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1. nergie qui s approchent grands pas Pour r pondre votre invitation je suivrais les trois th mes sur lesquels le Premier Ministre vous a sollicit Les outils conomiques les plus adapt s pour d velopper les conomies d nergies dans les diff rentes formes d habitat Les politiques d information de sensibilisation et d ducation n cessaires philippemadec Page 3 4 04 06 Les modalit s d implication des diff rents acteurs et notamment des collectivit s locales Il n est plus l heure des discours g n ralistes surtout dans des assembl es comme la v tre Je m attacherai des propositions pratiques techniques r alistes visant une am lioration du monde pas au meilleur des mondes philippemadec Page 4 4 04 06 1 Les outils conomiques les plus adapt s pour d velopper les conomies d nergies dans les diff rentes formes d habitat Un certain nombre d avantages sont d ores et d j accord s cr dits d imp t ou subventions pour les investissements priv s en mati re d nergie renouvelable Je ne reviendrai pas sur leur int r t ou leurs modalit s d application Je pr f re voquer d autres pistes juste confi es au papier au fur et mesure de leur venue sans hi rarchie ni volont de chronologie un certain nombre d outils et de proc dures qui s ils ne sont pas tous conomiques ont tous des cons quences conomiques Changer les r gles de2. emploi des financements publics du point de vue de l environnement et de la ma trise de l nergie dans le cadre de construction de logement social des quipements publics et de la politique de la ville philippemadec Page 7 4 04 06 Renforcer les moyens des CAUE Aider les CAUE Conseil en Architecture Urbanisme Environnement renforcer le E de leur nom leur part d environnement qui est le parent pauvre de leurs missions Les subventionner pour engager des co conseillers Former l environnement et la ma trise de l nergie les architectes conseils des CAUE Renforcer le PADD Depuis la Loi Urbanisme et Habitat juillet 2003 les orientations g n rales du PADD ne sont plus opposables m me si le PLU doit tre conforme aux orientations g n rales du PADD Les orientations d am nagement facultatives c est dire la part de projet urbain sont opposables et la libert des lus Il serait indispensable que le PADD redevienne opposable et qu il doive contenir un volet nerg tique De la m me mani re et pour les territoires qui en poss dent il serait indispensable que les SCOT contiennent des analyses et des engagements quant l nergie Compenser le co t de construction La ma trise des co ts de construction entra ne g n ralement une baisse des prestations du b timent alors que la qualit environnementale g n re un surco t technique pertinent Parce que le co t de construc
3. es d entretien des rivi res des journ es de consommation minimale d nergie des f tes des saisons des f tes du vent des f tes du soleil des f tes de la pluie etc Redonner du sens Il serait aussi favorable de retourner l image de certaines valeurs faire des conomies par exemple ou user ou etc Il serait utile de redonner du sens tout ce travail montrer en quoi il s engage dans le monde commun en quoi il emporte une pens e et de l en propre et de len commun en quoi il dit une terre partag e Promouvoir les r alisations Ne pas imposer mais promouvoir Faire confiance la force de l exemplarit et l aider Faire des campagnes de valorisation des r alisations fran aises architecturales et urbaines en mati re de d veloppement durable en France mais aussi l tranger pour partager les savoirs Organiser un forum europ en de l architecture et de la ville durables et quitables Cr er un Grand Prix de l Environnement D velopper l Esquisse verte dans toutes les r gions philippemadec Page 10 4 04 06 3 Les modalit s d implication des diff rents acteurs et notamment des collectivit s locales Appliquer un discours sp cifique Il est indispensable d adapter la promotion du durable ceux qui ont l adresse Ainsi le discours de la surabondance et du confort est loin d avoir toujours du sens Ainsi on ne peut pas parler de la m me mani re d cologie
4. les tenants du politique et du culturel seront tenus une adh sion active mais sur le qui vive l instar de l Indien Rajendra Pachauri pr sident du Groupe Intergouvernemental de l volution du climat GIEC qui apr s avoir d nonc le poids des sp cialistes de la science atmosph rique exposait que la compr hension sociale et culturelle des politiques nerg tiques serait la condition sine qua non des actions concr tes dans les divers pays Il convient que l effort soit tourn vers une approche moins technique du durable une approche plus nourri du culturel et du social pour r ussir le partage n cessaire pour conforter le capital d adh sion Passer au festif Le d veloppement durable et les conomies d nergie sont synonymes d un avenir assombri par l agir humain Cette v rit cache la force la volont positive d engagement dans le durable sa dimension joyeuse pas d un avenir radieux juste un mieux tre mais d j un mieux tre Il serait utile de valoriser la relation la nature la Terre La rendre nouveau festive Il ne s agit pas de revenir au calendrier r volutionnaire mais bien de f ter la terre la terre humaine Et pour tout cela organiser des v nements des comm morations qui ne seraient pas seulement des souvenirs de guerre mais des v nements de partage de l envie de vivre des nuits sans clairage public des journ es de nettoyage des journ
5. anthropocentrisme moral d velopper donc une nouvelle thique En France on a plut t consid r que le probl me tait d abord scientifique et technique et que les questions d environnement relevaient de l expertise la rencontre entre science et politique ainsi organis e rendait inutile la recherche d une thique jug e dangereuse et douteuse L pisode 2004 de la r gulation de la p che en Europe l atteste Alors que les pays du Nord disaient Faisons un moratoire c est la position fran aise qui a pr valu D p chons des experts nous prendrons une d cision ensuite D p chons nous d attendre donc On peut aussi ajouter que ce retrait dans le scientifique n aide pas un partage des id aux du durable avec la soci t fran aise Engager l thique dans les politiques de sensibilisation et de communication rendra plus accessible et plus direct le discours sur le durable Se conformer aux lois En ce sens faire une campagne de promotion importante sur le droit et les devoirs n s de la Loi relative la Charte sur l environnement philippemadec Page 9 4 04 06 Engager le culturel et le social Peter Sloterdijk en 1998 fait l hypoth se que la politique sera une section de la technique du climat quand Bruno Latour s essaye la politique fiction Et si le projet culturel et politique auquel nous avons uvrer tait celui de l entr e dans une re de la technique o
6. lumi re lors de conversations avec Maurice Laurent architecte voyer g n ral P g yer g honoraire de la Ville de Paris JO n 163 du 14 juillet 2995 6 Le label suisse Minergie peut en cela servir d exemple 7 LATOUCHE Serge Vers la d croissance Ecofascime ou cod mocratie in Le Monde Diplomatique n 620 novembre 2005 Programme interminist riel de recherche h berg au Minist re de l quipement du Logement et des Transports secr taire permanent Mich le Tilmont responsables du programme VAD Franck Faucheux et Christophe Perrocheau Le PADD Plan d Am nagement et de D veloppement Durable est une tape pr alable et indispensable la r vision des POS en PLU la r vision des Plans d Occupations des Sols en Plan Local d Urbanisme 10 Le Sch ma de Coh rence Territorial s applique aux territoires intercommunaux Il pr c de et nourrit la mise en place des PLU 1 La Croix jeudi 22 d c 2005 12 SLOTERDIJK Peter Ni le soleil ni la mort Jeu de piste sous forme de dialogue avec Hans J rgen Heinrichs ditions Pauvert Paris 2003 page 288 13 _ LATOUR Bruno Politiques de la nature Comment faire entrer les sciences en d mocratie ditions de la D couverte Paris 1999 PACHAURI Rajendra in Les experts tudient l effet socio conomique de l volution du climat Le Monde vendredi 21 f vrier 2003 15 L ESQUISSE VERTE a t fond e par L ARENE dans le cadre de
7. s de densit utiles pour lutter contre l talement urbain Remplacer le volet paysager du permis de construire par un volet environnemental Le volet paysager du permis de construire est l h ritage du postmodernisme architectural de son int r t pour les lieux de l approche fran aise du patrimoine et de l importance l gitime prise par le paysage dans la seconde moiti du vingti me si cle Son objet est esth tique et culturel concerne l insertion d une architecture dans son site proche et largi c est aussi celui de la Cible n 01 de la d marche Haute Qualit Environnementale Remplacer le volet paysager par un volet environnemental s inscrirait dans le mouvement de l histoire le paysage tant une des dimensions de l environnement diff remment mais au m me titre que le b ti Certaines villes dont Paris exigent d j de leurs op rateurs sociaux la production d un m moire environnemental pour la d livrance du permis de construire Il faut r former le volet paysager document devenu purement administratif comptable m me et lui donner un contenu technique assujetti une obligation de prise en compte de crit res de d veloppement durable avec contr le des objectifs Remettre un guide de l utilisateur pour chaque b timent dans le cadre des DOE Si la conception des b timents est importante en ce qui concerne les conomies d nergies les r sultats positifs ne peuvent tre obtenus qu
8. sa mission d aide la mise en oeuvre des pratiques du d veloppement durable pour contribuer l int gration de la qualit environnementale dans la formation des professionnels des secteurs de la construction et de l am nagement principalement les architectes en Ile de France Le concours 2004 2005 lanc par lARENE et l ADEME D l gation R gionale d Ile de France s adressait aux tudiants en architecture des coles d Ile de France Se reporter http www areneidf com HQE urbanisme concoursesq html 16 _ Je reprends l un argument cher Dominique Gauzin Mueller philippemadec Page 12 4 04 06
9. EAE SEA RAR tie 8 2 Les politiques d information de sensibilisation et d ducation n cessaires sesssssssessseessesresesreseesee 9 Changer de cibles passer aux d cideurs nn en a ne 9 Rendre obligatoire l enseignement du durables nina nant 9 Compl ter la tecehnigue p r thique ss end a e a 9 Seconformer aux JOIS sesia nn aaae SASA E TEA AIEEE CEA EA RA AAA h 9 Engager le cu ltureler le socialistan Ant ne nr ES a eaa ler a ee Sn Re iS 10 Passer at festif nant ariaa e AE AAA EE E E A A A S 10 Redonner du sens a sannana a a a a a a A a er A a 10 Promouvoir SAONE tn nn niaes 10 3 Les modalit s d implication des diff rents acteurs et notamment des collectivit s locales 11 Appliquer un discours Sp cial a ne N ner PS Te ie dre a 11 Encourager le bottom up et compenser le top down fist nantes 11 Soutenir les d marches Volont nt ne i n A AN AE A 11 Po oUa AN Ve A a eA aE A A An NAAN Aa Aa Aan Aa AE TTAN S S 11 NOTES oeenn ET E NET E O ET O O E A O T 12 philippemadec Page 2 4 04 06 propos de la fraise et du p trole La conception et l utilisation des v hicules moteur ont profond ment chang depuis la crise p troli re de 1974 vers moins de consommation de carburants moins de pollution une autre mani re de conduire Il en va de m me pour l alimentation nous ne mangeons pas vraiment comme nos parents plut t comme nos grands parents le Bio est pr sent dans les supermarch s et une certai
10. Philippe Madec L intervention du huit mars deux mille six au Conseil conomique et Social Contribution une approche plus culturelle de l nergie et du d veloppement durable madec amp giipse 2006 sommaire propos d la fraise et du p trolesissmmemnmntanenntennemmenisambiaaeinninii 3 1 Les outils conomiques les plus adapt s pour d velopper les conomies d nergies dans les diff rentes form s d habit tresnicsiorcsiieriii oaint REES E EEE EE EEE aS 5 Changer les r gles de la copropri t RRQ RE ut Re ST Et Lt TE 5 Augmenter le pourcentage d abattement dans le calcul de la shon ss 5 Remplacer le volet paysager du permis de construire par un volet environnemental 5 Remettre un guide de l utilisateur pour chaque b timent dans le cadre des DOE 5 Modifi r les standards deco NE enii aonana aei a a A E A a 6 Conditionner les financements BAS AR RS ns ne ne 6 D velopper l observances en nn do a S a 6 Etablir un bilan DD des politiques de PE nnns tentant at itetetenenn 7 Valoriser la r habilitation plut t que la d molition sinusite t tanie 7 Renforcer le programme Villas Urbaines Dublin nn Cine PE dt a tete 7 largir les missions des architectes conseil de Fresnes une Ale Ar Se Te 7 Renforcer les moyens des CAUE senene iee eneee enn en en a i enaa eean eeN k En aa tan Te EE eat 8 Renf rcer le PADD unnie neneeese geenien ia e RS EAE nn nn nr ne u N 8 Compenser leco tde Con speise a eae E AEAEE N GE
11. application de la circulation altern e dans les villes se souvenir de l exp rience si positive de septembre 1997 Paris etc Pour cela il serait aussi important d interroger la notion m me de confort l aune de la nouvelle configuration de notre monde d s quilibre entre p nurie des mati res premi res et surproduction d s quilibre nord et sud d s quilibre entre villes et campagnes etc Conditionner les financements d tat En r gle g n rale et pour que les actions de l tat soient conformes avec la loi relative la Charte de l Environnement il serait efficace que l ensemble des financements qu il accorde soit conditionn une approche soutenable le financement de la politique de la ville voir plus bas le financement du logement social ce qui signifierait qu il y aurait soit un projet et non pas une ligne budg taire soit la mise en place d une charte de d veloppement durable par chaque op rateur constructeur Notons que les bailleurs sociaux sont sensibles l efficacit nerg tique car des charges basses fid lisent les locataires et facilitent le paiement r gulier des loyers L OPAC de l Is re est leader dans la restructuration de son parc avec des mesures favorisant l efficacit nerg tique et les nergies renouvelables les labels par exemple le label des Villes et Territoires d Art et d Histoire du Minist re de la Culture et de la Communicat
12. dans le monde rural et en ville Le monde agricole consid re raison que le discours cologique est d essence urbaine et il a t bless par les attaques des cologistes qui en font les responsables de la mal bouffe et de la pollution de la nappe phr atique de la vache folle etc L exemple du Conseil R gional de Bretagne est utile Il y a plus de vingt ans il a mis en place une politique de subvention des communes intitul le FAUR Fonds d Am nagement Urbain et Rural Elle est devenue cette ann e Eco FAUR Pour obtenir les subventions il est exig de concevoir des projets r pondant certains crit res de d veloppement durable retenus par le Conseil R gional Pour son application et sa compr hension des lus et des agents du Conseil R gional vont de Communaut s de Communes en Communaut s d agglom ration Encourager le bottom up et compenser le top down La France tr s centralis e a une pr f rence pour les politiques venues d en haut et impos es sur tout le territoire Les initiatives locales sont peu valoris es nationalement Pourtant il y a de nombreuses volont s et des actions dignes d int r t qu il faudrait soutenir et encourager le r seau des comaires www ecomaires com la formation d agents locaux et la cr ation de postes d co conseillers dans les administrations locales les bilans tablis pour les communes par les agences locales de l nergie ALE ou Cl etc Il en va de
13. e si l usage de ces b timents est coh rant conforme au b timent tirant profit de ses dispositions passives et actives On assiste souvent un d rapage philippemadec Page 5 4 04 06 d favorable entre les attendus de la conception et les r sultats de l usage accru par la rotation des usagers par le fait que ceux qui ont particip la conception ne restent pas attach s au b timent ou que ceux qui ont particip la conception du b timent n en seront jamais les occupants Il serait indispensable que comme pour une voiture ou pour n importe quel mat riel lectrom nager un manuel d utilisation du b timent soit obligatoirement fourni la livraison de l immeuble puis chaque utilisateur Modifier les standards de confort Les standards de confort ont peu volu pourtant ils sont issus des Trente Glorieuses Une modification significative fut celle du niveau de temp rature fix 19 pendant les saisons de chauffe Il reste de nombreux standards faire voluer niveau d clairement sur les plans de travail privil gier l clairage naturel niveau d clairage des villes la nuit interdire les sources lumineuses dont une partie de l clairement part vers le ciel niveau de chaleur en t dans les bureaux compenser par un renouvellement d air suffisant 8l s personne r duire le volume d air renouveler moduler en fonction de la pr sence baisser le seuil de mise en
14. ion En r gle g n rale tous les fonds publics d volus la construction l am nagement du territoire et la valorisation des patrimoines devraient tre assujettis une obligation d inscription dans une d marche de d veloppement durable avec des objectifs quantifi s et contr l s Le solde de la subvention ne serait vers qu apr s publication des r sultats D velopper l observance Le sommet de Montr al s est termin en insistant sur la n cessit d observer les actions concr tes men es dans les pays afin de constater la r alit des mesures prises effectivement On le voit d j chez nous une autre chelle dans le cadre des missions HQE quand il est demand d accompagner la mise en service d un b timent de haute qualit environnementale et de v rifier Ac A 2 2 bi 2 sur une p riode de 2 3 ann es les r sultats acquis Il me semble que l observance est n cessaire philippemadec Page 6 4 04 06 Il ne s agit pas de la mise en place d une mesure polici re comme en Italie l o le tri est obligatoire o des amendes sont appliqu es quand il est mal fait et o certains agents fouillent les poubelles pour essayer de trouver le nom des contrevenants Serge Latouche pose la question Ecofascisme ou cod mocratie Non il s agirait d une double mesure voire triple qui permettrait de v rifier effectivement si les engagements pris sont respect s de constater les am liorat
15. ions et de r colter les exp riences pour en organiser le partage Car ce qui manque aujourd hui c est le partage des exp riences dans une situation historique o l action et la pens e sont men es de front dans l urgence Etablir un bilan DD des politiques de l tat Dans un souci d efficacit il serait judicieux d tablir un bilan des politiques de l tat du point de vue du d veloppement durable et notamment dela politique de l Agence Nationale de Renouvellement Urbain cf point suivant du programme du logement 100 000 euros La maison 100 000 euros fait en effet l impasse sur les enjeux li s l talement urbain et au mitage du paysage Il faut absolument travailler sur de nouveaux mod les habitat mitoyen et en bande villas urbaines etc Valoriser la r habilitation plut t que la d molition Pour des raisons conomiques sociales d racinement et culturelles destruction du patrimoine il faudrait financer plus largement la r habilitation que la d molition reconstruction D un point de vue soutenable on sait qu il vaut mieux consolider que d truire r habiliter que d molir quand entrent en ligne de compte l nergie engag e dans la d molition _ l nergie engag e dans l vacuation des d chets _ l nergie et les ressources n cessaires pour les mat riaux de la construction neuve la quantit de d chets traiter et le co t du tri s lec
16. la copropri t Le grand chantier venir est la transformation de la ville existante en ville durable La copropri t dans sa forme actuelle est un frein Pour l am lioration d un patrimoine il est demand qu il y ait l unanimit des copropri taires ce qui g n re des blocages Il serait bon que pour des objectifs de r habilitation durable seule la majorit soit requise Notons que pour la pose d un digicode il suffit qu une seule personne en fasse la demande O se trouve aujourd hui l urgence en mati re de s curit civile Augmenter le pourcentage d abattement dans le calcul de la shon Dans le calcul de la surface hors uvre nette SHON lors d une demande de permis de construire il y a un abattement de 5 appliqu aux projets de logement afin de prendre en compte l impact de l isolation sur la surface admissible Cette mesure ancienne h rit e de la premi re crise p troli re a t modifi e dans le cadre de la Loi de Programme fixant les orientations de la politique nerg tique son article L 128 1 affiche que Le d passement du coefficient d occupation des sols est autoris dans la limite de 20 et dans le respect des autres r gles du plan local d urbanisme pour les constructions remplissant des crit res de performance nerg tique ou comportant des quipements de production d nergie renouvelable Il serait n cessaire de passer cette limite 30 afin d accro tre les possibilit
17. m me pour des r seaux internationaux d engagements locaux tel l affichage volontaire du type display http www display campaign org Soutenir les d marches volontaires Plus g n ralement il faudrait promouvoir toutes les d marches volontaires On peut d ailleurs se r jouir m me s il arrive tr s tard du label volontaire quivalent au label suisse Minergie qui devrait voir le jour en France d ici 2007 et qui fixerait les consommations d nergie pour un b timent neuf 50 KWh m2 an ce qui est environ la moiti des exigences fix es par la r glementation thermique nationale Et pour finir un r ve Et pour finir un r ve Pourquoi ne pas cr er un service civil europ en dont l objet serait l environnement et l humanitaire philippemadec Page 11 4 04 06 Notes Ce texte a servi de fond une intervention au Conseil Economique et Social Il s agissait de nourrir la r ponse que sa Commission Cadre de vie pr pare la saisine gouvernementale sur l application du Plan Climat Il a t nourri des apports amicaux et engag s de Guy Archambaud Suzanne D oux Albert Dubler Daniel Faure Dominique Gauzin Mueller et Serge Sidoroff auxquels est joint pour l occasion Alain Bornarel COCHET Yves P trole apocalypse ditions Fayard Paris 2005 3 Se reporter l information presse de l Ad me du 25 janvier 2006 4 _ L importance de ce changement a t particuli rement mise en
18. ne agriculture raisonn e se d veloppe Il y a un capital d adh sion dans les soci t s qui montre combien ses membres sont capables d voluer s ils comprennent les enjeux et s ils en ressentent les implications directes dans leur vie quotidienne Mais ce changement a pris plus d une g n ration pr sent il nous faut aller bien plus vite Attendre 25 ans serait une catastrophe Petit petit nous avons appris la relation directe qu il y a entre les v hicules et les fraises entre l nergie et un fruit qui nous paraissait tant de nature En fonction de son origine une fraise repr sente plus ou moins de litres de p trole pour le transport et le chauffage de la serre Hier sur les ondes belges on rendait publique une tude expliquant que la baisse du chiffre d affaires des commerces de bouche cet hiver tait directement li e la rudesse de hiver et la hausse des carburants Le concept du reste vivre si utilis dans le monde du logement social pour calculer le prix du loyer qui peut tre pay par une famille faibles revenus apr s les frais jug s primordiaux alimentation lectricit chauffage voiture change d quilibre les frais d nergie prennent le dessus Alors que dire de ce que nous pr parons que dire des logements et des b timents publics r alis s maintenant S ils sont construits aujourd hui comme hier ils sont obsol tes avant d avoir t livr s Quel service rende
19. nt ils Les projets mettent grosso modo quatre cinq ans pour devenir habitables Dans cinq ans nous serons en 2010 Si l on en croit les experts financiers de la Caisse des D p ts et Consignation le baril de p trole co tera alors entre cent et trois cent cinquante dollars Si l on ajoute les besoins en r gulation de temp rature int rieure aux b timents amplifi s par les variations plus fortes du climat quelle addition pr pare t on pour ceux qui ach tent aujourd hui pour ceux qui simplement habiteront demain Pourront ils rembourser leur cr dit Pourront ils payer leur loyer Le lien entre l nergie et la fraise n en finira pas de devenir critique Le co t de l nergie utilis e pour le chauffage priv a une incidence directe sur l industrie agroalimentaire Ce lien doit nous permettre de ne pas que le d veloppement durable pose l ind fectible union de tous les param tres environnementaux sociaux conomiques et ajoutons les depuis que la France a revendiqu Johannesburg la culture comme quatri me pilier du d veloppement durable les param tres culturels Alors puisque nous devons parler aujourd hui d conomies d nergie essayons de ne pas en faire un sujet en soi Et gardons l esprit que si l ambition de faire mieux que Kyoto peut nous habiter le probl me de la concentration des gaz effet de serre dans l atmosph re n atteindra son paroxysme qu apr s les nouvelles crises de l
20. re l enseignement du durable La formation aux pratiques d un d veloppement durable et quitable doit devenir une vidence dans les coles d architecture et d urbanisme dans les coles d ing nieurs dans les coles formant les d cideurs de tout poil dans toutes les coles et dans tous les instituts de formation professionnelle et continue abordant d une mani re ou d une autre la conception ou la gestion des tablissements humains Compl ter la technique par l thique L int r t et l engouement actuels pour l environnement sont les seules cons quences positives du retard tout particulier que nous avions dans ce domaine Alors que la dimension sociale de notre vie collective je parle de la France tait nourrie voire centrale la dimension environnementale tait ignor e malgr les appels des cologistes Les philosophes Catherine Larr re Luc Ferry ou Bruno Latour aident comprendre que cela provient de notre culture Si l on suit Catherine Larr re dans son ouvrage Les Philosophies de l environnement cette situation s inscrit dans notre culture car dans les pays de langue anglaise dit elle il me semble que l on peut dire dans les pays de culture protestante ou nordique la crise environnementale a t entendue comme une incitation red finir les rapports de l homme et de la nature ne plus voir dans celle ci un simple r servoir de ressources remettre en question l
21. tif le volume des d chets issus du secteur du b timent est sup rieur au volume des d chets m nagers la perte d un certain nombre de logements on ne construit pas en avance les logements correspondant ceux qui seront d truits etc Le label suisse Minergie s applique depuis son origine au parc existant et les congr s allemands sur l efficacit nerg tique se concentrent actuellement sur les restructurations r habilitations Renforcer le programme Villas Urbaines Durables Le PUCA Plan Urbanisme Construction Architecture organise un programme de recherche et exp rimentation Villas Urbaines Durables visant promouvoir des d marches innovantes de politiques de l habitat et de renouvellement urbain Il poursuit trois grands objectifs la ma trise de l talement urbain la mixit sociale et urbaine dans l habitat la qualit environnementale et l efficacit nerg tique des constructions Dans le second appel exp rimentation qui d marre en ce moment il s agit de promouvoir un habitat interm diaire en milieu urbain dont les qualit s d usage proches de celles du logement individuel se d clinent en regard de la densit de la mixit et de la qualit environnementale Il serait utile d accro tre le financement de ce programme pour en augmenter l attrait Elargir les missions des architectes conseil de l tat largir la mission des architectes conseils de l tat l observance de l
22. tion en France est d j tr s bas et parce qu il est n cessaire de faciliter la r alisation de construction environnementale il serait utile de mettre en place des proc dures financi res des modulations ou un all gement des charges fonci res des taxes locales etc Il serait positif de faciliter les modalit s de pr t dans le cas de projets durables d inventer le Pr t Vert ou le Pr t taux vert ou d all ger les primes d assurance etc philippemadec Page 8 4 04 06 2 Les politiques d information de sensibilisation et d ducation n cessaires Changer de cibles passer aux d cideurs La sensibilisation l environnement et au d veloppement durable est efficace aupr s des jeunes g n rations Dans leurs revues et leurs magasines dans leurs coles et leurs coll gues le th me est abord d battu rendu familier par des obligations p dagogiques et des enseignants engag s Ils n ont pas besoin d apprendre qu il faut sauver la plan te ils ont re u ce slogan en h ritage La jeune g n ration est naturellement cologiste Le temps presse et nous ne pouvons pas attendre qu elle passe aux commandes Il convient de s adresser ceux qui sont aux commandes et qui doivent compte tenu de leurs g n rations soyons clairs de leur ge faire l effort de comprendre ce que leurs enfants ont d j accept Ils n ont pas t form s en ce sens il faut les aider Rendre obligatoi
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