93P01 - Journées de la Recherche Porcine
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1. La d sinfection de l ombilic la naissance est syst matique dans 18 levages l aide de teinture d iode 11 cas dont 10 par trempage du cordon et 1 en pulv risation de mercurochrome 1 cas ou de bombes a rosols 6 cas Elle se d roule en moyenne dans les 12 heures suivant la mise bas Les dents des porcelets ne sont pas coup es dans 3 levages L administration de fer est presque syst matique une excep tion et a lieu avant 5 jours d ge dans 27 exploitations Un aliment premier ge suppl ment est distribu dans 24 leva ges Lors de troubles digestifs 11 leveurs traitent la port e enti re 5 pr f rent traiter la m re si toute la port e n est pas atteinte Souvent 11 cas sur 20 le traitement antibiotique ne consiste qu en une seule injection e porcelets sevr s et porcs charcutiers Les interventions deviennent beaucoup plus rares comme le montrent les tableaux 4 et 5 Tableau 4 Nombre moyen d injections par semaine en post sevrage Tableau 5 Nombre moyen d injections par semaine en engraissement sur 30 levages 0 1 2 3 4 5 6 et plus Dix huit leveurs ont administr au moins un traitement collectif dans l aliment sur une bande de charcutiers dans l ann e pr c dant la visite 2 1 3 L entretien du mat riel et la gestion des m dicaments e Mat riel Les leveurs poss dent 1 8 seringues auxquelles s ajoutent pour 3 d entre eux des seringues2. 1993 JOURN ES RECH PORCINE EN FRANCE 25 315 320 PRATIQUES HYGI NIQUES ET SANITAIRES EN LEVAGE PORCIN Relations avec les performances techniques Sylvie RICHARD J C CONSEIL P COQUILLE G NEVEU P QU M R F TESSIER Institut Sup rieur Agricole de Beauvais D partement des Sciences Animales B P 313 60026 Beauvais C dex Le maintien de l hygi ne est souvent contraignant pour l leveur de porcs d autant plus que les effets de bonnes pratiques hygi niques et sanitaires sont difficilement appr ciables court terme Une enqu te a donc t men e dans une trentaine d levages du Nord de la France Les objectifs sont d une part d observer les pratiques sanitaires appliqu es et d autre part d identifier d ventuelles relations avec les performances techniques Les r sultats mettent en vidence certaines erreurs au niveau de la conduite sanitaire notamment la protection sanitaire et le vide sanitaire insuffisants voire inexistants Ils soulignent galement la difficult d asssurer l entretien correct des seringues et aiguilles Les leveurs ont fr quemment recours des traitements m dicaux pr ventifs ou curatifs Des index d hygi ne ont t mis en relation avec les performances techniques L analyse factorielle des correspondances multiples montre une liaison entre une meilleure conduite sanitaire et les moindres pertes en porcelets sous la m re dans les 48 premi res heures Ceci doit encou
3. Intervalle Sevrage Saillie F condante 2 1 Pratiques hygi niques et sanitaires tude descriptive Nous distinguerons dans cette partie trois niveaux les mesures de prophylaxie g n rale les soins aux animaux l entretien du mat riel et la gestion des m dicaments 2 1 1 La prophylaxie La prophylaxie m dicale et sanitaire correspond aux mesures destin es pr venir l apparition emp cher l extension et ob tenir l radication des maladies Au sein de l levage porcin nous nous int resserons plus particuli rement aux protections de l levage vis vis de l ext rieur quarantaine et protection sanitaire la prophylaxie sanitaire associ e la conduite en bandes et aux mesures m dicales vaccinations Quarantaine Neuf levages pratiquent l auto renouvellement 25 disposent d un local de quarantaine s par alors que 6 levages n am nagent pas de p riode de transition lors de l introduction de futurs reproducteurs La quarantaine s tend sur 1 12 semaines 4 8 en moyenne elle dure 6 semaines ou plus dans 9 levages Les cochettes entrent en contact avec des animaux de l levage d s leur arriv e dans 12 cas apr s un d lai 6 cas ou l incorporation dans le troupeau 13 cas e Protection sanitaire La protection sanitaire est appr ci e au travers de diff rents points cl ture autour de l levage quai d embarquement donnant sur l ext rieur de l levage sas d
4. usage unique pour les vaccinations Ce mat riel est propre appr ciation visuelle dans 11 levages Apr s usage les seringues sont soit stock es directement 6 cas rinc es l eau 19 cas d sinfect es 2 cas nettoy es et d sinfect es 4 cas Elles sont d pos es dans un liquide de trempage antiseptique dans 6 levages Le nettoyage du mat riel d injection est plus ou moins ais selon l organisation des locaux seuls 11 levages sur 31 disposent d un lavabo facile d acc s e M dicaments Les leveurs disposent de nombreux m dicaments v t rinai res dans leur levage Un inventaire r gulier du stock est r alis dans 6 levages Les m dicaments sont rang s dans 1 plus de 4 lieux diff rents de l levage Les vaccins sont toujours d pos s dans un r frig rateur alors que les autres m dicaments ne s y retrouvent que chez 15 leveurs L approvisionnement n est pas r gulier li se fait principalement dans un cabinet v t rinaire lib ral pour 15 personnes dans une coop rative 11 cas ou les deux 318 2 2 Relations entre les pratiques sanitaires et les r sultats techniques 2 2 1 Mise au point d index Six index ont t calcul s pour une appr ciation de l hygi ne quarantaine et protection sanitaire QUA conduite en bande BAN relatif notamment la pratique du vide sanitaire vaccination VAC correspondant au nombre de vaccins
5. SCHOORLEMMER 1990 SCHOORLEMMER 1990 ne met pas en vidence de relations avec les performances Notre analyse a permis d observer une liaison entre certains index d hygi ne etles pertes en porcelets sous la m re dans les 48 premi res heures Ce r sultat est rapprocher de travaux sur la mortalit des porcelets QU M R et al 1993 o l hy gi ne en maternit et particuli rement le vide sanitaire appa raissent tre des facteurs de variation importants Nous constatons au sein de notre chantillon une certaine homog n it des levages Lorsqu un index est bon les autres le sont aussi l exception de l index SER La relation avec les frais v t rinaires ne s explique pas simplement et il serait n cessaire de d tailler le contenu de ces frais Etant donn la proximit entre VE2 frais v t rinaires lev s et VAI 6 vaccins et moins il ne peut s agir d un surco t de vaccins CONCLUSION Cette enqu te a permis d valuer les pratiques sanitaires existant dans des levages du Nord de la France soulignant un certain nombre d erreurs notamment dans le domaine de la prophylaxie sanitaire Or il est apparu une liaison avec des crit res techniques ce qui doit encourager les leveurs am liorer leur conduite sanitaire Ces mesures sanitaires portant sur l environnement des animaux ont un r le important jouer dans le cadre de la pr vention des pathologies multifactorielles s vissant en levage
6. e ou par voie parent rale Peu de travaux ont port sur ces pratiques hygi niques et sanitaires r ellement appliqu es en levage porcin MEHLHORN 1983 SOLIGNAC 1990 RICHARD 1991 Cette tude se propose de les appr cier sur une trentaine d levages porcins du Nord de la France Ainsi seront mises en vidence les principales erreurs d hygi ne qui peuvent exister en levage Nous chercherons ensuite valuer la relation entre les pratiques hygi niques et sanitaires et les r sultats techniques de l levage En effet le respect de l hygi ne pr sente de nombreux int r ts sanitaires mais la relation avec les performances n appara t pas a priori vidente SCHOORLEMMER 1990 1 MAT RIEL ET M THODES 1 1 R alisation de enqu te Un questionnaire a t tabli partir de travaux ant rieurs RICHARD 1991 Apr s avoir t test il est appliqu dans une trentaine d levages des r gions Nord et Picardie De type semi directif ce questionnaire explore les pratiques hygi niques et sanitaires diff rents niveaux de la conduite d levage la protection sanitaire l hygi ne dans les locaux et au niveau du mat riel de soins la conduite de la reproduction les soins en maternit en post sevrage et en engraissement la gestion du stock de m dicaments La collecte de donn es comporte outre l observation des b timents des animaux et du mat riel n cessaire aux soins la consultatio
7. entr e avec lavabo douche et ou changement de v tements Il existe un sas d entr e avec douche dans 5 levages 3 multiplicateurs et 2 grosses unit s Huit levages sont quip s de p diluves Dans 20 levages la protection sanitaire vis vis de l ext rieur est inexistante e Prophylaxie sanitaire La conduite en bandes est une pratique classique en levage porcin un seul leveur parmi l chantillon ne l applique pas Elle va de pair avec le respect d un vide sanitaire dans les locaux entre le passage de 2 bandes successives c est dire nettoyage d sinfection des locaux puis vide durant 5 7 jours avant l introduction d animaux Cette pratique n est pas respect e dans tous les levages comme l illustre le tableau 2 Par ailleurs nous avons observ des m langes de bandes d animaux diff rentes en post sevrage et ou en engraissement dans 21 exploitations Le lavage et la d sinfection ont parfois lieu en pr sence d animaux dans 10 levages Tableau 2 Respect du vide sanitaire et dur e moyenne Maternit Post sevrage Engraissement s Les vaccinations Les animaux sont vaccin s contre 2 7 maladies tableau 3 Tableau 3 Vaccinations appliqu es et nombre d levages Effectif 12 31 31 Maladie d Aujeszky Parvovirose Rouget Rhinite atrophique 7 Streptococcies 16 Colibacillose 11 Grippe 5 Vingt sept leveurs respectent un programme de vaccinations du moi
8. hygi ne en maternit MAT consid rant les op rations de lavage d parasitage soins la mise bas hygi ne des seringues SER gestion des m dicaments v t rinaires MED Ils constituent les variables actives de l analyse factorielle des correspondances multiples alors que les r sultats techniques n s totaux NT n s vifs NV mort n s MN sevr s SP pertes 48 h PE sevr s par truie productive et par an SV ge 100 kg AG et les frais v t rinaires VE sont des variables suppl mentaires 2 2 2 R sultats de l analyse factorielle des correspondances multiples La carte factorielle comportant les axes 1 et 2 est repr sent e la figure 1 Elle permet dans un premier temps de faire une typologie sur les pratiques hygi niques L axe discerne deux types de pratiques dans la partie droite figurent les meilleurs index relatifs la prophylaxie sanitaire quarantaine conduite en bandes associ s une bonne gestion des m dicaments rangement un niveau de soins en maternit lev lavage d parasitage induction des mise bas hygi ne des explorations par voie vaginale et un faible recours la prophylaxie m dicale peu de vaccins gauche se retrouvent les index les plus d favorables L axe 2 permet de s parer l index entretien des seringues qui semble relativement ind pendant des autres crit res Figure 1 Carte factorielle axes 1 et 2 Les
9. intensif Ces travaux constituent une premi re approche de l importance accord e l hygi ne en levage et appellent de plus amples approfondissements REMERCIEMENTS Ce travail a t r alis en collaboration avec le Centre Techni que du Porc Les auteurs remercient galement Madame J MARCHAND R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES DAGORN J VAUDELET M R 1992 Techni Porc 15 9 13 e MELHORN G 1983 Tierzucht 37 546 549 e QU M R P COUSEIN J FLAMENT J JACOB B MICHEL G POQUET P RICHARD S SIBILLE J C 1993 Journ es Rech Porcine en France 25 113 122 QUESTION 1990 Logiciel de Traitement d enqu tes BCS France Boulogne France RICHARD S 1991 Pratiques hygi niques et sanitaires en levage porcin Th Med Vet ENV Nantes 77 p SCHOORLEMMER W 1990 Proc 11t congress I P V S 375 e SOLIGNAC T LE FOLL P 1987 Techni Porc 10 7 15 e STAT ITCF 1988 Manuel d utilisation ITCF d Paris
10. ion par injection de cloprost nol Planate ND au 113 me jour ou 114 me jour 1 cas de gestation Tous les leveurs disposent d ocytocine ou de sergotonine 1 cas Les doses administr es varient de 15 30 U I par animal L utilisation est syst matique dans 13 exploitations afin d acc l rer le d roulement du part ou de stimuler la lactation cit par 2 leveurs Les explorations par voie vaginale sont une pratique courante En effet tous les leveurs l ont r alis e sur au moins une truie de la derni re bande ayant mis bas avant la visite Elle est m me syst matique dans un levage Concernant la pratique de cette intervention 14 personnes n utilisent pas de gant 7 n emploient pas de produit lubrifiant antiseptique Les truies ayant subi une exploration par voie vaginale re oivent un traitement antibiotique pr ventif dans 26 levages une injec tion dans 11 cas avec rappel dans les autres cas La temp rature rectale des truies est relev e en p riode post partum dans 16 exploitations L utilisation des antibiotiques sur les truies en p riode post partum est tr s fr quente Seuls 4 leveurs d clarent n avoir utilis aucun antibiotique sur les truies de la derni re bande Dans 8 levages les truies sont trait es de fa on syst matique apr s la mise bas Une antibioth rapie consiste en 1 9 injections successives selon les levages 12 leveurs n en font qu une e porcelets en maternit
11. modalit s des index suivies de 2 sont les plus favorables en g n ral VA2 plus de 6 vaccins Dans un second temps nous nous int ressons aux relations avec les performances Nous constatons que les fortes pertes en porcelets sous la m re dans les 48 premi res heures sont associ es aux index les moins bons La mortinatalit est quant elle mise en relation avec l index hygi ne des seringues etles soins en maternit D autre part nous constatons que les levages ayant un niveau d hygi ne favorable ont tendance tre associ s des frais v t rinaires plus lev s sup rieurs 280 F par truie et par an 3 DISCUSSION Les r sultats techniques moyens de l chantillon sont confor mes aux performances enregistr es dans les r gions Nord et Picardie DAGORN et VAUDELET 1992 Cette enqu te a permis de d crire les pratiques sanitaires r alis es et d observer certaines erreurs de conduite Quelques leveurs pratiquent l autorenouvellement mais il serait int ressant d enqu ter sur la fa on dont il est r alis avant de le consid rer comme une pratique n faste Dans l ensemble les mesures de prophylaxie sanitaire sont parmi les plus n glig es le vide sanitaire n est pas toujours respect Ceci concerne particuli rement les levages anciens sur paille Les leveurs invoquent des raisons conomiques plus d animaux lev s mais ne ressentent pas l impact de ce choix long terme notamme
12. n de certains documents d levage r sultats tech niques et conomiques Le choix de l chantillon s est port sur des levages naisseur engraisseur en r gions Nord et Picardie inscrits en gestion technique des troupeaux de truies GTTT eten gestion technico conomique GTE Les visites se sont d roul es de d cembre 91 f vrier 92 r alis es par quatre l ves ing nieurs de l 1 S A B enqu tant en bin mes 1 2 M thode d analyse Les enqu tes ont t trait es avec le logiciel QUESTION 1990 permettant l analyse descriptive des pratiques hygi niques et sanitaires Certaines variables ont ensuite t transf r es sur STAT ITCF 1988 pour une analyse multidimensionnelle analyse des correspondances multiples afin d identifier les relations ventuelles entre le respect des mesures hygi niques et les performances techniques et co nomiques des levages 316 2 R SULTATS Quatorze levages de Picardie et 17 du Nord sont enqu t s 27 naisseurs engraisseurs 1 naisseur et 3 multiplicateurs Ils poss dent en moyenne 81 truies 35 6 Les r sultats techniques sont report s au tableau 1 Les frais v t rinaires s l vent en moyenne 332 9 F 171 7 F par truie Tableau 1 Gestion technique des troupeaux de truies dans les levages enqu t s N s totaux truie N s vifs truie Sevr s port e Pertes 48h Sevr s truie productive an ISSFO cart type
13. ns sur les truies En effet dans 9 levages la vaccination du ou des verrat s n est pas respect e Les vaccins conserv s au r frig rateur sont administr s d s leur sortie dans 5 levages apr s un d lai de quelques heures 24 cas ou 24 heures apr s s jour temp rature ambiante 2 cas il est fr quent qu un m me animal re oive plusieurs injections le m me jour Vingt sept leveurs changent de c t pour la seconde injection Il y a rarement changement d aiguille lors de la vaccination d une bande d animaux 7 cas 2 1 2 Les soins aux animaux e Truies Les chaleurs des cochettes sont synchronis es dans 8 leva ges l aide d altr nogest R gumate N D par voie orale L administration est individuelle dans 6 de ces levages et s tend r ellement sur 18 jours dans 5 levages 317 Onze leveurs induisent les chaleurs sur les truies sevr es en utilisant des hormones PG 600 N D Vingt sept leveurs assurent un d parasitage externe des animaux l occasion du transferten maternit gr ce l ivermectine lvomec N D dans 16 levages ou des antiparasitaires externes 15 levages dont 4 en association avec l ivermectine Les truies sont lav es de fa on syst mati que dans 11 levages La surveillance des mise bas estune pr occupation importante des leveurs puisque tous augmentent la fr quence des visites durant cette p riode Treize leveurs induisent la parturit
14. nt sur l tat sanitaire du troupeau La prophylaxie m dicale est largement r pandue mais son application comporte souvent des erreurs mauvaise conser vation des vaccins hygi ne insuffisante des injections et non respect d un programme rigoureux L analyse multi dimensionnelle montre bien que les leveurs utilisant le plus de vaccins sont ceux qui respectent le moins bien la conduite sanitaire Peut tre se sentent ils prot g s par ces moyens m dicaux ce qui expliquerait leur rel chement Nous nous sommes galement int ress s l entretien du mat riel d injection II s av re qu il est tr s n glig et ne cons titue pas une priorit pour l leveur Cela n influence pas les r sultats techniques de l levage au sein de notre chantillon Nous ne saurions nier pourtant l int r t de nettoyer et d sinfecter r guli rement seringues et aiguilles notamment pour une meilleure hygi ne des injections viter les abc s et ne pas nuire l efficacit des m dicaments administr s 319 Un aspect relatif aux injections n a pas t explor comment les leveurs pratiquent les intramusculaires Il se pose des difficult s d valuation mais cela m riterait d tre approfondi en recherchant des relations avec abc s ou saisies d chine et comportement des animaux agressivit Certains auteurs ont eu recours des index pour valuer l hygi ne eten permettre une certaine quantification MELHORN 1983
15. rager les leveurs assurer un bon niveau d hygi ne et appliquer correctement leurs mesures sanitaires Hygiene and medical care Relation with performance survey in 31 pig farms of North of France Keeping a good hygiene status in pig farms means a lot of work for the breeder without always immediate effects on performance A survey was led in pig farms in the North of France in order to assess hygiene and medical care and to identify a possible relation with performance Some mistakes were noted in medical management for example cleaning and disinfection operations which are not properly carried out The maintenance of syringes and needles is also a critical point We noticed that farmers stored a lot of drugs for their animals Using hygiene index in a correspondence analysis we showed a relation with piglet mortality during the first 48 hours These results are in favour of improving hygiene management in pig farms which should be a real concern for farmes Enqu te dans 31 levages du Nord de la France INTRODUCTION La conduite d un levage porcin comporte de nombreux as pects relatifs l hygi ne notamment les mesures de pr ven tion des maladies le nettoyage et la d sinfection l ambiance dans les locaux les moyens de transport des intrants et extrants SCHOORLEMMER 1990 Outre des mesures sa nitaires l leveur a galement recours des m dicaments v t rinaires administr s par voie oral
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