Des produits et services pour le continent africain
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1. Les projets ENDELEO ENDELEO OPS MORECA WWW WWW2 et POPSATER ont t financ s par le programme national de recherche en Observation de la Terre Stereo II de la Politique scientifique f d rale belge BELSPO Plus d infos eoedu belspo be gt Coin des profs eo belspo be gt Directory gt Projects DES OUTILS POUR L AFRIQUE Pr server les cosyst mes fragiles lutter contre la d forestation pr venir les invasions de criquets doter la s curit alimentaire de syst mes d alerte ou encore recenser les populations l imagerie satellitaire permet aux chercheurs de d velopper des applications op rationnelles qui r pondent aux priorit s exprim es par leurs partenaires africains l entr e du 3 mill naire les dirigeants des tats de la plan te ont approuv un plan d action global pour tenter d radiquer la pauvret dans le monde les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Ils se sont engag s mobiliser leurs efforts pour am liorer les conditions de vie des populations les plus vuln rables et r pondre leurs besoins en termes de s curit alimen taire de sant d ducation et de pr servation de l environnement Les grandes institutions des Nations Unies et les organisations non gouver nementales ont quant elles pour r le de relayer les demandes locales de soutien et de dynamiser la coop ration internationale dans des domaines sp cifiques comme l alimentation et lagr2. chelle continentale DEUXI ME PHASE SURVEILLER LES FORETS ET LES CULTURES Dans la deuxi me phase du projet WWW2 le service Surveillance des for ts tropicales mon diales a t initi en r ponse une demande du Centre de surveillance de la conservation de la nature mis en place par le Programme des Nations Unies pour l environnement UNEP WCMC Pour am liorer les syst mes d alerte le service consiste d tecter de fa on automatique et l chelle de la plan te les changements au sein des for ts tropicales notamment les zones d bois es les feux les variations de niveau des tendues d eau d bordements et ass chements ou encore la r g n ration de la v g tation Le produit est bas sur des s ries d images saison ni res de basse et moyenne r solution provenant de plusieurs capteurs La performance d un tel service d pend en effet de la fr quence d acqui sition d images de qualit et sans nuages En zone tropicale la couverture nuageuse est bien entendu un frein l obtention de s ries utilisa bles En contrepartie la for t tropicale tant un environnement pr sentant un faible niveau de saisonnalit les acquisitions peuvent tre plus espac es Le service Ph nologie des cultures a galement t d velopp en partenariat troit avec une instance de la FAO le Syst me mondial d Information et d Alerte rapide sur l alimen tation et l agriculture
3. SMIAR D di la s curit alimentaire le SMIAR a pour mission de surveiller en continu l offre et la demande mondiales de produits agricoles et d assurer l alerte pr coce des crises alimentaires suscep tibles d affecter certains pays Ce service permet de surveiller la variabilit interannuelle des cultures agricoles l chelle r gionale ou nationale Leurs param tres ph nologiques c est dire l observation de leurs phases saisonni res de d veloppement sont de premi re importance pour caract riser les zones agro cologiques Ce type d information on Easy Verne Eyshsen West Sudan Spatial Acc NDVI value BE 2 50 EM 1 40 E 57 E 2 70 E Non agricultural Mask kased on Alricoser Geographic Coordinate System GCS Sphere N Projection Sinusoidal Catumc C_Sphere Angular Unit Degree Km 0 5001 000 2 000 Hamrat Esh Sheikh Produit ph nologique prototype illustrant les valeurs de NDVI accumul es pour une p riode donn e dans une r gion de l ouest du Soudan Ces donn es cartographiques sont compl t es par des statistiques comparatives sous forme de graphe Prototype Product ly averaged metrics Aug2009 Dek23 Serif On DES OUTILS POUR L AFRIQUE Worki Wide Watch Project Phenology Product Development Phase Accumulated NDVI qq i 4h HU 3 13 l 4 de E El Ganeina Falla auth Wed i Le As
4. tes de terrain Il a t initi par un partenariat entre trois entit s belges regroupant leurs expertises compl mentaires une soci t priv e sp cialis e en produits d information g ographique une unit de recherche de l Universit libre de Bruxelles et un bureau d tude ax sur la collecte de terrain et l analyse de donn es socio d mo graphiques Extraction automatique du b ti sur une image satellitaire tr s haute r solution QuickBird Image satellitaire Carte de l occupation du sol B timents Sol nu V g tation Image QuickBird 60 cm de r solution d un quartier de Lubumbashi La tr s haute r solution des images QuickBird Go centim tres permet de distinguer les habita tions et donc de les compter manuellement ou de mani re automatique si le contraste est lev Pour estimer la population une approche directe peut donc tre appliqu e en multipliant le nombre d habitations par le nombre moyen d occupants cette derni re information tant extraite d une s rie d enqu tes de terrain Lubumbashi en R publique d mocratique du Congo a t s lec tionn e comme zone test de milieu urbain car un recensement y tait disponible L approche directe a mis en vidence des r sultats diff rents entre le centre ville et la p riph rie o les chiffres de population obtenus taient nettement plus proches de la r alit Deux facteurs expliquent cette dispari
5. 5 haute r solution 5 m tres moins ch res Ces derni res ne permettent pas d identifier chaque habitation mais bien d estimer la surface b tie Si les hameaux les plus petits ne sont pas toujours d tect s pour les villages de taille moyenne la m thode zonale s est av r e efficace car la densit d occupants par habitation y est relativement stable la suite de POPSATER de nouvelles collabora tions entre l quipe de d mographes et la soci t de t l d tection ont vu le jour et ont permis de remporter plusieurs appels d offre concernant des estimations de population
6. ajuste pr cis ment aux attentes exprim es par les utilisateurs finaux Dans ce cadre l objectif g n ral des projets WWW et WWW2 est de proposer des services op rationnels globaux certaines communaut s sp cifiques d utilisateurs et ce en tant que contribution belge l un des six domaines d application d finis par le programme Copernicus savoir la surveillance des terri toires et des sols Les phases de conception et de production de ces nouveaux services sont compl tement li es l Unit de G omatique de l Universit catholique de Louvain prenant en charge le d veloppement scientifique tandis que le VITO impl mente les processus dans des cha nes de traitement op rationnelles Trois services globaux de surveillance continue en temps quasi r el et l chelle continentale ont ainsi t propos s Criquet p lerin Ph nologie des cultures et Surveillance des for ts tropicales mondiales Ils sont d velopp s en interaction troite avec leurs utilisateurs futurs et privil gient une approche multi capteurs de fa on g n rer des applications qui puissent b n ficier de la source d information disponible la plus adapt e LE CRIQUET P LERIN UN FL AU MILL NAIRE Le service Criquet p lerin r pond une demande du Centre d Intervention Antiacridien d Urgence ECLO mis en place par la FAO l Organisation des Nations Unies pour lali mentation et l agriculture afi
7. avec un bilan loquent 26 pays affect s 6 5 millions d hec tares d vast s 13 millions d hectares trait s avec des pesticides et des pertes de r coltes estim es quelque 2 5 milliards de dollars 2 3 4 5 6 7 8 Carte dynamique de la v g tation le 1 09 2008 en haut et le 21 03 2009 en bas Les couleurs repr sentent le nombre de p riodes de 10 jours durant lesquelles la zone a t recouverte de v g tation DES OUTILS POUR L AFRIQUE DES CARTES DYNAMIQUES DE L HABITAT DU CRIQUET PELERIN Le projet WWW a produit des outils permettant d am liorer la surveillance de la v g tation et des conditions d humidit dans les zones arides et semi arides qui constituent l habitat naturel du criquet p lerin lors de ses p riodes calmes de r mission Il s agit de renforcer l action des quipes locales de contr le pour emp cher la r surgence des criquets et la formation de grands essaims En effet lorsque les pr cipi tations augmentent et que la v g tation cro t les criquets p lerins peuvent se multiplier tr s rapidement et leur densit peut atteindre des seuils mena ants Pour optimiser les syst mes d alerte pr coce l quipe du projet a d velopp une nouvelle m thode d analyse d images multispectrales et multitemporelles pour la d tection automatique et presque en temps r el de la v g tation dans les zones arides et semi arides Les images utilis es sont des s ri
8. d ligibilit des parcelles diff rentes m thodes de classification appliqu es aux images SPOT haute r solution 20 m tres ont t compar es L tude a d montr que dans une situation de paysages montagneux frag ment s comme c est le cas dans l est de la RDC une m thode traditionnelle de classification par pixels et non par objets donne des r sultats tr s satisfaisants Elle pr sente en outre l avantage d tre compatible avec le logiciel d j utilis l antenne locale du WWF Goma ainsi qu au si ge central de la r gion Les cartes produites permettent de calculer les surfaces occup es par le couvert forestier pour chaque parcelle tout en tenant compte des erreurs de classification et de positionnement La carte d EF d ligibilit ainsi obtenue a permis l antenne WWF de Goma de fournir les preuves n cessaires l octroi des financements pour les plantations EcoMakala La m thode d velopp e ayant prouv son utilit elle pourra tre reproduite pour tayer des demandes de fonds pour d autres r gions avec des crit res d ligibilit diff rents i A uia a Un second volet du projet MORECA a tudi comment suivre l volution des parcelles reboi s es dans un contexte g ographique et social difficile Les parcelles sont en effet de taille r duite et d acc s malais en raison d un r seau routier peu d velopp et de l ins curit r cur rente P
9. quement jamais utilis de donn es satellitaires comparant les situations une p riode donn e sont aujourd hui sensibilis es aux possibilit s de l ann e pour plusieurs ann es cons cutives offertes par la t l d tection et dot es d un outil pr cieux en mati re de surveillance environne Par ailleurs pour avoir une vision plus concr te mentale et de support la d cision Ces produits des modifications subies par les cosyst mes ont d montr leur utilit au quotidien dans la des images Landsat ASTER et SPOT HRVIR mise en uvre et l valuation des processus de de plus haute r solution ont t utilis es pour pr servation L UNEP souhaite d s lors exporter cartographier les changements d occupation du le concept vers d autres pays d Afrique de l Est sol et certains types de d gradation comme l Ouganda l thiopie ou la Tanzanie Gr ce au projet des outils internet qui permettent en seulement quelques clics de visualiser et d analyser l information utile ont t d velopp s Dans un souci de simplicit les termes techniques ont t vit s autant que possible Une documentation g n rale toff e et un manuel d utilisation d taill sont cependant disponibles pour ceux qui le d sirent s adresse ainsi son public cible savoir des organisations actives dans la protection de l envi ronnement dont les repr sentants n ont aucun bagage en mati re de t l d tection et ne disposent ni
10. a permis de d finir les indicateurs quantitatifs fournir aux utilisateurs finaux intervalles r guliers un indice de densit et de vigueur de la v g tation le NDVI Normalized Difference Vegetation Index entre autres int ressant pour l identification Vs DES OUTILS POUR L AFRIQUE d pisodes de s cheresse et un indice permet P AR FT POUR L KENYA tant l estimation de la production de biomasse s che DMP Dry matter productivity utile pour Men durant pr s de quatre ans le projet a valuer la productivit des prairies Ces deux impliqu les utilisateurs kenyans toutes ses indices sont d riv s de donn es basse et tapes Les outils internet d j con us au d part moyenne r solution issues de capteurs tels que pour r pondre leurs besoins ont t am lior s SPOT VEGETATION et MODIS Leurs valeurs en suivant leurs recommandations afin d abou actualis es automatiquement tous les dix jours tir un service sur mesure qui corresponde sont archiv es depuis 1999 Ces s ries tempo au mieux leurs attentes Le projet a ainsi fait relles sont essentielles pour le suivi de la dyna na tre des interactions durables entre les utilisa mique de la v g tation Elles permettent de mettre teurs et l quipe ENDELEO Les organisations en vidence les tendances long terme mais locales qui jusque l n avaient jamais ou prati aussi de r v ler des changements saisonniers en
11. ans l ensemble de ces exploita tions de taille r duite moins de 5 hectares COMMENT B N FICIER DES FINANCEMENTS CARBONE Les plantations EcoMakala bien que tr s petites stockent du carbone et ont pour effet une diminution de la d forestation du Parc national Elles sont d s lors parfaitement ligibles aux financements carbone Encore faut il apporter la preuve que les parcelles r pondent aux crit res requis Les images satellitaires peuvent elles tre utilis es cette fin JABRUSON Femme sur le march de Makala Sak RDC Image SPOT HRV fausses couleurs acquise en ao t 1996 de la fronti re entre la RD du Congo et le Rwanda au nord du lac Kivu En rouge la v g tation dense d limite les contours du Parc national des Virunga gauche avec les fum es mises par le Nyiragongo et du Parc natio nal des volcans droite DES OUTILS POUR L AFRIQUE de ces missions au niveau global o d missions Afin de lutter contre le r chauffement de la plan te des accords internationaux ont vu le jour Au c ur de ces accords le Protocole de Kyoto vise r duire les missions des gaz effet de serre notamment en luttant contre la d forestation responsable de 20 Pour pr server et renforcer les stocks de carbone forestiers il faut encourager la ges tion durable des for ts et le reboisement de parcelles Deux types de m canismes de financement carbone ont ainsi t mis e
12. ans l est du grand complexe forestier de Mau en 2009 et les s cheresses extr mes qui ont rava g le Kenya en 2005 et 2009 ont galement fait l objet ENDELEC IMAGE VIENES 7 i SOVEN i peanae ain ae 2 d tudes d taill es Celles ci ont permis de d montrer Pise Dock ve RJA corses D ur Pgo of pas fre CNE 9 Come wa l utilit des indices de v g tation pour valuer l impact pes Mag mm ON des catastrophes naturelles localiser les zones les plus Diii honam rasana Dini oerang durement touch es et d terminer l effet de mesures de ons a sia protection de l environnement comme l interdiction ees de p turage dans certaines zones de la for t de Mau Priel nrams a ons Par ailleurs gr ce des s ries d images haute k N r solution disponibles depuis 1986 les chercheurs ont E aa z z E o pu cartographier les zones d bois es pour plusieurs ma r serves naturelles s lectionn es par les utilisateurs Ha cpl t DES OUTILS POUR L AFRIQUE REBOISER LA R PUBLIQUE D MOCRATIQUE DU CONGO Le Parc national des Virunga s tend sur 790000 hectares l est de la R publique d mocratique du Congo la fronti re avec le Rwanda et l Ouganda Il comprend une cha ne de volcans dont deux sont en activit et une tonnante vari t d habitats plaines de lave savanes steppes for ts tropicales naturelles lacs mar cages qui abritent une biodiversit exc
13. ce d mogra phique les changements climatiques ou encore la pression conomique sont parmi les princi paux facteurs responsables de la surexploitation des ressources naturelles La d gradation qui en r sulte fragilise les cosyst mes et les rend de plus en plus vuln rables aux catastrophes naturelles telles que les s cheresses r currentes qui caract risent le climat de cette r gion Il est donc primordial de mettre en uvre des mesures permettant d enrayer la d gradation des terres et des ressources Au Kenya notamment les cosyst mes naturels constituent une source de revenus capitale pour les secteurs les plus prosp res du pays tels que le tourisme l agriculture et la production d nergie Les autorit s publiques sont bien conscientes qu une gestion optimale est essentielle pour pou voir continuer b n ficier l avenir de toutes ces richesses Comme les organisations environ nementales et les gestionnaires locaux elles sont en demande d informations actualis es sur l tat et l volution des ressources naturelles l imagerie satellitaire est m me de fournir une telle vision synoptique de l tat de la v g tation et des changements dans la couverture des sols au fil du temps Les projets ENDELEO et ENDELEO OPS se sont attel s fournir des outils simples permettant d am liorer le suivi de la dynamique et donc la gestion des cosyst mes fragiles en Afrique de l Est et en particulie
14. de logiciels sp cialis s ni de capacit s importantes de t l chargement L outil Image viewer permet de cartographier pr cis ment l tat de la v g tation et d tudier son volution en le comparant par exemple avec la moyenne sur dix ans la derni re ann e ou les dix derniers jours L outil Graphs affiche les variations de l tat de la v g tation au cours d une saison de croissance par r gion et par type de couverture v g tale par rapport une ann e moyenne L outil Tables calcule le pourcentage de diminution ou d augmentation de l indice de v g tation de l ann e en cours par rapport une ann e de r f rence au choix Enfin Focus Area permet de visualiser les r sultats obtenus pour certains cas sp cifiques d forestation feux l aide d images satellitaires plus d taill es Le site est galement enrichi de plusieurs tudes de cas qui d montrent concr tement l utilit des indices de v g tation pour la gestion des ressources naturelles Ces indices ont notamment servi tudier l influence de l tat de la v g tation sur la migration d animaux sauvages Une tude s est ainsi pench e sur le comportement du z bre de Gr vy une esp ce en voie de disparition une autre sur celui des l phants Ces derniers peuvent en effet occasionner des d g ts importants tant la v g tation naturelle qu aux cultures lorsque leur territoire est trop r duit Les incendies d
15. eptionnelle repr sent e par lembl matique gorille des montagnes Malgr son inscription au Patrimoine mondial de l Unesco le Parc subit une d forestation alarmante due l extension des terres agricoles et des p turages mais aussi une intense exploitation ill gale du bois coupes massives de bois de chauffe et fabrica tion de charbon de bois La province du Nord Kivu est d stabilis e par des guerres et des combats depuis plus de vingt ans Sa capitale Goma a vu arriver d innombra bles familles rurales fuyant les menaces et actuellement sa population atteint plus d un million d habitants Le bois et le charbon de bois appel makala sont les seules sources d nergie ais ment accessibles pour cette population 80 de ces ressources sont quotidiennement extraites du Parc national voisin En 2007 le WWF avec l aide de l Union europ enne a initi le programme EcoMakala Il s agit de fournir aux familles de Goma un charbon de bois produit partir de plantations d arbres croissance rapide une activit g n ratrice de revenus men e par des petits paysans sur des terres situ es en p riph rie du Parc des Virunga Cette fili re alternative de production d un makala l gal et durable offre le double avantage d am liorer les conditions de vie des paysans planteurs et de pr server les ressources foresti res du Parc Au total plus de 5 000 hectares d arbres ont d j t replant s d
16. es temporelles SPOT VEGETATION et Aqua Terra MODIS L origi nalit de la m thode consiste combiner les analyses multispectrales et colorim triques du signal spectral Elle se base sur une technique novatrice de pr traitement des images sur l utilisation simultan e des 3 canaux Rouge Infrarouge et Moyen Infrarouge et sur la trans formation du syst me colorim trique commun RGB Red Green Blue en un autre syst me mieux adapt HSV Hue Saturation Value Une cha ne de traitement automatique compl te a t d velopp e et g n re sur base des obser vations quotidiennes des capteurs MODIS et VEGETATION une carte dynamique de la v g tation de l ensemble de laire de r mission du criquet p lerin D livr e de mani re op rationnelle tous les 10 jours par le VITO cette carte 250 m tres de r solution r sume en un seul fichier image la distribution spatiale et temporelle de la v g tation Elle permet d iden tifier plus pr cis ment les zones potentielles de reproduction du criquet et donc de mieux orien ter les contr les de terrain Pour les quipes en charge des alertes acridiennes la FAO actives dans le projet cet outil est une aide pr cieuse pour la pr diction des calendriers et des zones de reproduction et de migration du criquet p lerin La communaut internationale dispose ainsi d un syst me d alerte plus performant et plus rapide qui fonctionne en continu en temps quasi r el et l
17. i culture FAO l environnement UNEP ou la conservation de la nature WWF En soutien ce projet ambitieux les informa tions d taill es r guli res et quasi instantan es fournies par les satellites d observation de la Terre constituent des outils incontournables Il est donc crucial de mettre les techniques et les donn es de t l d tection la port e de tous de fa on perfectionner les syst mes de gestion et de surveillance de la plan te et ce tous les niveaux du plus local au global De nombreux pays d Afrique par exemple souhaitent pour r pondre des besoins pr cis sur le terrain un acc s facilit aux donn es satellitaires et la cr a tion d un r seau d changes avec des pays plus avanc s en techniques spatiales L un des volets du programme Stereo II ren contre ce souhait Plus applicatif il se consacre en effet au transfert de connaissances et de tech nologies dans le but de d velopper des produits et services pr op rationnels En interaction continue avec les partenaires africains et les organisations internationales plusieurs projets s attellent ainsi mettre au point des outils de cartographie d analyse ou d valuation directe ment utilisables sur le terrain DES OUTILS POUR L AFRIQUE UNE GESTION SAINE DES COSYST MES AU KENYA Les cosyst mes naturels en Afrique de l Est ont subi des modifications consid rables ces der ni res d cennies Une forte croissan
18. it En Nabi Re cid El Esrdi Halla Exsi Diviaicts mines Mid enilD E opii Egy it est essentiel pour conna tre la situation pr sente et les perspectives de r coltes mais aussi pour tudier plus long terme les fluctuations dues au changement climatique Traditionnellement les donn es ph nologiques sont extraites d un indice de v g tation tel que le NDVI avec une fr quence de 10 jours et ind pendamment du type de couverture de sol et du contexte agro cologique partir de s ries temporelles d images multispectrales SPOT VEGETATION et MODIS les quipes de WWW2 se sont attach es caract riser plus sp cifiquement la ph nologie de la v g tation agricole et mettre au point une m thode qui tienne compte des types de couverts L algorithme propos peut en effet tre r gl en fonction du type de couverture de sol et donc fournir aux utilisateurs finaux des donn es plus pertinentes Il est compos d une s rie de 10 indicateurs ph nologiques importants parmi lesquels les dates de d but et de fin de la p riode v g tative la date de d veloppement maximal le taux de croissance et de s nescence la dur e de crois sance etc Le service Ph nologie des cultures est en phase de prototype pr op rationnel et sera terme int gr dans une version optimis e de la station de travail du SMIAR la plate forme web qui g re et distribue les informations mondiales relatives la s c
19. n de lutter contre le fl au que repr sentent les invasions de cet insecte ravageur Inoffensif en mode solitaire le criquet p lerin sous l influence d un accroisse ment de la population d insectes passe en effet une forme gr gaire qui constitue une menace extr mement grave pour l agriculture Le criquet p lerin devient alors redoutable cause de sa voracit de la mobilit de ses essaims qui peuvent parcourir jusqu 200 kilom tres par jour et de l immensit des zones concern es Celles ci s tendent sur 29 millions de km englobant le sud de l Europe la totalit de l Afrique au nord de l quateur ainsi que les p ninsules arabique et indo pakistanaise Lors des invasions un criquet adulte peut en un jour consommer l quivalent en mati re fra che de son propre poids soit environ 2 grammes Une tonne de criquets c est dire une petite partie seulement d un essaim de taille moyenne peut ainsi d vorer quotidiennement la m me quantit de nourriture que 2 500 personnes Polyphage le criquet p lerin gr gaire s attaque tant la v g tation naturelle privant le b tail de son alimentation qu aux cultures vivri res et aux plantations Des pertes de r coltes consid rables sont donc souvent d plorer Si la situation s installe la famine menace et c est la survie de populations enti res qui est en jeu La grande invasion de 2004 2005 en Afrique de l Ouest reste encore dans les m moires
20. n place le syst me Boisement Reboisement du M canisme de D veloppement Propre qui valorise l augmentation de la superfi cie des for ts et les certifications REDD R duction des missions issues de la d fo restation et de la d gradation des for ts qui visent la diminution de la d forestation Leur principe est simple les pays industrialis s soutiennent des projets favorisant la z r duction des missions de carbone dans les pays en d veloppement et en contre partie ils b n ficient de cr dits qui peuvent tre comptabilis s dans leur propre bilan Pour les reboisements en RDC la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques UNFCCC a d fini comme for t ligible une parcelle d au moins 0 5 hectare recouverte de minimum 30 d arbres avec une hauteur potentielle de 3 m tres maturit cette parcelle n ayant pas t couverte de for t depuis 1990 Bien que la t l d tection soit sugg r e dans les accords de Kyoto et utilisable pour le suivi de grandes parcelles aucune tude ne s tait jusqu alors pench e sur la faisabilit de d tecter 30 de couverture arbor e sur une surface de seulement o 5 hectare Pour explorer cette question et soutenir ainsi le programme EcoMakala le WWF a initi le projet MORECA en collaboration avec l Universit catholique de Louvain et l Universit libre de Bruxelles UNE CARTE D LIGIBILIT TR S UTILE Pour tablir la carte
21. our laborer cet outil de suivi des images satellitaires tr s haute r solution et des images radar ont t utilis es Les images Geo ye 6o centim tres de r solution permettent de cartographier le couvert forestier de fa on d taill e Elles sont cependant tr s co teuses et leur acquisition en zone tropicale est souvent rendue hasardeuse par l importance de la couverture nuageuse Les images radar peuvent quant elles tre obtenues par tous DES OUTILS POUR L AFRIQUE w A ai les temps mais leur r solution spatiale est plus faible Le d veloppement technologique et les tarifs comp titifs pourraient lavenir faciliter le d veloppement de tels outils Les nouvelles perspectives offertes par des satellites comme Pl iades sont cet gard tr s int ressantes LA BELGIQUE PRODUIT DES SERVICES D ALERTE Le programme d observation de la Terre Copernicus anciennement GMES a t initi conjointement par l Agence spatiale europ enne et l Union europ enne afin de doter l Europe d une capacit de surveillance ind pendante et op rationnelle en mati re d environnement et de s curit civile aussi bien l chelle locale que globale La Belgique activement impliqu e dans le programme met profit ses p les d expertise en t l d tection pour d velopper de nouveaux outils performants Ceux ci sont destin s fournir de l information fiable actualis e et de haute qualit qui s
22. r au Kenya L objectif est de mettre la disposition des utilisateurs finaux et ce de la mani re la plus accessible possible l information d riv e des images satellitaires sur l tat de la v g tation Dans une premi re tape l quipe a tent d valuer l efficacit des mesures de conserva tion sur les zones s ches vuln rables l aide de s ries temporelles d images Un outil op rationnel a ensuite t d velopp pour aider les gestionnaires locaux d cosyst mes de prairies principalement mais aussi de for ts suivre activement l impact de leurs interventions RENDEZ VOUS NAIROBI Associ s aux quipes scientifiques de l Universi t de Gand et du VITO Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek deux partenaires du projet sont bas s Nairobi le bureau r gional pour l Afrique du Programme des Nations Unies pour l environnement UNEP et le Department of Resource Surveys and Remote Sensing qui d pend du Minist re kenyan de l environnement Au d but du projet un workshop a r uni des repr sentants de plusieurs ONG instituts de recherche et organismes gouvernementaux afin de concilier les besoins en information des diff rents secteurs avec les moyens offerts par la t l d tection Atteindre cet objectif s est av r un challenge en soi les utilisateurs n ayant au d part aucune connaissance des possibilit s offertes par l imagerie satellitaire Cette consultation
23. t d une part la petite taille et la densit des habitations du centre ville ne permettent pas d y d tecter automatiquement les habitations individuelles d autre part la confusion entre les toits des habitations t les ondul es et les routes goudronn es perturbe la bonne extraction du b ti Afin de r soudre ce probl me d autres m thodes ont t test es notamment partir de l estimation de la surface habit e on ne cherche alors plus comptabiliser les maisons mais bien la surface habit e c est dire la surface que repr sentent tous les toits des habitations Dans ce cas l estimation de population repose sur une approche zonale la surface de la zone b tie est mesur e et multipli e par la densit d habitants chantillonn e dans quelques blocs de maisons Lubumbashi il a toutefois t difficile de trou ver une unit spatiale o la densit d occupants tait constante La ville pr sente en effet une grande diversit au sein d un m me lot avec des habitations plus bourgeoises qui c toient des habitations de bidonville En milieu rural les m thodes ont t test es sur un territoire situ au nord du B nin Les r sultats obtenus partir d images tr s haute r solution se sont r v l s fiables mais compte tenu du co t lev de ces images la technique n est pas id ale pour couvrir de grandes tendues Des tests ont donc t r alis s l aide d images SPOT
24. urit alimentaire ESTIMER LES POPULATIONS GRACE AUX IMAGES SATELLITES Pour mener bien le d veloppement social et conomique d un pays ou d une r gion il est indispensable de conna tre avec pr cision l tat et la dynamique de sa population Cette infor mation est aussi cruciale pour g rer en p riode de crise les d placements de civils entra n s par les guerres ou les catastrophes Malheureu sement de nombreux pays particuli rement en Afrique ne disposent que de donn es par tielles et approximatives sur leur nombre r el d habitants et ces donn es sont d autant moins pr cises que la population cro t rapidement Depuis leur mergence la fin des ann es 1990 les images satellitaires tr s haute r solution offrent des opportunit s in dites pour observer les zones habit es de mani re d taill e Si tout ne peut pas tre vu partir de l espace par exemple le nombre de personnes vivant dans une maison ces images permettent n anmoins de mesurer d autres param tres importants comme le nombre d habitations ou la typologie 2009 DIGITALGLOBE DES OUTILS POUR L AFRIQUE des quartiers qui peuvent tre directement li s au nombre d habitants Le projet POPSATER a tent de d velopper une nouvelle m thode d estimation d mographique tant en zone urbaine qu en zone rurale bas e sur l utilisation combin e d images haute et tr s haute r solution compl t es d enqu
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