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Agriculture familiale durable

1. AGRIDAPE Revue sur l agriculture durable a faibles apports externes D cembre 2013 volume 29 n 4 y JLF FIDA popul P baroni cia 1a pis Agriculture durable faibles apports externes Adresse AGRIDAPE IED Afrique 24 Sacr Coeur lil Dakar BP 5579 Dakar Fann S n gal T l phone 221 33 867 10 58 OK AI 0700 E mail agridape orange sn Site Web www iedafrique org VOL 29 4 D cembre 2013 AGRIDAPE est l dition r gionale Afrique francophone des magazines LEISA co publi e par ILEIA et IED Afrique ISSN n 0851 7932 Coordonnateur ALy Faye Comit ditorial Bara Gu ye Mamadou Fall Aly Faye Lancelot Soumelong ehode Souleymane Ciss Cheikh Tidiane Sall SOMMAIRE 4 6 11 14 16 18 21 23 26 28 29 32 35 37 41 Editorial Les dix qualit s de l agriculture familiale Jan Douwe van der Ploeg D veloppement rural et agricole communautaire dans le Nord du Nig ria les Innovations institutionnelles du CBARDP Nura Lawal Daura Adapter les objectifs des organisations paysannes de la Guin e leurs besoins de d veloppement le r le du Comit d approbation des interventions CAI instaur par le PNAAFA Souleymane Diallo Garantir un acc s permanant au financement pour assurer la viabilit des OP l exp rience du PADER G Tchad Gobpob Aristide Am nagements hydro agricoles et renforcement des capacit s des acteurs paysans au
2. e D appuyer la mise en place des comit s locaux d organisation de cette journ e e De d finir les activit s pouvant mar quer cette journ e e De d finir les slogans communiquer En outre la mission s est entretenue avec les professionnels de la communication des radios locales et nationales L entretien a port sur la r alisation et la diffusion des spots et missions sur la Journ e Mondiale de la Femme Rurale 2012 cet effet des slogans pr par s sur la femme rurale leur ont t remis ainsi que le calendrier de diffusion des spots et de r alisation des missions radiophoniques R les des acteurs impliqu s dans l organisation de cette journ e L Unit de Coordination et de Gestion du PREVES UCG PREVES travers le Sp cialiste en Questions Genre et Cible a jou un r le essentiel dans l laboration des Termes de R f rence et la conception des messages L Organisation Nationale des Femmes Ru rales Fleurs de Centrafrique ONFR a jou un r le important dans la mobilisation Photo PREVES des femmes et la r alisation des diff rentes activit s pr vues Les m dias au niveau local et national ont jou un r le tr s important dans la r alisa tion et la diffusion des spots et des mis sions qui ont permis d atteindre un public plus large Principales lecons tir es e La participation active et massive des autorit s politiques administratives et locales de
3. Les produits agricoles warrant s concernent le ma s 37 le riz 24 l arachide 19 le mil 10 le sorgho 5 le ni b le Soja le voandzou 4 et le s same 1 Le warrantage a contribu faciliter l acc s aux intrants aux petits agriculteurs r duire le bradage des r coltes la conduite d acti vit s g n ratrices de revenus embouche mara chage petit commerce etc l obten tion de cr dits intrants au renforcement de la r silience des populations et la r duction de leur endettement la p riode de soudure Renforcement de la r si lience des petits producteurs et am lioration des revenus des m nages Si ce jour le warrantage ne repr sente que 2 du portefeuille de cr dits agricoles de la RCPB et moins de 1 de la production agricole natio nale c est toutefois un produit en plein essor Il n existe pas de donn es pr cises l chelle nationale mais des taux de croissance du war rantage ont t estim s partir des volumes de cr dits attribu s par le RCPB D apr s ces estima tions les volumes de cr dit ont augment de 191 entre les campagnes 2011 2012 et 2012 2013 En outre pour soutenir le m canisme le PICOFA a r alis 23 magasins de stockage Outre les int r ts que le warrantage repr sente pour les producteurs une des raisons de son essor est sa rentabilit pour les institutions de micro finance dans la mesure o le taux de rembour sement d
4. tre le sang qui doit irriguer agriculture fami liale saine et durable tout en privil giant la Recherche D veloppement en consid rant les paysans comme des chercheurs L implication des services techniques de l Etat des ONG des institutions de recherche et de conseil agricole dans le processus de g n ration du syst me d agri culture familiale saine et durable agro cologie qui exige des approches et des m thodologies participatives mais aussi la prise en compte des dimensions sur le plan technique environnemental politique ins titutionnel culturel social et conomique s ins rant dans une Politique Agricole Concert e et Consensuelle Ibrahima Seck FENAB S n gal iseck yahoo fr 41 Suivi pour vous 42 Lancement de l ann e internationale de l agriculture familiale au S n gal Un Comit national ins tall pour piloter les activit s de l AIAF Le CNCR en collaboration avec Les orga nisations de la soci t civile s n galaise dont l IPAR IED Afrique Enda Pronat At tion Aid COPAGEN et la FAO a proc d le Mardi 17 D cembre 2013 la Maison de la Culture Douta Seck Dakar au lancement de l Ann e Internationale de l Agriculture Familiale AIAF 2014 au S n gal L atelier a regroup plus de cent vingt personnes venues des f d rations membres d insti tutions de la R publique des services ta tiques d ONG de structures partenaires au d veloppement du s
5. Au total 41 organisations majoritairement des organisations f minines venues des 7 communes de Bouar ont particip cette activit et ont expos des produits agri coles et des produits mara chers Cette ac tivit qui a t d une grande importance a permis non seulement aux participants de vendre leurs produits vivriers et autres pro ductions artisanales mais aussi de rendre visible et de valoriser la contribution des femmes rurales au processus de d velop pement et surtout leur contribution dans l agriculture Approche et strat gie dans la mise en uvre de l exp rience Dans le souci d assurer une bonne r ali sation des activit s marquant cette jour n e une mission pr curseur compos e d un 01 cadre de l UCG le Sp cialiste des Question de Genre et Ciblage et une repr sentante de l Organisation Nationale des Femmes Rurales Fleurs de Centra frique la Pr sidente Nationale s est ren due dans les Sous pr fectures de Bouar Baoro et Yalok A cette occasion trois 3 r unions d information et d change ont t organis es dans ces localit s en pr sence des autorit s politiques admi nistratives et locales et les repr sentants d ONG nationales et les responsables des groupements f minins Ces r unions ont regroup au total quatre vingt huit 88 participants dont cinquante 50 femmes et ont permis e D informer les participants sur les ob jectifs vis s par cette journ e
6. nergie Le changement climatique est reconnu de nos jours comme une menace s rieuse qui compromet les efforts pour le d veloppe ment durable sous toutes les latitudes et particuli rement au Sahel A cet effet il est urgent de mettre en uvre des politiques et des strat gies volontaristes et pr visionnelles pour rem placer l approche actuelle de lutte frag ment e et r active contre la s cheresse et pour l adaptation aux effets du change ment climatique Propositions d actions pour passer l chelle En termes de perspectives quelques actions sont propos es pour renforcer les r sultats du projet il s agit de L laboration et la mise en uvre de notices d impact environnemental NIE par l application syst matique de mesures d att nuation optimisa tion et un suivi environnemental ad quat bas fonds p rim tres irrigu s La r habilitation des petits barrages pour renforcer la ma trise d eau co nomiser la ressource et r duire les effets des al as pluviom triques sur la production Le traitement des ravines la protec tion des berges le reboisement et la capitalisation des bonnes pratiques de DRS CES za demi lunes cordons pierreux etc et leur mise l chelle pour contribuer davantage r duire l rosion restaurer les sols d grad s et am liorer la fertilit des sols Le renforcement des capacit s des femmes i en mati re de transfor mation des p
7. prenant donc tre capable d couter et de synth tiser l information re ue Les objectifs du programme peuvent tre r partis en trois cat gories e former les jeunes pour une appropriation des valeurs des mentors leur inculquer d j les valeurs d un bon leader du mouve ment en terme de connaissance de discipline de comportement d attitude de d marche et de capa cit de n gociation et de r flexion e d velopper les liens entre jeunes et leaders du mouve ment et les associations De ce fait l avenir si les jeunes ont be soin de quelque chose ils sauront qui s adresser e lancer le processus de la rel ve pour assurer la durabilit du mouvement paysan En effet parmi les jeunes y a de futurs diri geants que ce programme peut ai der identifier et pr parer cette t che Cette premi re dition a connu un im portant succ s du point de vue appren tissage et capitalisation Dix jeunes paysans cinq jeunes femmes et cinq jeunes hommes ont ainsi t for m s sur les organisations paysannes et le leadership paysan Au sortir de cette premi re dition le Coll ge des Jeunes entend partager avec les orga nisations paysannes de la sous r gion ce nouveau concept qui constitue un paradigme d apprentissage diff rent des sessions de formations classiques quon l habitude de voir Il permet d assurer la durabilit des Hommes dans le mouvement paysan s n ga lais et d
8. A travers les CDA un processus d cisionnel participatif int grant les femmes a t lanc au niveau communautaire pour la planification la mise en Duvre et le suivi des activit s L un des enseignements tirer de la mise en uvre est que la participation communautaire au d ve loppement n cessite une institution principale bien structur e comme la CDA pour promou voir le capital social instaurer la confiance et la transparence entre les membres des dif f rents groupes et garantir la repr sentation des femmes dans les comit s de la CDA afin qu elles puissent exprimer leurs priorit s La mise en uvre a galement permis de prendre conscience de l utilit des plans d action com munautaire CAP pour les communaut s rurales dans l identification la hi rarchisation et l ex cution des projets de d veloppement Toutefois il est n cessaire de renforcer les CDA et de cr er des comit s d entretien au sein des communaut s pour garantir l entretien et la p rennit des diff rentes infrastructures m me apr s le retrait du CBARDP Associations de services financiers FSA L acc s au cr dit s av re difficile Par cons quent en cas de besoin les gens empruntent des amis et des parents aux pr teurs d argent des taux d int r t lev s allant jusqu 50 dans les zones villageoises Les incoh rences des conditions de pr t telles D veloppement rural et agricole communautaire dans le N
9. La production et la diffusion de semences par les porteurs de microprojet am liorent l accessibilit aux semences de qualit les revenus et les conditions de vie des agriculteurs C est ce que d montre l initiative du PADER BGN un projet initi en octobre 2004 et mis en uvre en Guin e dans deux r gions administratives Bok et Kindia cinq pr fectures Boffa Bok Fria Dubr ka et T limel et 26 Communes Rurales la diffusion de semences de qualit Dans les zones d intervention du pro jet on constatait avant sa mise en uvre une grande faiblesse des rendements des petits producteurs seulement 600 kg ha pour le riz de coteau et 1200 kg ha pour le riz de bas fonds Des rendements faibles caus s non seulement par la pauvret des sols mais aussi par l insuffisance et linac cessibilit de semences de qualit dues aux carences dans leur distribution et l inexistence d un syst me de multiplica tion de proximit i PADER BGN vise la production et Pourtant en ce domaine la demande est forte En 2011 par exemple les besoins en semences de riz taient sup rieurs 38 tonnes et le projet a re u 702 de mandes des producteurs Elles concernent des zones agro cologiques vari es allant des coteaux favorables la culture pluviale aux mangroves pour les cultures de riz tol rantes la salinit en passant par les bas fonds qui offrent la possibilit de faire plusieurs campagnes et les plaine
10. Le projet a form 377 paysans dont 73 femmes sur les techniques de produc tion et de conservation de semences la d ontologie semenci re de m me que la formation en GERME 1 G rez Mieux Votre Entreprise et en PACTE Partenariat pour des Actions Concert es par des Transferts et des Echanges Les micro entrepreneurs semenciers ont t aussi accompagn s dans la structura tion avec la mise en place de 21 coop ra tives communales et de 5 unions pr fec torales de semenciers I a recu de l IRAG l Institut de Recherche Agronomique de Guin e travers les stations de recherche de Kilissi et Koba environ 67 tonnes de semences de base Sur la base d un contrat tripartite de mul tiplication de semences tabli par le PA DER BGN les multiplicateurs s engagent utiliser les intrants mis leur disposition exclusivement sur la superficie pr vue cet effet respecter les itin raires tech niques pr conis s livrer une redevance correspondant au double de la quantit de semences re ue au b n fice des autres producteurs et poursuivre la production et la diffusion de semences de fa on du rable dans leur localit Le PADER BGN a appuy la multiplication des semences de riz au niveau local tra vers la mise disposition d autres intrants 24 Tableau Vari t s de riz mises la disposition des micro entrepreneurs producteurs de semences Nom de la vari t Origine g ographique Dat
11. chaque OP apr s avoir acquis un parc de 10 semoirs et autant de houes met en place un co mit de gestion qui d finit les modalit s d utilisation demaintenance et de renou vellement du mat riel Puis l OP identifie les m nages les plus vuln rables en son sein et totalement d pourvus de mat riel agricole avant de fixerun calendrier d utili sation par ces m nages d munis moyen nant un tarif forfaitaire de 10 000FCFA par campagne L utilisation du mat riel est donc accord e en priorit aux m nages extr mement vuln rables la pauvret Depuis le lancement de l initiative le PAFA a fourni 2160 semoirs et 1220 houes A Fass Nqu rane l acc s au petit mat riel est devenu ais et son mode de gestion rassure la communaut des petits produc teurs et productrices Avant l arriv e du Projet l activit agricole battait de l aile du fait d un manque notoire de semoirs de houes Nous accusions toujours du retard dans les semis car il fallait louer le petit mat riel au niveau des produc teurs quip s Mais celui ci n tait pas toujours disponible temps r el ou on devait attendre que certains terminent Il tait fr quent de voir un semoir tourner longueur de journ e entre les mains de plusieurs m nages comme le rappel Mbaye Diouf le pr sident de la f d ration des producteurs de Fass Ngu rane initi en 2012 soutenue par le PAFA Mieux la plupart des m nages cibles ont acquis en l espace
12. ensemble de valeurs de savoirs et savoir faire qui contribuent la pr servation durable des res sources naturelles et de la biodiversit D ailleurs selon le Directeur g n ral de la FAO Jos Graziano da Silva rien ne se rapproche plus du mod le de la production vivri re durable que l agriculture familiale Les agriculteurs familiaux g rent g n ralement des activit s agricoles non sp cialis es et diversifi es qui leur conf rent un r le central pour un environnement durable et la conservation de la biodiversit Soutenir le d veloppement de l agriculture fami liale est donc essentiel pour assurer une s curit alimentaire et un avenir durables l humanit toute enti re Des conditions sociopolitiques favo rables doivent tre mises en place pour relever de tels d fis Ainsi les exploitations familiales pourraient disposer d une plus grande autonomie s organiser et faire entendre leur voix Elles pour Photo PNAAFA Producteurs de ma s raient construire leurs propres espaces de dialogue et de renforcement mutuel Et gr ce l utilisation de pratiques agro cologiques et la cr ation de march s fond s sur des relations plus directes et plus quitables avec les consommateurs les agri culteurs familiaux pourraient tirer une valeur ajou t e plus importante de leurs activit s Des institutions telles que le Fonds international de d veloppement Agricole FIDA ont bien com pris le
13. n cessit d une collaboration entre les instituts de recherche IAR Institut de recherche du lac Tchad et ICRISAT Production de semences com munautaires Dans la plupart des communaut s ce sont des semences locales qui sont utilis es et l acc s des semences am lior es et de qualit fait d faut Dans un certain nombre d tats comme l tat de Yobe la production de semences com munautaires s est r v l e tre une solution viable pour faire parvenir les semences aux communaut s locales Cependant les groupes cibles ont la possibilit d am liorer la qualit de 10 la production des semences communautaires car leur mod le n a t test avec succ s que dans l tat de Yobe Il est n cessaire de renfor cer les comp tences techniques du personnel du programme au niveau SSO et CDDT sur la production de semences et la mise disposi tion d unit s de manutention et de condition nement de semences au niveau des produc teurs pour renforcer la qualit et le revenu des producteurs de semences Clinique para v t rinaire La clinique para v t rinaire dispositif de ser vices de sant animale lanc e en 2005 pour les communaut s b n ficiaires du programme est destin e offrir un acc s rapide aux pre miers soins pour le b tail ainsi qu g rer et traiter des maladies animales mineures au sein des communaut s En outre la clinique prend en charge et offre des services de vaccination
14. que rencontraient les Organisations pay sannes en Guin e dans l identification de leurs besoins et leur planification En effet pour bien d organisations pay sannes la planification des activit s S apparentait un simple exercice d nu m ration de besoins Celles ci taient programm es le plus souvent sans tenir compte des moyens disponibles des r ali t s et surtout de la pertinence des activit s programm es au regard des objectifs de d veloppement des producteurs Les risques de duplication d activit s taient de plus en plus importants sur tout pour les travaux d am nagement hydro agricole et les activit s o plusieurs partenaires Projets intervenaient Cest pourquoi les projets et acteurs de d ve loppement intervenant dans les m mes zones participent aux sessions des CAI A ce sujet explique M Diallo technicien d une OPA La pr sence des repr sentants d autres projets nos r unions sont utiles car cela nous permet de ne pas reproduire une activit d j programm e sur finan cement d un autre projet Ces rencontres permettent notamment aux OPA d orienter les financements obtenus vers des activi t s pertinentes et r alisables Le t moignage d un partenaire du PNAAFA sur les mutations qu a connues son orga nisation apr s deux ann es de partenariat avec le Programme illustre les change ments des pratiques op r s Autrefois nous programmions de nombreuses acti vi
15. tats et l ensemble des acteurs doivent tre amen s cr er les conditions de son d veloppement pour que les famines r currentes qui minent la survie de nombreuses communaut s dans le monde ne soient plus qu un souvenir En consacrant ce num ro 29 4 l agriculture familiale durable AGRIDAPE veut contribuer cette campagne mondiale de promotion de l AF en partageant une s rie d exp riences innovantes mises en uvre pour la plupart par des projets financ s par le FIDA Ces exp riences constituent de v ritables r f rences pour la revalorisation durable de l agriculture familiale et la lutte contre la pauvret de facon g n rale Bonne lecture DITORIAL Agriculture familiale durable et s curit alimentaire Longtemps marginalis e et surtout n glig e dans les programmes de d veloppement nationaux et r gionaux l agriculture familiale sort peu peu de l ombre et suscite de plus en plus d int r t L image d archa sme qui a souvent accompagn l agriculture familiale et qui a contribu la rel guer au rang des types d agriculture laiss s pour compte dans les politiques agricoles s tiole peu peu principalement gr ce au fort potentiel de productivit et l incroyable facult d adaptation et d innovation dont elle fait preuve Son r le dans le renforcement de la r silience des communau t s face l ins curit alimentaire et dans la lutte contre la pauvret comm
16. Burkina Faso le PADER GK dope la r silience des plus vuln rables au Changement climatique Daouda Ma ga Promouvoir une gouvernance plus inclusive des OP les r sultats probants de l ASPRODEB dans le renforcement de la dynamique organisationnelle des producteurs du bassin arachidier au S n gal ASPRODEB Faciliter l acc s aux facteurs de production pour renforcer la r silience des exploitations familiales l exp rience novatrice du PAFA dans le Bassin arachidier au S n gal PAFA S n gal Faciliter l acc s des intrants de qualit la strat gie du PADER BGN pour renforcer l autonomie semenci re des paysans de Basse Guin e Nord Djibril Tamsir Bangoura Promouvoir la pratique du warrantage pour faciliter l acc s aux intrants aux petits agriculteurs dans la zone d intervention du PICOFA au Burkina Faso Jacob OUEDRAOGO Reconstitution du cheptel caprin pour assurer la s curit alimentaires des m nages vuln rables au Mali l initiative pr t animal du PIDRK PIDRK Strat gie de d veloppement de la pisciculture Madagascar le projet AROPA ouvre la voie vers la professionnalisation des organisations de producteurs Claude Henri RALJAONA Promotion de l galit des sexes en milieu rural le PREVES valorise la contribution des femmes au processus de d veloppement conomique en Centrafrique Joseph Bissi yandia Assurer la durabilit des Hommes pour dynamiser et p renniser l agriculture
17. Fili res Agricoles PNAAFA se familiarisent progressivement avec les m canismes et outils de mise en uvre du Programme et cela avec succ s En plus des formations le PNAAFA met la disposition des producteurs des manuels des outils de gestion et un cadre de r flexion et de discussions pour leur auto prise en charge L un des m canismes nouveaux mis en place par le PNAAFA est le Comit d approbation des interventions CAI Il s agit l d un cadre de concertations qui se tient dans chacune des r gions naturelles L enjeu de cette exp rience c est d amener les paysans vers une planification rationnelle de leurs besoins et une meilleure gestion de leur programme de travail et de budget annuel mettant en paquets des activit s r alistes et r alisables A l occasion des sessions annuelles du CAI les acteurs cl s de la mise en uvre du Programme la Conf d ration Nationale des Organisations paysannes de Guin e CNOPG ses Cellules techniques r gionales et les Unit s r gionales de Coordination du PNAAFA se retrouvent pour parfaire leurs plans d affaires Le Comit d approbation des interventions est un organe jeune qui a d marr avec la mise en uvre du PNAAFA De nombreuses structures participent aux sessions des CAI En plus des acteurs men tionn s plus haut il y a les partenaires repr sentants d autres projets et bailleurs de fonds voluant dans le d veloppement rural et agricole L id e force est que
18. GK a mis en place un programme d am nagement hydro agricole et de renforcement de capacit s au b n fice des acteurs paysans Les r alisations du projet ont contribu au renforcement de la r silience des plus vuln rables au changement climatique et l ins curit alimentaire es provinces de Gnagna EST et Kou rittenga CE au Burkina Faso renfer L ment 501 villages pour une popula tion de plus de 620 000 habitants RGPH 2006 caract ris e par une forte proportion de jeunes de moins de 20 ans et un taux de personnes actives de bordre de 50 Les exploitations familiales assurent l es sentiel de la production agricole travers un syst me de production agro pastoral extensif avec plusieurs sp culations agri coles exclusivement destin es l autocon sommation Cependant les al as climatiques r guli rement constat es plongent la zone dans une instabilit alimentaire et nutritionnelle chronique qui n cessite que des actions d envergure soient men es pour garantir les productions c r ali res et maraich res indispensables la cr ation de richesses au profit des populations En effet cause du Changement clima tique dont les effets sont durement res sentis dans la zone les eaux de pluie sont pour la plupart d vi es des agro cosys t mes La disparition du couvert v g tal accentue l rosion hydrique des sols Les eaux ne sont pas infiltr es dans le sol mais ruissellent rapideme
19. Les opinions exprim es dans cette revue n engagent que leurs auteurs et ne refl tent pas n cessairement celles du FIDA La r daction encourage les lecteurs photocopier et faire circuler ces articles Vous voudrez bien cependant citer l auteur et la source et nous envoyer un exemplaire de votre publication Promouvoir une gouvernance plus inclusive des OP les r sultats probants de l ASPRODEB dans le renforcement de la dynamique organisationnelle des producteurs du bassin arachidier au S n gal ASPRODEB L ASPRODEB a mis en place suivant un processus inclusif une coop rative de producteurs de semences d arachide certifi es pour renforcer l autonomie semenci re des paysans de Paoskoto une communaut rurale situ e dans la r gion de Kaolack au S n gal Gr ce l action de l ASPRODEB les paysans sont devenus des acteurs cl s de la reconstitution du capital semencier au S n gal Ch res lectrices chers lecteurs En reconnaissance du r le fondamental de l agriculture familiale dans la s curit alimentaire 2014 a t d cr t e ann e internationale de l agriculture familiale Une s rie d v nements vont ponctuer l ann e avec pour principal objectif de sensibiliser davantage sur le fort potentiel de ce type d agriculture et sa capacit nourrir le monde Il s agira aussi de plaider pour que l agriculture familiale ne soit plus le parent pauvre dans les politiques de d veloppement Les
20. OPA La validation des activit s propos es au titre des PTBA se fait par tape et diff rents niveaux 1 Apr s la tenue des CAR les sessions des CAI sont imm diatement organis es pour examiner et valider les acti vit s inscrire au PTBA du PNAAFA Les activit s jug es non ligibles sont rejet es celles estim es ligibles mais non r alisables dans l exercice concern sont report es plus tard 2 Lors de la pr paration du PTBA du PNAAFA l UNC conso lide et analyse les propositions issues des CAI Elle appr cie la pertinence des activit s propos es et leurs contri butions l atteinte des objectifs du PNAAFA Elle s assure galement que les activit s sont port es par les groupes cibles et respectent la strat gie d intervention du Pro gramme L UNC proc dera aussi l examen de la faisa bilit des activit s retenues en particulier par rapport au calendrier et aux moyens mobiliser L UNC transmet au Pr sident du CP le projet de PTBA consolid pour la convocation des membres statutaires en vue de la tenue de la session devant examiner amender et valider le rapport d activit annuel et le PTBA CU 4 Au niveau du CP o sont repr sent es les OPA et leurs fa ti res il sera proc d i l examen du bilan de l exer cice coul ii l analyse de la pertinence la coh rence P riodes Activit s et la faisabilit des actions propos es dans le PTBA en relation avec
21. d ficit organisationnel et l absence d quipements et de mat riels de production Pour d velopper la fili re pisciculture dans la zone le Projet d appui au renforcement des organisations professionnelles et aux services agricoles AROPA s emploie depuis quelques ann es renforcer les organisations professionnelles et faciliter leurs acc s des quipements et du mat riel de production de qualit L intervention du projet a contribu une am lioration des revenus et une r duction sensible de la vuln rabilit des producteurs notamment les plus pauvres La R gion d Ihorombe dispose d une forte potentialit conomique pour le d velop pement de la fili re pisciculture L tendue de la zone ses conditions climatiques la disponibilit de l eau ainsi que sa r pu tation pour la production de poisson de bonne qualit constituent ses atouts ma jeurs L levage de poisson constitue une impor tante source de revenus pour les m nages ruraux Cependant malgr la disponibilit de grands espaces pour la pisciculture en tangs ou en rizipisciculture dans la r gion la production reste faible La demande de poisson sur le march local est largement sup rieure l offre Ce d ficit de produc tion est li l insuffisance d alevins et de producteurs de g niteurs la non ma trise des techniques am lior es le manque de mat riels et d quipements ad quats l ab sence d encadrement par des techniciens
22. des g niteurs m les et fe melles pour la production d alevins ainsi que du mat riel de production et des quipements pour les familles Contribuer l am lioration des revenus des plus vuln rables Les Exploitants Agricoles Familiaux membres de l OPR FIMPIFI ont vu augmen ter le revenu de leurs m nages gr ce la pisciculture En 2012 un m nage disposant de 3 ares de terrain inond l a transform en tang piscicole et y a lev 300 alevins de type carpe Apr s 6 mois de grossissement il a pu r colter et vendre 150kg de poissons raison de 500g en moyenne par pois son Au mois de d cembre 2012 avec 8 000Ariary le kilo de poisson marchand 3 63 kg il a fait un chiffre d affaires de 1 200 O00Ariary 545 e Appui technique encadre ment technique e Appui la professionnali sation et l int gration dans la fili re Convaincu de la rentabilit de cette activit de pisciculture en 2013 le m me Exploi tant agricole a transform sa rizi re de 10 ares en rizipisciculture Il a empoissonn sa rizi re avec 500 alevins et a obtenu un chiffre d affaires g n r par le riz de 210 000 Ariary 95 et celui de la pisci culture de 1600 000 Ariary 727 Bref avec ses 15 ares de terrain inond et gr ce l appui du Projet cet Exploitant Agricole Familial a opt pour une gestion d exploitation rentable et durable 5 ares en tangs piscicoles et 10 ares en rizipis cicul
23. es par les F d rations et Unions Septembre mi Octobre Consolidation du PTBA du PNAAFA partir des PTA des Octobre F d rations et Unions pour la pr sentation et la validation des plans de de la d veloppement des fili res PDF CNOP G Unit s r gionales de coordination Cellules CNOP G Unit s r gionales de coordination UNC et URC PNAAFA Tenue de la session du Comit de pilotage en vue de l examen et de l approbation du PTBA du Mi Novembre Prise en compte des amendements de la session du CP Envoi du PTBA examin et approuv par le CP au FIDA pour Avis de Non Objection d Transmission de la version corrig e aux membres D but D cembre statutaires du CP UNC PNAAFA Source Manuel d Ex cution Technique du PNAAFA Pages 116 amp 117 13 14 Garantir un acc s permanant au financement pour assurer la viabilit des OP l exp rience du PADER G Tchad Gabpob Aristide Le PADER G s engage pour une nouvelle approche d encadrement des OP dans le Gu ra r gion du Tchad pour en faire de vrais artisans de d veloppement de la r gion Un an apr s la mise en uvre des actions du Programme sur le terrain l approche capte l attention des b n ficiaires et donne des r sultats int ressants La n cessit d op rer l appui sur un nombre restreint d OP dynamiques Maillon interm diaire pour le ciblage des ruraux pauvres les Organisations Pay sannes OP c
24. intrants insuffisance de connaissances des intrants par les producteurs et productrices rupture de stocks et l impossibilit d acheter en d tail sur les march s loignement des points d approvisionnement Le r le de la boutique d intrants est alors de mettre disposition et proximit des pro ducteurs des intrants de qualit notamment des semences am lior es des engrais des produits phytosanitaires des produits v t finaires etc Les OPA CVD ont b n fici d une subvention de d part avec des intrants compos s de semences am lior es d engrais Ur e NPK et des produits de traitement Un comit ainsi que des outils de gestion ont t mis en place et leurs capacit s renforc es Mise en place d un cr dit c r alier travers le warrantage L op rationnalisation du warrantage dans la zone d intervention du PICOFA a suivi le pro cessus suivant i organisation d un voyage d tude au Niger en 2008 au profit de 20 producteurs dont 3 femmes pour voir com ment le proc d est mis en uvre au Niger Faibles revenus Nbre Ann e de ii formation des producteurs et autres par tenaires sur le processus du warrantage et techniques de conservation des stocks iii mise en place et formation des comit s de gestion iv constitution des stocks produits techniques v valuation des stocks consti tu s vi Accords des cr dits et conduite d activit s g n ratrices de revenus
25. l gumes feuilles et d autres cultures ont t rendues possibles L implication des agriculteurs sur tout les jeunes et les femmes tout au long de la saison et la cr ation de revenus familiaux suppl mentaires se sont traduites par l am lioration de l apport nutritionnel des m nages l existence d une source de revenus pendant la saison s che et la promotion de l emploi des jeunes L enseignement tirer est que l agricul ture en saison s che constitue un moyen d ex ploiter les p riodes d inactivit des agriculteurs et d accro tre les revenus de ces derniers Entreprises de transformation de produits agricoles En g n ral la transformation m canis e dans les zones villageoises est insuffisante et le plus souvent elle se fait manuellement Lorsqu il existe un avantage comparatif dans la production de mati res premi res la pro pri t individuelle d entreprises artisanales et de transformation agricole comme l extraction de l huile d arachide la production de farine de ma s l usinage du riz et la fabrication de pain contribuent ajouter de la valeur aux produits locaux destin s la vente Les entreprises ont de riches enseignements tirer de cette r a lit notamment une meilleure gestion des liens solides avec les producteurs l acc s sans probl me aux mati res premi res l impact clair au niveau des m nages etc La v rit est que m me si l approche des groupes doit tre maintenue p
26. la production de semences par ces derni res mergea suite des rencontres entre les leaders des OP l Etat et ses partenaires financiers a la baisse de la production En 2007 le Gouvernement du S n gal a ainsi obtenu un appui financier de la Banque Mondiale et du FIDA travers le PSAOP 2 pour mettre en uvre une action pilote de production de semences certifi es d arachide par les producteurs organis s en entreprises priv es de type coop ratif Photo ASPRODEB Les r sultats concluants ont incit le Mi nist re de l Agriculture en 2008 dans le cadre du programme COM STABEX demander l Association pour la promo tion du d veloppement la base ASPRO DEB d accompagner les organisations de producteurs pour qu elles deviennent des acteurs majeurs de la reconstitution du capital semencier arachide gr ce leur professionnalisation Le programme de Facilit Alimentaire UE FIDA est venu renforcer les acquis des pro grammes susmentionn s Par ailleurs il a permis de poursuivre la mise en place de coop ratives de producteurs de semences d arachide dans diff rentes r gions forte potentialit agricole notamment Kaolack Paoskoto une communaut rurale situ e dans cette r gion l ASPRODEB a aid les paysans se regrouper en coop rative qui a contribu l autonomie semenci re de la collectivit et faciliter la commerciali sation de la production arachidi re Une dynamiq
27. les participants aux sessions aient une vision commune et harmonisent les interven tions dans la r gion 12 Le r le du CAI est de recevoir et valider l ligibilit au financement du PNAAFA des activit s retenues lors des sessions des Conseils agricoles r gionaux en tenant compte des contraintes et r alit s propres aux zones aux capacit s r elles des OPA mais aussi en tenant compte des actions men es par d autres projets de d veloppe ment dans les m mes zones afin d viter les duplications d activit s Les sessions du CAI sont pr sid es par un repr sentant de la CNOP G et il est com pos des repr sentants des f d rations impliqu es du repr sentant de la CNOP G pour la r gion du repr sentant de l Unit r gionale de Coordination du PNAAFA URC et du repr sentant de la Direction r gionale de l agriculture La CNOP G as sure le secr tariat du CAI Pour rappel le CAI est n avec le PNAAFA I affine les m canismes de mise en uvre du Programme en compl tant les struc tures de concertation existant au sein des Organisations paysannes OPA En insti tuant cet organe le PNAAFA apporte une forte valeur ajout e aux dispositifs de mise en uvre du Programme Le CAI pour compl ter les CAR et les Mini CAR Il est noter que depuis quelques ann es d j existaient deux 02 instances de concertation au sein des OPA les ateliers fili res ou Mini Conseil Agricoles R gio na
28. les ressources disponibles Au terme de ce processus le rapport annuel et le PTBA sont approuv s 5 l issue du CP le PTBA amend sur la base des obser vations formul es est transmis au FIDA pour Avis de Non Objection L examen par le FIDA concernera la v rifica tion de la conformit des activit s inscrites au PTBA par rapport au contenu des accords de financement et aux documents de base du Programme S il y a dissonance ou incoh rence le FIDA en informe UNC qui proc de aux ajustements et aux corrections n cessaires ON Une fois que les observations du FIDA ont t prises en compte le PTBA corrig est transmis tous les membres statutaires et aux Bailleurs de fonds 2 Chronologie L laboration du PTBA mobilise diff rents acteurs parties pre nantes du mois d ao t jusqu en novembre de chaque ann e Compte tenu de risques de survenance d op rations critiques il importe que chaque acteur intervienne en temps opportun Le tableau ci apr s renseigne sur le d roulement du proces sus et situe l intervention de chaque partie prenante dans le calendrier d laboration Responsables F d rations Cellules Organisation des ateliers fili res ou mini CAR techniques r gionales Ao t septembre Organisation des ateliers de concertation au niveau F d rations r gional CAR et CAI pour la consolidation du PTBA techniques r gionales au niveau r gional et l approbation des actions de Ja programm
29. mais aussi un sentiment de solidarit pour les populations Les m canismes de suivi et de gestion de l ex p rience sont galement tr s participatifs Le Suivi in situ des troupeaux se fera par la CSO qui identifiera les futurs b n ficiaires qui pro fiteront du remboursement Le suivi de l op ration engagera outre le service technique les leaders des sites qui sont les garants du choix des b n ficiaires et du suivi correct et r gulier de l op ration Le levier le plus important sur lequel se basera l information li e au suivi des animaux reste sans aucun doute le b n ficiaire en attente qui recevra les produits du rembour sement Le remboursement se fera pendant la deuxi me ann e sur les produits de la pre mi re port e du noyau PIDRK Mali pidrk pidrk yahoo fr 1 Legs et dons chez les touaregs pour appuyer les personnes o m nages vuln rables ou en difficult D Strat gie de d veloppement de la piscicul EN ture Madagascar le projet AROPA ouvre la voie vers la professionnalisation des organi sations de producteurs Claude Henri RALIJAONA R colte de poisson dans un tang piscicole Photo AROPA La pisciculture constitue une activit importante pour les populations de la r gion d Ihorombe Madagascar Pratiqu e en tangs ou en rizipisciculture cette activit g n re d importants revenus Cependant les producteurs restent confront s de nombreuses contraintes notamment le
30. matrones form es la mani re traditionnelle des femmes g es la plupart du temps Les accoucheuses traditionnelles op rant dans les communaut s ont recu une formation des trousses et ont t enregistr es D sormais les jeunes AT collaborent avec les plus g es pour r aliser des accouchements sans risque dans les villages ainsi que pour promouvoir l hygi ne personnelle des femmes Gr ce cette synergie entre les anciennes et les nouvelles AT les villages du programme sont assur s davoir leur disposition des femmes plus jeunes m me de continuer fournir les services Le r approvisionnement des trousses peut continuer dans la dur e gr ce aux paiements effectu s par les p res de famille d s l accouchement Les taux de morta lit maternelle et infantile ont respectivement diminu de 60 et de 55 dans les zones villageoises du programme Nura Lawal Daura Agent agricole CBARDP FIDA elnura3234 yahoo com En N o Adapterles objectifs desorganisations paysannes EN de la Guin e leurs besoins de d veloppement E le r le du Comit d approbation des interventions CAI instaur par le PNAAFA Souleymane Diallo Photo FPNAAFA Les sessions de Mini CAR sont aussi des occasions de partage d exp riences Depuis 2011 les organisations paysannes de Guin e soutenues par le Programme National d Appui aux Acteurs des
31. on dont les gens pratiquent l agriculture et vivent Cest en cela que l agriculture familiale est un mode de vie quilibre entre l exploitation et la famille Commen ons par regarder de plus pr s les dix qualit s Effectivement a fa mille exploitante contr le les principales ressources 1 qui sont utilis es dans l exploitation Il s agit notamment de la terre du b tail des cultures du mat riel g n tique de la maison des b ti ments des quipements et de mani re plus g n rale du savoir faire qui indique comment combiner et utiliser l ensemble de ces ressources Les autres ressources tout aussi importantes sont l acc s aux r seaux et aux march s ainsi que la co propri t que procurent les coop ratives Les exploitants familiaux utilisent ces res sources non point pour faire des b n fices mais pour vivre obtenir un revenu qui leur procure une vie d cente et si possible la possibilit d investir en vue de d velopper l exploitation davantage Cela s applique m me si l exploitation utilise des qui pements ou syst mes d irrigation et de terrasses co teux que les agriculteurs ont eux m mes construits Dans ce cas en effet l exploitation familiale est le lieu o la famille fournit l essentiel de la main d uvre 2 Cela fait de l exploi tation un lieu d auto emploi et de progr s pour la famille C est par leur d vouement leur passion et leur dur labeur que l exploi tation conna
32. potentialit s ses applications largies ou redimensionn es repens es en conver gence avec les enjeux environnemen taux urbains contemporains D passant la seule pr sentation de projets cet ouvrage montre que l inclusion urbaine de l agricul ture doit se faire de mani re int gr e et avec une perspective cosyst mique L agriculture familiale paysanne et durable peut nourrir le monde Via Campesina 20 pages 2010 La crise inter nationale et la hausse des prix des ali ments en 2008 et en 2011 ont suscit de pea nombreuses ES questions surf prints les capacit s du mod le ali mentaire mon dial nourrir la plan te Via Campesina l alliance internationale des paysans et paysannes et des organisations de familles d agriculteurs croit fermement que la production alimentaire agro co logique par les petits producteurs est le mod le agricole le plus appropri pour r pondre aux futurs besoins en alimentation L agriuloure Familiale F ci Car able Po Herir kr Mamie Quelles politiques publiques pour les agricultures familiales au Sud Rapport de la Commission Agriculture et Alimentation de Coordination SUD 2010 Louis Pautrizel Arl ne Alpha C cile Broutin Christian Castellanet C2A GRET Septembre 2011 93 pages Le pr sent rap port s adresse tous les acteurs d sireux de soutenir l agri culture fami liale au travers de politiques publique
33. r flexions un manuel de gestion de ce fonds a t r dig en interne et valid avec l appui d un consultant avec la participation d autres acteurs au d veloppement interve nant dans la r gion Le sch ma de finance ment des microprojets retenu par le manuel comporte une part de subvention et une part de cr dit contract par les OP aupr s l Union des Caisses d Epargne et de Cr dit du Gu ra UCEC G compl t e par l apport propre de l OP L ensemble du financement est log dans le compte de l OP ouvert dans l une des caisses de l UCEC G Le Taux d int r t applicable aux cr dits du Fonds d Appui aux OP ne comprend pas le taux de base qui est le co t de la ressource sauf en cas de conversion de ce fonds en d p t termes Dans ce cas le taux de r mun ration sera alors inclus au taux de sortie du cr dit Par ailleurs l ch ancier de remboursement des cr dits tient compte de la rentabilit de l activit concern e et n goci d accords parties entre les OP et l UCEC G Ce m canisme a permis aux OP de renforcer les liens avec l UCEC G Des avantages ind niables selon l avis des b n ficiaires Au niveau actuel de la mise en uvre de l exp rience l tude d valuation de l impact et des changements induits n a pas encore t conduite Cependant les diff rents sui vis et les entretiens avec les OP font ressor tir un r el engouement pour cette nouvelle d marche et pour les avantages que ces orga
34. r seau des acteurs de l agriculture durable au niveau national et le renforcement des capacit s en capitalisation des exp riences AGRIDAPE est port par Innovation Environnement et D veloppement en Afrique IED Afrique dont la vision est que le d veloppement durable doit n cessairement s appuyer sur le renforcement des capacit s des cat gories les plus vuln rables et l tablissement de relations quitables entre les diff rents acteurs de facon permettre leur r elle participation l am lioration des conditions de vie et du bien tre des populations Ainsi IED Afrique fait la promotion des approches participatives travers la recherche action l analyse des politiques la mise en r seau la formation la production et la diffusion d informations en Afrique francophone pour atteindre le d veloppement durable Et dans ce cadre elle propose aux partenaires diff rents supports accessibles travers son site internet www iedafrique org dition br silienne Agriculturas experiencias em agroecologia AS PTA Rio de Janero RJ Br sil 20091 020 E mail paulo aspta org br ALIN Arid Lands Information Network AAYMCA Building Ground Floor State House Crescent off State House Avenue PO Box 10098 00100 Nairobi Kenya E info alin net Sites Web http www ileio org http wwvw iedafrique org agridape html Abonnements AGRIDAPE est une revue gratuite Sur demande pour les organisations et per sonn
35. rurales ont parl de leur vie quotidienne Le documentaire rappelle les documents de politique et des textes de loi qui tra duisent l engagement du Gouvernement promouvoir l galit et l quit de genre en R publique Centrafricaine La conf rence d bats a permis non seulement de sensibiliser les participants sur les cons quences des in galit s de genre et d am liorer les conditions de vie des femmes dans les interventions mais aussi de ren forcer les capacit s des autorit s des lea ders d opinion et leaders des organisations sur la n cessit de la prise en compte de la dimension genre Les marches Les marches pacifiques des femmes ru rales organis es sous forme d une parade dans les villes de Bouar Baoro et Yalok zones d intervention du PREVES avec des banderoles sur lesquelles des messages 33 34 E ns P ara e E m Fis E m e FT ler Autorit s locales visitant une exposition de produits agricoles organis e par un groupement de femmes de sensibilisation ont t imprim s et des chansons pour valoriser les femmes rurales dans la matin e du 15 octobre ont t d une grande importance pour marquer cette Journ e et ont mobilis plusieurs centaines de femmes et attir l attention des populations et des autorit s sur les femmes rurales Une exposition vente des produc tions des organisations pay sannes surtout des femmes
36. s des semences de qualit constituait il ny a pas longtemps le prin cipal obstacle une productivit et une production capables de bouter l ins curit alimentaire hors de la r gion Mais le PADER BGN est venu chan ger cette donne en mettant en place une initiative de multiplication et de diffusion de semences de riz L initiative a ainsi rendu plus disponibles et plus accessibles aux petits producteurs des se mences de qualit Elle s adresse singuli rement aux jeunes et aux femmes des exploitations dominante production agricole pluvial et force de travail limit e 5 personnes en moyenne par exploitation familiale Promouvoir les activit s pas torales et la p che L levage et la p che constituent des piliers importants dans les activit s des exploitations familiales Le soutien la production pastorale et piscicole peut tre d s lors un important facteur de durabilit des exploitations familiales Dans la r gion de Kidal au Mali l conomie est essentiellement bas e sur l levage transhumant et nomade Les caprins consid r s comme le cheptel le plus facilement valorisable constituent des sources importantes de prot ines animales viande lait et les d riv s du lait savoir beurre fromage etc Cependant avec les s cheresses r currentes l abattage massif et la commercia lisation outrance les effectifs de caprins ont beaucoup diminu remettant en cause la s curit alimenta
37. site et d un technicien de la Direction des Productions et des Industries Animales DRPIA qui l appuiera dans l acquisition des animaux et la s lection des b n ficiaires suivant les crit res de vul n rabilit Deux commissions de s lection des op rations seront mises en place une Kidal et l autre Intadeini Enfin des fiches d iden tification et d engagement sont labor es et renseign es pour chacun des 40 b n ficiaires et d signent galement les 14 prochains b n ficiaires En effet chaque m nage remboursera le tiers du noyau soit environ 7 b tes Ce qui aboutira la reconstitution d un noyau par le remboursement de trois b n ficiaires et son attribution un autre m nage Fiabilit et durabilit de l exp rience La fiabilit de l op ration r side dans le sys t me traditionnel de pr t et de legs tiyyit n terdjiten 1 d animaux chez les pasteurs aux familles d munies De m me la soci t toute enti re met un point d honneur ne pas briser ce genre de convention La responsabilisation des communaut s constitue galement un fac teur de durabilit de l exp rience en cela que le b n ficiaire en attente doit tre consid r comme un ayant droit d sign et connu de tous En outre l op ration n induit pas une sur charge sur les ressources pastorales eau et p turages les animaux redistribu s appartenant tous au site Le changement de propri taire apporte de l argent
38. sp cialis s etc ces diverses contraintes s ajoutent l absence d organisation de la fili re la dispersion des producteurs la faible capacit de gestion et d exploitation des m nages et la faible structuration de la commercialisation Afin d am liorer le revenu des Exploitants Agricoles Familiaux dans cette R gion d Ihorombe le Projet AROPA s est efforc 30 e Appui organisationnel Vie associative gestion financi re et administrative de production de trouver des strat gies de d veloppe ment de cette fili re pisciculture Faciliter l mergence d orga nisations de producteurs dynamiques L objectif g n ral du Projet est de renfor cer les organisations professionnelles agri coles pour am liorer les revenus et r duire la vuln rabilit des petits producteurs en particulier des plus pauvres d entre eux en facilitant leur acc s une offre de services et des quipements adapt s leurs besoins La strat gie adopt e pour le d veloppe ment de cette fili re dans la R gion d Ino rombe s est traduite par L appui la structuration des Exploita tions Agricoles Familiales Producteurs en Organisations Paysannes de Base OPB et l affiliation des OPB une OPR Organisation Paysanne R gionale po sitionn e sur la fili re pisciculture et leur professionnalisation L appui de OPR dans l laboration de son Projet Professionnel pour am liorer la professi
39. t un d veloppement plus important et que la famille enregistre une am lioration de ses moyens de subsistance L exploitation doit satisfaire aux nombreux besoins de la famille alors que cette der ni re fournit l exploitation des opportu nit s Ce lien entre la famille et l exploi tation 3 est au centre des nombreuses d cisions relatives au d veloppement de l exploitation Chaque exploitation sp cifique a ses propres quilibres particuliers assurer par exemple entre les bouches nourrir et les bras requis pour faire le travail Ces quilibres lient famille et exploitation et font de chaque exploitation familiale une collectivit exceptionnelle Lier pass pr sent et futur Mais il ne s agit pas uniquement de pro pri t et de main d uvre Les exploi tations familiales fournissent la famille exploitante une partie ou l ensemble de son revenu et de sa nourriture 4 Pour tous les agriculteurs du monde il devient de plus en plus important de ma triser la qualit des denr es alimentaires produites sur place et de s assurer qu elles ne sont pas contamin es Deo Sumaj Toutefois l exploitation familiale ne se limite pas un lieu de production 5 Cest un foyer pour la famille exploitante C est l espace auquel elle appartient tout autant que l endroit qui lui sert d abri C est l endroit o vit la famille et o les enfants grandissent La famille exploitante fait partie d un flux qui reli
40. tail d innovations dont la mise en place d associa tions de services financiers FSA et l introduction de nouvelles m thodes de gestion d exploitation et d entretien des associations de d veloppe ment communautaire CDA travers les CDA un processus d cisionnel participatif int grant les femmes a t lanc au niveau communautaire pour la planification la mise en uvre et le suivi des activit s Faciliter l acc s des plus vuln rables des services et quipements de qualit Pour renforcer l autonomie financi re des exploi tations familiales dans la prise en charge de leurs besoins en intrants agricoles semences engrais le PAFA a amen les OP qu il appuie au S n gal mettre en place un Fonds de roulement intrants Ce m canisme d autofinancement en intrants et mat riels agricoles par les m nages permet aux producteurs de couvrir l avance leurs besoins en facteurs de production et de bien pr parer la prochaine campagne agricole L appui du PAFA a beaucoup contribu l am lioration de la produc tivit dans les zones d intervention du projet Toutefois cette progression de la productivit a aussi t rendue possible par l encadrement de proximit compos de Conseillers l Exploitation Familiale CEF une nouvelle approche de conseil agricole et rural qui constitue une rupture avec l ancien syst me d encadrement des exploitations familiales en milieu rural En Basse Guin e Nord l acc
41. v t rinaires etc le programme a contribu au renforcement de la r silience de plus de 700 000 m nages l ins curit alimentaire et la pauvret UN R SEAU UNE DYNAMIQUE AgriCultures est un r seau de diffusion et d change d informations sur des approches agricoles respectueuses de l environnement et adapt es aux r alit s agro cologiques et sociales Ce nom marque bien le fait que l agriculture n est pas juste un secteur conomique de sp culation ou un ensemble de paquets technologiques mais qu elle comporte une dimension culturelle intrins que dont la diversit est valoriser et prot ger Le r seau r unit sept ditions r gionales dont AGRIDAPE repr sentant tous les continents Ces ditions sont regroup es autour dun secr tariat international pour renforcer la promotion de l agriculture durable comme r ponse au d fi alimentaire mondial AgriCultureS dispose galement dune base de donn es sp cialis e et dun site Internet interactif qui permet d acc der de nombreuses informations et d changer sur le d veloppement de l agriculture durable dans le monde Le Programme sur l Agriculture Durable Faibles Apports Externes AGRIDAPE couvre l Afrique francophone Lanc en 2003 son objectif est de promouvoir les bonnes pratiques en mati re d agriculture cologique durable II S appuie sur la production d un magazine trimestriel tir 3500 exemplaires distribu s dans 55 pays la mise en
42. visite dune heure de temps au mentor dans son lieu de tra vail pour des changes R le du mentor Le mentor est une personne d exp rience qui poss de l assurance et la sagesse qui l incite valoriser le trans fert de ses acquis d autres personnes moins exp riment es Il est motiv et dispos partager ses connaissances ses comp tences et sa vision de la vie avec un plus jeune afin de le soutenir dans la r alisation de ses objectifs per sonnels et professionnels Le mentor doit tre un leader du mou vement une personne engag e moti v e et bien impr gn e de l origine et des r alit s du mouvement paysan Il aura la noble t che de transmettre ses Savoirs et ses connaissances mais surtout des valeurs au jeune mentor R le du mentor Le mentor est une personne qui d sire cheminer apprendre et se d ve lopper et qui est motiv e accueillir des connaissances des habilet s des valeurs des qualit s relationnelles et Volontaire CECI UNITERRA Conseiller en d veloppement agricole et d affaires Conseil National de Concertation et de Coop ration des Ruraux CNCR Coll ge des jeunes du CNCR elhadjibabacarsamb gmail com de r flexion partag es avec un mentor et les transf rer dans sa pratique pour mieux atteindre ses objectifs person nels et professionnels Le mentor doit tre un jeune membre du coll ge des jeunes du CNCR If doit tre l coute et se comporter en ap
43. vuln rable au moindre choc des centaines de milliers de petits agriculteurs sombrent facile ment dans le cercle vicieux de la pauvret Dans ce contexte soutenir les exploitations familiales est devenue une n cessit pour assurer la s cu rit alimentaire et r duire la pauvret de mani re durable 1 Cette derni re partie de l ditorial est tir de la contribution de Fatou Batta Association Nourrir sans D truire Burkina Faso intitul e Ann e internationale de l agriculture familiale L espoir d un grand nombre de petits agriculteurs Le texte est traduit de l anglais au fran ais Les dix qualit s de l agriculture familiale Jan Douwe van der Ploeg Riziculture en Basse Guin e Nord M me dans le cadre de l ann e internationale de l agriculture familiale le concept y aff rant reste flou de quoi s agit il en fait Qu est ce qui en constitue la caract ristique singuli re Quelle diff rence entre agriculture familiale agriculture commerciale ou agro industrie familiale La confusion s accro t davantage l o la modernisation de l agriculture a loign la soci t encore plus de l agriculture l or e de l ann e internationale de l agriculture familiale FarmingMatters aspire clarifier quelque peu le concept Jan Douwe van der Ploeg nous introduit dans le monde de l agriculture familiale qui est consid r e la fois comme archa que et anarchique attrayante et s duisante Qu es
44. CA Elles sont aussi re pr sent es dans le BE au poste de tr so rier et de secr taire adjoint Un personnel d appui technique recrut selon des normes standards A l issue de l AGC le nouveau Bureau Ex cutif s est rapproch de l ASPRODEB pour proc der au recrutement de son personnel d appui technique compos d un Directeur de niveau Bac 4 ou 5 en agronomie conomie gestion d entreprises ou disci plines connexes d un technicien de niveau BFEM 3 en agriculture ou dans un do maine similaire avec une exp rience dans la fili re arachidi re et de 06 observateurs issus de la communaut rurale Pour ce faire le Pr sident de la coop rative a lanc un appel candidature Avec l ap pui de l ASPRODER il a proc d au tri des dossiers de candidatures fait passer des entretiens aux candidats pr s lectionn s pour en choisir les meilleurs Ensuite ceux qui sont pressentis ont t convoqu s au si ge de la coop rative pour leur expliciter les t ches attendues et leur proposer un contrat Si les 2 parties trouvent un accord un contrat de prestations est sign entre le 19 20 Conseil d administration de la coop rative repr sent par le Pr sident et le personnel d appui technique Cette proc dure de recrutement qui corres pond aux normes standard de la gestion des ressources humaines est fondamentale dans le management de la coop rative car elle permet une bonne collaboration entre l quipe
45. IC Radios rurales internationales Mais quand vous faites de la radio vous parlez des gens de quelque chose mais ne savez pas qui ils sont et quelle est leur opinion sur le sujet Aujourd hui l arriv e du t l phone mobile offre la radio la possibi lit de recueillir un retour imm diat des auditeurs explique t il Le t l phone mobile se pr sente comme le parfait conjoint de la radio parce qu il permet aux auditeurs d interagir en temps r el avec la station ajoute Bartholemew Sullivan Il explique qu il existe plusieurs possibilit s de combiner ces outils TIC I y a ce que nous appelons le Bip voter Laisser un appel manqu est quelque chose que tout le monde sait faire Cest gratuit et habi tuellement a signifie quelque chose a signifie je t ai appel je veux que tu me rappelles Le concept du Bip voter est de plus en plus utilis par des stations radio fait comprendre Bartholemew Sul livan Le principe est simple deux lignes t l phoniques sont ouvertes aux audi teurs par exemple 5555 et 6666 La radio adresse une question simple et pr cise aux auditeurs et les invitent voter La question peut tre par exemple avez VOUS consomm la patate douce chair orange Si OUI laissent un appel manqu sur le premier num ro et si NON laisser un appel manqu sur le second num ro L animateur la radio re oit les votent en temps r el sur un ordin
46. Plus sp cifiquement le projet s emploie financer le d veloppement d infrastruc tures d quipements ruraux et des activi t s locales de renforcement de capacit l intention des acteurs Les activit s pr vues dans le cadre de la mise en uvre du projet sont entre autres l am nagement de bas fonds et de p rim tres irriqu s la r habilitation et la construction de barrages et de pistes rurales l quipement des communes des Directions Provinciales de l Agriculture et des maisons de la femme en mat riels di vers motos mat riels agricoles etc ainsi que la r alisation d infrastructures socio conomiques forages coles CSPS etc la demande Figurent aussi au menu des activit s pr vues par le projet la r alisation d une tude sur les fili res porteuses et une d tude diagnostique des OP Des r sultats probants Le PADER GK a son actif de nombreuses r alisations 450 ha de bas fonds am nag s 78 ha de p rim tres irrigu s am na g s 4 barrages r habilit s 800 000 1 200 000 M3 440 ha de cordons pierreux mis en place 264 fosses fumi res r alis es 1320 T de fumure organique 13 forages r alis s 7100 personnes suppl ont acc s l eau potable 133 femmes form es la confection et l utilisation des foyers am lior s Ces r alisations ont eu un impact non n gligeable sur le renforcement de la r si lience des communaut s paysa
47. a protection de l environnement et au d veloppement durable en particulier dans les zones Y rurales QUATRE OBJECTIFS CL Apporter un appui l labo ration de politiques favorables une agriculture familiale durable Am liorer la diffusion des connaissances la communication et la sensibilisation du public Mieux comprendre les besoins le potentiel et les contraintes de l agriculture familiale et garantir un soutien technique Cr er des synergies pour renforcer le n d veloppement durable N nn TROIS GRANDES LIGNES D ACTION Promotion du dialogue dans les proces sus de d cision sur les politiques Identification documentation et diffu sion pour mieux en tirer parti des ensei gnements tir s et des r sultats positifs des politiques existantes au niveau national ou d autres niveaux en faveur de l agri culture familiale p e a a Communication plaidoyer et sensibilisation a7 w T Eos
48. agricole performant L pargne intrants un m canisme d autofinancement des intrants et du mat riel agricole par les m nages Pour rendre autonome les exploitations fa miliales afin qu elles puissent tre en me sure de prendre en charge elles m mes le financement de leurs besoins en intrants agricoles semences engrais le PAFA a amen les OP mettre en place un Fonds de roulement intrants Au d marrage de la campagne chaque m nage signe un contrat de performance production et commercialisation avec OP porteur du Sous projet d acc s au march Spam Cette entente d termine les quantit s et les normes de qualit auxquelles sont soumis les producteurs membres En conformit avec le principe de cofinancement d gressif retenu dans la mise en uvre chaque producteur d pose la r colte aupr s de l organisation por teur du Spam une quantit de sa produc tion quivalente ses besoins en intrants pour la campagne suivante explique Ais satou Ciss la pr sidente du groupement Takku Liggey de Nganda une localit de la r gion de Kaffrine porteur d un Spam de premi re g n ration Le PAFA intervient dans ce processus et appuie hauteur de 80 les OP contre 20 appor t s par les b n ficiaires sur le financement des Spamla premi re ann e En deuxi me ann e le projet donne 60 et les b n ficiaires 40 En troisi me ann e le projet contribue pour 40 et les b n
49. agricoles La valorisation des produits agricoles et de leur promotion et vente au niveau des mar ch s locaux par des mesures permettant une comp tition saine avec les produits import s fortement subventionn s qui viennent des prix tr s bas la subvention des produits agri coles des pays du Nord venant au niveau de nos march s est un grand frein au d velop pement des produits agricoles locaux que ce soit au niveau des march s domestiques ou des march s du Nord o on leur impose des mesures sanitaires et phytosanitaires contrai gnantes La promotion de l conomie locale permet tant une grande r tention de la valeur ajou t e des fili res agricoles en milieu rural ce qui signifiera aussi une importante diversi fication d emplois en milieu rural dans les petites villes et les villages et une augmen tation de la demande de biens et de services qui b n ficiera l ensemble de l conomie L acc s de nouveaux march s ext rieurs demandeurs de produits issus de l agriculture familiale saine et durable agro cologie comme en Europe USA Japon etc La mise en place par l Etat et de ses par tenaires d investissements structurants et d infrastructures socio conomiques en mi lieu rural pour l acc s des populations aux services d ducation de sant d acc s a l eau potable les transports l habitat et les ser vices de communication et d nergie Le D veloppement de la Recherche qui doit
50. ainte majeure la bonne marche des activit s de l exploitation et donc sa durabilit Il est donc n ces saire de faciliter le renouvellement continu des chefs d exploitation tra vers l installation des jeunes dans l agri culture Les moyens humains de l exploi tation compos s du groupe familial ensemble des personnes contribuant directement ou indirectement au fonctionnement de l EFA du groupe de consommation ensemble des personnes qui vivent et d pensent d une mani re habituelle sur le bud get de l exploitation et du groupe de travail ensemble des personnes qui participent aux activit s agricoles et pastorales de l exploitation Face au ph nom ne d exode rural qui menace le maintien de ces diff rents groupes au sein de l exploitation agricole fami liale la durabilit des moyens humains repose sur le d veloppement de poli tiques articul es et transversales qui permettraient de fixer les jeunes dans le monde rural 35 36 e Et enfin les leaders du mouvement paysans s n galais qui agissent un niveau plus lev Ces travailleurs de l ombre travers le Conseil National de Concertation et de coop ration des Ruraux CNCR ont fait de l agriculture familiale leur cheval de batail En effet depuis sa cr ation en 1993 toutes les actions du CNCR concourent asseoir un environnement socio conomique propice au d veloppement des exploi tations familiales agricoles d o son
51. al dans les FSA et lever la limite du nombre d entreprises financer aug menter les montants des pr ts et allonger la dur e de remboursement les fonds pr tables continueront d chapper aux agriculteurs com munautaires Renforcement de la productivit des cultures Avant les interventions du CBARDP les agricul teurs s adonnaient de mauvaises pratiques agronomiques en utilisant principalement des vari t s et des intrants inappropri s Gr ce au CBARDP la productivit des cultures s est accrue cela s ajoutent l utilisation des semences de vari t s am lior es l am liora tion des pratiques agronomiques notamment l application appropri e des engrais placement lat ral du compost dans certains endroits et la pratique ad quate du d sherbage Cela dit les r sultats auraient t meilleurs si le pro gramme avait nou des liens plus solides pour renforcer l acc s au march et la qualit de la vulgarisation Il s av re donc n cessaire de se concentrer sur les cha nes de valeur prioritaires et de former des associations de producteurs pour augmenter la marge des agriculteurs du programme Parmi les autres enseignements tirer il convient de noter la n cessit d int grer les actions de vulgarisation priv es dans la mise en uvre l incorporation de messages de vulgarisation appropri s concernant la po pulation des plantes la m thode d application des engrais et la fr quence de d sherbage la
52. an malien travers un bulletin mensuel d information 39 40 BIBLIOGRAPHIE Reconstruire le potentiel alimentaire de l Afrique de l Ouest Politiques et incitations du march pour la promotion des fili res alimentaires int grant les petits producteurs FAO sous la direction d Aziz Elbehri 650 pages E ISBN 978 92 5 207531 8 Cet ouvrage fait une analyse approfondie des politiques pass es et ac tuelles relatives aux fili res ali y mentaires de base sans n gli nn der les produits M d exportation Le examine de mani re d tail l e diff rentes tudes de cas sur des fili res agricoles dans plusieurs pays couvrant la fois les produits alimentaires de base riz ma s sorgho mil et manioc et les cultures d ex portation cacao coton huile de palme mangues et produits horticoles De plus il passe en revue les initiatives publiques et priv es et comprend des analyses th ma tiques non seulement sur le secteur priv mais aussi les organisations paysannes per ues comme des agents des march s Agriculture urbaine am nager et nourrir la ville ric Duchemin Editions Vertigo Ao t 2013 ISBN 9782923982953 H saut Cel ouvrage e Bigga et muri urille am ne d couvrir les dif E f rentes formes MU d initiatives ac tuelles en agri culture urbaine et les nouvelles fronti res M gue prend cet outil de r ap propriation de l espace urbain c est dire ses
53. ateur Barthole mew Sullivan Il est vident que le potentiel de la tech nologie mobile est encore insuffisamment exploit Malgr l enthousiasme grandis sant pour le d veloppement des solutions mobiles pour l agriculture des pr occupa tions essentielles concernant leur port e efficacit et durabilit sont r gler Tou jours est il que la technologie ne peut tre un rem de tous les probl mes de l agri culture mais plut t un outil important qui peut servir grandement le d veloppement de ce secteur important Inoussa Ma ga Consultant ind pendant M dias amp Communication participative pour le d veloppement maiga inou gmail com Burkina Faso Visitez la page web de AGRIDAPE http wwvw iedafrique org AGRIDAPE html http www familyfarmingcam paign net Ce site informe sur les diff rentes manifestations pour la c l bration de l Ann e Internationale de l Agriculture Familiale AIAF travers le monde Le site regroupe des documents sur la campagne en faveur de l agriculture familiale mais aussi diff rentes publi cations et articles sur le th me http www cirad fr D couvrez toute l actualit sur l agri culture familiale et la transformation rurale en visitant le site du CIRAD Le site propose des produits et des services d information scientifique et technique dans les domaines de l agriculture et du d veloppement des zones tropicales subtropicales et m d
54. compl mentaires dans les communaut s Ces actions permettent de r duire consid rable ment la mortalit du b tail d am liorer la pro duction productivit et de renforcer les rende ments conomiques pour les leveurs dans les communaut s du FIDA La clinique est g r e par un personnel habilit et form des jeunes en mati re d levage Ce personnel est gale ment en contact avec les agents de sant ani male des autorit s locales qui leur apportent un appui technique Le g rant de la clinique para v t rinaire re oit galement des formations p riodiques et participe des formations de remise niveau l int rieur et l ext rieur de sa collectivit locale Il est form la tenue de registres pour consigner les ventes le nombre d animaux trait s et le nombre de personnes ayant b n fici des services Jusqu ici les cli niques para v t rinaires ont atteint leurs objec tifs dans la plupart des communaut s o elles sont implant es L on doit cependant en cr er davantage en raison de leur importance vitale pour le d veloppement du secteur de l levage dans les communaut s participantes Acc s aux intrants agricoles par le biais des RUFIS L intervention du programme dans l acc s aux intrants a eu lieu dans les zones d implantation des boutiques d intrants agricoles RUFIS Les RUFIS sont exploit es comme une entreprise par les b n ficiaires et par zone villageoise Chaque propri tai
55. ction agri cole d autoperp tuation d esp ces v g tales et animales permettant aux paysans de mettre sur le march chaque p riode de l ann e des productions v g tales et ou ani males des prix r mun rateurs et ceci dans une d marche conome utilisant l ensemble des nergies renouvelables disponibles dans le milieu tout en limitant les intrants externes L agriculture familiale saine et durable agro cologie est un syst me de production agri cole d autoperp tuation d esp ces v g tales et animales permettant aux paysans de mettre sur le march chaque p riode de l ann e des productions v g tales et ou ani males des prix r mun rateurs et ceci dans une d marche conome utilisant l ensemble des nergies renouvelables disponibles dans le milieu tout en limitant les intrants externes L agriculture familiale saine et durable agro cologie est un syst me agricole qui met l accent sur une gestion rationnelle des res sources naturelles utilisation conservation renouvellement des sols des eaux des fo r ts de la biomasse des ressources halieu tiques et animales Elle cherche collaborer avec la nature au lieu d essayer de la dominer L agriculture familiale saine et durable agro cologie pousse une forte intensification des syst mes agricoles combin e avec une forte diversification des productions v g tales et animales L agriculture familiale saine et durabl
56. de fermes familiales lorsque la terre et l eau font de plus en plus l objet d accaparement par le grand capital oui dans ces condi tions nous constatons que les exploitants des fermes familiales ne peuvent plus apporter de contributions positives la soci t C est pourquoi nous nous sommes retrouv s dans la situation dramatique o les terres des exploitants de fermes fami liales sont inexploit es Ou pour utiliser un indicateur macro que 70 des pauvres du monde d aujourd hui sont des ruraux Fatou Batta Menaces internes Des menaces internes existent aussi AU jourd hui il est la mode de parler de la n cessit de rendre bagriculture familiale plus commerciale Elle doit sorienter vers la cr ation de b n fices De bavis de certains m me ce serait le seul moyen de maintenir les jeunes dans bactivit agricole Bref bagriculture familiale devrait devenir moins rurale et plus commerciale Selon ce point de vue bagriculture familiale dans les pays du Sud doit tre soumise un processus de mo dernisation similaire ce qui s est produit dans le Nord En effet une partie de bagriculture europ enne volu vers bagriculture commerciale Cela transforme la ferme familiale en un simple fournisseur de main d uvre en oubliant toutes les autres caract ristiques mentionn es ci dessus Dans la forme ces fermes commerciales restent des exploitations familiales mais dans le f
57. de deux campagnes leurs propres semoirs et houes Car les gains de temps et de productivit et le respect des itin raires techniques obtenus gr ce au mat riel agricole qui ontpermis d accro tre les rendements agricoles Internalisation du conseil agricole pour des rende ments de qualit En plus du renforcement des m canismes pour s curisation de la disponibilit des intrants les agriculteurs familiaux pour assurer leur s curit alimentaire et la com mercialisation des exc dents de produc tion ont beaucoup investi pour l accroisse ment de la production et des rendements agricoles Toutefois cette nette progres sion de la productivit toutes sp culations confondues a aussi t rendue possible par l encadrement de proximit compos de Conseillers l Exploitation Familiale CEF une nouvelle approche de conseil agricole et rural bas e sur l approche OP et qui constitue une rupture avec l ancien syst me d encadrement des exploitations familiales en milieu rural Identifi s au niveau de chaque OP les CEF constituent des relais villageois form s par des techniciens de l Agence Nationale de Conseil agricole et Rural ANCAR Dot s de guide de Bonnes Pratiques Agricoles BPA et de plans des BPA en direction des pro ducteurs et productrices ils sont en charge du conseil et du suivi de la mise en uvre des activit s des Sous projet d acc s au march Spam et assurent la d multipli cation de
58. dopt s savoir e La vente directe pour les m nages moyenne ment vuln rables e Et la vente cr dit pour les m nages extr mement vuln rables reconnus comme s rieux pour rembourser Gestion mixte des Banques c r ali res de soudure au Niger l exp rience du PUSADER Photo CBARDP Banque de semences Le choix de ces deux modes de cession r sulte de la volont de minimiser les effets des ann es d ficitaires car dans la zone de Korop 4 ann es sur 5 sont d ficitaires Le niveau de vuln rabilit des m nages est d termin par recensement avec les communaut s qui classent les m nages par degr de vuln rabilit s Les activit s des BCS vente cr dit et au comptant sont dirig es prioritairement vers les m nages vuln rables R sultats Selon les communaut s la gestion mixte de la BCS assure une disponibilit de vivres dans le village surtout pendant les p riodes des travaux Il est hautement recommand de respecter la parit hommes femmes dans le processus de s lection des membres du comit de gestion de la banque Ce crit re permet de s lectionner les hommes et les femmes les plus aptes g rer la banque et favorise la prise en compte des besoins et pr occupations de l ensemble de la communaut Le mode de cession par cr dit permet gale ment aux m nages extr mement vuln rables d acc der aux stocks Aboulaye Gounzari le chef de village de Ko rop salue
59. dune pargne de 40000 Ariary qu il entend d poser aupr s d une caisse mutuelle CECAM ou SOAHITA pour d velopper d autres activit s telles que le s chage de poissons D sormais pendant les p riodes de fermeture de p che ils consacrent leur nergie la r paration de leurs filets et pr parent la prochaine saison Gr ce au coup de pouce donn par le projet ils ont pu am liorer la s curit alimentaire des diff rentes familles et enclencher un processus leur permettant de r tablir leur situation sociale en inves tissant le surplus dans l Agriculture comme le souligne Jean Guy ma famille en treprend des activit s de riziculture et moi m me je suis membre d un groupe ment FFS champs cole paysans hari cot Ambatolahy Avec mes fr res nous sommes en train de b tir notre propre maison Alain Razafindrastima RSE Projet AD2M Madagascar rse ad2m mg 31 Promotion de l galit des sexes en milieu rural le PREVES valorise la contribution des femmes au processus de d veloppement conomique en Centrafrique Joseph Bissi yandia dates Qu STE L i TE i f 7 t a r i g o F kg Pg P i Lin 1 s a Afin de promouvoir la participation des femmes la mise en uvre des activit s du projet de Relance des cultures Vivri res et du petit levage dans les Savanes PREVES et favoriser leur int gration dans les instances de d cisions de leur communaut l Unit d
60. e agro cologie met l accent sur la diversit biolo gique et l association des cultures Elle s ap puie sur les connaissances traditionnelles des populations mais s enrichie de techniques et de technologies modernes qui limitent les intrants externes la place des engrais et des pesticides chimiques de synth se l agri culture familiale saine et durable agro co logie utilise l ensemble des nergies renou velables disponibles dans le milieu pour la fertilisation des sols et utilise la lutte naturelle et int gr e dans le contr le des parasites des cultures L agriculture familiale saine et durable agro cologie est centr e sur l exploitation compos s de diff rents l ments en relation permanente i le groupe familial ii les ressources naturelles sur lesquelles la famille agit pour produire iii le mat riel agri cole iv les facteurs de production capital pargne cr dit subvention envoi venant de l ext rieur etc et v les activit s non agricoles Ainsi l agriculture familiale saine et durable agro cologie est un puissant moyen d utilisa tion et d intensification de la main d uvre par cons quent d emplois en milieu rural et de lutte contre la pauvret Quels dispositifs mettre en place pour une agriculture familiale saine et durable en Afrique L agriculture familiale saine et durable agro cologie est complexe et s ins re dans une dimension beaucoup plus gl
61. e garcon et fille en milieu Rural e Z ro fille la maison inscrivons nos filles l cole e Non aux violences faites aux femmes et aux filles en milieu rural e Donnons les chances aux femmes rurales d acc der aux postes de prise de d cision Campagnes publiques de sensibi lisation de proximit Pendant quatre jours pr c dant la journ e du 15 octobre des campagnes de sensibi lisation se sont d roul es dans les quar tiers et les villages situant dans la zone d intervention du PREVES dont les inter venants sont majoritairement des femmes qui avaient b n fici au pr alable d une s ance de briefing sur des th mes retenus en lien avec les r alit s locales Au cours de ces campagnes diff rents th mes ont t d velopp s tenant compte des r ali t s locales notamment les th mes relatifs l analphab tisme f minin et ses cons quences l importance de la scolarisation des filles et l alphab tisation fonctionnelle des femmes la surcharge des travaux do mestiques des femmes les violences sur les femmes rurales etc ces occasions des sketchs traduisant la vie quotidienne de la femme rurale ont t produits Ces campagnes ont regroup environ 700 personnes Bouar dont 70 sont des femmes et des jeunes 550 participants Baoro dont 75 sont des femmes et des jeunes et enfin environ 400 personnes Yalok dont 80 sont des femmes et des jeunes Les campagnes publiques de sensibi
62. e Coordination et de Gestion du PREVES en collaboration avec certaines organisations f minines a particip Exposition et vente de produits agricoles la c l bration de la Journ e Mondiale de la Femme Rurale 2012 travers l organisation de plusieurs activit s visant attirer l attention des autorit s et des populations sur les probl mes auxquels sont confront es les femmes rurales et valoriser leur contribution au processus de d veloppement conomique et la paix de notre pays Photo PREVES I es femmes et les jeunes repr sentent une frange tr s importante de la po L pulation des localit s couvertes par le Projet de Relance des cultures Vivri res et du petit levage dans les Savanes PREVES et par cons quent devraient jouer un r le important dans la mise en uvre du projet Malheureusement pour diverses raisons historiques et culturelles ils sont souvent exclus du processus de d velop pement de leur communaut La strat gie d quit de genre du PREVES se veut participative et inclusive et vise assurer aux hommes aux femmes aux jeunes et aux minorit s un acc s qui table aux ressources aux technologies et aux services du Projet dont ils ont besoin pour am liorer leur qualit de vie Le 15 Octobre 2012 le PREVES s est associ la c l bration de la Journ e mondiale de la femme rurale travers l organisation de nombreuses activit s L objectif du projet
63. e base sur le renforcement des ca pacit s techniques et la mise en place d un syst me de financement durable en leur faveur A court terme ces actions devraient permettre de constituer une ossature solide autour de laquelle pourrait se construire un r seau d organisations paysannes orient es vers la professionnalisation Un dispositif multi acteurs orient vers une responsabi lisation des OP La plupart des organisations paysannes de la r gion travaillent sur des bases de rela tion de voisinage ou de parent autour de la prise en charge d un certain nombre d activit s caract res conomique social et culturel Malgr leur caract re h t roclite on constate progressivement un rattache ment des organisations sur la base du prin cipe de proximit Cest ainsi que selon les cas on rencontre des groupements de base et des unions de groupements Le dispositif d appui pr conise une interaction entre ces acteurs la base et favorise leur mise en relation avec d autres acteurs institutionnels L ONG Oxfam Intermon dans le cadre d une convention de mise en uvre s occupe du montage des plans d affaires au profit des OP Ces plans sont financ s par le r seau de micro finance mis en place sur le finan cement du FIDA sur la base d une cl de r partition variable selon la nature du micro projet Le financement comprend une part de subvention une part de cr dit contract aupr s des caisses d pargne et de cr d
64. e d introduction Groupe vari tal Suakoko 8 02 05 1984 Cycle moyen ADRAO Sierra Leone 10 04 1994 Cycle moyen CQ15 Tha lande 10 07 1982 Cycle tr s long engrais pesticides et d quipements tels que des motoculteurs des attelages des pulv risateurs dos des b ches des sacs vides et du petit outillage La multiplication des 67 tonnes de se mences de base a permis d obtenir envi ron 2 875 tonnes de semences de qua lit acceptable 2006 2012 Par ailleurs 3031 petits producteurs ont t dot s en semences de qualit 20 kilogrammes en moyenne par personne au prix moyen de 3000 GNF par kilogramme l o le prix de la semence non subventionn e oscille entre 5000 et 7000 GNF par kilogramme Le PADER BGN aussi conclu un contrat de suivi technique avec l Agence nationale de promotion rurale et du conseil agricole ANPROCA un contrat de production de semences de base et de formation des se menciers avec l Institut de recherche agri cole de Guin e et un contrat pour la cer tification des semences produites avec la Direction Nationale de L Agriculture DNA Renforcer la sensibilisation Dores et d j il faut se r jouir des succ s de cette initiative de multiplication des se mences Sans aucun doute elle s est av r e pertinente et a prouv sa compatibilit avec les contraintes majeures diagnos tiqu es gr ce une forte mobilisation des porteurs et une formation de qualit L e
65. e dans son ensemble des apports d intrants et de la produc tion la consommation en passant par la transformation le stockage le transport et la vente au d tail peuvent cependant apporter une contribution bien plus cons quente l radication de la malnutrition Sociologie des mondes agricoles Bertrand Hervieu Fran ois Purseigle Collection U 320 pages EAN13 9782200354404 L ouvrage re vient sur les grands bou leversements qui ont affect les campagnes fran aises et le m tier d agri culteur Il ana lyse la place singuli re et paradoxale oc cup e dans la soci t fran aise par les agriculteurs minoritaires mais segment s dispers s mais pourtant bien rep rables comme force sociale et politique Il propose enfin d appr hender la recomposition des paysanneries dans la globalisation autour de trois p les la famille la firme et la subsistance AG OPINION Ibrahima Seck FENAB L agriculture familiale saine et durable agro cologie comme mod le d agriculture en Afrique Pourquoi l Afrique devrait elle s orienter vers une agri culture familiale saine et familiale qui est le lieu o toutes les activi t s agro sylvo pastorales et halieutiques se passent En effet l exploitation familiale est un ensemble de syst mes de production durable agro cologie L agriculture familiale saine et durable agro cologie est un syst me de produ
66. e la for mulation du Programme d Appui au D ve loppement Rural dans le Gu ra PADER G Le diagnostic r alis par le FIDA en 2010 a montr que sur le millier d organisations que compte le Gu ra seulement 10 fournissent des services de qualit leurs membres Cest la raison pour laquelle les actions du PADER G devraient permettre d accroitre l offre de services des OP tra vers le d veloppement des activit s nova trices et rentables Cette offre devrait permettre aux petits exploitants agricoles d avoir une ma trise de leur environnement conomique et Photo PADER G d en tirer les meilleurs profits en termes de revenu mon taire agricole et de position nement strat gique Un d fi crucial pour la r ussite du PADER G mais difficile relever au regard d un contexte caract ris par une multiplicit d acteurs intervenants dans le Gu ra Il a donc paru important de prendre du recul par rapport aux m thodes outils et d marches employ s par ces diff rents acteurs Cette prudence se justifiait d autant plus que le diagnostic de 2010 concluait qu un appui orient vers un nombre r duit d OP dynamiques jetterait des bases solides l mergence d un mouvement paysan ca pable de d fendre l int r t des producteurs et de d livrer des services de qualit ses membres Cest ainsi qu une quarantaine d OP jug es viables et dynamiques ont t s lectionn es par le PADER G L appui fourni ces OP s
67. e pass pr sent et futur 6 Cela signifie que chaque exploitation a une his toire elle est remplie de souvenirs Cela signifie aussi que les parents travaillent pour leurs enfants Ils veulent donner la prochaine g n ration un point de d part solide dans o hors du secteur de l agricul ture L exploitation tant le fruit du travail et du d vouement des g n rations pr sente et ant rieure la fiert est souvent de mise Et la col re aussi si d autres tentent d endommager ou m me d truire l exploi tation construite conjointement L exploitation familiale est le lieu d accu mulation des exp riences 7 de l appren tissage et de la transmission du savoir la g n ration suivante de mani re discr te mais ferme Bishop L exploitation fami liale repr sente souvent un n ud dans des r seaux plus largis qui font circuler de nouvelles id es pratiques graines etc Interaction positive avec son environnement L exploitation familiale n est pas seulement une entreprise conomique ax e principa lement ou uniquement sur le profit mais un lieu o la continuit et la culture sont d importance L exploitation familiale fait partie d une communaut rurale largie et parfois de r seaux qui s tendent jusque dans les villes En tant que telle l exploita tion familiale est le lieu o la culture se vit et se pr serve 8 tout comme elle peut tre un lieu d h ritage culturel La famille et l e
68. ecteur priv de la soci t civile et de la presse L objectif de cet atelier tait en partant des enjeux de l AIAF de s accorder sur les approches et d marches privil gier pour promouvoir le r le la place et la contri bution de l Agriculture Familiale dans la cr ation de richesses et dans l radication de la faim et la r duction de la pauvret et aussi de plaider pour la mise en uvre de v ritables politiques actives en faveur du d veloppement durable des syst mes agricoles bas s sur la cellule familiale cette fin un comit charg de piloter le processus et de r fl chir sur les m ca nismes de mise en uvre des activit s du comit a t mis en place L atelier a de plus t mis profit en collaboration avec le ROPPA R seau des Organisations Paysannes et des Produc teurs Agricoles de l Afrique de l Ouest pour poser les premiers jalons de l AIAF au S n gal par le lancement de l observa toire national des exploitations familiales qui constitue un outil de prise de d cision de l exploitation familiale et un instrument pour mieux lui rendre des services Observatoire national des exploitations fami liales du S n gal L observatoire national des exploitations familiales a pour objectif d am liorer les conditions des EF en assurant le d velop pement de leurs membres et en faisant de v ritables espaces de d veloppement des pays qui influencent les politiques secto rielles
69. ence faire l unanimit m me si le chemin qui m ne vers sa valorisation optimale est encore long et parsem d emb ches En effet les menaces qui p sent sur l agriculture familiale sont encore tr s nombreuses et ont pour noms changement climatique accaparement des terres d gradation des sols promotion agressive de l agriculture industrielle renforcement de la d pendance aux grandes cha nes agroalimen taires etc Cependant en choisissant de d dier l ann e 2014 l agriculture familiale et en exhortant tous les tats s associer cet v nement plan taire la communaut internationale semble prendre la pleine mesure de l importance de l agriculture fa miliale de ses multiples fonctions et de l urgence qu il y a de la promouvoir et la d velopper pour mieux faire face aux crises alimentaires r cur rentes qui secouent la plan te En effet les agriculteurs familiaux repr sentent plus de 40 de la population active mondiale et sont l origine de plus de 70 de la production alimentaire sur la plan te Au del de son r le de production d aliments l agriculture familiale vit des r seaux sociaux dont le fonctionnement est r gi par un syst me de r gles et de pratiques qui concourent le plus souvent une distribution plus quitable des revenus Aussi contrairement d autres syst mes d exploi tation agricoles qui bouleversent les quilibres cologiques l agriculture familiale repose sur un
70. es cr dits est proche de 100 la pro duction entrepos e servant de garantie c t du warrantage un syst me de micro cr dit toujours dans le cadre du partenariat avec le RCPB a permis l octroi de 250 000 000 Nombre de b n ficiaires IODEIES En ef fne pe roro proc po am o re femmes Donn es sur la conduite du warrantage dans la r gion Est Montant de cr dits allou s F CFA Valeur du t de Q stock stocks T FCFA 8 524 000 7 245 405 F CFA de cr dits 4 014 personnes dont 3 104 femmes dans 269 groupements villageois pour le d veloppement d AGR petit commerce embouche transformation de produits agro syl vo pastoraux produits forestiers non ligneux etc Par cette contribution du PICOFA et d autres partenaires dans ce domaine le warrantage est devenu un produit financier du RCPB Difficult s de mise en uvre du warrantage Malgr les bons r sultats le projet a rencontr des difficult s dans la mise en uvre du war rantage En effet les mauvaises conditions de stockage magasin pas bien appropri absence de palettes non traitement avant entreposage d but de stockage chelonn etc les difficul t s d obtention des sacs triple fonds l octroi tardif du cr dit et la faiblesse de la mise en relation avec le march pour couler le stock de facon group e limite consid rablement l effica cit de la pratique Pour y faire face des mesures co
71. es du sud Pour les organisations inter nationales l abonnement est de 45 USD 45 euro et pour les autres institutions du nord le tarif est de 25 USD 28 euro par an Pour vous abonner veuillez crire agri dape orange sn Financement AGRIDAPE Ce num ro a t r alis avec l appui de ILEIA de ASDI de DGSI et du FIDA Photo de couverture Couple d agriculteurs au S n gal 18 28 Strat gie de d veloppement de la pisciculture Madagascar le projet AROPA ouvre la voie vers la professionnalisation des organisations de producteurs Claude Henri RALIJAONA La pisciculture joue un r le essentiel dans la production halieu tique Madagascar Cependant du fait du d ficit organisation nel des acteurs et l absence d quipement la productivit reste encore faible en d pit du fort potentiel de production du pays Pour dynamiser la fili re piscicole dans la r gion d Ihorombe et contribuer l am lioration des conditions de vie des pisci culteurs le Projet AROPA s emploie depuis quelques ann es renforcer les capacit s des organisations de producteurs contribuant ainsi leur professionnalisation SOUFCE PAFA S n gal AGRI R Num ro produit en partenariat avec le FIDA La r daction a mis le plus grand soin s assurer que le contenu de la pr sente revue est aussi exact que possible Mais en dernier ressort seuls les auteurs sont responsables du contenu de chaque article
72. et contribuer au d ve loppement conomique et social Promouvoir diverses formes de connaissances locales en mati re de d veloppement rural et les diffuser Renforcer les synergies d action entre tous les acteurs publics et priv s pour renforcer la perfor mance de l AF Appelons l tat Travailler avec le mouvement paysan s n galais travers le CNCR la Soci t Civile et leurs partenaires pour mettre en uvre les actions qui seront pro pos es Entreprendre dans le cadre de son programme de d veloppe ment des politiques strat gies et actions concr tes et durables de promotion de l Agriculture Fami liale conform ment l engage ment des Nations Unies Fait Dakar le 17 d cembre 2013 Concours de photographie AIAF 2014 Le concours international de photographie AIAF 2014 est organis par ILEIA Centre for Learning on Sustainable Agriculture un centre ind pendant de connaissances bas au Pays Bas et constituant le se cr tariat du R seau mondial AgriCul tures compos de plusieurs membres en Afrique en Asie en Am rique latine et en EUDE Ce concours ouvert tous particuli re ment les agriculteurs les femmes et les jeunes favorise l expression visuelle pour atteindre des niveaux plus lev s de re connaissance et de soutien l Agriculture Familiale et pour encourager une large participation dans l AIAF 2014 Il invite les participants s
73. et de ma ti re organique et les pratiques paysannes non favorables la conservation du capital sol Les terres agricoles deviennent de plus en plus pauvres et les terres pastorales de plus en plus d grad es Les pertes de terres sont estim es 10 15 tonnes par hectare et par an et le taux de mati re organique est tr s faible environ 0 6 0 8 entra nant une faible capacit de r tention de l eau et une faible capacit d change cationique Pour renverser cette tendance le Gouver nement a adopt en 1998 avec l appui des partenaires au d veloppement une Strat gie Nationale de Gestion Int gr e de la Fertilit des Sols SNGIFS et un Plan d Action de Ges tion Int gr e de la Fertilit des Sols PAGIFS Il a alors demand l appui des bailleurs de fonds notamment le Fonds International de D veloppement Agricole FIDA et le Fonds Africain de D veloppement FAD pour financer le Projet d investissement commu nautaire en fertilit agricole PICOFA Initi pour une dur e de huit 8 ans 2004 2012 le projet a couvert les cinq 5 provinces de la r gion Est du Burkina Faso le Gourma la Kompienga la Gnagna la Komondjari et la Tapoa o le ph nom ne de la pauvret et le probl me de la d gradation des sols se manifestent particuli rement R soudre les contraintes au d veloppement agricole dans la r gion Est Pour r soudre ces contraintes une recherche action participative en milieu
74. familiale s n galaise hadji Babacar Samb TIC pour Agriculture Parier sur la compl mentarit noussa Ma ga AGRIDAPE Infos Edition chinoise CBIK 3rd Floor Building A Zhonghuandasha Yanjiadi Kunming Yunnan E mail renjian cbik sc cn Administration Ma mouna Dieng Lagnane Traduction Bougouma Mbaye Fall Conception graphique Impression Imprimerie Graphi plus T l 221 33 869 10 16 dition espagnole La revista de agro ecologia Association ETC Andes AP18 0745 Lima 18 P rou E mail base leisa etcandes com pe Edition Internationale LEISA Magazine IPO Box 90 dition indienne 6700 AB Wageningen LEISA India The Netherlands AME Foundation PO Box 7836 Bangalore Tel 31 0 317760010 Fox 31 0 334632410 E ilela ileia org 560 085 Inde E mail amebang giasbg01 vsnl net in O D veloppement rural et agricole communautaire dans le Nord du Nig ria les Innovations institutionnelles du CBARDP Nura Lawal Daura Le Programme de d veloppement rural et agricole commu nautaire CBARDP appuy par le FIDA et intervenant dans le Nord ouest et le Nord est du Nigeria travaille l am lioration des moyens de subsistance et des conditions de vie des popu lations d munies en milieu rural en privil giant les femmes et autres couches vuln rables Gr ce une s rie d innovations qu il a introduites dans ses zones d intervention boutiques d intrants champs coles cliniques para
75. ficiaires 60 et en quatri me ann e les b n fi ciaires prennent en charge la globalit L pargne intrants permet aux produc teurs de couvrir l avance leurs besoins en intrants et de bien pr parer la prochaine 21 22 campagne agricole Ainsi par exemple les producteurs de ma s appuy s par le projet n ont eu aucune difficult pour pr parer la campagne agricole 2013 la faveur de la mobilisation de l pargne intrants De m me l OP qui a contractualis avec un OM galement fournisseur d intrants agricoles ma trise parfaitement les m ca nismes de collecte et de s curisation de cette contribution indispensable au finan cement des activit s du Spam Ici nous avons appris avec le PAFA d gager d s la r colte l apport n cessaire dans le cofi nancement de la campagne Ce qui nous a permis en relation avec notre OM parte naire d anticiper dans la mise disposition des facteurs de production se r jouit la responsable morale de Takku Liggey L exp rience est aujourd hui bien int gr e par les groupements partenaires et porte ses fruits Le m canisme a ainsi permis aux producteurs disposant depuis plu sieurs mois de cette pargne en nature calcul e au prorata de l apport person nel de OP et index e au prix plancher du kilogramme sur le march de mettre tous les atouts de leur c t pour aborder sereinement la campagne de production Certaines OP ont m me r ussi fructifie
76. gne paddy Certains producteurs taient oblig s de se transformer en ou vriers agricoles travaillant six heures par jour pour trois kilos de semences au d tri ment de la mise en valeur de leur propre champ Gr ce au projet ils produisent aujourd hui des semences de meilleure qualit et en commercialisent une partie par exemple en 2012 ils ont vendu a travers leurs coo p ratives au Gouvernement 32 tonnes de semence de riz Ils s affranchissent ainsi des usuriers Na turellement l augmentation de l offre de semences beaucoup fait baisser leur prix qui est pass de 6000 4500 GNF par kilo gramme permettant la g n ralisation de la pratique de multiplication des semences Une telle volution a g n r l augmenta tion des rendements qui sont pass s de 600 kilogrammes environ deux tonnes l hectare sur les coteaux et de 1200 kilo grammes trois tonnes hectare dans les bas fonds et 3 5 4 Tonnes dans les mangroves Les superficies cultiv es et la production ont par ailleurs sensiblement augment dans les zones d implanta tion des microprojets sur les semences par exemple les micro entrepreneurs semenciers membres des coop ratives ont emblav s plus de 370 ha de riz Un des effets de l initiative est aussi qu elle a permis la r plication des formations re ues par les micro entrepreneurs aupr s d autres producteurs de leur localit Quant au co t d acc s des petits producteurs aux semence
77. iculteurs Le mod le de champs coles modifi du CBARDP a favoris la diffusion des technologies tandis que les responsables agricoles de la CDDT et les sp cialistes de divers secteurs bas s au niveau de l administration locale ont anim des formations techniques cibl es et des activit s sur mesure visant faire adopter de meilleures pratiques agronomiques pour la production agricole chez les agriculteurs cibles des zones du programme Les enseignements tirer comprennent entre autres la limitation de la taille du champ cole pour le rendre g rable afin que les comp tences n cessaires puissent tre dispens es avec efficacit Dans ce cadre les membres de la communaut savoir les CDDT SMS sont bien plac s pour comprendre les priorit s des communaut s et fournir des services ax s sur la demande Irrigation et production agri cole en saison s che Dans les endroits o l eau souterraine n tait autrefois pas suffisamment exploit e et uti lis e des fins d irrigation et o l agriculture en saison s che n tait pas pratiqu e le CBARDP a encourag des technologies simples et rentables telles que les puits tubulaires ou forages injection d eau les pompes eau et les dispositifs solaires de levage d eau qui ont permis aux agriculteurs d extraire l eau souter raine des plaines inondables pour l irrigation Gr ce l irrigation les cultures de saison s che oignon poivron tomate past que et
78. iqu es pour prot ger et soutenir les petits agriculteurs et leur production Ces poli tiques comprennent entre autres Un acc s s curis et facile aux ressources telles que le cr dit et la terre Les agriculteurs ont besoin d tre prot g s contre le ph nom ne croissant d accaparement des terres qui chasse de nombreux petits agriculteurs de leurs terres Un acc s au march quitable en prot geant le prix de leurs produits contre le dumping Toute fois l acc s au march ne pourrait se faire sans des routes ad quates et des moyens de trans port ce qui est souvent un d fi pour les petits exploitants agricoles dans de nombreux pays La majorit des femmes agricultrices sont impli qu es dans l agriculture familiale et pourtant elles ne b n ficient pas des possibilit s de formation technique et d information Elles ont besoin de plus d attention en termes de soutien financier et technique ainsi que des politiques appropri es qui garantissent que leurs besoins soient consid r s en priorit dans la planifica tion et la budg tisation au niveau des pays Des installations appropri es pour le stockage et la transformation des aliments peuvent aussi ajouter de la valeur la production agricole En conclusion les exploitations familiales sont par ticuli rement vuln rables aux catastrophes telles que la s cheresse les inondations l invasion de parasites voluant dans un environnement fragile et
79. ire des populations nomades Cest ainsi que le Programme Int gr de D veloppement Ru ral de la r gion de Kidal PIDRK a mis en place une initiative d nomm e pr t animal pour contribuer l augmentation et la diversification des revenus des populations de la zone travers la s curisation des syst mes d levage nomade et le d veloppement des activit s agro pasto rales sur une base durable Le projet a acquis 800 petits ruminants aupr s d leveurs vendeurs qu il a ensuite r partis en noyaux de 20 caprins et distribu s 40 m nages vuln rables contribuant ainsi redonner un nouveau souffle l levage caprin et soustraire peu peu les populations de la pauvret Pour d velopper la fili re pisciculture dans la r gion d Ihorombe Madagascar le Projet d appui au renforcement des organisations profession nelles et aux services agricoles AROPA s emploie depuis quelques ann es renforcer les organisa tions professionnelles de pisciculteurs et faciliter leurs acc s des quipements et du mat riel de production de qualit L intervention du projet a contribu une l am lioration des revenus et une r duction sensible de la vuln rabilit des pro ducteurs notamment les plus pauvres Le projet AD2M apporte galement des inves tissements de faible envergure travers son initiative microprojets coup de pouce pour am liorer les activit s productives des p cheurs pauv
80. it s acc s insuffisant aux intrants et aux mat riels agricoles etc Une situation qui avait fini par habituer les petits producteurs et productrices de longues p riodes de soudure et l exode massif des forces vives des terroirs villageois vers les centres urbains travers la mise en uvre de sa composante Diversification agricole et Acc s au march le PAFA appuie la production et la commercialisation au profit des m nages vuln rables l ins curit alimentaire et nutritionnelle a mis en place un dispositif de contractualisation entre les organisations de producteurs OP et les op rateurs de March OM ans le cadre de cette mise en rela tion l OP s engage livrer temps une production d termin e r pon dant des crit res de quantit et des normes de qualit sp cifi es dans un ca hier de charges et l OM acheter cette production selon des modalit s et un prix dont les m canismes de fixation sont pr cis s l avance Toutefois pour satisfaire aux exigences contractuelles les agriculteurs familiaux doivent non seulement bien ma triser les circuits de commercialisation mais ga lement tre en mesure d assurer une pro duction en quantit et en qualit qui r pond la demande des march s agricoles modernes Ce qui passe n cessairement par l utilisation syst matique de semences certifi es des fertilisants de mat riel agri cole fonctionnel et d un syst me de conseil
81. iterran ennes Il vous permet d acc der tout ou partie des publications du CIRAD Il recense articles ouvrages et chapitres d ouvrages actes de congr s th ses m moires HDR rapports Une s lection de pr s de 17 000 publications produites par les agents du Cirad sont index es par auteurs et aussi par collectifs partenaires pays th mes et axes prioritaires du Cirad 4 000 publications sont en texte int gral librement accessible http www ruralinfos org Le site Internet ruralinfos org ras semble la presse des associations et autres organisations vocation rurale et agricole Ce portail propose une actua lit sur les questions rurales agricoles environnementales alimentaires L information trait e par des acteurs partie prenante des volutions rurales mais en marge des institutions et des principales organisations profession nelles agricoles offre un regard original Ce projet r pond au besoin de diffu ser une information m connue et de confronter les informations des r seaux associatifs ruraux http www alimenterre org Ce site est une mine d informations sur la gestion des ressources naturelles et l agro cologie avec une place impor tante r serv e la probl matique de l agriculture familiale durable Selon les promoteurs de cette pla teforme l agriculture familiale peut nourrir le monde si elle est mieux valoris e Le site met la disposition des internautes une s rie
82. its compl t e par l apport propre de l OP La proportion de cr dit et de l apport propre des promoteurs avoisine quelque fois les 50 du financement Cette option vise renforcer la responsabilisation des OP dans la gestion des fonds mis leur disposition tout en raffermissant les relations entre ces organisations et les tablissements de micro finance Un plaidoyer a t entrepris aupr s des autres acteurs intervenants dans le finance ment rural pour accroitre le fonds de cr dit et de subvention de mani re p renniser le dispositif Les deux grandes tapes marquantes de l exp rience Deux principales tapes se d gagent de la mise en place de cette exp rience Il s agit du renforcement organisationnel des OP et l op rationnalisation du dispositif de finance ment rural en faveur de ces entit s e Renforcer les capacit s des OP pour plus de dynamisme Au d marrage du PADER G des ateliers d explication et de sensibilisation ont t or ganis s dans chaque d partement afin d ex pliquer aux OP la vision du programme en mati re d appui la structuration des orga nisations paysannes la suite de ces sensi bilisation des rencontres ont t organis es avec les OP afin d identifier et de hi rarchi ser les services conomiques prioritaires quelles peuvent offrir leurs membres Cela a permis aux acteurs d internaliser la d marche exp riment e par le PADER G et de comprendre le r le qu ils
83. jet de statuts et de r glement int rieur pour la coop rative l laboration et l envoi d une lettre d in tention de mise en place de la future coop rative la DRDR la proposition d un plan d action et la pr paration d un compte d exploitation pr visionnel la restitution des informations l ASPRO DEB et l organisation de l assembl e g n rale constitutive de la coop rative fixer la date envoyer les lettres de convocation louer la salle et la pr parer proposer un ordre du jour Le mandat du comit d initiative prend fin une fois ces activit s r alis es Des organes de gouvernance recon nus du fait de leur mise en place transparente et d mocratique L Assembl e G n rale Constitutive AGC de la coop rative des producteurs de se mences d arachide de Paoskoto a r uni le 06 D cembre 2007 tous les producteurs r sidants de la Communaut rurale recen s s par le comit d initiative comme des membres potentiels les repr sentants des organisations fa ti res de producteurs les autorit s administratives et locales les re pr sentants de la DRDR ou de la SDDR etc Devant cette instance le comit d initiative pr sente son rapport d activit processus ayant abouti l assembl e g n rale puis expose le projet de statuts et r glement int rieur pour amendement et validation Un Conseil d Administration et un Bureau Ex cutif lu la suite de l adoption du rappor
84. la formation sur les Bonnes Pra tiques Agricoles Dynamiques et r ceptifs ces jeunes CEFqui op rent sous le contr le de l ANCAR ont beaucoup contribu au respect strict des calendriers et itin raires techniques par les OP et au meilleur suivi des cultures Maimouna Faye la pr sidente de l Union des groupements de femmes productrices de ni b Niakhar r gion de Fatick t moigne Avant l arriv e de ces relais toute la communaut rurale se partageait les services d un seul agent de l ANCAR qui nous visitait de mani re pisodique Ce qui n tait pas sans cons quence sur le suivi des cultures Mais cette difficult est aujourd hui d pass e par la mise sur orbite des CEF Ce sont des fils du terroir bien form s qui nous encadrent tout au long de la campagne agricole Finies donc les pertes de temps parce que ces jeunes villageois sont toujours pr sents nos c t s et leur accompagnement est tr s appr ci par les producteurs A la faveur de leur engagement et de leur enti re dis ponibilit ces personnes ressources dont la r mun ration terme sera totalement prise en charge par l OP porteur du Spam participent au renforcement du capital so cial par la mobilisation des nergies endo g nes des terroirs villageois R sultats Le d veloppement et l encadrement par le PAFA de ces trois innovations institution nelles dans le Bassin arachidier ont ren forc la capacit de r silience des ex
85. la r gion de Kidal le PIDRK un projet financ par le FIDA a mis en place un syst me de pr t animal Cette initiative a contribu au renforcement de la r silience des plus vuln rables l ins curit alimentaire et la pauvret est une zone forte potentialit pastorale L conomie y est essentiellement bas e sur l levage transhumant et nomade Les ca prins consid r s comme le cheptel le plus faci lement valorisable sont utilis s comme nourri ture viande lait et les d riv s du lait savoir beurre fromage etc Cependant avec les s cheresses successives qui ont touch la zone les abattages culturels et la commercialisation outrance les effectifs de caprins ont beaucoup diminu remettant en cause la s curit alimen taire des populations nomades r gion de Kidal dans le Nord du Mali Cest dans ce contexte qu intervient le Pro gramme Int gr de D veloppement Rural de la r gion de Kidal PIDRK avec entre autres objectifs de contribuer l augmentation et la diversification des revenus des populations de la zone travers la s curisation des syst mes d levage nomade et le d veloppement des ac tivit s agro pastorales sur une base durable Le programme accorde une attention particuli re aux femmes et aux jeunes qui sont des cat go ries transversales aux trois groupes cibles travers son initiative pr t animal le PIDRK appuie les m nages tr s vuln rable
86. les capacit s orga nisationnelles des OP pour faciliter leur auto prise en charge En Guin e le PNAAFA appuy par le FIDA a mis en place un nouveau m canisme travers un comit d approbation des initiatives CAI destin aider les paysans planifier plus rationnelle ment leurs besoins et asseoir une meilleure gestion de leur programme de travail et de bud get annuel Le r le du CAI est de recevoir et valider l ligibilit au financement du PNAAFA des activit s retenues lors des sessions des Conseils agricoles r gio naux en tenant compte des contraintes et r alit s propres aux zones des capacit s r elles des OPA mais aussi des actions men es par d autres pro jets de d veloppement dans les m mes zones Il s est av r un outil efficace permettant d assurer la r partition quilibr e des investissements en direction des OPA et des zones d interventions Paoskoto une communaut rurale situ e dans la r gion de Kaolack au S n gal l Association pour la promotion du d veloppement la base ASPRODEB a aid les paysans se regrouper en coop rative Cette coop rative mise en place sui vant une d marche inclusive a contribu l auto nomie semenci re de la collectivit et faciliter la commercialisation de la production arachidi re De m me le Programme de d veloppement rural et agricole communautaire galement appuy par le FIDA CBARDP a introduit au Nig ria un ven
87. les en faveur de puissants processus de change ment doivent tre des points importants de notre agenda Bref il reste beaucoup faire La bonne nouvelle cependant est que chaque pas est utile y compris chaque petit pas propos de l auteur Jan Douwe van der Ploeg est professeur de Sociologie rurale l Universit de Wageningen et la China Agricultural University P kin Contact JanDouwe Vanderploeg wurnl www jandouwevanderploeg com Photo PNAAFA cet Nura Lawal Daura Le Programme de d veloppement rural et agricole communautaire appuy par le FIDA CBARDP a introduit un ventail d innovations dans les diff rentes zones agro climatiques du Nord Ouest et du Nord est du Nigeria o il intervient Ces innovations allant des processus des boutiques d intrants agricoles rurales RUFIS des associations de services financiers FSA aux pratiques dans la gestion l exploitation et l entretien des associations de d veloppement communautaire CDA sont destin es am liorer les moyens de subsistance et les conditions de vie des populations d munies en milieu rural en privil giant les femmes et autres couches vuln rables Les r alisations du CBARDP ont selon les statistiques directement et indirectement b n fici 720 000 m nages ruraux soit 5 5 millions de b n ficiaires individuels Approche des associations de d veloppement communautaire et du d veloppement impuls par la communaut
88. lisa tion de proximit ont permis de rendre sensibles les populations et surtout les au torit s locales sur les probl mes auxquels les femmes et les filles sont confront es au sein de leur famille de la communaut et de la soci t toute enti re malgr le r le important qu elles jouent Conf rence d bats Une conf rence d bats sur la situation de la femme rurale a t organis e laquelle ont pris part les repr sentants des diff rentes confessions religieuses glise catholique glise protestante mosqu e etc les responsables des services d con centr s de l tat les leaders des organisa tions f minines les autorit s politiques lo cales et communales Sous pr fet Maire conseillers communaux chefs de groupe et chefs de quartier les repr sentations des ONG internationales uvrant dans la localit et le Repr sentant du Sous bureau BINUCA Bureau Int gr des Na tions Unies en Centrafrique Bouar Cette conf rence d bat qui a regroup au total 300 participants dont 70 des femmes a t marqu e par des communications des t moignages des femmes et un film documentaire suivi des d bats et des allo cutions Les communications ont port sur trois th mes d velopp s par des experts Il s agit des th mes relatifs la situation de la femme rurale dans l Agriculture l levage la p che et la s curit alimentaire o l importance num rique des femmes dans ce sec
89. m gmail com 25 Promouvoir la pratique du warrantage pour faciliter l acc s aux intrants aux petits agricul teurs dans la zone d intervention du PICOFA au Burkina Faso Jacob OUEDRAOGO Photo PICOFA LEE i Une m d intrants Souvent pr sent comme un outil de sp culation sur les fluctuations de prix et d acc s au cr dit le warrantage permet aussi aux producteurs de se prot ger d une pression sociale qui les pousse ponctionner r guli rement une partie de leurs r coltes et mettre en danger la s curit alimentaire de leur m nage en p riode de soudure Dans la r gion Est du Burkina Faso le Projet d investissement communautaire en fertilit agricole PICOFA a entrepris de diss miner la pratique du Warrantage aupr s des groupements de femmes et de jeunes en vue de r duire la vuln rabilit des m nages en p riode de soudure et faciliter l acc s aux cr dits parfois n cessaires au d veloppement d activit s g n ratrices de revenus Burkina Faso un pays agri cole par excellence Traditionnellement l agriculture est l activit conomique la plus importante du Burkina Faso Elle fait vivre plus de 10 Millions de burkinab s et occupe plus de 84 1 de la population active Depuis plusieurs ann es cependant lagri culture burkinab est confront e plusieurs probl mes dont l exploitation des ressources naturelles sans renouvellement et sans ap port suffisant d l ments nutritifs
90. ment paysan s n galais en d veloppant en eux les valeurs d un bon leader Cela devrait permettre ga lement de renforcer les liens qui existent entre les jeunes paysans et leurs ain s Les s ances de discussions et de partages bila t raux devraient permettre aux jeunes de renforcer les liens qui existent entre eux et leurs ain s et de comprendre les fonda tions du mouvement paysan d veloppant en eux un sentiment d appartenance plus fort El hadji Babacar Samb PROGRAMME DE MENTORAT NDIANGAANE DU COLL GE DES JEUNES Litt ralement Ndiangaane signifie apprentissage Le programme Ndian gaane tente travers une r flexion innovante de former les jeunes sur les valeurs incarn es par les leaders du mouvement paysan afin qu ils puissent se les approprier d une mani re effi cace Le programme se base sur le concept de mentorat Cest par l entremise d une relation de confiance qui perdure dans le temps soit pendant 12 semaines raison d une heure par semaine que le men tor le leader pourra expliquer former soutenir et encourager le mentor le jeune dans la compr hension du mouvement paysan et lui inculquer les attitudes et les comportements n ces saires pour devenir un bon leader Chaque Jeune du coll ge est jumel avec un mentor b n vole travailleur adulte ou retrait actif du CNCR ou de ses f d rations membres le plus proche Le jeune mentor rend chaque semaine une
91. ments climatiques l agriculture paysanne et le commerce international Egalement le site in forme sur les diff rentes manifesta tions et publications pour la promotion de l agriculture paysanne la souverai net alimentaire les r formes agraires eic http www inter reseaux org Inter r seaux constitue un lieu de d bat et d change d exp riences sur le d veloppement agricole et rural dans les pays du Sud Le site partage la revue trimestrielle du r seau Grain sel qui aborde des th matiques li es l agriculture et le d veloppe ment agricole et rural en Afrique mais galement on trouve les bulletins de veille qui portent sur l ensemble de l actualit et des publications du d ve loppement rural en Afrique http pafo africa org Le site web de l organisation Pana fricaine des Agriculteurs un r seau d organisations paysannes qui aborde des th matiques vari es en lien avec l agriculture telle que l entrepreneuriat rural la recherche agricole les chan gements climatiques l agriculture familiale etc Le site partage l information sur ses membres telle que la ROPPA et l UMA GRI entres autres organisations pay sannes et de la documentation sur leurs productions et leurs activit s http www aopp mali org Le site de l Association des organisa tions Professionnelles Paysannes au Mali il diffuse de l information sur l agriculture malienne de mani re g n rale et le mouvement pays
92. mise en place suivant un processus inclusif Un comit d initiative pour assurer l information et la sensibilisation La communaut rurale de Paoskoto a t choisie pour implanter une coop rative par l Etat et les responsables du projet en raison de toutes les innovations dont elle est b n ficiaire Le processus de mise en place de la coop rative a d but par une r union de sensibilisation et d infor mations des producteurs organis e par le CLCOP avec l appui de l ASPRODEB qui a engag un consultant pour la circonstance Le consultant a anim une discussion qui a abouti au choix du type d organisation la plus appropri e savoir la coop rative Par la suite un comit d initiative com pos de 07 membres a t constitu sur la base d un d coupage en 06 zones Celui ci a t effectu suivant des crit res g ographiques proximit des villages importance de la population polarisation culturels et historiques liens de parent s et anciennet des villages etc Le comit d initiative est ainsi Compos d un repr sentant par zone hormis la plus peupl e qui b n ficie de deux 2 membres Ses missions taient information et la sensibilisation de tous les producteurs de la localit des leaders d organisations des autorit s locales et administratives sur l objet et les enjeux de la coop rative l identification et le recensement des membres potentiels la r daction d un pro
93. nationale La disponibilit du gouvernement du S n gal travers la participa tion du Ministre de l agriculture et de l quipement agricole La disponibilit de la sous r gion travers le ROPPA sou tenir dans les pays membres le lancement de l observatoire de l exploitation familiale comme outil de d veloppement de l agri culture familiale La volont manifeste des insti tutions de la R publique tra vers l Assembl e nationale et le Conseil Economique Social et Environnemental La volont de tous les acteurs de la soci t civile s engager pour la promotion de l agriculture familiale Fort de ces constats nous sommes convaincus que Le S n gal rel vera le d fi de r ussir l ann e internationale en mobilisant tous les acteurs parte naires et l Etat du S n gal dans une collaboration les partenaires techniques et financiers ne m nageront aucun effort pour la r ussite La soci t civile se mobilisera pour l atteinte des objectifs assi gn s l ann e internationale Nous nous engageons Promouvoir l Agriculture fami liale la faire reconna tre au niveau national et engager le d bat avec les politiques et stra t gies nationales pour son d ve loppement dans le respect de leur autonomie et de leur souve rainet Soutenir les agriculteurs familiaux en renfor ant leurs capacit s nourrir le S n gal g n rer des emplois
94. nationales r gionales et internatio nales dans le sens favorable au d veloppe ment des exploitations familiales L objectif tant de renforcer la cr dibilit des argu mentaires des organisations paysannes et r seaux d OP dans leur plaidoyer en faveur de l exploitation familiale d aider l am lioration des conditions de transformation des EF et de contribuer concr tiser la mise en uvre des politiques publiques et r gionales en d veloppant une fonction de veille et d alerte Il est attendu de l observatoire 1 une production de connaissances sur les EF permettant la facilitation du dialogue politique le suivi conseil et des services d velopp s en vue de leur transformation 2 la construction d argumentaires et la formulation de propositions et enfin 3 la mise en uvre de la fonction de veille et d alerte D claration des participants l atelier de lancement de l ann e internationale de l agriculture familiale au S n gal Nous responsables des organisations paysannes membres du CNCR des diff rentes r gions du pays membres de la soci t civile du S n gal des repr sen tants des institutions de l Etat r unis Douta Seck Dakar le 17 d cembre 2013 pour proc der au lancement de l ann e internationale de l agriculture familiale Constatons La reconnaissance par les Na tions Unies de l importance et du r le de l agriculture familiale jusqu lui consacrer une ann e inter
95. nisations en tirent Les membres des OP appr cient particuli rement le fait qu ils acc dent plus facilement au financement et qu ils se dynamisent travers des appuis combinant le renforcement des capacit s techniques et le d veloppement des activi t s rentables Am lioration de l acc s au financement rural Les membres des OP sont unanimes sur le fait que l am lioration de leur relation avec l UCEC G a permis de renforcer leur cr dibilit vis vis des autres partenaires au d veloppement L acc s au cr dit des taux pr f rentiel et la subvention accord e par le PADER G leur permet de d velopper les activit s rentables et de renforcer leurs capacit s financi res Dans plusieurs cas on constate qu en plus de cr er de la richesse le dispositif mis en place raffermie les liens entre les membres de l OP En effet il fait naitre une certaine solidarit autour des activit s d velopp es par chaque OP la longue l mulation cr e par le dispositif pourrait tre un tremplin pour le renforce ment du dynamisme de ces OP e Am lioration des capacit s tech niques conomiques et de plaidoyer des OP Le principe de base de l exp rience est que le renforcement des capacit s classique des OP ne doit pas occulter leur renforcement conomique et de plaidoyer En effet ces trois dimensions Institution nelle conomique et plaidoyer sont lar gement interconnect s dans le processus qui se d roule
96. nnes lin s curit alimentaire Par ailleurs bien que n tant pas initialement orient Chan gement Climatique le projet a r alis un certain nombre d am nagements qui contribuent largement l adaptation au changement climatique La r habilitation de barrages a permis de r duire les effets de la variabilit pluviom trique sur la dis ponibilit de l eau particuli rement en sai son s che La multiplication des diquettes cordons pierreux a contribu la r duc tion de l rosion hydrique en augmentant l infiltration de l eau et r duisant le stress hydrique des cultures en p riode de s che resse L application du compost augmente aussi la capacit de r tention de l eau du sol en plus d am liorer ses propri t s phy sico chimiques tandis que les cultures de contre saison sur les p rim tres am nag s permettent de combler les d ficits de pro duction et de productivit li s une plu viom trie al atoire En plus de l impact positif des am nage ments hydro agricoles la r alisation de forages a permis de nombreux paysans pauvres de se soustraire des probl mes li s l acc s l eau potable L utilisation de foyers am lior s a enfin grandement contribu r duire la consommation du bois et donc la pression sur les ressources foresti res de la zone Cette pratique contribue ainsi lutter contre la d sertifi cation et les effets du changement clima tique travers b conomie d
97. nt ce qui diminue le volume d eau disponible pour la produc tion agropastorale L eau de ruissellement arrache la couche arable du sol compro mettant ainsi gravement les r gimes hydrologiques De plus la faible ma trise de beau l insuf fisance dans la planification des activit s des producteurs la pression humaine sur les terres la d gradation et la fragilit des cosyst mes mais galement le d ficit organisationnel des OP etc constituent de v ritables entraves au d veloppement de ces deux provinces Pour redynamiser les activit s agro pasto rales et contribuer l atteinte de la s curit alimentaire dans la zone le Projet d appui au d veloppement rural d centralis dans les provinces de la Gnagna et du Kourit tenga PADER GK d marr en 2008 a entrepris de mettre en uvre un ambi tieux programme d am nagement hydro agricole d quipement et de renforcement de capacit s l endroit des producteurs et autres acteurs Objectifs et strat gies de mise en uvre du projet L objectif global du PADER GK est de contribuer l augmentation de la produc tion agricole et bam lioration des condi tions de vie des populations rurales des provinces de Gnagna et Kourittenga en vue d asseoir une s curit alimentaire durable dans la zone Le projet s inscrit dans le cadre des objec tifs de r duction de la pauvret et de la strat gie d augmentation de la production agricole du Burkina Faso
98. obale et holistique allant de l exploitation familiale l environne ment international en passant par le terroir le niveau national et sous r gional Ainsi pour une bonne r ussite de ce syst me d agriculture il est n cessaire de prendre en compte les l ments ci dessous La n cessit d avoir dans les zones d exp ri mentation des organisations paysannes en gag es dans le domaine de l agriculture fami liale saine et durable Cela existe aujourd hui avec la naissance de la F d ration Nationale pour l Agriculture Biologique FENAB L accompagnement du processus de g n ra tion du syst me d agriculture familiale saine et durable agro cologie en mettant en place un environnement favorable pour assu rer la s curit et la souverainet alimentaire du pays et de la sous r gion Ouest Africaine La d finition par l Etat et ou les organisations sous r gionales de politiques agricoles appro pri es permettant aux syst mes d agriculture familiale saine et durable de se mettre en place et de se d velopper pour assurer la s curit et la souverainet alimentaire du pays et de la sous r gion Ouest Africaine L implication et la participation active des ONG et des organisations paysannes dans la d finition de ces politiques Dans ce sens le partenariat entre les intervenants a un r le important jouer dans le renforcement des capacit s des organisations paysannes en mati re de politiques
99. onc la durabilit de l agriculture familiale au S n gal ce Inoussa Ma ga TIC pour Agriculture Parier sur la compl mentarit Des TIC au service de l agriculture Photo I Maiga L utilisation des TIC pour partager en temps r el des informations atteindre les utilisateurs finaux recueillir leur retour collecter des donn es est un ph nom ne qui gagne en popularit Mais l impact des TIC sur la vie des agriculteurs reste encore prouver Dans le domaine de l agriculture les technologies de l information et de la communication TIC sont consid r es comme un intrant efficace pour acc l rer la transformation de ce secteur et accro tre le nombre d opportunit s d affaires dans les pays en d veloppement D o vient l engouement pour les TIC dans l agriculture C est l une des questions fondamentales mises en d bat la conf rence internationale sur les TIC pour l agriculture qui s est tenue Kigali au Rwanda du 4 au 8 novembre 2013 prendre en compte L Afrique demeure aujourd hui le continent qui poss de les plus grandes r serves de terres arables non exploit es Selon Michael Hailu directeur du Centre tech nique de coop ration agricole et rurale CTA l agriculture contribue hauteur de 62 au produit int rieur brut du continent et emploie plus de 65 de la population Malgr cela l Afrique d pense chaque ann e plus de 4 milliards de dollars pour importer des aliments I faut
100. ond elles sont tr s diff rentes Une diff rence majeure est que les vraies exploitations fami liales grandissent et se d veloppent sur tout gr ce une gestion intelligente des ressources naturelles conomiques et humaines et par bapprentissage inter g n rations Les fermes commerciales se d veloppent notamment par l absorption d autres exploitations familiales Cette ten dance emprunter des trajectoires com merciales est une menace interne majeure la continuit et la pr dominance des E ho Pa A0 NOR 26e Exploitation familiale en Guin e exploitations familiales Nous le consta tons presque partout Retour au rural D importantes contre tendances existent aussi Beaucoup de fermes familiales ren forcent leur position et leur revenu par exemple en suivant des principes agro cologiques en Sengageant dans de nouvelles activit s et par la production de nouveaux produits et de nouveaux services souvent distribu s par le biais de nouveaux march s imbriqu s De mani re analytique ces nouvelles strat gies se d finissent sous forme de retour au rural o ruralisation Elles redonnent bagriculture son caract re rural tout en renfor ant l exploitation familiale Delo bel Le retour au rural c est la d fense et le renforcement de l agriculture familiale Que faire La politique peut tre et est en effet par ticuli rement importante pour le sort de l agricult
101. onnalisation de OPR et sa fourniture de services aux membres L appui au financement de la production piscicole Apporter l encadrement n cessaire l am lioration de la production En 2011 l OPR FIMPIFI Regroupement des Eleveurs de Poissons comptant 45 Organisations paysannes de base avec 467 Exploitants Agricoles Familiaux dont 156 femmes a vu le jour dans la R gion d Ihorombe L OPR s est sp cialis e dans la production d alevins et le grossissement de Poisson e Appui en approvisionnement G niteurs intrants et mat riels Avec l appui du Projet OPR a aussi am lior sa gouvernance Le paiement de coti sations par les membres se fait r guli re ment Une partie des produits de la vente est vers e l OPB et une autre l OPR contribuant ainsi l autonomie financi re de ces organisations La mise en relation avec les acteurs r gionaux dont les Ser vices Techniques D centralis s de l Etat s av re fructueuse et a permis l int gration de l OPR dans l environnement technique et conomique L OPR a b n fici de l appui technique de ces services pour am liorer sa production Elle est aujourd hui lOPR avec ses membres reconnue comme pro ducteurs professionnels de poissons dans la R gion d Ihorombe L appui financier apport par AROPA a permis en 2012 et 2013 D am nager 5 tangs de production d alevins et 38 tangs de 3 ares De mettre la disposition des membres de OPR
102. onstituent une excellence porte d entr e pour l identification et la priorisation des besoins des petits produc teurs L ancrage de ces organisations dans le paysage et les dynamiques agricoles conomiques et sociales fait d elles un important facteur de durabilit et de p ren nisation des interventions Cependant on constate que les approches g n ralement utilis es pour assurer l implication des b n ficiaires travers les organisations de base ne s appuient pas suffisamment sur le renforcement des dynamiques existantes et ont tendance dans certains cas multiplier R colte du s same une activit tr s lucrative pour les Organisation Paysanne tn des structures selon un mod le qui serait soit disant adapt au type d intervention Il en d coule un foisonnement d organisa tions de base qui quelques fois regroupent les m mes personnes OP comit s de d veloppement comit s de gestion comit s de surveillance rendant ainsi difficile un v ritable renforcement organisationnel capable de servir de levier pour agir sur la pauvret rurale En outre la dynamique de ces organisations faiblement structur es et constitu es au gr des opportunit s semble reposer sur la capture des rentes des projets de d veloppement qui interviennent dans leur espace g ographique Au regard de cette situation il tait crucial d accorder une place de choix l analyse des dynamiques locales existantes lors d
103. ord du Nig ria les Innovations institutionnelles du CBARDP Photo PNAAFA Am nagement hydraulique pour l irrigation que la demande de garantie ainsi que les r alit s socioculturelles et le niveau scolaire faible des agriculteurs ne permettent pas ces derniers de comprendre les conditions de pr t ni de savoir comment s y prendre avec les institutions financi res Les FSA appuy es par le CBARDP permettent actuellement leurs membres d acc der un cr dit abordable en temps opportun et ont supprim les exigences de garantie M me si le mod le FSA est per fectible l on a constat que la sensibilisation continue et r solue la prise de conscience un manuel d utilisation simplifi traduit en langue locale des formations y compris des visites d tude et l inculcation d un sentiment d appropriation des FSA par leurs membres ont contribu l efficacit des associations de services financiers Le processus simple de demande de cr dit pour garantir la participa tion de tous constitue un autre enseignement tirer Il convient toutefois de noter le finance ment limit de la production agricole car plus de 90 du cr dit financier devait financer le petit commerce et les produits non agricoles L on a galement relev que les montants des pr ts n taient pas suffisamment lev s pour sortir les gens de la pauvret de facon durable moins de prendre des mesures d lib r es pour injecter du capit
104. oumettre des photographies qui repr sentent le slogan de l AIAF Agriculture Familiale Nourrir le monde soigner la plan te Rencontres FIDA 2014 R unions du Conseil d administration du FIDA et autres v nements CCR E Suivi pour vous iE ar a E Eiaa WAIT m i Er a sl Les images doivent transmettre la force le potentiel et les d fis de l Agriculture Fami liale durable et multifonctionnelle dans toute sa diversit et ses contextes Pour les conditions de participation visiter le site web du R seau AgriCultures www agriculturesnetwork org news iyff photo competition Date limite de r ception des images 1er mai 2014 43 ie 22 25 Janvier Forum conomique mondial 24 Janvier S minaire informel sur la Strat gie pays actualis e 2014 2015 du FIDA 3 F vrier Premi re r union des coordonnateurs et amis F vrier 17 18 F vrier Cinqui me r union mondiale du Forum des agriculteurs 19 20 F vrier trente septi me session du Conseil d administration 20 21 F vrier Premi re session de la Consultation sur la dixi me reconstitution des ressources du FIDA 25 Mars Deuxi me r union des coordonnateurs et des amis Mars Le 28 Mars 130e session du Comit d audit 31 Mars 82 me session du comit d valuation Juin 9 10 Juin Deuxi me session de la Consultation sur la dixi me reconstitution des ressources du FIDA juillet 2 Juillet 83e session du Comi
105. our faciliter l acc s aux services la propri t d entreprises g n ratrices de reve nus doit tre une affaire individuelle L entre preneur sera certes encourag former des groupements pour tirer parti des conomies d chelle afin d acc der aux services y com pris influencer les politiques mais la propri t d entreprises doit tre exclue Compl ments alimentaires La malnutrition est un probl me r pandu chez les enfants les femmes enceintes et allaitantes dans les villages cibl s par le programme Le programme a contribu renforcer l tat nu tritionnel des enfants des femmes enceintes et m res allaitantes dans les villages du pro gramme par le biais de compl ments alimen taires qui sont des aliments fortifi s L utilisa tion des ressources alimentaires locales mil soja arachide sucre trouv es dans les Nutri packs communautaires a t l uvre de grou pements f minins Il existe un march pour les aliments nutritifs et enrichis sous forme de Nu tripacks qui offre aux femmes des opportunit s commerciales pour la production et la vente La commercialisation de l alimentation s av re n cessaire pour la rendre facilement disponible et abordable comme les autres aliments pour b b s dans les march s Accoucheuses traditionnelles AT Des taux lev s de mortalit maternelle et infantile ont t relev s dans tous les tats participants Les femmes accouchaient sous l assistance de
106. ours de ces quatre ann es un tat d esprit nouveau est n les producteurs semenciers leurs lus et leur personnel technique sont convaincus que la coo p rative est un outil puissant capable dapporter des r ponses durables leurs probl mes La coop rative est aussi un ins trument pour dautres perspectives notam ment une meilleure prise en charge de la commercialisation des produits agricoles Le chemin est encore long mais le r seau qui regroupe toute les coop ratives et leur rend des services d achats d intrants group s et de commercialisation tout en favorisant un partenariat avec les struc tures techniques de l tat les banques et l ASPRODEB contribue asseoir les bases d une p rennisation des coop ratives Source Document de capitalisation Une exp rience rurale novatrice la production de semences certi fi es 2012 ASPRODEB S n gal asprodeb asprodeb orq www asprodeb org Photo PNAAFA ce PAFA S n gal Semences d arachide Faciliter l acc s aux facteurs de production pour renforcer la r silience des exploitations familiales l exp rience novatrice du PAFA dans le Bassin arachidier au S n gal Photo PAFA Avant l arriv e du Projet d Appui aux Fili res agricoles PAFA dans le Bassin arachidier au S n gal les exploitations familiales voluaient dans un environnement socio conomique difficile d gradation des terres faible diversification des activ
107. ploi tations agricoles familiales la pauvret L acquisition de semences certifi es et d engrais de qualit et de petit mat riel facilit e par une pargne intrants fonc tionnelle et un mode de gestion efficient au service des plus vuln rables combin e une internalisation du conseil agricole au sein des OPa boost la performance des petits producteurs Dans le sillage de la premi re campagne agricole malgr un d ficit pluviom trique les petits producteurs de la zone d inter vention du projet avaient r ussi am liorer leur s curit alimentaire et nutritionnelle celle de2012 a enregistr des rendements records pour le mil 2 95 tonnes ha le sorgho 2 52 t le ni b 1 tonne et le s same 0 8t En effet les rendements du mil et du ni b sont pass s respective ment de 575 1250 kg ha de 300 700 kg ha Les rendements du s same quant eux ont tripl Gr ce l am lioration de la productivit le niveau d autoconsom mation a consid rablement augment et les revenus des m nages aussi Apr s trois ans de mise en uvre le projet a touch directement 16854 m nages vuln rables l ins curit alimentaire travers le finan cement et l encadrement de 318 Spam PAFA S n gal pafaucp yayoo fr a Faciliter l acc s des intrants de qualit la strat gie du PADER BGN pour renforcer l autonomie semenci re des paysans de Basse Guin e Nord Djibril Tamsir Bangoura
108. pourront jouer dans ce processus ainsi que des avantages qu ils pourront en tirer l issue de cette phase un diagnostic ra pide compl mentaire a permis d laborer un plan de renforcement des capacit s en faveur des OP La mise en uvre du plan s effectue sur la base des formations th matiques sur des aspects li s la gestion l entreprenariat et la commercialisation mais aussi par un programme d alphab tisation dans les villages d o sont issues les OP ce jour 35 centres fonctionnels comptant plus de 1000 auditeurs sont r guli rement suivis par l inspection d partementale d alphab ti sation du Gu ra L appui fourni par le PADER G a permis de raffermir le sentiment des OP de s engager dans une d marche consid r e par cer tains comme une r volution positive dans le domaine de l appui la structuration des organisations paysannes dans le Gu ra la suite de cet appui on constate un renforce ment de l encrage institutionnel des OP et l accroissement de leur cr dibilit vis vis des ONG des services d concentr s de l tat et des institutions de micro finance e Op rationnaliser un dispositif de financement rural en faveur des OP Dans le cadre du financement des initia tives des OP une r flexion de d part a t men e au sein de l quipe du projet La r flexion a notamment port sur la probl matique du financement des microprojets par subvention fonds perdus l issue de ces
109. pr bases durant la campagne 2010 2011 La proxi mit de la station de Nioro facilite l appui technique et logistique et la communica tion entre ISRA et la coop rative La gestion durable des coo p ratives Avec les espoirs plac s sur les coop ratives la question de leur durabilit se pose sont elles dans une dynamique qui leur permet d acc der l autonomie financi re et das surer leur propre p rennisation Certains facteurs peuvent entraver cette perspective Parmi ceux ci on peut citer La d pendance vis vis d autres struc tures pour l acquisition d quipements ou la prise en charge de l quipe technique Le manque d esprit entrepreneurial de la part des managers des coop ratives qui les emp che d anticiper sur le cours des v nements et de d finir une v ritable politique d autonomisation envers les partenaires classique L absence de politique coh rente de l Etat dans la sous fili re semenci re qui ex pose les semences certifi es la concur rence des semences tout venant Pour faire face ces facteurs d favorables il faut Une politique d entretien et de renouvel lement des quipements Cela commence par mettre un peu d argent de c t pour les amortissements Une formation des lus et des visites d changes entre les coop ratives qui marchent bien et celles qui ont des dif ficult s Un plaidoyer aupr s de l tat Conclusion Au c
110. qui a mis la disposition des plus vuln rables du mat riel adapt les p cheurs de la commune d Ambatolohy ont am lior leurs conditions de vie Des p cheurs sans moyens englu s dans une pauvret extr me Dans la commune d Ambatolahy situ e dans le district de Miandrivazo dans la r gion de Menabe Simona Jean Guy Romy Patrick et Mangadaoro constituent un groupe de p cheurs qui r sident Ant soha dans le Fokontany d Ankotrofotsy Vivant dans une extr me pauvret confir m e par une enqu te AMED Approche sur les Moyens d Existence Durable en d but d ann e eux et leurs familles res pectives survivent essentiellement gr ce aux activit s de p che et de salariat agri cole pendant les p riodes de fermeture de p che Cependant ne disposant pas de leur propre mat riel ils louent des piro gues et des filets des collecteurs et ou patrons p cheurs et en contrepartie leur versent les deux tiers des fruits de leur labeur En novembre 2010 le Projet FIDA Appui au D veloppement du Menabe et du Me laky AD2M dans le cadre de la mise en uvre de son volet appui l organisa tion des producteurs et au renforcement des acteurs locaux initia des diagnostics participatifs de planification au niveau des communaut s de base au cours desquels il pr senta son approche micro projet COUP de pouce aux plus vuln rables Cette der ni re consiste apporter des investisse ments de faible en
111. r cet apport personnel travers la mise en place d une banque de c r ales villageoise au profit de m nages non b n ficiaires du projet En outre les produits de la vente de ces stocks sont affect s l achat des semences d engrais et m me de mat riel agricole Un Fonds de roulement venu point nomm si l on en juge les r sultats appr ciablesobtenus en mati re de s cu rit alimentaire et nutritionnelle daug mentation et de diversification des sources de revenus des m nages vuln rables la pauvret Gestion communautaire du mat riel agricole pour faciliter l acc s des m nages vuln rables aux semoirs et houes Dans la Communaut Rurale de MakaYopp r gion de Ka frine o l agriculture est la principale source d alimentation et de re venus les m nages qui ne disposaient pas d quipements ou de mat riels agricoles taient nombreux d laisser les champs pour les centres urbains la recherche de meilleures conditions de vie Pour soutenir la production agricole et afin d encourager la petite m canisation agri cole n cessaire pour faciliter et acc l rer les op rations culturales et de post r colte respecter le calendrier cultural et les dates de livraison des r coltes aux OM le PAFA contribue faciliter l acquisition des qui pements et mat riel agricole adapt s aux besoins de la petite exploitation agricole Le mode de gestion et d utilisation des quipements est le suivant
112. r el a t conduite par un consortium avec pour objectif de d velopper et mettre au point neuf 9 paquets technologiques selon les zones agro cologiques de la r gion de l Est et des principales sp culations des producteurs Le PICOFA a adopt une approche plan villageois de gestion int gr e de la fertilit des sols PVGIFS comme outil de planifi cation et de gestion int gr e de la fertilit des sols GIFS L approche combine plusieurs technologies conservation des Eaux et des Sols Agroforesterie d fense et restauration des sols utilisation d engrais min raux de semences am lior es conseil l exploita tion etc Ainsi 40 PVGIFS labor s entre 2006 et 2012 25 ont t mis en uvre travers la vulgarisation des paquets technologiques dans des champs coles en comparaison avec les champs t moins caract ris s par la pratique paysanne Le tableau suivant fait tat des principales am liorations des rendements constat es Situation de Situation r f rence actuelle Sp culation En apportant un soutien aux actions d inten sification des productions agricoles le pro bl me de disponibilit et d accessibilit des intrants de qualit s est vite pos engrais min raux surtout En outre la r colte les besoins d argent poussent les paysans c der la production au premier venu bas prix exc s d offre tandis que la n cessit de commencer une nouvelle saison agricole o
113. r le important que l agriculture familiale pourrait jouer dans la s curit alimentaire dans le monde si elle tait mieux valoris e C est ainsi que depuis sa cr ation en 1977 le FIDA apporte un appui financier soutenu ses pays membres pour le d veloppement de l agriculture familiale et pour aider am liorer les conditions d exis tence des exploitants familiaux L institution a investi dans les pays en d veloppement plus de 15 milliards d USD sous la forme de projets finan c s gr ce des dons et des pr ts faible taux d int r t permettant plus de 410 millions de ruraux pauvres de se lib rer de la pauvret et contribuant ainsi la naissance de communaut s rurales dynamiques Les programmes et projets financ s par le FIDA en Afrique ont contribu au renforcement de la capacit organisationnelle des OP qui mieux outil l es aujourd hui peuvent plus facilement assurer leur auto prise en charge Ils ont par ailleurs cr les conditions pour un acc s plus facile des exploi tants familiaux notamment les plus vuln rables femmes jeunes des services et quipements adapt s am liorant ainsi leurs revenus et r dui sant leur vuln rabilit l ins curit alimentaire Cest donc juste raison que ce pr sent num ro d AGRIDAPE est consacr en priorit au partage d exp riences innovantes mises en uvre en Afrique de l Ouest et du Centre par des projets financ s par le FIDA Renforcer
114. re de RUFIS a t choisi par la communaut form aux produits et la ma nutention et a b n fici d une aide semences pour acheter des intrants sur la base du recou vrement int gral des co ts par paiements chelonn s Le principal impact des boutiques d intrants communautaires est d avoir permis aux agricul teurs ruraux d acc der facilement des intrants de haute qualit en petites unit s ce qui rend ces derni res abordables Cette innovation a galement pouss davantage les distributeurs d intrants commencer conditionner les en grais en petites unit s abordables pour les agri culteurs ruraux Les boutiques sont galement devenues des entreprises viables pour ceux qui ont abandonn l cole L tude d impact a enregistr un total de 165 transactions des boutiques d intrants travers les tats o le programme est implant Le nombre de bou tiques d intrants agricoles tablies a d pass l objectif de 150 Version modifi e des champs coles FFS et vulgarisation de l quipe de d veloppement impuls par la communaut CDDT Dans les tats du Nord m me si les capacit s varient des degr s divers celles des services de vulgarisation restent limit es tandis que la sensibilisation est faible et les messages tributaires de l offre En outre ces services manquent de fonds pour les d placements et la logistique Ces probl mes sont aggrav s par la faible scolarisation des agr
115. res de la commune d Ambatolahy district de Miandrivazo r gion de Menabe Madagascar L objectif de cette initiative est de r ins rer pro gressivement les p cheurs dans une dynamique de d veloppement agricole ou de fili re en met tant aussi leur disposition du mat riel et des quipements de p che Cet appui a chang la vie de beaucoup de p cheurs pauvres qui gr ce au coup de pouce donn par le projet ont pu am liorer leur s curit alimentaire et enclen cher un processus leur permettant de r tablir leur situation sociale en investissant le surplus de leurs revenus dans l agriculture R concilier jeunesse et agri culture pour assurer la rel ve et p renniser l agriculture familiale La durabilit de l agriculture familiale ne repose pas seulement sur celle de l activit agricole La durabilit des Hommes c est dire celle des acteurs qui contribuent au fonctionnement et au maintien de l exploitation agricole familiale sou vent n glig e est aussi importante Au S n gal le CNCR travers son coll ge des jeunes a mis en place un programme d nomm Ndiangaane qui signifie litt ralement apprentis sage Ce programme tente travers une r flexion innovante de former les jeunes sur les valeurs incarn es par les leaders du mouvement paysan afin qu ils puissent se les approprier d une ma ni re efficace et se pr parer prendre la rel ve En effet parmi les jeunes il y a de futurs di
116. rigeants que ce programme peut aider identifier et pr parer cette t che Le programme se base sur le concept de men torat c est dire l tablissement d une relation de confiance entre un mentor un leader paysan et un jeune mentor qui ce premier pourra inculquer les attitudes et les comportements n cessaires pour devenir un bon leader Les TIC peuvent aussi beaucoup contribuer faire de l agriculture une option plus attractive pour les jeunes en am liorant les conditions de vie en zone rurale En effet beaucoup de jeunes ne trouvent pas l agriculture comme un secteur int ressant Chaque ann e des centaines de jeunes quittent les villages pour s installer en ville privant ainsi l agriculture familiale de bras valides et sur tout de gens capables de prendre la rel ve pour p renniser l agriculture familiale Les technologies de l information et de la com munication TIC pourraient ainsi tre mises contribution pour acc l rer la transformation de l agriculture et accroitre le nombre d opportunit s d affaires qui permettraient d attirer une bonne partie de la jeunesse Quelles politiques pour valori ser et promouvoir l agriculture familiale L agriculture familiale peut atteindre son objectif de nourrir le monde condition quelle b n ficie d un soutien appropri des gouvernements et des partenaires financiers Des politiques appropri es doivent tre mises en place et appl
117. roduits agro alimentaires et ii dans la confection et l utilisation des foyers am lior s La conception de beaucoup dou vrages de stockage d eau barrages et leur r alisation se sont souvent sold es par des checs avec des rup tures de digue Il s agit de mettre en vidence les liens dans les couples Ressources en eau et climat actuel et Ressources en eau et climat fu tur en incluant dans les tudes les consid rations li es aux changements climatiques avec une passerelle vers les crues de fr quence rare Daouda Ma ga Coordonnateur National du PADER GK maigadaouda yahoo fr Visitez la page web de AGRIDAPE http wwvw iedafrique org AGRIDAPE html 17 18 Promouvoir une gouvernance plus inclusive des OP les r sultats probants de l ASPRODEB dans le renforcement de la dynamique organisation nelle des producteurs du bassin arachidier au S n gal ASPRODEB Production de semences d arachide L ASPRODEB appuie depuis quelques ann es les OP du Bassin arachidier dans le renforcement de leurs capacit s organisationnelles afin de faciliter leur acc s des semences de qualit Cet accompagnement a contribu faire des organisations paysannes de la r gion des acteurs cl s de la reconstitution du capital semencier au S n gal arachidi re et la demande de se mences certifi es exprim e par les exploitations agricoles familiales l id e de prise en charge de
118. rrectives no tamment une meilleure organisation des acteurs afin de renforcer leur capacit de repr sentati vit et de force de proposition l intensification des productions agricoles travers une plus large vulgarisation des paquets technologiques performants avec l accompagnement du conseil agricole le renforcement des capacit s des ac teurs pour assurer le SIM et la promotion des produits la faciliter l acc s des sacs de conser vation adapt s le renforcer le conseil agricole travers l tablissement d un partenariat avec les radios communautaires en n gociant des plages sp cifiques pour la diffusion des bonnes pratiques agricoles les paquets technologiques les points des intrants le SIM le renforcement des capacit s de stockage des produits agricoles travers la construction de magasin et le ren forcement du dispositif de boutiques d intrants ont t initi es par le PICOFA Jacob OUEDRAOGO Coordonnateur national PICOFA Jacobouedra yahoo fr picofa fasonet bf 27 28 Reconstitution du cheptel caprin pour assurer la s curit alimentaire des m nages vuln rables au Mali l initiative pr t animal du PIDRK PIDRK L levage caprin constitue un pilier important de l activit conomique dans le Nord du Mali La s cheresse et les abattages massifs ont cependant contribu une baisse significative des effectifs du cheptel Pour appuyer la redynamisation de l levage caprin dans
119. s il a t fortement r duit ils ne payent aux multiplicateurs pour en b n ficier que 20 de la quantit de semences re ues Cycle moyen En ce qui concerne l am lioration des reve nus il faut prendre en compte la cr ation d emplois et l augmentation des rende ments chez les semenciers 1 460 multipli cateurs employant des saisonniers ont t recens s I y a aussi des r plicateurs et leurs ouvriers Le chiffre d affaires r alis par les microprojets de la zone de T lim l a d pass 205 millions de GNF pour un r sultat net de 103 585 463 millions Tout cela favorise la r duction du ch mage et accentue la solidarit familiale et commu nautaire une r alit aujourd hui m me s il existe des probl mes de s curisation des fonds pour des porteurs du fait de l loignement des Associations de Services Financiers ASF par rapport certaines zones d intervention On a aussi not concomitamment l augmentation des revenus des populations l effet inattendu m me s il demeure quelque peu marginal du d veloppement de la polygamie dans certains cas S curit alimentaire La r duction de la pauvret permet aussi aux b n ficiaires d acc der davantage de services et de confort On le constate tra vers le passage des maisons en briques de banco des maisons en briques de ciment travers l am lioration de l quipement domestique lit ampoules fluorescentes t l vi
120. s nationales au Sud ainsi que de politiques d aide au d ve EEE ppement agricoles et commerciales dans les pays du Nord Il tente de pr senter des interventions qui dans des contextes pr cis ont permis de lever des contraintes au d veloppement de l agriculture familiale Ces mesures ont une dimension de politique publique soit qu il s agisse effectivement de poli tiques publiques mises en uvre soit qu il s agisse d interventions dans le cadre de projets qui pourraient donner lieu des politiques publiques La situation mondiale de l alimentation et de l agriculture 2013 R sum du Rapport FAO Mai 2013 6 pages La malnutrition sous toutes ses formes d nu trition carences en micronutri LA SUAT PACREMULLE DE LE bRERST TRE TT ru igm ments exces pond ral et ob sit fait peser des co ts conomiques et sociaux inac ceptables sur les pays tous les niveaux de revenu Le ral sonnement d velopp dans la publica tion La situation mondiale de lalimen tation et de l agriculture 2013 mettre les syst mes alimentaires au service d une meilleure nutrition est le suivant pour am liorer la nutrition et r duire ces co ts il faut prendre comme point de d part l alimentation et l agriculture Si le r le de production d aliments et de g n ration de revenus traditionnellement d volu l agri culture reste fondamental l agriculture et le syst me alimentair
121. s d eau douce exploit es en p riode hivernale L am lioration de la production agricole l un des piliers de la politique quin enne de d veloppement agricole passe par l uti lisation de semences de qualit Cet enjeu a t rappel par le Pr sident de la R pu blique de Guin e le Pr Alpha Cond Lors d une rencontre avec des acteurs du d ve loppement agricole il a jug inconcevable que la Guin e malgr ses normes poten tialit s continue attendre les bateaux de riz import Photo PADER BGN r m Couple de riziculteurs en Basse Guin e Nord Cest la raison pour laquelle l initiative de multiplication et de diffusion de semences de riz a t lanc e Il s agit de fa on g n rale d am liorer la production agricole et les revenus et d assurer la s curit alimen taire De fa on sp cifique le projet vise rendre plus disponibles et plus accessibles aux petits producteurs pr cis ment les exploitants de la Basse Guin e Nord des semences de qualit L initiative s adresse singuli rement aux jeunes et aux femmes des exploitations dominante production agricole pluviale et force de travail limi t e 5 personnes en moyenne par ex ploitation familiale Ces derniers cultivent entre 1 et 1 5 hectare de terre dont l acc s sur la base d un pr t annuel conforme au droit foncier coutumier reste pr caire Former les paysans la pro duction et la conservation des semences
122. s dans la reconstitution de leur cheptel En raison de ses grandes capacit s d adaptabilit sa r sistance aux disettes et son caract re opportuniste dans la recherche de nourriture le caprin tait tout d sign pour tre l animal incontournable pour venir en aide aux m nages Octroi de noyaux de caprins au b n fice de 40 m nages vuln rables La strat gie du PIDRK est b tie sur le faire faire et la participation effective des commu naut s la base L activit sera donc conduite par un op rateur l ONG SOLIDARIT POUR LE SAHEL SOLISA en collaboration avec le R Photo FPIDRK Eleveur ayant b n fici d un pr t animal seau Priv d Appui Sanitaire animale de Proxi mit RPASP Ainsi dans la mise en uvre de l op ration pr t animal le PIDRK en collabo ration avec l ONG SOLISA a proc d l acquisi tion de 800 petits ruminants aupr s d leveurs vendeurs sur les sites de Kidal et Intedeini Les cheptels r partis en noyaux de 20 caprins ont ensuite t distribu s 40 m nages vul n rables raison de 400 petits ruminants dans les deux sites Le co t de chaque noyau est estim 650 000 FCFA prenant en compte le co t des intrants sanitaires et zootechniques soit un total de 26 000 000 FCFA L op rateur partenaire mettra ensuite en place des Commissions de S lection des Op rations CSO compos es des repr sen tants de b n ficiaires de leaders de
123. s de docu ments rapports ouvrages g n raux synth ses etc et une banques de photos et de films qui d montrent le r le important que joue l agriculture familiale durable dans la r duction de la pauvret et la faim dans certaines r gions du monde http www fondationdefrance org Le site Internet de la Fondation de France est con u de telle sorte qu il met votre disposition un ensemble de fonctionnalit s sp cifiques vous permettant de naviguer facilement et de mieux appr hender les informa tions qu il vous propose http www fongs sn Le site web de la F d ration des ONG du S n gal FONGS Action pay sanne informe sur le quotidien des exploitations familiales au S n gal avec des rapports de suivi des exploi tations familiales Mais aussi des as sociations paysannes et groupement villageois membres Il constitue une base importante d informations sur les fili res agro sylvo pastorales et leurs associations http cncr org Le site web du Conseil National de Concertation des Ruraux informe sur l actualit agricole au S n gal et la SOUS r gion avec un accent particulier Sur la promotion de l agriculture fami liale Le site dispose d un centre de docu mentation qui rassemble les publica tions du CNCR et celles de ses parte naires http viacampesina org Le site web du mouvement Via Campesina informe sur les droits des paysans l acc s la terre et aux se mences les change
124. s partenaires au d veloppe ment notamment BINUCA Bouar des leaders d opinion et leaders des or ganisations f minines aux diff rentes activit s marquant cette journ e e L engouement des leaders des organi sations f minines et des autorit s la c l bration de cette journ e dans leurs localit s e L int r t des participants notamment des autorit s locales port sur le genre Perspectives Cet effort de promouvoir l galit de genre dans la zone du projet s est poursuivi cette ann e travers i la distribution des se mences et outillages agricoles surtout aux productrices d capitalis es du fait des conflits arm s ce qui a permis non seu lement de sauver la campagne agricole 2013 mais galement de commencer la recapitalisation des m nages de la zone du Projet surtout les m nages dirig s par les femmes en semences de qualit ii l appui l alphab tisation fonctionnelle surtout des femmes qui a d marr par des campagnes de sensibilisation organis es Bouar Baoro et Yalok l intention des autorit s locales les leaders d opinion et leaders des organisations f minines en fa veur de l alphab tisation fonctionnelle des femmes et qui se poursuivra travers la formation des moniteurs et monitrices des centres d alphab tisation ainsi que la dota tion des centres en mat riels didactiques iii l information et la sensibilisation des autorit s locales conseillers communa
125. s ressources financi res Par ailleurs pour satisfaire les besoins sp ci fiques en mati re d quipements et d in frastructures conomiques la coop rative a re u de la part du programme des appuis logistiques et des quipements collec tifs de traitement et de conditionnement des semences Tarare couveuse b ches de protection bascule lectronique Ces moyens ont beaucoup contribu la qua lit de la production et facilit la commer cialisation Les appuis techniques pour l ex cution des activit s ont t assur s par les agents de l ASPRODEB Le contr le des champs a t fait par les agents techniques des services semenciers de la DRDR et supervis par la DISEM conform ment la r glementation sur les semences certifi es d arachide com mune aux pays d Afrique de l Ouest Producteurs de semences d arachide Pour mieux planifier la commercialisation une convention de financement a t conclue avec la CNCAS afin de permettre la coop rative de disposer de fonds pour acheter et stocker la totalit des semences produites en attendant la vente d autres coop ratives ou des producteurs dara chide La coop rative entretient aussi des rela tions de partenariat avec d autres orga nisations locales telles que le Club Envi ronnement qui lui a pr t un magasin de stockage Dans le cadre du programme elle a re u de l ISRA charg d ex cuter la composante Recherche des semences de
126. se rendre Dire l ments de contexte sont compte que l re des produits agricoles et alimentaires faibles co ts est d pas s e Aujourd hui les produits alimentaires sont des co ts beaucoup plus lev s ce qui repr sente en soi une opportunit d investissement Cela est en train datti rer norm ment d investisseurs que a soit des investisseurs globaux ou africains dans le secteur agricole soutient Valen tine Rugwabiza directrice g n rale de la Banque Rwandaise de D veloppement Pour Mme Rugwabiza l agriculture est un secteur qui va aller croissant car la popu lation mondiale est en train d augmenter et les besoins en mati re de produits agri coles avec La demande est en train de changer avec une population qui obtient de plus en plus une discr tion dans le pouvoir de d pense Tout cela signifie qu il faut pouvoir tre l coute de ces signaux de march afin de placer les investisse ments judicieux dans l agriculture Et dans ces investissements judicieux les TIC en font partie argue t elle 37 38 R concilier jeunesse et agri culture Malheureusement l agriculture souffre en core de la perte des jeunes Beaucoup de jeunes ne trouvent pas l agriculture comme un secteur int ressant Chaque ann e des centaines de jeunes quittent les villages pour S installer en ville regrette Michael Hailu Les TIC peuvent beaucoup contri buer faire de l agriculture une option pl
127. seurs etc On le constate aussi travers la satisfaction accrue des besoins primaires sant habillement scolarisa tion des enfants La s curit alimentaire a t relev e gr ce une production en hausse et une alimentation diversifi e et plus r guli re augmentation du nombre de repas par jour Le rapport d impact final du PADER BGN indique qu en 2013 89 des m nages ont d clar avoir connu au moins une p riode de disette au cours des 12 mois qui ont pr c d l enqu te contre 94 en 2006 soit une am lioration de 5 points La mise en uvre de la production et de la diffusion des semences a largement contribu am liorer l accessibilit aux semences de qualit les conditions de vie et le niveau de s curit alimentaire des paysans b n ficiaires de la Basse Guin e Nord Djibril Tamsir Bangoura djibritb yahoo fr PADER BGN a dans le village de Korop SRSE PUSADER TAhoua Abdoullaye Soumaila Les banques c r ali res constituent des outils importants de lutte contre l ins curit alimentaire au Niger Pour assurer la gestion efficiente de la banque c r ali re du village de Korop dans la r gion de Tahoua le PUSADER un projet financ par le FIDA a instaur un syst me de gestion mixte bas sur la pleine participation des femmes alimentaire qui a secou le Niger en 2009 2010 suite une campagne agro pastorale d ficitaire le Fonds International pour le D veloppemen
128. slogan Pour nourrir le pays misons sur les exploitations familiales agricoles et appuyons les La durabilit de l agriculture familiale au S n gal est troitement li e celle du mouvement paysan Il s av re donc imp ratif de cr er les conditions pour la durabi lit de ce mouvement paysan Comment assurer la dura bilit du mouvement pay san La r ponse cette question fondamen tale pour le CNCR est partie d une recom mandation du R seau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l Afrique de l Ouest ROPPA en 2006 l effet de cr er un espace r serv aux jeunes dans ses diff rentes organisations membres Les six ann es qui ont suivi ont d montr et confirm au CNCR le bien fond de la recommandation du ROPPA et le 27 juillet 2012 le coll ge des jeunes fut cr C est un espace de r flexion et de concer tation ouvert aux jeunes producteurs Il constitue galement un lieu d apprentis sage pour la jeunesse paysanne condition sine qua non pour pr parer une rel ve avertie Conscient de cela le Coll ge donne une importance capitale la forma tion de ses membres Cependant pr parer une rel ve requiert bien plus que des sessions de formation classiques Raison pour laquelle un impor tant programme appel Ndiangaane a t lanc en juin 2013 Celui ci vise travers l approche du mentorat former et pr parer les jeunes devenir de bons acteurs du mouve
129. sur le terrain Si l appui aux fonctions conomiques des OP est indispen sable leur viabilit et leur visibilit op rationnelle en particulier vis vis de leurs membres l appui institutionnel gestion gouvernance fonctionnement est aussi essentiel pour le bon pilotage de l ensemble de leurs activit s D autre part la fonction de plaidoyer des OP doit tre soutenue afin de renforcer leur participation aux processus politiques notamment en mati re de s cu rit alimentaire dans la r gion du Gu ra L analyse de la situation sur le terrain la lumi re des entretiens avec les membres des OP montre que ceux ci commencent prendre conscience de cette interconnexion et ressentent les avantages d une telle ap proche En effet les sessions de formation ont per mis 200 dirigeants d OP du Gu ra d acqu rir des rudiments pour l am lioration du leadership au sein de leurs organisations respectives Au del des r sultats quantita tifs le montage des plans d affaires par un processus participatif a permis de recadrer la vision des OP de les inscrire sur le long terme et de les orienter vers des cr neaux porteurs en vue de faciliter leur future pro fessionnalisation Par ailleurs les OP ap puy es par le PADER G ont gagn en cr dibilit vis vis d autres partenaires qu ils soient priv s acteurs des fili res agricoles par exemple ou publics bailleurs de fonds Gouvernement etc Des perspec
130. t de l valuation 3 Juillet 131e session du Comit d audit 8 Juillet Troisi me r union des coordonnateurs et amis 4 Septembre 132e session du Comit d audit Septembre 7 TIS 12 Septembre Quatri me r union de coordonnateurs et amis 17 18 Septembre 112e session du Conseil ex cutif re 7 8 Octobre Troisi me session de la Consultation sur la dixi me reconstitution des ressources du FIDA 10 Octobre 84e session du Comit de l valuation 17 Novembre Cinqui me r union de coordonnateurs et amis Novembre RARE Le 18 Novembre 133e session du Comit d audit 27 28 Novembre 85 me session du comit d valuation 15 16 D cembre 113 me session du Conseil ex cutif D cembre A aR 18 19 D cembre Quatri me session de la Consultation sur la dixi me reconstitution des ressources du FIDA PARS Ne LUE nnee internationale d i MNT DUR A BR V Ar i eT ble si Sa O sais ind F Tag z E ca aa if rE Nourrir le monde et soigner la plan te N L Ann e internationale de l agriculture familiale 2014 AIAF vise rehausser l image de l agriculture familiale et de la petite agriculture en focalisant l attention du monde entier sur leur contribution significative l radication de la faim et de la pauvret l am lioration de la s curit alimentaire de la nutrition et des moyens d existence la gestion des ressources naturelles l
131. t t pr sent es et discut es et toutes tentent avec des fortunes diverses de S aligner au mieux aux besoins des diff rents groupes d utilisateurs Mais pour Judy Payne conseill re TIC et croissance conomique de USAID Agence des Etats Unis pour le d veloppe ment international cet enthousiasme est bon mais ce qui est encore plus important c est de voir comment tirer v ritablement profit de tout cela Le probl me c est que nous voyons rarement des valua tions d impact de ces applications On ne sait vraiment pas si les agriculteurs ont utilis ces services avec un r el impact dans leur vie Dans la pl thore d applica tion peu sont viables C est pourquoi nous disons qu il faut les prendre avec un petit peu de recule avance t elle Il y a plus d une centaine d application qui existent aujourd hui Beaucoup ne s tendent pas et ne pr voient pas s tendre I nous faut donc imaginer des cadres de d velop pement qui vont au del de ces applica tions pr cise t elle Regrettant le foss qui existe entre hommes et femmes dans l acc s et l utilisation des technologies Bashir Juma de l Alliance pour une r volu tion verte en Afrique indique que nous avons surtout besoin que les technologies soient beaucoup plus inclusives Combiner diff rents TIC pour plus d impacts La question de l impact des TIC dans la vie des agriculteurs pr occupe beaucoup d in tervenants Certaines organisa
132. t s sans tre vraiment s rs de les r a liser toutes Mais depuis deux ans nous apprenons mieux planifier nos activit s s parer les activit s pertinentes pour nos producteurs de celles qui ne le sont pas Cela nous le devons au Comit d approba tion des interventions Mamadou Bald coordinateur de la cellule technique de l Union des Groupements agricoles de Soumbalako UGAS Mamou et Point focal du PNAAFA au sein de cette OPA a en effet compris que pour atteindre les objectifs fix s une programmation effi cace des activit s est une r gle respecter Cette programmation doit tre r aliste et r pondre aux besoins r els des paysans ajoute M Bald Toutefois des producteurs membres de nos unions avaient l habitude de faire des programmations d mesur es sans pouvoir les ex cuter La perfor mance de l organisation est ainsi remise en question conclut il Peu compris au d marrage du PNAAFA le CAI s av re aujourd hui comme un ou til efficace permettant aux OP d adapter leurs objectifs de d veloppement leurs besoins les plus prioritaires Souleymane Diallo Charg de la Communication Gestion des Savoirs et Visibilit PNAAFA sooldia yahoo fr Abdoulaye 2 Bah Charg de la Communication CNOP G Photo PNAAFA Innovations institutionnelles Comment fonctionnent les cadres de concertations mis en place par le PNAAFA 1 Processus de validation des activit s des
133. t Agricole FIDA a financ le Projet d Urgence d Appui la S curit Alimen taire et au d veloppement Rural PUSADER Dii contribuer l att nuation de la crise Dans sa composante 1 le projet appuie les m nages vuln rables identifi s lors d un ciblage participatif par les communaut s en moyens pour reconstituer leurs biens Cest dans le cadre de cette composante du pro jet que le village de Korop commune Rurale de Bagaroua r gion de Tahoua Niger a b n fici de 110 tonnes de mil et d un magasin en mat riaux d finitifs Ce stock devait servir constituer une banque c r ali re de soudure BCS desti n e aux populations les plus vuln rables Processus de mise en place et fonctionnement de la banque de c r ales de Korop Apr s la phase d information sensibilisation sur les BCS assure par l ONG partenaire ARIDEL et la mise en place du magasin et du stock de c r ales les villageois ont lu un comit de ges tion de la banque Les membres du comit sont choisis sur la base de crit res pr alablement d finis Ces crit res accordent une place impor tante aux femmes qui jouent un r le de premier plan au sein du comit Les membres du comit sont ensuite form s aux op rations de la banque ce qui leur permet d assurer une gestion correcte de celle ci La banque fonctionne sur la base de cr dits remboursables la r colte avec un petit int r t Deux modes de cession ont t a
134. t ce que l agriculture familiale Il s agit de l un de ces ph nom nes que les soci t s occidentales ont de plus en plus de mal comprendre Plusieurs raisons expliquent cette situation L une d entre elles est que l agriculture familiale est aux antipodes de la logique bureaucratique des protocoles formalis s et de la logique industrielle qui dominent de plus en plus nos soci t s Cela fait de l agriculture fami liale quelque chose que l on per oit d une part comme archa que et anarchique tout en se r v lant comme quelque chose dat trayant et de s duisant Il est galement difficile de saisir et de comprendre l agriculture familiale car il sagit fondamentalement d un ph no m ne complexe multidimensionnel et plusieurs niveaux J essaie d identifier Photo PADER BGN JPG ci dessous dix qualit s de l agriculture familiale Ces qualit s ne sont pas tou jours pr sentes en m me temps dans chaque situation particuli re La chose la plus importante retenir est que la r alit des exploitations familiales est beaucoup plus riche que les deux seuls aspects les plus souvent utilis s pour les d crire savoir que l exploitation est d tenue par la famille et que le travail est effectu par les membres de la famille Lorsque l on parle d agriculture familiale il ne sagit pas uniquement de la taille de l exploitation l instar de l agriculture petite chelle il s agit davantage de la fa
135. t du co mit d initiative il a t proc d au ver sement des parts sociales Cette op ration a eu pour but de compter le nombre r el d adh rents L AG constitutive de Paoskoto a r uni 132 producteurs qui devaient lire un Conseil d Administration CA de 09 membres et un organe de contr le compos de 03 commissaires aux comptes dont le r le est de v rifier les tats financiers de la coo p rative Le CA de Paoskoto ainsi constitu a pro pos huis clos un Bureau Ex cutif com pos de 06 membres dont un Pr sident et son Vice pr sident un Secr taire et son adjoint et un Tr sorier et son adjoint Cette proposition de Bureau ex cutif a t ensuite pr sent e l AGC pour validation Les crit res d adh sion des membres de la coop rative sont tre r sidant de la communaut rurale avoir au moins 4 hectares de terres culti vables disposer du mat riel agricole et du per sonnel ad quats tre cr dible et solvable aupr s des banques verser une part sociale de 10 000 FCFA et une cotisation annuelle de 2500 FCFA Une bonne repr sentation des femmes et des jeunes Dans la mise en place des instances les initiateurs ont fait pr valoir un souci d quilibre dans la repr sentativit qui tient compte du d coupage zonal et du genre Cest ainsi que sur les 132 membres pr sents l AGC 74 sont des femmes et 35 des jeunes 35 ans Trois femmes sont membres du
136. tait d attirer l attention sur le r le majeur que jouent les femmes dans la s curit ali mentaire ainsi que dans le d veloppement et la stabilit des campagnes Activit s men es et r sultats missions radiophoniques L utilisation des m dias notamment les radios locales et nationales a permis de mieux sensibiliser l opinion publique sur certains probl mes auxquels sont confron t es les femmes rurales Au total huit 8 missions radiophoniques ont t r alis es avec des experts relevant de diff rents secteurs et des leaders des organisations des femmes et diffus es sur les ondes de trois 3 radios locales Les diff rentes missions radiophoniques r alis es sur la situation de la femme rurale et diffus es pendant sept jours avant la journ e ont permis une large diffusion d information sur la situation des femmes rurales et sur les strat gies pour am liorer leurs condi tions de vie En outre pendant les dix jours pr c dant la journ e des spots ont t produits et diffus s 2 3 fois par jour en langue natio nale le Sango sur les radios locales et nationales Les slogans se rapportent aux messages pr par s pour les tee shirts et banderoles avec les femmes rurales Il s agit des messages suivants e Les femmes rurales nourrissent les villes et les campagnes e Femmes rurales actrices de d velop pement des villes et des campagnes e Aider combattre les in galit s homme et femm
137. technique et les membres de la coop rative et la supervision de celle ci par le Conseil d administration Une production de semences certifi es s curis e gr ce la contractualisation Afin de s curiser la production de se mences certifi es la coop rative a si gn un contrat avec chaque producteur membre Ce dernier par cet acte s engage respecter le cahier des charges pour la production de semences livrer la tota lit de sa production la coop rative et rembourser les cr dits contract s Quant la coop rative elle s engage acheter la totalit de la r colte des producteurs L avantage de cette formalisation par un contrat sign est de pouvoir sanctionner les producteurs qui ne respectent pas leurs engagements Par exemple un producteur qui vend les semences dans le march pa rall le pourrait tre exclu de la coop rative et ou poursuivi en justice Un accompagnement technique et financier constant qui d bouche sur des partenariats fructueux Pour consolider les acquis engrang s dans le cadre de la promotion des coop ratives de producteurs de semences l ASPRODEB a b n fici de la part du programme de Facilit Alimentaire UEFIDA d appuis subs tantiels Cela a permis d octroyer une sub vention d quilibre la coop rative de Paoskoto pour assurer la prise en charge du personnel technique et les frais de fonc tionnement En attendant la coop rative g re par elle m me de
138. teur ainsi que les probl mes li s au genre ont t mis en exerque ainsi que les strat gies visant appuyer les femmes dans ce secteur les Violences bas es sur le Genre o les diff rentes formes de violences auxquelles les femmes rurales sont souvent victimes les textes interna tionaux et ou textes nationaux ratifi s ou adopt s par la RCA afin de prot ger les femmes contre ces violences ont t ga lement cit s ainsi que les obstacles li s l application de ces textes entre autres et les pesanteurs socioculturelles les pr jug s la faible couverture nationale par des services judiciaires ou de s curit La troisi me communication a port sur la politique genre de la R publique Centra fricaine adopt e et promulgu e en 2005 qui met l accent sur le principe de l galit et sur l limination de toute forme de dis crimination l gard des femmes et des filles et qui a pour objectif de promouvoir la participation des hommes et surtout des femmes au d veloppement durable de leur soci t en tant que d cideur et sur un pied d galit r duire les in galit s entre les femmes et les hommes quant l acc s aux ressources et aux b n fices du d ve loppement au contr le et au b n fice de ces m mes ressources Cette conf rence d bats a t marqu e galement par la pr sentation d un docu mentaire qui s intitule Une journ e avec la femme rurale dans lequel les femmes
139. tions font un pari sur la compl mentarit de diff rents outils TIC pour obtenir un impact durable sur les agriculteurs En juin 2013 Radios Rurales Internationales HarvetPlus et TracFM ont lanc en Ouganda une s rie de feuilleton radiophonique intitul Mes en fants La s rie qui combine la nutrition et benseignement agricole avec une intrigue divertissante contribue sensibiliser les Ougandais sur les carences en vitamine A L objectif est de convaincre les agriculteurs remplacer les vari t s traditionnelles de patate douce chaire blanche et jaune par une vari t plus nutritive la patate douce chair orange La radio incite les agricul teurs trouver cette vari t la consommer et de partager par sms leur impression sur le produit La carence en vitamine A est un probl me majeure de sant publique dans les pays en d veloppement Cela occasion plus de 600 000 d c s par an chez les enfants de moins de cinq ans Avec 28 des enfants et 230 des femmes d ficients en vitamine l Ouganda fait partie des pays consid r s haut risque C est donc une question qui touche grand nombre d Ougandais par ticuli rement les m nages paysans Avec plus de 80 d Ougandais qui poss dent un r cepteur la radio est l outil TIC le r pandu et le plus populaire en Ouganda Pour moi la radio demeure aujourd hui l un des outils TIC les plus efficaces d clare Bartholemew Sullivan sp cialiste des T
140. tives prometteuses Pour un acc s permanent des OP au finan cement il est n cessaire de rendre durable le dispositif mis en place En effet l rosion anticip e du fonds de subvention consti tuera un risque pour le fonctionnement de ce dispositif C est pourquoi il est n cessaire de f d rer les actions des autres projets et partenaires au d veloppement intervenant dans le financement rural autour de cette initiative de mani re ce que le maximum de financement destin la r gion du Gu ra passe par ce dispositif Ce plaidoyer d j commenc avec l implication de ces acteurs dans le processus de mise en place du dis positif et se poursuit au quotidien par la dif fusion des r sultats obtenus Les diff rentes d marches que le PADER G entreprend dans le sens de ce plaidoyer font croire qu il se positionne comme un acteur incontournable dans l appui l mergence d un mouvement paysan fort dans la r gion Gabpob Aristide Responsable de la Composante OP PADER G gabpobe yahoo fr 15 Am nagements hydro agricoles et renforcement des capacit s des acteurs paysans au Burkina e Faso le PADER GK dope la r silience des plus vuln rables au Changement climatique Daouda Ma ga Am nagement hydroagricole Photo SIED Afrique En r ponse aux nombreuses contraintes du d veloppement des activit s agropastorales dans les provinces de Gnagna et Kourittenga au Burkina Faso le PADER
141. ture Avec ce nouveau syst me d ex ploitation il a pu g n rer un surplus de revenus de 3 010 000Ariary 1 368 en une ann e Conclusion Le risque de saturation du march du pois son est faible car la demande en poisson est largement sup rieure l offre dans la R gion La mise disposition par le Projet de Techniciens assure un encadrement des producteurs Les redevances per ues per mettraient la prise en charge terme par l OPR de ces techniciens La forte rentabilit de l activit ne peut que motiver les producteurs investir davan tage dans l activit afin de p renniser et d velopper la fili re dans la R gion L appui du Projet dans la structuration la professionnalisation et l int gration dans les fili res des Organisations paysannes permet la maturit des Organisations as surant une bonne gouvernance une auto nomie financi re une int gration efficace et la fourniture des biens et services aux membres Claude Henri RALIJAONA Coordonnateur Technique du Projet AROPA Madagascar ct aropa mg aropa aropa mg ce Appui l organisation des acteurs de la p che Madagascar le projet AD2M donne un coup de pouce aux plus vuln rables Alain Razafindrastima L absence de mat riels de p che filets pirogues etc installe de nombreux acteurs de la fili re Madagascar dans une pauvret chronique Mais gr ce au micro projet coup de pouce initi par AD2M et
142. u de se nourrir quelques mois plus tard les obligera recourir au march pour acheter vivres et semences prix lev s exc s de demande Le paysan se retrouve ainsi coin c dans un cercle vicieux Riz pluvial Ni b R coltes Vente bas prix Rendements faibles Soudure Achat vivres et d intrants prix lev Pour faire face ce probl me et g rer de mani re efficace l accroissement des rende ments des principales sp culations le projet a mis en place des boutiques d intrants et introduit le warrantage dans ses zones cibles en partenariat avec le R seau des caisses populaires du Burkina RCPB Une ligne de cr dit de 90 millions a t mise disposition cet effet Les boutiques d intrants pour lutter contre les probl mes d approvisionnement Avec ses partenaires que sont Institut de l environnement et de la recherche agricole INERA l International Fertilizer Develop ment Center IFDC la Direction R gionale de l Agriculture et de l Hydraulique DRAH les Commer ants d intrants et les d Organi sations Professionnelles Agricoles OPA et Comit villageois de d veloppement CVD le PICOFA a d velopp un m canisme d ac c s aux intrants travers la mise en place de boutiques d intrants de proximit Les producteurs et les productrices ren contrent en effet plusieurs probl mes pour s approvisionner en intrants Les principaux probl mes sont prix lev s des
143. ue organisa tionnelle ancienne Paoskoto est une Communaut rurale situ e dans la zone agro cologique du bassin arachidier du S n gal Elle se trouve dans le D partement de Nioro du Rip une cinquantaine de Km de Kaolack Compos e de 120 villages dont la plupart sont frontaliers de la Gambie elle a connu d s le d but de l ind pendance comme les autres contr es du S n gal les orga nisations de type coop ratif Malheureuse ment ces structures n ont pas donn des r sultats satisfaisants en raison d un mode de gestion administr par l Etat qui laissait peu de place la participation paysanne dans les prises de d cision La communaut rurale de Paoskoto dont les paysans sont demeur s r ceptifs aux innovations a connu beaucoup de type d organisations de producteurs tels que les groupements les sections villageoises le Comit villageois de D veloppement CVD la centrale d achats etc Paoskoto a aussi t le creuset de pro grammes pilotes de d veloppement rural initi s par l Etat tels que le PSAOP le PNIR le PNDL L av nement du PSAOP a suscit la cr a tion du Cadre Local de Concertation des Organisations de Producteurs CLCOP qui r unit toutes les OP de la Communaut rurale Cette structure a servi de cadre d changes d informations et de sensibi lisation des producteurs pour la mise en place de la coop rative de Paoskoto Une coop rative de produc teurs de semences d ara chide
144. une institution qui peut continuer de produire dans un environnement capitaliste hos tile tout comme les bact ries ana robies peuvent survivre dans un environnement d pourvu doxyg ne Jemprunte cette belle m taphore Ra l Paz d Argentine Pourquoi est elle importante L agriculture familiale est porteuse d espoir s agissant de nouvelles pratiques agricoles hautement productives durables r cep tives sensibles novatrices et dynamiques Vu toutes ces caract ristiques l agriculture familiale peut contribuer consid rablement la s curit et la souverainet alimen taires Sous des formes tr s vari es elle peut renforcer le d veloppement co nomique par la cr ation d emplois et de revenus Elle offre de grandes franges de la soci t des emplois attrayants et peut contribuer consid rablement l mancipa tion des groupes opprim s de la soci t Elle peut aussi participer constamment au maintien de beaux paysages et de la diversit biologique Menaces externes Toutefois il pourrait s av rer impossible de tenir toutes ces promesses effectivement Tel est le cas en particulier aujourd hui un moment o l agriculture familiale est saign e blanc Lorsque les prix sont bas les co ts lev s et que la volatilit exclut toute possibilit de planification long terme lorsque l acc s aux march s est de plus en plus bloqu et que les politiques agricoles n gligent les exploitants
145. ure familiale Bien que l agriculture familiale puisse faire face des situations fort d favorables R f rence Lib ria des conditions positives peuvent l aider at teindre la pl nitude de son potentiel Gest ici pr cis ment ici que r side bimmense responsabilit de la politique cest dire des corps de l tat forums multinationaux FAO FIDA et autres agences de l ONU par exemple mais aussi partis politiques mouvements sociaux et soci t civile en g n ral La s curisation des droits et l investisse ment dans les infrastructures la recherche et la vulgarisation b ducation les circuits de commercialisation la s curit sociale la sant et beaucoup d autres aspects peuvent provoquer des investissements de la part des exploitants de fermes fami liales eux m mes Cela a r cemment t confirm de nouveau par le prestigieux Groupe dexperts de haut niveau sur la s curit alimentaire et la nutrition Le renforcement des organisations et mouvements ruraux est aussi de la plus haute importance Nous devons garder l esprit que les exploitants de fermes fami liales o qu ils se trouvent dans ce monde tentent de trouver et de d ployer de nou velles r ponses des situations difficiles Ainsi l identification d interventions r us sies s inspirant de pratiques originales leur transmission d autres communau t s et d autres exploitants de fermes familiales et la cr ation de passerel
146. us attractive pour les jeunes en am liorant les conditions de vie en zone rurale Pour Jean Philbert Nsengimana ministre rwan dais de la jeunesse et des TIC c est d j le cas Les TIC sont en train d attirer les jeunes dans l agriculture un secteur qui a tant besoin d innovations pour acc l rer sa transformation d clare t il Un opti misme que partage Valentine Rugwabiza Si vous regarder dans la salle de conf rence c est une audience large majorit de jeunes gens et en soi cela est porteur d un grand message qui est qu aujourd hui la jeunesse consid re galement l agricul ture comme un secteur potentiel de crois sance aftiime t elle Nous sommes d termin s maintenir les TIC lavant garde de notre calendrier de transforma tion de l agriculture assure Jean Philbert Nsengimana Il existe aujourd hui une large gamme de solutions TIC destin es soutenir le sec teur agricole La journ e Plug and Play organis e le 4 novembre en pr lude la conf rence a offert aux innovateurs et aux participants une occasion fantastique pour un aper u dynamique et pratique des derniers d veloppements en mati re de TIC pour l agriculture Une journ e mara thon des pr sentations qui s enchainent rigoureusement chronom tr es des par ticipants qui vont et viennent entre les diff rents espaces de pr sentation bref une exp rience particuli rement excitante Une trentaine d innovations y on
147. ux chefs de quartiers et chefs de village des leaders des organisations paysannes les animateurs endog nes et professionnels pour la promotion de l approche genre et d veloppement et iv l appui l organi sation des journ es portes ouvertes sur l agriculture coupl e avec la Journ e mon diale de la femme rurale 2013 Joseph Bissi yandia Ing nieur agronome Coordonnateur du PREVES Josephbissiyandia yahoo fr ce Assurer la durabilit des Hommes pour dynamiser et p renniser l agriculture familiale s n galaise El hadji Babacar Samb i E l Ip i il il qi fil A j INET ii A1 il Al M Le j i LE Jeunes agriculteurs rs 1 Photo IED Afrique L agriculture familiale repose essentiellement sur deux piliers l exploitation agricole et la famille et est caract ris e par la relation troite qui existe entre les deux La durabilit de ce type d agriculture d pend ainsi de celle de l activit agricole mais surtout de celle des Hommes La durabilit des hommes fait allusion celle des acteurs qui contribuent au fonctionnement et au maintien de l exploitation agricole familiale Quels sont les acteurs de K exploitation agricole fami liale au S n gal Le chef de l exploitation qui est souvent repr sent dans nos soci t s par le chef de famille Il repr sente le centre d cisionnel de l exploitation La vieillesse de cet l ment central consti tue une contr
148. ux Mini CAR et les Conseils Agricoles R gionaux CAR Ces instances sont des cadres de rencontres initi es par la CNOP G l effet de pr senter et d battre de la pertinence des plans de d veloppement pr sent s par les OPA en vue de les vali der Mais bien souvent les plans de travail soumis par les paysans ne tenaient pas compte des interventions des autres Dail leurs de fonds des contraintes li es aux processus de mise en uvre des activi t s et des capacit s de d caissement de fonds par les organisations paysannes Les risques de duplication d activit s avec celles financ es par d autres bailleurs de fonds et leurs erreurs de planification s av raient de v ritables qoulots pour l at teinte des objectifs des OPA La mise en place et le fonctionnement du CAI se sont ainsi av r s deux ans apr s le d marrage du PNAAFA comme un outil efficace pour assurer la r partition quili br e des investissements en direction des OPA et des zones d interventions Le CAI tient des sessions au niveau de chacune des r gions d intervention du Programme une fois par an entre la mi septembre et octobre EU 2 VOA E AN fr 3 lt r j i r LE 1 l Fr k Pa f l Le responsable d une OPA lors d un r union de planification Planification efficace des activit s et am lioration de la performance des OP Pour comprendre l importance de cette institution il faut remonter aux difficult s
149. vergure pour initier o am liorer des activit s productives dont le but est de r ins rer progressivement leurs promoteurs dans une dynamique de d ve loppement agricole ou de fili re Sensibilis s sur l approche coup de pouce ces p cheurs ont d pos une de mande de soutien au projet pour l acquisi tion de mat riels de p che Photo Ceclair fr La p che une activit importante Madagascar Des fils et une pirogue ont suffi pour changer leur vie En juillet 2011 le groupe a recu trois 3 pirogues parmi les quatre pr vues et des bobines de fils partir desquels ils ont confectionn chacun deux types de filets le premier pour la saison chaude le se cond pour la p riode froide Gr ce ces mat riels fournis par le projet AD2M leur gain journalier est pass du simple au triple de 2000 Ariary 6000 Ariary par jour de p che au minimum 1 Romy Patrick confie gr ce au surplus de revenus g n r par la possession de mat riel ma maman n attend plus le soir quand je rentre de la p che pour acheter notre bol de riz quotidien mais elle dis pose d j des provisions alimentaires et de continuer ma m re qui vivait aupara vant du salariat agricole embauche actuel lement de la main d uvre et s investit dans la culture de haricot Le groupe dispose galement d une caisse d entretien pour les pirogues Apr s 2 mois 1 USD 2000 Ariary d exercice il dispose
150. vivement cette initiative du PUSADER et du FIDA qui a beaucoup contribu l att nua tion de l ins curit alimentaire dans son village la BCS a cr une disponibilit et accessibilit locales de c r ales dans mon village Depuis sa mise en place l approvisionnement en vivres a t facilit Avant nous partions Changnassou 11 km pour acheter parfois deux tias envi ron 10 kg Quelques d fis relever pour assurer la durabilit de la banque c r ali re Pour rendre plus durables et p renniser les ser vices rendus par la banque c r ali re de Korop aux communaut s il convient de renforcer la formation des membres du comit de gestion afin d liminer tout risque de mauvaise gestion de la banque Les c r ales sont souvent vendues des prix trop bas inf rieurs aux prix pr visibles la r colte suivante ce qui contribue la diminution des stocks Il faut d s lors s assurer que les prix la cession permettent le renouvellement des stocks quelles que soient les fluctuations des prix au fil des ann es Aussi les probl mes li s au non rembourse ment des cr dits constituent un danger pour la banque En effet les villageois ont parfois des difficult s acheter les c r ales stock es et d cident de les c der totalement cr dit En cas de succession de mauvaises campagnes les remboursements posent probl me ABDOULLAYE Soumaila SRSE PUSADER TAhoua abdoullaye71sou
151. x cution du projet a fait merger une dynamique organisationnelle autour de l activit de production de semences avec la mise en place de 21 coop ratives com munales et de 5 unions pr fectorales de semenciers Ce qui a permis d viter des d rapages tels que les d tournements de fonds o d objectifs Le PADER BGN a renforc le suivi rapproch des activit s de production semenci res par les op rateurs de mise en uvre du projet agents de l ANPROCA ainsi que la sensibilisation travers des contrats avec les stations de radios rurales et commu nautaires de la zone sur le fait que les semences ne sont pas destin es faire bouillir la marmite Augmentation des rendements L accessibilit des semences l am lioration du revenu l am lioration des conditions de Ba ata Bissau 12 06 1988 Cycle long RD15 Tha lande 02 04 1983 Cycle moyen vie ainsi que la mise en place des coop ratives sont des crit res sur lesquels porte l appr ciation de cette exp rience et sa p rennisation En ce qui concerne la disponibilit des semences les conditions d acc s ont nor m ment volu Avant la mise en uvre de l initiative de production de semences de base les producteurs taient v rita blement la merci des usuriers qui leur imposaient des conditions drastiques titre d exemple pour un pr t de 20 kilo grammes de semences ils devaient rem bourser 100 kilogrammes la fin de la campa
152. xploitation font aussi par tie de l conomie rurale largie 9 elles sont li es la localit et portent les codes culturels de la communaut Ainsi les exploitations familiales peuvent renforcer l conomie rurale locale car c est l qu elles ach tent d pensent et entreprennent d autres activit s De m me l exploitation familiale fait par tie d un paysage rural plus largi 10 Plu t t que de la contrarier l exploitation peut travailler en harmonie avec la nature en utilisant les processus et quilibres co logiques au lieu de les perturber pr ser vant ainsi la beaut des paysages Lorsque l exploitation familiale travaille en harmo nie avec la nature elle participe aussi la conservation de la diversit biologique et la lutte contre le r chauffement clima tique Libert et autonomie L exploitation familiale est une institution qui attire car elle permet une certaine au tonomie Elle incarne une double libert libert par rapport une exploitation ex terne directe et libert de faire les choses comme on l entend Conform ment cette ligne d action le travail suppose une inte raction permanente avec la nature vivante une caract ristique laquelle les acteurs concern s accordent une grande valeur L exploitation familiale repr sente une uni t directe du travail manuel et du travail intellectuel du travail et de la vie et de la production et du d veloppement C est

Agriculture familiale durable

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