Distribution, abondance relative et estimation
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1. 12279 repr sentant 14 esp ces Nombre de stations hydrologiques 36 Nombre de stations planctoniques 36 Poissons captur s par chalutage p lagique des eaux tunisiennes Les esp ces les plus importantes dans les captures sont les sardines Sardina pilchardus et les sardinelles Sardinella aurita second es par les saurels Trachurus trachurus T mediterraneus et les maquereaux Scomber scombrus S japonicus les bogues Boops boops les anchois Engraulis encrasicholus et les spicarels Spicara flexuosa S maena et Maena smaris tab I Tableau I Taxonomie des esp ces p lagiques des eaux tunisiennes Ex familles noms communs noms scientifiques Er Sardine Sardina pilchardus Clup iforme a a a aurita Engraulid s Chinchard bleu Chinchard queue jaune Chinchard P espagnol Scomber j PRE Perciformes Sparid s Centracanthidae Bogus Picarel commun Mendole commune Gerle Picarel guetteur Anchois 10 l Engraulis enerasicholus encrasicholus Trachurus trachurus Trachurus mediterraneus Trachurus picturatus Boops lBoopsbooos Spicara smaris Spicara maena Spicara flexuosa Centracanthus cirrus Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 D autres esp ces sont prises parmi les esp ces p lagiques notamment les merlus Merluccius merluccius et les rougets Mullus barbatus M surmeletus qui semblent faire des migration2. ens Carangidae des c tes tunisiennes D E A d cologie et de biologie animale Universit de Tunis Fac Sci Tunis 86p Kartas F 1981 Les clup id s de Tunisie caract ristiques biom triques et biologiques tude compar e des populations de l Atlantique est et de la M diterran e Th se de doctorat d tat es sciences naturelles Facult des Sciences de Tunis 608p Masse J et Y Cadiou 1982 dipe Manuel d utilisation Nanates DRV RH IFREMER 3p Mc Lennan D N et E J Simmonds 1992 Fisheries acoustics Fish and fisheries Series 5 Chapman amp Hall Edit 325p Nakken O et A Domasness 1975 The application of an echo integration system in investigation of stocks strength of the Barents sea capelin 1971 1974 Int Coun Explor Sea 25 2 p Pauly D 1980 On the interrelationships between natural mortality growth parameters and mean environmental temperature in 175 fish stocks J Cons Int Explor Mer 39 3 175 192 Rijavec L et Y Zaara 1974 Distribution et abondance relative des stocks de poissons p lagiques dans les eaux tunisiennes en 1972 Bull des P ches 1 87 133 Rijavec L Johannesson K et M Gueblaoui 1977 Estimation de l abondance absolue des stocks de poissons p lagiques dans les eaux tunisiennes Bull Inst Natn Scien Tech Oc anogr P che Salammb 4 2 4 221 262 Taylor C C 1962 Growth equations with metabolic parameters J Cons Inter Explor Mer 27
3. 3 270 286
4. a t de 195 000 tonnes et une densit moyenne de 82 t Mn l actuelle prospection n a fait tat que de 46 000 tonnes et une densit moyenne de 32 t Mn Toutes les concentrations sont enregistr es dans le golfe de Tunis et la r gion de Bizerte au del la densit calcul e est tr s faible soit 2 t Mn Biomasses Nous pr sentons dans le tableau VII une r capitulation de la biomasse totale estim e des petits p lagiques des eaux tunisiennes r partie sur les r gions consid r es La biomasse totale a t estim e 307 069 tonnes compos e principalement de sardine 36 7 puis successivement de sardinelle 24 3 des saurels 17 de la bogue 10 des maquereaux 5 3 de l anchois 3 9 et des spicarels 2 6 Pour chacun des cinq secteurs g ographiques pr c demment identifi s l analyse de la composition des captures des chalutages et de la structure des bancs a Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 permis d identifier la r partition des diff rentes esp ces et d aider la discrimination des strates Le Secteur du golfe de Gab s d une superficie de 4749 Mn poss de la biomasse la plus importante soit 122 974 tonnes donnant lieu une densit moyenne de 25 890 tonnes Mn2 Le Secteur De La Chebba Sousse d une superficie de 2840 Mn poss de une biomasse gale 59 446 tonnes donnant lieu une densit moyenne de 20 93 tonnes Mn C est dans
5. longueurs moyennes des esp ces captur es sont r capitul s dans le tableau IV Les relations de taille poids sont tablies pour les esp ces que nous avons consid r es p lagiques en les groupant aussi bien par zone de p che et pour toutes les eaux tunisiennes Les r sultats sont consign s dans le tableau V Tableau IV Campagne ao t 1998 donn es sur les captures totales et les chantillonnages r alis s Masse Especes Kg Masse chantillon Taille Moyenne cm Masse Moyenne g Nombre individus chantillonn s Sardinella auria a9 96 zo 415 181 Trachurus trachurus 6s 11949 m m 18 6 Trachurus 132 52 6 857 61 4 mediterraneus Boopsboops 6 356 os 49 i57 nn 7 Spicara smaris Spicara maena Spicara flexuosa Centracanthus cirrus 12 497 338 Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 Tableau V R capitulation de la relation taille masse des esp ces captur es dans les eaux tunisiennes w Masse en gramme Lt Longueur totale en centim tres Lf Longueur la fourche en centim tres Relations Esp ce Nombre Masse Taille individus moyenne moyenne Sardina Sardina pilchardus Ega Ae aurita 183 Er Le W 0 0059 Lt 0 999 W 0 019 Lt gt 0 919 Re R encrasicholus Es ARS W 0 0042 Lt gt 0 985 Trachurus mediterraneus ci W 0 0114 Lt S 0 994 Scomber japonicus DE
6. picturatus 1207 91 1 298 Trachurus mediterraneus 5412 9 093 8 378 3917 26 800 Trachurus trachurus 23 654 1 123 93 24 870 Scomber scombrus 2 324 770 921 Scomber japonicus 10 731 641 551 87 133 12 143 Boops boops 2 16 294 11 890 2378 225 30 789 Spicara spp 1 2 344 2 467 2 956 209 7977 TOTAL 122 974 59 446 78 970 44 720 959 307 069 Potentiel exploitable D apr s nos calculs nous pouvons avancer avec les pr cautions qui s imposent que 85 000 tonnes de poissons p lagiques pourraient tre exploit es tab VII Ces pr cautions sont consid rer car Tous les param tres utilis s sont plut t de l approximation e Le stock n est pas vierge mais en tat d exploitation e Toute la biomasse calcul e n est pas exploitable certains stocks sont inaccessibles e Les poissons juv niles repr sentent 42 de la biomasse estim e et ce en nous basant sur les p ches exp rimentales r alis es au cours de l actuelle campagne de prospection Notons qu en 1973 il a t d montr une grande similitude des r sultats obtenus pour les diverses campagnes saisonni res Ce qui laisse croire que les divers stocks p lagiques n accomplissent pas le long de la c te des migrations importantes Mais les estimations de la biomasse ont montr une l g re importance des campagnes estivales r sultats qui furent confirm s par l analyse des donn es d abondances relatives Rijavec et al 1977 De plu
7. Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 ABONDANCE RELATIVE ET ESTIMATION DE LA BIOMASSE DES PETITS PELAGIQUES DES EAUX TUNISIENNES Abdallah HATTOUR L BEN ABDALLAH et Y GUENNEGAN 1 Institut National des Sciences et Technologies de la Mer INSTM 2 Institut Fran ais de Recherche pour l Exploitation de la Mer IFREMER abdallah hattour instm rnrt tn gaik aii akid ih oll gdl pii a Aus gill olualls Ligji ii Aailall 5 pal Aa Ainuill 8 34 gA amp Os INSTM iii Le sis agl il sil gell ali 1999 1996 ip sill eliall Aie lall As bull ayl sal Ai sil dal sul Ge pes gialin gilaa 1998 iiu IFREMER Jad JULY ous j ll ag all ge ji uns gil jui bel j g ailal 5 yal lan Aill 8 j ll Ayant je oui 55 a A Lai alal oilai Gus Gi JON HI y gjall aus ENS y a sell g sous Qi VIT ahis ghill oa geill gau 4 ab Y oja al si aall 5 yall dhay ALES es ebi Aus sill il gall Le 55 AYL il 8 il AS je 75 s Jia Y la Of alel ge GYI le GE 60 000 Au sil olll iclal 3 pl laut JO tali gsal Us Salt anii Ainuill 8 j oll galia Eilals RESUME Deux campagnes de prospection sur les petits p lagiques s inscrivant dans le cadre du Programme National Mobilisateur PNM Evaluation de ressources p lagiques et d mersales des eaux tunisiennes 1996 1999 ont t men e en troite collaboration avec l Institut Fran ais de Recherche et d Exploitation de la Mer IFREMER Ces campagnes ont pour objectifs de pr ciser l a
8. IE Aglen A et S Myklevoll 1982 A survey of the pelagic resources in Tunisian waters mars 1981 with the R V Dr Fridtjoff Nansen Report of the Institute of Marine Research Bergen 33p Bertalanffy L Von 1938 A quantitative theory of organic growth inquiries on growth laws I Hum Biol 10 2 181 213 Beverton R J H et S J Holt 1966 Manual of methods for fish stock assessment Part 2 Tables of yield functions FAO Fish Tech Paper 38 Rev 1 67 Darmoul B 1980 Effets des rejets industriels de la r gion de Gab s Tunisie sur le milieu marin r cepteur Bull Inst Natn Scient Tech Oc anogr P che Salammb 7 5 61 Darmoul B 1988 Pollution dans le golfe de Gab s Tunisie bilan de six ann es de surveillance 1976 1981 Bull Inst Natn Scient Tech Oc anogr P che Salammb 15 61 84 Freon P 1988 R ponses et adaptation des stocks des clup id s d Afrique de l ouest la variabilit du milieu et de l exploitation analyse et r flexion partir de l exemple du S n gal Collection Etudes et Th ses Eds ORSTOM 287p Gascuel D 1995 Efforts et puissances de p che red finition des concepts et exemples d application In les recherches fran aises en valuation quantitative et mod lisation des ressources et des syst mes halieutiques Gascuel D Durand J L Fonteneau A Eds Colloques et s minaires ORSTOM 159 181 Guidicelli M 983 R sultats des op rat
9. W 0 0046 Lf 0 998 15 7 W 0 0146 Lt 0 996 W 0 021 Lt 257 0 988 0 999 10 0 W 0 0152 Lt 75 Densit s Les densit s relatives sont consign es dans le tableau VI qui montre l vidence que celles du golfe de Tunis et Hammamet sont les plus lev es Contrairement la zone Nord est la plus faible ne repr sentant que 1 98 t Mn soit pr s de 4 des densit s des golfe de Tunis ou de Hammamet tab VI Tableau VI Densit s relatives en petits p lagiques des zones prospect es Secteur surface Densit relative MN Tonne MN Secteur Sud golfe de Gab s 4789 25 89 Secteur du Sahel 2840 20 93 Secteur du golfe de Hammamet 1888 41 83 Secteur du golfe de Tunis 936 47 18 Secteur Nord 485 1 98 TOTAL 10898 28 18 La densit moyenne des poissons dans toute Paire couverte par la campagne de prospection est estim e 28 18 t Mn tab VI ce qui ne repr sente que 52 13 de la densit moyenne estim e par Rijavec et Zaara 1974 et Rijavec et al 1977 Il faut remarquer que la zone sud qui repr sente 43 6 de Paire totale prospect e contient 40 de la biomasse totale Elle est d une densit voisine de 26 t Mn valeur qui ne repr sente que 72 2 de la densit trouv e en 1973 Rijavec et al 1977 elle est de 36 t Mn En revanche la zone Nord Tabarka Cap Bon n a pas d voil les m mes perspectives Alors qu en 1973 la biomasse estim e
10. bondance relative des petits p lagiques et leur variabilit spatiaux temporelles mais galement de quantifier les potentiels exploitables des stocks des animaux aquatiques pr alablement d finis et surtout de familiariser l quipe des scientifiques tunisiens aux m thodes num riques et informatiques utilis es en participant la lecture des chogrammes et aux traitements des donn es des campagnes en mer en vue d valuer les stocks Il est connu que les m thodes d valuation indirectes des stocks s ajustent mal des esp ces telles que les petits p lagiques raison pour laquelle on fait recours pour l estimation de leur biomasse la prospection acoustique en utilisant les techniques de l cho int gration Les dites prospections ont r v l que pour toute la Tunisie et malgr les sources possibles d erreur dans le calcul du potentiel exploitable et compte tenu du niveau d exploitation qui tourne au mieux autour de 35 000 tonnes nous pouvons affirmer la possibilit d accro tre les captures un niveau raisonnable que nous le fixons empiriquement 75 de la valeur calcul e soit un plafond de 60 000 tonnes Mais il sera fortement recommand plus de pr cision dans le calcul du taux minimum d exploitation susceptible d tre support par le stock p lagique Aussi un chantillonnage r gulier des d barquements des professionnels dans les principaux ports permettrait l estimation rigoureuse des diff rents param
11. ensit de r verb ration ou Target Strenght TS comme suit oi 4r X 10 1 oi varie en fonction de l esp ce et de la taille du poisson L HUE LL oi 4n X 10 Ainsi pour une esp ce i TS ai bi X logyoL a et b sont les deux param tres de l quation de r gression liant TS et L Les relations entre TS et longueur figurent pour chaque esp ce dans la litt rature Mc Lennan et Simmonds 1992 La valeur L correspond la longueur moyenne de distribution observ e et non la longueur individuelle Dans le cas o plusieurs esp ces seraient pr sentes au niveau d une m me concentration et que leurs marques sur l chogramme ne peuvent tre distingu es les unes des autres il est possible de conna tre la part de l ho int gration correspondant chaque esp ce par la m thode de Nakken et Domasness 1975 L estimation de la densit de chaque esp ce i est par la suite obtenue en appliquant la formule suivante F i Ci X E F densit effectif ou poids par surface pour l esp ce i E valeur d int gration ci constante de conversion pour l esp ce i dans l aire consid r e Les relations pr sent es ci dessus permettent de calculer les densit s en nombre de poissons par classe de taille Il Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 est possible de passer l chelle pond rale par l interm diaire des relations liant le poids la taille Le calcul de l abondance
12. giques est relativement lev e aux mois d avril jusqu octobre avec un optimum au mois de juin juillet et ao t Les prospections r alis es conjointement par la F A O et l Institut National Scientifique et Technique d Oc anographie et de P che actuel INSTM effectu s dans le cadre du projet FAO PNUD Recherche et prospection pour le d veloppement de la p che en Tunisie 1973 Rijavec et Zaara 1974 Rijavec et al 1975 ont valu 580 000 tonnes la biomasse totale en petits p lagique dont 140 000 tonnes comme potentiel exploitable r parti comme suit 93 000 tonnes l est et au sud et 47 000 tonnes la fa ade nord tab I Tableau I La r partition sp cifique et r gionale de ce potentiel exploitable des petits p lagique Rijavec et al 1977 0 Sardine Sardinelle Anchois Maquereaux Saurel Divers TOTAL 47 000 93 000 140 00 0 Ces valeurs n ont jamais t atteintes et la discordance entre les valeurs estim es et les valeurs r elles est bien nette La campagne men e par le Fridtjoff Nansen en 1981 et r alis e dans le cadre du projet Evoution et d veloppement des ressources maritimes mondiales n a fait que confirmer les r sultats avanc s par le projet PNUD FAO Hattour al 1982 Aglen et Myklovell 1982 Les campagnes de prospection acoustique et de chalutage commercial et de d monstration men es de 1980 1983 par le Tareq Il dans le cadre d un projet FAO ont r v
13. iens pour pouvoir nous L exploitation des petits p lagiques dans les eaux tunisiennes occupe une place privil gi e dans le secteur de la p che Avec la pleine exploitation du plateau continental en ressources d mersales mis part la fa ade Nord du pays et la situation de surexploitation du golfe de Gab s les poissons p lagiques g n ralement constitueront sans aucun doute les solutions de rechange et m me les cr neaux de d veloppement du secteur c t de l aquaculture bien videmment La connaissance des potentialit s des eaux tunisiennes et le contr le cyclique de ces ressources sont imp ratifs pour une exploitation rationnelle et durable Les sardines les maquereaux et les saurels ont une long vit relativement importante de ce fait les variations not es et qui sont caus es par une exploitation plus ou moins intenses sont tamponn es par un nombre important de classe d ge qui participent la reproduction ce qui va limiter in luctablement les al as d un mauvais recrutement Par contre l anchois qui est une esp ce vie courte en cons quence son recrutement sera d autant variable d une ann e l autre que le niveau de son exploitation est plus ou moins important M me si l alimentation de l anchois est comp titive avec les sardines elle ne semble pas occuper syst matiquement les m mes r partitions g ographiques Le golfe de Gab s qui n est pas r put pour ses concentrations en anchois ni e
14. ions de chalutage commercial de d monstration et de reconnaissance du TAREK IT au large de la Tunisie d cembre 1980 septembre 1982 Rapp Projets PNUD FAO TUN 79 001 et TUN 81 002 Phase I 147 p Gulland J A 1970 The fish resources of the ocean FAO Fish Tech Paper 97 425p Hattour A 1979 Contribution l tude des scombrid s des eaux tunisiennes DEA Biologie Marine et Oc anographie Universit de Tunis Facult des Sciences de Tunis 1 168 Hattour A 1985a La p che des petits p lagiques en Tunisie Production et estimation du potentiel 16 exploitable Rap et Doc Inst Nat Scient Tech Oc anogr P ches Salammb 3 17 28 Hattour A 1985b Le chalutage p lagique quelques consid rations g n rales Rap et Doc Inst Nat Scient Tech Oc anogr P ches Salammb 1 29 38 Hattour A Turki B et N Zammouri 1982 Abondance relative des stocks de poissons p lagiques dans les eaux tunisiennes Croisi re du Dr Fridtjoff Nansen 19 31 Mars 1981 Rapports et Documents INSTOP Vol 1 p 1 33 Hattour A Turki B et N Zammouri 1985 Quelques aspects de la biologie de l esp ce Spicara flexuosa Rafinesque 1810 des eaux tunisiennes Bull Inst Natn Scient Tech Oc anogr P che Salammb 12 143 162 Kairdine A O M 1995 Contribution l tude morphologique et biologique de Caranx ronchus Geoffroy St Hilaire 1817 et Caranx crysos Mitchill 1815 Poissons t l ost
15. isposition de l Institut National des Sciences et Technologie de la Mer du navire de recherche de l Institut Fran ais de Recherche pour l Exploitation de la Mer IFREMER l Europe aux fins d effectuer deux campagnes d chosondage et de prospection des petits p lagiques des eaux tunisiennes et d actualiser nos connaissances sur l tat des ressources des petits p lagiques en Tunisie r partition mouvements biomasse potentiel exploitable etc afin de fournir aux administrations et la profession des avis leur permettant de g rer convenablement cette p cherie Ces campagnes avaient pour objectifs l chosondage et la prospection des petits p lagiques des eaux tunisiennes en relation avec certains param tres du milieu salinit temp rature plancton type de fond etc Le transfert aux mains des tunisiens ayant un aspect th orique de la question des techniques pratiques de l chosondage conception protocole op rationnel mat riels et quipements utilis s interfaces et p riph riques etc Familiariser une quipe tunisienne avec les m thodes num riques et informatiques utilis es en participant la lecture des cho grammes et aux traitements des donn es des campagnes en mer en vue d valuer les stocks Les productions nationales selon les annuaires statistiques de la Direction G n rale de la P che et de l Aquaculture oscillent entre 25 000 et 34 000 tonnes la production des petits p la
16. itu e autour de 15 cm Les Carangid s sont bien pr sents dans les prises et concernent aussi bien les poissons de petites que de grandes tailles ainsi pour les trois esp ces identifi es le chinchard commun Trachurus trachurus dont les tailles varient de 8 38 5 cm avec un pic autour de 13 cm a t surtout rencontr s dans la zone est le Trachurus picturatus est pr sent dans depuis l est jusqu la zone de Tabarka C est dans la zone du golfe de Tunis et de la r gion de Bizerte que nous avons rencontr les individus de taille importante mais dans les grands fonds Le chinchard queue jaune Trachurus mediterraneus t pr sent aussi bien dans le sud que dans la r gion du golfe de Tunis avec une distribution grossi rement similaire Parlant des Centracanthid s nous pouvons affirmer que l esp ce Spicara smaris est principalement p ch e selon nos prospections dans la r gion est Les tailles sont r parties entre 3 5 et 19 cm avec la pr sence de deux pics autour de 8 et 12 5 cm L esp ce Spicara flexuosa est plut t p ch e dans le golfe de Tunis et la r gion de Bizerte o nous avons remarqu la pr sence de juv niles dans la frange c ti re alors que plus au large les individus ont la taille variant de 10 5 18 5cm L esp ce Spicara maena est rencontr e l est au golfe de Tunis et dans la r gion de Bizerte avec une r partition de fr quence Signalons que les poids moyens et les
17. l la pr sence en Tunisie d un important potentiel de petits p lagiques Guidicelli 1983 La bande limit e par l isobathe 100 m est riche en Sardine Maquereaux et Saurels elle supporte l effort de la p che au feu pendant les saisons d activit Puis une zone peu exploit e riche essentiellement en Saurels et Maquereaux s tendant jusqu aux profondeurs de 180 m tres Enfin la zone sup rieure du plateau continental jusqu 300 m tres de profondeur riche en Saurels et qui n est pas suffisamment exploit e Toutes les tudes cit es parlent donc des potentialit s appr ciables de p che en petits p lagiques sur les c tes tunisiennes et confirment une nette discordance entre les potentiels exploitables et les valeurs de production Hattour 1985a b Dans la pr sente tude seront expos s les r sultats de deux campagnes de prospection hydroacoustique Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 r alis e en coop ration avec l IFREMER de S te et qui se sont d roul es du 8 4 98 au 28 4 98 et du 25 07 au 28 08 1998 MATERIEL ET METHODES Principe de l cho int gration L cho int gration est la m thode qui consiste valuer la biomasse des poissons p lagiques existants dans une zone d termin e un moment donn Son principe est bas sur l emploi d un sondeur vertical coupl un int grateur qui a pour mission de quantifier les chos re us Les campagnes hydroacoustiques permet
18. le Secteur de Sousse au Cap Bon que nous avons enregistr les plus fortes d viations Ce secteur d une superficie de 1888 Mn poss de une biomasse gale 78 970 tonnes donnant lieu une densit moyenne de 41 83 tonnes Mn Dans le golfe de Tunis et la zone de Bizerte la sardine a domin dans les captures Ce secteur d une superficie de 936 Mn poss de une biomasse gale 44720 tonnes donnant lieu une densit moyenne la plus forte soit 47 78 tonnes Mn Enfin le secteur de Bizerte Tabarka a r v l des d viations d choi nt gration tr s faibles Un tel secteur tr s ouvert aux vents du nord ayant des fonds tr s accident s et peu propices aux op rations de chalutage Il n a pas t possible de d voiler ses secrets de cette zone et ce en raison surtout des tr s mauvaises conditions m t orologiques qui ont domin pendant les prospections du bateau L Europe Ce secteur d une superficie de 485 Mn poss de une biomasse estim e 959 tonnes donnant lieu une densit moyenne de 1 98 tonnes Mn Tableau VII R partition de la biomasse sp cifique par r gion Esp ce Golfe Chebba Hammamet G Tunis La Galite Total Secteur de Gab s Sousse Bizerte Esp ce Sardina pilchardus 49 068 14 684 27 679 21 263 112 694 Sardinella aurita 48 992 14 039 11 397 208 74 636 Engraulis encrasicholus 8 768 27 2 374 678 11 847 Trachurus
19. llons pris chaque trait puis les chantillons relatifs aux traits de la zone sont group s le nombre total des individus mesur s est alors calcul par extrapolation la totalit des captures De la m me mani re nous avons proc d pour le calcul de l effectif des individus chantillonn s pour toute la Tunisie Pour l anchois Engraulis encrasicholus les tailles totales mesur es varient de 6 16 5 cm deux classes modales de taille se distinguent l une aux environs de 10 cm et l autre autour de 14 5 cm Ce qui est certains c est qu on peut parler d un recrutement important en cette esp ce dans les eaux du golfe de Gab s Le golfe de Tunis par contre se distingue par la simultan it des individus de petite et belle taille En ce qui concerne la sardine S pilchardus les tailles totales vont de 7 19 cm les classes modales ont t observ es pour les tailles 10 5 et 15 cm Deux pics ont t observ s dans la distribution des fr quences de taille des deux maquereaux 17 et 23 cm pour le maquereau commun et 18 5 et 22 cm pour le maquereau espagnol La sardinelle Sardinella aurita dont la r partition des fr quences de taille pr sente une allure gaussienne montre quand m me un pic pour la taille 18 cm Les bogues Boops boops montrent une cohorte de 5 5 9 5 cm qui repr senteraient les individus de la derni re ponte printani re suivi d une population dont la classe modale s est s
20. n sardine ou sardinelles d ailleurs a vu sa vocation changer depuis quelques ann es d j et les Clup id s sont devenus alors les esp ces cibles C est se demander si le m me ph nom ne se renouvelle avec l anchois Cette situation n est point une surprise quand on est en connaissance des modifications profondes qui ont affect les eaux du golfe par suite de d versements continus des rejets des industries chimiques implant s depuis 1977 dans la r gion Darmoul 1980 1988 Nous ne pouvons pour le moment pr dire la tendance de l ensemble des petits p lagiques nous ne disposons que 15 baser sur les conclusions survenues dans ce travail Par contre cette campagne sera d sormais une r f rence pour les prochaines et la tendance sera alors bien tudi e Ce que nous pouvons retenir de cette campagne e Dans le golfe de Gab s hors la zone purement c ti re inf rieure 15 m tres des d tections ont pu tre identifi es il s agissait de sardine sardinelle et des anchois relativement de petite taille entre 8 et 10 cm Certains taient matures La biomasse calcul e est de 123 000 tonnes dont 71 000 des adultes soit 60 e Dans la r gion du Sahel par des fonds de 40 m tres d importantes d tections de poissons ont t observ es Dans le golfe de Hammamet sur des sondes de 135 m tres des d tections diffuses proximit du fond ont t observ es il s agissait de chinchard Trachurus trach
21. p che F est voisine de la mortalit naturelle Nous pouvons d s lors consid rer que les stocks tudi s des petits p lagiques sont approximativement l tat vierge le rapport de la biomasse calcul e et les d barquements r alis s sont de l ordre de 0 1 Dans la litt rature la mortalit naturelle M tant d finie comme tant due toutes les causes possibles de la mort des poissons en dehors de la p che bien s r Ce qui veut dire que la d termination de M doit se faire partir des poissons qui ne sont pas p ch s Cette valeur est fortement n cessaire pour faire tourner les mod les les plus couramment utilis s dans les tudes dynamiques des poissons Dans notre cas nous avons emprunt le mod le empirique de Pauly 1980 En effet il a t d montr que le param tre K repr sentant le coefficient de catabolisme dans la courbe de croissance de Von Bertalanffy 1938 est troitement li avec la long vit du poisson Beverton et Holt 1959 cette loi d riv e en fait des donn es de croissance en liaison avec la courbe de croissance de Von Bertalanffy est plut t applicable aux poissons de petite et moyenne taille Pauly 1980 to Lmax Ln l Lo K tmax En consid rant Lmax 0 95 La la formule devient tmar 2 9957 K to En n gligeant la valeur de to tmax 3 K tmax est alors la long vit approximative du poisson en question Dans le cas des poissons la mortalit na
22. ration et d cho comptage cumul s pour les ESDU Elementary Sampling Distance Unit parcourus le long de la trajectoire du bateau les donn es de p che de reconnaissance des chantillonnages biologiques effectu s lors des p ches composition en taille et en esp ces relations taille poids sex ratio pr l vement de gonade contenu stomacal donn es hydrographiques l ments sur la g ographie de l aire surveill e Le Syst me INES MOVIES g n re des fichiers de donn es de signaux acoustiques num ris s de donn es de navigation et de de r sultats de l cho int gration Ces donn es sont trait es par le logiciel DIPE Mass et Cadiou 1992 qui fournit une aide l interpr tation g ographique des donn es et permet la repr sentation de la trajectoire suivie la visualisation des d viations de l cho int gration sur les diff rentes radiales et la cartographie de la r partition des esp ces captur es au cours des chalutages Calcul de la biomasse Le facteur de conversion de l cho int grateur permet de calculer la densit par unit d aire d int gration Le facteur de conversion est Ci Ol K Constante d talonnage elle est fixe pour une campagne ou plus oi Surface de r verb ration moyenne par poisson et par unit de poids Elle varie en fonction de l esp ce de la taille du poisson sa physiologie et son comportement Cette variable peut tre exprim e en terme d int
23. rtas 1981 0 362 Spicara flexuosa Hattour et al 1985 0 165 M Pauly 047 06 0 41 0 5 Engraulis encrasicholus valeur utilis e par Rijavec et al 1977 08 RESULTATS Bilan des campagnes Campagne d avril 1998 OASIS1 Cette croisi re est consid r e comme une mission de reconnaissance et de mise au point pour la campagne d valuation programm e pour le mois d ao t localisation des secteurs de plus fortes concentrations distributions des classes de taille des diff rentes esp ces Elle a galement permis de mettre au point une strat gie d chantillonnage optimis e plan des radiales type de chalut utiliser etc Dates de la campagne du 2 04 98 au 28 04 98 Secteur d tudes depuis le golfe de Gab s jusqu la fronti re tuniso alg rienne Sondes comprise entre 20 et 200 m tres Nombre d ESDU enregistr s 1020 Mn Nombre de traits de chaluts r alis s 14 Nombre de stations hydrologiques 13 Nombre de stations planctoniques 14 Campagne d ao t 1998 OASIS2 Date de la campagne du 25 07 98 au 28 08 98 Secteur d tudes ensemble des eaux tunisiennes depuis Zarzis jusqu Tabarka Sondes comprise entre 20 et 200 m tres Nombre de milles parcourus 2000 Mn Nombre d ESDU enregistr s 1330 Mn Nombre d ESDU analys s 1330 Mn Nombre de traits de chaluts r alis s 36 Poids des captures par chalutage 5646 kilogrammes Nombre d individus chantillonn s
24. s le recours la composition sp cifique des chalutages exp rimentaux pour l estimation de la biomasse et les potentiels exploitables des stocks de diverses esp ces pourrait ne pas tre totalement justifi pour plusieurs raisons e La r partition spatio temporelle des esp ces n est pas constante e La s lectivit des engins utilis s vis vis des esp ces rencontr es est diff rente e Le taux de capturabilit est diff rent de chaque engin utilis vis vis de la taille des esp ces rencontr es capacit des esp ces d viter le chalut Ces erreurs syst matiques ventuelles affecteront l estimation de la biomasse propre chaque esp ce mais pourraient pr server la biomasse globale 14 Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 Tableau VIII R partition du potentiel exploitable tonnes par esp ce et par r gion ZonelGolfe de Chebba Golfe de G Tunis La TOTAL Galite Esp ces Mortalit Gab s Sousse Hammamet Bizerte Tabarka Sardine M 0 6 14 720 4 405 8 304 6 379 33 808 Sardinelle M 0 5 12 248 3 510 0 2 849 52 18 659 Anchois M 0 8 3 507 11 950 271 4739 Chinchard M 0 5 1353 2 273 8 310 1 260 46 13 242 Maquereau M 0 6 3219 890 396 302 40 4 847 Bogue M 0 5 1 4 074 2 973 595 56 7 697 Spicarel M 0 3 0 25 586 617 739 52 1 994 Total 35 048 15 748 21 549 12 395 246 84 987 CONCLUSION des travaux de 1973 assez anc
25. s verticales nocturnes importantes Sardinella aurita Horde ce 4 6 8 12 Boops boops 10 5 2 W 22 55 7 K 5 15 MS 2 15 25 z 25 Tac war ca i Trachurus trachurus 20 g 120 i ss k LS zas Is z Fr Dicaeum Lal Trachurus picturatus outre 5556585832 o ten snreaz asa ara nasna aa Trachurus mediterraneus LL CLICS 0 6 E dm Spicara smaris 5 S Mende s 38 y u z N i i 3 D mographie des captures et relation taille poids Les distributions des fr quences de tailles des principales esp ces p lagiques des eaux tunisiennes sont repr sent es par les histogrammes de la figure 2 Engraulis encrasicholus Sardina pilchardus gt Aad ge rss us uuen sx Late me De z Scomber scombrus Lac a 1e ie itor om oon onon 2e 2 omon n ne Scomber japonicus is w lt iero ns Spicara flexuosa i 2 L mme Spicara maena gt e i s e 1e ies ni ns es m as e es m es mep ata a 43 n 83 Tie ewet Centracanthus cirrus w 2 f 2 10 7 5 2 9 z 3 zs 15 z 15 w gt Figure 2 R partition des fr quences de tailles des petits p lagiques des eaux tunisiennes d apr s les chantillonnages r alis s sur les captures exp rimentales 11 Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 Pour chaque esp ce les effectifs sont ceux des chanti
26. se fait par la suite en multipliant les valeurs de densit s relatives chaque esp ce par la superficie des zones o elle fut observ e Qi Y A F K nombre de zones obtenues lors de la subdivision de la r gion o se fait la campagne Cette subdivision faite selon la composition en esp ce et en taille du stock A superficie L abondance totale est alors obtenue en sommant les abondances de chaque esp ce Q 2o Calcul du potentiel exploitable Pour valuer le potentiel maximum de capture Nous avons jug opportun faire recours une valeur approch e des potentiels de capture d duite de 1 quation Ymax 0 5 M X By Gulland 1970 Ymax Potentiel maximum de capture B Biomasse de stock vierge c est dire telle qu estim e par une campagne d estimation acoustique M Coefficient de mortalit naturelle du stock de poisson en question Cette quation a t d riv e par Gulland 1970 partir du mod le de rendement par recrue de Beverton et Holt 1966 et du mod le de Schaeffer 1954 avec les hypoth ses suivantes le recrutement reste plus ou moins constant et qu il n y a pas de surexploitation des juv niles la biomasse vierge correspond la taille maximale du stock et surtout la prise maximale quilibr e est pr lev e quand la biomasse du stock est gale la moiti de celle du stock vierge lorsqu on exploite au niveau du Maximum Sustainable Yield MSY la mortalit par
27. sion ad quate pour prolonger ou arr ter les op rations de prospection sur cette radiale Chalutage d identification Le but des op rations du chalutage r alis est de conna tre la composition sp cifique d une structure d agr gation des bancs observ s au cours de la campagne d cho int gration La vitesse de chalutage est r gler en fonction de la position des poissons mais en moyenne elle est de 4 n uds Le temps de tra ne par contre est en relation directe avec l importance et la diversit des d tections rencontr es mais se situe g n ralement entre 30 et 60 minutes Pour chaque trait de chalut les esp ces sont inventori es mesur es et pes es Pour tablir les relations taille poids des esp ces bien pr sent es des chantillons sont pr lev s Les tailles totales la fourche pour le genre Scomber des individus sont mesur es au demi cm pr s afin de pouvoir transformer les biomasses calcul es en nombre d individus Traitement des donn es Cette tape suit la r alisation de la campagne et consiste tablir un lien entre les diff rents types de donn es relev s pour aboutir l estimation des param tres que l on souhaite obtenir comme r sultats Les informations disponibles apr s la campagne sont les r sultats de l talonnage mesure de la sensibilit du transducteur d termination des param tres de la fonction TVG les donn es acoustiques Les chogrammes d cho int g
28. suivant un plan d chantillonnage arr t suite des r sultats de la campagne de reconnaissance conjointement r alis e au moi d avril de la m me ann e Ce sch ma pr sent la figure 1 comportait un r seau de ia a 1 Zaof Figure 1 Radiale d choint gration et de p ches exp rimentales ao t 1998 Navire NO l Europe Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 radiales parall les entre elles et perpendiculaires la c te Toute la prospection acoustique a t assur e sauf en cas de mauvais temps une vitesse constante de 8 n uds Cette constance nous autorise une comparaison des chogrammes des bancs de poissons aussi bien dans le temps que dans l espace En effet les prospections sont faites de jour les migrations nycth m rales des poissons vers la surface la tomb e de la nuit tout en se dispersant rend difficile voir impossible leur observation et la quantification de leur nergie r fl chie Inversement l aube les poissons commencent leurs migrations vers les profondeurs en s agr geant en sub surface c est cette opportunit qui est saisie pour r aliser les prospections acoustiques Nous avons fait notre possible pour commencer la radiale de la c te en allant vers le large ce ci nous permet de minimiser les variations des facteurs environnementaux sur le d placement et la distribution des bancs mais galement de prendre la d ci
29. tent d estimer la biomasse instantan e des stocks des petits p lagiques et de suivre l volution spatio temporelle de leur abondance Cette technique est la plus ad quate pour les petits p lagiques connus par leur migrations et leur d pendance vis vis des conditions environnementales Pauly 1980 Fr on 1988 Gascuel 1995 Mat riel Le navire bord duquel se sont d roul es les campagnes de prospection et d valuation des petits p lagiques des eaux tunisiennes est le N O L Europe un catamaran en Aluminium mis en service en 1994 Les caract ristiques de ce bateau sont les suivantes Longueur Hors tout 29 60 m Largeur Hors tout 10 60 m Tirant d eau 3 45 m Jauge brute 259 69 Tx Jauge nette 55 82 Tx 2 moteurs de propulsion 470 00 CV x 2 SACM 1650 tr mn 2 h lice pas variable 282 00 T mn Personnel Scientifique nominal embarqu 8 Personnel Naviguant 8 Chambre froide 10 m 20 C Les quipements scientifiques bord dudit navire sont Sondeurs cho int gration OSSIAN 1500 SIMRAD EK 500 Sonar SIMRAD SR 240 Sondeurs scientifiques 12 amp OSSIAN 500 49 Khz Netzsonde Thermosalinom tre SEABIRD SB 21 PC Navigation scientifique SODENA Syst me informatique sun Syst me vid o t l surveillance Les quipements de navigation et de positionnement 2 radars RACAL DECCA BRIDGEMASTER C Loch lectromagn tique SAGEM LH 92 Pilote automa
30. tique NECO 328 Gyrocompas BROWN SGB 1000 GPS diff rentiel SERCEL NR 103 Ce bateau est capable de mener les op rations de chalutage conventionnel d mersal et p lagique il est alors quip d un chalut Grande Ouverture Verticale GOV de fond 4FF 176 dont l ouverture verticale atteint 7m et un autre de type Rock hopper utilis sur les fonds durs Zone d tude La prospection des eaux tunisiennes s est d roul e de jour depuis la fronti re tuniso libyenne en remontant vers le nord pour atteindre la fronti re tuniso alg rienne Les radiales suivies sont celles ajust es la suite de la prospection de reconnaissance r alis e en avril 1998 Elles sont perpendiculaires la c te et d une allure parall le les unes aux autres Les reprises des radiales sont r alis es l endroit o elles avaient t interrompues la veille au soir Cinq zones diff rentes aussi bien du point de vue morphologie de fond que de l tendue du plateau continental ont pu tre identifi es pour r aliser s par ment leurs prospections et estimer leur biomasse relative Ces r gions sont les suivantes 1 La zone du golfe de Gab s et les hauts fonds de Kerkennah 2 La zone du Sahel 3 Le golfe de Hammamet et la r gion de K libia 4 Le golfe de Tunis et la zone de Bizerte 5 Les parages de La Galite et de Tabarka Strat gie d chantillonnage Rappelons que le couverture des eaux tunisiennes a t assur e
31. tres dynamiques des principales esp ces exploit es Mots cl Abondance relative estimation de la biomasse potentiel exploitable petits p lagiques eaux tunisiennes ABSTRACT Relative abundance and biomass assessment of the small pelagic of the Tunisian waters Within the frame of the National Program PNM Assessment of Marine Tunisian Resources 1996 1999 two prospecting surveys on small pelagic fishes have been led in narrow collaboration with French Institute IFREMER Their objectives were to specify the relative fishes abundance their spatial temporal variability but also to quantify the maximum sustainable yield MSY of this resource A third important goal was to familiarize a Tunisian scientist team with numerical methods and data processing used during the cruises reading of echograms treatments of data etc in stocks assessment It is known that the indirect stocks assessment methods of small pelagic species is not reliable reason for which we opted to apply echo integration techniques Those campaigns revealed that for all the Tunisian waters and despite of possible sources of errors in the estimation of the MSY and considering the level of exploitation that turns to best around 35 000 tons we assume the possibility of increasing captures to a reasonable level That level was fixed empirically to 75 of the calculated value to 60 000 Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 Tons But it
32. turelle est inversement proportionnelle la long vit par cons quent elle est li e K Il va sans dire que cette mortalit est inversement li e la taille du poisson tant donn e que ceux de grande taille ont comme r gle moins de pr dateurs Cette mortalit naturelle est galement corr l e avec la temp rature du milieu Pauly 1980 Toutes ces relations s expriment en consid rant les tailles de croissance par la relation suivante logio M 0 0066 0 279 X log L 0 6543 X logio K 0 4687 X log o T O M Coefficient de mortalit naturelle Lo longueur infinie en cm K calcul partir de la courbe de croissance de Von Bertalanffy T La temp rature moyenne annuelle de l habitat du poisson en question en C Nous avons galement emprunt la formule de Taylor 1962 pour le calcul de M 2 99 K ie 2 996 K to C est partir de ces deux relations que nous avons calcul la valeur moyenne de M de certaines esp ces Nous avons emprunt les valeurs des param tres de croissance des donn es ge longueur publi es par des auteurs ayant travaill sur les esp ces pr c demment cit es tab IT Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 Tableau II valeur de M des petits p lagiques des eaux tunisiennes D apr s les quations empiriques de Pauly et Taylor Param tres K Lo lto T C Esp ces Sardina pilchardus Kartas 1981 0 408 Sardinella aurita Ka
33. urus et Trachurus mediterraneus La biomasse calcul e dans ces deux r gions est 138 000 tonnes dont 65 000 des adultes soit 56 e Le golfe de Tunis a r v l d importantes concentrations Les traits de chalut ont permis la capture de sardines et des chinchards La biomasse calcul e dans cette r gion est 45 000 tonnes dont 21 000 des adultes soit 55 34 e Dans la partie Nord le chinchard domine dans les captures mais les sardines et les anchois taient pr sents toutefois les d tections restent faibles d s que le fond de 100 m tres sont atteints La biomasse est 1 000 tonnes dont 357 des adultes soit 79 Pour toute la Tunisie et malgr les sources possibles d erreur de l estimation du potentiel exploitable et compte tenu du niveau d exploitation qui tourne au mieux autour de 35 000 tonnes nous pouvons affirmer la possibilit d accro tre les captures un niveau raisonnable que nous pouvons fixer empiriquement 75 de la valeur calcul e soit un plafond de 60 000 Bull Inst Natn Scien Tech Mer de Salammb Vol 31 2004 tonnes Pour assurer une meilleure pr cision dans le calcul du taux maximum d exploitation susceptible d tre support par le stock nous envisageons d effectuer un chantillonnage r gulier des d barquements des professionnels dans les principaux ports permettant l estimation rigoureuse des divers param tres dynamiques des principales esp ces exploit es BIBLIOGRAPH
34. will be recommended more accuracy in the calculation of the minimum rate of exploitation to be supported by small pelagic stocks A regular sampling of professional landings in the main harbours would permit the available estimation of the different dynamic parameters of the main exploited species Key Words relative Abundance biomass assessment Maximum sustainable yield small pelagic Tunisian water INTRODUCTION L activit halieutique professionnelle dans les eaux tunisiennes se caract rise par deux grands types d exploitation de la ressource s articulant autour des esp ces d mersales et p lagiques La p che d mersale fait l objet d une exploitation intensive particuli rement de la part des chalutiers le long des c tes tunisiennes mais en particulier dans le golfe de Gab s Contrairement la p che des petits p lagiques fait l objet d une sous exploitation par les lamparos quelques chalutiers p lagiques et des petits senneurs cantonn s dans le golfe de Gab s Toutes les tudes m me les ponctuelles parlent des potentialit s appr ciables de p che en petits p lagiques le long des c tes tunisiennes N anmoins une discordance est constat e entre les valeurs estim es potentiel exploitable et les valeurs r elles valeur de production De plus des diminutions des captures attribu es une disparition pure et simple des bancs des poissons sont clairement constat es Tous ces facteurs ont amen la mise la d
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