Protocole Odonates 2011 (RhoMeo)
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1. RhoMeO Association des Amis de l Ile de la Plati re PROTOCOLE ODONATES 2011 R dacteurs Bernard Pont et Marilyn Mathieu Association des amis de l Ile de la Plati re avril 2011 i RAPPEL DES OBJECTIFS DU PROGRAMME RHOMEO Mettre en place un observatoire des zones humides du bassin Rh ne M diterran e utilisant diff rents bio indicateurs pour valuer l tat de chaque zone humide Les indicateurs retenus a priori partir de l exp rience des gestionnaires d espaces naturels sont la v g tation les amphibiens les odonates et les papillons de jour La pr sente r flexion concerne uniquement le volet odonotes LES ODONATES DES BIO INDICATEURS Les auteurs sont sur des positions vari es quant l int r t des odonates en tant qu indicateur MASSELOT et al 2003 sont sur une position de grand doute alors que d autres auteurs mettent en avant l int r t de ce groupe taxonomique en compl ment d autre bio indicateurs CHOVANNEC et al 2001 2004 et 2005 SCHMIDT 1985 OERTLI et al 2005 INDERMUHELE et al 2008 La synth se propos e par OERTLI 2008 met en avant les points suivants Les odonates constituent un groupe parapluie et porte tendard Is sont repr sentatifs des zones humides Is sont raisonnablement diversifi s et sont g n ralement le groupe d invert br s le mieux connu taxonomie cologie Bien qu utilisant des habitats vari s en fonction de leur stade de d2. d un protocole de description du peuplement un instant donn d autre part de pouvoir d finir un peuplement de r f rence pour le type de zone humide tudi e dans le contexte biog ographique donn La question des limites de validit quels types de zones humides peuvent tre redevables d une telle approche doit d embl e tre pos e Les exp riences disponibles en contexte de plaine alluviale de mares et de petits tangs apportent Une premi re r ponse ll convient de discuter de la pertinence d une telle approche pour les bas marais tourbi res grands tangs ou lacs Il semble vident que les zones humides de haute altitude sont de fait exclues par l absence d odona es limite altitudinale pr ciser DECRIRE LE PEUPLEMENT ACTUEL a Plan d chantillonnage Pour d crire la richesse totale de la zone humide il est n cessaire d chantilonner tous les types d habitats disponibles pour les odonates Il convient donc d avoir au pr alable une connaissance suffisante de la zone humide et des habitats pr sents Une cartographie des surfaces en eau sera r alis e l aide de cartes topographiques de photographies a riennes et d une visite pr alable du site Le plan d choantilonnage s appuiera sur la liste des habitats odona fologiques produite par la SFO cf annexe Il est important de souligner que cette notion d habitat odonatologique ne se superpose pas la notion d habitat au sens de la v g ta
3. dans des boites en attendant d tre d termin es Ces boites seront r f renc es avec le code du point de suivi la date du relev et le nom de l observateur Une description succincte du milieu recouvrement des hydrophyies des h lophytes de la zone en eau et du couvert v g tal sera r alis e et not e sur Une fiche de terrain cf annexe Un relev des macrophytes aquatiques hydrophytes et h lophytes sera effectu si possible pour chaque point de suivi Une fois par saison au mois de juin o juillet A d faut les hydrophytes dominants seront not s Mise en forme des donn es pr ciser par Axe 3 sur certains points Les donn es seront saisies dans deux tables distinctes la premi re d crira les points de suivi et la seconde regroupera les observations odonafologiques Table point de suivi e identifiant RhoMeO de la zone humide e Code du point de suivi compos de l identifiant RhoMeO et d un num ro e Taille du point de suivi e Code de l habitat selon la liste SFO e Code Corine Biotope facultatif e Dur e indicative du suivi OSSO RhoMeO Table g G or f rencement le syst me utilis devra tre pr ciser par l axe 3 Nom de l ensemble fonctionnel nom de l tang de la mare du ruisseau pour les grands sites Recouvrement zone en equ Recouvrement hydrophytes flottantes Recouvrement hydrophytes submerg es Recouvrement h lophytes Recouvreme
4. de l Europe occidentale du Nord de l Afrique et des les atlantiques Cl d identification des larves par P Aguesse 1968 Faune de l Europe et du bassin m diterran en Cl pour l identification des exuvies des esp ces ouest europ ennes du genre Gomphus Leach 1815 par R Cloupeau M Levasseur F Boudier Martinia N 5 1987 Bildbestimmungsschl ssel mitteleurop ischer Libellen Larven Insecta Odonata Cl illustr e pour les larves d Odonates du Centre de l Europe par Von Ulrich Franke Radolfzell Cl de d termination des exuvies des odonates de France par G Doucet 2010 Soci t fran aise d odonatologie Ouvrages compl mentaires Les Libellules de France Belgique et Luxembourg par D Grand et J P Boudot 2006 Collection Parth nope Editions Biotope 480 pages Atlas illustr des libellules de la r gion Rh ne Alpes coordonn par C Deliry Dir du Groupe Sympetrum et Mus um d Histoire Naturelle de Grenoble Collection Parth nope Editions Biotope 408 pages Guide des Libellules de France et d Europe poar K D B Dijkstra Illustrations R Lewington Traduction et adaptation fran aise P Jourde 2007 Les guides du naturaliste Editions Delachaux et Niestl 320 pages
5. et ou de m le et femelle sur au moins un point Pr sence d individus isol s sur plusieurs points En revanche une esp ce contact e par un seul individu sur un seul point sur un site ne sera pas consid r e comme autochtone et retir e pour la suite de l analyse DEFINIR LE PEUPLEMENT ATTENDU OU DE REFERENCE A PRECISER UNE FOIS L OUTIL PREPARE PAR C DELIRY FINALISE Le peuplement attendu est d fini pour chaque type d habitat odonatologique et pour chaque r gion bioclimatique et d partement selon niveaux e Esp ces dont c est un des habitats principaux e 2 Esp ces ayant une affinit forte cet habitat e 3 Esp ces ayant une affinit moyenne cet habitat e 4 Esp ces pouvant tre observ e sur cet habitat sans que sa reproduction ne soit prouv e Ces listes de r f rences sont tablies dire d expert par Cyrille Deliry en s appuyant sur une analyse de la base de donn e du groupe Sympetrum ainsi que sur la bibliographie existante a _ _ La liste de la r f rence pour un zone humide est construite en retenant toutes les esp ces mentionn es dans les diff rents habitats odonatologiques identifi s sur la ZH COMPARER LE PEUPLEMENT OBSERVE AU PEUPLEMENT ATTENDU EVALUER L ETAT DE CONSERVATION DE LA ZONE HUMIDE ET SON EVOLUTION La richesse observ e ne sera probablement qu une sous estimation de la richesse r elle m me avec un plan d chantilonnage rigoureux L outil stati
6. nologie des odonates d une ann e sur l autre e Choix des param tres collecter Pour les imagos le relev consistera noter e l esp ce observ e e la pr sence d individu isol ou multiple e la pr sence de m le et de femelle e le comportement reproducteur le plus significatif d fense territoriale tandem accouplement ponte mergence exuvie La recherche des exuvies d anisopt res est facultative mais la collecte des exuvies rep r es ais ment est recommand e pour attester le statut reproducteur l exception de deux types d habitats odonatologiques o les exuvies sont indispensables pour rep rer des esp ces discr tes au stade A i imago grands cours d eau gomphid s Oxygastra Boyeria et tourbi res d altitude Somatochlora Les exuvies d anisopt res sont alors recherch es attentivement et r colt es au retour pour les transects en cours d eau sur une largeur de 1 m partir de l eau et par prospection des gouilles en tourbi re d altitude Pour les exuvies r colt es puis d termin es en laboratoire seront not s e l esp ce l exception de certains sympetrum Sympetrum sanguineum S striolatum S meridionale et S vulgatum ne peuvent tre d termin s au niveau sp cifique avec certitude ils seront donc not s dans le m me groupe e le nombre Ces observations seront consign es sur une fiche de terrain cf annexe Les exuvies seront stock es
7. A LACHAVANNE J B 2005 PLOCH a Standardized Method for Sampling and Assessing the Biodiversity in Ponds In Conservation and monitoring of pond biodiversity Aquat Conserv Mar Freshw Ecosystems Special issue Vol 15 6 665 680 OERTLI B 2008 The use of dragonflies in the assessment and monitoring of aquatic habitats In Dragonflies and Damselflies Model Organisms for Ecological and Evolutionary Research ed A C rdoba Aguilar pp 79 95 Oxford University Press Oxford New York PECHEUR A L 2008 Evaluation de l tat de conservation des habitats Evaluation des habitats fluviaux dans le r seau des R serves Naturelles de France M moire FIF AgroParisTech RNF 66 p annexes PONT B FATON J M PISSAVIN S 1999 Protocole de suivi long terme des peuplements de macrophytes aquatiques et d odonates comme descripteurs de fonctionnement des hydrosyst mes RNF 33 p SCHMIDT E 1985 Habitat inventarization characterization and bioindication by a representative spectrum of Odonata Species RSO Odonatologica 14 127 133 Guides et cl s d identification DOn a Libellules Guide d identification des libellules de France d Europe septentrionale et centrale par A Wendler et J H N ss 1997 Soci t fran aise d odonafologie Larves et exuvies des libellules de France et d Allemagne sauf la Corse par H Heidemann et R Seidenbuch 2002 Soci t fran aise d odonatologie Les odona es
8. cts de 25 m de long et 5 m de large 2 5 m de part et d autre de l interface terre eau Cette option est retenir dans tous les cas o l interface terre eau est bien marqu e et o le d placement pied le long du transect est ais sol portant eau peu profonde Deux transects peuvent tre en continuit ou proche de quelques dizaines de m tres de mani re optimiser le travail de terrain par exemple 2 transects en continuit pour chantillonner un radier et une mouille adjacente sur un cours d eau e de points d un rayon de 5 10 m tres permettant la d termination vue ventuellement l aide de jumelles des anisopt res les plus caract ristiques Les points doivent tre distants de deux fois le rayon de d observation pour viter le chevauchement On retiendra par s curit la valeur de 25 m au moins entre 2 points Il est important que l habitat soit homog ne au sein de chaque point de suivi Les points de suivi seront localis s g ographiquement avec pr cision coordonn es du barycentre afin de r aliser les relev s au m me endroit au cours d une saison ainsi que les ann es suivantes si le milieu est stable Les points de suivi seront galement d crits de mani re pr cise l aide d une fiche standardis e cf annexe c Conditions de r alisation d un relev Pour les transects les relev s s effectueront marche lente AU cours de la premi re visite une dur e de r f rence sera mesur
9. e et restera constante pour les visites ult rieures afin de conserver la m me pression d observation a k oMeO Pour les points le relev dure au moins 6 minutes et chaque nouvelle esp ce d tect e est not e par tranche de 2 minutes Si la derni re tranche de 2 minutes a permis de d tecter au moins Une esp ce nouvelle une tranche suppl mentaire de 2 minutes d observation est ajout e Si cette p riode n apporte aucune esp ce nouvelle le relev est stopp sinon une nouvelle p riode de 2 minutes est ajout e ef ainsi de suite Le temps total d observation est not Le temps pass la capture et la d termination d individus est d compt du temps d observation Les relev s se r aliseront entre 10h et 16h possibilit de pousser plus tard en juin juillet par temps chaud et lorsque les jours sont les plus longs p riode optimale d activit des imagos Les conditions m t orologiques devront tre bonnes le jour du relev ainsi que la veille de celui ci pes Force du vent OUI OUI Temp rature prise sur le site m t ofrance et exprim e en degr Celsius OUI OUI OUI OUI N bulosit estim e et exprim e en quart 0 4 1 Force du vent estim e et exprim e en Beaufort Les indices suivants peuvent tre utilis s afin d estimer cette force l vent perceptible sur une fum e mais pas sur une girouette 1 5 km h 2 girouette en mouvement e
10. le commun pour la description et le suivi des annexes hydrauliques du bassin de la Loire Programme Loire nature mission scientifigue 52 p FATON JM DELIRY C 2004 Surveillance de la population de Coenagrion mercuriale dans la r serve naturelle nationale des Rami res du val de dr me Martinia 20 4 163 180 GUERBAA K HENNEQUIN E 2003 Mise en place d un suivi des peuplements d odonates de al tourbi re de la ferri re Communes de Davignac et Bonnefond Corr ze Premiers r sultats apr s 2 ans Martinia 19 3 99 108 DOn i INDERMUEHLE N ANG LIBERT S OERTLI B 2008 IBEM Indice de Biodiversit des Etangs et Mares Manuel d utilisation Ecole d Ing nieurs HES de Lullier Gen ve 33 p KETELAAR R PLATE C 2001 Manual Dutch Dragonfly monitoring Scheme Dutch Butterfly Conservation Wageningen LHOR M 2003 Etude faunistique des plaines alluviales de l Allier et de quelques affluents au Nord Ouest de Moulins Martinia 19 4 123 148 LEROY T 2005 Nouvel inventaire des odonates des tourbi res du C zallier en Auvergne D partements du Cantal et du Puy de D me Martinia 21 1 3 16 LEROY T 2006 Evolution du peuplement d odonates adultes au cours d une saison sur les rives d un lac tourbi re d Auvergne France Martinia 22 2 109 118 MASSELOT G NEL A 2003 Les odonates sont ils des taxons bio indicateurs Martinia 19 1 5 38 OERTLI B AUDERSET JOYE D A CASTELLA E JUGE R LEHMANN
11. nce la SFO souhaite mettre en place Un protocole de suivi des esp ces prioritaires SONEP En lien avec le plan national d action des odona es Un programme de suivi des populations de libellules est en cours de test STELI C dric VANAPELGHEM comm pers Ailleurs en Europe des protocoles sont en place depuis quelques ann es KETELAAR et al 2001 OERTLI et al 2005 INDERMUHELE et al 2008 Le programme RHOMEO s inscrit dans cette dynamique Ceci a conduit solliciter la participation d experts Cyrille DELIRY GRPLS Sympetrum C dric VANAPELGHEM Soc Fran aise d Odonafologie Beat OERTLI Haute Ecole du Paysage d ing nierie et d Architecture de Gen ve Xavier HOUARD OPIE national coordinateur du plan d action odonates impliqu s dans ces d marches de mani re contribuer l mergence d un tel protocole METHODE PRINCIPE L valuation propos e s appui sur la comparaison l chelle d une zone humide du peuplement odonafologique observ au peuplement attendu L cart entre ces 2 tats constitue une estimation de l alft ration de la zone humide L analyse de l cologie des taxons manquants permet de formuler des hypoth ses quant aux facteurs expliquant cette alt ration Des approches de ce type sont propos es par SCHMIDT 1985 CHOVANNEC et al 2001 2004 2005 OERTLI et al 2005 INDERMUHELE et al 2008 a _ _ ne gt OMe O Ceci implique d une part de disposer
12. nt couvert herbac terrestre Recouvrement couvert ligneux Remarques observation Dote Observateur Code du point de suivi Temp rature le jour du relev Force du vent le jour du relev N bulosit le jour du relev Nom de l esp ce Code esp ce d fini par la liste de r f rence de la SFO cf annexe Pr sence d adulte champ oui non Individu isol ou multiples Pr sence de m le champ oui non Pr sence de femelle champ oui non Comportement reproducteur le plus significatif choisir l item le plus loin dans la liste de choix suivante d fense territoriale tandem accouplement ponte mergence exuvie Traitement des donn es L information synth tique pour un site se pr sentera donc sous la forme d une liste annuelle d esp ces observ es sur la zone humide accompagn e de l information sur son autochtonie champ oui non et de la fr quence d observation et ou de l indice d abondance moyen L autochtonie sera consid r e comme certaine par la pr sence d au moins une des informations suivantes pour une esp ce sur un site Reproduction av r e mergence exuvie reproduction suspect e autres comportements reproducteurs Pr sence d individus multiples et ou de m le et femelle sur au moins un point L autochtonie sera suspect e par les informations suivantes les esp ces concern es sont conserv es pour l analyse Pr sence d individus multiples
13. raret sur la ZH ce qui la rend difficile d tecter soit de sa r elle absence Dans tous les cas cette information traduit une alt ration de la ZH qu il convient d interpr ter partir de la connaissance de la biologie et de l cologie de ces taxons manquants sugg rant des hypoth ses d alt ration de la zone humide Cet exercice ne peut en l tat actuel se faire qu dire d expert La mise au point de profils cologiques pour chaque esp ce pour diff rents param tres serait un l ment d objectivation mais ne semble pas port e actuellement R f rences bibliographiques Concept et m thodologie CHOVANEC A WARINGER J 2001 Ecological integrity of river floodplains systems assesment by dragonfly survey Regul Riv Res Mgmt 17 493 507 CHOVANEC A WARINGER J RAAB R LAISTER G 2004 Lateral connectivity of a fragmented large river system assessment on a macroscale by dragonfy surveys Insecta Odonata Aquatic Conserv Mar Freshw Ecosyst 14 163 178 CHOVANEC A WARINGER J STRAIF M GRAF W RECKENDORFER W WARINGER L SCHENKOHL A WAIDBACHER H SCHULTZ H 2005 The Floodplain Index a new approach for assessing the ecological status of river floodplain systems according to the EU Water Framework Directive Large Rivers 15 169 185 COTTEREAU V 2005 Recherche d une relation entre odonates pratiques piscicoles et v g tation Martinia 21 3 91 108 DUPIEUX N 2004 Une proposition de protoco
14. stique Jackknife 1 estimateur non param trique permettant de compenser le biais inh rent un chantillonnage non exhaustif sera donc Utilis pour calculer la richesse totale vraie On comparera ensuite cette richesse du peuplement autochtone estim e la richesse du peuplement de r f rence On obtient ainsi Un ratio qui varie de O richesse observ e nulle 1 richesse observ e richesse attendue Il se pose alors la question de l interpr tation de ce ratio et d ventuels seuils de qualification de l tat de la zone humide Si il est vident que plus le ratio se rapproche de la valeur 1 meilleur est l tat de la zone humide la d finition de classes d tat born es par des seuils facilitera it la restitution du r sultat des non sp cialistes I faut toutefois avoir l esprit que de telles classes sont largement arbitraires et sous tendues par des choix qui ne r pondent pas forc ment une approche scientifique A titre d exemple la m thode IBEM retient les classes suivantes qui renvoient une qualification de l tat de la zone humide coh rent avec le cadre de la DCE Cette qualification sera ensuite tre compl t e par une analyse des esp ces de niveaux 1 et 2 de la liste de r f rence non observ e sur la zone humide A Classe d IBEM Interpr tation tat de la zone humide a L absence d une de ces esp ces dans le jeu de donn es t moigne soit de sa grande
15. t vent perceptible sur le visage 6 11 km h 3 les feuilles et brindilles sont constamment en mouvement 12 19 km h 4 les petites branches sont en mouvement Les poussi res et les papiers tourbillonnent 20 28 km h a M oMeO rm 5 des vagues sont clairement visibles la surface de l eau Les petits arbres balancent Les sommets de tous les arbres sont agit s 29 38 km h d Calendrier d intervention pour les sites de plaine 4 campagnes dates indicatives d but mai juin juillet septembre caller sur la ph nologie des esp ces Le premier relev doit comprendre la p riode de vol de Brachyifron pratense pour les eaux stagnantes et de Gomphus vulgafissimus pour les eaux courantes Le dernier correspond au vol des esp ces tardives Lestes aeshna mixta affinis A terme le nombre de campagne pourra tre r duit 3 par suppression d une des p riodes de mai ou juin qui semblent au vu des r sultats 2010 tre souvent similaires soit entre elles soit la premi re campagne Dans les secteurs g ographiques ayant t suivi en 2010 o l une des campagnes n a apport aucune esp ce nouvelle cette derni re pourra tre supprim e pour les sites de l tage montagnard 3 campagnes juin juillet ao t pour les sites de l tage alpin 2 campagnes d but juillet fin juillet Les dates de prospection devront tre identiques du point de vue de la ph
16. tion ou de la phytosociologie Ainsi titre d exemple une tourbi re de pente ne pr sentant pas de pi ces d eau libre ou de gouilles n est pas une tourbi re au sens des odonates Des nuances ont t apport s la typologie SFO de mani re optimiser la qualit de l chantilonnage notamment pour les milieux alluviaux le degr de connexion au chenal des annexes et les diff rents faci s du chenal radier et mouille l altitude notion d tage montagnard et alpin en fonction des r gions biog ographiques AU sein de chaque habitat odonafologique au moins 3 points de suivi seront mis en place id alement 6 ef au maximum 10 Dans le cas d habitats odonatologiques pr sentant des nuances significatives cas des annexes hydrauliques fluviales notamment on s attachera r partir les points de suivi a a D oMeO de mani re chantilonner ces diff rentes nuances Pour les habitats fragment s on veillera chantillonner les diff rents patch pr sents Lorsque le nombre de pi ces d eau sur une zone humide ne permet pas de r aliser au moins 6 points de suivi sur un o plusieurs habitats odonatologiques le volet odonates du protocole RHOMEO n est pas appliqu b Surfaces d observation Le choix de la surface d observation est laiss au libre choix des op rateurs en fonction de la configuration du site et des conditions de d placement Il peut s agir e de transe
17. veloppement ils sont fonctionnellement peu diversifi s car tous sont pr dateurs Plusieurs esp ces sont st no ces et n cessitent des conditions d habitat sp cialis es Is sont largement r pandus mais manquent aux altitudes lev es Is constituent Un mat riel ais ment accessible pour un chantillonnage quantitatif On peut r sumer la situation comme suit les odonates ne sont certainement pas les meilleurs bio indicateurs des zones humides mais il s agit du groupe d invert br s le plus facilement accessible en terme de reconnaissance et de m thodes d chantilonnage CONTEXTE EE a Ce travail b n ficie largement des r flexions conduites au sein du r seau RNF depuis une dizaine d ann e protocole macrophytes odonates et son retour d exp rience r flexion autour de l valuation de l tat de conservation des habitats PECHEUR A L 2008 Afin de nourrir la r flexion une analyse bibliographique a t r alis e On trouvera en annexe les r f rences bibliographiques de quelques m thodologies d chantilonnage des peuplements d odonates mises en uvre dans diff rents contextes et avec divers objectifs Cette revue ne pr tend pas tre exhaustive mais donne Un aper u des choix m thodologiques fait par divers auteurs Comme le souligne OERTLI 2008 l mergence d un protocole standardis serait Un progr s consid rable Plusieurs initiatives vont dans ce sens En Fra
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