Société La que nous voulons
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1. que nous voulons peut fournir la formule pour parvenir cette fin Elle permet de soulever des questions mais elle permet aussi d acqu rir des comp tences qui rendent les gens mieux en mesure de participer au processus d mocratique Le dialogue permet aussi de d velopper la conscience communautaire et de susciter des possibilit s de Pour obtenir de plus amples renseignements sur La Soci t que nous voulons et les RCRPP consulter notre site Web http www rcrpp org This information is also available in English Telephone 613 567 7500 Pour commander les guides Sadapter l volution du monde du travail r mun r et Le syst me de soins de sant La Soci t que nous voulons 250 rue Albert suite 600 Ottawa Ontario 8 changement par l interm diaire des d lib rations entre les participants Audrey Salahub qui fut appel e animer plusieurs groupes de dialogue sur le syst me de soins de sant en Colombie Britannique entre mai et ao t 1999 d crit l un des aspects les plus remarquables du dialogue d lib ratif comme tant son aptitude inciter les gens remettre en question et parfois m me modifier des opinions bien ancr es Par exemple une participante s est pr sent e un dialogue avec la ferme conviction que les Canadiens qui avaient personnellement les moyens de payer pour leurs propres soins de sant devraient tre en mesure de le fair2. des discussions et dans l apprentissage de la fa on de diriger leurs propres dialogues publics Les groupes n entendent pas susciter un d bat mais ils visent plut t cr er une atmosph re de respect de fa on permettre aux participants de pr senter une diversit d opinions Et il s agit l Des tudiants de l Universit York discutent du syst me de soins de sant canadien d une comp tence capitale pour des travailleurs sociaux de souligner Herman Dans leurs changes avec les citoyens et leurs clients ils doivent comprendre qu il y a une multitude de v rit s et tre en mesure d tablir une atmosph re de respect dans le contexte de laquelle les gens ont la sensation de pouvoir exprimer leurs vues L ducation civique est aussi une dimension importante de l ducation des adultes d indiquer Schugurensky dont les recherches s int ressent la vie civique l apprentissage et la d mocratie de participation Il souligne que le Canada poss de une longue tradition de mise au point d excellents programmes d ducation civique comme le Forum des citoyens organis s dans la p riode de l apr s guerre par la soci t Radio Canada et l Association canadienne d ducation des adultes pour promouvoir le dialogue public la grandeur du pays l heure actuelle toutefois il semble y avoir une diminution des types de programmes qui favorisent activement la part
3. Les La Sbti t que Num ro 5 r seaux canadiens de Mai 2000 DR recherche en politiques publiques nous voulons Bulletin Les Canadiens expriment leurs vues sur les soins de sant Non seulement les Canadiens veulent ils maintenir une accessibilit universelle aux soins de sant mais ils souhaitent aussi largir la port e des services de soins de sant disponibles Et ils sont dispos s en payer le prix Tel est le v u largement partag par pr s de 600 Canadiens qui ont particip 57 dialogues de groupe de La Soci t que nous voulons portant sur le syst me de soins de sant au Canada Au cours d une p riode de quatre mois en 1999 des Canadiens de la Colombie Britannique de l Ontario et du Qu bec se sont rencontr s pour d lib rer sur le type INCONDITIONNELS 29 5 OPTIMISTES de syst me de soins 20 2 de sant auquel ils aspiraient ils ont chang des id es sur les aspects du syst me qu ils voudraient modifier et ils ont examin les tensions et les compromis que diff rents choix pourraient comporter Th mes communs Les opinions concernant les particularit s du syst me de soins de sant taient largement diversifi es mais certains th mes communs ont n anmoins fait surface Notamment la majorit des participants ont exprim leur appui l gard d un syst me universel de soins de sant et ils taient m me dispos s payer davantage pour t
4. changes en direct et qui entreprendrait des consultations nationales avec les citoyens L quipe charg e de la prochaine tape du dialogue public continue de peaufiner sa vision du Centre de dialogue public Des analyses de faisabilit en profondeur devront tre entreprises avant de proc der au lancement officiel d un tel centre Entre temps La Soci t que nous voulons et le dialogue public continueront de repr senter un segment important des travaux des RCRPP et deux de ses outils de recherche originaux Pour de plus amples renseignements sur le Centre de dialogue public veuillez communiquer avec Miriam Wyman La Soci t que nous voulons De nouveaux instruments pour faciliter l interaction entre les citoyens et l tat L quipe charg e de la prochaine tape du dialogue public s est employ e mettre au point des instruments visant faciliter et renforcer Pinteraction entre les citoyens et leurs gouvernements cette fin on a proc d la pr paration d une part d un guide d introduction au dialogue public et d autre part d un manuel d utilisation contenant une description d taill e des diverses tapes du processus de dialogue public Les deux documents se fondent sur les enseignements tir s du projet La Soci t que nous voulons qui fut r alis avec l appui de 18 organismes et minist res f d raux participants Pour de plus amples renseignements ou pour commander
5. de la maison pour aller explorer un monde de plus en plus vaste et y faire leur marque Nous avons pu constater que la mobilisation des citoyens et le dialogue public engendr s par La Soci t que nous voulons repr sentent plus qu un simple outil de recherche Ce processus est en mesure de transformer la fa on dont les citoyens interagissent les uns avec les autres et avec leur gouvernement et il peut m me changer la nature de la d mocratie Les RCRPP ont consacr des ressources des travaux de d veloppement en vue de contribuer faire du dialogue public un instrument viable de consultation publique pour les gouvernements les organismes b n voles et peut tre aussi les entreprises tablie l int rieur des RCRPP La Soci t que nous voulons a pris son essor gr ce aux efforts b n voles d une arm e de personnes d vou es et d organismes communautaires d un bout l autre du pays La plupart des animateurs taient des b n voles et plusieurs des groupes furent parrain s par des organismes b n voles Mais La Soci t que nous voulons et ses partenaires r alisent que si le dialogue public doit tre utilis comme un instrument g n rique pour susciter la participation du public il doit tre structur diff remment Cette ligne de pens e a incit les RCRPP lancer la prochaine tape du projet de dialogue public dont l objectif consiste faire du dialogue public un choix pratique pour des
6. des exemplaires des deux documents veuillez vous adresser Miriam Wyman de La Soci t que nous voulons Interface en direct pour la prochaine g n ration de dialogue public La technologie Internet a permis la formule du dialogue public de passer l tape de lunivers virtuel Les responsables de La Soci t que nous voulons et de la prochaine tape du projet de dialogue public examinent conjointement les possibilit s de passer une autre g n ration de dialogue public en utilisant une interface en direct En novembre 1999 11 personnes ont particip une discussion par voie lectronique en temps r el portant sur l volution du monde du travail r mun r au Canada David Shulman membre du Democracy Education Network et conseiller national de La Soci t que nous voulons fut l animateur de la discussion La technologie en ligne a t il dit offre des possibilit s prometteuses pour l avenir du dialogue public Mais elle pose aussi d importants d fis pour le processus La technologie Internet se pr te des changes brefs et saccad s les gens ont tendance exprimer leur opinion en tapant un message et en le transmettant au destinataire Mais le dialogue public n cessite un processus de d lib ration et de discussion en profondeur Et l Internet n a pas encore prouv qu il pouvait tre efficace cet gard Pour faire de l Internet un moyen de comm
7. ditionnels ou les optimistes c est dire qu ils taient confiants qu un tel syst me tait la fois souhaitable et possible maintenir Une autre tranche de 22 pour cent des participants taient plus ambivalents ou incertains concernant les compromis qui pourraient devoir tre accept s pour maintenir notre syst me de soins de sant Un peu moins de 30 pour cent faisaient partie des sceptiques qui nourrissaient des doutes quant la viabilit du syst me ou des critiques avou s qui croyaient que des tensions divergentes pour assurer l accessibilit allaient se traduire par des compromis sur le plan de la protection accord e de l accessibilit ou des deux la fois Les participants plus g s notamment ceux de plus de 35 ans avaient tendance se retrouver parmi les inconditionnels et les optimistes tandis que les plus sceptiques appartenaient g n ralement aux groupes plus jeunes Maintenir ou augmenter le financement Dans l ensemble le th me principal des d lib rations parmi les groupes de dialogue fut celui du financement des soins de sant qui selon les participants devrait au moins tre maintenu et peut tre m me accru Dans les faits environ les trois quarts des participants taient d accord avec l nonc suivant Il est plus important pour nous d assurer l accessibilit tous les services m dicalement n cessaires que de songer continuellement r d
8. e la fin de la rencontre son opinion s tait compl tement modifi e d indiquer Salahub Et ce type de revirement radical d une opinion personnelle une vision collective ne peut se produire que par l interm diaire d un dialogue Lorsque nous avons commenc parler des questions de soins de sant et de la fa on dont celles ci nous touchaient en tant que collectivit elle est devenue partie int grante de la communaut Elle s est pr sent e avec son individualit et en repartant elle tait devenue membre de la communaut Il ne s agit pas d un changement qui peut s op rer la suite d un sondage ou d une enqu te d opinion publique s adresser La Soci t que nous voulons La Soci t que nous voulons 250 rue Albert suite 600 Ottawa Ontario K1P 6M1 T l phone 613 567 7500 T l copieur 613 567 7640 Miriam Wyman Coordonnatrice de projet T l phone 416 413 0347 T l copieur 416 961 6825 Courriel mwyman cprn org K1P 6M1 La Soci t que nous voulons La Soci t que nous voulons est un projet de dialogue public chelle nationale dans le cadre duquel des Canadiens se rencontrent pour changer et r fl chir sur les enjeux qui contribuent fa onner l avenir de leur pays Les gens se rencontrent en petits groupes dirig s par un animateur pour participer un dialogue ax sur des questions conomiques et sociales de prem
9. endre sa protection Appui un r gime universel co t abordable Dans plus de 80 pour cent des groupes de dialogue les participants se sont prononc s sur la n cessit d augmenter les ressources du syst me de soins de sant par l interm diaire d un ensemble de mesures qui comprenaient des hausses d imp t une r affectation de fonds en provenance d autres postes du budget f d ral un renforcement de la responsabilit et une r duction du gaspillage Et au niveau individuel pr s de 90 pour cent des groupes taient d avis que l accessibilit aux CRITIQUES ag 13 9 soins de sant tait une valeur SCEPTIQUES intrins quement 14 9 canadienne qui devait tre PARTISANS AMBIVALENTS 21 7 maintenue et pr serv e Par ailleurs les Canadiens faisant partie d au moins la moiti des groupes favorisaient une strat gie de pr vention en mati re de soins de sant ainsi qu une augmentation du financement consacr aux m decines parall les comme lPhom opathie les services de chiropractie et la naturopathie De plus les participants taient souvent d avis que l on pouvait faire face efficacement au probl me des co ts en accordant un soutien accru aux initiatives d information du public et de promotion de la sant ou en offrant une couverture plus tendue pour les soins professionnels domicile les soins de sant informels prodigu s par des membres de la famille et les so
10. ent influencer la prise de d cision des pouvoirs publics Le processus politique peut dans bien des cas tre insensible l apport des citoyens d ajouter Lightman Mais un premier pas vers une remise en question de cette insensibilit consiste faire appel des outils et des dialogues comme La Soci t que nous voulons qui permettent des collectivit s et des personnes de se rassembler pour commencer parler de questions qui les concernent tous Pour de plus amples renseignements sur l organisation d un dialogue public dans votre session de cours universitaire veuillez communiquer avec Miriam Wyman La Soci t que nous voulons Le dialogue public aide fa onner la recherche sur le travail Les groupes de dialogue de La Soci t que nous voulons permettent aux chercheurs et aux d cideurs d obtenir directement l opinion des Canadiens sur des questions qui les pr occupent comme le syst me de soins de sant et l emploi Et ce type de participation des citoyens est indispensable puisque les RCRPP entreprennent des recherches sur des politiques qui touchent tous les Canadiens La Soci t que nous voulons est un instrument valable bien des gards d indiquer Graham Lowe directeur du Graham Lowe R seau de la main d uvre des RCRPP Cette formule permet d aller au del de l atmosph re rar fi e qui entoure l laboration des politiques Ottawa po
11. fait m me ceux qui n en ont aucune sont invit s participer un forum interactif la t l pour soumettre leurs pr occupations leurs questions ou leurs probl mes spirituels un groupe de conseillers La tribune t l phonique fait partie de Skylight une mission d affaires humaines diffus e quotidiennement par la cha ne Vision TV Cette cha ne a pour mission de faire la lumi re et de stimuler les r flexions sur un large ventail de confessions et de religions pratiqu es par les Canadiens Les participants aux groupes de dialogue de La Soci t que nous voulons furent parmi les premiers interlocuteurs se faire entendre sur les ondes Au moment du lancement de l mission il nous a fallu solliciter des suite page 7 5 Technique d enseignement volu e participation d tudiants au dialogue public Le dialogue public ne s harmonise pas toujours avec la perception que nous avons de l enseignement universitaire traditionnel de souligner Ernie Lightman professeur de politique sociale l Universit de Toronto Mais les tudiants aux campus de Toronto remettent en question les m thodes d enseignement traditionnelles en participant La Soci t que nous voulons Les m thodes d enseignement traditionnelles n ont pas un caract re tellement interactif de dire Lightman Elles s appuient souvent sur le mythe selon lequel le professeur poss de toutes les con
12. i re importance Les R seaux canadiens de recherche en politiques publiques utilisent les r sultats de ces dialogues dans leurs travaux de recherche qu ils partagent avec des participants des gouvernements des associations communautaires des organismes nationaux des m dias et d autres groupes de recherche De cette fa on La Soci t que nous voulons permet aux Canadiens de se faire entendre sur des questions qu ils jugent des plus importantes et de les porter Pattention des d cideurs quipe de r daction et de production du bulletin Miriam Wyman Joe Michalski Susan Goldberg Lori Victor Les r seaux canadiens de recherche en politiques publiques T l 613 567 7500
13. icipation aux affaires publiques La Soci t que nous voulons est un tr s bon exemple de la fa on dont le dialogue public peut tre organis Les groupes de dialogue ont permis aux tudiants d acqu rir le savoir faire pour entreprendre leurs propres dialogues publics mais ils se sont av r s aussi une source d inspiration Les tudiants ont pu constater qu il tait possible d influencer le changement Les tudiants ont manifest de l enthousiasme l gard du processus de dialogue et ils se sont engag s dans des discussions anim es en mettant profit leurs connaissances pour pr senter des propositions innovatrices en mati re de politiques Les tudiants de la professeure Herman par exemple ont abord la question des soins de sant sous langle du service social qui s int resse aux d terminants sociaux de la sant Ils ne se sentaient pas l aise de parler des soins de sant moins de les rattacher aux autres aspects des pr occupations sociales d indiquer Herman Leur perception de la politique des soins de sant tait influenc e par leur compr hension de l interd pendance entre les questions de soins de sant et l ensemble des conditions conomiques sociales et politiques Et cette r alit s est refl t e dans les discussions Plusieurs tudiants n avaient pas une id e claire de la fa on dont le cas ch ant leurs points de vue et leurs exp riences pourrai
14. imit s elle a valu ce qu ont pu nous apprendre les deux premi res ann es du projet et elle a ensuite repens en profondeur la fa on de concevoir les trousses et d analyser les r sultats Sa strat gie consiste creuser une question concevoir un projet et le r aliser avec comp tence patience et bonne humeur Nous souhaitons Rhonda la meilleure des chances et nous la remercions de son apport permanent La Soci t que nous voulons Suite de la page 2 participants et des animateurs illustrent sans l ombre d un doute que les citoyens profitent aussi directement et indirectement des occasions de se rencontrer pour d lib rer sur des questions qui les pr occupent Les groupes de dialogue peuvent par exemple permettre aux gens d acqu rir des comp tences qu ils peuvent ensuite appliquer d autres domaines de la participation des citoyens Et ils cr ent un milieu l int rieur duquel les gens peuvent s exprimer sans crainte de repr sailles Par exemple Carol Aird a anim une rencontre au Women s Health Care Centre de Peterborough en Ontario Les dialogues ont permis aux participantes de s exprimer en toute s curit sur des questions passablement d licates a t elle dit Et pour que la d mocratie rev te un caract re v ritablement participatif vous devez donner aux gens l estime de soi les habilet s et les renseignements qui leur permettent de participer La Soci t
15. ins auto administr s La Soci t que nous voulons 250 rue Albert suite 600 Ottawa Ontario Les Canadiens savent tr s bien que m me si une strat gie de pr vention peut comporter des co ts imm diats et court terme elle repr sente une solution long terme tant sur le plan de la sant que de la responsabilit budg taire de souligner Joe Michalski chercheur principal aux RCRPP Michalski a proc d une analyse pr liminaire des r ponses obtenues des groupes de dialogue DANS CE NUM RO B tir des comp tences et 2 une vision communautaire par l interm diaire du dialogue public Jeter les bases d avenir 3 du dialogue public De nouveaux instruments pour 3 faciliter l interaction entre les citoyens et l tat Interface en direct pour 4 la prochaine g n ration de dialogue public Bienvenue au COIP et 4 Innovaction Apprendre se mobiliser 5 Dialogue public sur les ondes 5 de Vision TV Technique d enseignement 6 volu e Le dialogue public aide 7 fa onner la recherche sur le travail Nos adieux 7 Rhonda Ferderber ISSN 1480 5936 K1P 6M1 T l 613 567 7500 Partisans et sceptiques Tous n taient toutefois pas d accord qu il tait encore possible de maintenir un syst me universel de soins de sant co t abordable au Canada Comme le graphique la page 1 l indique on peut classer environ la moiti des participants aux dialogues publics parmi les incon
16. is ou l anglais de dialoguer avec plus de confiance que s ils participaient une discussion orale Il fut int ressant de constater la mesure dans laquelle la nouvelle technologie a facilit un dialogue qui n aurait peut tre pas pu se d rouler dans le cadre d changes en face face Bienvenue au COIP et Innovaction La Soci t que nous voulons est fi re d accueillir le Centre ontarien d information en pr vention COIP et son pendant Innovaction parmi les membres de son Comit consultatif Les conseillers nationaux appuient La Soci t que nous voulons en lui prodiguant des conseils en contribuant tendre son rayonnement et en l aidant parrainer des dialogues partout au pays Le COIP forme le point central d un r seau de ressources ax sur la promotion de la sant et il sert d organisme de coordination pour toute une gamme de centres provinciaux de promotion de la sant en Ontario Innovaction offre des services de consultation aux secteurs b n vole gouvernemental et but non lucratif y compris le R seau canadien de la sant le nouveau centre de ressources d information en direct sur la sant mis sur pied par Sant Canada Compte tenu de l accent que nous mettons sur l tablissement de partenariats et de canaux de communication le COIP semble tre un alli naturel de La Soci t que nous voulons d indiquer Suzanne Schwenger gestionnaire aupr s du conseil d
17. l tent les r alit s modernes actuelles des soins m dicaux mais ils veulent aussi qu on leur d montre que ces m thodes sont efficaces De plus ils souhaitent galement qu on leur prouve que les gens qui assurent la prestation des services de soins de sant et ceux qui les utilisent se comportent de fa on responsable Indicateurs de r ussite et prochaines tapes Lorsqu on leur a demand ce qu ils consid reraient comme des preuves de r ussite les participants ont mentionn trois indicateurs importants une am lioration de l accessibilit et de la disponibilit de services de soins de sant une augmentation des ressources du syst me de soins de sant et des preuves d une limitation des co ts Parmi d autres indicateurs de r ussite figuraient une plus forte insistance sur des mesures de pr vention une protection accrue sur un ventail plus large de services une hausse du financement consacr aux m decines parall les et une utilisation moindre des services de m decins et du syst me de soins de sant en g n ral Les participants aux groupes de dialogue ont indiqu clairement que la soci t qu ils veulent doit assurer l acc s tous au syst me de soins de sant Et ils ne veulent pas uniquement assurer le maintien de ce syst me d ajouter Michalski Une majorit d entre eux souhaitent une expansion du syst me afin d assurer l acc s un plus large ven
18. naissances qu il transmet aux cerveaux vides que sont les tudiants Il est regrettable qu une bonne partie de l enseignement universitaire avec son insistance sur les examens la m morisation et la r gurgitation de l enseignement re u ne laisse pas vraiment de place une participation de la client le Mais pour toute forme d enseignement volu e le dialogue public est absolument essentiel Les tudiants de Lightman inscrits au programme de ma trise en service social l Universit de Toronto ont particip des groupes de discussion en novembre dernier l Institut d tudes p dagogiques de l Ontario les tudiants du troisi me cycle en ducation des adultes du professeur Daniel Schugurensky ont utilis les dialogues publics de La Soci t que nous voulons comme moyen de comprendre l ducation civique Et l Universit York les tudiants en service social de la professeure Arlene Herman ont organis r cemment des dialogues sur le syst me de soins de sant dans le cadre de leur cours portant sur la promotion de l int r t public Les trois enseignants conviennent que le dialogue public est un outil p dagogique qui aide les tudiants comprendre la d mocratie la participation des citoyens et l action sociale Mais la participation au processus donne aussi la chance aux tudiants de perfectionner leurs comp tences dans les 6 domaines de l animation et de la facilitation
19. organisations comme le gouvernement f d ral qui se proposent de consulter les citoyens voir l encadr ci contre Si le dialogue public doit parvenir l ge de la maturit d indiquer Judith Maxwell pr sidente des RCRPP nous devrons cr er une organisation qui aura la capacit d entreprendre des consultations nationales complexes dans de courts laps de temps Cette organisation devra tre en mesure de mobiliser des quipes d animateurs qualifi s cr er des guides multilingues sur les questions tudier rassembler des chantillons de Canadiens repr sentatifs pour participer aux dialogues et conclure des ententes avec des quipes de sp cialistes pour effectuer l analyse dans de courts d lais Ce d fi qui n cessite une forte intensit de ressources d passe toutefois la port e de la mission des RCRPP Donc l quipe charg e de la prochaine tape du dialogue public a commenc examiner la possibilit de cr er un nouvel organisme but non lucratif qui pourrait transformer La Soci t que nous voulons et la faire passer d une initiative l chelle locale un instrument port e plus vaste de prise de d cision et de participation nationale un dialogue public Cet organisme un Centre de dialogue public deviendrait un centre d excellence charg de mettre au point des instruments qui se pr teraient aussi bien des dialogues en face face qu des
20. roupes qui comprenaient et avaient l habitude de participer un dialogue public et de faire part de leurs opinions et de leurs pr occupations dans une tribune libre Nous avons donc sollicit la collaboration de gens qui connaissaient le processus de dialogue public comme les participants La Soci t que nous voulons Si vous d sirez participer la tribune t l phonique veuillez composer le 1 888 321 2567 ou visiter le site Web de Vision TV www visiontv ca En d cembre 1999 La Soci t que nous voulons faisait ses adieux au gestionnaire de projet Rhonda Ferderber qui retournait Sant Canada apr s un d tachement d une dur e de 20 mois aux RCRPP M me si Rhonda nous a quitt s elle a laiss une empreinte ind l bile La Soci t que nous voulons Rhonda a vraiment contribu transformer La Soci t que nous voulons de souligner Judith Maxwell pr sidente des RCRPP Suite son apport les nouvelles trousses ont permis de d montrer qu il est possible d obtenir des r sultats de recherche solides d un processus qui fait une large place la spontan it tout en encourageant la cr ativit Les RCRPP dans leur ensemble ont vraiment pu tirer avantage de ses id es Rhonda fut l architecte qui a pr sid aux travaux de la deuxi me tape du projet d indiquer Miriam Wyman coordonnatrice de projet Avec des ressources et un personnel l
21. tail de services m me si cela comporte une hausse des co ts Telle est la constatation ultime qui se d gage de ces d lib rations B tir des comp tences et une vision communautaire par l interm diaire du dialogue public Les participants au dialogue public les personnes qui se r unissent pour participer une discussion de questions qu elles jugent importantes sont les fondements de La Soci t que nous voulons Leurs voix permettent la recherche sur les politiques des RCRPP de s ancrer dans les r alit s de la vie de souligner Miriam Wyman coordonnatrice de projet Depuis le lancement de la deuxi me phase de La Soci t que nous voulons au d but de 1999 pr s de 1 000 Canadiens ont discut de notre syst me de soins de sant et de l avenir du travail r mun r dans plus de 90 groupes de dialogue la grandeur du pays Et l un des aspects qui se d gage clairement de ces initiatives c est que le dialogue public est une voie deux sens M me si les Canadiens qui participent aux groupes de dialogue contribuent enrichir et clairer nos recherches les r actions que nous recevons des suite page 8 Jeter les bases d avenir du dialogue L majorit des parents au Canada vivent cette exp rience Ils prennent soin et voient l ducation de leurs enfants jusqu ce qu ils deviennent de jeunes adultes et ils suivent ensuite avec int r t et fiert leur d part
22. th sur les ONG qui s est tenu Durban en Afrique du Sud en novembre 1999 et il fera partie du programme de la conf rence de l International Association for Public Participation qui se tiendra Washington D C en mai 2000 Learning to Engage contient un expos de six tudes de cas portant sur la participation des citoyens dans le contexte canadien Nous avons consid r la participation des citoyens sous trois angles diff rents de souligner Wyman coordonnatrice de projet pour La Soci t que nous voulons Nous avons examin non seulement de quelle fa on les gouvernements s y prennent pour mobiliser les citoyens mais aussi comment les citoyens s emploient attirer l attention des gouvernements sur les questions qui les pr occupent Et nous avons consid r la fa on dont les Canadiens se d m nent pour se faire entendre dans une conomie de plus en plus mondialis e o les r gles de participation des citoyens s crivent mesure que nous parlons Les prochaines tapes consistent encourager les gens se pencher sur les questions de la soci t civile et commencer identifier les collectivit s et les organisations qui parviennent trouver des moyens de mobiliser les gouvernements l chelle locale Les gouvernements auront toujours les ressources pour tre en mesure de mobiliser les citoyens si et quand ils sentent le besoin de le faire d indiquer Sh
23. u COIP Le dialogue public qui permet de rejoindre des Canadiens par des moyens nouveaux et innovateurs est un processus auquel nous nous int ressons vivement Le COIP a de fortes racines dans la communaut et il s emploie tablir des coalitions nous avons donc t fascin s par la capacit du projet de donner au d veloppement de la conscience communautaire une envergure nationale qui contribue influencer le processus d laboration de politiques Apprendre se mobiliser les Canadiens dans une soci t civile mondialis e Comment les citoyens peuvent ils attirer l attention des gouvernements sur les questions qui les pr occupent Dans quelle mesure l tat est il mobilisable Ces questions ont fait surface dans le cadre de la participation des RCRPP et de La Soci t que nous voulons au projet de la Commonwealth Foundation portant sur la soci t civile et le nouveau mill naire Miriam Wyman accorde une entrevue Michael Als dans le cadre du Forum du Commonwealth sur les ONG En 1999 plus de 40 pays ont particip conjointement l examen de moyens de renforcer la d mocratie et le d veloppement ax sur le citoyen pendant le nouveau mill naire Learning to Engage Experiences with Civic Engagement in Canada repr sente l apport du Canada cette initiative R dig par Miriam Wyman David Shulman et Laurie Ham ce rapport fut pr sent au troisi me forum du Commonweal
24. uire les co ts du syst me Les participants dans plusieurs groupes taient convaincus que l accessibilit pouvait tre assur e en partie par l interm diaire d une augmentation de la disponibilit des services ou dans certains cas par une protection largie pour diff rents 2 services Parmi les facteurs importants susceptibles d am liorer l accessibilit au syst me de soins de sant qui furent mentionn s pendant les d lib rations figuraient les suivants augmentation du nombre de travailleurs de la sant accessibilit aux m decines parall les et des pratiques m dicales innovatrices et enfin assurer la souplesse l int gration et l efficience du syst me Au moins la moiti des groupes ont insist sur l importance d augmenter le financement consacr aux mesures pr ventives et de stimuler la promotion de la responsabilisation personnelle ou des consommateurs D autres groupes ont soulev la question des frais mod rateurs comme moyen d assurer la responsabilisation et de maintenir la solvabilit Les gens semblent dire que si des m decines parall les et des mesures de pr vention sont la fois efficaces er efficientes elles devraient alors recevoir notre appui d indiquer Michalski Mais par ailleurs les gens souhaitent aussi voir s instaurer une plus grande responsabilisation Ils appuient l expansion des services et l adoption de pratiques innovatrices qui ref
25. ulman Mais comment les citoyens doivent ils s y prendre pour cr er des lignes de communications plus permanentes avec leurs lus Comment peut on concevoir un processus d laboration de politiques qui permettrait aux citoyens d y participer volont et sur une base r guli re au lieu d agir sous l impulsion de mouvements de protestation ou de campagnes politiques La r action au projet sur la soci t civile de la part des pays du Commonwealth qui y ont particip a t nettement positive En f vrier 2000 des d l gu s des pays participants se sont r unis au Royaume Uni pour consid rer les prochaines tapes et pour proposer un programme ax sur les citoyens et la gestion publique la Commonwealth Foundation Learning to Engage Experiences with Civic Engagement in Canada pourra tre consult partir du site Web des RCRPP au www rcrpp org Pour de plus amples renseignements sur la Soci t civile et le nouveau mill naire veuillez visiter le site Web de la Commonwealth Foundation au www commonwealthfoundation com Dialogue public sur les ondes de Vision TV Vision TV l un de nos conseillers nationaux a mis le dialogue public son horaire dans le cadre d une nouvelle mission de t l vision innovatrice Et La Soci t que nous voulons est fi re d avoir jou un certain r le dans cette initiative cr atrice Tous les mercredis les auditeurs de toutes les confessions en
26. unication utile pour le dialogue public d indiquer Shulman il faudra adapter la technologie pour r pondre aux normes lev es du dialogue d lib ratif qui caract rise La Soci t que nous voulons Il nous faut explorer les possibilit s 4 d une technologie orient e vers le dialogue par opposition un dialogue dict par la technologie Les dialogues en direct soul vent aussi des questions d accessibilit et d quit Les participants aux essais de dialogue en direct poss daient des habilet s diversifi es sur le plan de leurs connaissances en mati re de politiques de leurs aptitudes utiliser l ordinateur de leur situation conomique de I leurs niveaux de connaissance linguistique et de leur accessibilit un ordinateur Au moins les deux tiers des participants ne poss daient pas d ordinateur mais ils avaient acc s l ordinateur d un tablissement comme une biblioth que une cole ou un Centre d emploi du Canada l avenir d ajouter Shulman les dialogues en ligne pourront dans les faits contribuer rendre les r gles du jeu plus quitables pour la participation des citoyens Par exemple des dialogues en ligne pourront offrir un moyen de participation aux personnes qui sont moins mobiles ou qui habitent dans des r gions loign es Et l utilisation d un clavier pour communiquer pourrait permettre aux participants dont la langue maternelle n est pas le fran a
27. ur mettre profit les exp riences v cues par les citoyens et elle nous donne la possibilit de mobiliser les citoyens et de les inviter valider les questions que nous jugeons importantes dans le contexte de nos recherches Les r sultats provenant des groupes de dialogue sont int gr s nos recherches et contribuent fa onner les projets Ce printemps par exemple au moment de l laboration d un projet sur des indicateurs de qualit de emploi le R seau de la main d uvre utilisera les r actions recueillies lors des dialogues de La Soci t que nous voulons pour lui permettre de d terminer les priorit s des Canadiens sur la question du travail r mun r Et Lowe consid re d int grer un volet de dialogue public aux projets futurs du R seau de la main d uvre Ces types de discussions offrent la possibilit d tre des instruments de recherche tr s puissants La Soci t que nous voulons vous invite ajouter votre voix au dialogue en Nos adieux Rhonda Ferderber organisant ou en participant un groupe de dialogue Le guide intitul S adapter l volution du monde du travail r mun r peut tre obtenu en s adressant La Soci t que nous voulons Suite de la page 5 gens pour placer les premiers appels d indiquer Rita Deverell r alisatrice principale de l mission Skylight Il tait tr s important pour nous de faire appel des g
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