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Rapport d`observations définitives

1. Pourcentage En march Hors march hors march march Travaux 153 393 106 40 5 528 099 24 3 60 Produits de la sant 527 321 380 40 19 075 369 90 3 62 Instruments de pr cision 742 779 51 71 862 15 9 67 Produits pour la construction 1 385 450 42 180 186 76 13 01 Mat riels et quipements d clairage 3 665 406 87 237 337 44 6 48 Machines et quipements 6 357 895 08 1 188 005 40 18 69 ee bureau et quipement 13 509 560 32 421 234 38 3 12 Petites fournitures de bureau 3 419 376 09 308 975 00 9 04 aa des personnes marchandises 19 495 922 78 3 073 398 07 15 76 T l communications 8 110 170 13 454 798 12 5 61 Assurances 12 550 146 96 26 224 26 0 21 Services informatiques 12 256 328 10 2 505 795 58 20 44 S curit 4 509 878 34 11 203 01 0 25 Services li s la construction 1 659 992 69 180 650 36 10 88 Services de nettoyage 21 136 368 64 314 380 54 1 49 Services sanitaires et sociaux 8 831 618 56 11 978 953 50 135 64 o tance soa7asoz 2134 u de maintenance non pr vus 50 068 622 39 2 922 903 03 5 84 Services juridiques 110 752 03 617 876 47 557 89 Services d assainissement 7 237 266 84 484 015 27 6 69 TOTAL 857 189 715 68 49 886 001 50 5 82 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 16 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Les travaux et les produits de la sant repr sentent d importantes mas
2. deux mois apr s la notification du march le solde restant c est dire 29 230 24 TTC la fin de la prestation La chambre note une erreur dans le montant Le march a en effet t notifi hauteur de 55 440 HT soit 66 306 24 TTC Or la somme des versements pr vus soit 18 358 18 358 29 230 24 donne 65 946 24 TTC et non 66 306 24 TTC De plus l avenant en question n est pas ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 55 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 dat mais uniquement sign Une attestation indique que la notification est en fait dat e du 21 octobre 2005 Une correspondance de la soci t SLS sous forme de t l copie non envoy e mais sign e et dat e du 17 novembre 2005 fait tat de plusieurs points Une r union a eu lieu le 16 novembre 2005 entre le dirigeant de la soci t SLS et des repr sentants du service informatique Cette r union avait pour objet le changement d intervenant ce que le titulaire a accept apr s avoir entendu les arguments de la personne publique Lors de cette r union il a t convenu que le titulaire enverrait les curriculum vitae des prochains intervenants aux repr sentants de la personne publique pour une intervention la semaine suivante Le titulaire pr cise en outre que le d calage de la mission est
3. 48 1 2 4 1 March num ro 050859 March d tude de performance du syst me d information hospitaliers mien nen Le te ie Rate sta dt cin eee nn et MONO Rue it 48 1 2 4 2 March num ro 060622 Conseil et d fense juridique ssseeseeeeeesieeseeeerererseneseeen 57 1 2 4 3 March s num ros 90620 et 90621 Conseil juridique gt 59 March s d Services sen int OR TRE ee lan niet ist dater 66 1 2 5 1 March num ro 071201 Mise disposition de personnels soignants et m dico techniques int rimaires iriri rente ran een etaient e ein ttes nie 66 1 2 5 2 March num ro 080261 Mise disposition de personnels soignants et m dico t chnig s int rimaires nr Meter Mean et este eme Men der a dans 70 March s de fournitures sise 72 1 2 6 1 March num ro 080344 Acquisition mise en uvre et maintenance de progiciels assurant la gestion des ressources humaines et la paie Gestion administrative du personnel et la pales ne entr Ann ME nee ren ete 72 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 2 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 2 CONVENTIONS D OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC CODP ET CONTRAT ADMINISTRATIF SUR LE MULTIMEDIA iii 77 2 1 Economie g n rale des contrats uses 77 2 2 Modalit s de passation des conventions 78 2 9 88 ONTOS EEE EE TE re
4. JI Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Le Pr sident Montpellier le 29 Ao t 2012 lettre recommand e avec A R R f rence 126 034022 172 1054 Monsieur le Directeur G n ral Par envoi en date du 11 juillet 2012 la chambre a port votre connaissance son rapport d observations d finitives concernant la gestion du centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier pour les exercices 2005 et suivants Celui ci a galement t communiqu pour ce qui les concerne vos pr d cesseurs Cet envoi n a pas donn lieu r ponse de votre part dans le d lai d un mois pr vu par les articles L 243 5 et R 241 17 du code des juridictions financi res CJF Toutefois la r ponse de l un de vos pr d cesseurs a t enregistr e au greffe dans ce d lai A l issue de ce d lai le rapport d observations d finitives retenu par la chambre r gionale des comptes vous est pr sent notifi accompagn de cette r ponse crite En application des articles L 243 5 R 241 17 et R 241 18 du CJF l ensemble devra tre communiqu votre assembl e d lib rante d s sa plus proche r union Il devra notamment faire l objet d une inscription son ordre du jour tre joint la convocation adress e chacun de ses membres et donner lieu un d bat Il vous appartient d indiquer la chambre la date de cette r union Apr s cette date le document final sera consid r
5. la notation des crit res et qu il n y avait pas de m moire technique en tant que tel dans ce genre de march les informations tant relativement simples fournir Il convient de rappeler cet gard que pour qu une soci t se conforme aux contraintes mentionn es au cahier des charges il est n cessaire que les dites contraintes y figurent Or la personne publique n avait pr cis aucun d lai minimum dans le cahier des charges Sous r serve de ces observations le march a t attribu la soci t A M Les ventuels courriers de rejet n ont pas pu tre produits la chambre En outre lacte d engagement valant CCAP sign par le titulaire fait tat d une r serve qui aurait d ressortir lors de l analyse des offres En effet l article 32 du CCAG FCS met en place une r gie aux frais et risques du titulaire en cas de non ex cution Sur ce point le titulaire mentionne une r serve en ces termes obligation de moyens Si la personne publique avait t stricte dans l application des conditions de r gularit de l offre l instar de l irr gularit invoqu e pour une signature figurant dans le mauvais cadre il aurait t logique de d clarer cette offre galement irr guli re car le CCAP est accepter comme tel et ne saurait tre n goci Le BPU est pour sa part d ment rempli mais la mention de la personne publique indiquant que le prestataire devra galement pr ciser le m
6. les crit res doivent tre pond r s sauf circonstance particuli re page 61 et 93 les crit res doivent donner la possibilit au pouvoir adjudicateur de comparer et demander des documents diff rents aux candidats ne le permet pas page 83 et 89 le crit re doit tre objectif et permettre de d partager les candidats Aussi la notori t ne permet pas de d terminer la qualit d un candidat page 81 les crit res doivent tre adapt s au regard de la nature des prestations demand es demande de r f rences en droit des collectivit s locales page 74 et page 83 15 Le fait d accepter une offre spontan e en phase de n gociation page 46 ou le fait d accepter un changement radical de l offre en cours de n gociation ce qui rend impossible la comparaison page 107 16 Par exemple le fait de ne plus prendre en compte une partie de la formation du prix s agissant des frais de d placement des avocats page 79 de faire fi des r f rences demand es et d agr er quand m me un candidat page 43 de ne pas appliquer les p nalit s pourtant pr vues page 34 de ne pas faire respecter les d lais d ex cution 17 Les PV de r ception et les avenants sont parfois incomplets ou r v lent des copier coller non effac s 18 Des pourcentages d augmentation tels que 22 18 page 25 ou 45 54 page 29 la r gularisation par voie d avenants page 33 ou l ajout de Prestations similaires sur devis page
7. n exc de pas trois mois La constatation de l ex cution de ces prestations doit donner lieu un proc s verbal dress dans les m mes conditions que le proc s verbal des op rations pr alables la r ception 41 6 Lorsque la r ception est assortie de r serves l entrepreneur doit rem dier aux imperfections et malfa ons correspondantes dans le d lai fix par la personne responsable du march ou en l absence d un tel d lai trois mois avant l expiration du d lai de garantie d fini au 1 de l article 44 Au cas o ces travaux ne seraient pas faits dans le d lai prescrit la personne responsable du march peut les faire ex cuter aux frais et risques de l entrepreneur L entrepreneur avait un mois pour ex cuter les prestations objet des r serves au vu du PV de r ception avec r serves tabli par le ma tre d ouvrage en date du 26 juillet 2010 Aux termes de l article 41 6 du CCAG TX 76 l entrepreneur tait en effet tenu de r aliser les prestations objets des r serves dans le d lai imparti par le ma tre d ouvrage A d faut le ma tre d ouvrage avait la possibilit de faire ex cuter les travaux aux frais et risques de l entrepreneur Force est de constater que le d lai accord a t largement d pass au cas d esp ce N anmoins le ma tre d ouvrage a prononc la r ception avec lev e des r serves avec effet r troactif ce qui appara t favorable la soci t attributaire SOMITEG Par ailleurs
8. ainsi que le cas ch ant de mise en concurrence afin de susciter des offres concurrentes en l absence de tout texte l imposant et de toute d cision de cette autorit de soumettre sa d cision une proc dure pr alable l absence d une telle proc dure n entache pas d irr gularit une autorisation ou une convention d occupation d une d pendance du domaine public ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 102 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 LISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES AAPC AE ANFH AOO ARH BOAMP BP BPU CA CAA CAO CCAG FCS 77 CCAG PI 78 CCAG TX 76 CCAP CCP CCTP CE CH CHR CHRU CHU CICE CJUE CMP CODP COTDP CV DAMP DCE DEA DESS DG DGS DHOS DPGF DQE avis d appel public la concurrence acte d engagement Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier appel d offres ouvert agence r gionale de l hospitalisation bulletin officiel d annonces des march s publics bordereau de prix bordereau de prix unitaires chiffre d affaires Cour administrative d appel commission d appel d offres cahier des clauses administratives g n rales applicables aux fournitures courantes et de services 1977 cahier des clauses administratives g n rales applicables aux prestations intellectuelles 1978 cahier des clauses a
9. architecturale a pour sa part fait l objet d un rapport particulier tabli en date du 11 mars 2008 La direction des travaux n a pas mis de r serves majeures et tous les candidats ont pr sent un projet de maintien d activit pendant les travaux Les diff rents projets architecturaux ont t pr sent s la commission aux fins de notation La commission apr s avoir tudi l ensemble des crit res a alors propos le classement suivant 1 S amp S 2 M 3 R H 4 E P La commission ayant ensuite d cid d auditionner les trois premiers candidats class s le repr sentant du pouvoir adjudicateur a suivi son avis Cette audition s est d roul e dans les conditions suivantes Audition des candidats lot 1 L audition des trois candidats class s par le CHRU convoqu s par un courrier en date du 20 mars 2008 s est d roul e lors de la commission administrative du 26 mars 2008 Chaque candidat a eu 45 minutes pour pr senter la partie architecturale du projet et apporter des pr cisions concernant les pr requis techniques et juridiques n cessaires la r alisation desdits projets Le proc s verbal tabli par le CHRU reprend l int gralit des questions pos es aux candidats par les membres de la commission A l issue de l audition la commission r unie le 26 mars 2008 a arr t le classement suivant 1 S amp S 2 3 D Z O H L audition des c
10. avenants la chronologie de l ex cution du march est quelque peu d routante et laisse supposer que la passation des avenants est de l ordre de la r gularisation a posteriori En effet le march tait conclu pour une dur e ferme allant du 22 septembre 2008 au 21 mars 2009 L OS de d marrage a t notifi l entreprise titulaire du lot 1 le 27 novembre 2008 au vu de la r ponse du directeur des achats et des march s publics en date du 11 f vrier 2011 L article 4 1 1 du CCAP indique le d lai d ex cution de l ensemble des lots est de 6 mois y compris la p riode de pr paration de chantier 1 mois compter de la date fix e par l ordre de service de d marrage prescrivant l entrepreneur de commencer l ex cution des travaux lui incombant Cet ordre de service est port la connaissance des autres entreprises ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 30 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 En cons quence le march sans tranches ni phases devait se terminer juridiquement le 26 mai 2009 Le premier avenant a t notifi l entreprise le 23 juillet 2009 et le second le 3 septembre 2009 Le proc s verbal de r ception sans r serve sans indication de la date de signature prononce la r ception avec effet en date du 29 mai 2009 N anmoins une indication sur l
11. 128 880 66 6 31 ai nds Cortina 04 01 2006 60 270 32 65 014 35 0 00 65 014 35 77 757 16 7 Menuiseries ext rieures VIP Plus 17 01 2006 30 332 00 34 477 98 0 00 34 477 98 41 235 66 occultations Menuiseries l aclau 05 01 2006 238 606 00 269 208 21 0 00 269 208 21 321 973 02 1283 int rieures a Crespon 04 01 2006 119 998 91 152 771 11 0 00 152 771 11 182 714 25 REZ Carrelage SO CA MO 04 01 2006 20 097 00 22 961 66 0 00 22 961 66 27462 15 14 25 Plomberie Charmillon 04 01 2006 246 210 00 281 735 79 0 00 281 735 79 336956 00 14 43 Chauffage AS Tunzini Azur 04 01 2006 455 809 30 370 521 31 140 737 00 511 258 31 611 464 94 d senfumage Courants forts faibles Somiteg 04 01 2006 237 178 07 310 718 12 0 00 310 713 12 371 612 89 s cu incendie P a Impact Signal tique signal tique 03 08 2006 14 048 00 15 927 70 0 00 15 927 70 19 049 53 1328 Fluides m dicaux ALS 04 01 2006 65 788 86 70 726 89 0 00 70 726 89 84 589 36 EL ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 26 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Il convient de constater que l ensemble des lots de cette op ration a fait l objet d augmen
12. Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 une utilisation de crit res hi rarchis s de fa on non motiv e le nouveau march a t pass sans attendre la date de fin du march initial ou l atteinte du maximum pr vu Modalit s de passation du march Ce march a t pass selon la proc dure adapt e de l article 28 en application de l article 30 du code des march s publics alors en vigueur Il s agit dun march bons de commandes conclu pour une p riode allant de la date de notification le 30 juillet 2007 jusqu au 31 d cembre 2007 Ce march est reconductible ensuite pour un an par d cision expresse Ce march bons de commande a t pass en application de l article 77 du code alors en vigueur pour un unique montant maximum de 160 000 HT dur e initiale reconduction Sa forme est pour le moins all g e puisqu elle se limite un acte d engagement valant CCAP avec un BPU annex et les pi ces contractuelles ne sont m me pas vis es Deux r f rences sont faites aux articles 28 32 du CCAG FCS mais sans qu il ne soit vis express ment La personne publique se prive ainsi de moyens de r solution des litiges d ex cution importants en ne visant pas ce texte in extenso Une publicit limit e 10 jours francs Une publicit a t mise au BOAMP en
13. adresser au greffe de la chambre r gionale des comptes une r ponse crite D s lors qu elles ont t adress es dans le d lai pr cit ces r ponses sont jointes au rapport Elles engagent la seule responsabilit de leurs auteurs ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier
14. comme un document administratif communicable aux tiers dans les conditions fix es par la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 modifi e Je vous prie d agr er Monsieur le Directeur G n ral l expression de ma consid ration distingu e Nicolas BRUNNER Monsieur DOMY Directeur G n ral du C H R U de Montpellier 191 Avenue Doyen Gaston Giraud 34295 MONTPELLIER CEDEX 5 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 1 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Rapport d observations d finitives n 126 1054 du 29 Ao t 2012 CENTRE HOSPITALIER R GIONAL UNIVERSITAIRE DE MONTPELLIER 34 Exercices 2005 et suivants SOMMAIRE 1 LA COMMANDE PUBLIQUE AU CHRU DE MONTPELLIER sisi 4 1 1 Organisation et guides internes sise 4 dde rONDANISAIONE a ee te nn Pa aaa al mn DR el mere rentes 4 1 12 es guides xml tan een net nana anse 5 1 4 2 1 Leguide de proc dure nan nn ai aa E a EE Ee Ni 5 1 1 2 2 Le guide de l achat durable au CHRU de Montpellier 7 1 1 2 3 Le guide de la n gociation au CHRU de Montpellier 8 it 24 L char de achat p blics a aee a i a N 9 1 1 8 La nomenclature applicable au CHRU ie 11 1 1 4 Autres modalit s d achat public 12 1 1 4 1 Les achats group s nationaux ss 12 1 1 4 2 Les achats group s r gionaux 12 1 1 4 3 Approvisionnement en ligne ou e procu
15. de retard n a t appliqu e Le montant r alis en janvier 2011 tait de 371 612 88 TTC soit une augmentation de 31 par rapport au montant initialement contractualis alors que le montant du march apr s avenants atteint 289 795 81 HT soit 346 595 76 TTC c est dire une augmentation de 22 18 par rapport au march initial L cart de 25017 12 TTC 371 612 88 346 595 76 correspond au montant des actualisations du march selon l tablissement Il a t demand au CHRU de produire un tableau r capitulatif de l ensemble des lots relatifs l op ration d extension de la n onatologie avec les noms des attributaires les dates de notification les montants contractualis s et r alis s CHRU DE MONTPELLIER HOPITAL ARNAUD DE VILLENEUVE PEDIATRIE Il CREATION DE LITS EN NEONATALOGIE zZ O F iini onian peage PASE rae e E NeLOT D FOURNISSEUR NOTIFIE LE INITIAL HT TITULAIRE U LOT ans avenant HT TRAITANT SOUS SOUS HT TRAITANT HT TRAITANT TTC 5 lt Q Gros uvre Re Eiffage 04 01 2006 445387 21 319984 45 17128842 49127287 587 562 35 d molition Etanch it Smac Aci roid 04 01 2006 131 887 02 140 068 91 0 00 140 068 91 167522 42 620 M tallerie Solatrag 04 01 2006 73 874 00 85 151 09 0 00 85 151 09 101 840 70 15 27 Cloisons Rev t Isol 04 01 2006 101 361 19 107 759 75 0 00 107 759 75
16. e il est possible de comprendre que les achats ponctuels ne doivent pas tre comput s sur les m mes lignes Or tel n est pas le cas il peut avoir t pr vu d s le d but de l ann e mais son caract re tr s occasionnel rend inepte sa computation avec d autres achats de la m me ligne chacun de ces achats est trait isol ment et c est le montant propre de cet achat qui d termine la proc dure utiliser Le CHRU illustre le cas des achats ponctuels pouvant faire l objet de march s en cas de besoins nouveaux par des exemples L tablissement s agissant des achats constituant une unit fonctionnelle article 27 rappelle que cette notion n a pas de d finition r glementaire et qu elle doit tre utilis e avec circonspection Le CHRU tablit des points pr cis dans le manuel s agissant des prestations relevant de l audit des tudes des nouveaux logiciels et des prestations intellectuelles en rapport avec les march s de travaux qui doivent tre comput s ou projet par projet ou op ration par op ration S agissant des travaux le CHRU rappelle qu il n y a pas de notion de nomenclature et que c est la valeur globale des travaux se rapportant une op ration qui est prise en compte l op ration de travaux tant d finie comme la mise en uvre dans une p riode de temps et un p rim tre limit s d un ensemble de travaux caract ris par son unit fonctionnelle technique ou conomique L
17. es le 25 d cembre 2008 Les offres ont t jug es en fonction du prix 35 et de la valeur technique 65 Le prix 35 est lui m me valu en fonction de deux crit res prix l heure pour une intervention assistance conseil juridique et ou repr sentation en justice d placement compris ou frais de d placement en sus en cas de d placement national 30 prix l heure pour la participation aux r unions 5 La valeur technique 65 est quant elle jug e en fonction de deux crit res 45 valeur technique de l offre retrac e par la note technique d taillant l organisation des moyens humains et mat riels que le candidat mettra disposition de la personne publique Cette note pourra comporter tous l ments d information utiles permettant d appr cier la qualit et la notori t du candidat extrait du RC L indication notori t est pour le moins subjective 25 valeur technique de l offre analys e au travers de l tude pi ce ou criture produite accompagnant la note technique d taill e soit e une tude r dig e par le candidat anonymis e sur la mati re juridique objet du lot en mentionnant le volume horaire pass sa r alisation ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 61 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34
18. il a t demand au CHRU un tableau r capitulatif page suivante de l ensemble des lots pour l op ration globale savoir la restructuration du service de m decine nucl aire et l installation d une gamma cam ra comportant les noms des attributaires les dates de notification les montants contractualis s et r alis s Ont t ajout s aux donn es du tableau les pourcentages d augmentation ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 29 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 CHRU DE MONTPELLIER HOPITAL LAPEYRONIE Restructuration du service de m decine nucl aire et installation d une gamma cam ra Z z MONTANT REALISE LOT i n TITULAIRE INITIALHT g EANET TITULAIRE dE To REALISE TTC 2 sans avenant HT 3 2 lt a Q 1 Gros uvre 21 11 2008 EIFFAGE 245 657 31 77 778 00 172 538 72 250 316 72 299 378 80 1 90 2 Percements 09 01 2009 FORBETON 30 310 00 0 00 35 885 00 35 885 00 42918 46 18 39 3 Etanch it 08 01 2009 PROBATILAND 63 326 51 0 00 74 988 31 74 988 31 89 686 02 18 42 4 ne 19 11 2008 LACLAU 54 557 00 0 00 87 120 58 87 120 58 104 196 21 59 69 March bons A aE rE M tallerie VIP 59 825 55 0 00 59 825 55 59 825 55 71 551 36 0 00 Cloison s ches 6 faux plafonds 19 11 2008 JF CORTINA 56 358 10 0 00 65 566 10 65 566 10
19. ment de son offre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 69 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Enfin la jurisprudence administrative a rappel de nombreuses reprises que la pond ration demeure la r gle et la hi rarchisation l exception cette derni re devant tre d ment motiv e Agr ment et analyse des offres Le pli de l entreprise Q M S a t d clar irr gulier au motif que l acte d engagement n tait pas sign dans le cadre r serv cet effet mais dans le cadre r serv la notification du march Cette d cision peut para tre pour le moins s v re eu gard au type de proc dure utilis e articles 30 et 28 du CMP L analyse des offres tout en tant sommaire est claire et fond e sur des l ments objectifs prix d lais de mise disposition qualifications personnels pouvant tre mis disposition simultan ment Un point pr te cependant interrogation savoir l analyse des d lais de mise disposition des personnels La chambre a demand sur quel document la personne publique s tait bas e pour juger les d lais de mise disposition des personnels et si le candidat devait rendre un m moire technique En r ponse l tablissement a indiqu que les documents de l offre devaient pr ciser les l ments permettant de proc der
20. molition des unit s de psychiatrie mais non adapt e au syst me d exploitation d Arnaud de Villeneuve Cette prestation n tait pas pr vue dans le cahier des charges car lors de l tude l exploitant du syst me qui avait t interrog pour validation du principe n avait pas alert l tablissement sur ce point Les changements de r glementation s il est certain qu ils peuvent tre fr quents n arrivent en g n ral pas de mani re totalement inopin e Il appartenait en l esp ce au CHRU d anticiper I convient toutefois d admettre que les conditions mat rielles et logistiques ne sont pas toujours r unies en pratique Sur le changement de r glementation et le fait qu il aurait t ventuellement envisageable d anticiper cette situation le directeur de la DAMP du CHRU n a pas t en mesure d apporter des explications au motif que les personnes responsables de cette op ration n taient plus en poste dans l tablissement La chambre consid re que cet argument n est pas recevable S agissant de la modification du syst me de s curit incendie il est l gitime de se demander si des tudes plus pouss es n auraient pas permis de d terminer que la centrale n tait pas adapt e A cet gard l exploitant du syst me n a pas fourni d informations idoines Aucune autre information n a t donn e par la suite Enfin s agissant des demandes compl mentaires des utilisateurs force est de constater qu elles t
21. utilisation des variantes de demander les r f rences requises dans la publicit de pond rer les crit res d inclure galement des crit res environnementaux dans les conditions d ex cution du march La volont du CHRU est donc souligner Malgr tout les pr conisations d un guide ne doivent pas rester sans application d autant qu aucun des march s tudi s par la chambre n int gre les pr occupations environnementales Sans nul doute les changements de comportement n cessitent du temps surtout en interne 1 1 2 3 Le guide de la n gociation au CHRU de Montpellier L tablissement a labor un guide de la n gociation Il n est pas dat mais il est fait mention d un pr c dent directeur ce qui laisse supposer que ce guide a t r alis entre 2005 et avril 2010 Le centre hospitalier souhaite promouvoir la pratique de la n gociation en son sein dans un contexte de recherche d efficience de la commande publique Ce guide destination de l acheteur est tr s simple appr hender Le guide pr conise avant tout l acheteur de proc der non seulement un travail initial de formalisation du besoin mais aussi un travail d analyse du march fournisseur en rencontrant l int gralit des fournisseurs potentiels Il est rappel qu il est interdit d s que la consultation est lanc e d entretenir des relations avec des fournisseurs non concern s par la consultation Une liste de
22. 090269 lot 7 courants faibles Travaux d entretien de transformation et de grosses r parations dans les b timents du CHRU de Montpellier L analyse de ces march s appelle les principales observations suivantes __incoh rence dans le r glement de consultation conduisant une interpr tation possible de la part des candidats risque de porter atteinte au principe d galit sur la valorisation partir d un cas pratique d tail quantitatif estimatif ou bordereau de prix unique recours un avenant fourre tout alors qu il aurait t possible d utiliser la clause l gale pr vue l article 77 IIl du code des march s publics ou encore de recourir un accord cadre pour satisfaire les besoins objet du march consid r Modalit s de passation du march Le march a t pass sous la forme d un Appel d Offres Ouvert AOO europ en pass en application des articles 33 40 IV 2 57 59 et 77 1 du code des march s Il s agit donc d un march alloti bons de commandes avec minimum mais sans maximum Le march est d compos en 22 lots d finis par corps d tat Chaque lot fait l objet d une multi attribution g ographique pour les lots 1 11 Selon le RC deux entreprises sont retenues par lot L entreprise class e en premi re position par la CAO se verra attribuer les commandes du site A tandis que l entreprise class e en deuxi me position se verra attribuer les co
23. 3 CHRU de Montpellier 38 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le fait qu aucune restriction en termes de nombre de candidats agr s n ait t pos e dans l AAPC n exon rait pas le CHRU de respecter les propres contraintes qu il s tait impos es Concernant l insuffisance de contr le des rapports de pr sentation et de classement des offres l tablissement a invit toutes les entreprises agr es remettre une offre par une lettre de consultation envoy e en date du 11 d cembre 2008 La date limite de r ception des offres tait fix e au 2 f vrier 2009 soit 54 jours plus tard 13 plis ont t r ceptionn s Aucun pli n a t re u hors d lai et aucune offre n a t transmise par voie lectronique Il convient de souligner que le CHRU a choisi dans le CCAP de ne pas respecter l ordre des pi ces contractuelles indiqu dans le CCAG TX 76 Il est surprenant de constater concernant le lot 3 que seules 4 entreprises sur les 8 agr es ont remis une offre Les 4 entreprises qui n ont pas remis d offres sont SNEF Electricit Industrielle JP FAUCHE MARIN SAS et MULTITEC Cette derni re entreprise malgr le fait qu elle est sens e avoir t agr e au vu du rapport d agr ment des candidatures n appara t plus dans l expos de la proc dure du rapport de
24. 3 CHRU de Montpellier 64 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Pour le lot 4 courrier au juge d instruction notes citations directes avec constitution de partie civile conclusions en d fense conclusions devant le TC requ te plainte avec constitution de partie civile m moire devant la chambre de l instruction En compl ment l tablissement a demand que le candidat pr cise le volume horaire n cessaire pour r aliser la production pr sent e Interrog sur la fa on dont l tablissement a port une appr ciation sur les r ponses des candidats le directeur des achats et des march s publics a indiqu que La personne publique a simplement pr cis dans son analyse des offres le fait que le volume horaire tait renseign ou pas par le candidat Si la personne publique s est limit e indiquer pour les lots 1 3 et 4 que le volume horaire tait renseign ou pas il en est autrement pour le lot 2 dans la mesure o la personne publique pr cise dans son rapport d analyse des offres si le volume horaire est sensiblement long adapt ou un peu long Cette d marche appara t l encore quelque peu empirique la chambre s interrogeant nouveau sur les modalit s de comparaison du temps requis pour l tude d un m moire en d
25. 4 offres ont t agr es par la m me commission r unie le 4 novembre 2005 suivant en cela lavis des services Les offres ont cons quemment t ouvertes laissant appara tre des offres dont les montants varient de 13 44 par rapport l estimation des services IV CANDIDATS CLASSES PAR ORDRE CROISSANT D OFFRE AU VU DU MONTANT DE L ACTE D ENGAGEMENT CANDIDATS MONTANT HT MONTANT TTC ECART LOCALISATION EUROS EUROS BUDGET SOMITEG 237 178 07 283 664 97 44 02 JP ELEC 331 076 50 395 967 49 21 85 AMEC SPIE 345 719 90 413 481 00 18 40 MULTITEC 368 319 17 440 509 73 Source Extrait du Rapport d analyse des offres Des questions sur le maintien de leur offre ont t pos es aux candidats lesquels ont confirm leurs propositions par t l copie en date du 17 novembre 2005 L offre de la soci t AMEC SPIE n a pas t retenue en raison de l absence de fourniture d un m moire technique Interrog sur cette diff rence significative de montant par rapport l estimation initiale l tablissement a indiqu que le ma tre d uvre avait effectivement surestim les articles suivants l article 12 6 6 1 1 pose des gaines de t te de lit pr sentait un cart de 20 000 HT l article 12 8 7 essais et contr les pr sentait un cart de 50 000 HT l article 12 7 1 3 travaux dans local technique des courants faibles pr sentait un cart de 15 000 HT Concernant l analyse des can
26. cembre 2007 et le dossier de consultation a t mis la disposition des entreprises sur la plateforme lectronique du CHRU Un premier avis rectificatif a t publi le 17 janvier 2008 comprenant un rectificatif au cahier des charges du fait de l augmentation de la dur e d exploitation Le premier avis d appel public la concurrence indiquait que pour l ensemble des lots la dur e d ex cution tait du 1 avril 2008 jusqu au 31 d cembre 2012 La modification a trait non seulement aux p riodes mais galement aux lots e lots 1 et 2 du 1 avril 2008 au 31 mars 2013 avec possibilit de reconduction pour deux ann es suppl mentaires soit jusqu au 31 mars 2015 e lot 3 du 1 septembre 2008 au 31 mars 2013 avec possibilit de reconduction pour deux ann es suppl mentaires soit jusqu au 31 mars 2015 Il s agit l d une modification substantielle alors que la date limite des offres n a pas t report e restant toujours fix e au 31 janvier 2008 des r ponses aux questions pos es par crit par les candidats la modification du contrat d engagement par la suppression de la clause relative au nantissement des plans sous format Autocad le nombre de lits et de places par tablissement le chiffre d affaires par tablissement des informations sur la reprise du personnel Il est not sur ce dernier point que le CHRU tiers aux contrats de travail r gissant les relat
27. classement des offres Des 8 entreprises agr es au stade des candidatures seules 7 apparaissent ainsi dans le rapport de classement des offres En outre au regard du rapport d agr ment pour les candidatures les entreprises BEC CONSTRUCTION et MIRAS ont t agr es alors que dans le rapport pour le classement des offres trois entreprises semblent l avoir t BEC CONSTRUCTION MIRAS et CBTP Ce rapport pour le classement des offres fait tat de 21 candidats l instar du rapport d agr ment pour les candidatures N anmoins la liste des candidats est diff rente entre les candidatures et les offres appara t l entreprise CBTP lot 1 et dispara t l entreprise MULTITEC lot 3 Interrog sur ces incoh rences l tablissement hospitalier a r pondu en ces termes Rapport pour le classement des offres il a t fait correction de l agr ment de la candidature de CBTP pour le lot 1 Cependant le fait qu il n ait pas candidat pour le lot 4 n a pas t rectifi dans le rapport Par ailleurs la soci t CBTP Sud Atlas a bien candidat pour le lot 1 et non pour le lot 4 comme indiqu galement par erreur dans le rapport Ainsi force est de constater que les rapports ne sont manifestement pas suffisamment contr l s tant sur la forme que sur le fond ce qui peut induire des erreurs et introduit une ins curit juridique S agissant du lot 3 pour lequel seules 4 entreprises
28. comprend une lampe flash au x non particuli re Cet quipement ne fait pas partie des catalogues et son changement n avait pas t recens dans le BPU du fait de son caract re exceptionnel La chambre rappelle que la d finition des besoins ne concerne pas seulement ce qui rel ve des prestations r currentes notamment dans le cadre de march s pass s en application de BPU et de catalogues Les oublis de prestations peuvent aussi faire l objet d un avenant pour ajout d un prix au BPU La passation d un tel avenant permet de limiter les d rives potentielles et ne contrevient pas l esprit des march s publics de type bons de commande Elle rappelle galement que toute prestation effectu e en application d un BPU est pr c d e d un devis non n gociable puisque fig contractuellement en application du BPU Le code des march s publics offre d autres outils et notamment les accords cadres Les march s d entretien pass s sur BPU ne sont pas r put s pour tre des march s int ressants sur le plan conomique du fait de l incertitude de commandes L accord cadre en revanche a l avantage de faire r aliser au commanditaire des conomies substantielles sur les prestations La commande publique ne saurait en effet se r sumer au seul fait de pourvoir des besoins Il convient de les pourvoir au mieux dans les meilleures conditions financi res La chambre prend acte de la r ponse du CHRU qui indique qu une tude i
29. d cidant d y adh rer les directeurs g n raux de ces tablissements ont fix l objectif de mutualiser 70 de leurs achats d ici 2012 Organis en r seau coop ratif avec une structure de pilotage implant e Lyon le groupement comporte 11 fili res d achat les nouvelles technologies de l information et de la communication l ing nierie biom dicale la biologie la restauration les services la fonction linge les consommables et les quipements de services de soins les fournitures de bureau et la bureautique l hygi ne et la protection du corps la formation et les ressources humaines la pharmacie m dicaments et dispositifs m dicaux Uni H A n est pas une centrale d achats ou de r f rencement La d cision achats est port e par les coordonnateurs de fili re au nom des 54 adh rents Il s agit ainsi d un r seau coop ratif reposant sur l expertise des tablissements membres et visant optimiser les achats en termes de prix et de qualit Le CHRU de Montpellier prend sa charge la coordination de 3 consultations micro informatique transports a riens de greffons et d quipes chirurgicales fournitures de carburants par cartes accr ditives Au 31 d cembre 2009 le CHRU s est positionn sur 57 consultations 1 1 4 2 Les achats group s r gionaux En 2007 la DHOS a demand aux ARH de favoriser l mergence d initiatives r gionales en mati re de coop rations interhospitali res dans le domaine des ac
30. dans son article 19 2 est tr s clair sur les augmentations de d lais 19 23 En dehors des cas pr vus au 21 et 22 du pr sent article la prolongation du d lai d ex cution ne peut r sulter que d un avenant L tablissement hospitalier ne pouvant arguer des cas pr vus aux 21 et 22 de l article 19 2 du CCAG TX 76 et n ayant pas d rog cet article dans les pi ces contractuelles la prolongation du d lai devait donc faire l objet d un avenant La r ception d finitive a t prononc e le 20 d cembre 2010 avec effet la date du 26 juillet 2010 Or la date du 26 juillet 2010 est la m me que celle mentionn e dans la fiche de travaux modificatifs en appui de l avenant num ro 4 sans qu aucun avenant n ait prolong la dur e de validit du march 1 2 3 5 March num ro 100626 H pital Lapeyronie Restructuration du plateau technique des blocs op ratoires Conception R alisation L op ration de restructuration et d extension du plateau technique des blocs op ratoires de l h pital Lapeyronie a fait l objet de la passation d un march de conception r alisation en 2010 Elle visait restructurer environ 4 000 m de Surface D Oeuvre SDO et r aliser une extension de 800 m de SDO L analyse de ce march appelle les principales observations suivantes recours un programmiste AEPRIM HOSPICONSEIL dont les entit s juridiques ont fait l objet d une radiation du registre du
31. date du 16 juillet 2006 avec une date limite de remise des offres au 26 juillet 2006 Cette publicit est compl te Bien que la publicit au BOAMP ne soit pas critiquable la chambre consid re que des publications sur d autres supports ou sur le site internet de l tablissement auraient t de nature permettre une plus large diffusion aupr s d entreprises sp cialis es en personnel int rimaire Interrog sur ce point le Directeur des achats et des march s publics a justifi le choix op r par le co t lev de la publicit sur de multiples supports Ind pendamment de ce constat une publicit de 10 jours francs pour un march d un montant maximum de 160 000 HT pourrait tre consid r e comme insuffisante en termes de d lais _ En effet dans une d cision du 7 octobre 2005 n 278732 R gion Nord Pas de Calais le Conseil d Etat a consid r que si la personne responsable du march est libre lorsqu elle d cide de recourir la proc dure dite adapt e de d terminer sous le contr le du juge administratif les modalit s de publicit et de mise en concurrence appropri es aux caract ristiques de ce march et notamment son objet son montant au degr de concurrence entre les entreprises concern es et aux conditions dans lesquelles il est pass ce choix toutefois doit lui permettre de respecter les principes g n raux pr cit s qui s imposent elle Les cons quences de cet arr t
32. de deux proc dures totalement distinctes De surcroit le rapport de pr sentation tabli en application de l article 79 du CMP mentionne que sur les trois soci t s admises participer au march n goci C M et M K seules les soci t s M et M K ont transmis une nouvelle offre et ont particip aux r unions de n gociation respectivement les 23 et 21 novembre Il y a donc bien eu en toute logique une premi re offre remise avant le 5 novembre 2011 puis une seconde apr s les n gociations du 23 novembre pour la soci t M Le m me rapport fait tat en page 5 des offres avant et apr s n gociation Il indique on peut noter une augmentation du co t total sur 5 ans suite la n gociation avec la soci t MIPIH Cette augmentation est due un changement radical dans la construction de leur offre En effet l offre initiale proposait la suite e BS Oracle en lieu et place de FOEDERIS L volution financi re de l offre M tant due la restructuration sur le plan technique de l offre il est difficile de faire une comparaison En l absence d autres pr cisions ou de la communication des deux offres la chambre consid re que le probl me de la comparaison des offres ne repose pas sur un changement entre l appel ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 76 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gi
33. des march s depuis la mise en place de la Direction des Achats et des March s Publics DAMP avec des acheteurs situ s au sein m me de la direction et non plus au niveau des diff rents p les et services Les proc dures sont davantage encadr es et la qualit de la passation s en ressent De plus la mise en place d une plateforme lectronique d di e la commande publique traduit les efforts entrepris pour se doter d outils modernes et plus performants Cependant ind pendamment de la r organisation entreprise force est de constater qu au travers des march s examin s g r s par la DAMP et repr sentant un montant de plus de 31 millions d euros certains ont fait l objet de conditions d attribution critiquables sur l ensemble de la p riode tudi e par la chambre La pratique consistant pour une entreprise faire une proposition de prix sous valu e compens e ult rieurement par la passation d avenants alourdissant sensiblement la facture finale au del du seuil initialement fix lors du lancement de la proc dure a pu notamment tre constat e En mati re d ex cution des march s des d rapages ont par ailleurs t constat s tant en termes de montant que de d lai Les conditions d ex cution de certains march s ont galement t perturb es par un taux de rotation important parmi les personnels d encadrement Il appara t parall lement que l tablissement a eu le souci s agissant de contrats
34. e d s la notification Les conditions de la lev e de l option n apparaissent ainsi pas clairement tant sur les modalit s que sur les d lais Il ressort en outre que les courriers de rejet ont t re us le 25 ao t 2005 soit apr s que le titulaire ait t inform du choix de l tablissement par t l phone le 22 ao t 2005 La soci t C a par fax en date du 25 ao t 2005 demand des compl ments d explications quant au rejet de son offre Le CHRU a r pondu par lettre recommand e avec accus de r ception en date du 26 ao t 2005 re u le 1 septembre 2005 en expliquant que d une part les r f rences pr sent es dans le domaine hospitalier taient insuffisantes et d autre part que le prix total de la mission tait le plus lev par rapport l offre retenue L offre est donc rejet e pour des l ments de candidature et d offres S il est commun de consid rer qu en proc dure adapt e les d lais peuvent galement l tre il convient n anmoins de rappeler que l article 76 du CMP 2004 fait obligation l acheteur de laisser un d lai d au moins dix jours entre la date de notification aux candidats que l offre n a pas t retenue et la date de signature du march Le march est sens avoir t sign au vu de lacte d engagement le 29 ao t 2005 Une copie du courrier de notification sign dat du 29 ao t 2005 est pr sente dans le dossier sans qu aucune preuve d envoi ne
35. e droit public droit administratif droit de la fonction publique hospitali re droit des march s publics droit de l urbanisme e droit priv droit civil droit commercial droit du travail droit fiscal e droit p nal tous les domaines ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 58 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 En outre il est pr vu une prise en charge des contentieux par un avocat sp cialis dans le domaine du droit concern Or les crit res de choix sont 1 r f rences dans le domaine des tablissements publics de sant 2 r f rences dans le domaine des collectivit s territoriales 8 r f rences dans le domaine des tablissements publics 4 prix Dans ces conditions il n est pas ais de comprendre de prime abord la hi rarchisation op r e Le fait que le prestataire retenu ait une connaissance des tablissements publics de sant et des tablissements publics en g n ral para t tre op rant mais les r f rences dans le domaine des collectivit s territoriales s av rent moins pertinentes Nulle autre indication n appara t par ailleurs sur les crit res qui sont impr cis et flous Des questions compl mentaires sans r ponse v ritable Interrog sur ce march le directeur des achats et des march s publics n a pu apporter que l
36. fense en CAA d un r f r ou d un courrier N anmoins le CHRU a su trouver les moyens de comparaison et a donc proc d l analyse des offres le 26 avril 2006 toutefois sans que les justifications des diff rences de notation n apparaissent videntes la chambre Les analyses sur les offres re ues apparaissent en effet parfois quelque peu d routantes Une note a t cependant attribu e assise notamment sur les commentaires tableaux en annexe 3 Les exemples suivant ont ainsi t relev s Sur le lot 1 droit administratif et de la fonction publique hospitali re l tablissement juge le niveau de connaissance des avocats en retenant des commentaires tels que Connaissances en droit administratif et droit de la FPH Niveau satisfaisant en droit administratif s agissant des productions du cabinet P T class 4 Note sur le droit administratif et le droit de la FPH moyennement satisfaisant sur le fond s agissant des productions du cabinet F class 6 R daction convenable niveau satisfaisant en droit administratif S agissant des productions du cabinet D non class mais attributaire de l ancien march de conseil juridiques R ponse coh rente moyennement claire la question de droit pos e Sur le lot 2 droit de la commande publique l tablissement apporte des commentaires tels que connaissance de la mati re volume hor
37. goci e avec publicit et mise en concurrence en vertu de l article 85 1 5 du code en vigueur lors de la publication de ce march Aux termes de cet article Peuvent tre n goci s apr s publicit pr alable et mise en concurrence les march s et les accords cadres de travaux dont le montant est compris entre 210 000 HT et 5 270 000 HT La pr sente consultation ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 27 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 correspond tout fait au cas d esp ce et il n a pas t relev de probl me particulier tenant la publicit Modalit s d ex cution du march Deux avenants au march initial ont t pass s conduisant une augmentation de 45 54 du co t de la prestation initiale L estimation financi re du march tait de 182 447 25 HT et le montant contractualis avec la soci t SOMITEG s est lev 165 000 HT soit 197 340 TTC Le montant r alis en janvier 2011 tait de 287 221 79 TTC Le march a donc subi une augmentation de 89 881 79 TTC soit 45 54 Outre le fait qu une telle augmentation n cessite une argumentation solide la forme des actes additionnels est revoir l instar du suivi de l ensemble du march Un premier avenant a en effet t notifi l entreprise le
38. il appartenait l tablissement de r diger un acte express ad hoc conform ment l arr t du Conseil d Etat Soci t comptoir des textiles bruts et manufactur s du 28 octobre 1953 La facult offerte au pouvoir adjudicateur de pouvoir renoncer l application des p nalit s de retard n est ainsi possible que de mani re expresse par l ajout d un avenant Mais une telle renonciation ne peut tre motiv e que pour des raisons d int r t g n ral car elle contrevient aux principes de la commande publique notamment d galit Du point de vue juridique et outre les constats faits pr c demment il importe de noter que de telles pratiques sont de nature nuire la s curit juridique des actes pris par l tablissement hospitalier En effet la consultation a donn lieu 21 d p ts de dossiers On ne peut carter le fait que des entreprises aient anticip le caract re difficilement r alisable du d lai d ex cution 6 mois dont un mois de pr paration en augmentant un peu le montant de leur offre Il est galement possible que des entreprises n aient pas r pondu la consultation pour ce motif Dans sa r ponse le CHRU indique que depuis 2010 l tablissement est plus rigoureux quant l application des p nalit s et leur exon ration Aussi une d cision motiv e d exon ration partielle ou totale est a priori d sormais tablie Par ailleurs s agissant de la r gularisation par voie d avenants il con
39. inf rieur 20 000 HT l poque de la r daction du guide modalit de calcul de la valeur estim e des march s mesures de publicit et suivi des achats un tableau r capitulatif du caract re communicable des documents de march public et accord cadre des documents de liaison interne pr sentant des cadres de r f rence du service acheteur l objet la mention de r serves potentielles le visa de l agent de la cellule des march s et la validation du directeur des achats et des march s publics e document d enregistrement MAPA AVENANT validation avant signature du repr sentant du pouvoir adjudicateur e document d enregistrement MARCHES FORMALISES validation avant signature du repr sentant du pouvoir adjudicateur e document d enregistrement validation des lettres de rejet suite jury d examen et d audition des candidats conception r alisation ou jury de classement des offres ma trise d uvre document d enregistrement validation du projet davenant e document d enregistrement validation des questions r ponses suite jury d examen et d audition des candidats march de conception r alisation e document d enregistrement validation du rapport technique La chambre note l effort de rationalisation et de s curisation des proc dures que ce soit par la confection d un guide ou par la mise en place de fiches de liaisons internes visant anticiper toute erreur es
40. l utilisation pour le lot 6 du cas pratique S agissant du lot 6 seules les entreprises SOMITEG et SPIE SUD OUEST avaient postul En cons quence et compte tenu de leur agr ment il tait logique qu elles soient attributaires sauf probl me particulier Sur le lot 7 ind pendamment du fait que la soci t SPIE SUD OUEST ait obtenu la meilleure note technique c est le crit re prix qui a fait passer cette entreprise en troisi me position Aussi les soci t s INEO INFRACOM et SOMITEG ont elles t d clar es attributaires Modalit s d ex cution du march Un seul avenant a t pass sur chacun des march s ayant pour objet d ajouter la possibilit pour l administration de pouvoir commander des prestations similaires sur devis L avenant n 1 sur le march n 090266 a eu pour objet de rajouter au BPU la ligne suivante Article 1405 autres prestations similaires sur devis L administration se r serve ainsi la possibilit de commander sur devis titre accessoire dans le cadre du march des prestations de m me nature similaires ou associ es L avenant n 1 sur le march n 090269 a eu pour objet de rajouter au BPU la ligne suivante Article 362 autres prestations similaires sur devis L administration se r serve ainsi la possibilit de commander sur devis titre accessoire dans le cadre du march des prestations de m me nature similaires ou associ es Atten
41. lui m me et non les l ments annexes comme indiqu ci dessus pour les offres FONTANIE et SOMITEG Quoiqu il en soit du fait des changements de notes et des formules de calcul choisies les carts recherch s pour d terminer l offre conomiquement la plus avantageuse demeurent extr mement r duits Trois entreprises sont alors class es premi res galit en termes de valeur technique SPIE SOMITEG et FONTANIE ce qui n tait pas le cas pr c demment seulement SPIE Concernant la coh rence de l offre il y a deux premiers SOMITEG et SPIE et deux seconds ex aequo INEO et FONTANIE Ainsi des carts aussi restreints ne d montrent plus vraiment les diff rences qui existent entre les offres des candidats ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 42 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le classement final apr s variations des notes d cid es par la CAO devient alors 1 SOMITEG 0 863 2 SPIE 0 844 3 INEO 0 812 4 FONTANIE 0 764 Le lot 3 a donc t attribu par la CAO l entreprise SOMITEG pour un montant global et forfaitaire gal 903 746 91 HT soit 1 080 881 30 TTC L tablissement a suivi l avis de la CAO L Acte d Engagement AE a t sign par l attributaire le 1 avril 2009 et par la personne publique le 15 juin 2009 Il convient n a
42. maintenance annuelle des progiciels et des plateformes le co t annuel de production de la paie soit en solution interne tranche ferme soit en solution externalis e variante Le co t de production de la paie r alis uniquement avec les ressources internes est pour sa part valu au co t moyen d un poste de TSH Technicien Sup rieur Hospitalier soit 45 000 TTC an pour chacune des solutions La chambre s interroge sur la mention relative au changement radical de l offre de la soci t M relev e au stade des n gociations En effet ainsi que le rappelle la Cour Administrative d Appel de Nancy dans un arr t en date du 8 janvier 2009 les candidats l attribution d un march n goci ne peuvent spontan ment modifier l offre qu ils ont d pos e au cours des discussions sauf relativement des clauses du contrat sur lesquelles la personne responsable du march entend n gocier Le changement radical d une offre ne constitue en aucune fa on une simple adaptation mineure de l offre initiale Interrog sur ce point le directeur des achats et des march s publics a justifi ce changement radical par une maladresse de r daction pr tant confusion r sultat d un changement de strat gie de la part de la soci t M La personne publique aurait ainsi compar l offre propos e dans le cadre de l appel d offres avec l offre du march n goci ce qui para t peu vraisemblable puisqu il s agit
43. ou non dat s ou dat s du 30 janvier 2008 La notification est pour sa part dat e du 31 janvier 2008 mais la chambre suppose qu il s agit l d une erreur du candidat qui a sign l ensemble des pages du contrat sans pr ter v ritablement attention au texte sus r f renc en l occurrence la notification Ce point est d ailleurs confirm par le CHRU la v ritable notification du contrat ayant t faite le 31 mars 2008 accus de r ception ind pendant du contrat ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 87 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Lot 3 mise disposition et exploitation d un service multim dia t l phonie t l viseurs pour les patients hospitalis s du CHRU de Montpellier Ce lot a fait l objet d une commission administrative particuli re en date du 25 mai 2008 L agr ment des candidatures avait t r alis lors de la commission du 4 mars 2008 et les secondes enveloppes avaient t ouvertes le m me jour Des variantes pouvaient tre propos es S agissant de l analyse du lot 8 et l instar des autres lots la commission a d termin dans un premier temps la pond ration des crit res d analyse d finis dans le RC et leurs sous crit res L analyse des offres a fait l objet d un rapport s appuyant sur un tableau tr s d taill et reprenant l e
44. passer de l ancien produit fait sur mesure un produit standard du march entrainant des demandes incessantes de modifications Il a donc fallu recadrer les deux parties Les relations semblent aujourd hui rentrer dans l ordre avec n anmoins un suivi vigilant ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 101 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 ANNEXE 5 Passation de contrats d occupation du domaine public La passation de tels contrats est largement diff rente de celle relevant de la commande publique Il convient de rappeler que le d cret loi du 17 juin 1938 a inclus les conventions d occupation du domaine public dans la sph re des contrats administratifs en en faisant une cat gorie particuli re mais ce texte a galement loign leur passation de toute proc dure formaliste et formalis e ce qui est confirm par le code g n ral de la propri t des personnes publiques Toutefois certaines r gles g n rales s appliquent la jurisprudence conduit la prise en compte du droit de la concurrence et les personnes publiques doivent veiller ne pas commettre de discriminations qui seraient contraires aux r gles et principes contenus dans le Trait de Rome L arr t de la CJUE en date du 7 d cembre 2000 Telaustria et Telefonadress affaire C 324 98 rappelle que les entit s adj
45. phonique hier l option ne va pas tre lev e la notification Or le montant l acte d engagement ne fait pas la distinction entre le montant de la partie ferme et celui de l option Je vous prie de bien vouloir nous retourner la page 3 de l acte d engagement ci joint ainsi que le bordereau de prix en indiquant les deux montants De tels crits ne peuvent que renforcer l id e selon laquelle l analyse des offres n a pas t la plus objective possible La nouvelle page 3 de lacte d engagement a t d ment fax e le 24 ao t 2005 puis envoy e par courrier au CHRU La lettre notifiant l attribution a t re ue par la soci t SLS le 30 ao t 2005 Il y est inscrit contrairement au courriel du 23 ao t 2005 que le CHRU se r serve la possibilit de lever ou non l option ult rieurement A cet gard l article 1 1 c du CCAP concernant la partie optionnelle indique que l option pourra tre lev e partir de la notification du march alors que l article 3 du CCAP relatif aux d lais d ex cution indique que les prestations devront tre ex cut es compter de la date de notification du ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 54 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 march dans les 4 mois maximum pour la partie optionnelle du march si l option est lev
46. prend soin d exposer les pr cautions respecter en mati re de relations commerciales avec les fournisseurs aucune disposition du code des march s publics ne prohibe les changes qu est susceptible d entretenir l acheteur public avec des fournisseurs d s lors que cet acheteur s entoure des pr cautions minimales les changes doivent tre ant rieurs au d but de la proc dure de passation ces changes doivent tre effectu s dans des conditions de transparence les changes ne doivent avoir pour seul objet que de permettre l acheteur public de mieux d finir ses besoins en l aidant mieux conna tre ses produits etles changes ne doivent pas aboutir pr d finir les produits prestations travaux qui seront retenus dans le march ult rieur Sont rappel s dans cette partie les principes pr valant l expression des besoins le mode de calcul des seuils et le rapprochement avec les lignes de nomenclature La partie 2 concerne la pr sentation des proc dures les plus couramment utilis es l appel d offres ouvert la proc dure n goci e sans publicit pr alable et sans mise en concurrence la proc dure n goci e avec publicit pr alable et mise en concurrence et enfin le march proc dure adapt e Il est surprenant de constater que l avenant est inclus dans cette seconde partie du guide partie relative aux proc dures de passation les plus courantes ce qui tend laisser
47. quatre avenants ont t pass s portant le montant du march 925 010 HT soit 1 106 311 96 TTC Le pourcentage d augmentation est de 2 59 L avenant num ro 1 a t notifi en date du 2 mars 2010 II n a pas d incidence financi re et a pour objet de prendre en compte les modifications inscrites dans la fiche de travaux n 5 modifications apport es au projet de base concernant la fiabilisation de la distribution 48 Vcc mise en place des dispositions n cessaires au maintien des conditions d ICC au rang 1 de l installation armoires directement issues des d parts des TGBT 3A et 3B L avenant num ro 2 a t notifi en date du 16 juin 2010 pr sentant une moins value gale 8 604 87 HT soit 10 291 42 TTC et correspondant la suppression de travaux de VRD tranch e non n cessaires apr s investigations sur site fourreaux existants utilisables Cet avenant a t pass dans le prolongement d une fiche de travaux modificatifs valid e par le ma tre d ouvrage en date du 22 avril 2010 Le nouveau montant du march est donc port 892 982 04 HT soit 1 086 006 52 TTC Il convient de rappeler que l tude de faisabilit d une op ration comprend en g n ral des tudes sur les fourreaux via les plans de r colement Il est donc surprenant de constater que cette tude n ait pas t r alis e malgr la ma trise d uvre en charge de la pr paration du dossi
48. quivalent de l objet du march lequel d crit de mani re aussi exhaustive que possible l tendue des ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 18 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 besoins Or le tableau transmis fait seulement tat des libell s donn e insuffisante pour une tude approfondie L administration hospitali re a indiqu la chambre que le logiciel utilis ne permettait pas d entrer les objets des march s du fait d un nombre limit de caract res Dans un deuxi me temps le seul montant r alis ne permet ni de savoir quel tait le montant initial de passation ni et subs quemment si des avenants ou march s compl mentaires sont intervenus Avoir les montants initiaux de passation permet galement de savoir si des indemnit s ont t vers es en cas de minimum non atteints En tout tat de cause les montants de passation et les estimations sont un indicateur important de l estimation des besoins S agissant dudit montant r alis il importe de noter que 638 march s conclus et parfois teints sont gaux z ro ce qui repr sente plus de 6 des march s L administration hospitali re a indiqu que ces march s port s z ro relevaient d une erreur dans le logiciel Il est galement apparu int ressant de conna tre la liste des pro
49. r animation p diatrique pour mise en place d un lave bassin Fiche de travaux modificatifs num ro 64 mise en place d un faux plafond dans une r serve cela implique la d pose de l ancien luminaire et la repose d un nouveau encastrer dans le faux plafond gt Un ordre de service a t notifi l entreprise le 7 juillet 2008 Le directeur de la DAMP du CHRU a indiqu que les avenants 1 et 3 n ont pas t soumis la CAO car le 1 avait une incidence financi re inf rieure 5 et le 3 n avait pas d incidence financi re Les avenants 2 et 4 ont t soumis la CAO Concernant la r ception des op rations les travaux de la phase 1 ont fait l objet d une r ception par le ma tre d ouvrage en date du 8 janvier 2007 avec effet compter du 2 novembre 2006 Le proc s verbal PV de r ception partielle sous r serves concernant la phase 2 a t accept le 2 juillet 2007 par l entreprise titulaire Ce PV de r ception partielle fait suite la proposition de r ception sous r serves du ma tre d uvre en date du 2 juillet 2007 Le ma tre d ouvrage au vu du PV en date du 2 juillet 2007 a prononc la r ception partielle avec r serves de la phase 2 en date du 20 juillet 2007 C est finalement en date du 25 septembre 2007 que les r serves relatives la r ception partielle de la phase 2 ont t lev es par le ma tre d uvre Le ma tre d ouvrage a prononc la r ception sans r serves le 11 oc
50. r pondre au CCTP et l tablissement note que l offre a t reformul e l occasion de la proc dure de march n goci changement de logiciel La soci t M K propose galement trois logiciels conformes aux attentes du CHRU ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 75 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 L analyse des offres fait appara tre que l offre de la soci t M K est compl te s agissant des proc dures de gestion de carri re contrairement l offre de la soci t M qui ne propose rien d autre que la consultation de l chelon et du grade de l agent l offre relative la gestion des effectifs propos e par la soci t M K est meilleure que celle de la soci t M cette derni re ne permettant pas de mise jour en temps r el des occupations l offre de la soci t M dispose d une mauvaise ergonomie par rapport celle de la soci t M K La personne publique classe donc l offre de la soci t M K en t te sur le crit re de la valeur technique S agissant du co t global de l offre la personne publique a proc d une comparaison sur la base d un co t global sur une p riode de 5 ans Ce co t comprend le co t du projet acquisition de droits d usage mise en uvre l acquisition des plateformes mat rielles et la
51. re Sous r serve de ces consid rations l analyse de l ad quation des moyens mis en uvre par le candidat pour pourvoir les besoins de la personne publique est r alis e de mani re compl te Il ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 63 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 convient toutefois de noter que les candidats ayant postul pour plusieurs lots ont r alis le m me m moire technique pour tous les lots Subs quemment la personne publique a donn la m me note pour tous les lots pour lesquels le candidat a soumissionn Concernant la valeur technique de l offre analys e au travers de l tude pi ce ou criture produite accompagnant la note technique il appara t difficile de comparer entre eux les documents vari s note juridique requ te m moire introductif r f r fournis par les candidats Selon les pr cisions apport es par le directeur des achats et des march s publics I s agissait d appr cier sur la base de pi ces juridiques propos es de nature vari e les l ments suivants volume horaire appliqu au traitement de la probl matique juridique facult de synth se clart dans la r daction des dossiers connaissance de la mati re trait e coh rence de la solution juridique propos e Pour autant que cette approche puisse appara tre comme int ress
52. secteur achats communication et affaires financi res par exemple la DAMP est charg e de valider les demandes avant la mise en place de l organisation n cessaire leur r alisation De fa on concr te plusieurs services ont t cr s au sein de cette direction il s agit des services acheteurs administratifs et comptables d un m me p le ainsi que le service des march s Ces services acheteurs re oivent les Cahiers des Clauses Techniques Particuli res CCTP des services techniques et r digent les pi ces administratives lls sont donc en relation directe avec les services techniques Le Dossier de Consultation des Entreprises DCE est ensuite contr l par le service des march s qui appartient la m me direction Ce service est galement charg du r glement des litiges Au sein des services acheteurs existe une cellule comptable charg e de suivre en temps r el l ex cution des march s pass s et des personnels administratifs assurent la r daction administrative des pi ces de l ex cution avenants actes de sous traitance etc L analyse technique des offres est quant elle enti rement r alis e par les services techniques Elle est ensuite combin e avec l analyse des crit res purement administratifs r alis e par les acheteurs Du fait de la cr ation r cente de cette direction le suivi des march s pass s et en partie ex cut s au sein des directions techniques selon l ancienne
53. soit cependant annex e Le march a t notifi en mains propres le 6 septembre 2005 attestation Le d lai des 10 jours est donc respect sur la forme Il convient par ailleurs de relever que la page 3 de l acte d engagement et le bordereau de prix n ont pas t modifi s Sur l exemplaire de l administration VAE pr sente encore un seul montant pour la partie ferme et l option La nouvelle page 3 et le BP sont en fait de simples feuilles volantes Au regard de l offre du candidat il n est vraiment pas ais de d terminer quelle va tre la dur e du march En effet pour la tranche ferme il est indiqu 2 ou 3 mois Sachant que le march a d but le 6 septembre 2005 il est donc sens se terminer ou le 5 novembre 2005 ou le 5 d cembre 2005 La chambre estime n anmoins que la dur e du march est de trois mois malgr les 42 jours d intervention Modalit s d ex cution du march Un premier avenant a t pass le 21 octobre 2005 avec pour objet la modification de l article 11 du CCAP relatif aux acomptes et paiements partiels d finitifs La justification avanc e dans le rapport de pr sentation de l avenant est Compte tenu du nombre de d placements important du titulaire sur le site du CHU et de la dur e du march il a t convenu d chelonner les paiements et la facturation de la fa on suivante un acompte de 18 358 un mois apr s la notification du march un acompte de 18 358
54. solidaire qui tait la forme demand e dans l AAPC et le RC corriger pour les lots 3 et 4 une erreur sur le montant des honoraires hors taxes relatifs la participation une r union propos dans l acte d engagement par la SCP L C F T Ainsi le montant des honoraires ressort 140 HT et non 150 TTC le montant des honoraires TTC tant correct Le r glement de la consultation dans son article 3 8 pr cise explicitement que l attribution du march la forme de groupement impos e par la personne publique est celle du groupement solidaire ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 66 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Au vu des pi ces et notamment du DCA4 le candidat s est pr sent sous la forme d un groupement conjoint L acte d engagement pr cise quant lui express ment que le groupement est de forme conjointe et que le mandataire est la SCP L C Le choix du groupement solidaire est avantageux pour la personne publique car chacun des membres du groupement est solidaire de l ensemble des prestations N anmoins un groupement solidaire n emp che pas qu il y ait un mandataire qui re oit l ensemble des paiements L avenant ne fait pas tat qu il y ait un changement de mandataire Or dans le dossier du march se trouve un certificat administr
55. sont du fait de la modification des sous crit res d analyse Le CHRU est invit ce qu un soin tout particulier soit l avenir apport la conservation et au traitement des diff rentes pi ces des march s 1 2 3 2 March num ro 080562 H pital LAPEYRONIE installation d une gamma cam ra et mise en conformit du service de m decine nucl aire lot 11 G nie lectrique L analyse de ce march appelle les principales critiques suivantes offre financi re basse compens e ult rieurement par la passation d avenants avenants insuffisamment justifi s ne s apparentant pas des suj tions impr vues pass s au del de la date de validit du march a posteriori hors examen en commission d appel d offres et conduisant une augmentation de 45 54 par rapport au montant du march initial absence de d cision expresse visant la non application de p nalit s rupture d galit entre les candidats carence dans la d finition pr alable des besoins fiches de travaux modificatifs avec des devis faisant r f rence un march tiers n offrant pas en outre les meilleures garanties tarifaires Modalit s de passation du march Ce march a t notifi en date du 19 novembre 2008 au terme d un march n goci avec publicit et mise en concurrence alloti en 11 lots techniques Le montant de l op ration est de l ordre de 650 000 TTC Il s agit d une proc dure n
56. suivant 1 B 2 M 3 SARL B 4 A S E 5 M 6 S amp S 7 S 8 Er Pra La commission a propos de conclure le contrat avec la soci t B proposition suivie par l autorit domaniale Le contrat d engagement ainsi que le bordereau des prix sont sign s par le repr sentant de l autorit domaniale le directeur g n ral en date du 4 mars 2008 Il convient de rappeler que cette date correspond la r union de la commission administrative d agr ment des candidatures et d ouverture des offres et que le choix a t fait en commission le 19 mars 2008 Le CHRU a pr cis que cette signature atteste que le CHRU de Montpellier a bien re u en m me temps que la candidature une offre Le DG a donc sign chacun des l ments du contrat ne valant pas r ponse de l administration Le 19 03 2008 le choix de retenir B a t mat rialis dans la r ponse de l administration par la signature du DG La chambre demeure tout autant dubitative sur l explication fournie et fait les m mes constats sur l incoh rence des dates que pour le lot 1 La page 3 de l acte d engagement relative au prix est dat e et sign e du 4 mars 2008 La page 5 de lacte d engagement est galement sign e mais non dat e Le bordereau des prix est galement sign avec mention de la date du 4 mars 2008 Contrairement aux constats effectu s pour le lot 1 les documents tablis par le prestataire sont ici
57. supposer aux lecteurs du guide qu un avenant est une proc dure comme les autres Or tel n est pas le cas Sous cette r serve la fiche relative l avenant est tr s compl te Si la chambre comprend la volont du CHRU de pr senter au mieux les proc dures les plus communes et les plus utilis es il aurait aussi t opportun d ajouter une partie ex cution au guide La partie 3 traite des proc dures particuli res l appel d offres restreint la proc dure de dialogue comp titif le concours restreint de ma trise d uvre la proc dure de conception r alisation et la proc dure de passation des accords cadres ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 7 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Cette partie contient seulement des sch mas g n raux de proc dure et ne comprend aucune fiche relative la proc dure interne au CHRU contrairement aux proc dures explicit es dans la partie 2 Les annexes comprennent une m thodologie en 29 points pour conclure un march public de conception r alisation avec phase restreinte de s lection une fiche relative la proc dure globale d un contrat de partenariat public priv une fiche r capitulative de la passation en proc dure adapt e avec rappel des grands principes m thode utiliser en cas de nouveau besoin notamment
58. sur 8 entreprises agr es ont d pos une offre il convient de souligner au vu du rapport d analyse que ces 4 entreprises ont en commun d avoir d j travaill pour le CHRU FONTANIE SOMITEG INEO SUEZ et SPIE Au sein des entreprises n ayant pas remis d offre seule MULTITEC pr sentait une r f rence de prestations au CHRU DGS neurologie Concernant la r gularit des offres une premi re analyse a t r alis e par le ma tre d uvre SLH SUD EST et Robert PITEAU architecte L ensemble des offres re ues pr sentait un montant sup rieur l estimation Le ma tre d ouvrage au vu de la proximit tarifaire et de prestations des entreprises a propos de n gocier avec l ensemble des entreprises malgr le fait que l entreprise FONTANIE ne semblait pas tre en conformit avec les exigences du CCTP l entreprise proposait un mat riel assur en p rennit sur 10 ans alors que ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 39 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 le CCTP demandait de 20 25 ans Logiquement cette offre aurait d tre cart e du fait de cette irr gularit introduisant une rupture d galit Il est en outre rappel que les facult s de n gociation des pouvoirs adjudicateurs sont restreintes ces derniers n tant pas autoris s n gocier sur une formalit s
59. tablissement a choisi le code OPT en lieu et place d un num ro de nomenclature Enfin le CHRU rappelle que les op rations de travaux peuvent concerner des d penses d investissement ou des d penses d exploitation et qu il existe des travaux n ayant pas le caract re d op ration ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 12 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 La conclusion du manuel porte sur le suivi des d penses par ligne de nomenclature en identifiant les diff rents types de d penses march formalis MAPA hors march achats group s tout en identifiant les achats captifs des achats ponctuels Il est enfin rappel que le rattachement des achats aux diff rentes lignes de nomenclature doit tre r alis avec le plus grand soin 1 1 4 Autres modalit s d achat public 1 1 4 1 Les achats group s nationaux Le GCS Uni H A cr en novembre 2005 l initiative des CHU est un groupement de coop ration sanitaire qui regroupe 54 membres dont 32 CHU CHR et 22 grands centres hospitaliers sur l ensemble du territoire national Le CHRU de Montpellier en est un membre actif depuis 2007 Ce GCS repr sente 45 des achats de l h pital public fran ais soit plus de 7 milliards d euros annuels dont 4 2 milliards pour la pharmacie sur un total public priv valu 17 milliards d euros En
60. tranche conditionnelle La tranche conditionnelle est affermie l admission de la tranche ferme et d bute compter de la fin de la p riode de garantie pour une dur e de 4 ans La tranche conditionnelle et sa variante est d compos e comme suit composante 1 prestation forfaitaire relative l assistance t l phonique la correction d anomalie et de r gression la continuit de fonctionnement des sp cifiques et interfaces et les volutions du progiciel et des interfaces composante 2 prestations hors forfait sur bon de commande pour des op rations de formation param trage assistance expertise installation et d veloppement sp cifiques apr s acceptation d un devis par le CHU Les crit res d analyse et de classement des offres sont explicitement d crits l article 9 du RC 1 Valeur technique de l offre 60 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 74 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 2 Co t global de l offre 40 Une valuation de la valeur technique de l offre est r alis e sous la forme de l attribution d un nombre de points et le co t global de l offre est calcul Concernant les modalit s d attribution des points qu il s agisse de la valeur technique de l offre ou du co t global la chambre rel ve l effort r alis par la personne p
61. 0 HT soit 291 419 63 TTC Le pourcentage d augmentation du march est donc de 2 73 Cet avenant est le prolongement de deux fiches de travaux modificatifs num ro 13 devis en date du 12 f vrier 2007 d un montant de 1 211 50 HT Son objet est l alimentation d un box de r animation en courant ondul ind pendant au motif que celui ci est situ en dehors du chantier et l alimentation en courant ondul du chantier est d poser num ro 14 devis en date du 8 mars 2007 d un montant de 5 272 33 HT La justification avanc e est la suivante suite des modifications de locaux demand s par le service des soins intensifs pour am liorer le circuit de pr paration des soins et augmenter les zones de stockage pendant les phases 3 et 4 du chantier il est n cessaire de pr voir des luminaires prises alimentations et c blages suppl mentaires car ce sont des locaux en plus alimenter Le fait que les services demandent des modifications d note une lacune dans la d finition pr alable des besoins N anmoins le pourcentage d augmentation de cet avenant n est pas de nature remettre en cause l conomie g n rale du contrat Un deuxi me avenant d un montant de 25 554 60 HT soit 30 563 30 TTC a t notifi l entreprise le 12 juin 2007 Le nouveau montant du march est donc port 269 216 50 HT soit 321 982 93 TTC Le pourcentage d augmentation de cet avenant par ra
62. 0 808 3 INEO 0 778 4 FONTANIE 0 709 Selon le ma tre d uvre la diff rence de notation finale entre les entreprises SPIE et SOMITEG r side principalement sur les fournitures de certaines documentations l appui du dossier technique remis par SOMITEG par rapport celui de SPIE Les documentations manquantes chez SOMITEG ne concernent principalement que les appareillages et luminaires mat riels standards et tr s peu repr sentatifs au regard du march et de l objet de cette op ration environ 4 600 HT soit 0 5 par rapport l offre globale SOMITEG et certaines documentations courants faibles prises RJ45 panel PC galement peu repr sentatives en termes financiers au regard de la proposition globale L entreprise mentionne toutefois sa conformit par crit et de fait avec les pi ces crites et demandes du march La proposition et l offre remises par SOMITEG sont chiffr es un montant de 903 746 71 HT soit une moins value de 43 122 04 HT par rapport l offre de SPIE Cette diff rence de prix 4 86 entre les deux offres peut tre consid rer un peu plus de 3 du montant global de l op ration Toujours selon le ma tre d uvre les entreprises SOMITEG et SPIE sont titulaires chacune d un des march s bons de commande du CHRU pour les courants forts Ces entreprises ont notre sens privil gi sur les installations du CHRU dans le cadre de leurs march s b
63. 1 Un avenant num ro 2 a galement t pass afin de prendre en compte la fiche de travaux modificative num ro 1 laquelle pr voit notamment la r vision de la capacit d extension et le passage 6 salles d op ration contre 5 initialement pr vues Le passage de 5 6 salles correspond ainsi au projet initial d AXIMA Le montant total de l avenant 2 s l ve 157 380 HT soit 188 226 48 TTC en augmentation de 0 81 par rapport au montant initial Le nouveau montant du march est de 19 551 434 21 HT soit 23 383 515 32 TIC L tablissement est conduit en cons quence mettre en uvre un projet avec un prestataire cart au stade initial Ce constat conduit la chambre s interroger sur cette op ration et sur les objectifs poursuivis par les deux prestataires 1 2 4 March s de prestations intellectuelles 1 2 4 1 March num ro 050859 March d tude de performance du syst me d information hospitalier L analyse de ce march appelle les principales critiques suivantes absence de justification du recours des crit res hi rarchis s choix de l attributaire incoh rent au regard du rapport d analyse des offres transparence de la proc dure et respect de l quit non assur s r sultats de la mission insatisfaisants Modalit s de passation du march La direction g n rale du CHRU a souhait faire r aliser une tude de performance du syst me d informa
64. 23 juillet 2009 d un montant de 72 407 64 HT soit 86 599 54 TTC repr sentant une augmentation de 43 88 Le nouveau montant du march s est donc trouv port 237 407 64 HT soit 283 939 54 TTC Une telle hausse requiert une justification idoine et indiscutable L article 2 de l avenant num ro 1 apporte cet gard les justifications suivantes Le projet l origine ne concernait qu une partie des locaux strictement limit s aux gammas cam ras la pr paration des doses et la redistribution de certains bureaux Mais les travaux n cessitaient une intervention lourde dans les faux plafonds des circulations et une intervention dans l armoire lectrique g n rale Il n tait alors plus possible de conserver une grande partie des installations lectriques en non conformit Le bureau de contr le aurait mis un avis d favorable et par cons quent la commission de s curit n aurait pas pu autoriser l ouverture au public Il fallait donc proc der la mise en conformit de l ensemble des locaux couvert par cette armoire De la m me mani re les quipements de courants faibles t l phones informatiques ne sont plus aux normes La conservation des prises et c blages d une ancienne g n ration tait compl tement impossible et il a fallu l aussi proc der au remplacement complet et radical de l installation sous peine qu elle soit totalement inutilisable Enfin les utilisateurs p
65. 39 ou le respect du passage en CAO quand cela est requis page 35 19 Par exemple pages 33 et 53 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 89 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 proc der au plus vite la notification des actes de sous traitance S agissant des conventions d occupation du domaine public __ veiller respecter les r gles de passation que l tablissement s impose lui m me garantir une totale transparence dans les conditions d attribution et de notification des conventions par la mise en place de proc dures strictes afin d viter tout risque de fraude 2 Dates peu r alistes page 50 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 90 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 ANNEXES ANNEXE 1 March d audit informatique Sont repris les l ments d analyse de la personne publique de la mani re suivante Crit re 1 ad quation entre les attentes du CHU de Montpellier et la r ponse donn e compr hension de la mission organisation du projet 40 Crit re 2 qualit et comp tences des consultants propos par le soumissionnaire CV exp rience dans la mission 30 Crit re 3 m thodologie propos e
66. 4 Deux devis r alis s par l entreprise pour pourvoir les nouveaux besoins figurent en annexes la fiche de travaux modificatifs La chambre constate avec tonnement que le premier devis dat du 25 f vrier 2009 a t r alis en application d un march bons de commandes d entretien des b timents lot 6 courants forts num ro 090266 notifi la m me entreprise le 1 janvier 2009 Ce premier devis est gal 51 018 82 HT soit 61 018 51 TTC Le second devis dat du 25 f vrier 2009 a t r alis en application d un march bons de commande d entretien des b timents lot 7 courants faibles num ro 090269 notifi la m me entreprise en date du 1 janvier 2009 Ce second devis est gal 21 388 32 HT soit 25 581 03 TTC Aucune indication sur la pr sence d amplificateurs ou d enceintes ne figure sur les devis alors que l avenant a entre autre pour objet la sonorisation de locaux De la m me mani re il n est pas conomiquement judicieux d accepter des devis r alis s en stricte application de bordereaux des prix d autres march s sans chercher n gocier en prix forfaitaire et donc tenter d obtenir les meilleurs prix Il est en effet fr quent de constater que les prix des prestations effectu es via un Bordereau de Prix Unitaires BPU ne sont pas les plus comp titifs car l entreprise du fait de la m connaissance des commandes prend une marge plus importante
67. 5 93 104 d c 5 25 e note b d 70 65 obtenue note par obtenue par le candidat le candidat 125 165 25 0 65 0 20 0 60 4 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 94 104 CANDIDATS Commentaires 1 avocat sp cialis r f rents et 2 avocats responsables de p les Sp cialisation en droit public d partement de droit public Organisation des moyens humains bien renseign e Moyens mat riels tr s bien d crits et complets Description de la m thodologie bien d taill e contrat de proc dure bas e sur interactivit tra abilit continuit charte de l avocat urgentiste D lais d intervention tr s bien d crits ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier a note sur 5 b a 5 45 note obtenue par le candidat 145 Commentaires Volume horaire renseign M moire en d fense satisfaisant connaissances en droit administratif et droit de la fonction publique hospitali re Note juridique en droit de la FPH claire et synth tique Connaissances juridiques c note sur 5 d c 5 25 note obtenue par le candidat 125 e b d 70 65 note obtenue par le candidat 165 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d o
68. 5 1 57 65 et 66 du code des march s en vigueur au moment de la passation Il est rappel qu aux termes de l article 35 1 5 7 Peuvent tre n goci s apr s publicit pr alable et mise en concurrence les march s et les accords cadres de travaux dont le montant est compris entre 210 000 HT et 5 270 000 HT ce qui est le cas d esp ce L appel candidatures a t adress le 11 juin 2008 au BOAMP au Moniteur la Gazette conomique et culturelle et la Gazette de Montpellier L appel candidatures tait galement t l chargeable sur la plateforme de d mat rialisation du CHRU La date limite de r ception des candidatures tait fix e au 18 juillet 2008 soit 38 jours apr s l appel candidatures 18 plis ont t re us dans les d lais prescrits pour les quatre lots Aucun pli n a t re u hors d lai et aucune transmission par voie lectronique n a eu lieu Les candidatures ont t ouvertes en date du 25 juillet 2008 par une commission technique d ouverture En voquant cette ouverture dans le rapport pour l agr ment des candidatures l tablissement a indiqu qu il s agit de louverture de la premi re enveloppe gt Or il ne saurait y avoir de premi re enveloppe puisqu il s agit de la seule aux termes de la proc dure applicable en l esp ce ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 37 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observat
69. 78417 06 16 34 Sols souples SUD 7 peintures 19 11 2008 amenagement 66815 00 0 00 78 279 77 78 279 77 93 622 60 17 16 signal tique 8 Plomberie 09 01 2009 CHARMILLON 45 000 00 0 00 57 928 22 57 928 22 69 282 15 28 73 9 rs 19 11 2008 AXIMA 296 500 00 78 200 00 227 869 22 306 069 22 366 058 79 EE 10 Gaz m dicaux 28 11 2008 ALS 9 692 69 0 00 10 632 47 10 632 47 12 716 43 9 70 Courants forts 11 bee et Sgi 19 11 2008 SOMITEG 165 000 00 0 00 240 151 99 240 151 99 287 221 78 45 55 Il est patent de relever que le lot num ro 11 n est pas le seul avoir subi des augmentations tr s significatives Le lot 4 menuiseries attribu la soci t LACLAU a ainsi vu son montant augment de 59 69 et le lot 8 plomberie attribu la soci t CHARMILLON a subi une augmentation de 28 73 Ces exemples et notamment celui de la soci t SOMITEG illustrent une pratique particuli rement contestable consistant pour une entreprise faire une proposition de prix sous valu e compens e ult rieurement par la passation d avenants alourdissant sensiblement la facture finale Sur la totalit du march l augmentation ressort 15 89 ce qui n est pas n gligeable Tous les lots except le lot 5 bons de commandes ont subi une augmentation d importance in gale variant de 1 90 45 55 Ind pendamment de l augmentation du co t du march li e la passation d
70. En cons quence la r ception est prononc e avec effet la date du 26 juillet 2010 sous r serve de l ex cution des prestations faisant l objet des r serves avant le 26 ao t 2010 C est en date du 22 novembre 2010 que le ma tre d uvre a propos de lever les r serves dont tait assortie la d cision de r ception du 26 juillet 2010 Le ma tre d ouvrage a suivi les propositions compl mentaires du ma tre d uvre et a prononc le 20 d cembre 2010 la r ception sans r serve avec effet la date du 26 juillet 2010 Les r serves devaient tre lev es avant le 26 ao t 2010 et c est seulement le 20 d cembre 2010 que le CHRU a prononc la r ception avec lev e des r serves avec effet en date du 26 juillet 2010 Or en l esp ce l tablissement fait r f rence au CCAG TX 76 et n a pas d rog aux dispositions des articles 41 et 42 dudit CCAG Ces articles font r f rence aux op rations de r ception 41 5 S il appara t que certaines prestations pr vues au march et devant encore donner lieu r glement n ont pas t ex cut es la personne responsable du march peut d cider de prononcer la r ception sous r serve que l entrepreneur s engage ex cuter ces prestations dans un d lai qui ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 43 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34
71. Pour le lot 6 cet chantillon d articles d fini par le ma tre d uvre en fonction de leur sp cificit technique de leur fr quence de commande estimative ou tout autre param tre pertinent pour l analyse correspondait au cas pratique Ces pr cisions ne sont pas de nature modifier l observation de la chambre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 34 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Ind pendamment de ce constat sur le march tous lots confondus 90 soci t s ont retir ou t l charg le DCE et 50 plis ont t r ceptionn s dans les d lais Sur le lot 6 les deux entreprises candidates SOMITEG et SPIE SUD OUEST ont t agr es en commission d appel d offres le 25 septembre 2008 suivant en cela l avis de la commission technique d ouverture des plis de candidature rendu en date du 3 septembre 2008 Sur le lot 7 les trois soci t s candidates INEO INFRACOM SOMITEG et SPIE SUD OUEST ont galement t agr es en commission d appel d offres le 25 septembre 2008 suivant en cela lavis de la commission technique d ouverture des plis de candidature rendu en date du 3 septembre 2008 L analyse et le classement des offres sont intervenus dans le cadre de la commission d appel d offres en date du 20 novembre 2008 Il n est pas constat d autre anomalie que celle relative
72. ST du 22 juillet 2009 a remplac les conseils d administration par des conseils de surveillance En cons quence la CAO ne s est plus r unie faute de membres De fait ces avenants ne sont pas pass s en CAO Si les dates des textes l gislatifs et r glementaires sont exactes il n en demeure pas moins que leur lecture par le centre hospitalier est erron e L article 45 du d cret num ro 2008 1355 du 19 d cembre 2008 dispose en effet que l A l exception des articles 33 et 43 les dispositions du pr sent d cret sont applicables aux march s pour lesquels une consultation est engag e ou un avis d appel la concurrence est envoy la publication post rieurement sa date d entr e en vigueur Il Les dispositions de l article 33 sont applicables aux march s dont la proc dure de consultation est engag e ou l avis d appel public la concurrence est envoy la publication 1 A compter du 1 janvier 2009 et jusqu au 31 d cembre 2009 en ce qui concerne les dispositions du a 2 A compter du 1 janvier 2010 et jusqu au 30 juin 2010 en ce qui concerne les dispositions du b 3 A compter du 1 juillet 2010 en ce qui concerne les dispositions du c L Avis d Appel Public la Concurrence AAPC date du 30 avril 2008 donc ant rieurement au d cret Le r gime pr c dent s applique en cons quence et les avenants auraient donc d tre pass s en CAO La loi susvis e rend par ailleurs obligat
73. TC vers es par les titulaires pr c dents tait de lot 1 448 191 sur les trois derni res ann es lot 2 30 312 sur les trois derni res ann es __lot 3 100 000 pour l ann e 2006 Conditions d ex cution financi re pour les lots 1 et 2 la mise disposition des locaux est soumise au versement e d un loyer mensuel comprenant la mise disposition du local les frais r sultant de l utilisation des diff rents fluides d nergie n cessaires au fonctionnement de l activit commerciale l enl vement des d chets e d une contribution sur le chiffre d affaires calcul e sur la base du pourcentage propos dans le contrat d engagement pour le lot 3 le titulaire devra verser une part fixe conform ment la proposition faite au contrat d engagement e une contribution sur le chiffre d affaires calcul e sur la base du pourcentage propos dans le contrat d engagement ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 78 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 2 2 Modalit s de passation des conventions S agissant des conditions de publicit pr alable au choix des titulaires les formalit s n cessaires et suffisantes ont t effectu es Ainsi un avis public d appel la concurrence a t adress au BOAMP et au JOUE le 12 d
74. Un ordre de service num ro 7 a t notifi l entreprise en date du 23 avril 2009 Ce document pr sente des anomalies formelles d une part la date de notification du march num ro 080562 est erron e d s lors qu il appara t la date du 9 janvier 2009 d autre part il y a confusion entre le montant contractualis hors taxes et le montant toutes taxes comprises Un second avenant compl te le premier D un montant de 2744 85 HT soit 3 282 24 TTC il a t notifi le 3 septembre 2009 Le nouveau montant du march ressort ainsi 240 151 99 HT soit 287 221 78 TTC ce qui porte l augmentation globale par rapport au montant initial du march 45 54 Cet avenant mentionne uniquement la fiche de travaux modificatifs num ro 8 sans pour autant que cette derni re ne figure en annexe l acte additionnel La passation de cet avenant et ainsi justifi e Lors de leur visite les utilisateurs ont demand des prises de courant et des prises informatiques suppl mentaires Il est n cessaire de mettre galement en place un c ble fibre optique pour le pilotage des centrales d eau glac e situ es en sous sol Une nouvelle fois la justification ne para t pas du tout apparent e aux suj tions impr vues Il s agit l encore d une carence dans la d finition pr alable des besoins De plus aucun devis n est annex l acte pas plus qu un ordre de service Au vu de cette augmentation importante
75. V de l article 28 L article 28 dans son alin a 3 dispose parall lement Il Pour les march s de fournitures et de services les seuils en dessous desquels la proc dure adapt e est possible sont de 150 000 HT pour l Etat et de 230 000 HT pour les collectivit s territoriales Le d cret n 2005 1737 du 30 d cembre 2005 modifiant les seuils mentionn s dans le code des march s publics a abaiss les seuils 135 000 pour l Etat et 210 000 HT pour les collectivit s territoriales La publicit datant de juillet 2005 c est le seuil de 150 000 HT qui s applique Au cas d esp ce il semble que l estimation des besoins tait inf rieure aux seuils des proc dures formalis es Il n a pas t trouv trace de l enveloppe pr visionnelle m me sur les documents retra ant l agr ment des candidatures et l analyse des offres Une publicit a t envoy e au BOAMP le 19 juillet 2005 et 12 soci t s ont retir un DCE pr sent sous forme d mat rialis e La date de remise des offres tait fix e au 5 ao t 2005 5 entreprises ont envoy une offre dans les d lais Une hi rarchisation des crit res non justifi e Les crit res de s lection sont pr sent s de fa on hi rarchis e par ordre d croissant d importance pour chaque enveloppe La premi re enveloppe est relative aux r f rences du candidat dans le domaine de l audit informatique et sa connaissance du monde hospital
76. a t radi e du Registre du Commerce et des Soci t s RCS le 11 juillet 2008 ainsi que la soci t AEPRIM le 1 ao t 2010 sans que l tablissement ne proc de pour autant la passation d avenants de transfert vers d autres soci t s Le march de programmation a t notifi le 3 mars 2008 pour une ex cution jusqu au 31 d cembre 2008 c est dire sur la dur e pr vue de la phase 1 et non jusqu la fin des travaux ou jusqu la fin de la Garantie de Parfait Ach vement GPA Le montant r alis est de 74 600 50 TTC Le directeur des achats et des march s publics a indiqu que le besoin de recourir une telle mission jusqu au terme des travaux voire de la GPA n avait pas t identifi et que des ressources internes taient susceptibles de suivre ce genre de prestations La mission d un programmiste consiste certes faire le programme et assister le ma tre d ouvrage dans la collecte des besoins la r daction des pi ces et la passation mais galement s assurer que l ex cution correspond la demande exprim e lors de la passation co ts respect du programme architectural validation des changements pouvant intervenir en cours d ex cution Le CHRU a donc fait le choix d assurer seul cette t che Une premi re publicit a t effectu e le 20 octobre 2008 Le 27 novembre 2008 cette publicit comportant une erreur a t annul e et remplac e par une nouvelle publication L
77. a le cas ch ant et en fonction des lots des points particuliers d velopper par le candidat est donc possible d envisager que le cas pratique en question soit indiqu dans ce document ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 33 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 De plus il serait logique de retrouver ce cas pratique qui s apparente davantage un D tail Quantitatif Estimatif DQE dans les crit res de jugement du prix article 9 du RC Or cet article stipule que l analyse de ce crit re portera sur les prix unitaires contenus dans les bordereaux de prix Cette analyse se basera sur un chantillon d articles d fini par le ma tre d uvre en fonction de leur sp cificit technique de leur fr quence de commande estimative ou de tout autre param tre pertinent pour l analyse Rien n est pr cis en compl ment dans le CCAP qui indique seulement les catalogues sur lesquels le rabais devra tre appliqu Le pouvoir adjudicateur ne pouvait mentionner le cas pratique comme tant une pi ce obligatoire de l offre pour la seule et unique raison que les candidats devaient se d placer pour pouvoir r pondre au cas pratique d savantage des candidats loign s Quant l analyse des offres sur le crit re prix elle prend seulement en compte le prix de
78. a date r side dans la r f rence au proc s verbal de lev e de r serve en date du 30 juin 2009 En outre et si l objet du march fait bien r f rence l esp ce tudi e ici il convient de constater que le num ro de march indiqu 080560 fait r f rence un lot attribu une autre soci t AXIMA Une erreur mat rielle est donc supposer La chambre n a pas en sa possession d acte modifiant la dur e du contrat initial Et m me si l on peut admettre que le contrat puisse tre prolong jusqu la r ception d finitive de l ouvrage il n en reste pas moins que les avenants sans r f rence au d lai d ex cution ont t pass s au del de la date de validit du march Ces faits conduisent consid rer que ces avenants ont t pass s au titre d une r gularisation Le directeur de la DAMP a indiqu qu aucune p nalit de retard n a t appliqu e alors que la date de r ception diff re de trois jours par rapport la date contractuelle de fin des travaux Or des p nalit s auraient d tre appliqu es dans le cadre de ce march Si le pouvoir adjudicateur n applique pas ces p nalit s alors qu elles sont pr vues initialement il s agit d une rupture d galit des candidats En effet il est possible que certaines entreprises n aient pas r pondu la consultation en raison des p nalit s potentiellement inflig es en cas de retard En n appliquant pas de p nalit s
79. a modification principale porte sur la pond ration des crit res De 35 pour le co t dans la premi re publicit ce pourcentage passe 40 dans la seconde Et de 40 pour la qualit dans la premi re publicit il passe 35 Le reste des crit res n est pas modifi ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 46 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 La remise des candidatures tait pr vue le 15 janvier 2009 soit 50 jours apr s l Avis d Appel Public la Concurrence AAPC le d lai minimum tant de 37 jours Le CHRU en laissant davantage de temps a ainsi permis une mise en concurrence dans de bonnes conditions Le dossier de consultation des concepteurs r alisateurs a t remis lors d une visite le 23 avril 2009 Les crit res de jugement des offres ont t clairement indiqu s dans le R glement de Consultation RC ainsi que l organisation des auditions et l indemnisation maximum fix e 100 000 HT La composition du jury a t arr t e le 17 mars 2009 12 op rateurs conomiques ont remis un dossier de candidature dans les d lais impartis Les candidatures ont t ouvertes et analys es par le jury le 31 mars 2009 2 soci t s se pr sentant en candidat unique ont t d clar es non conformes 4 candidatures ne pr sentaient pas de garanties professionnelle
80. a non conformit avec les exigences du CCTP n gociation suite l offre spontan e d une entreprise analyse des offres r v lant que le mat riel tel que d crit dans le CCTP ne peut entrer dans le local pr vu trop exigu d ficience de la ma trise d uvre et du ma tre d ouvrage dans la d finition du besoin quit relative en prenant en compte des entreprises au motif qu elles taient d j titulaires de march s d entretien du CHRU changement des formules de calcul des notes difficilement compr hensible absence de documentations demand es non sanctionn e dans l valuation r sultat de l valuation aboutissant des carts de note tr s faibles choix de la CAO Ss cartant de l avis de la ma trise d uvre et d lai entre l AAPC et la notification du march sup rieur un an un d roulement de proc dure pour le moins complexe non respect du d lai pr vu pour ex cuter les prestations objet des r serves constat es ce qui appara t tout particuli rement favorable l attributaire Modalit s de passation du march Ce march correspond au lot 3 de l op ration relative la r fection du poste de transformation lectrique n 3 HT BT TGBT et changement de r gime de neutre habillages et isolation fa ades Cette op ration comprend 4 lots par corps d tat s par s i Les march s ont t pass s sous la forme d un march n goci en application des articles 3
81. administratifs relatifs des conventions d occupation du domaine public de prendre des mesures allant bien au del de ses obligations et visant offrir la meilleure transparence possible dans le choix du co contractant Cette d marche louable fait cependant appara tre des l ments mat riels qui conduisent la chambre s interroger en raison d incoh rences de date d une confusion sur la valeur de certains documents contractuels voire m me sur leur sinc rit ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 4 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Aux termes de l article L 211 8 du code des juridictions financi res l examen de la gestion porte sur la r gularit des actes de gestion sur l conomie des moyens mis en uvre et sur l valuation des r sultats atteints par rapport aux objectifs de l assembl e d lib rante ou de l organe d lib rant L opportunit de ces objectifs ne peut faire l objet d observations La chambre r gionale des comptes a examin la gestion du centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier pour les exercices 2005 et suivants 1 LA COMMANDE PUBLIQUE AU CHRU DE MONTPELLIER 1 1 Organisation et guides internes 1 1 1 Organisation L organisation actuelle de la commande publique au CHRU de Montpellier a fait l objet d une modification impo
82. aire de Montpellier 34 avocats sont accoutum s aux proc dures d achat des pouvoirs adjudicateurs lorsqu ils sont sp cialis s en droit public il en est autrement des avocats privatistes Le registre des d p ts traduit l existence d une plus grande concurrence pour les lots de droit public ce qui corrobore les propos pr c dents La r partition des offres est la suivante lot 1 droit administratif et de la fonction publique hospitali re 19 offres __lot 2 droit de la commande publique 20 offres __lot 3 droit priv et droit de la propri t intellectuelle 9 offres lot 4 droit p nal g n ral et m dical 9 offres S agissant du lot 3 sur 9 offres seules 2 concernent uniquement ce lot S agissant du lot 4 sur 9 offres une seule concerne uniquement ce lot 7 offres concernent les 4 lots 9 offres concernent les lots 1 et 2 2 offres concernent le lot 1 3 offres concernent le lot 2 La date limite de r ception des candidatures et des offres a t fix e au 19 d cembre 2008 ce qui constitue un d lai raisonnable 46 soci t s ont retir un DCE et 25 soci t s ont d pos leurs offres dans les d lais requis Les crit res Les conditions d agr ment des candidatures taient appr ci es en fonction des moyens humains et mat riels du chiffre d affaires des trois derni res ann es des r f rences professionnelles Les candidatures ont t ouvertes et toutes agr
83. aire renseign un peu long ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 65 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Sur le lot 3 droit priv et droit de la propri t intellectuelle l tablissement indique qu il s agit d un travail satisfaisant bonnes connaissances juridiques s agissant des productions du cabinet L class 4 l tablissement indique pr sentation formelle acceptable travail un peu trop long et confus Bonnes connaissances juridiques Sur le lot 4 droit p nal et m dical le CHRU indique bonnes connaissances en droit p nal SCP L C amp V class 1 acceptable sur la forme bien sur le fond L class 3 travail acceptable sur la forme et le fond M class 4 Cette m thode de jugement des offres appara t pour le moins particuli re et atypique Il est en effet peu fr quent que des personnes publiques qui passent des march s de prestations juridiques au motif que les comp tences internes ne sont pas r unies pour pourvoir ces besoins jugent de la comp tence professionnelles des prestataires sur des documents non comparables La chambre a pris l attache du directeur des achats et des march s publics afin d essayer de d terminer le profil des personnes ayant proc d l valuation de
84. alid e par le ma tre d ouvrage en date du 23 juillet 2010 et portant sur des travaux lectriques pour l alimentation des installations de climatisation afin de maintenir une temp rature inf rieure 25 pour le bon fonctionnement des d tecteurs SSI dans le local du TGS Le montant des modifications est de 873 25 HT une seconde fiche de travaux modificatifs valid e par le ma tre d ouvrage en date du 17 juin 2010 L objet est la r alimentation de quatre tourelles de d senfumage depuis le TGS Ces quipements taient identifi s hors service sur TGBT d origine Les travaux sont pr sent s comme tant indispensables pour le d mant lement de l ancien TGBT Ces travaux suppl mentaires impliquent une prolongation du d lai contractuel jusqu au 26 07 2010 et entra nent un surco t de 4 903 20 HT L avenant s il reprend in extenso les justifications avanc es dans les fiches de travaux modificatifs ainsi que le co t cumul ne reprend pas explicitement la modification du d lai contractuel puisqu il est seulement crit que ces travaux suppl mentaires impliquent une prolongation du d lai contractuel jusqu au 26 07 2010 gt Il convient par ailleurs de constater dans la fiche de travaux modificatifs et non dans l avenant que la date du 26 juillet 2010 sens e tre la fin de la prolongation du d lai contractuel est ant rieure l avenant notifi le 10 ao t 2010 Le CCAG TX 76
85. andidats na pas modifi le classement initial et l tablissement a ent rin l avis de la commission proposant de conclure la convention avec la soci t S amp S pour un investissement de 1 472 955 HT et un engagement de r alisation des travaux dans les 20 mois La chambre rel ve qu une incoh rence existe dans les dates figurant sur les diff rents documents contractuels ce qui conduit s interroger sur leur r gularit et peut laisser supposer un habillage d un choix pr alablement fait En effet le contrat et ses annexes sont sign s par l autorit domaniale en la personne du directeur g n ral la date du 4 mars 2008 Or il convient de rappeler que le choix du cocontractant a t fait post rieurement le 26 mars 2008 en commission La date du 4 mars 2008 ne correspond qu la r union en pr sence de l huissier de la commission administrative d agr ment des candidatures premi res enveloppes et d ouverture des offres secondes enveloppes Le BPU a pour sa part t sign le 4 mars 2008 par le directeur g n ral de l tablissement Les annexes 1 a 1 e sont quant elles tablies par le prestataire en date du 6 f vrier 2008 l exception de celle intitul e annexe 1 a bis tablie en date du 26 ou 28 mars 2008 avec la mention suivante farification initialement effectu e avec les tendances alarmistes de la hausse des co ts ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 85 104 Chambre r giona
86. annuelle Des supports de publication pouvant tre qualifi s d insuffisants Une publicit a t r alis e une premi re fois le 4 novembre 2008 puis le 21 novembre 2008 au BOAMP apr s l annulation de l avis en raison d un report des d lais de remise des offres Un seul support de publication a donc t choisi alors que le march recouvre des prestations intellectuelles particuli res Interrog par la chambre sur le recours d autres moyens de consultation que le BOAMP pour un march relatif des prestations juridiques de natures diverses droit administratif civil p nal etc le directeur des achats a fait savoir que la consultation a t publi e galement sur la plateforme lectronique achats chu com et qu il n y a pas eu de consultations directes en raison du montant de la consultation L information aurait galement t transmise au Barreau de Montpellier lequel aurait accept de faire circuler l information Ind pendamment de ces pr cisions la chambre consid re qu il aurait t opportun de publier une annonce dans un journal national sp cialis surtout pour ce qui a trait au droit p nal au droit m dical au droit priv et au droit de la propri t intellectuelle lots 3 et 4 En effet si les juristes et ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 60 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universit
87. ante il n en demeure pas moins qu il aurait t pr f rable d imposer un ou deux sujets ou productions en ad quation avec le lot concern et un nombre de pages maximum s agissant de candidats juristes professionnels Il est dans tous les cas pertinent de s interroger sur la m thode retenue par l tablissement pour comparer ces travaux entre eux les candidats ayant la libert de produire un exemple de leur choix Ainsi il appara t pour le moins d licat de comparer objectivement des l ments de nature aussi diff rente qui ceux retenus Pour le lot 1 une note juridique en droit de la fonction publique hospitali re une requ te devant le TA un m moire introductif d instance une note en droit administratif une convention d occupation du domaine public un m moire en r plique une requ te introductive devant la CAA un m moire contentieux un projet de courrier tude requ te r f r Pour le lot 2 un m moire contentieux un m moire en r f r pr contractuel un m moire en d fense une note en d lib r courrier d analyse d un dossier une tude un projet de COTDP un r f r pr contractuel Pour le lot 3 analyse juridique en PI __notes juridiques en PI et en droit priv assignation et plainte avec constitution de partie civile en PI __ conclusions devant le TGI m moire en r plique ROD2 cahier
88. apport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 L approche cartographique qui suit n a pas pour vocation d tre exhaustive Il s agit de faire un instantan une date arr t e de la r partition des grandes masses financi res consacr es l achat public Les graphes ci apr s ont ainsi t labor s partir de la liste des mandats mis sur les exercices 2007 2010 compris produits par l tablissement la demande de la chambre sous forme lectronique en fonction des codes nomenclature appliqu s au CHRU L ann e 2006 n a pu tre fournie l tablissement l expliquant par l archivage op r pour cet exercice Il convient de noter que l tude ne saurait porter sur l int gralit des codes de la nomenclature Ont seuls t pris en compte les plus grandes masses financi res et les codes de la nomenclature pr sentant un caract re sp cifique li aux activit s du CHRU De plus pour une analyse plus r aliste les mandats hors march s ont galement t comptabilis s Les achats pris en compte sont donc ceux pr sent s dans le tableau ci apr s comprenant les exercices de 2007 2010 inclus Le montant total est de 907 075 717 march s et hors march s Le hors march s repr sente 5 8 de la valeur des achats pass s dans le cadre de march s et 5 5 du montant total
89. apport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 candidats faire une troisi me proposition accept e par le CHRU D s lors la possibilit a t donn e tous les candidats de faire une derni re proposition pour le 1 avril 2009 A la question de savoir quel tait le candidat ayant remis une troisi me proposition le directeur des achats et des march s publics du CHRU a r pondu qu il s agissait d INEO Il aurait t logique de ne pas accepter de nouvelle offre d un des candidats sans qu il n y ait t pr alablement invit Par ailleurs pourrait tre consid r comme une rupture d galit entre les candidats le fait d accepter une offre spontan e de l un d entre eux sans avoir d ment demand aux autres candidats d en rendre une Le pouvoir adjudicateur a en l esp ce pris un risque juridique important Interrog sur la fr quence de l acceptation d une offre spontan e le directeur des achats et des march s publics a indiqu que la proc dure tait exceptionnelle Au vu du rapport d analyse suivant ces n gociations il appara t que les 4 entreprises ont baiss les prix de leurs offres de 0 89 11 19 La moyenne de ces offres 959 021 93 HT se rapproche ainsi de l estimation initiale des services 941 000 HT L analyse du ma tre d uvre fait alors appara tre les notes suivantes 1 SPIE 0 844 2 SOMITEG
90. ar la voix du chef de service ont tenu ce que les installations d explorations par gamma cam ras soient s curis es par la mise sous tension des quipements par un courant ondul lls ont galement souhait la mise en place d une sonnette d appel des consultants et la diffusion de musique dans les salles d attente et de repos non pr vu au projet A l analyse les justifications techniques avanc es ne sauraient en l esp ce tre des suj tions impr vues car il ne s agit pas a priori d obstacles constitutifs de difficult s impr vues et exceptionnelles Cet avenant est davantage li une carence dans le recensement pr alable des besoins tant en ce qui concerne les travaux stricto sensu que les besoins des utilisateurs finaux Cet avenant a t pass sur la base d une fiche de travaux modificatifs num ro 7 dat e du 11 mars 2009 Sur ce point la r alisation et la mise en application d une fiche standard de travaux sont des l ments positifs La fiche de travaux modificatifs num ro 7 indique la nature des travaux modificatifs travaux li s aux d fauts de conception du ma tre d uvre travaux li s des modifications demand es par les utilisateurs travaux demand s par le ma tre d uvre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 28 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 3
91. atif indiquant que seul le RIB de la SCP V doit tre pris en compte pour le paiement des factures relatives au march n 090621 conform ment la lettre de candidature et au pouvoir ci joints sign s le 16 12 2008 Un avenant n 1 pr cise que ce groupement a la forme d un groupement conjoint Le fait que la totalit du montant des prestations soit vers e la SCP V n est pas de nature surprendre puisque la SCP L C ne postulait que sur le lot 2 attribu la SCP C Les trois autres lots ont en effet t attribu s la SCP V Il convient de noter que le changement de forme du groupement se fait en g n ral lors de la notification du march qui est intervenue le 6 mars 2009 Aussi en l esp ce force est de constater que l avenant a t pass en vue de changer la forme du groupement impos dans les pi ces du march c est dire le groupement solidaire alors m me que la transformation ne para t pas avoir eu lieu dans l acte d engagement Quoi qu il en soit une personne publique peut toujours accepter de changer la forme d un groupement momentan d entreprises par avenant Cependant le fait d imposer le groupement solidaire aurait pu tre de nature entra ner certaines r ticences de la part de candidats souhaitant postuler Aussi le fait de changer cette forme de groupement a posteriori pourrait conduire consid rer que la concurrence a t fauss e Aucun autre avenant ult rieu
92. bservations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 95 104 Lot 2 d c 5 25 e b a 5 45 note ae a Ni note c obtenue b rd 70 69 a A c note CANDIDATS Commentaires ote sur5 ep Commentaires otes r5 par obtenue par 145 candidat candidat 125 169 2 avocats associ s dont 1 avocat coordonnateur Ma tre CHARREL et 4 avocats consultants Normavocat Volume horaire Organisation des moyens renseign adapt humains bien d crite M moire en Moyens mat riels bien d crits d fense Description des moyens synth tique tr s c d assurer la continuit des 3 45 0 clair coh rent 3 25 0 63 0 prestations pertinent tr s bien Description de la m thodologie document tr s bien d taill e les plus Connaissance de alerte d actualit permanente la mati re formation d actualit juridique gratuite D lais d intervention bien d crits Volume horaire renseign adapt M moire en d fense clair P T 5 45 0 synth tique 4 20 0 60 4 coh rent Connaissance de la mati re Volume horaire renseign adapt M moire en d fense et note en 2 avocats sp cialis s et 2 d lib r clairs c avocats collaborateurs 5 45 0 synth tiques 4 20 0 60 4 coh rents pertinents Connaissance de la mati re ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 96 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observa
93. ce cas pratique assimilable un DQE Or le pouvoir adjudicateur na pas clairement explicit que ce cas pratique serait l quivalent d un DQE pour le jugement du prix Les candidats pouvaient s attendre ainsi qu il est indiqu dans les crit res de jugement du RC que les devis seraient r alis s en interne en application des prix du BPU De plus et de mani re suppl tive ce cas pratique l instar de tout DQE pouvait inciter les candidats croire que les commandes de l administration porteraient davantage sur les l ments du cas pratique que sur d autres articles du BPU Interrog sur ce point le directeur des achats et des march s publics a r pondu en ces termes La s curit lectrique est un domaine qui ne peut souffrir d aucune d faillance dans un centre hospitalier Toute d faillance peut avoir des cons quences extr mement graves pour l tablissement voire irr versibles pour les patients blocs op ratoires r animations explorations Il est donc primordial que nos prestataires dans ce domaine comprennent le fonctionnement du CHRU les cons quences de leurs interventions en site occup l organisation mettre en place pour toute intervention sur le r seau lectrique et programmation de coupures lectriques Le cas pratique demand dans la note m thodologique selon le cadre fourni par le CHRU devait permettre de juger de la qualit technique de l offre sous crit re Disposit
94. commerce des soci t s respectivement le 11 juillet 2008 et le 1 ao t 2010 sans que le CHRU n en prenne acte l entreprise mandataire d un groupement candidat pour l obtention du march class second notamment au motif que son offre correspondait moins aux attentes des utilisateurs et au programme en r gle g n rale se trouve in fine cotraitant du mandataire retenu par l interm diaire d une soci t tierce en charge de la conception Cette phase faisant l objet d un avenant portant de 5 6 le nombre de salles d op ration ce dernier chiffre correspond l offre initiale du groupement cart ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 45 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Modalit s de passation du march La proc dure de conception r alisation a t pass e en application des articles 37 et 69 du code des march s publics La forme choisie par le CHRU est donc l appel d offres restreint La passation d un march de conception r alisation constitue une proc dure d rogatoire qui ne peut tre mise en uvre que de mani re tr s restrictive Les march s de conception r alisation sont en effet pr vus par la loi MOP du 12 juillet 1985 Par d rogation l article 7 qui pose le principe d une mission de ma trise d uvre distincte de celle de l entrepreneur pour la r alisatio
95. ction des offres a t cr e sur d cision du directeur g n ral en fonctions Le directeur des achats et des march s publics a pr cis que cette commission ad hoc n avait pas t mise en place suite la r clamation re ue voqu e au paragraphe pr c dent mais en raison du caract re sensible du dossier L article 1 indique que la commission est pr sid e par le directeur g n ral et qu elle comprend 4 membres voix d lib ratives le directeur g n ral adjoint un administrateur du CHRU repr sentant les usagers le directeur coordonnateur du p le des prestataires de service le directeur charg de la gestion des sites L article 2 pr cise que les offres seront analys es par une commission technique qui r digera un rapport lequel sera pr sent par un rapporteur la commission administrative La commission technique comprend le directeur de la politique des achats et de la r glementation rapporteur le directeur des technologies de l information et des t l communications ou son repr sentant le directeur des travaux du biom dical et du patrimoine ou son repr sentant le directeur de la logistique et de l h tellerie ou son repr sentant L article 3 indique enfin que le secr tariat sera assur par la cellule des march s et la division des achats m dicaux et h teliers Une r union de la commission technique s est d roul e le 3 mars 2008 Il convient de
96. d une commission ad hoc crit res pr d finis mais malheureusement pond ration a posteriori et rapport d analyse des offres exhaustif et d taill Le CHRU s est ainsi impos des r gles de formalisation qu il convient de souligner Dans ce domaine il est rappel que dans le cas o la personne publique adopte une proc dure qu elle n tait pas tenue de suivre elle doit aller au bout de son choix et de la r gle du jeu qu elle s est fix e la circonstance qu aucune disposition l gislative ou r glementaire n encadre les d cisions de l autorit domaniale n interdit pas cette autorit de d finir les modalit s de la proc dure d attribution qu elle entend suivre Et dans ce cas il lui incombe peine d ill galit de respecter les r gles qu elle a institu es 2 3 Les offres 27 soci t s ont retir le DCE et 16 plis ont t r ceptionn s dans les d lais Une demande de DCE est parvenue hors d lai et aucune soci t n a r pondu hors d lai L ouverture de la premi re enveloppe a eu lieu en commission technique d ouverture des plis le 13 f vrier 2008 Un courrier de r clamation d une soci t en date du 07 f vrier 2008 motiv e par le fait qu elle n avait pas pu acc der aux rectificatifs est parvenu au CHRU lors de la phase de recensement des pi ces de la premi re enveloppe L tablissement a justifi ce dysfonctionnement par une erreur d adresse imputable la soci t Une c
97. d une quelconque demande de prolongation de la part du titulaire n appara t dans le dossier demande qui devrait par ailleurs tre motiv e par des raisons ext rieures lui m me En outre un courriel en date du 3 mars 2006 de la direction des finances interroge le service gestionnaire quant l application de p nalit s en ces termes Nous devons liquider la facture de la soci t SLS correspondant au solde de la mission d tude de performance du syst me d information d un montant de 29 230 24 L avenant n 2 pr cise que le rapport final sera remis le 15 f vrier 2006 au plus tard Monsieur D a indiqu que le rapport d finitif avait t remis le 21 f vrier 2006 L article 14 du CCAP pr voit qu en cas de d passement du d lai contractuel d ex cution par le fait du titulaire celui ci encourt sans mise en demeure pr alable des p nalit s selon une formule donn e Je vous remercie de bien vouloir m indiquer si cette p nalit doit tre appliqu e et dans l affirmative son montant En date du 6 mars 2006 Madame M du CHRU apporte les pr cisions suivantes le retard est du fait du CHU difficult trouver une date de restitution Donc pas de p nalit s gt Le 31 mars 2006 la personne publique a d cid de lever l option dont il convient de rappeler le caract re flou N anmoins et attendu que le march n a pas t prolong puisque achev juridiquement depuis le 5 d cembr
98. d infructuosit de l appel d offres ouvert en date du 1 octobre 2007 une lettre de consultation dat e du 16 octobre 2007 a t envoy e aux candidats qui avaient pr sent des offres respectant les exigences relatives aux d lais et modalit s formelles de pr sentation des offres La date limite de r ception des offres tait fix e au 5 novembre 2007 Pour rappel l offre d finitive devait tre remise le 7 d cembre 2007 La chambre ne peut en cons quence que s interroger en trouvant dans les documents de l offre du titulaire une pr sentation d monstration relative l acquisition mise en uvre et maintenance de progiciels assurant la gestion des ressources humaines et la paie dat e du 26 juillet 2007 Le directeur des achats et des march s publics a r pondu que le titulaire n ayant pas modifi son offre technique entre l appel d offres et le march n goci il a cet gard utilis la pr sentation adress e dans le cadre de l AO gt Sur les trois soci t s admises participer au march seules deux d entre elles ont transmis une nouvelle offre et particip aux r unions de n gociations La soci t C a averti le CHRU le 6 novembre 2007 de sa d cision de ne pas participer au march n goci En effet son offre avait t jug e irr guli re le 1 octobre 2007 en raison de l insuffisante qualit technique propos e lors de l appel d offres La soci t M propose trois progiciels pour
99. dant moins aux attentes des utilisateurs et au programme en r gle g n rale Modalit s d ex cution du march D but 2011 le march n tait pas encore arriv au terme de son ex cution Il est cependant possible de faire les premiers constats qui suivent Un premier avenant a t pass afin de modifier la r partition des honoraires du groupement Cet avenant a t d ment notifi le 10 ao t 2010 Cet avenant op re une premi re modification et consacre l arriv e de l activit CEGELEC et de la soci t AXIMA SEITHA au stade de la conception l objectif pr cis tant d optimiser cette phase et d anticiper leurs tudes d ex cution Or la soci t AXIMA faisait partie des candidats initiaux retenus pour d poser une offre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 47 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Il appara t en outre que dans le groupement CARI figurait la soci t SEITHA technique et r alisation Or la soci t SEITHA est poss d e plus de 99 par la soci t AXIMA et l int gralit des agences de la soci t SEITHA sont consid r es comme des tablissements inactifs Cette soci t a en effet t radi e du RCS le 12 mars 2010 et a cess son activit d s d cembre 2009 Elle a en fait t absorb e officiellement par la soci t AXIMA
100. de 22 18 par rapport au montant du march initial et de 31 en r alis au mois de janvier 2011 Remise en cause de l conomie g n rale du contrat Modalit s de passation du march Le march de type forfaitaire attribu l entreprise SOMITEG porte sur le lot 12 courants forts courants faibles s curit incendie Ce march fait partie de l op ration relative la cr ation de lits en n onatalogie qui comprend 14 lots techniques La proc dure utilis e est l appel d offres ouvert Concernant les pi ces du march seul le fait que le r glement de la consultation soit not comme pi ce contractuelle dans le cahier des clauses administratives particuli res peut tre relev comme tant irr gulier ce qu a reconnu la personne publique La chambre note que le CHRU a indiqu des sous crit res de pond ration L avis d appel public la concurrence en date du 26 ao t 2005 n appelle pas de remarques particuli res tant de fond que de forme dans l int gralit de ses modalit s 4 plis ont t r ceptionn s dans les d lais pour le lot 12 soit avant le 10 octobre 2005 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 20 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Les candidatures ont t ouvertes par la commission d appel d offres r unie en date du 11 octobre 2005 et les
101. de Montpellier 81 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Sur la base des crit res de s lection des candidatures savoir capacit et qualit des entreprises appr ci es en fonction des garanties professionnelles techniques et financi res gt 15 soci t s ont t agr es par la commission administrative Au rapport de la commission sont ainsi annex s des tableaux r capitulatifs reprenant in extenso les pi ces des plis Les deuxi mes enveloppes ont donc ensuite t ouvertes en commission en pr sence de l huissier Le CHRU repr sent par le directeur g n ral suit l avis de la commission pr sid e par cette m me autorit L tape suivante a concern la s lection des offres Les crit res de s lection taient les suivants Lot 1 exploitation de caf t rias points presse prestations diverses Crit re 1 tendue de la gamme et prestations suppl mentaires propos es prix de vente au public Crit re 2 projets d am nagements pr sent s et propositions de maintien de l activit pendant les travaux Crit re 3 montant des redevances pourcentage propos sur le chiffre d affaires des points presse pourcentage propos sur le chiffre d affaires des caf t rias pourcentage propos sur le chiffre d affaires des distributeurs automatiques as
102. des frais de d placement 0 euro et que les candidats qui n exercent pas Montpellier ont appliqu des frais de d placement de montants divers Si cette explication appara t peu discutable du fait que les frais de d placements varient en fonction de la localisation g ographique des candidats ce point vident aurait cependant d tre anticip lors de la pr paration du march par la personne publique ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 62 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Par ailleurs le BPU n a pas t rempli en totalit par tous les candidats Il s agit l encore de la question des frais de d placement Or la lettre du texte un BPU non rempli en totalit ratur ou corrig n est pas conforme Aussi s agissant du lot 2 commande publique attribu la SCP C force est de constater que la case frais de d placement du BPU est vide et non pas gale 0 Dans ce domaine la chambre rappelle que l ensemble des prix demand s doit tre indiqu dans un BPU afin que les offres soient d clar es conformes Qu un prix ne soit pas renseign n quivaut pas obligatoirement dans les faits ce que l offre soit non conforme Il est courant de consid rer qu un prix non rempli quivaut une valeur nulle ce qui permet de ne pas liminer des offres pour de
103. dical de l offre du M dans le cadre des n gociations rel ve d une interpr tation erron e celui ci tant intervenu bien en amont Il pr cise que lorsque la soci t a t reconsult e dans le cadre de la relance du march en proc dure n goci e nous avons constat qu etfectivement elle avait b ti son offre diff remment de celle propos e lors de l appel d offres ce qu elle avait tout fait le droit de faire Entre le d p t de cette offre dans le cadre de la nouvelle proc dure et la fin de la proc dure il n y a eu aucune modification Tout en prenant acte de ces pr cisions la chambre consid re qu elles ne sont pas de nature modifier le sens de son observation et qu elles confortent au contraire son analyse Dans le rapport d analyse des offres il est propos qu l issue de la p riode de garantie d un an le CHRU opte pour la tranche conditionnelle en offre de base maintenance de la solution avec une production en interne de la paie du personnel La commission d appel d offres r unie le 28 f vrier 2008 suit lavis des services et l tablissement celui de la CAO La solution de la soci t M K est donc retenue De la signature de l acte d engagement par le titulaire le 30 octobre 2007 et par la personne publique le 25 juillet 2008 jusqu la notification du march intervenue le 1 ao t 2008 il se sera ainsi coul 9 mois Les conditions de l ex cution du march quelque
104. didatures et des offres la qualification Qualifelec E3C4 APMIS tait requise avec mention de l acceptation de r f rences quivalentes de maximum 5 ann es L attributaire disposait quant lui de la qualification E3C3 mais le pouvoir adjudicateur a consid r que les r f rences produites taient quivalentes celle requise Les crit res de s lection des offres taient 30 pour la qualit technique et 70 pour le prix Si l analyse des candidatures ne laisse pas appara tre d anomalie particuli re tel n est pas le cas de l analyse des offres qui pose quelques difficult s au regard des crit res de sous pond ration Le point relatif la visite du site En effet si le pouvoir adjudicateur incite tr s fortement les candidats visiter les lieux il n en demeure pas moins que cette visite ne peut entrer en compte dans l analyse des offres En effet l article 53 du code des march s publics alors en vigueur non ait que les crit res choisis devaient servir uniquement d terminer l offre la plus m me de pourvoir le besoin de la personne publique En aucun cas une visite de site ne peut contribuer d terminer si l offre pr sent e r pond aux besoins exprim s Si la visite est rendue obligatoire dans un r glement de consultation le fait qu un candidat n ait pas effectu cette visite influe sur la r gularit de l offre comp tence li e et non sur l analyse proprement dite de l offre Que
105. dministratives g n rales applicables aux march s publics de travaux 1976 cahier des clauses administratives particuli res cahier des clauses particuli res cahier des clauses techniques particuli res Conseil d tat centre hospitalier centre hospitalier r gional centre hospitalier r gional universitaire centre hospitalier universitaire Cour de justice des communaut s europ ennes Cour de justice de l Union europ enne code des march s publics convention d occupation du domaine public convention d occupation temporaire du domaine public curriculum vitae direction des achats et des march s publics dossier de consultation des entreprises dipl me d tudes approfondies dipl me d tudes sup rieures sp cialis es directeur g n ral directeur g n ral des services direction de l hospitalisation et de l organisation des soins d composition du prix global et forfaitaire d tail quantitatif estimatif ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier FCS FPH GCS HPST HT IDE JOUE MAPA MEAH MOM MOP OS P PV RAO RC RCS RIB SARL SCP SSI TA TC TC TF TGBT TGI TGS TTC TVA UTC VRD Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 fournitures courantes et de services fonction publique hospitali re groupement de coop ration sanitaire h pital patients sant et territoi
106. documentation manquante n est pas consid r e comme essentielle il est surprenant d augmenter la note de l entreprise INEO par parall lisme sachant que les documents manquants sont beaucoup plus importants Interrog sur ce point le CHRU a indiqu que La CAO a estim que les petits appareillages et luminaires dont les documentations taient manquantes ne repr sentaient qu une part mineure dans ce lot tant en termes de co t qu en termes de complexit technique En effet la consultation portait sur la r fection d un poste de transformation lectrique n 3 HT BT TGBT et changement de r gime de neutre habillages et isolation fa ade les petits appareillages et luminaires n tant pas des l ments majeurs mais accessoires des offres De la m me mani re interrog sur le crit re 8 relatif la coh rence de l offre l tablissement a r pondu en ces termes La CAO a estim que la coh rence de l offre d INEO ne pouvait pas tre jug e insatisfaisante note 1 alors que la valeur technique de cette m me offre crit re 2 avait t jug e acceptable sur un sous crit re et satisfaisante sur l autre sous crit re Une note de 2 a donc t attribu e INEO sur le crit re 3 par la CAO Enfin interrog sur les documentations manquantes des offres des entreprises le directeur des achats et des march s publics a indiqu que la documentation manquante dans l offre INEO concernait le poste lectrique en
107. du march Ce march dont l objet est conseil et d fense juridiques a t pass selon la proc dure adapt e sous la forme d un march bons de commande sans minimum ni maximum et pour une dur e de trois ans Sans revenir sur les possibilit s offertes par le code des march s publics pour passer des march s ayant trait aux prestations de conseil juridique La forme de ce march est tr s sommaire Il s agit dun AE march qui comprend le cahier des charges et le BPU L ensemble constitue un document de 6 pages Il est malgr tout fait r f rence au CCAG PI 78 mais sans indication du choix de l option A ou B utilisation possible des r sultats par la personne publique dans le cas utilisation impossible dans le cas B Les prix sont fermes pour la dur e du march lls ne sont qu au nombre de deux un pour l activit conseil et un pour l activit prise en charge contentieuse Il n est notamment pas pr cis dans le BPU de modalit s de d fraiement des frais de transport hors du ressort de la Cour d Appel Or cette donn e financi re qui se retrouve fr quemment doit tre prise en consid ration L inad quation entre la nature des prestations et les crit res de choix Une des caract ristiques de ce march demeure linad quation entre la nature des prestations demand es et les crit res de choix En effet les prestations de conseil portent sur les domaines suivants
108. du que les march s sont ex cut s en application non seulement d un BPU mais galement de rabais sur diff rents catalogues il est surprenant que l tablissement ait eu besoin de recourir ce type d avenant fourre tout En effet l expression prestations similaires sur devis est relativement tanche toute compr hension de prime abord Ce type d avenant videmment sans incidence financi re valuable est de nature remettre en cause l conomie du contrat et g n rer des d rives quant au respect de l objet m me du contrat et quant au montant command au titre de cet ajout montant qui est sens tre _accessoire Il convient cet gard de rappeler qu un march bons de commande n a pas pour vocation de laisser de la souplesse dans les prestations command es mais seulement de la souplesse dans les quantit s command es et les d lais de commande ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 35 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le l gislateur a n anmoins pr vu le cas o le pouvoir adjudicateur aurait oubli d int grer certaines prestations au sein du BPU L article 77 IIl du code des march s publics indique en effet Pour des besoins occasionnels de faible montant le pouvoir adjudicateur peut s adresser un prestataire autre que le ou les titulai
109. e prix de la coh rence des prix et quantit s pour 20 Aussi la question reste enti re En compl ment sur cette analyse de la phase de passation du march la chambre ne dispose par ailleurs d aucune indication sur le respect du d lai de standstill Sous r serve de ces observations le rapport de pr sentation pr vu en application de l article 79 du code des march s est d ment tabli et r guli rement sign Le march a t notifi le 4 janvier 2006 et a t valid par l autorit de tutelle la Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDASS le 11 janvier 2006 Modalit s d ex cution du march Le commencement des prestations tait pr vu compter de la date de notification de l Ordre de Service OS de d marrage Sur ce point le directeur de la DAMP du CHRU a pr cis que L OS de d marrage a t notifi le 30 01 2006 pour un d but de prestation le 1 mars 2006 Le d lai d ex cution tait de 24 mois d compos en 5 phases phase 1 6 mois phase 2 6 mois phase 3 2 5 mois phase 4 4 mois phase 5 1 mois La somme de la dur e des phases est diff rente du d lai d ex cution les phases tant entrecoup es de d m nagements de services ex cut s en interne Un premier avenant d un montant de 6 483 83 HT soit 7 754 66 TTC a t notifi l entreprise le 12 juin 2007 Le nouveau montant du march est donc port 243 661 9
110. e un exemple de pi ce ou d criture produite dans le cadre d une repr sentation en justice anonymis e sur la mati re juridique objet du lot en mentionnant le volume horaire pass sa r alisation Concernant la valeur technique de l offre il convient de relever une erreur de calcul la somme de 45 25 faisant 70 et non 65 Cette erreur ne porte toutefois pas cons quence tant que tous les candidats sont not s de la m me mani re savoir sur 105 L tablissement indique pr cis ment les crit res de choix ainsi que les sous crit res Il pr cise galement la formule de calcul du prix prix le plus bas prix propos par le candidat S agissant des sous crit res qualitatifs l chelle de notation de 1 5 est galement rappel e Le caract re exhaustif et complet des indications pr alables apport es doit tre relev N anmoins certains points appellent un commentaire particulier Les pi ces Le CCAP est tr s complet sur les obligations r ciproques des parties notamment pour ce qui concerne la description des prestations Face chaque description de prestations sont indiqu s pr cis ment les documents et ou informations que la personne publique devra communiquer afin que le prestataire puisse r pondre la demande En compl ment sont mentionn s les l ments que doit rendre le titulaire Est galement mentionn e l option du CCAG PI 78 applicable Les BPU sont inclus dans l AE identiq
111. e 2005 et au regard des engagements pris par le titulaire de r aliser la mission optionnelle dans les 4 mois il est surprenant de constater que la partie ferme a dur a priori 6 mois au lieu de 2 ou 3 la partie optionnelle d bute 6 mois apr s et ne devait durer qu un mois au vu des documents contractualis s En conclusion ce march appara t avoir t pass dans des conditions extr mement critiquables que ce soit sur le plan de la proc dure du formalisme des diff rents actes des conditions du choix du titulaire sans occulter le pi tre r sultat obtenu selon les analyses m mes des membres du service informatique ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 57 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 1 2 4 2 March num ro 060622 Conseil et d fense juridique L analyse de ce march appelle les principales critiques suivantes forme du march tr s sommaire __inad quation entre la nature des prestations et les crit res de choix incapacit pour l tablissement d apporter des r ponses sur les conditions dans lesquelles la proc dure a t conduite sur la passation d ventuels avenants sur la production d un tableau comparatif des offres transparence des crit res de choix et respect de l quit choix du titulaire non assur s Modalit s de passation
112. e de lignes provisoires ont t n cessaires dans le secteur du bloc obst trical situ au dessous de la zone des travaux e Lors des travaux de confortement des planchers et pour permettre l implantation d une gaine coupe feu pour le d senfumage en rez de chauss e des adaptations et d voiements de r seaux ont t n cessaires ces travaux n ont pas pu tre anticip s pendant l tude du fait de la non possibilit d acc der aux locaux e Dans certains boxes de r animation et de soins intensifs des spots sont rajouter afin d augmenter l clairement insuffisant cela vient en retour d exp rience des zones d j livr es dans lesquels les boxes sans second jour sont sombres Fiche de travaux modificatifs num ro 46 d voiement de c bles et d placements de prises et interrupteurs pour permettre le recloisonnement d un vestiaire et d une salle de soins Fiche de travaux modificatifs num ro 55 mise au point du plan d am nagement de la r animation n onatale avec les utilisateurs suite la r union des phases 3 et 4 Fiche de travaux modificatifs num ro 58 modification du contr le d acc s des portes entre les r animations n onatales et p diatriques Fiche de travaux modificatifs num ro 62 rajout de prises et d placement d un interrupteur dans la salle de d contamination et espace de surveillance de la r animation n onatale Fiche de travaux modificatifs num ro 63 modification dans le vidoir de la
113. e globale 0 950 2 SOMITEG note pond r e globale 0 943 8 INEO note pond r e globale 0 900 4 FONTANIE note pond r e globale 0 753 Cette analyse ayant t valid e par le ma tre d ouvrage les entreprises ont t invit es n gocier les 3 et 5 mars 2009 pour une remise de leurs offres le 11 mars 2009 soit une semaine plus tard S agissant du lot 3 selon le rapport de classement des offres tabli par le ma tre d ouvrage l analyse des offres a r v l l impossibilit pour le mat riel tel que d crit dans le CCTP d entrer dans le local trop exigu Force est donc de constater des d faillances au niveau de la d finition et du recensement des besoins alors m me que le ma tre d ouvrage avait pris la pr caution de diligenter une ma trise d uvre De plus cette donn e tait vraisemblablement connue initialement et une autorisation des variantes aurait d s lors pu tre envisag e Du fait que le mat riel propos ne rentre pas dans le local la ma trise d ouvrage a alors ouvert la possibilit de solutions alternatives et la remise d une ultime proposition a t fix e au 16 mars 2009 Apr s r ception des quatre propositions des questions techniques compl mentaires ont t pos es aux candidats Selon le rapport pour le classement des offres ces questions ont conduit un des ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 40 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon R
114. ec les trois candidats qui avaient postul AOO sachant que les offres respectaient les exigences relatives aux d lais et modalit s formelles de pr sentation des offres Aussi le march a t il t pass sous la forme d un march n goci sans publicit la suite d un appel d offres infructueux proc dure autoris e aux termes de l article 35 du CMP 2006 alors en vigueur Il comprend une tranche ferme et une tranche conditionnelle Les deux tranches comprennent une variante et une option La tranche ferme concerne l acquisition la mise en place et la garantie de la solution progicielle de gestion administrative du personnel et de la paie La variante porte sur les m mes prestations La tranche ferme et sa variante s accompagnent d une option acquisition mise en place et garantie d un logiciel de gestion de la structure des organisations et des nomenclatures L option est lev e la notification du march La tranche ferme ou sa variante d bute compter de la date de notification et se termine la fin de la p riode de garantie La tranche conditionnelle concerne la maintenance de la solution progicielle de gestion administrative du personnel et de la paie La variante concerne les m mes prestations La tranche conditionnelle et sa variante s accompagnent d une option maintenance du logiciel de gestion de la structure des organisations et des nomenclatures L option est lev e l affermissement de la
115. elopp es dans la p riode r cente Le paragraphe relatif aux modalit s d information des candidats non retenus m riterait ainsi une nouvelle r daction visant davantage de clart de simplicit et d ad quation avec le droit en vigueur D lai suspensif entre la communication de la d cision d attribution du march et la signature de ce dernier afin de permettre aux soumissionnaires d engager le cas ch ant une proc dure de recours Ce d lai permet un candidat vinc de contester en temps utile la m connaissance par un pouvoir adjudicateur de ses obligations en mati re de publicit et de mise en concurrence ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 11 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Enfin il manque certains l ments qui auraient pu contribuer la lisibilit et la compr hension des fins de la commande publique Il aurait t appr ciable par exemple de communiquer sur les notions de computation des besoins de sch matiser le circuit d achat d indiquer certains rappels sur les notions d ex cution comme le service fait de rappeler la chronologie de la commande publique ou encore d insister sur les pi ces de march s garder pour archivage 1 1 3 La nomenclature applicable au CHRU Bien que le code des march s ne rende plus obligatoire la nomenclature des cat gories
116. ements constants en mati re de r glementation des march s publics Or la charte analys e par la chambre n a pas t actualis e au regard des derni res volutions l gislatives et r glementaires Les termes sont galement quelquefois mal employ s Ainsi titre d exemple l acheteur doit veiller ne pas tre trop pr cis dans la d finition des suj tions techniques au risque de r duire le champ de la concurrence et d tre accus d avoir r dig ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 10 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 des clauses techniques sur mesure pour un candidat Dans le cas d esp ce le terme suj tions est inappropri car susceptible d introduire une confusion avec les suj tions techniques impr vues En page 5 il convient de noter que le qualificatif d entreprise moins disante ne s emploie plus depuis que les march s ne sont plus seulement pass s sur adjudication Il est pr f rable d utiliser le terme de mieux disante ou d offre conomiquement la plus avantageuse Cette habitude de langage permet de ne pas entretenir le flou qui existe encore parfois dans l esprit des candidats qui consid rent encore que les march s sont forc ment attribu s au moins disant En ce qui concerne le d veloppement durable il sera suppos q
117. entaires Groupement conjoint Avocats associ s avocats collaborateurs une juriste Sp cialisation en droit public Organisation des moyens humains bien renseign e Moyens mat riels tr s bien d crits et tr s complets Description satisfaisante des moyens d assurer la continuit des prestations remplacement par un avocat du groupement en cas de d part d un avocat en charge du dossier ou d absence Description de la m thodologie bien d taill e veille juridique tra abilit communication D lais d intervention tr s bien d crits 2 avocats associ s sp cialis s et 2 avocats collaborateurs Organisation des moyens humains tr s bien renseign e Moyens mat riels tr s bien renseign s M thodologie de la prestation tr s bien d crite r activit disponibilit veille juridique tra abilit D lais d intervention d crits ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier b a 5 45 note obtenue par Commentaires le candidat 145 Volume horaire renseign Note juridique en droit de la fonction publique hospitali re Tr s bonne 45 0 r daction Composition structur e claire et synth tique Parfaites connaissances en droit dans ce domaine TB travail 45 0 Volume horaire renseign Requ te introductive devant la CAA Bonne synth se coh rence clart pr cision Bonne construction bonnes connaissances du droit adm et de la FPH c note sur
118. er L avenant num ro 3 a t notifi en date du 15 juillet 2010 pr sentant une augmentation de 26 251 51 HT soit 31 396 TTC Cet avenant repr sente 1 95 d augmentation Cet avenant a t pass la suite de la fiche de travaux modificatifs accept e par le ma tre d ouvrage en date du 20 mai 2010 Cet avenant a t ainsi justifi e c ble d alimentation du poste CARDIO existant pr sente un d faut d isolement ne permettant pas sa r alimentation compte tenu du changement de r gime neutre en TN dans le cadre de l op ration Le c ble existant tant enterr sur la plus grande partie de son parcours il a t pr vu un cheminement diff rent l alimentation tant d port e vers le b timent IRB Travaux n cessaires afin de maintenir l alimentation lectrique des b timents IMUNO et INTERNAT Travaux impr visibles L avenant num ro 4 a t notifi le 10 ao t 2010 et pr sente une augmentation de 5 776 45 HT soit 6 908 63 TTC Cet avenant repr sente 2 59 d augmentation Le nouveau montant du march est port 925 010 HT soit 1 106 311 96 TTC ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 44 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Cet avenant est le prolongement de deux fiches de travaux modificatifs une premi re fiche de travaux modificatifs v
119. er l analyse financi re des offres avec des l ments comparables le CHU a labor un document de r f rence appel cas pratique lot n 1 et reprenant pour chaque candidat leur proposition financi re sur la base de 3 000 000 de CA Les deux candidats ont donc re u ce tableau personnalis par fax du 12 03 2008 Ce document a t retourn sign le 13 03 2008 pour le candidat S amp S Lors de la commission administrative du 26 03 2008 qui a auditionn tous les candidats il a t demand chaque candidat s il consentirait un effort financier suppl mentaire S amp S a propos une redevance par tranche de 15 de 0 2 3 M euros et 20 pour un chiffre d affaires au del de 2 3 M euros gt ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 83 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le directeur des achats et des march s publics a galement expliqu que le cas pratique valait mise au point et avait t int gr au contrat le 31 mars lors de la signature de la convention sign e le m me jour La formule de calcul appliqu e avec l hypoth se d un CA de 3 000 000 a t la suivante 15 TTC sur CA HT de 0 2 3 millions 20 TTC du CA HT gt 2 3 millions Pr ition financi re opositio anci re d euros d euros Le d tail du calcul tel q
120. ervations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 enveloppes et ce quand bien m me la passation de contrats portant occupation du domaine public ne soit soumise aucune proc dure particuli re en la mati re Interrog sur ce point le CHRU a r pondu en ces termes Cela s est fait en commission car la mise en uvre de ce type de service qui implique des investissements importants et visibles au profit des usagers et en partie des personnels ne peut relever de la seule responsabilit des acheteurs La chambre s tonne de cette r ponse qui ne s inscrit pas dans le sens d une transparence optimale 2 5 Attribution Lot 1 exploitation de caf t rias points presse prestations diverses 4 offres ont t enregistr es En date du 19 mars 2008 la commission a proc d dans un premier temps l analyse des propositions au regard des crit res 1 8 et 4 pour le lot 1 le crit re 2 projet architectural tant analys sp cifiquement Le CHRU a donc effectu une analyse exhaustive des propositions mais il s est heurt certaines difficult s Afin de pouvoir analyser les diff rentes offres sur la base du prix le CHRU avait demand aux candidats de faire une proposition de redevance pour chaque type d activit caf t ria point presse et distributeurs automatiques associ s Or chaque candidat a r pondu en faisant des propositions diff rentes soit en p
121. es pr cisions suivantes Ce march a t conclu avant la cr ation de la direction des achats A notre connaissance il a t trait directement par un charg de mission qui ne fait plus partie des effectifs du CHU aupr s de l ancien directeur g n ral sans passer par l interm diaire de la cellule des march s Il n est pas certain que l ancien directeur des Affaires Juridiques aujourd hui la retraite ait t consult Ceci explique que nous ne sommes pas en mesure de r pondre la plupart de vos questions sur ce march Aussi la chambre n a pu obtenir de r ponses sur plusieurs points sur la question de savoir pourquoi l tablissement hospitalier n a pas pr vu de clauses plus limitatives alors qu il a t pass sous la forme d un march bons de commande sans minimum ni maximum sur l absence de mention de l option idoine du CCAG PI 78 sur l existence d une inad quation entre les prestations d crites et les r f rences demand es au titre des crit res de choix suppos s hi rarchis s enfin sur la m thodologie utilis e par les services pour analyser les plis D autres l ments viennent renforcer les lacunes constat es dans la passation de ce march C est ainsi que le directeur des achats n a pas t en mesure d indiquer si des demandes d informations compl mentaires avaient t sollicit es par des candidats vinc s pas plus que sur la passation d ventuels a
122. est que les p nalit s de retard ne seront pas appliqu es pour la livraison Avenant n 2 notifi le 28 12 2009 Objet d finir pour la phase 2 trois chantiers qui vont tre recett s Mise en Ordre de Marche MOM V rification d Aptitude VA et V rification de service r gulier VSR selon un nouveau calendrier dont la caract ristique est un lissage plus marqu dans le temps Cet avenant n a aucune incidence financi re Avenant n 3 notifi le 26 03 2010 Objet suppression chantier 2 et nouvelles r partition des chantiers restants Faisant suite aux difficult s persistantes dans la mise au point du portail RH de la part de la soci t M K les d cisions suivantes ont t prises afin de mener le projet son terme dans de bonnes conditions La r alisation du portail RH est d cal e dans le temps la priorit tant donn Evoluance RH La r partition des modules dans les chantiers est donc modifi e Les modules pr vus dans le chantier n 2 sont reprogramm s dans les chantiers 1 et 3 Les prestations de la phase 2 dans son int gralit sont identiques celles pr vues par l avenant n 2 Le planning des v rifications est modifi En cons quence la r partition des l ments fonctionnels pr vus dans l avenant n 2 est modifi e Les dates de livraison sont red finies Cet avenant n a aucune incidence financi re Avenant n 4 notifi le 30 03 2011 Objet ajournement de la v
123. et 2 qualit et CV 3 5 4 8 3 5 2 2 comp tences des T53 consultants Exp rience 2 Coef 1 5 4 Coet 24 2 Coef 1 5 0 Coef 0 6 3 m thodologie M thodologie 3 9 3 7 3 9 0 4 propos e et respect du Calendrier 3 Coet 1 8 Coet 14 3 Coet 18 2 Coef 0 8 calendrier tranche ferme Calendrier 3 2 3 2 tranche optionnelle 4 Prix Tranche ferme 1 12 91 3 5 19 96 3 5 27 81 1 5 20 76 1 5 Note 4 Note 3 Note 1 Note 2 Coef 0 35 Coef 0 35 Z Coef 0 15 Z Coef 1 5 Tranche 13 56 11 77 36 27 38 05 optionnelle Note 3 Note 4 Note 2 Note 1 TOTAL NOTE PONDEREE 6 85 6 95 5 85 3 3 CLASSEMENT 2 1 3 4 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 ANNEXE 3 Tableau d analyse des offres Etude de performance du SIH Z Tias T An AAOS LE RCE PT RTE Eur LV A a E ES ARRET A EAE ET E Y DT LUK ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier RE ne ETS 0 SRE ENS ASS EA wej e 7 1574726 SAXE UA E T A RS NU A 92 104 CANDIDATS Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 ANNEXE 3 March de conseil juridique Lot 1 a note sur 5 Comm
124. et respect du calendrier m thodologie calendrier tranche ferme calendrier tranche optionnelle 20 Crit re 4 prix 10 La chambre a retenu l option d attribuer une note de 1 4 chaque crit re 4 tant la meilleure note A chaque crit re est affect un pourcentage traduit par l affectation d un coefficient multiplicateur de 0 4 pour le crit re 1 0 3 pour le crit re 2 0 2 pour le crit re 3 et 0 1 pour le crit re 4 conform ment la hi rarchisation des crit res d cid e par la personne publique Le prix est not sur 4 en prenant comme r f rence la moyenne des offres pour la tranche ferme 69 966 04 HT en cas de lev e d option 106 548 50 HT La chambre n ayant pas d indication quant l estimation financi re de cette op ration a calcul les carts en fonction de la moyenne des offres Il est loisible de remarquer que les quatre offres sur le prix sont s par es en deux groupes ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 91 104 Crit res Sous crit res A C C S 1 ad quation Compr hension 4 8 4 7 3 6 1 1 attentes r ponse de la mission Coef 3 2 Coef 2 8 Coef 2 4 Coef 0 4 Organisation du 4 3 3 0 proj
125. hats et des activit s logistiques Sur proposition du comit de pilotage regroupant les tablissements et l ARH 3 axes ont t retenus pour un accompagnement financier de l ARH et de la MEAH la cr ation d un r seau r gional la cr ation d une plateforme de type web d changes collaboratifs la mise en place d un programme commun de formation l achat En 2 ans les projets d finis ont t r alis s __Pilot par le CHRU de Montpellier le RESAH LR se compose de 18 centres hospitaliers Al s Bagnols sur C ze Bassin de Thau B ziers Carcassonne Castelnaudary Lamalou les Bains L zignan Corbi res Mende Montpellier Narbonne N mes Perpignan Ponteils Port la Nouvelle Saint Alban sur Limagnole Thuir Uz s La plateforme collaborative www resahir fr est en fonctionnement et permet ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 13 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 l ensemble des acheteurs d acc der aux pi ces de march des consultations group es d changer des informations et documents sur leurs propres consultations de r f rencer leurs experts techniques de diff rents domaines de partager une veille juridique L utilisation de la plateforme comme espace de stockage de l ensemble des pi ces de march de chaque tablissement est en cours de d finiti
126. hodologie pratique qui consiste en une s rie de recommandations d ordre organisationnel nombre de r unions dur e des r unions composition de la commission de n gociation validation des phases de n gociation par crit Dans une derni re partie le guide rappelle les r gles d ontologiques dans les relations avec les fournisseurs 1 1 2 4 La charte de l achat public Le CHRU de Montpellier s est dot sur la p riode r cente d une charte de l achat public Elle n est pas dat e mais porte la signature du directeur en fonction de 2005 avril 2010 Elabor e pour la partie r dactionnelle par la cellule des march s et pour la partie conception et r alisation par la direction de la communication cette charte a pour objet d attirer l attention des acheteurs sur le respect des principes fondamentaux de la commande publique Elle est destination de tous ceux qui interviennent dans la proc dure d achat de la phase de passation la phase d ex cution Cette d marche constitue une r elle volont de mieux ma triser les proc dures de la commande publique et de faire en sorte qu elles soient mieux connues des diff rents acteurs concern s Elle appelle n anmoins quelques observations Cette charte est synth tique et ais ment compr hensible m me si elle insiste davantage sur ce qui est interdit que sur ce qui doit tre fait L indication temporelle de r daction est importante au regard des chang
127. homog nes des fournitures et des services le CHRU a d cid de maintenir une nomenclature interne La nomenclature applicable date du 29 octobre 2007 Elle pr sente des am nagements sp cifiques au milieu hospitalier en termes de codes Un manuel d utilisation de la nomenclature et mode de computation des seuils destination des services du CHRU a t r alis par la direction de la politique des achats et de la r glementation en mars 2009 Ce manuel de cinq pages est d un abord ais clair et illustr d exemples Apr s avoir trait du probl me des d penses non soumises au code des march s le manuel est divis en deux grandes parties les FCS et les travaux S agissant des FCS le manuel rappelle la m thode de computation et notamment la r gle g n rale qui est la ligne de nomenclature c est dire en d but d exercice une pr vision sinc re des d penses ayant un caract re r gulier pour chaque ligne de nomenclature C est cette pr vision de d penses qui d termine le seuil de proc dure tant entendu qu en cas de march pluriannuel il convient de prendre en compte le montant total Le manuel liste par la suite les achats qui n ont pas tre comptabilis s dans le montant de la ligne Outre les achats captifs le manuel prend le cas d un achat ponctuel Pour ce dernier la chambre note qu il est n cessaire de lire in extenso le paragraphe afin de saisir ce qui est vis En effet d embl
128. ier public La seconde enveloppe porte sur 1 l ad quation entre les attentes du CHU et la r ponse donn e 2 la qualit et les comp tences des consultants propos s par le soumissionnaire 3 la m thodologie propos e et le respect du calendrier 4 le prix La chambre rappelle que l article 53 Il du CMP 2004 modifi par la loi n 2005 82 du 18 janvier 2005 art 58 disposait alors que l Les offres non conformes l objet du march sont limin es Il Pour attribuer le march au candidat qui a pr sent l offre conomiquement la plus avantageuse la personne publique se fonde sur divers crit res variables selon l objet du march notamment le co t d utilisation la valeur technique de l offre son caract re innovant ses performances en mati re de protection de l environnement ses performances en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult le d lai d ex cution les qualit s esth tiques et fonctionnelles le service apr s vente et l assistance technique la date et le d lai de livraison le prix des prestations D autres crit res peuvent tre pris en compte s ils sont justifi s par l objet du march ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 50 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Si compte tenu de l objet du march la personne publique
129. ifications 25 4 nombre maximum de personnels de m me qualification susceptible d tre mis disposition simultan ment 10 L article 30 du CMP est vis ainsi que l article 28 Ce march est galement pass en application de l article 77 du CMP sur la base d un montant minimum de 20 000 HT mais sans indication de maximum S il est certain qu il est requis d utiliser les formes formalis es des march s quand il ny a pas d indication de montant maximum des bons de commande il convient de souligner que cette disposition ne s applique pas pour les march s de l article 30 Ce march l instar du march num ro 71201 reste tr s sommaire dans sa forme tout en faisant cependant r f rence davantage de dispositions ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 71 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le CCP n a pas t ratur annot ou modifi par le titulaire Ainsi les clauses relatives la mise en r gie suite d faillance ne sont pas annot es comme sur le dossier pr c demment analys Le CCAG FCS est d ment vis la personne publique ayant donc pris soin de pr venir les difficult s d ex cution contrairement au cas pr c dent Le march est pass pour une dur e ferme de 2 ans compter de la date de notification reconductible annuellement deux f
130. ifs mis en uvre notamment en mati re de d veloppement durable pour r pondre au cahier des charges en s assurant notamment que l ensemble des contraintes du cahier des charges en mati re de s curit taient respect es et en appr ciant l optimisation des solutions techniques propos es proposition de solution permettant de r duire la dur e de la coupure D autre part ce cas pratique correspondait un besoin programm dans une br ve ch ance remplacement du tableau lectrique des Urgences il semblait donc pertinent de pouvoir juger les offres des candidats sur ce type de cas Concernant l absence d indication dans les documents de la consultation du fait que ce cas pratique serait un crit re de jugement du prix le directeur des achats et des march s publics a pr cis Comme pour l ensemble des lots et conform ment l article 9 du r glement de la consultation il a t d cid de baser l analyse du prix sur un chantillon d articles d fini par le ma tre d uvre en fonction de leur sp cificit technique de leur fr quence de commande estimative ou tout autre param tre pertinent pour l analyse Il n a pas t jug pertinent de fournir plus de d tails aux candidats sur cet chantillon d articles ou autre param tre nous permettant d analyser le crit re prix afin de ne pas influencer la baisse les prix sur ces seuls articles et la hausse les prix des autres articles du bordereau
131. instar du rapport d agr ment des candidatures L analyse des offres par la chambre La chambre a proc d l analyse des offres en fonction des l ments tenus sa disposition figurant dans le RC tout en tenant pour acquis l agr ment des candidatures La synth se est pr sent e en annexe 1 S il est certain que l offre de C est la plus lev e en termes de prix c est l offre de la soci t C G qui appara t tre la plus conomiquement avantageuse et r pondre le mieux aux attentes du pouvoir adjudicateur Le prix de l offre de C G bien que sup rieur au moins disant demeure dans une fourchette satisfaisante et en dessous de la moyenne que ce soit pour la tranche ferme seule ou la tranche ferme plus la tranche conditionnelle Selon le CHRU l offre de la soci t SLS CONSULTANTS est conforme au cahier des charges affirmation qui n est cependant pas en corr lation avec le tableau d analyse De fait il appara t que l attribution SLS CONSULTANTS a t impos e ce que semble confirmer l indication port e sous le nom de la soci t SLS CONSULTANTS avec la signature du directeur de l poque voir annexe 2 Ainsi en date du 23 ao t 2005 une personne de la cellule achat informatique du CHU adressait un courriel la soci t SLS en ces termes Votre offre a t retenue dans le cadre de cette consultation mais comme M S a d vous le pr ciser lors de votre entretien t l
132. ions d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Les 18 plis concernant plusieurs lots 21 candidatures ont t tudi es malgr l erreur relev e dans le document retra ant l agr ment des candidatures En effet le document fait tat de 39 dossiers et l tude de 21 candidatures L tablissement a reconnu ses erreurs le 17 f vrier 2011 La chambre ne peut que d plorer le fait qu un rapport pour l agr ment des candidatures ou tout autre rapport faisant foi concernant la passation de march puisse comporter des erreurs aussi importantes dont les cons quences ne peuvent qu tre potentiellement pr judiciables en termes de s curit juridique des actes pass s par l tablissement Concernant le lot 3 8 dossiers de candidatures ont t re us Conform ment l article 52 du code des march s publics en vigueur lors de la passation du march l tablissement apr s s tre assur qu aucun des candidats ne faisait l objet d une interdiction de soumissionner a examin les candidatures au regard des capacit s professionnelles techniques et financi res mentionn es dans l AAPC Concernant la prise en compte des capacit s d autres op rateurs conomiques l article 45 du code des march s publics dispose que Pour justifier de ses capacit s professionnelles techniques et financi res le candidat m me s il s agit d un groupement peut demander que soient galemen
133. ions entre les employ s des caf t rias point presse t l vision et t l phonie et les entreprises actuellement titulaires des contrats est dans l incapacit de communiquer les l ments demand s Les candidats devront donc se rapprocher des entreprises en place afin d obtenir les renseignements demand s Le CHRU indique ensuite le nom et les coordonn es desdites entreprises Parmi les entreprises cit es comme tant titulaires des contrats en cours l poque de la remise en concurrence seule l une d entre elles a obtenu nouveau un contrat Un second avis rectificatif a t publi le 29 janvier 2008 comprenant un report de la date de remise des offres initialement pr vue au 31 janvier 2008 au 8 f vrier 2008 la communication des informations relatives la masse salariale du personnel des caf t rias lot 1 alors que ces informations avaient t indiqu es comme tant non communicables dans le premier rectificatif en date du 17 janvier 2008 Le dossier de consultation des entreprises tait quant lui constitu par le contrat d engagement et ses annexes le r glement de la consultation le CCAP et ses annexes Les documents de la consultation sont pr cis et ont t r dig s en prenant pour exemple les pi ces relatives aux proc dures de passation des march s publics tant sur la forme que sur le fond ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 79 104 Chambre r gionale des co
134. is d appel public la concurrence ou dans les documents de la consultation Par ailleurs le manuel d application du code des march s publics 2006 pr cise tr s clairement que L attention de l acheteur public est appel e sur l obligation et l int r t de la pond ration des crit res telle que publi e en amont dans l avis de publicit ou dans les documents de la consultation C est seulement lorsque le pouvoir adjudicateur estime pouvoir d montrer que la pond ration n est pas possible notamment du fait de la complexit du march qu il indique les crit res par ordre d croissant d importance Contrairement la hi rarchisation o les diff rents crit res sont analys s ind pendamment les uns des autres la pond ration permet une meilleure prise en compte de l ensemble des crit res choisis mis en balance les uns avec les autres Chacun des crit res tant affect d un coefficient de pond ration chiffr l offre conomiquement la plus avantageuse est valu e globalement au regard de l ensemble des crit res qui la constituent L analyse des offres s en trouve de fait affin e favorisant le choix de l offre la mieux disante Les crit res choisis doivent tre la traduction du besoin de l acheteur Par ailleurs la pond ration des crit res garantit une meilleure transparence dans l analyse des offres afin que chaque entreprise puisse conna tre avec pr cision l appr ciation qui sera faite sur chaque l
135. it l application de tampon et de signature sur des documents qui peuvent s av rer tre contractuels de mani re ult rieure afin d viter des falsifications ventuelles La chambre regrette que ce mode op ratoire ait pu tre retenu car il n est pas acceptable Il introduit un doute quant la r gularit des proc dures et elle invite en cons quence l tablissement mettre en place un dispositif adapt dans les meilleurs d lais Sur le plan de l ex cution du contrat les mandats suivants ont t mis destination de la soci t retenue 9 331 52 en 2008 28 974 18 en 2009 4 180 85 en 2010 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 86 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le directeur des achats et des march s publics a pr cis que ces paiements correspondent des prestations r alis es la demande du CHRU Ce type de prestation est effectivement pr vu l article 2 du cahier des charges Lot 2 mise disposition et exploitation de distributeurs automatiques 8 offres ont t enregistr es Le CHRU s est heurt aux m mes difficult s que pour le lot 1 s agissant des crit res p cuniaires et il a utilis les m mes m thodes que pour le lot 1 La commission en date du 19 mars 2008 apr s avoir analys les offres a tabli le classement
136. it pas de difficult particuli re si le pouvoir adjudicateur avait r alis une analyse des offres objective L incoh rence du choix en mati re d analyse des offres Au stade de l analyse des offres il est fait tat que l entreprise attributaire SLS ne poss de pas de r f rences en milieu hospitalier gt que l entreprise C a de faible r f rence en milieu hospitalier et l entreprise A poss de peu de r f rence en milieu hospitalier voir tableau en annexe 1 La chambre ne peut donc que constater l introduction de crit res de s lection des candidatures au sein de l analyse des offres Les appr ciations ainsi port es pourraient conduire d duire que ces entreprises agr es tout en n ayant pas ou peu de r f rences dans le domaine hospitalier doivent n cessairement avoir des r f rences en audit informatique Or cette hypoth se ne semble pas tre retenue car les crit res d agr ment des candidatures mentionnent que les entreprises doivent avoir des r f rences dans le domaine de l audit informatique et une connaissance du monde hospitalier gt Dans ce contexte il est surprenant de constater que l entreprise la moins bien jug e soit finalement attributaire du march En effet le rapport d analyse des offres souligne que SLS n a pas de r f rences en milieu hospitalier a faiblement compris la mission ne d crit pas la m thodologie employ e n indique aucune organisatio
137. la compr hension des diff rents types de march s mais galement dans l articulation logique entre les documents Des crit res relevant de concepts flous en mati re d agr ment des candidatures Les candidatures ont toutes t agr es l exception de l une d entre elles pour laquelle l tablissement a relev que ses r f rences relatives des prestations similaires ont t jug es insuffisantes au vu du crit re n cessaire la premi re enveloppe Il convient de noter que cette entreprise a t immatricul e le 31 d cembre 2002 La publicit de ce march datant du 19 juillet 2005 cette entreprise avait donc l poque deux ans d existence Il est n anmoins rare qu une entreprise qui plus est de cr ation r cente ne soit pas agr e au vu de crit res aussi vagues que ceux portant sur les r f rences du candidat dans le domaine de l audit informatique et sa connaissance du monde hospitalier Aucune indication sur le nombre d ann es d exp rience n est donn e alors qu il est en g n ral demand en mati re de prestations intellectuelles des r f rences sur les trois derni res ann es pour des prestations similaires Par ailleurs le crit re relatif la connaissance du monde hospitalier pourrait appara tre comme un concept peu pr cis Le fait d liminer au stade de la candidature une entreprise pour absence de r f rences en audit et de connaissance du monde hospitalier ne pr sentera
138. le 15 janvier 2010 Pr alablement cette op ration de fusion la soci t SEITHA a transf r le 23 juillet 2009 un tablissement secondaire au 31 Rue des Clotais Bry sur Marne 94360 Ult rieurement cette adresse est devenue l un des tablissements de la soci t AXIMA CHRONOLOGIE DU MARCHE CHRONOLOGIE DE L ABSORPTION Remise des candidatures 15 01 2009 Ouverture et agr ment des candidatures 31 03 2009 Visite et remise des documents 23 04 2009 Date limite de d p t des offres 15 07 2009 Attribution en jury 27 10 2009 16 12 2009 approbation du trait de fusion par les assembl es g n rales des deux soci t s Fin activit SEITHA 12 2009 Absorption de SEITHA par AXIMA 15 01 2010 Notification 19 02 2010 Radiation de SEITHA du RCS 12 03 2010 Il est donc loisible de supposer que lors de la constitution des groupements en janvier 2009 le projet de fusion absorption en g n ral assez long tait d j en cours entre les soci t s AXIMA et SEITHA m me si la soci t SEITHA n tait pas encore la propri t d AXIMA Aussi la chambre constate t elle une certaine ambigu t dans la chronologie des v nements entre le d roulement du march et celui de la proc dure d absorption En effet au vu de l analyse des offres la proposition d AXIMA bien que plus proche de l enveloppe pr visionnelle est moins en ad quation avec les attentes de
139. le candidat yape par 145 125 e candidat 165 Volume horaire SCP L C renseign Courrier au juge S V amp Associ s d instruction 5 45 Coh rent et 4 20 60 4 clair Bonnes connaissances en droit p nal Volume horaire renseign Courrier au juge d instruction TB sur la forme et le fond clart et pr cision TB connaissances en droit p nal et droit p nal m dical 5 25 56 6 Volume horaire renseign Conclusions en d fense conclusions de PC devant le TC requ te devant la CIVI TB sur la forme TB connaissances en droit p nal et droit p nal m dical Synth tique clair et parfaitement structur 36 25 56 6 Volume horaire non renseign M moire devant la Chambre de l instruction Acceptable sur la forme bien sur le fond 3 15 55 7 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 98 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 ANNEXE 4 Les conditions d ex cution du march M K Quatre avenants ont t pass s Avenant n 1 notifi le 19 02 2009 Objet d finir deux p riodes de livraison pour la phase 2 et cons quemment la r partition des paiements entre le titulaire et le sous traitant Cet avenant n a pas d incidence financi re directe sur le montant du march La seule incidence indirecte
140. le des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 mati re du d but d ann e Avec le concours de la centrale d achats du groupe E nous avons pu revoir les prix de l ensemble des produits avec des tarifs d entr e de gamme accessible pour tous gamme PPX Le constat peut effectivement tre fait que les prix ont substantiellement diminu Cependant il appara t impossible que ces nouveaux tarifs aient pu tre pris en compte dans l analyse des offres tant donn que le choix a t fait le 26 mars 2008 Selon le CHRU ces nouveaux tarifs n ont pas t pris en compte lors de l analyse des offres car cela constituait de nouveaux prix Leur prise en compte aurait conduit une rupture d galit de traitement entre les candidats Cette nouvelle annexe n a donc pas t analys e La chambre constate cependant que ce document a t annex au BPU dans les documents transmis par le CHRU II importe de souligner que le directeur des achats et des march s publics a indiqu que les candidats ont t auditionn s le 26 mars 2008 la n gociation a notamment port sur leur offre financi re Malgr tout la chambre note que le document annexe 1 a bis date du 26 ou du 28 mars 2008 En outre les annexes au contrat d engagement relatives la redevance vers e au CHRU calcul e sur le chiffre d affaires sont quan
141. lit s des avocats intervenant au titre des diff rentes missions ou charg s des dossiers et pr cisant les effets du d part du ou des avocats mentionn s dans l offre ainsi que les modalit s de remplacement des avocats dans les audiences Cette note pourra comporter tous l ments d information utiles permettant d appr cier la qualit et la notori t du candidat La r f rence la notori t tant quelque peu surprenante d autant qu elle entre hauteur de 45 dans la d termination de la valeur technique et qu il est galement fait mention de la notion de qualit le directeur des achats et des march s publics a pr cis que cette notion avait pour objet de s assurer de retenir des candidats reconnus comme faisant autorit dans leur domaine Si les dipl mes statuts et sp cialit s des avocats peuvent tre consid r s comme des l ments objectifs il n en est pas de m me de la notori t qui ne saurait constituer a priori un crit re de choix justifi par le march Cette notion empreinte d une grande subjectivit ne semble par ailleurs pas tre un crit re de choix idoine ne serait ce que parce qu elle pourrait conduire carter de jeunes entreprises qui logiquement ne sont pas en mesure de disposer d une v ritable notori t Enfin l adjonction des termes de qualit et de notori t n est pas de nature conf rer un caract re objectif au jugement de ce crit
142. mmandes du site B Les sites et B sont des regroupements de b timents L AAPC a t publi en date du 11 juin 2008 L tablissement avait la possibilit en vertu de la r glementation en vigueur lors de la passation de ce march d attribuer le march moins de trois op rateurs conomiques Le d cret n 2009 1086 du 2 septembre 2009 a en effet rendu obligatoire le recours trois titulaires Il s agit d un march comprenant une partie bons de commandes pass e sur BPU et une partie en application d un rabais sur catalogues La r f rence un cas pratique Concernant les documents produire l appui des offres pour le lot 6 une incoh rence appara t dans le RC L article 3 11 relatif la visite pour le lot 6 indique en effet cette visite vivement conseill e est organis e afin de permettre aux candidats de r pondre au cas pratique demand dans la note m thodologique fournir dans l offre Or l article 8 du RC relatif aux documents produire l appui de l offre ne fait pas mention de ce cas pratique Sont seulement cit s l Acte d Engagement AE leBPU la note m thodologique pr cisant les moyens humains et les dispositifs mis en uvre notamment en mati re de d veloppement durable pour r pondre au cahier des charges les fiches techniques lots 2 4 10 11 et 17 Il est toutefois ajout que le cadre de la note m thodologique mentionner
143. mptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le CHRU a fait le choix d opter pour une forme de passation formalis e ressemblant la proc dure de l appel d offres Ainsi titre d exemple deux enveloppes sont demand es une pour la candidature et une pour l offre et il est pr vu que la seconde enveloppe contenant l offre n est ouvrir qu une fois la recevabilit de la candidature tablie Le CHRU s est galement inspir des proc dures en mati re de march s publics pour ce qui concerne le jugement des candidatures et les crit res d analyse des offres En effet l tablissement a pris soin de les exposer pr alablement dans le r glement de la consultation sans pour autant d terminer des pourcentages ce qui relevait d ailleurs de son libre choix Enfin une date limite pour la demande de renseignements a galement t fix e L tat du droit r gles de transparence de publicit et d absence de discrimination en mati re de passation de contrats portant occupation du domaine public applicable au moment du renouvellement des contrats tudi s est rappel en annexe 5 L tablissement tait ainsi seulement tenu de respecter les grands principes issus des trait s mais il est all au del publicit idoine recul de la date limite de d p t des offres au vu des questions r ponses exploit d huissier cr ation
144. n administrative du personnel et de la paie Le CCTP au contenu exhaustif et didactique rappelle le contexte et explicite les attentes de l tablissement Le CHRU de Montpellier fixe ainsi trois objectifs strat giques aux nouveaux outils logiciels de RH ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 73 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 dans le cadre de la nouvelle gouvernance la mise en uvre de la d l gation de gestion la gestion du temps de travail pour le personnel m dical et pour le personnel non m dical la gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences Le march d bute d s sa notification et s teint la fin de la p riode de garantie Un premier march sous la forme d un appel d offres ouvert a t pass La commission d appel d offres du 1 octobre 2007 a d clar cet appel d offres infructueux Les offres des soci t s C et M ont t d clar es irr guli res en raison de l insuffisante qualit technique propos e L offre de la soci t M K a t quant elle d clar e inacceptable en raison du prix propos jug tr s sup rieur l estimation des services et de l enveloppe budg taire Conform ment aux dispositions de l article 35 du code des march s en vigueur l tablissement a alors lanc un march n goci sans publicit av
145. n d un ouvrage l article 18 1 permet au ma tre d ouvrage de confier par contrat un groupement de personnes de droit priv ou pour les seuls ouvrages d infrastructures une personne de droit priv une mission portant la fois sur l tablissement des tudes et l ex cution des travaux lorsque des motifs d ordre technique rendent n cessaire l association de l entrepreneur aux tudes de l ouvrage Un d cret pr cise les conditions d application du pr sent alin a en modifiant en tant que de besoin pour les personnes publiques r gies par le code des march s publics les dispositions de ce code Des r glementations particuli res permettent de faire appel plus largement ce processus de construction L ordonnance sant article 21 de l ordonnance 2003 850 du 4 septembre 2003 portant simplification de l organisation et du fonctionnement du syst me de sant pr voit aussi le recours ce processus sans condition pour des tablissements publics de sant ou de structures de coop ration sanitaire C est dans ce cadre que le CHRU de Montpellier a donc eu recours un march de conception r alisation La mission du groupement de conception r alisation tait pr vue pour 36 mois ce d lai englobant les travaux devant s chelonner sur 24 mois L tablissement hospitalier a eu recours aux services de la soci t AEPRIM HOSPICONSEIL en tant que programmiste Il appara t que la soci t HOSPICONSEIL
146. n du projet et comprend des personnes peu comp tentes au vu des CV A titre de rappel les crit res hi rarchis s de jugement des offres taient ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 52 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 crit re n 1 ad quation entre les attentes du CHU et la r ponse donn e crit re n 2 qualit et comp tences des consultants propos s par le soumissionnaire crit re n 3 m thodologie propos e et respect du calendrier crit re n 4 prix Ainsi la comparaison point par point des l ments de l offre et des crit res conduit formuler les constats suivants crit re n 1 faible compr hension de la mission et absence d organisation du projet crit re n 2 personne s peu comp tente s crit re n 3 absence de description de la m thodologie crit re n 4 absence de distinction dans l AE entre le ferme et l optionnel Si l on consid re que l ad quation entre les attentes du CHRU et la r ponse donn e prend galement en compte le nombre de jours consacr s la mission force est de constater que l tablissement ne semblait pas avoir d id es pr cises sur la question En effet la soci t SLS proposait 50 jours tout compris alors que les autres candidats en proposaient au minimum le double ce qui tablit une mo
147. ndit des th mes pr cis comme l avenant e Un effort compl mentaire particulier doit aussi tre fait principalement sur les op rations de travaux ce qui constituera un des points majeurs abord s en 2012 par un contr le renforc des acheteurs sur les prescriptions des directions techniques et sur le respect des programmes ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 14 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 contractualis s Le CHRU souligne toutefois que la majeure partie des travaux sont de type r habilitation en site occup et non des travaux neufs assortis de contraintes tr s fortes d hygi ne de confinement de continuit de service de s curit souvent peu propices une parfaite d finition des besoins e Une centralisation des documents a t mise en place depuis la cr ation de la cellule des march s les outils et clausiers sont regroup s dans un guide de proc dure dont le format a t modifi et transform en classeur comportant des fiches actualisables en fonction de l volution de la r glementation de la commande publique Cette formule papier s ajoute la version d mat rialis e pr sente sur i doc e La charte de l achat public et le guide de la n gociation dit s en 2005 seront revus l occasion de la parution des nouvelles directives europ ennes pr v
148. ne retient qu un seul crit re ce crit re doit tre le prix Les crit res sont d finis dans l avis d appel public la concurrence ou dans le r glement de la consultation Ces crit res sont pond r s ou d faut hi rarchis s La jurisprudence administrative a de nombreuses reprises rappel que la pond ration demeure la r gle et la hi rarchisation l exception cette derni re devant tre d ment motiv e Ainsi l arr t du Conseil d Etat en date du 7 octobre 2005 Communaut urbaine de Marseille Provence M tropole num ro 276867 tout en reprenant les principes nonc s par le manuel d application du code des march s indique Consid rant qu aux termes du dernier alin a du Il de l article 53 du code des march s publics dans sa r daction issue du d cret du 7 janvier 2004 les crit res de choix des offres sont d finis dans l avis d appel public la concurrence ou dans le r glement de la consultation Ces crit res sont pond r s ou d faut hi rarchis s qu il r sulte de ces dispositions que les crit res doivent tre pond r s sauf si la personne publique qui s appr te passer un march peut justifier que cette pond ration n est pas possible que c est seulement en ce cas que cette personne peut se borner proc der leur hi rarchisation qu ainsi en d duisant de ce que la communaut d agglom ration Marseille Provence M tropole ne justifiait pas d une telle impossibilit q
149. nguedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 e la proc dure adapt e e l avenant Partie 3 pr sentation des proc dures particuli res e les proc dures de passation des march s publics appel d offres restreint dialogue comp titif concours de ma trise d uvre se rattachant un march de travaux proc dure de conception r alisation Annexes pr sentant des documents types de transmission en interne La partie 1 traite de la d finition du besoin d crit comme tant la traduction de l exigence de la bonne utilisation des deniers publics ce qui conduit l acheteur public cerner l objet du march en recensant les besoins et l ensemble des fournitures services travaux disponibles sur le march Le CHRU prend le parti d expliquer clairement que toute personne publique peut entretenir des relations commerciales avec les candidats potentiels aux march s publics notion qui est tr s rarement pr sente dans les guides de proc dures S il est certain que les personnes publiques ne peuvent faire l conomie d entretenir des changes avec les fournisseurs potentiels au nom de la connaissance du march dans l optique d un achat optimal il est rare de constater qu un organisme assume pleinement ce mode de fonctionnement et en fasse mention dans un guide interne N anmoins et la satisfaction de la chambre le CHRU
150. nmoins de relever que le montant de l attribution en CAO est diff rent du montant contractualis dans lAE En effet le march a t attribu pour un montant de 903 746 91 HT mais a t notifi pour un montant de 901 586 91 HT apr s mise au point du march annexe 1 l AE L annexe 1 de l acte d engagement intitul e modifications apport es l offre initiale suite aux n gociations est quant elle sign e en date du 28 mai 2009 Le march a t notifi en date du 18 juin 2009 sans que la lettre de notification ne rappelle en aucune mani re le montant du march Enfin le d lai d une ann e entre l AAPC et la notification du march est particuli rement important d montrant ainsi les difficult s rencontr es pour ajuster la proc dure avec au passage une interrogation quant la validit des offres dans le temps Le PV des op rations pr alables la r ception date du 22 juillet 2010 Il est d ment sign par le ma tre d uvre et par le titulaire Le PV de r ception du ma tre d uvre l attention du pouvoir adjudicateur en date du 26 juillet 2010 reprend les r serves indiqu es dans le PV susvis Le ma tre d uvre propose de prononcer la r ception sous r serves en retenant pour l ach vement des travaux la date du 26 juillet 2010 L tablissement dans le PV portant d cision de r ception en date du 19 ao t 2010 suit les pr conisations du ma tre d uvre
151. nsemble des donn es de chaque candidat ayant pr sent ou non des variantes Seules les soci t s C et L C H ont pr sent des variantes Ces derni res ont t analys es avec les offres de base selon les m mes crit res L article 1 du cahier des charges autorisait explicitement la pr sentation de variante en ces termes Les candidats feront en offre de base une proposition distincte pour chaque lot qu ils souhaitent se voir attribuer lls pourront en variante faire une proposition regroupant plusieurs ou la totalit des lots En compl ment le directeur des achats et des march s publics a indiqu que cette formulation avait t retenue afin d ouvrir le plus largement possible cette consultation la concurrence Les candidats devaient au minimum pr senter en offre de base une proposition distincte pour chaque lot et pouvait proposer autant de variantes que souhait sur 1 ou plusieurs lots Le d p t d une variante tait conditionn par le d p t d une offre de base par lot Cette formulation dans le dossier de consultation appara t cependant comme peu claire La commission tous crit res confondus a retenu le classement suivant 1 C variante 1 2 C variante 2 3 C offre de base L entreprise C a t auditionn e et la commission a choisi de ne pas classer les offres des soci t s L et L C H tant en offre de base qu en variante en raison de notes pond
152. nt TAE E E E E IEAA ere AEA A ran rires ele 79 2 4 La commission d agr ment sise 80 2 57 AGDUTION tee E Me nt A ne ENT EAST a eee 82 8 RECOMMANDATIONS aaa aa aa aa aaa aa e aaa eaaa 88 ENN D EA E E A E EEN AAE 90 LISTE DES ABREVIATIONS UTILIS ES issues 102 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 3 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 SYNTHESE Entre 2007 et 2010 les achats du CHRU de Montpellier ont repr sent plus de 900 millions d euros soit un montant annuel moyen de 250 millions d euros L analyse de ce domaine de la commande publique sur la p riode 2005 2011 fait appara tre deux grandes p riodes La premi re jusqu en 2008 est caract ris e par une organisation clat e de la fonction achat une formalisation insuffisante des proc dures destination des diff rents acteurs concern s avec pour cons quence au niveau des march s examin s des documents contractuels impr cis un suivi insuffisant et la passation d avenants substantiels aboutissant in fine des surco ts La seconde depuis 2008 est li e la mise en place d une nouvelle organisation plus centralis e Ainsi s agissant par exemple des conditions de passation des march s et au vu de l chantillon tudi il convient de noter une nette am lioration de la qualit de la formalisation des pi ces
153. nterne est en cours avant le lancement des nouveaux march s d entretien et de r paration des b timents en 2012 afin de lister les prestations command es par le biais de cet avenant march par march Elle devrait permettre d valuer le recours cet avenant et plus particuli rement de revoir le cas ch ant la liste des prestations en BPU afin de la compl ter ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 36 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 1 2 3 4 March num ro 090800 H pital Saint Eloi R fection du poste de transformation lectrique n 3 HT BT TGBT et changement de r gime de neutre habillages et isolation fa ades lot 3 Courants forts courants faibles L analyse de ce march appelle les principales critiques suivantes anomalies dans le rapport pour l agr ment des candidatures avec par cons quent un risque sur le plan de la s curit juridique des actes pass s d compte des dossiers et des candidatures commentaires sur les r f rences et les effectifs d entreprises agr ment d une entreprise ne r pondant pas aux qualifications demand es anomalies dans le rapport pour le classement des offres une nouvelle entreprise appara t ce stade alors qu une autre dispara t n gociation avec une entreprise qui aurait d tre cart e en raison de s
154. oc dures Convention 0 02 N Non renseign MAPA LT lt 866 4 13 Sa Formalis s 92 19 Il convient cependant de s interroger sur les achats dont la proc dure n est pas renseign e ces derniers repr sentant plus de 25 millions d euros donn es issues des fichiers fournis par l tablissement Le CHRU indique que les achats hors march s ne sont r pertori s comme tels dans le syst me d information que depuis le courant de l ann e 2009 Les d penses non soumises au code des march s ou soumises des monopoles r glementaires sont enregistr es sans mode de passation L tablissement pr cise qu il est pr vu de reconsid rer les typologies existantes dans le syst me d information dans la mesure o ce sera techniquement possible de fa on codifier sp cifiquement ce type de d penses Au sein des proc dures formalis es le poids des march s n goci s quelle que soit la forme utilis e est extr mement important plus de 18 millions d euros R partition des march s formalis s Proc dures n goci es 37 12 Mise en concurrence simplifi e 0 07 AOO 57 69 m 0 14 comp titit AOR o 4 94 Il est rappel que cette cartographie a t r alis e partir des donn es transmises par l tablissement la chambre Un certain nombre d l ments sont cependant absents En effet dans un premier temps il convient de noter que le libell du march ne saurait tre l
155. oire la saisine des instances d lib rantes pour tout avenant sup rieur 5 du montant du march quelle que soit la proc dure initiale ce qui n a pas t fait Dans sa r ponse l tablissement a indiqu que l application des dispositions pr vues par la r glementation n a pas t possible en raison de l entr e en vigueur de la loi HPST qui a entre autre remplac les conseils d administration par les conseils de surveillance ce qui a entra n des difficult s dans la d signation des nouveaux membres de la CAO Sans m conna tre ces l ments conjoncturels la chambre attire cependant l attention de l tablissement sur les risques juridiques encourus cette occasion Interrog sur les montants des trois premi res offres class es par la CAO ainsi que sur le nom des candidats le directeur des achats et des march s publics a r pondu le 11 f vrier 2011 que deux soci t s avaient fait acte de candidature et avaient t agr es mais que seule la soci t SOMITEG a pr sent une offre La chambre n a pas d explication objective quant au fait que la seconde soci t ayant fait acte de candidature n ait pas pr sent une offre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 32 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 1 2 3 3 March s num ros 090266 lot 6 courants forts et
156. ois L enveloppe pr visionnelle s tablit 240 000 HT par an L AAPC a t publi au seul BOAMP le 4 janvier 2008 et le DCE a t mis en ligne sur le site du CHRU La date limite de r ception des offres tait fix e au 4 f vrier 2008 La m me observation que pour le march pr c dent peut tre faite s agissant du choix unique du BOAMP pour des prestations aussi sp cifiques En effet seules 4 entreprises ont retir un dossier et 3 ont d pos un pli dans les d lais Les candidatures ont t agr es en commission d ouverture des plis le 7 f vrier 2008 Le prix a t jug en application de la formule 40 x prix le plus bas prix propos par le candidat note finale attribu e au candidat Il a t appr ci ligne par ligne Les autres crit res ont t jug s en application de la formule suivante pourcentage x note obtenue par le candidat note maximale pouvant tre obtenue note finale attribu e au candidat Les notes vont de 1 5 5 tant le maximum Les autres crit res ont t appr ci s par comparaison des diff rents l ments Des pr cisions ont t demand es aux trois soci t s La soci t A M na pas r pondu aux t l copies relatives aux d lais de mise disposition des personnels ainsi que sur le nombre de personnels d l gables simultan ment Or une demande de pr cision ne s apparente pas faire et ou compl ter une offre Aussi ces demandes form
157. ologie ost osynth se oxyg noth rapie petit mat riel m dical instrumentation blanchisserie En 2009 ce sont ainsi pr s de 120 catalogues lectroniques qui ont t mis en production L actuel ordonnateur a apport des l ments de r ponse sur cette partie organisation et guides internes relatifs plusieurs recommandations formul es par la chambre et portant principalement sur les aspects organisationnels de la commande publique e l pr cise tout d abord que l ensemble des march s et des commandes non pharmaceutiques sera regroup avant la fin de l exercice 2011 et que la r flexion sur l int gration des achats pharmaceutiques est en cours avec l objectif de finalisation d une nouvelle organisation au premier trimestre 2012 Il ajoute que l objectif de cette d marche n est pas uniquement de s curiser les proc dures mais galement de mettre en place des politiques et strat gies d achats permettant des gains conomiques l instar d UNI H A qui a permis un gain de 3 millions d euros par an e L tablissement indique par ailleurs que l tape fondamentale de d finition des besoins est inscrite dans le guide de proc dure publi en octobre 2011 et est enseign e aux acheteurs Des rappels sur les limites du recours l avenant ont galement lieu au cours de r unions ponctuelles et l occasion de la publication d un bulletin d information INFO CELMA qui communique sur la jurisprudence ou qui approfo
158. on Le CH de Bagnols sur C ze en partenariat avec l ANFH a mis en place une formation l achat laquelle ont particip des acheteurs de chaque tablissement membre du r seau En terme d achats group s 7 sujets ont donn lieu des consultations les consommables et prestations DASRI D chets d Activit s de Soins Risques infectieux coordonnateur CH de B ziers les transports sanitaires h liport s coordonnateur CHRU de Montpellier la fourniture d lectricit avec UNI H A par l interm diaire du CHRU de Montpellier les fournitures pour ateliers coordonnateur CHRU de Montpellier la t l phonie fixe vers le mobile coordonnateur CHRU de Montpellier 1 1 4 3 Approvisionnement en ligne ou e procurement Depuis 2002 le CHRU de Montpellier s est engag dans la voie de la d mat rialisation du processus d approvisionnement demande interne commande r ception facture Depuis 2005 il coordonne le groupement des CHU pour la mise en uvre d une plateforme lectronique d approvisionnement AUREA qui permet d h berger les catalogues lectroniques des fournisseurs retenus en march s et d optimiser le processus d approvisionnement rapidit s curit productivit Sur la partie e procurement le CHRU de Montpellier a pu ainsi d velopper le commerce lectronique dans les domaines suivants fournitures de bureau produits de l incontinence r actifs et produits de biologie odont
159. on d tude d optimisation des syst mes d information les 15 16 19 20 et 21 d cembre et les 3 4 5 11 et 12 janvier 2006 Un pr rapport sera rendu le 24 01 2006 suivi du rapport final qui sera remis le 15 f vrier 2006 au plus tard L avenant reprend en partie les termes de ce rapport de pr sentation N anmoins le march initial est sens avoir t conclu pour au plus trois mois compter du 6 septembre 2005 et il s est donc teint le 5 d cembre 2005 Cet avenant a donc t pass alors que le march tait achev juridiquement La personne publique peut objecter que le march tait de facto prolong par le fait que les dates de remise des prestations taient indiqu es dans l avenant N anmoins prolonger un march ne peut se faire autrement que par une d cision expresse et explicite La personne publique a dans l article 2 relatif aux documents contractuels du CCAP fait r f rence explicite au CCAG FCS 77 Or aux termes de l article 10 2 et 10 3 dudit CCAG FCS il ressort 10 2 Prolongation du d lai d ex cution Une prolongation du d lai d ex cution peut tre accord e par la personne responsable du march au titulaire lorsqu une cause n engageant pas la responsabilit de ce dernier fait obstacle ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 56 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universi
160. on de la direction des achats par grands domaines d achats avec des p rim tres d achat et des responsabilit s mieux d finis et plus homog nes professionnalisation du m tier d acheteur par des formations notamment dipl mantes des programmes de formations sp cifiques et une reconnaissance statutaire am lioration des outils disposition des acheteurs par des guides mises jour des clausiers chartes et par la recherche compl mentaire d un syst me d information achats ventuellement mutualis au niveau d UNT H A 1 2 Analyse de divers march s 1 2 1 Typologie des achats du CHRU La commande publique est un l ment important de l conomie puisqu elle repr sente au niveau national 120 milliards d euros par an soit environ 10 du PIB Cette importance se retrouve aussi au niveau local En effet selon un article paru dans un document interne les achats du CHRU s l vent environ 250 millions d euros par an r partis respectivement hauteur de 40 en investissement et 60 en fonctionnement Cet article ne pr cise toutefois pas si les 250 millions annuels concernent les achats r alis s sur march s et hors march s Chiffres issus du site http www colloc bercy gouv fr colo_struct_marc_publ index html 3 Voir journal interne du CHRU Objectif lettre du mois de d cembre 2010 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 15 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon R
161. onal universitaire de Montpellier 34 d offre et le march n goci et que l offre initiale d pos e dans le cadre de la proc dure n goci e donc avant n gociation diff re totalement de l offre faite apr s n gociation Si tel est le cas l offre d pos e apr s n gociation est susceptible de constituer une nouvelle offre ce qui est irr gulier au regard des principes applicables en proc dure de march n goci et les r gles que le pouvoir adjudicateur s est lui m me impos es ne sont pas respect es cf article 10 du RC Cette analyse se trouve confirm e par l existence d un document produit par la personne publique de type pr sentation informatique intitul appel d offres GRH et Paie Il est pr sent comme tant un document de la n gociation avec la soci t M En effet apr s la description de la soci t le candidat fait un r sum des attentes et des contraintes du CHRU avant de d velopper sa solution Celle ci est expos e au travers de diff rentes r f rences fran aises sa sp cificit sur le march et sa strat gie Le secteur de la formation objet de la modification de l offre est voqu une seule reprise dans ce document La chambre ne peut donc que constater que la solution ORACLE a t chang e au profit de la solution FOEDERIS tr s probablement au cours de la n gociation L ordonnateur en fonctions consid re que l observation de la chambre sur le changement ra
162. onnance un acte administratif une concession de service public Il convient galement de prendre en compte les d cisions du Conseil de la concurrence et notamment ses d cisions concernant le groupe Decaux en date du 5 septembre 1995 et du 7 juillet 1998 La jurisprudence administrative s est par la suite prononc e parfois de mani re oscillante Le 24 janvier 2008 le Tribunal administratif de N mes a jug dans une explicite d cision du 24 janvier 2008 Soci t des trains touristiques G EISENRESCH que une convention d occupation du domaine public n est pas exclue du champ d application des r gles fondamentales du trait de l Union europ enne qui soumettent l ensemble des contrats conclus par les pouvoirs adjudicateurs aux obligations minimales de publicit et de transparence propres assurer l galit d acc s ces contrats Le Conseil d Etat lui m me avait jug dans une d cision du 10 juin 2009 que la proc dure engag e par le Port autonome de Marseille est susceptible d aboutir soit la conclusion d une convention portant simplement occupation du domaine public maritime dont la passation n est soumise aucune proc dure particuli re soit la signature d une convention ayant pour objet la mise disposition au b n fice des tiers et l exploitation de la forme de r paration navale n 10 ainsi que la r alisation d importants quipements portuaires que cette convention peut donc tre une conce
163. ons de commandes de travaux Il convient donc de relever que dans l tude des offres le ma tre d uvre a estim devoir prendre en compte les solutions propos es par les deux entreprises titulaires des march s d entretien du CHRU SOMITEG et SPIE Enfin le ma tre d uvre note que bien que ne faisant pas partie des crit res purs de s lection la solution propos e est consid rer galement car les mat riels propos s sont d j pr sents sur les sites du CHU ce qui facilite la maintenance tiroirs disponibles l exploitation et le d pannage exploitation mat riels connus galement du fait de l interchangeabilit des tiroirs entre postes et sites Cette analyse pourrait tre interpr t e comme une prime au sortant ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 41 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Ind pendamment de ces constats la ma trise d ouvrage a suivi lavis du ma tre d uvre N anmoins la CAO r unie le 30 avril 2009 n a pas confirm cette option pour le lot 3 et le classement a t chang SOMITEG est alors plac en t te devant SPIE contrairement la conclusion du rapport d analyse Au vu du proc s verbal de la CAO la commission propose de donner une note de 5 sur le sous crit re 1 du crit re 2 FONTANIE et SOMITEG en raison du fait
164. ont t reprise l article 40 du code des march s publics 2006 En l esp ce l tablissement a justifi ce d lai de 10 jours par le fait qu il s est trouv dans une situation critique en raison du manque d infirmi res et donc dans l obligation de resserrer les d lais au maximum A cet gard il convient de relever qu aucun march relatif au recrutement de personnels int rimaires n avait t mis en place au sein du CHRU pr alablement ce march n 071201 Cinq soci t s ont retir le DCE Trois plis ont t re us dans les d lais et un pli l a t hors d lai ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 68 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 L ouverture de la premi re enveloppe a eu lieu en commission technique d ouverture des plis en date du 26 juillet 2007 Les trois plis ont t d ment agr s apr s analyse Un recours la hi rarchisation des crit res non justif Le jugement des offres a t effectu conform ment aux crit res nonc s Ces crit res taient ainsi hi rarchis s 1 tarifs horaires 2 d lais de mise disposition des personnels sollicit s 3 capacit r pondre aux diff rentes qualifications 4 nombre maximum de personnels IDE susceptibles d tre mis disposition simultan ment La chambre rappelle que l article 53 d
165. ontant des prestations annexes susceptibles d tre factur es par exemple des frais de d placement appara t pour le moins tonnante De mani re g n rale un BPU est exhaustif et ne saurait tre ratur corrig ou modifi Enfin alors qu un march tait en cours d ex cution num ro 71201 et que le montant maximum n avait pas encore t atteint la personne publique a notifi un nouveau march num ro 80261 cf d veloppements qui suivent portant sur les m mes prestations Interrog sur l ex cution concomitante pendant 9 mois de deux march s relatifs aux m mes prestations le directeur des achats et des march s publics a indiqu que l tablissement a envoy le 5 mars 2008 une simple lettre de r siliation du march au titulaire l informant du motif de la r siliation savoir que le montant maximum tait atteint ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 70 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Cette explication n est pas recevable d s lors que le dernier mandat mis sur le premier march tait dat du 17 mars 2008 et que le cumul des mandats ne d passait pas in fine le plafond pr vu 1 2 5 2 March num ro 080261 Mise disposition de personnels soignants et m dico techniques int rimaires L analyse de ce march appelle les constats suivants
166. opie des changes de correspondances confirme cette erreur d adresse et le CHRU a fait parvenir l ensemble des rectificatifs apport s au DCE ladite soci t le 14 f vrier 2008 Un d lai suppl mentaire pour compl ter sa proposition candidature et offre lui a aussi t accord et la date limite a ainsi t report e au 25 f vrier 2008 Parall lement le CHRU a envoy le 14 f vrier 2008 un courrier tous les autres soumissionnaires leur accordant un d lai suppl mentaire jusqu cette m me date afin de pouvoir compl ter ou modifier tant leur dossier de candidature que leur offre elle m me Le 18 f vrier 2008 suite aux interrogations des soumissionnaires un nouveau courrier a t adress tous les candidats pour leur pr ciser le caract re facultatif des compl ments demand s et leur indiquer qu il ne s agissait que d une mesure visant assurer l galit de traitement entre les candidats Capacit et qualit des entreprises appr ci es en fonction des garanties professionnelles techniques et financi res 7 Voir les conclusions sous CE 26 mars 1999 Soci t EDA ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 80 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 2 4 La commission d agr ment Le 27 f vrier 2008 une commission administrative d agr ment des candidatures et de s le
167. organisation c est dire ant rieure 2007 s av re pour le moins difficile 1 1 2 Les guides L tablissement s est dot d un ensemble de guides couvrant diff rents domaines de la commande publique Cette d marche positive est relever mais elle gagnerait faire l objet d une mise en perspective globale en pr cisant les dispositions suivre les unes par rapport aux autres et en proc dant une mise jour r guli re des diff rentes informations 1 1 2 1 Le guide de proc dure La direction de la politique des achats et de la r glementation a labor un guide de proc dure relatif la passation des march s publics et des accords cadres La version analys e est celle de mai 2010 Elle pr sente les modalit s fix es par le code des march s publics du 6 ao t 2006 modifi par les textes l gislatifs de d cembre 2009 et de janvier 2010 En introduction il est pr cis que ce guide est destination des acheteurs et des agents qui sont appel s passer des march s pour le CHRU Le guide est divis en trois parties et il est compl t d annexes Partie 1 d finition du besoin et choix de la proc dure e d finition du besoin e choix de la proc dure Partie 2 pr sentation des proc dures les plus courantes e les proc dures formalis es appel d offres ouvert proc dures n goci es ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 6 104 Chambre r gionale des comptes de La
168. ospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 En date du 26 01 2009 un PV de mise disposition sign des parties des progiciels EVOLUANCE RH FOEDERIS certifie que le titulaire a satisfait aux conditions stipul es par le march En date du 26 03 2010 un PV de mise en ordre de march sign par le titulaire uniquement d clare que le titulaire a proc d aux examens et v rifications n cessaires et qu il y a lieu de prononcer la mise en ordre de marche du chantier 1 de la phase 2 En date du 9 04 2010 le CHRU accuse r ception du PV de MOM prononc e le 26 03 2010 N anmoins la personne publique constate que certaines fonctionnalit s ne sont pas en conformit avec les sp cifications du cahier des charges demande la fourniture d un planning de livraison pour lesdites fonctionnalit s r it re la demande de fourniture d une liste pr cise des l ments livr s la MOM r it re sa demande de calendrier de r alisation pour l ensemble des payes en double des mois de mars juin et juillet 2010 En date du 23 04 2010 la soci t M K r pond au courrier sus mentionn que la liste des l ments livr s tait annex e au PV de MOM transmis en date du 26 03 2010 Cependant semblant que vous d siriez une pr cision encore plus fine et afin de vous apporter enti re satisfaction vous pourrez trouver en annexe 2 une liste encore plus d taill e sur certains th mes que la t
169. otalit des fonctionnalit s comme indiqu lors de la r union du 26 03 2010 a bien t livr e la soci t joint un calendrier d taill que les payes en double vont tre r alis es lors de la p riode de v rification d aptitude et de tests de performance de la phase 2 la soci t pr cise la p riode de vacances estivales ne permet pas au SIL de r aliser une paye en double en semaine 28 ni M K de r aliser l analyse n cessaire des r sultats en semaine 29 ni tr s certainement au CHU d assister en semaine 30 ou 31 la pr sentation de ces r sultats En date du 17 10 2010 la soci t r pond un courrier dat du 7 04 2010 du CHRU courrier relatif des carts entre les d clarations annuelles de donn es sociales La soci t rappelle les termes des entretiens sur site et indique que l impossibilit d acc s direct aux donn es ne facilite pas le travail de correction des bugs M K indique en outre la responsabilit d un diteur est de corriger les anomalies qui lui sont signal es sur son progiciel et non de prouver que son progiciel est exempt d erreurs Elle accepte de traiter dans les trois mois les carts et indique que la demande du CHRU de fourniture des tats justificatifs r gime par r gime n est pas envisageable car non pertinente En date du 27 07 2010 un proc s verbal d ajournement de v rification d aptitude a t tabli par la personne publique au motif que des essai
170. ovisionnements de consommables en stocks r alis s sur march s destination des magasins ainsi que les approvisionnements en pi ces d tach es et de fournitures pour les ateliers sont confi s quant eux aux sous directions techniques de l tablissement plateforme blanchisserie restauration ateliers du biom dical ou des travaux La comp tence de la DAMP englobe donc la responsabilit des achats group s ou non depuis la formalisation du besoin jusqu la contractualisation avec le fournisseur quelle que soit leur forme juridique la responsabilit de la cellule des march s la mise en place et le fonctionnement de la plateforme e commerce Pour les achats n cessitant une expertise technique ou d ing nierie la DAMP d termine la strat gie d achat et la proc dure en s appuyant sur l expert de la direction technique concern e qui pr pare le cahier des charges techniques Elle est galement appel e tablir un pr rapport sur les offres techniques propos es ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 5 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Pour les contrats d assurances de conseil juridique ou les achats fonciers la DAMP est appel e prendre l attache de la direction des affaires juridiques Enfin pour les achats destination des directions non pourvues d un
171. pe de proc dure utilis l objet du march ou encore le montant contractualis et ou r alis ont servi de fondement cette s lection March s de Prestations travaux intellectuelles Montants mandat s en janvier 2011 27 946 908 26 165 986 90 2 063 866 16 951 853 75 Services Fournitures Pour faciliter la lisibilit et la compr hension de cette analyse la chambre a fait le choix de pr senter les march s examin s par nature d achat puis pour chaque nature de march par chronologie de passation Pour chaque item analys sont successivement pr sent es la carte d identit du march la phase de passation puis celle d ex cution 1 2 3 March s de travaux 1 2 3 1 March num ro 050966 Cr ation de lits en n onatalogie lot 12 Courants forts courants faibles s curit incendie L analyse de ce march appelle les principales critiques suivantes estimation des services du CHRU loign e des offres re ues carence dans le recensement pr alable des besoins avec un questionnement sur la cr dibilit des choix op r s introduction de sous crit res non pr vus au r glement de la consultation susceptible d introduire une rupture d galit dans l analyse des offres des candidats interrogation quant au respect du d lai de standstill justification du recours certains avenants montant du march apr s les avenants en augmentation
172. pport au march initial est de 13 50 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 23 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Cet avenant est le prolongement d une fiche modificative num ro 17 en application d un devis du 5 mars 2007 d un montant de 25 554 60 HT soit 30 563 30 TTC Le pouvoir adjudicateur avance les justifications suivantes modifications dues au changement de r glementation concernant les alimentations principales des services de soins les branchements ne pouvant se faire au niveau des armoires situ es en rez de chauss e comme pr vu initialement des demandes compl mentaires au niveau des installations mises par les utilisateurs prises de courant prises informatiques monitorage global des secteurs luminaires non pr vues au cahier des charges et dues aux adaptations faites avec les mat riels et mobiliers choisis et installer des compl ments de prestations demand s pour l exploitation des ouvrages lectriques savoir des disjoncteurs de protection dans l armoire principale et des fourreaux en plafond de circulation permettant de c bler sans soulever les faux plafonds cette circulation tant situ e hors chantier une modification du syst me de s curit incendie savoir le param trage d une centrale fournie par le CHRU provenant de la d
173. qu il n y avait pas d autres solutions que de passer par ce mode de convention Les conventions sign es correspondent des adh sions l UGAP obligatoires dans le cadre du code de 2001 Par mesure de simplification ces d penses dites UGAP ont continu tre enregistr es avec un m me code Une nouvelle codification UGAP devrait tre prochainement mise en place 1 2 2 S lection d un chantillon 5 181 march s ont t notifi s depuis 2006 par l tablissement hospitalier Il a t relev supra que le fichier des mandats et la liste des march s concern s ont fait l objet d une transmission sous une forme num rique afin d en faciliter l exploitation en ne prenant pas en compte les achats pharmaceutiques et les dispositifs m dicaux car hors comp tence de la DAMP Plusieurs march s significatifs ont alors fait l objet d un examen d taill l objectif tant de porter une appr ciation sur les conditions de leur passation et sur les modalit s de leur ex cution ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 19 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Les march s s lectionn s sont relatifs des travaux des prestations intellectuelles et des services et fournitures La passation de ces march s se situe entre 2005 et 2010 La r currence de certains attributaires le ty
174. que les documentations manquantes pour les deux entreprises sont peu repr sentatives de l objet de la consultation et par ailleurs une note de 2 INEO sur le crit re 3 pour mettre en ad quation la note du crit re 3 et la note du crit re 2 De fa on plus pr cise le sous crit re 1 du crit re 2 valeur technique porte sur la provenance et le choix des mat riaux La CAO consid re que l absence des documentations sur les petits appareillages et luminaires n a pas tre sanctionn e malgr le fait que ces demandes aient t express ment formul es dans les dossiers de la consultation S il est certain que le choix de l entreprise SOMITEG est pr f rable a priori 4 86 de moins sur le plan financier il n en demeure pas moins que cette d cision peut tre constitutive d une certaine remise en cause des conditions de la consultation L entreprise SPIE aurait en effet t fond e arguer du fait que son offre tait conforme en tous points que celle de l entreprise SOMITEG aurait pu tre consid r e comme tant irr guli re et que la d cision de la CAO remettait en cause l galit de traitement entre les candidats Le crit re 3 porte sur la coh rence de l offre Il est difficile de comprendre cette d cision d augmentation de la note pour mettre en ad quation la note du crit re 3 et la note du crit re 2 En effet si les notes des entreprises FONTANIE et SOMITEG sont augment es du fait que la
175. r alis sans budget suppl mentaire et sans application de p nalit s Une copie du courrier aff rent a t envoy e au directeur de l tablissement Une t l copie en date du 23 novembre 2005 adress e par le titulaire la personne publique transmet les CV des deux nouveaux consultants Le titulaire indique qu il assurera lui m me la transition entre l ancien intervenant et les nouveaux Cette t l copie est galement transmise en copie au directeur du CHRU Un autre avenant non dat mais sign a t notifi au titulaire le 24 janvier 2006 Le rapport de pr sentation une fois de plus non dat mais sign par la personne publique indique Suite un probl me d intervenant sur site il a t d cid de modifier l quipe de consultants Le pr sent avenant a donc pour objet de prendre en compte les modifications suivantes dans le document du titulaire intitul Etudes de performances du syst me d information hospitalier du CHU de Montpellier le paragraphe III devient l quipe de SLS sera pilot e par M L S dipl m de Sciences Po Toulouse d un DESS Finances de F D consultant en informatique avanc e et intelligence artificielle de A V auditeur informatique pour le secteur hospitalier et de H PARIS dipl m d un DESS de Management de l information UTC et d un DEA d pid miologie g n tique aussi de nouvelles interventions seront pr vues pour la missi
176. r es insuffisantes Le contrat d engagement est sign par deux repr sentants du CHRU le directeur g n ral en date du 4 mars 2008 et le directeur g n ral adjoint le 17 septembre 2008 Le bordereau des prix est dat par le candidat au 11 juillet 2008 Le contrat a t notifi en date du 7 octobre 2008 D lib r la chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon le 29 mars 2012 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 88 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 3 RECOMMANDATIONS D ordre g n ral continuer le regroupement et la centralisation des achats en incluant les achats pharmaceutiques par exemple poursuivre la politique tendant d finir au mieux les besoins actualiser pr ciser certains termes et mettre en perspective les diff rents guides prendre en compte dans les march s les prescriptions du code des march s en mati re de d veloppement durable et de clauses d insertion sociale articles 5 et 14 CMP utiliser les possibilit s offertes par le code pour pourvoir plus ais ment les besoins en utilisant les accords cadres par exemple Concernant la passation largir les supports de publication dans certains domaines renforcer le contr le des documents faisant foi tels que les RAO veiller la pond ration de
177. r n est par ailleurs intervenu sur ce march Les lettres de rejet ont t envoy es en recommand avec avis de r ception le 9 f vrier 2009 Le d lai de standstill a donc t respect et les voies de recours indiqu es 10 candidats ont demand des compl ments d information sur la motivation du rejet de leur offre et l tablissement leur a r pondu par crit dans les d lais requis Aucun candidat n a soulev de motifs caract re pr contentieux La chambre s est galement rapproch e du directeur des achats et des march s publics pour des renseignements relatifs l ex cution du march s agissant plus particuli rement des conditions d ex cution en mati re de frais de d placement Ce dernier a fait savoir qu aucun des candidats retenus n avait fix de frais de d placement dans son offre financi re et qu en cons quence il n y avait pas lieu d appliquer ces frais Dans ces conditions aucun paiement suppl mentaire ne devait intervenir hors BPU 1 2 5 March s de services 1 2 5 1 March num ro 071201 Mise disposition de personnels soignants et m dico techniques int rimaires L analyse de ce march appelle les principaux constats suivants les pi ces du march ne font pas r f rence aux articles 28 et 32 du CCAG FCS qui offrent des garanties la personne publique en cas de litige un d lai de publicit limit seulement 10 jours ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 67 104
178. raduisent une carence dans le recensement pr alable des besoins Un troisi me avenant est intervenu notifi en date du 2 janvier 2008 Cet avenant avait pour objet de modifier le phasage de l op ration En effet l op ration en 5 phases devait durer 19 5 mois L op ration avec la fusion des phases 3 et 4 objet de l avenant a t port e 19 mois Un quatri me avenant a t notifi l entreprise le 29 juillet 2008 D un montant de 20 579 31 HT soit 24612 85 TTC le montant du march est port 289 795 81 HT soit 846 595 79 TTC Le pourcentage d augmentation du march ressort donc 22 18 Cet avenant a t pass dans le prolongement des modifications impos es par plusieurs fiches de travaux modificatifs d taill es ci apr s Fiche de travaux modificatifs n 36 en application d un devis de 20 579 31 HT e Demande de c blage informatique pour la r animation p diatrique suite au d part en tiroir du service un tat des lieux a t fait une fois les locaux vides avec la n cessit de mettre en conformit toute la zone de r animation ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 24 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Afin de permettre la d pose de l ancienne installation lectrique des soins intensifs de n onatalogie les travaux de mise en plac
179. rappeler que le CHRU a demand exactement les m mes documents que ceux exig s dans le cadre d une proc dure d attribution de march public article 4 du RC Les candidatures ont t agr es en commission administrative le 4 mars 2008 et un proc s verbal a t dress par le secr tariat de ladite commission Toutes les op rations d ouverture ont t supervis es par un huissier diligent par le CHRU lui m me aux fins d acter pr cis ment le d roulement de la commission Interrog sur les raisons de la demande expresse de la pr sence d un huissier par l autorit domaniale le directeur des achats et des march s publics a rappel la sensibilit du dossier justifiant des pr cautions pour assurer un choix en toute transparence En tant que rapporteur de la commission technique le directeur des achats et des march s publics a inform les membres de la commission que le pli de l entreprise S ne contenait qu une seule enveloppe et que les l ments de l offre n taient de ce fait pas distincts L huissier a constat que l offre tait visible d s l ouverture de l unique enveloppe et il appara t par ailleurs que la soci t pr cit e n avait pas effectu la visite obligatoire du site Sa candidature a donc t rejet e par la commission car consid r e comme tant irr guli re Devenue ensuite direction des achats et des march s publics Par exemple les DC4 et DC5 ROD2 cahier 3 CHRU
180. re hors taxes infirmier dipl m d Etat journal officiel de l Union europ enne march proc dure adapt e mission d expertise et d audit hospitalier mise en ordre de marche ma trise d ouvrage public ordre de service prestations intellectuelles proc s verbal r glement de l appel d offres r glement de consultation registre du commerce et des soci t s relev d identit bancaire soci t anonyme responsabilit limit e soci t civile professionnelle syst me de s curit incendie tribunal administratif tribunal de commerce tranche conditionnelle tranche forfaitaire tableau g n ral basse tension tribunal de grande instance tableau g n ral de s curit toutes taxes comprises taxe sur la valeur ajout e universit technologique de Compi gne voiries r seaux divers ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 103 104 104 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 R ponse de l ordonnateur aux observations d finitives en application de l article L 243 5 du code des juridictions financi res Une r ponse enregistr e R ponse du 3 ao t 2012 de Monsieur Alain MANVILLE pr c dent ordonnateur Article L 243 5 du code des juridictions financi res 4 alin a Les destinataires du rapport d observations disposent d un d lai d un mois pour
181. rement assssssessrrieeriirerirnssirnnsrienerrirnsrrnnssee 13 1 2 Analyse de divers march s iii 14 1 2 1 Typologie des achats du CHRU iii 14 1 2 2 S lection d un chantillon sise 18 1 2 3 March s de travaux rm rae AEA rA Dr etant nt mel en Matane tea ad 19 1 2 3 1 March num ro 050966 Cr ation de lits en n onatalogie lot 12 Courants forts courants faibles s curit incendie 19 1 2 3 2 March num ro 080562 H pital LAPEYRONIE installation d une gamma cam ra et mise en conformit du service de m decine nucl aire lot 11 G nie lectrique 26 1 2 4 1 2 5 1 2 6 1 2 3 3 March s num ros 090266 lot 6 courants forts et 090269 lot 7 courants faibles Travaux d entretien de transformation et de grosses r parations dans les b timents du CHRU de Montpellier sssesssesseesseeseseeesieeereeiteeirtttrettnstrnsinntinntrnstnnnnneenneennt 32 1 2 3 4 March num ro 090800 H pital Saint Eloi R fection du poste de transformation lectrique n 3 HT BT TGBT et changement de r gime de neutre habillages et isolation fa ades lot 3 Courants forts courants faibles 36 1 2 3 5 March num ro 100626 H pital Lapeyronie Restructuration du plateau technique des blocs op ratoires Conception R alisation 44 March s de prestations intellectuelles
182. res du march pour autant que le montant cumul de tels achats ne d passe pas 1 du montant total du march ni la somme de 10 000 euros HT Le recours cette possibilit ne dispense pas le pouvoir adjudicateur de respecter son engagement de passer des commandes hauteur du montant minimum du march lorsque celui ci est pr vu L tablissement hospitalier aurait pu utiliser cette clause l gale au lieu de passer l avenant ajoutant des prestations similaires sur devis D une part le montant accessoire de l article 77 III du CMP pr cit est limit strictement en montant 10 000 D autre part cette clause permet d ouvrir la porte d autres prestataires parfois de taille plus modeste qui ne peuvent postuler aux appels d offres par manque de moyens et ou de capacit s Des pr cisions ont t demand es au directeur des achats et des march s publics lequel a notamment apport les compl ments d information suivants Ces avenants couvrent des prestations relevant du domaine du march mais non contenues dans les bordereaux de prix unitaires et dans les catalogues Les march s offrent un large choix du fait des catalogues et des BPU cependant toutes les prestations ne peuvent tre couvertes par ces deux l ments car exceptionnelles et peu courantes Un exemple le remplacement du phare de l h listation permettant la localisation de la station pour les h licopt res Ce phare
183. reur sur les pourcentages respectifs des crit res retenus une analyse atypique de la valeur technique un avenant modifiant la forme du groupement en d pit des termes du r glement de consultation ayant pour cons quence de fausser la concurrence Modalit s de passation du march Le march de conseil juridique a t confi deux entit s Il se d compose en quatre lots d finis comme suit Lot 1 prestations de conseil juridique et repr sentation en justice en droit administratif droit de la fonction publique hospitali re et des personnels montant maximum de 70 000 HT Lot 2 prestations de conseil juridique et de repr sentation en justice en droit de la commande publique et contrats montant maximum de 70 000 HT Lot 3 prestations de conseil juridique et de repr sentation en justice en droit priv et droit de la propri t intellectuelle montant maximum de 10 000 HT Lot 4 prestations de conseil juridique et repr sentation en justice en droit p nal g n ral et droit p nal m dical montant maximum de 40 000 HT Le march a t pass sous la forme adapt e en application des articles 30 et 77 1 du CMP Il s ex cute par l mission de bons de commande et contient un maximum mais pas de minimum Le montant indiqu est le montant maximum sur l ensemble des 4 ann es Les march s sont pass s pour deux ans reconductibles deux fois par p riode
184. rification d aptitude et modification du planning du chantier n 1 Cet avenant n a aucune incidence financi re Suivi de l ex cution Au niveau de l ex cution stricto sensu la chambre rel ve qu il y a des difficult s d ex cution pouvant tre consid r es comme classiques En outre la chambre mentionne que la personne publique a attach un soin particulier suivre la proc dure d ex cution du CCAG FCS chapitre 7 S agissant de la phase 1 des proc s verbaux d ajournements puis de v rification d aptitude et de service r gulier ont t faits d ment envoy s par RAR Une importante anomalie dans le traitement des payes a t d cel e en f vrier 2009 alors que la v rification du service r gulier devait intervenir au mois de juin La personne publique en la personne du directeur alors en fonction a alors pris soin d envoyer une LRAR motiv e avec mention des proc dures idoines en termes de suivi d ex cution S agissant de la phase 2 les difficult s ont provoqu une certaine augmentation des tensions entre les parties En date du 18 11 2008 un PV de livraison sign des parties des progiciels EVOLUANCE RH et FOEDERIS indique les modules web HWRH ne sont pas livr s Il ny a pas eu de transfert de comp tences lors de cette installation ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 99 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre h
185. rix Globaux et Forfaitaires DPGF Un BPU sert ex cuter le march par mission de bons de commandes pass s en application des prix unitaires qui y figurent Il ne saurait y avoir de colonne total ou rabais d s lors qu il ne s agit pas d une commande finale mais seulement de r f rences de prestations contractualis es permettant la commande Il est assez peu fr quent galement de voir les prix en montants toutes taxes comprises alors qu ils sont contractualis s en hors taxes ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 51 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Une DPGF sert au pouvoir adjudicateur v rifier la coh rence des prestations propos es par le candidat l int rieur d une prestation r gl e forfaitairement La DPGF permet au pouvoir adjudicateur d tudier la d composition des prestations Elle peut tre contractualis e ou non Au cas d esp ce il ne peut donc s agir que d un march forfaitaire avec une d composition du prix global et forfaitaire le cas ch ant Les incoh rences constat es dans les documents conjugu es avec l int gration de la notion de bordereau des prix dans un march forfaitaire sont de nature laisser supposer une carence dans les comp tences des agents charg s de l laboration des march s non seulement sur le plan de
186. roposant un pourcentage sur le chiffre d affaires total soit en proposant un pourcentage diff rent par tranches De ce fait le CHRU a d demander des compl ments d information le 12 mars 2008 par t l copie aux candidats ayant fait des propositions par tranche Le directeur des achats et des march s publics a indiqu que lors de l analyse des offres rapport du 26 03 2008 page 7 une simulation sur un cas pratique a t fournie aux candidats sur la base d un chiffre d affaires HT de 3 000 000 afin de pouvoir comparer les offres financi res de chaque candidat Ce document a t pr cis le jour de la signature du contrat entre le CHRU et S amp S et a t annex au contrat d engagement en tant qu annexe financi re La simulation sur un cas pratique porte sur un document rev tu d une signature en date du 13 mars 2008 Or le document pr cis le jour de la signature du contrat ne correspond pas au pr c dent La chambre ne peut donc que s interroger sur la diff rence des documents pr sent s Par ailleurs la chambre observe qu il est difficile d appr cier non seulement la fixation du montant de la redevance mais galement la d termination des pi ces v ritablement contractualis es Dans sa r ponse l tablissement a indiqu que Dans le cadre d une demande d un compl ment d information pour les candidats ayant fait une proposition de redevance par tranche de chiffre d affaires et pour proc d
187. rs march s produit par l tablissement il y aurait eu en 2007 une prestation hors march pour un montant de 2 418 67 et trois prestations en 2010 pour un montant total de 9 797 71 Ces montants ne sont cependant pas significatifs Au mois de janvier 2011 le montant mandat tableau suivi par la direction des achats ressort 1 889 314 23 TTC soit plus de 620 000 TTC par an L exploitation du fichier informatique transmis par l tablissement permet d arr ter le total mandat sur ce march hauteur de 2 123 229 76 TTC soit plus de 700 000 euros TTC par an Or l enveloppe pr visionnelle tait de 240 000 par an 1 2 6 March s de fournitures 1 2 6 1 March num ro 080344 Acquisition mise en uvre et maintenance de progiciels assurant la gestion des ressources humaines et la paie Gestion administrative du personnel et la paie L analyse de ce march appelle les principaux constats suivants la prise en compte par la personne publique d une offre radicalement diff rente en cours de n gociation ce que la jurisprudence n autorise pas au cas d esp ce l apparition de difficult s avec le prestataire dans les phases de r ception des livrables avec une solution qui n est toujours pas op rationnelle L conomie g n rale du march Le CHRU a souhait conclure un march ayant pour objet l acquisition la mise en uvre et la maintenance de progiciels assurant la gestio
188. rtante au premier semestre 2007 Alors qu une organisation clat e entre les diff rentes directions pr valait les acheteurs exer ant leur activit au sein des services techniques et donc tr s d pendants desdits services la cr ation d une direction sp cifique en avril 2007 note de service n 75327 en date du 12 avril 2007 visant regrouper les structures achats de toutes les directions a permis de s curiser l achat public et de faire en sorte que les juristes march s publics et acheteurs soient d sormais consid r s comme des techniciens part enti re de leur mati re avec une v ritable valeur ajout e pour le processus de la commande publique Est ainsi cr e compter du 12 avril 2007 au sein de la direction investissements logistique syst me d information la sous Direction de la Politique des Achats et de la R glementation DPAR appel e ult rieurement Direction des Achats et des March s Publics DAMP Son champ de comp tence couvre l ensemble des achats des march s et de l e commerce hors secteur pharmaceutique Il s agit aussi bien des achats de biens d quipements de prestations et consommables que des approvisionnements hors stocks S agissant des achats pharmaceutiques il est pr vu que soit engag e terme une r flexion compl mentaire visant harmoniser les proc dures en int grant par exemple ce domaine dans la sph re d intervention de la DAMP Les appr
189. s crit res leur coh rence et leur ad quation par rapport la nature des prestations tre rigoureux sur les conditions de n gociation respecter les obligations que le pouvoir adjudicateur s est lui m me impos es pour ne pas introduire de rupture d galit entre les candidats valable aussi pour l ex cution Concernant l ex cution contr ler la forme des documents d ex cution 7 renforcer le suivi des march s e limiter le recours aux avenants en proc dant une meilleure d finition pr alable des besoins viter les avenants de r gularisation et fourre tout et veiller au parall lisme des formes veiller allonger les d lais contractuels par un acte d ment tabli 10 Comme les termes suj tions ou moins disant page 10 1 Les accords cadres peuvent tre pr f r s aux march s bons de commande surtout en entretien de b timent page 35 12 Comme les march s de prestations juridiques page 77 ou les march s relatifs la mise disposition de personnels soignants et m dico techniques int rimaires page 92 13 Des candidats qui apparaissent puis disparaissent au fil de l analyse du fait des copier coller page 42 14 Par exemple la visite conseill e devient du fait de l attribution d une note li e au fait m me de visiter un crit re page 22 le cas pratique servant de DQE implique une quasi obligation de visite page 37
190. s fois d licates sont expos es en annexe 4 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 77 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 2 CONVENTIONS D OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC CODP ET CONTRAT ADMINISTRATIF SUR LE MULTIMEDIA 2 1 Economie g n rale des contrats Le CHRU a souhait pourvoir les besoins en caf t rias points presse en distributeurs automatiques et en service multim dia t l vision et t l phonie Il a donc lanc une consultation comprenant trois contrats administratifs dont deux CODP allotie comme suit __lot 1 exploitation de caf t rias points presse prestations diverses __lot 2 mise disposition et exploitation de distributeurs automatiques lot 3 mise disposition et exploitation d un service multim dia t l phonie t l viseurs pour les patients hospitalis s au CHRU Les l ments caract ristiques de cette op ration sont les suivants Dur e pr vue des contrats lots 1 et 2 du 1 avril 2008 au 31 mars 2013 avec possibilit de reconduction pour deux ann es suppl mentaires soit jusqu au 31 mars 2015 lot 3 du 1 septembre 2008 au 31 mars 2013 avec possibilit de reconduction pour deux ann es suppl mentaires soit jusqu au 31 mars 2015 Montants A titre d information la moyenne annuelle des redevances T
191. s n ont pas pu avoir lieu en totalit En date du 30 07 2010 un courrier recommand avec accus de r ception relatif au PV d ajournement a t d ment envoy au titulaire en raison de nombreux points bloquants et fonctionnalit s non livr es L indication de la proc dure suivre appara t alors exhaustive A la demande de pr cisions sur l origine de ces changes le directeur des achats et des march s publics indique que La phase 1 concernait le logiciel de la paie qui m me s il y a pu y avoir quelques al as techniques est un sujet relativement bien bord normalement sans carts majeurs d interpr tation et de pratiques Il en va diff remment de la phase 2 qui concerne la gestion des ressources humaines proprement dite Nous avons eu 2 types de difficult s qui ont beaucoup tendu les relations une certaine p riode D une part M K a eu certaines difficult s techniques essentiellement sur la partie innovante du projet le portail HPRH d autre part le CHU a connu des difficult s dans la conduite du projet et la ma trise d ouvrage ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 100 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 fonctionnelle difficult s li es d une part des mouvements de personnel en charge du projet d autre part aux difficult s rencontr es par les quipes de la DRH pour
192. s offres Le directeur a indiqu que l analyse a t r alis e par 3 agents un attach d administration hospitali re de la direction des affaires juridiques et du droit des patients charg de la gestion des contentieux et juriste de formation le responsable de la cellule des march s depuis 2004 suivant plus particuli rement les contentieux relevant du droit de la commande publique juriste de formation et un ancien directeur de la direction des affaires juridiques et du droit des patients Il appara t en outre que cette analyse avec la proposition de classement a t valid e par une commission interne mise en place sp cifiquement par la direction g n rale pour traiter de cette consultation et compos e en sus des agents pr cit s du directeur g n ral adjoint du directeur des directions prestataires de service et du directeur des achats A la demande de production des curriculum vitae de ces agents rest e sans suite dans le cadre de l instruction le directeur des achats et des march s publics a uniquement apport une pr cision sur le dernier dipl me obtenu pour seulement deux personnes Modalit s d ex cution du march Un avenant a t pass sur le march 090621 comprenant les lots 1 2 et 4 et attribu au groupement SCP L C amp SCP V Cet avenant notifi le 18 mai 2009 a eu pour objet de pr ciser que le groupement titulaire du march est un groupement conjoint et non un groupement
193. s ou financi res suffisantes Ce sont donc 5 candidats qui ont t admis les groupements 3 4 5 7 et 10 Le programme technique des besoins et les pi ces crites de la consultation ont t remis aux 5 groupements le 23 avril 2009 au cours de la visite du site Les 5 candidats ont d pos leurs offres 84 jours plus tard l avant projet sommaire et les documents administratifs et techniques tant produits dans les d lais L ordre des auditions r sulte d un tirage au sort r alis par le pr sident du jury le 24 septembre 2009 Un temps de 60 mn a t accord chaque candidat dont un temps maximum de 30 mn pour l expos du projet le reste tant d di aux questions du jury Des questions crites ont ensuite t transmises par t l copie aux concurrents Ces derniers disposaient d un d lai de 15 jours pour r pondre et pr senter le cas ch ant une offre pr cis e ou compl t e Les utilisateurs les personnels des blocs op ratoires ont galement t consult s sur les 5 projets en octobre 2009 Le projet tant apparu comme le plus en ad quation avec les attentes des utilisateurs est celui de la soci t CARI CIMBA Le jury a attribu le march le 27 octobre 2009 et le pouvoir adjudicateur a suivi l avis du jury le 7 d cembre 2009 Sur le plan de l analyse des offres il convient de relever que bien que moins on reuse l offre du groupement class second AXIMA est apparue comme correspon
194. s pr cis ment les infractions relev es par la jurisprudence apr s l attribution du march notamment le recours aux avenants l exemple utilis peut para tre contre productif En effet alors que le but est de faire comprendre que les avenants ne doivent pas tre soit un palliatif la carence de d finition des besoins soit un moyen d viter la passation d un autre march on peut ais ment retenir de ce paragraphe que les avenants inf rieurs 20 du montant initial du march sont tout fait autoris s Or tel n est pas le cas et toute passation d avenant doit rester exceptionnelle m me en dessous des 15 20 pourcentages indiqu s dans la circulaire du 3 ao t 2006 portant manuel d application du code des march s publics Il convient d indiquer galement que la modification de l objet du contrat est toute aussi importante que l conomie du contrat S agissant de la transparence des proc dures d achat et principalement des paragraphes relatifs l importance de la publicit la confidentialit des informations et aux modalit s d acc s aux documents administratifs l expos est tr s explicite En revanche la partie relative l information des fournisseurs non retenus se caract rise par un manque de clart et de pr cisions En effet il n est nullement fait mention des d lais de standstill et de ses cons quences r dactionnelles ouvrant les proc dures de r f r s qui se sont d v
195. s proc dures dans lesquelles il est permis de n gocier a t tablie et elle rappelle tr s clairement qu il est interdit de proc der de la sorte dans le cas d un appel d offres ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 9 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Le guide fait par ailleurs la distinction entre les agents du CHRU avec indications des personnels habilit s n gocier selon les montants des proc dures les candidats avec mention des conditions de n gociation selon que le march est adapt ou pass en application de l article 30 du Code des March s Publics CMP Il est enfin mentionn qu il est interdit de n gocier sur la base d une offre inappropri e Le guide rappelle en outre les l ments sur lesquels il est possible de n gocier et indique clairement les points qui ne sont pas n gociables Deux points principaux sont notamment trait s les principes juridiques et d ontologiques qui guident la n gociation e galit de traitement toutes les phases de la proc dure e principe de confidentialit des offres au regard du secret commercial et industriel e transparence des proc dures avec indication claire des conditions de n gociation e tra abilit de la n gociation qui doit tre crite avec tenue d un registre des n gociations la m t
196. s questions purement formelles Cette approche n est valable que si peu de prix sont non remplis et que plusieurs offres pr sentent cette caract ristique Si l ensemble ou une grande majorit des candidats n ont pas renseign ce prix il convient alors de s interroger sur la correcte formulation des besoins dans les documents de la consultation Il est possible que le pouvoir adjudicateur en n incluant pas ce prix du d placement suppl mentaire dans l analyse globale du prix ait souhait r tablir l galit Cependant en optant pour cette solution une discrimination a t recr e entre d une part les candidats qui ont fait l effort de remplir ce prix et ceux qui ne lont pas fait et d autre part entre ceux qui ont individualis le prix du d placement et ceux qui lont inclus dans les honoraires Au cas d esp ce il eut t opportun de demander la remise par les candidats d un D tail Quantitatif Estimatif DQE portant sur un cas Ils auraient ainsi eux m mes t en mesure d indiquer le temps n cessaire au traitement de ce cas et donc de d terminer un prix L analyse aurait donc t plus fine Une analyse atypique de la valeur technique L analyse de la valeur technique a t dans un premier temps jug e au regard de la note technique d taillant l organisation des moyens humains et mat riels que le candidat mettra disposition de la personne publique en particulier les noms CV dipl mes statuts sp cia
197. s utilisateurs et du ma tre d ouvrage C est sur le projet en lui m me que l offre de CARI a t retenue bien que plus ch re que celle d AXIMA N anmoins in fine AXIMA via la soci t SEITHA fait partie du groupement attributaire L annexe 10 de l Acte d Engagement AE relative la mise au point du march du 18 f vrier 2010 fait tat du changement de d nomination sociale de la soci t SEITHA en AXIMA SEITHA compter du 16 d cembre 2009 Le fait que la soci t AXIMA ancien concurrent travaille sur la conception du projet est surprenant plusieurs gards Il est en tous cas certain que cette phase sera de facto optimis e et les tudes d ex cution anticip es gt Ind pendamment de ces constats le montant allou la soci t AXIMA est au regard de l avenant n 1 susvis de 3 540 700 HT sur un total de 19 394 054 21 HT Il correspond au montant initialement pr vu pour la seule phase de r alisation des travaux sans effet inflationniste sur le montant global du march ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 48 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 DENOMINATION MARCHE DE BASE CARI 10 329 383 45 CEGELEC 3 400 266 76 AXIMA SEITHA 3 540 700 00 CHABANNE 1 105 000 00 BETEREM 978 954 00 INGEROP 39 750 00 TOTAL 19 394 054 2
198. ses financi res Pour avoir une vision plus d taill e on obtient la r partition suivante en retirant ces deux cat gories d achat Repr sentation des commandes en march et hors march par type d achats 60 000 000 50 000 000 40 000 000 30 000 000 20 000 000 10 000 000 En march B Hors march En compl ment des fichiers informatiques de mandats l administration hospitali re a galement produit la chambre un fichier reprenant l int gralit des march s pass s depuis janvier 2006 En partant de ces derni res donn es la liste des march s la r partition des masses d achats par secteurs eux m mes d termin s par l administration hospitali re est la suivante R partition des achats par secteurs Total Biologie 12 Total Pharmacie 18 Total NTIC 12 Total Travaux 15 N Total Produits de sant 13 Total Achats Total Biomedical g n raux 15 15 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 17 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 En classant les march s par type de proc dure utilis e il appara t que les march s formalis s sont tr s largement majoritaires et repr sentent environ 92 de l ensemble des march s pass s R partition par pr
199. soci s Crit re 4 Tarif pr f rentiel accord au personnel Lot 2 mise disposition et exploitation de distributeurs automatiques Crit re 1 tendue de la gamme et projets d implantation propos s prix de vente au public Crit re 2 Montant des redevances pourcentage propos sur le chiffre d affaires Lot 3 Mise disposition et exploitation d un service multim dia t l phonie t l viseurs pour les patients hospitalis s du CHRU de Montpellier Crit re 1 Qualit des prestations tendue de la gamme prix de vente au public Crit re 2 Montant des redevances part fixe montant propos par les candidats part variable pourcentage propos sur le chiffre d affaires Le rapport d analyse des offres tabli suite la commission administrative du 19 mars 2008 est pr cis et fait tat pr alablement l analyse des plis stricto sensu de la m thodologie employ e pour analyser les offres L analyse du lot 3 tant report e une date ult rieure en raison de demandes d informations techniques compl mentaires le rapport d analyse se limite donc aux analyses des lots 1 et 2 La chambre s interroge sur le fait que la pond ration des crit res n ait t d termin e par la commission que lors de sa r union en date du 19 mars 2008 donc apr s louverture des secondes ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 82 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d obs
200. ssion d outillage public d l guant une mission de service public au cocontractant que le Port autonome de Marseille tait ainsi susceptible de conclure au terme de la proc dure d appel projet une d l gation de service public relevant de la proc dure pr vue par les dispositions de l article 38 de la loi du 29 janvier 1993 que dans cette hypoth se il convient d appliquer la proc dure de passation du contrat la proc dure la plus rigoureuse soit en l esp ce celle applicable aux conventions de d l gation de service public Dans le doute il tait donc admis qu il convenait de faire comme si c est dire adopter la proc dure de passation la plus rigoureuse pour la passation du contrat Depuis la Haute juridiction a jug que non dans une d cision du 3 d cembre 2010 portant sur l occupation du Stade Jean BOUIN aucune disposition l gislative ou r glementaire ni aucun principe n impose une personne publique d organiser une proc dure de publicit pr alable la d livrance d une autorisation ou la passation d un contrat d occupation d une d pendance du domaine public ayant dans lun ou l autre cas pour seul objet l occupation d une telle d pendance qu il en va ainsi m me lorsque que l occupant de la d pendance domaniale est un op rateur sur un march concurrentiel dans le silence des textes l autorit gestionnaire du domaine peut mettre en uvre une proc dure de publicit
201. t elles dat es et sign es du 31 mars 2008 par le cocontractant la notification du contrat tant effective au 31 mars 2008 S agissant des incoh rences relev es sur les dates le directeur des achats et des march s publics a indiqu que cette date 4 mars 2008 ne constitue pas un engagement du DG mais une validation l ouverture des offres Or la chambre observe que la signature du directeur g n ral a t appos e en page 3 de l acte d engagement relative la d termination du prix avec le tampon du CHRU A l vidence ce document n est en aucun cas une validation de l ouverture des offres La signature du directeur g n ral est galement appos e sans tampon en page 5 de lacte d engagement relative la r ponse de l administration De plus force est de constater que du blanc a t appliqu sur le document Le m me constat peut tre fait pour le bordereau des prix unitaires En cons quence la chambre s interroge sur l explication donn e selon laquelle ces signatures constituent une validation louverture des offres notamment au regard des pr cautions prises par le CHRU pour assurer la transparence totale de cette op ration En effet chaque proc s verbal tabli lors de la r union de la commission administrative a t sign par chaque membre et il convient de rappeler que les offres ont t ouvertes sous contr le d un huissier Dans sa r ponse le CHRU indique qu il proc da
202. t d engagement permet d avaliser le fait que l amortissement se ferait sur 7 ans et non 5 ans Le proc s verbal d audition des candidats et de choix du titulaire du lot n 1 tabli en date du 26 mars 2008 fait tat des n gociations entreprises avec les candidats A la question consentiriez vous un effort financier suppl mentaire gt le candidat S amp S a r pondu que le montant de la redevance consentie est volutif proposition de 12 voire 15 et de 20 si le chiffre d affaires est sup rieur 2 3 millions d euros ainsi qu une redevance minimum garantie de 477 000 TTC par an Si les investissements ne sont pas amortis sur 7 ans il est demand d inclure un droit de reprise pour le successeur Concernant l analyse du crit re relatif au tarif pr f rentiel accord au personnel certains candidats proposaient des remises diff rentes en fonction des produits Au vu de l h t rog n it des offres le CHRU a appr ci le tarif pr f rentiel sur la base d une valuation Lorsqu un candidat proposait ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 84 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 des remises diff rentes selon les produits le CHRU a fait application d une remise moyenne Les candidats ont t jug s en fonction d un D tail Quantitatif Estimatif DQE La qualit
203. t n anmoins indispensable que l tablissement veille mettre r guli rement jour ce document A d faut ce dernier deviendrait rapidement sans int r t voire contre productif 1 1 2 2 Le guide de l achat durable au CHRU de Montpellier Le CHRU de Montpellier a confectionn un guide de lachat durable La version tudi e est celle de 2010 En introduction le CHRU expose qu il importe de concilier l obligation de principe de prise en compte du d veloppement durable dans l achat public et le respect des principes du code des march s publics en particulier l interdiction de l introduction de toutes dispositions discriminatoires L tablissement souhaite s engager dans la d marche de fa on r solue mais responsable Le guide est divis en deux parties la premi re se rapportant la notion m me de d veloppement durable et la seconde relative la mani re de tenir compte des crit res environnementaux dans les march s publics Il se termine par des annexes comportant des liens internet et la liste des principaux r f rentiels environnementaux Apr s avoir rappel dans la premi re partie la notion de d veloppement durable le CHRU d veloppe dans la seconde partie non seulement la n cessit de prise en compte du crit re ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 8 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universi
204. t prises en compte les capacit s professionnelles techniques et financi res d autres op rateurs conomiques quelle que soit la nature juridique des liens existant entre ces op rateurs et lui Dans ce cas il justifie des capacit s de ce ou ces op rateurs conomiques et apporte la preuve qu il en disposera pour l ex cution du march Le CHRU sans pour autant ne pas agr er les entreprises a consid r que pour l entreprise SNEF les r f rences pour les travaux courants forts et faibles de l agence de Mauguio sont insuffisantes en termes de montants de travaux au regard de la prestation r aliser dans le cadre de cette op ration affaires comprises entre 8 K lt X lt 208 K L agence de Mauguio doit prendre appui sur son si ge social en termes de personnels et capacit s pour r aliser cette op ration pour Electricit Industrielle JP FAUCHE S A les effectifs pour les travaux courants forts et faibles de l agence de Narbonne sont faibles 18 personnes L agence de Narbonne doit prendre appui Sur son si ge social en termes de personnels et capacit s pour r aliser cette op ration Il convient de souligner qu il est de jurisprudence constante tant communautaire que nationale qu un candidat peut faire valoir les capacit s d autres entit s quelle que soit la nature juridique des liens existant entre lui m me et ces entit s pour autant qu il tablit avoir effecti
205. taire de Montpellier 34 environnemental par l acheteur public mais galement l int gration du crit re environnemental dans les march s publics L tablissement indique que la n cessit de prise en compte du crit re environnemental est d une part conomique co t final du produit et qualitative performance de l coproduit et d autre pari une obligation juridique tant communautaire directive n 2004 18 du 31 mars 2004 que fran aise code des march s publics 2006 Concernant l int gration du crit re environnemental dans les march s publics le CHRU donne des conseils aux acheteurs tant pour la phase pr paratoire que pour la phase proc durale de l achat Dans la phase pr paratoire le CHRU insiste sur la d finition du besoin qui doit passer par e une d finition quantitative et qualitative des produits e une attention particuli re aux conditionnements des produits et aux conditions de livraison la n cessaire connaissance du march fournisseur Pour la phase proc durale l tablissement conseille d indiquer dans l objet du march le fait qu il y ait des consid rations environnementales tout en veillant ne pas introduire de clauses discriminantes de pr ter attention la d finition des clauses techniques normes techniques environnementales crit res environnementaux des colabels exigences de performance prise en compte des processus et m thodes de production et l
206. taire de Montpellier 34 l ex cution du march dans le d lai contractuel Il en est notamment ainsi si la cause qui met le titulaire dans l impossibilit de respecter le d lai contractuel est le fait de la personne publique ou provient d un v nement ayant le caract re de force majeure Le d lai ainsi prolong a pour l application du march les m mes effets que le d lai contractuel 10 3 Formalit s accomplir par le titulaire pour obtenir une prolongation du d lai d ex cution Pour pouvoir b n ficier des dispositions du 2 du pr sent article le titulaire doit signaler par lettre recommand e adress e la personne responsable du march ou une autre personne d sign e cet effet dans le march les causes faisant obstacle l ex cution du march dans le d lai contractuel qui selon lui chappent sa responsabilit II dispose cet effet d un d lai de dix jours compter de la date laquelle ces causes sont apparues Il formule en m me temps une demande de prolongation du d lai d ex cution Il indique la dur e de la prolongation demand e d s que le retard peut tre d termin avec pr cision La personne responsable du march notifie par crit au titulaire sa d cision Aucune demande de prolongation du d lai d ex cution ne peut tre pr sent e pour des v nements survenus apr s l expiration du d lai contractuel ventuellement d j prolong En l esp ce aucune trace
207. tations importantes allant de 6 20 31 soit sur la globalit de l op ration une augmentation de 14 20 Tous les lots font l objet d une augmentation de plus de 5 les plus importantes concernant le lot 12 courants forts faibles et s curit incendie 31 le lot 8 sols souples peinture 27 31 le lot 3 m tallerie 15 27 S il est commun de consid rer qu un march de travaux peut voir son montant varier jusqu 15 il n en reste pas moins que les augmentations importantes constat es refl tent des insuffisances au niveau de la d finition des besoins et ou du suivi de l op ration Le CHRU a indiqu dans sa r ponse que le tableau extrait du rapport d analyse des offres n est pas celui du rapport final En effet seuls deux crit res figuraient dans le RC la qualit technique de l offre pour 30 appr ci e en fonction de la qualit des produits propos s des fiches techniques et de la liste des marques ainsi que des notes m thodologiques le prix global et forfaitaire pour 70 L tablissement rappelle par ailleurs que la visite sur site tait conseill e mais pas obligatoire et qu elle n a pas fait l objet d une notation Tout en regrettant l erreur de transmission du tableau d analyse final la chambre apr s examen du nouveau tableau produit sa demande s interroge sur le fait qu il ne soit ni dat ni sign Si le classement final nest pas modifi les notes le
208. te interm diaire 1 QUALITE TECHNIQUE Coef pond ration 30 Notes M thodologiques 40 Note interm diaire 2 NOTE GLOBALE somme des notes soit 170 2 30 Source Extrait du Rapport d analyse des offres Le CHRU consid re cet gard qu il ny a pas de sous crit re pour le crit re 1 en ces termes Le RC mentionne dans son article 5 Crit res de jugement des offres 2 enveloppe selon les crit res de pond ration suivants 1 qualit technique de l offre 30 appr ci e en fonction de la qualit des produits propos s selon fiche technique et liste des marques ainsi que des notes m thodologiques 2 prix global forfaitaire 70 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 22 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Il n y avait donc pas de sous crit re pour le crit re 1 Afin de conforter ceci je vous retransmets le RC et le rapport de classement des offres dans le cas o les documents fournis taient erron s Force est de constater que bien que le RC ne fasse pas tat des sous crit res de jugement le rapport de classement des offres renvoie lui un tableau d analyse qui en comporte Ce tableau d analyse fait tat du crit re valeur technique pour 15 d une note port e au titre de la pr sentation DPGF et du crit r
209. tion hospitalier Pour ce faire une consultation portant sur trois th mes a t lanc e analyse du service informatique sous l angle activit s et ressources analyse du service informatique sous l angle perspectives et volutions valuation des comp tences des agents du service informatique partir optionnelle Le march a t pass selon une proc dure adapt e en vertu de l article 26 du CMP 2004 dont les dispositions sont rappel es ci apr s Les march s sont pass s sur appel d offres ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 49 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Toutefois ils peuvent tre pass s selon une proc dure n goci e dans les cas pr vus aux articles 35 et 84 selon la proc dure de dialogue comp titif dans les cas pr vus l article 36 selon la proc dure de conception r alisation dans les cas pr vus l article 37 selon la proc dure du concours dans les cas pr vus l article 38 selon la proc dure des march s de d finition dans les cas pr vus aux articles 73 et 74 ou encore selon les proc dures particuli res pr vues aux articles 30 31 68 et 74 Les march s peuvent aussi tre pass s selon une proc dure adapt e lorsque le montant estim du besoin est inf rieur aux seuils fix s au Il au premier alin a du II et au I
210. tions d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Lot 3 b a 5 45 LRJE e note Z Das 25 b d 70 65 7 a obtenue 5 note CANDIDATS Commentaires note sut 5 par Commentaires ne sur Fee pa obtenue par le candidat 125 le candidat 145 165 Volume horaire renseign Note en PI Solutions de 5 45 0 droit tr s satisfaisantes 5 25 0 65 0 Tr s grande pr cision clart rigueur synth se TB connaissances en PI SCP L C Volume horaire renseign Analyse juridique en PI Probl matique correctement pos e F A avocats 4 36 0 solution de droit claire 4 associ s Le a pr cise et synth tique Connaissances l gislatives et jurisprudentielles en PI 20 0 52 0 Volume horaire non renseign 2 notes juridiques PI et M 3 27 0 droit priv 3 Bonnes connaissances juridiques Clart et pr cision 15 0 39 0 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 97 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Lot 4 Il est tonnant d avoir 9 candidatures ce qui est peu dont une seule exclusivement sur le lot 4 d di au droit p nal a 5 c 5 e E b z i 45 a 25 b d 70 65 A a 3 c note CANDIDATS Commentaires obtenue par Commentaires obtenue par note sur 5 le candidat note sur 5
211. tobre 2007 avec effet compter du 2 juillet 2007 La phase 3 a t re ue sous r serves le 9 juin 2008 avec effet au 5 mai 2008 par le pouvoir adjudicateur dans le prolongement de la proposition du ma tre d uvre en date du 5 mai 2008 Le 9 septembre 2008 le ma tre d ouvrage a lev les r serves sur cette phase 3 avec r ception avec effet la date du 5 mai 2008 Le proc s verbal a t dress la suite du PV de lev e de r serves tabli en date du 20 ao t 2008 par le ma tre d uvre Dix mois s parent donc la r ception de la phase 2 et les phases 3 et 4 confondues par avenant notifi en date du 2 janvier 2008 ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 25 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 La phase 4 a t re ue sans r serve en date du 9 septembre 2008 avec effet la date du 17 juillet 2008 dans le prolongement du PV des op rations pr alables la r ception tabli par le ma tre d uvre non dat mais dont il est possible d en d duire la date au 11 ao t 2008 par comparaison avec les dates indiqu es sur le PV de r ception des propositions du ma tre d uvre en date du 11 ao t 2008 S agissant de la r vision de prix il a aussi pr cis qu elle a eu lieu conform ment l article 3 5 1 du CCAP L tablissement signale de plus qu aucune p nalit
212. tocoles transactionnels conclus depuis 2006 et notamment les montants objets et parties Cette liste a t fournie par l administration hospitali re Il n y a rien relever en particulier et il appara t que peu de protocoles sont pass s la liste des march s d clar s sans suite Transmise par l administration hospitali re cette liste n appelle pas d observation particuli re Dans un troisi me temps il convenait de d terminer ce que recouvre la notion de conventions lesquelles repr sentent soit un montant de 117 301 54 si l on se r f re seulement au classement par mode de passation soit 19 725 483 78 si l on en croit le classement effectu par type de march La chambre rel ve que figure une convention pass e avec l UGAP pour un montant de plus de 19 millions d euros courant de 2006 2015 S il est inscrit convention gt aucune autre explication n existe dans le tableau et il est impossible de conna tre la raison d une dur e aussi importante surtout avec un op rateur tel que l UGAP En tout tat de cause les donn es ne permettent pas d avoir une explication d taill e sur la nature des conventions et bon nombre d entre elles sont class es en march s Or les notions de conventions et de march s ne sauraient tre assimil es L administration hospitali re a indiqu que les conventions taient des h ritages des conventions pass es avec l UGAP notamment lors
213. tous les candidats aient obtenu l int gralit de la note ne contrebalance pas le fait qu il est discriminant que la visite fasse l objet d une pond ration de 15 dans l analyse des offres ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 21 104 Sur cette question le CHRU a pr cis que le RC r glement de la consultation mentionne dans son article 2 15 qu Une visite des locaux est fortement conseill e aux entreprises r pondant l appel d offres La visite n tait donc pas obligatoire S il est certain que la visite est seulement conseill e dans le r glement de la consultation il nen demeure pas moins qu elle fait l objet d une notation et que de facto malgr la mention figurant dans le RC il s agit d un sous crit re de jugement des offres ce qui laisse supposer que cette visite est pratiquement obligatoire Le DPGF D composition du Prix Global et Forfaitaire Le sous crit re pr sentation DPGF de jugement de la valeur technique est par ailleurs surprenant au regard du fait que le sous crit re coh rence des prix et des quantit s de la DPGF est d j pris en compte dans l analyse du crit re prix PRIX Coefficicent pond ration 70 Prix Global et Forfaitaire TTC 80 Coh rence des prix et quantit s 20 No
214. tpellier 72 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Les candidats auraient ainsi d fournir de leur propre initiative les documents et informations n cessaires Cependant pour devenir contractuels ces documents auraient d tre d ment annex s au CCP valant AE avec le BPU La commission d appel d offres r unie le 14 f vrier 2008 a class les offres comme suit M avec une note de 10 10 Q M avec une note de 6 10 Modalit s d ex cution du march Le march a t reconduit de mani re expresse le 2 f vrier 2010 pour un an Le 9 octobre 2009 le directeur de la politique des achats et de la r glementation a tabli un certificat administratif attestant que la soci t pouvait tre pay e sur le RIB figurant sur les factures pour tous les r glements relatifs au march n 080261 et au hors march compter du 01 07 2009 Des pr cisions sur ce certificat administratif ont t demand es par la chambre et le directeur des achats et des march s publics a indiqu que la r troactivit au 1 juillet 2009 permettait de payer les factures en attente sur le bon RIB et qu il my avait aucune trace dans le syst me d information pas de libell de commande relatifs des prestations hors march s Or au vu du fichier informatique relatif aux mandats ho
215. u CMP 2006 en vigueur la date de passation disposait que l Pour attribuer le march au candidat qui a pr sent l offre conomiquement la plus avantageuse le pouvoir adjudicateur se fonde 1 Soit sur une pluralit de crit res non discriminatoires et li s l objet du march notamment la qualit le prix la valeur technique le caract re esth tique et fonctionnel les performances en mati re de protection de l environnement les performances en mati re d insertion professionnelle des publics en difficult le co t global d utilisation la rentabilit le caract re innovant le service apr s vente et l assistance technique la date de livraison le d lai de livraison ou d ex cution D autres crit res peuvent tre pris en compte s ils sont justifi s par l objet du march 2 Soit compte tenu de l objet du march sur un seul crit re qui est celui du prix Il Pour les march s pass s selon une proc dure formalis e et lorsque plusieurs crit res sont pr vus le pouvoir adjudicateur pr cise leur pond ration Le poids de chaque crit re peut tre exprim par une fourchette dont l cart maximal est appropri Le pouvoir adjudicateur qui estime pouvoir d montrer que la pond ration n est pas possible notamment du fait de la complexit du march indique les crit res par ordre d croissant d importance Les crit res ainsi que leur pond ration ou leur hi rarchisation sont indiqu s dans l av
216. u elle n avait pu l galement se borner dans les documents de la consultation hi rarchiser les crit res d attribution du march litigieux le juge des r f r s pr contractuels du tribunal administratif de Marseille n a pas commis d erreur de droit En l esp ce le pouvoir adjudicateur n a pas justifi son recours la hi rarchisation Des impr cisions quant au caract re forfaitaire de la prestation Il convient de relever certaines incoh rences quant au type du march s agissant de l tablissement des prix Il s agit a priori d un march de type forfaitaire par r f rence aux dispositions de l article 8 2 du CCAP Or l article 7 8 c du RC indique les documents que les candidats doivent remettre au titre de la seconde enveloppe et la pr sence d un bordereau des prix est mentionn e Un document intitul Annexe 1 PAE valant bordereau des prix est bien pr sent l appui de certaines offres D autres candidats ont cependant privil gi une solution plus logique en modifiant et compl tant directement l article 2 de l AE relatif au prix Or le pouvoir adjudicateur dans l A transmis aux candidats au titre du DCE n avait pas pris le soin de mat rialiser la proposition ferme d un c t et l option de l autre Ces constats traduisent le fait que le pouvoir adjudicateur n a pas ma tris la probl matique des Bordereaux des Prix dits Unitaires BPU et des D compositions des P
217. ublique pour d crire exhaustivement les crit res mis en uvre Il appara t en outre que la personne publique a clairement pr cis les modalit s de n gociation l article 10 du RC S agissant du prix le march est pour partie forfaitaire et pour partie bons de commande Les modalit s de r glement sont clairement expliqu es avec les indications sur les pourcentages d acomptes et de paiements partiels d finitifs en fonction des phases d admission v rification Les modalit s de v rification sont pour leur part d crites explicitement dans le CCAP N anmoins force est de constater qu est vis le CCAG FCS ainsi que le chapitre 7 relatif la fourniture de mat riels bureautiques et informatiques alors que l tablissement d roge au CCAG FCS notamment pour les d lais L acte d engagement comprend des annexes cadres de r ponse La premi re annexe a pour objet une sorte de d composition du prix global et forfaitaire avec mention des prix et indication du nombre de journ es allou es chaque prestation Outre des informations relatives au mode de passation en appel d offres ouvert le CCTP contient des documents sous forme de tableaux retranscrivant l ensemble des prestations objet du march avec la mention du caract re obligatoire ou non de ladite prestation Ces documents sont d une grande utilit pour analyser et juger les offres Modalit s de passation du march A l issue de la d claration
218. ubstantielle de l offre non respect des clauses du CCTP Aux termes de l article 11 3 de la circulaire du 3 ao t 2006 portant manuel d application du code des march s publics M me si le pouvoir adjudicateur ne peut modifier les conditions du march telles qu elles ont t d finies pour le lancement de la proc dure il dispose avec le march n goci d une marge de man uvre importante Il est ainsi possible de n gocier sur le prix comment payer moins cher une prestation en agissant par exemple sur le co t d acquisition mais aussi sur le co t de stockage ou de transformation comment agir sur le prix des accessoires des options des pi ces de rechange des garanties de l entretien de l assurance du transport etc la quantit v rification de la quantit n cessaire fr quence des commandes structure des remises accord es etc la qualit v rification de la bonne estimation de la qualit suffisante ou au contraire surestim e au regard des besoins incidence sur le prix si le niveau de qualit demand est modifi en plus ou en moins le d lai incidence sur le prix des exigences en terme de d lai part du transport et des formalit s diverses etc les garanties de bonne ex cution du march p nalit s r siliation En l esp ce le rapport d analyse des offres r alis e par la ma trise d uvre retient le classement suivant 1 SPIE note pond r
219. ucun cas ajouter des l ments qui changent la nature de leur offre Or les r f rences ajout es par la soci t portent sur les l ments de la candidature alors que la question pos e concerne un l ment de son offre La candidature a d j t analys e par le pouvoir adjudicateur et ce dernier n a pas tenu compte de l annexe a posteriori En effet le tableau retra ant la comparaison des offres ne fait pas tat de r f rences pour ce candidat Concernant les prix aucun candidat n a pr sent d offre au dessus des seuils des proc dures formalis es ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 53 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 La chambre s interroge par ailleurs sur le fait qu une analyse ait t pratiqu e sur les prix TTC et sur le fait que le pouvoir adjudicateur n ait pas compar v ritablement les prestations offertes en fonction des prix de la tranche ferme et de l option L tablissement se borne en effet r percuter les prix dans un tableau sans proc der une analyse v ritable en fonction des autres param tres Il ny a pas d estimation financi re des besoins et aucune comparaison chiffr e des offres les unes par rapport aux autres ne figure dans aucun document Enfin le rapport de pr sentation de la personne responsable du march n est ni dat ni sign l
220. udicatrices sont n anmoins tenues de respecter les r gles fondamentales du trait en g n ral et le principe de non discrimination en raison de la nationalit en particulier ce principe impliquant notamment une obligation de transparence qui permet au pouvoir adjudicateur de s assurer que ledit principe est respect Cette obligation de transparence qui incombe au pouvoir adjudicateur consiste garantir en faveur de tout soumissionnaire potentiel un degr de publicit ad quat permettant une ouverture du march des services la concurrence ainsi que le contr le de l impartialit des proc dures d adjudication Pour une prise en compte du droit de la concurrence voir l arr t de section du Conseil d Etat Soci t EDA du 26 mars 1999 qui pose le principe qu il incombe aux autorit s administratives lorsque que conform ment l affectation de ces d pendances celles ci sont le si ge d activit s de production de distribution de prendre en consid ration les diverses r gles telles le principe de la libert du commerce et de l industrie ou l ordonnance du 1 d cembre 1986 dans le cadre desquelles s exercent ces activit s Cette premi re application de l ordonnance de 1986 aux autorisations d occupation domaniale r alis e par l arr t Soci t EDA s inscrit dans la ligne de l arr t de Section Soci t Million et Marais du 3 novembre 1997 qui lui m me appliquait pour la premi re fois cette ord
221. ue d crit par l ordonnateur dans sa r ponse se d compose comme suit e D une part l estimation de ce que pourrait rapporter la redevance sur la base d hypoth ses de chiffre d affaires telle que d taill e ci dessous Estimation de la redevance HT sur CA estim de 3 000 000 405 483 D tail du calcul 15 X2 300 000 Lan a MAN da a AAY 345 000 20 X700 DOME aa a re au ES 140 000 Redevance TIGRE On PR ts 485 000 Redevance HT taux de TVA de 19 60 sssssssssrirssssrssssnssnes 405 518 Aore lA AEAN AAE TEATE REE E ete Mdr en AAA CNP t ET ar nent 35 e D autre part le montant de la redevance garantie 592 000 propos par le candidat en int grant son calcul la part de redevance fixe loyer Redevance TTC iii 485 000 Redevance fixe loyer 107 000 Redevance garantie TTC 592 000 La chambre prend acte de ces pr cisions tout en soulignant que le montant du loyer redevance fixe pour 107 000 euros n est pas conforme aux documents 111 000 et que la lisibilit de ces derniers demeure pour le moins perfectible La v rification des l ments de liquidation s av re par cons quent particuli rement difficile Le directeur des achats et des march s publics pr cise par ailleurs que le choix des pourcentages a t fait suivant la dur e d amortissement des investissements 15 20 La premi re tranche est bien de 0 2 3 millions d euros Le cas pratique qui a t annex au contra
222. ue les volets environnementaux et sociaux ont t s par s dans la forme dans une volont de clarification Force est de constater n anmoins que la charte si elle incite les utilisateurs prendre en compte le d veloppement durable n en fait pas une obligation Par exemple il est indiqu que l insertion de clauses li es des consid rations environnementales est aussi possible page 4 de la charte Or il convient de rappeler que le code des march s publics dans ses articles 5 et 14 dispose tr s clairement que tout processus d achat doit prendre en compte des objectifs de d veloppement durable et notamment au travers de l insertion de sp cifications techniques article 6 du m me code S agissant du principe d galit trait en page 5 il aurait t opportun d ajouter en plus du temps gal pour l tude des dossiers un temps suffisant Il en est de m me pour ce qui est relatif la m thode d analyse et de comparaison des offres qui doit non seulement tre identique mais galement pr alablement annonc e L expos de la charte est tr s appr ciable sur les sujets de d lit d avantage injustifi page 5 la conduite tenir avec les fournisseurs page 6 et la d claration d int r t page 7 Il est rare de constater que des r gles de conduite tenir avec les fournisseurs soient ainsi formalis es aussi clairement Concernant les illustrations de ruptures d galit et plu
223. ues en 2012 qui devrait largir le champ de la n gociation Ces documents ont d abord vocation rappeler tous les grands principes de la commande publique et les sanctions encourues en cas de non respect Les points plus juridiques sont pr cis s dans les autres documents destin s aux acheteurs Certains termes utilis s sont donc des notions de langage courant et non des notions juridiques L actualisation tiendra compte des remarques de la chambre e L tablissement a galement indiqu que la prise en compte de ces pr occupations n cessite une appropriation culturelle n cessairement lente et difficile dans certains domaines particuliers et notamment pour ce qui a trait au domaine de la sant e Le recours aux accords cadres est une possibilit nouvelle qu il a fallu r der et un certain nombre de march s ont t pass s sous cette forme e Le CHRU pr cise par ailleurs qu autant dans le domaine des travaux la publication des avis d appel public la concurrence est quasi syst matiquement largie la presse sp cialis e autant dans les autres domaines les choix de publication sont plus nuanc s du fait des co ts des publicit s Les supports d mat rialis s sont utilis s profil acheteur et sites sp cialis s e S agissant enfin de la poursuite n cessaire de la professionnalisation de la fonction achat plusieurs axes d action ont t initi s depuis la cr ation de la direction des achats structurati
224. ues pour chaque lot les BPU reprennent les deux parties composant le prix prix horaires HT et TTC pour la rubrique assistance conseil juridique et repr sentation en justice d placement compris ou frais de d placement en sus en cas de d placement national prix horaires HT et TTC pour le volet participation une r union L analyse des offres S agissant du prix l tablissement hospitalier a modifi les conditions d examen des offres telles qu initialement pr vues division pour chaque prestation du prix le plus bas propos par le prix indiqu par le candidat le tout tant multipli par le coefficient de pond ration En effet le pouvoir adjudicateur indique dans le rapport d analyse et de classement des offres Pour le crit re prix il est apparu n cessaire pour pouvoir comparer les offres entre elles de ne prendre en compte que le prix l heure de l intervention et de la r union sous crit res 1 et 2 sans les frais de d placement compte tenu du fait que les propositions sur les frais de d placement demand s dans le bordereau de prix sont trop diverses voire ne sont pas chiffr es et donc ne permettent pas l application de la formule arithm tique fix e dans le r glement de la consultation Cette d cision est justifi e en ces termes Tous les candidats ont r pondu notre demande mais de fa on diverse Nous avons constat que les candidats montpelli rains ont appliqu
225. ul es apr s remise des plis constituent des l ments qui auraient d tre contenus dans l offre La commission d appel d offres a d clar l offre de A M irr guli re au motif qu elle ne pouvait tre valu e Le courrier de rejet pour irr gularit de l offre a t adress la soci t le 18 f vrier 2008 Le march ou CCP valant AE ne fait aucune r f rence aux d lais incompressibles de mise disposition des personnels l exception de la page 2 et en ces termes le prestataire doit s engager sur la mise disposition rapide des personnels sollicit s L article 4 2 du CCP valant AE indique le titulaire s engage imp rativement fournir le personnel requis dans les d lais et conditions pr vus dans les bons de commande gt Or ce crit re repr sente 25 de la note La chambre s interroge sur les modalit s suivies par la personne publique pour valuer ce crit re alors qu aucune demande d informations permettant de l appr cier n avait t formul e En effet seule une annexe financi re sous forme d un BPU a t exig e Aucun autre cadre n tait remplir par les candidats s agissant par exemple des d lais de mise disposition de chaque type de personnels ou du nombre maximum de personnels de m me qualification susceptible d tre mis disposition simultan ment ou encore la capacit r pondre aux diff rentes qualifications ROD2 cahier 3 CHRU de Mon
226. une valuation sur un crit re impossible en l absence de toute demande d informations utiles dans les documents de la consultation une sous valuation manifeste du montant pr visionnel du march par les services du CHRU Modalit s de passation du march Ce march a le m me objet que le pr c dent mais il est de type bons de commande avec minimum mais sans maximum Par rapport au pr c dent march la personne publique a ajout un R glement de la Consultation RC d crivant de mani re plus pr cise ses attentes S il est certain que le RC ne saurait tre consid r comme un document contractuel force est de reconna tre qu il a le m rite de poser les pr alables n cessaires une r ponse idoine des candidats Aussi sont pr cis s les types de personnels susceptibles d tre appel s ainsi que l engagement du candidat sur la mise disposition rapide des personnels sollicit s en respectant la qualification requise et les secteurs d activit s mentionn s lors de la commande nombre suffisant pour des activit s de jours sur la base de 7h30 y compris les dimanches et jours f ri s En outre le RC pr cise les documents produire permettant de juger la candidature et les offres Les crit res de jugement des offres sont les suivants 1 tarifs horaires 40 2 d lais de mise disposition des personnels int rimaires 25 3 capacit r pondre aux diff rentes qual
227. vement les moyens de ces entit s disposition En l esp ce et au vu du proc s verbal d analyse des candidatures les deux candidats ont indiqu que les moyens du si ge tant professionnels que techniques et financiers seraient mis disposition Aussi le CHRU et le ma tre d uvre m me s il n a pas in fine rejet ces candidatures n avait pas faire tat de telles consid rations dans le rapport d analyse des candidatures En effet ces analyses sont de nature faire croire la commission d appel d offres que ces entreprises ne pourront mener bien la prestation Il convient par ailleurs de noter que toutes les candidatures ont t agr es y compris celle de l entreprise MARIN SAS lot 3 alors qu elle ne pr sentait pas au regard de l analyse du ma tre d uvre suffisamment d effectifs des qualifications suffisantes E1 2 et des r f rences appropri es Aussi cette entreprise n aurait pas d tre agr e au regard des qualifications demand es et impos es par le pouvoir adjudicateur et du fait que les r f rences n ont pas t jug es quivalentes L tablissement en agr ant cette entreprise a introduit une rupture d galit de traitement au sein des candidats CJCE 14 04 1994 Ballast Nedam Groep NV affaire C 389 92 CJCE 18 12 1997 Ballast Nedam Groep NV affaire C 5 97 5 CAA Bordeaux 24 05 2005 Communaut intercommunale des villes solidaires arr t n 02BX00318 ROD2 cahier
228. venants Le rapport d analyse des offres appara t quant lui tr s succinct d s lors qu il tient sur une seule page et le recours ce march pass sous forme adapt e en application de l article 28 est justifi en raison de la mise en r gle par rapport au nouveau code des march s publics le CHRU tait auparavant li avec FIDAL par convention depuis 2000 Le CHRU a donc opt le 24 juin 2005 pour une consultation directe par courrier de 7 soci t s la date limite de remise des offres tant fix e au 1 ao t 2005 Six plis ont t re us Un tableau comparatif aurait t fait mais les services du CHRU n ont pas t en mesure de le produire la chambre ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 59 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 1 2 4 3 March s num ros 90620 et 90621 Conseil juridique L analyse de ces march s appelle les principaux constats suivants une publicit somme toute limit e alors que l largissement des supports publicitaires aurait pu permettre la remise d un nombre plus lev de r ponses sur certains lots une modification de la prise en compte du crit re prix sur les frais de d placement de nature rompre l galit entre les candidats et r v lant une insuffisance dans la d finition du besoin et la pr paration du march une er
229. vient de souligner que l tablissement hospitalier n tait pas exon r du passage en commission d appel d offres puisque l appel candidature a t publi le 30 avril 2008 et que les march s sur lesquels portent ces avenants ont fait l objet d une d cision de la commission d appel d offres en date du 16 octobre 2008 En effet en application de la loi n 2007 1787 du 20 d cembre 2007 relative la simplification du droit les r gles du parall lisme des formes s appliquent La loi exclut seulement la saisine d une commission d appel d offres lorsque ces avenants concernent des march s qui conform ment aux dispositions du code des march s publics n ont pas t soumis eux m mes cet avis ROD2 cahier 3 CHRU de Montpellier 31 104 Chambre r gionale des comptes de Languedoc Roussillon Rapport d observations d finitives cahier 3 Centre hospitalier r gional universitaire de Montpellier 34 Dans la mesure o l tablissement a organis une commission d appel d offres pour l attribution il tait dans l obligation de pr senter ces avenants la m me commission d appel d offres avant toute notification Interrog sur ce point le directeur de la DAMP du CHRU a r pondu en ces termes Les CAO ont t supprim es par d cret du 19 12 2008 Au CHU elle a continu se r unir pisodiquement environ une fois par mois pour les dossiers lanc s pr alablement jusqu au 09 juillet 2009 La loi HP
230. yenne de 93 5 jours Paradoxalement la soci t attributaire annon ait que sa mission durerait autant de temps 2 ou 3 mois pour la tranche ferme que les candidats qui consacraient le double de nombre de jours Par ailleurs les candidats ont indiqu pr cis ment combien de temps durerait la mission 2 5 mois 3 mois 3 5 mois et non une fourchette comme SLS Dans ce contexte il est tr s difficile de concevoir comment le CHRU a pu parvenir la conclusion que la soci t SLS tait la mieux disante au regard des crit res hi rarchis s nonc s En effet c est la soci t C G qui paraissait tre la plus en ad quation avec les attentes de l tablissement en termes de qualit compte tenu des appr ciations port es nombreuses r f rences en milieu hospitalier excellente compr hension de la mission bonne approche m thodologique calendrier de 3 mois pour la TF et 4 pour la TC organisation du projet avec management et quipe technique personnes tr s comp tentes Le 8 ao t 2005 le pouvoir adjudicateur a envoy une t l copie la soci t SLS pour demander de pr ciser le bordereau de prix concernant notamment l option d crite au 1 1 c du COP La soci t a r pondu le jour m me en deux temps mais en ajoutant des l ments nouveaux sur sa candidature La chambre rappelle qu ce stade les candidats lorsqu ils sont interrog s sur la teneur de leur offre ne peuvent en a

Rapport d`observations définitives

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