RAPPORT ANNUEL 2012 DE l`ECES Sommaire
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1. 20 El ves portant 10 d autres 0 qui pements 06 07 07 08 08 09 09 10 10 11 11 12 PE Figure 5 On doit galement se soucier de l adaptation scolaire de ces l ves besoins particuliers dans le syst me scolaire r gulier c est dire de s assurer qu un d calage trop important s installe dans leur cursus scolaire L encore on constate en r gle g n rale une bonne ad quation entre les comp tences de la plupart de ces l ves et les exigences des programmes Figure 6 En effet 72 d entre eux suivent un programme normal 4 ont un programme partiellement adapt suppression d une langue trang re par exemple et 8 suivent des programmes adapt s classe de langage etc Distribution du statut du programme scolaire enseign m Normal m Partiellement adapt o Adapt Figure 6 Enfin si l on tente de comparer la scolarisation des l ves sourds profonds et s v res qui b n ficient d implants cochl aires avec ceux qui n ont pas t implant s pour diverses raisons les l ves pr sentant une surdit moyenne ou l g re ne sont pas pris en compte dans la Figure 7 au niveau du cursus primaire on constate une nette majorit d l ves implant s Pour les cursus secondaires et de la voie du baccalaur at c est encore majoritairement les l ves sourds profonds ou s v res portant d autres quipements acoustiques contours d oreilles qui sont plus nombreux L ge actuel de ces2. Nous avons galement en troite collaboration avec les Etablissements scolaires de Bex et d Ollon propos un spectacle de danse contemporaine Verdoliak permettant de poser un autre regard sur le handicap 30 03 12 En effet ce spectacle qui s est d roul Gryon a donn voir quelque 280 spectateurs ce qu une collaboration entre la troupe de danse professionnelle de la Compagnie de l estuaire des l ves sourds et des l ves entendants pouvait cr er Ce spectacle pr par de fa on r sidentielle durant une semaine de camp Nous aurons le plaisir d accueillir notre tour Mme Brigitte Charlier Directrice du Centre Comprendre et Parler et la Prof Jacqueline Leybaert de l Universit Libre de Bruxelles l occasion du Bicentenaire de l ouverture de la premi re classe pour enfants sourds en Suisse Yverdon Elles interviendront le mercredi 5 juin 2013 la HEP VD sur le th me de la scolarisation de l l ve sourd ou malentendant Le programme de cette manifestation est disponible sur notre site Internet vd ch eces a permis des l ves sourds et des l ves entendants de mesurer la complexit parfois de la communication entre eux mais aussi et surtout d explorer tous les possibles de cette belle collaboration o dominaient le visuel et le mouvement Pour plus d information sur cet v nement voir notre site Internet http www vd ch themes formation pedagogie specialisee eces e
3. l ves explique certainement ce constat dans la mesure o l implantation cochl aire est une 13 technique relativement r cente et qu elle intervient id alement vers l ge de 9 mois d j La Figure 7 montre aussi que plusieurs l ves implant s 8 suivent encore un cursus scolaire sp cialis Distribution des l ves sourds ou malentendants implant s versus non implant s dans les divers cursus scolaires N O m El ves implant s O1 m El ves sourds profonds ou s v res portant d autres quipements acoustiques 0 oO w 10 le Z O1 O Ecole primaire Ecole Voie Ecole secondaire baccalaur at sp cialis e Cursus scolaire Figure 7 La pr sence d l ves implant s dans un cursus scolaire sp cialis Figure 7 indique bien la n cessit de porter encore une attention toute particuli re ces l ves car l implantation cochl aire ne r pond pas elle seule au d veloppement naturel du langage oral ni l assurance d un d veloppement scolaire ordinaire Des observations semblables ont t effectu es dans le cadre d une tude longitudinale sur 4 ans en Ecosse puisque la fin de cette tude pr s d un quart des l ves cossais implant s suivaient toujours un cursus scolaire sp cialis ou ont d migrer d une scolarisation ordinaire vers un cursus scolaire sp cialis 10 Secteur de la petite enfance d ficit auditif En 2012
4. mais galement dans le domaine de l appui ducatif et communicationnel offert domicile demand par les familles 39 mandats octroy s par la direction de l ECES en 2012 Compos de 2 ducateurs trices sp cialis e s et 3 collaborateurs sourds ducateurs trices et enseignant e s LSF 3 ETP ont permis la poursuite de notre politique socio ducative respectueuse de l identit de ces l ves sourds En 2012 ce sont encore 22 l ves sourds et 12 fr res et s urs entendant e s qui taient inscrits aux activit s socio ducatives et qui fr quentaient les nombreuses activit s propos es De plus cette quipe d ducateurs trices a contribu activement l encadrement des l ves durant la semaine r sidentielle et le spectacle Verdoliak que nous avons co organis Gryon avec les tablissements scolaires de Bex d Ollon voir p 2 de ce rapport Rappelons que gr ce la troupe de danse contemporaine de l estuaire dirig e par la chor graphe Nathalie Tacchella un spectacle de danse faisant intervenir plus de 40 l ves dont une dizaine d l ves sourds ou malentendants a pu se tenir le 30 mars 2012 devant 280 spectateurs Un grand merci l quipe socio ducative pour avoir contribu avec les enseignant e s au plein succ s de cette belle aventure Nous saisissons galement cette occasion pour remercier Mme Anne Ca therine Lyon Cheffe du DFJC et M Gilbert Anex Syndic de Gryon qui ont assist a
5. tre d fini e comme le syst me encadr les autres par ticipant e s l intervision deviennent ainsi le syst me encadrant Elles ils favorisent une r flexion et une position m ta per mettant la personne qui pr sente de mieux g rer la situation rencontr e de mieux s ajuster la r alit sp cifique tout en maintenant les buts et le mandat d en seignement sp cialis inclusif Pour tre utile le syst me encadrant doit permettre au syst me encadr d assurer un cadre s curisant et dynamique aupr s des l ves et des enseignant e s titulaires Curonici et al 2006 p 73 83 pour viter l puisement profes sionnel et maintenir le bien tre et le plaisir au travail L existence du syst me encadrant nous semble d autant plus importante que le sec teur du renfort p dagogique est nouveau et que tout e s les enseignant e s ne dis posent pas forc ment d exp rience dans les classes ordinaires et en coenseignement En outre comme Ramel et Beno t le soulignent 2011 p 213 les enseignant e s peuvent tre soumis es un stress impor tant tant donn que la volont d int grer un plus grand nombre d l ves en situation de handicap et la collaboration troite avec d autres professionnel le s de l enseigne ment provoquent un changement de la na ture de la profession et donc de l identit professionnelle Sans vouloir approfondir le d bat nous soulignons que l cole tout en d sirant
6. Ces formations ou s ances d information sont d crites dans les rubriques qui suivent 3 Direction et partenaires Durant l ann e 2012 la direction de ECES a poursuivi en collaboration avec le Chef de l Office de l enseignement sp cialis OES M Philippe Nendaz ses efforts aupr s de ses partenaires Premi rement pour assurer le recrutement de pr s d une vingtaine de nouvelles collaboratrices et collaborateurs pour le renfort p dagogique en troite collaborations avec les directions concern es de la DGEO de OPTI et de repr sentant e s des cr ches garderies pr s de 50 candidatures sont parvenues notre entit pour les diff rents postes mis au concours Comme nous l avions anticip dans notre rapport annuel 2011 la situation s est progressivement d tendue mais en d cembre 2012 pr s de 80 l ves taient encore en attente de nos prestations Deuxi mement dans le domaine de la surdit les conditions sont maintenant r unies pour l largissement des accords de collaboration existants A Capella et Centres d implantations cochl aires la F d ration suisse des sourds FSS Les rencontres entre responsables de la FSS de la Fondation A Capella et de PECES vont tr s certainement permettre d aboutir en 2013 un accord de collaboration global sur l accompagnement des l ves sourds ou malentendants En outre nos relations avec la HEP VD se sont concr tis es cette fois ci plus particuli rement dans les
7. R unions avec les responsables de l OPTI pour le renfort p dagogique de PECES 03 02 12 16 03 12 21 04 12 13 06 12 12 07 12 et 04 10 12 Rencontres de la Commission du Service ducatif itin rant SEI et des directions du SEI sur le d veloppement de l accompagnement des jeunes enfants en situation de handicap 0 4 ans avec les Fondations de l AVOP 06 02 12 13 03 12 08 05 12 01 10 12 et 12 11 12 Accueil de deux tudiantes HES pour des informations n cessaires leur m moire de dipl me 10 02 12 et 31 08 12 Rencontre avec Mme I Mathis directrice du CPHV 01 03 12 R unions avec les instances et les commissions de la F d ration suisse des sourds Commission ducation et Forum surdit 19 03 12 et 04 05 12 pr paration d un accord de collaboration ECES FSS et A Capella 13 03 12 04 04 12 et 10 12 12 participation la pr paration du bicentenaire de l ouverture de la premi re classe pour enfants sourds Yverdon 25 06 12 et 29 08 12 participation l information sur la nouvelle orientation de la FSS sur le bilinguisme 13 11 12 Rencontres avec les professeurs Pierre Andr Doudin et Patrick Bonvin de PUER D veloppement de l enfant l adulte de la HEP Vaud pour pr parer la contribution de l ECES la recherche intercantonale subside FNS No 100013 143463 sur La collaboration entre enseignants r guliers et sp cialis s dans le dispositif de soutien l int gration scolaire 19 0
8. etc Elles ont particip divers colloques comme ceux de l ECES avec le CRIC et l Inselspital de Berne ainsi qu avec le SAI d A Capella Ces collaboratrices ont galement particip activement la vie du Secteur pr scolaire remplacements mise en place de certaines activit s participation diverses r unions de r seaux d enfants accompagnement des enfants pour la course d cole etc Enfin pour assurer le bon fonctionnement des stages en logop die et des visites d observation plusieurs contacts avec les responsables des formations des Universit s de Neuch tel et de Gen ve ont t n cessaires En 2012 une stagiaire de l Universit de Neuch tel qui a t accueille par l ECES Sur mandat de la direction de l ECES les logop distes ont t sollicit es pour contribuer la mise en uvre du projet sac histoires pour la sensibilisation la LSF et le LPC en cr che garderie De m me elles ont labor et mis en place une biblioth que destin e aux parents et aux enfants sourds de l ECES En outre elles ont contribu la concr tisation d un projet de r glement et r gles de vie l Espace pr scolaire Formations continues re ues En 2012 deux supervisions avec des intervenantes externes ECES ont t n cessaires pour des situations complexes par ex d glutition infantile Puis ce groupe professionnel a suivi activement un week end de formation en LPC propos e par l ALPC une visite au
9. Centre Comprendre et Parler et un colloque Bruxelles une journ e de formation sur le Projet d accompagnement individualis PAI avec la Fondation A Capella une journ e de formation consacr e la diff renciation de l apprentissage de l crit et enfin une journ e de formation consacr e aux prestations de ECES et au d veloppement des connaissances r centes dans le domaine de la surdit tiologies de la surdit implantation cochl aire audiophonologie etc Formations continues offertes Tout au long de l ann e les logop distes de PECES ont propos diverses formations continues et ont accueilli des stagiaires en logop die de l Universit de Neuch tel e Informations surdit s ponctuelles sur les lieux d accueil de la petite enfance et dans les classes o les l ves sourds et malentendants sont accueillis e Informations conseils sur le plan de la communication au personnel de garderie encadrant un enfant sourd e Information surdit au personnel offrant la prestation Intervention Soutenue en Milieu de Vie ISMV e Pr sentation sur l inclusion d enfants diff rents destin e aux lieux d accueil de la petite enfance du canton de Vaud 16 e Cours LPC niveau moyen donn dans le cadre d un week end de formation en LPC ALPC e Coaching hebdomadaire d une logop diste du CRIC pour les moyens d aide visuelle e Coachings ponctuels de logop distes externes ECES non sp cialis es en surdit e Con
10. cantonale pour enfants sourds ECES L objet de cet article est l analyse des questions pos es par les enseignant e s de renfort p dagogique de l ECES durant des rencontres d quipe appel es intervisions A l aide de recherches sur le bien tre et l puisement professionnel nous allons ex pliciter le sens de la d marche d intervision au sein de l quipe de renfort p dago gique Le renfort p dagogique Le secteur du renfort p dagogique de l ECES comprend une cinquantaine d en seignant e s Leur mandat est de soutenir Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 l inclusion scolaire des l ves en situation de handicap Elles ils ont pour consigne de travailler le plus possible dans le cadre de la classe et en co enseignement Ceci pr sente un double avantage d une part l l ve peut jouir d un accompagnement p dagogique sp cialis tout en restant en milieu ordinaire et d autre part les ensei gnant e s titulaires peuvent b n ficier des ressources de l enseignement sp cialis Comme Ramel et Beno t 2011 le sou lignent les aides aux l ves en difficult scolaire sont trop souvent envisag es hors de la classe ce qui implique de d l quer les responsabilit s vis vis de l l ve et de ses difficult s un e sp cialiste L in tervention en collaboration troite avec l enseignant e titulaire vise rompre cette dynamique Dans cette perspective les pratiques pr conis es par le ren
11. domaines des instruments d observation l usage des enseignant e s du renfort p dagogique et de la recherche en ducation En effet suite des travaux men s par la Professeure Viviane Guerdan UER de p dagogie sp cialis e en collaboration avec Mmes Lucia Polli Christiane Bauer Lasserre Francine Brocher Christine Gray et M Serge Rickli de PECES nous avons pu mettre en ligne sur notre site www vd ch eces une grille d observation et un manuel d utilisation qui sont le fruit de cette collaboration Rappelons que Mme Guerdan a pr sent cet outil d observation innovant le 04 10 12 notre personnel Dans le domaine de la promotion de la recherche en ducation la direction de l ECES et le Chef de l OES ont souhait qu une recherche puisse tre initi e sur les dispositifs p dagogiques mis en uvre l ECES Nous sommes tr s heureux que ces d marches aupr s de la HEP VD aient maintenant abouti puisque les Professeurs Pierre Andr Doudin et Patrick Bonvin UER du D veloppement de l enfant l adulte ont obtenu une importante subvention du Fonds National Suisse pour la recherche scientifique FNS No 100013 463 1 pour engager d s 2013 cette recherche qui se d roulera en partie l ECES et dans d autres cantons de Suisse romande Nous avons eu le plaisir d accueillir le Prof Patrick Bonvin notre R union g n rale du personnel le 13 12 12 qui nous a pr sent ce projet de recherche intitul La collaboration e
12. int grer tous les l ves ne renonce pas orienter et s lectionner les ensei gnant e s sont soumis es des injonctions paradoxales I est donc important de rap peler que les enseignant e s qui ont une perception positive de l inclusion et des as pirations lev es pour leurs l ves sans avoir le sentiment de pouvoir les r aliser sont celles ceux qui exp rimentent le plus grand degr d puisement Ramel amp Beno t 2011 p 213 Plusieurs tudes ont montr que l enseignement est une activit professionnelle dans laquelle les risques de burn out sont lev s surtout chez les ensei gnant e s favorables l int gration des l ves en situation de handicap et les ensei gnant e s des classes sp cialis es Cur chod Ruedi amp Doudin 2009 le groupe du renfort p dagogique est par d finition su Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 jet au risque de burn out Le soutien social constituant un facteur de protection contre l puisement professionnel ces m mes au teurs proposent de poser un cadre de sou tien de type instrumental aide technique r flexions conseils Il est donc primordial et pr cieux que l enseignant e confront e des difficult s puisse demander de l aide une personne ressource Sachant que lorsque l individu est en burn out il peut prouver des difficult s solliciter un sou tien social et le percevoir comme satisfai sant et que le souti
13. seul e s plusieurs t moignent de l excellent climat de travail ou de la valeur des apports des coll gues Tou te s semblent ressentir un b n fice parti ciper ces moments de r flexion et de par tage De quoi parle t on dans le cadre des intervisions Les s ances d intervision de l ECES ont lieu sept fois par ann e scolaire Elles re groupent les m mes enseignant e s de ren fort p dagogique 10 12 personnes Elles sont anim es par une cheffe de file qui est une enseignante form e exp riment e et d sign e par la direction A partir des pro c s verbaux des s ances de 2009 2011 nous allons nous centrer sur les principaux sujets abord s durant les intervisions Composition de l quipe Comme nous pouvons l observer dans le ta bleau 1 environ la moiti des personnes 25 52 ayant particip aux intervisions avait une formation d enseignant e sp cia lis e et une exp rience professionnelle d au moins 3 ans Seniors une personne terminait sa formation plein temps lorsqu elle a t engag e et n avait pas beaucoup d exp rience 19 personnes b n ficiaient d exp riences dans l enseigne ment et une formation dans un m tier voi sin Juniors 5 personnes suivaient la for mation en enseignement sp cialis et 2 personnes taient enseignant e s primaires exp riment es mais n avaient pas de for mation en p dagogie sp cialis e Les ensei gnant e s sp cialis e s form e s et
14. sp cialis e s Pilot e par Mme Lucia Polli qui a occup le poste de doyenne jusqu l t quatre doyens doyenne lui ont succ d suite sa nomination comme ajointe au responsable cantonal de l enseignement sp cialis du Tessin d s la rentr e scolaire 2012 2013 La contribution essentielle de Mme Polli au d veloppement du renfort p dagogique de l ECES a permis la mise en uvre des intervisions des enseignant e s du renfort p dagogique voir article annex la consolidation du dispositif de co enseignement et in fine la r partition en 4 r gions du renfort p dagogique pour assurer une prestation de proximit aux tablissements scolaires du canton Nous lui sommes particuli rement reconnaissants pour cette importante mise uvre Le poste de Mme Polli a donc t divis par quatre et nous avons le plaisir d accueillir Mme Martine Vez r gion ouest M Antoine Dubuis r gion est M Marc Jungo r gion nord et M Franz Wattenberg r gion centre comme nouveaux doyens enne qui sont maintenant regroup s au sein du Conseil de direction de l ECES nouvellement cr pour assurer la coordination de nos prestations Nous avons pu accompagner globalement 301 l ves en renfort p dagogique pour diverses raisons fin de la scolarit am lioration de leur situation prise en charge des difficult s scolaires par l cole r guli re orientation en cole sp cialis e scolarisation dans un autre canton ou en cole priv
15. tous nos partenaires directions des coles titulaires de classes r guli res Haute cole p dagogique du canton de Vaud F d ration suisse des sourds associations de parents Fondation A Capella etc qui nous ont soutenus une fois de plus dans nos d marches innovantes Ces soutiens sont autant de reconnaissance du travail accompli par tous les personnels de l ECES du renfort p dagogique du domaine de la surdit et de l administration qui ont poursuivi sans rel che leurs efforts pour tenter d accomplir leurs missions avec succ s L volution de notre site Internet indispensable notre avenir en tant que futur Centre de r f rence potentiel doit beaucoup l investissement de Mmes V Binggeli d l gu e communication et S Utiger charg e de projets qu elles en soient galement remerci es Nous sommes bien s r reconnaissants pour la confiance octroy e par le SESAF et de l OES qui nous ont confi d importants moyens pour accomplir nos missions Nous esp rons aussi avoir su tre la hauteur des importants d fis que nous avons eus relever en 2012 Enfin nous remercions encore Mme Lucia Polli pour son fort engagement l ECES pour la mise en uvre du renfort p dagogique Nous lui souhaitons encore plein succ s dans ses nouvelles missions aupr s l Office de l ducation sp cialis e du Tessin 19 Stiftung Schweizer Zentrum f r Heil und Sonderp dagogik Annexe SZH Fondation Centre suisse de p da
16. 4 12 et 12 11 12 Participation au comit d organisation de la journ e de formation Pratiques en ducation pr coce sp cialis e Le SEI Service ducatif itin rant en dix tableaux qui se tiendra le 28 septembre 2013 la HEP Vaud Lausanne 23 04 12 21 05 12 05 07 12 06 09 12 04 10 12 et 03 12 12 Participation la pr sentation du projet VPAD par M Linder de PROCOM pour la communication par vid ophone entre personnes sourdes et entendantes 24 04 12 Auditions des candidatures pour le renfort p dagogique petite enfance 0 4 ans de l ECES avec les partenaires des lieux d accueil de la petite enfance tout Venant du canton de Vaud 26 04 12 R union avec Mme Fran oise Baudat Directrice de l Universit populaire de Lausanne UPL et les responsables de la FSS et de la Fondation Capella pour la mise en uvre de cours LSF LPC UPL 03 05 12 et 31 05 12 Participation et pr sentation du rapport annuel 2011 la s ance du Conseil d cole ECES avec les partenaires du domaine du d ficit auditif 08 05 12 Rencontres multiprofessionnelles Berne avec l quipe du Dr P Senn du Centre d implantation cochl aire de l Inselspital 14 05 12 et 09 11 12 Participation la journ e de formation continue l Universit de Gen ve organis e par la formation en logop die sur le th me de surdit 15 05 12 Participation au colloque L accompagnement de l enfant sourd et de sa famille u
17. Amsterdam 20 22 9 12 e _Copr sidence du comit d organisation du bicentaire de l ouverture de la premi re classe pour enfants sourds en Suisse Yverdon 05 10 12 et 30 11 12 e Accueil de l Assembl e g n rale de l Association vaudoise des ma tres et ma tresses de l enseignement sp cialis AVMES et pr sentation de l ECES par la direction 07 11 12 e Participation la journ e Intitul e D cloisonnement de la p dagogie sp cialis e vers une modification des pratiques l Universit de Fribourg 09 11 12 e Participation au Congr s du GIFFOCH sur le th me Application de la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicap es Quels concepts et indicateurs pour une politique inclusive Paris 6 7 12 12 e R union avec M P Jacot directeur du CEP et le Conseil de direction de ECES pour la mise en uvre d une formation continue Coop rer en conseil de direction adress e l ensemble des membres du Conseil 14 12 12 4 D veloppement d un Centre de r f rence et formation continue des personnels de ECES Les actions pour la constitution d un centre de r f rence sur le d ficit auditif et l inclusion scolaire d l ves en situation de handicap se sont poursuivies tout au long de l ann e civile L organisation d une formation continue 22 08 12 qui une fois de plus a mobilis bien au del du personnel de l ECES avec la pr sence de 185 profe
18. DEPARTEMENT DE LA FORMATION DE LA JEUNESSE ET DE LA CULTURE Service de l enseignement sp cialis et de l appui la formation SESAF ECES Rue Cit Devant 11 1014 Lausanne T l 4121 316 55 11 Fax 4121 316 55 15 info eces educanet2 ch www vd ch eces RAPPORT ANNUEL 2012 DE PECES Photo Sophie Collet Sommaire 1 Pr ambule p 2 2 Introduction p 3 3 Direction et partenaires p 5 4 D veloppement d un Centre de r f rence et formation continue des personnels de l ECES p 7 5 Secteur du renfort p dagogique RP ECES p 9 6 Secteur du RP en ducation physique adapt e p 9 7 Secteur RP OPTI p 10 8 Secteur RP petite enfance p 11 9 Secteur du soutien p dagogique sp cialis SPS ECES p 11 10 Secteur de la petite enfance d ficit auditif p 14 11 Secteur des mesures p dago th rapeutiques logop die psychologie et psychomotricit pour le d ficit auditif p 16 12 Secteur des activit s socio ducatives d ficit auditif p 17 13 Administration p 18 14 Conclusions p 18 Remerciements p 19 Annexe 1 Pr ambule L ann e 2012 aura permis PECES de stabiliser son important d veloppement plus de 120 collaboratrices et collaborateurs en consolidant son intervention aupr s de quelque 500 l ves en situation de handicap ou en grande difficult tous accueillis aupr s d autant d enseignant e s titulaires d une classe dans l enseignement r gulier A la veille de la mise en
19. ar des soir es conf rences destin es aux parents et familles largies e soir e t moignages de cinq jeunes adultes sourds 29 mars 2012 e soir e t moignages de quatre fr res et s urs de jeunes sourds 30 mai 2012 Les collaboratrices du secteur de la petite enfance ont particip plusieurs formations mais elles ont galement propos leur tour des formations Formations principales re ues e participation un week end de formation en Langage parl compl t LPC e participation au Symposium L accompagnement de l enfant sourd et de sa famille Bruxelles et visites du Centre Comprendre et Parler et du Laboratoire Cognition Langage D veloppement l Universit Libre de Bruxelles ULB e participation la journ e de formation Scolarisation de l l ve sourd ou malentendant et coop ration interprofessionnelle avec pour enjeu la mise en uvre du Projet d accompagnement individuel PAI nouvel outil de coop ration entre l ECES et la fondation Capella Formations offertes e informations surdit s propos es 14 cr ches du canton de Vaud e cours LPC donn lors d un week end organis par l ALPC e coaching hebdomadaire d une logop diste du CRIC durant 6 mois e cours donn sur les pr requis au langage oral et sur le d veloppement du langage crit dans le cadre du CAS surdit de la HEP Vaud e cours donn l Universit de Gen ve dans le cadre des cours blocs s
20. ation continue des ma tres de sport vaudois organis e par la HEP Vaud en septembre et un cours aupr s des tudiants de l Universit de Gen ve en novembre 7 Secteur RP OPTI En 2012 quatre enseignantes sp cialis es taient actives au sein de OPTI r gions centre ouest nord et est pour un quivalent de trois emplois temps plein ETP A ce stade ces prestations sont offertes une soixantaine de jeunes en transition vers le monde professionnel qui ne sont pas toujours identifi s comme des l ves en situation de handicap Mais un nombre significatif d l ves en situation de handicap suivis par le renfort p dagogique de l ECES cursus scolaire obligatoire ont pu poursuivre leur formation OPTI gr ce au nouveau dispositif mis en uvre Les autres l ves pr sentaient d importantes difficult s se r percutant sur leurs apprentissages scolaires m ritant 10 galement une intervention p dagogique diff renci e Ces interventions ont t effectu es soit en co enseignement soit en sous groupe ou individuellement selon les besoins Le groupe professionnel RP OPTI actif depuis ao t 2011 tout en tant reli l ECES pour les r unions d ordre g n ral et les formations continues co organis es par notre entit plus particuli rement orient s vers l inclusion scolaire a mis en uvre des rencontres cantonales et des intervisions r guli res pour changer en fonction des besoins sp cifiques au cadre p dagog
21. atique et en rappelant que d autres espaces collectifs ou individuels existent et sont n cessaires l intervision en courage la recherche de solutions par les en seignant e eux m mes favorise l change et le d veloppement de comp tences parti cipant ainsi procurer du plaisir au travail source de bien tre professionnel De par nos exp riences nous pouvons affirmer que c est un espace de pr vention contre le sen timent de solitude et le risque d puisement professionnel inh rent au m tier complexe d enseignant e Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 INTERVISION Bibliographie Curonici C et al 2006 Des difficult s sco laires aux ressources de l cole Paris De Boeck Curchod Ruedi D Doudin P A 2009 Leadership et motions l cole La fonc tion encadrante compr hension et r gu lation des motions dans le contexte sco laire In B Gendron et L Lafortune Eds Leadership et comp tences motionnelles pp 121 145 Qu bec Presses de l Uni versit de Qu bec Doudin P A Curchod Ruedi D amp Moreau J 2011 Le soutien social comme facteur de protection de l puisement des ensei gnants In P A Doudin et al Eds La san t psychosociale des enseignants et des enseignantes pp 11 37 Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Lafortune L Lafortune D Marion C 2011 e bien tre dans la profession ensei gnante Une analyse des pratiques e
22. calaur at Comment cr er des liens alors qu on se d place dans plusieurs coles et tablisse ments Pourquoi des mesures de renfort p dagogique alors que l l ve est orient en institution Quelle est l utilit des observations recueillies Qui sont mes sup rieurs Quelles directives donne la Direction g n rale de l enseignement obligatoire pour l va luation de nos l ves qui ont un pro gramme adapt Quest li es la p Quest sur les re Quest sur le sys dagogie sp cialis e lations et r les t me scolaire 53 Tot de quest primaires Tableau 1 Nombre et type des questions pos es selon le niveau de formation et d exp rience professionnelle Questions li es aux relations et r les Comme nous le voyons dans le tableau 1 la moiti des questionnements des ensei gnant e s de renfort p dagogique 71 139 concerne les relations interpersonnelles et les r les tenus par les diff rent e s acteurs et actrices Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 Questions sur la relation et le r le avec Les l ves Les enseignant e s Les familles Le r seau Les valeurs le sens de l intervention Total 18 27 10 71 Tableau 2 Nombre de questions en lien avec les relations les d finitions et les n gociations des r les en lien avec les l ves les enseignantes les familles le r seau ou en lien avec le sens de l interven
23. ce Les bonnes pratiques de l ECES ont galement pu tre observ es par Mme Anne Catherine Lyon Cheffe du D partement l occasion de sa visite du lieu d accueil de la petite enfance Le P tit Phare Yverdon 19 03 12 o quatre jeunes enfants sourds de moins de 4 ans taient int gr s Qualifi e de mise en uvre d un cercle vertueux par la Cheffe du D partement cette collaboration troite entre notre personnel sp cialis et les professionnels de ce lieu d accueil a permis ces enfants en situation de handicap de recevoir l essentiel de nos prestations sur leur lieu de vie avec les autres jeunes enfants tout venant de cette r gion Cette ann e aura aussi t l occasion pour une d l gation de ECES d tre re ue au Centre Comprendre et Parl ainsi qu l Universit Libre de Bruxelles 01 06 12 pour observer et changer sur nos fonctionnements r ciproques en mati re de scolarisation de l l ve sourd ou malentendant et de strat gie de collaboration avec les Hautes coles concern es Sur plusieurs points en rapport avec l int gration de ces l ves l cole r guli re comme pour les crit res d utilisation des diverses modalit s de communication LSF LPC et oral crit nous avons pu constater d importantes convergences Toutefois les formes sp cifiques de scolarisation restent d pendantes de chaque environnement particulier montrant ainsi que chaque entit garde ses diff rences
24. ce sp cialis e du secteur de la petite enfance de ECES a propos quatorze cr ches sur site un soutien sous forme d information aux personnels des cr ches qui ont accueilli un enfant sourd ou malentendant En outre un enfant pr sentant galement des difficult s d acuit visuelle fr quentait le Centre p dagogique pour l ves handicap s de la vue CPHV Enfin treize tr s jeunes enfants de moins de 2 ans restaient encore leur domicile L approche inclusive de l ECES nous a conduits diff rencier passablement nos actions notamment aupr s des lieux d accueil de la petite enfance Voici les prestations principales qui ont t propos es e 85 interventions p dagogiques r parties entre des temps d observation des informations surdit et des participations aux r seaux e 1 conf rence destin e tous les lieux d accueil intitul e L enfant sourd et le d veloppement du langage et de la communication similitudes et diff rences e collaboration tripartite avec la cr che du P tit Phare Yverdon la Fondation A Capella gt et le secteur de la petite enfance de l ECES sous forme d atelier d couverte le sac histoires proposant une sensibilisation ludique aux moyens de communication utiles pour les enfants sourds ou malentendants mais galement en pr sence des enfants normo entendants de cette cr che Cette approche aupr s des professionnels de la petite enfance a t compl t e p
25. e En 2012 les enseignant e s du renfort p dagogique de l ECES ont dispens 1136 p riodes hebdomadaires dans les classes r guli res du canton Ces l ves ont b n fici en moyenne de 3 77 p riodes par semaine Ces prestations ont t dispens es principalement en classe ou en groupe et en troite collaboration avec les enseignant e s titulaires Egalement en collaboration avec les titulaires de classe les enseignant e s de renfort p dagogique ont r dig et transmis aux partenaires un projet p dagogique individualis et adapt l l ve concern pr sentant des besoins particuliers Is elles ont galement particip aux r unions des tablissements scolaires r guliers avec les parents tout en maintenant le lien avec l ECES Signalons qu l instar de l ann e pr c dente la demande de certains tablissements scolaires des enseignant e s du renfort p dagogique de l ECES ont mis leurs comp tences au service des enseignant e s et des directions scolaires dans lesquels ils elles interviennent pour animer des intervisions et ou des soutiens l enseignant e titulaire 6 Secteurs RP en ducation physique adapt e Une quipe de 3 collaboratrices dispense l ducation physique adapt e aux tablissements scolaires du canton qui en font la demande Fin 2012 28 l ves en situation de handicap taient suivis de mani re hebdomadaire ou quinzaine En outre 2 visites de classes ont t effectu es puis suivie
26. en social s av re un facteur de protection essentiel Doudin Curchod Ruedi et Moreau 2011 p 29 30 les intervisions sont obligatoires et pr vues d s le d but de l ann e scolaire Lafortune Lafortune et Marion 2011 nous aident aller un peu plus loin dans la r flexion en montrant que le soutien social associ un travail en quipe de coll gues est la fois un facteur de pr vention du burn out et source de bien tre profession nel les difficult s v cues dans le milieu professionnel lorsqu elles se soldent par leur r solution apportent un sentiment de r ussite et de confirmation de ses comp tences p 237 Ces auteurs proposent de cr er des groupes d analyse de pratiques puisque le contact et les relations entre coll gues sont souvent reconnus comme sources de plaisir et de protection p 246 Nous ne pouvons que confirmer ces affir mations En effet plusieurs membres du renfort p dagogique ont signifi l utilit de l intervision Des commentaires de satisfac tion ont t faits lors d entretien d valua tion mais aussi dans des moments infor mels certain e s disent que ces r unions sont utiles que ce soit pour maintenir les sp cificit s de l enseignement sp cialis ou pour maintenir une bonne distance d autres indiquent l importance d avoir une Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 INTERVISION quipe qui vit des choses semblables et disent se sentir moins
27. estations co enseignement transfert de connaissances sur les handicaps etc nous font penser que nous nous sommes engag s sur la bonne voie Nous attendons donc avec impatience les r sultats du monitoring des recherches en cours sur nos prestations susceptibles de confirmer les pratiques engag es ou de nous informer sur les am liorations mettre en uvre 2 Introduction L attribution de 10 ETP suppl mentaires PECES pour le d veloppement du renfort p dagogique a conduit une nouvelle augmentation du personnel de 106 123 collaboratrices collaborateurs y compris personnel administratif en 2012 Ce nouveau d veloppement a t accompagn par le Centre d Education Permanente pour la fonction publique CEP sous forme de coaching de la direction de l ECES et d interventions plus ponctuelles par des formateurs trices du CEP aupr s des personnels de l ECES En moins de 5 ans l ECES aura quadrupl les effectifs de son personnel pass de 38 collaborateurs trices plus de 120 en 2012 Ce fort d veloppement comme les facteurs de changement entra n s par la mise en uvre d une politique renforc e de scolarisation des l ves en situation de handicap a conduit la direction de l ECES mettre en uvre un Conseil de direction compos de 4 doyens enne pour assurer le pilotage des nombreux secteurs de l ECES Le renfort p dagogique propos aux classes r guli res de la DGEO est divis en 4 r gions centre es
28. exp riment e s ont pos 76 questions alors que leurs coll gues jeunes et non form e s en ont pos 42 la seule enseignante jeune et form e a pos 4 questions les enseignant 51 52 INTERVISION e s en formation en ont pos 10 et les deux enseignantes titulaires d un brevet d ensei gnement d cole r guli re ont pos un total de 7 questions durant cette m me p riode voir tableau 1 Quelles questions se posent les enseignant e s Durant les deux premi res ann es de fonc tionnement 139 questions relatives une situation particuli re et v cue ont t po s es Elles peuvent tre regroup es selon trois cat gories 1 Les questions li es des aspects m tier la p dagogie sp cialis e et li es la connaissance de handicaps particuliers et diagnostiqu s m thodes sp cifiques techniques d apprentissage connais sance des cons quences d un handicap pr cis sur le fonctionnement de l l ve Exemples Comment pr parer l entr e en cole sp cialis e Avez vous des pistes de travail pour faire baisser les an goisses de mon l ve durant les tests et les examens Comment aider cet l ve m moriser O trouver un clavier d ordinateur avec des touches g antes Comment pr senter aux pairs la diff rence de cet enfant 2 Les questionnements relatifs aux repr sentations de la t che d enseignant e de renfort p dagogique aux relat
29. f rences sur les pr requis au langage oral et sur le d veloppement du langage crit en surdit pour le CAS surdit de la HEP Vaud e Intervention dans les cours blocs de la formation en surdit de l Universit de Gen ve e Encadrement et accueil de stagiaires de l Universit de Neuch tel pour des stages de courte dur e et un stage long d une ann e En outre les logop distes ont particip l laboration de mat riel ducatif utile aux parents participant aux activit s de notre secteur de la petite enfance et du mat riel p dagogique en lien avec le langage pour les informations surdit de l ECES En 2012 les professionnelles du Secteur des prestations p dago th rapeutiques psychologue logop diste et psychomotricienne ont suivi 57 enfants ou l ves en 2012 Ces m mes professionnelles ont dispens 100 14 p riodes hebdomadaires de prestations p dago th rapeutiques ces enfants ou l ves ont donc b n fici chacun en moyenne de 1 76 p riodes par semaine Ces prestations ont t offertes sous forme de prophylaxie de bilans ou de s ances p dago th rapeutiques 12 Secteur des activit s socio ducatives d ficit auditif Les activit s de ce secteur ont continu s intensifier non seulement dans le domaine des activit s socio culturelles des mercredis apr s midi et des camps permettant aux l ves sourds ou malentendants de communiquer dans leurs modalit s langagi res spontan es LSF oral LPC
30. formation tertiaire reconnus Universit s HEP HES CEP Associations professionnelles etc voir Figure 2 ci dessous totalisant 155 jours complets de formation A titre d exemple voici les intitul s de quelques formations continues suivies Initiation la langue des signes fran aise l Universit populaire de Lausanne week end de formation continue en LPC organis par PALPC D crochage accrochage scolaire quelles alliances ducatives Journ e p dagogique AVMES Quelles utilit s d tre un professionnel partenaire sp ciliste en surdit organis par le GRPS Cerveau et apprentissages organis par l Universit de Gen ve Neurosciences et ducation bases neuropsychologiques de l apprentissage organis par la HEP Vaud Migration tous bilingues dans une Suisse multilingue organis par l Universit de Neuch tel etc Au total c est pratiquement la moiti du personnel 61 collaborteurs trices sur 123 qui aura enrichi son savoir devenir en 2012 HEP et HES 24 B HEP et HES m Universit s oO CEP oO Ass professionnelles i C Universit s SS 16 E Autres professionnelles 36 Figure 2 R partition du type d instance organisatrice proposant la formation continue aux personnels de l ECES 5 Secteur du renfort p dagogique RP Durant l ann e 2012 l quipe du renfort p dagogique de ECES tait compos e de 76 enseignant e s
31. fort p da gogique de l ECES demandent une trans formation du r le et des actions propres chacun e 50 INTERVISION L intervision un syst me encadrant Les enseignant e s de renfort p dagogique travaillent dans un ou plusieurs tablisse ments scolaires d une r gion donn e du canton L quipe est donc d centralis e Afin de ne pas se perdre dans des espaces et des appartenances multiples il tait im portant de cr er des fronti res au sens de l approche syst mique La fronti re selon Curonici et al est un marqueur d apparte nance un syst me qui a une fonction pro tectrice pour le syst me pour ses membres et pour ce qui se passe l ext rieur Elle permet la cr ation d un groupe organis et un tissu relationnel qui att nue et contient les dysfonctionnements permet de d ve lopper un climat de travail plus favorable et favorise l mergence d un sentiment de comp tence Dans le but de favoriser une coh rence et des ressources nous avons organis des rencontres d quipe nom m es intervisions L intervision est un es pace d analyse de pratiques qui marque l appartenance au renfort p dagogique de l ECES en permettant l instauration de fronti res entre l enseignement r gulier et l enseignement sp cialis ainsi que l ac tion avant et apr s la r flexion partag e permettant une r ponse collective aux dif ficult s L enseignant e qui pr sente une si tuation en intervision peut
32. gogie sp cialis e CSPS Revue suisse de p dagogie sp cialis e Convention ONU Haut potentiel Dyscalculie Troubles motionnels et comportementaux Intervision Edit e par la Fondation Centre suisse de p dagogie sp cialis e CSPS Juin 2012 2 Lucia Polli Pourquoi un soutien aux Ji a gt Afla ne 1e de renfort p dagogait R sume INTERVISION Etay par les recherches sur le bien tre professionnel et l puisement cet article traite d une analyse des probl matiques trait es lors des s ances d intervision des enseignant e s de ren fort p dagogique de l ECES et permet de mettre en lumi re les b n fices de cette d marche au sein d une quipe Zusammenfassung Gest tzt auf Untersuchungen zum beruflichen Wohlbefinden und Ersch pfungszust nden wird eine Analyse der behandelten Problemfelder im Rahmen der Intervisionssitzungen von integrativ arbeitenden Schulischen Heilo dagogen der ECES Kantonale Sonderschule f r h r behinderte Kinder Waadt vorgelegt Der Nutzen eines solchen Vorgehens f r ein Team wird aufgezeigt Introduction Depuis quelques ann es de nombreux l ves besoins particuliers sont int gr s dans les classes du canton de Vaud En ao t 2009 une nouvelle structure d aide aux l ves aux enseignant e s titulaires et aux tablissements scolaires a t cr e sous le nom de renfort p dagogique structure en volution et rattach e l Ecole
33. hebdomadaires par l ves an E DGEO OPTI Soutien p dagogique sp cialis surdit Prestations du secteur de la petite enfance surdit Total en ducation physique adapt e cette moyenne ne prend pas en compte les accompagnements des camps des sorties etc effectu s en 2012 L augmentation du nombre global des prestations sans les mesures p dago th rapeutiques des sp cialistes 1 252 p riodes en 2011 1 605 p riodes en 2012 soit une augmentation de 353 p riodes ne permet toujours pas de r pondre la forte demande provenant des tablissements scolaires du canton En 2012 nous avons d constituer une liste d attente pour environ 80 l ves r partis sur les 4 r gions d intervention du Renfort p dagogique de l ECES Centre Est Ouest et Nord Le d fi de r pondre aux besoins en mati re d inclusion des l ves en situation de handicap ou en grande difficult va galement d pendre de la 18 r partition pr vue par la future Loi sur la p dagogie sp cialis e LPS entre les mesures dites ordinaires versus les mesures dites renforc es Le tableau 3 ci dessous montre que pour les prestations p dago th rapeutiques un nombre non n gligeable d l ves ou d enfants sourds ont besoin d accompagnements sp cialis s sans compter plusieurs traitements logop diques effectu s en dehors de PECES logop distes ind pendants ou PPLS Malgr une tr s l g re augmentation du nomb
34. ices tant de transf rer aux personnels ducatif de ces lieux d accueil de la petite enfance les connaissances n cessaires en mati re de savoirs savoir faires et Savoir tres pour l accueil de ces enfants besoins particuliers La mise en uvre de ce nouveau projet pour ECES a t accompagn e par un Comit de pilotage COPIL qui s est progressivement largi aux divers acteurs cantonaux directement concern s par le secteur de la petite enfance Dans une premi re phase ce m me Comit a assur le recrutement des deux nouvelles collaboratrices et dans une deuxi me phase le concept de la prestation a t labor pour d finir les modalit s d intervention essentiellement tourn es vers les personnels des lieux d accueil de la petite enfance du canton Ce nouveau groupe de professionnelles a donc pr par et mis en uvre ses premi res interventions et observations Le COPIL qui s est r uni trois fois en 2012 11 07 04 09 et 05 12 a trait plus largement des proc dures d acc s aux prestations et de la visibilit progressive donner au projet d pliant de pr sentation etc D s 2013 la d termination pr cise de la mission et de son p rim tre d intervention seront disponibles 9 Secteur du soutien p dagogique sp cialis SPS d ficit auditif L quipe du soutien p dagogique sp cialis en surdit SPS de l ECES est compos e de 18 enseignant e s sp cialis e s dont 8 taient en c
35. ions avec les partenaires la d finition du r le et de la place de chaque intervenant ainsi que ceux touchant au sens de l interven tion du renfort p dagogique Dans ce groupe de questions nous diff rencions les probl matiques li es e Aux l ves par exemple Jusqu o impliquer les autres l ves dans le sou tien d une l ve dysphasique Comment accompagner un l ve jusqu la fin de l ann e alors qu il a d j un projet d cole sp cialis e Comment se pr senter la classe Dois je parler et travailler les mo tions en individuel faute de th ra peute e AUX enseignant s r guliers res Comment aborder les probl mes de collaboration avec l enseignante titu laire Comment g rer lorsqu il y a une forte demande d aide des ensei gnants mais qu il n y les ressources hu maines ni le temps Comment faire avec une enseignante qui pense que l enfant souffre mais qu elle ne peut rien pour lui Comment pas ser de l appui hors classe au coensei gnement e Aux familles Comment collaborer avec des parents qui vitent de ren contrer l quipe Comment r pondre des parents qui refusent que j intervienne en classe et en co ensei gnement Comment parler trou ver les bons mots avec les parents pour qu un suivi psychologique puisse se mettre en place e Au r seau y compris aux directions d tablissement Comment
36. ique offert par OPTI Une r union 26 04 12 de l ensemble des partenaires ECES OES OPTI et les collaboratrices du RP OPTI a permis une premi re valuation globalement positive de ce projet en devenir 8 Secteur RP petite enfance Un nouveau d fi a t relev par l ECES durant cette ann e civile pour intervenir le plus pr cocement possible aupr s de tr s jeunes enfants en situation de handicap int gr s dans des cr ches garderies tout venant de notre canton A l instar de l exp rience engag e dans le cadre de la cr che garderie du P tit phare Yverdon o 4 jeunes enfants sourds ont t int gr s et suivis galement par les soins de notre secteur petite enfance de la surdit cette nouvelle d marche vise la socialisation la plus inclusive possible En effet il s agit le plus pr cocement possible de permettre aussi de tr s jeunes enfants 0 4 ans qui pr sentent d autres handicaps que la surdit d int grer leur groupe social en vue d assurer terme les premiers pas de la scolarisation au CIN dans les meilleures conditions envisageables C est cet effet que deux collaboratrices ont t engag es pour l quivalent d un temps plein 1 ETP Une autre collaboratrice du secteur de la petite enfance surdit de l ECES a galement t associ e ce groupe suite l exp rience entreprise aupr s d une quinzaine de cr ches garderies accueillant un enfant sourd La mission de ces trois collaboratr
37. le secteur de la petite enfance aura vu le nombre d enfants accueilli consid rablement augmenter en passant de 22 2011 34 enfants La r partition des prestations tait la suivante e Prises en charge exclusivement itin rantes SEI et ou logop die 10 enfants e Accueil parent enfant 0 2 ans et prestations itin rantes SEI et ou logop die 5 enfants e Espace pr scolaire 2 4 ans et prestations itin rantes SEI et ou logop die 12 enfants e Bilans p riodiques 7 enfants Au niveau des appareillages auditifs les enfants b n ficient d appareils vari s et les enfants implant s en bas ge sont toujours plus nombreux Proth ses auditives auriculaires externes 20 enfants BAHA implant auditif ancrage osseux 1 enfant Implants cochl aires 9 enfants Probl matique d implantation 1 enfant Projet d implantation 2 enfants Pas d indication d appareillage surdit s l g res 4 enfants Thoutenhoofd E 2006 Cochlear implanted pupils in Scottish Schools 4 year school attainment data 2000 2004 Journal of Deaf Studies and Deaf ducation 11 171 188 14 Presque tous ces enfants ont pu fr quenter les lieux d accueil de la petite enfance normo entendants proches de leur domicile Quatre d entre eux ont pu fr quenter la m me cr che Yverdon au P tit Phare seize autres enfants ont t int gr s individuellement dans une cr che proximit de leur domicile Une ducatri
38. mandes la communication au sein d une entit largie la conciliation des r les de pair et de doyen la co construction du mode de fonctionnement le positionnement en tant que futur Centre de r f rence potentiel pour le d ficit auditif et l inclusion scolaire des l ves en situation de handicap etc Cette ann e 2012 a galement permis d assurer une meilleure fluidit des relations que nous entretenons avec nos divers partenaires On trouvera une liste de nos principaux partenaires sur notre site Internet www vd ch eces Rafra chi suite la consultation en 2011 d un panel de visiteurs repr sentatifs nous esp rons avoir compl t et enrichi notre site de mani re Significative Sur le plan de la formation p dagogique un nombre important de formations de base et formations continues ont t fr quent es par nos collaboratrices et collaborateurs En tout 25 formations de base Master en p dagogie sp cialis e et 5 formations continues certifi es CAS inclusion scolaire de la HEP VD ont t suivies renfor ant ainsi les savoirs n cessaires relever notamment le d fi du d veloppement futur d un Centre de r f rence Enfin les personnels p dagogiques de l ECES ont propos de nombreuses actions valeurs formatives aux enseignantes et aux enseignants qui accueillent des l ves en situation de handicap aux personnels des cr ches garderies du canton aux tudiant e s en formation ou aux parents et leur famille
39. n quipe de coll gues In P A Doudin et al Eds La sant psychosociale des ensei gnants et des enseignantes pp 227 250 Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Ramel S Beno t V 2011 Int gration et in clusion scolaire Quelles cons quences pour le personnel enseignant In P A Doudin et al Eds La sant psychoso ciale des enseignants et des enseignantes pp 203 223 Qu bec Presses de l Uni versit du Qu bec Lucia Polli Doyenne du renfort p dagogique de l ECES Rue Cit Devant 11 1014 Lausanne lucia polli vd ch www vd ch eces 55
40. ne dynamique multidisciplinaire en mouvement du Centre comprendre et parler CCP l Universit Libre de Bruxelles 1 et 2 06 12 Participation au colloque Quelles utilit s d tre un professionnel partenaire sp cialiste en surdit du Groupe romand des professionnels de la surdit GRPS l Institut St Joseph de Fribourg 08 06 12 Rencontre Berne avec le comit de r daction de la Revue suisse de p dagogie sp cialis e CSPS en tant que membre du Comit d accompagnement de la revue 22 06 12 e Co organisation avec la Fondation Capella de la formation continue Scolarisation de l l ve sourd ou malentendant et coop ration Interprofessionnelle adress e aux personnels de l ECES et d A Capella PUNIL Lausanne 27 06 12 e Organisation de la formation continue Enseignement sp cialis et diff renciation de l apprentissage de l crit gt destin e aux personnels de ECES et ses partenaires 22 08 12 e Organisation de la formation continue Nouveaux d veloppements des pratiques et des connaissances dans le domaine du d ficit auditif colloque de l ECES l UNIL Lausanne 23 08 12 e R union du Comit de pilotage de la mise en uvre du Renfort p dagogique petite enfance avec les partenaires des lieux d accueil de la petite enfance du canton de Vaud du SPJ etc 04 09 12 et 05 12 12 e Participation au 7 Symposium Objective measures in auditory implants
41. nseignant e sp cialis e d augmenter ses savoirs et de mieux r pondre aux besoins particuliers des l ves La structure du renfort p dagogique est nouvelle et les fonctionnements et les r les de ch cun sont encore partiellement d finir et construire L intervention d en seignant e s sp cialis e s dans les classes r guli res demande toutes les profes sionnel le s un changement de posture Passer d un r le de ma trise un r le de partage demande un changement des re pr sentations de ce qu est un e bon ne en selgnant e et ce qu est enseigner Il faut du Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 temps et des n gociations pour que les pr requis les images les routines les pr jug s puissent tre remani s en ressort alors que les enseignant e s sp cialis e s du renfort p dagogique de l ECES per oivent des difficult s li es ces changements de r le qui sont source de difficult s relation nelles Le secteur du renfort p dagogique tant constitu en 2009 il tait important de cr er un lieu symbolisant le fait d tre enseignant e sp cialis e et signifiant l attitude inclusive L intervision est deve nue un espace identitaire symbolisant l appartenance une structure particu li re du syst me scolaire vaudois permet tant ainsi de construire une image collec tive du r le de renfort p dagogique de l ECES Sans pr tendre apporter une solution toute probl m
42. nt sp cia lis ainsi qu au syst me scolaire L autre moiti des interrogations pos es lors des intervisions cf tableau 1 se par tage entre ce qui a trait la pratique et aux techniques d enseignement sp cialis et ce qui a trait au syst me scolaire avec une l g re dominante pour les questions en lien avec la p dagogie sp cialis e semble en outre se d gager le fait que les Seniors ont plus de questions que les jeunes ensei gnant e s concernant le syst me scolaire dans son ensemble alors que les Juniors semblent avoir besoin en premier lieu de mieux ma triser les techniques d enseigne ment sp cialis Notre hypoth se est que les ensei gnant e s form e s et exp riment e s ma trisant mieux les connaissances li es l enseignement en p dagogie sp cialis e se soucient davantage de la coh rence de leur action dans le syst me scolaire global Alors que les jeunes enseignant e s semblent avoir surtout besoin de conseils et de partage de connaissances pour mieux agir dans les situations concr tes et complexes d l ves en situation de handi Cap Conclusions La p dagogie sp cialis e s adresse des l ves pour lesquels les moyens de l cole r guli re sont insuffisants Les l ves sui vis par le renfort p dagogique tant ex traordinaires des solutions innovatives doivent r guli rement tre recherch es Gr ce l apport des coll gues l intervi sion permet chaque e
43. ntre enseignants r guliers et sp cialis s dans les dispositifs de soutien l int gration scolaire Description des formes de prestations et de leurs effets sur les l ves et enseignants dans plusieurs cantons romand s Signalons encore quelques d marches entreprises par la direction de ECES aupr s de nos partenaires et des participations des manifestations organis es par ces derniers en 2012 e R unions avec les responsables de la Fondation A Capella 12 01 12 07 02 12 14 02 12 11 07 12 06 09 12 et 15 11 12 e R unions de pr paration du projet culturel de danse contemporaine Verdoliak qui s est d roul Gryon le 30 mars 2012 18 01 12 24 01 12 13 03 12 et 26 03 12 e Rencontres au lieu d accueil de la petite enfance le P tit Phare Yverdon pour l inclusion de quatre enfants sourds ou malentendants 24 01 12 24 05 12 et 05 07 12 e Participation la visite de Mme A C Lyon Cheffe du DFJC au lieu d accueil de la petite enfance le P tit Phare Yverdon 19 03 12 Participation aux pr sentations sur la mise en uvre de la nouvelle loi sur la p dagogie sp cialis e LPS par Mme A C Lyon Cheffe du DFJC et M S Loutan Chef du SESAF 31 01 12 26 04 12 et 29 11 12 Auditions des candidatures pour le renfort p dagogique de l ECES avec les pr sidents des r gions scolaires de CRENOL Broye Gros de Vaud Lavaux et Riviera 01 02 12 03 02 12 08 02 12 et 10 02 12
44. ours de formation master ou post grade en enseignement sp cialis la HEP VD pour un total de 11 quivalents temps plein ETP En 2012 nous avons pu accompagner 86 l ves et les enseignant e s du soutien p dagogique sp cialis en surdit de l ECES ont dispens 237 p riodes hebdomadaires aux l ves sourds ou malentendants des classes r guli res du canton Ces l ves ont b n fici en moyenne de 2 75 p riodes par semaine les prestations ont t dispens es en classe en groupe ou individuellement et en troite collaboration avec les enseignant e s 11 titulaires En collaboration avec les titulaires de classe et les codeuses LPC l enseignant e SPS propose un projet d accompagnement individualis PAI adapt chaque l ve sourd ou malentendant l elle a galement particip r guli rement aux r seaux des tablissements scolaires de la DGEO avec les parents De plus des synth ses professionnelles avec les enseignant e s et les sp cialistes concern s assurent la bonne marche de ces prestations Depuis la rentr e scolaire 2006 2007 le SPS surdit de l ECES a contribu la croissance tr s significative du nombre d l ves sourds ou malentendants qui ont pu poursuivre une scolarit l cole r guli re voir Figure 4 si bien qu la rentr e 2011 2012 pratiquement tous sont int gr s en cursus scolaire ordinaire Quelques l ves pr sentant un multihandicap sont accueillis en institution
45. re d l ves b n ficiant de ces prestations 55 en 2011 les p riodes offertes restent sensiblement les m mes en 2012 qu en 2011 Rappelons que ces m mes l ves b n ficient sauf exception galement de prestations SPS Tableau 3 R sum des prestations p dago th rapeutiques et socio ducatives offertes par PECES en 2012 d l ves hebdomadaires hebdomadaires par l ves surdit Prestations socio ducatives surdit cette moyenne ne prend pas en compte les bilans les suivis de groupes d l ves et les interventions en famille Actuellement constitu e en structure de prestataire de service l ECES est en mesure d assurer toutes les garanties n cessaires pour offrir au canton la qualit requise par l Accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la p dagogie sp cialis e pour accompagner ces l ves Nous attendons donc avec s r nit l introduction de la nouvelle LPS pour prendre une part active la meilleure scolarisation possible de ces m mes l ves N anmoins compte tenu du fait que nous n avons pu r pondre compl tement aux demandes en 2012 ceci m me avec la dotation suppl mentaire de 10 ETP octroy e en 2012 selon le futur p rim tre des prestations qui pourraient tre confi es ECES une adaptation des moyens d j mis en uvre devraient tre pris en consid ration Remerciements Des remerciements tout particuliers de la direction de PECES vont
46. rsonnes handicap es etc pour nous assurer que les nouvelles informations mises disposition correspondent bien aux besoins et attentes de nos divers partenaires A nouveau en 2012 l ECES a propos une publication la Revue de p dagogie sp cialis e CSPS Sous la plume de Mme Lucia Polli cet article traite de l analyse des plus values et probl matiques rencontr es lors des s ances d intervision des enseignant e s du renfort p dagogique de l ECES Cet article tente de mettre en lumi re les b n fices de cette d marche essentielle au dispositif r flexif qui fonde l efficience de nos interventions orient es tant vers l l ve en situation de handicap qu aupr s des classes qui l accueillent voir article publi en annexe de ce rapport Comme par le pass les collaboratrices et les collaborateurs de l ECES ont poursuivi leurs efforts de formation pour relever les importants d fis qui nous attendent encore Rappelons que 25 de nos collaborateurs trices suivaient comme formation de base le Master en enseignement sp cialis de la HEP Vaud Dans le domaine des formations postgrades 5 collaborateurs trices ont finalis leur CAS Collaboration enseignement et apprentissage en contexte inclusif la HEP Vaud Dans le domaine de la formation continue personnelle 31 collaborateurs trices du renfort p dagogique ou des m tiers en rapport avec la surdit ont suivi 39 formations continues attest es par des instituts de
47. s d entretiens avec les enseignants concern s Signalons encore plusieurs collaborations avec la Fondation de la Cassagne projet Cassagne gym l cole de Rov r az sorties patinoire le coll ge de Lucens organisation de la course Lucens Kiran et un apr s midi sportif avec les l ves de Lucens et de Verdeil Payerne Le Tableau ci apr s d taille les p riodes hebdomadaires dont b n ficiaient les l ves en 2012 Tableau 1 PRESTATIONS EN EDUCATION PHYSIQUE ADAPTEE A FIN 2012 GYMNASTIQUE 31 p riodes semaine PISCINE 7 p riodes semaine RYTHMIQUE 1 p riode semaine COURSES D ECOLE 4 accompagnements courses d cole sorties SORTIES PATINOIRE 2 accompagnements patinoire 12 camps de ski organis s 2 camps verts organis s La Figure 3 permet de voir la r partition proportionnelle des prestations par discipline pour le renfort p dagogique en ducation physique adapt e offertes aux l ves et leur tablissement de rattachement Prestations ducation physique adapt e D Gymnastique B Piscine Rythmique Figure 3 R partition des activit s en ducation physique adapt e Les collaboratrices de cette quipe ont t particuli rement investies en 2012 dans des manifestations et des contributions formatives Citons quelques unes d entre elles la participation la table ronde a marche Lausanne en mai l animation d un atelier intitul sport adapt lors de la form
48. se situer parmi l ensemble des profession nels Comment rassurer les inter venants Comment continuer avec cette situation qui fait souffrir tout le monde Comment faire quand l enfant a un handicap invisible pour les professionnels non sp cialis s e Aux valeurs personnelles et au sens de l intervention Peut on orienter un l ve en cole sp cialis e Quel est le sens de mon intervention Quelles sont les attentes vis vis du renfort p dagogique Comment remplir une mission inclusive Jusqu o soutenir l inclusion Revue suisse de p dagogie sp cialis e 2 2012 La th matique du r le de l enseignant e du renfort p dagogique est transversale toutes ces sous cat gories En outre la relation est tr s influenc e par les repr sentations que chacun e se fait de son r le et de celui des partenaires Il en r sulte qu une t che importante a t d expliciter le r le des enseignant e s du renfort p dagogique et le n gocier avec l enseignant e titulaire les directions d tablissement et parfois le r seau 3 Les probl matiques soulev es en lien avec le syst me scolaire les lois les droits et les devoirs de et l cole ainsi que les valeurs inscrites dans les textes Nombre de personnes INTERVISION officiels Voil quelques exemples Peut on maintenir le renfort p dago gique et orienter l l ve en Voie secon daire de bac
49. sp cialis e mais b n ficient de nos prestations ducatives en LSF ou LPC selon les besoins Evolution de la distribution des l ves sourds ou malentendants entre une scolarisation sp cialis e et r guli re sur 15 ans 100 90 80 70 Total 60 Classes r guli res 50 Nb l ves 40 Classes 30 sp cialis es 20 10 A D D D DH AA DH DL A D D DH NN 9 D O D O Q D Q NON ON S S D D D D D SE PE LE EE OT Figure 4 II faut noter galement que les implantations cochl aires sont de plus en plus nombreuses et qu elles prennent leur essor depuis la rentr e scolaire 2006 2007 o seuls 10 l ves b n ficiaient d implants alors qu aujourd hui c est pr s de la moiti de la totalit des l ves sourds ou malentendants qui sont concern s voir Figure 5 Sans pouvoir encore tablir une corr lation directe entre l augmentation des implantations cochl aires et les possibilit s de scolarisation de ces l ves force est de constater que cette interaction s est effectu e ses cinq derni res ann es et contribue parmi d autres facteurs conforter le choix d inclusion scolaire effectu par OES et le SESAF de concert avec ses partenaires 12 Evolution de la distribution des l ves implant s sur 5 ans 100 ne Total 80 70 O 60 2 50 El ve implant s Z 40 30
50. ssionnels provenant tant de la p dagogie sp cialis e que de lenseignement r gulier avec comme th matique l Enseignement sp cialis et diff renciation de l apprentissage de l crit a remport un franc succ s Evalu e un taux de 78 comme globalement satisfaisante tr s satisfaisante cette formation a donc t jug e comme l une des meilleures que nous avons propos e ce jour voir notre site Internet pour plus de d tail Nous regrettons galement que pr s d une cinquantaine de personnes inscrites cette formation n ont pas pu tre accueillies faute de place dans l auditoire de l EESP Nous esp rons aussi que la signature r cente de l Accord 1 septembre 2012 pourra pallier cette situation et offrir ainsi l ensemble des personnes int ress es de telles formations la possibilit d y assister Rappelons que pour soutenir le d veloppement d un Centre de r f rence nous avons compl t tout au long de 2012 notre site internet www vd ch eces pour donner un acc s direct et efficient aux savoirs savoir faire et savoir tre que nous d veloppons toutes celles et ceux avec qui nous collaborons quotidiennement D s 2013 nous allons r interroger notre panel de visiteurs parents d l ves en situation de handicap de directeurs trices d coles r guli res et sp cialis es d tudiants en formation sp cialis es ou non de partenaires du domaine de l accompagnement de pe
51. t ouest et nord pour assurer des prestations de proximit voir Figure 1 p 4 En outre le renfort p dagogique en ducation physique le renfort p dagogique OPTI et le renfort p dagogique petite enfance sont plac s sous la responsabilit de coordinatrices Rappelons que l entit d di e la d ficience auditive est galement divis e en 4 secteurs Disponible sur le site Internet de la CDIP http www edudoc ch static web arbeiten sonderpaed konkordat_f pdf le soutien p dagogique sp cialis SPS les prestations p dago th rapeutiques psychologues logop distes et psychomotricienne les prestations pour la petite enfance et les activit s socio ducatives elle est galement plac e sous la responsabilit d un doyen En effet en vue de l introduction de la nouvelle loi sur la p dagogie sp cialis e LPS l ECES a renforc sa politique de proximit pour l ensemble de ses prestations RP Ouest RP Nord RP Centre RP Est RP sport SPS surdit N Qayer Foa D n Doyenne Carpias N K Figure 1 Nouvelle organisation de la r gionalisation des prestations du renfort p dagogique du RP en ducation physique adapt e et du SPS en surdit Le Conseil de direction de ECES avec le soutien des Chefs du SESAF et de OES a convenu d une nouvelle formation CEP collective cette fois qui se d roulera d s le d but 2013 et aura comme objectifs principaux la clarification des proc dures de traitement des de
52. tefois le volume important de travail nous a conduits compl ter l entit administrative par l accueil d une apprentie suppl mentaire Une fois de plus la direction de l ECES remercie ces deux collaboratrices pour leur engagement qui a permis durant cette p riode d assurer notre d m nagement dans les meilleures conditions possibles tout en permettant l ECES d augmenter encore son personnel En effet comme annonc dans le rapport annuel 2011 nous avons pu engager 17 nouveaux elles collaboratrices et collaborateurs 10 ETP suppl mentaires octroy s par le DFJC d but 2012 pour faire face aux nombreuses demandes des tablissements scolaires pour soutenir l inclusion scolaire d l ves en situation de handicap ou en grande difficult 14 Conclusions Comme l ann e pr c dente les personnels de l ECES ont permis d accompagner un nombre important de situations en assurant une collaboration troite avec les tablissements scolaires primaires et secondaires du canton ainsi qu avec les centres r gionaux de l OPTI Le Tableau 2 ci apr s r sume pour les diff rentes prestations propos es le nombre total des l ves b n ficiaires le nombre des p riodes hebdomadaires offertes et la moyenne des p riodes par l ve pour chaque prestation Tableau 2 R sum des prestations de p dagogie sp cialis e offertes par ECES en 2012 Type de prestations Nombre d l ves Nombre de p riodes Moyenne des p riodes hebdomadaires
53. tion 54 INTERVISION Les donn es rapport es dans le tableau 2 nous permettent d affirmer que les ensei gnant e s ressentent le besoin d changer sur les difficult s de collaboration entre en seignant e titulaire et enseignant e sp cia lis e Nous pouvons supposer que la plu part des difficult s relationnelles entre professionnel le s sont dues aux carts entre ce que les diff rentes personnes pen sent tre la bonne mani re d enseigner et de collaborer et aux carts entre les at tentes de chacun e vis vis de l autre En consid rant les donn es recueillies il ap para t que l intervision l ECES r pond en premier lieu au besoin de faire face des incompr hensions ou difficult s relation nelles dues au changement implicite de r le dans cette nouvelle situation de par tage des responsabilit s Lorsqu il est d li cat de parler chaud et directement avec les personnes concern es des difficult s de collaboration l intervision repr sente alors un espace de r flexion pr cieux pour la borer des actions utiles mettre en place dans un deuxi me temps avec les parte naires les plus proches les enseignant e ti tulaires En plus les donn es nous portent dire que l intervision est un lieu o les ensei gnant e s se pr occupent de l ad quation de leurs interventions aupr s des l ves et de la relation instaur e avec eux Questions li es la pratique et aux techniques d enseigneme
54. u spectacle et qui sont intervenus pour saluer cette belle prouesse Compar par Mme la Cheffe du DFJC un spectacle de qualit professionnelle M le Syndic a galement soulign qu au travers de l exp rience du camp r sidentiel pr parant ce spectacle qu Ils auront surtout appris qu on peut tr s bien s entendre avec des personnes qui ne peuvent pas entendre gt Enfin nous remercions tous les partenaires qui ont soutenu financi rement cet v nement les Kiwanis de Bex Salin les Fondations de la Lampe magique et de l Etoile filante les communes de Bex de Gryon et d Ollon ainsi que le SESAF et la direction p dagogique de la DGEO sans qui ce projet n aurait pu se r aliser 17 13 Administration L administration de l ECES aura finalis son d m nagement pour rejoindre d s f vrier 2012 les locaux du SESAF Cit Devant 11 Lausanne Ce rapprochement a permis de fluidifier nos relations administratives avec le SESAF tant sur le plan de la comptabilit que sur celui des ressources humaines RH pour un personnel qui compte maintenant globalement 123 collaboratrices et collaborateurs La nouvelle r partition des t ches entre prestations RH assur es par Mme Christine Andreoni secr taire de direction et prestations directement en rapport avec les l ves pr s de 500 dossiers d l ves actifs assur es par Mme Sonia Plancherel secr taire d unit s est av r e efficiente et a pu tre stabilis e Tou
55. urdit de la formation en logop die e formation de 2 stagiaires en ducation et d une stagiaire universitaire en logop die de l Universit de Neuch tel stages longs e accueil de plusieurs stagiaires HEP HES UNIL et tudiantes en logop die pour des journ es d observation stages courts 15 11 Secteur des prestations p dago th rapeutiques pour le d ficit auditif logop die psychologie et psychomotricit Rappelons que le secteur des prestations p dago th rapeutiques regroupe 8 professionnels sp cialis s en surdit logop distes psychologues et psychomotricienne 4 5 ETP Ces professionnels ma trisent les modalit s de communication indispensables LSF LPC pour permettre aux l ves sourds ou malentendants d acc der une compr hension langagi re suffisante pour relever le d fi de l inclusion scolaire Durant cette ann e civile les titulaires du poste de psychologue pour les l ves scolaris s et la psychomotricienne taient en cong maternit Nous remercions chaleureusement leur rempla ante pour le travail accompli qui nous a permis d assurer la continuit de ces prestations Pour cette raison nous d taillons uniquement pour 2012 les prestations des logop distes Logop distes En plus de leurs prises en charge hebdomadaires des l ves les cinq logop distes de ECES ont accompagn des enfants et leur famille des consultations m dicales des s ances de r glage d implants cochl aires
56. uvre de la nouvelle loi sur la p dagogie sp cialis e notre entit aura encore consenti d importants efforts pour pr parer cette prochaine ch ance Que ce soit en soutenant des projets innovateurs ou en se pr parant relever le d fi de la cr ation d un futur Centre de r f rence pour le d ficit auditif et pour l inclusion scolaire d l ves en situation de handicap Cette stabilisation s est concr tis e par la fin du d m nagement de l administration de l ECES dans les locaux du SESAF la rue Cit Devant 11 Lausanne et au r am nagement de deux tages l avenue Collonges 2 En effet le Groupe socio ducatif dispose maintenant d un bureau d une salle de r union et d une infrastructure qui permetent d accueillir les l ves sourds ou malentendants les mercredis apr s midi Enfin le second tage dispose de salles de conf rences et de r unions pour accueillir les enseignant e s sp cialis e s de l ECES SPS et RP des partenaires ainsi que les doyens doyennes Les locaux du Secteur de la petite enfance surdit restent inchang s Av Collonges 2 aile gauche du b timent A la fin de l ann e 2012 en fonction de 52 ETP attribu s l ECES pour le d veloppement du renfort p dagogique en plus des personnels rattach s aux secteurs de la surdit tous les recrutements ont pu tre finalis s avec nos partenaires de la DGEO de l OPTI et des Structures de la petite enfance du canton 1 ETP RP petite enfan
57. venements culturels Enfin attach une approche valuative de nos prestations la direction de l ECES a contribu la mise en uvre d une recherche pilot e par UER du D veloppement de l enfant l adulte de la HEP VD plus sp cifiquement sur l efficience du co enseignement tr s majoritairement utilis par notre entit comme dispositif p dagogique pour favoriser l inclusion scolaire des l ves en situation de handicap C est avec plaisir que nous avons appris durant cette ann e civile que le Fonds National Suisse pour la recherche scientifique FNS soutiendra financi rement de mani re cons quente cette recherche qui se d roulera en partie d s 2013 l ECES En outre nous attendons avec impatience les r sultats d une autre tude mandat e par le SESAF aupr s de l Unit de recherche pour le pilotage des syst mes p dagogiques URSP pour laquelle nous avons fourni bon nombre de donn es en 2012 concernant les niveaux de satisfaction de nos enseignant e s mais qui a aussi interrog parall lement nos divers partenaires notamment sur l efficience per ue de nos prestations Riche en v nements cette ann e 2012 nous aura dot en moyens importants pour tenter de r pondre au d fi de l inclusion scolaire d l ves en situation de handicap souhait notamment par l Accord intercantonal sur la p dagogie sp cialis e A ce stade les retours au quotidien que nous recevons de nos divers partenaires sur nos pr
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