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Contribution du BRGM au projet OFRIR

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1. Papeteries Murs anti _ Murs anti bruits Rails du trams TGV R cifs marinas Contr le d rosion Rev tement sols H Rev tements sports Bitumes huiles H Routes provisoires Irrigation Trrigation 4 Tolures Toitures rm es con jf LL PRIE strict D charges salubres Equipements sports Mat riel de bureau HH Equipements jardins Fournitures routes Pi ces d tach es Chaussures Figure 2 Sch ma des diff rentes fili res de valorisation ETRA 1999 Les d finitions des demi produits propos es ci dessous sont celles retenues dans le CWA 14243 Bertolini 2002 e La valorisation nerg tique comme combustible a t d velopp e notamment aux Etats Unis et au Japon est d sign par FDP 14 Fuel D riv du Pneu Elle utilise le fort pouvoir calorifique du caoutchouc du pneu 34 MJ kg quivalent celui du charbon dans les chaudi res industrielles les centrales thermiques les unit s d incin ration et les cimenteries En France cette fili re a d marr en 1993 Mais elle croit faiblement et reste actuellement limit e en termes de volumes limin s En 2008 l entr e en vigueur de la directive sur l incin ration des d chets pourrait r duire voire interrompre la valorisation des pneumatiques usag s dans des anciens fours a proc d s humides par manque de disponibilit de technologies de r duction des missions La valorisation mati re intervient sous diff r
2. 8 pH Voir tableau 3 11 7 12 7 ii Compos tendances valeurs Symbole nom mg L Al aluminium 4 i ii i Ca calcium gt i Fe fer D K potassium gt is Mg magn sium gt i ii Na sodium i s H E S soufre gt s ne cn Si silicium gt bi T Hg mercure is lt 0 001 lt 0 0001 0 05 As arsenic gt lt 0 001 lt 0 01 0 05 Ba baryum gt a Cd cadmium gt ae H Co cobalt i d ai Cr chrome total gt 0 02 0 039 0 5 cr chrome ds lt 0 05 0 022 0 1 hexavalent Cu cuivre lt 0 01 lt 0 002 0 5 Ni nickel A 0 01 lt 0 004 0 5 Pb plomb gt 4 lt 0 01 0 035 0 5 V vanadium _ sig Zn zinc gt L lt 0 01 0 228 2 CN cyanure si lt 0 01 0 045 0 1 Ph nol ki ii lt 0 1 0 1 0 1 Hydrocarbures totaux el sit lt 0 002 10 Tableau 4 tests de lixiviation effectu s sur les laitiers L gende augmentation constat e du relargage 4 diminution constat e du relargage gt pas de variation constat e du relargage pas de tendance nette constat e absence de donn es L examen des r sultats montre que les chantillons test s ne pr sentent pas de danger selon la proc dure dite H 14 MATE 1998 Enfin il faut signaler que dans le Nord Pas de Calais dans l attente d une prochaine r glementation nationale qui devrait d finir les r gles environnementales d usage en mati re de valorisation des R sidus des Proc d s t
3. Figure 2 100 Ciment 100 Ciment 20 Cendres volantes qui remplace le m me volume de sable 60 Ciment 20 Mati re nerte Non b ro y 80 Ciment 20 Cendres volantes Figure 2 lillustration du pouvoir pouzzolanique d apr s le PREDIS Nord Pas de Calais Guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et des co produits industriels 2 Les cendres volantes de LFC Caract ristiques morphologiques Elles se pr sentent sous la forme d une poudre Les particules se pr sentent sous la forme de plaquettes et de fragments alv olaires Figure 3 4e Vue d une cendre de LFC par microscope lectronique balayage Les cendres volantes siliceuses ou silico alumineuses de LFC Caract ristiques min ralogiques On retrouve des phases min ralogiques des cendres silico alumineuses classiques quartz et anhydrite en phase majeure h matite et magn tite en phase mineure mais galement des illites du mica du p riclase MgO ainsi que de la chaux vive et des traces de calcite La fraction mullitique et la fraction vitreuse sont en quantit s moins importantes remplac es subordonn es_par a_la fraction sulfatocalcique issue de la d sulfuration elle m me d pendant du type de combustible et de la quantit de calcaire introduit dans la chaudi re Caract ristiques chimiques La composition d une Cendre Volante silico alumineuse de LFC se cara
4. le minerai ou concentr tait grill ou fondu sur place pour liminer certains composants sulfures par exemple afin d arriver un produit marchand de qualit Sch ma d exploitation Dans ces cas on peut retrouver sur ces sites anciens des tas de scories INcI27jqui forment un cas particulier de rejets Des suies Nci2sjprovenant du nettoyage des fours de grillage ou des conduits d vacuation des fum es y sont fr quemment associ es Ces produits oxyd s se retrouvent soit accumul s proximit de la mine si le grillage tait op r sur place soit souvent entass s proximit de la fonderie en contrebas Plus de d tails tapes d exploitation Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Caract ristiques min ralogiques 2 Cas particulier du Drainage Minier Acide DMA produit par les d chets miniers de mines de sulfures m talliques 3 Compositions chimiques La grande diversit des d chets miniers produits est donc fonction des substances exploit es des types de min ralisation et des modes de traitements qui souvent sur un m me site ont volu en fonction du temps Cette variabilit pose le probl me de la repr sentativit des caract ristiques physico chimiques des d chets rencontr s leurs compositions min ralogiques et chimiques devenant sp cifiques des sites o ils ont t produits Une deuxi me difficult r side dans l absence d inventaire syst matique des d p ts de d chets et de
5. les roches silico calcaires qui se rapprochent selon leur teneur en calcaire de l une ou l autre des familles pr c dentes o La p te de ciment durcie c est le liant des b tons d ouvrage de g nie civil et de b timent des chauss es en b ton des couches de chauss es en grave ciment Les ciments normalis s NF EN 197 1 utilis s sont des m langes associant principalement et dans des proportions variables du clinker broy apr s addition de gypse et des ajouts de charges min rales Parmi celles ci on trouve des cendres volantes des fum es de silices des pouzzolanes naturelles des fillers calcaires voire d autres fillers min raux Les ciments peuvent aussi contenir des schistes calcin s du sulfate de calcium et des additifs Le clinker est un m lange de silicates et d aluminate de calcium r sultant de la combinaison de la chaux CaO avec la silice SiO des oxydes d aluminium Al1LO et de fer Fe203 Sont pr sents galement mais en moindre quantit les l ments suivants MgO SOs K2O NaO TiO o Les liants hydrat s parmi ceux utilis s habituellement pour les couches de chauss es liants routiers laitiers pr broy s plus rarement et dans certaines r gions cendres volantes siliceuses ou calciques et pouzzolanes Au cours de la fabrication des b tons des adjuvants sont ajout s afin de faciliter leur mise en uvre ou am liorer le comportement long terme Certains de ces adjuvants demeurent d
6. 14 4 Autres utilisations des schistes Plus de d tails Remblayage des tranch es Plus de d tails Am nagements paysagers Sources sur le territoire fran ais Quelques travaux mentionnent la valorisation des schistes Berthe 1986 OCDE 1997 En France certains terrils peu nombreux sont la propri t de collectivit s locales de tierces personnes ou de soci t s de travaux publics Cette situation est en passe d voluer radicalement dans la mesure o TERRIL SA a vendu par mise la concurrence les mat riaux des terrils en cours d exploitation ou potentiellement exploitables les surfaces lib r es en fin d exploitation retournant aux collectivit s locales ou l instance r gionale Un GIE g re a pr sent les terrils Les terrils qui sont actuellement et pour leur quasi totalit la propri t de Charbonnages de France se situent fort logiquement sur les trois bassins d exploitation pr c demment cit s Nord Pas de Calais Lorraine Midi Centre Ils sont conc d s pour leur exploitation des entreprises diverses li es au monde du BTP Les terrils implant s dans le Nord Pas de Calais sont du ressort de la Soci t TERRIL S A ceux des deux autres bassins de la Soci t SURCHISTE Eu gard l arr t de l exploitation du charbon dans les toutes prochaines ann es le Gisement Schistes n est plus aliment ou que tr s partiellement en Lorraine La ressource est donc appel e a se tarir dans un avenir
7. La quantit et la dur e d mission des l ments ne sont pas pr visibles uniquement par la mise en uvre d essais de laboratoire Elles requi rent lapplication d une phase de mod lisation utilisant les donn es caract ristiques du d chet cf ci dessus les caract ristiques de l ouvrage les conditions d exposition r elles de m me que l horizon de temps vis Un tel exercice de mod lisation doit ensuite tre valid par la r alisation d un ouvrage en grandeur r elle car les effets d chelle laboratoire terrain sont encore imparfaitement d termin s et pris en compte Les impacts environnementaux ventuels d pendent des l ments mis quantit cin tique mais aussi de leur devenir dans l environnement lors de la phase de transfert de l ouvrage vers la cible De ce fait de nombreux essais de laboratoire ont t labor s afin de d terminer les grandeurs caract ristiques du comportement des d chets comme la vitesse d alt ration la solubilit et l influence de certains param tres comme le pH la temp rature la nature de la solution de lixiviation sur ces grandeurs De m me depuis quelques ann es des travaux sont en cours en vue de d velopper des mod les pr dictifs du comportement et de l impact potentiel du mat riau en place a partir des r sultats des essais de laboratoire Cependant les essais de terrain instrument s sur de longues p riodes avec des caract ristiques conn
8. Springer Verlag New York 268 p Nordstom D K Alpers C N Ptacek C J Blowes D W 2000 Negative pH and extremely acidic mine waters from iron Mountain California Environment Science and Technology Vol 13 n 5 p 254 258 Rougeaud J Sauter M 1984 Evaluation des possibilit s de r utilisation des d chets miniers de la division mini re du Massif central Rapport BRGM 84 SGN 095 ENV 229 sites visit s dont 103 sites de d chets miniers r pertori s localis s Division mini re Massif central 87 000 km U S Environmental Protection Agency EPA 1993 Integrated Risk Information System IRIS Pour en savoir plus Allan R J and Salomons W 1995 Heavy metal aspects of mining pollution and its remediation Journal of Geochemical Exploration Spec issue vol 52 n 1 and 2 284 p Baroudi H Troly G 1996 L environnement dans les mines chapitre X dans le M mento des Mines et Carri res 1996 p 505 525 Barres M 1979 Comportement hydrodynamique et volution chimique des d chets miniers fins en d charge effets sur l environnement Etude de la digue st riles de St Salvy de la Balme Tarn Rapport BRGM 79 SGN 662 HYD 91 p Collectif 1972 1986 Cartes des gites min raux de la France au 1 500 000 8 feuilles Ed BRGM Davies B E 1983 Heavy metal contamination from base metal mining and smelting implications for man and his environment In Applied environm
9. XP ENV 12457 2 d cembre 2002 remplace la XP 31 210 Lixiviation Essais de conformit pour lixiviation des d chets fragment es et des boues XP X 31 211 avril 2000 Essai de lixiviation d un d chet solide initialement massif ou g n r par un proc d de solidification NF EN ISO 11 885 1998 Qualit de l eau Dosage de 33 l ments par spectroscopie d mission atomique avec plasma coupl par induction AFNOR Ed Paris France Norme fran aise 18 p 10 Page 2 NCI1 Respecter la r gle des deux point d j donn e et en plus on pas le droit de mettre deux points apr s deux points Page 3 NCI2 Mettre au glossaire Page 5 3 Que voulez vous dire par cette phrase sibylline Page 10 NCI4 Homog n iser la bibliographie Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 10 MIOM BRGM RP 53870 FR Rapport final 199 Machefers d Incin ration d Ordures M nag res R sum Les machefers d incin ration d ordures m nag res MIOM sont les r sidus solides issus de la combustion de la fraction non tri e des ordures m nag res collect e par le service public plus ou moins m lang e des d chets d entreprises artisans commer ants et administrations Leur caract re utilisable en travaux publics est pr cis dans une circulaire du minist re de l Environnement datant de 1994 Ils font l objet de guides r gionaux dont celui d lle de France dit en 1998 Les MIOM en
10. 20 En France cette utilisation se d veloppe peu face l emploi g n ralis des polym res dans les liants modifi s plus conomiques et plus pratiques Bense 1984 ADEME ETRA 1999 N anmoins il existe de nombreuses applications l tranger notamment au Portugal au Br sil aux Etats Unis et au Canada Les enrob s aux liants hydrocarbon s La poudrette est incorpor e comme granulats dans le m lange lors de la fabrication de l enrob Cette application vise am liorer les caract ristiques acoustiques ou drainantes de l enrob Le dosage est de l ordre de quelques pourcents Le gain en niveau de bruit routier annonc par les fabricants peut atteindre de l ordre de 5 dB en fonction du BB 1ejde r f rence Les poudrettes rentrent galement dans la fabrication des enrob s drainants ADEME ETRA 17 1999 Balli 1999 et Antoine 2002 Sources sur le territoire fran ais Suite la publication du d cret n 2002 1563 toute la fili re de recyclage est en cours de mise en place L valuation actuelle fait tat de plus de mille sites de stockage Quelques plate formes existent d autres sont en cours de constitution Bertolini 2002 ALIAPUR 14 fournit une liste non exhaustive des plates formes op rationnelles install es dans diff rentes r gions en France En 2001 on a valu 401 000 tonnes la masse de pneumatiques usag s PU environ 30 millions de pneumatiques produits en Fra
11. 28 jours um m 148 69655 Tableau 6 Caract ristiques m caniques de liants routiers base de laitiers et de phosphogypse Raverdy 1978 Pour la formulation des liants routiers les dosages en phosphogypse et soude sont exprim s par rapport au poids total de laitier et de phosphogypse Plus de d tails Liants base de laitiers et de phosphogypse Le Tableau 6 pr sente plusieurs caract ristiques m caniques de ces liants routiers valu es sur des prouvettes prismatiques de mortier au 1 3 conform ment la norme AFNOR P 15 451 De fa on g n rale les r sistances la flexion des liants a base de laitiers et de phosphogypse sont inf rieures celles d un ciment CPA 400 Les meilleures r sistances a la flexion sont obtenues pour les laitiers les plus fins 4 000 cm g pour un dosage en phosphogypse de 20 et pour 0 5 de soude Les r sistances la flexion les plus faibles correspondent aux laitiers les moins fins 2 000 cm g et aux dosages extr mes de phosphogypse 5 ou 50 La plupart des formulations test es pr sentent des valeurs de retrait hydraulique 28 jours qui d passent largement la limite des 800 um m Les retraits les moins importants correspondent aux dosages les plus faibles en phosphogypse de 5 20 et aux laitiers les plus finement broy s En ce qui concerne les valeurs de gonflement la limite de 250 um m est d pass e pour les laitiers les plus fins et contenant le plus d
12. 5 Pas tr s heureux Page 5 6 ll existe une relation intime entre la composition min ralogique et chimique et la composition p trographique Page 6 71 Glossaire Page 6 8 Glossaire Page 6 9 Glossaire Page 7 L10 Glossaire Page 7 L11 Glossaire Page 7 12 Pourquoi Page 8 13 Pr ciser dans un glossaire ou une note infra paginale Page 11 14 La Biblio doit tre homog n is e et la m me pour tout les dossiers du site Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 4 Mat riaux de d molition BRGM RP 53870 FR Rapport final 87 Avertissement Eviter de mettre des crochets a la place des parenth ses pour la bibliographie cit e Mat riaux de D molition R sum On traite dans cette rubrique des mat riaux blancs recycl s c est a dire des granulats obtenus par r cup ration de graves non trait es ou par concassage de mat riaux hydrauliques routiers ou de b tons Ces derniers peuvent provenir de batiments ou d ouvrages de g nie civil Les mat riaux bitumineux sont abord s dans une autre rubrique Apr s la d molition des structures d origine les mat riaux sont tri s visuellement en cartant les lots pollu s par des mat riaux tels que le bois ou le pl tre Ils passent g n ralement par des plates formes de regroupement et de tri et sont ensuite concass s cribl s et d ferraill s plus rarement lav s On obtient en bout de cha ne des mat riaux de p
13. Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 209 Les Cendres Volantes sulfat es d sulfuration primaire Utilisation en technique routi re Dron R 1978 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es L activit pouzzolanique Dron R Vautin J C Verhee F 1978 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 94 Les diff rents liants hydrauliques et pouzzolaniques obtention et mode d action Erbe M E et al 1999 International Ash Utilization Symposium Evaluation of water quality Conditions Associated with the Use of Coal Combustion Products for Highway Embankments Ferrand D 1998 Th se Universit de Montpellier II Cendres Volantes de lit fluidis circulant Charbon cort ges min ralogiques traitement thermique et mat riaux n oform s Hasset D J et al 1999 International Ash Utilization Symposium Mercury release from coal combustion by products to the environment Jarrige A Eyrolles 1971 Les Cendres Volantes Propri t s Applications Industrielles Lecuyer I et al 1996 Waste management and Research Physico chemical characterization and leaching of desulpharation coal fly ash Meij R and Winkel H te 2001 International Ash Utilization Symposium Healths aspect of Coal Fly Ash PREDIS Nord Pas de Calais 2002 Guides techniques r gionaux relatifs a la valorisation des d chets et des co p
14. Contribution du BRGM JA IS au projet OFRIR UT TA Rapport final PRES BRGM RP 53870 FR PR EN VR p5 i PAN AAA gt NA op En gt gt 3a fh ti3a 6 05 YA WN mee iy PA TARN er f d6 Nia is alt SN ee k ANS A sfb l j Pe Gm D bra pour une Terre durable Contribution du BRGM au projet OFRIR Rapport final BRGM RP 53870 FR avril 2005 Etude r alis e dans le cadre des op rations de Service public du BRGM 2004 EPI 038 P Piantone V rificateur Approbateur Original sign par Original sign par Jean Yorick KOCH MATHIAN Philippe FREYSSINET Le syst me de management de la qualit du BRGM est certifi AFAQ ISO 9001 2000 amp bra pour une Terre durable Mots cl s Site web Route Recyclage Produits D chets En bibliographie ce rapport sera cit de la fa on suivante Piantone P 2005 Contribution du BRGM au projet OFRIR Rapport final BRGM RP 53870 FR 335 p 7 ill 15 ann BRGM 2005 ce document ne peut tre reproduit en totalit ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM Contribution du BRGM au projet OFRIR Synthese projet OFRIR a d but avec comme objectif de constituer une base de connaissances et de donn es concernant les produits susceptibles d tre utilis s en technique routi re En effet pour une meilleure maitrise du recyclage il importe d apporter une information fiable tout ce
15. Cottard F Dutartre Ph Fleury L 2001 Notice d explication de la base de donn es sur les anciens sites miniers de Midi Pyr n es Rapport BRGM RP 51211 FR 30p 2 ann Brunet J F 2000 Drainages Miniers Acides Contraintes et Rem des Etat des Connaissances BRGM RP 50504 FR 299 p 15 fig 36 tabl 19 phot 10 ann Carly R 1981 Inventaire des d p ts et rejets miniers Compte rendu de l activit 1980 Rapport BRGM 81 SGN 208 ENV 76 p 112 mines m talliques et 86 mines F Ba amiante r pertori es Carly 1983 Exp riences nationales de r utilisation des d chets miniers Convention ANRED BRGM n 82 54 064 Rapport BRGM 83 SGN 839 ENV 20 p 2 ann Cottard F Bouroullec l Dutartre Ph Fleury L 2002 Audits environnementaux de six mines ferm es ou abandonn es de la r gion Midi Pyr n es BRGM RP 51538 FR 76 p 8 fig 20 tab 3 ann Libaude J Maroncle J L Morin D V drine H 1992 Haldes aurif res de l ancienne mine du Chatelet Creuse Caract risation et valuation des risques li s au d pdt Rapport BRGM R35105 52 p Honma Y 1988 Dace Leucincus spp and other syprinid fish as biological indicators of Hg pollution in Yasuno M and Whitton B A eds Biological Monitors of Environmental Pollution Tokai University Press Tokai pp 49 84 Moore J W and Ramamoorthy S 1984 Heavy metals in natural waters Applied monitoring and impact assessment
16. Les caract ristiques m caniques minimales impos es aux granulats entrant dans la composition des produits sont d finies par les normes produit NF P 98 116 NF 98 129 NF 98 138 Des guides d application des normes permettent d imposer des caract ristiques sup rieures aux exigences minimales des normes selon les trafics la position des couches et les produits On signale galement que le laitier de haut fourneau est insensible l eau lors de sa mise en uvre 1 Utilisation en remblai ou en couche de forme La norme NFP 11 300 Ex cution des terrassements et le guide technique LCPC SETRA R alisation des remblais et des couches de forme classent les laitiers de haut fourneau dans la cat gorie des sous produits industriels F avec le symbole F8 16 En remblaij 7 selon leur granulom trie les laitiers cristallis s de haut fourneau peuvent tre assimil s des mat riaux D2 ou D3 En couche de forme sj d apr s leurs caract ristiques de L A lt 45 et de M D E lt 45 ncrils peuvent tre class s D21 ou D31 110 L utilisation tout venant pour remblai moins noble tend dispara tre en raison de la diminution des ressources 2 Utilisation en couches d assises Le laitier cristallis et concass est employ comme granulats Figure 6 dans les couches d assises de chauss es GNT ou en association avec des liants hydrauliques ou hydrocarbon s ns Figure 7 mise en ceuvre de grave
17. Les quantit s de boues cur es annuellement sont importantes environ 9 millions de tonnes pour les boues de bassins et foss s 8 millions pour les boues de cours d eau et canaux 500 000 t pour les r seaux d assainissement Les informations relatives aux gisements de boues trait es sont rares tant en France qu l tranger En extrapolant les chiffres connus a l ensemble du territoire fran ais on estime que le gisement de sable issu des boues de curage de r seaux est de 200 000 t soit 2 de la production annuelle de sable Compte tenu des contraintes l gislatives de plus en plus fortes dans le domaine de l environnement des recherches sont en cours pour caract riser ces mat riaux en vue de leur traitement et de leur valorisation ventuelle D finition Le terme boues de curage d signe un ensemble de mat riaux d origines vari es qui r sulte de la s dimentation de particules d origine naturelle et anthropique et peuvent tre assimil s des s diments plus ou moins pollu s Ces particules sont v hicul es par les eaux de ruissellement engendr es par les pr cipitations On peut distinguer quatre cat gories principales de boues de curage Lesles boues de curage de bassins de retenue d eaux pluviales en milieu routier ou urbain Les les boues de curage de foss s Les les boues de curage de canaux cours d eau retenues Les les boues de curage de r seaux d assainissement Ces diff rente
18. NCI6 Page 10 NCI7 Page 10 NCI8 Page 10 NCI9 Page 12 INCI10 Glossaire Page 12 NCI11 Cette absence ne permet pas Il faudrait faire ce sujet une tude cotoxicologique Page 12 NCI12 Page 13 NCI13 Pas tr s heureux Pour assurer un coh rence la masse Page 13 NCI14 Glossaire Page 15 INCI15 Glossaire Page 17 NCI16 Revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tout les dossiers Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 15 Les boues de curage BRGM RP 53870 FR Rapport final 313 Avertissement Le premier probl me que je vois dan ce texte c est que le Valori sable est cit 20 fois pour 16 pages de texte N est ce point trop Tableau 4 une r f rence bibliographique non consign e dans la bibliographie g n rale La num rotation des tableaux doit tre faite en chiffre arabe comme pour les autres dossiers Les boues de curage R sum Le terme boues de curage regroupe plusieurs mat riaux d origines vari es qui r sultent de la s dimentation de particules d origine naturelle et anthropique et peuvent tre assimil s a des s diments plus ou moins pollu s On distingue 4 cat gories principales de boues de curage les boues de bassins de retenue d eaux pluviales en milieu routier ou urbain les boues de foss s les boues de canaux cours d eau retenues barrages hydro lectriques et irrigation et les boue
19. Par ailleurs lors d un tel chantier le d versement de phosphogypse sur la chauss e tait in vitable En l absence de nettoyage de cette chauss e les v hicules amen s y circuler soulevaient un nuage de phosphogypse sec en suspension dans l air la fois dangereux sur le plan sanitaire et sur le plan de la s curit routi re Un balayage m canique d une chauss e souill e par un tel d p t de phosphogypse n a pas t efficace a 100 et il a fallu attendre l action conjugu e du vent et de la pluie pour nettoyer r ellement la chauss e 1 4 Utilisation du phosphogypse en couche de forme Pour tenter de conf rer au phosphogypse une insensibilit durable l eau et de limiter le ph nom ne de fissuration un traitement de ce mat riau avec du ciment a t envisag pour la r alisation d une couche de forme Puiatti 1978 Il en est ressorti qu un dosage faible inf rieur 5 en ciment ne jouait qu un r le de correcteur granulom trique sans am lioration des performances Un dosage minimal de 7 de ciment tait pr conis Dans ces conditions les performances m caniques de la couche de forme se d veloppaient lentement ce qui a conduit l auteur de l tude recommander l interdiction de la circulation pendant 14 jours apr s le traitement Parmi les autres recommandations un compactage et une teneur en eau proches des valeurs de l optimum Proctor modifi devraient tre 14 recherch s Par aill
20. W Figure 5 laitier boulet Alexandre et Sebileau CTPL 1988 Apr s refroidissement ce laitier subit un traitement consistant au scalpage des grosses parties m talliques la s paration magn tique des parties m talliques plus fines au criblage a 12 2 et 40 mm de la fraction non magn tique Toute la partie m tallique et la fraction 20 40 mm sont valoris es par SOLLAC MEDITERRANEE en interne Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Analyse chimique l mentaire 2 Caract ristiques min ralogiques 3 Stabilit volumique 1 Analyse chimique l mentaire Le laitier contient essentiellement quatre l ments dont l expression en oxydes repr sente 95 97 des constituants du laitier chaux CaO silice SiOz alumine AI 03 magn sie MgO Les autres phases sont des oxydes secondaires FeO MnO et des compos s sulfur s Il ne contient ni argile ni mati re organique Sch ma D partemental des Carri res 1999 Le tableau 2 pr sente la composition chimique l mentaire du laitier El ments Tableau 2 Composition chimique l mentaire du laitier de haut fourneau Alexandre et Sebileau CTPL 1988 Le tableau 3 repr sente les compositions chimiques moyennes de quelques laitiers Fonte Thomas delFonte H matite du lorraine Nord en en Son oxyde de silicium a _ _ CaO ae de calcium o ou A i 45 36 5 PARC oxyde de mangan se RE pe OC O
21. caract ristiques m caniques ll est raisonnable d orienter pr f rentiellement les graves base de schistes rouges vers la construction de structures de chauss es peu circul es reconditionnement des cit s mini res par exemple Zone des HBL Pour ce qui concerne le terril de Sainte Fontaine les produits routiers li s tels que d finis ci dessus sont essentiellement fabriqu s partir de schistes noirs concass s concassage de la fraction 50 150 mm du Tout verant Venant issu du lavoir qui pr sentent des caract ristiques intrins ques d un niveau nettement sup rieur ceux rencontr s dans le bassin des HBNPC Les schistes noirs pr sentent des caract ristiques intrins ques permettant de les utiliser en tant que granulats pour la fabrication d une Grave Grave Ttrait e au liant hydraulique NF P98 116 A partir de ces mat riaux est fabriqu e une Grave Llaitier baptis e Fondaschiste par la Soci t SOLODET qui en est le promoteur Le Laboratoire r gional des Ponts et Chauss es de Nancy en a tudi la formulation du produit et suivi les premi res applications sur chantier LRPC Nancy 2000 A partir des schistes rouges concass s il est galement propos en tant que produit routier une Grave Non Trait e 0 20 mm GNT 0 20 Zone des HBCM Compte tenu de la pr sence de nombreuses carri res de calcaire proximit il ny pas de propositions de produits routiers li s partir du terril de la Grand Combe
22. ciel ouvert et la nature des proc d s d velopp s sur le site d extraction Ils sont en majorit s constitu s de min raux silicat s quartz feldspaths argiles quelquefois de carbonates calcite dolomie plus rarement d oxydes m talliques et de silicates de hautes temp ratures issus de proc d s pyro m tallurgiquesinci4 Leur homog n it granulom trique est tr s variable d un site l autre d une zone de d p t l autre Elle est d pendante de la nature du substrat extrait du stade de l exploitation d couverture galerie et des proc d s mis en uvres pour concentrer la substance exploit e broyage flottation extraction D finition Les d chets miniers peuvent tre d finis comme tout produit ou d p t qui r sulte de la recherche et de l exploitation mini re ou du traitement du minerai Ces r sidus peuvent tre des produits naturels st riles francs produits min ralis s non exploitables ou des produits arHficiels labor s issus des phases de traitement et d enrichissement du minerai rejets de laverie contenant d ventuels additifs chimiques min raux ou organiques ou artificiels g n r s lors d une tape de fusion m tallurgique scoriesiNci5 Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Sp cificit des d chets miniers en mati re r glementaire 2 Les principaux textes 3 La directive europ enne sur la gestion des d chets miniers en cours d laboratio
23. de schistes rouges et noirs il est valoris par la soci t SOLODET qui propose toute la gamme des produits voqu s au 8 ci dessus Dans la zZone des HBCM un On n y recense_quun seul terril en exploitation y est recens La Grand Combe 30 De dimension plut t modeste 2 millions de tonnes il est constitu de schistes noirs et rouges Apr s son puisement il n y aura pas d autres ouvertures de terrils Depuis peu sur ce terril des m chefers de centrales thermiques ont t mis jour M lang s avec du sable de schiste rouge ils sont utilis s en tant que substrat dit labor pour terrains de grands jeux gazonn s Ce terril est exploit par la soci t de travaux publics STTP Emplois r pertori s Dans une r gion pauvre en mat riau rocheux en raison d une g ologie essentiellement s dimentaire les schistes houillers ont t utilis s d une fa on massive lors de la construction des remblais et couches de forme du r seau autoroutier et routier de la r gion Nord Pas de Calais LRPC Lille 1978 LRPC Nancy 2001 Pr dis Nord Pas de Calais 2002 Plusieurs dizaines de millions de tonnes de mat riaux ont ainsi t utilis s ces fins Recherches en cours Le d veloppement attendu dans les prochaines ann es dans le Nord Pas de Calais concerne essentiellement le traitement des schistes noirs tout venant par des ciments routiers aux fins de les utiliser pour la constitution des couches de fo
24. du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux pandages de boues sur les sols agricoles pris en application du d cret n 97 1133 du 8 d cembre 1997 relatif l pandage des boues issues du traitement des eaux us es Arr t du 9 septembre 1997 modifi relatif aux installation de stockage des d chets m nagers ASFA 1993 Composition et gestion des boues provenant des ouvrages de d pollution routiers Etude N 93 7 2 14 65 p Balay J Berdat R et Harfouche L 1988 Etude en centrifugeuse de la consolidation sous poids propre de sols tr s l ches Laboratoire central des ponts et chauss es Nantes France centrifugeuse 88 Cort d 1988 Balkema Rotterdam ISMN 90 61 91 8138 193 200 Chebbo G 1992 Solides des rejets urbains de temps de pluie caract risation et traitabilit Th se de doctorat ENPC 413 p Circulaire n 2001 39 du 18 juin 2001 relative a la gestion des d chets du r seau routier national Circulaire conjointe du MATE et du METL du 15 f vrier 2000 sur la planification des d chets du batiment et des travaux publics Circulaire de 14 janvier 1977 relative a l autorisation des d versements coulements jets d p ts et autres faits susceptibles d alt rer la qualit des eaux superficielles souterraines et de la mer dans les limites territoriales D cret n 2002 540 du 18 avril 2002 relatif la classification des d chets rubriques 17 05 03 17 05 06
25. http www lorraine drire gouv fr environnement pdf quatriTrimestre2001 pdf Fiches terrils IDENTIFICATION Terrils n 74 74 a 74 b Nom usuel Terrils du 11 19 Commune Loos en Gohelle D partement Pas de Calais DONNEES PHYSIQUES Forme Conique et tabulaire d p ts en http chaine des terrils free fr fiches_terrils11 19 htm G ologie du bassin minier L activit des Houill res a rendu n cessaire accumulation de mat riaux proximit des puits d extraction Les terrils miniers form s sont alors des d charges industrielles http chaine des terrils free fr geologie htm Histoire du charbon dans la r gion Nord Pas de Calais CHARBON DU BASSIN HOUILLER DU NORD Les bassins houillers est domin par les deux plus haut terrils de d chets issus des galeries terres pierres et schistes http www nordmag com patrimoine histoire_regionale histoire_charbon histoireducharbon htm Histoire du charbon dans la r gion Nord Pas de Calais Historique de la d couverte du charbon la mine et les mineurs dans le Nord Pas de Calais http www nordmag com patrimoine histoi reducharbon htm Houill res embras es Les terrils houillers ainsi que les massifs miniers eux m mes peuvent entrer spontan ment en combustion dans certaines conditions http cgineste multimania com aveyron h_embrasee html http www cr npdc fr instit cesr avis telechargement 2001 101001rappeau txt Al origine les terrains h
26. la consommation de cette eau et un vecteur de transfert car elle peut par exemple v hiculer des substances chimiques des v g taux ou des poissons ult rieurement consomm s par les populations MEE 1 cestion directe asant Absorbtion por contact cutan west E eston a Alimentation recto 4 FOR animali Alimentation ms v gerolc mm an souterraine ey Eou sm ou de surface CA ms Eou de surface m DD poisson gt Douches bains F Ingestion et baignade contact cutan 2 AN inhalations de gaz vapeurs et poussi res ant Figure 1 Exemple de sch ma conceptuel d exposition dans un contexte g n ral Enfin ce sch ma mentionne les voies d exposition aux substances dangereuses inhalation ingestion contact cutan Appliqu une infrastructure routi re ayant valoris un d chet par exemple mal stabilis un tel sch ma conceptuel peut se simplifier car il peut appara tre que certains vecteurs de transferts ou certains compartiments environnementaux ne sont pas pertinents dans ce cas particulier 5 Cas particulier des risques professionnels La l gislation fran aise sur les risques professionnels est abord e travers plusieurs textes le livre 2 du code du travail expose la r glementation du travail de fa on g n rale un certain nombre de d crets fournit des valeurs r glementaires destin es limiter l exposition certaines substances sp cifiques
27. le 20 12 02 D chets Essai de lixiviation AFNOR Ed Paris France Norme fran aise 16 p Remplac par NF EN 12457 2 2002 Caract risation des d chets Lixiviation Essai de conformit pour lixiviation des d chets fragment s et des boues Partie 2 essai en bach e unique avec un rapport liquide solide de 10 l Kg et une granularit inf rieure 4 mm sans ou avec r duction de la granularit AFNOR Ed Paris France Norme fran aise 29 p NF P 18 557 1990 Granulats El ments pour l identification des granulats AFNOR Ed Paris France Norme fran aise 8 p Arqui G Toureng C 1990 Granulats Presses de l cole nationale des Ponts et Chauss es Ed Paris France 717 p Berland J M 1998 Synth ses rapides Impact sur l environnement de l extraction des granulats Office International de l Eau Ed Recueil AE 31 17 p L R E P UNICEM lle de France 1996 Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d Ile de France Les calcaires Studio IAURIF Ed Paris France 40 p Maillot R 2001 M mento technique des granulats Les Presses de l Ecole des Mines de Paris Ed Paris France 166 p Caroff G Layerle E Le Caignec H Spernol A 1994 Manuel de conception des chauss es d autoroutes SCETAUROUTE Ed 3 dition France 113 p Page 3 L1 Glossaire Page 3 21 Glossaire Page 3 31 Glossaire Page 4 41 Glossaire r pandage Ou pandage Page 5
28. 1 Les caract ristiques intrins ques 2 Les caract ristiques de fabrication Les diff rentes productions issues du recyclage des b tons et des mat riaux de chauss e naturels ou trait s aux liants hydrauliques sont fonction de la gestion des mat riaux bruts et du mode d laboration en particulier du concassage Elles peuvent tre class es en cinq cat gories vis vis de leur emploi possible en technique routi re et selon leur granularit mat riaux de pr criblage et grave non calibr e grave 0 D avec 6 3 mm lt D 31 5 mm Sable 0 D avec imm lt D 6 3 mm gravillons d D avec d 1mm et D 125 mm Pour les terrassements ces mat riaux comme tous les mat riaux non naturels rel vent dans la norme NF P 11 300 d un classement F7 Mais leurs conditions d emploi toujours en r f rence cette norme sont d termin es par assimilation aux mat riaux naturels Dans la partie de la norme XP P 18 540 traitant des granulats pour couches de chauss e des classes sp cifiques sont d finies pour les mat riaux recycl s fond es sur la teneur en sulfates Pour les autres caract ristiques les mat riaux recycl s suivent le m me classement que les granulats naturels 1 Les caract ristiques intrins ques de ces mat riaux recycl s sont faibles et comprises en g n ral dans les fourchettes suivantes r sistance la fragmentation LA compris entre 25 et 50 r sistance l attrition MDE com
29. 8 6 Glossaire Page 9 71 Glossaire Page 9 8 Glossaire Page 9 L9 Glossaire Page 9 L10 Glossaire Page 10 L11 Glossaire Page 10 121 Glossaire Page 11 L13 Normo m glossaire et pr ciser les conditions de calcul Page 13 L14 Glossaire Page 14 15 Page 14 L16 Glossaire Page 14 17 Glossaire Page 14 L18 Glossaire Page 14 L19 Glossaire Page 14 20 Glossaire Page 14 21 Glossaire Page 14 221 Glossaire Page 15 231 Glossaire Page 16 24 R homog nisation de la biblio par rapport une norme commune touts les autres dossiers Page 16 25 Liens viter ne sont pas toujours disponibles Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 6 Cendres volantes BRGM RP 53870 FR Rapport final 125 Avertissement Eviter de mettre des crochets la place des parenth ses pour la bibliographie cit e CENDRES VOLANTES R sum Les cendres volantes de charbon sont les r sidus les plus fins de la combustion du charbon en centrale thermique Il s agit d un r sidu de proc d thermique recens dans la liste des d chets de la communaut europ enne sous les num ros de code 10 01 02 et 10 01 19 suivant le proc d de combustion Il est noter qu il ne s agit pas d un d chet industriel sp cial ni d un d chet dangereux D cret n 2002 540 du 18 Avril 2002 Leur nature min ralogique chimique et leur finesse d pend notamment du combustible d origine h
30. Althabegoity G Godfroi J 1982 M tallurgie du plomb Techniques de l Ing nieur BISHOP P L 1988 Leaching of inorganic hazardous constituents from stabilized solidified hazardous waste Hazardous Waste and Hazardous Materials Vol 5 N 2 pp129 143 Blazy P Jdid E 1997 ntroduction la m tallurgie extractive Techniques de l Ing nieur Blazy P Jdid E 1998 M tallurgie extractive _ Pyrom tallurgie Techniques de l Ing nieur Darcy M 1988 M tallurgie du zinc Techniques de l Ing nieur De BRANDERE G 2002 PREDIS Nord Pas de Calais F d ration des Minerais et M taux 2001 L industrie des minerais Min raux industriels et M taux non ferreux chiffres cl s 2000 Deneele D 2002 Caract risation simulations exp riementales et thermodynamiques de l alt ration de d chets vitreux Les scories de premi re fusion de plomb et de zinc Th se universit de Lille Gervais C 1999 Evaluation environnementale des perspectives de valorisation en BTP de scories de premi re fusion de plomb et de zinc th se Institut National des Sciences Appliqu es de Lyon MANDIN D 1999 Which application for lead and zinc primary smelter slag Metaleurop Recherche Congr s Stabilisation des d chets amp environnement 13 16 avril 1999 Lyon Villeurbanne Nan Hammade V 2000 Caract risation et valorisation des d chets et sous produits industriels dans le domaine du g nie civil et en technique ro
31. C CaO P P205 S SiO2 F Fe2O3 L hydratation de la chaux libre s accompagne d une augmentation de volume solide d o une expansion Ce ph nom ne s explique par une modification de la structure cristalline la masse molaire augmente de 56 g pour CaO 74g pour Ca OH 2 alors que la masse volumique r elle du solide diminue de 3 2 3 4 g cm pour CaO 2 2 2 4 g cm3 pour Ca Oh S QL hydroxyde de calcium libre r sutantr sulte d une part de I hydratation du CaO libre r action expansive d autre part de I hydrolyse du silicate bicalcique CS et du silicate tricalcique C3S suivant l quation simplifi e C2S ou C3S H 07 silicates de calcium hydrat s Ca OH non expansif L hydratation commence se produire lorsque le laitier entre en contact avec l eau au cours de sa mise en fosse 9 Le carbonate de calcium CaCO r sultant r sultet de la carbonatation de Ca OH provenant de l hydratation la chaux libre et des silicates de calcium hydrat s provenant de I hydrolyse des silicates de calcium anhydres La formation du carbonate de calcium n est pas expansive Le compos tr s peu soluble est pratiquement inerte Les laitiers peuvent contenir des quantit s variables de CaO et de CaO libre d pendant du processus d laboration et de la qualit de la chaux introduite au d part En ce qui concerne les laitiers de convertisseur oxyg ne la teneur en CaO libre peut quelque
32. Caract ristiques g otechniques 1 Caract risation des mat riaux pour terrassements 2 Caract risation des granulats Qu il s agisse de granulats ou de mat riaux destin s aux terrassements quelques d cennies de savoir faire se sont traduites par la constitution d un r f rentiel solide Dans celui ci les mat riaux sont class s en fonction de leurs propri t s normes NF P 11 300 et XP P 18 540 et les r gles d usages des diff rentes classes ainsi obtenues sont codifi es dans les documents d application des normes tels que le GTR dans les normes de mat riaux de chauss es et dans les guides d application textes de sp cifications les concernant 1 Caract risation des mat riaux pour terrassements Pour les mat riaux destin s aux terrassements la norme NF P 11 300 pr voit plusieurs niveaux d identifications g etechniques g otechniques Les mat riaux sont d abord class s selon leur nature Concr tement les param tres influents sont le diam tre maximal Dmax la granularit l activit des argiles pour les sols meubles et la nature p trographique pour les mat riaux rocheux Un second niveau de classement fait intervenir l tat hydrique du sol c est dire sa teneur en eau naturelle compar e son comportement diff rentes teneurs en eau Pour certains mat riaux d autres caract ristiques sont prises en compte comme la r sistance m canique des grains ou la masse volumique Les m thodes
33. Cette op ration a t pratiqu e d s l antiquit par martelage des produits solides a l air puis depuis Bessemer par mise en contact de la fonte liquide avec un gaz oxydant air dans les temps anciens oxyg ne pur dans les proc d s modernes On peut ainsi transformer la fonte liquide en acier liquide en assurant simultan ment l limination de C Si Mn P et S et l l vation de temp rature n cessaire pour passer de la fonte liquide 1250 en moyenne l acier liquide 1600 en moyenne Lors de cette phase de la chaux est introduite dans le convertisseur Cette chaux joue un r le tr s important dans l oxydation des compos s En effet les compos s parasites ont une affinit plus ou moins marqu e pour l oxyg ne La chaux sert donc mieux fixer dans le laitier les l ments parasites pour l acier et ainsi obtenir un acier plus pur Ensuite la chaux permet de prot ger les briques r fractaires constitu es de magn sie pr sentes dans le convertisseur En effet cause de l acidit du laitier venant de la silice ces briques s rodent le magn sium est consomm et se retrouve dans le laitier Pour viter cette usure et ne pas consommer trop de briques de la chaux magn sienne est Nci4jinject e dans le convertisseur ce qui permet de r duire l acidit du laitier Les oxydes produits contribuent avec la chaux introduite la formation d un laitier de densit plus faible que le m tal liquide
34. Clemens A H Acid generating potential of waste rock and coal ash in New Zealand coal mines Int J Coal Geol 45 163 179 2001 CERCHAR Utilisation des st riles provenant de la pr paration des charbons dans les pays du com com en polonais par CZERWENKA Z et WIATROK H Traduction n 520 77 Fiche E 693 88 331 CERCHAR Influence des feux de terrils sur les propri t s physico chimique des st riles par BLASZCZYK M et SLIWA J en polonais Traduction n 308 79 Fiche E 692 93 773 CERCHAR Mise au terril et utilisation des d chets des houill res par BREALEY S C en anglais Traduction n 63 84 Fiche E 693 108 703 BRGM Drainages Miniers Acides http Awww brgm fr DMA Default htm 2002 CERCHAR Propri t s des st riles de charbon en g nie civil en anglais par CHEN C Y Traduction n 230 80 Fiche E 693 96 511 COURTAULT B BRIAND J P BOISSON G Etude des schistes houillers fran ais leurs utilisations possibles en cimenterie Ciments B tons Platres Chaux n 740 1 83 DE BRANDERE Gabriel Le Formoschiste c est quoi CETE Nord Picardie Voirie magazine n 21 Janvier 1991 DELAUME jacques Le lavage sur site des terrils ou l art d accommoder les restes Industrie min rales Mines et Carri res Mai 1987 DENIMAL Sophie Impact des terrils houillers du bassin minier Nord Pas de Calais sur la qualit des eaux de la nappe de
35. Cristobalite Silicates d aluminium Silico aluminates de magn sium oxyde de fer Mati re vitreuse Selon les bassins houillers la composition chimique des schistes tableau 1 peut sensiblement varier Pour ceux du bassin Nord Pas de calais elle s inscrit dans les plages suivantes 5 55 Alumine ALOR JAlcalins o Na O KO0 BAB 0 03 1 par rapport au poids sec total initial 15 30 sur la fraction 0 20 mm Tableau 1 composition chimique des schistes Plus de d tails Perte au feu sur schistes noirs Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Les Schistes Noirs Tout Venant 2 Le Formoschiste 3 Les Schistes Noirs Cribl s 4 Les Schistes Rouges Tout Venant 5 Les Schistes Rouges Concass s 1 Les Schistes Noirs Tout Venant Comme leur nom l indique les schistes noirs tout venant ne font l objet d aucune pr paration particuli re avant d tre pr lev s sur le terril pour ensuite tre dirig s vers les lieux d utilisation Il ny a aucune ma trise de la granularit Les rares blocs sup rieurs 300 mm environ sont cependant cart s au niveau de l emprunt afin de rendre compatible le D du mat riau avec l paisseur de la couche sous laquelle il sera mis en uvre 2 Le Formoschiste Le formoschiste est un label d pos qui garantit une qualit requise telle qu elle a t d finie pour ce mat riau voir plus loin Le formoschiste tant th oriquement un 16 160 mm les caract
36. En ce qui concerne le phosphogypse non valoris c est dire la majeure partie du phosphogypse en France il tait d vers dans la Seine jusqu en 1974 l poque les trois principaux centres de production du phosphogypse taient situ s dans le d partement de Seine Maritime cf chapitre Source sur le territoire fran ais Entre 1974 et le milieu des ann es 1980 le phosphogypse tait immerg dans la Manche 10 kilom tres des c tes Ouzon et Makhoul 1979 Depuis le milieu des ann es 1980 le phosphogypse est progressivement d pos terre sous forme de terrils Simon 1990 Germain et al 1995 Les rejets en mer de phosphogypse ont totalement cess la fin de l ann e 1992 le recours aux terrils de phosphogypse tant devenu syst matique Plus de d tails valorisation pour la fabrication du pl tre Plus de d tails valorisation comme r qulateur de prise des ciments Plus de d tails terrils de phosphogypse Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Caract ristiques g n rales du phosphogypse 2 Composition l mentaire 3 Concentrations en m taux lourds 4 Activit radioactive du phosphogypse 1 Caract ristiques g n rales du phosphogypse Bien que le phosphogypse ait une structure analogue au gypse naturel Larousse 1984 certaines de ses caract ristiques en diff rent Le phosphogypse se pr sente sous la forme d une tr s fine poudre humide avec une teneur en eau de 20 3
37. Les concentrations en Pb et Zn sont tr s lev es et d passent fr quemment la norme d intervention hollandaise Une tude relative aux boues de curage de foss s a t r alis e par les LRPC de St Brieuc et Aix en Provence Sadowy et Lerestif 1998 et porte sur la caract risation de s diments pr lev s dans des foss s 3 m environ de la chauss e sur une profondeur de 10 cm Il s agit dans un cas d un trafic moyen 5 20 000 veh j dans l autre cas d un trafic faible lt 5 000 veh j Les tableaux Illa et Ib montrent que dans l ensemble les s diments sont beaucoup moins contamin s que ceux issus du curage de bassins Plus de d tails Les tableaux Illa et Ill Le tableau IV pr sente les concentrations en m taux lourds et hydrocarbures totaux rencontr es dans les boues de curage de r seaux La comparaison de ces valeurs avec les concentrations en m taux lourds mesur es dans les boues de bassins de retenue tab Il montre que dans les deux cas les teneurs sont comparables et lev es Les concentrations en Cu sont plus fortes dans les boues de curage de r seau La teneur en Zn atteint 4040 mg kg dans les d p ts du Marais Paris toitures en zinc Les teneurs en hydrocarbures totaux sont tr s variables mais du m me ordre de grandeur que celles rencontr es dans les boues de bassins Plus de d tails Les tableaux IV Caract ristiques min ralogiques Les analyses min ralogiques conduites sur les
38. Richer 2001 ont concern diff rents mat riaux issus des d chets des chantiers de BTP A partir de r sultats d essais de lixiviation ces tudes ont mis en vidence des fractions solubles faibles sauf pour les mat riaux comportant du pl tre qui lib rent des ions sulfate et calcium des quantit s de m taux rejet es faibles except pour les mat riaux base de ciment qui peuvent lib rer des quantit s importantes d aluminium Plus r cemment trois tudes ont t r alis es la demande de ADEME par l INERIS et lINSAVALOR division POLDEN Abdelghafour et M hu 20011 P pin 2001 et Domas 2003 sur des mat riaux issus de la d molition de b timents et sur des mat riaux pr lev s dans un centre de tri Les essais pratiqu s sur ces mat riaux sont les suivants l essai de percolation ascendante tel que prescrit dans la version de mai 2001 du Guide technique relatif aux installations de stockage de d chets inertes annexe 6 MATE 2001 les essais de lixiviation suivant le projet de norme europ enne prEN 12457 partie 2 et 3 l essai param trique de d pendance au pH dit m thode ANC l essai de d termination de la fraction maximale mobilisable FMM qui a pour but d valuer la fraction soluble maximale d un d chet pH fix naturel tr s acide et tr s basique L objectif de ces tudes tait essentiellement de conforter ou de faire voluer les crit res d admission des texte
39. Scholten and Timmermans 1996 Mahjoubi et a 2000 Haridasan et al 2002 16 Bibliographiewci2 Abdel Moneim Ayadi 1993 Elimination du cadmium dans l acide phosphorique nformations Chimie vol 345 pp 66 67 Ammar E Sassadate K Bouzid J Sato H Lasrem A Medhioub K 1991 Impact des rejets industriels du complexe chimique de Gab s sur l environnement marin In Symposium International sur la G ologie Urbaine Sfax Tunisie pp 348 359 Andrieux P Bivert B Dron R 1978 Utilisation du phosphogypse en assises de chauss e In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial Vil Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre Ill 54 68 Arocena J M Rutherford P M Dudas M J 1995 Heterogeneous distribution of trace elements and fluorine in phosphogypsum by product The Science of the Total Environment vol 162 pp 149 160 Astesan A 1978 Activation par le gypsonat de sables trait s au laitier granul In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre 11 2 Battelle Memorial Institute 1999 Background report on fertilizer use contaminants and regulations Technical report n 747 R 98 003 U S Environmental Protection Agency Washington USA 131 pages Berish C W 1990
40. Seule l eau id ale un pH neutre l eau d min ralis e n est pas neutre Page 18 L17 Pas clair Page 18 18 On ne parle pas de cin tique Page 20 19 Je serais tr s prudent ce sujet brassage est un peu fort un homog n isation oui mais mod r e pour viter les changes gazeux qui peuvent tre responsables de pr cipitations ou de carbonatation Page 21 20 Glossaire Page 23 21 Glossaire Page 23 221 Glossaire Page 23 231 Glossaire Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 3 R f rences BRGM RP 53870 FR Rapport final 73 Avertissement L utilisation des deux points doit tre revue de mani re rigoureuse Exemple d extraction au front remplacer par le front de taille Diff rentes classes granulaires Mettre une majuscule au d part Mesure des propri t s Un petit probl me de police dans le texte du troisi me pavet R f rences R sum L observatoire OFRIR met disposition du public des informations sur des mat riaux peu courants utilisables pour la construction des infrastructures routi res A la lecture de ces rubriques le lecteur peu averti peut logiquement tre amen s interroger sur les pratiques habituelles dans ce domaine La pr sente rubrique a donc pour objet de pr senter les pratiques courantes en mati re de mat riaux pour terrassements et granulats pour chauss es Les mat riaux voqu s dans cette rubrique sont donc naturels et c
41. amiante benz ne chlorure de vinyle plomb sur les lieux de travail plusieurs circulaires pas toujours paruesn cessairement publi es au Journal Officiel publert dictent des valeurs limites admises sur les lieux de travail pour un grand nombre de substances potentiellement toxiques c est a dire des valeurs d exposition dont le respect permet d viter tout effet adverse Il existe galement des directives europ ennes sur le sujet des risques professionnels Elles portent pour une partie sur la r glementation du travail et pour une autre partie sur l tablissement de valeurs limites indicatives Les directives europ ennes sont en principe reprises retranscrites dans le droit fran ais Dans le contexte des risques professionnels deux valeurs limites admises dans l atmosph re de travail ont t retenues les valeurs limites d exposition ou VLEr21 et les valeurs moyennes d exposition ou VMEr221 Les d finitions reprises par l Institut National de Recherche et de S curit INRS 23 en sont les suivantes faLa VLE est la valeur dont le respect permet d viter le risque d effet toxique imm diat ou a court terme C est une valeur plafond mesur e sur une dur e maximale de 15 minutes en fonction de la nature du risque des conditions de travail et des possibilit s techniques de mesurage La VME est la valeur destin e prot ger les travailleurs des effets terme mesur e ou estim e sur la dur e d un poste
42. b timent gros uvre structure des b timents les b tons de d molition en tant le principal constituant Les b timents de logements sociaux construits dans les ann es 50 60 et 70 sont cependant constitu s de 85 95 de mat riaux min raux fort potentiel de recyclage en granulats D chets de chantiers de Travaux Publics enqu te ENERPOL pour FNTP et ADEME Mars 2003 Les quantit s estim es sont de 280 Mt environ Les d blais constituent pratiquement 93 du total Les b tons de d molition repr sentent pour leur part 5 Mt le potentiel global de recyclage de d chets de min raux tant estim 15 Mt remblais sous couches routi res b tons Les enrob s routiers repr sentent quant eux environ 3 Graves granulats de recyclage Une estimation r alis e pour la r gion IDF en 2001 fond e sur les capacit s des installations de recyclage fait appara tre un potentiel de production dans cette r gion de 3 1 millions de tonnes Le SNPGRL11 quant lui estime le tonnage de graves granulats de recyclage 9 Mt pour l ann e 2002 Ce chiffe est en progression par rapport aux donn es de 1995 5 Mt du fait conjoint des progr s du recyclage et de l am lioration de la quantification du gisement Emplois r pertori s Les chantiers utilisant les mat riaux de d molition recycl s sur des voiries peu circul es sont nombreux et se d veloppent pratiquement partout en France plus particuli remen
43. ceci est d fini dans la norme XP P 18 540 relativement aux propri t s intrins ques des gravillons Des pr cisions concernant les propri t s m caniques sont donn es ci dessous par type de laitier cristallis ou vitrifi 1 Laitier cristallis Le laitier cristallis est une roche artificielle pr sentant une porosit tr s variable imputable essentiellement la m thode de refroidissement Cette variabilit de porosit aura une influence sur les caract ristiques m caniques ainsi que sur des particularit s de comportement R sistance m canique Lla r sistance m canique d un laitier cristallis est aussi fonction de la nature des constituants min raux de la dimension des cristaux de leur texture imbrication_des min raux constitutifs li e aux conditions de refroidissement et de leur duret Les r sistances a la compression simple sur cubes de laitiers cristallis s sont habituellement comprises entre 130 et 180 MPa Les modules d lasticit varient de 70 000 a 95 000 MPa Valeurs Los Angeles et MDE Lies caract ristiques de r sistance l attrition en pr sence d eau M D E et au choc sont tr s variables d un laitier l autre En effet parmi les laitiers de haut fourneau on peut trouver des laitier tr s durs de cat gorie routi re B voire A exceptionnellement mais galement et plus fr quemment des mat riaux de caract ristiques plus faibles cat gorie D E voire F au sens de la norme
44. chets des m nages environ 20 millions de tonnes an l exclusion des encombrants environ 4 5 millions de tonnes an IFEN 1999 61 Ces ordures m nag res se composent de d chets putrescibles papiers et cartons textiles plastiques verre m taux mat riaux complexes d chets dangereux cf D cret 2002 540 Chapitre 20 Annexe Il La fraction des ordures m nag res collect e s lectivement est orient e vers des fili res de valorisation mati re Concernant les d chets industriels et commerciaux collect s avec les d chets des m nages la circulaire du minist re de l Environnement du 28 Avril 1998 indique qu il faut consid rer pour la collecte que les d chets assimil s aux d chets m nagers sont les d chets courants des petits commerces des artisans des services qui sont pr sent s sur le trottoir dans les m mes r cipients que les ordures m nag res et qu il est bien souvent impossible de distinguer lors de la collecte des d chets m nagers Ces d chets sont valu s environ 5 millions de tonnes annuellement Enfin certaines usines moins nombreuses peuvent r aliser la co incin ration de boues d puration urbaines et de d chets d activit s de soins DAS 7 2 Processus de fabrication Une usine d incin ration d ordures m nag res se compose d une fosse de r ception des d chets d un groupe four chaudi re r cup ration de vapeur pour la valorisation n
45. des dispositions particuli res existent d j dans la directive 1999 31 CE du Conseil du 26 avril 1999 concernant la mise en d charge des d chets et dans la directive 2000 53 CE du Parlement europ en et du Conseil du 18 septembre 2000 relative aux v hicules hors d usage VHU j6 Cette derni re pr voit l interdiction de mise en d charge des pneus usag s entiers partir de 2003 et des pneus usag s broy s partir de 2006 2 Normes fran aises et europ ennes Au plan normatif il n existe pas l heure actuelle de normes fran aise ou europ enne dans le domaine du recyclage des pneus Au niveau europ en un atelier europ en CWA CEN Workshop Agreement a t cr en mars 2000 pour travailler sur la valorisation et le recyclage des produits issus des PU et a produit un document final AFNOR 2003 Ce document traite de la production de mat riaux issus de pneumatiques usag s et fournit une classification de ces mat riaux en vue de faciliter leurs sp cifications dans les diff rentes applications repr sentatives Il ne traite pas de la performance op rationnelle ou de l utilisation de ces mat riaux ni des applications elles m mes La d marche en cours vise a transformer ce document en norme soit en cr ant un nouveau Comit technique Technique TCLs8 du CEN 9 soit en consultant le bureau Bureau technique Technique BTL101 du CEN pour transformation directe en norme Origine formation et laboration Les pneu
46. es sur le calcium contenant des substances dangereuses ou contamin es par de telles substances 06 09 04 d chets de r actions bas es sur le calcium autres que ceux vis s a la rubrique 06 09 03 L ast risque associ a une rubrique attribue une dangerosit aux produits class s sous cette rubrique Le phosphogypse est class sous la rubrique 06 09 04 et est donc consid r comme non dangereux au regard de la l gislation fran aise et europ enne Origine formation et laboration Sommaire 1 Obtention du phosphogypse 2 Les fili res d orientation du phosphogypse 1 Obtention du phosphogypse Le phosphogypse est un sous produit de la fabrication de l acide phosphorique H PO4 La principale mati re premi re de l industrie de l acide phosphorique est le minerai de phosphate naturel de calcium qui varie de la fluorapatite Cas PO 3 F CI OH x 1 INCI2 a la fluor carbonate apatite Ca 5F2 PO4 6 CaCO ncia Wirsching 1991 Carbonell Barrachina et al 2002 Ce phosphate naturel tout venant contient en moyenne de 25 a 30 de phosphates P2Os ce qui s av re insuffisant pour une commercialisation directe en tant que fertilisant min ral phosphat Kongshaug et al 1991 Un proc d de fabrication visant a augmenter cette teneur en phosphates est donc employ Plus de d tails acide phosphorique Le proc d de fabrication des phosphates le plus utilis actuellement passe par l attaque du phosphat
47. fauts qui ne se manifestent que lorsque l infrastructure est ouverte la circulation l emploi de stabilisateurs ou d enduits incompatibles avec la pr sence de sulfates dans le phosphogypse un compactage insuffisant entrainant des r sistances m caniques insuffisantes une ouverture anticip e a la circulation Recherches en cours Selon les donn es recueillies ce jour dans le cadre Recyclage d Ofrir dans les Infrastructures Routi res aucune recherche n est actuellement en cours en France sur la caract risation ou la valorisation du phosphogypse en ing nierie routi re ou dans d autres fili res Il convient toutefois de noter qu il existe un suivi r gulier de l impact des anciens rejets de phosphogypse dans l estuaire de la Seine Simon et al 2000 Au niveau mondial il est possible de classer les tudes existantes en deux grandes cat gories aux pr occupations totalement diff rentes les tudes portant sur le d veloppement de techniques viables de valorisation du phosphogypse dans le ciment Demirbas 1996 Smadi et al 1999 Charfi Fourati et al 2000 Ozturk et al 2000 Singh 2000 Singh and Garg 2000 Potgieter and Howell Potgieter 2001 Singh 2002 ou dans la brique Garg et al 1996 Kumar 2000 Kumar 2003 les tudes portant sur les caract ristiques environnementales du phosphogypse et en particulier ses teneurs en radon Burnett et al 1995 Rutherford et al 1996
48. finies dans la norme NF P 98 110 novembre 1991 Assises de chauss es Cendres volantes silico alumineuses Sp cifications Il y est notamment demand des performances minimales en tant que liant pouzzolanique l essai tant d crit dans la norme NF P 98 111 mars 1992 Essai de r activit des cendres volantes silico alumineuses la chaux Les cendres volantes hydrauliques doivent r pondre aux sp cifications d finies dans la norme NF P 98 112 mars 1992 Assises de chauss es Cendres volantes hydrauliques D finitions sp cifications Les cendres volantes peuvent galement tre des constituants secondaires ou majoritaires de liants hydrauliques routiers ou des b tons hydrauliques La norme NF P 15 108 d cembre 2000 des liants hydrauliques routiers d finit des sp cifications minimales Liants hydrauliques routiers Composition sp cifications et crit res de conformit Dans le cadre de la construction d assises de chauss es les mat riaux trait s aux liants hydrauliques et pouzzolaniques sont normalis s la norme NF P 98 113 mars 1999 traite des sables trait s aux liants hydrauliques Assises de chauss es Sables trait s aux liants hydrauliques D finition composition classification la norme NF P 98 116 f vrier 2000 traite des graves trait es aux liants hydrauliques Assises de chauss es Graves trait es aux liants hydrauliques D finition compo
49. granulom trie 95 lt 125 um Fallman A M variation du pH pH 7 3h puis pH 4 4h Hartlen J 1994 utilisation de HNO3 L S 100 Lixiviation en granulom trie 95 lt 125 um conditions oxydantes ajout de H202 pH 7 3h puis pH 4 4h utilisation de HNO L S 100 Percolation pH 4 acide HNO3 ascendante L S 0 1 jour jusqu 4 Contact statique Granulom trie lt 4 mm 24 h pH 4 6 8 10 et 12 L S 5 Mod le r duit Cases Casiers Taille lysim tre 3 x 3 x 1 2 m lysim triques Granulom trie lt 300 mm L S 0 001 1 Pr cipitations naturelles Dur e 10 mois Tableau 3 liste des tests de relargage chimiques aqueux recens sur les laitiers L gende L S rapport liquide sur solide Gase Casier lysim trique Chaque type de test apporte des informations diff rentes sur le transfert vers l eau des compos s chimiques issus des laitiers et la synth se des r sultats doit permettre d apporter des informations sur leur utilisation et les pr cautions ventuelles a prendre L tude de Fallman A M et Hartlen J 1994 cherche comparer diff rents tests essais Nc71de relargages sur des laitiers d aci rie ainsi que d autres sous produits Elle montre que les tests de laboratoire mettent en uvre des changements de param tres significativement importants pour un temps d exp rience que l on peut consid rer tr s court par rapport la dur e de vie d un o
50. la lixiviation Mise en quation des ph nom nes influen ant les propri t s du d chet dans le sc nario et donc son relargage 6 Validation du mod le comportemental V rifier la coh rence des r sultats du mod le math matique avec ceux issus de l exposition du d chet dans le sc nario 7 Conclusion Cette norme a t largement utilis e en France et en Europe pour tudier le relargage de d chets utilis s comme mat riaux en travaux publics au cours De de programmes de Recherche et D veloppement men s par le minist re en charge de l Environnement et ou les tablissements publics plac s sous sa tutelle et ou les producteurs de d chets et ou les entreprises de TP Dede projets r glementaires visant laborer des r gles d usage ex projet d orientation des R sidus de Proc d s Thermiques Py du d veloppement de normes pouvant tre utilis es au cours de l tape 4 list e ci dessus Concernant ce dernier point plusieurs essais de lixiviation param triques font l objet actuellement d une normalisation europ enne prioritaire les prTS14429 et WI292033 Lesqui sont des essais essais de d termination de l influence du pH sur la solubilisation des polluants permettant galement d acc der la capacit de neutralisation pouvoir tampon le prTS14405 qui est unt essai de percolation en colonne permettant de d terminer la cin tique de relargage d un d chet granulaire da
51. min d un gisement conditionnera galement la technique d exploitation donc le volume la nature et l importance des r sidus d exploitation Dans un gisement de fer de type diss min par exemple l exploitant placera la teneur limite d exploitation du minerai une valeur donn e par exemple 28 en fer Cette limite est op rationnelle seulement quand la masse min rale exploit e pr sentera une gamme continue de teneurs d croissantes en fer suivant les conditions g ologiques responsables de sa formation Le r sidu minier dans ce cas aura en effet des teneurs en m tal tr s voisines du minerai Par contre pour les gisements de type tout ou rien il y a discontinuit g ochimique brutale entre le minerai et sa gangue celle ci ne contenant plus que de faibles anomalies en m taux approchant peine le centi me de la teneur du minerai Dans ce cas une exploitation du minerai ne laissera que des rejets pauvres plus ou moins contamin s par des m taux et m tallo des accompagnateurs du gisement 2 3 Les r sidus de traitement tailings La valorisation du minerai vendable consiste effectuer plusieurs op rations de pr concentration du ou des min raux conomiques Ces op rations produisent plusieurs types de solides l un enrichi en substances valorisables le concentr Nciis et un ou plusieurs qui en sont appauvris Dans le cas des m taux de fait Ncii9 et de l or les r sidus issus de l usine appel e laverienci20
52. n ratrice d acide sulfurique et de fer ferrique s accompagnant d une solubilisation des l ments m talliques Zn Pb Cu Fe As Cd etc Ces r actions voir plus de d tails donnent ensuite lieu des r actions d oxydation de dissolution de pr cipitation et de recristallisation successives qui produisent de nombreux compos s min raux secondaires oxy hydroxydes oxy hydroxysulfates complexes Nci33jetc Nordstrom et al 1982 Ce ph nom ne volutif plus connu sous le nom de Drainage Minier Acide DMA peut tre l origine de charges polluantes acides et ou m talliques posant des probl mes de gestion environnementale et g otechnique 6 lors de la mise en exploitation des ressources min rales ou la valorisation des d chets miniers Brunet 2000 Plus de d tails r actions et ph nom ne de Drainage Minier Acide 3 Compositions chimiques 3 1 Les substances chimiques potentiellement toxiques pr sentes dans les d chets Les d chets miniers peuvent renfermer des substances chimiques potentiellement toxiques qui proviennent de deux origines principales les min raux comprenant le minerai et sa gangue les r actifs utilis s dans les diff rentes fili res de traitement Les d chets potentiellement susceptibles de poser des risques compte tenu de leur composition chimique sont d crits ci dessous Le minerai pauvre En ce qui concerne les st riles min ralis s le risque potentiel sera d termin su
53. otextile et parement Pneusol le Pneutex Bulletin des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 162 MICHELIN 1999 Michelin Le pneu et l environnement Revue RGRA revue g n rale des routes et a rodromes Hors s rie 1 1999 pp 90 a 93 Norauto Association Les Eco Maires 2002 Actes de la matin e d bat du 24 septembre 2002 au S nat Paris Le recyclage des pneumatiques usag s 17 OGER P CHRISTORY J P PETITGRAND J C 2002 TRAC un mat riau innovant pour le BTP Revue RGRA revue g n rale des routes et a rodromes n 810 SETRA Service d Etudes Techniques des Routes et Autoroutes 1989 Le PNEUSOL Sout nement R partiteur de contraintes Note d Information Technique n 47 SHULMAN V L ETRA European Type Recycling Association 2000 Introduction to tyre recycling SMOLDERS E DEGRYSE F 2002 Fate and effect of zinc from tire debris in soil Environ Sci Technol 36 p 3706 a 3710 URSAT P 1998 Remblai PNEUSOL sur buse MATIERE RN 67 Chaumont Note du LRPC de Nancy URSAT P 19 p 18 Page 1 L1 Glossaire Page 1 21 Glossaire Page 1 31 Glossaire Page 2 L4 Pourquoi italiques Page 2 5 Glossaire Page 2 6 Glossaire Page 3 L71 Glossaire Page 3 8 Glossaire Page 3 L9 Glossaire Page 3 L10 Glossaire Page 3 11 Pourquoi italique Page 4 L12 Glossaire Page 5 L13 Glossaire Page 5 L14 Glossaire Page 6 L15 Glossaire Page 14 L
54. pr sent e au parlement europ en le 26 09 02 Le texte concerne la gestion des d chets r sultant de la prospection de l extraction du traitement et stockage de min raux de mine ou de carri re actives ou ferm es Parmi les prescriptions applicables on soulignera l obligation par l exploitant d tablir un plan de gestion des d chets bas sur les principes suivants r duire la production de d chets la source encourager leur r cup ration au moyen du recyclage dans la production d agr gats ou de mat riaux de construction ou dans des op rations analogues de recyclage Article 5 Un plan de pr vention des accidents majeurs l information du public une classification des installations d limination et des proc dures de fermeture sont pr vus dans le texte ainsi que l obligation par les Etats membres de l UiNcie Origine formation et laboration Sommaire 1 Les activit s g n ratrices de d chets 2 Les principaux types de d chets miniers 1 Les activit s g n ratrices de d chets Une mine comprend tous les am nagements ouvrages et quipements d extraction installations de traitement de minerai haldes de stockage pr visionnels et permanents de mat riaux et ou de r sidus n cessaires pour l exploitation et la valorisation d un gisement Une usine de traitement ou de concentration de minerai comprend les installations n cessaires la mise en uvre des proc d s physiques et ou chimiques destin
55. que des param tres recherch s sp cifiquement pour la pollution notamment les m taux lourds Les quelques valeurs trouv es dans la litt rature internationale sont report es dans le tableau Les param tres le plus souvent analys s sont Mn Fe Al On trouve une valeur relative au phosphore total 2 valeurs concernant l azote et une relative la masse volumique L examen de ces donn es montre qu en r gle g n rale la teneur en eau des s diments est tr s importante souvent sup rieure 50 Le taux moyen de mati res volatiles et donc la teneur en mati re organique est relativement faible compar aux boues de stations d puration 8 50 60 mais on rencontre des teneurs d passant 30 notamment dans les boues de curage de canaux Chebbo 1992 note que les solides en r seaux visitables sont beaucoup plus organiques que les solides transf r s en suspension par temps de pluie ou temps sec Les d p ts form s dans les canalisations sont tr s h t rog nes 4jLes particules qui les constituent sont plus organiques et plus fines que dans les collecteurs Une tude granulom trique des d p ts du r seau d assainissement du Marais Paris a t r alis e par Gromaire 1998 conform ment ce qui a t observ dans d autres r seaux ces d p ts sont grossiers dans les collecteurs D Voisin de 1 mm Les teneurs en phosphore sont suffisamment lev es pour engendrer des risques d eutrophisation par
56. res Nn 2525 broyage concassage criblage ensachage pulv risation nettoyage tamisage m lange de pierres cailloux minerais et autres produits min raux naturels ou artificiels Nn 2517 station de transit de produits min raux solides S applique galement ce domaine le R glement G n ral des Industries Extractives Journal Officiel 1996 2 Documents techniques Deux familles de documents techniques les normes et les textes de sp cification d finition de r gles d utilisation doivent tre signal es car ces deux derniers sont couramment utilis es et r f renc es dans le domaine des travaux publics En effet l observatoire OFRIR vise renseigner sur les mat riaux hors normes et sur les mat riaux hors sp cifications ce qui recouvre deux notions bien distinctes En travaux publics les mat riaux et granulats sont class s selon des crit res normalis s et les r gles d utilisation des classes ainsi d finies sont sp cifi es par les ma tres d ouvrages Les sp cifications de loin les plus utilis es sont celles dit es par l Etat pour le r seau routier national ce qui n emp che en rien les autres ma tres d ouvrages d diter leur propres sp cifications 2 1 Normes de classification Deux normes sont actuellement en vigueur N e Lanormeerme XP P 18 540 Granulats AFNOR 1997 Gettereme qui d finit ce que sont les granulats en donne les r gles de classification usi
57. res organiques DCO DBO et COT e Le dosage des ions solubles Na NH Cl et m talliques Fe Cu Zn Al Le tableau n 5 recense les diff rentes cat gories de substances ventuellement pr sentes dans un sable us et parfois dangereuses dont le taux peut consid rablement varier selon le proc d de moulage ou le type d alliage mouler Nature de la substance Origine de la substance Indice ph nol Liant base de r sine ph nolique Dosage obligatoire Arr t du 16 07 1991 x Mati res organiques Liant la r sine organique Le taux varie entre un sable A brut et un sable br l M taux solubles Nature de l alliage coul e Ex Fe Cu Mg Zn Pb Autres l ments solubles Nature des additifs Ex Fluorure Ammonium D composition des liants organiques Ex Cyanure Solubilisation des liants min raux Ex siliceSilice alcalinsAlcalins Tableau n Liste des substances ventuellement pr sentes dans un sable us Le retour d exp rience du r seau des LPC Vecoven 1985 a mis en vidence qu un traitement aux liants hydrauliques ciment et laitier pr broy activ la chaux peut fixer des 10 polluants fer ammonium et limite leurs relargages dans les eaux d infiltration Cependant ces observations restent limit es a quelques tudes particuli res et elles doivent tre confirm es par un examen sp cifique chaque chantier 2 Traitement des sables
58. s m talliques peuvent se lier divers ligands pour former des complexes ayant une activit biologique propre En g n ral les ions des m taux lourds sont plut t r actifs et peuvent former des complexes avec un certain nombre de ligands inorganiques ou organiques contenant des r sidus sulfhydryl s ou un groupement carboxyle ou phosphate Dans l eau l adsorption de m taux sur des particules en suspension influe sur la teneur en m taux mais la pr sence de substances humiques ou de compos s organiques lib r s par des algues planctoniques modifie consid rablement la forme sous laquelle les m taux se manifestent La salinit de l eau influe galement sur la diff renciation des m taux c est dire la nature des diff rentes formes chimiques qu un m tal peut prendre dans un milieu donn et les proportions de ces formes et sur leur solubilit Par cons quent dans les cosyst mes aquatiques la biodisponibilit des m taux repose non seulement sur la charge externe de m taux mais galement sur les caract ristiques chimiques de l eau dans laquelle ils sont d vers s De m me dans les produits alimentaires les m taux se lient surtout des ligands organiques acides amin s et peptides courts et se manifestent sous forme de divers complexes chimiques La cin tique de l absorption des cations m talliques ne refl te pas n cessairement le comportement de la totalit du m tal qui se trouve dans un milieu car le taux d ab
59. sultats de lixiviation des bitumes ont t publi s M me si elle ne concerne pas directement des bitumes li s au recyclage citons une tude concernant l volution au cours du temps de la concentration des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques dans les eaux de lixiviation ainsi que le comportement la lixiviation d autres compos s potentiellement polluants et pr sents dans le bitume Cette tude qui fait le point sur des essais men s sur neuf liants bitumineux de composition diff rente plus un enrob fabriqu avec l un des bitumes bitume issu d un brut du Moyen Orient montrent que les bitumes et l enrob tudi s ont donn des r sultats comparables que ___ tous les bitumes test s ont montr la m me tendance la lixiviation au cours du temps __ que les concentrations des compos s autres que les HAP sont en dessous de la limite de d tection et guea concentration en HAP des eaux de lixiviation reste tr s en dessous des limites de concentration tablies pour les eaux de surface par la CEE et tr s inf rieure aux limites existantes pour les eaux potables Bowen 2000 Pollution associ e aux polluants fix s en phase de service de la chauss e Au cours de la vie de la chauss e les agr gats d enrob s peuvent stocker une part de la pollution provenant de la circulation routi re tels que m taux lourds avec principalement le plomb le zinc et les m taux rares introduits par les nouvelles te
60. sultats laboratoire notamment les r sultats de la mod lisation pr dictive si cette derni re a t effectu e Pour pouvoir conna tre de la fa on la plus pr cise possible les lois de transfert des substances chimiques un ouvrage exp rimental doit respecter un certain nombre de principes et d exigences qui sont pr cis s en annexe A 2 3 Mod lisationr 18 La mod lisation consiste laborer puis appliquer un mod le de comportement partir d une hi rarchie logique de l influence des param tres physiques biologiques chimiques et de mise en uvre identifi s pour l utilisation envisag e Cela fournit un ensemble de relation d crivant le comportement la lixiviation du d chet dans le sc nario d utilisation envisag Cette hi rarchie logique ne doit tenir compte que des principaux param tres d influence et liminer ceux dont l effet s av re n gligeable ou sans importance Cf tape 2 et 4 de la m thodologie ENV 12920 G n ralement afin de prendre en compte l influence des principaux param tres li s aux conditions d exposition sur le relargage des esp ces solubles une mod lisation couplant la chimie du d chet mat riau et ses m canismes d alt ration et de relargage est n cessaire Il faut dans un premier temps comprendre quels sont les ph nom nes physico chimiques qui entrent en jeu lors d un contact avec un lixiviant Cette tape permet de connaitre les quilibres chimiques a prendre en co
61. tringle m tallique 3 une nappe carcasse 4 une nappe sommet 5 Figure 1 Sch ma d un pneumatique Le pneu est constitu principalement de caoutchouc Sa constitution varie peu entre les pneus tourisme et poids lourd tableau 1 En Europe selon ALIAPUR un pneu tourisme parcourt en moyenne 40 000 km Un pneu poids lourd parcourt 300 000 km et jusqu a 1 million de km apr s rechapages Tableau 1 Constitution moyenne des pneus La quantit de pneumatiques usag s s exprime g n ralement en masse tonne Le tableau 2 donne titre indicatif d apr s une tude de l Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie FADEME ADEME 12 Envi iti l Energie le poids moyen unitaire des pneus selon le type de v hicule ainsi que les quantit s g n r es de PU par an Tableau 2 Masse moyenne unitaire des diff rents types de pneus usag s ADEME 2000 Plus r cemment en 2004 ALIAPUR a d fini quatre cat gories de pneus PU en fonction de leur poids Cat gorie A P pour un poids moyen 6 5 kg Tourisme dont 4x4 tous terrains enveloppes de secours sp ciales ou galettes camionnettes dont 4x4 tous terrains petit agricole agraires roues directrices motos routi res non routi res trial Cat gorie B Ppour un poids moyen 53 kg Manutention inf rieure a 60 kg poids lourds remorque agricole Cat gorie C P pour un poids moyen 77 kg Pneumatiques agraires roues
62. un dispositif de syphonnage permet leur s paration Les temp ratures pratiques de coul e de la fonte pr sent es dans le tableau 1 sont n cessairement lev es pour disposer d une r serve thermique suffisante et viter un d but de solidification au cours du transport jusqu l aci rie ainsi surtout qu une pr cipitation de paillettes de carbone C Sie P Fo Mn Temp ratures Temp ratures de Temp ratures liquides de lalcoul es de lalde coul es du onte laitier Fonte Thomas 3 8 0 4 1 8 10 3 1200 C 1350 C 1425 C 1450 C 1525 C 4 3 0 2 1320 C 1450 C 1525 C 4 1500 C 1575 C Tableau 1 diff rentes temp ratures de coul es de la fonte et du laitier en fonction de leur origine Michard et Javelle 1968 On parle de laitiers de fraiche production lorsqu ils entrent d s leur laboration dans la fili re de valorisation par opposition aux laitiers de crassiers qui sont des stocks de laitier de fraiche production constitu s au fil des d cennies Le type de refroidissement du laitier peut conduire deux formes de laitier d crites ci apr s Laitier cristallis est produit partir d unte laitier liquide 1300 C 1500 C_qui_ est vacu imm diatement en poche laitier d s la sortie du haut fourneau vers des zones sp cifiques nomm es crassiers pour y tre d vers coul e apr s coul e Il s y refroidit lentement se transformant ainsi en roche dure artificie
63. voire A selon la d finition donn e par la norme NF P 98 106 Du temps de l exploitation du minerai lorrain le laitier granul produit tait g n ralement de classe 3 En Lorraine certains laitiers granul s issus de fontes phosphoreuses et stock s en crassiers sont galement exploit s pour leur propri t s hydrauliques r siduelles Ces derni res ne peuvent tre valu es que par le biais d tudes de performances sur graves trait es Une synth se des tudes de traitement des sables au laitier granul et pr broy m lange d un sable de laitier vitrifi et d un activant a t r alis e par le L R O P 1975 Elle met notamment en lumi re l influence de l activit du laitier sur les caract ristiques m caniques le remplacement d un laitier granul a 23 par un laitier granul a 44 permet une augmentation a un an de 50 de la r sistance a la compression et de 30 de la r sistance la traction directe ainsi que l influence du pr broyage dans l am lioration des performances Cette synth se donne galement les domaines d utilisation de ces m langes ainsi que les pr cautions de mise en uvre par exemple compactage au compacteur pneus et non pas au cylindre vibrant Propri t s d hydraulicit du laitier peur Pour pouvoir d velopper son hydraulicit le laitier vitrifi doit tre activ par un agent basique On peut utiliser une activation de type calcique ou de type sulfo calcique C
64. 0148 SOF Imgkg Z Cd SO C Cu n 25 2 Cr Fe Al 14 Tab 8 Caract ristiques de machefers en maturation d apr s Francois 2003 Param tres Unit MIOM3 Age mois 4 Fraction soluble Pe f29 p pH des 3 lixiviats successifs 11 7 11 5 11 2 111 7 11 5 11 1 111 6 11 5 11 5 L1 L2 L3 Po m g BOK Le pH des MIOM ayant avanc s en maturation est plus faible On peut toutefois observer des pH plus faibles que ceux ci Le pH des MIOM 3 ayant toutefois suffisamment baiss on observe une forte diminution de la solubilisation du plomb cf Processus de maturation Cette diminution est sensible aussi pour le zinc La solubilisation de l aluminium reste forte Les sulfates les chlorures et le cuivre ont des comportements inchang s Les MIOM 3 ne sont pas encore en cat gorie V apr s 5 mois du fait du plomb notamment Ils le deviennent 6 mois Les MIOM 4 montrent que le pH peut baisser tr s lentement et que le relargage en aluminium peut tre encore significatif apr s plus d un an Exemples de mat riau en place Peu de donn es ont t collect es ce jour sur la caract risation via l essai NF X 31 210 de MIOM pr lev s dans les corps de chauss es Le tableau ci dessous fournis deux r sultats obtenus en France apr s 20 ans Fran ois et al 2000 sur des MIOM dont le syst me de production tait certes diff rent d aujourd hui mais dans lesquels le processus physico chimique de maturation
65. 10000 A gt 1000 A A A 100 2e ua p 10 2a 2 oc oO 8 8 1 a SE C 0 50 100 150 200 250 300 temps jours Eau_pl Bac n 1 m Bac n 2 4 Bac n 3 Figure 10 Teneur en plomb des eaux de percolation et de pluie Le relargage en plomb des scories du bac n 2 dont le pH compris entre 7 5 et 8 5 reste relativement constant jusqu la fin du suivi les concentrations en plomb varient entre 40 et 90 ug l durant toute la p riode de l exp rimentation Celui des scories du bac n 3 pH variant entre 11 6 et 12 7 par contre passe de 13 9 mg l 277 ug l en fin de suivi valeur qui demeure relativement importante La technique de solidification mise en uvre ne permet donc pas de r duire le relargage en plomb Celui ci s av re plus important dans un milieu basique pH gt 7 que dans un milieu neutre pH 7 temps jours Eau_pl O Bac n 1 E Bac n 2 Bac n 3 Figure 11 Teneur en zinc des eaux de percolation et de pluie Le relargage du zinc par les scories trait es Bac n 3 est nettement inf rieur celui des scories brutes bac n 2 Gervais 1999 Selon Gervais l inhibition du relargage du zinc pourrait tre li e la carbonatation qui induit une forte augmentation du pH du m lange scories ciment cendres volantes Ces r sultats montrent l importance de la prise en compte du contexte physico chimique et notam
66. 1989 a Le PNEURESIL R alisation Souple Isolante L g re a l aide de PNEU au rebut a fait l objet d un brevet dont le d veloppement tait assur par le bureau d tude INGEVAL a Veyssilieu 38 l entreprise Bianco et Cie a Ugine 73 et le Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es de Lyon a Bron 69 C est une technique utilisant des pneus entiers sans 11 remplissage ni liaisonnement pour des applications en remblai all g Les pneus sont empil s les uns sur les autres Le poids volumique du PNEURESIL est de l ordre de 3 5 kN m Le proc d valorise 5 pneus poids lourds ou 25 pneus v hicules l gers par m de remblai L ARMAPNEUSOL Coulet et Perrin 1992 C est galement une technique qui d rive de la technique PNEUSOL traditionnelle II fait l objet d un brevet LCPC For zienne d Entreprise Saint Etienne 42 Les pneus sont des pneus de poids lourds entiers avec un flanc en face sup rieure d coup remplis de sol Il s agit d une technique de massif de sol renforc par des nappes de treillis soud s Les pneus sont dispos s horizontalement et longitudinalement et jouent le r le de parement Dans le sens vertical les lits de pneus sont d cal s d un niveau un autre Les l ments de renforts sont dispos s horizontalement et pinc s entre deux rangs de pneus La pente de talus de l ouvrage est relativement raide de l ordre de 75 Le PNEUTEX Mathieu et Marchal 1989 Coule
67. 1993 Plus de d tails missions de fluor dans l atmosph re partir d un terril de phosphogypse Quant aux missions de radon Rn dans l atmosph re partir de terrils de phosphogypse elles sont tr s variables d un facteur 1 a 1 000 Une moyenne de flux de radon a partir de terrils de phosphogypse de l ordre de 0 5 Ba m s est propos e par Berish 1990 La concentration en radon dans lair cons cutive a son mission dans l atmosph re a t mesur e autour de terrils de phosphogypse Elle est de l ordre de 25 Bq m proximit imm diate du terril et ne descend en dessous de la concentration de bruit de fond consid r e en Floride soit 5 Bq m qu une distance de 1 km du terril Berish 1990 Plus de d tails missions de radon Rn dans l atmosph re Plus de d tails terrils de phosphogypse Des flux de radon ont galement t mesur s a partir de chauss es utilisant du phosphogypse soit seul soit stabilis avec 6 de ciment soit encore associ avec d autres mat riaux comme du sable du gravier ou des clats de granit en proportions variables 10 Roessler 1990 Les flux de radon varient de 3 7 10 0 24 Ba m s avec une moyenne de l ordre de 0 04 Baq m s D autres mesures ont permis d valuer les concentrations en radon dans lair l int rieur et aux environs d une usine de fabrication de fertilisants min raux phosphat s Mahjoubi et al 2000 Ces concentrati
68. 2000 mg kg de MIOM sec P pin et al 2001 La circulaire du 9 Mai 1994 demande un taux d imbr l inf rieur 5 pour les MIOM V et M et respectivement des seuils 1500 mg kg et 2000 mg kg pour le COT cf L essai de contr le en vigueur 12 La mati re organique dans les MIOM P pin et al 2001 est compos e majoritairement de cellulose 74 puis de lignine 20 le reste 6 tant compos essentiellement a 95 de substances extractibles l eau substances humiques acides carboxyliques compos s hydroxyl s Enfin les substances extractibles par solvants organiques soit 0 3 du total sont des alcanes des st roides biod gradables des acides gras satur s et des polluants plus persistants tels des phtalates mais aussi des compos s pouvant pr senter des risques pour la sant humaine Il s agit de mol cules organochlor es polychlorodibenzodioxines PCDD dites dioxines polychlorodibenzofuranes PCDF dites furanes chloroph nols CP chlorobenzenes CB hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP polychlorures biph nyles PCB Toutefois les tudes relatives aux polluants organiques des machefers sont encore peu nombreuses Des tudes sont en cours en France l INERIS notamment L IAWG a r alis en 1997 une compilation des donn es disponibles sur les machefers au niveau international Le tableau suivant indique en nanogramme gramme nano 10 les concentrations
69. 30 environ celle des granulats naturels et doit tre prise en compte dans les calculs des quantit s transporter Une deuxi me particularit est relative aux risques d instabilit volumique provoqu s par l hydratation de la chaux ou de la magn sie qui peut tre contenue en quantit excessive dans ces granulats Un essai normalis permet de mesurer le potentiel d instabilit d un chantillon de laitiers Il fait l objet du 19 3 de la norme NF EN 1744 1 1998 Un flux de vapeur traverse 4 5 kg de laitier 0 20 compact pendant 24 ou 168 h Le gonflement est mesur l aide d un comparateur et exprim en Les valeurs ainsi obtenues permettent le classement du laitier en vue d une utilisation A titre d exemple la norme NF EN 13 242 granulats pour mat riaux de chauss es hydrauliques ou non trait s d finit des classes avec les valeurs seuils d expansion de 5 classe V5 7 5 classe V7 5 et 10 classe V10 si inf rieure ou Vd clar e si sup rieure En France aujourd hui l exp rience reste assez limit e et peu de documents de ma trise d uvre font pour l instant r f rence ces classes Cependant il est consid r que la classe V5 n entraine pas de risque de d sordre dans des conditions ordinaires d utilisation des granulats Les autres caract ristiques intrins ques des laitiers d aci ries sont souvent relativement dispers es comparativement des mat riaux d origine naturelle en r
70. 315 um La finesse Blaine surface sp cifique est lev e puisqu elle est en g n ral sup rieure 200 m kg ce qui n est pas loign des ciments classiques et m me sup rieure 1000 m kg dans le cas de certaines cendres de LFC Dans le cas des cendres silico alumineuses il est noter que pour pouvoir tre utilis es en technique routi re les passants 40 um et 80 um cf XP P 18 540 et X 11 640 doivent tre respectivement sup rieurs 40 et 70 cf NF P98 116 2 Classification g otechnique Dans la gamme des sous produits industriels la norme NF P 11 300 classe les cendres en cat gorie F2 Du point de vue g otechnique il est d usage de les assimiler la classe A1 compte tenu de leur comportement sans ajout d activant ni de chaux en tant que mat riau de remblai Caract ristiques environnementales ll n existe pas a ce jour de texte r glementant la valorisation de d chets en infrastructures routi res sur la base de seuils maximums fonction de l impact environnemental qu ils sont susceptibles de g n rer La circulaire 96 85 du 11 Octobre 1996 du la circulaire n 96 85 du 11 octobre 1996 du minist re de l environnement autorise sans ambiguit l emploi des cendres volantes de charbon classiques si celles ci entrent dans la composition de produits provoquant ou participant des prises p rennes des m langes dans lesquels elles sont introduites On ne dispose pas cependant encore d un panorama
71. B 0 MIOM3 4 0 pH des 3 lixiviats successifs 13 2 12 8 10 2 12 8 12 8 12 2 12 6 12 1 11 0 L1 L2 L3 0 5 2 3 5 61 42 7 3 0 0 0044 787 FBO Bo BOS Cu mg kg fio BT 18 5 7 3 Cre mg kg 19 Fe mag kos fr A mg kg paas b92 On voit que les taux d imbr l s sont conformes la cat gorie V lincin ration des d chets est efficace La fraction soluble est conforme la cat gorie V La solubilisation du cadmium est faible La solubilisation du chrome total peut m me tre inf rieure au seuil fix pour le seul chrome hexavalent La solubilit du fer est tr s faible malgr de fortes teneurs totales dans les MIOM faute de d ferraillage Par contre la solubilisation du plomb classe ces mat riaux en cat gorie M ou S La solubilisation de l aluminium est tr s importante Les solubilisations du cuivre et du zinc ne sont pas n gligeables Enfin on observe des pH tr s lev s qui expliquent la solubilisation importante d l ments comme Al Pb Cu et Zn Ceci est li la solubilisation des hydroxydes m talliques aux pH sup rieurs 11 Exemples de mat riau en maturation Sont pr sent s dans le tableau ci dessous des exemples de r sultats l essai de lixiviation de m chefers en cours de maturation MIOM labor s ou extraits de stocks ayant quelques mois auparavant t utilis s en construction routi re cas des MIOM 4 mg kg 1 Cr total mg kg 7 Cd Imgxg
72. Conradsen Arne Legard Torbjorn Munk Harald Skauli yvind eds 1991 Phosphate fertilizers In Elvers B Hawkins S and Schulz G eds Ullmann s Encyclopedia of Industrial Chemistry VCH New York USA vol A19 fifth edition pp 421 463 Kouloheris A P 1980 Chemical nature of phosphogypsum as produced by various wet phosphoric acid process In Borris D P and Boody P W eds PHOSPHOGYPSUM Proceedings of the International Symposium on Phosphogypsum utilization and or disposal of phosphogypsum potential barriers to utilization Lake Buena Vista USA Publication n 01 001 017 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA reprinted 1987 pp 7 33 Kumar S 2000 Fly ash lime phosphogypsum cementitious binder a new trend in bricks Materials and Structures vol 33 pp 59 64 Kumar Sunil 2003 Fly ash lime phosphogypsum hollow blocks for walls and partitions Building and Environment vol 38 pp 291 295 Laiche T P Scott L M 1991 A radiological evaluation of phosphogypsum Health Physics vol 60 5 pp 691 693 Larousse Grand Dictionnaire Encyclop dique 1984 Librairie Larousse Paris France vol 11 p 8080 LCPC SETRA 1992 R alisation des remblais et des couches de forme guide technique SETRA Bagneux France vol Il annexes techniques Lin Kuo Ting Nanni Antonio Chang Wen F 1986 Engineering properties of dihydrate phosphogypsum portland cement and fine aggregate mixture
73. Darmendrail D Prez J P et Six P 1991 Devenir des produits de curage d un cours d eau pollu Exemple de la Marque Nord TSM 2 75 87 Delattre C Bertrand Krajewski J L Picard V Berga P et Balad s J D 1998 Characteristics and treatability of deposits from urban catchments sewer systems and storage tanks Proc NOVATECH 1998 1 559 566 Delolme C Winiarski T Crosnier J F vrier L H brard C et Plassard F 1999 Le transfert des m taux lourds dans les ouvrages d infiltration des eaux pluviales Approche physico chimique et biologique Bulletin du GFHN 43 44 101 105 16 Domas J Struillou R Lapeyre C Lefebvre F et H laine D 1999 Valorisation en tranch es ou en chauss es de sables issus de boues de curage des r seaux d assainissement Bulletin du GFHN 42 43 43 50 Domas J Struillou R Lapeyre C M chin J M Lefebvre F et H laine D 2000 Valorisation de sables issus de boues de curage de r seaux d assainissement exemle de remblayage de tranch e TSM 9 91 99 Gigleux M Leglize P et Claire J 2000 Etude pr liminaire physico chimique et toxicologique des boues de bassin d canteur deshuileur en vue de leur pandage Rapport SETRA CETE 67 pages Gromaire M C 1998 La pollution des eaux pluviales urbaines en r seau d assainissement unitaire caract ristiques et origines Th se doctorat ENPC 507 p Helaine D 2000 Les boues de curage des r seaux d assainissement c
74. Fact Sheet FS 163 97 relate des teneurs en radionucl ides inf rieures celles de sols naturels trouv s commun ment la surface Polluants organiques persistants La combustion de charbon peut galement conduire la production de dioxines R Meij et H te Winkel xx donnent des valeurs de 1 picogramme TEQ quivalent toxique iternationnalinternational par gramme cendres issues de la combustion de charbon pulv ris de production n erlandaise Selon les m mes auteurs que ce soit pour des gens travaillant avec des cendres ou des riverains la consommation d aliments et nottament les graisses animales sera encore la source la plus importante de dioxines Pour ce qui est des compos s hydrocarbon s aromatiques polycycliques HAP il semble que les cendres n en contiennent pas ou que les valeurs soient inf rieures au seuil de d tection de 0 07 mg kg R Meij et Hte Winkel XXX Recommandations En tout tat de cause ces produits peuvent tre irritants en cas d inhalation et de contact avec les yeux Pour ceux qui ont manipuler ces mat riaux il faut donc viter le contact avec les yeux il faut utiliser des lunettes de s curit l inhalation il faut utiliser des masques contre la poussi re en particulier dans les lieux peu ventil s et viter les envols en privil giant l humidification pr alable le contact avec la peau il faut utiliser des gants et des v tements appropri s Utili
75. Le guide technique d Ile de France de novembre 1998 not par la suite GTIF indique d ailleurs que l tat des connaissances ne permet pas de fixer des r gles de dimensionnement prenant en compte les performances m caniques d un MIOM trait Pour l heure on ne peut donc que conseiller aux utilisateurs de se renseigner aupr s des producteurs pour obtenir les garanties n cessaires leur bon usage et leurs performances Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Composition l mentaire 2 Compos s organiques 3 Caract ristiques min ralogiques 1 Composition l mentaire La composition l mentaire des MIOM bruts d pend de la composition des ordures incin r es de la volatilit des l ments du processus d incin ration type de four conduite du four Elle peut donc varier dans le temps pour un site de production donn et dans l espace d un site de production un autre La composition d un lot de MIOM voluera aussi en fonction de l efficacit des op rations de retrait des m taux et des imbr l s Un m me MIOM selon qu il sera brut ou qu il aura t plus ou moins labor aura donc une composition l mentaire et des caract ristiques physico chimiques diff rentes Force est de constater que nombre d tudes dans ce domaine omettent de pr ciser le degr de pr paration des mat riaux Il n existe pas actuellement de donn es synth tiques sur la composition l mentaire
76. OOOO o Al2O oxyde d aluminium Tableau 3 compositions chimiques moyennes de laitiers Michard et Javelle 1968 Une classification chimique est propos e par les normes P 18 302 et NF P 98 106 Elle repose sur le calcul d un produit le produit C A dans lequel C repr sente la teneur en CaO et A la teneur en AI O Ce produit repr sente une r activit potentielle du laitier mais cette derni re propri t est galement influenc e par la teneur en fines et par le taux de vitrification du produit Trois types de laitier sont d finis selon leurs caract ristiques chimiques d apr s les normes P 18302 et NF P98 106 et en fonction de la valeur du produit C A type A comme autres C A lt 425 type H comme h matites 425 lt C A lt 550 type T comme Thomas C A lt 550 La quasi totalit du laitier actuellement produit et exploit en France correspond un laitier de type H voire A selon la d finition donn e par la norme NF P 98 106 En Lorraine on trouve essentiellement du type T Le diagramme de Keil diagramme triangulaire repr sentant le syst me ternaire chaux silice alumine Figure 6 permet de situer le laitier de haut fourneau par rapport d autres liants utilis s en technique routi re Ce diagramme montre que les laitiers ont une composition relativement proche de celle du clinker du ciment Portland m me si celui ci ne n cessite qu un apport d eau pour d clencher son hydraulicit alors que le
77. P 2002 MICROPHONE CITYCHAPE DRAINOPHONE EPSIBEL Une gamme compl te de rev tement silencieux revue RGRA revue g n rale des routes et a rodromes BALLIE M 1999 COLSOFT absorbe le bruit et recycle les pneus Bilan des performances acoustiques Revue RGRA revue g n rale des routes et a rodromes n 779 BALLIE M 2000 Enrob s non bruyants pour couches de roulement utilisant des poudrettes de caoutchouc issues de recyclage des pneumatiques usag s Caract ristiques de surface des chauss es Nantes IVe symposium international SURF 2000 AIRPC BEAUMONT J LONG N T PIONA l URSAT P 1987 Mur PNEUSOL Efficacit acoustique Rapport LRPC Laboratoire r gional des ponts et chauss es de Strasbourg 33 p BENSE P 1984 Utilisation des caoutchoucs de pneumatiques en technique routi re Compatibilit entre les liants hydrocarbon s traditionnels et la poudrette de pneus 16 cryobroy s Rapport du Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es de Nancy CETE Centre d Etude technique de l Equipement de l Est France 152 p BERTOLINI G 2002 Commerce ext rieur Mat riaux et produits de r cup ration Environnement amp Technique n 219 CARTIER G LONG N T POUGET P BARGILLAT R CUDENNEC J P 1981 D chets urbains et pneumatiques usag s en g nie civil Congr s international de M canique des Sols et des Travaux de Fondation Stockholm et 1984 Bulletin des Laboratoires
78. Pseudowollastonite CCR aaa amp Schneider 1995 D Clinopyrox nes Ca Fe Mg Al Si Al 20 Kirby amp Rimstidt 1993 i CaSiOs lLarnite Ca SiO Mullite JASIO Olivine calcique ____ Fe Mg Ca SiOs gs OH 2SiO 10 e30 L 7 H matite Fe O s Wiistite FeO Kincite 20 Corindon ALO utile TIO Spinelle MgAl20 PC eS ee ee ee PO PC Hercynite Fe Al O ee Hydroxydes Portlandite Ca OH PC Goethite Fe OH RL BE Gibbsite CO fe Siderite FCO ee j ee j o PC ee ee C Sylvie o C Phosphates Apatite _ Cas PO OH F Cl aSO Gypse CaSO 2H 0 Suifures __ Pyrrhotite En L analyse min ralogique des MIOM r v le aussi dans certains cas Pfang Stotz amp Schneider 1995 Freyssinet et al 1998 Clozel Leloup et al 1999 Eypert Blaison et al 2000 l existence de quelques compos s des ciments C2S CS Ceux ci sont toutefois pr sents en trop faible quantit pour jouer un r le de liant dans la prise hydraulique dans les MIOM Des observations de chantier attestent d ailleurs d une volution de la rigidit des plates formes en MIOM suite des v nements pluvieux Auriol et al 1999 Il ne s agit donc manifestement pas d une prise hydraulique et en l tat actuel des connaissances on pr f rera parler simplement de rigidification cf Caract ristiques g otechniques Rigidification La formation d hydroxyde d
79. R sum Les schistes houillers sont les r sidus de la s paration entre le charbon et le st rile qui l accompagne lors de son extraction II n existe pas de texte r glementaire sp cifique couvrant leur utilisation Les schistes noirs sont ainsi nomm s cause de leur faible teneur r siduelle en charbon Ces mat riaux ne sont plus actuellement produits du moins en France mais constituent des stocks sous forme de terrils une vingtaine sont actuellement en exploitation sur un total d environ 500 sur le territoire fran ais Les terrils ont souvent t le si ge de combustions spontan es d o une cuisson partielle des temp ratures moyennes de 800 C dont le degr d termine la cat gorie finale du schiste orange pour une combustion faible rouge pour une combustion normale et violet pour une combustion extr me qui va jusqu vitrifier le mat riau Lorsque le schiste d origine est riche en calcaire sa couleur reste grise mais la cuisson fait appara tre des quantit s significatives de chaux Les schistes houillers sont g n ralement constitu s de schistes provenant d argiles m tamorphis s de gr s et d l ments charbonneux pour les schistes noirs Le schiste noir peut tre utilis tel quel tout venant ou apr s criblage en coupure d D avec d 16 mm et D 160 mm cat gorie Formoschiste ou encore en 0 20 Ses propri t s m caniques le r serve un emploi en partie haute de remblai
80. STLH leLe guide Enrob s hydrocarbon s chaud dans lequel les tableaux 5 6 et 7 donnent les sp cifications en fonction des trafics routiers vis s pour des utilisations selon les diff rentes techniques bitumineuses pour couches de roulement ou d assises leLe guide technique Chauss es en b ton dont le 4 1 1 pr cise les conditions de choix des granulats pour les techniques concern es feLe guide technique Enduits superficiels d usure dont le paragraphe 1 A pr cise les conditions de choix des granulats pour les techniques concern es ll est noter que le 2 B de ce document donne des indications sur la fa on d appr cier l adh sivit liants granulats Il faut aussi remarquer que A neter gue pour leurs parties relatives aux granulats ces documents remplacent une Directive ant rieure de la Direction des Routes qui tait en vigueur depuis 1984 intitul e Sp cifications relatives aux granulats pour chauss es Si les documents cit s ci dessus sont de loin les r f rences les plus utilis es par les divers ma tres d uvre et d ouvrages pour fixer les sp cifications des march s rien n emp che ces derniers de fixer d autres sp cifications Ainsi Sc tauroute a fix ses propres r f rences dans son Manuel de conception des chauss es d autoroute SCETAUROUTE 1994 Il faut aussi mentionner un certain nombre de guides pour l utilisation des mat riaux locaux dit s
81. Science of the Total Environment vol 164 2 pp 109 123 Ghafoori Nader Chang Wen F 1986 Engineering characteristics of dihydrate phosphogypsum based concrete In Lloyd Jr G M ed Proceedings of the third workshop on by products of phosphate industries Tampa USA Publication n 01 031 046 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA pp 185 210 Ghannouchi Rachid 1989 Diagnostic de la pollution des eaux du golfe de Gab s par le complexe chimique Proposition d un traitement M moire Institut National Polytechnique de Lorraine Vandoeuvre France Gorl D 1985 Le phosphogypse comme mat riau de remblai routier Rapport technique n CR 28 85 Centre de Recherches Routi res Bruxelles Belgique 187 pages Haridasan P P Maniyan C G Pillai P M B Knan A H 2002 Dissolution characteristics of Ra from phosphogypsum Journal of Environmental Radioactivity vol 62 pp 287 294 Hudson Robert B Dolan Michael J eds 1982 Phosphoric acids and phosphates In Grayson M and Eckroth D eds Kirk Othmer Encyclopedia of Chemical Technology John Wiley amp Sons New York USA vol 17 third edition pp 426 472 Johnson J R Traub R J 1996 Risk estimates for uses of phosphogypsum Technical report n 05 041 124 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA 17 pages Kongshaug Gunnar Brentnall Bernard A Chassey Keith Gregersen Jan Helge Stokka Per Persson Bj rn Kolmeijer Nick W
82. Sommaire 11 1 D chets provenant de mines m talliques m taux non ferreux 2 D chets provenant de mines de fer 3 D chets provenant de mines ayant exploit d autres substances fluorine barytine andalousite potasse L tude men e en 1983 par le BRGM en collaboration avec l ANRED aujourd hui l ADEME sur les exp riences nationales de r utilisation des d chets miniers Carly 1983 souligne l existence de trois grands types de valorisation en cimenterie les d chets huit d p ts identifi s ont t r utilis s comme correctifs chimiques notamment en fonction de leur contenu en fer ou comme mati re premi re par cette branche industrielle en travaux public et travaux routiers la r utilisation la plus fr quente en empierrement de chemins plusieurs dizaine de cas r pertori s et en enrob s en remblayage sous forme de plate forme de tranch es EDF GDF ou d adduction d eau plusieurs dizaines de cas connus ll existe notre connaissance peu d tudes et pas d inventaires r cents des retours d exp rience concernant la r utilisation de d chets miniers Quelques inventaires ont t r alis s par le BRGM au d but des ann es 80 Carly 1983 Rougeaud et Sauter 1984 Ce manque de donn es est d l absence de documentation sp cifique tests quantification destinations relative aux exp riences de r utilisation concr tes ou projet es aux difficult
83. XP P 18 540 Pour illustrer ces propos les caract ristiques de plusieurs laitiers sont donn es dans le tableau 5 ci dessous ype de laitier homas para fib ae4 l50 0 54 A ZA re SE VE 1 8 H matite fraiche 27 a 30 40a45 Non connu production Dillingen Cristallis s de Dunkerque 25 30 34 44 Tableau 5 caract ristiques intrins ques de diff rents laitiers cristallis s Masse volumique La masse volumique d un laitier cristallis est tr s variable mais en g n ral plus lev e que celle des mat riaux naturels Les valeurs habituellement rencontr es se situent entre 2 5 t m et 3 t m Propret on On signale galement une difficult garantir les cat gories de propret superficielle habituellement requise pour les gravillons Des l ments fins issus du concassage sont pi g s dans la porosit ouverte des grains et ne sont pas limin s par le criblage Un lavage est n cessaire pour certains usages comme les enduits superficiels NcI4 2 Laitier vitrifi Dans la mesure o ce type de laitier est utilis comme liant hydraulique les caract ristiques qui contribuent l obtention des propri t s m caniques requises pour l emploi en technique routi re sont la r activit et l hydraulicit Propri t s de r activit du laitier Le laitier granul du fait de sa structure vitreuse est employ comme liant dans les mat riaux trait s aux liants hydrauliques MTLH Il correspond
84. aci rie Laitiers sid rurgiques CTPL septembre 2003 n 84 pp 6 13 LIND B B FALLMAN A M LARSSON L B 2001 Environmental impact of ferrochrome slag in road construction Waste Management Vol 21 pp 255 264 MINISTERE DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L ENVIRONNEMENT Janvier 1998 MATE Crit res et m thodes d valuation de l cotoxicit des d chets PANIS A mai juin 1976 Les scories LD Bulletin de liaison des laboratoires des Ponts et Chauss es n 83 pp 99 104 PRIN FERREIRA L 2000 Etude du comportement hydraulique d une gehl nite synth tique et de l limination d inclusions de chaux en vue de la valorisation de deux sous produits de la sid rurgie les laitiers cristallis s et les scories issues du proc d Linz Donawitz Th se de doctorat Nancy I RENAC L AUBERT F GAUDILLERE J 2001 Sa ne et Loire des couches de forme en laitier d aci rie Laitiers sid rurgiques CTPL n 81 pp 6 10 2 Normes et textes DECRET n 94 784 du 2 septembre 1994 Il compl te le r glement g n ral des industries extractives RGIE institu par le d cret n 80 331 du 7 mai 1980 en introduisant un titre empoussi rage EM ce jour le RGIE comporte 19 titres Le titre EM empoussi rage du RGIE est applicable depuis le 8 septembre 1995 DECRET 2002 540 du 18 avril 2002 du Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement relatif la classification des d chets JO du 20 avril 20
85. amiante dans l air est g n ralement compt e en fibres par litre d air L galement les concentrations pour les ouvriers travaillant sur des chantiers de d samiantage sont encore compt es en fibres par cm Des diff rentes analyses r alis es lors de chantiers de r cup ration d enrob s avec fibres d amiante fraisage ou sciage et enl vement des plaques au chargeur il ressort que si la plupart des r sultats sont inf rieurs au seuil prescrit 0 1 fibre cm certaines mesures se trouvent en valeur limite valeur moyenne de 0 094 fibre cm et une mesure proximit du tambour de fraisage le d passe 0 2 fibre cm 11 Recyclage a chaud En cas de recyclage a chaud les liants anciens contenus dans les agr gats d enrob s peuvent subir des l vations de temp rature plus importantes que les liants neufs utilis s dans le cycle normal de fabrication d un enrob De plus les liants de r g n ration con us pour les op rations de recyclage d agr gats en place ou en centrale a fort taux de recyclage utilis s pour diminuer la consistance du bitume vieilli ajout de fractions aromatiques pr sentent une susceptibilit thermique plus lev e Il peut r sulter de ces particularit s de composition une modification de la nature des missions gazeuses et ce durant les phases de fabrication de transport et de mise en uvre Enrob s en place Une fois en place ces m mes particularit s de composition chimique pe
86. arriv e sur les plates formes de regroupement ou de recyclage Elle consiste refuser les lots jug s trop riches en l ments ind sirables bois pl tre brique isolant papier La s lection est primordiale pour obtenir des mat riaux recycl s homog nes et propres des emplois dans la reute route Une r duction primaire au brise roche pour r duire les plus gros l ments et extraire m caniquement le ferraillage Au cours de cette phase un contr le visuel des mat riaux et un second tri peuvent tre ep r s op r s Un concassage primaire avec des concasseurs m choires ou percussion afin de r duire les gros l ments et d obtenir ainsi des mat riaux dont la taille n exc de pas 100 a 150 mm Le syst me d alimentation peut tre quip d un scalpeur 3 afin d liminer la fraction fine Le type de concasseur influe sur la granularit _4 du produit en sertie sortie Si les concasseurs a m choires permettent de traiter des blocs volumineux la r duction de la granularit e est plus faible qu avec un concasseur a pereussien percussion 5 Un d ferraillage par un s parateur lectromagn tiqueje le plus souvent de type overband 71 Un criblage et un tri manuel pour liminer les impuret s r siduelles Ces op rations s accompagnent ventuellement d un concassage secondaire sur la fraction sup rieure issue du concassage primaire afin de r duire la granularit du mat riaux e
87. aura une incidence sur les performances du produit fini 3 Utilisation dans les techniques d enrob s Sous r serve d une teneur en ph nols dans les lixiviats inf rieure a 1 milligramme par kilogramme de sable rapport la mati re s che les sables us s peuvent tre utilis s comme constituant en substitution partielle du sable traditionnellement incorpor dans les formules d enrob Une tude de faisabilit r alis e par le r seau des LPC Genet et al 1996 a eu pour objectif d appr hender l incidence d un sable us incorpor a 10 dans une formule sur le comportement d un enrob Il en r sulte un enrob beaucoup plus maniable essai PCG de compacit plus lev e essai Duriez 15 et de faible r sistance a l orni rage L 1s1par rapport une formule de b ton bitumineux de caract ristiques connus En limitant le domaine d emploi sur des rev tements peu circul s voirie de lotissement trottoirs parking VL cour les sables us s peuvent tre incorpor s dans des mat riaux trait s aux liants hydrocarbon s 4 Probl mes sp cifiques l utilisation des sables us s Compte tenu de la quantit variable de sables us s rejet s par une usine de quelques tonnes plusieurs milliers par an il est important de signaler qu un tel d bit de production de sable us ne permet pas d alimenter directement un chantier routier Pour certaines fonderies la production annuelle de sables us s ri
88. boues de curage sont pratiquement inexistantes Les seules informations trouv es dans la litt rature concernent la caract risation min ralogique de boues de dragage Marot 1998 et les boues de bassins de d cantation Lee 1996 L identification min ralogique est effectu e par diffractom trie des rayons X Une simple observation la loupe binoculaire permet n anmoins d identifier rapidement les principaux min raux qui constituent la matriceles composants inorganiques de la boue tels que le quartz les feldspaths les carbonates Une caract risation sp cifique sur lame orient e permet de d terminer les argiles les principales tant la kaolinite l illite et les smectites La fraction organique se pr sente sous des formes tr s vari es d bris v g taux micro organismes collo des etc L tude de Lee 1996 montre logiquement que la composition min ralogique varie en fonction de la nature des bassins versants Les min raux les plus fr quemment rencontr s dans les s diments de bassins sont le quartz la kaolinite la montmorillonite illite les feldspaths et la calcite L abondance relative des min raux varie d un bassin l autre Si on ne peut d duire le comportement m canique ou hydraulique d une simple observation min ralogique la connaissance de l abondance et de la nature des min raux argileux permet une premi re approche de leurs caract ristiques principales Entre autres la pr sence d argiles gon
89. calcul Tous r sidus compris Pb Zn 1 800 kt Pb 5 15 Pb ZN 45 Mt sous 2 350 kt Zn 10 produits Pyrite 29 6 Mt pyrite 50 70 Fes 10 Mt 60 Cu 70 kt Cu 1a3 Cu 5 Mt 1 5 AU 161 t Au qq g t 15 g t 20 Mt 8 g t W 26 6 kt WO 0 3 1 5 WO 2 5 Mt 1 Sn 11 8 kt Sn 0 1 1 5 Sn 2 Mt Sb 130 kt Sb 2 5 5 Mt Fluorine 10 4 Mt F2Ca 30 60 F2Ca 25 Mt 40 Barytine 6 5 Mt BaSO 30 70 BaSO 15 Mt 40 TOTAL 130 Mt Tableau 1 Evaluation th orique du tonnage des r sidus de traitement de la mine m tallique en France source BRGM 1997 2 R partition g ographique Des d p ts de r sidus miniers existent dans presque toutes les r gions de France Leur r partition et leur composition sont fonctions des substances exploit es troitement li es au contexte g ologique Beziat et Bornuat 1995 Ainsi tr s sch matiquement on trouvera les mines m talliques m taux non ferreux hors aluminium principalement localis es dans les massifs hercyniens anciens Massif Central Massif armoricain Vosges Est rel et les Pyr n es les mines de fer les plus importantes concentr es dans le bassin s dimentaire lorrain les mines de bauxite aluminium essentiellement situ es en Provence les mines de sel halite et potasse localis es pour les plus importantes dans le bassin salif re lorrain et alsacien les mines et carri res de min raux industriels incluan
90. celles souhait es pour l utilisation envisag e 0 6 0 12 5 0 20mm Apr s d senrobage Les caract ristiques moyennes de ces agr gats obtenus par fraisage ou concassage criblage deviennent sont apr s d senobage une granularit 0 10 0 14mm et un pourcentage de fines variant de 8 12 La figure 7 donne une id e de la courbe granulom trique moyenne et des valeurs extr mes obtenues partir d analyses d agr gats d enrob s de diverses origines et de conditionnement diff rents fraisage ou concassage criblage 100 a ee E AE 90 80 70 60 50 de passants lill RE EE A ms nl nt RE a nn ms mn m l ms m p ms ms Er a ai n 10 Tamis mm Moyenne Maximale Minimale Figure 7 Courbe granulom trique moyenne des agr gats 2 Caract ristiques du liant La teneur en liant des agr gats est fonction du type de r cup ration Lorsque les agr gats sont r cup r s par fraisage d une couche d enrob homog ne la teneur en liant est proche de celle de l enrob d origine Lorsque les agr gats sont obtenus apr s conditionnement d enrob s de provenances diverses la teneur en liant moyenne est g n ralement de l ordre de 4 5 4 7 Ce liant vieilli a subit un premier choc choc thermique et modifications chimiques au cour
91. chefers class s F61 coefficients LA et MDE Dmax autorise leur emploi en couches de forme quel que soit le niveau de trafic de la chauss e construire C est a dire que si dans la phase chantier la couche de MIOM est susceptible de voir son tat hydrique modifi ou bien d tre agress e par le trafic elle devra tre prot g e par la premi re couche d assise Comme le pr cise le GTIF en l absence de donn es suffisantes quant un d veloppement assur d une rigidification spontan e des MIOM avec le temps il est raisonnable de ne pas tenir compte de ce ph nom ne dans le dimensionnement des couches de forme M me si une volution positive peut tre observ e au fil des ann es il faut adopter des dispositions constructives bas es sur le comportement court terme Le GTIF propose une grille de dimensionnement et une grille de compactage des couches de forme en machefers L objectif de compactage vis est la qualit q3 densit moyenne sup rieure ou gale 98 5 de l OPN et densit fond de couche sup rieure ou gale 96 de l OPN Pour les m mes raisons que l emploi en couche de remblais il ne s agit que de rep res et non de prescriptions d o l utilit de la grille de compactage param tres Q S paisseur vitesse 3 Utilisation en assises de chauss es Le GTIF indique que les caract ristiques g otechniques des MIOM assimilation des granulats E et sables a limitent leur emploi str
92. classe des d chets non dangereux En France une autre terminologie tait utilis e D CHET INDUSTRIEL SPECIAL DIS correspond D chets dangereux Potentiellement le plus polluant pour l environnement et cr ant le plus de dangers pour la sant humaine Ces d chets n cessitent une tra abilit au travers d un bordereau de suivi BSDI dont une copie est syst matiquement adress e au l inspecteur des installations class es de la DRIRE 5 Directions R gionales de l Industrie de la Recherche et de l Environnement dans le respect du principe POLLUEUR PAYEUR DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES DMA correspond une sous classe de d chets non dangereux L arr t du 9 septembre 1997 modifi relatif aux installations de stockage de d chets m nagers et assimil s d finit les DMA comme tant compos s des d chets municipaux relevant de la comp tence des communes et des d chets non dangereux d finis par d cret en Conseil d Etat en application de l article L 541 24 du code de l environnement le d cret du 18 04 02 actuellement en vigueur D CHET INDUSTRIEL BANAL DIB correspond une sous classe de d chets non dangereux Ne fait pas l objet d une nomenclature sp ciale et est quivalent pour l industrie des d chets m nagers et assimil s DMA pour les m nages Deux sous cat gories D fermentescibles V g taux et F non fermentescibles ex palettes plastiques D CHET INERTE DI inerte Q
93. compos de plusieurs substances De plus ce n est pas parce qu un d chet sera valoris en sous couche routi re que l ensemble des substances qui le composent sera susceptible de migrer vers les compartiments environnementaux voisins L application d une d marche d valuation des risques sanitaires la valorisation des d chets en infrastructure routi re suppose au pr alable une bonne connaissance des caract ristiques physico chimiques de ces d chets ainsi que du potentiel de mobilisation des substances contenues dans ces d chets C est pourquoi les rares tudes d valuation des risques sanitaires r alis es dans un contexte de valorisation des d chets se focalisent le plus souvent sur une ou deux substances particuli res pr sentes dans ces d chets 3 Niveaux de risque de r f rence La quantification du risque d pend en grande partie de l valuation qui est faite de l exposition des cibles une substance dangereuse De plus en cas d exposition plusieurs substances les risques sont susceptibles de se cumuler En cons quence il n existe pas dans le cas g n ral de valeurs seuils de concentration d une substance dans lair l eau ou les sols en de desquelles cette substance ne pr senterait pas de risque pour la sant En revanche des niveaux de risque de r f rence sont d finis En France ces niveaux de risque de r f rence font office de niveaux tol rables au regard de la sant humai
94. dans la cha ne alimentaire Le risque sanitaire induit par la bioaccumulation dans la cha ne alimentaire d pend sp cifiquement de chaque m tal ou de l association des m taux en question Il peut ensuite tre modifi ult rieurement par d autres facteurs li s au contexte g ologique acidit duret de l eau etc qui affecte l volution du m tal L environnement biologique peut galement avoir une influence sur la toxicit noter en particulier la 10 m thylation de certains m taux surtout le mercure en condition ana robie qui produit des compos s extr mement toxiques Moore amp et Ramamoorthy 19841 1 Facteurs influen ant l absorption et la bio disponibilit des m taux dans l environnement Les dangers que posent les m taux pour la sant reposent dans une grande mesure sur la forme sous laquelle les cellules cibles des organismes vivants les absorbent Par exemple le mercure organique pr sent dans le poisson sous forme de m thylmercure consomm tous les jours pendant une longue p riode est beaucoup plus dangereux que le mercure inorganique la m me concentration Par contre l arsenic inorganique semble plus dangereux que certains compos s m thyl s d arsenic comme ceux trouv s dans les organismes marins L ars niate ou l ars nite que l on peut trouver dans les vins provenant de r gions o le sol est riche en arsenic est tr s toxique En raison de leurs propri t s chimiques les m taux ou compos
95. dans les eaux de ruissellement provoquant une augmentation importante de la turbidit c est dire de la teneur en mati res en suspension Des l ments tels que le fer et le mangan se contenus dans ces fines se dissolvent ais ment En cas de contact avec l oxyg ne de l air ils peuvent aussi pr cipiter sous forme d oxydes que l on va ensuite retrouver apr s adsorption dans les s diments des eaux de surface D autre part dans le cas d une dur e de stockage suffisamment longue et dans des conditions humides des algues peuvent se d velopper en utilisant le carbone atmosph rique le phosphate et le nitrate contenus dans l eau Sous les algues mortes des bact ries d nitrifiantes Liojtrouvent galement un milieu propice leur d veloppement De la m me mani re des bact ries sulfato r ductrices 11 peuvent contribuer faire diminuer le taux de sulfates et de phosphates 12 Mais ce type de ph nom nes sur un stock de mat riaux ordinaires en tas n est pas tr s diff rent de ceux qu on pourrait observer en agriculture Aspects sanitaires On peut signaler que la fabrication des granulats qui s effectue dans les usines d laboration int gr es aux carri res installations class es surveill es par les DRIRE g n re des quantit s importantes de poussi res souvent siliceuses celles ci sont g n ralement confin es dans les installations voire r cup r es par filtration de l air La protection
96. de enrob contenant desistockage de classe 1A dans des endres volantes onditions continuellement humides et sans isolation As mgim 64 jours d mg m 64 jours 1 r mg m 64 jours b mg m 64 jours i mg m 64 jours mg m 64 jours Mo mg m 64 jours fk19 Hh g mg m 64 jours Tableau 6 r sultats de diffusion V n nen et al 2000 d un enrob contenant des cendres volantes Une tude compl te de l impact environnemental des cendres volantes et de m langes contenant des cendres volantes est galement en cours dans le cadre de la d marche RPT LaCette tude r alis e pour le compte de SNET et EDF est pilot e par INSAVALOR POLDEN Elle a notamment fait l objet d une th se financ e par l ADEME soutenue en Novembre 2003 une communication est pr vue lors du congr s WASCON 2003 4 Un remblai r alis en cendres volantes dans l Etat du Maryland a t instrument au moyen de lysim tres MW Erbe et al 1999 Cette tude a permis de mettre en vidence la pr sence de calcium magn sium chlorures sulfates mais galement arsenic et mangan se en proportions importantes dans l eau pr sente dans le remblai en cendres volantes Elle a galement permis de montrer que des r actions de pr cipitation et d adsorption dans le milieu naturel rendent ces concentrations plus faibles dans leau pr sente dans les sols sous jacents pour le calcium le sodium le chlore les
97. de ces d p ts avec un m lange de gramin es Par ailleurs une bauche d valuation de la toxicit des sables lav s susceptibles d tre utilis s en technique routi re a t faite Lissalde 2002 L tude est incompl te elle ne porte que sur le cadmium mais elle montre qu il est prudent de ne pas utiliser les sables lav s dans les zones vuln rables la pollution ressource en eau susceptible d tre utilis e pour la production d eau potable ou l irrigation Utilisation dans les infrastructures Le choix de la fili re de destination des boues repose sur plusieurs crit res parmi lesquels la conformit r glementaire la meilleure pratique environnementale la meilleure technique disponible le co t Remblaiement Cette solution semble tre une voie de valorisation int ressante car elle ne n cessite pas de mat riaux nobles et pourrait tre adapt e aux boues de curage une fois trait es apr s limination de la fraction fine charg e en micropolluants Sommaire 1 Mat riau brut 2 Mat riaux trait s D une mani re g n rale il est tr s difficile d avoir des estimations concernant les gisements des diff rentes cat gories de boues r pertori es dans le cadre de l observatoire Il est encore plus difficile de trouver des informations relatives aux mat riaux trait s 1 Mat riau brut e Boues de bassins de retenue L enqu te sur les d chets r alis e en 2000 par l Office National de Routes ONR 2001 e
98. de l valuation des impacts sanitaires dans le contexte d OFRIR La valorisation des d chets en particulier dans les infrastructures routi res concerne g n ralement des d chets class s non dangereux ou inertes En l absence de ce caract re dangereux un tel d chet ne pr sente a priori pas de risque Cependant cette notion de dangerosit tant bas e sur un effet potentiel sur l environnement l absence de danger n est pas toujours acquise de fa on irr futable Cette incertitude sur l absence totale de danger et donc de risque sur la sant humaine justifie l int r t que l observatoire OFRIR porte ces aspects au sein de chaque rubrique th matique La quantification des risques sanitaires permet de comparer dans un contexte particulier l exposition des populations ventuellement engendr e par la valorisation de d chets en infrastructure routi re une exposition consid r e comme tol rable Il convient de noter que cette approche est encore tr s peu utilis e et que tr s peu de donn es sont actuellement disponibles C est pourquoi la partie des rubriques th matiques relative aux risques sanitaires ne sera dans la plupart des cas que partiellement renseign e Il convient galement de noter que l approche d valuation des risques sanitaires est bas e sur la prise en compte des substances chimiques pr sentes dans les diff rents compartiments environnementaux Cependant un d chet est le plus g n ralement
99. de la d construction de la chauss e par fraisage soit par des op rations ult rieures de concassage criblage Les granulats de base diorite basalte quartzite des enrob s et donc des agr gats d enrob s poss dent des caract ristiques propres de r sistance l usure l crasement et au polissage Le bitume qui poss de un grand pouvoir agglom rant est utilis pour lier ces granulats Ce bitume provient exclusivement du traitement des p troles bruts et il convient de souligner que le goudron produit de la distillation de la houille n est plus utilis en France Malheureusement ce terme de goudron est encore utilis tort par les non initi s pour d signer un rev tement routier L ensemble du r seau routier repr sente potentiellement un gisement de plusieurs milliards de tonnes d agr gats d enrob s Le tonnage actuel d agr gats d enrob s dus aux politiques d entretien est estim a environ 5 millions de tonnes dont la moiti est valoris e par recyclage et retraitement Sur le plan technique les pr cautions d emploi concernent principalement les tudes li es a la connaissance des caract ristiques du bitume vieilli qui se trouve dans les agr gats d enrob s et aux possibilit s de redonner a ce bitume des caract ristiques d sir es ainsi qu aux caract ristiques des granulats Car bien entendu le produit fabriqu ne se soustrait pas aux r gles l mentaires des contr les de fabric
100. de tests de deux types analyses chimiques contenu total lixiviation percolation et cotoxicit dont les param tres sont d taill s dans le tableau 6 11 delesp ces utilis es r ponse observ e population Mat riau hronique V g taux inhibition de lab0 ISO brut sup rieurs roissance a rienne 11269 2 251 Lixiviat aigu Vibrio fischerilimmobilisation 50 P T 90 poisson 320 50 20 ISO 6341 sub Raphidocelis inhibition de RES hronique subcapitata algue croissance Ceriodaphnia dubia limmobilisation Tableau 6 tests d cotoxicit r alis s SLAG 2002 Ces tests d cotoxicit consistent a mettre en pr sence des organismes vivants avec un support contamin Pour un support solide les effets sont tudi s par contact direct entre les organismes vivants et le mat riau Pour un support liquide les organismes sont plong s dans plusieurs solutions r alis es a diff rentes dilutions a partir de la solution initiale contamin e Le mat riau ou les solutions test es sont consid r s cotoxiques lorsqu un pourcentage d termin ici 20 ou 50 de la population expos e pr sente les sympt mes recherch s ici inhibition ou immobilisation L tude SLAG 2002 conclut sur la non cotoxicit pour les trois types de laitiers test s Ces r sultats ne permettent pas n anmoins de construire un tat de l art complet dans ce domaine car une source d information unique est insuffisante pour
101. de travail de 8 heures Une VME peut tre d pass e sur de courtes p riodes sous r serve de ne pas d passer la VLE lorsqu elle existe Cependant le recours aux VLE et VME dans le contexte d un chantier d infrastructure routi re soul ve plusieurs interrogations sur la validit de cette d marche la La majorit des VLE et VME sont tablies dans le contexte d une atmosph re de travail en int rieur Dans quelle mesure l extrapolation de ces valeurs a une atmosph re en ext rieur sur chantier peut elle tre valable le Le respect de ces valeurs limites suppose l existence de syst mes fiables de mesure de la qualit de lair Quels seraient les moyens de mesure des concentrations atmosph riques repr sentatives sur un chantier l air libre Dans l tablissement des valeurs limites seule la voie respiratoire est prise en compte comme vecteur d exposition des travailleurs aux substances potentiellement toxiques Les autres vecteurs d exposition principaux du moins dans le cadre d un chantier en ext rieur comme le contact cutan ou l ingestion de particules ne sont pas consid r s alors qu ils peuvent s av rer plus p nalisants pour certaines substances H Par exemple d cret du 07 d cembre 1984 relatif aux poussi res d cret du 1 f vrier 1988 relatif au plomb m tallique et ses compos s d cret du 10 avril 1997 relatif la silice cristalline El Par exemple circulaires relatives la
102. de valoriser en technique routi re la presque totalit de sables de moulage produits par les fonderies sables contenant jusqu 50 mg de ph nols par kg Aspects sanitaires Pas d information disponible actuellement sur ce th me Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Utilisation en remblais 2 Utilisation en assise de chauss es 3 Utilisation dans les techniques d enrob s 4 Probl mes sp cifiques l utilisation des sables us s 1 Utilisation en remblais Sous r serve d une teneur en ph nols dans les lixiviats inf rieure a 1 milligramme par kilogramme de sable rapport a la mati re s che les sables us s peuvent tre utilis s pour constituer des remblais routiers des plates formes industrielles ou pour combler des tranch es Le guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de forme classe ce mat riau en Fo En raison de leur granulom trie homom trique les sables us s ne pr sentent pas une bonne coh sion propre et peuvent poser des probl mes de traficabilit Le retour d exp rience sur des chantiers exp rimentaux suivi par le r seau des LPC Vecoven et al 1982 a permis d tablir quelques pr cautions d emploi e Unun contr le de la teneur en eau dans les sables comprise entre 10 et 15 permettant une mise en ceuvre optimale e_ Un un compactage moyen l aide d engins vibrants ou pneus e Une une protection des talus
103. des MIOM en France Toutefois dans le cadre d une synth se portant sur des m chefers produits aux Etats Unis au Canada en Suisse au Danemark aux Pays Bas et en Allemagne l International Ash Working Group IAWG 1997 pr sente une liste de 44 l ments certains tant des majeurs gt 10 g kg d autres des mineurs gt 1 g kg et lt 10 g kg d autres des l ments traces lt 1 g kg Ces donn es ont t compl t es par des observations plus r centes du LCPC Fran ois 2001a sur des MIOM d origines fran aise ou trang re lorsque leurs valeurs sortaient de la fourchette fournie par l IAWG Le compartiment du milieu naturel en contact imm diat et durable avec les MIOM utilis s en construction routi re est le sol Il est donc int ressant afin de relativiser les teneurs relev es dans les MIOM de les comparer aux gammes de teneurs des sols Lindsay 1979 in IAWG 1997 en rappelant que teneur totale ne signifie pas potentiel mobilisable cf Caract ristiques environnementales Dans le tableau suivant on voit que deux l ments Cu et Zn apparaissent en quantit syst matiquement sup rieure la gamme de teneurs dans les sols colonne MIOM gt Sols et de beaucoup plus de 100 fois plus Des l ments apparaissent en quantit sup rieure ou gale la gamme de teneurs dans les sols colonne MIOM gt Sols avec toutefois des nuances plus de 100 fois sup rieure cas de Cd et Pb plus de 10
104. des Ponts et Chauss es Sp cial XI France CER Centre d Exp rimentation Routi re LMS Laboratoire de M canique des Solides de l Ecole Polytechnique 2003 Caract risation du comportement d une structure de remblai en granulats NIKOPNEU Rapport interne CER LMS COULET C PERRIN J 1989 a R emploi de pneumatiques usag s en technique routi re Proc d PNEURESIL Epagny 74 RN 508 Franchissement du canal de Calvi Fiche R gion Rh ne Alpes ADEME COULET C PERRIN J 1989 b R emploi de pneumatiques usag s en technique routi re Proc d PNEUTEX Aigueblanche 73 RN 90 Merlon de protection contre les chutes de blocs Fiche R gion Rh ne Alpes ADEME COULET C PERRIN J 1992 Sout nement avec parement en pneus usag s Proc d ARMAPNEUSOL Bretelle D viation autorouti re de St Chamond 42 Fiche R gion Rhone Alpes ADEME ETRA European Type Recycling Association 1999 La valorisation des pneumatiques usag s Brochure ETRA ADEME 16 p ETRA European Type Recycling Association News 2002 Volume 6 Issue 2 European specifications CWA 14243 2002 Innovative Materials Products and Applications from Post Consumer Tyres Plaquette CEN Comit Europ en de Normalisation ETRA European Type Recycling Association FAURE M LRPC Clermont Ferrand 1985 Les utilisations routi res de la poudrette de caoutchouc Recyclage du caoutchouc et des mati res plastiq
105. des diff rents contr les confirment que les mesures sont inf rieures au seuil autoris Cependant tout comme pour les mat riaux naturels ces mesures ne sont pas r alis es lors de la mise en ceuvre Aspects sanitaires Aucune donn e publi e sur ce theme n a t obtenue a ce jour Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Utilisation en terrassement 2 Utilisation en chauss es Deux normes europ ennes NF EN 13043 et NF EN 13242 imposent des seuils de gonflement maximum selon l usage m langes hydrocarbon s ou mat riaux non trait s pour d finir des cat gories de granulats de laitier Par exemple un laitier de convertisseur oxyg ne utilis en m langes hydrocarbon et ayant une dilatation maximale comprise entre 3 5 et 6 5 en volume est class en cat gorie Vs Par contre aucune r gle ne pr cise la cat gorie de laitier utiliser selon la technique retenue nciaCela sera pr cis dans l application fran aise de ces normes europ ennes granulats L instabilit peut se caract riser par certaines d gradations assez typiques rev tements hydrocarbon s bosses en champignon bossage transversal soul vement plus ou moins tendu avec fissuration ondulation rev tements en b ton de ciment soul vement et fissuration de dalles bombement d sagr gation du b ton maigre 1 Utilisation en terrassement Toutes fili res confondues le laitier d aci rie est valoris
106. effectuer une synth se acceptable Le programme europ en SESAR est actuellement en cours fin pr vue en 2004 et a pour objet d claircir les connaissances de nature environnementale dans le domaine des laitiers voir paragraphe recherches en cours 2 Transferts vers l air Concernant les laitiers sid rurgiques des l ments d informations ont t recueillis aupr s d exploitants qui proc dent au contr le de poussi res inhalables ou de poussi res alv olaires conform ment au d cret n 94 784 du 2 septembre 1994 qui compl te le r glement g n ral des industries extractives RGIE sien introduisant un titre empoussi rage EM Ce r glement impose de mesurer la teneur en quartz inf rieure 1 ou pas et d organiser un suivi de leur retomb es Cependant tout comme pour les mat riaux naturels ces mesures ne sont pas r alis es lors de la mise en uvre Aspects sanitaires Les prescriptions du titre EM empoussi rage du RGIE est applicable depuis le 8 septembre 1995 Les exploitants sont tenus de faire chaque ann e une campagne de la concentration moyenne en poussi res inhalables et tous les deux ans deux campagnes de mesure des poussi res alv olaires siliceuses si la teneur en quartz est sup rieure 1 Utilisation dans les infrastructures routi res 12 Sommaire 1 Utilisation en remblai ou en couche de forme 2 Utilisation en couches d assises 3 Utilisation en couches de surface
107. en dioxines furanes chloroph nols CP chlorobenzene CB HAP et PCB r pertori es alors Pour l heure l extr me raret des donn es en la mati re 9 usines 3 pays fait de ces derni res de valeurs de r f rence Tab 2 Compos s organiques observ s en ng g d apr s IAWG 1997 Canada __JGVRD fna nd po fn fhai fnd E tnd fnd fna ko feo fnd by nd nd 41 b7 Rio fnd E LS T pe E pe 6 0 13 5 125 968 nd mat CLO pue CHENE ECC SE Cf 025 0 029 10 054 0 068 f tF t F nd non d tect Dans les fours des usines d incin ration les dioxines et furanes sont g n ralement d tect s au niveau des poussi res car ils s adsorbent sur les particules charbonneuses entrain es dans les fum es Ils peuvent par cons quent tre capt s au niveau des dispositifs de traitement des fum es en particulier au moyen de charbons actifs Depuis 1991 on doit donc les retrouver principalement dans les REFIOM Des analyses r alis es en France sur des MIOM issus d usines d incin ration de conception r cente Bartet et al 2001 dont l ge et le degr de pr paration cf Pr paration ventuelle ne sont toutefois pas pr cis s r v lent en effet des teneurs faibles tr s faibles par rapport celles des cendres sous chaudi re 39 648 ng TEQ kg des cendres volantes 765 a 4815 ng TEQ kg et des g teaux de filtration 30000 ng TEQ kg Les mesures de dioxines dans ces MIOM s
108. ensemble de bons mat riaux En 2000 source UNICEM la production tait de 102 millions de tonnes soit 25 du march Fran ais G Pia if e Les granulats concass s ruptifs ruptifs sont des constituants de choix pour les techniques routi res ainsi que pour le ballastage des voies ferr es En 2000 source UNICEM la production tait de 122 millions de tonnes soit 30 du march national Emplois r pertori s Les mat riaux et granulats naturels sont utilis s partout sur le territoire fran ais Dans le cas des terrassements ils le sont de pr f rence dans des chantiers proximit des gisements de mani re minimiser les transports Dans le cas des granulats selon les usages il arrive que des produits voyagent sur des distances assez importantes exemple des granulats pour couches de roulement de chauss es pour lesquels les exigences qualitatives font que des r gions enti res en sont d pourvus rendant les approvisionnements lointains obligatoires Recherches en cours 10 Au niveau du R seau des Laboratoires des Ponts et Chauss es une op ration de recherche est en cours intitul e Propri t s des granulats influen ant le comportement des m langes p riode 2001 2004 Bibliographie 14 ADEME 1996 Comportement la lixiviation de mat riaux consid r s comme inertes et de produits naturellement expos s l action de l eau ADEME Ed Angers France 24p XP X 31 210 1998 annul
109. es En cons quence il convient d tudier le comportement environnemental de ces sables lorsqu ils sont mis en place dans le milieu naturel As lt 1 2 5 Hg HAP C e 7109 os hoo fpe Sto ff 720 Tab V Concentration en m taux lourds et hydrocarbures d un valori sableValori sable matur d apr s Domas et al 2000 Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Caract ristiques g otechniques du valori sableValori sable 2 Etude du comportement m canique de vases Deux tudes ont t identifi es dans la litt rature concernant le comportement m canique de boues trait es L une est relative a la fraction sableuse d une boue issue du curage de r seaux d assainissement Domas et al 1999 l autre a trait des vases de canaux Marot 1998 1 Caract ristiques g otechniques du valori sableValori sable Le valor sableValor sable dont les principales caract ristiques g otechniques sont report es dans le tableau VI a t utilis pour un chantier de remblayage de canalisation Plus de d tails le tableau VI Les caract ristiques g otechniques du valer sableValorisable permettent de le classer dans la cat gorie F11 des sables faiblement organiques 3 10 de la classification NF P11 300 des mat riaux utilisables en infrastructure routi re il est assimilable g otechniquement un mat riau D1 cest dire a un sable alluvionnaire propre La forte proportion de la fraction
110. est bien le m me Tab 9 Caract ristiques de machefers en place d apr s Fran ois 2003 Param tres Unit MIOM 5 MIOM 6 Age fann es OP Taux dimbril s Po OR Fract e fe COS CE RE 0 1 MIOM4 raction soluble fo Lixiviats ae ee a pH des 3 lixiviats successifs 8 1 8 1 8 4 9 5 9 5 9 6 L1 L2 L3 22 2 7 0 3 Poo mg kg pi h2 S Cd mg kg 0 05 poos So Imgkg 6 181423 Cr total Imgkg 0 03 16 2 0 38 10 15 1 Zn mog B8 C e BF Fe Ai m g ke6 PS Cd SO 23 C lt 0 16 S O Cu m g fhi bae S Zn 3 RO cr BB Fe HOO Al 15 Le pH des MIOM anciens est beaucoup plus faible que celui des MIOM de fraiche production Ceci contribue limiter la solubilisation des m taux La solubilit des MIOM 5 et 6 est globalement beaucoup plus faible Toutefois la solubilisation des sulfates reste forte contrairement celle des chlorures Le taux d imbr l s peut tre fort en raison d une moins bonne qualit de l incin ration a l poque 2 4 Transfert par l air Les donn es manquent sur ce point Aspects sanitaires Aucune information n est disponible pour l instant sur ce sujet Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Utilisation en remblai 2 Utilisation en couche de forme 3 Utilisation en assises de chauss es En l tat actuel des connaissances et de la r glementation l utilisation des MIOM doit suivre la double approche des prescript
111. est issu de la fabrication d acier partir de minerai de fer Cette fili re de fabrication de l acier se fait en deux temps dans le haut fourneau puis l aci rie Tout d abord le minerai de fer est r duit par du coke dans un haut fourneau pour donner de la fonte Cette derni re est affin e soufflage d oxyg ne par oxydation du carbone dans un convertisseur d o sort l acier Ce dernier est alors lamin chaud ou froid pour donner des produits longs rails ou plats t6les Le laitier de convertisseur oxyg ne est issu de la deuxi me partie du processus de formation de l acier c est dire de la transformation de la fonte en acier affinage Plus de d tails sch ma convertisseur oxyg ne 1 2 Fili re lectrique Le four lectrique arcs permet la fabrication d acier a partir d une charge constitu e essentiellement de ferrailles de r cup ration s lectionn es copeaux d usinage ferrailles broy es ferrailles de d molitions rebuts de production sid rurgiques etc Selon les usines de la fonte peut tre ajout e la ferraille Plus de d tails Four aci rie lectrique Unim tal de Gandrange 2 Formation 2 1 Fili re convertisseurs oxyg ne ou de conversion La transformation de la fonte en acier appel e affinage ou encore conversion s effectue par oxydation des l ments dissous dans le fer liquide ces derniers ayant la propri t d tre plus facilement oxydables que le fer
112. est tr s rapide ce qui est int ressant pour les grandes s ries R sines ph nol formol proc d Croning R sines ur e formol ph nol proc d Boite chaude R sines furanniques m lange ur e ph nol alcool furfurylique M Les r sines polym risant froid r sines furanniques r sines polyur thanes durcies par des acides forts ou des injections de produits amin s R sines polyur thane m lange de ph nol et isocyanante proc d Croning m Divers adjuvants houille pulv ris e farine de bois sucre m lasse Les quelques compositions de sables de moulage trouv es dans la litt rature sont report es dans le tableau n 2 Sable silico argileux Sable noyaux able noyaux 7 08 8 FE EE Eu oo k ooo 12 sine ph nolique es See Tableau n 2 Exemples de composition de sable de moulage Aron et al 1993 2 Les sables us s Les sables us s disponibles pour une r utilisation en technique routi re r sultent du traitement thermique des sables de moulage a haute temp rature parfois plus de 1000 C lors de la coul e du m tal en fusion suivie d un traitement chimique par des adjuvants huile noir de carbone afin de faciliter le d moulage des pi ces Etant donn que les sables us s sont des r sidus de calcination d un m lange quasi inerte thermiquement ils pr sentent des caract ristiques min ralogiques et p trographiques semblables a celles des sables
113. et S l nium Se Non d tectable Non detectable Michelin e Sb Se V Cr Ni Hg As Pb lt 1000 ppm lt 1000 ppm 1999 Co Sn PCP ai d tectable Non d tectable lt lt 0 5 ppm 0 5 ppm 0 5 po 0 5 P Zinc Zn i ti i SsSCsS Zinc Zn i ti i SsSCsS gt bos 8 gt 1 SK PCB Polychlorobiph nyle PCT Polychloroterph nyle Tableau 3 Composition moyenne l mentaire du pneu en massique ou ppm des l ments pr sents dans le pneu selon diff rentes sources Caract ristiques environnementales Aucune donn e dans ce domaine n a t obtenue Aspects sanitaires Les PU ne sont pas des d chets dangereux Mais leur stockage a rien non contr l peut constituer une source de nuisances esth tique d veloppement de larves de moustiques de rongeurs et pr sente des risques potentiels d incendie et donc de pollution et de s curit S ils sont d pos s en vrac leur densit tant faible leur volume est important D autre part leur transport est co teux et leur mise en en d charge est consommatrice d espace Depuis le 01 07 02 il n est plus possible de les enfouir dans les CSD Centre de Stockage de classe 2 Utilisation dans les infrastructures routi res Les PUNR sont utilis s sous diff rentes formes dans les applications en infrastructures routi res pneus entiers lt 5 et demi produits gt 95 pneus d coup s d chiquetats granulats ou poudrettes Selon l ADEME ADEME 200
114. et aux caract ristiques de fabrication granulom trie propret Elles ne prennent toutefois pas en compte les ventuels relargages de m taux lourds NF P 11 300 de septembre 1992 Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructure routi re Les scories de la m tallurgie des m taux non ferreux sont class es comme les laitiers d aci ries sous la cat gorie Fg c est dire autres sous produits industriels sans aucune indication concernant les param tres limitatifs leur utilisation D autres normes sont cit es dans cette rubrique il s agit de normes concernant les essais de lixiviation telle que la XP X 31 210 de mars 1992 remplac e depuis par la EN 12457 2 de d cembre 2002 et de la XP X 31 211 d avril 2000 Plus de d tails sur les proc dures fran aises de lixiviation L utilisation des scories issues de l laboration du plomb et du zinc devra faire l objet d une tude pr alable pour v rifier les caract ristiques environnementales g otechniques et m caniques des mat riaux consid r s Origine formation et laboration Sommaire 1 Origine et formation des scories de zinc et de plomb 2 Elaboration des scories de zinc et de plomb 1 Origine et formation des scories de zinc et de plomb L laboration des m taux ferreux ou non ferreux s accompagne de la production de laitiers ou de scories Ces sous produits contiennent
115. et de leur cin tique intrins que de dissolution Ainsi un min ral de haute temp rature est souvent parfaitement instable dans les conditions du milieu naturel mais la cin tique de dissolution tant tr s faible il n en demeure pas moins m tastable et donc sujet une d stabilisation qui ne sera visible qu l chelle des temps g ologiques Au contraire les min raux form s basse temp rature seront beaucoup plus sensibles aux al as du milieu naturel une ettringite commencera se d stabiliser d s que le pH du milieu perd son caract re alcalin Le pi geage min ral des substances inorganiques potentiellement toxiques peut tre assur de trois mani res par ajout de compos s r actifs qui faciliteront la pr cipitation de min raux assurant l incorporation des compos s ind sirables dans leur structure intime i e le phosphatage le chaulage par vieillissement de produits r actifs contenant naturellement les produits r actifs n cessaires i e la maturation des MIOM par vitrification Dans ce dernier cas les substances seront alors en solution solide dans le verre ainsi form ou pi g es dans des structures min rales cas du zinc dans les g hl nites des verres a base de R sidus D puration de Fum es d incin ration d Ordures M nag res En conclusion de ce paragraphe concernant le pi geage min ral il faut aussi prendre en consid ration la notion d encapsulage Il est vident que la cristallisation
116. et de s affranchir ainsi des variations saisonni res de production de cendres fra ches Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Les cendres volantes siliceuses ou silico alumineuses classiques 2 Les cendres volantes de LFC 1 Les cendres volantes siliceuses ou silico alumineuses classiques Caract ristiques morphologiques Elles se pr sentent sous la forme d une poudre Les particules sont sph riques pleines ou creuses Figure 1 2 Rd TT vue Vue d une cendre silico alumineuse classique par microscope lectronique Figure 1 balayage Caract ristiques min ralogiques Initialement les st riles de houille sont essentiellement constitu es de silice et d alumine sous forme de mat riaux phylliteux de composition analogue celles des argiles et comportant galement du quartz La finesse du broyage ainsi que les temp ratures atteintes environ 1400 C conduisent a une modification de la structure min ralogique On trouve la silice libre sous diverses formes cristallis es quartz trydimite et cristobalite On trouve galement des traces de magn tite et d h matite Il existe galement une phase vitreuse renfermant une partie cristallis e essentiellement sous forme de mullite silicate d alumine de haute temp rature Caract ristiques chimiques Les l ments les plus repr sent s sont la silice SiOz l alumine AlzO3 et les oxydes de fer Fe 0 et Fe304 et repr sentent
117. et environnemental de deux chauss es anciennes r alis es avec des machefers d incin ration d ordures m nag res Bulletin des laboratoires des Ponts et Chauss es n 227 pp 15 30 Fran ois D 2001a D termination du potentiel polluant Journ es techniques Route et pollution des eaux et des eaux et des sols actes Nantes 27 28 mars 2001 LCPC Fran ois D 2001b Propri t s m caniques des MIOM Etudes en laboratoire Journ es techniques Route et pollution des eaux et des sols actes Nantes 27 28 mars 2001 LCPC Fran ois D 2001c Retour d exp rience en construction routi re valuation du comportement environnemental et m canique de MIOM dans des chauss es sous trafic Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Fran ois D 2003 Relargage en m taux de MIOM diff rents stades de leur fili re de valorisation Techniques Sciences et M thodes 4 pp 91 98 Fraquet P amp Boucheny C 2001 Utilisation des machefers d incin ration d ordures m nag res en technique routi re Journ es techniques Route et pollution des eaux et des sols actes Nantes 27 28 mars 2001 LCPC Freyssinet P Piantone P Azaroual M Itard Y Clozel B Baudron J C Hau J M Guyonnet D Guillou Frottier L Pillard F amp Jezequel P 1998 Evolution chimique et min ralogique des m chefers d incin ration d ordures m nag res au cours de la maturation Documents du BRGM n 280 14
118. g n ralement plus de 70 de la masse Elles contiennent galement de la chaux CaO Le pH d une solution riche en cendres silico alumineuses est nettement basique et peut tre sup rieur 10 et la teneur en chaux totale lt 10 La grande majorit des cendres voient teneurs massiques en comprises dans les bornes donn es dans le tableau Tableau 2 SiO AlO Fe203 CaO MgO KO NaO SO CaO libre Alcalins disponibles 40 6025 35 7 10 1 5 2 5 K lt 1 lt 1 015 0 30 Tableau 2 Domaine de variation de la composition des CV silico alumineuses classiques en pourcentages de masse d oxyde Dans le cas d une utilisation en assise de chauss e NF P 98 110 les exigences suivantes doivent tre respect es pour tre conformes la perte au feu a 1000 C doit tre inf rieure ou gale a 8 Dans le cas o la perte au feu d passe cette limite la teneur en carbone de la cendre suivant NF EN 10036 ne doit pas exc der 8 de m me la teneur en soufre total exprim e en anhydride sulfurique SO3 ne doit pas d passer 2 5 selon NF EN 196 partie 2 Pour une utilisation dans les b tons les cendres doivent tre conformes la norme NF EN 450 Plus particuli rement la perte au feu la teneur en chlorures la teneur en anhydride sulfurique SO3 et en oxyde de calcium libre sont limit es Propri t s liantes La nature min ralogique et chimique des cendres leur conf re un pouvoir pouzzolanique
119. gion dispose terme des installations et des capacit s de stockage n cessaire l limination de ses propres d chets N anmoins ces donn es englobent toutes les cat gories de sables us s aussi bien celles trait es en centre de stockage sp cialis que celles valorisables gion Alsace aute Normandie PS 000 fr Lorraine 10 000 Pays de la Loire Tableau n Ressources disponibles de sables de fonderie source PREDIS Les organismes professionnels de la fonderie tableau n 7 disposent de bases de donn es bibliographiques et techniques sur le recyclage des sables us s Cependant ces informations ne sont accessibles qu leurs membres Organismes professionnels de la fonderie Site internet Les Fondeurs de France ww fondeursdefrance org Association Technique de Fonderie ATF Centre de d veloppement des industries de mise en forme CTIF Tableau n 77 Liste des organismes professionnels de la fonderie Comme les sables us s sont des sous produits de l industrie de la fonderie il est important de rappeler les notions suivantes ils proviennent des m mes zones g ographiques que les fonderies le volume recycler est directement li la capacit et aux cadences de production des pi ces de fonderie leurs caract ristiques d pendent du type de pi ce mouler En 1994 ce secteur industriel au code F53 de la nomenclature des activit s fran aises englobant la fonderie des m taux ferreu
120. gional d Aix en provence 16 MONERON P 1997 Retraitement chaud des mat riaux bitumineux en centrale Note d information SETRA n 98 Autoroute A2 recyclage tr s fort taux Route Actualit 1996 n 56 juillet ao t pp 65 a 68 LEFORT M 1997 Retraitement en place froid des anciennes chauss es avec un liant hydraulique Note d information SETRA n 99 LEFORT M 1997 Le point sur le retraitement en place froid des anciennes chauss es Bulletin des Laboratoires des Ponts et Chauss es pages 5 23 SAUBOT 1997 La grave mixte enrob s recycl s liant routier une solution performante de valorisation Revue g n rale des routes et a rodromes n 757 d cembre pp 116 120 BALLIE M et all 2000 Recyclage en place de chauss es deux techniques Colas Revue g n rale des routes et a rodromes n 781 f vrier pp 31 34 BROSSEAUD Y 1999 Entretien des enrob s drainants les solutions disponibles et leur comportement au jeune age Revue g n rale des routes et a rodromes n 770 f vrier 1999 pp 27 29 HARLIN J P 1987 Recyclage des enrob s Evolution sur la route de liants r g n r s Revue g n rale des Routes et A rodromes Dossier d information Amiante Jussieu Site internet http www siqu7 jussieu fr dosamian htm 17 Page 2 L1 Glossaire Page 2 2 Glossaire Page 4 3 Glossaire Page 7 41 Glossaire Page 8 5 Glossaire Page
121. git l limination des pneumatiques usag s a t publi au Journal Officiel n 303 du 29 d cembre 2002 Ce d cret organise l ensemble des op rations d limination des PU l exception de ceux quipant ou ayant quip les cycles et cyclomoteurs Au plan normatif il n existe pas l heure actuelle de normes fran aise ou europ enne relative au recyclage des pneus ni de documents r glementaires concernant ces applications Le stockage a rien non contr l des pneus peut constituer une source de nuisances esth tique ou li es au d veloppement de larves de moustiques de rongeurs et pr sente des risques potentiels d incendie et donc de pollution et de s curit La premi re tape consiste dans le cadre de la fili re d limination des PU s parer les PUR des PUNR Le crit re technique de tri entre les PUR et les PUNR porte sur la profondeur de la sculpture et l int grit de la structure de l enveloppe Pour les PUNR deux voies de valorisation sont pratiqu es apr s un pr traitement la valorisation nerg tique et la valorisation mati re Les PUNR sont valoris s entiers ou sous forme de demi produits Pneus coup s morceaux sup rieurs 300 mm D chiquetats pneus d coup s en morceaux irr guliers de 50 300 mm Granulats pneus r duits une granulom trie comprise entre 1 et 10 mm par processus m canique cryog nique ou thermique Poudrettes _ particules de granulom trie
122. graves 0 D sable gravillons ou cailloux Ils peuvent alors tre utilis s pour les terrassements routiers et dans les couches de chauss es Les mat riaux recycl s tout venant obtenus partir de divers mat riaux concassables briques tuiles ne relevent pas de cette fiche Textes sp cifiques de r f rences Sommaire 1 R glementation 2 Normes 3 Textes de sp cification technique 1 R glementation Les d chets de mat riaux de construction sont class s dans la rubrique 17 du d cret n 2002 540 du 18 04 2002 qui transpose en droit fran ais la d cision de la Commission Europ enne 2000 532 CE du 3 mai 2000 modifi e par les d cisions 2001 118 CE du 16 janvier 2001 2001 119 CE du 22 janvier 2001 et 2001 573 CE du 23 juillet 2001 Les b tons de d molition et les mat riaux min raux naturels rel vent respectivement des codes 17 01 01 et 17 05 03 de cette classification et sont des d chets inertes vis vis de la mise en d charge guide d avril 2001 du minist re en charge de l environnement La circulaire MATE MELT du 15 f vrier 2000 d crit la mise en place d une planification de la gestion des d chets de chantier du b timent et des travaux publics BTP La circulaire fixe les objectifs de la planification assurer le respect de la r glementation faire appliquer le principe pollueur payeur et lutter contre les d p ts sauvages mettre en place un r seau de traitement val
123. hydraulique Leur composition min ralogique les rend r actives Les r sultats des essais de lixiviation r alis s 1999 suivant la norme NF X 31 210 sur les scories brutes rendent compte d un relargage important de m taux lourds Des exp rimentations plots instrument s r alis es en 2000 sur des scories trait es aux liants hydrauliques ne sont pas concluantes sur la r duction du relargage par rapport aux scories brutes Pour le plomb le traitement a augment les teneurs relargu es tandis que pour le zinc le traitement les a r duites L explication scientifique de ce dernier r sultat reste encore a v rifier Aucun exemple d utilisation des scories de m taux non ferreux n est connu en France Les connaissances sur leur potentiel relargable de m taux lourds restent encore tayer De plus les programmes de recherches ce sujet sont suspendus en raison de la fermeture de l unique site de production Noyelles Godault 62 D finition Les laitiers et scories sont les r sidus de l industrie m tallurgique Les laitiers issus de la m tallurgie du fer font l objet de deux autres rubriques sp cifiques de l Observatoire les laitiers d aci rie et les laitiers de Haut Fourneau Seuls sont trait s ici les cas des scories de zinc et de plomb de 1 fusion car leur production a t suffisamment importante jusqu en 2002 ann e de fermeture du principal site de production Noyelles Noyelles Godault 62 pour avo
124. inf rieure 1 mm obtenue par r duction m canique cryog nique ou thermique ll existe tr s peu de donn es sur les caract ristiques m caniques ou g otechniques des produits issus des pneus usag s PUNR Si les caract ristiques physiques et chimiques des pneus sont bien connues il n en est pas de m me de leurs caract ristiques environnementales Les PUNR sont utilis s dans les applications en infrastructures routi res selon la r partition suivante pneus entiers lt 5 et demi produits gt 95 Selon ADEME Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie 73 000 tonnes de PUNR ont t valoris es en 2001 en France de la mani re suivante 60 000 tonnes sous forme de granulats et poudrettes 10 000 tonnes sous forme de pneus d chiquet s 8 000 tonnes sous forme de pneus entiers La valorisation dans le domaine du g nie civil et sa validation scientifique ou technique se sont beaucoup d velopp es dans les ann es 80 Les recherches en cours s orientent vers l emploi de granulats ou de demi produits de pneus directement comme granulats dans les applications telles que les remblais all g s les dispositifs de drainage ou encore les GABIONSgabions 3 D finition L ensemble des pneumatiques usag s des v hicules PU comprend les Pneumatiques Usag s R utilisables PUR et les Pneumatiques Usag s Non R utilisables PUNR Les PUR sont destin s au rechapage ou au march des pneus
125. juillet 1975 relative aux d chets modifi e par la directive du 18 mars 1991 91 156 CEE MATE Guide relatif aux installations de stockage de d chets inertes 44 pages avril 2001 2 Documents techniques Abdelghafour M M hu J Evaluation du comportement environnemental de d chets de d molition rapport final INSAVALOR division POLDEN la demande de l ADEME f vrier 2001 P pin G Caract risation de quatre d chets min raux l aide d essais ANC FMM Percolation et lixiviation rapport final INERIS la demande de l ADEME octobre 2001 Domas J Caract risation de trois d chets min raux l aide de l essai de percolation prEN14405 rapport final INERIS financ par l ADEME mars 2003 SNPGR bilan de l activit du recyclage en installation de tri voir avec eux pour les r f rences ADEME D construire les b timents Un nouveau m tier au service du d veloppement durable Conna tre pour agir guides et cahiers techniques Mars 2003 ADEME Guide des d chets de chantier 1998 Baron J Sauterey R Le b ton hydraulique Presses de l ENPC 1982 Conseil g n ral des ponts et chauss es Gestion des d chets du batiment et des Travaux publics 1997 Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d Ile De France Les b tons et produits de d molition recycl s 1996 version actualis e a paraitre Laboratoire R gional des Ponts et Chauss
126. l MgO 0 5 3 0 g kg 0 12 g l m taux lourds strontium 1100 mg kg 13 39 mg l 0 02 mg l Tableau 7 Composition typique et teneurs en m taux lourds des phases solide et liquide d une eau gypseuse Schaeffner 1978 Ammar et al 1991 SNC Lavalin 1993 Des pr l vements d eau dans des nappes souterraines proximit de diff rents terrils de phosphogypse ont galement t r alis s afin de mesurer les teneurs en radio l ments qui auraient migr vers ces nappes Burnett et a 1995 Le Tableau 8 pr sente les gammes de teneurs rencontr es en radio l ments dans ces nappes lomb 210 eo ft 310 olonium 210 6 Bots Tableau 8 Analyses des radio l ments contenus dans des nappes souterraines proximit de terrils de phosphogypse Burnett et al 1995 2 Transferts vers l atmosph re Les mesures de transferts vers l atmosph re a partir de phosphogypse ont t r alis es dans diff rents cadres partir de phosphogypse mis en terril partir de chauss es valorisant du phosphogypse ou encore partir d usine de fabrication d acide phosphorique Pour les missions de fluor dans l atmosph re a partir d un terril de phosphogypse des mesures de flux de fluor ont t r alis es sur un terril de phosphogypse en Tunisie et ont mis en vidence des missions de fluor jusqu 20 kg h sans toutefois conclure quant la nocivit potentielle de ces rejets atmosph riques SNC Lavalin
127. l air libre permet d abaisser la teneur en chaux libre et qu un tat de stabilit suffisant est obtenu plus facilement avec des laitiers titrant moins de 5 ou 6 de chaux libre Toutefois il faut rappeler qu il n existe pas a l heure actuelle de documents recommandant explicitement les domaines d emploi possibles en fonction de la teneur en calcium libre ou de l instabilit mesur e Les futures normes europ ennes pr cit es se limitent la d finition de classe de stabilit volumique Il appartiendra chaque pays de d finir des r gles de choix de classes Une tude CTPLnci12 sur l hydratation des granulats de laitier de conversion oxyg ne est en cours au LCPCjnci13 et devrait se conclure courant 2004 Autres techniques Outre l abaissement de la granularit et le vieillissement a l air libre divers proc d s existent pour diminuer l instabilit volumique de ces laitiers Certains de ces proc d s sont d crits ci apr s Vieillissement artificiel divers Divers brevets reposant sur des proc d s de traitement des laitiers par l eau ou le dioxyde de carbone semblent permettre permettent de stabiliser le mat riau Neutralisation de la chaux par les sels acides 4re Une tude a t r alis e sur des laitiers de Florange en Moselle dont le proc d repose sur le principe selon lequel l adjonction d un r actif acide favoriserait la d gradation des mat riaux basiques et permettrait donc l acc s au calcium
128. la classe F Sols organiques et sous produits industriels et plus pr cis ment de la famille de mat riaux Fs Phosphogypse De ce mat riau il est pr cis que son comportement g otechnique est comparable a celui d un sable fin anguleux tr s propre mais tr s friable A cause des risques de formation d ettringite ou de dissolution il est mentionn que son utilisation proximit d ouvrages en b ton en arase terrassement ou dans les parties de remblai situ es en zones inondables est en g n ral a proscrire La famille de mat riaux Fs comporte quatre sous classes Fsh Fs m Fs1s et Feo Plus de d tails classes F5ih Fsim Fsis et F5 Les sous classes de mat riaux Fs h F m et F s font r f rence du phosphogypse grossier neutralis chimiquement par de la chaux Elles peuvent tre utilis es en remblai avec certaines restrictions portant notamment sur l intensit d ventuelles pluies lors de la mise en remblai la hauteur de remblai le recours ou non un arrosage compl mentaire l paisseur des couches de r galage l intensit du compactage La sous classe F est relative au phosphogypse fin et au phosphogypse grossier non neutralis chimiquement par de la chaux Il est explicitement recommand de ne pas utilis ces types de mat riaux en remblai LCPC et SETRA 1992 1 2 Etude de remblais exp rimentaux 13 L tude d un remblai exp rimental a Thumeries Nord devant servir de sup
129. la craie th se de docteur de l universit de Lille 20 D cembre 2001 EPA Environmental Protection Agency Acid Mining Drainage Prediction Report n 530 R 94 036 48p 1994 Foos A Geochemical modelling of coal mine drainage Summit County Ohio Env Geol 31 205 210 1997 HANQUEZ Eug ne BERTHE Michel NOEL Bernard L utilisation des schistes houillers Revue g n rale des routes et a rodromes NP 565 Juin 1980 HANQUEZ Eug ne Utilisation des d chets industriels dans les travaux routiers Industrie min rale Janvier 1973 Laboratoire R gional des Ponts et Chauss e de Lille Comit de gestion de la taxe parafiscale D termination des limites d utilisation des schistes rouges provenant des terrils des houill res Septembre 1978 Laboratoires des Ponts et Chauss es Valorisation et limination des d chets et sous produits industriels et urbains Journ es et bilan de l action de recherche n 36 L R Le Bourget 4 et 5 mai 1983 LAURIER Philippe GIRARDOT Roland Les mat riaux de substitution utilisables en g nie civil IREX n 21 Mai 1994 LEMAIRE M L incorporation de schlamms et de schistes houillers dans les masses pour briques Silicates Industriels 1987 11 12 MATE Principaux rejets industriels en France Annexe Origine et effets des principaux polluants des eaux 1999 OCDE Recherche en mati re de routes et de transports routiers Str
130. la forme 4 20 sur la RN 61 Boero E 2000 D viation de Sarreguemines Glissement de terrain entre PR 6275 et PR 6500 Dossier 0067019 Les d blais se trouvant sur cette portion de la d viation de Sarreguemines ont pr sent des d sordres au sortir de l hiver 1999 2000 Pour rem dier a ces d sordres les confortement propos s ont t la r alisation de deux masques b chesjnci20 comprenant 10 000 m de laitier de convertisseurs oxyg ne 20100 issus de Sch neck 2 Fili re lectrique Citons quelques exemples d emplois de ces laitiers Dans le cadre de l op ration nomm e Route Centre Europe Atlantique la RN 80 reliant Chalon Sa ne Montchanin en Sa ne et Loire est mise au gabarit autoroutier La ma trise d uvre a t confi e par l Etat la DDE de Sa ne et Loire service grands travaux Le LRPC d Autun intervient en tant que contr le ext rieur pour le ma tre d uvre Au printemps 2001 20 000 tonnes de laitiers d aci rie lectrique provenant d un crassier du Creusot Sa ne et Loire ont t appliqu es en couche de forme sur plusieurs voies de r tablissement au col des Baudots Les conditions d agr ment des mat riaux ont t bas es sur des crit res g otechniques et environnementaux CTPL 2001 n 81 B tons bitumineux Les laitiers lectriques sont utilis s en formulation mixte BBTM 0 14 BBSG 0 10 BBTM 0 6 GB 0 20 BB 0 10 Citons titre d exemple leur emploi sur
131. laitier en chauss e neuve Dans le Tarn et Garonne Rocade de MONTAUBAN Plus de d tails Exemples de type d utilisation en assise de chauss es Graves hydrauliques graves non trait es et b tons hydrauliques laitier concass Le laitier concass est utilis plus fr quemment comme granulat dans les graves trait es aux liants hydrauliques quel que soit le liant utilis ciment liant routier cendres laitier vitrifi que dans les enrob s Lorsque le liant est constitu de laitier vitrifi le m lange est d sign sous le nom de grave laitier tout laitier GLTL 13 Le laitier cristallis est galement utilis sous forme de grave non trait e GNT pour les assises et plate formes si les propri t s m caniques sont suffisantes A l poque de l utilisation massive et peu rationnelle de laitiers de fra che production la technique de laitier 0 D clain cuia t couramment employ e pour la r alisation d assises de chauss es avant l av nement de la technique Grave laitier mais a perdur jusqu au d but des ann es 1990 Le principe consistait m langer du laitier cristallis 0 D avec du laitier granul dans des proportions allant jusqu 30 et d effectuer une humidification la mise en uvre Ces laitiers clain s d veloppent une prise progressive dans le temps sans activation particuli re Au compactage le laitier granul ne remplissant que les vides du laitier concass ne dimi
132. laitier vitrifi obtenu par un refroidissement brutal g n ralement l eau qui lui conf re une structure vitreuse lui permettant de d velopper des propri t s analogues celles du ciment Selon le d cret 2002 540 du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement MATE relatif la classification des d chets les laitiers de haut fourneau sont class s comme d chets non dangereux provenant de proc d s thermiques ils ne sont ni DIS ni m me DIB Ils font l objet de normes techniques de d finitions classifications et sp cifications et entrent dans la composition de produits normalis s d usage routier De par leurs caract ristiques physiques et m caniques comparables celles des mat riaux naturels les laitiers cristallis s sont utilis s en technique routi re depuis la constitution de remblais jusqu aux couches de surface des chauss es ainsi que pour les b tons Les laitiers de fra che production et les stocks constitu s au fil des d cennies appel s crassiers sont exploit s comme des carri res de roche naturelle pour la fabrication de granulats En raison de leurs caract ristiques physico chimiques les laitiers vitrifi s le plus souvent labor s sous forme de laitiers granul sincu trouvent un emploi privil gi dans l industrie cimenti re mais aussi comme liants dans diff rent m langes granulaires des assises de chauss es La longue exp rience d utilisation des laitiers de hauts fourn
133. le charbon Pour ce qui concerne le bassin du Nord Pas de Calais il tait habituel par exemple de prendre en compte un diviseur de deux entre tonnage de charbon brut extrait et tonnage de charbon commercialisable 2 tonnes remont es pour une tonne vendue Ces st riles qui accompagnent le charbon extrait sont commun ment d sign s sous le vocable Schistesschistes 2 Formation S paration Charbon Schistes Combustion des schistes Les schistes avant l installation des lavoirs Au jour les unit s de tri avaient pour objectif de s parer manuellement d une mani re la plus discriminante possible mais imparfaite cependant le charbon et les st riles Ces derniers mis en d p t taient d sign s sous le vocable Schistes noirs Autant dire que ceux ci pouvaient contenir notamment vers les l ments fins un taux de charbon r siduel parfois lev expliquant ainsi leur combustion ult rieure ou s ils n avaient pas br l s leur relavage pour r cup ration du combustible Au d p t taient galement vers s les mat riaux provenant de l ex cution des puits de descente et des diverses galeries de communication permettant une gestion s curis e du fond Plus de d tails Sch ma de valorisation des schistes de terrils charbonneux Les schistes apr s l installation des lavoirs B n ficiant de l volution des techniques de traitement et de pr paration des minerais les mat riaux provenant du fond ont t ens
134. le moule peut g n rer des transferts de substances potentiellement dangereuses selubles entre l alliage m lange optimis de multiples m taux et le sable de moulage 4 Particularit s des sables la r sine Certains sables us s issus des sables de moulage la r sine peuvent contenir des mati res organiques plus ou moins d grad es par la coul e dont la pr sence de ph nol Les textes r glementaires imposent une d termination de l indice ph nol m thode de dosage NF T 90 112 sur le lixiviat obtenu par la m thode de lixiviation X31 210 partir d chantillons repr sentatifs Selon les r sultats de cette analyse l arr t du 16 juillet 1991 pr cise la fili re d limination des sables us s Cependant la valorisation des sables us s n est autoris e que si la teneur en ph nols est inf rieure 5 mg kg 5 Essais lectrochimiques Une tude lectrochimique a t r alis e afin d examiner l agressivit des extraits aqueux de sables d origine et de sables us s 2 base d argile et 6 la r sine sur des l ments m talliques fonte grise fonte ductile acier galvanis Les mesures des r sistances de polarisation et les trac s de courbes potentio cin tiques ne r v lent pas un risque de d veloppement de corrosion des conduits d adduction d eau ou d assainissement en contact direct avec des sables d origine et des sables us s Ces derniers peuvent donc tre utilis s sans risque de d
135. le r seau des LPCr121 Vecoven et al 1982 et le Centre Technique des Industries de la Fonderie Campagne d essais CTIFL13 1982 ont men des essais de percolation et de lixiviation sur des stocks de sables us s bruts et br l s repr sentatifs des divers proc d s de moulage et de noyautage Les r sultats des investigations ont montr que ces sables pouvaient tre consid r s comme des d chets industriels banals au sens de l Instruction Technique du 22 janvier 1980 et tre utilis s en remblai ou en couche de chauss e Devaux et al 1984 N anmoins il arrive que les sables us s soient d pourvus de ph nols mais qu ils soient plut t pollu s par des additifs en quantit notable huiles r sines agents mouillants ou par des l ments solubles Fluor Cyanure lls peuvent galement contenir des quantit s importantes de m taux lourds comme le nickel et le chrome deux l ments d alliage fr quemment rencontr s dans les aciers En effet la coul e du m tal en fusion haute temp rature dans le moule peut g n rer des transferts de substances dangereuses entre l alliage m lange optimis de multiples m taux et le sable de moulage En cas d acceptation d un stock de sable us il est donc vivement recommand de ne pas se limiter au seul indice ph nol et d largir les indicateurs de pollution d autres param tres tels que e Le pel e_ La conductivit des luats e 4Lateneur en mati
136. le volume des r sidus miniers il faut consulter les archives des mines lorsqu elles existent encore valuer les productions les m thodes de traitement et mesurer les quantit s r elles de d chets laiss es sur le site en sachant qu une partie de ceux ci a pu tre r utilis e comme minerai basse teneur ou comme mat riau de remblai ou d empierrement Souvent l rosion naturelle a d plac une partie des r sidus en particulier lorsque ceux ci sont stock s en bordure de cours d eau cas fr quemment rencontr s dans le Massif Central et les Pyr n es Une valuation r cente BRGM 1997 destin e donner une image d ensemble des volumes de d chets en jeu a t r alis e pour le compte du Minist re de l Environnement Les r sultats permettent d estimer tr s approximativement le volume global cumul des r sidus de traitement produits par les exploitations mini res en France depuis la r volution industrielle 13 environ 130 millions de tonnes pour les r sidus de m taux non ferreux sauf l aluminium Tableau 1 pour le fer l estimation est difficile Les r sidus pourraient repr senter environ 4 milliards de tonnes en grande partie r utilis s pour le remblayage des mines pour les min raux industriels autres que barytine et fluorine et la bauxite aluminium aucun chiffre n a t avanc pour l instant Substances Production cumul esTeneurs R sidus globaux m tal ou minerai moyenne pour
137. les l ments sup rieurs la dimension th orique de 160 mm sont peu nombreux Selon la nature du 0 D du terril initial le 0 20 mm se classe en B3 B4 voire B5 selon les propositions de NF P11 300 Terrils de Schistes Rouges Schistes Rouges Tout Venant lls pr sentent bien souvent un taux d l ments inf rieurs 80 um mod r qui associ un caract re argileux peu marqu voire absent en raison m me de la combustion du mat riau conduit les consid rer comme insensibles vis vis de l eau Selon les principes de la norme NF P 11 300 les Schistes Rouges Tout Venant SRTV se classent en F Sols organiques Sous produits industriels Schistes houillers compl tement br l s Sur le plan pratique les Schistes Rouges Tout venant peuvent tre assimil s la classe des mat riaux Ds NF P11 300 Ils sont l objet d une exploitation directe du vrac par syst me pelle camion avec si besoin est une discrimination et un contournement des zones de moindre qualit visuelle granularit plus fine et ou mat riau d aspect cendreux du fait d une combustion imparfaite Schistes Rouges Concass s Ce sont les meilleurs des schistes rouges qui taient ou sont encore concass s et cribl s dans des unit s permettant l obtention des fractions granulaires les plus souvent demand es par le march essentiellement des coupures 0 3 0 6 4 10 6 20 et 10 20 mm Les installations sp cifiques Fig
138. les fiches Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 2 Textes g n raux BRGM RP 53870 FR Rapport final 45 Avertissement Certaines parties de ce texte auraient besoin de quelques l g res am liorations Certains signes peuvent appara tre tranges ils correspondent la transcription du texte de htm word Textes g n raux Sommaire 1 Introduction 2 Textes r glementaires 2 1 Textes r glementaires d finissant les d chets 2 2 Textes r glementaires d application 2 3 Textes relatifs l utilisation de d chets 2 4 Cas des d chets contenant de l amiante 3 Textes normatifs 3 1 Normes produits de construction 3 2 Normes environnement 3 3 Normes de sp cifications mat riaux 4 Guides techniques 5 Lexique 6 Liste des principaux textes l gislatifs et r glementaires concernant les d chets 1 Introduction Le terme de d chet est souvent pris dans son sens p joratif car uniquement synonyme de nuisances visuelles ou olfactives les ordures m nag res ou de dangerosit comme l amiante ll s agit l d une vision tr s r duite bas e essentiellement sur des a priori latin en italique qui ne d crit pas toute la r alit que cache cette terminologie La l gislation et la r glementation m me si elles ne peuvent corriger la perception commune de l Opinion Publique vis vis des d chets sont la pour d finir ce qu est un d chet classer les d che
139. les chantiers suivants mise 2x2 voies RN4 Maulan liaison RN4 A31 contournement de Bar le Duc A33 Fl ville d viation Sarrebourg Chantier exp rimental ll s agit de la route d acc s l usine SLAG de Moyeuvre Soci t Lorraine d Agr gats 2001 r alis en 1996 chauss e supportant un trafic d environ 500 Poids Lourds par jour L enrob est un BBSG 0 10 A l issue de cing ans de circulation soit un trafic cumul de 500 000 PL les mesures moyennes de SRT t moignent d une bonne adh rence 0 64 avec un minimum de 0 59 dans une zone de freinage et de courbe 17 Enduits Superficiels De nombreux renouvellement de couche de roulement sont r alis s figure 11 en enduits superficiels avec des gravillons 4 6 et 10 14 sur chauss es y compris a fort trafic en Lorraine A33 A330 A30 RN333 RN4 RN57 RN59 En 2002 plus de 20 000 tonnes ont t utilis s Recherches en cours Programme de recherche sur la valorisation des laitiers d aci rie de conversion LD pour les infrastructures routi res men par le CTPL et le LCPC L exp rimentation lanc e dans le cadre de ce programme de recherche se d roule sur le site de du LCPC a Nantes dut PC et devrait permettre d analyser l int gralit des ph nom nes physico chimiques d coulant de l hydratation des granulats de laitier d aci rie l oxyg ne mis en stock Deux proc d s de vieillissement sont test s arrosage immersion afin de pouvoir tu
140. lessivage Des bassins pi ces d eau situ s proximit de remblais routiers constitu s avec ces mat riaux pourraient devenir eutrophes Le pH est g n ralement neutre voire l g rement basique ce qui limite les risques de relargage des m taux PS LS r f rence r f rence ASFA 1993 Mati res volatiles a ASFA 1993 AGHTM 1994 fim roma toa um Gromaire 1998 a ore EE ASFA 1993 g kg Legret et al 1995 AGHTM 1994 g kg Lee et al 1997 AGHTM 1994 Mn 195 100 200 feng oseraa 1P g kg Yousef et al 1994 Tab I Composition de diff rentes boues de curage b bassin r r seau Teneurs en m taux lourds et hydrocarbures On trouve dans la litt rature un certain nombre de donn es relatives aux teneurs en m taux lourds dans les boues de curage Le tableau Il pr sente les valeurs tir es de la litt rature pour des boues de bassins de d cantation routiers et urbains et des vases de canaux Il n existe pas de norme sp cifique pour ces mat riaux on compare habituellement les valeurs la norme hollandaise pour les sols pollu s ou aux teneurs limites dans les sols fix es en France pour les pandages de boues sur les sols agricoles arr t du 8 janvier 1998 re Cd Cr Cu Ni Pb n HCT f rence mg kg mgkg imgkg Imgkg Imgkg Imgkg Img kg Lee et al 1997 Ft 2 1 a Legret et a a 84 208 20 30 300 819 e 1995 Yousef et a
141. libre Cette tude montre que la neutralisation de la chaux a bien lieu sous r serve d utiliser de l eau comme agent de diffusion Prin Ferreira L 2000 Intervention sur le laitier chaud des Des proc d s agissant sur laitier encore chaud existent galement Ces proc d s concernent soit le processus d affinage de la fonte o l on remplace par exemple une partie de la chaux par de la bauxite soit le refroidissement du laitier lors duquel on asperge le laitier chaud 800 900 C d eau ou l on effectue une granulation par refroidissement rapide par l eau Ces m thodes permettent de diminuer le temps de vieillissement ult rieur puisqu une grande partie de l hydratation de la chaux vive a d j eu lieu lors du refroidissement Toutes ces m thodes pr sentent toutefois certains inconv nients Les traitements sur laitiers refroidis sont relativement longs manquent de souplesse notamment pour le concassage qui limite les d bouch s et ne sont pas toujours fiables Les traitements sur laitier chaud qui sont plus rapides demandent quant eux du mat riel et une quantit d nergie importante ce qui diminuera leur comp titivit sur le march des granulats Ainsi la stabilisation des laitiers de convertisseurs oxyg ne fait encore l objet de recherches d am lioration Caract ristiques g otechniques Une premi re sp cificit des laitiers d aci rie est leur masse volumique qui est sup rieure de
142. m chefers d incin ration d ordures m nag res Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Pihl K A Ahrentzen P amp Kalsmose K 1989 Subbase of incinerator residues Guidance standard specifications General Working Procedure Miljoministeriet Skov og Naturstylrelsen Statens Vehjlaboratorium Laboratorieapport n 66 Vejdirektoratet Pfang Stotz G amp Schneider J 1995 Comparative studies of waste incineration bottom ashes from various grate and firing systems conducted with respect to mineralogical and geochemical methods of examination Waste management and research n 13 pp 273 292 Pr fecture d Ile de France Conseil R gional d lle de France UNICEM SPIR lle de France Contrat de plan interr gionnal du bassin parisien SYCTOM SVDU 1998 Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d Ile de France Les m chefers d incin ration d ordures m nag res 44 p 22 Ramade F 2000 Dictionnaire encyclop dique des pollutions Les polluants de l environnement l homme Ediscience international 690 p SETRA 1997 Note d information CD 103 Utilisation des m chefers d incin ration d ordures m nag res en technique routi re 6 p SETRA LCPC 1981 Manuel de conception des chauss es neuves faible trafic SETRA LCPC 1992 Guide technique D 9233 R alisation des remblais et des couches de forme SETRA LCPC 1994 Guide technique D 9511 Co
143. majeur le sulfate de calcium le phesphegypse sen l utilisation du phosphogypse avait t envisag e en m lange avec des laitiers ou des cendres volantes conduisant l obtention de mat riaux de bonnes performances m caniques L utilisation de ces mat riaux en vraie grandeur avait d montr la faisabilit de telles valorisations En revanche la technique de la grave ciment additionn e de phosphogypse n avait pas donn de r sultats probants Sur le plan environnemental outre le sulfate le phosphogypse brut en l absence de tout traitement est susceptible de relarguer des l ments traces m talliques et des radio l ments dans les eaux et dans une moindre mesure dans l atmosph re _ radon L impact de ces relargages sur les cosyst mes a t mis en vidence par des tudes fran aises aucune n ayant cependant t r alis e dans une perspective de valorisation du phosphogypse en technique routi re Le risque pour la sant humaine li la valorisation du phosphogypse dans des infrastructures routi res a fait l objet de tr s peu d tudes en particulier aucune tude fran aise et leurs r sultats restent ce jour contradictoires D finition Le phosphogypse est le sous produit de la fabrication de l acide phosphorique r sultant de l attaque sulfurique d un minerai de phosphate de calcium naturel l apatite Le phosphogypse fait partie des gypses de synth se Le phosphogypse a ure structure analo
144. mat riel la technique ou le suivi d un param tre particulier Le retraitement chaud des mat riaux bitumineux en centrale d enrobage note d information SETRA Mon ron 1997 Recyclage en centrale des enrob s bitumineux synth se bibliographique des recherches men es Blois entre 1978 et 1982 Seytre 2002 Autoroute A2 Recyclage tr s fort taux Route Actualit 1996 Le retraitement en place froid des anciennes chauss es Lefort 1997 La grave mixte enrob s recycl s liant routier Saubot 1997 Le recyclage en place des chauss es Baillie 2000 Le recyclage des enrob s drainants Brosseaud 1999 L volution sur la route de liants r g n r s Harlin 1987 Recherches en cours Les recherches en cours dans le r seau des LPC concernent 15 L incidence du type de centrale d enrobage chaud du type de combustible des conditions de fonctionnement de la centrale sur les rejets gazeux a latmosph re l atmosphere Lla quantification d un crit re environnemental permettant de prendre en compte de mani re objective la technique du recyclage dans des tudes comparatives Jullien 2003 JULUEN A 2003 Lla r utilisation d agr gats d enrob s dans les techniques utilisant des liants hydrauliques ou mixtes en mati re de comportement m canique Fadaptaten L adaptation des tudes de formulation permettant de s affranchir de la variabilit des caract
145. mm 70 4 Les Schistes Rouges Tout Venant Comme pour leurs homologues noirs les Schistes Rouges Tout Venant SRTV ne font l objet d aucune pr paration avant d tre extraits du terril et dirig s vers les lieux d utilisation 5 Les Schistes Rouges Concass s Pour ce qui concerne les productions actuelles il peut tre consid r que les gravillons de Schistes Rouges Concass s SRC rel vent le plus souvent de la classe E voire F telles qu elles sont d finies dans l article 7 de la norme XP P18 540 Pour rep re et information on trouvera ci apr s tableau 2 quelques valeurs mesur s sur des gravillons de schistes rouges provenant de divers terrils du Nord Pas de Caais particuli rement repr sentatifs en terme de qualit et aujourd hui devenus rares errils Los Angel s LA Micro Deval Mesure sur fraction 10 14 mm en pr sence d eau MDE Normalement rouge n 1 28 33 31 30 28 34 33 81 51 31 32 35 72 49 32 31 30 30 Moy 31 5 20 45 64 Moy 43 Normalement rouge n 2 27 29 28 29 28 29 30 30 54 49 47 37 30 30 Moy 29 47 41 51 Moy 44 Vitrifi Violet n 1 31 34 34 Moy 33 28 26 25 18 22 Moy 24 Vitrifi Violet n 2 92 90 94 95 94 98 294H4 14 20 14 17 16 32 35 Moy 33 16 14 14 Moy 15 Tableau 2 quelques valeurs mesur s sur des gravillons de schistes rouges Ces mat riaux appartenaient aux cla
146. motrices travaux publics manutention comprise entre 60 et 200 kg Cat gorie D Ppour un poids moyen 365 kg G nie civil manutention sup rieures a 200 kg 2 Fili res de valorisation des PUNR Diff rentes tapes sont organis es avant l entr e dans la fili re de valorisation la collecte le tri le transport et le stockage elles concernent les pneumatiques entiers Le crit re technique de tri entre les PUR et les PUNR porte sur la profondeur de la sculpture et l int grit de la structure de l enveloppe Pour homog n iser la proc dure une d marche de certification unique au niveau europ en des collecteurs dans les op rations de tri des PU a t propos e par l ETRA r13 European Type Recycling Association ETRA 2002 Selon rPADEME Agence De lEnvironnementet de la Maftrise de l Energie un professionnel du tri peut d gager 20 40 d un lot de pneus usag s PU sous forme de PUR La situation du rechapage est actuellement d licate du fait de la pr sence et de la concurrence des pneus neufs bas prix Pour les PUNR deux voies de valorisation sont pratiqu es apr s ce pr traitement la valorisation nerg tique et la valorisation mati re Figure 2 Collecte tri L Occasion export Rechapage Autres utilisations Lee eee Tri Pneus entiers d chiquet s Granulats Combustibles T Cimenteries Rev tement routes Rev tement routes Terrains de sports E AA Electricit
147. moyen d un constat direct soit l valuation de pollutions ou d instabilit s physico chimiques av r es sur le site o sont stock es les haldes susceptibles de fournir des mati res premi res secondaire puis par caract risation des r sidus par analyses chimico min ralogiques identification des polluants potentiels sp ciation susceptibilit tre mobilis s Plus de d tails typologie et impact environnemental potentiel Deux sources potentielles d l ments et ou de composants contaminants ont t voqu es les phases min rales pr sentes naturellement dans le minerai et sa gangue les r actifs introduits lors des diverses fili res de traitement mises en uvre dans une usine d enrichissement Ces l ments et ou composants contaminants peuvent tre ventuellement retrouv s principalement dans deux types de r sidus miniers les r sidus min ralis s mais non trait s st riles pauvres phases min rales seulement les r sidus issus de l usine de traitement phases min rales et r actifs Plus de d tails typologie des st riles min ralis s et impact potentiel La substance valorisable et son contexte min ralogique c est dire la composition du minerai et sa gangue auront un effet d terminant sur la nature des impacts g n r s par la r activit et la quantit des phases min rales r siduelles et r actifs chimiques employ s Ces param tres peuvent varier norm ment dans le
148. on se place dans des conditions op ratoires o le mat riau r el serait totalement en contact avec de l eau de fa on prolong e e__ Enfin les Eessais de simulation destin s simuler l effet combin de diff rents param tres sur le relargage dans le sc nario consid r Les essais lysim triques et comme les essais sur colonne a grande chelle peuvent tre cit s comme exemples d essais de simulation Ces e tpe d essais doivent permettre de valider les tendances observ es en laboratoire concernant le comportement environnemental et de valider les r sultats de la mod lisation pr dictive si elle a t effectu e cf section 2 2 3 2 Essais conventionnels conditions simples et arbitraires Ces essais sont les essais les plus couramment utilis s car ils sont simples de mise en uvre et applicables tout type de matrice solide pulv rulente ou p teuse Leur r p tabilit et leur reproductibilit sont galement tr s bonnes Ces essais sont destin s recueillir des donn es dans des conditions arbitraires et conventionnelles exemple relargage granulom trie L S et dur e fix s le Le pH de l agent lixiviant peut tre neutre au d part eau d min ralis e_ 16 et peut voluer dans le temps en fonction des propri t s acido basiques des esp ces chimiques pr sentes dans le mat riau Au contraire il peut tre d cid de maintenir des conditions extr mes agressives pour le mat riau tout au lon
149. ou isolantes int ressantes constitue une autre voie tr s prometteuse Les actions de recherche dans le domaine de la nocivit et de la durabilit des demi produits restent engager pour accompagner ce d veloppement Pour cela la mise en place des actions de normalisation et de sp cification technique en cours au niveau europ en devraient contribuer au d veloppement acc l r des diff rents domaines d application des PU On peut signaler dans ce cadre les actions de l ADEME et d ALIAPUR avec son appel a projets de recherche d veloppement annuel Bibliographie 18 ADEME Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie 1998 Valorisation des pneumatiques usag s en Haute Normandie Fiche R gion Haute Normandie ADEME ADEME 2000 Etude de march des granulats poudrettes et d chiquetats de pneus usag s en France Rapport final ADEME 2001 Du pneu la poudrette Plaquette ADEME ADEME ETRA European Type Recycling Association 1999 Pneumatiques usag s Mettez la gomme sur la valorisation Journ es techniques ADEME ETRA recueil des interventions Paris 192 p AFNOR Association Fran aise de NORmalisation indice T 47 500 AC CWA 14243 2003 Mat riaux issus de pneumatiques us s et leurs applications ANRED Agence Nationale pour la R cup ration et l Elimination des d chets D partement Industrie IPD BP 1987 Le proc d PNEURESIL Note de pr sentation ANRED ANTOINE J
150. oxydes de zinc et de plomb ainsi que la formation du laitier Pour le plomb PbO C gt Pb CO PbO CO gt Pb CO Pour le zinc ZnO C gt Zn CO ZnO CO gt Zn CO Dans les deux cas les r actions sont favoris es par les r actions parall les suivantes C Oz CO puis CO C gt 2 CO Le zinc a l tat de vapeur est entra n vers le haut par les gaz o il est condens par adsorption dans les condensateurs par une pluie de fines gouttelettes de plomb a 550 C Le liquide plomb zinc refroidi a 450 C forme deux couches qui se s parent naturellement par densit une couche lourde de plomb contenant 2 2 de zinc ce plomb zingueux est renvoy vers la condensation une couche de zinc plus l g re contenant 1 5 de plomb qui apr s refroidissement donne le zinc Le zinc et le plomb brut obtenus sont alors affin s par distillations fractionn es faisant monter leur richesse a pr s de 100 Le laitier form principalement par la gangue et les cendres de coke et contenant quelques pour cent de zinc et de plomb s coule vers le bas a une temp rature voisine de 1250 C Refroidi et grenaill par un courant d eau sous pression il constitue les scories de zinc appel scories ISF Imperial Smelting Furnace Plus de d tails sur l installation Imperial Smelting La r duction de l oxyde de plomb peut galement se r aliser de fa on exclusive dans un four a cuve ver
151. planification de la gestion des d chets de chantier du b timent et des travaux publics BTP BO MATE n 2000 03 du 20 03 00 Circulaire du 18 juin 2001 concernant la gestion des d chets des r seaux routiers nationaux e Huiles usag es D cret n 79 981 du 21 novembre 1979 modifi par le d cret n 85 387 du 23 03 85 et par les d crets n 89 192 du 24 03 89 n 89 648 du 3 08 89 et n 93 140 du 3 02 93 portant r glementation des huiles usag es JO du 23 11 79 du 31 03 85 du 31 03 89 du 14 09 89 et du 4 02 93 et par le d cret n 97 503 du 21 mai 1997 portant mesures de simplification administrative art 44 JO du 22 05 97 Arr t du 28 janvier 1999 relatif aux conditions d limination des huiles usag es JO du 24 02 99 Arr t du 28 janvier 1999 relatif aux conditions de ramassage des huiles usag es JO du 24 02 99 f PCB Directive du 16 septembre 1996 96 59 CE concernant l limination des polychlorobiph nyles et des polychloroterph nyles PCB et PCT JOCE du 24 09 96 D cret n 87 59 du 2 f vrier 1987 relatif la mise sur le march l utilisation et l limination des PCB et PCT modifi par le d cret n 92 1074 du 2 octobre 1992 JO du 4 02 87 et JO du 4 10 92 par le d cret n 97 503 du 21 mai 1997 portant mesures de simplification administrative art 44 JO du 22 05 97 et par le d cret n 2001 63 du 18 janvier 2001 JO du 25 01 01 Arr t du 13 f vrier 2001 relatif a la d claratio
152. polyester 2 tours mm ee er RAS AY AO 3 90m Pneu PL Atteches m talliques st as 8 Profil an Gaves b Coupe AA Figure 5 Sch ma d un remblai PNEUSOL Long 1985 Figure 6 Vue des dispositions des l ments du pneu dans le remblai Bande de roulement a et flancs b Cartier et al 1981 Les diff rentes applications concernent des ouvrages de sout nement des ouvrages r ducteurs de pouss es ou de charges des murs anti bruit figure 7 des ouvrages de protection des berges et des pentes de talus figure 8 10 Figure 7 Vue d un mur anti re va MARS Figure 8 Vue d un remblai PNEUSOL Beaumont et al 1987 L avantage essentiel de ce type d ouvrage outre ses performances techniques est essentiellement sa simplicit d ex cution et l adaptabilit des ouvrages au relief et la d formabilit du terrain Le PNEUSOL l ger Long et Valeux 1989 C est une technique d riv e de la technique PNEUSOL traditionnelle On utilise les pneus poids lourds entiers Les pneus sont dispos s par nappe Seul le volume correspondant la jante est remblay par du sol Le poids volumique du PNEUSOL all g varie de 6 8 kN m et d pend de la couche de sol intercalaire Les principales applications concernent des remblais all g s des ouvrages d absorbeurs d nergie des ouvrages r partiteurs de contraintes Le PNEURESIL ANRED 1987 Coulet et Perrin
153. pour le tout venant ou en couche de forme trafic limit TC6 nci1 et en partie basse de remblai pour le schiste cribl moins sensible l eau Le formoschiste qui est un label correspondant certains schistes cribl s ob it des sp cifications en termes de r sistance au choc et l attrition humide Les schistes rouges concass s aujourd hui rares malheureusement ont des caract ristiques de granulats classe E ou F selon la norme et peuvent donc entrer dans la constitution de corps de chauss e peu circul es Ils sont alors souvent trait s aux liants hydrauliques Sur le plan environnemental les schistes stock s en terril provoquent parfois un ph nom ne de drainage acide minieric121 li l oxydation naturelle des sulfures en sulfates Le pH acide qui en r sulte peut th oriquement favoriser le relargage de m taux lourds On n a pas cependant identifi le ph nom ne dans les nombreuses exp riences pass es d utilisation en infrastructures routi res plusieurs dizaines de millions de tonnes en Nord Pas de Calais D finition Le terme schistes houillers est associ l extraction du charbon Il est commun ment compris comme tant le sous produit r sultant de la s paration entre le charbon et le st rile qui l accompagne in vitablement lors de son extraction dans la mine Plus de d tails Gen se du charbon en France Textes sp cifiques de r f rence Les schistes houillers extrait
154. processus physico chimique appel maturation IAWG 1997 Amokrane et al 1998 Freyssinet et al 1998 Bod nan et al 2000 Fl hoc et al 2000 Bod nan et al 2001 Outre le ph nom ne de lessivage des chlorures cons cutif la dissolution des sels NaCl KCl la dissolution de la portlandite Ca OH cr e lors de la trempe des MIOM en sortie de four est une de principales r actions identifi es dans le processus de maturation des MIOM stock s L hydratation de la chaux CaO lors de la trempe est fortement exothermique 500 joules par kg de chaux hydrolys e La dissolution de la portlandite lib re du calcium et des ions OH conduisant des pH tr s alcalins gt 12 Le pH alcalin favorise la diffusion du CO atmosph rique dans l eau d hydratation des MIOM sous forme CO3 ce qui entra ne la pr cipitation de carbonates et notamment de la calcite CaCO3 La dissolution de CO dans l eau se traduit par une neutralisation progressive des ions OH La baisse de pH induite par la carbonatation et la diminution des quantit s de Ca lib r par la portlandite favorise la solubilisation du gypse CaSO et le lessivage des sulfates La baisse du pH conduit la diminution de la solubilit d un certain nombre de m taux amphot res notament Pb et Cr qui pr cipitent sous forme d hydroxydes Des m taux Pb Zn peuvent aussi se trouver inclus dans la calcite n oform e Op rations d homog n isat
155. qui surnage Le laitier apr s soutirage est ensuite refroidi Ce refroidissement se fait en masse g n ralement lair libre dans des fosses Mais il peut galement se faire par voie humide dans des bassins d eau ou par aspersion grenaillage 2 2 Fili re lectrique Additionn s la ferraille des r actifs sp cifiques voire de la chaux vive mais en quantit moins importante que pour les laitiers de convertisseurs oxyg ne peuvent tre introduits galement dans le four Ces r actifs permettent une meilleure oxydation des l ments parasites se trouvant dans la mati re premi re Apr s fusion des l ments introduits dans le four le laitier contenant les oxydes plus l ger surnage au dessus du m tal Cette diff rence de densit permet de s parer l acier du laitier au moyen d un syst me de goulottes Le laitier est dirig vers une fosse pour y tre refroidi le refroidissement tant acc l r par un arrosage l eau Apr s solidification partielle le laitier est ensuite vacu vers une zone de stockage durant 6 mois o il sera alors labor pour une utilisation en TP Figures 1 et 2 lt os Figure 1 extraction de laitier lectrique site d Hagondange A Figure 2 stock de laitier lectrique brut site COGESUD 3 Elaboration fili re convertisseurs oxyg ne ou lectrique Les laitiers issus de convertisseurs oxyg ne ou les laitiers lectriques contiennent e
156. r emploi Cette fiche peut par ailleurs tre de type renseign e comparable a la d finition de la fiche technique renseign e des granulats FTP de la norme XP P 18 540 Dans ce cas les valeurs sont annonc es par le fournisseur des agr gats 1 Caract ristiques de fabrication des agr gats d enrob s Par analogie avec les granulats naturels les agr gats d enrob s sont caract ris s apr s r cup ration fraisage ou apr s conditionnement concassage criblage comme suit Avant d senrobage Les agr gats d enrob s r cup r s par fraisage et destin s tre r utilis s sans conditionnement suppl mentaire poss dent les caract ristiques moyennes suivantes Une granularit 0 20 0 31mm la granularit tant principalement d pendante de la vitesse d avancement de la fraiseuse et de la profondeur de fraisage Une teneur en eau inf rieure 3 la teneur en eau influant sur le s chage dans le tambour s cheur Un refus 25mm inf rieur 7 la quantit de gros agglom rats gt 25mm est donc limit e pour favoriser la fragmentation de ces agglom rats dans le tambour s cheur Les agr gats d enrob s r cup r s par des moyens autres que le fraisage retours chantiers pelles brise roches se pr sentent sous la forme de blocs de quelques kg une centaine de kg pour des surfaces atteignant le m2 Le conditionnement par concassage criblage permet d obtenir des granularit s conformes
157. relative la nomenclature des installations class es pour la protection de l environnement classement des installations de compostage et des points d apport volontaire de d chets m nagers tri s BO MATE n 2000 03 du 20 03 00 c Installations d incin ration Arr t du 25 janvier 1991 relatif aux installations d incin ration des r sidus urbains JO du 8 03 91 Arr t du 10 octobre 1996 relatif aux installations sp cialis es d incin ration et de coincin ration de certains d chets industriels sp ciaux JO du 16 10 96 Directive 2000 76 CE du Parlement europ en et du Conseil du 4 d cembre 2000 sur l incin ration des d chets Arr t du 20 09 02 relatif aux installations d incin ration et de co incin ration de d chets non dangereux et aux installations incin rant des d chets d activit s de soins a risques infectieux JO du 01 12 2002 Arr t du 20 09 02 relatif aux _ installations d incin ration et de co incin ration de d chets dangereux JO du 01 12 2002 d Installations de stockage Arr t du 18 d cembre 1992 relatif au stockage de certains d chets industriels sp ciaux ultimes et stabilis s pour les installations nouvelles JO du 30 03 93 modifi par l arr t du 18 f vrier 1994 JO du 26 04 94 Arr t du 9 septembre 1997 JO du 02 10 97 relatif aux d charges existantes et aux nouvelles installations de stockage de d chets m nagers et assimil s modifi par les arr t s du 31 12 2001 Arr t d
158. riau tr s dur ces scories pourraient tre assimilables un sol de cat gorie D11 r put insensible leau car elles sont exemptes de fines Masse volumique absolue Valeur du coefficient de friabilit des sables des scories 3 Scories ISF 3 60 t m a 3 Scories LBF 8 80 Um Le Tableau 3 Caract ristiques physiques de scories ISF et LBF De Brand re 2002 3 Stabilit dimensionnelle risques de gonflements Des tests pr dictifs de gonflement propres aux laitiers Test la vapeur et Test au bain marie n ont r v l aucun ph nom ne de gonflement De Brand re 2002 Ce r sultat demanderait toutefois tre v rifi par d autres essais sous d autres conditions Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Essais de lixiviation en laboratoire 2 Essais de lixiviation in situ Les vecteurs de transports des substances chimiques contenues dans les mat riaux peuvent tre lair et l eau Le transport a rien des substances concerne surtout les missions de poussi res pendant les tapes d laboration et de d molition Cependant dans un usage normal d utilisation mat riau mis en place le vecteur principal des substances tant l eau l essentiel des donn es disponibles sur ces produits est li l eau 1 Essais de lixiviation en laboratoire Les quantit s lixiviables des scories ont t d termin es en mettant en oeuvre l essai de la norme XP X 31 210 de mars 1992 remplac aujour
159. ristiques environnementales Sommaire 1 Transfert vers l air 2 Transfert vers l eau La caract risation environnementale est une premi re tape engager dans le cadre d une r flexion visant a mettre en avant un danger potentiel pour l homme Les milieux environnants 6 directement concern s sont donc l air l eau et le sol en premier lieu On doit galement tenir compte dans une d marche de caract risation du mode de transport et de transfert de la pollution Enfin le contexte particulier li une phase de chantier doit galement tre d limit pour r pertorier les interactions possibles entre la r alisation de l ouvrage l environnement et les hommes concern s tels que travailleurs et riverains des ouvrages routiers Les granulats extraits des roches et sols ne sont pas a priori nocifs pour l environnement Cependant les tapes d extraction de criblage concassage de transport et de stockage modifient leurs interactions physico chimiques avec lair l eau et le sol pouvant aboutir des pollutions Les conditions et la dur e des stockages sont d terminantes dans le processus On rappelle dans les paragraphes qui suivent quelques l ments li s l exploitation des mat riaux ordinaires 1 Transfert vers l air Les ultra fines sont transport es par l air et parfois sur de longues distances dans le cas de stockages ou transports en milieu sec et expos aux vents Cependant les granulats sont g n ral
160. s conditionner trier ou s parer les diff rentes substances min rales Une usine m tallurgique correspond aux proc d s de fusion pyro m tallurgiernci7 ou de mise en solution hydrom tallurgierncis mis en uvre pour produire un m tal pur produit marchandinci9 Plus de d tails sch ma d exploitation 1 1 Gisement et st rile deux concepts compl mentaires BRGM 1987 Un gisement se d finit en termes relatifs un march conomique En effet un gisement est une masse min rale le minerai ayant une concentration en un ou plusieurs l ments m talliques ou non m talliques assez importante pour tre exploitable avec profit dans un contexte conomique pr cis Les caract ristiques du gisement sont d termin es par les processus g ologiques et ou g ochimiques responsables de sa cr ation En effet un gisement repr sente une anomalie dans la composition chimique de la cro te terrestre il contient bien 3 videmment une concentration lev e en un ou plusieurs l ments valorisables Au Zn Pb Ni Al etc il contient souvent galement des concentrations lev es en min raux ou l ments accompagnateurs pouvant pr senter des risques pour l environnement pyrite arsenic m taux lourds etc Si le gisement est la cible de l activit mini re le st rile est le concept compl mentaire du gisement utilis souvent comme nom ou qualificatif dans le domaine minier Il s applique tout r sidu min
161. s comme dangereux insalubres ou incommodes a t instaur e par la loi du 19 d cembre 1917 et la nomenclature des tablissements class s a t cr e par le d cret du 20 mai 1958 La loi du 19 d cembre 1917 a t abrog e par celle du 19 juillet 1946 mais la base de la nomenclature du 20 mai 1953 a t maintenue puis compl t e Un certain nombre de rubriques de la nomenclature concerne les activit s mini res en particulier n 89 bis broyage concassage criblage tamisage m canique de pierres cailloux minerais et autres produits naturels n 45 67 aluminium n 61 r duction des minerais d antimoine n 140 chlorures m talliques n 162 traitement des minerais de cuivre ou de nickel n 292 minerais carbonat s n 292bis agglom rations de minerai de fer n 293 laveries minerais ou r sidus m tallurgiques Led cret n 540 2002 du 18 avril relatif la classification des d chets JO du 20 avril 2002 prend les r sidus miniers en compte dans la rubrique D chets provenant de l exploration et de l exploitation des mines et des carri res ainsi que du traitement physique et chimique des min raux 01 selon quatre sous rubriques D chets provenant de l extraction des min raux 2 01 01 D chets provenant de la transformation physique et chimique des min raux m tallif res 01 03 D chets provenant de la transformation physique et chimique des min raux non m tal
162. s dans les boues 5 Traitement Les traitements propos s visent principalement a isoler la fraction sableuse susceptible d tre valoris e les rares exemples concernent des boues de curage de r seau mais ce traitement peut s appliquer aux diff rentes cat gories de boues r pertori es ici Lavage des sables Le lavage a l eau des sables d assainissement est un proc d qui se pratique dans plusieurs villes fran aises La fili re type de lavage des sables comporte 4 tapes criblage lavage classification essorage Les installations de traitement de solides sont g n ralement implant es sur le site d une station d puration afin d utiliser l eau trait e en sortie de clarificateur pour les diff rentes op rations de lavage et de rejeter les eaux de lavage des solides en t te de station Des essais ont t r alis s au LRPC de Bordeaux avec le pilote ACTISEP B12 simulant une unit de lavage r elle quatre types de produits taient r cup r s en sortie fig 5 encombrants petit fumier eaux de lavage avec particules fines lt 200 pm sables lav s De la m me mani re la soci t ECOPUR a d velopp une fili re de production de granulats partir de boues de curage pour permettre une valorisation du sable contenu dans ces boues Soixante mille tonnes de boues sont trait es chaque ann e ce qui permet d obtenir environ 15 000 tonnes de sable d sign sous le nom de valor sableValori s
163. sol tr s rodable par placage de terre v g tale engazonn e pour lutter contre le ravinement et les ruissellements d eau 11 e Une une mise en uvre d une couche de forme mince pour assurer la traficabilit de surface Par ailleurs l utilisation de tels sables est interdite pour le remblaiement de carri res et d excavations lorsque des interactions avec les eaux souterraines sont possibles 2 Utilisation en assises de chauss es Sous r serve d une teneur en ph nols dans les lixiviats inf rieure a 5 milligrammes par kilogramme de sable rapport a la mati re s che les sables us s peuvent tre utilis s comme correcteurs granulom triques dosage modeste dans des m langes destin s des assises routi res Le retour d exp rience sur des chantiers exp rimentaux suivi par le r seau des LPC Genet et al 1996 a permis de tester sans probl mes particuliers des m langes contenant des sables us s jusqu 3 15 dans une grave non trait 3 15 dans un sable trait aux liants hydrauliques 20 dans une grave trait e aux liants hydrauliques Il est important de s assurer que la pr sence de produits organiques n a pas un effet inhibiteur sur certains liants hydrauliques routiers Quelles que soient la technique de chauss e envisag e la maitrise de la qualit des sables us s origine conditions de stockage granularit argilosit est pr pond rante Toute variation notable
164. sortie des usines d incin ration sont g n ralement dirig s vers des installations de maturation et d laboration IME dans lesquelles ils subissent diff rentes op rations visant les d barrasser de certains l ments grossiers et ou m talliques et am liorer leur homog n it et leur stabilit D un point de vue physique les MIOM labor s sont constitu s d une phase scoriac e l g re et d une phase vitreuse la partie grossi re eee notamment aux d bris de verre Sur le plan SA on trouve dans les MIOM des l ments chimiques majeurs Si Ca Na K Al roportion voisine de celle F roches magmatiques et de tr s nombreux l ments traces EE Pb Zn Cu Mo V Cd reconcentr s par la perte de masse induite par la combustion pres detameitie deta classiication deMendeleiey La surveillance porte principalement sur la quantit d imbr l s r sultat de la qualit d incin ration et sur les m taux lourds dont on doit v rifier la faible solubilit pour d clarer le mat riau valorisable Dans ce cas on a affaire des graves 0 20 mm ou 0 31 5 mm se caract risant par des r sistances m caniques mod r es et une teneur en eau al optimum Proctor de 10 20 Environ trois millions de tonnes de MIOM sont produits annuellement en France les r gions les plus riches en MIOM tant l Ile de France et Rh ne Alpes Les MIOM sont utilis s en France en remblai couche de forme ou couche de fondation ce dern
165. stades de l laboration des granulats Les mat riaux ainsi obtenus ont une qualit suffisante pour r pondre aux sp cifications terrassements et leur utilisation participe ainsi l conomie des zones nobles des gisements 2 Cas des granulats Dans le vocabulaire technique courant les granulats se r partissent en trois grandes familles 9 les alluvionnaires issus des lits majeurs ou des terrasses des cours d eau ainsi que du prolongement en mer de ces cours d eau pour les granulats marins les calcaires issus de l exploitation des roches s dimentaires du m me nom les ruptifs issus de l exploitation des roches magmatiques mais auxquels se rattachent aussi les granulats issus de l exploitation des roches m tamorphiques ainsi que de celle de certaines roches s dimentaires siliceuses comme les gr s La r partition sur le territoire des carri res produisant l une ou l autre de ces trois familles de granulats d pend de la g ologie Maillot 2001 Les r gions g ologiques susceptibles de produire des granulats ruptifs sont le Massif armoricain le Massif Central les Vosges et la Corse Les granulats calcaires proviennent de certaines zones des bassins s dimentaires du Bassin parisien du Nord et de l Est du Bassin aquitain du Jura des marges sud du Massif Central ainsi que du massif s dimentaire ancien ardennais Ardennes Nord Pas de Calais Les granulats al
166. tallurgie de l argent de l or et du platine 10 07 01 Scories provenant de la production primaire et secondaire 10 08 D chets provenant de la pyrom tallurgie d autres m taux non ferreux 10 08 08 Scories sal es provenant de la production primaire et secondaire 10 08 09 Autres scories 10 10 D chets de fonderie de m taux non ferreux 10 10 03 Laitiers de four de fonderie Tableau 1 Laitiers et scories issus de la m tallurgie des m taux non ferreux d chets dangereux Les scories issues de la m tallurgie de l aluminium du plomb et les scories dites sal es sont consid r es comme dangereuses en raison de la pr sence et de la lixiviation potentielle de m taux lourds 2 Normes fran aises Il n existe pas de normes propres l utilisation des scories issues de l laboration de m taux non ferreux les principales normes auxquelles se r f rer sont pr cis es ci apr s XP P 18 545 de f vrier 2004 Nciijen ce qui concerne l ensemble des granulats naturels de recyclage et de source industrielle comme les laitiers d aci rie la norme fran aise XP P 18 540 d octobre 1997 est remplac e par un ensemble de normes europ ennes Granulats alli es une nouvelle norme fran aise XP P 18 545 de f vrier 2004 Ces normes classent les granulats pour les diff rents domaines d emploi par rapport aux caract ristiques intrins ques r sistance au choc Los Angeles r sistance l attrition Micro Deval
167. temps suite des variations dans la nature du gisement et les proc d s de traitement utilis s Les quantit s absolues et relatives des diff rents types de r sidus miniers seront fonction des caract ristiques du gisement et de la m thode d exploitation utilis e mine ciel ouvert mine souterraine Cette derni re en conjonction avec le contexte environnemental particulier du site minier d terminera en grande partie les impacts esth tiques que les r sidus miniers peuvent potentiellement pr senter pour l environnement Pour conclure les donn es qui ont t rassembl es sur la r activit potentielle des r sidus miniers valu e en premi re approche par les r sultats de l essai de lixiviation NF X31 210 montrent pour certains de ces mat riaux des anomalies en sulfates et en m taux lourds qui les rendraient impropres toute utilisation en techniques routi res Plus de d tails essai de lixiviation et r sidus miniers quelques cas Aspects sanitaires Sommaire 1 Facteurs influen ant l absorption et la bio disponibilit des m taux dans l environnement 2 Exemples d l ments chimiques relargu s par les d chets miniers Les effets toxiques des d chets miniers restent encore aujourd hui mal connus principalement cause du manque de donn es pid miologiques Les impacts potentiels sur la sant humaine sont en grande partie caus s par la bioaccumulation des m taux lourds ou autres l ments toxiques
168. transferts de d chets radioactifs entre Etats membres ainsi qu l entr e et la sortie de la Communaut JOCE n L35 du 12 02 92 D cret n 94 853 et arr t du 22 septembre 1994 relatif l importation l exportation au transit ainsi qu aux changes de d chets radioactifs entre Etats membres de la Communaut avec emprunt du territoire national JO du 02 10 94 1 L incin ration avec r cup ration d nergie et la co incin ration en cimenteries peuvent tre consid r es comme des op rations de valorisation Technologie du traitement des d chets Sommaire 1 Introduction 2 Concassage et ou broyage 3 Le tri 4 La solidification 5 La stabilisation et ou inertage 1 Introduction Assez fr quemment et surtout lors de l utilisation de Mati res Premi res Secondaires MPS les industriels du b timent travaux public proc dent a des pr parations permettant de rendre les mat riaux recycl s plus aptes a l emploi projet d une part en diminuant leur potentiel de nuisance par rapport au milieu naturel dans l objectif d viter un impact potentiel sur l environnement et d autre part pour am liorer leurs qualit s m caniques intrins ques maniabilit tassement les rendant plus conformes au cahier des charges des ouvrages projet s Plusieurs types de pr paration demeurent possibles le concassage et ou le broyage le tri qui peut tre bas sur la taille criblage ou tamisage ou sur leur d
169. tres suivants mercure plomb cadmium arsenic chrome hexavalent sulfates carbone organique total La fraction soluble est exprim e comme le rapport au poids sec de l chantillon lixivi du cumul des valeurs obtenues par pes e du r sidu sec de chacun des trois lixiviats Les normes d analyse de chacun de ces param tres sont fix es par l annexe Il Test de potentiel polluant de la circulaire La d termination du taux d imbril s ou perte au feu est aussi demand e par la circulaire La m thode n est pas normalis e le protocole de mesure est indiqu dans l annexe II de la circulaire La mesure du taux d imbril s permet de v rifier la qualit de l incin ration La fraction soluble est un param tre global sup rieur la somme des quelques l ments analys s Elle int gre notamment les chlorures le calcium l aluminium Enfin cet essai de lixiviation n est qu un test de conformit par rapport des seuils pour certains l ments Il est certes indicatif 12 mais il ne permet pas d appr cier directement le risque repr sent par le relargage dans l ouvrage ou le mat riau sera utilis Le tableau ci dessous donne les seuils fixant les trois cat gories de m chefers selon annexe III de la circulaire de Mai 1994 cf Classement des MIOM Tab 6 Cat gories de machefers Param tres V M S C Poo 10 mg kg 50 mg kg Ogg 2 Une caract risation plusieurs stades L appr ciatio
170. un haut fourneau mati res premi res et combustion Form partir des constituants du minerai du fondant et des cendres du coke le laitier est un silicate d aluminium de calcium et de magn sium Il contient en outre des oxydes de mangan se et de fer en faible quantit ainsi que du sulfure de calcium Le laitier a un r le double permettre l limination de la gangue l aide de caract ristiques de fusibilit et de fluidit convenables permettre les r actions d change avec le m tal liquide agissant sur la composition de celui ci On peut signaler que la fonte en fusion contient les l ments suivants Fe C Si Mn P S et que le laitier en fusion en bas du haut fourneau contient les l ments SiO P2Os MnO CaO Al203 2 Formation Aux temp ratures atteintes tous les constituants non m talliques et non gazeux de la charge se liqu fient la densit du liquide ainsi obtenu le laitier est d environ 3 alors que celle de la fonte est de 7 Il y a donc s paration par gravit du laitier et de la fonte le laitier surnage a la surface du bain de fonte dans le creuset du haut fourneau et rassemble les l ments provenant de la gangue du fondant et des cendres de combustion La s paration de la fonte et du laitier peut se faire par deux trous de coul e s par s un trou de coul e haut permet d assurer l vacuation du laitier et un trou de coul e bas permet d vacuer la fonte ou par le m me trou
171. 0 Wirsching 1991 Daligand 2002 La courbe granulom trique du phosphogypse est g n ralement comprise entre 0 01 et 0 5 mm avec un diam tre moyen des grains Ds de l ordre de 0 05 mm et plus de 80 de passant 0 1 mm Ghafoori and Chang 1986 Lin et al 1986 M me lav le phosphogypse reste impr gn de traces d acides libres H2SO 4 HF H3PO H2SiF et son pH se situe entre 2 et 3 Mangin 1978 De plus le phosphogypse concentre des impuret s provenant du minerai de phosphate naturel et ne devant pas se retrouver dans l acide phosphorique produit comme du fluorure de calcium et des mati res organiques D Avout d Auerstaedt 1976 Wenk and Henkels 1982 Wirsching 1991 Daligand 2002 Plus de d tails gypse naturel 2 Composition l mentaire Le Tableau 1 pr sente les teneurs extr mes en diff rents l ments qu il est possible de mesurer dans un phosphogypse r sultant de l attaque sulfurique de minerais de phosphate de diff rentes origines pemen Feneor minimum reneur marino E organig pion 250 Tableau 1 E ET du e Colombel 1978_a Mangin 1978 Gorl 1985 Simon 1990 SNC Lavalin 1993 Singh et al 1996 Singh 2000 Sfar Felfoul et al 2002 Singh 2002 3 Concentrations en m taux lourds Le phosphogypse concentre de nombreux m taux provenant des impuret s du minerai de phosphate Le Tableau 2 reprend les gammes de concentrations en l ments m talli
172. 0 LRPC Nancy S D C de 54 Sch ma D partemental des Carri res de la Meurthe et Moselle DIDOT J M 2000 L R P C de Nancy Ressources en granulats pour les usages routiers R gion Lorraine 31 pages 19 GODMEL C 2004 Dossier L R P C Nancy R alisation d une chauss e en zone artisanale a Gandrange Moselle avec une grave non trait e 0 31 5 de laitiers d aci rie lectrique IRH Environnement Institut de Recherche Hydrologique 1997 Nancy dossier n 97 LA 02 LECES Environnement 2001 Metz dossier n 98 C 15 Chapitre R sultats d analyses publi par la soci t Eurogranulats LRPC Nancy 1996 Dossier 96 1109 Cogesud essai de gonflementsur le laitier lectrique Granulac PREDIS Nord Pas de Calais Plan R gional d limination des d chets industriels sp ciaux Septembre 2002 Groupe de travail n 5 Am liorer la valorisation des d chets industriels en BTP Guides Techniques r gionaux SETRA LCPC 2000 2 dition guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de forme Guide Technique D 9233 encore appel couramment GTR dans le r seau du minist re de l quipement Soci t Lorraine d Agr gats S L A G 2001 P Bruncher Document technique de synth se Pour rendre vos enrob s plus accrocheurs un nouveau granulat les laitiers lectriques de Gandrange 20 Page 1 NCI1 Mettre Minist re de l Environnement car chaque changement de majorit on sera ob
173. 00 000 tonnes environ Tableau IX e Boues de curage de canaux Des chiffres de 4 11 m de boue par m tre lin aire sont cit s par Darmendrail et al 1991 pour un cours d eau du nord de la France Le tableau X donne des indications de volumes de boues cur s pour six pays ou r gions Agence de l Eau Artois Picardie AEAP 2001 ces chiffres englobent cours d eau et canaux Pour le moment il n existe aucune fili re p renne concernant l limination des boues de curage des canaux ce qui pose le probl me de plus en plus crucial de la navigabilit des voies d eaux a cause de leur colmatage progressif Plus de d tails Tableau X e Boues de curage de r seaux d assainissement Quelques informations relatives aux tonnages de mat riaux cur s dans les r seaux d assainissement sont pr sent es dans le tableau XI Sermanson 1998 Delattre et a l 1998 Ces informations concernent les villes du grand Ouest de la France Des disparit s tr s importantes apparaissent d une ville a l autre qui peuvent s expliquer par la fr quence des curages la nature des r seaux la topographie Il n est pas possible d extrapoler ces chiffres l ensemble du territoire fran ais mais il est manifeste que les tonnages sont ici tr s inf rieurs a ceux des boues de bassins ou de canaux po fCollecteurs voiries District Bayonne Anglet Biarritz R seau km 252 ormege tn 340 PERA a 4230 18 684 R seau km 136 42 000 omage an 86 8280
174. 000 2 Guide technique pour l utilisation des b tons recycl s de la r gion Rh ne Alpes Document en pr paration Le premier document d crit le contexte des mat riaux issus de b tons recycl s en lle de France dont la_provenance_et laboration Il introduit une classification fond e sur les caract ristiques g otechniques Pour ces classes de produit il propose des utilisations pour les travaux de construction de chauss e tout en pr cisant les particularit s d emploi Le second traite de sous produits industriels et de mat riaux divers pouvant se substituer aux granulats naturels dans la construction routi re ou le g nie civil Un chapitre est cependant consacr aux Mat riaux de d molition recycl s et entre donc dans le cadre de la pr sente rubrique Ce dernier r capitule leur origine la reglementation les gisements les caract ristiques g otechniques et physico chimiques il envisage aussi des utilisations pour les terrassements les chauss es et le remblayage de tranch es tout en rappelant les m thodologies d tudes Origine formation et laboration La valorisation des b tons et mat riaux de chauss es recycl s dans la construction d infrastructure routi re implique qu une s lection et un tri soient effectu s afin d liminer les l ments ind sirables qui nuiraient aux caract ristiques g otechniques du produit recycl lls peuvent tre r alis s directement sur le si
175. 02 MINISTERE DE L AMENAGEMENT AWA 178 95 150 et des Transports DG1 Direction G n rale des autoroutes et des routes Circulaire AWA 178 95 150 Utilisation de mat riaux de r emploi dans les travaux routiers NF EN 1741 1 septembre 1998 Propri t s chimiques des granulats Article 19 3 d termination de l expansion des scories d aci rie NF P 11 300 septembre 1992 Ex cution des terrassements Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infra structures routi res Norme XP X 31 210 mai 1998 D chets Essai de lixiviation annul e en d cembre 2002 remplac e par NF EN 12457 1 2 3 4 d cembre 2002 Caract risation des d chets Lixiviation Norme XP P 18 540 octobre 1997 Granulats d finitions conformit sp cifications Norme XP P 18 545 f vrier 2004 Granulats El ments de d finition conformit et codification NF EN 130 43 ao t 2008 Granulats pour m langes hydrocarbon s et pour enduits superficiels utilis s dans la construction des chauss es a rodromes et autres zones de circulation NF EN 132 42 ao t 2003 Granulats pour mat riaux trait s aux liants hydrauliques et mat riaux non trait s utilis s pour les travaux de g nie civil et pour la construction de chauss es 3 Litt rature technique BOERO E 2000 RN 61 L R P C RN 61 D viation de Sarreguemines Glissement de terrain entre PR 6275 et PR 6500 Dossier 0067019 DIDOT J C 200
176. 1 les 73 000 tonnes ont t valoris es en France de la mani re suivante Figure 4 60 000 tonnes sous forme de granulats et poudrettes 10 000 tonnes sous forme de pneus d chiquet s 8 000 tonnes sous forme de pneus entiers Les ouvrages concern s par l utilisation de PUNR sont les couches de forme les remblais les murs de sout nement les dispositifs de protection de berges les structures r servoirs les drains les couches de roulement des pr cisions sont apport es ci apr s La valorisation dans le domaine du g nie civil et sa validation scientifique ou technique se sont beaucoup d velopp es dans les ann es 80 malgr m me en l absence de normes ou de documents r glementaires concernant ces applications Pneus entiers Pneus d chiquet s Dimension gt 50 mm Dimension gt 50 mm Granulats 2 7 mm Figure 4 Exemples de demi produits issus des pneumatiques Antoine 2002 1 Remblais et ouvrages en terre Ce sont principalement les ouvrages g otechniques remblais routiers ouvrages de sout nement murs anti bruit massifs renforc s dispositifs de protection de berges Ces applications sont op rationnelles et certaines ont fait l objet de brevets Dans ces applications le pneu est utilis soit entier soit uniquement avec la bande de roulement soit uniquement avec les flancs d coup s soit sous forme de d chiquetats ou de granulats Les pneus peuvent tre des pneus touri
177. 10 5 pression 7 jours GPa Module lastique en com 3 R pression 180 jours GPa peo PORE aout Module lastique en traction 2 x 3 180 jours GPa 0 7 22 0 8 0 a 34 5 8 5 a 24 3 Tableau 4 Caract ristiques m caniques de graves laitier activ es par du phosphogypse et de la chaux ou de la soude Astesan 1978 Colombel 1978a 1978b Pour la formulation des graves laitier les dosages en phosphogypse chaux et soude sont exprim s par rapport au poids total de grave et de laitier Ce r sultat correspond une absence de prise de l chantillon t moin Plus de d tails Graves activ es au phosphogypse et la soude Plus de d tails Graves activ es au phosphogypse et la chaux L utilisation du phosphogypse comme activant sulfatique du laitier granul a t envisag e comme une fili re possible de valorisation de ce d chet Cette activation tant cependant plus lente que l activation calcique ou sodique des tudes ont port sur la recherche d un activant mixte phosphogypse soude ou phosphogypse chaux qui permettrait une prise suffisante court terme gr ce la soude et une croissance des r sistances long terme grace aux sulfates contenus dans le phosphogypse Colombel 1978a Le Tableau 4 pr sente les mesures de caract ristiques m caniques associ es plusieurs formulations de graves laitier activ es par du phosphogypse et de la soude ou de la chaux Pour toutes les formulatio
178. 16 Glossaire Page 14 L171 Glossaire Page 16 18 Probl me d homog n isation des r f rences bibliographiques par rapport a un mod le utilis pour tous les dossiers Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 13 Sables de fonderie BRGM RP 53870 FR Rapport final 271 Avertissement Les sables de fonderie R sum Le recyclage des sables de fonderie porte uniquement sur les sables us s qui n ont pas pu tre r g n r s en fonderie dans le proc d de moulage des pi ces m talliques Une circulaire du minist re de l Environnement datant de 1991 pr cise les fili res d limination pour certaines cat gories de sable de fonderie Ils font galement l objet de guides r gionaux dont celui de Normandie Centre en 2000 et du Nord Picardie en 2002 Ces mat riaux sont principalement constitu s de sable d origine naturelle m lang des liants de nature tr s vari e argile silicate de soude ciment r sine au ph nol autres types de r sine et des r sidus de m taux fondus Selon le proc d de moulage ils peuvent contenir des fines poussi res des inclusions m talliques ou des morceaux de moules non d truits ce quipeut meditier Ces modifications induites par les processus ou proc d s au choix de fabrication peuvent perturber la r partition granulaire d origine comprise entre 0 1 et 1 mm La pr sence ventuelle de polluants dans les sables de fonderie d pend beaucoup de la natur
179. 1995 Utilisation de sable de grenaillage de fonderie en remblai de tranch e Compte rendu de planche d essais Renault 1995 9p Devaux P 1984 Les sables de fonderie Utilisation en technique routi re Compte rendu d tude du LRPC de Strasbourg Mai 1984 17p Devaux P Vecoven J 1984 Les d chets de sables de fonderie en technique routi re Bulletin de l association Internationale de g ologie de l Ing nieur n 30 1984 375 378 4p 14 Genet 1996 Valorisation des sables de fonderie en technique de chauss es Etude de faisabilit Compte rendu d tude du LRPC de Autun Juillet 1996 15p Genet 1998 Bilan des tudes et suivi de chantier RN 81 Compte rendu d tude du LRPC de Autun F vrier 1998 18p Gillaizeau O Gallone T Battaglia F Dictor M C Fourcher S Hau J M Morin D 1999 Traitement biologique des sables contenant des r sines ph noliques Hommes amp Fonderies Avril 1999 n 292 pp18 20 3p Hervy S Lefort M 2000 Etude de valorisation d un sable de fonderie ph nol Compte rendu d tude du LROP Janvier 2000 6p Loos G 1984 Essais lectrochimiques sur les sables de fonderie Compte rendu d tude du LRPC de Strasbourg Mars 1984 19p Margoux et al 2000 Traitement par biod gradation des ph nols dans les sables de fonderie en vue de leur valorisation dans les sous couches routi res rapport final ADEME Janvier 2000 50p Platret G Millet J Witier P 1
180. 50 53 Conklin Craig 1992 Potential uses of phosphogypsum and associated risks background information document Technical report n 402 R 92 002 U S Environmental Protection Agency Washington USA 124 pages Daligand Daniel 2002 Platre In Techniques de l Ing nieur volume Trait de Construction r f CA C910 16 pages Darmoul B 1979 Recherches sur la pollution du golfe de Gab s par les rejets d industries chimiques Etude exp rimentale de la toxicit du phosphogypse These de doctorat sp cialit Oc anographie et biologie marine Facult des Sciences de Tunis Tunis Tunisie 135 pages Davister A 1998 Phosphogypsum a waste more or less harmful or a ressource In FA Technical Conference Marrakech D Avout d Auerstaedt L 1976 Utilisation d un d chet industriel modifi dans les travaux routiers phosphogypse et gypse sod Nuisances et Environnement vol 51 pp 39 40 Demirbas Ayhan 1996 Optimizing the physical and technological properties of cement additives in concrete mixtures Cement and Concrete Research vol 26 11 pp 1737 1744 17 Garg Mridul Singh Manjit Kumar Rakesh 1996 Some aspects of the durability of a phosphogypsum lime fly ash binder Construction and Building Materials vol 10 4 pp 273 279 Germain P Leclerc G Simon Serge 1995 Transfer of polonium 210 into Mytilus edulis L and Fucus vesiculosus L from the baie de Seine Channel coast of France The
181. 6 20 mm obtenus apr s concassage criblage du tout venant rouge sont pour les meilleurs en terme de caract ristiques intrins ques utilis s pour la fabrication des m langes routiers trait s aux liants hydrauliques NF P 98 116 Cette utilisation qui implique la connaissance des caract ristiques m caniques des produits est plus ou moins d velopp e selon les bassins charbonniers Zone des HBNPC On retiendra que les schistes rouges la date de r daction du pr sent document sont devenus rares dans ce bassin Ceux encore disponibles pr sentent des qualit s irr guli res et en diminution combustion imparfaite aspect plus ou moins cendreux Au global les gravillons issus des op rations de concassage criblage ne pr sentent que tr s rarement les caract ristiques intrins ques requises pour une utilisation en m langes li s destin s la construction de voiries sollicit es Le liant hydraulique utilis est g n ralement soit du laitier granul de haut fourneau des cendres volantes silico alumineuses ou une association de ces deux liants les graves mixtes Bien souvent pour pallier leur d ficit quantitatif mais aussi qualitatif les gravillons 6 20 mm sont de plus en plus souvent remplac s par des granulats de meilleure qualit d une autre nature des gravillons de calcaire dur par exemple pour ce qui concerne le nord de la France Les m langes voqu s ci dessus font l objet d une norme de d finition composition
182. 6 p IFEN 1999 L environnement en France Ed La D couverte 472 p International Ash Working Group 1997 Municipal solid waste incinerator residues Elsevier 974 p Kirby C S amp Rimstidt J D 1993 Mineralogy and surface properties of municipal solid waste ash Environmental science technology vol 27 n 4 pp 652 660 Krass K amp Radenberg M 1994 Verwertungstraten von industriellen Nebenproduk und recycling Baustoffen Beihefte zur mull and Abfall 31 pp 11 15 Lac C amp Fourcy P 2001 Int r t enjeux et bilans des installations de maturation et laboration des m chefers Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Marchal T 1995 Des MIOM pour le chantier de la d viation de Malz ville RGRA 729 Mai pp 35 38 M hu J amp Orphelin M 2001 Gestion des MIOM dans l Union Europ enne essais et usages Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM ORDIF 1996 Les m chefers d incin ration d ordures m nag res d Ile de France Caract ristiques productions et flux Etude sur les conditions de leur valorisation 151 p annexes Paris l Hubscher V amp Leroy M J F 1997 Etude du comportement de machefers de DIS utilis s en technique routi re comparaison avec des m chefers d OM TSM 4 avril pp 27 34 P pin G Bartet B amp Nomin M 2001 Caract risation et d termination de la mati re organique dans les
183. 8 NF P masse volumique norme NF P 94 064 de leurs param tres d tat tel que l tat hydrique NF P 946050 NF P 94 078 de leurs param tres m caniques et autres comme le coefficient Los Angeles NF P 18 573 le Micro Deval Humide NF P 18 572 la fragmentabilit NF P 94 066 la d gradabilit NF P 94 067 la teneur en l ments solubles ou organiques NF P 18 586 NF P 94 055 Pour leur r emploi on appliquera les conditions de la classe de sols a laquelle ces mat riaux sont assimilables compte tenu de leur nature et tat Cependant compte tenu de l origine diverse de ces d chets miniers issus du d capage de d couverte d excavation de traitements physiques ou chimiques il y a lieu de v rifier par une tude sp cifique au cas par cas que certains l ments particuliers en forte proportion ne viennent pas perturber le comportement g otechnique normalement attendu pour un sols naturel classique En particulier on v rifiera que la pr sence de r sidus de produits de traitement par flottation collecteurs d primants moussants ou autres ne viennent pas modifier le comportement g n ral du mat riau vis a vis de l eau que la r partition granulom trique ne pr sente pas d aberration que la pr sence de sulfures d l ments solubles chlorures sulfates nitrates ou organiques ne viennent pas engendre des risques de gonflement de d stabilisation d ouvrage ou perturber les prises da
184. 9 3 Supprimer Page 9 41 A valider Page 9 81 Page 11 6 Glossaire Page 12 7 Glossaire Page 12 8 Glossaire Page 13 Sf Page 14 10 La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 7 D chets miniers BRGM RP 53870 FR Rapport final 143 Avertissement Sch ma d exploitation Revoir qualit de l image Types d exploitations Lorsqu un gisement est peu profond et faible teneur Min raux l ments traces Tableaux r organiser Minerais exploit s Tableaux r organiser D chets miniers R sum Les d chets miniers peuvent tre d finis comme tout produit min ral ou d p t min ral r sultant de la recherche et de l exploitation mini re ou du traitement du minerai Ces r sidus peuvent tre bruts st riles francsjNcii produits min ralis s non exploitables plus ou moins retravaill s issus des phases de traitement et d enrichissement du minerai rejets de laverienci2 contenant d ventuels additifs chimiquesjNci3 min raux ou organiques ou artificiels g n r s lors de proc d s d extraction de la substance utile lors d une tape de calcination ou de fusion cendres scories Le volume et la nature min ralogique des d chets miniers sont tr s li s au contexte g ologique de l exploitation roches s dimentaires m tamorphiques ign es au type de l exploitation mine souterraine mine
185. 984 Analyses des sables de fonderie Compte rendu d tude du LCPC Paris Septembre 1984 18p Predis 2002 Groupe e travail N 5 am liorer la valorisation des d chets industriels en BTP Vecoven J 1985 Effets des polluants des sables de fonderie trait s aux liants hydrauliques Compte rendu d tude du LRPC de Autun Septembre 1985 6p Vecoven J Baillie 1990 Etude pr alable de sables de fonderie trait s au ciment Compte rendu d tude du LRPC de Autun F vrier 1990 7p Vecoven J Fleury 1982 Les sables de fonderie Usine Peugeot a Monb liard Compte rendu d tude du LRPC de Autun F vrier 1982 27p Normes NF P 11 300 septembre 1992 classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res XP P 18 540 octobre 1997 Granulats d finitions conformit sp cifications A05 252 juillet 1990 Corrosion par les sols Aciers galvanis s ou non mis en contact de mat riaux naturels de remblai sols NF T 90 112 D termination de l indice de ph nol X 31 210 d cembre 1992 D chets Essai de lixiviation P 18 597 D cembre 1990 Granulats D termination de la propret des sables quivalent de sable a 10 de fines NF EN 933 9 Ao t 1999 Essais pour d terminer les caract ristiques g om triques des granulats Partie 9 qualification des fines Essai au bleu de m thyl ne 15 Page 1 11 Qu ajoute r siduai
186. Association Internationale Permanente des Congr s de la Route AIPCR 1995 Aspects sanitaires et environnementaux li s l utilisation des m langes bitumineux Guide technique pour la r alisation des terrassements et couches de forme GTR septembre 1992 Document SETRA LCPC M HUET J C POIRIER 1986 M thodologie d tude en laboratoire des enrob s bitumineux de recyclage Bulletin de liaison des Ponts et Chauss es n 144 juillet ao t pp 89 93 BICHERON G BRULE B MIGLIORI F 1986 R g n ration des liants pour enrob s m thodologie d tude en laboratoire Exemple de quelques cas de chantiers Bulletin de liaison des Ponts et Chauss es n 143 mai juin pp 103 110 LEMESLE J P 2000 La gestion des d chets Revue g n rale des routes et a rodromes n 781 f vrier 2000 pp 24 a 26 BONNOT J et all 1992 Le r emploi des mat riaux bitumineux Bulletin de liaison des ponts et chauss es n 182 novembre d cembre pp 57 a 88 Revue g n rale des routes et a rodromes novembre 1993 n 712 Dossier recyclage BICHERON G et all 1993 Table ronde Le r emploi des enrob s Bulletin de liaison des ponts et chauss es n 184 mars avril pp 19 a 25 SAINTON A 1994 Le traitement des chauss es anciennes et recyclage des enrob s Revue g n rale des routes et a rodromes hors s rie pages 39 et 40 BICHERON G 1989 R g n ration des enrob s Bilan Laboratoire r
187. E 2001 13 Figure 12 Utilisation en gabion et en vrac des granulats de pneus sous forme de pastille CER LMS 2003 Luong et al 2003 Les structures r servoirs Des structures r servoirs hydrauliques constitu es de pneus entiers ou de demi produits en vrac ont t r alis es Cette application est en cours de d veloppement Drains Dans ce type d application les granulats en vrac sont utilis s directement dans des tranch es drainantes 2 Couches de chauss e Les pneus sont utilis s sous forme de granulats ou de poudrettes pour la fabrication des enrob s destin s aux couches de roulement des routes Les diff rentes fractions granulom triques utilis es sont 0 0 5 mm 0 5 2 mm 2 7 mm et 7 15 mm Le bitume caoutchouc La premi re application en France date de 1965 au Pecq d partement 78 Mais l id e a t ensuite abandonn e Le proc d s est d velopp aux Etats Unis et a fait l objet d un brevet de Mc Donald Un colloque international a t organis en octobre 1981 San Antonio Texas USA Le d veloppement de cette technique en France pour des applications en enduit date de 1982 Des enduits pais des enrob s sp ciaux notamment drainants et des b tons bitumineux minces ou tr s minces ont t r alis s Le principe consiste incorporer la poudrette de caoutchouc 0 2 1 mm ou 2 mm dans le bitume pour am liorer ses performances physico m caniques Le dosage est de 15
188. EDIE CollectivitesLocales 0_cl sol 0_7DonEco technSol html Ste C cile d Andorge Pays al sien le bassin minier de La Grand Combe dont les terrains houillers occupent tout le sud de la commune jusqu au vallat de la Place de Portes Au nord les schistes http www cevennes ceze org zoned cecile decouv c3pres htm STTP carri re de schistes rouges sarl STTP Al s Gard carri re de schistes rouges Un produit naturel recycl haute performance pour l am nagement d espaces verts de terrains de sport stabilis s http www sttp fr accueil htm 19 terril_generalites Ces fossiles se trouvaient dans les schistes et gr s qui limitaient les veines de ORIGINE DES FOSSILES HOUILLERS Il ya environ 310 millions d ann es au http membres lycos fr fossilomania articles terril terrilgen htm terril generalites Ces fossiles se trouvaient dans les schistes et gr s qui limitaient les veines de ORIGINE DES FOSSILES HOUILLERS Il ya environ 310 millions d ann es au http membres lycos fr fossilomania articles terril terrilgen htm Carrieres En juin 1994 le basculement des exploitations de carri res et de terrils de la l gislation Code Minier a la l gislation Installations Class es pour la Protection de l Environnement http www nord pas de calais drire gouv fr ssol carriere html Terrils de la fosse 11 19 Loos en Gohelle Environs de Lens Au coeur du plat pays deux immenses terrils coniques recouverts
189. FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR puis apr s modifications ventuelles les responsables de l observatoire r visent la version qui est ensuite soumise au comit de pilotage avant publication sur le site Illustration 6 Principe de fonctionnement de l observatoire OFRIR BRGM RP 53870 FR Rapport final 15 Contribution du BRGM au projet OFRIR 3 Action du BRGM dans le cadre d Ofrir en 2004 Dans le cadre du projet OFRIR le BRGM a assur une derni re relecture de toutes les rubriques disponibles ainsi que la validation des documents joints Pour assurer la correction toutes les pages du site ont t reprises sous document word et corrig es avec la proc dure de suivi des corrections Des remarques de nature ditoriale et de fond ont t jointes par inclusion de notes Liillustration 7 fait la synth se des suggestions propos es et faites remarques Titre de la rubrique Corrections propos es Remarques de fond R f rences Exemple d extraction au front remplacer par le front de taille Diff rentes classes granulaires Mettre une majuscule au d part Mesure des propri t s Un petit probl me de police dans le texte du troisi me pav L utilisation des deux points doit tre revue de mani re rigoureuse La bibliographie doit tre homog n is e et la m me pour tous les dossiers du site Manuel d utilisation Pas disponible en ligne Mat riau
190. H du mat riau recycl d pend notamment de la quantit de p te de ciment qui le compose et de son taux de carbonatation En effet ce mat riau est constitu de silicate d aluminium et de calcium hydrat s qui vont lui conf rer un caract re alcalin En cas de contact avec l air la carbonatation de la chaux r siduelle va faire baisser ce pH au cours du temps Aspects sanitaires S agissant de mat riaux issus de produits initialement pr sents dans les infrastructures routi res et de b timents qui ne subissent pas de traitements autres que m canique pas de traitement chimique les seuls risques sanitaires se situent au niveau du stockage avant et apr s traitement puisque les mat riaux sont davantage expos s au lessivage par les eaux de pluie au niveau de la fabrication et de la pr paration puisque les actions m caniques de concassage et de criblage engendrent des fines et poussi res Les Rrisques li s l amiante dans ce cas se reporter au Se reporter ay menu g n ralit s Aspects sanitaires plus pr cis ment au paragraphe 5 cas particulier des risques professionnels Utilisations dans les infrastructures Pour la construction d infrastructures routi res les domaines d emploi des mat riaux issus du recyclage des b tons et des mat riaux de chauss es sont nombreux en remblais en couche de forme en masque drainant en remblais de tranch es et en couches d assises de chauss es figure F
191. Potential environmental hazards of phosphogypsum storage in central Florida In Chang W F ed Proceedings of the third International Symposium on Phosphogypsum Orlando USA Publication n 01 060 083 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA volume pp 1 29 Burnett William C Cowart James B LaRock Paul Hull Carter D 1995 Microbiology and radiochemistry of phosphogypsum Technical report n 05 035 115 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA 225 pages Carbonell Barrachina A DeLaune R D Jugsujinda A 2002 Phosphogypsum chemistry under highly anoxic conditions Waste Management vol 22 pp 657 665 Charfi Fourati Faouzia Bouaziz Jamel Belayouni Habib 2000 Valorisation du phosphogypse de Tunisie en vue de son utilisation comme substituant au gypse naturel dans la fabrication du ciment D chets Sciences et Techniques vol 20 pp 24 32 Colombel_ J H 1978a Utilisation du phosphogypse en assises trait es aux liants hydrauliques In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre 11 1 16 43 Colombel J H 1978b Etude d une grave laitier activ e au gypsonat In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre 11 3
192. R Rapport final 7 Contribution du BRGM au projet OFRIR Actuellement le site contient 14 rubriques produits texte et r f rences bibliographiques incluses sur 16 pr vues 118 membres dont 81 ext rieurs n appartenant pas aux entit s administratives ou autres participant au projet sont inscrits au club d change nombre dans lequel il faut compter 8 d europ ens 8 BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR 2 Fonctionnement du site et mise a jour du site Ofrir Le site OFRIR dont la page d accueil est pr sent e en illustration 1 a t ouvert le 4 ao t 2003 au public Quant la partie priv e du site r serv e au club d changes des donn es voir menu Connexion Charte du club sur la page d accueil elle a t ouverte le 1 septembre 2003 OFRIR met donc disposition des acteurs nationaux de la route une information class e synth tis e et ayant re u un certain niveau de validation de fa on favoriser les d marches de recyclage et d utilisation des mat riaux locaux tout en signalant les diff rents obstacles notamment d ordre g otechnique et environnemental Comme le montre l illustration 1 quatorze rubriques produits sont d j disponibles menus verticaux gauche cliquables au dessous de la rubrique nomm e R f rence gt Chaque rubrique produit comporte les paragraphes suivants r sum d finition du produit textes sp cifiques de r f rence
193. RP 53870 FR Rapport final 17 Contribution du BRGM au projet OFRIR Titre de la rubrique Corrections propos es Remarques de fond D chets d exploitation de route Cendres volantes Pas disponible Eviter de mettre des crochets a la place des parenth ses pour la bibliographie cit e La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches D chets miniers Sch ma d exploitation Revoir qualit de l image Types d exploitations Lorsqu un gisement est peu profond et faible teneur Min raux l ments traces Tableaux r organiser Minerais exploit s Tableaux r organiser Envoyer sur le site DMA du BRGM Revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tous les dossiers Laitiers de hauts fourneaux courant ascendant de dioxyde de carbone CO La r gle d utilisation des deux points plusieurs phases avec un point implique une majuscule d s la premi re phrase Si on met pas de majuscule on met point virgule phrase longe avec ou sans verbe Phares tr s courte une virgule simplement Pour le sch ma de haut fourneau revoir la qualit d image s parer gangue de d termine corriger phrase Ainsi le laitier est un verre constitu de la gangue Le laitier provient de la fusion de la gangue qui correspond a la partie st rile du minerai le fondant ayant pour r le par r action chimique de faciliter la fusion I
194. SPLP 9 Synthetic Precipitation Leaching Procedure Les r sultats de cette recherche Townsend 1998 31 Ko montrent que pour la majorit des cas de r utilisation et par rapport aux polluants recherch s les agr gats d enrob s n induisent pas de risques environnementaux r dhibitoires Citons par ailleurs deux exp rimentations fran aises l une r alis e par le laboratoire r gional des Ponts et Chauss es de St Brieuc Odie 2002 sur la caract risation environnementale de deux fraisats d enrob s l autre r alis e par l INERIS concernant des essais de percolation sur deux d chets bitumineux P pin 1998 Il ressort de ces exp rimentations que la r cup ration d agr gats sur des sites qui avaient fait l objet d un suivi de chantier et dont les connaissances ant rieures permettent de s assurer de l absence de goudron ne pose pas de probl me particulier Ces agr gats deux chantillons issus pour l un d une couche de BBSGr10 et l autre d un enduit superficiel ayant t tous les deux couche de roulement d une route nationale de trafic T1 pendant 10 ans sont consid r s comme des d chets inertes et non dangereux Odie 2002 L autre tude deux chantillons issus pour l un d une route d partementale et pour l autre d un pr l vement urbain montre qu en l absence de donn es sur le chantier d origine P pin 1998 il n est pas possible d exclure la pr sence de goudron dans les agr gats pr se
195. Sv par an Scholten et Timmermans 1996 Maison et al 2002 Plus de d tails doses de radiation quivalentes De m me l exposition aux concentrations lev es en radon d un travailleur dans une usine de fabrication de fertilisants min raux phosphat s ne pr senterait pas de risque inacceptable a l exception de travailleurs pr sents en permanence proximit de filtres d acide phosphorique d fectueux pour lesquels un exc s de risque individuel de 10 par ann e d exposition a t calcul Mahjoubi et al 2000 Plus de d tails l exposition aux concentrations lev es en radon d un travailleur dans une usine de fabrication de fertilisants min raux phosphat s Plus de d tails exc s de risque individuel A l inverse des exc s de risque individuel sup rieurs 10 et qui ne seraient donc pas dans la plupart des cas consid r s comme tol rables en France ont t calcul s pour une exposition au radon d individus r sidant une distance entre 1 et 5 km d un terril de phosphogypse Berish 1990 En revanche cette m me tude estime que l exposition aux poussi res mises partir d un terril de phosphogypse et contenant des radio l ments ne pr senterait pas de risques inacceptables pour la sant humaine 3 2 Exposition sur les sites valorisant le phosphogypse Une tude a calcul les risques sanitaires li s l exposition au radium Ra contenu dans un phosphogypse valoris en infrastructures
196. V Titre IV D chets Livre Titre Il Information et participation des citoyens D cret n 93 1410 du 29 d cembre 1993 fixant les modalit s d exercice du droit l information en mati re de d chets pr vues l article 3 1 de la loi du 15 juillet 1975 JO du 31 12 93 Code des Douanes articles 266 sexies 266 undecies relatifs la taxe g n rale sur les activit s polluantes article 45 de la loi de finances pour 1999 n 98 1266 du 30 d cembre 1998 JO du 31 12 99 D cret 2002 540 du 18 avril 2002 relatif la liste des d chets D cret du 5 juillet 2001 relatif la cr ation du Conseil national des d chets JO du 07 07 01 DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES D cret n 2000 404 du 11 mai 2000 relatif au rapport annuel sur le prix et la qualit du service public d limination des d chets JO du 14 05 00 a Plans d partementaux d limination D cret n 96 1008 du 18 novembre 1996 relatif aux plans d limination des d chets m nagers et assimil s JO du 24 11 96 Circulaire du 28 avril 1998 concernant la mise en uvre et l volution des plans d partementaux d limination des d chets m nagers et assimil s b D chets d emballages D cret n 92 377 du 1 avril 1992 portant application pour les d chets r sultant de l abandon des emballages de la loi n 75 633 du 15 juillet 1975 modifi e JO du 3 04 92 modifi par le d cret n 99 1169 du 21 d cembre 1999 D cret n 94 609 du 13 juillet 1994
197. a Hee 1620 1400 R seau km 330 18 000 Brean Hee 745 2100 R seau km 1065 9500 Tonnage t an 745 Communaut Urbaine Bordeaux R seau km 2866 18 000 BRN a 2000 Tab XI Gisements de boues de curage de r seaux et de produits de balayage de chauss es dans l Ouest de la France Sermanson 1998 Delattre et al 1998 La figure 7 permet de comparer les productions annuelles des diff rentes cat gories de boues 14 Fig7 Comparaison des volumes de boues cur s annuellement en France 2 Mat riaux trait s Les informations relatives aux gisements de boues trait es sont tr s rares une synth se vient d tre r alis e Lissalde 2002 Des chantiers exp rimentaux de lavage de boues de curage se sont d velopp s dans plusieurs villes fran aises mais on ne dispose pas d information chiffr e relatives aux volumes de mat riaux trait s La seule donn e chiffr e concerne le valersableValorisable dont il a d j t question dans les paragraphes pr c dents Le proc d de lavage d velopp par la soci t ECOPUR sur le site de Tremblay en France permet d y traiter chaque ann e 60 000 t de boues et d obtenir 15 000 t de sable valersableValorisable En extrapolant ces chiffres l ensemble du territoire fran ais le gisement de sable issu des boues de curage est estim a 200 000 t soit 0 2 de la production annuelle de sable Domas et a 2000 Emplois r pertori s Les tudes faisant tat du r
198. a fois les techniques de jixiviation dissolution et celles de r cup ration des l ments dissous pr cipitation c mentation et se caract risent par une utilisation importante de r actifs chimiques acides bases oxydants complexants En France ces proc d s chimiques ont principalement t employ s pour l uranium et pour l or Pour ce dernier ils correspondent aux proc d s de cyanuration et d amalgamation La cyanuration INcissrepose sur une mise en solution de l or et de l argent par complexation par du cyanure de sodium ou de potassium Ce r actif tr s toxique est utilis des teneurs de 0 02 0 08 et se retrouve dans les r sidus tailings En contact avec l atmosph re il se d truit par action photochimique L amalgamation INciseiconsiste utiliser du mercure pour fixer de l or La pr sence de ce r actif dans les rejets solides constitue l un des principaux dangers associ s aux anciens r sidus d exploitation de l or Les Proc d s thermiques proc d s thermiques INcI37 Hs consistent principalement en grillages oxydation haute temp rature en pr sence de chlore de minerais ou de concentr de min raux Ces proc d s engendrent non seulement des produits de grillage scories mais galement des suies et n cessitent parfois l ajout de r actifs fondants fluorine borax Na B40 0H 8H 0 cryolite Na3AlFe Caract ristiques g otechniques Issus du milieu naturel le d chet
199. aO Ca SO Les teneurs en chaux sont de l ordre de 0 5 1 3 Ces activants doivent respecter la norme NF P 98 107 L indice hydraulique du laitier sert d indication de l activit hydraulique du laitier de haut fourneau utiliser dans les ciments m lang s Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Transferts vers l eau 2 Transferts vers l air 1 Transferts vers l eau La valorisation des laitiers de haut fourneau ne fait pas pour l instant l objet de r glementation nationale en mati re de protection de l environnement Cette situation d coule en partie de la longue exp rience concernant l utilisation de ces laitiers en technique routi re utilisation qui ne semble pas ce jour avoir r v l d impact pr judiciable sur les eaux souterraines PREDIS Nord Pas de Calais 2001 Les seules donn es environnementales actuellement disponibles dans le cadre du pr sent observatoire sont celles communiqu es par la Soci t Lorraine d Agr gats SLAG 2002 Celle ci a fait r aliser plusieurs type de tests sur des laitiers de haut fourneau issus de ses sites de production de fonte phosphoreuse Nilvange Aubou et Moyeuvre en vue d une utilisation en remblai dans les zones humides et inondables Suivant la classification de la directive europ enne 91 689 CEE du 12 d cembre 1991 ces laitiers pouvaient tre qualifi s de type H14 c est dire cotoxiques Les laitiers ont donc subi une s rie
200. able Criblage sec Des essais sur crible rotatif ont t men s Bordeaux avec le concours de la Communaut Urbaine Sermanson 1998 L objectif de cette fili re est de s parer la partie min rale sableuse de la partie non min rale Balayage de Dessableur Curage de Bassins de voiries de STEP r seaux retenue Pilote ACTISEP B12 vibration lavage l eau d grillage 10 mm tamiage 200 mm Encombrants Petit fumier E aux de lavage Sables lav s Fig 3 Origine des sous produits lav s et sorties obtenues avec le pilote ACTISEP B12 d apr s Sermanson 1998 Il convient de noter que du fait de leur tr s fort pourcentage en particules fines et de leur teneur en eau sup rieure 50 le lavage l eau n est pas adapt au traitement des boues de bassins de retenue risque de colmatage des tamis Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Produit brut 2 Produit labor Les boues sont constitu es d une fraction solide 30 70 selon qu il s agit de boues pr lev es en milieu aqueux ou sec comprenant des mati res sableuses des compos s organiques d gradables et des substances issues de l utilisation de la route et d eau 70 a 30 1 Produit brut 1 1 Caract ristiques chimiques globales Il existe peu de donn es concernant la caract risation chimique globale des boues de curage toutes cat gories confondues D une mani re g n rale les auteurs ne font mention
201. act risation des agr gats d enrob s Huet Poirier 1986 et pour le choix du liant d apport Bicheron 1986 Parmi les r utilisations possibles le recyclage en centrale permet une adaptation de ce taux de recyclage Pour le recyclage chaud en centrale l adaptation concerne aussi le contenu des tudes pr alables Ce point particulier m rite d tre d taill Compl ment Organisation des tudes pr alables pour le recyclage chaud en centrale 3 Particularit s Les pr c dents chantiers de recyclage ont t r alis s soit avec des agr gats r cup r s par fraisage d une couche unique d enrob ancien soit avec des agr gats conditionn s du type 0 6 mm 0 20mm par concassage criblage Le retraitement en place pr sente la particularit de r employer les mat riaux pour le m me usage dans le m me ouvrage et sans les d placer La r cup ration par cro tes ou fraisage d agr gats destin s tre stock s dans un agr gat de provenances diverses ne pose pas de probl me particulier en dehors de l limination l avenir des polluants susceptibles de faire classer dangereux l agr gat d enrob Il existe toujours dans ce cas un conditionnement des agr gats compatible avec la r utilisation envisag e La r cup ration par fraisage d agr gats destin s tre utilis s dans le recyclage chaud en centrale fort taux ou pour des couches de surface de la chauss e m rite une attention partic
202. act risation du liant ancien caract ristiques qui influent sur le choix d un iant de r g n ration Le liant ancien peut donc pr senter selon le chantier dont les agr gats sont issus des caract ristiques tr s diff rentes Tableau 1 P n trabilit 25 C 1 10mm emp rature Bille Anneau C Teneur en asphalt nes De 8 50 De 55 80 De 15 25 Tableau 1 ordres de grandeurs des caract ristiques des liants anciens Pour les agr gats d enrob s issus de provenances diverses la difficult de pr lever des chantillons repr sentatifs coupl e la difficult mat rielle co t et temps de multiplier les analyses fait que ces caract ristiques restent impr cises Dans ce cas le choix de la technique de valorisation et la limitation de la part d agr gats r utiliser taux de recyclage compensent ce manque de pr cision 3 Classement des agr gats Terrassement Dans l optique d une r utilisation en remblais et couches de forme les agr gats appartiennent a la famille F7 d finie dans la norme NF P 11 300 mat riaux de d molition S ils sont concass s et cribl s ou s il s agit de fraisats ils se rattachent a la classe F71 Dans le cas inverse ils sont a classer en F73 Comme tous les mat riaux de la classe F la d finition de leurs possibilit s d utilisation fait ensuite appel a divers crit res g otechniques qui permettent de les assimiler a des sols ou roches Compte ten
203. act environnemental de leur utilisation dans diff rents mat riaux routiers des brevets sont d pos s sur des produits dont elles sont les constituant principaux sont toujours en cours Bibliographie 10 1 Articles revues ouvrages th ses etc Adamiec P 1998 Th se Universit des Sciences et Technologies de Lille Caract risation d une Cendre Volante silico alumineuse et sa reconstruction Corr lation avec les caract ristiques g ologiques gitologiques et min ralogiques du charbon Allonge M Vivier M 1966 Utilisation des Cendres Volantes en techniques routi res Groupe d tude du Nord Pas de Calais Andrieu P Colombel J H 1976 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 83 Utilisation des Cendres Volantes en technique routi re Asociacion de investigacion industrial electrica selecciones graficas 1970 Las Cenzas Volantes y sus aplicaciones Carles Gibergues A 1978 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es Propri t s hydrauliques des cendres sulfocalciques de Gardanne Carles Gibergues A Delsol C 1994 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 193 Les Cendres Volantes Sulfat es d sulfuration primaire Cendres Volantes ou liant routier Comit Technique AIPCR des terrassements 1997 Drainage couche de forme Mat riaux l gers pour remblais Delsol C Carles Gibergue A Benaben J P 1997
204. actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Bartet B P pin G amp Nomin M 2001 Dioxine dans les MIOM Teneurs observ es et tude pr liminaire de leur potentiel de transfert vers l environnement Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Bauchard M 1979 Scories d incin rations et construction routi re Colloque Strasse und Verkehr actes Gen ve 23 mars 1979 Bod nan F Piantone P Azaroual M Baron M B ny C Crouzet C amp Richalet G 2000 Maturation des m chefers d incin ration d ordures m nag res mise au point d un test pr visionnel Minist re de l Environnement Rapport BRGM RP 50001 FR 56 p Bod nan F Piantone P amp Chatelet Snidaro L 2001 Phases min rales de basse temp rature et processus de maturation des m chefers d incin ration d ordures m nag res Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Boisseau P 2001 Le gisement des MIOM en France le parc d usines les grandes tendances incin ration r sidus produits r sidus valoris s Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Cercle National du Recyclage 1997 Parler le m me langage pour tous se comprendre Glossaire du Cercle National du recyclage l usage des lus et des responsables de collectivit s locales en charge de la gestion des d chets 24 p Clozel Leloup B Bod nan F amp Piantone P 1999 Bottom ash from municipal waste i
205. action des min raux ind sirables potentiellement polluants ou comme dans les MIOM pour r cup rer les ferrailles et les m taux non ferreux recyclables Dans ce cas les op rations de r duction de granulom trie seront men es de mani re ce que la taille des l ments obtenus respecte la maille de lib ration des particules liminer ou r cup rer Enfin concassage et broyage peuvent tre utilis s pour augmenter la surface r active des r sidus solides ou pour lib rer des constituants r actifs am liorant les qualit s physico chimiques des produits 3 Le tri Mis part le tri manuel qui est uniquement utilis dans les centres de traitement des collectes s lectives les techniques utilis es sont multiples Elles s adressent diverses caract ristiques des mat riaux la taille et la forme pour le tamisage la densit la surface sp cifique la forme pour les tris gravitaire balistique a rauliques les propri t s ferromagn tiques paramagn tiques ou diamagn tiques pour les tris par magn tisme ou par courants de Foucault Le tri par tamisage peut s av rer efficace pour liminer les gros l ments ind sirables ou permettre une pr concentration des l ments ferreux comme des bo tes de conserves Les tris gravitaires et les tris balistiques bas s respectivement sur la densit des mat riaux et l nergie cin tique permettront des enrichissements de fraction pour des phases min rales donn es
206. age lair libre pratiques qui sont malheureusement encore monnaie courante de nos jours Le code pr voit de limiter la mise en d charge aux seuls d chets ultimes ceux qui ne sont plus techniquement et conomiquement valorisables qui pourront tre mis en d p t d finitif centres de stockage des d charges de d chets dangereux dites CSD de classe de d chets m nagers ou assimil s dites CSD de classe 7 ou de d chets inertes dites CSD de classe 7 Code de l environnement livre V titre 1 Le titre 1 du livre V du code de l environnement porte sur les installations class es pour la protection de l environnement ICPE 4j r glementant entre autres le fonctionnement des installations de stockage de traitement et limination des d chets d charges usines d incin ration de m me que les grandes installations industrielles centres de production d lectricit par exemple La nomenclature des ICPE fixe la liste des installations soumises cette r glementation Les diff rentes cat gories de d chets Les diff rentes cat gories de d chets sont num r es dans la liste des d chets publi e par d cret du 18 avril 2002 En fonction du type de d chet rencontr il existe diff rentes fili res d limination ou de traitement La directive du 26 avril 1999 concernant la mise en d charge de d chets d finit parmi cette liste trois classes de d chets d chets dangereux non dangereux et inertes sous
207. aison notamment des fluctuations plus ou moins importantes du processus de fabrication de l acier Les fourchettes des valeurs pr sent es dans le tableau 6 sont tablies pour des laitiers de convertisseurs oxyg nes et de fili re lectrique de fra che production Ces caract ristiques sont particuli rement int ressantes dans le domaine routier noter la r sistance l usure MDE la r sistance la fragmentation L A inci4jet les coefficients de polissage acc l r C P A ncn5 11 obtenus Au sens des articles 7 et 8 de la norme Granulat XP P 18 540 1997 les granulats de laitiers peuvent tre class s en cat gorie B voire A au regard des niveaux de caract ristiques intrins ques LA MDE CPA valu s ce qui les pr destine un usage en couches de chauss es voire en couches de roulement Les caract ristiques de fabrication quant a elles d pendent du fonctionnement des installations de concassage et criblage au m me titre que varient celles des granulats naturels On signalera cependant que ces mat riaux peuvent avoir des valeurs de propret superficielle au dela de celles habituellement requises pour les gravillons en raison des l ments fins issus du concassage qui ne sont pas limin s lors du criblage Un lavage peut alors s av rer n cessaire pour certains usages comme les enduits superficiels Enfin il faut rappeler que comme pour tout granulat les producteurs sont tenus de fournir a leurs clients une fi
208. ait es au phosphogypse 4 Liants routiers a base de phosphogypse Le phosphogypse a t utilis seul en tant que remblai ou bien a t ajout ou substitu dans diverses formulations de mat riaux servant en ing nierie routi re Ouzon et Makhoul 1979 graves laitiers cendres volantes graves ciment Les caract ristiques et les formulations de ces mat riaux ont t tudi es en laboratoire du point de vue g otechnique 1 Le phosphogypse en tant que mat riau de remblai Le comportement m canique d un remblai de phosphogypse peut s assimiler a celui d un ouvrage en sable sans propri t plastique propre tr s friable dont les grains se fragmenteraient sous des contraintes de quelques centaines de kPa seulement Schaeffner 1978 Vautrain et Gestin 1978 Gorl 1985 Rouis 1991 Plus de d tails comportement m canique d un remblai de phosphogypse Par ailleurs le phosphogypse se caract rise par des hauteurs d ascension capillaire importantes et les percolations au sein d un terril de phosphogypse en place sont importantes en raison d un compactage faible Plus de d tails terril de phosphogypse La masse volumique s che du phosphogypse en place sur le terril varie de 0 85 1 5 g cm ce qui ne permet pas d envisager l utilisation du phosphogypse sans un v ritable compactage pr alable pour des remblais devant supporter un trafic routier Toutefois la portance de ce mat riau chute brusquement lo
209. al ou un vitrifiat m lange de verres et de min raux cristallis s apr s un refroidissement plus lent Concernant les r actions hydrauliques pour certains d chets ayant des caract ristiques physico chimiques proches des clinkers crus des ciments silicates et ou silicates calciques de haute temp rature seul un ajout d eau et ou de chaux Ca OH 2 ou de soude Na OH permettant une alcalinisation du milieu peut provoquer une prise par hydratation des phases anhydres et la production des gels silicat s c est le cas de certaines cendres volantes de centrales thermiques ou plus g n ralement des MIOM Mais le plus souvent les industriels utilisent du ciment Portland artificiel CPA qui par ses caract ristiques physico chimiques intrins ques assurera une prise parfaitement contr l e du mat riau dont la coh rence et la duret d pendra de la quantit ajout e Ces techniques de solidification auront pour effet de produire des r actions physico chimiques l int rieur du mat riau avec des avantages purement physiques aspect massif am liorer la r sistance m canique combler la porosit mais aussi chimiques dont l int gration de certains polluant dans des structures min rales L activation des propri t s hydrauliques ou l ajout de liants peuvent tre l origine de r actions secondaires dommageables aux structures de g nie civil envisag es Ainsi la pr sence d aluminium disponible m tal hydroxyde est suscepti
210. aluminium AI OH susceptible d appara tre lorsque avec le vieillissement le pH du mat riau descend en dessous de 10 Alkemade et al 1994 peut provoquer la formation de gonfles localis es Le retrait de l aluminium m tal lors de la pr paration l emploi des MIOM permet de pr venir ce risque Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Essais de caract risation g otechnique 2 Classification pour emploi 1 Essais de caract risation g otechnique D une mani re g n rale comme indiqu dans le guide technique D 9233 pour la r alisation des remblais et des couches de forme SETRA LCPC 13 1992 dit aussi guide des terrassement routiers GTR 14 les possibilit s et les conditions d emploi des mat riaux utilisables en construction routi re sont tablies sur la base de param tres de nature de param tres de comportement m canique et de param tres d tat Pour ce qui concerne les MIOM en l tat actuel des connaissances c est sur la base des crit res habituels d identification de nature granularit propret ou argilosit d tat teneur en eau et indice portant imm diat et de r sistance m canique la fragmentation et l usure que sont d crits les machefers GTIF 15 Le tableau ci dessous pr sente les principales caract ristiques g otechniques mesur es sur les MIOM de cat gorie V en France Tab 5 Caract ristiques g otechniques courantes des machefers clas
211. amment utilis s pour les techniques d assises trait es aux liants hydrauliques mais galement en traitement de sols Ils sont obtenus par m langes et broyage de co produits de l industrie dont les laitiers vitrifi s d activants de type chaux sulfates cendres volantes voire de clinker Les performances des mat riaux trait s sont g n ralement voisines de celles obtenues avec des ciments normalis s pour des dosages quivalents avec un avantage sensible pour les liants routiers quant aux d lais de maniabilit du fait d une cin tique plus lente que celle des ciments classiques 3 Utilisation en couches de surface Les granulats de laitier concass par leur angularit leur rugosit et selon leur propri t s m caniques mesur es conviennent pour la fabrication des enrob s hydrocarbon s y compris pour la r alisation des couches de surface couches de roulement et de liaison En effet les caract ristiques du laitier n voluent pas avec l usure puisqu elles sont dues la micro porosit du laitier cristallis Dans l Est le laitier concass est depuis longtemps couramment employ dans les couches de roulement La porosit des granulats de laitier conduit g n ralement le formulateur d enrob s majorer de 0 1 0 3 la teneur en liant bitumineux par rapport aux dosages conventionnels avec des granulats naturels peu poreux Certains probl mes sont communs l ensemble des laitiers sid rurgiques ils
212. ans les granulats de b ton concass Par ailleurs les b tons peuvent contenir des granulats et des sables susceptibles de g n rer des ph nom nes d alcali r action Les impuret s potentielles Les b tons et mat riaux de chauss e recycl s peuvent tre contamin s par des l ments provenant essentiellement du milieu environnant l ouvrage dont ils sont issus Les mat riaux recycl s provenant de b timents peuvent pr senter des pollutions issues des parements du b ton pl tre peinture papier peint et du milieu environnant le b timent dont ils proviennent produits fabriqu s ou stock s dans le b timent terre sols d o l int r t du tri Les sulfates provenant des pl tres en m lange dans les mat riaux recycl s sont particuli rement pr judiciables Des teneurs lev es emp chent leur utilisation en technique routi re car les sulfates peuvent engendrer des gonflements par formation d ettringite entra nant ainsi la d gradation pr matur e de la chauss e La teneur en sulfate est mesur e conform ment la norme XP P 18 581 le seuil retenu dans le guide technique d lle de France est de 0 7 pour l utilisation en couche de forme ou en couche de chauss e Les mat riaux issus de d molition de chauss e peuvent tre aussi contamin s par les sols d accotement ou de support et par des ions chlorures provenant des sels de d vergla age Caract ristiques g otechniques Sommaire
213. ante Tab 10 Estimation de la r partition r gionale de la production de MIOM d apr s Boisseau 2001 R gions Part Ile de France 30 h ne Alpes rovence C te d Azur BO retagne Nord Pas de Calais ays de Lorre 5 Alsace Aquitaine A entre Midi Pyr n es Haute Normandie haque autre r gion Pr s de 50 des MIOM produits proviennent des r gions Ile de France Rh ne Alpes et Provence C te d Azur Du fait des exigences d homog n it et de qualit requises sur les mat riaux de construction routi re on ne peut consid rer comme MIOM utilisables en application routi re que les MIOM labor s et donc comme source de mat riau que les IME et non les usines d incin ration Les caract ristiques g otechniques et recommandations d utilisation indiqu es plus haut dans les 5 et 8 ne portent donc que sur des MIOM labor s Les IME sont r parties de fa on in gale sur le territoire elles sont peu nombreuses dans le Centre Ouest et le Sud Est la fili re incin ration tant moins d velopp e dans ces r gions Lac amp Fourcy 2001 Des donn es ADEME compl t es par une enqu te de mise jour r alis e dans le cadre d OFRIR par le LCPC aboutissent au recensement de 56 IME de plus ou moins grande taille r parties sur 36 d partements m tropolitains traitant 2 8 millions de tonnes de MIOM par an Il existe quatre projets d installations nouvelles concernant trois d partements Pour deux d parte
214. apatite mais une hydroxyl chloro fluorapatite Page 3 INCI3 Ceci est totalement folklorique Caio PO4 6 x CO3 F F CI OH pour rester relativement simple En fait il y a deux structures d apatites l apatite A avec du carbonate dans les canaux la o se situent F OH Cl l apatite B o le carbonate se situe dans la m me position que le phosphore d o la structure simplifi e donn e Page 5 NCI4 Glossaire Page 5 NCI5 Homog n isation de la bibliographie parenth ses ou crochets Page 7 NCI6 Glossaire Page 8 NCI7 Glossaire Page 11 INCI8 En quoi La pl tre est la h mi drite me semble t il Page 15 NCIg Glossaire Page 15 NCH0 Glossaire Page 15 NCI11 Glossaire Page 17 NCI12 Revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tout les dossiers Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 12 Pneus BRGM RP 53870 FR Rapport final 249 Avertissement D cret 2002 1563 Pas d acc s au PDF Pneus R sum Un pneu est constitu principalement de caoutchouc et contient galement de l acier de 16 27 en masse selon le type de v hicule L ensemble des Pneumatiques Usag s PU des v hicules comprend les Pneumatiques Usag s R utilisables PUR Let les Pneumatiques Usag s Non R utilisables PUNR 2 Ce sont des d chets industriels non dangereux devant tre limin s En France le d cret n 2002 1563 du 24 d cembre 2002 qui r
215. applications envisag es et le type d alliage Les principaux sables de moulage sont r pertori s ci dessous e Sables l argile L incorporation de 5 a 10 d argile est tr s utilis e pour la confection des moules appel moulage a vert Il peut s agir d argiles r fractaires comme la kaolinite et I halloyste mais galement d argiles plus fines et plus plastiques comme les bentonites calciques ou sodiques et les illites 4 e Sables au silicate de soude L incorporation de 3 a 4 de silicate de soude est utilis e pour la confection de grandes s ries de moules et de noyaux_et_assurer ainsi une certaine rigidit Ces m langes sont durcis soit par injection de gaz carbonique soit par incorporation de laitier de haut fourneau soit par des esters organiques e Sables au ciment L incorporation de 8 10 de ciment g n ralement du ciment Portland est utilis e pour la confection de moules de grande dimension La vitesse de la prise peut tre acc l r e par des adjuvants appropri s e Sables la r sine Les r sines sont utilis es faible dosage de l ordre de 2 comme liant organique On distingue plusieurs familles M Les huiles siccatives l huile de lin durcies par tuvage ou par adjonction d un catalyseur d oxydation oxyde de mangan se ou de cobalt m Les r sines thermodurcissables durcies en pr sence d un catalyseur acide et d une temp rature de 200 C a 300 C La prise du m lange
216. apport un mod le utilis pour tous les dossiers Sables de fonderie Comment peut on diff rencier les caract res plus ou moins r fractaires des argiles Doit on en dire plus ou viter la formulation de la phrase pour viter toute ambigu t Le terme Bentonite est tr s pr cis et ne peut pas tre un m lange dans ce cas on parle de m lange argileux composante bentonitique majeure Probl me d homog n i sation des r f rences bibliographiques par rapport un mod le utilis pour tout les dossiers Schistes houillers Gen se du charbon en France Concernant la gen se du charbon je ne pense pas que le bassin de Gardanne Fuveau qui produit du lignite soit d age carbonif re je dirais tout au plus tertiaire et peut tre oligoc ne v rifier NF P11 300 Lien hypertexte ne marchant pas Illustration 7 Exemples de corrections majeures Pour le reste voir les corrections au fil du texte dans les annexes Des exemples de correction types sont joints en annexes 20 BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 1 Laitiers d aci rie BRGM RP 53870 FR Rapport final 21 Avertissement Diff rents dosage de la chaux corriger le titre de la feuille s parer d terminer de les deux fois Description essais vapeur Pr paration de chantillon changer police Laitier d aci rie R sum L acier peut tre pro
217. apport BRGM n 278 330 p Nightingale H 1987 Accumulation of As Ni Cu and Pb in retention and recharge basins soils from urban runoff Water Resources Bulletin 23 4 663 672 Norme Hollandaise pour les sols pollu s 9 mai 1994 Valeurs cibles et valeurs d intervention ONR 2001 Enqu te sur les d chets Bassins et foss s propret des aires d arr t et des abords de la route les produits de d molition 36 p Pagotto C Remy N Legret M Le Cloirec P 2001 Heavy metal pollution of road dust and roadside soil near a major rural highway Environmental Technol 22 307 319 Ruban V Parlanti E Riff C Ambl s A et Jambu P 1998 Migration of micro pollutants in a dredging amended soil in Northern France Agrochimica XLII 1 2 59 71 Ruban V et Lumi re L 1999 Transfert hydrique des m taux traces dans un sol amend avec des boues de curage de cours d eau suivi a long terme Bulletin du GFHN 42 43 152 157 Ringeling R 1996 Soil remediation in the port of Rotterdam Physical processing of contaminated soil by the Delft University of Technology within the framework of the ECEPA life project September 1996 49 p Department of Raw Materials Technology of the Delft University of technology TU Delft Applied Earth Sciences Sadowy S et Lerestif A 1998 Caract risation et r emploi des terres issues de l entretien routier Rapport LRPC Aix en Provence LRPC St Brieux SETRA Sermanson A 1998 D f
218. ar Gervais Gervais 1999 et Nan Hammade Nan Hammade 2000 Mais cette absence n est pas confirm e par les travaux du BRGM Piantone et Bodenan F 2001 3 A partir de ces donn es min ralogiques certains auteurs Gervais 1999 Nan Hammade 2000 estiment que le plomb contenu dans les scories ISF est plus facilement relargable que celui contenu dans les scories LBF Pour d autres Piantone et Bodenan F 2001 les deux type de scories auraient un potentiel refargable de relargage similaire e Les scories LBF plomb sont galement constitu es principalement par une phase Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Granulom trie 2 Caract ristiques physico m caniques 3 Stabilit dimensionnelle risques de gonflements 1 Granulom trie Les scories de plomb LBF figure 1 et de zinc ISF figure 2 pr sentent des distributions granulom triques comparables De Brand re 2002 correspondant un sable fin 0 3 mm plut t homom trique et exempt de fines de dimension lt 80 um T T fili re plomb fili re zinc Figure 1 Granulom trie des scories LBF Figure 2 Granulom trie des scories ISF 2 Caract ristiques physico m caniques Les masses volumiques sont nettement plus lev es Tableau 3 que celles des mat riaux naturels courants Selon la norme NFP 11 300 ces scories sont class es dans la famille F9 Au regard de leur granulom trie et de leur friabilit correspondant un mat
219. ar an Le stock cumul de phosphogypse en France est estim 16 millions de tonnes Emplois r pertori s L emploi de phosphogypse en infrastructures routi res en France remonte la fin des ann es 1970 et a t tr s limit cf Utilisation dans les infrastructures routi res Le devenir long terme de ces quelques kilom tres plus ou moins exp rimentaux n est pas document Il semblerait qu aucun autre emploi n ait t envisag depuis Aux Etats Unis pr s de 700 r alisations r ussies impliquant des m langes de phosphogypse ciment ou phosphogypse cendres volantes auraient t r pertori es Saylak 1995 voies urbaines terminaux de camions parkings r sidentiels ou commerciaux plate formes de chargement En revanche il est report que les tentatives d emploi du phosphogypse pour des infrastructures de plus grande envergure routes sous la responsabilit des Etats ou de la F d ration se sont sold es par des checs Les principales causes identifi es pour expliquer ces checs sont Saylak 1995 un exc s d humidit pendant la construction qui affaiblit la fondation pendant la p riode la plus critique du d veloppement des r sistances m caniques la stabilisation lente des m langes phosphogypse ciment qui emp che d atteindre les r sistances m caniques suffisantes dans les d lais requis ou qui implique l emploi de stabilisateurs un m lange insuffisamment homog ne engendrant des d
220. aract ristiques et techniques de traitement valoriosation TSM 4 44 48 Jacopin C Bertrand krajewski J L et Desbordes M 1998 Caract risation et d cantation des solides de rejets urbains s paratifs pluviaux dans un bassin de retenue enherb Proc NOVATECH 1998 1 551 558 Lee P K 1996 Contribution l tude de la contamination de I hydrosph re par les m taux lourds en domaine autoroutier Th se doctorat univ Orl ans 284 p Lee P K Touray J C Baillif P lldefonse J P 1997 Heavy metal contamination of settling particles in a retention pond along the A 71 motorway in Sologne France The Science of the total Environment 201 1 15 Legret M Divet L et Juste C 1988 Migration et sp ciation des m taux lourds dans un sol soumis des pandages de boues de stations d puration a tr s forte charge en Cd et Ni Wat Res 22 953 959 Legret M Le Marc C Demare D Colandini V 1995 Pollution par les m taux lourds dans un bassin de d cantation recevant des eaux de ruissellement d origine routi re Environ Technol 16 1049 1060 Lissalde A M 2002 caract risation traitement e valorisation des sous produits d assainissement pluvial M moire de fin d tudes ENSP 82 p Loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau Loi n 92 646 du 13 juillet 1992 relative l limination des d chets Marot F 1998 Caract risation et traitement de s diments de dragage contenant des polluants m talliques R
221. articules de pots catalytiques disperse des l ments comme le platine et le palladium la combustion des essences qui produit des gaz et fum es des particules de tr s petites tailles sont mises en particulier par les moteurs diesels contenant diff rentes formes de carbone CO CO2 et hydrocarbures Depuis 1996 les missions en plomb ont fortement diminu es mais n ont disparu compl tement que tr s r cemment Ces bassins de r tention recueillent galement les apports atmosph riques des activit s industrielles avoisinantes qui s accumulent sur les surfaces imperm abilis es Il en r sulte des boues aux caract ristiques tr s vari es aussi bien en terme de teneur en eau distribution granulom trique composition min ralogique teneur en mati re organique et en polluants 2 Boues de curage de foss s Leur origine est la m me que celle des boues de bassins de retenue les particules se d posent dans les foss s au lieu d tre recueillies dans les bassins Les foss s sont souvent enherb s ce qui favorise la r tention des particules en suspension sur lesquelles est fix e l essentiel de la pollution De ce fait ce type de foss est de plus en plus utilis comme technique alternative en assainissement pluvial 3 Boues de curage de canaux cours d eau retenues La formation des boues vases de canaux cours d eau ou retenues barrages hydro lectriques plans d eau est li e la s dimentation de pa
222. at gie de recyclage dans les travaux routiers 1997 PREDIS Nord Pas de Calais Guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et des co produits industriels Juillet 2002 GTR Guide Technique SETRA LCPC de Septembre 1992 R alisation des remblais et des couches de forme LRPC Nancy 2001 Exp rimentation du Fondaschiste 2 Normes NF P 98 116 f vrier 2000 assises de chauss es graves trait es au liant hydraulique d finition composition classification XP P 18 540 Granulats D finitions conformit sp cifications Article 7 Granulats pour chauss es couches de base et de liaison NF XP 31 210 mai 1998 d chets essais de lixiviation NF P11 300 ex cution des terrassements classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res 3 Sites Internet o l on parle des terrils des schistes Les travaux publics et l environnement Parmi celles ci certaines techniques de valorisation m ritent d tre encourag es Les schistes houillers Provenant de l exploitation charbonni re http Awww fntp fr actualite dossiers TP_ET_ ENVIRON FNTP DEXIA pdf DRIRE LORRAINE SREI PROGRAMME TRIENNAL D ACTIONS 1999 20014 de substitution forts nombreux dans le d partement de la Moselle comme les laitiers anciens de hauts fourneaux stock s sur crassier les schistes houillers
223. at riaux naturels Par rapport des granulats naturels les mat riaux issus du recyclage de b ton et de couches de chauss e pr sentent trois particularit s dont il convient de tenir compte lors de leur mise en uvre Un coefficient d absorption d eau plus lev de l ordre de 5 6 en moyenne d la pr sence de p te de ciment poreuse Ainsi pour une utilisation dans des graves trait es aux liants hydrauliques il conviendra d humidifier les mat riaux recycl s afin de faciliter le compactage et de ne pas nuire l efficacit d un retardateur de prise parfois n cessaire pour obtenir des d lais de maniabilit suffisants Un caract re frottant marqu se traduisant par des difficult s de compactage Une moindre r sistance m canique la fragmentation et l attrition des grains de mortiers de ciment traduite par des valeurs lev es des coefficients LA entre 30 et 50 et MDE entre 15 et 50 Aussi pour viter des problemes de farinage en surface de couche compact e les cylindres vibrants lourds doivent tre exclus Sources sur le territoire fran ais D chets de chantiers de b timent enqu te CEBTP DEMAIN pour FFB et ADEME janvier 1999 La production totale estim e est de 31 Mt valeur 1999 Les d chets min raux inertes repr sentent pratiquement les deux tiers du gisement total et proviennent essentiellement des chantiers de d molition et des chantiers de r habilitation de
224. ation En mati re d environnement l accent est mis selon les techniques sur les rejets polluants a l atmosph re ou dans les sols Dans ce domaine qui est devenu une des pr occupations majeures des soci t s industrialis es et m me si les agr gats d enrob s sont a consid rer puisque venant de la route comme des constituants sans probl me la recherche est active et volue de pair avec la r glementation Ces consid rations incitent a croire qu l avenir l ensemble des agr gats d enrob s sera valoris contribuant ainsi a la pr servation des ressources tout en respectant la nature et l environnement D finition Les agr gats d enrob s sont des mat riaux granulaires provenant du fraisage ou de la d molition d enrob s bitumineux ainsi que des surplus de centrales d enrobage Textes sp cifiques de r f rences 1 R f rences normatives 2 R f rences l gislatives et r glementaires 1 R f rences normatives Normes aff rentes aux constituants NF T 65 000 a 66 040 Normes sur les iants hydrocarbon s XP P 98 135 Norme sur la caract risation des agr gats d enrob s pour le recyclage a chaud en centrale Projet de norme NF EN 13108 8 M langes bitumineux Sp cifications de mat riaux partie 8 Agr gats d enrob s Normes aff rentes aux mat riaux compos s NF P 98 121 NF P 98 139 Normes sur les enrob s a froid NF P 98 130 a 98 151 Normes sur les en
225. atoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre IV 69 77 Roessler Charles E 1990 Radon emanation from roads constructed with phosphogypsum aggregates In Chang W F ed Proceedings of the third International Symposium on Phosphogypsum Orlando USA Publication n 01 060 083 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA volume pp 30 43 Rouis Badreddine 1991 Contribution l utilisation de sous produit industriel application au cas du phosphogypse de Sfax Th se de doctorat sp cialit M canique Universit Joseph Fourier Grenoble Grenoble France 182 pages Rutherford P M Dudas M J Arocena J M 1996 Heterogeneous distribution of radionuclides barium and strontium in phosphogypsum by product The Science of the Total Environment vol 180 3 pp 201 209 Savostianoff Dmitri 1993 France nouveau recul de la fertilisation Informations Chimie vol 345 pp 60 63 Savostianoff Dmitri Didier Ren 1993 Acide phosphorique les le ons de la crise Informations Chimie vol 345 pp 69 80 Saylak Donald 1995 Design construction and evaluation of experimental stabilized gypsum roadbases In Proceedings of the Phosphogypsum Fact Finding Forum Tallahassee USA Publication n 01 132 117 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA pp 93 98 Schaeffner M 1978 Premiers r sulta
226. ats pr ts tre r utilis s Il existe donc deux types de stockage avant et apr s conditionnement 3 Stockage Le stockage avant et apr s conditionnement dont il est question ici est la mise en stock temporaire d un produit destin tre r utilis et non la mise en d charge Deux types de consid rations sont prendre en compte pour le stockage des agr gats Consid rations environnementales Selon la nouvelle classification des d chets les agr gats sans goudron sont des d chets non dangereux classification 17 03 02 Selon le guide technique relatif aux installations de stockage de d chets inertes les agr gats d enrob s bitumineux sans goudron sont consid r s comme admissibles dans la cat gorie des d chets inertes Consid rations pratiques La mise en conformit d agr gats de provenances diverses comprend trois parties 1 les stockages successifs des diff rents enrob s a recycler 2 la reprise dans le stock ainsi constitu et 3 le conditionnement de ces agr gats repris Ces trois op rations sont men es dans l optique de favoriser l homog n it des agr gats d enrob s A cet effet un stockage par couches horizontales des diff rents approvisionnements suivi d une reprise par tranches verticales permet de pr lever avant conditionnement une quantit d agr gats la plus repr sentative possible du stock total Apr s conditionnement par concassage criblage ou fraisage a
227. aturelle re ue en Hollande 1 700 uSv par an et par adulte Plus de d tails dose de radiation quivalente Une tude a calcul les risques sanitaires li s l exposition au radium Ra contenu dans un phosphogypse valoris en agriculture Conklin 1992 Cette tude a conduit l Agence de Protection de l Environnement des USA interdire la valorisation du phosphogypse en agriculture Comme pour le cas de la valorisation en infrastructures routi res cette tude ne prend pas en compte les autres substances potentiellement dangereuses contenues dans le phosphogypse et a par ailleurs fait l objet d une critique visant montrer le caract re majorant des hypoth ses retenues Johnson and Traub 1996 Plus de d tails risques sanitaires li s l exposition au radium Ra contenu dans un phosphogypse valoris en agriculture Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Utilisation du phosphogypse en terrassement 2 Utilisation du phosphogypse en assises de chauss es 1 Utilisation du phosphogypse en terrassement 1 1 Classification r glementaire des mat riaux D apr s le guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de forme LCPC et SETRA 1992 et la norme NF P 11 300 relative a l ex cution des terrassements et la classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res le phosphogypse fait partie de
228. aud s adresse principalement des formules de type BBSGr20 mais des exp rimentations sont en cours dans le cadre de la charte innovation pour largir le domaine d emploi de cette technique a des formules de type B tons Bitumineux Tr s Minces BBTM_21 et B tons Bitumineux Drainants BBDr 22 cas de r utilisation d agr gats de caract ristiques homog nes Pour les techniques froid les mat riaux sont trait s soit l mulsion de bitume soit avec un liant hydraulique soit avec un liant compos pour des formulations adapt es la r fection de couches de surfaces ou des renforcements structurels Sources sur le territoire fran ais 14 En dehors des rebus de fabrication mat riaux non conformes et blancs de fabrication les agr gats d enrob s sont constitu s pour une grande part des d chets provenant des activit s d entretien du r seau routier frangais Compl ment D tail sur le r seau routier L ensemble du r seau routier national d partemental et communal d environ 980 000 km repr sente potentiellement un gisement de plusieurs milliards de tonnes constitu d un m lange de granulats et de liant r parti sur l ensemble du territoire Le tonnage annuel d agr gats d enrob s d apr s l enqu te lanc e en 1997 par l Union des Syndicats de l Industrie Routi re Fran aise USIRF 23 est estim environ 5 millions de tonnes Lemesle d P 2000 Il faut noter que la quantit d ag
229. autre voie encore peu d velopp e la thermolyse permet la fois la valorisation nerg tique et la production des mati res d riv es Selon ETRA European Type Recycling Association la valorisation dans le domaine du g nie civil repr sente en 1999 de l ordre de 9 en moyenne de la fili re de valorisation des PUNR dans l Union europ enne soit de l ordre de 230 000 tonnes par an ADEME 2000 Caract ristiques physico chimiques La mati re de base du pneumatique est compos e principalement d lastom re naturel caoutchouc ou synth tique copolym re de styr ne butadi ne ou autres issus de la p trochimie laquelle on ajoute des charges noir de carbone des plastifiants des antioxydants et des agents de vulcanisation tels que l oxyde de zinc ou le soufre Caract ristiques g n rales Michelin Doc PU9903 quelques caract ristiques g n rales du pneu sont indiqu es ci dessous e Humidit humidit lt 1 en poids e M tauxme taux lourds lt 0 1 en poids except pour le Zn e Temp rature temp rature d inflammation 338 8 C Temp rature temp rature d auto inflammation 465 8 C e Pouveitpouvoir calorifique 32 34 MJ kg Composition moyenne en poids des mat riaux du pneu le tableau 3 donne la composition moyenne l mentaire en pourcentage massique du pneu SE TET SLT TN ALIAPUR Cuivre Cu Re se i Mercure Ha Non d tectabie Non detectable boa
230. aux la consolidation des chantillons brut et fin est tr s lente m me en condition drain e Les valeurs de r sistance m canique mesur es dans les prouvettes apr s essais sont faibles Plus de d tails Trois types de mat riaux Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Transferts vers les sols 11 2 Transferts dans les eaux Les processus de mobilisation et de fixation des polluants dans les s diments sont r gis par les caract ristiques physico chimiques de l environnement par les propri t s du s diments et par l activit microbiologique Toute modification de ces param tres est susceptible de provoquer une rupture d quilibre et d engendrer un relargage des polluants 1 Transferts vers les sols Quelques tudes ont t r alis es concernant la migration des polluants principalement les m taux lourds d origine routi re dans les sols en bordure de route ou dans les bassins de retenue des eaux pluviales En r gle g n rale ces travaux montrent que la migration exc de rarement 10 20 cm de profondeur et que la d croissance des teneurs est tr s rapide Le cadmium et le zinc semblent tre les m taux les plus mobiles Legret et al 1995 Le tableau VII pr sente les r sultats d analyses de m taux effectu es dans un sol sous un bassin de d cantation recevant des eaux pluviales Plus de d tails Le tableau VII Des constatations analogues concernant la migration relativement faible d
231. aux liants organiques Classe classe B D4 La portance des sables us s s apparente celle des sables fins et sablons Difficilement traficables l tat sec ils deviennent impraticables l tat satur Aux deux bornes de la plage des teneurs en eau les engins de chantier poin onnent et s enlisent dans la couche en cours de mise en uvre Il convient de maintenir une teneur en eau suffisante d finir au cas par cas permettant la fois une bonne traficabilit et une bonne compacit La nature du sable de moulage et la gestion ult rieure des sables us s m lange ventuel avec d autres mat riaux conduisent des variations importantes en terme de r f rence de compactage Il importe donc avant tout chantier important d identifier les lots de m me provenance afin de bien situer leurs caract ristiques de mise en uvre 2 Sables us s trait s aux liants hydrauliques Les tudes de traitement aux liants laitier chaux ciment mettent vidence que la pr sence dans les sables us s de divers produits min raux et organiques plus ou moins d truits par la coul e peut modifier la prise hydraulique jusqu un son blocage total Brouwet et al 1985 De plus ces m langes pr sentent des comportements tr s diff rents suivant l origine du sable us pour un m me liant suivant le liant pour une m me origine de sable de moulage Etant donn le manque d information sur la nature du liant et la di
232. blage et grave non calibr e en remblais et en couche de forme grave 0 D en couche de chauss e trait e ou non aux liants hydrauliques sable 0 D et gravillons d D en recomposition de grave trait e ou non aux liants hydrauliques Leur emploi est r sum dans le tableau ci dessous 11 LL no gt ey IS UOl ePUO BP eu2n09 usd jq ssod uores jyn ZL NO gt oes IS UONepUOY H1L5D Se lUBUI89u09 ap je seq 9p ayonod ue ejqissod uoyesinn seuuou sap uoneoidde p 3 91069729 isjepinb HI xng sjansn juej ua saBesop sa inod ZH au1oBayesleeyieu uoljepuoj aseq op ooj1 oAeI un jJuowe elouof juenqo UC ep 61 NO gt yes JUEUISOU09 IS UOIEPUO BP BYONOD ud ejqissod uonyesin sep uogeorddep sapin EL NO gt JEUX IS UONEPUOJEC I 86 d AN UOS 99111 ep seq 9p y no usa ejqissod uonesinn uou uolepuojy aseq OVS 81 d euuou 7 avObe ed IS ap ayonod Led n0 1 gc LEGLO LEG HOS OOS LE Z 0 lt SAA IS OU UOC ej p uopeuiwg d 4N UOJSS jos ap s ssejo ww 0G lt UO OeI ej BP uoeuiwg euuoy sap y nos e qepuouI uoz Ud UOHesIIIN p sed soBelano no Soo IeI SoU2n09 99AE J9E U09 ap sed HJ xne JueWo IeI ap sed gt 1 0 lt L89 00 LE d AN UOISS XI8L d dX uoj s Sejqnjos sejeyns ue sinoue IS OS ap Sesselo s ejqw y sjaingeu xneusyew s p e oddeu Jed SALYVINOILYVd NOILVSIIILN Q SAdAL me ge ep sedi S Sp cificit s li es a la mise en uvre par rapport aux m
233. ble cause de la basicit du milieu induite par les ajouts de produire en pr sence d ion sulfates SO 7 des min raux hydrat s fort volume sp cifique comme l ettringite CaAl SO4 3 0H 2 26 H20 ou tout simplement les hydroxydes de m taux Al OH 3 Fe OH qui peuvent par leur force de cristallisation casser une structure rigide La pr sence d oxyanions libres comme les sulfates et les phosphates PO libres peuvent aussi perturber la prise du ciment D autres techniques comme l ajout de liant organiques peuvent tre envisag es Les bitumes sont les plus usit s mais certaines soci t s ont brevet des proc d s base de plastiques de r cup ration Le bitume poss de une avance technologique ind niable du fait de son application commune en technique routi re Ce liant qui correspond un m lange complexe d hydrocarbures aliphatiques napht niques et aromatiques masses mol culaires lev es est le produit de la distillation du p trole les goudrons provenant de la distillation du charbon sont proscrits et n a aucune interaction chimique avec le d chet qu il enrobe Ce n est que par l adh rence aux constituants min raux de l mulsion m lang e d chet sa coalescence et son durcissement que l int grit physique et la solidification de l ensemble sont assur es La solidification par des mati res thermoplastiques est envisageable mais la plus faible maniabilit du produit viscosit qui n cessite des tem
234. cas il reste des refus au criblage r alis qui sont destin s aux techniques autres que celle du recyclage chaud en centrale figure 6 Figure 4 Reprise pelle m canique avant concassage Figure 5 Stock d agr gats 0 10mm apr s concassage criblage Figure 6 Stock de refus au criblage 12 5 mm Pour le retraitement a froid en centrale Les agr gats de classe b et c font l objet d un passage pr alable dans une installation de concassage criblage qui permet d obtenir la granularit adapt e a l utilisation ult rieure 0 20 0 31 5 mm Pour le retraitement en place a froid ou le recyclage en place a chaud Lorsqu il s agit d une r utilisation en place le conditionnement est effectu par fragmentation lors de l op ration de reprise des agr gats d enrob s Les documents de r f rence sont le guide technique de retraitement froid des anciennes chauss es et le document CFTR para tre sur le retraitement des chauss es et le recyclage des mat riaux bitumineux de chauss e Pour la r utilisation en remblais et couches de forme La r utilisation en terrassements est subordonn e au classement des agr gats d enrob s par la taille maximale de ces agr gats et par la connaissance de leurs caract ristiques g otechniques Les documents de r f rence sont la norme NF P 11 300 et le guide technique de r alisation des remblais et couches de forme GTR Compl ment R sum sur la g
235. ce X portatifs utilisation de peintures sensibles aux goudrons HAP essais courts de lixiviation 17 4 Mod les r duits cases casiers lysim triques Ces exp rimentations m mes si elles peuvent tre rattach es aux essais de simulation de la caract risation de base m ritent d tre d velopp es Ce sont des essais mi chemin entre le test de laboratoire et l ouvrage exp rimental en grandeur r elle Ils consistent disposer un mat riau mis en uvre granulom trie compactage de mani re la plus repr sentative du sc nario r el dans une structure a l chelle semi industrielle colonne case lysim tre dont les dimensions sont fix es en fonction de la granulom trie du mat riau et exposer ce mat riau de l eau de mani re contr l e ou directement aux pr cipitations naturelles en tenant compte dans ce cas des ph nom nes d vaporation Les eaux de percolation sont recueillies en bas de la structure et analys es en fonction du temps et du ratio liquide sur solide L S 5 Chantiers de pr s rie ouvrages instrument s en grandeur r elle Ce type d ouvrage doit permettre en particulier de s affranchir de l effet d chelle qui peut tre occasionn lors des deux pr c dents niveaux a savoir le laboratoire et les lysim tres Son objectif principal est la v rification de la faisabilit technique de mise en uvre en situation et l valuation de la conformit du relargage par rapport aux r
236. che technique produit FTP Nciisjateurs chents indiquant les diverses caract ristiques des granulats et les variations de ces derni res Caract ristiques Convertisseur a oxygene Fili re lectrique Alexandre J Boudonnet J Y LRPC de Nancy fourchettes moyennes 1993 des r sultats sur diff rents laitiers lectriques R sistance 6 12 8 16 l usure en M D E R sistance a _ lai0a20 10 23 fragmentation en L A Masse volumique3 3 3 6 t m 3 4 4 0 t m r elle Coefficient de0 45 a0 55 0 50 a 0 60 Polissage Acc l r C P A Tableau 6 Caract ristiques intrins ques des laitiers Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Transferts vers l eau 2 Transferts vers l air 1 Transferts vers l eau Les diff rentes tudes recens es sur le comportement environnemental des laitiers d aci rie sont regroup es dans le tableau 3 Il s agit principalement d essais de laboratoire lixiviation percolation contact statique et d un test sur mod le r duit Le programme europ en SESAR dont la fin est pr vue pour 2004 a pour objet d am liorer les connaissances dans le domaine des laitiers voir paragraphe recherches en cours Echelle du test Nom du test Conditions exp rimentales R f rence Laboratoire Lixiviation selon norme XP 31 210 IRH 1997 norme aci rie lectrique Hagondange norme XP 31 210 LECES 2001 aci rie lectrique Gandrange Lixiviation avec
237. chistes houillers aucune de ces tudes ou de ces tentatives exp rimentales n a d bouch sur un r emploi grande chelle Citons par exemple les d chets des mines de potasse d Alsace 30 millions de tonnes Le traitement de ce minerai dont l objectif principal tait la production de potasse pour la fabrication d engrais comporte l extraction dans un premier temps du chlorure de potassium puis du chlorure de sodium Le r sidu issu de ce traitement a fait l objet de diverses appellations schistes des mines de potasse selon le GTR r sidus R2 selon le producteur Il a l aspect d un sable limoneux 0 5mm grains anguleux constitu de 30 40 d l ments silicat s de 30 d l ments carbonat s et de 20 30 d anhydrite La teneur en chlorure de sodium est de 5 10 En quelques semaines l anhydrite de ces schistes se transforme en gypse et s accompagne d une prise en masse du mat riau avec un faible gonflement 2 environ Il est noter que la pr sence de chlorure de sodium donne ce mat riau un caract re non g lif selon les conditions de l essai de gonflement au gel NF P 18 593 et NF P 98 234 1 Le LRPC de Strasbourg a suivi divers chantiers exp rimentaux d utilisation de ces schistes de mine de potasse en remblai et couche de forme Ces op rations ont montr que la mise en uvre se faisait sans difficult particuli re que la prise en masse du mat riau frais permettait de r aliser des co
238. chnologies limitant la pollution des v hicules La pollution potentielle concerne dans ce cas plut t l eau et les sols A partir des r sultats des tests de percolation obtenus sur des agr gats fraisats d une couche de BBSG_ 12 ayant t couche de roulement pendant 10 ans sur une route nationale de trafic T1 une estimation des transferts de polluants a t r alis e dans l optique d une mise en stock Odie 2002 Les calculs effectu s montrent que les eaux de percolation issues du stock de fraisats sont proches du Aiveau ditseuil de potabilit Odie 2002 Les fraisats tudi s taient certes assimil s des d chets inertes mais le calcul est r alis sans 10 prendre en compte de facteur de dilution dilution qui intervient dans la probl matique r elle du stockage Pollution associ e a des constituants sp cifiques lors de la r utilisation Le fait de recycler induit tr s souvent l utilisation d un liant d apport qui est diff rent de celui qui serait utilis pour une fabrication sans recyclage avec une aptitude sup rieure aux transferts de polluants dans les 3 milieux concern s lair l eau et les sols Dans la technique du recyclage chaud en centrale la r utilisation d agr gats d enrob s dont le liant est particuli rement vieilli peut n cessiter l utilisation d un liant d ajout ayant un pouvoir fluidifiant et repeptisant dispersion et stabilisation des asphalt nes sur ce bitume v
239. comme mat riau de viabilit dans les techniques de g nie civil comme remblai protection de berges Alexandre J Boudonnet J Y 1993 De plus leur masse volumique plus importante que celle d un granulat naturel permet une utilisation en masque ou perons drainants 1 1 Fili re convertisseurs oxyg ne Les domaines d utilisation des laitiers de convertisseurs oxyg ne connus et prouv s ce jour sont les domaines o les exigences de stabilit volumique du mat riau ne sont pas essentielles L utilisation se limite essentiellement des applications de GNT des remblais g n raux mat riaux drainants assainissement pieux ballast s renforcement de berges etc 1 2 Fili re lectrique Des couches de forme ont t r alis es en laitiers d aci rie lectrique CTPL n 81 d cembre 2001 Cependant en fonction de leur classement selon la norme NF P 11 300 les terrassements ne sont pas la meilleure fa on d utiliser une ressource qui m rite plus de consid ration 15 2 Utilisation en chauss es 2 1 Couches de liaison et d assises A ce jour les laitiers d aci rie compte tenu des risques d expansion ont peu trouv de d bouch s dans le domaine routier malgr des performances m caniques relativement lev es 2 2 Couches de roulement Fili re convertisseurs oxyg ne Une autre utilisation possible de ces laitiers se situe dans les couches de roulement en raison de leurs qualit s m caniques tr s
240. complet des caract ristiques environnementales des cendres volantes de charbon Les quelques r sultats disponibles sont assez disparates sur ce point Il est probable que les caract ristiques d origine provenance du charbon et min ralogiques influencent les relargages a long terme ainsi que le proc d de fabrication Des travaux Lecuyer et al 1996 ont t effectu s pour comparer les lixiviats issus des trois process diff rents cendre S A une cendre volante silico alumineuse classique produite a la centrale de Loire sur Rh ne charbon d origine am ricaine a une masse de cendres volantes gale 13 de celle du charbon et 0 97 de soufre cendre C une cendre volante calcique de d sulfuration primaire produite la centrale de Loire sur Rh ne m me origine du charbon dont l agent de d sulfuration est de la chaux hydrat e cendre S A LFC une cendre volante silico alumineuse de LFC de la Centrale Emile Huchet a Carling type de combustible r sidus de charbon ou schlamms et charbon humide Des essais de lixiviation ont alors t men s sur les trois cendres suivant la norme X 31 210 pr sent s dans le tableau 5 fermesa Genet Fees ee eeta he e pe Puwesto kita I Ics a 15 i T z a j a Fr Er RETR 20 136 a Pen Pen een Peer analyse des lixiviats suivant X31 210 apr s 24 heures Lecuyer et al 1996 obtenus apr s 16 heures seulement On remarque que les cen
241. constituent selon la norme XF P 98 135 des agr gats d enrob s de classe a et sont recyclables en l tat figure 1 Photo 4 ins rer d s qu un exemple est r pertori OK q Les mat riaux de provenances diverses stock s de fa on individualis e sont issus de chantiers de moyenne importance et stock s en fonction de la provenance de l enrob Obtenus essentiellement sous la forme de fraisats ces agr gats d enrob s de classe b n cessitent g n ralement un conditionnement destin les homog n iser avant r utilisation Envisag dans le contexte de la norme 98 135 dans l hypoth se d un tri pr alable ce cas n est actuellement pas repr sent sur le territoire national Figure 2 Stockage d agr gats de provenances diverses avant conditionnement Les autres mat riaux de provenances diverses regroupent les enrob s issus de la d construction de chauss es fraisats et cro tes les fonds de camion et les surplus de centrale d enrobage Ces agr gats d enrob s de classe c sont souvent h t rog nes et subissent un conditionnement pour r duire leur dimension maximale et les homog n iser figure 2 2 Elaboration Dans le cas d une mise en stock de m langes bitumineux de provenances diverses l laboration d agr gats d enrob s conformes la r utilisation comprend les phases de stockage des m langes de reprise des m langes sur stocks de conditionnement et de stockage des agr g
242. ct rise par une teneur en chaux inf rieure a 10 Il est a noter que sa composition chimique et particuli rement sa faible teneur en chaux ne permet pas non plus de la consid rer comme une cendre volante hydraulique au sens de la norme NF P 98 112 Propri t s liantes La nature min ralogique et chimique des cendres leur conf re un pouvoir plut t pouzzolanique Une teneur en chaux libre plus importante pourrait leur donner un caract re plut t hydraulique Les Cendres volantes calciques de LFC Caract ristiques min ralogiques L anhydrite et la chaux vive sont plus repr sent s que dans le cas des cendres siliceuses de LFC On trouve galement du quartz en proportion non n gligeable Caract ristiques chimiques La variation de composition d une cendre volante calcique de LFC est donn e dans la tableau 4 SiOz AlO Fe20 CaO CaO Libre MgO alcalins SO 15 50 6a25 6a10 10 50 ji 30 lt 5 k5 5 25 Tableau 4 Composition des cendres volantes calciques de LFC en poids pour cent d oxyde D apr s 3 L2 Propri t s liantes Du fait de leur min ralogie de leur chimie et de leur teneur en chaux libre importante ces cendres pr sentent un caract re plut t hydraulique Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Granularit 2 Classification g otechnique 1 Granularit Le mat riau se pr sente sous la forme d une poudre dont la granulom trie est comprise entre 0 5 et
243. ction de param tres intrins ques au d chet et des conditions impos es par le milieu ext rieur Plus de d tails sur le comportement des scories en milieu acide ou basique 2 Essais de relargage in situ 2 1 R alisation de plots exp rimentaux Un site exp rimental LRPC de Lille comportant trois plots expos s aux conditions climatiques a t r alis dans le cadre de la th se de Nan Hammade Nan Hammade 2000 Le suivi a t r alis sur une dur e de 10 mois L essai correspond une percolation d eau au travers des d chets granulaires riches en m taux et plac s en d p t Il s agit d un sc nario fictif qui ne traduit donc pas n cessairement les conditions dans lesquelles les d chets concern s pourraient tre utilis s Le bac B1 t moin est compos de sable naturel le bac B2 est compos d un m lange de scories ISF et LBF m lang es et non trait es et le bac B3 constitu d un m lange de scories trait es et solidifi es sable ciment de composition 5 de ciment CEM II 32 5 15 de cendre volante et 80 de scories Les figures 8 et 9 donnent un aper u de l installation Pr cipitations Pr l vement Figure 8 et 9 Plots exp rimentaux des scories ISF et LBF brut et trait es Les figures 10 et 11 pr sentent respectivement les concentrations en plomb et en zinc des eaux de percolation pr lev es dans les regards des bacs n 1 2 et 3 et des eaux de pluies 100000
244. cycles et cyclomoteurs II implique l ensemble des acteurs de la fili re des producteurs aux liminateurs collecteurs valorisateurs en passant par les distributeurs et les d tenteurs ainsi que les institutionnels Il y est stipul qu il est interdit d abandonner de d poser dans le milieu naturel ou de br ler lair libre les pneumatiques A l exception des cas de r emploi et d utilisation des PU en travaux publics dans des travaux de remblaiement de g nie civil ou en cas d ensilage il est fait obligation de passer par l interm diaire d installations agr es pour toutes les op rations d limination apr s collecte Ce d cret s applique dans un premier temps un an apr s la date de sa publication aux PU de diam tre ext rieur inf rieur 1400 mm ayant quip ou quipant des engins comportant quatre roues ou plus dans un second temps deux ans apr s la date de sa publication aux autres PU En outre tous les stocks de PU au 01 07 2004 devront tre limin s au plus tard au 01 07 2009 La responsabilit des producteurs dans la fili re est fortement accentu e L arr t du 8 d cembre 2003 relatif la collecte des pneus usag s ramassage regroupement tri a t publi le 20 d cembre 2003 Il fixe les conditions de d livrance pr fectorale de l agr ment Au niveau europ en il n existe pas encore de directive sp cifique bien que les PU soient class s en tant que flux prioritaire Cependant
245. d occasion France et export Les PUNR doivent tre limin s Les pneumatiques PUNR sont des d chets non dangereux et class s dans la rubrique 16 01 03 de la liste des d chets liste unique d finie dans l annexe II du d cret n 2002 540 du 18 avril 2002 Les pneumatiques concern s par cette rubrique sont des Pneumatiques Usag s Non R utilisables PUNR Un pneumatique est d clar non r utilisable par les professionnels du secteur ALIAPUR lorsqu il ne remplit plus sa fonction initiale d finie par la mobilit en toute s curit 4 Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Textes 2 Normes fran aises et europ ennes 1 Textes ll faut rappeler que depuis le 1 juillet 2002 il n est plus possible de mettre en d charge les pneus entiers ou d chiquet s L arr t du 9 septembre 1997 relatif aux d charges existantes et aux nouvelles installations de stockage de d chets m nagers et assimil s n autorise la mise en d charge que pour les d chets ultimes loi n 92 646 du 13 juillet 1992 Le stockage des PU est soumis la r glementation ICPEra Installations Class es pour la Protection de l Environnement En France le d cret n 2002 1563 du 24 d cembre 2002 relatif l limination des pneumatiques usag s a t publi au Journal Officiel n 303 du 29 d cembre 2002 Ce d cret organise l ensemble des op rations d limination des PU l exception de ceux quipant ou ayant quip les
246. d hui par celui de la norme EN 12457 2 de d cembre 2002 par Nan Hammade Nan Hammade 2000 tableau 4 cories LBE lt 30 k10 0 Tableau 4 Masse lixiviable P X T 210 des scories brutes en mg kg Le m lang m lange obtenu base de scories 80 de scories ISF ou LBF de cendres volantes 15 de cendre volante et de ciment 5 de ciment CEM II 32 5 est soumis au test de lixiviation sur carotte norme XPX 31 211 d avril 2000 Les r sultats obtenus sont pr sent s dans le tableau 5 Nan Hammade V 2000 Pe _ Fo Apr s 90 jours JApr s 7 jours Apr s 90 jours Scories LBF6 86 10 09 OS 2B Scores ISF 0 63 0 24 10 71 10 009 Tableau 5 Masse lixiviable XP X 31 211 des scories trait es en mg kg Le traitement des scories par un m lange de cendres volantes et de ciment r duit sensiblement le potentiel relargable teneurs en plomb et zinc inf rieures a 1 mg kg apr s traitement a 90 jours Toutefois les modes op ratoires des tests r alis s sur chantillons bruts et trait s sont diff rents L un est r alis sur mat riau granulaire D lt 4 mm norme XP X 31 210 l autre sur prouvette massive norme XPX 31 211 Cette diff rence repr sente un obstacle la conclusion qui pourrait tre tir e de ces r sultats De plus le caract re dangereux d un d chet ne d pend pas uniquement de son contenu en substances chimiques polluantes Pour une m me teneur la disponibilit des substances chimiques varie en fon
247. d une tonnante v g tation culminent a 180m permettant la d couverte des paysages alentours http www tourisme voila fr villes lens Iterril acc htm Terrils page 1 combustions Les schistes houillers ainsi que les d bris de charbon proprement dit repr sentent la fraction combustible des terrils Ils http www cgh yucom be miner_terrils terrils_1 htm Terrils page 1 Les plus fr quemment rencontr es sont des gr s PSAMMITE des schistes houillers des nodules de PYRITE et des concr tions p litiques du type Septaria http www cgh yucom be miner_terrils terrils_1 htm Veilles et conseils La Cha ne des Terrils Association des Naturalistes de la Gohelle et Nature et Vie sont les premi res structures avoir contribu a la reconnaissance et la pr servation du site http chaine des terrils free fr etudesconseils htm UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LILLE L exploitation du charbon dans le bassin minier Nord Pas de Calais a engendr le d p t sous forme de terrils d importantes quantit s de r sidus Le lessivage par les eaux http www univ lille1 fr geosciences page_ufr actualites these_denimal html Bureau des Ressources G ologiques et Mini res Site r pertoriant les connaissances sur le Drainage Minier Acide http www brgm fr DMA Default htm 20 Page 1 NCI Glossaire Page 1 NCI2 Glossaire Page 7 NCI3 0 Page 7 NCI4 Glossaire Page 10 NCIS Page 10
248. dapt es baptis code minier La version actuelle du code minier a int gr les dispositions concernant l environnement relatives aux lois sur les d chets 13 juillet 1992 sur l eau 3 janvier 1992 Sur les carri res 4 janvier 1993 sur le renforcement de la protection de l environnement 2 f vrier 1995 les modifications dict es par la loi du 15 juillet 1994 prennent largement en compte les aspects environnementaux Le code minier et ses d crets d application couvrent donc tous les probl mes concernant les r sidus provenant de la mine Une distinction est apparue il y a quelques ann es faisant rentrer les installations de concentration de minerai laverie ainsi que les r sidus issus de cette usine dans la cat gorie des installations class es pour la protection de l environnement Sous l angle technique ce changement n a rien modifi La diff rence r side dans le fait que l ancien exploitant demeure responsable administrativement des r sidus de proc d s m me apr s la renonciation la concession alors que les st riles provenant de la mine sensu stricto ne sont plus de la responsabilit administrative de l exploitant d s lors que la concession a t renonc e 2 Les principaux textes Deux textes principaux concernent les sites miniers le code minier et la loi du 19 juillet 1976 relative aux installations class es pour la protection de l environnement La notion d tablissements class
249. de briser d ventuels blocs MIOM d chets m talliques creux le retrait des m taux ferreux par over band le retrait des m taux non ferreux par machine courant de Foucault Les m taux s par s sont dirig s vers des fili res de valorisation mati re quel que soit le devenir envisag pour les MIOM Ces derniers peuvent tre entrepos s momentan ment avant leur envoi vers une IME ou un centre de stockage permanent de classe II ou d charge de classe Il 3 2 Pr paration a l emploi en IME Dans son chapitre Il Conditions de valorisation la circulaire consid re qu il est tr s souhaitable de d ferrailler au pr alable les machefers de cat gorie V pour s assurer de l absence dimbril s de grande taille ou d objets ind sirables Les op rations d homog n isation et de criblage r alis es sur les IME sont en effet plus pouss es que celles r alis es en sortie de four Toutefois elles ne se limitent pas forc ment au criblage et au d feraillage et ne portent pas que sur les MIOM V mais aussi sur les MIOM en cours de maturation MIOM M Pour tre homog ne du point de vue terminologique on dira que les mat riaux issus d une IME sont des MIOM labor s Les IME entrent dans la nomenclature des installations class es pour la protection de l environnement la rubrique 322 A ou 322 B 1 en cas d op rations de broyage Circulaire du 9 mai 1994 Les cat gories de MIOM Le
250. de ces usages ll est n cessaire d apporter une vigilance accrue la qualit du mat riau Le formoschiste doit en effet r pondre a l ensemble des sp cifications qui lui sont attach es notamment dans le cadre de chauss es sollicit es 13 Cependant pour ce qui concerne le formoschiste les errements actuels limitent son usage au trafic TC6 inclus voir la d finition de TC6 dans le Catalogue des structures types de chauss es neuves R seau routier national Edition 1998 Les Schistes Rouges Tout Venant Dans la r gion du Nord Pas de Calais pour l obtention d une rigidit satisfaisante de la plate forme support de chauss e il est habituel sur un support limoneux humide et peu portant de mettre en place une paisseur de Schistes Rouges Tout Venant d environ 0 60 m avec en compl ment l interposition d un g otextile anticontaminant entre le mat riau d apport et le sol en place Leur insensibilit vis vis de l eau au sens du terrassement en fait un mat riau de choix pour cette orientation L paisseur de mat riau mettre en uvre est fonction de la qualit initiale de la Partie Sup rieure de Terrassement PST tant au moment des travaux qu plus long terme pour ce dernier aspect les possibilit s de drainage doivent tre prises en consid ration 3 Utilisation en assises de chauss es Plus de d tails Dimensionnement des chauss es Les Schistes Rouges Concass s Les granulats 0 6 et
251. de mesure de toutes ces diff rentes caract ristiques sont normalis es 2 Caract risation des granulats Pour les granulats les propri t s g otechniques sont r parties en deux familles fes Les premi res sont dites intrins ques Elles d pendent essentiellement de certaines propri t s physiques des roches Il s agit notamment des r sistances m caniques de la masse volumique des grains es Les secondes sont dites de fabrication Il s agit des param tres sur lesquels le processus de fabrication en usine a une influence majeure Le principal d entre eux est la granularit z10n citera aussi la forme sjet la propret 91 Les essais permettant de mesurer ces caract ristiques sont normalis s La liste de ces normes fait l objet d un paragraphe de la norme g n rale XP P 18 540 laquelle le lecteur est invit se reporter Un param tre important que la norme XP P 18 540 impose aux producteurs de granulats est celui de la r gularit des caract ristiques des produits qu ils mettent sur le march Des fr quences d essais et des valeurs limites sont impos es qui conf rent aux granulats un v ritable caract re de produit industriel Les propri t s m caniques des granulats naturels d pendent de leur origine et du traitement qu ils ont subi entre leur extraction et leur passage l tat de produit Plus de d tails mesure des propri t s des granulats dispositifs d essais Caract
252. de moulage d origines Platret et al 1984 Les sables us s sont essentiellement constitu s de quartz SiO2 accompagn d une faible proportion d argile 1 5 sous forme de bentonite 5s m lange de montmorillonite micac s et kaolinite 61 et accessoirement de chromites Mg Fe Cr2O Dans certains cas on peut d tecter des traces d adjuvant de d moulage tels que le noir de carbone ou des produits organiques de toutes natures paraffines graisses aux silicones esters sulfonates ll est important de signaler que les sables us s peuvent galement contenir un certain nombre de corps trangers billes de m tal bavures supports de noyaux si les d chets issus du traitement de r g n ration des sables de moulage d chets m talliques refus de criblage d poussi rage ne sont pas convenablement g r s et stock s par type ou famille 7jAuparavant et dans les vieux stocks de sables proximit des usines d sign s galement crassiers tous ces d chets taient m lang s avec les sables us s Actuellement cette pratique dispara t au profit du tri s lectif et d une recherche de valorisation des d chets 3 Particularit s des sables au contact des m taux Les sables us s peuvent contenir des quantit s importantes de m taux lourds comme le nickel et le chrome deux l ments d alliage fr quemments rencontr s dans les aciers En effet la coul e du m tal en fusion haute temp rature dans
253. de nouveaux min raux surtout pour les proc d s d velopp s basse et moyenne temp rature sans fusion peut par son d p t la surface des mat riaux pr existant assurer aussi un effet d encapsulage Aspects Environnementaux Sommaire 1 Introduction 2 D termination du comportement la lixiviation 3 D termination du transfert et des impacts par les eaux superficielles 4 D termination de l impact sur les ecosyst mes Annexe A Recommandations pour la r alisation d ouvrages exp rimentaux 1 Introduction De fa on g n rale l impact environnemental d un mat riau int gr dans une chauss e doit tre d termin de mani re globale et peut ventuellement faire appel a diff rents types d tudes pluridisciplinaires en fonction des cibles potentielles consid r es transfert vers les eaux souterraines tudes du comportement la lixiviation du mat riau et mod lisation hydraulique et hydrog ologique transfert vers les eaux de surface tudes du comportement la lixiviation du mat riau et mod lisation hydraulique impacts sur la faune et la flore directs ou indirects tudes du comportement la lixiviation du mat riau et tudes cotoxicologiques sur plusieurs bio marqueurs impacts sur l homme directs ou indirects valuation des risques sanitaires cf chapitre 3 correspondant Les grands principes de ces diff rents types d tudes sont pr sent s dans les sections su
254. derni res ann es Laitiers aci ries lectriques de _ Laitiers convertisseurs a Crassiers fraiche production oxyg ne de fra che Toutes cat gories d aci ries production confondues 800 000 T an 1 100 000 t an 2 500 000 tonnes J Per me CTPL 2003 J Per me CTPL 2003 DIDOT J M 2000 Tableau 7 production moyenne annuelle sur les derni res ann es Emplois r pertori s Sommaire 1 Fili re convertisseurs a oxyg ne 2 Fili re lectrique 1 Fili re convertisseurs oxyg ne Le risque d expansion a jusqu pr sent dissuad les ing nieurs routiers d utiliser le laitier de convertisseur oxyg ne comme granulat dans les graves hydrauliques Par contre les Allemands et Hollandais utilisent dans leurs graves des laitiers de convertisseur oxyg ne en limitant leur quantit d incorporation et leur granularit exemple n erlandais addition maximale de 25 de laitier LD de granularit limit e 0 22 mm Il n y a pas ce jour de site exp rimental r pertori Toutefois certains emplois de ces laitiers peuvent tre list s Alexandre et Boudonnet 1993 dans le Sud Est le laitier de convertisseur oxyg ne est utilis sous forme 0 3mm et raison de 10 15 afin de corriger la maniabilit des enrob s d alluvionnaires dans le Nord de la France des quantit s importantes de laitier ont t utilis es pour la r alisation de couches de roulement apr s avoir t stock es 6 mois sous
255. des quantit s de pyrite et de m taux lourds beaucoup plus lev es que le sol En contact avec l oxyg ne atmosph rique et soumis la lixiviation par les eaux de pluie ces r sidus peuvent r agir chimiquement et biologiquement et provoquer le D M A Plus de d tails sur les facteurs d terminants 2 Les principaux modes de transfert des pollutions Les r actifs chimiques consomm s par les diff rentes techniques de traitement d un minerai s ils ne sont pas d grad s lors de ces proc d s se retrouveront en sortie de l usine soit dans un circuit d eau us e soit d pos s dans un lieu de stockage de r sidus solides g n ralement humides Pour valuer l impact potentiel des r sidus miniers des typologies sont propos es La typologie propos e traite plus particuli rement des r sidus r sultant des exploitations de substances m talliques exception faite de Fe et Al Il faut n anmoins souligner le fait que dans le cadre d une synth se seul un niveau typologique assez superficiel peut tre pr sent En effet la nature hautement complexe a la fois des caract ristiques des sites miniers anciens et modernes de leurs situations environnementales de l ge de leurs r sidus etc rend difficile l utilisation d une telle typologie des fins d cisionnelles Comme cela t signal plusieurs reprises les particularit s de chaque site et de chaque type de r sidu peuvent tre appr ci es correctement seulement au
256. des travailleurs est assur e d apr s la r glementation du travail En amont dans la carri re les eaux de lavage de carri re sont trait es voire recycl es dans l installation de sorte que le pH de l eau qui est rejet e dans le r seau superficiel ne soit pas pr judiciable au milieu Les sols et roches naturels sont consid r s g n ralement comme inertes car soit exempts d l ments polluants soit contenant des l ments polluants tr s peu solubilisables Lorsqu ils sont incorpor s dans des infrastructures routi res ils ne pr sentent donc pas de risques sanitaires l utilisation vis vis de l eau et du sol en particulier pour ce qui concerne les m taux Le stockage temporaire des granulats hors des carri res peut par exemple avant l emploi dans des centrales d enrobage tre r alis l abri dans le but de maintenir une faible teneur en eau avant utilisation Leur manutention ce stade ne fait pas l objet d une protection particuli re des travailleurs qui les manipulent Utilisation dans les infrastructures 1 Utilisation en remblais et couches de forme 2 Utilisation en couches de chauss es L emploi des mat riaux en terrassements et techniques routi res est encadr par des normes ainsi que par des documents d application des normes qui font r f rence dans la communaut technique L objet de ce paragraphe est simplement de rappeler leur articulation en citant ces documents de appeleHeura
257. dier la cin tique d hydratation du calcium libre et du magn sium libre selon le temps et la position du laitier dans le tas Ceci devrait permettre de pr ciser les proc dures de m rissement dimension des tas de laitiers dur e de vieillissement assurant la stabilit dimensionnelle des couches de chauss es construites avec ces granulats Programme europ en de recherche SESAR STEEL SLAG ROAD AND ENVIRONMENT Le but de ce programme de recherche est l laboration d une approche rationnelle pour la d finition de r gles pour un bon usage des laitiers sid rurgiques en construction routi re Ce programme concerne quatre laitiers diff rents haut fourneau cristallis haut fourneau granul de type LD et d aci rie de four lectrique et associe trois pays travers les organismes suivants France LECES Environnement Laboratoire Central des Ponts et Chauss es LCPC Allemagne Forschungsgemeinschaft Eisenh ttenschlacken FEHS Autriche O sterreichische Forschungs und Pr fenzentrum OFPZ Diff rents essais environnementaux sont effectu s sur les laitiers bruts ainsi que sur des m langes entre les diff rents laitiers Parmi ces essais il y a des essais de lixiviation de percolation des essais en lysim tre Simultan ment des sites anciens o des laitiers ont t utilis s sont inspect s afin de contr ler l impact des laitiers sur la pollution des sols et des eaux souterraines En parall le de c
258. diff rence qu ils ne b n ficient pas d un label et d une garantie de qualit tant pour les caract ristiques physiques qu intrins ques ll est rappel que c est la nature de la partie 0 50 mm qui conditionne selon la norme NF P11 300 la classification et en d finitive le fonctionnement en terrassement d un mat riau au D d velopp C Mat riaux anguleux dont la proportion de la fraction 0 50 mm 60 80 Boo 32 52 Mat riaux au D 50 mm plus ou moins argileux en fonction de la valeur VBS 1 et pr sentant des coefficients LA et MDE gt 45 ll n est cependant pas exclu que certains schistes noirs de nature gr seuse nettement affirm e comme ceux de l Est de la France puissent pr senter des taux de particules inf rieures 80 um faibles tr s faibles ou tout moins inf rieurs 12 permettant de la sorte de les assimiler la classe D32 Mat riau insensible l eau Dmax gt 50 mm VBS 0 1 tamisat a 80 um 12 LA gt 45 et MDE gt 45 voire D3 Mat riau insensible l eau Dmax gt 50 mm VBS 0 1 tamisat 80 um 12 LA 45 et MDE 45 Dans le bassin des HBL les schistes noirs concass s pr sentent des caract ristiques intrins ques telles que Source St SOLODET e _ LAjNci5 sur fraction 25 50 45 MDA ncie sur fraction 25 50 mm mm 26 DHjnci7 sur fraction 25 50 mm 1 4 LA Ncis sur fraction 6 10 m 24 e _MDEpmcg sur fraction 6 10 m m
259. dres volantes issues des proc d s destin s r duire les missions d oxydes de soufre ont des lixiviats tr s riches en sulfates solubles Le pH du lixiviat est important car il impose des conditions de solubilit diff rentes pour chaque l ment Dans ces conditions ce sont surtout le chrome l arsenic et le s l nium qui sont solublis s La diff rence observ e au niveau de l arsenic entre les cendres silico alumineuses classiques et les cendres silico alumineuses de d sulfuration primaire a pu tre expliqu e par la pr sence de chaux beaucoup plus importante dans le deuxi me cas L essai de lixiviation r alis avec un m lange de cendres silico alumineuses et de chaux vive a produit un lixiviat dont les teneurs en arsenic taient aux limites de la d tection et les teneurs en s l nium tr s diminu es Des travaux finlandais V n nen et al 2000 relatent des essais environnementaux de relargage d enrob s contenant des cendres volantes utilis es comme filler Tableau 6 Ces essais de diffusion ont t effectu s suivant l essai de diffusion n erlandais pour d chets et mat riaux monolithiques N EN 7345 Ces tests laissent appara tre des valeurs de relargage exprim en mg d l ments par unit de surface de monolithe expos inf rieures aux seuils d admission des sites de stockage finlandais sans isolation et en conditions humides continuelles R sultats de diffusion d un Valeurs seuils des sites
260. duction a route au contraire d autres domaines du g nie civil a fait continuellement l objet d utilisation de r sidus accompagn s ou non d exp rimentations en vraie grandeur sous la forme de planches d essais de mises en uvre exp rimentales visant tester des mat riaux ou des techniques innovantes Malheureusement l exp rience acquise reste souvent confidentielle et le suivi de ces planches n est pas toujours possible au del de quelques ann es en particulier lorsque les acteurs locaux changent Lorsqu il s agit de mat riaux soulevant des questions environnementales dont l impact ne peut se produire qu moyen ou long terme cette rupture de cha ne est d autant plus regrettable D une fa on g n rale l information existante sur le recyclage est diss min e g ographiquement la r utilisation des mat riaux tant souvent une affaire locale et th matiquement ce sujet pouvant tre tudi sous divers aspects g otechnique routier environnemental conomique juridique etc Or pour ce qui concerne le recyclage dans la route personne aujourd hui ne poss de la totalit des comp tences g otechniques routi res environnementales conomiques juridiques etc n ces saires pour une gestion optimale de la ressource en mat riaux C est sur la base de ces consid rations que le projet OFRIR Observatoire Fran ais du Recyclage dans les Infrastructures Routi res a t lanc au printemps 2002 ap
261. duit selon deux fili res d laboration qui g n rent des co produits appel s laitiers d aci rie La fili re convertisseurs oxyg ne permet l laboration d acier partir de la fonte le laitier qui en r sulte BOF Basic Oxygene Furnaste Slag est commun ment appel laitier LD Linz Donowitz avec l affinage l oxyg ne par le haut du convertisseur et laitier LWS Loire Wendel Sprunck avec l affinage l oxyg ne par le fond du convertisseur La fili re four lectrique permet l laboration d acier partir de ferrailles essentiellement en g n rant un co produit commun ment appel laitier d aci rie lectrique ou EAF Selon le d cret 2002 540 du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement MATE aujourd hui MEDD Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable Nci1jrelatif a la classification des d chets les laitiers d aci ries sont class s comme d chets non dangereux provenant de proc d s thermiques et ne sont donc pas des DIS Des normes techniques europ ennes en cours d laboration permettront notamment d en pr ciser les usages Le r le des laitiers g n r s par les deux processus pr cit s consiste pi ger les l ments ind sirables la production d acier de qualit ce sont ces l ments qui vont conf rer des propri t s particuli res aux laitiers Le laitier en fusion refroidi l air pr sente des caract ristiques de duret int ressantes tandis que sa densi
262. e 4 NCR Mettre un glossaire Page 8 INC Donner les cl s de l criture Page 10 NCI La r gle d utilisation des deux points plusieurs phases avec un point implique une majuscule d s la premi re phrase Si on met pas de majuscule on met point virgule phrase longe avec ou sans verbe Phares tr s courte une virgule simplement Page 12 5 Glossaire Page 13 6 Glossaire Page 13 7 Glossaire Page 13 8 Glossaire Page 13 INCI9 Mettre au glossaire Page 13 10 Glossaire Page 14 NCI 1 Mettre au gloissaire Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 9 Laitiers de non ferreux BRGM RP 53870 FR Rapport final 185 Avertissement Fiche proc dure de lixiviation enlever remplace la XP 31 210 Laitier de non ferreux R sum Les laitiers ou scories des m taux non ferreux sont les r sidus du Proc d Thermique relatif l laboration des m taux non ferreux Cette rubrique traite le cas des scories issues de l laboration du plomb LBF et du zinc ISF car produites en quantit suffisante elles ont fait l objet d tudes de valorisation D apr s le d cret du 18 avril Ges 2002 ces d chets sont class s d chets dangereux Le plus fr quemment refroidies l eau donc granul es ces scories se pr sentent sous la forme d un sable 0 3 mm Elles sont essentiellement constitu es d une matrice vitreuse et ne pr sentent aucun caract re
263. e appliqu e Les granulats seront alors labor s dans l installation de concassage criblage de Schoeneck entre Forbach et Saarebrucken exploit e par la soci t Eurogranulats Les granulom tries qui r sultent de l laboration de ce laitier sont les suivantes 0 150 et 0 25 trait s 10 35 et 20 100 pour les mat riaux drainants 3 2 Elaboration du laitier lectrique Selon les usines les proc d s d laboration diff rent tout en comportant des phases de refroidissement mise en stock pour maturation avec ou sans arrosage puis concassage criblage Nous donnons ci dessous quelques exemples Laitier lectrique LAFE nNc 7d Hagondange en Moselle par Eurogranulats de Hauconcourt Les laitiers LAFE exclusivement de fra che production sont issus de l laboration des aciers de Ascom tal Hagondange Dans l attente de son laboration environ 6 mois le laitier est mis en d p t dans l enceinte de lusine brevet fran ais et europ en n 0539287iNcig Les granulom tries qui r sultent de l laboration de ce laitier sont les suivantes 0 100 0 80 0 10 10 35 Laitiers lectrique Granulac Proc d COGESUD Ce sont des mat riaux labor s exclusivement partir de laitiers de fra che production apr s avoir t stock s durant 6 mois Les granulom tries qui r sultent de l laboration de ce laitier sont les suivantes 0 4 4 6 6 10 10 14 A ce jour des tudes sont en cours pour la valorisatio
264. e ce qui ne change pas la nature physico chimique des cendres Les centrales a Lit Fluidis Circulant atmosph rique permettent de diminuer les missions des oxydes d azote et de soufre il s agit dun proc d de production appel Lit Fluidis Circulant Dans ces centrales le combustible m lang du calcaire est fluidis une vitesse comprise entre 5 et 6 m s et br l a une temp rature de 850 a la pression atmosph rique Les fum es passent ensuite dans des d poussi reurs qui extraient les cendres volantes Les cendres de foyer sont commun ment appel es cendres de lit Ces cendres qui peuvent contenir des quantit s de chaux libre importantes sont parfois soumises un proc d d extinction transformation par mouillage de la chaux vive en chaux teinte La nature de la typologie des cendres volantes de charbon d pendent de ledu type de chaudi re utilis charbon pulv ris ou LFC du combustible utilis de leur tat d hydratation La norme NF EN 197 1 distingue deux classes siuvant la chimie de la cendre Siliceuse fCalcique o eneur enk 10 0 8 10 0 CaO eneur enk 1 voire 2 5 si expansion 10 mm CaO libre suivant norme EN 451 1 Leur teneur totale en silice alumine et oxydesjElle sont de LFC de fer est sup rieure 70 Certaines d entre elles sont Elles peuvent tre classiques ou de LFC commun ment appel es silico Certaines d entre elles sont commun menticalciqu
265. e d environ 900 C La charge est constitu e de minerai de ZnS et PbS le rapport Zinc Plomb allant de 0 3 0 9 repasse concentr d ja grill fondant Le produit final de l oxydation est constitu d oxyde de zinc et d oxyde de plomb Les r actions principales sont ZnS 3 2 O2 ZnO SO PbS 3 2 O PbO SO Le soufre qui se d gage sous forme gazeuse est r cup r au niveau des caissons par un syst me de ventilation Il est destin tre transform en acide sulfurique Des produits tels que du calcaire des scories grenaill es granul es Nci2jsont ajout s l alimentation pour diluer le compos sulfur afin d att nuer les effets de l exothermicit de l oxydation qui pourraient aboutir une fusion trop pr coce du minerai Plus de d tails sur la Grille Dwight Lloyd 2 L tape de r duction se fait selon le proc d thermique de r duction Imperial Smelting Ce proc d est adapt au minerai mixte zinc dominant II s agit d un Haut Fourneau aliment par l oxyde de zinc et de plomb dans une moindre mesure encore chaud 180 C et de coke pr chauff 500 600C servant de combustible et de r ducteur De l air chauff environ 950 C est souffl la base du Haut Fourneau les gaz et les charges circulent alors contre courant La temp rature maximale au sommet du creuset est de l ordre de 1100 C et les r actions qui se produisent sont la r duction des
266. e du liant surtout les r sines ph noliques et autres liants organiques et parfois de la solubilit des m taux lourds contenus dans alliage coul N anmoins dDes traitements par biod gradation en pr sence de micro organismes permettent de r duire le taux de ph nol dans les sables us s en au dessous des seuils d acceptation de l arr t du 16 juillet 1991 ce qui offre la possibilit de valoriser une plus grande quantit de sables rejet s par les fonderies Les caract risations caract risques g otechniques classent ce mat riau en Fy pour la r alisation de remblaiement de tranch e ou pour la r alisation de couche de forme Lors d un traitement avec un liant laitier chaux ciment il faut toujours s assurer parure tude pr alable que le sable us ne modifie pas la prise hydraulique de la formulation envisag e Etant donn que les sables us s sont des sous produits de l industrie de la fonderie les sources d approvisionnement d pendent directement des param tres suivants leurs disponibilit s sur le territoire fran ais se situent dans les m mes zones g ographiques que les tablissements de fonderie le volume recycler est directement li la capacit et aux cadences de production des pi ces de fonderie leurs multiples caract ristiques d pendent du type de pi ce mouler Le recyclage des sables us s en construction routi re existe depuis les ann es 1980 en substitution des sables
267. e naturel par l acide sulfurique H2SO qui permet d obtenir l acide phosphorique Kouloheris 1980 Hudson and Dolan 1982 Schr dter et al 1991 La r action de cet acide phosphorique sur le phosphate naturel permet d obtenir le superphosphate triple qui contient entre 38 et 45 de phosphates Kongshaug et al 1991 C est l attaque sulfurique du phosphate naturel qui conduit la formation de gypse appel dans ce cas phosphogypse selon la r action phosphogypse Cas POx4 3F 5 HSO 10 H2O gt 5 CaSQ 2H O 3 H3PO4 HF Apr s la fabrication de l acide phosphorique le phosphogypse est s par par filtration Ce proc d conduit a la fabrication de 1 7 tonnes de phosphogypse par tonne de phosphate naturel utilis soit l quivalent de 5 tonnes de phosphogypse par tonne de phosphate P205 produit Wirsching 1991 2 Les fili res d orientation du phosphogypse Au niveau mondial seule une tr s faible part environ 5 du phosphogypse produit trouve un d bouch dans une fili re de valorisation mati re En dehors des essais de valorisation du phosphogypse en g nie civil et plus particuli rement en assises de chauss es et en terrassement cf chapitre Caract ristiques g otechniques et chapitre Utilisation dans les infrastructures routi res il existe aussi d autres voies de recyclage du phosphogypse Valorisation pour la fabrication du pl tre Valorisation comme r gulateur de prise des ciment
268. e phosphogypse En conclusion un m lange 20 de phosphogypse avec un laitier fin de 3 000 cm7 g 4 _000 cm g et 0 5 de soude pr senterait des caract ristiques satisfaisantes pour faire un liant routier Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Transferts vers les eaux 2 Transferts vers l atmosph re 1 Transferts vers les eaux Avant que la mise en terril ne soit adopt e de fa on quasi g n ralis e l usage tait de rejeter le phosphogypse sous forme d eau gypseuse c est dire m lang a de l eau de mer dans le milieu marin cf origine formation et laboration Ce m lange pouvait tre stock provisoirement dans des bacs pour faciliter le rejet ult rieur en mer Cette eau gypseuse dont la phase liquide est analogue un lixiviat de phosphogypse a fait l objet d analyses La composition typique des phases solide et liquide d une eau gypseuse est donn e dans le Tableau 7 Une eau gypseuse contenant de l ordre de 20 en poids de phosphogypse a un pH acide de l ordre de 2 4 et s av rent fortement charg es en strontium baryum cobalt nickel zinc mangan se et cadmium Des essais de lixiviation de phosphogypse portant uniquement sur l tude du radium ont permis de d terminer que la teneur en Ra dans un luat de phosphogypse varie entre 0 07 et 0 53 Bq l Haridasan et al 2002 Une autre fa on d valuer les transferts potentiels vers les eaux est de r aliser des pr l veme
269. e phosphogypse comme l indique le Tableau 3 qui fournit l activit radioactive en Becquerel Nci4 par unit de masse des diff rents radio l ments pour le minerai de phosphate et pour le phosphogypse La fraction fine du phosphogypse a tendance concentrer les impuret s puisqu il est possible d y trouver jusqu 6 070 Ba kg de Ra ou bien encore jusqu 6 280 Ba kg de Pb Rutherford et al 1996 A titre de comparaison l activit radioactive d un sol granitique naturel est d environ 8 000 Bq kg Le Tableau 3 confirme les conclusions de Kouloheris 1980 Ncisjet de Berish 1990 selon lesquelles l uranium naturellement contenu dans le minerai de phosphate demeurerait en r gle g n rale dans l acide phosphorique produit alors que le radium tendrait se concentrer dans le phosphogypse minerai de phosphate Bq kg phosphogypse Bq kg luranium 238 90 4 800 23 468 horium 232 11 622 46 14 Tableau 3 Activit radioactive des radio l ments contenus dans les minerais de phosphate et dans le phosphogypse van der Heijde et al 1988 Berish 1990 Conklin 1992 Burnett et al 1995 Rutherford et al 1996 Scholten and Timmermans 1996 Battelle 1999 Mahjoubi et al 2000 Plus de d tails activit radioactive Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Le phosphogypse en tant que mat riau de remblai 2 Graves laitier activ es au phosphogypse 3 Cendres volantes tr
270. e risque sanitaire a t men pour valuer le risque de d veloppement d un cancer suite une exposition l arsenic contenu dans un phosphogypse d pos en terril Zakharova et al 2002 Cette tude conclut dans le cas particulier tudi qu il existe un niveau de risque non acceptable en particulier par les voies d exposition ingestion de produits agricoles et captage d eau souterraine un niveau de risque acceptable par les voies d exposition contact cutan ingestion de viande et ingestion directe de sol et une absence de risque par les voies d exposition inhalation de poussi res Plus de d tails risque de d veloppement d un cancer suite une exposition a l arsenic contenu dans un phosphogypse d pos en terril 3 Risques li s a une exposition aux radio lements 3 1 Exposition sur les sites produisant du phosphogypse Les missions de radium Ra a partir des terrils de phosphogypse conduisent des doses de radiation quivalentes comprises entre 0 32 et 0 42 uSv h ce qui signifie une exposition de 0 48 a 0 68 mSv par an Laiche and Scott 1991 Selon les auteurs ces r sultats se traduisent par des risques n gligeables sur la sant humaine pour des travailleurs affect s a l exploitation d un terril de phosphogypse De fait il est admis que le risque engendr par une exposition aux radio l ments reste acceptable pour un taux d exposition inf rieur 1
271. e route Des constituants sp cifiques employ s lors de la r utilisation par exemple liant de r g n ration tr s susceptible thermiquement dans le cas de la r utilisation en centrale chaud et fort taux de recyclage Pollution associ e la composition initiale Hormis le goudron trait part pour son caract re tr s nocif les agr gats provenant des enrob s tr s minces minces ou pais des enrob s drainants des couches d accrochage des enrob s coul s froid des couches antifissures peuvent contenir __des Des bitumes routiers essentiellement fabriqu s par distillation directe et d sign s par une fourchette de p n trabilit 25 C Les sp cifications auxquelles r pondent ces bitumes sont contenues dans les normes NF T 65 000 et NF T 65 001 _des Des bitumes modifi s par l adjonction de polym res thermoplastiques s lectionn s Des additifs tels que mati res plastiques recycl es granulats de caoutchouc fibres asphaltes naturels __des Des bitumes flux s enrob s stockables mulsion de bitume enduit superficiel _Ddes bitumes sp ciaux de type multigrade et des bitumes pigmentables enrob s de couleur se retrouvant au niveau des agr gats de provenances diverses A l avenir tous les d chets incorpor s dans les enrob s d origine Selon les techniques de r utilisation la pollution potentielle concerne l air l eau et les sols A l heure actuelle peu de r
272. e sable n cessaire a la confection des moules et des noyaux estim globalement de 5 a 10 fois le volume des pi ces produites a incit l industrie de la fonderie a recycler pr f rentiellement les sables us s dans leur proc d de moulage des pi ces m talliques Ainsi plusieurs techniques de recyclage se sont d velopp es pour r g n rer un maximum de sable us Devaux P 1984 e la r cup ration par voie humide elle pr sente l avantage de ne pas d gager de poussi res durant le recyclage des sables l argile et au silicate de seude soude e la r cup ration par voie s che elle consiste liminer les d chets m talliques par criblage et de r duire les blocs par action m canique grenaillage broyage e _ la r cup ration thermique elle consiste d truire par calcination autour de 800 C la couche de r sine polym ris e qui entoure les grains de sable Selon la nature du sable de moulage le potentiel de recyclage des sables us s peut galement varier Sable l argile 98 Sable au silicate de soude 25 100 Sable au ciment 50 Sable la r sine 70 N anmoins ces sables r g n r s ne sont pas utilis s directement l tat brut mais ils sont syst matiquement compl t s par du sable neuf Les taux de recyclage peuvent alors voluer sensiblement en fonction de la situation g ographique de la fonderie de la technique de moulage et du volume de product
273. eaux en technique routi re n a pas ce jour r v l d impact pr judiciable sur les eaux souterraines et le milieu naturel La production moyenne annuelle de laitiers de haut fourneau de fra che production localis e Fos mer Dunkerque et Hayange est de 1 400 000 tonnes pour le cristallis et de 2 100 000 tonnes pour le vitrifi Alors que la sid rurgie tend aujourd hui privil gier la production de laitier vitrifi les laitiers cristallis s de crassiers sont une alternative int ressante dans la probl matique de substitution aux ressources naturelles alluvionnaires Compte tenu du caract re limit des gisements disponibles leur emploi doit tre optimis D finition Les laitiers de haut fourneau sont des co produits form s au cours de l laboration de la fonte partir de minerai de fer Selon la nature des minerais on distingue trois sortes de laitiers les laitiers issus de minerai de fer lorrain riche en phosphore dits laitiers Thomas T les laitiers issus de minerai de fer import pauvre en phosphore dits laitiers h matites H les laitiers issus d autres minerais de fer dits laitiers A Suivant le processus de refroidissement on distingue deux types de laitiers Un refroidissement lent en fosse produit un laitier cristallis destin tre concass et labor en granulat selon la norme XP P 18 540 Un refroidissement dans l eau produit du laitier vitrifi gran
274. echniques de l Equipement Laboratoire r gional de Strasbourg faer 1 36 18 0 Devaux P 1984 Utilisation de d chets miniers en terrassement Mines de potasse d Alsace Etude de m lange R 6 20 Centre d Etudes Techniques de l Equipement Laboratoire r gional de Strasbourg faer 1 36 06 1 Lansiart M Sauter M 1983 Constat d impact de deux anciennes exploitations mini res 2 Le cas de Cheni Haute Vienne Rapport BRGM 83 SGN 721 ENV 69 p 16 Laville Timsit L Bonnefoy D 1985 Valorisation des donn es de I Inventaire g ochimique pour la d finition de pollutions m talliques dans les Vosges le Massif central et le Massif armoricain Rapport 85 DAM 030 Page 1 NCI Glossaire Page 1 NCI2 Glossaire Page 1 NCI3 Glossaire Page 1 NCI4 Glossaire Page 1 NCI5 Glossaire Page 3 NCI6 Il manque quelque chose Page 3 NCI7 Glossaire Page 3 NCI8 Glossaire Page 3 NCIg Glossaire Page 4 INCI10 Glossaire Page 4 INCI1 1 Glossaire Page 4 NCH2 Glossaire Page 5 NCI13 Glossaire Page 5 NCI14 Glossaire Page 5 NCI15 Glossaire Page 5 INCI16 Glossaire Page 5 NCH7 Glossaire Page 5 NCIi8 Glossaire Page 5 INC 9 Phrase mal coup e Il manque quelque chose Page 5 INCI20 Glossaire Page 5 INCI21 Glossaire Page 5 INCI221Glossaire Page 5 NCI23 Glossaire Page 5 NCI24 Glossaire Page 5 NCI25 Glossaire Pa
275. ecycl s en technique routi re 2 5 INFORMATIONS IMPORT ES DANS UNE RUBRIQUE Dans cette partie du site l information pr sent e en premier niveau de lecture cf exemple MIOM propos en ill 5 se pr sente sous la forme d un texte agr ment de figures tableaux et sch mas Pour garantir une certaine homog n it a l chelle du site la rubrique propos e en premier niveau de lecture pour chaque produit a t 12 BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR limit e a 20 pages D autre part les paragraphes types de chaque rubrique sont dissoci s pour permettre l internaute de ne pas avoir trop d information lire d un seul tenant paragraphes a cliquer s par ment cf ill 5 sous le titre MIOM A l int rieur de chaque paragraphe et d s le premier niveau de lecture deux types de liens cliquables sont propos s Le premier type de liens concerne les r f rences cit es dans le texte ils ouvrent la encore une fen tre qui comprend un cartouche ent te d un document attach au format pdf le cartouche permet l emploi du moteur de recherche du fait que les fichiers pdf sont g n r s comme des images le contenu de tels fichiers pdf peut tre de type rapports publications ou autres documents Le deuxi me type de liens est rep r par le titre Plus de d tails il s agit de pr cisions apport es a un deuxi me niveau de lecture 2 6 LEXIQUE Un
276. elle comme les laitiers d aci rie la norme fran aise XP P 18 540 est remplac e par un ensemble de normes europ ennes Granulats alli es une nouvelle norme fran aise XP P 18 545 F vrier 2004 Les laitiers sid rurgiques cristallis s de haut fourneau d aci rie de conversion et d aci rie lectrique seront couverts en tant que tels par les normes europ ennes Granulats et feront l objet pour certains usages de caract risations sp cifiques la stabilit volumique des laitiers d aci rie de conversion par exemple Plus de d tails projets de normes 2 Normes fran aises On se r f rera aux normes suivantes NF P 11 300 Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructure routi re rubrique sols mat riaux rocheux et granulats naturels Les sous produits industriels ainsi que les sols organiques sont class s sous la rubrique F dans cette norme Pourtant les laitiers d aci ries ne sont pas inscrits dans une sous classe bien d finie contrairement aux laitiers de haut fourneau qui se retrouvent dans une classe Fs En fait les laitiers d aci rie sont classer sous Fy c est a dire autres sous produits industriels Or pour cette classe de mat riaux tr s vaste les param tres consid r s comme significatifs ne sont pas donn s ils sont d finir au cas par cas l aide d une tude sp cifique C est le g
277. emblais Les Schistes Noirs Tout Venant En raison de leur relative sensibilit vis a vis de l eau ils ne sont en l tat utilisables que pour la construction d ouvrages en terre et plus pr cis ment de remblais routiers Dans le nord de la France ils ont t utilis s en abondance cette fin Tout en se r f rant au GTR Guide Technique LCPC SETRA 1992 pour d finir la meilleure utilisation possible des Schistes Noirs Tout Venant en fonction du contexte hydro g ologique dans lequel ils seront int gr s on privil giera de pr f rence la mise en ceuvre sous des hauteurs moyennes a importantes acc s a ouvrages d art par exemple pour conf rer du monolithisme Ncli3 a la masse ainsi mise en place Sous peine de rendre la mise en ceuvre difficile notamment par m t orologie pluvieuse il est recommand d carter de toute utilisation les schistes noirs dont les plus gros l ments pr sentent une propension av r e au d litement aspect schisteux marqu d bit en plaquettes et ou en fragments plats Pour les hauteurs les plus faibles il est prudent d viter toute mise en uvre en zone inondable moins de les y soustraire en les asseyant sur un matelas de mat riau insensible l eau souvent tabli partir de schistes rouges miniers L utilisation de Schistes Noirs Cribl s ou de Formoschiste est tout fait possible dans ce cadre Les caract ristiques de cisaillement c et j NNci4permettent de dresser l
278. ement sollicit es en terme de trafic poids lourds Elabor partir des meilleurs schistes noirs il r sulte de limination par criblage de la fraction 0 16 mm maille industrielle de faisabilit et des l ments les plus grossiers Le formoschiste doit r pondre un cahier des charges tabli par la Soci t TERRIL S A Caract ristiques de fabrication Compte tenu de sa destination mais plus encore peut tre de sa valeur marchande il est juste demand au formoschiste de respecter des sp cifications aux deux extr mit s de sa distribution granulom trique figure 4 au D pour des probl mes de compatibilit avec les paisseurs de couche dans lesquelles il entrera et au d pour des faisabilit s industrielles li es l limination des l ments argileux Il n est donc pas question d imposer un quelconque fuseau granulom trique dans l intervalle d D dans la mesure o ce mat riau est issu d un simple passage sur crible vibrant deux tages Il doit r pondre aux crit res suivants e d 16mm e D 160mm e__Refus refus nul 1 58 D 250 mm e__Refus refus D et tamisattamis t d compris entre 1 et 20 e tamisat 80 um lt 5 mme ne ee nm em Zone o doit s inscrire le FORMOSCHISTE Figure 4 Crit re granulom trique Le Schiste Noir Cribl Dans la perspective de les rendre moins sensibles vis vis de l eau les Schistes Noirs Tout Venant_font l objet d un criblage v
279. ement commercialis s sous forme de fractions granulaires ce qui limite consid rablement le ph nom ne potentiel d envol de poussi res Plus pr cis ment les seuls envois susceptibles de se produire concernent les sables et graves par exemple 0 4 0 20 au moment du chargement sur le site de la carri re ph nom ne att nu par la pluie 2 Transfert vers l eau Tr s peu de bibliographie est disponible sur ce sujet Une tude de l ADEME ADEME 1996 traite du comportement la lixiviation de mat riaux consid r s comme inertes et de produits naturellement expos s l action de l eau Pour ces derniers qui concernent les mat riaux relatifs diff rentes sortes de roches pr sentant ou non l tat naturel des teneurs non nulles en l ments jug s toxiques des essais de lixiviation ont t r alis s Il s agit bien de l essai de lixiviation pr conis par la norme NF X31 210 qui permet d valuer le potentiel polluant d un d chet qui a t broy pr alablement sa mise au contact de l eau Il en ressort que pour les diff rentes roches lixivi es les fractions solubilis es sont de l ordre de cent mille fois plus faibles que les seuils de concentration fix s par les arr t s de 1992 modifi s par ceux du 18 02 1994 pour l admission des d chets ultimes stabilis s en centre de stockage Des travaux de l office international de l eau Berland 1998 font tat de fines facilement entra n es
280. emploi de boues de curage en technique routi re sont tr s peu nombreuses tant en France qu l tranger Deux cas ont t r pertori s Valorisation en tranch es de boues de curage de r seaux Du sable lav issu du traitement de boues de r seaux d assainissement cf 5 1 a fait l objet d une tude men e par l ENPC Helaine 2000 pour une utilisation en technique routi re Deux chantiers pilotes ont t r alis s avec pour objectif de comparer les impacts g otechnique et environnemental du valerisableValori sable ceux d un sable t moin remblaiement de tranch es depuis juin 1997 sur la commune de Roissy utilisation en sous couche routi re pour la r alisation d une nouvelle voie et de ses r seaux longueur 300 m largeur 5 m depuis janvier 1999 sur la commune de Vitry sur Seine Le suivi g otechnique a montr que les objectifs de compactage q3 et q4 6 pouvaient tre atteints avec le valersableValorisable dans les conditions de compactage prescrites par le guide LCPC SETRA L emploi du valersableValorisable s est av r possible en remblais g n raux en remblais de tranch es et en couches de forme non trait es Le suivi environnemental des eaux de pluie ayant percol travers le valor sableValorisable a galement t r alis Les concentrations en m taux des eaux de percolation respectent les valeurs seuils applicables aux eaux brutes destin es la production d eau potable Des essais en lys
281. en Spath Fluor Ed Technip BRGM 52 p Lajoinie J P Laville P 1979 Les formations bauxitiques de la Provence et du Languedoc Dimension et distribution des gisements M moire du BRGM n 100 Les mines de fer fran aises Rapports d activit de la Chambre Syndicale des Mines de fer de France 1876 1991 Les ressources mini res fran aises Annales des mines Juillet ao t 1980 186 ann e n 7 8 191 p Actes du XXVI me Congr s G ologique International Paris Statistiques de l Industrie Min rale Annales des Mines Minist re de l Industrie et de la Recherche 1960 1977 Bourdier G Lambert J Sionneau J P 1981 Mine d or du Bourneix Haute Vienne Etude d impact pour les installations class es Rapport BRGM 80 SGN 867 ENV 65 p Carly R 1983 Recueil de donn es sur le ream nagement des sites miniers Rapport BRGM 83 SGN 582 ENV 269 p Cottard F Marroncle J L 2001 Evaluation environnementale du site de l ancienne mine d or de La Messette Aude Concession de Malabau BRGM RP 50675 FR 160 p 8 fig 14 tabl 2 ann Devaux P 1980 Centre d Etudes Techniques de l Equipement Laboratoire r gional de Strasbourg Utilisation des d chets miniers en terrassement Les st riles des Mines de potasse d Alsace gcs 36 faer 1 36 06 7 Devaux P 1983 Les remblais exp rimentaux en r sidus des Mines de Potasse d Alsace de Marie Louise et d Aspach le Bas Centre d Etudes T
282. enre d informations que l on peut trouver dans un Guide Technique R gional Norme XP P 18 540 Granulats D finitions conformit sp cifications Cette norme r f rence pour les diff rents domaines d emploi des granulats dans les chauss es b tons hydrauliques et ouvrages ferroviaires Ncis Elle permet de classer les laitiers d aci rie ainsi que tous les autres granulats par rapport des cat gories de caract ristiques intrins ques r sistance au choc LA r sistance l attrition MDE et de caract ristiques de fabrication granulom trie propret Elle ne prend pas en compte d autres crit res comme par exemple celui de la stabilit volumique Elle est remplac e par la XP P 18 545 cf ci dessus 3 Codification du d chet Les laitiers d aci rie sont des d chets provenant de proc d s thermiques ils ne sont pas class s comme d chets dangereux Ils ne sont ni DIS ni m me des DIB et dans de nombreux cas apr s laboration ce sont des produits normalis s 4 Autres documents de r f rence existants et exp riences trang resen France et l tranger Les autres documents existants comme par exemple le guide pour les terrassements routiers GTR ou les notes du SETRA ne font pas r f rence ce type de mat riau car ces derniers sont souvent stock s et assez peu utilis s a ce jour en techniques routi res Bien que ce document n ait pas de port e en France il faut signaler la ci
283. ensit tri gravitaire tri balistique ou a raulique la solidification par l activation de propri t s pouzzolaniques hydrauliques ou l ajout de liants la stabilisation et ou inertage par volution naturelle du mat riau ou par ajout d agents chimiques 2 Concassage et ou broyage Ce mode de pr paration peut avoir plusieurs objectifs diminuer la taille des l ments pour satisfaire au fuseau granulom trique impos par l utilisation lib rer des composants ind sirables activer certaines propri t s physico chimiques utiles la mise en uvre La r duction de taille des granulats impos e par l usage projet est une op ration courante qui se fait dans une centrale de concassage Elle n cessite g n ralement des produits en entr e avec des caract ristiques m caniques homog nes pour obtenir des granulats bien calibr s Le concassage des d chets min raux est parfaitement envisageable pour les b tons Mais moins couramment utilis pour les autres r sidus min raux cause de la trop forte variabilit de leurs qualit s m caniques intrins ques Dans certains pays europ ens le concassage est utilis syst matiquement pour les Machefers d Incin ration d Ordures M nag res MIOM pour obtenir deux fractions les sables qui sont utilis s comme filler pour des b tons et les graves qui sont employ es en technique routi re Le concassage ou le broyage sont aussi utilis s pour faciliter les op rations d extr
284. ent cliquable ouvre une fois parvenu l chelle administrative du d partement une fen tre qui contient de l information Selon l information mise disposition la fen tre ouverte peut elle m me renvoyer un fichier pdf attach cliquable ill 2 ce mode de pr sentation est particuli rement adapt des textes imprim s sous un format d dition particulier et ils sont ainsi pr sent s conform ment leur tat d origine passage au scanner ERJ i ofrir lepe fr portail_Icpc t html accueil accueil_articles_theme php carto_prod_id 26 amp cart Microsoft Internet Explorer Fichier Editon Affichage Favors Outs amp b A Pr c dente v A Grechercher Favors Mida 3 aby 3 3 A Adresse la http fofrir lepc ft portall_Jepe hitml accueil accueil_articles_theme php carto _prod_jd 26 amp carte_consut departfino_dept 22 a A site pour MIOM dans le d partement 22 Cotes d Armor CCS CEEA 4 Cr 4 mao CED 5mos de rondere i CE Visualiser Production 7 ds Chantier F retour la r gion Nom du Site Document Type PLUZUNET a Val d Armor Production SAINT BRIEUC PN overgie Ouest Production TADEN Eurovia Production Lien cliquable E rermin BE intranet local A lllustration 4 Pr sentation g ographique des donn es du site OFRIR lien cliquable Ici les unit s d incin ration produisant des MIOM r
285. ental geochemistry Academic Press Thronton Ed 501 p Fortescue J A 1980 Environmental Geochemistry A Holistic approach Ed Springer Verlag Ecological studies vol 25 Ed Billings Durham USA 347 p Margron P Maubert F Sionneau J M 1983 Etude technico conomique pour l implantation d une digue a st rile a Rouez Sarthe Rapport BRGM 83 SGN 096 GEG 64 p Maubert F Sauter M Carly R 1983 Inventaire des exp riences de r am nagement de mines Rapport BRGM 83 SGN 241 ENV 15 sites r am nag s d crits Maubert F 1983 Constat d impact de deux anciennes exploitations mini res 1 Le cas de la mine de La Croix de Palli res Gard Rapport BRGM 83 SGN 583 ENV 55 p Maubert F 1982 Constat d impact de trois mines souterraines 2 Le cas de la mine de Salau Ari ge Rapport BRGM 82 SGN 866 ENV 81 p Maubert F Sauter M 1983 Impacts r siduels d anciennes mines Rapport BRGM 82 SGN 249 ENV 16 p 22 fiches de constats sur 22 exploitations du Massif central Pasava J Kribek B Zak K 1995 Mineral deposits from their origin to their environmental impacts Proceedings of the Third biennal SGA meeting Prague R publique Tch que ao t 1995 A A Balkema Rotterdam p 1018 PNUE 1991 Environnement et exploitation mini re de certains m taux non ferreux Cu Ni Pb Zn Au guide technique PNUE Paris p 122 Chermette A 1960 Les ressources de la France
286. entes formes exemple en figure Figure 3 et porte soit sur des pneumatiques entiers soit sur des demi produits en l tat d chiquet s ou broy s La recyclabilit des mat riaux constituant les pneus reste tr s limit e Le recyclage des pneus porte sur la toile l acier et la gomme La valorisation de la toile se heurte actuellement la tr s forte concurrence des textiles usag s qui sont de meilleure qualit Le caoutchouc r g n r obtenu par d vulcanisationt 151 du caoutchouc est utilis en compl ment du caoutchouc vierge dans des applications industrielles mais son utilisation reste tr s limit e cause des probl mes techniques li s au produit La valorisation en demi produits est plus prometteuse Les domaines concern s sont l industrie la fabrication des pi ces moul es de produits d tanch it d isolation phonique granulats poudrettes et pour le g nie civil les sols sportifs les sols amortissants les enrob s les ouvrages en terre granulats poudrettes pneus entiers d chiquetats Pour ces demi produits le mat riau est soit du caoutchouc soit du pneu d coup L UNITE DE TRAITEMENT rss m CONROELNTARE Pneus valorisables D chets BROYELR PRIMAIRE D chiquetats 15 100 mm P BROYER SEPARATELR SECONDAIRE MAGKETIQUE Hi i C Produts valoris s Figure 3 Sch ma d une fili re de valorisation mati re Interstate 880 Dixon Landing Road 2001 e Une
287. erg tique des d chets sous forme de chaleur et ou d lectricit d une unit de traitement des fum es d une unit d entreposage des REFIOM s8 d chets dangereux avant vacuation d une unit d entreposage des MIOMr 9 d chets non dangereux avant vacuation Plus de d tails Sch ma d une usine type Les conditions d incin ration sont fix es par l arr t minist riel du 25 janvier 1991 D apr s cet arr t les gaz provenant de la combustion des d chets doivent tre port s m me dans les conditions les plus d favorables apr s la derni re injection d air de combustion d une fa on contr l e et homog ne une temp rature d au moins 850 C pendant au moins deux secondes en pr sence d au moins 6 d oxyg ne mesur dans les conditions r elles La temp rature au c ur du foyer est donc sup rieure a 850 C sans qu il soit possible de la conna tre directement l tude min ralogique des MIOM permet d y acc der Elle varie selon le fonctionnement du four sa charge et le pouvoir calorifique inf rieur PCL101 des ordures L op rateur charg de l alimentation de la tr mie de chargement du four m lange pr alablement les d chets dans la fosse de r ception l aide du grappin pour assurer la r gularit du fonctionnement du four contr le du PCI des d chets Un crible l entr e de la tr mie retient les ventuels monstres Avant l incin ration proprement dite dans la partie amo
288. ers d aci rie 2 Normes fran aises On se r f rera aux normes suivantes NF P 11 300 Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructure routi re rubrique sols mat riaux rocheux et granulats naturels Les sous produits industriels ainsi que les sols organiques sont class s sous la rubrique F dans cette norme Les laitiers de haut fourneau se retrouvent dans la classe Fg Norme XP P 18 540 Granulats D finitions conformit sp cifications Cette norme r f rence pour les diff rents domaines d emploi des granulats dans les chauss es b tons hydrauliques et ouvrages ferroviaires Elle permet de classer les laitiers de haut fourneau ainsi que tous les autres granulats par rapport des cat gories de caract ristiques intrins ques r sistance au choc LA r sistance l attrition MDE et de caract ristiques de fabrication granulom trie propret Elle ne prend pas en compte d autres crit res comme par exemple celui de la stabilit volumique 3 Codification du d chet Selon le d cret 2002 540 du Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement relatif la classification des d chets les laitiers d aci rie sont class s sous les num ros 10 02 01 D chets des laitiers de hauts fourneaux et d aci rie Les laitiers sont class s comme d chets provenant de proc d s thermiques par contre ils ne son
289. es appel es silico alumineuses NF P 98 111 Tableau 1 Nature des cendres en fonction de leur nature chimique Les cendres sulfo calciques classiques g n ralement appel es hydrauliques plus particuli rement la cendre volante de Gardanne et d Arjuzanx connues pour leur pouvoir hydraulique ne sont aujourd hui plus produites 3 Stockage Les cendres peuvent tre stock es suivant trois modes Cendres s ches Une fois capt es la base des chemin es et totalement exemptes d eau elles requi rent un mode de transport sp cifique aux pulv rulents secs et sont stock es l abri des eaux m t oriques silos transport en camion citerne Cendres humidifi es Une fois humidifi es leur transport par camion benne ou wagon est possible Elles peuvent tre stock es a l air libre et atteindront une teneur en eau d quilibre qui d pend de plusieurs facteurs dont la finesse du mat riau Cendres liqu fi es Elles sont amen es par voie hydraulique dans des bassins de d cantation Certaines de ces cendres se drainent peu et peuvent pr senter apr s d cantation des teneurs en eau sup rieures 50 Pour les cendres qui ont un pouvoir hydraulique cendres calciques les deux derniers modes de stockage ne sont pas adapt es Pour les cendres siliceuses ou silico alumineuses il existe des installations sp cifiques de s chage qui permettent de fournir des cendres s ches la demande partir de stocks existants
290. es vol 556 pp 71 80 Ozt rk A Suyadal Y Oguz H 2000 The formation of belite phase by using phosphogypsum and oil shale Cement and Concrete Research vol 30 pp 967 971 Potgieter J H Howell Potgieter S S 2001 A plant investigation into the use of treated phosphogypsum as a set retarder in OPC and an OPC fly ash blend Minerals Engineering vol 14 7 pp 791 795 Puiatti D 1978 Traitement du phosphogypse au ciment pour r utilisation en couche de forme In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre VII 1 123 131 Puiatti D Vigea G 1978 Accotement exp rimental en phosphogypse sur la RN 28 pr s de Neufch tel en Bray conditions de mise en uvre In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre VII 2 132 140 Quibel A 1978 Remblais exp rimentaux au CER de Rouen tude de la pollution et du comportement m canique In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre VI 1 99 109 Raverdy M 1978 Etude d un liant base de phosphogypse et de laitier In LCPC ed Bulletin de Liaison des Labor
291. es de Strasbourg Etude des mat riaux issus du concassage de produits de d molition 1989 Monographie Utilisation des mat riaux de Haute Normandie Sous produits industriels et mat riaux divers mars 2000 Note d information SETRA N 68 avril 2000 Note d information SETRA LCPC R emploi de b ton de d molition dans le domaine routier octobre 1983 14 Qu baud M Courtial M Buyle Bodin F Les granulats recycl s issus des produits de d molition relation entre l laboration et les caract ristiques Laboratoire d Artois M canique et Habitat Annales du BT et des TP juin 1997 Richer G Mat riaux de d molition en r gion Nord Pas de Calais recommandations de stockage et de recyclage Etude BRGM DRIRE Nord Pas de Calais avril 2001 SETRA LCPC 2000 2 dition guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de forme Guide Technique D 9233 encore appel couramment GTRdans le r seau du minist re de l quipement 3 Sites Web http Awww ademe fr http Awww unicem fr http www ffbatiment fr http www fntp fr 15 Page 1 11 Glossaire Page 4 2 Petit d calage mineur Page 4 31 Glossaire Page 5 41 Glossaire Page 5 5 Glossaire Page 5 6 Glossaire Page 5 71 Glossaire Page 7 8 Glossaire Page 7 L9 Glossaire Page 7 L10 Glossaire Page 12 L11 Glossaire Page 13 12 La bibliographie doi
292. es du secteur source ADEME Emplois r pertori s Le recyclage des sables us s en construction routi re existe depuis les ann es 1980 Comme les fonderies sont pr sentes dans presque toutes les r gions de multiples chantiers exp rimentaux de faible importance et peu loign s des lieux de production ont t men s par le r seau des LPC et les entreprises routi res mais le retour d exp rience n est pas toujours formalis dans des rapports ni disponible au public Aussi les quelques rapports d tudes pr cisant les conditions d emploi et disponibles dans la base de donn es OFRIR sont les suivants Hervy 2000 Berard 1986 Genet 1998 et Chevalier 1995 Recherches en cours Pas d information disponible actuellement sur ce th me Bibliographie 18 Aron R Briand Y Verge J 1993 Les sables de fonderie Nature r g n ration recyclage r utilisation Document interne ADEME Novembre 1993 33p BIPE Conseil 1996 ENVIROSCOPE L environnement dans les fonderies juin 1996 72p Bernard Vecoven J 1986 Les sables de fonderie Suivi du chantier CD 250 ISSANS RAYMANS Compte rendu d tude du LRPC de Autun F vrier 1986 16p Brouwet J Vecoven J Moset 1985 Traitement des sables de fonderie par un liant Compte rendu d tude du LRPC de Autun Juin 1985 13p Campagne d essais CTIF 1982 Comit sols et d chets solides Centre Technique de l industrie de la Fonderie Chevalier
293. es essais une mod lisation des transferts de polluants dans les eaux souterraines est galement effectu e Bibliographienci21 Sommaire 1 Publications 2 Normes et textes 3 Litt rature technique 1 Publications ALEXANDRE J BOUDONNET J Y 1993 Les laitiers d aci rie LD et leurs utilisations routi res Laitiers sid rurgiques n 75 CTPL pp 57 62 BERANGER J Henry G Sanz G 1994 Le livre de l acier Lavoisier Paris 1491 pages BOUDONNET J Y 1994 Les laitiers d aci rie LD La caract risation chimique une tape indispensable Panorama des connaissances Laitiers sid rurgiques CTPL n 76 pp 27 43 BOUDONNET J Y 1996 L essai europ en d expansion a la vapeur Evaluation de la stabilit volumique des laitiers d aci rie Laitiers sid rurgiques CTPL n 79 pp15 24 EUROGRANULATS 1992 Brevet fran ais et europ en n 0539287 Assises de chauss es a partir de LAFE FALLMAN A M HARTLEN J 1994 Leaching of slags and ashes controlling factors in field experiments versus in laboratory tests Environmental aspects of construction with waste materials Ed Goumans J J J M van der Sloot H A Aalbers Th G Elsevier Science B V pp 39 54 HORNAIN H RAFAI H THURET B 1995 Contribution a la d termination de la chaux libre dans les laitiers LD problemes rencontr s principales conclusions Laitiers sid rurgiques CTPL n 78 pp30 40 SYLVESTRE P CROSNIER J Tenue au gel d une grave de laitier d
294. es gros l ments correspondent des inclusions m talliques ou des morceaux de moules non d truits La pr sence de ces l ments d pend du proc d de r cup ration des sables us s de chaque usine et des conditions de stockage de tous les d chets g n r s lors du recyclage des sables Les refus de criblage sont parfois r introduits dans le stock de sables us s m Les fines proviennent du syst me de d poussi rage des ateliers ou de l incorporation d argile 1 5 comme liant dans la conception du sable de moulage Ce param tre peut faire varier dans de grandes proportions la propret des sables us s traduite par les param tres PS s P 18 597 D termination de la propret des sables ou VBr a EN 933 9 Essai au bleu de m thyl ne able de Sable de Sable able au grenaillage moulage d barbage ph nol 100 3 Optimum Proctor Normal 101 h53 A71 Teneur en eau h45 hs Tableau n 3 Exemple de caract ristiques ayant fait l objet d utilisations en technique routi re La classification des sables us s se fait selon la norme NF P 11 300 de septembre 1992 Class s dans la famille F Autres sous produits industriels les sables us s peuvent tre assimil s en terme de comportement aux classes des mat riaux naturels sous r serve de v rification au cas par cas e _ Sables l argile Classe classe B Bs e__ Sables au silicate Glasse classe B D4 e Sables
295. es m taux dans les sols ont t faites par Ruban et al 1998 suite des pandages de boues de curage de canaux sur des sols agricoles Plus de d tails Ruban et al 1998 2 Transferts dans les eaux Des tudes ont t men es sur des s diments de bassins de retenue autoroutiers afin de mettre en vidence la mobilit ventuelle des m taux Plus de d tails mobilit ventuelle des m taux D autres travaux concernent le vaterisableValori sable des tests de lixiviation selon la norme X 31 210 ont t r alis s De m me des essais en cases lysim triques de 1 m contenant du vatertsableValori sable compact l aide d un marteau vibrant pilonneur ont t effectu s La simulation des pluies tait faite par arrosage r gulier l aide d eau d min ralis e les eaux de percolation taient r cup r es et analys es Les valeurs obtenues au cours des diff rents essais sont comparables Domas et al 2000 Les concentrations en hydrocarbures totaux sont de l ordre de 1 mg L les HAP ont des teneurs inf rieures 0 07 ug L ces valeurs sont inf rieures aux valeurs limites fix es par les agences de l eau pour des eaux de rivi re de bonne qualit SEQ Eau Les teneurs en sulfates et m taux lourds ne posent pas non plus de probl me l exception de Pb et Hg qui montrent quelques valeurs lev es L examen des concentrations dans les eaux de percolation n apporte pas une r ponse com
296. es mat riaux F61 h humide dont l tat hydrique est d fini par 10 IPI 20 ou 1 2 Worn W lt 1 3 Worn F61 m moyen dont l tat hydrique est d fini par 20 lt IPI ou 0 8 Wopy W lt 1 2 Worn F61 s sec dont l tat hydrique est d fini par 0 6 Wopy W lt 0 8 Wopn Exclusion Sont exclus par le GTIF car inutilisables en l tat les mat riaux F61 th trop humide dont l tat hydrique est d fini par IPI lt 10 ou 1 3 Wopn lt W F61 ts trop sec dont l tat hydrique est d fini par W lt 0 6 Wopn L objectif de densification prescrit par le GTIF est d nomm de qualit q4 ce qui correspond par couche l mentaire une densit moyenne sup rieure ou gale 95 de l OPN et une densit fond de couche sup rieure ou gale 92 de l OPN Le GTIF pr cise toutefois que ces valeurs sont consid rer comme des rep res et ne doivent pas tre retenues comme prescriptions de compactage cause de la trop grande variabilit de la r f rence Proctor pour une m me origine de m chefers Le GTIF propose comme le pr conise le GTR un tableau de compactage avec les param tres Q S paisseur compact e vitesse de translation 20 du compacteur 2 Utilisation en couche de forme Le GTIF indique que sous r serve de prise en compte dans la conduite du chantier de leur relative sensibilit l eau l ensemble des caract ristiques g otechniques des m
297. es remblais sous des pentes de 2 3 2 de haut pour 3 de base La s curit vis vis du glissement de pente est ainsi largement assur e Les Schistes Noirs Cribl s Les Schistes Noirs Cribl s SNC seront utilis s pr f rentiellement en soubassement de remblais situ s en zone inondable ou en constitution de remblais comme pour les Schistes Noirs Tout Venant Les Schistes Rouges Tout Venant Compte tenu de leur raret les schistes rouges tout venant sont peu ou pas utilis s pour la construction de remblais routiers trop consommateurs de mat riaux Leur insensibilit vis vis de l eau peut tre exploit e pour tout terrassement ou toute partie d ouvrage en terre devant s ex cuter durant des intemp ries ou r sister l imbibition zones inondables par exemple L utilisation la plus courante des schistes rouges tout venant dans le domaine du remblai est le soubassement de remblai en zone inondable 2 Utilisation en couche de forme Pour dimensionner en toute connaissance de cause la couche de forme on croisera les usages locaux avec les propositions formul es dans le GTR L exp rience locale est un l ment d terminant en la mati re Le Formoschiste Le Formoschiste a pour vocation de se substituer sous certaines conditions notamment de trafic aux schistes rouges dans le cadre de la construction des couches de forme de chauss es Les propositions concernant les schistes rouges peuvent tre reprises dans le cadre
298. es sables a la r sine 5 Essai lectrochimiques 1 Les sables de moulage L industrie de la fonderie utilise de nombreux types de sables Aron et al 1993 qui servent a confectionner des moules et des noyaux pour le moulage de ces pi ces m talliques Le plEn g n ral us seuvent en le sable siliceux compl t par un liant min ral ou organique les Les sables de moulage doivent pr senter diverses qualit s e_ laune plasticit et la une coh sion pour donner une empreinte fine et durable e des propri t s ta fractart r fractaires pour supporter sans d composition ni d formation le contact du m tal fondu surtout pour les l ments de noyaux e une la porosit et la un perm abilit pour permettre aux gaz form s lors de la coul e du m tal une vacuation facile travers la masse du moule Les sables sont d origine naturelle sable de Fontainebleau sable de Hagenau en Alsace constitu s principalement de grains de silice pure quartz ou exceptionnellement d autres min raux comme la chromite le zircon l olivine Ils ne pr sentent g n ralement pas plus de 0 5 d impuret s oxyde de fer aluminium ainsi qu une tr s faible quantit d argile Pour des questions tant de prise de liant que de rejets le pH des sables mesur s dans luat est sensiblement neutre 3 Lors de l laboration du sable de moulage diff rentes cat gories de liants sont m lang es au sable d origine selon les
299. essous de sa valeur l optimum Proctor La mise en uvre du remblai n cessite des couches de faible paisseur des rouleaux lourds et un nombre de passages lev par rapport des mat riaux plus traditionnels Cette tude insistait nouveau sur la n cessit de prot ger la partie sup rieure du remblai afin de parvenir plus facilement un profil d quilibre des teneurs en eau 1 3 Utilisation du phosphogypse en accotement L avantage d utiliser le phosphogypse en accotement voire en terre pleins centraux d autoroutes est que ces structures sont moins sollicit es m caniquement C est pourquoi un accotement exp rimental de phosphogypse a t r alis sur la route nationale 28 pr s de Neufch tel en Bray Seine Maritime pour valuer la faisabilit d une telle valorisation Puiatti et Vigea 1978 L emploi du phosphogypse en accotement s est av r tre soumis aux m mes pr cautions que son emploi en remblai De plus il imposait de nombreuses contraintes tout au long du chantier Ainsi le transport du phosphogypse par camions b ch s tait une n cessit pour viter le dess chement par le vent et la formation de poussi res Ce mat riau n tait pas adapt un d chargement classique par l arri re d un camion car son coulement tait tr s difficile et le camion tait oblig d occuper toute une voie de la chauss e Le recours des camions tri bennes avec d chargement lat ral tait alors conseill
300. est dit que les conditions d emploi seront celles de la classe de sols ou de mat riaux rocheux laquelle ces mat riaux pourront tre assimil s sur la base des crit res de classification des sols et mat riaux rocheux du GTR Mais des Eexclusions existent Ssont exclus de cet emploi par le GTR les mat riaux F63 car pour eux des risques d instabilit des ouvrages et de pollution sont craints l utilisation des mat riaux F61 et F62 en zone inondable et moins de 30 m tres des cours d eau ainsi que dans les zones de captage des eaux potables Pour l emploi en couche de forme selon le GTR seuls les mat riaux F61 sont utilisables Leurs conditions d emploi sont celles de la classe de sols ou de mat riaux rocheux a laquelle ils pourront tre assimil s l exception toutefois des solutions impliquant l usage de liants hydrauliques du fait de risques de gonflement GTR L exp rience accumul e sur les chantiers montre que l assimilation d un MIOM un mat riau naturel g n ralement de classes D2 graves alluvionnaires propres sables B3 11 graves silteuses B4 graves argileuses ou B5 sables et graves tr s silteux n est pas satisfaisante car la similitude n est jamais parfaite et peut conduire a des incoh rences notamment pour ce qui concerne la portance et la sensibilit l eau Fraquet amp Boucheny 2001 GTIF Pour viter ces probl mes le GTIF propose u
301. estion des agr gats Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Probl me sp cifique li au goudron 2 Probl mes sp cifiques li s l amiante Quel que soit le mode de r cup ration fraisage ou r cup ration par cro tes la nature min ralogique des agr gats d enrob s est celle des granulats naturels d origine provenant de roches massives ou de mat riaux alluvionnaires dont les caract ristiques sont donn es dans la rubrique granulats routiers classiques Par ailleurs ces granulats sont enrob s d un bitume fabriqu industriellement par distillation des p troles bruts La diversit des mol cules pr sentes dans les bitumes rend impossible la d termination de leur composition exacte Farcas 1998 1 Probl me sp cifique li au goudron En techniques routi res le goudron utilis est obtenu par distillation du goudron brut issu de la pyrolyse de la houille Une analyse pour v rifier l absence de goudron est n cessaire en cas de doute et en l absence de connaissances sur les caract ristiques des enrob s d origine Pour cela plusieurs m thodes de d tection qualitative du goudron peuvent tre mises contribution Brazillet et al 2001 L analyse peut concerner la mise en vidence de goudron et non sa quantification pr cise puisque la liste des d chets ne sp cifie pas de seuil de concentration pour ce polluant La production de goudron pour les applications en techniques routi res est en constante r gress
302. ets de phosphogypses en estuaire de Seine Rapport technique n 60 Commission charg e de contr ler l volution de la pollution en estuaire et en baie de Seine Le Havre 45 pages Simon Serge Sarthou Jean Marc 1996 Bilan de sant d un estuaire en convalescence SPI en Seine Le Magazine de l environnement industriel vol 7 p 4 Singh Manjit 2000 Influence of blended gypsum on the properties of Portland cement and Portland slag cement Cement and Concrete Research vol 30 8 pp 1185 1188 Singh Manjit 2002 Treating waste phosphogypsum for cement and plaster manufacture Cement and Concrete Research vol 32 7 pp 1033 1038 Singh Manjit Garg Mridul 2000 Making of anhydrite cement from waste gypsum Cement and Concrete Research vol 30 pp 571 577 Singh Manjit Garg Mridul Verma C L Handa S K Kumar Rakesh 1996 An improved process for the purification of phosphogypsum Construction and Building Materials vol 10 8 pp 597 600 Smadi Mohammad M Haddad Rami H Akour Ahmad M 1999 Potential use of phosphogypsum in concrete Cement and Concrete Research vol 29 pp 1419 1425 Smith Paul A Theys Tibaut 1998 Gypsum a profitable saleable product In FA Technical Conference Marrakech SNC Lavalin 1993 Etude de l impact sur l environnement des rejets de phosphogypse des unit s SIAPE et SAEPA a Gab s Tunisie Phase 1 tude pr liminaire Rapport technique Soci t Industrielle d Acide Phosphor
303. eurs trait avec du ciment le phosphogypse se r v lerait tre un mat riau particuli rement g lif pour lequel les performances m caniques chuteraient de moiti pour un seul cycle gel d gel 2 Utilisation du phosphogypse en assises de chauss es 2 1 Technique de la grave laitier Une tude exp rimentale d une grave laitier activ e au phosphogypse et la soude a permis de tester en couche d assise une formulation 85 de grave 15 de laitier 8 de phosphogypse et 0 2 de soude Colombel 1978a Plus de d tails tude exp rimentale d une grave laitier activ e au phosphogypse et la soude Les caract ristiques m caniques statiques mesur es lors de cette exp rimentation en semi vraie grandeur ont confirm les r sultats obtenus en laboratoire cf Tableau 4 le mat riau test poss dait de bonnes performances Les autres caract ristiques valu es d flexion INCIasous un essieu type de 13 tonnes vitesses de Rayleigh Nciio modules d lasticit dynamiquernci11 taient conformes celles obtenues avec des graves trait es classiques En conclusion l utilisation du phosphogypse en tant que liant suppl mentaire de la grave laitier activ e la soude s av re possible Elle permettrait m me de valoriser des granulats ou des laitiers qui seraient mal consid r s pour une activation la soude seule 2 2 Technique des cendres volantes Lors d une tude exp rimentale d un m lange cendre
304. fficult de recenser toutes les interactions possibles le retour d exp rience des tudes du r seau des LPC pr conise une tude syst matique pr alablement au chantier pour tester les dosages dans la formulation envisag e sable us sable correcteur ciment eau comparer les r sultats temps de prise et r sistance la compression ceux obtenus sur une formule t moin ne contenant pas de sable us Cette approche permet d viter les risques d incompatibilit avec un sable us susceptible d emploi en assise de chauss e tableau n 4 et de valider le choix du liant hydraulique disponible sur le march Vecoven et al 1990 Re MPa 11 Sable d origine Sable de moulage Sable de moulage avant coul e apr s coul e Ri moi Boo o 0 87 pee poa S72 hai 8780S pj Tableau n 4 Etude pr alable d un sable us trait au ciment source LRPC Autun Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Source de polluants 2 Traitement des sables ph nol s Le producteur de sable us a obligation de le contr ler suivant les principes d finis dans l arr t du ministre de l Environnement du 16 juillet 1991 Sous sa responsabilit il doit garantir la teneur en ph nols telle qu elle est prescrite dans larr t minist ce m me arr t riel pour les sables de fonderie valorisables c est a dire inf rieure a 5mg kg 1 Source de polluants Afin de se pr munir contre des risques de pollution
305. fication et hi rarchisation des facteurs d influence pr dominants et param tres associ s 3 Description du d chet Propri t s physiques chimiques min ralogiques et m caniques 4 D termination de l influence de param tres physiques chimiques etc sur le comportement la lixiviation i e le relargage Mise en uvre d essais permettant d tudier l influence des param tres identifi s l tape 2 sur les caract ristiques du d chet tape 3 et notamment son relargage R alisation d essais simulant l exposition du d chet dans le sc nario lysim tres de petites dimensions 5 Mod lisation du comportement la lixiviation Mise en quation des ph nom nes influen ant les propri t s du d chet dans le sc nario et donc son relargage 6 Validation du mod le comportemental V rifier la coh rence des r sultats du mod le math matique avec ceux issus de l exposition du d chet dans le sc nario lysim tres ou chantiers instrument s 7 Conclusion Cette norme a t largement utilis e en France et en Europe pour tudier le relargage de d chets utilis s comme mat riaux en travaux publics au cours de programmes de Recherche et D veloppement men s par le minist re en charge de l Environnement et ou les tablissements publics plac s sous sa tutelle et ou les producteurs de d chets et ou les entreprises de TP de projets r glementaires visant laborer des r gles d usage comme le p
306. flantes montmorillonites peut entrainer des modifications du mat riau et doit tre prise en compte en cas de r utilisation en technique routi re 2 Produit labor Apr s traitement Les paragraphes pr c dents ont montr que les boues de curage fr quemment contamin es par les m taux lourds et les hydrocarbures avec des teneurs en eau et mati res organiques lev es ne sont pas compatibles avec une utilisation directe en technique routi re B ables Ofines Opetit fumier Fig 6 Composition relative des sous produits de l assainissement La figure 6 montre la r partition des sous produits d assainissement l issue du lavage sur pilote ll appara t que ces sous produits sont compos s 70 environ de mati re min rale et contiennent 30 de mati re organique Criblage a sec Apr s criblage sur crible rotatif Sermanson 1998 les r sultats t moignent d un abattement important de la mati re organique de 26 au d part 7 pour le produit cribl Les r sidus du criblage sec sont repr sent s par les mat riaux min raux encombrants et la partie min rale Les teneurs en micropolluants du produit cribl restent identiques celles du produit de d part la partie sableuse ne peut donc pas tre utilis e en remblai technique routier Parmi les autres techniques de traitement on peut citer la s paration solide liquide DHf rentes diff rentes techniques de r duction de la teneur en ea
307. fois atteindre 12 Plus de d tails diff rents essais de dosage de la chaux Globalement la teneur en chaux libre r siduelle CaO Ca OH exprim e en CaO mesur e selon la m thode LEDUC pour la plupart des laitiers d aci ries lectriques est relativement faible et varie de 0 1 1 2 De plus les tests effectu s sur plusieurs laitiers lectriques de diff rentes origines Eurogranulats LECES Environnement SLAG donnent des r sultats satisfaisants par rapport la stabilit volumique de ces mat riaux Plus de d tails description de l essai d expansion la vapeur Toutefois ces r sultats tant fortement li s aux processus de production il est indispensable de ne pas les g n raliser et de v rifier si les seuils maximum autoris s ne sont pas d pass s 3 2 L oxyde de magn sium L oxyde de magn sium sous forme de p riclase MgO peut tre consid r comme une cause d instabilit volumique des laitiers Boudonnet 1996 En effet lorsque l oxyde de magn sium s hydrate l augmentation de volume qui en r sulte peut de la m me mani re que pour la chaux voir paragraphe suivant tre pr judiciable la stabilit volumique de l ouvrage Cette augmentation de volume est d ailleurs plus importante pour l oxyde de magn sium environ 1 3 fois que celle cons cutive I hydratation de la chaux Mais l hydratation de l oxyde de magn sium est beaucoup plus lente En raison du processus d obtentio
308. fois sup rieure ou moins de 10 fois sup rieure Des l ments apparaissent en quantit sup rieure gale ou inf rieure la gamme de teneurs dans les sols colonne MIOM gt lt Sols leur maximum tant en outre toujours moins de 10 fois sup rieur la teneur maximale dans les sols Enfin des l ments apparaissent en quantit gale ou inf rieure la gamme de teneurs dans les sols C est notamment le cas des majeurs comme Al C Ca Fe K Si Tab 1 Teneurs l mentaires compar es entre MIOM et sols d apr s IAWG 1997 et Fran ois 2001a ea Sols MIOM gt Sols MIOM gt lt Sols MIOM lt Sols gt 109 100 pio kio gt 10 Cu Zn Cd Pb JAg B Br lCr Na As Mg Se AI Ba C Ca F Fe K Mn N CI Co lP Sn S Si Sr Ti V Hg Mo 2 Compos s organiques La persistance de mati re organique dans les m chefers est li e la nature des d chets introduits dans le fours et aux conditions de fonctionnement du four temp rature brassage temps de s jour a ration On observe ainsi souvent des imbr l s dans les MIOM papiers cartons coton fibres synth tiques os pelures de fruits des mati res plastiques du caoutchouc Cette mati re organique repr sente 0 5 5 5 exprim e en Carbone Organique Total et 1 6 exprim e en imbr l s de la masse s che des MIOM la solubilit du COT l issue de l essai de lixiviation des MIOM s talant de 250
309. fournir une fiche technique produit FTP 19 caract risant le lot utilis 13 Les utilisateurs potentiels se tourneront vers les exploitants d IME pour obtenir les caract ristiques environnementales requises du mat riau qu ils sont susceptibles d utiliser On ne peut pas donner un r sultat type d essai de lixiviation d un m chefer frais et d un m chefer m ri Seuls des exemples seront donn s pour chaque stade permettant de montrer les effets de la maturation L important reste pour l utilisateur de simplement veiller respecter la r glementation Les caract ristiques des MIOM en place sont videmment moins nombreuses leur acquisition rel ve de la recherche 2 3 Transfert vers l eau Exemples de mat riau frais Des exemples de r sultats l essai de lixiviation de machefers de fra che production sont donn s ci dessous Les MIOM 1 sont des mat riaux bruts Les MIOM 2 n ont subi qu un grossier d ferraillage Ces deux mat riaux ne sont pas destin s la construction routi re Les MIOM 3 sont des mat riaux un peu plus vieux 6 semaines en cours de maturation sur une IME ou ils ont subi une laboration Les param tres mesur s diff rent de la circulaire de Mai 1994 mais permettent de mieux comprendre l volution des MIOM Tab 7 Caract ristiques de machefers frais d apr s Fran ois 2003 Param tres Unit MIOM1 Age emaines h pP Fraction soluble ff M5 Foo o o a a eer ener 427 0 0 7
310. g en 1998 constitue un tr s bon vade mecum de la prise en compte des caract ristiques m caniques connues des m chefers au travers des diff rents r f rentiels techniques utilis s en construction routi re En l tat actuel des connaissances il constitue une tr s bonne synth se pour l utilisateur potentiel de MIOM en remblai couche de forme et assises de chauss es Les informations pr sent es ici en sont extraites Pour plus d tails on consultera ce document Concernant le Compactage Auriol et al 1999 indiquent que de par leur composition les MIOM sont des mat riaux angle de frottement interne lev Ceci leur conf re lorsque leur teneur en eau est ad quate une bonne portance et une excellente traficabilit En revanche leur compactage n cessite une nergie relativement importante pour vaincre ces forces de 16 frottement notamment a l tat sec Des essais de laboratoire par vibrocompression aboutissent a classer les MIOM comme moyennement difficiles DC2 a difficiles DC3 compacter l tat sec 1 Utilisation en remblai Pour les conditions d emploi en remblais qui ne concernent de fait que les mat riaux F61 puisque les MIOM ont du suivre la maturation le GTIF propose des conditions de compactage diff rentes en fonction de l humidit des m chefers et des conditions m t orologiques intensit de pluie vaporation au moment de la mise en uvre Ainsi sont utilisables l
311. g de l essai Le rapport liquide sur solide L S est lev sup rieur 10 pour favoriser la solubilisation des esp ces chimiques analys es et viter au maximum la saturation de la solution Le mat riau est broy si n cessaire pour augmenter la surface d change entre le mat riau et l eau Ces essais ne sont donc pas destin s valuer le comportement long terme des d chets en particulier en vue d une utilisation en sc nario routier lls ont souvent fait l objet de normes et ont servi de base pour la mise en place de la r glementation sur les d chets arr t s relatifs au stockage des d chets dangereux valorisation des sables de fonderie circulaire machefers Il en existe pour les mat riaux granulaires XP X 31 210 prochainement remplac par la norme europ enne XP X 30 402 partie 2 et galement pour les mat riaux monolithiques XP X 31 211 et XP X 31 212 et d veloppement d un projet de norme europ enne essai de conformit essai de lixiviation des d chets monolithiques gt 3 Essais qualitatifs Tr s peu de recherches et d tudes concernent actuellement le d veloppement de ce type d essais G n ralement l aspect pratique de terrain et l exp rience des responsables d exploitation priment sur la r alisation d essais concrets autres que ceux d crits pr c demment Cependant on peut tout de m me citer quelques m thodes utilis es analyses par des appareils de fluorescen
312. ge 6 INCI26 Glossaire Page 6 INCI27 Glossaire Page 6 INCI28 Glossaire Page 6 NCI29 Page 6 NCI30 Glossaire Page 6 NCI31 Page 6 NCI32 Envoyer sur le site DMA du BRGM Page 6 NCI33 Glossaire Page 7 NCI34 Glossaire Page 8 NCI35 Glossaire Page 8 NCI36 Glossaire Page 8 NCI37 Glossaire Page 8 NCI38 Glossaire Page 15 NCI39 Revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tout les dossiers Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 8 Laitiers de hauts fourneaux BRGM RP 53870 FR Rapport final 165 Avertissement Pour le sch ma de haut fourneau revoir la qualit d image s parer gangue de d termine corriger phrase Ainsi le laitier est un verre constitu de la gangue Le laitier provient de la fusion de la ganque qui correspond la partie st rile du minerai le fondant ayant pour r le par r action chimique de faciliter la fusion Il n y a rien de catalytique l dedans courant ascendant de dioxyde de carbone CO LAITIERS DE HAUTS FOURNEAUX R sum Les laitiers de haut fourneau sont des co produits form s lors de l laboration de la fonte partir de minerai de fer Selon le processus de refroidissement du laitier en fusion on distingue deux familles le laitier cristallis obtenu par un refroidissement lent qui le transforme en une roche dure artificielle et chimiquement stable le
313. ge recyclage d charges pour d chets inertes un bilan de la gestion des ressources en mat riaux et du recours aux mat riaux recycl s Ces plans ne peuvent avoir une valeur juridique contrairement aux plans traitant des d chets m nagers et assimil s m me s ils sont annex s a ces derniers lls doivent tre accept s par les pr fets La circulaire MATE MELT du 18 juin 2001 relative la gestion des d chets du r seau national donne les instructions aux services de l Etat pour appliquer la loi du 1 3 juillet 1992 92 646 relative l limination des d chets elle pr cise galement les conditions de collaboration entre les services et les partenaires que sont les autres gestionnaires de r seaux routiers producteurs et consommateurs de d chets Les Directions D partementales de l Equipement DDE doivent dans leur d partement tablir un inventaire des d chets issus du r seau routier national comportant un tat des lieux ainsi qu une analyse qualitative et quantitative des d chets produits et de leur r utilisation possible proposer une politique de gestion de ces d chets conforme la loi en tenant compte de l ensemble des productions et besoins internes et externes en mat riaux recycl s L annexe de la circulaire donne un inventaire sommaire des d chets class s en fonction des activit s de gestion de la route et indique leurs potentialit s de valorisation Les b tons et graves trait
314. gue auest constitu plus de 90 de sulfate de calcium hydrat le gypse naturel f Larousse 1984 ncu Il se pr sente sous la forme d une tr s fine poudre humide avec une teneur en eau de 20 30 Wirsching 1991 Daligand 2002 Ce mat riau a un comportement g otechnique comparable a celui d un sable fin anguleux tr s propre mais tr s friable Textes sp cifiques de r f rence Il n existe pas de textes de r f rence traitant sp cifiquement du phosphogypse Les deux textes suivants l 6voquent du point de vue de la classification des d chets La d cision n 2000 532 CE du 03 mai 2000 de la Commission Europ enne rempla ant la d cision 94 3 CE tablissant une liste de d chets en application de l article 1 point a de la directive 74 442 CEE du Conseil relative aux d chets et la d cision 94 904 CE du Conseil tablissant une liste de d chets dangereux en application de l article 1 paragraphe 4 de la directive 91 689 CEE du Conseil relative aux d chets dangereux Le d cret n 2002 540 du 18 avril 2002 de la R publique Fran aise relatif la classification des d chets Le d cret fran ais n 2002 540 du 18 avril 2002 reprend en droit fran ais la d cision europ enne n 2000 532 CE du 03 mai 2000 Le phosphogypse est class dans la cat gorie 06 09 d chets provenant de la chimie du phosphore qui comprend entre autres les deux rubriques suivantes 06 09 03 d chets de r actions bas
315. hermiques R P T rigles services administratifs comp tents autorisent l utilisation des laitiers sous r serve de la mise en place d un plan d assurance qualit visant notamment d montrer leur stabilit volumique dont les modalit s sont fix es par arr t pr fectoral Dans ce cadre sur chaque lot de production ou sur un chantillon correspondant 15 jours de fabrication si le lot de production exc de cette dur e le producteur proc de une analyse sur le laitier brut et sur le lixiviat obtenu selon la norme XP 31 210 PREDIS Nord Pas de Calais 2002 14 2 Transferts vers l air Le d cret n 94 784 du 2 septembre 1994 compl te le r glement g n ral des industries extractives RGIE Il s applique aux travaux des mines et des carri res leurs installations de surface qui en sont le compl ment n cessaire ainsi qu aux autres installations indispensables l exploitation Les prescriptions du titre EM s appliquent au personnel de l exploitation Les exploitants sont tenus de faire chaque ann e une campagne de la concentration moyennes en poussi res inhalables et tous les deux ans deux campagnes de mesure des poussi res alv olaires siliceuses si la teneur en quartz est sup rieure 1 Concernant les laitiers sid rurgiques des l ments d informations ont t recueillis aupr s d exploitants Cogesud Neuves Maisons et SLAG Moyeuvre Grande et Nilvange qui proc dent a ces contr les Les conclusions
316. ictement la couche de fondation de chauss es dont le trafic est inf rieur ou gal 74 Pour la conception et le dimensionnement des structures le GTIF renvoie aux r gles habituelles du Guide technique de conception et de dimensionnement des structures de chauss es SETRA LCPC 1994 en donnant toutefois des exemples de structures supportant des trafic T5 et T4 La r alisation d une couche de roulement directement sur les m chefers c est dire sans couche de liaison est proscrite par le GTIF et d conseill e par Auriol et al 1999 cause du risque de d formation ponctuelle d j observ et provoqu par la formation d esp ces gonflantes hydroxyde d aluminium en particulier Le GTIF pr cise toutefois que ce type de d gradation peut tre vit avec une couverture suffisante des MIOM de l ordre de 15 cm Celle ci servira exercer une contre pression 17 Pour le compactage des MIOM en assises de chauss e on visera un objectif de qualit q2 en se r f rant aux certificats d aptitude technique des mat riels CATM 21 Sources sur le territoire fran ais En 1999 environ 11 millions de tonnes de d chets m nagers et assimil s ont t incin r s dans 217 usines source ADEME ITOM 99 La production de MIOM peut en tre estim e a environ 3 millions de tonnes Boisseau 2001 et leur r partition g ographique d duite du recensement de l ADEME des d chets par r gion donn es 1998 serait la suiv
317. ieilli pour qu il retrouve ses propri t s initiales La cons quence est une susceptibilit thermique plus importante pour ce liant d ajout qui peut se traduire par des missions gazeuses polluantes lors de la fabrication et la mise en uvre des nouveaux enrob s Jullien et al 2002 Les agr gats d enrob s constituent aussi une source de mat riaux pouvant tre recycl s froid La fabrication des enrob s froids est r alis e avec une mulsion r g n rante de bitume qui est une dispersion de deux produits non miscibles le bitume et l eau L mulsion n est qu un tat transitoire destin fluidiser le bitume utilis et permettre aussi la mise en uvre de l enrob fabriqu Pour les traitements froid avec un liant bitumineux l mulsion r g n rante est aussi d termin e en fonction des propri t s du vieux bitume Pollution associ e la fabrication chaud en centrale Emission de particules solides Les missions de particules solides font depuis longtemps l objet d une r glementation Les missions des centrales d enrobage sont pass es de plusieurs tonnes l heure en l absence de d poussi reur une quantit inf rieure 5kg h avec la g n ralisation des d poussi reurs m diat filtrant Le seuil actuel est de 100 mg Nm i3ipour les centrales fixes et de 50 mg Nm pour les centrales mobiles Aspects sanitaires L valuation du risque est une d marche visant struc
318. iel technique sp cifique Recherches en cours Sont indiqu es ci dessous les tudes et recherches concernant les MIOM et auxquelles participent les membres de l observatoire Sont aussi indiqu es les th ses en cours l chelle nationale Etude min ralogique et physico chimique des m chefers d incin ration des ordures m nag res en vue d une utilisation en technique routi re Th se de l universit de Clermont Ferrand N Delville cofinanc e par l ADEME le Conseil G n ral de Corr ze le LCPC et Appia 2002 Etude de l influence des conditions de conservation d prouvettes de MIOM trait s aux liants hydrauliques sur leurs caract ristiques physico chimiques et min ralogiques LCPC J C Auriol G Platret LREP M Kergo t LROP S Hervy Les param tres d terminant le r le des sols routiers dans le transfert de polluants m talliques issus de d chets utilis s en construction routi re These LCPC Institut National Polytechnique de Lorraine M Bouvet Dioxines dans les m chefers utilis s en construction routi re caract risation et m canismes du potentiel de transfert vers le sol INERIS R Badreddine 2000 Bibliographie 22 Adam P Dony Y amp et Vincot Y 1996 Valorisation des m chefers d incin ration en technique routi re valuation de leur comportement en condition r elle d utilisation D chets Sciences et Techniques 4 pp 11 14 20 ADEME 2002 Plates for
319. ier dont la teneur en l ment valorisable est en dessous de la teneur de coupure Nclio Le r sidu est donc st rile en terme de valeur conomique Dans certains cas un r sidu st rile stock une poque peut tre r exploit une autre suite un changement appropri des conditions conomiques cours du march ou l mergence d un nouveau proc d plus performant nouvelles fili res de traitement Un r sidu conomiquement st rile peut par contre contenir des concentrations en l ments ou compos s chimiques polluants phases min rales naturelles r actifs de traitement r siduels lev es par rapport aux concentrations naturellement pr sentes dans les sols du site Il peut aussi exister des r sidus miniers dont la composition et la r activit chimique diff rent peu de celles des sols naturels ce sont les st riles francs Ainsi en fonction de l utilisation potentielle de st rile dans les infrastructures routi res ou tout op ration de travaux publics la valeur s mantique du terme doit tre jaug e au cas par cas par des essais environnementaux appropri s tudes min ralogique essais de lixiviation analyse chimiques comparaison avec des valeurs rep res disponibles 1 2 Les phases et op rations d exploitation Comme le montre le sch ma bloc les op rations mises en uvre sur un site minier pour exploiter et valoriser un gisement peuvent tre divis es en trois ou parfois quatre tapes princ
320. ier usage tant r serv aux voies a faible trafic Les pr cautions d emploi consistent notamment viter le contact avec les eaux superficielles ou souterraines A l tranger le taux d utilisation des MIOM est contrast certains pays n en font produisent pas alors que d autres visent une r HHisationrecyclage totale de teula production La recherche est active sur ce mat riau au niveau international Son principal enjeu est la compr hension du comportement environnemental et m canique long terme du mat riau en conditions r elles d utilisation D finition Les M chefers d Incin ration d Ordures M nag res MIOM sont les r sidus solides issus de la combustion dans des fours d usine d incin ration fours a grilles rouleaux ou oscillants de la fraction non tri e des ordures m nag res collect e par le service public et g n ralement plus ou moins m lang e des d chets d entreprises artisans commer ants et administrations Cette d finition exclut les r sidus issus de fours lit fluidis et des fours thermolyse ou pyrolyse dont les caract ristiques physico chimiques sont tr s diff rentes Depuis l arr t du 25 janvier 1991 relatif aux installations d incin ration de r sidus urbains Art 14 le terme de MIOM s applique uniquement aux scories r cup r es en fin de combustion Cet arr t stipule que les cendres volantes entrain es par les gaz de combustion capt e
321. iers exp rimentaux en France faisant l objet d un suivi m canique et ou environnemental par rapport ceux suivis dans les ann es 90 3 Utilisation l tranger L utilisation des MIOM l tranger est guid e comme en France par la coexistence de deux objectifs la pr servation des gisements de granulats naturels et la volont d optimiser le recyclage des mat riaux pour limiter la mise en d charge En outre l utilisation des MIOM permet de r duire le co t li l incin ration des ordures m nag res Ainsi la valorisation des MIOM est elle principalement induite par la volont politique C est le cas au Danemark aux Pays Bas et en Allemagne dans certains L nder M hu amp Orphelin 2001 Au Danemark les MIOM sont utilis s depuis 1974 couches de fondation pistes cyclables parkings mais les premi res exigences environnementales ne datent que de 1983 Les 19 recommandations techniques pour l emploi en couche de fondation datent de 1989 Pihl et al 1989 De nouveaux crit res environnementaux sont en cours de pr paration Aux Pays Bas l utilisation des MIOM comme de tout mat riau de construction est prise en compte dans le Building Material Decree depuis 1999 d une part et doit r pondre aux mesures de protection du Soil Protection Act de 1987 d autre part De fait moyennant ces r gles de protection des sols et des eaux souterraines l objectif est de r utiliser la totalit de
322. igure 2 10 Vue de la chauss e r servoir Figure 2 Exemple de r alisation d une chauss e r servoir A la fin des ann es 70 et au d but des ann es 80 des b tons recycl s ont t utilis s titre exp rimental dans des b tons de chauss es routi res et a roportuaires en r gion parisienne la fois pour des couches de fondation et des couches de surface Il est apparu que les coefficients d absorption d eau lev s selon la norme XP P 18 540 rendent difficile la ma trise de la consistance du b ton la fabrication ces difficult s s ajoute galement la faiblesse du march des chauss es en b ton en France C est essentiellement dans la r gion Ile de France que l utilisation du b ton recycl en terrassement et dans les couches de chauss es trait es aux liants hydrauliques et non trait es s est d velopp e dans les ann es 90 Ce d veloppement dans d autres r gions est frein par la disponibilit plus grande de granulats naturels et par le manque de postes de recyclage mais de plus en plus d applications sont d nombr es partout en France Domaines d emploi et textes r gissant les conditions d utilisation Selon leurs caract ristiques ces mat riaux sont utilis s dans les remblais en couche de forme en couche de fondation et de base avec ou sans traitement aux liants hydrauliques Les diff rents types de production visent les domaines d emploi suivants mat riaux de pr cri
323. im tres sur 1 m de valori sableValori sable ont permis de simuler une p riode de 20 ans de pr cipitation sur le valersableValori sable et ont confirm l absence de contamination des eaux souterraines 15 Recherches en cours Une op ration de recherche men e au LCPC en collaboration notamment avec le BRGM le L S E ENTPE l universit de Poitiers et la soci t ISD Environnement concerne les transferts de polluants dans les eaux de ruissellement et les sols L un des buts de cette recherche est la caract risation des boues de l assainissement pluvial en vue de leur traitement et de leur valorisation ventuelle De nombreux travaux de recherche sont d velopp s par Solvay autour de leur proc d Novosol qui voit dans le r sidu apr s phosphatation et grillage un mat riau pouvant couvrir des usages multiples au m me titre qu un sable silteux Bibliographie 7 AEAP 2001 M thodes de gestion et de r utilisation des s diments pollu s CD rom Agence de l Eau Artois Picardie AGHTM 1994 Devenir des produits extraits des r seaux d assainissement et des ouvrages de pr traitement TSM 12 704 710 AGHTM 1996 Devenir des produits extraits des r seaux d assainissement et des ouvrages de pr traitement Trois cas concrets TSM 5 345 351 Ahyerre M 1999 Bilans et m canismes de migration de la pollution organique en r seaux d assainissement unitaire Th se doctorat universit Paris 6 250 p Arr t
324. individuel de 10 conform ment aux recommandations de l Organisation Mondiale de la Sant 4 Notion de sch ma conceptuel d exposition Le sch ma conceptuel d exposition r capitule l ensemble des voies de transfert et d exposition pour les populations cibles Dans le cadre d une valuation des risques sanitaires le sch ma conceptuel d exposition est un des r sultats exprim sous une forme synth tique de la phase de caract risation du site tudi La figure 1 pr sente un tel sch ma dans un contexte relativement g n ral Cette figure repr sente les diff rents compartiments environnementaux susceptibles de contenir directement ou indirectement des substances dangereuses suite a la valorisation en infrastructure routi re d un d chet contenant de telles substances Ces compartiments environnementaux sont par exemple les sols les eaux de surface les eaux souterraines l air atmosph rique lair du sol les v g taux les animaux Le sch ma conceptuel d exposition pr cise galement les vecteurs de transfert des substances dangereuses c est dire les chemins par lesquels ces substances transitent entre diff rents compartiments environnementaux Les vecteurs de transfert et les compartiments environnementaux sont souvent communs l eau par exemple est la fois un compartiment environnemental il est n cessaire de conna tre les concentrations en substances chimiques dans l eau pour valuer le risque li
325. inist riel relatif l limination des sables de fonderie contenant des liants organiques de synth se L hmination Le recyclage ou la mise en d charge des sables de fonderie est r glement e au niveau fran ais par l arr t du 16 juillet 1991 sur l limination des sables de fonderie contenant des liants organiques de synth se pr cis par la circulaire n 91 59 du 16 juillet 1991 L arr t n impose pas une fili re particuli re de traitement Il fixe seulement le type de d charge dans lequel peuvent tre admis les sables us s ainsi que les modes de valorisation possibles en fonction des caract ristiques du d chet Trois types de d d charges stockages sont envisageables d charge de classele Centre de Stockage de D chets CSD de classe d charge de classele CSD de Il et d charge et le centre de stockage sp cifique pour sables de fonderie tr s faibles teneurs en ph nols Les sables us s sont class s en fonction de leur teneur en ph nols tableau Tableau n 1 On distingue donc 1 les sables imbr l s contenant des liants organiques de synth se 2 les sables contenant des liants organiques de synth se br l s au cours de leur utilisation 3 les sables ne contenant que des liants organiques naturels ou des liants min raux Seule la premi re cat gorie est susceptible de contenir une part importante de ph nols La teneur effective en ph nols est alors utilis e comme crit re pour d terminer la de
326. inition et optimisation de fili res de traitement et de valorisation de sous produits d assainissement au sein de la Communaut Urbaine de Bordeaux projet de recherche A5 GARIH 47 p 17 SETRA 1995 Produits de curage des foss s et des bassins routiers quantification caract risation et fili res d limination rapport d tude B9531 juillet 1995 Yousef YA Hvitved Jacobsen T Harper HM et Lin LY 1990 Heavy metal accumulation and transport through detention ponds receiving highway runoff Sci Total Environ 93 433 440 Yousef YA Hvitved Jacobsen T Sloat J et Lindeman W 1994 Sediment accumulation in detention or retention ponds Sci Total Environ 146 147 451 456 18 Page 1 11 Glossaire Page 4 L21 Et l amiante Page 5 3 Page 8 4 Pas explicite Page 9 5 Est ce une norme ou les valeurs des VDSS de l ESR fran ais Si c est les VDSS il faut les abandonner Elles n existent plus Page 15 6 Glossaire Page 16 7 La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches bra pour une Terre durable Centre scientifique et technique Service environnement et proc d s innovants 3 avenue Claude Guillemin BP 6009 45060 Orl ans Cedex 2 France T l 02 38 64 34 34
327. int ressantes Mais les premi res exp riences r alis es dans les ann es 70 ont conduits des d sordres apr s quelques mois excroissances la surface du rev tement Des tudes sur des enrob s bitumineux ont montr que ces probl mes pouvaient tre tr s sensiblement limit s par un concassage suivi d un vieillissement du laitier vieillissement lair l eau l eau chaude Panis A 1976 De la m me fa on les laitiers de convertisseur oxyg ne pourraient ventuellement tre utilis s pour la r alisation d enduits superficiels apr s un vieillissement par simple stockage l air libre pendant 6 mois Fili re lectrique Une enqu te r alis e en 1995 96 dans les pays de l OCDE r v le que dans la plupart de ces pays les laitiers d aci rie provenant essentiellement de la fili re lectrique sont principalement utilis s comme granulats dans des couches de roulement bitumineuses et enduits superficiels Il est en plus d une utilisation traditionnelle pour les endroits difficiles virages dangereux courbes importantes sites fortement expos s aux intemp ries Compte tenu de ses caract ristiques g otechniques intrins ques tr s int ressantes classe A et B selon les articles 7 et 8 de la norme XP P 18 540 l utilisation des laitiers d aci rie lectrique est essentiellement r serv e aux couches de roulement des chauss es Didot J C L R P C Nancy S D C de 54 2000 Il est galement un ma
328. ion Les op rations visant am liorer l homog n it et la qualit des MIOM en vue de leur utilisation en technique routi re sont le criblage ventuellement compl t par un concassage en vue de faire rentrer le mat riau dans un fuseau granulom trique de GNT 11 le retrait des m taux ferreux par over band le retrait des m taux non ferreux par machine courant de Foucault le retrait des imbr l s r siduels par soufflage papiers cartons et plastiques Ces op rations peuvent tre r alis es une ou plusieurs fois pour am liorer le r sultat final et tre conduites sur diff rentes fractions granulom triques des MIOM Les mat riaux extraits rejoignent des fili res de valorisation mati re Les traitements ventuels des MIOM par ajout de liants La circulaire du 9 Mai 1994 pr voit dans son chapitre III Stabilisation des machefers qu en compl ment de la simple maturation des traitements appropri s notamment l aide de liants hydrauliques peuvent tre envisag s afin de r duire le potentiel polluant de certains machefers en pr cisant qu il conviendra de limiter l application de ces proc d s aux seuls m chefers interm diaires c est dire les MIOM de cat gorie M Aujourd hui diff rentes entreprises routi res et de recyclage proposent des m chefers trait s aux liants hydrauliques ou hydrocarbon s pour application en construction routi re Chacune prop
329. ion de ces roches par les agents atmosph riques pluie gel neige vent soleil modifie leur structure et leur min ralogie la d sagr gation ainsi effectu e conduisant la formation de sols des chelles de temps tr s variables e Enfin le d placement des grains de sols par les rivi res essentiellement puis leur s dimentation conduit la formation d autres sols ou roches meubles Les granulats sont issus de l exploitation et du traitement des roches roches meubles dans le cas des granulats alluvionnaires roches massives dans les autres cas La norme NF P 18 557 donne des indications sur la nature et la texture 1jdes roches utilisables des fins de production de granulats Les mat riaux pour les terrassements sont des sols classes A B C D de la norme NF P 11 300 ou des roches classe R de la m me norme 2 Processus de fabrication Cas des mat riaux pour terrassement Bien souvent les mat riaux pour les_remblaisi 21 ou pour les couches de forme 3zisont issus du chantier m me o ils sont utilis s dans le cadre des mouvements de terre d blais remblais Dans certains cas ils peuvent m me tre utilis s sans r el mouvement par traitement en place la chaux et ou aux liants hydrauliques On entend par traitement en place la chaux le 3 r pandager4 d une couche de chaux la plus fr quemment utilis e suivi d un m lange en place avec un engin de terrassement le tout finalis par un c
330. ion des pi ces Au final les sables us s de fonderie ne sont pas int gralement r g n r s L industrie de la fonderie estime qu en moyenne pour une tonne de pi ces de fonderie produite on utilise 10 tonnes de sable de fonderie dont environ 1 tonne doit tre limin e En 1995 il a t produit approximativement 850 000 tonnes de sables us s dont 300 000 tonnes ont t d pos es en centre de stockage CSD de classe 1 ll est important de souligner que depuis 1980 le volume de sables us s a consid rablement amine depuis 41980 figure n 2 _ nN tw o o e millions de tonnes c 1980 1930 1993 1995 Source SGFF Figure n 2 Quantit de sables us s non trait s en fonderie Dans le m me temps les industriels sont la recherche de nouveaux d bouch s autres que le stockage dans un centre sp cialis e _ l industrie cimenti re comme mati re secondaire e_ l industrie du b ton manufactur comme addition dans les parpaings e _ La fabrication de verre et de laine de verre Signalons qu il existe actuellement des fili res biologiques de traitement des sables ph nol s afin d triure les mol cules organiques et par ce fait de les rendre inertes et utilisables dans les infrastructures routi res cf 6 2 Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Les sables de moulage 2 Les sables us s 3 Particularit s des sables au contact des m taux 4 Particularit s d
331. ion et n est plus que de quelques dizaines de milliers de tonnes par an Compl ment D tails goudron 2 Probl mes sp cifiques li s l amiante Dans les enrob s l amiante a t utilis e une certaine poque sous forme de fibres destin es fixer une quantit de bitume plus importante conduisant un film de bitume plus pais et une am lioration du comportement la fatigue Selon le type d enrob fabriqu la teneur pond rale en fibres d amiante tait de 0 5 1 4 Les fibres d amiante utilis e en technique routi re taient du chrysotile famille des serpentines constitu de silicate de magn sium hydrat dont la longueur des fibres varie de 1 5 40 um Compl ment D tails amiante Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Caract ristiques de fabrication des agr gats d enrob s 2 Caract ristiques du liant 3 Classement des agr gats Les agr gats d enrob s seront consid r s comme des granulats recycl s au sens de la norme XP P 18 540 La caract risation de ces agr gats est r alis e pour le classement et les tudes de formulation impos s par certaines techniques de recyclage en conformit avec la fabrication d un produit normalis Pour le recyclage chaud en centrale les caract ristiques des agr gats d enrob s sont sp cifi es dans la Fiche Technique Agr gats d Enrob s FTAE 4 d finie dans la norme XF P 98 135 et conduisent a des recommandations sur leur
332. ion id ale II conviendra de voir avec la DRIRE locale les solutions envisageables 3 Textes normatifs 3 1 Normes produits de construction e Notions de base principes l mentaires Le vocabulaire de la qualit est d fini par la norme NF X 50 120 Pour les mat riaux la qualit requise des mat riaux traduite sous forme d exigences contractuelles peut tre li e des exigences de r sultats ou sp cifications ou des exigences de moyens ou prescriptions MARQUAGE CE La Directive Produits de Construction D P C 9 nouvelle approche particuli re a t adopt e en 1988 par l ensemble des Etats fone de la Communaut Economique Europ enne et a fait l objet d une transposition en r glementation nationale en 1992 lui donnant force de loi dans chaque tat Elle a pour objectifs d harmoniser les r glementations techniques nationales de mani re a liminer les entraves aux changes europ ens sur les produits tout en maintenant la libert des tats de r glementer les ouvrages sur leur territoire afin qu ils assurent la s curit des personnes et des biens et veillent au respect de l int r t g n ral C est une nouvelle approche car les produits commercialis s doivent respecter certaines exigences essentielles Elle est particuli re car ces exigences essentielles s appliquent aux ouvrages La pr somption du respect des exigences essentielles par les ouvrages est fond e par la conformit des produits const
333. ions avant d envisager une quelconque utilisation il est vivement recommand de proc der une tude compl te qui permette de quantifier le relargage des substances chimiques et de se pr munir vis vis de tout risque environnemental et sanitaire Sources sur le territoire fran ais En Europe de l Ouest France Benelux Grande Bretagne Allemagne Espagne Italie la m tallurgie du plomb et du zinc produit respectivement 700 000 et 300 000 tonnes de scories tableau 6 Environ 800 kg de scories sont produites pour une tonne de m tal La soci t fran aise productrice de zinc et de plomb tait la soci t Metaleurop Depuis 2002 elle a d finitivement cess toute production Des terrils de scories subsistent d p t de 2 6 m tres sur plus de 30 hectares sur le site de production qui fait aujourd hui l objet d une mise en conformit SOCIETE ETABLISSEMENT PRODUCTION ANNUELLE Metaleurop ferm e Noyelles Godault 62 65 000 t de zinc Metaleurop ferm e Noyelles Godault 62 105 000 t de plomb Tableau 6 Soci t s productrices et capacit de production de scories de zinc et du plomb Emplois r pertori s En France aucun emploi des scories de plomb et de zinc n est r pertori ce jour Recherches en cours A l heure actuelle il n existe aucune recherche en cours visant la valorisation des scories de zinc ou de plomb Bibliographie Sommaire 1 Publications 2 Normes 1 PublicationsiNci4
334. ions de la circulaire de Mai 1994 d une part des r f rentiels techniques de construction routi re d autre part L annexe V de la circulaire de Mai 1994 limite l utilisation des MIOM aux structures routi res et de parking couches de forme de fondation et de base a l exception des chauss es r servoir ou poreuses aux remblais compact s de moins de 3 m tres de hauteur sans aucun dispositif d infiltration et condition qu il y ait en surface une structure routi re ou de parking un b timent couvert un recouvrement v g tal sur un substrat d au moins 50 cm La circulaire pr cise aussi des crit res d eExclusion Lannexe Ainsi l annexe V de la circulaire pr cise que les MIOM de cat gorie V doivent tre utilis s en dehors des zones inondables et des p rim tres de protection rapproch s des captages d alimentation en eau potable ainsi qu plus de 30 m tres de tout cours d eau Elle indique aussi qu il conviendra de veiller la mise en uvre de tels mat riaux une distance suffisante du niveau des plus hautes eaux connues et qu ils ne doivent pas servir au remblaiement de tranch es comportant des canalisations m talliques ou pour la r alisation de syst mes drainants Cette annexe indique enfin que la mise en place des MIOM doit tre effectu e en veillant limiter les contacts avec les eaux de pluies les eaux superficielles et souterraines Le GTIF r di
335. ipales Plus de d tails tapes d exploitation 1 Les travaux n cessaires pour donner_acc s_au_gisement l ampleur de ces travaux de d blaiement ou de d couverture dans le cas d une mine a ciel ouvert et de percement de galeries puits ou descenderies pour une mine souterraine varieront norm ment en fonction des caract ristiques du gisement Les mines a ciel ouvert voir plus de details produisent en g n ral beaucoup plus de st riles en moyenne de l ordre de 10 fois plus que les mines souterraines davantage s lectives voir plus de d tails Plus de d tails les types d exploitation mini re 2 Les travaux li s l extraction du minerai tout venant et son tri pr liminaire pour enrichir le mat riau en substance exploit e ventuellement n cessaire pour minimiser la quantit de roche st rile ou gangue pr sente dans le minerai exploit 3 Un ensemble de fili res de traitement qui regroup dans une usine d enrichissement souvent appel e la laverie est_utilis pour s parer les phases min rales porteuses des l ments valorisables de la gangue st rile leLe produit de l usine enrichi en l ment valorisable s appelle le concentr nc 1 Dans la plupart des cas ce dernier constitue le produit marchand de la mine 4 Dans certains cas lors des exploitations anciennes une fonderie ou une usine de grillage pouvait tre difi e proximit d un ou plusieurs sites miniers voisins pour transformer
336. ique et d Engrais Soci t Arabe des Engrais Phosphat s et Azot s Tunis Tunisie vol 1 Texte van der Heijde H B Klijn P J Passchier W F 1988 Radiological impacts of the disposal of phosphogypsum Radiation Protection Dosimetry vol 24 1 4 pp 419 423 Vautrain J Gestin F 1978 Utilisation du phosphogypse en remblai tude de la compressibilit In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre V1 2 110 116 Wenk Robert J Henkels Paul L eds 1982 Calcium sulfate In Grayson M Eckroth D eds Kirk Othmer Encyclopedia of Chemical Technology John Wiley amp Sons New York USA vol 4 third edition pp 437 448 Wirsching Franz ed 1991 Calcium sulfate In Gerhartz W ed Ullmann s Encyclopedia of Industrial Chemistry VCH New York USA vol A4 fifth edition pp 555 584 Zakharova Tatiana Tatano Fabio Menshikov Valery 2002 Health cancer risk assessment for arsenic exposure in potentially contaminated areas by fertilizer plants a possible regulatory approach applied to a case study in Moscow region Russia Regulatory Toxicology and Pharmacology vol 36 pp 22 33 20 Page 2 NcI1 Normalement le texte est crit par des sp cialistes et les sp cialistes travaille l laboration des encyclop dies Page 3 NCI2 Ceci n est pas une fluor
337. ir fait l objet de plusieurs tudes de valorisation En effet l industrie fran aise de l laboration des m taux non ferreux tels que l aluminium l tain le cuivre le mangan se le nickel ainsi que largent l or ou le platine produit des scories en faible quantit qui n ont pas fait l objet d tudes de valorisation Elles ne seront donc pas abord es dans cette rubrique Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Textes 2 Normes fran aises et europ ennes 1 Textes Les scories provenant des proc d s thermiques sont pour la plupart class es en D chets Dangereux suivant le d cret 2002 540 du 18 avril 2002 du Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Environnement MATE aujourd hui MEDD Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable Le tableau 1 reprend le classement des diff rentes scories 10 03 D chets provenant de la pyrom tallurgie de l aluminium 10 03 04 Scories provenant de la production primaire de l aluminium 10 03 08 Scories sal es de production secondaire 10 04 D chets provenant de la pyrom tallurgie du plomb 10 04 01 Scories provenant de la production primaire et secondaire 10 05 D chets provenant de la pyrom tallurgie du zinc 10 05 01 Scories provenant de la production primaire et secondaire 10 06 D chets provenant de la pyrom tallurgie du cuivre 10 06 01 Scories provenant de la production primaire et secondaire 10 07 D chets provenant de la pyrom
338. ire 1 Notions de danger et de risque dans un cadre sanitaire 2 Int r t de l valuation des impacts sanitaires dans le contexte d OFRIR 3 Notion de sch ma conceptuel d exposition 4 Notion de sch ma conceptuel d exposition 5 Cas particulier des risques professionnels 1 Notions de danger et de risque dans un cadre sanitaire Dans un contexte sanitaire le danger est la situation ou la possibilit pour une substance du fait de ses caract ristiques ou propri t s intrins ques de provoquer des dommages aux personnes tandis que le risque est la probabilit qu un effet ind sirable appel aussi effet adverse se r alise dans des conditions d exposition donn es de ces personnes BRGM et INERIS 2000 Le risque est donc la quantification le plus souvent en termes probabilistes de r alisation d un effet ind sirable li une substance intrins quement dangereuse en fonction de l exposition a cette substance La quantification du risque sanitaire est diff rente selon le type d effets provoqu s par les substances chimiques sur la sant effets seuil et effets sans seuil Exemple d une substance seuil cas d une substance non canc rog ne pour laquelle il existe un seuil de toxicit Une exposition chronique au perchloro thyl ne peut engendrer des naus es des maux de t te des vertiges Le danger est ici le d veloppement de ces effets adverses suite a une exposition au perchloro thyl ne La quantification du ris
339. isant liminer la fois la fraction 0 20 mm approximativement et les plus gros blocs Le Schiste Noir Cribl SNC ainsi obtenu se pr sente donc sous la forme d un d D d se situant vers 16 20 mm et le D vers 150 mm avec quelques rares l ments sup rieurs cette dimension Le Schiste Noir Cribl s apparente a du formoschiste en ce sens qu il r sulte du criblage aux m mes mailles que ce dernier d un Schiste Noir Tout Venant Dans la mesure o il n est pas contr l il ne pr sente pas la garantie du formoschiste ni pour la distribution granulom trique ni pour les caract ristiques intrins ques Selon les principes de la norme NF P11 300 les Schistes Noirs Cribl s se classent en Faz Sols organiques Sous produits industriels Schistes houillers incompletement ou non br l s Sur le plan pratique en raison de leurs faibles taux d l ments inf rieurs 80 um les Schistes Noirs cribl s peuvent tre assimil s a la classe des mat riaux D32 mat riau insensible l eau Dmax gt 50 mm VBS lt 0 1 tamisat 80 um 12 LA gt 45 et MDE gt 45 selon la norme NF P11 300 Le 0 20 de Schistes Noirs lls r sultent de la production du formoschiste ou de celle des schistes noirs cribl s La production de lun ou lautre de ces deux mat riaux revient globalement diviser environ 40 de 0 20 et 60 de formoschiste les gros l ments tant marginaux en deux parties le terril concern sachant que
340. ite silicate Ca Mg Fe Ti Al omplexe Spinelles Mg0 Al 03 MA Fe0 Fe0 3 Cad TiO erowskite Classe des sulfures Oldhamite a MnS FeS Autres dng Nitrures as posssibles hiosulfates alcalins Tableau 4 constituants des laitiers cristallis s d apr s Alexandre et Sebileau CTPL 1988 Laitier vitrifi l analyse des phases par diffraction des rayons X Alexandre et Sebileau CTPL 1988 fait appara tre pour le laitier vitrifi des raies de phases cristallis es m lilite et merwinite L importance de la phase amorphe d pend du degr de vitrification sur un laitier totalement vitrifi seule la phase amorphe est repr sent e 3 Stabilit volumique Tout risque d instabilit volumique est en principe cart tant pour le laitier cristallis que pour le laitier vitrifi car ils ne contiennent ni magn sium libre MgO ni calcium libre CaO Toutefois dans certains cas exceptionnels Alexandre et Sebileau CTPL 1988 le laitier cristallis peut ne pas tre stable Il se d sagr ge alors apr s solidification et se transforme en une poudre grossi re Un tel laitier est dit fusant Ce ph nom ne peut se produire pour des laitiers forte teneur en CaO ou rapport CaO SiO lev Il est d la pr sence d orthosilicate de calcium dont le passage de la forme Bb a la forme g s accompagne d une augmentation de volume de 10 environ Cette expansion provo
341. ition pour ces mat riaux en prenant pour r f rence CaO SiOz etAl O3 Les laitiers lectriques se situent en partie haute de la repr sentation 5 Figure 6 Diagramme triangulaire CaO SiO etAl 03 Boudonnet J Y CTPL 1994 1 Verres 2 _Basaltes 3 Pouzzolanes 4 Laitier HF 5 Clinker Portland 6 Laitier de conversion 7 Chaux 8 Cendres silico alumineuses 9 Cendres sulfo calciques 10 Ciments alumineux 1 2 Analyses chimiques Les r sultats des analyses des laitiers diff rent tr s sensiblement d une usine l autre du fait de la vari t des fontes trait es et des techniques d affinage Le tableau 2 ci dessous donne donc une synth se de la fourchette des valeurs habituellement obtenues pour les laitiers de convertisseur oxyg ne et lectriques Constituants Teneur en Teneur en laitier convertisseurs oxyg nes Laitiers lectriques Alexandre et Boudonnet CTPL Gandrange 1993 S L A G 2001 Fe tot Fer total 20 25 19 32 SiO eee ce ici 10 15 9 20 CaO oxyde de calcium ou chaux 40 45 32 43 MnO oxyde de mangan se 5 7 2 7 MgO oxyde de magn sium 2 8 2 7 P O pentoxyde de phosphore 2 3 0 5 2 Al2O3 oxyde d aluminium 1 2 2 6 Cr2O3 oxyde de chrome 0 1 0 3 S soufre 0 05 lt 0 4 CaO libre chaux libre 2 10 lt 1 NCI10 Tableau 2 l ments composants les laitiers de convertisseur oxyg ne et lectriques Les analyses chimiques montrent que les l ments ma
342. itutifs des normes harmonis es laquelle est sanctionn e par le marquage CE Ces exigences essentielles sont au nombre de 6 e R sistance r sistance m canique et stabilit S curit s curit en cas d incendie f Hygi nehygi ne sant et environnement S curit s curit d utilisation Protection protection contre le bruit Economie conomie d nergie et isolation thermique Toutefois les 3 exigences pouvant s appliquer aux granulats sont d taill es ci apr s R sistance m canique et stabilit L ouvrage doit tre con u et construit de mani re ce que les charges susceptibles de s exercer pendant sa construction et son utilisation n entra nent aucun des v nements suivants Effondrement effondrement de tout ou partie de l ouvrage D formations d formations d une ampleur inadmissible Endemmagementendommagement d autres parties de l ouvrage ou d installation ou d quipements demeure par suite de d formations importantes des l ments porteurs Demmages dommages r sultant d v nements accidentels disproportionn s par rapport leur cause premi re Hygi ne sant et environnement L ouvrage doit tre con u et construit de mani re ne pas constituer une menace pour l hygi ne ou la sant des occupants ou des voisins du fait notamment D un d un d gagement de gaz toxiques De de la pr sence dans l air de particules ou de gaz dangereux De de l mission de radiati
343. iv es soude Risque de d veloppement de cancer Risque sanitaire agriculture et les personnes s installant sur ces terres apr s qu elles ont aient perdu fourni du site OFRIR souffre d un certain nombre de handicaps de nombreuses redites sont pr sentes dans le texte et certaines ces derni res ressemblent s y m prendre a des coup s coll s En outre certaines d finitions sont tr s approximatives peur tre par souci de faire simple En conclusion ce texte n cessite encore un effort de synth se pour le rendre plus agr able la lecture Ensuite pour une application route est il n cessaire de parler agriculture Valorisation comme r gulateur Une usine de fabrication de ciment partir du phosphogypse fonctionne toujours la Palabora Afrique du sud carbonatite phosphore et niobium son principe r g n rer l acide sulfurique par r duction par du coke et par ajout de silicates produire des clinkers servant de base pour la formulation des ciments Bibliographie Que ce soit dans le texte comme dans la liste des r f rences revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tous les dossiers BRGM RP 53870 FR Rapport final 19 Contribution du BRGM au projet OFRIR Titre de la rubrique Corrections propos es Remarques de fond Pneus D cret 2002 1563 Pas d acc s au PDF Probl me d homog n isation des r f rences bibliographi ques par r
344. ivantes les houill res du Dauphin ne disposent pas de schistes br l s en raison de la nature du charbon exploit anthracite contenant des mati res volatiles difficilement inflammables et en faibles quantit s le bassin de Provence dont les schistes de nature calcaire ont conserv apr s combustion leur teinte gris tre d origine tout en pr sentant une forte proportion de chaux 3 Elaboration Exploitation des terrils Les terrils et non les Schistes en tant que tels sont exploit s sous le double r gime des Installations class es ICPE et du R gime G n ral des Industries Extractives RGIE qui r git notamment l mission de poussi res L laboration ou plut t l exploitation du terril consiste selon la nature du schiste en la production des produits suivants Terrils de Schistes Noirs Les Schistes Noirs Tout Venant lls sont l objet d une exploitation directe du vrac par syst me pelle camion avec si besoin est une discrimination et un contournement des zones de moindre qualit visuelle granularit plus fine et ou mat riau d aspect plus argileux Selon les principes de NF P11 300 les Schistes Noirs Tout Venant se classent en F32 Sols organiques Sous produits industriels Schistes houillers incompl tement ou non br l s Sur le plan pratique en fonction de leurs taux d l ments inf rieurs 80 um de leur nature plus ou moins argileuse qu ils aient t ou non lav s les Schistes Noi
345. ivantes afin de donner des l ments de compr hension et de connaissances vis vis des tudes et essais cit s dans les chapitres aspects environnementaux et aspects sanitaires des rubriques produits Actuellement il n existe pas de texte r glementant la valorisation de d chets en infrastructures routi res sur la base de l impact environnemental qu ils sont susceptibles de g n rer Les seuls textes potentiellement utilisables se rapprochant de cet objectif concerne la circulaire m chefers donc non r glementaire et uniquement pour les M chefers d Incin ration d Ordures M nag res MIOM du 09 mai 1994 relative la valorisation des MIOM en techniques routi res et l arr t du 16 juillet 1991 relatif l limination des sables de fonderie contenant des liants organiques de synth se En effet ces textes donnent des seuils d orientation de ces d chets en technique routi re en fonction de leur quantit lixiviablel en certains l ments d termin e par un essai de lixiviation normalis NF X31 210 Ce protocole fran ais s il est une r f rence pour le contr le du potentiel polluant des d chets ne tient pourtant pas compte des sc narios d utilisation et n est donc ni repr sentatif ni pr dictif du comportement moyen et long terme du mat riau lors de son utilisation Depuis la parution de ces textes le d veloppement des recherches dans le domaine des d chets a fortement progress de
346. jeurs sont repr sent s par le fer le calcium le silicium et dans une moindre mesure par l aluminium le magn sium et le mangan se 2 Caract ristiques min ralogiques 2 1 Fili re convertisseurs oxyg ne La structure et la composition min ralogique du laitier sont assez h t rog nes selon le proc d utilis et sa conduite Mais en raison des conditions de pressions et de temp ratures mises en jeu et de la nature toujours identique des compos s majeurs utilis s la variabilit des phases min rales obtenues est limit e quelques esp ces Boudonnet 1994 la b lite C2S ou silicate bicalcique Ca SiO contenant en solution solide du phosphate tricalcique C P qui se substitue au silicium Ca PO l alite C3S qui est un silicate tricalcique CasSiOs les ferrites de calcium principalement C F tr s stables et contenant en solution solide Paluminede l aluminium du chrome du vanadium CaFe205 les solutions solides a base d oxydes et de mangan ses de type FeO MnO CaO MgO Ika chaux libre CaO donnant par hydratation de l hydroxyde de calcium ou portlandite Ca OH et du carbonate de calcium CaCO3 apr s pi geage du CO2 de l atmosph re l oxyde de magn sium sous forme de p riclase MgO donnant sur les laitiers vieillis de la brucite Mg OH susceptible de se carbonater en magn site MgCOs 2 2 Fili re lectrique Selon l origine des laitiers l tude min ralogique fait
347. l l ment valorisable du concentr en forme m tallique d o il a pu r sulter l abandon de produits de grillage fusion sur le site 2 Les principaux types de d chets miniers Chacune des tapes d exploitation peut tre g n ratrice de r sidus miniers g n ralement de caract ristiques physiques et chimiques donc d impact environnemental potentiel tr s diff rentes Leurs volumes respectifs surtout en ce qui concerne les r sidus de d couverture seront fonction aussi du type d exploitation mine ciel ouvert mine souterraine leur composition chimique variera en fonction de la substance exploit e et la nature du gisement En premier lieu nous pouvons classer les principaux types de r sidu minier en quatre grands groupes qu il est possible de classifier partir des diverses rubriques dud cret n 540 2002 du 18 avril relatif la classification des d chets les st riles francs de d couverture et ou de tra age INcii21de galerie les r sidus d exploitation st riles francs Nclisjet ou st riles de s lectivit min ralis sinci14 les r sidus de traitement rejets de l usine de concentration Nci15 les autres r sidus scories de grillage Ncii6 ou de fusionpnci17 du minerai 2 1 Les st riles francs de d couverture Ce sont les sols et morts terrains qui recouvrent le minerai d cap s pour une mise en exploitation ciel ouvert ou dans le cas d une mine souterraine les mat riaux st riles ex
348. l 28 19 68 4 73 7 2 Si 1990 acopin et al 0 2 1 8 15 118 1998 ASFA 0 5 3 9 4 318 2 372 l a ae 1993 1987 47 250 45 630 Marot 1998 Norme hollandaise Norme hollandaise 2 Tab Il Teneurs en m taux lourds dans des boues de bassins de d cantation routiers et urbains Comparaison avec les normes fran aises et hollandaises pour les sols pollu s 1 valeur cible 2 valeur d intervention HCT hydrocarbures totaux On constate une tr s grande variabilit des concentrations en m taux lourds et hydrocarbures totaux certains s diments tant peu contamin s alors que d autres ont des teneurs tr s lev es Plusieurs facteurs li s au contexte peuvent expliquer cette variabilit en particulier la densit du trafic la configuration du bassin versant alimentant le bassin notamment sa nature g ologique le climat la conception du bassin D une mani re g n rale les concentrations en Ni et Cr ne d passent pas les valeurs cibles de la norme hollandaise pour les sols pollu s ces deux m taux ne sont pas typiques de la pollution routi re et il est donc logique que leur concentration dans les boues de bassins de retenue d eaux pluviales en milieu routier soit relativement faible Les teneurs en Cd sont sup rieures la teneur limite dans les sols fix e en France pour les pandages de boues sur les sols agricoles et la valeur cible de la norme hollandaise pour les sols pollu s
349. l acide phosphorique r sultant de l attaque sulfurique d un minerai de phosphate de calcium naturel l apatite Le phosphogypse se pr sente sous la forme d une tr s fine poudre humide Le phosphogypse est principalement constitu d exydes de seufre de sulfates et de calcium et dans une moindre mesure d oxydes de silicium de silice de sodium Les minerais de phosphate utilis s contiennent de nombreuses impuret s qui dans la plupart des cas se concentrent dans le phosphogypse C est par exemgle le cas des l ments traces m talliques strontium baryium cuivre et des radio l ments radium plomb 210polonium Le phosphogypse n est plus valoris actuellement en France dans les infrastructures routi res Il y a une vingtaine d ann es ce mat riau tait utilis seul en tant que remblai ou bien ajout ou substitu dans diverses formulations de mat riaux servant en ing nierie technique routi re graves laitier cendres volantes graves ciment Le comportement g otechnique du phosphogypse est comparable celui d un sable fin anguleux tr s propre mais tr s friable Les diff rentes tudes men es avaient abouti d conseiller l utilisation du phosphogypse en remblais routiers essentiellement pour des raisons conomiques les traitements n cessaires cette valorisation du phosphogypse le rendant plus co teux que des mat riaux traditionnels Du fait de la pr sence de sulfates dansde son cnstituant
350. l ann es 2003 auxquels s ajoute une production annuelle de variant entre 1 et 1 5 millions de tonnes Les sites de production sont pour la plupart dans les r gions pr cit es Pour l ann e 2002 la production de la SNET tait de 590 000 tonnes et celle d EDF de 775 000 tonnes La part des cendres commerciali es dans la route est en g n ral d environ un tiers Les cendres volantes LFC sont quant elles produites sur deux sites Centrale Emile Huchet Lorraine et Soprolif Provence Emplois r pertori s 1 En France Depuis les ann es 1960 les emplois en construction routi re ont t nombreux en France Pour les cendres volantes silico alumineuses autrefois produites en plus grande quantit elles ont t utilis es en remblais et notamment pour des remblais de moyenne hauteur en 1965 un remblai exp rimental de 6 m tres de haut tait construit sur la RD 122 du D partement du Nord Une multitude de chantiers pourraient tre cit s parmi lesquels de nombreux chantiers autoroutiers pour l autoroute A25 les cendres volantes ont t utilis es la fois non trait es en remblai et trait es la chaux et au gypse en couche de forme Pour ce qui est des couches de chauss e les techniques Grave Laitier Cendres Volantes et Grave Cendres volantes sont encore tr s utilis es aujourd hui en couche de fondation et de base pr s des lieux de production D autres applications sont galement possibles Des travaux finnoi
351. l n y a rien de catalytique l dedans Granul boulet grenailler homog n iser pour tout les texte sur les laitiers et mettre dans un glossaire Laitiers d aci rie Diff rents dosages de la chaux corriger le titre de la feuille s parer d terminer de les deux fois Description essais vapeur Pr paration de l chantillon changer police Remarque sur la commission RPT mod rer en fonction de l absence d volution du dossier Plus de commission plus de projet v ritable de r glementation seulement un guide Revoir la bibliographie pour homog n iser tout sur un m me style et cela pour toutes les fiches Laitiers de non ferreux Fiche proc dure de lixiviation enlever replace la XP 31 210 Respecter la r gle des deux point d j donn e et en plus on n a pas le droit de mettre deux points apr s deux points Homog n iser la bibliographie BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR Titre de la rubrique Corrections propos es Remarques de fond Mat riaux de carri re Non disponible Mat riaux naturels avec M O Non disponible au moment des corrections reste a faire MIOM La bibliographie doit tre mise a des normes communes toutes les fiches Phosphogypses Activit radioactive Ce texte qui semble le plus Emission d un rayonnement par un noyau Graves activit es soude non graves act
352. lage au sable se fait sch matiquement en plusieurs tapes successives figure n 1 Les deux tapes pr liminaires consistent laborer l alliage dans les fours de fusion et concevoir le moule selon les sp cifications de la pi ce Apr s la coul e et le refroidissement du m tal viennent dans l ordre e__Le Parl action de d cochage le moule est d truit pour r cup rer la pi ce e L barbage Par l action d barbage la pi ce est d barrass e des jets de coul e des vents et des bavures m talliques Au final la pi ce brute de fonderie subit des op rations de finition traitement de surface traitement thermique afin d obtenir une pi ce finie de meilleure qualit 90 du sable br l est recycl la confection de nouveaux moules par ajout de sable neuf et moyennant une pr paration sp cifique Le sable restant 10 est rejet du proc d de fabrication A ce stade le sable us est consid r comme un d chet de fonderie et peut ventuellement suivre une autre voie de recyclage SABLE NEUF METAL EN FUSION COULEE MOULES EN SABLE FORMES EXTERIEURES DECOCHAGE z EBARBAGE FINITION REGENERATION DU SABLE Figure n 1 Proc d de moulage au sable des pi ces m talliques CETE Nord Picardie 2002 2 Le recyclage des sables us s en fonderie La conjugaison des co ts d achats des sables neufs de leur transport et du tonnage consid rable d
353. lai routier plate forme o les cendres ne d velopperont pas de prise hydraulique ou pouzzolanique leur utilisation est subordonn e une tude permettant d appr cier l absence d impact sur l environnement de tels usages cette tude tant bas e sur la composition des cendres et de leurs lixiviats Origine formation et laboration Sommaire 1 Nature des combustibles 2 Typologie des centrales 3 Stockage La combustion dans des centrales thermiques d un combustible fossile en vue de produire de l lectricit conduit deux types de sous produits les cendres de foyer et les cendres volantes Il existe plusieurs natures et qualit s de combustible plusieurs proc d s de combustion ainsi que plusieurs modes de gestion des stocks ce qui conduit des natures de produit diff rentes 1 Nature des combustibles Les deux combustibles utilis s en France sont le lignite ou charbon de Provence dont la combustion est aujourd hui abandonn e et la houille deux roches s dimentaires essentiellement issues de d bris v g taux ayant subi une transformation en milieu r ducteur _ un enrichissement en carbone une d shydratation et un appauvrissement en compos s volatiles Le lignite d bris ligneux contient 70 75 de carbone La houille galement appel charbon contient environ 85 de carbone Pour m moire rappelons qu il existe une troisi me cat gorie de charbon l anthracite qui provient d une transformation
354. laitier doit tre activ par un apport chimique LEGENDE ENM VERRE mm POUZZOLANES EM LAITIERS EE CLINKER PORTLAND mm CENDRES VOLANTES CIMENT ALUMINEUX 0 20 40 60 80 100 PA ie Al O Figure 6 diagramme de Keil 2 Caract ristiques min ralogiques D un point de vue min ralogique les constituants des laitiers de haut fourneau sont essentiellement des silicates ou des silico aluminates de chaux Il s agit d une forme min ralogique stable Laitier cristallis obtenu par refroidissement lent du laitier en fusion le laitier cristallis est compos de constituants cristallis s essentiellement de silicate ou de silico aluminate de chaux ainsi que des oxydes des sulfures et exceptionnellement des nitrures issus essentiellement de la gangue et des fondants utilis s dans la mati re premi re minerai fonte acier Le tableau 4 ci dessous pr sente les_constituants des laitiers cristallis s D signation Composition Formule min ralogique simplifi e Classe des silicates 2 Cad Al 03 SiO gt CAS 2 Cad MgO 2 SiO gt CMS2nNcr3 Corriger tours le 0 par O Merwinite B Cao MgO 2 Sid i 2 Cad Sid a Bredigite o Larnite Rankinite B Ca Si ollastonite Cad SiO CS 1 a Forsterite TR MgO Sip MS Enstatite MgO Sip MS Monticellite Ca0 Mgo Si0 CMS Anorthite Ca0 ALO3 2Si02 CAS Diopside CaO MgO 2Si02 CMS Leucite K 0 Na0 Alz0 4 Si0 Aug
355. lchaux et au ciment phosphogypse Formulation o ooo Chaux po 30 0 Phosphogypse Po 0 0 43 0 R sistance a la compression 7 jours MPa pi 0 7 4 1 R sistance la compression 180 jours MPa 91 8 0 33 9 Tableau 5 R sistances a la compression a 7 et 180 jours pour des cendres volantes trait es a la chaux et au phosphogypse Andrieux et al 1978 Pour la formulation des cendres volantes les dosages en chaux et phosphogypse sont exprim s par rapport au poids total de cendres volantes et de chaux Si les performances au jeune age sont moindres pour les cendres volantes trait es avec un m lange phosphogypse chaux que pour celles trait es au ciment le ph nom ne s inverse avec le vieillissement des mat riaux les effets tant visibles 180 jours Le dosage en phosphogypse semble n avoir que peu d influence sur les caract ristiques m caniques alors que les variations du dosage en chaux influent significativement sur la r sistance la compression Andrieux et al 1978 Des essais m caniques ont aussi t r alis s en laboratoire sur des prouvettes pour un m lange de 95 de cendres volantes 5 de chaux et 5 de phosphogypse le dosage de phosphogypse s entendant par rapport au poids total de cendres volantes et de chaux Andrieux et al 1978 Les r sultats sont tr s dispers s N anmoins les deux valeurs suivantes sont propos es r sistance la traction par flexion p
356. les valeurs limites en polluants prescription d utilisation pour l utilisation en technique routi re en limitant toutefois leur champ d application Les dispositions de ces textes sont fond es sur la comparaison des r sultats d un essai de lixiviation conventionnel qui ne permet pas l valuation du comportement des d chets en interaction avec son milieu avec des seuils qui ne sont pas fix s en tenant compte de la sensibilit des milieux r cepteurs qui pourraient tre touch s En effet cette poque m me si la fixation de ces seuils tait dict e par le souci de protection de l environnement la connaissance et la ma trise des notions d impacts environnementaux sur la qualit des eaux sur les cosyst mes ont eu pour cons quence que les niveaux de protection mat rialis s par ces seuils r glementaires sont rest s imparfaitement d termin s par des crit res techniques et conomiques Le retour d exp rience accumul depuis de m me que les travaux normatifs qui se sont d roul s depuis une dizaine d ann e Cf 2 2 2 ont permis au Les seuils qui seront fix s par ce texte seront cette fois ci bas s sur un souci de protection de la qualit des eaux et des sols cf http www ademe fr travail rpt 2 4 Cas des d chets contenant de l amiante Les d chets du TP peuvent contenir des fibres d amiante classement AIRC 1171 sous plusieurs formes dont les 2 principales sont dans les anciens en
357. les impuret s des mati res premi res minerai ou 2 d chets qui sont s par es du m tal avec l ajout d adjuvants d origine chimique pour la d sulfuration la d phosphoration Ces impuret s se retrouvent g n ralement dans les scories sous forme de silicates de m taux r duits d oxydes et de sulfures divers Les scories de zinc ou de plomb sont produites lors de l laboration du m tal de premi re fusion issu du minerai de zinc plomb ou de seconde fusion Ce dernier proc d retraite essentiellement les poussi res sid rurgiques provenant du traitement des ferrailles en fours lectriques Le minerai mixte de zinc plomb est essentiellement constitu de sulfure de zinc la blende ZnS et de sulfure de plomb la gal ne PbS Ces deux sulfures sont r partis dans une gangue dont les l ments principaux sont le fer et la silice La gangue contient galement d autres m taux en faibles quantit s qui sont r cup r s lors du processus de traitement argent cuivre cadmium antimoine bismuth indium Les m tallurgies du zinc et du plomb sont bas es sur deux tapes fondamentales que sont le grillage des sulfures et la r duction de l oxyde obtenu en m tal Le zinc ou le plomb brut obtenu subissent alors une op ration d affinage Althabetgo ty et al 1982 Darcy 1988 Blazy et al 1998 Rizet 2000 1 L tape de grillage des sulfures se r alise selon le proc d Dwight Lloyd une temp ratur
358. leurs caract ristiques composition volume situation sachant que plusieurs milliers de sites la plupart abandonn s existent aujourd hui en France En cons quence nous proposons de donner quelques exemples types en fonction des substances exploit es 1 Caract ristiques min ralogiques Un minerai est compos d un assemblage de min raux plus ou moins alt rables une fois sortis de leur contexte g ologique et soumis aux al as climatiques et aux conditions physico chimiques et biologiques de la biosph re fait wciz9 Pour certains de ces min raux les produits d alt ration sont la fois solubles et ou bioassimilablesinciso faitiNci311 et au del d une certaine concentration susceptibles de poser un risque pour l environnement Les caract ristiques min ralogiques des d chets miniers traduisent en g n ral la composition des minerais qui ont t exploit s On retrouvera donc en plus faibles concentrations les principales esp ces min rales des minerais Plus de d tails min raux et principaux l ments traces associ s 2 Cas particulier du Drainage Minier Acide DMA produit par les d chets miniers de mines de sulfures m talliques NCI32 Les d chets miniers g n r s partir de mines de sulfures m talliques pr sentent une grande instabilit des esp ces min ralogiques instabilit chimique Une fois expos s l air libre et l eau la plupart des min raux sulfur s subissent une bio oxydation g
359. lexique a t mis en place pour faciliter la lecture en ligne du texte des rubriques Du fait que l ensemble des paragraphes et informations abord s dans le site concerne un domaine tr s tendu de comp tences d chets r glementation physico chimie min ralogie environnement g otechnique risques sanitaires emplois en travaux publics il a paru judicieux de conf rer ce lexique les caract ristiques suivantes acc s simple imm diat et d finitions communes l ensemble des rubriques du site De ce fait les mots identifi s dans le lexique sont surlign s en orange comme le montre la figure 3 extraite d un paragraphe de la rubrique MIOM Quant la d finition ou l explication du mot lui m me elle appara t directement au passage du curseur de la souris sur le mot sous la forme d une fen tre sur fond jaune ill 5 et dispara t aussit t une fois le mot pass De cette mani re une telle fonctionnalit a permis aux sp cialistes de r diger avec pr cision une synth se bas e sur des l ments factuels li s au produit ainsi qu aux disciplines scientifiques concern es Dans le m me temps le non sp cialiste du produit ou de la discipline se voit offerte une possibilit de lecture directe et sans fournir l effort d ouvrir un dictionnaire Enfin et ce n est pas n gliger dans un contexte tel que celui des d chets o le vocabulaire nest pas n cessairement fig ou codifi voire volue en foncti
360. lif res 01 04 Boues de forage et autres d chets de forage 01 05 Par contre les d chets provenant de ces activit s comme de la mine elle m me ont chapp a la r glementation commune des d chets industriels En particulier l arr t du 18 d cembre 1992 relatif au stockage de certains d chets industriels sp ciaux exclut de son champ d application les stockages sp cifiques des r sidus du traitement des minerais et cela est toujours le cas depuis que cet arr t a t remplac par celui du 30 d cembre 2002 Cependant il faut noter que la responsabilit de l exploitant d une installation ayant t l origine d une pollution est reconnue par le l gislateur article 81 de la loi n 95 101 et que la loi n 94 588 du 15 juillet 1994 a introduit dans le code minier un article le 75 2 qui pr voit l information d un acheteur de l existence d une mine et des dangers ou inconv nients r sultant de son exploitation 3 La directive europ enne sur la gestion des d chets miniers en cours d laboration A la suite de graves pollutions r gionales induites par des stockages de d chets miniers Espagne Roumanie une proposition de modification de la directive europ enne 96 82 CE du conseil du 9 d cembre 1996 concernant la ma trise des dangers li s aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses est actuellement en discussion pour pr venir et r duire leurs effets n gatifs sur l environnement Elle a t
361. lig d allonger la liste Page 1 NCI2 Manque d tailler et mettre au Glossaire comme ceux d avant Page 2 NCI3 Manque un verbe Page 4 NCI4 Chaux riche en magn sium ou magn sie Page 5 NCI5 Glossaire Page 5 NCI6 Glossaire Page 7 NCI7 Glossaire Page 7 INCI8 M rite peut tre une explication Page 7 NCIg Glossaire Page 8 NC 0 Supprimer tout ce qui est inutile ne garder que fer total et chaux libre en commentaire la base du tableau Page 9 INcI11 CaO c est d j la chaux Page 10 NCI12 Glossaire Page 10 NCI13 Glossaire Page 11 INCI14 Glossaire Page 11 INCI15 Glossaire Page 12 NCI16 Glossaire Page 13 INCH7 Test en fran ais n a pas la m me port e qu en anglais en France on dit essai norm un test en fran ais n a pas vocation normative mais simplement de constat on parle de test anti tuberculose mais d essai de conformit Dans le sens employ dans le texte c est essai qui va le mieux Page 14 18 A mod rer en fonction de l absence d volution du dossier Plus de commission plus de projet v ritable de r glementation seulement un guide Page 15 NCI19 Expliciter cette phrase par une explication car seule elle reste un peu sibylline Page 17 INCI20 Expliciter et peut tre mettre au glossaire Page 18 INCI21 Revoir la bibliographie pour homog n iser tout sur un m me style et cela pour toutes
362. lle Le laitier cristallis chimiquement stable est destin tre concass Ses constituants sont essentiellement des silicates et des silico aluminates de calcium Les laitiers de haut fourneau cristallis s permettent l laboration de granulats au sens de la norme XPP 18 540 Laitier vitrifi est brutalement refroidi l eau trempe il pr sente une structure vitreuse d sordonn e susceptible sous certaines conditions d voluer vers une forme cristalline stable en d veloppant des r sistances m caniques comme le ferait un ciment Les laitiers de haut fourneau vitrifi s poss dent des propri t s hydrauliques mises profit danstespour les cimenteries formulation des ciments ou directement dans le traitement des assises de chauss es Il existe deux types de laitier vitrifi Lle laitier granul pour lequel le refroidissement se fait en bassin ou par jet d eau sous pression Sur certains sites comme Dunkerque c est un autre proc d de refroidissement qui est utilis le syst me IMBAnNcrI Lie laitier boulet qui est soumis deux types d actions un jet d eau et une action m canique Le laitier liquide se d verse sur un tambour tournant cannel qui comporte des trous en p riph rie aliment s en eau sous pression Les particules de laitiers sont alors projet es plusieurs m tres du tambour ce qui permet une trempe a l air pendant la dur e du trajet des particules cette technique n est appli
363. logique l isolation de la substance potentiellement polluante ne sera plus assur e et cette derni re deviendra sujette aux al as du milieu naturel Les effets du pi geage min ral seront tout autres La substance polluante inorganique sera prise en compte dans la structure intime du min ral comme composant constitutif l chelle atomique ou mol culaire et sa mise en solution d pendra de la solubilit de la phase min rale ainsi form e Pour illustrer ce propos les cas de l ettringite et des g hl nites sont int ressants Le premier min ral de basse temp rature souvent form dans les milieux alcalins pH voisin de 11 peut suivant l tat d oxydation du milieu pi ger du Crlll ou CrV selon les m canismes suivants CagAl2 SO 4 3 OH 12 26 H20 Cr CasAlCr SOx4 3 OH 12 26 H2O Al ettringite bentorite ou CacAl2 SOx4 3 OH 12 26 H20 CrO CagAlCr SOx 2 CrO OH 42 26 H20 SO ettringite La g hl nite min ral de haute temp rature pr sent dans beaucoup de R sidus de Proc d s Thermiques MIOM laitiers silico calciques pr sentera la particularit d int grer du zinc dans sa structure selon le m canisme suivant Ca Al Al Si O7 Zn Si Ca 2ZnSi 07 2Al Bien que les pi geages min raux soient dans leur principe plus satisfaisants que l encapsulation il faut toujours garder en m moire que la stabilit des structures min rales d pend du pH de l tat d oxydation du milieu
364. lorisations actuellement envisag es et effectivement r alis es utilisent ces propri t s liantes Utilis es en structure de chauss e ces cendres volantes ne sont jamais employ es telles quelles mais comme constituant d un liant pour traitement de sol de sables ou de graves d un ciment conform ment la norme NFEN 197 1 ou d un liant hydraulique conform ment 12 la NF P 15 108 ou d un m lange li Ces produits font l objet de brevets ou d appellations commerciales prot g es Sources sur le territoire fran ais Les cendres volantes de charbon sont pour la plupart produites par deux grands groupes Electricit de France EDF et la SNET filiale lectrique de Charbonnages de France CDF et commercialis es par EDF et Surschiste pour les cendres volantes de SNET Pour ce qui est des cendres volantes silico alumineuses classiques la consommation est aujourd hui plus forte que la production ce qui conduit un d stockage Les sites de production et de stocks existants les plus importants sont situ s dans les r gions qui ont connu l exploitation de la houille soit pr s des ports qui permettent aujourd hui l approvisionnement de charbon import Parmi elles il faut retenir plus particuli rement les r gions Lorraine et Nord Pas de Calais Loire Atlantique mais aussi Normandie R gion Parisienne Champagne Pr vence Rh ne On peut estimer que ces stocks sont d environ vingt millions de tonnes au d but de
365. lorsqu il provient de centrales Lit Fluidis Circulant LFC dans la liste des d chets de la communaut europ enne d cision de la commission 2001 118 Ce du 16 janvier 2001 modifiant la d cision 2000 532 CE en ce qui concerne la liste des d chets Il est noter qu elles ne sont pas class es d chet industriel sp cial et qu elles ne sont pas non plus consid r es comme un d chet dangereux D cret n 2002 540 du 18 avril 2002 du 15 mai 1997 relatif a la classification des d chets du minist re de l environnement Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Les Normes 2 Les circulaires 1 Les Normes Pour les usages B ton et ciments Trois normes pr cisent les exigences auxquelles les cendres doivent satisfaire la norme europ enne EN 450 octobre 1995 classement P 18 050 et son annexe nationale NF EN 450 octobre 1995 Cendres volantes pour b ton D finitions exigences et contr le de qualit la norme NF EN 197 1 de f vrier 2001 comporte un volet sur compositions de ciments incluant des cendres volantes Ciments Composition sp cifications et crit res de conformit la norme NF EN 206 1 b ton B ton partie 1 sp cification performances production et conformit et son annexe nationale de F vrier 2002 Pour les usages sp cifiquement routiers huit normes sont consid rer Les cendres volantes silico alumineuses doivent r pondre aux sp cifications d
366. lots pour la m me structure un plot contenant le d chet et un plot constitu de mat riau traditionnel Pour des plots strictement routiers la surface de chaque plot doit tre suffisante pour obtenir un volume d eau analysable Les plots r alis s depuis 1992 conduisent de 40 m dans le cas d un remblai non recouvert de 100 m pour une structure peu perm able chauss e mat riau trait Description d un plot exp rimental type routier L ouvrage doit tre tanch ii tanch en fond et lat ralement sur les bords Un dispositif drainant constitu d un drain seul ou associ a une couche drainante doit tre pos en fond de structure Le dispositif de r cup ration d eau doit permettre de recueillir l eau de percolation et ventuellement le ruissellement Il doit tre galement dimensionn de fa on a pouvoir stocker la totalit de l eau accumul e entre deux pr l vements successifs labri de l air et dans des conteneurs chimiquement inertes b ton exclu Un dispositif de suivi de la pluviom trie et de la qualit des eaux de pluie peut tre install proximit imm diate de l ouvrage Pour les structures assez perm ables la qualit chimique de l eau de pluie peut tre n cessaire Suivi de l ouvrage Afin d tablir le bilan hydrique le volume d eau r cup r la base du plot doit tre mesur a l occasion de chaque pr l vement Un chantillon repr se
367. lubles Figure 4 illustration d une utilisation en terrassement d apr s PREDIS Nord Pas de Calais Guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et des co produits industriels Utilisation en couche de forme Les fonctions de la couche de forme sont multiples assurer le compactage des couches sup rieures assurer la traficabilit des engins approvisionnant les mat riaux de construction de la chauss e r sister au gel Certaines de ces conditions ne permettent d envisager les cendres volantes qu avec un traitement aux liants hydraulique ou une activation calcique alors que des cendres de foyer la fraction 0 2 mm ont souvent t utilis es Certaines couches de forme en cendres volantes trait es la chaux et au gypse ont d j t r alis es technique galement utilis e en couche de fondation cf utilisation en structure de chauss e Utilisation en structure de chauss e Trois grands types de formulation sont ce jour r pertorier en structure de chauss e les Graves Cendres Volantes Chaux les Grave Laitier Cendres Volantes Chaux et les Cendres Volantes Trait es la Chaux et au Gypse Les Graves Cendres Volantes Chaux GCV NF P 98 116 f vrier 2000 Cette technique est utilis e en couche de fondation et ou couche de base La chaux est utilis e comme activant Le guide d application des normes pour le r seau routier national Assises de chauss es SETRA LCPC 1998 im
368. luvionnaires sont pr sents un peu partout Cependant il faut souligner que dans bien des r gions o les formations g ologiques encaissantes ne comptent pas de roches massives de qualit ils sont la seule source locale de granulats Enfin les zones de montagne Alpes Pyr n es Provence b n ficient d une g ologie suffisamment vari e pour que les trois familles de granulats y soient repr sent es ll est noter que pour diverses raisons puisement de gisements mesures l gales diverses politiques volontaristes d conomie des ressources naturelles la tendance nationale depuis une dizaine d ann es est a la r duction progressive de la production des granulats alluvionnaires au profit des calcaires et des ruptifs source UNICEM D et Pour conclure on peut citer les l ments r capitulatifs suivants donn s par Arqui et Toureng 1990 et Maillot 2001 e _ Pour les roches alluvionnaires Pour Les roches alluvionnaires Lla proximit des lieux de consommation le large ventail des qualit s et les co ts de production mod r s expliquent le d veloppement historiquement important de l exploitation de ces mat riaux et la place importante qu ils occupent aujourd hui dans le march des granulats En 2000 source UNICEM la production tait de 183 millions de tonnes soit 45 du march Fran ais Grammats concasses calcaires e La plupart des granulats concass s calcaires ealeaires sont dans l
369. m me que la fa on d appr hender la question du comportement du d chet dans l ouvrage et des impacts environnementaux potentiels qui peuvent en r sulter 2 D termination du comportement la lixiviation La notion de comportement peut se d finir comme la mani re dont un d chet ou plus g n ralement une matrice r agit ou volue sous l influence de contraintes ext rieures Le comportement la lixiviation d un d chet dans un ouvrage correspond donc la mani re dont ce d chet va relarguer ou non ses constituants sous l influence des conditions d exposition de ce d chet dans l ouvrage Cependant il est actuellement reconnu qu il n existe pas d essai de laboratoire unique et universel permettant de conna tre et reproduire avec certitude le comportement la lixiviation d un mat riau int gr en infrastructures routi res pour les raisons suivantes La simple connaissance de la composition du mat riau ne permet ni d identifier les m canismes de relargage ni de d terminer son comportement dans l ouvrage En effet le relargage de ces l ments d pend de nombreux autres param tres intrins ques au d chet ou fonction des conditions d exposition On citera notamment la solubilit et la sp ciation des l ments c est dire l identification des compos s dans lesquelles ils sont pr sents l acidit ou la basicit du milieu pH des eaux en contact avec le mat riau les r actions d oxydo r duction
370. mande utilis en amendement agricole utilis en technique routi re remblai couche de forme mat riaux drainant granulats dans des couches bitumineuses Un exemple de processus d laboration est sch matis en figure 5 1 Tr mie d alimentation 2 Overband lectro aimant 15 KW 3 Overband lectro aimant 10 KW 4 Concasseur m choires 5 Scalpeur 6 Crible 5 m l 7 Concasseur m choires 8 Concasseur giratoire 4 1 4 TC 9 Crible 2255 12 m2 Ill 10 Crible 8 m III 11 Tr mie tampon extracteur courroie 12 Overband aimant permanent 13 Crible 12 m Il Figure 5 laboration du laitier COGESUD Plus de d tails vue g n rale d une Centrale de criblage concassage de laitiers 3 1 Elaboration du laitier de convertisseur oxyg ne En France SOLLAC ARCELOR labore les laitiers de convertisseurs oxyg ne sur diff rents sites Florange en lorraine Dunkerque et Fes4mer_Fos sur Mer qui repr sentent 100 de la production fran aise de ces laitiers En Allemagne les laitiers de convertisseurs oxyg ne sont des produits r alis s exclusivement partir de laitiers de fra che production de V lklingen entre Saarlouis et Saarbrucken selon le proc d Lintz Donawitz Le laitier est refroidi d ferraill et analys sur le site En fonction du r sultat des analyses chimiques une maturation pouvant durer plusieurs mois pourra tr
371. matiques proviennent principalement de l industrie automobile La r partition par origine de d tenteur ADEME ETRA 1999 est la suivante professionnels du pneu 65 garages et stations services 19 grande et moyenne distribution 16 1 Origine et constitution d un pneumatique La coupe d un pneumatique figure 1 montre des profil s de gomme des nappes de fils en acier ou en textile crois s ou parall les et des tringles constitu es d assemblages de fils m talliques Pour les pneumatiques structure radiale d velopp s l origine par Michelin 95 du march dans l UE en 2000 selon ETRA ADEME 2000 la nappe carcasse l enveloppe 4 est compos e de minces c bles en fibres textiles dispos s en arceaux droits et coll s au caoutchouc Les nappes sommet 5 sous la bande de roulement sont arm es de c bles en acier tr s fins crois es obliquement et coll es l une sur l autre Les textiles utilis s majoritairement sont la rayonne le polyester le nylon et l aramide Le pneumatique est ainsi un composite form d assemblage de diff rentes structures soit de 15 20 produits semi finis et pr s de 200 mati res premi res Ces structures doivent assurer des fonctions bien d finies du pneumatique ADEME ETRA 1999 Les pneumatiques classiques figure 1 sont constitu s principalement de une enveloppe proprement dit 1 une bande de roulement 111sculpt e 2 deux talons
372. me aux restrictions li es aux tats hydriques s ajoute l exclusion de certaines natures de mat riaux en particulier les Ay C A4 13 mat riaux excessivement argileux ainsi que certains mat riaux rocheux A noter que le GTR a succ d a un document ant rieur connu sous le nom de Recommandation pour les Terrassements Routiers R T R qui a t en vigueur de 1976 a 1992 2 Utilisation en couches de chauss es De m me que pour les mat riaux pour terrassements les granulats pour couches de chauss es font l objet d une classification Celle ci est normalis e XP P 18 540 et s appuie d une part sur le type d usage pr vu pour le granulat et d autre part sur les caract ristiques g otechnique des granulats Ainsi la norme pr voit une classification pour les granulats destin s aux assises de chauss es 7 de la nome une autre s ils sont destin s des couches de roulement bitumineuses 8 et une autre encore pour les utilisations en chauss es b ton 9 8 L utilisation des diverses classes de mat riaux ainsi d limit es est codifi e pour le r seau routier national dans des documents d application suivants documents regroup s sous SETRA 1999 leLe guide Assises de chauss es dans lequel les tableaux 4 6 et 7 donnent les sp cifications en fonction des trafics routiers vis s pour des utilisations en techniques non trait es G N T ou trait es aux liants hydrauliques GTLH
373. ment en terme de pH dans la d termination de la solubilisation des m taux 2 2 R alisation d aires de stationnement Une tude exp rimentale men e par Metaleurop Recherche Polden Insavalor et le groupe de Travaux Publics Colas Mandin 1999 a consist r aliser quatre aires de stationnement de dimensions 7 2 m par 22 m Des scories ISF ont t utilis es la fois dans une formule de sable ciment et de sable bitume pour la couche de base en substitution partielle du sable 50 D apr s l auteur la formulation favorisant le plus faible relargage des l ments Pb et Zn 8 consiste a int grer les scories dans un sable bitume Mais ce type de produit tant peu utilis en technique routi re il reste reproduire cette exp rience avec d autres types de mat riaux et d autres formulations Aspects sanitaires Aucune donn e relative aux risques sanitaires li e a la valorisation des scories de m taux non ferreux n est disponible en l tat actuel des connaissances scientifiques et techniques Utilisation dans les infrastructures routi res D une mani re g n rale toute utilisation de scories issues de proc d s thermiques DIS doit faire l objet d une autorisation de mise en uvre par le pr fet du d partement producteur de ces scories A l heure actuelle il n existe pas de r glementation codifiant les usages en mati re de recyclage et de valorisation des r sidus des proc d s thermiques Dans ces condit
374. ments il s agira des premi res installations Haute Vienne Marne Enfin il existe une installation en Martinique traitant 10 000 tonnes an Une tude r alis e par Trivalor pour le compte de l ADEME Lac amp Fourcy 2001 indique que les IME sont le plus souvent attenantes aux usines d incin ration ou proches Les IME priv es ind pendantes des UIOM et qui traitent les plus gros tonnages approvisionn es par une ou plusieurs usines en sont g n ralement distantes de 10 a 50 km voire 100 a 300 km parfois Les IME ont des capacit s tr s variables de 10 000 t an a 200 000 t an la moyenne tant de 40 000 t an et les plus importantes installations plus de 100 000 t an se situant en r gion parisienne Sur les 32 IME op rations aid es par l ADEME une seule ne pratiquait pas de criblage la granulom trie recherch e y tant obtenue par concassage 30 pratiquaient la s paration des m taux ferreux et 22 celle de m taux non ferreux Emplois r pertori s Sommaire 1 R alisations en France 18 2 Retour d exp rience 3 Utilisation l tranger 1 R alisations en France Les m chefers d incin ration d ordures m nag res ont t utilis s de longue date pour des travaux routiers bien avant 1994 r glementation sur leur utilisation et 1991 d finition des MIOM Par exemple deux cent chantiers ont t r alis s de 1964 1972 en r gion parisienne avec des m chefers provenant des usine
375. mes de traitement et de maturation des machefers Bilan de 32 op rations fran aises aid es par l Ademe Rapport d taill 91 p Alkemade M M C Eymael M M Th Mulder E amp de Wijs W 1994 How to prevent expansion of MSWI bottom ash in road construction Environmental aspects of construction with waste materials Studies in Environmental Science 60 Elsevier Science pp 863 876 Amokrane A Blanchard J M Billard H Chatelet Snidaro L Delineau T amp Bourdier C 1998 Le devenir des machefers d incin ration d ordures m n g res Partie 2 traitement des m chefers Effet de la maturation du tamisage du d ferraillage et du lavage l eau D chets Sciences et Techniques n 11 pp 31 38 Auriol J C Debrand re G Deloze J Devaux P Kergo t M amp Rengeard D 1999 L emploi en technique routi re des machefers d incin ration d ordures m nag res quelques observations et recommandations en retour d exp rience CD KL XXI me congr s international de la route Kuala Lumpur 3 9 octobre 1999 7 p Badreddine R Bartet B Fran ois D amp P pin G 2003 Impact sur les sols des dioxines de MIOM utilis s en technique routi re D chets revue francophone d cologie industrielle 29 pp 16 21 Bartet B amp Drouadaine 2001 Valorisation des MIOM en technique routi re suivi environnemental de produits routiers base de MIOM sur chauss es tests Colloque MIOM 2001
376. min rale granulaire quartz feldspaths calcite et la faible teneur en particules argileuses permettent une excellente tenue au compactage Le valerisableValorisable semblerait donc pouvoir tre utilis en remblayage de tranch es et d une mani re plus g n rale en techniques routi res et dans d autres domaine du BTP Domas et al 1999 2 Etude du comportement m canique de vases Le comportement m canique de boues trait es issues du curage de canaux a t tudi par Marot 1998 Il est en effet important de conna tre leur comportement m canique pour une meilleure gestion des mat riaux dans l hypoth se d une r utilisation L tude de la consolidation sous poids propre de mat riaux provenant du traitement de boues de curage se heurte une difficult majeure en raison du pourcentage lev de fines particules et de la forte teneur en eau ces produits ont des temps de consolidation tr s longs On a donc recours des mod les r duits auxquels on applique de fortes gravit s pendant quelques heures en faisant des essais en centrifugeuse Le suivi du tassement est mesur au fur et mesure de la consolidation et des lois de similitude permettent de transposer les r sultats du mod le r duit des r sultats sur site Trois types de mat riaux ont t tudi s un s diment tamis 5 mm et les fractions fine et grenue de ce m me s diment Les r sultats mettent en vidence la complexit de ces mat ri
377. minier peut tre une roche simplement excav e ou faire l objet d un certain degr d laboration produit broy puis trait par voie chimique ou par voie pyro m tallurgique Il peut donc tre trait comme un mat riau naturel classique un D chet Industriel Banal d chet non dangereux au sens de la classification des d chets ou un D chet Industriel Sp cial d chet dangereux au sens de la classification des d chets Ainsi dans le cas de valorisation en BTP des st riles miniers bruts ou peu labor s on devra se r f rer aux textes concernant les mat riaux classiques ainsi que celui consid rant les granulats hors normes pr sent dans le site Ofrir Dans le cas de st riles provenant de traitement pyro m tallurgiques ou physico chimiques il convient de se r f rer aux textes concernant les scories ou les d chets industriels aussi pr sent s dans le site Ofrir De mani re g n rale les d chets miniers tant dans la grande majorit des cas des mat riaux naturels comparables aux sols et roches classiquement utilis s pour la construction des ouvrages routiers en terre les essais de caract risations g otechniques ainsi que les conditions de mises en uvre figurant dans le GTRINcI38 peuvent s appliquer Leur caract risation en vue de leur classification s effectuera par d termination de leurs param tres de nature a savoir granularit normes NF P 94 056 et 057 argilosit normes NF P 94 051 NF P 946 6
378. minist re de l quipement e LCPC SETRA 1994 Conception et dimensionnement des structures de chauss es Guide Technique D9511 e LCPC SETRA 1994 Guide d application des normes pour le r seau routier national Enrob s hydrocarbon s a chaud e LCPC SETRA 1997 Guide technique Enduits superficiels d usure e LCPC SETRA 1997 Guide technique Chauss es en b ton e LCPC SETRA 1998 Guide d application des normes pour le r seau routier national Assises de chauss es e _LCPC SETRA 2000 Traitement des sols la chaux et ou aux liants hydrauliques Guide Technique appel GTS dans le r seau du minist re de l quipement e MINISTERE DE L QUIPEMENT 1997 Cahier des clauses techniques g n rales Fascicule 23 Fourniture de granulats employ s la construction et a l entretien des chauss es e SETRA 1999 R pertoire des textes r glementaires et techniques Chauss es terrassements Origine formation et laboration Sommaire 1 Mati re premi re 2 Processus de fabrication 1 Mati re premi re Les mat riaux et granulats objet de cette rubrique sont produits partir des roches et des sols courants e Les roches massives en place sont regroup es selon leur mode de formation magmatiques volcaniques ou plutoniques m tamorphiques ou s dimentaires Viennent ensuite des sous groupes li e leur nature p trographique min ralogique chimique e _L alt rat
379. miologiques montrent que le quartz pr sent dans les cendres volantes issues de combustion de charbon pulv ris n a pas le m me effet sur l homme que le quartz pur Cependant une exposition a des niveaux lev s de concentration de cendres dans l air peut conduire a des bronchites chroniques R Meij et H te Winkel lann e bronchites dont le quartz ne semble pas tre la raison Vecteur eau Les autres risques sanitaires ou environnementaux ventuels sont li es des l ments chimiques pr sents sous forme de traces dans les cendres En effet les cendres contiennent du chrome pr sent sous forme trivalent et hexavalent la forme hexavalente tant la plus dangereuse N anmoins les concentrations semblent faibles R Meij et H te Winkel xxx relatent des teneurs moyennes de 13 mg kg dont seulement un faible pourcentage est susceptible d tre lixivi Ils relatent galement que ce chrome VI une fois lixivi et transport dans un sol conduit des compos s insolubles contenant du chrome Ill en r agissant avec des compos s ferreux Radiactivit Radioctivit Le probl me de la radioactivit peut galement tre pos En effet le charbon est un mat riau naturel et comme tout mat riau naturel il est susceptible de contenir des l ments radioactifs Dans la mesure o la cendre est un r sidu du charbon elle contient la majeure partie des l ments radioactifs du charbon d origine L US Geological Survey
380. miques en fonction du pH sur un test de lixiviation d apr s Denimal S 2001 2 Analyse des eaux au pied des terrils Il s agit d une analyse des eaux de ruissellement mares temporaires issues des terrils La figure 7 pr sente une comparaison entre l eau de pluie initiale et l eau ayant ruissel e sur les terrils Elle permet donc d observer l apport ou la r tention de compos s chimiques par les schistes stock s en terrils 1000 100 10 0 1 op1 Figure 7 Comparaison entre les concentrations mesur es dans les mares au pied des terrils et x celles des eaux de pluies correspondantes Graphique calcul a partir des donn es de 11 Denimal S 2001 Cette figure n cessite plus amples commentaire l axe des y correspond a quoi le graphique donn correspond quel type de bilan de calcul La Figure 7 permet de constater un enrichissement des mares au pied des terrils par rapport aux eaux de pluies de l ordre de 100 fois pour les l ments Mg Na SO et Sr de l ordre de 10 fois pour les l ments Ca K Cl Si Cr et Mo Elle met aussi en vidence un appauvrissement pour les l ments Mn Co Ni Pb V et Zn Les valeurs utilis es pour les calculs de la figure 7 sont pr cis es dans le tableau 4 Elles permettent d carter dans le cas des terrils tudi s une ventuelle toxicit pour l homme En effet les concentrations des m taux lourds r pertori s toxiques pou
381. mlfcycie_apfaffiche_gest_art_cartch_carto php T interet Illustration 1 Page d accueil club d changes de donn es avec cliquables sur la gauche les rubriques produits en ligne au 18 avril 2005 Ici l implantation des plates formes de traitement l chelle du pays pictogrammes simples et d un chantier r pertori pictogramme soulign site en cours d enrichissement 2 3 CONTENU DISPONIBLE Outre cette rubrique R f rence sont en ligne pour l instant les rubriques suivantes Mat riaux de d molition Boues de curage Mat riaux bitumineux recycl s Cendres volantes D chets miniers Laitiers trois rubriques Mat riaux de carri re Mat riaux naturels avec mati re organique MIOM M chefers d Incin ration d Ordures M nag res Phosphogypses Pneus Sables de fonderies et Schistes houillers D ici la fin 2005 le site comprendra en tout seize rubriques Produits et des informations g ographiques associ es plus cons quentes notamment enrichies des donn es issues de la contribution des membres du club ill 3 Oo BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR TOUT PUBLIC oe Donn es g n rales Premier Produits ees Ecran Pr sentations G ographiques Pictogrammes e R sum s Produits tat de l art ee ee e Autres 16 produits Ss D
382. mpte pour chaque l ment consid r dans la mod lisation du relargage Les donn es d entr e sont fournies par des r sultats de caract risation chimique et min ralogique et ou des r sultats d essais de d termination de l influence de param tres tels que le pH le potentiel d oxydo r duction la temp rature les compos s organiques dissous etc sur la solubilisation des polluants Cette mod lisation chimique doit ensuite tre coupl e une mod lisation du relargage qui est bas e sur la caract risation des m canismes de lixiviation d un mat riau Les donn es d entr e sont fournies par la mise en uvre d essais de caract risation intrins que et d essais de lixiviation dans des conditions les plus repr sentatives possibles des conditions d exposition r elles exemple essai de percolation flux ascendant pour les d chets formant un massif percolant Elle permet galement d acc der des param tres non d terminables exp rimentalement 3 D termination du transfert et des impacts par les eaux superficielles Partie en construction 4 D termination de l impact sur les ecosyst mes Partie en construction Annexe A Recommandations pour la r alisation d ouvrages exp rimentaux Ces donn es sont issues du CETE de Lyon Principes g n raux L ouvrage exp rimental devra repr senter le sc nario type de la future fili re d utilisation paisseur mise en uvre couverture Cela permet de prendre en c
383. n Contrairement aux mat riaux issus du traitement de d chets comme les m chefers d incin ration d ordures m nag res ou de l extraction des m taux comme les scories ou de la d molition d ouvrages comme les mat riaux de d molition pour lesquels il existe un savoir 1 faire qui a t ou sera avalis par des guides manant de la profession et ou des textes r glementaires circulaires arr t s manant des Minist res int ress s il n existe rien au sujet des d chets miniers sensu lato Ainsi ne seront pr sent s que des textes qui r glementent l activit extractive et prennent en compte ses nuisances potentielles pour l environnement En l tat actuel de la r glementation et dans les cas de valorisation en TP des st riles miniers bruts ou peu labor s il faudra se r f rer aux textes concernant les mat riaux classiques ainsi que celui consid rant les granulats hors normes pr sent s dans la base d Ofrir Dans le cas de st riles provenant de traitement pyro m tallurgiques ou physico chimiques il conviendra de se r f rer aux textes concernant les scories ou les d chets industriels tel que les guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et co produits industriels i e PREDIS Nord Pas de Calais 1 Sp cificit des d chets miniers en mati re r glementaire L exploitation des mines pr sente de telles sp cificit s que le l gislateur la fait d pendre d un corpus de dispositions a
384. n particulier en cas d utilisation d un concasseur primaire m choires et plus rarement un traitement par des dispositifs d puration afin d liminer les impuret s l g res lavage tables densim triques Les produits issus de ces traitements Figure 1 peuvent tre assimil s en fonction de leur caract ristiques intrins ques et de fabrication des mat riaux de pr criblage graves non calibr es graves 0 D sable gravillons ou cailloux Ils peuvent alors tre utilis s pour les terrassements routiers et dans les couches de chauss es Les mat riaux en production Figure 1 Mat riaux en production source Yprema Caract ristiques physico chimiques Etant donn leur origine les granulats de b tons recycl s sont consid r s comme des granulats artificiels Ils sont essentiellement compos s de granulats naturels de pate de ciment durcie ou de liants hydrat s o Les granulats naturels proviennent de deux seurees sources les carri res de roches massives les gisements alluvionnaires et ceci partir de trois natures de roches ruptives granites basaltes porphyres s dimentaires calcaires gr s quartzites m tamorphiques gneiss amphibolites Les compositions chimiques font appara tre 3 familles les roches calcaires compos es presque uniquement de carbonate de calcium CaCO3 les roches siliceuses form es principalement de quartz Si9 SiO et d aluminosilicates
385. n de d tention d appareils contenant des polychlorobiph nyles et des polychloroterph nyles JO du 6 03 01 Circulaire du 21 f vrier 2001 sur l application du d cret n 87 59 du 2 f vrier 1987 relatif la mise sur le march l utilisation et l limination des PCB et PCT modifi par le d cret n 2001 63 du 18 janvier 2001 g Piles et accumulateurs Directive du 18 mars 1991 91 157 CEE relative aux piles et accumulateurs contenant certaines mati res dangereuses JOCE du 26 03 91 D cret n 99 374 du 12 mai 1999 relatif a la mise sur le march des piles et accumulateurs et a leur limination JO du 16 05 99 modifi par le d cret n 99 1171 du 29 d cembre 1999 JO du 30 12 99 Arr t du 26 juin 2001 relatif a la communication des informations concernant la mise sur le march la collecte la valorisation et l limination des piles et accumulateurs JO du 12 07 01 INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DE DECHETS Code de l environnement Livre V Titre 1 Installations class es pour la protection de l environnement Nomenclature des installations class es d cret du 20 05 53 modifi derni re mise jour 30 avril 2002 a Installations de transit Circulaire du 30 ao t 1985 relative aux installations class es pour la protection de l environnement installations de transit regroupement et pr traitement des d chets industriels JO du 17 12 85 b Installations de compostage Circulaire du 5 janvier 2000
386. n de la fraction 0 4 exc dentaire Laitier lectrique E A F Ncigjusine ISPAT UNIMETAL de Gandrange en Moselle Ce nouveau mat riau est labor d une D une part par la Soci t Lorraine d Agr gats S L A G Thionville SLAG Lorraine 2001 Apr s avoir t arros et refroidi dans des bacs le laitier est transport pour tre stock environ 12 mois sur les sites de Nilvange et de Moyeuvre o il sera ensuite labor Les granulom tries qui r sultent de l laboration de ce laitier sont les suivantes 0 4 4 6 3 6 3 10 10 14 Ces laitiers sont essentiellement utilis s en couche de roulement en enduits superficiels d autre D autre part par la soci t SOCOMAN PROCATRA Montois la Montagne te o le laitier brut est repris en sortie de four pour tre refroidi par arrosage et stock en fosse Le aitier Il sera alors cribl d ferraill d ferraill et concass sous forme de 0 31 5 et 31 5 D et sera stock environ 6 mois pour sa maturation sur le site de Gandrange La valorisation de ces mat riaux de granulom trie 0 4 4 6 6 10et 10 14 est l tude Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Composition chimique l mentaire 2 Caract ristiques min ralogiques 3 Instabilit volumique 4 M thodes pour diminuer l instabilit volumique 1 1 Composition chimique l mentaire La repr sentation triangulaire figure 6 permet de sch matiser les positions relatives des domaines de compos
387. n des caract ristiques environnementales des machefers en laboratoire doit servir valuer les risques pour l homme et l environnement au niveau de entreposage du chantier et de l ouvrage Dans le cas des MIOM la question des risques pour l eau au niveau des trois phases se pose ainsi que celle pour l air au niveau des phases d entreposage et de chantier Les MIOM tant en effet pour ce qui est de la fraction fine l tat pulv rulent le transport sous forme de poussi res dans l air lorsqu on se situe dans ces deux phases ne doit pas tre lud a priori 17 Toutefois pour l heure c est essentiellement la cible Eau qui a fait l objet d tudes 2 1 Un mat riau volutif Les MIOM sont le si ge de r actions physico chimiques internes qui leur conf rent un caract re volutif sur le plan m canique et environnemental se r percutant notamment sur leur potentiel Ixiviable non seulement en phase d entreposage mais aussi en place On peut ainsi distinguer trois stades pour d crire leurs caract ristiques environnementales le stade du mat riau frais le stade du mat riau mari dits usuellement matur pr t tre utilis le stade du mat riau en place dans laquelle malgr l volution probable du mat riau sur plusieurs ann es on ne distinguera pas en l tat actuel des connaissances de sous phases La description des caract ristiques environnementales des MIOM diff rents moment
388. n des laitiers de convertisseur oxyg ne et de la n cessit d injecter de la chaux magn sienne pour viter l usure des briques r fractaires les laitiers de convertisseur oxyg ne sont sujets une instabilit dimensionnelle due au magn sium libre Toutefois les donn es concernant cette instabilit sont rares en raison de l inexistence d une m thode fiable permettant de mesurer la quantit de magn sium libre dans les laitiers Ainsi le probleme de I hydratation du magn sium libre passe souvent au second plan derri re les probl mes d hydratation de la chaux libre 4 M thodes pour diminuer l instabilit volumique Les laitiers lectriques ne pr sentent pas priori de probl me d instabilit volumique Ce paragraphe concerne donc essentiellement les laitiers de convertisseur oxyg ne Usages fran ais En France quand le laitier de convertisseur oxyg ne est refroidi et solidifi la pratique la plus connue pour liminer le calcium libre est d une part la pr paration du granulat par concassage et criblage et d autre part le vieillissement lair ambiant qui favorise l hydratation et la carbonatation des l ments instables Mais pour acc l rer la cin tique d hydratation de la chaux et magn sie libres le mat riau soumis au vieillissement lair libre peut tre arros Ainsi selon Alexandre J et Boudonnet J Y 1993 l exp rience fran aise dans ce domaine montre qu un vieillissement
389. n du mat riau doivent tre appr ci s pour les utiliser bon escient C est pourquoi dans de nombreux pays divers essais comportementaux leur ont t et leur sont encore appliqu s dans le cadre d tudes en laboratoire essais en colonnes en batch sur des fractions granulaires diff rentes sous des conditions de lessivage rapport masse de liquide sur masse de solide diff rentes sous des conditions de pH diff rentes avec des temps de contact diff rents Une synth se de l ensemble des donn es produites en la mati re serait fort utile Ceci rel ve de la recherche nationale et internationale mais ne concerne pas directement l utilisateur potentiel de MIOM en construction routi re pour qui la r f rence doit tre si elle existe et c est le cas pour les MIOM en France la r glementation en vigueur 1 L essai de contr le en vigueur L essai pr conis par le minist re de l Environnement pour l appr ciation des caract ristiques environnementales des m chefers est l essai de lixiviation normalis NF X 31 210 D chets Essai de lixiviation La circulaire du 9 Mai 1994 pr conise d appliquer cet essai dans la version consistant r aliser 3 lixiviations successives 3 fois 16 heures pour un chantillon de 100 grammes tamis et broy 4 mm agit dans un volume d eau d min ralis e selon un rapport masse de mat riau sur masse de liquide de 1 10 La circulaire demande l analyse des param
390. n g n ral une quantit non n gligeable de fer le d ferraillage constitue une tape indispensable dans l laboration du laitier Une grande partie de ce fer peut tre valoris e pour tre r inject e directement dans la fili re d laboration Les plus gros morceaux de ferraille pouvant atteindre une tonne environ sont enlev s par l aci riste Le laitier restant l issue de cette premi re op ration de d ferraillage est ensuite cribl sur une grille et pass sur un over band un exemple est donn en figure 3 Ceci permet d en sortir les scraps Ncisid aciers Ces derniers peuvent tre envoy s directement en aci rie ou concass s Selon la granularit ils sont envoy s apr s stockage soit en aci rie riblons de 50 400Ncie soit en haut fourneau riblons de 10 50 ou concentr s de 0 10 Le laitier fait ensuite l objet d un criblage concassage pour obtenir une granularit adapt e son utilisation Figure 4 Le passant de cette grille subit un dernier tri magn tique et granulaire qui permet de r cup rer au maximum le fer Le poids des produits de d ferraillage repr sente environ 30 de l ensemble des laitiers qui quitte l aci rie Alexandre J Boudonnet J Y 1993 Figure 3 Site d laboration des laitiers de convertisseurs oxyg ne de Schoeneck Figure 4 Stock de laitiers de conversion 0 31 5 de Schoeneck Le laitier d ferraill peut ensuite tre selon son origine et selon la de
391. nalit s de navigation ensemble des liens cliquables dans les rubriques et pictogrammes sur la carte de France Au dessus des menus cliquables correspondant aux rubriques est propos un moteur de recherche par mot cl qui permet d acc der plus rapidement l information lorsqu elle existe en fonction des droits d acc s de l internaute BRGM RP 53870 FR Rapport final 9 Contribution du BRGM au projet OFRIR FB http ofrir icpc fr portail_Icpc html accueil accueil_articles_theme php Microsoft Internet Explorer j 1 8 x Fichier Edition Affichage Favors Outis Pr c dente gt A Rechercher Favors Beda J ST Adresse http oFrir Icpc Fr portail_lcpc htmi accueil accueil_articles_theme php x Cox Lens Dsearen T Googe AskJeeves Yahoo LookSmart 7 Hichioht Gg J O Fives 2 a Se Patrice F tone Rechercher R f rence en FRANCE Manuel d utilisation Mat riaux de d molition Boues de curages il 65 555655 1 a y 2 ime 4 Mat bitumineux recycl s D chets d exploit de rdWfte Cendres volantes D chets miniers Laitiers Mat riaux de carri re Y r Mat naturels av M O A j t Sa k CE y f gt l Production f Fa FT f aay OUTRE MER MIOM Phosphogypses Pneus Sables de Fonderie SSS6555 Schistes Houillers l4 By iportai lcpc h
392. naturels dans les formulations de mat riaux de chauss es Des recherches sont en cours non seulement pour valoriser des sables fortement ph nol s mais aussi pour organiser des installations sp cialis es dans la pr paration de sables de fonderie qui peuventdans l objectif de fournir des stocks p rennes et homog nes des entreprises du BTP D finition Li s avec des argiles ou des r sines les sables de fonderie sont utilis s pour confectionner des moules et des noyaux dans lesquels sont coul s les m taux en fusion Apr s l op ration de d moulage des pi ces m talliques une grande partie des sables est r utilis e sur place par r g n ration tandis que les sables us s de fonderie r siduaires 1 consid r s comme r sidus nomm s galement sables rejet s vieux sables ou sables br l s doivent tre limin s Cette rubrique se propose d tudier les conditions de recyclage en technique routi re des sables us s de fonderie ne pouvant tre r affect s l activit de fonderie Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 R f rences l gislatives et r glementaires 2 Documents techniques 1 R f rences l gislatives et r glementaires Arr t du 16 juillet 1991 relatif l limination des sables de fonderie contenant des liants organiques de synth se JO n 230 du 2 octobre 1991 Circulaire n 91 59 du 16 juillet 1991 relative l application de l arr t m
393. nc issues de lusine de Noyelles Godault de Metaleurop sont constitu es d une matrice vitreuse 95 de leur poids le refroidissement des scories de plomb et de zinc se r alisant par courant d eau sous pression Par microsonde lectronique des informations sur la composition min ralogique des scories ISF et LBF sont donn es par Gervais Gervais 19991 Nan Hammade fNan Hammade 2000 et Mandin Mandin 1999 Piantone et Bodenan 2001 et Deneele 2002 e Les scories ISF zinc zinc sont constitu es principalement par une phase silicat e amorphe aluminosilicate de Fe Ca Zn Des oxydes m talliques sont galement pr sents en plus faible proportion ainsi que du plomb sous la forme m tallique Le zinc est port a 90 en poids par la phase alumino silicat e Le plomb est a 80 en poids sous forme de sph rolithes billes de plomb m tal Ces billes d un diam tre moyen de 100 um sont parfois en p riph rie des grains de scories et donc susceptibles d tre plus facilement lixivi es Gervais 1999 et Nan Hammade 2000 silicat e amorphe aluminosilicate de Fe Ca Zn Pb On y retrouve galement du plomb sous la forme m tallique Ainsi 77 du plomb et 88 du zinc rapport massique sont port s par la phase silicat e et 23 en poids du plomb est sous forme de sph rolithes de m tal d un diam tre moyen de 20 um Ces billes n ont pas t observ es la p riph rie des grains des scories de plomb p
394. nce ALIAPUR et ADEME La provenance est la suivante figure 13 248 000 tonnes des v hicules de tourisme et utilitaires l gers 121 000 tonnes des poids lourds 32 000 tonnes d autres secteurs aviation g nie civil agriculture deux roues vo AT a Tourisme et utilitaires B Poids lourds 80 OAutres Aviation g nie civil 62 agriculture Figure 13 R partition des diff rents types et tonnage de pneus usag s PU ADEME ALIAPUR 2001 Sur cette production 59 000 tonnes dont 85 de pneus poids lourds sont r utilis es en rechapage 40 000 tonnes sont r utilis es l export 40 000 tonnes sont coul es dans la fili re de valorisation nerg tique 73 000 tonnes sont valoris es selon les fili res suivantes g nie civil fondation sout nement digues poudrette fabrication de bitumes et d enrob s de rev tement de sols sportifs moulage d objets en caoutchouc 189 000 tonnes sont mises en d charges contr l es ou non stock s par des particuliers ou utilis es par les agriculteurs pour l ensilage 60 000 tonnes La valorisation porte sur la moiti des PU Le potentiel de valorisation suppl mentaire reste donc lev figure 14 15 BRechapage 9 47 OEnergie a OMati re mEnfouissement et 4 stockage 18 Figure 14 R partition par fili re et tonnage de valorisation ADEME ALIAPUR 2001 Cette production annuelle vient
395. nce av r e dans le pr l vement de route d partementale Pepin 998 Par ailleurs aucun des chantillons n a mis en vidence la pr sence notable de m taux lourds ni de benzo a pyrene En terme de caract ristiques environnementales l agr gat d enrob sera en dehors du goudron potentiellement polluant a cause ___ Des constituants qui entrent dans sa composition initiale liant additifs et qui m me s ils ne posent pas de probl me lors de la fabrication de l enrob d origine peuvent constituer une source de pollution la r utilisation ainsi dans le cas de la r utilisation chaud en centrale les agr gats peuvent tre expos s des temp ratures plus lev es que celles du liant et des additifs lors de la fabrication de l enrob d origine favorisant des missions gazeuses Dans ce domaine il faut noter que l introduction de d chets dans la composition des enrob s bitumineux peut avoir un effet n gatif sur l environnement et qu il est important de conna tre l existence de ces d chets pour le recyclage ult rieur fiche de caract risation FTAE 11 __des Des polluants d origine externe amen s lors de la dur e de vie de l enrob par exemple circulation routi re corrosion des rails de s curit Il convient de noter que dans ce cas le paradoxe actuel fait que la prise en compte du caract re polluant de l agr gat n intervient que lorsque celui ci est retir de la reut
396. nception et dimensionnement des structures de chauss es Silvestre P amp Rampignon J P 1995 Valorisation en structure routi re du machefer d incin ration d ordures m nag res de l usine de Lyon Sud TSM 5 mai pp 427 430 Stampfli D 1992 Cement and bottom ash chemistry A study with X ray powder diffraction Environmental research group final report University of New Hampshire 69 p Vehlow J Pfrang Stotz G amp Schneider J 1992 Restoffe charakterisierung behandlung verwertug Symposium 25 Jahre LIT 5 Jahre TAMARA Forshung und Entwicklung in Kernforschungszentrum Karlsruhe zur Hausm llverbrennung Kfk Karlsruhe 124 p 23 Page 2 11 Glossaire Page 2 21 Glossaire Page 2 31 Glossaire Page 2 41 Glossaire Page 2 5 Glossaire Page 2 6 Glossaire Page 3 71 Glossaire Page 3 8 Glossaire Page 3 9 Glossaire Page 3 10 Glossaire Page 4 11 Glossaire Page 6 12 Je me demande s il n y a pas un flou entre la circulaire et l arr t de 2002 Page 9 131 Glossaire Page 10 L14 Glossaire Page 10 15 Glossaire Page 10 16 Bibliographie homog ne de dossier dossier Page 13 17 Italique latin Page 13 L18 Glossaire Page 13 L19 Glossaire Page 17 20 Glossaire Page 18 21 Glossaire Page 20 L22 La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 11 Pho
397. ncineration mineralogy and distribution of metals In M hu J Keck G Navarro A eds Waste stalibilization and environment pp 46 51 Delville N Montel J M Boivin P amp Torrent G 2001 Phases reliques et phases de haute temp rature r partition des m taux lourds Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM Drouadaine Seigneurie C amp Jozon C 1997 Etude de l impact environnemental de la valorisation des machefers d incin ration en technique routi re TSM 10 Octobre pp 48 54 Eighmy T T Eusden J D Marsella K Hogan J Domingo D Krzanowski J E amp St mpfi D 1994 Particle petrogenesis and speciation of elements in MSW incineration bottom ashes Environmental aspects of construction with waste materials J Goumans H van der Sloot amp T Aalbers editors Elsevier Science B V vol 60 111 p Eypert Blaison C Yvon J Lhote F amp Kohler A 2000 Sp ciation des m taux dans les machefers et reconstitution des r actions Les techniques de l industrie min rale n 6 pp 40 52 Fl hoc C Girard J P Bod nan F B ny C Crouzet C Lafforgue M amp Piantone P 2000 Validation du processus de maturation des m chefers d incin ration d ordures 21 m nag res par le CO2 atmosph rique tude isotopique Rapport BRGM RP 500026 FR 34 p Fran ois D Legret M Demare D Fraquet P amp Berga P 2000 Comportement m canique
398. ndie et Rh nes Alpes D finition Les chantiers de construction et de d molition du BTP1 g n rent une grande diversit de d chets Alors que certains d entre eux en particulier les d chets min raux pourraient tre r utilis s apr s tri ou traitement particulier dans la construction d infrastructures routi res aujourd hui environ 90 des d chets du b timent sont limin s en d charge 33 pour les TP Ce faible taux de r emploi r sulte des faits suivants e Les proc d s de d molition g n rent en g n ral des d chets en m lange_ donc h t rog nes Le recyclage impose des contraintes de tri et de collecte e Les gisements sont dispers s ce qui induit un co t de transport entre les bassins de production et les bassins d emploi Les pratiques actuelles de s lection et de valorisation am nent traiter part e Les b tons de d molition de b timents ou d ouvrages d art e Les mat riaux issus de d molition de couches de chauss e en grave non trait e et en mat riaux trait s aux liants hydrauliques e Dans certaines r gions les sols sous chauss e et les d blais de tranch es pr sentant de bonnes caract ristiques de propret qui permettent de les introduire dans les m mes circuits de recyclage Apr s traitement appropri ces produits peuvent tre assimil s en fonction de leurs caract ristiques intrins ques et de fabrication des mat riaux de pr criblage graves non calibr es
399. nditions tr s diff rentes de celles d une utilisation en technique routi re Cependant en l absence d tudes concernant cette utilisation sp cifique la th se permet d apporter quelques l ments d informations Elle cherche notamment valuer les effets ventuels du principal facteur de pollution provenant des mines et des terrils connu sous le nom de Drainages Miniers Acides et largement tudi au niveau fran ais et international BRGM 2002 Cammaer G 1998 Campbell R N amp et al 2001 EPA 1994 Foos A 1997 10 Deux l ments d information peuvent servir en valuer les effets potentiels des tests de lixiviation a pH impos ainsi qu une analyse des mares d eaux de ruissellement au pied des terrils 1 Tests de lixiviation pH contr l Ce type de test sert essentiellement d terminer les param tres influents ici l acidit sur le relargage des compos s chimiques mais ne peut donner d l ments quantitatifs pr dictifs quant une utilisation en technique routi re ou autre Le mat riau est s ch et broy lt 1 mm puis est mis au contact d une solution de pH d termin sous agitation pendant 48 h Les tendances de relargage en fonction du pH sont donn es par compos dans le tableau 3 On constate que tous les l ments analys s except le sodium le sulfate et l arsenic ont un relargage favoris en milieu acide Tableau 3 Tendances de relargage des l ments chi
400. ndustries de fabrication d amiante ciment et des points de vente ainsi que tous autres stocks BO MELTT du 10 mars 1997 Circulaire n 97 0320 du 12 mars 1997 relative aux cons quences de l interdiction de l amiante et limination des d chets non parue Circulaire n 97 0321 du 12 mars 1997 relative la modification des annexes des circulaires du 19 juillet 1996 et du 9 janvier 1997 relatives l limination des d chets contenant de l amiante non parue b Boues d puration urbaine D cret n 97 1133 du 8 d cembre 1997 relatif a l pandage des boues issues du traitement des eaux us es JO du 10 12 97 Arr t du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux pandages de boues sur les sols agricoles JO du 31 01 98 c D chets d activit s de soins Code de la sant publique art R 44 1 a R 44 11 D cret n 97 1048 du 6 novembre 1997 relatif l limination des d chets d activit s de soins risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques JO du 18 11 97 Arr t du 7 septembre 1999 relatif aux modalit s d entreposage des d chets d activit s de soin risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques JO du 3 10 99 Arr t du 7 septembre 1999 relatif au contr le des fili res d limination des d chets d activit s de soin risques infectieux et assimil s et des pi ces anatomiques JO du 3 10 99 d D chets de chantier Circulaire du 15 02 00 relative la
401. ne m me s ils ne sont pas officiellement d sign s comme tels En outre ils ne sont applicables stricto sensu qu la r habilitation de sites pollu s il s agit en effet selon la circulaire du 12 d cembre 1999 du Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement relative aux principes de fixation des objectifs de r habilitation des sites et sols pollu s de niveaux de risque sur lesquels devront tre bas s les objectifs de r habilitation des sites pollu s Dans le cas d une substance a seuil le critere d appr ciation du risque est un indice de risque IR inf rieur a 1 ce qui signifie que la dose d exposition cette substance est suppos e tre inf rieure a la dose tol rable sans effet sur la sant humaine En cas d exposition a plusieurs substances a seuil en premi re approche la somme des indices de risque de chaque substance doit tre inf rieure 1 pour pouvoir consid rer l exposition a ces substances chimiques comme tol rables c est a dire sans effets sur la sant Dans le cas d une substance sans seuil le niveau d acceptabilit du risque varie g n ralement de 10 10 selon les pays et les contextes La circulaire du 12 d cembre 1999 du Minist re de l am nagement du territoire et de l environnement relative aux principes de fixation des objectifs de r habilitation des sites et sols pollu s conseille de se fixer pour objectif en premi re approche un exc s de risque
402. ne d finition des possibilit s d emploi sp cifiques aux MIOM sans assimilation a un mat riau naturel 2 2 Mat riau d assise La norme XP P 18 540 de 1997 qui classe les granulats utilisables pour la construction des couches de fondation de base et de liaison ne couvre pas le cas des MIOM ni en tant que granulats artificiels ni en tant que granulats recycl s lls sont donc class s en effectuant un rapprochement avec les autres mat riaux Selon le GTIF faute de r f rentiel prenant en compte les MIOM par rapprochement avec les classes de la norme XP P 18 540 les MIOM cribl s se pr sentent sous forme de graves 0 20 mm ou 0 31 5 mm g n ralement de cat gorie a au sens des caract ristiques de fabrication des graves et de cat gorie E ou F selon leur r sistance m canique Par r f rence a la norme NF P 98 129 Assises de chauss es Graves non trait es D finition Composition Classification les MIOM sont assimilables une grave de type A GNT A non trait e non recompos e et conforme un fuseau de sp cification GTIF Caract ristiques environnementales Sommaire 1 L essai de contr le en vigueur 2 Une caract risation plusieurs stades Les MIOM sont des mat riaux complexes si ge de nombreuses r actions physico chimiques et charg s en compos s potentiellement polluants dont la fraction mobilisable et le rythme de relargage induit par la propre volutio
403. neau appartenant au groupe ARCELOR Une production plus modeste de laitiers cristallis s de haut fourneau est signaler galement aux fonderies de Bl nod l s Pont Mousson Le tableau 7 pr sente ci dessous une production moyenne annuelle sur les derni res ann es production moyenne deldont cristallis dont vitrifi laitiers de haut 3 810 000 tonnes an 1 335 000 tonnes an 2 475 000 tonnes an Tableau 7 Production moyenne annuelle de laitiers de haut fourneau 2002 source CTPL Emplois r pertori s Laitiers cristallis s Les emplois sont innombrables tant dans les chauss es du grand Est que dans le Nord de la France jusqu en r gion parisienne Du remblai la couche de surface l utilisation de ce mat riau est tr s r pandue Pour illustrer ce propos citons les chantiers de la rocade sud de Metz RN 431 et de Koenigsmaker RN 153 qui d montrent la possibilit d utilisation des laitiers dans toutes les couches de chauss es En Lorraine l utilisation du laitier est tr s r pandue rares sont les routes ne contenant aucun type de laitier dans l une ou l autre de ses couches Laitier granul Traitement de sol Le laitier granul a fait l objet d une tude L R P C de Nancy 1982 pour valuer la possibilit de traitement de marne du Keuper pour la confortation de remblais Quelques exemples de chantiers r alis s avec du laitier dans les zones humides ou inondables SLAG sont donn s ci dess
404. nge nombre dans lequel il faut compter 8 d europ ens Le BRGM a apr s relecture des 15 rubriques disponibles propos des am liorations de fond et des am liorations ditoriales Le travail a t fait dans le cadre de la fiche 8 de la convention BRGM MEDD CV 03 000 755 BRGM RP 53870 FR Rapport final 3 Contribution du BRGM au projet OFRIR Sommaire T Introductions HR Re ns se RE an nn nee ratte dade tet 7 2 Fonctionnement du site et mise jour du site Ofrir 9 2 1 PRESENTATION DES DONN ES een 9 2 2 DROITS D ACC S AUX DONN ES uo ceccccccsescesssssssescsesensesessecsesssesenseseesannens 9 2 3 CONTENU DISPONIBLE sir 10 2 4 INFORMATIONS GEOGRAPHIQUES LI ES PRODUIT 12 2 5 INFORMATIONS IMPORT ES DANS UNE RUBRIQUE 12 ZO LEXIQUE eia a e a rage te at 13 2 7 VALIDATION DE DONN ES ET INT GRATION DE NOUVELLES DONN ES PRINCIPE 454 ennemie 14 3 Action du BRGM dans le cadre d Ofrir en 2004 cc cccceeseeeeeeeseeeeeees 17 Liste des illustrations Illustration 1 Page d accueil club d changes de donn es avec cliquables sur la gauche les rubriques produits en ligne au 18 avril 2005 Illustration 2 Sch ma de fonctionnement du site Illustration 3 Bilan sur les documents en ligne Illustration 4 Pr sentation g ographique des donn es du site OFRIR lien cliquable Ici les unit s d incin ration produisant des MIOM recycl s en
405. niques d entretien et de r habilitation des structures avec un retraitement en place froid fe Le Retraitement des chauss es et recyclage des mat riaux bitumineux de chauss e futur document GFFR CFTR 14 Ce document synth tisera les connaissances actuelles sur le retraitement chaud ou froid dans les deux cas possibles que sont les traitement traitements en place ou en centrale Pour chaque technique les probl mes d origine d identification et de conditionnement des agr gats ainsi que les domaines d emploi concern s et les limites d emploi seront pr sent s Par ailleurs la norme XP P 98 135 mentionne dans une annexe informative annexe B les conditions d emploi des agr gats d enrob s pour le recyclage chaud en centrale et en fonction de la destination de l enrob couche de roulement de liaison ou d assise Couches d assise Couches de surface R emploi pour des usages adapt s la qualit des agr gats Couches d assise Toutes les techniques n cessitent la m me approche identification des agr gats 13 d finition du domaine d emploi en fonction des connaissances ant rieures L identification des agr gats fait partie des tudes pr alables qui sont d autant plus lourdes que la valorisation sera exigeante en mati re de qualit du mat riau fabriqu et que le taux de recyclage sera lev Des m thodologies d tude ont t d velopp es pour la car
406. ns la teneur en eau optimale d termin e par l essai Proctor modifi Ncie a t adopt e elle varie de 5 5 7 0 selon les mat riaux Pour les graves laitier activ es au phosphogypse et la soude leurs performances m caniques sont quelques exceptions pr s toujours sup rieures celles des graves laitier t moins qui n utilisent pas de phosphogypse dans leur formulation que ce soit aux jeunes ges ou bien long terme Pour les graves laitier base de m lange phosphogypse chaux les r sultats obtenus sont globalement d cevants et dans quelques cas seulement comparables aux performances d une grave laitier t moin Plus de d tails graves laitier base de m lange phosphogypse chaux 3 Cendres volantes trait es au phosphogypse Depuis la fin des ann es 1960 les cendres volantes de centrales thermiques sont associ es avec de la chaux et du gypse pour former un m lange tout cendres sans granulat utilis en couche de fondation Le remplacement du gypse naturel par du phosphogypse a t envisag pour former ce m lange tout cendres Plus de d tails cendres volantes de centrales thermiques Le Tableau 5 donne les r sistances la compression de diverses formulations de cendres volantes trait es avec du phosphogypse et de la chaux et les compare des cendres volantes trait es plus classiquement avec 7 de ciment Cendres t moins Cendres_ trait es la trait es avec 7 de
407. ns des conditions d exposition r alistes mais pas r elles Cet essai peut s appliquer dans tous les cas o un d chet lorsqu il est mis en forme dans l ouvrage o il est utilis forme un massif au travers duquel les eaux m t oriques ou d infiltration percole ex granulat simple ou trait quelques pourcents de liants le WI292040 L essaiqui est un essai de lixiviation dynamique pour les d chets monolithiques qui est le pendant du pr c dant mais pour des d chets formant un massif o l eau ne circule pas l int rieur ex bloc de ciment Les essais prTS14429 et prTS14405 serentdevraient tre publi s courant 2004 le WI292033 le sera en 2005 D autres essais sont au programme de travail du groupe en charge du d veloppement de ces normes notamment celles devant tre r alis es dans des conditions simulant les conditions r elles d exposition d un sc nario donn 3 3 Normes de sp cifications mat riaux Un certain nombre de documents normatifs ont t publi s ou sont encore d velopp s tant en France qu en Europe afin de classer les mat riaux et donner des sp cifications d usage Ces normes g n rales sont les suivantes la PR NF EN 13242 Granulats pour mat riaux trait s aux liants hydrauliques et mat riaux non trait s utilis s pour les travaux de g nie civil et pour la construction de chauss es la PR NF EN 13043 Granulats pour m langes hydrocarbon s et pour enduits superficiels u
408. ns le cas de traitement a la chaux au ciment ou aux liants hydrauliques etc Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Les facteurs d terminants 2 Les principaux modes de transfert des pollutions En l absence de donn es disponibles sur les caract ristiques environnementales d un r sidu minier utilis en T P seuls les aspects ayant trait l exploitation mini re seront pr sent s 1 Les facteurs d terminants La plupart des impacts qu un r sidu minier peut avoir sur l environnement r sulte d une combinaison de l ventuel mouvement dans l espace de ses particules solides et de la potentielle capacit polluante de ses composants chimiques par transport en solution Un contaminant peut tre soit un l ment ou phase min rale pr sent d origine dans le minerai soit un r actif chimique ajout lors des fili res d enrichissement Les compos s contaminants d pendront donc de la substance exploit e et de la nature min ralogique du minerai Dans le cas des phases min rales contaminantes l ventuel impact environnemental sera fonction des diff rences en ce qui concerne la quantit et la r activit des phases min rales d un r sidu stock dans l environnement par rapport la composition et la r activit des sols du site Par exemple les ventuelles haldes de minerai pauvre de certaines mines de m taux de base et d or et davantage encore les r sidus de l usine de traitement laverie peuvent contenir
409. ns le phosphogypse s est r guli rement accumul dans les s diments jusqu atteindre des concentrations de l ordre de 6 mg kg Simon 1990 Apr s la fin des rejets les teneurs en sulfate et cadmium ont diminu mais pr sentent des pics ponctuels lorsque les fonds marins sont agit s Simon et Sarthou 1996 Presque dix ans apr s la fin des rejets en mer sur les anciennes zones de d versements les teneurs en sulfates dans les s diments peuvent encore d passer la valeur de 1 g kg Simon et al 2000 Sur le site de l une des plus importantes mines de phosphate au monde Sfax en Tunisie les teneurs en fluor dans l eau de mer ont t mesur es proximit des rejets marins de phosphogypse Selon les auteurs les teneurs en F varient entre 3 mg l et 150 mg l et la zone d influence des rejets entre moins de 1 kilom tre et 5 kilom tres Darmoul 1979 Ghannouchi 1989 1 3 Impacts des radio l ments Les rejets de phosphogypse induisent une contamination du milieu r cepteur eaux de mer ou d estuaire mati re en suspension s diments faune marine par les radio l ments qu ils contiennent Ainsi proximit de ces rejets il est possible de relever les activit s radioactives suivantes en Po Germain et al 1995 de 2 5 16 3 mBq l dans l eau non filtr e comparer avec les activit s de diff rentes eaux c ti res comprises entre 0 1 et 4 0 mBaq l de 130 179 Bq kg en poids sec dan
410. ns une circulaire du minist re de l environnement datant de 2001 La r utilisation des agr gats d enrob s en technique routi re est subordonn e au respect des exigences technologiques environnementales et de sant publique L emploi passe donc par une d marche faisant intervenir un arbre organigramme de d cisions comprenant la caract risation physique chimique et environnementale ainsi que la connaissance de la provenance et de la quantit des agr gats r utiliser Les techniques de r utilisation sont multiples et compl mentaires et concernent la r utilisation dans un cycle de fabrication chaud on parlera de recyclage et la r utilisation froid on parlera de retraitement En mati re de possibilit s on distinguera donc le retraitement en place froid le retraitement en centrale froid le recyclage en place chaud le recyclage en centrale chaud et l utilisation en remblais routiers L ensemble de ces techniques permet en conciliant les domaines d emploi les caract ristiques g n rales des agr gats la proportion de ces agr gats dans le produit fabriqu et l incidence sur l environnement d offrir des choix qui couvrent toutes les couches de la chauss e et pour tous les trafics Quelle que soit la r utilisation les agr gats d enrob s doivent imp rativement tre conditionn s pour disposer d une taille adapt e a la technique de recyclage Ce conditionnement est r alis er alis soit lors
411. nt d une part par un broyage assez grossier du minerai les tailles des particules vont de quelques mm jusqu 0 2 mm environ et d autre part par une absence de r actifs Proc d s physiques de s paration La flottation est la principale technique de s paration physico chimique Elle utilise une grande vari t de r actifs chimiques ckek 2 principalement pour modifier les tats de surface hydrophobie hydrophylie des particules Elle n cessite galement des particules suffisamment petites de taille inf rieure 0 2 mm Les rejets de tels traitements au d part liquides sont donc des produits fins boues renfermant des r actifs organiques et min raux r siduels Les r actifs utilis s en flottation sont utilis s des doses allant de quelques dizaine de grammes quelques kg par tonne de minerai et se classent en moussants tensioactifs organiques collecteurs tensioactifs organiques de type xanthates et dithiophosphate agents modifiant le pH acide sulfurique chaux activants et d presseurs produits min raux de type sels m talliques bichromate CuSO ZnSO Fe SO 3 etc ou produits organiques de type cyanure de sodium ou amidon Ces r actifs de flottation se retrouvent au moins en partie dans les r sidus issus de ces traitements Plus de d tails r actifs utilis s en traitement des minerais Proc d s chimiques d extraction concentration De tels proc d s recouvrent l
412. nt du four les d chets subissent une phase de s chage Ensuite sous l effet de l air insuffl dans le four la combustion est initi e Les fours fonctionnent en auto combustion L avanc e et le brassage des d chets sont produits par le mouvement des grilles eu la rotation des rouleaux ou du four oscillant La zone de post combustion en aval de l arriv e d air primaire permet de parfaire la combustion La sortie des machefers du four se fait en r gle g n rale travers un bac eau permettant leur refroidissement rapide ainsi que la fermeture du four Il existe des dispositifs d extraction sec moins r pandus Dans ceux ci les MIOM peuvent ensuite tre refroidis par aspersion ce qui permet de rabattre les poussi res A ce stade on parlera de MIOM bruts 3 Pr paration ventuelle D s la sortie du four et avant leur sortie du site de l usine d incin ration les MIOM bruts peuvent subir un certain nombre d op rations d homog n isation Ces op rations pourront tre plus pouss es par la suite dans des installations de maturation et d laboration IME pour am liorer l ensemble de leurs caract ristiques cf Pr paration l emploi en IME 3 1 Op rations en sortie de four Les op rations pouvant tre r alis es sur les MIOM d s leur sortie de four sont les suivantes le criblage permettant de d barrasser les MIOM des d chets les plus volumineux notamment des d chets m talliques et
413. ntatif est pr lev apr s brassage et Liglhomog n isation pour analyse puis le regard est vid Les pr l vements doivent tre effectu s avec une fr quence hebdomadaire pendant la phase chantier puis mensuelle pour la phase de suivi Ils sont a adapter en fonction du type de plot test La dur e de suivi doit normalement correspondre une ann e hydrologique sauf adaptation particuli re justifier Les r sultats seront exprim s en quantit recueillie mg g ou kg puis ramen s un flux sortant d ouvrage quantit m an afin de servir comme l ment de comparaison et d extrapolation C est ce flux qui doit tre compar ceux acceptables par le milieu naturel On pourra ventuellement en plus comparer les r sultats avec des mod les num riques ou et par rapport un potentiel donn par un essai de laboratoire plus court terme en se ramenant un flux rapport la masse de d chet A l heure actuelle l extrapolation d autres structures ou d autres paisseurs autres sc narios n est pas envisageable a partir d un plot donn Le choix et la repr sentativit de la structure test e sont donc fondamentaux 1 Relargable dans l eau ou plus g n ralement dans tout autre liquide 1 La lixiviation d un solide correspond l extraction d un ou plusieurs l ments compos s solubles par l eau ou par un solvant sp cifique Lassin et al 2002 Aspects sanitaires Somma
414. nts d eau dans une nappe situ e sous un terril de phosphogypse Les concentrations en diff rents l ments au sein d une nappe exactement au droit d un terril de phosphogypse sont globalement beaucoup plus importantes que celles rencontr es dans l eau gypseuse Rouis 1991 Cependant l exception du cuivre ces concentrations s att nuent avec la distance au terril de phosphogypse Globalement la nappe est significativement pollu e sur une distance de 100 m tres dans le sens de son coulement et sur une distance de 50 m tres dans les autres directions Plus de d tails pr l vements d eau dans une nappe sous un terril de phosphogypse Plus de d tails terril de phosphogypse Les l ments transf r s vers les eaux peuvent s accumuler dans les s diments qui peuvent leur tour relarguer ces l ments si une modification des conditions physico chimiques intervient Les concentrations dans les s diments de cours d eau en l ments solubles sont tr s d pendantes du pH et du potentiel redox de l eau Carbonell Barrachina et al 2002 Les relargages les plus importants se produisent en milieu acide Phase solide Phase liquide phosphogypse sec filtrat d eau gypseuse SO 441 450 g kg 1 55 2 90 g l Cao 311 315 g kg 1 01 1 80 g l SiOz 14 0 g kg F 11 6 12 0 g kg 0 12 2 10 g l P20 9 0 12 0 g kg 0 14 1 37 g l C organique 2 285 0 g kg Te CI 0 3 4 5 g kg 0 10 0 85 g
415. nue pas le coefficient de frottement lev de ce mat riau ce qui assure une bonne stabilit m canique Sous l effet de la circulation le laitier granul qui joue le double r le de sable et de liant hydraulique assure une bonne liaison entre les granulats de laitier concass Il en r sulte la transformation progressive de la chauss e en une dalle monolithique r sistante et homog ne Le laitier concass peut galement tre utilis pour la fabrication de b ton usage routier Liants hydrauliques routiers Laitier vitrifi En technique routi re le laitier vitrifi est utilis essentiellement comme liant pour la r alisation d assises de chauss es sous la forme de graves trait es class es en G1 G2 G3 ou G4 NF P 98 116 ou de sables trait s class es en SO S1 S2 S3 S4 ou S5 NFP 98 113 Le laitier vitrifi est utilis le plus couramment comme liant sous forme de laitier granul ou de laitier granul pr broy La technique de pr broyage le rend plus r actif et permet ainsi d conomiser sensiblement performance quivalente la ressource Les laitiers vitrifi s constituent un composant important pour l industrie cimenti re et permettent de r aliser de nombreux ciments normalis s de construction comme d finis dans la norme NF P 15 101 mais on retiendra surtout qu ils sont valoris s pour la confection de liants hydrauliques routiers conformes la norme NF P 15 108 Les liants routiers sont cour
416. o m canique Les constituants majeurs des roches que sont la silice les silicates et les carbonates ont une influence sur le comportement des mat riaux rarement valu e en tant que telle dans les identifications g otechniques L une des influences connue en pratique est une diff rence daffinit des granulats vis vis des liants produisant des diff rences de comportement Dans le cas particulier de alcali r action la m thode de qualification pr voit des identifications min ralogiques Concernant les argiles des essais indirects permettent d en qualifier les effets Les roches peuvent naturellement contenir divers min raux qui m me en faibles quantit s peuvent avoir des influences n gatives sur le comportement du fait de leurs caract ristiques physico chimiques Par exemple on ne tient pas utiliser des argiles gonflantes dans les mat riaux de chauss e car le gonflement ne permet pas de garantir l int grit de l ouvrage Comme autre exemple on citera les sulfures notamment la pyrite FeS dont l oxydation peut engendrer la modification des conditions chimiques du milieu o ils se trouvent pH et dont les 5 r percussions peuvent tre des d sordres g otechniques aux ouvrages du fait de gonflements dus a la cr ation de nouvelles esp ces min rales de type sulfate Pour les usages en chauss es b ton il existe d ailleurs des sp cifications sur le dosage maximum admissible pour ces mat riaux r actifs
417. ocher des conditions r elles en tenant compte de l paisseur de la taille et de l espacement des grains du mat riau en place Le mode de remplissage et de compactage de m me que le flux ascendant et la saturation de la colonne permettent d viter au maximum le passage de l eau par des chemins pr f rentiel Ce permet d obtenir des concentrations et des quantit s d esp ces relargu es en fonction du temps et donc du volume d eau percol rapport L S sur une dur e r duite par rapport aux conditions r elles e__L essai de lixiviation dynamique des monolithes si le mat riau ne se comporte pas comme un massif percolant cas des graves trait es au liant L orientation entre l essai de percolation et l essai de lixiviation pour les monolithes notamment lors de RPT trait s au liant hydraulique ou bitumineux se fera sur la base d une mesure de conductivit hydraulique saturation Si la mesure est sup rieure 10 m s alors l eau percolera dans le mat riau ou du moins dans la couche constitu e par le mat riau et c est donc l essai de percolation qui est r aliser Si la mesure est inf rieure 10 m s alors l eau ne percole pratiquement plus dans le mat riau et donc il est recommand de r aliser un essai de lixiviation dynamique pour les monolithes e_LesE essais statiques par contact si le d chet granulaire ou monolithique est simplement noy dans une solution dont la nature est connue Ici
418. ocuments PDF en ligne Illustration 2 Sch ma de fonctionnement du site Ces nouvelles donn es pourront en particulier s int grer dans la base sous la forme de liens cliquables associ s soit la pr sentation g ographique soit au texte de la rubrique produit ou encore sous la forme d une r f rence des documents publi s dans la litt rature Plus particuli rement le cas des liens est d taill ci apr s Produits tat de l art Production locale Travaux routiers R f rence 8 Non consid r Non consid r Mat riaux de d molition 3 0 12 Boues de curage 14 0 0 Mat riaux bitumineux recycl s 13 0 0 Cendres volantes de charbon 1 0 0 D chets miniers 11 0 0 Laitiers de haut fourneaux 3 4 0 Laitiers d aci rie 9 0 0 Laitiers non ferreux 6 0 0 MIOM 15 59 16 Phosphogypses 38 1 0 Pneus 0 0 0 Sables de fonderie 3 14 0 Schistes Houillers 8 21 0 Mat riaux naturels avec M O TOTAL 132 99 28 Illustration 3 Bilan sur les documents en ligne BRGM RP 53870 FR Rapport final 11 Contribution du BRGM au projet OFRIR 2 4 INFORMATIONS GEOGRAPHIQUES LIEES A PRODUIT Dans cette partie du site une distinction est faite grace a deux pictogrammes l g rement diff rents entre des donn es relatives a des sites de production ou a des sites de chantiers le pictogramme est mat rialis sur la carte de France l emplacement de la commune auquel il est rattach ill 1 et 6 Chaque pictogramme n cessairem
419. ommages en fers cutiisation en_remblaiement de tranch es Loos 1984 Mais Ccompte tenu de la diversit des mat riaux constituants les conduites m talliques enterr es de la complexit des ph nom nes de corrosion et de la qualit h t rog ne des sables us s cette tude recommande seulement de surveiller pour une application particuli re les param tres susceptibles de favoriser la corrosion pH gaz dissous conductivit des sels solubles CI SO La norme A95A05 252 de juillet 1990 corrosion des m taux par les sols pr cise les crit res d acceptation des mat riaux de remblai au contact d l ments de structure en acier au carbone en contact permanent avec ces remblais Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Sables us s bruts 2 Sables us s trait s aux liants hydrauliques 1 Sables us s bruts L industrie de la fonderie utilise des sables de silice tr s propres et de granulom trie parfaitement d finie au niveau de la forme des grains la plus arrondie possible de la r partition granulaire peu tal e et de la finesse entre 0 1et 1mm Les sables us s pr sentent galement une granulom trie peu tal e comprise en moyenne entre 200 et 400 um mais qui peut tre perturb e aux deux extr mit s de la courbe granulom trique figure n 3 100 80 70 60 50 non 100 Figure n 3 Exemple de distribution granulom trique de 2 sables us s CETE Nord Picardie 2002 L
420. ompactage La chaux a pour effet de faire baisser la teneur en eau du mat riau et de le rendre ainsi plus facile travailler Elle peut aussi am liorer dans le temps la portance du sol Le traitement aux liants hydrauliques est plus particuli rement utilis pour augmenter les performances du mat riau il nest pas sp cifique aux terrassements Dans le cas de chantiers d ficitaires en mat riaux ou pr sentant des mat riaux de qualit insuffisante il est fait appel des approvisionnements en provenance de carri res ou d emprunts ext rieurs Sauf dans le cas des traitements en place les mat riaux font l objet au minimum d une extraction la pelle au scrapper ou l explosif et parfois aussi d une pr paration m canique criblage avec ou sans concassage Cas des granulats Sauf exception les granulats sont issus d installations class es les carri res La mati re premi re y fait d abord l objet d une extraction la pelle m canique et ou par abattage l explosif selon la roche puis d un traitement au minimum criblage au maximum une ou plusieurs tapes de concassage criblage lavage Certains des proc d s de pr paration des mat riaux faisant l objet des autres rubriques d OFRIR se sont d velopp s partir des techniques existantes Sont donc rappel s ci apr s quelques l ments concernant leur exploitation La figure 1 pr sente un sch ma de principe d installation Etape j concas
421. omposition chimique Les l ments chimiques contenus dans les scories sont pr sent s ici Tableau 2 El ments chimiques ISF zinc LBF plomb Teneur en Fe 21 99 23 73 Si 11 02 11 60 Ca 10 82 12 69 Zn 7 20 9 40 Al 5 52 1 49 S 1 90 0 37 Pb 0 82 2 81 Mg 0 80 1 20 K 0 55 0 28 Cu 0 26 0 12 Ba 0 20 0 55 Ti 0 25 0 10 P 0 17 lt 0 1 Cr 0 16 0 10 As 0 10 0 10 Sn lt 0 10 0 13 Tableau_2 Composition chimique des scories ISF et LBF obtenue par analyses semi quantitatives par fluorescence X donn e issue de De Brandere 2002 Aucune autre donn e n a pu tre r colt e ce jour On note que la quantit de zinc est plus importante dans les scories LBF que dans les scories ISF 2 Composition min ralogique Les l ments Fe Si Ca et Al se pr sentent majoritairement sous la forme d oxydes FeO SiO2 CaO et Al203 Dans un rapport r alis par le BRGM Piantone et Bodenan 2001 pour le compte du Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable les auteurs soulignent que des ajouts min raux lors de l laboration du m tal fr quents pour rectifier la viscosit du laitier ou pour faciliter l affinage du m tal labor ont une incidence importante sur la composition min ralogique des scories En fonction du type d ajout la composition des scories pourrait induire soit des pH fortement basiques pH gt 7 soit au contraire extr mement acides pH lt 7 lors de la lixiviation Les scories ISF plomb et LBF zi
422. ompte les interactions entre le d chet et les autres mat riaux utilis s dans l ouvrage et d utiliser les r sultats avec le un minimum d hypoth ses Le chantier exp rimental doit permettre de donner des informations claires sur la faisabilit m canique et environnementale Les observations mesures et contr les doivent porter sur ces deux aspects Pour l aspect environnemental l objectif est de fournir des r sultats en terme de flux relargu flux sortant d ouvrage par p riode bas sur la mesure des volumes et concentration entrant dans le milieu naturel Deux possibilit s peuvent tre propos es Ouvrage r el la taille d un chantier correspondant l utilisation envisag e Ce plot doit alors avoir une structure identique celle vis e ult rieurement Ouvrage r duit sur lysim tre Ceci permet de tester des variantes sur les caract ristiques des plots variante et aider au dimensionnement Cependant au moins un des lysim tres devra correspondre la structure vis e ult rieurement Les conditions de r alisation petite chelle doivent prouver leur similitude avec des conditions r elles de chantier Par ailleurs ce suivi peut tre tabli avec la mesure concomitante de param tres hydriques et chimiques dans la structure permettant de proposer une d marche scientifique de pr vision Afin de disposer d une r f rence pour l ouvrage consid r il peut tre propos d instrumenter deux p
423. on de la normalisation ou r glementation europ enne avec un d lai d application en France de plusieurs mois le lexique peut apporter une aide pr cieuse Il peut notamment permettre de g rer des transitions entre ancien et nouveau vocabulaire Citons titre d exemple un changement de nomenclature ou de d signation du type de d chets devenus dangereux o non dangereux ou bien encore dans le cas des MIOM le mot Matur utilis par la profession Ainsi c est un outil de clarification d utilisation simple qui est valid suite une discussion l chelle de l ensemble des acteurs du site BRGM RP 53870 FR Rapport final 13 Contribution du BRGM au projet OFRIR F http ofrir Acpc fr portail_kcpc html accueil accueil_articles_theme php produit 268theme spr Microsoft Internet Explorer o x Fichier Edition Affichage Favoris Outils Rs E j OoOo amp amp GA Pr c dente 2 GRechercher Favoris GmM da J DY SO S Adresse ja http ofrir epe f portal_kepe numl accuel accuel_artcles_theme php produit 268 theme 38prodult_nom MIomeEtheme_nom Ongne 20formation 20et 20daboratior gt COK Liens Rechercher 7 Us Sommaire 1 Mati re premi re 2 Processus de fabrication 3 Pr paration ventuelle R f rence v CD 1 Mati re premi re R sum D finition La mati re premi re des MIOM est multiple et variable en Textes
424. on tr s variables sur ce point ce qui induit un biais Selon Auriol et al 1999 la pr sence en grande quantit de particules scoriac es de densit apparente inf rieure 1 par emprisonnement de bulles d air peut fausser les r sultats de la mesure de propret par l quivalent de sable La figure ci dessous illustre la sensibilit de la portance des MIOM ici indice CBR imm diat la teneur en eau Fran ois et al 2000 Elle montre aussi que la portance des MIOM peut tre tr s bonne dans les bonnes conditions de teneur en eau Plusieurs observations de chantier ont montr qu apr s une chute de portance li e a des pr cipitations les MIOM r cup raient leurs caract ristiques de portance Plus de d tails Evolution de la masse volumique apparente s che et de l indice CBR imm diat en fonction de la teneur en eau Rigidification la rigidit court terme des plates formes r alis es en machefers est g n ralement satisfaisante GTIF les modules statiques et dynamiques atteignent ou d passent 50 MPa par couche de 40 50 cm d paisseur Auriol et al 1999 De plus on observe g n ralement une augmentation sensible de la rigidit avec le temps Sans que la cin tique de rigidification soit comparable celle d une grave ciment les m chefers apparaissent n anmoins significativement diff rents des GNT classiques Fran ois 2001b L ensemble des r actions physico chimiques permettant d explique
425. onformes aux normes et aux sp cifications techniques Le terme naturel couvre les sols et roches qui constituent naturellement l corce terrestre et sont exploit s en carri res ou excav s sur les chantiers Ces mat riaux tant consid r s comme inertes les risques environnementaux et sanitaires sont plus li s l activit des carri res encadr e par une l gislation stricte qu l utilisation des mat riaux Du point de vue g otechnique plusieurs d cennies d exp rience d utilisation de ces mat riaux ont abouti la constitution d un r f rentiel technique tr s toff regroupant des normes qui codifient ces mat riaux et des textes qui sp cifient la fa on de les utiliser La rubrique donne des indications sur le contenu de ces documents mais ne les d taille pas En effet ceux ci tant des outils de travail quotidiens de tous les praticiens la majorit des lecteurs de l observatoire les connaissent ou se doivent de les conna tre Par contre ces textes sont r f renc s et pourront donc tre trouv s par ceux qui souhaitent y acc der D finition Cette rubrique a pour but de rappeler les r gles usuelles d emploi en travaux publics pour les mat riaux et granulats conformes aux normes et aux sp cifications du domaine routier Les mat riaux et granulats objet de cette rubrique sont produits partir des roches et des sols courants Les techniques utilis es pour la construction des infrastructures
426. ons dangereuses Be de la pollution ou de la contamination de l eau et du sol De de d fauts d vacuation des eaux des fum es ou des d chets solides ou liquides De de la pr sence d humidit dans des parties de l ouvrage ou sur les surfaces int rieures de l ouvrage S curit d utilisation L ouvrage doit tre con u et construit de mani re que son utilisation ou son fonctionnement ne pr sente pas de risques inacceptables d accidents tels que Glissadesqlissades Chuteschutes Choeschocs Broluresbrdlures Electrecutions lectrocutions Blessures blessures a la suite d explosions Les produits vis s par la DPC doivent r pondre a 4 crit res existentexister avant commercialisation sent tre commercialis s sent tre destin s tre incorpor s de fa on permanente dans un ouvrage sent tre r glement s dans au moins un tat membre Les normes harmonis es sont des normes produits europ ennes contenant deux parties une partie volontaire dont l application est laiss e la discr tion des tats membres et une partie harmonis e constitu e par les annexes ZA 10 et Factory Production Control FPC L11 d application obligatoire dans chaque tat L annexe ZA identifie les caract ristiques du produit li es aux exigences essentielles assorties de l usage pr vu les m thodes de justification de la performance les performances minimales les clauses d valua
427. ons varient de 23 Bq m une distance de 3 km des b timents de l usine moins de 400 Bq m l int rieur des b timents Plus de d tails concentrations en radon dans l air l int rieur et aux environs d une usine de fabrication de fertilisants min raux phosphat s Aspects sanitaires Sommaire 1 Risques environnementaux 2 Risques sanitaires hors radio l ments 3 Risques li s une exposition aux radio l ments 1 Risques environnementaux M me si les rejets de phosphogypse dans le milieu marin ont cess l impact des anciens apports de pollutions diverses sulfates phosphore fluor m taux sur le milieu naturel persiste toujours 1 1 Impacts physiques Le phosphogypse contient une fraction de 1 5 insoluble dans l eau de mer qui a s diment a proximit du rejet et a form un d pdt Le phosphogypse ayant des caract ristiques proches de celles du pl tremcig cette s dimentation a entra n un colmatage du fond marin et une st rilisation locale affectant la faune benthique 1 2 Impacts chimiques A l poque o les rejets en mer taient encore en coursavaient encore lieu les s diments aux alentours de ces rejets de phosphogypse avaient des teneurs en sulfate comprises entre 10 et 300 g kg ce qui repr sentait une zone d une dizaine d hectares o la vie marine tait tr s compromise Simon 1990 Entre le d but et la fin des d versements en mer le cadmium contenu da
428. ont pr sent es dans le tableau suivant en ng TEQ kg de mati re s che A titre de comparaison les r f rences fran aises tant rares en la mati re les auteurs donnent des concentrations pour des MIOM produits au Japon les valeurs moyennes et maximum sont tr s inf rieures en France Les teneurs en dioxines mesur es en France sont aussi inf rieures celles mentionn es au Canada en Allemagne et aux Etats Unis voir tableau pr c dent Une tude plus r cente sur des MIOM utilis s en construction routi re Badreddine et al 2003 d une part confirme les valeurs faibles dans des mat riaux r cents post arr t de 1991 et d autre part montre des teneurs variables mais plus lev es dans des mat riaux anciens pr 1991 Par ailleurs en l absence d information sur les techniques et les r glementations nationales portant sur la s paration MIOM REFIOM les donn es trang res ne sont pas directement comparables aux donn es Fran aises Tab 3 Dioxines dans les MIOM en ng I TEQ kg MS d apr s Bartet et al 2001 et Badreddine et al 2003 Pays ann e tude NE 2000 Japon 2000 France 2003 1997 TT a ae Post1991 Pr 1991 a es a ae aa aT Valeur minimum 0 Valeur maximum o e hi3 1500 eT Valeur moyenne 20 ROOF 3 Caract ristiques min ralogiques Les MIOM tant des mat riaux complexes cf Composition l mentaire et instables court et moyen termes cf Processus de maturation su
429. origine formation laboration caract ristiques physio chimiques caract ristiques environnementales caract ris tiques g otechniques risques sanitaires utilisation dans les infrastructures routi res sources sur le territoire fran ais emplois r pertori s et bibliographie Une pr sentation g ographique avec pictogrammes est galement propos e 2 1 PR SENTATION DES DONN ES Les rubriques sont pr sent es sur l cran d accueil partir de celle nomm e R f rence pr sent e en t te de liste ill 1 En effet cette rubrique a pour objet de d crire le r f rentiel d usage dans le domaine routier et donc de rappeler les r gles usuelles d emploi en travaux publics pour les mat riaux et granulats conformes aux normes et aux sp cifications du domaine 2 2 DROITS D ACC S AUX DONN ES Actuellement la rubrique R f rence est ouverte dans sa totalit au grand public l exception des fichiers associ s aux liens cliquables attach s la pr sentation g ographique ill 2 Par contre seul le r sum a t ouvert pour le grand public dans le cas des autres rubriques Les pictogrammes sont montr s sur la carte de France mais les liens cliquables associ s ne sont jamais actifs pour le grand public De ce fait outre les l ments de contenus sp cifiques au domaine routier cette rubrique R f rence permet de montrer l organisation des paragraphes des rubriques et de d couvrir les fonction
430. orisation g ographiquement quilibr offrant un service de proximit pour r duire les transports et ainsi les co ts de gestion des d chets impliquer le secteur du BTP dans la r duction la source d velopper la valorisation le recyclage afin de diminuer la mise en d charge d velopper en aval l utilisation de mat riaux recycl s afin d assurer des d bouch s p rennes et aussi d conomiser les ressources en mat riaux non renouvelables mieux impliquer les ma tres d ouvrage notamment publics dans la gestion des d chets avec la prise en compte syst matique du co t de la gestion des d chets dans les appels d offre La circulaire d crit la d marche pour atteindre ces objectifs des plans d partementaux de gestion des d chets de chantiers du b timent et des travaux publics doivent tre labor s Anim e par l Etat la planification dans une logique volontaire et consensuelle associe l ensemble des acteurs concern s ma tres d ouvrages ma tres d uvre entreprises et industriels Les plans doivent contenir la quantification des d chets de chantiers et si possible les fili res mat riaux le recensement des fili res de traitement existantes et pr vues ainsi que leurs capacit s la d termination des installations nouvelles n cessaires nombre et capacit minimale dans une logique de proximit telles que plates formes de regroupement et de tri installations de concassa
431. ose un produit qui est un m lange entre un liant sp cifiquement d velopp et les MIOM d un gisement local Les d tails des proc d s de traitement rel vent de la confidentialit industrielle Certains ont fait l objet de brevets consultables aupr s de l Institut National de la Propri t Industrielle Jusqu maintenant peu de r sultats scientifiques ont t diffus s au sujet de la compatibilit et des interactions physico chimiques entre les m chefers en prenant en compte leur variabilit propre et les diff rents liants utilisables pour qu il soit possible d apporter une r ponse la question du b n fice global du traitement et de ses effets dans le temps du point de vue m canique stabilit dimensionnelle performance et environnemental durabilit de la stabilisation Compte tenu de la complexit de la physico chimie des MIOM et de leur diversit l chelle nationale on ne peut aujourd hui donner de r gle universelle en mati re de traitement aux liants pour ce mat riau La note d information CD 103 du SETRA d ao t 1997 pr cisait que les connaissances rassembl es alors ne permettaient pas de conclure quant aux possibilit s d utilisation des machefers trait s par un liant compte tenu notamment des risques de gonflement SETRA 1997 Il peut en effet arriver que l ajout de liant hydraulique des machefers se traduise plus ou moins rapidement par des r actions de gonflement Alkemade et al 1994
432. ou leur limination bas e sur l importance des contrastes existants entre le mat riau moyen et la phase liminer Les tris a rauliques seront utilis s pour enlever les particules l g res comme d bris de papiers ou de cartons des phases min rales valorisables Les tris bas s sur les propri t s ferromagn tiques paramagn tiques et diamagn tiques permettront l extraction des m taux comme le fer lectro aimant ou des non m talliques comme l aluminium machine courant de Foucault qui peuvent nuirent par leurs caract ristiques physico chimiques la qualit des mat riaux obtenus apr s recyclage Il faut aussi noter qu l occasion de ces tris des plus values sont possibles par la vente des m taux extraits 4 La solidification La solidification est utilis e pour am liorer les caract ristiques m caniques d un produit par exemple la maniabilit d une cendre pour en faire un granulat grave ou un monolithe dalle et de ce fait arr ter toute dispersion particulaire intempestive et diminuer la lessivage des l ments potentiellement toxiques Trois techniques peuvent tre mises en uvre pour solidifier un d chet granulaire en employant des liants r action hydraulique ou des activateurs chimiques ayant le m me objectif par ajout de liants organiques par fusion haute temp rature du produit pour obtenir apr s refroidissement un verre exempt de min raux cristallis s trempage par refroidissement brut
433. ouille ou lignite le lignite n tant plus consomm en France du proc d de combustion et des param tres d exploitation associ s Les centrales flamme charbon pulv ris proc d classique qui concerne la majorit du parc br lant de la houille ont produit des cendres silico alumineuses En France leur utilisation en g nie civil et en particulier dans la route s est d velopp e depuis les ann es 1960 jusqu aujourd hui o la consommation notamment dans les b tons la route les liants et ciments les produits d injection est sup rieure la production Elles ont des propri t s liantes en pr sence de chaux pouzzolaniques si bien qu elles sont commun ment utilis es en tant que constituant de ciments de b tons de liants hydrauliques ou associ es avec du laitier et de la chaux ou de la chaux seule pour former des liants dans des m langes usages routiers graves trait es aux liants hydrauliques ou non routiers b tons coulis auto compactants Du fait de leur masse volumique en place mod r e mat riau plus l ger que la plupart des sols par le pass elles ont galement souvent t utilis es parle pass seules pour la r alisation de remblais sur des sols compressibles depuis fin 1996 la circulaire n 96 85 du 11 octobre 1996 du minist re de l environnement autorise l utilisation des cendres volantes combustion de charbon pulv ris si celles ci entrent dans la composition de produits provoq
434. ouillers ne sont pas aquif res Un aquif re est en train de se constituer dans des mat riaux fins schistes http www cr npdc fr instit cesr avis telechargement 2001 101001rappeau txt IL ETAIT UNE FOIS LES CRASSIERS IL ETAIT UNE FOIS LES CRASSIERS Prologue a un nouveau regard Par Anne MICHAUD Parce qu il faut savoir un terril a reste pas la comme a Ca marche Cavanna Les enfants de http www emse fr AVSE michau1 htm Infotech Jean Lefebvre Recyclage et valorisation LES SCHISTES HOUILLERS Ce sont des st riles provenant de l exploitation charbonni re qui se pr sentent sous deux formes naturelle de couleur noire et http www jean lefebvre com actu infotech infotech3 htm La CHAINE des TERRILS V ritable patrimoine historique de la r gion ils ont t rig s petit a petit au cours des deux derniers si cles d industrie mini re et se transforment aujourd hui en support http www nordmag com nord_ pas de calais lens la_ chaine des_terrils htm La saga du charbon matiere nergetique de racines sur laquelle il repose et une couche de gr s ou de schistes On distingue deux grands types de bassins houillers les bassins paraliques et les http www groupecharbonnages fr version_francaise Saga Matiere_energetique ody origine html Mines arr t s avant 1900 329 terrils dont 205 encore propri t des ex HBNPDC repr sentant environ 515 millions de tonnes de
435. our la constitution d une partie des structures de chauss es peu sollicit e Dans le cadre d une telle utilisation le schiste noir devra tre amen une fraction 0 20 mm soit par r duction du mat riau 0 150 mm initial soit par simple s paration par criblage de la fraction basse concern e C est ce qui est tent actuellement dans l Est de la France en raison d une meilleure qualit intrins que des schistes noirs pr sents sur le terril de Sainte Fontaine HBL par rapport ceux rencontr s dans la zone des HBNPC 16 Les schistes noirs tout venant TVN de Sainte Fontaine sont depuis peu concass s et cribl s en vue de fabriquer apr s recomposition granulom trique et ajout de laitier de haut fourneau granul de la Grave laitier destin e aux couches de fondation et de base de chauss es ayant supporter un trafic limit T2 Bibliographienciie Sommaire 1 Publications 2 Normes 3 Sites Internet o l on parle des terrils des schistes 1 Publications BERTHE Michel La valorisation des schistes houillers Conf rence pr sent e au Congr s SIM Douai 2 au 2 juin 1986 BOINET jacques Fabrication d prouvettes de schiste peu poreuses Mesure de leur r sistance et de celle de granulats industriels Ciments B tons Pl tres Chaux n 776 1 89 Cammaer C 1998 Coal mining and ground water in Flanders Belgium Aard Meded 9 83 96 1998 Campbell R N Lindsay P
436. ous_ 41970 A31 Metz Thionville en 1970 laitier de remblai 14999 20090 Contournement de Koenigsmacker de 1999 2000 couche de base en grave laitier 0 20 2000 2001 Enfouissement et colmatage de galeries de mines de Moyeuvre Grande de 2000 2001 sable de laitier 0 4 en injection Recherches en cours Programme de recherche SESAR STEEL SLAG ROAD AND ENVIRONMENT Le but de ce programme de recherche est l laboration d une approche rationnelle pour la d finition de r gles d emploi des laitiers en construction routi re concernant les aspects 15 environnementaux Il concerne un laitier de haut fourneau cristallis un laitier de haut fourneau granul un laitier de type LD et un laitier d aci rie de four lectrique Ce programme associe trois pays a travers les organismes suivants LECES Environnement et Laboratoire Central des Ponts et Chauss es France Forschungsgemeinschaft Eisenh ttenschlacken FEHS Allemagne sterreichische Osterreichische Forschungs und Pr fenzentrum OFPZ Autriche Des essais sont r alis s parall lement une mod lisation des transferts de polluants dans les eaux souterraines Enfin d anciens sites o des laitiers ont t utilis s sont inspect s afin d valuer l impact ventuel des laitiers sur les eaux souterraines 16 Page 1 INCI Granul boulet grenailler homog n iser pour tout les texte sur les laitiers et mettre dans un glossaire Pag
437. p ratures de travail plus lev es font que leur utilisation est plus exceptionnelle En outre les bitumes paraissent a priori plus stables dans le temps que les mati res plastiques La vitrification des certains r sidus est une voie explor e par quelques industriels elle s adresse tous les compos s contenant de silicium Issue des techniques d velopp es pour le stockage des d chets radioactifs de haute activit cette m thode de solidification et d inertage par emprisonnement des substances potentiellement toxique peut tre consid r e a court et moyen terme plusieurs centaines d ann es comme tr s efficace Mais cette technique malgr d ind niables avantages est p nalis e par l essence m me du proc d Elle est vorace en nergie puisqu elle n cessite d atteindre des temp ratures de l ordre de 1400 C pour une fusion optimis e de tous les mat riaux min raux communs pr sents dans les mati res premi res secondaires potentielles Elle est technologiquement tr s sophistiqu e cause des quipements mis en jeux fours arc arc lectrique fours induction sol no de fours plasma arc lectrique champ magn tique et gaz four oxy gaz ou oxy fuel apport de carburant qui se d marquent fortement des outils de chantier et n cessite de ce fait des personnels hautement sp cialis s et des co ts d entretiens lev s Peu prometteuses dans la conjoncture actuelle l avenir de telles m thode
438. par quelques r gions exemple le Guide technique r gional lle de France calcaires dans lesquels des sp cifications particuli res une ressource donn e sont propos es et peuvent donc servir de r f rence aux ma tres d ouvrage qui le souhaitent Sources sur le territoire fran ais Sommaire 1 Cas des mat riaux pour terrassements 2 Cas des granulats Les mat riaux naturels sont par d finition pr sents sur tout le territoire Cela dit tous n ont pas une qualit suffisante pour tre utilisables en remblais ou couches de forme et a fortiori comme granulats La ressource disponible en granulats de certains d partements est pr sent e dans les Sch mas D partementaux de Carri re documents publics consultables dans les pr fectures de ces d partements 1 Cas des mat riaux pour terrassements Sur un chantier donn la premi re ressource a examiner ce sont les mat riaux du chantier lui m me donc la ressource locale qui peut faire l objet de traitements en place ou de mouvements de terre Dans le cas d un chantier d ficitaire en mat riaux et ou si la qualit de ceux du site est d clar e insuffisante l issue de l tude g otechnique l apport ext rieur se fait partir d emprunts quantit s limit es ou plus souvent de carri res Dans ce dernier cas les mat riaux sont g n ralement issus des zones alt r es des gisements d couverte ou de l limination de la fraction fine aux premiers
439. persion de contaminants dans le milieu naturel pouvant pr senter un risque pour les eaux de surface ou souterraines et donc pour la sant ne peuvent tre valoris s en techniques routi res 2 D chets provenant de mines de fer Les d chets g n r s par les mines de fer ne contiennent pas de sulfures et peuvent pr senter des caract ristiques de mat riau de substitution en construction routi re en remblais ou pour d autres utilisations Plusieurs emplois sont r pertori s en Loire Atlantique ancienne mine de Rouge dans le Calvados ancienne mine de Soumont et en Lorraine ancienne exploitation de Metzange d Usinor 3 D chets provenant de mines ayant exploit d autres substances fluorine barytine andalousite potasse Ces d chets contiennent peu ou pas de sulfures ce qui peut les rendre ventuellement utilisables comme mat riaux de substitution en construction routi re ou en remblais Plusieurs cas de r emploi ont t r pertori s partir des mines de fluorine CaF2 et d andalousite SiO AlzOs Certains d chets de ce type issus d exploitations g n rant de tr s grandes quantit s de st rile ont fait l objet il y a d j plusieurs dizaines d ann es d tudes sp cifiques ou de chantiers 12 pilotes pour mieux connaitre leurs conditions de valorisation et les risques pos s par leur emploi dans la route A l exception des st riles provenant de l exploitation du charbon voir rubrique s
440. ph nol s Etant donn que la l gislation europ enne impose une r glementation de plus en plus stricte pour la mise en d charge des d chets les industriels de la fonderie tentent actuellement de d velopper des alternatives technologiques au stockage des sables contenant des r sines ph noliques Un programme de recherche unissant la Division Fonderie du groupe Renault et le BRGM a port sur l tude d un proc d d inertage des sables ph nol s par biod gradation en pr sence de micro organismes rigoureusement s lectionn s Gillaizeau et al 1999 Ces travaux ont permis de concevoir une installation industrielle pour d ph noliser d ph noler 14 des sables us s m me tr s riches en ph nol s en dessous du seuil d acceptation de l arr t du 16 juillet 1991 et d envisager esp rer des traitements er plus grandes auantit s chelle Afin de valoriser ce type de sable us dont l indice ph nol l origine est sup rieur a 5mg kg d autres industriels Margoux et al 2000 ont tudi l influence de leur incorporation en sous couches routi res sur les caract ristiques m caniques de formules de mat riaux trait s aux liants hydrauliques Comme ces tudes montrent que l utilisation de ces sables us s dans les structures de chauss e est sans risque et sans dommage pour les performances et la durabilit de l ouvrage le proc d de diminution de la teneur en ph nol par traitement biologique ouvre la possibilit
441. pl te concernant l impact environnemental qu aurait la mise en place d un mat riau tel que le valersable alorisable dans le milieu naturel Pour ce faire il convient d tudier les quantit s relargu es dans le milieu par unit de surface et de temps flux Les r sultats montrent que dans des conditions normales d utilisation correspondant un coulement discontinu l utilisation de valer sableValorisable entra ne des flux de polluants relargu s tr s faibles Aspects sanitaires Pour ces mat riaux les risques de transfert vers l air apparaissent n gligeables Il y a en revanche des transferts possibles vers les sols et vers l eau Les risques environnementaux et sanitaires imputables aux boues de curage concernent les transferts de polluants contenus dans les boues de curage vers la flore la faune et ventuellement vers l homme Peu d tudes ont t r alis es sur le sujet davantage de travaux concernent les risques li s l pandage de boues d puration Une tude r cente relative la toxicit des boues de bassins d canteur deshuileurs en vue de leur pandage sur les emprises routi res t r alis e au CETE de l Est Gigleux 2000 Les r sultats pr liminaires ont montr que l pandage de s diments autoroutiers sur un talus pr sentait certains risques pour l environnement et ne devait pas tre r alis sans 12 pr cautions La fraction mobilisable des polluants organiques et m talliques p
442. plus ou moins rapproch Actuellement environ 500 terrils sont recens s sur le territoire fran ais Ils repr sentent un potentiel th orique de pr s de un milliard de tonnes Ils se d clinent de la sorte 260 terrils pour 700 Mt dans le Nord Pas de Calais 10 terrils pour 100 Mt en Lorraine et 230 terrils pour 200 Mt de tonnes dans le Centre midi Pour des raisons multiples et vari es beaucoup d entre eux ne seront jamais exploit s Citons p le m le image embl matique ou dimension historique pour la r gion concern e colonisation compl te notamment arbustive conduisant une int gration totale et harmonieuse dans le paysage pr sence d esp ces v g tales particuli res plus m ridionales et en relation directe avec le micro climat chaud et humide du terril en combustion trop grande proximit avec des habitations qualit insuffisante du mat riau Au final par rapport ce potentiel seront exploit s ou exploitables Dans le Zone zone des HBNPC Une vingtaine de terrils environ y sont actuellement exploit s pour un potentiel de 100 millions de tonnes environ dont 2 3 millions de schistes rouges Dans la zZone des HBLnc115 le Ftr s volumineux 35 millions de m le terril de Sainte Fontaine situ sur le territoire des communes de Fremyng Merlebach 57 qui est le seul et unique terril en exploitation dans ce bassin Apr s son puisement il ny aura pas d autres ouvertures de terrils Constitu
443. port a une chauss e accueillant un trafic lourd a permis de mettre en vidence les ph nom nes suivants Schaeffner 1978 les variations de teneur en eau taient tr s rapides que ce soit lors de l imbibition ou bien lors du s chage les mesures de masses volumiques apparentes taient tres dispers es et le compactage n tait pas homog ne aucun tassement significatif n a t d tect pendant les quatre mois qui ont suivi la mise en uvre du remblai un r seau de fissures d j visible seulement 24 heures apr s la mise en uvre s est consid rablement d velopp jusqu 2 cm de large en 6 mois une cro te de surface s est form e qui m me peu r sistante emp chait le ravinement du mat riau lors de pr cipitations intenses Plus de d tails remblai exp rimental Thumeries Une des recommandations de cette tude tait de recourir la fraction la plus grossi re du phosphogypse et d imperm abiliser les surfaces devant rester l air libre pendant plusieurs jours par exemple avec un enduit bicouche Compte tenu de sa tr s grande sensibilit l eau l utilisation du phosphogypse est proscrire dans les zones sujettes inondation ou a forte remont e capillaire D autres tudes sur des remblais exp rimentaux de dimensions plus r duites ont confirm ces conclusions Quibel 1978 Notamment la teneur en eau d un remblai de phosphogypse devrait tre maintenue en d
444. portant application de la loi n 75 633 du 15 juillet 1975 modifi e et relatif notamment aux d chets d emballages dont les d tenteurs ne sont pas les m nages JO du 21 07 94 D cret n 98 638 du 20 juillet 1998 relatif a la prise en compte des exigences li es a l environnement dans la conception et la fabrication des emballages JO du 25 07 98 c D chets organiques Circulaire du 28 juin 2001 relative la gestion des d chets organiques DECHETS INDUSTRIELS D cret n 77 974 du 19 ao t 1977 relatif aux informations fournir au sujet des d chets industriels g n rateurs de nuisances JO du 28 08 77 Arr t du 4 janvier 1985 relatif au contr le des circuits d limination de d chets g n rateurs de nuisances JO du 16 02 85 D cret n 96 1009 du 18 novembre 1996 relatif aux plans d limination de d chets industriels sp ciaux JO du 24 11 96 modifi par le d cret n 97 517 du 15 mai 1997 JO du 23 05 1997 DECHETS PARTICULIERS a Amiante Circulaire n 96 60 du 19 juillet 1996 relative l limination des d chets g n r s lors des travaux relatifs aux flocages et aux calorifugeages contenant de l amiante dans le b timent BO MELTT du 31 ao t 1996 Circulaire n 97 15 du 9 janvier 1997 relative l limination des d chets d amiante ciment g n r s lors des travaux de r habilitation et de d molition du b timent et des travaux publics des produits amiante ciment retir s de la vente et provenant des i
445. pose l utilisation de m langes de classe 3 et des r sistances en traction directe 360 jours sup rieures 1 5 MPa Le catalogue des 11 structures type de chauss es neuves pour le r seau routier national SETRA LCPC 1998 prend en compte ce mat riau dans le cadre de structures semi rigides GCV GCV Les Graves Laitier Cendres Volantes GLCV NF P 98 116 f vrier 2000 Cette technique est utilis e en couches de fondation et ou couches de base La chaux est utilis e comme activant Le guide d application des normes pour le r seau routier national Assises de chauss es SETRA LCPC 1998 impose l utilisation de m langes de classe L713 Ce mat riau reste aujourd hui souvent utilis dans la r gion Nord Pas De Calais Des fiches r gionales compl mentaires au catalogue de structures type de chauss es neuves pour le r seau routier national SETRA LCPC 1998 ont t r alis es pour des structures semi rigides GLCV3 GLCV3 et pour des structures mixtes Grave Bitume 3 GLCV3 Les Cendres Volantes Trait es la Chaux et au Gypse NF P 98 124 mars 1992 Cette technique est parfois utilis e en couche de fondation dans le cas de structures semi rigides ou inverses La cendre volante y joue la fois le r le de granulat et de liant Le guide d application des normes pour le r seau routier national Assises de chauss es SETRA LCPC 1998 impose l utilisation de m langes de classe 2 Les formulations habituellement
446. principalement appara tre des compos s de type silicate bi calcique et aluminosilicates de calcium associ s des oxydes de fer et des oxydes de la famille des spinelles et des ferrites de calcium Le taux de chaux libre r siduelle CaO Ca OH exprim en quivalent CaO se situe aux alentours de 1 sur la fraction 0 20 mm du tout venant D termination par la m thode LEDUC 3 Instabilit volumique L instabilit volumique se traduit par deux ph nom nes l volution granulom trique du laitier par clatement de certains grains le gonflement du laitier en masse Les causes de l instabilit volumique de laitiers de convertisseurs oxyg ne se trouvent dans la pr sence de CaO chaux libre et de MgO magn sie libre Par contre les laitiers lectriques ne semblent pas sujets cette instabilit Parler de la transformation de la b lite 3 1 L oxyde de chauxde calciumNci11 La chauxL oxyde de calcium peut se pr senter sous diff rentes formes Hornain et al 1995 S oxyde de calcium combin e dans les silicates alumino ferrites et ferrites de calcium S oxyde de calcium non combin e ou chaux libre Ce compos dispers en inclusions de 1 10 um dans le laitier correspond la forme expansive L expansion se produit lors de l hydratation de ce compos suivant l quation cause du changement de volume induit par l hydroxylation CaO H20 Ca OH expansif Symboles de la chimie des ciments
447. pris entre 15 et 50 conduisant des classements E ou D selon la norme XP P 18 540 Pour des utilisations plus cibl es des graves un am nagement des classements a t introduit dans le guide technique Ile de France France C est la classe E pour laquelle les trois conditions suivantes doivent tre v rifi es LA 40 MDE 35 LA MDE 65 4 Les graves relevant de ce classement ont des domaines d emploi tendus par rapport aux mat riaux de classe E En particulier elles sont utilis es dans des couches de chauss es sous des trafics plus lourds 3 2 Les caract ristiques de fabrication des mat riaux issus de d molition sont variables essentiellement du fait de leur mode d laboration en particulier du concassage et leur classement se fait en r f rence aux normes NF P 11 300 pour l utilisation en terrassement et XP P 18 540 pour l utilisation en couche de chauss e ClassementEt un classement selon la norme NF P 11 300 mat riaux de pr criblage et graves non calibr es Les mat riaux de pr criblage et les graves non calibr es sont utilis s uniquement dans les terrassements Leurs caract ristiques correspondent aux valeurs suivantes le Dmaxr g est variable et peut tre sup rieur 50mm le passant 80 um est en g n ral inf rieur 12 et celui 2 mm inf rieur 70 la propret caract ris e par la valeur au bleu VBS est varable variable Aussi pour le r emploi ce
448. publication des VLE des 19 juillet 1982 21 mars 1983 1 d cembre 1983 10 mai 1984 05 mars 1985 14 mai 1985 05 mai 1986 12 mai 1986 13 mai 1987 07 juillet 1992 12 juillet 1993 12 janvier 1995 21 aodt 1996 Plans d partementaux Attention Certains de ces documents sont longs ouvrir un peu de patience Merci Sch ma r gional et plans d partementaux de gestion des d chets du BTP D partement de Haute Normandie l Eure et la Seine Maritime Plan d partemental de gestion des d chets de chantier du BTP D partement de la Creuse Plan d partemental pour l limination et la valorisation des d chets de chantier du b timent et des travaux publics D partement de la Sarthe D chets du BTP Languedoc Roussillon Plans de l Aude du Gard de l H rault de Loz re et des Pyr n ens Orientales http dechetsbtplr free fr Page 2 1 Mettre dans un glossaire Page 2 21 Pourquoi des italiques Page 2 3 Mettre au glossaire Page 2 41 Glossaire Page 2 5 Glossaire Page 4 L61 revoir en fonction des v nements Page 4 71 Glossaire Page 4 8 L amiante g n ralement ne se trouve pas en filon mais plut t en masse dans des roches ultrabasiques Page 4 L9 Glossaire Page 5 L10 Glossaire Page 5 L11 Glossaire Page 7 L12 Glossaire Page 7 131 bannir Page 7 14 Pas tr s clair pour la ponctuation Page 7 15 F pour Fran ais Page 18 L16
449. qu e qu Fos sur merMer Le laitier moulu peut tre ajout au b ton pour am liorer certaines de ses propri t s ou lui conf rer des propri t s particuli res comme le comportement aux milieux agressifs et l alcali r action l exothermicit ou la porosit Il provient du broyage du laitier vitrifi granul ou boulet 3 Elaboration L laboration des laitiers de haut fourneau produit toute une gamme de granulats laitiers cristallis s figures 1 et 2 et de liants hydrauliques laitiers vitrifi s dont on rappelle ci dessous les caract ristiques l mentaires telles que d crites en particulier par Alexandre et Sebileau CTPL 1988 A Figure 1 laitier cristallis compact Alexandre et Sebileau CTPL 1988 Figure 2 laitier cristallis poreux Alexandre et Sebileau CTPL 1988 Le laitier cristallis de haut fourneau est labor selon diff rentes classes granulaires tout venant concass s 0 D et d D selon la demande On distingue le laitier tout venant C est un laitier cristallis de fra che production ou non tel que repris l engin Les granulom tries sont de l ordre de 0 300 mm sans garantie de fuseau figure 3 Il s agit plut t d un mareja de remblais ou de couche de forme AL Laitier cristallis tout venant Figure 3 laitier cristallis tout venant Alexandre et Sebileau CTPL 1988 le laitier concass C est un laitier cristallis concass li
450. que sanitaire INERIS et BRGM 2000 INERIS 2003 consiste dans ce cas a comparer la dose d exposition a cette substance calcul e dans des conditions bien d termin es a une dose tol rable d finie sur la base de donn es toxicologiques et consid r e comme une dose limite suppos e sans effet sur la sant humaine Cette comparaison est donn e sous la forme d un indice de risque IR par exemple la dose d exposition repr sente 12 de la dose tol rable Exemple d un effet sans seuil cas d une substance canc rog ne pour laquelle il n existe pas de seuil de toxicit Le chlorure de vinyle est une substance dangereuse pour la sant humaine entre autre parce qu elle est consid r e comme canc rig ne Le danger est ici principalement le d veloppement d un cancer du foie suite une exposition au chlorure de vinyle En appliquant une m thodologie d valuation des risques sanitaires INERIS et BRGM 2000 INERIS 2003 il est possible de quantifier le risque de survenue d un cancer du foie en fonction de l exposition au chlorure de vinyle dans des conditions bien d termin es Le r sultat sera donn en exc s de risque individuel ERI 20 par exemple exprim sous la forme de 1 cas pour 100 000 ou 10 Certaines substances chimiques peuvent avoir la fois des effets seuil et des effets sans seuil C est par exemple le cas du chlorure de vinyle du chloroforme du trichloro thyl ne 2 Int r t
451. que une r duction du produit en poussi re L effusement reste cependant un ph nom ne tr s exceptionnel qui a tendance dispara tre avec la diminution de la basicit des laitiers actuels Les projets de normes europ ennes cit s au chapitre 2 imposent que les granulats de laitier de haut fourneau refroidis dans l air soient exempts de d sint gration du silicate bicalcique De plus cette norme impose que les granulats de laitier de haut fourneau refroidis dans l air soient exempts de fer instable Le projet de norme EN12620 Granulats pour b ton d finit des cat gories de teneur en sulfates solubles dans l acide AS 0 AS ciar e ASnr et limite la teneur en soufre total 2 pour les granulats de laitier de haut fourneau refroidis dans l air Pour la r alisation d essais ces normes se r f rent la norme NF EN 1744 1 relative aux essais de lixiviation pour d terminer les propri t s chimiques des granulats Caract ristiques g otechniques Sommaire 1 Laitier cristallis 2 Laitier vitrifi Les laitiers de Haut fourneau permettent l laboration de granulats au sens de la norme XP P 18 540 ou de liants hydrauliques au sens de la norme NF P 98106 Les producteurs de granulats de laitier sont tenus au m me titre que les producteurs de granulats naturels de fournir leurs clients une fiche technique produit r sumant les exigences de la norme et les caract ristiques mesur es du produit
452. ques n cessaires pour la d termination du comportement la lixiviation du mat riau La connaissance de la min ralogie est importante dans la mesure o certains constituants ou certaines associations de compos s peuvent engendrer des r actions ind sirables pour la p rennit de l ouvrage compatibilit d chet liant ou inad quation d chet utilisation vis e Evaluation du comportement la lixiviation il s agit d valuer le relargage et l volution du relargage partir d un mat riau par contact avec un agent lixiviant Pour ce faire les essais suivants peuvent tre r alis s Comme les Eessais ayant pour objectif de mesurer des param tres sp cifiques afin d valuer l influence d un param tre sur le relargage du mat riau Par exemple la temp rature le pH le rapport L S le potentiel d oxydo r duction ou le d bit d agent lixiviant peuvent tre des facteurs qui influent de mani re plus ou moins importante sur le comportement la lixiviation suivant le mat riau et le sc nario consid r s Le projet de norme prEN 14429 d crit par exemple un essai de d termination de l influence du pH sur la solubilisation des constituants d un d chet Il permet galement d valuer la capacit de neutralisation acido basique de ce d chet A l instar de la min ralogie ce type d essai est tr s utile pour la d termination de l ad quation d chet liant dans le cas d un traitement par exemple en
453. ques rencontr s dans le phosphogypse Toutes les fractions granulom triques du phosphogypse ne pr sentent pas les m mes caract ristiques Arocena et al 1995 Rutherford et al 1996 La fraction fine diam tre inf rieur 20 um concentre g n ralement les m taux lourds et c est ainsi que l on peut y trouver selon la provenance du minerai de phosphate des valeurs extr mes comme 1 606 mg kg de strontium 810 mg kg de baryium 594 mg kg de chrome 508 mg kg de cuivre 398 mg kg de zirconium 351 mg kg de zinc 249 mg kg de s l nium 190 mg kg de vanadium 75 mg kg de thorium 73 mg kg d argent ou de plomb ou encore 19 mg kg d uranium w 5 oe o5 11 1118 baryium B28 titane 6B Bing OO ft chrome ff 75 Tableau 2 Teneurs en m taux lourds dans le phosphogypse Colombel 1978a Schaeffner 1978 Simon 1990 Abdel Moneim 1993 SNC Lavalin 1993 Arocena et al 1995 Burnett et al 1995 Rutherford et al 1996 Battelle 1999 4 Activit radioactive du phosphogypse Les minerais de phosphate naturel utilis s pour la fabrication de l acide phosphorique contiennent galement des traces d l ments radioactifs d origine naturelle Ainsi le minerai moyen de phosphate marocain contient entre 100 et 130 g d uranium par tonne de minerai et le minerai moyen de phosphate de Floride entre 100 et 180 g t Moisset 1980 Ces radio l ments peuvent se retrouver pour partie dans l
454. r criblage des graves non calibr es des graves 0 D ou des fractions granulaires calibr es Seules les deux derni res cat gories peuvent tre utilis es en assise de chauss e trait es ou non aux liants hydrauliques les deux premi res tant r serv es aux emplois en remblai ou en plate forme Les caract ristiques g otechniques des mat riaux blancs recycl s conduisent leur classification en cat gorie F7 selon la norme NF P 11 300 utilisation en terrassement et en cat gorie E ou D selon la norme granulats XP P 18540 La valeur de bleu et la teneur en sulfates doivent tre notamment surveill es suivant les usages pr vus afin d viter l apparition de gonflements La mise en uvre doit en outre tenir compte des coefficients d absorption d eau lev s et du caract re frottant et fragile des granulats recycl s Peu d tudes sont disponibles sur leur comportement environnemental qui peut se traduire selon leur composition chimique et leur type d emploi par des relargages de sulfates et ou par une l g re alcalinisation du milieu Environ 9 millions de tonnes de mat riaux blancs recycl s sont utilis es en France annuellement donn es SNPGR 2002 dont plus de 60 en lle de France Les caract ristiques d usage des b tons recycl s sont couvertes par les normes en vigueur tant pour un usage en terrassement qu en assises routi res Trois guides r gionaux d finissent des r gles d usage Ile de France Haute Norma
455. r gats est certainement sup rieure du fait des volumes trait s par les diff rents ma tres d ouvrage L ensemble de ces agr gats doit d sormais tre soit stock avant valorisation soit valoris directement soit mis en d charge adapt e dans le cas d agr gats r pertori s comme dangereux Actuellement la r partition concernant la valorisation des agr gats est la suivante tableau 6 estination Quantit F4 de la quantit disponible Mise en d charge tockage 001130 alorisation entrale a chaud 352 000 8 gt O emblai en l tat 301 250 30 emblai apr s concassage 1433 000 n situ chaud et froid 54 000 Tableau 6 Valorisation des agr gats source USIRF pu o 5 D La technique du recyclage existe depuis le d but des ann es 1980 et les emplois sont trop nombreux pour tre r pertori s Des documents de synth se existent faisant r f rence la technique utilis e et au chantier concern Bilan des chantiers de recyclage forts taux Bulletin de liaison des Ponts et Chauss es 1992 Table ronde le le r emploi des enrob s Bulletin des Ponts et chauss es 1993 Dossier recyclage Revue g n rale des routes et a rodromes 1993 Le traitement des chauss es anciennes et le recyclage des enrob s Sainton 1994 Bilan de la r g n ration des enrob s 1989 document GSC 33 Bicheron Par ailleurs des documents traitent de points sp cifiques concernant le
456. r s une phase de pr paration d une ann e environ Outre le LCPC et le r seau technique de l Equipement le BRGM Bureau de Recherches G ologiques et Mini res et rINERIS Institut National de l Environnement Industriel et des Risques prennent une part active au projet Les financements rassemblent des ressources propres des organismes cit s ainsi que des subventions sp cifiques du METLTM DRAST DR Minist re de l Equipement des Transports du Logement du Tourisme et de la Mer Direction des Affaires Scientifiques et Techniques et Direction des routes du MEDD DPPR Minist re de l cologie et du D veloppement Durable Direction de la Pr vention des Pollutions et des Risques de l ADEME Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie et du SETRA Service d Etudes Techniques des Routes et Autoroutes Le projet OFRIR qui a d but avec comme objectif de constituer une base de connaissances et de donn es concernant les produits susceptibles d tre utilis s en technique routi re est ouvert au public Il a atteint un stade pr op rationnel pendant lequel une mont e en r gime est attendue Ce stade a pour objectif de corriger les d fauts ergonomiques et assurer une derni re finition des rubriques pour effacer les derni res scories En outre une ouverture plus large des rubriques contenues et non seulement des r sum s doit ent rin e lors du prochain comit de pilotage courant mai 2005 BRGM RP 53870 F
457. r sents dans les s diments est faible moins de 5 du peettotal initial la migration des polluants vers les zones limitrophes et les exutoires nappes cours d eau semble donc limit e Les polluants pr sents dans la matrice initiale restent majoritairement fix s dans celle ci ou dans l horizon superficiel de la terre v g tale Cependant des essais de percolation ont montr que les eaux qui s infiltrent au travers des boues pr sentent des concentrations en m taux sont relativement lev es dans les premi res eaux Les tests toxicologiques r alis s sur les percolats n ont pas mis en vidence de toxicit aigu de ces eaux Les essais sur plantes ont montr que les boues brutes sont toxiques pour certaines esp ces La combinaison des analyses chimiques et des essais toxicologiques constitue un moyen d tude fiable pour l valuation du danger que repr sentent les boues Enfin les r sultats ont permis de d finir quelques mesures simples appliquer qui permettraient aux quipes d entretien de limiter les risques pour l environnement si des pandages de boue taient r alis s Il s agirait de pr voir des aires d gouttage avec r cup ration des premi res eaux l pandage de ces boues sur des zones non vuln rables pr d termin es et dans des secteurs faible pente le m lange des boues avec de la terre v g tale et le r galage sur environ 20 cm d paisseur l ensemencement imm diat
458. r ce comportement n est 10 pas encore lucid aussi est il raisonnable de ne pas tenir compte pour l instant de cette propri t dans le dimensionnement des couches de chauss e GTIF Comportement au gel peu Peu d tudes de laboratoire ont t conduites sur le comportement au gel des machefers De ces quelques tudes les MIOM apparaissent peu ou non g lifs Toutefois pour rassurantes qu elles soient ces tudes ne sont pas suffisamment nombreuses pour permettre de conclure pour les MIOM en g n ral Comme l indiquent la note d information CD 103 et le GTIF si l application l exige la g livit du mat riau utilis devra tre contr l e par une tude particuli re Les MIOM se distinguent des granulats naturels homog nes du point de vue p trographique par le fait qu ils sont un m lange d l ments de natures diff rentes cf Compos s organiques et Caract ristiques min ralogiques pas ou peu li s entre eux se r partissant diff remment selon les classes granulom triques aux caract ristiques diff rentes Certains protocoles d essais et certaines propri t s contr l es par les essais g otechniques classiques apparaissent mal adapt s la mise en vidence des propri t s r elles des MIOM et une bonne discrimination entre eux Ces essais d velopp s initialement pour des granulats naturels demeurent toutefois pour l heure le seul moyen de classement des MIOM en tant que mat riau de con
459. r l homme Cd Cr Cu Ni Pb Zn restent en dessous des valeurs r glementaires les plus basses savoir celles des eaux potables Tableau 4 Concentrations des l ments dans les mares temporaires et dans les eaux de pluies correspondantes Denimal S 2001 Les teneurs en sulfates SO et en ions sodium Na d passent largement les seuils correspondant une classification orange mauvaise qualit des eaux superficielles selon la le Syst me d Evaluation des Eaux de surface Ncrojqui est utilis pour la classification des Agences de l Eau et celle en magn sium Mg est tr s proche de la limite Sodium et sulfates ne sont pas consid r s comme cotoxiques mais en g n ral comme des indicateurs de la pr sence de compos s qui le sont ce qui explique les seuils fix s pour la qualit des eaux Le magn sium n est pas non plus cotoxique mais sa pr sence favorise la toxicit d autres compos s tels que fluorures cuivre chlore zinc cadmium et mercure MATE 1999 L absence de r f rences r glementaires ne permettent pas de juger de la toxicit ou de l cotoxicit ventuelles du fort enrichissement en strontium Sr constat Nci11 Aspects sanitaires Aspects sanitaires NCI12 12 Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Utilisation en remblais 2 Utilisation en couche de forme 3 Utilisation en assises de chauss es 4 Autres utilisations des schistes 1 Utilisation en r
460. r le plan scientifique l analyse min ralogique est indispensable la compr hension de leur comportement tant du point de vue de l volution de la solubilit des l ments qui les composent que du point de vue de l volution de leurs propri t s m caniques D une part des l ments polluants peuvent en effet se trouver fix s dans des esp ces min rales plus ou moins stables D autre part le d veloppement de certains min raux au sein des MIOM peut faire voluer leurs propri t s physiques gonflement rigidification L tude min ralogique des MIOM montre qu ils sont constitu s de trois types de min raux des min raux reliques initialement pr sents dans les d chets incin r s non modifi s par l incin ration des min raux de haute temp rature form s durant l incin ration a partir de la fusion d une partie des d chets des min raux de basse temp rature gt pouvant commencer se former d s la sortie du four et ou se d velopper plus ou moins rapidement durant le processus de maturation Sans chercher tre exhaustif on peut toutefois gr ce des travaux r cents r alis s en France Clozel et al 1999 Bod nan et al 2001 Delville et al 2001 citer quelques min raux repr sentatifs Les min raux reliques sont des min raux constitutifs de roches naturelles comme les feldspaths potassiques certains pyrox nes le quartz la biotite proviennent aus
461. r les donn es disponibles La composition chimique des rejets issus du ou des traitements du minerai d pendent du minerai l ments chimiques majeurs ou mineurs min raux pr sents dans le minerai de d part et se retrouvant dans les r sidus mais galement du proc d utilis lors du traitement Avant le XIX me si cle les proc d s de concentration de minerai ont peu volu et les rejets bien que souvent riches en m taux ou fortement pollu s cas du mercure dans les anciennes exploitations d or o le minerai tait trait par amalgamation ont eu un impact relativement limit sur l environnement car les volumes en jeu taient tr s r duits et les minerais trait s souvent d j oxyd s Par contre l utilisation partir des ann es 1920 de proc d s industriels combinant l utilisation de r actifs chimiques et des broyages fins comme par exemple la flottation des sulfures a augment consid rablement les risques pour l environnement La finesse et l homog n it de la taille des particules des r sidus de l usine de traitement les rendent particuli rement susceptibles une dispersion dans l environnement dans le cas d un lieu de stockage mal con u et non r am nag 3 3 Les principales techniques et fili res de traitement Proc d s de tri physique Bas s sur les techniques utilisant la densit des particules ou leur susceptibilit magn tique leur conductivit etc ces proc d s se caract rise
462. rA41 Ile de France Contrat de Plan interr gional du Bassin parisien SYCTOM SVDU 51 Novembre 1998 Guide d utilisation en travaux publics graves de recyclage Ouvrage collectif R gion la DDE le Conseil G n ral les Travaux Publics l UNICEM la SRIR du Rh ne et le Grand Lyon 2004 3 Documents administratifs Circulaire du 1 Mars 1994 du minist re de l Environnement relative aux d chets industriels assimilables aux d chets m nagers et plans d partementaux d limination Circulaire du 9 Mai 1994 du minist re de l Environnement relative l limination des machefers d incin ration des r sidus urbains Origine formation et laboration Sommaire 1 Mati re premi re 2 Processus de fabrication 3 Pr paration ventuelle 1 Mati re premi re La mati re premi re des MIOM est multiple et variable en particulier dans l espace zones urbaines zones rurales zones c ti res influence du tri Les MIOM sont issus de l incin ration de la fraction des ordures m nag res collect e en m lange et de celle des d chets dits assimil s aux d chets m nagers et provenant des commerces des industries et administrations cf D cret 2002 540 relatif la classification des d chets Chapitre 20 Annexe Il L incin ration des d chets m nagers et assimil s divise par 3 leur masse et par 10 leur volume La d finition des ordures m nag res au sens strict correspond aux d
463. rculaire du Minist re Belge de l am nagement AWA 178 95 150 appliqu e en Wallonie Un chapitre y est enti rement consacr aux conditions d emploi des laitiers d aci rie de conversion On retiendra que des r gles de limitation du gonflement et dans certains cas du d litement sont propos es selon l utilisation Par ailleurs leur emploi est exclu dans tous les m langes trait s aux liants hydrauliques De m me en Allemagne il faut pour une utilisation en structure de chauss e qu un granulat de laitier de convertisseur oxyg ne ne pr sente pas d instabilit volumique test la vapeur sup rieure 5 de son volume initial pour une utilisation en couche de base ou de fondation sup rieure 3 de son volume initial pour une utilisation en couche de roulement Boudonnet J Y CTPL 1996 et NF EN 1741 1 septembre 1998 Cette restriction d emploi des granulats de laitier de convertisseur est galement a ce jour pr conis e par les producteurs fran ais source CTPL En revanche elle ne s applique pas aux laitiers d aci rie lectrique dont les taux de chaux libre sont bien inf rieurs Origine formation et laboration 1 Origine 2 Formation 3 laboration fili re convertisseurs oxyg ne ou lectrique 1 Origine Plus de d tails fili re de production de l acier 1 1 Fili re convertisseurs oxyg ne ou fili re int gr e ou dite a chaud Le laitier de convertisseur oxyg ne
464. re Page 2 21 Glossaire Page 6 31 Par clair expliciter Page 6 41 Comment peut on diff rencier les caract res plus ou moins r fractaires des argiles Doit on en dire plus ou viter la formulation de la phrase pour viter toute ambigu t Page 7 5 Le terme Bentonite est tr s pr cis et ne peut pas tre un m lange dans ce cas on parle de m lange argileux composante bentonitique majeure Page 7 6 Voir supra Page 7 7 Phrase mon avis incompl te Page 9 8 Glossaire Page 9 L9 Glossaire Page 9 L10 Glossaire Page 9 11 Glossaire et pr ciser en l gende Page 10 121 Glossaire Page 10 131 Glossaire Page 11 14 En rapport avec le terme suivant un n ologisme doit tre simple Page 12 15 Glossaire Page 12 L16 Glossaire Page 13 L171 Glossaire Page 14 18 Probl me d homog n isation des r f rences bibliographiques par rapport un mod le utilis pour tout les dossiers Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 14 Schistes houillers BRGM RP 53870 FR Rapport final 289 Avertissement Gen se du charbon en France Concernant la gen se du charbon je ne pense pas que le bassin de Gardanne Fuveau qui produit du lignite soit d age carbonif re je dirais tout au plus tertiaire et peut tre oligoc ne a v rifier NF P11 300 Lien hypertexte ne marchant pas Dimensionnement des chauss es FTP Glossaire Schistes Houillers
465. rencontr es sont 91 de cendres volantes 4 de chaux vive 5 de gypse ou 90 de cendres volantes 5 de chaux teinte 5 de gypse Il est important de noter les restrictions normatives quant aux quantit s des constituants les dosages en chaux vive doivent tre inf rieurs 5 en chaux teinte 6 en gypse 7 les proportions indiqu es pr c demment tant destin es avoir la fois une r sistance au jeune ge int ressante et viter des gonflements du m lange dus la formation d ettringite Cette technique a t tr s utilis e dans les ann es 1970 1980 dans la r gion Nord Pas De Calais Figure 5 Sa mise en uvre n cessite une organisation de chantier parfois difficile pour viter des ph nom nes de feuilletage susceptibles d apparaitre en partie sup rieure de la couche ce feuilletage entra nant un d collage avec la couche sup rieure qui acc l re le vieillissement de la chauss e Pour viter de tels ph nom nes il est pr f rable d utiliser des compacteurs pneus si possible d enlever les cm sup rieurs apr s compactage et surtout d appliquer la couche sup rieure en mat riaux non trait s ou trait s aux liants hydrauliques avant la prise du mat riau un d lai de 4 heures est un maximum Figure 5 mise Mise en uvre de Cendre Volante Chaux Gypse 2 Les cendres calciques de LFC Compte tenu du pouvoir hydraulique et ou pouzzolanique 81de ces produits les va
466. ret n 2002 540 CE du 18 avril 2002 relatif a la classification des d chets JO n 93 du 20 avril 2002 Selon cette nomenclature fran aise des d chets les sables de fonderie sont inscrits dans le chapitre 10 D chets provenant de proc d s thermiques et sont r pertori s sous la rubrique 10 09 ou la rubrique 10 10 sous les codes suivants l ast risque signifie que le d chet est consid r comme un produit dangereux s il pr sente une ou plusieurs des propri t s num r es l annexe du d cret du 18 avril 2002 1 d chets de fonderie de m taux ferreux 10 09 05 Noyaux et moules de fonderie n ayant pas subi la coul e contenant des substances dangereuses 10 09 06 Noyaux et moules de fonderie n ayant pas subi la coul e autres que ceux vis s la rubrique 10 09 05 10 09 07 Noyaux et moules de fonderie ayant subi la coul e contenant des substances dangereuses 10 09 08 Noyaux et moules de fonderie ayant subi la coul e autres que ceux vis s la rubrique 10 09 07 2 d chets de fonderie de m taux non ferreux 10 10 05 Noyaux et moules de fonderie n ayant pas subi la coul e contenant des substances dangereuses 10 10 06 Noyaux et moules de fonderie n ayant pas subi la coul e autres que ceux vis s la rubrique 10 10 05 10 10 07 Noyaux et moules de fonderie ayant subi la coul e contenant des substances dangereuses 10 10 08 Noyaux et moules de fonderie ayant subi la coul e a
467. ristiques des agr gats la La possibilit d utiliser des agr gats d enrob s dans des fabrications de b ton routier Bibliographie 24 FARCAS F 1998 Etude d une m thode de simulation du vieillissement des bitumes sur route Document publi par le Laboratoire Central des Ponts et Chauss es BRAZILLET C DOMAS J 2001 Le goudron dans les d chets du r seau routier tude bibliographique et m thodes de caract risation rapides document INERIS ODIE L 2002 Caract risation environnementale de fraisats d enrob s Laboratoire r gional de Saint Brieuc PEPIN 1998 Essais de percolation sur deux d chets bitumineux document INERIS TOWNSEND T G 1998 Leaching characteristics of asphalt road waste Department of Environmental Engineering Sciences University of Florida BRANTLEY A S TOWNSEND T G 1999 Leaching of pollutants from reclaimed asphalt pavement Environmental Engineering Science 16 no 2 105 116 BOWEN C De GROOT P BRANDT A 2000 Etude de la possibilit de lixiviation des hydrocarbures aromatiques polycycliques pr sents dans le bitume Revue g n rale des routes et a rodromes n 787 pp 58 a 61 CIRC Centre International de Recherche contre le Cancer Overall Evaluations of Carcinogenicity to Humans Site Internet http 193 51 164 monoeval grlist html US EPA Integrated Risk Information System IRIS Site internet http www epa gov iris subst index html 25
468. ristiques ont t mesur es sur la fraction 25 50 mm a l poque de sa mise en place sur le march Le coefficient Micro Deval Adapt MDA d crit par la norme NF P 18 572 n tant pas normalis a l poque sur cette fraction c est tout naturellement l essai Deval Humide DH couramment ex cut l poque sur le ballast SNCF qui a t choisi pour appr hender la r sistance l attrition Les seuils retenus r sultent des consid rations suivantes figure 6 des Des chantiers exp rimentaux ont permis d appr cier la pertinence de la d marche avant que le mat riau ne soit propos en grand sur le march Cette phase a par ailleurs permis d adapter les premiers seuils retenus suite une identification de plusieurs terrils Lla possibilit de produire le mat riau en quantit suffisante pour satisfaire les besoins du march des sp cifications trop dures en la mati re auraient limin s trop de terrils r duisant peu le gisement susceptible de produire du formoschiste Figure 6 exemple de chantier exp rimental Pour tre qualifi en tant que formoschiste le mat riau doit respecter les crit res de qualit intrins ques ci apr s Coefficient Los Angeles LA fraction 25 50 mm LA 55 Coefficient Deval Dh fraction 25 50 mm Dh moyen 1 2 aucune valeur lt 1 n est accept e A noter que tous les terrils de schistes noirs en raison de leur nature ne sont pas aptes a produire d
469. rme de chauss es Le d veloppement attendu dans les prochaines ann es dans le Nord Pas de Calais concerne essentiellement le traitement des schistes noirs tout venant par des liants hydrauliques routiers aux fins de les utiliser pour la constitution des couches de forme de chauss es Des tudes de laboratoire sur des schistes de lavoir pr sence de sulfates plut t faible par rapport celle d un schiste noir standard a montr tout l int r t de la d marche Comme pour le sable de schiste 0 20 il est n cessaire avant de s engager dans cette voie de v rifier l aptitude au traitement NF P94 100 mais aussi de s assurer de l homog n it en grand du terril afin de ne pas encourir le risque d aboutir des produits aux caract ristiques m caniques erratiques l argilosit ayant en la mati re une incidence directe et importante La d marche en laboratoire devra s organiser de la mani re suivante D termination de l ge autorisant la circulation sur la couche trait e Cet aspect rev t une importance particuli re dans la mesure o ce temps de mdrissement conduit une neutralisation compl te du chantier et en corollaire p se sur le d lai de r alisation D termination de la r sistance l immersion au jeune ge La couche de forme trait e peut tre expos e aux intemp ries durant un temps suffisamment long pour qu une saturation compl te s en suive et r duise notablement et d une fa on durable le
470. rmentation autocombustion etc X 30 011 F D chet Industriel Banal DIB D chet r sultant d une activit industrielle mais assimilable un d chet de consommation ou des ordures m nag res X 30 011 F D chet Industriel Sp cial DIS D chet dont la destination limination ou valorisation n cessite des pr cautions particuli res vis vis de la protection de l environnement X 30 011 Incin ration R alisation d une combustion compl te des d chets combustibles dans un four adapt aux caract ristiques de ces d chets X 30 011 Valorisation Terme g n rique couvrant le r emploi la r utilisation le recyclage ou la r g n ration R g n ration Proc d en g n ral physique ou chimique ayant pour but de redonner un d chet les caract ristiques qui permettent de l utiliser en remplacement d une mati re premi re neuve X 30 011 Recyclage R introduction directe d un d chet dans le cycle de production dont il est issu en remplacement total ou partiel d une mati re premi re neuve X 30 011 R emploi Nouvel emploi d un d chet pour un usage analogue celui de son premier emploi X 30 011 R utilisation Nouvel emploi d un d chet pour un usage diff rent de celui de son premier emploi X 30 011 6 Liste des principaux textes l gislatifs et r glementaires concernant les d chets Lien internet important aida ineris fr Code de l environnement Partie l gislative Livre
471. rob s dans des d blais sous forme de filons ou de mousse Le d cret n 96 1133 du 24 d cembre 1996 pose le principe entre autres d une interdiction de la mise sur le march des fibres d amiante libres ou incorpor es dans des mat riaux n anmeins mais l interdiction ne concerne pas les op rations relatives l limination de ces produits En mati re de dispositions particuli res concernant l amiante le d cret n 96 98 du 7 f vrier 1996 relatif la protection des travailleurs pr cise les r gles qui s appliquent lors d intervention sur des mat riaux susceptibles de lib rer des fibres d amiante mais dont la finalit n est pas de traiter l amiante dite de section 3 La concentration moyenne en fibres d amiante dans l air inhal ne doit pas d passer 0 1 fibre cm sur une heure de travail Dans les comptages ne sont retenues que les fibres dont la longueur est sup rieure 5um et le diam tre inf rieur 3 um Dans le cas des fraisats d enrob amiant s la r cup ration des enrob s doit respecter les r gles de protection individuelle des intervenants Le d cret d interdiction ne permet pas le recyclage de mat riaux contenant de l amiante Ces d chets doivent tre limin s dans les d charges appropri es Toutefois en cas de d couverte de filons d amiante a lors d un terrassement le pragmatisme doit rester de rigueur et mettre d charge des milliers de m tres cubes n est pas toujours la solut
472. rob s a chaud NF P 98 149 Enrob s hydrocarbon s Terminologie NF P 11 300Ex cution des terrassements classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais 11 et des couches de forme j21d infrastructures routi res 2 R f rences l gislatives et r glementaires Arr t L arr t du 30 juin 1997 relatif aux prescriptions applicables aux installations class es pour la protection de l environnement soumises d claration sous la rubrique n 2517 Fixe tixe les dispositions appliquer pour les stations de transit de produits min raux solides dont la capacit de stockage est comprise entre 15000 et 75000 m L aArr t du 2 f vrier 1998 relatif aux pr l vements et la consommation d eau ainsi s int resse aussi quaux missions de toute nature des installations class es pour la protection de l environnement Ce texte a t modifi par les arr t s du 3 ao t 2001 2 f vrier 2000 29 mai 2000 3 mai 2000 15 f vrier 2000 14 f vrier 2000 17 ao t 1998 D autres textes font aussi r f rence et fixent les r gles de gestion des plates formes de traitement La Circulaire du Minist re de l Am nagement du territoire et de l Environnement et du Minist re de l quipement des Transports et du Logement en date du 15 f vrier 2000 Planification de la gestion des d chets de chantier et des travaux publics BTP __ La Circulaire n 2001 39 du 18 juin 2001 rela
473. roche de 1 7 MPa et module d Young nciz d environ 10 GPa Les auteurs attribuent la dispersion des r sultats aux amorces de rupture qui r sulteraient du compactage du mat riau Un m lange a 75 de cendres volantes 15 de chaux teinte et 10 de phosphogypse offre la r sistance a la compression a 360 jours la plus lev e 35 MPa 4 Liants routiers a base de phosphogypse Dans cette fili re de valorisation le phosphogypse a t envisag comme constituant d un liant routier constitu par un m lange de laitier granul de phosphogypse et de soude et permettant la r alisation d un ciment routier sans clinker Des essais en laboratoire ont port sur plusieurs formulations de liants routiers pour d terminer les proportions en produits qui donnaient les meilleurs r sultats Raverdy 1978 Plusieurs finesses diff rentes de laitier ont galement t test es de 2 000 cm g 4 000 cm g Les performances des diff rents m langes ont t compar es celles d un ciment traditionnel de type CPA 400 Plus de d tails laitier granul Liants t moins cimentlLiants base de laitiers de type CPA 400 et de phosphogypse w O 1 0 EINE 0 0 50 0 R sistance a la flexion a 7 R sistance la flexion 180 9 4 4649 5 ours MPa R sistance a la compression a 7 jours MPa a R sistance a la compression a 180 jours MPa ts pnns Retrait hydraulique 28 jours 473 2 000 um m Gonflement
474. roduits industriels Juillet S minaire Europ en Marseille 1997 Coal Fly Ash a secondary raw material Sheps Pelleg S and Cohen H 1999 International Ash Utilization Symposium Evaluation of the leaching potential of trace elements from coal ash to the groundwater aquifer 14 Thijs M CR 21 84 Etat des connaissances relatives l utilisation en remblais routiers de cendres volantes de fraiche production provenant d une ou plusieurs centrales Thijs M CR 31 90 Chantier pilote en cendres volantes provenant de la combustion de charbon broy sur la N1 a Vilvorde U S Geological Survey Fact Sheet FS 163 97 1997 Radioactive elements in coal and fly ash abundance forms and environmental significance October V n nen V et al 2000 2 Eurasphalt and Eurobitume Congress Barcelona Occupationnal and environmental hazards of coal fly ash in road paving Vivier M 1971 Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 54 Les remblais en Cendres Volantes dans la r gion Nord 1 L International Ash Utilization Symposium a lieu tous les 2 ans Il est organis par le centre de recherche appliqu e a l nergie de l Universit du Kentucky et le d partement a l Energie des Etats Unis d Am rique 2 Sites Internet www surschiste com www flyash info 15 Page 5 1 Glossaire Page 7 21 Homog n iser la pr sentation des r f rences bibliographiques Page
475. rojet d orientation des R sidus de Proc d s Thermiques du d veloppement de normes et d essais pouvant tre utilis s au cours de l tape 4 list e ci dessus Des exemples de tels essais et normes sont d crits plus en d tail dans la section suivante 2 2 Essais de caract risation environnementale en laboratoire Les diff rents types d essais existants sont pr cis s ci dessous Des compl ments d informations peuvent tre trouv s dans diff rentes tudes notamment une tude bibliographique du BRGM Lassin et al 2002 et le guide d usage de la m thode d valuation de l cocompatibilit des sc narios de stockage et de valorisation de l ADEME ADEME 2002 Pour essayer de clarifier leur usage et leur port une typologie en cing classes est propos e 1 les essais de caract risation de base 2 les essais conventionnels conditions simples et arbitraires 3 les essais qualitatifs 4 les mod les r duits casiers lysim triques 5 les chantiers de pr s rie ouvrages instrument s en grandeur r elle 1 Essais de caract risation de base D termination des caract ristiques intrins ques ce sont des essais qui fournissent des l ments qui sont ind pendants du sc nario un instant donn et dans des conditions d finies Par exemple la composition chimique et min ralogique la stabilit thermodynamique du mat riau la solubilit les coefficients de diffusion peuvent tre des caract risti
476. routi res Conklin 1992 Plus de d tails risques sanitaires li s l exposition au radium Ra contenu dans un phosphogypse valoris en infrastructures routi res Cette tude a conduit l Agence de Protection de l Environnement des USA interdire la valorisation du phosphogypse en infrastructures routi res Il est noter d une part que cette tude ne prend pas en compte les autres substances potentiellement dangereuses contenues dans le phosphogypse et d autre part que ces r sultats ont fait l objet d une 12 critique selon laquelle les hypotheses sc narios et donn es retenus auraient conduit a une majoration significative des risques Johnson et Traub 1996 Plus de d tails l Agence de Protection de l Environnement des USA lien ne marchant pas adresse fausse ou site ayant chang 3 3 Exposition par la chaine alimentaire Les tudes de van der Heijde 1988 ont montr que dans le cas de rejets de phosphogypse en mer les humains sont expos s ces radio l ments par la consommation de divers produits p ch s sur les c tes tels que poissons crustac s et coquillages Cependant elles ont galement mis en vidence qu un Hollandais moyen consommant 6 3 kg de produits de la p che par an recevait par cette voie une dose de radiation quivalente de 0 6 uSv de 26Ra et 20 uSv de Po par ann e ce qui ne repr sente qu une contribution de l ordre de 1 comparativement la dose moyenne de radiation n
477. routi res ont t d velopp es et valid es avec ces mat riaux et granulats Parall lement certains des proc d s de pr paration et d emploi des mat riaux objet des autres rubriques de l observatoire OFRIR se sont d velopp s partir de ces techniques D une fa on g n rale selon l usage auquel ils sont destin s on parlera de e_ sols et mat riaux rocheux dans le cas d une utilisation en terrassements c est dire en remblais ou couches de forme e_ granulats dans le cas d une utilisation en couche de chauss es Cette distinction est li e aux normes qui r gissent les travaux dans ces deux domaines d applications Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Documents r glementaires 2 Documents techniques 1 Documents r glementaires Quelques textes r glementaires s appliquent aux carri res dont un recueil intitul R glementation applicable aux exploitations de carri res dit par le minist re Minist re de l Eenvironnement service Direction de la Pr vention des Pollutions et des Risques novembre 1996 On se reportera en particulier a la loi aff rents aux _ installations class es pour l environnement et au d cret du 20 05 53 modifi e Loi N 76 663 du 19 juillet 1976 relative aux Installations Class es pour la Protection de l Environnement ICPE D cret du 20 05 53 modifi derni re mise jour avril 2002 rubriques Nn 2510 exploitation de carri
478. rs Tout venant peuvent tre assimil s la classe des mat riaux CB2 CB ou C2Bs2 selon la terminologie de NF P11 300 Le Formoschiste le Schiste Noir Cribl et le 0 20 de Schistes Noirs Ces mat riaux r sultent d un simple criblage sur terril des meilleurs schistes noirs estim s comme tels visuellement par les exploitants figure 3 Figure 3 Exploitation des terrils Le Formoschiste Principe D finition Les schistes rouges aux qualit s intrins ques affirm es taient traditionnellement utilis s pour la constitution des couches de forme des chauss es notamment celles situ es dans un contexte hydrog ologie d favorable sol fin et nappe peu profonde Devenant de plus en plus rares ils sont maintenant dirig s en priorit vers les installations de concassage criblage pour fabrication des sables et gravillons Cette politique a conduit une p nurie pour la fonction couche de forme Pour pallier ce d ficit annonc des exp rimentations de brilage de schistes noirs ont t men es avec succ s Les mat riaux obtenus en fin de combustion de teinte rouge taient peu diff rents en terme de qualit des schistes rouges naturels Pour des raisons environnementales cette pratique s est cependant vite arr t e la demande des services administratifs comp tents Le formoschiste a donc pour vocation de remplacer le schiste rouge pour la fonction couche de forme tout en le r servant des structures peu moyenn
479. rs d aci rie lectrique obtenus lors de la fabrication de l acier essentiellement partir de ferrailles Les constituants majeurs et les impuret s de ces produits sont fonction de la mati re premi re utilis e fonte ferraille du type d acier recherch mais aussi des adjuvants rajout s au cours du processus de fabrication chaux magn sie On pourra alors constater des variations dans la composition chimique de ces laitiers ll est important de noter d s pr sent que selon la fili re d laboration de l acier le laitier peut avoir des caract ristiques diff rentes les laitiers d aci rie lectrique ont en g n ral moins de probl me de stabilit volumique volution granulom trique gonflement que les laitiers de convertisseur oxyg ne L affinage de l acier par traitement en poches g n re d autres laitiers en quantit moindre commun ment appel s scories de cuvier ll ne faut pas les confondre avec les laitiers d aci rie C est pourquoi pour ces derniers l appellation scories est impropre et g n ratrice de confusions Des tudes approfondies sont indispensables pour les valoriser Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Projets de normes europ ennes 2 Normes fran aises 3 Codification du d chet 4 Autres documents existants et exp riences trang res 1 Projets de normes europ ennes En ce qui concerne l ensemble des granulats naturels de recyclage et de source industri
480. rsqu il s approche de sa saturation ce qui rend difficile son compactage Les diff rentes tudes men es aboutissent d conseiller l utilisation du phosphogypse en remblais routiers essentiellement pour des raisons conomiques les m thodes permettant de rendre le phosphogypse apte une utilisation en remblai routier s av rent en effet non comp titives compar es au recours des mat riaux plus traditionnels 2 Graves laitier activ es au phosphogypse L utilisation de sables trait s au laitier granul et activ s par de la chaux a t g n ralis e dans les ann es 1970 car ces mat riaux taient abondants disponibles faciles mettre en uvre et ne n cessitaient pas de traitement Par la suite il s est av r que l activation sulfatique procurait aux m langes des performances nettement sup rieures celles obtenues par activation calcique Colombel 1978a Plus de d tails sables trait s au laitier granul Graves t moins lGraves activ es au Graves activ es au la chaux ou lajphosphogypse et alohosphogypse et la chaux C 0 0 Soude 0 15 0 25 0 05 0 25 3 Phosphogypse Po SATO OO R sistance a la compres sion 7 jours MPa 0 2 3 0 1 7 3 0 1 2 2 R sistance la compres Sion a 180 jours MPa p a77 peazo bed oe R sistance la traction al i 4 180 jours MPa p aos ps asa pec Modus Gles die Bn COM Ge yai 3 4 24 5 1 0
481. rticeHation 1 Utilisation en remblais et couches de forme Les mat riaux utilisables en terrassements font l objet d une classification Celle ci est normalis e NF P 11 300 et s appuie sur les caract ristiques g otechniques des mat riaux L utilisation des diverses classes de mat riaux ainsi d limit es est codifi e dans deux documents qui sont respectivement le Guide Technique pour la R alisation des Remblais et des Couches de Forme connu sous l abr viation GTR et le Guide Technique pour le Traitement des Sols a la Chaux et ou aux Liants Hydrauliques connu sous l abr viation GTS Pour chaque classe et sous classe de mat riaux ces documents pr cisent les modalit s d extraction et de mise en uvre lls pr cisent aussi les possibilit s et les conditions de traitement actions sur la granularit sur la teneur en eau ou am lioration par apport de chaux et ou liants visant faciliter les op rations de mise en ceuvreceuvre et qui conduisent dans certains cas am liorer les caract ristiques m caniques des mat riaux Il faut souligner que pour des utilisations en remblais pratiquement tous les types de sols et mat riaux rocheux naturels sont utilisables sous une condition ou une autre Les seules restrictions concernent leur tat hydrique a savoir qu ils peuvent tre consid r s comme inutilisables en l tat s ils sont trop secs ou trop humides En revanche dans le cas des couches de for
482. rticules provenant de l rosion des sols et des roches Plusieurs facteurs interviennent sur la d cantation des particules et sont propices a l envasement particuli rement dans les canaux Ainsi la s dimentation est favoris e par une topographie plane les faibles d bits les rejets industriels urbains l rosion La pr sence d l ments toxiques m taux pesticides hydrocarbures aggrave la situation principalement dans les zones urbanis es et industrielles Le curage figure 4 est souvent n cessaire pour pr venir les risques d inondation r tablir le tirant d eau pour la navigation et restaurer le milieu naturel Figure 4 exemple de curage 4 Boues de curage de r seaux d assainissement Les eaux r siduaires urbaines et pluviales transportent des mati res en suspension qui d cantent dans les r seaux d assainissement Ces boues ou sables sont constitu es d un amalgame de mati res organiques et de sable en proportions tr s variables selon le type de r seau et la nature de l ouvrage collecteur chambre sable origine des polluants rencontr s dans les boues 3 Les boues sables extraits des r seaux d assainissement constituent une charge importante pour les exploitants Leur nature particuli rement variable et h t rog ne en font un produit pour lequel il est de plus en plus difficile de trouver une destination finale satisfaisante AGHTM 1994 1996 Plus de d tails origine des polluants rencontr
483. rtout par la teneur en sulfures de fer pyrite FeS pyrrhotite FeS marcassite FeS et autres sulfures de m taux phases min rales l origine du DMA voir infra phases min rales comprenant des l ments traces plus ou moins toxiques arsenic m taux lourds De ce fait nous pouvons focaliser notre attention dans la plupart des cas sur les r sidus des mines m talliques et certains min raux industriels fluorine CaF barytine BaSO pyrite andalousite AI SiO Si la composition min ralogique des principaux minerais extraits en France est relativement simple voir plus de d tails le spectre d l ments traces Ncis4jqu ils renferment est plus large Parmi les m taux et non m taux cit s dans les normes et ou directives europ ennes concernant l valuation de la qualit des eaux et des sols pour diff rents usages 11 sont fr quents dans les gisements fran ais As Cd Co Cr Cu Hg Mo Ni Pb Se Zn soit comme constituants principaux de minerais soit comme accompagnateurs dans la gangue Plus de d tails minerais exploit s en France et principaux l ments associ s 3 2 Les r sidus de l usine de traitement Peu utilis s comme mati re premi res secondaires n ayant fait l objet d aucune valuation et d consid r s a priori par ce fait tous les r sidus miniers peuvent tre actuellement consid r s comme source de mat riaux Ainsi il est n cessaire de donner un panorama exhaustif su
484. s ram ne au processus de maturation et aux facteurs qui d terminent ces r actions cf Le processus de maturation Or les conditions r elles rencontr es par les machefers une fois incorpor s dans la structure routi re sont aujourd hui encore insuffisamment connues pour expliquer parfaitement l volution des MIOM en place Ces conditions in situ peuvent aussi tre diff rentes d une application une autre en fonction de l infiltration des eaux de pluie des teneurs en eau dans la chauss e de la temp rature 2 2 Sources de donn es Les exploitants des usines d incin ration r alisent la caract risation de leur production de machefers selon la m thode pr conis e par le minist re de l Environnement cf L essai de contr le en vigueur Le rythme d analyse est mensuel en suivi courant les caract ristiques moyennes des MIOM sont calcul es sur la moyenne glissante des r sultats de 7 chantillons successifs voir l annexe IV de la circulaire Suggestions d organisation de l analyse initiale des caract ristiques des machefers produits par un four d incin ration Les exploitants des IME isjr alisent aussi une caract risation pour contr ler la qualit des machefers qu ils r ceptionnent et dont ils suivent l volution par lots lots hebdomadaires bi mensuels ou mensuels selon les tonnages des IME Les machefers sont ensuite contr l s au moment de leur commercialisation l exploitant d IME pouvant notamment
485. s In Lloyd Jr G M ed Proceedings of the third workshop on by products of phosphate industries Tampa USA Publication n 01 031 046 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA pp 161 184 Mahjoubi H Charfi A H Labidi S Chahed N Mtimet S 2000 Estimation des expositions associ es a la pr sence du radon 222 dans les usines de traitement de phosphates et leurs environnements en Tunisie Radioprotection vol 35 2 pp 201 215 Maison Annabel H ry Michel Mouton Claude 2002 Protection des travailleurs sur les chantiers de r habilitation de sites industriels pollu s Publication n ED 866 INRS Paris France 209 pages 18 Mangin S 1978 G n ralit s In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre 7 13 Moisset Jacques 1980 Radium removal from phosphogypsum In Borris D P Boody P W eds PHOSPHOGYPSUM Proceedings of the International Symposium on Phosphogypsum utilization and or disposal of phosphogypsum potential barriers to utilization Lake Buena Vista USA Publication n 01 001 017 Florida Institute of Phosphate Research Bartow USA reprinted 1987 pp 384 397 Ouzon Sam Makhoul Bassem 1979 Perspectives d utilisation du phosphogypse sous produit de la fabrication de l acide phosphorique Revue G n rale des Routes et des A rodrom
486. s s V d apr s GTIF SETRA 1997 Auriol et al 1999 et Fran ois et al 2000 Propret Equivalent de sable ES foa 55 Coefficient micro Deval MDE 7 f5 45 Teneur en eau l optimum Wop 15 22 a 17 _ Masse volumique apparente s che a l optimum 1 4 1 8 1 6 1 95 t m m Indice portant imm diat IPI f20 60 F indice CBR imm diat l optimum 7 __fi9 30 foa 120 pT Indice CBR imm diat l optimum 2 _fioats foa28 indice CBR apr s immersion 4 jours f22 30 fBo t10 Selon le GTR une VBS inf rieure 0 1 gramme de bleu pour 100 grammes de sol associ e une teneur en fines inf rieure 12 devrait conduire consid rer que les MIOM sont assimilables un sol insensible l eau Or les observations de chantier et l examen des courbes d indices portants CBR IPN montrent que les MIOM sont sensibles l exc s d eau Fraquet amp et Boucheny 2001 16 La forte variabilit des coefficients peut s expliquer par la plus ou moins forte teneur en l ments durs dans les MIOM verre de bouteille en particulier mais elle s explique aussi en grande partie par la variabilit de l intensit du lavage auquel aura t soumis l chantillon avant l essai intensit d agitation des tamis intensit du jet d eau dur e qui peut ne laisser subsister dans l chantillon que les l ments les plus durs Les protocoles des essais LA et MDE peuvent tre interpr t s de fa
487. s MIOM M hu amp Orphelin 2001 En Allemagne en 1991 60 des MIOM taient utilis s Krass amp Radenberg 1994 Disposant d un guide technique d utilisation depuis 1983 l Allemagne a promulgu en 1994 une loi LAGA incitant la r utilisation de tous les r sidus et mettant particuli rement l accent sur les MIOM En Su de bien qu autoris e l utilisation des MIOM reste tr s marginale Il ny existe ni r glementation ni r f rentiel technique traitant particuli rement des MIOM IAWG 1997 Toutefois la Su de m ne des tudes pour la r utilisation des MIOM en construction routi re M hu amp Orphelin 2001 Le Royaume Uni qui a longtemps privil gi la mise en d charge des MIOM commence s int resser leur r utilisation D autres pays bien que ne les utilisant pas m nent n anmoins des tudes en ce sens Autriche programme Alt Mat Portugal programme Valomat A l ext rieur de l Europe on peut mentionner le Japon qui bien qu ayant largement recours l incin ration des ordures m nag res en 1991 la production de MIOM et REFIOM repr sentait 5 9 millions de tonnes n utilise pas les MIOM IAWG 1997 Aux Etats Unis la mise en d charge des ordures m nag res reste la r gle seuls quelques Etats de la c te Est confront s a des probl mes d espace et ayant recours l incin ration font exception et s int ressent la r utilisation des MIOM sans disposer pour autant de r f rent
488. s MIOM admis rejoindre une IME en vue de leur pr paration l emploi en technique routi re doivent remplir au minimum les conditions de la cat gorie M d finie par la circulaire du 9 Mai 1994 employ par analogie maturation L appartenance des MIOM cette cat gorie est d termin e par des analyses p riodiques au stade de leur production comportant une mesure de leur taux d imbr l s contr le de la qualit de l incin ration et un test de potentiel polluant d finis dans la circulaire du 9 Mai 1994 et son annexe II Les MIOM ne r pondant pas aux seuils de la cat gorie M entrent dans la cat gorie S employ par analogie stockage permanent et doivent rejoindre directement une installation de stockage permanent de d chets m nagers et assimil s dite d charge de classe II La maturation processus physico chimique spontan se mettant en place au sein des MIOM d s leur sortie du four doit aboutir une r duction suffisante de leur potentiel polluant pour r pondre aux crit res de la cat gorie V par analogie valorisation autorisant leur utilisation en technique routi re La circulaire du 9 Mai 1994 fixe 12 mois au maximum le s jour en IME Pass ce d lai les MIOM ventuellement demeur s en cat gorie M doivent tre vacu s vers une d charge de classe Il Le processus physico chimique de maturation Diverses tudes ont permis de mieux comprendre le
489. s ajouter aux stocks historiques ou orphelins existants dont le tonnage estim est de 950 000 tonnes dans le milieu agricole et 780 000 tonnes de stocks divers plus d un millier de sites estim s et 750 000 tonnes dans des stocks orphelins Une enqu te est actuellement men e pour r pertorier l ensemble de ces stocks En 2003 ALIAPUR a publi une nouvelle estimation du tonnage des PU pour 2002 qui fait ressortir une l g re baisse du tonnage total 390 000 tonnes et une r partition par fili re avec une forte augmentation pour les fili res de valorisation nerg tique et mati re Figure 15 14 PA 2 E Rechapage 10 E R emploi O Energie O Mati re l 19 E Utilisation non contr l e 33 15 Figure 15 R partition par fili re et tonnage de valorisation ALIAPUR 2002 Plus de d tails Sources en europe Emplois r pertori s Il n existe pas encore de base r pertoriant les diff rents emplois des PUNR en infrastructure routi re Recherches en cours En infrastructure routi re la valorisation mati re est une voie prometteuse et en plein d veloppement La recherche en cours s oriente vers l emploi des demi produits de pneus directement comme granulats dans les applications tels que les remblais all g s les dispositifs de drainage les gabions Le domaine des m langes de b ton de ciment ou avec d autres liants pour obtenir des m langes composites de performances acoustiques antivibratiles
490. s aux liants hydrauliques sont class s dans l activit la construction et d molition le gros entretien de chauss es chauss es Les usages list s sont la valorisation avec pr caution et la v rification des de la pr sence de DIS D chets Industriels Sp ciaux Cette annexe est issue de la note d information SETRA n3 avril 2000 de la collection conomie environnement conception relative la gestion des d chets de construction et d exploitation li s la route Cette note r capitule la r glementation les obligations et interdictions les pratiques de gestion des d chets de la route et les caract ristiques induisant des non conformit ainsi que les pistes possibles 2 Normes Les granulats issus de b tons recycl s sont utilis s dans les infrastructures routi res pour constituer des remblais des couches de forme et en tant que constituants de mat riaux pour couches de chauss es La norme NF P 11 300 d finit une classification des mat riaux utilisables en remblais et couches de forme Elle introduit les sous produits industriels les mat riaux de d molition sont class s dans la famille F7 Vis vis de leur r emploi les param tres consid rer sont la qualit du d ferraillage et de l homog n isation la pr sence d l ments ind sirables pl tre bois et la granulom trie Les usages techniques des b tons recycl s dans les terrassements routiers voir 6 caract ristiques g o
491. s caract ristiques m caniques escompt es D termination de la r sistance au gel Cette r sistance est surtout importante au jeune ge dans la mesure o l galement elle aura une incidence directe sur le planning des travaux Le temps n cessaire au d veloppement de la r sistance au sein de la couche capable de s opposer aux efforts de traction cons cutifs a la premi re p riode de froid doit tre pris en consid ration dans un planning de r alisation Estimation des performances long terme Pour ce type de mat riau pouvant contenir des sulfates il est conseill de mener les essais de r sistance jusqu 360 jours plut t que d extrapoler a partir de r sistances mesur es un temps interm diaire Il n est en effet pas impossible que les caract ristiques m caniques apr s avoir atteint un maximum mi parcours d clinent ensuite parfois notablement en raison de r actions chimiques secondaires entre le liant et le schiste noir La connaissance du niveau de performance atteint permet par ailleurs de classer le mat riau et ainsi de d finir plus pr cis ment la structure de chauss e la mieux adapt e en fonction de la nature et de l intensit du trafic qu elle aura a supporter Cette d marche et les objectifs de performance qui y sont associ s sont pr cis s dans le GTS Si ces produits s av rent performants et surtout r guliers il n est par ailleurs pas impossible d imaginer leur utilisation p
492. s cat gories ont t s lectionn es car elles sont susceptibles apr s traitement d tre r utilis es en technique routi re Textes sp cifiques de r f rence D cret n 2002 540 du 18 avril 2002 relatif la classification des d chets rubriques 17 05 03 17 05 06 Circulaire n 2001 39 du 18 juin 2001 relative la gestion des d chets du r seau routier national Circulaire conjointe du MATE et du METL du 15 f vrier 2000 sur la planification des d chets du b timent et des travaux publics Arr t du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux pandages de boues sur les sols agricoles pris en application du d cret n 97 1133 du 8 d cembre 1997 relatif l pandage des boues issues du traitement des eaux us es Loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau Loi n 92 646 du 13 juillet 1992 relative l limination des d chets Arr t du 9 septembre 1997 modifi relatif aux installation de stockage des d chets m nagers et assimil s Circulaire de 14 janvier 1977 relative l autorisation des d versements coulements jets d p ts et autres faits susceptibles d alt rer la qualit des eaux superficielles souterraines et de la mer dans les limites territoriales Origine laboration et formation Sommaire 1 Boues de bassins de retenue d eaux pluviales 2 Boues de curage de foss s 3 Boues de curage de canaux cours d eau retenues 4 Boues de curage de r seaux d a
493. s d Ilssy les Moulineaux Saint Ouen et Ivry sur Seine Bauchard 1979 Toutefois d une mani re g n rale bien souvent les traces de la localisation et des caract ristiques des ouvrages les plus anciens ont disparu Le GTIF pr sente une liste relativement fournie d ouvrages post rieurs a 1989 dans lesquels les machefers ont t utilis s en remblais couches de forme ou d assises sous forme de GNT ou trait s au liant hydraulique ou hydrocarbon Certains de ces exemples sont pr sent s ici compl t s par ceux d autres r alisations repr sentatives en province 2 Retour d exp rience Peu d ouvrages routiers contenant des MIOM ont fait l objet d un suivi ou d une auscultation approfondie permettant de tirer des enseignements de l volution du mat riau en place plus ou moins long terme Ces ouvrages sont soit des chauss es classiques ne se distinguant pas dans la construction ni dans l usage des ouvrages habituels soit des chauss es exp rimentales dont la technique de construction aux fins de l tude et l usage notamment en termes de trafic peuvent avoir t sensiblement diff rents Par ailleurs les dur es de vie et d observation de ces ouvrages peuvent tre significativement diff rentes Ces tudes ont fait l objet de publications vers lesquelles on renverra les personnes int ress es Adam P Dony Y amp Vincot Y 1996 Valorisation des m chefers d incin ration en technique routi re val
494. s d obtenir de la majorit des organismes officiels ou des exploitants particuliers les renseignements en leur possession Les travaux faits inventaire en cours de r alisation des anciens sites miniers de la r gion Midi Pyr n es Bouroullec et al 2001 exp rience qui sera tendue en 2003 2004 tout le territoire m tropolitain et la base DECHMINUE Thomassin et al 2001 r v lent cependant que de nombreuses r utilisations existent dans le domaine des travaux publics mais que la plupart a t faite sans les caract risations pr alables et autorisations n cessaires traces d emprunts sur les d p ts de mat riaux Cottard et al 2002 1 D chets provenant de mines m talliques m taux non ferreux D une mani re g n rale la r utilisation de d chets st riles r sidus de traitement et scories g n r s par les mines m talliques de non ferreux Plomb Zinc Cuivre Etain Tungst ne Or Argent Antimoine etc est prohib e compte tenu de la pr sence dans les d chets de sulfures r siduels et d l ments potentiellement toxiques Comme nous l avons vu pr c demment ces d chets chimiquement instables une fois expos s l air libre pr sentent en effet la particularit de g n rer de l acide sulfurique et des m taux solubilis s et une grande quantit de sulfates de m taux Ces caract ristiques chimiques en font des mat riaux volutifs qui pour de multiples raisons risques de gonflement dis
495. s de la fabrication et de la mise en uvre de l enrob d origine suivi d une volution plus lente dans le temps oxydation basse temp rature L oxydation des bitumes qui se produit pendant leur vieillissement l enrobage en place comme sur la route se traduit par un changement dans leur composition g n rique Farcas 1998 Ce vieillissement perte en moyenne d une classe pour un bitume pur se traduit par une augmentation de sa consistance durcissement et de sa teneur en asphalt nes Les caract ristiques du liant vieilli d pendent ainsi des caract ristiques du liant d origine du nombre d ann es de service de la porosit de l enrob de la temp rature des rayons ultraviolets du soleil de la nature des granulats Farcas 1998 et des sollicitations subies par l enrob r cup r Ces caract ristiques mesur es apr s r cup ration du liant des agr gats sont repr sentatives dans le cas d agr gats r cup r s par fraisage d une couche d enrob s homog nes En France les bitumes sont caract ris s par des essais normalis s dont les plus connus sont la p n trabilit et le point de ramo alllissement m thode bille et anneau qui permettent d appr cier leur consistance Par ailleurs les modifications de consistance pouvant s accompagner de variations de la quantit et de la qualit des asphalt nesi el Cette teneur en asphalt nes est aussi un l ment pris en compte dans la car
496. s de phosphogypse par an ce qui tait du m me ordre de grandeur que la production fran aise annuelle de gypse naturel Wenk and Henkels 1982 Wirsching 1991 En 1992 il ne restait plus qu une seule grande usine de fabrication de fertilisants min raux phosphat s celle de Le Grand Quevilly pr s de Rouen exploit e par Grande Paroisse filiale l poque de la soci t Elf Atochem Sa production totale de phosphogypse tait de l ordre de 1 million de tonnes par an Savostianoff et Didier 1993 Au d but des ann es 1990 la consommation de fertilisants min raux phosphat s a connu une crise en partie au profit des fertilisants azot s et sa production a baiss Savostianoff 1993 ce ph nom ne conjoncturel s ajoute la tendance actuelle consistant privil gier la production de fertilisants min raux phosphat s sur les lieux m mes d extraction des minerais de fluorapatite Les principaux gisements exploit s par les entreprises fran aises sont ceux 15 situ s au Maroc en Alg rie et en Tunisie la production de phosphogypse en Tunisie par exemple d passe maintenant largement celle de la France avec 10 millions de tonnes par an Sfar Felfoul et al 2001 La production de phosphogypse tend donc a d croitre r guli rement sur le territoire fran ais A ce jour l usine de Le Grand Quevilly est toujours exploit e par Grande Paroisse maintenant filiale de la soci t Atofina Sa production est de 880 000 tonnes p
497. s de r seaux d assainissement Quelle que soit leur origine les boues ne peuvent pas tre utilis es l tat brut elles doivent subir un traitement pr alable visant principalement a isoler la fraction sableuse susceptible d tre valoris e et a liminer la fraction fine souvent charg e en polluants Le lavage est le proc d le plus classiquement utilis les installations de traitement sont g n ralement implant es sur le site d une station d puration Ce traitement semble adapt aux boues de r seau en revanche il nest pas adapt aux boues de bassins de r tention compte tenu de leur tr s fort pourcentage en particules fines et de leur teneur en eau gt 50 Le criblage a sec qui permet galement de s parer la fraction sableuse est une autre technique de traitement On constate une grande variabilit des concentrations en m taux lourds et hydrocarbures dans les boues qui sont parfois tres contamin es Les m taux lourds les plus courants sont le plomb le zinc le cuivre et le cadmium dans les boues de bassins les foss s et les r seaux d assainissement il faut y ajouter le nickel et le chrome dans les boues de cours d eau Les rares caract risations g otechniques r alis es sur du sable trait F11 DL111 indiquent que ce mat riau peut tre utilis en remblayage de tranch es et en techniques routi res De plus il semblerait que son utilisation entra ne des flux de polluants relargu s tr s faibles
498. s des conditions de nature produire des effets nocifs sur le sol la flore et la faune d grader les sites ou les paysages polluer l air ou les eaux engendrer des bruits et des odeurs et d une fa on g n rale porter atteinte la sant de l homme et l environnement est tenue d en assurer ou d en faire assurer l limination conform ment aux dispositions de la loi dans des conditions propres viter lesdits effets 2 2 Textes r glementaires d application Code de l environnement livre V titre 4 Le titre 4 livre V du code de l environnement d finit les grands principes concernant l limination des d chets et la r cup ration des mat riaux Si les parties sur la responsabilit le transport et les sanctions sont communes toutes les cat gories de d chets une attention toute particuli re est donn e aux d chets m nagers et assimil s et les d chets dangereux De plus le code des collectivit s territoriales impose aux communes la responsabilit de la gestion des d chets des m nages collecte des ordures et des encombrants informations du public concernant les autres d chets des m nages non collect s Selon le code de l environnement tout producteur ou d tenteur de d chets est responsable de l limination de ses d chets conform ment la r glementation en vigueur Par ailleurs le code interdit les d charges brutes ou d p ts sauvages 23 de m me que le br l
499. s des terrils sont consid r s actuellement tout au moins comme des Mat riaux naturels par les services ayant comp tence en mati re environnementale En d coule qu il n existe pas de textes r glementaires pour ce qui concerne leur impact sur l environnement et leur incidence sur la sant humaine Cette situation peut tre consid r e comme a priori ent rin e Pour abonder en ce sens il peut tre mentionn que pr s de 250 millions de tonnes de schistes Source Terrils SA toutes natures confondues ont depuis le d but des ann es 60 t utilis es dans le Nord Pas de calais au titre du BTP sans inconv nients signal s en la mati re Origine formation et laboration Sommaire 1 Origine 2 Formation 3 Elaboration 1 Origine En raison m me de sa gen se le charbon dans son gisement se pr sentait g n ralement sous la forme d une alternance de veines plus ou moins paisses s par es par des bancs intercalaires de terre schistes Ces veines sont quelque fois entrecoup es par de nombreuses failles Dans le bassin Centre Midiet les Alpes r gion brian onnaire a la suite de mouvements tectoniques le charbon est parfois remont vers la surface permettant ainsi son exploitation ciel ouvert Qu il s agisse d une exploitation souterraine en galeries ou ciel ouvert cette disposition faisait la m canisation aidant que des quantit s importantes de st riles taient extraites en m me temps que
500. s les mati res en suspension de 75 1 058 Ba kg en poids sec dans les s diments de 130 350 Ba kg en poids sec dans la chair de moules comparer aux valeurs de 80 550 Bq kg observ es au niveau de diff rents estuaires europ ens 1 4 Cons quences sur la faune locale Un suivi r gulier avant pendant et apr s les d versements de phosphogypse en mer a permis de caract riser l impact des rejets de phosphogypse sur la faune benthique de 11 l estuaire de la Seine Simon 1990 Simon et al 2000 Un effondrement de la faune benthique tant en terme de nombre d esp ces recens es qu en terme de nombre d individus par m a t constat quelques ann es apr s le d but des rejets en mer Ainsi sur une des stations de suivi plus de 50 000 individus par m appartenant plus de 50 esp ces diff rentes ont t recens es en 1980 contre 6 000 individus par m repr sentant une trentaine d esp ces en 1989 Certaines campagnes de suivi ont m me mis en vidence l absence d individus proximit des rejets Depuis l arr t des d versements les peuplements restent pauvres les populations benthiques perturb es par les rejets de phosphogypse n ont toujours pas donn de v ritables signes de reprise 2 Risques sanitaires hors radio l ments ll existe tr s peu de donn es relatives la mise en vidence d un risque li l exposition aux substances contenues dans le phosphogypse Un calcul d
501. s mat riaux trois classes sont introduites VBS 0 1 0 1 lt VBS 0 2 VBS gt 0 2 Les caract ristiques de ces mat riaux conduisent aux classes D21 D31 B31 C1B31 C2B31 B41 C1B41 C2B42 d finies par le Guide pour les Terrassements Routiers et la norme NF P 11 300 Classement selon la norme XP P 18 540 sables graves et gravillons Les sables graves et gravillons sont utilis s dans les couches de chauss es Leurs caract ristiques et leurs classement sont les suivants classe II ou IV pour les gravillons Classe b ou c pour les sables sensibilit au gel G de 5 15 10 friabilit des sables de 15 30 absorption d eau de 4 8 Caract ristiques environnementales M me si la valorisation des mat riaux issus de d molition de b ton et de mat riaux de chauss e est relativement ancienne les analyses chimiques et les mesures de relargage disponibles restent peu nombreuses En 1989 le Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es de Strasbourg a conduit une analyse compl te sur un mat riau issu du concassage de produits de d molition LRPC Strasbourg 1989 En particulier une analyse physico chimique sur lixiviats a t r alis e Elle fait apparaitre un pH faiblement alcalin sup rieur a 10 une teneur assez forte en aluminium et des teneurs en m taux lourds tr s faibles Une tude r alis e par l INSA pour l ADEME en 1991 1993 et une tude BRGM DRIRE Nord Pas de Calais
502. s ne peut tre envisag que dans l hypoth se de leur association avec des sources d nergies fournis par la cog n ration incin ration des ordures m nag res et production d lectricit et m me l extraction des l ments p nalisants m taux sels solubles pour obtenir des produits purifi s banalisables 5 La stabilisation et ou inertage Souvent les termes de stabilisation et d inertage apparaissent dans le langage des industriels Ce sont des termes vagues Ils signifient qu apr s un traitement chimique ou physico chimique le potentiel de nuisance pour le milieu naturel d un sous produit d une quelconque activit a t diminu On peut alors de ce fait utiliser ce dernier comme MPS Stabilisation et ou inertage peuvent se d finir selon deux actions qui n auront pas les m mes effets pour les polluants potentiels contenus dans le d chet l encapsulation et le pi geage min ral L encapsulation aura pour effet d assurer la r tention de la substance potentiellement polluante par une action purement m canique en l isolant de l effet des agents lessivants A ce titre il faut consid rer qu un bitume ou une mati re plastique qui n ont pas ou peu d interaction avec les mol cules ou les l ments min raux r pondent fid lement cette d finition Par l essence m me de cette d finition d s que la structure assurant encapsulation pr sentera une faiblesse photolyse oxydation d gradation d origine bio
503. s par le syst me de d poussi rage et les r sidus de d chloruration et de lavage des fum es doivent en tre s par s Ils sont englob s sous le terme de r sidus d puration des fum es d incin ration d ordures m nag res REFIOM Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Documents r glementaires 2 Documents techniques 3 Documents administratifs 1 Documents r glementaires Arr t minist riel du 25 Janvier 1991 relatif aux installations d incin ration de r sidus urbains Arr t minist riel du 20 Septembre 2002 relatif aux installations d incin ration et de co incin ration de d chets non dangereux et aux installations incin rant des d chets d activit s de soins a risques infectieux 2 Documents techniques Guide m thodologique pour l chantillonnage des machefers d usine d incin ration d ordures m nag res la production sur flux SVDUj1 Juin 1995 Guide m thodologique pour l chantillonnage des m chefers d usine d incin ration d ordures m nag res apr s maturation SVDU Mai 1996 Note d information CDa 103 sur l utilisation des m chefers d incin ration d ordures m nag res en technique routi re SETRA 3 Ao t 1997 __ Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d Ile de France Les machefers d incin ration d ordures m nag res Pr fecture d Ile de France Conseil R gional d Ile de France UNICEM SPRIR
504. s r glementaires venir sur la gestion des installations de stockage de d chets inertes Pour cela un large panel de d chets de d molition et de d construction tri avant abattage avant ou apr s passage sur un centre de tri pr traitement posant ou non un probl me sanitaire et environnemental peintures au plomb a t constitu Pour les essais de lixiviationEr analysant ces tudes les r sultats suivants ont t rencontr s recens s pourles essais de lixiviation Le Le pH des luats tait compris entre 7 et 2 12 te Le relargage en sulfates tait tr s variable Pour la valorisation dans les techniques routi res le seuil limite sup rieur a t fix 0 7 essai selon la norme XP P 18 581 Ce seuil correspond la classification SSb selon la norme XP P 18 540 Lle relargage en carbone organique total COT tait inf rieure 300 mg kg Lle relargage en chrome tait en g n ral inf rieure 0 4 mg kg mais sur un chantillon une valeur de 1 65 mg kg a t mesur e mesur e Lle relargage en zinc tait inf rieure 0 25 mg kg Lle relargage en baryum tait inf rieure 140 mg kg pour Pour les autres m taux les concentrations relargu es taient inf rieures ou proches des seuils de d tection Le_Le relargage en ions ammonium et en nitrates tait tr s variable allant du non d tectable des concentrations 5 10 fois sup rieures au seuil de d tection Le p
505. s relatent leur utilisation en tant que filler pour enrob en vue de r duire les missions de compos s aromatiques au moment de la fabrication et la mise en uvre des enrob s 2 En Europe Les cendres volantes sont galement utilis es dans d autres pays europ ens On peut notamment citer l Angleterre la Belgique l Allemagne les Pays Bas la Finlande et dans une moindre mesure l Espagne En Angleterre on recense leur utilisation en remblai et en particulier pour des rampes d acc s des ouvrages En Belgique on peut citer un chantier pilote Vilvorde N1 o les cendres volantes ont t utilis es la fois en couche de forme trait es avec de la chaux et en couche de fondation l aussi avec de la chaux comme liant dans des graves trait es appel es commun ment b ton pouzzolanique M Thijs CR 31 90 3 Aux Etats Unis Les cendres volantes y sont utilis es en remblais y compris de hauteur cons quente remblai de 7 6 m tres de haut dans le Minnesota mais galement m lang es avec de la chaux et les boues de d sulfuration des fum es il s agit d un produit brevet nomm Poz O Tec j 9 Comit Technique AIPCR des terrassements 1997 13 Recherches en cours Compte tenu de l volution de la nature des produits des recherches pour de meilleures valorisation des cendres Une th se sur les cendres de LFC a t soutenue en 2002 une autre est soutenue fin 2003 l INSA de lyon sur l valuation de l imp
506. s volantes phosphogypse chaux en couche de fondation sur des routes et autoroutes fort trafic une auscultation des ces tron ons a t r alis e 3 5 ans apr s leur mise en uvre Andrieux et al 1978 Plus de d tails tude exp rimentale d un m lange cendres volantes phosphogypse chaux Sur les 140 carottes pr lev es 95 se trouvaient en excellent tat du point de vue de la r sistance la traction et de l tat de coh sion Les conclusions de cette tude sont de recommander lors du recours un m lange ternaire cendres volantes chaux phosphogypse la r alisation d une tude pr alable lorsque les cendres volantes et le phosphogypse sont de qualit inconnue la surveillance de la fabrication et de la mise en uvre la r alisation d tudes syst matiques de gonflement en immersion 2 3 Technique des graves ciment Aucune tude a une chelle satisfaisante n a t recens e validant l emploi du phosphogypse dans les liants routiers Sources sur le territoire fran ais A la fin des ann es 1970 il existait plusieurs unit s de fabrication des fertilisants min raux phosphat s travers la France qui produisaient 7 5 millions de tonnes de phosphogypse par an Mangin 1978 Cette production tait principalement situ e en Seine Maritime sur les communes de Le Grand Quevilly Grand Couronne et Le Havre A cette poque ces trois usines produisaient environ 6 millions de tonne
507. sage primaire concasseur m choire sur le sch ma Etape k concassage secondaire concasseur giratoire sur le sch ma Etape concassage tertiaire concasseurs giratoires sur le sch ma Figure 1 exemple d installation et des tapes de fabrication des granulats Plus de d tails Exemples d extraction de carrieres de roches massives Plus de d tails diff rentes classes granulaires de granulats Caract ristiques physico chimiques 1 Classification 2 Effets physico chimio m canique 5 Les caract ristiques physico chimiques des granulats et mat riaux naturels sont li es leurs compositions p trographiques et min ralogiques caract ristique texturale et composition min ralogique ainsi qu eurtexturel a Ces caract ristiques ont une forte influence sur une partie des propri t s g otechniques des mat riaux mais sont rarement valu es directement par des mesures Une roche est constitu e d un assemblage de min raux Un min ral est compos d l ments chimiques organis s selon un r seau cristallin fixe Il est noter que les argiles sont des min raux part enti re 1 Classification Du point de vue de la chimie les principales familles de roches sont les roches siliceuses acides l index d acidit correspond au rapport de la silice sur la somme des cation Si S cations Si l index est gt 60 alors la roche est dite acide ou satur e ou baptis e min ral siliceux Si l inde
508. sation dans les infrastructures routi res Les cendres volantes sont utilis es pour de nombreuses applications soit seules soit m lang es d autres constituants Elles peuvent rentrer dans la composition de ciments conform ment la NF P 15 301 de liants hydrauliques routiers conform ment la NF P 15 108 de b tons conform ment la NF EN 450 ainsi que dans de nombreux produits brevet s avec des utilisations diverses et notamment le remblaiement de tranch es produits auto compactants le comblement de cavit s ainsi que de produits auto nivelants 1 Les Cendres volantes silico alumineuses classiques Utilisation en terrassement Les cendres volantes ont souvent t utilis es par le pass pour l laboration de remblais en particulier sur des sols compressibles En effet en vrac et humides les cendres pr sentent une masse volumique de l ordre de 1 t m Apr s compactage sous l nergie du Proctor normal on obtient une masse volumique s che comprise entre 1 et 1 3 t m la teneur en eau optimale variant de 20 35 ce qui reste sensiblement moins dense que les sols Les courbes Proctor sont relativement plates ce qui permet de mettre en uvre le mat riau sous une palette de teneurs en eau large Cependant un exc s d eau peut conduire une perte importante de la portance imm diate 10 Plus g n ralement les cendres des remblais ne doivent pas tre au contact imm diat de l eau pas de remblais en
509. schistes houillers et de cendres http www nord pas de calais drire gouv fr ssol mines html Mouvement pour la Protection et la Promotion de Environnement Dans le Borinage les terrils sont form s de roches de la types de roches rencontr s sont les roches friables form es par les schistes houillers http www mppe be r terrils html Sch ma des carri res du Gard noter que l exploitation du terril de schistes houillers de Champclauson la Grand Combe a t incluse dans cette cat gorie http www drire lr org publications schemc30 adequ htm site Les terrils ont grandi pr s des puits ou plus exactement pr s des lavoirs suivant l importance prise par ceux ci au fil des ann es Et c est ainsi que des montagnes ont surgi dans cette http www lille archi fr eal pages eal QUE page63 html Sol Donn es Ecologiques Techniques Administratives Socio Maitrises d oeuvre les machefers d incin ration d ordures m nag res rentrent dans la composition d une grave routi re les schistes houillers le http www planetecologie org ENC YCLOPEDIE CollectivitesLocales 0_cl sol 0_7DonEco technSol html Sol Donn es Ecologiques Techniques Administratives Socio aux fonds de d charges industrielle ou m nag re aux sommets de terrils de rentrent dans la composition d une grave routi re les schistes houillers le http www planetecologie org ENC YCLOP
510. si pour une part importante de verre alimentaire n ayant pas fondu et enfin de m taux Les min raux de haute temp rature sont principalement des silicates olivine calcique plagioclases g hl nite clinopyrox nes pseudowollastonite et des oxydes h matite magn tite spinelle Les min raux de basse temp rature sont essentiellement des carbonates calcite sid rite des sulfates anhydrite ettringite des chlorures halite sylvite des oxydes de fer Les MIOM sont constitu s d une phase scoriac e et d une phase vitreuse La phase scoriac e de faible densit h t rog ne concentre les r sidus d incin ration d bris m talliques d bris de verre alimentaire granulats naturels fragments non transform s par l incin ration Elle contient aussi des min raux de haute temp rature comme en particulier des phases couramment rencontr es dans les ciments alite larnite portlandite Elle contient enfin des min raux de basse temp rature sulfates anhydrite et carbonates calcite sid rite La phase vitreuse se forme partir de la fusion de d chets La composition de cette phase varie en fonction de la nature des d chets avec lesquels les d bris de verre contenus dans les ordures m nag res sont m lang s Les d bris de verre atteignant leur point de fusion donneront par trempe du verre amorphe Ceux sAe fendant pas compl tementqui auront le temps de cristalliser au cours de la phase de refroidissement permet
511. sition classification La norme NF P 98 124 mars 1992 traite des cendres volantes trait es la chaux et au gypse Assises de chauss es Cendres volantes chaux gypse D finition composition classification Deux normes pour des usages sp cifiquement routiers sont galement en projet la norme pr EN 14227 4 M langes li s base de cendres volantes la norme pr EN 14227 4 Cendres volantes pour m langes li s routiers Dans le cadre de la norme NF P 11 300 les cendres volantes silico alumineuses classiques sont class es en F2 pour un emploi en terrassement 2 Les circulaires Aujourd hui les limites d usage des cendres volantes qui sont produites dans des installations class es pour la protection de l environnement au titre de la loi du 19 juillet 1976 sont donn es par la circulaire n 96 85 du 11 octobre 1996 du minist re de l environnement Cette derni re est relative aux cendres volantes issues de la filtration des gaz de combustion d origine fossile dans des installations class es pour la protection de l environnement mais ne s applique pas aux r sidus de combustion de Lit Fluidis Circulant ll y est consid r que l utilisation des cendres volantes de charbon n est autoris e que si celles ci entrent dans la composition de produits provoquant ou participant des prises p rennes des m langes dans lesquels elles sont introduites Pour toute autre utilisation remb
512. sme ou poids lourds Au plan de la durabilit des tudes cit es dans Long 1985 ont montr que le vieillissement du caoutchouc du pneumatique est li principalement aux actions de la lumi re de la chaleur de l ozone et de l acidit du milieu Pour les ouvrages g otechniques ces facteurs ne jouent pas un r le d terminant compte tenu de la nature du sol rencontr et du type d ouvrage r alis ainsi que du niveau ou de l intensit des facteurs cit s Dans ce domaine d application le volume consomm serait de l ordre de 15 000 tonnes par an ADEME 2001 Le PNEUSOL Long 1985 SETRA 1989 Le PNEUSOL est form par l association de pneus PUNR poids lourds ou tourisme entiers partiellement d coup s enl vement d un flanc figure 5 ou totalement d coup s deux flancs et une bande de roulement et de sols Les l ments de pneus sont utilis s comme renforts du massif de sol rapport Les bandes de roulement ou les flancs sont d coup s et associ s en nappe par des attaches Ces bandes peuvent tre pos es sur champ ou aplaties figure 6 Dans le cas de l emploi des flancs ceux ci sont pos s plat Cette technique d velopp e au Laboratoire Central des Ponts et Chauss es par N T Long est largement diffus e depuis 1982 Plusieurs centaines d ouvrages ont t construits en France et l tranger Solution Pneusol R 60 Pneu PL im x 0 25m 1 10m x 0 30m Fi r AN Oc o I a Sangle en
513. sont d crits ci apr s Un ph nom ne de soupe peut appara tre lorsqu il y a surchauffe des granulats par vaporisation de l eau incluse dans le granulat avant l enrobage Cet inconv nient peut tre totalement limin en diminuant la temp rature de s chage des granulats 140 au maximum Le ph nom ne n est pas pr judiciable la tenue dans le temps de l enrob II n cessite seulement de diff rer le compactage apr s stabilisation des mat riaux Il est aussi n cessaire de majorer de 0 3 ppc la teneur en liant bitumineux par rapport aux dosages conventionnels des enrob s avec granulats naturels pour tenir compte de la forte densit des granulats de laitiers d aci rie 14 La dispersion de la porosit peut engendrer des carts de la Masse Volumique R elle MVR des granulats qui conduisent a des difficult s de fixation des objectifs de densification pour les enrob s graves trait es au liant hydraulique ou graves non trait es Il serait n cessaire de fixer des fourchettes de densification et d volution tenant compte des MVR mini et maxi des constituants Cette technique s est particuli rement bien d velopp e dans tous les bassins sid rurgiques de la Lorraine essentiellement issus de haut fourneau Finalement une bonne technicit de mise en oeuvre est n cessaire pour obtenir de tr s bons r sultats Sources sur le territoire fran ais Il existe en France trois p les de production de laitier de haut four
514. sont g n ralement constitu s de particules finement broy es de sables fins et limons issus du traitement du minerai par gravit ou flottation Ils sont souvent res diment s dans des bassins de d cantation retenus par des digues r sidus tailing damsjnci21 ou d pos s en terril Afin de r duire les co ts de transport l exploitant localisera la laverie en aval de la mine transport par gravit inci22 et les schlammsjnciz3 rejets de laverie seront d cant s dans le vallon sous jacent l amont d une digue NcI241 r sidus Nci25 Plus de d tails sch ma d exploitation F G Les r sidus et les boues issus d une laverie contiennent fr quemment des teneurs significatives en l ments accompagnateurs ou en min raux secondaires tels que les sulfures de fer d arsenic respectivement pyrite FeS ars nopyrite FeAsS etc et leurs produits d oxydation sulfates oxydes m talliques hydrat s essentiellement de fer Ils peuvent contenir galement des concentrations r siduelles non n gligeables en r actifs ex les mol cules 5 organiques et hydrocarbures potentiellement canc rog nes cyanures et mercure directement toxiques par ingestion avec effet de dose voir chapitre sur les risques sanitaires utilis s pour la s paration et la concentration en m taux valorisables 2 4 Autres types de r sidus Dans bon nombre d exploitations anciennes polym talliques Nci26 Fer Cuivre Etain Plomb Zinc Or
515. sorption peut varier consid rablement selon le compos m tallique ou la forme du m tal Apr s l absorption la diffusion dans l organisme des m taux qui sont parvenus au plasma ainsi que les interactions des m taux absorb s par les cellules avec les composantes intracellulaires reposent aussi dans une grande mesure sur la forme chimique de ces m taux 2 Exemples d l ments chimiques relargu s par les d chets miniers A titre d exemple nous citerons quelques l ments le plus souvent rencontr s l aval hydraulique de d p ts de d chets miniers L arsenic Les concentrations en arsenic peuvent tre lev es pr s des mines des fonderies et des usines de traitement de minerais Libaude et al 1992 D apr s les tudes pid miologiques l arsenic figure dans la classe 1 ou A des substances canc rig nes CIRC classe 1 1980 US EPA classe A 1988 http epa gov iris subst 0278 htm Le cadmium Le cadmium est class B1 parmi les substances canc rig nes selon des tudes sur les animaux dans lesquelles le m tal avait t soit inhal soit inject en intramusculaire ou en sous cutan Le plomb Le plomb est consid r comme un produit canc rig ne de classe B2 Les eaux d exhaure des mines ou les d chets miniers relarguent des compos s inorganiques du plomb mais la fois les compos s organiques et inorganiques posent de s rieux risques pour la sant Utilisation dans les infrastructures routi res
516. sp cifiques da r f rence particulier dans l espace zones urbaines zones rurales zones ea C ti res influence du tri Les MIOM sont issus de l incin ration de la fraction des ordures m nag res collect e en m lange et de celle des d chets dits assimil s aux d chets m nagers et provenant des commerces des industries et administrations cf Caract ristiques D cret 2002 540 relatif la classification des d chets Chapitre 20 Vironnementales Caract ristiques physico chimiques a Annexe II L incin ration des d chets m nagers et assimil s divise par 3 leur masse et par 10 leur volume Orns ni La d finition des ordures m nag res au sens strict correspond Sources sur le territoire fran ais aux d chets des m nages environ 20 millions de tonnes an Emplois r pertori s l exclusion des encombrants environ 4 5 millions de tonnes an Las IFEN 1999 Ces ordures m nag res se composent de d chets putrescibles papiers et cartons textiles plastiques verre m taux mat riaux complexes d chets dangereux cf D cret 2002 540 Chapitre 20 Annexe II La fraction des ordures m nag res Sables de Fonderie D collect e s lectivement est orient e vers des fili res Bibliographic Phosphooypses he rio votes MME Concernant les d c avec les d chets des j l Environnement du 28 of 4 gt E Chargement termin ae 2 a Gintranetiocal a Ill
517. sphogypses BRGM RP 53870 FR Rapport final 225 Avertissement Ce texte qui semble le plus fourni du site Ofrir souffre d un certain nombre d handicaps de nombreuses redites sont pr sentes dans le texte et certaines ces derni res ressemblent s y m prendre des coup s coll s En outre certaines d finitions sont tr s approximatives peur tre par souci de faire simple En conclusion ce texte n cessite encore un effort de synth se pour le rendre plus agr able la lecture Ensuite pour une application route est il n cessaire de parler agriculture Valorisation comme r gulateur Une usine de fabrication de ciment partir du phosphogypse fonctionne toujours la Palabora Afrique du Sudsud carbonatite phosphore et niobium son principe r g n rer l acide sulfurique par r duction par du coke et par ajout de silicates produire des clinkers servant de base pour la formulation des ciments Activit radioactive Emission d un rayonnement par un noyau Graves activit es soude non graves activ es soude Risque de d veloppement de cancer Alin a non align Risque sanitaire agriculture et les personnes s installant sur ces terres apr s qu elles ent aient perdu Bibliographie Que ce soit dans le texte comme dans la liste des r f rence revoir la bibliographie en fonction de normes communes pour tout les dossiers Phosphogypses R sum Le phosphogypse est le sous produit de la fabrication de
518. sque m me d tre consomm e en un ou deux jours Il convient de travailler obligatoirement avec un stock tampon et de l identifier avec rigueur Les essais d identification permettront d tablir une Fiche Technique Produit conforme la norme XP P 18 540 N anmoins les flux individuels faibles et r guliers peuvent conduire des travaux d importance faible moyenne Concernant les stocks de vieux sables us s l exc s d eau cons cutif aux intemp ries ainsi que le d veloppement abondant de v g tation herbes roseaux nuit au recyclage de ces mat riaux Un am nagement de laire de stockage et une protection superficielle du mat riau permettent de mieux contr ler ces deux param tres 12 Sources sur le territoire fran ais D une mati re g n rale il est difficile d avoir des estimations pr cises sur le gisement des diff rentes cat gories de sables us s de fonderie N anmoins il est possible d obtenir des informations aupr s des organismes suivants e_ Les Directions R gionales de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DRIREL 17 www drire gouv fr effectuent un recensement des productions de d chets et des ressources disponibles en mat riaux de substitution dans leurs r gions respectives tableau n dans le cadre des plans r gionaux d limination des d chets industriels sp ciaux PREDIS L objectif des PREDIS est de d finir les besoins en mati re de traitement afin que chaque r
519. ssainissement 5 Traitement Comme cela a t dit pr c demment les diff rentes cat gories de boues identifi es r sultent toutes de la s dimentation de particules d origine naturelle et anthropique transport es par les eaux de ruissellement les eaux us es ou les cours d eau Plus de d tails cat gories de boues identifi es 1 Boues de bassins de retenue d eaux pluviales Les figures 1 a 3 pr sentent des bassins de retenue des eaux pluviales Figure 2 Bassin d infiltration des eaux pluviales de Ronchin Lille Les bassins de r tention recueillent les particules de sol des bassins versants et les apports li s au trafic routier Figure 3 Bassin de retenue des eaux pluviales de Chevir Nantes les particules arrach es a la chauss e par les pneus bitume ciment granulats qui g n rent essentiellement des l ments majeurs Si Ca Al Fe peu solubles et ne pr sentent pas de caract re polluant Les glissi res de s curit sont source de zinc et de cadmium L usure des pneumatiques lib re des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP ainsi que du zinc du calcium du soufre et pour les plus r cents de la silice Les garnitures de frein 21g n rent du zinc et du cadmium La corrosion des carrosseries et des moteurs lib re les m taux pr sents dans les aciers et alliages nickel cuivre et chrome Cette corrosion est accentu e par les sels de d neigement Enfin l arrachement de p
520. sses D ou E telles qu elles sont d finies dans l article 7 Granulats pour chauss es couche de fondation de base et de liaison de la norme XP P 18 540 article 7 Pour ce qui concerne les productions actuelles il peut tre consid r que les gravillons de schistes rouges rel vent le plus souvent de la classe E voire F Caract ristiques environnementales Sommaire 1 Tests de lixiviation pH contr l 2 Analyse des eaux au pied des terrils Aucune tude publi e fran aise ou internationale concernant des valuations environnementales de l utilisation de schistes houillers dans un ouvrage routier n est disponible actuellement dans le cadre d OFRIR La seule tude fran aise pouvant tre rapproch e de ce type d utilisation est une th se concernant l impact de terrils houillers sur la qualit des eaux Denimal S 2001 Bien que cela ne soit pas clairement pr cis dans la th se il pourrait s agir de schistes noirs au sens donn dans les paragraphes pr c dents terril de la fosse Sainte Henriette et des lavoirs centraux de la concession de Dourges et terril des fosses 9 9bis et 10 de Oignies Cette tude Denimal S 2001 concerne des terrils qui d une part sont expos s aux conditions atmosph riques notamment aux pr cipitations et d autre part sont stock s en tr s grande quantit sur une surface r duite ce qui favorise la concentration des compos s relargu s Il s agit donc de co
521. stination finale du d chet Fili res de traitement Teneur en ph nolsConditions Lixiviat NF X31 210 TITRE Sables Mise en d charge de gt 50 mg kg Sables li s par non br l s classe des liants Mise en d charge dek 50 mg kg Selon l arr t pr fectoral organiques classe Il compl t par des de synth se contr les d admission en ICPE Sables br l sMise en d charge de non retenus autclasse Il tamisage Mise en d chargek 5mg kg Selon l arr t pr fectoral sp cifique ou compl t par des ventuellement avec contr les d admission en des d chets inertes ICPE TITRE Il Mise en d charge sp cifique ouk 5mg kg Le contexte du d p t doit Sables de ventuellement avec des d chets inertes permettre d viter fonderie tr s l interaction avec les eaux basse teneur en de surface et h nols Souterraines contenant des liants organiques de synth se TITRE Ill Valorisation Utilisation en remblai x 1mg kg Interdit pour le Sables de remblaiement de fonderie carri res et excavations si possibilit d interaction avec les eaux de surface et souterraines Fabrication de produits lt 5mg kg base de liants hydrauliques Tout proc d gt 5 mg kg Tuileries briqueteries susceptible de d truire cimenteries les ph nols dans une ICPE autoris e Tableau n 1 Fili res d limination des sables de fonderie selon le taux de ph nols D c
522. struction routi re dans le r f rentiel technique actuel 2 Classification pour emploi 2 1 Mat riau de terrassement Dans la norme NF P 11 300 les MIOM sont class s dans la famille F6 M chefers d incin ration des ordures m nag res subdivision de la classe F Sols organiques et sous produits industriels Cette classification renvoie au GTR dont les recommandations relatives aux MIOM sont rapport es ci dessous Selon le GTR les param tres consid r s comme importants pour l utilisation des mat riaux de la famille F6 sont la perte au feu ou mesure des imbr l s la fraction soluble l efficacit du d ferraillage la qualit du criblage c est dire la granulom trie lhomog n it A partir des valeurs pour ces param tres la famille F6 est divis e en 3 sous classes F61 MIOM bien incin r s cribl s d ferraill s faiblement charg s en l ments toxiques solubles stock s pendant plusieurs mois F62 identique F61 mais de production r cente F63 MIOM mal incin r s ou n ayant pas subi de pr paration ou charg s en l ments toxiques solubles On remarquera la grande similitude entre cette classification et celle de la circulaire de Mai 1994 Le GTR datant de 1992 sa classification en est toutefois ind pendante Pour l emploi en remblai selon le GTR seules les sous classesF61 et F62 sont utilisables Pour les mat riaux F61 et F62 il
523. sulfates et l arsenic Plus globalement l tude conclue a un impact infime sur l eau de la nappe sous jacente Aspects sanitaires Vecteur transport de poussi res par l air Les cendres volantes de charbon sont d une grande finesse et contiennent de la silice cristalline que lon peut trouver sous la forme de quartz mais galement de cristoballite ou tridymite Ces particules de silice cristalline peuvent tre l origine de pathologies respiratoires De ce fait le d cret 97 331 du 10 avril 1997 D cret relatif la protection de certains travailleurs expos s l inhalation de poussi res siliceuses sur leurs lieux de travail impose des seuils de poussi res alv olaires cristallines inhal e sur 8 heures dans tous les tablissement relevant de l article L 231 1 du Code du travail c est dire les tablissements industriels commerciaux et agricoles et leurs d pendances de quelque nature que ce soit publics ou priv s la ques ou religieux 0 1 mg m pour le quartz 0 05 mg m pour la cristobalite et la trydimite Les cendres volantes tant utilis es en travaux routiers sont humidifi es et utilis es en milieu g n ralement non confin ce qui diminue tr s fortement les risques d inhalation La phase de silice cristalline n est pas pr sente sous forme majoritaire la majorit de la silice tant sous forme de silicates et de mullite De plus selon R Meij et H ter 5 Winkel_ les tudes pid
524. t est plus lev e que celle des roches naturelles Les caract ristiques g otechniques des laitiers d aci rie en font un excellent granulat pour les couches de roulement Par contre l instabilit volumique possible des laitiers de convertisseurs oxyg ne exige des traitements particuliers ou en limite l utilisation des domaines d emploi en travaux publics o les exigences de stabilit volumique ne sont pas essentielles remblais mat riaux drainants graves non trait es La production moyenne annuelle de laitiers d aci rie est de 1 100 000 tonnes pour la fili re convertisseur oxyg ne proximit des trois grands p les sid rurgiques Fos mer Dunkerque et en Lorraine et de 800 000 tonnes pour la fili re lectrique plus dispers e sur le territoire fran ais L utilisation pouvant tre d licate et assez peu r pandue des laitiers de convertisseurs oxyg ne a conduit la constitution de stocks importants sur certains sites et des tudes sont en cours en particulier avec le CTPL et le LCPC pour en am liorer la stabilit D finition Les laitiers d aci rie sont des co produits de l laboration de l acier Selon la fili re d laboration on distingue les laitiers issus de convertisseur oxyg ne transformant la fonte venant d un haut fourneau en acier on parle alors couramment de laitiers LD ou scories LD recouvrant en fait sous ce terme g n rique des laitiers LD LWS et OBMINcI2 les laitie
525. t tre mise des normes communes toutes les fiches Contribution du BRGM au projet OFRIR Annexe 5 Mat riaux bitumineux recycl s BRGM RP 53870 FR Rapport final 105 Avertissement R sum sur la gestion des agr gats revoir la qualit de l organigramme D tail amiante je me demande si le site de Jussieu n est pas un peu trop pol mique probl me de neutralit Centrale type La plupart des particules solides proviennent des granulats Phrase paradoxe a reformuler Organisation des tudes pr alables CCGT mettre au glossaire Le cas g n ral Le cas particulier ou Les mat riaux bitumineux recycles R sum La route moderne est n e au XVIII si cle Une route subit les assauts du trafic du temps et des intemp ries Elle ne peut donc pas tre congue par essence pour sans intervention ult rieure durer ind finiment Les travaux d entretiens in luctables sont plus ou moins importants et il est quelquefois n cessaire de d truire la chauss e pour l entretenir Les agr gats d enrob s sont les mat riaux issus de la d construction des chauss es r alis es en enrob s bitumineux c est dire des m langes constitu s de granulats de diff rentes tailles pour environ 94 96 et d un bitume pour respectivement et dans l ordre 6 4 Les agr gats d enrob s sont int gr s la r cente classification des d chets d cret d avril 2002 et leur utilisation est pr cis e da
526. t es en fonction des techniques dans lesquelles ils peuvent tre utilis s ainsi que les r gles de contr le de leurs caract ristiques Il est noter que dans le cadre de la construction europ enne ce texte unifi dispara tra en juin 2004 et sera remplac par une s rie de nouvelles normes NLa norme NF P 11 300 Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res AFNOR 1992 Dans les deux cas il faut souligner qu une partie des mat riaux pr sent s dans OFRIR r pondent aux crit res de ces normes puisque celles ci pr voient des classes pour des granulats artificiels ou recycl s XP P 18 540 et des classes pour les sous produits industriels NF P 11 300 D autre part certains mat riaux naturels r pondant aux crit res de ces normes mais utilis s en dehors des sp cifications sont aussi concern s On parle d usage hors sp cifications 2 2 Textes de sp cifications On ne traitera ici que de ceux de la Direction des reutesRoutes minist re Minist re de P guipementl Equipement qui servent de r f rence pour l utilisation de ces mat riaux e LCPC SETRA 1981 Manuel de conception des chauss es neuves faible trafic SETRA LCPC 2000 2 dition guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de forme Guide Technique D 9233 encore appel couramment GTR dans le r seau du
527. t men e aupr s des directions d partementales de l quipement indique que les volumes cur s sont loin d tre n gligeables tableau IX Les chiffres fournis ne repr sentent qu une partie des d partements mais en faisant une extrapolation grossi re a l ensemble du territoire fran ais par rapport au nombre de d partements on obtient les volumes annuels suivants 3 800 000 m pour les bassins sur routes nationales 5 225 000 m pour les bassins autoroutiers soient au total environ 9 000 000 m Ces chiffres sont bien s r approximatifs les volumes varient beaucoup d un d partement l autre les donn es r colt es par les DDE sur les autoroutes ne concernaient que les autoroutes non conc d es et une extrapolation n est pas ais e Ils montrent cependant que le probl me des boues de l assainissement routier est bien r el crucial m me dans certains d partements Ramen en poids de mati re s che la masse des boues routi res foss s et bassins est d environ 13 5 400 000 tonnes en prenant pour les boues une densit de 1 2 et une teneur en eau moyenne de 50 A titre de comparaison la production annuelle fran aise de boues de station d puration s l ve un million de tonnes mati re s che Plus de d tails tableau IX e Boues de curage de foss s Toujours d apr s l enqu te ONR le volume extrait des foss s chaque ann e serait de 317 000 m m soit une production annuelle de mati re s che de 3
528. t riau d ajout pour am liorer le CPA de certains granulats naturels Des tudes r alis es au Danemark ont d montr que ces mat riaux utilis s dans des enrob s destin s des trafics lev s pouvaient durer plus de 15 ans autoroutes E20 et E45 30 000 v hicules jour Un chantier exp rimental mis en oeuvre Moyeuvre par la SLAG a permis de v rifier ces capacit s Soci t Lorraine d Agr gats S L A G 2001 un Pdocument de synth se r dig par la SLAG Pour rendre vos enrob s plus accrocheurs un nouveau granulat Sources sur le territoire fran ais Sommaire 1 Fili re convertisseurs oxyg ne 2 Fili re lectrique 1 Fili re convertisseurs oxyg ne ll existe en France trois p les de production de laitier de convertisseur oxyg ne appartenant au groupe ARCELOR Dunkerque avec une production de 450 000 t an Fos sur Mer avec une production de 300 000 t an Florange Lorraine avec une production de 170 000 t an 2 Fili re lectrique En Lorraine trois implantations existent Neuves Maisons 50 000 tonnes de laitier an Gandrange UNIMETAL 150 000 tonnes de laitier an Hagondange Ascometal 30 000 tonnes de laitier an A noter que le CTPL collecte actuellement les donn es relatives a l ensemble de la fili re lectrique en France dans le cadre de la commission nationale des laitiers 16 Le tableau 7 pr sente les moyennes de production annuelles sur les
529. t dans les r gions suivantes Rh ne Alpes Auvergne Alsace Nord Picardie lle de France Recherches en cours 13 L utilisation des b tons recycl s en terrassement dans des couches de chauss es trait es aux liants hydrauliques ou non trait es est aujourd hui ma tris e Elle s appuie sur les textes de prescriptions et sp cifications utilis s pour les mat riaux naturels avec quelques pr cautions de fabrication et de mise en uvre aujourd hui connues Les limites d emploi en fonction des caract ristiques intrins ques des granulats en particulier de duret ont t fix es compte tenu de l exp rience acquise avec les divers chantiers exp rimentaux Les recherches en cours visent compl ter ces connaissances afin de juger s il est possible d largir les domaines d emploi de ces produits Par ailleurs des tudes sont en cours pour utiliser les sables et gravillons dans des techniques de traitement aux liants hydrocarbon s Bibliographie 2 Sommaire 1 Textes 2 Documents techniques 3 Sites Web 1 Textes Circulaire MATE MELT du 15 f vrier 2000 relative la mise en place d une planification de la gestion des d chets de chantier du b timent et des travaux publics BTP Circulaire MATE MELT du 18 juin 2001 relative la gestion des d chets du r seau national D cret n 2002 540 du 18 04 2002 relatif la classification des d chets Directive 75 442 CEE du Conseil de l union Europ enne du 15
530. t et Perrin 1989 b f C est galement une technique de renforcement de sol d riv e de la technique PNEUSOL traditionnelle Le principe figure 9 s apparente celui de la technique ARMAPNEUSOLS A 60 avec eee Geotextse Profil en travers b Vue de dessus MN Solution Pneut x Figure 9 Sch ma d un remblai PNEUTEX Mathieu et Marchal 1989 Les pneus sont des pneus poids lourds entiers avec un flanc en face sup rieure d coup Le renforcement du massif de sol est assur par des nappes de g otextile Les pneus sont dispos s horizontalement et longitudinalement et jouent le r le de parement Les nappes de g otextile de renfort sont dispos es horizontalement et pinc es entre deux rangs de pneus figure 10 Le premier ouvrage de merlon de protection a t construit en 1989 Mathieu et Marchal 1989 12 Figure 10 Vue d un remblai PNEUTEX Coulet et Perrin 1989 Les GABIONS Les pneus usag s entiers en particulier les pneus poids lourds sont comprim s et encag s par un grillage m tallique sous forme de ballots figure 11 et utilis s ensuite comme mat riau dans les ouvrages de type murs et remblais Cette technique figures 12 utilise Sa eu les demi produits comme Se d chiquetats et les granulats LL ne is dE Rai i i Tyres preseed inte bates conid be used for Mi for walis and embankments GROUND ENGINEERING JUNE 2002 Figure 11 Utilisation en gabion des pneus entiers ADEM
531. t fluorine et barytine dispers es dans tous les bassins s dimentaires Bassins Parisien Aquitain et Rhodanien et galement sur le pourtour des massifs anciens et des cha nes alpines Emplois r pertori s Actuellement il n existe pas d inventaire de l emploi fait des d chets minier en technique routi re Recherches en cours Pour ces mat riaux en France aucune recherche active n est signal e portant sur leur utilisation dans les infrastructures routi res Signalons quand m me des travaux de recherche sur la stabilisation des d chets miniers en vue de stabiliser les m taux lourds sur les am nagements pour conforter et isoler des haldes et en exploitation sur la stabilit des formules a bases de liants hydrauliques en vue de combler les excavations l avancement des travaux d extraction Bibliographienci39 R f rences cit es dans le texte ADEME 2002 Evaluation de l cocompatibilit de sc narios de stockage et de valorisation des d chets Editions R f 4445 BRGM 1997 Les r sidus miniers fran ais typologie et principaux impacts environnementaux potentiels Rapport R39503 85 p BRGM INERIS MATE 2000 Gestion des sites pollu s Diagnostic approfondi Evaluation d taill e des risques B ziat P Bornuat M 1995 Carte mini re de la France m tropolitaine Echelle 1 1 000 000 Notice explicative Rapport de Service Public BRGM Service Minier National 102 p Bouroullec l
532. t pas class s comme d chets dangereux Ils ne sont ni DIS ni m me DIB et dans de nombreux cas ils sont aussi des produits normalis s 4 Autres documents existants et exp riences trang res Les autres documents existants comme par exemple le guide pour les terrassements routier GTR les notes du SETRA ne font pas r f rence a ce type de mat riau Origine formation et laboration Sommaire 1 Origine 2 Formation 3 Elaboration 1 Origine Le haut fourneau est un r acteur a lit consommable contre courant SOLLAC 1975 Les deux r actions principales qui s y d roulent sont des r actions de r duction des oxydes et d change entre le m tal et le laitier On introduit par le gueulard alternativement du coke du minerai et du fondant qui sont les mati res premi res utilis es pour l laboration de la fonte Le lit de fusion comprend des couches altern es de coke de minerai agglom r et d une faible quantit de fondant Le coke apr s combustion sous l effet du vent chaud souffl par les tuy res 1250 C conduit a la fusion des mati res premi res introduites appel es charges et la r duction du minerai Les gaz de gueulard d poussi r s sont utilis s pour pr chauffer le vent dans des r cup rateurs de chaleur ou cowpers Les temps de s jour moyens sont d environ 8 heures pour les solides et de 3 secondes pour les gaz Plus de d tails les fili res d laboration de la fonte sch ma d
533. te de d molition ou apr s acheminement des mat riaux vers des plates formes de regroupement et de tri Les proc dures de tri reposent essentiellement sur des analyses visuelles Pour le traitement pr alable une r utilisation deux types de dispositions sont pratiqu s e Soit les mat riaux sont orient s vers des installations de recyclage Ces derni res sont dot es de postes fixes permettant de traiter les produits de d molition En g n ral gr ce une gestion appropri e des stocks de mat riaux bruts ces installations produisent des mat riaux dont les caract ristiques sont assez constantes dans le temps Leur capacit est g n ralement comprise entre 70 000 et 500 000 tonnes par an e Soit un poste mobile est achemin et install sur la plate forme de regroupement voire directement sur le chantier de d molition Les caract ristiques des productions sont alors fonction des gisements En g n ral ces postes sont de moindre capacit environ 70 000 tonnes par an Parfois les postes mobiles sont utilis s directement proximit du gisement Les installations de recyclage d une puissance sup rieure a 200 kW sont soumises autorisation de 40 200 KW elles sont soumises d claration au titre des installations class es Cinq tapes majeures permettent d laborer des granulats recycl s Une s lection ou tri visuelle du lot Cette s lection peut intervenir sur le site de d molition ou l
534. technique KOITIN AEE nt heck A Re aden M ee Di Ad ones Sur ds Illustration 5 Exemple de contenu d une rubrique produit du site OFRIR avec mot de lexique le lexique est un dictionnaire sp cifique Ofrir Cas des MIOM Illustration 6 Principe de fonctionnement de l observatoire OFRIR Illustration 7 Exemples de corrections majeures Pour le reste voir les corrections au fil du texte dans les ann xes 22inii ele aE AE ES a mt rende tenues BRGM RP 53870 FR Rapport final 10 11 12 14 20 Contribution du BRGM au projet OFRIR Liste des annexes Annexe 1 Laitiers d aci rie iii 21 Annexe 2 Textes g n raux iii 45 Ann xe 3 R f rences ln entente denied tee aa Kani RAe TANT 2 73 Annexe 4 Mat riaux de d molition 87 Annexe 5 Mat riaux bitumineux recycl s 105 Annexe 6 Cendres volantes iii 125 Annexe 7 D chets miniers issus 143 Annexe 8 Laitiers de hauts fourneaux 165 Annexe 9 Laitiers de non ferreux iii 185 Annexe 10 MIOM 2er sanunnmininentrumaninnnnt rien nina anna 199 Annexe 11 Phosphogypses siennes 225 Annexe 12 PNBUS rate Ea E AESA re Anne Trad rene ren AN Data peated inten 249 Annexe 13 Sables de fonderie issu 271 Annexe 14 Schistes houillers ss 289 Annexe 15 Les boues de curage sisi 313 6 BRGM RP 53870 FR Rapport final Contribution du BRGM au projet OFRIR 1 Intro
535. techniques et 7 utilisation dans les infrastructures routi res se font en les assimilant a des mat riaux naturels et ce en appliquant les classifications donn es dans la norme et les recommandations donn es dans le guide technique pour la r alisation des remblais et des couches de formeGTR SETRA LCPC 2000 2 dition La norme XP P 18 540 tablit une d finition des granulats et donne des classes de sp cification et de conformit pour les principaux usages en particulier pour les mat riaux routiers Elle introduit les granulats recycl s dans la d finition Le syst me de classification ne diff rencie pas les granulats naturels des granulats dits artificiels 3 Textes de sp cification technique Des expertises locales se sont d velopp es partir d exp riences d tudes en laboratoire et de chantiers exp rimentaux Elles permettent un usage qui tient compte des particularit s de comportement g otechnique des mat riaux issus du recyclage et de l adaptation n cessaire de r glementations et de recommandations techniques tablies au d part pour des mat riaux naturels Des documents r gionaux capitalisent ces travaux Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d lle De France les b tons et produits de d molition recycl s d cembre 2001 Monographie intitul e Utilisation des mat riaux de Haute Normandie Sous produits industriels et mat riaux divers mars 2
536. thermique de la houille lors des processus g ologiques ce combustible n est plus utilis en France 2 Typologie des centrales Les centrales les plus r pandues actuellement sont les centrales thermiques classiques galement appel es centrales thermiques flamme On trouve galement des centrales Lit Fluidis Circulant LFC Dans les centrales thermiques classiques le combustible est transform en fines particules dans des broyeurs il est m lang de l air chaud et inject sous pression dans la chambre de combustion par des br leurs La temp rature de combustion est comprise entre 1200 C et 1400 C Les fum es de combustion passent par des d poussi reurs lectrostatiques qui retiennent la quasi totalit des cendres volantes Pour diminuer l mission dans l atmosph re de gaz polluants dioxyde de soufre et oxydes d azote on peut ajouter des installations de d nitrification et de d sulfuration Ces proc d s agissent soit au niveau de la combustion d sulfuration primaire obtenue par ajout de calcaire de chaux vive ou de chaux hydrat e dans le foyer soit par un traitement des fum es d sulfuration secondaire En France la d sulfuration primaire qui avait t exp riment e au milieu des ann es 1990 notamment la centrale de Loire sur Rh ne a t abandonn e car elle ne permettait pas de diminuer la production des oxydes d azote Aujourd hui en France seule la d sulfuration secondaire exist
537. ticale le Water Jacket comme c tait le cas l usine de Noyelles Godault 62 du groupe Metaleurop avant sa fermeture inutile dit avant Il est constitu de plusieurs parties le creuset d o est extrait le plomb la cuve o la fusion s op re et le gueulard zone d alimentation et d vacuation des gaz Le plomb soutir la base du four est appel plomb d uvre et doit encore subir une op ration d affinage pour augmenter sa puret sur celui ci surnage les scories de plomb appel e scories LBF Lead Blast Furnace Plus de d tails sur le four Water Jacket plomb 2 Elaboration des scories de zinc et de plomb Les scories de zinc et de plomb encore riches peuvent tre r enfourn es directement afin de r cup rer le m tal r siduel La temp rature moyenne laquelle les scories sortent du four est de 1250 C Elles sont g n ralement refroidies sous eau par trempe ce qui leur conf re un caract re vitreux g n ralement associ un certain potentiel r actif Apr s ce refroidissement les scories se pr sentent sous la forme d un sable 0 3 mm environ de masse volumique lev e 3 6 t m3 Caract ristiques physico chimiques Sommaire 1 Composition chimique 2 Composition min ralogique La plupart des scories et laitiers sont des silicates fondus avec des aluminates phosphates plombates Leur composition est fonction du proc d de traitement du minerai employ et de la nature de ce minerai 1 C
538. tilis s dans la construction des chauss es a rodromes et autres zones de circulation la PR EN 13383 Enrochements partie 1 Sp cifications partie 2 M thodes d essais la NF EN 1744 1 Essais pour d terminer les propri t s chimiques des granulats la NF P 11 300 Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi re la Norme XP P 18 540 Granulats D finitions conformit sp cifications 4 Guides techniques Guide technique pour la r alisation des remblais et couches de forme SETRA LCPC 12 juillet 2000 ce guide remplace la recommandation pour les terrassements routiers de 1976 Il d finit les conditions d emplois de mat riaux en remblais et couches de formes Il se compose de deux fascicules Le le premier comportant les principes g n raux classification des mat riaux condition d utilisation en couches de forme compactage Le le second compos des annexes techniques tableaux de classification des mat riaux tableaux des conditions d utilisation en remblai et couches de forme Depuis des ann es le retour d exp rience de l utilisation de certains d chets aidant des guides r gionaux ont vu le jour Sur cette base l objectif de ces documents est de fournir de l aide a la d cision pour les ma tres d ouvrage et les ma tres d uvre Ils constituent galement
539. tion de la conformit et le syst me d attestation de conformit 6 syst mes possibles 4 3 2 2 1 et le plus contraignant 1 Le FPC d finit un syst me de ma trise de la production de granulats permettant de s assurer de leur conformit aux exigences essentielles 3 2 Normes environnement ll existe une norme cadre au niveau europ en qui fixe la m thodologie suivre pour valuer le comportement d un d chet dans des conditions d exposition sp cifiques d une situation donn e sc nario L ENV 12920 c est son nom a t d velopp e par le Comit Technique 292 groupe de travail n 6 du CEN CEN TC 292 WG6 Elle se d cline en sept tapes it ratives 1 D finition du probl me et de la solution recherch e Que veut on tudier et que cherche t on 2 Description du sc nario Conditions normales et exceptionnelles d exposition du d chet dans le sc nario tudi Facteurs d influence pr dominants 3 Description du d chet Propri t s physiques chimiques min ralogiques et m caniques 4 D termination de l influence de param tres physiques chimiques etc sur le comportement la lixiviation i e le relargage Mise en uvre d essais permettant d tudier l influence des facteurs tape 2 sur les caract ristiques du d chet tape 3 et notamment son relargage R alisation d essais simulant l exposition du d chet dans le sc nario 5 Mod lisation du comportement
540. tive a la gestion des d chets du r seau routier_national Les agr gats d enrob s sont consid r s comme des d chets de la construction routi re article L 541 1 Il du code de l environnement ancien article 1 de la loi du 15 juillet 1975 Par ailleurs ces agr gats ne sont pas dans la grande majorit des cas des d chets ultimes article L 541 1 III du code de l environnement ancien article 1 de la loi du 13 juillet 1992 En mati re de classification des d chets le d cret n 2002 540 du 18 avril 2002 reprend la liste communautaire des d chets et en tablit dans son annexe Il une liste unique L annexe de ce d cret fixe les propri t s qui rendent les d chets dangereux Cependant bien que le droit communautaire ne connaisse que la distinction entre d chets dangereux et non dangereux la notion de D chets Industriels Sp ciaux DIS demeure dans l actuel code de l environnement Selon cette nouvelle nomenclature fran aise des d chets les agr gats d enrob s sont inscrits dans le chapitre 17 d chets de construction et de d molition y compris d blais provenant de sites contamin s et sont r pertori s selon les rubriques suivantes ast risque signifie que le m lange est consid r comme un produit dangereux pr sentant une ou plusieurs des propri t s num r es annexe du d cret du 18 avril 2002 17 03 01 m langes bitumineux contenant du goudron 17 03 02 m langes bit
541. traits lors du percement de galeries puits ou descenderies Plus de d tails sch ma d exploitation A B Ces r sidus contiennent en r gle g n rale des teneurs en m taux et en l ments accompagnateurs faibles de l ordre de grandeur de l anomalie g ochimique produite par les ph nom nes de dispersion naturelle remaniement m canique ou diffusion chimique des m taux du minerai dans sa roche encaissante D une certaine fa on les caract ristiques physiques et chimiques de ce genre de r sidus ne se diff rencieront pas de celles des mat riaux qui auront t remani s lors de la construction de tout autre ouvrage autoroute tunnel barrage etc dans le m me contexte r gional 2 2 Les r sidus d exploitation minerais pauvres Lors de l exploitation le mineur op rera un tri pr coce entre le minerai vendable et le minerai pauvre o la r cup ration des substances valorisables sera non conomique dans un tel contexte Ce minerai pauvre pourra tre stock sur place dans l attente d un traitement ventuel si les cours du m tal ou autre min ral d int r t venaient monter Dans les mines anciennes la pratique tait parfois de le mettre part ou de le rejeter de la m me fa on que les autres r sidus de la mine Dans le cas de mines modernes de m taux de base les stocks de ce type de r sidus sont souvent trait s en fin d exploitation Plus de d tails sch ma d exploitation C E Le caract re plus ou moins diss
542. tront la formation de min raux de haute temp rature au sein d une phase vitreuse Ces min raux sont des alumino silicates calciques ferrif res olivine calcique plagioclases gehlenite clinopyrox nes pseudowollastonite Ils pr sentent des formes dendritiques r v latrices d un refroidissement rapide M me si la plupart des tudes min ralogiques r alis es ont tent d valuer l abondance des diff rentes esp ces observ es la variabilit et la complexit chimique des MIOM est telle que ces tudes sont encore insuffisamment nombreuses pour qu il soit possible de fournir des pourcentages d abondance moyenne des diff rentes esp ces recens es On peut simplement dire que les principaux min raux cristallis s pr sents dans les MIOM sont le quartz les oxydes et hydroxydes de fer et d aluminium les chlorures la portlandite la calcite l anhydrite ainsi que divers silicates Des l ments comme Al Cu et Fe notamment sont pr sents l tat m tallique Les principales esp ces min rales identifi es par les tudes men es sur les MIOM sont pr sent es dans le tableau suivant Les esp ces les plus souvent observ es sont en caract res gras Tab 4 Principales esp ces min rales identifi es Famille Esp ce min rale Formule R f rences _ Silicates Quartz SO St mpfii 1992 G hl nite Akermanit Ca Na 2 Al Mg Si Al 207 Vehlow et al 1992 Plagioclases Ca Na Si Al 408 Eighmy et al 1994
543. ts en cat gories et donner des lignes directrices sur les modes de gestion voire les fili res possibles d limination le devenir de ces diff rentes cat gories de d chets Elles fixent galement les responsabilit s de chacun dans la cha ne d limination Toutefois m me si la r glementation en vigueur s applique une large gamme et parfois des mat riaux rarement assimil s des d chets dans le langage courant elle comporte des lacunes quant au domaine de l utilisation de ces d chets en travaux publics 2 Textes r glementaires 2 1 Textes r glementaires d finissant les d chets Article L 541 1 du code de l environnement Est un d chet au sens de la loi tout r sidu d un processus de production de transformation ou d utilisation toute substance mat riau produit ou plus g n ralement tout bien meuble abandonn ou que son d tenteur destine a l abandon La profession des travaux Publics n chappe pas cette r gle et en produit deux cat gories Les r sidus engendr s par la conception du projet qui sont sous la responsabilit du Maitre d Ouvrage MOA 1 et dont la gestion peut tre confi e contractuellement l entreprise Les d chets engendr s par l activit de l entreprise pour r aliser un ouvrage confi par un MOA Ces d chets de fonctionnement sont de la responsabilit de l entreprise Article L 541 2 Toute personne qui produit ou d tient des d chets dan
544. ts relatifs aux conditions de stockage et d utilisation du phosphogypse dans les remblais routiers In LCPC ed Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es num ro sp cial VII Le phosphogypse utilisation d un sous produit indutriel en technique routi re Chapitre V 80 98 19 Scholten L C Timmermans C W M 1996 Natural radioactivity in phosphate fertilizers Fertilizer Research vol 43 pp 103 107 Schr dter Klaus Bettermann Gerhard Staffel Thomas Hofmann Thomas eds 1991 Phosphoric acids and phosphates In Elvers B Hawkins S Schulz G eds Ullmann s Encyclopedia of Industrial Chemistry VCH New York USA vol A19 fifth edition pp 465 503 Sfar Felfoul H Clastres P Carles Gibergues A Ben Ouezdou M 2001 Propri t s et perspectives d utilisation du phosphogypse l exemple de la Tunisie Ciments B tons Platres Chaux vol 849 pp 186 191 Sfar Felfoul Hayet Ouertani Nizar Clastres Pierre Benouezdou Mongi 2002 Am lioration des caract ristiques du phosphogypse en vue de son utilisation en technique routi re D chets Sciences et Techniques vol 28 pp 21 25 Simon Serge 1990 Commission charg e de contr ler l volution de la pollution en estuaire et en baie de Seine Brochure Cellule de Suivi du Littoral Haut Normand Le Havre 36 pages Simon Serge Elkaim Bernard Chouquet Bruno 2000 Rapport annuel sur la surveillance de la faune benthique a proximit des rej
545. turer et analyser les l ments scientifiques disponibles pour guider les d cisions en mati re de protection sanitaire et environnementale Cette d marche comprend les tapes suivantes identification des dangers s lection des valeurs de r f rence toxicologiques et cotoxicologiques estimation de l exposition et caract risation du risque Les impacts sur l environnement et la sant des diff rentes tapes de la technologie des enrob s bitumineux commencent seulement tre tudi s AIPCR 1995 Townsend 1998 Se pose ainsi la question de la prise en compte des valeurs de r f rence ad quates et il est aujourd hui difficile d estimer les effets marginaux sur l environnement et la sant d un remplacement partiel des granulats neufs par des agr gats d enrob s Des renseignements concernant le classement des polluants et le risque selon l exposition pour la sant humaine sont donn s sur les sites de l E P A Environmental Protection Agency et du C I R C A l intention des chercheurs souhaitant s int resser ce probl me on peut signaler quelques sp cificit s li s l utilisation d enrob s recycl s dignes d une valuation environnementale particuli re R cup ration des agr gats Lors de la r cup ration des agr gats par fraisage ou autre d molition la pr sence d amiante dans les enrob s d origine peut entra ner une mise en suspension dans l air de fibres La concentration de fibres d
546. u 31 d cembre 2001 JO du 2 mars 2002 et du 3 avril 2002 JO du 19 avril 2002 Directive du Conseil du 26 avril 1999 1999 31 CE concernant la mise en d charge des d chets JOCE du 16 07 99 D cision du Conseil du 19 12 2002 2003 33 CE tablissant des crit res et des proc dures d admission des d chets dans les d charges conform ment l article 16 et l annexe Il de la directive 1999 31 CE JOCE du 16 01 2003 TRANSPORT DE DECHETS ET TRANSFERTS TRANSFRONTALIERS D cret n 98 679 du 30 juillet 1998 relatif au transport par route au n goce et au courtage des d chets JO du 06 08 98 Arr t du 12 ao t 1998 relatif la composition du dossier de d claration et au r c piss de d claration pour l exercice de l activit de transport de d chets JO du 26 09 98 Arr t du 9 septembre 1998 relatif la composition du dossier de d claration et au r c piss de d claration pour l exercice de l activit de n goce et de courtage de d chets JO du 3 10 98 R glement CEE n 259 93 du Conseil du 1 f vrier 1993 concernant la surveillance et le contr le des transferts de d chets l entr e et la sortie de la Communaut europ enne JOCE n L30 du 06 02 93 modifi par le r glement CE n 120 97 du Conseil du 20 janvier 1997 JOCE n L22 du 24 01 97 et par la d cision du 24 novembre 1999 JOCE n L316 du 10 12 99 Directive du 3 f vrier 1992 92 3 EURATOM relative la surveillance et au contr le des
547. u de leur D de leurs passants a 80um et 2mm et de leurs caract ristiques m caniques L A M D E les agr gats concass s cribl s ou frais s sont assimilables la plupart du temps aux classes D21 ou D23 Chauss es Pour la r utilisation dans les enrob s hydrocarbon s a chaud la norme XP P 98 135 fixe les cat gories d agr gats en fonction de la granularit G1 G2 GNS et des caract ristiques intrins ques des granulats R1 RNS ainsi que de la teneur en liant TL1 TL2 TLNS et des caract ristiques de ce liant _B1 B2 et BNS Le qualificatif NS signifie non sp cifi lorsque la caract risation pose des probl mes de repr sentativit et dans ce cas le domaine d emploi cf 8 3 n cessite la limitation du taux de recyclage Pour les autres utilisations en tant que granulats pour chauss es G N T M T L H L71 les agr gats sont consid r s comme des granulats recycl s au sens de la norme XP P 18 540 et doivent donc tre class s selon les crit res habituels de cette norme Caract ristiques environnementales La prise en compte des caract ristiques environnementales des agr gats tant r cente le nombre d analyses chimiques disponibles effectu es sur des agr gats d enrob s est ce jour limit e Citons une tude effectu e aux Etats Unis portant sur l analyse de lixiviats d agr gats d enrob s r cup r s selon les proc dures de type TCLP s Toxicology Characteristic Leaching Procedure et
548. u existent lits de s chage filtration ajouts de floculants ou coagulants le traitement des boues visant immobiliser les polluants par encapsulation et ou pi geage chimique le traitement des boues visant a extraire les polluants par des techniques de tri s paration granulom trique en voie s che ou humide s paration gravim trique un s chage suivi d une incin ration des traitements complexes couplant s chage incin ration et stabilisation chimique le proc d Novosol de Solvay e Caract ristiques globales Les seules donn es disponibles concernent le vater sableValori sable produit par la soci t ECOPUR Tremblay en France et plus pr cis ment un valer sableValorisable ayant subi une maturation pendant 6 mois Domas et a l 2000 Le sable matur a une teneur en mati re organique de l ordre de 5 une teneur en ions sulfates de 3_300 mg kg et une granulom trie uniforme entre 0 2 et 5 mm Ce mat riau est d pourvu de particules argileuses les principaux min raux constitutifs sont le quartz 70 la calcite 15 et les feldspaths Teneurs en m taux lourds et hydrocarbures Les teneurs en m taux lourds et HAP sont report es dans le tableau V Les concentrations en m taux lourds si elles sont inf rieures la valeur d intervention de la norme hollandaise pour le diagnostic des sols pollu s sont sup rieures la valeur cible de cette m me norme 10 et donc relativement lev
549. u formoschiste Th oriquement F32 ce mat riau peut tre apparent la classe D3 mat riau sensible a l eau Dmax gt 50mm VBS 0 1 Tamisat a 80 mm 12 NF P11 300 Dans le cadre de son utilisation et sous certaines conditions un_mat riau D31 est r put insensible vis a vis de l eau dans le cadre des travaux de terrassement Selon ce principe il peut tre utilis pour la construction de toutes couches de forme de chauss es m me les plus sollicit es en terme de trafic Par ailleurs ind pendamment du trafic qu aura supporter la future voirie l utilisation du formoschiste en tant que mat riau D31 sera galement born e par les conditions de mise en uvre conditions m t orologiques d favorables et d organisations du chantier Pour ce second point les caract ristiques intrins ques du formoschiste feront qu il supportera difficilement un trafic intense et prolong directement sur sa surface d autant plus si ce dernier est canalis ou induit des efforts de cisaillement ou d arrachement importants rotation d engins par exemple La prise en compte du formoschiste selon la classe D3 ne peut donc s envisager que dans une configuration o il sera peu sollicit en direct ceci conduit le recouvrir au plus t t par la premi re couche structurante du corps de chauss es 3 Les Schistes Noirs Cribl s Les Schistes Noirs Cribl s SNC proc dent du m me principe de fabrication que le Formoschiste la seule
550. uant ou participant des prises p rennes des m langes Pour d autres utilisations o elles ne d velopperont pas de prise leur utilisation est subordonn e une tude de la composition des cendres et de leurs lixiviats permettant d appr cier l absence d impact sur l environnement de tels usages Des tudes men es l initiative de producteurs sont actuellement en cours pour apporter une r ponse scientifique cette exigence Depuis la seconde moiti des ann es 1990 du fait de l imposition de restrictions d mission d oxydes d azote et de soufre dans l atmosph re un nouveau proc d de combustion lit fluidis circulant LFC a vu le jour Les cendres produites dans les installations de LFC ont une finesse plus importante et ent pour certaines ont des propri t s liantes hydrauliques pour les autres pouzzolaniques Leur utilisation n est pas classique dans la route elle se d veloppera certainement dans l avenir D finition Les cendres volantes de charbon sont les r sidus de la combustion d une mati re fossile majoritairement carbon e d origine v g tale le charbon dans des centrales thermiques en vue de produire de l lectricit Elles sont pr lev es par divers proc d s de filtration avant que les gaz ne soient rejet s dans l atmosph re Il s agit d un R sidu de Proc d Thermique RPT qui porte le num ro de code 10 01 02 lorsqu il provient d une centrale thermique charbon pulv ris et 10 01 19
551. uation de leur comportement en condition r elle d utilisation D chets Sciences et Techniques 4 pp 11 14 Bartet B amp Drouadaine 2001 Valorisation des MIOM en technique routi re suivi environnemental de produits routiers base de MIOM sur chauss es tests Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM rouadaine l Seigneurie C amp Jozon C 1997 Etude de l impact environnemental de la valorisation des machefers d incin ration en technique routi re TSM 10 Octobre pp 48 54 Fran ois D Legret M Demare D Fraquet P amp Berga P 2000 Comportement m canique et environnemental de deux chauss es anciennes r alis es avec des machefers d incin ration d ordures m nag res Bulletin de liaison des Laboratoires des Ponts et Chauss es 227 pp 15 30 Fran ois D 2001c Retour d exp rience en construction routi re valuation du comportement environnemental et m canique de MIOM dans des chauss es sous trafic Colloque MIOM 2001 actes Orl ans 16 18 octobre 2001 BRGM aris l Hubscher V amp Leroy M J F 1997 Etude du comportement de m chefers de DIS utilis s en technique routi re comparaison avec des machefers d OM TSM 4 avril pp 27 34 Silvestre P amp Rampignon J P 1995 Valorisation en structure routi re du m chefer d incin ration d ordures m nag res de l usine de Lyon Sud TSM 5 mai pp 427 430 ll existe actuellement tr s peu de chant
552. uches de forme se rigidifiant avec le temps et capable de supporter un trafic lourd De son c t la DDE du Haut Rhin a utilis a titre exp rimental plus de 20 000 m de ce mat riau en noyau de remblai pour une voie rapide Ces travaux ont confirm les constations pr c dentes L obstacle essentiel l utilisation intensive l heure actuelle de ces schistes des mines de potasse r side plus dans l incertitude quant aux risques de pollution en particulier par les sulfates qu d ventuels probl mes de nature g otechnique Sources sur le territoire fran ais Sommaire 1 Estimation des quantit s de d chets miniers en France 2 R partition g ographique 1 Estimation des quantit s de d chets miniers en France On d nombrait en 1996 120 principaux sites d extraction de minerais m talliques et de min raux industriels et donc de production de d chets Hors hydrocarbures charbons uranium et sel leur nombre n est plus que de 80 et une grande majorit d entre eux concerne les min raux industriels En 1998 l exploitation mini re m tallique en France m tropolitaine est r duite quelques substances or fer fluorine et barytine et une douzaine de sites R aliser une estimation pr cise des tonnages de d chets miniers produits et des stocks existants est possible mais n cessite un inventaire site par site travail important qui aujourd hui n a pas encore t r alis En effet pour conna tre pr cis ment
553. ues Journ e technique ADEME Ground Engineering 2002 Utilisation des pneus compress s et conditionn s sous forme bde gabions en Grande Bretagne Interstate 880 Dixon Landing Road Californie USA 2001 Utilisation des d chiquetats de pneus en couche de forme pour allegement de la structure Revue RGRA n 798 Journ e technique ADEME Comit des Constructeurs fran ais d Automobile CCFA Chambre syndicale Internationale de l Automobile et du Motocycle CSIAM 2002 Pneumatiques usag s tat des lieux Route Actualit n 120 de d cembre 2002 LEMESLE J P Entreprise J Lefebvre 1999 La Route La plus grande carri re de France Recyclage et valorisation des sous produits dans l industrie routi re Revue Travaux n 758 LONG N T VALEUX J C 1989 Le PNEUSOL l ger Rapport des Laboratoires GT 37 LCPC 51 p LONG N T DELMAS P POUGET P 1984 Sout nement avec armature Utilisation de pneumatiques usag s Bulletin des Laboratoires des Ponts et Chauss es n 129 France LONG N T 1985 Le PNEUSOL Rapport des Laboratoires GT 7 LCPC Laboratoire central des ponts et chauss es 36 p LUONG M P EYTARD J C KHAY M VINCESLAS G PAPACHRISTOU D 2003 Transmissibilit vibratoire d un g omat riau de recyclage Communication au Colloque National Parasismique Palaiseau France MATHIEU Y MARCHAL J 1989 D viation de la route nationale 90 a Aigueblanche R alisation d un massif renforc par g
554. ues de l ouvrage restent indispensables et permettent de valider le comportement r el du mat riau en place De mani re mieux appr hender cette notion de comportement des m thodes et des outils ont t d velopp s Ils sont pr sent s dans cette section 2 1 Norme m thodologique XP ENV 12920 1998 L objectif de cette norme europ enne est de fournir une m thodologie pour la d termination du comportement la lixiviation d un d chet dans des conditions sp cifi es c est dire dans un sc nario d limination ou d utilisation sur une p riode de temps donn Cette m thodologie vise garantir la prise en compte des propri t s sp cifiques du d chet et des conditions du sc nario La m thodologie comporte plusieurs tapes dont certaines peuvent n cessiter la r alisation d essais chimiques et ou biologiques et ou physiques et ou de caract risation min ralogique et ou d essais de lixiviation Les essais sont choisis en fonction de l objectif du d chet consid r du sc nario g om trie de l ouvrage conditions d exposition horizon de temps et de la hi rarchisation des param tres d influence du sc nario sur le d chet La m thodologie se compose des sept tapes suivantes 1 D finition du probl me et de la solution recherch e Que veut on tudier et que cherche t on 2 Description du sc nario Conditions normales et exceptionnelles d exposition du d chet dans le sc nario tudi Identi
555. ui en cas de stockage ne doit subir aucune modification physique chimique ou biologique importante de nature nuire l environnement DECHET TYPE DE VALORISATION ELIMINATION Traitements physico chimique Incin ration 1 classique vapo incin ration DIS ne co incin ration Gangaa REGENERATION cas des solvants nstallation de stockage CSD de classe 12 en France Stockage souterrain RECYCLAGE DIB R UTILISATION Instalation de steckageCSD de classe Il non dangereux R EMPLOI Incin ration classique vapo incin ration co eee incin ration REGENERATION DI T Installation de stockage de claCSD de classse inerte REUTILISATION tll R EMPLOI Tableau 1 Exemple de fili res courantes d limination des d chets Un m lange de d chets de diff rentes cat gories oblige liminer l ensemble vers le site recevant le d chet le plus dangereux d o la n cessit conomique d effectuer un non m langed viter les m langes ou effectuer un tri en amont 2 3 Textes relatifs l utilisation de d chets Deux Seuls deux textes fournissent actuellement des l ments environnementaux pour l utilisation de d chets l arr t du 16 avril 1991 relatif la valorisation des sables de fonderie la circulaire du 9 mai 1994 relative aux machefers d incin ration d ordures m nag res A l heure actuelle ces deux textes sont les seuls au niveau national prescrire des recommandations environnementa
556. uite syst matiquement dirig s vers des lavoirs mettant en uvre des bains de liqueurs denses qui dans une premi re tape permettaient de s parer par flottation les blocs de charbon des l ments st riles les plus grossiers A ce niveau du processus les st riles r cup r s taient d sign s par le terme schistes de lavoir Par rapport aux pr c dents ils pr sentaient un taux de charbon r siduel ainsi qu une teneur globale en l ments fins faible tr s faible Dans une seconde tape de leur process les lavoirs permettaient de r cup rer l aide de tensio actifs les fines de charbon en suspension dans le fluide en circulation Apr s essorage ces derni res taient ensuite utilis es comme combustible d appoint dans des centrales thermo lectriques dirig es vers des usines pour agglom ration sous forme de boulets briquettes Les l ments st riles issus de cette s paration encore appel s schlamms taient rejet s par voie hydraulique dans des bassins de d cantation Pour se r sumer on peut dire que les schistes houillers sont constitu s de terres de fosse de schistes de lavoirs pour les plus r cents et dun peu de charbon avec une pr sence quasi nulle pour les rejets les plus r cents Mis en d p t ces mat riaux de teinte noire au d part d o l appellation schistes noirs ont constitu les Terrils Figure 1 Figure 1 Terrils Ces terrils sont de forme conique quand les mat riau
557. ul ou boulet utilis principalement en tant que liant hydraulique selon la norme NF P 98 106 Textes sp cifiques de r f rence Sommaire 1 Projets de normes europ enne 2 Normes fran aises 3 Codification du d chet 4 Autres documents existants et exp riences trang res 1 Projets de normes europ enne En ce qui concerne l ensemble des granulats naturels de recyclage et de source industrielle la norme fran aise actuelle XP P 18 540 sera remplac e la mi 2004 par un ensemble de normes europ ennes Granulats Les laitiers sid rurgiques cristallis s de haut fourneau d aci rie de conversion et d aci rie lectrique seront couverts en tant que tels par les normes europ ennes Granulats et feront l objet pour certains usages de caract risations sp cifiques la stabilit volumique des laitiers d aci rie de conversion par exemple Citons en particulier les normes europ ennes EN 13 043 Granulats pour enrob s EN 13 242 Granulats pour MTLH EN 12 620 Granulats pour b ton ou encore EN 13 383 Granulats pour enrochements Ci apr s quelques r f rences de normes d essais sp cifiques NF EN 1744 1 1998 Essais pour d terminer les propri t s chimiques des granulats NF EN 1367 3 2002 Essais pour d terminer les propri t s thermiques et l alt rabilit des granulats partie 3 Essai d bullition pour les basaltes coup de soleil et la d sagr gation des laiti
558. uli re Les r gles tablies par le pass consiste surveiller e Le pourcentage de refus 25 mm des fraisats qui doit tre inf rieur 7 de mani re a obtenir un d coh sionnement correct lors du passage dans le tambour s cheur Ja La teneur en eau des fraisats qui ne doit pas tre sup rieure a 3 pour viter les difficult s de s chage a La hauteur de fraisage pour viter de tangenter l interface entre couches et assurer ainsi une meilleure homog n it La r cup ration sur chauss es a concern des couches de roulement des couches de liaison des ensembles multicouches dont les couches d accrochage pour des formules recouvrant toutes les couches de surfaces y compris enduits superficiels et enrob s drainants des b tons bitumineux des graves bitume Par la diversit des techniques pouvant tre utilis es les paisseurs concern es vont de quelques cm 20 30 cm de profondeur 4 Type de formulation Le type de formule d pend essentiellement des caract ristiques des agr gats Pour les enrob s chauds les normes produits d finissent le cadre de r emploi des agr gats Pour le recyclage en centrale ceux ci sont utilisables dans des graves bitume GBL 15 des enrob s module lev pour couches d assises EMEr161 des b tons bitumineux semi grenus BBSGr17 des b tons bitumineux module lev BBMEr14 des b tons bitumineux minces de type c BBMc ig9 Le recyclage en place ch
559. umineux autres que ceux vis s a la rubrique 17 03 01 17 03 03 goudron et produits goudronn s qui sont aussi des d chets dangereux La valorisation concerne uniquement les agr gats d enrob s non dangereux donc les m langes bitumineux r f renc s 17 03 02 Origine formation et laboration Sommaire 1 Origine 2 Elaboration 3 Stockage 4 Conditionnement 1 Origine Les agr gats d enrob s sont des m langes de granulats de liant bitumineux et quelquefois dadditifs voire de d chets Lorsque la tra abilit des anciens chantiers permet de situer les zones dites risques contenant des composants r pertori s dangereux il est fortement conseill de proc der une d construction s lective et un tri pr alable destin s orienter les agr gats vers les destinations adapt es Ceci correspond par ailleurs aux orientations rappel es dans la circulaire interminist rielle du 15 f vrier 2000 Les agr gats d enrob s proviennent essentiellement de trois origines Figure 1 Stockage de fraisats de provenance unique Les mat riaux de provenance unique sont typiquement issus de grands chantiers susceptibles de fournir plusieurs centaines voire plusieurs milliers de tonnes Ces fraisats Laobtenus par un fraisage respectant des consignes de travail d finies l aide d une planche de r f rence pr sentent une homog n it convenable et leur composition d origine est souvent connue Ils
560. un objectif de r sultats pour les producteurs des d chets faisant l objet d un guide d sirant les valoriser Guide technique pour l utilisation des mat riaux r gionaux d Ile de France d cembre 2001 Monographie utilisation des mat riaux recycl s de Haute Normandie mars 2000 Guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et co produits industriels PREDIS Nord Pas de Calais d cembre 2002 A compl ter 5 Lexique extraits du DICTIONNAIRE DE L ENVIRONNEMENT AFNOR LES TERMES NORMALIS S CET Centre d Enfouissement Technique 13 CSD Centre de Stockage de Dd chets D charge contr l e Proc d d limination des d chets ou emplacement o ce proc d est utilis consistant pandre ceux ci sur un emplacement convenablement choisi en respectant un certain nombre de r gles permettant de supprimer les nuisances X 30 011 de classe I ou de classe Il r glementation des ICPE de classe III g r e par le Maire dans Liale cadre de son pouvoir de police Guide technique labor par le M A T E en Avril 2001 D chet Tout r sidu d un processus de production de transformation o d utilisation toute substance mat riau produit ou plus g n ralement tout bien meuble abandonn ou que son d tenteur destine l abandon X 30 011 F L15D chet Inerte DI D chet non susceptible d volution physico chimique par exemple percolation d l ments toxiques fe
561. un sable 0 5 ou 0 6 3 mm En technique routi re il se caract rise par sa r activit Il peut tre broy pour augmenter sa teneur en fines et donc sa r activit On est alors en pr sence d un laitier pr broy de 0 2 0 4 mm avec des classes de teneur en fines d finies par la norme NF P 98 106 Cet essai ne s applique que pour les laitiers granul s de fra che production La r activit caract rise la facult d attrition du laitier c est dire son aptitude produire des fines sous l effet des diff rentes manutentions allant du transport du mat riau en centrale jusqu au compactage Elle est d finie par le coefficient a XP P 98 108 1995 produit de la surface sp cifique S en cm g des fines inf rieures 0 08 mm et naturellement pr sentes par la friabilit F obtenue par un broyage sp cifique normalis a S F 1000 Les laitiers vitrifi s sont r partis en quatre classes d activit selon leur coefficient d activit a NF P 98 106 1991 Classe 1 a lt 20 10 Classe 2 20 lt a lt 40 Classe 3 40 lt a lt 60 Classe 4 a gt 60 Le laitier est d autant plus r actif que la classe est lev e La r activit influence les performances m caniques R r sistance la traction et E module en traction de la grave laitier La quasi totalit du laitier granul produit et exploit en France est de classe 2 exceptionnellement de classe 1 Il correspond plut t un laitier de type H
562. up es dans 12 le retraitement en place a froid le retraitement en centrale a froid le recyclage en place a chaud le recyclage en centrale a chaud l utilisation en remblais routiers Ces techniques sont compl mentaires Elles permettent en conciliant le domaine d emploi les caract ristiques des agr gats et le taux de recyclage de s affranchir de la variabilit de l homog n it des agr gats d enrob s en proposant des choix qui couvrent toutes les couches de chauss es tous les trafics Cet ensemble constitue une r ponse la n cessit de r utiliser tous les d chets de la construction routi re dans le respect des contraintes environnementales actuelles La figure 8 synth tise les diff rentes techniques propos es en mati re de r utilisation des agr gats d enrob s Refus centrale Anciennes chauss es Blancs Cro tes Couches d assise Couches Couches de basg Couches de liaison de surface de liaison de roulement R emploi dans le m me ouvrage Figure 8 R utilisation des agr gats d enrob s 2 Domaine d emploi En dehors de l utilisation en remblais routiers pour laquelle il convient de se r f rer au guide technique des remblais et des couches de formes GTR les autres techniques sont ou seront compl tement d crites dans des documents sp cifiques Lle Guide technique du retraitement en place froid des anciennes chauss es pour les tech
563. ure 5 sont dans la plupart des cas install es sur le terril Elles sont toutes b ties sur le m me mode avec un concassage primaire puis secondaire et un crible a trois tages pour assurer les coupures marchandes demand es par le march Les mat riaux fabriqu s sont principalement des Sables 0 3 et O NcI3y Gravillons 4 20 6 20 10 20 Graves recompos es 0 20 mm TOUT VENANT oF i Figure 5 sch ma de principe d installation de concassage de schistes rouges Caract ristiques physico chimiques Selon les bassins d exploitation et la situation g ographique de l exploitation dans ces derniers les schistes peuvent pr senter une diversit notable pour ce qui concerne leur composition Pour celui des HBNPCjnci4 on peut cependant la cadrer de la sorte 20 50 de gr s de 50 80 de schistes provenant d argiles m tamorphis es et de 0 20 d l ments divers plus ou moins charbonneux Certains terrils encore riches encombustible ont t ou sont encore actuellement lav s dans des installations sp cialis es afin de l extraire pour ensuite le diriger vers des centrales thermo lectriques Plus de d tails combustible Une analyse au microscope polarisant fait appara tre les constituants suivants Schistes noirs et oranges combustion de faible intensit Quartz Feldspaths Mica Argiles oxydes de fer Schistes rouges et violets combustion tr s vive Quartz
564. ustion le terril montre parfois une tr s grande h t rog n it La cuisson s y est bien souvent av r e incompl te conduisant des juxtapositions ou des alternances de masses plus ou moins importantes de mat riaux pr sentant des diff rences de teintes tr s marqu es Elles sont l indicateur de l intensit du ph nom ne Le niveau de combustion est g n ralement d fini de la sorte les schistes noirs pas de combustion les schistes oranges combustion partielle ou faible les schistes rouges combustion normale les schistes violets combustion importante le mat riau est souvent d sign sous le vocable Vitrifi La teinte rouge orange est due la transformation des oxydes de fer pr sents dans les schistes noirs comme dans les techniques de la terre cuite Mat riaux constitutifs des terrils Au final au fil du temps l exploitation du charbon a conduit apr s s paration du combustible des st riles qui l accompagnaient l accumulation de Schistes houillers le plus souvent sous forme de terrils coniques Selon la p riode de mise en d p t et de l installation d une combustion non syst matique et plus ou moins intense au sein de la masse ces terrils sont compos s selon la d signation usuelle employ e en la mati re de schistes noirs pour les plus anciens schistes de lavoir pour les plus r cents schistes rouges ou schistes br l s On peut noter les particularit s su
565. ustration 5 Exemple de contenu d une rubrique produit du site OFRIR avec mot de lexique le lexique est un dictionnaire sp cifique a Ofrir Cas des MIOM 2 7 VALIDATION DE DONNEES ET INTEGRATION DE NOUVELLES DONNEES PRINCIPE Le principe m me de la validation des donn es et de l int gration de nouvelles donn es dans la base OFRIR peut s expliciter ainsi toute donn e ou nouvelle donn e int grer au site suit une proc dure d instruction qui s applique a l ensemble des documents Chaque donn e est par construction de la base rattach e a un produit qu il s agisse du contenu des rubriques ou des donn es g ographiques L illustration 6 pr sente le r seau d acteurs impliqu s dans le fonctionnement de l observatoire OFRIR en r gime tabli Ces acteurs contribuent avant la mise en ligne d une donn e Quant au principe d instruction d une nouvelle donn e en vue de sa mise en ligne il est le suivant une nouvelle donn e qui arrive club d changes est soumise au responsable produit concern qui d cide le cas ch ant de la mettre dans le circuit d instruction et formule des commentaires ventuels pour en souligner les sp cificit s les responsables th matiques donnent ensuite un avis d expert sur cette donn e dans leur domaine respectif g otechnique mat riaux environnement ouvrages environ nement terrassement chauss es hygi ne et s curit traitement des d chets 14 BRGM RP 53870
566. uti re these Universit des Sciences et Technologie de Lille PIANTONE P et BODENAN F 2001 R sidus des proc d s thermiques RPT apport de la min ralogie dans l optimisation de la d marche et la pr diction de leur volution Rizet L Charpentier P E 2000 M tallurgie extractive _ Hydrom tallurgie Techniques de l Ing nieur Soci t de l Industrie Min rale 1998 M mento des Mines et des Carri re Aide m moire de l exploitant nouvelle s rie N 4 Soci t ERAMET 1996 M tallurgie du nickel Techniques de l Ing nieur Voisin P 1992 M tallurgie extractive de l aluminium Techniques de l Ing nieur 2 Normes NF P 11 300 septembre 1992 Ex cution des terrassements Classification des mat riaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme d infrastructures routi res AFNOR Ed Paris France Norme fran aise 21 p XP P 18 545 f vrier 2004 Granulats El ments de d finition conformit et codification norme interpr tative des nouvelles normes europ ennes NF EN 13 043 ao t 2003 Granulats pour m langes hydrocarbon s et pour enduits superficiels utilis s dans la construction des chauss es a rodromes et autres zones de circulation NF EN 13 242 ao t 2008 Granulats pour mat riaux trait s aux liants hydrauliques et mat riaux non trait s utilis s pour les travaux de g nie civil et pour la construction de chauss es XP X 31 210 mars 1992 Essai de lixiviation
567. utres que ceux vis s la rubrique 10 10 07 La valorisation des sables us s concerne uniquement les sables de fonderie non dangereux r f renc s 10 09 06 10 09 08 10 10 06 ou 10 10 08 2 Documents techniques Guides techniques r gionaux relatifs la valorisation des d chets et co produits industriels CETE Nord Picardie 2002 Utilisation des mat riaux de Haute Normandie Guides techniques et monographies DRE Haute Normandie amp CETE Normandie Centre Mars 2000 Origine formation et laboration Sommaire 1 L industrie de la fonderie 2 Le recyclage des sables us s en fonderie 1 L industrie de la fonderie La fonderie permet la r alisation de pi ces m caniques par remplissage d un moule avec un alliage m tallique liquide en fusion Le proc d de moulage moules perdus moules semi permanents moules permanents m talliques d pend du mod le de la pi ce envisag e dont les caract ristiques r pondent des sp cifications d finies par le client Parmi les proc d s de moulage BIPE Conseil 1996 seuls le proc d moules perdus utilise et rejette en partie de grosses quantit s de sable Ce proc d consiste cr er une empreinte en sable par assemblage de plusieurs mod les qui d terminent les formes ext rieures op ration de moulage et qui assurent la r alisation des parties creuses op ration du noyautage La fabrication des pi ces m caniques par le proc d du mou
568. uvent entra ner une modification de la composition des eaux de ruissellement et de percolation travers les couches de chauss es Dans une tude r cente Townsend 1999 les r sultats d essais de lixiviation sur 6 chantillons d enrob s r alis s avec des agr gats ont montr que les concentrations en H A P C O V et m taux lourds Ba Ca Cr Cu Ni Zn taient inf rieures au seuil de d tection entre 0 25 et 5yg l La question peut aussi se poser pour les eaux de rupture d mulsion en cas de recyclage a froid Emission de particules solides l atmosph re La fabrication des enrob s chaud impose le s chage et le chauffage des constituants et donc des agr gats dans le cas du recyclage A l int rieur du s cheur l change thermique entre les gaz en coulement turbulent et les mat riaux s accompagne d un envol de particules fines min rales et hydrocarbon es Compl ment Centrale de type tambour s cheur enrobeur Des exp rimentations r alis es sur une centrale du type tambour s cheur enrobeur il ressort que la quantit totale de particules solides traiter par le d poussi reur varie globalement de 40 700 kg h que le pourcentage de passants 50um de ces particules est 3 40 et que la teneur en liant augmente avec le taux de recyclage Gallenne et al 1998 Compl ment Autres centrales Sur ces autres centrales tambour s cheur enrobeur contre courant centrale de type discontinu le rec
569. uvrage Les effets de ces changements donnent des diff rences de relargages de l ordre de 10 100 fois entre les tests Les tests de laboratoire semblent plus appropri s pour d terminer les param tres influents sur le relargage pH potentiel d oxydo r duction tandis que les essais de terrain sont importants pour d terminer les effets d autres facteurs tels que par exemple la complexation des compos s sur la mati re organique Les auteurs concluent qu un unique test ne peut en aucun cas donner une pr diction fiable Pr cisions sur les essais de lixiviation Le tableau 4 r capitule pour diff rentes esp ces chimiques pr sentes dans les granulats issus de laitiers un r sum des tendances au relargage auxquelles on pourrait s attendre sur la base d essais de lixiviation Il pr sente galement des r sultats d essai de lixiviation selon la norme NF X 31 210 et les compare aux seuils de d termination du crit re dangereux pour l environnement dit crit re H14 sur luat de lixiviation du projet du Minist re en charge de l Environnement de janvier 98 R f rence Fallman A M et HartleniRH 1997 LECES 2001 MATE 1998 J 1994 Test effectu ellen avec Lixiviation norme XP 31 210 Crit res comportement d cotoxicit L augmentatil augmentati proc dure on du degr on de H14 d oxydation l acidit pH 12
570. ux ma tres d ouvrages ma tres d uvre entreprises fournisseurs de mat riaux qui participent a lacte de construire Les questions environnementales g n ralement jug es les plus critiques sont celles pour lesquelles la transparence est la plus n cessaire ne pas traiter ces questions au grand jour laisse la place aux rumeurs et au d veloppement de craintes infond es qui sont les plus s rs obstacles au d veloppement du processus En effet ce n est que dans l association des divers sp cialistes et dans un effort de dialogue entre scientifiques praticiens et le public travers les Organisations Non Gouvernementales que pourront s laborer collectivement des pratiques saines et des politiques soutenables sur le long terme Le projet a atteint en 2003 avec l ouverture du site un stade pr op rationnel pendant lequel une mont e en r gime est attendue Ce stade a pour objectif de corriger les d fauts ergonomiques et assurer une derni re finition des rubriques pour effacer les derni res scories En outre une ouverture plus large des rubriques contenues et non seulement des r sum s doit tre ent rin e lors du prochain comit de pilotage courant mai 2005 Actuellement le site contient 14 rubriques produits texte et r f rences bibliographiques incluses sur 16 pr vues 118 membres dont 81 ext rieurs n appartenant pas aux entit s administratives ou autres participant au projet sont inscrits au club d cha
571. vant r utilisation imm diate les agr gats d enrob s ne doivent pas tre stock s sur une hauteur importante sup rieure 3m et la dur e de stockage doit tre limit e inf rieure une semaine en p riode d t afin d viter la prise en bloc du mat riau 4 Conditionnement Le conditionnement des agr gats est fonction de la r utilisation envisag e avec des contraintes en mati re d tudes pr alables impos es par la technique de r utilisation Pour le recyclage en centrale chaud Lle conditionnement des agr gats d enrob s est g n ralement n cessaire pour les agr gats de classe b et imp ratif pour les agr gats de classe c Il consiste r duire la taille maximale des mat riaux et pratiquer une homog n isation des agr gats pour les rendre conformes a la norme XF P 98 135 Ce conditionnement r alis par concassage criblage conduit constituer des stocks temporaires d agr gats dont la granularit d pend du type de formulation envisag e b ton bitumineux ou grave bitume Selon les disponibilit s en mati re de surface de stockage individualis on trouve des stocks de type 0 6 0 10 0 12 5 mm destin tre utilis dans une formulation bien sp cifique b ton bitumineux ou un stock g n ral destin la fabrication de grave bitume Les tapes successives d un conditionnement sous la forme d agr gats 0 10mm sont repr sent es sur les figures 3 4 et 5 Dans tous les
572. visualisant bien l volution du relargage potentiel dans le contexte chimique pH que pourra imposer le liant Les essais ayant pour vocation d valuer Essais d valuation de la cin tique de relargage Il s agit d essais dans lesquels le d chet est mis en contact avec l agent lixiviant en g n ral de l eau d min ralis e selon une configuration proche du mode de contact dans l ouvrage Ces essais tant encore r alis s au stade laboratoire les dispositifs exp rimentaux sont de petites dimensions M me si les conditions sont repr sentatives elles ne simulent pas pr cis ment ce qui se passera dans l ouvrage L important est d avoir un certain niveau de contr le des conditions op ratoires pour comprendre les ph nom nes et m canismes de relargage ce que ne permet pas un essai de plus grandes dimensions comme les lysim tres ou les chantiers instrument s On distingue les types d essais suivants e L essai_de percolation flux ascendant comme le projet de norme prEN14405 ou descendant en mode satur cas de la prEN14405 ou non satur pour les mat riaux se comportant comme des massifs percolants cas des quivalents sols des graves non trait es et de certaines graves trait es au liant Dans le projet de norme prEN14405 on fait faire passer de l eau du bas vers le haut d bit fix et en mode satur dans une colonne qui contenant le mat riau granulaire fragment ou en l tat Cela permet de se rappr
573. vr en toutes granulom tries figure 4 Le laitier 0 D est dit de compactage lorsqu il est cribl et calibr m lang ou non en proportions variables avec du laitier granul ou tout autre liant hydraulique La granulom trie maximale du 0 D est de 0 50 mm il s agit plut t d un mat riau d assises prise lente Figure 4 Installation de concassage de laitiers de moyeuvre GrandeMoyeuvre Grande Soci t SLAG Le laitier vitrifi granul correspond a un sable prise hydraulique 0 5 a 0 6 mm d apr s PREDIS 2001 Il peut tre pr broy ce qui augmente sa teneur en fines autour de 10 12 et ainsi sa r activit Il peut tre activ pour d velopper son hydraulicit l activation de type calcique ou sulfato calcique tant effectu e selon la norme NF P 98 107 Le laitier boulet mat riau prise hydraulique s apparente en termes d utilisation au laitier granul la fraction granulom trique la plus grosse peut tre utilis e comme granulat l ger de laitier expans faible densit notamment en construction d ouvrages d art D abord exp riment en France par Usinor Dunkerque ce laitier est labor uniquement Fos sur mer figure 5 Finalement le contexte conomique a fait r cemment voluer ce processus d laboration vers celui d un laitier vitrifi granul P r me CTPL 2003 EXT USE 15 LE AE PITITHS ay tape chute APEN Sg OG RV OEP Fee ve sa
574. x taient d vers s depuis un point haut au moyen d un skip transport par bennes sur rails de forme plate lorsqu ils taient aliment s par wagons ou camions Certains de ces terrils plats et de grande longueur lorsqu ils supportaient des voies ferr es destin es aux besoins propres des diff rents bassins d exploitation taient galement appel s Cavaliers Combustion des schistes Ce ph nom ne a essentiellement int ress les terrils de forme conique quelques rares terrils plats ont cependant br l Figure 2 Figure 2 Schistes rouges apr s combustion Le d clenchement de la combustion qui n a rien de syst matique est tributaire la fois d une pr sence de charbon diss min e au sein de la masse et plus encore d une possibilit 3 d alimentation en oxyg ne Ainsi c est souvent sous les vents dominants d ouest que s installe le d but de mont e en temp rature qui ensuite gagne le c ur de la masse Il est estim que la temp rature s est tablie en moyenne aux environs de 800 C l int rieur du terril Certaine forme de silice la cristobalite laisse penser qu elle a pu atteindre les 1500 C en certaines zones Plus de d tails Combustion Il est noter que la combustion s est av r e extr mement al atoire Ainsi certains terrils riches en charbon n ont pas br l d o leur lavage ult rieur pour r cup ration du combustible Delaume 1997 LRPC Lille 1978 Apr s comb
575. x de d molition viter de mettre des crochets la place des parenth ses pour la bibliographie cit e La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches Boues de curage Tableau 4 une r f rence bibliographique non consign e dans la bibliographie g n rale La num rotation des tableaux doit tre faite en chiffre arabe comme pour les autres dossiers Le premier probl me que je vois dans ce texte c est que le Valorisable est cit 20 fois pour 16 pages de texte N est ce point trop Est ce une norme ou les Valeurs des VDSS de l ESR fran ais Si c est les VDSS il faut les abandonner Elles n existent plus La bibliographie doit tre mise des normes communes toutes les fiches Les mat riaux bitumineux recycl s R sum sur la gestion des agr gats revoir la qualit de l organigramme Centrale type La plupart des particules solides proviennent des granulats Phrase paradoxe reformuler Organisation des tudes pr alables CCGT mettre au glossaire Le cas g n ral Le cas particulier o D tail amiante je me demande si le site de Jussieu n est pas un peu trop pol mique probl me de neutralit Normo m glossaire et pr ciser les conditions de calcul R homog nisation de la biblio par rapport une norme commune touts les autres dossiers Page 16 Liens viter qui ne sont pas toujours disponibles BRGM
576. x est compris entre 60 et gt 50 alors la roche ou le min ral est dit neutre Exemples granite rhyolite quartzite silex gneiss les roches silicat es basiques se dit des roches magmatiques ou m tamorphiques pour lesquelles l index est inf rieur 50 Le quartz ne cristallise pas Ces roches sont g n ralement sombres et denses Bien que beaucoup plus rares que les pr c dentes la surface des continents elles repr sentent une source majeure pour la production de granulats Exemples diorite basaltes amphibolites les roches carbonat es il s agit essentiellement des calcaires roches constitu es en majorit de cristaux de calcite carbonate de calcium Il est noter que la pr sence de min raux argileux m l s aux cristaux de carbonates est fr quente Si les proportions en sont importantes la roche n est plus un calcaire mais une marne Dans cette classification par familles chimiques il est signaler que de nombreux mat riaux s dimentaires sont en fait des m langes de grains de natures p trographiques donc chimiques diff rentes C est le cas des roches argileuses qui contiennent souvent des carbonates C est aussi le cas des mat riaux alluvionnaires dont la composition p trographique d pend de la nature des roches pr sentes dans le bassin versant du cours d eau consid r ces alluvionnaires sont d ailleurs souvent qualifi s de silico calcaires 2 Effets physico chimi
577. x et celle des m taux non ferreux tait compos de 480 entreprises dont la moiti a moins de 20 salari s La taille modeste de la plupart des fonderies coupl e une dispersion sur l ensemble du territoire n est pas favorable a l utilisation des sables us s comme source p renne d approvisionnement de mat riaux par la faiblesse et la diversit des stocks disponibles N anmoins la r gion Nord Pas de Calais s est dot e de deux installations sp cialis es dans la pr paration des sables de fonderie pour une valorisation en BTP Concernant les grosses installations de fonderie tab 8 la consommation annuelle de sable ne peut g n rer que d importantes ressources de qualit r guli re en sables us s Etant donn les enjeux conomique social et environnemental sur le traitement des d chets ces groupes industriels Renault Peugeot ont d sign des responsables pour manager les questions environnementales souvent dans une perspective de d veloppement durable Dans ces conditions les sources d approvisionnement en sables us s pour un recyclage dans les infrastructures routi res d pendent directement de la strat gie de valorisation de chaque industriel 13 Etablissements Commune Consommation de sable Tonnes par an Frangaises do n earique o o 0 000 Peugeot Sochaux P5 f83 000 Renault V hicule Industriel V nissieux 69 22000 Tableau n 8 Liste non exhaustive des principales entrepris
578. yclage n induit pas en mati re d envol de particules solides de diff rence par rapport aux fabrications classiques Sur toutes les centrales les gaz sont d poussi r s avant le rejet l atmosph re et les particules r cup r es sont r introduites dans la fabrication Lorsque les d poussi reurs sont en bon tat de fonctionnement rendement sup rieur 99 9 les missions totales de particules solides l atmosph re sont r guli rement inf rieures 50mg Nm et le recyclage est th oriquement sans effet sur cette quantit Utilisation dans les infrastructures routi res Sommaire 1 Les diff rentes pratiques existantes 2 Domaine d emploi 3 Particularit s 4 Type de formulation 1 Les diff rentes pratiques existantes Les agr gats d enrob s se caract risent par une des d fauts d homog n it conditionn e par la grande diversit de provenances de ces d chets routiers Leur valorisation optimale doit tenir compte de ce crit re d homog n it et de la difficult de pratiquer en fonction des possibilit s techniques et des contraintes conomiques un tri complet et un stockage adapt Ces exigences conduisent la prise en compte de plusieurs possibilit s en mati re de r utilisation Apr s v rification de la non pr sencel absence dun d chet class dangereux par essai sp cifique ou par d claration avec tra abilit de la composition de l enrob d origine ces possibilit s sont regro
579. zone inondable compte tenu de leur tr s forte hydrophilie Pour viter les remont es d eau il est pr f rable d tablir un soubassement perm able l aide une couche de mat riau peu fragmentable et peu d gradable les classes D21 o D3118 selon NF P 11 300 conviennent cette isolation du remblai pouvant s av rer indispensable sur certains sites alors que le drainage s av re inop rant Dans le cas de remblais de faible hauteur saturation plus rapide du volume sensibilit au gel accrue due cette pr sence d eau importante certains probl mes de stabilit ont t rencontr s Il est donc pr f rable de privil gier des remblais de grande masse L utilisation de compacteurs pneus est vivement recommand e Figure 4 l utilisation de compacteurs vibrants pouvant conduire des pertes de portance brutales Pour viter le ravinement il faut veiller au bon compactage des flancs la meilleure solution est d op rer par sur largeurs et leur protection terre v g tale ensemenc e A notre que dans le cadre d une utilisation en remblai le mat riau devra satisfaire aux sp cifications d finies dans la norme A 05 252 de juillet 1990 Corrosion par les sols Aciers galvanis s ou non mis en contact de mat riaux naturels de remblai sols et plus particuli rement celles relative aux Crit res chimiques et lectrochimiques d acceptation d un mat riau de remblai savoir r sistivit pH et teneur en sels so

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