Développement des cultures fourragères dans le bassin de l
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1. quipement de moins de 200 000F Celles de la classe 1 ont moins que la moyenne g n rale soit respectivement 110 000 F et 118 000 F 5 2 6 R partition de la valeur de l investissement dans l levage VIE En ce qui concerne la valeur des immobilisations de l exploitation pour l levage la classe 1 pr sente la valeur la plus faible 40 346 F plus petite que la moyenne de la population enti re 140 347 F alors que les producteurs de la classe 3 ont investi dans la m me rubrique une moyenne de 660 000 F D apr s l analyse de la r partition moyenne des UBT selon les classes il tait apparu que la classe 3 avait le plus d UBT dans l exploitation 41 UBT alors que la classe 4 en avait 18 la classe 1 et 2 11 et 13 UBT respectivement Le producteur de la classe 4 qui a fait un investissement de plus d un million pour l levage est en train de pr voir une future augmentation du nombre de ses animaux de sa capacit les stabuler et de stocker du fourrage 25 Figure 9 selon les classes 1600000 R partition de la valeur moyenne des investissements pour l levage 1400000 1200000 1000000 Fcfa 800000 600000 400000 200000 o Ea classe 1 population classe 2 classe 3 classe 4 Les variables quipement de l exploitation force de travail disponible et valeur de l investissement consenti pour l levage semblent suivre la m me t2. Pour le total des exploitations faisant des cultures fourrag res 20 exploitants soit 12 5 des 160 exploitants enqu t s on a recens 17 ha de cultures fourrag res pour 680 ha cultiv es 2 5 des surfaces cultiv es Pour la classe 3 qui est significativement diff rente des autres classes la superficie moyenne cultiv e en fourrage est de 1 7 ha pour une superficie totale cultiv e de plus de 12 ha 13 de la superficie totale cultiv e On notera cependant que cela ne 21 repr sente que 3 agriculteurs sur 160 Cependant pour tous les producteurs sond s moins d une dizaine ont d clar ne pas tre en mesure de produire des fourrages M me plusieurs agriculteurs sans animaux ont d clar vouloir ou pouvoir faire des cultures fourrag res pour ensuite revendre les fourrages des leveurs Mais nous savons d apr s notre pr c dente tude sur la rentabilit des cultures fourrag res que cette production n est pas rentable en soit donc pas viable Lorsque des explications leur seront donn es sur la rentabilit des cultures fourrag res voudront ils encore se lancer dans cette sp culation Figure 5 Surfaces fourrag res moyennes cultiv es selon les classes 1 8 1 6 1 4 12 ha 0 8 0 6 0 4 0 2 o E PE en population classe 1 classe 2 classe 3 classe 4 5 2 3 R partition des UBT selon les classes La r p
3. c dentes classes Ceci est impossible Ces quatre individus forment eux seuls deux classes distinctes entre eux et entre les autres classes 1 et 2 Ceci nous est confirm par la configuration 30 des graphiques non publi r partissant les moyennes des variables entre les classes En outre l analyse des distances de Mahalanobis donn es par l analyse statistique qui donne une id e de la distance entre les centres d inertie des diff rentes classes le confirme Plus la distance entre deux classes est grande plus la diff rence est nette entre ces deux classes Tableau 7 Distances d de mahalanobis entre les classes CLASSE No 1 2 3 4 1 0 0 2 1 9 0 0 3 5 7 5 3 0 0 4 10 7 10 3 10 0 0 0 La classe 2 est beaucoup plus proche de la classe 1 que ne le sont les classes 3 et 4 des classes 1 et 2 Par ailleurs le pourcentage de biens class s qui repr sente la probabilit pour un individu d tre class dans la classe laquelle il appartient dans la r alit est de 88 8 Cette probabilit est tr s int ressante car elle nous permet de confirmer l aspect non biais de notre classification Par cons quent l existence des quatre classes distinctives est valid e chaque classe de producteur renfermant les caract ristiques variables dont les valeurs moyennes sont fournies par l annexe 31 6 CONCLUSIONS RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVE POUR L ADOPTION DES SOL
4. me de production une sole de cultures fourrag res autant pour nourrir les animaux que pour am liorer la fertilit des sols comme l a montr la recherche Floret et Pontanier 2000 Powel 1984 Schilling 1996 avec certaines 28 esp ces fourrag res Panicum maximum Andropogon gayanus Pennisetum pedicellatum Ni b Arachide fourrager Stylosanthes hamata etc Au sein de la population en moyenne 19 de la surface totale disponible est mise en jach re alors que pour la classe 3 la superficie mise en jach re est moins importante et n est que de 12 Les producteurs de la classe 2 qui tardaient pourtant adopter les cultures fourrag res ont le quart de leurs exploitations en moyenne mise en jach re Plusieurs probl mes comme le d ficit de main d uvre de mat riel ou de semences peuvent tre l origine de cette situation mais 1l faut aussi noter que tous les producteurs de la classe 2 connaissent des probl mes de fertilit dans leurs exploitations et qu aucun parmi eux ne conna t l effet des cultures fourrag res sur le sol Tableau 5 Superficie jach re superficie totale disponible Superficie jach re par superficie totale disponible Population totale Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4 La quantit de lait produite par l exploitation semble aussi tre li e la superficie mise en jach re 29 Tableau 6 Relation quantit de lait produit par ann
5. Les forces de travail UTH Figure 7 R partition de la force de travail moyenne selon les classes population classe 1 classe 2 classe 3 classe 4 Les exploitations des classes 1 et 2 renferment en moyenne un peu plus de 6 UTH valeur proche de la moyenne de la population enqu t e totale qui est de 7 UTH Les exploitations de la classe 3 pour leur part ont en moyenne 10 UTH d montrant ainsi leur plus grande capacit de travail L exploitant de la classe 4 pour sa part se singularise en poss dant 15 UTH Son caract re extraordinaire sur le plan de la disponibilit en main d uvre et sur beaucoup d autres plans fait qu il est loin de la moyenne de la zone 5 2 5 R partition de l quipement selon les classes Plus une exploitation est quip e plus elle permet son propri taire de mettre en valeur ses superficies disponibles et m me de les augmenter location achat et d augmenter sa production Pour notre cas rappelons que indice d quipement x 1000 valeur totale de l quipement de l exploitation 24 Figure 8 Equipement des exploitations selon les classes FCFA x 1000 population classe 1 classe 2 classe 3 classe 4 Les exploitations de la classe 3 ont des valeurs moyennes d quipement les plus lev es de plus de 250 000 F alors que les exploitations de la classe 2 ont des valeurs d
6. diversit dans ses formations v g tales Toutefois la transition entre ces formations est insensible Au sud du bassin on peut noter deux grands ensembles o le domaine sah lo soudanien o et le domaine soudanien Le premier est le domaine des associations entre Faidherbia albida Kad et des taillis de combr tac es Combretum micranthum C glutinosum On y retrouve des peuplements d Acacia seyal et de Adansonia digitata sur sols calcaires Le second est constitu de savanes et de grands arbres tels Khaya senegalensis Pterocarpus ericinaceus V ne et Parkia biglobosa Il est tapiss d un couvert herbac dense On y rencontre dans ses d pressions des esp ces du genre Cynodon sp Vetiveria nigritana ou Eragrostis sp La production des p turages du bassin est jug e satisfaisante d s que la pluviom trie d passe 400 mm cependant on note une certaine d gradation li e une surcharge vers les forages et les points d eau ou une avanc e de l arachide CIRAD EMVT 1986 Cette d gradation se manifeste par la disparition des esp ces de gramin es p rennes la faveur d autres esp ces annuelles de valeur moindre Dieng 1985 3 2 Milieu humain 3 2 1 D mographie La r gion de Fatick couvre une superficie de 7 735 Km soit 4 4 du territoire national et compte d apr s le recensement de la population datant de 1997 580 000 habitants soit 7 3 de la population nationale pour une densit de 6
7. exploitants qui ne semblent pas aptes exploiter une sole fourrag re soit par manque de main d uvre de mat riel ou d int r t peu ou pas d animaux peuvent pourtant adopter cette technologie sous langle de la restauration de la fertilit d grad e des terres si ce n est pour l alimentation des animaux Mots clefs S n gal Soles fourrag res Motivations Contraintes 1 INTRODUCTION Le d veloppement et les changements de l agriculture et de l levage dans le contexte agroclimatique conomique sociologique et politique actuel du S n gal passent par une am lioration de l alimentation des animaux et le d veloppement des cultures fourrag res dans les syst mes de production En effet l augmentation des superficies cultiv es et par l une quasi disparition des jach res et des for ts la d gradation des sols Floret Pontanier 2000 combin e une augmentation des effectifs du b tail depuis quelques d cennies n cessitent des mesures pour intensifier dans la dur e les productions animales Elles pourraient tre une augmentation en qualit et en quantit des ressources alimentaires pour le b tail par le d veloppement des cultures fourrag res pluviales ou irrigu es Les esp ces cultiv es pourraient tre celle du ni b fourrage une meilleure utilisation des fanes d arachide et le d veloppement de l arachide fourrager ainsi que d autres esp ces telles que Pani
8. pour l intensification et la diversification durable de la production la fois animale et v g tale 2 OBJECTIFS DE L ETUDE L introduction d une nouvelle technique ou innovation agricole ou alimentaire pour qu elle soit adopt e et adapt e n cessite la prise en compte de plusieurs facteurs cologiques agronomique conomique et sociologique Les trois premiers aspects ont t tudi s dans nos pr c dentes recherches Modou I 2002 Diouf A 2002 L aspect sociologique pour l adoption des cultures fourrag res est ici l objet de cette tude Cet aspect nous le savons li aux autres trois premiers aspects conomique agronomique et cologique mais nous le savons d terminant dans l adoption des nouvelles techniques de production chez le paysan L objectif principal de cette tude est donc d essayer de confirmer les caract ristiques des exploitations de la zone tablie par les premi res tudes sur la rentabilit des cultures fourrag res Cette confirmation est n cessaire car certains des villages enqu t s dans le cadre de cette tude sont diff rents des cinq premiers villages tudi s dans les pr c dentes tudes de conna tre les motivations r elles au niveau du bassin de l arachide de ce qui conditionne ou non l adoption des soles fourrag res dans les exploitations agricoles de conna tre au sein des exploitations du bassin arachidier les caract ristiques
9. 4 habitants au Km Cette population de Fatick d apr s le m me recensement a un taux de croissance assez lev de 1 8 par an La r gion de Kaolack couvre pour sa part une superficie de 16 010 Km soit 8 1 du territoire national D apr s le recensement de la population datant de 1997 elle renferme 11 5 de la population nationale soit 980 000 habitants la densit de 50 habitants au Km Cette population a un taux de croissance encore plus lev e que celle de Fatick 2 5 par an 3 2 2 Activit s socio conomiques Les activit s socio conomiques sont principalement marqu es dans les deux r gions par l agriculture et l levage De part et d autre on note aussi un d veloppement progressif du commerce occasionnel surtout pendant la saison s che et plus Kaolack qu Fatick un d veloppement du secteur informel sur toute l ann e ainsi que des industries de transformation principalement des produits agricoles La r gion de Kaolack sp cialis e dans la production des c r ales et des ol agineux dont l arachide constitue la principale sp culation Mbengue 2002 totalise une superficie emblav e de 760 904 hectares et dispose de 11 8 du cheptel bovin national Anonyme 1997 La r gion de Fatick a une superficie cultiv e de 248 394 hectares et dispose de 7 8 du cheptel bovin national soient 210 190 animaux Anonyme 1997 C est une r gion qui s est aussi sp cialis e da
10. 5 2 3 R partition des UBT selon les classes 22 32 44 L siorees d travail UTH sn ass nine mon einne ie 24 5 2 5 R partition de l quipement selon les classes 24 5 2 6 R partition de la valeur de l investissement dans l levage VIE 25 5 3 D termination du profil du producteur potentiel de fourrages 26 5 4 Fertilit des sols et alimentation animale dans les syst mes 27 5 5 Commentaires sur la ClASSINCAON nes emma admet 30 6 CONCLUSIONS RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVE sosisosssosoos000s 32 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES sise 33 REMERCIEMENTS Ce travail a t financ par l Union Europ enne avec les fonds du 8 EDF REG 6061 002 dans le cadre du PROCORDEL Programme Concert de Recherche et D veloppement sur l Elevage en Afrique de l Ouest Il a t r alis gr ce une troite collaboration technique financi re logistique et intellectuelle entre l ISRA l ITC le CIRAD les services de l Elevage Direl Papel des ONG Pagerna Caritas PANCAR et surtout avec le concours dans tous ces domaines du projet Jach re dirig par IRD et financ galement par l Union Europ enne Nous remercions aussi Guy ROBERGE du CIRAD IEMVT pour ses observations et ses corrections SIGLES ET ABREVIATIONS CIRAD C ENSA FAO FCFA ha Hbts IEMVT IRD ISRA Km2 LNERV p cent SS SP UBT UTH VIE RESUME Centre de Coop ration Internat
11. D veloppement des cultures fourrag res dans le bassin de l arachide au S n gal motivations et facteurs d adoption des soles fourrag res par les paysans Recherches en Productions animales Animal Production Research Document de travail N 3 Working Paper No 3 Georges RIPPSTEIN Alexandre DIOUF Mal SAO Dakar f vrier 2004 ISRA Institut S n galais de Recherches Agricoles B P 2057 DAKAR S n gal ITC International Trypanotolerance Centre PMB 14 Banjul The Gambia Affiliation des auteurs Georges RIPPSTEIN Ing nieur agronome agropastoraliste ISRA LNERV CIRAD EMVT Dakar S n gal Email georges rippstein cirad fr Alexandre DIOUF Ing nieur agricole Consultant IRD Thi s S n gal Mal SAO Technicien d levage Consultant en am nagemants Pastoraux PAGERNA GTZ Kaolack S n gal Les Documents de travail contiennent les r sultats des travaux de recherche men s par les chercheurs consultants et collaborateurs de l ITC Les auteurs des articles sont seuls responsables du contenu de leurs contributions 2004 ITC International Trypanotolerance Centre PMB 14 Banjul The Gambia Tous droits r serv s La reproduction des articles est autoris e uniquement des fins non commerciales et sous r serve de mentionner l ITC et ISRA comme d tenteurs des droits d auteur ISBN 9983 9910 93 Citation correcte Rippstein G Diouf A Sao M 2004 D veloppement d
12. ES FOURRAGERES DANS LE BASSIN ARACHIDIER Cette enqu te a permis de montrer que les agro leveurs poss dant une superficie importante en culture et en jach re un important cheptel une main d uvre facilement disponible ainsi qu un important quipement pour les cultures et pour l levage classe 3 de l analyse sont les seuls exploitants susceptibles de produire des cultures fourrag res et de les exploiter Les leveurs ou les agro leveurs ne poss dant pas un de ces l ments de production sont peu capables de r aliser ces cultures Nous avons vu aussi par l tude socio conomique Diouf 2000 que l introduction d une sole de cultures fourrag res dans l exploitation doit la fois pouvoir 1 produire un fourrage de qualit pour une production animale commercialisable forte valeur ajout e production de lait ou de viande ii produire des graines pour l alimentation humaine ou de semences commercialisables esp ce mixte ou deux fins et iii am liorer la fertilit des sols par la d composition de la biomasse souterraine ou de la liti re a rienne la production de fumier ou de composte et la fixation de l azote par les l gumineuses Pour l instant seul le ni b et ventuellement l arachide sont les esp ces qui peuvent tre consid r es Cependant les producteurs sans animaux ont en majorit affirm vouloir produire des cultures fourrag res Une exp rience avec d autre
13. artition des UBT selon les classes montre figure 6 que ce sont pr cis ment les exploitations de la classe 3 qui renferment en moyenne le plus d animaux 3 4 fois plus que les autres exploitations des autres classes Mais au regard de cette figure on voit que chaque exploitant poss de une dizaine de bovins dont au moins deux pour la traction D autre part par endroit tous les animaux du village peuvent tre regroup s pour former un seul troupeau collectif confi un berger unique r mun r en nature ou en 22 effectif par chaque propri taire participant au prorata du nombre d animaux gard s mais on ne sait pas toujours qui appartient tel ou tel animal population classe 1 classe 2 classe 3 classe 4 Figure 6 R partition des UBT moyennes selon les classes Les exploitants appartenant la classe 3 ceux qui ont la plus grande surface moyenne cultiv e et une importante sole fourrag re sont aussi ceux qui ont le plus grand nombre d animaux 45 UBT exploitant Au contraire les exploitants de la classe 1 qui poss dent la plus petite surface moyenne cultiv e cultivent la plus petite surface fourrag re et poss dent le plus petit nombre d animaux Cette observation sugg re une pr somption tr s forte de corr lation positive entre la surface fourrag re exploit e par un exploitant sa surface totale cultiv e et le nombre de ses animaux 23 5 2 4
14. autres classes ont produit des fourrages Par exemple un producteur peut avoir peu d animaux mais beaucoup de terres et de main d uvre qu il rentabilise en cultivant les fourrages afin de ne pas devoir en acheter pendant la saison s che Un autre peut avoir beaucoup d animaux et pas assez de terres ou d quipement agricole peut tre moins de main d uvre il ne fera pas de fourrages et devra par cons quent en acheter l ext rieur de son exploitation lors de la saison s che Par contre en analysant le tableau ci apr s on peut dire que e Se placer dans la classe 3 pour un producteur veut dire qu il aura une grande propension adopter les cultures fourrag res e Il y a une liaison certaine entre la surface fourrag re que peut exploiter le producteur son niveau d quipement le nombre de ses animaux la valeur des immobilisations qu il consent pour son levage et la quantit de main d uvre dont il dispose e Le meilleur producteur pour faire des cultures fourrag res est celui dont la valeur des variables pr cit s UBT UTH Equ VIE est le plus proche de celles de la classe 3 tous simultan ment les disproportions peuvent amener une modification de comportement comme donn en exemple pr c demment e Le producteur qui n a pas assez de terres ou d quipement ou de main d uvre pour produire trouvera sans aucun doute des probl mes int grer des cultures fourrag res da
15. cum maximum Pennisetum pedicellatum Andropogon gayanus le sorgho fourrager et d autres esp ces moins connues Stylosanthes hamata Zornia glochidiata Cenchrus ciliaris Chloris gayana Eragrostis superba etc Roberge G Toutain B 1999 Diatta A 2003 Ces esp ces sont bien adapt es l agroclimat du bassin de l arachide o elles ont t confirm es chez les paysans Elles permettent en plus d une meilleure alimentation des animaux pour leur entretien et la traction une meilleure production de lait et de viande de qualit tout au long de l ann e d am liorer la fertilit du sol par la production de fumier et la s questration du carbone et de l azote dans le sol Badiane A N Khouma M S ne M 2000 Morou I 2002 Mais dans une premi re tude men e en 2002 Diouf A 2002 portant sur la rentabilit des cultures fourrag res il a t d montr que du point de vue financier les cultures fourrag res en tant que telles c est dire consid r es uniquement pour l alimentation du b tail n taient pas rentables par rapport l investissement et l nergie qu elles mobilisaient par rapport aux autres cultures vivri re et de rente traditionnelles D s lors 1l s est pos pour les d veloppeurs et la recherche la n cessit de d celer les motivations et les crit res des producteurs adopter les soles fourrag res dans le cadre de la diffusion de cette innovation
16. de la jach re fourrag re dans le bassin arachidier du S n gal M moire ENSA Thi s S n gal 69 p MOROU I 2002 Introduction des cultures fourrag res dans le Sud bassin arachidier du S n gal Interaction entre syst mes fourragers intensification de l levage et syst mes de culture jach re M moire ENSA S n gal 75 p 33 PAGOT J 1985 L levage en pays tropicaux Ed G P Maisonneuve et Larose 526 p POWEL J M 1984 Cropping system in the subhumid zone of Nigeria Paper presented at the ICCA NAPRI symposium on livestock production in the subhumid zone of Nigeria 30 Oct 2 Nov 1984 ROBERGE G TOUTAIN B Edit scient 1999 Cultures fourrag res tropicales CIRAD Edition Rep res Montpellier France 369 p SCHILLING R 1996 L arachide en Afrique tropicale Ed Maisonneuve et Larose CTA 171 p 34
17. e Qla et superficie mise en jach re par la superficie totale disponible Suj sut La quantit de lait produite par ann e par exploitation semble li e la surface mise en jach re et ou des superficies en cultures fourrag res ainsi qu une bonne alimentation dans l exploitation de la classe 4 en plus du nombre d animaux On remarque que plus la superficie mise en jach re est importante plus la quantit de lait produite annuellement dans l exploitation est importante Mais surtout la production de lait exploitation est importante lorsque les cultures fourrag res sont int gr es dans le syst me de production classe 3 la quantit de lait produite peut doubler pour une surface gale la moiti de celle mettre en jach re pour esp rer obtenir la m me quantit D autre part le producteur de la classe 4 qui paie des compl ments alimentaires grande chelle a aussi une grande production de lait ce qui n est pas commun dans la zone Ces observations devront encore tre valid es en 2004 5 5 Commentaires sur la classification La classification en diff rentes classes est tr s in gale quant au nombre d individus En effet la classe 1 elle seule renferme 145 individus le classe 2 en renferme 11 alors que pour les classes 3 et 4 nous avons respectivement 3 et 1 seul individu Nous avons essay de savoir s il n tait pas possible d int grer ces 4 individus dans l une des deux pr
18. e cultiv e par exploitation 12 8 ha est plus importante que pour les exploitations de la classe 1 90 9 des producteurs appartenant cette classe n ont pas fait de cultures fourrag res pour l ann e 2002 Le seul producteur qui en a fait pendant cette saison l a r alis avec une superficie modeste de 0 5 ha Pour les exploitations appartenant cette classe l ge moyen 53 5 ans est gal celui de la classe 1 Classe 3 Ces exploitations renferment plus de main d uvre 10 3 UTH en moyenne que celles des classes 1 et 2 Ces exploitations de la classe 3 poss dent en outre le plus grand nombre d animaux avec 41 UBT soit trois fois plus que les exploitations des classes 1 et 2 C est sans doute la raison pour laquelle les investissements consentis par ces producteurs de la classe 3 pour leur levage est beaucoup plus lev que pour les deux pr c dentes classes 100 fois plus que pour la classe 1 et presque 8 fois plus que ceux de la classe 2 Les 3 individus appartenant la classe 3 ont fait des cultures fourrag res pour l ann e 2002 Les 3 producteurs qui forment cette classe ont exploit eux seuls 10 fois plus de superficie pour les cultures fourrag res que ne l ont fait les 11 producteurs de la classe 2 Ici l ge moyen d un exploitant est de 53 3 ans donc pratiquement gal ceux des classes 1 et 2 Classe 4 La classe 4 ne renferme qu un seul individu Son ge est un peu p
19. endance et se corr ler positivement la surface fourrag re exploit e 5 3 D termination du profil du producteur potentiel de fourrages Certaines variables ont une importance av r e dans l adoption ou non de la culture fourrag re au sein d une exploitation donn e dans le bassin arachidier Le tableau 4 suivant nous donne un r sum des r sultats caract risant les classes obtenues par notre analyse Tableau 4 R sum des r sultats caract risant les classes obtenues Surface UBT UTH Equipement VIE fourrag re Classe 1 0 11 11 5 6 7 110 9 527 Classe 2 0 09 13 5 6 37 187 3 154 000 Classe 3 1 66 41 10 3 2023 660 000 Classe 4 0 18 15 100 1 00 000 Surface fourrag re en ha VIE Valeur d immobilisations pour l levage UBT Nombre d Unit Bovin Tropical UTH Nombre d Unit Travail Homme Equipement Indice d quipement 26 Il appara t donc clair au regard de ce tableau que les producteurs qui ont adopt les cultures fourrag res grande chelle sont ceux de la classe 3 Cependant il est difficile de d terminer de mani re pr cise les caract ristiques du producteur potentiel de fourrage car les situations qui pr valent dans la zone d tude sont tr s variables d un producteur l autre et d une ann e l autre La classe 3 ne contient d ailleurs que 3 producteurs et nous avons vu que quelques autres agro leveurs des
20. es uth nombre d unit travail homme de l exploitation nombre d animaux embouch s par an L analyse des caract ristiques g n rales des classes donne Classe 1 L ge moyen des individus appartenant la classe 1 est de 53 6 ans Avec les classes 1 2 et 3 on peut constituer la classe des jeunes producteurs En ce qui concerne la force de travail elle est en moyenne de 6 7 UTH par exploitation pour ce classement Compar aux classes 3 et 4 la disponibilit de la main d uvre pour les exploitations appartenant ce groupe est tr s faible L indice d quipement qui traduit pour nos exploitations la valeur des quipements dont dispose l exploitation est de loin le plus faible par rapport aux autres classes Ces exploitations de la classe 1 poss dent aussi les plus petits nombre d animaux 11 5 UBT en moyenne C est d ailleurs sans doute la raison pour laquelle la valeur des investissements consentis par un exploitant appartenant cette classe est de 10 100 fois plus faible que pour les autres 88 de l effectif total de cette classe n a pas fait de cultures fourrag res pour l ann e 2002 Classe 2 Ces exploitations de la classe 2 pr sentent la plus faible quantit de main d uvre disponible compar e aux autres classes Ces exploitations sont plus quip es que celles de la classe 1 et le sont beaucoup moins que celles des classes 3 et 4 Par contre la superficie moyenn
21. es cultures fourrag res dans le Bassin de l Arachide au S n gal motivations et facteurs d adoption des soles fourrag res par les paysans Animal Production Research Working Paper No 3 ITC International Trypanotolerance Centre Banjul The Gambia 34 pp SOMMAIRE REMERCIEMENTS sn nn are nn Ad nSte 4 SIGLES ET ABBREVIATIONS 4 44444 dise eeeeeeeueeneeeseeseeese 5 R SUM S Sn RS a a n ne tn a 5 1 INTRODUCTION ss ne nr re one ue a Mens es 6 2 OBJECTIFS DEL ETUDE ie D ne tests 8 Ji MIEL ETUDE Se E 8 2 Meu physique noisier n ANes Re a a Se nr 8 3 EGEO OSIEA an aae a NE e ct edtsrelet 8 e EASE EEE E EE AE E ST CU 7 9 3l Cimata e a e a a aae aea a rA ST 10 ILA NV EgEtat ON dns en des N E a E An 12 32 Mihe Numai issn e e A e a A RT 12 2315 D mographie senesini erenneren ae henis IR en DA 12 3 2 2 Activit s SOCI0 CONOMIQUES esse 13 4 METHODOLOGIE D ENQUETE rpne na ea a aerie NR 13 Ale Echantllonnag eseisto Ra NAS 14 Dur ENUEI S orea ersa oia r Nee E dise OEE EE E OE EEE enter i 15 4 3 D pouillement transformation des variables 16 5 RESULTATS ET DISCUSSIONS int atnntnte teneur 16 5 1 Description des diff rents classes us ehinnnnniratehnttnn nan 16 52 Analyse D s COrre A HONS nn nt RDA o sn Ode 20 5 2 1 R partition de la surface moyenne cultiv e selon les classes 00 00000000000000 20 5 2 2 R partition de la surface fourrag re selon les classes 0 010000001s001s1se 21
22. ionale en Recherche Agronomique pour le D veloppement Degr Celsius Ecole Nationale Sup rieure Agriculture Food and Agricultural Organization Franc de la Communaut Fran aise Afrique Hectare Habitants Institut d Elevage et de M decine V t rinaire des pays Tropicaux Institut de Recherche pour le D veloppement ex ORSTOM Institut S n galais de Recherches Agricoles Kilom tre Kilom tre carr Laboratoire National d Elevage et de Recherche V t rinaire Millim tre Pourcent pourcentage Saison s che Saison des pluies Unit de B tail Tropical Unit de main d uvre Unit de Travail Homme Valeur d immobilisation pour l levage La typologie qui r sulte de notre enqu te a permis de montrer que les agro leveurs poss dant 1 une superficie importante en culture et en jach re 2 un important cheptel 3 une main d uvre facilement disponible ainsi que 4 un important quipement pour les cultures et pour l levage sont les seuls exploitants capables de produire des cultures fourrag res et de les exploiter Les paysans ne poss dant pas un de ces l ments de production sont peu susceptibles de r aliser ces cultures Cette classe dans notre enqu te ne repr sente cependant que 2 3 des paysans Ils ne cultivent en surface fourrag re que 1 7 de leur surface totale cultiv e Les producteurs appartenant la classe la plus importante 90 des
23. lus lev que celui des autres classes mais n est pas significativement diff rent puisqu il ne repr sente qu un individu Sa singularit r side dans le fait que c est un producteur qui a 19 beaucoup investi pour une future intensification de son levage En effet avec 18 UBT seulement soit 2 fois moins que pour les exploitations de la classe 3 et un peu plus que celles des classes 1 et 2 l exploitant qui forme la classe 4 a investi presque 1 400 000F pour des hangars et des abris en vue d une augmentation tr s prochaine du nombre de ses animaux Cette somme repr sente presque deux fois plus que l investissement des exploitants de la classe 3 qui pourtant ont beaucoup investi en animaux La superficie dont il dispose pour ses cultures est tr s restreinte 3 ha seulement C est l exploitation qui pr sente le plus de main d uvre dans la population de producteurs tudi e avec 15 UTH L indice d quipement de l exploitation est seulement moins lev que celui des exploitations de la classe 3 mais par rapport celui des classes 1 et 2 l exploitant du classe 4 est bien plus quip Le producteur qui forme cette classe n a pas fait de cultures fourrag res pour la saison 2002 par manque de semences Ce producteur est tout de m me atypique Pourquoi a t il tant investi pourquoi a t il tant de main d oeuvre L enqu te n a pas pu d couvrir ses motivations 5 2 Analyse des Corr latio
24. mingu Gapakh Ndi bel Total Effectifs Total 0 77 de la des carr s de la des carr s de des carr s des population zone la zone villages totale de la enqu t s zone Les carr s enqu t s repr sentent donc le 0 06 des carr s totaux de la zone et le 11 6 des carr s des villages enqu t s pour une population totale des villages de 12 400 habitants Notre unit statistique est repr sent e par trois types de producteurs Le producteur A qui repr sente un agriculteur simple avec des terres cultiv es mais Sans animaux Le producteur B qui repr sente un agro leveur poss dant des animaux le producteur C qui repr sente un agro leveur poss dant des m tis croisement entre race locale x race laiti re europ enne obtenue par ins mination artificielle Tableau 2 Effectifs par village des exploitants enqu t s a Nombre Nombre de Nombre de Village d enqu t s producteurs A producteurs B producteurs C Cag Bokar 20 w wo yo o 0 Djilor Total Effect Total On remarque d j que dans notre chantillonnage les producteurs poss dant des animaux m tis sont relativement peu nombreux 9 4 malgr le fait que tous ces villages ont re u la visite des ins minateurs En effet dans chacun des villages nous avons cherch un chantillon de 5 leveurs poss dant des m tis et seul un village avait cet effectif 4 2 Enqu tes Les enq
25. ns 5 2 1 R partition de la surface moyenne cultiv e selon les classes La r partition de la superficie moyenne cultiv e par exploitation selon les classes r v le que les producteurs des classes 2 et 3 ont en moyenne des superficies sup rieures 12 ha par exploitation Ceux de la classe 1 ont presque six fois moins de surface cultiv e soient 2 ha La classe 4 pr sente presque la m me valeur que la moyenne de la population totale 3 ha 20 Figure 4 R partition de la surface totale cultiv e selon les classes _ Hectare ONROOHONRO Les exploitants des classes 2 et 3 de cette zone du bassin arachidier cultivent de grandes superficies qui cependant d gagent de faibles rendements des cultures d o la n cessit de cultiver des surfaces grandes pour pouvoir nourrir toute la famille Ces grandes superficies disponibles devraient toutefois permettre de consacrer une partie de ces surfaces pour une sole fourrag re 5 2 2 R partition de la surface fourrag re selon les classes La r partition de la surface fourrag re moyenne cultiv e par exploitation est une donn e importante En effet elle montre la d termination du producteur se financer des semences fourrag res en l absence de toute subvention y consacrer du temps de la main d uvre et autres moyens pour nourrir ses animaux et am liorer la fertilit de ses sols
26. ns la production arachidi re et de c r ales vivri res comme le mil le sorgho et le riz pluvial dans les bas fonds Depuis quelques ann es avec l avanc e des terres sal es l exploitation du sel maritime est une nouvelle activit qui prend forme et procure aux habitants des deux r gions des revenus appr ciables 4 METHODOLOGIE D ENQUETE Pour r aliser cette tude nous avons choisi 8 villages au sein desquels 20 producteurs ont t enqu t s Le travail a donc consist en une recherche enqu te au niveau de 160 exploitations du bassin arachidier Au niveau de chaque village nous avons donc enqu t pour pouvoir cerner toute la probl matique aupr s de 5 producteurs propri taires de m tis 5 agriculteurs sans animaux et 10 agro leveurs avec champ et troupeau Cet chantillon a t choisi en tenant compte des deux ann es de recherche capitalis es au niveau du bassin tudes de I Morou et A Diouf 2002 ce qui a permis de prendre en compte toute la zone en tenant compte des producteurs ayant ou non des animaux 4 1 Echantillonnage Les villages enqu t s et les proportions dans lesquelles ces enqu tes ont t r alis es sont donn s par le tableau suivant Tableau 1 Villages enqu t s population nombre et proportion de carr s Population Nombre total de Nombre de Proportion hbts carr s carr s enqu tes des carr s totaux Diakhao Gagu Bokar Djilor Mbamane Keur Baka Lat
27. ns son syst me de production 5 4 Fertilit des sols et alimentation animale dans les syst mes L assolement de la surface agricole utile nous est donn par la figure ci apr s 27 Figure 10 R partition moyenne de la surface agricole utile des diff rentes cultures autres arachide 10 30 jach re mil et Sorgho 43 Les c r ales vivri res dominent mil et sorgho pour 43 de la superficie exploitable par exploitation L arachide vient en seconde position pour pr s de 30 La superficie mise en jach re est de 16 de l espace disponible soit une moyenne de 1 7 ha par exploitation Concernant les probl mes de fertilit des terres 40 6 des exploitants enqu t es affirment les conna tre dans leur exploitation Se sont tous les producteurs des classes 2 3 et 4 et 34 des producteurs de la classe 1 Pour am liorer la fertilit de leurs terres 88 de ces producteurs utilisent la fumure organique Seuls 25 producteurs utilisent une fumure min rale 15 6 Parmi les producteurs de la classe 1 12 seulement essaient de lutter contre ce probl me de fertilit par les cultures fourrag res et la rotation des cultures Il reste donc une forte proportion de producteurs susceptibles d adopter les cultures fourrag res si ils d couvrent son utilit pour la restauration de la fertilit des terres Nous pouvons en conclure qu il existe dans le bassin de l arachide une place pour ins rer dans le syst
28. ou moyens mat riels la main d uvre disponible les moyens financiers etc qui pr disposent ou non une adoption r ussie des cultures fourrag res 3 MILIEU D ETUDE 3 1 Milieu physique 3 1 1 G ologie Deux types de formations g ologiques coexistent dans le bassin arachidier le Primaire et le Pr cambrien repr sent es par des roches cristallines dures et des formations s dimentaires plus r centes Secondaire Tertiaire et Quaternaire d origine continentale Dans le Nord les marnes et calcaires de l Eoc ne sont couverts de sables Au nord est le plateau de Thi s atteint 130 m d altitude Le reste du bassin est form de plaines uniformes travers es par les vall es du Sine du Saloum et des marigots qui s ass chent avec la saison s che Des mares temporaires soumises l ensablement pendant la saison s che servent d abreuvoir au b tail Les formations s dimentaires pr sentent des nappes intercalaires de tr s grandes dimensions tel que le Maestrichien du continental intercalaire qui donne des nappes de tr s grands d bits Les roches cristallines imperm ables telles que le granite donnent rarement des nappes sauf en cas de faille Au centre la diminution de la pluviom trie compromet la recharge des eaux souterraines soumises une forte exploitation 3 1 2 Sols Le Bassin arachidier est caract ris par une diversit p dologique propre la zone tropicale sols ferrugineux t
29. ricole marginale Toutefois on y rencontre un d veloppement de quelques plantes halophytes e des sols hydromorphes ces sols se rencontrent le plus souvent dans les vall es Ce sont des sols bruns sans limitations marqu es Leur hydromorphie est due la proximit de la nappe et l accumulation des eaux de pluies En saison s che ces sols argileux ou argilo sableux fortement expos s l insolation se craquellent Ils sont importants pour l levage car en SP et en d but de SS ils sont des r servoirs pour l abreuvement des troupeaux p turant autour des villages 3 1 3 Climat La zone de l tude est localis e entre les isoy thes 300 et 600 mm Le profil m t orologique du S n gal pr sent dans la figure 1 nous donne une vision plus pr cise du climat au niveau de la zone tudi e Figure 1 Profil climatique de diff rentes r gions du S n gal Profil m t orologique du SENEGAL Moyennes sur 30 ans 1961 1990 mm SAINT LOUIS F r cipitations mm HEEE 0384 84 Evapotranspiration mm pr DIQUREEL e A Temp rature moyenne C on 40 2 o SD 20 JFMAMJJASOND leet 410 MATAM m m ooo Pernai JFMAMJJASOND 038484 DAKAR YOFF cire m JFMAMJJASOND mm Pet EA UAG Source FAOCLIM mm TA RAD ALAN ISA Le CPS AS Le S n gal La temp rature moyenne du bassin arachidier est de 28 C elle atteint par moment plus de 34 C Mais cette temp ra
30. ropicaux avec l existence de sols intrazonaux sols hydromorphes sols halomorphes On y distingue e des sols ferrugineux tropicaux lessiv s ou dior qui sont des sols meubles sableux et perm ables Ils subissent une migration en profondeur des l ments min raux ce qui se traduit la plupart du temps par une carence en azote phosphore et potasse Leur d gradation est accentu e par les effets n fastes de l rosion olienne qui soustrait au sol tout son potentiel en l ments fertilisants Ces sols constituent un domaine sp cifiquement propice la culture du mil et de l arachide mais du fait de leur appauvrissement progressif ils ne permettent que des rendements m diocres e des sols ferrugineux tropicaux non lessiv s ou deck qui du fait de leur texture fine renferment une forte proportion de limons et une teneur en argile lev e Ils sont riches en mati res organiques et en l ments min raux ce qui justifie leur aptitude une large gamme de culture arachide mil sorgho ma s manioc e des sols deck dior qui sont des sols de transition entre les deck et les dior leur fertilit est variable et d pend de la proportion de chacun des types de sols e des sols halomorphes ils sont le plus souvent salins acidifi s ce sont les tannes Ces sols cause de leur salinit et de leur hydromorphie sont du point de vue agricole peu fertiles Ils n offrent qu une utilisation ag
31. s esp ces devrait pouvoir tre men e en 2004 dans ce domaine avec eux car celle men e en 2001 et 2002 dans leur exploitation avec d autres esp ces n a pas pu aboutir 32 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANONYME 1991 Manuel d utilisation version S O ITCF octobre 1991 ITCF France 312 p ANONYME 1997 Plan strat gique sud bassin arachidier Troisi me partie besoin de recherche ISRA S n gal BULDGEN A DIENG A 1997 Andropogon gayanus var bisquamulatus Une culture fourrag re pour les r gions tropicales Presses Agronomiques de Gembloux Gembloux Belgique 171 p DIATTA A ROBERGE G RIPPSTEIN G FALL S GODET G GINSBURGER G 2003 Native forages species cultivated in S n gal VII Intern Rangland Congress July 2003 Durban South Africa Poster DIENG A 1995 Syst me de production animale en zone sah lienne et soudanienne Notes de cours ENSA Thi s S n gal DIOUF A 2002 Typologie des exploitations et etude de la rentabilit des cultures fourrag res dans les syst mes de production du Bassin arachidier du S n gal M moire de fin d tude ENSA Thi s S n gal 75 p FLORET CH PONTANIER R 2000 La jach re en Afrique tropicale R le Am nagement Alternatives Vol I Actes de s minaire international Dakar 13 16 avril 1999 U E CORAF IRD EditionJohn Libbey Eurotext Paris 777 p MBENGUE O 2002 Etude socio conomique de la pratique
32. ture fluctue beaucoup au cours de l ann e de la journ e et de la nuit Les relev s pluviom triques de la station de Ndour Ndour nous donnent une id e plus pr cise de la situation au cours de l ann e 2002 Figure 2 Ev nements pluvieux de la station de Ndour Ndour en 2002 100 90 j 80 1 70 60 i IA 30 M e gt ai T Ee ai l y 10 t i l 0 T T T T T T jj T T T T T T T T N N N N N N N N N N N N N N N N N N 2 2 2 2 92 2 92 Q2 2 9 9 9 92 Q Q 2 Q2 O O O ses p e o0 o0 o0 o0 00 a a a a e 2 9 2 Q Q Q 2 2 Q Q em t N 0 n a a Fa N a M ya N N N kami N N kanl mm N Li Jour e 600 mm Cependant elle a t in galement r partie dans le temps 1l y a eu deux pauses pluviom triques assez longues ce qui a conduit presque partout o les exp riences ont t men es un re semis des cultures et un stress hydrique tr s s v re des plantes Ceci d ailleurs va se r percuter sur le rendement de toutes les cultures dans tous les villages D ailleurs toutes les analyses sont concordantes quant la grande variabilit spatiale et temporelle de la pluie et mettent en vidence que depuis un peu plus de deux d cennies des ann es plus s ches que la normale apparaissent dans la zone 11 3 1 4 V g tation La zone d tude pr sente une
33. u tes men es au niveau des 8 villages ont t r alis es sur une p riode de deux mois avril mai donc au cours de la saison s che 2003 Un premier questionnaire et un guide d enqu te ont t con us et ont t test s sur un nombre restreint de producteurs par les enqu teurs les encadreurs et le chercheur Puis apr s r ajustement et corrections ces 2 documents ont t utilis s et compl t s par 2 enqu teurs confirm s un par r gion et r guli rement suivis par deux encadreurs et le chercheur 4 3 D pouillement transformation des variables A la fin des enqu tes un travail de d pouillement exhaustif a t r alis pour tous les questionnaires Les variables ont t codifi es et r pertori es certaines d entre elles ont t transform es Ce travail de codification des variables a concern dans l ensemble trente quatre d entre elles puis dix huit 18 de ces variables qui ont t reconnues comme fortement discriminantes ont t choisies L analyse factorielle discriminante a t r alis l aide du logiciel statistique de 1 ITCF ITCF 1991 version 5 5 RESULTATS ET DISCUSSIONS 5 1 Description des diff rentes classes L analyse statistique des donn es a d abord consist faire une classification automatique des 160 individus statistiques producteurs enqu t s Cette classification suivie d une analyse factorielle discriminante sur les m mes individus et a
34. vec 18 variables fortement discriminantes a r v l l existence de 4 classes de producteurs La r partition des producteurs selon les diff rentes classes laisse voir que 90 de ceux ci appartiennent la classe 1 145 producteurs contre 7 la classe 2 11 producteurs La classe 3 ne renferme que 2 3 producteurs de la population totale et la classe 4 que moins de 1 un seul producteur Figure 3 R partition des producteurs selon les classes classe 3 2 classe 2 7 classe 4 1 classe 1 90 Tableau 3 Moyenne des variables par classe Moyenne eo F E a cisse 4 de Age an 53 6 535 533 s classes 53 6 8 5 3i E Sun ha 02 0s 0 7 o 03 Suf ha o1 o1 17 0o ol Sup ha 08 23 03 1 09 Suj ha 6 32 17 o0 17 118 7 Nem Unit 1 0 5 3 3 1 1 Ari Unit 0 0 2 1 0 0 1 40347 Uve Unit 08 13 17 0 09 6230 6 8 Code Signification age age sut superficie cultiv e en 2002 sur superficie en arachide superficie en mil et sorgho superficie en ni b superficie occup e par les cultures fourrag res superficie occup e par la jach re indice d quipement de l exploitation superficie occup e par les autres cultures nombre d ubt de l exploitation valeur des immobilisations pour l levage nombre d ubt vendues en 2003 moyenne des frais v t rinaires sur les trois derni res ann
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