CRD_25_75
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1. parle choix d un travail qui s inscrit dans la dur e cinq ans minimum les pas de temps adopt s dans la grande majorit des tudes s y inscrivent ais ment et les confrontations deviennent envisageables e par la structure m me de la base de donn es qui permet d agr ger automatiquement les informations relatives aux animaux selon des crit res vari s et de reconstituer ainsi les populations animales pertinentes vis vis d une probl matique particuli re L adoption d une m thode de suivi individuel constitue cet gard un atout majeur puisque son objet l mentaire l animai individu est plus fin que ceux de toutes les disciplines concern es les interrogations de la banque de donn es proc dent donc toujours par agr gation Les exemples que nous avons pr sent s montrent ainsi qu il est possible de pr ciser les caract ristiques et les performances du cheptel selon des crit res aussi diff rents que letype g n tique des animaux le village ou la r gion l ethnie de l leveur ou l appartenance de l animal un lot exp rimental donn La structure de la base de donn es permet de multiplier et de combiner volont ces crit res de tri Au del des crit res cit s ci dessus qui sont d j int gr s la banque de donn es n importe quel crit re suppl mentaire introduit par n importe quelle discipline peut tre utilis de la m me fa on Citons par exemple les crit res de positivit vis vis des2. Les Cahiers de la Recherche D veloppement n 24 D cembre 1989 UN MODELE ILLUSTR DE SYSTEME D INVESTIGATION POUR L ETUDE PLURIDISCIPLINAIRE DES SYST MES D ELEVAGE EN MILIEU TRADITIONNEL AFRICAIN par E LANDAIS et O FAUGERE Cette propositions s appuie sur la connaissance pr cise de l tat et de la d ariel du a p iorient animal des performances zodl chniques et sanitaires d s animaux et sufle Rene des techniques informatiques Ponu Divers exemples illustrent l int r t de la d marche adopt e La g n ralit d mod le propos ses ontraintes de mise en uvre son co t et sa reproductibilit font fogar d l discu M thode Mod le Informitique Syst me aelevoga Popul fion animale Zootechnie S n gal SEN A Ayant cart l illusion d un compromis factice entre des modes d enqu te h t rog nes il s agit de promouvoir des syst mes d investigation dans lesquels chaque mode d approche chaque type d investigation garde sa sp cificit mais valide l autre G WINTER 1983 INTRODUCTION Cette communication principalement m thodologique s inscrit dans une r flexion plus g n rale i consacr e aux moyens susceptibles d am liorer l efficacit de la recherche scientifique et plus particuli rement de la recherche zootechnique et v t rinaire pour le d veloppement de l levage en pays tropicaux IEMVT ISRA 1986 LANDAIS et coil 1987 Le parti scientif
3. CIRAD SRA mult 16 p annexes 93 94
4. es autour de ces fichiers d Etat civil devient ainsi envisageable Les bases de donn es actuellement disponibles permettent d organiser ces interconnexions au plan fonctionnel Ce syst me de gestion informatique d bouche effectivement comme le pr voyait WINTER op cit sur une validation de l information recueillie et par l sur une am lioration tr s sensible de sa qualit et sur un accroissement consid rable de sa valorisation i permet en outre de guider le recueil de l information nouvelle en s lectionnant les situations o l information est la plus efficace Le d veloppement de telies bases de donn es qui constituent en quelque sorte le versant informatique des syst mes d investigation voqu s plus haut repr sente une cons quence logique de l adoption d une d marche syst mique Ce processus n en est qu ses d buts et compte tenu de la rapidit des progr s enregistr s en informatique les bases de donn es actuelles ne font que pr figurer les syst mes extr mement puissants qui seront disponibles demain La constitution de ces bases de donn es repr sente n anmoins d ores et d j une v ritable r volution m thodologique dans le domaine de la recherche sur les syst mes d levage tropicaux et il appara t prioritaire d explorer leurs possibilit s Cette r flexion est directement l origine du mod le de syst me d investigation qui est propos ci dessous 4 Vers des syst mes d invest
5. s d tudes pluridisciplinaires v ritables p les d attraction pour des chercheurs d origine vari e Pour comprendre les raisons de cette attraction il est n cessaire d avoir l esprit les principes de base des programmes de suivi d mographique autour desquels se sont d velopp es ces recherches 1 Principes et produits attendus d un programme de suivi d mographique Soit une population animale domestique quelconque P La structure et la dynamique de cette population sont r gies par les processus suivants e des individus naissent ou immigrent entrant ainsi dans la population e des individus meurent ou sont exploit s sortant ainsi de la population 8 Le terme de peuplement animal domestique d signe l ensemble des esp ces domestiques qui peuplent un espace d termin s oppose celui de population qui est r serv des ensembles d individus de m me esp ce L analyse d mographique s int resse exclusivement aux populations mais l tude des syst mes d levage doit int grer les r sultats relatifs aux diverses esp ces en pr sence pour analyser globalement le fonctionnement des peuplements animaux LANDAIS et coil 1987 4 Il convient de noter cet gard que l analyse d mographique fournit la ci du passage de l animal au troupeau et du troupeau la population Par l elle contribue puissamment rapprocher les points de vue de chercheurs dont ies unit s d observation et d analyse se situent d
6. Louga moyennes Source Faug re et Coll 1990 b SNS Trocs SR Vertes ovins femelles k 54 LL g NN N aremi3a7o e siasrersresr 219570 1985 1887 1864 1885 1886 1887 caprins m les caprins femelles CAPRINS PEUL 9 n1IGTeH1ICs TC NR135798 1887 1884 1885 1986 1887 1984 1986 1986 Fig 8 Prix de vente moyens en fonction de l esp ce du sexe et Fig 9 Quotients d exploitation moyens des petits de l ge des animaux vendus dans les syst mes d levage Wolof et ruminants dans les syst mes d levage Peul et Wolof de Peul dans Ia r gion de Louga 4984 1987 la r gion de Louga 1984 1987 Un quotient d exploitation Source Faug re et Coll 1990 a de 40 entre 6 et 12 mois par exemple signifie que 40 des 40 2200 FCFA animaux ayant atteint l ge de 6 mois sont exploit s avant l ge de a males soj zl 2 ssf s amp f FT core pes TT AR ae Ie nes PM Capnre Pet Ours Fed CJ Owaa wolof femelles Caprins ME Peu Ovins Poul i Ventes 9 m ET ES EE j E Ovins Abattages 56 Osma ptm trani LE ces H aa Wolf C1 Free MN Coprs Pol EN Orne Pont LT Quer v def 86 Evaluations conomiques L exploitation des rubriques des fiches de sortie et d entr e qui pr cisent les prix des animaux dont les caract ristiques sont connues par ailleurs permet de constituer des r f rentiels conom
7. divers tests s rologiques qui proviennent des r sultats des analyses de laboratoire ou ceux qui sont relatifs au statut social des propr taires des animaux Des solutions pragmatiques inspir es et appuy es d une part sur fa technique du suivi individuel des animaux d autre part sur les techniques nouvelles de gestion de l information peuvent ainsi contribuer contourner des difficult s m thodologiques r put es jusque l quasi insurmontabies et classiquement rattach es des probl mes th oriques de fond Ce processus para t de nature modifier en profondeur le paysage de notre domaine de recherche et nous pouvons en t moigner jusqu aux pratiques quotidiennes des chercheurs qui se consacrent l tude des syst mes d levage tropicaux 92 REMERCIEMENTS BIBLIOGRAPHIE Nous remercions les responsables de l IEMVT et de l ISRA pour l appui constant qu ils ont accord depuis son lancement au programme PPR dont l exp rience est directement l origine de la r flexion qui est pr sent e ici Nous remercions en outre Messieurs C H Moulin P Couty C Perrot et P Merlin dont les observations nous ont permis d am liorer ce texte COUTY P WINTER G 1983 Qualitatif et quantitatif Deux modes d investigation compl mentaires R flexions partir des recherches de l ORSTOM en milieu rural africain Paris Amira document n 43 78 p FAUGERE O DOCKES A C PERROT C FAUGERE B 1990 a Les leveurs d
8. l une limite forte au d veloppement d tudes zootechniques fines l ext rieur des stations exp rimentales 2 Le suivi individuel Pour surmonter cet obstacle il tait n cessaire d adopter la m thode du suivi individuel des animaux reposant sur l identification p renne de chaque individu et l enregistrement s par des informations le concernant Cette m thode est utilis e depuis tr s longtemps dans les stations exp rimentales Elle secr te une information tr s riche mais tr s lourde g rer et pour cette raison resta longtemps r serv e des troupeaux d effectif limit dont ia gestion technique tait bien ma tris e De nouvelles perspectives s ouvrirent avec l av nement de l informatique et le d veloppement dans les pays industrialis s de m thodes de suivi individuel en ferme grande chelle qui furent mises au point principalement pour les besoins de l am lioration g n tique Dans ce contexte les dates de naissance tant enregistr es l ge de tout individu n dans la population depuis la mise en place du suivi est connu sans erreur tout moment Comme dans la majorit des cas la plupart des animaux pr sents sont effectivement n s dans la population la structure de celle ci est connue avec une pr cision qui augmente avec l anciennet du suivi puis se stabilise un niveau g n ralement lev Restait adapter ces m thodes au contexte tr s particulier et a priori d favorable des syst
9. mes d levage traditionnel africains C est quoi s est attach l IEMVT CIRAD depuis 1975 avec l appui initial de chercheurs du d partement de g n tique animale de l INRA Ces efforts ont d bouch sur la mise au point d une m thode associant des techniques adapt es de saisie de l information sur le terrain de gestion informatis e de cette information incluant diverses proc dures de validation pr alable et de traitements des donn es Cette m thode est aujourd hui op rationnelle et prouv e 5 La r cente publication d un manuel d taill la met la port e des utilisateurs FAUG RE et coll 1989 d De nouvelles perspectives s ouvrent ainsi aux zootechniciens pour la constitution de r f rentiels techniques solides et d taill s et l analyse des facteurs de variation des performances animales Le suivi individuel permet de mettre en relation les informations re cueillies au cours du temps sur le m me animal et donc de pratiquer des analyses longitudinales 6 qui repr sentent une m thode de choix pour l analyse zootechnique et plus encore pour l analyse d mographique 3 Perspectives pluridisciplinaires Au del des objectifs disciplinaires qui ont initialement motiv la mise au point de la m thode le suivi individuel s av re un l ment central pour un dispositif de recherche pluridisciplinaire sur les syst mes d levage traditionnels pour deux raisons principales 1 La premi re tient au nouveau stat
10. une grande part de leurs animaux disponibles en saison s che pour faire face une situation vivri re tr s tendue en raison de la s cheresse VENTES M les f um ventes Femelles il i prix ne gare o1131S579U13379U135791 isga 15e sss is87 Les leveurs Peul qui d tiennent beaucoup plus d animaux prennent leurs d cisions de vente pour d autres raisons Les nombreuses ventes de d but de saison s che lorsque les animaux sont en core en bon tat sont destin es d une part ajuster le chargement animal aux disponibilit s fourrag res que les leveurs savent valuer pr coc ment d autre part et surtout acheter du mil d s la r colte lorsque les prix en sont au plus bas 11 Au total il n existe pas de corr lation marqu e entre les prix de vente et les effectifs commercialis s De ce fait la valorisation de la production est nettement sup rieure dans le syst me Wolof L analyse approfondie de ce ph no m ne relativise n anmoins les conclusions que l on serait tent d en tirer premi re vue les objectifs poursuivis et les fonctions assign es l levage s av rent en effet tr s diff rents dans les deux syst mes d levage et la valorisation n est pas tant s en faut Funique crit re prendre en compte dans fe diagnostic 11 Les Wolof ach tent majoritairement pour combler un d ficit c r alier d ailleurs moins accus que chez les Peut du riz d importation dont le pri
11. ans deux strat gies th rapeutiques utilisant une oxyt tracyciine longue action dans divers syndromes respiratoires des petits ruminants de la r gion du Sin Saloum FCFA Gains Taux de Affection Strat gie en produt Ras nl p Syndrome pestique Strat gie G pas d intervention th rapeutique Strat gie 1 intervention th rapeutique pr coce Strat gie 2 intervention th rapeutique tardive Caprins Affection respiratoire sensu stricto Affection respiratoire sensu stricto I DISCUSSION Au del du cas particulier du programme PPR qui est l origine de la conception du mod le de syst me d investigation propos et qui nous a permis d illustrer concr tement son int r t ce mod le rev t au moins dans son principe une g n ralit qui nous semble incontestable L organisation de la pluridisciplinarit est reconnue comme une exigence indissociable de la reconnaissance de la complexit et du choix d une approche syst mique Ceci s applique en particulier aux recherches sur l levage Mais cette affirmation de la n cessit de la plu ridisciplinarit n a de valeur heuristique qu la condition de se traduire concr tement au niveau des questions de recherche et des m thodes utilis es Le probl me central r side cet gard dans la communication entre des sph res d information d origine et de nature diff rentes Plus que dans la raret du travail en commun sur des chanti
12. ant pour connecter l ensemble des informations disponibles sur tout individu ou tout groupe d individus de cette population quelles que soient la nature et l origine de cette information La 5 Ainsi au S n gal environ 8 000 ovins 6 000 caprins et 3 000 bovins r partis dans plusieurs centaines de troupeaux et sur 7 sites diff rents taient suivis en 1988 l aide de la m thode mise au point dans le cadre du programme PPR 6 L analyse longitudinale repose sur la reconstitution de l histoire des individus appartenant une m me cohorte c est dire qui ont v cu durantla m me p riode le m me v nement origine la naissance ou la premi re mise bas par exemple 7 Le d lai moyen entre la survenue d un v nement d mographique sur le terrain et sa prise en compte dans le fichier informatique est d environ un mois dans le programme PPR Les contr les d inventaires r guliers qui consistent confronter l image de chaque troupeau telle qu elle est fournie par l ordinateur leur composition r elle repr sentent une m thode de validation essentielle de l information secr t e par le suivi d mographique Ces contr les ne sont possibles que gr ce la fr quence des passages dans les troupeaux et la rapidit des processus de v rification de transfert et de saisie de l information Ici encore la puissance de l outil informatique est irrempla able 77 construction de banques de donn es pluridisciplinaires structur
13. bablement tre r p t e tous les deux ans voire chaque ann e c Exp rimentations La voie exp rimentale repr sente un mode d investigation privil gi que le dispositif du programme permet de mettre en oeuvre grande chelle Elle est utilis e la fois pour am liorer les connais sances relatives au fonctionnement des syst mes d levage consid r s diagnostic et pour valuer en vraie grandeur et en conditions r elles les effets des innovations techniques envisag es par les chercheurs Nous en citerons deux exemples dans le domaine sanitaire des essais ont t conduits sur tous les sites du programme en vue d valuer l impact de plans de vermifugation et de vaccination pasteurellose et peste des petits ruminants Ces essais permettent de mesurer l effet des traitements exp rimentaux sur les performances technico conomiques des troupeaux et sous certaines conditions d estimer les pertes entra n es par les affections correspondantes e dans le domaine de l alimentation diff rents sch mas de compl mentation nerg tique azot e et min rale sont test s en saison s che sur diff rentes cat gories d animaux L objectif consiste la fois mesurer les effets technico conomiques induits par les traitements exp rimentaux valuer la faisabilit de ce type d interventions et suivre leur insertion dans les syst mes de production en place 4 Architecture d ensemble La figure 2 repr sente
14. cident BAG aLa REA ARE C besoin argant destockage r fonne animal d autra r forme i Inconnue BOU cog S00 de ga com b tail soci t d ve nes aT iev trad Prix de vente i j F CFA Destination fonds APA ABF APR ABE AEQ ech pod aqr i ach bovintrai act petite rum ach bovm ext ach equin APG AVI Nature PRU or BE pets rum bovwns trait bovins extensie equins Compl ment d argent L laveur a t ii re u de l argent en piua O N L leveur a t il vers de l argent en nius G N MAL MNT TRC ACC INC maladie mainutntion a accident inconnue Si la cause de la mort est une maladie essayez de pr ciser is diagnostic 1 Charbon bact ridien amp Preumopethis et maladie respiratoire 2 Charbon symptomatique 9 Trypenosomiase 3 Botulisme 1G Autre syndrome an mique Piropiasme Anasissme 4 Cowdrioss 11 Suite de maladie cut n e Dematophiicse 5 Indisgestion m t orisation 12 Autre maladis 6 intoxication 13 Maladie non identifi e 7 Dlarh e si des remarques vous paraissent utiles notez les ici NB Peste bovins et p ripneumonie bovine sont radiqu es au S n gal I est bien vident au uns ventuelle suspicion doit entrainer l information urgente des services de la DIREL et du LNERV autrei inconnue MORT Causa i1 GED R R R T a a a a a 1 On entend par mainuirition un d faut d limenta
15. ctifs poursuivis par les leveurs et les strat gies qu ils mettent en oeuvre pour y par venir analyse des d terminants des pratiques d levage En ce qui concerne les modules d exp rimentation l identification des traitements auxquels sont soumis les animaux est directement int gr e dans la base de donn es et les performances des animaux d exp rience sont suivies de la m me mani re que celles des auires animaux Les exemples pr sent s ci dessous sont extraits des r sultats acquis par les chercheurs du programme PPR partir du syst me d investigation qui vient d tre pr sent lls ont t s lectionn s dans l objectif d illustrer le fonctionnement de ce syst me et en particulier de montrer son apport la construction d une interdisciplinarit active autour de l tude approfondie des syst mes d levage africains Quelques r sultats permettront d illustrer en outre le potentiel exp rimental du dispositif 1 R sultats du suivi et des enqu tes a Connaissance d mographique des populations animales Apr s quelques ann es de suivi et gr ce la rapidit des cycles physiologiques des petits ruminants la structure et la dynamique des populations ovine et caprine sont connues avec une bonne pr cision sur chacun des sites du programme 82 Les r sultats obtenus mettent d abord en vidence l importance des fluctuations saisonni res qui affectent les populations tudi es en raison de la saisonnalit mar
16. de concession pour les petits ruminants et responsable du troupeau pour les bovins L intervaile entre les visites est fix quinze jours pour les petits ruminants et un mois pour les bovins rythmes jug s suffisants pour dater avec pr cision l ensemble des v nements survenus dans l intervalle 2 Architecture Laboratoire de V t rinaires L architecture initiale du syst me Panurge r pondait un objectif pr cis l tude des interrelations entre la pathologie et la productivit des petits ruminants dans des milieux d levage contrast s de la zone sah lienne la zone soudano guin enne Le suivi d mographique constituant le noyau du syst me tait donc compl t par deux modu Suvi les d investigation permanente sp cialis e Sanitaire Salv un module zootechnique de contr le des performances pond rales des performances a 2 Sand rales des animaux contr le de la croissance des jeunes et de l volution pond rale des adultes au moyen de protocoles de pes e un module de suivi sanitaire suivi individuel des cas de maladie et suivi de l volution des foyers de maladie dans les troupeaux lui m me articul avec les recherches men es au Laboratoire National bb el AE de l Elevage et de Recherches V t rinaires de Dakar Hann o sont trait s les pr l vements biologiques SUIVI 3 investigations compl mentaires a Enqu tes int gr es au suivi En pratique il fut d c
17. e depuis plusieurs ann es sur diff rents sites s n galais en dehors des trois implantations du programme PPR Quatre de ces sites sont contr l s par l ISRA D partement des recherches zootechniques et v t rinaires et D partement de recherches sur les syst mes de production et un cinqui me par un projet de d veloppement ovin implant dans la r gion du Sine Saloum projet PRODELOV Ces exp riences ont constitu et constituent encore un banc d essai tr s int ressant pour la portabilit de la m thode et permettent de travailler son am lioration D s pr sent l IEMVT a d cid de l inplanter en C te d Ivoire et au Burkina Faso avec des finalit s diff rentes Le mod le de syt me d investigation que nous venons de pr senter ouvre notre avis des perspectives nouvelles pour l instauration des collaborations interdisciplinaires dont la n cessit est aujourd hui unanimement reconnue Tous les probl mes qui s y rattachent n en sont pas pour autant surmont s il convient en particulier de ne pas se voiler ia face devant les difficult s qui r sultent du fait que chaque discipline est amen e adopter des niveaux d observation et d analyse qui lui sont propres chelles de temps et d espace en particulier Mais ce probl me important doit lui m me tre reconsid r la lumi re de la situation cr e par la mise en place du syst me d investigation Les difficult s qu il entra ne sont en effet relativis es
18. e des activit s r guli res li es au suivi Leurs r sultats qui sont souvent d ordre quali tatif ne sont encore que partiellement introduits dans la base de donn es La compi mentarit entre le suivi et ces enqu tes compl mentaires est n anmoins tr s forte d une pari l organisation de ces enqu tes chantillonnage l interpr tation de leurs r sul tats etc s appuient en permanence sur les fi chiers informatiques et sur le dispositif de ter rain Des va et vient syst matiques entre les enqu tes de terrain et fa banque de donn es accroissent consid rablement la puissance et les moduies int gr s au suivi les modules additionnels li RESULTATS p turage la fiabilit de ces enqu tes Ils sont en particu lier la base de la m thodologie retenue pour les enqu tes sur les pratiques d levage FAU GERE et coli 1990 a et b Programme Alimentation du B taif tropical d autre part ces investigations compl mentaires jouent un r le important dans le traitement de l information contenue dans la banque de donn es en identifiant les hypoth ses tester et en guidant l agr gation des donn es Les enqu tes sur les pratiques d levage fournissent des cl s d interpr tation essentielles concernant d une part la variabilit des performances techniques et conomiques enregistr es valuation des effets et cons quences des pratiques d levage d au tre part les obje
19. e petits ruminants dans la communaut rurale de Ndiagne r gion de Louga S n gal Pratiques de conduite et strat gies conomiques in Rev Elev Med Vet Pays Trop soumis pour publication FAUGERE O DOCKES A C PERROT C FAUGERE B 1990 b Les leveurs de petits ruminants dans la r gion de Kolda Haute Casamance S n gal Pratiques de conduite et strat gies conomiques in Rev Elev Med Vet Pays Trop soumis pour publication FAUGERE O FAUGERE B 1986 Suivi de troupeaux et contr le de performances individuelles des petits ruminants en milieu traditionnel africain in Rev Elev Med Vet Pays trop 39 1 29 40 FAUGERE O FAUGERE B LANDAIS E 1989a Panurge Manuel de suivi individuel dans les syst mes d levage traditionnel ovin caprin et bovin Dakar ISRA EMVT 3 tomes 134 199 et 260 p FAUGERE O FAUGERE B MERLIN P DOCKES A C PERROT C 1988 L levage traditionnel des petits ruminants dans la zone de Kolda Haute Casamance R f rentiel technico conomique Dakar ISRA LNERV document n 018 viro 187 p FAUGERE O FAUGERE B MERLIN P DOCKES A C PERROT C 1989b L levage traditionnel des petits ruminants dans la zone de Louga R f rentiel technico conomique Dakar ISRA LNERV document n 026 viro 140 p FAUGERE O LEFORBAN Y NERCY C NDIAYE M 1987 Essai de traitement des affections respiratoi res des petits ruminants de Sine Saloum S n gal l aide d u
20. ent sur une connaissance synth tique et finalis e des syst mes d levage concern s et sur des propositions d am lioration r ellement adapt es au contexte L exp rience montre que ces enqu tes sont grandement facilit es par les informations tr s d taill es continues dans la banque de donn es qui permettent d enrichir la probl matique mais aussi de confirmer ou d infirmer pas pas les d clarations des leveurs gr ce des va et vient permanents entre le terrain et les fichiers Atitre d exemple les graphiques de la figure 10 ont permis de d tecter et de caract riser la strat gie vasive adopt e par les leveurs Peul de la r gion de Louga face certaines pid mies puis d valuer avec eux cette strat gie qui limite les pertes l chelle des troupeaux consid r s mais amplifie par le biais des ventes l impact de la pathologie sur la d mographie des troupeaux et surtout risque de contribuer l extension g ographique de l pid mie ll est int ressant pour l pid miologiste de prendre en compte de telles pratiques qui entra nent sinon des biais syst matiques dans l valuation des taux d incidence et de mortalit et perturbent l observation de l volution des foyers de maladie 87 Les graphiques de la figure 6 fournissent quant eux une image int ressante des strat gies d exploitation des petits ruminants qui en dehors de la Tabaski fournissent aux m nages un compl ment de resso
21. entaires sur le suivi en profitant au maximum de ses r sultats il est n cessaire de disposer d un recul d au moins deux ann es En pratique compte tenu de la qualit souvent douteuse des r sultats obtenus dans les premiers mois du suivi et des d lais n cessaires pour le traitement des donn es l ant riorit n cessaire semble tre en moyenne de trois ann es c est dire que les enqu tes compl mentaires atteindront leur pleine efficacit si elles sont entreprises trois ans au moins apr s le d but du suivi 79 Fig 1 Enqu te sur les circonstances de la sortie d un animal dans le cadre du suivi Syst me Panurge SUIVI PANURGE BOVINS FICHE SORTIE Observateur D partement ne Fichier manuel LL LE LL Date saisie NE inform LLI an LL Date de naissance FA Sexe M F Village Nom du responsable du troupeau RS re E re E L een CIRCONSTANCE MOR Para Me vente kha prod den pon joor yens e d part Contiage FC Sn tours PSren l NG fin de contiage arr t suivi ratour la concession inconnue DESTINATION GEDSRAPHIQUE vi c i 2 AU IN m me village h comm de a PE h paya autres pays inconnus i Enc cas de met d abattage de de vente o de troc veuillez donner les pr cisions demand es ci dessous GE SNS avec soin i l NG ABATTAGE Raison N AHG UMi UAG LE eutrs cersm l inconnus CR Dern eoriet hito areas luro Matte urg ac
22. ers communs c est l que s est en effet toujours situ e la principale limitante l mergence d une compl mentarit r elle entre les tr s nombreuses tudes qui ont t consacr es ce jour l levage africain par les chercheurs en sciences humaines d un c t par les zootechniciens et les v t rinaires de l autre Les nouvelles perspectives offertes par le d veloppement des techniques informatiques doivent tre explor es dans cette optique Une base de donn es telle que Panurge am liore consid ra blement nous esp rons en avoir convaincu le lecteur les communications entre des domaines disciplinaires g n ralement tr s cloisonn s ceci est tr s clair pour ce qui concerne les relations entre les principales disciplines techniques concern es zootechnie et pathologie v t rinaire mais les ouvertures vers les sciences humaines sociologie et conomie sont galementtr s prometteu ses M me si l information socio conomique n est encore que partiellement int gr e la banque de donn es les relations fonctionnelles sont d j videntes Et l on sait aujourd hui que l int gration de ce type d information m me si elle soul ve souvent des difficult s de formalisation ne se heurte aucun obstacle m thodologique de fond C est dire que l on peut fonder de grands espoirs en mati re de mod lisation syst mique sur le d veloppement des bases de donn es d autant que les performances des logiciels mis
23. es niveaux d organisation diff rents du peuplement animal 76 L enregistrement des v nements N Met E qui peuvent tre consid r s comme al atoires pour l observateur permet de conna tre tout moment l effectif de la population P et sur des p riodes d finies par l observateur les flux d entr es et de sorties et l volution cons cutive de l effectif cro t Moyennant l enregistrement suppl mentaire de l ge et du sexe des individus concern s par ces flux il est th oriquement possible de pr ciser la structure de la population P par classes d ge et de sexe pyramide des ges et ia nature des flux observ s Cette connaissance est d un int r t vident pour l analyse d mographique qui s int resse sp cifiquement la dynamique des populations LANDAIS et SISSOKHO 1986 En r alit l exp rience a montr que dans les conditions qui pr valent couramment en milieu d levage traditionnel dans les pays en d veloppement il tait pratiquement impossible de conna tre l ge des animaux avec la pr cision exig e par ces analyses Les m thodes d estimation de l ge reposant sur les enqu tes aupr s des leveurs et sur l observation des signes physiques de l ge examen de la dentition et du cornage bien qu elles puissent tre d une certaine utilit pour les zootechniciens fournissent en effet des r sultats impr cis qui ne peuvent tre utilis s pour des analyses approfondies Il y avait incontestablement
24. es par esp ce et par syst me d levage sur chaque site tudi Rappelons que le syst me n est pas adapt l heure actuelle l levage transhumant Les exp riences ivoirienne et s n galaise ont montr que de tels syst mes ne commencent produire des r sultats int ressants qu apr s deux trois ann es de fonctionnement et atteignent leur plein rendement au bout de cinq ann es Un certain recul est en outre indispensable pour pouvoir int grer les effets interannuels qui entra nent des fluctuations d mographiques de longue dur e D une certaine fa on l importance des effectifs et la dur e compensent la variabilit lev e des conditions du milieu au sens large L assurance d une dur e de cinq ann es nous semble donc un minimum absolu pour une telle entreprise Mais bien des arguments militent en faveur du maintien des implantations de recherche au del de ce terme puisque l enrichissement progressif de la banque de donn es am liore en permanence l int r t du dispositif pour des investigations nouvelles ainsi que sa capacit exp ri mentale Dans le cas du programme PPR qui a d but en 1983 une mission internationale d valuation vient de recommander une prolongation d au moins cinq ann es et un renforcement sensible des collaborations interdisciplinaires THIONGANE et col 1989 Le suivi d mographique exige des visites extr mement r guli res dans les troupeaux suivis deux fois par mo
25. g h 9 6 12 5 p lt 0 01 Productivit pond rale 3 mois kg gestation i hxgx10 9 4 23 Indice de productivit pond rale annuelle kg brebis an ix365 13 9 32 4 JE Au del de cette valuation technique le dispositif permet d valuer la faisabilit concr te de l in novation exp riment e et d en adapter les modalit s pratiques avec l aide des leveurs Enfin le r f rentiel disponible permet de calculer les b n fices conomiques retir s de l op ration les r sultats fig 13 d une telle d marche appliqu e un traitement antibiotique destin lutter contre diverses affections respiratoires des petits ruminants dans la r gion du Sine Saloum Les th mes exp rimentaux jug s prioritaires par le programme PPR pourraient videmment tre diversifi s Dans chaque domaine d investigation pourraient tre d velopp s des modules exp ri mentaux utilisant des m thodes sp cifiques Dans tous les cas l ensemble du dispositif est mis contribution pour d celer les effets et cons quences des innovations exp riment es et fournir les l ments n cessaires leur valuation 89 Un syst me d investigation de ce type constitue donc une infrastruture de recherche polyvalente dot e d une capacit exp rimentale diversifi e ce qui renforce sa vocation devenir un lieu privi l gi d changes pluridisciplinaires Fig 13 Comparaison des taux de r mun ration des fonds engag s d
26. id d embl e de mettre profit le suivi pour recueillir de mani re syst mati que et permanente un certain nombre d informations compl mentaires jug es essentielles pour l analyse du fonctionnement des syst mes d levage Ces informations concernent principalement e les caract ristiques des animaux faisant l objet des flux d entr es et de sortie dans les troupeaux suivis leur origine o leur destination les raisons et les circonstances de ces v nements y com pris les causes de mortalit assorties le cas ch ant du diagnostic de la maladie les prix d achat et de vente etc l appropriation des animaux le statut socio familial des propri taires leurs relations avec le responsable d clar du troupeau pour les bovins Le recueil de ces informations quoiqu int gr dans les fiches utilis es sur le terrain pour les besoins du suivi d mographique fig 1 est consid r du point de vue que nous adoptons ici comme constitutif de deux nouveaux modules permanents d investigation sp cialis e Apr s une p riode de capitalisation de l information de quelques ann es 9 d autres enqu tes ont t int gr es au suivi 9 La chronologie de l installation des diff rentes enqu tes n est pas indiff rente Pour des raisons pratiques la premi re ann e a t enti rement consacr e sur chacun des sites la pr paration au lancement et au rodage du suivi Si l on souhaite appuyer les enqu tes compl m
27. igation modulaires ef volutifs Le suivi d mographique ne constitue pas lui seul un outil d investigation satisfaisant pour l tude du fonctionnement d un syst me d levage D abord parce qu il ne fournit qu une information partielle sur les performances r alis es par les animaux ensuite parce qu il ne fournit aucun l ment explicatif surte niveau atteint par ces performances dans tel ou tel syst me d levage Or le contrat tacite dela recherche vis vis des exigences du d veloppement ne se limite pas fournir des valuations quantitatives si pr cises soient elles mais consiste mettre des jugements motiv s sur les niveaux atteints par ces performances et sur les marges d am lioration envisageables fonction de diagnostic proposer des innovations exp riment es propres am liorer les performances obtenues et adapt es aux situations tudi es mettre au point des m thodes d valuation in situ et en vraie grandeur des effets et des cons quences de ces innovations De tels objectifs ne peuvent tre efficacement poursuivis que dans le cadre de recherches pluridisciplinaires int grant la fois des investigations biologiques relativement pointues en pathologie v t rinaire et en alimentation animale par exemple et des recherches en sciences humaines sociologie et conomie en particulier Sachant qu il faut n cessairement respecter l autonomie m thodologique des diverses disciplines
28. ique adopt se r clame explicitement de l approche syst mique ll consiste tenter d articuler les contributions des diverses disciplines concern es des sciences de l animal aux sciences humaines autour d un objet commun le fonctionnement des syst mes d levage 1 _ Siles chercheurs en sciences humaines ont depuis toujours travaill en milieu r el l id e de sortir du cadre bien ma tris des stations exp rimentales pour entreprendre des recherches zootech niques approfondies en milieu d levage traditionnel africain est relativement r cente et a fait beaucoup de chemin depuis une quinzaine d ann es Les premiers r seaux de contr le des performances zootechniques mis en oeuvre peu pr s simultan ment par l IEMVT CIRAD et par le CIPEA 2 ont aujourd hui d bouch sur des m thodes prouv es et la multiplication actuelle de ce type de recherches d montre amplement qu une tape essentielle est en voie d tre franchie La constitution de r f rentiels zootechniques de plus en plus d taill s progresse rapidement dans de nombreux pays INRA SAD CNAA route de Saint Cyr 78000 Versailles France ISRA Laboratoire National de l levage et de Recherches V t rinaires BP 2057 Dakar Hann S n gal 1 Nous adoptons la d finition suivante LANDAIS 1988 Un syst me d levage estun ensemble d l ments en interaction dynamique organis s par l homme en vue de valoriser de
29. iques d taill s et d analyser les facteurs de variation des prix au producteur Les prix de vente fig 7 obtenus par les leveurs de la r gion de Louga pour leurs petits ruminants varient en fonction de l ethnie de l leveur qui renvoie des syst mes d levage bien diff rents de l ann e de ia saison de l esp ce et du sexe des animaux vendus La mise en relation de ces informations brutes avec celles qui sont contenues dans les fichiers zootechniques permet de pr ciser les variations des prix de vente obtenus en fonction de l ge fig 8 du poids du type g n tique des animaux etc Ces informations sont galement rapprocher des valuations relatives l importance des pr l vements r alis s parles leveurs dans chaque classe d ge et de sexe fig 9 On parvient en d finitive un panorama d taill de la nature de la production de ses emplois et de sa valeur Cette connaissance est extr mement utile pour analyser les objectifs et les strat gies de production des leveurs identifier les profils de carri re animale qui y r pondent le mieux et raisonner les interventions techniques propres favoriser ces types de profils La connaissance d taill e des prix d achat et de vente des animaux et de leurs produits permet par ailleurs d valuer en termes mon taires la productivit des troupeaux d tudier le poids cono mique relatif des diverses performances qui la conditionnent et d bouche sur l analy
30. is pour les petits ruminants une fois par mois pour les bovins l identification de tous les animaux et des contr les d inventaire minutieux Dans ces conditions un observateur sp cialis plein temps est en mesure de suivre entre 500 et 1000 t tes selon la structure et la densit du peuplement animal et selon le poids des protocoles additionnels Le programme PPR mobilise l heure actuelle 12 observateurs dont 10 sur le terrain et trois chercheurs un zootechnicien un pid miologiste un informaticien statisticien Ce type de recherche co te donc cher et cet argument est fr quemment voqu Pourtant son co t r el n a jamais t valu Notre exp rience montre que le fonctionnement du syst me revient environ 2000 FCFA par animal suivi et par an dans les conditions s n galaises 12 ce qui ne semble pas exorbitant Au surplus les gestionnaires de la recherche savent bien qu il n est pas ais d valuer les r sultats obtenus en regard des co ts et de mener des comparaisons rigoureuses entre des types d investigation diff rents qui secr tent des r sultats de nature diff rente La seule certitude c est que l entretien de tels dispositifs en milieu r el est financi rement beaucoup moins lourd ramen l unit chercheur que celui des stations exp rimentales vis vis desquelles il repr sente en termes financiers une alternative et une concurrence de plus en plus pressante 1 3 12 Cette
31. l ensemble de l architecture du syst me d investigation d but 1990 cette pr cision s imposant en raison du caract re volutif du syst me 81 Fig 2 Organigramme 1996 les modules int gr s au suivi les modules additionnels Laboratoire de Recherches V t rinaires ssals de Suivi prophylaxie Enqu te s rolegique santtalre sur jes agents preumotropes Enqu te Sutvi sur l infestation f des parasitaire pneumopathies Sulvi de Suivi des l appropriation performances Suivi des animaux pond rates d mographique Enqu te Enqu te f sur les pratiques sur la tra te et d exploitation et j la production laiti re f des circonstances i Suivi des sorties et des de la entr es d animaux compl mentatton a tmentaire Enqu te sur les pratiques de logement et de conduite au Nous n avons volontairement pas figur sur ce sch ma de relation directe entre les divers mo dules p riph riques Les relations entre mo dules sont pourtant extr mement nombreuses et ce sont elles qui font l int r t du mod le adopt mais elles sont fondamentalement r gies par le fichier d Etat civil pi ce centrale du suivi d mographique ce qui justifie la re pr sentation fonctionnelle qui a t adopt e Les enqu tes qui ne sont pas directement int gr es au syst me Panurge utilisent des m thodes qui leur sont propres et sont pratiqu es en marg
32. males concern es et donc des flux d animaux qui traversent les syst mes d levage tudi s Le poids accord dans ce mod le aux volets d mographique et zootechnique ne proc de pas d une quelconque volont d h g monie disciplinaire mais de la conviction prouv e selon laquelle le n cessaire largissement du champ des recherches ne doit en aucun cas se traduire par le rel chement ou l abandon de la dimension zootechnique quirestera n cessairement au coeur de toute action de d veloppement de l levage et de toute m thode de suivi valuation de ces actions Le r le f d rateur de la connaissance d mographique n est pas sans rappeler celui que voudraient lui voir jouer bien des sp cialistes dont A SAUVY dans les tudes concernant les soci t s humaines Le mod le propos s inspire directement de l exp rience du programme de recherche Pathologie et productivit des petits ruminants PPR qui est r alis conjointement par lIEMVT CIRAD et l institut S n galais de Recherches Agricoles ISRA depuis 1983 FAUG RE et FAUG RE 1986 Son int r t sera illustr par une s lection des r sultats obtenus par les chercheurs de ce programme CONSTRUCTION DU MODELE L tude fine du fonctionnement d un syst me d levage met en jeu des collaborations pluridisciplinaires Mais tous les chercheurs in t ress s n ont pas toujours besoin de disposer d une connaissance tr s pr cise de l tat et de l volution des peu
33. mobilis es les syst mes d investigation envisag s doivent donc associer diff rents modules d investigation sp cialis e dont le nombre et la nature peuvent varier selon les situations tudi es la probl matique adopt e et l tat d avancement des recherches Ainsi se dessine la silhouette d un mod le modulaire de syst me d investigation sur les syst mes d levage comprenant un nombre va riable de modules sp cialis s de nature variable articul s autour d un pivot fixe constitu par le programme de suivi d mographique Ce sch ma th orique va tre pr cis travers l exemple du programme Pathologie et productivit des petits ruminants au S n gal qui en constitue la premi re application concr te 1 LE SYSTEME D INVESTIGATION DU PROGRAMME PATHOLOGIE ET PRODUCTIVITE DES PETITS RUMINANTS AU SENEGAL 1 Caract ristiques g n rales de fonctionnement Ce syst me baptis Panurge a t pr sent en d tail par ailleurs et nous ne reviendrons pas sur ses r gles de fonctionnement FAUG RE et coll 1989 Notre propos consiste en quelque sorte le r interpr ter pour en fournir ici une vision diff rente en termes de syst me d investiga tion conform ment aux d veloppements qui pr c dent Quelques pr cisions pr alables sont n cessaires e le syst me mis au point initialement pour les ovins et caprins a t adapt galement aux troupeaux bovins e les unit s d ob
34. n sanitaire pourront alors tre propos es et exp riment es sur le terrain Au total les perspectives de recherche et les habitudes de travail du v t rinaire pid miologiste sont progressivement boulevers es par l insertion dans un dispositif semblable dans une mesure telle qu il est difficile d en valuer toutes les cons quences l heure actuelle 10 d Analyse des flux d entr es et de sorties d animaux dans les troupeaux e Etude physique des flux L enregistrement des flux d animaux entrant et sortant des troupeaux et des circonstances qui entourent ces v nements fournit des informations pr cieuses sur la gestion et l exploitation du cheptel et constitue une base de d part solide pour les enqu tes compl mentaires qui s int res sent aux fonctions socio conomiques de l levage La synth se des donn es disponibles fig 6 concernant l emploi de la production dans la r gion de Kolda selon l esp ce et le sexe des animaux l ann e et la saison illustre bien l int r t de ce type de r sultats 10 Il convient de pr ciser que la m thode par nature s dentaire n est pas adapt e l tude pid miologique des grandes pizooties et des pertes qu elles entra nent dans les troupeaux atteints 85 Fig 6 Exploitation des animaux les emplois de la production Fig 7 Evolution mensuelle des prix de vente au des troupeaux ovins et caprins dans la r gion de Kolda producteur dans la r gion de
35. ne oxytetracycline longue action in Rev Elev Med Vet Pays Trop 40 1 21 32 IEMVT ISRA 1986 M thodes pour la recherche sur les syst mes d levage en Afrique intertropicale Actes de l atelier de Mbour 2 8 f vrier 1986 Maisons Alfort IEMVT Etudes et synth ses n 20 733 p LANDAIS E 1983 Analyse des syst mes d levage bovin s dentaire du Nord de la C te d Ivoire Maisons Alfort IEMVT Etudes et Synth ses n 9 759 p LANDAIS E LHOSTE P MILLEVILLE P 1987 Points de vue sur la zootechnie et les syst mes d levage tropicaux in Cahiers ORSTOM S rie Sciences humaines 23 3 4 421 437 LANDAIS E SISSOKHO M 1986 Bases m thodologiques du contr le des performances animales pour l analyse zootechnique et d mogra phique collecte des donn es et choix des variables in IEMVT ISRA M thodes pour la recherche sur les syst mes d levage en Afrique intertropicale 433 496 POIVEY J P SEITZ J L LANDAIS E 1981 Finalit s et aspects m thodologiques d un syst me informatis de suivi individuel des animaux dans les levages bovins villageois du Nord de la C te d Ivoire in Rev El Med Vet Pays Trop 34 2 199 210 PETIT F 1980 Am lioration de l levage z bu dans le Nord de la C te d ivoire Bouak CRZ IDESSA document n 08 Zoot 63 p THIONGANE P I et coll 1989 Evaluation du programme pathologie et productivit des petits ruminants Rapport de mission Dakar
36. nitaire soul ve des difficult s sp cifiques de conception et de r alisation car les v nements auxquels il s int resse sont beaucoup plus difficiles d celer et caract riser que les v nements d mographiques L appr ciation de l tat de maladie voire la simple constatation de signes ou de sympt mes cliniques reposent en grande partie sur des crit res plus ou moins subjectifs Elles n cessitent en outre fr quemment des investigations qui d passent la simple ob servation pr l vements divers prise de sang pr l vement de f ces ou de mati res pathologiques diverses autopsies etc La m thode suppose un travail en profondeur au niveau de la formation des observateurs Quoiqu il en soit le suivi r gulier qui a t institu fournit un panorama d taill de la situation sanitaire des troupeaux suivis et de son volution Il d bouche sur la constitution de r f rentiels d taill s concernant par exemple les taux d incidence de pr valence et de l talit li s aux diff rents syndromes observ s qui sont calcul s en tenant compte des fluctuations saisonni res et interannuelles de cette population et des interf rences entre les sorties d animaux et la mortalit Par ailleurs la connexion des fichiers sanitaires et d mographiques permet d tudier finement les variations saisonni res et interannuelles de l incidence de la pathologie partir des quotients de mortalit La mise en relation des performances
37. pare n dans une port e doubte m re muttipare 2 n6 dans une port e triple m re muttipare ee Age mois Le fichier d tat civil permet en outre de minimiser le co t de la saisie de l information Par exemple les protocoles de pes e peuvent tre organis s a priori par interrogation de la banque de donn es et mission p riodique de listes indiquant l identit des animaux qui doivent tre pes s un instant donn ce point est essentiel dans le cas des suivis de troupeaux bovins car la pes e des gros animaux en milieu traditionnel est une op ration difficile et co teuse L information re cueillie est ainsi la fois quantitativement r duite et qualitativement plus utile que dans les protocoles syst matiques et a fortiori que dans les protocoles r alis s par sondage dans des populations inconnues 84 La banque de donn es permet galement de mettre en relation les diff rentes performances enregistr es viabilit reproduction croissance et d tudier ainsi les r gulations physiologiques mises en oeuvre par les animaux dans les syst mes consid r s c Relations entre donn es zootechniques et donn es sanitaires L originalit du syst me d investigation mis en place est ici tout fait remarquable puisqu il est exceptionnel qu un suivi zootechnique et un suivi sanitaire de pr cision quivalente soient coupl s f t ce dans les pays industrialis s Ceci dit le suivi sa
38. plements d animaux domestiques concern s 3 Par la force des choses la plupart d entre eux sont m me tout fait habitu s s en passer N anmoins cette connaissance est indispensable pour les zootechniciens et l exp rience montre qu elle s av re extr mement profitable tous parce qu elle fournit chacun des l ments nouveaux et pr cieux pour tayer ses raisonnements approfondir et renouveler sa probl matique valider ses r sultats Surtout cette connaissance partag e focalise et cimente la construction pluridisciplinaire en cr ant le lieu de confrontation et d change des acquis multiformes d investigations tr s vari es 4 En ce sens elle appara t indis pensable l mergence de v ritables syst mes d investigation coh rents et fonctionnels sur les syst mes d levage li ne s agit pas l d une vision th orique et abstraite mais au contraire d une conviction tr s empirique qui s est progressivement forg e sur le terrain Dans le Nord de la C te d Ivoire d abord l occasion des multiples changes qui s tablirent progressivement entre 1975 et 1982 autour des fichiers constitu s par le Centre de Recherches Zootechniques de Bouak pour les besoins du suivi mis en place dans de nombreux troupeaux s dentaires et semi transhumants POIVEY et coli 1981 PETIT 1980 LANDAIS 1983 Au S n gal ensuite o les divers sites d implantation du programme PPR s affirment aujourd hui comme des lieux privil gi
39. qu e des naissances d une part des sorties d animaux d autre part Ainsi dans la r gion de Louga les variations saisonni res at teignent environ 20 des effectifs maxima de femelles et jusqu 50 pour les b liers et 65 pour les boucs Fig 3 les maxima se situant en fin de saison s che apr s la p riode des mises bas soit en avril et juin selon les ann es les minima en octobre novembre apr s la p riode de soudure et apr s la f te mobile de la Tabaski qui intervint les ann es consid r es entre le 06 09 1984 et le 06 08 1987 Au del de ces fluctuations cycliques se d gage une tendance mod r e d augmentation du cheptel ovin et caprin correspondant une strat gie de reconstitution du troupeau apr s plusieurs ann es tr s s ches dont 1984 Ces r sultats constituent une r f rence oblig e pour tout calcul de performances techniques ou conomiques concernant ces populations Les fluctuations enregistr es sont d unetelle importance qu elles peuvent en effet entra ner des biais consid rables selon la date retenue pour estimer l effectif de r f rence utilis dans les calculs Cette simple constatation suffit valider l hypoth se avanc e plus haut propos de la n cessit de bien contr ler l tat et l volution des populations ani males concern es d s lors que l on se propose de r aliser des estimations quantitatives Elle explique du m me couples difficult s rencontr es dans les m
40. rgement mise profit dans le cadre du programme PPR Les th mes exp rimentaux ont concern principalement ce jour le domaine sanitaire diff rents vaccins et produits anthelminthiques ont notamment t test s grande chelle selon divers protocoles d administration fig 12 Dans des troupeaux largement infest s de parasites intesti naux l administration syst matique d un anthelmintique large spectre contribue efficacement am liorer l tat g n ral des animaux entra nant un ensemble d effets non sp cifiques sur diverses composantes de la productivit pour aboutir des r sultats tr s int ressants Fig 12 Composants de la productivit du cheptel ovin dans la r gion de Kolda et am liorations obtenues lors d une exp rience de d parasitage interne Composantes de la productivit Lot Ecart et seuil de exp rimental signification Age de la premi re mise bas j 464 9 5 p lt 0 01 Intervalle entre mises bas j a 248 7 3 p lt 0 05 Taux d avortement p 1000 gestations b 10 29 5 18 3 p lt 0 05 Taux de prolificit c 117 4 3 5 n s Taux de mortinatalit p 1000 agneaux n s d 10 12 5 0 Productivit num rique la mise bas e 1 b x c x 1 d 112 5 4 1 n s Quotient de mortalit des agneaux 0 3 mois f 102 12 6 35 7 p lt 0 01 Taux de productivit num rique 3 mois g ex 1 f 98 3 9 5 p lt 0 05 Poids moyen des agneaux 3 mois k
41. s ressources par l interm diaire d animaux domestiques pour en tirer des productions vari es lait viande cuirs et peaux travail fumure o r pondre d autres objectifs pargne capitalisation prestige 2 Centre International Pour l Elevage en Afrique Addis Abeba 75 De nombreuses questions restent n anmoins pos es En particulier il appara t clairement que l valuation pr cise des performances zootechniques ne d bouche pas en elle m me sur des propositions pertinentes et op ratoires pour le d veloppement Les r suliats obtenus ne sont interpr tables et utilisables que dans e cadre plus global de l tude piuridisciplinaire des syst mes d levage tude qui a elle m me beaucoup progress au plan conceptuel et m thodologique au cours des derni res ann es Le probl me d avenir consiste donc imaginer les syst mes d investigation largie qui pourront demain int grer les acquis m thodologiques des r seaux de contr le des performances animales et ceux des autres types d investigation et permettre la valorisation mutuelle de leurs r sultats dans une perspective de d veloppement Dans cette optique cette r flexion volontairement prospective propose un mod le original de syst me d investigation modulaire et volutif construit autour d un noyau central constitu par un programme de suivi d mographique fournissant une image pr cise et fid le de la siruciure et de la dynamique des populations ani
42. s soient encore loin d avoir t toutes exploit es A vrai dire l originalit de ces r sultats provient cependant avant tout du terrain nouveau sur lequel ils ont t obtenus certains r seaux de contr le des performances individuelles existant dans les pays d velopp s fournissent des r sultats de m me nature L int r t du syst me mis en place provient de la valorisation des donn es de terrain Ainsi le r sultat d une pes e est imm diatement affect par l interm diaire du fichier d Etat civif un animal dont le sexe l ge la reproduction etc sont connus Ce r sultat sera d abord valid par comparaison aux poids mesur s ant rieurement sur le m me animal et aux performances r alis es dans les m mes conditions par des animaux comparables puis normalis sous forme d un poids ge type obtenu parinterpolation lin aire et enfin int gr au r f rentiel qui est structur notamment partype g n tique sexe mode de naissance simple double ou triple et rang de mise bas figure 5 Fig 5 Croissance pond rale G 1 an des caprins en levage traditionnel dans la r gion de Kolda S n gal Effets du sexe du mode de naissance et du rang de mise bas Courbes tablies partir de 8191 poids ge type mesur s entre janvier 1984 et d cembre 1987 source Faug re et coll 1988 Poids kg L gende femelle n dans une port e simpie m re mulfinare no n dans une port e simple m re primi
43. s sont r alis es l occasion de visites sp cialement programm es Selon l objectif poursuivi la nature et la dynamique des ph nom nes tudi s il s agit d enqu tes p riodiques ou d enqu tes ponctuelles enqu te sur les pratiques de logement et de conduite au p turage men e avec une p riodicit semestrielle jug e suffisante pour saisir des volutions moins rapides que celles qui affectent par exemple les pratiques de compl mentation alimentaire enqu te sur l infestation parasitaire interne dont la dynamique est valu e par l volution du nombre des oeufs par gramme de f ces partir de pr l vements bimestriels tude de la dynamique de la r ponse s rologique aux agents pneumotropes entre la naissance et un an partir de prises de sang bimestrielles sur une cohorte de 800 animaux n s entre octobre 1987 et octobre 1988 La cin tique des anticorps sera ult rieurement mise en relation avec l apparition de sympt mes cliniques l volution des performances de croissance et de la mortalit dans le m me chantillon cette analyse mettant donc en jeu diff rents modules d investigation enqu te sur les pratiques d exploitation et de valorisation du cheptel destin e am liorer l interpr tation des analyses r alis es partir des fichiers informatiques sur les flux d entr es et de sorties d animaux dans les troupeaux Cette enqu te ponctuelle r alis e selon les sites en 1988 ou 1989 devra pro
44. se conomique des m thodes d intervention envisageables Par exemple l estimation des pertes conomiques entrain es par les maladies du b tail et leur hi rarchisation puis l valuation des effets de diverses strat gies d intervention pr ventives ou curatives doivent d boucher sur des propositions motiv es en mati re de politique sanitaire e Enqu tes sur les pratiques et strat gies d leveurs L tude des pratiques d levage s appuie la fois sur l observation directe et sur des enqu tes semi directives collectives ou individuelles structur es par des questionnaires ouverts Elles mobilisent l ensemble de l information disponible dans la banque de donn es ainsi que diverses informations recueillies d autres sources concernant notamment les caract ristiques climatiques et agricoles des p riodes tudi es Le suivi d mographique et zootechnique fournit nous l avons vu une image d taill e et quantifi e de l tat et de l volution du peuplement animal Les enqu tes men es aupr s des leveurs recueillent une information essentiellement qualitative qui permettent de donner du sens cette image et de l interpr ter dans des termes pertinents pour le d veloppement c est dire dans les termes des objectifs poursuivis par les leveurs Ces enqu tes qui font largement appel aux concepts et aux m thodes des sciences humaines tiennent une place essentielle dans le dispositif de recherche car elles d bouch
45. servation l mentaires sont choisies en fonction des pratiques d agr gation des leveurs c est dire de la mani re dont ils constituent les troupeaux 8 Pour les petits ruminants qui sont parqu s la nuit dans les concessions il s agit des troupeaux de concession Pour les bovins if s agit des troupeaux villageois collectifs qui repr sentent la fois les unit s de parcage nocturne et les unit s de conduite au p turage Tous tes flux d entr es et de sorties sont saisis aux fronti res de ces unit s l mentaires d observation I est donc n cessaire pour agr ger les donn es en vue d analyses portant sur des niveaux sup rieurs d organisation du peuplement animal populations villageoises ou micro r gionales de corriger les donn es de base des flux 8 Ces pratiques sont sommairement identifi es dans le cadre d enqu tes pr liminaires men es sur chaque site avant l implantation du suivi pour d finir les modalit s d organisation du travail et le plan d chantillonnage 78 internes aux fronti res de ces unit s englobantes changes d animaux entre exploitations ce qui rend n cessaire la saisie d informations suppl mentaires sur la destination des animaux sortant des unit s l mentaires Par voie de cons quence le suivi d mographique inclut l identification et la localisation de l unit de base laquelle appartient tout animal suivi nom du village et nom du responsable d clar de l animal chef
46. sur le march progressent tr s rapidement Un syst me d investi gation modulaire construit autour d un noyau relationnel pr sente une architecture particuli re ment simple et propice ce projet informatique c est pour l avenir un atout important Quant au choix d un programme de suivi de la d mographie animale pour noyau central du syst me d investigation nous nous en sommes expliqu s dans la premi re partie de ce texte D autres choix sont peut tre possibles mais celui ci s est jusqu pr sent et compte tenu de fa probl matique du 90 programme de recherches av r pertinent et op ratoire notamment pour l organisation de la base de donn es Il procure par ailleurs un r el confort dans l emploi du progiciel Panurge ce qui constitue un autre gage non n gligeable de sa pertinence Contraintes de mise en uvre Ces contraintes sont de quatre ordres n cessit de contr ler des effectifs animaux importants exigence d une implantation de longue dur e lourdeur des op rations de terrain co t lev La mise en oeuvre d un suivi d mographique de ce type ne se justifie pas pour des populations d effectif inf rieur environ un millier d animaux La m thode utilis e sur le terrain et les techniques de gestion de l information permettent de g rer en vitesse de croisi re et sans difficult des peuplements nettement plus importants En pratique il nous semble n cessaire de suivre 1000 2000 t t
47. thodes d valuation de la productivit reposant sur des enqu tes ponctuelles ou m me sur des enqu tes annuelles r p t es interval les r guliers Ces fluctuations se retrouvent au niveau de la pyramide des ges qui r sume la structure d mographique de la population un instant donn les pyramides correspondant des p riodes diff rentes de l ann e sont significativement diff rentes fig 4 Fig 3 Evolution des effectifs des petits ruminants Fig 4 Structure d mographique moyenne au 31 mars dans la r gion de Louga selon l ethnie des leveurs et au 30 septembre 1986 Source Faug re et coll 1990 a des populations ovine et caprine dans la r gion de Louga Mer Source Faug re et coll 1990 a Femelles OVINS WOLOF OVINS PEUL 1984 CAPRINS PEUL 109 168 145 125 100 08 68 4A ZB 8 6 Z5 48 68 O8 103 125 148 169 198 83 D une mani re g n rale quel que soit le param tre d mographique consid r la saisonnalit des ph nom nes appara t comme une dimension essentielle du fonctionnement des syst mes d le vage tudi s b R sultats zootechniques Nous ne nous attarderons pas sur les tr s nombreux r sultats d j obtenus sur les performances zootechniques et leurs principaux facteurs de variation FAUG RE et coll 1988 et 1989c Le r f rentiel accumul est sans quivalent en Afrique intertropicale bien que les possibilit s de la banque de donn e
48. tion menant ia cachexia mangue d aliment manque de lak chez ia m ra ailzitante mort de ia m re eilaitante On entend par trouble de croissance un trouble amenent le mort du jeune animai le terme est axcivelvement r serv aux tr s jeunes animaux de moins de 3 moisi vraisemoliabiement di une Cause qui lui est propre mafcrmation congenitale inadaptation du init mater n t_ l exciumon de toute maisdie intectisuse au parasitaire ou d une intoxication ISRA IEMVT CIRAD 80 e enqu te sur les pratiques de compl mentation alimentaire et relev de la nature et de la quantit des aliments distribu s aux animaux au cours de la quinzaine coul e depuis le pr c dent contr le Cette enqu te est actuellement men e sur un des sites du programme Louga NDiagne en collaboration avec le programme Alimentation du B tail Tropical IEMVT ISRA e enqu te sur les pratiques de traite et relev des quantit s de lait recueillies l cheile du troupeau enqu te sur les pneumopathies syndrome pathologique majeur dans les syst mes d levages tudi s relev de la fr quence des cas cliniques par examen syst matique de tous les animaux b Enqu tes p riodiques ou ponctuelles Afin d enrichir les grilles d interpr tation des r sultats obtenus ou d approfondir certaines investi gations d autres enqu tes ont galement t entreprises Elles s appuient sur le dispositif mis en place mai
49. urces essentiel en p riode de soudure Ceci pr cise d embl e la pro bl matique des enqu tes sur le r le socio conomique de cet levage Fig 10 Fr quence mensuelle des d c s et des ventes de Fig 11 Evolution compar e de l indice des prix de vente caprins dans les troupeaux Peul de la r gion de Louga et de l indice des effectifs d animaux vendus dans la r gion Source Faug re et coll 1990 a de Lougs ovins m les base 100 maximum observ sur la p riode Source Faug re et coll 1990 a DECES Indice M les Femelles f ID ventes prix Syst me Wolof N riag Aj i n RER AALTEE ET IE ENT na AUA AAA A Syst me Peul EH EANAN IW V ji T u La figure 11 illustre de m me deux strat gies commerciales bien diff rentes mises en uvre par les leveurs Wolof et Peul qui cohabitent dans la r gion de Louga Le rapprochement de la courbe des prix de vente des ovins m les et des effectifs d animaux vendus mois par mois met clairement en vidence la strat gie sp culative d velopp e par les Wolof qui au prix d une r tention des m les commercialisables durant les mois qui pr c dent parviennent commercialiser beaucoup de b liers au moment de la Tabaski en profitant de l envol e des prix Cette strat gie qui s exprime tr s clairement en 1986 a cependant t compl tement exclue en 1984 et partiellement compro mise en 1985 les leveurs ayant t contraints de commercialiser
50. ut pist mologique qui est accord aux performances animales dans la d marche syst mique les performances zootechniques et sanitaires sont aujourd hui consid r es comme des indicateurs irrempla ables du fonctionne ment global des syst mes d levage R sultant la fois des relations biologiques qui s tablissent entre l animal et son milieu et des pratiques d levage mises en oeuvre par les leveurs elles fournissent en effet des indications pr cieuses sur ces relations biologiques d une part sur l efficacit des techniques utilis es d autre part L tat et la dynamique des populations animales qui r sultent de l ensemble des performances de reproduction et de viabilit des animaux elles m mes sous l influence des pratiques de conduite et des pratiques d exploitation pr l vements d animaux repr sentent en particulier des indicateurs synth tiques tr s performants int ressant aussi bien les recherches zootechniques et v t rinaires que les tudes centr es sur les fonctions socio conomiques du cheptel la productivit de l levage ou ses contraintes de gestion 2 La seconde raison tient l am lioration consid rable qui est introduite par le suivi individuel au niveau de la gestion de l information On se trouve en effet dans la situation id ale de disposer d un fichier dit d Etat civil qui refl te fid lement et en temps r el 7 l image d mographique de la population et constitue un outil extr mement puiss
51. valuation n inclut pas les co ts chercheurs ni les investissements initiaux v hicules mat riel informatique etc dont la dur e de vie est valu e environ cinq ann es Elle inclut en revanche le salaire des observateurs les assurances les carburants les frais de d placement le petit mat riel etles produits utilis s Elle ne concerne que le dispositif de base du suivi non compris les enqu tes compl mentaires et les exp rimentations qui sont souvent financ es sur convention 13 Cette situation de concurrence n est pas exempte de risques r els pour l quilibre d ensemble des dispositifs de recherche au sein desquels les domaines exp rimentaux conservent des fonctions scientifiques importantes 91 CONCLUSION Reproductibilit Un syst me d investigation de ce type peut il tre reproduit et mis en oeuvre sur des terrains vari s M me si la publication du Manuel d Utilisation FAUGERE et coll 1989a a marqu une tape importante cet gard il reste beaucoup faire notamment pour am liorer la portabilit de l outil de recherche et pour en tirer un outil de suivi valuation adapt aux besoins des organismes de d veloppement Cette am lioration doit tre envisag e comme un processus continu et n goci avec les utilisateurs l objectif n tant pas tant de parvenir un produit fini que de progresser vers des m thodes de plus en plus performantes et adapt es Le syst me Panurge fonctionn
52. x fix par le gouvernement est stable Ifs ne font pas de stock et vendent des animaux au fur et mesure de leurs besoins 88 2 Capacit exp rimentale du dispositif La fonction de diagnostic repose parfois au moins en partie sur une d marche exp rimentale Elle doittoujours d boucher par ailleurs sur l identification de marges d am lioration et sur des proposi tions d innovations susceptibles d entra ner ces am liorations Mais on sait bien aujourd hui que toute innovation doit tre test e en situation r elle avant d tre vulgaris e afin de v rifier la fois son efficacit et son adaptation aux syst mes o l on se propose de l introduire Il est donc essentiel pour une recherche tourn e vers le d veloppement de disposer d une capacit exp rimentale en milieu traditionnel ceci ne remettant aucunement en cause l int r t des stations exp rimentales quand bien m me leurs fonctions m riteraient dans de nombreux cas d tre red finies Un syst me d investigation comme celui que nous venons de d crire rec le un excellent potentiel exp rimental puisqu il permet la fois de b tir rigoureusement des protocoles d exp rimentation vari s gr ce aux informations continues dans la banque de donn es chantillonnage raisonn d observer finement les r sultats obtenus et de les interpr ter dans de bonnes conditions en mobilisant l information n cessaire Cette capacit exp rimentale a t la
53. zootechniques de la pathologie et de la mortalit permet d autre part d valuer en termes physiques les pertes dues aux diff rentes affections La connexion des diff rents fichiers ouvre l pid miologiste des perspectives nouvelles C est ainsi qu a t lanc en collaboration avec les chercheurs du iaboratoire de l levage et de recherches v t rinaires de Dakar Hann ISRA un important programme centr sur l tude de la cin tique des anti corps s riques chez les animaux de moins d un an en vue de pr ciser l tiologie du complexe pneumopathie enzootique identifi comme le principal facteur de la mortalit des jeunes Des prises de sang effectu es intervalles r guliers de deux mois sur plusieurs centaines d agneaux et de chevreaux partir de leur naissance ont permis de constituer une s roth que dont l analyse en cours doit permettre de pr ciser les circonstances de l inversion des r actions antig niques et plus particuli rement les facteurs li s l ge et la saison concernant les principaux agents incrimin s dans ce complexe virus bact ries et mycoplasmes La mise en relation de ces donn es avec les donn es cliniques et les performances zootechniques r alis es par les animaux devrait permettre de pr ciser la hi rarchie des effets pathog nes des diff rents agents et galement d valuer les pertes entra n es par la pathologie pulmonaire des jeunes animaux Des strat gies d interventio
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