONG et de la soci t
20. de tout mettre en uvre pour r duire de moiti le nombre des personnes sous aliment s estim es alors 800 millions d ici l an 2015 Les syst mes d information cherchent donc compl ter leurs bases de donn es par des indicateurs concrets sur le suivi des sous aliment s Les responsables politiques ont besoin d informations exactes et mises jour sur l incidence la nature et les causes de l ins curit alimentaire chronique et de la vuln rabilit pour pouvoir formuler et mettre en uvre des politiques et des programmes visant atteindre les objectifs du Sommet mondial de l alimentation Il a donc t d cid d engager une initiative SICIAV dont le secr tariat a t confi la FAO Le SICIAV est charg d aider am liorer l information sur les personnes vuln rables et souffrant d ins curit alimentaire au niveau national et international La d marche pr sent e dans le pr sent manuel contribue cet objectif 1 2 Opportunit de la d marche d crite dans le pr sent manuel Les avantages propres cette m thodologie sont les suivants Elle s inscrit dans la mondialisation des informations Elle s int gre dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l alimentation Elle est la capitalisation des exp riences men es dans le monde entier au cours des vingt derni res ann es par les sp cialistes internationaux les cadres nationaux et les partenaires du d veloppement afin de mettre au po
21. des premi res b n ficier d une solidarit familiale ou communautaire qui rend toute proportion gard e leur situation supportable Elles b n ficient en d autres termes d un capital de solidarit alors que les autres quoique caract ris es par des indicateurs conomiques et sociaux semblables seront consid r es comme plus pauvres encore et subiront les affres de l exclusion Le concept de capital social a t propos par diverses coles de pens es et des tentatives sont en cours pour traduire en indicateurs mesurables mais certes essentiellement qualitatifs ce ph nom ne A ce stade et sauf pour certains indicateurs partiels ou synth tiques ayant fait l objet d une collecte large revenu IDH taux de scolarisation couverture sanitaire etc on dispose de plus d tudes de cas que de s ries exploitables dans des bases de donn es N anmoins la multiplication des exemples permet d j dans certains pays une premi re exploitation Un effort suppl mentaire pourrait intervenir dans les SISAAR pour traduire ces dimensions complexes en rep res Certains de ces indicateurs du suivi conomique et social des populations les plus vuln rables sont aussi de premi re importance pour le GTP de suivi nutritionnel et comme susmentionn il est indispensable que les deux GTP SAN et SGR s accordent sur le suivi de ces variables Il s agit principalement des donn es concernant e la consommation des principaux gro
22. e Production Animale Sant animale animaux vaccin s Intrants zootechniques Abattage des troupeaux Production de lait Evolution des effectifs du cheptel Evolution de la production animale e Autres productions int ressant la s curit alimentaire P che c ti re Principaux produits de rente ayant une influence indirecte sur la s curit alimentaire Production nationale de p ches Liste vari t s de poissons Production poisson par secteur et par esp ce e Commercialisation Importation des denr es alimentaires Exportation des denr es alimentaires Aides alimentaires Liste des pays donateurs Commerce national de produits alimentaires de base Stocks vivriers Prix des produits vivriers Prix de la viande et du lait Commerce national du b tail offre et ventes Prix des animaux sur pied e Environnement Pluviom trie Liste des stations tats des p turages Hydrologie niveau des fleuves et des lacs For ts Sources d approvisionnement en eau e Zones et groupes risques Consommation alimentaire Aliments de cueillette Nombre de repas par jour Pauvret urbaine et rurale e Nutrition et sant primaire Malnutrition tat nutritionnel carence Statistiques des maladies enfants de 0 5 ans Suivi sanitaire 88 e Emploi Revenu moyen par activit Liste des activit s Taux de ch mage etc e Documentation du SISAAR Liste des documents du SISAAR et des documents disponibles
23. es et les modes de paiement choisis pourraient aussi tre sujets orientation particuli re par les membres du CNSA Pour viter ces critiques possibles le CNSA pourrait choisir de confier cette valuation p riodique une organisation internationale ind pendante FAO 3 PLACE DES SISAAR NATIONAUX DANS UN CONTEXTE R GIONAL INTERNATIONAL Les exemples du CILSS de la SADC ou de l IGAD qui ont mis en place des syst mes inter tats de suivi de la s curit alimentaire sont int ressants tudier Il est vrai que pour les zones soumises des s cheresses r guli res et ayant une certaine forme d homog n it dans l alimentation des populations et leurs productions alimentaires il semble n cessaire de mettre en place un SISAAR sous r gional qui pourrait s appeler SIRSA syst me d information r gional sur la s curit alimentaire ou recevoir tout autre d nomination Un tel syst me semble avoir trois r les principaux e une synth se des informations des SISAAR nationaux e une base de donn es des informations inter Etats commerce r gional transfert de populations stocks r gionaux aides triangulaires etc e un forum de discussion entre les d cideurs des tats de la zone pour une politique commune de s curit alimentaire 3 1 Synth se des informations des SISAAR nationaux Il est int ressant qu une organisation r gionale re oive r guli rement et rapidement copies des bases de donn
24. g n ralement trop limit es et au soin du personnel charg des mesures et du comptage sur le terrain Peut tre calcul notamment par le logiciel FAOINDEX 47 Par ailleurs aux fins des pr visions de production il est n cessaire d estimer les superficies ensemenc es ou plant es Cette estimation souvent impr cise est le plus souvent obtenue par les agents de terrain des services d centralis s du Minist re de l agriculture en extrapolant l ensemble de l unit administrative les superficies chantillonn es L identification d indicateurs proxy de la superficie ensemenc e fait encore l objet d tudes et de recherche dans plusieurs instituts et dans divers pays e Analyse des images satellitaires Les images satellitaires sont tr s utilis es en zones s ches Il s agit g n ralement des images des satellites NOAA et Metcosa l Les cadres doivent tre form s l analyse de ces images et utiliser le mat riel ad quat L int gration des images satellitaires l analyse globale repose sur les options techniques suivantes e int gration des observations agronomiques date de semis d veloppement des plantes etc m t orologiques pluviom trie et de la t l d tection permettant d interpoler des rendements estim s par station au moyen des images NDVF e la spatialisation r alis e sur la base de bonnes corr lations l chelle locale entre les donn es de terrain et
25. ler ces approvisionnements des offices publics de commercialisation surtout c r aliers se consolident dans de nombreux pays et l on cherche cr er des stocks nationaux ou r gionaux de s curit alimentaire particuli rement en zones s ches comme garanties contre les crises alimentaires brutales Dans ce contexte les donn es relatives la production aux approvisionnements nationaux aux stocks et aux importations pouvaient th oriquement tre contr l es par une m me entit nationale Les syst mes de statistiques et les comptes nationaux enregistrent une demande croissante d information notamment pour la planification et le suivi conomique Ces syst mes statistiques sont tr s cloisonn s minist re ou tout autre entit nationale et orient s vers leurs propres besoins internes Les informations qu ils fournissent sont alors peu utiles pour le suivi de la s curit alimentaire manque de fiabilit tr s longs d lais de publication couvertures souvent incompatibles ne permettant pas de comparer les donn es entre les diff rents syst mes Certains partenaires du d veloppement pr f rent alors mettre en place en particulier en Afrique subsaharienne des syst mes parall les d information qu ils financent et contr lent et qui leur fournissent en temps voulu les informations dont ils ont besoin pour cibler leur aide et leur assistance dans le domaine de la s curit alimentaire L ajustement structurel et les pri
26. s leurs cat gories leurs tailles et leurs conditionnements Agritel compte environ 400 utilisateurs qui versent un abonnement mensuel allant de 28 38 dollars selon le nombre de services et de cours requis Ses utilisateurs sont des producteurs des conditionneurs des interm diaires des bouchers des grossistes des commissionnaires et des responsables de march s Ils peuvent aussi acc der au r seau t l matique national r seau Beltel Cet acc s peut se faire partir d un terminal lou Beltel ou par l interm diaire d un PC et d un modem L appel sur le r seau Beltel est gratuit Le service offert par Agritel dispose d un menu facile utiliser Il fournit les informations suivantes sur les cours du jour et de la veille pour chaque place de march e prix le plus l v et volume vendu ce prix e prix moyen pond r du jour e prix le plus bas et volume vendu ce prix e volume vendu entre le prix moyen et prix du jour le plus l v ainsi que le prix moyen pond r de ces transactions e volume vendu entre le prix moyen et le prix du jour le plus bas e volume offert en d but de journ e e quantit totale vendue dans la journ e e volume non vendu et report sur le lendemain En plus des informations sur les ventes du jour les utilisateurs peuvent consulter les archives en utilisant un progiciel graphique fourni gratuitement par Agritel ses principaux clients Ces informations permettent de
27. s et les responsables tous les niveaux Ces indicateurs prennent en compte les principaux aliments consomm s par les m nages la r gion le taux de d pendance et la taille des m nages l habitat la morbidit le taux de vaccination l ge du sevrage la disponibilit et l acc s l eau potable et l tat des installations sanitaires Les indicateurs utilis s devront tre parfaitement codifi s et pr sent s de fa on synth tique pour en faciliter l interpr tation facile La combinaison de diff rentes sources de donn es appel e souvent dans ce manuel pourvoyeurs d informations peut permettre d tablir un syst me de suivi plus fiable dans les zones risque En anglais Household Dependency Ratio La consommation alimentaire en termes conomiques devrait tre suivie par le GTP SGR 67 d ins curit alimentaire Par exemple il est parfois int ressant d associer les donn es de type administratif coles dispensaires celles des chantillonnages en grappes al atoires effectu s aupr s des m nages les plus vuln rables La premi re source fournit une s rie temporelle de base sur l tat nutritionnel alors que la seconde est plus sensible aux changements d tat nutritionnel et notamment l indicateur du rapport poids taille maciation et aux signes cliniques de carences nutritionnelles Ces enqu tes aupr s des m nages ne seront n cessaires que lorsque les indicateurs causaux auro
28. 111 repr sentants du gouvernement et de la soci t civile et le groupe de travail sur le bon fonctionnement des march s r unit des repr sentants du Minist re de l agriculture et du commerce qui collaborent troitement avec d autres intervenants de la commercialisation Il existe au Mozambique un grand nombre d institutions priv es d pendantes du gouvernement appartenant la soci t civile qui collectent et traitent des fins propres des informations de s curit alimentaire pr vision des r coltes suivi des march s etc Le syst me pr conis cherche progressivement les int grer dans les six groupes de travail qui se mettent en place progressivement tant pour avoir une meilleure utilisation globale de ces donn es que pour viter les duplications et favoriser une meilleure utilisation des ressources financi res disponibles pour la collecte le traitement et la diffusion des donn es 112 Etape l Analyse de base de la Organisation curit alimentaire des GTPs Etape Il Analyse syst matique des informations disponibles me Etape lIll Am lioration des a ee d a existants ontage du SISAAR Enqu te aupr s des utilisateurs Etape IV Organisation de la base de donn es Tableau de Bord et du sch ma de circulation des donn es Organisation institutionnelle Atelier national de validation Etape V Unstitutionnalisation du SISAAR
29. Ces seuils sont souvent contest s et doivent faire l objet d tudes plus approfondies En effet des travaux r cents effectu s sur les donn es en thiopie ont montr que la mortalit infantile augmente bien avant que le rapport poids taille moyen approche le seuil des 90 pour cent de la population de r f rence et les op rations d intervention doivent tre engag es avant que ce seuil ne soit atteint Les donn es sur l tat nutritionnel des enfants en bas ges ne suffisent pas elles seules et doivent tre compl t es par d autres indicateurs tels que des indicateurs sur l tat nutritionnel des adultes et sur la situation sanitaire de la population TABLEAU 3 Crit res pour tablir l tat nutritionnel TABLEAU 4 R sultats d un suivi des populations Syst me d alerte rapide thiopien nutritionnel au Menzna Gishe Proportion Proportion de Proportion de la de la population la population au population dont le au dessus de 90 dessous de 90 rapport poids taille du rapport moyen du rapport moyen exc de 90 pour cent poids taille poids taille du rapport moyen Bon D cembre 1992 Satisfaisant F vrier 1993 M diocre Avril 1993 Grave Juin 1993 Le choix des moyens de diffusion des informations du SAN et la fr quence de diffusion sont tr s importants En g n ral 1l est recommand de combiner diverses strat gies journaux vid o mobilisation sociale ducation et formation D
30. Comit peut tre plac sous la coordination du responsable administratif provincial ce qui est le plus souvent le cas et semble donner les meilleurs r sultats ou fonctionner de mani re autonome 92 Les Comit s provinciaux de s curit alimentaire seront charg s de e remplir r guli rement les fiches de suivi de la s curit alimentaire et de les faire parvenir au SISAAR en temps voulu e analyser l volution locale de la s curit alimentaire et d alerter le CNSA par l interm diaire de son secr tariat d s les premiers sympt mes d une crise e suivre la distribution de l aide alimentaire dans la zone e r diger des articles sur la s curit alimentaire pour la presse locale et le bulletin SISAAR e tenir une base de donn es provinciales de l volution de la S curit alimentaire e etc 4 3 1 L organisation multidisciplinaire au niveau d centralis En fonction de la densit de la population des syst mes de communications du nombre de cadres de terrain il peut tre n cessaire d organiser plusieurs niveaux de coordination locale des acteurs de la s curit alimentaire On peut par exemple tablir des comit s locaux dans les cantons qui ont un march et un comit provincial au niveau de la pr fecture par exemple Quel que soit le syst me choisi il faut toutefois s assurer qu il sera compos de membres permanents acteurs r guliers de la s curit alimentaires de la zone couverte et repr
31. Document FAO CFS 98 5 voir d tails plus loin au Chapitre V de la Troisi me partie du manuel 59 typologie du syst me de subsistance strat gies d adaptation l ins curit alimentaire Cette approche moins classique que d autres et plus difficile saisir m thodologie qualitative approche participative se r v lera utile pour identifier les groupes socioculturels et religieux et leurs caract ristiques alimentaires sp cifiques 3 2 Les donn es Les donn es de suivi des groupes risques passent par le suivi de la vuln rabilit c est dire des causes d ins curit alimentaire celles refl tant les quantit s et la qualit des aliments disponibles au niveau des m nages et celles refl tant l acc s physique et conomique aux aliments Ces indicateurs seront des donn es de ressources des m nages de budgets de consommation etc Ce type de variable est souvent dynamique et difficile saisir Le suivi de ces populations est de plusieurs ordres e Suivi conomique et social des populations elles m mes revenus d placements habitudes de consommation structures familiales etc Ce domaine inclut en particulier le suivi de la pauvret qui constitue la principale contrainte l acc s conomique la nourriture e Suivi des probl mes sp cifiques de l acc s physique de ces populations l alimentation du fait de l loignement des march s par exemple des types de produits disponibl
32. GTP et analysent en commun les donn es socio conomiques li es l acc s et les donn es sanitaires et nutritionnelles li es l utilisation biologique des aliments 33 5 AUTRES INFORMATIONS 5 1 Aides alimentaires D une mani re g n rale les informations de suivi des aides alimentaires portent sur les trois tapes principales de la fili re des produits concern s savoir l approvisionnement en denr es fourniture de marchandises la gestion des stocks et la distribution aux b n ficiaires 5 1 1 Les informations relatives la provenance de l aide alimentaire Ces informations font tat pour chaque produit de donn es relatives la quantit la qualit au prix au conditionnement l tat outre videmment la provenance proprement dite Elles sont en g n ral disponibles aupr s des services des douanes et des donateurs et doivent tre diff renci es selon leur source e Les importations en provenance du march international sont les plus importantes et proviennent souvent du pays donateur de l aide alimentaire e Les importations des pays voisins ou achats triangulaires impliquant le donateur le pays r cipiendaire et le pays d achat sont les plus int ressantes Elles permettent de limiter les distorsions des march s locaux et de mieux adapter les produits aux habitudes de consommation locales C est le cas en particulier au Sahel o cette d marche a t d velopp e pour la fournitur
33. Un repr sentant du FEWS Un repr sentant du PAM Le GTP a pour r le d instituer une concertation sur toutes informations concernant le suivi de la campagne agricole en vue de e assurer un suivi permanent sur l volution du d roulement de la campagne agricole partir d indicateurs permettant l appr ciation de la situation au niveau national et r gional et notamment une pr vision pr coce des r coltes assurer une information fiable sur l volution de cette situation diff rents niveaux et notamment celui des moughataas concernant les diff rentes typologies de cultures ainsi que l tat du cheptel et des p turages proposer apr s analyse toutes mesures susceptibles d aider les d cideurs et notamment le Comit de programmation alimentaire CPA travers le Groupe consultatif GC la mise en uvre d actions n cessaires pour mieux suivre le d roulement de la campagne agricole et par la m me assurer une meilleure s curit alimentaire proposer le d clenchement du processus d alerte rapide en concertation avec le Groupe consultatif du Comit de programmation alimentaire en cas d identification de graves perturbations dans le d roulement de la campagne agricole ou tout autre v nement pr judiciable une bonne production publier toutes les donn es recueillies et analys es par le biais des diff rents moyens de communication bulletins flashs journaux radio etc en vue d une large diffusion
34. active cet atelier tous les services publics centraux et r gionaux impliqu s dans la lutte contre l ins curit alimentaire les hauts responsables r gionaux pr fets par exemple chefs des circonscriptions administratives les partenaires du d veloppement les organisations non gouvernementales les op rateurs conomiques les associations de producteurs les associations de d fense des consommateurs 5 1 1 Administration centrale Les principaux minist res ayant un r le actif dans la s curit alimentaire doivent tre repr sent s au niveau d cisionnel Minist res responsables de l agriculture de l levage de la p che pour repr senter la production alimentaire nationale Minist re de l environnement Minist re responsable des douanes souvent Minist re de l int rieur pour ce qui est de l import export des produits alimentaires de base Minist re responsable du commerce Minist re charg des statistiques nationales souvent Minist re du plan Minist re s charg s des affaires sociales et des actions de luttes contre la pauvret Minist re de la sant Minist re charg des relations avec les bailleurs de fonds souvent Minist re de la coop ration ou du plan 95 5 1 2 Administration locale Les responsables des administrations locales responsables directement ou indirectement de la s curit alimentaire qui doivent tre invit s parti
35. amp quality J F Dallemand Agrometerological models theory and applications in 1995 a Luxembourg CESIA amp C di Chiara Manuel de suivi de la campagne agricole et alerte pr coce 1995 CNFR IATA M Montanelli au Niger Florence It M Daouda M Labo Las vegas FAO UE Yield forecasting proceeding of a meeting organised in October 94 in Villefranche sur mer FAO AGLS M Smith Revision of FAO methodologies for crop water 1991 requirements Report on the expert consultation in Rome May 90 FAO agrometeo Coordination and harmonisation of databases and software 1995 paper N 13 for agroclimatic applications Proc of an expert consultation FAO Dec 93 PR ES paper N nes f cemiomntmmi ans AID FEWS satellite information manual amp diskette prod amp protec tion paper N 73 FAO R Gommes L See Agrometeorologal crop forecasting tools FAOMET 1993 Agrometeo paper N 8 127 FAO IR Gommes A note on FAO early warning software 1995 R Gommes Objectifs et cadre op rationnel et institutionnel des syst mes d alerte precoce et de suivi de l environnement Suivi des cultures et pr vision des r coltes application agrom t orologiques et standardisation des logiciels in Notes de la conf rence de Niamey Nov 94 Official di The use of remote sensing techniques in agricultural 1996 sn meteorology practice proceeding of the consultation Sept 95 Budapest an R Gommes FL The FAO crop forecasting philosoph
36. au traitement des donn es sociales a t utilis dans certains pays mais on peut aussi utiliser un logiciel simple de base de donn es 75 Les tapes principales du traitement informatique de l enqu te sont les suivantes Codification claire des questions et des variables pour faciliter la saisie des questionnaires par les agents enqu teurs et le traitement les r ponses qualitatives sont plus simples analyser partir de codes num riques Elaboration d un tat de cette codification pour servir de guide aux agents enqu teurs et permettre la d tection des erreurs de saisie Apurement des fichiers et organisation d un nouveau codage par regroupement ou clatement des items lorsqu un premier examen des r sultats montre une dispersion trop faible ou trop grande des r ponses aux questions Edition des tats de contr le pour permettre d analyser le nombre de r ponses en fonction de la taille de l chantillon et d en v rifier la logique Analyse plus pr cise des r sultats selon les besoins ult rieurs Le traitement informatique des donn es offre l avantage de la rapidit mais permet aussi d exploiter les donn es d autres fins tout moment avec une pr cision difficile obtenir avec le traitement manuel 1 2 Les r sultats des enqu tes aupr s des utilisateurs Les r sultats des enqu tes effectu es aupr s des r cipiendaires dans certains pays de 1996 1998 pr sentent les caract
37. avec les diff rents intervenants du syst me devront se pr ciser Le risque long terme d j mentionn dans ce manuel est que le secr tariat du CNSA et donc le SISAAR qui en est l un des l ments s loigne de ses responsabilit s primaires soit parce que ses membres se comportent en chefs de l information et oublient qu ils ne sont qu un rouage du syst me tant vis vis des pourvoyeurs d information que du CNSA soit au contraire parce que l une des entit s administratives ou un donateur en prend le contr le Il ne faut jamais oublier que l information sera la clef du d veloppement futur et que certains pouss s par une ambition politique personnelle ou autre chercheront forc ment l int rieur ou l ext rieur du secr tariat de la contr ler Le CNSA en tant que Comit interdisciplinaire d change pour la prise de d cision devra veiller diriger contr ler et appuyer son secr tariat sans cela le syst me risque de devenir rapidement explosif 7 PUBLICATION DES BULLETINS MISSIONS DE RADIO OU DE T L VISION FLASHS D INFORMATION ETC A une poque ou l information est omnipr sente ou les technologies de traitement et de diffusion sont de plus en plus nombreuses mais aussi de plus en plus simples utiliser les activit s d information et de communication sur la s curit alimentaire doivent bien s r utiliser le maximum de ces moyens tout en s assurant que le message sera bien compris et ut
38. base physiologique d une population l chelle d un pays ou d un groupe homog ne l int rieur d un pays varient g n ralement de 2 000 2 350 Kcal jour personne selon la structure de cette population ge sexe poids moyen en bonne sant et son niveau d activit physique Ces estimations correspondent aux besoins d une population dont l tat nutritionnel est satisfaisant activit professionnelle et loisirs pris en compte Les prot ines doivent apporter de 10 12 pour cent de l nergie consomm e et l apport conseill en lipides se situe entre 15 et 30 pour cent e Le panier minimum de la m nag re se pr sente comme une liste quantifi e des produits alimentaires de base qui devraient tre disponibles et qui correspondent au mod le alimentaire traditionnel des populations aliments principalement glucidiques c r ales racines tubercules et fruits aliments d origine animale viande poisson lait etc huile et ol agineux Ces produits doivent satisfaire les besoins nerg tiques et en micronutriments e Le regroupement des r gimes alimentaires de base par zone homog ne se fait souvent partir de zones de production agricole homog ne ou de zones climatiques mais les r gimes alimentaires sont aussi li s l histoire sociale culturelle ou religieuse de chaque groupe de population En prenant en consid ration les habitudes alimentaires il faut tenir compte des changements possibles des
39. de pr vision Il contient donc des indicateurs indirects des donn es d analyse de tendances des clignotants FIST etc Le Tableau de bord central rel ve du secr tariat du CNSA mais son montage et son entretien doivent tre assur s en collaboration troite avec les chefs de file de chaque GTP Au niveau d centralis voir plus loin Deuxi me Partie Chapitre IV Point 4 il est g n ralement souhaitable de mettre en place une base de donn es et parfois m me un Tableau de bord l chelon provincial La circulation de l information entre les diff rentes structures est trait e plus loin au Point 3 2 1 Les tendances au gavage de la base de donn es La tendance naturelle est de vouloir inclure dans la base de donn es du syst me d information sur la s curit alimentaire mettre en place toutes les donn es officiellement collect es par les structures pourvoyeuses d information des quatre composantes du suivi de la s curit alimentaire production commercialisation groupes risques nutrition et d int grer par la suite les indicateurs sp cifiques dans le Tableau de bord Une telle approche entra ne des multiples difficult s car les donn es ne sont pas toujours disponibles avec r gularit aupr s des services collecteurs et le syst me d information ne peut ni les inventer ni les estimer De plus cette boulimie d informations d bouche sur des bases normes mais difficilement maniables et entra ne une dupl
40. donn es quantitatives par des donn es qualitatives et associer l approche statistique l approche sociale Il op re une s paration nette entre l information et la d cision en tablissant une distinction entre les organes de gestion synth tique de l information SISAAR qui doit rester un syst me technique de convergence et de traitement de l information et les organes de prise de d cision qui rel vent d une instance politique responsable de ses choix et de leur mise en uvre Il pr sente un r el int r t financier faible co t permettant d assurer sa durabilit gr ce une gestion courante nationale adapt e au contexte de chaque pays et m me de chaque province Il n cessite g n ralement un appui technique ext rieur au cours de la phase de conception et de mise en place permettant toutefois un fonctionnement propre qui est supprim moyen terme Il s agit surtout d un syst me enti rement cr mis en place et g r par des quipes nationales 1 4 D finition de la s curit alimentaire La d finition et la mise en place d un syst me de suivi doivent obligatoirement s appuyer sur une analyse d taill e de la s curit alimentaire dans le pays et de ses probl mes sp cifiques Lors du Sommet mondial de l alimentation octobre 1996 la d finition suivante de la s curit alimentaire a t adopt e l unanimit La s curit alimentaire existe lorsque tous les tres hum
41. en informations prix et conditions du march technologies disponibles etc On analyse galement le r le technique des acteurs dans la fili re et l on tablit les informations ou donn es permettant de suivre le flux des produits dans la fili re les coefficients de transformation technique taux d extraction les taux de pertes l tat des produits quantit et qualit etc On cherchera galement conna tre l volution des prix le long de la fili re On pourrait ventuellement analyser la situation financi re des acteurs de la fili re recettes co ts pour se faire une id e de leurs b n fices ou de leurs pertes Pour mieux comprendre le fonctionnement de la fili re on pourra galement s int resser aux changes entre acteurs de la fili re et la structure des march s sont ils concurrentiels beaucoup d acheteurs et de vendeurs ou au contraire ont ils tendance au monopole ce qui pourrait expliquer des sur profits et de forts accroissements des prix Dans le cas du SISAAR nous nous int resserons principalement l analyse des fili res des produits alimentaires de base tels que d finis au Point 1 de ce premier Chapitre Ce travail permettra ainsi une compilation des donn es disponibles le long de chaque fili re et les r sultats de ce travail serviront au GTP voir Section suivante pour l analyse des donn es disponibles Repr sentation sch matique d une fili re Toutes les informations a
42. fournisseurs de donn es du SISAAR soient des membres actifs du GTP correspondant voir Cinqui me Etape Point 2 pour la formation des GTP e la p riodicit laquelle ces donn es sont fournies et les supports utilis s bulletins radio flash etc et les moyens de transmission fax photocopie t l phone radio etc au GTP Il doit tre tabli par l quipe du SISAAR en collaboration troite avec les repr sentants des quatre GTP et des autres services pourvoyeurs d information non membres d un GTP La faisabilit de ce sch ma doit tre valu e avec pr cision tout au long de son laboration Il s agit non seulement d tablir les moyens les plus s rs de transmettre les informations au SISAAR mais aussi de d terminer clairement les goulots d tranglement chaque tape manque de papier inondation des routes pannes d lectricit r currentes qui peuvent emp cher le fonctionnement d un syst me de circulation des informations non adapt aux conditions locales L analyse de ces contraintes permettra aussi de d cider s il est n cessaire de fournir un appui m thodologique ou autre certains services pourvoyeurs d information ou certains comit provinciaux de s curit alimentaire pour qu ils puissent transmettre temps voulu des donn es fiables au SISAAR Bien des probl mes peuvent tre r solus peu de frais gr ce l installation de t l copieurs en pr sence videmment d un r s
43. indicateurs directs ou indirects complexes ou simples soient fiables c est dire soient le reflet de l volution de la situation nutritionnelle des populations tudi es Deuxi me partie Cinqui me tape Chapitre 5 Logiciels informatiques et pr sentation g ographique 69 5 SYST ME DE SUIVI DES AIDES ET ASSISTANCES ALIMENTAIRES DIRECTES 5 1 Le suivi des aides L aide alimentaire contribue la s curit alimentaire au niveau des m nages tr s court terme par le biais de distributions gratuites ou de ventes subventionn es d aliments de base en cas de crise plus long terme quand elle permet par exemple d augmenter la production vivri re ou de cr er des ateliers de production ou de petites manufactures gr ce des programmes vivres contre travail Elle peut aussi inciter la scolarisation cantines scolaires la formation ou favoriser l am lioration de la sant des plus pauvres rations des h pitaux par exemple Pour un suivi des aides et assistances alimentaires il est n cessaire de conna tre la fili re de ces aides et assistances alimentaires de trois points de vue diff rents e Les donn es qui vont permettre de prendre les d cisions concernant l allocation d aide alimentaire en particulier e l estimation des besoins d aide alimentaire e le ciblage des populations n cessiteuses e Le type d aide appropri e pour chacun e Les donn es li es l op ration d aide alimentaire
44. indicateurs d rivant de l indice de masse corporelle Les enqu tes budget consommation donnent une bonne vision de la situation alimentaire et nutritionnelle mais elles sont effectu es au mieux tous les dix ans En plus de ces approches assez centralis es se d veloppe un suivi local des populations vuln rables dans le cadre des activit s de routine des institutions gouvernementales ou des ONG travaillant au niveau communautaire Voir le Chapitre sur l organisation institutionnelle du SISAAR Deuxi me partie Chapitre IV Point 4 Syst me d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit pour plus de d tails voir Troisi me partie du pr sent manuel Le Sommet mondial de l alimentation oct 96 a retenu comme objectif prioritaire pour tous les pays de r duire de moiti le nombre des personnes malnourries d ici 2015 4 Rapport poids kg carr de la taille m P T 12 En g n ral les donn es relatives au suivi de la sant et de la nutrition proviennent de cinq grandes 1 sources e Les syst mes administratifs de collecte des donn es Dans la plupart des cas il s agit de donn es quantitatives mais elles sont aussi parfois qualitatives et se pr sentent sous une forme de plus en plus informatis es e Les enqu tes chantillon al atoire Elles permettent de compl ter les enqu tes d j existantes dont l objectif de d part est diff rent par un
45. institutionnelles s offrent au SIM e Jl convient en g n ral de s appuyer sur services de statistiques qui disposent d j d un r seau de collecteurs de donn es d ment form s Toutefois il est notoire que certains organismes d tat publient leurs informations avec un important d calage alors que les SIM doivent diffuser quotidiennement des informations sur les march s e Les Minist res de l agriculture disposent le plus souvent d un r seau de cadres qui couvre l ensemble du territoire mais ce personnel n est pas toujours form la collecte des donn es ou manque de motivations pour cette t che Lorsque la gestion d un SIM est confi e un Minist re de l agriculture il arrive souvent que d autres minist res charg s de relever les statistiques Minist re du commerce par exemple continuent collecter les informations sur les prix ce qui double les co ts Les minist res concern s devront donc parvenir un accord e a viabilit conomique du SIM pourrait tre assur e par les utilisateurs mis contribution pour les informations dont ils ont besoin Certains clients du SIM les petits agriculteurs notamment ne disposent pas de revenus suffisants et seraient ult rieurement p nalis s C est pourquoi la plupart des SIM fonctionnent comme des services publics gratuits e Des SIM priv s pourraient tre envisag s Leur fonctionnement s am liore lorsque les informations peuvent tre utilis es sans av
46. le suivi de l aide alimentaire ou l instigation d associations d ONG il faut bien entendu les int grer imm diatement dans le processus d analyse et de propositions d s la premi re tape du montage Tant au niveau des param tres qu au niveau des unit s g ographiques de base consid r s Voir plus loin Deuxi me partie Chapitre IV Point 4 Proposition d organisation institutionnelle et Chapitre V Institutionnalisation du SISAAR 28 Ci dessous nous donnons titre d exemple la composition et les t ches du GTP de suivi de la production agricole du SISAAR de Mauritanie appel dans ce pays GRP suivi de la production agricole bien qu il soit responsable aussi du suivi de la production de produits alimentaires d origine animale GTP Suivi production agricole CHEF DE FILE Conseiller charg des campagnes MDRE Membres Un repr sentant du Commissariat la s curit alimentaire Un repr sentant de l Office national des statistiques Un repr sentant de la direction Recherche formation vulgarisation MDRE Un repr sentant de la direction des ressources agropastorales MDRE Un repr sentant de la SONADER Un repr sentant de la direction de l environnement et de l am nagement rural MDRE Un repr sentant de la radio rurale Un repr sentant de l agence mauritanienne d information Un repr sentant de la FAEM Un repr sentant de la DATAR MINPT Observateurs Un repr sentant de la FAO
47. mise en place de programmes d intervention Les tapes du montage d un syst me de suivi alimentaire et nutritionnel SAN sont les suivantes e connaissance pr cise de la situation sociale et nutritionnelle e clarification des actions qui peuvent tre prises dans ces domaines e d termination des types d information n cessaires aux prises de d cisions e s lection des listes d indicateurs e analyse des sources e harmonisation des syst mes de saisie et de traitement e modes de diss mination de l information Un syst me qui a fait ses preuves dans diff rents pays est celui du suivi ascendant qui remonte de la base vers le sommet bottom up Il repose sur des quipes sp cialis es appartenant des organisations non gouvernementales actives dans les diff rentes r gions d un pays dont la m thodologie commune permet la comparaison des r sultats et sur un syst me central de contr le continu de la qualit de donn es l Protection maternelle et infantile 64 Le tableau suivant illustre la s quence temporelle des composantes du SAN en thiopie dont l objectif tait de saisir des informations sur e l volution et les pr valences d indicateurs d tat anthropom trique des enfants de 6 59 mois e la distribution de la malnutrition selon les r gions et les groupes socio conomiques d finie de fa on faciliter la formulation des politiques d intervention et e les causes de la malnutrition sel
48. modes d approvisionnement efficaces Une bonne connaissance des march s internationaux nationaux locaux aidera tablir des choix rationnels pour l approvisionnement en vivres des fins de distribution aide alimentaire import e achats locaux op rations triangulaires d finir des modalit s efficaces de distribution de l aide et de l assistance alimentaires distribution gratuite vente subventionn e vivres contre travail etc et d aider la gestion et au suivi de ces distributions En effet les instances d centralis es des syst mes de suiv 2l devraient tre responsables de suivi des distributions d aide alimentaire et emp cher le d tournement des aides des fins politiques ou priv es Surtout ils n atteignent pas le volume n cessaire pour avoir un impact sur les prix 2 r pork rg Appel s aussi observatoires r gionaux voir Deuxi me partie Chapitre IV 16 5 LE SCH MA TH ORIQUE D UN SISAAR La d marche pr conis e dans ce manuel vise aider les responsables nationaux d finir et mettre en place un syst me de suivi de la s curit alimentaire et d alerte rapide SISAAR parfaitement adapt aux contraintes de chaque pays En pratique un SISAAR s appuie sur les syst mes de suivi existants pour la disponibilit des produits de base la stabilit des approvisionnements l acc s de tous ces approvisionnements et l utilisation biologique de la nourriture d finie comme la
49. par culture et par unit administrative Bien que les unit s administratives ne soient pas des unit s homog nes du point de vue des crit res de zonages susmentionn s elles servent en g n ral de r f rence pour l valuation des r coltes car c est ce niveau que les donn es statistiques sont disponibles et que les besoins en aide sont identifi s La d marche de suivi l ger des principales productions vivri res et de pr vision des r coltes varie nettement d un pays l autre mais en g n ral elle est bas e sur la combinaison des techniques suivantes 44 1 Estimation des surfaces emblav es pour chaque syst me de production e Enqu te sur chantillon statistique e Evaluation qualitative sur d claration des surfaces cultiv es combin e au taux de r ussite des semis 2 Estimation des rendements sur la base e Du bilan hydrique calcul de l vapotranspiration r elle et zonation e De l utilisation des indices de d veloppement de la biomasse analyse d images NDVI et de l estimation de la pluviom trie images CCD e De l valuation qualitative des rendements et productions des principales esp ces cultiv es par les groupes de paysans e De l valuation physique au niveau des carr s de densit e De mod les de simulation plus avanc s ou tenant compte de l ensemble des facteurs qui conditionnent la production v g tale dont au premier chef le rayonnement solaire 3 Production moy
50. politique agricole Renforcement des capacit s techniques et d analyse des organisations paysannes au S n gal 25 Cette d marche devrait notamment aider expliquer des prix faibles aux producteurs qui freinent les disponibilit s des prix lev s aux consommateurs qui limitent l acc s des plus d favoris s ou un mauvais fonctionnement de la commercialisation entra nant une instabilit des approvisionnements et amplifiant les probl mes d enclavement ou de soudure L analyse d une fili re vivri re commence par l identification des produits d riv s d un produit primaire par exemple dans le cas de la fili re manioc on pourrait identifier le gari le tapioca les cossettes de manioc s ch la farine de manioc etc Elle se poursuit par la pr paration de la liste des acteurs propri taires de ces produits chaque tape de la fili re diff rents types de paysans producteurs de commer ants collecteurs de transformateurs de commer ants de gros etc ainsi que de ceux qui apportent la fili re des services essentiels son bon fonctionnement par exemple les transporteurs Il ne faut pas oublier d inclure dans cette analyse les produits alimentaires de base import s incluant l aide alimentaire et export s qui font partie des disponibilit s alimentaires nationales Pour chacun de ces acteurs on cherche conna tre les objectifs et la strat gie adopt s les contraintes sp cifiques ainsi que les besoins
51. pour mener une vie saine et active Voir aussi le document du Comit de la s curit alimentaire mondiale FAO CFS 99 3 L importance de la qualit et de l innocuit des aliments pour les pays en d veloppement 22 2 D TERMINATION DES GROUPES RISQUES OU VULN RABLES Certains groupes ou individus sont particuli rement expos s de fa on chronique saisonni re ou accidentelle ne pas avoir acc s ce minimum alimentaire Il est donc n cessaire de conna tre le plus pr cis ment possible ces groupes vuln rables Zones groupes m nages individus et d estimer leur nombre leur localisation et leurs attitudes face l ins curit alimentaire Il faut clairement diff rencier les informations sur les zones vuln rables les groupes vuln rables les m nages vuln rables et les individus vuln rables e Zones vuln rables une zone vuln rable est g n ralement une zone de production ou d approvisionnement o existe une forte probabilit de variations importantes de production ou d approvisionnement et un grand nombre de familles ou d individus sensibles ces variations Une zone sujette des catastrophes naturelles s cheresse inondation cyclone etc ainsi que toute zone d cosyst me fragile entre dans cette cat gorie mais une ville ou une zone urbaine peut aussi tre vuln rable dans sa quasi totalit Calcutta par exemple e Groupes vuln rables on d signe par groupes vuln rabl
52. que le SPA devient partie prenante d un dispositif d aide la prise de d cisions Cela vaut pour l analyse conjoncturelle mais aussi pour les analyses structurelles la classification les zonages etc bas s sur les donn es historiques e L affinage des limites et des caract ristiques des domaines de production identifi s doit tre r alis graduellement avec la coop ration des services de l agriculture de la recherche agricole et d autres partenaires concern s selon le pays et sur base d enqu tes pertinentes de routine effectu es par les sections locales d enqu tes et de statistiques e Au niveau de la production agricole l volution continue due la r ponse dynamique des populations paysannes aux conditions sp cifiques dans lesquelles elles agissent entra nant en r gle g n rale la diversification et l extensification des syst mes de production agricole Dans certains cas cependant on observe aussi leur intensification principalement dans les zones o la pression d mographique est plus forte Cette intensification tendue en priorit am liorer des syst mes locaux notamment par l utilisation de strat gies techniques faibles niveaux d intrants externes utilisant par exemple des m thodes de production et de protection int gr e e Outre les bulletins agrohydrom t orologique d cadaires dont la pr sentation cartographique des informations essentielles faciliterait nettement
53. relation entre la sant et la nutrition Dans les pages suivantes les sch mas pr sentent un SISAAR th orique Les tapes du montage d un tel syst me font l objet de la deuxi me partie de ce manuel L exp rience atteste que pour bien fonctionner et tre utilis correctement un SISAAR doit pouvoir disposer e d une coordination et d une direction au niveau national troitement associ es toutes les parties prenantes de ce syst me et troitement reli es aux instances de d cisions politiques dans ce domaine Ces instances d cisionnelles sont g n ralement regroup es dans un comit national pluridisciplinaires que l on appellera dans ce manuel Comit national de s curit alimentaire CNSA e des chelons d centralis s ayant une fonction d information d analyse et de d cision que l on appellera dans ce manuel Comit s provinciaux de s curit alimentaire CPSA e dun secr tariat central au service du CNSA charg de faire fonctionner l chelon central le SISAAR Comme cela ressort des sch mas suivants un SISAAR th orique devrait tre plac id alement aupr s du secr tariat du Comit national de s curit alimentaire tre relay par des Comit s provinciaux et poss der deux instruments informatis s de suivi Une base de donn es synth tisant les bases de donn es existantes dans le domaine de la s curit alimentaire et un Tableau de bord r sultat des analyses crois es des donn es e
54. seulement les responsables des syst mes statistiques seront impliqu s dans le processus d am lioration technique de collecte et de traitement des donn es afin d assurer la coh sion globale du montage du syst me car chacun doit comprendre ce processus et y collaborer Par ailleurs cette participation largie des membres des GTP est essentielle dans une optique de durabilit car les responsables nationaux peuvent tre mut s rapidement Il est donc souhaitable qu un nombre important de cadres aient t impliqu s dans ce processus de perfectionnement technique 1 SYST ME DE SUIVI DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET PR VISION DES R COLTES Les diff rents syst mes de suivi existants ont t pr sent s de mani re succincte dans la premi re partie du manuel Chapitre III Point 1 Les syst mes de suivi de la production agricole existent divers niveaux de d veloppement dans tous les pays mais nombre d entre eux ont besoin d tre am lior s pour pouvoir jouer leur r le tant dans la collecte que dans le traitement des donn es Il convient de noter que le suivi de la production agricole devrait prendre en compte tous les produits alimentaires de base denr es vivri res produits de l levage ou de la p che En pratique on constate que seuls les produits vivriers b n ficient d un suivi et cela s explique aussi bien pour des raisons de commodit que d int r ts commerciaux Dans l am lioration du suivi de la pr
55. suivi ph nologique et des enqu tes agricoles par chantillon servant l estimation de la production Dans le deuxi me cas le travail repose sur la base des donn es m t orologiques et sur le d veloppement d analyses agrom t orologiques plus ou moins sophistiqu es De plus un r le important est souvent jou par les services de la protection des v g taux pour le suivi des conditions phytosanitaires des cultures et des attaques d insectes et d acridiens En principe les services de l agriculture de la m t orologie de la vulgarisation de la protection des v g taux de l levage de l hydraulique et autres fournissent chacun dans leurs domaines des informations qu ils int grent aussi dans leurs analyses en cours de saison Ce qui fait souvent d faut c est une synth se et une analyse syst matique des informations pass es pr sentes et futures des proc dures et des m thodologies Le satellite NOAA produit des images digitales qui permettent d obtenir le Normalised Difference Vegetation Index Indice de v g tation normalis par diff rence Cet indice satellitaire est grossi rement corr l la masse v g tative vivante Dans des conditions arides et semi arides l tat des cultures et de la v g tation environnante sont troitement li s Le satellite Meteosat produit des images digitales par lesquelles il est possible obtenir la Cold Cloud Duration ou Dur e d ennuagement par des nuages
56. suivre les tendances g n rales de l alimentation dans le contexte mondial Les institutions Les SAN sont organis s en g n ral de mani re centralis e et fonctionnent partir de la capitale du pays Le suivi alimentaire et nutritionnel est effectu par les responsables de la sant et de la nutrition il s agit souvent du Minist re de la sant mais dispose parfois d instances d centralis es centres de sant l chelon provincial d partemental local ou communautaire La collecte des donn es de base d pend des agents de la sant publique qui s appuient sur des indicateurs anthropom triques rapport poids ge taille ge taille poids Les instituteurs sont parfois aussi mis contribution pour le suivi de l tat sanitaire et nutritionnel des enfants 3 1 5 Autres syst mes de suivi existants pouvant tre utilis s dans le cadre de la s curit alimentaire Le suivi de la s curit alimentaire utilise parfois d autres donn es provenant de diverses sources e Suivi de l aide et de l assistance alimentaire disponibles aupr s des offices c r aliers nationaux le cas ch ant aupr s du PAM ou des donateurs d aides alimentaires e Suivi d mographique incluant les d placements de populations et suivi des revenus par exemple suivi de la pauvret souvent r alis s par les instituts nationaux de statistiques 1 Les enqu tes nationales sont une source d information importante Cependant elles ne
57. tat nutritionnel dans la pr vision Ils ne refl tent en effet qu un probl me nutritionnel d j existant Malgr leur faible pouvoir de pr vision ces indicateurs peuvent toutefois tre utilis s dans des situations d urgence pour coordonner et valuer les efforts d intervention dans le suivi d une crise alimentaire ainsi que pour attribuer des aides alimentaires aux groupes les plus vuln rables En thiopie par exemple les donn es de suivi nutritionnel sur les enfants proviennent d enqu tes chantillons al atoires uniquement dans les r gions o sont signal s des risques sugg r s par d autres indicateurs performance de l agriculture taille du cheptel etc Les donn es de nutrition sont alors utilis es pour corroborer et mieux pr ciser les pr visions L utilit des donn es nutritionnelles dans les op rations de secours et de r habilitation est moins controvers e que dans les actions li es l alerte rapide et la pr vision Ces donn es servent la s lection des b n ficiaires et fournissent une estimation de la taille de la population touch e Elles permettent d tablir les priorit s entre les zones atteintes et de d terminer le type d assistance requise et sa dur e Enfin les donn es sur l tat nutritionnel sont utilis es surtout pour valuer l impact des secours dans les programmes de r habilitation Dans des situations d urgence le risque de mortalit relatif entre groupes d ge v
58. tenir compte des besoins en pi ces de rechange et en accessoires Il faut aussi disposer d un logiciel simple mais performant e d assurer une formation continue du personnel prenant en compte les contraintes sp cifiques locales Par exemple s il y a des risques de coupures lectriques il faudra former les cadres l utilisation de mat riel m canique et si la rotation du personnel est importante il faudra former beaucoup plus de personnes etc e d tablir une base g ographique d analyse du pays Celle ci pourrait tre constitu e par la plus petite unit administrative du sch ma administratif ou pourrait tre pr sent selon des zones agro cologiques homog nes ou autres Sur ces zones seront pr sent es les param tres socio conomiques sanitaires nutritionnels les degr s de vuln rabilit et les strat gies d adaptation etc 106 5 2 Les logiciels cartographiques utilisables Le SICIAV est un syst me mondial d information sur la vuln rabilit et la s curit alimentairdll qui insiste sur la n cessit de cartographier l ins curit alimentaire et la vuln rabilit pour permettre une meilleure compr hension de leur volution et une meilleure analyse des diff rents facteurs impliqu s La mise en place de ce syst me mondial r pond la demande des participants au Sommet mondial de l alimentation novembre 1996 de permettre des interventions concr tes donc bien document es pour assurer la diminu
59. terrain Leurs relations avec le SISAAR doivent donc tre tr s soign es Dans l autre sens le SISAAR valorise le r le des Comit s provinciaux dans la coordination et le suivi des actions li es la s curit alimentaire et leur permet de faire entendre la position r gionale dans le CNSA Comit provincial Fiche Comit provincial d information Comit provincial Fiche d information 0 t ETE Pourvoyeurs d information Au fur et mesure de l installation du SISAAR et des Comit s provinciaux il faut se convaincre s rieusement que pour tre durable ce syst me doit tre volutif la composition des Comit s nationaux et provinciaux doit tre remise en cause en fonction des circonstances Par exemple en cas de catastrophes des repr sentants de l arm e de la police des pompiers et de la protection civile doivent g n ralement tre int gr s dans les Comit s si leur r le devient pr pond rant Les fiches de liaison des Comit s provinciaux doivent bien entendu tre constamment adapt es tant pour en am liorer la pr cision en fonction d une meilleure approche locale des probl mes que pour faire varier leur contenu technique en fonction de l volution des crit res d alimentation des probl mes sociaux ou conomiques des mouvements de populations etc 103 2 ORGANISATION DES GROUPES TECHNIQUES PLURIDISCIPLINAIRES DE SUIVI DE LA S CURIT ALIMENTAIRE On a pr sent dans le manuel l
60. village donn Il en est de m me pour les d penses totales Pour calculer la consommation de nourriture d un m nage on cherche la valeur minimale d une ration alimentaire conforme aux habitudes de consommation locale et qui couvre les besoins minimum en calories d une personne par jour voir au B11 l analyse du minimum alimentaire Toutes les personnes dont la consommation est inf rieure cette valeur minimale peuvent tre consid r es comme sous aliment s Evidemment lorsque les donn es correspondent une population locale tr s cibl e il est possible de mieux tenir compte des facteurs locaux et cette r f rence est alors plus acceptable comme indicateur de seuil de pauvret Comme Pour plus de d tails voir les rapports annuels du PNUD 60 chaque indicateur pr sente des avantages et des inconv nients on utilise souvent simultan ment plusieurs indicateurs batterie d indicateurs chacun pr sentant un aspect de la vuln rabilit Ainsi si plusieurs indicateurs convergent sur les m mes m nages leur pauvret ne fait aucun doute Aujourd hui on essaie de prendre en compte une autre dimension des probl mes complexes de la pauvret Les tudes ont en effet montr que pour un m me niveau d indicateurs conomiques ou sociaux certaines familles peuvent trouver des r ponses alors que d autres sont aspir es dans une spirale infernale On peut tenter d expliquer ce ph nom ne en mettant l accent sur la capacit
61. volume des stocks nombre de rations disponibles etc 5 1 3 Les informations relatives la distribution de l aide et de l assistance alimentaires aux populations La gestion de l aide alimentaire consiste assurer l acheminement des denr es et leur distribution gratuite ou leur vente aux populations cibl es A cette fin 1l est n cessaire de collecter et de synth tiser les informations suivantes 34 e Populations cibl es populations qui se trouvent en situation d ins curit alimentaire e Type d assistance propos e distribution gratuite ventes subventionn es vivres contre travail e Provenance des denr es e Modalit s d ex cution y compris les moyens de transport et de distribution les d lais le traitement des stocks etc e Responsabilit s aux diff rents stades de la distribution Ces informations devraient tre contenues dans un protocole d accord sign entre le gouvernement et le s donateur s d aide alimentaire 5 2 Les d placements de populations Les d placements de population lorsqu ils concernent un nombre suffisamment lev de personnes et une distance significative sont souvent des indicateurs extr mement forts d une situation de g ne conomique et sociale voire d ins curit alimentaire ou de vuln rabilit Mais il s agit d un ph nom ne difficile rep rer surtout si l on a besoin d informations rapides sur l actualit de ces mouvements Le recensement g n ral d
62. 0 mm Dattes lait viande mil bl l gumes tomates oignons gombo citron past qu es Mil berb r sorgho blanc et rouge ma s ni b arachide s same Mil ma s bl mara chers poissons produits Milsorgho arachide ni b s same L gumes ail oignons tomates gombos etc berb r ma s Sorgho mil berb r ma s Arachide s same Manioc L gumes Sorgho mil berb r ma s riz Arachide s same Manioc taro L gumes Berb r sorgho mil ma s Arachide ni b Sorgho mil ma s riz Arachide ni b Manioc taro L gumes Ins curit alimentaire conjoncturelle quas permanente Pasteurs ayant perdu une partie importante de leur troupeau la suite des s cheresses et pid mies du b tail Ins curit alimentaire conjoncturelle quasi permanente Agropasteurs ne disposant pas d une superficie cultivable suffisante et qui n ayant pu reconstituer leur troupeau n ont pas un pouvoir d achat suffisant pour acqu rir les aliments sur le march P cheurs ayant connu une chute importante des revenus avec la baisse des eaux pluviales et des plans d eaux Ins curit alimentaire conjoncturelle fr quente calamit s naturelles en particulier dans les plaines inond es de d crue Agro leveurs disposant d une superficie cultivable insuffisante ou enclav e Agriculteurs et leveurs r fugi s dans les centres urbains Ins curit
63. 1 La mise en uvre des enqu tes 1 1 1 Pr paration des questionnaires Une approche participative est recommand e pour la pr paration de ces questionnaires car elle assure d s le montage du syst me SISAAR un dialogue constructif avec les utilisateurs qui garantit la durabilit du syst me Il est recommand d laborer un questionnaire semi directif comportant des questions ferm es et des questions ouvertes Un tel questionnaire concilie la pr cision des r ponses et la n cessit de r aliser l enqu te dans un bref d lai Le contenu du questionnaire d pend de l tat du SISAAR au moment de l enqu te Quelles sont les contraintes en mati re de diffusion des informations Quels probl mes pr occupent les utilisateurs Il permet aussi de clarifier les aides ou la collaboration que l on peut escompter par la suite de la part de chacun Un questionnaire d une dizaine de questions comportant de 1 3 pages 50 80 variables permet une dur e raisonnable d interview 74 Exemples du d but du questionnaire tabli pour le Syst me national d alerte rapide SNAR du Cameroun IDENTIFICATION RECIPIENDAIRE ORGANISME CATEGORIE ZONE Equipe d interview Date d enqu te Date de saisie Q1 Question N 1 Avez vous connaissance des publications du SISAAR Q2 Question N 2 Recevez vous les informations du SISAAR Q3 Question N 3 Si OUI sous quels supports Q3a Bul
64. Coordination des intentions de dons DPPSA Note Au Tchad les GTP SAN et SGR ont t regroup s lors du montage du SISAAR 83 2 Exemple de sch ma de circulation des donn es entre les CRA les GTP et le SISAAR Exemple du Tchad Note Le CASAGC est une haute instance d cisionnelle tchadienne gouvernement donateurs charg e de la gestion des crises alimentaires Elle fonctionne comme un CNSA Les CRA comit s provinciaux d action sont des instances d centralis es multidisciplinaires de s curit alimentaire correspondant grosso modo aux CPSA comit s provinciaux de s curit alimentaire pr sent s dans ce manuel Bulletin Radio d informations flash rapports SISAAR p riodiques missions TV et CASAGC Centre de documentation Secr tariat du CASAGC GTP1 Suivi de la production alimentaire GTP2 Suivi de la commercialisation GTP3 Groupes risques et nutrition GTP4 Suivi des aides et assistances alimentaires CRA Suivi r gional de la s curit alimentaire Autres sources d informations population conomie g ographie etc Tableau de Bord Pr ventions crises et catastrophes Identifications et suivi des groupes vuln rables Banque de Donn es Pr vision des r coltes Pluviom trie Hydrologie Suivi phytosanitaire Suivi de campagne suivi halieutique etc Suivi march s prix import export stocks transports Suivi so
65. Il est n cessaire de fixer l organisation et le calendrier r gulier des r unions entre l quipe du SISAAR et les chefs de files des GTP Pendant ces r unions on analysera les fiches de collecte labor es pour la mise jour de la base de donn es dont la forme sera ventuellement modifi e On d terminera galement les responsabilit s de chacun dans les publications bulletin missions radio etc Exemples de synth se des informations Liste des services pourvoyeurs d informations et type de donn es fournies au SLSAAR en Mauritanie R sum des documents pr par s pour le SISAAR 96 Services pourvoyeurs Personnes Donn es fournies Logiciel de Fichiers d informations ressources traitement SISAAR Division d agrom t orologie Mbodj Cheikh Donn es pluviom triques Climbase DHC PLUVIO p turages rendements dates PATURA pr visionnelles de semis Poss de MSOFFICE RENDE Division statistiques agricoles Nagi O Saba Enqu te Agricole Annuelle Traitement fait au niveau DIERI et animales du projet WALO BASFO r Service am lioration ressources Sidi Med Donn es sur les d g ts Pas de traitement v g tales Ndioubnane ne poss de pas Med Abdellahi MSOFFICE Babah Saadna O Baheida Indices de consommation avec Travaille avec EXCEL INDICE courbe et prix de c r ales au POPULA Diop Moussa niveau de Nouakchott Mohamed Prix des c r ales dans les Traitement fait au niveau PRIXCERE Mahmoud Isselmou Wilayas du
66. Manuel de d termination et de mise en place d un Syst me d information pour la s curit alimentaire et l alerte rapide SISAAR ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L ALIMENTATION ET L AGRICULTURE ROME 2000 AVANT PROPOS La s curit alimentaire existe lorsque tous les tres humains ont tout moment un acc s physique et conomique une nourriture suffisante saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins nerg tiques et leurs pr f rences alimentaires pour mener une vie saine et active Le Sommet mondial de l alimentation Rome novembre 1996 a inscrit cette d finition de la s curit alimentaire en ouverture au Plan d action du Sommet qui trace la marche suivre labor e et approuv e par les repr sentants au plus haut niveau de 186 pays pour progresser le plus rapidement possible vers l limination de la faim dans le monde Le Sommet a galement reconnu l urgence d am liorer l information dont disposent les gouvernements leurs partenaires internationaux et tous les acteurs de la soci t civile au sein de chaque pays pour orienter leur action contre l ins curit alimentaire et la rendre le plus efficace possible cette fin a t engag d s 1997 le programme international SICIAV syst mes d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit qui vise renforcer tant au niveau mondial qu au sein de chaque pays la mobilisation et l uti
67. NTS DE SUIVI DE LA SECURIT ALIMENTAIRE 3 1 Description des syst mes existants La majorit des syst mes existants de suivi de la s curit alimentaire s articulent autour de quatre axes principaux e Le suivi de la production agricole SPA qui devrait normalement tre associ au suivi des produits de l levage e Le syst me d information sur les march s SIM qui couvre couvrant en g n ral le suivi du commerce int rieur et parfois des changes internationaux import export e Le suivi social des populations les plus vuln rables ou suivi des groupes risques SGR centr sur le suivi de la pauvret e Le suivi alimentaire et nutritionnel SAN orient plus ou moins selon les cas vers le suivi de l tat nutritionnel et sanitaire des populations Ces quatre volets ont des objectifs sp cifiques et mettent en uvre une organisation et des moyens qui leur sont propres Ils ont g n ralement une couverture nationale et sont reli s aux services statistiques de chacun des minist res concern s Le montage d un Syst me d information sur la s curit alimentaire et l alerte rapide SISAAR par les entit s nationales responsables de la fourniture d informations sur la s curit alimentaire ne doit n gliger aucun de ces aspects mais les prendre tous en consid ration dans le montage d un syst me global Ainsi le suivi des disponibilit s alimentaires production importations exportations perte
68. S des pays membres de l organisation r gionale Bases de donn es Tableaux de bord Proposition de coordination r gionale des syst mes d information sur la S curit Alimentaire et l Alerte Rapide 119 4 VOLUTION DES MOYENS MULTIM DIA Le d veloppement se caract rise actuellement par la diminution de l aide publique l explosion des syst mes d changes d informations t l copies Internet etc et la mondialisation de l utilisation des ordinateurs jointe l existence de logiciels de plus en plus puissants simples performants et peu co teux A l heure actuelle la communication de masse passe par des moyens multim dias publicit t l vision radio revues journaux livres films cassettes CD ROM Internet etc Ces diff rents m dias utilisent une information de masse qui n est pas toujours bien contr l e et analys e avant d tre transmise un grand nombre de clients ou r cipiendaires qui n ont pas toujours la capacit de discernement n cessaire Il faut ne pas oublier non plus le d veloppement ultra rapide des t l phones cellullaires qui peuvent m me tre reli s par satellite Un grand nombre de commer ants et de transporteurs utilisent d j ce moyen de communication pour leurs affaires et le co t des communications diminue r guli rement parfois de fa on spectaculaire Les changes d informations et de donn es entre les Comit s r gionaux et le SISAAR et entre l
69. a d marche par fili re La principale limite de cette d marche serait de n gliger que la fili re appartient un ensemble conomique plus vaste Ainsi les d cisions prises par les diff rents acteurs de la fili re ne sont pas uniquement d termin es par des facteurs internes la fili re loin s en faut Par exemple au niveau de l exploitation agricole la production du produit vivrier de base qui nous int resse fait partie d un syst me de culture tr s complexe Par exemple en zone pluviom trie favorable au one 700 mm les probl mes ou les choix entre les cultures de ma s production vivri re de base et de coton culture de rente peuvent tre tr s interactives Il en est de m me pour les relations agriculture levage Des consid rations de ce genre peuvent s appliquer aussi aux autres acteurs d une fili re Enfin l exp rience montre qu au fur et mesure qu un pays se d veloppe et notamment que son march prend de l expansion la fonction de production d un produit fortement privil gi e par la d marche fili re se trouve de plus en plus domin e par la fonction commercialisation C est cette derni re qui souvent dicte ses conditions aux autres acteurs de la fili re en modifiant au gr des acteurs principaux de la commercialisation les flux de ces produits 5 CONDUITE DE L ANALYSE DE BASE MONTAGE DES GROUPES DE TRAVAIL PLURIDISCISPLINAIRES GTP ET DES COMIT S PROVINCIAUX CPSA L
70. a n cessit d organiser des groupes de travail interdisciplinaires dans chacun des domaines clefs de la s curit alimentaire Deuxi me partie Chapitre I Point 1 5 Bien entendu les fonctions originelles de ces GTP qui doivent tre les bases institutionnelles de d finition et de montage du SISAAR devront voluer au fur et mesure du rodage du syst me I faut tout prix viter la routine de ces structures pour viter la d saffection progressive des participants et l abandon progressif des t ches des cadres de grade inf rieur charg d occuper les places aux r unions des GTP Pour viter ces risques chaque GTP doit d velopper une dynamique propre prendre des responsabilit s importantes dans la pr paration des articles destin s la presse crite et aux m dias et garantir ses membres un int r t renouvel tant technique que personnel Il faut donc que la participation active au GTP soit valoris e e Le SISAAR doit assurer aux membres des GTP les formations qui leur sont n cessaires informatique gestion des donn es journalisme etc Il doit toujours leur accorder une place pr pond rante qui les valorisera dans le syst me journaux interview etc il leur assurer l acc s toutes les donn es disponibles e Le CNSA joue aussi un r le dans cette valorisation des membres des GTP les d cideurs nationaux doivent chacun soutenir et valoriser leurs propres cadres et v rifier leur place dans le sy
71. a pertinence d une analyse de suivi de la s curit alimentaire est troitement li e la qualit des donn es de base qui sont utilis es La ma trise des quatre volets principaux production commercialisation suivi nutritionnel et suivi des groupes risques doit tre articul sur la combinaison Zone appel e soudanienne en Afrique de l Ouest 27 d informations quantitatives et qualitatives en stimulant la participation coordonn e des diff rents partenaires afin d assurer la viabilit du syst me et un niveau ad quat de rigueur et de d tails C est donc seulement par la collaboration entre les diff rents services concern s et entre les entit s gouvernementales et la soci t civile que le syst me de suivi pourra g n rer des informations et des analyses toujours plus fiables Cette collaboration doit s effectuer au niveau national travers les Groupes de travail pluridisciplinaires appel s GTP qui regroupent les responsables des diff rents pourvoyeurs et utilisateurs d informations dans chacun des secteurs En g n ral il y a eu moins trois GTP un pour la production un pour la commercialisation et un pour les groupes risques ce dernier incluant la fois le suivi social et le suivi sanitaire et nutritionnel La cr ation des GTP est toujours difficile au d but L approche la plus participative sera toujours la meilleure Par exemple on peut convoquer un atelier national pour pr sen
72. a s curit alimentaire que pourrait produire le SISAAR si possible faire sortir un num ro 0 du bulletin comme exemple concret etc Tous ces documents doivent tre courts synth tiques faciles lire et parfaitement compr hensibles par tous 97 5 2 3 Fiches de travail Les principales fiches de travail doivent tre Les fiches pr par es par les GTP indiquant les contraintes auxquelles se heurte le montage du SISAAR dans chacun des domaines de la s curit alimentaire Chaque GTP doit pr senter synth tiquement les r sultats de son travail sur l analyse des informations disponibles sous forme d un tableau de pr f rence les contraintes de circulation des informations dans chaque domaine une fiche les membres l organisation et les t ches principales de chaque GTP un sch ma pourrait suffire Les fiches de soutien des groupes de travail pr sentant de mani re tr s concise pour chaque groupe les th mes tudier le fonctionnement du groupe les questions aborder et le temps de discussion ainsi que la mani re de pr senter les r sultats du groupe Les fiches d valuation de l atelier Elles doivent tre pr tes l avance et comporter des questions sur le contenu de l atelier l organisation des s ances pl ni res et en groupes de travail et des appr ciations sur les r sultats obtenus Il est important que ces fiches individuelles soient courtes et faciles remplir pour que les parti
73. able au suivi de la production agricole et le GTP SPA doit par tous les moyens possibles tablir une base de donn es m me approximative sur le suivi de ces productions Ces estimations ne peuvent na tre que de concertations r guli res avec les responsables de ces productions tant au niveau national que provincial ou local Comme on l a vu dans la premi re Partie au Chapitre 2 il est possible de pr voir d importantes variations de la production animale partir d indicateurs indirects Ces indicateurs indirects doivent toutefois tre confront s des donn es le plus pr cises possible de l tat de la production animale et des produits d riv s produits laitiers ou ufs par exemple dans chacune des provinces Les populations dont l alimentation repose en grande partie sur la chasse et la cueillette sont souvent consid r es tort comme sous aliment es car l on manque d informations sur les quantit s de produits consomm s Une estimation m me approximative de ces cueillettes est cependant indispensable au suivi de la production agricole 2 SYST ME D INFORMATION SUR LES MARCH S LES STOCKS ET LA COMMERCIALISATIO La FAO a conduit une valuation des SIM dans tous ses tats membres ce sujet Le r sultat a montr que si de nombreux pays disposent d un SIM sous une forme ou une autre les services qu ils fournissent ne permettent pas de donner aux agriculteurs et aux n gociants des informations pertinentes du
74. aient tre compatibles pour viter des doubles entr es de donn es 6 ORGANISATION DU SECR TARIAT PERMANENT DU COMIT NATIONAL DE S CURIT ALIMENTAIRE Comme susmentionn Deuxi me partie Chapitre IV Point 4 1 les r les principaux du secr tariat du CNSA sont les suivants e pr parer les r unions du CNSA en assurer le secr tariat et faire les comptes rendus e coordonner toutes les activit s du SISAAR tenue de la base de donn es et du Tableau de bord analyse des r sultats pr paration du bulletin etc e assurer le secr tariat des GTP e assurer la formation et l information des cadres du syst me CNSA GTP Observatoires r gionaux etc e tenir le centre de documentation sur la s curit alimentaire e mettre en uvre toutes les r solutions du CNSA qui les concernent e etc Le secr tariat du CNSA doit toujours se comporter comme l organe ex cutif du CNSA Bien entendu le nombre de cadres de ce secr tariat est tr s restreint deux ou trois personnes mais il peut s appuyer sur Voir d tails dans la Troisi me partie du manuel Chapitre 4 Voir d tails dans la Troisi me partie du manuel Chapitre 4 Voir d tails sur le site web du SICIAV 107 ses relais au niveau national les GTP et au niveau r gional les Comit s ou observatoires r gionaux Au fur et mesure de l volution du syst me SISAAR dans le temps le r le pr cis du secr tariat du CNSA et ses relations
75. ains ont tout moment un acc s physique et conomique une nourriture suffisante saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins nerg tiques et leurs pr f rences alimentaires pour mener une vie saine et active Plan d action Paragraphe 1 Cette d finition est compatible avec les trois volets classiques de la s curit alimentaire disponibilit des aliments de base stabilit des approvisionnements et acc s de tous ces approvisionnements mais rajoute la notion d alimentation adapt e c est ce que l on a appel lutilisation biologique des aliments 5 2 LA NOTION DE PR VISION ET DE PILOTAGE Les pr visions sont la base de toute alerte Elles doivent tre faites dans les quatre domaines de la s curit alimentaire disponibilit s stabilit acc s utilisation biologique en tenant compte d ch ances assez longues pour que les d cideurs aient le temps de mettre en place une r action l alerte mais avec un taux de fiabilit suffisamment lev en g n ral plus les pr visions sont faites l avance moins elles sont fiables permettant d viter les risques de fausse alerte Toute pr vision comporte une probabilit calculable ou non de r alisation qui donne une bonne id e de sa fiabilit Dans les quatre domaines de la s curit alimentaire les techniques de pr vision s appuient g n ralement sur les donn es du suivi de la situation et sur les diagnostics en util
76. analyse des nouvelles d marches ou techniques de suivi et de pr vision Pr vention des crises alimentaires Il est difficile de pr voir l volution de la s curit alimentaire au niveau r gional sauf peut tre en ce qui concerne l arriv e de cataclysmes naturels de grande ampleur cyclones raz de mar e etc Il parait difficile aussi d tablir un Tableau de bord des pr visions au niveau r gional Il est tout au plus possible de synth tiser les informations contenues dans les Tableaux de bord nationaux Une organisation r gionale est cependant responsable de l organisation des concertations inter tats en cas d alerte sp cifique touchant plusieurs pays ainsi que de la pr paration des documents d appel l assistance internationale D autre part une bonne connaissance des migrations des oiseaux et des acridiens devrait permettre un organisme r gional de coordonner une lutte commune contre les ennemis des cultures et d organiser la pr vention du d veloppement d pid mies animales touchant le animaux ou les tres humains Comit inter tats de lutte contre la s cheresse au Sahel Communaut du d veloppement de l Afrique australe 118 SIRSA Syst me d information r gional sur la s curit alimentaire Base de donn es Coordination r gionale r gionales des alertes Donn es D termination sp cifiques des exc dents caract re r gional et des d ficits vivriers SISAAR
77. and coping strategies lessons children WPN 8 learned from the SADS project Mopti Mali FIPA ass int Pauvret rurale et d veloppement durable 1998 des producteurs agri Dynamique de la pauvret rurale 1987 FAO CES document Note d information sur l estimation du nombre des 1998 CES 98 inf 8 personnes sous aliment es Forum for Nyborg I Haug R Measuring household food security a participatory 1995 Development approach Studies
78. anisme technique inter institutionnel charg de la coordination de toutes les initiatives li es aux SICIA V e analyser les causes de vuln rabilit et constituer une base de donn es sur les groupes vuln rables tels qu identifi s au niveau national e analyser les m thodes et les indicateurs utilis s pour valuer et suivre l ins curit alimentaire et la vuln rabilit e organiser la d signation de points focaux nationaux du SICIA V e r aliser des tudes de cas sp cifiques e Mettre en place un syst me cartographique mondial pour le suivi d indicateurs de vuln rabilit l ins curit alimentaire 2015 est le terme fix par le Sommet mondial de l alimentation pour r duire de moiti le nombre de personnes sous aliment s 120 Engagements du Sommet concernant l tablissement d un syst me d information et de cartographie sur la vuln rabilit alimentaire et l ins curit SICIAV L engagement Deux par 20 a nonce que les gouvernements en collaboration avec tous les acteurs de la soci t civile selon qu il conviendra tabliront et mettront jour p riodiquement en cas de besoin un syst me national d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit indiquant les zones et les populations y compris au niveau local souffrant ou risquant de souffrir de faim et de malnutrition ainsi que les facteurs d ins curit alimentaire en tirant le meilleur
79. ans la plupart des cas l information est pr sent e sous forme de bulletins p riodiques rapports et cartes illustrant la r partition g ographique de la malnutrition dans le pays La pr sentation cartographique a suscit un grand int r t ces derni res ann es du fait surtout de son efficacit p dagogique Des outils plus performants comme les Syst mes d information Bloem M et al 1995 Food and Nutrition Bulletin 16 2 131 138 68 g ographique sIG sont actuellement explor s mais leur application dans le domaine de la malnutrition se r v le compliqu e du fait des probl mes inh rents la nutrition et du manque de formation ad quate des responsables de la sant dans ce domaine sp cifique de traitement des donn es En effet la sant et la malnutrition sont des ph nom nes dynamiques continus qui s adaptent difficilement des classifications rigides 4 4 Le SAN dans la gestion des crises Dans la pr vention des crises alimentaires le SAN peut tre un instrument d analyse des causes de la d croissance de la consommation alimentaire ou de l augmentation de la malnutrition et ainsi favoriser la mise en place d un m canisme ou d interventions visant emp cher l apparition de ces probl mes ou diminuer leurs effets sur les populations L utilisation des indicateurs causaux comme outils aux fins de l alerte est controvers e Nombreux sont ceux qui contestent aussi l utilisation des indicateurs d
80. ar exemple ainsi Comme il a d j t mentionn au point 2132 Extrait du document du CSA 1999 FAO CFS 99 2 valuation de la s curit alimentaire mondiale Extrait du document du CSA 1999 FAO CFS 99 2 valuation de la s curit alimentaire mondiale 24 que les choix faire entre la consommation imm diate et la consommation diff r e sans oublier les cons quences de cette consommation pour l avenir Le poids donn ces divers objectifs propres ainsi que le caract re prioritaire accord au pr sent ou l avenir peuvent toujours varier au cours d une crise alimentaire L tre humain a des besoins culturels et spirituels vit en communaut et cherche s panouir Les besoins alimentaires sont classer parmi les besoins physiologiques tout comme le besoin de se prot ger contre les l ments habits et habitat et contre l ins curit physique et le besoin de repos et de sommeil etc La s curit alimentaire est donc n cessaire au minimum de bien tre mais ne garantit pas en soi ce minimum car d autres besoins peuvent pr dominer un moment donn par exemple les besoins culturels Ainsi certaines populations peuvent pr f rer supporter une famine afin de garder leurs actifs et pr server leur h ritage culturel et social Bien que le minimum de bien tre apparaisse de plus en plus comme un objectif r aliser l chelle mondiale il est difficile de traduire ce minimum en indicateurs o
81. archives pour les mouvements qu il faut mettre jour et fichiers de r f rence liste des codifications Des jeux d crans informatiques doivent tre pr par s par les informaticiens pour faciliter l acc s cette base Pour chaque t che il suffit de cliquer sur le bouton de commande correspondant Le premier cran regroupe toutes les rubriques de la gestion de la base formulaires de saisie requ tes consultations des fichiers et impression Cette m thode permet aux utilisateurs de se familiariser aux syst mes de gestion de donn es mis en place et permet en outre de contr ler les t ches des utilisateurs non avertis A titre d exemple on peut proposer une liste tr s approximative de fichiers de suivi de la situation nationale y compris un fichier sp cial pour la documentation e Informations g n rales Liste des pr fectures sous pr fectures et cantons Infrastructure routi re tat des routes PIB PNB Indicateurs conomiques Macro conomie Change Suivi pluviom trique et ETP etc e Population Population r sidente Population par activit Population par sexe Population par tranche d ges e Production v g tale Lutte antiacridienne superficies infest es et trait es Phase de d veloppement des cultures Prix vers au producteur de c r ales Production agricole Production de tubercules Production horticole et fruiti re Voir Deuxi me partie Chapitre V Point 5 2 87
82. arie dans un m me lieu en fonction des circonstances et de l poque Certains r sultats montrent en effet que bien que les taux de mortalit infanto juv nile soient plus lev s les enfants au dessus de cinq ans et les adultes sont parfois plus atteints que les enfants en bas ge g n ralement suivis Il devient ainsi souvent n cessaire d tendre le suivi nutritionnel tous les groupes de population en utilisant des m thodes bas es sur l anthropom trie pour mieux d finir la situation de stress de la population Un autre exemple est celui des populations nomades qui lors de fortes s cheresses alimentent mieux leurs enfants et ce au d triment des adultes Dans ce cas l anthropom trie des enfants refl te mal la crise Pour saisir l tat nutritionnel de ces autres groupes d ge il est recommand d adopter une m thodologie d enqu tes chantillon al atoire incluant un volet nutrition Pour l tat anthropom trique des adultes la saisie de l Indice de masse corporelle IMC poids kg taille m est simple et fiable Pour la pr vention et l alerte les indicateurs nutritionnels choisis doivent tre simples pour viter les erreurs et pour permettre tous les agents impliqu s tous les niveaux du syst me de les comprendre rapides obtenir et adaptables ou flexibles car les situations qui font l objet de ces suivis sont dynamiques et le co t de saisie doit tre faible Il faut enfin et surtout que ces
83. ation Probl me d alimentation de la base cause d lectricit a Semestriel mais fournis Disquette rapports Pentium 166 ACCESS la demande Mhz Pentium 166 MHZ Pentium 166 MHZ Op rateur saisie de Base de donn es en Manque de connaissances de traitement paradox de l information O PBU O le Manque gestionnaire Op rateur formation saisie Le chef du projet de Dispose d une base de donn es sur ACCESS Manque connaissance ACCESS pour Oui mais pas en Access Donn es sur alerte rapide Mensuel Rapport 486 Oui Un op rateur de Dbase 4 Manque de mat riel et de comp tences saisie en informatique ACCESS Publisher Non Existence base de donn es en ACCESS Manque de formation en Office 97 Responsable ressources agro pastorales et halieutiques Manque de moyens manque de techniciens Aides alimentaires __ Rapports 486 WP Lotus Chefdeservice Pas de base de donn es _ __ ___ _ O Rapports p riodiques Rapports 486 Excel Responsable Pas base de donn es Probl me pour cr er une base de nutrition donn es E Financement Manque de connaissances en base de donn es Le repr sentant Pas base de donn es 38 Etape lll Am lioration des syst mes d informations existants Montage du SISAAR Enqu te aupr s des utilisateurs Etape IV Organisation de la base de donn es Tableau de bord et sch ma de circulation d
84. au d int gration intersectorielle du niveau technique des cadres nationaux etc Toutefois il est imp ratif qu aucune de ces tapes ne soit omise car cela affecterait la durabilit ou la l gitimit du r sultat final Le montage d un SISAAR est sch matis ci dessous chaque tape fait l objet d un Chapitre dans la deuxi me partie du manuel Organisation Analyse de base de la des GTP Am lioration des syst mes CAutres gt d information existants Montage du SISAAR Etape IV Enqu te aupr s des utilisateurs Organisation de la base de donn es Tableau de bord et du sch ma de circulation des donn es Organisation institutionnelle Atelier national de validation Etape V Institutionnalisation du SISAAR 20 CHAPITRE I PREMI RE ETAPE ANALYSE DE BASE DE LA S CURIT ALIMENTAIRE La premi re tape porte sur l analyse de base de la s curit alimentaire Cette analyse est n cessaire car chaque pays pr sente des contraintes et des acteurs nationaux sp cifiques dont il faut tenir compte Elle doit servir d terminer avec pr cision pour chaque pays ou chaque r gion e Le minimum alimentaire Il fixe les crit res qui serviront v rifier si l alimentation des individus des familles des groupes d une r gion ou de toute la population suffit couvrir leurs besoins de base e Les groupes vuln rables Le suivi de la s curit alimentaire doit inclure absolument un suivi sp c
85. base devront tre ceux d termin s plus haut dans l analyse du minimum alimentaire Deuxi me partie Chapitre I Point 1 Le GTP sur le suivi de la production agricole SPA est charg d analyser ces informations avec les responsables du SISAAR Les services de statistiques agricoles seront donc en premi re ligne pour ce travail mais il ne faut pas oublier qu ils doivent aussi rechercher les donn es n cessaires concernant les pertes et donc travailler avec les services de protection de v g taux et de sant animale Comme ils doivent aussi rechercher les donn es sur les importations y compris les aides alimentaires et les exportations il est toujours pr f rable que le GTP SPA collabore avec le GTP de suivi de la commercialisation dans le cadre du SIM pour l analyse des informations disponibles sur le commerce ext rieur import export Dans certains pays les donn es d importation et d exportation sont du ressort exclusif des douanes mais m me dans ce cas il semble utile que la recherche de ces donn es soit faite en collaboration GTP SPA et GTP SIM 2 INFORMATIONS SUR LA STABILIT DES APPROVISIONNEMENTS La stabilit des approvisionnements des produits entrant dans le minimum alimentaire doit tre analys e dans le temps l approvisionnement est journalier et dans l espace une r gion sur approvisionn e ne compense pas toujours une r gion sous approvisionn e L analyse de la stabilit des approvisionnements inclu
86. binaison de ces l ments est beaucoup plus importante que la connaissance m me exacte de l un ou l autre de ces l ments C est souvent l accumulation d indices m me biais s qui permet la pr vision et la prise de d cision L utilisation d indices m me imparfaits permet d attirer l attention et incite en savoir davantage v rifier Quand dans une voiture l un des voyants rouges s allume on s arr te on ouvre le capot et le cas ch ant on effectue des r parations Disponibilit des aliments de base Les aliments dont il faut assurer le suivi sont ceux qui servent l alimentation de base des populations les plus pauvres voir Deuxi me partie Chapitre I Les pr visions de r coltes de ces produits se font dans le cas des c r ales annuelles de culture s che par un calcul d estimation reposant sur des donn es d agrom t orologie sur les surfaces ensemenc es et en utilisant des param tres agronomiques propres la r gion et aux cultures Diff rentes m thodes de calcul plus ou moins sophistiqu es sont employ es Les pr visions de r coltes de racines ou de tubercules en zone humide sont faites par des estimations de surfaces et de rendements souvent grossi res les pr visions relatives la production animale utilisent d autres param tres volution de l tat des p turages nombre d animaux recens s certains points d eau etc Les pr visions d importation et d exportation peuve
87. but du XX si cle Les colonisations et d colonisations successives des pays les plus pauvres se sont appuy es sur des politiques d autosuffisance alimentaire afin de pr server l ind pendance politique Les syst mes de suivi de l alimentation taient alors bas s principalement sur la connaissance des productions agricoles de base e Les grandes crises alimentaires des ann es 70 ont montr l importance de l opinion publique mondiale et de la n cessit d avoir des informations destin es au grand public sur les crises alimentaires Le suivi nutritionnel des enfants en bas ge s est alors d velopp comme base d information et d assistance aux plus d munis e En 1974 lors de la Conf rence mondiale de l alimentation qui s est tenue Rome une centaine de pays ont adopt la D claration universelle pour l limination d finitive de la faim et de la malnutrition A cette poque les analyses sur les causes de la faim se sont multipli es et la notion moderne de s curit alimentaire a t labor e avec la cr ation en 1975 du CSA Comit de la s curit alimentaire mondiale Les gouvernements ont t alors incit s mettre en place des politiques alimentaires nationales mais sans grands r sultats L accent est mis sur la recherche de l quilibre entre l offre et la demande de produits alimentaires de base On assiste au d veloppement progressif des syst mes de suivi des approvisionnements Pour contr
88. certains ind es satellitaires par exemple pr cipitation enregistr e aux stations m t orologiques et CCD Plusieurs institutions ont mis point des m thodologies pour le suivi de la saison agricole en zone s che notamment la FAO le Centre Agrhymet de Niamey le CSE de Dakar le JRC de la Communaut europ enne Les produits aujourd hui le plus fr quemment utilis s dans le suivi des campagnes sont le NDVI ventuellement le profil temporel pour des zones donn es et l estimation des pluies de Meteosat Faute de moyens et d information appropri e des cadres ces laborations ne sont pas faites en g n ral par les services nationaux 1 3 Contraintes Les m thodologies pr sent es peuvent s appliquer aux zones comprises typiquement entre les r gions semi arides et les r gions subhumides d Afrique mais ces principes d analyse s appliquent aussi d autres r gions tropicales d Afrique d Asie et d Am rique latine Les contraintes techniques et fonctionnelles de ces r gions peuvent tre r sum es ainsi e Grande variabilit des conditions agro cologiques li es la variabilit des conditions climatiques et phytog ographiques Les types climatiques sont extr mement vari s et enchev tr s alors que les relev s m t orologiques ne sont pas suffisamment denses et fr quents Le satellite NOAA produit des images digitales par lesquelles il est possible d obtenir le Normalised Difference Vegetation I
89. cial sanitaire et nutritionnel Carte zones et groupes risques Stocks achats aide urgence et structurelle distribution Crises alimentaires Groupes vuln rables Catastrophes besoins sp cifiques Autres informations sur la S curit alimentaire 84 3 1 2 Mise en uvre fin des corrections L application du sch ma de circulation des donn es peut conna tre comme susmentionn des dysfonctions imputables e soit l inefficacit des m canismes de coordination et de collaboration avec les services pourvoyeurs de donn es e soit au manque de moyens de fonctionnement de certains services publics cl s qui ont parfois t aggrav s par les cons quences de certaines mesures d ajustement structurel ou d autres restrictions budg taires e ct parfois aussi une mauvaise organisation de la remont e des informations du niveau local et r gional vers les services pourvoyeurs ou directement vers le SISAAR Dans certains cas les services publics priv s ou associatifs pourvoyeurs de donn es peuvent assujettir leur coop ration au paiement de prestations par le SISAAR contamination de pratiques ayant cours dans d autres projets au sein des m mes institutions Il est essentiel que ce probl me soit examin et r gl de mani re pr cise au sein du Comit national de s curit alimentaire Un bon sch ma de circulation des donn es du SISAAR devra tre fond sur e des m canismes de coordination e
90. ciaux Les organisations internationales dont la FAO impliqu es dans le d veloppement de l initiative SICIAV lanc e dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l alimentation s efforcent actuellement d analyser les m thodes locales de suivi des groupes vuln rables pour tenter d laborer un syst me de classification qui puisse tre utilis afin de surveiller l volution de ces groupes au niveau mondial 3 1 4 Le suivi surveillance alimentaire et nutritionnel SAN L tat nutritionnel d un individu et ou d une population d pend de tous les facteurs ayant une incidence sur la relation alimentation sant Le suivi alimentaire et nutritionnel observe l tat nutritionnel des populations et leur consommation alimentaire afin d orienter les prises de d cisions dans ce domaine Les SAN ont vu le jour dans les pays en voie de d veloppement partir de 1976 Les modalit s et les objectifs des SAN ont consid rablement volu surtout depuis les ann es 90 Plusieurs pays notamment en Afrique subsaharienne ont mis en place des SAN dans le but de suivre et d valuer l impact des politiques d ajustement structurel sur les couches vuln rables de la population Les outils Les enfants ont t jusqu pr sent la cible privil gi e des nutritionnistes mais on s int resse de plus en plus l tat nutritionnel des autres tranches d ge de la population adoles ents adultes personnes g es en utilisant des
91. cipants le fassent facilement la fin des d bats Des fiches de propositions ou de probl mes que chacun pourrait soulever dans l organisation de d bats ou sur un sujet technique pr cis Il peut tre int ressant de donner chacun un support fiche facile remplir qui lui permette d exprimer facilement durant l ex cution de l atelier les suggestions ou questions que l un ou l autre des participants souhaiterait porter l attention des organisateurs Il faut aussi bien s r si l option de telles fiches est retenue pr voir une bo te bien en vue ou les participants pourront d poser ces fiches Il faut alors aussi pr voir le d pouillement journalier de ces fiches et si n cessaire fournir une synth se et des r ponses si n cessaire la premi re heure le jour suivant 5 3 L organisation pratique des d bats 5 3 1 Campagne de presse Il faut lancer une campagne de presse annon ant l atelier l avance de fa on que lorsque les participants recevront leur convocation ils soient d j au courant de cet v nement Les articles de presse pr par s l avance doivent tre concis et clair Il doivent indiquer les objectifs de l atelier la liste des participants et mettre l accent sur les personnalit s pr sentes et les c r monies pr vues 5 3 2 Envoi des documents L envoi des documents techniques et d organisation doit tre fait de pr f rence avec la convocation Ainsi tous ceux qui le souhaitent pourro
92. ciper l atelier sont notamment les repr sentants du gouvernement au niveau provincial pr fets gouverneurs etc les points focaux des comit s provinciaux de s curit alimentaire d autres membres des comit s provinciaux ou locaux en fonction des possibilit s individuelles d atteindre le lieu de l atelier et des co ts 5 1 3 ONG et secteur associatif S il existe une ou plusieurs association nationale de coordination des ONG elle doit bien entendu tre associ e l organisation de l atelier Il faudra de toute fa on s assurer de la participation d un certain nombre de repr sentants des ONG nationales et internationales ayant une bonne repr sentativit de toutes les actions men es dans ce domaine Il importera en particulier d inviter les repr sentants des ONG dont les responsabilit s concernent l aide et l assistance alimentaire le d veloppement rural des paysans pauvres l aide aux associations et coop ratives de production et de consommation l aide sociale aux plus d favoris s la sant et la nutrition La repr sentation des associations de producteurs de consommateurs de petits commer ants de transporteurs etc devra aussi tre assur e 5 1 4 Principaux donateurs et agences techniques Il est toujours pr f rable d associer les repr sentants des principaux partenaires du d veloppement tout le processus de d finition et de montage du SISAAR Il e
93. civile participent souvent ces comit s Le CNSA doit tre dot de statuts sp cifiques pr voyant un petit nombre de r unions obligatoires et des r unions extraordinaires convoqu es la demande du pr sident ou de ses membres 4 2 Le secr tariat du Comit national de s curit alimentaire 4 2 1 Les t ches du secr tariat Le secr tariat est con u comme un petit service de trois ou quatre cadres de formation compl mentaire ou polyvalente conomie sociologie agronomie statistiques ayant tous de bonnes connaissances en informatique et assist s de deux personnes pour la dactylographie et la documentation Il devra bien s r s acquitter des t ches classiques habituelles d un secr tariat e pr paration des r unions du Comit e tenue des archives e pr paration des comptes rendus de r union e pr paration de notes techniques sp cifiques la demande du Comit mais assurer aussi e la coordination du SISAAR e la tenue de la documentation g n rale sur ce sujet voir point 4 2 3 ci dessous e la coordination des GTP e la pr paration des bulletins et des autres supports de diffusion de l information e etc C est g n ralement aupr s du secr tariat du CNSA que l on trouve le point focal du SICIAV pour le pays 91 4 2 2 La place du SISAAR dans le secr tariat du CNSA Le personnel du secr tariat et celui du SISAAR doivent pouvoir accomplir les m mes t ches m me si certains ont un
94. constituent pas un syst me de suivi proprement dit vu leur caract re irr gulier souvent une fois tous les dix ans Elles sont pourtant indispensables la connaissance des groupes vuln rables un moment donn et permettent de comparer les donn es estimatives de suivi aux donn es statistiques obtenues dans ces enqu tes etc 13 e Suivi des actions sp cifiques en faveur de la s curit alimentaire aupr s des associations des ONG ou du Minist re des affaires sociales par exemple e D autres suivis tels que celui des facteurs environnementaux sont d une importance cruciale dans certains pays La s curit alimentaire peut tre ou non consid r e comme l un des objectifs poursuivis par les responsables de chacun de ces syst mes Ceux ci limitent souvent leurs objectifs la recherche d un quilibre offre demande pour certains produits alimentaires consid r s comme primordiaux Les bilans c r aliers fournissent un exemple de cette approche D autres responsables consid rant le d veloppement conomique comme prioritaire s attachent une d marche dite sociale de la s curit alimentaire en cherchant corriger les probl mes de s curit alimentaire issus de la croissance conomique sans toutefois int grer cette dimension dans la planification globale Ces derniers en g n ral limitent donc leur suivi de la s curit alimentaire au suivi nutritionnel et des groupes risques en recherchant des act
95. curit alimentaire dans un pays donn Les aliments de base les contraintes nationales analys es dans la premi re tape les informations disponibles dans le pays deuxi me et troisi me tape et les besoins manifest s par les r cipiendaires varient nettement d un pays l autre Seul un processus de discussion tr s participatif peut permettre de parvenir un compromis entre le Tableau de bord id al comprenant toutes les informations qui seraient utiles et les contraintes faisant obstacle l obtention r guli re de ces informations dans un d lai convenable avec un biais acceptable Voir Deuxi me partie Chapitre IL 79 Le sch ma ci dessous fournit les l ments de rappel pour le montage de la base de donn es et du Tableau de bord Il met en vidence le caract re it ratif de ce processus comme tout le montage du syst me SISAAR La base de donn es et le Tableau de bord doivent tre propos s discut s approuv s mis en place suivis mais surtout r guli rement remis en question et adapt s Organisation des GTPs D termination des indicateurs du Tableau de Bord D termination des donn es n cessaires gt Liste de la base de Donn es Atelier national de validation des propositions du SISAAR Finalisation du sch ma du SISAAR Adaptation progressive du syst me Un exemple de montage de la base de donn es et du Tableau de bord du SISAAR au Tchad figure la page
96. d gager des tendances depuis le d but de la mise en route de ce service Ainsi Agritel permet d utiliser au mieux les informations sur les march s 2 3 Analyse des donn es et diffusion des informations Le traitement des donn es doit tre simple Il faut donc surveiller de pr s les informaticiens qui ont tr s souvent tendance concevoir des syst mes qu eux seuls peuvent comprendre Les tudes de conception doivent pr voir la possibilit d une extension future du SIM mais il faut absolument viter toute complexit Les usagers doivent pouvoir l utiliser facilement au quotidien et tre en mesure de r soudre des probl mes le cas ch ant Le facteur temps demande qu un soin particulier soit apport la conception des syst mes de traitement des donn es relev es sur les march s afin de permettre des comparaisons quotidiennes hebdomadaires et mensuelles valables entre les diff rentes poques et les diff rents march s Le probl me majeur reste la s curit des informations Il faut absolument prot ger les programmes et les bases de donn es et proc der r guli rement des sauvegardes pour viter qu ils soient effac s ou modifi s accidentellement et leur appliquer un syst me de blocage et de mots de passe en emp chant 55 l acc s aux non autoris s Les informations par contre sont difficiles prot ger puisqu elles doivent tre manipul es continuellement d une feuille l autre ou d une cel
97. d anticiper la production attendue le suivi des productions d origine animale cheptel lait oeufs volailles p che etc est plus complexe du fait de la continuit de ces productions et de la dispersion Le suivi des disponibilit s en poissons peut tre possible lorsque le suivi des captures est assur par les autorit s nationales Secr tariat la p che par exemple et lorsque l on conna t la production de l aquaculture importante dans certaines zones Le suivi des productions d origine animale utilise souvent des indicateurs indirects suivi des p turages suivi des interventions v t rinaires vaccinations abattages officiels suivi de la production de lait travers quelques donn es de commercialisation etc Le plus difficile appr hender reste 50 l autoconsommation de ces produits et c est ainsi que l on a souvent consid r que certains nomades transhumants des zones semi d sertiques souffrent chroniquement de la faim puisqu ils se nourrissent surtout de lait et de viande parfois aussi de dattes produit qui n est pas non plus suivi une grande partie de l ann e Certains pays ont r alis des enqu tes partielles ou nationales sur l estimation de la production animale en stabulation et en libre parcours et les services v t rinaires ceux du suivi des productions animales disposent d estimations tir es du r sultat de ces enqu tes Le suivi de la production animale et halieutique est indispens
98. dans les autres services Utilisateurs de la documentation Fichiers de compte rendu des r unions du CNSA Fiches mensuelles des Comit s provinciaux Bulletins etc Cette liste est loin d tre exhaustive Le choix de certains pays de retenir les donn es de commercialisation des produits de base commercialisation int rieure et ext rieure dans les fiches de production ne para t pas tr s pertinent car ces donn es proviennent en g n ral du SIM des douanes et du Minist re du commerce et du Minist re de l int rieur et doivent donc tre int gr es dans un fichier sp cial distinct des donn es agricoles dont l origine la p riodicit et l utilisation est totalement diff rente Il est n cessaire de pr parer un manuel d utilisation pour pr ciser les relations entre les fichiers et les proc dures de mise jour d ajouts de modifications et d dition des sorties Ce manuel devra d crire aussi toutes les proc dures de gestion des donn es au niveau des Comit s Provinciaux des GTP et du SISAAR 3 2 2 Mise en uvre Si les programmes informatiques utilis s par le SISAAR sont simples et faciles utiliser par tous comme cela a t pr conis la pr sence d un informaticien plein temps pour sa maintenance ne se justifie pas Il s agit m me d une grave erreur de gestion car sa pr sence coupe l quipe du secr tariat du Comit national incluant l quipe du SISAAR de la ma trise concr te du
99. de de cr ation du SICIAV mondial voir le site sp cifique de ce programme inter agences http www fivims net 5 2 L initiative SICIAV au niveau national Au niveau national le SICIAV consiste en un r seau de syst mes d informations qui rassemblent et analysent les donn es se rapportant la mesure et au suivi de l ins curit alimentaire et de la vuln rabilit Le SISAAR peut tre consid r comme un SICIAV national mais il n est ni n cessaire ni utile de changer de d nomination Un SICIAV national est un syst me ou un r seau de syst mes qui rassemble analyse et diffuse l information sur les personnes qui sont victimes ou expos es des risques d ins curit alimentaire Il s interroge sur leur identit leur localisation et sur les motifs qui ont provoqu la situation d ins curit alimentaire ou de vuln rabilit L objectif des SICIAV nationaux est de permettre aux dirigeants et aux repr sentants de la soci t civile de disposer de donn es plus fiables et plus actualis es sur les probl mes de s curit alimentaire de leurs pays tous les riyeaux et de faciliter l valuation des politiques et des programmes destin s am liorer la situatio 2 Les syst mes nationaux seront aussi appel s fournir des informations qui permettront la communaut internationale de suivre et de guider la progression en direction des objectifs mondiaux tablis l occasion du Sommet mondial de l alimentation
100. de l tat nutritionnel et elles ne peuvent pas tre utilis es directement comme indicateur de pr vision et d alerte bien que l amaigrissement des jeunes enfants serve parfois d indicateur d alerte et m me de suivi des famines e Pour la pr vention et l alerte les indicateurs choisis devront tre simples rapides obtenir adaptables ou flexibles et leur co t de saisie devra tre faible Ils devront surtout tre fiables c est dire refl ter l volution de la situation nutritionnelle des populations tudi es La d gradation vidente de l tat nutritionnel peut tre suivie par des indicateurs purement quantitatifs tels que l indicateur poids taille ou celui du p rim tre brachial MUA qui peuvent tre tr s simplement mis en uvre Voir plus haut Deuxi me partie Chapitre II Point 4 MUAC Middle Upper Arm Circonference circonf rence brachiale sup rieure 66 Les principaux indicateurs utilis s g n ralement dans les SAN sont pr sent s dans le tableau 2 ci dessous Exemple Indicateurs SAN selon le niveau d laboration Domaine Statistiques d mographiques et de sant Indicateurs Taille des m nages Taux de d pendance familial Pourcentage de nourrissons de faible poids la naissance lt Niveau C central I Interm diaire P p riph rique 2500g Taux de mortalit infanto juv nile et maternel Taux de morbidit et mortalit dues aux principales maladies infecti
101. des clignotants qu il faudrait mettre dans le tableau de bord en fonction des r sultats de l enqu te effectu e aupr s des r cipiendaires D termination des informations de base n cessaires l tablissement de ce Tabla de bord et recherche parmi les donn es existantes tudes r alis es pr c demment par les GT PH de celles qui pourraient tre utilis es et de celles qui pourraient manquer N gociations avec les pourvoyeurs afin qu ils int grent dans leurs syst mes statistiques chacun dans leurs propres domaines de responsabilit technique les donn es indispensables au SISAAR mais non disponibles Adjonction dans la proposition de base de donn es de certaines informations qui pourraient se r v ler utiles par la suite au suivi moyen terme de la s curit alimentaire par les groupes de travail Discussion g n rale entre les groupes de travail pour harmoniser les propositions de la base de donn es et du Tableau de bord du SISAAR que l on fera alors circuler sous forme de tableaux clairs tous les int ress s r vis s alors en version semi finale puis pr sent s ainsi l atelier national Atelier national de validation des propositions du SISAAR Les propositions du Tableau de bord indicateurs clignotants ainsi que le sch ma de circulation des donn es et les r sultats des travaux des GTP sont valid s par l atelier national regroupant les principaux acteurs de la s curit alimentaire et de l
102. dit relative Type de sol Techniques de production Association culturale correspondante Vari t s utilis es cycles de production Temps de plantation et de replantation d lais retards et longueur de saison Intrants utilis s engrais produits phytosanitaires Entretien sarclage P riode de r colte p riodique continue finale Fr quence et incidence des maladies et insectes nuisibles facteur notamment li aux conditions climatiques vari t s pratiques culturales pr paration du sol Pr sence et superficies El ments et facteurs de production caract ristiques de ces cultures 45 EXEMPLE du CAMEROUN Dans le cadre de la pr vision des r coltes le mandat du SISAAR a t limit aux principales sp culations vivri res dont l incidence sur la s curit alimentaire appara t comme capitale Pour le Cameroun m ridional les produits suivants ont t retenus e Tubercules manioc macabo taro igname patates douces pommes de terre e C r ales ma s et sorgho e L gumineuses arachide haricot soja et ni b Vigna unguiculata e Plantain et banane Dans chaque zone agro cologique on prendra donc en consid ration un ensemble de cultures vivri res principales selon le sch ma suivant Adamaoua Plateau du Sud Hauts Plateaux f Cultures Manioc Plantain Banane Plantain banane Ma s principales Mais Manioc Macabo taro Macabo taro Sorgho Macabo taro Manioc Pla
103. ditions m t orologiques sur le cycle des cultures Ils permettent en outre d envisager des sc narios utiles pour la d termination d un intervalle de variabilit du rendement pour l ann e en cours avec une probabilit acceptable e Analyse par bilan hydrique simplifi Comme la plupart des m thodes de pr vision l approche pr conis e par la FAO est construite autour du bilan hydrique I Sur la base d une s rie de param tres on calcule les besoins en eau totaux ainsi que le d ficit ou le surplus d eau par rapport la pluviom trie et l vapotranspiration r elle ETr Les ETr estim es pour chaque ann e sont calibr es c est dire mises en relation par r gression avec les rendements fournis par les statistiques agricoles Cette approche simplifi e bas e sur la pluviom trie permet d estimer les rendements des cultures notamment des c r ales en zone s che Cependant des modifications ont t adopt es pour permettre une am lioration progressive des performances du syst me notamment par l utilisation e de valeurs mesur es d vapotranspiration potentielle ou de variables agrom t orologiques suppl mentaires telles que le rayonnement solaire ou l exc s d eau de pluie perdu par ruissellement e de valeurs sp cifiques de la capacit de r tention en eau des sols et de coefficients culturaux pour les diff rentes esp ces e des dates r elles de semis e de calibrage par val
104. du SMA Sommet mondial de l alimentation Synth se des 1996 De documents d information technique ER Re Politique et strat gie de la FAO pour la coop ration avec les ONG OSC Mapping Vulnerability to Food Insecurity Tentative Inst London Guidelines for WFP Country Offices 126 PAM B Flamm Zambian V A M Project Analyses of Normal and Current 1996 Food Security Conditions PAM Dakar La structure de la vuln rabilit Analyse pr liminaire 1996 PAM Lilongwe E Weiss L Moriniere Generalized Methodology for the Targetting of 1997 PR Interventions Le ES VAM Analysis Example of three methods towards geographic targeting for disaster mitigation PAM Cambodia Poverty Mapping Exercise 1996 PAM Sahel OCDE Club du Plusieurs auteurs Les syst mes d information sur la s curit alimentaire dans Sahel CILSS le Sahel FAO GIEWS Guidelines for Crop and Food Supply Assessment Missions 1996 FAO SMIAR Publications annuelles du SMIAR Perspectives de l alimentation Cultures et p nuries alimentaires Rapport sur la situation des r coltes et approv en Afrique subsaharienne Rapport sur l hivernage au Sahel USAID FEWS D Bulletins mensuels du FEWS Suivi de la production agricole de base et pr vision des r coltes Utilisation des mod les de production dans les strat gies Florence IT agrom teorologiques pour la culture du mil paper N 12 F Beckers software and source code Envir
105. duits alimentaires au niveau mondial ainsi que des rapports d taill s sur la situation au niveau r gional et national Pour mener ces analyses le SMIAR se base notamment sur les informations fournies par les syst mes nationaux de collecte de donn es Il a donc tabli des relations troites avec tous les SISAAR et les autres syst mes locaux et re oit r guli rement leurs publications transmises par t l copie ou courrier lectronique si cela est possible Par ailleurs il peut organiser en liaison avec ces structures des missions d valuation des r coltes et de la situation alimentaire pour collecter des informations plus r centes ou plus d taill es notamment au moment des r coltes ou en cas de crise alimentaire Ces missions sont aussi souvent men es conjointement par la FAO et le PAM Ainsi dans le Sahel des missions conjointes FAO CILSS Gouvernements sont organis es chaque ann e au mois d octobre dans tous les pays membre du CILSS Elles permettent d arr ter en commun les chiffres des pr visions de r colte qui seront ensuite pr sent s une s rie de r unions r gionales ou internationales qui se tiendront avec les bailleurs de fonds En sens inverse le SMIAR met la disposition des structures nationales des informations sur la situation dans les pays voisins ou au niveau r gional et international Toutes ces publications sont accessibles sur Internet Elles peuvent aussi tre envoy es par courrier lectro
106. e de mil et de sorgho e Les achats locaux financ s par le gouvernement ou les donateurs peuvent tre consid r s du point de vue de la commercialisation comme des transferts interr gionaux des zones exc dentaires vers les zones d ficitaires 5 1 2 Les informations sur la gestion des stocks de denr es de l aide alimentaire Il faut distinguer les stocks de denr es alimentaires publics et priv s appartenant aux donateurs ou aux gestionnaires internationaux de l aide comme le PAM des stocks pouvant tre consid r s comme des stocks de stabilisation des prix de nos jours quasi impossibles si les march s sont ouverts et concurrentiels Il existe aussi des stocks dits de s curit comme le Stock national de s curit alimentaire SNSA dans les pays arides sous contr le de l tat et parfois m me des donateurs constitu s de r serves sp cifiques n utiliser qu en cas d urgence La gestion des denr es de l aide alimentaire est souvent assur e par un organisme d Etat charg galement du Stock national de s curit alimentaire elle n cessite des informations concernant les march s les mouvements de denr es l tat et les mouvements des stocks etc Le PAM qui administre galement des stocks importants de denr es suit un certain nombre d l ments variables n cessaires leur bonne gestion d lais d importations param tres logistiques de la distribution int rieure effectifs des b n ficiaires
107. e des populations disponibilit et stabilit des approvisionnements acc s mais aussi rapport sant nutrition tr s important en cas d urgence e les groupes de population les plus n cessiteux e les besoins de secours imm diats de ces groupes e les moyens n cessaires court terme pour permettre ces populations de renforcer leurs m canisme de survie et de r duire le plus rapidement possible leur d pendance vis vis des aides alimentaires souvent appel s moyens de r habilitation Ces informations doivent tre fournies tr s rapidement aux d cideurs principalement la communaut internationale et les gouvernements Il n existe pas pour l instant de mod le clair de SISAAR en situation d urgence Une r flexion est en cours afin d essayer de d gager les le ons de diverses exp riences Il est toutefois possible de donner quelques caract ristiques simples et concr tes d un SISAAR en situation d urgence e Il doit tre con u de mani re coordonner les diff rentes initiatives existant dans le domaine de l information sur la s curit alimentaire bas sur l existant e Il doit essentiellement reposer sur des intervenants pr sents sur le terrain structures et ressources humaines sans cr er une structure de gestion encombrante pour le gouvernement e Des analyses rapides de la situation de la production et de la commercialisation des produits alimentaires de base ainsi que de l tat nutriti
108. e enregistr e dans les march s taient diffus s de trois fa ons diffusion hebdomadaire par radio bulletins hebdomadaires et panneaux d affichage public qui ont toutes connu divers d boires Du fait des impay s d un autre service du minist re la station radio a refus de continuer diffuser les informations la distribution hebdomadaire des bulletins a t rendue impossible par une augmentation des tarifs postaux de 40 quant aux panneaux d affichage ils furent d daign s par les agriculteurs Ces probl mes ont en fin de compte trouv une solution les informations sont nouveau diffus es par radio et publi es deux fois par semaine dans un journal tirage national quant au bulletin il est nouveau distribu gr ce au parrainage d une banque locale Sa viabilit d pendra l avenir de sa capacit d attirer les sponsors et surtout de les conserver Les responsables nationaux se sont aper us qu une simple publication des cours et des prix ne suffisait pas Les agriculteurs doivent pouvoir interpr ter les donn es et conna tre les d bouch s potentiels C est pourquoi le minist re assist de la FAO a essay de lancer un nouveau bulletin provincial qui fournit aux agriculteurs les coordonn es des n gociants qui ach tent et cherche mettre l accent sur l am lioration de stocks la ferme ce qui semble pr senter un int r t croissant maintenant que les agriculteurs n ont plus de d bouch s imm diats apr s
109. e est le De facteur de limitation de la productivit Cette approche donne des r sultats moins satisfaisants dans les r gions m me semi arides o e La production agricole vivri re est tr s h t rog ne e D autres l ments constituent d importants facteurs de limitation exc s hydriques faible rayonnement et incidence des ennemis des cultures et des maladies Gommes R 1997 Pr visions agrom t orologiques des rendements quelques moyens et m thodes utilis es par la FAO dans un contexte de s curit alimentaire 8 Le suivi de la production animale peut utiliser les donn es des services v t rinaires vaccinations abattages des services fiscaux imp ts taxes des enqu tes zootechniques lorsqu elles existent ou le suivi des p turages principalement dans les zones de nomadisme Les outils utilis s Le suivi des cultures s ches se base principalement sur les techniques suivantes e analyses climatiques et m t orologiques e utilisation de mod les de simulation des cultures e laboration des images satellitaires fournies principalement par NOAA e Meteosat e enqu tes agricoles de terrain pour les pr visions de r coltes En termes g n raux ces outils permettent une valuation qualitative de l tat des cultures d veloppement phase du cycle etc qui peut devenir quantitative dans la mesure o d autres informations additionnelles sont disponibles donn es agronomiques statis
110. e la population fournit des donn es compl tes et de ce point de vue constitue le meilleur instrument car il touche tous les m nages et tous les individus Il permet d ordinaire en rapprochant le lieu de r sidence actuel du lieu de naissance ou de lieux de r sidence du pass par exemple un deux ou et cinq ans auparavant de reconstituer les grands flux migratoires Mais ceci ne permet d tablir des conclusions que pour un pass plus ou moins loign Certes des questions peuvent tre pos es pour mesurer les migrations saisonni res ou court terme mais ces informations seront rapidement p rim es Toutefois en raison de sa lourdeur et de son co t le recensement est une op ration peu fr quente Les enqu tes par sondage moins co teuses et moins difficiles organiser peuvent apporter des r ponses plus rapides sur la r alit migratoire Cette plus grande commodit est toutefois relative la pr paration l ex cution et l exploitation d une enqu te nationale sur les migrations requi rent de toute mani re plusieurs mois Par contre dans le cadre d une zone limit e une telle enqu te peut tre un instrument raisonnablement maniable pour tenter de mesurer et d expliquer la migration partir ou destination de ladite zone Elle ne peut pas cependant servir signaler l apparition soudaine T mouvements migratoires moins d tre r p t e intervalles r guliers ce qui est co teux et donc rare Si l on v
111. e restent assez pauvres mais tant au niveau provincial que national dans le domaines public priv ou associatif on a constat une volont de collaborer la mise en place d un r seau de syst mes d informations sur la s curit alimentaire et la nutrition La FAO et la Commission des Communaut s europ ennes ont donc aid le pays mettre en place un r seau de syst mes d informations sp cifiques pr sent ci apr s 110 CIRCULATION DES INFORMATIONS POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE SELON DIFFERENTS OBJECTIFS DISSEMINATION publications radio etc ANALYSE DES INFORMATIONS SELON LES DIFFERENTS BESOINS Transpa suivi des identification Groupes de rence Sn y disponi des RES s SUNI 2 des p roblemes travail vuln rables et valuation cruciaux bilit s March Aci hlimentair Den cartographie sp cifiques SYNTHESE ET ANALYSE DES INFORMATIONS DE TERRAIN Administration provinciale T Collecte d informations primaires Ce sch ma montre priori qu une grande partie de l analyse des donn s se fait au Mozambique au niveau des provinces alors que dans le syst me SISAAR traditionnel le travail est davantage r parti entre les Comit s provinciaux et les GTP D autre part les groupes de travail s int ressent des aspects moins centr s exclusivement sur la s curit alimentaire et les politiques de d veloppement Autorit s locales Les raisons de l organisation d un tel syst me semblen
112. e sp cialisation sp cifique Ainsi ils doivent fous avoir re u une formation ad quate pour utiliser et mettre jour la base de donn es et le Tableau de bord organiser et faire les comptes rendus des r unions du Comit conna tre et g rer les archives tre capables de pr parer un bulletin ou une mission radio etc Cette interchangeabilit du personnel qui ne pr juge pas des r les respectifs au sein du service est indispensable tant pour assurer une bonne imbrication des t ches chacun doit comprendre clairement le travail des autres pour r gler le sien en cons quence que pour permettre le remplacement en cas d absence Il est essentiel dans le cadre d un groupe aussi restreint que les diff rentes fonctions puissent tre accomplies en toute fluidit et sans cloisonnements afin de permettre un travail efficace 4 2 3 La documentation Une unit de documentation est indispensable et devra tre g r e dans la mesure du possible par un responsable form ces t ches La documentation doit comprendre e les archives du CNSA e les copies des documents clefs int ressant les quatre domaines de la s curit alimentaire dans le pays e un fichier mis r guli rement jour des responsables nationaux des contacts des tudes dans les domaines pertinents au SISAAR e la copie de documents concernant des exp riences similaires dans d autres pays e une biblioth que de documents de r f rences m thodologiques e
113. eau t l phonique Des accords de collaborations appel s souvent protocoles d accord devront r gir certaines de ces ententes Quoi qu il en soit la concertation mise au point pour la pr paration du sch ma de circulation devra tre maintenue par la suite tant pour en assurer la dynamique ce sch ma devra s adapter l volution des besoins d informations du SISAAR que pour garantir sa fonctionnalit et sa durabilit 82 1 Exemple d organisation d un sch ma de circulation des donn es entre les services pourvoyeurs d informations et les GTP Exemple du Tchad Suivi phytosanitaire DPVC Suivi pluviom trique DREM Suivi cultures ONDR SODELACLAC GTP1 SPA PRODUCTION Suivi prod animales DERA Suivi pr visions agricoles Production agricole DSA Suivi de la production halieutique DEPA ONG P agricole AGRICOLE SIM DERA DSA Indices prix DSEED Suivi Import export Douanes D commerce ONC GTP2 SIM Suivi stock nationaux DSA PAM D commerce Suivi Prix stocks produits alimentaires ONG Suivi sanitaire et sant DSIS GTP3 SGR SAN Suivi nutritionnel CNTTA SEAN SEED Groupes risques nutrition Suivi des zones et groupes risques FEWS ONG SEAN A Sociales Suivi des facteurs de pauvret A Sociales Suivi des stocks d aides alimentaires ONC PAM GTP4 SAA Suivi des distributions PAM donateurs Aides alimentaires
114. ec pr cision dans le cadre d un processus de discussion participative avec des repr sentants de tous les acteurs de la commercialisation des principaux produits alimentaires e Les fiches de suivi seront pr par es avec pr cision test es et les collecteurs b n ficieront d une formation ad quate e Les collecteurs employ s par le SIM doivent avoir un emploi du temps pr cis fixant les heures auxquelles ils doivent par exemple relever les prix sur un march d termin saisir les mformations l ordinateur et les transmettre la station radio charg e de les diffuser e Des superviseurs doivent veiller ce que ces horaires soient scrupuleusement respect s Ils doivent galement s assurer que les missions ont effectivement lieu que les donn es transmises sont correctes et prendre connaissance de toutes les publications du SIM 54 Exemple de fonctionnement global d un SIM Le SIM priv d Afrique du Sud Agritel est un service d information g r par des priv s qui fournit des informations sur les march s de gros et sur onze grands abattoirs d Afrique du Sud Les cours sont saisis informatiquement et toutes les transactions en prix et en volume sont enregistr es Agritel re oit quotidiennement ces informations qu il traite ensuite pour les pr senter sous le format le mieux adapt aux utilisateurs Le service global fourni couvre aussi bien les prix que les volumes chang s de tous les produits leurs vari t
115. enne des m nages agricoles dans chaque domaine de production sur la base de donn es quantitatives en mesures locales et qualitatives 4 Extrapolation des productions au niveau provincial et national sur la base des constantes d extrapolation calcul es Le cadre suivant r sume l ensemble des facteurs mentionn s et des l ments n cessaires pour caract riser les zones de production Facteurs El ments n cessaires la caract risation Zone agro cologique et domaine de production agricole y compris les conditions climatiques sp cifiques ordinaires pluviom trie temp rature et extraordinaires risque de tornade gr le feux de fin de saison s che combin s au niveau moyen de fertilit des sols Association typique des cultures et les techniques culturales vari t s dates de plantation association et densit s respectives des esp ces fertilisation entretien Incidence des maladies et des nuisibles li e aux conditions agroclimatiques du domaine de production aux vari t s et techniques de production association fertilisation protection etc Priorit accord e aux cultures vivri res de rente produites par le m nage ou aux autres activit s affectant la disponibilit de la force de travail certaines poques de l ann e et priorit s des producteurs suivant les revenus attendus Pluviom trie totale et r partition surtout en d but et fin de saison Temp ratures moyennes minimales humi
116. ent en cons quence 3 3 Suivi de la vuln rabilit au moment des crises alimentaires En cas de crise alimentaire diff rentes informations sont requises chaque tape en fonction du stade d avancement des demandeurs d information ONG organisation d aide alimentaire gouvernement associations de consommateurs responsables de PMI commer ants etc et du niveau de d cision concern Le GTP SGR devra tre pr t fournir les informations n cessaires au moment des crises et donc avoir int gr d s son montage les donn es n cessaires ce suivi dans sa propre base de donn e Les crises alimentaires sont principalement dues un effondrement de l acc s aux aliments pour des raisons diverses Les m nages selon leurs habitudes alimentaires sociales leur degr de mon tarisation etc r agissent tr s diff remment Une bonne connaissance des strat gies de chacun des groupes les plus risques sera tr s importante pour les d cideurs en cas de crise Ils pourront les utiliser la fois comme indicateurs du degr de la crise et pour choisir une aide en privil giant par exemple l assistance aux populations les plus touch es conform ment leurs propres strat gies d adaptation 4 SYST ME DE SUIVI ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNEL Comme on l a d j vu plus haut les populations qui souffrent de malnutrition sont celles dont la consommation alimentaire est inad quate et ou insuffisante ou dont l utilisation bi
117. ept de s curit alimentaire global celui utilis dans le SISAAR et qui est d fini comme la somme des aliments produits dans le pays moins les pertes plus les importations moins les exportations et dont on d duit aussi en g n ral les consommations interm diaires 63 Les SAN sont con us principalement pour suivre long terme la consommation alimentaire v rifier si elle est satisfaisante et dans la n gative mettre en place des programmes pour l am liorer Ces programmes peuvent concerner la nutrition directement ducation nutritionnelle distribution de compl ments alimentaires dans les PMI ou indirectement luttes contre les maladies infanto juv niles programmes de vaccination La malnutrition est par d finition un ph nom ne dynamique et non statique Les SAN doivent donc faire preuve d une grande flexibilit pour ajuster les indicateurs de suivi en fonction du contexte sp cifique et de l volution rapide des syst mes alimentaires Ainsi l urbanisation tr s rapide des populations dans les pays en voie de d veloppement entra ne une volution de la consommation et de la r partition des aliments au sein de la famille Ce contexte sp cifique est d terminant dans le choix des indicateurs de suivi du SAN 4 1 Le cadre institutionnel et le montage d un SAN Comme les donn es principales qu il traite sont d ordre sanitaire et nutritionnel le SAN est souvent ba au Minist re de la sant ce qui permet d util
118. er les Coping Strategies strat gies d adaptation que ces groupes utilisent en cas de risque d ins curit alimentaire Cette connaissance servira entre autres la d termination d indicateurs indirects de pr vision de risques de malnutrition voir plus loin Chapitre 3 3 RISQUES D INS CURIT ALIMENTAIRE ET CONTRAINTES SP CIFIQUES Afin d assurer la s curit alimentaire dans le temps il est obligatoire de clarifier les risques d ins curit alimentaire structurels pauvret urbaine zones d ficitaires en eau etc ou conjoncturels s cheresse inondations exc dents de production d valuation etc et leur probabilit L tude de base doit aussi clarifier les principales contraintes qui existent lorsque l on veut assurer ce minimum alimentaire tous et tout le temps contraintes g o climatiques entra nant l enclavement total ou partiel dans le temps et dans l espace contraintes sp cifiques caract re social conomique politique ou religieux etc 23 Il faudrait dans ce domaine donner une importance particuli re aux ph nom nes ayant un impact direct sur le type d alimentation des individus par exemple l exode rural et l urbanisation qui entra ne des changements d habitudes alimentaires ou le contexte sanitaire qui pose des probl mes d assimilation des aliments Pour certains groupes de personnes la nature de la vuln rabilit ere le type d ins curit alimentaire envisag On p
119. es donn es Organisation institutionnelle Atelier national de validation Etape V A la fin de cette 2 tape on conna t les informations disponibles dans le pays dans les quatre domaines principaux de la s curit alimentaire On a analys les circuits de circulation de ces informations et les contraintes principales de cette circulation Dans la 3 tape qui suit on va chercher tous les moyens d am liorer le fonctionnement de ces syst mes sans en modifier la structure Cette tape n cessite g n ralement une assistance technique ext rieure dans les diff rents domaines du suivi de la s curit alimentaire En efjet un SISAAR n a pas l ambition de modifier les syst mes de collecte et d analyse des donn es mais il doit s appuyer sur des syst mes fiables et performants 39 CHAPITRE IlI TROISI ME TAPE PROPOSITIONS D AM LIORATION DES INFORMATIONS EXISTANTES Chaque syst me d information int ressant la s curit alimentaire doit faire l objet d une analyse m thodique et de propositions d am liorations techniques L aide et l am lioration apport es le cas ch ant ces syst mes doivent absolument respecter leur structure propre L assistance technique s appuiera sur les membres des GTP correspondants dont les responsables nationaux respectifs sont des membres influents souvent m me des chefs de file Tous les membres des GTP et non
120. es quantit s prix fonctionnement du march provenance des produits etc sont parfois des agents rattach s divers minist res commerce agriculture ou int rieur ou d pendant du secteur priv chambres de commerce ou d organisations non gouvernementales ONG Ils sont g n ralement regroup s au niveau provincial o une unit centralise les donn es recueillies les traite les transmet une unit centrale et assure th oriquement la formation du personnel de terrain Les responsables charg s de la collecte des donn es appel s souvent collecteurs ou enqu teurs ne sont parfois affect s qu au SIM S ils appartiennent une unit globale de statistiques il leur arrive de devoir s acquitter d autres enqu tes ou d op rations administratives s ils appartiennent au Minist re de l agriculture des actions de vulgarisation ou autres 3 1 3 Suivi des groupes risques SGR Le Comit de la s curit alimentaire mondiale CSA a ent rin en juin 1999 la r partition de la vuln ra bi it ou du risque d ins curit alimentaire en trois ani tablies par le groupe de travail du SICIAVE On distingue donc trois types d ins curit alimentaire e L ins curit alimentaire chronique Il s agit de personnes ou de groupes de personnes qui consomment ou ont consomm r guli rement des quantit s quelque peu inf rieures au minimum n cessaire pendant une longue p riode e L ins curi
121. es de crises alimentaires dues d autres catastrophes naturelles inondation ou non naturelles instabilit sociale crise conomique pid mie etc ou plus g n ralement les catastrophes dites complexes dues un m lange de facteurs naturels et socio conomiques Centr s essentiellement sur le suivi statistique ils n gligent l importance des pr visions A nsi beaucoup de syst mes ont des tableaux de bord tr s restreints souvent r duits aux pr visions de r coltes de c r ales techniquement bien contr l es et faciles utiliser directement 3 2 3 Contraintes fonctionnelles Les principales contraintes fonctionnelles peuvent tre r sum es ainsi manque de formation et de capacit s au niveau des services nationaux ne permettant pas d exploiter des outils autres que les enqu tes et les mesures de terrain manque de moyens destin s l intensification des enqu tes aux missions de terrain d valuation des r coltes l application et la validation des m thodes d estimation des r coltes faible transfert des m thodologies et des outils plus sophistiqu s destin s l analyse des donn es de la part des institutions d appui faible qualit des donn es disponibles limitations importantes dans les syst mes de transmission des donn es n cessaire au suivi de la p riph rie au centre des bureaux administratifs d centralis s vers les bureaux centraux des services discon
122. es des populations homog nes dont les moyens d acc s physiques ou financiers aux aliments sont tr s faibles ou al atoires vuln rabilit structurelle ou conjoncturelle Les nouveaux immigr s install s autour des villes les leveurs transhumants ayant moins de x animaux les ouvriers agricoles en zones non irrigu es sont des exemples de groupes vuln rables La classification de ces groupes vuln rables peut tre faite partir d une typologie des causes de vuln rabilit e M nages vuln rables on appelle m nages ou familles vuln rables des groupes familiaux plus ou moins isol s pr sentant un l ment particulier de vuln rabilit Les familles paysannes dont le chef de famille est une femme ou un handicap les familles nombreuses celles pr sentant des pathologies particuli res tuberculose SIDA etc sont des exemples de m nages vuln rables e Individus vuln rables les individus vuln rables sont ceux pr sentant de par leur ge ou tat une vuln rabilit particuli re enfants de moins de 5 ans femmes enceintes ou allaitantes malades handicap s personnes g es etc Pour d tecter dans une population nationale ou r gionale l existence de groupes risques ou vuln rables il faut analyser les syst mes propres aux m nages de chaque groupe homog ne pour se procurer les aliments de base la vuln rabilit n tant autre que la non fiabilit de ces syst mes Il faut aussi ce stade analys
123. es diff rents SISAAR pourront peut tre bient t avoir lieu par t l copies ou messages partir de t l phones cellulaires Malgr l am lioration des techniques de circulation et de traitement de l information les co ts de collecte et d analyse de l information restent tr s lev s personnel d placements formation et les syst mes statistiques nationaux manquent souvent de ressources 5 PLACE DU SISAAR DANS L INITIATIVE SICIAV Lors du Sommet mondial de l alimentation novembre 1996 la FAO s est engag e jouer un r le de catalyseur dans la mise au point de Syst mes d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit SICIAV De tels syst mes devraient pouvoir fournir des donn es sur les r gions et les populations souffrant de sous alimentation ou risque un niveau d sagr g Au plan mondial le SICIAV devrait permettre un suivi global de la sous alimentation ce qui pourrait aider les tats formuler et appliquer des politiques visant r duire de Que le nombre de personnes sous aliment es d ici 2015 et promouvoir la s curit alimentaire pour tous Dans le cadre de l initiative SICIAV un grand nombre d activit s peuvent tre r alis es aux niveaux national et international en vue d am liorer l information et d atteindre les buts fix s par le Sommet mondial de l alimentation La FAO a donc entrepris les d marches suivantes e animer un m c
124. es en pr vision d une grave crise financi re Certaines pratiques religieuses sont galement symptomatiques Pour pouvoir tablir un type ou une batterie d indicateurs il est n cessaire de proc der pr alablement une tude socio conomique du comportement des individus par zone homog ne et de bien conna tre les groupes et les individus vuln rables voir ci apr s Deuxi me partie Chapitre 1 Utilisation biologique des aliment Les indicateurs sanitaires ou anthropom triques sont des indicateurs d tat qui ne permettent pas d anticiper l volution de l tat nutritionnel des populations et surtout les couches les plus vuln rables En effet ces indicateurs donnent une id e de l alimentation pass e d une population parfois de son tat nutritionnel actuel mais jamais d indications sur l avenir On utilise donc g n ralement des indicateurs ou des batteries d indicateurs socio conomiques indirects pour mesurer la perception que les individus ont eux m mes des futurs probl mes nutritionnels L analyse des strat gies d adaptation utilis es par les individus ou par les groupes vuln rables en cas de crise alimentaire en anglais Coping Strategies donne en g n ral de bons indicateurs indirects de pr vision des probl mes nutritionnels Les adultes savent dans l ensemble bien interpr ter leur ama igrissement ou le retard de croissance des enfants et en pr voir les cons quences 7 3 LES SYSTEMES EXISTA
125. es localement inad quation de l offre la demande des co ts des transports urbains vers des march s alternatifs etc e Suivi des strat gies d adaptation d ploy es par les populations marginales face un risque s rieux d ins curit alimentaire Ce suivi est en particulier indispensable pour la pr vision des crises alimentaires au niveau des m nages 3 2 1 Suivi de la pauvret Le PNB par habitant est un indicateur tr s global en g n ral annuel qui permet d tablir certaines comparaisons entre les pays Il a des limites car il ignore la r partition des revenus au sein de la population et donc l tendue et la s v rit de la pauvret ainsi que toutes les autres causes de d nuement autres que le revenu Aux Nations_ Unies on lui pr f re en g n ral des indicateurs plus complexes parfois synth tiques comme l IDH indicateur de d veloppement humain qui prend en compte revenu ducation et sant Le choix des indicateurs de pauvret n est pas facile car surtout il faut s appuyer sur des donn es facilement collectables pertinentes et fiables On retient souvent le revenu total int grant l autoconsommation les d penses totales et la valeur de la consommation de la nourriture des m nages pendant une p riode donn e En g n ral on d finit un minimum de revenu total en dessous duquel un m nage est consid r en situation de pauvret Ce minimum peut tre calcul pour une r gion ou pour un
126. es mesures prendre pour am liorer le suivi des op rations d aide alimentaire en particulier pour s lectionner les indicateurs clefs suivre Dans certain pays il a t d cid de mettre en place un GTP sp cifique sur l aide et les assistances alimentaires et de cr er une base de donn es sp cifiques de suivi de ces donn es comme c est le cas au Tchad Cependant la mise en place d un tel GTP et d une telle base de donn es dans le SISAAR suppose que les possesseurs d informations sp cifiques cette fili re donateurs PAM et autres agences internationales responsables nationaux transporteurs priv s et ONG s lectionn s pour la distribution des aides etc acceptent de fournir temps et sans manipulation une liste d informations s res au GTP Celui ci pourra alors les contr ler et les ins rer dans la base de donn es du SISAAR L valuation de l impact des op rations d aide alimentaire sur la s curit alimentaire des groupes cibles pourrait tre faite facilement par les membres du secr tariat du CNSA incluant les responsables 70 du SISAAR et les chefs de file des GTP s il existait une bonne base de donn es de suivi de ces aides On sait cependant que les aides et assistances alimentaires peuvent avoir de s rieux effets pervers sur la production la commercialisation ou la consommation des populations et en particulier des plus pauvres Le CNSA et les Comit s provinciaux devraient pouvoir de temps en te
127. es nationaux des chelons centraux et d centralis s ainsi qu leurs collaborateurs de l assistance technique Elle cherche leur fournir la fois une marche suivre et une panoplie d outils utiles aux diff rentes tapes Comme tout manuel celui ci fait le point aujourd hui des le ons d une exp rience qui continue s enrichir chaque jour il devra tre ult rieurement compl t et amend gr ce aux apports indispensables de ceux et celles qui r alisent concr tement dans les conditions infiniment vari es des diff rents pays et r gions le travail de mise en place et d utilisation des outils du pilotage vers la s curit alimentaire Tel qu il est il repr sente un apport pr cieux enracin dans la pratique de terrain la capacit des gouvernements savoir qui o et pourquoi se trouve affect ou menac d ins curit alimentaire ce qui est la condition indispensable de toute action pour y rem dier Jacques Vercueil Directeur ESA FAO Rome Juillet 2000 iii Remerciements Le pr sent manuel est un travail collectif tant au niveau de sa conception m thodologique que de sa r daction finale Tous ceux dont le nom figure en annexe doivent tre particuli rement remerci s pour leur active collaboration sa r daction Il serait toutefois injuste d oublier les nombreux cadres nationaux ayant particip la mise en place des SISAAR dans leur pays et dont le travail et la recherche constante de sol
128. es sur l tat nutritionnel des populations et sur les facteurs pouvant le modifier revenus des m nages en fonction du prix des denr es acc s financier probl mes d mographiques mais aussi acc s physique aux approvisionnements distance des march s possibilit d acc s etc De nombreux responsables de terrain sugg rent de surveiller galement dans les facteurs de suivi l acc s social outre l acc s physique et financier Ce suivi couvrirait le ch mage l tat sanitaire l approvisionnement en eau potable etc Le suivi de l acc s portera donc surtout sur des informations de suivi socio conomique des groupes risques Le GTP de suivi des groupes risques GTP SGR responsable de l analyse des donn es disponibles dans ce domaine doit donc tre compos de membres ayant une d marche dite sociale sensibilit aux probl mes de pauvret du r le des femmes etc mais aussi une bonne vision conomique notamment du suivi du ph nom ne de la pauvret 4 INFORMATIONS SUR L UTILISATION BIOLOGIQUE DES PRODUITS ALIMENTAIRES DE BASE Les donn es de suivi sur l utilisation biologique des aliments sont en g n ral des donn es sur le suivi de l tat nutritionnel des populations Le GTP de suivi nutritionnel GTP SAN charg de l analyse des donn es disponibles dans ce domaine doit donc tre compos de membres ayant une vision sant nutrition Souvent le GTP SGR et le GTP SAN se fondent en un seul
129. es sur la s curit alimentaire de chacun des pays pour pouvoir pr parer une synth se r gionale de l volution des donn es de disponibilit stabilit et acc s et assurer la diffusion de la synth se de ces informations tous les pays membres et aux autres acteurs int ress s les donateurs par exemple Evidemment une telle base de donn es ne sera int ressante que si les informations arrivent l organisation r gionale rapidement et sous un format suffisamment standardis pour permettre la connection des diff rentes bases de donn es La bonne synth se des donn es nationales de production par exemple devrait permettre l organisation r gionale d informer les pays de la zone des exc dents disponibles et des besoins sp cifiques Un organisme r gional peut aussi assister certains pays de la r gion tablir leurs bases de donn es le cas ch ant 3 2 Base de donn es des informations inter tats Il existe cependant des donn es n cessaires au suivi de la s curit alimentaire caract re purement r gional pour lesquelles une organisation r gionale devrait prendre en charge la collecte l analyse et la diffusion Il s agit en particulier des probl mes li s l migration et l immigration structurelles temporaires ou autres les camps de r fugi s E les changes commerciaux caract re r gional b tail vivres etc 117 les syst mes de transport r gionaux le
130. esoins priorit s sp cifiques du paysan de l acc s aux march s Ainsi la premi re contrainte importante laquelle se heurte l analyse des donn es du suivi d une production vivri re est la n cessit de conna tre les conditions environnementales de cette production Un autre l ment primordial est bien s r la possibilit de disposer de donn es statistiques correctes et fiables m me pour les cultures associ es Souvent les moyennes des rendements et de productions publi es repr sentent des moyennes administratives effectu es sur une grande diversit de syst mes de production et peu repr sentatives de la production vivri re Les services nationaux de la statistique agricole doivent souvent faire face des probl mes techniques et financiers et l chantillon analys est tr s souvent insuffisant pour repr senter de mani re acceptable toutes les exploitations agricoles 1 1 Les donn es Dans le suivi de la production vivri re il convient d op rer une distinction entre les donn es utilis es pour les classifications de base n cessaires pour le suivi de la production vivri re celles utilis es pour les classifications de base et celles utilis es pour le suivi de la campagne agricole La classification du territoire en zones agro cologiques et la caract risation de chaque zone selon les ressources disponibles sols qualit fertilit donn es m t orologiques temp rature humidit b
131. et de formation l usage des vulgarisateurs agricoles N 76 Minist re de Market liberalization impact study The agricultural market l agriculture de information system in Zambia Zambie FAO Agri John Lynton Evans Strategic grain reserves Guidelines for their Services establishment management and operation Bulletin 126 128 Auteur Ref FAO AGSM Andrew W Shepherd The Indonesian horticultural market information service Occasional amp Alexander Schalke Paper No 8 FAO Bulletin B Schubert et al Les services d information sur les march s puis des services agricoles N 57 Suivi nutritionnels et suivi des groupes risques OMS J Mason JP Habicht Surveillance nutritionelle H Tabatabai et V Valverde Food amp Edition sp ciale Surveillance for Action towards better nutrition nutrition BulletinVol 16 Food Policy V Quinn E Kennedy Edition sp ciale Household food security and nutrition vol 19 no 3 monitoring the African experience N W J A American Jerome J A Food and nutrition surveillance an international review 1997 Journal of Ricci Clinical Nutrition vol 65 sup 202S Eur J Clin Nutr M Lawrence Nutritional status and early warning of mortality in southern 1994 N 48 T Yimer J K Odea Ethiopia 1988 1991 FAO Food amp Edition sp ciale sur surveillance for action towards better 1995 nutrition bul nutrition N 16 Monitoring food security
132. et des capacit s d analyse des op rateurs 105 Cet outil informatique est devenu tr s populaire ces derni res ann es Il s est r v l tr s utile dans la gestion l analyse et la repr sentation des informations territoriales Cependant son application r guli re par les services nationaux des pays en voie de d veloppement est encore restreinte du fait du manque de moyens techniques et de formations adapt es D autre part il s appuie obligatoirement sur une base de donn es coh rente et suffisamment fiable pour que la visualisation spatiale de ces donn es soit un avantage suppl mentaire dans les prises de d cision Hydrographie Exemple d analyse d utilisation des El vation sols extrait du chapitre Infrastructures Utilisation des Syst mes d information g ographique dans le Sols d veloppement durable Chapitre SIG du site Internet de la FAO www fao org Utilisation de sols Enregistrement de toutes les couches cartogra phiques un syst me de coordonn es communes La surface de la terre repr sente parles couches cartographiques Pour utiliser de mani re efficace un SIG dans le cadre du SISAAR il est n cessaire e de s appuyer sur des bases de donn es du SISAAR performantes et r guli rement mises jour e d avoir des moyens mat riels adapt s aux services concern s tant au niveau central que d centralis en particulier du mat riel informatique de tr s bon niveau et
133. ettre jour apr s le d part des assistants techniques 3 SYST ME DE SUIVI DES GROUPES VULN RABLES Selon la d finition du SICIAVE les victimes de l ins curit alimentaire sont les individus dont la consommation alimentaire est inf rieure l apport nerg tique minimal ainsi que ceux qui pr sentent des sympt mes physiques dus des carences nerg tiques et nutritionnelles r sultant d un r gime d s quilibr ou inad quat ou de l incapacit physiologique d utiliser efficacement les aliments en raison d une infection ou d une maladie Les groupes vuln rables cette ins curit alimentaire comme on l a vu au Chapitre 1 de la Deuxi me partie doivent donc tre identifi s et suivis avec pr cision Au niveau institutionnel le GTP de suivi des groupes vuln rables s appuie en g n ral sur les responsables publics priv s ONG etc des probl mes sociaux mais pour tre parfaitement op rationnel 1l doit collaborer troitement avec le GTP du suivi nutritionnel voir le Chapitre suivant Ainsi dans certains pays les SISAAR ont pr f r pour des raisons d efficacit n avoir qu un seul GTP SAN SGR incluant la fois le suivi des groupes risques ou vuln rables et le suivi nutritionnel Cependant pour plus de clart nous conserverons dans le pr sent manuel les deux GTP 3 1 D termination des groupes risques ou vuln rables l ins curit alimentaire La synth se de l tude de base d u
134. eurs locales de facteurs dommageables non climatiques e de recalibrage ann e par ann e et par zone agro cologique e de variables suppl mentaires le cas ch ant Cette d marche a d j t pratiqu e titre exp rimental l chelle des diff rents services m t orologiques en utilisant divers programmes Cependant on a rencontr de nombreux probl mes li s au manque de capacit s humaines pour le calibrage et l affinement de la relation de r gression des diff rentes cultures compte tenu des situations p dologiques et des domaines de production La pr vision des r coltes Les productions sont calcul es en multipliant la superficie ensemenc e par l estimation des rendements Il importe donc en premier lieu d estimer ces rendements La fiabilit de cette estimation est li e aux soins apport s la phase de calibrage et l exp rience du personnel charg des analyses Les mod les donnent parfois des r sultats de rendements sous forme d indices qu il faudra transformer en donn es plus compr hensibles kilogrammes par hectare en utilisant les donn es historiques des rendements publi es par les services statistiques pour chaque culture et unit administrative La fiabilit des donn es statistiques rev t une importance capitale dans la mesure ou elle affecte directement les estimations de rendement Cette fiabilit est li e au nombre et la repr sentativit des exploitations chantillonn es
135. euses Taux de disponibilit et acc s aux services de sant Taux de vaccination BCG DCT vaccin antipolio oral et rougeole chez les enfants de moins de 1 an Taux de disponibilit et acc s l eau potable Taux de disponibilit et acc s des installations sanitaires ad quates Taux de poids ge taille ge et poids taille lt 2 chez les enfants de moins de 5 ans Taux taille ge faible chez les enfants d ge scolaire Pourcentage d indices de masse corporelle inf rieurs 18 5 kg cm chez les adultes Taux des principales carences en micronutriments fer iode et vitamine A Quantit s ing r es des principaux groupes d aliments Niveau des d penses alimentaires des m nages et de l autoconsommation D penses totales des m nages par personne et nombre de repas par jour Nombre de mois de stocks alimentaires des m nages d pendent des syst mes de production vivri re Nombre des principaux aliments Pratiques alimentaires enfants allaitement Pratiques d hygi ne et de sant Distribution alimentaire au sein des m nages Source Article de Haddad L and Kennedy E 1994 Food Policy vol 19 3 329 343 Eau et environnement sanitaire tat nutritionnel Consommation alimentaire Prise en charge et pratiques alimentaires La liste d finitive des indicateurs d un syst me SAN est fonction de la situation sp cifique du pays et devrait tre tablie de mani re participative avec les communaut
136. eut consid rer trois types d ins curit alimentaire e Ins curit alimentaire chronique personnes consommant ou ayant consomm r guli rement des quantit s quelque peu inf rieures au minimum n cessaire pendant une p riode de temps consid rable e _Ins curit alimentaire cyclique ou en p riode de soudure e Ins curit alimentaire transitoire personnes dont l apport alimentaire se d t riore certaines poques tel point que leur sant et leur bien tre en sont compromis ue signifient les termes sous aliment ins cuxit alimentaire vuln rabilit et tat nutritionneF Dans le cadre du Sommet mondial de l alimentation le terme sous aliment s applique aux personnes dont le niveau de consommation alimentaire est insuffisant en calories consomm es par rapport aux besoins de fa on continue L ins curit alimentaire d signe une situation dans laquelle les gens n ont pas acc s des quantit s suffisantes d aliments sains et nutritifs et ne consomment donc pas la nourriture n cessaire une croissance et un d veloppement normal ainsi qu une vie saine et active L ins curit alimentaire peut tre chronique ou transitoire Lorsqu elle est chronique on parle de sous alimentation La vuln rabilit d signe le faisceau de facteurs qui place les gens dans une situation de risque d ins curit alimentaire y compris les facteurs qui minent leur aptitude faire face la situation L tat nutriti
137. eut rep rer les mouvements de population susceptibles d indiquer l existence de probl mes locaux concomitants on doit donc pour l essentiel recourir aux observations faites au jour le jour sur le terrain par les personnes ou les institutions qui du fait de leur fonction sont des observateurs privil gi s autorit s administratives centres de sant coles communaut s religieuses etc La collecte de l information si l on laisse de c t la question de la mesure des flux pour s en tenir leur constatation empirique est dans ce cas simple et peu co teuse L organisation n cessaire pour assurer une attention r guli re au ph nom ne et la centralisation de ladite information au niveau o elle peut tre interpr t e en vue de la prise de d cisions pr sente toutefois des difficult s non n gligeables Il est impossible de greffer des questions sur la migration sur une enqu te d un autre type par souci d conomie car le plan de sondage doit tre con u sp cifiquement pour l tude des migrations ce qui implique une couverture de toutes les unit s spatiales potentiellement concern es 35 6 CIRCULATION DES INFORMATIONS ET SYST MES INFORMATIQUES L analyse des institutions pourvoyeuses d informations relatives la s curit alimentaire et des circuits de circulation de ces donn es se fait par tapes successives dans le cadre sp cifique de chaque GTP Cette recherche syst matique devrait tre l une des
138. fique pour chaque groupe vuln rable et de d terminer pour chacun de ces crit res les donn es suivre en g n ral sur le long terme une donn e annuelle peut tre suffisante pour certains indicateurs Il est souvent int ressant de v rifier syst matiquement la variation de ces donn es lorsque des conditions particuli res apparaissent dans le secteur conomique ou social par exemple en fonction de la privatisation des transports d une d valuation ou de modifications intervenues dans la politique sociale du pays etc 3 2 3 Suivi des strat gies d adaptation La connaissance des strat gies d adaptation utilis es par les familles pour pr venir l insuffisance alimentaire Copie parentes est indispensable et devrait tre int gr e dans l analyse de base de la s curit alimentaireL Le suivi de la mise en place de ces strat gies permet d appr hender la perception que ces familles ont de leur propre ins curit alimentaire Lorsqu ils estiment qu ils risquent de manquer de nourriture plus ou moins long terme ils mettent en place l une de ces strat gies Les indicateurs qui en d coulent sont des indicateurs indirects souvent plus qualitatifs que quantitatifs qui peuvent donner une id e claire de l volution pr visible de la situation mais qui n cessitent une bonne connaissance des groupes dit vuln rables et des risques qu ils consid rent comme les plus graves pour leur famille La s quence et la nature de ces st
139. griculteurs d utiliser l information avec profit ou la n cessit de pr voir un syst me sp cifique de divulgation e etc Des informations d taill es sur les fili res de commercialisation des produits sont galement n cessaires e Mani re dont les produits sont achemin s des exploitations vers les march s et d un march l autre e Fonctions assur es par chaque interm diaire e Etablissement des prix chaque maillon de la cha ne et qualit s et quantit s qui font l objet de transactions e Syst mes de poids et mesures utilis s Le suivi des march s Les contraintes primordiales dont il faut tenir compte pour s lectionner les donn es de suivi des march s sont les suivantes e Le choix des produits et des vari t s de chaque produit suivre est tr s important Seuls les produits qui sont commercialement importants doivent faire partie d un SIM mais parfois il est n cessaire d introduire diff rentes vari t s d un m me produit Les co ts augmentent en fonction du nombre de produits et l utilit du suivi d un tr s grand nombre de produits est r duite e Les unit s de mesure utilis es cr ent confusion Il est donc important de standardiser les informations pr sentes La solution la plus pratique consiste suivre les conditionnements courants du commerce les prix sont indiqu s en kilos mais collect s par unit de conditionnement usuel carton bo te etc e La liste des marc
140. h s dont on diffuse les informations doit tre minutieusement tablie le crit re fondamental consiste choisir les march s o les prix de chacun des produits de base sont d termin s Le choix se porte parfois sur quelques grands march s nationaux parfois sur ceux d un pays limitrophe d un grand pays exportateur pays voisins du Nigeria par exemple Les march s frontaliers peuvent en effet avoir une importance primordiale dans la d termination des prix int rieurs e La qualit des produits suivis est aussi un point essentiel Les SIM devraient s employer suivre des produits de bonne qualit moyenne Cela demande une formation sp cifique des agents de terrain qui devraient assurer une coh rence entre les donn es collect es par les diff rents agents dans diff rents march s Exemples Le SIM tanzanien a commenc par collecter les prix de 27 produits dans 45 centres mais la plupart n ont jamais servi Le SIM ghan en s est bas sur la collecte des prix dans plus de 100 march s mais le Minist re de l agriculture l a interrompue faute de fonds et de formation des agents de terrain alors que le SIM emploie encore plus de 100 personnes temps plein Lorsque les march s prendre en compte sont nombreux le SIM se heurte au probl me de la gestion d une trop grande quantit d informations Les salaires verser sont trop nombreux et la formation des agents et la maintenance du syst me ne peuvent pas tre as
141. iaire des diff rents m dias disponibles Il s agit d un syst me de collecte traitement et diffusion des donn es sur le commerce des produits Ils devraient comporter des donn es de suivi des prix et des volumes disponibles sur les march s de certains produits pas uniquement agricoles et alimentaires des variations de stocks publics et priv s et des conditions de transport des marchandises En g n ral les SIM tiennent galement compte du suivi des importations et des exportations des produits Il convient de noter que les SIM jouent un r le primordial et essentiel dans la diffusion des informations aupr s des op rateurs publics et priv s Ce r le a souvent r duit les SIM au suivi des prix sur les march s car la demande des commer ants tait tr s forte dans ce domaine Le suivi des volumes disponibles plus difficile mettre en uvre a souvent t n glig Les outils Un SIM doit respecter les tapes suivantes e La collecte des donn es Les collecteurs fourniront des indications sur la vari t des produits examin s leur poids et leur prix r els Le prix varie en fonction de l heure du jour du marchandage ou m me d impond rables Les relev s doivent tenir compte de la quantit vendue un prix de gros tant forc ment diff rent d un prix de d tail L identit de l enqu teur peut avoir aussi une influence sur les prix fournis notamment si le vendeur pense qu il d pend du service des imp
142. ication inutile du travail des services pourvoyeurs Dans ce domaine le mieux est souvent l ennemi du bien et la qualit est souvent inversement proportionnelle la quantit Par ricochet le Tableau de bord partir duquel s tablissent les pr visions n est pas m me de r pondre aux besoins des utilisateurs de ces informations puisqu il est dans ce cas seulement une analyse qui peut tre aussi compulsive de toutes les donn es existantes Il convient au contraire de proc der en d terminant d abord ce que l on veut mettre dans le Tableau de bord compte tenu des besoins r els exprim s par les utilisateurs et en adaptant en cons quence le volume et le contenu de la base de donn es n cessaires l laboration et la mise jour r guli re du Tableau de bord 2 2 L laboration de la base de donn es et du Tableau de bord partir de l enqu te aupr s des utilisateurs L tablissement de la base de donn es et du Tableau de bord doit se faire non partir de l ensemble des donn es disponibles mais partir des besoins r els des r cipiendaires tels qu exprim s dans l enqu te La base de donn es et le Tableau de bord doivent tre bas s sur des crit res clairs d finis partir des r sultats de l enqu te aupr s des r cipiendaires appel s aussi utilisateurs ou clients e l analyse de base de la s curit alimentaire au niveau national voir ci dessus premi re tape e la connai
143. idation Etape V Institutionnalisation du SISAAR A la fin de cette troisi me tape l quipe nationale et les GTP poss dent toutes les informations et toutes les analyses n cessaires pour monter concr tement le syst me Ils connaissent parfaitement les circuits d informations de base sur la s curit alimentaire mais ils ont aussi particip l am lioration de ces syst mes et une meilleure fluidit des donn es La quatri me tape ci apr s est proprement parler l tape de montage du SISAAR Les GTP et l quipe nationale s appuieront alors sur une analyse exhaustive des besoins d information des utilisateurs du syst me gouvernement OSC partenaires du d veloppement etc et proposeront un syst me global d appropriation des informations n cessaires par le SISAAR ainsi qu une organisation institutionnelle Cette proposition sera valid e dans un atelier national 73 CHAPITRE IV QUATRI ME TAPE MONTAGE DU SYST ME SISAAR Cette derni re tape permet la mobilisation de toutes les donn es et analyses disponibles pour proposer un syst me ad quat au pays dans le cadre d un processus tr s participatif Elle d bute par une enqu te aupr s des utilisateurs d informations sur la s curit alimentaires souvent aussi appel s r cipiendaires ou clients Les r sultats de cette enqu te permettront de comparer le disponible en terme de donn es et l utile et de
144. ifique des individus ou groupes particuli rement risque d ins curit alimentaire car ce sont eux qui sont le plus expos s en cas de crise Ces donn es permettent aussi d tre mieux pr par intervenir en temps opportun e Les risques et les contraintes de l ins curit alimentaire Une bonne connaissance de ces risques et de ces contraintes permet d anticiper les cons quences de leur aggravation sur les groupes concern s d orienter les politiques susceptibles d att nuer ces risques ou leurs cons quences et de s attaquer aux contraintes e Analyse des fili res vivri res de base et connaissance des acteurs principaux Cette analyse permet de conna tre les aspects conomiques et d cisionnels du fonctionnement du syst me alimentaire qui d terminent les quantit s et les prix des aliments mis la disposition des populations Ici encore le but est double mieux interpr ter les v nements et savoir o et comment agir court moyen ou long terme e L analyse de base comme d ailleurs le reste du montage doit tre effectu e de la mani re la plus participative possible C est pour cela que les points principaux qu il faudra tudier au d but d termination du minimum alimentaire groupes risques ou vuln rables risques d ins curit alimentaire et contraintes sp cifiques analyse des fili res vivri res de base et connaissance des acteurs principaux devront progressivement s laborer par le travail de
145. ilan hydrique et les syst mes de production dominants repr sentent une phase pr liminaire n cessaire dans toutes les conditions environnementales Elle est plus ou moins utilis e selon les pays en fonction de la disponibilit des informations On peut avoir des classifications climatiques bas es sur les s ries historiques des donn es m t orologiques le plus fr quemment la pluviom trie des cartes p dologiques des cartes de types de v g tation ou m me de zones pastorales La finesse de d tail de ces cartes est tr s variable mais elles repr sentent parfois la seule base d tude des analyses territoriales Ces classifications restent invariables jusqu ce qu une nouvelle m thodologie permette une analyse plus pr cise Ils d termineront le moment et les quantit s de la r colte notamment pour les esp ces r colte continue par exemple le manioc et donc le rendement 41 Exemple Au Cameroun la zone m ridionale a t subdivis e en quatre zones agro cologiques ZAE sur la base des conditions agroclimatiques et phytog ographiques dont les principales caract ristiques sont mentionn es ci apr s de pluie an gt 100 mm Hauts Savane 900 1400 Monomodale 110 150 7 Plateaux de soudano 1500 mm P Adamaoua guin enne Plateau du For t mixte amp 500 800 Bimodale 125 175 7 9 Sud savane d riv e 1400 1600 Cameroun C ti res sempervirent gt 2000 mm Hauts savane 750 2000 Monomodale 175 220 7 9
146. ile et bien d autres peuvent tre int ress s recevoir une partie de ces informations sous une forme plus ou moins synth tique mais toujours adapt e l utilisateur L alerte ne peut sortir que de l estimation de l volution de la situation Le volet pr vision doit donc tre d velopp au niveau de chacun des syst mes de suivi classiques pr vision des r coltes d volution des march s et des m nages en risque de crise alimentaire mais surtout au niveau du syst me d analyse synth tique de la situation de s curit alimentaire pr vision des tendances globales de l ins curit alimentaire 2 VALUATION DU SYST ME Il peut tre n cessaire de pr voir tapes r guli res des valuations publiques du SISAAR On peut aussi envisager d organiser tous les deux ans un nouvel atelier national de suivi de la s curit alimentaire avec la participation des acteurs des secteurs priv s publics et associatifs comme cela avait t fait pour l atelier national de validation du SISAAR lors du montage du syst me Un tel atelier devrait tre pr par par le secr tariat du CNSA avec l approbation et l appui du CNSA Cet atelier est assez difficile organiser car il peut servir de pr texte des discussions politiques ou des r glements de compte entre diff rents participants Il faut donc qu il soit soigneusement pr par contr l et constamment recentr sur les probl mes techniques du fonct
147. ile aux auditeurs Il ne faut pas oublier que les moyens de communication plus traditionnels affichage radio rurale r unions publiques etc restent un syst me important de diffusion des informations dans les soci t s traditionnelles La place du march est encore souvent un lieu privil gi d change d informations et les politiques l ont bien compris Dans les projets en cours dans les pays en d veloppement quatre types de supports sont principalement utilis s e Le bulletin mensuel est un document g n ralement court 4 8 pages produit peu de frais contenant des informations sur l tat actuel de la s curit alimentaire et sur les pr visions ainsi que quelques articles plus descriptifs sur les activit s du SISAAR susceptibles de donner au lecteur une bonne vision du fonctionnement et de l volution du syst me En g n ral les informations sur l tat actuel de la s curit alimentaire sont r dig es par les responsables des GTP et les pr visions sont extraites du Tableau de bord et r dig es par le secr tariat du CNSA Dans les SISAAR qui disposent de courrier lectronique les bulletins peuvent aussi tre envoy s certains clients sous cette forme e Les flashs d information tr s courts une page distribution r duite et tr s cibl e souvent seulement les membres du CNSA peuvent aussi tre envoy s par fax ou m l Ils sont g n ralement le support des informations urgentes dans la pr
148. illicite aux bases de donn es et d viter l ex cution d op rations potentiellement destructrices par l utilisateur non averti L ensemble du logiciel est prot g par des mots de passe le niveau d acc s le plus lev tant r serv au gestionnaire du syst me charg de donner d autres utilisateurs un acc s au syst me Les fonctions de gestion permettent aux utilisateurs de changer leur mot de passe et d obtenir un r sum du statut du syst me Une caract ristique tr s utile du logiciel est la possibilit d utilisation en mode apprentissage Ce mode d utilisation permet d avoir acc s des bases de donn es compl tement s par es de celles contenant les donn es r elles Des s ances de formation peuvent donc tre men es en parall le l utilisation en mode normal con u pour la manipulation des donn es r elles Un guide d utilisation accompagne le logiciel L essentiel du guide traite de l tablissement d un syst me informatis dans un office de commercialisation fictif utilisant le programme AgriMarket Le guide proc de pas pas expliquant le codage des donn es et la pr paration des masques de saisie des donn es avant de passer l explication m me de l utilisation du programme Cette d marche par tude de cas est efficace d autant plus que les nouveaux utilisateurs peuvent travailler sur les donn es contenues dans le guide lorsqu ils utilisent le programme en mode apprentissage Autres sys
149. imple et peu on reux de transmission 4 3 3 N cessit de structures locales Comme on l a vu plus haut il est parfois int ressant de cr er des Comit s locaux de s curit alimentaire Ce choix est n cessaire si la r gion est tr s vaste les sous zones tr s diff rentes les unes des autres ou simplement si les responsables locaux pr f rent cette forme de d centralisation plus pouss e Dans cette hypoth se il faudra penser laborer des statuts et doter ces Comit s locaux de ressources propres 5 VALIDATION DES INDICATEURS AINSI QUE DES TYPES ET DES SUPPORTS DES INFORMATIONS DIFFUSER AUX UTILISATEURS MONTAGE DE L ATELIER NATIONAL L quipe du SISAAR doit pr parer les tableaux d indicateurs de la base de donn es et du Tableau de bord avec la participation active des chefs de file des GTP des points focaux des comit s provinciaux et en s assurant de la collaboration active des partenaires du d veloppement donateurs ONG etc Ces tableaux ainsi que les propositions concr tes de montage du SISAAR doivent tre discut es ouvertement et valid s au cours d un atelier national Celui ci doit tre organis dans un lieu accessible tous durer au moins trois jours et tre organis avec toute la solennit possible pour en faire un v ritable v nement national et partant un l ment important du d bat national Il faut bien entendu s assurer de la pr sence active de la presse crite et des autres m dias
150. insi assembl es au cours de l analyse peuvent permettre de mieux comprendre la prise de d cision des acteurs de la fili re et de d gager les diff rentes contraintes qu ils subissent ou qu ils cr ent A un niveau global il faut tre conscient que certaines institutions peuvent jouer un r le important dans son fonctionnement et dans la prise de d cision en mati re de politiques agissant sur celle ci C est en particulier le cas d un comit de coordination de la fili re mis en place ou non par les structures tatiques de diff rents groupes de pression organisation de producteurs agricoles de commer ants de transformateurs etc ou d une organisation interprofessionnelle 26 Le sch ma ci contre est une autre visualisation d une fili re Exportations ransformation March s de gros et de d tail Commercialisation Stockage Importations L analyse politique de la s curit alimentaire est galement n cessaire Elle passe par la connaissance des principaux d cideurs dans tous les domaines influant directement sur la s curit alimentaire ou sur la r solution des probl mes disponibilit des aliments production commerce ext rieur stabilit des approvisionnements transport prix gestion des march s acc s ces approvisionnements emploi revenu aide alimentaire lutte contre la pauvret etc utilisation biologique des aliments nutrition sant etc Les limites de l
151. int un instrument simple adapt l volution du contexte et pouvant donner une image objective de l volution de l ins curit alimentaire dans un pays ainsi que des moyens simples d analyser cette volution Elle fournit des informations n cessaires aux grands r seaux mondiaux d information SMIAR RESAL FEWS VAM etc en particulier pour permettre aux instances internationales de mieux suivre l volution du nombre et des caract ristiques des groupes sous aliment s et de mieux focaliser l aide et l assistance internationale en mati re de s curit alimentaire Elle participe des grands courants humanitaires coordonn s par les Nations Unies lutte contre la pauvret et les in galit s am lioration de la gouvernance limitation des cons quences des catastrophes etc Elle joue un r le fondamental dans le cadre du d sengagement progressif des financements directs des syst mes d information nationaux cr s dans les ann es 80 par les donateurs pour satisfaire leurs besoins d information aux fins d une intervention humanitaire Elle permet surtout aux responsables et aux cadres tant nationaux que r gionaux d agir directement sur leur propre s curit alimentaire et r pond une demande exprim e par les repr sentants des gouvernements mais aussi des OSC et du secteur priv 1 3 Int r t technique de la m thodologie pr sent e La m thodologie SISAAR n est pas une invention de sp cialistes mais le fru
152. ionnement du SISAAR en tant qu instrument de suivi On peut aussi faire cette valuation p riodique par le biais d une nouvelle enqu te aupr s des r cipiendaires des informations du SISAAR Cette nouvelle enqu te poserait des questions sur l tat de satisfaction des r cipiendaires leur vision des probl mes rencontr s leurs propositions d am lioration surtout pour les indicateurs du Tableau de bord etc Cependant une telle enqu te ne permettrait pas une valuation globale de l ad quation du SISAAR II faudrait la compl ter par une valuation de son fonctionnement interne analyser la circulation de l information l utilisation pertinente des moyens techniques et humains etc pouvant tre effectu e par un ou plusieurs consultants ind pendants Une autre voie d valuation p riodique pourrait tre de porter le d bat dans le bulletin p riodique sous forme de dialogue entre le journal et les lecteurs Evidemment comme le contr le du bulletin p riodique rel ve du secr tariat du CNSA celui ci pourrait tre tent d utiliser ce d bat comme une forme de propagande ou d autosatisfaction en orientant les questions et les articles publi s et en s lectionnant les r ponses ou commentaires re us 116 Le CNSA pourrait aussi demander r guli rement une valuation technique du syst me une firme ou des consultants d sign s en Comit Le choix de la firme ou des consultants ind pendants comme les instructions donn
153. ions ponctuelles et cibl es sur les populations D autres responsables particuli rement dans les zones de culture s che tendent privil gier la d marche productive et consid rent que le suivi des cultures vivri res de base et les pr visions de r coltes correspondantes est la principale source d information sur la s curit alimentaire des populations et qu elle suffit donc pour permettre de prendre une d cision On comprend aussi que les chambres de commerce se sentent davantage concern es par les informations sur les march s prix quantit s stocks que par la connaissance des groupes vuln rables par d finition peu solvables Cette d marche plus mercantiliste est cependant assez proche et compl mentaire de la recherche de l quilibre entre l offre et la demande 3 2 Les contraintes de ces syst mes Les principales contraintes rencontr es par les syst mes actuels d information sur la s curit alimentaire dans les pays en d veloppement sont de deux ordres e les contraintes li es une mauvaise organisation du syst me e et celles li es un manque de clart des objectifs du syst me Il existe aussi des contraintes fonctionnelles inh rentes beaucoup de syst mes dans les pays en voie de d veloppement dont il faudra tenir compte dans l organisation du SISAAR 3 2 1 La mauvaise organisation du syst me Les principales critiques peuvent tre les suivantes e Mauvaise d finitio
154. ique sont consid r s comme des domaines compl tement s par s du suivi des cultures des march s de la pauvret et nutritionnel et ayant des objectifs propres g r s par des acteurs diff rents Cette approche a deux inconv nients majeurs elle rend difficile le suivi des donn es relatives aux domaines qui n entrent pas directement dans une cat gorie importations exportations stocks suivi social etc et la pr vision dont les indicateurs sont composites et complexes Syst me organis en entit compl tement ind pendante des structures nationales et cherchant r soudre elles m mes la plupart des probl mes de collecte et de traitement des donn es Malgr les co ts lev s de ces syst mes et leur caract re ph m re cette d marche est encore appuy e parfois par certains donateurs qui veulent s assurer un contr le des informations sur la s curit alimentaire selon leurs propres crit res et sans rentrer dans les probl matiques propres des institutions nationales 3 2 2 Manque de clart des objectifs du syst me Les syst mes peuvent aussi pr senter les d fauts suivants Trop centralis s et cibl s uniquement sur les besoins des d cideur du gouvernement et ou des donateurs qui souvent assurent le financement et peu sur les besoins de la soci t civile sauf le SIM pour les commer ants Obnubil s dans certains r gions par les probl mes de s cheresse ils ignorent pratiquement les risqu
155. ique et surtout socio conomique des m nages agricoles e Grande difficult d appr hender les productions de cultures en association y compris les combinaisons de cultures saisonni res annuelles et pluriannuelles et la grande vari t des r partitions intra annuelles de r coltes continues et p riodiques ne permettent pas une extrapolation fiable des productions qui demandent davantage que les deux voire les trois collectes de donn es usuellement effectu es en cours de saison e Interf rence des produits de la cuite ue les syst mes de production agricole surtout en r gion foresti re e Faible attention port e par le pass la s curit alimentaire dans certaines r gions consid r es en g n ral comme couvrant facilement leurs besoins alimentaires sur la base d une appr ciation superficielle des conditions cologiques moyennes e Manque de moyens pour les enqu tes d valuation provisoire et d finitive et pour appliquer et valider les m thodes d estimation des r coltes e Mauvaise qualit des donn es disponibles discontinuit de l application des m thodologies et proc dures de collecte et de l analyse des donn es 1 4 Propositions d am lioration des syst mes existants de suivi de la production 1 4 1 Au niveau organisationnel e Faciliter la continuit des activit s surtout pendant la campagne agricole Elle requiert la concertation et la coop ration intersectorielles tous les
156. isant Les analyses de tendances les prix vont ils continuer augmenter dans les mois venir Les indicateurs indirects la vente de g nisses sur un march fr quent par des leveurs nomades est g n ralement un indicateur indirect de l aggravation pr visible de la s curit alimentaire de leur famille de m me les donn es m t orologiques servent estimer la production venir de c r ales de culture s che Les indicateurs multiples la conjonction de la baisse des stocks commerciaux et des difficult s de transport routes d grad es en d but de saison des pluies en climat sah lien est un indicateur fiable de hausse des prix la consommation court terme Les clignotants tout syst me d alerte doit comporter des clignotants par exemple des indicateurs g n ralement compos s de d clenchement de l alerte Ces clignotants doivent tre la s curit alimentaire ce que les clignotants des avions ou des voitures sont la s curit des passagers Ils annoncent un danger Les pr visions sont parfois r alis es par les organismes responsables du suivi des donn es les responsables du suivi des march s font souvent des analyses de tendance d volution des prix mais aussi fr quemment par des entit s diff rentes les services de m t orologies souvent d pendants des transports a riens peuvent tre charg s de pr vision agrom t orologie ou par une entit sp cifique ce
157. iser les structures d centralis es de ce Minist re PM L agents de sant primaire etc pour la collecte des donn es primaires et les moyens de leurs services statistiques pour leur traitement et d obtenir ainsi facilement les donn es sanitaires Dans certains pays cependant il existe des instituts de nutrition s par s du Minist re de la sant qui sont parfois rattach s au Minist re des affaires sociales ou qui b n ficient d un statut ind pendant plus ou moins parastatal Quoi qu il en soit le lien avec les structures de sant est toujours tr s fort d une part parce que les donn es de sant et de nutrition sont souvent li es notamment pour les enfants et d autre part parce que les m decins et autres agents de sant jouent un r le important dans l ducation et le suivi nutritionnel des populations Pour monter un SAN il faut d abord dans le cadre d un travail participatif r aliser entre les diff rentes entit s int ress es de pr f rence au sein du GTP SAN donner corps une base conceptuelle commune des probl mes de malnutrition existants et de leurs causes Cette base devra alors tre discut e et accept e par tous les agents du SAN tous les niveaux Elle permettra de d terminer le niveau auquel les autorit s nationales agiront sur ces causes pour modifier et ou am liorer la situation nutritionnelle et ou d ins curit alimentaire par le biais de d cisions politiques techniques et par la
158. it de longues ann es de travail men es sur le terrain par des quipes nationales et internationales Le pr sent manuel recueille cette exp rience et codifie les tapes indispensables la d finition et la mise en place d un syst me national sp cifique chaque pays de suivi de la s curit alimentaire et d alerte rapide qui pr sente les caract ristiques particuli res suivantes Syst me d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit Il s appuie sur une structure existante sans cr er d institutions suppl mentaires qui respecte les besoins propres des partenaires lui permettant une parfaite int gration dans les institutions nationales Il consent une analyse crois e des informations des diff rents volets de la s curit alimentaire afin d assurer une plus value informative utile la fois l valuation quantitative et qualitative de l tat actuel d ins curit alimentaire mais galement indispensable la pr vision et donc la pr vention des crises Il int gre au processus de montage tous les acteurs de la s curit alimentaire gouvernements organisations de la soci t civile secteur priv associations etc et s appuie donc sur un consensus national Il s assure que les syst mes d analyse crois e de l information soient effectu s divers niveaux par des groupes d acteurs diff rents chelle nationale provinciale etc pour corriger les
159. its alimentaires de base stabilit des approvisionnements laquelle est ajout e la stabilit de l acc s acc s de tous ces approvisionnements en produits alimentaires de base et utilisation biologique appel ici utilisation physiologique Dans les pays ou existe un SISAAR ou un syst me quivalent il est naturel que le point focal national du SICIAV soit un responsable du secr tariat du CNSA souvent m me le coordinateur du SISAAR 121 5 1 Activit et buts du SICIAV au niveau mondial Les mesures ci apr s ont t prises ou sont en cours e identification des bases de donn es internationales pouvant int resser le SICIAV et sp cification des donn es qui doivent tre mises la disposition du SICIAV mondial e laboration d un accord de mise en commun des donn es entre les organismes du syst me des Nations Unies et d autres institutions internationales participant au SICIAV mondial e accord sur un syst me commun de classification et sur des normes de qualit concernant les informations et les donn es qui seront ins r es dans le SICIAV mondial e accord sur des modes de pr sentation uniformes pour la mise en commun et l change d informations et de donn es s lectionn es pour le SICIAV mondial e mise au point d un syst me convivial y compris capacit de cr ation de cartes pour la diffusion des donn es du SICIAV mondial sur le WEB et sur CD ROM Pour plus de d tails sur le sta
160. l agriculture du commerce de la sant et des affaires sociales de la planification et de l conomie poss dent des analyses historiques de leurs secteurs respectifs beaucoup plus d taill es que la base de donn es du SISAAR mais sa sp cificit en mati re de s curit alimentaire et son inter sectorialit en font un instrument privil gi pour les planificateurs De plus du fait de sa connaissance approfondie des groupes et individus vuln rables elle aide les planificateurs cibler leurs actions sur les populations les plus d favoris es La r gularit et le s rieux avec lequel la base de donn es est mise jour est l une des clefs principales de la r ussite du SISAAR Elles se refl teront dans l utilisation r guli re qu en feront les planificateurs tous niveaux local provincial national etc Une telle base de donn es r guli rement mise jour doit aussi permettre l laboration de publications analytiques sur l impact de diff rentes politiques sectorielles concernant la s curit alimentaire Ce n est probablement pas le r le du SISAAR qui ne doit rester qu un syst me d information de r aliser de telles analyses qui sont du ressort des chercheurs mais il doit s adapter de tels besoins et m me les susciter 114 Il est en particulier important de Int grer dans les GTP toutes les entit s s int ressant la s curit alimentaire chacune dans son domaine pri
161. la lecture le GTP du suivi des cultures vivri res et de pr vision des r coltes devrait aussi contribuer de mani re significative faire le point de la situation mi campagne apr s l installation des cultures et avant la floraison ajuster contin ment la pr vision des r coltes pour les principales cultures vivri res au moins partir de la phase de floraison analyser de fa on approfondie et int gr e la production agricole en fin de la campagne 1 4 3 Suivi des produits de la p che et des productions animales Comme on l a vu plus haut les chiffres relatifs la consommation alimentaire par habitant et aux disponibilit s totales ne tiennent pas compte souvent des produits d origine animale et de la p che Ces l ments sont parfois int gr s dans la d termination des r gimes alimentaires de base et dans le suivi des groupes vuln rables mais dans la plupart des cas les syst mes de suivi de la production agricole ne consid rent que les productions vivri res et souvent m me uniquement c r ali res Il convient donc de s assurer que tous les produits mentionn s sur la liste des aliments de base des populations voir la premi re tape soient bien inclus dans le syst me de suivi de la production agricole tant au niveau de la collecte que de l analyse des donn es Alors que le suivi des productions vivri res se borne souvent surtout en zone s che un suivi de la campagne agricole permettant
162. la moisson AGRIMARKET Le logiciel FAO AgriMarket a t con u par la FAO afin d aider les Gouvernements tablir des syst mes de mercuriales agricoles appel s SIM et am liorer la gestion des syst mes existants AgriMarket r duit le temps et les efforts que demande la gestion de grandes quantit s de donn es et accro t la pr cision avec laquelle ces op rations sont r alis es L utilisation du programme permet d accro tre et d acc l rer la transmission d informations tous les agents conomiques concern s par le march et devrait aider ainsi augmenter la transparence du march Le programme peut galement tre utilis pour des informations concernant les prix et quantit s des intrants agricoles 56 AgriMarket a t con u en utilisant le syst me de gestion de bases de donn es ACCESS Son utilisation repose sur des menus tr s simples Il est con u pour permettre de suivre jusqu 891 produits sur 90 march s diff rents et les donn es peuvent tre saisies sur une base journali re ou hebdomadaire Des fonctions de v rification et de validation des donn es permettent d tablir les fourchettes de prix pr vues pour chaque produit sur chaque march et emp chent de saisir des prix hors fourchettes La conversion des unit s de mesures locales en unit s standard est incorpor e dans le programme ce qui conomise du temps tout en liminant les erreurs de calcul Des rapports ou tats peuvent
163. les publications e etc 4 3 Les structures d centralis es de la s curit alimentaire Comit s provinciaux de s curit alimentaire Comme on l a vu au cours des points pr c dents premi res tapes de montage du SISAAR le contact r gulier avec les responsables de la collecte et du traitement des informations sur le terrain et aux niveaux provincial ou d partemental est indispensable C est autour des responsables r gionaux de la vulgarisation de la sant de l ducation du suivi de la commercialisation que s organise l information primaire Ils sont les piliers de l information primaire car ils assurent la collecte sur le terrain mais aussi parce qu ils sont les seuls pouvoir dire si ces informations sont r elles ou si elles ont t remani es Pour permettre la fois une valorisation des cadres de terrain dans le syst me et garantir long terme l am lioration de la circulation et du contr le des donn es il convient d organiser un niveau administratif d centralis un comit de s curit alimentaire d partemental ou provincial CPSA par exemple appel CRA au Tchad ou Observatoire provincial dans d autre pays Ces comit s doivent plus ou moins regrouper les membres appartenant aux m mes domaines de sp cialisation qu au niveau central et int grer aussi des repr sentants des ONG importantes dans la r gion des associations de commer ants de transporteurs de consommateurs etc Ce
164. les techniques culturales vari t s date de plantation association et densit s respectives des esp ces fertilisation entretien L incidence des maladies et des ennemis des cultures li e aux conditions agroclimatiques du domaine de production aux vari t s et techniques de production association fertilisation protection etc e La priorit accord e aux cultures vivri res de rente produites par le m nage ou aux autres activit s affectant la disponibilit de la force de travail certaines poques de l ann e les priorit s des producteurs suivant les revenus attendus e La distribution et la densit de la population En plus certains facteurs socio conomiques peuvent n influencent pas directement les rendements des cultures mais le comportement des paysans et d terminent donc leurs choix par rapport la main d uvre disponible l utilisation des engrais aux associations de cultures etc ce qui a bien entendu un effet sur les rendements et les productions Ainsi l acc s au march a une influence primordiale sur la mise en culture des v g taux dont la conservation est difficile parce qu il engendre des co ts importants li s aux pertes de produits ou aux investissements n cessaires pour viter ces pertes Cela est vrai aussi pour les v g taux r colte continue dont la productivit globale rendements est influenc e par la r partition des r coltes dans le temps mais galement par le type de pr
165. letin mensuel Q3b Rapports adhoc Q3c Emission radio Q3d Supports lectroniques Q4 Question N 4 Les informations que vous recevez Q4a sont elles r guli res 1 Q4b r pondent elles vos besoins fai Q5 Question N 5 Quelles sont vos sources actuelles d information sur la s curit alimentaire Q5aPublication1 Q5a1 Organisme Q5b Publication2 Q5b1 Organisme ____ Q5c Publication3 _____ Q5c1 Organisme Q5d Publication4 Q5d1 Organisme 1 1 2 L chantillon d enqu te Il est d fini partir de la liste des r cipiendaires des informations diffus es par le SISAAR dans les cas o il existe d j ou partir d une liste tablie par les GTP En g n ral on doit enqu ter aupr s des repr sentants des intervenants de la s curit alimentaire tous les niveaux repr sentants du gouvernement des ONG des partenaires du d veloppement des commer ants des associations de producteurs et de consommateurs etc Cette liste doit tre compar e avec celle des abonn s au bulletin le cas ch ant des groupes cibles des informations diffus es par la radio et la t l vision des services pourvoyeurs de donn es et de tous les destinataires habituels des produits d information Ils seront regroup s en cat gories homog nes selon leur r le dans la s curit alimentaire consommateurs producteurs op rateu
166. lisation des informations au service des d cisions ayant pour but la s curit alimentaire pour tous La FAO est depuis longtemps engag e dans la promotion de syst mes d information pour la s curit alimentaire Elle a depuis les ann es 70 accumul une pr cieuse exp rience nourrie par ses propres travaux et ceux des autres organismes d assistance technique multi ou bilat rale gouvernementaux ou non gouvernementaux en faveur de la s curit alimentaire Surtout elle a b n fici des enseignements d une tr s importante activit de terrain consistant dans l appui et la participation au montage l am lioration au renforcement des syst mes d information nationaux dont les r sultats et le fonctionnement constituent l ossature indispensable du suivi de la s curit alimentaire dans les pays Dans de nombreux pays la construction l am lioration et l int gration des syst mes d information contribuant au suivi de la s curit alimentaire ont t conduits dans le cadre d une m thode qui s est ainsi d velopp e enrichie et rationalis e au cours des ann es C est cette m thode SISAAR Syst me d information pour la s curit alimentaire et l alerte rapide que ce manuel se propose de pr senter comme l un des outils mis disposition de la communaut des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux engag s dans la lutte contre la faim Cette contribution au programme SICIAV s adresse aux cadres techniqu
167. lule l autre Il est galement difficile de v rifier automatiquement les donn es au moment de leur saisie Le moyen utilis pour diffuser les informations doit tre bien connu des utilisateurs du SIM Il faut d abord faire tr s attention la pr sentation des informations et avoir recours le plus possible aux graphiques A la radio la lecture de longues listes de prix risque d tre fastidieuse et il faut donc se limiter aux produits les plus importants dont les prix sont sujets des fluctuations importantes Des informations plus compl tes peuvent tre publi es dans la presse crite Les missions radio devraient tre intercal es de quelques commentaires sur les conditions des march s et ventuellement sur les opportunit s qu ils offrent mais l allongement du temps d mission augmente les co ts Enfin cela va sans dire les prix doivent tre diffus s dans la langue parl e par des utilisateurs Quand un SIM commence utiliser la radiodiffusion une ou deux missions pr liminaires doivent tre consacr es la pr sentation du service et aux explications n cessaires la compr hension des prix diffus s Ce genre d mission devrait tre r p t p riodiquement La FAO a d velopp ces derni res ann es un mat riel didactique destin e aux agents de vulgarisation afin de les aider bien ma triser les questions de commercialisation Exemple du SIM zambien Auparavant les prix pratiqu s et la demand
168. me partie Chapitre 5 109 8 TABLISSEMENT D UN SYST ME DE CONTR LE R GULIER ET D AM LIORATION DU SISAAR PAR LE COMIT NATIONAL DE S CURIT ALIMENTAIRE Il faut absolument que le CNSA se sente le chef du SISAAR et que le SISAAR comprenne qu il est un instrument du CNSA m me si son r le est fondamental Il faut r guli rement affirmer et r affirmer ce principe Le CNSA doit donc intervalles r guliers deux fois par an mettre le contr le du SISAAR son ordre du jour et examiner les points suivants e volution du syst me pendant cette p riode de temps nouveaux indicateurs nouveau protocoles changement de personnel etc e probl mes rencontr s pendant cette p riode et solutions qui y ont t apport es e n cessit d volution du syst me m thodologique gestionnaire technique humaine etc et discussion des solutions propos es incluant leurs co ts et calendrier d application pour rendre le syst me plus fonctionnel e etc Ce contr le doit se terminer par une synth se claire des d cisions prises par le CNSA et des instructions donn es au SISAAR pour la p riode venir Il faut viter tout prix que le SISAAR re oive des ordres ou subisse des influences d organismes ou de personnes en dehors du CNSA mais il faut aussi comme susmentionn que le SISAAR reste un instrument d ex cution des ordres du CNSA et ne prenne pas d initiatives propres si ce n est celles qui
169. mentaire 9 Exemples d adaptation du sch ma SISAAR des contextes nationaux sp cifiques cas p 109 du Mozambique Troisi me partie Fonctionnement long terme et durabilit 1 Mise jour r guli re et volution du syst me 113 2 Evaluation du syst me 3 Place des SISAAR nationaux dans un contexte r gional international 3 1 Synth se des informations des SISAAR nationaux 116 3 2 Base de donn es des informations inter Etats 116 commune de s curit alimentaire 117 4 Evolution des moyens multim dia 5 Place du SISAAR dans l initiative SICIAV 5 1 Activit et buts du SICIAV au niveau mondial 5 2 L initiative SICIAV au niveau national 6 Relations avec le SMIAR Annexes c 124 1 Liste des personnes ayant collabor la r daction du pr sent manuel 124 2 Documentation utile vii SIGLES Dur e d ennuagement par des nuages sommets froids CILSS Comit inter Etats de lutte contre la s cheresse dans le Sahel CIN Conf rence internationale sur la nutrition Rome 92 FAO OMS Groupe de travail pluridisciplinaire Office allemand de la coop ration technique Haut Commissariat des Nations Unies pour les r fugi s Sommet mondial de l alimentation Rome nov 96 Syst me mondial d information et d alerte rapide sur l alimentation et l agriculture r Stock national de s curit alimentaire SPA Suivi de la production agricole UNICEF Fonds des Nations Unies pour l enfance
170. monter progressivement un syst me optimal et durable Bien entendu ce montage progressif sera l uvre des groupes de travail et de l quipe nationale du SISAAR qui pourront alors proposer dans un atelier national de vaste port e le syst me optimal et durable qu ils auront ensemble mis au point 1 ENQU TE AUPR S DES UTILISATEURS D INFORMATIONS SUR LA S CURIT ALIMENTAIRE Les donn es utiles au suivi de la s curit alimentaire dans ses quatre composantes disponibilit stabilit acc s utilisation biologique sont multiples et ne sont pas toujours disponibles aupr s des services charg s de leur collecte les pourvoyeurs d informations n1 sous forme de donn es brutes ni fortiori sous une forme plus labor e Par ailleurs nombre de ces donn es peuvent para tre superflues aux d cideurs politiques et autres utilisateurs de l information aux fins de la s curit alimentaire appel s souvent aussi r cipiendaires des informations L enqu te aupr s des utilisateurs potentiels permettra de clarifier les besoins exacts de chacun tant au niveau de l laboration de l information que de sa p riodicit et de son support C est partir de ces besoins que les responsables du SISAAR op reront la s lection des donn es collecter d finiront la base de donn es le tableau de bord le mode de circulation des donn es les produits d information et les supports de publication et de diffusion des informations 1
171. mps faire des tudes cibl es sur les effets moyen terme en particulier sur les effets pervers Il est vident que les aides de style triangulaires c est dire s appuyant sur des achats r gionaux ou locaux de produits alimentaires de base faussent moins les march s mais l on constate que par int r t ou commodit les entit s nationales ou les donateurs ont tendance privil gier les aides import es souvent offertes par les pays donateurs Le d veloppement d approches participatives et l instauration d un dialogue constructif avec les populations n cessiteuses ainsi que le renforcement des liens entre les diff rents syst mes de suivi des aides et assistances alimentaires VAM du PAM FEWS syst me de suivi de l UNICEF etc permettraient d am liorer nettement le suivi dans ce domaine tr s sensible 5 2 La mise en place d un syst me de suivi en situation d urgence En situation d urgence il est tr s difficile de se procurer les informations sur la s curit alimentaire des populations En particulier dans le cas d urgences complexes dont le nombre augmente depuis quelques ann es les capacit s institutionnelles et l expertise disponibles font d faut et l on constate une perte souvent consid rable d informations de base alors que le besoin urgent d informations est pressant Ces informations sont en particulier indispensables pour pouvoir estimer e l impact du d sastre sur la s curit alimentair
172. n Conseil des chargeurs du Cameroun Chiffres des produits d barqu s en volume volume des chargements et d chargements SAILD Service d appui aux initiatives locales de d veloppement MINAGRI Minist re de l agriculture PNVA Programme national d appui la vulgarisation agricole indication des prix sur les march s PDEA 10 D l gations provinciales Cellule des enqu tes et statistiques Projet de developpement des exportations Points focaux enqu tes ponctuelles fili res agricoles synth se des donn es provinciales suivi mara cher Fili res fruits et l gumes 57 D l gations r gionales enqu teurs Prix quantit s provenance semaine Etat des routes d acc s 37 Exemple d analyse des services pourvoyeurs d informations Tchad 98 Sur quel support les donn es seront transmises au SISAAR P riodicit Donn es disponibles publication DSA Pr visions et productions disquette mais en agricoles SIM c r ales b tail CNNTA Nutrition enqu te Rappor Groupes vuln rables SIM b tail et p turages i nes do eiles oiean ennemis des cultures et oiseaux Prix sur c r ales et stocks Mensuelle Rapport mensuel sur prix granivores ONDR RP c r ales SODELAC Donn es productions par culture Rapport mensuel fin de Rappor rendement ennemis des campagne trimestriel Par campagne Rappor Dbase cultures pl
173. n ainsi que les groupes th matiques ACC par pays Si le point focal du SICIAV se trouve dans le secr tarait du CNSA donc avec le SISAAR comme le pr conise la FAO celui ci devrait servir de relais entre tous ces syst mes d information au niveau national De plus dans le cadre de l volution mondiale du syst me de march s le SISAAR doit aussi collaborer troitement avec les chambres de commerce et d agriculture et les coordinations des ONG Le R seau du CAC sur le d veloppement rural et la s curit alimentaire rassemble les principaux partenaires du d veloppement pour une action coordonn e et centr e au niveau des pays Pour plus de d tail sur ce r seau voir le site internet http www accnetwork net 115 Pour r pondre aux besoins accrus d information en tenant compte des contraintes nouvelles il faut absolument s assurer que Toute collecte de donn es soit justifi e par une ou plusieurs utilisations sp cifiques cibl es Ce sont ces utilisations qui en garantiront les financements Toute duplication de collecte ou de traitement des donn es soit vit e tout prix une concertation r guli re entre les pourvoyeurs de donn es et entre ceux ci et les utilisateurs est indispensable quoique bien difficile parfois Les r sultats des traitements des donn es doivent tre mis rapidement la disposition du plus grand nombre sous une forme lisible par tous Les services de vulgarisation la soci t civ
174. n SISAAR Deuxi me partie Chapitre I Point 6 devraient permettre de d terminer les principaux groupes risques d ins curit alimentaire partir des informations pr cises fournies par cette analyse mais surtout par un processus hautement participatif et si possible d centralis de discussions centr es sur ce probl me visant d finir progressivement ces groupes Chaque repr sentant des diff rents GTP d tient une partie de v rit d une part parce que chacun privil gie des aspects diff rents de la s curit alimentaire production revenu sant etc mais aussi parce que chacun dispose d une part seulement des informations Ainsi les services sociaux nationaux et les ONG ont souvent des informations diff rentes sur la r partition des groupes risques tout comme les techniciens de terrain et ceux qui travaillent au niveau central et la vision et les donn es des conomistes ne sont pas celles des sociologues et des techniciens etc Le tableau qui sert d exemple de synth se participative constitue la base indispensable au consensus g n ral C est partir de ce tableau de base que le GTP du suivi des groupes risques devra approfondir les informations sur ces groupes en particulier dans les domaines suivants zone g ographique groupe d ge et sexe E groupe socio conomique milieu urbain ou rural Syst me d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit
175. n des produits alimentaires de base dont il faut assurer le suivi Certains syst mes assurent le suivi des produits import s ou faisant l objet d changes principaux sur les march s sans une analyse pr alable des produits de base r ellement consomm s par les diff rents groupes de la population et notamment par les groupes les plus vuln rables minimum alimentaire e Syst me focalis sur les c r ales Les c r ales sont les denr es dont le suivi est le plus facile assurer cultures annuelles faisant l objet d un march contr lable facilement stockables et pour une longue dur e De plus elles sont souvent pour les autorit s la principale source d approvisionnement en cas de crises e Mauvaise analyse des donn es Certains syst mes fonctionnent comme une simple accumulation de toutes les donn es disponibles sur la production agricole la commercialisation et la consommation alimentaire sans s lection ni analyse de ces donn es et sans fournir une d finition pr cise de ce qu est ou devrait tre la s curit alimentaire e Mauvaise prise en compte ou non prise en compte des exportations non officielles et souvent m me des importations Dans de nombreux pays o les contr les douaniers sont d faillants il est tentant d oublier ou de sous estimer ces donn es dans les calculs de disponibilit s 14 Les quatre domaines de la s curit alimentaire disponibilit stabilit acc s et utilisation biolog
176. nalyse de base et analyse des informations disponibles premi re et deuxi me tapes de un mois un an en fonction des tudes d j faites et des donn es facilement disponibles e Am lioration des informations existantes de six mois deux ans selon les dotations de mat riel et la formation assur e tous les niveaux e Montage du SISAAR De six mois un an en fonction de la dur e de l enqu te et des probl mes sp cifiques de concertation tant au niveau national que d centralis Cette dur e d pend aussi des moyens humains et financiers disponibles pour la formation et l information de tous et pour l organisation d ateliers de concertation tant nationaux que provinciaux e Institutionnalisation du SISAAR dur e tr s variable en fonction des contraintes locales administratives et politiques Bien entendu il n est pas n cessaire d attendre quatre ans pour que le SISAAR puisse tre op rationnel D s la premi re ann e il doit pouvoir rendre des services concrets le bulletin tr s succinct au d but deviendra de plus en plus complet la Base de donn es s toffera au fur et mesure etc 1 ORGANISATION DU COMIT NATIONAL ET DES COMIT S PROVINCIAUX DE S CURIT ALIMENTAIRE Comme susmentionn Deuxi me partie Chapitre IV Point 4 le SISAAR doit tre rattach un Comit national de s curit alimentaire CNSA int grant au niveau d cisionnel des repr sentants des principales entit s technique
177. naux etc Il doit aussi donner des indications sur tous les changements faits ou les adaptations apport es au syst me pendant la p riode couverte par le bulletin Toute proposition de changement dans la liste des indicateurs et des autres informations de la base de donn es et du Tableau de bord doit tre discut e par le GTP correspondant Une fois tablie la n cessit d un changement il sera n cessaire de clarifier les cons quences de ce changement sur les fiches des Comit s provinciaux la p riodicit de ces donn es les protocoles d accord etc Une note technique claire expliquant les tenants et les aboutissants de ce changement devra tre port e au CNSA pour avis C est le CNSA agissant titre de Conseil d administration pour le SISAAR qui d cidera finalement de tout changement Les changements approuv s devront tre mis en uvre la fois pour l obtention r guli re des nouvelles informations selon la p riodicit d cid e mais aussi pour chercher monter un historique de cette donn e si cela est possible Bien entendu une petite note dans le bulletin expliquera tous ce changement Il peut galement tre n cessaire moment donn de remanier la composition des GTP de changer certains protocoles d accords de modifier la pr sentation ou la p riodicit du bulletin de mettre en place une campagne de presse sp cifique ou une formation cibl e Dans ces cas aussi le secr tariat du CNSA devra pr
178. ndex Indice de v g tation normalis par diff rence Cet indice satellitaire est grossi rement corr l avec la masse v g tative vivante Sous les conditions arides et semi arides l tat des cultures et de la v g tation environnante sont troitement li s Le satellite Meteosat produit des images digitales par lesquelles il est possible obtenir la Cold Cloud Duration Dur e d ennuagement par des nuages sommet froid T lt 40 C mais ce seuil fait l objet d un calibrage de la relation statistique existante entre les valeurs de CCD et la pluviom trie observ e Voir la note ci dessus sur le satellite NOAA Voir la note ci dessus sur le satellite Meteostat Au del des produits sp cifiques des institutions mentionn es l volution des outils et logiciels commerciaux pour le traitement des images satellitaires est tr s rapide Plusieurs options sont disponibles selon le niveau d expertise du personnel et selon le type d laboration faire A titre de r f rence on peut mentionner les logiciels IDRISI et IDA ainsi qu IGT et WinDISP On peut galement signaler des produits haut de gamme comme ERDAS 48 H e Grande diversit des syst mes de production agricole des habitudes alimentaires des possibilit s opportunit s d acc s aux march s e Fortes variations interannuelles au niveau des surfaces cultiv es dans le cadre des cultures itin rantes sur br lis en fonction de l environnement biophys
179. nique si l on en fait la demande en s inscrivant sur des listes de diffusion automatique En outre le SMIAR a d velopp des bases de donn es sur les pays qui comportent des statistiques des cartes des calendriers culturaux et des images satellite Par ailleurs gr ce un acc s en ligne sur Internet il est maintenant possible d acc der un certain nombre de donn es compl mentaires par l interm diaire de requ tes personnalis es en utilisant une nouvelle interface GeoWeb Pour faciliter la consultation de divers indicateurs et le travail d analyse crois e men e par ses responsables g ographiques le SMIAR a d velopp une station de travail informatis e GeoFile avec l appui de l Union europ enne qu il mettra la disposition des pays pour appuyer leurs syst mes nationaux Cet outil informatique d j install en Afrique aupr s de la SADC sera bient t disponible au Centre Agrhymet du CILSS Il est galement pr vu d organiser des formations en vue de l utilisation et de l entretien de cette station de travail que l on envisage de d centraliser ult rieurement dans les pays Comit inter tats de lutte contre la s cheresse au Sahel http www fao org giews french smiar htm http www fao org giews french listes htm http www fao org giews afrbase htm 123 Syst mes d information et d alerte rapide SISAAR Repr sentations de la FAO Unit s techni
180. niveaux ce qui constitue une des clefs majeures de l efficacit et de la viabilit du SPA e Proc der l installation d un SPA par approximations successives travers les phases d identification des informations actuellement disponibles et des institutions concern es d organisation du flux d informations du terrain jusqu au syst me de suivi travers les entit s et institutions concern es coordination de collecte et d archivage rationnel des donn es utiles de d veloppement des proc dures et protocoles de suivi et d analyse qui puissent faire voluer le syst me de suivi vers un syst me de pr vision e Renforcer la dimension m t orologique agronomique vulgarisation et recherche ou phytosanitaire du travail des GTP selon les besoins Li s notamment aux populations tablies dans les diff rentes zones Au Tchad l tendue des surfaces ensemenc es en afub owondo dans les r gions sud du Haut Nyong est un rapport inverse de l abondance des r coltes de mangues sauvages I gabonensis produit de substitution des arachides 49 1 4 2 Au niveau technique e Les diff rentes techniques mentionn es pour le suivi de la production vivri re et la pr vision des r coltes doivent tre utilis es d une fa on int gr e aucune d elles n tant suffisante pour donner une estimation fiable de l volution de la campagne agricole Cette int gration s av re d autant plus importante
181. nn es seront aussi int gr es dans la base de donn es et analys es pour le Tableau de bord Il est bien vident que les informations doivent tre pr sent es au SISAAR sous un format facilement utilisable Quand un syst me de r seau informatisable est tabli entre les Comit s provinciaux de s curit alimentaire les GTP et le SISAAR ou que tous poss dent des modems de transmission 1l est possible d tablir des fiches de donn es directement utilisables par le SISAAR sous leur format d envoi Toutefois il arrive souvent dans les pays en voie de d veloppement que toutes les sources d informations ne soient pas quip es de mani re uniforme et que les donn es soient fournis sous diff rents supports comme susmentionn Point 2 5 Il faut alors pr parer en collaboration avec les pourvoyeurs des fiches de collectes qui pourront tre indiff remment envoy es par t l copies courrier et modem ou dict es par radio Ces fiches doivent tre adapt es chacune des r gions ou des GTP mais il doit tre facile de les remplir et de les utiliser Exemple de fiche de collecte de donn es pour la base de donn es du SISAAR en zone sah lienne Date de relev D signation culture code culture Ann e Code Superficie ha Rendement Production Pr fecture kg ha brute t Type de culture 0 Autres 1 Penicillaire 2 Sorgho 3 Ma s 4 Bl 5 Bl 6 Berber 7 Arachide 8 Pois de terre 9 Ni b 10 F
182. ns le SISAAR tant dans la d termination des indicateurs suivre que dans le traitement de ces donn es ou dans la pr paration des articles publier voir l exemple d un GTP en Mauritanie la page suivante D autre part cette collaboration doit aussi s appuyer au niveau des provinces ou tout autre niveau d centralis sur des Comit s provinciaux de s curit alimentar regroupant les repr sentants des diff rents intervenants de la s curit alimentaire au niveau local Ces instruments de concertation nationaux et locaux doivent tre repr sentatifs des volets ou r gions dont ils sont responsables et int grer des repr sentants des entit s nationales mais aussi de la soci t civile et du secteur priv Ils doivent repr senter un facteur d am lioration globale des services d appui au monde rural dans son ensemble et la s curit alimentaire de tous De plus ces changes d informations doivent assurer le meilleur quilibre entre simplicit clart flexibilit des informations qualit statistique ad quate et permettre un affinage continu de la d marche et de sa m thodologie Les Comit s provinciaux de s curit alimentaire CPSA s organisent g n ralement plus tard au cours du montage du SISAAR lorsque les tudes de base ont t r alis es Cependant s il existe d j dans le pays des structures d centralis es concernant la s curit alimentaire qui pourraient avoir t cr es par exemple pour
183. nt constituer des donn es fiables lorsque les importateurs publics ou priv s acceptent de fournir leurs plans d import export dans les pays o le syst me douanier est tr s pr cis certains pays insulaires par exemple Cependant dans la majorit des pays en voie de d veloppement ces pr visions sont faites sur la base d estimations fournies ponctuellement par des sp cialistes et sont assez approximatives Dans les pays o les importations et les exportations sont soumises autorisations administratives pr alables les estimations les plus fiables relatives aux transferts des produits alimentaires de base pourront donc tre obtenues aupr s des services pertinents Stabilit des approvisionnements Les pr visions dans ce domaine rel vent g n ralement de l analyse des tendance d volution des march s compte tenu de l environnement socio conomique et politique tendance d volution des prix et des quantit s disponibles sur les march s des stocks des transferts interr gionaux etc Dans le domaine commercial comme nous l avons d j mentionn les pr visions sont souvent tr s difficiles et peuvent se r v ler peu fiables Acc s de tous aux approvisionnements Cet acc s est li aux contraintes de pauvret relative disponibilit financi re prix des produits alimentaires de base et aux possibilit s d acc s physique ces produits voir ci apr s analyse plus d taill e Les indicateurs de suivi de la pa
184. nt donn l alerte pour une zone donn e Au Bangladesh l tat nutritionnel des enfants fait l objet d un suivi r gulier tous les deux mois voire plus fr quemment pendant les p riodes de d tresse qui vient s ajouter la surveillance des indicateurs usuels propres la sant et au suivi socio conomique Ce suivi r alis partir de sites sentinelles tablis dans les r gions risques s est r v l un outil valable pour la pr vision l valuation et la coordination des r ponses aux crises alimentaires provoqu es par les catastrophes naturelles 4 3 Le traitement des donn es Il est possible d analyser et de pr senter les donn es sous diff rentes formes outre les tabulations de r sultats La mesure du taux de croissance des indicateurs sensibles peut tre combin e avec des seuils de s v rit et fonctionner ainsi comme un clignotant dans l alerte rapide En thiopie dans le cadre d un syst me plus complexe d alerte rapide la chute du rapport poids taille moyen au dessous de 90 pour cent de celui de la population de r f rence sert de clignotant pour d clencher les interventions pr coces dans une r gion tableaux 3 et 4 Les enqu tes nutritionnelles servent aussi souvent justifier ou rejeter des interventions d aide et d assistance nutritionnelle Cependant des valeurs seuils sont sp cifiques chaque pays ou chaque zone homog ne et aux probl mes nutritionnels pr valants
185. nt le syst me en fonction des besoins plut t que de vouloir d s le d but appliquer des proc dures complexes suppos es tre plus performantes ce qui n est pas toujours vident mais qui seront des bo tes noires pour les op rateurs locaux Il faut par exemple installer rapidement des masques de saisie tr s simples dans le programme de la base de donn es des ordinateurs des points focaux provinciaux pour permettre un encodage d centralis uniforme et rapide des donn es collect es Progressivement on pourra former ces points focaux modifier eux m me leurs masques de saisie en fonction de leurs besoins sp cifiques et traiter directement sur place les donn es de la province L existence d un Syst me d information g ographique de traitement des donn es devrait permettre d augmenter progressivement les possibilit s d analyse et de faciliter la pr sentation des bulletins tant pour les informations de la base de donn es suivi de la situation que du tableau de bord pr visions Le SISAAR doit absolument collaborer avec toutes les organisations internationales ou autres qui souhaitent obtenir des informations sur la s curit alimentaire Par d finition les SISAAR doivent collaborer troitement avec le FEWS USA le RESAL UE le VAM PAM le SMIAR de la FAO voir plus loin le Chapitre 6 et bien entendu le SICIAV voir plus loin Chapitre 5 mis en place dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l alimentatio
186. nt les lire tranquillement les analyser et chercher des compl ments d information sur les domaines qui les int ressent avant son d but Certains documents peuvent cependant tre distribu s au dernier moment avec les fiches de travail Il faut bien entendu pr voir beaucoup plus d exemplaires de documents que le nombre des participants 5 3 3 Choix des lieux Le nombre des participants un tel atelier national est important souvent de 50 100 participants Il faut donc pr voir une salle de conf rence importante bien clair e bien a r si possible climatis e Il 98 faut aussi pr voir une grande salle pour le secr tariat un bureau de r ception dans le hall d entr e et trois ou quatre salles plus petites pour le travail de groupe Un mat riel de r tro projection et de vid o projection ainsi que des tableaux et des crans doivent tre disponibles Bien entendu il faut disposer d un secr tariat plein temps permettant la reproduction n cessaire la dactylographie imm diate des comptes rendus de r union et de groupes de travail le secr tariat t l phonique la gestion des collations etc 5 3 4 Organisation mat rielle Le budget allou l atelier doit comprendre la location des salles et du mat riel les voyages des participants venant de l ext rieur les collations suffisantes mais quilibr es caf sandwichs boissons etc doivent tre pr vues largement car il faut viter to
187. nt sont trop faibles et les employ s qui sont mal pay s et ne disposent pas de frais corrects de d placement ont parfois tendance inventer des informations pour viter d effectuer leurs tourn es La formation du personnel de collecte laisse d sirer et le recyclage est inexistant ce qui peut expliquer des erreurs dans les relev s ou le remplissage des fiches Les objectifs du SIM ne sont pas tr s clairs tous les employ s et des approximations ou des erreurs notamment dans l analyse peuvent en d couler Duplications des activit s Il existe parfois des doubles emplois entre les divers services qui collectent les cours au plan national et qui les diffusent ensuite par l interm diaire de diff rents bulletins Cela peut cr er une certaine confusion notamment quand les diff rents cours publi s ne sont pas coh rents entre eux Au Cambodge d but 1996 les prix des produits agricoles taient relev s par le Minist re de l agriculture par le Minist re du commerce par le service statistique charg de l tablissement de l indice des prix de d tails ainsi que par une radio locale qui tait la seule s adresser aux agriculteurs et aux n gociants e Interf rences politiques ou autres La r ticence des commer ants communiquer des informations est bien connue crainte de contr les fiscaux ou de sp culation sur les prix E Les autorit s politiques nationales ou locales peuvent aussi avoir int
188. ntain Arachide Arachide Ma s Haricots Ni b Ma s Cultures H Igname Igname Igname Manioc secondaires Patate douce Arachides Igname Patates douces Le manioc le plantain et les bananes sont des esp ces dont les cycles de culture s talent sur deux ann es voire davantage On consid re que le manioc est une culture r colte continue alors que le plantain banane est une plante r colte p riodique Les autres racines et tubercules tropicales macabo taro igname etc sont des cultures annuelles dont La r colte s tend sur une p riode plus limit e comprise g n ralement dans une seule ann e agricole Toutes les autres cultures y compris la patate douce et la pomme de terre sont consid r es comme des cultures saisonni res 1 2 L analyse des donn es Comme susmentionn les services de l agriculture de la m t orologie de la vulgarisation de la protection des v g taux de l levage de l hydraulique et autres ont l habitude de fournir les donn es qui rel vent de leurs propres domaines de comp tence Ces services peuvent galement analyser leurs donn es car ils ont en g n ral une bonne connaissance de l histoire et de la sociologie locale et une bonne exp rience de terrain Le GTP de suivi de la production agricole SPA est l instance institutionnelle dans laquelle ces analyses doivent tre d velopp es r guli rement au plan de l change et de la mise en commun des informations de la c
189. ntralisant des informations sur la s curit alimentaire et l alerte rapide Les r sultats des pr visions indicateurs clignotants etc doivent tre pr sent s par l entit responsable dans un tableau de bord de la s curit alimentaire constamment mis jour et disponible tout moment pour les d cideurs Ce tableau de bord incluant les clignotants a pour objectifs de permettre le pilotage de la s curit alimentaire et d alimenter les supports d informations destin s aux d cideurs tous niveaux bulletins missions radio flash t l copi etc L int r t d un tableau de bord dans le pilotage d un engin est de permettre l anticipation des v nements par une analyse combin e de diff rents types d informations dans chacun des domaines du suivi et de la pr vision Par exemple le pilote d un avion valuera un risque important de crash par la vision simultan e de la jauge d essence proche du z ro du clignotant montrant une l vation trop importante de temp rature du moteur et du niveau bulle montrant une inclinaison tr s importante de l appareil De m me les autorit s nationales se pr occuperont d une hausse trop rapide du prix des c r ales sur les march s du blocage de certaines routes par les inondations de l augmentation du taux de morbidit et d un clignotant prouvant un d placement excessif de populations m me si ces donn es sont assez impr cises En effet la com
190. oduction alimentaire l un de premiers points prendre en consid ration est que la diversit de l environnement agroclimatique peut conduire l adoption de m thodes fort diff rentes En effet alors que dans les zones semi arides la production agricole se limite un nombre restreint de sp culations et que la productivit vivri re et m me animale d pend essentiellement du bilan hydrique il n en est pas de m me dans les zones plus humides ou l levage est beaucoup moins important et o la production agricole est tributaire d un nombre plus lev de facteurs e a pluviom trie ne repr sente plus le facteur limitant l nergie lumineuse prend le relais e Les sp culations principales sont vari es et couvrent une large gamme de plantes cycle saisonnier ma s sorgho arachides haricots neb patates douces annuel macabo taro ignames et pluriannuel manioc bananes plantain e Les principaux l ments du rendement d pendent alors E du type d association lui m me li aux ressources biophysiques sol eau vari t s etc aux intrants et aux facteurs socio conomiques connaissances techniques travail capital etc Ces cultures sont mentionn es titre d exemple 40 des conditions m t orologiques autres que la pluviom trie en particulier l effet combin de la temp rature et de l humidit de l incidence des maladies et des insectes D des b
191. oduits commercialis s frais ou secs Les informations sur le suivi de la campagne sont collect es et ou produites par les services concern s statistiques vulgarisation projets etc travers leurs r seaux de terrain leurs agents de district leurs bureaux d centralis s Evidemment les principaux facteurs qui conditionnent la production et donc les informations n cessaires au suivi de la production varient en fonction de la zone agro cologique Alors que dans les zones les plus arides pr cipitations inf rieures 7 800 mm par an le bilan hydrique permet une estimation acceptable des rendements en c r ales par exemple sorgho ma s mil ce facteur ne joue qu un r le secondaire pour d terminer le rendement des principales cultures dans les zones soudaniennes et tropicales Ainsi dans ces zones les informations sur l tat phytosanitaire des cultures sont plus importantes que la pluviom trie dont les exc s peuvent par contre avoir des cons quences n fastes sur la production Les donn es sur le d veloppement ph nologique des cultures apport es par les responsables du suivi agricole o les vulgarisateurs compl tent alors les donn es n cessaires Vers la fin de la campagne agricole le volet pr vision de r coltes indispensable pour le tableau de bord du SISAAR s appuie la fois sur les historiques statistiques sur l estimation des rendements et des surfaces emblav es et sur la connaissance des productions
192. ographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit Troisi me partie Chapitre V CSA 99 Document FAO CFS 99 2 11 Les rations alimentaires quantit et qualit consomm es le revenu l emploi l acc s ou non aux ressources terre cr dit etc et aux services de base sant ducation etc sont les indicateurs indirects de pauvret le plus couramment utilis s apr s une tentative d valuation en termes quantitatifs ou mon taires Actuellement et sauf pour certains indicateurs partiels ou synth tiques ayant fait l objet d une collecte large revenu indice de d veloppement humain IDH taux de scolarisation couverture sanitaire etc on dispose de davantage d tudes de cas que de s ries exploitables dans des bases de donn es Les institutions La majorit des pays en d veloppement ne disposent pas d un suivi r gulier et convenable de la pauvret ni des groupes marginaux ou vuln rables Les ONG et les services sociaux nationaux minist re des affaires sociales le cas ch ant peuvent disposer de donn es plus ou moins r guli rement collect es et trait es concernant certaines zones du pays Ces donn es servent avant tout au suivi communautaire et une meilleure prise en charge des populations par elles m mes mais elles peuvent se r v ler tr s utiles pour le suivi des groupes risques et l estimation de l volution locale de la s curit alimentaire au niveau des Comit s provin
193. oir tre collect es les co ts de diffusion tant certainement inf rieurs aux co ts de collecte Ainsi P kin les informations recueillies par les services publics sur les march s de gros sont ensuite diffus es par le secteur priv e Un organisme autonome parapublic pourrait tre une autre solution Ce genre d organismes pr sente de nombreux avantages possibilit de conserver les revenus produits motivations accrues pour rechercher des supports commerciaux de financement exon ration du moins en principe des mesures restrictives qui r gissent l emploi dans la fonction publique e Un financement semi tatique du SIM pourrait tre une alternative le secteur priv s occupant de la collecte des donn es et de leur diffusion 2 2 Les donn es Il convient en premier lieu de proc der une analyse pouss e du syst me de commercialisation national afin d valuer les besoins en information de chaque acteur du syst me agriculteurs n gociants commissionnaires exportateurs d taillants consommateurs administration etc Cette analyse permettrait de conna tre e les produits et les vari t s prendre en compte ainsi que les poids et les mesures utiliser e la fr quence laquelle les agriculteurs et les n gociants d sirent les informations et le moyen retenu 52 e les moyens dont disposent les utilisateurs potentiels du SIM pour recevoir l information homog nes ou non e La capacit des a
194. ologique des nutriments est compromise par un tat de sant particulier ou les deux la fois Ceci correspond aux volets acc s et utilisation biologique de la s curit alimentaire La consommation alimentaire au niveau des m nages est fonction des aliments disponibles et de leur r partition au sein m me du m nage De plus un environnement sanitaire d favorable et de mauvaises conditions socio conomiques emp chent les m nages les plus d munis d avoir une utilisation optimale des aliments disponibles et sont la base de taux lev s d infections Ainsi la disponibilit alimentaire au sein des a est une condition n cessaire mais non pas suffisante de la pr vention de la malnutrition Il est en effet reconnu que les facteurs socioculturels jouent un r le fondamental dans l utilisation des aliments disponibles Parmi ces facteurs socioculturels religieux ethniques etc on peut citer notamment les typologies alimentaires les pratiques d alimentation pour les enfants lors du sevrage en particulier la distribution alimentaire intra familiale ainsi que les strat gies d adaptation l ins curit alimentaire etc Il faut bien distinguer la notion de disponibilit alimentaire au niveau des m nages concept utilis principalement par les nutritionnistes et qui repr sente la quantit de chaque type d aliments disponible sur une p riode de temps dans un m nage de la notion de disponibilit dans le conc
195. on c r ali re mil sorgho berb r ma s riz bl Production de l gumi neuses et d ol agineux Production de tubercules manioc taro Productions horticoles et fruiti res Productions animales Productions halieutiques Indicateurs Productions Superficies ensemenc es par culture Rendements des cultures Suivi des cultures Aspect g n ral champs Principales agricoles Stades d veloppement cultures Stress physiologiques des activit s de des Pr dateurs et ennemis des cultures types de pr dateurs ennemis stades Densit des infestations par unit de surface superficie infest e cultures infest es et stades de d velop pement importance des d g ts Cheptel Effectifs Poids moyen Param tres zootechniques tat de sant maladies vaccinations P turages Biomasse NDVT Superficiesrfaces Production halieutique Surface des plans d eaux Pluviom trie annuelle Informations n cessaires Pluviom trie d cadaire Climatologie Hydrologie Enqu tes de la production v g tale Ph nologie des principales cultures tat phytosani taire des cultures et p turages Enqu te sur le cheptel tat sanitaire du cheptel D veloppement des p turages Disponibilit s des fourrages et autres aliments du b tail Enqu te sur la production halieutique Hydrologie des bassins hydrogra
196. on les groupes de population afin de permettre de planifier les interventions Sch ma des diff rentes tapes op rationnelles du SAN en thiopie An An2 An3 An4 Ans E pop EE amp debae EN a Volets cibl s d Evaluations rapides en milieu rural Enqu tes approfondies a Description de la distribution g ographique et socio conomique de la malnutrition b Analyse de causalit utilisant des tabulations et des mod les statistiques plus sophistiqu s c L objectif est d approfondir les probl mes sp cifiques identifi s lors du volet principal Ces volets peuvent concerner des r gions ou des groupes socio conomiques vuln rables ou m me des aspects sp cifiques ex pratiques d alimentation infantile d Semblables aux volets cibl s mais utilisant des m thodologies d enqu tes qualitatives plus l g res Cependant une telle m thode doit s assurer de la coh rence des m thodologies utilis es pour permettre des comparaisons fiables entre diff rentes enqu tes 4 2 Les donn es Pour obtenir un cadre pr liminaire il faut analyser toutes les informations disponibles sur les probl mes nutritionnels existants leur importance leur r partition g ographique et par groupes socio conomiques leur p riodicit ainsi que les facteurs socio conomiques sous jacents Une partie de ce travail est utile dans le cadre des tudes de bases du SISAAR Deuxi me partie Chapitre I et peut tre approfondi
197. oncertation entre les services nationaux et avec la soci t civile mais aussi pour la r daction des bulletins et pour les autres modalit s de diffusion des informations Ce GTP devrait tre aussi responsable des pronostics de r coltes qui par exemple au Sahel doivent tre tablis deux fois par an en novembre provisoire et en mars d finitif pour les cultures annuelles de la zone nord Les tableaux d cadaires d agrohydro m t orologie sont aussi utiles au GTP SPA L extension des pr visions d autres sp culations pourra le cas ch ant tre envisag e ult rieurement Une fois le syst me tabli la prise en charge d une culture secondaire ne constituera pas une v ritable surcharge Bien que les arac es soient parfois trait es comme cultures pluriannuelles dans certains syst mes de production force est de constater que la reprise des pluies entra ne la croissance d une grande partie des tubercules fils qui deviennent ainsi impropres la consommation commercialisation 46 Les principales techniques d analyse sont r sum es ci apr s de mani re synth tique e Analyses climatologigues Les analyses climatologiques sur s ries historiques servent de r f rence pour valuer les conditions m t orologiques de l ann e en cours Les mod les de simulation m me appliqu s en conditions difficiles manque de donn es peu de stations etc peuvent fournir une repr sentation des effets des con
198. onio 11 S same 12 Manioc 13 Igname 3 2 1 Mise en place Il est absolument n cessaire de disposer d un ensemble d ordinateurs puissants et rapides g n ralement organis s en r seau dot s d un ensemble simple de logiciels performants comprenant au minimum e un tableur type EXCEL Lotus etc surtout pour le Tableau de bord e un logiciel de base de donn es ACCESS Paradox etc surtout pour la base de donn es e un traitement de texte Word WP etc e un logiciel d dition simple type Publisher Pagemaker surtout pour l dition des bulletins e un logiciel de dessin et de projection genre Powerpoint surtout pour la formation et la publicit du syst me 86 e un logiciel de cartographie Atlas GIS Mapinfo ou le logiciel KIM du SICIAVEfourni par la FAO e un anti virus performant et mis Jour r guli rement McAfee Norton etc Le syst me doit poss der aussi un bon syst me de sauvegarde des donn es type Iomega ou Java ZIP externe ou interne ou d autres possibilit s de sauvegarde sur r seau ou CDRom La premi re tape consiste laborer un mod le conceptuel de donn es qui doit aboutir la cr ation des structures des fichiers La structure et l organisation de la base de donn es comportent la cr ation d un nombre d termin de fichiers couvrant les diff rents domaines de la s curit alimentaire et la mise au point des maquettes Les fichiers sont de deux types fichiers
199. onnel d signe l tat physiologique des individus r sultant de l association de l apport alimentaire et des conditions de soins de sant et d hygi ne De plus en plus on tend int grer la s curit alimentaire une notion plus large de minimum de bien tre incluant la sant et l ducation de base mais aussi souvent la s curit physique des biens et des personnes car l absence de l un de ces minima se r percute automatiquement sur les autres Les notions de d veloppement humain durable de seuil de pauvret etc sont aussi des pr sentations plus ou moins compl tes de la recherche de ce minimum de bien tre pour tous Il faut noter que la perception de ce minimum par les populations elles m mes varie d une r gion l autre selon l environnement humain le niveau de d veloppement la religion l histoire etc Le minimum de bien tre se rapproche de ce qu on appelle maintenant la s curit des moyens d existence Livelihood Security en anglais qui est un concept bien plus large que la s curit alimentaire En effet la satisfaction des besoins alimentaires ne peut pas tre consid r e comme le seul besoin de l homme De plus elle est d pendante de l importance de ses autres besoins fondamentaux et de son syst me propre de d cision temporelle les d cisions d un m nage sur sa s curit alimentaire prennent toujours en compte les autres objectifs concurrents sant ducation loisir p
200. onnel des populations les plus touch es Elles peuvent tre faites en utilisant les m thodologies d enqu tes rapides Les indicateurs pour le suivi de la situation d urgence seront d gag s de ces analyses appel es suivi sentinelle Ils doivent tre simples c est dire provenir d une information facile collecter et traiter e Le produit principal d un SISAAR en situation d urgence sera un compte rendu r gulier des r sultats du suivi de ces indicateurs et de leur signification ainsi que les r sultats des enqu tes de suivi des D finition accept e Une urgence complexe peut tre d finie comme une catastrophe cons quence humanitaire grave dans un pays une r gion o une soci t ou l autorit centrale est consid rablement r duite par un conflit interne ou externe et qui demande l intervention conjointe de diff rentes agences ou organisations 71 campagnes agricoles des suivis sanitaires et des donn es d aide et d assistance alimentaire d urgence Les informations obtenues dans ces conditions peuvent manquer de pr cision et de rigueur scientifique 72 Organisation des GTPSs Analyse de base de I r er s curit alimentaire Enqu te aupr s des utilisateurs Montage du SISAAR Etape IV Organisation de la base de donn es Tableau de Bord 4 du sch ma de circulation des donn es Organisation institutionnelle Atelier national de val
201. oritaire d int r t Les GTP comme le syst me lui m me doivent voluer dans leur composition et dans leur travail Se tenir au courant de toutes les informations collect es ou trait es dans le pays S accorder avec les services directement concern s et avec le CNSA pour d finir les modifications des flux d information et les nouveaux protocoles de transmission des donn es si ces modifications se r v laient n cessaires Il faut aussi que tous s accordent sur l am lioration des bulletins l volution de son contenu de sa forme ou de la vitesse de diffusion des informations N gocier tout travail suppl mentaire ajustement de collecte de donn es ou traitement par exemple avec les services pourvoyeurs d informations directement concern s en fonction de leurs potentiels humains et mat riels disponibles et toujours en assurant un int r t mutuel Eviter toute duplication de travail et privil gier syst matiquement une clarification des responsabilit s de chacune des institutions locales Dans ce cadre le SISAAR doit par exemple collaborer avec les responsables nationaux de la coordination statistique souvent le Minist re du plan pour viter une dispersion des travaux de collecte et de traitement des donn es et assurer une compatibilit des m thodologies utilis es ce qui assurera une circulation plus rapide et plus efficace des informations Il est pr f rable de commencer modestement et d am liorer progressiveme
202. p rationnels qui permettraient un suivi r gulier Ce minimum de bien tre est souvent traduit par une s rie d indicateurs repr sentant le minimum de sant et d ducation tout en supposant que la s curit alimentaire est assur e et qu un minimum de revenu est disponible pour viter la pauvret Des recherches th oriques pour traduire fid lement le concept de minimum de bien tre en indicateurs op rationnels sont encore n cessaires Trop souvent les conomistes consid rent que les indicateurs de minimum de revenu garantissent un minimum de bien tre 4 ANALYSE DES FILI RES VIVRI RES DE BASE ET CONNAISSANCE DES ACTEURS PRINCIPAUX La d marche par fili re La d marche par fili re permet d analyser le cheminement des produits alimentaires dans l conomie depuis les producteurs jusqu aux consommateurs L analyse d une fili re met en vidence les relations existant entre les diff rents acteurs et doit aboutir l identification des contraintes ventuelles qui expliqueraient son manque d efficacit 0 Consommateurs Fronti re Le tableau ci contre est seulement donn titre d exemple il est tr s synth tique Commer ants de d tail et doit tre adapt chaque fili re Exportateurs Importateurs de gros Transformateurs Commer ants de collecte l Document FAO TCAS TMAP 35 Note de m thodologie g n rale sur l analyse de fili re 1993 Manuel 2 Les instruments d une
203. par le GTP SAN en collaboration avec le GTP SGR Les services nationaux de sant connaissent en g n ral les principales carences en nergie et prot ines chroniques ou aigu s et les carences en micronutriments En fait la malnutrition n affecte pas toutes les personnes d une population avec la m me intensit ni pour les m mes raisons Les probl mes les plus fr quents de malnutrition concernent la malnutrition prot ino nerg tique et les carences en micronutriments vitamine fer et iode surtout d autres parfois Il faut aussi d terminer si ces probl mes sont aigus ou chroniques ce qui influencera entre autres le choix des indicateurs de suivi anthropom trique en particulier Dans les cas de malnutrition prot ino nerg tique aigu par exemple on recommande les indicateurs permettant de suivre l volution du poids des individus en fonction de la taille On constate galement des probl mes li s l utilisation biologique des aliments dus aux m thodes culinaires aux modes de consommation leur r partition de la nourriture au sein de la famille et 65 l tat de sant des individus Ces probl mes d pendent en grande partie de l environnement socioculturel habitudes et interdits alimentaires et sanitaire eau potable et tat des structures sanitaires Pour organiser la base de donn es d un SAN il est n cessaire de conna tre les dona es qui font d j l objet de saisies p riodiques s
204. parer une br ve note explicative en collaboration avec les chefs de file des GTP correspondant qui sera pr sent e pour approbation au CNSA Comme susmentionn toute modification du syst me et il doit y en avoir car un tel syst me doit obligatoirement voluer doit tre bien analys e et la d cision finale rel ve toujours du CNSA La mise en uvre de ces changements sera bien entendu de la comp tence du secr tariat du CNSA en collaboration avec tous les rouages concern s du syst me Comit s provinciaux GTP etc 5 LOGICIELS INFORMATIQUES ET DE PR SENTATION CARTOGRAPHIQUE 5 1 Les syst mes d informations g ographiques SIG Les SIG sont des outils informatiques de stockage d analyse et de publication performante qui permettent d int grer des donn es spatiales g ographiques des informations non g ographiques correspondantes stock es au niveau de bases de donn es Les donn es g ographiques sont g n ralement organis es en strates ou couches chacune repr sentant diff rentes caract ristiques physiques topographie routes etc socio conomiques d mographie revenus etc agricoles etc de la zone g ographique consid r e La possibilit de superposer plusieurs couches et d en extraire de nouvelles informations par analyse crois e est l une des caract ristiques des SIG Bien entendu la qualit des r sultats g n r s par les SIG d pend de la qualit des donn es de base fournies
205. parti possible des donn es existantes et d autres syst mes d information afin d viter tout chevauchement d efforts 3 L engagement Sept Paragraphe 59 b nonce que A cette fin les gouvernements agissant de concert et en coop ration avec les institutions internationales et utilisant des informations y compris cartographiques sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit et selon qu il conviendra encourageront les institutions pertinentes du syst me des Nations Unies entamer des consultations notamment dans le cadre du CAC des Nations Unies pour poursuivre l laboration et la d finition d un syst me d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vuln rabilit qui devra tre mis au point de fa on coordonn e les tats Membres et leurs institutions et d autres organisations selon qu il conviendra devraient tre associ s la mise au point au fonctionnement et l utilisation du syst me Le cadre th orique de l analyse de la vuln rabilit dans le cadre de l initiative SICIAV a t d fini dans le tableau ci dessous Disponibilit s Soins primaires alimentaires et ducation nutritionelle Environnement ne B Stabilit des socio conomique approvisionnements et de l acc s aux vivres Acc s a Utilisation Sante er Physiologique des Hygi ne aliments Ce cadre conceptuel reprend les quatre volets de la s curit alimentaire disponibilit en produ
206. point de vue commercial On rel ve des lacunes dans la collecte l incomp tence des services publics responsables et dans l ensemble une p nurie de ressources Les SIM souvent mis en place par des bailleurs de fonds sont devenus impossibles g rer apr s leur d part Au moment de la cr ation d un SIM on a souvent tendance pr voir des services trop encombrants et dont la gestion s av rera par la suite difficile La conception d un SIM doit tenir compte en premier lieu de l utilit commerciale et de la viabilit Il faut donc dresser une liste d taill e des besoins de tous ceux qui participent au syst me de commercialisation et adapter le SIM aux ressources disponibles et son agrandissement ne devrait tre envisag que lorsque les fonds suppl mentaires n cessaires sont acquis long terme Un SIM doit tre transparent et offrir tous une bonne vision des principales tendances des cours et des prix tout en fournissant un certain nombre de renseignements compl mentaires utiles sur la commercialisation et les stocks Il serait toutefois illusoire de penser que l information puisse limiter les fluctuations de prix et permettre une transparence parfaite Les op rateurs charg s de la commercialisation devront donc toujours prendre des d cisions partir de donn es plus ou moins imparfaites La r gle d or est de partir d un SIM de dimensions r duites qui sera d velopp ensuite en fonction des ressources di
207. pr s 31 CHAPITRE II DEUXI ME TAPE ANALYSE SYST MATIQUE DES INFORMATIONS DISPONIBLES Au cours de cette deuxi me tape les Groupes de travail pluridisciplinaire GTP et les responsables du SISAAR devront proc der une analyse exhaustive des informations disponibles dans tous les domaines de la s curit alimentaire ainsi que des m canismes de collecte de traitement et de diffusion de ces informations 1 INFORMATIONS SUR LES DISPONIBILIT S ALIMENTAIRES Rappelons la formule de la disponibilit des produits alimentaires de base d finie dans la premi re tape Disponibilit production des produits de base import export stock disponible pertes et utilisations autres qu alimentaire La disponibilit de ces produits est en g n ral assez bien connue au niveau national pour une p riode donn e ce qui permet une comparaison avec les besoins des individus pendant la m me p riode Au niveau d centralis province d partement ou commune cette disponibilit peut tre estim e avec des marges d erreurs plus ou moins grandes selon les pays et les zones tudi es L analyse de la disponibilit prend en compte l aide alimentaire dans les importations Bien entendu les produits de base entrant dans les disponibilit s pourront tre diff rents d une r gion une autre et d un groupe de population un autre selon les ethnies le principal secteur d activit les tranches d ge etc Ces produits de
208. premi res t ches de ces GTP Ce travail comme d ailleurs l essentiel du montage du SISAAR doit respecter une approche participative et les r sultats doivent circuler syst matiquement parmi un grand nombre d acteurs de la s curit alimentaire afin d obtenir leurs commentaires avant la finalisation Ces analyses doivent pr ciser pour chacun des domaines de la s curit alimentaire donc dans chaque GTP les informations disponibles leur p riodicit leur support leur syst me de circulation le responsable de chaque tape etc La circulation fluide des informations entre les services de collecte d analyse et d utilisation est indispensable dans le temps pour viter leur caducit et dans l espace Cette circulation d pend e dela bonne volont des pourvoyeurs certains services peuvent tre jaloux de leurs donn es esp rer en tirer profit ou appr hender des critiques e dela capacit des pourvoyeurs et des r cipiendaires d interpr ter de mani re identique la forme dans laquelle ces informations circuleront fichier informatique par exemple e de l existence de moyens ais s de communication fax t l phone radio etc e d une p riodicit acceptable selon le type de donn es trait es Il est important de stimuler la motivation des pourvoyeurs en leur assurant un b n fice technique de la part du SISAAR Cette r troaction d informations du SISAAR vers les pourvoyeurs peut porter sur des information
209. projet informations rurales pas de MSOFFICE Port autonome de Nouakchott Diery Gueye Importations Riz bl farine ne poss de pas PORT MSOFFICE Cellule de planification MDRE Abderrahim O Zein Pas de MSOFFICE IRRIGUE Minist re de la Sant et des Corera Choibou Statistiques sur les maladies ne travaille pas sur STATMAL MSOFFICE SONADER Ismail Ould Ahmed Cultures irrigu es travaille pas sur IRRIGUE MSOF FICE FEWS SY Hamady Samba Zones et groupes vuln rables Poss de MSOFFICE CARTE INDICATE 4 PROPOSITION D ORGANISATION INSTITUTIONNELLE DU SUIVI DE LA S CURIT ALIMENTAIRE ET DE LA GESTION DES URGENCES 4 1 Le Comit national de s curit alimentaire Comme on l a vu au Chapitre 6 la fin de la premi re partie de ce manuel le fonctionnement d un SISAAR repose sur des rapports tr s directs avec les d cideurs de la s curit alimentaire nationale Dans les pays ou l ins curit alimentaire chronique est grave il existe en g n ral un Comit interminist riel de coordination des actions de s curit alimentaire auquel participent parfois en tant 90 que membres part enti re ou observateurs des repr sentants des donateurs des ONG et d autres repr sentants de la soci t civile int ress s et acteurs de la S curit alimentaire nationale Le Comit que nous avons appel dans notre document Comit national de s curit alimentaire mais qui peut tre d sign diff remment comit
210. ques de la FAO Organismes nationaux Agences des Nations Unies Organisations Non Gouvernementales Missions d valuation FAO SMIAR S curit Alimentaire S curit Alimentaire au niveau mondial au niveau national et r gional Analyse information Cultures et P nuries Alimentaires Perspectives de Rapport sur la situation des l Alimentation approvisionnements alimentaires en Afrique sub sSaharienne Rapport Sahel Alertes et Rapports Sp ciaux Diffusion d INTERNET W W W FAO ORG COURRIER ELECTRONIQUE COURRIER TELECOPIE 124 ANNEXE I LISTE DES PERSONNES AYANT COLLABOR LA R DACTION DU PR SENT MANUEL Responsabilit s Nationalit Contribution sp ciale Argenti Olivio Expert commercialisation Italie FAO AGSM Agrimarket Ben Ali Moussa Gestionnaire informations Tchad SISAAR CHD Gestion des informations 125 ANNEXE II DOCUMENTATION UTILE Documentation g n rale sur la s curit alimentaire et les syst mes d information FAO SDRE L V Crowder W I Knowledge and information for food security in Africa Lindley W Truelove from traditional media to Internet J P Ilboudo R Del Castillo FAO Univ of D Richarson amp L The first mile of connectivity advancing Guelp telecommunications for rural development through a participatory communication approach review of country experiences and lessons learned FAO TMAP 35 Note de m thodologie g n rale sur l anal
211. r t manipuler les donn es d approvisionnement et de prix selon les int r ts publics ou priv s li s aux autorisations d importations aux requ tes d aides alimentaires aux risques de d sordre dans la population etc Difficult s de pr visions Les pr visions d importations et d exportations difficiles tablir sont rares et peu fiables Elles manent parfois des services des douanes ou des services charg s de donner aux commer ants les autorisations administratives d importation Les pr visions d approvisionnement des march s ou d volution des prix sont souvent estim es en extrapolant les analyses historiques dans les pays qui en poss dent et compte tenu des contraintes de l ann e en cours On utilise alors les pr visions de r coltes d importation et on peut parfois estimer les intentions des commer ants 58 Probl mes de l informatisation N cessit d une formation continue ou pour le moins r guli re d lectricit Probl mes de climatisation pour le mat riel Difficult s d entretien du mat riel E Probl mes li s l utilisation du mat riel informatique par l ensemble du personnel en raison du manque de formation et des changements de postes souvent rapides des personnes form es Un dernier probl me est celui du choix des logiciels Souvent impos s par les bailleurs de fonds des projets d appui aux SIM logiciels maison ils sont souvent impossibles m
212. rat gies d adaptation diff rent consid rablement d une population l autre en fonction des syst mes de subsistance et au sein d un m me syst me de subsistance en fonction du profil socio conomique de l ethnie de la religion etc voir l exemple nig rian ci dessous Dans les pays r guli rement confront s des crises alimentaires les populations adoptent des strat gies d adaptation complexes qui leurs sont propres et qui peuvent parfois rendre plus complexe la pr vision et la pr vention de ces crises De plus deux crises alimentaires ne se ressemblent jamais les causes sous jacentes la s quence des v nements et les conditions d un m nage face une crise sont toujours diff rentes Une bonne compr hension de la vuln rabilit des syst mes de subsistance des m nages au niveau local est donc fondamentale pour la d termination des indicateurs de suivi des groupes risques Exemple d analyse de strat gies d adaptation S quence temporelle des r ponses de m nages ruraux vuln rables une crise alimentaire au Nigeria Chronologie Strat gies alternatives en cas de crise alimentaire dans l ordre Ajustement de la production vivri re et animale Changement dans le r gime alimentaire Usage d aliments dit de famine Emprunt de c r ales aupr s des proches Travail main d uvre pour d autres Vente du petit b tail Emprunt d argent ou de c r ales Vente du mat riel de production Hypoth que des
213. rincipalement de provenance locale directe e Responsable administratif 93 4 3 2 Les relations formelles entre les structures d centralis es et le SISAAR La premi re relation formelle s effectue par le biais de a fiche que les structures d centralis es doivent envoyer fous les mois ou tout autre fr quence r guli re au SISAAR Cette fiche dont la forme et le contenu peuvent voluer dans le temps doit tre labor e par l quipe du SISAAR en collaboration troite avec les points focaux situ s dans les provinces Ces points focaux du SISAAR au niveau r gional sont souvent le pr sident du Comit provincial mais il peut s agir tout aussi bien d un autre membre d sign par chaque Comit La fiche peut voluer en fonction des adaptations progressives et des progr s r alis s elle peut aussi tre diff rente d une saison l autre pour s adapter au cycle des cultures ou aux p riodes habituelles de crises par exemple et bien entendu selon les provinces Il est souhaitable que les structures d centralis es et le SISAAR soient reli s par modem Mais bien entendu dans les zones ou il n y a ni lectricit ni t l phone les communications pourront se faire par radio ou en remettant directement des documents ron otyp s au pilote d un avion ou encore par tout autres moyen adapt la situation Si l on dispose d un t l phone par syst me satellitaire par exemple la t l copie est un moyen s
214. rise de transformation des produits alimentaires etc 5 2 Les documents pr parer Tous les documents doivent tre clairement pr sent s d s le d but de l atelier Dans la mesure du possible les documents techniques seront envoy s au pr alable avec la convocation Ils peuvent tre rassembl s dans une chemise ou dans une pochette et l on inscrira sur la couverture le nom de l atelier Il convient aussi d y joindre des feuilles blanches et un stylo bille pour que les participants puissent prendre des notes s ils le d sirent 5 2 1 Documents pratiques pour l organisation Ces documents sont de trois types Programme et ordre du jour de l atelier y compris les pauses caf les repas etc Liste des participants Liste des documents distribu s 5 2 2 Documents techniques Les principaux documents techniques distribuer sont les suivants cadre de r f rence du CNSA statuts fonctions organisation etc fiches r sum es ou sch mas synth tiques pr sentant les tudes sur les informations existantes faites par les GTP tableau de synth se des tudes de base pr sentants les groupes vuln rables tableau de synth se des indicateurs de la base de donn es et du Tableau de bord sch ma de circulation des informations dans le syst me SISAAR propos proposition de fiche d information que les comit s provinciaux devront fournir r guli rement au SISAAR exemple de bulletin d information sur l
215. ristiques communes nonc es ci apr s Les besoins en information sont beaucoup plus simples et limit s pour chacune des composantes de la s curit alimentaire que ce qui avait t imagin priori La pr cision des supports de l information et la p riodicit peuvent varier selon le type de donn es Les informations de commercialisation sont demand es sur des supports crits radiophoniques un intervalle plus rapproch que les informations sur les disponibilit s alimentaires pour lesquelles le support crit est privil gi et les publications pr vues tous les mois tous les trimestres ou tous les ans Les propositions d am lioration de la circulation de l information et du montage institutionnel faites par les r cipiendaires dans le cadre de cette enqu te se sont r v l es par la suite tr s pertinentes Le tableau ci dessous synth tise les r sultats des enqu tes effectu es aupr s des utilisateurs dans trois pays d Afrique de l Ouest aux structures politiques conomiques et sociales forts diff rentes 76 R sultats des enqu tes effectu es aupr s des utilisateurs d informations de s curit alimentaire dans quatre pays africains conomique ONG Organisation paysannes Consommateurs Six groupes cibl s D cideurs politiques Partenaire du d veloppement Op rateurs conomiques ONG Organisations paysannes Consommateurs Consommateurs v g tale animale
216. rs du march d cideurs m dias bailleurs de fonds etc 1 1 3 Organisation de l enqu te Une note d information pr alable adress e tous les r cipiendaires pr sentera les objectifs et les r sultats attendus et donnera le calendrier de l enqu te Pour la r ponse au questionnaire une option peut tre propos e courrier ou interview directe effectu e par une quipe d enqu teurs Les quipes d interview compos es de deux enqu teurs devront r aliser l enqu te selon les normes d finies dur e optimale d une heure par interview sur la base de quatre interviews par jour La dur e de l enqu te est ainsi modul e en fonction du nombre d quipes mobilis es et de la taille de l chantillon Une s ance de travail d une demi journ e suffit pour la formation des quipes d enqu teurs Cette formation mettra l accent sur l assimilation du questionnaire les modalit s de remplissage et de codification et le contr le des formulaires compl t s Il est en g n ral pr f rable que les enqu teurs appartiennent aux GTP et l quipe nationale Cette enqu te tant g n ralement courte et tr s cibl e la pr sence des membres de l quipe nationale garantit le s rieux de ce travail et fournit des r sultats que l quipe pourra elle m me exploiter facilement 1 1 4 Traitement analyse Selon l importance de l chantillon le traitement sera manuel ou informatis Le logiciel SPSSPC adopt
217. s la s ance suivante 5 3 6 Compte rendu final Le compte rendu final doit tre disponible au moins en forme r sum e la s ance de cl ture ce qui permet son approbation formelle par les participants S il doit tre compl t par la suite par l quipe nationale la distribution doit de toutes fa ons en tre faite tr s rapidement pour viter la d saffection des participants et leur donner l image d un syst me rapide et efficace 99 5 3 7 Campagne de presse posteriori Il faudra donner une valeur nationale aux r sultats de l atelier qui doit absolument tre un point fort de concertation nationale sur la s curit alimentaire dans le pays Il faut donc s assurer du concours de la presse crite et des autres m dias radio t l vision pour amplifier la port e des r sultats et des d cisions qui y auraient t prises 100 Etape I Analyse de base de la Organisation s curit alimentaire des GTPs Etape Il Analyse syst matique des informations disponibles nt tape IH A la fin de cette quatri me tape Am lioration des a TD d a existants on a un sch ma la fois ambitieux ontage du SISAAR Enqu te aupr s des et factible et donc durable du Etape IV utilisateurs SISAAR Ce sch ma a t accept Organisation de la Base de par tous et la mise en place a d j donn es Tableau de Bord et commenc Pour en assurer la du sch ma de circulation des donn es
218. s devra s appuyer la fois sur les informations du suivi de la production SPA et sur celles du commerce ext rieur fournies par le Syst me d information sur les march s le suivi de la stabilit des approvisionnements utilise surtout sur les donn es int rieures du SIM ainsi que les donn es relatives l tat des infrastructures et des stocks le suivi de l acc s ces approvisionnements doit tenir compte surtout des indicateurs sociaux pauvret ch mage d placement de population etc et le suivi de l utilisation biologique doit utiliser des donn es de suivi sanitaire et nutritionnel 3 1 1 Le suivi de la production agricole SPA Le suivi de la production agricole est souvent centr sur les c r ales et comprend parfois un volet de suivi de la production animale et ou des p turages Il est normalement tabli par les services statistiques du Minist re de l agriculture qui s appuie sur des enqu tes r guli res men es sur le terrain en principe par le personnel provincial de l administration Il fait l objet de publications statistiques ordinaires dont la parution est en g n ral annuelle La plupart des m thodes de suivi et de pr vision des cultures sont construites autour du bilan hydrique calcul pendant la saison de production et en tenant compte du d veloppement ph nologique de la plante L approche agrom t orologique a donn de bons r sultats dans les pays semi arides o le d ficit hydriqu
219. s curit alimentaire ou en tant qu acteurs de la s curit alimentaire dans le secteur public associatif ou priv ou en qualit de pourvoyeurs ou de demandeurs d information C est de leur collaboration que peut na tre un SISAAR et qu il peut fonctionner durablement La volont politique nationale second e ventuellement d un appui technique ext rieur sont les deux autres l ments importants de ce montage et sont troitement li s au travail des cadres nationaux auxquels s adresse ce manuel Le texte du manuel fait la synth se de divers travaux techniques propos s par des experts et des techniciens nationaux et internationaux Il a t mis en forme au si ge de la FAO apr s une r vision technique globale par les services comp tents et par tous les participants 1 1 Historique des syst mes d information sur la s curit alimentaire e Jusqu au XTX si cle les fluctuations d mographiques taient li es trois facteurs principaux guerres famines pid mies souvent corr l s aux fluctuations de la production alimentaire Le d veloppement commercial et industriel a progressivement modifi ces donn es dans les pays industriels la population ayant de moins en moins recours l autoconsommation Le suivi d mographique donnait jusqu alors une id e ex post de l ins curit alimentaire e Dans les pays peu industrialis s l autoconsommation est rest e la principale source d alimentation jusqu au d
220. s e pour assurer en particulier la r action rapide et efficace aux probl mes Ils doivent aussi tre un relais de la collecte des donn es de base des diff rentes entit s ainsi qu un utilisateur prioritaire des synth ses d information de toutes sortes particuli rement de celles du SISAAR e La cellule du SISAAR est plac e un niveau administratif suffisant pour garantir la fois son pouvoir d obtenir sans restriction les donn es du suivi n cessaire mais aussi sa p rennit dans le syst me On pr conise que cette cellule soit int gr e au secr tariat du CNSA e La cellule du SISAAR a mis en place et fait fonctionner une base de donn es de suivi de la s curit alimentaire et un Tableau de bord comme organe de pr vision et d alerte clignotants de la s curit alimentaire La liste des indicateurs du Tableau de bord et des clignotants est approuv e par le Comit national et ventuellement par les Comit s provinciaux Cette liste doit voluer en fonction de la situation et des informations disponibles 1 MISE JOUR R GULI RE ET VOLUTION DU SYST ME Il est clair qu une des utilisations principales des informations disponibles dans la base de donn es est de fournir aux planificateurs tous niveaux une analyse historique intersectorielle synth tique de la s curit alimentaire nationale de ses contraintes et de ses points forts Il est bien vident que les minist res concern s principalement ceux de
221. s Groupes de travail pluridisciplinaire GTP La formation de ces groupes pr sent e dans ce Chapitre et d velopp e plus loin propos de l institutionnalisation du syst me se fait progressivement et de mani re participative tout au long du processus de montage e La synth se de ces analyses de base dernier point de ce Chapitre doit tre pr sent e sous une forme claire facilement compr hensible tous Elle fait partie des instruments propos s tous les acteurs du syst me au court de l atelier final Dans tous les pays o des SISAAR ont t mont s la pr sentation tabulaire synth tique s est av r e tr s efficace 1 D TERMINATION DU MINIMUM ALIMENTAIRE La connaissance du minimum alimentaire des diff rentes populations est indispensable afin de savoir quels produits devront b n ficier d un suivi dans le cadre d un SISAAR disponibilit de ces produits stabilit des approvisionnements acc s tous ces produits et utilisation biologique Cette connaissance s appuie sur une liste quantifi e des produits alimentaires de base consomm s traditionnellement par les populations pour couvrir leurs besoins nerg tiques et en nutriments effectu e pour chaque r gion homog ne du point de vue alimentaire Cette liste int gre trois notions les besoins nerg tiques de base le panier de la m nag re et les r gimes alimentaires propres chaque groupe de population 21 e Les besoins nerg tiques de
222. s additionnelles la mise en valeur des informations fournies et ou celle des pourvoyeurs eux m mes Ainsi les services de vulgarisation qui fournissent des donn es sur l tat des cultures pourront tre int ress s par des informations sur la commercialisation des produits qui les concernent et constaterons avec satisfaction que leur travail est publi et analys dans le bulletin mensuel et leurs responsables valoris s au cours des r unions des CPSA ou des GTP D autre part tous les niveaux de la collecte la publication finale des donn es les responsables doivent tre persuad s soient persuad s d appartenir un r seau qui fait grand cas de leurs informations et qui leur permettent de participer une analyse globale de la s curit alimentaire Il est bien entendu que ces analyses indispensables au d but du travail du SISAAR n ont pas un caract re d finitif et que leurs r sultats devront tre revus p riodiquement en fonction des changements de structures de moyens de communications de responsables etc La sch matisation syst matique des ces circuits d informations est un support indispensable tant pour la compr hension de tous que pour une mise jour r guli re Les sch mas de circulation sont un l ment important du processus d analyse participative L analyse des syst mes d information existants peut amener une synth se du type de celle qui figure la page suivante tableau d analyse des ser
223. s probl mes douaniers les contr les phytosanitaires l harmonisation des politiques de taxation des produits de base les d placements aviaires et acridiens les pid mies caract re r gional etc Un SIRSA pourrait aussi servir de point d appui aux changes triangulaires destin s l aide alimentaire le donateur achetant dans un pays voisin les produits alimentaires de base dont il veut faire don 3 3 Forum de discussion entre les d cideurs de la zone pour une politique commune de s curit alimentaire Le cis est un bon exemple de base de concertation des pays du Sahel souffrant de la s cheresse pour la s curit alimentaire Cette base de concertation est la fois technique et politique et constitue un forum non seulement pour les gouvernements de la zone mais aussi pour les autres partenaires du d veloppement internes la r gion ONG associations priv es etc et donateurs externes La contrainte principale laquelle se heurte le fonctionnement de cette base de concertation r gionale est la r elle volont politique des gouvernements de la zone de vouloir collaborer Dans la r gion de la sap les tats membres financent une cellule r gionale d alerte rapide et de s curit alimentaire qui produit des rapports r gionaux et fournit un appui technique aux tats membres Cette cellule est galement un forum de discussion et ce titre elle organise des s minaires annuels d
224. s responsables de la disponibilit alimentaire nationale de la stabilit des approvisionnements de l acc s de tous ces approvisionnements et de l utilisation biologique de ces aliments Le syst me requiert aussi une forme d centralis e de ce Comit national appel dans le pr sent manuel Comit s provinciaux de s curit alimentaire CPSA Certains pays ont adopt des syst mes diff rents d information concernant la s curit alimentaire distincts de l administration nationale et en g n ral non reli s un Comit national Ces syst mes d information taient en g n ral organis s par des donateurs qui en assuraient le contr le et le financement direct partiel ou total De telles structures ne sont videmment pas viables long terme car elles sont le plus souvent disproportionn es par rapport aux ressources du pays et de plus elles ne sont ni int gr es dans les structures nationales n1 reli es une Assembl e de responsables nationaux des d cisions en mati re de s curit alimentaire Elles ne peuvent donc fonctionner que tant que le donateur finance les d penses et contr le les activit s et les r sultats 102 1 1 Relations SISAAR CNSA Les relations entre le SISAAR et le CNSA doivent fonctionner dans les deux sens Le SISAAR aide tout d abord le CNSA dans sa fonction de d cideur en lui fournissant les informations qui lui permettront de prendre des d cisions Il pourra ensuite valoriser l
225. s satellitaires etc et de gestion informatique Elle facilite la gestion de base de donn es l estimation des pr visions et la diffusion des r sultats Les syst mes de suivi et de pr vision de la s curit alimentaire deviennent au moins en th orie facilement g rables dans le cadre des instances nationales et les donateurs appuient la formation des cadres l utilisation de ces moyens modernes L urbanisation tr s rapide des pays en d veloppement modifie aussi les donn es de l ins curit alimentaire Il devient indispensable de suivre l ins curit alimentaire et les groupes vuln rables tant au niveau urbain que rural Parall lement au d veloppement de circuits d informations plus rapides il devient n cessaire de proc der une d centralisation des d cisions et l largissement des instances de concertation entre les diff rents acteurs de la s curit alimentaire public priv soci t civile etc Les syst mes d information concernant la s curit alimentaire deviennent progressivement un centre d changes d informations tous niveaux et sur tout le territoire La n cessit de r duire le nombre de personnes sous aliment es passe par la concertation des diff rents acteurs de la s curit alimentaire et la d centralisation Cette exigence a t clairement not e par tous les participants au Sommet mondial de l alimentation en novembre 1996 Les repr sentants des gouvernements ont alors d cid
226. s sur la s curit alimentaire court moyen et long terme Lorsqu il fonctionne un tel syst me de suivi constitue un l ment privil gi de gestion des crises alimentaires Il permet en effet de donner l alerte sur les risques de crises alimentaires locales ou g n rales en donnant des informations sur la nature de la crise type de catastrophe l impact possible ampleur et type les zones et les populations qui seront touch es d finir des actions qui entreprises en temps voulu pourront r duire l impact n gatif d une catastrophe orienter les secours et les aides d urgence vers les populations qui en ont besoin en identifiant correctement les groupes vuln rables et l volution de leur situation g rer plus efficacement les stocks de s curit alimentaire Certains pays particuli rement dans les zones arides disposent de stocks physiques de s curit alimentaire destin s une distribution rapide en cas de catastrophe ou d urgence alimentaire souvent constitu s de c r ales Ils sont g r s par l tat ou par les donateurs ou conjointement ne peuvent pas tre utilis s comme stocks de stabilisatio H et sont en cas de crise soumis normes tr s pr cises concernant la rotation des stocks et l utilisation des produits alimentaires qui les composent Un syst me d information sur la s curit alimentaire peut comporter les donn es indispensables une meilleure gestion de ces fonctions d finir des
227. sentant tous les secteurs La coh rence des informations sera v rifi e au niveau provincial avant de les synth tiser et de les transmettre au SISAAR On peut imaginer un syst me de ce type Pr fet par exemple e Resp statistiques e Vulgarisateur e Chambre d agriculture e Chambre de commerce Comit Provincial Comit Provincial Comit Provincial e ONG e etc I Encadreur Agents de sant primaire J Commer ant 6 Comit s locaux Responsable de l association de consommateurs de SA Responsable de l association de producteurs ete Bien entendu l organisation propos e et la mise en place concr te des comit s provinciaux et locaux suppose la participation effective de tous les acteurs du syst me qui sont cela est le plus important la fois pourvoyeurs et demandeurs d informations Il sera par la suite n cessaire que l existence de ces comit s d centralis s leur composition leur responsabilit leur syst me de r union et les moyens dont ils disposent soit formalis e par un texte l gislatif ou selon d autres modalit s juridiques leur garantissant des statuts p rennes L une des fonctions principales de ces structures d centralis es sera le suivi les groupes risques d ins curit alimentaire En effet si les autres donn es se recoupent avec les donn es nationales mais permettront tout de m me au SISAAR de mieux analyser ces donn es les donn es sur les groupes risques sont p
228. seront mises en discussion au CNSA et soumises sa d cision L un ou l autre des membres du CNSA ne devrait pas individuellement pouvoir influer sur le syst me d information Une transparence compl te des informations utilis es par le SISAAR et de leur traitement reste la garantie de l efficacit et de la p rennit du syst me 9 EXEMPLES D ADAPTATION DU SCH MA SISAAR DES CONTEXTES NATIONAUX SP CIFIQUES EXEMPLE DU MOZAMBIQUE Le Mozambique repr sente un cas int ressant d volution rapide d un pays pauvre sortant d une situation de crise vers un objectif de d veloppement durable Ces changements ont oblig les instances nationales rechercher la mise au point d un syst me d information sur la s curit alimentaire adapt cette situation particuli re Progressivement les objectifs de ce syst me doivent passer d un besoin d information visant cibler les aides d urgence une n cessit d appui la commercialisation des produits alimentaires et la recherche d une nouvelle politique de s curit alimentaire dans un contexte de d veloppement des march s Malgr le changement d objectif g n ral la pr vision des crises alimentaires ventuelles reste un domaine prioritaire particuli rement en vue de la fr quence des catastrophes naturelles dans ce pays inondations s cheresses etc Malheureusement la quantit et la qualit des informations disponibles dans les domaines de la s curit alimentair
229. sommets froids T lt 40 C voir d tails dans la Deuxi me partie Troisi me tape Chapitre 1 Normalised Difference Vegetation Index Indice de v g tation normalis par diff rence Voir note sur le satellite NOAA la page pr c dente 9 utilis es afin que tous les utilisateurs puissent disposer d une base de r f rence transparente et objective Ce syst me pluri institutionnel et pluridisciplinaire assure le recours une m thodologie de focalisation progressive pour le rassemblement des informations Cette approche permet d anticiper les zones risque de mauvaise production vivri re et d effectuer une surveillance de plus en plus fine pouvant aller jusqu des enqu tes par chantillon aupr s des populations concern es 3 1 2 Syst me d information sur les march s SIM On d signe par syst me d information sur les march s s un service g n ralement public qui se charge de collecter p riodiquement aupr s des march s de groupage ruraux des march s de gros et des march s de d tail toutes les informations n cessaires relatives aux cours et aux prix pratiqu s et ventuellement aux quantit s des denr es agricoles le plus couramment commercialis es afin de les porter r guli rement et en temps utile la connaissance des agriculteurs des n gociants des responsables de l administration des gouvernants et autres y compris les consommateurs en les diffusant par l interm d
230. son analyse sur des connaissances uniquement commerciales les produits alimentaires consomm s par les populations les plus d munies ne circulent pas forcement selon les normes des march s ou limiter le nombre de produits ceux dont le suivi est facile les c r ales par exemple Les produits d origine animale lait fromages ufs miel poisson etc et certains d origine v g tale dates racines et tubercules etc sont souvent largement sous estim s dans le minimum alimentaire soit parce qu ils sont le fruit de chasse ou cueillette p che incluse et donc souvent disponible en quantit al atoire soit parce l estimation de la production peut en tre difficile dates racines etc soit les deux Il ne faut pas oublier que c est sur cette d termination du minimum alimentaire qu est construit tout le syst me de suivi et que donc cette d termination doit tre faite le plus pr cis ment possible en concertation avec tous les acteurs des syst mes alimentaires si possible au niveau d centralis de la production de la commercialisation de la sant et des affaires sociales Rome octobre 1996 Il a consacr la d finition suivante de la s curit alimentaire La s curit alimentaire existe lorsque tous les tres humains ont tout moment un acc s physique et conomique une nourriture suffisante saine nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins nerg tiques et leurs pr f rence alimentaires
231. sources d approvisionnement et de l volution des revenus mais aussi de l adaptation de l homme aux nouvelles contraintes de la nature Il faut noter que le Sommet mondial de l alimentatior la insist non seulement sur l acc s un Te alimentaire pour tous mais sur l acc s une nourriture de qualit sufjisante saine et nutritive L innocuit des aliments est une caract ristique fondamentale de leur qualit Par innocuit des aliments on entend l absence ou la pr sence des niveaux acceptables et sans danger de contaminants d adult rants de toxines naturelles ou de toute autre substance susceptible de rendre l aliment nocif pour la sant de mani re aigu ou chronique La qualit d une denr e alimentaire peut tre consid r e comme une caract ristique complexe de cette denr e qui d termine sa valeur ou son acceptabilit pour le consommateur Outre l innocuit les attributs de la qualit incluent la valeur nutritionnelle les caract ristiques organoleptiques telles que l apparence la couleur la texture le go t et les propri t s fonctionnelles Le suivi de l innocuit des aliments est une responsabilit gouvernementale mais le suivi de la qualit peut tre prise en consid ration dans un SISAAR Dans la d termination des minima alimentaires de chaque groupe plus ou moins homog ne de population il aussi est primordial d avoir une approche analytique concr te et objective par exemple ne pas baser
232. sponibles Ainsi sur la base de l analyse du syst me de commercialisation il peut convenir Le texte de cette section est largement extrait du document Les services d information sur les march s Th orie et pratique FAO 1998 Un mode op ratoire d taill sur la mani re de collecter et d utiliser les informations afin d anticiper les tendances des march s de c r ales a t propos dans un manuel pr sent lors d un s minaire de travail SADC manant de deux projets FAO effectu s sur le terrain Helder amp Nyhoff 1994 51 au d but d avoir un SIM ne donnant que les cours pratiqu s dans les halles les plus importantes et d largir ensuite ces donn es aux prix pratiqu s dans les autres march s de gros et les march s de groupage La pr sence d un bailleur de fonds peut fausser cette perspective en proposant un SIM d mesur par rapport aux capacit s nationales Les b n ficiaires auront du mal refuser car il est tentant de profiter imm diatement et le plus possible d une aide qui risque de faire d faut l avenir si l on proc de par paliers 2 1 Structure institutionnelle du SIM Il faut avant tout analyser la capacit du pays faire fonctionner un SIM tant du point de vue technique que financier L organisation institutionnelle doit tre analys e de tr s pr s sans n gliger le potentiel repr sent par le secteur priv Selon les pays diverses possibilit s satisfaisantes de structures
233. ssance m me partielle des groupes vuln rables connaissance affin e par la suite e les informations disponibles dans les quatre domaines sp cifiques de la s curit alimentaire disponibilit stabilit acc s et utilisation biologique e les besoins d informations des utilisateurs e les supports souhait s pour la diffusion des informations e les produits d informations publier D autre part le SISAAR ne doit remplacer en aucun cas les pourvoyeurs de donn es primaires avec lesquels des accords sp cifiques seront par la suite tablis pour assurer la r gularit des informations fournies Le SISAAR est un instrument de synth se d analyse et de diffusion de certaines informations bien cibl es Il n est ni un syst me de collecte ni m me un syst me d analyse sectorielle Ainsi con ues la base de donn es et le Tableau de bord auront un contenu r pondant exactement aux exigences des produits d informations des d cideurs tous les niveaux tout en vitant l hyperthrophie La mise jour sera plus r guli re le traitement plus efficace les co ts beaucoup moins lev s et partant le syst me plus durable 78 2 3 Le montage pratique de la base de donn es et du Tableau de bord Le montage de la base de donn es et du Tableau de bord passe par les tapes suivantes Organisation des groupes de travail pluridisciplinaire GTP D termination dans chacun des groupes des indicateurs de pr vision et
234. st me Les membres donateurs doivent assurer l appui n cessaire aux pourvoyeurs d information du syst me D s les tapes de montage du syst me il faut que chacun soit conscient de sa place dans le syst me de la n cessit de sa pr sence et des possibilit s d volution du syst me en fonction tant de l volution des probl mes nationaux de s curit alimentaire que de l volution institutionnelle nationale 3 TABLISSEMENT DE PROTOCOLES D ACCORD AVEC LES FOURNISSEURS DE DONN ES Normalement il ne devrait pas tre n cessaire de formaliser les changes d information et la circulation des donn es dans des protocoles mais l exp rience prouve que si les contacts personnels sont indispensables pour obtenir les informations dans la p riode de montage du syst me dans une vision plus long terme il est souvent indispensable d tablir des protocoles d accord plus formels e Ces protocoles doivent tre clairs quels types de donn es doivent tre transmis avec quelle pr cision quelle date par quel moyen de transmission fax modem disquette etc sur quel programme informatique etc e Ils doivent aussi pr ciser le service ou les groupes de personnes responsables de cette transmission e Les protocoles devraient aussi indiquer la r troactivit du SISAAR au pourvoyeur fourniture r guli re des bulletins acc s la base de donn es du SISAAR possibilit de faire para tre des articles dans le bulletin etc
235. st souhaitable que leurs collaborateurs techniques prennent une part active dans les GTP ce qui leur garantit dans le syst me une place d observateur et l assistance financi re ou technique le cas ch ant Les principaux partenaires doivent bien entendu tre repr sent s au niveau d cisionnel l atelier national Un de ces repr sentants peut tre nomm repr sentant de la communaut des donateurs et prendre part la table d honneur de l atelier Il peut lui tre demand de faire un discours la c r monie d inauguration ou de cl ture pour pr senter l int r t des donateurs dans ce processus Des repr sentants des agences techniques Nations Unies agences de d veloppement banques internationales etc doivent aussi tre invit s participer aux c r monies d ouvertures et de cl ture mais galement aux d bats 5 1 5 Secteur priv Il est fondamental d assurer une repr sentation du secteur priv impliqu dans la s curit alimentaire nationale dans l atelier Bien entendu s il existe dans le pays des chambres d agriculture et de 96 commerce leurs responsables seront invit s participer activement l atelier Dans les cas o le secteur priv n est pas bien organis il faut tout de m me inviter les repr sentants des transporteurs de denr es alimentaires importateurs et exportateurs de denr es commer ants responsables de march s de gros et de d tails chefs d entrep
236. stion informatique 81 4 Proposition d organisation institutionnelle du suivi de la s curit alimentaire et de la gestion des urgences 4 1 Le Comit national de s curit alimentaire 89 4 2 Le secr tariat du CNSA 90 4 3 Les structures d centralis es de la s curit alimentaire 91 91 5 Validation des indicateurs ainsi que des types et des supports des informations 93 diffuser aux utilisateurs montage de l atelier national 5 1 Les participants 94 5 2 Les documents pr parer 96 5 3 L organisation pratique des d bats e Chapitre V Cinqui me tape Institutionnalisation du SISAAR 101 1 Organisation du Comit national et des Comit s provinciaux de s curit alimentaire 2 Organisation des groupes techniques pluridisciplinaires de suivi de la s curit alimentaire 103 3 Etablissement de protocoles d accords avec les fournisseurs de donn es 4 Montage progressif de la Base de donn es et du Tableau de bord 5 Logiciels informatiques et de pr sentation cartographique 5 1 Les syst mes d informations g ographiques 104 5 2 Les logiciels cartographiques utilisables 6 Organisation du secr tariat permanent du Comit national de s curit alimentaire 106 vi 7 Publication des bulletins missions de radio ou de t l vision flashs d information etc 8 Etablissement d un syst me de contr le r gulier et d am lioration du SISAAR par le Comit national de s curit ali
237. suivante titre d exemple L quipe nationale avait choisi de pr senter s par ment les indicateurs de disponibilit des produits alimentaires de base de stabilit des approvisionnements d acc s et d utilisation biologique Ce choix l avantage de bien pr ciser les domaines de la s curit alimentaires pour chacun et par la m me de ne rien oublier de primordial et permet d affecter chaque GTP la responsabilit compl te du montage et du suivi des sous bases Il convient toutefois de rappeler que cet exemple ne peut s appliquer sous cette forme qu au Tchad 80 SISAAR du Tchad Analyse logique du montage de la base de donn es Clignotants Stress hydrique de 10 15 jours suivant les p riodes et les cultures Proportion de r ensemencement Proportion de zones villages cantons etc non ensemenc es la date limite Rendements inf rieurs 25 de la normale Attaques acridiennes massives X individus par tel stade de d veloppement des ultures Forte pression aviaire par olonies de X individus Maladies de forte intensit d une ou des ultures X hectares infest s d g ts estim s tat des p turages Niveau des sources en Epid mies heptel frappant le Niveau des plans d eaux en fin de saison pluvieuse par rapport une ann e de pluviom trie normale Baisse de la superficie inond e des bassins hydrographiques Suivi pr visions Producti
238. sur s faute de fonds n cessaires 53 Le stockage des produits Un bon SIM devrait avoir une id e pr cise des syst mes de stockage disponibles tout au long de la fili re et de leur tat d utilisation Tous les stocks stockage familial la ferme stockage villageois sous forme de banques de c r ales par exemple les diff rents stocks commerciaux les stocks nationaux de s curit etc doivent tre analys s et il est n cessaire de mettre en place un syst me d valuation de la valeur de leur contenu Il faut aussi pour chaque type de stockage avoir une bonne estimation du taux de perte des produits stock s Les importations et les exportations Le SIM a besoin d accords pr cis avec les services des douanes les ports et les services officiels d autorisation des importations et des exportations des produits alimentaires de base pour valuer l tat g n ral de l approvisionnement national et les potentialit s d volution court ou moyen termes Dans certains pays 1l est possible d obtenir au niveau provincial une estimation de la circulation des produits alimentaires y compris les produits animaux du fait des contr les administratifs internes effectu s afin de percevoir une taxe de transport Le montage d un SIM doit en outre remplir les conditions suivantes e Les march s suivre la liste des produits les poids et mesures utilis s l valuation de la qualit des produits doivent tre d termin s av
239. syst me Au d but du lancement des syst mes la pr sence d un sp cialiste en informatique doit tre absolument limit e la formation du personnel au plan national utilisation des logiciels et gestion du syst me Le syst me ne peut fonctionner correctement que si le plus grand nombre possible de cadres interchangeables sont m me de le faire fonctionner Bien entendu il est n cessaire de pr voir des recyclages p riodiques et d tablir un contrat de maintenance du mat riel informatique des p riph riques et des logiciels avec les soci t s qui ont fourni le mat riel La constatationll des insuffisances qui g nent le traitement de donn es dans les services pourvoyeurs d information provenant de l analyse des services pourvoyeurs d informations doit permettre d laborer un programme de formation des cadres la gestion des donn es et notamment des gestionnaires de donn es des chefs de file des GTP et des cadres du SISAAR afin de ne pas entraver la libre circulation de l information L attention doit galement porter sur les services qui utilisent encore du mat riel obsol te ou des traitements manuels Voir Deuxi me partie Chapitre 25 89 Ces formations doivent permettre e d harmoniser les m canismes de traitement e de donner aux gestionnaires les outils de traitement e de donner les commandes essentielles de l environnement e de faciliter le transfert des donn es entre les services
240. t alimentaire cyclique ou intervenant en p riode de soudure Elle touche les petits agriculteurs qui ont suffisamment manger imm diatement apr s la r colte mais qui ont par exemple des difficult s attendre la r colte suivante e L ins curit alimentaire transitoire Elle concerne les habitants des zones urbaines qui d pendent de march s tr s instables et de producteurs agricoles tr s expos s aux catastrophes naturelles Dans les syst mes de suivi on consid re g n ralement que la pauvret part le seuil absolu correspondant aux besoins minimum n cessaires pour assurer la survie biologique est une situation relative et ne peut donc tre appr hend e que comme telle Les outils Les informations pertinentes et pr cises provenant de la saisie syst matique et p riodique de certains indicateurs socio conomiques ou autres en parall le avec les mesures propres d terminer l tat nutritionnel et de sant de la population permettent de comprendre l volution de la vuln rabilit et de d terminer les actions appropri es pour am liorer le bien tre des populations les plus d munies Le suivi des facteurs qui influent sur les situations de d nuement permet de r v ler un niveau de pauvret donn Ainsi d une famille l autre ou d un pays l autre et compte tenu des habitudes on peut consid rer qu un m me revenu rel ve ou non de la pauvret Syst me d information et de cart
241. t tre les suivantes e JI semble difficile au Mozambique d avoir actuellement un syst me int gr de suivi de la s curit alimentaire car chaque institution dans les grands domaines de la s curit alimentaire veut garder ses propres pr rogatives Cependant la n cessit de collaboration troite et d changes d information s exprime de plus en plus Elle existe en particulier dans des groupes de travail sp cifiques selon les diff rents besoins d information Il n y a donc pas de cellule SISAAR d analyse centrale si petite soit elle ni de Tableau de bord synth tique Mais il existe un Comit national de s curit alimentaire et de nutrition regroupant les repr sentants un haut niveau de tous les secteurs int ress s par la s curit alimentaire e Le syst me mozambicain peut tre d crit comme un r seau d informations provenant de diverses entit s dont les r sultats peuvent tre utilis s dans des buts diff rents Les sous groupes au nombre de six poursuivent chacun des objectifs particuliers pr vision des disponibilit s bon fonctionnement des march s ou du commerce suivi des groupes vuln rables analyse des politiques et analyse des contraintes et sont organis en groupes de travail pluridisciplinaires sous la coordination accept e par tous d une institution nationale chef de file un peu comme les GTP du SISAAR Par exemple le groupe de travail sur le suivi des groupes vuln rables est compos de
242. t mes de gestion et traitements de donn es SIM Pour la manipulation des informations si l on n utilise pas Agrimarket il est recommand d utiliser un logiciel commercial de banque de donn es relationnelle Access ou Paradox par exemple Ce genre de logiciel permet un acc s direct aux donn es assez rigidement contr l et autorise des routines pour la saisie des donn es avec dispositifs de v rification On peut aussi organiser ses fichiers pour permettre d extraire les donn es n cessaires automatiquement par produit par march ou par p riode de temps pour limiter les manipulations L utilisation d une banque de donn es demande toutefois un temps initial d organisation plus important et un personnel mieux pr par qu une simple feuille de calcul 57 En r sum le traitement des donn es est soumis au principe selon lequel la solution la plus simple et aussi souvent la meilleure Il faut viter tout prix que les informaticiens con oivent des syst mes qu eux seuls peuvent comprendre De plus les tudes de conception doivent pr voir la possibilit d une extension future du SIM mais il faut absolument viter toute complexit afin que les utilisateurs puissent s en servir facilement et r soudre d ventuels probl mes 2 4 Contraintes principales des SIM Les principales contraintes auxquelles se heurte le bon fonctionnement d un SIM sont les suivantes Co ts de l information Les budgets locaux de fonctionneme
243. t de collaboration entre le SISAAR et les structures coop rantes sur la base d accords fiables et une r troaction feedback des informations valorisantes les concernant e une diversification des sources d information services publics mais aussi pourvoyeurs priv s et associatifs e un int r t certain des pourvoyeurs d information pour le travail du SISAAR tant au niveau de leur participation comme pourvoyeurs qu en qualit de r cipiendaires des informations labor es au niveau du SISAAR La r gularit des flux d informations vers le SISAAR ne peut tre assur e que si les pourvoyeurs sont directement int ress s d une mani re ou d une autre au produit final e une relation efficace entre les Comit provinciaux de s curit alimentaire CPSA les pourvoyeurs d informations au niveau national services statistiques nationaux ONG projets etc qui doivent coordonner leurs efforts au sein des GTP et le SISAAR reposant sur une bonne circulation de la communication et un int r t r ciproque aux r sultats Pourvoyeurs d informations 85 3 2 La gestion informatique des donn es Toutes les informations re ues par les GTP et les Comit s provinciaux CPSA devront tre accompagn es d un proc s verbal des r unions de ces deux organes responsables de la synth se des donn es Les proc s verbaux et une copie des donn es jointes seront stock s par le documentaliste de SISAAR Les do
244. t des pr visions d volution de la s curit alimentaire court ou moyen terme en fonction d indicateurs complexes indirects ou d estimations Pour plus de d tails sur l organisation institutionnelle du SISAAR voir Deuxi me partie Chapitre 4 Point 4 Proposition d organisation institutionnelle L objectif d un tel syst me est double court terme il sert d instrument de pilotage de la s curit alimentaire et repr sente donc un instrument privil gi de pr vention des crises alimentaires A moyen et long terme il devrait tre un relais indispensable toute action de programmation et de planification en fournissant aux planificateurs les donn es et analyses n cessaires la prise en compte de la s curit alimentaire Il s agit surtout d un organe qui permet d tablir une concertation et de proposer dans le domaine de la s curit alimentaire des actions destin es tous mais en particulier aux groupes les plus vuln rables 17 Organisation d un SISAAR th orique CNSA Comit national de s curit alimentaire CPSA CPSA Comit provincial de Comit provincial de s curit alimentaire s curit alimentaire Secr tariat du CNSA SISAAR Syst me d information sur la s curit alimentaire et l alerte rapide Tableau de bord Pr visions clignotants Base de donn es de la s curit alimentaire Informations Informations provenant des acteurs provenant d autres de la soci t
245. t donc la connaissance des prix et quantit s sur les march s l volution des stocks le fonctionnement du syst me de transport etc c est dire la connaissance des m canismes qui permettent aux consommateurs d avoir acc s aux disponibilit s tout moment et en tout lieu La valeur globale des importations et des exportations est une donn e de la disponibilit des produits mais la date d entr e ou de sortie des produits dans le pays peut tre un indice de stabilit des approvisionnements 32 Le GTP de suivi de la commercialisation des produits de base est donc l entit responsable de la recherche et de l analyse des donn es disponibles sur la stabilit des approvisionnements des denr es de base L utilisation du SIM dans le SISAAR couvre donc tous les domaines de la commercialisation des produits alimentaires de base mais il englobe aussi des informations de transport de stockage et de transformation de ces produits tout au long de la fili re de la production ou de l importation l approvisionnement final des m nages C est surtout pour cela que l analyse des fili res pr vue dans l analyse de base des SISAAR Deuxi me Partie Premi re Etape Point 4 doit tre effectu e avec beaucoup de soin 3 INFORMATIONS SUR LES CONTRAINTES CONCERNANT L ACC S DE TOUS AUX APPROVISIONNEMENTS L analyse de l acc s de tous des approvisionnements ad quats en quantit et en qualit requiert des connaissanc
246. ter la m thodologie SISAAR en invitant les repr sentants des minist res concern s des ONG des associations et du secteur priv int ress s par la s curit alimentaire et demander chacun quel serait le GTP auquel il souhaiterait participer Bien entendu ce groupe initial dont la premi re t che sera de faire l inventaire des informations disponibles dans son domaine cooptera progressivement d autres membres et des adaptations seront s rement n cessaires par la suite dans sa composition et son mode de fonctionnement jusqu que le groupe trouve son quilibre entre les repr sentants des minist res des ONG et du secteur priv entre les diff rentes sp cialisations int ress es entre les ges et les responsabilit s des participants etc Une fois unanimement accept e la composition et le mode de fonctionnement de chaque GTP pourront faire l objet d un texte officiel D s le d but il faut qu il soit clair pour tous que les GTP sont des structures de concertation indispensables au fonctionnement du SISAAR et qu ils doivent s adapter et voluer en fonction du d veloppement du montage ou du fonctionnement de la base de donn es et du Tableau de bord des moyens techniques du SISAAR de la fr quence des bulletins et des autres flashs d information pr parer etc Les GTP doivent fonctionner comme des comit s techniques sp cialis s dans les domaines principaux de la s curit alimentaire et avoir un r le central da
247. terres cultivables Vente des terres cultivables Migration etc Deuxi me partie Chapitre I Deuxi me partie Chapitre I 62 Les indicateurs directs ou indirects correspondant ces strat gies devront tre trouv s par le GTP SGR en fonction des donn es d j disponibles dans les syst mes statistiques existants ou aupr s d institutions d ONG ou de projets Le suivi de l apparition de ces comportements indicateurs indirects ponctuels ou batteries d indicateurs indirects peut fournir de bons indicateurs d alerte d une crise alimentaire probable S ils ne sont en g n ral pas tr s co teux suivre ces indicateurs n cessitent quand m me une bonne analyse pr alable pour tre parfaitement adapt s aux populations vis es Ils doivent aussi tre le fruit d une coop ration efficace des acteurs agissant dans les zones risques car ils fonctionnent souvent plus comme des clignotants que comme des donn es r guli res de suivi Il faut aussi noter que ces indicateurs indirects devront tre modifi s en fonction de l adaptation par les populations elle m me de leurs strat gies mais aussi de l volution des moyens de suivi tant au niveau de la connaissance des donn es suivre que des moyens d appr hension de ces ph nom nes ou de transmission des donn es Il est donc n cessaire que les responsables du GTP examinent r guli rement la pertinence de ces indicateurs pour chaque population concern e et les adapt
248. tinuit dans l application des m thodologies et proc dures de collecte et analyse des donn es forte mobilit du personnel des services nationaux ce qui r duit l efficacit des activit s de formation 3 3 Evolutions r centes du contexte socio conomique L urbanisation rapide et l int gration progressive des pays en voie de d veloppement dans l conomie mondiale sont les deux facteurs principaux de l volution des syst mes d information sur la s curit alimentaire et d alerte rapide 15 Ce contexte est responsable des changements suivants dans le domaine qui nous int resse diminution des interventions directes de l Etat mais n cessit accrue de suivre et de contr ler l volution de la situation acc l ration des changes de produits de toutes sortes migration rurale acc l r e tendance des syst mes agraires privil gier les cultures de rentes au d triment de cultures vivri res changement des habitudes d mographiques alimentaires sociales individualisme conomiques mon tarisation et augmentation de l exclusion la vuln rabilit a souvent tendance devenir structurelle 4 LA GESTION DE LA CRISE Le syst me d information pour la s curit alimentaire et l alerte rapide peut aussi servir d instrument privil gi dans la gestion des crises alimentaires bien que son objectif principal soit surtout de pr venir les crises et de permettre d viter des r percussions d sastreuse
249. tion du nombre des mal nourris de moiti d ici 2015 Le SICIAV insiste donc sur la cartographie de l volution de ces ph nom nes Il a donc t demand la FAO d tudier avec les autres membres impliqu s dans ce travail FIDA UNICEF HCR GTZ PNUD USAID etc de d velopper des m canismes simples pour que cett cartographie puisse tre effective et surtout permette une comparaison au niveau mondial Le SMIAR poss de d j un syst me de logiciels efficaces et d veloppe actuellement un syst me de cartes en ligne pour la diffusion des informations sur Internet Le Centre mondial d information agricole WAICENT de la FAO a mis au point un Syst me de cartographie des principaux indicateurs SCPI KIMS qui a t con u aux fins du partage des donn es de cartographie des principaux indicateurs et de recherche documentaire Le SCPI est un instrument destin aux partenaires nationaux et internationaux du SICIAV pour la pr sentation et la cartographie des principaux indicateurs de l ins curit alimentaire et de la vuln rabilit Il permet l affichage et la diffusion de cartes de graphiques de tableurs de m tadonn es et de liens entre les indicateurs d ins curit alimentaire la YHIRETAPENISS et d autres donn es pouvant pr senter un int r t pour la s curit alimentaire des populations Le VAM comme le FIEWS dispose aussi d un logiciel sp cifique avec lesquels les logiciels utilis s par les SISAAR devr
250. tiques des rendements s ries historiques etc et condition que soit ex cut un travail de validation des informations Par ailleurs certaines institutions effectuent les mesures de terrain n cessaires au calibrage des mod les d analyse utilis s voir plus loin les m thodes utilis es Elles sont en effet indispensables au bon fonctionnement des mod les de simulation et pour les tests effectu s dans diff rentes conditions d application L utilisation des images satellitaires NOAA est aussi un outil int ressant l chelle r gionale ou m me nationale mais vu la taille moyenne des exploitations et la variabilit de leur distribution sur le territoire le calibrage des valeurs de NDVI reste un proc d lourd qui demande plusieurs ann es de v rification Le traitement des images Meteosat semble plus facile mais m me dans ce cas des tests soigneux sont n cessaires Les institutions Du point de vue institutionnel les syst mes de suivi de la production agricole et de pr vision des r coltes sont le plus souvent tablis en deux phases e tablissement d une structure op rationnelle de suivi e affinement progressif du syst me qui devient progressivement un syst me de pr vision Les syst mes sont g n ralement bas s aupr s du Minist re de l agriculture et aupr s des services de la m t orologie nationale Dans le premier cas le travail est effectu sur la base de relev s des agents de district
251. tiser plus t t que pr vu Les SISAAR seront alors directement reli s ce site e Le SMIAR l a d j un site Internet ou les informations sur l alerte de diff rents pays sont disponibles e Une diffusion massive d informations par t l copies pourrait aussi tre envisag e D j dans les pays ou le t l phone est pr sent partout des Comit s provinciaux ont t reli s par t l copieurs ou modem avec le centre SISAAR et le m me chemin est utilis en sens inverse pour la diffusion des informations synth tiques du SISAAR ou les informations administratives internes Dans ce d dale de moyens le secr tariat du CNSA doit se poser clairement les questions suivantes e Quels sont les supports de diffusions les plus appropri s et pourquoi e Doit on utiliser des moyens de diffusion de masse e Quel public veut on atteindre par chacun de ses supports e Quel sera le meilleur format e Le meilleur langage e Comment combiner les supports modernes et traditionnels pour se mettre en contact avec tous les clients que l on souhaite toucher etc Il ne faut pas non plus oublier que si ces questions ont t pos es et provisoirement r solues au moment de l atelier national de validation du SISAAR le probl me devra tre repos et repos r guli rement au secr tariat du CNSA afin de permettre au syst me de constamment s adapter pour r pondre de plus pr s aux besoins Voir Troisi me partie Chapitre 4 Voir Troisi
252. ts e La transmission et le traitement de ces donn es Jadis les transmissions se faisaient presque uniquement travers la radio d Etat Des moyens plus modernes de communications sont aujourd hui utilis s t l phone t l copie modems informatiques et courriers lectroniques e La diffusion des prix et parfois des quantit s et qualit s disponibles La diffusion quotidienne des informations devrait tre de r gle Malheureusement la majorit des pays ne dispose pas des moyens n cessaires m me au niveau r gional Parmi les moyens de diffusion importants on peut citer la radio en langue locale l affichage s il est effectu pr s des march s tenu jour et de lecture facile ainsi que les journaux D finition FAO Voir document Les services d information sur les march s Th orie et pratique Les institutions Les SIM d pendent des services statistiques qui rel vent selon les pays de divers Minist res commerce agriculture etc Dans certains pays un Institut national des statistiques g n ralement rattach au Minist re du plan est charg du SIM Dans d autres les divers minist res dans leurs domaines respectifs par exemple le Minist re de l agriculture pour les produits agricoles et alimentaires y compris les intrants agricoles peuvent avoir la responsabilit directe de la collecte et du traitement des donn es Les responsables de la collecte des donn es sur les march s alimentair
253. upes d aliments e les d penses alimentaires des m nages e l autoconsommation e le nombre de repas par jour e la dur e pr visionnelle des stocks alimentaires des m nages surtout pour les m nages en autoconsommation Dans ce domaine les indicateurs qui semblent refl ter le mieux la consommation nerg tique des m nages aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural sont ceux des d penses ou ressources totales per capita le ratio de d pendance familiale et le nombre d aliments de base utilis s etc 3 2 2 Suivi de l acc s physique aux approvisionnements Le suivi des probl mes sp cifiques de l acc s physique de ces populations l alimentation est li comme on l a vu plus haut des crit res tels que e loignement des lieux de distribution alimentaire les march s par exemple e les types de produits disponibles dans les march s de proximit en fonction des produits alimentaires de consommation prioritaire des populations du quartier inad quation de la disponibilit aux besoins e les co ts des transports urbains pour aller faire les courses dans un magasin meilleur march ou mieux adapt aux besoins e les probl mes des individus ayant des contraintes sp cifiques personnelles d acc s physique comme pour les handicap s ou l acheteur qui doit amener ses enfants avec lui pour faire ses courses etc 61 e etc Le GTP devra donc prendre le temps d analyser ces crit res de mani re sp ci
254. ur l tat nutritionnel puis de les adapter le cas ch ant Ce travail sur le suivi nutritionnel devrait d j avoir t r alis lorsqu un SAN fonctionne dans un pays s il ne l est pas un GTP SAN s acquittera de cette t che en priorit Les donn es concernant la malnutrition au niveau des m nages sont g n ralement class es en deux cat gories les indicateurs causaux et les indicateurs d tat e Les indicateurs causaux refl tent le degr de vuln rabilit l ins curit alimentaire On distingue deux grandes cat gories e Les indicateurs refl tant les quantit s et vari t s d aliments disponibles au niveau des m nages e Les indicateurs refl tant l acc s aux aliments li s souvent la pauvret et aux strat gies d adaptation des m nages et qui devraient tre disponible dans le GTP de suivi des groupes risques voir plus haut les informations sur ce GTP e Les indicateurs d tat utilisent les mesures anthropom triques pour appr cier la croissance des enfants et valuer ainsi leur tat nutritionnel poids ge taille ge poids taille faible poids la naissance ainsi que les taux de morbidit et de mortalit Ces donn es changent relativement lentement et ont l avantage de refl ter avec une seule mesure statique oppos e dynamique les conditions pass es de l alimentation des populations Par ce fait m me elles ne permettent pas de rendre compte de l volution court terme
255. ut prix que les participants aient faim ou soif et soient oblig s d aller chercher leur nourriture l ext rieur tendant ainsi se disperser 5 les co ts des c r monies d ouverture et de cl ture y compris parfois un ap ritif d ouverture et un lunch ou repas final les co ts de pr paration et reproduction des documents le secr tariat les frais annexes t l phones papier feutres etc 5 3 5 Organisation et suivi des s ances En g n ral les participants l atelier nomment un pr sident e g n ral de l atelier et des pr sidents particuliers pour chaque s ance qui d signent leur tour un secr taire de s ance charg de faire le compte rendu et un rapporteur si n cessaire L atelier doit commencer par une c r monie d ouverture dont le protocole d pend des habitudes du pays Il doit comporter au d but des s ances pl ni res de pr sentation des documents et du contexte de s curit alimentaire un jour ou un jour et demi puis continuer par des groupes de travail dont les th mes et les participants devront tre pr alablement d termin s en pl ni re Chaque groupe de travail nomme son pr sident son secr taire et son rapporteur Comme d j mentionn tous les comptes rendus de s ances pl ni res ou groupes de travail doivent tre remis la fin des tapes par les rapporteurs au secr tariat dactylographi s imm diatement reprographi s et distribu s tous les participant
256. utions concr tes appropri es la situation locale nous a permis d adapter progressivement des concepts th oriques et d avoir une vision compl te claire et r aliste du suivi de la s curit alimentaire Ce manuel a t r dig la FAO mais les centaines de cadres nationaux principalement dans les secteurs de l agriculture de l levage de la p che de l conomie et de la sociologie du d veloppement de la sant et de la nutrition qui ont collabor cette analyse doivent consid rer cet ouvrage comme le leur iv TABLE DES MATIERES Pie AVANT PROPOS ili Premi re partie Principes et concepts 1 Introduction 1 1 1 Historique des syst mes d information sur la s curit alimentaire 1 1 3 Int r t technique de la m thodologie pr sent e l 4 D finition de la s curit alimentaire 3 Les syst mes existants de suivi de la s curit alimentaire 7 51 Desoription des syst mes KA 7 3 2 Les contraintes de ces syst mes Deuxi me Partie tapes de la d termination et de la mise en place d un SISAAR Vue d ensemble e Chapitre I Premi re tape Analyse de base de la s curit alimentaire 4 Analyse des fili res vivri res de base et connaissance des acteurs principaux AJU Chapitre II Deuxi me tape Analyse syst matique des informations disponibles 3 1 3 Informations sur LE contraintes concernant l acc s de tous aux x approvisionnements BE A 34
257. uviom trie annuel et bulletin DEPA Statistiques tr s peu fiables Pas de publication RES Prix c r ales Hebdomadaire mensuel annuel DO G Diarrh e go tre tuberculose avitaminose dysenterie Pluviom trie Prix sur c r ales hydrologie NDVI DSEED DSIS SAP Rapport bulletin Mensuel Disquette et rapport SECADEV OXFAM Superficies productions prix Mensuelle ou des denr es utilisation mat riel demande du SISAAR agricole et gomme arabique Mensuelle selon Suivi stocks c r aliers prix financement denr es alimentaires la Disquettes Rapports p riodiques CCI DPASA Enqu tes nutritionnelles ACCRA Stocks produits c r aliers prix Mensuelle ne publie des c r ales plus faute de financement Traitement de donn es Existence de base de donn es traitement des donn es 486 Dbase 4 SPSS Un technicien pour tableaux de sortie Pentium utilis Excel et Word pour les rapports Oui en Dbase Contraintes pour le traitement de donn es Manque de connaissance de SPSS et ACCESS A Office 97 l ordinateur a a informatique Manque de recyclage de leur gestionnaire de donn es IBM 386 EXCEL Chef de service Pas de base de donn es Ordinateur en panne Manque de formation 1 seul ordinateur Rapport 486 pour tout le monde 486 Pluie Un gestionnaire Climbase sur Oui pluie ss en climbase et Manque de mat riel et de form
258. uvret et des prix au d tail permettent des analyses de tendances moyen ou long terme mais sont g n ralement peu utiles pour la pr vision court terme et le pilotage vue En g n ral on utilise comme pour les pr visions nutritionnelles voir ci dessous des batteries d indicateurs indirects portant sur les pr visions court terme de l volution de la pauvret et de l acc s physique aux aliments Les sociologues d terminent et suivent les strat gies utilis es par les individus ou les groupes vuln rables en cas de crise pr visible court terme stockage excessif de produits co te que co te vente d objet de premi re n cessit recherche syst matique de travail ext rieur etc Souvent les batteries d indicateurs portant sur les pr visions court terme de la pauvret et de la nutrition acc s et utilisation biologique se confondent car l aggravation rapide de la pauvret entra ne presque automatiquement l aggravation de l tat nutritionnel du groupe ou de la famille touch s On sait que les jeunes gens des familles pauvres ont tendance migrer vers les villes d s qu ils pr voient un manque gagner Ainsi des ph nom nes d immigration non justifi s sont probablement un indice de probl mes court terme De m me la pr sence importante sur les march s de mat riel de premi re n cessit usag vendu par des familles vuln rables indique qu elles mon tisent leurs derni res ressourc
259. vatisations ont par la suite fortement modifi les conomies des pays en d veloppement et leur pilotage les r percussions sur la s curit alimentaire ont t importantes Les donateurs ont d cid d associer des politiques d intervention cibl es leur aide conomique afin d viter des crises alimentaires ou sociales trop importantes On a donc pris conscience de la n cessit de mieux suivre les probl mes d acc s aux aliments de base pauvret et de disposer de donn es sp cifiques permettant d organiser l aide sociale La diminution des exc dents c r aliers mondiaux et certaines exp riences n gatives de distribution massive ont conduit les responsables internationaux r duire l aide et s interroger sur l usage de l aide alimentaire qui lorsqu elle est mal adapt e ou mal g r e peut nuire la s curit alimentaire Les syst mes d information existants se sont alors surtout recentr s vers un meilleur ciblage et sur le suivi de la distribution de ces aides Le d veloppement de l utilisation des images satellitaires apparut comme une solution pour l estimation de la masse v g tale de chaque pays particuli rement pour les cultures annuelles s ches Ainsi les grands donateurs ont pu disposer d informations globales sur ces productions au niveau mondial La mondialisation du commerce est maintenant li e l explosion des syst mes modernes de communications Internet t l copies t l phone
260. vention d une crise alimentaire e Les missions de radio souvent de radio rurale ou parfois de t l vision sont utilis es surtout comme support aux suivis des informations sur les march s car elles peuvent tre d terminantes pour les commer ants et les producteurs Malheureusement ce genre de support co te d ordinaire cher et il est n cessaire de bien pr parer les missions qui doivent tre tr s claires sans trace d quivoque tr s courtes et des plages horaires qui conviennent aux clients e Les encarts dans la presse locale en langues nationales ou locales sont souvent tr s utiles ils touchent beaucoup plus de lecteurs que le bulletin mensuel tr s sp cialis et les missions radio g n ralement tr s cibl es 108 Il existe cependant bien d autres moyens utilis s par les SISAAR e L affichage des informations en langues locales soutenu par un dessin tr s clair et compr hensible par tous avec si possible peu de texte crit reste un moyen important de diffusion au niveau local e Le courrier lectronique ou les sites Internet peuvent aussi tre utilis s comme support pour des clients cibl s e Le SICIA VE l ambition de faire appara tre dans son site Internet les cartes de vuln rabilit qui devraient tre dit es dans les pays L adaptation des SISAAR ces supports se fera s rement de mani re diff rente selon les pays Il reste que cette ambition tr s louable devrait se concr
261. vices pourvoyeurs d informations A ce stade se pose la question de la r alisation d un montage informatique simple et de l int r t d tablir ou non un r seau entre les ordinateurs centraux ou m me avec les d l gations provinciales Il faudra galement s interroger sur l utilisation ventuelle des modems ou d autres moyens de transmission des informations fax radio disquettes transmissions satellitaires etc Deuxi me partie Chapitre IV Montage du SISAAR Deuxi me partie Chapitre I Point 5 Analyse de base Chapitre 5 36 Exemples de r sultats d analyse syst matique de la circulation des donn es n cessaires au SIM du Cameroun SIM Syst me d information sur les march s Chambres de commerce Minist re du commerce et d agriculture en restructuration Minist re de la recherche Minist re des finances scientifique et technique CRPB IRAD Douanes DSCN Direction des statistiques Institut de la recherche agricole pour le d v Chiffres d importations et exportations et de la comptabilit nationale prix la consommation changes avec le Nig ria import export Centre r gional des bananes plantains Prix et quantit s de bananes sur les Programme fruits quantit prix et flux en volume et valeur march s du sud ouest et littoral Minist re des transports ONG nationales ONPC CNCC Office national des ports du Camerou
262. volet concernant le suivi de l alimentation et de la nutrition des populations Les enqu tes indicateurs multiples men es par l UNICEF dans plusieurs pays en d veloppement incorporent souvent un volet alimentaire C est aussi le cas des enqu tes budget consommation qui int grent un volet nutrition permettant de comparer les donn es de type socio conomiques et agricoles avec les donn es anthropom triques des enfants et des adultes Ces enqu tes devraient tre r p t es intervalles r guliers e Les tudes et les recherches sp cifiques sur la sant et le bien tre des populations Elles constituent des sources d information tr s riches dans de nombreux pays mais elles sont souvent sous exploit es e Les syst mes de suivi communautaire Ils rel vent parfois d importants programmes ou projets de d veloppement Les donn es sont g n ralement collect es et trait es plusieurs fois par an par les agents de sant e Les bases de donn es internationales Les bilans alimentaires de la FAO et le Global Database on Child Growth de l OMS sont aussi utilis s Elles sont labor s partir des sources statistiques des pays dont les informations sont en g n ral recalcul es et labor es sous forme d indicateurs compos s Ces bases de donn es internationales pr sentent l avantage d tre mises jour p riodiquement A nsi dans les pays qui ne disposent pas de syst me plus pr cis elles permettent de
263. y in national food 1996 publications of Snijders J Q Rijks security warning systems A M Mazzanti two diskettes J U Hielkema Operational use of environmental satellite remote sensing ES remote censing F Snijders and satellite comunications technology for global food security and locust control by FAO the ARTEMIS amp DIANA systems paper N 4 data doc diskette A guide to data and software sources for ee CeSIA Italy M Brindi climatology Volet prevision des r coltes pour le SNAR au Cameroun meridional Rapport de mission r coltes SISAAR Tchad Rapport de mission FAO AGLS D Sims P Diemer ECOTROP the adaptability level of the FAO cs U Woods schra environemental requirements data base doc two diskettes F L Snidjers The FAO Artemis Programme for operational production 1992 and calibration of satellite based rainfall estimates over Africa Paper presented at the International Workshop on rainfall estimation by satellite Niger april 1992 conventions FAO agrometeo H Velthuizen Crop production system zones of the IGADD subregion ERA paper N 10 L Verelst one AO sized map and one diskette P Santacroce Suivi de la commercialisation des produits alimentaires de base Auteur Ref FAO Bulletin Andrew W Shepherd Les services d information sur les march s th orie et des services pratique agricoles N 125 FAO Bulletin La commercialisation des produits horticoles Manuel de des services r f rence
264. yse de fili re 1993 utilisation de l analyse de fili re pour l analyse conomique Le des politiques F FAO TMAP 36 Analyse de fili re application l analyse d une fili re 1993 d exportation World agriculture toward 2010 1995 Document Rapport sur l tat d avancement de l identification des CFS 99 inf 6 groupes vuln rables FAO CFS Document CFS 98 4 Rapport sur l laboration des syst mes nationaux 1998 d information et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la vulnerabilit SICIAV FAO CES Document CFS 98 5 Directives relatives aux syst mes nationaux d information 1998 et de cartographie sur l ins curit alimentaire et la RE vuln rabilit SICIAV G n ralit s et principes humaines N 27 D termination des groupes risques en mati re de s curit SNAR A Hakoua alimentaire en zone urbaine au Cameroun F AO AO AO FAO G Blau m Ezekiel L aide alimentaire au service du d veloppement 1985 B R Sen AO p AO Doc Participation Participation et risques d exclusion r flexions partir de populaire N 9 quelques exemples sah liens Louvain J Serneels Solagral Dossiers Vers un monde sans faim Les enjeux de la s curit 1996 P dagogiques alimentaire 14 fiches pour comprendre anticiper d battre Plan te FAO OMS Document du SMA Sommet mondial de l alimentation D claration de Rome 1996 ON sur la s curit alimentaire mondiale et Plan d action du La SMA FAO OMS Document

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