Home

Rédaction - Fédération québécoise de l`autisme

image

Contents

1. Cirine TA UNE QUIPE 3RANCH EE SUR L AVENIR 1 i Le site Internet de la chaire TSA un aper u Vid os sur la Chaire TSA Le code Chastenay T l Qu bec la maison http video telequebec tv shadowbox fn 20 amp tc 16 amp src intelligente une avenue int ressante pour le maintien 6 amp sec 1 domicile 15 t tes valent mieux qu une Canal la http entete uqtr ca recherche_pop_up php no_ technologie au service de l autonomie 88596 1 L ensemble des Info Clic TSA http www chairetsa ca TSA index php publications Outils de r f rence http www chairetsa ca TSA images infopertinente l chelle d autod termination adolescent Echelle_d_autod_termination_Version_adolescents pdf http www chairetsa ca TSA images infopertinente chelle d autod termination adulte Echelle d_autod_termination_Version_Adultes pdf Guide l chelle d autod termination http www chairetsa ca TSA images infopertinente guide_ead pdf Les diff rents projets de recherche http www chairetsa ca TSA index php projetderecherche La r trospective de la Chaire TSA contient les l ments suivants Articles publi s dans des revues avec comit de lecture Actes de colloques publi s Livres ou contributions des ouvrages collectifs http www chairetsa ca TSA images infopert
2. Par Michel Boutet et Joanie Cyrenne Tourigny De l valuation propos de C line Mercier et autres pr occupations Lorsque nous avons d cid de consacrer une s rie de num ros de la Revue CNRIS l valuation nous avons cru faire le point sur certaines notions entourant cette question en nous adressant une experte dans le domaine En fait C line Mercier est une sp cialiste en valuation de programme qui uvre dans le domaine de la r adaptation depuis les tout premiers d buts de sa carri re de chercheuse Au moment o elle s appr te relever de nouveaux d fis comme direc trice scientifique services sociaux l Agence d valuation des technologies et modes d intervention en sant AETMIS et apr s avoir occup des fonctions de direction scientifique en tablissement de r adaptation en d ficience intellectuelle et en troubles envahissants du d veloppement nous l avons rencontr e en souhaitant qu elle claire les domaines de l valuation et particuli rement celui de l valuation de programme Et puis compte tenu de son passage dans le r seau des CRDITED nous en avons profit pour largir nos pr occupations sur l valuation au regard du d veloppement r cent des guides de pratique et enfin de questionner Mercier sur l tat de la recherche dans nos domaines d intervention R daction aidez nous mieux ressources mises en commun pour produire des activit s e
3. Une vie s curitaire et polyvalente en milieu r sidentiel La Chaire TSA mise sur la collaboration avec le Laboratoire de recherche interdisciplinaire en r alit virtuelle LARI RV de favoriser le d veloppement d environnements virtuels et leur utilisation comme moyen d valuation et d intervention au regard de difficult s propres diverses populations traumatisme cranioc r bral commotion c r brale accident Axe Il vasculaire c r bral schizophr nie d ficience intellectuelle troubles envahissants du d veloppement troubles obsessifs R alit virtuelle compulsifs etc Les travaux ciblent particuli rement l tude des fonctions cognitives au moyen de la r alit virtuelle telles que l attention la m moire et les fonctions ex cutives Les travaux r alis s l aide de diff rentes techniques d immersion en r alit virtuelle visi re d me etc permettront notamment de pr ciser les diagnostics et de mieux comprendre le fonctionnement cognitif favoriseront l apprentissage de comportements autod termin s assureront une meilleure qualit de vie ces personnes CHARLES NOUBLIE PAS D TENDRE i OLOZ 4 Pr sentations des cochercheurs DANY LUSSIER DESROCHERS Professeur au d partement de psycho ducation de depuis 2007 Dany Lussier Desrochers est titulaire d un doctorat en psychologie de l ducatio
4. au CRDITED Institut universitaire Mauricie avec la professeure Francine Julien Gauthier de l Universit Laval Qu bec Elle galement r alis diverses entrevues avec des intervenants Carte routi re vers le pr scolaire Guide pour soutenir une transition de qualit des enfants ayant des besoins particuliers est un livre lectronique d velopp de favoriser le passage l cole OLOZ OLOZ 4 L N N St phanie Mailhot Val rie Courchesne Notons que bien avant de s int resser la recherche elles avaient toutes t s duites par le domaine de la d ficience intellectuelle ou des troubles envahissants du d veloppement Pour ma part j ai t animatrice dans un camp de jour pour des enfants pr sentant une d ficience intellectuelle souligne St phanie Mailhot Quant Catherine Dumouchel ce fut plut t le concept VRAIS COPAINS qui fut r v lateur Les trois boursi res ont cumul des exp riences professionnelles vari es telles que de s initier la recension des crits l laboration de questionnaires la pr paration d affiches scientifiques etc Le stage fut une exp rience extraordinaire cela m a permis d enrichir mes exp riences de travail et par la m me occasion mon curriculum vitae de confirmer Catherine Dumouchel Et Val rie Courchesne de rench rir Pour la de
5. 1 Le nombre de fois qu une personne choisit un objet semble tre le comportement le plus repr sentatif de ses int r ts socioprofessionnels l action de choisir peut se traduire par Seulement quatre personnes ont montr quelques comportements de refus envers des t ches qu elles ont pourtant l habitude de choisir et de faire On peut donc se demander si la tendance dire oui et vouloir plaire qui est souvent observ e chez ces personnes ne pourrait pas expliquer la faible fr quence des comportements de refus 3 L observation de la personne valu e lors de la r alisation des t ches choisies offre la possibilit de recueillir des informations pertinentes concernant le contexte de travail qu elle appr cie mais renseigne peu quant ses pr f rences pour chaque t che Par exemple les comportements exprimant un plaisir par exemple rire ou sourire ne sont pas r v lateurs de pr f rences socioprofessionnelles Les personnes valu es peuvent rire ou sourire en r alisant des t ches qu elles ne choisissent que rarement ou ne pas rire ni sourire en r alisant des t ches qu elles choisissent souvent Les intervenants interrog s ce sujet ont fourni deux types d explication Les personnes valu es riaient ou souriaient en raison du contexte de r alisation de la t che exemple interaction avec un pair De telles observations peuvent tre utiles la planification de t ches appr ci es de la personne o
6. Illustrations Fannie Levasseur Collaboration Martin Therrien B lec Corrections 3255 rue Foucher Trois Rivi res Qu bec 087 1M6 819 379 7732 poste 222 WWW cnris orq cnris ssss gouv qc ca SOMMAIRE 13 16 18 21 23 24 25 28 couverture Jo l Martin Il tient dans sa main un ordinateur de poche muni de deux logiciels qui l assiste dans ses d placements OLOZ L WI IPORTRAIT OLOZ 4 L CION Par Val rie Lupien Yves Lachapelle titulaire de la Chaire de recherche TSA le chemin de l autod termination Titulaire la Chaire de recherche sur les technologies de soutien l autod termination TSA le professeur Yves Lachapelle croit fermement au potentiel de chacun peu importe les incapacit s pr sentes Ayant uvr directement sur le terrain en tant intervenant aupr s de personnes ayant une d ficience intellectuelle il bien les besoins et a le souci constant d associ
7. l ves ayant des incapacit s devenir autod termin s Cet ouvrage sera utile tant pour l tudiant en ducation sp cialis e en psychologie en travail social et en ducation que pour les praticiens et les professionnels de l intervention aupr s des personnes pr sentant une incapacit intellectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement Promoting Self Determination in Students with Developmental Disabilities L Ce deuxi me livre s adresse davantage aux praticiens et aux tudiants d sirant conna tre des strat gies et des moyens de favoriser l autod termination des personnes traite entre autres de la mise en uvre ou de la concr tisation du cadre th orique de l autod termination en milieu de pratique Un des chapitres s int resse l utilisation des technologies afin de promouvoir l autod termination en d notant quoi l on devrait porter attention lors de l utilisation d un Michael L Wehmeyer 2007 tel moyen pour favoriser l mergence de comportements autod termin s Ce chapitre explore galement les diff rents domaines qui peuvent tre mis en lien avec l utilisation des technologies L ouvrage se divise en trois parties distinctes la promotion de l autod termination la promotion de l tude sur l autod termination ainsi que la modification cons quente des programmes et la participation des l ves concern s OLOZ N A cnris P
8. 2009 Approches et pratiques en valuation de programme Montr al Les Presses de l Universit de Montr al OLOZ L ne pas avoir obtenu les effets attendus par exemple ils n avaient pas les bonnes ressources au d part ou qu elles taient insuffisantes Selon moi les premi res rencontres avec les gens du terrain sont primordiales Les questions soulev es pour le d veloppement du protocole d valuation permettent dans bien des cas aux intervenants et aux gestionnaires de pr ciser ce qu ils font et pourquoi ils le font En effet il arrive que dans une quipe les membres constatent qu ils n ont pas les m mes perceptions quant leurs objectifs Par exemple quand il s agira de d cider comment on mesurera l autonomie il peut appara tre que l autonomie pas le m me sens chez les unes et chez les autres Dans la recherche valuative il y un grand effort d objectivation parce qu on ne veut pas que la d marche valuative influence le programme En valuation de programme du moment que l valuateur arrive dans une quipe et commence poser des questions pour laborer un protocole il est d ja en train de provoquer un changement R daction puisque l valuation de programme appara t comme un outil particuli rement utile pour am liorer nos interventions comment expliquer qu elle soit si peu d velopp e dans les milieux de pratique
9. La construction de l individualit travers une p dagogie sp cialis e au centre de la divine providence Zgharta Liban L association a d but son activit 1997 Le centre est situ dans la ville de Zgharta pr s de Tripoli au nord du Liban Il accueille 14 enfants de 8 14 ans regroup s par niveau d ge dans trois classes distinctes Apr s 14 ans ils rejoignent les ateliers o ils re oivent une formation professionnelle Fiches d valuation d aptitude g n rale et de comportement au travail au CAT de Vitry FRANCE Contexte Application de la loi 2002 2 en tablissement et Service d Aide par le Travail mise jour du projet professionnel individualis valuation de l aptitude g n rale et du comportement au travail Objectif permettre aux travailleurs d tre acteurs de leur projet en simplifiant et clarifiant les fiches d valuation d aptitude g n rale et de comportement au travail fiches utilis es lors de la mise place du projet de l usager Festival Arthemo art et handicap mental en Suisse Le Festival Arthemo Art et Handicap mental a lieu tous les deux ans Morges en Suisse au bord du lac L man Il a pour but de faire conna tre au grand public la production artistique des personnes avec un handicap mental de permettre aux personnes en situation de handicap de rencontrer leurs pairs et de cr er des liens de donner chacun l occasion de partager des
10. 1 12 OLOZ w COMPTE RENDU DE LECTURE Theory in Self Determination Foundations for Educational Practice Michael L Wehmeyer Brian Abery Dennis Mithaug Roger J Stancliffe 2003 Le livre s adresse principalement aux chercheurs et aux praticiens d sirant parfaire leurs connaissances th oriques sur l autod termination II fournit galement une vue d ensemble de trois perspectives th oriques du concept d autod termination tudi es dans la derni re d cennie en lien avec le domaine de l ducation sp cialis e Les trois mod les ont t choisis parce qu ils d finissaient et cat gorisaient l autod termination par rapport des l ves ayant une incapacit intellectuelle y compris des l ves ayant une incapacit cognitive Tous les mod les ont t con us pour des l ves pr sentant des incapacit s cognitives mais ils s appliquent tous les l ves ayant ou non des incapacit s Les auteurs ont d fini les cadres th oriques en fonction de l ducation sp cialis e s assurant que les interventions favorisent les habilet s de r solution de probl me la capacit se fixer un but la prise de d cision et la capacit s autorepr senter et ce pour tous les l ves quelles que soient leurs caract ristiques Ce livre permettra au lecteur d acqu rir une base th orique solide soutenant ainsi la mise en uvre d interventions qui aideront les
11. gration Handiplanet une communaut virtuelle de partage dans la francophonie initi e par Denis Pelsy coll gue fran ais m rite un d tour et surtout une plus grande pr sence des exp riences qu b coises visant la participation sociale des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle ou des troubles envahissants du d veloppement Une invitation Enfin comme le d montre les donn es analys es par notre collabora trice des sciences comptables l UQTR Marie Sylvie Le Rouz s qui s est pench e sur l volution de la structure de postes dans les CRDITED entre 1994 et 2009 le mouvement de sp cialisation des services s est accompa gn d un accroissement significatif des ducateurs et des professionnels dans les tablissements Par ailleurs le taux d encadrement est quant lui rest stable semble donc que les administrateurs se sont donn s les moyens pour assurer le virage amorc avec la r forme des services de sant et des services sociaux Loin d tre virtuelle Bonne lecture ISSN 1206 6478 Vol 2 1 diteur Consortium national de recherche sur l int gration sociale Comit de r daction Diane B gin Michel Boutet Thierry Boyer Richard Lachapelle Dany Lussier Desrochers Louis Marie Marsan C line Mercier Direction de la revue Mireille Cliche
12. mes touchant des populations particuli res traumatisme cranioc r bral schizophr nie troubles anxieux etc et l int gration de l expertise de plusieurs disciplines neuropsychologie psychologie psycho ducation ergoth rapie et sciences infirmi res dont le point commun est la r alit virtuelle Enfin il est aussi membre de l quipe de la Chaire de recherche du Canada en cyberpsychologie Le professeur Nolin effectue aussi des travaux en neuropsychologie de la n gligence et de la maltraitance L approche neuropsychologique dans ce domaine est fort prometteuse et contribue accro tre les niveaux de compr hension par rapport des questions qui taient jusqu maintenant peu consid r es par les chercheurs Ses travaux concernent entre autres l tude des effets de milieux de vie stressants sur le d veloppement cognitif et affectif des enfants selon diff rentes situations de risque Les r sultats des recherches du professeur Pierre Nolin sont diffus s au moyen d articles de conf rences d actes de colloque de chapitres de livres et d activit s de formation aussi co dit deux livres supervise des stages des internats en neuropsychologie clinique de m me que des th ses de recherche d tudiants au doctorat en psychologie http martintherrienbelec files wordpress com 2009 07 quide solutions et ressources tsa pdf OLOZ L OLOZ L
13. on a con u des programmes pilotes en vertu desquels l aide financi re est donn e directement la personne pr sentant une incapacit ou sa famille afin de lui permettre d acheter les services qui lui conviennent Ces mod les impliquent une approche centr e sur la personne un budget individualis et le recours des courtiers de services qui agissent au nom de la personne ou de sa famille afin d identifier quelles sont les options offertes en termes de soutien pouvant r pondre aux besoins identifi s Ce qui est central aux deux initiatives pr cit es et d autres d marches semblables est le fait qu elles permettent aux personnes pr sentant des incapacit s d agir d une mani re autod termin e c est dire d agir volontairement sans contrainte de mani re tre celui ou celle qui provoque ce qui se passe dans sa vie R F RENCES Lachapelle Y Wehmeyer M L Haelewyck M C Courbois Y Keith K D Schalock R Verdugo M A amp Walsh P N 2005 The relationship between quality of life and self determination An international study Journal of Intellectual Disability Research 49 740 744 Wehmeyer M L 2005 Self determination and individuals with severe disabilities Reexamining meanings and misinterpretations Research and Practice in Severe Disabilities 30 113 120 Wehmeyer M L Abery B Mithaug D E amp Stancliffe R J 2003 Theory in Self Determination Foundations fo
14. 100 postes 24 en quinze ans Le personnel des autres cat gories administration et soutien tech nique et encadrement consid r comme un ensemble s est maintenu en nombre 1 531 1 505 Sa repr sentativit a toutefois diminu de 25 2 20 6 du total des postes d clar s par les tablissements E Administrati on et souti er M Technique M Encadrement 8 Clinique ISOURCE Minist re de la sant et des services sociaux 1994 1995 2008 2009 Rapport statistique des centres de r adaptation AS 485 516 Qu bec lt 4 OLOZ N VI Une tendance la hausse est aussi enregis tr e dans le suivi des sommes consacr es programme de services Apr s une p riode de stagnation la fin des ann es 90 les d penses nettes des services cliniques pour les personnes pr sentant une DI ou un TED dans les tablisse ments publics ont connu un accroissement de pr s de 90 par rapport la base budg taire historique d un peu moins de 400 M du d but Figure 2 volution des d penses nettes du programme 1 Pourles ann es 1994 1995 2000 2001 les d penses nett esdel ancien programme D fi cienceintellectuelle bnt t ajust es de mani re ne pr senter quelaparti e clinique dessommesuti lis es parles tablissements des ann es 2000 L indexation de la base budg taire et les sommes suppl mentaires accord es repr sentent respectivement
15. Pour implanter ou syst matiser l valuation de programme dans un milieu il faut n cessairement y consacrer des ressources financi res et humaines et r server du temps aux activit s d valuation C est rarement le cas Alors malheureusement on ne peut pas syst matiser les processus d valuation Pourtant les bases sont l Bien souvent on proc de aux valuations individuelles d but d intervention en vue de r aliser les plans de service ou d intervention Mais lorsque vient le temps d en assurer le suivi six mois plus tard par exemple on ne reprend pas ces valuations de fa on syst matique partir des m mes instruments Ainsi on se prive d informations importantes qui permettraient un suivi plus rigoureux 11 faudrait des ressources pour faire ces collectes de donn es et les analyser D s lors on r alise la difficult d instaurer un processus syst matique d valuation de programme dans le milieu Id alement chaque tablissement appliquerait une planification de l valuation de chacun de ses programmes d intervention de fa on les valuer tour de r le r guli rement et syst matiquement Cela permettrait de r viser constamment la pertinence des programmes et leur efficacit Mais encore une fois on doit consentir des ressources pour ce faire et composer avec les contraintes habituelles comme le manque de temps et l instabilit des ressources humaines Par ailleurs si on le faisait on disposerait
16. avenir de la d ficience intellectuelle est grandement teint e de d sir de promouvoir l mergence de l autod termination de ces personnes en modifiant leur savoir faire pratique afin de leur permettre dexercer davantage de contr le sur leur vie Les TSA sont certes des outils au potentiel extraordinaire pour soutenir cela Texte tir de l allocution de cl ture de Yves Lachapelle lors de la journ e scientifique de la Chaire TSA tenue en avril 2010 r gionales ont d velopp la recherche et explor diff rentes avenues Selon moi on s est vraiment fait croire qu on travaillait ensemble mais force est de constater que dans les faits ce n est pas le cas se d sole M Lachapelle qui souhaite ardemment changer les choses en remettant constamment en question les concepts Le Sommet international en faveur de l alliance pour lindusion sociale des personnes qui pr sentent une d ficience intellectuelle auquel ont particip quelque 1100 personnes provenant d une vingtaine de pays en 2006 est un pas dans la bonne direction r ussi r unir des parents des chercheurs des intervenants afin qu ils travaillent ensemble souligne fi rement M Lachapelle qui dirig l organisation de cet v nement Ce dernier n met qu un seul b mol t impossible de poursuivre sur cette lanc e et de se munir d une infrastructure rassembleuse faute de temps Malheureusement selon le professeur Lachapelle il y en
17. d activit s par paire en utilisant des objets repr sentatifs des activit s ou des pictogrammes L intervenant observe alors la personne lors du choix des activit s propos es et de leur r alisation Une grille d observation facilite la prise de notes des comportements Un fichier Excel et un bref questionnaire aident au calcul et l interpr tation des r sultats Toutes les paires de choix sont pr sent es la personne lors d une session d valuation et sept sessions sont r alis es La est pr sent e de fa on d taill e dans son manuel d utilisation Les intervenants ayant utilis la m thode d valuation expriment un taux de satisfaction lev Ils recommandent l utilisation la m thode pour valuer les pr f rences socioprofessionnelles de personnes qui prouvent de la difficult les exprimer verbalement La m thode labor e semble r pondre aux besoins des intervenants en CRDITED et s int grer dans leurs pratiques actuelles La MOIs permet d valuer les pr f rences d une personne pour les t ches actuellement disponibles dans son milieu socioprofessionnel Elle peut galement tre utilis e en vue de planifier une orientation socioprofessionnelle Ce que nous avons appris von nous avons r alis e nous a identifier les comportements que l on peut consid rer fiables pour observer et valuer des int r ts socioprofessionnels chez les personnes pr sentant une incapacit intellectuelle
18. d un programme en sant mentale qui faisait appel aux leaders naturels du milieu En les mobilisant autour des activit s du programme nous avions r duit d autant le temps qu ils passaient dans leur milieu habituel et comme cons quence appauvri ce milieu R daction on comprend de votre exp rience qu il est essentiel de rester en lien tr s troit avec le terrain L valuation de programme entre vraiment au c ur de la pratique on se situe dans une optique tr s pragmatique C est pour cette raison qu il faut vraiment pr ciser ce que l on vise par la d marche d valuation faut faire attention car ce processus peut souleverbeaucoupd attentes l valuateur de programme doit pas se laisser entra ner dans toutes les directions Il est donc tr s important d tablir un bon cadre au d part Peu importe le type d valuation il s agit de se doter de balises afin que les gens du terrain et les valuateurs pr cisent ensemble ce qu ils veulent valuer et comment ils le feront Les uns et les autres doivent expliquer leur travail Quelquefois l valuateur peut sugg rer d valuer l implantation ou les processus plut t que les effets Car il est possible que les gens du terrain soient d us de D 2 A Champagne Contandriopoulos Hartz Z dir 2009 l valuation concepts et m thodes Montr al Les Presses de l Universit de Montr al 3Ridde V Dagena s dir
19. de donn es recueillies r guli rement et syst matiquement partir desquelles on pourrait tre en mesure de comparer suivre l volution des interventions de cerner les tendances de v rifier la pertinence des actions L valuation de programme doit devenir une fonction r guli re et stable dans un tablissement La fonction devrait tre institutionnalis e et par cons quent faire partie int grante du fonctionnement Lorsqu on ins re la fonction dans le plan d organisation l valuation n est plus un v nement ind pendant du fonctionnement Les avanc es r alis es ces derni res ann es dans notre r seau vont toutes dans ce sens l qu on pense aux guides de pratique la pr occupation de disposer de donn es probantes et au d veloppement d indicateurs de gestion entre autres Les milieux devront envisager de consacrer des ressources aux activit s d valuation et surtout de mettre en place des structures pour en assurer la permanence R daction vous ne trouvez pas que la barre est haute Oui bien s r mais il y a des mani res de s en rapprocher graduellement notamment l aide du monitoring Le monitoring suivi op rationnel est vraiment une fa on conomique de faire du suivi Le monitoring consiste suivre des indicateurs construits partir de donn es d j collig es Il n implique donc pas un effort suppl mentaire puisque les informations doivent tre recueillies de toute fa on
20. des chercheurs de l H pital Rivi re des Prairies de l Universit du Qu bec Trois Rivi res et de l Universit du Qu bec en Outaouais Les trois laur ates de l ann e 2010 t moignent de leur exp rience fait leur stage dans trois milieux de pratique diff rents Elles ont un point en commun l int r t pour la recherche dans le monde de la DI et des Qui sont elles Val rie Courchesne tudiante en psychologie de l Universit de Montr al Catherine Dumouchel du programme baccalaur at en psychologie de l Universit du Qu bec en Outaouais et St phanie Mailhot tudiante au baccalaur at en psycho ducation de l Universit du Qu bec Trois Rivi res Comme l exige le programme bourse d initiation la recherche ces trois jeunes femmes termineront leur programme de premier cycle au printemps 2011 B les sont trois tudiantes de trois universit s diff rentes qui ont Le Dr Laurent Mottron de l H pital Rivi re des Prairies Montr al supervis les travaux de Val rie Courchesne portant sur l valuation clinique des pratiques au CRDI Normand Laram e Laval Pour sa part Catherine Dumouchel supervis e par le professeur Andr Moreau de l Universit du Qu bec en Outaouais a travaill au projet la carte routi re avec Julie Ruel du Pavillon du Parc Enfin St phanie Mailhot a contribu la r alisation d une recension des crits sur les enfants pr sentant un
21. e un avenir prometteur On re oit beaucoup de demandes d autres domaines relativement nos technologies qui pourraient tre utiles autant pour des personnes g es que pour des gens vivant avec un traumatisme cranioc r bral l assistant la r alisation de t ches pourrait servir tout le monde car il jumelle des stimulus li s au monde r el qui vont favoriser l action chez quelqu un En on combine des images et des consignes verbales dans une technologie qui permet d accompagner personne et de lui fournir les indications dont elle a besoin pour vaquer ses occupations quotidiennes Les technologies accroissent norm ment l autonomie de la personne ayant des incapacit s intellectuelles en lui permettant d agir par elle m me sans attendre l aide d un proche ou d un intervenant Pour demeurer dans l esprit de l autod termination l appareil ne doit pas agir la place de la personne et la rendre d pendante il faut plut t qu il aide cette derni re accomplir certaines t ches r it re le chercheur La collaboration chercheurs intervenants intervenants chercheurs n est pas chose simple Elle exige de s accorder le temps de se parler de s couter de comprendre de la transparence de l humilit de part et d autre de s accorder le droit l erreur car nous sommes tous des humains visc ralement motiv s par le souci d accompagner les personnes pr sentant une d ficience int
22. internationaux les acteurs du champ du handicap s accordent penser que le partage d exp riences favorise r duction de cet cart Les tats devraient encourager et soutenir les changes de connaissances et de donn es d exp rience entre les organisations de handicap s Article 22 3 r solution adoptant les r gles universelles pour l galisation des chances des personnes handicap es de l ONU 20 12 93 C est de cette id e qu est n le r seau HANDIPLANET Libre gratuit ouvert tous Ce r seau a t instaur par une association fran aise les Amis de l Atelier et t soutenu par Thani ancienne repr sentante sp ciale de l ONU pour le handicap Il est libre gratuit ouvert tous et repose sur les contributions volontaires de ses membres Pour les animateurs il est essentiel de partager et de s inspirer des autres car si nous n avons pas tous les m mes moyens personne ne peut dire qu il a une exp rience plus riche que l autre Si nos m thodes ne sont pas identiques notre objectif est toujours le m me favoriser l inclusion et le respect de la dignit des personnes en situation de handicap Une d marche innovante de partage Les scientifiques et les chercheurs crivent et partagent leur exp rience l chelon international travers des publications r guli res tandis que les personnes uvrant au quotidien sur le terrain n crivent pas ou peu Or c est ce savoir faire qu
23. intervenante qui m a fait part d embl e de son m contentement d avoir participer un autre projet de recherche qui selon ses dires demeurerait sans lendemain Selon le professeur cet v nement traduit bien ses observations beaucoup de ponts sont construire entre la recherche et la pratique Cest d ailleurs devenu un b Lutilisation croissante des est mais sommes nous pr ts Je ne crois pas Et cest justement ce qui justifie que s y attarde et d veloppe une expertise en la mati re Qu on le veuille ou non la technologie occupe et occupera de plus en plus de place dans nos vies Certains une minorit sont l aise avec cette r alit et se l approprient de mani re proactive Les autres la majorit s approprient tant bien que mal cette r alit tout en exer ant consciemment ou inconsciemment de la r sistance ce changement pourtant in vitable Texte tir de l allocution de cl ture de Yves Lachapelle lors de la journ e scientifique de la Chaire TSA tenue en avril 2010 objectif pour cet homme qui affirme vouloir jouer le r le d un rassembleur au regard de la promotion du travail en interdisciplinarit L autod termination Avec son parcours scolaire inhabituel mais hautement int ressant M Lachapelle a eu l occasion de passer du fondamental appliqu la pratique pour finalement lire domicile en recherche Il s int resse plus particuli re ment aux doma
24. li s et d termin s par des v nements ant rieurs Un comportement autod termin r f re donc des actions volontaires qui permettent d tre l agent causal principal dans sa vie et de maintenir ou d am liorer sa qualit de vie Wehmeyer 2005 p 117 Ainsi les personnes qui sont autod termin es sont des personnes qui influencent ou qui d terminent ce qui se produit dans leur propre vie Elles agissent volontairement en fonction de leurs pr f rences de leurs choix et de leurs champs d int r ts au lieu d tre contraintes ou forc es d agir d une certaine fa on par d autres personnes ou d autres circonstances signification du terme autod termination tire ses racines dans Tout aussi important un comportement autod termin est intentionnel et orient vers un but Les personnes autod termin es agissent volon tairement et d lib r ment pour atteindre des objectifs En ce qui con cerne particuli rement les personnes pr sentant une incapacit intellectuelle plus importante il est crucial de noter que ce qui constitue un comportement autod termin pour elles n est pas de r ussir de mani re ind pendante toutes les tapes pour atteindre un objectif mais de savoir qu elles sont l origine de qui s est produit Au 20 si cle le terme autod termination d abord t utilis en r f rence au droit d un peuple de se gouverner lui m me En rapport aux citoyens d un pays ou a
25. ou de la performance de la personne dans l ex cution de la t che Puisque ces comportements ne sont pas fiables pour estimer les pr f rences socioprofessionnelles des personnes pr sentant une d ficience gt intellectuelle il n est pas tonnant que les pr f rences r elles de la personne puissent tre diff rentes de celles pr suppos es par l intervenant est donc important de sensibiliser les intervenants la fiabilit des comportements qu ils observent afin de diminuer les interpr tations trompeuses qui s adresse la 5 La s adresse toute personne pr sentant une incapacit intellectuelle dont les habilet s de communication sont faibles ou insuffisantes Ces personnes peuvent tre capables d avoir une conversation avec vous pour raconter des faits simples mais auront des difficult s comprendre ou s exprimer avec un langage plus complexe La MOIs s adresse aussi toute personne pr sentant une incapacit intellectuelle dont les int r ts socioprofessionnels sont difficiles valuer au moyen d une entrevue ou l aide d inventaires visuels Par exemple cette personne r pond vos questions en entrevue mais dit aimer toutes ou presque toutes les activit s propos es elle r pond oui presque toutes vos questions elle s assure aupr s de vous que la r ponse vous pla t etc Nous conseillons de ne pas utiliser la MOIs avec des personnes pr sentant un trouble envahissant du d v
26. r adaptation qui dispensent des services aux personnes pr sentant une DI ou un TED poss dent une formation de plus en plus sp cialis e ax e sur la r adaptation et l inclusion sociale en coh rence avec les orientations minist rielles Figure 5 Professionnels nombre de postes et titres d emploi de Fans Comptable agr e et d tentrice d une ma trise en administration des affaires Marie Sylvie LeRouz s enseigne au D partement des sciences comptables de l Universit du Qu bec Trois Rivi res au certificat Elle a uvr dans diff rents tablissements du r seau de la sant et des services sociaux pendant une douzaine d ann es au cours desquelles elle a d velopp un int r t pour les indicateurs de performance et l allocation des ressources l int rieur du programme de service D ficience intellectuelle et troubles envahissants du d veloppement Minist re de la sant et des services sociaux 2003 Un geste porteur d avenir Qu bec 65 Cris OLOZ N L OLOZ 2IqUSAOU e r seau de la sant et des services sociaux RSSS qui rel ve du minist re du m me nom MSSS se d ploie sur l ensemble des r gions socioadministratives du Qu bec Dans chacune d elles une instance r gionale l Agence de la sant et des services sociaux ASSS coordonne les activit s entre les diff rents tablissements et s assure en fonction deso
27. tout en poursuivant mes tudes ce qui me permettait de valider la th orie directement dans mon quotidien d intervenant souligne le professeur Lachapelle Aujourd hui sp cialis en recherche sur l int gration et l inclusion sociale des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle il confie que son arriv e dans le domaine de la recherche s av re le fruit du hasard Cest v ritablement un concours de circonstances qui m a il y a encore trop de gens qui minimisent les capacit s et le potentiel des personnes ayant une d ficience intellectuelle amen vers mon tout premier contrat de travail en recherche alors que j tais nouvellement tudiant la ma trise l universit de Sherbrooke suis donc pass de la th orie la pratique pour ensuite me diriger vers recherche un domaine passionnant au sein duquel je n avais jamais imagin faire carri re Dot d une soif de connaissances d un d sir de mieux comprendre les probl matiques le chercheur s interroge lorsqu il remarque l norme foss existant entre l intervention les milieux de pratique et la recherche Une de mes grandes d ceptions en recherche t de constater le manque de communication entre les milieux mentionne M Lachapelle en se rem morant une anecdote en lien avec son m moire de ma trise Je suis rendu dans un centre de r adaptation avec tout mon optimisme de jeune chercheur pour y rencontrer une
28. 35 et 65 de l augmentation constat e dans les d penses net tes comme le montre la figure 2 Le total attei gnait presque 800 M au 31 mars 2009 1994 1995 1995 1996 1996 1997 1997 1998 1998 1999 1999 2000 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2008 2009 E Base historique E Indexati on de la base historique E Budgets de d veloppement accord s incluant on ult rieure Figure 3 volution du nombre de postes d ducateur sp cialis en CRDITED Le d fi de la sp cialisation et son impact sur les ressources humaines Les donn es compil es par les centres de r adaptation permettent de constater la place de plus en plus grande faite au personnel poss dant une formation en r adaptation En effet le nombre des ducateurs sp cialis s dans les CRDITED est pass de 1 846 en 1994 2 754 en 2009 11 s agit du titre d emploi qui a connu la plus forte augmentation nombre de postes au cours des ann es tudi es ff ff fl it jt T Figure 4 Activit s d h bergement Nombre de postes et titres d emploi Les activit s d h bergement ont aussi connu de profondes mutations Alors qu on d nombrait 1 034 pr pos s 1994 il restait plus que 300 au 31 mars 2009 Les intervenants en milieu r sidentiel dont les fonctions comprennent l application d activit s de r adaptation pr vues au plan d intervention de l usag
29. Le monitoring est ce qu il y a de plus abordable cela force la rigueur et nous conduit sur le terrain de l valuation est grandement li l implantation et au processus Si minimalement on refaisait les m mes valuations quand les gens terminent un pisode de services on serait en mesure de porter un jugement bien s r avec une certaine subjectivit mais avec la force du nombre on risquerait moins de se tromper dans les conclusions Autrement dit nous disposons de beaucoup de donn es que nous devons obligatoirement compiler il suffit donc de retenir des indicateurs qui nous permettront de suivre l volution des client les et nos interventions Les syst mes d information la population des usagers sont des sources de donn es susceptibles de nous permettre de voir si nous faisons de la qualit II suffit de les exploiter ad quatement videmment ces informations prendront toute leur valeur dans une perspective longitudinale c est dire en fonction de s quences suffisamment longues et partir d indicateurs fiables et r p t s R daction vous avez voqu le d veloppement r cent des guides de pratique dans les CRDITED comment les situer relativement l valuation de programme et par ailleurs vous avez investi beaucoup d nergie au d veloppement de la recherche dans ce r seau comment voyez vous l avenir suivre OLOZ 21quanou N Par Daniel Boisvert et J
30. On y d couvre l univers Yves Lachapelle d tenteur de la Chaire de recherche sur les technologies de soutien l autodermination TSA de l Universit du Qu bec Trois Rivi res Il nous pr sente sa vision ses intentions ses r alisations et le cnris noyau de collaborateurs chercheurs intervenants et utilisateurs qui s affairent combler l cart quant l utilisation de ces technologies d ficience intellectuelle et en troubles envahissants du d veloppement On peut anticiper que les TSA occuperont de plus en plus d espace dans l instrumentation visant soutenir l apprentissage et l exercice de l autonomie en misant sur le d veloppement d habilet s et l adaptation du milieu Autrement dit l interaction Personne Environnement De l autod termination concept cl des TSA qui pouvait mieux nous en parler que Wehmeyer dont les travaux portent principalement sur ce concept et avec qui la chaire TSA tiss des liens troits et profitables L int gration du concept d autod termination dans le champ des technologies de l information est fondamentale en ce sens qu elle met l accent sur les capacit s exploitables des personnes pour qu elles soient ma tres de leur destin e Ainsi le cahier de charge du d veloppement d une nouvelle approche devra n cessairement favoriser l exercice de l autonomie En poursuivant sur la lanc e des technologies pourquoi pas un tour de plan te sur les exp riences d int
31. REVUE CNFIS MAGAZINE SCIENTIFIQUE ET PROFESSION D FICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLES ENVAHISSANTS DU DEVELOPPEMENT F Par Michel Boutet OLOZ aqw AOU N MOT DE LA R DACTION Avec ce troisi me num ro nous avons voulu donner plus de caract re la revue CNRIS en modifiant la police pour en faciliter la lecture et surtout en publiant trois num ros par ann e plut t que deux avec des contenus qui graviteront autour d un m me th me Donc une pr sentation plus a r e un volume moins imposant chaque num ro mais une pr sence plus grande aupr s de nos lecteurs avec des parutions l automne l hiver et au printemps Pour le reste toujours les m mes pr occupations quant au d veloppement et la valorisation des meilleures pratiques dans les domaines de la d ficience intellectuelle et des troubles envahissants du d veloppement et la mise en valeur de la collaboration entre chercheurs et praticiens l valuation partir de divers angles de pr occupations mesures es trois num ros de la cuv e 2010 2011 seront surtout centr s sur outils m thodes approches et usages En ouverture une rencontre avec une sp cialiste en valuation de pro grammes C line Mercier qui apr s un passage remarqu dans le r seau des CRDITED titre de directrice scientifique en tablissement et responsable d une quipe de recherche en partenariat quipe d ficience inte
32. a case objet un site Internet contenant une foule d informations pertinentes trois chercheurs une coordonnatrice plus d une dizaine d assistants plus d une quinzaine de collaborateurs et cinq centres de r adaptation une dizaine de projets de recherche en cours et d autres en demande de subvention plus d une cinquantaine de publications et de communications ainsi que six parutions de la revue Info Clic TSA Vision La Chaire TSA souhaite contribuer la concr tisation d une soci t r ellement inclusive en tablissant une importante infrastructure qui regroupe une quipe de recherche multidisciplinaire chercheurs universitaires et en tablissement professionnels techniciens assistants tudiants stagiaires et personnes pr sentant une d ficience intellectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement qui assure un leadership en mati re de recherche et de d veloppement sur les technologies de soutien l autod termination TSA Mission La Chaire de recherche s est dot e d une mission guidant l ensemble de ses activit s Cette derni re constitue la ligne directrice assurant tout moment la qualit et la pertinence des travaux r alis s Une telle assise garantit galement la conformit des travaux avec les besoins actuels dans le domaine La mission de la Chaire de recherche sur les technologies de soutien l autod termination consiste e d velopper e mettre en plac
33. ar Marie Sylvie Le Rouz s CA MBA professeure Quelques chiffres en images et en mots Les ressources humaines en centre de r adaptation volution et sp cialisation Au cours des quinze derni res ann es les services dispens s aux personnes pr sentant une d ficience intellectuelle 01 ou un trouble envahissant du d veloppement ont poursuivi l volution amorc e dans les ann es 80 L analyse des statistiques d emploi dans les centres de r adaptation fait ressortir des variations significatives dans le nombre de postes et leur r partition par titre d emploi comme autant de signes tangibles de cette volution Les changements observ s r sultent la fois d une transformation des modes de dispensa tion de certains services comme l h bergement Figure 1 Nombre de postes par cat gorie de personnel en et de l octroi budgets dits de d veloppe ment notamment pour les services aux per sonnes pr sentant un TED La figure 1 pr sente le nombre total des postes recens s Elle mon tre qu apr s une baisse importante la fin des ann es 90 attribuable en grande partie la volont d atteindre le d ficit z ro dans les finances publiques qu b coises le nombre de postes cess de cro tre passant de 4 881 lors du creux de 1997 1998 7 308 au 31 mars 2009 L augmentation s est surtout concentr e du c t du personnel clinique Cette cat go rie de personnel gagn plus de 1
34. ateurs portables ordinateurs de poche t l phones intelligents cran tactile iPod porte cl s num riques Si ces technologies ont d abord t d velopp es pour accro tre et faciliter l accessibilit et le partage d informations entre tous il n en demeure Axe pas moins qu elles poss dent un potentiel extraordinaire pour favoriser l apprentissage et le maintien de comportements Technologies mobiles autod termin s tels que faire des choix prendre des d cisions et exercer plus de contr le sur leur environnement chez des personnes pr sentant des incapacit s La Chaire TSA souhaite d velopper ce domaine d expertise aux vis es avant gardistes en adaptant et en d veloppant des technologies mobiles qui assisteront ces personnes dans la r alisation de t ches tant domicile qu l cole ou au travail D veloppant ses champs d action autour de l am lioration la qualit de vie des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle DI ou un trouble envahissant du d veloppement TED la Chaire TSA contribue l volution d un secteur de Axe recherche prometteur la domotique La Chaire TSA vise assurer une meilleure qualit de vie aux personnes pr sentant Domotique une DI ou un TED en milieu r sidentiel en faisant appel la domotique Ce type de technologie assiste les personnes vers le d veloppement de comportements autod termin s facilitant par le fait m me les multiples t ches et actions n cessaires
35. c elle et la mettre l aise avant de commencer l valuation Si l observateur conna t la personne valu e il est possible que cela facilite l interpr tation des r sultats parce qu il sera peut tre plus sensible aux facteurs externes pouvant influencer l valuation pr sence d un pair lors de l valuation Pour en savoir plus Pour davantage d information au sujet de la m thode et de son d veloppement veuillez contacter Virginie Cobigo virginie cobigo gmail com Pour des questions relatives la formation ou obtenir le manuel de l utilisateur contactez Chaire de d ficience intellectuelle et troubles du comportement D partement de psychologie Universit du Qu bec Montr al C P 8888 succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 3 8 T l 514 987 3000 poste 5047 Courriel chaire ditc uqam ca Vous pouvez galement consulter les documents suivants 1 Cobigo V Morin D amp Lachapelle Y 2007 Assessing work tasks preferences among persons with intellectual disabilities an integrative review of literature Education and Training in Developmental Disabilities 42 286 300 2 Cobigo V Lachapelle Y amp Morin D 2007 laboration d une m thode d valuation des pr f rences li es des activit s socioprofessionnelles Colloque Recherche d fi Institut qu b cois de la d ficience intellectuelle 1001 7 juin 2007 Gatineau QC Revue francophone de la d fi
36. cience intellectuelle en ligne http wwwr rfdi org index php q node 670 3 Cobigo V Morin D amp Lachapelle Y 2009 method to assess work task preferences Education and Training in Developmental Disabilities 44 561 572 Cobigo V Lachapelle Y Morin D accept Choice making in vocational activities planning recommendations from job coaches Journal of Policy and Practice in Intellectual Disabilities Special issue on Transition and Employment vv OLOZ CION lt N gt D 3 z mD gl handiplanet echanges Partageons nos exp riences pour nous enrichir mutuellement Aller vers meilleur accompagnement des personnes en situation de handicap mental et psychique est ce possible Oui en partageant nos exp riences On compte environ 600 millions de personnes handicap es dans le monde parmi elles 200 millions ont une d ficience intellectuelle ou un trouble du d veloppement Entre nonc des droits et r alit Si nombre de textes affirment les droits de ces personnes en particulier la convention internationale on constate partout encore aujourd hui un cart entre l nonc de leurs droits et la r alit de leur v cu quotidien Parmi les solutions propos es aux c t s de l Atlas mondial sur la d ficience intellectuelle et des divers congr s
37. core trop de gens qui minimisent les capacit s et le potentiel des personnes ayant une d ficience intellectuelle crois fermement que toute personne un potentiel d velopper mais il ne faut pas avoir des attentes irr alistes Il ajoute qu au regard de chaque intervention il est n cessaire de se demander si la personne aurait t en mesure d accomplir une t che donn e si l environnement avait t adapt si on avait eu telles ressources etc l entourage peut parfois faire obstacle au d veloppement de la personne L avenir de l autod termination Rappelant que les d buts ont t difficiles le chercheur ajoute que l autod termination devrait toujours viser favoriser de fa on optimale la participation de la personne pour d velopper une autre fa on de voir et de cheminer avec son entourage Selon Yves Lachapelle c est galement possible pour des personnes assez lourdement handicap es M me si la personne est polyhandicap e et non verbale il est g n ralement possible d adapter l environnement avec diff rentes technologies pour que cette derni re soit en mesure de faire quelques choix simples Pr sentement on observe une grande effervescence par rapport au concept d autod termination beaucoup de gens y croient et s investissent dans les projets M me si les attentes quant la performance de l organisation lui causent un certain stress le professeur Lachapelle assure que la Chaire TSA est vou
38. d un tr s bon il l accr ditation de la Chaire de recherche TSA en d cembre 2007 Alors que le projet prenait forme j avais vraiment besoin de ne plus tre seul y r fl chir souligne celui qui est galement membre du comit Terminology and Classification de l AAIDD Ce comit la responsabilit de r diger la mise jour du manuel de la d finition et de la classification de la d ficience intellectuelle produit par l association et le professeur Lachapelle participa la r daction de la 11 dition qui fut publi e l automne 2009 Travailler ensemble dans une m me vision Je suis profond ment convaincu qu on d velopp une expertise en silo Des associations de parents ont fait des choses extraordinaires ont d velopp leur propre cr neau des associations de personnes ayant des incapacit s intellectuelles ont souhait tre davantage impliqu es et ont milit pour a des associations de recherche internationales nationales et a p E Yves Lachapelle est un v ritable visionnaire passionn par son travail la Chaire de recherche TSA l assistant la r alisation de t ches qu il tient entre ses mains n est qu un exemple de ce qu il est possible de cr er en mati re de technologie de soutien l autod termination 4 OLOZ CION un OLOZ L Depuis 1996 ma vision de l
39. disponibles pour les personnes pr sentant une incapacit intellectuelle 115 sont parfois peu informatifs en termes d orientation socioprofessionnelle Les professionnels et les parents occupent habituellement une place ma jeure dans les prises de d cisions concernant la vie d une personne pr sen tant des incapacit s intellectuelles Pourtant selon certaines tudes les professionnels et les parents ont parfois des opinions au sujet des pr f rences d un individu qui diff rent des pr f rences r el les et actuelles de ce dernier Notre tude soutient galement ce constat puisque douze des seize intervenants ayant exp riment la MOIs expriment leur tonnement par rapport aux r sultats de 4 OLOZ w OLOZ 21QUAOU CION gt l valuation qui diff rent des t ches qu ils jugeaient pr f r es par la personne L un des intervenants notamment t surpris de voir que la personne ne choisissait jamais la t che qu il offrait comme r com pense apr s une bonne journ e de travail est donc n cessaire de se doter d outils objectifs permettant d valuer les pr f rences socioprofes sionnelles des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle La M thode d observation des int r ts socioprofessionnels MOIs se r v le efficace pour valuer les pr f rences de personnes pr sentant une incapacit intellectuelle Elle consiste pr senter des choix
40. e valuer promouvoir l utilisation des technologies de soutien l autod termination aupr s des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement Cette mission constitue un engagement formel de l quipe l gard de sa collectivit chercheurs intervenants population cible dans la mise en uvre d actions assurant aux personnes pr sentant une d ficience intel lectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement la multiplication des acc s aux technologies de soutien leur autod termination La Chaire TSA regroupe une quipe de chercheurs aux expertises multiples et com pl mentaires qui collaboreront au d veloppement de la recherche sur les technologies de soutien l autod termination Valeurs La Chaire TSA reconna t que toute personne poss de un potentiel humain et qu elle doit tre trait e avec dignit et respect e La Chaire TSA adh re aux grands principes de normalisation de valorisation des r les sociaux d int gration d inclusion et de participation sociale Elle innove par la r alisation de travaux visant l mergence de l autod termination afin d am liorer la qualit de vie des personnes pr sentant des incapacit s e La Chaire TSA valorise l esprit d quipe la collaboration l innovation et le transfert de connaissances en coh rence avec sa mission et dans la poursuite de l atteinte de sa vision e La Chaire TSA reconna t e
41. e Si on pense aux personnes pr sentant une d ficience intellectuelle on pourrait aussi envisager comme mesure d impact plus global la r duction de l ob sit dans l ensemble du groupe ayant particip au programme Les r sultats d une valuation de programme sont toujours relatifs D autres facteurs auront pu jouer sur les effets observ s puisque contrairement la recherche valuative on ne contr le pas toutes les variables se peut par exemple que les personnes fassent une picerie de meilleure qualit du fait de l ouverture d un nouveau supermarch dans le quartier lequel offre de meilleurs produits meilleurs prix Dans cet exemple on pourra difficilement tablir une relation directe de cause effet entre le programme et la fa on de s alimenter On pourra n anmoins bien documenter la situation Sans pr tendre que les effets observ s sont attribuables uniquement au programme il sera possible de conclure qu il y contribu Il faut galement valuer les effets non attendus et les effets non voulus et ind sirables Cela nous ram ne la dimension qualitative Par exemple quandondemandeauxgenscequ ilsontleplusappr ci dansle programme ils peuvent voquer des aspects reli s la socialisation les rencontres les amiti s une alternative la solitude et l ennui l occupation du temps s agit l d effets inattendus Il faut aussi essayer d identifier les effets d sir s me souviens
42. e souhaitons d agir dans l optique de son am lioration R daction y a t il diff rentes coles de pens e et qu elle approche adoptez vous Sans vouloir s tendre disons que l valuation de programme s est d velopp e aux tats Unis dans les ann es 70 et que la premi re g n ration des personnes qui se sont int ress es la question tait compos e d autodidactes Depuis peut reconna tre diff rentes approches Par exemple en 2009 sont parus au Qu bec deux livres sur l valuation de programme L un produit par une quipe du GRIS Groupe d intervention en sant sous la direction de Astrid Brousselle et et l autre r dig sous la direction de Val ry Ridde et Christian Dagenais semble que l un rel ve davantage d une perspective d administration sant alors que l autre est plut t construit autour des services sociaux Ma pratique de l valuation correspond davantage au cadre pr sent par Ridde et Dagenais Je pense l valuation en termes d valuation des besoins de l implantation du processus des effets court moyen et long terme Avec le client on peut d terminer ce qu il souhaite valuer Diff rentes propositions pourront tre faites Par exemple si on opte pour une valuation de l implantation diverses questions pourront tre pos es telles les suivantes avez vous r ussi joindre les personnes que vous aviez cibl es Avez vous les ressources q
43. ellectuelle un trouble envahissant du d veloppement ou autre incapacit dans leur projet de vie Pour ce faire nous devons continuer d apprendre nous conna tre apprendre b tir ensemble en synergie en fonction de visions et pourquoi pas de r ves communes Texte tir de l allocution de cl ture de Yves Lachapelle lors de la journ e scientifique de la Chaire TSA tenue en avril 2010 Interrog sur les projets venir Yves Lachapelle affirme souhaiter que la chaire puisse r aliser encore plus de projets et surtout il d sire renforcer les relations avec tous les autres acteurs li s directement ou indirectement au domaine On doit tre vraiment en synergie avec les parents les intervenants les milieux d intervention et j aimerais que des personnes ayant des incapacit s intellectuelles se joignent l quipe de la chaire de recherche ce qui serait certainement valorisant pour elles et en parfait accord avec le concept d autod termination La Chaire de recherche sur les technologies de soutien l autod termination Chaire TSA Une quipe branch e sur l avenir La Chaire TSA c est une quipe dynamique remplie d id es novatrices l Info Clic TSA une revue lectronique trimestrielle que vous recevez par courriel et qui est disponible sur le site Internet de la Chaire TSA pour vous inscrire envoyez un courriel annie mccarthy uqtr ca en inscrivant INSCRIPTION INFO CLIC dans l
44. eloppement surtout si elles ont l habitude de fonctionner dans un environnement tr s structur Le manque de pr visibilit et de structure du d roulement de l valuation risque d occasionner de l anxi t chez la personne valu e qui peut se traduire par des comportements probl matiques ex automutilation Qui peut utiliser la 5 l observateur doit tre une personne qui une exp rience de travail aupr s de personnes pr sentant une d ficience intellectuelle doit tre familier avec les techniques d observation observateur doit notamment tre capable de d finir un comportement de fa on op rationnelle doit distinguer un comportement ex mettre des vis dans un sac d un jugement ou d une caract ristique de la personne ex tre attentif n est pas un comportement l observateur devrait galement tre sensibilis aux biais qu il peut introduire dans l valuation Par exemple il doit tre conscient que ses propres comportements pourraient inciter la personne choisir une option plut t qu une autre Il doit tre sensibilis la tendance des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle vouloir faire plaisir leur interlocuteur et r pondre par oui ses questions Une formation l utilisation de la m thode est donc n cessaire Par contre il n est pas n cessaire que l observateur connaisse bien la personne valu e Il doit cependant tablir une bonne relation ave
45. en mati re d emplois d int gration communautaire et d autonomie dans leur vie Ces efforts ducatifs visent enseigner aux tudiants les comp tences et les connaissances dontils auront besoin pour agir de mani re autod termin e Il s agit entre autres de leur enseigner prendre des d cisions r soudre des probl mes se fixer des objectifs accro tre leur capacit d autorepr sentation et acqu rir des comp tences d autogestion De plus il importe d offrir ces jeunes personnes des possibilit s d exprimer leurs pr f rences et de faire des choix Une pratique de plus en plus fr quente consiste s assurer que ces personnes jouent un r le important lors des r unions concernant leur plan de service ou de transition et m me dans certains cas qu elles pr sident de telles r unions Une autre application du concept d autod termination vise permettre aux personnes pr sentant des incapacit s et lorsque cela est n cessaire ou appropri aux membres de leur famille de prendre des d cisions par rapport la fa on dont l argent et d autres ressources visant leur fournir du soutien est obtenus et utilis s Historiquement le financement t accord aux organismes qui ont mis sur pied les services de soutien Toutefois plusieurs personnes pr sentant des incapacit s en sont venues consid rer que les services offerts ne r pondaient pas ad quatement leurs besoins Comme solution de rechange
46. ences physiques L ensemble de ces tablissements a pour mandat d offrir des services de sant et des services sociaux selon des principes d accessibilit de continuit et de qualit en s appuyant sur une approche populationnelle soit une approche bas e sur les besoins sp cifiques de la population d un territoire donn Enfin ce r seau sectoriel doit uvrer en colla boration avec les r seaux intersectoriels p ex ducation loisir emploi et communautaires pour assurer les services courants la population ABITIBI T MISCAMINGUE CRDI Clair Foyer C TE NORD CSSS des les Centre de r adaptation L mergent GASP SIE LES DE LA MADELEINE Centre de r adaptation de la Gasp sie CHAUDI RE APPALACHES CRDI Chaudi re Appalaches LAVAL CRDI Normand Laram e LANAUDI RE Centre de r adaptation La Myriade LAURENDIDES Centre du Flor s MONT R GIE CRDI Mont r gie Est Les Services de R adaptation du Sud Ouest et du Renfort
47. er sont par contre deux fois plus nombreux qu en 1994 Globalement le nombre d employ s affect s aux activit s d h bergement est en d croissance passant de 1 907 1 483 en quinze ans Cette situation illustr e la figure 4 traduit bien la r alit des tablissements qui ont de plus en plus recours aux ressources externes pour l h bergement de la population desservie tout en privil giant un mod le de service int grant les bonnes pratiques de r adaptation dans leurs milieux r sidentiels sp cialis s L CION OLOZ 21quanou N Finalement le nombre de postes r serv s aux professionnels connu une croissance dans plusieurs champs de sp cialisation Par exemple il y avait 15 psycho ducateurs en 1994 alors que 154 sont d nombr s en 2009 une augmentation qui co ncide avec l actualisation partir de 2003 du plan d action d coulant des travaux du Comit aviseur national sur l organisation des services aux personnes pr sentant un TED Chaque sp cialit est parvenue accro tre sa repr sentation en pourcentage parmi l ensemble du personnel clinique En tout le nombre de professionnels est pass de 334 en 1994 778 au 31 mars 2009 une hausse de 133 La figure 5 pr sente l volution du nombre de postes pour les principaux titres d emploi professionnels Les valeurs au 31 mars 2009 apparaissent la droite des titres d emploi En conclusion les ressources humaines des centres de
48. er la recherche la pratique afin d tre le plus pr s possible de la r alit et de r pondre aux besoins concrets des personnes concern es Friant de nouvelles technologies Yves Lachapelle affirme qu il est tout fait possible d amener une personne vers une plus grande autonomie l aide d appareils lectroniques c est d ailleurs ce sur quoi il travaille intensivement depuis quelques ann es Entour d une quipe chevronn e et dynamique il aspire d velopper son plein potentiel la Chaire TSA afin de conduire les personnes ayant des intellectuelles sur le chemin de l autod termination tenteur d un baccalaur at en psychologie d une ma trise science de l ducation et d un doctorat psychop dagogie M Lachapelle avoue souhaiter pouvoir contribuer changer le monde Plus jeune lors de mes tudes au baccalaur at j ai travaill pour le Pavillon du Parc le CRDI de la r gion de l Outaouais faisais mes pre mi res armes et d s les premiers jours j ai r alis que j allais tre appel travailler avec des cas parfois lourds et d stabilisants se souvient celui qui enseigne aujourd hui au d partement de psycho ducation de l UQTR Passer de la th orie la pratique fut un choc important pour lui L envie de faire carri re dans ce domaine ne l a toutefois jamais quitt J ai travaill pendant deux ans aupr s de personnes ayant une d ficience intellectuelle
49. il para t aussi n cessaire de partager et de diffuser au del du cercle local ou national Les ressources du Web ont t mises profit pour la cr ation de HANDIPLANET r seau international d change d exp riences concr tes de terrain sur le handicap mental et psychique Le r seau ne cherche pas tablir un guide de bonnes pratiques mais uniquement capitaliser les exp riences de chacun afin de les confronter sur un plan international de permettre tous les lecteurs de s inspirer mutuellement par leurs actions positives voire de les reproduire dans leur propre pays Des outils Le r seau s appuie sur deux principaux socles Un site Internet au sein duquel sont partag s des exp riences des t moignages des sources d informations La mise en place de partenariats permettant d organiser des changes interpersonnels aussi bien de professionnels salari s que de personnes handicap es elles m mes Une animation Une quipe d animateurs est pr sente dans les locaux du r seau en France pour accompagner les futurs contributeurs dans la transcription de leur exp rience et collecter sur un m me site l ensemble de ces informations 115 sont joignables par courriel ou t l phone et effectuent quotidiennement des interviews diffus es ensuite sur le site du r seau ainsi qu au sein de larges listes de diffusion Exemples de fiches d exp rience sur l valuation et autres
50. inente Conf rences avec arbitrage outilsynthese revue_web_finale pdf Conf rences sur invitation Formations et activit s de transfert des connaissances Affiches scientifiques Et bien plus http www chairetsa ca TSA images infopertinente Bilan_ ilan 2007 2 la Chaire TSA Bilan 2007 2009 de la Chaire TS Chaire_TSA_2007_ 2009 pdf Autod termination Michael L Wehmeyer Universit du Kansas Promouvoir l autod termination s av re de plus en plus important pour assurer la d fense des personnes pr sentant desincapacit s etleur offrir du soutien Wehmeyer amp Field 2007 Wehmeyer Agran Hughes Martin Mithaug amp Palmer 2007 Cela s explique en grande partie par le fait que ces personnes estiment que d augmenter leur autod termination est essentiel d une part et que d autre part des travaux de recherche ont d montr que les adolescents et les jeunes adultes qui sont au d part plus autod termin s obtiennent des r sultats plus positifs dans leur vie d adulte et estiment avoir une meilleure qualit de vie que ceux qui sont moins autod termin s Lachapelle et al 2005 Wehmeyer amp Palmer 2003 Wehmeyer amp Schwartz 1997 1998 la doctrine philosophique du d terminisme Wehmeyer Abery Mithaug amp Stancliffe 2003 Le d terminisme renvoie l id e ou la proposition que tous les v nements y compris le comportement humain et la pens e sont
51. ines de l autod termination et de la participation sociale des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle notamment en ayant recours diverses technologies de soutien l autod termination En 1998 alors que j tais assistant de recherche pour le CSDI Mauricie Centre du Qu bec j ai lu un article qui faisait tat de moyens pour aider jeunes adolescents dans leurs tudes des technologies qui entre autres les amenaient d couvrir ce qu ils voudraient faire plus tard Consid rant qu il y avait de grandes limites l approche comportementale j ai pris conscience qu on faisait souvent les choses la place des personnes plut t que de les faire avec elles explique le chercheur qui s est alors int ress de plus pr s ce sujet Yves Lachapelle soutient que toute personne a le droit de faire des choix et de prendre des d cisions pour exercer du contr le sur sa vie Comme ce concept lui colle vraiment la peau c est avec beaucoup d enthousiasme qu il travaill pendant quelques ann es adapter ce concept afin de pouvoir l implanter au Qu bec L autod termination prend ainsi son envol mais ce n est qu en 2001 qu on d couvre qu il est possible de marier l autod termination avec des technologies de soutien Pr sident de la section qu b coise de l American Association on Intellectual and Developmental Disabilities AAIDD et copr sident du Technology Special Interest Group Yves Lachapelle voit
52. le Y amp Wehmeyer M L 2003 L autod termination In M J Tass amp D Morin Eds Manuel professionnel sur la d ficience intellectuelle pp 203 214 Ga tan Morin Parette P amp Wojcik B W 2004 Creating a Technology Toolkit for Students with Mental Retardation A Systematic Approach JSET E Journal 19 1 25 Harrysson B Svensk A amp Johansson G I 2004 How people with developmental disabilities navigate the Internet British Journal of Special Education 31 3 138 142 Wehmeyer M L Smith S J amp Palmer S B 2004 Technologie Use and People With Mental Retardation International review of reserch in mental retardation 29 291 337 Stock S E Davies D k Davies K R amp Wehmeyer M L 2006 Evaluation of an application for making palmtop computers accessible to individuals with intellectual disabilities Journal of Intellectual amp Developmental Disability 31 1 39 46 Wehmeyer M L Palmer S B Smith S J Parent W Davies D K amp Stock S 2006 Technology use by people with intellectual and developmental disabilities to support employment activities A single subject design meta analysis Journal of Vocational Rehabilitation 24 2 81 86 Lachapelle Y Lussier Desrochers D amp Pigot H 2007 Des TIC en soutien l autod termination des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle Revue qu b coise de psychologie 28 2
53. lle En effet les technologies d velopp es pourront constituer des outils d intervention novateurs permettant de diversifier les services r sidentiels offerts aux personnes pr sentant une d ficience intellectuelle PIERRE NOLIN Professeur en neuropsychologie au d partement de psychologie de l Universit du Qu bec Trois Rivi res depuis 1989 Pierre Nolin poss de une expertise de plusieurs ann es dans le champ de neurotraumatologie chez l enfant et l adulte et dans le champ de la maltraitance Ses travaux sont centr s sur le d veloppement d environnements virtuels servant valuer adapter ou r adapter les fonctions cognitives des personnes ayant des probl mes neurologiques ou pr sentant des incapacit s Un aspect novateur de ses projets consiste appliquer les notions de la neuropsychologie des populations peu tudi es Les retomb es de telles recherches pourraient s av rer importantes tant sur le plan th orique que pour la pratique Le professeur Nolin mis sur pied et dirige une quipe de recherche subventionn e par le Fonds de d veloppement acad mique du r seau de l Universit du Qu bec qui a pour mandat de d velopper une expertise propre au r seau de l Universit du Qu bec dans le champ de la r alit virtuelle en psychologie Il dirige aussi le Laboratoire de recherche interdisciplinaire en r alit virtuelle de l UQTR dont les travaux visent l tude de divers probl
54. llectuelle troubles envahissants du d veloppement et intersectorialit occupera de nouvelles fonctions d valuation des technologies et modes d intervention en sant AETMIS Elle distingue la recherche valuative et l valuation de programmes en se penchant plus particuli rement sur qui caract rise cette derni re et surtout de son utilit malgr les r sis tances ou les limites son implantation C line Mercier nous a aussi fait part de ses pr occupations quant l utilisation de l valuation de programmes dans le cadre du d veloppement des guides de pratique et de l avenir la recherche dans le secteur de la r adaptation en d ficience intellectuelle et en troubles envahissants du d veloppement Des r flexions m diter Mais l il faudra patienter au prochain num ro Avec la m thode d valuation des int r ts socioprofessionnels Virginie Cobigo de l Universit Queen en Ontario nous pr sente un outil d observation permettant de mieux saisir les besoins de personnes pour qui on ne disposait pas de moyens valides pour orienter le plan de carri re Du coup sa d marche illustre bien la n cessaire compl mentarit entre praticiens et chercheurs et le cheminement visant l laboration de mesures Et puis nous porterons un regard int ress sur les technologies de l information omnipr sentes in vitables et indispensables sous les angles de l adaptation et de la r adaptation
55. mande d admission au doctorat a compte d avoir obtenu une subvention sans oublier que m a permis de pr ciser mon sujet de th se et d tre mieux pr par e pour cette tape Vous savez il est difficile de passer du premier au troisi me cycle d tudes universitaires et de r pondre rapidement aux exigences de la recherche au doctorat Le CNRIS m a permis de faire le pont entre mes comp tences actuelles et les attentes par rapport la recherche au doctorat Catherine Dumouchel Toutes s entendent pour dire que l exp rience acquise durant ces quatre mois leur permis d acqu rir des comp tences professionnelles hors du commun la fin de leurs tudes de premier cycle et l aube de s engager dans des tudes de cycles sup rieurs Le stage leur a donn l occasion de mieux conna tre le r seau des CRDITED et le positionnement de la recherche l int rieur de ces derniers Quatre mois a peut vous para tre tr s long mais c est tr s court pour s initier la recherche ajoute St phanie Mailhot en mentionnant qu en recherche le temps passe tr s vite Les trois boursi res comptent bien poursuivre leur cheminement scolaire aux cycles sup rieurs La bourse a nettement influenc leur parcours en plus de leur fournir une reconnaissance certaine quant la qualit de leurs travaux Val rie Courchesne Catherine Dumouchel et St phanie Mailhot trois noms retenir au regard de la recherche dan
56. n et d un postdoctorat en informatique Au cours de ses tudes doctorales il a obtenu plusieurs bourses institutionnelles de recherche Le professeur Lussier Desrochers s int resse un domaine encore inexplor l utilisation de la domotique aupr s des personnes pr sentant une d ficience intellectuelle Depuis 2005 il collabore avec le professeur Yves Lachapelle titulaire de la Chaire TSA pour la cr ation et l implantation de cette chaire l UQTR Depuis 2006 ses recherches se concentrent sur l utilisation des technologies de soutien l autod termination pour les personnes pr sentant une d ficience intellectuelle r alise l une des rares recherches au monde sur les appartements intelligents destin s cette population Dans le cadre de cette recherche subventionn e par le CNRIS un assistant intelligent pour la pr paration de repas a t cr et exp riment aupr s de douze personnes pr sentant une d ficience intellectuelle Reposant sur une approche multidisciplinaire novatrice cette recherche s est r alis e gr ce un partenariat avec les chercheurs en informatique du laboratoire DOMUS de l Universit de Sherbrooke et les chercheurs en design industriel de l Universit de Montr al Dans le domaine de l intervention en d ficience intellectuelle ses recherches auront certainement un impact sur l offre de service en milieu r sidentiel visant les personnes pr sentant une d ficience intellectue
57. oanie Cyrenne Tourigny S initier au monde de 1 recherche Chaque ann e le CNRIS lance un concours visant attribuer des tudiants de premier cycle universitaire des bourses d initiation la recherche leur permettant au cours d un stage de quatre mois de s initier l univers de la recherche dans un milieu qui tout en offrant des services de r adaptation d adaptation ou d int gration sociale sest engag dans des travaux de recherche correspondant des besoins particuliers l un des objectifs poursuivis est de favoriser l mergence de la rel ve en recherche dans les domaines de la d ficience intellectuelle DI et des troubles envahissants du d veloppement TED en donnant le go t de la d couverte fond e sur une d marche rigoureuse et m thodique Ces quatre de stage constituent une occasion privil gi e de mieux conna tre le secteur des services DI et de m me que les exigences du travail en quipe bourse d initiation la recherche est associ e un stage qui commence au de et qui se termine avant la reprise des classes en septembre Cette ann e ces exp riences d apprentissage se sont d roul es dans trois centres de r adaptation en d ficience intellectuelle et en troubles envahissants du d veloppement soit le Pavillon du Parc le CRDITED Institut Universitaire de la Mauricie Centre du Qu bec et le Centre Normand laram e Se sont joints ces tablissements
58. r Educational Practice Springfield IL Charles C Thomas Publisher LTD Wehmeyer M L Agran M Hughes C Martin J Mithaug D E amp Palmer S 2007 Promoting self determination in students with intellectual and developmental disabilities New York Guilford Press Wehmeyer M L amp Field S 2007 Self determination Instructional and Assessment Strategies Thousand Oaks CA Corwin Press Wehmeyer M L amp Palmer S B 2003 Adult outcomes for students with cognitive disabilities three years after high school the impact of self determination Education and Training in Developmental Disabilities 38 131 144 Wehmeyer M L amp Schwartz M 1997 Self determination and positive adult outcomes A follow up study of youth with mental retardation or learning disabilities Exceptional Children 63 245 255 Wehmeyer M L amp Schwartz M 1998 The relationship between self determination quality of life and life satisfaction for adults with mental retardation Education and Training in Mental Retardation and Developmental Disabilities 33 3 12 OLOZ aqwu nou N La M thode dobservation des int r ts socioprofessionnels MOIS La recherche appliqu e aux besoins des CRDITED D veloppement de la 5 Une m thode d valuation des int r ts socioprofessionnels par observation directe t d velopp e la suite d une recension syst matique des crits scientifique
59. rencontres mouvantes foisonnantes de cr ativit et de chaleur humaine Ma fille Corinne allait dans une cole sp ciale mais le coll ge a ferm pour des raisons financi res Corinne est ensuite rest e sans aide scolaris e car les autres coles sp ciales taient trop loin Elle ne pouvait rester sans activit car elle devenait agressive Notre famille a d cid de cr er une fondation pour que Corinne puisse avoir un lieu o elle puisse tre en lien avec d autres HANDIPLANET a besoin de vous nous vous invitons d s pr sent partager votre exp rience avec ses lecteurs Votre contribution est importante pour tous le r seau trouvant son int r t dans la diversit des exp riences en ligne Pour recevoir de l information suppl mentaire vous pouvez contacter les animateurs du r seau en crivant contact handiplanet echanges info Sur simple demande ils vous proposeront un entretien t l phonique et vous transmettront une interview adapt e votre exp rience Vous pourrez ainsi faire b n ficier d autres de vos comp tences et de votre savoir faire Toute action concr te mise en place en faveur des personnes en situation handicap pourra faire l objet d une fiche d exp rience Nous vous invitons consulter les exp riences d j en ligne sur le site et toutes les informations disponibles http www handiplanet echanges info Cnris OLOZ 1 gt
60. rientations minist rielles d une distribution quitable des ressources financi res Un premier niveau de services qualifi s de g n raux et de sp cifiques s articule autour des centres de sant et services sociaux 3 13 7 15 BAS SAINT LAURENT CRDITED du Bas Saint Laurent ESTRIE SAGUENAY LAC SAINT JEAN CRDITED du Saguenay Lac Saint Jean QU BEC CRDI de Qu bec CSSS de Charlevoix MAURICIE CENTRE DU QU BEC CRDITED de la Mauricie et du Centre du Qu bec Institut Universitaire CRDITED Estrie MONTR AL CRDI Gabrielle Major Centre de r adaptation Lisette Dupras Centre de r adaptation de l Ouest de Montr al Centre Miriam Services de r adaptation L Int grale OUTAOUAIS Pavillon du Parc CSSS et se compose habituellement d un centre hospitalier CH d un centre local de services communautaires CLSC et d un centre d h bergement et de soins de longue dur e CHSLD Une r gion dispose selon son bassin de population d un nombre variable de CSSS tout comme chaque CSSS peut comprendre un nombre distinct de centres constitutifs ce r seau s ajoute au niveau r gional des centres de r adaptation sp cialis s couvrant les secteurs de la protection de la jeunesse de la sant mentale de la d ficience intellectuelle et des troubles envahissants du d veloppement des d pendances et des d fici
61. s La m thode ainsi labor e t valid e aupr s de professionnels et d intervenants travaillant dans plusieurs CRDITED puis pr exp riment e par deux intervenants en milieu socioprofessionnel La m thode d valuation ainsi am lior e a t exp riment e par seize intervenants en milieu socioprofessionnel Dix neuf personnes pr sentant des incapacit s intellectuelles ont t valu es Des entrevues ont t r alis es aupr s des seize intervenants afin de recueillir leurs perceptions sur l utilit la m thode et ses conditions d utilisation Ils ont exprim un certain nombre de recommandations afin d am liorer la 5 ou de faciliter son utilisation Ces recommandations ont t prises compte dans la nouvelle version de la Les chercheurs remercient les CRDITED Gabrielle Major Lisette Dupras L Int grale Les Filandi res et le SRSOR pour leur collaboration Virginie Cobigo Queen s University Kingston Ontario Diane Morin Universit du Qu bec Montr al Chaire de recherche DI TC Yves Lachapelle Universit du Qu bec Trois Rivi res Chaire de recherche TSA ette recherche t financ e gr ce des bourses offertes par le Consortium national de recherche sur l int gration sociale le Fonds qu b cois de recherche sur la soci t et la culture l American Association on Intellectual and Developmental Disabilities AAIDD section Qu bec et l Univer
62. s les domaines de la d ficience intellectuelle et des troubles envahissants du d veloppement Pour l ann e 2010 2011 la date butoir pour soumettre une candidature au programme de bourse d initiation la recherche est le 26 mars 2011 Tous les d tails au www cnris org programmes 2Comparable au programme grand fr re grande s ur CENTRE DE DOCUMENTATION VOICI QUELQUES R F RENCES Lachapelle Y amp Boisvert D 1999 D velopper l autod termination des adolescents pr sentant des difficult s d apprentissage ou une d ficience intellectuelle en milieu scolaire Revue Canadienne de Psycho Education 28 2 163 169 Davies D K Stock S E amp Wehmeyer M L 2002 Enhancing Independent Task Performance for Individuals with Mental Retardation Through Use of Handheld Self Directed Visual and Audio Prompting System Education and Training in Mental Retardation and Developmental Disabilities 37 2 209 218 Davies D K Stock S E amp Wehmeyer M L 2002 Enhancing Independent Time Management Skills of Individuals With Mental Retardation Using Palmtop Personal Computer Mental Retardation 40 5 358 365 Davies D K Stock S E amp Wehmeyer M L 2003 A Palmtop Computer Based Intelligent Aid for Individuals With Intellectual Disabilities to Increase Independant Decision Making Research amp Pratice for Persons With Severe Disabilities 28 4 182 193 Lachapel
63. sit du Qu bec Montr al Bourse FARE La 5 pourrait elle vous tre utile La pr sence d une incapacit significative telle que la d ficience intellectuelle entrave le processus de d veloppement de l autod termination notamment en limitant les occasions d exprimer des pr f rences et de faire des choix dans la vie quotidienne Les limitations cognitives que connaissent les personnes pr sentant des incapacit s intellectuelles peuvent rendre plus difficile l expression de pr f rences en raison de difficult s de planification de projection dans le temps de raisonnement de r solution de probl mes ou de compr hension d id es complexes Les personnes pr sentant des incapacit s intellectuelles peuvent par ailleurs prouver de la difficult s exprimer par la parole en raison de lacunes importantes de leur r pertoire langagier ou de difficult s d articulation ou de prononciation Elles sont galement plus sujettes la d sirabilit sociale et l acquiescement que la population en g n ral et plusieurs ont tendance choisir la deuxi me option d une question comprenant deux r ponses possibles Pour ces raisons les m thodes d valuation des pr f rences socioprofessionnelles au moyen d une entrevue peuvent se r v ler inappropri es m me si elles utilisent un support visuel tel que des photographies De plus les questionnaires ou entrevues ne permettent pas de pr senter les activit s r ellement
64. t obtenir des effets aupr s d une population sp cifique qui un probl me particulier Comme comprendre les domaines de l valuation i i 165 notions peuvent tre assez fluides dans le domaine de l valuation Au d part on peut distinguer qu l recherche valuative a l valuation voici ma fa on de distinguer entre les deux La recherche valuative en de programme Puisque je suis avant tout sp cialis e en valuation de hs contr lant les diverses variables en jeu tente de faire la d monstration que programme disons d entr e de jeu qu un programme c est un ensemble effets obtenus sont bel et bien le r sultat de l intervention choisie Nous b OLOZ 4 L CION c dera graduellement la place l Institut national d excellence en sant et services sociaux INESSS dont la mission est de promouvoir l excellence clinique et l utilisation efficace des ressources sommes dans un environnement contr l et nous devons nous assurer que rien n est modifi en cours d exp rimentation Quant l valuation de programme elle se fait avec et dans le milieu avec une pr occupation d am lioration du programme ou de la prise de d cision quant son avenir ou sa g n ralisation D ailleurs d s que nous interagissons avec le milieu dans le cadre d un processus d valuation de programme nous sommes d j en train de modifier ce dernier et nous l
65. t valorise la n cessit de travailler en partenariat avec sa communaut afin d assurer des r alisations fond es sur les besoins r els des personnes Elle souhaite concevoir et b tir ensemble en toute r ciprocit Objectifs La Chaire de recherche se veut un moyen de promouvoir des partenariats avec l entreprise priv e les organismes communautaires le r seau de la sant et des services sociaux le milieu universitaire et la soci t civile en g n ral afin de mettre profit le potentiel des technologies de l information et de la communication Toutes ces collaborations permettront de travailler l atteinte des objectifs poursuivis par la Chaire e Faire conna tre le potentiel que repr sentent les TSA pour l mergence de comportements autod termin s chez les personnes pr sentant une d ficience intellectuelle ou un trouble envahissant du d veloppement e Sensibiliser les diff rents milieux familles et proches intervenants chercheurs la faisabilit et aux avantages d exploiter ce potentiel e Ouvrir de nouvelles perspectives dans les domaines de la r adaptation et de l intervention e Contribuer l am lioration de la qualit de vie et de la participation sociale des personnes concern es et de leurs proches 4 OLOZ SI Axes de recherche Au quotidien et dans presque tous les contextes l utilisation de technologies mobiles est omnipr sente ordin
66. u l installation d un contexte de travail plaisant D autres personnes avaient cependant tendance tre amus es par la situation d valuation elle m me exemple prise de notes par l intervenant utilisation du chronom tre sonnerie de la minuterie etc 4 La performance dans l accomplissement de la t che n est pas consid r e comme un comportement exprimant une pr f rence puisqu il semble qu elle ne varie pas avec le nombre de fois que la t che est choisie par la personne valu e Ainsi la personne valu e peut tre tout aussi performante dans une t che qu elle choisit souvent que dans une autre qu elle choisit rarement Toutefois certains intervenants sugg rent que la performance dans la r alisation de la t che soit valu e en parall le puisque c est un l ment important de la prise de d cision concernant l orientation socioprofessionnelle prendre l objet dans ses mains le pointer ou pointer le pictogramme qui le repr sente ou encore nommer l activit qui lui correspond Cela abonde dans le m me sens que les r sultats d autres tudes d ja r alis es 2 Les comportements de refus comme repousser l objet ou le pictogramme ou le faire tomber terre sont rarement observ s Les intervenants ayant particip l tude disent avoir tendance estimer les pr f rences socioprofessionnelles selon leur observation des comportements exprimant un plaisir rire sourire des comportements de refus
67. ue vous aviez pr vues Par la suite on peut faire l valuation du processus et des effets court moyen et long terme Il est int ressant de faire ces distinctions titre d exemple si un programme poursuit comme objectif d am liorer la qualit de vie des personnes et leur tat de sant partir entre autres d une meilleure alimentation il peut d velopper des activit s visant montrer aux participants comment faire leur picerie leur apprendre faire une liste Si on d sire valuer dans quelle mesure le programme une influence sur l alimentation des participants il faut d abord v rifier si effectivement ils se servent d une liste d picerie ou si de fa on g n rale leur panier de provision est mieux quilibr Souvent cette premi re tape est saut e 11 s agit d abord de v rifier si les participants mettent en uvre les comportements activit s habilet s qu on voulus d velopp s On pourra ensuite mieux valuer l atteinte des objectifs d clar s soit pour continuer avec l exemple pr c dent si les participants s alimentent mieux Au troisi me niveau on value les effets long terme ce qu on appelle les valuations d impact Toujours avec le m me exemple les concepteurs du programme ont sans doute faite l hypoth se que si les participants se procurent et consomment des aliments en lien avec un bon r gime alimentaire ils auront une meilleure sant et une meilleure qualit de vi
68. ux membres d un groupe minoritaire comme les personnes pr sentant une incapacit le droit l autod termination implique que les gens ont le droit d tre partie prenante aux d cisions qui influencent leur vie d avoir leur mot dire pour assurer leur gouvernance Encore une fois m me dans un contexte de groupe l autod termination suppose que ce sont les gens eux m mes auto qui ont le droit d influencer d terminer ce qui leur arrive l essence de la gouvernance Les personnes pr sentant des incapacit s expriment la fois le d sir d avoir davantage d occasions de devenir plus autod termin es en tant qu individus et de parvenir l autod termination en tant que groupe 4 OLOZ L CION L autod termination pour la d fense des personnes pr sentant des incapacit s et leur soutien Les efforts visant promouvoir l autod termination des personnes pr sentant des incapacit s et les services leur offrir ont pris plusieurs formes Parmi les premi res initiatives on retrouve les programmes visant enseigner et offrir des occasions de promouvoir l autod termination aupr s d adolescents et de jeunes adultes pr sentant des incapacit s Des travaux de recherche r alis s avec des adolescents pr sentant des incapacit s ont d montr que les l ves qui quittent l cole secondaire en ayant un haut niveau d autod termination r ussissent mieux une fois adultes

Download Pdf Manuals

image

Related Search

Related Contents

Life Fitness Signature Series SAC User's Manual  Page 1 Page 2 温室効果ガス吸収プロジェクト申請書別紙 モニタリング  stdSEM User Manual (WinWord 6.0/7.0)  ATD5491 Battery & Electrical System Analyzer User Manual  高い明瞭度を誇る高音質な8chヘッドアンプ - ヤマハ  DeLOCK 20m USB 2.0  GPS Vehicle Tracker  Manuel d`installation serveurs NDV4  6ª SUBASTA CESUR  Bedienungsanleitung_Arion_ARC-1010HR_D  

Copyright © All rights reserved.
Failed to retrieve file