Un outil de management global du Soutien Logistique Intégré
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1. liste des l ments critique vis vis de la cadence de tir On a ainsi montr que la fiabilit intrins que de la LIL n est pas en l tat un potentiel de progr s significatifs La courbe figure 4 repr sente l volution de la cadence de tirs et de la disponibilit intrins que soumise une am lioration et une d gradation de la fiabilit On y voit tr s bien que les pr dictions des industriels sous ensembliers se situent sur la zone asymptotique de la courbe On aboutit deux conclusions La variabilit des r sultats est faible si les pr dictions des industriels s av rent optimistes l usage les r sultats de nos tudes ne seront pas compl tement fauss es Un retour en conception du syst me en vue d am liorer la fiabilit ne permettra pas un gain r el de cette cadence de tirs L am lioration de la cadence de tir passe plut t par une optimisation des s quences de tirs et de leur encha nement et par une am lioration de la maintenabilit de la LIL Pr diction des industriels Dispo intrins que Cadence de tirs Do Cadence de tirs 0 0 02 04 0 6 08 1 0 12 14 1 6 1 8 2 0 fiabilit Figure 4 Influence de la fiabilit 6 CONCLUSIONS Ce papier avait pour but de donner un nouveau r f rentiel relatif la mise en uvre du Soutien Logistique Int gr Les normes sont aujourd hui trop rigides et ne se pr tent plus aux besoins d2. par la focalisation de 240 faisceaux Lasers et qui sera op rationnel en 2008 Afin de valider la technologie retenue le CEA construit actuellement une unit prototype la Ligne d Int gration Laser LIL ne contenant qu une seule des 30 cha nes Laser du LMJ savoir 8 faisceaux Cette installation sera op rationnelle d s 2001 pour sa phase de qualification de la technologie LMJ Elle aura partir de 2004 une vie propre en tant que syst me d exp riences part enti re phase laquelle nous nous int ressons Face la complexit du syst me et aux objectifs d exploitation 70 de disponibilit op rationnelle et 95 de fiabilit le soutien de l installation prend une importance toute particuli re pour garantir la tenue du profil d emploi et les co ts objectifs Consciente de cet enjeu la Ma trise d uvre Principale du projet a initi une d marche de SLI tel que sp cifi dans les normes RG AERO 00490 et inspir de la MIL STD 1388 Cet exemple met en vidence les sp cificit s des syst mes complexes vis vis du SLI Le syst me est subdivis en sous ensembles fonctionnels dont la conception d taill e et la fabrication d pendent souvent de plusieurs industriels sous ensembliers Ces industriels sont en charge des tudes de s ret de fonctionnement et des analyses de soutien logistique mais il appartient au ma tre d uvre syst me de s assurer du respect des sp cifications et de la synth se
3. pour la LIL la disponibilit op rationnelle de l installation la cadence annuelle de tirs le nombre de campagnes d exp riences men es le co t d exploitation maintenance annuel Evaluation du couple Co t d Exploitation Maintenance Disponibilit Op rationnelle Nous proposons une m thode d valuation de ce couple pour un syst me et ce d s sa phase de conception en int grant les politiques d Exploitation Maintenance Le mod le MOSAIC n est qu un support qui permet de cerner le domaine d application de cette d marche son potentiel et ses limites Elle ne doit pas tre r duite aux syst mes complexes unitaires vocation industrielle Puisqu elle tient compte des sp cificit s de tout syst me elle s adaptera au prix d un effort r duit des biens durables entre autres 3 1 Du Co t Global de Possession au Co t d Exploitation Maintenance On entend par Co t Global de Possession la somme des co ts engendr s par toutes les phases de vie d un syst me Dans la majorit des cas et surtout pour des syst mes dur e de vie importante la dur e de vie de la LIL est de 30 ans les co ts longs termes comme le d mant lement sont difficiles estimer avec exactitude Les volutions du cadre r glementaire les politiques industrielles des sous traitants les fluctuations de la monnaie sont autant de param tres qu il est d licat de valoriser par anticipation Leur prise en comp
4. un syst me a t con u qu la fa on dont il fonctionne Il appara t donc logique d valuer la performance au niveau fonctionnel le plus haut Or la disponibilit op rationnelle n est pas n cessairement la fonction premi re du syst me Ainsi pour notre exemple la LIL n est pas r alis e pour tre disponible 70 mais pour effectuer des tirs Laser La cadence de tirs est donc un crit re de performance non seulement plus accessible mais aussi plus significatif que la disponibilit op rationnelle Mais l valuation de la cadence de tir ou de tout parametre op rationnel n cessite la prise en compte non seulement de la politique de soutien logistique mais surtout des politiques d exploitation de l installation qu il faut formaliser C est pour ces raisons que nous proposons pour la LIL d valuer le couple Cadence de tirs CEM qui s av re tre plus adapt que le couple Do CGP MOSAIC Mod le de Simulation des politiques d exploitAtion soutlen Co ts 4 1 Le c ur du mod le MOSAIC les R seaux de Petri Stochastiques Notre mod le partage un des probl mes majeurs inh rents la s ret de fonctionnement d un syst me industriel soulev par Y Dutuit DUT96 Il s agit de la prise en compte effective et 6 12 Congr s international GI 2001 r aliste des interactions dynamiques existant entre le comportement op rationnel propre au proc d industriel et le comportement dysfonctionne
5. 201 200 Htirs_TT hgt de sem de chgt de sem b chgt de sem FEES loi DRC loi DRC 2M 310 2M 310 m 310 iM 201 200 1M 202 200 IM 203 200 Debut seq_TT a Tirs_Thene fin dvtTT loi DRE Seq TT loi EXP ET loisEXP 2M 101 301 2M 101 2M 101 IM 202 201 IM 202 203 1M 203 200 EAIN 13 33 4353 Figure 3 Boucle d crivant le d roulement d une campagne de tirs de th me Les couches op rationnelles et structurelles communiquent entre elles gr ce un jeu de messages synchronis s de la m me fa on que les boucles de la couche op rationnelle On tient donc compte des inter d pendance du syst me Ainsi par exemple suivant le profil d emploi des sous ensembles l un d entre eux peut tre d sactiv et consid r comme en veille durant une s quence de tirs particuli re alors que d autres sous ensembles sont sollicit s en permanence On peut ainsi d crire tr s pr cis ment le fonctionnement de l installation et de ses particularit s En instrumentant les diff rents r seaux l mentaires de chacune des couches on extrait partir des fichiers r sultats de la simulation l ensemble des donn es n cessaires l valuation des crit res de performances pr cit s Un traitement simple de ces donn es par un tableur standard permet de disposer rapidement de tableaux de bord comparants les diff rentes politiques d exploitation maintenance mod lis es Il en est de m me pour l valuation du co
6. CHARD Logistics engineering and management Prentice Hall Fourth Edition 1992 ERE97 Jean Fran ois EREAU R seaux de Petri pour l tude de la disponibilit op rationnelle des syst mes spatiaux en phase d avant projet Th se pr par e l Universit Paul Sabatier Toulouse 1997 GRE99 Jean Christophe GRENOUILLEAU Mod lisation des politiques d approvisionnement en l ments de rechange pour le laboratoire orbital Colombus Th se pr par e l Ecole Centrale Paris Dec 1999 GUI96 Pierre GUILLOSSSON la logistique de soutien et son environnement NATHAN oct 1996 JON87 James V JONES ntagrated Logistics Support Handbook Tab Book 1987 LAU94 Jean LAURENTIE Logistique D marches et techniques AFNOR 1994 PER96 Fran ois PERES Outils d Analyse de Performances pour Strat gies de Maintenance dans les Syst mes Manufacturies de Production Th se de Doctorat Ecole Nationale d Ing nieurs de Tarbes d cembre1996 SIG95 Jean Pierre SIGNORET R seaux de Petri typique pour les tudes de s ret de fonctionnement des syst mes p trolier Sep 1996 D T96 Y DUTUIT A RAUZY JP SIGNORET P THOMAS Mod lisation d un syst me dynamique simple et valuation de sa fiabilit par r seaux de Petri stochastiques colloque Lambda Mu 1996 IXI96 JP SIGNORET Manuel d utilisation MOCA RP 9 1 r vision 3 1 Fev 96 SAS98 Chadi SASSINE Int gration des politiques de maintenance dans les syst mes de production manufact
7. Un outil de management global du Soutien Logistique Int gr Application la Ligne d Int gration Laser Sylvain PERRON Fran ois PERES Delphine COURSIMAULT CEA CESTA Ecole Centrale Paris CEA CESTA BP n 2 Laboratoire Productique Logistique BP n 2 33114 Le Barp Grande voie des vignes 33114 Le Barp sylvain perron free fr 92295 Chatenay Malabry peres pl ecp fr Domaine scientifique couvert B MAITRISE DE LA PERFORMANCE RESUME Le Soutien Logistique Int gr est un processus visant optimiser l ensemble Syst me Principal Syst me de Soutien sous la contrainte du couple Disponibilit Op rationnelle Co t Global de Possession L application des normes SLI en raison de la masse d tudes et de t ches exig es peut faire perdre de vue cet objectif fondamental Pour viter cet cueil il faut adapter et dimensionner la d marche SLI au projet tel que sugg r en premi re partie de cet article Un outil d aide la d cision int grant l ensemble des l ments du soutien logistique est alors n cessaire pour que les d cideurs puissent agir en toute connaissance de cons quences Les auteurs proposent pour cela d tendre l utilisation des r seaux de Petri stochastiques courante en S ret de Fonctionnement l valuation de la performance technico conomique du couple syst me principal syst me de soutien Cette m thodologie est appliqu e un cas concret la Ligne d Int gration Laser en cour
8. ant optimiser l ensemble Syst me Principal Syst me de Soutien sous la contrainte du couple Disponibilit Op rationnelle Co t Global de Possession Reprenons la taxonomie des produits de Guillosson GU196 qui distingue e Les biens consommables ce sont les produits que disparaissent au moment de leur emploi On y assimile les services e Les biens durables ce sont des biens qui rendent des services aux consommateurs pendant un temps donn la dur e de vie du bien e Les syst mes complexes ce sont des syst mes compos s le plus souvent de biens durables de liaison entre ces biens d l ments de commande ou de contr le du syst me Ils recouvrent les grands projets tel que ceux de l a ronautique du spatial ou du militaire Les biens consommables ne sont pas directement concern s par les activit s de Soutien Logistique Int gr puisque leur utilisation se traduit par la destruction irr m diable du produit Les fondements du SLI s appliquent en revanche et sans restriction aux syst mes complexes et aux biens durables La r ponse logistique doit tre ajust au type de syst me l utilisateur final du syst me un particulier ou une entreprise au sens tr s large du terme et la diffusion du syst me soutenir syst me unitaire ou fabriqu en s rie Ces sp cificit s du syst me induisent de profonds changements dans le d roulement des activit s de SLI C est l que se situe la valeur ajo
9. des donn es En effet chaque industriel n a qu une vision locale du syst me au contraire du syst mier qui dispose d une vue largie du couple Syst me Principal Syst me de 4 12 Congr s international GI 2001 Soutien associ Il est le seul garant aupr s de la ma trise d ouvrage de la tenue des objectifs de l installation tant en terme de performances qu en terme de co ts Par ailleurs et comme on l a vu la d marche SLI exige que toute d cision concernant le syst me soit prise en int grant la notion d optimisation du couple Disponibilit Op rationnel Co t global de possession induit Cela s applique en particulier pour le choix de la strat gie d Exploitation Maintenance Cette probl matique est tr s sensible au CEA o l ch ance de mise en service de l installation est proche Les d cideurs ont besoin de d finir leur politique d Exploitation Maintenance en toute connaissance de cons quences Or si les outils d aide la d cision sont r pandus en s ret de fonctionnement il en existe peu la disposition du logisticien qui int gre l ensemble des l ments composants ou inter agissant avec le syst me de soutien Le mod le de simulation MOSAIC que nous avons d velopp r pond ce besoin Il s agit d un outil d aide la d cision qui permet d valuer l impact d une politique d Exploitation Maintenance envisag e sur les indicateurs de performances significatifs
10. e repr sentation de cette couche d pend du syst me mod liser De fa on optimale il faudrait le d crire jusqu aux Unit s Rempla ables en Atelier le plus petit constituant du syst me g r s par l exploitant BLA96 Cependant des agr gations sont possibles en Unit s Rempla ables en Ligne URL ou m me en sous ensembles et se justifient par la complexit du syst me l ind pendance des constituants l mentaires vis vis de l Exploitation Maintenance l absence de donn es sur ces constituants Dans notre cas d application la LIL est subdivis e en 20 sous ensembles qui repr sentent un total de 1000 URLs diff rentes pour 6000 install es et 3000 URAs diff rentes pour 20000 install es Il est donc n cessaire pour viter l explosion du nombre de places du mod le de rester au niveau d agr gation sous ensemble Chaque sous ensemble est repr sent par un r seau de P tri l mentaire Chacun de ces r seaux caract rise l tat de fonctionnement du sous ensemble partir de deux places sous ensemble op rationnel ou en panne Le passage de l tat de Marche l tat de Panne est r gi par une loi exponentielle de param tre taux de panne du sous ensemble et le passage de l tat de Panne Marche par LH taux de r paration Nous utilisons aussi des lois de d faillance la sollicitation la sollicitation tant le tir Laser pour les sous ensembles sujets ce type d failla
11. e la ASL et oublient que la raison d tre r elle de la ASL r side dans l ex cution des analyses Il appartient au manager du Soutien Logistique d adapter ses sp cifications en fonction du syst me et d valuer son juste besoin en tude afin d viter le surco t d une part et la m connaissance du syst me d autre part Son esprit d analyse et son exp rience de la logistique de soutien et du syst me sont alors ses meilleurs alli s bien plus que la section 100 Program and planning Control de la 1388 trop souvent ignor e La clef de l efficacit et de la r ussite du SLI est intimement li e la notion d int gration Nous en identifions 4 axes e Le premier axe est l origine m me de la d marche le syst me principal et son syst me de soutien doivent tre consid r s comme un seul et unique syst me dans le but d optimiser le couple Disponibilit Co t global de possession int gration structurelle de premier niveau e Le deuxi me axe concerne l int gration la Conception l ad quation du syst me de soutien et du syst me principal sera d autant meilleure qu ils sont con us conjointement et simultan ment La phase de conception est propice faire interagir les contraintes propres ces deux l ments Cette int gration passe par la sensibilisation par les logisticiens des quipes de conception aux probl mes de maintien en conditions op rationnelles de l installation i
12. es utilisateurs qui ont des imp ratifs de r activit n cessitant une souplesse accrue 11 12 Congr s international GI 2001 des outils qu ils manipulent L importance de l int gration structurelle temporelle ou organisationnelle du soutien a t soulign e Elle d bouche sur la prise en compte d s le stade de la conception d l ments de soutien coh rents entre eux et en phase avec le syst me principal Les budgets tant par nature non extensibles il faut alors justifier des choix des l ments de soutien parfois co teux et aux effets long terme Pour cette raison un outil d aide la d cision MOSAIC a t d velopp Il permet d valuer la performance technico conomique d un syst me en vue d optimiser son exploitation en toute connaissance de cons quences MOSAIC a montr la parfaite adaptation des r seaux de Petri la mod lisation du Soutien Logistique et de l exploitation d une installation Si l outil MOSAIC est tr s sp cifique notre syst me d exp riences LIL la m thode mise en place pour son d veloppement et les crit res de performances qu il permet de mesurer n en sont pas moins g n riques Cet outil volue ensuite en m me temps que la conception du syst me et permet en int grant le Retour d Exp rience en phase op rationnelle de disposer d un outil d optimisation de l Exploitation Maintenance jour Bibliographie sommaire BLA96 Benjamin S BLAN
13. itale Nous tendons leur application un syst me complexe o nous prenons en compte non seulement l ensemble des l ments du soutien logistique mais aussi les contraintes d exploitation du syst me principal Il ne s agit donc plus d appliquer les r seaux de Petri la s ret de fonctionnement mais au Soutien Logistique Int gr ou comme nous l avons identifi pr c demment il y a une carence d outil et de m thode d aide la d cision Nous avons retenu comme outil de simulation le logiciel MOCA RP v9 1 distribu par la soci t IXI IX196 Il supporte la m thode des r seaux de Petri stochastiques permettant de prendre en compte des ph nom nes d terministes et al atoires Il utilise un formalisme interpr t permettant la synchronisation de sous r seaux par messages et les simule par des techniques de Monte Carlo 4 2 La structure de MOSAIC La complexit d un syst me tel que la LIL impose de structurer la mod lisation de sorte qu elle soit volutive et intuitive Nous avons donc mis en uvre un mod le comportemental hi rarchis en deux niveaux 7 12 Congr s international GI 2001 4 2 1 La couche structurelle Cette couche d crit le comportement intrins que du syst me c est donc une couche probabiliste puisqu elle int gre l al atoire de l occurrence d une d faillance Elle reprend l architecture du syst me tel que d crit dans l arborescence logistique Le niveau d
14. l des l ments le composant Les m thodes combinatoires arbre de d faillances arbre d v nement bloc diagramme fonctionnel sont particuli rement adapt es la description qualitative du fonctionnement du syst me mais avouent leurs limites pour l valuation quantitative de crit re de performance d un syst me industriel dont les l ments sont fortement inter d pendant SAS98 ERE97 DUT96 L approche dite markovienne permet elle une valuation analytique de ph nom nes stochastiques Par contre elle nous impose un jeu d hypoth ses markoviennes excluant quasiment la prise en compte des ph nom nes d terministes PER96 La technique de simulation de Monte Carlo permet de s affranchir des probl mes pr sent s ci dessus Elle est depuis 1996 DUT96 de plus en plus souvent associ e au support que sont les r seaux de Petri stochastiques La grande qualit des r seaux de Petri stochastiques est leur potentiel de formalisation qui permet de structurer et d exploiter des mod les et de faciliter leur r utilisation et leur enrichissement en vue de nouveaux objectifs d analyse Ils sont r guli rement utilis s pour l valuation de la disponibilit de syst mes spatiaux pour JF Ereau ERE97 industriels pour C Sassine SAS98 et JP Signoret SIG95 JC Grenouilleau GRE99 les a utilis s avec succ s pour la mod lisation de politiques d approvisionnement en l ments de rechange d une station orb
15. nces Cf Figure 1 chaque sous ensemble est associ un message bool en d crivant son tat de fonctionnement Vrai Marche Faux Panne L tat de fonctionnement global du syst me LIL est ensuite d termin par un r seau de P tri l mentaire 2 tats Marche et Panne dont les transitions ne sont plus r gies par des lois de d faillances mais d pendent de l tat des sous ensembles constitutifs On utilise deux phrases bool ennes Cf Figure 2 marche tous les messages sont vrais panne au moins un message est faux Cette couche statique est le reflet du comportement intrins que du syst me Les donn es d entr es de cette couche voluent au fur et mesure de l avancement du projet En phase de pr conception les donn es peuvent tre issues de bases de donn es de fiabilit s ou de Retour d Exp rience relatifs au fonctionnement de syst mes ant rieurs Les rapports de conception permettent ensuite d int grer la structure exacte du syst me et d valuer sa 8 12 Congr s international GI 2001 fiabilit sur la base des rapports de SdF Enfin en phase d exploitation on peut effectuer un suivi en int grant les r sultats de fiabilit r ellement observ s COUCHE STRUCTURELLE DU LIL Exemple du sous ensemble soumis une loi de d faillance horaire et un loi de d faillance la sollicitation 15 3 0k X Wh pilote a Ws AMPLI Lh pilote Mh pilo
16. nt gration temporelle e Le troisi me axe se rapporte l int gration des quipements de soutien entre eux il s agit ici de bien s assurer de l homog n it globale du syst me de soutien et de la 3 12 Congr s international GI 2001 coh rence des diff rentes fournitures appel es aussi les 9 l ments du syst me de soutien int gration structurelle de deuxi me niveau e Finalement le quatri me et dernier axe concerne l int gration au management de projet aucune d marche SLI n est envisageable s il n y a pas une volont marqu e du chef de projet de mettre en place ces activit s et de donner du poids aux r sultats de celles ci int gration organisationnelle Les sp cificit s de chaque projet et de chaque syst me pond rent l importance de chaque axe On peut ainsi tr s bien faire du Soutien Logistique Int gr sur un syst me existant l absence d int gration la conception sera palli e par un approfondissement des 3 autres axes Le SLI appliqu la Ligne d int gration Laser du CEA DAM Dans le cadre du programme Simulation la Direction des Applications Militaires D AM du CEA con oit un syst me d exp riences capable d initier des plasmas denses par confinement inertiel dans le but d affiner ses connaissances sur les r actions thermonucl aires Ce syst me est un laser de tr s grande puissance appel Laser M gajoule capable de d poser sur cible une nergie de 1 8MJ
17. s d installation au CEA CESTA o elle a montr tout son potentiel MOTS CLES Soutien Logistique Int gr R seaux de Petri Simulation KEY WORDS Integrated Logistics Support Petri Nets Simulation 1 Pour un Soutien Logistique Int gr efficace Les normes MIL STD 1388 1 et 2 ont longtemps t impos es comme l ments contractuels des march s de L US DOD Leur application lourde a t la cause non seulement de surco t mais aussi de retards dans les projets militaires am ricains On observe aujourd hui un net retour en arri re avec la publication du MIL HDBK 512 qui remplace les documents de r f rence 1388 par un guide applicable Cependant 30 ans d exigences de moyens et non de 1 12 Congr s international GI 2001 r sultats ont suffit pour faire perdre de tr s nombreux logisticiens les bases r elles du Soutien Logistique Int gr L application brutale des normes tr s ax es sur les probl mes d acquisition a trop souvent d connect la d marche de SLI des besoins du concepteur elles sont en effet orient es pour l acquisition et non la conception Il est certain que l ampleur des sp cifications de la 1388 et du travail g n r est l origine d un retard dans la p n tration du SLI dans l industrie non militaire Il nous semble donc essentiel de bien recadrer l enjeu du SLI que notre r flexion a conduit d finir ainsi Le Soutien Logistique Int gr est un processus vis
18. t d Exploitation Maintenance Tous les co ts identifi s dans l arborescence des co ts comme tant fixes sont quantifi s une fois pour toute et report s dans notre tableur Les co ts variables sont eux d pendant de l exploitation Ils sont valu s en multipliant un indicateur issu de la simulation par exemple le nombre de tirs r alis s par une unit de co ts consommation lectrique par tir x prix du kWh Nous insistons sur la capacit d adaptation de MOSAIC a de nouvelles contraintes Gr ce aux r seaux de P tri et leur formalisation nous avons toujours pu prendre en compte les sp cificit s de la LIL A titre d exemple nous menons actuellement un travail de mod lisation de l endommagement des optiques en fonction de la fluence Energie lumineuse par cm Ce ph nom ne tr s complexe et contraignant fortement le co t d exploitation n cessite l utilisation de lois sp cifiques qui ont t mod lis es par l utilisation d une boucle sp cifique d endommagement d une optique De la m me fa on nous avons pu int grer les contraintes impos es par les contr les r glementaires s curit s ret qui doivent tre 10 12 Congr s international GI 2001 effectu s sur une installation du type de la LIL et qui impactent sa disponibilit op rationnelle 5 Exemples de r sultats Les exemples d utilisation des r sultats de MOSAIC sont nombreux au CEA On a par exemple tabli une
19. te dans l outil d analyse que nous proposons est alors une source importante d incertitudes 5 12 Congr s international GI 2001 De plus le couple Do CGP se doit d tre un indicateur de la performance technico conomique du syst me Le co t d acquisition du syst me repr sente de 30 40 du CGP LAU94 Lorsque aucune retro action n est possible sur la conception il devient alors une donn e d entr e fig e Sa prise en compte induit une baisse regrettable de sensibilit de l indicateur Co t C est pour ces deux raisons applicables la LIL que nous avons pris le parti de r duire l estimation du CGP au Co t d Exploitation Maintenance CEM annuel 3 2 De la Disponibilit Op rationnelle la Cadence de tirs On d finit la disponibilit op rationnelle comme l aptitude d une entit tre en tat d accomplir une fonction requise dans des conditions donn es un instant donn La mise en application sur le terrain de cette d finition met en vidence son impr cision En effet si la disponibilit intrins que exclue toutes les activit s non inh rentes au syst me d lais administratifs et logistiques maintenance pr ventive le domaine de la disponibilit op rationnelle doit faire l objet d une d finition claire liminant toute interpr tation fausse du sens de cet indicateur Par ailleurs l exploitant d un syst me accorde relativement plus d int r t ce pourquoi
20. te us AMPLI loisEXP loi EXP loi EXP 2M 101 102 mL Def s011 AMPLI LS AMPLI m2 M 1 rappel 3 Joi S0L1 1oi DRC 1M 2 Fh pilote Fs AMPLI Figure 1 Repr sentation classique de deux sous ensembles E Reparation ELIL loi DREN 2123456789 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 M 101 200 MARCHE_SE LIL PANNE_SE LIL Def E LIL 1oi DRC 2H ou 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 MH 101 Figure 2 Boucle de fonctionnement de l installation LIL 4 2 2 La couche Op rationnelle Elle d crit le fonctionnement de l installation par l int gration des politiques d Exploitation et de Maintenance Les donn es d entr es sont issues de la capitalisation de l exp rience et du savoir faire CEA pour l exploitation des grands syst mes Laser Cette couche est constitu e d un ensemble de r seaux l mentaires appel s boucles d crivant chacun un aspect des phases de vie op rationnelle Ainsi MOSAIC comporte des boucles d crivant liste non exhaustive les s quences de tirs envisag es le d roulement d une campagne de tir les p riodes de maintenance pr ventives l organisation du travail en quipe C est une couche plut t d terministe o le jeu de messages permet de synchroniser les boucles entre elles et ainsi de d crire tout moment l tat du syst me 9 12 Congr s international GI 2001 Position tir TT 1oi DRC 2M 311 M
21. uriers Th se pr par e au laboratoire d Automatique de Grenoble Juil 1998 12 12 Congr s international GI 2001
22. ut e de l ing nieur en charge du management des activit s SLI La norme RG AERO 0040 identifie les activit s de management comme l ensemble coordonn et it ratif des activit s de gestion et des activit s techniques n cessaires pour e assurer la prise en compte du soutien dans l nonc des exigences relatives au syst me principal 2 12 Congr s international GI 2001 e sp cifier et d finir le syst me de soutien en optimisant l ensemble syst me principal syst me de soutien e r aliser et mettre en place le syst me de soutien e maintenir ce syst me de soutien pendant la dur e de vie du syst me principal Pour cela il utilise un ensemble d outil qui lui permettent de caract riser le syst me principal S ret de fonctionnement le syst me de soutien RCM LORA et enfin l ensemble syst me principal et syst me de soutien Analyse de Soutien Logistique ASL L ASL est la synth se des tudes pr c dentes Elle se traduit dans un premier temps par une base de donn es logistiques convertie pour la phase op rationnelle du syst me principal en Plan de Maintenance Ces tudes ne sont cependant pas une fin en soi De trop nombreux industriels souvent grands donneurs d ordre sp cifient des tudes dont ils n exploitent pas concr tement les r sultats Nous suivrons totalement J Jones JON87 qui pr cise que trop souvent les logisticiens se laissent dominer par la part documentaire d
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