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15e FORUM NATIONAL DE SOS HÉPATITES

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1. Au cours des derniers mois combien de vaccins avez vous r alis Aucun entre 1 et 9 Majoritairement aucun vaccin n a t r alis Mais c est aussi la vaccination contre la grippe le rappel contre le t tanos la dipht rie la coqueluche etc Il y a plein de structures o m me s ils ont des infirmi res on n a pas crit dans les proc dures de la structure comment on vaccine qui le fait est ce que c est une prescription ou non etc Donc la pr vention par le vaccin n est pas suffisamment act e dans les CSAPA Seriez vous int ress par une formation sur les h patites et le foie 33 ont r pondu non et 62 oui Nous nous sommes demand s si la formation ne signifiait pas mettre une affiche et des informations ou si c tait une ac tion de formation pour toute l quipe Il serait int ressant de faire une proposition et cela renvoie au programme de formation de SOS H patites Dans notre catalogue nous avons aujourd hui des formations destination des CSAPA pour am liorer la prise en charge des h patites virales Souhaitez vous recevoir de la documentation sur les h patites Globalement ils sont d accord pour mettre des affiches des flyers des cartes postes Certains ont r pondu non Je remercie toutes les personnes de SOS les mem bres du conseil d administration du bureau qui nous ont fait confiance Je rappelle que cette enqu te s est fait sans budget sur du temps de salari s et de milit
2. ELPA est l association de 27 pays europ ens avec la Suisse et d autres pays extra europ ens au titre politique Il tait important de r fl chir toutes les questions que l on pouvait poser Par exemple quand vous posez la ques tion combien de personnes ne peuvent pas avoir acc s la transplantation h patite dans un pays o il n y a pas de greffe h patique des questions taient trop pointues pour certains pays Nous avons travaill sur tout un tas de questions possibles Une agence anglaise nous a aid s r pertorier l ensemble des questions Cet index europ en des h patites est plus h patite C qu h patite B Les ques tions de l h patite B nous les avons retrouv es du c t de la vaccination que du c t de l acc s aux soins Mais par exemple l ducation th rapeutique se posait essentielle ment pour l h patite C alors qu il y aurait quelque chose en dire du c t de l h patite B Sur les 333 crit res les notations allaient de 1 3 donc on ne pouvait pas avoir moins de 333 points ce qui 1 forum national gt Rennes 2012 Deuflic Burban 5 al al Gasiroenierdogy 2012 Eput ahead of prinil Pr sentation de l index europ en tait d j un minimum positif en termes de r ception de notes C est important car les comparatifs se sont faits en tre les pouvoirs publics l Etat les associations de patients les soci t s savantes certains patients experts PROJECTION VID
3. Quels sont les moyens de faire face cette augmen tation des risques La distribution de pipes crack mais galement les salles de consommation moindre risque Ces salles de consommation moindre risque ont t mi ses en place dans de tr s nombreux pays d Europe aux Pays Bas en Allemagne en Espagne mais galement dans d autres pays comme l Australie ou le Canada et ont pour objectif de r duire les risques sanitaires li s l usage de drogue La litt rature montre que les salles de consom mation moindre risque r duisent le nombre d overdoses On sait galement qu elles r duisent les risques li s l in jection c est dire permettent une ducation l injection chez les usagers de drogue CONF RENCES Donc moins de dommages veineux moins de risques bact riens Elles permettent aussi d augmenter le nom bre de demandes de sevrage Au Canada par exemple une publication tr s int ressante a mis en vidence que dans les villes o ont t mises en place des salles de consom mation moindre risque on observait une augmentation du nombre de demandes de sevrage C est tr s int ressant puisque cela permet d aller au del de la distinction fai te habituellement entre les mod les qui proposeraient du sevrage et ceux qui proposeraient de la r duction des ris ques et qui seraient per us comme une sorte de pros ly tisme alors que lorsque l on met en place des dispositifs de r duction d
4. Questions dans la salle DE LA SALLE V RONIQUE DERET COUTAN TE F D RATION SOS H PATI TES La difficult tient peut tre au fait de trouver les bons interlocuteurs les m decins les r f rents que nous al lons pouvoir solliciter Je souhaite galement faire part de mon exp rience d coutante SOS H patites J ai un certain nombre de retours sur des probl matiques sp cifiques aux femmes et notamment la grossesse J ai fait un h matome r tro placentai re c est dire un d collement du pla centa qui se produit durant le dernier trimestre de grossesse et j ai entendu d autres femmes l coute me dire la m me chose ce qui m a mis la puce l oreille Je pense qu il existe d autres difficult s et d autres probl matiques li es notamment la grossesse DE LA SALLE Je suis retrait e et j ai appris en 1997 que javais une h patite C Je me plaignais aupr s de mon m decin d tre toujours tr s fa tigu e Il m arr tait dix jours quinze jours Durant ma derni re ann e d ac tivit il m a arr t e trois mois Apr s avoir pris ma retraite j ai constat que j tais toujours aussi fatigu e Je 39 40 ATELIER suis all e donner mon sang et quinze jours plus tard j ai re u un courrier me demandant de faire des analyses compl mentaires Les examens ont confirm que j avais une h patite C Depuis je me fais suivre L h patolo gue que je vois Tours lors de
5. professionnels Mais les CSAPA sp cialis s alcoologie ne sont pas du tout dans la m me dynamique D autres tudes ont montr qu ils ne savaient pas que 20 de leur file active tait atteint d une cirrhose Maintenant le risque est d entrer dans la stigmatisation Nous aurions pu aussi parler par r gion par anciennet du CSAPA En fait nous avons aussi vu que ce nest pas parce qu on est une grosse structure que l on travaille forc ment mieux DE LA SALLE Je trouve qu il y a une h t rog n it dans la prise en charge et dans la mani re d appr hender le d pistage Du coup l accompagnement aupr s des quipes est r adapter questionner avec un important travail sur les repr sentations PASCAL MELIN Quand vous faites fusionner deux entre prises il faut environ dix ans pour avoir une culture d en treprise commune Nous avons fait fusionner le monde de l alcoologie et le monde de la toxicomanie maintenant nous avons dix ans pour travailler cette culture commu ne encore faut il la nourrir DE LA SALLE En tant que m decin coordinateur linter vention de SOS H patites via Pascal MELIN a t d ter minante dans la mani re dont nous nous sommes orient s sur le d pistage y compris la vaccination Nous sommes en train de vivre une situation particuli re en Bourgogne puisque nous n avons pas fusionn ARS nous a r partis en deux CSAPA g n ralistes un au nord l autre au sud Nous avons e
6. rence de consensus de 2002 Toutes ces associations ont disparu n existent plus DANIEL DHUMEAUX Nous sommes tous avec les m mes objectifs nous avons tous la m me ambition et nous utilisons des moyens diff rents pour aboutir Je ne peux pas tenir le m me discours que Michel Nous sommes press s parce qu il y a des malades qui s aggravent et qui pourraient ne pas s aggraver s ils taient bien trait s Aujourd hui nous avons des traitements extr mement efii caces au cours de ces derni res ann es nous avons r duit le nombre de transplantations pour h patite B et nous sommes en train de le faire pour les cirrhoses C Il y a les institutionnels les professionnels de san t les associations de patients Nous sommes totalement compl mentaires avec chacun notre discours mais nous avons clairement les m mes objectifs MICHEL BONJOUR Nous avons fait des formations pour 10 IVES t perspect 2 avancees e Le plan de lutte contre les h patites B et C CONF RENCES des soignants des appartements de coordination th rapeu tique Ce qui nous a saut aux yeux c est qu il y a des per sonnes qui per oivent le RSA voire moins que cela que l on va mettre en trith rapie et qui l on explique qu ils doivent consulter un di t ticien manger de telle fa on prendre trois collations en m me temps que leurs com prim s de trith rapie Ces gens n ont pas un sou et ils ne mangent pas En faisant le c
7. AE 51 HEPATITES OT des TTN RP face l indiff rence 9 RUN a 3 02 Y E 7 0E MENE dele Ours DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Pascal M lin COORDINATION Johann Volant ABONNEMENTS V ronique Deret contact soshepatites org MAGUETTE ET ILLUSTRATION Tristan Bonnemain IMPRESSION Fargier Fabrication EDIT PAR F D RATION SOS H PATITES 190 bd de Charonne 75020 Paris T l 01 43 67 26 40 Fax 01 43 67 26 84 wWwWw soshepatites org edition soshepatites org D p t l gal parution Les textes publi s n engagent que leurs seuls auteurs Tirage 1000 exemplaires a Cdt poar STE anpes 55 h patites T EE D ras e ds E b T E pI k Sommaire 4 11 20 26 51 58 42 46 50 61 66 70 76 83 89 95 98 100 101 Allocutions d ouverture Le plan de lutte contre les h patites B et C avanc es et perspectives Lh patite C chez les usagers de drogues les donn es scientifiques disponibles Risque d infection au virus de l h patite C chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes et nouveaux outils de pr vention Les tests rapides avenir et venir Femmes h patantes Les in galit s hommes femmes existent elles aussi dans l h patite C Femmes h patantes tre femme et s ropositive points de vue crois s soignante soign e La r duction des risq
8. Aides SLAM premi re enqu te qualitative en France www aides org actu evenement slam premiere enquete qualitative en france 1873 Sigles AFEF Association fran aise pour l tude du foie AFR Association fran aise de r duction des risques AP HP Assistance publique h pitaux de Paris ANRS Agence nationale de recherche sur le sida et les h patites virales ARS Agence r gionale de sant ANSM Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant CIMADE Comit inter mouvements aupr s des vacu s COMEDE Comit m dical pour les exil s COREVIH Comit de coordination de la lutte contre l infection par le VIH DGS Direction g n rale de la sant ELPA European liver patients association Association europ enne de malades du foie FDA Food and Drug Administration HAS Haute autorit de sant INPES Institut national de pr vention et d ducation la sant INSERM Institut nationale de la sant et de la recherche m dicale 13 3 Institut de veille sanitaire OFPRA Office fran ais de protection des r fugi s et apatrides OMS Organisation mondiale de la sant SNEG Syndicat national des entreprises gaies ADN Acide d soxyribonucl ique AME Aide m dicale d tat AMM Autorisation de mise sur le march ARN Acide ribonucl ique ATU Autorisation temporaire d utilisation BEH Bulletin pid miologique hebdomadaire CAARUD Centre d accueil et
9. DOMINIQUE GUYADER Des tudes sont en cours avec la trith rapie T lapr vir et Boc pr vir plus l Interf ron et la Ribavirine Les probl mes sont multiples Il y a des ef fets secondaires notamment de l an mie et apr s la trans plantation avec le traitement immunosuppresseur les probl mes sont encore plus importants Ensuite il y a une interf rence avec les m dicaments immunosuppresseurs avec la Cyclosporine Les personnes qui ont une rechute rapide et s v re apr s transplantation il faut les traiter dans le cadre de protocoles Je pense que nous serons ac tifs pour un certain nombre de patients Nous attendons les nouveaux m dicaments car il y a tr s peu d interaction moins d effets secondaires Je suis tr s optimiste dans le contexte de la transplantation sur l association des antivi raux venir DE LA SALLE La cyclosporine entra ne un rejet de la greffe semble t il DOMINIQUE GUYADER LInterf ron est un immunos timulant qui peut provoquer ventuellement un rejet de greffe DE LA SALLE II semble que les chappeurs ont chapp votre intervention DOMINIQUE GUYADER Il faut consid rer un chap peur comme un non r pondeur C tait une classe un peu sp ciale On s tait demand au d part s il n y avait pas de ph nom nes particuliers Actuellement on a tendance le consid rer comme une non r ponse DE LA SALLE Quand on dit que l on gu rit 85 il faut savoir que lorsque
10. En termes de retour d exp riences par rapport l uti lisation de ces TROD il y a peu de publications Il existe quelques outils de r flexion par rapport ce qui a t fait dans les d partements d urgence sur Paris pour le VIH Les deux tudes sont publi es et aboutissent des conclusions totalement divergentes Cette r flexion est pertinente par rapport la politique de d pistage Dans la premi re tude 29 30 CONF RENCES il s agit de 29 services des urgences dans l autre 6 dans l une c est sur un an dans l autre sur six semaines Une tude aboutit 0 14 de d pistages positifs pour le VIH et l autre 0 55 Une tude conclut qu il y a un int r t faire cette d marche et l autre conclut qu il n y a aucun int r t faire cette d marche Par rapport aux tudes in ternationales men es dans le m me contexte la France se situe dans la moyenne Toutefois l tude sur les six servi ces des urgences montre que nous sommes limites en ter mes de rapport co t efficacit par rapport ces d marches de d pistage dans les services des urgences Ainsi une r flexion doit tre men e lorsqu on instaure une politique de d pistage en particulier pour le VIH ou le VHC Vous tes maintenant sensibilis s au fait que ces techniques rapides ont des performances parfois moindres que celles habituellement observ es avec les tests classi ques de laboratoire que le s rum sera tou
11. Plus r cemment des tudes int res santes montraient chez les femmes m nopaus es avec traitement hormo nal substitutif un stade de fibrose plus faible que les femmes n ayant pas de THS Une autre tude japonaise mon trait un r le d l t re de la m nopause pr coce non trait e Quel pourrait tre l effet anti fibrog nique des strog nes Il y a des hypoth ses d inhibition des cel lules toil es du foie qui g n rent la fibrose les fibroblastes L tude sur les probl mes de m nopause pr coce a montr une augmentation nette apr s la m nopause de deux cytokines le TNF alpha et l interleukine 6 par rap port aux femmes avant la m nopause sachant qu il s agit de deux cytokines inflammatoires pouvant d clencher le processus d activation de fibrose au niveau du foie Quel est le r le des hormones sur la r ponse au traitement Les r sultats sont un peu controvers s Une importante tude appari e allemande sur 2 000 paires hommes femmes a regard le taux de r ponse virologique soutenue en fonction de l ge Avant 50 ans on observe une diff rence de 2 soit 56 de r ponse virologique soutenue pour les femmes et 54 pour les hommes Apr s 50 ans donc apr s la m nopause on note 39 de r ponse virologue soutenue pour les femmes et 35 pour les hommes Cette tude conclut que c est plus le r le de l ge que celui du sexe qui in tervient En revanche une tude pros pective
12. la normale ce qui est tou jours le cas Dans une h patite aigu il est normal d avoir une hyper ferritin mie D ailleurs on ne dose pas la ferri tine dans une h patite aigu Dans les h patites chroniques il est plus int ressant de s int resser la ferritine Pourquoi Quand on prend tous les sujets qui ont des h patites chroniques notam ment des h patites C on s aper oit que 50 60 d entre eux ont une hyper ferritin mie C est un signe extr me ment fr quent chez les sujets qui ont une h patite C chro nique Et on le comprend car vous avez un certain nombre de m canismes qui peuvent l expliquer Vous avez d abord des facteurs qui vont faire qu une ferritine pauvre en fer va arriver dans le sang L h patite chronique est une in flammation donc vous avez un syndrome inflammatoire Une h patite c est de la mort de cellules h patiques donc vous allez avoir de la lib ration de ferritine dans le sang Donc vous avez d j deux causes d augmentation de la ferritine dans toute h patite chronique Il y a aussi des co facteurs c est dire que non seulement on a le virus mais on boit trop Et non seulement on boit trop mais on a un syndrome m tabolique on est trop gros Finalement les quatre causes d augmentation de la ferritine peuvent tre retrouv es chez les gens qui ont une h patite C chronique Et de fa on plus sp cifique il a t mis en vidence par un certain nombre d quipes ces de
13. possible que par un tre humain qui n a pas respect les r gles l mentaires d hygi ne infor matique Il y a donc une norme marge de progression On dit que les gens ne se lavent pas les mains mais je peux vous garantir que nous voyons bien pire en informatique Et heureusement que les gens sont un peu plus raisonna bles au niveau biologique qu en informatique CHRISTOPHE RODRIGUEZ L intervenant pr c dent di sait que la vaccination n tait toujours pas optimale il y a donc encore des efforts faire de ce point de vue Est ce que l on peut apprendre l un de l autre Fina lement l informatique s est beaucoup inspir e de ce qui existait dans le biologique Je n ai pas vu beaucoup de re tours dans l autre sens Mais je pense que nous aurions apprendre ERIC FILIOL Surtout ne copiez pas tout ce qui peut se faire en informatique Les syst mes informatiques sont encore des syst mes tr s simples compar s au syst me biologique si ce n est au niveau de l hygi ne mais l en core l hygi ne informatique s est largement inspir e des parall les avec la m decine Les seules fois o j ai vu des parall les ce sont dans des domaines tr s particuliers lorsque des apprentis sorciers ont essay de faire des virus biologiques encore plus puissants en s inspirant des tech niques virales informatiques Normalement ces recherches sont interdites Le sont elles partout Je ne sais pas C est le cas ma c
14. quilibre qui se cr e entre la ferritine de la cellule et la ferritine du sang Que peut on donner comme limite aux hyper ferri tin mies Les femmes avant la m nopause ont des taux de ferritine relativement bas compris entre 15 et 120 mi crogrammes par litre Apr s la m nopause a rejoint les taux de l homme de l ordre de 15 200 Le taux normal de ferritine de l homme se situant entre 30 et 300 micro grammes par litre Les hyper ferritin mies ont un tr s large spectre d valuation puisqu on parle d hyper ferritin mie discr te jusqu 500 mod r e jusqu 1 000 majeure jusqu 5 000 Et il y a des hyper ferritin mies extr mes sup rieures 5 000 dans quelques pathologies tr s sp ciales Une fois que le fer est stock dans la cellule et princi palement dans les cellules h patiques il va tre mis en r serve pour tre mis ensuite disposition des organes qui en ont le plus besoin et certainement en premier lieu des globules rouges Les globules rouges sont synth tis s au niveau de la moelle osseuse et donc il va y avoir ponction du fer de r serve pour incorporer ce fer dans les globules rouges au niveau de la moelle Cela va cr er des globules rouges et les globules rouges au bout de 90 jours ils meu rent et sont d truits dans des cellules qui s appellent les macrophages qui sont des cellules un peu diffuses dans l organisme qui sont principalement dans la rate et dans le foie Et do
15. semble des pays en d veloppement Les pays en d veloppement corres pondent un certain indice de d ve loppement humain l IDH qui associe plusieurs indicateurs entre eux com me l esp rance de vie la scolarit la morbidit infantile La proc dure nouvelle est la cir constance humanitaire exceptionnel le Il y a rupture de la confidentialit 7 Que disent les pays concern s Conf rence intenationale des acteurs de lutte contre les h patites en Afrique francophone juillet 2011 Dakar www hepatitesatrique org putre les mesures de pr vention vaccination des nouveaux n s Former le personnel de soins Garantir la disponibilit des m dicaments prix abordable Faciliter l acc s aux dosages quantitatifs ADN VHB ARN VHC Faciliter l acc s aux tests de mesure de fibrose h patique Faciliter l acc s aux tests de g notypage VHB et VHC D o la demande de cr ation d un Fonds mondial de lutte contre les h patites d un fonds de solidarit au niveau des Etats d un syst me d assurance individuel t de l am lioration les syst mes de surveillance pid miologique ce moment l s il y a une d cision pr fectorale tr s peu de chance de succ s contr le tr s limit du juge administratif et volution vers une d cision discr tionnaire La personne se rend au bureau des trangers pour d poser son dossier administratif le praticien hospitalier ou le m decin
16. trop de r sultats ou s il en a eu ils n ont pas t publi s et l on peut comprendre pourquoi Sur les aspects purement pid miologiques il y a eu des tudes CHRISTOPHE RODRIGUEZ Finalement le virus n est pas l pour faire du mal l h te qui est l pour se r pli quer et les dommages que nous observons sont en quel que sorte des d g ts collat raux contrairement aux virus informatiques qui sont vraiment l pour une nuisance Mais lorsque l on met l Homme derri re que ce soit en informatique ou en biologique aujourd hui avec le cyber terrorisme c est conomiquement extr mement impor tant Et les v nements r cents avec l attaque de l Elys e montrent que particuli rement en France nous ne som mes pas tr s bien pr par s Et nous avons aussi des cas de bioterrorisme notam ment avec la pol mique sur la publication d un g nome grippal capable de r sister tous les traitements et pou voir se propager d un humain un autre partir d un g nome de grippe aviaire Dans le cadre du bioterrorisme il y a une r elle difficult le mettre en uvre et cela n ces site des moyens consid rables et surtout c est une bom be dangereuse mettre en place C est peut tre la raison pour laquelle nous ne voyons pas trop de bioterrorisme car finalement le virus ne s arr te pas aux fronti res Pourquoi cela explose aujourd hui et que cela devient un v ritable probl me dans le
17. 1 Plusieurs publications posent la question de savoir notamment chez les usagers de drogues si l on peut mod liser le fait de d pister et traiter tout le monde pour diminuer la circulation du virus Cette mod lisation est assez compliqu e il faut rentrer beaucoup de variables La taille de la population les drogues qui circulent les taux de pr valence existant dans la population les don n es pid miologiques la co morbidit l acc s aux subs titutions l acc s aux programmes d change de seringues Quelle est l offre du traitement du VHC En Angleterre il y a une offre de traitement du VHC tr s diff rente de la France Il y a l histoire naturelle combien de r ponses virologiques soutenues et des mod les math matiques de toutes sortes qui rentrent dans toutes ces donn es pour voir comment on peut avoir un impact sur la pr valence sur l incidence et si tout cela est co t efficace Une quipe australo anglaise s est amus e faire varier avec toutes ces variables le niveau d usagers de drogues trait s en fonction de la pr valence pour montrer comment en augmentant le nombre de personnes trait es annuellement on arrive r duire le niveau de l pid mie dans une r gion dans un pays ou dans un continent J ai adapt l id e du test and treat Si vous faites entrer les gens dans le syst me de soins vous arrivez avoir un impact sur l incidence sur la pr valence des infections ou ce
18. ce qui signi fie que nous sommes entre 50 et 60 000 personnes gu ries suite des traitements et qu il y aurait probablement 100 000 personnes qui auraient d j re u au moins une fois un traitement Les Allemands sont 0 6 et ils ont trait 9 Mais 15 de patients infect s en France quand on pense au nombre de patients dans le VIH qui sont dans le processus de soin ce taux est encore tr s faible 96 CONF RENCES La projection de l pid mie en Europe c est compa rer les pid mies l histoire naturelle le d pistage voir l impact des bith rapies comment cela bouger sur la mor bi mortalit et pr dire l effet additionnel d une trith rapie Est ce que les nouvelles mol cules vont modifier les cho ses Nous savons que la plupart des contaminations ont eu lieu dans les ann es 1980 avec le pic de transfusions contaminantes et l usage de drogues Si l on regarde dans les ann es 1960 quels taient les d g ts du foie des per sonnes porteurs d un virus d ann e en ann e les person nes au stade progressent Dans les ann es 1980 nous avions des gens qui progressent sur leurs h patites les F3 vont monter et ensuite vous avez les F4 et les complica tions Les trith rapies vont nous aider aplatir le plus pos sible cette courbe qui va nous tomber dessus Pourquoi les courbes sont ainsi Car il y a de la pr carit de 216001 de l ob sit il existe tout un tas de cofacteurs Ces mod
19. ces soir es haute performance sexuelle et en circuit ferm La m ph drone qui est une autre concep tion de l acc s au produit de la consommation du risque cela bouge les lignes c est extr mement d stabilisant et l injection de st ro des anabolisants le Viagra les anes th siques Tous ces produits ont des petits noms ils ne disent pas qu ils prennent de la k tamine ils ont comme les usa gers de drogue anciens leurs propres appellations Miaou miaou est le surnom de la m ph drone par exemple Cela se consomme en milieu priv et se vend sur internet il faut donc s adapter aux modes d acquisition du produit La m ph drone est apparue en 2006 l poque personne n en CONF RENCES parlait en 2010 on pointait l oreille et en 2012 cela com mence tre connu Est ce qu force d en parler on cr e un besoin C est une mol cule de synth se tr s facile fa briquer peu co teuse en production qui est dans la classe des amph tamines M me si certains sites ont t ferm s notamment depuis qu elle a t class e comme drogue en 2010 on peut en trouver Il suffit de taper engrais pour bonza s dans Google pour tomber sur la m ph drone La plupart des sites taient abrit s derri re des sites vendant de l engrais pour bonza s Ensuite cela se trouvait dans les salles de bains vous aviez une case o vous compreniez que la composi tion correspondait la m ph drone ou un d
20. crire l tat de sant des usagers de crack en particulier leur vuln rabilit par rap port la transmission de l h patite C et d valuer l impact de cet outil de r duction des risques sur la transmission de l h patite C C est la premi re enqu te au niveau international utiliser comme crit re de jugement l volution des l sions comme indicateur indirect de la transmission du VHC Il s agissait de voir si deux ans d intervalle la distribution de cet outil de r duction des risques avait pu permettre une diminution des l sions Un nouveau kit a t mis au point par les associations et est distribu aujourd hui com me outil de r duction des risques Le doseur pastis a t transform par un tube en pyrex qui conduit moins la cha leur et vite les br lures au niveau de la bouche De plus lorsqu il se casse il se casse en mille morceaux et il est alors beaucoup plus compliqu de conserver un turbo Le filtre est r alis en Inox alimentaire et vite la manipula tion du cutter et de fil lectrique pour pr parer le filtre et donc il diminue la pr sence de l sions Nous avons gale ment propos aux usagers de crack une petite lame jaune qui permet d viter l utilisation du cutter pour la pr para tion du crack et la baguette permet de positionner le filtre l int rieur du tube Ce kit est en cours de validation puis que les donn es concluent une efficacit de ce nouvel outil de r duct
21. d bat 45 46 ATELIER L ducation th rapeutique une r ponse la gestion des effets ind sirables pour les th rapies combin es de l h patite C PASCAL M LIN PR SIDENT SOS H PATITES F D RATION PARIS LE fondamentaux de l ducation selon Benjamin Franklin en 1790 Tu oublies j oublie tu m enseignes je me souviens tu mimpliques j ap prends L id e est bien d impliquer les personnes pour qu elles appren nent et ne soient pas simplement des singes savants Philippe Meirieu cri vait propos de l ducation ducative dans Penser l ducation et la formation L action ducative n est possible que si elle int gre tout la fois un volon tarisme obstin sur ses moyens et une attention extr me aux espaces de li bert qui permettent l duqu de se mettre en jeu L important est l mer gence du sujet faire en sorte que le patient puisse acc der quelque chose de diff rent On parle d alliance th ra peutique et du c t associatif on parle de cheminement th rapeutique Nous cheminons au milieu des traitements des surveillances des examens Je vais voluer moi m me dans ce chemine ment th rapeutique pour aller vers l mergence d un sujet diff rent Quatre tapes en ducation th rapeutique le diagnostic ducatif les n gociations d objectifs l intervention ducative et l valuation des r sultats Le diagnostic ducatif renvoie trop au diagn
22. de drogue mais galement dans la communaut dans son ensemble Je remercie l ensemble des personnes qui ont contribu aux recherches que je vous ai pr sent es sur le crack et l enqu te Coquelicot ainsi que l ensemble des usagers de drogue qui ont particip ces enqu tes Je vous remercie 17 18 CONF RENCES Questions dans la salle R GIS DUPONT Je suis m decin coordinateur d un CSA PA en Sa ne et Loire et j interviens en tant que m decin b n vole pour le CAARUD qui fait partie de la m me asso ciation Je suis un peu inquiet car nous avons mis en place depuis plus de deux ans le d pistage syst matique des h patites au niveau du CAARUD sur une population tr s fra gilis e et nous ne sommes pas 60 de pr valence nous avons tr s peu de patients qui ont t d pist s positifs ou de nouveaux cas Je vis dans l angoisse de voir venir cette vague Nous sommes galement op rationnels au niveau du CSAPA en termes de d pistage et nous n avons pas cet te impression d une grosse vague pid mique de l h pati te C Nous sommes aussi op rationnels sur la vaccination de l h patite B S agissant de la vuln rabilit de la population f minine nos patientes arrivent dans les CSAPA assez tardivement pour se faire soigner Les deux principaux modes d entr e sont la grossesse et l incarc ration du conjoint et souvent les profils sont beaucoup plus d grad s pour un m me temps de consommation que
23. des travaux de recherche Nous sommes de gros consommateurs de sang Rennes pour nos travaux de recherche sur le m ta bolisme du fer DE LA SALLE La l gende des pinards riche en fer tait due une faute de frappe d une dactylographe qui a mis la virgule au mauvais endroit Cela est il confirm YVES DEUGNIER Je n ai pas t le v rifier mais c est aussi ce que j ai entendu DE LA SALLE Quelle diff rence y a t il entre une h mo chromatose et une PCT YVES DEUGNIER La PCT est l apport ferrique cutan e tardive c est une anomalie du m tabolisme de l h moglo bine qui va s associer de petites perturbations du m ta bolisme du fer qui essentiellement au plan clinique va 15 national donner une maladie bulleuse de la peau Quand les per sonnes qui ont une PCT vont au soleil elles vont d velop per des bulles sur la peau et souvent cela s associe des perturbations du m tabolisme du fer Lorsqu on saigne ces patients on diminue l expression cutan e de leur maladie Donc la saign e est le traitement de la PCT C est apr s la synth se de l h moglobine que les anomalies sont not es elles sont soit des anomalies acquises soit des anomalies g n tiques sur la synth se de d gradation de l h moglo bine Alors que les h mochromatoses sont un trouble de la r gulation du fer DE LA SALLE Vous avez parl de saign es avant ou pen dant le traitement de l h patite C Avec les nouveau
24. et dans un premier temps il y a simplement une pr dis position g n tique puis dans un second temps vous al lez voir appara tre une augmentation de la saturation de la transferrine puis une augmentation de la ferritine qui va t moigner de la constitution de la surcharge en fer Et souvent vers l ge de 40 ans 30 ans chez l homme 40 ans chez la femme vont appara tre des signes de fatigue des douleurs articulaires notamment au niveau des mains et puis des risques de diab te parce que le fer va gale ment dans le pancr as le c ur galement et bien s r le foie avec le risque de cirrhose Ce sont des maladies po tentiellement graves les h mochromatoses mais qui sont CONF RENCES facilement traitables d s lors o on a fait le diagnostic puisqu il suffit de saigner le patient Quand on saigne le patient on oblige le patient refaire des globules rouges Donc on met en route une pompe fer On retire 500 ml de sang l organisme envoie un signal pour augmenter la synth se des globules rouges La synth se de ces nouveaux globules rouges va puiser dans les r serves exc dentaires de fer Au fur et mesure des saign es qui ont lieu toutes les semaines au d but on cr e ce cercle d vacuation pro gressive du fer de l organisme Et cela marche tous les coups dans les h mochromatoses C est un traitement sim ple peu co teux bien support et qui n est pas pr t d tre d tr n par des m
25. incident sont intervenus uniquement chez les HSH C est une alerte forte elle nma pas de raison d tre sp cifique en Suisse Les conclusions de l tude IPEG c est qu il y a clai rement une opportunit de transmission facilit e par les pratiques sexuelles insertives par le multi partenariat par la non protection par les IST associ s Il y a eu des cam pagnes entre autres celle du SNEG le Syndicat National des Etablissements Gay qui a fait une campagne sp cifi que sur cela Dans notre service il y a 3 000 patients VIH et 17 contamin s par le VIH C et la majorit des recon taminations sont des recontaminations li es ces prati ques sexuelles chez les gays L tude IPEG a ouvert une voie pour montrer les corr lations entre les pratiques et les risques Lun de nos patients nous a consult s parce qu il tait sous officier dans l arm e et que l t arrivant il crai gnait la tenue d t militaire du fait des manches courtes Il est venu pour tre sevr de la m ph drone qu il s in jectait r guli rement sur cinq ou six jours avec des prati ques d injection catastrophiques des produits non adapt s l injection et cela donnait des choses que l on a rarement l habitude de voir Nous avons fait une liste rapide des pro duits qui circulent actuellement dans la communaut gay elle n est pas exhaustive les produits bougent tr s vite Il y a de plus en plus de k tamine chez les patients VIH qui assistent
26. la trith ra pie actuelle permet d obtenir des taux de gu rison de 75 80 Et de nouvelles strat gies sont attendues pour une efficacit encore accrue Ces progr s sont un atout pour nos malades mais peuvent aussi nous aider d fendre une politique plus performante de leur prise en charge Des traitements ef ficaces doivent n cessairement conduire un accroisse ment du d pistage dont l insuffisance constitue une perte de chance D pistage acc s au traitement prise en charge th rapeutique sont ainsi troitement li s Ces efforts doi vent tre poursuivis Autre l ment de satisfaction les actions efficace ment mises en place avec la DGS dans le cadre de ce troi si me plan Le plan comportait 55 actions r parties en cinq axes Cinquante ont t en mises en uvre 5 tant devenues obsol tes par l avanc e des connaissances la fin du plan la quasi totalit des actions seront donc finalis es et nous verrons plus long terme quels en auront t les effets Ce plan a t conduit avec la sous di rection de la DGS que je voudrais remercier et particuli rement 16 Dr Annette Colonnier avec laquelle j ai plaisir travailler au quotidien Ces forces si elles nous servent ne doivent pas mas quer nos faiblesses et insuffisances qu il faut corriger En termes de pr vention nous avions un important d ficit il y a quelques ann es s agissant de la vaccination des nourris sons contre l h p
27. les ont t faits par l quipe de Philippe Mathurin et sont en train d tre publi s Ce qui est int res sant c est qu ils sont all s dans les bases de donn es euro p ennes et ont refait le m me mod le dans tous les pays europ ens En Belgique ils sont relativement similaires la France sauf que le pic des complications car ils n ont pas trait les patients est beaucoup plus lev Chez nous le pic est d j amorti Nous avons des complications qui ne sont pas acceptables mais nous en avons relativement peu m me si nous avons encore trop de cancers et de cirrho ses Les Belges qui ont trait peu de patients sont en train de voir exploser leurs cas et auront en 2020 beaucoup plus de cancers et de cirrhoses g rer Si vous prenez les An glais leur pid mie est essentiellement li e l usage de drogues ils ont t meilleurs en s curit transfusionnelle du coup ils n ont quasiment pas de complications L pid mie est en train de s arr ter toute seule donc ils n ont pas besoin de traitements En Italie la courbe est d j en train de baisser Ils ont fait le choix de se battre contre l h patite B car c est un norme probl me de sant publique chez eux Ils ont d cid d abandonner la popula tion affect e en g rant les complications mais sans traiter les FO les F1 et les F2 Et ils ont investi sur la vaccination de l h patite B L Allemagne est relativement similaire la France c est l
28. on est oblig s de recourir des m thodes de visualisation de l exc s de fer Il y a trois fa ons de faire La premi re est de faire une biopsie h pa tique On ne va pas faire une biopsie h patique unique ment pour r pondre cette question mais pour un certain nombre de cas notamment si c est quelqu un qui a une h patite chronique on profitera de la biopsie pour savoir s il y a une surcharge en fer associ e La biopsie h pati que c est de prendre un fragment de foie sous anesth sie locale et de l tudier au microscope ensuite Le deuxi me l ment c est FIRM L IRM permet de reconstituer l image d un organe et de fa on tr s sp cifique le fer induit une diminution du si gnal en IRM Cette diminution est proportionnelle l im portance de la surcharge en fer Avec IRM on peut d une part visualiser une surcharge en fer dans le foie d autre part de quantifier la concentration h patique en fer de fa on guider ensuite les indications th rapeutiques La troisi me fa on est r trospective on part du principe que l hyper ferritin mie doit correspondre une surcharge en fer On fait des saign es et partir de l on va dire r tros pectivement qu il y avait tant de grammes de fer en exc s Il faut savoir qu un litre de sang contient 0 5 gr de fer ce qui nous permet de faire ce calcul Le premier l ment dans la d marche diagnostic d une hyper ferritin mie c est de reconna tre si cette hy
29. pense que les patients sont amen s dire de fa on totalement diff rente ceux avec lesquels ils font de l du cation th rapeutique L association de patients peut leur permettre de le dire au m decin ou l infirmi re ce qu ils n osaient pas dire Nous enten dons parfois Je n ai pas dit a au m decin parce que j ai peur qu il croit que je ne suis pas mon traitement j ai peur qu il croit que j exag re j ai peur que Au d but je leur disais de prendre un petit papier et de noter ce qu ils n avaient pas dit au m decin ou l infirmi re ce qu ils n osaient pas dire Tout est bon dire tant au m decin qu l infirmi re Il faut le redire aux associations de patients D ailleurs la HAS ne s est pas trom p e pour une fois quand elle a dit qu il pouvait y avoir de l accompagnement par des patients ressources dans les programmes d ETP DE LA SALLE Il faut demander des financements pour que les program mes d ducation th rapeutique du patient soient reconnus dans les ta blissements parce que les infirmie res n ont souvent pas le temps d aller jusqu au bout de ce qu elles devraient faire Si on donnait des moyens avec 1 2 on pourrait y arriver PASCAL M LIN Dans les h pitaux nous aurons 250 par patient par programme et par an c est tout DE LA SALLE Mais si on ne continue pas le dire ce sera 120 par patient l ann e prochaine 49 50 ATELIER Oser soign
30. que les h pa tites taient la quatri me maladie au monde mais depuis il ne s est pas pass grand chose Il semble qu il y ait plus de monde l OMS sur les h patites aujourd hui Quels moyens auraient les associations pour interpeller l OMS sur les actions qui seraient mener Que pourrions nous faire KARINE BELONDRADE La seule raison pour laquelle ce monsieur est intervenu bien qu il soit P kin c est parce que c est le seul qui parlait fran ais Le bureau n est pas P kin l quipe est Gen ve Il y a quatre personnes mais qui sont s par es du VIH Au niveau des actions ils ont d velopp un cadre d actions mondiales qui a t lanc lors de la derni re journ e mondiale ce qui repr sente un pas important L ils sont en train de d velopper des re commandations pour la pr vention la prise en charge et le traitement de l h patite C puis suivra l h patite B DE LA SALLE Mais qu en est il pour la mise disposition de m dicaments et de vaccins etc KARINE BELONDRADE En Gambie il y a un programme h patite Petite anecdote un homme qui s appelle Jacob est malade de l h patite B probablement de cirrhose Jacob se rend son h pital pour un d pistage VIH Il y va toutes les semaines car il se dit il faut absolument que je m in fecte avec le VIH Toutes les semaines il va se faire d pis ter en esp rant avoir le VIH pour avoir acc s aux drogues parce qu on lui dit non c es
31. s 504 millions d europ ens 5 millions de fran ais 23 millions de porteurs 510 000 porteurs chroniques chroniques Soit 4 5 de pr valence Soit 0 78 de pr valence 14 millions pour le VHB 280 000 pour le VHB 9 millions pour le VHC 230 000 pour le VHC 125 000 mn 5 000 morts an morts an porte des opportunit s de se faire traiter le manque de registre sp cifique pour les h patites virales afin d tablir une surveillance pid miologique s rieuse des patients infect s et des risques de transmission Des exemples de bonnes pratiques de r f rence exis tent en France et en Europe et doivent tre utilis es com me mod les et mis en uvre de mani re soutenue dans tous les pays Le renforcement de la capacit d agir l autonomisa tion et l implication des patients repr sentent une grande partie de la solution Les patients doivent tre impliqu s dans la conception et la mise en uvre des strat gies na tionales afin que celles ci r ussissent Nous sommes un moment important pour nous im pliquer dans l am lioration des traitements Beaucoup de recherches innovantes sont en cours et si nous travaillons tous ensemble je suis s re que nous pourrons contribuer un changement majeur dans la mani re dont les soins sont dispens s aux personnes atteintes de maladies du foie J esp re que nous allons tous saisir cette opportunit PASCAL M LIN Je vais vous pr senter l index
32. sur la salive Mais c est ce quoi nous nous attendions puisque physiologiquement nous trouverons moins d anticorps dans la salive VIH et VHC des marqueurs aux cin tiques diff rentes am aR aS mam EE Tee e E TE TE ET 8 L m Lol rie J o 10 20 30 40 so 70 so 90 100jours AE Deuxi me point sur lequel nous avons fait des erreurs de communication le d lai La technique de r f rence ce sont les techniques Elisa d velopp es il y a de nombreuses ann es C est une technique longue Aujourd hui la majo rit des laboratoires utilisent des tests extr mement rapi des et automatis s c est dire que dans l heure qui suit le patient peut repartir avec son r sultat en main Je vou lais insister sur ce d lai relativement court Concernant les TROD le d lai est encore plus court mais nous allons nous atteler la t che pour conna tre les inconv nients et pourquoi il y a des limites ces TROD Les TROD sont r gis par les textes europ ens qui d finis sent les sp cifications techniques communes les STC ce sont des tests rapides qui ne subissent pas de proc dures automatis es et sont con us pour donner un r sultat rapi de Les avantages de l un sont les inconv nients de l autre La rapidit ce n est pas forc ment le cas et je peux souvent avoir un r sultat performant dans mon laboratoire aussi vite que vous allez faire un test ra
33. tait hors de question de faire du pr l vement etc PASCAL MELIN Il y a des structures quand on leur de mande comment est organis le d pistage de leur structu re ils sortent une convention avec le CDAG qui est 5 km et une convention avec le centre de m decine pr ventive o sur simple coup de fil avec un mois de d lai d atten te nimporte quel usager peut avoir un bilan de m decine plus complet que les simples s rologies On sait bien que c est plus difficile faire fonctionner que d avoir une infir mi re qui va faire le pr l vement ou des TROD sur site et d avoir des gens form s pour le faire Maintenant c est aussi mettre en d bat avec les re pr sentants des usagers de produits les institutionnels le national le plan h patites etc Si on dit que c est une niche et un r servoir d infection ou de patients porteurs chroni ques s il y a des choses qui ne marchent pas il faut ex p rimenter d autres fa ons de faire Nous ne pouvons pas nous satisfaire de il y avait un probl me il a t remont les financements sont arriv s Au final cela ne fonctionne pas sur le terrain Mais il est vrai aussi que la vaccination de l h patite B est un petit probl me du plan h patites DE LA SALLE Dans cette enqu te est ce qu il y a une dif f rence entre les CSAPA hospitaliers et les CSAPA m dico sociaux non rattach s une structure hospitali re PASCAL MELIN Nous avons voulu garder le
34. te d crit les probl mes et opportunit s rencontr s L objectif est de renforcer le r le des malades de mettre en vidence les points saillant les lacunes au niveau de l Europe d attirer l attention sur les contre performances et de promouvoir le d veloppement de strat gies nationales La France est class e premi re dans toutes les cat gories Les indicateurs de performance sont la pr ven tion l identification au d pistage l acc s aux traitements la strat gie nationale et les r sultats La France est le seul pays qui a un plan de lutte depuis des ann es La France est suivie par 12 Slov nie I Allemagne 12 Su de et le Por tugal Une tude publi e dans Gastro ent rologie a montr que l utilisation des traitements de l h patite C a permis de r duire l incidence des cirrhoses et des d c s davan 67 68 CONF RENCES Programme dans les prisons 1 FFL f biirach ior cleaning co mrieqes avail able la Frs il 1 i ka jm all Programmes d change d aiguilles Th rapies avec Substitution Mise disposition de d sintectant 2 seulement dars QUEUES ungs Distribution gratuite de pr servatifs 1 tage en France que dans les autres pays europ ens Entre 2002 et 2011 l impact de la bith rapie a permis de r duire les cirrhoses par 16 3 et les d c s par 9 en France compar 4 et 1 9 en Italie De 2012 2021 avec l
35. traitant agr e envoie au m decin ARS le rapport m dical Ce n est pas un cer tificat c est un rapport entre confr res En revanche le m decin doit faire un certificat non descriptif Le m de cin de l ARS r pond en cochant sans trahir le secret m dical oui ou non L autorisation de s jour porte la men tion vie priv e et familiale Il n y a pas de notion du fait que c est une personne malade Si un avis n gatif est rendu et que la personne conteste elle va faire un recours de la d cision et communi quer les l ments de r ponse du m de cin ARS et le juge va r clamer avoir tous les l ments pour pouvoir juger A ce moment l il n y a plus de secret m dical D o l int r t d avoir un m decin qui va donner un avis que le pr fet va suivre Si le m decin atteste que la personne doit b n ficier d un titre de s jour pour raison m dicale on ne voit pas pourquoi le pr fet dirait non Dans le contexte l gislatif tel qu il a t pens y compris aujourd hui le pr fet na pas grand chose dire et il y 2 donc un garde fou Certains d entre vous ont ils t confront s des situations de droit au s jour pour raison m dicale avec des r ponses positives ou n gatives DE LA SALLE J ai le souvenir d un patient qui tait trait pour une h patite B et son seul souci tait le re nouvellement de sa carte de s jour Il n tait pas pr occup par le suivi de son tr
36. une des raisons pour lesquelles les soignants ont du mal la proposer c est parce qu ils ne savent pas com ment g rer cette question par la suite Il faudrait des protocoles pour la mise en place d un suivi adapt pour les donneurs vivants pour que les qui pes et les familles se sentent plus laise et pour que nous puissions les accompagner correctement J essaie depuis trois ans de faire financer mon tude sur l aspect psy chologiques et les facteurs psychoso ciaux chez les patients co infect s VIH et VHC j ai frapp toutes les portes et personne ne veut la financer parce qu il ny a pas assez de patients ma lades transplant s Comme ce ne sont pas des cohortes am ricaines per sonne ne veut financer Ce sont les quipes qui g rent les relations intra familiales et il est important de don ner des outils aux professionnels pour les aider Par ailleurs la greffe est une op ration tr s dure sachant que les patients ont le choix soit de mourir sur du long terme soit de jouer leur vie sur un billard Quand le traitement de l h patite C choue les patients se retrouvent totalement d munis se demandant ce qu il leur reste part attendre la mort Ils ont tout essay support la Ribavirine l Interf ron p gyl et ils ne savent plus quoi fai re Peut tre faut il commencer leur parler de cette possibilit du don pour les rassurer On a vu que ce n tait pas facile que cela deman
37. vention positive plus les gens vont acc der aux soins plus on va les traiter C est un vrai sujet Dans le VIH cela fonctionne on traite comme outil de pr vention c est pr vu dans les recommandations et cela a un impact sur la transmission En Afrique lorsque l on donne des 2 CONF RENCES Alale 1 1 9335 Cral pre expeninre al 0 00 0 combined DHNINE NADAN L Osnicrvcntons g Mamea AETH HE 1 SHINY Counselling and Tege DTU E1 1 immune i a Teil Fa CeT i 1 Behavioural 2 prophylaxke PEP 3 haies iiri i H Frostment for Eniervenisen us pere 1 Ses D ir couples s ro discordants un traitement du VIH on dimi nue de 96 la transmission de l homme la femme ou de la femme l homme Le traitement comme outil de pr vention a prouv son efficacit dans le VIH La Colombie Britannique avec une exp rience de pr vention combin e notamment chez les usagers de drogues avec du d pis tage des programmes de distribution de seringues des traitements de substitution d opiac s du traitement pr coce du VIH du traitement pr coce du VHC a une r us site probante en termes de diminution des nouveaux cas incidents Le traitement comme outil de pr vention peut il tre un nouvel outil de pr vention pour le VHC C est une question que l on se pose un petit groupe travaille sur ce sujet
38. DE LA SALLE Tu parlais de la collecte des donn es qui met beaucoup de temps arriver Tu as bien expliqu que ce sont les Etats membres qui dirigent l OMS Ce qu on ap pelle les bureaux pays qui sont les bureaux de l OMS par r gion en Afrique par exemple ils sont l pour apporter du soutien technique au Minist re de la Sant de ces pays Si les Minist res de la Sant n ont pas envie de rapporter des donn es ils ne le feront pas L OMS n a aucun pouvoir d imposer quelque chose ces pays KARINE BELONDRADE En 2010 nous avions 70 des pays qui ont r pondu Par exemple en Afrique nous avons cinq pays qui ont r pondu donc 1 6 Il y a deux ans nous avons appel chaque pays et nous avons obtenu un bon taux de r ponses Aujourd hui il faut que cela passe par Gen ve ensuite par les r gions ensuite par les pays a n avance pas c est un peu difficile 69 70 CONF RENCES Que faire devant une hyper ferritin mie YVES DEUGNIER e suis plus sp cifiquement impliqu dans le domaine du m tabolisme du fer et des pathologies li es au m tabolisme du fer Je vais essayer de faire le lien entre le m tabolisme et du fer et les h patites sachant que ma pr sentation sera assez technique Dans un premier temps je vais vous pr senter quel ques l ments concernant le m tabolisme du fer chez l in dividu normal et ses diff rentes anomalies Il faut savoir que le fer est un l ment essentiel de
39. DE LA SALLE Vous avez parl tout l heure des gens riches qui viennent se faire soigner ici J aimerais savoir quel est le rapport avec le travail du Comede PASCAL REVAULT Le Comede est en train de se positionner sur cette question politique mondiale et nous allons donc r unir notre assembl e g n rale et nous allons prendre une position politique Nous recevons ef fectivement des appels de personnes Madagascar en Alg rie en G or gie dont l enfant a 6 6 r nale terminale et qui veulent le faire venir en France pour une greffe 59 ATELIER 3 La r ponse du Comede est de deux ordres D abord de rappeler le cadre r glementaire en France la question tant de savoir qui paie Il n y a pas en France de cadre r glementaire pour que les gens puissent venir et que ce soit pay par la soci t c est tr s clair Deuxi mement le contexte vo lue et il appartient chaque citoyen de se positionner Troisi mement si les personnes sont en France nous sommes sur un autre type de discus sion et on engage la question de la d on tologie m dicale En conclu sion nous avons des contradictions fortes et classiques entre les politiques de la sant publique et de l immigration De fait on observe une restriction des soins pour les sans pa piers et plus grave une volution des pratiques des soignants notamment une autolimitation dans les soins et l on voit que cette pratique e
40. Nous avons mis en place par exemple une consultation de sexologie et nous nous sommes rendu compte que les m decins envoyaient que des hommes Il a fal lu qu une femme s ropositive prenne l initiative de monter elle m me une consultation et elle a eu une file ac tive norme autour des questions vie affective et sexuelle 41 42 ATELIER La r duction des risques l preuve de l h patite C MARIE DEBRUS PHARMACIEN COORDINATRICE DU PROJET ERLI M DECINS DU MONDE PARIS e suis pharmacien de formation et galement pr sidente de l Associa tion Fran aise de R duction des Ris ques Un usager de drogues a beau coup plus de risques de se contaminer par l h patite C que par le VIH Ce ta bleau est int ressant car il calcule la probabilit d infection En Australie la pr valence du VIH est autour de 2 1 alors qu en France elle se situe autour de 10 Ensuite vous avez les probabilit s d infection apr s une pi q re accidentelle puisque le VHC est dix fois plus transmissible que le VIH un usager a donc 155 800 fois plus de risques d tre infect par le VHC que par le VIH quand il emprunte une seringue d j utilis e Aujourd hui si tous les usagers de drogues utilisaient une seringue neuve cela r duirait sensiblement la r utilisation des seringues et nous n aurions pas de contamination par les cuill res les cotons et autres Il fau drait donc saturer le march en ma
41. Plus il y a de transaminases dans le sang et plus il a de cellules qui sont cass es dans le foie C est l que se met en branle la production de la fibrose et cela va durer pendant des semaines des mois des ann es Plus cela dure longtemps et plus le foie est malade Au bout d un certain temps le syst me immunitaire va finir par donner ce premier tour de cl Et donc lan tig ne HBE devient n gatif il arrive des anti HBE ce moment l cela contr le le virus mais quand on fait une PCR on trouve un peu de virus Et donc les transaminases deviennent normales C est ce que nous pouvons appeler un porteur sain Mais si jamais ce porteur sain fait suite 40 ans d h patite active le porteur sain a une cirrhose En revanche si c est survenu dans les semaines qui ont suivi l h patite aigu il n y a pas de l sion h patique Parmi les patients que nous voyons Rennes et en France globalement cette forme correspond aux person nes qui ont t infect s tr s t t dans l enfance et beaucoup d Asiatiques sont immunotol rants Ces formes l ce sont des personnes qui ont t infect es un peu plus tard dont beaucoup viennent d Afrique et qui sont des porteurs inactifs Lorsque l on est porteur inactif le virus peut mu ter et le mutant chappe l anticorps et en fait il reste antig ne HBE n gatif et anticorps donc on a l impression qu il a donn son tour de cl or il a chapp au tour de cl Tant
42. a des facteurs comportementaux et des facteurs non comportementaux mais au del de la gu rison la question est quand m me bien la qualit de vie Un certain nom bre d tudes qui testent de nouvelles mol cules oublient encore de faire une recherche de qualit de vie On peut accepter d avoir une moins bonne qualit de vie sous traitement condi tion de r cup rer une qualit de vie meilleure la fin du traitement L h patite est aussi un probl me social Et il y a une particularit ducationnelle quand les gens sont dans un probl me 0 200101101 ou psychiatrique J ai repris les chiffres concer nant les effets ind sirables chez les patients trait s par Interf ron p gyl et Ribavirine savoir irritabilit in somnie d pression chez environ 30 des patients soit un patient sur trois Le syndrome pseudo grippal qui tou che un patient sur deux avec les fris sons les maux de t te la fatigue etc Les probl mes gastro intestinaux tou chent 20 30 des patients savoir douleurs abdominales vomissements naus es Les douleurs articulaires Les sympt mes dermatologiques avec le prurit qui touche une personne sur cinq et la chute des cheveux qui concerne un patient sur trois Et l on observe 20 de rougeurs de rash cu ATELIER tan Les patients n ont pas forc ment envie de montrer qu ils perdent du poids qu ils perdent leurs cheveux En termes d observance le
43. addictions et tre moins dans le d ni L alcoolisme chez les hommes est moins stigmatis que chez les femmes FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Nous sommes tout fait d accord c est bien s r du d claratif En ce qui concerne le cannabis c est dit beau coup plus facilement que pour 11 On sait qu il s agit souvent d anciens usagers de drogue qui ont reconnu quel avait t leur mode de contami nation et ils disent tr s souvent avoir arr t la drogue mais continu fu mer du cannabis Toujours s agissant de ce ques tionnaire pour la surveillance de l h patite C le stade clinique tait valu soit sur biopsie soit de plus en plus par Fibroscan ou Fibrotest On constate 5 6 de plus de femmes qui restent avec une h patite minime c est dire un score m tavir 1 maximum La moiti ont d j une h patite mod r e ou s v re c est dire soit une activit sup rieure ou gale 2 soit une fibrose 2 ou 3 quelle que soit l activit Et 10 de femmes arri vent dans les centres de r f rence avec une cirrhose Il y a plus de cinq ans de diff rence entre hommes et femmes et on note donc une petite tendance des formes moins s v res chez les femmes pour un ge plus lev Ce qui tend confirmer que l histoire na turelle de la maladie est quand m me moins s v re chez la femme S agissant de l acc s au trai tement la question pos e depuis 2004 de savoir si le traiteme
44. beaucoup d observation ce qui va permettre d valuer son dis cours et sa gestuelle Par rapport aux probl mes dermatologiques c est sur tout l observation Je suis infirmi re et nous avons t brief s par les m decins en ce qui concerne la trith ra pie On regarde la s cheresse cutan e au niveau des mains puis on regarde les zones cach es savoir le dos les jambes les cuisses On value avec le patient s il y a des zones de grattage quel moment il ressent le besoin de se gratter s il utilise des cr mes sp ciales Et on regarde galement les si tes d injection o il peut y avoir des rougeurs ou des sortes de boules sa chant que c est variable d un patient un autre 47 48 L ducation th rapeutique ATELIER CAROLINE DAUELLE FORMATRICE F D RATION SOS H PATITES PARIS est vraiment de l auscultation l observation de l infirmi re par rapport aux probl mes cutan s DE LA SALLE Au niveau de 12 trith rapie est ce qu il y a eu des rashs tr s importants PASCAL M LIN D apr s les chiffres fournis par l industrie pharmaceuti que 15 des patients font des rashs et cela aboutit des rashs s v res chez 2 des patients Certains patients ont fini en r animation comme des grands br l s Il faut donc imm diatement interrompre le traitement sachant que m me une fois interrompu les effets se poursuivent On ignore si le rash va se produire deux jours o
45. communication institutionnelle Les usagers de drogues injecteurs tout le monde est d accord pour la vaccination m me si les r sultats de len qu te CSAPA montrent que ce mest toujours pas facile faire Les hommes ayant des rapports avec les hommes c est une population vacciner prioritairement Mais il y a encore des endroits o cela ne se fait pas Pour les personnes incarc r es les risques de trans mission de l h patite B sont lev s Peut on rendre obliga toire la vaccination l int rieur de la prison alors 6 ne lest pas dehors Nous ne sommes pas bons en pr vention dans les prisons L change de seringues en prison est un d bat int ressant et passionnant La loi dit que les soins en prison doivent tre identiques ceux de l ext rieur Vous ne pouvez pas avoir des soins de moins bonne qualit si vous tes en prison La pr vention doit elle tre identique l ext rieur ou non Si je suis dehors j ai acc s aux programmes d changes de seringues aux traitements de substitution etc Est ce que l acc s au mat riel st rile est un soin ou de la pr vention Des pays comme l Espa gne ont consid r que c tait un un soin et les d tenus ont acc s aux seringues en d tention L acc s aux pr servatifs en prison pose la question de sa distribution sera t elle faite par les surveillants les infirmi res des unit s des distributeurs Quant l acc s aux traitements de substi tutio
46. complexe le fer va tre lib r et va aller dans la cellule La transferrine et le r cepteur vont repartir vers la membrane et tre re cycl s pour resservir l entr e de fer dans une mol cule de fer dans la cellule C est donc la fa on dont les cellules acqui rent le fer dont elles ont besoin h patique Cytolyse A 4 A 1 HFE N H mochromatose A t Ferritinem Gat 17 3 4 _ Inflammation N iep Cysm tabolisme E F Mutation Ferroportine er OE Nb h patique Ac ruloplasmin mie musculaire nan HFE Gaucher Cataracte Figure 1 Diagnostic sch matique d une hyperferritinemie Sat TF Saturation de la Transferrine Transa transaminases CAP C B octive Proteine i augmentation N valeur normale Au niveau de ces cellules pour certaines d entre elles et principalement le foie il va se passer un ph nom ne de stockage Un certain nombre de mol cules de fer dont on n a pas besoin tout de suite vont tre mises de c t par la cellule et la mol cule de stockage du fer c est la ferritine La ferritine est principalement abondante dans le foie et va venir prendre le fer dont on n a pas besoin tout de sui te Cette ferritine on la retrouve dans le cycle c est dire qu une partie du fer qui a t lib r par la v sicule dite d endocytose va aller directement dans la ferritine parce qu il n est pas utilis par la cellule dans l imm diat On ne peut pas laisser
47. concept des ann es 1990 tait 80 de la dose th orique d Interf ron 80 de la dose th orique de Ribavirine pen dant au moins 80 du temps pr vu concerne l an mie on passe de 29 49 c est dire un patient sur deux S agissant des naus es on passe de 40 45 Pour les maux de t te les taux restent les m mes Pour la dysgueu sie on est 37 soit un patient sur trois Pendant un an le patient ne sent plus ce qu il mange et ce probl me va d s quilibrer ventuellement l ali Tu oublies j oublie tu m enseignes je me souviens tu m impliques J apprends Benjamin Franklin soit un an Si on tait au dessus de 80 fois 3 on tait dans un traitement qualifi d optimal et on pouvait esp rer 72 de gu rison tous g notypes et stades confondus En dessous de 80 fois 3 on chutait tout de suite 46 de gu rison On a dit que c tait la pre mi re fa on d valuer l observance Je consid re que ce n est pas l observan ce mais l optimisation de la quantit de traitement Certains patients vont tre non observant et oublier de pren dre le traitement et d autres ne pour ront pas tre maintenus dose pleine parce qu ils ne le supportent pas En tout cas nous savons qu il faut bien utiliser les m dicaments le plus long temps possible ce qui reste vrai en trith rapie aujourd hui J ai repris les effets secondai res avec les traitements standards et les nouvell
48. consom matrice de sexe dans le marais avec des pays ce qui n est pas comparable Dans l enqu te Pr vagay qui tait une en qu te de pr valence men e dans les lieux de consomma tion sexuelle Paris nous avions une pr valence de 17 et une incidence autour de 4 Pour l avoir montr plu sieurs fois en Afrique dans certains pays comme le Bur kina Faso les gens sont assez tonn s de constater que si ces chiffres sont rapport s aux pr valences de VIH que l on constate dans certaines r gions il faut aller du c t de l Afrique du Sud pour trouver de tels niveaux de pr va lence et d incidence m me si le marais n est pas toute la communaut HSH fran aise Vous m avez demand de parler des nouveaux outils de pr vention Je pense que c est un mauvais terme parce que cela oppose les anciens et les nouveaux outils alors qu il y a une volution Quand on veut faire de la pr ven tion combin e il mest pas bon de dire qu il y a des nou veaux outils parce que cela ringardise les vieux outils Il existe plusieurs modes de pr vention ce qui est com portemental et qui a t d velopp y compris de mani re profane notamment chez les gays c est dire la fa on d avoir une activit sexuelle d pendante du statut suppos de lautre Cette partie est en pleine effervescence avec la prophylaxie pr exposition les microbicides les anneaux vaginaux les gels etc Il y a une petite partie ancienne un peu ringardis
49. d buter la trith rapie En fonction de la r ponse S4 on pouvait pr dire dans une certaine mesure l efficacit de la trith rapie On voit l efficacit de la trith rapie chez les patients qui avaient une mauvaise r ponse la bith rapie les anciens non r pondeurs o on est plus entre 30 et 40 Dans les tudes sur le T lapr vir nous sommes aussi aux alentours de 30 Donc une personne qui n avait pas r pondu la bith rapie avait peu de chance de r pondre la trith rapie encore qu il y ait 30 9 de r pondants On peut aussi affiner en fonction de la r ponse la bith rapie et en fonction de la gravit de la maladie h patique Et lorsque l on a une maladie s v re nous sommes aux alentours de 14 Autre difficult nous avions affaire avec l inhibiteur de prot ase au pro bl me de la r sistance Cette r sistance nous inqui te car lorsque l on arr te le traitement cette r sistance va rester dans l organisme et on se dit toujours que si l on utilise d autres m dicaments ils seront beaucoup moins efficaces Quand on suit les variants de r sistance apr s l arr t du traitement ils ont tendance dispara tre Ils disparaissent au bout d une ann e environ pour le g notype 1B et apr s plusieurs ann es pour le 1A parce que le g notype 1A fait beaucoup plus de r sistance que le 1B C est la raison pour laquelle les patients qui ont 15 de r ponse nous savons qu ils auront des e
50. des retours dans mon association sur les probl mes de fem mes apr s ou pendant les traitements surtout quand elles ont t m nopau s es pr cocement Et les traitements entra nent galement des probl mes d articulation chez beaucoup de fem mes V RONIQUE DERET J ai beaucoup de retours sur les m nopauses pr co ces sur les grossesses risque et sur la difficult des femmes sous traite ment face au d sir d enfant En ce qui concerne l h patite B la sexualit est compliqu e puisque le partenaire doit tre vaccin et les personnes c liba taires ont des difficult s tre dans la rencontre Les hommes comme les femmes m appellent ce sujet Se pose aussi le probl me de la gestion des enfants avec une h patite A mon sens il y a vraiment une probl mati que h patites virales et femme et je pense qu il faudrait des tudes ce sujet CHRISTINE AUBERE Vous pourriez organiser un colloque pour faire re monter tout ce que vous pouvez voir sur le terrain et proposer des pistes de r flexion Plus vous serez nombreuses vous mobiliser et faire remonter cette parole plus elle pourra tre en tendue CARINE FAVIER Nous pourrions tout fait envisager de faire ensemble ATELIER le prochain colloque du 7 et 8 d cem bre sur la pr vention VIH et h pati tes et sur la mani re d en parler aux ados Nous pourrions avoir une jour n e commune avec vous sur le v cu des femmes autour des
51. deux ans et nous saurons si cela vaut la peine de traiter par l Interf ron Donc les gens bien s lectionn s sont trait s par Interf ron les autres depuis les analogues nous pouvons les contr ler Il ne faut mettre le traitement en route que chez les personnes qui le n cessitent le souci tant de pouvoir arr ter un traitement dont les effets secondaires tr s long cours sont encore mal connus Maintenant le virus de l h patite C n est pas aussi compliqu que le B Il y a des anticorps pour le d pistage et puis on sait que les anticorps persistent tr s longtemps Et puis il y a un ARN pour le diagnostic Si vous avez un ARN positif il y a une infection active Nous allons juger de l efficacit des traitements sur la disparition de ARN et sur la normalit des transami nases Par rapport l h patite C s il part pendant six mois il ne revient plus parce qu il ne peut pas s int grer dans le g nome il ne peut pas se cacher dans la cellule Si on est ARN n gatif pendant six mois il ne revient plus Le d but du traitement de l h patite C se situe autour des ann es 90 l identification du VHC en 1989 puis les tests sensibles en 1992 En 1990 sur des h patites non A non B avec de l Interf ron standard 3 millions d unit s trois fois par semaine on a trait pendant 6 mois A la fin du traitement 30 des patients avaient des transamina ses normales et apr s le traitement 6 de gu rison A
52. du doigt Concernant la sensibilit des tests vous consta tez que l on n arrive jamais 100 tel que demand dans les normes CE IVD En pratique courante on 6 des 100 mais il a toujours un pour cent en moins par rapport cette sensibilit requise Concernant la salive la sensibilit est de l ordre de 97 en moyenne sur ces diff rentes tudes Je vais maintenant d tailler une tude sur l valua tion de trois tests rapides VHC L Oraquick est largement utilis dans diff rents programmes Les tests ont t r a lis s dans des laboratoires sp cialis s ce qui sugg re qu ils ont t correctement r alis s Un des l ments de jugement concerne l accord de lecture entre les diff rents lecteurs qui analysent le test En fonction du lecteur les performances vont varier Quand on utilise un test il faut savoir s il y a une bonne concordance de lecture entre les diff rents lecteurs c est un param tre permettant d appr cier la robustesse du test Concernant les faux n gatifs 1 D j national VHC chez les patients VIH positifs si vous prenez le test Chembio vous avez onze fois plus de faux n gatifs Pour le test MedMira c est quatre fois plus Pour le test OraSure la diff rence n est pas statiquement significative mais lef fectif test est tr s faible Tous ces tests devraient aussi tre valu s dans une population de patients VIH bien document e Lors d une petite tude r alis e dans no
53. du fer libre car le fer libre est toxique pour la cellule La ferritine est constitu e de 24 sous unit s et il faut l imaginer comme un sac l int rieur duquel la cellule va mettre du fer Et on peut mettre 4 000 atomes de fer dans une mol cule de ferritine Cette ferritine l encore le fer va rentrer sous une forme physico chimique qui est le fer3 et tre transform en fer2 pour pouvoir tre de dans La ferritine est dans la cellule et on va la doser dans le sang car vous avez un quilibre qui se produit entre la ferritine qui est une prot ine de stockage intracellulaire du fer et une ferritine circulante Pourquoi une ferritine circulante Car vous avez une s cr tion de ferritine par la cellule qui excr te une partie de la ferritine qu elle syn th tise et puis avez dans la vie normale des cellules qui meurent Ces cellules qui meurent lib rent une partie de leur contenu donc de 12 ferritine dans la circulation Tout cela va constituer ce que l on appelle la ferritine s rique c est dire la ferritine qui circule dans le sang et c est celle 1 D j national qu on va doser pour appr cier le stock en fer d un individu Il faut savoir que cette ferritine est plus ou moins riche en fer et cest un l ment important pour comprendre ensuite le diagnostic des hyper ferritin mies Une partie de la fer ritine va rentrer nouveau dans la cellule parce qu il y a des r cepteurs en ferritine donc vous avez un
54. essaierons ce titre de vous faire des propositions d actions Et nous soutenir c est se faire en tendre Les h patites sont une maladie de pauvres qu il vaut mieux avoir dans un pays riche Mais ce nest pas pour autant qu il ne faut pas s occuper des pays pauvres L hy per ferritin mie ou h mochromatose est un m tabolisme complexe mais une p dagogie n cessaire et faire conna tre un combat qu il faut s approprier car ce n est pas parce que l on a une hyper ferritin mie que l on est forc ment dans le pathologique Il vaut mieux avoir le fer sans l effet que les fesses en l air Les h patites virales en perspective prendre le temps de l h patite B L h patite B c est chronique cela prend du temps mais il faut prendre du temps pour ac compagner les patients Le VHC nous en gu rissons trois sur quatre certes une tol rance encore imparfaite mais avec aussi l arriv e de nouvelles mol cules Nous devons interf rer en permanence tous ensem ble c est fondamental pour que nous puissions avancer Les enqu tes CSAPA SOS H patites peut participer la d mocratie sanitaire Nous pouvons communiquer rappeler les missions des CSAPA Nous ne devons pas lais ser les patients 5 15016 nous devons tre avec eux Les virus h patiques et informatiques j ai ador wouvrez plus votre ordinateur cela peut faire monter vos transaminases J ai entendu qu il pouvait y avoir des vi rus dormant
55. est un an La moiti d entre eux sont en dessous d un an et l autre moiti au dessus Nous avons galement constat un plus grand nombre de morbidit s graves chez certains publics dont les femmes les enfants les exil s g s et les personnes originaires d Afrique sub saharienne Le Comede re oit entre 5 et 4 000 personnes au centre de sant et les permanences t l phoniques per mettent une observation beaucoup plus tendue sur plusieurs milliers de personnes avec des r ponses docu ment es On remarque aujourd hui que la premi re cause de morbidit est le psycho traumatisme Ce peut tre une d pression s v re avec des traumatismes subis voire tre Nouveaux 15 national un psycho traumatisme sans d pres sion Tout de suite apr s dans les maladies infectieuses 77 des per sonnes sont infect es par le VHB et le VHC dans une moindre mesure C est donc une population significative qui vient au Comede et sur un peu plus de 3 000 personnes qui viennent consul demandeurs ter chaque ann e 70 sont de nou d asile velles personnes et environ 10 15 sont des personnes infect es chroni Nouveaux quement par le VHB r fugi s et prot g s On retrouve ensuite des mala dies chroniques non infectieuses dont le diab te en premier lieu et les ma Nouveaux ladies cardiovasculaires Il faut sou trangers ligner que le diagnostic d infection malades chronique par le VHB
56. expos s au risque de contamination par l h patite C la fois en raison des produits qu ils consomment qui n cessitent de multiples injections du contexte de consom mation sachant qu ils injectent le plus souvent dans la rue et du manque de connaissance des pratiques de r duction des risques Les femmes usag res de drogue sont une population tr s vuln rable vis vis de la transmission de l h patite C du VIH galement Les donn es pr sent es comparent les pratiques de consommation et les pratiques risque entre les hommes et les femmes Les femmes usag res de drogue sont proportionnellement beaucoup plus nombreu ses consommer du crack que les hommes Dans l enqu te Coquelicot 4 femmes sur 10 d claraient avoir consomm du crack dans le dernier mois versus 25 des hommes Les niveaux de pratiques risque chez les femmes sont galement inqui tants Dans le dernier mois 25 des fem mes d claraient avoir partag leur seringue contre 11 des hommes Le r cipient pour pr parer la drogue tait partag par 22 des femmes usag res de drogue versus 6 des hommes et le partage du filtre par 26 des fem mes versus 15 des hommes On sait que le partage du filtre est g n ralement un indicateur de pr carit sociale puisqu une partie des femmes usag res de drogue vont se Au sein du couple le partage du mat riel d injection premi re injection pour avoir des avec le partenaire sexuel n est pas per u c
57. exposant au sang En Prise en charge par les p les 43 de femmes 51 5 2 1 ATELIER revanche les hommes ont t essen tiellement contamin s par usage de drogue Ces diff rences en termes de mode de contamination vont se retrou ver dans les g notypes Il existe une tr s forte relation entre g notype et l pid miologie en termes de facteurs de risque 63 des femmes ont t contamin es par un g notype 1 C est en grande majorit le G1b qui est 6 g notype nosocomial majoritaire dans les contaminations par transfusion Ce g notype 1b est toutefois moins diffi cile traiter que le g notype 1a no tamment par les trith rapies Seulement un quart d entre el les ont un g notype qui r pond bien au traitement mais avec l encore un peu plus de g notype 2 qui est celui qui donne le meilleur taux de gu ri son sous traitement Chez les hom mes il y a du 610 mais aussi du Gla correspondant un usage de drogue plus r cent et le g notype 3 qui est aussi tr s li l usage de drogue Et il y a beaucoup de g notype 4 chez les personnes originaires d Egypte et d Afrique En ce qui concerne les aspects m dicaux avant de parler de gravit de la maladie il faut regarder tous les facteurs qui participent la gravit de l h patite chronique C et notamment les co morbidit s Chez les sujets al coolis s le risque de fibrose s v re ou de cirrhose est nettement
58. faire vis vis de mon fils DE LA SALLE Dans ce type de choix quasiment infaisable concernant vo tre exemple l quipe soignante est l mais dans quelle mesure peut elle s impliquer et aider au choix ILHAM SABAR Du moment qu il lui donne du sens Quand on prend en charge ses patients l objectif est d j d aller chercher toutes ces questions sachant qu au d part ils sont dans l euphorie du don Des tudes mon trent d ailleurs que le m canisme d adaptation mis en place chez le don neur vivant est la tranquillit d esprit Au d part il faut aller les chercher puis arriver les amener r fl chir toutes les possibilit s 65 64 ATELIER Si vous donnez quest ce que cela implique pour vous J ai le cas d une personne dont le p re tombe malade Je la rencontre en entretien elle a beaucoup de mal s exprimer mais je sens bien qu elle est dans une euphorie contr l e et quand je lui pose la question elle r pond toujours que c est normal qu elle est oblig e parce que c est son p re Il faut aller plus loin ce qui peut norm ment les perturber mais il est n cessaire de le faire en amont et pas en aval Si je reprends l exemple du fr re qui a pris cette d cision elle reste douloureuse mais elle nest pas traumatisante parce que nous l avions travaill e en amont Ce n est pas la m me chose de le penser et de le vivre Cela reste dou loureux mais on savait qu on allait tre
59. fichier anonyme donc je ne peux pas r pondre Il faut peut tre que les tutelles s en saisissent et sans doute reconduire cette enqu te Les ARS re oivent tous les bilans des CSA PA donc nous pourrions analyser en d claratif ce qui est fait Si nous sommes capables de faire cette enqu te sans moyens elle pourrait tre faite au niveau national avec un budget Les donn es de l enqu te sont suffisamment par lantes pour dire qu il faut des actions correctrices mises en place NO CAPOTE NO JACKPOT VIRUS EST LANAGRAMME DE SURVI CURIEUX NON CONF RENCES Epidemiologie HCV en 2011 Estimation du nombre de patients infect s E 4 PASCAL M LIN PR SIDENT F D RATION SOS H PATITES Loo du bureau de SOS H patites s tait retrou v Paris pour une conf rence de presse Nous avons voulu rebondir sur les donn es de l index europ en ELPA un moment o nous nous posons des questions sur notre plan national sur notre devenir il nous semblait impor tant de prendre la parole Ce que nous avons pu dire en conf rence de presse a t repris dans le Quotidien du M decin etc Nous tions tr s heureux que les informations circulent m me si elles n taient pas 100 fid les nos propos Nous allons projeter les temps forts de la conf rence de presse o je suis intervenu avec la pr sidente de ELPA donc de l ensemble des associations europ ennes qui a command cet index europ en
60. fin de phase 2 et d but de phase 3 Vous avez la M ricitabine qui est une anti polym rase de Roche Et puis vous avez la drogue 11 milliards de dol lars qui a t achet e par Gilead et d velopp e par une firme am ricaine qui a d velopp toutes les anti poly m rases qui les ont donc vendues Gilead pour 11 mil liards de dollars Les deux inhibiteurs de polym rase sont CONF RENCES les plus avanc es aujourd hui Enfin les inhibiteurs de SN5A sont extr mement int ressants vous avez une drogue d velopp e par BMS que l on appelle le Daclastavir La drogue de Gilead s appelle le Sofosbuvir Derri re le Boc pr vir ous et le T lapr vir vous avez une deu xi me g n ration d antiprot ases qui arrivent Elles ont une efficacit un peu meilleure entre 5 et 10 sup pl mentaire En revanche la majorit sera prise en une ou deux fois et non pas en trois prises avec moins d inte ractions m dicamenteuses et dans le contexte de la transplantation ou du traitement du co infect c est capi tal pas d an mie mais des effets au niveau digestif et un peu de jaunisse mais sans toxicit Ce que l on attend de ces m dicaments c est une mania bilit sup rieure Quelques donn es r centes par exemple nous al lons prendre dans chaque classe et nous allons faire des associations sans Interf ron et Ribavirine Il semble que cela est bien support mais avec 20 ou 30 malades il nous faut re
61. g notype 1 et 35 de g notype 1B o les nouveaux traitements r pondront mieux sur le 1B G no type 2 10 G notype 3 20 Les 4 5 et 6 repr sentent 10 Nous avons beaucoup travaill sur la pr diction de la r ponse aux traitements Lorsque l on traite on arrive savoir assez vite ceux chez qui le traitement ne va pas marcher C est un virus on dose ARN plus le traitement est efficace rapidement plus la fr quence de malades gu ris est importante Quand on met en route la bith rapie Interf ron et Ribavirine si vous tes n gatif S4 le taux de gu rison est de 95 IFN 6 M IFN 12 M FNR 1990 1998 R ponse fn de tit M R ponse prolong e La majorit de ceux qui sont n gatifs 8 semaines le taux de gu rison chute un petit peu Ensuite il y a ceux qui baissent et qui apr s 24 semaines de traitement sont toujours positifs il ne sert rien de continuer car on est quasiment certain qu il y aura une rechute Apr s si on ne chute pas de 2 logs si on ma pas une chute d un rapport sup rieur 100 la 12 me semaine cela ne marchera pas donc on est arr t 12 semaines Et puis on s est aper u que si cela ne chutait pas de plus de 1 log S4 cela ne marchait pas non plus Donc nous avons am lior la pr diction de la r ponse Dans les deux derni res ann es nous nous sommes int ress s aux g nes de l individu puisque des personnes r pondent et d autres non No
62. galement augmenter le nombre de distributeurs de mat riel sur le territoire et pro mouvoir les programmes d changes de seringues en prison sans oublier les r ponses li es aux pratiques de ta touage de piercing etc En milieu fes tif squat et alternatif il existe aussi ce type de pratiques et il nous faut donc travailler une meilleure sensibilisa tion et information li e aux risques Une autre d marche est celle des TROD Je travaille avec le CSAPA CAARUD de Ga a Paris et il existe un b n fice norme travailler dans la rue proposer un TROD des usa gers qui ne vont pas dans les centres de d pistage Je suis convaincue de la pertinence de ces outils qui se d ve loppent hors les murs au plus pr s des personnes L utilisation du Fibroscan est galement une exp rience formida ble cela permet de sensibiliser les usagers de rendre visible ce qui ne l est pas pour eux Ga a Paris des usagers ont pu entamer des d mar ches gr ce l utilisation du fibroscan Une quipe est d di e au Fibroscan et se d place en Ile de France pour aller rencontrer d autres quipes de CSAPA et de CAARUD Cette mutualisation de moyens est tout fait int ressante et permet aussi de favoriser les liens et les changes entre les diff rentes structures Les quipes ne sont pas suffisamment form es et ne sont pas toujours en capacit d expliquer les risques li s lh patite C et les
63. gime pauvre en fer vous allez entrer en multi carence notamment par rapport des tas d autres oligo l ments La doctrine est d avoir un r gime quilibr c est dire beaucoup de fruits de l gu mes privil gier la viande blanche par rapport la viande rouge manger du poisson trois fois par semaine pas man ger trop sucr ni trop sal etc Et puis d avoir une demi heure d activit physique trois fois par semaine Si vous avez un trouble du m tabolisme du fer vous ferez des saign es pour normaliser votre fer Vis vis de l alcool si vous avez une h mochromatose pure sans l sions h patiques il ne faut pas boire d alcool pendant que l on retire le fer Une fois qu on a retir le fer sauf s il a une cirrhose s quellaire on peut reprendre une consom mation d alcool raisonnable Si l on a une autre cause de maladie du foie comme un virus B ou C l alcool est tota lement contre indiqu Maintenant si vous ne mangez pas du tout vous n allez pas mettre de fer dans l organisme pas de s l nium pas de calcium et autres qui sont indis pensables la vie Le je ne ne peut pas tre une solution th rapeutique DE LA SALLE Que fait on du sang pr lev par les sai gn es YVES DEUGNIER Ce sang nest pas utilisable au plan th rapeutique sauf si vous le faites dans un Etablissement Fran ais du Sang et que vous tes ligible au don de sang Dans le cas contraire il est d truit ou il sert
64. id e tant de dire que c est en plus une population qui se sent victime de discrimination et qui l exprime Ce peut tre des femmes des prostitu es des usagers de drogue des migrants On a la pr carit certes mais on a quelque chose d autre en plus et il faut caract riser ce quelque chose d autre en plus Ce n est pas pour autant que ces publics souhaitent tre assimil s des groupes risque Nous avons essay de pr ciser cette vuln rabilit cette pr carit On se rend compte que 64 des personnes se 54 ATELIER qui viennent au Comede sont sans protection m dicale effective c est dire que de fait elles n ont aucune pro tection maladie qu elles aient des papiers ou non Je suis arriv au Comede en fin 2008 d but 2009 et l poque pour avoir une CMU C ou une AME il fallait un mois un mois et demi aujourd hui il faut quatre mois au mini mum DE LA SALLE C est m me six mois PASCAL REVAULT Quatre mois partir du d p t du dos sier complet C est ce que nous appelons au Comede l orga nisation de l inhospitalit sur l acc s aux soins notamment Le second gros probl me est celui de l h bergement On 6 dit 6 Samu Social 3 squat 3 la rue soit un peu moins de 15 qui sont vraiment la rue et seulement 2 qui sont chez eux On se rend compte que chez un particu lier c est une r alit de tr s grande pr carit Dans les 65 au moins la moiti so
65. jour le code d thique m dicale vient se percuter avec la loi Avec cette rencontre h patante d une personne en situation irr gu li re et d un m decin ce dernier ne devient il pas irr gulier son tour et hors la loi Ses patients peuvent ils rester dans les essais th rapeutiques Les comit s d thique en disent ils quelque chose Et que fait le Comede auquel appartient notre intervenant PASCAL REVAULT DIRECTEUR OP RATIONNEL M DECIN COORDINATEUR COMEDE LE KREMLIN BIC TRE e suis m decin de sant publique de formation et je suis le m decin coordinateur du Comit m dical pour les exil s association fond e la fin des ann es 1970 pour accompagner et soigner les personnes exil es victimes de violence dans leur pays d origine De fait nous avons un public plus lar ge avec des personnes sans papiers en difficult n ayant pas acc s aux Soins Merci tous et merci SOS H patites d avoir retenu ce sujet qui est un sujet d actualit Je dis cela parce que la situation en termes d acc s aux soins des personnes trang res en si tuation de vuln rabilit se d grade Je pense que SOS H patites va aussi se positionner plus particuli rement sur cette question Je commencerai par voquer le vocabulaire Nous ne mettons pas tous la m me chose derri re les mots et cet exercice est d autant plus important que nous sommes dans une repr sen tation de l alt rit et nous
66. la vie g ologique et de la vie biologique Son nom vient du latin ferrum qui tait un des l ments fondamentaux de l alchimie et l adjectif martial qui s attache au fer et qui vient de la plan te Mars qui est la plan te rouge rouill e qui a donn dans la Mythologie tout ce qui tourne autour de la guerre Donc le fer est associ la force aux armes la guerre et au dieu de la guerre chez les Romains et chez les Grecs Chez nous le fer est associ Popeye sy nonyme de force et galement associ dans un certain nombre de milieux notamment le milieu des culturistes une meilleure forme une plus grande forme physique sexuelle et mentale Finalement pour un individu normal le fer est l quivalent d un clou dans l organisme On a 4 grammes de fer et la difficult pour l organisme c est de maintenir un quilibre au niveau du m tabolisme du fer Le fer est potentiellement toxique aussi bien lorsqu il est carentiel et lorsqu on manque de fer on a des pathologies qui in terviennent Et l absence de fer signifie absence de vie le fer est indispensable la vie A l inverse l exc s de fer est source de pathologies Il faut donc avoir un bon quilibre entre les entr es et les sorties garder un niveau de fer constant Et ce mo ment l on verra que le fer intervient de fa on d termi nante dans des grands m tabolismes tout d abord dans les globules rouges Si on pas de fer on ne fait p
67. la fibrose ne se d veloppe pas chez tous les individus la m me vitesse Au moment de la contamination il n y a pas de fibrose Il faut environ 30 ans pour arriver la fibrose F4 En fait les manifestations vont arriver 30 ou 40 ans apr s la contamination Il y a des individus qui ont une volution tellement lente qu ils war riveront peut tre jamais la cirrhose En revanche il y a des gens qui vont aller la cirrhose en 15 ans Avant de rentrer dans le traitement on sait qu il y a des co facteurs un des facteurs est la consommation r guli re d alcool et que l on peut supprimer Plus on est contamin tardive ment et plus l volution va tre rapide Pour le syndrome m tabolique tout le monde peut essayer de diminuer son poids de mieux quilibrer un diab te Avant de rentrer dans les inhibiteurs de prot ase dans les m dicaments avec les effets secondaires de m dicaments qui co tent cher il y a des r gles d hygi ne qui sont extr mement im portantes car non seulement cela va jouer sur la maladie h patique mais aussi sur la sant globale de l individu Bien que l volution de la maladie soit peu pr s la m me pour les deux virus il y a une h patite aigu une fibrose la fibrose volue lentement jusqu la cirrhose et c est l qu arrivent les complications Bien que ce soit le m me d roulement ce sont deux virus qui sont extr me ment diff rents Si lon veut comprendre le traitement i
68. la pre mi re consultation n tait pas pour le traitement tant donn que je suis un peu fragile et que j ai un g notype 2 Deux trois ans apr s il m a dit qu on pouvait envisager un traitement et ma demand ce que j en pensais Je n en pensais pas grand chose sachant que j en ai peur de toute fa on Il a un an ou deux il m a dit que si j tais demandeuse on allait entreprendre un traitement sachant que je pouvais es p rer suivre un traitement seulement pendant six mois J ai h sit mais fi nalement j attends On nous parle de 80 de r ussite mais on nous parle tellement des effets ind sirables que j attends le traitement miracle CARINE FAVIER Le traitement mira cle est un traitement sans Interf ron DE LA SALLE Je suis b n vole de l association SOS H patites Charle ville M zi res J tais infirmi re en m decine infectieuse et j ai connu da vantage de personnes infect es par le VIH que par l h patite C DE LA SALLE Je suis une ex h pa tante gu rie depuis cinq ans d un g notype 3 pour lequel j ai suivi le traitement dont vous avez si peur Etant donn que je participe au site hepatites net je pr cise qu en ce qui concerne la m nopause pr coce ce qui n a pas t mon cas puisque j ai fait mon traitement peu de temps avant ma m nopause un certain nombre de femmes qui ont pris un traitement r ussi ou pas ont eu des m nopauses pr coces DE LA SALLE Je re ois g
69. moins d argent qu il faut donc faire des restrictions Ce qui est contraire au code de d ontologie m dicale qui parle de la continuit des soins de la n cessit du soin DE LA SALLE Pour que les traitements soient correcte ment utilis s il faut surtout la surveillance faire des char ges virales surveiller le foie Il faut quelques examens r guliers Et j ai t tr s choqu car il y a des personnes qui l on avait dit qu elles n avaient pas besoin de traite ment Elles ne savent rien de plus sur leur maladie elles sont persuad es qu elles ne sont pas malades et il n y a donc pas de suivi Par rapport la complication de l h pa tite B les m decins consid rent que s il n y a pas de traite ment tout va bien PASCAL REVAULT Nous verrons ensuite quelle a t l at titude de m decins ou de juges par rapport cette question de l appr ciation du risque La question fondamentale avec le VHB est qu aujourd hui nous n avons pas les l ments scientifiques qui nous permettent d appr cier l importance de ce risque et l aggravation d une h patite Il y a deux attitudes une assez syst matique qui consiste dire que le risque est en moyenne de 15 par exemple pour avoir une cirrhose un h pato carcinome Une autre qui consiste dire que le risque peut tre de 5 ou de 25 mais que l on n a les l ments pour l valuer Notre fonction en tant que soignant est donc de prot ger la personne don
70. mon avis ce sont les permanences t l phoniques qui sont de trois types Une permanence sur droit soutien et acc s aux soins c est dire toutes les si ATELIER tuations d obstacle que vous pouvez rencontrer qui n est ouverte malheureusement que du lundi au jeudi matin de Oh 30 12h 30 Une permanence m dicale avec un m decin pour des questions extr mement techniques sur le droit au s jour pour raison m dicale Et une permanence sp cifiquement d di e toutes les questions de sant mentale La population soign e soutenue est assez particu li re mais nous donne probablement une vision des si tuations parmi les plus difficiles On a une surestimation des situations difficiles bien s r c est dire qu un grand nombre d trangers migrants exil s ne sont pas en difii cult et ont un travail ici D o l importance de bien carac t riser les mots utilis s Nous travaillons essentiellement avec des demandeurs d asile qui viennent de toutes les r gions du monde souvent en lien avec des situations de conflit comme l Afrique centrale aujourd hui ou le Bengladesh et nous sommes en premi re ligne sur les personnes qui demandent l asile et qui vont malheureu sement tre d bout s pour la plupart sachant que 80 re oivent une r ponse n gative et vont se retrouver dans une situation de sans papiers ensuite Ce sont souvent des hommes jeunes qui sont en France depuis peu de temps puisque la m diane
71. mons des choses La fin des bons de transport a t un frein l acc s aux traitements pour les patients vivant dans le secteur rural C est aussi la place de l usager en termes de r flexion Nous avons r cemment interpell notre minis tre pour lui demander pourquoi les personnes atteintes de cirrhose relevant d une ALD n ont pas t invit s se faire vacciner contre la grippe alors que les diab tiques les hy pertendus les cardiaques le sont On a encore cette ann e oubli un grand nombre de patients cirrhotiques Sur le r f rentiel des patients atteints de cirrhose et qui devraient tre vaccin s contre la grippe nous ne sommes pas bons Nous l avons dit l ann e derni re nous le redisons cette ann e Nous avons vraiment envie de participer ce d bat sanitaire mais c est aussi la question de l acc s aux nou velles mol cules du remboursement de l IL28B etc Allocutions d ouverture J aimerais insister sur notre capacit r aliser des enqu tes Quand s est pos e la question des h patites vira les dans les CSAPA nous n avons pas h sit une seconde y aller m me sans movens Nous avons repris la liste des CSAPA et nous leur avons pos dix questions Je vous pr senterai les r sultats demain que je trou ve inqui tants et il est vident que nous pouvons mieux faire Nous avons d couvert par exemple que nous mavi ons pas de listing des CSAPA en France et que lorsqu il y a un C
72. nombre de formations DE LA SALLE Les donn es Coquelicot que vous avez pr sent es concernent elles aussi les DFA La R union Etant Martiniquais je pr cise que le crack tait d abord utilis par la soci t ais e dans les ann es 1980 qui consomme maintenant de la coca ne et que le crack est maintenant utilis par la soci t moins ais e Mais nous vivons avec MARIE JAUFFRET ROUSTIDE Vous avez raison c est un sujet important Il me semble que les derni res don n es disponibles sur la consommation de crack dans les DOM montraient que les niveaux taient encore plus lev s qu Paris Comme je lai dit Paris entre 30 et 50 environ d usagers de drogue dans les CAARUD d clarent avoir consomm du crack et dans les DOM c est 80 Malheureusement l enqu te Coquelicot n a pas eu lieu dans les DOM En 2004 les villes concern es taient Lille Strasbourg Paris Bordeaux et Marseille et en 2011 nous avons inclus deux d partements suppl mentaires savoir la Seine et Marne pour avoir le milieu semi rural et la Seine Saint Denis Et nous avons largi la notion de ville la notion d agglom ration DE LA SALLE Je travaille dans un CSAPA en Haute Marne en zone semi rurale o nous g rons plus de 1 000 patients addicts On a vraiment l impression qu il y a un toxicoma ne des villes et un toxicomane des champs ou un addict des villes et un addict des champs Aujourd hui nous som mes moins de 5 de pr
73. non seulement de r ac tiver le traumatisme mais on conna t aussi l tat sanitaire de nombreux pays en d veloppement en termes de sant mentale et surtout quid de la continuit avec le th rapeu te et de la question du transfert et du contre transfert Ces arguments sont entendus par certains m decins ARS et par certains juges Donc des maladies diff rentes et des angles de r ponse assez diff rents mais compl mentaires Le traitement appropri est sans doute la question la plus difficile Comment y r pondre en sachant que les gens n ont pas t form s Et o trouver l information Pourtant c est une des conditions m dicales On sait aujourd hui que si le m decin ne s engage pas sur cette question non seulement cela risque d tre mal interpr t par le m decin ARS mais aussi de desservir la personne Il faut une coh rence entre le traitement appropri et la prise en charge m dicale Il y a ensuite les indicateurs glo baux de l OMS du Programme des Nations Unies pour le d veloppement de l ONU Sida sur Internet Nous recommandons surtout de ne pas prendre une seule source d information mais d en prendre plusieurs Ce peut tre galement des t moignages d ONG On pourrait avoir des fiches donnant une photographie du monde en tier pour pouvoir dire que dans tel pays il y a ou non un traitement disponible ou un acc s aux soins mais nous nous heurterions plusieurs probl mes Le premier est la comp t
74. on va prendre un comprim avec l anti NS4 et l inhibiteur de prot ase Nous allons arriver des th rapies combin es et nous attendons la prise d un seul comprim le matin o le patient sera un peu barbouill pendant 12 semaines Questions dans la salle DE LA SALLE Le premier traitement que j ai fait pour l h patite C j tais 3 millions d unit s 3 fois par se maine J avais un coll gue qui prenait 5 millions d unit s tous les jours pour l h patite B et il n avait pas les m mes effets secondaires 01 G2 CONF RENCES DOMINIQUE GUYADER L Interf ron chez les personnes qui ont une h patite B est mieux tol r que ceux qui ont une h patite C Mais on n a pas d explication Ensuite dans la prise quotidienne la tol rance n est pas si mauvaise car ce qui est mauvais ce sont les trous Si on arr te l Inter f ron on retrouve le syndrome grippal quand on reprend les injections Finalement les prendre toutes les semaines c tait un peu quivalent au P gyl mais c tait plus efli cace DE LA SALLE Quels seront les patients concern s par les nouvelles mol cules DOMINIQUE GUYADER Les premiers seront les na fs Mais ce sont des d bats avoir au sein des associations de malades Pour l h patite C on a affaire des gens pour lesquels on a besoin du traitement tout de suite Je pense qu il commence y avoir une r flexion pour ne pas atten dre d avoir des tudes chez le non r pondeu
75. parler plus facilement et pour aborder ce sujet qui est encore tr s tabou Quel va tre le d terminant pour amener la greffe intrafamiliale Et quel est votre retour sur l impact et l importance de ce suivi ILHAM SABAR J entends deux ques tions dans vos propos D une part le suivi d un donneur vivant et d un transplant selon la pathologie qui a justifi la greffe est il diff rent Ma r ponse est oui Selon la pathologie nous n aborderons pas les choses de la m me mani re Certaines h patopa ATELIER thies ou d autres maladies n cessitant la transplantation comme la neuropa thie amylo de ne mobilisent pas les m mes choses que dans le cas d une h patite C Et dans le cas de l h pati te C a t elle t trait e la charge vi rale a t elle pu tre n gativ e ou pas Le traitement postop ratoire doit tre pr par galement et on sait bien que les effets secondaires de la trith ra pie sont tr s importants Donc cela se pr pare mais pas de la m me ma ni re car ce ne sont pas les m mes causes et ce ne sont pas les m mes cons quences Entre un donneur vivant pour une cirrhose alcoolique et un donneur vivant pour une neuropathie amyloi de ce ne sont pas du tout les m mes enjeux et cela ne va pas mobiliser les m mes motions entre le donneur et le receveur D autre part concernant SOS H patites la question du donneur vi vant est tr s peu tudi e en France et l
76. per ferritin mie correspond oui ou non une surcharge en fer On se retrouve devant deux situations il y a une sur charge en fer ou non Quelles sont les grandes causes de surcharge en fer La premi re cause ce sont les an mies Un certain nombre d an mies conduisent non seulement une an mie mais une surcharge en fer pr occupante ce sont des maladies comme la thalass mie maladie ex tr mement fr quente sur le pourtour m diterran en et qui pose de gros probl mes th rapeutiques parce que ces gens l on ne peut pas les saigner donc il faut mettre en place des m dicaments Le risque d une maladie chronique du foie c est d voluer vers une cirrhose quelle qu en soit la cause Lorsqu on a une cirrhose constitu e il y a un certain nom bre de m canismes qui font que l on se retrouve avec un risque de surcharge en fer Ce n est pas la cirrhose qui est secondaire la surcharge c est la surcharge qui est secon daire la cirrhose dans ce cas l Lorsqu on a cart ces deux situations l an mie et la cirrhose on peut voquer un certain nombre de diagnos tics correspondant aux h mochromatoses qui sont des surcharges g n tiques en fer Dans ce cas la surcharge est g n tique c est dire qu elle se constitue depuis la nais sance Les h mochromatoses sont dues une carence en hepcidine Ces maladies voluent tr s lentement sur plu sieurs dizaines d ann es Ce sont des maladies de l adulte
77. plus im portant qu en l absence d alcoolisa tion Les femmes sont beaucoup plus raisonnables L alcoolisation est jug e excessive plus de 21 verres par se maine chez les femmes et plus de 28 verres par semaine chez les hommes Seulement 10 des femmes recon naissent une alcoolisation excessive alors qu un gros tiers d hommes ont une alcoolisation excessive Les co infections sont galement un facteur important La co infection VIH notamment en rapport avec l usage de drogue est plus fr quente chez les hommes que chez les femmes Concernant la co in fection VHB il y a peu de diff rence Des tudes ont montr que la st a tose l insulino r sistance le diab te le syndrome m tabolique participent galement la progression de la fibro se L tude observationnelle Orph e de Roche s int ressait la relation ACC S AU TRAITEMENT Proportion des femmes dans les tudes observationnelles 6 tudes Roche ou Schering Plough 32 38 de femmes comparer 43 de femmes prises en charge dans les p les Refus d inclusion dans tudes Traitement moins souvent propan Traitement moins souvent accept de ces facteurs avec la s v rit de la maladie et la r ponse aux traitements Le score de HOMA calcul partir de la glyc mie et de l insuline t moi gne d une insulino r sistance c est dire une mauvaise r ponse une charge glyc mique par l insuline qu
78. posteriori il s agissait probablement des g notypes 2 Nous avons augment les doses d Interf ron nous avons augment les effets secondaires sans am lioration en termes de r sultats Nous avons augment la dur e du traitement sur une ann e et nous sommes pass s 16 de gu rison virologique En 1998 arrive la Ribavirine dont nous ne savons toujours pas comme cela marche La Ribavirine donn e seule vous n avez aucune action sur le virus Mais quand vous la donnez avec l Interf ron cela augmente consid rablement l efficacit du traitement no tamment en diminuant la rechute Nous sommes arriv s ce moment l 40 En 2001 l Interf ron est devenu P gyl une fois par semaine avec une d livrance plus r guli re ce qui est beaucoup plus adapt une infection Et nous arrivons alors 54 Il y a plusieurs g notypes du virus de l h patite C et nous sommes tr s efficaces sur les virus de g notype 2 et 3 le 2 tant quasiment 100 le 3 aux alentours de 80 Nous gu rissons 88 avec des doses de Ribavirine optimis es de l infection g notype 2 et 3 En revanche ce qui pose probl me c est le virus de g notype 1 et ces autres virus de g notype 4 5 et 6 Le 6 nous n en avons quasiment pas quelques 5 et un nombre de 4 qui augmen te actuellement CONF RENCES Au CHU de Rennes nous avons 60 de g notype 1 qui sont les chiffres que l on retrouve en France Nous avons 25 de
79. pr sen tation sera faite ce matin sur les tests rapides c est dire d pister autrement tre un acteur de pr vention de fa on diff rente Demain les repr sentants de la World Hepatitis Alliance seront pr sents et nous diront comment les cho ses se passent au niveau national et international Donc un programme tr s riche et le travail en ate lier qui sera un temps de r flexion sachant que le forum est aussi destin nourrir les travaux pour ensuite d ve lopper des axes politiques r fl chir la fa on dont nous allons de nouveau travailler pendant un an Notre devise est toujours d tre une courroie de transmission entre le monde des soignants le monde de la finance et le monde des usagers Quelques points que je souhaite mettre en perspec tive pour les deux jours L engagement de la parole pour les usagers Nous nous autoproclamons aujourd hui com me des gens capables de parler de faire des propositions C est aussi rappeler que l tat doit respecter sa parole L ann e derni re Nora Berra pr sente en tant que repr sentante du minist re de la Sant s tait engag e ce que nous ayons une extension des TROD VIH sur l h patite C d ici fin 2012 Un an apr s les TROD n ont pas avanc Nous souhaitons que l Etat respecte sa parole et nous n avons plus envie d tre des maquisards quand nous fai sons aujourd hui des actions avec des TROD Autre enga gement le suivi du plan Hier matin un
80. probl mes La commu naut des diteurs antivirus consid re qu elle a chou CHRISTOPHE RODRIGUEZ Nous commen ons trou ver les parades pour la biologie il y a de plus en plus de traitements Mais il y a toujours un prix payer dans le biologique c est dire que les virus r sistants sont tou jours moins r plicatifs que le virus original sauvage qui a t s lectionn au cours du temps ce qui n est pas le cas dans le virus informatique o la fonctionnalit est tou jours conserv e et qui en fait une dangerosit plus impor tante qu en biologie Nous en venons la pr vention Nous avons aussi des parades qui marchent tr s bien comme le recours au pr servatif et la vaccination par exemple c est di re l ducation du syst me immunitaire vis vis de virus existants Nous avons des approches qui semblent similai res en informatique ERIC FILIOL En informatique c est la principale solu tion pour limiter le risque Nous parlons d hygi ne infor matique ou de pr vention et le terme est particuli rement CONF RENCES bienvenu La partie vaccination nous essayons de la met tre dans l ducation Dans un syst me informatique il y a deux aspects il y a l ordinateur et l utilisateur Vous ar rivez peu pr s duquer un ordinateur c est beaucoup plus difficile pour un tre humain Si on regarde l attaque de l Elys e il y a deux jours on sait tr s bien que l attaque du syst me n a t
81. que vous n avez pas donn le deuxi me vous pouvez chapper En revanche si vous donnez le deuxi me tour de cl vous tes gu ri Donc bien comprendre cette immunotol rance au d part cette phase d h patite o apparaissent les l sions 1 e forum national puis ce portage inactif qui peut correspondre un porteur sain si cela est arriv tr s vite ou quelqu un qui a le foie tr s malade si c est survenu tardivement On ne va pas traiter tout le monde Dans la premi re phase il n y a aucune raison de mettre en route un traite ment parce qu il n y a pas de l sion donc il faut surveiller car cela va s installer apr s Les personnes traiter sont celles qui ont une h patite active soit un virus sauvage soit un virus mutant Les autres on les surveille Le but du traitement est de normaliser les transa minases pour qu il n y ait plus de n crose de cellules h patiques Ensuite il faut faire dispara tre le virus et donc avoir un ADN n gatif Enfin c est d essayer de d clencher les d fenses c est dire d obtenir le premier tour de cl lanti HBE puis obtenir le deuxi me tour de cl pour gu rir lanti HBS Pour faire cela nous avons deux moyens le premier est l Interf ron et le second ce sont les analo gues Globalement 30 des patients ne rechutent pas l arr t et nous arrivons les faire passer en anticorps anti HBE positif Malheureusement sous Interf ron il est ex ceptionn
82. qui permet de voir comment on d roule le fil d une pratique c est un moyen d entrer en contact avec les gens et d voquer pourquoi ils consomment ce qu ils re cherchent comme effets Ce n est pas suffisant mais c est une porte d entr e qui am ne souvent parler d autre chose que de la qualit du produit en lui m me 25 26 CONF RENCES Les tests rapides avenir et venir VINCENT THIBAULT PRATICIEN HOSPITALIER AP HP PITI SALP TRI RE PARIS illes Pialoux vous a largement sensibilis s aux perfor mances sexuelles Je vais maintenant vous parler des performances diagnostiques des tests rapides d orientation diagnostique TROD Il faut tre sensibilis s par rapport l pid miologie des infections chez les toxicomanes et observer les cartes en termes de s ropr valence du VIH et de l h patite C Il est important de connaitre ces don n es pour travailler correctement en termes de diagnostic et de d pistage dans ces populations Une r cente m ta analyse montre que le risque d h patite C chez les HSH est quatre fois plus lev chez les personnes VIH et que ce risque est plus important chez les personnes VIH que chez les personnes VIH Chez les personnes toxicomanes il existe un risque tr s lev de contamination par lh patite C avant celle par le virus du VIH et on constate que les toxico a manes se contaminent tr s pr co ei cement au cours de leurs injections 55 Ll Initi
83. r pondent moins bien la bith rapie que les autres C est la raison pour laquelle il y a beaucoup de tentatives th rapeutiques et qui ont t jusqu pr sent relativement d cevantes Il a eu des es sais de faire pr c der le traitement par des saign es visant normaliser la ferritine Il y a eu des essais galement qui ont fait en m me temps la bith rapie et les saign es Enfin il y a des essais r cents chez des gens qui n taient pas r pondeurs qui continuaient tre hyper ferritin mi ques o on a essay de proposer des saign es en dehors de tout traitement apr s un chec de bith rapie Que peut on dire Il y a une am lioration biologique Dans tous ces essais on a montr que les transaminases diminuaient de fa on significative La plupart des essais ont montr qu il y avait une am lioration histologique c est dire que lorsqu il y avait beaucoup de n croses il y en avait un pe tit peu moins apr s les saign es Quand il y avait de la fibrose c est moins clair Cer tains essais concluent qu il y a un effet b n fique sur la fibrose d autres ne concluent rien du tout En revanche il n y a aucun effet sur la r ponse virale c est dire en met tant des saign es avant pendant et apr s la bith rapie on ne modifie pas le taux de succ s en termes de r ponse vi rale soutenue au virus de l h patite Au jour d aujourd hui il ny a pas de recommanda tions g n rales quant la f
84. receveur 1 En mati re de sciences sociales un ethnologue fran ais Marcel Mauss qui en 1924 avait d j r fl chi cette question du don et il a beaucoup th o ris autour du don et du contre don Il dit qu une triple obligation va interve nir dans ce syst me de don celle de donner celle de recevoir et celle de rendre Pour Marcel Mauss ce sys t me de don est un fait social total c est dire que l on va retrouver dans toutes les soci t s toutes les chel les tout moment de notre vie et il va tre inh rent toutes les institutions soci t s et dans n importe quel do maine Et m me nos soci t s moder nes et marchandes n y chappent pas On voit que beaucoup de choses sont mises en place qui reposent sur cette id e de partage de don ne serait ce que notre syst me social de sant DE LA SALLE Vous faites r f rence la S curit sociale o l on cotise o l on est donc solidaire des autres et in versement ILHAM SABAR De nombreux ethno logues plus contemporains ont tudi les f tes de No l et le fait d attendre un cadeau en retour de celui que l on offre Le geste est symbolique Bien plus que la valeur marchande si j of fre quelque chose j attends quelque chose en retour On retrouve ce va et vient quand on est en contact avec les patients 1 e forum national Pour l ann e 2011 ilyaeu 1 164 transplantations h patiques en France parmi lesquelles 14 a
85. rer alors que la femme a 12 grammes d h moglobine Mais il est d montr avec les trith rapies que d s que la charge virale a t n gativ e il n y a aucun effet d l t re de la diminution de la Ribavirine Les recommanda tions sont de baisser la Ribavirine qui est la cause essentielle de l an mie plut t que de donner de EPO DE LA SALLE En trith rapie quand le taux d h moglobine est tr s bas c est la transfusion obligatoire FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Ce n est pas tr s fr quent Le risque de transfusion est moins important quand on traite des non cirrhotiques Si la charge virale n est pas n gative il est vident qu il ne faut pas baisser la Ribavirine et donc commencer par l EPO et si elle continue baisser ce sera la transfusion mais elle repr sente un tr s faible pourcentage Cela dit les transfusions sont maintenant s curis es DE LA SALLE L EPO ra eu aucun ef fet sur moi ATELIER DE LA SALLE Vous dites que les transfusions sont s curis es mais pour ce que nous en connaissons Ayant t contamin e par une transfu sion je refuse d sormais toute trans fusion Je pr f re faire n importe quoi mais pas une transfusion FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Il n y a pas grand chose d autre Les globules synth tiques ne sont pas en core au point mais on peut toujours vous donner du fer Le risque r si duel est minime Le risque d h patite C post transfusionnelle est actuell
86. sauf circonstances humanitaires exceptionnelles Au Comede nous vous encourageons ne pas demander les circons tances humanitaires exceptionnelles d abord parce qu il y a rupture de la confidentialit et du secret m dical en suite parce que c est une d cision du pr fet parce qu il y a tr s peu de chance de succ s priori Enfin parce que le contr le du juge administratif sur cette d cision du pr fet est quasiment nul et parce que cela veut dire que l on s oriente vers une volution de d cision discr tionnaire sans justification ni visibilit et ce n tait pas introduit dans la pr c dente loi de 1998 qui a t modifi e par celle du 16 juin 2011 Quelles sont les cinq conditions de la r gularisation pour raison m dicale Comment les appr cie t on et quel est 16 professionnel l gitime pour les appr cier Il y a trois conditions m dicales et deux conditions administratives Les deux conditions administratives sont d abord l absence de troubles l ordre public et le fait d avoir une r sidence habituelle Carte de s jour temporaire signifie que la per sonne est l depuis un certain temps et elle doit faire la preuve qu elle ne vient pas d arriver en France En descen dant de l avion elle doit demander une r gularisation pour raison m dicale S agissant de l absence de troubles l or dre public c est tr s global et cela concerne tous les titres de s jour Dans le cas des personnes qui ont
87. t riel st rile or nous n avons pas en France un bon niveau de distribution du mat riel Autre difficult autant pour le VIH le message tait simple faire passer autant pour le VHC c est beau coup plus compliqu la fois pour les usagers de drogues et les profession nels Cela n cessite de d cortiquer les pratiques sachant qu il est tr s diffici le de faire comprendre des choses qui rel vent de l invisible En termes de R duction des Ris ques plus on multiplie les outils et mieux c est On parle beaucoup des salles de consommation en France mais ce nest pas parce que nous al lons en ouvrir que l on pourra s atta cher vraiment travailler le risque de transmission du VHC chez les usagers de drogues Break the circle est un program me anglais adapt aux Etats Unis au Canada au Vietnam etc L objectif est de travailler avec les jeunes usagers savoir ceux qui vont entrer dans la pratique d injection et ceux qui vien nent d entrer dans la pratique et qui sont susceptibles d initier d autres personnes L id e n est pas de stigma tiser le passage l injection mais de faire r fl chir les personnes car nous nous rendons compte que si les usa gers passent l injection c est souvent parce quelles ont vu d autres person nes s injecter Ce qui am ne un cer tain nombre de questions comment en parle t on est ce qu on en parle de mani re favorable ce qui peut inci ter l inject
88. tenus tous ceux qui sont en dehors du soin parce qu en dehors de la loi nous ne pouvons pas dire que nous sommes en dehors du soin car nous sommes en dehors de 1 loi Concernant les migrants il est indispensable d aller sur la communi cation et les repr sentations des patients d origine cultu relle diff rente de r fl chir l acc s aux soins Travailler pour les usagers de drogues diff remment et avec des trai tements diff rents Nous devons r fl chir la cirrhose et le cancer comme une v ritable politique de r duction des ris ques Et travailler en transdisciplinarit Les opportunit s anticiper la pand mie de cirrho se et de cancer Vous avez vu que l pid mie arrive donc comment faire pour que le patient soit acteur de sa propre surveillance D velopper les TROD pour d pister autre ment Le Fibroscan devient un vrai test rapide d orien tation diagnostic Nous allons pouvoir d pister la fibrose plut t que de l valuer L acc s des nouveaux traitements l acc s des nouvelles mol cules avec de nouvelles fa ons de soigner Prendre soin ne signifie pas n cessairement traiter Ne pas Ils ne savaient pas que c tait impossible alors ils l ont fait Mark Twain 15 national exclure les patients des essais cliniques et des protocoles Mieux traiter les cancers du foie nous avons de nouvelles strat gies et de nouvelles mol cules qui arrivent Et puis il nous faudra un va
89. tez le traitement cela revient si vous n avez pas donn les deux tours de cl En revanche une fois qu on a donn les deux tours de cl on peut arr ter le traitement et 80 vont rester stables apr s Les perspectives pour le virus B c est d am liorer l efficacit Mais il n y a pas d utilit utiliser les asso ciations th rapeutiques Les associations c est lorsqu il y a des m dicaments qui ne sont pas puissants Associer la Lamivudine et l Ad fovir tait capital car c tait deux m dicaments avec des r sistances En utiliser deux n est pas mieux qu en utiliser un car il n y a pas d quivalence en tre la puissance et la survenue des tours de cl Le pro bl me c est de pouvoir les arr ter Il y a des m dicaments qui sont int ressants pour la transmission m re enfant ou pour une h patite appel e h patite delta qui sont les inhi biteurs d entr e Mais ce n est pas une priorit et je ne suis pas optimiste sur le d veloppement prochain de ces m di caments l Donc il n y a pas de nouveaux m dicaments dans un futur proche En revanche il est peut tre int ressant de traiter les patients qui sont sous analogues c est dire qui prennent des Baraclude ou de l Ent cavir de les mettre sous Inter f ron avec les effets secondaires que l on conna t parce que le taux antig ne HBS chute Il y a des tudes en cours dont l une l ANRS l tude PEGAN dont nous aurons les r sultats dans
90. une situation d favorable pour pouvoir se repro duire Est ce que nous avons ces deux types m canismes qui sont pr sents en informatique ERIC FILIOL L c est beaucoup plus compliqu Techni quement il est possible de faire certaines choses en tout cas d avoir potentiellement la m me vari t Mais il faut savoir qu un organisme informatique est beaucoup moins complexe malgr tout nous n en avons pas une d finition suffisamment rigoureuse En termes de protection il y a beaucoup de choses que nous n arrivons pas faire ou comprendre Actuellement pour des raisons plus commer ciales que techniques le seul m canisme de lutte c est le principe antig ne anticorps Mais il faut savoir qu il y a environ quelques milliers de virus nouveaux par jour ce qui est d j une diff rence notable Et un virus est capable pour certaines vari t s de muter des millions de fois par seconde Chaque fois qu un nouveau virus ou une nouvelle variante appara t tant que nous n avons pas tudi ces an tig nes l diteur d antivirus n est pas capable de produire les anticorps Sur des m canismes g n riques il en existe d un point de vue th orique et pratique mais commercia lement ils ne sont peut tre pas rentables Dans les ann es 60 deux grands mod les de s curit se sont affront s et c est le moins bon qui a gagn car commercialement il tait plus rentable Dans le domaine de l information ce sont les marcha
91. valence du VHC et 2 5 chez les nouveaux patients accueillis Dans notre CSAPA j ai vu un cracker en cinq ans On a l impression qu il se passe des choses totalement diff rentes dans les champs et nous ne sommes donc pas s rs d tre en phase avec les politi ques de sant publique Marie JAUFFRET ROUSTIDE Trois enqu tes suppl mentaires vont tre mises en place Ce sont des volets compl mentaires de Coquelicot mais qui font galement partie du dispositif Une enqu te en milieu p nitentiaire pour documenter le risque en d tention Une enqu te que nous d marrons sur les usagers russophones Et une en qu te sur les populations cach es qui ne fr quentent pas les structures de r duction des risques et il n est pas im possible que nous captions une partie de ces populations cach es dans le milieu semi rural et nous ne serons plus uniquement sur une cartographie des grandes villes Vous observez des pratiques diff rentes en milieu semi rural et une des hypoth ses de la pr valence tr s basse est la ques tion du contexte de l injection alors que dans les grandes villes un certain nombre d usagers injectent dans la rue et sont extr mement pr caires 1 D j national Peut tre quen milieu semi rural on est moins confront ce type de pratique Les CAARUD en milieu semi rural que j ai pu rencontrer m ont dit qu il s agissait g n ralement d usagers qui avaient la possibilit d injec ter chez eux et qui p
92. valence pr sente dans les recommandations de l OMS La troisi me partie de mon intervention porte sur la question des risques de transmission de l h patite C enco re m connus dans le champ de l usage de drogue et li es au partage des pipes crack Il s agit des r sultats d une enqu te que nous avons men e entre 2009 et 2012 avec la collaboration d un collectif inter CAARUD et le soutien de l ANRS Quelques l ments pid miologiques sur la ques tion du crack et de l h patite C On sait que le mat riel d injection reste le mode majeur de transmission de l h patite C mais ce risque est tr s bien document dans la lit t rature et surtout il est pris en compte dans les politiques de r duction des risques puisque l ensemble des mesures de r duction des risques en France a t construit autour du mod le de l h ro nomane injecteur c est dire serin gue et traitement de substitution Le mod le fran ais de r duction des risques n a donc pas du tout pris en compte la question des autres modes de consommation et la ques tion des autres produits consomm s comme par exemple la coca ne et le crack N On observe dans la litt rature internationale que la transmission de l h patite C par le biais de la consom mation de crack et plus particuli rement du partage des pipes crack est un d bat d actualit depuis quelques an n es Ce d bat est pertinent et tout particuli rement dans
93. virales Tout d abord un historique de l Alliance La vision initiale en 2006 tait d unir la communaut et de mettre l h patite sur le devant de la sc ne Le niveau de sensibili sation tait tr s bas il n y avait aucune priorit au niveau mondial et la coh sion communautaire tait tr s faible La journ e mondiale de sensibilisation l h patite tait c l br e le ler octobre mais seuls quelques petits pays d Eu rope et l Australie y participaient Au niveau du leadership mondial il n y avait aucun employ l OMS qui s occupait de l h patite En 2007 des repr sentants de chaque r gion du monde se sont r unis Barcelone et on prit la d cision d organiser la journ e mondiale le 19 mai de s attaquer conjointement l h patite B et C et de cr er cette orga nisation internationale l Alliance pour agir en tant que porte parole pour les 500 millions de personnes vivant actuellement avec une h patite B ou c Et de se concen trer sur trois domaines principaux la sensibilisation le plaidoyer et le renforcement des capacit s des associations dans le monde En 2009 l Alliance s est engag e pour l adoption d une r solution sur l h patite virale Nous avons crit tous les Etats membres et avons support l initiative du Br sil Pour avoir une r solution adopt e l initiative doit venir d un Etat membre car l OMS travaille principale ment pour les Etats membres En 2010 c est l adoption
94. 0 40 Nous avons quelques donn es anciennes de consomma tion de produits Ce qui a chang ce n est pas le fait qu une partie de la communaut gay consomme des produits dans un but r cr atif c est le fait que c est plus dans un but de per formance sexuelle L enqu te Pr vagay de 2004 montrait des consommations importantes associ es l activit sexuelle 47 des d clarants de l enqu te Pr vagay 2004 consommaient au moins une substance psycho active en dehors de l alcool contre 12 dans une population ap pari e sur l ge Les produits de l poque taient les pop pers aujourd hui c est l ecstasy la coca ne etc En 2004 l enqu te montrait elle a t renouvel e depuis et sur in ternet les chiffres sont beaucoup plus importants que 24 des personnes consommaient au moins un produit psycho actif avant le rapport sexuel il y a donc un lien entre ces usagers de mol cules Nous allons voir qu avec les mol cules r centes cela est encore plus vrai Concernant les donn es qualitatives il existe un tra vail tr s int ressant sur deux villes Paris et Toulouse qui est un recueil qualitatif de t moignages et de parcours ethnographiques sur les substances psycho actives en milieu festif gay Les pratiques de slam sont parties des Etats Unis elles sont pass es par Londres et Berlin avant la France elles ont merg dans les r cits et le parcours vers 2010 cela est assez r cent en France Nous avons
95. 10 000 sujets ont t trait s chaque ann e dont 50 avec succ s On peut consid rer qu il y a aujourd hui 30 000 sujets infect s en moins en France de par la disparition progressive des sujets ayant n gativ leur ARN Qu en est il du d pistage Les femmes sont elles plus ou moins d pist es que les hommes Vont elles au d pistage Un r seau sentinelle de laboratoires permet de voir le nombre de sujets d pist s confirm s VHC Sur l ann e 2007 les femmes repr sen taient 39 des sujets d pist s soit sur 100 sujets d pist s positifs on trouvait 39 femmes La tranche 6 la plus importante tait celle des fem mes de plus de 70 ans puis venaient les femmes entre 30 et 50 ans L tude de surveillance de l h patite C r ali s e par l InVS en collaboration avec la quasi totalit des p les de r f rence de m tropole montre qu entre 2001 et 2007 les femmes repr sentent 43 des sujets pris en charge Il y a donc peu de diff rence entre ce que l on d piste et ce qui est pris en charge la d perdition n est pas plus importante que pour les hommes En revanche en termes de distribution d ge cette tranche d ge de plus de 70 ans la plus d pist e n arrive pas ou arrive moins dans les p les de r f rence Les per sonnes adress es par leur m decin g n raliste le plus souvent dans les services d h patologie correspondent aux tranches d ge adulte entre 30 et 50 ans Les donn es que je
96. 2 000 h patologues pour 6 millions d habitants au S n gal pour faire le dosage de charge virale il faut envoyer l chantillon l Institut Pasteur de Paris Je vous laisse imaginer ce que co te un Africain dont le niveau de vie n est pas le n tre de payer les examens Le traitement en lui m me ne sufit pas il y a diff rents param tres pren dre en compte dans la prise en charge qui font que c est presque une vue de l esprit pour la plupart de ces pays Sur la r sistance des Etats dans l acc s au traitement notamment pour l h patite B on vous dira g n ralement que la Lamivudine et l Entecavir sont disponibles Ils sont accessibles gratuitement pour le VIH puisqu ils rentrent dans le cadre des programmes financ s par le Fonds mon dial de Lutte contre le sida la tuberculose et le paludisme Mais les Etats ont tr s peur d tre sanctionn s par le Fonds mondial s ils utilisaient ces mol cules et les distribuaient leur population pour l h patite B Ils pr f rent donc ne pas les donner aux personnes ayant l h patite B pour ne pas perdre les financements qui leur sont allou s dans le 2 58 ATELIER cadre de 12 lutte contre le VIH Autre ment dit si vous voulez tre soign de votre h patite B il faut vous faire contaminer par le VIH en Afrique C est tr s cynique mais c est la r alit dans un certain nombre de pays Sous r serve d assurer la p rennit des fi nancements des trai
97. 290 services hospitaliers qui ont particip l IPEG 99 services chaque ann e Le nombre de cas rapport s est de 56 et 46 pour les deux ann es de l tude le nombre de cas incident est de 48 pour 10 000 et 36 pour 10 000 pour ces deux ann es Pour les 80 patients qui ont eu une h patite C aig e HSH les questionnaires taient tr s importants Il y avait le questionnaire m dical avec un certain nombre de cho ses que l on connaissait et un usage de coca ne per nasal qui revenait chez un quart des r pondants contamin s de puis moins d un an par une h patite C aig e Concernant l auto questionnaire orient sur la sexualit il y avait un taux tr s lev d IST 63 Pour donner un exemple dans un essai de prophylaxie avec des populations tr s risque nous sommes 30 35 0181 et l nous tions d j 63 La deuxi me donn e en 2006 2007 le taux de consomma tion de substances psycho r actives devient plus impor tant que ce que l on avait constat dans les enqu tes type Pr vagay 94 d entre eux prenaient une substance avant les rapports sexuels On voit donc merger des mol cu les chimiques comme le GHB que l on a appel la drogue du viol mais qui ne sert pas qu cela dans 49 des cas C est un tr s haut niveau de risques Il y a des p n trations anales non prot g es de mani re tr s majoritaire des pra tiques de fist fucking non prot g es Actuellement il y a des pratiques sexu
98. ASCAL REVAULT Un demandeur d asile c est aussi quelqu un surtout s il vient de tr s loin qui peut avoir pens sa migration Il vient du Sri Lanka par exemple ou d Afrique du Sud de l Angola il est pass par plu sieurs pays il a fait des allers retours Beaucoup nous disent que c est un v ritable parcours initiatique DE LA SALLE Pour avoir travaill dans un centre d h bergement j ai crois un certain nombre de ces per sonnes et il m a toujours sembl que le demandeur d asile tait plus dans une probl matique d ins curit dans son pays en guerre ou autre DE LA SALLE Je connais des mi grants en situation r guli re qui n ont 1 forum national gt Rennes 2012 pas sp cialement de probl me dans leur pays et qui viennent travailler parce qu on leur offre une opportunit de travailler Il y a quand m me une immigration l gale D ailleurs des textes de loi ont t voulus par Nico las Sarkozy pour choisir les candidats l immigration PASCAL REVAULT Que vous voque le terme r fugi sans papiers ou de mandeur d asile clandestin DE LA SALLE C est un peu synony me dans nos t tes PASCAL REVAULT Ce peut tre sy nonvme dans nos repr sentations mais cela ne correspond pas une r alit juridique ou par rapport aux droits DE LA SALLE Je crois qu il faudrait distinguer dans ces diff rents termes ce qui rel ve d une qualification juri dique ou administrative quelle q
99. HOMME POUR L INFECTION VIRALE C C EST MIEUX HOMME OU FEMME DE NE PAS ETRE INFECTEE SI LE TRAITEMENT EST JUSTIFI gt PRISE EN CHARGE TH RAPEUTIQUE GLOBALE gt TRAITEMENTS SYMPTOMATIQUES gt SOUTIEN PAR INFIRMI RE EN H PATOLOGIE DE LA SALLE Les tudes observa tionnelles incluent beaucoup moins de femmes Je suppose que c est la m me chose dans les essais th rapeu tiques comme pour le VIH N y a t il pas un biais ensuite quand on mesure la tol rance aux traitements Les po sologies sont elles adapt es FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Il y a une majorit d hommes parce qu il y a plus de malades hommes qui arrivent au traitement Encore que dans les essais th rapeutiques on a 40 de FO F1 Les doses sont li es au poids Hormis l Interf ron p gy l alpha 2a qui est une dose unique l autre Interf ron et la Ribavirine sont li s au poids C est donc adapt la femme dont le poids est plus faible Il n a aucune raison de penser que les femmes sont syst matiquement da vantage surdos es que les hommes DE LA SALLE Souvent les femmes sous traitement ont des cycles mens truels plus longs et plus abondants FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Peut tre est ce d une baisse de plaquettes mais beaucoup de facteurs peuvent favoriser l an mie chez la femme Concernant les aspects sociolo giques la litt rature et notamment l tude SOS H patites publi e dans de front une activit pro
100. IE Discipline de la cryptologie s attachant prot ger des messages assurant confidentialit authenticit et int grit en s aidant souvent de secrets ou cl s DYSGUEUSIE Perte ou modification du go t DYSTHYRO DIE D r glement thyro dien ELTROMBOPAG M dicament analogue de la thrombopo tine et utilis en cas de baisse du taux des plaquettes sanguines EPITOPE Mol cule qui peut tre reconnue par un paratrope partie va riable d un anticorps ou d un r cepteur membranaire des lymphocytes T TCR pour d terminer si elle appartient au domaine du soi ou au domaine du non soi ENZYME Prot ines permettant d acc l rer les r actions l int rieur de l organisme sans se modifier elles m mes et sans modifier les composants qui participent cette r action EPIG NOMIQUE tude de l ensemble des modifications pig n tiques d une cellule RYTHROPO TINE EPO L rythropo tine est une hormone de nature glycoprot ine prot ine sucre s cr t e principalement par le rein Son r le est de stimuler la production et la diff renciation des globules rouges EXTEMPORAN E On parle de biopsie extemporan e quand l examen au microscope est effectu imm diatement et que le chirurgien attend les r sultats pour poursuivre ou pas son op ration FIBROSCAN Le FibroScan est un examen bas sur la mesure de l lasti cit des tissus composant le foie par une m thode physique l lastom trie consistant mes
101. InVS puisse valuer ce nouvel outil pour en suite le valider le faire financer par les pouvoirs publics et le reconna tre comme un v ritable outil de r duction des risques la m me p riode la DGS nous a saisis pour va luer l ensemble des outils de r duction des risques ce qui nous a permis de mettre en place cette enqu te La consommation de crack entra ne des l sions au niveau des mains et de la bouche li es l utilisation de do seurs pastis en verre qui lorsqu ils sont utilis s souvent donnent ensuite lieu de petits bouts de doseurs appel s turbos qui sont br ch s Le partage de ces turbos ou de doseurs pastis tr s chauds favorisent une transmission 15 national de l h patite C Par ailleurs les l sions des mains sont li es la fabrication du filtre lequel tait jusqu alors pr par avec des fils lectriques arrach s sur des dynamos de v lo ou trouv s dans les immeubles lesquels pouvaient entra ner des coupures au niveau de la bouche et des mains L enqu te que nous avons men e avec le collectif inter CAARUD est une enqu te pid miologique trans versale de type observationnel que nous avons r p t e deux reprises vingt quatre mois d intervalle Nous avons fait une premi re enqu te en 2009 2010 et la seconde en 2011 2012 avec entre ces deux enqu tes la distribution d un nouvel outil de r duction des risques L objectif de cette enqu te tait d abord de d
102. NT Tol rance immunitaire Incapacit pour un individu adulte de r pondre immunologiquement l introduction dans son orga nisme d un corps tranger antig ne ce qui provoque normalement chez un autre individu plusieurs r actions immunologiques adapt es INHIBITEUR Terme d signant ce qui provoque l inhibition Linhibition est le ralentissement ou l arr t d un m canisme En ce qui concerne le corps humain ce m canisme d signe le plus souvent une r action chimique Cel le ci est frein e sous l effet d un inhibiteur Linhibition d signe galement l affaiblissement le blocage annulation d une activit par une autre LIPODYSTROPHIE Une lipoatrophie est une diminution de la quantit et du poids du tissu graisseux due une fonte et se situant au niveau de la peau lipoatrophie et ou dans le reste de l organisme lipodystrophie comme les intestins par exemple M PH DRONE Drogue stimulante synth tique contenant entre autres la MDMA et de l amph tamine M TAVIR SCORE DE Score montrant l activit li e la n crose destruc tion et l inflammation secondaire la pr sence du virus de l h patite C et la fibrose MITOCHONDRIE Organelle organe visible uniquement au microscope lectronique contenue dans le cytoplasme Les mitochondries existent dans toutes les cellules sauf dans les globules rouges h maties NASAL PER Par le nez sniff N CROSE Arr t pathologique anormal d une maladie du
103. O EXTRAIT DE LA CONF RENCE DE PRESSE TATJANA REIC PR SIDENTE DE 1 1 Je suis s re que la France va tre un mod le pour les autres pays euro p ens En tant que pr sidente de ELPA je dois dire que si les patients taient beaucoup plus impliqu s dans les pro cessus de prises de d cisions les choses seraient diff ren tes et bien meilleures J appelle les d cideurs politiques encourager lim plication r elle des patients lorsqu ils d cident d laborer des strat gies nationales quand ils 16 font videmment A Bruxelles il y a deux semaines les r sultats ont t publi s dont je vous pr senterai ici les r sultats prin cipaux Il existe des failles importantes dans toutes les sous disciplines travers tous les pays d Europe une forte pr valence d h patite virale de faibles taux de d tection en raison du manque de programmes suffisamment coh rents en particulier ceux qui sont destin s aux groupes risques une augmentation significative des taux de cirrho se et de cancer des in galit s dans l acc s aux soins et aux traitements d un pays l autre mais aussi dans les pays et d une r gion l autre Les principaux domaines am liorer sont 6 de campagne de sensibilisation aux risques de transmis sion en particulier parmi les personnes risques l acc s au d pistage et aux traitements car le d pistage ouvre la 1 94 CONF RENCES Quelques chiffres c
104. SAPA dans un d partement il a parfois cinq anten nes la question tant de savoir s il faut l interroger cinq fois ou si c est le m me Notre enqu te est critiquable mais quand l AFEF l Association fran aise pour l tude du Foie nous a fait confiance a accept de reconna tre notre communication et de la mettre en poster l id e tait de montrer que les associations d usagers sont en capacit de faire des enqu tes flash dont les r sultats sont int ressants Peut tre cette enqu te sera t elle reprise demain par la DGS par le plan peu importe en tout cas nous l avons faite En tant qu usagers on peut aller jusqu r aliser des enqu tes Nous l avions fait en 2002 et nous pensons le refaire autour de la th matique comment vivre avec une h patite En 2002 deux mille personnes avaient r pondu Nous avons aussi la capacit de nous associer des chercheurs afin d tre des acteurs de recherche SOS H pa tites a t capable de mettre en place de la formation mais aussi d aller voir des centres pour leur proposer de faire des TROD avec eux dans le cadre d un projet de recherche Vincent Thibault viendra en parler car c est lui qui va coor donner ces actions Cela veut dire que nous pouvons tre proactifs pour d montrer que c est cela dont nous avons besoin demain D velopper des partenariats Nous avons aujourd hui des conventions avec une trentaine de CSAPA en France et nous allons les
105. Vous pouvez aussi provoquer des d 87 88 Virus informatique versus virus h patique CONF RENCES g ts tr s importants en d r glant des machines par exem ple le traitement des eaux us es la signalisation de trains dans plusieurs Etats Dans le domaine m dical on a vu des attaques informatiques qui ont r gl beaucoup d appareils m dicaux Il faut savoir qu en termes d hygi ne informati que les h pitaux c est une catastrophe Et l il y a effecti vement un potentiel pour les cyberterroristes CHRISTOPHE RODRIGUEZ Nous avons vu tout au long de ces deux journ es quel type de traitement nous pouvons mettre en place contre des h patites virales par exemple Quels sont les moyens de d fense en France qui sont mis en place ERIC FILIOL Il y a un d but de prise de conscience Je ne suis pas s r que l attaque de l Elys e qui n est pas la premi re et qui ne sera pas la derni re va r veiller les consciences Pour l instant les attaquants n ont pas de souci se faire Nous avons des organismes qui sont cen s s le faire Nous avons 1 Agence nationale de s curit de l information Mais tout cela est sur fond d un intense lob bying de l industrie informatique qui nest malheureuse ment plus fran aise en raison de probl mes de restrictions budg taires A mon sens je consid re que l Etat est insuf fisamment prot g mais ce n est pas le fait de la France c est le fait des Etats occidentaux qui
106. a la m me enseigne qu un patient Quand cette pr paration psychologique n est pas faite le r veil est tr s difficile pour le donneur vivant qui peut tre dans 12 fuite par la suite Quand c est pr par c est beaucoup mieux v cu que lorsque c est subi Parmi tous les donneurs vivants que j ai rencontr s j ai souvent ce profil En ce qui concerne le receveur on retrouve les m mes probl mati ques li es la transplantation h pati que en g n ral c est dire la peur de la r cidive de la maladie l attente du deuil de son propre organe etc Et s y ajoute quand il s agit d un donneur familial la question de la culpabilit c est dire l id e que son enfant peut mourir et que lui peut survivre et la question de savoir s il va accepter de survivre avec cela On retrouve cette question en postop ratoire Alors que tout le monde s inqui te pour lui le receveur aurait plut t tendance s in qui ter pour le donneur demander s il va bien 5 11 ne regrette pas Il a be soin d tre rassur Concernant les vignettes clini ques j ai pris trois exemples sur le don transversal J ai intitul le pre mier quand la culture vient s en m ler Il s agit de deux s urs d origine trang re vivant en France et l une d entre elles a d cid de s manciper de sa culture d origine et est partie de chez elle Sa s ur tombe malade et elle se sent coupable d tre partie Elle va
107. a on de g rer une hyper fer ritin mie dans une h patite C Mais lorsqu on trouve une hyper ferritin mie il faut d abord s enqu rir des causes consommations d alcool comme un syndrome m tabo lique et l on peut avoir une efficacit th rapeutique si l on demande aux patients de moins boire et s il fait un r gime et qu il reprend une activit physique pour maigrir Il faut rechercher sur la biopsie ventuellement IRM une ventuelle surcharge en fer pour ne pas passer c t d une association pathologique Et puis lorsqu on conclue que l hyper ferritin mie est li e au virus C il n y a pas de recommandation Est ce qu il faut faire des saign es pour vacuer l exc s de fer ou non Chaque h patologue a ten dance le g rer sa fa on Je voudrais terminer par cette derni re diapositive car elle souligne les interactions entre les derniers do maines de la pathologie et aussi l entraide qu il y a entre les malades Gr ce aux grandes cohortes de patients at teints de virus C et B on a norm ment progress dans les traitements mais on a galement progress dans les moyens d appr cier le retentissement fibreux Vous avez aujourd hui le fibroscan qui permet de mesurer l lastici t du foie Vous avez un certain nombre de tests comme le Fibrotest le Fibrom tre qui partir de dosages bio chimiques dans le sang permettent d appr cier la fibrose Et donc on s affranchit de plus en plus gr c
108. a concerne tous les HSH bien s r que non Hoe de VH pa mode de contamination man pa de ri amat de disgmontic Pance du cormigies pour Les delhi de idara on urdia 2 ai be eur FEIT F 7 arte by ioega proue A outre af mh ani rear pi agree jee data fn APN adie e dre rl ave On 3 2 2 FENA 200 Go 2 mn mn mu nn ms mu ns mn TE CI T a mis Diana 8 si Ee Home 1 ETA r w sus l ani ik A fe M m _ ere mhi an Frare z z a g E A a FENTE 2 bhinn r Fr re us ur HE HEN E ae CRT naod dsp Cela concerne t il toutes les pratiques sexuelles Nous allons voir que non Est ce relay par un travail as sociatif De ce que j ai vu des personnes qui injectent ou qui consomment elles sont tr s d connect es des asso ciations Ce sont des d marches priv es l int rieur de la sph re priv e dans des appartements et assez d connec t es des associations A la question de la RDR je raconte rai les deux derni res interventions que j ai eues avec des personnes qui avaient des complications m dicales dues leurs inject
109. a note globale Concernant la vaccination dans les pays avec lesquels nous pouvons nous comparer globalement les profession nels de sant sont vaccin s Je dis souvent que les deux groupes professionnels le plus en rapport avec le corps hu main sont les chirurgiens et les prostitu s Nous devons donc exiger la m me chose pour les prostitu s Il n y a pas de diff rence entre un pr servatif et des gants c est la m me chose Nous devons r fl chir au niveau du plan fran ais aux strat gies que nous souhaitons avoir aupr s des professionnels du sexe Le CAARUD de Charleville a d j mis en place des actions au nom de SOS H patites destination des professionnels du sexe II est important d aller les rencontrer pour voir quelles sont leurs repr sentations des h patites virales et comment travailler en semble pour les prot ger Les partenaires des personnes vivant avec le VHB ou ayant le VHB doivent tre vaccin s mais cela n cessite des temps de strat gie importants et c est r guli rement oubli CONF RENCES 1 6 forum national gt Rennes 2012 Les points faibles pour la France Opposition pr vention soins Trans disciplinarit Absence RDR cirrnoses amp cancers Usagers de Drogues Prisons Migrants Travailleurs du Sexe Points faibles Vaccination contre l h patite B G n rations sacrifi es VHB d pistage en panne 62036116 absorber les files actives Absence de
110. a raison pour laquelle ils se sont engag s car ils ont de nombreuses complications qui arrivent avec un pic quivalent nous et aux Belges L Espagne est en retard ils n ont pas trait et l il a un probl me de sant publique car leurs complications sont en augmentation contrairement aux Anglais et aux Italiens Lorsque l on reprend ces mod les les pid mies ne sont pas du tout identiques Ensuite il y a des facteurs so cioculturels d acc s aux soins Mais nous pouvons enten dre que les choix politiques ne vont pas tre les m mes et lorsque 1 Etat a des donn es il doit r fl chir o il doit investir R duction de l incidence en cas de cirrhose chez les patients infect s par un g notype 1 peut on viter aux pa tients de passer en cirrhose Avec la trith rapie les Belges passent de 13 16 en France de 24 34 Les endroits o on traite peu vous avez beau arriver avec des mol cules plus puissantes si vous traitez 3 de vos infect s vous n allez pas gagner grand chose en nombre de patients que vous tes en capacit de gu rir La strat gie de passer la trith rapie n a de sens que si vous traitez beaucoup de patients Le mod le r fl chir est le suivant n aurait on pas int r t regarder ce qui se passerait en cas de scree ning intensif Donc c est la trith rapie avec un d pistage renforc Les Anglais s ils se mettaient d pister plus et qu ils proposaient 12 trith rap
111. aider faire de la formation acqu rir de nouvelles technologies Nous avons galement t capables de faire du bruit L an dernier par exemple nous avons fait des campagnes radio nous avons stimul lin dustrie pharmaceutique pour avoir des budgets travers des campagnes d affichage comme celle de la route tue autant que l h patite C pour laquelle les politiques ont dit que nous mentions Or le nombre de morts sur les routes est en diminution alors que le nombre de d c s dus l h patite est en augmentation En tout cas il s agit d interpel ler de faire na tre la parole d obliger les gens sortir du bois et parler Avec le Collectif H patites Virales nous avons interpell tous les pr sidentiables au moment de la campagne pr sidentielle sur les actions qu ils comptaient mener contre les h patites Tous n ont pas r pondu mais nous avons publi les r ponses Les deux grands leaders du second tour des pr sidentielles ne se sont pas pronon c s sur les h patites virales et le d bat sur le sanitaire en France a eu lieu en dehors de la campagne pr sidentielle Nous avons donc fait une campagne intitul e Ne vous abstenez pas d pistez vous au deuxi me tour Nous me nons des actions coup de poing de ce type et je crois que la d mocratie sanitaire consiste aussi activer les choses de temps autre D velopper SOS H patites a consist pour nous r fl chir des combats en deho
112. aine de jours Par rapport l impl mentation des TROD il faut avoir ces sch mas en t te pour savoir ce que nous faisons 11 y a eu ces fameu ses parties fines en r f rence l orateur pr c dent si cela s est pass dans les quarante jours avant cela ne servira rien de faire un TROD puisque l on passera forc ment c t de l infection VHC Si cela arrive chez un patient in fect par le VIH la r ponse anticorps VHC chez un patient 1 e forum national VIH tant parfois totalement r duite les TROD seront le plus souvent n gatifs Par rapport tous ces diagnostics rapides il est important de d finir les enjeux Un certain nombre d in formations sont remettre en place car des erreurs de communication ont t faites dans le d ploiement des TROD D abord si vous prenez un pr l vement de sang il y a une partie globules rouges et une partie plasma Les an ticorps vont se retrouver dans le plasma ou dans le s rum Toutes les techniques actuelles ont t d velopp es sur la matrice de r f rence le s rum Vous allez ensuite trouver des anticorps partout mais la concentration va diminuer en fonction du composant biologique analys Quoi qu il arrive vous n obtiendrez jamais sur un autre liquide bio logique la sensibilit que vous pourriez atteindre sur du s rum matrice de r f rence Une tude r cente montre ef fectivement que pour les TROD VIE nous allons perdre de la sensibilit
113. ais vous d montrer que les tests diagnostic sont relati vement performants en particulier les tests rapides Pour certaines situations en premi re intention il n y a aucun souci Cela va poser plus de probl mes dans d autres si tuations et plusieurs questions se posent Est ce qu un patient VIH qui va attraper l h patite C aura un profil s rologique particulier Allons nous le d tecter avec les TROD en particulier Quel est le profil des patients gu ris Cela va poser la question de savoir si le patient gu ri se recontamine si le TROD sert quelque chose Il va fal loir mettre en vidence la r plication virale du virus de l h patite C Nous allons raisonner par rapport ces situa tions un peu complexes que nous observons dans le cadre des doubles contaminations VIH VHC Concernant le diagnostic quand on est contami n par le virus soit on s en d barrasse soit on passe la Prevalenca of HIV infection among inf cting drug users Mathers ef ai Lancet 2006 377 JAI SE Prevalence of HCY infection among injecting drug users Madcon at al lancer 2011 378 effet diff rentes en fonction des po irri ds ihh pulations concern es En termes de nina i toxicomanie la contamination par l h patite C intervient en premier E CONF RENCES chronicit Dans la toute premi re phase post infection nous ne pouvons rien objectiver puisqu il faut un certain temps de latence
114. aitement et on se demandait s il ne faisait pas expr s de ne pas obser ver son traitement pour pouvoir b n ficier d un renouvellement de son titre de s jour PASCAL REVAULT La question du droit au s jour est une pr occupation essentielle car si la personne n a pas le droit d tre sur le territoire elle est sans papiers a donc des difficult s pour trouver du travail avec l inqui tude de se faire arr ter par la police et d tre renvoy e dans son pays d origi ne Dans notre exp rience au Comede nous n avons pas cette impression A partir du moment o nous tra vaillons avec eux sur les conditions de leur autonomie sur l observance sur la question de la contamination de la vaccination du conjoint on est sur un continuum de soins qui prend du temps Il peut toujours y avoir des exceptions mais globalement les gens qui ont droit au s jour pour rai son m dicale sont concern s par leur maladie Ils ont des difficult s d obser vance du fait aussi de leurs conditions de vie DE LA SALLE Sur Charleville M zi res nous avons eu le cas d une Ivoi rienne qui s tait enfuie de son pays parce qu elle avait t viol e par son futur mari et co infect e VIH et VHB Elle avait une lettre lui demandant ATELIER de repartir dans son pays On nous a demand notre avis pour savoir s il fallait garder ou pas cette personne Toutes les d marches que vous venez d num rer ont t faites elle a do
115. aitement repr sentaient 32 38 dans l tude N os sur la prescription d EPO au cours de l h patite C dans laquelle taient inclus les sujets ayant moins de 10 grammes d h moglobine elles repr sentaient 60 Donc beau coup plus de femmes arrivaient une h moglobine moins de 10 grammes Dans l tude CUPIC tre une femme augmente par deux le facteur de ris que d une an mie moins de 8 gram mes au cours des trith rapies DE LA SALLE Y a t il une diff rence entre hommes et femmes li e la d pression ut A FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Les d pressions sont souvent tr s li es l ancien usage de drogue par exemple et les probl mes psychia triques ou les d pressions sont plu t t plus fr quentes chez les hommes Mais dans ma pratique personnelle jai aussi d traiter beaucoup de fem mes aux antid presseurs en associa tion avec la bith rapie En tout cas je ne peux pas vous donner de chiffres 1 e forum national le BEH th matique montre que les femmes ont souvent t contamin es l occasion d une hospitalisation cause d une transfusion ou d un soin et il peut y avoir d autant plus une crainte d une nouvelle prise en charge m dicale ou d un nouveau traitement Il y a peut tre un manque de confian ce par rapport des soins pouvant tre consid r s comme agressifs Par ailleurs les femmes m nent souvent EST CE MIEUX D TRE UNE FEMME OU UN
116. alcul on s est rendu compte que lorsqu on a quelqu un en trith rapie sur une ann e on peut lui assurer une alimentation correcte et quilibr e avec moins de 1000 Personne ne prend cela en compte Sur la pr carit il y a vraiment des choses qui devraient tre prises en compte DANIEL DHUMEAUX L ducation th rapeutique repr sente un centi me du co t du traitement PASCAL MELIN Ce d bat est la preuve qu il y a encore besoin d un plan Hier lors de la conf rence de presse nous avons prononc des mots forts au nom de SOS H pa tites nous avons parl de g n ration sacrifi e et dit que les pr adolescents qui aujourd hui ne sont pas couverts par la vaccination de l h patite B vont rentrer dans la sexuali t qui est le premier mode de contamination Donc on les envoie la contamination et ce n est pas acceptable M me s ils sont en situation de crise conomique les Espagnols ont des le ons nous donner sur la fa on de mettre en place une strat gie de rattrapage de vaccination pour les adolescents en utilisant le syst me scolaire D autre part nous avons la d monstration aujourd hui que la quadri th rapie existe d j sauf que la quatri me mol cule est une infirmi re d ducation th rapeutique sachant qu une infirmi re fait 15 d radication virale de plus On s inter roge sur les 30 000 que co terait une infirmi re entre le salaire et les charges alors qu on est pr t invest
117. alement des appels de femmes qui me parlent beaucoup de probl mes hormonaux qui les g nent norm ment et qui par fois arr tent d finitivement un trai tement Il est certain que l Interf ron entra ne galement des probl mes de thyro de En ce qui me concerne je n ai eu aucun probl me de ce type Il faut porter cette parole des effets se condaires chez la femme DE LA SALLE Je suis moi m me por teuse d une h patite C transform e en maladie auto immune une hyper plasie nodulaire r g n rative Je n ai pas b n fici de traitement du fait de mon auto immunit mais m me sans traitement j ai certains effets ind si rables ost oporose d r glement de la thyro de ou autres Ce n est donc pas uniquement li au traitement Je suis suivie par une h patologue et je pense que les h patologues femmes prennent certains effets secondaires davantage au s rieux que les h pato logues hommes notamment la m no pause pr coce l ost oporose DE LA SALLE Je suis galement por teuse d une h patite C j ai eu cinq traitements et beaucoup d effets se condaires Ce que je retiens c est que la femme n est pas tr s cout e m me par les h patologues s il y a des pro bl mes de s cheresse vaginale de sexualit Ils se renvoient la balle en me demandant d aller voir mon gy n co mon m decin traitant Au fi nal il n y a pas de solution et on se retrouve toujours avec les m mes probl mes J ai
118. alement on avait un fort risque d tre contamin par la transfusion maintenant ce n est plus le cas et ce qui va pr dominer ce sont des fac teurs de risques similaires que ce soit pour le VIH ou l h patite C C est dans ce cadre que je vais orienter ma pr sentation Nous omettons certains l 1 ments en particulier pid miolo giques lorsque nous r alisons du d pistage Cela pose un r el pro bl me pour l utilisation courante des TROD Les histoires naturelles des infections VIH et VHC sont en lieu avant celle par le VIH et environ 30 des patients contamin s par l h patite C gu riront spontan ment de leur h patite C La cons quence pour ces personnes qui gu rissent sera la pr sence de marqueurs s rologiques de lh patite C sans r plication virale du virus sans au cun risque de d velopper une pathologie C est l volution id ale Aujourd hui chez les HSH nous avons des conta minations secondaires au VIH par l h patite C Il existe m me des re contaminations puisqu il ny a pas dimmu nit protectrice contre le virus de l h patite C Nous avons dans ces conditions des contaminations multiples et c est le paysage auquel nous devons faire face En ce qui concerne les toxicomanes la situation est tr s diff rente puisqu ils sont d j contamin s par l h pa tite C et ils seront contamin s par le VIH secondairement Cela va poser un r el probl me en termes de diagnostic Je v
119. alle DE LA SALLE Vous dites que ce serait un outil indispen sable pour les pays du sud mais c est un examen unitaire et qui a un co t plus important qu en laboratoire Cela pa ra t un peu contradictoire VINCENT THIBAULT Il peut y avoir des tarifs n goci s mais c est mieux que rien Dans la pr vention par exem ple la transmission m re enfant les tests h patite B sont extr mement utiles car en aval on peut mettre en route un certain nombre de mesures Je suis juste totalement contre un d pistage syst matique dans la population g n rale puisqu on ne leur propose rien derri re C est mon seul frein DE LA SALLE Pouvez nous dire quelques mots du sup port Cela me paraissait assez s duisant de se piquer le bout du doigt et de le mettre sur un buvard VINCENT THIBAULT Ce sont des choses qui fonction nent tr s bien Je suis un peu contre la diffusion parce qu il n y a pas de techniques normalis es par rapport cela Je pense qu il vaut mieux faire un test rapide puisque tout est normalis standardis Si vous travaillez sur des gouttes de sang cela fonctionne mais ce sont des techni ques adapt es qui ne sont pas valid es Montpellier a une bonne exp rience d autres laboratoires l on fait mais en milieu associatif ce n est pas ce que je recommanderais DE LA SALLE J entends votre discours et j ai entendu exactement le m me discours en ce qui concerne l orga nisation du circuit de d pistage Le cahier
120. and vous lisez les diff rents textes permettant d utiliser les TROD vous constatez que l on vous transforme en mini biologiste Aujourd hui nous croulons sous les normes europ ennes qu il faut mettre en place Vous devez vous plier aux m mes exigences lorsque vous utilisez les TROD afin d atteindre une qualit irr pro chable Dans un laboratoire nous avons l avantage d avoir un personnel d di Nous avons assur r cemment une for mation pour la manipulation des TROD Si une personne fait une erreur de manipulation lors de la r alisation d un TROD il n y a aucune personne tiers ind pendante ou syst me analytique de contr le qui appr ciera si le TROD a t bien r alis ou pas Qui va avoir le courage de dire au patient qu on a rat son TROD et que l on va le repiquer Il faut avoir le courage de dire soi m me amour propre et la personne pr lev e que l on a rat le TROD et qu il faut le refaire Nous ne rencontrons pas ce probl me au la boratoire puisque le personnel qui fait la manipulation est sous la responsabilit du biologiste qui validera l examen Le recours des automates int grant des contr les analy tiques limite galement le risque d avoir une analyse mal r alis e Nous avons galement un suivi contraignant de la qualit et c est ce qui est demand pour la r alisation des TROD Nous utilisons des r actifs en permanence et nous sommes oblig s de v rifier que ce r actif correspo
121. anisme humain Dans un orga nisme humain vous pouvez tuer certaines cellules elles vont se r g n rer elles vont pousser Si vous d truisez certains fichiers dans un ordinateur il ne d marre plus ou vous perdez des documents La pos sibilit de d truire des fichiers pour les virus les remplacer par des fichiers sains CHRISTOPHE RODRIGUEZ Nous en venons la r sis tance Le m canisme principal d mergence de la r sis tance dans les virus hautement variables comme le VIH et les h patites virales B et C c est ce d faut de r plica tion ces erreurs qui sont produites chaque g n ration qui vont entra ner la production de milliards de virus dif f rents dont certains sont non fonctionnels et d autres de par leur fonctionnalit diff rente vont s adapter des nouveaux environnements qui vont donc poss der un sys t me immunitaire diff rent mais aussi des nouveaux en vironnements comme par exemple lorsqu il a en place un antiviral stimulant le syst me immunitaire ou un an tiviral direct Est ce que l on a aussi cette esp ce de po lymorphisme que l on peut observer chez certains virus qui a t mis en place dans les virus r sistants informatiques a une port e extr mement limit e toujours moins ERIC FILIOL Oui tr s t t C est l On peut propager des virus tra vers par exemple des fichiers PDF Il y a une technique qui existe mais r plicatifs que le o l informatiqu
122. ano technologie ce sera pire car ce sont des tres de l ordre du nano m tre qui ont une capacit de calcul importante puisque ce sont autant de cellules qui peuvent communiquer entre elles En tant que scientifique j imagine tout ce que l on pourrait faire mais je crois qu il est urgent de l gif rer et surtout de remettre ce que l on a oubli de mettre dans l informatique sa voir beaucoup de l thique Dans moins de 5 ans Google va sortir des lunettes qui vont nous filmer et tout cela va tre agr g Le droit la vie priv e le droit l image tout cela est en train de faire l objet de n gociations commer ciales et de traitement informatique La nano technologie est pr occupante mais il a d j des choses de l ordre du centim tre qui le sont encore plus CONF RENCES La prise en compte 1 forum national gt Rennes 2012 des h patites virales dans les CSAPA une enqu te de SOS H patites PASCAL M LIN PR SIDENT F D RATION SOS H PATITES N vous pr sentons une enqu te faite par SOS H pa tites dans les CSAPA Nous avions l impression qu il y avait d normes h t rog n it s sur l acc s au d pistage et la vaccination Nous avons eu l id e 0 21161 regarder ce qui se passait Nous avons men une enqu te t l phoni que aupr s des CSAPA en France m tropolitaine Cela cor respond un moment du parcours de SOS o nous sommes en train de nous poser des questions sur le
123. ans le programme d armement nucl aire iranien L le but tait de d r gler les ordinateurs qui pilotaient les centrifu geuses et de d truire tr s vite ces centrifugeuses Cela va d pendre de la malignit de l tre humain qui a program m le virus et qui l a diffus des fins op rationnelles Immunit adaptative cellulaire P Iimmunit adaptative humorale CHRISTOPHE RODRIGUEZ Est ce que l on a des virus informatiques qui s int grent dans le code dans les cri tures d autres fichiers comme pourrait le faire le VIH qui les rendent tr s difficilement d tectables puisqu ils sont dans des fichiers qui en apparence sont n cessaires et normaux ERIC FILIOL Il y a plusieurs techniques il y a les tech niques d ajout de codes d entrelacement de codes mais nous sommes dans des techniques qui sont maintenant un peu abandonn es o le virus va aller injecter quelque chose dans un programme informatique existant soit en m moire soit sur le disque Or contrairement une cel lule vivante qui volue les programmes informatiques eux ne varient pas Donc la surveillance repose justement sur cette absence de variation en tout cas dans un cadre normal Un virus qui ferait l erreur 01 160167 de s injecter l int rieur d une ressource d j connue est assez facile ment d tect Je ne dis pas que cela n est pas possible cela n cessi te de contourner des m canismes de protection co
124. ante pour cet organe que pour d autres Chez un donneur en bonne sant il y a toujours un risque de co morbidit par la suite voire m me une morbidit c est dire un risque de d c s lors du don Elle est d autant plus importante que certaines tudes montrent que plus on retire un mor Ol 62 Les aspects psychologiques concernant la greffe intrafamiliale ATELIER R F ceau important plus le risque est grand pour le donneur vivant On va donc plut t le proposer dans le cas du don parent enfant et moins le propo ser dans le cas du don fr re s ur ou celui de deux adultes DE LA SALLE Pourtant un parent est plus indispensable qu un fr re ou une s ur ILHAM SABAR C est uniquement d au fait que lorsqu il s agit d un enfant en bas ge on a besoin d enlever une moins grande partie du lobe du foie alors que lorsqu il s agit de deux adul tes l un et l autre ont besoin d une quantit de foie suffisamment impor tante avant qu il ne se r g n re C est uniquement par rapport au risque m dical Du coup on le propose peu pour les adultes La troisi me raison est 6 psychologique Notre exp rience nous a montr que cela avait des r per cussions importantes au sein des fa milles Les professionnels ne savent pas comment g rer cet aspect dans l apr s coup Cette question n a fait l objet d aucune tude fran aise et les quipes s interrogent sur la mani re d viter un rej
125. anticorps on pourra voir par exemple la part de ceux qui ont eu une h patite C mais ont gu ri et qui ne se consid rent donc plus comme porteurs de l h patite C mais dont les anticorps sont par fois pr sents Les derni res donn es disponibles concernant la pr valence de l h patite C chez les usagers de drogue sont d claratives et il convient de les utiliser avec pr caution N anmoins ces donn es sont tr s utiles puisque l enqu te ENa CAARUD est r alis e tous les deux ans par l Obser vatoire fran ais des Drogues et des Toxicomanies partir de ces donn es on voit entre 2006 et 2010 une diminution de 12 pr valence de l h patite C chez les usagers de drogue qui passe de o en 2006 348 en 2010 2010 L Injection autrefois 47 stigmatis dans le tant la derni re dition de lenqu te dont les donn es ont t publi es dans l enqu te Coquelicot 8 usagers sur 10 d claraient en 2004 avoir partag la pipe crack Concernant la paille de snif un quart des usagers de drogue d clarait lavoir par tag e Ces pratiques risque sont plus lev es encore chez les usagers de drogue les plus jeunes g s de moins de 30 ans chez les femmes et chez les personnes d tenues et ce pour plusieurs raisons Chez les plus jeunes on observe une m connaissance des modes de transmission de l h pa tite C chez les femmes et chez les personnes d tenues on observe un moindre acc s a
126. ants Le fait que l on puisse communiquer les r sultats de cette enqu te fait r fl chir les m decins des CSAPA Le but n est pas de d noncer mais il faut avant tout s interroger sur com ment faire mieux dans les CSAPA CONF RENCES 1 forum national gt Rennes 2012 Les CSAPA de France m tropolitaine et les h patites virales 21 308 centres r pertori s dans notre fichier 179 Centres ont r pondus l enqu te 58 66 centres ont refus s de r pondre l enqu te 63 centres n taient pas joignables apr s 3 appels aux heures de bureau 20 DE LA SALLE Je suis la coordinatrice du r seau h patites Languedoc Roussillon Nous coordonnons un programme de d pistage des h patites B et C aupr s des CSAPA et de quelques CAARUD Nous avons remarqu qu il y avait des diff rences significatives d appropriation des outils de d pistage entre les ANPAA plus sp cialis s sur l al cool et les CSAPA toxicomanie Je voulais savoir si dans votre enqu te vous aviez pu le diff rencier Sur le Lan guedoc Roussillon l utilisation des outils de d pistage par 1 est moins vidente et on constate plus de r sis tance de la part de certains professionnels y compris m decins et infirmiers PASCAL MELIN Je pense que les centres addicto qui ont t confront s de plein fouet l pid mie du VIH ont mo dif leurs pratiques et qu elles se sont transmises de pro fessionnels
127. ar l usager et qu il n avait pas obligatoirement de mat riel d in jection st rile sur lui et comme dans la plupart des cas cette injection tait r alis e par un tiers ce tiers g n ra lement plus g pouvait tre potentiellement contamin par l h patite C Je rappelle que la pr valence tait de 60 d o un risque important d tre contamin par l h patite C lors de cette premi re injection s il n utilise pas du mat riel d injection st rile Les donn es 2011 sur la proportion d usagers qui d clarent avoir fait r aliser leur premi re in jection sont assez similaires D autre part les usagers les plus jeunes ont le senti ment d appartenir un groupe d usagers pargn s par la contamination VHC alors que m me quand ils injectent uniquement dans leur groupe de pairs on sait d j que pr s d un tiers sont contamin s par l h patite C Les usa gers de drogue les plus jeunes ont peu de contact avec les dispositifs de r duction des risques et ont g n ralement une mauvaise connaissance des pratiques de r duction des risques Par ailleurs le volet socio anthropologique de l enqu te Coquelicot montre que cette question de 12 pre mi re injection est un sujet tabou pour l initiateur Les ini CONF RENCES tiateurs ont du mal parler de la mani re dont ils initient d autres injecteurs ce qui rend particuli rement compli qu e la possibilit de transmettre des messages de pr vention pour
128. arant r aliser toujours habituellement ou quelques fois des vaccinations anti VHB Or ici seuls 28 r pondent d tenir des vaccins Il y a par cons quent 37 Csapa faisant une orientation vers des centres de vaccinations ou en faisant via des CDAG r alisant des d pistages dans les murs du 028202 moyens ne sont pas les m mes Un jour nous avons re u une dotation pour la vaccination on ne m a pas demand mes besoins Les CSAPA aux alentours ont touch plus alors que certains ont des files actives moins importantes que la n tre En fait il ne s agit pas uniquement d une question de budget il suffit de conventionner avec le CDAG avec l h pital de proximit Un animateur un ducateur tout le monde peut accompagner une personne vers la vaccina tion ou le d pistage Nous avons eu la chance de rencon trer SOS H patites Beaucoup de personnes sont form es et inform es sur les h patites mais ce sont toujours les m mes que l on rencontre Les CSAPA en lien avec les usa gers de drogues ont pris la parole au moins une fois sur les deux journ es Mais les coll gues des autres CSAPA ne sont pas pr sents DE LA SALLE Je me souviens d une rencontre o nous avions men une r flexion sur nos pratiques Un directeur de CSST de l poque disait qu il avait renforc le p le infir mier pour pr lever les patients les apporter au laboratoire et remettre les r sultats Des directeurs pr sents disaient qu il
129. atique qui va n cessiter un traitement dont on esp re qu il ne sera qu une parenth se dans la vie Et je ne vois pas pourquoi la femme ne resterait pas avec les m mes pr coni sations qui sont entre 50 et 74 ans la mammographie et le frottis tous les deux ans Mais la cirrhose nest pas associ e plus de cancers de l ut rus ou du sein La femme doit continuer vivre le plus normalement possible en ayant une attitude de pr vention DE LA SALLE Je pense qu une fem me ayant d marr un traitement l Interf ron 30 35 ans qui a eu plu sieurs cures d Interf ron et qui a fini par gu rir 40 ans a peut tre des d g ts FRAN OISE ROUDOT THORAVAL On traite par Interf ron depuis 1990 et il ny a jamais eu d alerte sur la survenue plus importante de certains cancers chez les femmes apr s Inter f ron Il faut donc rester dans les pr conisations DE LA SALLE l ge de 30 ans j ai t soign e j ai eu quatre traitements d Interf ron on m a enlev la thyro de FRAN OISE ROUDOT THORAVAL En ce qui concerne la thyro de c est diff rent La dysthyro die fait partie des effets secondaires de l interf ron mais je n ai pas plus de donn es concernant les femmes que les hom mes Il faut voir que le traitement antiviral C n est pas le traitement au long cours par antir troviraux On verra ce que cela donne avec les anti viraux directs qui vont peut tre poser un probl me au n
130. atique parce que je suis par ailleurs pr sidente nationale du Planning Fa milial et d une association qui s int resse depuis plus de cinquante ans la question du statut des femmes En 2003 avec les associations de per sonnes concern es et d autres asso ciations nous nous sommes pos la question de savoir s il existait des sp cificit s des traitements pour les femmes s il y avait des effets ind si rables plus fr quents chez les femmes Quand on a commenc avoir des do sages des traitements nous avons constat que beaucoup de femmes de faible poids taient sur dos es et nous avons t amen s modifier et adap ter un certain nombre de traitements antiviraux pour le VIH avec ces outils ATELIER Avec le temps on s est rendu compte que les lipodystrophies dues aux trai tements antiviraux taient plus fr quentes chez les femmes Et ce apr s une longue p riode o lorsque l on posait la question de savoir s il y avait des sp cificit s on nous r pondait que non que le traitement tait aus si efficace qu il n y avait pas de mo dification de la dur e de vie pour les femmes s ropositives et que le fait d tre un homme ou d tre une femme n avait pas d incidence Avec le recul on constate que c est faux D une part il est n cessaire de surveiller le dosage des traitements pour la simple raison que les femmes ont plus de gras et qu elles concen trent un certain nombre de m d
131. atite B Nous tions en queue de liste des IVES t perspect 2 avancees e Le plan de lutte contre les h patites B et C CONF RENCES pays europ ens en la mati re Gr ce aux efforts fournis et notamment l obtention du remboursement du vaccin Hexa valent en 2008 80 des nourrissons sont aujourd hui vac cin s En revanche la population des pr adolescents et des adolescents d apr s une enqu te r cente n est aujourd hui vaccin e qu 40 alors que c est une p riode de la vie o l on a le plus de risque d tre contamin Une enqu te r alis e par l Institut national de veille sanitaire a montr que 80 des h patites survenues chez ces sujets jeunes auraient pu tre vit es si la vaccination avait t r alis e Des actions sont donc mener dans ce domaine et c est une priorit pour les mois venir en accord avec le cabinet de notre ministre de m me que pour les populations en situation de pr ca rit et les usagers de drogues J ai Des traitements efficaces doivent vard toutes les valuations n tant pas arriv es terme Je pense que nous devrions rapidement les obtenir pour per mettre une validation par la HAS Ces TROD h patites B et C vont repr senter un apport consid rable pour faciliter le d pistage notamment dans les populations risque La troisi me difficult concerne l acc s aux soins et la prise en charge th rapeutique Avec l arriv e de ces traitement
132. avant de d tecter le virus La r ponse immune est la r ponse de l individu secondaire l infec tion et il faut entre quatre et huit semaines pour d velop per des IgM selon le cas et selon le virus Ensuite nous aurons l apparition des IgG Nous allons dissocier le dia gnostic en lui m me ce qui va tre tr s important par rapport aux TROD et par rapport notre actualit Il y a une phase d incubation durant laquelle nous n objectivons aucun marqueur le virus est dans l organisme mais une concentration faible il faut lui laisser le temps de s adap ter son h te pour qu il merge r ellement Nous appe lons ce d lai l clipse Ensuite on peut mettre en place le diagnostic direct c est dire rechercher les composants du virus Et enfin il y a le diagnostic indirect qui consiste identifier la r ponse immune de l h te J ai fait un parall le sch matique entre les profils diagnostiques VIH et le VHC pour que vous compreniez l int r t de chacun des marqueurs dans chacune des infec tions Chaque individu ayant sa propre physiologie il va r agir diff remment et la cin tique d apparition des mar queurs peut tre sensiblement diff rente d un individu l autre J ai pris l exemple d un individu qui se contaminait par le VIH et le virus de l h patite C On pourra en premier lieu d tecter l ARN des virus Il y a un seuil analytique d fini par les techniques que nous utilisons et il a donc
133. avez droit au s jour mais vous tes un tranger malade et vous allez rentrer dans une proc dure pour un droit au s jour avec donc une carte provisoire de s jour Sans papiers clandestin rel ve du langage politique qui peut tre aussi revendiqu Ce sont les sans papiers qui se r unissent place du Ch telet tous les samedis c est la lutte des sans papiers pour tre reconnus et visibles dans ce pays Et il a tout le langage m diatique qui est parfois impr cis voire carr ment faux Autre terme le s jour pr caire Il nous semble im portant d insister sur le fait que ce n est pas parce qu on a un s jour r gulier qu on n est pas en situation de pr carit D abord pour des raisons sociales et conomiques ou de discrimination ou de racisme quotidien mais galement parce que quand on n a pas une carte de r sident de dix ans voire une carte d un an on est constamment dans l in s curit de devoir renouveler sa carte de s jour C est donc bien un s jour pr caire DE LA SALLE S jour pr caire peut choquer il vaut mieux dire s jour temporaire PASCAL REVAULT Nous constatons que l aspect tempo raire cr e les conditions d une pr carit et a un retentisse ment sur l tat de sant DE LA SALLE Le terme temporaire signifie que cela ne va pas durer alors que pr caire tient l on ne sait pas quoi PASCAL REVAULT Je vous propose de passer rapidement au Comede Nous avons une localisation
134. c 1 un minimum de suivi de qualit cette personne DE LA SALLE 11 semblerait que selon les ARS les r pon ses ne soient pas les m mes en fonction des r gions PASCAL REVAULT C est tout fait juste A la fin du do cument qui vous a t remis vous pourrez trouver une analyse statistique ce sujet ainsi que dans le rapport d activit du Comede Globalement on constate et pas uniquement pour les h patites que plus une pr fecture et 1 e forum national donc une ARS et un m decin de l ARS qui doit donner un avis re oit de demandes plus les r ponses ont tendance tre n gatives Cette observation montre que les attitu des des ARS varient en fonction de leurs repr sentations de leur charge de travail Par ailleurs il y a une h t rog n it des r ponses en fonction des ARS de leurs connais sances de leur formation Enfin nous avons pu rencontrer des difficult s dans certains d partements o nous som mes intervenus pour signaler qu il ny a pas eu d appr ciation m dicale mais plut t une appr ciation diff renci e partisane Or partir du moment o l on rend un avis en tant que m decin il est illusoire de penser que lon est dans la neutralit on est dans la d fense de la sant publique On peut tre impartial parce que l on va tudier les diff rents dossiers mais l objectif est de prot ger la sant publique donc la sant collective et d appr cier si la personne est e
135. cadre du cyberterrorisme ERIC FILIOL Il y a des virus et je n aime pas le terme virus car tymologiquement cela signifie poison mais il existe des programmes autoreproducteurs qui ont des finalit s b n fiques Vous pouvez utiliser des virus mais le terme est impropre pour faire du calcul distribu donc augmenter la puissance de calcul sur plusieurs machines pour prot ger un syst me Il faut comprendre ce que le passage du nucl aire biologique l informatique repr sente pour un attaquant Si vous voulez d velopper une bombe nucl aire c est un co t de 1 000 pour un attaquant Pour un virus biologique ce sera un co t de 100 c est dire qu il va d penser 100 euros Pour ces deux armes cela peut se retourner contre l attaquant Il ne faut pas oublier que dans ce genre d attaque il faut viter que l on puisse remonter vous Dans une attaque informatique le co t est de 0 1 N importe qui peut la faire on trouve tout sur Internet On peut le faire de n importe quel endroit et instan tan ment Ce qui est int ressant c est que vous supprimez les notions de temps les notions d espace et surtout les notions de preuves Vous pouvez tout falsifier Vous pou vez faire croire qu une attaque vient de Chine alors que vous tes paisiblement dans votre bureau en Californie Effectivement c est beaucoup plus rentable pour un terro riste d Etat d aller voler des documents de n importe quel endroit de la plan te
136. cannabis FRAN OISE ROUDOT THORAVAL C est un sujet de recherche tr s im portant Une unit Inserm Cr teil travaille et publie d ailleurs beaucoup sur ce sujet Nous avons effectivement publi une tude qui nous a t beau coup reproch e montrant que chez les sujets qui d claraient une consomma tion quotidienne de cannabis en ajus tant sur lalcool l ge l anciennet de la maladie il y avait un effet ind pen dant du cannabis sur le score de fibro se Cette tude incluait des personnes qui n avaient jamais fum de cannabis des personnes qui en consommaient le week end soit moins de dix joints par mois et des personnes qui en consom maient quotidiennement soit plus de 30 50 joints par mois Les consom mateurs occasionnels avaient les m mes r sultats en termes de fibrose que ceux qui ne fumaient pas de can nabis On dit toujours qu on ne peut pas tirer de causalit d une telle tu de pid miologique c est vrai mais une recherche de paillasse a vraiment montr qu il y avait deux r cepteurs aux cannabinoides dont un qui tait responsable d une augmentation de la ATELIER fibrog n se Il y a donc un fondement scientifique quant la possibilit que le cannabis par une stimulation quo tidienne puisse augmenter la fabrica tion de fibrose DE LA SALLE Est ce que c est sur du 060127211 Je sais d exp rience que les hommes ont beaucoup plus de facilit parler de leurs
137. carnets de bord mais ils ne sont pas disposition partout Il existe gale ment des brochures destin es aux mi grants sur l h patite B qui n cessitent 57 312 29 158 40 217 45 660 D wem 37 568 33 515 FRAO 404 2396 354 23 354 d tre valid es par les migrants eux m mes et donc de mettre en place des groupes de travail Enfin une struc ture associative a mis en place un num ro vert avec 60 possibilit s de traduction Concernant les mots ne pas dire il n y a pas d effets ind sirables qui ne peuvent pas tre nonc s de vant le patient avant son traitement Le patient doit tre inform de tous les effets secondaires possibles D autre part il faut bien faire la diff rence en tre le contr le interne et le contr le externe ce que le patient sera en ca pacit de g rer et ce qu il faudra que l quipe m dicale g re et arriver po sitionner le curseur car d un malade l autre les param tres changent et les mots doivent donc changer Troi si me point les effets secondaires du m decin ne sont pas forc ment ceux du patient et le patient n a pas for c ment envie de voir rire le m decin quand il lui dit qu il perd ses cheveux ou qu il a perdu dix kilos Certains mots sont parfois violents Le patient va parler de chute de cheveux par exemple alors que le m decin va par ler de neutrop nie d an mie Certains mots sont importants pro
138. ccin s Les personnes qui ont des pratiques tr s insertives ont d j eu l h patite B depuis longtemps Nous ne voyons pas 15 national d h patites B mais il y a encore une sous couverture vac cinale B MARIE DEBRUS Je voulais apporter un clairage en tant que personne du terrain sur ces produits La pr sentation est tr s focalis e sur certaines pratiques dans un milieu Ces produits sont aussi consomm s par d autres usagers parfois par voie injectable et ce ne sont pas ces produits qui am nent des pratiques sexuelles hard Dans le mi lieu hospitalier on voit forc ment ce qu il y a de pire Je ne veux pas minimiser ce qui est observ mais un grand nombre d usagers qui consomment n en arrivent pas l Ce qui pose des questions sur la mani re de les atteindre et viter qu ils en viennent l Et cela pose la question de sa voir et cela ne concerne pas que les gays comment contacter les usagers qui utilisent internet C est la ques tion de toute une g n ration nous devons y r fl chir Je crois cette approche par l analyse de drogues qui int resse les usagers car ils ne sont pas pr ts consommer n importe quoi GILLES PIALOUX Quand vous dites analyse vous parlez du testing MARIE DEBRUS Le testing c est de la reconnaissance pr somptive de produits Je parle d analyse de drogues par chromatographie sous couche mince d velopp par M decins du Monde depuis au moins dix ans Nous avons un
139. ccin contre l h patite C un jour Risques et menaces croire que l on a d j gagn Non nous n avons pas gagn Les mol cules de demain ne r gleront pas tout Il ne faut pas se d sengager finan ci rement Les virus migrent ne connaissent pas les fron ti res et nous ne devons pas baisser la garde des moyens humains Axes strat giques faire des associations d usagers de v ritables partenaires de sant publique Lorsque j en tends dans une r union r gionale d ducation th rapeu tique de la part du coordinateur que le programme est uniquement valid par les usagers sans qu ils y soient as soci s en amont Non les usagers sont avec nous autour de la table lorsque l on construit le programme d duca tion L usager doit tre l au moment o le programme est travaill l usager n est pas une potiche qui sert Valider la fin Promouvoir des promotions tripartites Nous sommes trop sou vent dans le bipartie as sociations autorit s de sant ou associations industries pharmaceuti ques Aujourd hui nous avons v ritablement en vie de ces rencontres triangulaires Pratiquer un d pis tage syst matique et r fl chir Offrir une RDR multiforme Apprendre traiter des types de patients particuliers com me les co infect s aux addicts aux pr caires aux ob ses aux malades psychiatriques Il a des programmes de pri ses en charge sp cifiques mettre en place Etre vigilant
140. ce qui est extr mement important pour une maladie g n tique Cela reste une maladie fr quente en Bretagne parce que la mutation est vraisemblablement apparue chez des Celtes et parce que cette mutation a un effet pr servant vis vis de la mort par carence en fer Des pays comme la Bretagne qui taient tr s pau vres les gens mouraient beaucoup de carence en fer apr s un ou deux enfants Ils ont progressivement leur patri moine puisque les femmes qui avaient faisaient plus d enfants puisqu elles r sistaient plus la carence en fer que les femmes qui n avaient pas d h mo chromatose C est pour cela que dans certaines r gions on explique l enrichissement de la population en h mochro matose suivant l effet facilitateur sur le nombre de gros sesses par rapport la carence partielle 15 76 CONF RENCES Traitement des h patites virales donn es actuelles et perspectives DOMINIQUE GUYADER PROFESSEUR DES UNIVERSIT S PRATICIEN HOSPITALIER CHU RENNES e pense que tout le monde est convaincu de la n cessit de traiter les h patites si l on veut viter d tre malade avec une mortalit qui est importante Ce qui fait la gra vit de l h patite C cest que lorsque du virus entre dans les cellules h patiques cela va fabriquer de la fibrose La fibrose va progresser tr s lentement et ce n est que 20 ans apr s la contamination que l on a souvent une fibrose si gnificative On sait aussi que
141. cette premi re injection On sait galement que la premi re injection est d terminante dans la suite de la trajectoire des usagers de drogue et l acquisition des pratiques de r duction des risques C est la raison pour la quelle il est essentiel de travailler sur cette question et sur la transmission de messages de r duction des risques au plus t t chez les usagers de drogue m me lorsqu ils ne sont pas encore des injecteurs Au del de la premi re injection les jeunes injecteurs sont donc une population risque et les derni res donn es disponibles montrent que pendant longtemps l injection tait peu fr quente et un sujet tr s tabou dans le milieu festif Depuis quelques ann es les donn es pid miologi ques montrent que les pratiques d injection en milieu fes tif sont de plus en plus fr quentes mais qu elles restent stigmatis es Les jeunes qui injectent en milieu festif ont donc tendance cacher leur prati que la r aliser dans l urgence et on sait que les injections r alis es dans l urgence augmentent l exposi tion aux risques On observe galement dans les CAARUD depuis quelques an n es une nouvelle population de tr s jeunes injecteurs g s de moins de 25 ans qui vivent en mi lieu urbain dont une partie d entre eux est issue du milieu festif et qui sont poly consommateurs de coca ne de crack de Skenan Ils sont tr s pr caires vivent dans la rue ou dans des squats et sont tr s
142. chez les hommes Il y a donc quelque chose explorer de ce c t l Enfin bien que le mode de consommation soit moins traumatisant a t on des chiffres sur la consommation et la contamination VHC par le bang MARIE JAUFFRET ROUSTIDE Vous n avez pas tre inquiet au contraire Les 60 que j ai indiqu s c tait en 2004 On observe une diminution Les donn es de la der ni re tude Coquelicot tant en cours d analyse je ne peux pas vous dire quelle va tre la marge exacte de diminu tion mais vous allez tre plut t rassur par rapport ce que vous observez Je pense que nous allons plut t vers une d croissance de la pr valence de l h patite C chez les usagers de drogue Mais il ne faut pas baisser la vigilance la fois en raison des pratiques observ es chez les usagers de drogue qui continuent avoir des pratiques risque en raison des nouveaux risques observ s avec la consomma tion de crack et qui se diffuse sur l ensemble du territoire Et il faut rester vigilant sur la question des politiques pu bliques Si l on pensait que la question de d h patite C chez les usagers de drogue tait totalement r gl e on pourrait dire qu on a fait ce qu il fallait et que l on peut arr ter l Je pense qu il faut proposer une palette tr s diversifi e de r duction des risques aux usagers de drogue pour faire en sorte que la marge de progression soit de plus en plus im portante Je ne peux malheureusement pas r po
143. comme positifs Vous devez avoir une sensibili t de 100 Les tests rapides ne d rogent pas la r gle CONF RENCES z Advance Quality Determine s i 1 Fipe Lfs h AE isila Hh Cut Pie ATE MOI F DH ES Un la sensibilit diagnostique est un crit re identique ce lui des tests de d pistage Aujourd hui si vous utilisez un TROD marqu CE IVD il est 100 sensible La sp cificit est sup rieure 99 c est la loi pour qu il soit marqu CE IVD Beaucoup de tests sur le march n ont pas le mar quage CE IVD et peuvent avoir des performances totale ment d plorables M fions nous des tests rapides qui sont diffus s Ils ne sont pas disponibles en France parce qu ils ne sont pas performants mais nous les retrouvons en Afri que pour les dons du sang C est une pratique d noncer qui me choque beaucoup En termes de VIH une tude montre les r sultats dans la salive ou sur le sang total Ils appellent peu de commentaires Le test INSTI largement utilis en France avait tr s peu de faux n gatifs Dans cette tude tait test nouveau le s rum et on arrive des performances tout fait correctes Un travail publi tr s r cemment fait une synth se pour le VHC de tous les tests disponibles On ob serve une diff rence entre les notions anglo saxonnes de Point of Care et Rapid Diagnostic Test Le Point of Care peut tre fait au lit du patient donc sur sang total au bout
144. compliqu valuer voire ce mest pas possible d un point de vue statistique D autres tudes ont montr que cela favorisait 1266 5 et le recours aux soins et aux dispositifs sociaux sans pour autant en tre l objectif prioritaire Je pense qu il ne faut pas trop se focaliser sur cet objectif car des personnes qui ne conna traient pas suffisamment cette question de l usage de drogues pour raient en attendre quelque chose et les salles consommation seules ne pourraient pas y r pondre Sur l pi d mie de l h patite C nous avons be soin d une palette d outils Les salles de consommation en font partie c est une vidence mais pas uniquement C est pourquoi le projet ERLI accueille des usagers de drogues en leur proposant d injecter en pr sence d un bin me d observer leur prati que et d engager un dialogue autour de la perception des risques la n tre et la leur et partir des difficult s observ es de trouver un point d ac cord C est un espace de consomma tion mais cela n est pas une salle de consommation et cela ne r pond pas la question de la sc ne ouverte L un ne remplace pas l autre les deux pro jets sont bien compl mentaires Dans une salle de consomma tion l objectif prioritaire est d am liorer l environnement dans lequel se font les injections A ERLI l objectif est que la personne puisse adapter ses pratiques son propre environ nement En salle de consommation il s ag
145. confront cette difficult Com me nous avions travaill avec lui la motivation le sens qu il donnait ce don nous avons pu lui dire que sinon c est le premier qui serait parti et que le deuxi me est encore l DE LA SALLE Cela le ram ne sa pro pre r alit ILHAM SABAR Au propre sens qu il a donn son geste D o l int r t du suivi psychologique On fait le point avec lui il nous explique pourquoi c est important pour lui et quand la situation devient difficile on lui rap pelle ce sens qu il a pris cette d ci sion tel moment pour telle raison et qu il n avait pas d autre choix que celui l DE LA SALLE Dans ce cas pr cis a t il besoin dans cette phase pr op ratoire d une sorte de validation travers les entretiens avec l quipe pour se sentir plus apais ensuite ILHAM SABAR Nous travaillons plut t sur l histoire du don sur la motivation Dans d autres pays les psychologues font des entretiens mo tivationnels quand il y a de l ambiva lence C est dire que nous relevons l ambivalence nous tudions tous les possibles et nous essayons de le d culpabiliser quelle que soit la solution choisie en lui expliquant qu aucune ne sera parfaite DE LA SALLE Il ne s agit pas de savoir s il a besoin qu on l autorise faire ce choix mais plut t s il peut se dire qu il a t compris avant dans sa mo tivation ILHAM SABAR Je m en rends compte lors
146. coupe Sur les outils de r duction des risques c est com pliqu parce qu il n y a pas de perception du risque et sur tout le risque fait partie du jeu Ce n est pas un jeu mais le risque qui est le prix du marathon sexuel ou de l activit sexuelle est inclus dans le packaging DE LA SALLE AIDES est tr s mobilis sur cette question Act up est assez mobilis d autres associations galement Mais ce n est pas parce qu on se mobilise que l on va at teindre cette cible qui est difficile atteindre dans la me sure o elle volue dans une sph re priv e qui chappe PASCAL MELIN Un patient m a dit pour nous c est l Hi malaya Les gens vont chez D cathlon pour acheter des chaussures leur permettant de grimper l Himalaya mais ce ne sont pas des chaussures qu ils vont mettre tous les jours Nous c est la m me chose nous prenons des pro duits pour faire de l extr me La relation montre bien quel point nous sommes dans le jugement et il faut que nous arrivions d passer cela Cela bouge t il galement sur l h patite B Nous n en entendons pas parler Cela touche t il une population particuli rement couverte en termes de vaccinations Sont ils jour de leurs vaccina tions ou peut on craindre que l h patite B va exploser via ces pratiques GILLES PIALOUX Cette population tait d j lourde ment contamin e par l h patite B ils ont souvent des an ticorps Ils sont sous vaccin s ils devraient tre va
147. ctions Nous avons eu un accord pour mettre en place un plan d ducation th rapeutique dans le service d h patolo gie mais sans aucun moyen Nous avons des personnels qui s impliquent norm ment qui ont un dipl me universitai re d ducation th rapeutique mais nous devons r fl chir aux moyens qui peuvent tre donn s dans les tablisse ments hospitaliers Pascal dit que l infirmi re d ducation th rapeutique est le quatri me volet de la quadrith rapie Il faut le financer d une mani re ou d une autre CONF RENCES 15 e forum D m A A a s D PDA A A E 2 gt nRKennes 1 L L h patite C chez les usagers de drogues les donn es scientifiques disponibles MARIE JAUFFRET ROUSTIDE SOCIOLOGUE INVS SAINT MAURICE ET CESAMES PARIS aurais souhait pouvoir vous pr senter les donn es de Ji derni re dition Coquelicot que nous avons r alis e en 2011 mais elles ne sont pas encore disponibles Ma pr sentation s appuiera essentiellement sur des donn es produites par l InVS mais galement d autres organismes Je me suis efforc e de r pondre aux questions pos es par SOS H patites pour pr parer mon intervention Il y a cer taines questions que je mai pas pu traiter mais nous pour rons les aborder dans la discussion si vous le souhaitez Quelques l ments de contexte En France le partage du mat riel d injection est aujourd hui le facteur de risque majeur de
148. d une r solution des h pa tites virales un pas en avant tr s important Nous avons fait beaucoup de d marches de plaidoyers et nous avons produit un rapport des politiques mondiales de l h patite virale qui a permis de fournir les preuves irr futables aux Etats membres et l OMS qu il y avait besoin d une r so lution En 2011 s est tenue la premi re journ e mondiale avec la mise en place du programme mondial de l h pa tite qui est compos e d une quipe de quatre personnes au si ge Gen ve A l Alliance nous avons un membre de notre qui pe qui travaille mi temps au si ge que nous pr tons l OMS pour faire avancer les choses un peu plus rapi dement Et on a vu le d veloppement du cadre d action mondiale pour la pr vention et le contr le de l infection l h patite virale qui a t lanc e le 28 juillet dernier lors de la journ e mondiale Ce plan est accessible sur leur site Internet mais uniquement en anglais Qu a fait l Alliance Nous organisons la journ e mondiale en collaboration avec l OMS chaque ann e Nous avons fait pression pour la cr ation d un programme d une quipe d di e et nous avons contribu au d veloppement de cadre d action mondiale Nous sommes OMS en g n ral deux fois par mois pour essayer de participer le plus possible En janvier 2012 nous avons t admis aux rela tions officielles par le conseil d administration statut qui nous permet de
149. d Nous allons mener une campagne radiophonique en anglais et en fran ais pour atteindre l Afrique francophone Le second projet est le rapport de politique mondiale L enqu te a t faite sur les quatre axes et vingt l ments du cadre de l action mondiale de l OMS Ce projet est r a lis en collaboration avec l OMS En 2010 nous l avons fait pour l OMS et aujourd hui nous le faisons avec l OMS Un questionnaire a t labor partir du cadre d action avec 43 questions Les r sultats seront diffus s lors de la prochaine journ e mondiale en 2013 et sera accompagn d un site Web qui permettra aux utilisateurs de consul ter en ligne les politiques de leurs pays et de pouvoir les comparer Aujourd hui la voix des personnes vivant avec les h patites est encore trop faible m me s il a eu d normes les donn es les plus r centes sur progr s 1 2 j national Un troisi me projet o nous allons d velopper un outil pour l laboration de strat gies nationales Notre but est d avoir des plans d actions de lutte contre les h patites dans tous les pays du monde Pour donner un outil aux as sociations de malades nous allons cr er un outil en ligne qui va permettre de construire une strat gie nationale qui pourrait se traduire en propositions faire aux gouverne ments Chaque l ment sera bas sur le cadre d actions mondiales et les informations seront bas es sur l index europ en et su
150. d cider de donner comme une ma ni re de se racheter une place dans la famille Du coup la receveuse se doit d tre l enfant parfaite Apr s le don celle qui s tait mancip e continue faire sa vie et ne veut plus entendre parler de personne estimant qu elle avait pay sa dette et gagn le droit de faire ce qu elle voulait Alors qu on a beaucoup de mal prendre la receveu se en charge parce que m me venir en consultation serait peut tre trahir la famille Si elle venait se plaindre ce serait compliqu alors qu on lui a donn Des facteurs culturels peuvent galement jouer Dans le second exemple il s agit de trois fr res deux malades et un sain Il va donner mais s il donne l un il ne peut pas donner l autre Dans un premier temps il s est dit que le premier partir serait celui l et qu il allait donc lui donner et qu il verrait bien quand le second sera dans cet tat l Sauf qu apr s avoir donn au premier il lui tait insupportable de regarder le second On voit tout ce qui se peut se jouer au niveau mo tionnel Le troisi me exemple concerne un don transversal au sein d un couple La femme donne son mari Ils ont un fils L enfant grandit devient insupportable la m re a une position assez protectrice vis vis de son en fant le p re aimerait jouer son r le 1 e forum J national de pater familias sauf qu il mavoue Elle ma donn je ne peux rien
151. d accompagnement la r duction de risques pour usagers de drogues CDAG Centre de d pistage anonyme et gratuit CE Communaut europ enne CHB Centre h patobiliaire CHU Centre hospitalier universitaire CMU C Couverture maladie universelle compl mentaire CSAPA Centre de soins d accompagnement et de pr vention en addictologie CSST Centre de soins sp cialis en toxicomanie remplac aujourd hui par CSAPA DFA D partement fran ais d Am rique 101 DOM TOM D partement et territoire d outre mer ELPA European liver patients association Association europ enne de malades du foie EPO rythropo tine ERLI Education aux risques li s l injection BDE Education th rapeutique du patient HLA Human Leucocyte Antigens HSH Hommes ayant des relations sexuelles avec d autres hommes IgG IgM Immunoglobuline G M IRM Imagerie par r sonance magn tique IST Infection sexuellement transmissible IVD In vitro diagnostic MDMAM thyl ne dioxy N m thylamph tamine NASH Non alcoholic steato hepatitis h patite st atosique non alcoolique HOMA Homeostatic model assessment PCR Polymerase chain reaction r action en cha ne par polym risation PES Programme d changes de seringues RDR R duction des risques RSA Revenu de solidarit active STE Sp cification technique commune TASP Treatment as prevention THS Traitement hormonal substitutif T2A Tarification l ac
152. daient qui allait pouvoir s occuper des enfants si elles n taient pas bien Concernant la prise en charge de l ducation th rapeutique sur l h patite des initiatives tr s int ressan tes ont t mises en place dans notre r gion par le r seau h patites dont nous nous servons au niveau du VIH A travers l ducation th rapeutique il y a un moyen d exprimer et de re lever un certain nombre de difficult s sp cifiques aux femmes dans le suivi dans l observance des traitements La mise en place de programmes d du cation th rapeutiques bien structur s peut permettre aux femmes d expri mer des ressentis qu elles ne peuvent exprimer avec leur m decin A partir des exp riences des uns et des autres nous pourrions faire un recueil du v cu de ces femmes par rapport aux traitements qui pourrait tre une aide pour am liorer la prise en charge Nous avons un groupe de fem mes au COREVIH et nous avons es say d identifier des soignants pour les sensibiliser ces questions Quand ils ne prennent pas en compte c est souvent qu ils ne savent pas Nous avons travaill avec des gyn cos par exemple Et puis trouver d autres ac 1 D j national teurs comme les infirmi res d duca tion th rapeutique les psychologues qui peuvent faire remonter ce qu ils entendent pour que nous puissions poser concr tement les questions V RONIQUE DERET On pourrait aussi imaginer une enqu te aupr s des femmes po
153. dait du temps et pouvoir les pr venir en amont serait une bonne chose Par rapport aux pa tients que je rencontre je constate que ceux qui on a propos la transplan tation en leur demandant de venir fai re le bilan dans la semaine sans leur en avoir parl suffisamment en amont flambent en postop ratoire car c est l o tout revient En revanche ceux qui on en a parl d s le diagnostic de l h patite C le vivent beaucoup mieux Il y a donc une sensibilisation faire aupr s des m decins et des h patolo gues Quand en arrive la transplan tation c est qu on n a pas d autre outil th rapeutique Donc la transplanta tion doit tre abord e comme un trai tement possible DE LA SALLE Avez vous des retours d autres centres sur le plus qu apporte cette prise en charge qui va tre d ter minante en termes de pr paration de d dramatisation par rapport l impact du don Il est parfois difficile de s en tendre proposer la greffe parce qu on imagine tre au bout du chemin mais ce peut tre travaill diff remment tre mis davantage en avant comme une pr paration et non pas une fina lit pour que les gens y adh rent plus facilement Cet accompagnement est quand m me un plus ILHAM SABAR Le protocole mis en place par le CHB s est fait avec les pa tients Quand le Professeur Bismuth a voulu construire ce centre de trans plantation il l a fait en concertation avec les patients La psycholo
154. de consommation moindre risque sachant que ces salles de consommation moindre risque ne sont pas uniquement des salles d injection mais aussi des salles pouvant dispo ser d un espace pour sniffer ou pour fumer du crack Dans un certain nombre de ces salles des strat gies de transi tion de l injection vers d autres modes de consommation sont propos es Et elles permettent de limiter les troubles l ordre public li s l usage de drogue de pacifier l es pace public ces deux l ments ayant t bien document s dans la litt rature En conclusion la politique de r duction des risques en France a largement fait la preuve de son efficacit sur la diminution de la transmission du VIH L enqu te Coqueli cot de 2004 le montre l enqu te 2011 ira galement dans ce sens Sur le partage de la seringue on observe une dimi nution des pratiques risque En revanche l impact de la r duction des risques en France est plus limit aujourd hui sur la transmission de l h patite C mais la France man que de recul et de donn es r centes disponibles Dans d autres pays comme les Pays Bas des publications ont montr que la politique de r duction des risques pouvait avoir un impact sur la diminution du nombre de nouveaux cas d h patite C chez les usagers de drogue donc sur l in cidence Et les Pays Bas ont mis en uvre une politique de r duction des risques bien plus pr cocement que la France et beaucoup plus diversi
155. de Ribavirine ne vont pas chuter En r sum nous sommes tr s optimistes car il y a beaucoup de classes donc il my aura pas de r sistance Nous allons combiner et nous serons actifs sur lim 1 D j national inhibiisure Non Nuc Folymerase 12 mense majorit des patients Cela marchera mieux sur le g notype 1B que sur le g notype 1A Ce qui mest pas clair actuellement c est de savoir si on peut se passer de la Ribavirine et de l Interf ron Je pense que nous allons aller vers un traitement chez le malade na f avec une bi ou une trith rapie sans Interf ron et sans Ribavirine avec un taux de gu rison de 90 Avec peut tre un rattrapage qui sera peut tre dembl e chez le malade tr s s v re qui r pond moins bien Chez le malade de g notype 1A celui qui ne r pond pas bien on mettra soit trois m dicaments de classes diff rentes soit on associera de la Ribavirine soit il faudra toujours de l Interf ron Cela va arriver dans un proche avenir mais il est difficile de dire quand pr ci s ment Pour le Sofosbuvir actuellement en phase 5 les protocoles th rapeutiques c est 12 ou 24 semaines logi quement on doit avoir fin 2013 l efficacit des phases 3 de Sofosbuvir donc les ATU fin 2013 d but 2014 Le Daclas tavir devrait arriver fin 2014 environ Les firmes Abbott et Gilead ont commenc mettre dans le m me m dicament des compos s appartenant des classes diff rentes c est dire que l
156. des Etats d un syst me d assurance individuelle On parle de faciliter l acc s aux dosages quantitatifs de garantir la dis ponibilit des m dicaments prix abordable Mais qu en tend on par prix abordable DE LA SALLE Quand on observe la situation des pays d Afrique on a une pr valence tr s lev e de l h patite B chronique qui concerne environ 16 de la population Concernant l h patite C l Afrique francophone est la plus touch e et en particulier le Cameroun o la pr valence dans les villes peut avoisiner les 9 DE LA SALLE Un jeune chercheur de l Inserm a r alis une tude remarquable ce sujet avec l Institut Pasteur A l poque o le Cameroun tait une colonie il y avait eu une formidable campagne de vaccination mais on n avait pas de seringue usage unique et on ne s occupait pas de l h patite C Il s est aper u que les foyers familiaux c taient des personnes qui avaient t vaccin es du temps des colonies DE LA SALLE En ce qui concerne le Cameroun c tait l poque des colonies allemandes et depuis lors le virus continue de se transmettre par diff rents biais notamment dans le soin puisque la s curit transfusionnelle n est pas assur e De ce fait l pid mie se maintient un tr s haut niveau Il y a une tr s forte pr valence dans ces pays d Afrique qui ne va pas sans poser des probl mes de sant L accessibilit est difficile Si je prends l exemple du Togo
157. des charges des biologistes est infernal de m me que la tra abilit Pour avoir discut avec eux de 12 faisabilit du pr l vement mi cro capillaire j ai t oblig de faire marche arri re Il y a eu tout un tas d arguments techniques y compris celui que la qualit du pr leveur doit tre certifi e ISO 90453 Que va t on faire des TROD Nous n avons pas l appui d un CHU Je travaille avec un laboratoire priv alors que je suis cinquante m tres d un laboratoire hospitalier Si nous n avons pas l appui d un CHU et la motivation d un biologiste derri re nous sommes oblig s de rester avec nos pr l vements veineux classiques chez nos patients VINCENT THIBAULT Je suis le premier subir les cons quences de ces normes malheureusement je n ai pas de solution miracle proposer Pour le vivre au quotidien je sais qu il est tr s difficile de mettre en place les nor mes Je comprends que pour vous ce soit un probl me Je n adh re pas toutes ces normes mais il faut se m fier ce sont des choses qu il faut bien conna tre c est tr s cadr DE LA SALLE Si l on ne fait pas de d pistage en Afrique on ne parvient pas faire bouger les lignes des d cisions politiques nous n avons pas de donn es et donc aucune d cision Dans les petites op rations men es par nos associa tions africaines nous arrivons une pr valence avoisinant les 16 en chronique Il nous faut des outils de plaidoyer On ne l ente
158. des examens et on a d couvert une h mochromatose On m a fait une saign e tout de suite j en faisais une tous les quinze jours je suis pass trois mois et on m a dit que cela attaquait les articulations Est ce que le fer se fixe sur les articula tions YVES DEUGNIER Il y a un lien entre le fer et la mala die articulaire les arthrites Mais on ne le comprend pas bien car vous pouvez avoir une tr s grosse surcharge en fer sans aucune atteinte articulaire et vous pouvez avoir une petite surcharge en fer avec une grosse atteinte ar ticulaire Il y a donc d autres facteurs qui interviennent L atteinte articulaire dans l h mochromatose est tout fait diff rente de l atteinte h patique ou diab te parce que le diab te et l atteinte h patite sont proportionnelles l im CONF RENCES portance de la surcharge alors que pas du tout pour ce qui concerne l atteinte articulaire DE LA SALLE Vous nous avez expliqu que l on ne pou vait agir que sur les apports en fer En cas de surcharge est il conseill d viter les hu tres et la viande rouge par exemple J ai souvent demand mon h patologue des conseils di t tiques il m a toujours r pondu de ne pas boi re d alcool Est ce que le je ne pourrait participer une am lioration du m tabolisme du fer YVES DEUGNIER Si vous tes v g tarien il y aura tr s peu de fer rentrer Le fer est absolument partout dans l alimentation Si vous ciblez un r
159. des questionnai res un peu plus rapides DE LA SALLE Concernant les trucs et astuces nous avons d abord regar d la perte de go t Prendre des cor nichons en d but de repas peut aider manger une banane ou un autre fruit comme l abricot On peut aussi man ger un yaourt ou un laitage qui aide faire passer les m dicaments mais il faut pouvoir supporter les laitages car ils sont souvent mal dig r s Prendre des compl ments alimentaires Contre les vomissements des biscuits secs avant de se lever Pour la chute des cheveux les couper courts prendre de la vitamine D Pour 12 perte de poids prendre des compl ments alimen taires fractionner ses repas manger temp rature ambiante et en petite quantit Pour l irritabilit s isoler en attendant que cela passe 1 forum national gt Rennes 2012 Rechercher la cause des effets secondaires entre autres pour l in somnie et le prurit et voir avec son m decin J ai ajout la tenue d un car net de bord J ai souffert de plusieurs pathologies et c est ce que j ai fait J arrivais toujours chez le m decin avec mon carnet Cela aide le m decin mais galement le patient parce que cela permet de voir ce qu il a v cu s il en est toujours au m me point quel que temps apr s si les choses ont em pir ou pas DANI LE DESCLERC DULAC Les associations de patients peuvent jouer un r le parce que nous avons connu un certain nombre de choses et je
160. devons re discuter cette alt rit pour bien faire la diff rence entre la terminologie ad ministrative nos propres repr senta tions sociales personnelles et ce qui est utilis en pratique notamment dans le domaine de la sant publique Je dirai quelques mots sur le Comede non pas pour en faire la pro motion mais plut t pour que vous puissiez l utiliser comme un outil de ressource dans les situations par ticuli rement complexes que vous rencontrez Ensuite je r pondrai la question de la population soign e mais en changeant avec vous sur les populations avec lesquelles vous tra 2111672 Et nous aborderons la question des facteurs culturels que j essaie rai de mettre en perspective avec les d terminants sociaux de la sant sa chant qu au Comede nous nous int ressons ce versant l acc s aux soins n en tant qu une partie Un autre sujet important nous r unit ici c est quoi faire en termes de droit au s jour avec des questions un peu techniques Au Comede nous sommes particuli rement bien plac s car nous recevons beaucoup de monde dans ce domaine et nous avons un par tenariat avec la Cimade qui s appelle l Espace Sant Droit Aubervilliers o nous accueillons des personnes en recours c est dire ayant re u une r ponse n gative de la pr fecture et donc du m decin de l ARS et qui auront un choix faire soit faire intervenir un recours gracieux travers la DGS soi
161. dicaments Et puis vous avez le versant o il y a une hyper fer ritin mie mais on ne trouve pas de surcharge en fer Il existe quatre causes principales Il y a l inflammation et toute inflammation entra ne une perte ferritine Dans ce cas l on attend de gu rir l inflammation et on v rifie apr s Vous avez la lie cellulaire c est la mort des cellu les Quand vous faites un infarctus il y a des cellules du c ur qui meurent Les cellules du c ur vont lib rer de la ferritine et ce moment l vous allez avoir une hyper fer ritin mie Quand vous faites une h patite vous lib rez des quantit s normes de ferritine galement Toute n crose cellulaire entra ne une hyper ferritin mie L alcool induit la synth se de ferritine Un sujet alcoolique m me s il ma pas de surcharge en fer va avoir une ferritine augment e Et tout se normalise au bout de 15 jours de sevrage C est une cause tr s fr quente d hyper ferritin mie dans nos populations Et puis vous avez le syndrome m tabolique Le syndrome m tabolique est devenu une pr occupation majeure de sant publique c est la pr sence d anomalies m taboliques qui sont le cholest rol du diab te ou une tendance au diab te un surpoids abdominal une hyper tension art rielle une anomalie de l acide urique et des d p ts de graisse notamment dans le foie Ce syndrome m tabolique s associe une hyper ferritin mie Lorsqu on ne trouve pas la cause on peut que
162. dire que en France deux personnes sur trois qui vivent avec l h patite C ont t d pist es et une sur trois est encore dans la nature et ne le sait pas Des pays n ont toujours pas pass la barre des 50 et nous sommes pourtant dans les pays les plus riches en termes de PIB Du c t des g notypes lorsque l on regarde les virus qui circulent dans les pays le g notype 1 est peu pr s quivalent partout sauf en Angleterre o ils ont 44 de g notype 1 avec beaucoup plus de g notypes 2 et 3 La France dans l index est en haut avec nos 872 points Tous les pays de 1 sont plut t derri re tels que la Roumanie la Hongrie l Estonie etc La Slov nie est en seconde place puis l Allemagne la Su de Rappelons que la Slov nie est un petit pays en pleine explosion conomi que avec un acc s aux soins tout fait int ressant Les items qui ne sont pas tr s bons en France c est la place des usagers dans le dispositif politique de d cision et dans la participation aux choix politiques Nous som mes d j dans un certain nombre d instances mais il faut que nous y soyons encore plus Nous avons donc besoin de militants et de r fl chir ce que signifie tre militant SOS H patites Nous devons am liorer notre repr senta tion des usagers Nous avons fait un focus sur les points suivants la pr vention le d pistage l acc s aux traitements les stra t gies nationales r sultats et l
163. dispositif a un impact par rapport l pid mie d h patite C Les salles de consommation ont fait l objet de peu d valuation sur cette question La pr valence tant tr s le v e il faudrait mettre en place des co hortes et cela serait statistiquement difficile mesurer Un des moyens d valuer serait de mani re indirecte sur les volutions de pratiques ris ques Dans le projet ERLI nous tra vaillons avec l association Aides l quipe Inserm de Marseille avec un financement ANRS pour le projet de recherche Nous avons utilis des outils d valuation des usagers suivis nous terminons la 06 1006 inclusion Mais nous n avons peut tre pas les bons outils d valuation aujourd hui et des outils sont sans doute cr er pour valuer l volution des pratiques par rapport des projets d ducation aux risques li s l injection L exp rience ERLI montre qu il y a toutefois une modification de l attitude des usagers qui adoptent des gestes de r duction des risques avec une volution favo rable de leurs pratiques mais qui res te encore difficile valoriser Dans le projet ERLI nous ob servons des pratiques et nous parlons beaucoup du petit mat riel de la r u tilisation et du partage et de tous les moments risques au cours de l injec tion La question de l entraide est cou rante entre les usagers Certains prati quent l injection toujours ensemble mais cela d pend aussi de leur p
164. dit qu il a de nou veau une h patite C aig e J ai dit au patient combien valuez vous la probabilit que vous allez modifier vos pratiques sexuelles Il ma r pondu z ro A la troisi me h patite il a arr t ces pratiques d in sertion pendant deux ans qu il a reprises avec des m thodes de r duction des risques c est dire qu il utilise des gants Ils font la m me chose qu avec le VIH certai nes personnes n ont pas ces pratiques avec des personnes qui n ont pas une s rologie VHC n gative Sur les prati ques tr s insertives nous avons une r ponse des campa gnes des outils On constate moins d h patites C aig es par cette voie l Il y a eu un effet de pr vention C est la m me chose Berlin et Londres il y a moins d h patites C aig es chez les gays qui ont ces pratiques alors que les pratiques n ont pas baiss donc il y a eu des r ductions des risques Pour ces pratiques dont le slam je wai pas la r pon se Il faut informer les gens mais il est difficile d informer dans une consultation de 2 000 patients VIH alors qu il n y en a qu une vingtaine qui a ces pratiques C est un peu compliqu Mon patient a d couvert les produits l accro chement le fait qu il tait rest deux jours sans m moire de ce qui s tait pass il y a une information faire sur les produits qui circulent Comme cela a t fait par les sp cialistes quand l ecstasy est arriv e sur les produits de
165. e tous les patients qui ont accept de participer ces tudes d une biopsie h patique pour appr cier le retentissement fibreux de la maladie virale C Tout cela a t transpos progressivement aux autres maladies du foie notamment l h mochromatose Domi nique Guyader vient de terminer un travail o il a valu le fibroscan chez les patients qui ont une h mochromatose qui permet gr ce l engagement de tous les patients qui ont eu une h patite de limiter les indications de la biopsie h patique A ce titre je tiens vous remercier pour cet te contribution aux patients que j ai l occasion de suivre c est dire les patients h mochromatosiques Je vous re mercie Questions dans la salle DE LA SALLE On m a dit que c tait un g ne qui tait d faillant Cela fait 10 ans que je fais des saign es tous les trois mois Mais si j arr te la saturation augmente Il n existe que des saign es YVES DEUGNIER Il y a des m dicaments que l on ap pelle les ch lateurs oraux du fer qui ont t essay s dans les h mochromatoses mais qui a des effets secondaires il peut cr er des h patites de l insuffisance r nale Une sai gn e tous les trois mois c est rien pour rester en forme c est l quivalent de donner son sang Les sujets h mochro matosiques maintenant ont le droit de donner leur sang DE LA SALLE Je me suis retrouv une nuit allong par terre On m a amen l h pital on m a fait
166. e ment de 1 pour 7 millions de dons Je pense que le syst me d alerte et de surveillance est tel qu on pourrait voir appara tre des maladies mergentes mais cela fait plus de vingt ans que l on n a pas vu de virus mergent On en 2 Vu qui se sont av r s absolument pas pathog nes et l alerte a tout de suite t donn e des tudes ont t faites Le syst me d alerte mis en pla ce apr s le probl me du sang contami n fonctionne DE LA SALLE Quid des femmes VHC par rapport l ost oporose FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Il a t d montr que la majorit des h patites C taient carenc es en vita mine D ce qui participe un risque d ost oporose On est de plus en plus tent de leur donner un flacon 0 Uv dose une fois par mois L ost oporose est galement li e la m nopause Lage moyen des femmes prises en charge est de 50 ans et il est vident qu au moins 50 des femmes sont m nopaus es avec un risque d os t oporose Il ny a pas de miracle les traitements de l ost oporose sont en cours de r vision par la HAS et mon avis peu seront encore rembours s car aucun na montr de v ritable ef ficacit Pour lutter contre l ost opo rose il y a donc 16 sport le THS DE LA SALLE Pour une femme trai t e pour une cirrhose pr conisez vous plus de frottis 1 forum national gt Rennes 2012 FRAN OISE ROUDOT THORAVAL L h patite C est une maladie virale mais h p
167. e conf rence de presse a eu lieu sous l gide de SOS H patites pour lancer le forum et pour par ler de l index europ en Le suivi du plan est fondamental D s 1994 chaque nouvelle mol cule a fait l objet d un plan et nous voulons aujourd hui un quatri me plan Le plan 2012 se termine son valuation est en cours et on ne doit pas s arr ter au milieu du gu Il faut continuer il nous faut un quatri me plan pour aller encore plus loin pour poursuivre les actions qui ont t mises en place Nous savons qu un important travail a t r alis sur le terrain mais nous n avons pas 12 visibilit comme par exemple pour les centres 0200101010816 Des d cisions peuvent tre prises en haut lieu ayant conscience qu il y a des probl mes d acc s au vaccin mais elles ne d bou chent pas forc ment sur une action pratique dans les cen tres 0200160100108216 C est une situation que nous voulons d noncer et nous voulons participer la r solution de ces probl mes C est la raison pour laquelle il est fondamental que nous ayons un nouveau plan Un plan aussi qui va s int resser la question de la r gionalisation de la d concentration On ne peut pas avoir un plan national et une d concentration de la sant en r gion Les budgets arrivent et sont d concentr s Ici la priorit r gionale c est l Alzheimer ou le suicide des jeu nes et on peut tr s bien avoir des budgets h patite qui partent de Paris et von
168. e d passe le biolo gique Quand je parlais de plusieurs millions de mutations par seconde qui n est pas utilis e car encore une virus original SAU elles sont toutes viables car elles fois ce n est pas tout fait rentable et qu il faut que l industrie antivira le vive et donc il faut qu il y ait un certain nombre de virus On part du principe qu un fichier PDF est por teur d une charge malveillante on va le r crire sous une forme non malicieuse Cela n ces site un petit temps de calcul et sur des environnements beaucoup plus restreints en termes de potentialit s beau coup plus restreint que n est le corps humain cela peut provoquer des baisses de performance et les utilisateurs n en sont pas d accord CHRISTOPHE RODRIGUEZ Au niveau des traitements nous avons deux grandes approches utilis es en particulier dans les h patites virales soit on utilise des inhibiteurs directs c est dire que l on va cibler une fonctionnalit in dispensable au virus par exemple la polym rase soit on va stimuler ces m canismes de d fense immunitaire qui vont permettre de se d barrasser du virus Est ce que nous avons ces deux types d approches ERIC FILIOL Nous pouvons avoir les m mes types de m canismes sauf que le virus et je pense l inhibition de certaines ressources pourra infecter une machine pour provoquer par l organisme lui m me le blocage de res sources Or ces ressources sont g n rale
169. e de formation notre ligne d coute et de soutien Les m decins connaissent la route mais ce sont les malades qui font le cheminement th rapeutique Nous construisons la route m me si le GPS est dans la main des h patologues Nietzsche a dit Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d une toile qui danse Il faut se lais ser mettre le cirque dans la t te pour avancer tout pous ser refaire autrement et avancer tous ensemble Merci et l ann e prochaine si vous le voulez bien Se 100 Glossaire ANTICORPS Prot ine du sang synth tis e par les cellules du syst me immunitaire en r ponse la p n tration d un corps tranger antig ne dans l organisme ANTIG NE Substance trang re un organisme et provoquant chez celui ci la constitution d un anticorps ANTIPROT ASE Agents antir troviraux appel s aussi inhibiteurs de prot ases ARN Constituant de la mati re vivante de forme h lico dale analogue l une des deux cha nes qui constituent l ADN ARTHRITES Affections inflammatoires aigu s ou chroniques qui touchent les articulations BANG Pipe eau utilis le plus souvent pour fumer du cannabis CHARGE VIRALE Dosage dans le sang de la quantit capacit de r plica tion de reproduction de multiplication du virus dans le sang l origine de la maladie COMORBIDIT Effet provoqu par des troubles ou des maladies associ s une maladie primaire CRYPTOGRAPH
170. e et de la morbi mortalit donn es indispensables pour toute prise de d cision Avec la mise en place de conf rences de consensus des plans de sant ont t d velopp s initi par le plan de lutte contre l h patite C en 2002 suivi d un second plan associant h patite B et h patite C et d un troisi me qui se termine dans quelques mois Cette place que nous occupons est clairement li e ces initiatives et constitue une incitation forte pour am plifier nos efforts et aussi bien au niveau de la DGS que du cabinet de notre ministre une motivation pour poursuivre le travail Et nous allons le poursuivre Le second l ment de satisfaction est repr sent par les progr s consid rables obtenus dans la prise en charge de ces maladies virales Il a peu de maladies o les progr s ont t aussi significatifs dans un espace de temps aussi limit S agissant l h patite B gr ce des m dicaments administr s par voie orale sans aucun effet ind sirable et avec une efficacit de l ordre de 80 90 l infection bien qu on en attende encore la gu rison est d sormais contr l e et les risques de passage la cirrhose et au cancer du foie et les inscriptions en transplanta tion du foie ainsi que les co ts qui leur sont associ s en ont t consid rablement r duits En ce qui concerne l h patite C alors qu on est pratiquement parti de z ro avec l interf ron standard au d but des ann es 90
171. e langage et que signi fie t il Sur la question de migrant migr pour le premier on est plut t sur un langage des Nations Unies bien ca ract ris en 1998 et concernant le terme migr on est sur du langage d mographique assez scolaire les migr s et les immigr s Les immigr s sont ceux qui arrivent dans un pays et les migr s qui partent de ce m me pays C est donc la description d un mouvement migratoire Et dans le participe pr sent migrant il y a vraiment mobile popu lation On insiste sur la mobilit Mais dans la d finition du mot migrant dans le Petit Robert il a un aspect p jo ratif car ce sont les travailleurs plut t peu qualifi s venant de la r gion d Afrique sub saharienne qui sont qualifi s de migrants On voit que le sens est beaucoup plus g n ral d o cette confusion entre nos repr sentations et une d finition qui d crit la r alit Etranger et r fugi correspondent vraiment un lan gage juridique On est tranger ou pas et on est r fugi c est dire qu on a un statut de r fugi donc une carte de dix ans On ne peut pas tre un r fugi sans papiers Le Comede a insist sur le concept d exil pour deux raisons D une part pour insister sur le fait que l exil est souvent quelque chose de forc Quand est exil quelque part on est venu dans un pays ou dans un autre de fa on contrain te pour diff rentes raisons qui peuvent tre conomi ques Concernant
172. e mission sp cialis e ce sujet et nous essayons de d velopper cela avec des structures Nous avons pu entrer en contact avec des usagers de ces produits qu ils soient slamers ou non et nous avons rencontr des personnes qui n taient pas gays C est l un des moyens d entrer en contact avec ces usagers sans avoir cette approche prise de risques cette approche soins parce qu ils ne s identifient pas ils ne se reconnaissent pas l dedans ou alors quand ils sont au bout du bout et ce moment l vous les ren contrez en milieu hospitalier Ils ont envie de s informer mais au d part par rapport une recherche de plaisir une recherche d effets ils veulent tre s rs que ce qu ils pren nent correspond bien ce qu ils souhaitent ERIC MERLET DIRECTEUR G N RALE DE LA F D RATION SOS H PATITES La diff rence avec l usage de drogues classique dont la finalit est usage du produit c est que nous sommes sur une finalit tout autre Cela invite repenser le mod le et 12 fa on dont on aborde les choses Je ne suis pas s r que ce soit suffisant d imagi ner que le contr le du produit est la r ponse Nous som mes c t de l objectif m me de la pratique qui n est pas le produit mais bien la performance et le plaisir sexuel MARIE DEBRUS J en ai parfaitement conscience Ce n est pas la seule r ponse Plus on multiplie les outils et c est la question de l approche palette mieux c est C est l un des outils
173. e que lon aimerait bien remettre au go t du jour qui est la prophylaxie post exposition au VIH Il existe un secteur en pleine expansion qui est le traitement pr vention L id e qu partir du moment o l on traite et que l on diminue la charge virale circulante on diminue le risque de contamination et donc que nous avons un impact popu lationnel sur la transmission c est ce que l on appelle le TASP Treatment as Prevention Pour terminer nous avons un outil majeur commun au VHC et au VIH c est le d pis tage cest le premier outil de pr vention Dans les nouveaux outils il y a le traitement ce que lon appelle la charge virale communautaire l int rieur d une communaut comme cela a t montr Vancouver avec de tr s bons r sultats on arrive abaisser la circula tion du VIH et aussi la circulation du VHC La prophylaxie pr exposition du VIH qui est autoris e aux Etats Unis de CONF RENCES puis quelques mois et limportance essentielle de la pr vention combin e c est un m canisme que nous n arr tons pas de marteler HSH drogue sexe VHC c est assez com plexe Il y a assez peu de donn es quantitatives pas mal de donn es qualitatives Il y a une r elle inqui tude et partir du moment o cela arrive dans les h pitaux cette inqui tude n est pas un piph nom ne Je pense aux injec tions aux nouvelles mol cules mergentes sur internet On m a pos la question de savoir si cel
174. e tranquilles tant qu il y en aura m me si demain nous en gu rirons 95 en France Nous avons une responsabilit l chelon international et il fau dra y travailler Lorsque l on est face une maladie cela influence di rectement l ge le sexe et les facteurs h r ditaires sans oublier les personnes qui vivent autour de nous Mais si nous en restons l nous n avons fait que 30 du travail Nous nous devons donc de travailler sur les facteurs in dividuels les modes de vie et les facteurs d influence so ciale savoir l assurance l acc s aux pr ts bancaires le compagnonnage des malades etc Nous devons travailler sur les conditions de vie et d emploi des usagers la re connaissance adulte handicap lorsque l on a une h patite aux conditions socio conomiques culturelles et environ nementales des h patites C est tout le programme des dix ann es venir pour les maladies du foie Nous sommes pour une vaccination de l h patite B universelle de tous les nourrissons Nous r vons d une vaccination l gale et obligatoire et pas simplement re command e Nous avons un autre r ve celui d radiquer l h patite B comme cela a pu tre fait pour la variole C est possible et pour cela nous devons travailler avec les trois personnes de World Alliance et l OMS Portez la parole commune faites circuler les de mandes de dons Venez nous retrouver sur notre site faire conna tre nos services et notre offr
175. e un document et il y a des tas de fonctionnalit s cach es Il y a quelque temps c tait les cl s USB cela tend dispara tre Les CD Rom commen cent revenir car plus personne n y fait attention mais cela peut tre les consoles de jeux les t l phones mobiles En fait il y a une adaptation permanente constante de la technologie des virus informatiques la technologie tout court CHRISTOPHE RODRIGUEZ Une des particularit s des virus biologiques c est que nous avons une sp cificit d h te Il y a des virus qui peuvent infecter plusieurs h tes comme le virus de la grippe Cela peut tre le lieu de recombinaison de coop ration entre diff rentes souches virales pour aboutir de la recombinaison des nouveaux virus ventuellement des super virus comme on pourrait le craindre par exemple dans le cadre de la grippe aviaire Est ce que l on a des coop rations entre diff rents virus informatiques qui pourraient donner lieu de nouveaux virus qui permettraient d voluer de passer le syst me immunitaire et qui seraient capables de se d fendre ERIC FILIOL Oui cela existe depuis un certain temps Mais il faut distinguer ce qui est techniquement possi ble de faire et leur utilisation op rationnelle encore que dans le domaine informatique il peut exister beaucoup plus de choses que ce que l on peut d tecter Il y a des recherches th oriques valid es par l exp rimentation qui montrent qu il e
176. el d avoir les deux tours de cl s et tant que vous n avez donn que le premier cela peut revenir en arri re Un 5 des malades sont gu ris puisqu ils sont anti HBS Pour la majorit lorsque l on arr te le traitement cela se maintient On propose un an d Interf ron on arr te l Interf ron et il y a 30 des patients qui n ont plus be soin de traitement Interf ron Efficace dans environ 30 des cas Effets secondaires bien connus Facteurs de bonne r ponse Transa gt SN ADN lt 6 log G notype ou B Permet une s roconversion HBe qui contr le la r plication virale avec un effet qui se maintient apr s traitement Beaucoup de personnes vont tre trait es qui vont avoir les effets secondaires sans en avoir de b n fice Nous arrivons mieux savoir quels sont les malades qui vont r pondre Lorsqu il y a beaucoup de transaminases on r pond mieux cela veut dire que l on a un syst me immuni taire tr s actif mais il ne faut pas qu il y ait beaucoup de virus Il y a aussi pour le virus B des g notypes Le g no type A r pond mieux que le C ou le D Les analogues sont des m dicaments qui vont blo quer la machinerie de la cellule qui sert fabriquer du virus En fait le virus se colle sur l h patocyte et il y a des tas d tapes dans la multiplication du virus Il y a une tape o il y a une enzyme qui est la polym rase qui est n cessaire En fait les analogues bloquent
177. elles parfaitement identifi es ancien nes minoritaires dans des lieux publics dans des villes comme Berlin qui a le vent en poupe pour ces r unions de fist fucking mais il existe des outils de r duction des risques et des outils de pr vention utilisables Le fist fuc king c est dire qu la place du sexe dans l anus c est le bras inclut galement des objets de taille importante Les pratiques hard les pratiques s v res ce sont des pratiques sadomaso Les saignements durant les pratiques sexuelles sont de l ordre de 47 c est important On comprend qu il y ait une logique d augmentation de circulation du VHC Les conclusions de l tude IPEG c est que l inciden ce dans cette population est estim e 0 5 sur les deux ann es Ce n est pas tr s diff rent de ce qui a t produit en suisse en Hollande en termes de niveau d incidence Il semble qu il y ait une augmentation du taux d incidence annuel de VHC dans d autres cohortes et que ces cas in cident VHC chez les patients homosexuels sont li s des pratiques dont on vient de voir qu elles facilitaient la fois les IST et la p n tration du VHC Concernant la co horte suisse qui a t montr e la conf rence am ricai ne sur le VIH au d but de l ann e Seattle qui est une cohorte qui comporte 6 534 patients VIH avec des HSH des usagers des drogues des h t ros et 167 cas incident d h patite C sur les trois derni res ann es 78 des cas
178. ement que les CSAPA sont plus centr s sur les addictions sans doute plus en capacit de dire combien de personnes ont la CMU sont SDF donc peut tre plus dans une prise en charge sociale et psychologique que dans une approche 89 90 La prise en compte des h patites virales dans les CSAPA CONF RENCES Je n ai pas l H patite C C EST MON PETIT DOIGT QUI ME LA DIT H patite SOS h patites somatique Ces crit res l ne sont pas en conscience ou en connaissance un manque de l quipe qui r pond Nous pourrions faire des tris crois s en regardant les r ponses du directeur du m decin et de la secr taire En fait notre tude manque de puissance et je n ai pas voulu rentrer dans ce type d analyse avec un risque de stigmatiser les quipes en disant untel ne fait pas son travail Cette enqu te n avait pas pour objectif de d non cer ni d incriminer les CSAPA Nous voulions juste mon trer qu il y avait un souci et que cela n cessitait peut tre de travailler tous ensemble et nous sommes partants pour se mettre autour de la table Connaissez vous les Tests Rapides d Orientation Diagnostic Non 49 oui 50 R alisez vous des vaccinations du VHB Jamais 62 rarement 10 quelquefois 20 et toujours 1 Ce 1 sont les CSAPA qui ont mis la priorit sur le d pistage et l acc s la vaccination Le plan a d gag des financements fl ch s pour les CSAPA afi
179. en informatique Il y a aussi des pid mies Et nous aussi nous pouvons buger comme les ordinateurs Nous r clamons le droit au bug pour tous J ai aussi ap pris qu il y avait des ordinateurs qui baissaient leur per formance suite des virus Nous aussi nous avons des performances qui baissent Nous demandons le droit et le respect la baisse de performance a me d prime je vais peut tre aller me prendre une charge virale J ai entendu qu il fallait duquer son ordinateur qu il fallait avoir de l hygi ne pour son ordinateur Peut tre que les vraies tri th rapies sont Interf ron Norton et Viagra Je vous rappelle que le virus est l anagramme de sur vie et gu rison l anagramme de soigneur Lindex europ en il n y a pas de quoi tre fier Com ment peut on travailler ensemble A quand un cyber h pato Il faut lutter contre la fracture Est Ouest Le grand message de cet index c est comment nous allons nous l ap proprier 11 faut que nous ayons une crise de foie il faut que tout le monde puisse prendre conscience que l on a un foie et qu il existe Alors faut il penser le foie pour mieux penser les h patites ou penser les h patites pour mieux 1 D j national penser le foie Je vous laisser y r fl chir Camus disait Personne ne sera jamais libre tant qu il y aura des fl aux Nous sommes face des fl aux que ce soit des virus informatiques ou nos virus et nous ne pourrons jamais tr
180. en place sur l initiative de la coordinatrice du plan de lutte du S n gal mais c est enco re le docteur qui dicte et la participation des associations reste insuffisante L id e est de collaborer avec la France pour renforcer les comp tences de ces associations Je vais terminer sur le VIH sida h patites Quel les diff rences entre le VIH sida et h patites Au niveau des associations l h patite B tait un gros probl me et la communaut scientifique en avait conscience bien avant le VIH Une hypoth se est qu il n y avait pas de groupe cette poque pour sonner l alarme Probablement que la stigmatisation tait un obstacle majeur mais le VIH a vraiment b n fici d une communaut tr s forte dans les ann es 80 qui tait pr te et organis e pour d fendre ses droits Aujourd hui la voix des personnes vivant avec les h patites est encore trop faible m me s il y a eu d nor mes progr s Au niveau de l index europ en l enqu te a t envoy e aux m decins aux gouvernements et aux as sociations Le taux de r ponse des associations a t tr s faible compar l enqu te sur le VIH sida Ce taux est sans doute li au petit nombre d associations qui existe que leur taille et leurs capacit s sont diff rentes et cer taines associations s occupent de la sensibilisation mais ne sont pas forc ment impliqu es au niveau politique et plaidoyer Il est int ressant de noter que lorsqu une asso ciation con
181. ence technique pour mettre en place ces fiches Le second est leur actualisation Le troisi me est d aller jusqu au bout de ces fiches m me si elles sont remplies On sait aujourd hui que ce n est pas parce qu il a un appa reil de PCR qu en th orie on peut avoir une charge virale que le programme de maintenance existe r ellement dans le pays concern que les r actifs ne vont pas tre p rim s au bout de six mois Ces fiches pays avaient t mises en place en interminist riel et ont t retir es depuis parce qu elles ont t critiqu es juste raison d apr s nous Enfin on se rend compte que les approches juridi ques sont de plus en plus complexes que faire une va luation individuelle n cessite beaucoup de temps sachant que lorsque l on conteste une d cision du m decin ARS il 1 5 national appartient la personne qui se d fend de trouver la charge de la preuve Donc plus on alimente avec des arguments plus les demandes seront labor es et plus ce sera com plexe et cela prendra du temps Que disent les pays concern s J ai t frapp par la Conf rence internationale des acteurs de lutte contre les h patites en Afrique francophone Ces pays d clarent ne pas tre en mesure aujourd hui d assurer un suivi et un traitement des personnes infect es par le VHC ou le VHB Il a t demand la cr ation d un fonds mondial de lutte contre les h patites d un fonds de solidarit au niveau
182. encore tr s lev es puisque 38 des usagers de drogue d claraient avoir partag le petit mat riel li l injection c est di re la cuill re le coton ou l eau de rin age dans le dernier mois alors que l enqu te 2 t men e aupr s d usagers de drogue ayant acc s au mat riel puisqu ils sont interrog s dans des structures qui distribuent du mat riel N est donc pas prise en compte la population d usagers de drogue qui vit en milieu rural et a beaucoup moins facilement acc s au mat riel d injection Pour le partage de la seringue 13 des usagers de drogue d clarent avoir partag leur serin gue dans le dernier mois Les chiffres sont donc meilleurs que ceux observ s dans les ann es 1980 o le taux de par tage de la seringue tait 50 Toutefois 13 reste un chiffre important Au del des pratiques risque li es l injection il convient aussi de mentionner les pratiques risque li aux autres modalit s de consommation comme le partage de la pipe crack qui est extr mement important puisque tique qui peut tre cach e et r alis e dans l urgence ce qui augmente l ex position au risque dans les deux premi res ann es de l injection L enqu te Coquelicot de 2004 montrait que 8 usagers de drogue sur 10 soit 83 n avaient pas r alis eux m mes leur premi re injection qu elle avait t r ali s e par un tiers que cette premi re injection tait rarement program m e p
183. er d un droit au s jour pour raison m dicale afin d tre suivie Donc on constate une attitude diff rente en fonction du virus et en fonction de la caract risation de la physiopathologie ATELIER On remarque ensuite que cela volue dans le temps La courbe des autres pathologies qu il s agisse des mala dies cardiovasculaires du diab te des psycho traumatis mes oscille entre 60 et 75 de r ponses Le VHC appara t un peu plus tard et se maintient au dessus des autres pa thologies c est dire autour de 75 voire au dessus en tre 2007 et 2009 2010 En revanche concernant l infection par le VHB si on prend le virus mutant on constate un changement d attitude dans les ann es 2007 2008 ce qui n est sans doute pas sans rapport avec les publications avec l information autour des m decins ARS En revanche on note une chute r guli re des VHB non caract ris s pas sant de 50 moins de 25 En fait on tait plus protecteur en 2004 y compris vis vis du VHB qu en 2009 2010 DE LA SALLE Comment l expliquez vous PASCAL REVAULT Nous pensons que le contexte actuel volue en termes de stigmatisation des trangers d orga nisation de l inhospitalit avec les diff rents textes l gisla tifs les d clarations politiques les attitudes des pr fets et tout cela n est pas sans produire d effets sur les soignants et sur leur pratique Et il y a la crise conomique qui jus tifle de dire qu il y a moins en
184. er son h patite en situation irr guli re ERIC MERLET DIRECTEUR G N RALE F D RATION SOS H PATITES O2 ne r p tera jamais assez que seuls les virus sont en situation irr guli re A l instant o il rencontre un m decin un homme cesse d tre en situation irr guli re L immigra tion sanitaire pour traiter une h pa tite virale est un fantasme de notre soci t L absence de signes cliniques et le faible d pistage dans les pays pauvres ou en voie de d veloppement ne g n rent pas d immigration Il est d ailleurs int ressant que cette h pati te virale dont on ne s occupe pas dans son pays d origine devienne patholo gique l analyse d une soci t comme la n tre Le traitement et la prise en soin deviennent alors un facteur d in t gration et de rencontre En revan che on ne parle pas de patients riches qui viennent en France consommer des soins ponctuellement ou acc der une greffe Y aurait il bient t un tourisme h patologique Pour un m decin traiter un patient infect en situation irr guli re est ce un acte de r sistance un acte politique ou un simple acte m dical Quelles vont tre les difficult s sp cifiques rencon tr es Comment peut on int grer un patient avec une maladie gu rissable si la gu rison peut devenir une cause d expulsion N arrive t on pas ce paradoxe que le statut de malade de vienne sup rieur celui de personne gu rie ou en bonne sant A ce
185. es ser Si je m implique trop je me rends compte que l h patologue a tendance fuir On m a d couvert par exem ple un purpura rhumato de Plein de taches sont apparues Etant dans le milieu je m informe je pose des ques tions et j envoie mon h patologue et mon infectiologue mes sympt mes L h patologue ne r pond pas l infectiologue reconna t que ce n est pas normal Je relance mon h patolo gue et lui demande si cela ne serait pas d des traitements Pas de nou velles Et l infectiologue me propose de venir le voir Il fait une biopsie et d couvre que c est un purpura Je de mande mon h patologue si c est d au traitement antirejet Il me r pond qu il n a jamais vu cela et me deman de de voir avec l infectiologue Je me rends compte que d s que l on sort du domaine de l h patologue il faut aller voir ailleurs Cette richesse que nous avons accumul e avec le VIH peut sans doute permettre de perdre moins de temps sur tous les probl mes li s au foie aux h patites et peut tre la transplantation pour la suite CARINE FAVIER PR SIDENT MOUVEMENT FRAN AIS POUR LE PLANNING FAMILIAL MONTPELLIER Je suis m decin en maladies in fectieuses depuis vingt ans et j ai t amen e assurer le suivi de person nes co infect es donc faire le lien avec les h patologues et suivre les traitements de la co infection On m a demand d intervenir sur cette th m
186. es 2011 2012 sont en cours d analyse mais on observe une diminution consid rable des l sions A priori les l sions sont divis es par trois donc moins de 30 des usagers de drogue pr senteraient des l sions sa chant qu en 2009 2010 avant l intervention 9 usagers sur 10 pr sentaient au moins une l sion Suite l intervention on observe galement une augmentation de l utilisation de l embout et surtout une prise de conscience du risque de transmission de l h patite C chez les consommateurs de crack 11 a fallu du temps pour que les usagers de crack s habituent ce nouvel outil et certains pr f rent encore le doseur pastis et continuent l utiliser Mais les usa gers les plus enclins utiliser ce nouvel outil de r duction des risques sont les usagers les plus jeunes de moins de 30 ans et qui sont donc les plus risque de transmission Cette enqu te sur les consommateurs de crack vient valider l existence de l sions li es l utilisation de pipe crack en verre et la manipulation de fil de cuivre pour la fabrication du filtre et elle montre l importance des pra tiques risque renforc e par la vuln rabilit sociale des consommateurs Il est donc indispensable aujourd hui d adapter la politique de r duction des risques l volution des pratiques et des risques et surtout il faut maintenant que nous allions au del du mod le unique de l h ro no mane injecteur dans le cadre de la politi
187. es mol cules savoir Peg Riba d un c t et la trith rapie avec le Boc pr vir de l autre Nous avons surlign les effets secondaires suppl mentaires significatifs En ce qui concerne la fatigue on est 57 ce qui signifie que la trith rapie ne fa tigue pas plus En revanche en ce qui mentation de toute une famille On ne note pas de diff rences importantes sur les pertes d app tit 121006016 Les diarrh es et neutrop nies c est dire les baisses de globules blancs aug mentent On a donc ajout des effets secondaires en ajoutant une mol cule Sur le T lapr vir on a un peu plus d an mie une augmentation des naus es et des diarrh es et surtout du prurit qui passe de 28 47 15 des patients font des rashs importants et le traitement va devoir tre interrom pu dans 3 des cas On observe ga lement des troubles proctologiques sachant que les probl mes de rash cu tan commencent par les muqueuses Sous cette mol cule il faudrait exa miner les muqueuses de nos patients chaque consultation c est dire la bouche les oreilles mais aussi le va gin et l anus ce qui n cessite de mo difier nos pratiques S agissant des arr ts de traite ment cause des effets secondaires on reste 16 c est dire qu un malade sur six ou sept va devoir arr ter son traitement parce qu on ne va pas pou 1 forum national gt Rennes 2012 voir g rer les effets secondaires Ava
188. et d amener les gens accepter et de les accompagner Les principales tudes sont japonaises parce qu au Japon la greffe cadav rique est interdite et la seule solution 7 de survie est le donneur vivant DE LA SALLE Pas uniquement au Ja pon mais en Asie en g n ral du fait de la croyance en la r incarnation ILHAM SABAR Des facteurs de risque pr op ratoires ont t mis en vidence par la litt rature scientifique savoir l ambivalence des patients au niveau de ce don Plus la d cision du donneur sera ambivalente plus les cons quen ces psychosociales seront importantes en post greffe La mani re dont le don est d cid peut galement avoir des cons quences postop ratoires Si la d cision est prise familialement s il y a un consensus ce sera diff rent pour le donneur que s il a pris la d cision de fa on individuelle En postop ra toire cela va jouer sur la qualit de vie on peut retrouver des signes de d pression et d anxi t par rapport la fragilit de l tat de sant et cela va galement jouer sur le fonctionne ment social et les relations interper sonnelles DE LA SALLE Et j imagine que la fa mille fait pression sur le donneur pour qu il sauve le receveur ILHAM SABAR Tout d pend des com positions familiales Mais dans la majorit des cas on sait que le don vi vant existe on se r unit pour se met tre d accord sur le principe et les gens s liminen
189. et nous avions trouv le titre suivant Les h patites mises l in dex En 2011 nous avons 360 000 personnes en France avec une s rologie d h patite C positive en Italie 2 mil lions 690 000 en Espagne 340 000 en Grande Bretagne 460 000 en Allemagne et 72 000 en Belgique Quelques chiffres cl s en Europe nous sommes 504 millions 23 millions de porteurs chroniques ce qui repr sente 4 5 de la population 14 millions porteurs du VHB 9 millions porteurs de l h patite C En France nous sommes 510 000 patients porteurs chroniques ce qui repr sente 0 78 de pr valence Nous avons globalement deux pid mies quasiment galit 290 000 porteurs chroniques de l h patite B et 230 0 porteurs chroniques de l h patite C avec 5 000 morts par an Pour 2011 je vous vais vous donner une estimation du d pistage de l h patite C Par exemple en Belgique la derni re fois qu ils ont fait une enqu te c tait en 2000 et ils avaient d pist 37 des personnes porteurs chroni ques En France la derni re enqu te date de 2004 et nous tions 57 Dans le VIH nous n imaginerions pas atten dre 12 ans pour savoir o l on en est L Allemagne n a rien fait depuis 2004 2005 Nous nous tions tr s fiers en 2004 d tre 57 des gens infect s d pist s Et puis nous avons fait une estimation avec des pro jections pour 2011 et nous pensons que nous sommes peu pr s 64 Nous pouvons ainsi
190. eur mais ce n est pas concret et ce n est pas leurs pr occupations du moment Ce qui les int resse c est de pouvoir consommer de se faire plaisir et gr ce au projet ERLI nous pouvons leur apporter des r ponses pour mieux trouver leurs veines en prendre soin et s ils le sou haitent poursuivre la pratique d in jection Sans oublier de diffuser des messages basiques qui sont de l ordre de l hygi ne quotidienne Par exem ple se laver les mains avant l injection pour se prot ger soi m me et se la ver les mains apr s pour prot ger les autres Ce message n est pas suffisam ATELIER ment d livr ventuellement nous pensons au lavage des mains avant in jection et trop rarement apr s En conclusion la R duction des Risques peut tre efficace sur l h pa tite C encore faut il que ces logiques soient pouss es jusqu au bout Or le cadre juridique et le r f rentiel des actions de R duction des Risques ne sont pas adapt s et nous devons nous mobiliser pour le faire bouger Aucun dispositif seul ne peut tre efficace sur l h patite C mais bien une palette d outils Questions dans la salle DE LA SALLE Tu parlais des horaires d ouverture de la salle de consomma tion Si on regarde les exp riences en Suisse et ailleurs nous sommes for tement d pendants des horaires des dealers MARIE DEBRUS Il nous est d j ar riv d tre au ch mage technique ERLI car il n y avait pas de produits disp
191. face aux pid mies venir Nous voyons arriver les h patites E est ce que c est un effet 6 ou une v ritable pid mie Et notre cheval de bataille SOS H patites est d u vrer pour avoir un rapport sur les bonnes conduites de pri se en charge des h patites en 2013 comme nous l avons pour d autres pathologies chroniques Merci 34 Cl ture PASCAL M LIN ME tous et je souhaiterais que nous applaudis sions toutes les personnes qui ont permis l existence de ce forum en particulier les personnes de la f d ration et les militants ainsi que les personnes du groupe forum de SOS H patites Un grand merci tous Rendez vous en 2013 Paris 2014 Marseille Ce que nous avons appris c est que le plan national est plus que jamais un r engagement n cessaire Pasteur a r v de la vaccination il avait peut tre pris des produits Pasteur tait Fran ais il n est pas normal que nous soyons autant en difficult L addictologie en 2012 une surveillance pid mio logique des enqu tes et nous vous avons montr que nous tions capables d y participer c est l adaptation de la RDR crire de nouvelles pratiques L enqu te Coquelicot a montr qu il fallait aller dans un allant nouveau et faire autrement Tu peux me passer la shooteuse ta gueule connard c est une forme de r duction de risques de ne pas partager c en est une autre d expliquer pourquoi on ne partage pas H pati
192. fait un parcours type pour montrer cette bascule dans des pro duits successifs qui est probablement diff rente de ce que vous trouvez dans les r cits des usagers de drogues autour des opiac s ou de la coca ne Le point commun c est la performance c est essayer de ne pas m langer les produits qui ne vont pas ensemble le GHB et l alcool etc c est uti liser des produits qui permettent de sortir mais cela n est pas nouveau dans l histoire des produits La m ph drone est une probl matique mergente elle entra ne un certain nombre d effets secondaires qui imposent la prise de produits pour descendre de l effet m ph drone souvent la prise de coca ne ou d autres pro duits C est souvent m lang avec des produits anesth tiques il y a des pratiques sexuelles tr s agressives tr s traumatiques tr s d labrantes sous ces produits et avec des produits plus classiques de performance sexuelle que l on vend dans les pharmacies Les douanes ont intercept 470 000 m dicaments et les produits qui arrivent en t te sont les produits de stimulation des difficult s sexuelles La premi re tude qui a pos les rapports en Fran 21 LA CONF RENCES ce entre pratiques sexuelles chez les gays et contamina tion par VHC c est l tude IPEG Concernant le contexte chez les HSH il y a peu de donn es Nous avons vu arriver au milieu des ann es 2000 dans les services en France Londres Berlin Barcelone des h
193. fessionnelle et des responsabilit s familiales tout en essayant d avoir une vie sociale et avoir une vie de malade en plus est parfois un peu difficile La crainte de ne pouvoir mener bien tout cela de se sentir diminu e peut tre gale ment un frein important l acc s au traitement Pour terminer sur une note po sitive je dirai qu il y a vraiment un b n fice th rapeutique et social de la prise en charge parall lement l h patologue d une infirmi re en h patologie C est ce que l on appelle l ducation th rapeutique Nous avons Cr teil une infirmi re en h patolo gie qui fait un travail extraordinaire Le soutien l coute au t l phone la disponibilit ont permis de mener bien le traitement de nombreux pa tients jusqu la gu rison En conclusion on m a demand s il valait mieux tre une femme ou un homme par rapport l infection virale C Le mieux est de ne pas tre infect mais une fois qu on est infect et si un traitement est justifi je crois qu il ne faut pas avoir peur car une prise en charge th rapeutique globale avec l utilisation de traitements sympto matiques et un soutien de l entourage et du personnel d ducation th rapeu tique permet sans aucun doute de d dramatiser et d am liorer les choses 55 36 tite C 2 hommes femmes existent elles aussi dans l h pa it s 2 in ga Les ATELIER Questions dans la sa
194. ff rentes L id e est d arriver une homo g n isation et d exiger de l adminis tration que cette homog n isation soit suivie C est aussi l Observatoire du droit la sant qui a demand avoir ces informations C est diffuser et suivre l volution de l instruction de la DGS qui repr sente un grand pas en avant Et c est documenter les difficult s d acc s aux soins et les re fus de r gularisation pour raison m dicale en pr cisant la fa on dont se d roulent les recours devant le tribu nal administratif et quel moment on peut faire intervenir le minist re de la Sant J aimerais terminer par une ju risprudence positive Le 15 d cem bre 2011 le tribunal administratif de Montreuil apr s avoir lu le certificat m dical d taill et l instruction de la DGS concernant une personne non trait e et infect e chroniquement par le VHB a rendu cette conclusion En ce qui concerne l h patite B dont il est atteint et dont il est impossible de pr voir individuellement le d lai de survenue de complications potentiel les graves la surveillance r guli re qui s impose n est pas du fait de l ab sence de moyens n cessaires r alisa ble au Cameroun DE LA SALLE En faut il une par pays PASCAL REVAULT Une par pays et par situation en fait Nous avons mis en place une documentation de toutes les jurisprudences sur l ensemble des pathologies donc n h sitez pas nous appeler
195. ffets secon daires qu il y aura des r sistances On ne sait pas tr s bien quelle va tre l implication de la r sistance sur les traite ments futurs L indication est discuter au cas par cas Aujourd hui nous restons toutefois prudents Actuel lement nous avons un faible nombre de malades inclus dans les tudes mais la fen tre m t o est tr s favorable Nous avons des m dicaments qui inhibent la premi re enzyme Vous avez les inhibiteurs de la polym rase la seconde enzyme et ces inhibiteurs se divisent en deux ca t gories les non nucl osidiques est les nucl osidiques Et puis la derni re cat gorie qui inhibe une tape importante de la r plication du virus les inhibiteurs appel s SN5A C est fantastique d avoir ces classes car la r sistance est propre une classe Vous avez ici les tudes de phase 1 c est dire les tudes chez l animal les tudes in vitro puis les tudes en prise unique de tol rance Puis vous avez la phase 2 avec des groupes de 40 50 malades trait s o l on regarde l efficacit on choisit la dose Et puis les tudes de phase 3 qui sont des tudes d envergure avec plusieurs centaines de malades qui sont celles qui vont permettre pour les mol cules qui sont eff caces et jusqu pr sent deux ont montr cette efficacit qui vont permettre d aboutir AMM Les mol cules qui nous int ressent dans les deux quatre ann es venir ce sont les mol cules en
196. fi e En effet la politique de r duction des risques en France est encore aujourd hui trop exclusivement centr e sur le mod le de l h ro noma ne injecteur Afin d tre plus efficace cette politique doit prendre en compte la diversit des expositions aux ris ques auxquels s exposent les usagers de drogue la fois la consommation de crack la question de l usage de drogue en milieu p nitentiaire et la question de la consommation dans l espace public Pour repenser les politiques de r duction des risques il est indispensable de pouvoir agir sur un certain nombre d l ments qui constituent des facteurs de transmission de l h patite C chez les usagers de drogue Tout d abord pou voir agir r ellement sur le contexte de consommation en assurant de bonnes conditions d hygi ne aux usagers de drogue et les salles de consommation moindre risque constituent une des alternatives possibles D autre part am liorer le niveau de comp tence des usagers de drogue concernant les risques associ s aux pratiques de consom mation avec la question de l ducation aux risques li s l injection et aux autres modes de consommation Et il est galement important de pouvoir s appuyer sur la responsa bilit des usagers de drogue pour modifier leurs pratiques Agir sur le contexte social de l injection et de la consommation de crack permet de limiter les risques li s la transmission de l h patite C la fois chez les usagers
197. fonctionne ment d une cellule NEUROPATHIE AMYLOI DE Affection neurologique rencontr e au cours d une amylose touchant l ensemble de l organisme amylose syst matis e primitive d origine NEUTROP NIE Baisse du nombre des globules blancs dans le sang NUCL OSIDES ANALOGUE Gamme de produits antiviraux utilis s pour pr venir la r plication virale dans les cellules infect es POLYM RASE La polym rase est une enzyme qui participe la synth se des acides nucl iques Les polym rases sont nombreux dans l ensemble des structures vivantes bact ries virus champignons etc La r plication du patrimoine g n tique se fait gr ce aux polym rases et la fabrication synth se des diff rents ARN POLYSACCHARIDE Polym res constitu s de plusieurs oses li s entre eux par des liaisons O osidiques PROCTOLOGIE Sp cialisation m dicale traitant des maladies de l anus et du rectum PROPHYLAXIE Processus actif ou passif ayant pour but de pr venir l appa rition la propagation ou l aggravation d une maladie PROT ASE Enzyme S RODISCORDANCE Partenaires le plus souvent des couples ayant des statuts s rologiques diff rents n gatifs pour l un et positif pour l autre SLAM Injection intraveineuse de produits de type psychostimulant m ph drone et d riv s faite dans un contexte sexuel par des hommes gays ST ATOSE Accumulation de corps gras l int rieur des cellules de l or ganisme qui habituellement n en c
198. g ographique l h pital Bic tre au sud de Paris dans un centre de sant et nous avons 1 Espace Sant Droit au nord en partenariat avec la Cimade Aubervilliers Nous r pondons galement au t l phone au niveau national avec des permanences Marseille Et un centre de sant est en train de se mettre en place Saint Etienne qui serait donc le deuxi me cen tre de sant sur le territoire national Le Comede est donc un centre de sant et un Espace Sant Droit qui est plut t un espace physique d accueil et de r ponse des situations difficiles mais c est aussi un centre ressource avec une permanence t l phonique de la documentation des formations et un observatoire en partenariat avec d autres associations comme M decins du Monde Aides et l Observatoire du Droit la Sant des Etrangers C est aussi le Guide de soins et d accompa gnement des exil s qui va tre actualit en 2013 et qui est particuli rement int ressant m me pour les personnes qui ne re oivent pas souvent des exil s en difficult On estime aujourd hui environ 50 000 utilisateurs Egalement des groupes de recherche aussi bien institutions publi ques comme la DGS l INPES l InVs FARS qu associatifs comme l ODSE ou la Coordination fran aise pour le Droit d Asile l Observatoire de l Enfermement des Etrangers et Migrants Outre mer J ai list les activit s r alis es au centre de sant Le plus important
199. gue 3 t mise en place cette poque la demande des patients A l poque elle n tait pas financ e par l AP HP mais par une association Nous avons mis en place notre protocole en ad qua tion avec le patient avec le m decin Les autres centres nous appellent pour savoir comment nous fonctionnons parce qu ils veulent mettre en place une psychologue Nous sommes le premier centre de transplantation en France nous avons une exp rience et le Professeur Bismuth est le premier avoir pratiqu la greffe h patique 1 5 national Aux journ es du Centre H pato bi liaire nous rencontrons d autres cen tres internationaux notamment un centre en Belgique avec lequel nous travaillons beaucoup pour voir quel est leur fonctionnement En termes de prise en charge psychologique ils ont tendance copier sur nous DE LA SALLE Faites vous un travail d incitation aupr s des greff s pour leur demander une fois qu ils ont t op r s de parler de leur exp rience Je pense que cela peut avoir une r percussion plus grande encore que ce que vous m me pouvez faire Pour avoir t greff moi m me il y a sept ans des personnes qui ne croyaient absolument pas la greffe ont eu apr s m avoir vu ont eu une vision to talement diff rente de la greffe ILHAM SABAR Mon travail consiste accompagner le malade et non pas 1 01161 Ce n est pas mon travail mais ce peut tre celui des associat
200. hant que les exp riences l tran ger montrent pour l instant que les salles de consomma tion attirent ou accueillent des usagers plut t d j g s autour de 30 40 ans ce qui pose la question de savoir comment atteindre les jeunes alors que nous savons que c est lorsqu ils sont jeunes qu ils se contaminent D autant plus qu un nombre croissant de pratiques nouvelles appa raissent Il y a la question des espaces festifs la question des drogues accessibles par internet C est un v ritable d fi de la r duction des risques A AFR nous essayons de beaucoup r fl chir autour de cet te question et je pense qu on ne parle pas suffisamment d un dispositif tout fait pertinent pour entrer en contact avec tous les usagers quels qu ils soient c est la question de l analyse de drogues et je trouve dommage que nous n ayons pas assez de dispositifs pour renforcer la palette CONF RENCES d outils Comme par hasard nous avons t interpell s M decin du Monde par des usagers notamment slamers et nous sommes en train d y travailler travers deux dis positifs assez innovants le projet ERLI dont je coordonne l action et l analyse de drogues Pour entrer en contact avec les usagers il ne s agit pas uniquement de leur parler des pratiques probl matiques mais d une question qui les int resse savoir les produits Je participe un atelier cet apr s midi ce sujet Par ailleurs AFR met en place un certain
201. i 1 un virus biologique ont t dupliqu s alors avec des va riantes des adaptations voire de l inventivit propre l homme La boite outils de l ordinateur comme les m canismes normaux d un tre humain sont de plus en plus surveill s par les antivirus les virus informatiques vien nent avec leurs propres boites outils et mettent juste en place des d tournements de la machine dans son compor tement normal vers la boite outil on va dire malicieuse L antivirus ou le vaccin ne pense pas surveiller une res source qui n est pas cens e exister Il se trouve que l in ventivit humaine ne fait qu ajouter autant de variations qui lui en viennent l esprit CHRISTOPHE RODRIGUEZ Il y a des virus informati ques qui taient l pour mettre du d sordre sur l ordina teur Nous avons ce type de politique aussi pour les virus Nous avons des virus qui vont avoir pour strat gie de se cacher cela va tre le cas du VIH qui va se cacher dans le g nome par int gration de l h patite B sous forme de mi nis chromosomes qui vont tre quasiment int gr s dans le g nome viral et puis nous avons aussi des m canismes de latence avec de l pig nomique pour les herp s virus qui va permettre au virus d tre pr sent mais de ne pas trop perturber l environnement au moins le temps qu il s ins talle ce qui lui permet de pouvoir se r pliquer sans tre trop inqui t par le syst me immunitaire Et p
202. i m ne tr s souvent au diab te de type 2 L tude Orph e montre une relation entre le score de Homa et le niveau de fibrose h patique DE LA SALLE Je croyais que l al coolisation excessive tait en aug mentation chez les femmes 66 actuelle FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Notamment chez les jeunes On dit que l alcoolisation chez les jeunes femmes a augment Il s agit ici de populations dont la moyenne 6 est de 50 ans et qui ont probable ment t moins touch es par ces pro bl mes d volution de l alcoolisation Par ailleurs l annonce de l h patite C s accompagne tr s souvent d une di minution de l alcoolisation Ces taux d alcoolisation dite excessive peuvent tre diminu s au moment o elles sont interrog es du fait de l impact de la connaissance de la maladie DE LA SALLE Le probl me n est il pas le m me en ce qui concerne le ta bac FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Oui le tabagisme augmente chez les femmes et d ailleurs on constate une augmentation du cancer du poumon chez les femmes En ce qui concerne tabac et h patite C les r sultats des tudes observationnelles sont contra dictoires Une tude r alis e l h pital Beaujon notamment a montr une corr lation entre le niveau de ta bagisme et la fibrose A Cr teil nous n avons trouv aucune relation Donc l effet d l t re du tabac sur l h patite chronique C wa pas t clairement d montr DE LA SALLE Et quid du
203. ica ments Il y a aussi la question de la co infection et du r le h patique dans l augmentation des concentrations sanguines Et on s est rendu comp te que nous n avions pas de r ponse parce que nous n avions jamais pos les questions Il serait important d s maintenant de demander ce qu il y ait suffisamment de femmes dans les essais th rapeutiques et de poser des questions sp cifiques sur les effets pouvant tre particuliers aux femmes La surveillance de la thyro de sous Interf ron par exemple car on sait statistiquement qu il y a plus de pro bl mes de perturbation thyro dienne chez les femmes Les femmes sous In terf ron ont elles plus de probl mes On ne sait pas la question n est jamais pos e Ont elles une sensibilit par ticuli re au niveau des antiviraux de la Ribavirine ou de l Interf ron Tr s peu d tudes regardent la diff rence en fonction du sexe des effets secon daires des traitements des h patites En tant qu association il est in t ressant de partager avec vous notre exp rience En 1996 les antiviraux ont t largement utilis s et dix ans plus tard on s est dit que si ces questions avaient t regard es dans les essais on aurait des indications et une fa on diff rente de traiter les femmes avec moins d effets secondaires et une pri se en charge Il y a toute la dimension des effets ind sirables des traitements des implications dans la recherche La mate
204. ie l ils pourraient tre per formants Les Espagnols et les Italiens aussi En France nous ne gagnerions pas grand chose car nous sommes d j tr s actifs en termes de d pistage Mais si on intensifie le d pistage et l acc s aux soins des personnes vont faire des bonds normes Est ce que nous faisons que de nouvelles mol cules ou est ce que nous faisons aussi du d pistage Aujourd hui les choix politiques que nous devons faire en Europe c est aussi se poser la question du lien entre le d pistage jusqu aux soins et la trith rapie Renforcer le d pistage et l acc s aux traitements l incidence cumulative des d c s li s au g notype 1 Pour les g notypes 2 et 3 nous n avons pas suffisamment de pa tients pour faire des mod les comparatifs L nous avons l volution sur ce que nous pourrions gagner en termes de d c s entre les bi et les trith rapies Mais ceux qui ont le plus gagner aujourd hui ce sont ceux qui taient dans le peu de d pistage En France nous allons encore gagner 50 c est particuli rement int ressant mais il y des per sonnes qui ont norm ment gagner dans d autres pays Lorsque l on value la question de la fibrose c est avec quels outils Toutes ces personnes n ont pas eu de biopsie h patique Or aujourd hui les deux crit res qui sont le fibrotest ou le fibrom tre il y a des erreurs Il est clair que la mani re dont on value en population g n rale la fibrose va
205. il que cela a permis d attendre l re moderne savoir les progr s de la biologie mol culaire c est dire comprendre la fa on dont le virus se multiplie Pour comprendre la multiplication virale il est tr s impor tant de s int resse aux enzymes les enzymes tant ce qui 79 80 CONF RENCES permet au virus de se multiplier Deux enzymes sont im portantes la prot ase et la polym rase Nous avons r ussi d bobiner le g ne du virus identifier les prot ines d terminer la position dans l espace et donc d aller s lec tionner des mol cules qui vont se fixer sur la prot ase qui vont bloquer la prot ase et emp cher son fonctionnement Comme les analogues dans l h patite B cela bloque une tape de multiplication du virus Ainsi si on le bloque pendant 6 mois il ne reviendra plus Cibles des Inhibiteurs du VHC ARN polym rase d pendante de l ARN Entre tous les g notypes les enzymes ne sont pas les m mes donc les mol cules qui bloquent les enzymes du g notype 1 ne bloquent pas forc ment les 2 et les 3 Ac tuellement avec les inhibiteurs de prot ase nous sommes actifs que sur le virus de g notype 1 et le 2 mais nous traitons le 2 sans inhibiteurs de prot ase Cela ne fonction ne pas sur le 3 et nous sommes partiellement actifs sur le 4 mais il n existe pas d AMM pour le 4 Si nous donnons les inhibiteurs de prot ase seuls cela va tre efficace pendant deux jours apr s le viru
206. impacter sur les d cisions Une personne qui met 30 ans faire une cirrhose cela ne vaut peut tre pas le coup de le d pister avant 50 ans Mais 50 ans comme on vous propose de faire une mammographie un d pistage du cancer colorectal etc c est le moment de faire le d pistage de l h patite C Un premier mod le est de d pister les groupes risques Si vous d pistez les groupes risques vous trouverez 22 la premi re ann e et vous re d pisterez les m mes patients d ann e en ann e ces m mes groupes Second mod le si vous prenez des groupes de 5 ou 10 ans la premi re an n e vous d pistez tous ceux qui sont n s entre 46 et 51 la seconde ann e entre 51 et 56 Vous voyez qu en l espace de 5 ans vous pouvez arriver 100 de la population qui on aura propos un d pistage avec des convocations par la S curit Sociale Les Am ricains sont partis sur ce mod le r fl chir s ils ne doivent pas proposer aux personnes qui ont 50 ans un d pistage ce qui permet d arriver avant la cirrhose Par exemple si vous avez un probl me d alcool vous irez dans le centre d alcoologie et le centre doit vous d pister En termes de sant publique le d bat devrait tre int ressant CONF RENCES Les points forts pour la France le plan national et nous en souhaitons un quatri me la recherche publique l excellence des p les m me si certains ne sont plus finan c s l acc s aux soins par la S curi
207. infections vi rales et des points communs entre h patites et VIH Toutes ces questions demandent de l coute de partir de la parole des personnes de chercher en semble des solutions Je me souviens du d but du VIH o les personnes pr sentaient des fatigues dont les m de cins ne savaient pas quoi faire Il y a des r ponses techniques mais il a aussi tous les aspects de la prise en charge qui n cessitent de parler en semble de ce qui ne va pas et de ce qui peut tre fait pour am liorer Il faut duquer les soignants sur le fait que la consultation ne se r sume pas des bilans biologiques des charges vira les Un bout de chemin a t fait gr ce la pression et la mobilisation des personnes concern es par le VIH qui ont oblig les soignants couter et travailler autrement Dans la note qui nous a t en voy e pour pr parer l atelier des questions portaient sur l observance sur la fa on dont r agit le m decin face des patients qui ne prennent pas leur traitement Il faut se mettre d accord sur ce que nous mettons der ri re les mots Je me souviens d un patient que je suivais depuis sept ou huit ans et qui a fini par me demander un jour ce que j entendais par CD4 et charge virale Vous voquiez la peur des traitements J ai eu plusieurs pa tientes ayant de jeunes enfants et qui n osaient pas entamer un traitement parce quelles n taient pas soute nues et qui se deman
208. intro duction des inhibiteurs de prot ase c est 38 9 pour les cirrhoses en France et 25 5 pour les d c s li s lh patite contre 12 9 et 7 5 pour l Italie Les conclusions de l enqu te montrent l impact positif de ces nouvelles dro gues dans les dix prochaines ann es mais il reste urgent de renforcer le d pistage et l acc s aux traitements Tou tefois il reste des progr s faire en France Au niveau du programme de vaccinations des personnes risques il semble que les professionnels du sexe la population p ni tentiaire ne b n ficient pas de programme de vaccination Dans les prisons il n existe pas de programme d change de seringues et de distribution gratuite de pr servatifs En revanche il y a des traitements de substitution et une mise disposition de d sinfectant dans quelques prisons Au niveau des programmes de d pistage des populations risques il reste cibler les consommateurs de drogues les h mophiles les prisonniers et les immigrants de pays de forte end micit Il faut donc poursuivre d impl menter le master plan Nous nous sommes r unis l appel de Dakar en juillet 2011 Nous avons rencontr toutes les associations d Afrique francophone qui se battent avec tr s peu de moyens Un r seau informel s est constitu mais le man que de capacit n a pas permis de beaucoup avancer Il y a besoin d une meilleure collaboration Nord Sud Une initia tive panaf fricaine a t mise
209. ion Si on est pr sent au moment de l injection est ce que cela ne peut pas donner envie d autres Il s agit donc de faire r fl chir les personnes qui pourraient en initier d autres sur leur r le et d essayer de les responsabiliser Et si jamais ils se retrouvaient devoir initier une per sonne leur proposer de les duquer En faisant passer des messages de R duction des Risques au tout d but d une pratique nous pourrons peut tre faire changer les choses car bien souvent les pratiques acquises d s le d part seront conserv es par les usa gers LINPES travaille aujourd hui une adaptation de ce travail en France Ils ont conduit une tude sur l initia tion l injection qui a r v l des vo lutions sur l initiation l injection qui semble tre de plus en plus solitaire Ensuite il s agit de favoriser d autres modes de consommation En France nous n avons pas tellement cette culture d imaginer d autres mo des de consommation Or beaucoup d usagers ne connaissent pas toujours ces autres pratiques notamment par rapport 1 1211018 qui en termes d effets est la plus proche de l injec tion Mais si on conseille cette prati que encore faut il savoir l expliquer Pour la coca ne sous forme de crack ou de freebase et l h ro ne condi tion qu elle soit brune cette pratique peut tre int ressante Cela n cessite des informations un accompagne ment Aux Pays Bas il
210. ion des risques et il est actuellement dis tribu dans de nombreuses associations de r duction des risques Les r sultats de la premi re phase de l enqu te 2009 2010 ont montr que la majorit des usagers de crack taient des hommes soit 8 sur 10 avec une moyenne d ge plut t lev e de 38 9 ans mais on observe quand m me que 14 des usagers de crack ont moins de 30 ans On a pu observer galement qu taient pr sents chez les consommateurs de crack les jeunes consommateurs qui vivent dans la rue poly consommateurs consommant du Sk nan de la coca ne et du crack La population des consommateurs de crack est extr mement pr caire encore plus que la population des usagers de drogue tudi e dans Coquelicot puisque plus de la moiti des usagers de crack ont dormi dans un squat ou dans 12 rue dans les six der niers mois On voit galement que les pratiques risque sont tr s importantes chez les consommateurs de crack puisque nous avions pos des questions la fois sur les pratiques 15 16 CONF RENCES risque lors de la derni re consommation mais galement sur les prises de risque dans les six derniers mois Lors de la derni re consommation 4 usagers sur 10 d claraient avoir partag la pipe crack avant la mise en place de notre intervention parmi lesquels 21 d claraient avoir utilis un doseur br ch lors de leur derni re consomma tion Concernant les prises de risque dans le
211. ions A la question avez vous utilis des se ringues propres Ils ne comprennent pas la question Ils ne comprennent pas la question parce que ce n est pas le sujet Le sujet n est pas de r duire les risques le sujet est d utiliser des produits dans une m canique destructive mais dont l origine est d avoir une sexualit forte ENQU TE PRESSE GAY 2004 24 indiquent avoir consomm au moins un produit psychoactif avant leur dernier rapport sexuel sans que soient pr cis s le type du par tenaire sexuel et l usage du pr servatif lors de cette occasion Les produits les plus couramment rapport s lors de ce dernier rapport sont gt alcool 70 gt le cannabis 13 gt les poppers 13 gt des m dicaments 6 gt de la coca ne 3 gt de l ecstasy 2 1 e forum national Nous avons plusieurs sortes de donn es des don n es anciennes qui font le lien et la corr lation entre la consommation et l usage de drogues et les pratiques chez les hommes ayant des relations sexuelles non prot g es avec des hommes Beaucoup d tudes montrent cette cor r lation plus il y a de consommation de produits plus il y a des rapports r ceptifs sans pr servatifs et plus il y a augmentation des risques d tre VIH pour les s ro discor dants et d tre VHC Ce sont des donn es assez anciennes et les taux de rapports anneaux insertifs ou non prot g s sont assez lev s puisque nous montons 27 3
212. ions En revanche je fais en sorte qu il aille bien pour qu autour de lui on consta te qu il va bien Je fais en sorte qu il n y ait pas de traumatisme psychique et qu il ne se dise pas qu il vaut mieux mourir que d tre transplant et pour que la personne en post don ou en post greffe reprenne une vie normale et qu on ne se rende m me pas comp te qu elle a t transplant e sachant qu il lui appartient ensuite de le dire ou pas et en tout cas qu elle soit tr s laise avec cette question DE LA SALLE En Espagne il para t que les quipes de greffe sont tr s in novantes et comp tentes pour inciter soutenir r pondre aux interrogations Et elles sont bien plac es au niveau europ en Ce n est pas le cas des qui pes fran aises ILHAM SABAR Comme je l ai dit tout l heure c est parce qu elles ne sont pas 12166 avec cette question EMMANUELLE CHARAT C est un su jet essentiel qui soul ve beaucoup de questions et de d bats construire et poursuivre ensemble 65 66 CONF RENCES La place de la France dans le monde h patant KARINE BELONDRADE e tiens remercier SOS H patites pour l invitation et le comit d organisation Mon intervention se divise en trois parties car beaucoup de questions ont t soumises propos de l Alliance et des projets de notre histoire Je vais parler de l index europ en de l Afrique francophone et bri vement du VIH sida et des h patites
213. ir cette somme pour une mol cule par patient et qu une infirmi re va pouvoir g rer 30 40 50 patients Et nous devons r fl chir aussi la question de la d l gation de la responsabilit Dans le syst me sani taire fran ais nous sommes bien contents d avoir des sages femmes pouvant accompagner des femmes encein tes Aujourd hui nous manquons de bras en h patologie Quelle doit tre la fonction premi re du m decin et quel moment peut on utiliser mieux et diff remment les com p tences acquises d une infirmi re d ducation th rapeuti que Tous ces projets sont inventer Je mai pas dit que nous tions les meilleurs mais nous sommes l exemple de l Europe N anmoins on ne peut pas se satisfaire des r sultats que nous avons C est un v ritable enjeu de sant publique de faire un exemple de cette maladie chronique gu rissable On a t capable dans le pass 06 201016 la variole et je pense que gu rir l h patite B et l h patite C est port e de main aujourd hui avec des strat gies diff rentes mais nous ne pourrons jamais tre satisfaits tant que nous n aurons pas un vaccin de l h patite C Pour ar river contr ler une pid mie il faut des traitements effi caces pour sortir de l infection mais aussi une pr vention avec des vaccins Nous avons ce mod le dans l h patite B donc utilisons une strat gie correcte de double couverture c est dire une couverture vaccinale une couve
214. isamment sur ces d tails qui pour l h patite C ont toute leur importance Comme je vous le disais plus il est difficile de trouver une veine et plus le risque de transmission est im portant Quand on trouve une veine facilement et qu on s injecte il peut d j y avoir du sang mais quand on gal re m me si on prend le temps de bien comprimer la veine la premi re fois tr s vite les usagers arr tent et du coup ils ont du sang sur les mains sur le garrot etc Ce qui nest sans doute pas as sez travaill dans les structures et ce que permet le projet ERLI et qui pourrait se faire galement en salle de consommation c est de travailler les techniques d injection Mais cela ne peut se faire que si l on est pr sent au moment de l injection Parler de l h patite C aux usagers ce n est pas tr s sexy comme sujet savoir que ven tuellement dans x ann es ils auront un cancer ou autres sur quelque cho se qui nest absolument pas visible pour eux Tout comme le fibroscan qui permet de leur montrer visuel lement l tat de leur foie ERLI leur propose de travailler sur leurs techni ques d injection Les usagers sont tr s int ress s et tr s preneurs de cette d marche Du coup ils vont prendre soin de leurs veines et moins il y aura de sang moins il y aura de risques de transmission de l un l autre Les usagers savent bien s r que les h patites existent cela peut ven tuellement leur faire p
215. it de s assurer que la salle puisse tourner Dans les plus grosses salles de consommation une personne g re l espace de la salle Certains ont me sur le temps de pr sence et qui se r duit autour de 20 minutes ven tuellement moins lorsque la person ne consomme des stimulants Dans une dynamique de type ERLI o on 43 44 ATELIER cherche travailler les pratiques de consommation l nous prenons du temps et allons jusqu une heure une heure et demie Il faut prendre le temps d expliquer et que l usager comprenne La salle de consommation pour tre efficace id alement devrait tre ouverte 7 jours sur 7 24 heures sur 24 Les files actives des salles de consommation sont importantes ce qui nest pas le cas pour le program me ERLI Si je prends l exemple de Ga a Paris qui travaille sur le projet d ouverture d une salle de consomma tion sur Gare de Nord nous avons une file active d environ 2 500 personnes cela signifierait 250 passages par jour sur une amplitude de 8 heures Le PES de Ga a Gare du Nord sur une per manence de 16 heures 19 heures accueille entre 80 et 100 personnes Le bus ERLI est stationn juste c t du PES de Ga a Paris entre 16 heures et 22 heures nous faisons entre cinq six accompagnements en moyen ne Nous sommes dans une d mar che qualitative et notre file active est autour d une centaine de personnes Quid de l valuation Peut on montrer qu un
216. italienne sur 1 000 patients a montr une r ponse virologique de 51 chez l homme et de 46 chez la femme m nopaus e mais 67 chez la femme en p riode d activit g nitale En analyse multi vari e c est dire prenant en compte plusieurs facteurs la m nopause pr coce est associ e une non r ponse avec un risque de 8 donc huit fois plus de non r ponses 33 54 tite C 2 hommes femmes existent elles aussi dans l h pa it s 2 in ga Les ATELIER Un dernier essai th rapeutique chez les femmes m nopaus es au Ja pon dont les r sultats ont t publi s en novembre 2012 combinait la bi th rapie le raloxiph ne Evista mo dulateur s lectif de l activation des r cepteurs aux strog nes ou un pla cebo On observe 61 de r ponse vi rologique soutenue chez les femmes sous raloxiph ne versus 34 chez les femmes qui nen recevaient pas Ces r sultats m ritent sans doute d tre confirm s Concernant l acc s au traite ment l tude men e par le r seau de C te d Or par exemple a pu montrer que 16 des malades diagnostiqu s n taient pas pris en charge Cette prise en charge par les sp cialistes et donc une chance d acc s au traitement est encore tr s d pendante des m decins g n ralistes dont un certain nombre ne sait toujours pas qui ni quand adresser aux sp cialistes L tu de de 11 par exemple montre que 30 des malades n arrivaient dans les
217. iveau des mitochon dries Le terrain actuel du VIH est to talement diff rent DE LA SALLE Y a t il une diff rence de tol rance entre Boc pr vir et T la pr vir FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Nous n avons pas suffisamment de recul pour l instant Les deux donnent de l an mie et le second provoque galement des probl mes cutan s 57 38 ATELIER Femmes h patantes Etre femme et s ropositive points de vue crois s soignante soign e CHRISTINE AUBERE plant e Suite la sollicitation de arine je me suis demand e ce que je pouvais apporter n ayant pas d h pa tite mais mon foie tant touch nous nous sommes dit qu il y avait peut tre quelque chose amener dans cet te intervention surtout travers mon exp rience de femme s ropositive au VIH depuis une quinzaine d ann es Avec le recul je me rends compte que gr ce un militantisme de femmes au sein des associations VIH nous avons pu mener des actions et mobili ser certaines personnes pour cr er un collectif inter associatif ce qui nous a conduit mettre en place r guli rement des ateliers et des rencontres sur Femme et VIH avec un th me diff rent chaque fois La richesse ac quise gr ce notre mobilisation sur la question des femmes et du VIH des traitements de la pr vention des ef fets secondaires peut tre tendue aux h patites en g n ral et aux personnes s ropositives VHB VHC suis s ropo
218. je note concernant le questionnaire Quand on parle de World Hepatitis Allian ce on imagine une super organisation avec des milliers de personnes En fait nous sommes trois plein temps nous travaillons le week end Nous avons un pr sident qui g re une association de type SOS H patites au niveau natio nal et qui travaille le soir et le week end pour nous Nous avons besoin de partenaires Nous voulons travailler avec SOS H patites en Afri que francophone S il y a des id es nous sommes pr ts les entendre et nous voulons y participer Sil y a besoin de lobbying au niveau national s il y a besoin d accom pagner nous sommes l Nous sommes all s en Bulgarie en Roumanie justement car ils ont besoin d une pr sence internationale pour leur donner plus de force Donc la r ponse est oui la question CONF RENCES 1 e forum national Les principales composantes de cette campagne sont bas es sur la devise des trois singes de la sagesse qui ne volent rien n entendent rien et ne disent rien Suite a l norme succ s du concept l ann e derni re et les feedback e nos membres L essence de ce concept est l id e de d ni Traiter les probl mes en refusant de les reconnaitre DE LA SALLE Tu as particip la journ e sur le plan na tional avec la DGS o nous avons vu Monsieur H patite de OMS un Fran ais dont le bureau est P kin Nous tions tr s contents quand il a t d cr t
219. jourd hui l absence On ne parle pas de l absence ou de l existence cela devient un peu ridicule dans la mesure o tous ceux qui ont de l argent peuvent se procurer ce qui existe aujourd hui notamment travers In ternet Le concept est r solument tourn vers la disponibi lit d une mol cule d un plateau technique d l ments de suivi d une plate forme de soins dans le pays Et la ques tion est de savoir si c est disponible dans le pays ou non Mais pour les ressortissants alg riens dans la mesure o il n y a pas eu de modification on parle encore d accessi bilit On n aura donc pas la m me argumentation dans le rapport m dical ou devant un juge en cas de recours 3 f 1 es condilions de la 1 Absence de trouble l ordre public 2 R sidences habituelle CST o AFS T M cessite une prise en charge m dicale d Risque d xc plionnoll granit 5 Acc s effecti au traltoment dans le pays d origine L article L313 11 11 stipule A l tranger r sidant habituellement en France dont l tat de sant n cessit une prise en charge m dicale dont le d faut pourrait en tra ner pour lui des cons quences d une exceptionnelle gravit sous r serve de l absence d un traitement appro pri dans le pays dont il est originaire sauf circonstances humanitaires exceptionnelles La grande diff rence aujourd hui est que l on parle de l absence d un traitement appropri dans le pays
220. jours mieux que le sang physiquement parlant pour la recherche des anti corps et que la salive arrive loin derri re Ce sont des tests tr s simples r aliser n importe qui peut les faire mais il faut suffisamment de recul pour dire que le test n a pas t r alis dans les conditions dans lesquelles il aurait d tre r alis Il faut tre proc durier nous passons la mouli nette en termes de qualit dans les laboratoires et ce n est que le d but Il faut bien conna tre les limites du test et du manipulateur Je vous alerte sur le fait qu il faut se m fier lors de la r alisation extemporan e de multiples tests chez un m me patient sachant que cela prend du temps et que c est souvent une source d erreurs Dans ce cadre il faut r fl chir au fait de travailler conjointement avec un labo ratoire qui vous permettrait d avoir un r sultat fiable dans l heure qui suit sur de nombreux marqueurs C est un mar ch en pleine expansion La question est de savoir s il est souhaitable d avoir des tests de moins bonne performance qui soient largement diffus s Je pense que c est un outil indispensable dans certaines situations Dans les pays du sud si ce sont de bons tests cela a un int r t primordial C est parfaitement utilisable et c est un gros atout en cas d alt ration de l abord veineux Ce peut tre un moyen d approche pour certaines populations et un moyen d du cation Je vous remercie Questions dans la s
221. l on propose un traitement on n insiste pas sur le fait qu il peut se trouver dans les 15 Cela peut se travailler en ducation th rapeutique DOMINIQUE GUYADER C est une d cision prendre au Cas par cas car si on a un malade tr s motiv il faut y al ler Cela d pend de beaucoup de choses DE LA SALLE Est ce que le foie se r g n re en fibrose 3 et 4 apr s la gu rison DOMINIQUE GUYADER La fibrose est une cicatrice L activit c est l activit du virus L activit li e la bois son on arr te de boire l activit s en va En revanche il reste les d g ts On traite un virus l activit s en va il reste les d g ts On pensait que la fibrose restait ind fini ment Finalement nous nous sommes aper us que la fibro se avait tendance r gresser Il n y a pas de disparition de la cirrhose mais il a de moins en moins de fibrose Cela met tr s certainement labri de complications comme un mauvais fonctionnement du foie Est ce que cela met labri du cancer Le cancer on le surveille on le d piste de mani re avoir un traitement efficace Le risque de cancer diminue consid rablement mais vraisemblable ment il n est pas nul DE LA SALLE Nous avons parl des co facteurs p joratifs qui aggravent le score de fibrose Vous n avez pas cit le cannabis qui en fait partie DOMINIQUE GUYADER Le cannabis quand il est fum r guli rement accentue la fibrose PASCAL MELIN Nous vou
222. l on veut comprendre le traitement du virus B il faut comprendre son volution Et il my a pas que le virus il y a limmu nit dans le virus B En fait l immunit c est la fa on dont vous vous d fendez contre un virus En bref ce mest pas le virus qui ab me le foie On peut avoir norm ment de virus et ne pas avoir le foie malade En fait ce n est pas le virus qui d truit la cellule ce sont les cellules de d fense que l on appelle les lymphocytes qui sont dans le sang qui reconnaissent ces prot ines qui se disent cet h pato cyte est infect par un virus je vais m en d barrasser Ce sont donc les cellules de d fense qui ab ment l organisme Et lorsque l on est contamin t t dans l enfance on parle d immunotol rance c est dire que le syst me immuni taire est tol rant vis vis de l infection Les gens ont alors CONF RENCES norm ment de virus et cela va constituer un facteur im portant de transmission de l infection mais ils ne sont pas malades savoir que leurs transaminases sont normales et comme il y a plein de virus ils ont un antig ne HBS po sitif et un antig ne HBE positif et un ADN extr mement important md Mais de toute fa on un jour il y aura une rupture de cette tol rance et c est l que surviennent les ennuis Ici on parle 0 6 16 active car les lymphocytes d truisent les h patocytes Les transaminases qui sont l int rieur on les retrouve dans le sang
223. l Je veux remercier galement tous les h patants pr sents ou pas ceux que nous avons pu perdre donner un coup de chapeau la flamme de l h patant inconnu tous ceux qui sont d c d s sans savoir qu ils avaient une h patite et qui ne seront jamais compt s dans l pid mie Pour nous tre Rennes aujourd hui est symbolique parce que Rennes est la Mecque de l h mochromatose et des maladies du foie Nous allons essayer de mettre en perspective tout ce que nous avons pu capitaliser sur les h patites virales et que nous sommes arriv s d passer pour aller sur les maladies du foie et partager avec ceux qui ont des cirrhoses alcooliques des h mochromatoses des h patites auto immunes des h patites m dicamenteu ses et autres Notre programme est particulier dans le sens o nous avons pris le pari de parler des diff rences face l in diff rence Ce n est pas anodin Face d autres pathologies chroniques comme le VIH on s est tr s t t pos la ques tion du genre c est dire est ce la m me chose de vivre un VIH quand on est un homme ou une femme On s est aper u que la question n avait jamais t trait e Comment vit on le risque de la transmission m re enfant dans sa puissance f minine Nous avons galement souhait fai re le point avec vous aujourd hui sur o nous en sommes avec l usage de drogue et l pid mie qui peut tre induit travers les r sultats de l enqu te Coquelicot Une
224. l faut se pen cher sur le virus Le virus B est un virus complexe Il y a deux couches de prot ines qui prot gent le virus la pre mi re couche est appel e la capside et la seconde la surfa ce Dans le sang on peut doser l ADN du virus et s il y a de l ADN cela veut dire qu il y a du virus On peut galement doser les prot ines On ne peut pas doser la capside car elle n arrive pas dans le sang Ce qui arrive dans le sang c est un bout de capside et ce bout de capside c est l anti g ne HBE Quand on a de l antig ne HBE dans le sang cela veut dire qu il y a de 12 capside dans le foie et donc qu il y a une multiplication du virus La troisi me chose que nous pouvons doser c est l antig ne HBS Pour se d barrasser d un virus B il faut que l orga nisme d veloppe des d fenses immunologiques Pour gu rir d une h patite B il faut deux tours de cl Premier tour de cl c est de faire dispara tre l antig ne HBE et puis ap paraissent ce moment l des anticorps anti HBE Deuxi me tour de cl c est de faire dispara tre l antig ne HBS et appara t ce moment l l anticorps anti HBS Donc il faut faire partir le virus ADN devient n gatif mais surtout il faut d clencher les r ponses immunologiques faire appa ra tre l anticorps HBE et faire appara tre l anticorps anti HBS H patites virales B et C Parf o al J Mopatot 2008 45 329 30 Pourquoi le virus B est il compliqu Si
225. la polym rase et le virus ne peut plus se multiplier Cela marche tr s 77 78 CONF RENCES bien cela bloque la r plication et il n y a plus d ADN dans le sang Malheureusement avec les premiers analogues nous avons eu des r sistances c est dire que le virus pr sentait des mutations de r sistance aux antiviraux Au bout de 5 ans 70 des virus r sistaient Ensuite nous avons utilis l Ad fovir qui est l Hepsera qui tait plus lent en survenue de r sistance Mais cinq apr s nous tions 29 de r sistance Traduction et encapsidation T Synth se de l ADN viral Recyclage michkana des cap Depuis un peu plus de 5 ans sont survenus deux pro duits l Ent cavir Baraclude et le T nofovir Viread Ces deux m dicaments sont efficaces tr s puissants et pour lesquels il n y a pas de r sistance Pour l Ent cavir si les malades ont t trait s d abord par Lamivudine il vaut mieux viter car l nous avons un risque de r sistance Sur une tude 4 ans 100 des personnes sont contr l es par l Ent cavir et dans une autre nous sommes 90 95 En revanche si nous arrivons supprimer la r plication du virus nous n arrivons pas donner les tours de cl et c est m me un peu moins bien que l Interf ron Pour l ap parition des anticorps nous avons 30 des malades qui perdent l antig ne et environ 20 qui sont en s rocon version Donc si vous arr
226. lace et des lieux de consommation En banlieue ou sur le site de la Gare du Nord les fonctionnements entre les usagers sont tr s diff rents Beaucoup d usagers rincent encore leur seringue apr s l injection alors qu ils ne vont pas la r utiliser certains font le bru misateur et vaporise partout de lh patite C C est aussi le r ajustement du liquide dans la seringue avec le Ske nan ils utilisent des 2 cc ou des 1 cc ce qui n cessite deux trois injections pour pouvoir injecter tout le contenu avec la difficult de trouver une veine Les usagers ont du mal trouver leur veine et comme l h patite C se trans met avec tr s peu de quantit de sang et dans des quantit s qui ne sont pas toujours visibles l il nu le risque de contamination est tr s lev sur tout dans des environnements qu ils partagent ce qui est le cas de certaines habitations de la table o ils font leur pr paration ou des toilettes publiques quand il s agit de Gare du Nord Nous constatons une confusion et une inconscience des prises de ris ques de la part des usagers autour de l h patite C Nous voyons des usagers qui ne savent pas qu ils ont des art res et des veines ou lorsque nous leur proposons de se laver les mains nous r pondent non j ai pris ma douche ce matin La propret la st rilit la d sinfection sont des notions qui ne sont pas comprises par les usagers Nous n insistons pas suff
227. le public que nous recevons il s agit le plus souvent de raisons politiques ou des raisons li es au genre Comme vous l avez dit dans certains pays I homo sexualit est punie D autre part l exil n est pas toujours forc mais tre exil entra ne des cons quences psycho logiques et sociales du fait du regard que les autres por tent sur moi en tant qu tranger ici et ce que j ai laiss l bas Ce peut tre tr s vital Au Comede nous recevons beaucoup de personnes qui ont laiss leurs enfants c est tr s douloureux Mais ce sont aussi les cons quences de la transformation de vie que cela va engendrer dans la so ci t d accueil C est un point de vue int ressant car c est celui des personnes Article 2 L Associabon Comede a pour bui CES O des EHS arts soc i une pet en pis ga mecan O Toe ei d age an d de pr la eren ei ete ti oh d act ns mE d les goke dav pure d accueil o de les 2 187 inha iar bramani corse pu pay d paier mtonace mur leur simon dans les du seciel prolessionnel de udur ou loblssemeont dont 8 en rapport grec ls buts do assoc Demandeur d asile tranger malade est du langage administratif Vous tes demandeur d asile et tranger ma lade vous avez un statut particulier cela ne veut pas dire que vous
228. les autres d tre contamin s par l h patite C m me en prenant en compte l injection ou la pr carit des condi tions de vie qui sont d autres facteurs de risque de lh patite C Ces donn es pid miologiques ont galement t valid es par des donn es biologiques Une publication de Fisher faite au Canada en 2008 a montr que l on pouvait trouver du virus de l h patite C sur des pipes crack Ces donn es pid miologiques et virologiques sont galement compl t es par des donn es ethnographiques Dans le travail r alis sur le terrain en collaboration avec des intervenants de r duction des risques en toxicomanie on a vu que l utilisation et le partage des outils li s la consommation de crack comme le cutter destin d cou per la galette ou pr parer le filtre comme le fil lectrique utilis pour pr parer le filtre et comme les pipes en verre entra nent la pr sence de l sions au niveau des mains et de la bouche des usagers de crack et ce sont ces l sions qui constituent des portes d entr e pour la transmission de l h patite C LInVS s est int ress cette question car nous avons t l objet d une double saisine Une premi re saisine nous a t faite par un collectif inter CAARUD parisien Plusieurs associations Ga a Ego Charonne SOS Drogue internationale Aides nous ont sollicit s pour mettre au point un nouvel outil de r duction des risques et faire en sorte que l
229. lle DE LA SALLE Une femme atteinte d h patite C qui a eu diff rents traite ments mais qui n est pas gu rie qui a d velopp un cancer du sein et a t trait e peut elle tre trait e au raloxi f ne FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Le raloxif ne fait partie de la m me fa mille que le tamoxif ne qui magit pas de la m me fa on sur les r cepteurs Si elle peut tre mise au tamoxif ne qui est un traitement adjuvent du cancer du sein elle ne peut pas avoir de ra loxif ne DE LA SALLE Elle a t trait e et elle est gu rie de son cancer du sein mais elle a toujours son h patite C FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Chez les femmes ayant eu un cancer du sein les hormones en g n ral et le THS sont encore consid r s comme une contre indication Personnelle ment je ne m y risquerais pas DE LA SALLE Par rapport lan mie vous dites que les femmes sont plus touch es Peut on envisager de prendre de 1 avant de commencer le traitement FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Non s rement pas car l ANSM n a pas encore statu d finitivement sur l autorisation de EPO esp rant que gr ce aux trith rapies on ne parlera plus de EPO Mais on ne peut le d buter qu en dessous de 10 grammes et on doit imp rativement l arr ter 12 grammes pour viter les risques de thrombose D s que la femme est re mont e 12 grammes elle doit imp rativement arr ter 1 EPO On ne peut donc pas le d mar
230. lquefois voquer mais c est tr s rare une hyper ferritin mie g n tique Ces hy 15 national per ferritin mies g n tiques sont souvent associ es une cataracte pr coce L o le tableau se complique c est qu un certain nombre de sujets qui sont alcooliques chroniques ou qui ont un syndrome m tabolique n ont pas qu une hyper fer ritin mie vide de fer Un certain nombre d entre eux 15 peu pr s ont une r elle surcharge en fer induite notam ment par le syndrome m tabolique Ce syndrome m tabo lique peut entra ner une hyper ferritin mie de surcharge en fer qui est une surcharge g n ralement tr s mod r e qui correspond environ 3 gr de fer et qui donne un fac teur aggravant de la situation Ce qu il faut retenir c est que vous avez les hyper ferritin mies par surcharge en fer et vous avez des hyper ferritin mies qui ne correspondent pas des surcharges en fer mais un trouble de synth se un trouble du m ta bolisme de la ferritine elle m me Hyper ferritin mie et h patites Premi rement dans une h patite aigu quelle qu en soit la cause vous avez des cellules du foie qui meurent Ces cellules vont lib rer de la ferritine dans le sang et vous allez avoir une hyper ferritin mie qui n a aucune signification La seule chose faire est de traiter et de gu rir l h patite Et puis par ac quis de conscience de v rifier distance de la gu rison que la ferritine est revenue
231. lus de globules rouges donc on fait une an mie Dans les mus cles si on n a pas de fer la myoglobine qui est dans les muscles ne marche plus et donc on devient tr s faible Et l chelon mol culaire le fer intervient dans norm ment d enzymes comme un co facteur indispensable l activit de ces enzymes Et on retrouve ainsi le fer dans tous les m tabolismes Dernier l ment le fer dans l organisme est sous deux formes physico chimiques le fer ferreux et le fer fer rique L quilibre entre ces deux formes de fer est tr s im portant notamment vis vis de la production d un certain nombre de substances toxiques pour la cellule Alors on ne fait pas de fer le fer vient de l alimenta tion Quelqu un qui ne mangerait pas de fer n aurait pas de fer du tout Le fer est dans tous les aliments certains sont plus riches que d autres et ce sont les hu tres qui sont les plus riches en fer la viande rouge etc Le fer entre dans le tube digestif et il va passer dans les cellules intestinales Ce passage n est pas un passage passif il y a diff rentes tapes D abord le fer est transform de fer3 en fer2 puis ensuite il a un transporteur qui le prend pour rentrer dans la cellule Une fois qu il est dans la cellule un cer tain nombre de choses se passe Et pour sortir de la cellule c est un autre transporteur qui agit et ensuite il est re transform en fer3 Une fois qu il arrive dans le sang le fe
232. ment indispensa bles l ordinateur Le virus va alors obliger l ordinateur se saturer lui m me se tuer lui m me en se privant de ressources critiques pour lui Sinon nous pourrions sur veiller les boites outils mais les virus ont vite trouv la parade du moins leurs concepteurs en venant avec leurs propres boites outils Et l organisme n a pas id e de surveiller une boite outils qui n est pas cens e exister Il peut surveiller celles disponibles pour le corps humain pour viter que le virus soit capable de les d tourner En revanche quand la boite outils est amen e par le virus c est un gros probl me vage qui a t s lectionn au cours du temps ont t calcul es pour Non seule ment ils sont capables de le faire mais tout programme de virus pen se polymorphisme et nous avons d autres techniques que l on appelle du m tamorphisme Dans les virus m tamorphes le virus change sa forme mais il change aussi le proc d de mutation Cela va extr mement vite et c est extr mement com plexe Oui les m canismes de r sistance existent S il y a un domaine o les virus informatiques se distinguent c est par cette capacit muter changer leur forme se ren dre invisibles galement Si vous analysez un syst me in formatique le virus est l on ne le voit pas La r sistance des virus informatiques devient de plus en plus grande ce qui de nos jours pose de s rieux
233. mme la cryptographie En g n ral ils vont plut t se mettre c t et d tourner juste ce qu il faut modifier non pas au niveau des cellules mais de l organisme qui g re les cellules Et donc il va faire ces petits courts circuits ces petites d via tions pour inciter l organisme se tourner vers les choses install es par le virus Mais la modification profonde des cellules au sens o l on pourrait tablir un parall le se fait de moins en moins sauf cas tr s particuliers e forum national JEAN MICHEL PAWLOTSKY Nous reviendrons sur ce d tournement de m canisme que le virus est capable de faire puisque le virus biologique peut d tourner les m canismes de d fenses antivirales Nous avons plusieurs ty pes de d fenses antivirales mises en place par le syst me immunitaire Est ce que l on peut faire une comparaison entre ces diff rents m canismes de d fense en particulier s il y a une immunit inn e avec ces cellules sentinelles qui vont essayer de reconna tre des grands pitopes anti g niques comme par exemple pour les bact ries des po lysaccharides qui correspondent un grand nombre de bact ries qui vont permettre de pouvoir les d tecter com me tant des pathog nes Est ce qu il y a d autres m ca nismes comme par exemple la voie de l Interf ron qui va aboutir des m canismes o l on va placer la cellule dans une position o elle va moins se r pliquer et mettre le vi rus dans
234. modes de contamination Ensuite il reste la formation des acteurs de tous les acteurs en lien avec les usagers de drogues qui peu vent rencontrer cette probl matique de l h patite C Les quipes ne sont pas suffisamment form es et ne sont pas toujours en capacit d expliquer les risques li s l h patite C et les modes de contamination Vous tes nombreux entendre parler des salles de consommation et du projet ERLI Il existe encore beau coup de confusions Il me semble donc important de revenir sur certains fon damentaux Je pense qu il faut tre vi gilant ce pourquoi nous souhaitons l ouverture de salles de consommation Bien souvent les salles de consomma tion cherchent r duire les troubles l ordre public notamment du fait de l existence d une sc ne ouverte que ce soit en Suisse au Canada en Australie en Hollande en Allemagne etc Au d part les salles de consommation ont t mises en place pour cette raison et 1 2 j national galement pour r duire les overdoses Dans la plupart des pays concern s ils avaient un taux d overdose plus lev qu en France car ils n avaient pas la m me couverture des traitements de substitution aux opiac s La question du VIH et des h patites n a pas tou jours t pos e m me si les salles de consommation montrent leur cacit sur la r duction des complica tions infectieuses Toutefois l impact sur les h patites reste tr s
235. municipale DE LA SALLE Il existe des r unions th matiques dans l est de la France sur comment travailler avec les ser vices de police A la cr ation des CAA RUD cette question avait d j t abord e sur comment travailler avec l environnement Des usagers se fai saient interpeller la sortie des bus etc Cette situation se r gle petit pe tit La salle d h ro ne m dicalis e Li ge est situ e dans le local du com missariat La R duction des Risques ne se limite pas la salle de consom mation et ERLI Quel tat des lieux pouvons nous faire en France sur la R duction des Risques en mati re de besoins et de moyens de ce qui a march et ce qui n a pas march En Guadeloupe en Martinique et en Guyane qu est ce qui se passe en ter mes de R duction des Risques aupr s des usagers de drogues En termes de moyens les acteurs de R duction des Risques sont les parents pauvres de l addictologie Nous attendons tou jours nos mesures nouvelles pour les CAARUD alors que les CSAPA les ont d j eues Il y a s rement un plaidoyer faire en R duction des Risques pour viter les contaminations h patite C MARIE DEBRUS Et aussi d largir la palette des traitements de substitution et permettre des traitements de subs titution injectables ce qui permettrait de mieux lutter contre l pid mie de l h patite C DE LA SALLE L association SOS H patites est favorable poursuivre le
236. n C est en premier lieu l article L313 11 11 du CESEDA le Code de l entr e et du s jour des tran gers et du droit d asile C est la fameuse loi Besson qui a modifi ce CESEDA Le droit au s jour pour raison m di cale a d abord fait l objet d une circulaire d application en 1998 puis un certain nombre d autres circulaires qui ont repr cis les conditions d application Et il y a eu surtout 2 56 ATELIER l application de la DGS du 10 novembre 2011 qui permet de travailler un peu plus sereinement dans le contexte ac tuel Les principes g n raux sont d abord de permettre l tranger malade atteint d une ou plusieurs pathologie s grave s de b n ficier de plein droit d une carte de s jour temporaire en France si un retour dans son pays d origine peut entra ner pour lui des cons quences d une exception nelle gravit Et c est d assurer l instruction en garantis sant le respect du secret m dical Il existe un cas particulier concernant les ressortis sants alg riens savoir que la proc dure est identique mais les conditions n ont pas t modifi es par la derni re r forme La loi a modifi le terme accessibilit Aupara vant on jugeait sur le traitement au sens global du terme et sur la question de savoir s il tait effectivement acces sible dans le pays d origine c est dire conomiquement g ographiquement socialement Cela a t balay d un re vers de main et c est au
237. n appelle le capital social no tion d finie pour Bourdieu en 1983 et que l on objective aujourd hui avec des enqu tes pid miologiques C est en fait l agr gat des ressources r elles ou potentielles li es un r seau durable Une personne en isolement relationnel qui n a personne avec qui partager sa maladie avec qui parler de son h patite qui est la rue est une personne qui ira de plus en plus mal et la question est de savoir comment retravailler ce r seau et le mettre en place En tant que clinicien moi et mes coll gues sommes frapp s de voir quelqu un arriver en demande d asile ou sans papiers qui tient debout qui vient pour s inscrire dans un processus et qui face toutes les difficult s la pr carit l inhospitalit finit par s effondrer par d ve lopper une pathologie en sant mentale lourde qui co te de largent Au niveau sant publique c est donc un v rita ble non sens Nous avons m me la contre exp rience Quand on arrive faire en sorte que ces personnes aient acc s un h bergement on constate que leur tat s am liore elles vont mieux On est vraiment sur des cho ses exp rimentales avec une volont politique de faire en sorte que les gens partent mais ce n est pas aussi simple et de toute fa on les gens sont l Est ce que vous partagez ce constat DE LA SALLE Une tude demand e par le Samu social de Paris et r alis e par un m decin psychiatre a montr q
238. n autour de cette question Le don c est l id e d abandonner gratuitement quelqu un la propri t de quelque chose Nous verrons que le mot gratuit ne veut pas dire qu il n y a pas de retour En France c est l Agen ce de la Biom decine qui va g rer les dons d organe et les pr l vements et des lois r gissent tout cela Selon l Agence de la Biom decine peuvent pratiquer le don le p re ou la m re du receveur son conjoint son fr re ou sa s ur son fils ou sa fille un grand parent son oncle ou sa sante ses cou sins et cousines germains le conjoint du p re ou de la m re toute personne pouvant justifier d au moins deux ans de vie commune avec le malade et depuis 2011 toute personne pouvant apporter la preuve d un lien affectif troit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur Il doit tre ma jeur et ne pas faire l objet de mesure de protection l gale Le don doit donc tre gratuit et librement consenti ce qui peut poser la question de jusqu o on peut aller Les conditions m dica les sont particuli rement strictes et depuis 2011 la loi fran aise autorise les dons crois s A chaque r ception d un greffon on v rifie toutes les com patibilit s la premi re tant sangui ne la seconde tant la HLA C est sous ces deux conditions que l on accepte le don crois depuis 2011 En cas d in compatibilit le donneur 1 peut don ner au receveur 2 et le donneur 2 peut donner au
239. n de leur permettre d avoir des budgets pour lachat des vaccins Lorsque j ai t interrog mon direc teur de CSAPA sur le budget de la vaccination il m a r pondu qu il avait t utilis sur un temps de psychologue tout en disant que l on pouvait faire une prescription et aller les chercher la pharmacie Or l int r t est d avoir des vaccins disposition pour que le patient puisse avoir une premi re dose de vaccination Or dans les textes des CSAPA on doit pouvoir proposer la vaccination Questions dans la salle DE LA SALLE Il aurait fallu poser la question avez vous propos de la vaccination Et ensuite de savoir si les pa tients avaient accept DE LA SALLE Une des actions du plan tait de proposer le d pistage de l h patite B et la vaccination Au CHU de Besan on a t conduit il y a 2 ans une exp rimentation du r seau Le d pistage a t accept sans difficult mais tr s peu sont all s jusqu la vaccination PASCAL MELIN Si un jour c est le directeur qui r pond ensuite c est un m decin ou une secr taire il y a d j un biais m thodologique Les r sultats donnent une orienta tion DE LA SALLE Si on a l argent les moyens et les vaccins est ce que proposer 1 PASCAL MELIN Le vaccin n tant pas obligatoire il ne peut tre que propos Avez vous des lots de vaccins disposition 15 sont all s jusqu au bout de la d marche ont des lots de vaccins 83 ne l ont pas
240. n droit d avoir acc s aux soins Or malheureusement les choses ne se passent pas de cette fa on dans certains cas MICHEL BONJOUR J ai eu deux cas o deux m decins diff rents FARS affirmaient que la principale mol cule pour soigner l h patite B dans les pays des patients sa voir le S n gal et le Cameroun tait la lamivudine Elle tait disponible sous un autre nom pour le VIH mais ces personnes n avaient pas les moyens de se payer la lamivu dine PASCAL REVAULT La r gularisation pour soins s arti cule autour de trois principes introduits dans la l gisla tion qui concernent les personnes qui vivent en France Il ne s agit en aucun cas d un dispositif pour faire venir les gens se soigner en France Et c est l acc s une carte de s jour temporaire d un an avec un droit au travail automa tique mention vie priv e et familiale Malheureusement certaines pr fectures barrent le droit au travail automati que C est une r gularisation temporaire dans l esprit du l gislateur C est donc moins protecteur qu un statut de r fugi R gularisation paur soins 3 principes Concerne des personnes vivant en France il ne s agit pas d un dispositif pour venir se soigner en France Acc s une carte de s jour temporaire d un an banalis e avec droit au travail automatique mention Vie priv e at familiale Temporaire Les choses ont volu pas tant sur les principes mais sur leur applicatio
241. n en France il existe encore des in galit s d une pri son l autre certains sont radicalement oppos s d autres sont sevr s de force ce que l on n imaginerait pas pour son traitement insuline ou pour la thyro de Vous voyez que la position europ enne n est pas toujours la m me La possi bilit d avoir acc s du d sinfectant a t fortement d bat tue pour l index car nous savons que l Eau de Javel n est pas active sur l h patite C mais l a t historiquement pour le VIH En France l encore l acc s n est pas g n ralis et cela pose question M me si nous avons eu des tudes conduites dans les prisons fran aises nous devons aller regarder ceux qui font diff remment que nous Donc la France en t te pouvons nous nous f liciter de ce p le position Non s rement pas Je voudrais abor der les diff rences de strat gies politiques afin de vous montrer quel point nous sommes loin d avoir une poli tique coh rente Concernant la pr valence de l h patite C les Belges sont 0 9 de la population la France 0 8 et les Italiens 4 De l autre c t vous avez le pourcentage de patients sur 100 cas d h patite C qui ont acc s aux soins Les An glais sont 0 7 et ils ne traitent que 3 des personnes d pist es En Belgique 0 9 de la population infect e et ils ne traitent que 4 patients sur 100 d pist s En France nous avons trait 15 des patients d pist s
242. national Est ce que dans vos fonctions vous avez l impression qu on est en train de mettre en place une veille virologique du c t informatique Et est ce que cela doit tre l Etat Nous avons l impression que le priv est beaucoup plus pr gnant dans la partie virologique informatique que dans la partie virologie m dicale ERIC FILIOL Effectivement il a des tentatives de sur veillance plan taire similaire au r seau sentinelle par exemple Mais dans le cas du biologique c est aux mains des pouvoirs publics travers des acteurs dont on peut dire qu ils sont ind pendants Dans le domaine informa tique c est enti rement et exclusivement aux mains des int r ts commerciaux Le plus grave il y a des l gislations et des droits qui privent les groupements ind pendants qui ont plut t une d marche citoyenne de faire certaines choses pour renforcer les droits et les int r ts commer ciaux Nous sommes dans un domaine o l information ne s change pas car elle est monnayable CHRISTOPHE RODRIGUEZ Les nano technologies la nano m decine les connexions possibles tout cela est une manation de mod les informatiques Les nano technolo gies que risque t on les voir merger dans le milieu m dical ERIC FILIOL Je pense que ce n est pas sans risque et il est urgent d attendre et d avoir des r flexions thiques J ai demand ce qu il y ait des comit s d thique en informa tique Je pense que pour la n
243. nc t r hospitalis e pour pouvoir re prendre le traitement z ro et le pr fet a ensuite donn une autorisation de soins et d h bergement pour six mois ou un an PASCAL REVAULT Cela nengage rait pas norm ment d octroyer une personne ayant une co infection VIH VHB par exemple une carte d un an deux ans trois ans Pourquoi donner trois ou six mois On est l dans lor ganisation de l inhospitalit On sait bien que ces personnes auront besoin de plus de six mois de soins en Fran ce DE LA SALLE Elle ne parlait pas un mot de fran ais en arrivant mais elle fr quente des ateliers dans un centre social elle suit un calendrier pour ses traitements ses rendez vous chez les m decins Elle est acteur de son trai tement DE LA SALLE Je pr cise que lorsque la personne ne parle pas le fran ais la consultation peut se faire trois avec l interpr te ce qui est tr s pratique En mati re de continuit des soins j ai de nombreux exemples mais j ai le souvenir d un patient VIH qui avait t renvoy en Hollande qui n tait d ailleurs pas son pays d origine pour lequel nous avons perdu un an et demi deux ans puisqu il est revenu en France o il a t repris en charge et le traitement fonctionne tr s bien La Cimade nous envoie souvent des pa tients et j ai tendance ne pas respec ter les textes la lettre afin de pouvoir faire des examens gratuits de fa on ce qu ils aient a
244. nc les globules rouges sont d truits dans les macrophages De cette destruction du fer est r cup r et qui est recycl par la transferrine Tout cela est r gul et cette r gulation ne peut pas se faire par les pertes en fer car les pertes en fer sont obli gatoires et l organisme n arrive pas les r guler On perd un peu de fer dans les urines dans les cellules intestinales Les femmes perdent du fer par les r gles et il en a ga lement dans la sueur Mais ce sont des pertes obligatoires sur lesquelles on ne peut pas r guler La seule possibilit de r guler l entr e de fer dans l organisme c est de r gu ler l absorption Jusqu il y a une dizaine d ann es on ne savait pas comment tait r gul e cette absorption La d couverte d une mol cule l hepcidine joue un r le central dans le m tabolisme du fer d ailleurs en partie Rennes On s est aper u que l hepcidine r gulait ce m tabolisme du fer L hepcidine est synth tis e par le foie et l hepcidine va avoir deux cibles principales d actions L hepcidine va agir sur la cellule intestinale celle par laquelle arrive le fer vers le sang et va galement agir au niveau du macro phage celle qui d truit les globules rouges et donc qui li b rent du fer dans le sang L hepcidine va avoir pour effet de bloquer la sortie du fer vers le sang va entra ner une diminution du fer dans le sang et donc une diminution de la mise disposition de fer vis
245. nd bien ce qui est indiqu dans le manuel d utilisation il faut que ce r actif ait la performance que nous lui deman dons Nous v rifions ce point tous les jours Je ne pense pas que les TROD soient v rifi s tous les jours Si certains lots ne sont pas corrects nous aurons du mal le v rifier et surtout le documenter On nous im pose de v rifier qu il y a bien un contr le de la production et de la distribution des tests et que les performances des tests sont coh rentes par rapport au cahier des charges Quel est le cadre l gislatif concernant l utilisation des TROD VIH Le diagnostic fait l objet d un texte de la HAS et maintenant d un arr t que je ne vais pas d tailler Je vais toutefois insister sur quelques points notamment sur le consentement clair de la personne qui est tou jours obligatoire Quand le TROD est positif cela ne vous dispense pas de faire un diagnostic classique puisque le TROD est une orientation diagnostique et non un test dia gnostic Il faut respecter le secret m dical et vous avez des recommandations de bonnes pratiques tr s pr cises suivre Tout est cadr et encore une fois vous vous pla cez dans les conditions dans lesquelles nous m mes tra vaillons C est la raison pour laquelle ce n est pas si simple Le respect du cahier des charges est mentionn et celui ci doit tre clairement indiqu lorsque vous travaillez sur les TROD J ai peur que vous ne perceviez pa
246. nd pas n cessairement comme un outil d acc s aux soins dans ce cadre l Si nous n avons pas l outil de plaidoyer il n y a pas de soins derri re VINCENT THIBAULT La pr valence de l h patite B est connue dans toute l Afrique On le sait Personnellement je suis pour privil gier l acc s aux traitements ATELIER Femmes h patantes Les in galit s hommes femmes existent elles aussi dans l h patite C FRAN OISE ROUDOT THORAVAL MA TRE DE CONF RENCES DES UNIVERSIT S PRATICIEN HOS PITALIER AP HP HENRI MON DOR CR TEIL Les donn es de pr valence des anticorps anti VHC dont nous dis posons sont d j un peu anciennes puisqu elles proviennent de 6 r alis e par l InVS en 2004 2005 en centres de sant sur une population de 18 80 ans Cette enqu te en po pulation g n rale a permis de mon trer que les femmes ont plus souvent des anticorps anti VHC que les hom mes soit 1 versus 0 66 En termes d ge les hommes sont pr sents dans les tranches d ge les plus jeunes et les femmes sont majoritaires d s l ge de 40 ans Nous avons donc une popu lation de femmes entre 40 et 70 ans qui ont t contamin es par le virus C en moyenne 20 ans auparavant Ce qui repr sente un peu plus de 200 000 femmes pour 140 000 hommes Si on s int resse ARN positif donc l infection active deux tiers des sujets porteurs d anticorps sont v ri tablement infect s Depuis 2005 on peut consid rer que
247. ndre vo tre question sur le bang car je mai pas de donn es H L NE DELAQUAIZE Je travaille Marmottan Je constate depuis un an qu un nombre croissant de crackers viennent au CSAPA ce qui est peut tre une bonne chose car ils viennent aux soins Nous sommes en train de me ner une enqu te sur les produits qu ils consomment En revanche je n ai pas d outil de RDR et j aimerais savoir s il serait possible d en avoir sachant qu il y a deux ans nous avons mis en place des groupes de RDR chaque mois D autre part de nouvelles drogues sont apparues comme le slam et c est tr s probl matique car c est douze ou quinze shoots dans la soir e et nous sommes en manque d outil J aimerais savoir si cette consommation de slam va se can tonner au milieu homosexuel ou si les usagers lambda vont se l approprier car on peut acheter ces produits sur internet et ils entra nent des d g ts sanitaires Nous avons vu des personnes s ron gatives qui sont revenues une se maine plus tard et qui nous avons d annoncer qu elles avaient soit le VIH soit le VHC Nous sommes d munis et je pense qu il faut repenser la r duction des risques autre ment DE LA SALLE Je pr cise que le slam est consomm en particulier chez les jeunes homosexuels C est de la mul ti consommation par injection pour de la performance sexuelle et cela provoque souvent des vanouissements et des absences De ce fait on ne sait plus si on s est inject et on rec
248. nds du temple qui ont triomph CHRISTOPHE RODRIGUEZ Dans le biologique nous travaillons sur les deux aspects Je pense qu il tait impor tant de faire une transition sur l immunit adaptative des m canismes anticorps et antig nes Nous avons un second type d immunit qui est l immunit adaptative cellulaire o nous allons avoir un m canisme qui va d truire la cel lule qui contient le virus pour prot ger les cellules saines Est ce que nous aurons le m me type d approche en infor matique c est dire la possibilit de d truire le fichier in fect et le remplacer par un non infect par exemple ERIC FILIOL C est possible Lorsque vous d marrez vo tre ordinateur vous avez un secteur de d marrage et bien videmment certains virus vous les d marrez les pre miers et ils vont donc infecter le secteur de d marrage 85 86 CONF RENCES Une strat gie consistait dire on part du principe que le secteur du d marrage est toujours infect et au niveau du mat riel on le remplace syst matiquement Cela a t vite abandonn pour des histoires de concurrence commerciale entre Appel Microsoft et Linux car selon que l on d mar rait l un ou l autre le secteur de d marrage n tait pas le m me et personne ne voulait faire le travail de l autre Donc ce genre de m canisme n a pas t d velopp Or l environnement informatique est beaucoup plus frus tre et simple qu un org
249. ngues en d tention dans les douze derniers mois 18 des tablissements p nitenti aires d claraient avoir eu connaissance de seringues en d tention dans les douze derniers mois La confrontation entre ces deux chiffres permet de voir que lorsqu on inter roge les usagers de drogue et le personnel p nitentiaire les donn es vont dans le m me sens et attestent du fait qu il y a des pratiques d injection en d tention C est la raison pour laquelle nous avons d cid dans la nouvelle enqu te Coquelicot avec le soutien de l ANRS de mettre en place un volet sp cifique d tention Cette en qu te sera mise en place sur 2013 et 2014 Les questions seront pos es des usagers de drogue au moment de leur incarc ration D apr s la litt rature et les donn es dont nous disposons la prison constitue un lieu d exposition aux risques infectieux important puisque la pr valence du VIH et de l h patite C est trois quatre fois plus le v chez les personnes d tenues qu en milieu libre que les conditions d hygi ne en d tention sont tr s mauvaises et qu il n y a pas d acc s au mat riel de r duction des risques li s l injection Par ailleurs la litt rature a galement montr que l initiation l injection pouvait se d rouler en d tention et l ensemble de ces l ments conduit poser la question de l quivalence de l acc s aux soins et la r duction des risques entre la prison et le milieu libre qui
250. nn es venir Il est ainsi logique de penser que nos autorit s de tutelle vont continuer de s investir nos c t s et la DGS semble bien aller dans ce sens puisqu elle vient de proposer d or ganiser une nouvelle journ e de sensibilisation autour des h patites B et C qui aura lieu au minist re de la sant le 30 mai prochain Je vous convie bien s r cette rencontre CONF RENCES Questions dans la salle MICHEL BONJOUR MILITANT SOS H PATITES J aimerais faire quelques remarques Les premi res s adressent Pascal qui a dit que nous tions les meilleurs Je pr f re dire que nous sommes les moins pires parce que le r ve d un malade militant est que tout le monde ait acc s au traitement que tout le monde soit d pist soit soign parce qu on sait tr s bien que m me si on parle de crise conomique grave on est quand m me dans un pays o non seulement on soigne les gens mais o l on aide les autres Pascal a galement dit que le plan avait d cid des actions mais je dirais propos Tout le probl me est qu il a des groupes de travail avec des personnes extra ordinaires qui font un superbe travail le probl me tant ce que l on en fait ensuite et le fait que les cr dits ne sont pas fl ch s Des actions sont engag es mais que signifie engag es Je vois ce qui se passe la f d ration avec le peu de moyens que nous avons les r seaux qui disparais sent c est totalement anormal C e
251. noncer par les associations la reconnaissance par les pairs est importante et il a pro bablement des ducations th rapeu tiques de base et des mots qu il faut pouvoir partager avec des personnes qui sont pass es par l Parmi les mots que nous ne voulons plus entendre il y vous en savez plus que moi et c est normal pendant le traitement Quand on est malade et sous traite ment on ne peut pas entendre cette phrase On ne peut pas demander au patient d accepter cela Le m decin peut lui dire qu il ne peut rien faire et qu il ne fera rien mais il ne peut pas dire au patient que c est normal DE LA SALLE S agissant des mots dire ou un patient concernant les ef fets ind sirables Tous les effets secon daires ne sont pas obligatoires il faut savoir peser le pour et le contre en tre l investissement et le gain il faut parler de gu rison tout peut se g rer en mati re d effets secondaires c est transitoire Il faut tre rassurant mais ne pas minimiser Bien qu il y ait des effets secondaires on peut toujours aider le patient donc encore le rassu ATELIER JE Vas Vou rer Il est important d en parler il ne faut pas rester seul On peut en parler un psy par exemple des groupes de parole de patients SOS H patites etc Il est important galement de ve nir en consultation ventuellement avec un membre de la famille faire participer la famille sachant que les effets
252. nous impliquer dans les r formes d tre invit s dans leurs r unions r gionales 145 associations de malades membres dans 61 pars difi rents a Dont sort Au sein de I Alliance nous avons 145 associations de malades regroupant 61 pays dont la moiti de nos mem bres en Afrique sont francophones Je vais vous pr senter quatre projets Le premier est la journ e mondiale de l h patite L objectif de cette cam pagne est d attirer l attention sur les h patites virales d affirmer la n cessit d agir d encourager les personnes participer de mettre en vidence la pr valence Le th me choisi est L h patite est plus pr s que vous ne le pensez Ce th me permet de mettre en vidence la pr valence eta CONF RENCES pour objectif de normaliser la maladie Nous avons eu en Afrique des initiatives de testing et de grandes manifesta tions se sont tenues dans le monde Je vais vous pr senter les composantes de la campa gne Cette ann e nous nous basons sur les trois singes de la sagesse Pour quelles raisons Car ils ne voient rien n entendent rien et ne disent rien A l issue de cette cam pagne nous avons eu de nombreux feedback des membres pour le reprendre cette ann e L essence de ce concept est le d ni de traiter les probl mes en les ignorant ou en refu sant de les reconna tre L h patite tant largement ignor e il s agissait d encourage
253. nt d avoir des traitements mieux suppor t s et plus ou tout aussi efficaces il faut apprendre mieux g rer les effets secondaires Dans 1 h patite C on s est rendu compte qu il a fallu six ans aux m decins pour s approprier la bith ra pie pour apprendre g rer l Interf ron la Ribavirine EPO etc Avec ces nouvelles mol cules nous aimerions gagner du temps et tre capables en deux ou trois ans d optimiser la ges tion des effets secondaires de ces mo l cules Enfin l ducation th rapeutique ne consiste pas uniquement appren dre au patient s injecter C est de l apprentissage l auto injection pas de l ducation th rapeutique DE LA SALLE Nous avons travaill sur la gestion des effets ind sirables pour les th rapies La premi re ques tion est D apr s vous quels sont les outils que les professionnels utilisent pour valuer les effets ind sirables sur une personne atteinte d h patite C Nous avons d abord d fini le ca dre Dans l ducation th rapeutique un travail est fait en amont savoir la connaissance du patient l valuation de ses besoins de ses ressources Puis par rapport aux effets secondaires par rapport la d pression en utilisant un questionnaire all g pour valuer ventuellement son ressenti On peut utiliser le curseur analogique qui va de 1 10 pour valuer le niveau de fa tigue La relation avec le patient tant tablie il y a
254. nt a t institu ou pr vu on observe 10 de traitement en moins chez les femmes que chez les hommes ce qui s expli que partiellement par le taux d h pa tite chronique ou de cirrhose de 5 ou 6 plus faible chez les femmes Il y a donc une petite diff rence en ter mes de proposition de traitement pour une m me forme chronique Dans les six tudes observationnelles r alis es depuis les ann es 1990 par Roche et Schering Plough le pourcentage de femmes inclus variait de 32 38 Ces chiffres sont comparer au 43 de femmes prises en charge dans les p les soit une diff rence d environ 10 On peut se poser la question de savoir si les femmes refusent d tre in cluses dans ces tudes Il s agit d tu des absolument pas interventionnelles et je ne pense pas que le taux de refus soit tr s important Le traitement est il moins souvent propos ou moins souvent accept Effectivement il est un peu moins souvent propos mais peut tre aussi un peu moins souvent accept Quel est le r le des hormones Plusieurs tudes montrent le r le pro 1 e forum national tecteur des strog nes contre la fi brose Des tudes pid miologiques avaient montr une tr s forte rela tion entre le nombre de grossesses et la moindre progression de la fibrose Des papiers sur l histoire naturelle de la fibrose ont montr que la progres sion de la fibrose chez les femmes tait inf rieure celle des hommes
255. nt avec la bith ra pie Avec la trith rapie il y a une efficacit mais beaucoup moins importante parce que les trith rapies crasent les choses Les patients que nous gu rissons nous les suivons Malheureusement beaucoup taient en chec Nous nous sommes aper us que les r pondeurs diminuaient leur fi brose les personnes non trait es augmentaient leur fibro se Et les non r pondeurs qui taient trait s stabilisaient leur fibrose Nous avons donc maintenu des traitements par Interf ron petites doses pendant plusieurs ann es de fa on emp cher l aggravation de la fibrose Des tu des ont sugg r que les patients trait s par Interf ron petites doses faisaient moins de complications que ceux qui prenaient un placebo Une grande tude am ricaine multicentrique conduite en 2009 a mis en vidence que ces traitements d entretien diminuent les transaminases diminuent l inflammation au niveau du foie en revanche l efficacit sur la fibrose entre la biopsie avant et la biop sie apr s ceux qui taient trait s et ceux qui n taient pas trait s il n y avait pas de diff rence Il reste encore une grande controverse dans la litt rature Actuellement il y a donc encore une incertitude pour savoir si cela marche ou non a C moiyvpe 1 B C notype 2 1 Dose ribavirioc optimis e G notype 1 de 12 mois G noiype 23 traitement de mois Toujours est
256. nt d avoir les r sultats de l tude car je ne suis pas s re que l tude pourra r pondre toutes les questions que nous nous posons L o il y a besoin d ouvrir des salles de consommation allons y et plein d autres endroits les profes sionnels qui en ressentiront le besoin et qui en auront les comp tences s ils peuvent ponctuellement faire des ac compagnements c est tr s bien Cela peut se faire dans des lieux fixes dans des unit s mobiles et pourquoi pas sur le lieu de vie des personnes DE LA SALLE Il ne pourra y avoir de salle de consommation sans l ac ceptation le portage et le soutien des lus locaux Nous devons travailler avec les municipalit s Ensuite nous devons galement travailler avec les riverains quant l implantation de ce s 1 gt OT A NATI 9 gt Rennes 2012 type de dispositif Nous avons rencon tr les lus de tous les partis politi ques et toutes les personnes qui nous ont suivies sont toujours d accord avec le concept de R duction des Risques et des salles de consommation Cela demande l appui des municipalit s notamment pour trouver des locaux mais cela demande aussi l appui et le partenariat avec la police DE LA SALLE Nous avons une parti cularit en Sa ne et Loire nous avons le distributeur de seringues le moins rentable de France puisque gr ce une municipalit avec laquelle nous avons travaill ce distributeur a t install face la police
257. nt quasiment quivalents ces 15 c est dire que du jour au lendemain ils peuvent tre mis dehors et effectivement ils sont mis dehors Nous avons t interpell s par ces questions parce que 17 de ces per sonnes ne mangent pas leur faim Toutes les structures qui comme les Restos du C ur devaient normalement offrir un acc s privil gi de l alimentation demandent maintenant avoir une documentation m dicale ou d une assistante sociale pour prouver que cette personne a bien n cessit d avoir acc s une alimentation D apr s les observations du Comede environ 25 des personnes rencontrent des obstacles aux soins prin cipalement li s aux Caisses primaires d assurance maladie et qui peuvent tre tr s vari s Ce peut tre des erreurs de droit de proc dure des questions de non acc s du fait de la langue Concernant l acc s aux soins est cr e en 1893 l aide m dicale pour les indigents quelle que soit leur na tionalit avant la premi re loi de sant publique en Fran ce qui date de 1902 Un point sur la culturalit Aujourd hui on parle sou vent de la diff rence culturelle On se rend compte que ce sont surtout la ma trise et l inscription dans le syst me de sant donc la ma trise de la langue qui joue un r le sur le fait de bien prendre son traitement d tre dans le sys t me de sant et des tudes le prouvent Et c est tout fait coh rent avec ce que l o
258. omme une pratique risque 15 national contenter des r sidus de produit utilis s par d autres usa gers et contenus dans les filtres qui sont abandonn s par d autres usagers La litt rature a montr qu au del de la seringue le r cipient pour partager la drogue et les filtres constituent un vecteur de transmission de l h patite C Nous avons voulu explorer cette question des prati ques risque chez les femmes travers un volet socio anthropologique pour comprendre pourquoi les femmes usag res de drogue avaient des pratiques risque plus lev es que les hommes D abord elles ont surtout des pratiques d emprunt du mat riel Elles sont cinq fois plus nombreuses emprunter le mat riel usager Elles sont plus expos es au VHC lors de l injection d abord parce que l initiation l injection correspond le plus souvent la mise en couple avec un conjoint usager de drogue Toutes les femmes que nous avons interrog es dans le volet so cio anthropologique ont toutes indiqu avoir t initi es par leur partenaire sexuel ce qui n tait pas le cas des usa gers de drogue hommes que nous avons interrog s dans ce volet Malheureusement cette question n avait t investigu e que d une mani re qualitative et c est la raison pour laquelle nous avons en 2011 ajout des questions sur la l ments pid miologiques quanti tatifs sur le profil de l initiateur On voit galement que les femmes usag re
259. ommence MARIE JAUFFRET ROUSTIDE Pour les pipes crack il suffit que vous contactiez Isabelle Roux l association Charonne qui pourra vous orienter Un laboratoire fabri que maintenant les pipes crack et une sorte de centrale d achat a t mise en place De plus en plus de structures en France commandent des pipes crack aujourd hui en dehors des structures qui ont particip l enqu te Nous sommes en train de mener une enqu te sur le slam avec l association Aides Une de mes coll gues de Nouvelle Terre travaille sur la question des prises de risque chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et nous avions commenc explorer cette question de lusa ge de drogues chez les homosexuels Le probl me tant que dans les grosses enqu tes quantitatives l injection ressort tr s peu Nous avons pu noter ce ph nom ne du slam qui nous pr occupe Gilles Pialoux va d ailleurs vous pr senter les r sultats d une enqu te qualitative ce sujet Le slam ne concerne pas que les jeunes homosexuels mais concerne ceux de tous ges MARIE DEBRUS Je suis coordinatrice du projet ERLI Education aux Risques Li s l Injection de M decins du Monde et je suis Pr sidente de 1 Association Fran aise de R duction des Risques J ai trouv la partie de votre pr sentation concernant les salles de consommation tout fait int ressante mais on a tendance faire des raccourcis ou des simplifications sac
260. onibles sur la sc ne DE LA SALLE J ai trouv int res sant les points de comparaison entre les salles de consommation et le pro gramme ERLI Je pense qu il n y a pas du tout d opposition entre ces deux dispositifs Nous sommes tributaires des discours m dias sur les salles de consommation Mais rappelons que l int r t est de passer de l injection l inhalation ou au sniff On entend dire qu il faudrait implanter partout des salles de consommation Or elles n ont d utilit de n cessit et de r a lit que s il y a des sc nes ouvertes Les salles de consommation n ont de raison d tre que par l existence de ces sc nes et l un des objectifs est la tran quillit du voisinage MARIE DEBRUS Je tenais faire cet te comparaison ERLI salle de consom mation car je pense qu il a beaucoup de confusions mais ces deux dispo sitifs sont tr s compl mentaires On peut faire du conseil adapt dans une salle de consommation mais lorsqu il n en existe pas il faudrait permettre des professionnels de pouvoir accom pagner ponctuellement des usagers car c est la seule mani re de repren dre des pratiques et de les observer concr tement DE LA SALLE Une fois que le projet de recherche sera fini sera t il possi ble dans le futur aux CAARUD de d velopper un programme ERLI MARIE DEBRUS C est le souhait de M decins du Monde et de l associa tion Aides J esp re m me que nous pourrons commencer ava
261. onnaissance o le biologique s est inspir de l informati que Dans le domaine du positif je ne suis pas s r que cela soit pertinent car la biologie est infiniment plus riche que l informatique et heureusement CHRISTOPHE RODRIGUEZ Et dans la mod lisation pi d miologique est ce qu il y a des parall les faire entre ce qui se passe avec les virus informatiques et ce qui se passe dans la biologie Est ce que l on peut s inspirer de ce que l on observe dans l informatique pour mieux com prendre par exemple la diffusion des virus en biologie ERIC FILIOL Il y a eu des tudes crois es je pense Ma dame Forest qui a beaucoup travaill sur l pid miologie et l immunologie en comparant les deux mondes Si vous consid rez ce que l on appelle un ver informatique capa ble de se propager tr s vite sur un r seau pour vous don ner une id e ce genre de bestiole informatique vous la lancez quelque part sur la plan te la plan te est infect e en quelques secondes Cela a donn lieu des parall les sur les mod les pid miologiques car la propagation fulgurante d un ver informatique qui se produit en quelques secondes car 15 national les r seaux sont connect s ont fait se poser la question certains pid miologistes biologistes pour savoir dans quelles conditions une propagation d un virus biologique pourrait se rapprocher d un virus informatique Les tudes ce jour n ont pas donn
262. ont un peu trop mis sur l informatique sans se poser les questions indispensa bles au tout d but Pour aller plus loin Les 2 mondes peuvent ils apprendre l un de l autre Cr ation de nouveaux m dicaments nouvelles approches th rapeutiques Mod lisation Diff rence fondamentale sur la finalit Pas de volont de nuisance du virus biologique mais cas du bioterrorisme vs cyberterrorisme Questions dans la salle DE LA SALLE L h patite qui nous pr occupe le plus c est l h patite C Est ce qu elle ma pas t d couverte gr ce l informatique et une mod lisation informatique CHRISTOPHE RODRIGUEZ Nous m mes pour la mo d lisation de la r sistance nous utilisons beaucoup les outils informatiques pour essayer de pr dire comment va se comporter le virus dans un nouveau syst me environ nemental pour essayer de comprendre les m canismes de r sistance ou de sensibilit aux m canismes immunitai res Pour l h patite C je ne pourrais pas vous en dire plus m me si j ai cette notion l aussi PASCAL M LIN J attends avec impatience un cyber h pato et des consultations distance Quand vous vo quez la mondialisation virale nous n avons peut tre pas conscience qu il y a plus de virus sur 12 plan te que d tres humains La rapidit de propagation est aussi aujourd hui avec les avions etc Nous sommes en train de mettre en place une veille virologique l chelon inter
263. ontiennent pas ou dans de tr s faibles proportions SYNDROME M TABOLIQUE Intol rance au glucose THALASS MIE Maladie se caract risant des an mies d origine h r ditaire et survenant chez l enfant Cette pathologie due un d faut de synth se de l h moglobine se rencontre essentiellement dans les populations du bassin m diterran en THROMBOSE Formation d un caillot dans un vaisseau sanguin ou dans une des cavit s du c ur chez un tre vivant THYRO DE GLANDE La glande thyro de est une glande endocrine dont la s cr tion va dans le sang situ e l avant du cou sa base TRANSAMINASE Enzyme Il existe deux sortes de transaminases ALAT et ASAT Toutes les d finitions sont extraites du site www vulgaris medical com ou wikip dia org l exception de celles dont les sources sont situ es dans les notes en bas de page ANGLICISME HUMAN LEUCOCYTE ANTIGENS HLA SYST ME Le syst me HLA est le principal syst me faisant intervenir des antig nes dont d pend le succ s d une greffe POLYMERASE CHAIN REACTION PCR La PCR est une technique de biologie mol culaire qui permet d augmenter en laboratoire le nombre des copies d une s quence d ADN par duplication TEST AS PREVENTION TASP Utilisation d un traitement m dicament post exposition curatif comme un traitement pr exposition pr ventif TEST AND TREAT Association d un d pistage renforc par une strat gie et d une mise sous traitement pr coce
264. orts qu il nous faut conti nuer de fournir un moment o se termine de ce troi si me plan et o les progr s th rapeutiques sont tels que notre implication doit rester majeure pour qu un maxi mum de nos patients puissent en b n ficier La premi re bonne nouvelle c est cette valuation ind pendante faite par ELPA reposant sur un total de 300 items dans les domaines de la pr vention du d pistage et de l acc s aux soins des patients atteints d h patite et qui indique que la France est en premi re position l chelon europ en et sans doute mondial Nous avons commenc travailler dans ce domaine il y a plus de quinze ans et les efforts conjugu s des institutionnels notamment de la DGS des professionnels de sant et de vous m mes ont permis d tre aujourd hui dans cette position Une trentaine de p les de r f rence ont t initiale ment financ s au milieu des ann es 90 avec la cr ation de postes notamment m dicaux mais les financements ont t progressivement revus la baisse ce qui est diffi cilement compr hensible un moment les avanc es th rapeutique font que davantage de malades doivent tre pris en charge Tout au long de ces ann es nous avons pu b n ficier gr ce l Institut de veille sanitaire d un sys t me de surveillance pid miologique comme aucun pays du monde n en a hormis les tats Unis Il a permis une valuation des facteurs de risque de la pr valenc
265. ostic et au m decin Diagnostic ducatif et n gociations d objectifs sont donc aujourd hui regroup s dans ce que lon appelle le bilan ducatif On fait le diagnostic on n gocie les objectifs avec le patient on a ensuite des interventions ducatives pour dire o l on veut l emmener puis l valua tion J ai repris les quatre questions ducatives de Christiane Courteheuse qui permettent d aboutir des consul tations beaucoup plus ouvertes et beaucoup plus dynamiques Que sa vez vous de votre maladie ou qu avez vous appris depuis notre derni re consultation Que pensez vous des traitements qui vous ont d j t pres crits et souvent on se rend compte que le patient a totalement mis de c t certains traitements Comment vivez vous votre maladie et qu attendez vous de notre entretien Ensuite les comp tences d auto soins c est dire en quoi le patient peut prendre soin de lui m me Il peut impliquer son entourage faire face aux probl mes occasionn s pr venir les complica tions mettre en uvre des modifica tions r aliser des gestes techniques et des soins Les comp tences d adap tation c est dire ce qu il peut faire pour s adapter s observer s valuer se fixer des buts lui m me se renfor cer prendre des d cisions pour lui et pour son entourage Le diagnostic ducatif doit tre ax sur la qualit de vie et sur les diff rentes tapes Il y
266. ou le VHC et le VIH est fait dans 90 des cas sans que la personne ait eu connaissance de ce diagnostic auparavant Nous sommes loin de l id e que les gens viennent se faire soigner ici et nous n avons pas vu d vo lution ces derni res ann es dans un sens ou dans l autre Nous avons un tr s grand nombre de gens ayant subi des violences Plus de deux tiers ont subi des violences pr s d un tiers ont subi des tortures et 14 ont subi des violences li es au genre chez les hommes mais surtout chez les femmes Une des questions centrales de l activit du Comede est de savoir comment rep rer cette violence subie chez les femmes qui peut continuer ici avec une ac tivit de prostitution pour avoir un h bergement Quelle diff rence voyez vous entre vuln rabilit et pr carit moins que vous ne consid riez que ce soit la m me chose Il n y a pas vraiment de d finition acad mique mais il y a quand m me une diff renciation entre les deux DE LA SALLE On parle de population vuln rable et on n emploie pas le mot pr caire PASCAL REVAULT Classiquement la pr carit ce sont les conditions sociales et conomiques essentiellement l h bergement l alimentation ce que lon a appel les besoins fondamentaux l mentaires La vuln rabilit est un concept qui a t bien d velopp lors de l apparition de l pid mie VIH dans les ann es 1980 notamment par Jonathan Mann qui a travaill l OMS l
267. oup plus lev e chez les anciens usagers de drogue par voie intraveineuse que dans le reste de la population L en qu te Coquelicot a galement pu montrer en comparant les donn es biologiques et les donn es d clar es par les usagers de drogue que pr s d un tiers d entre eux l po que se d claraient s ron gatifs pour le VHC alors qu ils en taient positifs Les donn es 2011 sur cette question mon trent une part encore trop importante d usagers de drogue qui m connaissent leur statut alors que ceux de l enqu te Coquelicot ont un niveau de d pistage tr s lev puisque 9 sur 10 ont t d pist s au moins une fois dans leur vie et sont vus dans les CSAPA et les CAARUD Cela montre que les contaminations ont g n ralement lieu entre le dernier d pistage et le moment o a lieu l enqu te et pose la ques tion du d pistage r p t e i es 12 ibles ispon ientifiques di 2 ees scien les donn 60816 C chez les usagers de drogues CONF RENCES Il faut toutefois tre prudent par rapport cette ques tion de la discordance entre le statut d clar et le statut observ en biologie puisque l indicateur biologique utili s dans le cadre de Coquelicot est la pr sence d anticorps VHC et qu en 2004 on ne pouvait donc pas distinguer les personnes gu ries et les personnes porteuses Alors qu en 2011 cette distinction va pouvoir tre faite Parmi ceux qui disent tre n gatifs et ont des
268. p les pour la premi re fois que plus de deux ans apr s le diagnostic s ro logique DE LA SALLE Le d lai d attente de deux ans concerne t il les hommes et les femmes Et comment peut on ex pliquer ces deux ann es d errance FRAN OISE ROUDOT THORAVAL On ne les explique pas et pour cer tains le d lai est encore plus long J ignore ce qui d pend du m decin et ce qui d pend du malade Ce qui est certain c est que certains m decins ne sont pas tr s angoiss s par rapport des transaminases subnormales 55 par exemple Le g n raliste devant des transaminases normales ou un peu lev es mais quasiment normales ne voudra pas inqui ter la malade Et si un jour il constate une charge vira le lev e ce sera la panique Nous avi ons fait une enqu te et demand aux m decins g n ralistes quel moment il fallait envoyer le patient en urgence chez le sp cialiste En fait c tait lors que la charge virale augmentait Cette notion n est pas encore bien connue des m decins Quant au pourcentage hommes femmes il est similaire DE LA SALLE Quand vous dites ac c s au traitement c est acc s une consultation sp cialis e Traitement 1 Acc s au traitement 16 des malades diagnostiqu s non pris en charge Encore d pendant des MG qui et quand envoyer au sp cialiste d lai gt 2ans entre diagnostic et prise en charge dans les p les chez 30 des malades e Acceptabili
269. patiques C aig es chez des HSH qui taient essentiellement VIH Elles taient souvent associ es aux VHC aigus syphilis aig es chez des gays qui taient VIH ou VIH et tr s rapidement il a t constat que cela ne venait peut tre pas de nimporte quelle pratique sexuelle Cela ne remettait pas en cause les cours que nous faisions sur 6 116 C qui pr cisent que la transmission sexuelle est faible que l on ne donne pas aux couples s ro discordants pour 1 60 11016 C de re commandations de port de pr servatifs Nous tions dans des pratiques tr s insertives comme je les appelle avec des objets et des pratiques tr s saignantes Dans l tude IPEG nous revenons cette donn e Nous avions l incidence du VHC dans les cohortes et nous avions quelques enqu tes dont celle laquelle j ai particip en 2004 qui montraient la co nfection autour de 24 VHC en France L tude IPEG est assez ancienne 2006 2007 elle d crit les caract ristiques cliniques les habitudes de vie les comportements l auto questionnai re l h t ro questionnaire sur les modalit s de transmis sion du VHC aigu qui apparaissait dans la population HSH C tait une tude prospective et pour chaque patient in clus qui tait un cas incident nous avions un question naire par le clinicien auto questionnaire sur les habitudes sexuelles et du g notypage pour savoir quel tait le virus qui circulait Ce sont les cas incident dans les
270. pide Par contre le TROD c est beaucoup plus simple il n y a pas de mat riel A1 28 CONF RENCES sophistiqu alors qu au laboratoire il faut des appareilla ges des r actifs un stockage parfois sp cial Il nous faut un pr l vement sanguin veineux puisque nous travaillons sur du s rum alors que les TROD sont applicables quel que soit l tat veineux Le recours au laboratoire impose tr s souvent un transfert entre le lieu de pr l vement et d analyse ce qui est un souci Un des avantages c est qu partir du pr l vement que je vais recevoir au laboratoire je peux faire de nombreuses autres analyses m me a pos teriori tel que rechercher ARN du virus de l h patite C par exemple D tection des Anticorps anti VIH VHC Une question de d lai et de performances Haut 25 30 E Tests unitalres rapide TDR s rum Quels sont les inconv nients de l un et les avantages de l autre Au laboratoire nous avons une lecture auto matis e standardis e alors qu il y a une subjectivit dans la lecture des TROD c est la lecture visuelle et cela peut poser des probl mes La m thode de r f rence est celle que nous utilisons et avec les TROD nous utilisons des techniques qui ont une sensibilit une sp cificit qui ne sont pas optimales sur du sang total de surcroit cela peut ventuellement poser des probl mes Une tra abilit opti male est imp rative Ainsi qu
271. que de r duction des risques Concernant l adaptation des politiques de r duction des risques ces donn es pid miologiques montrent que les pratiques risque persistent chez les usagers de drogue malgr une accessibilit accrue au dispositif de r duction des risques et au mat riel d injection st rile Pourquoi ces pratiques risque persistent elles Pour un certain nom bre de d terminants complexes Tout d abord un nombre croissant d usagers sont amen s injecter ou consom mer du crack dans la rue et le fait de consommer dans la rue soumet les usagers de drogue une peur permanente qui les emp che de mettre en uvre de v ritable strat gie de r duction des risques Comme la litt rature internatio nale l a montr et comme nos enqu tes l ont montr un usager qui n est pas tranquille pour r aliser son injection et qui va la r aliser de mani re rapide mettra moins faci lement en uvre des strat gies de r duction des risques Par ailleurs les usagers de drogue qui injectent dans la rue sont confront s des formes de violence physique et psychique li es la r pression et la stigmatisation so ciale qui rendent plus compliqu pour eux le fait de met tre en uvre des strat gies de protection L augmentation de la consommation de stimulants qu il s agisse de la co ca ne ou du crack va entra ner des injections r p t es ou un partage des pipes crack qui accentuent l exposition au risque
272. que l on appelle les USM SM les hommes ayant des relations sexuelles usagers de drogues On constate que cela fonctionne pour le VIH et pour le VHC que l on peut avoir un poids sur les deux infections par une augmenta tion du d pistage par l acc s la pr vention positive la r duction des risques l acc s au traitement et une meil leure observance Cela a t d montr en Australie San Francisco et le VHC est un tr s bon candidat ce genre d exp riences de recherche action Par rapport ces nouveaux risques ces nouvelles pratiques ces nouveaux usages ces nouvelles mol cules il faut tenir compte de cette r alit et surtout du d ni de toxicomanie parce que cela ne s appelle pas comme a pour eux Il n y a pas de demande par rapport une r duc tion des risques il y a parfois une demande par rapport la d pendance ou par rapport aux risques physiques ce n est pas pour la r duction des risques que les gens vien nent nous consulter cest pour les complications m dica les Il y a peu de recours associatifs pour le moment mais plusieurs associations se mettent sur ce segment Les produits ne sont que des outils au service du plan sexuel RDR pour eux c est RDS r duction du sexe ce n est pas r duction des risques Il faut savoir entendre sans juger informer les soignants sur les produits et leurs risques et essayer d tre vigilant sur ces pratiques parce qu elles peuvent tre d pendantes e
273. que les donneurs me demandent de me revoir ensuite Il y a galement la question de la pression sociale qui peut entra ner en postop ratoire beau coup de col re beaucoup d motions n gatives g rer J ai le cas d une jeune femme qui voulait donner son p re Nous l avons pr par e toutes les possibilit s aux complications post don etc sauf qu on s est rendue compte apr s le bilan qu elle tait in compatible C tait son heure de gloi re elle tait plut t dans la parole alors qu elle tait dans une famille o les sentiments ne s exprimaient pas beau coup Elle appelait ses parents pour leur faire part de son ressenti pour les obliger couter comment elle vivait les choses Dans un premier temps on a an nonc au p re que sa fille n tait pas compatible qui a imm diatement ap pel sa fille pour lui dire qu elle ne lui donnerait pas Elle s est effondr e en larmes et elle a demand ce que je la rappelle tout de suite La donneu se s est sentie comprise puisque face une difficult impr vue elle a tout de suite vu en quoi je pouvais lui tre utile dans l accompagnement Donc la greffe familiale et dans quelles conditions et ne peut on pas penser galement aux greffes extra fa miliales En ce qui concerne la gref fe familiale la question est de savoir comment am liorer les prises en char ge l accompagnement des quipes la sensibilisation du public DE LA SALLE Ce q
274. r ni res ann es qu il pouvait y avoir une interf rence entre le m tabolisme de l hepcidine et le virus de l h patite C et que cette interf rence conduisait une diminution de l hepcidine donc la possibilit d une surcharge en fer Par ailleurs lorsqu on a une cirrhose du foie on a tendance accumuler trop de fer dans le foie Donc on a galement 73 74 CONF RENCES deux causes de surcharge en fer potentielles lorsqu on a une h patite C c est l interaction hepcidine virus de l h patite C et si on a une cirrhose c est l existence m me de cette cirrhose Maintenant on comprend mieux pourquoi quelqu un qui a une h patite C chronique a une hyper ferritin mie On voit qu il y a quatre causes principales et deux co fac teurs possibles avec l alcool et le syndrome m tabolique On s est aper u galement que cette hyper ferritin mie avait un impact pronostic car elle tait associ e g n ralement des l sions plus importantes et une r ponse moindre au traitement Le travail de Dominique GUYADER a clairement montr que plus l activit est grave et plus la ferritine est augment e Plus la fibrose est importante et plus la ferritine est augment e En fait la ferritine est vraisemblablement dans l h patite C un marqueur de gra vit sous r serve qu on ait cart un certain nombre de co facteurs pour pouvoir l expliquer Autre l ment les gens qui avaient une hyper ferritin mie
275. r doit obliga toirement tre pris en charge par un v hicule de transport car du fer libre est tr s toxique Donc le fer doit tre pris en charge par cette mol cule et cette mol cule est la trans ferrine qui va donc transporter le fer dans le sang Vous avez sans doute d j eu un dosage du fer s rique et de la saturation de la transferrine En fonction de la saturation de la transferrine on va pouvoir dire si un sujet va vers la carence ou au contraire va vers l exc dent de fer La sa turation de la transferrine est pour nous un des premiers l ments d exploration du m tabolisme du fer Une fois que le fer est sur la transferrine il doit tre d livr aux cellules Cela va tre le r le de la transferrine de d livrer le fer dans les diff rentes cellules de l organis me notamment celles qui en ont le plus besoin Le fer va sur la transferrine il y a deux atomes de fer par transferrine Et dans la surface de 12 cellule vous avez un r cepteur de la transferrine La transferrine avec les deux atomes de fer va aller se mettre sur le r cepteur de la transferrine A partir de ce moment l un signal est donn et cet ensemble va cr er une invagination dans la membrane de la cellule et cette invagination va tre absor b e par la cellule Et donc on a une petite v sicule dans la CONF RENCES cellule o on retrouve le fer la transferrine et le r cepteur Dans cette v sicule il y a dissociation de ce
276. r la page de rentrer chez lui il a fait ce qu il avait faire il ne veut plus en entendre parler et reprendre le cours normal de sa vie DE LA SALLE A quel moment le don neur devient il patient se per oit il patient et partir de quand ILHAM SABAR Au moment du bilan il ne se per oit pas encore tout fait comme un patient mais il doit faire les examens il peut d j avoir le pied perfusion et j en profite pour com mencer le pr parer au moment de l hospitalisation En postop ratoire il se sent patient mais pas reconnu comme tel DE LA SALLE Je pose cette question ATELIER parce que je fais le parall le avec d autres pathologies Ce matin nous avons voqu le VIH les tudes sur les m dicaments pouvant tre donn s en pr vention avant le rapport sexuel Cet aspect pose un probl me Une tu de est men e en France actuellement et les personnes ne sont pas patients mais ils vont prendre un m dicament pour se pr munir de la maladie sauf qu ils doivent passer par le circuit hospitalier pour y avoir acc s Donc ils rentrent dans un syst me de soins malgr eux alors qu ils ne veulent pas tre patients justement La question du langage est extr mement impor tante ILHAM SABAR Je suis d accord avec vous que le donneur vivant jusqu au moment de l op ration n est pas enco re patient Mais psychologiquement il est n cessaire de commencer lui dire qu apr s l op ration il ser
277. r les personnes y faire face Nous essayons de toucher le plus de personnes car nous som mes tous diff rents et nous r pondons des messages dif f rentes Nous allons produire des affiches cartes postales et banni res Nous avons d velopp un outil sur notre site qui vous permet de changer le message l image afin de les adapter vos besoins locaux Nous allons galement avoir une campagne digitale Facebook et Tweeter Cette ann e nous avons re lev le record mondial Guinness 12 588 participants se sont r u nis sous 24 heures pour la journ e mondiale sur 42 sites dans 21 pays et un territoire Il nous a t demand de le reconduire l ann e prochaine pour tenter de battre ce record Notre but est d atteindre 20 000 participants dans 50 sites diff rents Un autre l ment de la cam pagne a t appel O sont les trois singes de la sagesse L objectif est de distribuer des singes en peluche avec un tee shirt C est a l h patite travers le monde Cette campagne a le potentiel de devenir viral et de peut tre toucher des personnes diff rentes Nous allons aussi d ve lopper une vid o de campagne qui est en cours Nous avons d couvert que les informations pas sent beaucoup via la radio Nous allons dans un premier temps d velopper des affiches de sant publique suite la demande des associations en Afrique et organiser une campagne SMS au Nigeria Ghana et Afrique du Su
278. r pour pouvoir prescrire le traitement et qu on pourra peut tre prescrire sur des phases 2B tr s avanc es et tr s d taill es Lors que les m dicaments vont arriver il faudra r fl chir des autorisations de disponibilit quelle que soit la r ponse au traitement DE LA SALLE Vous avez parl des na fs des non r pon deurs Et les rechutes apr s une trith rapie DOMINIQUE GUYADER Vous faites partie des person nes pour lesquelles la trith rapie n a pas march Chez les non r pondeurs la survenue de mutations de r sis tance est s re Chez les rechuteurs il y en a qui n ont pas de mutation de r sistance Probablement qu en attendant un petit peu la mutation de r sistance qui devait tre l a disparu Je suis assez optimiste sur les retraitements avec des drogues puissantes Sofosbovir et Daclastavir sont tr s puissants Par prudence je mettrais l Interf ron et la Ri bavirine Et l je pense qu on sera efficace Mais gardez l esprit le probl me de la tol rance qui n est pas bien connue La quadrith rapie actuellement Interf ron plus Ribavirine plus deux antiviraux n est pas bien support e La trith rapie n est pas bien support e Rajouter une anti polvm rase on commence avoir de gros probl mes de plaquettes Pour les plaquettes nous esp rons avoir l El trombopag LAMM vient d tre obtenue la FDA am ri caine DE LA SALLE Est ce que vous avez des tudes pour les transplant s
279. r raison m dicale quelle est la proc dure quel est le risque aussi quelle protection il confr re C est beaucoup moins pro tecteur que le fait d tre r fugi par exemple S agissant de la question du vo cabulaire j ai fait une liste la Pr vert pour que nous en discutions entre nous pour savoir ce que ces termes que nous utilisons couramment vo quent pour vous et comment vous les pr ciseriez Dans la d finition et la r flexion autour de cette terminologie nous sommes d j en train de penser notre rapport l autre et de faire la diff rence entre ce que lon pense ce qui est tabli ce qui est administratif ce qui est juridique ce qui est sant publique ce qui est pid miologie Que vous voque le terme de migrant migr sachant qu il s agit des per sonnes qui viennent ill galement DE LA SALLE Un demandeur d asile ce peut tre quelqu un qui a des pro bl mes de s curit dans son pays et qui demande rester en France PASCAL REVAULT Qu entendez vous par immigration r elle par rap port un demandeur d asile On pourrait vous r torquer qu un deman deur d asile c est une migration r elle aussi DE LA SALLE Je crois que cela se passe plus d un point de vue cono mique Un immigr est quelqu un qui construit qui a un r el projet qui ar rive et essaie de rentrer dans les roua ges de l administration fran aise pour pouvoir s tablir dans le pays P
280. r toutes les sources d informations en ter mes de pratiques Nous allons commencer avec l Europe et tendre le projet dans le monde Pour le dernier projet nous essayons de convain cre POMS et l OCDC d avoir un sommet mondial h patite pour renforcer la voie communautaire Nous collaborons avec OMS et les centres am ricaines de contr le et de pr vention des maladies Le projet sera g r partir de l Alliance et nous pr voyons tenir ce sommet en 2014 L objectif est une r union annuelle sur quatre journ es mettant un acc s particulier sur la communaut et la participation des associations Une opportunit de r unir tous nos membres et d avoir des ateliers pour renfor cer les comp tences et les savoirs Nous souhaitons positionner ce sommet comme la conf rence scientifique pour les interventions de sant publique influencer la re cherche en sant publique fournir les meilleures pratiques cr er un forum pour l OMS et les soci t s pharmaceutiques sur les domaines de besoins de cr er l opportunit pour les donateurs au niveau mondial de mieux appr hen der les difficult s et de pouvoir investir des fonds et d agir comme un m canisme de rapport annuel sur les efforts mondiaux et bien s r d attirer les m dias afin d augmenter la visibilit de l h patite virale Concernant l index europ en une enqu te a t men e aupr s de 27 pays europ ens plus la Norv ge la Croatie et la Suisse Cette enqu
281. re que la prise en charge est 40 moindre chez les femmes que chez les hommes du fait peut tre d une crainte plus importante des effets secondaires notamment de l Interf ron et surtout une crainte des effets ind sirables alors que la gu ri son nest pas garantie En revanche on observe des profils diff rents de patients c est dire que les patients symptomatiques acceptent imm dia tement le traitement alors que les patients asymptomatiques ont plus de mal se dire qu ils vont rentrer dans un processus p nible alors qu ils ne souffrent encore de rien ATELIER En ce qui concerne la tol rance au traitement deux donn es sont dis ponibles sur l asth nie et l an mie Une tude r cente montre que les femmes se plaignent plus souvent de fatigue et qu elle est souvent plus in tense chez les femmes Elle augmente davantage pendant le traitement mais diminue de moiti voire dispara t chez la moiti des malades apr s le traitement et ce d autant plus qu ils sont r pondeurs soutenus ou que la fatigue de base tait plus intense Il ne faut donc surtout pas h siter pro poser un traitement aux malades tr s fatigu s Et l asth nie est bien s r li e la d pression L an mie est plus fr quente chez les femmes car le taux d h moglobine de base est plus bas que chez les hom mes de deux grammes en moyenne Alors que les femmes dans les diff rentes tudes observationnelles de tr
282. riv A cha que fois qu un produit est interdit trac ou chass sur le net l un de ses d riv s arrive Cette mol cule a des effets proches de l effet speed des amph tamines Les inhibitions sont totales il y a moins d effets amn siques que pour le GHB mais il y en a quand m me Il y a une esp ce de surpuissance du corps on peut rester deux ou trois jours sans manger cela supprime la fatigue et l on peut ne pas dormir C est onirique c est ce que d crivent des person nes qui n ont aucun pass d usage de drogues Certaines personnes sont pass es d un verre de vin la m ph drone sans avoir pris une ligne de coca ne ou m me fum un joint C est par le changement de leur vie sexuelle par l of fre qui est faite qu ils arrivent le plus souvent dans cette consommation Il existe des fantasmes qui ne sont d ailleurs pas du tout des fantasmes et je prendrai le cas d un patient vu r cemment en consultation C est souvent coupl aux sti mulants sexuels c est la mol cule phare du slam qui est la plus inject e Le slam en anglais signifie ce qui claque C est galement le big slam le grand schlem Cela a un effet r manent sur plusieurs jours plusieurs semaines Ce sont des hallucinations sensitives qui viennent se rajou ter c est un m lange de vrai et de faux et il y a une par tie amn sique Je milite pour que l on prenne en compte cette partie amn sique Il faut couter les patients leur lai
283. rmet de donner une puissance plus importante l chantillon Nous n avons pas vu les m mes personnes car nous avons fait une en qu te transversale r p t e et si nous avions voulu suivre les personnes nous aurions mis en place une enqu te de cohorte Le probl me des enqu tes de cohorte chez les consommateurs de crack est que nous aurions eu un taux de perdus de vue tellement important que nous n aurions rien pu dire de l valuation de l outil alors que nous se rons beaucoup plus pertinents en faisant cette enqu te transversale r p t e Nous savons qu une tr s grande par tie des usagers vus en 2010 ont t r inclus en 2012 19 20 CONF RENCES Risque d infection au virus de l h patite C chez les hommes ayant des relations sexuel les avec d autres hommes et nouveaux outils de pr vention GILLES PIALOUX PROFESSEUR DES UNIVERSIT S PRATICIEN HOSPITALIER AP HP H PITAL TENON PARIS vihorg et de la revue sur la r duction des risques WAPS J ai travaill avec tous les laboratoires pharma ceutiques et je travaille galement avec Aides et l ANRS L intitul peut faire penser que nous avons de nouveaux outils de pr vention qui fonctionnent sur la pr vention du VHC sexuel chez les gays mais cela m lange les concepts Il existe de nouveaux outils de pr vention et nous avions fait un rapport sur ce th me pour Madame Bachelot car il y a un puisement de la pr vention classique il y a des pid mie
284. rnit est g n ralement prise en compte qu il s agisse du traitement par Interf ron ou des traitements anti viraux On ne pourra jamais r soudre certains aspects de la vie quotidienne comme les effets hormonaux la m nopause pr coce l ost oporose si l on n introduit pas dans les essais th ra peutiques un certain nombre de ques tions ou de dosages On n a pas de r ponses vraiment scientifiques car ces questions n ont jamais t prises en compte dans les tudes Un lobbying s est organis autour de m decins un peu en vue ou de scientifiques pour dire qu on ne peut plus faire des essais th rapeuti 1 forum national gt Rennes 2012 ques sans inclure un nombre suffisant de femmes pour savoir s il y a un im pact diff rent et pour poser un certain nombre de questions sur des effets ind sirables sp cifiques aux femmes qu il s agisse d effets psy hormonaux etc Les observations sont parties de remarques faites par les patientes par rapport leur v cu Il s agit de voir comment d velopper davantage le partenariat avec les m decins pour partager les informations et pouvoir identifier quelques points r currents qui n ont pas encore trouv d explica tion De nouvelles mol cules vont ar river qui sont assez proches de celles du VIH et je pense qu il est n cessaire de vous mobiliser pour que dans les cohortes et les suivis sont inclus un certain nombre d indicateurs concer nant les femmes
285. rogrammaient donc plus facilement le moment de l injection C est peut tre une des explica tions de cette diff rence de pr valence M me si vous ob servez des diff rences en termes de pratique je suis tr s impressionn e par ce qui se fait en termes de r duction des risques en milieu semi rural et je trouve que la qualit de l accueil et des interventions propos es est quivalente ce qui se fait en milieu urbain Nous avons rencontr des CAARUD autour de la question des kits d injection qui mettent en place galement des choses tr s int ressantes en milieu semi rural M LE BOURHIS COORDINATEUR DU CAARUD DE PROSES MONTREUIL J ai travaill l associa tion PROSES dans le d partement du 93 J tais venu pour avoir les derni res donn es et je suis un peu d u Concer nant les consommateurs de crack combien de personnes avez vous interrog es Et avez vous interrog les m mes personnes dans l enqu te 2011 2012 MARIE JAUFFRET ROUSTIDE Nous avons men len qu te aupr s de 350 personnes Dans l enqu te Coquelicot de 2004 nous avons interrog 1 462 personnes peu pr s 1 700 en 2011 Pour l enqu te crack nous sommes sur un chantillon plus restreint soit 350 personnes pour le volet 1 et 350 personnes pour le volet 2 Comme l enqu te se fait avec un plan de sondage cela permet d extrapoler les donn es l ensemble de la population des consommateurs de crack Cette technique statistique pe
286. rogress mais on a repouss la question Le l gislateur a laiss cette question ouverte pour laisser une marge d interpr tation A quoi correspond le risque signi ficatif de mortalit Avec quelle fourchette quelle s curi t statistique quels facteurs pr dictifs Et qu est ce qu un handicap grave De perdre un bras de perdre un rein Ces questions sont interpr ter par le m decin qui s en gage puisque c est lui qui va r diger le rapport m dical et par le m decin de l administration qui va ensuite se pro ATELIER noncer Il y a plusieurs r ponses possibles en fonction des pathologies En ce qui concerne le VIH il n y a pas de limitation temporelle La mortalit sans traitement est plus de 90 et surtout il n y a pas de traitement aujourd hui On peut faire le lien avec le VHB pour lequel on n a pas de certitude volutive contrairement au VIH et on n a pas les l ments pour pr ciser cette certitude volutive Pour le diab te et l hypertension on a un diff rentiel de prise en charge Il 2 de la metformine dans la plupart des pays des antihypertenseurs mais quand une personne a une tri th rapie antihypertensive avec des complications ou un diab te insulinod pendant le diff rentiel de prise en char ge et de qualit est tr s important En ce qui concerne la sant mentale on est bien sur la question de la continuit Le retour oblig d une person ne dans son pays d origine risque
287. rs de nos fronti res Nous constatons une fracture est ouest En ce qui concerne les pays de 1 Ouest de l Europe c est une catastrophe Le deuxi me pays d Europe avant l Allemagne a t la Slov nie On d couvre que dans ce petit pays de deux millions d habitants la circulation des informations fonctionne beaucoup plus vite C est aussi la fracture nord sud On ne peut pas oublier ce qui se passe en Afrique on ne peut pas avoir de nouvelles mol cules de nouveaux traitements ba s s sur l interf ron non accessibles en Afrique cause de la cha ne du froid Il est n cessaire de r fl chir d s main tenant la fa on de rendre accessibles les traitements sans interf ron dans les pays en voie de d veloppement Lan dernier nous avions invit nos amis africains repr sentants de SOS H patites ce que nous n avons pu faire cette ann e pour des raisons financi res mais nous ne les oublions pas et nous devons continuer de communiquer avec eux Nous allons leur faire une place sur notre futur site internet pour qu ils puissent tre pr sents Dernier point que je souhaite mettre en avant sur la fa on dont nous nous voyons demain Nous avons r clam rester sur un plan h patites et avoir un rapport national sur les h patites virales Un guide des bonnes pratiques du VIH est publi tous les deux ans r unissant plusieurs cen taines d experts et cela reste opposable Nous avons eu des conf rences de con
288. rture dans l acc s aux traitements une couverture au d pistage Mais nous devons nous faire entendre porter la parole des ma ladies virales DAN I LE DESCLERC DULAC MILITANTE SOS H PATITES e suis tout fait d accord avec tout ce qui vient d tre dit pour avoir chemin avec vous tous J ajouterai qu il fau drait aussi regarder comment sont r parties les envelop pes Je ne veux pas que l on retire certains pour donner d autres mais actuellement on meurt plus d une h pa tite que d autres pathologies Or on reste sur des sch mas aujourd hui p rim s et il faudrait une plus juste r parti tion des fonds tant au niveau national qu au niveau de nos Agences R gionales de Sant avec lesquelles je travaille aussi bien sur les plans h patites que sur la repr senta tion des usagers Je pr cise que SOS H patites porte non seulement la parole des h patants dans toutes les actions pouvant tre men es mais galement la parole des repr sentants des usagers dans un certain nombre d instances ce titre il faudrait une reconnaissance un peu plus forte que celle que nous avons actuellement Dans nos associa tions nous n avons que des b n voles qui peuvent finir par s puiser car ce sont des malades Ils veulent oublier cette partie de leur vie ce qu il faut comprendre et il fau drait que nous ayons quelques moyens dans nos associa tions r gionales pour le d veloppement des diff rentes a
289. s trouve des r sistances Donc il faut l associer avec l Inter f ron et la Ribavirine et nous arrivons un concept de tri th rapie Cela nous a fait franchir un nouveau palier En 2001 on comprenait mieux les facteurs de r pon ses on g rait un traitement et on l arr tait assez t t Mais nous n avions pas fait beaucoup de progr s Depuis l t 2011 avec le T lapr vir et le Boc pr vir qui donnent glo balement des r sultats identiques on arrive globalement traiter 75 des virus de g notype 1 Bien s r le traite ment co te cher et le probl me sera de diffuser ces traite ments dans les pays en voie de d veloppement Mais il y a des effets secondaires sup rieurs la bi th rapie Il y a plus de r duction de dose quand on prend une trith rapie qu une bith rapie La r duction de dose concerne la Ribavirine et l Interf ron puisqu on ne touche pas la dose de l antiprot ase Et nous baissons la dose parce que l an mie est un probl me majeur Il y avait 30 d an mie s v re avant et maintenant nous sommes 50 Le second probl me rencontr c est la chute des plaquet tes ce qui nous conduit l aussi baisser les doses Avec le T lapr vir il a t d crit des probl mes cutan s que l on peut pr venir en hydratant bien la peau L arr t est rare c est moins de 6 pour des probl mes cutan s Dans les tudes sur le Boc pr vir il y avait un mois de bith rapie avant de
290. s TROD et d une affiche qui est pr te tre lanc e Notre enqu te s adres sait au directeur du CSAPA ou au m decin coordinateur ventuellement un autre salari La premi re difficult a t de r pertorier les centres d addictologie Nous nous sommes rendu compte qu il y avait des CODES qui taient dans la liste des CSAPA des CAARUD etc Nous avons r pertori 308 centres 170 ont r pondu 58 66 centres ont refus de r pondre l enqu te 21 ce qui est relativement faible 63 centres n taient pas joi gnables apr s trois appels aux heures de bureau 20 Nous nous sommes demand si un directeur avait les m mes informations sur les h patites ce qui a sans doute pos un souci m thodologique Combien de professionnels temps plein travaille dans votre CSAPA Nous avions pos cette question car nous avions l impression que c tait peut tre plus com pliqu quand les quipes taient importantes 18 des CSAPA ont moins de 3 salari s donc de petites quipes probablement en souffrance par rapport l accueil des pa tients Combien de patients suivez vous par an 1 de CSAPA ont plus de 3 000 patients dans leur file active et 40 ont moins de 500 Les trois quarts des CSAPA ont une file active inf rieure 1 000 patients par an Proposez vous le d pistage du virus de l h patite C vos patients Toujours 17 Habituellement 41 Ja mais 22 Rarement 1 et quelq
291. s VIH mais il y en a aussi chez les VIH Les pro duits consomm s sont ceux que nous avons vus domin s par les katinones Les plans slam li s l activit sexuelle se passent en milieu ferm c est un probl me pour attein dre l objectif en termes de r duction des risques si possi bilit il y a Dans ces milieux tout le monde n est pas sur le m me registre du risque Il y a l injecteur le soumis ce n est pas un change de partage de mat riel ce sont des rapports de force tr s violents et tout le monde ne prend pas le m me risque Il y a des r percussions sur la vie sociale Concernant le patient de Saint Antoine cela 10 cupait tous les jours pendant quatre cinq heures pour chercher le produit sur internet le faire livrer l injecter etc Comme dans d autres usages de drogues et de d pen dance il y a une r percussion sociale importante Dans le VIH nous avons beaucoup d outils c est ce que nous appelons les nouveaux outils de pr vention Il y a les m thodes comportementales le d pistage les pr servatifs masculins f minins le traitement des IST comme cofacteur la circoncision les microbicides la prophy laxie pr exposition la prophylaxie post exposition Nous avons une constellation d outils de pr vention Ce qui est applicable au VHC c est ce que l on appelle le traite ment comme outil de pr vention plus on d piste plus on met les gens dans le syst me de soins plus on va avoir de la pr
292. s aussi efficaces et notamment la trith rapie qui gu rit pr s de 80 des patients atteints d h patite C il tait raisonnable de postuler que nous aurions une mont e en charge des malades traiter Assez vite dans le cadre du plan nous avons mis en place une tude de mod lisation dont l objectif tait d valuer le nombre appris que dans un grand nombre n cess airement de patients susceptibles d arriver de CSAPA non seulement le d pis dans nos structures pour y tre tage est loin d tre syst matique conduire un trait s plus efficacement Cette mais la vaccination des usagers de 1 valuation a fait appara tre que drogues l est encore moins accroissement dans les ann es venir le nombre S agissant de l h patite C les politiques intensives de r duction des risques ont t assez efficaces pour la r duction des nouvelles contaminations chez les usagers de drogues On est pour tant loin d avoir tout r solu et il faut tre imaginatif pour identi fier d autres dispositifs qui pourraient tre plus efficaces Depuis plusieurs mois on parle de centres de supervision des injections L Inserm a donn son accord pour que des valuations soient engag es Notre ministre a pris une po sition assez claire en faveur de ce type d exp rimentation mais il n y a pas une journ e sans que la presse fasse tat des obstacles rencontr s Il faut tre pers v rant Personne ne peut s opposer des exp rimenta
293. s avons pens ce qui loigne ou rapproche ces deux types de virus mais vous pouvez avoir aussi d autres id es Nous avons pens en premier la transmission virale Du point de vue virolo gique et biologique nous avons une multiplicit des voies de transmission Du point de vue virologique biologique nous avons une multiplicit des voies de transmission voie sexuelle voie parent rale Nous avons des vecteurs et apr s tout ce qui est a roport Nous avons une diversit de voies de transmission des virus Aujourd hui est ce qu il y a du d veloppement pour essayer de travailler sur les diff rents vecteurs informatiques Nous connaissons les cl s USB etc Mais est ce qu il y a des vecteurs particuliers qui se d veloppent sur les virus informatiques Eric FILIOL De ce point de vue il y a beaucoup de si milarit s En ce qui concerne les virus informatiques ils vont suivre le march informatique Il y a des grandes pi d mies ou des grandes vagues technologiques Pendant longtemps cela a t les programmes Mais un virus bio logique ne va jamais se cacher donc on le trouve relati vement facilement Un virus informatique au contraire va essayer de se cacher pour ne pas tre pris La diff rence fondamentale tant que derri re un virus informatique il y a un m chant Actuellement si on prend les vecteurs classiques ce sont les documents c est dire des supports qui semblent anodins On ouvr
294. s concentr es chez les HSH dans certains pays d Afrique dans certaines populations l int rieur des pays d Afrique et d Europe de l Est Nous avons galement une probl matique anticip e par le plan actuel VIH puisque le VIH est li aux IST J suis h patologue infectiologue je moccupe du site La question est de savoir si le VHC le sexe les IST le VIH sont li s Le poids des diagnostics tardifs est un pro bl me transversal du VIH et du VHC Concernant l impor tance de l pid mie cach e nous avons une probl matique commune dans le VIH et dans le VHC 28 000 d un c t 138 000 de l autre de non d pist s c est un r el probl me Les gens commencent savoir ce qu est cette pid mie cach e les personnes qui sont infect es non d pist es et dans les deux cas il y a une recherche vaccinale Concernant le VIH les HSH repr sentent le seul groupe de transmission chez lequel il y a eu une augmen tation significative du nombre de nouveaux diagnostics Ce ne sont pas des nouveaux cas incident cela inclut des diagnostics tardifs Contrairement la baisse que l on peut observer chez les femmes d origine migrante les hommes d origine migrante la stabilisation chez les h t ros et les 60 ou 70 contaminations incidentes ou les nouveaux dia gnostics incidents du VIH des usagers de drogue Un mot sur une diapositif qui figure la pr valence du VIH chez les gays en France o l on compare une population
295. s de drogue sont en moyenne plus jeunes que les hommes et qu elles sont plus sou vent engag es dans des pratiques risque la fois dans le domaine de l usage de drogue mais galement dans le domaine de la sexualit Elles ont plus souvent que les hommes un par tenaire sexuel qui est usager de drogue et elles utilisent moins souvent le pr servatif avec leur partenaire usager de drogue Par ailleurs l l ment d terminant dans les pratiques risque c est que les femmes usag res de dro gue sont d pendantes de leur conjoint pour l obtention du produit Elles ach tent rarement le produit et elles sont donc moins autonomes pour choisir le moment o elles vont consommer et injecter Ce qui signifie qu elles pas sent apr s leur partenaire sexuel pour injecter et c est dans cette temporalit qu elles sont amen es emprunter leur mat riel Par ailleurs au sein du couple le partage du mat riel d injection avec le partenaire sexuel n est pas per u com me une pratique risque C est un l ment essentiel Dans le volet pid miologique de l enqu te Coquelicot quand nous avons test les questionnaires nous nous sommes rendu compte que lorsque nous demandions aux usagers de drogue s ils avaient partag leur mat riel d injection beaucoup nous r pondaient non dans un premier temps et nous disaient ensuite dans le cours du questionnaire qu ils avaient partag avec leur partenaire sexuel Aujourd hui quand nous po
296. s et des traitements de substitution mis en place en 1995 Pour les usagers de drogue n s apr s 1975 la pr va lence du VIH est quasi nulle et on peut en conclure un im pact majeur de la politique de r duction des risques sur la transmission du VIH Malheureusement pour l h patite C une proportion non n gligeable d usagers n s apr s 1975 est d j contamin e par l h patite C Ce qui montre que la politique de r duction des risques telle qu elle est men e en France doit tre non seulement poursuivie mais que de nouvelles mesures doivent galement tre envisag es valuer l impact de la politique de RDR Prevalence 80 11 Lu i E E ic 1 sui vO O 1 8 L E 136 1964 96959 9 19 4 3 9 991584 Ann e de ndtssance S ropr valence du VIH et du VHC par cohorte de nalssance dans la population des UD Engine Coquelicot AMM donn es pond r es Concernant la connaissance du statut de l h patite C il s agit de donn es issues la fois de l enqu te men e par Christine Meffre aupr s des assur s sociaux et de l en qu te Coquelicot En population g n rale la derni re en qu te de l InVS concluait une pr valence de l h patite C 0 84 et plus de la moiti des personnes connaissait leur statut c est dire que 43 environ des personnes ne le connaissaient pas Dans l enqu te de Christine Meffre la connaissance du statut vis vis de l h patite C tait beau c
297. s fi nanciers et humains devant tre associ s cette prise en charge Pascal M lin a rappel les diffi cult s que nous rencontrons pour l obtention de ces moyens et ce jour aucune aide n est arriv e dans les services experts Les aides demand es concernent notamment l ducation th rapeutique dont on a montr qu elle tait un facteur la fois d augmentation de l observance et de majoration des taux de gu rison chance L avenir c est l valuation Nous avons initialement pr vu qu une des actions du plan consiste en une valua tion faite son terme par un organisme ind pendant Cette valuation a t mise en place par le Haut conseil de sant publique et nous sommes maintenant auditionn s pour le rapport final Nos valuateurs vont avoir r pondre des questions sur les impacts pr visibles du plan et nous at tendons leurs recommandations sur la fa on dont ils en visagent l avenir de la lutte contre ces infections et nous l esp rons le maintien de notre place au meilleur niveau l chelon international L efficacit des traitements permettant de r duire les complications et les strat gies th rapeutiques co teuses comme la transplantation sera probablement d termi nante dans ces recommandations puisqu il est logique de penser qu avec des actions fortes de d pistage et de pri se en charge le probl me de sant que repr sentent ces h patites pourrait voir son terme dans les a
298. s ont essay de soutenir des d marches de passage de l injection l inhalation en multipliant les messages autour de cette prati que en distribuant des feuilles d alu minium par exemple Aujourd hui la pratique d injection a diminu et celle de l inhalation a augment sachant qu aux Pays Bas ils ont des produits qui permettent le passage de l un l autre Autre l ment les usagers ont int gr les traitements de substitution comme outil d aide la gestion de la consommation Beaucoup sont suivis dans des centres de soin mais d autres ach tent leur produit de substitution dans la rue ce qui reste toutefois un moyen int ressant en termes de ges tion de consommation Sachant que tous les usagers n injectent par leur traitement de substitution Cette ap proche est int ressante car les usagers qui viennent sur nos programmes ERLI quand on aborde la gestion de la consommation certains sont surpris par notre discours qui n est pas tou jours celui des professionnels du soin qui vont tre plut t dans une vis e d abstinence Une fois que les usagers s injec tent ou s initient il est donc indispen sable de leur donner les moyens de r duire les risques Et l nous avons de nombreux d fis relever savoir prendre en compte les lieux de pra tiques ou les moyens de prises de contacts tels que la rue les squats En ATELIER milieu rural les quipes sont en de mande de conseils o
299. s remercions d avoir fait cet exercice d avoir accept de vous confronter aux questions des usagers nos angoisses et inqui tudes sur l avenir CONF RENCES 1 e forum national Virus informatique versus virus h patique similitudes et diff rences de prises en charge ERIC FILIOL e dirige un laboratoire sp cialis dans la recherche sur les virus informatiques plus largement la s curit infor matique Nous travaillons beaucoup avec le Minist re de la D fense car on s int resse autant la d fense qu l atta que L volution r cente des doctrines fait que les virus de viennent des choses recherch es On essaye de se prot ger contre ceux d en face et donc de r fl chir quelles pour raient tre les nouvelles formes virales dans les prochains jours mois ou ann es Nous faisons beaucoup de recher ches la fois th oriques et appliqu es sur le sujet CHRISTOPHE RODRIGUEZ e travaille au centre national de r f rence des h pati tes virales Et il y a aussi l quipe de recherche Inserm et nous travaillons sur deux axes les th rapeutiques la r sistance aux th rapeutiques la d couverte de nouvelles th rapeutiques pour les h patites B et C et sur les cons quences de l infection en particulier sur la canc rologie Pour essayer d illustrer nous allons reprendre l his toire naturelle du virus et nous essaierons de voir les si A milarit s et les diff rences Nou
300. s six derniers mois on voit qu en 2009 2010 elles sont toujours tr s le v es avec 72 des usagers de crack qui d clarent avoir partag le doseur dans les six derniers mois et surtout ils taient tr s peu nombreux utiliser un embout en silicone qui permet de limiter la transmission de l h patite C Dans cette enqu te ont galement t pos es des questions sur l tat de sant 80 des usagers de crack d claraient avoir eu un trouble de sant mentale dans les six derniers mois soit un pisode de d pression soit des hallucinations Concernant le VIH et l h patite C 11 des usagers de crack d claraient tre s ropositifs pour le VIH et 41 d claraient tre s ropositifs pour l h patite C On sait que la pr valence r elle est plus lev e que 41 Sur la question des l sions les chiffres taient encore plus lev s que ce quoi nous nous attendions puisque les enqu teurs faisaient une observation clinique de l tat des mains et de la bouche des usagers de crack Dans le volet 2009 2010 80 des usagers de crack pr sentaient au mo ment de l enqu te des br lures ou des coupures au niveau des mains et 32 d claraient des br lures ou des coupu res au niveau des l vres Avec cette importante pr valence des l sions ce taux de partage de la pipe crack et l utili sation de doseurs br ch s on peut penser qu il y a risque de transmission de l h patite C dans cette population Les donn
301. s totalement et dans le d tail les limites et l encadrement qui est extr me ment lourd et p nible de l utilisation des TROD Le person nel est form il faut une structure d finie une proc dure de formation crite il faut la confidentialit il faut que les TROD soient marqu s CE avec le sigle de la Communaut europ enne pour les tests de diagnostic in vitro il faut tra cer tous les r sultats Il faut savoir avec quel test a t ren du le r sultat le num ro de lot la date de p remption Des rappels des fabricants nous informent parfois qu un lot du r actif distribu n a pas les sp cifications attendues Il faut donc tre capable de retrouver tous les r sultats g n r s avec ce lot et prouver qu on a pris les mesures adapt es pour confirmer ou infirmer les r sultats rendus Ensuite il y a tout ce qui concerne l assurance qualit et l limina tion des d chets ce qui n est pas toujours vident lorsque vous tes en milieu associatif Quelle et la performance des TROD VIH et VHC J ai compil un certain nombre de donn es Tout d abord les sp cifications techniques communes extraites des jour naux officiels europ ens La question a t pos e de la dif f rence qui existe entre les TROD et les tests diagnostic standard Vous constatez qu il n y a pas de diff rence ou quasiment pas En ce qui concerne les tests sanguins de d pistage tous les chantillons vrais positifs doivent tre identifi s
302. se souvient des dix premiers c tait tr s d labrant pour lui il percevait qu il y avait quelque chose de psychiatrique dans cette fa on de se mettre en danger tel point qu il s est r veill en r animation avec une plaie rectale et une amn sie sur deux jours Il a subi des br lures des lac rations Il s tait fait enlever un m lanome dans le dos et il avait des br lu res de cigarettes tout le long de la cicatrice de ce m lano me Il tait totalement amn sique de ce qui s tait pass Nous l avons plac chez Espace o ils connaissent bien les gays et au centre 190 pour ce qui est de sa consommation de produits parce qu il se sentait accro 12 m ph drone Il n avait qu une envie c tait d en reprendre m me quand il n tait pas dans son univers ferm Le rapid assesment de process est un travail qui a t pr sent avec des gens de Aides du Sidaction lasso ciation des m decins gays et via l InVS Ce proc d permet de conna tre qualitativement l importance du ph nom ne Les conclusions principales et pr liminaires sont qu il y a une r alit de terrain avec un reflux sur nos consulta tions et sur l hospitalisation nous avons eu en deux ans plusieurs slamers hospitalis s pour des complications sep tiques ce n est pas que parisien cela va jusqu Mont de Marsan Les profils des slamers sont tr s diversifi s c est tr s centr sur internet Cela est plus d velopp chez les personne
303. secondaires peuvent galement retomber sur le conjoint ou la conjoin te les enfants sur son entourage en g n ral S agissant des mots ne pas dire il ne faut pas ressortir toutes les statistiques Ce n est pas parce qu il y a des chiffres qu on rentre dans cer taines cases Il faut savoir faire le tri des informations trouv es sur les sites Internet et ne pas se focaliser sur les blogs d o l on retire davantage le n gatif que le positif Eviter de se focali ser sur les effets secondaires et insister sur les b n fices Eviter les questions ferm es comme par exemple pas de probl me sur le plan sexuel DE LA SALLE Si on pose des ques tions ferm es c est peut tre parce qu on n a pas envie d entendre une r ponse n gative Il est plus facile d en tendre le malade dire que tout va bien C est peut tre pour le soignant une fa on de se rassurer Ce qui peut ne pas nous para tre important l est peut tre pour le pa tient DE LA SALLE Les protocoles contien nent un grand nombre de questions et les patients finissent pas se demander s ils n ont pas eu tel ou tel effet secon daire DE LA SALLE Ce ne sont pas les ef fets secondaires mais c est par exem ple demander au patient d valuer sa douleur sur une chelle de 1 10 ou s il a t un peu beaucoup ou pas du tout fatigu DE LA SALLE Il n y a pas que cela c est quelquefois beaucoup plus pous s En fait il faudrait
304. sensus la derni re ayant eu lieu cette ann e On nous dit qu elles co tent tr s cher organiser et qu elles deviennent rapidement obsol tes Pourquoi ne pas avoir nous aussi un rapport d experts qui pourrait tre mis jour tous les deux ans L industrie pharmaceutique est pr te apporter son aide pour sa publication et sa diffusion Nous tions un des rares pays avoir un plan et nous en avons vu les ef fets b n fiques mais ce plan doit pouvoir survivre et vo luer et il faut un guide des bonnes pratiques qui puisse tre opposable pour que la politique sanitaire soit acces sible pour tous car on ne peut pas accepter en France une diff rence d acc s aux soins entre ceux qui sont dans la sph re universitaire et ceux qui sont en rase campagne En canc rologie on a d montr qu une personne vivant plus de cinquante kilom tres d un centre anticanc reux a deux fois moins de chance d tre encore vivante cinq ans apr s que celle vivant proximit d un centre anticanc reux Les centres de r f rence font ce qu ils peuvent mais nous avons besoin d un nouveau plan CONF RENCES 1 D j national Le plan de lutte contre les h patites B et C avanc es et perspectives DANIEL DHUMEAUX A erci de cette invitation vos Journ es C est un grand plaisir d tre nouveau vos c t s pour par tager quelques bonnes nouvelles mais voquer aussi les difficult s rencontr es et les eff
305. sitive et j ai t trans K Par rapport au VIH et aux trai tements quand je posais une question on me r pondait que les traitements taient les m mes pour tout le mon de que lon soit un homme ou une femme La question aujourd hui est de savoir si au niveau des h patites les femmes ont une exp rience dans ce domaine et sur les effets secondai res li s au traitement Moi qui suis transplant e c est encore un autre do maine mais les traitements du VIH m ont amen e tre porteuse d une maladie rare l hyperplasie nodulaire r g n rative qui atteint mon foie Il s agit d une cirrhose sans fibrose donc inconnue J ai demand mon m de cin si c tait d au fait que je sois une femme et il n a pas su me r pondre Je suis transplant e depuis 6 25 d cembre 2007 et aujourd hui quand je pose une question sur les ef fets secondaires des traitements par exemple on me r pond qu il n y a pas forc ment d effets secondaires diff rents entre les hommes et les femmes et quand j essaie de trouver des infor mations sur les effets secondaires li s ma transplantation c est le flou le plus total Et encore plus si on pose la question du genre Quand j aborde les questions sur les effets secondaires li s au traitement aux anti rejets etc je constate une fracture entre le m de cin l h patologue et moi m me parce que toute l exp rience que j ai acquise avec le VIH m a amen e m y int r
306. sons la question dans notre volet pid mio logique nous insistons sur ce point 15 14 ibles ispon ientifiques di 2 ees scien les donn l h patite C chez les usagers de drogues CONF RENCES L enqu te Coquelicot avait abord la question de l in jection en d tention Nous n avons malheureusement pas pu interroger les usagers de drogue d tenus en 2004 mais nous avions recueilli des donn es de mani re r trospective en demandant aux usagers de drogue si lors d incarc ra tion ils avaient t amen s injecter 61 des usagers de drogue d claraient avoir t incarc r s au moins une fois au cours de leur vie et 12 d entre eux d claraient avoir eu recours l injection en prison au moins une fois dont 30 d claraient avoir partag leur seringue en prison Les taux de partage de seringue en d tention sont plus lev s qu en milieu libre Au del de l enqu te Coquelicot nous avons pour suivi les investigations dans le cadre d une autre enqu te men e en 2010 avec la Direction G n rale de la Sant savoir l enqu te Pr vacar qui s int ressait la sant des personnes d tenues ind pendamment de la question d usage de drogue mais certaines questions s y r f raient Dans l enqu te Pr vacar il y avait un volet pour les pa tients et un volet pour les m decins des UCSA Il tait de mand aux m decins des UCSA si le personnel soignant avait eu connaissance de seri
307. sser la parole par rapport ces parcours tr s d valori sants non pas suicidaires mais tr s d labrants par rapport eux m mes y compris physiquement C est un produit qui accroche les patients en termes de d pendance et ils ont envie d y retourner Il y a un pic en vingt minutes avec une courbe sur trois ou cinq heures de plateau et apr s une d croissance lente Ils ne sont pas consid r s comme des drogu s mais comme des explorateurs des ex tr mes sexuels Si vous leur parlez r duction des risques seringues propres ils ne comprennent pas il faut trouver d autres mots Je vais donc vous parler du t moignage de Renaud Il est sympathique tr s bien ins r il tait suivi par un autre virologue et il est entr dans le slam avec un deux autres patients Ils ont pass trois ou quatre jours s changer les seringues les objets sexuels et mon VIH est rest VIH l autre est devenu VIH VHC et le troisi me qui tait VHC est devenu VIH Mon patient est en descente dans les pro duits ce qu il fait est de plus en plus hard Il a fait ces deux jours de slam avec une conscience parfaite de ce qu il fai 15 national sait Puis il a recherch un site de consommation sexuelle sans pr servatifs chez les gays et il s est retrouv Mon tauban et c est l que le r cit d gringole Il dit qu on lui a inject des tas de produits de la m ph drone de la MDMA de la coca ne et puis les types venaient il
308. ssi la question de la fonctionnalit du virus Je ne vais pas rentrer dans le d tail des cycles r plicatifs puisqu il y en existe autant de diff rents que de virus mais ce que l on retient dans les virus c est que nous avons d abord l entr e dans la cellule h te qui est sp cifique qui va n cessiter la pr sence d un certain nombre de r cepteurs et qui va faire le tropisme va tre particulier Par exemple pour les virus d h patites cela va rentrer particuli rement dans les h pa tocytes et peut tre pas dans d autres types cellulaires Ensuite nous avons deux axes importants nous al lons avoir un d tournement de la machinerie cellulaire pour reproduire du virus et puis nous allons aussi avoir une production d outils particuliers Je pense par exem ple aux polym rases virales puisque ce sont des outils qui ne sont pas disponibles dans la cellule pour finir le cycle r plicatif du virus Et donc le virus via son g nome va cr er ses propres outils Est ce que en virologie informa tique nous avons aussi l utilisation d outils d j disponi bles sur le syst me et cr ation d outils particuliers qui lui permette de pouvoir se r pliquer puisque les outils ne se raient pas disponibles ou peu accessibles sur ordinateur par exemple ERIC FILIOL Oui les m canismes sont tout fait simi laires et c est l o la virologie informatique a beaucoup copi la nature Tous les cycles que l on retrouve dans
309. st comme si l on faisait faire un diagnostic de sa voiture par un expert et que l on confiait la r paration un petit garagiste qui ne conna t pas l lectronique La vaccination des nourrissons c est tr s bien L information en direction des m decins c est tr s bien Et le plan en parle Concernant le rattrapage des ado lescents quand les politiques prendront ils une vraie d cision et mettront ils vraiment les moyens pour rattraper cette catastrophe sanitaire pr visible Et ce qui me g ne beaucoup dans le contexte am biant c est que j ai d j vu un participant une table ronde 1 5 national gt L 1 l 2 voquer les chimioth rapies pour les cancers et deman der s il tait utile pour gagner deux ou trois ans de pres crire un traitement qui co te 100 000 Il faut peut tre que les associations de malades soient un peu plus acti vistes et aillent plus loin dans leurs revendications Quand on veut trouver de l argent pour aider l industrie on en trouve Depuis quatre ans nous avons la m me somme pour faire fonctionner une association qui devient ban cale nous avons peine six salari s Il y a tout un d bat sur le fait que nous travaillons avec des labos qui nous financent des trucs Heureusement car comment ferions nous Nous aurions disparu depuis longtemps comme les six autres associations h patites qui existaient quand on a fait les premiers tats g n raux pour pr parer la conf
310. st en train de percoler au sein de la soci t elle ne concerne pas que les trangers malades Il faut savoir que certaines proc dures essentielles sont m con nues et de moins en moins efficaces c est l admission imm diate la CMU M decin agr M decin traitant non agr 4 Praticien hospitalier et l instruction prioritaire Nous esp rons pouvoir faire baisser le d lai d obtention d une protection maladie mais il faut tre proactif Les difficult s d acc s aux soins c est 25 et cela peut aller de l obstacle de soins au refus de soins Et on voit bien tout le poids des associations pour documenter cette question Le certificat m dical dans le cadre de la On observe une restriction des soins pour les sans papiers et plus grave une volution des pratiques des soignants notamment une autolimitation dans les soins demande d asile ma rien voir avec le rapport m dical dans le cadre du droit au s jour pour raison m dicale Je rappelle que l article 50 du code de d ontologie m dicale oblige le m de cin r diger un document dans l int r t du patient partir du moment o le patient a droit un certain nombre d avantages sociaux Le d pistage librement consenti est possible au sein d un bilan de san Examen de la demande de titre de s jour Le demandeur et ses m decins traitants t Quand les gens viennent au Come de no
311. st techniquement possible avec des virus 85 84 CONF RENCES de communiquer voire de partager leur mat riau viral en tre plusieurs programmes de sorte que s par ment ils paraissent anodins Effectivement nous avons toutes ces techniques Pendant longtemps les virus informatiques n ont fait que copier la nature Depuis une dizaine d an n es la virologie informatique est en train de d passer et de cr er des choses qui n existent pas dans le monde biologique La sp cificit nous 12 7088 puisque vous uti lisez soit un Mac un Windows ventuellement un Linux et donc nous avons des sp cificit s pour chacune de ces plateformes Mais depuis quelques ann es nous commen ons avoir des virus qui sont capables de s adapter aux trois environnements et donc de frapper un plus grand nombre de cibles avec un m me vecteur CYCLE R PLICATIF IS w ere gt X aeae i Liaison j 3 A ze mn 7 in i a 2 ua Fi G ns 5 _ For j Compass de pe F EEF ve Ta 2 w gt Fusion HEF 1 f Le Pri F inverss Sa AT ea de en nd F MFAT w SaaS r Tran seription Ee Y a ai y a F j y F 1 1 Fa 2 8 siara me os a Wu d er TE i F 3 S lt Pronirus 7 Con L 4 KETEN SR Sr 6 7 CHRISTOPHE RODRIGUEZ Nous nous posons au
312. ster prudent Chez des malades na fs vous avez un taux d efficacit de 95 100 Ceux qui ne sont pas 100 sont ceux qui ne sont pas revenus faire le contr le donc a priori nous avons une efficacit remarquable de ce type de traitement chez un petit nombre de malades qui n ont pas de fibrose s v re et qui n ont pas montr de probl mes de tol rance majeure et de g notype 1 Une autre tude porte sur l association avec le Da clastavir et le Sofosbuvir On regarde on met ou pas de la Ribavirine et on le donne chez les g notypes 2 et 3 et chez le 1 Malheureusement il n y a rien sur le 4 L en core c est bien tol r il ny a pas d an mie sauf dans les groupes qui prennent de la Ribavirine Chez les g notypes 2 ou 3 cela marche un peu moins bien que sur le 1 nous sommes aux alentours de 88 93 Chez le g notype 1 na f 100 Maintenant chez les non r pondeurs le g notype 1B marche mieux que le g notype 1A A priori sur le g notype 1B on pourra peut tre se passer de l Interf ron mais pas pour le 1A semble t il Nous sommes donc aussi chez le non r pondeur 95 Vous avez aussi la firme Abbott des na fs et des nuls r pondeurs G notype 1B y compris chez le nul r pondeur 100 G notype 1A 81 89 L encore il y a de la Ribavirine et pas d Interf ron Finalement la tol rance est bonne puisque ce sont ceux qui prennent de la Ribavirine qui vont chuter ceux qui ne prennent pas
313. t Sociale l acc s aux traitements la pr sence associative le d pistage anony me et gratuit les protocoles th rapeutiques temporaires Je vous rappelle que la question de EPO a t r gl e en France avant les pays europ ens mais nous n avons tou jours pas d AMM Nous avons tout un arsenal qui va du compassionnel ATU pour que les personnes puissent avoir acc s aux mol cules dans les meilleurs d lais Nous avons une couverture nationale des structures avec un bon maillage entre les centres addictologie les CSAPA les centres de d pistage anonyme et gratuit les h pitaux Mais il ne faut pas complexifier la prise en charge des pa tients en les orientant uniquement sur les centres experts Il faut privil gier les prises en charge au plus pr s du do micile des patients Il faut encore travailler sur les mar queurs non invasifs et les g n raliser Gagner et continuer de se battre pour avoir notre couverture sociale Les points faibles une opposition pr ven tion soin une vaccina tion encore insuffisante car nous avons une po pulation adolescente qui a t sacrifi e qui est pass e entre les gouttes de la vaccination la ges tion des files actives la communication avec les institutionnels Nous r vons d une campagne de communication la t l vision comme on a pu le faire sur le VIH pour rappeler la vaccination contre l h patite B et le d pistage Les travailleurs du sexe les migrants les d
314. t condam n es ou qui vont passer devant le juge pour un d lit c est ce que lon appelle la double peine c est dire qu ils ont t condamn s et on les renvoie mourir chez eux Les as sociations se sont en partie prononc es sur cette question et c est notamment cause de cela que 12 loi de 1998 a apport une r ponse stipulant qu on ne peut pas la fois emprisonner quelqu un ne pas lui assurer de soins et le renvoyer chez lui pour mourir La r sidence habituelle est fix e un an par Voie de circulaire Concernant les conditions m dicales il y a d abord n cessit d une prise en charge ou d une continuit de pri se en charge Nous sommes bien sur une prise en charge m dicale Ce terme est tr s discutable et je pr f re dire soins et accompagnement Le terme anglais care global care comprehensive care est plus simple Ce n est pas uni quement le traitement m dical c est tout ce qui va autour de la prise en charge globale Il reste deux questions fondamentales qui font d bat autour du droit au s jour pour raison m dicale Le risque est il d une exceptionnelle gravit et comment arrive t on appr cier le traitement appropri dans le pays d origine Le risque d exceptionnelle gravit peut tre interpr t de plusieurs fa ons La premi re interpr tation du Comede tait de dire qu il y a un risque significatif de mortalit pr matur e et ou de handicap grave Quand on a dit cela on a un peu p
315. t du traitement R seau C te d Or prise en charge 40 moindre chez femmes que hommes Craintes des effets secondaires IFN sans garantie de gu rison Profils diff rents de patients selon l existence ou non de sympt mes Enl t al Mid Sti 2008 Traitement 2 Tol rance au traitement Asth nie Fatigue de base plus fr quente et plus intense chez les temmes Augmente plus pendant le traitement chez les femmes Diminue de moiti et dispara t chez la moiti apr s traitement D autant plus que RVS Fatigue de base plus intense proposer traitement aux plus fatigu es Li e l existence d une d pression An mie plus fr quente chez les femmes 60 de femmes dans l tude N os bonne r ponse l EPO Femmes facteur de risque d an mie gt 8g au cours de trith rapi s tude CUPIC FRAN OISE ROUDOT THORAVAL Tout fait DE LA SALLE Cela d pend aussi du d lai de fibrose FRAN OISE ROUDOT THORAVAL C est l acc s une prise en charge sachant que l initiation du traite ment est encore r serv e au sp cia liste Lenqu te de l InVS montrait que 60 des femmes justifiaient d un traitement Et parmi les autres 40 certaines sont peut tre jeunes et n cessitent d tre trait es avant un pro jet de grossesse par exemple Quant l acceptabilit du traitement une fois propos cette tude du r seau de C te d Or mont
316. t tre dirig s vers une autre priorit de sant publique La grande difiicult c est donc de fl cher ces budgets Nous l avons rappel au cabinet du mi nist re Il fut une poque o l on tait capable de fl cher les budgets et nous voulons que les budgets h patite vira le B ou C soient fl ch s de la m me fa on et soient utilis s au final pour leur action pr vue h E Lindex europ en sera voqu demain L association europ enne des usagers ELPA que nous avons particip cr er il y a une dizaine d ann es a connu un essor impor tant au niveau europ en puisqu elle regroupe vingt pays La premi re action que nous avons imagin e 6 tait de pouvoir se comparer Ce qui nous permet de dire que l on est malade ou pas c est le thermom tre et c est la temp rature Nous avons r fl chi la mani re de comparer d un pays un autre On se rendait compte que la s curit sociale n tait pas la m me que les vaccins n taient pas les m mes que certains traitements taient rembours s d autres pas C tait compliqu En Belgique par exemple ils n avaient pas acc s au retraitement ELPA a r ussi trouver des budgets demander une soci t prestataire de poser des crit res plus de trois cents crit res ont t tudi s on a interrog les politiques les associations de patients et aujourd hui on a compar les r sultats entre les diff rents pays europ ens Les r sul
317. t plus classiquement introduire un re cours devant le tribunal administratif Et enfin quelques recommandations au Comede que nous pourrons dis cuter pour essayer d am liorer la si tuation des personnes infect es par le VHB ou le VHC et qui ont besoin de soins incluant la question du suivi J ai apport trois types de docu ments Tout d abord la revue Maux d exil dit e par le Comede trimes ATELIER triellement qui a fait un num ro sp cial sur les h patites B et C Le pre mier titre est De l infection invisi ble la solidarit en d autres termes comment arriver une visibilit de cette infection et comment travailler cette question de la solidarit Il s agit du n 29 de mars 2010 Vous avez tou tes les informations pour vous inscrire sur le site internet du Comede et rece voir la lettre Ensuite deux documents particuli rement techniques r alis s par l Observatoire du Droit la Sant des Etrangers auxquels participent le Comede M decins du Monde et d autres partenaires Il serait d ailleurs int ressant que SOS H patites partici pe cette plate forme Le premier do cument s adresse aux professionnels soignants assistants sociaux et autres qui accompagnent les personnes Il s agit d une brochure qui revisite l ac tualit l gislative sur le droit au s jour pour raison m dicale Le second s adresse au public pour expliquer ce qu est le droit au s jour pou
318. t il n y a pas de raison que cela reste cantonn qu aux HSH au moins dans les villes Je vous remercie EN PRATIQUE QUE PROPOSER Tenir compte du d ni de toxicomanie de l ab sence de demande de RdR de la fascination pour la performance Peu de recours associatif Le produit et son utilisation ne sont que des outils au service du plan sexuel Savoir entendre sans juger Informer les soignants sur les produits et leurs risques Questions dans la salle DANI LE DESCLERC DULAC Nous parlons de la possi bilit que le traitement soit un outil de pr vention mais la question qui peut se poser est la suivante Peut on aider des personnes qui sont dans ce type de pratiques un mo ment donn les accompagner pour qu ils retrouvent des pratiques moins difficiles moins traumatisantes N y a t il pas une destruction comportementale qui fait qu ils ne peuvent pas s arr ter GILLES PIALOUX J ai dit au patient pour lequel j en suis la troisi me ligne de traitement de son h patite C aig e cette h patite C il faut en parler comment l avez vous at trap e Vous ne prenez pas de produits vous ne sniffez pas Il m a dit non je ne touche pas cela J ai dit vous avez des pratiques tr s insertives Il m a dit oui je pra CONF RENCES tique beaucoup Puis il revient une deuxi me fois avec nouveau une h patite C aig e on le traite et un an et demi apr s son g n raliste m appelle et me
319. t l h patite B on ne donne que pour le VIH Jacob est mort il y a environ deux mois Le VIH est presque devenu tendance tout le monde est dessus Il faut donner cette m me image de l h patite au niveau mondial il faut la mettre sur le devant de la sc ne de fa on ce que les donneurs internationaux s inves tissent et ensuite les Etats membres feront pression sur l OMS parce que l OMS travaille pour les Etats membres L OMS n a pas de pouvoir sur les Etats membres ce sont les Etats membres qui donnent le pouvoir l OMS Nous avant chaque meeting nous crivons individuellement chaque Minist re de la Sant pour leur adresser des reven dications car il n y a qu eux qui peuvent mettre l h patite sur l agenda DE LA SALLE Tu as parl des partenariats avec l OMS et les CDC aux Etats Unis quelles sont vos relations avec ECDC J ai un commentaire sur la voix des patients qui n est pas aussi forte que dans le VIH Je fais un parall le car on parle souvent de co infection VIH H patite et VIH Tuberculose C est le m me parall le avec les nouveaux traitements et les nouveaux tests diagnostics les associa tions montent en puissance sur la tuberculose KARINE BELONDRADE Nous travaillons plut t avec les Etats Unis un niveau mondial Au niveau de l Europe nous sommes partenaires avec ELPA notre pr sident a t le premier pr sident d ELPA Lorsque c est au niveau de l Europe nous laissons la place ELPA
320. t peu peu Finalement on se retrouve le seul candidat et on ne peut pas dire non puisqu on tait d ac cord sur le principe Je suis psychologue au centre h pato biliaire de Paul Brousse et je m occupe des patients transplant s c est dire que je les vois en pr op ratoire en r animation leur r veil et au niveau clinique pendant leur hos pitalisation Et ceux qui le souhaitent peuvent continuer me voir tout au long de leur vie Je pr cise que nous sommes deux dans le service et nous faisons en sorte que ce ne soit pas la m me qui voit le donneur et le rece veur Nous avons constat en p riode pr op ratoire une exaltation autour du don Elle s exprime deux niveaux par rapport au fait d tre l lu et par rapport au regard des autres et m me de l quipe m dicale Le patient peut rechercher ce regard positif pos sur lui En postop ratoire le donneur prend conscience qu il a t op r qu il a une cicatrice vie qu il a un drain le pied perfusion devient son meilleur ami alors que la veille il tait son travail et pouvait mar cher monter les escaliers ce qui n est plus le cas ce moment l Et il a aussi l oubli c est dire qu tant de la m me famille et op r en m me temps que le receveur le donneur se r tablit g n ralement plus rapide ment et tout le monde va davantage porter son attention sur le receveur A ce moment l le donneur a envie de tourne
321. tats ont t communi qu s le 6 novembre dernier et nous en avons d battu hier entre nous Le meilleur pays europ en en la mati re est la France ce qui veut dire que nos amis dans d autres pays sont dans des situations encore plus compliqu es que la n tre Demain j essaierai de vous faire comprendre com ment nous pouvons utiliser cet index Si nous sommes les meilleurs en Europe nous ne sommes pas les meilleurs au sein de la France et nous devons absolument continuer tre un laboratoire de l Europe Les nouveaut s sont arriv es par la France qu il s agisse du Fibrotest du Fibroscan ou du Fibrom tre Nos 1 forum national gt Rennes 2012 h patologues sont largement investis dans la recherche internationale et nous sommes le deuxi me pays au monde publier apr s les Etats Unis La question est de savoir comment conserver ce leadership Si on nous dit aujourd hui qu il n y aura pas de quatri me plan h pa tite c est ce leadership qui sera perdu La sant en France doit elle se cantonner aux priorit s que sont le cancer et l Alzheimer et oublier les autres Il y a plus de cinquante plans on nous dit qu il y en a trop qu il faudrait en sup primer certains Nous devons continuer faire entendre les maladies du foie et nous nous battrons pour qu il y ait un nouveau plan h patites Sur la place des usagers dans le syst me sanitaire nous voulons jouer notre r le tre des usagers qui r cla
322. te TROD Test rapide d orientation diagnostic TSO Traitement de substitution aux opiac s UCSA Unit de consultation et de soins ambulatoires VHB Virus de l h patite B VHC Virus de l h patite C VIH Virus de l immunod ficience humaine 11 7 m mA ad 1 be 8 1 i E cr TE E a 2 i AXN ETT E PA 1 7 C TUE AUTANT QUE LA ROUTE plus vite on C H patite aieux C S S h patites
323. te C et les hommes ayant des rapports avec des hommes de nouvelles pratiques de nouvelles sur veillances de nouvelles appropriations pour le monde as sociatif Que doit on faire Que doit on en penser Nous avons tous t surpris de voir que cela pouvait g n rer des h patites aigu s Il faut aller la rencontre de ces usagers c est notre philosophie Les TROD une boussole Pourquoi Si l on dit que c est un outil de d pistage alors nous aurons 12 loi contre nous C est une nouvelle fa on de voir les choses nous ne d pistons plus nous orientons Si j oriente je dois sa voir qui j oriente Et pour les r seaux en difficult c est peut tre une autre fa on de les faire revivre Attention la communaut m dicale est h sitante Ils ne sont pas tout fait partants pour que le milieu associatif mette la pres sion s en empare et y r fl chisse Si cela les g ne raison de plus pour que nous y r fl chissions aussi C est un for midable outil Nord Sud Est Ouest car vous imaginez tout ce que l on peut faire avec des TROD si on va en Afrique si l on va dans des pays o le d pistage est en panne A propos de greffe Pourriez vous me faire don de votre foie docteur Il faut faire du bruit participer aux journ es mondiales aux journ es nationales aux r unions qui vont se tenir en d cembre La r union nationale aura lieu le 30 mai prochain et nous allons nous mobiliser SOS H patites Nous
324. tements du VIH ce qui n est pas certain Le pr sident de l association s n galaise a pay seulement la moi ti de son traitement l autre moiti ayant t prise en charge par l Etat s n galais parce qu il tait militant associatif et qu il avait besoin d un in terlocuteur sachant que la moiti de son traitement repr sente deux ans de son salaire DE LA SALLE Lors des Journ es fran cophones des pathologies digestives Paris SOS H patites a un stand et la premi re question que nous posent les m decins d Afrique de 1 Ouest c est o trouver des immunoglobulines sp cifiques du VHB Ils savent com ment faire mais n ont pas les moyens de le faire PASCAL REVAULT Le traitement c est bien l ensemble des moyens mis en uvre pour gu rir soigner accom pagner une maladie et les sympt mes Ce traitement doit tre appropri La circulaire de la DGS de 2005 a t ac tualis e et stipule que dans l ensem ble des pays en d veloppement il n est pas encore possible de dire que les personnes s ropositives peuvent avoir acc s au traitement antir trovi raux et la prise en charge m dicale De la m me fa on il y a eu dans le cadre des travaux du Comit natio nal de suivi et de prospective contre les h patites B et C des recommanda tions assez similaires Qu il ait in dication th rapeutique ou pas il n est pas possible de dire qu aujourd hui les traitements sont accessibles dans l en
325. tions bien conduites et nous devrions pouvoir aboutir perte de Le deuxi me probl me concerne le d pistage La France est certes bien plac e l chelon europ en avec pour les h patites B et C plus de 50 de personnes d pis t es Mais cela signifie aussi que 50 des sujets infect s ne sont pas encore d pist s repr sentant 250 000 person nes atteintes d h patites B ou C A titre indicatif le nombre de personnes non d pist es pour l infection VIH est de l ordre de 30 000 Ces donn es doivent nous inciter favo riser le d pistage quelles que soient les populations Dans le cadre du plan une action tudie le co t efficacit d un d pistage en population g n rale comme cela a t pro pos mais non mis en place pour l infection VIH Cette strat gie devra tre compar e celle ciblant plus efficace ment les personnes risque et peut tre m me en fonc tion des ann es de naissance un travail qui vient 6 rapport dans la revue Hepatology indique que les taux les plus lev s d infection virale taient observ s chez des su jets n s entre 1945 et 1965 Nous avons aussi du retard dans la mise en place des TROD ou des tests sur support solide c est dire le bu du d pistage dont l insuffisance constitue une de malades prendre en charge pourrait tre augment d un fac teur 3 4 Cette valuation tait aussi destin e pr venir nos tu telles des n cessaires moyen
326. transmission de l h patite C Les derni res don n es de pr valence de s ro pid miologie qui reposent sur des donn es biologiques sont celles de l enqu te Co quelicot r alis e en 2004 qui mettait en vidence que 60 des usagers de drogue taient contamin s par l h patite C C est une pr valence tr s lev e au regard des donn es observ es au niveau international Les donn es 2011 sont donc en cours d analyse mais elles montrent une tendance la baisse L l ment inqui tant en 2004 tait que la pr valence de l h patite C tait d j tr s lev e chez les usa gers de drogue les plus jeunes g s de moins de 30 ans puisqu un tiers des usagers taient contamin s par l h pa tite C alors que la pr valence du VIH chez les moins de 30 ans tait quasi nulle Dans le cadre de l enqu te Coquelicot nous nous sommes efforc s d valuer l impact de la politique de r duction des risques sur la transmission de l h patite C chez les usagers de drogue Nous avons fait une analyse par cohorte de naissance consid rant que les usagers n s apr s 1975 avaient pu b n ficier de l ensemble des me sures de r duction des risques partir du moment o ils avaient d marr l injection En moyenne les donn es pi d miologiques montrent que la premi re injection a g n ralement lieu 20 ans mais on peut consid rer que ceux n s apr s 1975 ont b n fici la fois de l acc s aux serin gue
327. tre laboratoire j ai test 8 pa tients VHC VIH avec un TROD VHC sur s rum et quatre sur huit sont sortis n gatifs Il peut donc y avoir un sou ci en termes de sensibilit de ces tests dans la population VIH Une tude r alis e par Sylvie Larrat Grenoble indi que le taux relatif d anticorps anti VHC dans le sang chez des patients VIH ou VIH On constate une diff rence si gnificative entre les VIH et les VIH que ce soit dans le sang ou dans la salive Ce qui explique que certains tests VHC ne r agissent pas correctement dans la population VIH Evaluation de 3 tests rapides VHC Case Dans la strat gie actuelle il est pr conis un d pista ge classique puis un deuxi me test est prescrit lors d une deuxi me visite si le premier tait positif Dans l tude que nous menons nous proposons de faire un TROD VHC VIH chez les patients et si l un des deux tests est positif nous recommandons de rechercher automatiquement 1 ARN du virus de l h patite C pour viter ces probl mes de faux n gatifs chez les patients VIH Cela vite un contr le lors d une seconde visite et diminue le d lai car nous rendons l ARN assez rapidement afin de prendre en charge le pa tient lors de la deuxi me visite Le protocole que nous sommes en train de mettre en place reproduit cette strat gie nous allons faire des TROD VIH et VHC et partir du moment o un des tests est positif nous ferons une recher che de ARN du VHC
328. tredisait les donn es fournies par le gouverne ment le gouvernement s alignait avec l association Cela montre la n cessit pour les associations de s impliquer dans les politiques et pour nous de renforcer la capacit des malades travers le monde C est la raison pour la quelle nous souhaitons organiser ce sommet pour que l h patite ne devienne pas une sous cat gorie du VIH Je vous remercie Questions dans la salle DE LA SALLE Quand on est en France et que nous som mes embourb s dans nos probl mes franco fran ais on perd parfois le regard l ext rieur et c est important que la World vienne nous le rappeler Nous aurons le souci dans les ann es venir avec les liens que nous avons tiss avec vous de faire redescendre l information plus rapidement Sur le fait que nous avons peu r pondu quand on nous envoyait un questionnaire en anglais on s est trouv en difficult pour r pondre Le questionnaire d finitif en fran ais est arriv pendant l t avec un temps tr s court pour y r pondre et pour analyser les r sultats Aujourd hui j ai l impression que le positionne ment de la France nous dessert et on se sent seul quand il s agit d aller faire du lobbying au niveau national Est ce que nous pouvons compter sur la World pour venir nous aider KARINE BELONDRADE Pour l index le but est d avoir de l influence et lorsqu il se passe des choses comme cela il faut le dire Mais c est un point que
329. u cinq semaines Anemia Nauns e 5 82 Dysqueusie 24 129 18 100 J ai gard un patient une semai ne l h pital puis on l a laiss sortir et la semaine suivante il est devenu rouge de la t te aux pieds en l espace de douze heures de temps et la peau a pel comme apr s un norme coup de soleil L infirmi re chez nous de mande au patient combien d heures il se gratte par jour ou pendant combien de temps il ne se gratte pas ou s il se r veille la nuit en se grattant ce qui est un signe de gravit Les plaques rouges ont elles t mesur es Sont elles juste autour du point d injection ou sont elles diss min es partout S agit il de plaques de 3 cm ou de 20 cm Il faut arriver se doter d outils simples de mesure DE LA SALLE En termes d outils nous avons pens des chelles de va leur afin de mesurer l intensit des ef fets ind sirables du photo langage des outils en diff rentes langues pour le patient mais aussi pour le soignant et un carnet de bord tenu par le pa tient permettant de mesurer la fr quence des effets ind sirables et leurs r percussions son ressenti Cela per met une auto valuation du soign et une valuation par le soignant Nous avons galement imagin une carte des sympt mes un visuel pour le pa tient qui peut tre int ressant notam ment pour les migrants PASCAL M LIN Il existe d j des
330. u d appuis En ef fet cela prend beaucoup plus de temps de s implanter sur un site d tre iden tifi s comme relais comme personnes ressources Un autre d fi est celui des per sonnes qui ach tent leurs produits sur Internet et qui doit nous amener r fl chir des strat gies afin d entrer en contact avec eux D o l importance de faire des actions d ducation aux risques li s la consommation car beaucoup d usa gers ne se consid rent pas comme injecteurs En effet ils ne sont pas ins crits dans une pratique r guli re de l injection ou cette pratique est faite par un tiers et par l m me chap pent aux actions de sensibilisation autour des risques li s l h patite C La R duction des Risques doit donc s adresser tous et pas uniquement aux injecteurs L analyse de drogues est un dis positif extr mement int ressant car il permet d atteindre tous les publics et de parler partir de la question du produit du plaisir puis des modes de consommation des prises de risques etc Cet outil devrait tre largement d velopp L acc s au mat riel en France est certes meilleur que dans d autres pays mais par exemple Angleterre a mis en place des programmes d chan ges de seringues en officine bien plus qu il n en existe aujourd hui en France Or nous savons que ce dispositif est efficient et am liore les relations entre les quipes officinales et les usagers de drogues Il nous faut
331. u deux ans pour fournir un cahier des char ges avec un projet de service qui incluait les mesures de r duction des risques et de d pistage ce que nous avons fait en tant que CSAPA historiquement toxicomanie Le CSAPA ANPAA a eu deux ans et ne 12 pas fait Nous arrivons dans une situation o au nord on fera du d pistage et de la vaccination et pas au sud Cette situa tion est assez perturbante et elle est cautionn e par nos tutelles Nous sommes une quipe de 9 salari s sous ma responsabilit j ai trois infirmi res Nous souhaiterions optimiser la vaccination mais nous sommes tr s occup s Nous avons aussi perdu deux fois nos lots vaccinaux la femme de m nage ayant d branch deux fois de suite le frigo DE LA SALLE Je suis directeur du CAARUD g r par SOS H patites Champagne Ardenne J tais content d apprendre qu il y avait des coordinateurs r f rents h patites Cela fait sept ann es que je travaille dans la r gion et je ne connais toujours pas le r f rent h patite Un CAARUD a les m mes missions que celles d un CSAPA en mati re de r duction des risques de d pistage et de vaccination sauf que les 42 La prise en compte des h patites virales dans les CSAPA CONF RENCES Les CSAPA et les h patites virales La grande majorit des Csapa 84 o des Csapa ne disposent pas de vaccins pour vacciner les patients de leur file active Dans la question pr c dente nous avions 65 Csapa d cl
332. u moins un bilan PASCAL REVAULIT Je termine par les recommandations que nous avons mises en place En effet il ne faut pas h siter travailler avec des interpr tes Il y a Inter Service Migrants qui est assez cher mais il y a un finance ment par la DGS pour les h pitaux et pour certaines pathologies c est dire tuberculose VIH VHB DE LA SALLE Le site TradMed d ve loppe un nombre croissant de langues 1 e forum national Quelques risques des CHE i Fe Rupture de la confidentialit et du secret m dical D cision pr fectorale et non du MARS Tr s peu de chance de succ s 5 priori Contr le tr s limit du juge administratif Evolution vers des d cisions discr tionnaires sans justification ni lisibilit C est fait avec des b n voles et plu sieurs associations Il suffit d avoir un ordinateur PASCAL REVAULT Nous pensons qu avoir un interpr te physique m me au t l phone ce n est pas du tout la m me qualit en termes de consulta tion mais c est un d bat int ressant D autre part en termes d accessibilit on constate une volution l gislative et des conditions d accueil en France Par ailleurs on constate une tr s gran de h t rog n it des pratiques pr fec torales des m decins ARS des caisses primaires d assurance maladie Il n y a pas de lien entre l aide m dicale Etat et le droit au s jour pour raison m dicale ce sont deux proc dures di
333. u risque une partie des usagers de drogue souhaitent un moment donner arr ter soit d injecter soit de consommer des drogues La question de l h patite C est plus compliqu e c est dire que les donn es disponibles pour le moment n ont pas permis de montrer que les salles de consommation moindre risque avaient un impact direct sur la diminu tion de la transmission de l h patite C dans la mesure o aucune enqu te disponible na montr une diminution de la pr valence de l incidence de l h patite C li e aux salles de consommation moindre risque Cela ne signifie pas pour autant que ces salles n ont pas d impact sur la trans mission de l h patite C mais elles permettent d am liorer l ducation aux risques li s l injection et donc contribuer limiter la transmission de l h patite C dans cette popu lation Par ailleurs ces salles d injection moindre risque permettent d am liorer l acc s aux soins de mani re glo bale et aux droits sociaux des usagers et d atteindre des populations qui ne fr quentent pas les dispositifs de r duc tion des risques comme par exemple les tr s jeunes injec teurs On peut consid rer qu en atteignant des populations qui ne fr quentent pas les dispositifs de r duction des ris ques et qui ont des pratiques risque ces salles peuvent avoir un impact sur la diminution de la transmission El 1 2 j national les favorisent galement les transitions vers les modes
334. ue soit l histoire qu il y a derri re et le statut de migrant qui est le fait 6 tranger dans un pays que l on soit en situation r guli re ou pas DE LA SALLE Je pense qu il y a deux cat gories de r fugi s Ceux qui sont sans papiers et qui sont venus du fait de difficult s dans leur pays d origine et ceux qui ont d j leurs papiers de puis leur pays d origine mais qui ont des difficult s comme par exemple les homosexuels qui risquent d tre emprisonn s dans certains pays o l homosexualit n est pas autoris e Souvent ils se r fugient l ambassa de o on leur donne d j leurs papiers de r fugi ce qui leur permet de venir en toute l galit dans un autre pays PASCAL REVAULT Vous parlez plu t t du demandeur d asile clandestin et de la personne sans papiers Ce sont deux statuts diff rents En fait par d finition le demandeur d asile n est pas clandestin Toutefois cela devient de plus en plus difficile car les autorit s de police ont aujourd hui tendance mettre un frein aux demandes d asile mais depuis l Antiquit 28116 est ac cessible tous puisque la fonction des autorit s de police est normalement de prot ger et toute personne qui vient pour demander l asile n est pas en clandestinit La police doit rece 5 52 ATELIER voir cette demande d asile et une institution qui 6 l OFPRA va ensuite statuer sur la demande d asile Tout d abord de qui mane c
335. ue sur 800 personnes 40 prenaient des produits et quand on arrive trouver un logement elles arr tent de consom mer des produits leur qualit de vie devient meilleure C est hors alcool PASCAL REVAULT Sur le droit au s jour pour raison m dicale une tude a t r alis e par le Comede de 2003 2009 Sur l axe horizontal de la courbe figurent les ann es sur l axe vertical figure le taux d accords des m decins de PARS pour les diff rentes pathologies cit es En d autres termes quelle a t l attitude des m decins de l ARS sur le droit au s jour pour raison m dicale La file active n a pas chang soit environ 3 500 personnes par an 70 de per sonnes nouvelles chaque ann e L objectif du Comede est d inscrire les gens dans le droit commun et d accueillir de plus en plus de personnes en difficult L h patite est la deuxi me cause de morbi dit apr s les psycho traumatismes soit plus de 350 per sonnes par an Les taux varient de 25 et moins plus de 75 Au total on a 76 d accords pour les VHC 57 pour les infections VHB S il y a une indication trai ter on est 83 s il n y a pas d indication au traitement on est 66 Pour le VHB on note un diff rentiel avec le VHC avec 79 versus 83 S il s agit simplement d une surveillance avec un ADN autour de 2 000 voire inf rieur pas de symptomatologie moins d une fois sur deux l ARS r pond que la personne peut b n fici
336. ue vous dites n est pas sans rappeler l importance de l ac compagnement et de la pr paration Au sein de SOS H patites nous sa vons l importance de l accompagne ment du traitement de l h patite C et le sch ma est le m me pour aller la greffe On peut faire le parall le aussi avec le donneur et le fait qu un mo ment donn les h patants se sentent bien et puis ils vont prendre un trai tement qui va les rendre malades et leur rappeler leur statut de porteur de VHC L accompagnement est un sujet nourrir et dont les associations doi vent se saisir EMMANUELLE CHARAT MILITANTE SOS H PATITES A e tenais rappeler le pourquoi de cet atelier Dans quelques ann es le nombre de patients qui auront besoin d une greffe h patique va exploser On tombe dans cette d marche de greffe intrafamiliale Pourquoi n est ce pas plus d velopp I heure actuelle sa chant qu il y a de moins en moins de dons d organes cadav riques Y a t il une diff rence de suivi psychologique entre ceux qui ont eu une transplanta tion d organe cadav rique et ceux qui ont eu une greffe intrafamiliale En tant qu association SOS H patites va tre expos e cette pro bl matique dans quelques ann es par rapport aux h patites virales mais galement par rapport toutes les ma ladies du foie qui engendrent de nom breuses pathologies cirrhotiques Quel discours devons nous avoir pour ame ner le patient
337. uefois 17 Pr s d un quart des CSAPA ayant r pondu ne proposent jamais le d pistage du VHC Or ce sont dans les missions de propo ser le d pistage de l h patite B de l h patite C et du VIH Nous avons t surpris par les chiffres 22 jamais et 17 toujours Des efforts de communication de strat gie et de r flexion au sein des quipes sont mettre en place puis que la pr valence de l h patite du VHC chez les usagers de drogues est pr occupante Proposez vous le d pistage du VIH Sida vos pa tients Les r sultats sont identiques Jamais 22 et tou jours 17 Or cette maladie est connue depuis 30 ans elle a eu un impact m diatique les usagers de drogues taient en premi re ligne sur la contamination du VIH d o la n cessit d une politique de r duction des risques H patite C ou VIH la question du d pistage des probl mes somati ques ne se posent pas mieux Cela renvoie la question comment faire le d pistage dans les CSAPA Visiblement c est structurellement qu il y a des difficult s Combien de patients s ropositifs au VHC dans votre file active On avait l impression que l information tait accessible m me s il fallait aller chercher le rapport d ac tivit Ne sait pas 69 Donc plus deux tiers des CSAPA ne savent pas combien de personnes sont infect es par le VHC Combien de patients s ropositifs pour le VIH Sida dans votre file active Ne sait pas 69 Probabl
338. ues l preuve de l h patite C L ducation th rapeutique une r ponse la gestion des effets ind sirables pour les th rapies combin es de l h patite C Oser soigner son h patite en situation irr guli re Le donneur et le receveur les aspects psychologiques concernant la greffe intrafamiliale La place de la France dans le monde h patant Que faire devant une hyper ferritin mie Traitement des h patites virales donn es actuelles et perspectives Virus informatique versus virus h patique similitudes et diff rences de prises en charge La prise en compte des h patites virales dans les CSAPA une enqu te de SOS H patites Pr sentation de l index europ en Glossaire Sigles 4 Allocutions d ouverture Jeudi 22 novembre 2012 PASCAL M LIN PR SIDENT SOS H PATITES F D RATION PARIS erci d tre pr sents pour ce 15 Forum national de SOS H patites Un forum est toujours une aventure pour nous et cela l est encore plus cette ann e Nous avons toujours consid r que le forum devait valoriser une asso ciation r gionale et nous avons fait le pari cette ann e de l organiser Rennes car il n y a pas d association r gionale en Bretagne et c tait une fa on pour nous de jeter un filet pour mettre en avant une association Je remercie Monsieur Guyader pour son aide merci galement tous les intervenants Annette Colonnier de la DGS d tre parmi nous aujourd hui titre personne
339. uis nous avons d autres types de virus comme la grippe Ebola qui a pour strat gie de tout casser et de s enfuir tr s vite avant d tre tu s par le syst me immunitaire Est ce que nous avons ce type de similarit dans les virus informatiques ERIC FILIOL Nous avons ces similarit s mais il ne faut pas oublier que l on a un homme derri re et ce qui va di mensionner les choses c est sa volont finale Nous avons tout un m canisme possible d invisibilit de latence voire de mutations extr mement importantes Des virus extr mement virulents il en a eu dans les ann es 80 d but des ann es 90 Cela revient essentiellement pour des be soins militaires Et les terroristes commencent consid rer des virus qui seraient destructeurs et qui vont frapper l esprit ce qui est l essence m me de la motivation terro riste En fait cela va d pendre de ce que l tre humain sou haite faire Mais nous pouvons avoir des virus qui vont rester dans un syst me pendant plusieurs ann es Cela a t le cas pour Areva o le vecteur viral tait pr sent de CONF RENCES puis 3 4 ans Il cherchait tre le plus discret possible puisque son but tait de voler de l information Et plus longtemps il pouvait en voler plus cela tait int ressant Maintenant lorsque l on est dans une dynamique de des truction et on pourrait prendre un cas comme Stuxnet qui a frapp les centrales nucl aires iraniennes impliqu d
340. un contexte pid miologique o l on observe depuis une quinzaine d ann es une augmentation tr s importante de la consommation de coca ne et de crack la fois en Europe et en France En France l exp rimentation de coca ne a t multipli e par quatre ces quinze derni res ann es C est le seul produit pour lequel on observe une augmentation aussi importante Le crack est aujourd hui le premier pro duit consomm en moyenne nationale par les usagers de drogue qui fr quentent les CAARUD Dans l enqu te Co quelicot de 2004 30 des usagers de drogue fr quentant les CAARUD et les CSAPA d claraient avoir consomm du crack dans le dernier mois devant la coca ne qui tait d clar e par 27 des usagers de drogue et devant l h ro ne qui tait d clar e par 20 des usagers de drogue Les donn es de 2011 vont bien au del de 30 et la consommation de crack a non seulement tr s fortement augment dans le contexte parisien mais galement en province Les donn es de 1 litt rature valident la question du risque puisque dans les tudes pid miologiques la consommation de crack ressort comme un facteur de contamination de l h patite C m me quand on l ajuste sur d autres facteurs de risque tels que l injection sachant CONF RENCES que la moiti des consommateurs de crack ont eu recours l injection au moins une fois au cours de leur vie Les consommateurs de crack ont un risque 2 5 fois plus lev que
341. un seuil en dessous duquel nous n objectiverons pas la r plication virale Au bout d une dizaine de jours on peut d tecter l ARN du VIH il faudra plus de temps pour l h patite C bien que nous ne connaissions pas exactement le d lai pour atteindre ce seuil analytique Ensuite il y a les antig nes Pour le VIH l antig ne P24 qui sera d tectable par la suite et pour l h patite C il existe un antig ne Ag de capside pour lequel un test fiable est disponible Les diff rents tests que nous pouvons utiliser sont les suivants L ARN est le test le plus pr coce puis les tests antig niques deviendront positifs trois cinq jours apr s celui ci Il y a galement les tests combin s qui d tectent les antig nes et les anticorps Si vous avez un test com bin pour le VIH vous avez une d tection pratiquement aussi pr coce que celle des tests de d tection de l anti g ne P24 et vous n allez perdre que quelques jours voire quelques heures dans certains cas par rapport l ARN En revanche pour l h patite C nous allons perdre beaucoup plus de temps entre la d tection de ARN et la r activit des tests combin s Les TROD deviendront positifs ult rieurement Il y a une diff rence importante entre la situa tion pour le VIH et celle pour l h patite C Pour le VIH un TROD r agira peu de temps apr s les tests combin s mais cela se joue quelques jours alors que pour l h patite C nous allons perdre une vingt
342. ur recueillir ce type d information CHRISTINE AUBERE Ce sont des informations qu il faut faire remonter et c est 16 cumul des t moignages qui conduira se poser les bonnes ques tions Quand je pose la question de mon hyperplasie aux m decins ils ne savent pas me dire si c est d au trai tement ou au virus Nous sommes six personnes avoir d clar cette maladie et avoir pris le m me m dicament mais quand je demande au m decin il me dit que c est d au virus Il ne faut pas se focaliser non plus mais tous ces rapprochements de t moignages permettront de porter une v ritable information CARINE FAVIER Je propose que cet te question soit discut e par un petit groupe au niveau de SOS H patites c est dire recueillir les t moigna ges garder un lien pour voir s il y a une exp rience commune et arriver poser des revendications pr cises une des plus importantes tant d in clure suffisamment de femmes dans les essais cliniques par rapport aux nouveaux traitements venir Nous avons vu combien les anti prot a ses avaient un effet diff rent chez les hommes et chez les femmes dans le VIH Des essais vont arriver et je pen se que vous avez un r le important jouer pour demander que soient enre gistr s les effets ind sirables chez les hommes et chez les femmes dans ces futurs essais Il faut un minimum de 30 de femmes dans les essais pour pouvoir tirer des conclusions et avoir une vigilance
343. urer la vitesse de propagation l int rieur des cellules du foie d une onde de choc FIBROTEST Test non invasif permettant valuer la fibrose partir d un pr l vement sanguin Il comporte 5 param tres l apoliprot ine Al l hap toglobuline l alpha 2 macroglobuline les gamma GT la bilirubine totale G NOTYPE Ensemble des caract res g n tiques d un tre vivant NOSOCOMIAL Infection contract e au cours d une hospitalisation qui n existait pas durant les 48 premi res heures l h pital H MOCHROMATOSE Maladie concernant le sang se caract risant par une anomalie h r ditaire du m tabolisme avec absorption trop impor tante en fer aboutissant un exc s de fer dans l organisme entra nant une coloration de la peau excessivement importante une cirrhose du foie et quelquefois un diab te sucr HEPCIDINE Hormone peptidique s cr t e par le foie qui r gule l hom os tasie du fer dans l organisme au niveau de l absorption intestinale et de son stockage h patique Cette hormone a t impliqu e dans le d veloppement d une maladie g n tique appel e h mochromatose H PATOCYTE Cellules composant le foie HYPERPLASIE NODULAIRE R G N RATIVE Forme d hyperplasie h pati que associ e avec l hypertension portale IMMUNOGLOBULINE Large groupe de glycoprot ines majorit membranaires mais aussi solubles impliqu es dans les ph nom nes de reconnaissance de liaison et d adh sion des cellules IMMUNOTOL RA
344. us ne faisons pas de TROD mais c est dans un bilan global La plupart ne savent pas qu ils sont infect s plus de 90 des personnes d couvrent leur s ropositivit aussi bien au VIH qu au VHB et ou au VHC Enfin la situation actuelle et les ruptures de soins que vous voquiez montrent qu il faut non seulement tra vailler en r seau mais en pluridisci plinarit DE LA SALLE Al lez vous republier le gros volume Comede que vous aviez sorti en 2008 PASCAL REVAULT Oui tout fait Nous allons republier deux l ments de do cumentation En 2013 le guide prise en charge que nous allons peut tre intituler Soin et accompagnement qui sera actualis sur les donn es l gislatives et sur l actualit de soins Et les petits livrets de sant bilingues en 23 langues seront galement actua lis s Sur le VHB par exemple nous n tions pas suffisamment proactifs m me chose sur la vaccination Je vous remercie ATELIER Le donneur et le receveur les aspects psychologiques concernant la greffe intrafamiliale ILHAM SABAR PSYCHOLOGUE CLINICIENNE AP HP PAUL BROUSSE VILLEJUIF u est ce que le don O en som mes nous aujourdhui Je vais vous pr senter l exp rience que nous mettons en place sur un h pital com me le centre h pato biliaire de Paul Brousse Villejuif premier centre de transplantation en France et vous donner quelques vignettes cliniques pour alimenter notre r flexio
345. us sommes entr s dans l re de la g n tique et tr s facilement nous pouvons savoir quel est votre profil g n tique Nous avons pris des pa tients qui r pondaient bien d autres qui r pondaient mal et on a mis en vidence chez les gens qui r pondaient bien la pr sence d un profil g n tique particulier Ce profil g n tique est appel IL28B car dans le g ne de l organis me il est proche du g ne de l Interf ron Cela va permettre d am liorer nos traitements car cet Interf ron est un inter f ron lambda alors que celui que nous utilisons actuelle ment est l Interf ron alpha Nous sommes donc en train de d velopper l Interf ron lambda dans les traitements 1 D j national Vous pouvez donc tre CC CT ou TT car il y a une lettre sur chaque chromosome Comme nous avons un chromosome qui vient du p re un qui vient de la m re nous avons deux lettres Si vous tes CC vous r pondez beaucoup mieux l Interf ron que si vous tes CT qui est l interm diaire et le TT qui bien souvent taient les non r pondeurs Il y a donc la cin tique virale et il y a aussi ce g notype de IL28B que nous faisons en routine main tenant qui permet de pr dire la r ponse la bith rapie C est sans doute un l ment important quand les gens h sitent si lon voit qu ils sont CC on leur propose d y aller Une personne qui n est pas trop grave qui est TT on va peut tre attendre C est surtout importa
346. ux dispositifs de r duction des risques Les femmes usag res de drogue ont des difficul t s aller dans les dispositifs de r duction des risques et en ce qui concerne les personnes d tenues les seringues n tant pas disponibles en milieu p nitentiaire les usagers de drogue n ont pas acc s du mat riel d injection Concernant la question des contextes et des popu lations vuln rables vis vis de l h patite C quelques donn es sur les jeunes sur les fem mes et sur les personnes d tenues Concernant les jeunes se pose la question de la premi re injection Dans la litt rature internationale il y a quelques jours Cette tendance milieu festif tend on sait que la premi re injection la baisse qui est plut t encoura geante ne doit pas faire oublier le fait que les pratiques risque per se d velopper tout est un moment particuli rement risque pour la transmission de l h patite C La plupart des contami sistent chez les usagers de drogue en restant une pra nations VHC se font g n ralement et qu il y a galement des sous po pulations et des contextes de vul n rabilit qui font que l h patite C est toujours pr sente de mani re importante chez les usagers de dro gue Concernant les pratiques ris que les donn es de l enqu te Co quelicot de 2004 corrobor es par d autres enqu tes ult rieures montrent que les pratiques de partage de mat riel li l injection sont
347. vais vous pr senter proviennent de ces donn es de surveillance de 11 5 Chez les D pistage par les laboratoires Er 7 kaa Dita tia Dia R Ea 39 de femmes 1 e forum national femmes le facteur de risque le plus important est la transfusion Beau coup de femmes ont t contamin es dans la p riode des ann es 1960 1980 o la transfusion tait la pana c e avec l habitude catastrophique des gyn cologues qui avant de ren voyer chez elle une femme qui venait d accoucher lui donnait un petit culot de confort Encore la fin des ann es 1970 les cliniques commandaient un flacon de sang total avant la sortie de maternit L ge moyen est de 50 ans chez les femmes soit cinq ans de plus que chez les hommes du fait de cette population qui a accouch dans les an n es 1970 et a aujourd hui 60 ans La transfusion reste donc la cause la plus fr quente chez les femmes et ce de fa on stable m me si l on constate une l g re diminution entre 2001 et 2007 La seconde cause est lexpo sition nosocomiale c est dire aux soins et peut tre aussi lors d hospi talisations avec des transfusions m connues D autre part l exposition professionnelle est trois fois plus im portante chez les femmes que chez les hommes du fait de la repr sentation tr s forte des femmes dans les profes sions param dicales qui paient donc un lourd tribut aux infections B et C par les accidents
348. vec donneur vi vant soit 1 2 des greffes Pourquoi Au Japon par exemple le syst me de donneur vivant est tr s d velopp mais pas en France La premi re rai son est plut t d ordre m dical c est dire que le don vivant du rein entra ne moins de risques pour le donneur que celui d une partie d un lobe du foie DANI LE DESCLERC DULAC Dans la greffe du rein il y a moins de risque parce que l on a deux reins Le foie a une signification encore plus que le c ur et n y a t il pas un aspect philo sophique dans la d marche ILHAM SABAR Les aspects culturels et les repr sentations concernant les organes vont impacter mais a priori ce nest pas ce qui semble impacter le plus Le fait d avoir deux reins fa cilite les choses alors que le fait de prendre un morceau est encore diff rent sachant n anmoins que le foie se r g n re La question du don au ni veau du c ur ne se pose pas mais le foie selon les cultures a une conno tation symbolique Dans les pays du Maghreb il est li l amour dans d autres cultures il est associ la puissance ou l humeur Certains pa tients transplant s du foie disent se sentir plus irritables diff rents Ces questions se posent mais n expliquent pas pour autant les 10 de diff rence DE LA SALLE Le foie est un organe tr s vascularis et on pense l h mor ragie ILHAM SABAR La premi re r ticence tient la co morbidit qui est plus import
349. vis des cellules Tout 71 72 CONF RENCES cela se fait par l action de l hepcidine sur une prot ine de transport du fer dans la cellule qui s appelle la ferropor tine C est un m tabolisme tr s fin tr s ajust mais indis pensable parce que la marge de s curit du m tabolisme du fer est extr mement troit Le fer va arriver au niveau de la cellule intestinale et il y a un certain nombre d l ments qui peuvent modifier cette arriv e notamment la th ine complexifie le fer dans la lumi re intestinale et diminue son absorption Et puis il faut savoir que les apports sont relativement constants dans une soci t d velopp e comme la n tre c est de lor dre de 8 mg jour Maintenant comment faire un diagnostic d hyper ferritin mie La question que pose une hyper ferritin mies c est y a t il ou non une surcharge en fer derri re cette anomalie biologique Je vous ai dit que la ferritine pouvait tre charg e en fer mais elle pouvait aussi tre pauvre en fer L hyper ferritin mie ne veut pas dire tous les coups qu il y a une surcharge en fer Cela veut dire qu il y a une synth se accrue de ferritine mais cela peut tr s bien tre une ferritine pauvre en fer L id al serait de pou voir doser le fer qui est dans la ferritine mais aujourd hui on ne sait pas le faire Pour r pondre la question de sa voir s il y a une surcharge en fer ou non chez quelqu un qui a une hyper ferritin mie
350. x inhi biteurs de prot ase un des principaux effets secondaires observ s est une an mie s v re et profonde Comment g rez vous cet aspect YVES DEUGNIER Des essais th rapeutiques ont t faits avant pendant et apr s la bith rapie ou la monoth rapie Avec les trith rapies nous mallons pas faire de saign e On peut discuter de pr parer le patient par quelques saign es longtemps avant la bith rapie si on voit qu il y a une sur charge en fer et que l on consid re que cette surcharge en fer pourrait l emp cher de bien r pondre la bith rapie ou si on est en chec th rapeutique et qu il persiste une surcharge en fer Mais aujourd hui nous n avons aucune certitude scientifique que les saign es ont un int r t dans la prise en charge des sujets atteints d une h patite chro nique virale C DE LA SALLE Quand je tombe sur une hyper ferritin mie je demande toujours s il y a du sang breton dans la famille Est ce que ce dogme vis vis de l h mochroma tose est toujours vrai YVES DEUGNIER C est vrai dans le sens o vous avez un gradient d croissant du nord de l Europe au bassin m di terran e de pr valence des h mochromatoses notamment de la mutation principale 282Y C est de l ordre de 1 en Irlande et on descend moins de 1 pour 1 000 dans 16 bas sin m diterran en La Bretagne se situe un niveau im portant de fr quence de l h mochromatose de l ordre de 5 6 pour 1 000

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