Politique d`accessibilité universelle
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1. Association des personnes handicap es de Drummond s emploient depuis quelques ann es sensibiliser les commer ants drummondvillois la notion d accessibilit universelle Les progr s sont perceptibles mais les mentalit s sont lentes faire changer Si l on prend la probl matique des stationnements r serv s aux personnes handicap es par exemple on constatera que la configuration de ces aires de stationnement n est pas toujours adapt e aux besoins des personnes handicap es qu un manque d uniformit au niveau de leur signalisation est g n ralement r pandu dans la municipalit etc Dans un m me ordre d id es compte tenu de l importance des personnes vivant avec des incapacit s dans la municipalit et du ph nom ne du vieillissement de la population il devient n cessaire d accro tre l accessibilit des b timents r sidentiels de veiller leur adaptation et d assurer la s curit des personnes qui y vivent Le deuxi me champ d intervention privil gi par la Ville r f re au transport Force est de constater qu un syst me de transport efficient est la porte d entr e la plupart des sph res de la vie des personnes qui ne peuvent se v hiculer de mani re autonome L acc s des besoins de base de sant l ducation la vie sociale professionnelle conomique politique culturelle ou tout autre besoin est en effet directement li la question du transport2. accessibilit Est ici principalement vis e l int gration professionnelle des personnes handicap es celle ci s av rant positive de multiples gards soit autant de leur point de vue que de celui des employeurs et de la vie socio conomique de la communaut en g n ral Le travail contribue non seulement l autonomie financi re d un individu mais peut aussi tre un facteur d terminant son int gration sociale et plus g n ralement son panouissement personnel Le cinqui me champ d intervention que la Ville s est fix concerne les loisirs les sports la vie communautaire la culture et le tourisme On sait quel point l panouissement personnel de tout un chacun repose sur sa capacit accomplir des activit s qu il affectionne On sait galement combien un environnement stimulant permet de contrer l isolement gr ce aux rapports collectifs cr s entre les individus d une m me communaut Aussi est ce dans cette perspective que Drummondville d sire maintenir et diversifier les actions dans la sph re des loisirs et de la culture au sein de la municipalit en esp rant qu un nombre toujours croissant de ses concitoyens handicap s ou non y prendront part Elle veillera en outre ce que les touristes handicap s de passage Drummondville puissent appr cier leur s jour au m me titre que n importe quel autre visiteur Le sixi me champ d intervention de cette politique r f re
3. la collaboration et la concertation En vue d assurer un suivi efficace des d marches entreprises conform ment cette politique les divers acteurs sociaux que repr sentent la Ville les organismes et associations de personnes handicap es les instances m dicales les professionnels de la construction le personnel des transports de la s curit publique et autres seront amen s partager leurs id es et collaborer afin d optimiser le r sultat de leurs actions En ce qui a trait aux communications et l information septi me champ d intervention de cette politique on constate que les personnes les plus vis es par ce type de difficult s sont celles vivant avec des d ficiences d ordre sensoriel notamment les personnes malentendantes sourdes aveugles ou malvoyantes ainsi que les personnes pr sentant une d ficience intellectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement qui doivent avoir recours des modes de communications simplifi s 10 Charte des droits et libert s de la personne du Qu bec 1975 c 1 1 art 15 1 ACCESSIBILIT ARCHITECTURALE ET ENVIRONNEMENTALE En mati re de construction le Code national du b timent est le document f d ral de r f rence servant de base l laboration des codes provinciaux Le 7 novembre 2000 le Qu bec s est dot de son propre code le Code de construction Dans ce document le chapitre intitul B timent traite des normes de conception
4. accessibilit Cette d cision fut motiv e par un certain nombre de consid rations parmi lesquelles on retrouve notamment gt la reconnaissance du droit chaque citoyen y compris aux personnes handicap es aux personnes mobilit r duite et aux personnes g es d avoir acc s aux services municipaux aux p les institutionnels et aux b timents gt la volont d encourager l autonomie des groupes de personnes num r s ci dessus tout en favorisant leur int gration sociale et leur accessibilit aux lieux publics au sein de la communaut gt le d sir de la Ville de s impliquer de fa on concr te pour soutenir les actions et les initiatives des organismes locaux et r gionaux pr occup s par l int gration sociale des personnes handicap es L accessibilit universelle est une th matique au c ur des pr occupations de divers acteurs sociaux tant l chelle provinciale nationale qu internationale Toute soci t bas e sur les principes fondamentaux de droit de justice et d quit r alise t t ou tard que favoriser une pleine participation sociale de l ensemble de ses concitoyens quelle que soit leur situation rel ve non pas d un choix mais bien d un devoir cet effet il est int ressant de constater que les d marches entreprises par la Ville de Drummondville pour se pr parer l laboration d une politique d accessibilit universelle ont co ncid dans le temps av
5. habiller ou se d shabiller se mettre au lit ou en sortir se couper les ongles d orteils utiliser ses doigts pour saisir ou manier des objets tendre les bras dans n importe quelle direction au dessus de sa t te par exemple ou couper sa nourriture Douleur Limitations sur le plan de la quantit ou du genre d activit s qu on peut effectuer en raison d une douleur de longue dur e qui est constante ou qui revient de temps autre un mal de dos r current par exemple 30 ana BORSE po Le taux utilis pour calculer l estimation a un coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Apprentissage Difficult apprendre en raison d un tat comme des probl mes d attention l hyperactivit ou la dyslexie que cet tat ait t ou non diagnostiqu par un enseignant un m decin ou un autre professionnel de la sant M moire Limitations sur le plan de la quantit ou du genre d activit s qu on peut effectuer en raison de p riodes fr quentes de confusion ou d une difficult se souvenir de certaines choses Ces difficult s peuvent tre associ es la maladie d Alzheimer des l sions c r brales ou d autres tats semblables D ficience intellectuelle Limitations cognitives attribuables une d ficience intellectuelle ou un trouble du d veloppement comme le syndrome de Down l autisme ou une d ficience intellectuelle caus e par
6. sent au Comit d accessibilit de la Ville de Drummondville le 7 avril 2006 BETTY DION ENTERPRISES LTD En coop ration avec le Canadian Institute for Barrier Free Design Les meilleures pratiques de conception universelle au Canada et l tranger tude comparative octobre 2000 COMMUNAUT URBAINE DE MONTR AL Centre de la s curit civile Guide d intervention adapt e en mesures d urgence aupr s des personnes handicap es et des personnes mobilit r duite 2001 http services ville montreal qc ca csc fr pdf giamuphpur pdf Page consult e le 5 mars 2006 CONSEIL DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX DE LA R GION DE MONTR AL METROPOLITAIN l accessibilit aux services pour les personnes avec une d ficience auditive Guide d aide l intention des intervenants du r seau de la sant et des services sociaux 1989 Groupe D FI Apprentissage Universit de Montr al GDA Comit r gional des associations pour la d ficience intellectuelle CRADI Sylvie Roque Jacques Langevin et M lanie Par Information et communication municipale dans une optique d accessibilit universelle Phase I Les besoins sp cifiques de communication et les mesures existantes pour favoriser l accessibilit aux personnes qui ont des incapacit s intellectuelles ou des troubles du langage et de la parole Janvier 2004 INSTITUT NAZARETH ET LOUIS BRAILLE Rapport pr sentant les recommandations mises par les perso
7. t nous souhaitons que cette politique fasse en sorte que tous les citoyens et citoyennes de chez nous y voient une am lioration significative de leur qualit de vie et qu ils puissent voluer librement Denise Picotin Conseill re municipale Responsable du Comit permanent de la Politique d accessibilit universelle HISTORIQUE Consciente de la contribution significative que ses r sidents handicap s peuvent apporter la communaut s ils en ont la possibilit la Ville de Drummondville ci apr s appel e la Ville uvre depuis de nombreuses ann es promouvoir l accessibilit des lieux des biens et des services au sein de sa municipalit En 1989 dans le but d assurer le suivi des d marches ant rieures et de se maintenir jour relativement aux probl matiques rencontr es par sa population aux prises avec un handicap la Ville s est dot e en partenariat avec l Association des personnes handicap es de Drummond et l Office des personnes handicap es du Qu bec d un comit d accessibilit Les travaux entrepris par la suite ont permis de rendre accessibles plusieurs difices et lieux publics qui ne l taient pas auparavant Le 13 juin 2005 le conseil municipal de Drummondville ent rina la d cision d laborer une politique d accessibilit universelle soit un document de r f rence d finissant les principaux champs d intervention privil gi s par la Ville en mati re d
8. 15 1185 Parole 85 695 Mobilit 25 4 060 Dext rit 50 Agilit 3 780 Apprentissage 130 595 D ficience intellectuelle 70 220 Psychologique 65 790 Douleur 3615 M moire 645 Inconnu 10 155 N B Une personne peut pr senter plus d un type d incapacit Estimations du nombre de personnes selon la pr sence d une incapacit CENTRE DU QU BEC 2001 Les chiffres ci dessous ont t trait s par l Office des personnes handicap es du Qu bec en juin 2006 Population totale selon le sexe et l ge Population avec incapacit selon le sexe et l ge Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis T f 0 14 ans 20690 19530 40 220 0 14 ans 560 295 855 2 15 34 ans 30430 27640 58 070 15 34 ans 915 830 1 745 3 35 54 ans 35790 34540 70 330 35 54 ans 2 580 2415 4 995 7 55 64 ans 11790 11905 23 695 55 64 ans 1 690 1 660 3 350 14 65 74 ans 7 675 9015 16 690 65 74 ans 1365 1 925 3 290 20 75 ans et 4 875 8 895 13 770 75 ans et 1755 3 850 5 605 41 Total 111250 111 525 222 775 Total 8865 10975 19 840 9 24 See SEPTER 4 PES 7 Le taux utilis pour calculer l estimation a un coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence 23 Ces chiffres sont des estimations Aucun taux r gional n tant disponible les calculs ont t effectu s partir des taux de pr valence provinciaux Les estimations ont t arrondies vers le haut
9. Dans la province Drummondville figure parmi les villes affichant le plus haut pourcentage de personnes se d pla ant en fauteuil roulant qui utilisent le service de transport adapt On se doit donc d assurer des moyens de transport non seulement ces personnes mais aussi l ensemble de la population se trouvant dans l incapacit de recourir un v hicule personnel pour se d placer L article 15 de la Charte des droits et libert s de la personne du Qu bec stipule cet effet que nul ne peut par discrimination emp cher autrui d avoir acc s aux moyens de transport ou aux R pertoire statistique Transport adapt 2005 Minist re des transports du Qu bec Direction terrestre du transport des personnes d p t l gal 2007 lieux publics tels les tablissements commerciaux h tels restaurants th tres cin mas parcs s 10 terrains de camping et de caravaning et d y obtenir les biens et services qui y sont disponibles y Les services policiers et pompiers ont t regroup s dans un troisi me domaine d intervention celui de la s curit publique Il est important que le personnel op rant dans ce type de services puisse r pondre l ensemble de la population c est dire galement aux personnes n cessitant des besoins sp cifiques dans les situations d urgence Le chapitre de l emploi est abord en tant que quatri me champ d intervention dans cette politique d
10. N a A A O A DA SEDE URBES UNE S E R EE 17 SLAIS GUES Rte ed AIRIIO LA Un UNA SIS DR Anido 18 1 Portrait municipal r gional et provincial saio osos adoi a aa ea ae a a Eo ae Da ec e aa can cee a econo 18 2 Transport adapt aux personnes handicap es sisisso ao oo a ao oca aa ee Ea a ae E Ea a ae ee a aa ee cae acci DnDo 23 Remerciements si DA IE Re cd mets de 24 ANDERE das RES ST nn er neue 25 PA CUNA TS TES PU EU E E E E A 28 ESCOLLA O AE AA A E ADO 30 MOT DE LA MAIRESSE Ch res concitoyennes et chers concitoyens Depuis d j deux ans la Ville de concert avec l Association des personnes handicap es de Drummond inc travaille l laboration de la Politique d accessibilit universelle Cette politique confirme notre reconnaissance des droits des personnes handicap es et mobilit r duite Elle constitue un instrument qui vient supporter l intervention des autorit s municipales et de ses services aupr s de ces personnes Comme elle l a fait par le pass la Ville de Drummondville continuera tout mettre en uvre pour rendre accessibles ses installations et b timents afin d en maximiser l accessibilit toute la population Je remercie les divers intervenants qui nous ont accompagn s dans notre d marche Leur collaboration nous ont permis d adopter une politique qui saura r pondre aux aspirations des client les vis es et qui leur garantira une qualit de vie bonifi e Francine Rues
11. AP ES La Ville retient la d finition suivante de la personne handicap e Toute personne ayant une d ficience entra nant une incapacit significative et persistante et qui est sujette rencontrer des obstacles dans l accomplissement d activit s courantes La personne handicap e se trouve en situation de handicap lorsqu il y a r duction de la r alisation des habitudes de vie r sultant de l interaction entre les facteurs personnels les d ficiences les incapacit s et les autres caract ristiques personnelles et les facteurs environnementaux les facilitateurs et les obstacles Cette d finition met en relation les facteurs intrins ques la personne et l environnement dans lequel elle volue comme facteurs interd pendants venant affecter ses habitudes de vie A l inverse la personne qui r alise pleinement ses habitudes de vie est en situation de participation sociale Pour des d finitions d taill es concernant les personnes handicap es consulter l Annexe 1 la fin de ce document D finition tir e de la Loi assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale L R Q chapitre E 20 1 c 1 art 1 g Guide de l utilisateur Instrument de mesure des habitudes de vie et instrument de mesure de la qualit de l environnement Patrick Fougeyrollas Luc Noreau et Ginette St Michel Comit qu b cois sur la Classificati
12. ES SEPT CHAMPS D INTERVENTION La notion d accessibilit telle qu abord e dans le pr sent document privil gie sept champs d intervention Dans un premier temps un portrait g n ral de la situation sera dress Chacun des champs sera ensuite accompagn d une ou de quelques orientations et plusieurs objectifs li s celles ci seront alors fix s Avant de mentionner les divers champs d intervention de cette politique il est important de se rappeler que celle ci vise tracer des lignes directrices L application de mesures concr tes Drummondville continuera se faire par le biais des plans d action de la Ville et r pondra par le fait m me aux exigences de la Loi assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale qui impose aux municipalit s de 15 000 habitants et plus de se doter annuellement d un plan d action destin r duire les obstacles l int gration des personnes handicap es Synth se des sept champs d intervention privil gi s par la Ville Accessibilit architecturale et environnementale b timents municipaux commerciaux et r sidentiels voie publique stationnements Transport transport en commun transport adapt S curit publique police incendie s curit civile Emploi mesures visant l int gration professionnelle au sein de l administration municipale Loisirs sports culture et touris
13. Politique d accessibilit universelle O un monde dans Ce puisse voluer ibrement POLITIQUE D ACCESSIBILIT UNIVERSELLE lequel chacun puisse 4 mon EF lb NN re as a SS 5 VILLE DE DRUMMONDVILLE TABLE DES MATI RES Mode MMA en A RE nl er ae De RE RARE DA Ca Sr ee ant 2 Mot de la pr sidente du Comit permanent de la Politique d accessibilit universelle 3 E EIXO TELO O EA AE E Ne Nc does 4 Politique d accessibilit universelle aosaiossa ao a aa aa aa ae Ea aa ED E a ED ED A A ED DEA ADE DEA ADE DEA ADE DEA a ae DI Den edo 6 LS BUCCTACTINII N nelle E AET EA aan EE AAEE ONA ETARA 6 2 Intervention dela Viens de E E E E Da E it etes 6 CHOVENS VISOS EE E nat 1 7 127 Personnes handicap E sii SR MITAD ee ne DU DIA Ne cn DRA a 7 2 Personnes en perte d autonomie li e au vieillissement aa a oca ae ca aa eco a a acce as cDo 8 3 Personnes mobilit T AUITS 45e nt a an nt 8 Les sept champs d interventions NES nn Nes nes 9 COonstais gencraUxXse dE E E E A nes nee ce na den SIS 10 1 Accessibilit architecturale et environnementale 12 28 TAN DOTE ds dean AA EA EEA N Sn Re PIA Pon o AE NA 14 3 7 S curit publiques A A a A Ne NS 14 4 ra O A E EA ITU 15 5 Loisirs sports culture et tourisme hacsinanitniurtanimeniniiimtnisnsius 15 6 Collaboration et concertation ss 16 7 Communication et information LR R Re re 16 CONCIUSI
14. arant Madame Katy Bendwell R daction Madame Laurence Azgour Madame St phanie Beno t Pr sident de l Association des personnes handicap es de Drummond Vice pr sidente de l Association des personnes handicap es de Drummond Tr sorier de l Association des personnes handicap es de Drummond Directeur de l Association des personnes handicap es de Drummond Conseill re municipale de la Ville de Drummondville Directeur du Service des loisirs et de la vie communautaire de la Ville de Drummondville Directeur du Service d urbanisme de la Ville de Drummondville Conseill re l intervention collective r gionale de l Office des personnes handicap es du Qu bec Directrice du Programme pour les personnes en perte d autonomie CSSS Conseill re l intervention collective r gionale l Office des personnes handicap es du Qu bec Charg e de projet de l Association des personnes handicap es de Drummond Agente de d veloppement Nous remercions galement madame Sophie Janick du Centre de documentation de l Office des personnes handicap es du Qu bec Montr al pour l aide qu elle a apport e la r alisation de cette politique ANNEXE 1 D FINITIONS LI ES LA PERSONNE HANDICAP E 1 D FICIENCE La d ficience est intrins que la personne handicap e Selon l Organisation mondiale de la sant la d ficience est une perte une malformation une anomalie ou une insu
15. au multiple de 5 le plus pr s La population cible taux provinciaux est constitu e des individus vivant dans les m nages priv s et certains m nages collectifs non institutionnels Les personnes qui vivaient en institution celles vivant au Yukon dans les Territoires du Nord Ouest et au Nunavut ainsi que celles vivant sur les r serves des Premi res Nations en sont exclues 26 Sources Institut de la statistique du Qu bec 2006 L incapacit et les limitations d activit s au Qu bec Un portrait statistique partir des donn es de l Enqu te sur la participation et les limitations d activit s 2001 EPLA Minist re de la Sant et des Services sociaux Service de d veloppement 2005 Projections de population au 1 juillet ann es 2001 2026 selon le territoire de CLSC le sexe et le groupe d ge Population avec incapacit selon la nature de l incapacit Nature de l incapacit 0 5 ans 5 14 ans 0 15 ans 15 ans et Retard de d veloppement 100 Probl me de sant chronique 100 470 Audition 80 5515 Vision 50 4 120 Parole 330 2415 Mobilit 90 14 125 Dext rit 190 Agilit 13 140 Apprentissage 505 2 070 D ficience intellectuelle 275 760 Psychologique 250 2 750 Douleur 12 565 M moire 2235 Inconnu 35 530 N B Une personne peut pr senter plus d un type d incapacit Estimations du nombre de personnes selon la pr sence d une incapacit QUEBEC 2001 Les
16. c A 2 01 Promouvoir l accessibilit des centres et des quipements sportifs ainsi que de certaines piscines et terrains de jeux Favoriser l accessibilit dans la mesure du caract re de l v nement des services culturels et des attraits touristiques telles la biblioth que les salles de spectacles les salles d exposition de la Ville Assurer l accessibilit des lieux o se d roulent des activit s parrain es par la Ville Assurer la continuit des programmes destin s favoriser l int gration et la participation des citoyens vis s de tous les groupes d ge Former le personnel de la municipalit et ses mandataires aux besoins des citoyens vis s 6 COLLABORATION ET CONCERTATION gt Orientation Optimiser chacune des actions adopt es en mati re d accessibilit universelle et en assurer une continuit gr ce la collaboration des divers acteurs impliqu s Objectifs Nommer un lu responsable et maintenir le comit de suivi de cette politique d accessibilit universelle et de son application cr en partenariat avec l Association des personnes handicap es de Drummond et des partenaires du milieu Mettre en place des concertations ponctuelles avec des acteurs des milieux concern s lors d laboration de nouveaux projets ou r glements en rapport avec l accessibilit universelle 7 COMMUNICATION ET INFORMATION gt Orientation Tenir compte des besoins sp cifiques d
17. chiffres ci dessous ont t trait s par l Office des personnes handicap es du Qu bec en septembre 2007 Population totale selon le sexe et l ge Population avec incapacit selon le sexe et l ge Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis o Pop tot 0 14 ans 649380 622710 1 272 090 0 14 ans 17 370 9 520 26 890 2 15 34 ans 925 400 913120 1 838 520 15 34 ans 27420 27130 54 550 3 35 54 ans 1143 590 1174750 2318 340 35 54 ans 82310 82270 164 580 7 55 64 ans 365320 383 450 748 770 55 64 ans 52210 53360 105 570 14 65 74 ans 242 160 289 770 531 930 65 74 ans 43010 61990 105 000 20 75 ans et 129070 214070 343 140 75 ans et 46 440 92650 139 090 41 Total 3454920 3597870 7 052 790 Total 268 760 326 920 595 680 8 27 as BOTATE sih Le taux utilis pour calculer l estimation a un coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence La population cible taux provinciaux est constitu e des individus vivant dans les m nages priv s et certains m nages collectifs non institutionnels Les personnes qui vivaient en institution celles vivant au Yukon dans les Territoires du Nord Ouest et au Nunavut ainsi que celles vivant sur les r serves des Premi res Nations en sont exclues Sources Institut de la statistique du Qu bec 2006 L incapacit et les limitations d activit s au Qu bec Un portrait statistique partir des donn es de l Enqu t
18. de GOUVERNEMENT DU CANADA D finition de D ficience auditive http www apt gc ca dDisabExpandF asp Id S page consult e le 12 juin 2007 Une d ficience visuelle peut alt rer l acuit visuelle la pr cision de la vision et le champ visuel la perception p riph rique L Institut Nazareth amp Louis Braille d finit la d ficience visuelle comme suit La d ficience visuelle fait r f rence des troubles de vision occasionn s par des l sions ou des opacit s le long du syst me visuel soit l il le nerf optique et le cortex visuel Les causes de la d ficience visuelle sont vari es malformations de l il la naissance maladies d g n ratives de l il traumatismes l il ou au cortex visuel maladies telles que diab te sida scl rose en plaques accident c r bro vasculaire probl mes li s au vieillissement etc 1 4 D FICIENCE DU LANGAGE ET DE LA PAROLE Une d ficience du langage et de la parole est cons quente des troubles d ordre neurologique entra nant des incapacit s significatives au niveau de la communication 1 5 D FICIENCE INTELLECTUELLE La d ficience intellectuelle s apparente des perturbations et troubles mentaux c est dire des troubles affectant les fonctions de la r flexion de la m moire et de l intelligence ue ds 35 K 7A Selon l Association am ricaine sur le retard mental la d ficience intellectuelle peut se d finir comme suit Le r
19. e montrera galement attentive au fait que les l ments contenus dans cette politique correspondent la r alit du moment v cue par sa population aux prises avec des incapacit s de tout ordre Ce document doit donc tre envisag dans un processus volutif et ne pas chapper aux nouvelles donn es qui viendront influencer notre soci t et nos vies d ici les prochaines ann es STATISTIQUES 1 PORTRAIT MUNICIPAL R GIONAL ET PROVINCIAL Estimations du nombre de personnes selon la pr sence d une incapacit DRUMMONDVILLE ville fusionn 2001 Les chiffres ci dessous ont t trait s et communiqu s par l Office des personnes handicap es du Qu bec en avril 2007 Population totale selon le sexe et l ge Population avec incapacit selon le sexe et l ge Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis Groupe d ge Hommes Femmes Sexes r unis Pop tot 0 4 ans 1680 1685 3365 0 4 ans 30 15 45 1 5 14 ans 3 870 3 690 7 560 5 14 ans 120 65 185 2 15 24 ans 4 635 4 470 9 105 15 24 ans 110 110 220 2 25 44 ans 9 165 8 850 18 015 25 44 ans 430 415 845 5 45 64 ans 7 960 8 235 16 195 45 64 ans 890 890 1 780 11 65 74 ans 2 005 2 595 4 600 65 74 ans 355 555 910 20 75 ans et 1417 2763 4 180 75 ans et 510 1195 1 705 41 Total 30732 32 288 63 020 Total 2445 3245 5 690 9 Ces chiffres sont des estimations Aucun taux r gional n tant disponible les calculs ont t effectu s part
20. e sur la participation et les limitations d activit s 2001 EPLA Population avec incapacit selon la nature de l incapacit Nature de l incapacit 0 5 ans 5 14 ans 0 15 ans 15 ans et Retard de d veloppement 3 320 Probl me de sant chronique 3100 14760 Audition 2 500 162 760 Vision 1770 121 400 Parole 10 450 71 770 Mobilit 2 900 418 030 Dext rit 6 070 Agilit 391 410 Apprentissage 15 790 60 280 D ficience intellectuelle 8 660 22 390 Psychologique 7910 81 450 Douleur 373 170 M moire 66 290 Inconnu 1100 15 760 N B Une personne peut pr senter plus d un type d incapacit A Types d incapacit chez les 15 ans et plus Audition Difficult entendre ce qui se dit dans une conversation avec une autre personne dans une conversation avec au moins trois personnes ou dans une conversation t l phonique Vision Difficult voir les caract res ordinaires d un journal ou voir clairement le visage d une personne une distance de 4 m tres 12 pieds Parole Difficult parler et ou se faire comprendre Mobilit Difficult marcher un demi kilom tre ou monter et descendre un escalier d environ 12 marches sans se reposer se d placer d une pi ce une autre transporter un objet de 5 kg 10 Ib sur une distance de 10 m tres 30 pieds ou se tenir debout pendant de longues p riodes Agilit Difficult se pencher s
21. ec l adoption le 13 d cembre 2006 de la Convention de l Organisation Tir de VILLE DE DRUMMONDVILLE extrait du proc s verbal de l assembl e du 13 juin 2005 858 6 05 D nonciation de l intention de la Ville de Drummondville de se doter d une politique d accessibilit universelle et de mandater un comit d laboration d une telle politique des Nations Unies sur les droits des personnes handicap es convention qui traite entre autres de l accessibilit Le pr sent projet de politique rejoint donc les objectifs de la vision mondiale relative la question et aux droits des personnes handicap es Outre l adoption de cette convention on se doit de mentionner l existence de plusieurs textes qui sur le plan national et international ont formellement reconnu les droits des personnes handicap es On peut notamment citer gt gt gt L article 25 de la D claration universelle des droits de l homme 1948 La D claration des Nations Unies sur les droits du d ficient mental 1971 Les articles 4 et 5 de la D claration des Nations Unies sur les droits des personnes handicap es 1975 L article 10 de la Charte qu b coise des droits et libert s de la personne 1975 La Loi qu b coise assurant l exercice des droits des personnes handicap es 1978 La Charte mondiale des personnes handicap es adopt e au congr s mondial des personnes handicap es Singapour 1981 L art
22. es citoyens vis s dans les communications faites aux citoyens Objectifs Sensibiliser les autorit s publiques et la population en g n ral aux besoins et aux contributions des personnes handicap es Rendre disponibles les publications municipales sur des supports adapt s afin d en assurer l accessibilit aux citoyens vis s en fonction des demandes achemin es En partenariat avec les autorit s publiques les services de s curit les organismes communautaires constituer des banques d information destin es aux personnes handicap es documents essentiels disponibles en m dias substituts etc CONCLUSION Dans la continuit de ses r alisations pass es en mati re d accessibilit la Ville poursuivra donc son travail visant l am lioration des conditions de vie des personnes handicap es et de ses concitoyens mobilit r duite ou en perte d autonomie en se fixant des objectifs concrets conform ment aux sept champs d intervention de cette politique Les recommandations seules ne suffisant malheureusement pas toujours faire changer certaines habitudes ou r flexes bien ancr s un pouvoir coercitif favoriserait certainement le respect de l application des divers points abord s L instauration d un syst me de contr le destin faire respecter les objectifs de cette politique serait donc une piste de solution consid rer et mettre en place dans les plans d action venir La Ville s
23. es entreprises installations et activit s de la collectivit e Droit de communiquer librement avec tous les citoyens semblables ainsi qu avec ceux qui fournissent des services e Droit un environnement sans obstacle e Droit une repr sentation juridique et une pleine protection de tous les droits l gaux e Droit de d terminer son propre avenir et de choisir librement sa vie e Droit d acc der pleinement tous les processus lectoraux Charte canadienne des droits et libert s 1982 La loi ne fait acception de personne et s applique galement tous et tous ont droit la m me protection et au m me b n fice de la loi ind pendamment de toute discrimination notamment des discriminations fond es sur la race l origine nationale ou ethnique la couleur la religion le sexe l ge ou les d ficiences mentales ou physiques Article 15 BIBLIOGRAPHIE Les documents suivants ont t consult s et ont contribu la r alisation de cette politique d accessibilit universelle ALLIANCE QU B COISE DES REGROUPEMENTS R GIONAUX POUR L INT GRATION DES PERSONNES HANDICAP ES Cahier de revendications Ensemble pour b tir l avenir Publi en d cembre 2006 ASSOCIATION QU B COISE DES PERSONNES DE PETITE TAILLE Consultation sur le nanisme 1996 22 pages ASSOCIATION DES PERSONNES HANDICAP ES DE DRUMMOND INC document de travail Politique d accessibilit de la Ville de Drummondville pr
24. etard mental est une incapacit caract ris e par des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif qui se manifeste dans les habilet s conceptuelles sociales et pratiques Cette incapacit survient avant l ge de 18 ans 1 6 D FICIENCE PSYCHIQUE Une d ficience psychique est un d s quilibre motionnel de la pens e ou des tats de conscience caract ris par des difficult s dans les rapports avec soi m me avec les autres avec la r alit 33 Tir de Institut Nazareth amp Louis Braille Information sur la d ficience visuelle http www inlb qc ca infodefvisuelle definition aspx 2 page consult e le 12 juin 2007 Tir de HANDIDACTIS Pour des services adapt s aux besoins de votre client le http www handidactis com handidactis_fr html page consult e le 12 juin 2007 En anglais American Association on Mental Retardation Elle peut se traduire par des comportements tels que la crainte l anxi t la honte la d pression une r gression par exemple 2 INCAPACIT Une d ficience peut donner lieu une ou plusieurs incapacit s chez la personne handicap e limitant ainsi partiellement ou totalement sa capacit accomplir des activit s L Organisation mondiale de la sant rajoute que l incapacit est la r duction partielle ou totale de la capacit accomplir une activit d une fa on ou dans les limites consid r es comme A 37 norma
25. ffisance d un organe d une structure ou d une fonction mentale psychologique physiologique ou anatomique Une d ficience peut donc tre d ordre moteur sensoriel auditif ou visuel intellectuel ou psychique et r sulter de diverses causes telles qu un accident une malformation cong nitale une maladie ou autre 1 1 D FICIENCE MOTRICE Une d ficience motrice se caract rise par une malformation du squelette des muscles ou de l appareil neurologique Elle occasionne une absence ou un manque de coordination des membres Elle peut s accompagner de malformations de certains organes internes 1 2 D FICIENCE AUDITIVE Une d ficience auditive est une malformation cong nitale ou acquise de l appareil auditif occasionnant une perte partielle ou totale de la capacit d entendre Le terme surdit r f re une d ficience auditive profonde qui emp che de tirer profit de l amplification sonore Le terme malentendant r f re une d ficience auditive mod r e ou s v re qui peut tirer avantage de l amplification sonore 1 3 D FICIENCE VISUELLE Une d ficience visuelle se caract rise par des troubles oculaires personne malvoyante ou la perte de la fonction oculaire personne aveugle D finition tir e de l ouvrage Processus de production du Handicap y RIPPH 1998 Section 3 La Classification internationale des d ficiences incapacit s et handicaps page 40 Tir
26. ibilisation des propri taires de b timents commerciaux et de b timents o sont dispens s des services professionnels dans le but de promouvoir l accessibilit de ces difices et d informer les propri taires le cas ch ant des d ductions fiscales applicables leurs travaux Encourager l am nagement de logements adapt s Code national du b timent Canada 1995 1 dition 1 Code de construction c B 1 1 r 0 01 01 Loi habilitante Loi sur le B timent L R Q c B 1 1 5 Voir le Code de construction c B 1 1 r 0 01 01 art 10 3 8 1 pour la liste des conditions l4 Voir le R glement modifiant le R glement d application de la Loi sur le b timent D cret 954 2000 26 juillet 2000 art 3 3 pour une liste exhaustive des types de b timents exempt s de l application des normes d accessibilit Am liorer les crit res d admissibilit et la disponibilit aux logements sociaux gt Orientation Parfaire l accessibilit et accro tre la s curit de la voie publique de la chauss e des trottoirs et des pistes cyclables Objectifs Rendre s curitaire le virage droite au feu rouge apr s analyse de la situation Revoir la configuration des trottoirs Rendre s curitaire la circulation sur la voie publique s curit des citoyens vis s clairage ad quat de la chauss e publique introduire les moyens alternatifs l aide la mobilit gt Orientation Faciliter et am lio
27. icle 15 de la Charte canadienne des droits et libert s 1982 La Constitution de l Organisation mondiale des personnes handicap es 1993 La Loi qu b coise assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale 2004 Source UNITED NATIONS ENABLE Full Participation and Equality http www un org esa socdev enable page consult e le 18 mai 2007 Consulter l annexe 1 la fin de ce document pour des extraits de ces textes Loi qu b coise assurant l exercice des droits des personnes handicap es L R Q c E 20 1 POLITIQUE D ACCESSIBILIT UNIVERSELLE 1 BUT ET D FINITION Une politique d accessibilit universelle telle que nous la concevons vise l am nagement d un environnement g ographique et social d pourvu d obstacles permettant tous ses occupants quels qu ils soient d voluer librement et en s curit Le terme accessibilit universelle comporte ainsi une double acception accessibilit tout c est dire accessibilit aux lieux aux biens aux quipements aux services aux programmes l information etc accessibilit pour tous c est dire accessibilit pour l ensemble des membres de la collectivit sans gard leurs limitations Cette politique concerne donc l ensemble de la population aux prises ou non avec des incapacit s sans gard l origine la gra
28. iquer rapidement avec les citoyens vis s 4 EMPLOI En 2001 le Qu bec a adopt la Loi sur l acc s l galit en emploi dans les organismes publics qui trace des lignes directrices concernant l acc s l emploi de certains groupes minoritaires Depuis d cembre 2004 ces groupes minoritaires comprennent les personnes handicap es gt Orientation Favoriser les mesures concernant l embauche et le maintien en emploi de personnes handicap es au sein de l administration municipale Objectifs A or 7 x 19 Se conformer la Loi sur l acc s l galit en emploi dans les organismes publics concernant l embauche des personnes handicap es S occuper de l am nagement des postes de travail et des accommodements requis par les employ s handicap s au sein de l administration municipale Sensibiliser le personnel municipal aux besoins des personnes handicap es 5 LOISIRS SPORTS CULTURE ET TOURISME gt Orientation Maintenir et promouvoir un environnement stimulant en d veloppant l accessibilit la vie communautaire aux sports aux loisirs aux attraits culturels et touristiques de la Ville Objectifs D velopper et maintenir les parcs et les espaces verts accessibles l ensemble de la population 18 Loi sur l acc s l galit en emploi dans les organismes publics L R Q c A 2 01 O Loi sur l acc s l galit en emploi dans les organismes publics L R Q
29. ir des taux de pr valence provinciaux Les estimations ont t arrondies vers le haut au multiple de 5 le plus pr s La population cible taux provinciaux est constitu e des individus vivant dans les m nages priv s et certains m nages collectifs non institutionnels Les personnes qui vivaient en institution celles vivant au Yukon dans les Territoires du Nord Ouest et au Nunavut ainsi que celles vivant sur les r serves des Premi res Nations en sont exclues La nouvelle ville comprend Drummondville ville Saint Charles de Drummond municipalit Saint Joachim de Courval municipalit et Saint Nic phore ville 22 Institut de la statistique du Qu bec 2006 L incapacit et les limitations d activit s au Qu bec Un portrait statistique partir des donn es de l Enqu te sur la participation et les limitations d activit s 2001 EPLA Statistique Canada 2006 Profil des communaut s 2001 No 93F0053XIF Statistique Canada 2004 Enqu te sur la participation et les limitations d activit s de 2001 Un profil de l incapacit au Canada en 2001 tableaux No 89 579 XIF 2 Le taux utilis pour calculer l estimation a un coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Population avec incapacit selon la nature de l incapacit Nature de l incapacit 0 5 ans 5 14 ans 0 15 ans 15 ans et Retard de d veloppement 30 Probl me de sant chronique 30 125 Audition 20 1 585 Vision
30. le Code municipal du Qu bec doivent faire approuver par le minist re des Transports un plan de d veloppement visant assurer dans un d lai raisonnable le transport adapt des personnes handicap es sur le territoire gt Orientation Maintenir et bonifier les services de transport en commun et de transport adapt Objectifs Accro tre le r seau de desserte du transport en commun et rendre ce dernier inclusivement accessible aux diff rents citoyens sur le territoire de la Ville Maintenir et am liorer le service de transport adapt afin qu il r ponde aux besoins des usagers Sensibiliser les conducteurs du transport en commun et du transport adapt en ce qui a trait aux besoins des personnes handicap es 3 S CURIT PUBLIQUE gt Orientation Maintenir et am liorer les mesures de s curit et d intervention Objectifs Sensibiliser les employ s op rant dans les services de police et d incendie aux mesures prendre en pr sence de personnes qui requi rent des besoins sp cifiques Inviter les propri taires de r sidence se doter d un plan d urgence afin de faciliter l intervention de la police et des pompiers dans les situations d urgence 17 Loi assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale L R Q c E 20 1 art 67 D velopper des outils pour des situations d urgence ou sp cifiques permettant de commun
31. les pour un tre humain 3 Tir du Guide d intervention aupr s des municipalit s Association qu b coise de loisirs pour personnes handicap es 7 D finition tir e de l ouvrage Processus de production du Handicap y RIPPH 1998 Section 3 La Classification internationale des d ficiences incapacit s et handicaps page 40 ANNEXE 2 Reproduction de quelques passages de d clarations chartes et lois aidant la reconnaissance des droits et acquis des personnes handicap es D claration universelle des droits de l homme 1948 Toute personne a droit un niveau de vie suffisant pour assurer sa sant son bien tre et ceux de sa famille notamment pour l alimentation l habillement le logement les soins m dicaux ainsi que pour les services sociaux n cessaires elle a droit la s curit en cas de ch mage de maladie d invalidit de veuvage de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances ind pendantes de sa volont Article 25 D claration des Nations Unies sur les droits des personnes handicap es 1975 a les m mes droits civils et politiques que les autres tres humains Article 4 a droit aux mesures destin es lui permettre d acqu rir la plus large autonomie possible Article 5 Charte qu b coise des droits et libert s de la personne 1975 Toute personne a droit la recon
32. me mesures visant l int gration sociale communautaire et culturelle des citoyens Collaboration et concertation entre les divers acteurs sociaux impliqu s Ville de Drummondville organismes et associations de personnes handicap es professionnels de la construction personnel du transport de la s curit publique et autres Communication et information accessibilit des m dias supports adapt s sensibilisation Loi assurant l exercice des droits des personnes handicap es en vue de leur int gration scolaire professionnelle et sociale L R Q c E 20 1 art 61 1 CONSTATS G N RAUX Les sept champs d intervention dans lesquels la Ville s est donn le mandat d agir ont t d termin s par l importance que chacun d eux rev t lorsqu il est question d int gration sociale Le premier de ces champs consiste en l am nagement d un environnement physique accessible tous autrement dit l limination des barri res architecturales et environnementales La Ville y uvre depuis plus de vingt ans avec son actif la r alisation de multiples travaux ayant favoris l accessibilit de lieux publics d difices municipaux de la voie publique etc Le domaine d intervention publique a connu et conna t de grandes am liorations En revanche les progr s restent moins spectaculaires dans le secteur priv En ce qui concerne les difices commerciaux certains organismes communautaires telle l
33. naissance et l exercice en pleine galit des droits et libert s de la personne sans distinction exclusion ou pr f rence fond e sur la race la couleur le sexe la grossesse l orientation sexuelle l tat civil l ge sauf dans la mesure pr vue par la loi la religion les convictions politiques la langue l origine ethnique ou nationale la condition sociale le handicap ou l utilisation d un moyen pour pallier ce handicap Article 10 Charte mondiale des personnes handicap es Singapour 1981 e Droit une vie autonome active et compl te e Droit l quipement aux services d aide et de soutien indispensables pour une parfaite productivit services qui devront tre assur s tout en garantissant la dignit et l ind pendance e Droit un revenu ou un salaire ad quat suffisamment substantiel pour assurer la nourriture le logement l abri et toutes les autres n cessit s de la vie e __ Droit un logement int gr pratique et financi rement accessible e Droit des soins de sant physique et mentale de qualit e Droit la formation et l emploi sans pr judice ni st r otype e Droit l accessibilit du transport et la libert de mouvement e Droit donner naissance ou d adopter un enfant et d avoir une famille e Droit de participer et de b n ficier des activit s de loisirs et de divertissement e Droit un acc s gal et l utilisation de toutes l
34. nnel de la sant Retard de d veloppement applicable aux enfants de moins de 5 ans Un retard de d veloppement physique ou intellectuel ou un autre type de retard D ficience intellectuelle applicable aux enfants de 5 14 ans Limitations cognitives attribuables une d ficience d veloppementale ou un trouble du d veloppement comme le syndrome de Down l autisme ou une d ficience mentale caus e par un manque d oxyg ne la naissance Psychologique applicable aux enfants de 5 14 ans Limitations sur le plan de la quantit ou du genre d activit s qu on peut effectuer en raison d un tat motif psychologique ou comportemental Probl me de sant chronique applicable tous les enfants de moins de 15 ans Limitations sur le plan de la quantit ou du genre d activit s qu on peut effectuer en raison d un ou de plusieurs tats de sant chroniques qui durent depuis ou qui devraient durer six mois ou plus et qui ont t diagnostiqu s par un professionnel de la sant Exemples d tats chroniques l asthme ou des allergies graves une maladie cardiaque une maladie r nale le cancer l pilepsie la paralysie c r brale le spina bifida la fibrose kystique la dystrophie musculaire le syndrome d alcoolisme f tal etc Inconnu applicable tous les enfants de moins de 15 ans Le type d incapacit est inconnu si la personne interview e a r pondu OUI aux questions g n rale
35. nnes ayant une d ficience visuelle ainsi que par les parents d enfants handicap s visuels dans le cadre du colloque provincial en d ficience visuelle organis par le regroupement des aveugles et amblyopes du Qu bec section Montr al juillet 1992 Sant Soci t et Solidarit y Revue de l Observatoire franco qu b cois de la sant et de la solidarit Handicaps et personnes handicap es 2005 Num ro 2 195 pages OFFICE DES PERSONNES HANDICAP ES DU QU BEC et ASSOCIATION DES PERSONNES HANDICAP ES DE DRUMMOND INC Projet de politique d accessibilit universelle de la Ville de Drummondville Document de travail d pos au Conseil municipal de la Ville de Drummondville au printemps 2006 SOCI T LOGIQUE INSTITUT NAZARETH ET LOUIS BRAILLE Crit res d accessibilit r pondant aux besoins des personnes ayant une d ficience visuelle Octobre 2003 VILLE DE GATINEAU Gatineau ville inclusive Cadre de r f rence et plan d action pour l int gration des personnes handicap es et mobilit r duite 2006 VILLE DE LAVAL Service des communications Bilan des activit s et des r alisations des dix derni res ann es d existence du Comit Consultatif Conjoint sur l Accessibilit pour l int gration sociale des personnes handicap es 1986 1996 Mai 1996 VILLE DE LONGUEUIL Service du d veloppement et de la concertation Loisir culture et vie communautaire Plan d intervention l gard des pe
36. on internationales des d ficiences incapacit s et handicaps 1997 La Classification du Processus de production du handicap R seau international du PPH Patrick Fougeyrollas en collaboration avec Ginette St Michel H l ne Bergeron Ren Cloutier Jacques Cloutier Jacques C t Marcel C t Kathia Roy et Normand Boucher 1997 2 PERSONNES EN PERTE D AUTONOMIE LI E AU VIEILLISSEMENT La Ville retient la d finition suivante de la personne en perte d autonomie Les personnes en perte d autonomie connaissent une impossibilit effectuer sans aide y X 7 certaines t ches de la vie courante Elles perdent leur autonomie fonctionnelle c est dire leur capacit prendre soin d elles m mes et assumer les activit s que n cessite une vie ind pendante y 3 PERSONNES MOBILIT R DUITE La Ville retient la d finition suivante de la personne mobilit r duite Les personnes mobilit r duite dont les limitations sont passag res ou dues des facteurs tels que l ge la taille la situation grossesse poussette b quilles etc se distinguent habituellement des personnes handicap es dont l incapacit est significative et persistante Il est noter que dans ce document nous ferons la distinction entre ces deux notions 7 Th saurus du vieillissement et de la Sant Institut universitaire de g riatrie de Montr al 2003 8 Idem L
37. rer l utilisation des stationnements r serv s aux personnes handicap es pour les citoyens concern s Objectifs Rendre la signalisation relative aux espaces de stationnement r serv s conforme la signalisation RA pee 15 en vigueur tablie par le minist re des Transports Rendre la configuration et le nombre des aires de stationnement conformes au Code de 16 e construction ou autres exigences municipales Rendre accessible les parcom tres attribu s aux stationnements pour personnes handicap es tous les utilisateurs autoris s Am liorer le syst me de contr le surveillance et amendes en vue de rem dier l utilisation abusive des stationnements r serv s aux personnes handicap es par des usagers non autoris s Sensibiliser les propri taires de stationnements qui ne sont pas assujettis aux normes en vigueur relatives aux stationnements r serv s 15 Ces normes sont d finies dans le manuel suivant MINIST RE DU TRANSPORT DU QU BEC Normes Tome V Signalisation routi re Volumes 1 et 2 Publications du Qu bec 1999 16 Code de construction c B 1 1 r 0 01 01 art 10 3 3 18 Mettre en place des mesures l intention des propri taires de stationnement visant faire respecter les normes en vigueur relatives aux stationnements r serv s 2 TRANSPORT Depuis d cembre 2004 les organismes municipaux de transport constitu s notamment en vertu de la Loi sur les cit s et villes et
38. rsonnes handicap es Avril 2006 VILLE DE MONTR AL Service des sports des loisirs et du d veloppement social La Ville de Montr al et les personnes handicap es et les personnes mobilit r duite Cadre de r f rence 2000 http www2 ville montreal qc ca cmsprod fr devsocial fichiers documents cadre de _reference pdf Page consult e le 5 mars 2006 VILLE DE MONTR AL Service du d veloppement social et communautaire Accessibilit universelle 2003 http www2 ville montreal qc ca emsprod fr devsocial fichiers documents accessibilite universelle2_2 pdf Page consult e le 5 mars 2006 VILLE DE QU BEC et al Guide pratique d accessibilit universelle Manuel d utilisation 2003 http www ville quebec qc ca fr ma _ville docs acces manuel_utilisation pdf Page consult e le 5 mars 2006 VILLE DE TROIS RIVI RES Les personnes handicap es des citoyennes et des citoyens part enti re Plan d action municipal pour l int gration sociale et professionnelle des personnes handicap es Janvier 2006 VILLE DE VICTORIAVILLE Comit d laboration d une politique d accessibilit universelle Politique d Accessibilit universelle adopt e le 7 septembre 1999 Cadre g n ral A Victoriaville l accessibilit a me concerne www ville drummondville qc ca
39. s sur les limitations d activit s mais n a pas r pondu OUI aux questions sur le type d incapacit qui ont suivi 2 TRANSPORT ADAPT AUX PERSONNES HANDICAP ES Source Minist re des Transports du Qu bec R pertoire statistique Transport adapt 2005 Drummondville Client le admise par groupe d ge en 2005 0 5 ans 6 21 ans 22 65 ans 65 ans Total Fauteuil roulant 1 11 130 163 305 Ambulatoire 3 33 29 65 D f intellectuelle 2 62 2 66 D f psychique 1 4 17 22 D f visuelle 1 1 13 10 25 Autres 1 3 14 3 21 Total 3 21 256 224 504 Province de Qu bec Client le admise par groupe d ge en 2005 0 5 ans 6 21 ans 22 65 ans 65 ans Total Fauteuil roulant 297 889 9 563 11 849 22 598 Ambulatoire 136 392 6 012 12 869 19 409 D f intellectuelle 59 2 596 12 166 1 761 16 582 D f psychique 13 281 1 264 1 843 3 401 D f visuelle 6 72 1431 1 661 3 170 Autres 11 24 234 294 563 Total 522 4254 30 670 30 277 65 723 En 60 52 12 90 13 10 4 37 4 96 4 17 En 34 38 29 53 25 23 5 17 4 82 0 86 REMERCIEMENTS Ce document a t labor par les membres du comit d accessibilit universelle de la Ville de Drummondville que nous remercions pour leur troite collaboration Membres Monsieur Pierre Lemay Madame Brigitte Baril Monsieur Jocelyn Chabot Monsieur Daniel Mailhot Madame Denise Picotin Monsieur Andr Paquet Monsieur Denis Jauron Madame Guylaine P pin Madame Lyse G
40. sans obstacle lesquelles s appliquent sous certaines conditions certains types de b timents construits r nov s ou modifi s apr s le 7 novembre 2000 Le Code de construction tel que con u initialement ne permet donc pas lui seul de rendre l ensemble des difices accessibles aux personnes handicap es ou mobilit r duite En outre il faut savoir que le gouvernement du Qu bec laisse le choix aux municipalit s d appliquer ou non les normes prescrites par le Code de construction A nsi les municipalit s qui font le choix d appliquer le minimum prescrit par le Code de construction ont galement la latitude d adopter des normes sup rieures celui ci gt Orientation Am liorer un environnement physique accessible tous en r duisant les barri res architecturales et environnementales Objectifs Rendre accessibles tous les citoyens vis s l acc s ext rieur et l am nagement interne des b timents municipaux et des immeubles abritant des logements sociaux Sensibiliser les professionnels de la construction soit les architectes les technologues les entrepreneurs les ing nieurs et les urbanistes aux besoins architecturaux des citoyens vis s Bonifier la r glementation municipale en mati re de construction de mani re ce qu elle comporte des normes d accessibilit sp cifiques r pondant des priorit s cibl es pour les citoyens vis s Encourager et accro tre la sens
41. t Jutras Mairesse Ville de Drummondville MOT DE LA RESPONSABLE DU COMIT PERMANENT DE LA POLITIQUE D ACCESSIBILIT UNIVERSELLE Ch res concitoyennes chers concitoyens C est dans le prolongement des actions entreprises depuis plusieurs ann es par l Office des personnes handicap es du Qu bec et l initiative du conseil municipal de la Ville de Drummondville que le comit d laboration d une politique d accessibilit pr sente aujourd hui sa Politique d accessibilit universelle intitul e Cr ons un monde dans lequel chacun puisse voluer librement Ce comit mandat l laboration et la mise sur pied de la politique travaille depuis plus de deux ans sa r alisation La Ville de Drummondville a r alis par cette concertation une politique qui se veut un outil concret de d veloppement permettant l int gration et la participation de toutes les citoyennes et de tous les citoyens la vie conomique sociale et communautaire La participation des intervenants du milieu au processus de consultation a permis la Ville de jeter les bases du plan d action de cette politique sur un horizon de trois ans Tout au long du processus de mise en place de la politique le comit permanent travaillera avec les membres du conseil la bonification des actions en faveur des citoyennes et citoyens vis s par cette politique Tout en favorisant l int gration des personnes handicap es dans notre soci
42. un manque d oxyg ne la naissance Psychologique Limitations sur le plan de la quantit ou du genre d activit s qu on peut effectuer en raison d un tat motif psychologique ou psychiatrique comme des phobies la d pression la schizophr nie ou des probl mes de consommation d alcool ou de drogue Inconnu Le type d incapacit est inconnu si la personne interview e a r pondu OUI aux questions g n rales sur les limitations d activit s mais n a pas r pondu OUI aux questions sur le type d incapacit qui ont suivi B Types d incapacit chez les enfants 15 ans et moins Audition applicable tous les enfants de moins de 15 ans Difficult entendre Vision applicable tous les enfants de moins de 15 ans Difficult voir Parole applicable aux enfants de 5 14 ans Difficult parler et ou se faire comprendre Mobilit applicable aux enfants de 5 14 ans Difficult marcher sur une surface ferme et plane comme un trottoir ou un plancher Dext rit applicable aux enfants de 5 14 ans Difficult utiliser ses mains ou ses doigts pour saisir ou pour tenir de petits objets comme un crayon ou un ciseau Apprentissage applicable aux enfants de 5 14 ans Difficult apprendre en raison d un tat comme des probl mes d attention l hyperactivit ou la dyslexie que cet tat ait t ou non diagnostiqu par un enseignant un m decin ou un autre professio
43. vit l aspect provisoire ou permanent de ces incapacit s par exemple les personnes en perte d autonomie les personnes handicap es les personnes accident es les personnes de petite taille les femmes enceintes les personnes g es etc 2 INTERVENTION DE LA VILLE Comme l atteste la d finition de l accessibilit universelle le concept dont il est ici question est extr mement large Il va sans dire que la Ville dans ses futures interventions en mati re d accessibilit s inspirera du caract re absolu de la d finition ci dessus Cependant elle devra aussi n cessairement tenir compte de certaines r alit s incontournables Comme on le verra plus loin la Ville se donnera comme mandat d intervenir dans un certain nombre de domaines tout en sachant que dans les faits des contraintes li es par exemple un manque de ressources humaines ou financi res pourront venir entraver modifier ou retarder ses choix d intervention Toutefois malgr ces contraintes la Ville ne perdra pas de vue ann e apr s ann e l id al qu elle se fixe par le biais de cette politique celui de r aliser et maintenir l accessibilit universelle CITOYENS VIS S Pour rendre un environnement accessible tous on se doit de tenir compte des individus qui l habitent et de leurs caract ristiques propres Cette section sert donc d finir les cat gories de personnes vis es par cette politique 1 PERSONNES HANDIC
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