Home

Télécharger - La Documentation française

Contents

1. veste Relocalisa Ann e de MVESUSSE tion R 3 ment M h Site mise en Extension de Commentaires A ordre de a service randeur capacit E Cr ation C Valenton 2003 15 3 M E Paris Avignon Save 5 Le terminal actuel est proche de la Champfleuri saturation Difficult s de financement Marseille Le 2007 19 4 ME E R am nagement partiel Canet Lyon 2003 Phase 1 E R alisation en 2 phases V nissieux 2004 2 1 ME Recherche de financements Phase 2 Perpignan 2007 27 4 M E Finalisation du dossier Toulouse Projets d extension Castelnau C d estretefond Fenouillet E St Jory E Mulhouse 2003 0 6 ME E Lomme II 2006 11 6 M E Cavaillon 2005 23 ME c En cours d tude Orius 84 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 6 Terminaux en cours de r alisation ou en projet suite vestisse Relocalisa Ann e de VESUSSE tion R ment M g Site mise en Extension de Commentaires ordre de e service oran deur capacit E 8 Cr ation C Saint Mard Paris Nord C Accompagnement de la demande Est Valenton H 2003 15 3 ME E Vaires 6 ME C En cours d tude s Marne Orl ans Transfert aux R En cours d tude Aubrais S te 2003 5 ME R Remplacement de la plate forme de Montpellier Rondelet R organi sation autour Nouveau terminal associ la plate du Grand
2. Perception de la situation en France Les op rateurs de transport n erlandais consid rent en g n ral que l encadrement de la SNCF est trop pesant ce qui rend difficile le d veloppement des flux Le grand nombre de gr ves en France dans les ann es 250 Annexe 5 r centes a conduit une d viation par l Allemagne des trafics de navettes avec l Italie et la Suisse Le transport combin en France est per u comme un syst me ferm du fait de son refus d une organisation plus lib rale dans laquelle les diff rents acteurs pourraient avoir un r le plus affirm dans lequel les chargeurs sont la merci d une seule compagnie ferroviaire la SNCF le refus d une politique lib rale a emp ch le d veloppement d un trafic combin comparable celui qui existe sur d autres destinations Le trafic bilat ral entre Pays Bas et France offre pourtant de bonnes possibilit s de m me que le transit des flux vers 1l Espagne Il serait d ailleurs int ressant d examiner de plus pr s ces flux potentiels La France pourrait jouer un r le de partenariat important avec les Pays Bas Cependant l absence d ouverture du march ferroviaire la protection dont jouissent les op rateurs traditionnels comme Intercontainer ou CNC ont emp ch le d veloppement des flux entre les deux pays Ainsi la France est une tache blanche sur la carte intermodale des Pays Bas Une politiq
3. Pertinence 141 valuation des politiques du transport combin rail route Proposition de recommandations x Poursuivre l effort travers le programme Marco Polo Favoriser le financement d op rations pilotes pour le d ploiement de syst mes interop rables de tra age Track and Trace des caisses mobiles et conteneurs C est un besoin exprim par les clients potentiels du transport combin Les politiques ayant fait leurs preuves L autorisation d un poids total en charge de 44 tonnes pour les camions effectuant du pr ou post acheminement Bilan de l valuation La mesure prouve une efficacit mesurable et pr sente un bilan tr s positif elle doit tre conserv e Elle permet une r duction de 10 15 des co ts de pr et post acheminement routier Impact tr s positif pour les chargeurs et les transporteurs qui la ressentent positivement Efficience Pas de co t suppl mentaire pour l tat Oui mais impact contrecarr par d autres politiques concernant le transport routier Efficacit Pertinence Proposition de recommandations tendre cette mesure la desserte des ports Inciter les partenaires sociaux s entendre sur un am nagement des d crets sur le temps de conduite de fa on favoriser le pr et post acheminement en lui attribuant des avantages comparables ceux du transport longue distance L abattem
4. Annexe 5 Deux organismes contr lent le secteur ferroviaire Office of Rail Regulator ORR appel le r gulateur qui contr le la politique de Network Rail en mati re d allocation des sillons aux Freight Op rating Companies en s assurant qu il n abuse pas de sa position dominante envers les op rateurs Ceci a permis une baisse de 50 des tarifs d allocation la Strategic Rail Authority SRA cr e par le Department for Transport a un double r le D une part elle accorde les franchises aux compagnies de transport de passagers D autre part elle assure la promotion du ferroviaire en tablissant une strat gie long terme SRA Freight Strategy publi e en juillet 2000 en accord avec le plan de transport 2010 du gouvernement britannique L objectif pour le fret ferroviaire est une hausse de 80 du trafic fret pour 2010 R le de l tat Bien que le secteur du fret ferroviaire soit enti rement privatis l tat a jou un r le important dans son d veloppement Les responsabilit s respectives de l tat et du secteur priv sont en train d voluer Le Department for Transport DfT anciennement le Department of Transport Local Governement and the Regions a un r le direct dans le d veloppement de l intermodalit ferroviaire au Royaume Uni au travers d aides financi res les Freight Facilities et le Track Access Grant Schemes Il a galement un r le indirect pu
5. Commission des Communaut s europ ennes 12 septembre 2001 Livre Blanc La politique europ enne l heure des choix Commission europ enne Direction g n rale nergie et Transports avril 2000 Actions pilotes en faveur du transport combin Programme PACT Commission europ enne Direction g n rale nergie et Transports 1999 tude de march ADEME Etat de l art du transport combin en Europe Conseil national des transports dossiers de l Observatoire transport Europe octobre 2001 Le fret ferroviaire en Europe Douel F INRETS pour la Commission europ enne 4 PCRD sous la direction de Reynaud C La qualit dans le transport intermodal europ en le projet IQ Intermodal Quality Ghigonis H Rapport du Conseil conomique et social 1999 Pour une politique intermodale le transport combin ITM travail de recherche dans le cadre du PREDIT 1999 Am lioration de l offre ferroviaire volutions du transport combin et cons quences sur les terminaux Racheline M CNC Compagnie nouvelle de conteneurs 1997 Le transport combin 50 ans d exp rience Arbault M L et Papinutti M INRETS D l gation l am nagement du territoire et l action r gionale DRE Aquitaine 1994 Fa ade atlantique le transport combin et les plates formes logistiques Daubresse M P rapport de mission 1994 Transport d
6. les march s a l organisation de l offre z les co ts des prestations pour lesquels la d composition la plus fine sera recherch e Elles porteront aussi sur les politiques suivies dans ces pays pour d velopper le transport combin Elles devront comporter une appr ciation d ensemble de ces politiques dans le but de d gager les exemples dont il est possible de s inspirer en isolant les l ments mesures modes d organisation etc significatifs de ces pays la fois dans le sens positif best practices et en n gatif pour d gager les erreurs ne pas commettre Elles s exprimeront en particulier par une description synth tique des aides d cid es dans ces pays et des cons quences favorables ou d favorables qu elles ont eues Elles permettront de faire une comparaison entre la 203 Annexe 4 France et les autres pays en ce qui concerne les co ts les performances de qualit de service et les r sultats en termes de trafic Les visites pr vues sur place seront d crites pr cis ment dans l offre de service du prestataire 2 3 Analyse quantitative Les mat riaux rassembl s dans la phase pr c dente seront d abord utilis s pour l laboration par le prestataire d une analyse quantitative Celle ci aura pour but d valuer de fa on la plus pr cise possible les d terminants des flux de transport combin L id al serait de disposer pour cela d une mod lisation
7. projet r alisation euros en euros Syst me de navette travers le hub de CNC Muizen Belgique incluant un syst me 301 507 273979 1997 1998 d information et de tra age Mise en place de services r guliers vers Port du Havre l hinterland syst me d information entre 33 210 8 500 1997 terminaux portuaires Tranfesa Mise en place d un service de navette rN a ferroviaire viable pour des pi ces 315 000 1998 2001 France Aa paiements automobile entre Paris et la Slov nie venir UIRR INT Introduction d un syst me de trains blocks 361274 144510 1998 2000 entre la France et l Allemagne CNC Mise en place d un syst me de navette 300000 256228 1999 2001 entre Paris Londres et Glasgow y 75 000 Mise en place d un service de navette Exxon Mobil Re autres 2000 en i pour produits chimiques entre Notre 187 500 A Chemicals paiements cours Dame de Gravenchon et Anvers S venir En Mise en place d un service de navette n gociation M entre Bonneuil et l Italie 609 099 lors de l valuation Projets PACT visant am liorer l interop rabilit France 1997 2002 Leader du Budget Faiements P riode rojet Description engag effectu s r alisation P en Euros en Euros Cr ation d une structure commune de RENFE management pour la r gulation des trains SNCF de fret internationaux station frontali re 27 030 2
8. acheminer par voie ferr e sur le parcours principal des conteneurs des caisses mobiles ou des remorques routi res charg s sur des wagons dans des terminaux sp ciaux ou dans les ports le mode routier assurant les parcours terminaux Le d veloppement du transport combin rail route est affich comme un des axes de la politique des transports en France visant r quilibrer le partage modal en faveur des modes alternatifs la route et en particulier du ferroviaire pour le transport du fret compte tenu de ses avantages importants en terme de pr servation de l environnement Cette orientation ressort de nombreux textes en particulier de la loi d orientation des transports int rieurs des sch mas de services collectifs de 1 Art 1 Le syst me de transports int rieurs doit satisfaire les besoins des usagers dans les conditions conomiques sociales et environnementales les plus avantageuses pour la collectivit Ces besoins sont satisfaits dans le respect des objectifs de limitation ou de r duction des risques accidents nuisances notamment sonores missions de polluants et de gaz effet de serre Art 3 La politique globale des transports de marchandises assure le d veloppement harmonieux et compl mentaire des divers modes de transports Elle tablit les bases d une concurrence loyale entre les modes de transport et entre les entreprises Elle favorise leur compl mentarit
9. effet incoh rent de faire des efforts au niveau des interfaces si les tuyaux ne permettent pas d acheminer correctement les flux Ja r alisation de plates formes rail route performantes et la qualit des acheminements ferroviaires accord 95 20 pour la m me raison D une mani re g n rale il semble d ailleurs que la r ussite d accords contractuels du type 95 20 soit une condition n cessaire mais probablement pas suffisante l efficacit r elle des autres mesures En effet ce concept d am lioration de la qualit porte en lui la r ponse toutes les contraintes li es aux probl matiques d limination des goulots d tranglement du r seau ferroviaire de r organisation des flux ferroviaires de r gles de priorit voyageurs fret ainsi que d ouverture du march de nouveaux op rateurs Mise en perspective ce stade de l valuation il est utile d essayer de comprendre au del de la r ussite plus ou moins grande des mesures mises en uvre depuis dix ans si ces mesures sont ou non les plus pertinentes par rapport aux objectifs politiques conomiques et sociaux de la France Pour cela nous proposons de croiser le bilan des mesures d crit au paragraphe pr c dent avec deux approches compl mentaires les facteurs cl s de comp titivit du transport combin et les mesures mises en uvre l tranger Les facteurs cl s de comp titivit du transport combin
10. mixtes v rifier les gains de trafic que permettrait l optimisation de l utilisation du r seau actuel notamment par la domestication des sillons d velopper les navettes de transport combin de longue distance et trancher clairement le d bat entre transport combin et autoroute ferroviaire le franchissement d obstacles naturels par des autoroutes ferroviaires comme le projet Lyon Turin avec Modalohr apporte une solution court terme mais revient s il se limite au passage de l obstacle favoriser l usage du camion sur le reste du parcours et provoquer des effets d entonnoir aux extr mit s du dispositif ne conviendrait il pas plut t d organiser de vraies navettes de fret et de transport combin de longue distance sur les axes correspondant Ce pourrait tre une option lourde du sch ma national de r seau prioritaire de transport combin les r gions concern es pourraient y contribuer d velopper les trafics de transit massifi s en particulier depuis Le Havre et Dunkerque Faire voluer l organisation de l op rateur ferroviaire relative au transport combin Bilan de l valuation La SNCF offre notamment dans le transport combin le visage d un groupe dont les options n apparaissent pas clairement alors que se pr cise la perspective de la concurrence Sa structure est facteur de confusion des r les et de perte de lisibilit strat gique d ensemble P
11. r seau transeurop en de fret ferroviaire puis en 2008 sur l ensemble du r seau europ en La standardisation des quipements de transport combin travers des actions de normalisation des conteneurs et caisses mobiles Les mesures indirectes concernant le mode ferroviaire dans son ensemble Il s agit principalement de la politique d investissements en mati re de gabarit ferroviaire afin de r duire les goulots d tranglement qui subsistent sur certains grands axes de fret des subventions accord es des projets de recherche amont li s la multi modalit dans le cadre du programme PREDIT on peut citer en 110 valuation des politiques du transport combin rail route particulier le projet intitul Lignes directrices pour la mise en place d un syst me d information multimodale fret l horizon 2005 des projets financ s par les pouvoirs publics pour la mise au point de nouvelles technologies de transport combin en particulier l automatisation des op rations de transbordement exemple du projet COMMUTOR Les mesures indirectes concernant le mode routier Les politiques mises en uvre dans le domaine du transport routier ont entra n bien s r des r percussions fortes sur le transport combin Au plan communautaire tarification routi re la l gislation europ enne n autorise pas les Etats membres imposer de p ages routiers exc dant le
12. une p riode r cente dans un environnement monopolistique Trenitalia Divizione Cargo ex Ferrovie dello Stato Division Fret pour la traction et quelques op rateurs sp cialis s Aujourd hui l Itahie se pr pare l introduction de la concurrence dans le secteur du transport ferroviaire La fonction de gestionnaire d infrastructure n est pas encore s par e de celle de l op rateur ferroviaire historique Trenitalia 50 valuation des politiques du transport combin rail route Divizione Cargo vend la traction aux op rateurs CEMAT Italcontainer ou aux op rateurs de terminaux CEMAT g re un r seau de 21 terminaux et propose prioritairement un service de trains directs sur des lignes principales comme Milan Pomezia ou Milan Bari Pour les transports vers le sud et le sud ouest Campania Calabre Sicile on utilise un hub situ Marcianise Nord de Naples Les Pays Bas encouragent la lib ralisation du fret ferroviaire le d veloppement de la concurrence entre op rateurs de m me que l entr e de nouveaux op rateurs ferroviaires L organisation du transport intermodal aux Pays Bas est caract ris e par le syst me des navettes partir des ports composition fixe trajet fr quence r guli re L op rateur sp cialis assume le risque commercial du sillon et de la traction Dutch Infrastructure Manager DIM est le gestionnaire des infrastructures ferroviaires NS est l op
13. 1 estim e au chapitre 3 Cette simulation conduit une perte de trafic de transport combin comprise entre 6 et 10 selon les cha nes concern es dans l hypoth se ou la redevance serait deux fois plus lev e qu actuellement 95 valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 12 Simulation de l impact en du co t d usage d infrastructure sur le trafic captable par le transport combin pour chaque cha ne type 05 1 15 2 25 Rbaw Gwtann 0 1118 2 Q mpd sur trafic TC1 Impact surtrafic TC2 27 296 al X Impad surtraic TC3 gt Impact surtrafic T4 S 44 4 LT 5 43 5 92 482 ui 74 T RL 8 7 23 76 82 888 9 10 95 9 64 986 11 412 114 13 1205 14 15 1446 461 ht Efficience de la mesure rapport co t avantages Nous avons estim que le doublement du montant moyen de la redevance d infrastructure co terait environ 40 millions d euros aux op rateurs et qu il en r sulterait une diminution de 6 10 du trafic de transport combin Il semble que RFF ne fasse payer au trafic fret qu une partie de son co t d acc s l infrastructure Les estimations r alis es ce jour varient d une source l autre et le sujet m riterait une expertise compl mentaire notamment en ce qui concerne le transport combin 1 Source Fiche sur la tarification de l infrastructure pour le fret Conseil g
14. 245 Annexe 5 Nom R le et historique Structure du capital Services Optimodal Intercontainer Commercialise le TC aux Pays Bas Intercontainer 51 Railion Benelux 49 4 navettes avec P Allemagne et la Suisse Trailstar Hupac Cr en 1964 par transporteurs routiers Depuis 1980 charge galement des conteneurs maritimes Rachet par Hupac en 1998 Hupac 86 Railion Benelux 14 3 navettes avec la Suisse et l Italie Un essai fin 2001 de service vers Duisburg peu concluant European Rail Cr e en 1994 par des D tenu 100 par 2 7 navettes avec d Iinter Ferry Boats SNCB et de CNC Shuttle ERS armateurs armateurs Maersk P Allemagne la Sealand et P amp O R publique Tch que Nedlloyd la Pologne et l Italie Transfracht Promotion des services Filiale de Deutsche 2 navettes avec International 4 de DB Cargo Bahn P Allemagne Rail Web Filiale conjointe Navettes sur la Belgique Europe Container Terminal ECL Venlo Gestionnaire de terminaux 1 navette entre ses terminaux de Rotterdam et de Venlo Rail terminal Born RTB Gestionnaire de terminaux 1 navette entre Rotterdam et son terminal de Born Vos Logistics Transporteur routier quil poss de plusieurs terminaux dans le nord des Pays Bas Navettes entre ses terminaux On remarque les trois origines principales de ces op rateurs sp
15. 45444hinrinnininn nina tneminnimininente 128 5 3 Les mesures prioritaires 131 54 CONCIUSLONE LE Ne I RE 143 Avis des MINIST RES sense 145 Avis des tablissements publics 153 Annexe 1 Composition du comit de pilotage see 185 Annexe 2 Composition du groupement de soci t s ayant r alis l valuation 187 Annexe 3 Cahier des charges de l tude see 191 Annexe 4 Travaux confi s au prestataire le cahier des clauses techniques particuli res esse 197 Annexe 5 Comparaisons internationales le transport combin en Grande Bretagne en Allemagne en Italie et aux Pays Bas 211 Annexe 6 Glossaire scsi sn irensssii inst etsetieisateiiisee 253 Annexe 7 l ments de bibliographie 257 Annexe 8 Annexe 9 Annexe 10 Annexe 11 Annexe 12 Annexe 13 Annexe 14 Annexe 15 Annexe 16 Nota Les ANNEXES CONSULTABLES SUR LE SITE DU COMMISSARIAT G N RAL DU PLAN Inventaire des politiques publiques en France en faveur du transport combin et principales politiques aux Pays Bas en Grande Bretagne en Italie et en Allemagne L offre de transport combin en France Les acteurs du transport combin en France Les co ts du transport routier et du transport combin Les d terminants de la comp titivit du transport combin Les mod les relatifs au transport combin Le m ta mod le manuel d utilisation Panorama des r glementations nationales et europ enne
16. allocation des sillons En Allemagne la soci t Deutsche Bahn AG est l acteur majeur du transport ferroviaire avec un double principe de s paration des activit s dans une soci t holding et de recentrage sur ses m tiers historiques le minist re f d ral des Transports d finit le cadre l gal et technique de fonctionnement du transport ferroviaire les L nder tant responsables des aspects non r gul s par l instance f d rale DB Netz filiale de Deutsche Bahn est gestionnaire de l infrastructure ferroviaire la filiale DB Cargo est responsable des activit s fret TFG Transfracht Compagnie internationale de fret pour le transport de marchandises est une filiale mixte de DB Cargo AG et HHLA sp cialis e dans le transport combin entre les ports et les hinterlands jusqu en 1996 les terminaux de transport combin appartenaient Deutsche Bahn AG et DB Cargo AG depuis avec la mise en uvre du processus de privatisation ils sont sous tutelle administrative le concurrent de TFG Transfracht est la compagnie priv e Kombiverkehr dont l actionnariat est constitu de transporteurs et de transitaires Kombiverkehr est membre de l UIRR et son activit se concentre sur le transport combin non accompagn transalpin et le transport combin accompagn europ en Depuis 1995 l Italie m ne une politique volontariste afin de favoriser le transport combin Cette politique s appliquait jusqu
17. est d tenue par Deutsche Bahn Danske Starsbaner 2 et NS 6 n ayant que des participations minoritaires Le nom a t chang en Railion Benelux ce qui traduit la volont de devenir un op rateur dans les deux autres pays du Benelux Railion Benelux a perdu sa position de quasi monopole Le trafic intermodal domestique a t perdu au profit des nouveaux op rateurs Au plan international parmi les op rateurs de transport combin la plupart viennent de changer ou bien sont en passe de changer de fournisseur pour la traction Ils 244 Annexe 5 recourent ou vont recourir leurs propres services s ils sont eux m mes op rateurs de traction comme ERS ou bien aux services d autres op rateurs licenci s aux Pays Bas ShortLines contr l par ses deux directeurs et les municipalit s de Rotterdam et de Cologne qui op re des liaisons domestiques et internationales et a des vis es sur le march belge de la traction ACTS Nederland n pour promouvoir le syst me de conteneurs sp ciaux ACTS et qui s est lanc dans la traction en 1999 ACTS Tractie avec un certain succ s EGK et ERS Railways qui n op rent pas encore de traction mais ont annonc leur intention de le faire prochainement Les op rateurs de transport combin Ce sont des op rateurs sp cialis s dans le transport intermodal selon un sch ma mer rail route qui tiennent les principaux r les aux Pays Bas
18. et leurs impacts Cette analyse a permis de r aliser un m ta mod le gr ce auquel des relations de cause effet ont t simul es voir annexe 14 2 2 5 X 1 6 4 l accroissement de 60 61 correspond une am lioration de la r gularit de 1 6 59 valuation des politiques du transport combin rail route Les lignes priorit fret Le projet EUFRANET a mis en vidence l impact positif qui r sulterait du d veloppement d un r seau ferroviaire d di au fret au niveau europ en Pour la France le mod le aboutit un gain de part de march du transport combin en 2020 par rapport au sc nario au fil de l eau compris entre 2 13 points selon le degr de volontarisme du sc nario mis en uvre L hypoth se servant de base ce projet consiste d dier au fret un nombre restreint d axes ferroviaires appartenant au r seau transeurop en de fret ferroviaire RTEFF Selon cette tude la France est l un des pays d Europe qui b n ficierait le plus du r seau d di au fret en terme de transfert modal soulignant ainsi que le potentiel captable en France r sultant d une am lioration de la qualit du transport combin serait tr s significatif Ce projet montre galement qu une exploitation optimale du r seau d di au fret suppose de pr voir le regroupement de trains courts sur les troncs communs d di s au fret permettant de proposer des fr quences lev es sans
19. et transport routier Proposition de recommandations Accompagner la fin du monopole de la SNCF en mati re de traction L ouverture du fret la concurrence partir de mars 2003 suite la transposition du paquet ferroviaire europ en devrait tre non pas subie mais accompagn e en France RFF par exemple pourrait solliciter cette ch ance de nouveaux op rateurs europ ens sur le r seau particuli rement pour les navettes de transport combin plut t que d attendre qu ils se pr sentent ventuellement Permettre aux op rateurs de transport combin priv s et publics de g rer eux m mes l acheminement de leurs trains Il conviendrait de favoriser l mergence de la concurrence et de permettre aux op rateurs de transport combin qu ils soient priv s ou publics de g rer eux m mes l acheminement de leurs trains en utilisant leurs droits d acc s particuli rement sur les liaisons internationales Favoriser l entr e de nouveaux op rateurs sur le march du transport combin l instar des Pays Bas qui ont pleinement assum le d veloppement d un syst me tr s concurrentiel il conviendrait de permettre l entr e de nouveaux acteurs sur le march du transport combin en garantissant les conditions d une galit d acc s et d une concurrence loyale S appuyer sur les logisticiens et les armateurs L organisation d ensemble le sch ma directeur des lignes de transport
20. euros par an sont bien per ues car leur impact sur les co ts d exploitation des entreprises r gionales subventionn es est clairement identifiable par les int ress s Cependant nous ne disposons pas d l ments concernant leurs co ts de gestion Ces aides ne sont en outre pas strictement identiques d une r gion l autre et leur impact r el en termes d augmentation du trafic de transport combin et de transfert modal est difficile estimer Pertinence de la mesure Contrat TOP Le montant de l aide directe aux transporteurs routiers reste tr s faible au regard des autres aides publiques au transport combin En outre le choix du cr dit bail taux bonifi entra ne deux inconv nients qui sont des co ts de gestion lev s et un taux de subvention plafonn Une subvention directe plus importante et accompagn e d une communication claire sur les cons quences environnementales positives de ce type de mesure permettrait d accro tre la notori t du dispositif aupr s des transporteurs routiers Initiatives des r gions La condition mise par certaines r gions selon laquelle le b n ficiaire doit tre localis dans la r gion est certes compr hensible et l gitime de la part des Conseils r gionaux qui veulent r server leurs aides financi res leurs ressortissants mais elle conduit des acrobaties bureaucratiques peu coh rentes avec l ambition des objectifs poursuivis La plupart de
21. ferroviaire est de la responsabilit de l tat Les investissements connexes sont de la responsabilit du port qui est sous tutelle municipale Logiques sociales Depuis les ann es quatre vingt le personnel des compagnies ferroviaires a perdu son statut d employ du secteur public Tous les co ts sociaux sont pris en charge par les compagnies ferroviaires Les retraites sont pay es par le fonds de retraite des chemins de fer et dans le contexte de concurrence souhait par le gouvernement n erlandais il n est pas envisag de transf rer cette charge La dimension sociale n affecte pas le d veloppement du transport combin aux Pays Bas Bien que les co ts sociaux constituent un l ment important des co ts de transport ils ne sont pas per us comme un obstacle au d veloppement du transport combin 248 Annexe 5 Les statuts sociaux de la route et du fer sont tr s diff rents Dans le ferroviaire les syndicats sont traditionnellement plus puissants ce qui joue notamment sur la dur e du travail qui est plus courte que dans le secteur routier Les syndicats sont favorables l ouverture des march s qu ils per oivent comme de nouvelles opportunit s pour les soci t s n erlandaises de transport Ils acceptent en particulier des r ductions de personnel pour accro tre la comp titivit des entreprises Mais les syndicats demandent qu une harmonisation europ enne des conditions de travail acco
22. haut logisticien qui appara t comme une fausse piste pour une entreprise ferroviaire est pourtant qualifi e tout autrement lorsque le rapport tudie la situation de l Allemagne et des Pays Bas Pourtant 177 Avis des tablissements publics une entreprise ferroviaire DB Cargo s est appuy e sur son c ur de m tier pour constituer un groupe logistique majeur en Europe dans lequel les diff rents m tiers exerc s par la SNCF sont int gr s et au moins aussi bien ma tris s Il est inexact d affirmer que le groupe SNCF se construit pour le transport des marchandises comme un meccano au gr des opportunit s notamment politiques La volont de donner une vision claire et partag e aux filiales dominante Fret a justement pr sid l mergence de la branche Fret depuis quelques ann es La reconfiguration volontariste de l activit et des filiales autour du concept de p le op rateur a d j donn lieu la cr ation d ERMECHEM pour le march des produits chimiques et un projet de m me nature est en laboration pour le march du transport combin Le maintien de la paix sociale n est pas une question d autonomie de la SNCF vis vis du gouvernement C est une n cessit pour assurer la fiabilit de ses prestations Ceci constitue d ailleurs un axe important du projet industriel 2003 2005 Le manque de visibilit sur les comptes analytiques de la SNCF est soulign La S
23. l gard du r seau transeurop en de transport de fret ferroviaire RTEFF pour une p riode transitoire allant jusqu en 2008 La mise en uvre de ces mesures permettrait aux op rateurs britanniques d acc der de nouvelles opportunit s de march ailleurs en Europe M me sans consid rations de march ces propositions constitueraient une pression suppl mentaire sur les op rateurs continentaux pour qu ils acc dent une approche plus commerciale y compris dans les relations de coop ration qu ils ont avec les op rateurs britanniques Le march britannique est pour ce qui le concerne largement ouvert La SRA a lanc une large consultation sur la politique d utilisation de la capacit ferroviaire CUP Cette consultation qui doit s achever en novembre 2002 est partie du constat dress par la SRA que la privatisation nous a t un des outils essentiels de planification du r seau ferroviaire La CUP constitue un premier pas vers une optimisation de l utilisation du r seau alors que la SRA a apport la preuve que la demande relative la capacit d utilisation du r seau a cr de 100 depuis les ann es cinquante L exercice d optimisation prendra en consid ration un ensemble de crit res relatifs l environnement la s curit l conomie l accessibilit et l int gration pour trouver l quilibre de priorit fret voyageurs l identification de voies d di es au
24. t un succ s tandis que le financement du TGV Est b n ficie de l apport des r gions concern es S agissant des transports de marchandises plusieurs r gions on l a vu se sont d j impliqu es dans le financement de terminaux ou l incitation aux routiers s quiper de caisses mobiles Certes le transport combin implique n cessairement une perspective supra r gionale voire europ enne mais il est parfaitement concevable de proposer aux r gions d inscrire dans le cadre d un sch ma national leurs politiques de transfert modal de la route vers le rail Promouvoir un contexte institutionnel qui favorise l mergence de la concurrence Les politiques publiques en faveur du transport combin doivent tre d velopp es en coh rence avec les directives europ ennes Celles ci orientent le secteur du fret vers un fonctionnement certes r gul par les autorit s publiques mais reposant sur les m canismes du march en particulier sur une r elle concurrence entre op rateurs Dans cet esprit il est souhaitable que sur chaque grande liaison intermodale domestique ou internationale tout chargeur puisse disposer d au moins deux offres de transport combin concurrentes notamment en mati re de traction Les politiques consisteront donc en moins de subventions mais plus de mesures r glementaires l gales ou incitatives favorisant une concurrence effective Il ne s agit donc pas d abandonner tout syst me
25. tat sera n cessaire tant que le march des transports de marchandises sera sous tarif et ne sera pas assaini 73e valuation des politiques du transport combin rail route Depuis la pr paration de ces rapports la situation a beaucoup volu alors qu en 1996 1997 le transport combin tait dans une p riode de forte croissance on assiste depuis lors une stagnation du trafic l ouverture du march ferroviaire la concurrence est maintenant une r alit programm e chez nos voisins les acteurs du transport combin ont radicalement volu enfin on note la persistance des probl mes structurels d j relev s par les rapports Daubresse et Perrod Dans ce contexte la pr sente valuation a pour objectif d appr cier dans quelle mesure les politiques ou mesures men es depuis dix ans en faveur du transport combin poss dent les trois principales qualit s qui caract risent id alement une bonne politique L efficacit dans quelle mesure les effets propres de la politique sont ils conformes ses objectifs L efficience les ressources financi res mobilis es par la politique ont elles t bien utilis es Les r sultats de la politique sont ils la mesure des sommes d pens es La pertinence dans quelle mesure la politique est elle adapt e la nature du probl me qu elle est cens e r soudre et au contexte conomique politique et social Les dix prin
26. Annexe 5 Le trafic de transport combin Avec 13 2 millions de tonnes en 2001 le trafic de conteneurs repr sente aujourd hui 36 du transport combin en Italie Dans les transports nationaux la solution du combin est peu fr quente sur les relations courtes nord nord tr s nombreuses alors qu elle est pr f r e dans les transports nord sud lorsque la distance ferroviaire est sup rieure 600 km et la distance entre le terminal ferroviaire et le lieu de destination finale ne d passe les 100 150 km On compte parmi les clients du transport combin des soci t s de transport routier qui ont sp cialis une soci t filiale ou un secteur d entreprise dans le combin il s agit de soci t s de taille moyenne qui concentrent sur le combin une large part de leur trafic Ces soci t s op rent surtout au niveau domestique et sur un nombre limit de relations En r gle g n rale aucun grand op rateur ne pr voit d investir dans le transport combin un pourcentage important de son trafic global Le transport combin est consid r comme une strat gie de diversification modale cette vision encourage certains grands op rateurs pr sents en Italie utiliser le combin par l interm diaire d un op rateur sp cialis Les clients utilisent le transport combin pour des transports sp cifiques d termin s par la nature des produits et ou par la r glementation du transport routier Sur les relati
27. La pr sence simultan e des trafics passagers et marchandises sur la m me infrastructure fait que si dans la phase de programmation le secteur marchandises prouve des difficult s dans la gestion quotidienne le trafic passagers et en particulier le transport local qui a un impact social important jouit d une priorit de fait avec des cons quences n gatives sur la r gularit du fret L op rateur ferroviaire historique Trenitalia la soci t de transport traditionnelle des Ferrovie dello Stato est encore tr s concentr e sur son c ur de m tier m me si des initiatives existent dans la logistique travers des soci t s filiales Les op rateurs de transport combin Le transport combin domestique de conteneurs est vendu par Trenitalia Divizione Cargo soit Italcontainer qui son tour vend la traction et les services sur les terminaux chargement d chargement stockage aux op rateurs maritimes soit directement aux op rateurs finaux compagnies maritimes ou gestionnaires de terminaux De la m me fa on sur le march international les ventes sont soit directes soit indirectes via ICF Novatrans pour la France et Hupac pour l Allemagne 234 Annexe 5 Pour les caisses mobiles Trenitalia Divizione Cargo assure la traction et CEMAT les prestations de transport combin pour le trafic domestique ainsi que les services de terminaux Le trafic international est galement r alis
28. Le transport maritime Les armements cherchent r aliser d importants gains de productivit sur les maillons les plus co teux de la cha ne de transport la manutention et les acheminements terrestres dans l hinterland Les ports doivent d s lors disposer d une desserte puissante et de qualit indispensable la massification des flux dans l hinterland ce qui conf re un r le strat gique au transport ferroviaire 45 valuation des politiques du transport combin rail route Par ailleurs la flotte mondiale de porte conteneurs augmente r guli rement de 10 par an depuis 1996 et le mouvement de concentration des compagnies fait appara tre quelques grandes entreprises majeures elles m mes associ es dans des alliances Pourtant en France les synergies entre transport combin et d veloppement de l activit des ports ne semblent pas aussi fortes que dans des pays tels que l Italie ou les Pays Bas La voie maritime se pose galement en concurrente du transport combin rail route avec la volont de la Commission europ enne d encourager toutes les initiatives prises en faveur du transfert des marchandises actuellement transport es par la route vers le cabotage maritime le cabotage a repr sent 40 de l activit des ports fran ais en 2001 Les ports fran ais Le Havre Marseille Dunkerque Ils sont petits en trafic conteneurs par rapport aux grands ports europ ens et leur contribution
29. SOMEA Consult est bas e Rome Son domaine principal d expertise est l analyse conomique du transport de fret Elle a d velopp une connaissance approfondie des acteurs du transport intermodal en Italie et des facteurs de changement 190 Annexe 3 Cahier des charges de l tude Note de probl matique Le d veloppement du transport combin rail route est un des axes de la politique des transports en France qui vise r quilibrer le partage modal en faveur du ferroviaire pour le transport du fret Les sch mas de services collectifs de transports de marchandises institu s par la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire de juin 1999 actuellement en cours d laboration affirment clairement ce choix strat gique Ils s appuient notamment sur le rapport de Pierre Perrod pr sident du Conseil national des transports de juillet 1998 Dix propositions pour un d veloppement durable du transport combin Le transport combin associe de fa on compl mentaire la s curit et l efficacit du fer pour la partie centrale du parcours la souplesse de la route pour les transports terminaux de porte porte Il est tr s efficace pour la desserte des ports Il pr sente des avantages importants pour la collectivit en constituant une bonne r ponse aux probl mes de congestion d environnement et d ins curit routi re Particuli rement bien adapt aux transports de mass
30. cialis s transport combin le transport maritime l exploitation de plates formes intermodales le transport ferroviaire et 1 Intercontainer cr et g r par les grands op rateurs ferroviaires europ ens De ce fait ne peut pas faire d arbitrages qui favoriseraient le trafic d un port d un r seau au d triment d autres 2 Une navette Rotterdam Amsterdam cr e en 2000 n a pas provoqu une demande satisfaisante Le transport a t repris par Raillion Benelux avec des trains de fret normaux 3 Avec correspondance rapide vers la Slovaquie et la Hongrie 4 La r organisation du capital de Transfracht fait que la filiale sera op r e prochainement sous le nom de Deutsche Bahn 246 Annexe 5 Les grands logisticiens Les groupes de logistique terrestres ne jouent pratiquement pas de r le dans la structuration du transport combin Le secteur du transport combin est concentr autour du transport maritime de conteneurs Vos Logistics groupe de transport sp cialis dans le vrac est le seul groupe de transport impliqu dans le transport combin avec une structure d di e La soci t poss de un train qui est op r par ACTS Traction entre Rotterdam et Veendam Vos utilise galement les services de Trailstar Hupac entre Ede et Brescia Pour Vos le transport combin ne repr sente qu une faible part de son activit soit peu pr s 5 Les compagnies
31. creuse normale de pointe galement important pour les lignes p riurbaines faible ou nul pour les autres lignes un droit de r servation des arr ts en gare qui ne s applique qu aux lignes p riurbaines fort trafic un droit de circulation fix uniform ment pour toutes les cat gories de lignes 0 79 euro par train x km pour les voyageurs et 0 23 euro par train x km pour le fret 1 Ceci est un tarif moyen qui cache de fortes disparit s Un parcours de transit fret qui ne passe pas dans des grandes villes ne sera tarif que 0 5 euro au km droit de circulation alors qu un train de fret qui part de Paris sera tax au maximum car le droit de r servation en heures de pointe est de 3 euros au km 93 valuation des politiques du transport combin rail route Efficacit de la mesure L analyse de l lasticit de la demande de transport combin au prix de ce mode permet de mieux comprendre l impact de la redevance d infrastructure ferroviaire sur la comp titivit du transport combin Le raisonnement est le suivant les co ts d usage d infrastructure pratiqu s dans les diff rents pays d Europe pour le fret se situent dans une fourchette comprise entre 0 05 et 3 euros train x km respectivement pour la Su de et l Allemagne La redevance RFF bar me 2002 s l ve 0 82 train x km Nous avons donc fait l hypoth se que le montant de la redevance pourrait varier en F
32. d cisions ou actions implicites ou indirectes de l tat et des 200 Annexe 4 collectivit s locales influant sur les transports combin s Il en pr sentera la liste et fera des propositions concernant celles qui en raison de leur importance devront faire l objet d une analyse approfondie ainsi que celles qui de cons quences plus r duites pourront faire l objet d une analyse plus sommaire Sur la base de ce recensement le comit de pilotage indiquera au prestataire quelles politiques devront tre analys es de fa on plus ou moins approfondie Leur nombre sera d au moins cinq 2 2 laboration d un sch ma de l conomie du transport combin Il s agira l de d crire l conomie du transport combin en analysant ses divers aspects Description des trafics L analyse du prestataire devra s appuyer sur une connaissance fine des trafics Des sources d information sont fournies dans les annexes 2 et 3 Le prestataire devra v rifier et compl ter cette liste en indiquant la sp cificit des informations fournies par chacune des sources Il fournira aussi une repr sentation sous forme de graphiques ou de matrices des r sultats de la confrontation de ces sources L objectif est d aboutir une description des trafics la fois par origines destinations et par type de produits Distinction entre les diff rents march s Le transport combin ne se comporte pas de fa on homog ne Au
33. de la prestation combin e ne b n ficient pas d une attention suffisante des pouvoirs publics Pour rem dier cet tat de fait il est indispensable d agir sur un certain nombre de politiques qui portent directement ou indirectement sur le transport combin et de le faire de mani re coordonn e En premier lieu les pouvoirs publics peuvent retirer un certain nombre de freins au d veloppement du transport combin Ces freins affectent particuli rement deux aspects des priorit s mises en lumi re par l valuation le climat conomique est trop peu concurrentiel l utilisation de l infrastructure est imparfaite En France deux op rateurs de taille moyenne contr l s par la SNCF se partagent la quasi totalit du trafic national Si l on tend l analyse aux trafics internationaux bilat raux ou de transit il appara t que le groupe SNCF domine l activit Les autres entreprises ferroviaires ont du mal se faire une place alors m me que la directive europ enne 91 440 ouvre th oriquement l infrastructure aux transports combin s internationaux depuis plus de dix ans Les pouvoirs publics peuvent favoriser une intensification de la concurrence et l mergence d op rateurs plus puissants Le diagnostic des auteurs du rapport 14 Pr face est que la France est aujourd hui tr s en retrait par rapport aux tats membres de l Union les plus dynamiques les Pays Bas en particulier L ch
34. forme logistique d j am nag e Miramas Remplacement de la plate forme de int itu ille Dourges sud 2003 74ME CR Pauti sauyeur situe au centre te PS de Lill L investissement indiqu correspond au e Lille terminal trimodal y compris foncier et diffuseur d acc s sur l autoroute A1 Dijon 2003 9 4 ME R Replacement de Dijon Porte Neuve Gevrey On dispose de peu d l ments d taill s pour illustrer ces projets qui rel vent de politiques d investissement relativement lourdes Bordeaux Hourcade Le projet de plate forme de Bordeaux Hourcade a t con u par la SNCF d s 1974 pour faire face la saturation et aux probl mes de desserte de Bordeaux Bastide Ce projet abandonn a t repris par la SNCF dans la fin des ann es quatre vingt et par RFF lors de sa cr ation en 1997 SNCF a assur la conduite des tudes et a assum la ma trise d uvre et la ma trise d ouvrage d l gu e Les travaux commenc s en 1999 se sont achev s en janvier 2002 Les investissements d infrastructure repr sentaient un montant de 40 millions 85 valuation des politiques du transport combin rail route d euros financ s par l tat RFF le Conseil r gional le d partement de la Gironde la communaut urbaine de Bordeaux et le FEDER pour 25 du montant S agissant des travaux d am nagement de la plate forme proprement dite l investissement repr sentant 7 5 millions d euros a t
35. offre et dans le jeu des acteurs Les interrogations concernent l efficacit de l organisation actuelle du transport combin en termes techniques est on loin de la fronti re de production et la capacit des m canismes institutionnels et des rapports entre institutions transmettre aux acteurs des incitations suffisantes Elles concernent aussi la coh rence des politiques publiques notamment pour les interventions de l tat et des collectivit s locales Elles portent galement plus directement sur l efficacit des politiques publiques le choix des instruments et leur mise en uvre Elles concernent enfin la nature et l impact des politiques d accompagnement Il faut d terminer en particulier si ces derni res ont permis une galisation des conditions de concurrence entre les modes 199 Annexe 4 Un troisi me type examine si les r sultats obtenus sont proportionn s aux moyens engag s Il faut se demander d une part si la politique en faveur du transport combin mise en place est efficace et d autre part si les avantages qu on en attend sont proportionn s aux co ts Les avantages et les co ts sont entendus ici au sens collectif incluant les diverses externalit s La liste de ces interrogations n est pas exhaustive et le prestataire devra r pondre toute autre question apparaissant utile l valuation En somme il convient partir de l examen des conditions concr tes de
36. op rationnelle de plus en plus forte des r gions en particulier dans le cadre des contrats de Plan tat r gion ce qui tend modifier les termes de la r flexion sur l implantation de terminaux Le morcellement des sites existants entre plusieurs op rateurs aboutit la juxtaposition de surcapacit s et de sous capacit s et limite la flexibilit et la productivit d ensemble Pour les nouveaux sites d autres formules sont envisag es en confiant int gralement chaque chantier un exploitant sp cialis en relation avec les autres acteurs de la cha ne Suite aux r alisations ou travaux d am nagement r cents les menaces de saturation des terminaux qui pesaient sur les installations dans la fin des ann es quatre vingt dix semblent r solues sauf dans la r gion le de France o l am nagement d une plate forme dans le nord est attendu depuis de 39 valuation des politiques du transport combin rail route nombreuses ann es est toujours en cours d tude du fait notamment de l opposition des riverains Les dessertes terminales Le passage par les dessertes terminales repr sente entre 22 et 47 du co t total du transport combin cf tableau 3 L am lioration de leur efficacit est du ressort des op rateurs de transport combin qui contr lent la cha ne d un bout l autre et des transporteurs routiers qui ont recours au transport combin Les mesures d am lioration ou d e
37. priorit s assign es la SNCF qualit de service organisation industrielle du transport routier Quel jugement porter sur la coh rence des politiques publiques notamment pour les interventions de l tat et des collectivit s locales Plus directement quels sont l efficacit des politiques publiques le choix des instruments et leur mise en uvre Les r sultats obtenus sont ils proportionn s aux moyens engag s Les instruments mis en uvre sont ils efficaces analyse co ts avantages Quelle est la capacit des m canismes institutionnels et des rapports entre institutions transmettre aux acteurs des incitations suffisantes Sur quels leviers d action faudra t il agir en priorit pour favoriser le d veloppement du transport combin 1 4 Les dix mesures valu es la lumi re d un diagnostic de ces diff rents probl mes il est possible de porter un jugement sur l efficacit des politiques publiques conduites en faveur du transport combin Dix mesures ont t s lectionn es pour un examen approfondi Le choix des mesures valuer a t effectu au terme d un recensement des politiques mesures d cisions ou actions explicites prises et de leurs objectifs d clar s depuis le d but des aides vers 1990 et de l identification des effets 9 5 valuation des politiques du transport combin rail route qui en taient attendus Ce recensement s est appliqu galement
38. rapport de la Commission des comptes des transports de la nation Cette volution n est pas sp cifique la France Elle s explique par un effet de structure correspondant la diminution des trafics lourds favorables au fer mais surtout par la perte de comp titivit du ferroviaire face la route Au niveau de l Union europ enne la part du mode routier dans le transport de marchandises tonnes x km en est ainsi pass e de 60 en 1985 76 en 1999 alors que dans le m me temps la part du rail passait de 22 en 1985 13 4 en 1999 La part du mode routier atteint aujourd hui 76 en France 70 en Allemagne 84 en Grande Bretagne et 87 en Italie Cette volution explique le volontarisme affich par la Commission europ enne pour inverser la tendance Comparaison internationale L Allemagne appara t comme le poids lourd du transport combin en Europe avec 117 millions de tonnes en 2000 Ce trafic r sulte principalement des flux de conteneurs maritimes travers les grands ports de la Baltique ainsi 26 valuation des politiques du transport combin rail route que vers les ports de Rotterdam et d Anvers qui repr sentent 79 du tonnage total de transport combin Aux Pays Bas le trafic s effectue principalement l international du fait de la superficie restreinte du pays Le port de Rotterdam est une porte d entr e majeure en Europe des flux de commerce extra europ ens ve
39. rateur historique NS Cargo a t c d en 2000 Railion devenu Railion Benelux La majorit du capital 92 de Railion est d tenue par Deutsche Bahn NS n ayant qu une participation minoritaire 6 Railion Benelux a perdu sa position de quasi monopole Le trafic intermodal domestique a t perdu au profit des nouveaux op rateurs ACTS Nederland qui s est lanc dans la traction en 1999 ACTS Tractie ShortLines qui op re des liaisons domestiques et internationales et a des vis es sur le march belge de la traction EGK et ERS Railways qui ont annonc leur intention de faire prochainement de la traction Les ports n erlandais sont le principal point d entr e sortie des conteneurs maritimes en Europe entra nant de mani re quasi automatique du transport combin mer rail La strat gie des armateurs choix du port d cision d offrir leurs clients un service porte porte est donc cruciale certains devenant directement op rateurs de transport combin En comparaison avec celle de ces quatre pays europ ens l organisation fran aise des acteurs du transport combin r v le une certaine confusion des r les due pour l essentiel l omnipr sence de la SNCF La relative faiblesse des autres acteurs et le manque d autonomie des op rateurs de transport combin influent galement sur la capacit d ensemble du syst me Les exemples 51 valuation des politiques du transp
40. raux de transport combin millions de tonnes x km p riode 1990 2000 m1990 m1992 m1994 m19 m1998 12000 Source SITRAM SNCF il s agit des donn es statistiques de la SNCF qui sont bas es sur le suivi de la marchandise depuis l origine de la cha ne de transport combin jusqu la destination finale Les flux de transit Les flux de transit de transport combin travers la France sont structur s autour de deux axes principaux L axe nord ouest sud est reliant la Grande Bretagne les ports d Anvers Zeebrugge et Rotterdam l Italie du Nord L axe reliant l Allemagne la Catalogne via B le Dijon et le sillon rhodanien 733 valuation des politiques du transport combin rail route Les flux de transport combin sur ces deux axes ont atteint 5 2 milliards de tonnes x km en 2000 puis ont connu une chute sensible en 2001 4 5 milliards de tonnes x km Il existe d autres axes de transit non n gligeables Le Havre Paris Alsace Europe de l Est et Lille Bordeaux Espagne Portugal mais leur trafic est nettement plus faible Graphique 9 Principaux flux de transport combin en transit travers la France millions de tonnes x km ann e 1999 BENELUX ITALIE 1220 ITALIE BENELUX 841 GRANDE BRETAGNE ITALIE 559 ITALIE GRANDE BRETAGNE 648 ESPAGNE AL
41. ressante par les entreprises faisant ou envisageant de faire du transport combin notamment lorsqu elles transportent des produits pond reux Elle est v cue comme un avantage concurrentiel r el D apr s les op rateurs de transport combin interrog s elle a permis d acqu rir de la client le et donc d entra ner un transfert modal La r duction de la taxe l essieu 75 est galement appr ci e par les transporteurs notamment parce qu elle r duit les co ts d exploitation Elle constitue toutefois un avantage plus r duit que la pr c dente si l on consid re son impact relatif par rapport au co t total porte porte de la cha ne de transport combin Efficacit des mesures L autorisation d un PTC de 44 tonnes permet des chargements de 28 29 tonnes de charge utile contre 25 26 tonnes pour les transports routiers limit s 40 tonnes de PTC Ceci correspond pour un m me tonnage transport une r duction de 10 15 des co ts de pr et post acheminement routier c est dire 2 5 du co t total de la cha ne L impact de cette mesure a t par cons quent tr s positif pour les chargeurs et les transporteurs La taxe l essieu pour les poids lourds d di s au transport combin est en 2002 de 939 par v hicule an Sur la base d un co t total annuel d exploitation du camion de 38 400 an l abattement de 75 sur cette taxe repr sente une 1 Base semi
42. s font g n ralement l objet de rabais n goci s au coup par coup Dans les pays trangers o la comp tition intra et inter modale est plus forte par exemple aux Pays Bas l information est plus transparente 54 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 3 Structure de co t des cha nes intermodales types en pourcentage du co t total Pr et post acheminement H Plates formes oO Transbordements interm diaires mnfrastructures ferroviaires H Wagons O Traction D Frais g n raux TC Domestique TC Domestique Freeway Navette Court avec point Long international internationale nodal TOTAL UTI 646 T73 1450 160 E UTI x km 1 08 0 77 0 97 0 70 e P Freeway Navette Type D domestiq pc domestiqc international internationale Extr mit 1 Rail route Rail route Rail route Port Extr mit 2 Rail route Rail route Port Rail route Type d UTI Caisses mobiles Caisses mobiles Conteneurs Conteneurs P tee Rotterdam Trajet Domestique Domestique Bilat ral Duisbourg Logistique TC Point nodal Direct Direct Direct Distance km 600 1000 1500 230 Sources projet RECORDIT MDS Transmodal ERRI 55 valuation des politiques du transport combin rail route Prix et co ts compar s du transport combin et du transport routier longue distance Dans les cinq pays tudi s on constate un l ger a
43. s qui appartiennent des entreprises comme Emden VolksWagen ou Ludwigshafen BASF Le trafic de transport combin L Allemagne est le poids lourd du transport combin en Europe avec 117 millions de tonnes en 2000 Ce trafic tr s lev r sulte principalement des flux de conteneurs maritimes qui repr sentent 79 du tonnage total de transport combin D apr s la presse sp cialis e moins de 10 de l ensemble du trafic marchandises est capt par le transport combin mais sur les destinations transalpines cette part est sup rieure 60 Il n existe pas de statistiques d di es au transport combin mer rail route En effet dans les statistiques officielles la rubrique transport combin par transport maritime inclut l ensemble des conteneurs de plus de 20 pieds arrivant dans un port et charg s sur camion ou sur train D apr s nos ire Annexe 5 estimations la part du vrai transport combin tr s variable selon les ports est comprise entre 20 et 65 du trafic total de conteneurs maritimes Part du transport combin dans les flux totaux de conteneurs arrivant ou partant des ports allemands Port Emden 20 25 Wilhelmshaven 40 50 Hambourg 45 55 Br me gt 65 Ports de la Baltique 20 25 Source entretiens avec des responsables d autorit s portuaires Le trafic de transport combin a augment rapidement dans les ann es
44. t tr s riche en enseignements divers les dysfonctionnements c t ferroviaire comme c t routier ponctualit des transporteurs pour le chargement notamment ont pu tre point s lorsque sur un m me axe une infrastructure autorouti re est performante l offre de transport combin a peu de chance d tre concurrentielle ex sur Toulouse surtout si le trafic sur cet axe est d s quilibr un sens plus important que l autre Les transporteurs optent alors plus volontiers pour le transport routier qui permet d effectuer des triangulaires le trafic ne se d cr te pas avant de d velopper un axe de transport combin il convient de r aliser des tudes s rieuses d valuation de trafic transf rable et des besoins pr cis des entreprises pr tes confier du trafic ce mode de transport il est int ressant de contractualiser directement avec ces entreprises plut t qu avec des f d rations qui ne peuvent d cider en lieu et place de leurs adh rents des trafics qu ils sont pr ts confier au transport combin les trains de transport combin ont attir plus de trafic sur les axes les plus longs Lille Avignon et susceptibles d int resser des trafics pas uniquement franco fran ais L accord 95 20 en permettant tous les acteurs de se mettre autour d une m me table a donc eu une vertu p dagogique vidente Efficience de la mesure rapport co t avant
45. t de d placer des flux de la route vers les solutions alternatives Les armateurs et les ports souhaiteraient des navettes plut t que le passage par les point nodaux pour gagner en r gularit rapidit fiabilit Mais c est du domaine de responsabilit de la SNCF Reste que la fiabilit actuelle n est pas satisfaisante Un haut fonctionnaire de l quipement Pour nos ports il est aujourd hui vital de b tir avec les op rateurs ferroviaires de bonnes dessertes sur un hinterland lointain Un responsable du CNT Apr s avoir trait le probl me des dockers il faut s attaquer celui des ports eux m mes qui doivent devenir des entreprises Il faut voir en eux des portes d entr e europ ennes et cesser de raisonner avec plus de deux ports en France Les autres sont sur une chelle trop diff rente Pour avancer il faut choisir Il faut inciter un partage des risques commerciaux entre acteurs portuaires et acteurs ferroviaires Le port du Havre Pour un chargeur la position g ographique du port europ en d entr e ou de sortie n est pas l essentiel Ce qui compte c est la performance et l application de la r glementation qui est d ores et d j europ enne Les chargeurs recherchent les points de moindre r sistance ce qui pose la question de l efficacit de tous les services y compris douaniers 69 valuation des politiques du transport combin rail ro
46. France il faut fermer un chantier sur deux Novatrans Les contraintes que font peser les obligations de rentabilit des investissements de RFF sont trop lourdes et provoquent de forts d s quilibres entre terminaux Nous ne souhaitons plus d pendre de RFF dans la r alisation des terminaux CNC La cha ne du transport combin ne peut pas tre comp titive par rapport au transport routier sans le b n fice d aides publiques Il serait n cessaire de ne plus faire payer les co ts fixes des terminaux mais uniquement les co ts variables en apportant cependant une aide en p riode de croissance d un nouveau terminal Un haut fonctionnaire de l quipement La croissance du transport combin sur les axes o une massification est possible permet des prix de revient et une qualit de service attractifs En cons quence il convient de faire porter l effort d quipement et d am nagement sur des chantiers bien positionn s ce qui a contrario condamne les petits chantiers Une r flexion est mener sur l ossature d ensemble des terminaux alors que le d veloppement des initiatives r gionales ne garantit pas une optimisation du r seau des plates formes Il faut en particulier r fl chir des outils pouvant avoir une vocation inter r gionale Ce n est pas RFF de s occuper des terminaux Et l aide publique doit tre vers e directement aux op rateurs charge pour eux de concevoir eux m mes
47. OCDE 255 Annexe 7 l ments de bibliographie Sources statistiques Publications statistiques du minist re de l quipement des Transports et du Logement service conomique et statistique Publications d Eurostat Publications statistiques de l UIC Union internationale des chemins de fer Publications de la Commission europ enne Publications SNCF Publications RFF Rapports de la Commission des comptes des transports de la nation R f rences g n rales ADEME Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie 1998 Les enjeux du transport combin rail route R alit s et perspectives Burmeister A INRETS PREDIT Syst mes d Information octobre 2000 Familles Logistiques Propositions pour une typologie des produits transport s pour analyser les volutions en mati re d organisation des transports et de la logistique Cardebring P W Fielder R Reynaud C et Weaver P Summary Report of the IQ project Analysing Intermodal Quality a Key Step Towards Enhancing Intermodal Performance and Market Share in Europe 257 Annexe 7 CEMT Conf rence europ enne des ministres des Transports 1998 Rapport sur la situation du transport combin en Europe Reynaud Ch Commission europ enne 2001 10 Intermodal Quality Reynaud Ch Jiang F 2000 EUFRANET un r seau europ en priorit fret pour un renouveau du rail
48. RECORDIT mentionn s ci dessus il est possible de pousser plus loin l analyse Nous savons en effet que hors co ts externes le transport combin a un prix de revient environ 13 sup rieur celui du tout route On peut donc en conclure que le transport combin en France hors subventions d gage une perte de l ordre de 20 25 Or le diff rentiel de co ts externes entre la route et le transport combin ne d passe pas 15 ce qui veut dire que le transport combin est d ficitaire apr s compensation pour co t externe de la route Sous r serves d analyses compl mentaires valorisation des externalit s en int grant les r sultats du rapport Bo teux 2001 notamment il appara t donc possible que le soutien actuel du transport combin par les pouvoirs publics exc de ses avantages diff rentiel positif d externalit s avec la route Ceci ne remet pas en cause l int r t du transport combin pour la collectivit mille tonnes de marchandises induisent toujours moins de dommages environne mentaux quand elles voyagent en utilisant le transport combin qu en utilisant la route seule mais cela montre que le diff rentiel de co ts priv s ne doit pas annihiler cet avantage sauf r duire n ant la viabilit de ce mode Une condition majeure pour que le transport combin r alise son potentiel l chelle de la France et l chelle de l Union europ enne est donc que sa productivit s
49. Sealand P amp O Nedloyd En Allemagne une part majoritaire du trafic issu du transport maritime se concentre sur le rail route et le fluvial Sur le plan des flux on voit merger certains industriels comme v ritables acteurs du transport combin C est le 63 valuation des politiques du transport combin rail route cas notamment dans l industrie chimique et dans la construction automobile BASF achemine aujourd hui 25 convois journaliers sur deux parcours Les manutentionnaires portuaires en particulier dans le port de Hambourg ont pris en mains le trafic de ce port et son hinterland Comparaison des logiques sociales et r glementaires rail et route En r gle g n rale les syndicats qu ils appartiennent au monde du rail ou celui de la route s accordent sur l int r t du d veloppement du transport combin et reprochent la politique d aide publique en faveur de ce mode une absence de coh rence et de lisibilit Ils reconnaissent que les difficult s de conciliation sociale nuisent l image du transport combin et au capital confiance crucial pour ce mode de transport Ils sont attach s une vision d volution sur le long terme Encadr 3 Points de vue de syndicats ferroviaires Les choix d investissements en mati re de plates formes de transport combin par exemple rel veraient plus d opportunit s politiques que de d cisions issues d tudes s rieuses fond es
50. Usage Charge plafonnant le volume 3 millions de tonnes par an au del de ce tonnage la redevance additionnelle rend l exploitation moins rentable 219 Annexe 5 Trafic bilat ral par le tunnel sous la Manche en tonnes 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 Selon Eurotunnel le d clin du trafic en 2001 r sulte des dysfonctionnements du r seau britannique du probl me des immigr s clandestins et des gr ves r p titives Le r le des op rateurs maritimes Les transporteurs maritimes jouent un r le cl en tant que principal client du transport combin La mise en place du Company Neutral Revenue Support par l autorit ferroviaire devrait renforcer encore ce r le dominant Le fait que les compagnies maritimes contr lent la majeure part du volume de fret d di entre les terminaux les met dans une position tr s forte pour influer sur le d veloppement de la cha ne d approvisionnement global et dans le recours plus fort au rail Le nouveau service g r par Medite transport conteneuris GB Railfreight fournisseur de traction le port de Felixstone le port le plus important pour le trafic de conteneurs le groupe Potter op rateur de terminaux et HSBC leasing est un bon exemple du potentiel repr sent par une industrie comp titive d r gul e et appuy e par le soutien du gouvernement La SRA a 220 Annexe 5 ainsi octroy 1 58
51. adapt e l instar de ce que l on a pour l valuation des trafics de voyageurs mais cet objectif est encore loin d tre atteint en mati re de trafic de marchandises Si toutefois certains mod les avaient d j t test s pr c demment et s av raient op rationnels il serait loisible au prestataire de s en servir condition que ces mod les soient document s et que leurs proc dures et param tres quations etc soient d crits explicit s et comment s et leur degr de pr cision d montr Ces mod les devront tre compl t s de fa on permettre d appr cier les nuisances environnementales vit es du fait des transferts de la route vers le rail Dans le cas contraire le prestataire se rabattrait sur des l ments de connaissance moins int gr s et plus pars Cette connaissance pourra tre obtenue partir d une analyse de la litt rature existante en ce domaine tant th orique enseignements des mod les esquiss s que plus appliqu e relations d exp riences et jugement sur ces exp riences elle s appuiera aussi et surtout sur les l ments rassembl s dans la phase pr c dente de description du march Le prestataire pr cisera les moyens mettre en uvre pour que cette partie de l outil compl te bien la partie quantitative proprement dite Le but est travers la d marche la plus analytique possible de d gager l tat du savoir en particulier dans les domaines su
52. au post acheminement ferroviaire reste tr s en de des parts des grands ports europ ens concurrents Confin s jusque tr s r cemment un hinterland restreint ils risquent la marginalisation sur l chiquier portuaire moins de s inscrire dans les strat gies de grands groupes internationaux Alors que les enjeux sociaux de la manutention semblent en voie de normalisation Le Havre Marseille et dans une moindre mesure Dunkerque peuvent esp rer prendre une place dans les trafics de conteneurs europ ens Avec 1 523 000 conteneurs EVP quivalent 20 pieds pour un tonnage de 14 5 millions de tonnes en 2001 Le Havre confirme son leadership en France pour les trafics de conteneurs sur la base d un trafic entr es sorties quilibr La soci t Le Havre Shuttles LHS cr e en 1998 est un outil de massification ferroviaire dont le r le est de d velopper de nouveaux services afin d optimiser les moyens mis disposition des transitaires et armateurs travaillant avec le port du Havre L automne 2001 a vu apr s une longue p riode de blocage d buter les travaux de construction de Port 2000 le nouveau site portuaire du Havre d di au trafic de conteneurs dans le contexte de regroupements et de fusions des grands armements conteneuris s afin de limiter le nombre d escales et de ports europ ens touch s L objectif du Port autonome du Havre est de doubler le trafic conteneuris global du port l occasion de la
53. aux mesures indirectes qui en raison de leur importance devaient faire l objet d une analyse C est sur la base de ce recensement que parmi l ensemble des politiques relevant du transport combin il a t d cid de faire porter l analyse sur dix mesures nationales et europ ennes jug es particuli rement significatives et repr sentatives des diff rents segments de la cha ne du transport combin segment routier segment ferroviaire op rations de manutention et s adressant aux diff rents acteurs du mode op rateurs ferroviaires transporteurs routiers ports Autorisation d un poids total en charge des poids lourds de 44 tonnes pour les parcours routiers de pr et post acheminement 1986 R duction de 75 de la taxe l essieu pour les poids lourds d di s au transport combin 1998 Contrats d aide l acquisition de mat riel de transport combin 1990 Aides r gionales l achat d quipements de transport combin 1992 Subvention la construction des terminaux rail route 1994 Subvention au d veloppement des interfaces rail mer Tarification de la redevance d infrastructure ferroviaire 1998 Subvention la SNCF 1995 Accord de qualit 95 20 destin am liorer la r gularit 2000 Projets PACT programme europ en 1997 1 5 Le sch ma de la d marche Dans la pratique l valuation a comport cinq phases cons cutives ou
54. aux r gles et conditions d ouverture de l infrastructure nationale d autres entreprises ferroviaires Le manque d ambition vis vis du transport combin relev par le rapport n est pas corrobor par les actions entreprises depuis des ann es par la SNCF Il est juste de souligner l organisation sp ciale des acheminements pour ce segment du fret dop e il y a un an par la d dication de locomotives et roulements aff rents au sch ma point nodal Ile de France et bient t d autres relations Il faut rappeler aussi la d cision r cente de recapitaliser hauteur de 20 ME la filiale majoritaire de SNCF P CNC Au sujet du manque d autonomie des filiales de SNCF P le capital de Novatrans n est d tenu par SNCF P qu hauteur de 39 et le reste des parts est ma tris par des soci t s et f d rations routi res En ce qui concerne CNC qui trouverait avantage s allier avec un op rateur europ en de taille industrielle cette volont d ouverture se lit d j dans la composition du capital avec les accords sur les participations crois es avec Interferry Boat pl biscit es d ailleurs Le rapport cependant ne fait pas allusion au devoir de non discrimination de la SNCF vis vis de tous ses clients op rateurs de transport combin alors que CNC et Novatrans repr sentent moins de la moiti du trafic Sur les forces et faiblesses du transport combin en France La fuite en avant vers le
55. avantages attendus en termes de gains li s au transfert modal somme des conomies de co ts mon taires des gains dans la qualit de service et des effets externes de pollution congestion bruit etc sont ils proportionn s aux co ts de mise en uvre Le prestataire utilisera les tudes de co ts effectu es pr c demment et les combinera avec des estimations de co ts externes notamment d environnement pollution bruit et effet de serre dont les l ments seront tir s de la litt rature sur le sujet tel le rapport du groupe du Commissariat g n ral du Plan pr sid par Marcel Boiteux 2001 2 4 Analyse qualitative Cette phase consistera en une analyse qualitative visant compl ter et faire la synth se avec l tude quantitative en r pondant aux questions qu elle pose tout particuli rement celle de savoir pourquoi la part de march du transport combin ne correspond pas aux attentes Elle aura pour but d analyser le jeu des acteurs et partir de l organisation du secteur de porter un diagnostic sur les politiques d cisions et mesures prises Les dimensions sociales de ces questions doivent tre bien prises en compte 205 Annexe 4 Le prestataire analysera notamment sous l angle conomique des relations industrielles et sous l angle du fonctionnement des organisations les aspects suivants L efficacit de l organisation du transport combin en termes techniques
56. calcule les dommages associ s l activit pollution bruit accidents puis mod lise les impacts physiques de ces dommages sur la sant humaine les cultures etc pour finalement estimer la valeur mon taire de ces dommages Cette mod lisation d bouche sur une comparaison des co ts externes marginaux travers l analyse de trois tudes de cas G nes Manchester Patras G teborg Barcelone Varsovie qui confirme la meilleure performance du transport combin 117 valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 14 Co ts externes du transport combin et du transport routier G nes Manchester euros 500 400 E pollution de l air fl accidents effet de serre O bruit O Congestion E produc d lectricit 04 combin route O fabric quip amp carbu Barcelone Varsovie 1000 y a 900 Fl pollution de l air 800 El accidents 700 600 o effet de serre 500 400 O bruit 300 O congestion 200 E 100 E produc d lectricit 0 combin route O fabric quip amp carbu Patras G teborg 1200 F pollution de l air 1000 E accidents 800 D effet de serre 600 O bruit 400 O congestion 200 E produc d lectricit 0 combin route O fabric quip amp carbu 118 valuation des politiques du transport combin rail route Par ailleurs l tude a e
57. ces destinations Cette exp rience visait d velopper le combin rail route En cas de succ s les quatre partenaires s engageaient tendre l accord d autres relations Description de la mise en uvre de la mesure et des r sultats obtenus Il est tr s difficile d obtenir des chiffres quant l volution en volume du trafic sur les axes concern s En mati re de qualit sur l ensemble de l ann e 2001 la fiabilit n a atteint que 91 un r sultat qui masque des performances contrast es puisque certains trains sont parvenus 97 de ponctualit Ce taux de fiabilit s av re sensiblement meilleur que celui des autres axes de transport du combin qui tait en moyenne de 82 en 2001 Paradoxalement il semble que les axes ayant atteint un niveau lev de fiabilit Toulouse 97 aient au final attir moins de volumes suppl mentaires que ceux souffrant d un niveau de fiabilit moindre Avignon Le temps de mise disposition des caisses l arriv e des trains a peu volu 4 conducteurs routiers sur 5 attendent moins de 30 minutes leur conteneur ou caisse mobile au terminal de transport combin soit moins que pour les autres trains du combin et le taux de remplissage des trains de l exp rimentation reste faible 50 Efficacit de la mesure Le taux de 95 de ponctualit n ayant pas t atteint la mesure n a pas rempli ses objectifs Mais m me sur la liaison o
58. cette d gradation tant un ph nom ne g n ral en Europe Le tableau ci dessous r sume les conclusions de ces projets en terme de besoins exprim s par les chargeurs et les logisticiens Il met en vidence des attentes de nature et d intensit diff rentes selon le profil du client chargeurs transporteurs logisticiens et selon les segments du march Tableau 2 Principales attentes des utilisateurs par rapport au transport combin Le alit des Temps z Qualit des Qu x ede x 5 R gularit acc s aux Gabarit Prix d achemi a horaires fiabilit eu plates disponible nement flexibilit formes Cha nes maritimes O O O O Produits dangereux Denr es p rissables Chargeurs flux inter sites Grands transporteurs ogisticiens Produits fort volume faible densit Essentiel O Tr s important Important 1 Fin 1999 50 seulement des trains circulant sur les grands corridors internationaux sont arriv s l heure source UIRR 2 Nous n avons pas identifi d tudes fournissant l volution des indicateurs de r gularit du trafic dans le temps 53 valuation des politiques du transport combin rail route 3 2 Le co t du transport combin facteur cl de comp titivit Structure de co t du transport combin Nous avons analys 4 exemples contrast s de cha nes inte
59. combin 12 euros pour 1 000 t km et sur une cha ne particuli re de transport combin une comparaison des co ts totaux priv s et externes de ces deux modes concurrents qui montre que l avantage du transport combin est assez r duit 119 valuation des politiques du transport combin rail route Cette tude constitue un l ment d information pour les pouvoirs publics qui ont de fa on cruciale besoin de conna tre les co ts externes des modes de transport pour talonner leurs aides Ceci est particuli rement vrai pour le transport combin qui pr sente des avantages ind niables du point de vue de l environnement mais dont les subventions ont t calcul es jusqu ici dans le seul objectif de restaurer sa rentabilit priv e sans r f rence une valorisation des nuisances vit es Or une estimation rapide tend montrer que les pouvoirs publics financent en moyenne plus que le diff rentiel de co ts externes avec la route qui les co ts externes de la route tant doubles de ceux du fer revient peu pr s aux co ts externes du fer cf encadr ci apr s Cette estimation est fond e sur des sources h t rog nes et ne peut donc avoir valeur de jugement mais elle soul ve la question du niveau de l aide publique au transport combin Nous avons vu pr c demment que les tarifs du transport combin se situent environ 10 en dessous de ceux du tout route Compte tenu des r sultats du projet
60. comme le secteur d avenir le plus porteur pour le fret ferroviaire C est pourquoi les pouvoirs publics en ont encourag l essor pour r quilibrer le partage modal en faveur du fret ferroviaire Pourtant le transport combin se d veloppe encore trop faiblement L objectif de l valuation tait de comprendre pourquoi les freins son d veloppement n ont pu tre desserr s Contrairement toutes les valuations entreprises jusqu alors dans le cadre du d cret du 18 novembre 1998 cette valuation n a pas t enti rement r alis e par une instance ad hoc mais confi e sur la base d un cahier des charges pr cis et apr s un appel d offres europ en une quipe de consultants anim e par TN Sofres Consulting Le travail a t pilot par un comit restreint organis autour du Conseil national de l valuation et du Commissariat g n ral du Plan Cette innovation de m thode a t concluante La r daction du rapport a pu tre men e bien dans un d lai assez rapide un peu plus d un an Le r sultat auquel l valuation a abouti prouve que l exercice tait possible et riche d enseignements Je voudrais ici en remercier chaleureusement Yves Cousquer pr sident du Conseil national de l valuation V ronique Chanut rapporteur g n ral du conseil Michel Matheu pr sident du comit de pilotage ainsi que les membres du comit les consultants et l ensemble de tous les contributeurs mo
61. contraire son conomie diff re selon les march s Ceux ci devront tre distingu s selon une segmentation que le prestataire aura d finir mais qui pourrait s inspirer de la typologie suivante transports nationaux en distinguant les grands flux massifs point point et les trafics diffus ce qui peut notamment recouper les distinctions Paris province et province province ou terminaux portuaires et terminaux terrestres transports internationaux bilat raux distingu s par pays transports internationaux en transit distingu s par origines destinations Il conviendra que le prestataire examine l int r t et la possibilit de croiser cette segmentation g ographique avec une segmentation par produit transport Cette 201 Annexe 4 pr sentation devra dans la mesure du possible dans le cadre d une description pure faire appara tre pour chaque march le degr de concurrence entre le transport combin d une part et les autres modes fer conventionnel route et fluvial d autre part Description de l offre pour ces march s L offre de transport combin fait intervenir de nombreux acteurs les entreprises ferroviaires le gestionnaire de r seau ferr les transporteurs routiers les op rateurs de transport combin proprement dits les constructeurs et exploitants de terminaux etc Les relations entre ces acteurs sont complexes et leur nature pr cise a une influence sur les caract
62. d veloppement de la concurrence entre les diff rents op rateurs actifs dans le pays Il encourage de nouveaux op rateurs ferroviaires entrer sur le march Dans la r alit compte tenu de l importance du transport routier dans l conomie n erlandaise le gouvernement des Pays Bas n a jamais aid le transport intermodal par des mesures qui auraient t per ues comme se faisant au d triment du transport routier Dans ce cadre les infrastructures permettant le changement de mode ont t subventionn es l exception de toute autre aide d Etat Entre mars 1997 et juin 2001 la Commission a examin 7 dossiers d aides d tat des Pays Bas au b n fice du transport combin en particulier les subventions aux terminaux et les conditions de fonctionnement des navettes 242 Annexe 5 R le de l tat L tat est seul responsable de la capacit du r seau ferroviaire et de la r partition de cette capacit entre fret et voyageurs Il appartient l tat de financer les investissements de capacit et de renouvellement R le des r gions Les r gions n ont aucun r le dans le fret ferroviaire Le gestionnaire de l infrastructure Dutch Infrastructure Manager DIM est le gestionnaire des infrastructures ferroviaires C est Railned ancien d partement de NS Holding qui alloue les sillons sous la responsabilit du minist re des Transports Pour chaque voie ferr e Railned a
63. de transport combin Utilisation du m ta mod le Minist re de l quipement des Transports et du Logement direction des Transports Terrestres Op rateurs fran ais et trangers ayant b n fici de la mesure Fin 2003 d but 2004 bilan de la premi re ann e de fonctionnement du nouveau mode de subvention Contacts cl s S quen age 4 8 L accord 95 20 Description de la mesure Un accord a t sign entre la SNCF et les repr sentants du transport routier baptis 95 20 Il a t lanc en mars 2000 La SNCF et Novatrans s engageaient offrir 95 de r gularit sur trois axes majeurs Paris Avignon Paris Toulouse et Paris Marseille Les retards ne devaient pas exc der une 1 Le r le de la soci t Novatrans op rateur sp cialis dans le transport combin rail route est primordial car non seulement elle g re enti rement ces trains directs mais elle exploite galement les terminaux au d part et l arriv e de ces axes La SNCF de son c t r alise la traction ferroviaire 100 valuation des politiques du transport combin rail route demi heure par rapport l horaire pr vu sur ces liaisons La F d ration nationale des transporteurs routiers FNTR et le Groupement national des transports combin s GNTC promettaient d augmenter de 20 le trafic combin sur ces trois axes c est dire d assurer une croissance de 200 000 tonnes sur
64. des co ts externes de chaque mode pour la collectivit Sur ce dernier point il serait bon d estimer m me grossi rement les co ts externes des diff rentes alternatives Ensuite le contexte tant d fini il est propos de faire porter l valuation sur les aspects des politiques publiques visant au fonctionnement du combin L examen des conditions concr tes de la mise en uvre de la politique de d veloppement du transport combin permettrait de faire ressortir les difficult s et les points de blocage On analysera en particulier les composantes suivantes fonctionnement du march priorit s accord es aux diff rents trafics conditions d acc s l infrastructure etc Un point important qui retient l attention du minist re des Transports concerne le d veloppement des capacit s et la r partition g ographique des chantiers multimodaux d termin s pour une part par les collectivit s territoriales En effet un chantier rail route a sa propre logique de lieu d changes entre deux modes Le co t des op rations terminales chantier et desserte terminale repr sente la moiti du co t total Il convient donc d optimiser l emplacement des chantiers en tenant compte des divers facteurs desserte ferroviaire et autorouti re dimensions suffisantes concentration des trafics minimisation des 194 Annexe 3 trajets de desserte routi re en zone urbanis e Les conditions d implantation tie
65. du fonctionnement des plates formes conduit les r gions s inscrire dans le processus d ouverture concurrentielle de la traction et du choix d op rateurs Les projets de plates formes sont des projets fort contenu environnemental sujets une contrainte d acceptabilit forte dont l insuffisante prise en compte a caus des retards importants dans leur mise en uvre 1 Article 4 du d cret relatif aux missions et au statut de RFF Disposition selon laquelle dans un projet RFF ne doit pas financer plus que la part lui procurant un retour raisonnable sur l investissement Bir i a valuation des politiques du transport combin rail route Encadr 7 Points de vue d acteurs Les acteurs convergent plut t en faveur de la cr ation d un r seau de plates formes de grande taille dans lequel les r gions joueraient le r le que RFF ne semble ni vouloir ni pouvoir tenir Un d veloppeur r gional Aujourd hui si les navettes de transport combin ont un impact sur le d veloppement r gional le d veloppement des plates formes ne peut que concerner les collectivit s locales RFF n agit qu son corps d fendant condition que tout lui ait t pay Il faut rompre avec l approche Sam Suffit Dans le montage de projet une collectivit locale qui agirait seule pourrait faire des erreurs Il faut la pr sence des op rateurs assurant un portage de 20 au moins du projet Au plan de la
66. du programme PACT et conduite par Booz Allen amp Hamilton Developing a Quality Strategy for Combined transport novembre 2000 dresse un tableau particuli rement incisif des difficult s du transport combin et des moyens mettre en uvre pour atteindre une meilleure qualit de service Le GNTC GETC Le GNTC Groupement national des transports combin s cr en 1976 rassemble la quasi totalit des entreprises routi res exploitant la technique du transport combin et a pour objectif d assurer la d fense des int r ts de ses membres et la promotion du transport combin rail route aupr s des pouvoirs publics de la SNCF des transporteurs routiers et des chargeurs Il repr sente le savoir faire du transport combin c t utilisateurs et se positionne en relais entre la client le et les repr sentants du monde ferroviaire pour les sensibiliser aux exigences du march En 1999 le GNTC a t l origine de la cr ation du GETC Groupement europ en du transport combin qui assure le lobbying au niveau des organisations internationales Union europ enne CEMT CEE ONU La F d ration des entreprises de Transport et Logistique de France TLF TLF cr e en 1998 r unit 4 500 entreprises de toutes tailles totalisant 250 000 salari s et repr sentant toute la cha ne du transport et de la logistique L organisation se fixe notamment comme objectifs de constituer une organisation d un poids conomique ma
67. du trafic combin est international La comparaison de la situation du transport combin rail route dans les principaux pays europ ens et en France entre le transport bilat ral 20 et le transit international 40 devra donc tre un point approfondir dans le cadre de l valuation Les questions suivantes rechercheront les causes du d veloppement jug trop lent du combin Quelle part de responsabilit portent les conditions de concurrence entre la route et le rail dans ce d veloppement d cevant Le rythme du d veloppement et les emplacements g ographiques des plates formes multimodales issus de d marches d am nagement avec les collectivit s territoriales r pondent ils bien aux besoins du transport combin pour le trafic national et europ en D autres causes r sident elles dans des probl mes de type organisationnel sillons tarifs priorit s assign es la SNCF qualit de service organisation industrielle du transport routier 195 Annexe 3 Les politiques de d veloppement du transport combin feront l objet d une comparaison europ enne de mani re apporter un clairage compl mentaire l valuation fran aise Le dispositif d valuation propos Compte tenu du caract re assez technique du sujet et pour accro tre la rapidit de l valuation un dispositif plus resserr qu habituellement est propos Il n y aurait pas d instance et l valuation serait
68. en l ger recouvrement pour la deuxi me et la troisi me qui sont restitu es dans le pr sent rapport On a d abord proc d une description fine de la demande de transport combin trafics pratiques logistiques march s de l offre de transport combin recensement des acteurs organisation du transport combin liens institutionnels et commerciaux entre les acteurs et de l conomie du transport combin co ts r els tarifs Cette analyse a t men e de mani re comparative sur cinq pays voir notamment l annexe 5 du rapport et 1 L ann e indique la date de mise en uvre de chaque mesure 22 valuation des politiques du transport combin rail route d bouche sur un diagnostic des cons quences favorables ou d favorables des aides d cid es dans les diff rents pays tudi s Une analyse quantitative a permis d valuer l impact des principaux d terminants conomiques r glementaires techniques organisationnels ou de toute autre nature sur l conomie la qualit de service du transport combin et la sensibilit des flux ces d terminants Elle a d bouch sur un outil de simulation m ta mod le appliqu plusieurs cha nes intermodales contrast es Une analyse qualitative des politiques mesures et d cisions prises par l tat ou les collectivit s locales en faveur du transport combin a permis de faire ressortir les enjeux non quantifiables
69. et de recueillir la perception du transport combin par ses principaux acteurs Un diagnostic mesure par mesure du contenu de la pertinence et des impacts de chaque mesure tudi e a constitu l valuation proprement dite des dix mesures s lectionn es On a enfin formul une s rie de recommandations destin es am liorer les mesures en cours ou proposer de nouvelles mesures institutionnelles ou organisationnelles Note importante relative la terminologie utilis e Afin d viter toute ambigu t l expression transport combin rail route est utilis e de pr f rence ferroutage pour d signer l activit de transport intermodal dont les parcours s effectuent par rail et les parcours initiaux et ou terminaux les plus courts possible par route noter que certaines cha nes de transport combin peuvent inclure un maillon maritime 2 La situation du transport combin en France et en Europe 2 1 Les trafics de transport combin volution globale du transport combin en France Le trafic de transport combin a atteint en France 12 5 milliards de tonnes x km en 2001 Globalement il a enregistr une croissance forte et r guli re jusqu en 1997 et a tendance stagner depuis lors Le d clin de trafic de 10 observ en 2001 d en grande partie une conjoncture conomique d favorable apr s une ann e 2000 favorable aux gr ves et aux difficult s d exploitation du tunne
70. fa on industrielle dans une infrastructure qui est rest la m me Il y a une concertation permanente entre les diff rents acteurs Malgr l volution de la structure de l organisation des ports et la forte pr sence des soci t s priv es les prises de d cisions restent lentes et complexes Les op rateurs maritimes La forte concentration du trafic dans un nombre restreint de ports et un nombre tr s limit de destinations terrestres donne aux commissionnaires la possibilit d acheter directement des trains r guliers programm s C est le cas d op rateurs tels que Messina sur G nes Contship sur La Spezia Gioia Tauro Livorno et Ravenna Evergreen sur Taranto Fremura sur Livorno et La Spezia Ces op rateurs sont soit des soci t s maritimes soit des agents qui repr sentent les grandes lignes du transport conteneuris L op rateur ach te les services ferroviaires les services de terminal lorsqu il ne les g re pas directement et la portion finale par camion Un seul op rateur g re le conteneur vis vis des clients avec le maximum d int gration et de contr le technique et conomique L armateur n intervient pas toujours directement dans la gestion du terminal et le fait souvent travers une soci t contr l e Sur le march maritime on note galement la pr sence importante d une soci t de Trenitalia Italcontainer qui travaille surtout dans le march du trafic diffus 236
71. fret des modifications de structures concernant les plate formes terminales et les d rivations pour permettre l utilisation de trains de fret et de voyageurs plus longs Cette consultation provoque de fortes contestations notamment de la part du lobby du transport de marchandises Rail Freight Group qui souligne que les transports de marchandises sur longue distance se trouveront croiser de multiples reprises des lignes importantes devraient n anmoins b n ficier d une 215 Annexe 5 priorit En effet comment comparer un train de marchandise de 1 000 tonnes avec un tortillard transportant deux grands m res voyageant avec un ticket d excursion pour Scarborough Nonobstant le gouvernement et la SRA subissent de fortes pressions pour que soient satisfaites les demandes de services aux voyageurs et il est possible que les industriels du fret n obtiennent pas gain de cause Op rateurs de fret ferroviaire dont transport combin Dans le secteur du fret deux op rateurs sont solidement implant s sur le march EWS English Welsh and Scottish Railway et Freightliner Ils contr lent les r seaux de terminaux Deux autres op rateurs licenci s plus petits Direct Rail Services et GB Rail freight cherchent accro tre leur part de march dans le secteur du fret English Welsh and Scottish Railway EWS Cette soci t repr sente 90 du fret ferroviaire britannique Son activit s ap
72. il a t atteint la croissance attendue du trafic n a pas eu lieu malgr des r serves de capacit significatives sur ces trains Le bilan du Contrat 95 20 effectu en avril 2002 montre que la r gularit des prestations de Fret SNCF ne s est pas sensiblement am lior e Pourtant si l on en croit les mod les existants en mati re de sensibilit de la demande de transport combin la r gularit de l offre il serait int ressant de poursuivre l effort amorc dans cette direction car l lasticit de la part de march du 1 Nous avons fait tourner sp cialement le mod le utilis par la Strategic Rail Authority Grande Bretagne afin d valuer l lasticit de la demande de transport combin la r gularit du trafic la r gularit tant d finie comme la proportion des trains qui arrivent avec moins d 1 2 heure de retard 101 valuation des politiques du transport combin rail route transport combin facteur expliqu la r gularit du trafic facteur explicatif est tr s forte de l ordre de 3 3 5 la hausse comme la baisse Les signataires de l accord 95 20 restent eux aussi et bien qu ils aient mis un terme l exp rience convaincus du bien fond de la d marche Ils consid rent que ce projet ne leur a pas permis de communiquer sur une am lioration de la qualit de service du transport combin comme ils l escomptaient mais qu il a n anmoins
73. impact d cisif sur le co t du transport combin La r glementation routi re ne concerne pas seulement le mode concurrent le tout route mais aussi le transport combin L autorisation d un poids total en charge PTC de 44 tonnes au lieu de 40 tonnes pour les camions effectuant des pr et post acheminements permet en effet des chargements de 28 29 tonnes de charge utile contre 25 26 tonnes pour les transports routiers limit s 40 tonnes de PTC Selon la configuration de la cha ne intermodale concern e cela se traduit par une r duction du co t total de la cha ne comprise entre 2 et 5 1 Ces facteurs sont pr sent s dans l ordre de la cha ne intermodale 57 valuation des politiques du transport combin rail route La taille des plates formes rail route Les co ts d exploitation pr sentent une forte conomie d chelle la capacit des plates formes On observe en particulier une augmentation rapide du co t par UTI manutentionn e d s lors que la capacit descend au dessous de 300 UTI par jour La distance du trajet ferroviaire L analyse des diff rents mod les traitant de la relation co t distance conduit aux conclusions suivantes On observe une diminution r guli re du co t UTI x km en fonction de la distance Il n existe pas proprement parler de rupture dans les courbes qui conduirait identifier des seuils de rentabilit intangibles A titre d e
74. internationale de fret pour le transport de marchandises TFG est une filiale mixte de DB Cargo AG et HHLA Hamburger Hafen und Lagerhaus AG Elle est sp cialis e dans le transport combin entre les ports et leurs hinterlands Jusqu en 1996 les terminaux de transport combin appartenaient Deutsche Bahn AG et DB Cargo AG Depuis avec la mise en route du processus de privatisation ils sont sous tutelle administrative Kombiverkehr Le concurrent de TFG Transfracht est la compagnie priv e Kombiverkehr dont l actionnariat est constitu de transporteurs et de transitaires Kombiverkehr est membre de l UIRR et son activit se concentre sur le transport combin non accompagn transalpin et le transport combin accompagn europ en Kombiverkehr et DB Cargo AG ont op r une coop ration public priv pour accro tre le trafic de transport combin aussi bien au niveau national qu international Cet accord le Kombi Netz 2000 permet qu un syst me de trains directs soit mis en place il n y a plus d arr t entre l origme et la destination Kombiverkehr KG ach te des trains DB Cargo AG et vend des capacit de transport ses propres risques Le r le des op rateurs maritimes Actuellement les armateurs sont actifs mais ne jouent pas un r le central dans la cha ne du transport combin Cependant les op rateurs de transport combin d veloppent des coop rations avec les armateurs pour tend
75. l impact des politiques en faveur du transport combin 1 3 Champ global de l tude probl matiques abord es Le champ de l tude se concentre sur le transport combin rail route La route roulante qui repr sente moins de 20 du trafic combin ferroviaire en Europe et qui hors du tunnel sous la Manche et du projet Modalohr Lyon Turin n existe pas en France est donc exclue L valuation porte sur l ensemble des trafics nationaux et internationaux bilat ral et transit les politiques de d veloppement du transport combin dans quatre pays europ ens Italie Allemagne Pays Bas Grande Bretagne de mani re apporter un clairage compl mentaire l valuation fran aise les politiques publiques directes et explicites en faveur du transport combin aides directes investissements publics en terminaux etc men es par l tat les mesures indirectes ou implicites de l tat et des collectivit s locales qui sans viser directement le transport combin ont un effet sur son d veloppement politique portuaire influant sur le choix modal d veloppement des services ferroviaires r gionaux politiques locales de plates formes logistiques strat gies de l op rateur ferroviaire en ce qui concerne les priorit s d acheminement des diff rents types de trains etc La d marche d valuation a comport plusieurs tapes Dans un premier temps partir de l examen des condi
76. le contexte de sa propre mergence La r ticence de RFF est clairement contrebalanc e par l implication de plus en plus marqu e des r gions dans le d veloppement des plates formes de transport combin Les contrats de Plan tat r gion portent sur le transport combin un regard qui n est pas homog ne Il est fonction de la localisation g ographique de la r gion et de la pression que fait peser la congestion des infrastructures Les contrats laissent d ailleurs voir de grandes diff rences en termes de volont politique et de modes de soutien La mise en uvre des projets ne b n ficie pas non plus du m me niveau de relais Peu de r gions sont par ailleurs impliqu es dans l aide l investissement au profit des transporteurs routiers En revanche au del de 1 Hamburger Hafen und Lager Aktiengesellschaft soci t municipale de droit priv en charge des services portuaires 70 valuation des politiques du transport combin rail route l int r t pour les terminaux les r gions sont partie prenante la d congestion du r seau ferroviaire de fret Si ce r seau n existe pas l chelle nationale les r gions seraient elles en train de le faire merger Historiquement les co ts d infrastructures dont les terminaux taient int gr s dans les co ts de traction factur s par la SNCF L intervention de RFF oblige aujourd hui les individualiser obligation que l on retr
77. leurs chantiers L quilibre est trouver entre les op rateurs les r gions appel es financer et RFF qui ne resterait propri taire que des voies Un responsable du CNT Les r gions elles m mes doivent s impliquer plus avant dans le transport combin On ne devrait cependant pas sous estimer le handicap de d part la place est d j occup e par le r seau consulaire qui pense route et a d velopp des zones logistiques 72 valuation des politiques du transport combin rail route 4 valuation des politiques en faveur du transport combin depuis 10 ans 4 1 Introduction En 1997 Marc Philippe Daubresse posait la question comment cr er un r seau pertinent de terminaux du transport combin dans le cadre de l am nagement harmonieux du territoire en utilisant les opportunit s du march face la concurrence europ enne En r ponse cette question il proposait l laboration d un 6 sch ma d infrastructures pour le transport combin l horizon 2015 en compl ment des cinq sch mas pr vus par la loi d orientation d am nagement et de d veloppement du territoire LOADT avec deux priorit s une hi rarchisation des sites o se jouera l avenir du transport combin et une clarification des r les respectifs de l tat am nageur du territoire des r gions garantes des r seaux locaux et du march En ce qui concerne la hi rarchisation des sites le r
78. mise en uvre des politiques en faveur du transport combin de faire ressortir les difficult s et les points de blocage au plan national comme au plan international le tout dans un cadre qui tienne compte tant des logiques de march ou d environnement concurrentiel que de la strat gie des agents ainsi que de l tat des rapports sociaux La suite du texte pr cise les tudes demand es au prestataire pour r pondre ces interrogations 2 Le contenu des tudes mener Il est rappel que le prestataire est tenu aux r gles de confidentialit en usage Les tudes mener par le prestataire porteront sur les points suivants 2 1 Recensement des politiques entreprises En reprenant la distinction d j voqu e entre mesures explicites et mesures implicites le prestataire devra d abord recenser les mesures d cisions ou actions explicites prises et leurs objectifs d clar s class es par ordre chronologique depuis le d but des aides vers 1995 la p riode d tude couvrant en principe la derni re d cennie L annexe 1 fournit une liste des principales mesures de ce type Le prestataire devra v rifier et compl ter cette liste noter les effets qui en taient attendus fournir une premi re pr sentation descriptive de leurs cons quences en montrant les difficult s ventuelles de s lection et de mise en ordre Le prestataire devra galement dans cette premi re phase faire le tour des mesures
79. niveau des co ts d infrastructure lib ralisation du transport routier dont le cabotage r glementation environnementale pour les camions r glementation anti bruit r duction des missions polluantes r glementation sociale temps de conduite des chauffeurs routiers r glementation sur les jours d interdiction de circulation des poids lourds Au plan national taxation du transport des produits dangereux par la route 1996 fiscalit du gazole droits d accise harmonis e en 1992 au plan europ en mais avec de tr s nombreuses d rogations nationales remboursement de la TIPP sur le gazole utilitaire mesures d application au secteur routier courte distance et grands routiers de la loi sur la dur e du travail 35 heures 4 11 Diagnostic d ensemble Les mesures et politiques publiques tudi es ont des envergures tr s diverses et pr sentent des bilans contrast s De fa on valuer l impact r el de ces mesures les unes par rapport aux autres une vision globale s impose 111 valuation des politiques du transport combin rail route Bilan des politiques fran aises en faveur du transport combin Le tableau de la page suivante fournit une vue comparative des valuations r alis es Il m ne aux r flexions suivantes Sur les dix mesures ou politiques valu es quatre b n ficient directement aux transporteurs routiers trois la SNCF 3 a
80. par un op rateur unique Le fait marquant est le changement r cent de la strat gie de Trenitalia une augmentation des tarifs du transport combin qui permet une meilleure couverture des co ts d infrastructure et de traction De ce fait CEMAT se trouve doublement fragilis e elle doit r percuter les hausses de tarifs au moment o la concurrence s accro t y compris sur les trajets domestiques Op rateurs cl s de la cha ne du transport combin Nom Fonction Statut Commentaires Trenitalia Divizione Cargo Traction Public FS reste gestionnaire des S infrastructures Vente TC rail Soci t FS 35 du capital CEMAT route et gestion d conomie mixte Op re 37 terminaux terminaux avec FS CA 2000 165M Soci t s UIRR Hupac Novatrans Vente TC rail Priv sauf ICF pS ol SP al ICF et entreprises route international Trenitalia Opere terminaus Re CA 2000 165 M sp cialis es Vente TC mer rail Soci t FS 66 du capital Italcontainer et gestion d conomie mixte Op re sur les liaisons ports terminaux avec FS terminaux terrestres G rent une partie de la cha ne Optimisent les co ts entre Op rateurs de transports logistique pour le Priv rail TC et route sauf compte des sp cialistes TC chargeurs Indiff rents au mode selon les crit res traditionnels Qualit de service Prix Fiabilit porte porte pour les marchandises f
81. par pinces Les r gions ont g n ralement mis en place des plafonds et l aide ne concerne que les entreprises qui sont install es sur le territoire r gional Description de la mise en uvre de la mesure et des r sultats obtenus Contrat TOP 70 entreprises et 1 400 caisses mobiles ont t financ es par le contrat TOP depuis 1990 pour une somme de 6 86 millions d euros Contrairement ce qui tait pr vu les entreprises les plus aid es dans le cadre du contrat TOP ont t celles qui utilisaient d j la technique combin e 82 des financements 56 des entreprises et sont plut t des grandes entreprises 67 des investissements environ 50 des entreprises Initiatives des r gions En masse financi re les cinq r gions versent autour de 500 000 euros par an soit moins que les subventions aux transporteurs accord es par Sefergie de fa on indirecte et pour un nombre de transporteurs plus restreint Il est plus int ressant pour une entreprise de recevoir la subvention r gionale directe autour de 20 de l investissement que le contrat TOP Efficacit de la mesure Contrat TOP Le contrat TOP a fait l objet en 2002 d une valuation demand e par P ADEME Les principaux enseignements de cette valuation sont repris et comment s ci apr s e L impact sur le co t du transport intermodal l estimation que nous avons r alis e montre que le contrat TOP conduit une diminution d envir
82. pilot e par le Conseil national de l valuation CNE Le comit de pilotage associerait deux membres du CNE un repr sentant du minist re des Transports un repr sentant du minist re de l conomie Direction de la Pr vision et un repr sentant du Plan Des liens devront tre tablis avec le Conseil national des transports selon des formes d terminer par le comit de pilotage Les travaux seraient sous trait s un laboratoire d tudes retenu au niveau europ en Ce dernier serait choisi par le comit sur la base d un cahier des charges d taill tabli avec le minist re des Transports et les autres minist res concern s la proc dure d appropriation par les minist res sera adapter apr s un appel d offres europ en ce qui permettrait d int grer une dimension utile de comparaison internationale la fin des travaux d valuation le CNE formulerait un avis sur la fa on dont le laboratoire retenu s est acquitt de la commande 196 Annexe 4 Travaux confi s au prestataire le cahier des clauses techniques particuli res 1 Introduction et objectifs La pr sente tude s inscrit dans le cadre d une valuation de politique publique qui porte sur les politiques en faveur du transport combin rail route Cette valuation est d crite dans son cahier des charges qui est consultable sur le site Internet du Commissariat g n ral du Plan www plan gouv fr Le d veloppement du tr
83. pour les 3 prochaines ann es avec le minist re des Transports et avec une entreprise ferroviaire Trenitalia par ex r aliser une quantit minimum par an de trains complets de transport combin ou de marchandises dangereuses est reconnue une contribution par rapport aux trains x m r alis s sur le territoire italien dans la p riode 2002 2004 Si le contrat n est pas honor enti rement au moins 90 le b n fice de la mesure tombe Il faut noter que cette mesure b n ficie toutes les formes de transport combin Les fonds pr vus pour les 3 ans sont au total de 337 millions d euros Les contributions en faveur des op rateurs du transport combin sont estim es entre 100 et 252 millions d euros sur les 3 ann es L approbation de la loi a suscit un int r t norme dans les milieux du transport les utilisateurs pr voient une augmentation de 10 du trafic la mise en uvre de la mesure L importance de cette loi se mesure sa dimension financi re l int rieur du secteur il faut rappeler que CEMAT le principal op rateur italien a vendu en 2001 les services de traction et les services aux terminaux ferroviaires pour 150 millions d euros ses clients Danzas Deutsche Post Geodis Zust Ambrosetti et tous les autres lui ont pay au total 150 millions en plus ils ont d payer le transport terminal par camion L impact de la contribution est significatif Les lobbies du com
84. principe est que l tat intervient pour les travaux d infrastructure la r gion pour les superstructures pour des montants respectifs de 34 7 M et 16 4 ME L tat et la r gion souhaitent d velopper fortement le trafic de marchandises conteneuris es et largir l hinterland du port particuli rement la zone industrielle de Fos Dans ce cadre le port autonome de Marseille a d cid de doter le terminal de Mourepiane d un nouveau faisceau ferroviaire pour 8 millions d euros dont le financement sera partiellement port par les utilisateurs La mise en service est pr vue pour 2004 Par ailleurs un terminal fluvial sera cr Fos dont le potentiel est valu 115 000 EVP l horizon 2010 Dunkerque Le Port autonome de Dunkerque s est investi en partenariat avec des op rateurs priv s dans le d veloppement de nouveaux trafics de conteneurs Ces efforts doivent tre poursuivis et n cessitent parall lement une am lioration des dessertes terrestres du port tous modes confondus afin de d velopper son hinterland Le quai de Flandre d di au trafic de conteneurs b n ficiera d un allongement de 600 m tres et d un approfondissement 16 5 m tres afin de permettre un double poste quai l accueil de navires plus importants et la croissance du trafic au del des 150 000 EVP limite actuelle des capacit s Les 90 valuation des politiques du transport combin rail route travaux n ce
85. proc dures d instruction et de d veloppement des projets n cessite de la part des r gions que cette responsabilit soit effectivement confi e des structures ayant les moyens techniques et politiques d agir L une des priorit s en la mati re est la concr tisation du projet de plate forme Nord Est de Paris qui tra ne depuis plus de dix ans L am lioration de la desserte ferroviaire des terminaux portuaires Bilan de l valuation Il s agit d une mesure de port e strat gique mettre en r sonance avec les investissements d infrastructures en cours dans les ports trafic conteneuris Le d veloppement des trafics de transport combin en sortie des ports constitue un enjeu majeur au moment o la lib ralisation des trafics internationaux de fret donne une dimension naturellement europ enne l organisation des flux La politique d investissements portuaires semble prendre un chemin vertueux de sp cialisation concentrant les efforts sur les 2 ou 3 ports vocation internationale 136 valuation des politiques du transport combin rail route L efficacit ne peut tre au rendez vous s il n y a pas de couplage entre les politiques d investissement dans Efficacit f Bp ou les interfaces rail mer et les politiques de d veloppement d axes lourds de fret Non mesurable les investissements majeurs sont en Efficience cours de r alisation La pertinence est bonne P
86. r sur les voyageurs peut avoir un impact plus important sur le trafic marchandises qui ne b n ficie pas de la m me protection n tant pas d int r t social Les conflits sociaux Dans les derni res ann es les conflits sociaux n ont pas eu d influence importante sur l efficacit du service dans le transport ferroviaire Il faut quand m me souligner que dans le combin rail route la sensibilit des clients aux cons quences d une gr ve est tr s diff rente par rapport au transport ferroviaire traditionnel Dans le combin la cha ne logistique est courte et tendue et ne supporte pas les retards et les perturbations Cela revient dire que le transport combin et en premier lieu le transport terrestre de caisses mobiles est particuli rement sensible la qualit et la r gularit du service d o l importance des actions syndicales 239 Annexe 5 Perception de la situation en France La SNCF est consid r e dans le secteur marchandises assez professionnelle sur le plan commercial mais tr s influenc e ainsi que les FS italiennes par les choix politiques et les conflits sociaux D une mani re g n rale on consid re que la SNCF est moins ouverte que Ferrovie dello Stato dans l application des directives communautaires pour l ouverture du secteur la concurrence L offre de transport combin entre l Italie et la France est aujourd hui r alis e et ou distrib
87. rateur est fond e sur une strat gie terminal terminal Le trafic de Novatrans est tr s concentr puisque ses 5 premiers clients repr sentent 37 9 du trafic les 10 premiers 51 5 et les 20 premiers 64 2 Novatrans ach te des trains complets l international et sur les grandes lignes nationales Cette volution r cente auparavant le risque de remplissage des trains tait partag avec la SNCF mais cette derni re l a remis en cause en 2001 serait la cause de la d gradation de ses r sultats Novatrans est par ailleurs sujet une volution conjoncturelle qui la fait surr agir aux soubresauts de la croissance conomique Dans les p riodes de croissance forte le transport routier adresse une part de son trafic exc dentaire au transport combin l inverse en p riode de faible croissance le combin perd d autant plus de trafic que les entreprises de transport routier se recentrent sur leur propre flotte pour leur conserver le plus haut niveau d activit possible Sur longue p riode la croissance moyenne du trafic contr l par Novatrans s affiche un peu moins de 5 l an _ 44 valuation des politiques du transport combin rail route Le service international est assur en partenariat avec les soci t s affili es l UIRR dont Novatrans est le membre fran ais Le d veloppement international de Novatrans 50 aujourd hui de l activit r sulte d une strat gie d
88. remorque 2 essieux suspension standard 2 Sur la base des hypoth ses suivantes 3 allers retours par jour 300 jours an parcours urbain ou semi urbain 1 6 tonne x km charge utile 20 tonnes 76 valuation des politiques du transport combin rail route diminution d environ 1 8 des co ts d exploitation de pr et post acheminement routier Le bilan global des deux mesures est donc positif avec une r duction estim e environ 12 des co ts routiers d approche Rapport aux 4 cha nes types voir au point 3 paragraphe 3 2 cela repr sente une diminution du co t total de chaque cha ne comprise entre 2 et 6 Compte tenu de l hypoth se retenue pour l lasticit demande prix 1 l impact sur le trafic est du m me ordre Efficience des mesures rapport co ts avantages L autorisation du PTC de 44 tonnes entra ne certes une l g re augmentation des co ts de d gradation des chauss es mais ces augmentations semblent loin de contrebalancer les avantages de la mesure pour le d veloppement du transport combin L abattement sur la taxe l essieu repr sente un manque gagner relativement faible pour les pouvoirs publics estim environ 760 000 euros Si ce manque gagner est compens par une taxe distorsive le co t qui en r sulte pour l ensemble de la collectivit peut tre estim dans une fourchette de 0 05 0 20 du manque gagner en question A
89. retrouver une place en M diterran e apr s avoir recul de la premi re place qu elle d tenait en 1985 pour le trafic conteneuris la 7 actuellement L enjeu s articule autour de la construction de trafics plus importants et stables le d veloppement d une offre de services performante et standardis e acc s un hinterland plus vaste et mieux ma tris pour lequel la coop ration avec l op rateur ferroviaire constitue une imp rieuse n cessit Ce projet suppose de d velopper des relations contractuelles avec des op rateurs de dimension industrielle dans et autour des ports et pose tr s prioritairement la question de la qualit de leur desserte ferroviaire Or jusqu pr sent les ports et la SNCF ne semblent pas avoir d velopp des relations la hauteur des enjeux Au del de l alternative controvers e entre navette et passage par un point nodal c est sans doute une forme de partage du risque commercial de d veloppement des trafics que les ports invitent la SNCF et travers elle les pouvoirs publics Les parts modales ferroviaires des trafics de conteneurs sont plus lev es qu en France dans de nombreux ports europ ens Deux fa ades maritimes se distinguent nettement d un c t les ports allemands qui offrent les meilleures dessertes en Europe 70 de part de march pour les volumes en transit dans l hinterland sup rieur 200 km de l autre les ports italie
90. sormais propri taire de l infrastructure 40 valuation des politiques du transport combin rail route au travers de SNCF Participations elle est un commissionnaire de transport notamment transporteur routier fournisseur de services de transport combin et actionnaire de deux op rateurs importants du transport combin CNC et Novatrans repr sentent 45 du trafic en 2001 La SNCF d veloppe en outre son potentiel au niveau europ en et international tout en pr servant pour le moment son monopole sur la traction en France S agissant du transport combin la SNCF intervient plusieurs niveaux CNC offre aux chargeurs et aux armements maritimes un service de porte porte sur l ensemble de la cha ne multimodale dans toute l Europe qui ne lui interdit pas la fonction de commissionnaire de transport Novatrans est un op rateur sp cialis dans l acheminement de caisses mobiles qui offre exclusivement aux transporteurs routiers une prestation de chantier chantier Rouch Intermodal transporteur routier absorb en 2000 contribue au d veloppement du p le sp cialis transport combin du groupe D autres soci t s participent l activit rail route Districhrono pour des transports transport de palettes en wagons sp cialis s Ecorail pour l acheminement des d chets m nagers et industriels Froidcombi pour les transports sous temp rature dirig e Sefergie joue un r le de c
91. sous tutelle administrative de Railtrack ont renforc la prise en compte de ces aspects 213 Annexe 5 De ce fait Railtrack a t repris r cemment dans son ensemble dans Network Rail une compagnie but non lucratif Le r le de Network Rail est de g rer l ensemble des consid rations techniques de maintenance et de d veloppement de l infrastructure ferroviaire Des efforts ont t consentis au Royaume Uni pour donner plus de transparence au mode d allocation des sillons dans le souci de d velopper le trafic ferroviaire L Office for Rail Regulator a mis en place un m canisme d allocation des sillons entre les diff rents op rateurs de transport de fret Ce m canisme est bas sur la logique du use it or lose it permettant un transfert des sillons entre op rateurs Un nouvel op rateur peut se porter candidat l utilisation d un sillon occup par un autre op rateur Ce dernier peut d fendre ses droits en prouvant un besoin commercial raisonnable S il ne le peut pas son sillon peut tre transf r Cela donne aux clients la possibilit de changer d op rateur ferroviaire sachant que le transfert de leur business entra ne le transfert du besoin commercial et donc de l attribution du sillon La Strategic Rail Authority L arbitrage entre fret et voyageurs rel ve de la responsabilit de la SRA La strat gie en mati re de fret de SRA est la suivante soutie
92. sup rieures 500 km Pour m moire le chiffre d affaires total du transport combin rail route en France est d environ 500 millions d euros par an Le trafic a d ailleurs connu une volution contrast e au cours de la derni re d cennie augmentation de 37 entre 1994 et 1997 stagnation entre 1997 et 2000 et baisse de 10 entre 2000 et 2001 Le transport combin repr sentait 25 du volume du fret de la SNCF dont 60 l international en 2001 L quilibre conomique de cette activit est par nature probl matique Le prix global du service comprenant le parcours ferroviaire le co t des transports routiers terminaux et des op rations de manutentions est born par le prix d un Art 4 Cette politique globale donne lieu l tablissement de sch mas de services de transport Pour les marchandises le d veloppement de l usage du transport fluvial ferroviaire du transport maritime et plus particuli rement du cabotage rev t un caract re prioritaire cet effet des dotations du budget de l tat encouragent le recours au transport combin par des compensations tarifaires aux op rateurs aux termes de conventions pass es entre l tat et les op rateurs qui s engagent sur des objectifs de d veloppement et d organisation 18 valuation des politiques du transport combin rail route transport purement routier sur le m me trajet la route constituant le mode domina
93. t OOO correspond des co ts faibles et O des co ts lev s Commentaires au tableau 10 a L impact sur les co ts externes n est pas pris en compte dans ce tableau voir analyse page suivante b Hypoth se que la subvention a t utilis e en totalit pour le transport combin La subvention est estim e 10 des co ts de traction ferroviaire soit un impact de 1 5 5 sur le co t total de la cha ne de transport combin la fourchette correspond aux diff rentes cha nes types 113 Compte tenu d une lasticit valuation des politiques du transport combin rail route demande prix gale 1 1 l impact sur la part de march du transport combin est de 1 6 5 5 c Estimation du gain de trafic r sultant du programme PACT au plan europ en 1 source Evaluation of the Implementation of Council Regulation 2196 98 PACT novembre 2000 d Lez Le nombre de v hicules tracteurs ensembles articul s remorques soumis a l abattement tait de 1 082 au 31 d cembre 2001 sur un parc total de 465 358 v hicules concern s par la taxe l essieu Il s agit en grande majorit de semi remorques de 38 tonnes avec 2 ou 3 essieux En prenant l hypoth se majorante d une taxe moyenne de 939 euros v hicule le montant total de l abattement est estim 939 euros an x 1 082 v hicules x 75 762 000 euros source direction
94. toutefois occuper des sillons trop nombreux La mise au gabarit B1 des axes strat giques du r seau Pour un m me tonnage de marchandises achemin es le gabarit B1 permet de faire circuler dans des conditions techniques acceptables des conteneurs high cube avec 14 de wagons en moins Deux tudes socio conomiques r alis es r cemment ont mis en vidence la rentabilit potentielle lev e de ce type de projet et un impact favorable pour la collectivit malgr des investissements assez lev s Cet impact est toutefois tr s variable selon l axe consid r Les axes de transit en particulier ceux qui comprennent un maillon maritime sont les plus concern s De plus l enjeu de trafic est d autant plus important qu il s agit d axes qui se trouvent en concurrence avec d autres axes qui ne transitent pas par la France exemple sillon mosellan plaine d Alsace travers e des Alpes du Nord En effet dans ce cas la mise au gabarit B1 appara t comme une condition cl pour ne pas perdre de trafic au profit des r seaux des pays limitrophes 1 Cette hypoth se m me si les lignes sont peu nombreuses est videmment assez difficile mettre en uvre et exige d engager des investissement tr s lourds Du reste l tude n analyse pas la rentabilit potentielle de ces sc narios 60 valuation des politiques du transport combin rail route 3 4 Les autres facteurs de d veloppement du tra
95. transport combin sont les routes transalpines entre l Allemagne et l Italie via le tunnel du Brenner entre le Benelux et l Italie via le tunnel du Saint Gotthard et entre la Scandinavie et l Italie via le tunnel du L tschberg Le manque crucial de trains et de conducteurs du c t italien est la cause de plus de 50 des retards Dans le sens Est Ouest le trafic de transport combin entre l Allemagne et la Pologne Russie a diminu depuis que le cabotage a t autoris en 1998 De plus les faibles co ts de main d uvre des conducteurs des pays de l Est favorisent le transport routier Logiques sociales Tous les salari s du secteur des transports appartiennent au m me syndicat appel Ver Di Vereinigte Dienstleistungsgewerkschaft que leur employeur soit public ou priv Il n y a pas eu de gr ve significative dans le domaine du transport depuis des ann es En revanche les op rateurs de transport rencontrent des difficult s pour trouver du personnel qualifi On estime que l insuffisance du service de transport ferroviaire transalpin entre l Allemagne et l Italie est notamment li e au manque de conducteurs et de locomotives du c t italien La r glementation sociale n affecte pas particuli rement le transport combin en Allemagne car les droits sociaux s appliquent de la m me mani re l ensemble des branches industrielles A nsi un cheminot sera soumis au m me r gime qu il soit em
96. ts de mise en uvre par les r gions La dispersion du dispositif entre Sefergie ADEME et Pertinence r gions est non pertinente et induit des comportements non souhaitables Proposition de recommandations L aide fournie par le contrat TOP et les aides allou es par les r gions devraient tre regroup es les entreprises concern es ayant parfois recours des subterfuges pour acc der aux aides r gionales localisation artificielle des 140 valuation des politiques du transport combin rail route transporteurs notamment Dans le cadre de la refonte du r gime d aides pr par e par ADEME travers le cadre du PNAEE il serait int ressant de confier un seul organisme public les aides aux transporteurs routiers pour leur quipement en caisses mobiles et ch ssis n cessaires au transport combin L int r t de cette aide serait plus visible et d terminant pour les candidats au transfert modal s il concernait des montants plus lev s et vers s sous forme de financements directs plut t que sous forme de cr dit bail Une politique de sensibilisation l int r t environnemental du transport combin aupr s des chargeurs et des transporteurs favoriserait certainement le succ s de ce type d aide En effet les acteurs conomiques sont de plus en plus r ceptifs aux probl matiques de d veloppement durable Leur permettre de communiquer sur les efforts qu ils consentent dans ce
97. voisins europ ens et sous la condition que la SNCF d veloppe une desserte de qualit des hinterlands portuaires 114 valuation des politiques du transport combin rail route Le graphique ci apr s fournit une illustration comparative de l efficacit de l efficience et de la pertinence des politiques mesures telles qu elles ressortent de l valuation Le principal enseignement de ce graphique est la n cessit de promouvoir des accords du type 95 20 aujourd hui peu efficaces et peu efficients mais dont la pertinence ne peut tre mise en question Graphique 13 Comparaison des mesures valu es par rapport aux crit res d efficacit d efficience et de pertinence EFFICACIT Redevance infrastructure Subventions terminaux portuaires PTC 44 tonnes O Subvention SNCF Taxe essieu PACT tique terminaux Contrats Aides rail route TOP EFFICIENCE Pertinence Faible A Moyenne EE lev e 115 valuation des politiques du transport combin rail route Impact des mesures sur les co ts externes Le but des mesures en faveur du transport combin est de r duire les nuisances environnementales du transport routier Le transport routier tant un acteur majeur du r chauffement climatique le report d une partie de son trafic sur le fer permettrait une r duction notable des missions de gaz carbonique d autant plus qu en Fr
98. voit donc la n cessit d viter tout prix un saupoudrage des investissements D une mani re g n rale les effets escompt s de la politique sont conformes aux objectifs vis s c est dire un accroissement de la part du transport combin Toutefois dans la pratique les objectifs sont loin d tre atteints Le projet de terminal en r gion parisienne en gestation depuis plus de 10 ans n est toujours pas d finitivement adopt il est inscrit dans le sch ma directeur mais sa localisation reste d finir Les autres terminaux concern s en priorit c est dire ceux dont les r serves de capacit sont les plus faibles sont Avignon Marseille Lyon V nissieux Perpignan Saint Charles Aucun d entre eux n est op rationnel ce jour Plusieurs facteurs sont m me d expliquer la lenteur dans la r alisation des terminaux le temps de latence il est li la lourdeur des proc dures administratives et en particulier des enqu tes d utilit publique toutefois on peut l gitimement se poser la question de savoir si les temps de latence observ s sup rieurs 5 ou 6 ans peuvent tre consid r s comme normaux pour des projets dont l urgence t d montr e et si la cause de cette lenteur ne doit 1 Source tude Computation of a Perception Index in Intermodal Transport r alis e par Stratec pour la Commission europ enne 1999 2000 87 valuation des politiq
99. 0 volution des principaux flux de transport combin en transit travers la France millions de tonnes x km p riode 1990 2000 1395 E 1990 E1992 E 1994 E 1996 E1998 02000 658 612 49 430 358 262 199 194 158 165 180 Benelux Italie Royaume Uni Italie Espagne Allemagne La part du trafic d origine maritime dans le transport combin Le transport de conteneurs maritimes repr sente une part importante des flux de transport combin en France probablement comprise entre 45 et 65 Toutefois une certaine lacune statistique ce sujet ne permet pas de conna tre cette part avec pr cision Elle est globalement moins lev e que chez la plupart de nos voisins 35 valuation des politiques du transport combin rail route 2 2 L organisation du transport combin Le transport multimodal est un mode d acheminement compos de maillons distincts reli s par des ruptures de charge L encha nement des op rations d pend de la liaison effectuer et des choix techniques retenus Les deux exemples de cha ne multimodale ci dessous illustrent des situations diff rentes Ils sont non limitatifs puisque toutes les combinaisons d encha nement sont possibles Le premier exemple est un cas simple routier ferroviaire routier vocation intra continentale Le second illustre une liaison vocation intercontinentale dans laquelle inte
100. 1
101. 1 1 Source rapport du CNT 2002 89 valuation des politiques du transport combin rail route Le financement de Port 2000 ne rel ve pas du contrat de Plan tat r gion La construction durera environ 3 ans La premi re phase de Port 2000 dont le co t total s l ve 517 millions d euros sera op rationnelle mi 2004 Le chantier ferroviaire unique situ l int rieur du p rim tre de Port 2000 pr voit la r alisation d un faisceau de soutien et d une cour ferroviaire pour un montant de l ordre de 15 millions d euros cela s ajoute le co t des dessertes ferroviaires proches qui s l ve 85 millions d euros Il s agit principalement des am nagements de lignes hors p rim tre de Port 2000 Cet investissement est r alis sous ma trise d ouvrage RFF avec un financement tat collectivit s territoriales et FEDER Des investissements priv s de la part de manutentionnaires et de logisticiens notamment pour les am nagements en superstructures et les outillages sont envisag s pour un montant d environ 228 millions d euros Marseille L objectif en mati re portuaire du contrat de Plan tat r gion est de permettre l coulement de flux croissants dans une perspective de d veloppement durable cet effet l tat et la r gion mobilisent des moyens importants au cours de la p riode 2000 2006 dans le domaine de la logistique portuaire terrestre et fluviale Le
102. 1 030 12371338 Irun Hendaye Cr ation d une structure commune de RENFE management pour la r gulation des trains SNCF de fret internationaux sur la fronti re est 3R 08 078 22971333 des Pyr n es Cerb re Port Bou Cr ation d une structure d tion d ous ee SNGES LR ea Pier S 830 000 UE cours lors del trafic commune Modane paiements venir P valuation 105 valuation des politiques du transport combin rail route Efficacit de la mesure Tous les projets de transport combin rail route financ s par le programme PACT en France n ont pas connu le m me degr de succ s Si les projets li s l am lioration de l interop rabilit ont globalement tous atteints leurs objectifs ce n est pas le cas des projets de mise en place de navettes qui ont d faire face une restructuration du march du transport combin et une d gradation de la qualit du service ferroviaire Dans certains cas la Commission europ enne a cess les versements initialement pr vus 106 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 8 Projets PACT relatifs la mise en place de navettes intermodales France 1997 2002 ee aaa P riod Leader du Description Degr de succ s l issue de P valuation a ooe de projet r alisation Mise en place d un SUCCES syst me hub and CNC et ses partenaires ont d velopp un C
103. 7 en mati re de transport combin rail route Dans plusieurs pays europ ens l essor du transport combin se poursuivait encore En France apr s avoir cr assez rapidement dans la p riode 1993 1997 les trafics avaient stagn en chiffres absolus En part de march on observait m me une chute sensible mont e de 3 4 5 du total des trafics de marchandises dans la p riode faste du d but des ann es quatre vingt dix la part du combin a r gress aujourd hui 3 5 Or la principale aide financi re au secteur mise en place en 1995 est rest e lev e jusqu en 2001 quelques dizaines de millions d euros par an avec un pic plus de quatre vingt dix C est cet cart entre une aide longtemps croissante ou maintenue et des trafics qui ne progressaient plus que l valuation entendait interpr ter Pour les auteurs du rapport on ne peut clairer la question qu en comprenant bien la dynamique du transport combin rail route en Europe Les trafics de ce mode mixte ont un domaine de pertinence bien caract ris en dehors duquel il ne faut pas nourrir trop d espoirs Ce domaine n est pas principalement d fini par la distance parcourue comme on l entend souvent dire en France des trajets de moins de 500 kilom tres peuvent tre confi s de fa on rentable au combin En revanche seuls des taux de remplissage lev s des trains peuvent permettre au transport combin de compenser son handicap par rapport a
104. Box en concurrence avec la CNC ayant montr les risques en ce domaines Il est tout fait clair qu une approche globale doit tre faite pour comparer les avantages des diverses solutions dans de tels cas Mais il est curieux d opposer transport combin et transport fluvial ce dernier peut tre un maillon tr s int ressant du transport combin En outre et surtout il serait fortement souhaitable de mentionner les r els d veloppements r ussis ces derni res ann es au lieu de ne citer qu un exemple de difficult dont les causes devraient d ailleurs tre mieux tudi es d autant qu il y a t rem di En effet depuis l automne 2001 les lignes fluviales conteneuris es sur le Rh ne sont op r es par l armement maritime CMA CGM avec une croissance remarquable en 2002 sans aucune cons quence n gative pour le transport combin rail route sur le m me axe Pour ne citer que quelques l ments tout fait significatifs des efforts faits en Ile de France et de l apport que peut constituer le transport fluvial dans une politique globale de d veloppement du transport combin privil giant les modes alternatifs la route il convient de mentionner Le d veloppement du transport combin sur la Seine et le port du Havre et le port de Paris site de Gennevilliers politique appuy e par les deux ports autonomes VNF et l Etat La ligne de conteneurs assur e par LOGISEINE a vu une croissance de trafi
105. CONSEIL NATIONAL DE L EVALUATION COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN Evaluation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route Rapport r alis par TN Sofres Consulting Comit de pilotage pr sid par Michel Matheu D cembre 2003 CONSEIL NATIONAL DE L EVALUATION COMMISSARIAT GENERAL DU PLAN valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route Rapport r alis par Christian Delavelle et Virginie Berest TN Sofres Consulting et Jacques Roger Machart EDR France avec la collaboration de Kereon France MDS Transmodal Grande Bretagne Somea Italie PTV Allemagne ERRI Pays Bas Pr sident du comit de pilotage Michel Matheu Chef de service au Commissariat g n ral du Plan Rapporteur du comit de pilotage Christian Vilmart Charg de mission au Commissariat g n ral du Plan D cembre 2003 Avant propos par V ronique Hespel Commissaire adjointe au Plan L valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route a t mise en uvre partir de la fin 2001 dans le cadre du programme arr t par le Premier ministre sur proposition du Conseil national de l valuation qui avait fait valoir sa capacit d autosaisine Le minist re de l quipement du Logement et des Transports avait appuy cette demande d valuation avec les autres minist res concern s Le transport combin rail route est per u
106. Consulting entit conseil du groupe TAYLOR NELSON SOFRES et Entreprises et D veloppement r gional EDR cabinet sp cialis dans l am nagement du territoire et notamment l valuation des politiques publiques TN SOFRES Consulting Dans le domaine du transport et de la logistique TN SOFRES Consulting a acquis une position de leader au niveau europ en travers les multiples tudes r alis es pour des op rateurs priv s ou publics Cette exp rience transport se concentre principalement autour des probl matiques du transport combin localisation des plates formes rail route par mod lisation valuation des march s captables conomies compar es du transport routier et du transport combin bases de donn es de flux valuation de politiques publiques L tude a t r alis e au sein de TN SOFRES par Christian Delavelle et Virginie Besrest Christian Delavelle a une formation d ing nieur cole nationale sup rieure de chimie de Paris et d conomiste Centre d tudes sup rieures d conomie et de gestion de l Institut fran ais du p trole De 1990 2002 il a assur le d veloppement du p le Transport et Logistique de l entit conseil du groupe TAYLOR NELSON SOFRES Ses principaux domaines d expertise concernent les diagnostics strat giques les syst mes d aide la d cision le transport intermodal l usage des NTIC pour optimiser les cha nes logistiques et la prise
107. LEMAGNE 475 ALLEMAGNE ESPAGNE 390 LE HAVRE ALLEMAGNE 120 ALLEMAGNE LE HAVRE RE BENELUX SUISSE 113 importations SUISSE BENELUX 98 H Exportations Note Les flux entre la Grande Bretagne et l Italie passent en majorit par Lyon et Modane tandis que les flux entre le Benelux et l Italie se r partissent environ 40 sur l itin raire Metz B le Suisse et 60 sur l itin raire Metz Dijon Modane pourcentages exprim s sur la base des tonnes x km Sources SNCF Enqu te DAEI sur les flux transalpins Les flux de transit entre le Benelux principalement les ports d Anvers et Rotterdam et l Italie repr sentent de loin l axe de transit le plus lourd mais ces flux ont amorc une d croissance d s 1994 bien avant celle observ e depuis 1998 sur les autres axes On peut attribuer ce d clin plusieurs facteurs dont le principal est probablement la concurrence de plus en plus vive de l itin raire Benelux Italie passant par l Allemagne Mannheim puis rive droite du Rhin 34 valuation des politiques du transport combin rail route En ce qui concerne l axe Grande Bretagne Italie les difficult s du tunnel sous la Manche expliquent le ralentissement du trafic depuis 2000 Sur l axe Espagne Allemagne la d gradation de la qualit de service du transport combin a permis au mode routier de regagner des parts de march depuis 2000 Graphique 1
108. Le point 3 a permis de mettre en exergue les facteurs cl s de comp titivit du transport combin voir galement annexe 12 Si les politiques ont bien jou positivement sur certains d terminants tels que la productivit des plates formes de transport combin l organisation des flux et l acc s au mat riel n cessaire et au service ferroviaire subventions elles ont en revanche eu beaucoup moins d influence sur d autres d terminants du transport combin galement essentiels tels que la capacit du r seau fret notamment via la mise au gabarit B1 de certains axes ou la mise en place de lignes d di es ou priorit fret la stabilit du climat social par une r duction de l intensit et de la fr quence des gr ves 122 valuation des politiques du transport combin rail route l offre de transport combin en mati re de fr quence et de r gularit du service ou encore de suivi des marchandises transport es importance de la tra abilit pour les transporteurs et les chargeurs Ces derniers points sont pourtant essentiels car ils concourent tous une am lioration de la qualit du transport combin Les acteurs de ce secteur d activit sont aujourd hui unanimes pour affirmer que l avenir du transport combin r side essentiellement dans l am lioration de sa qualit de service Les enseignements des exp riences trang res Parmi les quatre pays europ ens qui
109. M au groupe Potter pour les aider financer une plate forme de conteneurs Selby dans le Nord Yorkshire Le reste du financement et les garanties d activit seront apport es par le priv Medite reconna t par ce positionnement la n cessit de recourir des solutions environnementalement acceptables et anticipe les impacts de la directive temps de travail sur les co ts du transport routier Le r le des ports Les ports ont jou un r le historique dans le d veloppement du transport combin En effet l essentiel du trafic combin au Royaume Uni trouve son origine dans les ports ou le tunnel trans Manche La plupart des grands ports sont embranch s et sont capables de traiter navires et trains avec les m mes manutentionnaires Mais peu de ports ont des outils de manutention ferroviaire tr s d velopp s Ils ont t construits par le secteur ferroviaire public qui n avait pas une vision tr s pr cise des co ts de transfert et des ruptures de charge Mais il faut souligner que dans les temps plus anciens du transport de fret ce sont les compagnies maritimes qui avaient fourni les investissements de manutention le long des quais ces outils tant la propri t de P amp O Leeds Manchester Coatbridge et Barking L attitude g n rale des pouvoirs publics a t essentiellement orient e vers le march et la non intervention La publication en novembre 2000 du document Ports modernes par l
110. NC spoke pour le syst me de navettes travers le hub de 1997 1998 r seau nord Muizen Belgique incluant un syst me europ en d information et de tra age SUCCES PARTIEL L initiative du port pour mettre en place des f services r guliers et fr quents vers l hinterland al D veloppement a d un syst me de chou cause de la restructuration du march Port du Havre du transport combin et de la rupture 1997 navette entre Le ae cons cutive du consortium Cependant le port a Havre et Vienne f i i S d velopp des syst mes d informations utiles dans ses terminaux portuaires ce qui a engendr des gains d efficacit Mise en place d un CRAND SUCCES en p Le b n ficiaire a utilis la subvention PACT Tranfesa syst me de navette pour attirer dans ses trains les chargements en 1998 2001 France entre Paris et ne Eiublian retour de Slov nie vers la France Les premiers Jub produits capt s ont t les pi ces automobiles SUCCES PARTIEL L UIRR voulait introduire un service de Introduction d un transport combin en trains blocks entre la syst me de trains France et l Allemagne qui soit fr quent et UIRR INT blocks entre la fiable Cependant malgr l existence d un 1998 2000 France et march potentiel le projet n a pas pu tre men l Allemagne terme les deux op rateurs ferroviaires concern s ne parvenant pas offrir un service comp titif avec celui de
111. NCF n a pourtant aucune obligation l gale de publier ses comptes par activit du moins jusqu la publication du d cret de transposition du paquet ferroviaire n 1 Enfin on ne peut dire que la SNCF exerce par l tendue de son emprise un effet de gel sur le paysage du transport combin en France La SNCF respecte les dispositions de la LOTI et les r gles de non discrimination entre les clients op rateurs Parmi ces derniers nombreux sont ceux quine pr sentent aucun lien capitalistique avec la branche Fret SNCF Il s agit notamment des associ s trangers de Novatrans dans l Union Internationale Rail Route mais aussi de T3M affili au groupe Connex Sur l valuation des politiques depuis 10 ans Le bilan rapidement tir de l attribution depuis 1996 d une subvention la SNCF ne met pas en vidence les principes m mes de ce choix Il s agissait de confier la SNCF une aide dont l application serait b n fique pour tous les maillons de la cha ne du TC soit par l impulsion donn e nouvelles relations soit par diminution g n rale des prix unitaires de transport ferroviaire De plus une part de l aide tait vers e directement en fonction de contrats annuels d objectifs aux op rateurs r pondant aux crit res de p rim tres d finis par l Etat charge pour eux de r percuter sur leurs clients l effet de cette aide Le 178 Avis des tablissements publics m canism
112. QUE TR PAYS BAS 35 F 197 ESPAGNE 277 64 ALLEMAGNE 6 143 GRANDE BRETAGNE a 10 O Importations SUISSE n 13 E Exportations Source minist re des Transports SES L volution du trafic bilat ral au cours des dix derni res ann es appelle plusieurs remarques L Italie a toujours eu une part pr pond rante dans les flux bilat raux Une croissance particuli rement vive a t enregistr e au cours de la p riode 1992 1996 mais la fermeture du tunnel du Mont Blanc n a pas suscit la croissance qu on aurait pu attendre cf notamment chec de la navette Lyon Turin explosion du trafic avec la Grande Bretagne en 1995 1996 correspond l ouverture du tunnel sous la Manche Le d clin observ en 2000 est li aux multiples incidents voyageurs clandestins qui ont perturb la circulation ferroviaire La croissance du trafic avec l Espagne est tr s vive depuis 1994 avec le March unique europ en Ces flux incluent une proportion lev e d acheminements ferroviaires en France repris par camion pour le passage 32 valuation des politiques du transport combin rail route de la fronti re notamment en raison de la diff rence d cartement ferroviaire Le trafic France Allemagne a toujours t et reste aujourd hui extr mement faible au regard du poids conomique des deux pays concern s Graphique 8 volution des flux bilat
113. a notion de sous tarification n a de sens que par rapport l approche normative choisie 92 valuation des politiques du transport combin rail route marginal est en France de 0 82 euro par train x km en application du bar me 2002 contre 0 45 en 1999 Cette tarification est inf rieure la tarification voyageurs Selon RFF deux raisons justifient la tarification actuelle pour le fret si le fret tait le seul utilisateur d une ligne donn e les co ts de maintenance et de r g n ration seraient moins lev s qu en cas d utilisation partag e fret voyageurs la qualit des sillons attribu s au fret est globalement moindre du fait qu il s agit d horaires de nuit et que les activit s voyageurs TER et grandes lignes sont servies en priorit Description de la mise en uvre de la mesure et des r sultats obtenus Le tarif 2002 de la redevance d infrastructure comporte les caract ristiques suivantes 4 cat gories de lignes p riurbaines grandes lignes autres lignes et lignes grande vitesse elles m mes divis es en 12 sous cat gories en fonction de l intensit du trafic et de la vitesse maximale pour les grandes lignes une redevance comprenant les l ments suivants un droit d acc s par km et par mois important pour les lignes p riurbaines faible ou nul pour les autres lignes un droit de r servation des sillons d pendant de l heure
114. a ponctualit la vitesse commerciale bref la qualit concurrencent le transport tout routier Dans ce contexte global on comprend mieux que l aide financi re substantielle vers e par l tat la SNCF ainsi que l aide nettement plus modeste attribu e aux op rateurs par l ADEME n aient pas port tous les fruits esp r s Ce n est pas explique le rapport qu elles aient t grossi rement sous dimensionn es Au contraire les actions de l tat en faveur du transport combin apparaissent au moins pour les ann es 2000 2001 d un ordre de grandeur ad quat par rapport l avantage dont b n ficie le transport routier du fait qu il ne paie pas enti rement les co ts externes qu il provoque L aide directe de l tat qui 1 Les calculs disponibles notamment dans des tudes europ ennes m ritent certainement d tre examin s en d tail et affin s Les valorisations mon taires des effets externes ne font pas l unanimit En outre il faudrait v rifier plus finement la couverture des co ts externes sur les diff rents types de liaisons On sait par exemple que les nuisances du transport routier sont beaucoup plus importantes dans les pi monts alpins ou pyr n ens ou dans les zones urbaines il est possible que les camions y demeurent avantag s 13 Pr face son maximum a atteint environ 90 millions d euros annuels a t en effet renforc e par d autres dis
115. acheter les sillons RFI L actionnariat de CEMAT a volu derni rement avec une pr sence croissante 34 3 de la soci t Hupac S A transport combin suisse Depuis 1995 le gouvernement italien a eu une politique interventionniste afin de favoriser le transport combin Cette politique s appliquait jusqu une p riode r cente dans un environnement monopolistique Trenitalia Divizione Cargo ex Ferrovie dello Stato pour la traction et quelques op rateurs sp cialis s Dans la pratique l Italie se pr pare l introduction de la concurrence dans le secteur du transport ferroviaire et s attend des pertes de part de march des monopoles Ce mouvement reste toutefois peu perceptible R le de l tat L tat italien est intervenu principalement depuis le premier Plan national de transport en 1986 pour favoriser la construction des infrastructures et abonder les financements europ ens La promotion du transport combin tait un objectif explicite de ce plan Le 2 Plan national de transport en 2001 avait pour objectif la promotion de l Italie comme axe logistique europ en de et vers la M diterran e Le transit et l intermodalit ne sont plus des objectifs en eux m mes mais des outils au service de cet objectif 232 Annexe 5 L tat italien et les r gions ont choisi de promouvoir le transport combin et la construction des infrastructures n cessaires avec en tout premier lieu le
116. acteur explicatif tait lev e de l ordre de 1 Ceci signifie qu une diminution de 1 du prix entra nerait une augmentation de 1 de la part de march du transport combin On peut valuer l impact de la subvention sur la demande de transport combin en supposant que la SNCF a r percut cette subvention en totalit sur le prix du transport combin hypoth se forte que les acteurs du transport combin contestent 98 valuation des politiques du transport combin rail route Sur cette base et compte tenu du fait que la subvention 2002 20 millions d euros est estim e environ 5 du chiffre d affaires du transport combin en France l impact sur le trafic serait donc significatif Le 5 ainsi obtenu correspond environ 15 du co t de la traction ferroviaire en prenant pour hypoth se une part moyenne des co ts de traction dans le co t total de la cha ne gale 30 Ceci est coh rent avec le fait qu au d part l aide l exploitation d livr e par l tat la SNCF avait t fix e environ 10 des recettes Toutefois au vu des annonces de la SNCF d augmentation de 15 20 de ses tarifs suite la r forme en cours de pr paration pour 2003 du mode de subvention on peut penser que la valeur de 10 tait un minorant Globalement l impact de la subvention serait donc de 5 du prix du transport combin selon la cha ne type consid r e En appliquant l l
117. afic domestique repr sente 41 du trafic total de transport combin contre 23 pour le trafic bilat ral import export et 36 pour le trafic de transit Sur les quinze derni res ann es il a vu sa part dans le trafic total de transport combin r gresser r guli rement de 49 1986 41 2001 Au cours de la m me p riode la part du trafic bilat ral import export est pass e de 26 23 28 valuation des politiques du transport combin rail route L volution de la part du trafic de transit a t irr guli re Elle s est maintenue autour de 25 jusqu en 1991 puis a connu une croissance rapide au cours de la p riode 1992 1997 augmentant de 31 42 du total du transport combin Mais en 2001 le trafic de transit a brutalement chut de 15 sa part revenant 36 du total Quoi qu il en soit le trafic de transit repr sente aujourd hui une composante essentielle du trafic de transport combin en France Graphique 5 Transport combin en France par type de trafic millions de tonnes x km h ier Blet ra Transit n 1054 1701 1986 1987 1988 1989 190 1991 1992 1903 19 195 19965 1997 1998 1909 2000 2001 Source minist re de l quipement des Transports et du Logement 1 Au cours de la p riode 1992 1997 le transit routier s est accru de 30 contre 127 pour le transport combin C est au cours de cette p riode q
118. ages Nous ne disposons pas d informations pr cises concernant les co ts induits par cette mesure ce qui rend impossible un avis d finitif sur l efficience de la mesure consid r e Cependant nous pouvons supposer que l am lioration de la r gularit repose vraisemblablement sur des moyens de r organisation interne dont le co t n est pas tr s lev Par ailleurs l analyse a d montr que la r gularit constituait un facteur cl du d veloppement du transport combin Les r sultats moyens de cette premi re exp rience ne remettent donc aucunement en cause l int r t et l efficience potentielle de cette mesure 102 valuation des politiques du transport combin rail route Pertinence de la mesure Une telle mesure conserve tout son int r t dans la mesure o elle est fond e sur un syst me de contractualisation entre l op rateur ferroviaire les op rateurs de transport combin et les transporteurs routiers Ce dispositif m me s il n est pas efficace rapidement devrait permettre tous les partenaires d tre gagnants sur le moyen long terme si les axes sont bien choisis On peut par ailleurs souligner l int r t qu a re u la pr sentation de cette d marche dans les groupes de travail transport combin de la Conf rence europ enne des ministres des Transports CEMT et de la CEE ONU cette d marche appara t tous porteuse de progr s et m ritant d tre poursuivie et ap
119. aine de Lille M tropole le district d H nin Carvin et la commune d Ostricourt Le financement est assur par l tat VNF RFF minist re de l quipement la r gion le syndicat mixte et le FEDER L ensemble du projet repr sente un 86 valuation des politiques du transport combin rail route investissement de 130 millions d euros dans lequel le terminal repr sente environ 70 millions d euros Efficacit des politiques L impact du temps d approche n cessaire aux camions pour atteindre chaque plate forme a t mis en vidence au point 3 Pour ceux dont les r serves de capacit sont les plus faibles la sensibilit de la part de march du transport combin l am lioration de la desserte routi re du terminal rail route est estim e 0 9 L application de ce coefficient de sensibilit une hypoth se de r duction de 30 du temps d acc s moyen des camions un terminal par exemple gr ce l am lioration des infrastructures routi res d approche de ce terminal conduirait un gain de trafic de 27 travers ce terminal De plus le co t par UTI trait e augmente rapidement d s lors que la capacit d un terminal descend en dessous de 300 UTI par jour Or les terminaux rail route implant s en France atteignent rarement ce seuil Le manque de productivit rend l exploitation de nombreux terminaux non rentables sans le recours des subventions publiques On
120. aire Deutsche Bahn loue le r seau elle m me ses filiales ou des compagnies priv es L acc s l infrastructure ferroviaire est fourni par DB Netz Les acteurs int ress s doivent dans le cadre d une proc dure formalis e se porter candidat l utilisation des voies DB Netz d cide de l allocation de sillons sans 224 Annexe 5 discrimination dans la mesure o les candidats se sont prononc s dans les temps 20 mois avant le changement pr vu des horaires De fa on g n rale l acc s l infrastructure ferroviaire allemande est ouvert tous les op rateurs enregistr s en R publique f d rale d Allemagne La redevance ferroviaire Le tarif d usage de l infrastructure ferroviaire est calcul en ajoutant plusieurs l ments majorateurs un tarif de base Le tarif de base est compris entre 0 5 km lignes secondaires pour le transport de fret et 1 65 km lignes express pour le transport de fret Les suppl ments de tarif sont li s en particulier au poids total du convoi la tranche horaire de circulation la n cessit d un gabarit sp cial et l usage d un itin raire inhabituel Globalement le niveau moyen de la redevance fret est estim environ 3 km source PTV Planung ce qui confirme l information obtenue par ailleurs travers le projet RECORDIT La r gulation du trafic Elle est bas e sur le bon sens Durant la journ e la pri
121. alis e la Direction de la strat gie de la SNCF et au laboratoire EUREQua de Paris I 2002 Pr visions dans les mod les co int gr s avec rupture application la demande de transports terrestres de marchandises et de voyageurs Banfi S Doll C Ma lbach M et al Zurich Karlsruhe 2000 External Costs of Transport Accident Environmental and Congestion Costs in Western Europe Commission of the European Communities DG TREN 2001 RECORDIT Real Cost Reduction of Door To Door Intermodal Transport 259 Annexe 7 Jiang F INRETS EUFRANET 4 PCRD L adaptation des mod les de simulation et des outils d valuation pour des strat gies d exploitation d un r seau ferroviaire europ en priorit fret Jiang F th se de doctorat r alis e au service conomique et statistique du minist re de l quipement des Transports et du Logement et soutenue l ENPC juillet 1998 Choix modal et syst me logistique en transport de marchandises mod lisation Analyse conomique et pr vision du comportement du chargeur Jiang F et Calzada C SES septembre octobre 1998 Mod lisation de la valeur du temps des chargeurs I Jiang F et Calzada C SES septembre octobre 1998 Validation des mod lisations du choix modal des chargeurs en transport de marchandises et pr vision III Lindberg G Swedish National Road Transport Research Instit
122. am liore La d marche poursuivie par l Union europ enne s inscrit d ailleurs dans cette perspective Elle affiche bien le souhait de privil gier le fer puisqu elle se fixe comme objectif de stabiliser le partage modal fer route l horizon 2010 mais elle veille cependant utiliser des modes d interventions jouant plus finement 120 valuation des politiques du transport combin rail route que par le pass sur les incitations incitation accro tre la productivit lib ralisation du fret et incitation tenir compte des avantages environne mentaux propres chaque projet Marco Polo En ce qui concerne l valuation des politiques publiques il semble l gitime de consid rer que l impact d une mesure sur les co ts externes est peu pr s proportionnel aux tonnes x km transf r es de la route vers le transport combin La colonne du pr c dent tableau 10 intitul e transfert modal peut donc tre consid r e comme un indicateur pertinent des conomies induites par chaque mesure en terme d externalit s Il convient n anmoins de souligner que cet indice fournit une vision globale et que des mesures cibl es sur des probl matiques locales travers es de barri res naturelles de zones fortement urbanis es o les externalit s sont importantes congestion nuisances environnementales seraient certainement plus efficaces valuation de la pertinence d ensemble du dispositi
123. ance de mars 2003 ouvre cet gard une occasion d agir L tat actionnaire peut inciter les deux tablissements publics ferroviaires tirer le meilleur parti de la nouvelle organisation europ enne pour offrir une prestation de qualit De plus une r gulation impartiale du secteur peut garantir que le jeu concurrentiel soit quitable En second lieu les pouvoirs publics peuvent sans forc ment investir contribuer une meilleure utilisation de l infrastructure Une des conclusions du rapport est que celle ci est aujourd hui peu favorable au fret en g n ral et au transport combin en particulier Une tarification plus soucieuse de l optimum collectif am liorerait la situation Il se pourrait qu elle f t plus co teuse pour le fret mais cela n emp cherait pas le d veloppement de l activit tant que les trains de fret ne rapporteront pas des p ages suffisants au gestionnaire de l infrastructure on peut craindre que celui ci ne les privil gie pas inversement d s que la qualit de service en particulier la vitesse commerciale sera devenue suffisante les trains de fret ne devraient pas avoir de mal acquitter des prix plus lev s que le niveau tr s bas d aujourd hui L tat peut galement inciter les deux tablissements publics ferroviaires am liorer la qualit des sillons offerts au fret et organiser la r gulation de mani re viter toute discrimination entre les usagers de l infrastr
124. ance la traction ferroviaire de fret est majoritairement lectrique Cette pr occupation d inscrire le transport dans une perspective de d veloppement durable n est pas r cente Le Livre Blanc sur la politique commune des transports publi par l Union europ enne en 1992 soulignait d j la mont e de la congestion sur les routes europ ennes et corr lativement l augmentation des nuisances environnementales Le programme PACT avait d ailleurs t mis en uvre pour d velopper les modes alternatifs la route Les actions valu es dans ce rapport s inscrivent dans un contexte o la pr gnance des questions environnementales et en particulier des enjeux li s l effet de serre n a cess de s accro tre La prise en compte de ces nuisances diverses ou effets externes a sous tendu les politiques publiques conduites en direction du transport combin En termes conomiques un effet externe ou externalit est un effet n gatif dommage ou positif am nit produit par un acteur conomique Cet effet interf re avec le bien tre d autres agents pr sents ou futurs leur faisant subir des dommages ou au contraire leur octroyant des avantages sans qu il y ait d change marchand en contrepartie Ces effets co ts ou avantages ne sont pas pris en compte dans la d termination du prix de revient d une activit il y a donc divergence entre le co t priv observ sur le march et le c
125. ansport combin rail route est un des axes de la politique des transports en France qui vise r quilibrer le partage modal en faveur des modes alternatifs la route et en particulier du ferroviaire pour le transport du fret compte tenu de ses avantages importants en termes de pr servation de l environnement Cette orientation ressort clairement de nombreux textes dont un des plus r cents est le sch ma de services collectifs de transports de marchandises institu par la loi d orientation pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire de juin 1999 et qui affirme clairement ce choix strat gique en s appuyant notamment sur le rapport de Pierre Perrod pr sident du Conseil national des transports de juillet 1998 Dix propositions pour un d veloppement durable du transport combin Au cours des ann es pass es et notamment depuis 1995 l tat a pris plusieurs s ries de mesures pour assurer ce d veloppement En application du d cret du 18 novembre 1998 relatif l valuation des politiques publiques le Premier ministre sur proposition du Conseil national de l valuation a retenu dans le programme d valuation la politique de transport combin rail route Journal Officiel du 20 septembre 2001 L valuation est organis e suivant un dispositif plus resserr que le dispositif habituel pour ce sujet technique Il n y a pas d instance et l valuation est pilot e par le Conseil na
126. ant que la SNCF a r percut la subvention re ue en totalit sur le transport combin l impact de cette subvention sur la part de march du transport combin est estim entre 2 et 5 selon le profil de la cha ne intermodale soit de l ordre de 200 650 millions de tonnes x km 58 valuation des politiques du transport combin rail route 3 3 Les facteurs li s la qualit de service du transport combin La r gularit et la fiabilit du service L lasticit du trafic du transport combin par rapport la r gularit semble tr s forte son ordre de grandeur serait compris entre 2 et 3 Dans l hypoth se o la proportion des trains arrivant destination avec un retard inf rieur une 2 heure augmenterait d un point de 60 61 par exemple l application d une lasticit de 2 5 conduirait un gain de trafic du transport combin de 4 Bien que cette lasticit soit consid rer avec pr caution dans la mesure o sa plage de performance n est programm e pr cis ment on peut toutefois affirmer que l impact de ce facteur sur le trafic est tr s fort Le temps d acc s aux terminaux parcours de pr et post acheminement routier Pour un terminal existant la sensibilit de la part de march du transport combin l am lioration de la desserte routi re du terminal rail route est estim e 0 9 Si on applique ce coefficient d lasticit une am liorati
127. apport notait que les enjeux principaux se situent au niveau des ports fran ais et proposait une labellisation des terminaux de transport combin en 3 niveaux d enjeux dont les terminaux d int r t europ en Enfin deux r flexions annexes taient galement explor es titre prospectif un financement garanti par une ressource innovante et p renne et une approche des montages juridiques pour les grands chantiers terminaux En 1998 le rapport Perrod constatait que du fait de son d veloppement rapide le trafic combin se heurtait de nouvelles difficult s qui sont celles du passage la maturit Il formulait des propositions pour le d veloppement du transport combin qui concernent tous les acteurs et pr conisait un plan cinq ans visant r soudre trois probl mes majeurs l insuffisance de rentabilit la complexit du fonctionnement et la saturation des infrastructures Parmi ces propositions on peut noter l encouragement des coop rations et alliances entre op rateurs fran ais de transport combin la fixation des principes de priorit accorder dans l affectation des sillons du transport la n cessit d une convention entre l tat et la SNCF associant les aides publiques la r alisation d objectifs chiffr s de croissance du transport combin ainsi qu un plan de cinq ans pour les chantiers d cider rapidement Enfin il insistait galement sur le fait que l intervention de l
128. asticit part de march prix on aboutit une augmentation moyenne de la part de march du transport combin du m me ordre de grandeur soit 5 Efficience de la mesure rapport co t avantages Des comptes par activit n tant pas disponibles aucun l ment ne permet de conclure sur l impact r el de la subvention sur la baisse du prix du transport combin et sur l augmentation de trafic que cela aurait pu engendrer Du reste les op rateurs de transport combin remettent clairement en cause la gestion de cette aide par la SNCF La subvention la SNCF n a donc vraisemblablement pas t utilis e au mieux et sa gestion n a pas jusqu pr sent fait l objet d une valuation suffisante de la part de l tat Pertinence de la mesure Le manque de clart de l emploi de cet appui financier de l tat nuit gravement l image de cette mesure Les op rateurs se plaignent de l opacit du dispositif et la Commission europ enne conteste le bien fond d une aide l exploitant ferroviaire Les logisticiens interrog s demandent de la clart la standardisation du produit et un engagement sur la qualit Ils consid rent que ces aides ne participent pas la construction de flux mais ne font qu aider ceux qui existent d j Pour autant tous s accordent sur le constat selon lequel cette mesure reste essentielle la survie du transport combin dans un contexte de comp tition forte a
129. ationale et rapporteur sp cial du budget du Plan puis de l Industrie En 1993 il reprend son activit EDF comme directeur Europe M diterran e la direction internationale puis comme directeur d l gu la pr sidence charg des transports et v hicules lectriques En 2000 il participe la cr ation d EDR qui a d j de nombreuses r f rences dans les transports les services nerg tiques la gestion des d chets surtout en r gion le de France la coop ration intercommunale et les projets de territoires particuli rement en Languedoc Roussillon et Midi Pyr n es Il pr side les Entretiens europ ens de la technologie qui se sont tenus en 2001 sur le th me du d veloppement durable et en 2002 sur la Ville en projets quelles technologies Bon connaisseur du monde arabe il est vice pr sident de la Chambre de commerce franco arabe La soci t KEREON en la personne d Emmanuel Davril a mis son exp rience au service de l analyse des acteurs et de l organisation du transport combin KEREON se positionne dans l univers de la relation institutionnelle lieu de rencontres souvent conflictuelles entre des int r ts de nature diff rente KEREON aide l entreprise d fendre la l gitimit de ses projets par l accompagnement de sa relation au territoire l anticipation des conflits li s ses projets la construction de r ponses concr tes communication de crise m diation conce
130. aux transporteurs routiers un plan de financement pour l acquisition de mat riel caisses mobiles semi remorques prise par pince SRPP ch ssis sous la forme d un contrat de cr dit bail taux bonifi L aide vise les PME de transport plus que les grands groupes plafonnement du nombre d quipements aid s par entreprise Elle vise galement la mutation des transporteurs routiers vers la technique du transport combin Initiatives des r gions Cinq r gions Provence Alpes C te d Azur Aquitaine Languedoc Roussillon Midi Pyr n es et Bretagne ont cr un fonds r gional d aide au transport combin L le de France vient de s y rajouter l automne 2002 Les aides r gionales sont diff rentes du contrat TOP puisqu elles consistent en une aide directe sous forme de subvention vers e aux transporteurs lors de l acquisition 1 La r gion Nord Pas de Calais disposait d un dispositif similaire mais l a retir fin 1999 pr f rant r int grer sa politique de soutien au transport combin dans un dispositif plus large d aides aux entreprises 78 valuation des politiques du transport combin rail route de mat riels Les dispositifs sont relativement similaires d une r gion l autre La subvention r gionale s l ve en g n ral 4 500 6 000 euros par mat riel aid selon qu il s agit d une caisse mobile d un ch ssis ou d un SRPP semi remorque prise
131. bibliographie d j rassembl e par le comit de pilotage annexes 2 et 3 Les divers travaux demand s peuvent tre pour certains d entre eux engag s simultan ment notamment les analyses quantitatives et qualitatives Les phases de l tude sont reprises dans le tableau suivant avec les tapes o des orientations seront d cid es par le comit de pilotage 209 Annexe 4 Date en N de mois a z gi rendez ir dela Document fournir par le Objets d orientation de la partir de bureau d tude suite de l tude Remarques vous signature du contrat 1 0 5 Liste des mesures actions et Validation de D1 D finition d cisions politiques objets des actions d environnement de l tude livraison D1 inclure dans l analyse et dans propositions concernant les l valuation actions d environnement analyser paragraphe 2 1 2 1 5 Premier rapport concernant Validation de D2 la segmentation des Choix des pays trangers march s et la description de explorer plus en d tail et des l offre pour ce qui concerne tudes faire pour compl ter la France livraison D2 la partie de description de paragraphes 2 2 1 2 2 3 l conomie du TC Premiers r sultats concernant l tranger 3 3 Rapport complet concernant Validation de D3 Choix Point de choix l conomie des TC relatifs aux propositions sur le poids livraison D3 propos
132. bilis s Les travaux d valuation ont examin tous les l ments des politiques publiques en faveur du transport combin rail route qu ils rel vent de la logique conomique ou de l interaction des acteurs ou encore des aspects sociaux Parmi l ensemble des politiques relevant du transport combin il a t d cid de faire porter l analyse sur dix mesures nationales et europ ennes jug es particuli rement significatives et repr sentatives des diff rents segments de la cha ne du transport combin segment routier segment ferroviaire op rations de manutention et s adressant aux diff rents acteurs du dispositif op rateurs ferroviaires transporteurs routiers ports Sur cette base les recommandations portent la fois sur les aides financi res sur les autres possibilit s d inciter au d veloppement du transport combin en agissant sur son environnement et sur l organisation du syst me d acteurs Le rapport met d abord en lumi re une d ficience de l aide l exploitation qui vient d tre palli e l aide est d sormais attribu e aux op rateurs et non plus la SNCF Au del il appara t d abord essentiel que les politiques publiques s adressent aux trafics qui peuvent tre concentr s Ensuite les mesures n op reront plein que si la qualit de service concurrence le tout routier Un certain nombre de freins au d veloppement du transport combin qui affectent par
133. bin et les soci t s de transport ferroviaire sont maintenant concentr s sur le d cret ex cutif et la d finition des modalit s 238 Annexe 5 Logiques sociales La protection sociale est tr s pouss e dans le transport ferroviaire qui est tr s syndicalis Dans un effort de long terme pour faire voluer la compagnie FS vers un fonctionnement d entreprise un plan de retraites anticip massif a t mis en uvre dans les ann es quatre vingt dix Les co ts correspondants la mise en retraite anticip e ont t externalis s et mis la charge de l tat Dans le transport routier la protection sociale est plus faible parce que la traction est assur e pour 60 des transports domestiques par des artisans qui effectuent des transports vendus par des transitaires ou par de grandes soci t s de transport qui op rent sans moyens propres Le syndicat autonome des conducteurs est particuli rement actif pour le maintien du double conducteur Les gouvernements des ann es quatre vingt dix ont appliqu une r glementation qui instaure et organise les pr avis de gr ve Ces actions ont eu une efficacit certaine vis vis des syndicats historiques mais un impact limit sur les nouveaux syndicats autonomes Les mesures pour la r glementation de la gr ve par exemple celles qui assurent un niveau minimum du service s appliquent quasi exclusivement au transport de voyageurs une gr ve qui a un impact mod
134. c consid rable 11 556 EVP en 1998 27 846 en 2002 et une extension sur l est de l Ile de France est pr vue en 2003 ouverture d une escale Bonneuil La politique de d veloppement du site portuaire de Gennevilliers d bouch naturel du port du Havre comme point d articulation du transport combin faisant intervenir aussi bien le mode fluvial que le mode ferroviaire le port autonome de Paris a ainsi consenti aux c t s de RFF de la r gion et de l Etat d importants investissements pour am liorer la desserte ferroviaire du site de Gennevilliers afin de favoriser cette bonne articulation des modes et constituer une plate forme multimodale de r f rence La pr paration d un contrat de progr s entre VNF le port autonome du Havre et le port autonome de Paris pour conduire une politique harmonis e favorable une gestion intelligente du transport fluvial mobilisant l exploitant du r seau des voies navigables un grand port maritime et un port int rieur majeur afin d apporter un l ment constructif une politique globale du transport combin 162 Avis des tablissements publics On peut d ailleurs rappeler qu un tel contrat a t r cemment mis en uvre entre VNF et le port autonome de Marseille et que les perspectives sur le Rh ne sont certainement plus int ressantes que ne le laisse penser l allusion sus cit e faite dans le rapport surtout quand on conna t les probl me
135. ces rail mer dans les ports et dans les grandes plates formes mises en op ration r cemment Ceci suppose de poursuivre des actions volontaristes pour am liorer la capacit de ces axes suivant l option consistant privil gier une approche industrielle du transport combin en se focalisant sur les axes lourds transeurop ens et sur les ports fran ais tablir en concertation avec les grands logisticiens d envergure europ enne un sch ma national du r seau prioritaire de transport combin on peut observer sans attendre que s impose en toute premi re priorit l am lioration des axes ferroviaires entre le port du Havre et le Nord l Est de la France et la r gion Rh ne Alpes ainsi que vers l Allemagne entre le port de Marseille et les r gions Rh ne Alpes et Midi Pyr n es 131 valuation des politiques du transport combin rail route afin que ces deux ports puissent enfin disposer d un hinterland ferroviaire comp titif mettre certaines lignes au gabarit B1 axe Le Havre Strasbourg transit Benelux ltalie poursuivre les travaux de contournements d agglom rations Lyon Montpellier etc affecter au fret et au transport combin en particulier quelques lignes prioritaires sur des axes fort potentiel international notamment en provenance ou destination des grands ports leurs co ts de maintenance tant moindres que lorsqu il s agit de lignes
136. cipales mesures de politiques publiques en faveur du transport combin ont t s lectionn es avec le comit de pilotage voir annexe 8 Elles font l objet dans ce chapitre d une monographie d taill e ainsi que d un diagnostic d ensemble 74 valuation des politiques du transport combin rail route Encadr 8 A 1 Pour m moire les dix mesures retenues sont les suivantes A MESURES CONCERNANT LES PR ET POST ACHEMINEMENTS Autorisation d un poids total en charge PTC de 44 tonnes pour les parcours routiers de pr et post acheminement 1986 R duction de 75 de la taxe l essieu pour les poids lourds d di s au transport combin 1998 Contrats TOP d aide l acquisition de mat riels de transport combin 1990 Aides r gionales l achat d quipements de transport combin 1992 B MESURES CONCERNANT LES TERMINAUX Subventions la construction des terminaux rail route 1994 Subvention au d veloppement des interfaces rail mer C MESURES CONCERNANT LE MAILLON FERROVIAIRE Tarification de la redevance d infrastructure ferroviaire 1998 Subvention la SNCF 1995 Accord 95 20 d incitation l am lioration de la r gularit 2000 D MESURES EUROP ENNES Projets PACT programme europ en 1997 2002 4 2 Les mesures destin es favoriser la desserte par camion des terminaux de transport combin Description des mes
137. coh rence du syst me en France et chez nos voisins europ ens et pr sente des recommandations int ressantes pour am liorer l efficacit des interventions publiques Ces recommandations sont fond es sur le constat valid par des exemples europ ens que le d veloppement du transport combin rail route doit s appuyer avant tout sur des gains de productivit et de qualit rendant ces cha nes de transport complexes comp titives par rapport au transport routier L un des premiers facteurs de productivit r side dans le remplissage maximum des trains Je partage l appr ciation port e dans le rapport qui consid re que cette condition doit tre atteinte en exploitant mieux les trafics les plus importants par exemple sur la magistrale Eco Fret ou en entr e sortie des grands ports ou en massifiant les flux via un syst me de hub seule solution pour b tir une offre logistique assurant une desserte suffisamment large du territoire La n cessit d une plus grande ouverture du secteur la concurrence est soulign e Je consid re que cette ouverture sera en effet un facteur d am lioration de productivit et de comp titivit Le d cret du 7 mars 2003 relatif l utilisation du r seau ferr national en fixe d sormais le cadre pour une premi re tape avant la mise en uvre dans quelques ann es du deuxi me paquet ferroviaire L am lioration de la qualit des services offerts pourra s appuyer
138. combin 109 valuation des politiques du transport combin rail route On trouvera les d tails de cet inventaire en annexe 8 Les politiques communautaires en faveur du transport combin Ces politiques sont orient es selon quatre axes L aide la recherche et au d veloppement travers les programmes europ ens PCRD a port principalement sur les nouvelles technologies intermodales les nouveaux sch mas organisationnels ainsi que la mise au point de m thodes statistiques adapt es Le financement partiel de grands projets d infrastructures intermodales European Freight Transport Network La lib ralisation du march du transport de fret travers les directives 91 440 du 29 juillet 1991 relative au d veloppement des chemins de fer communautaires 95 18 relative la licence d entreprise ferroviaire et 95 19 relative la r partition des capacit s d infrastructure et la perception des redevances du 19 juin 1995 Ces directives ont t modifi es par les directives 2001 12 2001 13 et 2001 14 du 26 f vrier 2001 plus commun ment d sign es sous le nom de premier paquet ferroviaire Elles poursuivent l ouverture du march ferroviaire en ajoutant aux possibilit s d acc s aux r seaux nationaux pr c demment d finies la possibilit pour toute entreprise d offrir des services de fret internationaux d abord compter de mars 2003 sur un r seau d di le RTEFF
139. combin devrait tre le fruit d une construction concert e tenant compte de la contribution de ces acteurs la structuration des flux 134 valuation des politiques du transport combin rail route Instituer une r partition des sillons par une autorit ind pendante L affectation RFF de 40 super horairistes constitue un premier pas vers le d veloppement de sa capacit de gestionnaire des sillons en toute ind pendance l gard de la SNCF l instar de ce qui se produit par exemple dans le domaine de l lectricit la s paration entre les fonctions de r seau et les fonctions de transport pourrait tre compl t e par la mise en place d une autorit de r gulation permettant de garantir une r elle galit de traitement entre les op rateurs ferroviaires SNCF et concurrents priv s Cette instance devra contr ler l attribution des sillons selon des r gles parfaitement transparentes Les politiques existantes am liorer Mesures concernant les terminaux La politique de cr ation d extension ou de relocalisation des terminaux rail route Bilan de l valuation Le manque de productivit et la faiblesse du trafic rendent l exploitation de nombreux terminaux non rentables Efficacit Le temps de latence li des proc dures lourdes un r el probl me d acceptabilit et le manque de structures de d veloppement constituent des facteurs de blocage Eff
140. d aides publiques mais de mettre en place un syst me de prix transparent non discriminatoire avec s il y a lieu une compensation ad quate des effets externes afin de favoriser l entr e de 129 valuation des politiques du transport combin rail route nouveaux acteurs notamment de traction ferroviaire et d instaurer les conditions d une v ritable concurrence En outre l instar des dispositifs adopt s dans les t l communications ou l lectricit la mise en place d une autorit de r gulation du secteur ferroviaire supervisant le jeu des acteurs s assurant de l quit de traitement faite aux op rateurs la SNCF et ses concurrents ventuels et favorisant l mergence de nouveaux entrants semble souhaitable terme en cons quence du paquet ferroviaire europ en En corollaire ce cadre institutionnel devra permettre une clarification des r les respectifs des acteurs RFF SNCF et ses filiales les op rateurs de transport combin dans le paysage lib ralis du transport combin Assurer une meilleure coordination des politiques et des d cisions des acteurs publics D une mani re g n rale une recherche de coh rence s impose pour viter les conflits d effets entre des mesures qui concernent les m mes cibles C est particuli rement difficile pour le transport combin o des mesures indirectes concernant le secteur routier ou la fiscalit par exemple pe
141. de trains re us et exp di s est strictement limit par le nombre de voies sur cour L exploitation des chantiers n est donc pas optimale Des trains pourraient tre exp di s et re u pendant la p riode s parant la batterie de trains du matin de celle des trains du soir condition que des sillons de qualit puissent tre propos s de fa on r guli re pendant la p riode de jour L effet serait double une meilleure utilisation des chantiers s ajouterait un gain de productivit dans l utilisation des engins de traction et du personnel de conduite Parall lement l exploitation en dynamique d un plus grand nombre de chantiers l o des voies d appui sont disponibles permettrait de traiter davantage de trains donc de r duire les co ts de transbordement sans avoir toutefois d effet sur la productivit des locomotives et des conducteurs 3 Diagnostic d ensemble bilan des politiques fran aises en faveur du transport combin point 4 11 page 111 L ensemble des acteurs du transport combin clients chargeurs op rateurs gestionnaires de chantiers entreprises ferroviaires gestionnaire d infrastructure sg egay y fran aises en faveur du transport combin Le caract re erratique de certaines de ces aides et l absence d information sur leur p rennit nourrissent un climat d incertitude et accroissent les risques ne 166 Avis des tablissements public
142. de transport routier et de logistique ne cherchent pas influer sur les pouvoirs publics pour soutenir le transport combin Il n y a pas de demande de cet ordre Les armateurs Les armateurs jouent un r le central Les compagnies maritimes les plus importantes P amp O Nedloyd et Maersk Sealand ont cr ensemble ERS European Rail Shuttle qui est un op rateur intermodal important sur le port de Rotterdam et depuis peu galement une compagnie de chemin de fer ERS est ainsi le plus important client intermodal de Railion Benelux Les ports Les ports n erlandais restent malgr les probl mes sociaux Rotterdam en 2000 les principaux points d entr e sortie des conteneurs maritimes en Europe entra nant de mani re quasi automatique du transport combin mer rail C est donc la strat gie des armateurs choix du port d entr e sortie en Europe d cision d offrir leurs clients un service porte porte qui est cruciale aux Pays Bas On a not pr c demment que certains armateurs deviennent directement op rateurs de transport combin Les N V Nederlandse Spoorwegen NS ont r duit le nombre de terminaux ferroviaires qu ils op raient sur le port de Rotterdam en n y conservant qu un Rail Service Centre dans la zone de Waalhaven Le transport des conteneurs depuis les navires jusqu au terminal s effectue par camion 247 Annexe 5 Les questions sociales dans les ports on
143. dement et cette activit de gestionnaire d infrastructure ne peut assurer dans les ann es qui viennent un retour sur investissement suffisant Une politique dynamique des chantiers orient e vers le d veloppement du combin n cessite donc l intervention publique de l tat ou des collectivit s territoriales La comp tition par les prix avec la route se double d une comp tition par la qualit de service qui est souvent insuffisante Le manque de moyens tant humains que mat riels enregistr certaines p riodes de bonne conjoncture les difficult s d acheminement li es la saturation de certaines zones ferroviaires ou celle des chantiers de transbordement et de leurs acc s les probl mes sociaux de gr ves font l objet de critiques s v res de la part des clients du transport combin qui s interrogent sur les priorit s accord es au fret Le d veloppement du transport combin se heurte donc trois probl mes majeurs l insuffisance de rentabilit la complexit de son fonctionnement et la n cessaire d saturation des chantiers multimodaux et des infrastructures ferroviaires Les politiques publiques Le transport combin exerce son activit dans un march du transport des marchandises o les conditions de formation des prix sont extr mement complexes En effet non seulement les co ts externes ne sont pas internalis s de fa on satisfaisante et la concurrence entre modes s en trouve fauss
144. des Souanes e 6 86 ME cumul soit en moyenne 0 7 M an sur la p riode consid r e 3 ME cumul soit en moyenne 0 3 M an sur la p riode consid r e g Montant estim approximativement 40 millions d euros an Hypoth se d une redevance gale 0 82 euro train x km au lieu de 1 6 euro train x km Nombre de trains x km 12 5 milliards tonnes x km 600 tonnes train 20 millions trains x km En appliquant le diff rentiel de redevance 1 6 0 82 x 20 millions 3 2 millions d euros h Le 71 ME an en moyenne sur les 4 derni res ann es i 2 7 ME sur les 6 derni res ann es soit en moyenne 0 45 M an pour la France j 22 5 1 de trafic suppl mentaire selon la cha ne type consid r e k 0 5 1 1 de trafic suppl mentaire selon la cha ne type consid r e 1 L engagement du GNTC et de la FNTR portait sur 200 000 tonnes de trafic suppl mentaire soit si l on se base sur un trajet moyen de 500 km approx 100 Mio tonnes x km correspondant environ 1 du trafic total de transport combin m Hypoth se 0 82 euro train x km au lieu de 1 6 euro train x km D apr s le graphique n 12 l impact sur le trafic est de 6 3 9 9 selon la cha ne type consid r e variation de trafic captable induite par la variation de la redevance des 2 cha nes types extr mes n Le Ces r sultats s entendent en r f rence ceux de nos
145. des ports maritimes est videmment voqu p 45 p 88 par exemple Mais on rel ve que l tude se fait ou est pr sent e uniquement sous l aspect terminaux pour le transport routier ou ferroviaire tous les efforts conduits depuis quelques ann es pour d velopper lorsqu elle est pertinente l articulation avec une desserte fluviale de bonne qualit tant n glig s il semble pourtant que l int r t global du transport combin est de composer au mieux les possibilit s des modes alternatifs et d int grer les possibilit s r elles du transport combin fluvial en particulier partir des ports de Dunkerque Le Havre Rouen et Marseille De fait la seule allusion pr cise ces possibilit s faite dans le rapport l est sur un mode la fois allusif et n gatif tr s contestable Il est ainsi indiqu p 126 Nous pr conisons donc une approche industrielle long terme du transport combin consistant privil gier les ports fran ais trafic conteneuris lev pour lesquels les investissements en cours devraient tre compl t s par un effort accru de d veloppement des synergies avec le mode ferroviaire et le mode fluvial Des choix devront tre 161 Avis des tablissements publics faits au cas par cas afin d viter toute d perdition de financements publics entre les modes massifiables que sont le transport combin et le transport fluvial l exp rience sur le Rh ne avec Delta
146. du fait de l ouverture des conomies et de l organisation des entreprises l chelle internationale ne conna t pas un d veloppement correspondant aux attentes mises en lui Sa part de march rapport e au total des trafics routiers et ferroviaires reste marginale avec seulement 6 m me si cette part atteint 12 pour les distances sup rieures 500 km et si la progression du trafic atteint 35 entre 1994 et 2000 Dans ces conditions certains consid rent que les objectifs de r quilibrage du partage modal ne sont que partiellement atteints Par rapport ce diagnostic le prestataire devra notamment r pondre plusieurs types de questions qui justifient l valuation demand e et le plan de travail propos pour cette valuation et d taill dans la section 2 Ces questions seront examin es pour les diff rents trafics national et international bilat ral et transit Le premier type concerne la fa on dont les objectifs de r quilibrage de la demande entre modes de transport ont t atteints Les principales questions portent sur les d terminants de la demande de transport combin le niveau que cette demande pourrait atteindre en France et celui r ellement constat Cet examen doit tre effectu la fois en comparaison avec les pays voisins et par segments de march Un second type de questions est relatif aux carts ventuels entre objectifs et r alisations rechercher dans l organisation de l
147. e Cette valuation a fait l objet d une innovation de m thode Contrairement toutes celles entreprises jusqu alors dans le cadre du d cret de 1998 elle n a pas t enti rement r alis e par une instance ad hoc Au contraire l laboration du rapport a t confi e une quipe de consultants europ ens anim e par TN Sofres Consulting Le travail a t pilot par un comit restreint organis autour du Conseil national de l valuation et du Commissariat g n ral du Plan qui se sont adjoint un petit nombre d experts Il a pu ainsi tre men bien dans un d lai assez rapide un peu plus d un an Le rapport qui en r sulte s inscrit dans la lign e de plusieurs travaux ant rieurs sur le m me sujet notamment des rapports de Marc Philippe Daubresse et Pierre Perrod Mais en m me temps il apporte la novation d un diagnostic coh rent et global sur le domaine de pertinence du transport combin Ce diagnostic le conduit relativiser la port e des aides financi res en faveur du transport combin rail route et pr coniser une politique coh rente favorisant ea S Pr face les trafics les plus prometteurs En ce sens l analyse des mesures examin es une une et les recommandations finales pr sentent une remarquable coh rence que le comit de pilotage a souhait souligner dans la pr sente pr face Le point de d part de l valuation tait la d ception enregistr e depuis 199
148. e plus de 500 km il b n ficie de conditions favorables du fait de l ouverture des conomies et de l organisation des entreprises l chelle internationale Pourtant le transport combin ne conna t pas un d veloppement correspondant ces attentes Sa part de march rapport e au total des trafics routiers et ferroviaires reste marginale avec seulement 6 m me si cette part atteint 12 pour les distances sup rieures 500 km et si la progression du trafic atteint 35 entre 1994 et 2000 Cette note de probl matique vise pr ciser l objet d une valuation des politiques publiques en faveur du transport combin qui pourrait int resser le minist re des Transports Apr s un rapide tat des lieux sur le transport combin et les politiques publiques visant son d veloppement la note 191 Annexe 3 pr sente les raisons qui peuvent motiver une telle valuation le champ qui pourrait tre retenu et les principales questions traiter Elle propose enfin un dispositif d valuation plus resserr que le dispositif type pour ce sujet technique ce qui permettrait d tre plus rapide Il n y aurait pas d instance et l valuation serait pilot e par le Conseil national de l valuation avec un comit restreint Les travaux seraient sous trait s un laboratoire d tudes choisi apr s mise en concurrence au niveau europ en pour mieux int grer une dimension de comparaison internationale Le tran
149. e coop ration avec ses homologues europ ens sans conclure syst matiquement des changes capitalistiques ni financer des implantations directes l tranger ni m me prendre la responsabilit de r aliser les op rations de bout en bout ICF ex Intercontainer Interfrigo Cr e en 1967 ICF est la filiale commune sp cialis e dans le transport international par rail de conteneurs et caisses mobiles de 29 r seaux europ ens de chemin de fer Elle propose ses clients un service terminal terminal vocation europ enne Ses trafics caract re de transit en France se concentrent sur le point nodal de Metz Sablon qui permet la gestion et le triage sur l axe nord sud de l Europe ICF s est engag dans une strat gie de prise de participations dans les terminaux au nord et sud de l Europe en transformant en octobre 2002 sa structure capitalistique de coop rative en soci t anonyme de droit belge ce qui doit permettre l entr e de nouveaux partenaires et le renforcement des fonds propres T3M T3M est la filiale commune de TAB et de Connex du groupe Vivendi Environnement majorit Connex minorit TAB au capital de 1 5 M Avec TAB dont il d tient 35 du capital T3M appara t comme un terrain d exp rimentation en France du groupe Vivendi dans le domaine du transport combin de marchandises T3M propose depuis octobre 2000 une ligne quotidienne Paris Milan Les intervenants maritimes
150. e mais encore les prix des services finaux d pendent des financements publics des tarifications et de l organisation industrielle des secteurs ferroviaire et routier 193 Annexe 3 Les politiques publiques en faveur du transport combin ne se limitent donc pas aux subventions destin es corriger une internalisation incorrecte des co ts externes ou faciliter le d veloppement d un service en r seau avant que ne jouent positivement les effets de club Il convient d y inclure l ensemble des actions publiques qui cr ent ou influencent les r gles de fonctionnement des divers modes de transports de marchandises politique g n rale des transports harmonisation des conditions de concurrence conditions d implantation des chantiers multimodaux tarification des infrastructures r gles d organisation en particulier priorit ventuelle dans la gestion des circulations aux trains du combin etc Objet de l valuation La prise en compte de l environnement concurrentiel dans lequel s exerce l activit du transport combin qui est en grande partie d termin par les aides diverses aux transporteurs routiers droit du travail prix du gasoil est capitale L valuation pourrait donc d abord porter sur l effet des politiques publiques visant tablir une concurrence plus quitable entre le rail et les transports routiers r gles de travail respect des r glementations prise en compte
151. e DETR a t le premier document de ce type depuis 20 ans et pr sente les objectifs d une politique de transports int gr e dans le contexte de l industrie portuaire Le gouvernement se pr sente comme un r gulateur de certaines des activit s des ports plut t que comme le d cideur des tenants et aboutissants des investissements effectuer dans les ports Ce document soulignait d ailleurs que partout o c est possible des efforts de comp titivit doivent tre consentis plut t que de capacit Et il ajoutait que d une mani re g n rale il ne devrait pas y avoir d investissement public dans les infrastructures portuaires car ce sont des facteurs de distorsion de concurrence Les ports sont des maillons essentiels du r seau de transport Le gouvernement est en revanche attach promouvoir le d veloppement du transport par cabotage y compris pour le vrac et le trafic conteneuris dans l esprit de d velopper des autoroutes c ti res De m me il exprime le souhait de voir plus de transport par rail y compris en sortie de certains ports 221 Annexe 5 Bien que la r gle g n rale soit la non intervention le gouvernement va subventionner les infrastructures portuaires et ferroviaires qui apporteront la d monstration qu elles permettent de r duire le trafic routier et qu elles participent ainsi une politique de trafic de marchandises durable Le gouvernement insiste pour favoriser la coop rat
152. e a ainsi fonctionn depuis 1996 et aucun l ment ne permet de douter de sa juste application par la SNCF L absence de comptes visibles ne constitue pas un argument de l inefficiente de la mesure La SNCF a toujours r pondu aux rendez vous de suivi demand s par le gouvernement et a fourni les l ments pour les trois indicateurs pris en compte le volume transport en tonnes km le nombre de trains cr s et l indice de performance En ce qui concerne les programmes europ ens PACT jug s positivement et surtout lorsque les actions visent am liorer l interop rabilit il convient de souligner le r le moteur jou par la SNCF comme en t moigne discr tement le rapport dans un tableau r capitulatif o l efficacit des actions lanc es avec la RENE et les FS est mise en avant Ces actions participent fortement au d veloppement durable du transport combin par les points fronti res concern s Le diagnostic d ensemble s appuie sur une tude Recordit pour avancer que le soutien actuel du transport combin par les pouvoirs publics exc de ses avantages diff rentiel positif d externalit s avec la route La SNCF met la plus grande r serve sur ce jugement et constate au contraire la relative faiblesse des soutiens au transport combin en France par rapport aux choix effectu s en Suisse en Autriche et en Italie sans voque la future taxe autorouti re adopt e par l Allemagne Sur les recomma
153. e approche du d veloppement du transport combin ayant une dimension r ellement internationale nos recommandations d coulent au moins autant de l observation dont il a t rendu compte des politiques men es dans les pays europ ens voisins et des diff rences av r es entre les politiques mises en uvre les structures auxquelles elles s adressent les pratiques qu elles engendrent en France et dans les quatre pays retenus Le regard port sur l organisation fran aise par nos partenaires europ ens leurs perceptions et leurs attentes constituent donc un fondement de notre r flexion De cet ensemble de points de vue on peut retirer le sentiment que la politique fran aise du transport combin reste en de des enjeux prot geant frileusement une exception ferroviaire fran aise Alors que le syst me fran ais du transport combin repose essentiellement sur deux entreprises de taille insuffisante et somme toute emp ch es de d velopper leur projet on constate aujourd hui que les trafics de marchandises aux plans national et a fortiori international sont domin s et organis s par de grands logisticiens travaillant l chelle de l Europe Dans un contexte de croissance forte et constante des flux de marchandises il convient pour que le transport combin devienne comp titif de massifier les volumes au moins un train complet par jour pour chaque liaison de concentrer les aides publiques sur les axes
154. e la mise en uvre de la mesure et des r sultats obtenus Le m canisme a t mis en place en 1995 Des conventions initialement semestrielles et devenues annuelles en 1999 pr voient d asseoir la subvention sur trois indicateurs le volume transport en tonnes x km la cr ation de trains pour des distances sup rieures 200 km et la qualit estim e selon un indice de performance Le crit re de volume a t seul utilis partir de l ann e 2000 car il repr sentait finalement un indicateur de synth se correct de ces diff rents param tres Dans le cadre de l objectif de d veloppement du trafic qui lui tait fix l aide a t affect e par la SNCF trois objets les deux premi res affectations consommaient 25 de l aide la troisi me 75 des contrats annuels d objectifs avec les op rateurs Novatrans et CNC en fonction des tonnes x km achet es la SNCF une bonification d croissante des tarifs de traction sur les liaisons nouvelles pour accompagner les efforts de lancement commercial de ces liaisons une bonification g n rale des tarifs de la traction de terminal terminal pour assurer des prix comp titifs avec la route Efficacit de la mesure Nous avons estim pr c demment sur la base d une comparaison des mod les identifi s dans la litt rature que l lasticit de la part de march du transport combin facteur expliqu au prix du transport combin f
155. e marchandises les voies de l avenir L intermodalit un outil privil gi d am nagement du territoire Mission Interminist rielle 258 Annexe 7 Daubresse M P avril 1997 Sch ma national des plates formes multimodales Ni rat P INRETS 1992 Transport combin rail route contraintes et performances des dessertes routi res Ni rat P INRETS Institut national de recherche sur les transports et leur s curit 1998 Anatomie d un r seau intermodal hub and spoke Perrod P et Savy M CNT rapport au minist re de l quipement 1998 Dix propositions pour un d veloppement durable du transport combin RFF tude r alis e par Taylor Nelson Sofres Consulting 2000 tude d valuation de l int r t conomique du gabarit ferroviaire BI pour le transport combin UIRR f vrier 2000 Le transport combin et la lib ralisation ferroviaire R f rences relatives aux mod les Baillis A et Golias J Department of Transportation Planning and Engeneering National Technical University of Athens Transportation Research Part A 36 2002 593 611 Comparative Evaluation of Existing and Innovative Rail Road Freight Transport Terminals Ricci A ISIS Institute of Studies for the Integration of Systems Rome Imprint Europe 2002 Pricing of Intermodal Transport Lessons Learned from RECORDIT Lenormand A Th se de doctorat r
156. e que ces politiques d investissements b n ficient d une r elle coordination au niveau national Le d veloppement des terminaux rail route terrestres mais galement le d veloppement des terminaux de transport combin portuaires doivent absolument tre g r s de fa on coordonn e pour tre efficaces Proc dure d actualisation pour une r valuation ult rieure Nombre d UTI trait es sur le site concern Indicateurs d effets Nombre d hectares de zones logistiques am nag s et occup s dans l aire de march du terminal Contacts cl s R gions DRE RFF S quen age Variable selon les terminaux de transport combin 1 Source Direction r gionale de l quipement le de France 88 valuation des politiques du transport combin rail route 4 5 Les politiques relatives au d veloppement des dessertes des terminaux portuaires Il est difficile de porter un regard r trospectif sur les politiques relatives au d veloppement des terminaux portuaires dans la mesure o ces politiques apparaissent essentiellement actuelles et sont cons cutives l assainissement relatif de la situation dans les ports r alis au cours de la fin des ann es quatre vingt dix dans un contexte de r gression des financements publics et de profonde h sitation engager des r formes Description de la mesure La politique portuaire en terme d interface mer rail est cruciale Aujourd hu
157. e territoire fran ais plut t qu la SNCF Il est en effet envisag de transformer cette subvention en une aide directe aux op rateurs fonction du nombre d UTI transbord es dans le cadre de services r guliers de transport combin Cette disposition va dans le bon sens dans la mesure o elle s applique directement l activit du transport combin Toutefois la disparition corr lative de la subvention la SNCF se r percutant dans ses tarifs il conviendrait que l augmentation tarifaire des co ts de traction soit au plus quivalente la perte de subvention subie L accord 95 20 Bilan de l valuation La conclusion de l accord 95 20 entre la SNCF et les chargeurs relevait du d fi L exp rience a donn lieu un travail important de recherche des itin raires prendre en compte mais surtout des crit res de mesure de la qualit et de sa progression D autant plus faible que le dispositif a t abandonn Efficacit nine no sans avoir fait les preuves de son efficacit Efficience Faible du fait du manque de dur e Tr s forte puisque c est le premier pas vers une Pertinence politique de qualit impliquant la SNCF les op rateurs et les transporteurs routiers 139 valuation des politiques du transport combin rail route Proposition de recommandations Promouvoir des accords de contractualisation sur les axes lourds du sch ma national La pro
158. eeeeeeeee 54 3 3 Les facteurs li s la qualit de service du transport combin sssssessseseeseese 59 3 4 Les autres facteurs de d veloppement du transport combin en France 61 4 valuation des politiques en faveur du transport combin dep is 10 ANS sen eadesenocsis sovi so soc ros sreo ose snoer ssn sao 73 4 15 Tntroduction sni aries a a a a An de 73 4 2 Les mesures destin es favoriser la desserte par camion des terminaux de transport combin 75 4 3 Les aides l acquisition de mat riels de transport combin par les entreprises de transport routier de marchandises sseeeeeeerereeeeeeeee 78 4 4 Les politiques des terminaux rail route esssseeeseeeesseeeessestseeseeressesresseserseeseese 82 4 5 Les politiques relatives au d veloppement des dessertes d s t rminaux portuaires sis re uton dti een htteee E E 89 4 6 La tarification de l acc s l infrastructure 92 4 7 La subvention la SNCF pour le transport combin 97 48 L accord 95 2055 nn Rd Rp ve mine en ent 100 4 9 Le programme PACT programme europ en 103 4 10 Les autres politiques et mesures 109 4 11 Diagnostic d ensemble 111 5 Recommandations eeseessesoessesoosseesorseesoesoesoesoessesoosseesorseesoesoesoesossoeeoesse 125 5 1 Introduction Mimet tr naine lee 125 5 2 Les grandes orientations
159. ement du trafic de transport combin n ont pas t suivies d effets Ceci serait notamment d un manque de transparence des mesures et de leur mise en application et des difficult s organisationnelles au sein de la SNCF Les acteurs sociaux du monde routier mettent en exergue la diff rence de productivit entre le fer et la route nombre de jours travaill s changements de locomotives n cessaires sur un trajet rigidit s organisationnelles et sociales Ils reprochent au mode ferroviaire de ne pas avoir le sens du client Pour eux il est essentiel que la qualit et la fiabilit du service ferroviaire soient am lior es La tra abilit et le souci du client doivent donc tre d velopp s Il faut pour cela des interlocuteurs cr dibles fiables et responsables la SNCF Ils reprochent au monde ferroviaire de penser le transport de marchandises comme une logistique de service public Aujourd hui un camion est un v ritable outil de production Le transport combin doit rentrer dans la m me logique Les acteurs sociaux du monde routier croient en la n cessit pour la SNCF de se concentrer sur son c ur de m tier la traction ferroviaire et en l ouverture de la commercialisation des services ferroviaires la concurrence Ils fondent un espoir dans les tendances qui se dessinent chez les grands logisticiens offrir une alternative de transport la route Ils sont de moins en moins dans la log
160. ements r pondant leurs besoins et aux attentes des politiques r gionales de r duction du transport routier Privil gier par l action publique la desserte par le transport combin rail route de deux ou trois grands ports dont certains terminaux conteneurs sont d j engorg s au d triment des autres qui ne seraient favoris s que par des mesures de tarification ou de r glementation sp cifiques pourrait conduire une distorsion de concurrence Ainsi au niveau national la politique publique relative au transport combin rail route doit tre incitative sur l ensemble des axes de trafic et non pas limit e aux axes majeurs de massification des flux et elle doit dans le m me temps favoriser l mergence de nouveaux op rateurs sur les march s national et 155 Avis des tablissements publics international susceptibles de g rer eux m mes l acheminement de leurs trains en utilisant leurs droits d acc s aux infrastructures A partir de ces l ments le march et les politiques r gionales d accompagnement devraient permettre un d veloppement significatif du transport combin rail route pour la desserte des ports notamment Le Pr sident du Conseil d administration Michel SAMMARCELLI 156 Port autonome du Havre Les dix mesures inventori es dans le rapport sur l valuation des politiques en faveur du transport combin rail route que vous m avez transmis ont des envergu
161. en uvre des d cisions en mati re de transport l Autorit f d rale des transports Kraftfahrtbundesamit KBA responsable du trafic routier et des transports l Autorit f d rale des transports de marchandises Bundesamt fur Guterverkehr BAG l Autorit f d rale des chemins de fer Eisenbahnbundesamt EBA l Agence f d rale maritime Bundesoberseeamt et les sept directions des Voies navigables Wasserstrassen und Schiffahrtsdirektionen Les pouvoirs publics ont un r le mineur dans la conduite op rationnelle des activit s li es au transport Ils contribuent avant tout cr er le cadre l gal dans lequel les activit s prennent place Il y a cependant une programmation publique qui se d cline du niveau de l tat vers les niveaux locaux d crivant les objectifs les moyens mettre en uvre et au niveau le plus local la localisation exacte des terminaux de fret et ses interconnections avec les infrastructures routi res ferroviaires ou fluviales R le des r gions Au niveau r gional les L nder sont responsables des aspects techniques et l gaux qui ne sont pas r gul s ou explicitement d l gu s par l instance f d rale Leur r le est important puisqu un processus continuel de discussion et de consultation s op re entre le BMVBVW et les L nder R le du gestionnaire de l infrastructure La filiale DB Netz DB r seau de Deutsche Bahn est gestionnaire de l infrastructure ferrovi
162. en compte des contraintes environnementales dans le d veloppement des transports 187 Annexe 2 Il a t directeur de projet sur des interventions r alis es pour de grandes entreprises dont Fret SNCF RFF le Port autonome de Paris le minist re de l quipement des Transports et du Logement le minist re de l Industrie le SETRA la Commission europ enne La Poste Air France Lufthansa Ferrovie dello Stato D Bahn A roports de Paris le Syndicat des Transports parisiens l Association fran aise des Autoroutes la Banque mondiale et la BERD Il a galement particip plusieurs projets du 4 et du 5 Programme commun de recherche et d veloppement de l Union europ enne En d cembre 2002 Christian Delavelle a fond AJI Europe soci t de conseil sp cialis e dans les diagnostics strat giques en mati re de transports et logistique Virginie Besrest poss de une formation ax e sur les relations internationales DESS relations internationales universit Paris I Panth on Sorbonne Ecole sup rieure de commerce de Marseille sp cialisation affaires internationales En tant que consultante senior chez Taylor Nelson SOFRES puis chef de projet elle a t responsable de plusieurs tudes en particulier dans les domaines suivants impact des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC sur l organisation logistique des entreprises europ ennes valuation des mutations
163. en place d une comptabilit par activit et davantage d autonomie pour les structures correspondant aux diff rentes fonctions qu elle assume En charge de leurs co ts et de leurs profits les responsables veilleraient normalement la qualit de leurs prestations et de leurs relations avec leurs clients Enfin par l tendue de son emprise la SNCF exerce un effet de gel sur le paysage du transport combin en France En portant le regard sur les pays europ ens on constate que cette situation est de plus en plus originale en Europe o les entreprises ferroviaires font le choix de la puissance recentr e sur le c ur de m tier Dans le domaine du ferroviaire plus encore que dans d autres 66 valuation des politiques du transport combin rail route secteurs la France appara t sensiblement moins concurrentielle que beaucoup d Etats membres de l Union europ enne Encadr 5 Points de vue des acteurs Un responsable du Conseil national des transports CNT Le chemin de fer a des difficult s r pondre la demande d volution Le mode fer est obsol te et la production fret est de plus en plus inadapt e SNCF est une entreprise qui ne se renouvelle pas Une entreprise l ancienne o l on fait carri re avec une vision du monde qui se scl rose l inverse dans un groupe routier le turnover assure un renouvellement permanent des nergies et de la vision du monde conomique U
164. ensemble de son outil flottes et garages en Bi lorussie d o provient la majorit des chauffeurs ne gardant qu une structure minimale en Allemagne et engendrant une baisse sensible de ses co ts op ratoires Conflits sociaux L Allemagne a une tradition ancienne d implication des travailleurs dans les d cisions concernant le management Cette situation concerne videmment DB et DB AG Pour un observateur tranger cela peut para tre r duire le r le des managers mais c est devenu un instrument strat gique de r gulation du climat social De fait tous les sujets sont abord s dans les r unions avec les repr sentants syndicaux l exclusion des donn es financi res d taill es Cette proc dure est consommatrice de temps mais elle permet une relation harmonieuse sur le long terme entre employeurs et employ s 231 Annexe 5 La situation en Italie Organisation g n rale La gestion de l infrastructure RFI S p A et les op rations de transport sont confi es deux soci t s autonomes contr l es par la soci t holding Ferrovie dello Stato Dans le transport combin Trenitalia assure les services de transport en achetant les sillons RFI Trenitalia est pr sente mdirectement sur le march travers la soci t CEMAT laquelle elle participe avec les transitaires et les transporteurs Aujourd hui Trenitalia vend la traction CEMAT Demain CEMAT pourra exercer directement la traction et
165. ent sur la taxe l essieu Bilan de l valuation Mesure relativement efficace pour un co t r duit mais son impact sur le trafic para t faible 142 valuation des politiques du transport combin rail route L abattement de 75 sur la taxe repr sente une Efficacit diminution d environ 2 des co ts d exploitation de pr et post acheminement routier Efficience Faible manque gagner pour les pouvoirs publics Bonne mais impact contrecarr par d autres rti 4 Perne politiques concernant le transport routier Proposition de recommandation Cette mesure doit tre poursuivie voire accentu e 5 4 Conclusion Les freins intrins ques les plus cruciaux au d veloppement du transport combin sont le manque de flexibilit l inad quation fr quente avec les besoins logistiques des chargeurs et des logisticiens des temps d acheminement porte porte souvent plus longs que ceux du tout route et des prix consid r s par les utilisateurs comme lev s au regard des services rendus Certaines mesures mises en uvre depuis dix ans par l tat et les collectivit s locales et les orientations strat giques de la SNCF ont jou en d faveur du transport combin Ainsi par exemple une politique g n rale des transports qui continue accorder la part du lion aux investissements routiers une strat gie de l op rateur ferroviaire e
166. enteur ces derni res ann es Sur les investissements pour la desserte ferroviaire des grands ports il est reconnu que la participation envisag e de la SNCF au projet Port 2000 est la hauteur des enjeux de d veloppement du trafic combin L implication de la SNCF ne saurait tre mise en doute sur un tel dossier 181 ANNEXES 183 Annexe 1 Composition du comit de pilotage Conseil national de l valuation Yves Cousquer Pr sident V ronique Chanut Rapporteur g n ral Jean Claude Bury Secr taire conf d ral CFDT ARES Pierre Yves Geoffard cole normale sup rieure Comit de pilotage Michel Matheu Pr sident Commissariat g n ral du Plan Cedric Audenis Direction de la Pr vision Minist re de 1 Economie des Finances et de l Industrie Gautier Chatelus Direction de la Pr vision Minist re de 1 Economie des Finances et de l Industrie 185 Annexe Marc Gaudry Universit de Montr al Alain Obadia Pr sidence de la RATP Martine Perbet Minist re de l Environnement D 4E Henri Peyrafitte Direction des transports terrestres Minist re de l Equipement des Transports et du Logement mile Quinet Ecole nationale des Ponts et Chauss es CERAS Christian Vilmart Commissariat g n ral du Plan 186 Annexe 2 Composition du groupement de soci t s ayant r alis l valuation Le projet a t co dirig par deux cabinets TN SOFRES
167. entra nerait des co ts externes suppl mentaires ainsi que des besoins d investissement d infrastructures pour disposer des capacit s suffisantes sur le r seau sans quoi la qualit de service n cessaire ne pourrait tre atteinte Toujours dans l id e de massifier les flux l o cela est possible ne faudrait il pas enfin concentrer tous les efforts ou presque sur les ports du Havre et de Marseille en tenant compte de la compl mentarit entre voies navigables et transport combin pour la desserte de ces ports Proc dure d actualisation pour une r valution ult rieure Accroissement du nombre d EVP volution des parts modales du fluvial et du ferroviaire pour la desserte des ports Indicateurs d effets Fiabilit des passages portuaires Rendement des quipements Formation de navettes ferroviaires D veloppement d une dynamique logistique associ e PAM PAD PAH Contacts cl s R gions DRE S quen age Fin des tranches ch ance du CPER 4 6 La tarification de l acc s l infrastructure Description de la mesure Cette politique consiste orienter la tarification de l acc s l infrastructure de fa on favoriser le d veloppement du fret ferroviaire en g n ral et du transport combin en particulier La redevance moyenne fret fond e sur le co t 1 Il faut pr ciser que selon les pays on peut avoir une tarification au co t marginal ou au co t moyen L
168. er la r alit des co ts qu il s agisse du fret donc du transport combin comme galement des TER pour lesquels les lus r gionaux n appr cient sans doute pas leur juste valeur les disponibilit s d infrastructures qu ils utilisent Les subventions la SNCF Bilan de l valuation L aide est affect e par la SNCF trois objets des contrats annuels d objectifs avec les op rateurs en fonction des tonnes x km achet es une bonification d croissante des tarifs de traction sur les liaisons nouvelles une bonification g n rale des tarifs de la traction de terminal terminal pour assurer des prix comp titifs avec la route Ces aides sont jug es inefficaces aussi bien par les op rateurs que les transporteurs et leurs repr sentants syndicaux Elles dispensent la SNCF de s engager pour son propre compte 138 valuation des politiques du transport combin rail route Difficilement mesurable et contest e par les acteurs Efficacit ue du transport combin Efficience Non mesurable du fait de l absence de comptabilit par activit s de la SNCF Pertinence Manque de lisibilit de cette aide de l tat Proposition de recommandations Affecter comme il est pr vu par la d cision r cente des pouvoirs publics les aides de l tat au transport combin directement aux op rateurs en fonction du volume de trafic passant par des terminaux sur l
169. er l insuffisante capacit de l offre de transport routier lorsque l conomie cro t tr s vite En revanche les chargeurs rechignent lui transf rer le gros de leurs marchandises en r gime permanent Pour qu ils acceptent de le faire il est n cessaire en particulier que le maillon ferroviaire de la cha ne de transport soit aussi efficace que possible Tant le gestionnaire de l infrastructure que le transporteur peuvent y contribuer Le premier doit pouvoir fournir des sillons de bonne qualit sans donner syst matiquement la priorit aux passagers Sans cela la vitesse commerciale reste m diocre Le second doit garantir une excellente fiabilit ce quoi un exploitant n est pas suffisamment incit en l absence de concurrent L analyse des exp riences trang res notamment l tude des pays o le transport combin parvient se tailler une part de march substantielle confirme cette double analyse Le jugement global qui ressort du rapport tant dans l valuation que dans les recommandations en est la cons quence logique Il appara t d abord essentiel que les politiques et mesures adopt es par les pouvoirs publics s adressent aux trafics qui peuvent tre concentr s notamment aux flux qui empruntent les grands axes en g n ral et ceux dont le point d entr e ou de sortie est un grand port conteneurs en particulier D autre part il est clair que les mesures n op reront plein que si l
170. er que le transport combin soit un service public justifiant de ce fait une intervention p renne de la collectivit Le transport combin doit trouver sa place dans le march sur les flux de transport o il est pertinent Le r gime d aides actuel est l pour accompagner cette volution Pour l essentiel les mesures prises r cemment r sultent d une analyse et d orientations convergentes avec celles de ce rapport Celui ci contribuera donc utilement l laboration par le Gouvernement de la nouvelle politique des transports recherchant sans a priori la coh rence des interventions publiques et 150 Avis des minist res la compl mentarit des modes Alors que l cart entre la part de la route et du chemin de fer s est accru il est en effet important que le d veloppement durable des transports puisse s appuyer sur le transport combin rail route et plus largement sur le transport intermodal mobilisant en compl mentarit avec la route le chemin de fer la voie d eau et le transport maritime courte distance Le Directeur du Cabinet Jean Claude JOUFFROY 151 Avis des tablissements publics 153 Port autonome de Bordeaux Par lettre du 28 f vrier 2003 vous avez sollicit mon avis sur le rapport d valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route L approche du rapport appara t pertinente en ce sens que sont abord s de mani re pragmatique
171. erroviaires ne peuvent supporter des charges de location avant atteinte de ce point mort Les attentes vis vis des pouvoirs publics La majeure partie des pays europ ens augmente de fa on sensible les aides attribu es au d veloppement du transport combin prioritairement en mati re d investissement mais aussi au plan de l exploitation au besoin en recourant des niveaux d centralis s CEMT mars 2002 d cisions prises en Allemagne et en Italie notamment Les pouvoirs publics sont sollicit s sur trois points l aide de l Etat en mati re d exploitation doit tre redimensionn e pour compenser les surco ts du transport combin par rapport la technique routi re en s appuyant sur la valeur totale des avantages environnementaux procur s concurrence des pertes actuelles Elle devrait tre port e 40 M par an HT ou 50 ME par an TTC compter de 2004 et alors p rennis e en 2005 et au del hors aides l autoroute ferroviaire alpine et aux chantiers pour accompagner la d marche collective d assainissement et donner aux acteurs une visibilit moyen terme qui permettra des engagements r ciproques pluriannuels en ce qui concerne le tunnel sous la Manche et au moment o les charges production gardiennage augmentent sensiblement une aide sp cifique d un montant de 10 ME est sollicit e cf Grande Bretagne afin de soutenir leurs politiques de d veloppement durable l
172. ers les ports de l Europe du Nord et de d velopper le trafic national intermodal mer fer pour les marchandises conteneuris es 1 Les principales mesures sont d crites ci apr s et font l objet d une fiche d taill e en annexe 5 2 Contre 7 pour les Pays Bas 2 pour l Autriche 1 pour la Belgique et la France et aucun pour les autres tats membres 123 valuation des politiques du transport combin rail route Les initiatives destin es encourager l ouverture la concurrence et l apparition de nouveaux op rateurs de transport combin pour un co t mod r essentiellement des mesures l gales les pouvoirs publics n erlandais ont encourag avec succ s l apparition de nouveaux op rateurs ferroviaires ACTS Short Lines qui ont d velopp des services de navettes de conteneurs Les mesures de promotion sensibilisation des chargeurs et des transporteurs l int r t du transfert modal vers le rail route les Pays Bas ont favoris le d veloppement du transport combin par des actions de soutien l innovation technologique et de promotion de ce mode de transport aupr s des chargeurs La contractualisation tat chargeurs pour des trains complets en Italie dans la loi financi re 2002 en discussion actuellement une nouvelle mesure est propos e qui constitue une incitation en faveur des entreprises qui s engagent par contrat avec le minist re r aliser ou faire r aliser u
173. es collectivit s locales seront sollicit es pour compenser les d ficits des chantiers analys s au cas par cas en fonction du niveau de leur point mort 174 Avis des tablissements publics Gr ce aux efforts engag s par les op rateurs et l entreprise ferroviaire se traduisant par une r sorption tr s importante du d ficit le r sultat conomique s il reste cependant n gatif autorisera d s 2005 un retour la croissance des trafics et permettra sur une organisation assainie de profiter des effets d une politique de volume En redevenant favorable avec de nouveaux concours publics cette situation n exclut pas de poursuivre les r flexions sur les modes de gestion et d organisation afin de produire de nouvelles r ductions des co ts 175 ANNEXE 2 A L AVIS DE LA SNCF R ponse aux conclusions et recommandations du rapport du Conseil national d Evaluation sur le r le de la SNCF dans les politiques publiques en faveur du transport combin Sur les acteurs du transport combin en France La d tention du monopole de la traction en France ne peut tre incrimin e la SNCF qui ne fait qu appliquer les dispositions de la loi d orientation sur les transports int rieurs toujours en vigueur pour les trafics nationaux et r gionaux Quant aux trafics internationaux de fret ils seront bient t soumis la transposition du paquet ferroviaire n 1 et d s parution du d cret la SNCF se conformera
174. es flux qu elles ont amen dans les ports autour des op rateurs ferroviaires ou encore par l int gration des partenaires pr sents au sein de l UIRR Les armateurs essaient de conqu rir sur le transport terrestre les marges qu ils n ont pas sur le transport maritime Ils entrent donc en concurrence avec leurs propres clients mais la structuration des march s d pend de leur localisation g ographique Ainsi pourrait on dire que Paris est aux mains des armateurs quand l Alsace reste aux mains des transitaires On peut faire 62 valuation des politiques du transport combin rail route ce constat du d veloppement des op rateurs sur les march s connexes leur m tier de base En Grande Bretagne les armateurs sont omnipr sents et d fendent bec et ongles leurs circuits commerciaux On peut imaginer que demain les armateurs soient op rateurs de transport combin et gestionnaires d infrastructures ferroviaires terminaux par exemple L offensive a t lanc e sur le fluvial La prochaine tape se situe sur le ferroviaire avec l arriv e de la d r glementation L accord entre Deutsche Bahn et les chemins de fer n erlandais NS est sans doute le plus important sur le continent Il organise la fusion de leurs activit s fret respectives pour cr er une seule grande compagnie Avec une position d j dominante sur le march ferroviaire de l Europe centrale DB Cargo instaure une politique d expans
175. est on loin de la fronti re de production Il faudra d terminer o se situent dans la cha ne des acteurs du transport combin les maillons faibles La r ponse cette question qui partira de la description des relations entre acteurs issue de la partie pr c dente viendra des analyses quantitatives r alis es et des comparaisons internationales utilis es pour approfondir et faire ressortir les forces et faiblesses de la situation fran aise Elle int grera galement l tat des rapports sociaux chez les principaux op rateurs degr de conflictualit fr quence et nature des arr ts de travail concentration ou dispersion de ces derniers capacit ou non d gager des solutions rapides Elle en examinera l incidence sur l efficacit d ensemble du syst me De fa on plus g n rale la qualit de l organisation du secteur Faut il modifier la structure de l offre la r partition des t ches entre les op rateurs la nature des rapports entre acteurs d velopper la concurrence ou au contraire recentrer les op rateurs pour b n ficier d conomies d chelles Les acteurs ont ils int r t d velopper le transport combin compte tenu des effets de concurrence que le transport combin exerce sur leurs autres activit s Il portera galement un diagnostic sur l efficacit des m canismes institutionnels et des politiques publiques en traitant en particulier les points suivants Les inci
176. est pas encore s par e de celle de l op rateur ferroviaire historique en Italie La r partition des sillons est r alis e par RFI Rete Ferroviaria Italiana suivant la demande de Trenitalia Divizione Cargo ou des autres op rateurs ferroviaires La tarification pour l acc s l infrastructure est fix e par le d cret minist riel du 21 03 2000 d termination du tarif d utilisation de l infrastructure ferroviaire le d cret minist riel du 22 03 2000 crit res pour le calcul d une r duction temporaire en faveur des utilisateurs de l infrastructure ferroviaire qui compense le retard technologique du r seau actuel 233 Annexe 5 Les tarifs sont donc appliqu s par RFI chaque op rateur ferroviaire autoris et chaque sillon approuv Le tarif de chaque sillon rel ve d une fonction complexe bas e sur 3 l ments cl s la qualit de l infrastructure utilis e pour chaque segment n ud le nombre de kilom tres et de minutes de pr sence sur l infrastructure le nombre de kilom tres du sillon pour la consommation d nergie Les r ductions d pendent de deux facteurs le type de r seau principal ou secondaire et les cr neaux horaires plus ou moins congestionn s ainsi que le volume annuel par type de trafic voyageur marchandise La r gulation du trafic RFI a la responsabilit de l attribution de la programmation des sillons et de la gestion quotidienne
177. et leur coop ration notamment dans am nagement des lieux d changes et par le d veloppement rationnel des transports combin s 17 valuation des politiques du transport combin rail route transports de marchandises institu s par la loi d orientation et d am nagement du territoire de juin 1999 du Plan national de lutte contre le changement climatique de janvier 2000 PLNCC et du Plan national d am lioration de l efficacit nerg tique PNAEE Les politiques publiques valu es s appuient notamment sur les rapports de Pierre Perrod de juillet 1998 Dix propositions pour un d veloppement durable du transport combin et de Marc Philippe Daubresse de 1994 et avril 1997 Sch ma national des plates formes multimodales Malgr les actions men es en sa faveur le transport combin apr s plusieurs ann es de forte croissance conna t depuis cinq ans en France une stagnation en terme de trafic conjugu e une d t rioration sensible de sa rentabilit Cette stagnation concerne aussi bien les axes nationaux qu internationaux trafic bilat ral ou transit avec toutefois de fortes disparit s selon les origines destinations En d finitive le d veloppement du transport combin n appara t pas la hauteur des attentes Sa part de march rapport e au total des trafics routiers et ferroviaires reste marginale avec seulement 4 5 m me si cette part atteint 12 pour les distances
178. ets Utilisation du m ta mod le pour mesurer les effets des modifications ventuelles de la redevance Contacts cl s RFF S quen age Fin 2003 4 7 La subvention la SNCF pour le transport combin Description de la mesure L tat fran ais apporte un soutien financier pour l exploitation du transport combin la SNCF qui le prend en compte pour fixer ses prix Le fondement de ce r gime d aide r side dans le b n fice que retire la collectivit nationale du transfert du transport de marchandises vers les modes alternatifs la route moins d ins curit de pollution atmosph rique et d effet de serre Tous les op rateurs du transport combin comme les transporteurs et les chargeurs qui recourent au transport combin b n ficient donc indirectement de cette aide M me si la SNCF tait jusqu alors le seul b n ficiaire ce dispositif d aide tait dans la limite des moyens que l tat entend y consacrer th oriquement ouvert toute entreprise ferroviaire qui exploiterait en France des services de transport 97 valuation des politiques du transport combin rail route combin dans le cadre fix par la r glementation europ enne Cette aide de l tat la SNCF au titre de l exploitation du transport combin tait plafonn e initialement 20 M Apr s une augmentation 35 M en 1999 puis 95 M en 2000 et 2001 elle a chut 20 M en 2002 Description d
179. f La d marche analytique adopt e jusqu pr sent dans ce chapitre pour l valuation des politiques publiques a permis d valuer chaque mesure au regard de ses objectifs propres Il est utile d analyser galement le degr de pertinence du dispositif dans son ensemble en tenant compte des ventuelles incompatibilit s ou synergies entre les mesures mises en uvre Une seule incompatibilit appara t clairement Elle concerne les deux syst mes d aide l achat d quipement de transport intermodal par les transporteurs routiers contrats TOP et aides des r gions Il conviendrait d ailleurs de parler plut t de manque de coh rence que d incompatibilit Au contraire plusieurs mesures semblent pr senter des synergies Paide aux investissements visant r duire les temps d acc s routiers aux plates formes et l autorisation de PTC de 44 tonnes pour les parcours routiers de pr et post acheminement Ja r alisation des investissements portuaires en mati re d interface rail mer et la qualit des acheminements ferroviaires accord 95 20 il serait en 1 La r alit est un peu plus complexe puisque le transport combin rail route comprend lui m me deux maillons routiers Cet indicateur constitue donc une approximation qui a pour seul but de permettre de hi rarchiser les mesures en terme d impact sur les co ts externes 121 valuation des politiques du transport combin rail route
180. fectue selon deux modes d une part les entreprises d veloppent des strat gies de positionnement sur les m tiers connexes de leur m tier de base c est le cas par exemple de T3M qui constitue la premi re incursion en France du groupe CGEA Connex dans le transport combin D autre part on voit se positionner de nouveaux acteurs qui se pr parent par exemple aux cons quences de la lib ralisation progressive de la traction Ce mode de d veloppement se retrouve ailleurs en Europe et si l on ne saurait pr dire quel m tier est le mieux m me de conqu rir une place dominante sur ce march il semble en revanche certain que ces acteurs seront de taille europ enne voire mondiale Ainsi pointe la n cessit pour le transport combin de se doter d op rateurs l chelle de l europ anisation croissante des flux 61 valuation des politiques du transport combin rail route L attente des acteurs du transport combin serait donc non pas de modifier les aides existantes ou de les remplacer par autre chose mais de les compl ter par une approche plus industrielle qui permette l mergence d acteurs la taille de la concurrence et contribue au sortir des ann es noires de l activit portuaire une captation durable des flux logistiques europ ens Encadr 2 Points de vues d acteurs Les acteurs expriment cette interrogation Elle concerne la nature m me du regard port par l aut
181. ffectu une comparaison des co ts totaux priv s et externes d une cha ne de transport combin standard cha ne intermodale continentale de 1 000 km entre deux r gions europ ennes et de son quivalent en tout route Le graphique suivant pr sente cette comparaison d une part pour les co ts priv s directs uniquement et d autre part pour les co ts totaux co ts directs priv s et externes Graphique 15 Co ts totaux du transport combin et du transport routier Divers E Transbordements E Route H Rail 1400 1200 1000 800 600 400 200 co ts priv s co ts priv s route Total combin Total route combin euros Les r sultats montrent que les co ts priv s du transport combin sont sup rieurs de 13 ceux du tout route le combin tant p nalis par des op rations de terminaux et des co ts organisationnels compl mentaires En revanche si l on consid re les co ts totaux co ts priv s et co ts externes un l ger avantage de 2 se d gage en faveur du transport combin Dans la r alit cet avantage est vraisemblablement sup rieur 2 si l on tient compte de la probable sous estimation des co ts sociaux du transport routier la r glementation n tant apparemment pas toujours respect e De l tude RECORDIT on retiendra ainsi un ordre de grandeur des co ts externes respectifs de la route 24 euros pour 1 000 tkm et du transport
182. financ par CNC et Novatrans 24 parla r gion 7 5 par le d partement 7 5 par la communaut urbaine 7 5 parle FEDER 25 par l tat minist re de l quipement 28 5 La gestion de la plate forme compos e de trois cours ferroviaires a t confi e le terme de gestion d l gu e recouvre autre chose aux op rateurs pr sents Bordeaux Bastide auparavant Il s agit de CNC pour deux cours et de Novatrans pour la troisi me cour Une convention d occupation est toujours en n gociation entre les op rateurs et RFF Novatrans jugeant que le loyer demand par RFF d passe le niveau compatible avec l organisation de services de transport combin comp titifs par rapport la route Le trafic au d marrage de la plate forme tait de 300 UTI jour Apr s 6 mois on a enregistr une hausse de 12 La saturation de la plate forme dans son dispositif actuel serait atteinte 600 UTI jour Dourges Les objectifs poursuivis par la r gion Nord Pas de Calais sont l am nagement de la plate forme multimodale de niveau europ en de Dourges sa mise en service dans les conditions optimales de comp titivit et de qualit de service et sa mise en r seau avec les autres quipements r gionaux La ma trise d ouvrage de la plate forme multimodale est assur e par un syndicat mixte qui regroupe la r gion Nord Pas de Calais le d partement du Nord le d partement du Pas de Calais la communaut urb
183. gmenter la comp titivit du transport combin en termes de prix et de qualit du service par rapport au transport routier de bout en bout utiliser une technologie de pointe dans le secteur du transport combin et am liorer les possibilit s d offres de services de transport combin Le montant du soutien financier communautaire se limitait 30 du co t total du projet lorsqu il s agissait de mesures op rationnelles et pouvait aller jusqu 50 pour les tudes de faisabilit Description de la mise en uvre de la mesure et des r sultats obtenus Entre 1997 et 2001 ce sont plus de 80 projets qui ont t financ s au 30 septembre 2001 81 projets avaient t financ s et 11 taient en cours de n gociation au titre du programme PACT Parmi eux dix concernent la fois la France et le transport combin rail route Ces 10 projets correspondent soit la mise en place de navettes intermodales soit une am lioration de l interop rabilit comme l indiquent les deux tableaux ci apr s 1 Source Evaluation of the Implementation of Council Regulation 2196 98 PACT rapport final pour la DG TREN novembre 2000 104 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 7 Projets PACT relatifs la mise en place de navettes intermodales France 1997 2002 Leader du NE Budget Paiements P riode de Description engag en effectu s
184. harge des poids lourds de 44 t pour les parcours routiers de pr et post acheminement le port de Nantes Saint Nazaire l instar des autres ports fran ais soutient fortement cette mesure Cette limitation de tonnage place les ports fran ais en situation de distorsion de concurrence par rapport d autres ports europ ens pour lesquels le camion 44 tonnes est autoris pour tous les types de trafics mer route feeder et transport transoc anique direct et sans restriction kilom trique L extension au transport mer route de cette mesure aujourd hui limit e au fer route et au fleuve route serait un l ment incitatif tr s important d une politique visant d velopper le merroutage 159 Avis des tablissements publics Enfin je souhaite appeler votre attention sur l orientation politique du rapport qui pr conise de privil gier seulement quelques axes et les ports fran ais trafic conteneuris lev p 126 du rapport Ce type de mesures aurait pour cons quence d accro tre l engorgement d axes ferroviaires qui sont pour la plupart d j satur s et de marginaliser encore plus le Grand Ouest Tous les acteurs politiques et conomiques de la r gion des pays de la Loire soutiennent le d veloppement du transport combin notamment la r alisation du chantier combin du Grand Blottereau interfac avec les terminaux portuaire de Nantes Saint Nazaire Le Pr sident du Conseil d admi
185. i 15 20 de l activit ferroviaire fret en g n ral est li e aux ports fran ais Les ports constituent le maillon essentiel d une cha ne de transport multimodale vers lequel doivent converger les divers modes de transport int rieur Parmi les facteurs de comp titivit des ports la qualit de cette desserte est d terminante C est en effet sur les transports de pr et post acheminement que peuvent tre r alis es aujourd hui d importants gains de productivit en termes de temps et de respect des d lais et surtout de co ts de transport La question de la strat gie et des actions concr tes de la SNCF de RFF et des op rateurs de transport combin est donc vitale pour l avenir des ports fran ais En effet si les pr et post acheminements ferroviaires des ports fran ais repr sentent entre le tiers et la moiti du fret international sur notre territoire ils offrent un potentiel de croissance de plusieurs milliards de tonnes x km Description de la mise en uvre de la mesure Le Havre Le Port autonome du Havre a d marr l automne 2001 les travaux de construction de Port 2000 nouveau site portuaire d di au trafic de conteneurs L objectif est de doubler le trafic conteneuris global du port du Havre l occasion de la mise en service des 6 premiers postes quai et d attemdre 3 millions d EVP l horizon 2007 puis 4 millions d EVP comparer au 1 6 million d EVP r alis en 200
186. i la pertinence de la solution transport combin ne faire gu re de doute sur les axes massifi s justifiant des politiques publiques de long terme la question peut se poser s agissant des liaisons moins denses en raison des progr s technologiques attendus sur la route qui pourraient conduire des solutions presque aussi satisfaisantes que le rail sur le plan environnemental Dans ce cas alors des mesures de tarification ou de 1 De fait les constructeurs ont r alis ces vingt derni res ann es d normes progr s dans le rendement thermique des moteurs combustion la diminution de leurs rejets polluants leurs nuisances sonores l introduction des technologies hybrides combinaison d une motorisation lectrique en parall le ou en compl ment d une motorisation thermique dans les cha nes de 127 valuation des politiques du transport combin rail route r glementation seraient pr f rables sur ces axes des financements d infrastructures car elles sont r versibles 5 2 Les grandes orientations la lumi re de cette introduction les politiques devraient tre infl chies dans trois directions Adapter les politiques en faveur du transport combin l volution du contexte L mergence des grands logisticiens Les politiques publiques devront prendre en compte le r le moteur essentiel des grands acteurs priv s de la logistique leur mergence tant l une des volutions structure
187. icience Non mesurable par manque de recul Int r t en mati re d accroissement de capacit dans des terminaux sur les flux majeurs Dourges Lomme Bonneuil Valenton 2 m me si d autres op rations Hourcade r pondent plus un autre sch ma de d cision mais n cessit d une coordination des projets Pertinence 135 valuation des politiques du transport combin rail route Proposition de recommandations Confier aux r gions la responsabilit compl te de l intervention publique en mati re d am nagement et d quipement des terminaux rail route pour faire face la complexit et la dilution des responsabilit s qui r gnent entre RFF la SNCF les diff rentes collectivit s locales les autorit s portuaires les op rateurs de transport combin et l tat qui subventionne S agissant d installations pour lesquelles les consid rations de localisation et d am nagement local sont importantes la responsabilit de la ma trise d ouvrage publique revient naturellement aux r gions qui constituent le p rim tre pertinent d valuation de l influence du terminal Il conviendrait cependant que les initiatives locales s inscrivent dans un sch ma prioritaire national porteur de la coh rence d ensemble Cela requiert un dispositif appropri de concertation qui dans la structure institutionnelle actuelle peut tre celui des contrats de Plan tat r gion L acc l ration des
188. icules britanniques moins comp titifs dans le contexte d un march europ en de plus en plus int gr Alors que les recettes attendues devaient financer des projets sociaux et limiter la croissance du trafic routier en 222 Annexe 5 particulier le trafic de v hicules priv s le r sultat a t un fort m contentement l gard du gouvernement et le d veloppement du cabotage maritime Le gouvernement a alors d cid de geler le fuel duty escalator m canisme par lequel le produit des taxes sur le fuel augmentait chaque ann e en r duisant les droits fixes d accise sur les v hicules On peut souligner que cette gr ve est partie de la base fermiers taxis et camionneurs sans que les syndicats y aient pris une r elle initiative La mise en uvre de la l gislation europ enne concernant le temps de travail a provoqu des remous dans le secteur routier A nsi cette r glementation qui limite les temps de conduite a t salu e par le principal syndicat du transport routier le TCWU mais vivement critiqu e par les industriels du secteur Les conflits sociaux En Grande Bretagne les gr ves ne constituent plus un probl me majeur pour le transport ferroviaire comme cela a t le cas par le pass bien qu il reste des cas isol s Le probl me social cl qui affecte le transport combin ce jour r side dans la question des immigrants ill gaux qui utilisent les services ferroviaires du tunnel so
189. ies ferr es d int r t local propri t des d partements ou encore sur des r seaux priv s industriels 130 valuation des politiques du transport combin rail route est n cessaire de trouver des modes de coordination renouvel s entre l tat et les collectivit s locales pour garantir la coh rence de la politique d ensemble du transport combin Mais il convient galement de mieux cibler les destinataires des aides et d viter des syst mes aveugles comme aujourd hui qui cr ent des incitations tous les acteurs m me ceux qui n ont pas int r t au d veloppement du transport combin Afin de favoriser les synergies et le recentrage des politiques sur les axes lourds et les grands ports fran ais auxquels sera donn e la priorit il convient de cibler davantage les aides publiques sur ces axes et sur ceux qui y op rent L efficacit des politiques publiques doit tre recherch e par la coh rence la compl mentarit le ciblage vers les d cideurs pertinents et la mise en synergie des mesures au moins autant que par l augmentation de l effort financier de l tat 5 3 Les mesures prioritaires Politiques infl chir en profondeur Am liorer la capacit du r seau fret sur les grands axes Proposition de recommandations Il convient de maximiser les synergies entre les investissements d am lioration du r seau ferroviaire et les investissements r alis s au niveau des interfa
190. il route fluvial maritime ont t estim s par AEA Technology Au cours de la p riode 1996 1998 ils se chiffrent 6 5 milliards de tonnes x km soit 2 2 milliards de tonnes x km par ann e de financement Efficience de la mesure rapport co t avantages L ordre de grandeur du co t du programme pour les projets relatifs la France est de 0 5 million d euros par an sur les cinq derni res ann es comparer un gain de trafic de 10 l valuation de cet impact tant probablement optimiste comme nous l avons vu pr c demment 108 valuation des politiques du transport combin rail route Selon le rapport d valuation r alis par AEA Technology Environment pour la Commission europ enne le programme PACT a t administr de fa on tr s efficace La plupart des mesures op rationnelles support es par le programme PACT sont rentables pour la collectivit en tenant compte des missions de dioxyde de carbone vit es mais du fait des conditions difficiles du secteur des transports combin s la viabilit commerciale est difficile r aliser m me avec l assistance au d marrage fournie par PACT Le rapport d valuation estime que PACT a contribu directement environ 1 du transport combin en 1996 Ceci repr sente un impact important si l on consid re le budget relativement limit de PACT Toutefois cet impact doit tre relativis dans la mesure ou les subventions accord e
191. ion entre acteurs priv s et publics dans laquelle le public ne jouera qu un r le de coordination La redevance ferroviaire En Grande Bretagne le niveau de la redevance est fix par le R gulateur Office for the Rail Regulator sur la base de trois crit res Redevance d infrastructure Grande Bretagne octobre 2001 Redevance voie 4 44 x 1 000 tonnes x km brute Poids tract maximum 1 62 tonne Redevance voie 0 18 train x km Source MDS Transmodal La tendance actuelle est la promotion du fret ferroviaire et il est question de r duire ces charges de 50 environ Une valuation de MDST value ce nouveau niveau de redevance 2 35 euros au lieu des 4 44 pr cit s Logiques sociales Les droits sociaux tels que le droit de gr ve la r glementation du temps de travail l utilisation de conducteurs trangers ou le taux de syndicalisation sont probablement plus importants dans le secteur routier que dans celui du combin Pour autant on ne peut pas en conclure quoi que ce soit sur la comp titivit relative de la route et du rail dans la mesure o l ensemble du secteur est rest stable au cours des cinq dix derni res ann es La manifestation la plus significative du secteur du transport routier a concern le projet du gouvernement d augmenter les prix des carburants en 2000 Le secteur dans son ensemble a r agi en consid rant que ce projet rendait les v h
192. ion tr s active en particulier vers les pays de l Est On peut mentionner galement les r cents accords pour les trafics Allemagne Italie Parmi les actionnaires associ s d Intercontainer ICF le statu quo qui pr valait depuis de nombreuses ann es est rompu travers la fusion des d partements fret de la DB et des NS auxquels d autres r seaux sont invit s se joindre c est la question cruciale du contr le du premier op rateur de transport combin international d Europe par une partie de ses actionnaires qui est pos e Les accords de correspondance entre les membres de l UIRR traduisent des strat gies de r seau qui d passent rapidement le cadre de la famille routi re avec les prises de participation entre op rateurs nationaux comme la pr sence de l italien Cemat et du fran ais Novatrans dans le belge TRW ou du suisse Hupac dans le n erlandais Trailstar et la cr ation d op rateurs d embl e internationaux Aux Pays Bas les compagnies maritimes jouent un r le majeur dans la structuration des trafics par leur choix des ports d entr e Certaines d entre elles veulent contr ler le trafic en porte porte et d veloppent une offre globale Les compagnies qui font ce choix cherchent contr ler directement leur hinterland en assurant une logistique de qualit co t contr l En g n ral ces compagnies pr f rent concentrer leurs trafics sur un faible nombre de points d entr e Maersk
193. ipement des Transports et du Logement valuation des politiques du transport combin rail route Les flux internationaux bilat raux L Italie est de loin le premier pays partenaire de la France avec 50 du total des flux bilat raux de transport combin en tonnes x km sur le territoire fran ais Au contraire la part du trafic combin bilat ral France Allemagne reste tonnamment faible compte tenu des poids conomiques des deux pays Outre les facteurs li s aux qualit s respectives du transport routier et du transport combin ceci peut s expliquer par l absence de barri re naturelle par la pr sence du Rhin ainsi que par la multiplicit des destinations tant du c t allemand que du c t fran ais et du nombre de points fronti res conduisant une dispersion des flux Cette dispersion est favorable au transport routier Le trafic avec la Belgique correspond essentiellement l hinterland fran ais du port d Anvers La part marginale du trafic avec les Pays Bas est due au fait que l hinterland du port de Rotterdam est surtout tendu en Allemagne et en Italie mais peu en France Globalement les flux l export sont nettement sup rieurs aux flux l import LATE valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 7 Flux bilat raux France tranger de transport combin millions de tonnes x km ann e 2000 454 ITALIE 540 236 BELGI
194. ique tout camion et commencent s int resser aux questions de d veloppement durable sous la pression de leurs clients qui int grent ces pr occupations dans leurs appels d offres L op rateur ferroviaire La pr sence de la SNCF sur les trois grandes fonctions de la gestion du r seau de la traction et de l offre de transport est une donn e historique de l entreprise Cependant cette tendance aller vers le haut logisticien peut tre per ue comme une sorte de fuite en avant lui faisant n gliger son c ur de m tier Sur le plan de la configuration du r seau aucun grand axe ferroviaire du r seau fran ais n est actuellement d di au fret bien que quelques axes soient de plus en plus sp cialis s par exemple la rive droite du Rh ne La demande convergente des acteurs est de disposer d un r seau d di pour des raisons de 65 valuation des politiques du transport combin rail route facilit d exploitation et de performance Cette question va relever de la responsabilit de RFF partir du 15 mars 2003 S agissant de la responsabilit de la SNCF en tant que tractionnaire les enjeux de la responsabilisation commerciale et de la qualit de service sont pos s de mani re tout fait explicite tant par les critiques recueillies de toutes part lors de nos entretiens que dans les tudes europ ennes et nationales disponibles Il n est pas un acteur qui ne d nonce l ins
195. isqu il a la responsabilit de la construction des routes et de la taxe sur l essence Ces l ments donnent au DfT une certaine marge de man uvre dans la formation des co ts relatif du transport routier et ferroviaire En juillet 2000 le gouvernement a pr sent son plan de transport 2010 c est dire son plan d investissement pour les dix prochaines ann es cr ation de la Strategic Rail Authority qui a pour mission de promouvoir l utilisation du r seau ferroviaire de fret investissement massifs notamment en mati re de s curit Cependant un an apr s sa pr sentation en juillet 2000 le chapitre correspondant au secteur ferroviaire du plan de transport 2010 est largement remis en question par le gouvernement En effet des experts ont exprim des incertitudes quand aux pr visions d augmentation des trafics passagers 50 et fret 80 212 Annexe 5 ainsi que sur les investissements effectifs du secteur priv qui repr sentent plus de la moiti du financement de la somme allou e au secteur ferroviaire R le des r gions Le r le des r gions est relativement faible Le secteur public rel ve traditionnellement des autorit s nationales et des comt s qui sont plus d une soixantaine Toutefois le gouvernement travailliste a renforc les pouvoirs r gionaux ce qui commence avoir des effets sur la planification des transports alors que les comt s n avaient jamais abord ces
196. itions concernant les analyses et respectif des d hypoth ses de travail notamment place relative des deux analyses concernant l analyse analyses quantitative et quantitative et quantitative qualitative qualitative 4 4 5 Rapport concernant Validation de D4 l analyse quantitative Arbitrage concernant les livraison D4 propositions propositions relatives d hypoth ses de travail l analyse qualitative compl tes concernant l analyse qualitative 5 55 Rapport concernant Validation de D5 Arbitrage l analyse qualitative concernant l valuation livraison D5 proposition d hypoth ses concernant l valuation Propositions concernant les recommandations 6 6 5 Premier rapport concernant Arbitrage et orientations l valuation livraison D6 partir de D6 propositions concernant la suite de l valuation 7 7 0 Rapport d finitif concernant Validation de D7 L ossature du l valuation livraison D7 Arbitrage concernant les rapport complet Pr sentation d une premi re recommandations est constitu e par version du rapport Discussion concernant le l ensemble des complet hors rapport complet livraisons recommandations 8 735 Mise au point du rapport Discussion du rapport complet complet Validation de D8 Rapport concernant les recommandations livraison D8 9 8 Remise du rapport complet Validation du rapport complet 210 Annexe 5 Comparaisons internationales le trans
197. ivants aires de march du transport combin sensibilit aux param tres d offres co ts d lais qualit de service etc pertinence selon les produits selon les organisations terminales 204 Annexe 4 Cette analyse s appuiera pour certains march s et origines destinations sur une d termination des co ts et recettes des modes en jeu de fa on bien faire appara tre et comprendre le jeu des sensibilit s estim es des divers param tres et l impact implicite des aides sur chacun des ces param tres Cette analyse quantitative devra d boucher sur une proc dure et un outil qui puissent notamment r pondre aux questions suivantes et d gager la pr cision avec laquelle il est possible de r pondre De quoi d pend la demande de transport combin A t on en France compte tenu de la g ographie conomique du pays une part de march du transport combin qui correspond ce qu on pourrait attendre dans une situation optimis e qui sera d finie par le prestataire partir d un talonnage portant sur des pratiques th oriques et sur des bonnes pratiques constat es dans d autres pays A t on jou sur les bons param tres dans les efforts faits pour d velopper le transport combin Par ailleurs l analyse quantitative devra galement permettre de calculer l efficacit conomique des mesures en faveur du transport combin En d autres termes les
198. jeur dans le secteur et de promouvoir les m tiers du transport et de la logistique Le positionnement de TLF sur le combin est ax sur la qualit du ferroviaire et sa lib ralisation Selon cette f d ration 48 valuation des politiques du transport combin rail route le transport ferroviaire de marchandises ne r pond pas aux exigences de fiabilit de qualit et de comp titivit qu exigent les industriels il ne survit que gr ce des subventions d une ampleur sans gal dans d autres secteurs La FNTR La FNTR F d ration nationale des transports routiers repr sente 15 000 entreprises adh rentes de toute taille et de toute sp cialit qui emploient plus de 225 000 personnes pour un chiffre d affaires de 20 milliards d euros Les missions de la FNTR sont d accompagner le d veloppement du secteur d assurer sa d fense et sa promotion et pr parer l avenir de la route au del de l action de lobbying de court terme La FNTR d fend une thique de l quilibre du juste milieu entre l ultra lib ralisme qui fausse les conditions de la concurrence et le protectionnisme r glementaire qui met en danger le pavillon fran ais La FNTR et la SNCF sont l origine de l accord dit 95 20 qui a tent pour la premi re fois en 2000 d engager contractuellement les partenaires du transport combin dans une d marche d am lioration de la qualit de service Cette
199. l 29 valuation des politiques du transport combin rail route sous la Manche suit la tendance g n rale du march du fret ferroviaire L ann e 2002 sera peu pr s au m me niveau que 2001 Cette stagnation du trafic signifie dans un contexte de croissance continue de l conomie et des flux de transports des pertes de part de march dues une d gradation des variables explicatives du transport combin qualit prix relatif Graphique 1 volution compar e du transport combin et du fret ferroviaire total 1975 2001 milliards de tonnes x km sur le territoire fran ais 80 Transport conventionnel amp Transport combin Total 70 60 4 60 56 8 50 40 35 2 30 20 J 6 1 61 63 67 68 6 8 0 526 527 521 47 1 466 E 38 8 39 2 38 8 379 56 361 138 135 13 3 55 4 50 4 13 8 12 5 T T T 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Source SNCF volution de la part du transport combin Sur la base des tonnes x km transport es par l ensemble des modes sur le territoire fran ais y compris les flux de transit le transport combin a vu sa part augmenter brusquement pendant la p riode 1993 1996 puis redescendre entre 1997 et 2001 Il faut souligner que m me si le taux d accroissemen
200. l s agit plus globalement d un vaste programme d conomies de 60 millions d euros sur 3 ans par la SNCF et relay par les op rateurs CNC et NOVATRANS notamment au travers de synergies sur la gestion des transbordements Cependant je ne peux que constater le d s quilibre croissant des conditions de concurrence entre le rail et la route et la r duction des aides publiques l exploitation en faveur du transport combin en France Aussi cons quents soient ils les efforts d velopp s par les acteurs conomiques ne seront pas la hauteur des enjeux dans ce contexte Ce point de vue est partag par tous les acteurs du transport combin comme en t moigne le r cent courrier ratifi par CNC NOVATRANS la FNTR et la SNCF cf annexe 1 adress Monsieur RAULIN directeur des Transports terrestres et remis Monsieur FIGUERAS conseiller technique aupr s du Secr taire d Etat aux Transports et la Mer Ensemble nous avons engag un travail pour entreprendre les actions visant accro tre les performances du transport combin et am liorer sa pertinence conomique Mais tous nous attendons des pouvoirs publics un soutien renforc et une visibilit pluriannuelle aide l exploitation pour les op rateurs compensation des p ages Tunnel sous la Manche aides r gionales pour les chantiers hauteur des enjeux des avantages environnementaux du transport combin 169 Avis des tablissement
201. la dimension internationale du transport combin l int r t majeur de faire b n ficier directement les op rateurs de transport combin des aides d Etat ainsi que les am liorations et rationalisations du service ferroviaire venir avec l ouverture du march europ en et la nette revalorisation du fret sur les axes nationaux par rapport au transport de voyageurs Le rapport souligne avec force l indispensable r organisation en mati re de fret de l op rateur ferroviaire national mais on peut regretter que soit envisag pour am liorer la comp titivit du transport combin rail route d externaliser certains surco ts li s aux avantages particuliers du r gime social des chemins de fer De pr f rence une externalisation des surco ts sociaux une remise en cause progressive de ce r gime fortement d rogatoire et on reux dont la justification par la p nibilit du travail est beaucoup moins flagrante aujourd hui que par le pass pourrait tre envisag e dans le but de se rapprocher terme du r gime de droit commun En outre s agissant de la desserte des ports le d veloppement du transport combin ne doit pas tre concentr que sur les ports vocation internationale o sont privil gi s les efforts de la politique publique d investissement portuaire mais doit galement permettre d offrir aux ports moins importants la possibilit de mettre en uvre une strat gie de pr et post achemin
202. la route SUCCES PARTIEL Mise en place d un Le lancement de ce nouveau service de navettes syst me de navette triangulaire s est bien pass et a entra n une CNC entre Paris augmentation des chargements et des revenus 1999 2001 Londres et Cependant cause de la diminution de la Glasgow qualit du service ferroviaire certains clients ont pr f r revenir au transport routier Mise en place d un EN COURS i tt Exxon Mobil S1Vice de navette Exxon esp re transf rer de larges volumes de 2000 en entre Notre Dame produits chimiques de la route vers le fer et Chemicals i cours de Gravenchon et organise ce projet avec ses partenaires de Anvers transport SUCCES Mise en place d un oi Loi setvicede av tte Lancement d une ligne quotidienne Paris Milan T3M en octobre 2000 Cependant T3M prouve de entre Bonneuil et l Italie r els probl mes de r gularit de service li s lal traction 107 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 9 Projets PACT visant am liorer l interop rabilit France 1997 2002 PRE F T J P ri Leader du Description Degr de succ s l issue de l valuation SPO de ge projet r alisation SUCCES Mise en place d un Avec des moyens relativement simples les deux management op rateurs ferroviaires ont cr une structure RENFE ne conjoint de la gare commu
203. lan europ en notamment Enfin dans la logique de ce travail d valuation nous recommandons que soient d velopp s des dispositifs de suivi permettant une appr ciation plus rapide de l efficience et de la pertinence des d cisions de politiques publiques 144 Avis des minist res 145 Minist re de l cologie et du D veloppement durable J ai pris connaissance avec int r t du rapport du Conseil national de l valuation concernant les politiques publiques du transport combin rail route Sa lecture m a permis de constater que bon nombre des observations qu il contient rejoignent les r flexions men es au sein du minist re de l cologie et du D veloppement durable L essor du transport combin constitue une des cl s du d veloppement soutenable des transports Deux conditions majeures doivent tre remplies pour que le transport combin r alise son potentiel en France mais aussi au sein de l Union europ enne l quit de concurrence avec la route et une meilleure productivit du ferroviaire Sur ces deux terrains des progr s devraient tre r alis s avec l int gration des co ts externes de la route dans la tarification des infrastructures routi res future directive europ enne et l ouverture la concurrence du fret ferroviaire La vigilance des pouvoirs publics sera n anmoins n cessaire pour que ces deux r formes prennent leur plein effet savoir la prise en compte effecti
204. le Loading unit Conteneur Bo te con ue pour le transport de marchandises renforc e Container empilable et pouvant tre transbord e horizontalement oul verticalement Conteneur terrestre Land container Conteneur r pondant aux normes dict es par l Union internationale des Chemins de fer UIC pour une utilisation optimale en technique combin e rail route principalement 1 Ce terme a t ajout aux d finitions de l OCDE 253 Annexe 6 Terme fran ais anglais D finition Conteneur maritime Maritime container Conteneur r pondant g n ralement aux normes dict es par l Organisation internationale de normalisation ISO pour une exploitation en navire cellulaire Caisse mobile Unit con ue pour le transport de marchandises utilis e Swap body seulement en transport rail route et g n ralement trop peul renforc e pour pouvoir tre empil e Elle ne peut tre saisie dans la plupart des cas que par le bas Empotage D potage Op ration de chargement ou de d chargement de marchandises l Stuffing Stripping l int rieur d une UTI Tare Poids de l UTI ou du v hicule sans chargement Tare Unit de charge Palette et unit pr emball e entrant dans une unit de chargement Unit load Marchandise emball e ou group e dans des unit s banalis es g n ralement conformes aux dimensions des palettes Palette Plate forme g
205. lles majeures des dix derni res ann es en terme de logistique Ce sont eux qui d cideront l avenir d utiliser ou non le transport combin plut t que le tout route C est avec eux dor navant qu il convient de se concerter et d articuler les politiques publiques et de les inscrire fortement dans une perspective europ enne Aujourd hui les m canismes institutionnels n ont pas la capacit de transmettre ces acteurs cl s des incitations suffisantes Nous pr conisons donc d adopter une d marche de type partenariat public priv tant pour l identification des axes lourds qui seront privil gi s que pour le financement des investissements n cessaires co financement d infrastructures par exemple la partie publique assurant les ouvrages de g nie civil la partie priv e tant responsable des voies et des superstructures lectriques comme aux Pays Bas pour le TGV Anvers traction laissent entrevoir de nouveaux progr s dans le rendement des moteurs et la diminution de leurs rejets polluants qui plus est la production d nergie embarqu e par pile combustible sur laquelle travaillent tous les constructeurs pourrait repr senter un nouveau saut technologique r pondant aux imp ratifs du d veloppement durable condition cependant que la production de l hydrog ne utilis comme combustible puisse tre elle m me r alis e selon des processus conomes en gaz effet de serre En outre les tech
206. logistiques des entreprises industrielles fran aises diagnostic strat gique des facteurs d attractivit et de comp titivit du territoire du centre d envergure europ enne de Massy Saclay Orly veille strat gique dans le domaine de l information trafic en Europe et laboration de sc narios d orientation strat gique Entreprises et D veloppement r gional EDR EDR apporte aux pouvoirs publics et aux collectivit s locales ou aux entreprises les comp tences de ses deux fondateurs Claude Neuschwalder et Jacques Roger Machart et de leur r seau d experts associ s dans l laboration de strat gies de d veloppement et d am nagement durable l ing nierie de politiques publiques les relations entre les entreprises et leur environnement local 1 Notamment Emmanuel Davril de Kereon 188 Annexe 2 Jacques Roger Machart ing nieur Centrale Paris et conomiste Institut d tudes politiques de Paris a commenc sa carri re en 1965 aux tudes conomiques g n rales alors dirig es par Marcel Boiteux puis la direction financi re d EDF partir de 1975 il se consacre l action publique d abord aupr s d Alain Savary pr sident de la r gion Midi Pyr n es puis comme lu conseiller g n ral de Toulouse d put de la Haute Garonne 1981 1993 conseiller r gional et maire de Castelginest dans l agglom ration toulousaine il a t vice pr sident de l Assembl e n
207. minaux le r le des collectivit s locales des r gions en particulier appara t important la derni re g n ration des contrats de plan l a bien montr avec l implication nouvelle de plus de la moiti des r gions sur ces op rations Toutefois si ce r le doit tre confort dans le cadre d un sch ma de coh rence national comme le pr conise le rapport la d centralisation de la ma trise d ouvrage des op rations ne peut tre g n rale En effet si jusqu alors les op rations ont t port es par la SNCF puis par R seau ferr de France l volution et l ouverture du secteur conduiront de plus en plus faire des terminaux des op rations ma trise d ouvrage priv e port es par les acteurs conomiques concern s Ceci n emp che pas bien entendu que certaines r gions prennent de telles initiatives comme vient de le faire la r gion Nord Pas de Calais pour la plate forme de Dourges Enfin le nouveau r gime d aides l exploitation de services r guliers de transport combin approuv par la Commission europ enne le 30 avril 2003 vient d tre mis en uvre Ce nouveau dispositif dans lequel les aides sont vers es directement aux op rateurs apporte la transparence que recommande le rapport Son champ d application couvrant notamment les services internationaux mis en place par tout op rateur europ en constitue par ailleurs un gage d ouverture du secteur Mais on ne peut pas consid r
208. mise en service des 6 46 valuation des politiques du transport combin rail route premiers postes quai et d atteindre 3 millions d EVP l horizon 2007 et 4 millions d EVP dans un deuxi me temps Pour Marseille avec 742000 EVP trait s en 2001 l enjeu est de se repositionner parmi les ports m diterran ens ce port ayant perdu la premi re place qu il occupait en 1985 pour la 7 actuellement Dunkerque g re l heure actuelle un trafic de conteneurs tout fait modeste avec 150000 EVP mais gr ce sa manutention performante et au d veloppement de trafic potentiel li la plate forme de Dourges il ambitionne de d velopper fortement ce trafic l horizon du plan 2000 2006 et de jouer d une forme de compl mentarit avec le port d Anvers Les transporteurs routiers sp cialis s Les transporteurs routiers sont le plus souvent positionn s comme commissionnaires de transport Ce sont eux qui effectuent l arbitrage d une liaison ferroviaire en substitution la route lorsqu ils y trouvent avantage Ils ajoutent alors au transport de chantier chantier que leur assure Novatrans les pr et post acheminements routiers et vendent la prestation compl te leurs clients chargeurs Les soci t s de transport routier qui apportent le plus de trafic Novatrans sont Rouch Intermodal TAB Guyon Medina La Fl che Bourgey Montreuil Mais ces entreprises filiales de grands grou
209. motion de ce type d accord devrait rev tir la forme de contrats types Elle est une opportunit de d veloppement d indicateurs de suivi et de supports pouvant servir de cadre aux op rateurs pour la d finition de leurs droits et obligations respectifs Elle est un facteur d embo tement des pratiques des diff rentes parties prenantes dans des pratiques communes Les pouvoirs publics pourraient encourager ce type d accords contractualis s en favorisant l engagement d entreprises chargeurs transporteurs par contrat avec le minist re r aliser ou faire r aliser une quantit minimum de trains complets de transport combin cf Italie en proposant des mod les de contrats assistance technique et financi re en ouvrant ce type d accord aux trafics portuaires Ces accords ouvriront galement la voie une concertation multipartite sur les objectifs de la politique de transport combin avec les grands op rateurs Politiques d aide l acquisition de mat riel de transport combin Bilan de l valuation Le contrat TOP a un impact positif mais constitue un effet de levier faible aupr s des b n ficiaires Efficacit se PSS Les aides r gionales ne sont pas g n ralis es toutes les r gions mais leur impact est plus fort L efficience du dispositif est relativis e par un co t tion lev Efficience de gestion lev Pas d information sur les co
210. mpagne l ouverture des march s Le dialogue social est organis entre les op rateurs de transport ferroviaire r unis au sein d une structure le KNV et les syndicats Il existe des deux c t s une volont de dialogue et de compromis Les conflits sociaux Les gr ves dans le domaine ferroviaire ne sont pas fr quentes Depuis la s paration de NS Passagers et NS Cargo futur Railion Benelux aucune gr ve n a eu lieu Railion Benelux et NS Passagers proposent les m mes conditions de travail et pratiquent les m mes politiques de salaires En revanche le personnel du terminal ECT du port de Rotterdam est souvent en gr ve Les mouvements de 2000 ont pris une telle importance que le trafic de conteneurs maritimes s en est trouv r duit Ces gr ves ajout es aux probl mes sociaux des autres pays Italie et France notamment ont un impact direct sur le niveau de qualit du transport combin n erlandais Le trafic de transport combin Le transport combin aux Pays Bas concerne essentiellement le transport de conteneurs maritimes Ces conteneurs repr sentent environ 90 de toutes les unit s transport es Entre 1990 et 1994 le trafic combin a fluctu autour de 3 6 millions de tonnes Avec l introduction des syst mes de navettes en 1994 et 1995 le trafic a fortement augment jusqu en 1999 8 4 millions de tonnes alors que le nombre de conteneurs manutentionn s dans le port de Rotterdam croissait lui aussi f
211. multiplicit d associations f d rations et groupements professionnels ne facilite certainement pas le dialogue entre les clients du transport combin d une part et la SNCF RFF et les pouvoirs publics d autre part L absence d interlocuteur incontournable repr sentatif des utilisateurs du transport combin devrait inciter envisager un dialogue direct avec les entreprises utilisatrices elles m mes grands logisticiens et grands chargeurs L ORGANISATION DES ACTEURS DANS LES AUTRES PAYS EUROP ENS Un des l ments cl s de la politique britannique dans le domaine des transports a t l introduction de la concurrence dans le secteur ferroviaire Suite leur privatisation en 1994 les chemins de fer britanniques ont t organis s selon un d coupage fonctionnel Network Rail qui a succ d au monopole priv Railtrack est la compagnie propri taire et gestionnaire du r seau elle vend des sillons et en g re l allocation 49 valuation des politiques du transport combin rail route les soci t s de fret priv es n gocient directement avec Network Rail leurs conditions d acc s au r seau sous le contr le du r gulateur et poss dent leur propre mat riel roulant Eurotunnel plc fournisseur d infrastructure a une influence importante sur le d veloppement du transport combin au Royaume Uni l Office of Rail Regulator ORR contr le la politique de Network Rail en mati re d
212. n C est bien au niveau du trafic national que la question de la transition li e au transfert de l aide publique vers les op rateurs se pose de la mani re la plus aigu 172 Avis des tablissements publics Les leviers mis en uvre pour am liorer la performance conomique La productivit de l entreprise ferroviaire Des gains de productivit importants sont possibles Ils portent sur la d dication des locomotives l organisation des roulements d agents de conduite les man uvres sur les chantiers et les dessertes terminales la mise en uvre de syst mes d informations utilisant les NTIC l approfondissement des comptes du transport combin par technique Cependant les perspectives actuelles d volution du compte transport combin au sein de la SNCF l horizon 2005 et malgr les efforts entrepris ne permettent pas d envisager un retour l quilibre dans les conditions actuelles de concurrence avec le march routier La qualit des prestations ferroviaires Pour atteindre de nouveaux standards de qualit le mieux est de se r f rer l exp rience du point nodal d Ile de France PNIF avec la d dication d un parc de locomotives au trafic combin Ceci permet une augmentation de la performance des locomotives mesur e en nombre de kilom tres parcourus de meilleurs taux de disponibilit et de couverture des trains L am lioration de la q
213. n monopole de traction et son r le d organisateur du trafic La SNCF est elle suffisamment pr par e cette volution pourtant d sormais in luctable RFF R seau ferr de France R seau ferr de France a t cr en 1997 sous forme d tablissement public industriel et commercial la suite des directives europ ennes et de la loi du 13 f vrier 1997 concernant la s paration entre exploitation et infrastructure des r seaux de chemin de fer Il s est vu attribuer pour mission l am nagement la planification et le financement des infrastructures ferroviaires dans un souci d assainissement financier du syst me ferroviaire et de clarification des responsabilit s entre l tat et la SNCF Propri taire du r seau ferr RFF en confie la gestion et l entretien la SNCF et la r mun re cet effet dans le cadre d une convention conclue entre les deux tablissements 2003 doit voir de nouveaux transferts de comp tence entre SNCF et RFF concernant notamment la gestion des sillons Le 15 mars 2003 marque en application du paquet ferroviaire de la Commission europ enne l ouverture de l essentiel du r seau national aux tractionnaires trangers pour les transports internationaux de fret Cette date marquera galement une nouvelle tape de la mont e en puissance de RFF comme gestionnaire du r seau l instar des structures quivalentes dans les domaines de l lectricit ou des t l c
214. n ral des Ponts et Chauss es note pr par e dans le cadre des contacts avec la Commission europ enne suite au Livre Blanc La Politique europ enne des transports l horizon 2010 l heure du choix 96 valuation des politiques du transport combin rail route L impact de cette mesure sur le trafic de transport combin n est pas n gligeable dans la mesure o il participe la r duction du prix du transport combin et donc son attractivit dans un contexte de concurrence avec le tout route Pertinence de la mesure Cette politique se fait au d triment de la capacit de financement de RFF et donc de sa capacit d investissement dans de nouvelles infrastructures n cessaires notamment au niveau des axes engorg s De plus les conditions actuelles de facturation des co ts d usage de l infrastructure s inscrivent dans un contexte de relations financi res complexes entre la SNCF et RFF En effet la SNCF paie environ 1 8 milliard d euros par an RFF pour l usage des infrastructures et en sens inverse RFF verse environ 2 6 milliards d euros la SNCF pour les prestations d entretien des voies Afin d assurer la viabilit financi re de RFF et de lui permettre de financer les investissements n cessaires il faudrait que les trains de fret paient les co ts variables en totalit Proc dure d actualisation pour une r valution ult rieure Indicateurs d eff
215. n ralement en bois permettant une manutention Pallet plus facile des marchandises Les dimensions normalis es sont 1 000 mm x 1 200 mm ISO et 800 mm x 1 200 mm CEN EVP quivalent vingt pieds Unit de mesure correspondant un TEU conteneur de 20 pieds de long 6 10 m employ e pour exprimer un nombre de conteneurs de diff rentes longueurs notamment enl fonction de la capacit de logement des navires sp cialis s oul d un terminal Un conteneur 40 pieds ISO s rie 1 normalis correspond 2 EVP Terminal plate forme ou chantier terminal Freight village Installation d change des unit s de transport intermodales d un mode l autre o peuvent aussi tre assur es des op rations techniques et commerciales compl mentaires li es au transport combin Chantier de transbordement Terminal Lieu de transbordement d un mode de transport un autre Plaque tournante Hub Point nodal pour la collecte l exp dition et la redistribution dans toute une zone g ographique 254 Annexe 6 Terme fran ais anglais D finition Gabarit de chargement ferroviaire Rail loading gauge Limites d encombrement que doit respecter le couple wagon chargement wagon UTI pour s inscrire dans le profil offert par les ouvrages d art de la ligne parcourue GABARIT A Permet une hauteur totale wagon UTI de 3 85 m au dessus du rail 1 28 m de part et d a
216. n s par cette probl matique et se sont concert s afin de trouver ensemble les solutions p rennes et adapt es la situation Les op rateurs CNC et Novatrans la FNTR et la SNCF ont engag un travail conjoint pour d gager des engagements r ciproques qui pourraient se traduire dans un contrat triennal Cependant les signataires ne peuvent eux seuls r soudre ces questions Ils soumettent donc aux pouvoirs publics ces propositions qui constituent pour eux un ensemble de mesures indispensables de futurs d veloppements et la visibilit n cessaire la conduire de leurs entreprises Le march se caract rise comme suit d veloppement du maritime avec la progression g n rale de la conteneurisation et la recherche de liens entre la Mer du Nord et la M diterran e li e au fort d veloppement pr vu des ports du range Nord doublement des volumes en 10 ans 171 Avis des tablissements publics des flux bilat raux et de transit porteurs entre le Benelux la France et la Grande Bretagne de et vers l Italie et entre l Allemagne et 1 Espagne par exemple des difficult s du rail route et de la caisse mobile en trafic int rieur du fait du rench rissement de la zone courte de la comp titivit de la technique routi re et de l insuffisance de la qualit du fer Cependant l offre reste pertinente sur ce segment et correspond la n cessit nationale et europ enne de d veloppe
217. n aux initiatives de la Commission europ enne en mati re d interop rabilit et de lib ralisation n gociation avec Eurotunnel en partenariat avec la SNCF sur les chartes d usage du tunnel sous la Manche discussions avec les compagnies ferroviaires continentales pour am liorer la qualit de service recherche active d une solution la question de l entr e ill gale de clandestins Cette strat gie s int resse aussi des aspects plus techniques comme l accroissement des gabarits de chargement l utilisation du tunnel grande vitesse y compris pour le fret et le d veloppement de routes alternatives au tunnel pour les liaisons avec le continent Ainsi des ferries pour les trains en direction de la France et des Pays Bas font l objet d une r flexion Le minist re britannique des Transports soutient la proposition d amendement de la directive 91 440 EEC telle qu amend e par la directive du Conseil 214 Annexe 5 2001 12 EC tendant ouvrir les march s domestiques de transport de marchandises y compris par le cabotage pour stimuler la comp tition et l innovation La proposition devrait galement permettre de modifier les termes de la directive dans un esprit d ouverture la concurrence en particulier l gard des tats membres qui n ont pas ouvert leur march et de r duction des co ts en ce qui concerne les limitations d acc s au transport international
218. n responsable patronal Les politiques publiques de ces derni res ann es Elles ont t catastrophiques Il y a eu confusion volontaire pour assimiler d veloppement durable transport ferroviaire transport combin SNCF cheminots CGT La strat gie de la SNCF a t d int grer CNC G odis Rouch Il faut maintenant d int grer L tat ne joue pas son r le d actionnaire on m lange les r les de r gulateur de gestionnaire de service public d actionnaire Un op rateur Une transformation de la SNCF est n cessaire pour r aliser un saut de performance Aujourd hui la collaboration est peu pr s inexistante Il y a une tr s grande opacit et chaque fois qu il y a des probl mes ce n est pas de la faute de la SNCF Un cadre dirigeant de la SNCF Il y a incontestablement des marges de productivit au sein de la SNCF si l on arrive donner de la souplesse et r duire les frais fixes support s par le fret Mais le personnel reste tr s oppos toute perspective de filialisation comprise comme un d but de privatisation Le projet Cap Client de gestion par activit et par objectifs a provoqu la gr ve de 2001 Un dirigeant de RFF Le transport combin a besoins de sillons robustes sans al as sur des axes fr quent s Lille Paris Paris Dijon Lille Metz Dijon Lyon Italie Espagne La directive europ enne prescrit que les gestionnaires d inf
219. nce l gard de ce syst me complexe Par ailleurs les op rateurs du transport combin fran ais sont plut t faibles ou au mieux en train de se constituer ce qui contribue une image de fragilit en net d calage par rapport ce que les autres pays europ ens donnent observer 3 Forces et faiblesses du transport combin en France 3 1 Les crit res d cisifs du choix modal Les enqu tes r alis es dans le cadre de plusieurs projets europ ens ont montr que les attentes des utilisateurs actuels ou potentiels du transport combin sont focalis es sur deux crit res principaux le prix du transport combin plus exactement son prix relatif par rapport au tout route appara t comme le principal facteur de d cision 1 Projet IQ LOGIQ2 et RECORDIT du 5 Programme cadre pour la recherche et le d veloppement PCRD 52 valuation des politiques du transport combin rail route la qualit de service recouvre deux aspects diff rents le d lai facteur important dans le cas des cha nes terrestres mais moins essentiel dans le cas des cha nes maritimes la fiabilit et la r gularit constituent des conditions pr alables indispensables mais non suffisantes l utilisation du transport combin On remarque ce sujet que l arr t de la croissance du transport combin depuis 1997 co ncide avec la d gradation de sa qualit survenue partir de cette m me date
220. ndations La SNCF soutient les mesures propos es pour am liorer la capacit du r seau FRET sur les grands axes m me si le choix des seuls axes lourds et des ports vocation europ enne n est pas toujours compatible avec le besoin d am nagement de tout le territoire national Le rapport promeut la compl mentarit entre les autoroutes ferroviaires et les trains navettes de transport combin sur des relations longue distance C est aussi le sens des orientations donn es par la SNCF et ses partenaires pour d velopper le concept d autoroute ferroviaire en France Les auteurs du rapport souhaiteraient faire voluer l organisation de l op rateur ferroviaire relative au transport combin L approche de la SNCF sur les recommandations est plus nuanc e L ouverture du capital de CNC est d j entreprise avec les participations de Novatrans et Interferry Boat Les propositions sur l am lioration de la pr vention des conflits et de l image du 179 Avis des tablissements publics transport combin aupr s des agents de conduite restent du ressort de la SNCF Par contre l int r t d externaliser certains co ts sociaux pour ne pas les faire peser sur les clients ne peut d boucher sur une d cision unilat rale de la SNCEF et l volution de la tutelle publique sur cette question d terminera sa politique commerciale Afin de favoriser l ouverture du transport combin la concurrence de no
221. nduisent s interroger sur le type de montage retenir Les op rateurs du transport combin Les deux plus grands op rateurs nationaux CNC et Novatrans sont de taille relativement modeste Ils travaillent souvent de mani re ind pendante dans l tape de transbordement Mais dans la recherche de massification des trafics une grande partie des trains de transport combin est de fait g r e en collaboration Froidcombi et T3M sont deux petits op rateurs nationaux T3M filiale de Connex et de TAB ayant cr un service Paris Milan la fin 2000 D autres op rateurs sont galement pr sents comme les op rateurs de l association europ enne UIRR dont Novatrans est le correspondant fran ais parmi les correspondants des autres pays europ ens TRW CTL CEMAT etc ou encore ICF Transfesa IFB Inter Ferry Boats filiale de SNCB Ambrogio CNC Le trafic contr l par la CNC est compos pour une bonne moiti de conteneurs maritimes tandis que le reste de la demande provient de chargeurs industriels pour du transport caract re continental Le rail route a tendance d cro tre tandis que le maritime augmente r guli rement en raison de la mondialisation des changes CNC est tr s actif sur le march international et cherche se d velopper au niveau europ en gr ce l appui de plusieurs partenaires trangers 1 Ex Dourges o c est un syndicat mixte qui a via la SEM DELTA la ma trise d
222. ne quantit minimum de trains complets de transport combin ou de mati res dangereuses d finition des mati res dangereuses d apr s le r glement international du RID les engagements repr sentent plus de 65 ME sur les trois ann es venir Assocombi Confetra Freight Leaders Club et les autres grandes associations du transport italien ont r agi tr s positivement ces mesures propos es par le gouvernement Conclusion L analyse des r sultats de l valuation des mesures tudi es ainsi que leur mise en perspective d bouche sur le sch ma suivant 124 valuation des politiques du transport combin rail route Sch ma 2 SYNTHESE DES POLITIQUES A PROMOUVOIR la lumi re de l valuation des mesures pass es Mesures pass es en France Mesures pass es l tranger se traduisant par un succ s PTAC 44 tonnes Abattement de la taxe l essieu Programme PACT Accord 95 20 Subvention au d veloppement de terminaux portuaires politique active de d veloppement du TC partir des ports Ouverture la concurrence apparition de nouveaux op rateurs Mesures de promotion sensibilisation Contractualisation avec les chargeurs partir de trains complets Mesures pass es en France Facteurs de comp titivit insuffisamment devant tre modifi e pris en compte dans les mesures Tarification de la redevance ferroviaire Subve
223. ne de management pour la r gulation des 1997 1998 SNCF p x frontali re trains de fret internationaux Ce projet a conduit Irun Hendaye une am lioration de 30 de l efficacit du passage des fronti res SUCCES Mise en place d un Encourag s par la r ussite du projet pr c dent management Irun Henday e RENFE et la SNCF ont mis en RENFE LS se conjoint de la gare place un syst me de management conjoint 1998 1999 SNCF s5 RES ne frontali re Cerb re similaire au pr c dent mais sur la fronti re est Port Bou des Pyr n es Cerb re Port Bou et avec des gains d efficacit quivalents 30 Mise en place d un EN COURS lors de l valuation management Cr ation d une structure de gestion de trafic conjoint et d une commune Modane entra nant un partage des 1998 en SNCF FS meilleure informations des proc dures communes de soits interop rabilit au r gulation et de s curit et la fourniture passage fronti re d quipements appropri s pour faciliter l inter de Modane op rabilit des locomotives entre les syst mes L un des objectifs du projet PACT tait l innovation technologique Or les r sultats montrent que sur l ensemble des projets PACT pr s de la moiti ont consist ouvrir un nouvel itin raire plut t qu d velopper une innovation technologique Les changements induits sur le trafic de transport combin sous l effet du programme PACT ra
224. nistration Michel QUIMBERT 160 Port autonome de Paris Le rapport consacr l valuation des politiques publiques en faveur du transport combin comme son titre l indique ne porte que sur l aspect rail route Cela est la fois significatif et un peu regrettable dans la mise en vidence de la consid ration tout fait marginale accord e au r le pourtant r el que peut tenir le transport fluvial dans l organisation du transport combin Il est ainsi dit p 19 que le principal objectif des politiques publiques reste de favoriser un transfert des flux de marchandises de la route vers le rail il est dommage de ne pas reconna tre que l objectif est un transfert vers les modes alternatifs la route qui comprennent le fluvial dans la mesure de ses moyens videmment c est dire en fonction des possibilit s qu offre son r seau moins tendu que le fer mais parfaitement pertinent sur certaines liaisons et axes Cette analyse r ductrice semble m me parfois biais e comme lorsque p 25 elle voque la croissance forte du mode routier en l opposant globalement au transport par les modes ferroviaire fluvial et ol oduc globalisant ces modes alors que si les r sultats r cents du mode ferroviaire ont t d cevants la forte progression r cente du transport combin faisant intervenir le mode fluvial montre la fois sa pertinence et l int r t de le prendre en compte Le r le
225. nnent compte des contraintes et des demandes des collectivit s territoriales qui investissent dans les chantiers dans le cadre des contrats de Plan tat r gion en particulier et ne sont pas forc ment optimales L am lioration de l efficacit de ces politiques suite leur valuation pourrait se traduire par un progr s g n ral du syst me des transports Principales questions Plusieurs grandes questions qu il faudra affiner dans le cahier des charges peuvent tre hi rarchis es pour r pondre l interrogation g n rale suivante Pourquoi le transport combin n a t il pas une place correspondant aux attentes Quelle est la nature des freins qui s opposent au d veloppement du transport combin Au pr alable l analyse des conditions de concurrence globales entre le rail et la route sera r alis e sur la base d une revue de la litt rature existante Elle permettra de positionner les mesures sp cifiques en faveur du transport combin en regard de ce diagnostic Ces mesures corrigent elles ou non les distorsions de concurrence mises en vidence et les prennent elles en compte L harmonisation des conditions de concurrence serait elle suffisante en soi et quelle importance doit on donner aux autres facteurs d organisation du syst me d acteurs ou de qualit des prestations En outre le trafic international de marchandises en France se d veloppe deux fois plus vite que le trafic national et 60
226. nnung Allemagne et ERRI European Rail Research Institute Pays Bas de mai d cembre 2002 1 2 Les objectifs des politiques publiques Le principal objectif des politiques publiques a t et reste de favoriser un transfert des flux de marchandises de la route vers le rail afin de limiter les nuisances engendr es par les flux de camions sur les routes et de pr server l environnement cet objectif principal s est ajout e la pr occupation d am nagement du territoire suite la publication successive des rapports DAUBRESSE de 1994 et 1997 qui mettaient l accent sur l int r t d utiliser l intermodalit comme outil d un am nagement quilibr du territoire et d quiper les r gions en terminaux rail route convenablement dispos s dans le cadre d un sch ma national coh rent articul avec les pays voisins 19 valuation des politiques du transport combin rail route la suite de l incendie du tunnel du Mont Blanc la pr occupation g n rale de protection de l environnement s est plus particuli rement focalis e sur les zones sensibles la travers e de la cha ne alpine notamment mais galement par extension de la cha ne pyr n enne voire d autres goulots d tranglement naturels et des zones de forte concentration urbaine Conform ment au cahier des charges c est principalement leurs effets en terme de transfert modal qu a t mesur dans le pr sent rapport
227. nologies de l information de la communication des GPS et de la robotique laissent entrevoir des modes de r gulation des transports routiers extraordinairement performants permettant de densifier fluidifier et s curiser la circulation autorouti re et concevoir de v ritables trains routiers Certes l organisation massifi e de flux de transport en site propre la voie ferr e est pr cis ment un site propre offre d incontestables avantages structurels environnementaux par rapport la segmentation des flux qu impose le camion sur la route et la consommation d espace qu il entra ne Mais inversement les ruptures de charge et les doubles transferts modaux qu impose structurellement le combin r duisent cet avantage 128 valuation des politiques du transport combin rail route Amsterdam garanties d emprunt long terme garantie de recettes Cela supposera que l tat soit en mesure de s engager dans la longue dur e Louverture europ enne Les grands r seaux transeurop ens de transport sont beaucoup mieux d finis que dans les ann es quatre vingt dix C est cette chelle europ enne qu il convient de poser les probl matiques du transport combin rail route et de s lectionner les axes massifier L mergence des r gions La tendance s affirme d une forte implication des r gions dans les probl matiques de transport pour les transports de voyageurs la r gionalisation de la SNCF a
228. ns ainsi qu une analyse plus d taill es des arguments du rapport impliquant la SNCF cf annexe 2 Je tiens enfin souligner l importance et la qualit p dagogique du travail entrepris par le Conseil national d Evaluation du Commissariat g n ral du Plan Le Pr sident du Conseil d administration Louis GALLOIS 170 ANNEXE 1 A L AVIS DE LA SNCF La cha ne du transport combin Analyse de la situation actions entreprises pour accro tre les performances n cessit d un nouvel engagement de l Etat Malgr des objectifs ambitieux un r el potentiel et un consensus fort au nom du d veloppement durable le transport combin se caract rise de fa on globale par une quasi stagnation de son volume depuis 1997 si l on prend en compte l effet n gatif entre novembre 2001 et septembre 2002 des perturbations des circulations dans le tunnel sous la Manche Les efforts d velopp s en mati re de qualit s ils donnent quelques r sultats ne sont pas encore la hauteur des enjeux comme des attentes des clients Le d s quilibre conomique structurel de ce segment est un handicap majeur son d veloppement et l aussi les quelques r sultats enregistr s ne sont pas la hauteur des enjeux Tous les acteurs de la cha ne du transport combin entreprise ferroviaire gestionnaire d infrastructure op rateurs professionnels routiers syndicats professionnels chargeurs pouvoirs publics sont concer
229. ns avec une part moyenne du mode ferroviaire de 22 dans les conteneurs 68 valuation des politiques du transport combin rail route Encadr 6 Perception des enjeux portuaires Un responsable de la SNCF Les grands ports trangers gr ce des volumes de trafics cons quents sont parvenus constituer des r seaux de trains directs en navettes la demande des armateurs En France la CNC est souvent contrainte au d part ou destination des ports de recourir au point nodal d le de France en raison de volumes de trafics insuffisants Le PNIF peut ainsi tre utilis en phase de d veloppement d un trafic La mont e en puissance d une relation comme Le Havre Strasbourg n a par exemple t possible que gr ce au recours initial au PNIF La SNCF commercialise de la traction aux op rateurs sur des bases forfaitaires par train Ensuite les op rateurs commercialisent leurs risques et p rils La SNCF n investit pas directement dans les zones portuaires mais elle est pr sente au travers de son groupe via notamment Sealogis La direction des ports La question de la concurrence avec les ports du nord de l Europe passe clairement par l quipement ferroviaire des ports fran ais Le cabotage est appel se d velopper sous l impulsion de la Commission europ enne et avec l aide de l tat Il ne faut pas que le fer se positionne en concurrent Les deux modes ont le m me int r
230. nsport combin en France L mergence d une approche globale de la cha ne de transport Le dispositif d aides publiques porte sur les diff rents segments du transport combin avec l ambition de diminuer ses co ts et de le rendre comp titif par rapport la route Cette politique peut certes contribuer r pondre une probl matique de comp titivit ax e sur le prix Cependant le syst me fran ais du transport combin repose essentiellement sur deux PME CNC et Novatrans qui font 40 du trafic dont l une est en grande difficult financi re Toutes deux manquent d ind pendance quant leur devenir et aux alliances qu elles pourraient chercher nouer Or la demande de transport combin d pend principalement de son niveau de fiabilit lequel d pend de facteurs comme la puissance des intervenants les flux de trafic de marchandises qu ils engendrent aux plans national et a fortiori international Ceux ci peuvent ventuellement permettre une standardisation plus forte des services et le d veloppement de pratiques communes porteuses d efficacit C est pourquoi on observe en Europe une v ritable recherche de puissance par des regroupements d acteurs et la constitution de r seaux Ces regroupements visent une ma trise de la logistique permettant un service plus grande valeur ajout e b n ficiant d une rentabilit plus importante Sur le territoire national ce repositionnement s ef
231. nt et de r f rence Le transport combin malgr des avantages importants pour la collectivit en termes de congestion d environnement et de s curit routi re et des conditions th oriquement favorables du fait de la lib ralisation du march des transports et de l ouverture croissante des entreprises sur l international conna t des difficult s de d veloppement et souffre d une insuffisante rentabilit de la complexit de sa mise en uvre d une insuffisante qualit de service et de la relative inadaptation des structures multimodales En application du d cret du 18 novembre 1998 relatif l valuation des politiques publiques le Premier ministre sur proposition du Conseil national de l valuation a retenu dans le programme d valuation la politique de transport combin rail route Journal Officiel du 20 septembre 2001 L valuation a t organis e suivant un dispositif plus resserr que le dispositif habituel pour ce sujet technique Il n y a pas eu d instance pl ni re et l valuation a t pilot e par le Conseil national de l valuation avec un comit de pilotage restreint Les travaux d valuation ont t sous trait s un prestataire ext rieur choisi avec un appel d offres europ en Cette valuation a t r alis e par TN SOFRES Consulting en groupement avec EDR et avec la collaboration de KEREON France MDS Transmodal Grande Bretagne SOMEA Italie PTV Pla
232. ntion la SNCF Politiques de terminaux rail route Aides r gionales l achat d quipement de TC Capacit du r seau fret gabarit B1 et lignes d di es Stabilit du climat social Offre de TC en mati re de fr quence r gularit et suivi Cette mesure n est pas encore vraiment un succ s mais son principe est porteur Ce bilan r trospectif n a pas abord les opportunit s li es l volution du contexte institutionnel lib ralisation du fret et l mergence de nouveaux acteurs Ce sera fait dans le chapitre suivant 5 Recommandations 5 1 Introduction Les recommandations pr sent es ici font suite au recensement des politiques publiques en faveur du transport combin la description de l conomie du transport combin l analyse quantitative puis qualitative et enfin l valuation des politiques publiques Elles ont toutes pour finalit de renforcer l efficacit des politiques publiques en faveur du transport combin Ces recommandations d coulent bien s r de l valuation des dix mesures s lectionn es comme les plus significatives de la politique fran aise de transport combin Cette valuation a mis en lumi re quel point l organisation 125 valuation des politiques du transport combin rail route du secteur en France est ferm e et non concurrentielle h rit e de notre tradition d entreprise d Etat Or notr
233. nts int ressants l o une grande organisation est g n e par sa taille et avoir acc s au march ferroviaire Il appartient l Etat me semble t il d organiser cette cohabitation n cessaire Puisque l avenir du ferroviaire est sur la longue distance il est important aussi que les entreprises tractionnaires fassent des alliances europ ennes qui leur permettent de profiter de ces trafics int ressants Le groupe ferroviaire fran ais tout occup de g rer sa r cente r organisation RFF SNCE n a toujours pas encore avanc sur cette voie et les trafics que pourraient capter les ports fran ais sont d j pris par les tractionnaires des ports concurrents qui se sont d j positionn s Contrairement ce que sugg rent certaines attitudes monopolistiques du monde ferroviaire fran ais la France n est pas un lieu de transit obligatoire et on peut tr s bien desservir n importe quel pays europ en en la contournant Cette attitude marginalise les transports ferroviaires fran ais et p nalise fortement le port du Havre qui n a pas beaucoup d alternatives pour son d veloppement en mati re de conteneurs que le ferroviaire Le Pr sident du Conseil d administration Jean Pierre LECOMTE 158 Port autonome de Nantes Saint Nazaire Par lettre du 28 f vrier 2003 rappel e en r f rence vous avez bien voulu me transmettre pour avis le rapport d valuation des politiques publiques en faveur du transport combin
234. o t social support par la collectivit Les pouvoirs publics sont alors fond s tarifer ces co ts sociaux sous forme de taxe par exemple On parle alors d int gration des co ts externes dans la tarification Tel est d ailleurs l objectif de l Union europ enne qui a affich sa volont d int grer les co ts externes dans la tarification des infrastructures de transport en septembre 2001 dans le Livre Blanc sur la politique europ enne des transports l horizon 2010 1 Les transports se r v lent tre l origine d un tiers des missions de CO de l Union europ enne avec une volution pr vue sur la p riode 1990 2010 de 40 De ce fait ils devraient tre sur les ann es venir responsables pratiquement eux seuls de l ensemble de l accroissement des missions de gaz effet de serre au sein de l Union europ enne 116 valuation des politiques du transport combin rail route Des tudes ont t r alis es au pr alable au niveau europ en afin d valuer les co ts externes des diff rents modes de transport L tude RECORDIT REal COst Reduction of Door to door Intermodal Transport r alis e par la Commission europ enne 1999 2001 a ainsi compar les co ts externes du transport combin et de la route Elle a adopt l approche par les co ts des dommages bas e sur la m thodologie Impact Pathway qui part des caract ristiques techniques de chaque activit
235. oissance en phase avec la croissance conomique Puis au d but des ann es quatre vingt dix on a assist une chute du trafic li e au d marrage du processus de privatisation des chemins de fer En 1995 1996 Freightliner a t totalement privatis e et depuis lors ses performances se sont am lior es nettement atteignant nouveau en 1999 2000 son niveau de trafic des ann es quatre vingt Enfin le d clin plus r cent est directement li aux profonds dysfonctionnements du r seau et aux accidents d octobre 2000 et f vrier 2001 En conclusion le trafic combin mer rail route n a pas pu profiter pleinement de la croissance importante du march du conteneur maritime 218 Annexe 5 err l 5 j Q e 5 2 LL T m lan Ta Ex 5 B E 5 1 a us 5 5 N 2000 01 1999 00 1998 99 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 Le trafic international tunnel sous la Manche La croissance du trafic a t tr s forte pendant les deux premi res ann es qui ont suivi louverture du tunnel 1994 et 1995 Les deux ann es suivantes ont t affect es par les cons quences de l incendie du tunnel Depuis le trafic est plut t en stagnation l accord initial entre Eurotunnel et les op rateurs Minimum
236. ombin en particulier sa r gularit consid r e tr s insuffisante 240 Annexe 5 Les raisons qui contribuent au manque de comp titivit du combin France Italie sont les suivantes sur la ligne Italie France le camion est fortement avantag par la possibilit d op rer des trajets triangulaires avec des retours plein avec le Benelux et l Allemagne l offre de camion directe en France ou de transit par la France n est soumise aucune contrainte ou limitation r glementaire contrairement aux trafics transalpins par la Suisse et par l Autriche dans ces cas les offres de combin sont en partie obligatoires au point qu une solution non conomique comme le combin accompagn de l autoroute ferroviaire trouve des adeptes le prix du camion est tr s comp titif parce que l offre de transport par camion est significativement renforc e par l offre des pays de l Est d o une tendance des prix se stabiliser voire diminuer offre de transport combin n assure pas un standard de qualit stable dans le temps D apr s les chemins de fer italiens les prix du transport combin sur la France seraient plus bas par exemple que sur les liaisons Italie Allemagne en raison de la concurrence du camion d o peut tre une motivation moindre am liorer la qualit la strat gie commerciale du transport combin fran ais n appara t pas tr s clairement Plusieu
237. ommunications avec la responsabilit de l attribution des sillons qui sera effectu e par 40 super horairistes Ce sera aussi un pas suppl mentaire vers l ouverture la concurrence La question doit toutefois tre pos e de savoir si ce transfert de responsabilit qui peut tre consid r comme un premier pas est suffisant pour donner RFF une v ritable ma trise du graphique de circulation des trains Si le trafic peut tre consid r comme g n ralement fluide il pr sente des points critiques de saturation comme la grande ceinture de Paris ou le contournement de Lyon ou le n ud de Bordeaux alors que le trafic de marchandises et en particulier celui du combin se concentre aujourd hui essentiellement sur les itin raires suivants Grande Bretagne Paris axes Nord _ 42 valuation des politiques du transport combin rail route Sud Est Paris Limoges Toulouse Paris Bordeaux Hendaye les lignes rejoignant Metz Sablon un important point nodal RFF a h rit des 39 terminaux de transport combin de la SNCF mais s interroge sur l opportunit de continuer s en occuper l avenir Sa position actuelle est d en laisser l initiative aux op rateurs de transport combin ou des ma tres d ouvrage locaux pour les op rations situ es hors du domaine public ferroviaire Pour les op rations en projet situ es sur le domaine public ferroviaire les difficult s rencontr es co
238. on de 30 du temps d acc s moyen un terminal par exemple gr ce une am lioration des infrastructures routi res d approche conduirait un gain de 27 du trafic de transport combin travers cette plate forme L impact d cisif du crit re de proximit entre les chargeurs et les terminaux rail route est confirm par une tude r alis e il y a trois ans sur le projet de nouvelle plate forme rail route en r gion parisienne Le temps d acheminement et la fr quence des trains apparaissent comme des facteurs cl s de comp titivit Les sensibilit s de la part de march du transport combin facteur expliqu sont estim es respectivement 1 2 par rapport au facteur explicatif temps d acheminement et 0 2 par rapport au facteur explicatif fr quence des trains L effet des gr ves la SNCF L impact de la gr ve du printemps 2001 s est traduit par une perte de 750 millions de t x km en mars avril 2001 par rapport mars avril 2000 En 2002 fin ao t 0 07 journ es par agent ont t perdues au titre des gr ves soit le meilleur r sultat jamais enregistr sur 8 mois Ce chiffre s levait 0 46 en 1998 1 Ces facteurs cl s ont t caract ris s au moyen d une analyse quantitative qui a consist comparer les mod lisations r alis es au plan mondial au cours des dix derni res ann es sur le th me des relations fonctionnelles entre les facteurs cl s du transport combin
239. on de l offre pour ce qui concerne la France paragraphes 2 2 1 2 2 3 Premiers r sultats concernant les comparaisons internationales au maximum 1 5 mois apr s le d but des travaux 3 Rapport complet concernant l conomie des transports combin s Propositions d hypoth ses de travail concernant l analyse quantitative au maximum trois mois apr s le d but des travaux 4 Rapport concernant l analyse quantitative Propositions d hypoth ses de travail compl tes concernant l analyse qualitative au maximum 4 5 mois apr s le d but des travaux 5 Rapport concernant l analyse qualitative Proposition d hypoth ses concernant l valuation Propositions concernant les recommandations au maximum 5 5 mois apr s le d but des travaux 6 Premier rapport d valuation Propositions concernant la suite de l valuation au maximum 6 5 mois apr s le d but des travaux 208 Annexe 4 7 Rapport d finitif d valuation Pr sentation d une premi re version du rapport complet hors recommandations au maximum sept mois apr s le d but des travaux 8 Mise au point du rapport complet Rapport concernant les recommandations au maximum 7 5 mois apr s le d but des travaux 9 Remise du rapport d valuation complet au maximum 8 mois apr s le d but des travaux Les candidats trouveront ci apr s trois annexes d taillant les aides en faveur du transport combin annexel1 et la
240. on 0 3 79 valuation des politiques du transport combin rail route du co t global de la cha ne de transport combin soit un impact du m me ordre de grandeur que la r duction de la taxe l essieu e L impact des mesures sur le trafic du transport combin le contrat TOP n explique pas la forte croissance du transport combin au cours de la d cennie quatre bingt dix En effet les aides publiques ont certes particip l augmentation des parts de march mais la part du contrat TOP dans cette politique est r duite moins de 0 5 de la politique de l tat d aide au transport combin Malgr un accueil favorable par les transporteurs le contrat TOP leur apporte un avantage limit qui n est pas suffisant pour d clencher la d cision d investissement e L impact des mesures sur les co ts externes un des principaux l ments positifs du bilan socio conomique du transport combin est le gain en terme de pollution atmosph rique Cependant ce gain doit tre relativis dans la mesure o comme on vient de l indiquer le contrat TOP n appara t pas tr s incitatif Initiatives des r gions Les transporteurs semblent appr cier les aides mises en place par certaines r gions Globalement l ensemble des subventions directes de ces r gions depuis leur d marrage est estim environ 3 millions d euros soit 40 du montant du contrat TOP Efficience de la mesure rapport co
241. on et de gestion des terminaux de transport combin rail route Ces aides sont accord es tout ma tre d ouvrage RFF op rateurs de transport combin collectivit s locales pour la cr ation ou l am nagement de terminaux de transport combin et tout op rateur de transport combin pour la modernisation des quipements L enveloppe inscrite cet effet aux budgets 2000 et 2001 est de 18 3 millions d euros Les collectivit s locales ont montr leur forte volont politique dans ce domaine puisque plus de la moiti des r gions ont inscrit des op rations de transport combin aux contrats de Plan tat r gion 2000 2006 L objectif de ces politiques est l quipement du territoire en terminaux permettant le d veloppement du transport combin comme alternative au transport routier dans une strat gie d optimisation du syst me de transport et de r quilibrage modal permettant de r pondre la fois aux objectifs conomiques et environnementaux 82 valuation des politiques du transport combin rail route Description de la mise en uvre des politiques et des r sultats obtenus La cr ation la relocalisation ou l extension de terminaux rail route permettent de remplacer ou de moderniser des terminaux existants dont les performances atteignent leurs limites du fait d insuffisances techniques ou de situation d engorgement On compte en France un terminal rail route en fonctionnement r sultan
242. oncurrence qui existe aussi entre le fret conventionnel et le transport combin peut encore trouver s exercer avec la perspective de mise en service d une autoroute ferroviaire projet Lyon Turin ayant pour effet de concentrer massivement le trafic sur une portion courte du r seau au d triment de liaisons plus longues de transport combin Une autre solution dite de domestication du trafic consiste faire rouler les trains de fret et les trains de voyageurs des vitesses voisines pour conomiser la consommation de sillons Cette solution est largement d velopp e en Suisse Les terminaux appel s aussi chantiers en France Les terminaux sont les points de rupture de charge o s op rent les op rations de manutentions du port vers le rail de la route vers le rail ou inversement RFF a h rit en 1997 de 39 terminaux de la SNCF cr s dans la plupart des cas sur des terrains triages ou gares fret appartenant anciennement la SNCF Ces structures souvent anciennes d montrent leur inadaptation croissante La structure du tissu urbain s tend en englobant les terminaux situ s autrefois en p riph rie D o une forte augmentation de trafic sur le r seau routier d acc s aux plates formes et de fortes nuisances externes ainsi que de m diocres conditions d exploitation du maillon de desserte terminale routi re Pour la cr ation de sites nouveaux on constate une implication financi re et
243. oncurrencer le transport routier sur des distances plus courtes France Allemagne Le trafic de transport combin La part du trafic combin dans le trafic fret n est pas disponible dans les statistiques officielles du Royaume Uni Le trafic bilat ral est donc consid r gal au trafic du tunnel sous la Manche et le trafic domestique intermodal est gal au trafic entre les ports et les terminaux mouvements des conteneurs maritimes R partition modale du transport de fret en Grande Bretagne ann e 2000 Millions Milliards tonnes tonnes x km Total fret 2 080 0 246 5 Fret ferroviaire 95 4 4 5 18 1 73 Transport combine 10 8 11 3 48 26 5 ferroviaire Source TSGB 2000 Le trafic domestique La soci t Freightliner Traffic prend en charge les flux intermodaux domestiques au Royaume Uni il s agit des conteneurs transport s entre les 217 Annexe 5 ports et les terminaux domestiques La majeure partie des flux de conteneurs maritimes concerne soit l est de l Angleterre Felixstowe soit le sud est Tilbury Thamesport ou Southampton Ce trafic a repr sent 8 millions de tonnes ou 3 8 milliards de tonnes km en 2000 L volution du trafic refl te les changements structurels survenus dans le secteur ferroviaire et non pas la croissance du trafic conteneuris travers les ports britanniques Entre 1980 et 1988 le trafic de transport combin a connu une cr
244. ons internationales des flux importants de transport combin concernent les produits dangereux et les produits chimiques le transport de ces produits tant contraint par les lois des pays de transit en particulier la Suisse et l Autriche L Italie n est touch e que marginalement par le trafic de fret en transit et pratiquement pas par le transit de transport combin Cela dit Trenitalia est int ress e par les flux de transit parce qu ils requi rent un effort d organisation minimum pas d effort commercial co tent peu et rendent beaucoup d o la concurrence Suisse Autriche pour capter les transits entre l Italie et l Allemagne Les accords sur la qualit de service Les lobbies des grands op rateurs sont pr sents travers 237 Annexe 5 Confetra Conf deration du transport qui r unit les grands op rateurs et MTO Multimodal Transport Operators Confindustria qui repr sente les chargeurs de la grande industrie Les organisations de transporteurs routiers artisans sont tr s puissantes par les int r ts sociaux qu elles repr sentent mais elles sont peu int ress es par le transport combin Les lobbies des chargeurs et des grands transporteurs ont obtenu un r sultat important avec une contribution directe aux utilisateurs du combin il s agit de l art 38 de la loi 166 du 1 ao t 2002 Cette loi pr voit Aux entreprises qui s engagent par contrat
245. ont t s lectionn s dans le but d apporter un clairage international l tude les Pays Bas la Grande Bretagne l Italie et l Allemagne l Italie et les Pays Bas apparaissent comme les plus novateurs en mati re de politiques publiques en faveur du transport combin Nous avons identifi plusieurs mesures qui n ont pas leur quivalent en France La politique de d veloppement du transport combin depuis et vers les ports tat italien a dit plusieurs versions du Documents g n ral de programmation du transport 1986 1991 2001 et des lois de promotion des inter ports et du transport intermodal 1990 1997 2000 et 2002 Entre mars 1997 et juin 2001 la Commission a examin 6 dossiers d aides d tat de l Italie au b n fice du transport combin et en particulier le contenu de plans r gionaux de transport qui subventionnaient directement le transport combin ces diff rentes mesures ont eu un impact fort notamment dans le secteur de la construction des Interporti financements multiples d infrastructures et d quipements financements directs ou cr dits long terme taux r duits Elles ont galement consist en une aide directe aux entreprises de transport combin subventions ou cr dits taux d int r t r duit pour la construction de terminaux priv s lachat de v hicules etc cela a permis l Italie de r cup rer du trafic intermodal dirig v
246. orit publique sur le transport combin L Europe est une r alit laquelle nul ne saurait chapper Le march du transport combin est un march europ en par nature Un acteur portuaire Il n est plus possible de se contenter de soutenir un trafic il faut se rendre capable d investir pour permettre l existence d un trafic durable et conomiquement viable La question n est pas celle du retour financier de l aide vers e mais celle de l efficacit de l investissement consenti par rapport la concurrence europ enne Un ancien responsable de la SNCF porte un regard inquiet Le domaine de pr dilection du transport combin devrait concerner les flux transeurop ens Or les acteurs sont nationaux Il faut se pr parer ce que l ouverture la concurrence permette l mergence d acteurs europ ens Les ports devraient tre les partenaires privil gi s du transport combin mais ils restent petits en trafic par rapport aux grands ports europ ens et l on constate une grande mollesse des op rateurs ferroviaires l gard de ce march potentiel Un haut fonctionnaire de l quipement Il est n cessaire que s organisent des partenariats avec d autres op rateurs europ ens La situation en Europe En th orie plusieurs mod les d organisation de la cha ne sont possibles autour des compagnies maritimes qui chercheront contr ler jusqu au bout l
247. orit va au transport de voyageurs et la nuit au fret On ne conna t pas d instructions crites sur le sujet L op rateur ferroviaire historique La soci t Deutsche Bahn AG est l acteur majeur du transport ferroviaire allemand DB AG et ses filiales d veloppent des activit s autour de la traction et de l organisation du trafic Elles g rent de mani re tr s active leurs propri t s fonci res avec une politique de d veloppement de sites Dans le domaine du transport routier DB SV est en voie de racheter le groupe Stinnes un important groupe de commercialisation de produits m talliques galement impliqu dans le transport de produits chimiques y compris en transport combin DB est galement actionnaire de Kombiverkehr et des principaux op rateurs de terminaux terrestres et maritimes de transport combin Ses activit s concernent les t l communications la construction de voies ferr es les services de transbordement rapides le facility management et la production d nergie lectrique toutes ces activit s pouvant aussi bien 225 Annexe 5 concerner les besoins propres de DB que s exercer en dehors du p rim tre du groupe Les op rateurs de transport combin DB Cargo et AG TFG La filiale DB Cargo de Deutsche Bahn est responsable des activit s fret parmi lesquelles celle de transport combin g r par TFG Transfracht International Gesellschaft fur Guterverkehr GmbH Compagnie
248. ort combin rail route pr c dents le montrent il y a chez nos partenaires europ ens une lib ralisation d avance dans la mise plat des diff rentes responsabilit s li es la cha ne du transport ferroviaire On constate galement l mergence de groupes de grande taille qui se r v lent d ores et d j capables de peser sur la structuration des trafics de transport combin C est le cas avec les armateurs qui choisissent leurs ports d entr e sortie en Europe c est galement le cas dans certains groupes de transport routier comme Salvesen c est enfin le cas avec des manutentionnaires comme ceux que l on trouve dans les ports hollando belges ou dans le port de Hambourg Ces mont es en puissance sont appel es influer fortement sur la structure de l offre de transport combin en Europe nombre d acteurs flux lignes etc Un syst me aussi complexe que celui que nous venons de d crire engendre des difficult s de fonctionnement Dans ce contexte la confusion des r les est un facteur majeur du manque de lisibilit de l organisation d ensemble C est le travers du fonctionnement fran ais et de quelques autres pays europ ens Cette confusion institutionnelle se retrouve au plan op rationnel une faible coordination entre les pratiques des diff rents op rateurs engendre des pertes d efficacit le d veloppement d une certaine opacit dans les pratiques et une certaine d fia
249. orte valeur Chargeurs Se ajout e Plus r cemment pr f rence rail exprim e pour le transport des mati res dangereuses l image respect de l environnement Le r le des ports Le fait saillant est le d veloppement du port de Gioia Tauro qui correspond la vocation affirm e de l Italie d tre la porte d entr e sortie de l Europe sur la M diterran e 235 Annexe 5 La loi 84 du 28 01 1994 sur la R organisation de la r glementation sur les ports a permis une forte am lioration de la comp titivit des ports italiens Malgr cette loi les contraintes sociales et syndicales dans les ports italiens restent importantes Du point de vue du transport combin l impact des contraintes sociales est moindre parce que les gestionnaires des terminaux sont presque toujours des op rateurs priv s qui utilisent leur propre main d uvre et leurs machines ou parfois ont des accords de compromis avec les coop ratives portuaires de dockers Rares sont les cas de terminaux publics g r s par les coop ratives portuaires Les relations entre Trenitalia et les ports se sont resserr es depuis que les ports ont accru leur autonomie de gestion et sont motiv s par le captage de trafic Le r le strat gique du rail est reconnu Malgr cela la dynamique d adaptation de l infrastructure ferroviaire aux besoins nouveaux reste tr s limit e D o les difficult s pratiques d op rer d une
250. ortement Aux Pays Bas le trafic de transit est tr s important du fait de la situation g ographique du pays Le gouvernement encourage les changes modaux mais 249 Annexe 5 n a pas d autre politique en faveur du transit que celles concernant le d veloppement de ses ports Depuis 2000 le transport combin ne cro t plus pour deux raisons d une part des conflits sociaux lourds ont entra n une chute du nombre de conteneurs transitant par Rotterdam et d autre part la qualit du transport ferroviaire en Europe a diminu fortement sp cialement dans le trafic depuis et vers l Italie et travers la Belgique et la France Apr s une p riode de stagnation 1999 2002 une croissance importante du trafic de transport combin est attendue pour 2003 Bilan Le transport routier b n ficie aux Pays Bas du soutien d un puissant lobby Les probl mes croissants sociaux congestion du trafic etc du transport routier permettent de penser que la part du transport combin pourrait cro tre Toutefois les chargeurs continuent de penser que la route offre un meilleur rapport qualit prix que le transport combin volution du transport combin aux Pays Bas Domestique 8 Export Import Tendance 3500 3000 2500 2000 1500 1000 tonnes 1000 500 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
251. our les op rateurs fran ais et europ ens la SNCF appara t autant comme un autre op rateur que comme un partenaire prestataire de services ferroviaires 132 valuation des politiques du transport combin rail route Proposition de recommandations Faire voluer les op rateurs de transport combin du groupe SNCF Il conviendrait d aller vers une organisation o les op rateurs de transport combin filiales de la SNCF soient dot s d une r elle autonomie strat gique et manag riale Cela est surtout n cessaire aujourd hui pour la CNC pour laquelle on pourrait imaginer un largissement de l actionnariat Favoriser la stabilit du climat social Ceci implique de poursuivre les efforts engag s pour une pr vention des conflits car ceux ci dans un pass r cent ont gravement port pr judice au transport combin les d g ts caus s par la gr ve du printemps 2001 sont valu s une perte de 750 millions de t x km sur mars avril 2001 par rapport mars avril 2000 Revaloriser l image du transport combin dans la culture des cheminots Les cheminots sont aujourd hui encore pay s notamment en fonction de la vitesse et de la distance parcourue Il est en cons quence beaucoup plus valorisant de conduire un TGV qu un train de transport combin Ce syst me de r mun ration scelle dans la culture des cheminots une vision d grad e du transport de marchandises par rapport au transport de
252. ourd hui deux points nodaux majeurs existent en France le point nodal le de France PNIF dessert 40 chantiers et traite 185 000 Wagons par an J point nodal europ en PNEU Metz Sablon traite 150 000 wagons par an A l inverse les navettes directes t moignent de forts volumes directement achemin s d un terminal un autre sans passer par les points nodaux Cette organisation est particuli re la France les autres pays europ ens ayant plut t privil gi une organisation sous forme de trains directs L Allemagne a choisi de favoriser le transport combin par un accord appel Kombi Netz 2000 octobre 2001 qui repose sur un syst me de trains directs l chelle nationale sans arr t entre origine et destination Ce choix a permis une r elle am lioration de la ponctualit Toutefois des am liorations organisationnelles sont pr vues avec l introduction d un hub Hanovre dans le nord de l Allemagne et Herne Ruhr r seau X Net d ICF en juillet 2002 Aux Pays Bas le principe de navette a t institu d s 1994 Dans le m me temps les chemins de fer n erlandais ont r duit le nombre de terminaux dans le port de Rotterdam en construisant le Rail Service Center dans la zone Waalhaven Le syst me de hub existe galement en Angleterre En Italie CEMAT g re un r seau de 21 terminaux dont 19 sont la propri t des FS Ferrovie dello Stato et 2 sont priv s et pro
253. ouve lorsque le propri taire du chantier n est pas l tablissement public La facturation du co t de passage par les chantiers fait partie des questions que posent aujourd hui la gestion la construction ou le d veloppement des chantiers d une mani re g n rale Ce co t est fonction du degr d amortissement des plates formes et du niveau de subventions dont elles ont pu b n ficier Cette probl matique d un niveau de co t compatible avec la comp titivit des services de transport combin se pose aussi de fa on cruciale pour le montage des nouvelles op rations d am nagement ou de cr ation de terminaux accentu e encore par les contraintes qu impose l article 4 RFF quand il est ma tre d ouvrage Il en r sulte un profond d s quilibre entre des terminaux offrant pourtant des prestations quivalentes Cette situation va directement l encontre de la standardisation des op rations du transport combin qu appellent de leurs v ux l ensemble des op rateurs en particulier les trangers et est fortement ressentie par les r gions qui portent l heure actuelle des projets lourds Le concept de plates formes logistiques autour des terminaux re oit un fort soutien des r gions Cette orientation des r gions est mal per ue par certains op rateurs qui y voient une concurrence alors que les r gions y trouvent les perspectives d une activit conomique cr atrice d emplois L organisation
254. ouvrage de la plate forme logistique et b n ficie d un financement du contrat de Plan Etat r gion 43 valuation des politiques du transport combin rail route En 1997 la CNC a ouvert son capital IFB op rateur logistique filiale de la SNCB Cette prise de participation symbolique t moigne de l interp n tration progressive des diff rents op rateurs au plan europ en La CNC a pris la fin 2001 la d cision de suspendre l activit de petits terminaux p riph riques qui n atteignaient pas la taille critique et ne permettant pas la constitution de trains suffisamment remplis ni vers le point nodal ni vers la destination d finitive l inverse 2001 a vu la mise en service des terminaux de Lomme et Bordeaux Hourcade ainsi que l extension du terminal de Rennes Ces mesures visent une concentration plus forte des points de trafic combin pour lui permettre d acc der une meilleure qualit de service et une plus forte rentabilit La CNC reste tr s d pendante de la SNCF tant pour les tarifs de traction qu elle ne peut mettre en concurrence que pour les sillons qui lui sont affect s Elle pourrait trouver avantage s allier avec un op rateur europ en de taille industrielle Novatrans Novatrans est le prestataire de service des quelque 250 parmi 35 000 transporteurs routiers qui offrent un service rail route alternatif au transport de bout en bout par la route L offre de cet op
255. pes de transport tels G odis Christian Salvesen Danzas Norbert Dentressangle sont le plus souvent de taille tr s moyenne comme en t moigne leur chiffre d affaires Rouch 30 5 M en 2001 dont 80 pour le transport combin TAB 27 4 M en 2000 Guyon du groupe Darfeuille 21 3 M en 2001 dont 40 dans le transport combin Les groupements d int r t Dans un march domin par l offre de la SNCF un ensemble de groupes d int r t jouant le r le d interlocuteurs et de lobbies s est constitu L UIRR Union internationale des soci t s de transport combin rail route La finalit de l UIRR est la d fense et la promotion du transport combin en Europe et le transfert d un maximum de trafic de la route au rail Cette structure constitu e sous forme de soci t fonctionne la fois comme 47 valuation des politiques du transport combin rail route une plate forme de lobbying repr sentant des soci t s europ ennes toutes constitu es sur le m me principe non majorit du capital d tenu par les ferroviaires son unique membre fran ais est Novatrans CNC est membre associ un vecteur pour porter les projets europ ens de ses membres dans le cadre de programmes comme PACT ou Marco Polo un club pour ses membres qui construisent un r seau de collaborations exclusives l chelle europ enne Une tude de l UIRR financ e dans le cadre
256. plein devenir Par exemple les travaux de Port 2000 ne s ach veront qu l ch ance 2004 L efficience en terme de rapport co t avantages n est peut tre pas ici le crit re pertinent en tout cas sur le court ou moyen terme De telles politiques ne s valuent que sur le long terme Pertinence de la mesure La pertinence de cette mesure est bonne voire essentielle l un des axes majeurs de d veloppement du transport combin tant le d veloppement du transport des conteneurs maritimes comme le montre l exemple italien cet gard il convient de se demander jusqu o doit aller l effort de captation des trafics C est l tout la fois un choix industriel et politique faut il 1 tat 20 6 M Conseil r gional 27 4 M d partement du Nord 5 2 M et Port autonome et autres 45 7 ME 91 valuation des politiques du transport combin rail route uniquement maintenir les flux actuels voire r cup rer des flux bilat raux qui passaient par la France et ont t d tourn s vers d autres ports ports de la mer du Nord ou bien y a t il galement int r t capter des flux de transit qui ne passent pas ou plus par la France et qui g n reraient de l activit et permettraient de massifier les flux et donc d am liorer la rentabilit Pour trancher ce d bat il conviendra bien s r de prendre en compte le fait que le captage de flux de transit suppl mentaires
257. ploy par la DB ou par un op rateur priv comme la Ostholsteinische Eisenbahngesellschaft appartenant au groupe Connex Depuis la privatisation de la DB les statuts sp cifiques sur les plans financier et social ont t remis en cause ou m me abandonn s Une harmonisation des statuts est en cours entre les anciens employ s de la DB et les nouveaux de fa on aller vers un r gime unique De cette mani re la protection sociale dans le secteur ferroviaire et routier tend devenir la m me D une mani re g n rale le taux de syndicalisation est en baisse dans le pays depuis plusieurs ann es Cela concerne aussi bien les travailleurs de Transnet que ceux de Ver Di qui agissent de mani re tr s prudente en mati re de 230 Annexe 5 protection sociale En effet un accroissement de protection conduit une augmentation des co ts salariaux et n cessite des mesures de rationalisation qui peuvent concerner la double conduite Enfin on constate que les ch meurs ont tendance quitter les syndicats ce qui les affaiblit encore Les salaires des pays de l Europe de l Est sont plus faibles que ceux vers s en Allemagne Alors que cette situation n affecte pas le rail dans la mesure ou DB Cargo a une place pr minente le secteur de la route plus fragment souffre durement de cette comp tition Ainsi Willy Betz un des commissionnaires les plus importants a purement et simplement d cid de d m nager l
258. plus serr et ceux d une approche plus industrielle qui voient dans l parpillement de l effort une perte d efficacit de l ensemble Le maillon ferroviaire Le maillon ferroviaire est un terrain de jeu acteurs multiples dans lequel la SNCF est pr sente sous plusieurs casquettes la fois compl mentaires et concurrentes comme organisateur du trafic comme op rateur de la traction et comme commissionnaire de transport et ventuellement comme transporteur routier Le maillon ferroviaire est le lieu o se retrouvent le gestionnaire du r seau de transport l entreprise ferroviaire et les op rateurs de transport combin Cette situation amorce une volution notamment par le d veloppement des comp tences de RFF mais la SNCF y conserve encore une place tr s pr pond rante puisqu elle est partie prenante dans ces trois domaines d activit Le maillon ferroviaire est le lieu de goulots d tranglement qui mettent une limite physique au passage des trains Le m lange des trafics ayant des caract ristiques diff rentes pose un probl me technique mais aussi conomique particuli rement sensible en ce qui concerne 38 valuation des politiques du transport combin rail route l allocation des sillons ferroviaires En France la priorit voyageurs est une donn e vivement critiqu e par les op rateurs de fret qui r clament la constitution d un r seau de lignes priorit fret Cette c
259. port combin en Grande Bretagne en Allemagne en Italie et aux Pays Bas La situation en Grande Bretagne Organisation g n rale Un des l ments cl s de la politique britannique dans le domaine des transports a t l introduction de la concurrence dans le secteur ferroviaire Les chemins de fer britanniques sont organis s selon un d coupage fonctionnel Network Rail compagnie but non lucratif est gestionnaire du r seau elle vend des sillons et en g re l allocation l activit de transport de fret a t enti rement privatis e le transport des passagers est r alis par des soci t s qui op rent via des franchises concessions temporaires la diff rence des TOCSs Train Operating Companies compagnies r gionales qui exploitent les services de transport passagers les soci t s de fret Freight Operating Companies FOCs n gocient directement avec Network Rail leurs conditions d acc s au r seau sous le contr le du r gulateur En outre elles poss dent leur propre mat riel roulant Les FOCs sont donc des entreprises priv es qui n ont pas d obligation contractuelle de qualit de service Elles op rent dans un environnement concurrentiel ouvert dans lequel n importe quel op rateur peut th oriquement proposer des services de transport de fret d s lors qu il s est acquitt de ses obligations en mati re de s curit de licence et d acc s au r seau ferr 211
260. pose prioritairement un service de trains directs sur des lignes principales comme Milan Pomezia ou Milan Bari N anmoins pour les transports vers le sud et le sud ouest Campanie Calabre Sicile on utilise un hub situ Marcianise nord de Naples o les exp ditions sont d compos es et recompos es par train age valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 1 R partition du trafic combin par nature de logistique ferroviaire France 1999 Type de logistique nombre de wagons Wagon isol 5 Trains directs trains blocs et navettes 59 Points nodaux 36 Source projet europ en Intermodal Quality 5 PCRD Les points nodaux ont contribu par le pass la mont e en puissance progressive des trafics avant que leur volume entre deux destinations permette la mise en service de trains directs C est en particulier ce que plaide la SNCF pour le d veloppement des trafics en sortie du port du Havre Ce choix d organisation est de la comp tence des op rateurs de transport combin bien plus que de l op rateur ferroviaire Par contre les points nodaux entra nent in vitablement un rallongement des temps de parcours par rapport aux navettes directes Navettes et passage par un point nodal sont galement l objet d une controverse entre les avocats de l am nagement du territoire constatant que les hubs permettent un maillage du transport combin
261. positifs destin s am liorer la comp titivit relative du transport combin sur lesquels l valuation porte un jugement positif la r faction de la taxe l essieu et la majoration du poids total en charge maximal autoris pour les trajets terminaux La plus grande partie du probl me est ailleurs L valuation met d abord en lumi re une d ficience de l aide l exploitation qui heureusement vient d tre palli e pendant la p riode valu e le mode d attribution de la subvention de l tat n tait pas appropri Jusqu en 2002 la subvention a t directement attribu e la SNCF sans qu on p t s assurer qu elle tait int gralement et efficacement r percut e sur les tarifs du transport combin En 2002 le gouvernement a d cid de mettre en uvre d s 2003 ce qui est une des recommandations du rapport verser l aide aux op rateurs et non la SNCF Cette aide tendue tous les types de transport combin ferroviaire fluvial et transport maritime courte distance b n ficie aux services r guliers de transport combin constituant une r elle alternative un parcours routier en France Elle est calcul e en fonction du nombre de transbordements effectu s sur le territoire national Au del de ce point auquel vient d tre port rem de le rapport montre que les deux objectifs voqu s favoriser le d veloppement des trafics les plus prometteurs et agir sur la qualit
262. pp une approche qui consiste tirer parti des mod les et outils de simulation existants et construire un m ta mod le sous logiciel EXCEL synth tisant les relations logiques entre les 1 Allemagne Pays Bas France ltalie Grande Bretagne 2 Avec l hypoth se qu il s agit de flux massifi s Le tableau de la page pr c dente met en vidence la diversit des cha nes possibles caisses mobiles ou conteneurs maritimes flux plus ou moins massifi s Le co t ci dessus de 1 UTI x km correspond la valeur estim e d une cha ne moyenne de 650 km 3 Ces facteurs cl s ont t caract ris s au moyen d une analyse quantitative qui a consist comparer les mod lisations r alis es au plan mondial au cours des dix derni res ann es sur le th me des relations fonctionnelles entre les facteurs cl s du transport combin et leurs impacts Cette analyse a permis de r aliser un m ta mod le gr ce auquel des relations de cause effet ont t simul es voir annexe 14 56 valuation des politiques du transport combin rail route d terminants des flux de transport combin et leurs impacts voir manuel d utilisation Nous attirons l attention sur les limites intrins ques ce concept de m ta mod le qui s appuie sur des mod les identifi s travers une recherche documentaire comparative d taill e des mod les existants con us partir de contextes et de m thodologie
263. pr sentant le plus fort potentiel et de les cibler sur les acteurs du transport combin La mise en uvre des moyens n cessaires pour parvenir cette massification constitue une orientation strat gique majeure On sait en effet que la massification est une des difficult s auxquelles on s est heurt dans la p riode r cente notamment pour les services de navettes desservant les ports Ces navettes restent difficiles remplir et donc rentabiliser conomiquement cf la soci t Le Havre Shuttle En outre pour r pondre compl tement l objectif de r quilibrage modal il faudrait se concentrer sur les flux potentiellement massifiables ceux qui ne le sont pas encore Dans cette optique il semble imp ratif de faire un pari sur l avenir en liminant les facteurs de blocage identifi s afin de parvenir une r elle am lioration de la qualit de service et en apportant sous conditions les aides n cessaires pendant la p riode de d marrage de ces navettes 126 valuation des politiques du transport combin rail route Nous pr conisons donc une approche industrielle long terme du transport combin consistant privil gier quelques axes lourds s int grant naturellement dans un sch ma l chelle europ enne les ports fran ais trafic conteneuris lev pour lesquels les investissements en cours devraient tre compl t s par un effort accru de d veloppement de syne
264. profondie Proc dure d actualisation pour une r valution ult rieure Degr de respect des objectifs d am lioration de la Indicateurs d effets r gularit Utilisation du m ta mod le Fret SNCF Novatrans FNTR GNTC S quen age Mai 2003 prochain bilan Contacts cl s 4 9 Le programme PACT programme europ en Description de la mesure Le programme PACT Pilot Actions in Combined Transport a t lanc par la direction g n rale Transport nergie de la Commission europ enne en 1992 pour une p riode de 5 ans et a t reconduit en 1997 pour 5 ans 1997 2002 Il pr voyait l octroi de soutiens financiers communautaires des actions caract re innovateur en faveur du transport combin Le programme Marco Polo est le prolongement du programme PACT qui s est termin le 31 d cembre 2001 Il pr voit plus g n ralement l octroi d un concours financier communautaire visant am liorer les performances environnementales du syst me de transport de marchandises 1 Le premier programme PACT caract re exp rimental a permis de financer 65 projets hauteur totale de 18 millions d euros Le second programme est dot d un budget de 35 millions d euros 103 valuation des politiques du transport combin rail route Le but principal du programme PACT tait de favoriser le recours au transport combin Les objectifs poursuivis taient les suivants au
265. puie principalement sur les secteurs traditionnels comme le charbon les min raux les m taux le p trole et les produits chimiques Elle d tient le r seau britannique de terminaux ferroviaires conventionnels et la plupart des terminaux ferroviaires intermodaux La compagnie appartient Canadian National En f vrier 2001 EWS a conclu une alliance strat gique avec Fret SNCF et Channel Rail Freight pour coordonner l action marketing et augmenter les volumes de fret Freightliner Cette soci t est principalement en charge des services ferroviaires intermodaux domestiques entre les ports maritimes du sud est de l Angleterre et un r seau de terminaux r gionaux La compagnie est propri taire des terminaux portuaires de Felixstowe Southampton London Tilbury Thamesport et Liverpool Seaforth C est un avantage comp titif majeur La compagnie a diversifi r cemment son activit en proposant des services ferroviaires bulk concurren ant EWS 216 Annexe 5 Direct Rail Services DRS C est une filiale de BNFL dont le c ur d activit est le transport ferroviaire de mati res nucl aires GB Railfreight Ce nouvel entrant sur le march a lou bail sept locomotives et cherche de nouveaux contrats de sillons Eurotunnel PLC L analyse du trafic du tunnel sous la Manche indique que 40 du volume de marchandises s effectue avec l Italie les op rateurs intermodaux n ayant pu c
266. quatre vingt Au d but des ann es quatre vingt dix cette croissance a continu mais un rythme moins soutenu Entre 1995 et 1998 il a connu une p riode de stagnation Depuis 1999 la croissance a repris la raison principale est la d cision du gouvernement d autoriser l acc s au r seau des op rateurs priv s Fret ferroviaire total Allemagne millions de tonnes R R SSESSES SE 8 g 8 1981 Source BMVBW Verkehr in Zahlen 2001 228 Annexe 5 Transport combin rail route Allemagne 1 000 tonnes 2001 na RRBS E ESS 5 g 8 1981 Remarque les donn es concernent les conteneurs de plus de 20 pieds Source BMVBW Hrsg Verkehr in Zahlen 2001 German Federal Ministry of Transport Housing and Construction ed Traffic and Transport in Figures 2001 Transport combin avec maillon maritime Allemagne 1 000 tonnes L i 1 1 i i L j Remarque les donn es concernent les conteneurs de plus de 20 pieds Source Statistisches Bundesamt Wirtschaft und Statistik 2001 German Federal Statistical Agency Economy and Statistics 2001 229 Annexe 5 Il faut noter toutefois que la croissance du tansport combin rail route au cours des cinq derni res ann es a t inf rieure celle du transport combin fleuve route qui a pratiquement vu doubler son trafic Dans le sens Nord Sud les principales voies de
267. questions de mani re satisfaisante Pour ce qui est de la promotion du transport combin il est clair que les r gions se sont empar es de l objectif qui consiste r duire le transport routier Mais les r gions sont d pendantes de la nature m me du transport de marchandises qui a une vocation interr gionale et qui d pend donc des initiatives prises par les autres r gions Une d cision r cente du vice Premier ministre qui a en charge les r gions souligne cette difficult En rejetant le projet d une plate forme logistique terminale dans l ouest de Londres pour des raisons environnementales le vice Premier ministre a agi contre les objectifs d int gration des transports qui sont une responsabilit strat gique des r gions Il appara t donc pour le moment que le gouvernement et le secteur priv ont le contr le du processus de d veloppement des infrastructures de transport R le du gestionnaire d infrastructure Lors de la privatisation de 1994 l infrastructure de l organisme ferroviaire historique a t reprise par le propri taire priv des lignes de chemin de fer Railtrack Les v nements r cents notamment l accident de Hatfield en octobre 2001 ont mis en lumi re les d ficiences de Railtrack en mati re d entretien du r seau et ont soulign les aspects de service public du secteur ferroviaire Le plan de transport 2010 la cr ation de la Strategic Rail Authority et la d cision de la mise
268. r dit bailleur en bonifiant le financement de mat riel de transport combin au profit des soci t s de transport routier dans le cadre du contrat TOP financ par ADEME le minist re des Transports et EDF Un partenariat avec la soci t Lohr CME permettra d exp rimenter partir de 2003 un service de navettes ferroviaires pour poids lourds pour franchir les Alpes Au sein m me de G odis dont la SNCF est le principal actionnaire et op rateur industriel plusieurs soci t s de transport routier et notamment Bourgey Montreuil contribuent aux flux de transport combin Au travers de ces multiples participations on constate que SNCF exerce peu pr s tous les m tiers de la logistique ses filiales se trouvent d ailleurs fr quemment en concurrence entre elles sans qu apparaissent clairement les axes de ses choix strat giques prioritaires ni que ces filiales soient en situation de d velopper une strat gie propre si elles devaient contrecarrer les int r ts de la SNCF Sur le plan de l organisation de ses participations la SNCF n a pas montr de forte ambition vis vis du transport combin Le d veloppement de 41 valuation des politiques du transport combin rail route CNC et Novatrans deux soci t s de taille moyenne est manifestement d pendant du contr le qu exerce leur actionnaire de r f rence la SNCF La lib ralisation du transport ferroviaire au niveau europ en remet en cause so
269. r la SNCF Le r le des op rateurs est de constituer des trains et d acheter la traction la SNCF Ils g rent galement les chantiers de transbordement Les op rateurs 1 Pour le franchissement des Alpes les gouvernements fran ais et italiens viennent toutefois de d cider en janvier 2001 la mise en place l horizon 2005 d une route roulante sous le tunnel du Mont Cenis avec du mat riel roulant plancher surbaiss permettant d utiliser la ligne existante sans attendre le nouveau tunnel du projet Lyon Turin 192 Annexe 3 vendent ensuite ces trains leurs clients la caisse mobile ou au conteneur pour un prix compatible avec la concurrence routi re Le transport combin repr sentait en 1999 26 du volume du fret de la SNCF soit 13 30 milliards de tonnes x kilom tres Gtk 13 77 Gtk en 2000 dont 60 l international mais seulement 12 du chiffre d affaires avec 1 44 milliard de francs hors subventions Cette activit est ainsi d ficitaire pour la SNCF En effet le prix global du service comprenant outre le parcours ferroviaire principal le co t des transports routiers terminaux et des op rations de manutentions est born par le prix d un transport routier sur le m me trajet la route constituant le mode dominant et de r f rence Il ne permet pas pour l instant d atteindre l quilibre conomique du transport combin De m me RFF est propri taire des chantiers de transbor
270. r le transport ferroviaire La situation conomique des acteurs Tant du c t des op rateurs de transport combin fran ais et trangers que du c t des entreprises ferroviaires les r sultats financiers du transport combin s inscrivent parfois autour de l quilibre mais le plus souvent en n gatif En France les pertes du secteur sont pour l essentiel support es par Fret SNCF qui s engage sur de forts gains de productivit Mais l instar de ce qu ont fait ses coll gues europ ens entre 1995 et 2000 Fret SNCF doit refondre sa politique tarifaire La recherche de l quilibre L action sur les recettes commerciales de l entreprise ferroviaire vis vis des op rateurs passe par une plus juste valorisation dans le prix de vente de sa prestation Les tarifs en 2003 seront revaloris s due concurrence de la perte de subvention per ue par la SNCF celle ci tant dor navant per ue par les op rateurs D autres volutions devront s afficher en 2004 et au del dans un cadre concert L action sur les charges de la SNCF se manifeste au travers de plans d conomies sp cifiques et volontariste 60 M sur 3 ans Les charges des op rateurs doivent tre abaiss es par la poursuite de la recherche de synergies volontaristes sur la gestion des chantiers et des plans de transport entre CNC et Novatrans chaque fois que les volumes n atteignent pas l optimum justifiant une double interventio
271. rail route dont la lecture a retenu toute mon attention D une mani re g n rale j observe que le rapport ne prend en compte le d veloppement du transport combin ni pour la r gion des pays de la Loire ni pour le port de Nantes Saint Nazaire et ne traite que de trois ports fran ais Le Havre Marseille et Dunkerque Or le port de Nantes Saint Nazaire dynamise largement le transport combin pour la r gion Fret SNCF de Nantes Ainsi en 2002 le transport combin de conteneurs a cru de 64 par rapport 2001 en m me temps que le trafic de conteneurs augmentait de 5 8 sur le port Avec aujourd hui un trafic de 110 000 EVP et une ambition d attemdre 300 000 EVP en 2015 le transport combin de conteneurs ne peut se d sint resser du Grand Ouest de la France Aujourd hui sur Nantes Saint Nazaire l offre de transport combin se limite un seul op rateur la CNC par une connexion son point nodal de Villeneuve Saint Georges Par ailleurs notre port ne dispose pas de connexion avec le point nodal europ en de Metz et en ce sens est favorable la venue de nouveaux op rateurs europ ens pour d velopper des services et accro tre son hinterland Certains op rateurs ont d j t rencontr s ce sujet L insuffisance de cette offre explique tr s largement la faiblesse du transport combin dans la r gion des pays de la Loire En ce qui concerne l autorisation permettant le poids total en c
272. rance l int rieur d une fourchette comprise entre 0 5 et 3 5 fois le niveau du bar me RFF 2002 Dans cette hypoth se la part du co t de la redevance d infrastructure dans le co t total des 4 cha nes types serait telle que repr sent e dans le graphique ci apr s La redevance atteindrait alors jusqu 8 13 du co t total de la cha ne de transport combin selon le type de cha ne consid r 1 Source Projet RECORDIT novembre 2001 Livrable DS le co t d usage de 0 018 EUR train x km mentionn pour les Pays Bas a t sensiblement accru depuis lors 2 Hypoth ses 1 35 UTI par train 2 L augmentation des co ts d usage est r percut e int gralement par les op rateurs de transport combin dans leur prix de vente 3 Les graphiques sont bas s sur un co t d usage de l infrastructure de 0 82 euro train x km pour chacune des 4 cha nes types ce qui constitue une approximation par rapport la r alit 94 valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 11 Simulation de l impact du co t d usage d infrastructure sur le co t total des 4 cha nes types du Cout total chaine 1 du Cout total chaine 2 13 1 du Cout total chaine 3 du Cout total chaine 4 Partant de ce r sultat nous avons appliqu l hypoth se d lasticit de la demande de transport combin par rapport au prix
273. rance l horizon 2020 Ni rat P INRETS 1992 Aire de march des centres de transbordement rail route pertinence de la th orie spatiale Ni rat P INRETS 1998 Anatomie d un r seau intermodal Hub and Spoke Duhautois R Michard D et Vacher J F SES mars 1996 L impact des mouvements sociaux sur le secteur des transports Bergel R et Mutter A rapport de convention SES INRETS n 99 5814 mai 2000 Mod lisation trimestrielle des trafics de voyageurs et de marchandises Bergel R INRETS A Model for Monitoring Road Rail Transport Demand SGKV Studiengesellshaft f r kombinierten Verkhehr e V BGL Bundesverband G terkraftverkehr Logistik und Entsorgung e V Francfort 2000 Kostenvergleich zwischen StraBeng terverkehr und Kombiniertem Verkehr Strafe Schniene anhand ausgew hlter Beispiele Cost Comparison Between Road Freight Transport and Combined Road Rail Transport on the Basis of Selected Exemples Bolis S et Maggi R MecoP Universit della Svizzera italiana STRC 1st Swiss Transport Research Conference du 1 au 3 mars 2001 Evidence on Shippers Transport and Logistics Choice Nelson T SOFRES Consulting 1999 tude de potentiel de trafic du projet de chantier de transport combin de Saint Mard 77 Nelson T SOFRES Consulting 2001 Analyse conomique de la mise au gabarit BI de l axe Dijon Modane 26
274. rastructures devront g rer les sillons partir de mars 2003 en France RFF prendra donc cette responsabilit que d tient actuellement la SNCF Un haut fonctionnaire de l quipement Les choix d investissement auraient d lib rer des sillons pour le fret La direction fret de la SNCF a l ambition d avoir de bons sillons fret permettant une meilleure productivit et un meilleur service aux clients qui demandent fiabilit et r gularit Place et organisation des plaques portuaires Apr s les ann es quatre vingt dix marqu es par l immobilisme et les h sitations engager une vraie r forme les ports fran ais acc dent enfin l opportunit 67 valuation des politiques du transport combin rail route d un d veloppement de leurs trafics par la mise en uvre de projets importants principalement au Havre avec le projet Le Havre 2000 ou dans le cadre des contrats de Plan Marseille et Dunkerque Le caract re r cent de la mise en uvre des investissements ne permet pas encore d observer d volution des trafics r els au del d ventuelles inflexions de nature purement conjoncturelles Il n en demeure pas moins que les trois principaux ports conteneurs fran ais font face leur destin industriel Le Havre en se positionnant en alternative aux ports hollando belges Dunkerque dans un jeu de compl mentarit avec Anvers et Marseille dans une chance ultime de
275. re et les objectifs et indicateurs associ s atteints La mesure tait elle pertinente c est dire correspondait elle un outil efficace pour d velopper le transport combin Les actions sur l environnement du transport combin terminaux transport ferroviaire associ etc taient elles adapt es et efficaces Quel est le d lai de latence des aides analys es notamment pour celles qui portent sur l am nagement et la cr ation de terminaux Le rapport d valuation fourni par le prestataire contiendra aussi des recommandations Celles ci porteront sur la mani re dont des aides financi res analogues celles pr c demment mises en uvre dans le pass devraient l tre dans l avenir meilleur suivi clauses d attribution plus incitatives etc Elles porteront aussi sur les autres possibilit s d inciter au d veloppement du transport combin en agissant sur l environnement du transport combin par une politique de terminaux y aurait il int r t ce que l tat concentre ses aides sur d autres endroits de la cha ne par exemple les terminaux Quel r le peuvent jouer les collectivit s locales Quelle coh rence peut on rechercher avec les plates formes logistiques par la politique portuaire ou encore par la fiabilit am lior e du syst me d acheminement ferroviaire Elles concerneront enfin les institutions c est dire l organisation du syst me d acteurs du transpo
276. re leur influence sur la cha ne logistique C est ainsi que des discussions informelles se d veloppent sur le th me du cabotage en direction de la Scandinavie 226 Annexe 5 Depuis que sont termin s le pont d Oresund entre le Danemark et la Su de et la grande ceinture traversant le Danemark un transport sans interruption par train est d sormais possible De ce fait les ports et les compagnies maritimes constatent un accroissement de la concurrence sur ces march s qui se traduit par de nouveaux investissements dans les ports et dans les infrastructures terminales ainsi que par le lancement de nouveaux navires disposant d quipements de transbordement tr s performants et permettant une vitesse de croisi re lev e Par ailleurs en ao t 2002 DB Cargo a cr une nouvelle filiale conjointe avec Contship Italia SpA un des principaux op rateurs de terminaux terrestres et maritimes en Italie MarCo Maritime bas e Milan Le r le des ports Les ports et les op rateurs ferroviaires op rent de mani re autonome l int rieur d un cadre public En fait la main publique semble toujours plus ou moins active sur les plans conomique et administratif Cette situation concerne en particulier les ports qui appartiennent aux L nder comme Hambourg et Br me aux municipalit s comme Karlsruhe et les ports de la Baltique un m lange des deux comme Duisbourg et Brunswick Ce n est pas le cas des ports priv
277. re n en constitue qu une toute petite partie 1 et normalement les clients finaux n ont pas connaissance du co t de l acc s l infrastructure L op rateur ferroviaire historique L op rateur ferroviaire historique NS Nederlandse Spoorwegen a vu son organisation voluer dans les ann es quatre vingt dix NS Cargo a t cr e en 1993 en tant qu entreprise ind pendante Railion Benelux pour le transport de fret et NS pour le transport de voyageurs se concentrent sur leur m tier de base La responsabilit des infrastructures ferroviaires a t r organis e par le gouvernement dans le cadre de nouvelles structures ind pendantes Railion Benelux dispose de sa propre traction mais n offre pas de services logistiques associ s ou d autres activit s comme les t l coms ou le transport routier Railion Benelux fournit la traction et est galement impliqu dans le transport combin au travers de soci t s filiales comme Optimodal qui est le repr sentant de Intercontainer Le RSC Rail Service Center de Rotterdam est une filiale 100 de Railion et assume les op rations terminales En revanche Railion Benelux n a aucune action commerciale sur le march du transport combin et n a aucune responsabilit dans la gestion de terminaux et autres infrastructures NS Cargo a t c d au 1 janvier 2000 Railion GmbH et en est devenu filiale 100 La majorit du capital 92 de Railion
278. res tr s diverses et pr sentent des bilans tr s contrast s sous l angle de l efficacit de l efficience ou de leur pertinence Deux d entre elles en particulier sont reconnues positives par la plupart des acteurs le PTC de 44 tonnes et les PACT Ces mesures doivent tre poursuivies et am lior es comme le proposent les r dacteurs du rapport D autres orientations sont aussi propos es qui ont le m rite d aller plus loin dans la technique ferroviaire par exemple sur les terminaux la tarification d acc s l infrastructure ou l accord 95 20 N anmoins le bilan n appara t pas tr s convaincant Si l organisme ferroviaire tait v ritablement inscrit dans une d marche de progr s au service du client on pourrait esp rer que toutes ces mesures seraient capables de produire des r sultats rapides or ce n est pas le cas C est l organisation ferroviaire elle m me qui doit se remettre en question si l on veut d velopper le transport combin Les mesures cit es dans l tude ne peuvent que ralentir au mieux la d perdition de trafic Le rapport mentionne juste titre le manque de flexibilit et de r activit du monde ferroviaire qui reste prisonnier de l inertie technique et de son organisation sociale Le r cent rapport des s nateurs HAENEL et GERBAUD sur le Fret ferroviaire Fran ais va m me plus loin Il pr sente tr s bien le probl me sous l angle de l organisation de l en
279. rgies avec le mode ferroviaire et avec le mode fluvial Des choix devront en effet tre faits au cas par cas afin d viter toute d perdition de financements publics entre les modes massifiables que sont le transport combin et le transport fluvial l exp rience sur le Rh ne avec Delta Box en concurrence avec CNC ayant montr les risques dans ce domaine Cette option appelle cependant deux remarques A La question est pos e par certains la France a t elle vocation capter des flux de pur transit autres que ceux qui sont in luctables Cette question est l gitime mais y a t il des solutions rentables sans les flux de transit Et la France peut elle raisonner en s isolant des flux europ ens auxquels sa situation g ographique la rend d ailleurs particuli rement perm able comme sur l axe Europe du Nord P ninsule Ib rique Une telle orientation conduira in vitablement augmenter le trafic de transit Cela peut comporter des inconv nients Tant qu un axe n est pas satur il est int ressant d y intensifier le trafic Cela contribue r duire les co ts unitaires d exploitation Mais lorsqu il est satur la duplication de l infrastructure est co teuse et ce co t doit tre mis en balance avec les avantages que procure l investissement Sous cette r serve notre diagnostic global est que seul le transport combin massifi peut trouver un quilibre conomique acceptable B S
280. ristiques de l offre Le prestataire tablira la liste de ces relations Il recensera les statuts de ces organismes et les liens institutionnels qui les relient Il devra galement dresser un tableau des relations commerciales qui s tablissent entre eux la fois quantitatif co ts d lais qualit de service etc et qualitatif forme des liens entre intervenants nature des contrats localisation des responsabilit s organisation technique nature des incitations etc Cette description de l offre comportera une comparaison des prix du transport combin par rapport aux modes concurrents ainsi qu une d composition fine de ces prix en leurs divers l ments acheminements routiers terminaux traction ferroviaire transbordement frais d organisation etc Il faudra analyser comment ces prix se comparent aux co ts La connaissance des co ts r els du transport combin est un l ment fondamental de l valuation pour juger la fois de la pertinence du transport combin en termes d utilit sociale et de la pertinence des aides pour en assurer le d veloppement Cette comparaison et ce diagnostic devront s effectuer sur des relations types mais aussi en moyenne par exemple pour l ensemble du pays ou par march selon ce qui para tra le plus clairant pour l tude Les liaisons bilat rales et de transit feront l objet d une tude particuli re et attentive compte tenu de l importance du trafic in
281. rmodales 2 cha nes purement terrestres et 2 cha nes avec maillon maritime une cha ne domestique de 600 km avec point nodal rail route aux deux extr mit s caisse mobile de classe A quivalent 2 EVP quivalent vingt pieds une cha ne domestique directe de 1000 km rail route aux deux extr mit s caisse mobile de classe A une cha ne internationale de 1 500 km rail route une extr mit et chargement direct dans un port l autre extr mit conteneur 40 pieds une cha ne internationale courte distance issue d un grand port maritime rail route l autre extr mit conteneur 40 pieds Les structures des co ts de ces cha nes sont r sum es dans le tableau suivant Elles appellent plusieurs remarques toutes les cha nes tudi es se situent dans une fourchette de co t de 0 70 1 1 UTI x km UTI unit de transport intermodal la part relative des co ts de traction de gestion des wagons et d usage des infrastructures dans le co t total de la cha ne intermodale augmente avec la distance le co t total au km d pend de la nature des extr mit s de la cha ne Il faut remarquer que contrairement au secteur routier pour lequel il existe un suivi r gulier et officiel des co ts les informations sur les co ts du transport combin en France sont parcimonieuses Elles ne sont g n ralement donn es qu titre indicatif par les op rateurs et les tarifs publi
282. rs l Allemagne et l Italie La vive croissance des flux de transport combin aux Pays Bas est fond e essentiellement sur le d veloppement de navettes de conteneurs l international En Italie la croissance du transport combin a t tir e la fois par le rail route dont la part dans le total est de 61 en 2001 et par le trafic de conteneurs maritimes dont la croissance a t stimul e par le d veloppement du port de Gioia Tauro La comparaison des trafics de transport combin rapport e au nombre d habitants dans chaque pays montre que le trafic en Allemagne est nettement sup rieur celui des autres pays 1 Il s agit du nombre de tonnes achemin es en transport combin au cours de l ann e consid r e sur le territoire de chaque pays soy valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 4 Trafic total de transport combin par pays millions tonnes an ann e 2000 117 7 23 8 Aleregne Itadie Fran Pays Bas e A 2 8 13 5 Tomes an habii 143 064 047 05 Nota ce graphique est exprim en millions de tonnes par an et non pas en tonnes x km comme les graphiques pr c dents afin d att nuer l effet superficie de chaque pays Sources statistiques nationales des pays concern s La r partition du trafic fran ais de transport combin par type d origine destination En 2001 le tr
283. rs op rateurs interviennent en concurrence entre eux sans aucune coordination ce qui peut provoquer de la confusion 241 Annexe 5 La situation aux Pays Bas Organisation g n rale Aux Pays Bas le transport combin concerne essentiellement l interface avec le mode maritime et donc surtout environ 90 des conteneurs maritimes Une caract ristique de l organisation du transport intermodal aux Pays Bas est le syst me des navettes Introduites en 1994 par l op rateur ferroviaire les navettes ont permis un d veloppement rapide du trafic intermodal durant la p riode 1994 1999 cf graphique la fin de ce chapitre On constate toutefois une stagnation du volume total transport depuis cette date stagnation du trafic de Rotterdam probl mes sociaux baisse de qualit du fret ferroviaire en Europe les N erlandais mentionnent notamment l Italie et la France comme responsables de cette baisse Les navettes ont une composition fixe et r alisent un trajet une fr quence r guli re avec des horaires fixes entre deux terminaux C est l op rateur sp cialis dans le transport intermodal qui assume le risque en s engageant sur l achat du sillon de la traction et de l utilisation des wagons sans savoir s il remplira le train correspondant Degr d ouverture du march la concurrence Le gouvernement des Pays Bas encourage en th orie la lib ralisation du fret ferroviaire et le
284. rt combin fusion ou au contraire s paration d acteurs aspects organisationnels et sociaux etc Le prestataire tudiera les contraintes impos es par la r glementation europ enne aux interventions publiques dans le domaine Les recommandations propos es devront bien entendu tre 207 Annexe 4 compatibles avec ces contraintes On s interrogera sur le point de savoir s il y aurait int r t ce que les mesures et aides soient r parties autrement On d gagera les aspects institutionnels importants 3 Calendrier des travaux Le d lai maximum des travaux ne devra pas exc der huit mois apr s le commencement des travaux compte tenu des contraintes de calendrier de l ensemble de l valuation Le calendrier de l tude sera rythm par des rendez vous avec le comit de pilotage au cours desquels seront valid s les rapports interm diaires ou des compl ments demand s et seront d cid s des choix et orientations concernant la poursuite de l tude en fonction des r sultats obtenus Le prestataire remettra au comit de pilotage ses divers travaux au fur et mesure de leur r alisation 1 Liste des mesures actions et d cisions politiques objets de l tude Propositions concernant les actions d environnement du transport combin analyser paragraphe 2 1 au maximum 0 5 mois apr s le lancement des travaux 2 Premier rapport concernant la segmentation des march s et la descripti
285. rtation Des cabinets trangers Quatre cabinets trangers sont galement intervenus tout au long du projet en apportant leur connaissance pointue de la situation en Grande Bretagne Allemagne Benelux et Italie ERRI European Rail Research Institute fondation n erlandaise li e l Union internationale des chemins de fer UIC 189 Annexe 2 MDS Transmodal cabinet anglais ind pendant sp cialis dans les tudes conomiques en mati re de transport de fret qui a r alis plus de 400 projets au cours des 10 derni res ann es dont les projets europ ens STEMM et INFREDAT 4 PCRD R cemment MDS Transmodal a labor un mod le appel le Great Britain Freight Model qui a t utilis en particulier pour la r alisation d un plan de d veloppement strat gique dans le cadre du Strategic Rail Authority s Freight Strategy PTV Planung Transport Verkehr est une entreprise allemande qui a r alis de nombreux projets visant am liorer l efficacit du transport combin rail route au plan europ en notamment ITIP Innovative Technologies for Intermodal Transfer et INFREDAT Methodology for the Collection of Intermodal Freight Transport Data En outre PTV est le concepteur d un mod le d optimisation de la gestion des flux ferroviaires de marchandises Visum Cargo fond sur la prise en compte des contraintes d infrastructures et le volume des flux transporter
286. rvient le transport maritime Sch ma 1 tpt routier tpt routier tpt ferroviaire chantier chantier rail route rail route tpt routier tpt maritime tpt ferroviaire tpt routier port port chantier maritime maritime rail route Nous nous int ressons ici au transport combin rail route sachant que celui ci peut se trouver en amont ou en aval d un transport maritime et donc au contact d op rateurs maritimes et portuaires L ORGANISATION DES CHA NES LOGISTIQUES Point nodal et navettes Les hubs ou points nodaux sont avec la cr ation des terminaux rail route l axe principal selon lequel a t d velopp le transport combin par la SNCF et ses partenaires Actuellement pr s de 35 du trafic combin ferroviaire en tx km transitent par des hubs dont la vocation est de permettre la fois une massification du trafic et sa distribution sur un plus grand nombre de destinations 36 valuation des politiques du transport combin rail route Il s agit de constituer depuis un terminal de transport combin des trains entiers compos s de wagons ayant des destinations diff rentes puis d acheminer ces trains jusqu un hub L les wagons sont tri s et assembl s suivant leur destination terminale et ce dans un temps imparti arriv e recomposition et d part se font en principe dans la nuit pour une livraison chez le client dans un d lai global de 24 heures Auj
287. s permettant pas aux diff rents acteurs de s engager dans une strat gie de d veloppement de leur activit Il serait souhaitable en ce sens que l Etat mais aussi les r gions et les autres collectivit s s engagent pr senter des programmes valables pour le moyen terme ce qui n exclut pas des adaptations dans la mesure o celles ci sont concert es entre toutes les parties Le Pr sident du Conseil d administration Jean Pierre DUPORT 167 SNCF Par lettre en date du 8 f vrier 2003 vous avez appel mon attention sur le contenu du rapport du Commissariat g n ral du Plan sur l Evaluation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route Ce rapport appelle divers commentaires que je vous saurais gr de transmettre au Commissariat g n ral du Plan pour les faire figurer en annexe de son rapport Je partage les recommandations des rapporteurs visant assurer un d veloppement durable au transport combin en France Ma conviction est aussi que l quation conomique de la cha ne du transport combin repose sur la productivit et la qualit des diff rents maillons qui la composent C est le sens des actions lanc es par les services du Fret de la SNCF depuis 2002 Il s agit de d dier les locomotives et les roulements aff rents au trafic du point nodal de l Ile de France d marche volontaire et efficace qui sera tendue d autres flux de trafic intermodal I
288. s Interports L objectif est de positionner l Italie comme LA liaison logistique entre l Europe et la M diterran e 2 plan national du transport 2001 L tat intervient dans la politique g n rale du transport et du transport combin Par des lois il finance les investissements en infrastructures Interporti et par l encourage indirectement le transport combin et les nouvelles formes de transport Tout r cemment une loi qui donne des financements directs aux op rateurs de transport combin a t approuv e R le des r gions Les r gions ont galement jou un grand r le en subventionnant la construction des chantiers de transport combin nomm s Interporti voire en participant directement ou indirectement leur gestion Cette d marche r pond un souci d am liorer l attractivit des r gions italiennes au plan europ en Les r gions interviennent dans les choix de localisation et d am nagement des Interporti elles interviennent dans le projet et le d veloppement du projet le financement vient de l tat et sa gestion est d centralis e dans les r gions Il faut pr ciser que jusqu maintenant ni l tat ni les r gions ne pr voient des financements en faveur de la construction des terminaux ferroviaires de l intermodalit o se concentre la plupart du trafic combin Gestionnaire de l infrastructure La fonction de gestionnaire d infrastructure n
289. s au titre de ces projets assez modestes n ont pas t le seul facteur d terminant dans le processus de d cision d investissement Pertinence de la mesure Les projets PACT n ont pas tous t des succ s En revanche ils ont contribu cr er une dynamique de d veloppement des navettes en France PACT offre une assistance au d marrage qui contribue l limination des obstacles financiers au transport combin Toutefois PACT n est pas en mesure d liminer les obstacles importants caus s par la structure et les cadres de r glementation du secteur du transport ferroviaire Proc dure d actualisation pour une r valuation ult rieure Indicateurs d effets Degr de succ s des projets en cours Commission europ enne DG TREN AEA Technology Environment UK Heather Haydock et Dr George Marsh t l 01235 463962 t l copie 01235 463574 2003 valuation de la partie 2000 2002 du programme PACT Contacts cl s S quen age 4 10 Les autres politiques et mesures L inventaire des politiques r alis au d but de l tude avait permis outre les dix mesures valu es en d tail dans les paragraphes pr c dents de ce chapitre d identifier d autres politiques dont le champ est moins directement au c ur du sujet car elles ne rel vent pas des politiques publiques fran aises Elles peuvent toutefois avoir des impacts significatifs sur le d veloppement du transport
290. s de saturation du couloir rhodanien en termes routiers et les difficult s qu a fait appara tre la desserte ferroviaire fret de la vall e Au moins pour ce qui est de la r gion Ile de France il convient de souligner l int r t des plates formes multimodales exploit es par le port autonome de Paris pour d velopper toutes les combinatoires Il importe en effet que les entreprises puissent disposer de services adapt s leurs besoins Le d veloppement prometteur du service de transport combin ferroviaire entre le site du port autonome de Paris Bonneuil Val de Marne et Milan met en vidence l int r t de consid rer les plates formes multimodales exploit es par les ports int rieurs Paris Lille Strasbourg Lyon etc pour ce qu elles sont des terminaux susceptibles d tre exploit s par des services de transport combin fleuve route et fer route Cette approche est celle retenue dans le cadre du volet marchandises du plan des d placements urbains Elle sera formalis e par le sch ma r gional des infrastructures portuaires actuellement en cours de r vision Le Pr sident du Conseil d administration Le Directeur g n raL Jean Fran ois DALAISE Gilles LEBLANC 163 R seau Ferr de France Vous m avez communique pour avis par courrier du 30 janvier 2003 le rapport r alis par le Conseil national de l Evaluation la demande du Premier ministre sur l valuation des politiques publiques en fa
291. s grandes entreprises de transports concern es sont d envergure nationale et si elles ont leur si ge en r gion parisienne elles ne devraient pas pouvoir formellement b n ficier de ces aides r gionales Elles sont donc amen es tricher et demander ces aides au titre de leurs tablissements localis s dans les r gions qui les accordent 81 valuation des politiques du transport combin rail route Proc dure d actualisation pour une r valuation ult rieure Nombre de caisses et de ch ssis subventionn s au cours de l ann e coul e Pourcentage du parc fran ais de caisses ch ssis subventionn en 2002 l estimation du parc sera probablement une donn e difficile obtenir La mesure en avait t tr s grossi re dans l valuation TOP partir du parc financ par ce dispositif unique elle deviendra encore plus incertaine avec la diversification des canaux de distribution d aides Nombre de nouvelles soci t s b n ficiaires de la subvention Nombre et pourcentage de soci t s b n ficiaires faisant du transport combin pour la premi re fois Indicateurs d effets transfert modal Contacts cl s ADEME R gions S quen age Fin 2003 4 4 Les politiques des terminaux rail route Description des politiques Les aides l investissement de l tat et des r gions concernent les infrastructures les superstructures et les syst mes d informati
292. s pour les v hicules routiers R glementation ferroviaire gabarits annexes 8 et suivantes sont consultables sur les sites du Commissariat g n ral du Plan WWW plan gouv fr wwWw evaluation gouv fr cgp Pr face par Michel Matheu pr sident du comit de pilotage L valuation des politiques publiques en faveur du transport combin a t inscrite au programme 2001 2002 du Conseil national de l valuation Le choix de ce sujet r pondait une pr occupation majeure des pouvoirs publics en mati re de transport et d environnement l inqui tude devant la part de march prise par le transport routier de marchandises au d triment du transport ferroviaire alors m me que ce dernier est plus respectueux de l environnement et peut tre rentable au moins pour des trajets assez longs et des trains bien remplis Le transport combin rail route qui associe la flexibilit de la route dans les trajets terminaux et les avantages du rail dans le trajet principal est per u depuis quelque temps comme le secteur de d veloppement le plus porteur pour le fret ferroviaire C est pourquoi les pouvoirs publics en ont encourag l essor surtout au cours de la d cennie quatre vingt dix Cette politique comportait des aides directes l activit mais aussi des mesures indirectes concernant les terminaux leur desserte par camion la tarification ferroviaire etc Un bilan de ces actions est apparu n cessair
293. s publics En ce qui concerne l organisation des acteurs l argumentation du rapport conduit accorder la priorit l ouverture du march de nouveaux op rateurs en minimisant le r le que peut jouer la SNCF Je constate pourtant que l exemple de notre voisin allemand atteste de la coh rence entre la large ouverture du march et la strat gie conqu rante de l op rateur historique Le rachat de Stinnes fait de DB Cargo un des g ants de la logistique europ enne qui s appuie notamment sur d importants acteurs du transport combin en Europe gr ce des prises de contr le ou des partenariats En France l organisation des acteurs est le fruit d volutions historiques contrast es et parfois contradictoires Le besoin d un p le structur et consolid se fait ressentir de plus en plus Je d fends pour ma part la capacit de la SNCF et de sa branche Fret relever le d fi d une autre organisation pour le transport combin ouverte des partenaires trangers et capable de r pondre globalement aux objectifs de d veloppement des ports fran ais Dans les perspectives d avenir du transport combin en France et surtout en trafic national il semble irr aliste de dissocier la SNCF des autres acteurs engag s Nous tenons poursuivre un partenariat gagnant gagnant garant d une politique des transports efficace et pertinente pour notre pays Je vous remercie de prendre en consid ration ces r actio
294. s sp cifiques zone g ographique mode d chantillonnage etc et non pas sur une approche conom trique bas e sur des chantillons ou des panels En outre il ne prend en compte ni les effets crois s des d terminants du transport combin ni les ventuels facteurs susceptibles d inhiber certains effets Ce m ta mod le doit donc tre consid r avant tout comme un outil caract re p dagogique qui permet de rendre compte de l ordre de grandeur de l impact de chaque mesure sur la part de march du transport combin Les r sultats en terme d lasticit s doivent tre interpr t s avec prudence car les lasticit s trouv es dans la litt rature se situent dans des plages tr s larges et nous les avons calibr es dans le m ta mod le des niveaux jug s probables Les d tails relatifs aux mod les et tudes utilis s peuvent tre consult s en annexes 12 et 13 Les lasticit s de la part de march du transport combin facteur expliqu au prix du transport combin facteur explicatif telles que nous les avons identifi es dans les mod les analys s se situent dans une fourchette comprise entre 0 45 et 1 70 Malgr la largeur importante de cette plage d lasticit on constate une convergence de plusieurs tudes autour d un ordre de grandeur de 1 que nous retenons comme valeur de base Compte tenu de cette sensibilit lev e il est important de comprendre quels facteurs ont un
295. semble du groupe ferroviaire savoir RFF SNCF FRET SNCF et ses filiales op rateurs de transport combin Avant de vouloir faire de la valeur ajout e dans la logistique il serait souhaitable que la SNCF fasse bien son c ur de m tier savoir la traction De r cents d veloppements technologiques GPS ERMTS attelages automatiques diesel freinage signalisation communications informatiques etc devraient lui permettre de s adapter rapidement la demande Encore faut il que la strat gie soit bien affirm e en faveur du fret Il est important en particulier qu une offre commerciale soit publi e incluant sur certains axes des fen tres priorit fret avec des horaires garantis D autre part les clients demandent un minimum de transparence de communication et de r activit de la part de l entreprise ferroviaire Tout ceci 157 Avis des tablissements publics ne sera possible que si FRET SNCF a la ma trise compl te de ses moyens de production et une comptabilit analytique s par e Le projet Cap Clients de M GALLOIS semblait aller dans ce sens On peut maintenant esp rer qu un d but de concurrence europ enne va stimuler l adaptation Les objectifs sont simples fiabilit et comp titivit La DB semble montrer le chemin en abandonnant au priv les tractions des trafics qui ne l int ressent pas Les petits op rateurs de niches peuvent cause de leur adaptation trouver des giseme
296. sens sous forme de macarons ou de labels respectueux de l environnement afficher sur les v hicules ou mettre en avant dans leurs propres outils de communication contribuerait la poursuite de l objectif g n ral de r duction des nuisances environnementales qui motivent les politiques publiques en faveur du transfert modal Mesures europ ennes PACT Bilan de l valuation Malgr la relative modestie des moyens mobilis s dans le cadre du programme et ses r sultats en demi teinte sur certains objectifs PACT est une mesure positive de d veloppement de pratiques communes au niveau europ en Il contribue en cela au d veloppement d un code de pratiques et de r f rences communes qui permettront l mergence d une r elle politique de qualit dans le secteur du transport combin Les projets li s l am lioration de l interop rabilit ont globalement atteint leurs objectifs Les projets de mise en place de navettes ont eu faire face une restructuration du march du transport combin et une d gradation de la qualit du service ferroviaire La Commission europ enne a stopp certains versements pr vus par manque de r sultats Efficience L valuation du programme a t positive Les projets n ont pas tous t des succ s Le programme n est pas en mesure d liminer les obstacles caus s par les structures et les r glementations du secteur ferroviaire Efficacit
297. sport combin rail route Dans le domaine de l intermodalit du transport routier fluvial et maritime avec le transport ferroviaire la technique la plus utilis e en France et en Europe est celle du transport combin non accompagn qui consiste acheminer par voie ferr e sur le parcours principal des conteneurs ou des caisses mobiles routi res charg s sur wagons dans des chantiers sp ciaux ou dans les ports le mode routier assurant les parcours terminaux En revanche le transport ferroviaire de camions entiers tracteurs et remorques accompagn s des chauffeurs dans une voiture voyageurs pr vue pour leur repos est beaucoup moins fr quent et repr sente moins de 20 du trafic intermodal en Europe Il s agit du transport combin accompagn appel aussi route roulante ou ferroutage Son co t lev le limite essentiellement au franchissement d obstacles naturels ou de zones sensibles Il est surtout pratiqu en Suisse et n est pas utilis en France On peut n anmoins citer le cas particulier des navettes du tunnel sous la Manche exploit es par Eurotunnel sur lesquelles des camions complets peuvent tre charg s compte tenu du gabarit important Dans la suite de cette note seul le transport combin rail route non accompagn sera donc concern Il y a deux op rateurs la CNC filiale 90 de la SNCF et Novatrans soci t dont le capital est 60 d tenu par des entreprises routi res et 40 pa
298. ssaires seront r alis s en deux phases Le co t total de l ensemble des travaux envisag s pour le port est de 93 7 ME Les financements europ ens sont sollicit s afin de compl ter et d acc l rer les investissements pr vus Efficacit de la mesure Les ann es quatre vingt dix ont constitu une p riode de r gression de la politique portuaire comme en t moigne par exemple le rapport de la Cour des comptes sur la politique portuaire fran aise d octobre 1999 qui souligne les r gressions du financement de 125 M en 1990 90 M en 1997 La restriction des cr dits budg taires mais aussi le caract re ambitieux des programmes inscrits dans les contrats de Plan tat r gion 1994 1998 ont eu pour cons quence que le taux d ex cution de ces contrats s levait 27 fin 1996 et 35 fin 1997 Avec la r solution des questions li es la manutention portuaire la situation et les perspectives d volution des ports se sont am lior es mais leur desserte ferroviaire ne suit pas Des choix cibl s sont n cessaires pour le d veloppement d hinterlands ferroviaires L efficacit ne peut tre au rendez vous s il n y a pas de couplage entre les politiques d investissement dans les interfaces rail mer et les politiques de d veloppement d axes lourds de fret Efficience de la mesure rapport co t avantages Nous ne sommes pas en mesure de porter un jugement sur une situation d investissement en
299. sur les dispositions de ce d cret responsabilit donn e R seau ferr de France pour la r partition des capacit s sur le r seau priorit donn e aux services de transports internationaux de marchandises cr ation d une mission ind pendante de contr le des activit s ferroviaires L arr t du 13 d cembre 2002 relevant de plus de 60 les redevances d utilisation du r seau ferr national pour les trains du combin constitue par ailleurs une premi re tape d volution de la tarification galement pr conis e dans le rapport la valeur de ces sillons jouera elle aussi en faveur de la qualit 149 Avis des minist res Bien entendu l am lioration de la qualit du transport combin passe aussi par l volution de la SNCF compte tenu de la place de l tablissement dans le secteur La mission confi e au pr sident de la SNCF par le ministre fait de la question du fret ferroviaire une priorit ceci imposera l entreprise de reconsid rer son organisation ses modes de production ses carri res pour r pondre aux exigences de r gularit et de fiabilit attendues par les chargeurs comme le souligne le rapport des s nateurs HAENEL et GERBAUD Les investissements doivent soutenir le d veloppement du transport combin rail route qu il s agisse des terminaux mais aussi des investissements sur le r seau ferr national n cessaires l am lioration des circulations Pour les ter
300. sur un inventaire pr cis des flux potentiellement captables par le transport combin Sans accueillir de fa on enthousiaste la perspective d ouverture de l activit ferroviaire d autres acteurs ils pensent que cela ne r glerait en rien les dysfonctionnements organisationnels ils reconnaissent qu une r organisation est n cessaire et que des gains de productivit sont possibles m me si cela doit entra ner des cons quences en terme d emploi Ils sont critiques sur les cons quences n gatives pour le transport combin du syst me des r mun rations qui lie le montant de la r mun ration des conducteurs la vitesse Ils confirment par ailleurs que la situation volue assez vite en ce qui concerne l interop rabilit au niveau europ en et que cela devrait d boucher sur une meilleure efficacit des services ferroviaires internationaux Les syndicats pr conisent enfin une contractualisation beaucoup plus forte avec l tat et la Commission europ enne et souhaiteraient que les d cisions d investissements soient li es autant que possible des engagements de trafics de la part des op rateurs 64 valuation des politiques du transport combin rail route Encadr 4 Points de vue de syndicats routiers Les diff rentes mesures qui ont t prises en faveur du transport combin ces derni res ann es pr sentent une efficacit d cevante leurs yeux Les annonces de d velopp
301. t a t tr s lev sur la p riode 1993 1996 cette part de march est rest e modeste le transport combin tant pass de 3 4 5 du total 24 valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 2 Part relative du transport combin dans le total du transport de marchandises en France en tonnes x km transit inclus 2000 1985 1990 ann e 1995 volution des diff rents modes de transport Pendant cette p riode de stagnation du transport ferroviaire le mode routier a connu au contraire une croissance forte et r guli re Il est frappant de constater que les tonnes x km transport es par les modes ferroviaire fluvial et ol oduc en 2001 sont pratiquement au m me niveau qu en 1985 alors que dans le m me temps les flux achemin s par le mode routier ont augment de 109 en volume 25 valuation des politiques du transport combin rail route Graphique 3 volution relative des modes de transport de marchandises France 1985 2000 en milliards de tonnes x km 260 e Fer k Route Fluvial W Ol oducs so 1542 PE 52 5 52 7 52 55 4 46 6 48 3 e e e e eo o e Re 20 5 22 3 21 9 21 8 21 6 21 4 21 5 20 Pa E E z Fa En R D amp 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Source INSEE 38
302. t avantages Contrat TOP On peut rappeler que le co t des contrats TOP s l ve environ 7 millions d euros depuis 1990 pour un accroissement de trafic estim 0 3 En plus de son faible impact sur le processus de d cision des transporteurs pour utiliser le transport combin le contrat TOP pr sente un co t de gestion lev Ces frais 1 Calcul une caisse effectue en moyenne 750 voyages co t moyen d une caisse mobile 17 000 co t total de la cha ne 700 UTI valeur moyenne des 4 cha nes types part du co t d amortissement du contenu dans le co t total 3 2 dont 10 en moyenne de bonification contrat TOP soit 0 3 2 Selon l tude d valuation r alis e pour l ADEME en avril 2002 par Reverdy Associ s et Jonction la mise en place de 100 caisses mobiles ferait gagner essentiellement des co ts externes L estimation de ces co ts nous semble au demeurant contestable 80 valuation des politiques du transport combin rail route de gestion s expliquent la fois par le type d aide propos cr dit bail taux bonifi et par le faible nombre de dossiers r alis s chaque ann e qui ne permet pas un bon amortissement des co ts fixes de la structure de gestion de l aide publique Initiatives des r gions Les aides directes distribu es par les r gions aux transporteurs routiers pour l acquisition de mat riel de transport combin environ 0 5 million d
303. t d une relocalisation celui de Hourcade Bordeaux mis en service en 2002 Les deux tableaux ci apr s d crivent l tat actuel d avancement du programme d investissements le premier tableau est consacr aux investissements r alis s et op rationnels le deuxi me tableau est consacr aux projets en cours ou l tude Tableau 4 Cr ations extensions et relocalisations de terminaux terminaux op rationnels Investis Relocali Ann e de sement sation R Site mise en M Extension de Commentaires service ordre de capacit E grandeur Cr ation C Bonneuil 2001 5 ME c Nouveau terminal cr pour T3M sur un site du Port Autonome de Paris Rennes 2002 3 5 ME E Hourcade 2002 47 M R Ouvert remplacement de Bordeaux Bordeaux Bastide Lomme Lomme est une op ration de re localisation de transition pour accueillir la croissance du trafic dans 2001 11 M R Pattente de Dourges C est l op ration de Dourges qui permettra de fermer le terminal de Lille Saint Sauveur 1 Par relocalisation nous entendons la construction d un nouveau terminal dans une zone bien desservie en infrastructures routi res en remplacement d un autre terminal localis dans une zone de congestion routi re 83 valuation des politiques du transport combin rail route Tableau 5 Terminaux en cours de r alisation ou en projet
304. t ou du gestionnaire de l infrastructure qui sauf cas exceptionnels accorde la priorit au trafic voyageurs certaines d cisions d implantation des terminaux rail route qui ne prennent suffisamment en compte ni les besoins r els des clients ni les enjeux internationaux du transport combin une concurrence du tout route d autant plus vive que les co ts sociaux du fer sont sensiblement sup rieurs ceux de la route On constate que les principaux freins au d veloppement du transport combin n ont pour la plupart pas t limin s ce jour Nous pr conisons de privil gier une approche plus industrielle du transport combin consistant se focaliser sur les axes lourds transeurop ens et sur les 143 valuation des politiques du transport combin rail route ports fran ais dont le devenir tient la poursuite d une politique suffisamment volontariste avec l objectif de recherche de forts progr s de productivit Nous pensons que des prix vrais et la mise en concurrence des acteurs seront bien pr f rables la confusion des responsabilit s et au manque de transparence qui pr valent actuellement Les aides publiques doivent tre mieux cibl es sur les acteurs pertinents cet gard les politiques publiques n auront vraiment de sens que si les initiatives de l tat tiennent v ritablement compte du r le moteur des grands acteurs priv s de la logistique au p
305. t tr s net des pouvoirs publics les interventions purement conomiques affectant les prix relatifs sont per ues comme trop ais ment r vocables En ce sens l affirmation d une politique d investissement forte entam e dans le cadre des actuels contrats de Plan tat r gion appara trait comme l expression d un engagement durable de l tat am nagements ou cr ations de terminaux portuaires de voies au gabarit B1 de lignes priorit fret voire compl tement d di es celui ci De l autre c t l efficacit des am nagements n est jamais compl tement garantie Ils peuvent attirer massivement du trafic de transit dont l utilit pour l conomie nationale n est pas av r e un peu de transit sur un itin raire peu charg apporte de la productivit et de la rentabilit trop de transit le sature et suscite de nouveaux besoins d infrastructures souvent on reux Inversement il n est pas certain que la qualit du maillon ferroviaire devienne rapidement suffisante pour attirer les marchandises pour le moment les conflits sociaux r p t s de la SNCF d gradent la qualit de service et les conflits entre trains de fret et trains express r gionaux paraissent tr s difficiles r soudre m me avec quelques am nagements suppl mentaires Les investissements effectu s devront donc tre choisis avec discernement et accompagn s d un ensemble de mesures propres encourager le report vers le
306. t un caract re strat gique en particulier au Terminal ECT o le d veloppement est influenc par les conflits sociaux Les syndicats sont puissants dans le port de Rotterdam Et des gr ves r guli res des personnels du terminal ECT ont influ sur la qualit du service ferroviaire Comme indiqu ECT joue un r le d terminant dans le port de Rotterdam en ce qui concerne la manutention de conteneurs qui le fait percevoir comme une sorte de monopole dans son domaine Mais Maersk Sealand a d velopp son propre terminal Rotterdam et P amp O Nedloyd s appr te faire de m me en 2003 ce qui a mis ECT en situation plus que d licate et t la cause de nombreux conflits alors que les r ductions d effectifs n ont pas encore t accept es par les syndicats La relation entre le port de Rotterdam et les chemins de fer est fond e sur la collaboration d s lors qu ils partagent le m me objectif le d veloppement du transport Et les autorit s portuaires de Rotterdam ont jou un r le important dans les discussions qui ont conduit la mise en place de la Betuweline La responsabilit des op rations ferroviaires l int rieur de l emprise portuaire est plac e sous la double responsabilit de Railned et Railverkeersleiding Cependant une troite collaboration entre le port et Railned existe en ce qui concerne la programmation des d veloppements de capacit La responsabilit de l investissement en capacit
307. tations transmises aux acteurs par les m canismes institutionnels et les rapports entre institutions Les incitations sont elles suffisantes Les politiques publiques ont elles utilis les bons instruments Ont elles t correctement mises en uvre Les aides fournies taient elles incitatives au d veloppement du transport combin Les politiques d accompagnement Ont elles jou dans le sens souhaitable Y a t il une suffisante galisation des conditions de concurrence entre les modes notamment quant l internalisation des effets sur l environnement Le m canisme de d cision en mati re de terminaux qui fait appel un m lange d initiative priv e de gestion administrative et de politiques locales est il suffisamment incitatif aux bonnes d cisions 206 Annexe 4 Y a t il dans certains cas un blocage par absence d initiative ou au contraire un saupoudrage 2 5 valuation d ensemble Le prestataire fournira ensuite un diagnostic d ensemble partir du rassemblement de tous les l ments pr c dents Ce diagnostic constituera l valuation proprement dite des mesures de politiques publiques en faveur du transport combin Il apportera une r ponse si possible pour chacune des mesures prises isol ment des questions telles que Quel tait le contenu pr cis de la mesure les objectifs attendus les indicateurs ventuels pr vus Comment la mesure a t elle t mise en uv
308. termodal en Europe et qui hors du tunnel sous la Manche n existe pas en France Il conviendra aussi de bien distinguer le transport combin rail route objet de l tude du transport ferroviaire conventionnel Le champ couvert concerne l ensemble des trafics nationaux et internationaux bilat ral et transit Quant aux politiques publiques examiner elles recouvrent d abord les politiques publiques directes et explicites en faveur du transport combin aides directes investissements publics en terminaux etc men es par l Etat Elles recouvrent aussi les politiques et mesures indirectes ou implicites de l tat et des collectivit s locales qui sans peut tre viser directement les transports combin s ont un effet sur son d veloppement politique portuaire influant sur le choix modal d veloppement des services ferroviaires r gionaux politiques locales de plates formes logistiques strat gies de l op rateur ferroviaire en ce qui concerne les priorit s d acheminement des diff rents types de trains etc 198 Annexe 4 1 2 Les questionnements privil gier dans les travaux r aliser Un examen rapide des statistiques imm diatement disponibles sugg re un sentiment partag par beaucoup d observateurs Le transport combin malgr des avantages importants pour la collectivit en termes de congestion d environnement et de s curit routi re et des conditions th oriquement favorables
309. ternational en mati re de transport combin Il conviendra de proc der pour chacune des liaisons importantes de ce type un recensement des acteurs une analyse des relations entre acteurs et une d composition des co ts et des recettes entre eux 202 Annexe 4 Comparaisons internationales Le prestataire examinera galement les th mes pr c demment voqu s pour un certain nombre de pays en relation avec la France selon des modalit s qu il pr cisera Ces modalit s d pendront de l importance de l exemple que constitue le pays en cause de l int r t qu il repr sente pour la compr hension de ce qui se passe en France et des difficult s qu il y a obtenir les informations correspondantes La liste des pays examiner qui devra en comporter au moins trois sera propos e par le prestataire A priori on peut penser aux pays suivants Allemagne Italie Benelux notamment pour les ports Espagne notamment pour les terminaux la fronti re Royaume Uni notamment pour le trafic combin dans le tunnel sous la Manche Ces comparaisons internationales qui n cessiteront peut tre quelques visites sur place notamment pour la connaissance du fonctionnement de grands ensembles tels que ports terminaux ou plates formes rev tiront plusieurs aspects Elles porteront d abord sur les points d j vus pour la description de la situation en France 2 les trafics
310. ti rement le compenser Enfin les autres recommandations qui concernent moins directement la SNCF appellent les observations suivantes Sur le rel vement des p ages d infrastructure pour mettre fin la sous tarification des sillons pour le fret la mesure semble d cal e par rapport l estimation propos e de l lasticit de la demande sur les prix un doublement des p ages entra nerait une baisse de 6 10 du trafic On peut s interroger sur les moyens sous entendus pour compenser la perte de comp titivit Sur l accord 95 20 et la d marche contractuelle que le rapport propose l exemple italien des contrats Etat chargeurs et transporteurs est mis en avant 180 Avis des tablissements publics mais pourrait il s appliquer en France en coh rence avec le dispositif d aides vers es aux op rateurs de transport combin Sur le d veloppement des terminaux de transport combin le r le moteur attribu aux r gions pour le financement et la ma trise d ouvrage est valid Il en d coule semble t il la minimisation des interventions de RFF m me sur le p rim tre du r seau ferr national En tout tat de cause la SNCF a besoin d un interlocuteur comp tent pour d cider des conditions d exploitation des sites depuis le r seau RFF Son expertise aupr s des r gions notamment peut tre de grand int r t pour acc l rer le traitement des dossiers dont le rapport souligne la l
311. ticuli rement deux aspects doivent enfin tre lev s le climat conomique est trop peu concurrentiel et l utilisation de l infrastructure est imparfaite Si les pouvoirs publics n am liorent pas l environnement conomique et r glementaire dans un contexte europ en en pleine volution un rapide d clin est probable Cr er pareil environnement repr sente un d fi de grande ampleur relever d s maintenant SOMMAIRE Pr fa Cnisia sanii iti annee dress edit sde reste dras te ee tante 11 valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route sssseeeeseeese 17 1 Objet et conditions de r alisation de l tude se 17 1 1 Contexte de l valuation ss 17 1 2 Les objectifs des politiques publiques 19 1 3 Champ global de l tude probl matiques abord es 20 1 47 Les dix mesur s valu es 25m nhn a nn 21 1 5 L sch ma de l d marches hate dis DA ant Ts G 22 2 La situation du transport combin en France et en Europe 23 2 1 Les trafics de transport combin sssssssesseseeseeseeeessreresseseesesteresseseesseseseeseeee 23 2 2 L organisation du transport combin 36 3 Forces et faiblesses du transport combin en France 52 3 1 Les crit res d cisifs du choix modal sesesseeeseseessssrsreersssrssesrsrrererssssrsreereesesses 52 3 2 Le co t du transport combin facteur cl de comp titivit sseeseeee
312. tilisation de locomotives interop rables c est dire aptes circuler en France et sur un ou plusieurs r seaux voisins est l tude Les relations entre la France et l Italie via Modane et le tunnel du Mont Cenis sur lesquelles la qualit de service est encore nettement insuffisante sont fortement concurrenc es par l offre routi re L utilisation d une seule locomotive depuis le chantier de d part et jusqu au chantier de destination permettra d carter le risque de rupture d acheminement pour d faut de machine 165 Avis des tablissements publics Pour autant disposer en propre d un parc d engins de traction n est pas suffisant Fret SNCF ne pourra v ritablement ma triser l acheminement des trains du combin que lorsque les agents de conduite seront eux m mes affect s l activit Fret On ne peut ignorer la difficult de conduire une telle volution culturelle mais le retour la croissance des trafics est ce prix 2 Le co t du transport combin facteur cl de comp titivit point 3 2 page 52 Le transport combin dans la quasi totalit de ses sous syst mes fonctionne de fa on s quentielle g n ralement les trains arrivent sur les chantiers le matin entre 4 heures et 8 heures et repartent en fin de soir e entre 19 heures et 23 heures Par ailleurs la plus grande partie des chantiers est exploit e de fa on statique c est dire que le nombre
313. tional de l valuation avec un comit de pilotage restreint Les travaux d valuation sont sous trait s un prestataire ext rieur 197 Annexe 4 L objet du travail demand au prestataire et pr cis dans la suite de ce document est de produire un rapport d valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route Ce rapport devra examiner tous les l ments des politiques publiques qu ils rel vent de la logique conomique ou de l interaction des acteurs ou encore des aspects sociaux Sur la base de ses travaux le prestataire fournira dans le rapport des recommandations sur les orientations donner ces politiques dans le futur Le prestataire indiquera galement jusqu quel point et quelles conditions les outils d valuation mis au point sont r utilisables pour une valuation ult rieure 1 1 Champ d tude Le champ de l tude couvre le type de transport combin rail route qui consiste acheminer par voie ferr e sur le parcours principal des conteneurs des caisses mobiles ou des remorques routi res charg s sur wagons dans des terminaux sp ciaux ou dans les ports le mode routier assurant les parcours terminaux Est donc exclu du champ de l tude la route roulante ou transport ferroviaire de camions entiers tracteurs et remorques accompagn s des chauffeurs dans une voiture voyageurs pr vue pour leur repos qui repr sente moins de 20 du trafic in
314. tions concr tes de mise en uvre des politiques en faveur du transport combin il s est agi de faire ressortir les difficult s et les points de blocage au plan national comme au plan international dans un cadre qui tienne compte des logiques de march ou d environnement concurrentiel de la strat gie des acteurs et de l tat des rapports sociaux La r flexion conduite s adresse donc plus particuli rement aux probl matiques suivantes 20 valuation des politiques du transport combin rail route Quels sont les principaux d terminants de la demande actuelle de transport combin Quel est l effet des politiques publiques visant tablir une concurrence plus quitable entre le rail et les transports routiers r gles de travail respect des r glementations prise en compte des co ts externes de chaque mode pour la collectivit Comment est concr tement mise en uvre la politique de d veloppement du transport combin difficult s et points de blocage fonctionnement du march priorit s accord es aux diff rents trafics conditions d acc s l infrastructure etc Quelle est la nature des freins qui s opposent au d veloppement du transport combin Quelle compr hension a t on du d veloppement plus rapide du transport combin dans d autres pays europ ens Certaines causes de la stagnation du trafic r sident elles dans des probl mes de type organisationnel sillons tarifs
315. transport combin Comme on pouvait s y attendre valuer les politiques en faveur du transport combin c est se confronter l ensemble des probl mes du transport de marchandises Si les pouvoirs publics n am liorent pas l environnement conomique et r glementaire du transport ferroviaire dans un contexte europ en en pleine volution un rapide d clin est probable Dans un environnement plus concurrentiel dans un contexte tarifaire et r glementaire plus favorable au fret ferroviaire des op rateurs entreprenants peuvent vraisemblablement insuffler une nouvelle dynamique au fret en g n ral et au transport combin en particulier Pour les pouvoirs publics cr er pareil environnement repr sente un d fi de grande ampleur eux de doser ad quatement les mesures et surtout de les concevoir de fa on globale et coordonn e pour relever ce d fi et relancer une dynamique aujourd hui enray e 1 Adapt aux chargements de conteneurs dits high cube volumineux en raison de leur hauteur de 9 6 pieds et d utilisation croissante 16 valuation des politiques publiques en faveur du transport combin rail route 1 Objet et conditions de r alisation de l tude 1 1 Contexte de l valuation La pr sente tude s inscrit dans le cadre d une valuation de politique publique qui porte sur les politiques en faveur du transport combin rail route Le transport combin rail route consiste
316. ttribue des sillons pour le transport de passagers des intervalles fixes et un ou deux sillons par heure pour le transport de fret Sur la ligne de Rotterdam Venlo poste fronti re 4 sillons par heure et par direction sont disposition du fret ce jour aucun conflit ne semble tre n du syst me d attribution des sillons Railverkeersleiding assure la r gulation journali re du trafic notamment en cas de retards Les deux structures sont publiques et plac es sous la responsabilit de l tat La redevance ferroviaire L acc s l infrastructure ferroviaire pour le transport de fret est bas sur un tarif en train x km Ce tarif ne d pend pas aux Pays Bas des types de locomotive diesel lectrique du poids du train de la vitesse du train ni du type de voie Ce tarif est calcul en fonction des volumes pr vus de train x km en corr lation avec les r servations de sillons Ce tarif doit voluer de la fa on suivante dans les prochaines ann es 2001 0 11 euro par train x km 2002 0 23 euro 2003 0 45 euro 2004 1 00 euro par train x km 243 Annexe 5 Par rapport aux autres pays ce tarif est plut t bas tarif valide jusqu aux fronti res diff rent au del Le co t de l acc s l infrastructure est factur aux op rateurs ferroviaires qui font les r servations de sillons Ces op rateurs prennent cet l ment en compte dans leur calcul de prix l acc s l infrastructu
317. u tout route le co t des transferts qu il impose C est un peu plus facile partir d un terminal portuaire car ce handicap par rapport la route est alors r duit de moiti un transbordement suppl mentaire au lieu de deux De fa on g n rale les taux de remplissage lev s s obtiennent plus ais ment l o se concentrent des trafics importants les conomistes des transports parlent alors de flux massifi s mais ce n est pas le seul cas En cr ant des hubs selon un mod le semblable celui du transport a rien on peut aussi susciter des conditions favorables Lorsque les conditions sont r unies le combin trouve sa place mais non sans peine En premier lieu pour tre vraiment comp titif en termes de co ts il doit m me l o il a ses chances tre davantage productif Les op rateurs y parviennent mieux lorsque l environnement est concurrentiel Les exp riences trang res donnent penser que les grands professionnels de la logistique disposent particuli rement d atouts pour organiser des services optimis s 12 Pr face En second lieu il est tr s difficile au transport combin d offrir les m mes garanties de ponctualit de r gularit donc de qualit que son rival routier en raison des transbordements et de la plus grande rigidit du mode ferroviaire C est pourquoi le combin est souvent utilis comme transport d appoint il permet de palli
318. u e par Novatrans avec un terminal Novara entre Turin et Milan elle vend en collaboration avec CEMAT des transports sur diff rentes relations en France CNC SNCF qui op re une navette au d part de Piacenza entre Milan et Bologne Intercontainer en collaboration avec Italcontainer soci t de FS transporte des containers et des caisses mobiles depuis l Italie et la France sur le hub de Metz Ambrogio qui op re une navette quotidienne sur la relation Gallarate Milan Muizen fronti re belge fran aise allemande Ambrogio transporte des caisses mobiles sur des wagons Ambrogio L offre de Novatrans et Intercontainer est une offre de terminal terminal alors que celle de CNC et Ambrogio est de porte porte L offre de Novatrans et CNC utilise la ligne passant par Modane alors que celle d Intercontainer passe par Modane ou par la Suisse L offre de Ambrogio utilisait Modane mais pour des raisons de qualit Ambrogio a fait le choix de la Suisse alors que cette solution est plus on reuse un r seau de transit suppl mentaire La qualit sur la ligne via Modane tait consid r e nettement insuffisante du fait des perturbations et retards tant du c t italien que fran ais Les difficult s d utilisation du transport combin entre la France et l Italie sont attribu es diff rents facteurs qui concernent la concurrence de la route la qualit insuffisante du transport c
319. u total ces deux mesures pr sentent une efficacit r elle pour un co t tr s faible Leur efficience est donc bonne Pertinence des mesures De telles mesures sont pertinentes 1 Ce co t collectif repr sente en quelque sorte la perte d efficacit collective qui r sulte du remplacement du produit de la taxe l essieu par celui d une autre taxe par exemple une taxe sur le travail r duit l emploi une taxe sur les revenus r duit l incitation au travail etc 77 valuation des politiques du transport combin rail route Proc dure d actualisation pour une r valuation ult rieure R sultats du m ta mod le Indicateurs d effets volution du nombre de camions b n ficiant des deux mesures au cours de l ann e coul e Minist re de l quipement des Transports et du Logement Minist re de l conomie des Finances et de l Industrie Op rateurs de transport combin CNC Rouch Savam etc S quen age Fin 2003 Contacts cl s 4 3 Les aides l acquisition de mat riels de transport combin par les entreprises de transport routier de marchandises Description des mesures Contrat TOP Le contrat TOP est un dispositif mis en place en 1990 visant d velopper le transport combin en France Ses promoteurs et financeurs sont l ADEME le minist re des Transports et EDF La gestion du dispositif repose sur Sefergie filiale de la SNCF Le contrat TOP propose
320. ualit se conjugue ici une diminution des co ts de production dont elle est un des facteurs ind niables Au vu des r sultats du PNIF l entreprise ferroviaire doit pouvoir s engager pour le march national et court terme t 2004 sur une fiabilit des trains de 95 moins d une heure de retard de livraison 85 moins d un quart d heure de retard La productivit des op rateurs Depuis le 1 janvier 2002 la politique de Fret SNCF de g n ralisation de la vente au forfait sur les trains directs nationaux a permis d entamer un travail significatif et fructueux de rationalisation de l offre avec CNC et Novatrans Le taux de remplissage est le meilleur indicateur de cette am lioration dans l utilisation des moyens de production qui doit profiter toute la cha ne 173 Avis des tablissements publics Globalement ce taux est pass de 70 en 2001 74 au premier semestre 2002 Les chantiers du combin Sauf exception CNC et Novatrans exploitent s par ment leurs chantiers m me sur les huit sites communs Or chaque chantier a un point mort atteint partir d un certain nombre de caisses op r es Dans certains cas au vu des r sultats cumul s pour les deux op rateurs il s agira de s engager dans la co exploitation des chantiers par CNC et Novatrans sous r serve que la qualit des prestations soit pr serv e Les op rateurs pas plus que les entreprises f
321. uction de la taxe anoodi 1970 l essieu 75 pour les SP a OOO d O 0 k 9000 OOO SN routiers aujourd hui poids lourds d di s au TC Les politiques de Op rateurs de TC te f x O O Q OO terminaux rail route aujourd hui Contrats TOP Transporteurs 1990 000 6 o 09 99 routiers aujourd hui Aides r gionales l achat Transporteurs 1992 d quipements de TC routiers aujourd hui 9000 2 74 2 Accord 95 20 FNTR GNTC 2000 r gularit SNCF a OOO O 0 1 O 000 aujourd hui Novatrans trafic Tarification de la 1998 redevance d infrastructure SNCF a O g 000 m O0 O Sy aujourd hui ferroviaire Subvention la SNCF SNCF 1995 om 90 b O b O aujourd hui Projets PACT programme Op rateurs de europ en transport combin 1997 es ports chargeurs aujourd hui 0006 OOV 229 299 SNCF Subvention au Op rateurs de d veloppement des transport combin aujourd hui O OOO n 000 n OQO n terminaux portuaires ports Co t Transfert modal Efficience Pertinence OOO Faible lt 1M an DOO lev gt 5 DOO lev e OO Moyen 1 10 M an DO Moyen 1 5 OO Moyenne O Elev gt 10 M an O Faible lt 1 O Faible Note importante Pour tous les crit res analys s OOO correspond la situation la plus favorable et O la situation la plus d favorable De ce fait pour le crit re co
322. ucture Il est possible d aller plus loin par des mesures qui contrairement aux pr c dentes exigent des d penses et doivent donc faire l objet de soigneuses valuations a priori Les textes cr ant R seau ferr de France l emp chent de financer les infrastructures donc en particulier les terminaux de transport combin au del de limites bien pr cises destin es prot ger la rentabilit de ses fonds propres Les autres ma tres d ouvrage sont galement soumis des imp ratifs de rentabilit Dans ces conditions il est in vitable que certains terminaux de transport combin re oivent d importants financements publics L valuation montre que ces financements gagneraient tre concentr s sur des terminaux partir desquels les flux peuvent tre massifi s et que ceux ci devraient tre localis s de mani re minimiser le temps d acc s des poids lourds Dans ce sens le rapport pr conise de mettre en uvre une d centralisation de la ma trise d ouvrage encadr e par un sch ma national Faut il enfin que l tat investisse dans l infrastructure ferroviaire et portuaire Le rapport ouvre des pistes en ce sens qui doivent naturellement tre explor es avec prudence D un c t il semble que les chargeurs et les op rateurs du 15 Pr face transport combin ne soient pas pr ts modifier durablement leurs comportements s ils n ont pas des preuves tangibles d un engagemen
323. ue l offre de transport combin sur les grands axes transeurop ens s est d velopp e sur une grande chelle 29 valuation des politiques du transport combin rail route Les flux domestiques Les flux depuis ou vers les r gions Ile de France Provence Alpes C te d Azur PACA et Languedoc Roussillon sont les plus importants en volume de trafic Au cours des dix derni res ann es on a assist une forte d croissance des flux entre l Ile de France et le quart sud ouest Au contraire les flux entre le quart nord est et le sud est enregistrent une croissance r guli re et soutenue J semble donc se produire une polarisation des flux massifi s entre la moiti Nord de la France d une part et les r gions Provence Alpes C te d Azur et Languedoc Roussillon d autre part Graphique 6 Principaux flux domestiques de transport combin rail route millions de tonnes x km ann e 2000 ILE DE FRANCE PACA LANGUEDOC ROUSSILLON 620 PACA LANGUEDOC ROUSSILLON ILE DE FRANCE 514 PACA LANGUEDOC ROUSSILLON NORD EST 323 NORD EST PACA LANGUEDOC ROUSSILLON 29 ILE DE FRANCE SUD OUEST 286 sous M SUD OUEST NORD EST 130 NORD EST SUD OUEST 141 NORD OUEST PACA LANGUEDOC ROUSSILLON 107 PACA LANGUEDOC ROUSSILLON NORD OUEST De AUTRES ORIGINES DESTINATIONS 559 Source SES Service conomique et statistique du minist re de l qu
324. ue plus lib rale et plus ouverte serait m me de favoriser le d veloppement du transport combin entre les deux pays 251 Annexe 6 Glossaire Terme fran ais anglais D finition Transport multimodal Multimodal transport Acheminement d une marchandise empruntant au moins deuxl modes de transport diff rents Transport intermodal Intermodal transport Acheminement d une marchandise utilisant plusieurs modes de transport mais dans le m me contenant sans rupture de charge Le contenant peut tre un v hicule routier ou une unit de transport intermodale Transport combin Combined transport Transport intermodal dont les parcours europ ens s effectuent principalement par rail voies navigables ou mer et les parcours initiaux et ou terminaux les plus courts possible par route Ferroutage Piggyback transport Autoroute ferroviaire ou Route roulante Rolling road Transport combin rail route Service de navette ferroviaire permettant de transporter des camions avec ou sans le chauffeur sur des wagons Unit de transport intermodale UTI Intermodal transport unit ITU Conteneurs caisses mobiles et semi remorques convenant aul transport intermodal Wagon poche Pocket wagon Wagon quip d une poche destin e recevoir le train roulant d une semi remorque et le cas ch ant une caisse mobile Unit de chargement Conteneurs ou caisse mobi
325. ues du transport combin rail route pas tre recherch e dans le manque de structures ayant pouvoir de d cision et donnant les impulsions n cessaires opposition croissante des riverains l implantation de nouveaux terminaux c est le facteur de blocage le plus visible du processus par exemple dans le cas du terminal Nord Est de la r gion parisienne Efficience des politiques rapport co t avantages Il est difficile de se prononcer aujourd hui sur l efficience de cette politique car les projets n ont pas encore atteint un stade suffisamment avanc Cependant on peut estimer que les investissements seront vraisemblablement rentables s ils reposent effectivement sur des tudes de march cr dibles et appuy es par l engagement financier des op rateurs futurs et non sur des d cisions influenc es par des facteurs politiques ext rieurs La prise en compte de l influence de ces politiques sur les externalit s et leur contribution la politique d am nagement du territoire li e en particulier au caract re strat gique du d veloppement des ports du Havre de Marseille et de Dunkerque renforcent leur efficience Pertinence des politiques Ces politiques restent pertinentes car elles pr sentent un int r t certain en mati re d am nagement du territoire Un terminal de transport combin rail route bien pens est en effet structurant pour un territoire Pour autant il est prioritair
326. uffisance d implication de la SNCF dans le d veloppement d une v ritable relation client fournisseur L on peut cependant penser que les pressions subies par l entreprise relay e par la prise de conscience de sa hi rarchie finiront par porter des fruits et l on peut voir par exemple dans l accord 95 20 l expression authentique de la volont de l entreprise d aller vers plus de qualit Le point le plus marquant reste sans doute l immobilit de la structure d ensemble Si le p le SNCF Participations semble d ailleurs avoir pour vocation de porter des acquisitions on per oit mal les orientations strat giques de la gestion de ce portefeuille d actifs Il n y a pas de recomposition de fusions d int gration dans l ensemble des m tiers du groupe Celui ci appara t plus comme un meccano dont on ne se r signe abandonner aucun l ment et qu on complexifie au gr des opportunit s La tutelle publique de l entreprise participe sans aucun doute cette tendance qui astreint parfois la SNCF au gr des gouvernements successifs s engager dans des exp rimentations ou des innovations sans lendemains Des doutes s expriment sur l autonomie du management de l entreprise pr sum recevoir du gouvernement un mandat imp ratif de maintien de la paix sociale Les critiques qui sont adress es la SNCF r clament une meilleure visibilit de ses diff rentes activit s la mise
327. un des axes majeurs de Pertinence d veloppement du transport combin tant le d veloppement du transport des conteneurs maritimes Proposition de recommandations Que ce soit aujourd hui avec la SNCF ou demain par le jeu de la concurrence de diff rents op rateurs il convient que l hinterland ferroviaire des ports soit la mesure des capacit s que ceux ci ont entrepris de d velopper Par ailleurs il est souhait un d veloppement des syst mes d information entre ports et dessertes ferroviaires afin d am liorer la standardisation des changes et d assurer aux clients du transport combin une qualit de service quivalente celle des autres grands pays europ ens Il s agit d une mesure de comp titivit rejaillissant sur le transport combin dans son ensemble Mesures concernant le maillon ferroviaire La politique de tarification de l acc s l infrastructure ferroviaire Bilan de l valuation La politique de tarification de RFF est telle que les redevances d acc s l infrastructure doivent participer sa capacit de financement et d investissement dans le r seau RFF fait b n ficier le fret et donc le transport combin de conditions favorables en consid rant que celui ci requiert des co ts de maintenance plus faibles que le trafic voyageurs et qu il utilise des sillons de qualit inf rieure En Grande Bretagne le niveau de la redevance est fix par le r gulate
328. ur sur la base de crit res tenant l occupation de la voie et au poids tract En Italie le tarif de chaque sillon est bas sur la qualit de l infrastructure utilis e la dur e et la longueur d occupation de l infrastructure Des r ductions s appliquent au volume annuel transport En Allemagne le tarif est fonction du type de ligne 137 valuation des politiques du transport combin rail route occup des taxes suppl mentaires pouvant tre appliqu es pour des demandes inhabituelles Aux Pays Bas l acc s est fonction des volumes pr vus et des r servations de sillons Par comparaison avec les autres pays le tarif est bas et diff renci national international Forte efficacit les variations influencent fortement le trafic et les co ts du transport combin Efficience Co t de la mesure lev Beaucoup d interrogations sur une politique qui ob re la capacit d investissement de RFF Efficacit Pertinence La politique consistant sous tarifer les co ts d infrastructure ne semble pas pertinente car elle risque d entra ner des effets n gatifs moyen et long terme Proposition de recommandations Acc der un syst me de prix transparent et refl tant les co ts de l infrastructure appara t une n cessit dont les effets rejailliront sur la qualit du service offert Les niveaux de la redevance d infrastructure ferroviaire devront mieux refl t
329. ures L autorisation d un poids total en charge PTC de 44 tonnes au lieu de 40 tonnes pour les camions effectuant des pr et post acheminements Le transport routier est normalement limit un poids total en charge de 40 tonnes L article R312 4 ex R55 du code de la route et l arr t du 9 octobre 1986 fixant les conditions de son application autorisent la d rogation de 44 tonnes dans le cas d un transport combin rail route ou fluvial route sur le territoire national ou avec un tat membre et avec certaines limitations 1 L ann e indique la date de mise en uvre de chaque mesure 275 valuation des politiques du transport combin rail route La r duction de la taxe l essieu abattement de 75 pour les poids lourds d di s au transport combin La taxe l essieu a t cr e en 1968 pour compenser les d penses suppl mentaires d entretien et de renforcement de la voirie occasionn es par la circulation de certains v hicules de fort tonnage La loi du 2 juillet 1998 a g n ralis la taxe l essieu en la rendant applicable la quasi totalit des v hicules de plus de 12 tonnes Cependant une r duction de 75 est accord e aux v hicules qui utilisent les syst mes mixtes rail route quelle que soit leur zone de circulation Description de la mise en uvre des mesures et des r sultats obtenus L autorisation d un poids total en charge PTC de 44 tonnes est jug e tr s int
330. us la Manche pour viter les contr les de passeport Ce probl me reste crucial et non r solu Le feu dans le tunnel sous la Manche puis les graves accidents qui sont survenus sur le r seau ferroviaire britannique de fa on r p t e en 2000 2001 et 2002 ont mis en cause pour certains des trains de fret et des probl mes de traction Cela a renforc les revendications sociales concernant le fret ferroviaire et par extension le transport combin Conclusions Le volume et la croissance du transport combin en Grande Bretagne restent faibles malgr les engagements importants de la part des op rateurs et du secteur public Le trafic ferroviaire en g n ral et le transport combin en particulier n ont pas profit de la croissance rapide des march s cl s que sont le transport maritime conteneuris et le trafic d UTI par le tunnel sous la Manche La question de l am lioration de l offre par le rail est d termin e par des points fondamentaux tels que la capacit du r seau les structures tarifaires les performances des op rateurs ferroviaires et l acc s au tunnel trans Manche 223 Annexe 5 La situation en Allemagne R le de l tat Le minist re f d ral des Transports du logement et de la Construction BMVBW d finit le cadre l gal et technique de fonctionnement du transport ferroviaire et en particulier du combin au niveau national Plusieurs sous autorit s f d rales veillent la mise
331. ute Un exemple europ en d int gration Le port de Hambourg repr sente sans aucun doute le mod le le plus int ressant en termes de dynamique territoriale et d int gration du maillon ferroviaire dans la cha ne globale les deux grands manutentionnaires sont devenus avec l aide de la ville de Hambourg des op rateurs ferroviaires capables d orienter les choix modaux des armateurs et de construire des trafics fortement massifi s sur les grandes relations La ville tat de Hambourg par l interm diaire de HHLA s est impliqu e dans l organisation des services ferroviaires en coop ration avec des organisateurs de transport ferroviaire Le partenariat s appuie sur la coordination des op rations depuis les terre pleins des terminaux jusqu la destination finale chez le client Des navettes directes avec fr quences lev es et temps de transit r duits ont t lanc es sur la Pologne la R publique Tch que et la Hongrie Elles repr sentent annuellement un volume de 200 000 EVP un quart du trafic ferroviaire total R le des r gions Une confusion r gne actuellement en France vis vis du sort r serv au portage de certains petits terminaux de transport combin Elle est la double cons quence de la mauvaise performance d ensemble du transport combin ces derni res ann es et de la r ticence de RFF financer des infrastructures dont il a h rit et qui sont pour lui d int r t marginal dans
332. ute Imprint Europe mai 2002 Recent Progress in the Measurement of External Costs and Implications for Transport Pricing Reforms Hawthorne J Brooker 1 Sinclair Knight Merz Royaume Uni Ashley D Sinclair Knight Merz Australie Hugues C Strategic Rail Authority 2000 A Rail Freight Forecasting Model for the Strategic Rail Authority European Commission Transport RTD Programme of the 4th framework programme Integrated Transport Chains 2000 IQ Intermodal Quality Meyer K th se pour le doctorat en science conomique r alis e la Direction de la strat gie de la SNCF et au Laboratoire d conomie math matique et d conom trie de Paris I juillet 1998 La concurrence rail route analyse conom trique des trafics de marchandises et des perspectives du transport combin MDS Transmodal Royaume Uni The GB Freight Model The economic situation of Intermodal transport in the UK Freight moved by rail Hou e M de Jong G et Jiang F SES janvier f vrier 2002 Mod lisation du choix modal en transport de marchandises partir de la combinaison de donn es en pr f rences r v l es et d clar e 260 Annexe 7 Lob P STRATEC s a Belgique Computation of a Perception Index in Intermodal Transport Salini P INRETS SIMTRANS PREDIT 1996 2000 KBS septembre 1999 Prospective des transports de marchandises en F
333. utre de l axe central de la voie UIC GABARIT B Permet une hauteur totale wagon UTI de 4 08 m au dessus du rail 1 28 m de part et d autre de l axe central de la voie UIC GABARIT B Permet une hauteur totale wagon UTI de 4 18 m au dessus du rail 1 36 m de part et d autre de l axe central de la voie UIC GABARIT C Permet une hauteur totale wagon UTI de 4 65 m au dessus du rail 1 45 m de part et d autre de l axe central de la voie UIC Portique roulant Gantry crane Grue portique pouvant faire voluer la charge dans les trois dimensions hauteur largeur longueur et voluant elle m me enl site propre soit sur rails soit sur pneus Chariot cavalier Straddle carrier Portique mobile mont sur des roues caoutchout es qui enfourchel un conteneur pour le soulever le d placer ou le gerber El vateur frontal Reach stacker Grue automobile quip e d un dispositif de levage frontal lui permettant de soulever et superposer des conteneurs et des caisses mobiles Cadre de pr hension Structure permettant de saisir une UTI soit par verrouillage en Spreader toiture soit par bras t lescopiques qui le prennent la base Voie de chargement Voie sur laquelle sont r alis es les op rations d embarquement Loading track de d barquement de transbordement des UTI de wagon wagon ou de wagon au v hicule routier et vice versa Source
334. uveaux op rateurs les propositions se focalisent sur l accompagnement de la fin du monopole en mati re de traction Il est pr conis que partir de mars 2003 RFF sollicite de nouveaux op rateurs europ ens sur le r seau il n est pas pr cis comment et par quel m canisme les nouveaux entrants seraient ainsi attir s Il est souhait que les op rateurs de transport combin g rent eux m mes l acheminement de leurs trains en utilisant leurs droits d acc s mais il n est pas pr cis que le droit d acc s n est encore ouvert qu aux entreprises ferroviaires dot es d une licence europ enne et non aux candidats autoris s de toute autre nature Il est demand qu une autorit de r gulation garantisse au del m me des missions actuelles de RFF la compl te s paration entre les fonctions de r seau et les fonctions de transport Cela d passe le cadre du sujet trait par le rapport et remet en cause les choix effectu s pour int grer la France dans le r seau Trans Europ en de Fret ferroviaire En ce qui concerne la subvention vers e la SNCF le rapport se f licite de la transformation du dispositif de versement partir de 2003 mais exprime une certaine d fiance sur la r percussion tarifaire de ce changement La SNCF s est cependant engag e limiter l augmentation des ses prix aux op rateurs de transport combin hauteur du seul manque gagner et ne parviendra pas en
335. uvent brouiller voire compromettre l effet des mesures directes Cette recherche de coh rence doit porter galement sur les interventions des r gions et de l tat qui concernent les m mes cibles s agissant par exemple des aides offertes aux routiers pour s quiper de caisses mobiles et de ch ssis on a not les relatives incoh rences ou doubles emplois entre les contrats TOP g r s au niveau national et les aides des r gions destin es aux transporteurs locaux Au moment o la d centralisation doit conna tre une nouvelle tape il 1 La transposition du premier paquet ferroviaire ouvrira le R seau transeurop en de fret ferroviaire RTEFF aux trafics internationaux de fret Toutefois l ex cution par une entreprise ferroviaire de services de cabotage dans un pays tiers n est pas autoris e cette date cette mesure est une de celles qui font l objet des discussions en cours sur le 2 paquet ferroviaire propos par la Commission europ enne Quant la possibilit qu une entreprise ferroviaire fran aise autre que la SNCF ex cute des services en France la r glementation laisse actuellement ce monopole la SNCF D autres op rateurs par exemple CFTA filiale de Connex exploitent bien en France un certain nombre de services ferroviaires mais ils ne le font sur le r seau national que par voie de convention de sous traitance par la SNCF en Bretagne Bourgogne le de France ou sur des vo
336. ux op rateurs de transport combin une aux gestionnaires des investissements intermodaux dans les ports et une projet PACT des profils vari s Les mesures valu es sont soit peu co teuses moins de 1 million d euros par an soit tr s co teuses plus de 10 millions d euros par an Il n y a pas de mesures comprises entre 1 et 10 millions d euros par an La tarification de l infrastructure et la subvention la SNCF repr sentent 95 des aides Deux mesures pr sentent un bilan positif 99 ou 099 pour l ensemble des crit res analys s autorisation d un PTC de 44 tonnes pour les parcours routiers de pr et post acheminement compte non tenu toutefois des co ts externes engendr s par l usure accrue des routes dont la quantification n est pas connue les projets PACT en particulier ceux qui sont li s l am lioration de l interop rabilit il est noter toutefois que l impact direct r el de ces projets sur la part de march du transport combin est difficile valuer 112 valuation des politiques du transport combin rail route Mesure B n ficiaire s P riode Co t a TA Efficience Pertinence Autorisation d un PTC de 44 tonnes pour les parcours Transporteurs 1986 999 por P SP voir note OO j OOO OOO routiers de pr et post routiers aujourd hui imp acheminement P R d
337. vantage de prix au b n fice du transport combin de l ordre de 9 12 en moyenne Ainsi sur la base d un trajet de 600 km le prix du camion au km est d environ 1 1 km chargement parcours d chargement et repositionnement contre 1 UTI x km dans le cas du transport combin y compris parcours d approche Les exp riences trang res montrent que des op rateurs de transport combin peuvent r aliser des profits tout en pratiquant des prix l g rement en dessous 10 de ceux du transport routier et moyennant des subventions publiques qui ne sont pas significativement plus avantageuses que celles pratiqu es en France Si le transport combin en France a vu sa part de march plafonner voire d cliner au cours des cinq derni res ann es c est certainement parce que les co ts de revient sont anormalement lev s et galement parce que d autres facteurs non directement li s au prix l ont handicap Les principaux facteurs de sensibilit du co t du transport combin Encadr 1 Note importante relative au m ta mod le utilis pour la simulation quantitative La r alisation du m ta mod le part du constat qu il n existe pas de mod le universel capable d analyser tous les d terminants des flux de transport combin mais qu il existe par contre de nombreux mod les qui permettent de traiter l une ou l autre des facettes de ce probl me Nous avons donc d velo
338. ve de l ensemble des nuisances environnementales dans la tarification et l entr e de nouveaux op rateurs sur le march de la traction ferroviaire aiguillon indispensable pour que s am liore le rapport qualit prix des prestations de transport combin La cr ation d une autorit de r gulation du ferroviaire qui garantirait l quit d acc s au r seau allocation des sillons sur la base d une tarification conomique constituerait un signal positif pour les candidats l entr e En fait la dynamisation du ferroviaire implique que soient trait s en compl mentarit le volet industriel et le volet environnemental Pour autant doivent tre distingu s les flux massifs sur longue distance pour lesquels la place du combin rel ve du cadre g n ral de gouvernance publique tarification concurrence et les probl mes locaux tels que les franchissements de seuils les zones congestionn es qui rel vent de solutions sp cifiques Dans le premier cas l objectif est la lutte contre le changement climatique dans le second cas l objectif est la r duction des nuisances locales Le Directeur du Cabinet Gilles PIPIEN 147 Minist re de l quipement des Transports du Logement du Tourisme et de la Mer Le rapport tabli par TN Sofres Consulting pour le compte du Conseil national de l valuation sur les politiques publiques en faveur du transport combin rail route comporte une analyse globale et
339. vec le mode routier 99 valuation des politiques du transport combin rail route Comme cela a t voqu plus haut le gouvernement a d cid de modifier le dispositif partir de 2003 Le nouveau r gime d aides qui a t notifi en septembre 2002 la Commission europ enne pr voit l attribution des aides directement aux op rateurs pour les services de transport combin domestiques ou d import export organis s partir d un terminal situ sur le territoire fran ais m tropolitain Cette aide concernera d sormais tous les types de transport combin ferroviaire fluvial et maritime cabotage alternatif la route L aide sera calcul e au prorata du nombre de transbordements d UTI r alis s pour de tels services A nsi les trafics nationaux seront subventionn s pour les deux extr mit s les trafics internationaux pour la seule extr mit en France et le transit pas du tout Tous les op rateurs qu ils soient filiales ou non de la SNCF nationaux ou trangers pourront en b n ficier pour leurs op rations sur le territoire fran ais Cette aide s l verait environ 15 20 euros TTC par transbordement et devrait entrer en vigueur d s l autorisation du r gime par la Commission europ enne avec effet au 1 janvier 2003 Proc dure d actualisation pour une r valution ult rieure R partition de la subvention par op rateur Indicateurs d effets Impact sur le trafic
340. veur du transport combin rail route R seau ferr de France partage largement les analyses et recommandations reprises dans ce rapport Un certain nombre de points me semblent toutefois justifier un d veloppement ou un approfondissement 1 La qualit du service du transport point 3 1 page 51 Le rapport souligne juste titre que la fiabilit et la r gularit constituent des conditions pr alables indispensables l utilisation du transport combin Dans un climat social stabilis condition premi re fiabilit et r gularit exigent la juxtaposition de la disposition d un engin de traction d un conducteur et d une marche adapt e aux besoins de l op rateur Historiquement l activit Fret a toujours constitu la variable d ajustement entre les moyens globaux disposition et les besoins des activit s voyageurs de la SNCF Pour chapper cette logique Fret SNCF a d cid d affecter un parc de 42 locomotives modernes la traction des trains re us et exp di s par le point nodal de l Ile de France situ Villeneuve Saint Georges Le r sultat a t quasi imm diat avec une sensible augmentation salu e par les op rateurs de la fiabilit et de la r gularit mesur es sur ces trains Aujourd hui Fret SNCF travaille l extension de cette mesure aux trains de point point sur les principaux axes du transport combin Dans le m me ordre d id es l u
341. voyageurs et ne favorise aucunement le transport combin dans la perception qu en ont ces acteurs Pour am liorer l image du transport combin il conviendrait de le rendre plus attractif et de faire voluer les mentalit s Externaliser certains co ts sociaux du ferroviaire afin d viter qu ils soient support s par ses utilisateurs Entre le rail et la route les rapports sociaux et les conditions de protection sociale et de r glementation du travail sont tr s diff rents En termes de productivit et de comp titivit cela joue actuellement en faveur de la route et contribue faire perdre du trafic au transport combin Esp rer sur le long terme un alignement vers le haut est possible mais rendu difficile en particulier par la concurrence de plus en plus forte que livrent les routiers des pays de l Est europ en Ne conviendrait il pas d externaliser certains des surco ts li s aux avantages particuliers du r gime social des chemins de fer 133 valuation des politiques du transport combin rail route Favoriser l ouverture du march du transport combin la concurrence et l apparition de nouveaux op rateurs La concurrence entre op rateurs est effective en Grande Bretagne et aux Pays Bas Elle se met en place en Allemagne et en Italie Elle est de nature am liorer le rapport qualit prix de la prestation qui appara t un point cl dans la comp tition entre transport combin
342. xemple nous avons valu que si la distance moyenne du maillon ferroviaire passe de 500 600 km soit 20 l impact de cette augmentation provoque un accroissement du trafic de l ordre de 10 Le co t d exploitation d une cha ne de conteneurs avec maillon maritime est plus faible distance gale que le co t d exploitation d une cha ne enti rement terrestre terminaux rail route aux deux extr mit s Il appara t donc que la r duction des co ts unitaires est tout autant un probl me de massification des flux et donc de productivit du service que de distance du parcours Le co t d usage des infrastructures ferroviaires Si l on fait l hypoth se d un doublement du niveau actuel de la redevance l application de l hypoth se d lasticit de la demande au prix du transport combin 1 aboutirait une perte de trafic comprise entre 6 et 10 selon le type de cha ne concern La productivit du tractionnaire ferroviaire Nous estimons que l lasticit du trafic de transport combin la productivit de la SNCF se situe dans une fourchette comprise entre 0 2 et 0 6 Cette estimation est obtenue en combinant les effets de l lasticit prix et du poids du co t du maillon ferroviaire dans le co t total du transport combin Les subventions aux op rateurs Si on applique le coefficient d lasticit de la part de march du transport combin son prix et en suppos
343. xploitation de la voirie de desserte rel vent cependant de leurs gestionnaires tat pour les routes nationales et collectivit s locales Les dessertes terminales des cha nes de transport combin ferroviaire et fluvial et non celles du transport combin maritime b n ficient de mesures sp cifiques r sultant de la transposition de la directive 96 53 Poids et dimensions privil ge des 44 t de poids total en charge au lieu de 40 t pour compenser le handicap de la tare du conteneur ou de la caisse mobile face la concurrence routi re et fiscalit avantageuse d cid e en France dans la r forme de la taxe l essieu LES ACTEURS DU TRANSPORT COMBIN EN FRANCE En sch matisant les diff rents intervenants sont des acteurs physiques transporteurs et op rateurs intervenant lors des ruptures de charge et commerciaux les commissionnaires de transports qui ont le contact avec le client et d terminent le mode de transport finalement retenu Cette fonction commerciale peut tre assur e par un transporteur routier un armateur un op rateur de transport combin voire la SNCF La SNCF La SNCF constitue la cl de vo te du transport combin L entreprise nationale assume une triple fonction elle assure la traction ferroviaire sur le r seau national elle est gestionnaire de syst mes de transports complexes assumant la conduite technique de l ensemble du r seau public m me si RFF est d

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Leonarditas activades  ELCOVISION 10 Kurzanleitung  施 工 説 明 書  2000X User Manual V1.7.pub  User's Guide    User Guide  Philips CD5352S User's Manual  Sony CFM-A50 User's Manual  5. integra control panel  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file