Etude de cas Grisal2A
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1. Nu Listes Loses Soci t Grisal Me Protocole de s curit F7 JR i bt ACCUS DE R errioN LUE ia O Arr t du 26 avril 1956 Soci t de Transport 6 CONSIGNES G N RALES DE S CURIT NATURE DE L OP RATION g Nom du chauffeur jai Vitesse limit e 20 kmh on 3 G 4 Chargement J DESPESA CO 2 N mmarric kstion du v hicule Interdiction de fumer lors des ch rgements ou __ a Conditionnement ne AE E EREA Mati res prod varsportts des d chargements de produits m amrigoles oe e Quai cu aire pr ciser surle piani Obligation de port du catque et des Chaussures Engin ou mat riel Utilis tt 5 Ne pi de s curit lors des chargementset gt Consigne sp cifique L 1 gt E khargementssur raie em rieure o o zian ea CARACT RISTIQU S DU V HICULE 2 1 NUM ROS D APPEL D URGENCE tar Wua NEA 3 C Citeme ADR C1 Ensemble b ch 1 e Les engins de manutention sont utilis s par T Autre dteme i 0 maii i Accident s 2 Responsable s ciit mie le personnel Grisai C Camion grue D Aies ie E nende Les chauffeurs demeurent c t 5 Ps 4 i de leur v hicule Camionnette i y Q i i 1 Nom du personnel d ecuueil ienien o Caipge obligatoire du ticule s Den Signature Signature T TERDON ke 4 e D part du quai sur ordre du responsable REMARQUES2. LE plan est au verso de s partie d tach ble i Le support est n papier cartonn de couleur vive l est demand au chauffeur de le glisser en vid n e derri re son pare brise afin que toute p rsonne d site Pulpa MM QU A Abii Ji Peotiopia de Gr EPILOGUE Nous retrouvons la soci t GRISAL 4 mois apr s l accident la fin du mois de juin Le travail consid rable qui a t r alis dans le domaine de la s curit a transform l entreprise M camus et M boris font un rapide bilan de ces r sultats Les nouvelles des deux bless s sont plus rassurantes qu au lendemain de l accident Le chauffeur conserve un l ger handicap moteur au niveau du bras an cours de r ducation progressive et sans cons quence future sur son aptitude la conduite Le soudeur a pu sauver partiellement sa capacit visuelle mais este handicap au niveau de son bras Il suit une formation d exploitant informaticien domaine qui le passionne sa soci t devant lui proposer un poste dans cette sp cialit De nombreux contacts ont eu lieu avec l inspection du travail qui a suivi ce dossier de tr s pr s L analyse des risques professionnels tablie dans le document unique a t jug e satisfaisante dans l ensemble et les mesures du plan d action s curit ont t approuv es sous r serve bien entendu de leur r alisation dans les d lais pr vus La date de la convocation au tribunal n
3. e D limiter les passages autoris s t Passages 08 PONS S6 rendank A la Transfert des b timents durant un cantine aux vestiaires la station week end d entretien gt Ces mesures ne sont pas limitatives la concertation pr alable entre les responsables concern s des trois soci t s au cours d une reconnaissance sur le site permet d envisager l ensemble des risques ventuels Liste des postes relevant d une surveillance m dicale particuli re travaux de soudure Organisation des premiers secours e Num ros de t l phone des services de secours ext rieurs Pompiers Samu e Nom et t l phone du responsable s curit de Grisai e Noms et t l phones des sauveteurs secouristes du travail e Localisation de l infirmerie Consignes respecter sur le site de l op ration port des quipements de protection individuels Modalit s d information des salari s r unions d information des salari s de Grisai protocole de s curit pour les chauffeurs ext rieurs contacts r guliers entre les chefs d quipe concern s des trois soci t s Date nom et signature des responsables des trois soci t s LE PERMIS DE FEU La soci t A doit effectuer des travaux de soudure lors des d placements des b timents Elfe adresse une demande de permis de feu la soci t Grisai sous la forme suivante Entreprise ex cutante soci t A Demandeur chef d entreprise de
4. faire 2 Analysez le tableau ci dessus Une fois cela effectu consultez la correction afin de v rifiez vos r sultats 12 o ETUDE DE CAS GRISAL 2 TAUX DE FREQUENCE ET DE GRAVITE A partir du relev pr c dent il est possible de calculer le taux de fr quence TAUX DE FR QUENCE Nombre annuel d accidents du travail avec arr t X 1000000 Nombre d heures travaill es Travail faire 2 bis Sachant que le nombre d heures travaill es retenu pour la soci t est de 250000 heures calculez le taux de fr quence por N N 1 et N 2 A titre indicatif le taux de fr quence moyen en France se situe 25 et 7 2 aux USA Il est aussi int ressant de calculer le taux de gravit TAUX DE GRAVITE Nombre de jours d arr t x1000 Nombre d heures travaill es Le nombre de jours d arr t retenu est de 375 pour N 2 00 pour N 1 et 625 pour N Travail faire 2 ter Calculez les taux de gravit Pour information la moyenne nationale est proche de 1 Ces taux permettent d appr hender l volution du niveau de s curit de l entreprise et de ses fixer des objectifs atteindre Il est primordial de les communiquer aux salari s car la s curit est l affaire de tous 3 LE CO T DES ACCIDENTS DU TRAVAIL La soci t comptant plus de 10 salari s elle dispose d un compte employeur envoy par la CRAM qui mentionne le montant des indemnit s journali res vers es pour cha
5. des mesures correctives dont la r alisation doit tre fix e dans le temps chiffr e et confi e un responsable La m thode de l arbre des causes r pond des questions simples QUAND la date et l heure de l accident QUI la ou les personnes concern es OU Lieu de l accident et ses approches COMMENT les circonstances de l accident et ses origines COMBIEN la gravit de l accident et les cons quences possibles envisageables TRAVAIL A FAIRE 1 M Boris vous demande a l aide de la m thode de l arbre des causes de d buter l analyse de l accident en r pondant aux questions suivantes QUOI les faits COMMENT les causes QUE FAIRE les actions mener POUR QUAND les d lais et QUI le responsable Effectuez cette analyse fait par fait Exemple fait 1 un chauffeur ext rieur arrive en retard Il n a pas pu pr venir faute de moyen t l phonique Fait 2 il rentre dans la soci t dont le portail est ouvert Il ne rencontre personne cette heure matinale Une fois cela effectu consulter la correction Elle reprend l analyse compl te en y ajoutant l avancement et le suivi des travaux le co t et des commentaires 10 ETUDE DE CAS GRISAL RAPPELS REGLEMENTATION Suite cette analyse M Boris a organis une r union laquelle vous assistez pour rappeler les r glementations concernant la s curit Pour compl ter vos connaissances en mati re de s c
6. organisation du travail dans l entreprise qui comprend l organisation hi rarchique les diff rents services les m thodes de management employ es les possibilit s de promotion interne les plans de formation et la part laiss e la communication interne ou externe MILIEU C est bien s r le milieu professionnel le metier qui a des caract ristiques propres ses rythmes travail de nuit sa culture et ses traditions C est aussi l environnement glbal urbain rural r gion MATERIEL Le mat riel recouvre aussi bien les installations bureaux entrep t quai que les machines les v hicules ou les engins L ensemble est r gi par des normes de conformit il doit tre adapt entretenu v rifi et contr l MATIERE On retrouve les mati res premi res les produits semi finis et les produits finis les diff rents d chets c est dire toutes les marchandises qui vont transiter sur le site Les caract ristiques de ces mati res sont importantes car elles peuvent tre dangereuses ou non ou bien engendrer des r actions possibles avec le mat riel o ETUDE DE CAS GRISAL L arbre des causes Pour analyser les accidents on utilise galement la m thode de l arbre des causes Elle permet de retrouver et identifier les faits et dysfonctionnements qui ont t l origine de l accident en raison de leurs interactions r ciproques L analyse n est pas une fin en soi et elle doit conduire
7. Zone reception 13 Quai pats colis 20 Compacteur d chets 21 Quai de d chargement 22 Gockage extereur 23 Bennes d chets 24 Gardien 25 Parking attente chauffeurs 26 Parking FLentrepree ha PET RL CRE er re Gr or pa du dre EE D pa PED tl PL WL C tarlo ts DRH Drection des ressors kim alhes OAF Director alm hik tate et Tacer ADV Adm hi ktat des w es SAW S ruke apig w te PL Pokk birk VL V kkiks Une nouvelle tude est men e rapidement par un groupe de travail et de nouvelles possibilit s apparaissent Les locaux de la cantine de l infirmerie et des vestiaires et installations sanitaires sont des structures mobiles type Algeco qui peuvent tre d plac es L aire de stockage ext rieur est endommag e et il est pr vu de la remettre en tat les cr dits sont d j disponibles Les bennes et le compacteur d chets sont mobiles et pourront donc tre facilement d plac s Le groupe propose alors une nouvelle organisation voir plan apr s r organisation suivant L aire de stockage ext rieure sera d plac e sur la zone actuelle des locaux de la cantine de l infirmerie et des vestiaires et installations sanitaires Ces locaux seront install s sur l aire de stockage actuelle Les bennes et le compacteur d chets seront d plac s vers la nouvelle aire de stockage Un rond point sera install pr s de la barri re afin de r guler les flux PL etVL Le fl
8. administrative et financi re ADV Administration des venies SAV Service apr s vente PL Poids lourds VL V hicules l gers sr A re Ts ch ili 5 3 LE PLAN DE PREVENTION LE PERMIS DE FEU LA CONSIGNATION Application au cas GRISAL Un plan de pr vention doit tre tabli d s qu une ou plusieurs entreprises ext rieures doivent intervenir pour effectuer des travaux dans une entreprise d accueil Ces mesures sont prescrites par le d cret n 92 158 du 20 f vrier 1992 repris dans les articles R 237 1 R 237 28 du Code du travail Elles s appliquent pour des travaux d une dur e de 400 heures ou pour des travaux dangereux Le chef de l entreprise d accueil assure la coordination g n rale des mesures de pr vention et chaque chef d entreprise ext rieure est responsable de l application des mesures de pr vention n cessaires la protection de son personnel Ceci impose une concertation pr alable entre les diff rents responsables des entreprises concern es afin d valuer les risques g n r s par les travaux On comprend ais ment que les employ s des entreprises ext rieures doivent conna tre les consignes de s curit appliquer dans l entreprise d accueil ainsi que les incidences r ciproques de leurs diff rents travaux sur la s curit de tous les salari s voluant sur le site Les mesures de pr vention mettre en oeuvre sont tenues la disposition des autorit s comp tentes inspect
9. cheur manuel qui fera fonctionner les alarmes sonores et visuelles Le SMSI syst me de mise en s curit incendie C est l ensemble des quipements n cessaires la mise en s curit de l tablissement portes coupe feu d senfumage extinction automatique par sprinkler ou gaz inerte _ arr t de certaines installations lectriques L ensemble des l ments du SSI doit tre r guli rement v rifi et entretenue gt L intervention Les premi res personnes qui signalent le d but d incendie doivent elles m mes tre capables d intervenir imm diatement Ceci suppose que tout le personnel soit entra n au maniement des extincteurs correspondant la classe du feu d tect A B C ou D On distinguera les quipes de premi re et de seconde intervention EPI et ESI qui mettront en uvre les moyens propres l tablissement Ces moyens sont les extincteurs les bouches et poteaux d incendie les colonnes s ches et humides les tuyaux et les lances Ces derniers moyens seront surtout servis par les sapeurs pompiers ce qui suppose qu ils aient d j visit l tablissement Les moyens de lutte contre l incendie sont v rifi s p riodiquement gt Organisation des secours L ensemble des personnes de l tablissement doit tre form et inform et tout particuli rement celles qui composent les EPI et les ESI ainsi que les SST sauveteurs secouristes du travail Tout le monde doit tre capable de m
10. clairage la lumi re aux odeurs aux poussi res pulv rulentes aux particules m talliques aux manations de gaz la chaleur au froid aux missions radioactives Dans la plupart des cas il est possible de mesurer les niveaux atteints par ces nuisances et donc de prendre les mesures ad quates pour les supprimer ou les limiter EPI Risques li s a la circulation dans l entreprise gt Acc s au site de l entreprise La circulation dans l entreprise est conditionn e par les itin raires d approche permettant d y acc der Il est pr f rable de fl cher les acc s de telle sorte qu on vite de couper une route voire d y stationner avant de p n trer dans l entreprise Cela impose des contacts avec les municipalit s et les DDE et permet de supprimer une partie des risques en amont et en aval gt Plan de circulation dans l enceinte de l entreprise l ext rieur des b timents La circulation dans l entreprise r sulte des diff rents flux qui se superposent poids lourds v hicules l gers engins de manutention deux roues pi tons Cette circulation concerne les personnes et les moyens propres l entreprise ainsi que ceux de l ext rieur qui doivent y p n trer Ces flux doivent tre identifi s afin de faire appara tre les points dangereux en tenant compte du moment de la journ e et des p riodes de l ann e Cette identification tant faite il sera possible de r duire la
11. est pas encore fix e L aspect et la signal tique de la soci t ont consid rablement volu Les acc s sont bien indiqu s la signalisation est claire et les consignes rigoureuses sont appliqu es par tous les acteurs dans la plupart des cas Les transformations r alis es ont facilit le travail de chacun en permettant la coordination des actions dans un espace ouvert ou les rep res sont identifiables L ambiance de la soci t s est galement transform e Le personnel a t entendu quant ses pr occupations sur la s curit Les mesures ont t labor es en groupes de travail ce qui a permis la participation et donc l adh sion de l ensemble des op rateurs Ce changement de climat social s est fait ressentir dans d autres domaines o la communication ne se faisait pas ce qui a donn des r sultats int ressants en termes de management et donc de r sultats Le co t financier a t lourd pour l entreprise en termes d indemnisations de remplacement de mat riels d am nagements et de transformations de locaux et de parcs de r unions de concertation et de s ances de formation Cependant la coh sion retrouv e au sein de l entreprise et une meilleurs image de marque aupr s des clients vont permettre d atteindre des objectifs significatifs en termes de march M Boris tient des propos imag s pour d crire l aventure de GRISAL M Camusn une entreprise est comme un bateau voile pri
12. et d accueil M camus pr sente sa soci t et rapporte les formalit s de l accident et leurs cons quences ETUDE DE CAS GRISAL PRESENTATION DE LA SOCIETE ET DE L ACCIDENT QUI Y SURVIENT 1 LA SOCIETE La soci t Grisal est une PME qui compte 150 salari s Elle est sp cialis e dans le transport et le stockage de diff rents produits dont certains sont class s dangereux l usage du transport Cette soci t offre ses clients une prestation logistique qui comprend le chargement chez les fournisseurs l entreposage des produits et la livraison aux destinataires Les services sont organis s de la fa on suivante voir l organigramme page suivante figure 1 gt la direction comprend le service commercial les ressources humaines et les services administratifs et financiers gt 20 personnes au total gt Un pole exploitation transport qui traite les acheminements de fret effectu s par 80 chauffeurs utilisant des porteurs et des ensembles articul s Les missions comprennent des transports amont et aval chargement chez les donneurs d ordre passage sur la plate forme livraison chez les clients Certains de ces transports sont effectu s par des transporteurs ext rieurs comme au cours de l accident qui s est produit gt Un pole d exploitation logistique 40 magasiniers qui traite les r ceptions le stockage et la pr paration des exp ditions messagerie et lots en liaison avec le pole exploit
13. la soci t A signature Ex cutant responsable de l intervention signature Travail ex cuter r f rences de l ordre de travail Dur e d ex cution des travaux 1 et 3e semaines d avril D signation des travaux soudure lectrique et au chalumeau D coupage tuyaux des r seaux d alimentation en eau et des tuyaux d vacuation des eaux us es et des sanitaires Soudure idem Conditions d ex cution nom du responsable D limitation et mat rialisation de la zone de danger voir plan du site Retrait des produits inflammables charge du responsable s curit de Grisai Protection des l ments combustibles fixes charge du responsable s curit de Grisai Mise en place de moyens de lutte appropri s nombre et type d extincteurs Risques particuliers Pr cautions prendre Projection d tincelles risques Port de masque de soudure de pour les yeux lunettes de s curit et de gants Autres risques Mesures appropri es Alerte en cas d incendie ou d accident emplacement des moyens d alerte position des sonneries d alarme et des t l phones L ATTESTATION DE CONSIGNATION POUR TRAVAUX La soci t A doit d placer le compacteur d chets ce qui repr sente deux phases risques importants pendant res op rations d enl vement et de remise en service de cet engin dont la mise en oeuvre inopin e est d un caract re excessivement dangereux U
14. nuit et pendant les week ends Le responsable de s curit est le chef des moyens g n raux Il est charg tout particuli rement de la s curit du site P a ETUDE DE CAS GRISAL Figure 1 ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE GRISAL DIRECTION Service communication j j DAF ll j i Pole exploitation Pole exploitation logistique i transport station entretien dition r c pti ERRET carburant Stockage MD D chets ll Cantine Gardien i Atelier conditionnement fa on Entrep t denr es alimentaires en temp rature Moyens g n raux dirig e Responsable PROJET s curit F ETUDE DE CAS GRISAL Figure 2 Plan du site de l entreprise Grisal 1 Infirmerie 2 Installations sanitaires vestiaires 3 Cantine 4 Parking VL 5 Si ge direction DRH DAF ADV SAV 6 P le exploitation transport 7 Soute carburant 8 Station entretien 9 Future chambre froide 10 Quais de chargement 11 Local de charge 12 P le exploitation logistique 13 Bureau accueil chauffeurs 14 Stockage palettier 15 Local conditionnement fa on 16 Zone exp dition 17 Stockage mati res dangereuses 18 Zone r ception 19 Quai petits colis 20 Compacteur d chets 21 Quais de d chargement 22 Stockage ext rieur 23 Bennes d chets 24 Gardien 25 Parking attente chauffeur EE 26 Parking PL entreprise DRH Direction d s ressources humaines DAF Direction administrative et financi re ADV Ad
15. pour mise en conformit e Installer clairage ext rieur et r aliser signalisation verticale et horizontale i Achat chelles conformes Fe Intervention entreprises qualifi es et formation op rateurs s Pa n aux et consignes Achats de b ts 2 Formation personnel habilit et achats cadenas et panneaux AT B_2 A2 B 3 AT B 2 A4 INVENTAIRE DES RISQUES DANS L ENTREPRISE Le but de cet inventaire est de servir de base pour tablir le document unique mais aussi pour pr parer le plan d action s curit qui en d coule Bien que se voulant exhaustif il n cessite cependant une adaptation chaque entreprise en fonction de sa sp cificit Vous avez d j aborder certaines notions pr cedemment Ceci fera donc objet de rappel RISQUES LIES AUX EQUIPEMENTS DE TRAVAIL ET AU MATERIEL DE MANUTENTION Risque li s aux quipements de travail Il s agit principalement des machines des v hicules des engins et des outils dont le fonctionnement pr sente un danger pour l environnement humain A titre d exemple citons quelques cat gories d quipements dont dispose la soci t Grisal V hicules Le choix des PL l achat doit int grer le composante s curit freinage b chage cales Engins de manutention et grues auxiliaires Ces engins sont v rifi s selon des p riodicit s particuli res chariots 12 mois grues 6 mois housseuses e
16. tude gagne l entreprise et une chute de la productivit se fait imm diatement ressentir Le personnel de l entreprise n est pas le seul concern car les nouvelles vont vite et la presse locale est d j sur place Les familles des salari s GRISAL sont rapidement inform es ainsi que le personnel des soci t s de transport de maintenance et d int rim qui interviennent sur le site Les cons quences financi res de l accident sont multiples et parfois difficiles identifier Il faudra prendre en compte les frais de soins voir de rente concernant les bless s selon les conclusions de l enqu te Les installations mat riels et produits d truits ou endommag s devront tre r par s ou remplac s Des mesures d am lioration de la s curit devront tre mises en uvre en termes de formation et de moyens La chute de productivit se fera ressentir sur les r sultats De plus cet accident a entach la renomm e de la soci t ce qui aura un impact tr s fort sur la client le et donc sur le volume des affaires dans les semaines et mois venir o ETUDE DE CAS GRISAL C Les cons quences juridiques de l accident Une convocation au tribunal est en cours pour non respect des principes g n raux de pr vention figurant l article L 230 2 du code du travail Une note de l inspection du travail met en demeure l entreprise de proc der un audit s curit et de communiquer dans un d lai de 1 mois l
17. ET CLASSEMENT DES RISQUES PROFESSIONNELS A partir de cette premi re tude il est possible d baucher le document unique et les mesures de pr vention qui en d coulent Pour chaque op ration il y a identification du danger et des risques qu il pr sente On mentionne dans la colonne P la probabilit d occurrence du dommage en 4 niveaux A improbable B rare C occasionnel D lev La colonne G repr sente la gravit maximale du dommage possible en 4 degr s n gligeable 2 faible 3 grave 4 mortel Les mesures de pr vention mettre en uvre viennent ensuite en regard de ces risques sous forme d actions mener sans oublier d estimer les co ts les d lais et de d signer des responsables Ces mesures vont obligatoirement diminuer les niveaux de la probabilit d occurrence du dommage ainsi que les degr s de gravit que l on trouvera dans les deux premi res colonnes 16 N Identification Manutention de produits dangereux local n 2 e Manutention de palettes par chariot local n 3 s Transport de palettes par chariots jusqu au parc s Classement archives Chargement camion e Activit stockage Intervention sur armoire lectrique ETUDE DE CAS GRISAL bauche de document unique et de plan de pr vention valuation et classement des risques Dangers Risques Vapeurs toxiques Inhalation de vapeurs d gag es par les produits toxiques br lur
18. P a F ETUDE DE CAS GRISAL Cette tude de cas pour but de mettre en application les notions d hygi ne et s curit que vous avez tudi dans les diaporamas pr c dents Cela a pour but galement d illustrer les probl mes que l on peut rencontrer en entreprise et comment les r soudre L entreprise Grisal est une entreprise fictive effectuant des prestations de transport et de logistique en Touraine Un accident vient d y avoir lieu au cours d une op ration de manutention blessant gravement un personnel int rimaire Le directeur de la soci t a re u une convocation du tribunal et une mise en demeure de l inspection du travail Un consultant ext rieur intervient pour aider la soci t se mettre en conformit avec les r glementations existantes Apr s une pr sentation succincte de la soci t ce consultant Va participer une analyse des circonstances de l accident au sein du groupe de travail Apr s un rappel des r gles qui s appliquent dans le domaine de la s curit du travail il va effectuer un bilan s curit de l entreprise et pr parer le document unique sur les risques potentiels dans ce type de soci t Vous tre charg de l assister dans sa mission Le 10 mars 8 heures M Boris consultant ext rieur se pr sente la soci t Grisal ou il a rendez vous avec M Camus jeune manager appr ci tant par ses clients que par son personnel Apr s les formalit s de pr sentation
19. PL Les sens de circulation des v hicules et les passages pi tons ne sont pas mat rialis s et aucune priorit n est d finie La vitesse n est pas limit e sur le site et il n existe pas de panneaux verticaux indiquant le plan du site L clairage est en g n ral tr s faible sur les aires ext rieures ainsi que sur les quais et dans l entrep t Travail faire 3 Vous participez ce groupe de travail Que constatez vous Quelles mesures d urgences proposez vous Une fois cela effectu v rifiez vos r ponses l aide de la correction Ces mesures d urgence vont maintenant tre chiffr es et leur d lai de r alisation va tre fix Le responsable des moyens g n raux est charg de cette mission M Boris confie M camus que ces mesures d urgence si elles sont indispensables ne traitent pas le probl me en profondeur et qu il est n cessaire de repenser l organisation du site Figure amp Plan du site de l entreprise Grisai Avant r organisation 1 Inimene 2 Ir talltiore sanitares vesiares 3 Cantine 4 Parking WL 5 Si ge direction DRH DAF ADY SAW 6 P le explotation trarsport 7T Soute carburant 5 Station entretien 3 Future chambre froide ARTS EEI TITI TEN 40 Quai de chargement NE 1 11 Local de charge 42 P le plotaton logistique 13 Bureau accueil chauffeurs 14 fockage palatier 45 Local condtionnement fa on 46 Zone exp dtion 17 Sockage mati res dangereuses 18
20. ainsi que les v rifications p riodiques obligatoires Chaque op rateur doit avoir suivi une formation qui le rend apte la pratique de l quipement qu il utilise Risques li s aux op rations de manutention Les op rations de manutention sont manuelles ou m caniques Elles sont pour but de charger ou d charger des v hicules de poser ou prendre des charges au sol ou en hauteur Elles s op rent l int rieur dans des lieux de stockage quip s d tag res ou de palettiers ou l ext rieur sur des aires de stockage Les chargements ou d chargements ont lieu au sol ou sur des quais Ces op rations concernent des op rateurs de l entreprise d accueil et des chauffeurs ext rieurs qui n ont pas toujours l habitude de travailler ensemble Les engins utilis s chariots ou grues sont puissants donc dangereux Le lieu de l op ration est la relation entre un quai plu sou moins bien clair et la caisse d un camion ou d une remorque tr s souvent obscure et peu stable On comprend facilement que les possibilit s d accidents sont tr s nombreuses dans de telles conditions de travail Les statistiques d accidents du travail indiquent que 87 des accidents dans le transport routier se produisent l arr t lors des ruptures de charge Il est donc n cessaire de pr ciser les consignes de s curit les modalit s d acc s et de manutention dans le protocole de s curit et d am nager au mieux les lieux pour l
21. anier les extincteurs et de r agir sans s affoler Des consignes g n rales et particuli res sont affich es pr cisant la m thode de transmission de l alerte l int rieur de l tablissement et l ext rieur aux sapeurs pompiers et aux secours d urgence Ces consignes d finissent l organisation des premi res et secondes interventions l organisation de l vacuation et des secours aux bless s L vacuation des b timents ne s improvise pas Elle doit se faire par ser vices ou unit s de travail et selon des itin raires d finis et reconnus Les personnes concern es sont encadr es par un chef de file et un serrefile Un comptage sera fait au point de rassemblement afin de v rifier que l ensemble du personnel a bien vacu l tablissement Ceci impose de bien conna tre les effectifs pr sents ce moment sp cialement les gens ext rieurs l entreprise chauffeurs visiteurs etc Des exercices d vacuation et de mise en oeuvre des extincteurs doivent tre effectu s selon une p riodicit qui est fonction de la taille et de l ac tivit de l entreprise Risques li s aux nuisances physiques Les nuisances physiques sont celles qui portent atteinte aux cinq sens du corps humain l ou e le go t la vue l odorat le toucher et aux autres sensibilit s corporelles telles que celles des muscles des poumons et du syst me nerveux Les plus fr quentes sont celles dues aux bruits aux Vibrations l
22. ation transport La soci t effectue galement du conditionnement fa on ce qui n cessite l utilisation de machines d emballage Il est pr vu de mettre en uvre un transport et un stockage de produits alimentaires en temp rature dirig e avec des camions frigorifiques et un entrep t 20 C ETUDE DE CAS GRISAL La plate forme de Grisal est situ e en Touraine proximit de A10 et comprend voir figure 2 les bureaux administratifs le parc de v hicule VL et PL un entrep t de stockage quip de palettiers dont une partie est r serv e aux mati res dangereuses MD et de quais de r ception et d exp dition une aire de stockage ext rieur dot de berceaux pour les charges lourdes et longues un local de conditionnement fa on une station d entretien une soute carburant des bennes et un compacteur d chets une cantine des installations sanitaires une infirmerie L ensemble du site est prot g par une cl ture et dispose d un poste de gardien l entr e La soci t t cr en 1960 son CHSCT se r unit r guli rement Elle emploie du personnel int rimaire chauffeurs et caristes en cas de besoin LE parc de v hicules est r cent Certains v hicules sont quip s de grues auxiliaires Des engins de manutention sont utilis s pour les ruptures de charges et les op rations de stockage dans l entrep t et l ext rieur Certaines op rations ont lieu la
23. clair s les fen tres et ouvertures r guli rement nettoy es et une signalisation horizontale doit s parer les flux des engins et des pi tons Les l ments de ces installations de stockage doivent tre v rifi s r guli rement par des organismes comp tents gt Aires de stockage Ces aires de stockage en ext rieur respectent les m mes principes de s curit pour ce qui concerne l clairage la d finition des flux et la surveillance des quipements cantilevers berceaux palettiers gt Les quais Il faut porter une attention particuli re aux quais qui sont le lieu de rencontre de personnels d entreprises diff rentes amen s travailler ensemble lors des d licates op rations de chargement et de d chargement Certains quais devront tre quip s de refuges pour viter l crasement d un op rateur entre ce quai et le v hicule L clairage devra tre suffisant et la couverture de l arri re du v hicule quai existante Les quipements de mise niveau doivent compenser la d nivellation entre le quai et les v hicules pour permettre l utilisation en s curit des engins de manutention Des escaliers d acc s pi tons sont install s tous les 10 m tres et munis de marches antid rapantes et de garde corps ETABLISSEMENT DU PLAN D ACTION SECURITE Le plan d action s curit rassemble les mesures de pr vention qui d cou lent du document unique Nous avons vu dans l exemple Grisal qu la s
24. curit Nous avons vu que l accident qui s est produit chez GRisal a fait l effet d un coup de tonnerre dans un ciel serein M Camus pensait que tout allait bien et pourtant ses op rateurs savaient que la s curit tait parfois n glig e Il est donc n cessaire d tablir son bilan s curit en commen ant par l inventaire des risques professionnels que pr conise le d cret de document unique Cette d marche est r p titive car rien ne reste en l tat et la r flexion doit tre permanente La r alisation des mesures de pr vention destin es supprimer ou att nuer les risques sont des objectifs qui doivent imp rativement tre atteints dans les d lais fix s L aussi la communication joue un grand r le pour la motivation de tous les salari s dans le domaine de la s curit La veille technologique est partie prenante de la politique s curit de l entreprise De nouveaux moyens d alarme de protection de sauvegarde apparaissent sur le march et il est bon de se tenir inform en permanence La s curit s obtient par un combat livr en permanence e qui doit tre gagn par tous les acteurs de l entreprise Le combat est difficile mener car le danger est fr quemment dissimul et la pr vention n cessite une vigilance permanente Mais ce combat ayant pour enjeu la sant l int grit physique et morale voir la vie des femmes et des hommes travaillant dans l entreprise il pr sente un caract re pr
25. dangerosit en mat rialisant les itin raires et en d finissant les priorit s Les r gles de circulation de l entreprise seront communiqu es aux personnes ext rieures par le biais du protocole de s curit gt Circulation l int rieur des b timents La circulation l int rieur des b timents doit respecter le m me principe de s paration des flux Les caristes et les pi tons se croisent dans les locaux de production ou de stockage et il est indispensable de d finir des priorit s en les mat rialisant par des stops de peindre au sol les voies pi tonnes d une largeur suffisante de r aliser des barri res de protection pour les pi tons de mettre des miroirs aux carrefours sans visibilit Si certaines de ces r gles de circulation concernent des personnes ext rieures l entreprise elles devront en avoir connaissance gr ce au protocole de s curit Quoique dans une mesure moindre les r gles de circulation concernent galement les personnes travaillant dans les bureaux Une tude des incidents b nins fera appara tre des croisements ou des tournants de couloir sans visibilit des marches mal signal es des portes pleines deux battants autant de facteurs pouvant causer des blessures ou des contusions Am nagement des lieux et locaux de travail Il est n cessaire de tout mettre en oeuvre pour que le personnel puisse travailler dans les meilleures conditions de s curit et d ergonomie gt Les bureau
26. e plan d action s curit qui en r sulte Le document unique qui rassemble l inventaire des risques par postes de travail devra galement tre pr sent en application du d cret n 2001 1016 du 05 novembre 2001 Une fermeture de l entreprise est pr vue si ces prescriptions ne sont pas respect es dans les d lais impos s M camus est catastroph par les cons quences humaines et mat rielles de cet accident I ne comprend pas comment cela a pu se produire bien qu il soit inform des rumeurs qui circulent dans la soci t sur la pr vention des accidents qui ne seraient pas effectu s d une mani re efficace Il semble que les circonstances accidentog nes sont nombreuses et que l on passe souvent tr s pr s de l accident grave M boris lui signale qu il n est pas le seul chef d entreprise se poser ce genre de question et qu ils vont tudier ensemble les causes de cet v nement pour en tirer les enseignements n cessaires afin d viter que cela se reproduise Cette 1ere phase n est bien s r que le d marrage d une r flexion d ensemble car le plan d action s curit doit couvrir tous les secteurs d activit de GRISAL Le 1ere tape va donc consister faire l analyse de l accident D Analyse de l accident lundi mars 6h du matin Cette analyse est effectu e chez GRISAL par un groupe de travail qui comprend le responsable s curit chef de moyens g n raux qui est le pilote de ce groupe
27. ectricit Transfert d un compacteur d chets Lieu d intervention emplacement actuel et futur des b timents voir plan du site Nom et qualification du responsable sur le site M Y chef de chantier Effectif sur le site 15 personnes D signation des travaux effectuer par la soci t B r f rence de la commande Nature des travaux remise en tat d une aire de stockage destin e recevoir des b timents et r alisation d une nouvelle aire de stockage e Lieu d intervention emplacement actuel et futur des aires de stockage voir plan du site RISQUES D INTERFERENCES ET MESURES DE PREVENTION Risques d interf rences lors Mesures de pr vention des diff rentes phases de l op ration e Limiter la circulation des PL aux quais ide d chargement o auront lieu toutes les ruptures de charges Signalisation du nouveau circuit et information des chauffeurs ext rieurs parle protocole de s curit D placement du stockage ext rieur sur le parking PL Signalisation et information D limitation et mat rialisation des zones de travaux de la soci t ces zone tant interdites d acc s aux autres personnes pr sentes sur le site e Activit s logistiques de la soci t Grisal Circulation des PL op rations de chargement et d chargement quai et l ext rieur Travaux des soci t s A et B circulation des engins de chantiers et des moyens de levage et zones d intervention
28. ement et d cide de les prendre Il tente de les d placer avec son transpalette de camion mais la charge tant trop lourde il prend un chariot l vateur qui se trouve sur le quai et semble disponible Quand il aborde le bec de quai mal abaiss celui ci s affaisse La direction du chariot l vateur se bloque gauche L engin s emballe emportant le chargement l ext rieur du quai cot de la caisse du camion Avant de s arr ter en bascule au bord du quai Sous la violence du choc le chauffeur ressent une douleur insupportable au niveau du bas gauche et de la jambe droite ce qui lui fait perdre connaissance De son cot la palette alors en quilibre bascule et tombe au sol Les f ts clatent r pandant un liquide tr s facilement inflammable qui coule vers langle du b timent Au m me instant un employ d une entreprise ext rieure se trouvant de l autre cot du b timent commence a effectuer ses travaux de soudure sur une armature m tallique Il vient juste d allumer son chalumeau quand la nappe de liquide arrive pr s de lui Au contact de la flamme le liquide prend feu instantan ment sur toute la surface de la nappe Le soudeur est alors brul aux yeux et au bras Parall lement le camion commence lui aussi bruler Quant au chauffeur toujours inconscient il est environn par la fum e o ETUDE DE CAS GRISAL Convoqu un entretien d embauche un jeune int rimaire arrive de bo
29. es Manutentions manuelles Chutes sur tag res avec chelles ou escalade du palettier Circulation de chariots s Heurts violents entre et d op rateurs pied chariots et pi tons Palettes en hauteur Chutes de palettes Circulation de chariots Accidents entre et de camions chariots et camions dus manque de visibilit au carrefour Acc s tag res avec Chut s de l chelle chelles mal adapt es Pas de visibilit du s Op rateur peut tre chauffeur l arri re heurt ou cras par pendant la mise quai le camion e Incendie possible car Br lures et m lange chiffons souill s intoxication et m gots Contact humain avec e lectrocution nergie lectrique Mesures de pr vention Actions mener e Mise en conformit V rification chelles e Interdiction d escalader clairage et r alisation des flux de circulation e Am liorer l clairage et v rifier le palettier_ Am liorer l clairage et organiser les flux de te Changer les chelles t d PEN de butoirs d arr ts et d clairage adapt e interdictioh de fumer et ones d hiffons Consignation et Co ts D lais Responsable Contact fournisseurs Homologation des emballages Mise en conformit de l installation de stockage et formation des op rateurs Tra age au sol des all es D finition des priorit s intervention entreprise qualifi e
30. guration du site Cette information s tend l ensemble des travaux r alis s afin que chacun comprenne bien les risques engendr s par cette op ration et les mesures de pr vention qui en d coulent Le plan de pr vention est tabli entre la soci t A la soci t B et Grisai Il se pr sente sous la forme suivante PLAN DE PREVENTION Renseignements relatifs l op ration et aux entreprises Nature de l op ration Remise en tat d aires de stockage ext rieures et transfert de trois b timents mobiles Dates pr vues de d but et de fin de travaux 1 au 30 avril La dur e totale des travaux est inf rieure 400 heures mais un plan de pr vention est tabli en raison du caract re dangereux des travaux Entreprise utilisatrice Soci t Grisai raison sociale adresse t l phone et fax Nom du coordinateur Nom du responsable s curit Entreprises ext rieures Soci t A raison sociale adresse t l phone et fax Nom et qualification du responsable sur le site M X chef de travaux Effectif sur le site 10 personnes si la soci t A avait employ des sous traitants elle aurait en charge de leur communiquer le plan de pr vention D signation des travaux effectuer par la soci t A r f rence de la commande Nature des travaux transfert de trois b timents mobiles travaux de soudure et de raccordement aux r seaux d eau d vacuation et d l
31. i ge direction DRH DAF ADV SAV 6 P le exploitation transport 7 Soute carburant 8 Station entretien 9 Future chambre froide 10 Quais de chargement 11 Local de charge 12 P le exploitation logistique 13 Bureau accueil chauffeurs 14 Stockage palettier 15 Local conditionnement fa on 16 Zone exp dition 17 Stockage mati res dangereuses 18 Zone r ception rh LAS FD b a petits A ne f oe 3 2 Sd i Stockage ext rieur ompacteur d chets d PERA i temporaire 21 Quais de d chargement DA mii 22 Stockage ext rieur 23 Bennes d chets 24 Gardien 25 Parking attente chauffeurs Sema KL L E 26 Parking PL entreprise PARIS Figure 11 Plan du site de l entreprise Grisal Plan de pr vention emplacements futurs 1 Infirmerie 2 installations sanitaires vestiaires 3 Cantine 4 Parking VL 5 Si ge direction DRH DAF ADV SAV 6 P le exploitation transport 7 Soute carburant 8 Station entretien 9 Future chambre froide 10 Quais de chargement 11 Local de charge 12 P te exploitation logistique j 13 Bureau accue chauffeurs G 14 Stockage palettier 15 Local conditionnement fa on 16 Zone e dition 17 Stockage mati res dangereuses 18 Zone r ception 19 Quai petits colis 20 Compacteur d chets 21 Quais de d chargement 22 Stockage ext rieur 23 Bennes d chets 24 Gardien 25 Parking attente chauffeurs 26 Parking PL entreprise DRH Direction des ressources humaines DAF Direction
32. ie Adh sion des collaborateurs Ces principes ne sont pas nouveaux et certains de nos anciens les ap pliquaient au quotidien dans leurs ateliers d artisans Qui ne se souvient de ces nombreux proverbes Un bon ouvrier a toujours de bons outils Le d sordre engendre le d sordre Dans l poque actuelle o les unit s de travail sont de plus en plus cla t es o les rel ves sont fr quentes et les interactions nombreuses il est 54 indispensable de les garder en m moire et de les mettre en oeuvre 2 LA CIRCULATION EN ENTREPRISE figure 8 Nous avons voqu pr c demment l importance de l tude de la circulation dans l entreprise o les croisements des diff rents flux PL VL engins et pi tons repr sentent des risques permanents M Boris demande M camus d tudier ce probl me avec un groupe de travail ce qui permettra ensuite d laborer le protocole de s curit L tude commence par mettre en vidence les diff rents flux Voir plan suivant avant r organisation L gende Flux PL sbinnhe gt Flux VL Flux engins de manutention qui vont laire de stockage ext rieur E Flux pi ton qui vont du parking VL aux bureau cantine infirmerie vestiaires chauffeurs qui vont a l accueil see Flux pi ton dans l entrep t Infos compl mantaires Des op rateurs signalent que le v hicule qui pose et d pose les bennes d chets coupe au plus court et ne suit pas le circuit
33. imiter les facteurs de risques Risques li s aux installations l ctriques Les armoires lectriques doivent tre ferm es Seules les personnes habilit es y ont acc s pour effectuer des interventions Chaque intervention sur un appareil utilisant l nergie lectrique doit faire l objet d une proc dure de consignation Il ne faut pas oublier les autres moyens de transport d nergie lectrique tels que les baladeuses prises multiples cables etc Les installations lectriques doivent tre v rifi es tous les ans amp Risques chimiques li s aux produits dangereux Les produits pr sentant des risques chimiques sont les produits class s dangereux l usage et au transport Les risques pr sent s par ces produits sont num r s dans les fiches de donn es s curit FDS que chaque fabriquant ou distributeur est tenu de mettre disposition des utilisateurs Il est important que les utilisateurs connaissent le contenu de ces FDS qui sont par ailleurs transmises au CHSCT aux d l gu s du personnel et la m decine du travail Les produits dangereux doivent tre tiquet s et stock s par classes de risques dans un local sp cifique quip de r tentions Les renseignements fournis par les tiquettes sont aussi tr s utiles si les utilisateurs savent les interpr ter Il faut pour cela qu ils aient suivi la formation obligatoire pr vue par ADR Les emballages homologu s font l objet d un certificat d h
34. imordial d ordre humain autant qu conomique Il est un facteur essentiel de la p rennisation de l entreprise
35. ion du travail caisse r gionale d assurance maladie m decine du Travail ainsi que du CHSCT La soci t Grisai va devoir effectuer des travaux pour la r alisation de son nouveau plan de circulation figure 10 Une soci t A va d placer les b timents mobiles de l infirmerie de la cantine et des vestiaires sur l actuelle aire de stockage ext rieur apr s sa remise en tat Elle d placera galement le compacteur d chets Cette installation n cessitera des travaux de soudure et de raccordement aux r seaux d eau d vacuation et d lectricit Une soci t B va d gager les produits stock s sur l aire ext rieure pour les entreposer sur une aire temporaire empi tant sur le parking PL Apr s remise en tat de l aire de stockage la soci t pourra installer les b timents La soci t B r alisera la nouvelle aire de stockage et y installera les produits quand ces travaux seront termin s Elle d placera galement le compacteur d chets Figure 2 La r union de concertation entre la soci t Grisai et les repr sentants des soci t s A et B fait appara tre la n cessit de r server la partie nord et est du sens de circulation aux intervenants ext rieurs pendant la dur e des travaux Les op rations de chargement et de d chargement se feront uniquement sur l aire de d chargement Le d roulement des travaux impose une chronologie pr cise pour informer le personnel de l tablissement de la nouvelle confi
36. ir par le chauffeur sur les caract ristiques de son v hicule et de son chargement Le talon est sign par le chauffeur La partie d tachable donne les consignes g n rales de s curit les nu m ros d appel d urgence la nature de l op ration et les proc dures par ticuli res appliquer Elle porte la signature de la personne de l accueil qui la remet au chauffeur Au verso on trouve le plan du site o l on va cocher le lieu de l op ra tion o le chauffeur doit se rendre quai F ou aire L Le maximum de dessins et de pictogrammes sont employ s pour illustrer le document Au cours de cet change les informations et explications n cessaires sont donn es au chauffeur On lui demande de conserver le protocole bien en vue derri re son pare brise afin que tout employ de Grisai puis se s assurer qu il le poss de bien Des panneaux compl tent le protocole plan du site l entr e indica tion du parking d attente et de l accueil chauffeur en passant par le sen tier pi ton fl chage des lieux des op rations de chargement et de d chargement Mis en place en liaison avec les autorit s locales communes ou DDE des panneaux indiquant le sens d acc s au site pour viter de couper la route nationale La r alisation d un tel type de document demande peu de temps avec les possibilit s actuelles de l informatique et des moyens de reproduction Figure 13 Protocole de s curit sous la forme d un carnet souche
37. les responsables de quais r ception et exp dition un repr sentant du p le exploitation logistique un chauffeur de l entreprise membre du CHSCT un magasinier sauveteur secouriste du travail l infirmi re qui travaille temps partiel dans la soci t Le directeur assiste l ouverture de la 1ere r union de ce groupe de travail et souligne l importance qu il accorde aux r sultats de ces travaux dont la r alisation ne devra souffrir d aucun retard Il pr sente M boris consultant ext rieur qui participera au groupe de travail ETUDE DE CAS GRISAL E L ANALYSE DES RISQUES ET DES ACCIDENTS Il existe plusieurs m thodes pour analyser les risques et les accidents L analyse des 5 M L int r t de cette m thode est qu elle est exhaustive et qu elle permet de balayer l ensemble des acteurs et des l ments qui ont une incidence sur l activit de l entreprise 5 M signifent Main d uvre Management Milieu Mat riel Mati re MAIN D UVRE C est l ensemble du personnel permanent int rimaire ou ext rieur Ce personnel est caract ris par sa formation sa comp tence et son exp rience Son tat physique et mental est tributaire de l ambiance personnelle et professionnelle dans laquelle il volue Pour lutter contre les atteintes du stress en constante augmentation et surmonter sa fatigue il peut avoir recours des m dicaments voire de l alcool ou des drogues MANAGEMENT C est principalement l
38. ministration des ventes SAV Service apr s vente PL Poids lourds VL V hicul _ _ y 4 ee sosum air o ETUDE DE CAS GRISAL 2 L ACCIDENT A Les Circonstances de l accident Le lundi 5 mars 6 heures du matin un conducteur d une autre entreprise p n tre avec son v hicule dans l entreprise GRISAL pour prendre un chargement de 6 palettes Ce chargement est destin un client situ 8 heures de route Cette livraison est devenue tr s urgente car l enl vement aurait d avoir lieu la veille Or le chauffeur tait en retard en raison d encombrements sur la route et il n avait pu pr venir personne faute de moyen de t l phonie sa disposition Le portail d entr e tant ouvert il entre dans la soci t et ne rencontrant personne cette heure matinale trouve par lui m me le quai d exp dition qui est libre d acc s Rep rant sur le quai 6 palettes qui semblent pr tent tre enlev es il met son camion quai et baisse le bec de quai sans s apercevoir que celui ci ne s abaisse pas compl tement Dans l obscurit il cherche allumer la lumi re du quai mais ne trouve pas l interrupteur Il veut v rifier si ces palettes correspondent bien au fret qu il est venu chercher mais faute de lumi re il n arrive pas lire les tiquettes situ es l arri re des palettes Le temps pressant il pense qu il s agit du bon charg
39. ne attestation de consignation est tablie entre le charg de travaux de la soci t A et le charg de la consignation de la soci t Grisal La consignation consiste supprimer l arriv e de l nergie jusqu l appareil concern Un syst me de verrouillage particuli rement s v re doit inter dire toute possibilit de remise sous tension de cet appareil par une personne quelconque cha ne cadenas etc Un panneau est mis en place pour signaler la consignation de l appareil Seul le charg de travaux peut intervenir sur cet appareil et seulement apr s avoir pris les mesures de s curit qui lui incombent v rification d absence sous tension mise la terre et en court circuit gr ce aux moyens fournis par le charg de consignation La dur e de la consignation est d finie dans le temps Le charg de travaux signale la fin du travail au charg de consignation qui peut alors d consigner l appareil 4 LE PROTOCOLE DE SECURITE APPLICATION A LA SOCIETE GRISAL Le d cret n 92 158 du 20 f vrier 1992 prescrit les mesures de pr ven tion mettre en place lorsque des entreprises ext rieures effectuent des travaux dans une entreprise d accueil La sp cificit des op rations de chargement et de d chargement mettant en cause des entreprises ext rieures dans une entreprise d accueil a conduit le l gislateur prendre un arr t en application du d cret de 1992 afin de pr venir les accidents dus ce type d
40. nne heure et remarque imm diatement les flammes Il se pr cipite vers le lieu de l accident Il saisit un extincteur et cherche atteindre l incendie Mais il s agit d un extincteur eau ce qui augmente la surface recouverte par la nappe enflamm e Intervient alors un chef de quai qui commence son service 7 heures Il appelle les secours puis se dirige vers l incendie en actionnant un extincteur mousse adapt au sinistre Les deux premiers extincteurs qu il utilise ne fonctionnant pas c est seulement avec le 3eme qu il y parvient Les secours arrivent rapidement sur le site mais ont quelques difficult s trouver le lieu de leur intervention car le fl chage n est pas net et le guidage est mal assur Les bless s sont pris en comptent en urgence et emmen s l h pital Le chauffeur sera hospitalis 6 mois et conservera un handicap moteur au niveau de la locomotion Quant au soudeur il perdra la vue d un il et l usage d un bras B Les cons quences humaines et financi res de l accident Les salari s de la soci t ont appris la nouvelle en arrivant au travail 8 heures et ont t choqu s par cet incident le 1 d une telle gravit dans l entreprise Des petits groupes se rassemblent sur les lieux de l accident et les discussions vont bon train Les propos tenus font appara tre que ce genre d accident devait forc ment arriver depuis le temps que l on passait cot Une atmosph re d inqui
41. ocuments suffisamment pr cis sur la nature des risques et les consignes de s curit plan de circulation particularit s des quais moyens de levage nature des flux l int rieur du site etc Le chauffeur ext rieur doit annoncer les particularit s de son v hicule citerne grue auxiliaire et de son chargement charges lourdes mati res dangereuses Le protocole de s curit devant tre un document crit les l ments pr cit s seront mentionn s sur un support le plus clair et le plus concis possible qui sera marg par le chauffeur et le repr sentant de l entre prise d accueil L application au cas Grisal montrera un exemple de ce type de do cument Le protocole de s curit ne doit pas donner lieu l tablisse ment d une paperasserie inutile de par sa complexit L essentiel est que l intervenant soit bien inform des risques pr sent s par l op ration sur le site en cause ainsi que des pr cautions qui doivent tre prises Un panneau du plan de l entreprise l entr e une signalisation verticale et horizontale permettant d orienter le chauffeur sans ambigu t des indi cations sur les passages prot g s sont autant de moyens d information efficaces Le document doit tre compr hensible par tous les chauffeurs y compris ceux ne lisant pas le fran ais sera toujours possible de le tra duire dans fies langues les plus utilis es mais le mieux sera encore d employer des pictogrammes ill
42. omologation qu il est int ressant de demander au fabriquant car il donne des renseignements sur les conditions de gerbage et de stockage Rappelons que la soci t devra disposer d un conseiller la s curit sp cialement agr e si le volume de produits class s dangereux au transport ou stock lejustifie N oublions pas que les batteries des v hicules et des engins contiennent de l acide qui est un produit corrosif ce qui pr sente donc un danger au cours des manipulations et dans la salle de charge Risques li s au danger d incendie et d explosion Les chefs d tablissement doivent prendre les mesures n cessaires pour que tout d but d incendie puisse tre d tect et combattu et aussi pour que le personnel puisse tre vacu et secouru dans des conditions de s curit Code du travail article L 232 et suivants Ces diff rentes mesures constituent les syst mes de pr vention et de lutte contre l incendie que nous allons tudier plus en d tail gt Le SSI syst me de s curit incendie norme AFNOR NF S 61931 SSI SDI SMSI Le SDI syst me de d tection incendie la d tection l alarme l alerte Il s agit d abord de disposer de d tecteurs d incendie qui peuvent tre des d tecteurs de fum e des d tecteurs de chaleur des d tecteurs de flamme ou des d tecteurs sp ciaux qui combinent les fonctionnalit s des pr c dents Toute personne apercevant un d but d incendie actionnera un d clen
43. op rations Il s agit de l arr t du 26 avril 1996 dit arr t protocole de s curit dont la mise en oeuvre est obligatoire dans les entreprises effectuant ce type d op rations L tablissement de ce protocole pose comme principe fondamental que la pr vention des accidents passe par l valuation des risques g n r s par l op ration l change d informations entre les entreprises la coordination des mesures de pr vention Deux cas peuvent se pr senter pour la pr paration et la r alisation du protocole 1 Les entreprises ont l habitude de travailler ensemble le m me transporteur chargeant ou d chargeant chez e m me chargeur ou le m me destinataire L change d informations se fera au pr alable afin d tablir ensemble les mesures de coordination et le document crit sera sign par les responsables des entreprises concern es Le transporteur devra faire conna tre le protocole ses chauffeurs et ses sous traitants qui devront conserver le document dans leurs v hicules Il incombe l entreprise d accueil de v rifier que le document est bien d tenu et connu par les chauffeurs p n trant sur le site 2 Dans le deuxi me cas le prestataire n est pas connu et l change d informations a lieu sur le site d accueil par des moyens appropri s qui peuvent tre notamment un accueil physique l entr e du site avec change d informations et transmission de consignes la remise de d
44. plication chez Grisal Il s agit du plan de circulation a voir dans les paragraphes suivant du plan de pr vention a voir dans les paragraphes suivants et du protocole de s curit a voir dans les paragraphes suivants Le plan d vacuation incendie a t abord pr c demment Avant d aller plus loin nous allons voquer un ensemble de pr ceptes plus connus sous le nom des 58S amp Les 5 S Seiri Seiton Seiso Seiketsu Shitsuke Cet ensemble de pr ceptes nous vient du Japon dont les m thodes de management ont t une certaine poque cit es en exemple Il a l avantage de garder pr sent l esprit des gestes simples accomplir au quotidien dans les postes et unit s de travail Il permet par ailleurs de mo biliser la hi rarchie et les op rateurs pour viter de s encombrer des ma t riels et outils superflus obstacles fr quemment rencontr s sur les lieux de travail et souvent g n rateurs d accidents Ces pr ceptes sont les suivant SEIRI d barras 5 Garder le n cessaire et se s parer du reste Ne pas accumuler les choses inutiles SEITON rangement Am nager son poste pas de gestes inutiles Chaque chose sa place SEISO nettoyage Nettoyer son poste de travail Inspecter ses quipements SEIKETSU ordre D finir et appliquer les r gles pour les 3 pr ceptes pr c dents En contr ler l ex cution SHITSUKE rigueur Volont de la hi rarch
45. que arr t de travail signal par la d claration d accident Ce compte permet d tablir le co t du risque et de calculer le co t de cotisation accident du travail maladies professionnelles de l entreprise en pourcentage des salaires A ces chiffres qui repr sentent le co t direct des accidents pour l entreprise il convient d ajouter les co ts indirects qui sont tr s difficiles valuer Les co ts indirects dus une d gradation du climat social retards de livraison sont estim s 3 fois le montant des co ts directs Ces diff rentes tableaux et indicateurs doivent tre analys s pour en tirer des conclusions volution du nombre d accidents hausse baisse stable r partition des accidents par type et par secteur d activit 13 o F ETUDE DE CAS GRISAL tude des causes des maladies professionnelles selon leur fr quence et leur gravit Ce bilan est un premier constat qui permet de se fixer des objectifs visant r duire le nombre et la gravit des accidents et des maladies professionnelles en commen ant par les secteurs les plus touch s 3 LA PYRAMIDE DE LA SECURITE Les risquent pr sent dans l entreprise envisag s dans leur ensemble peuvent tre repr sent sous la forme d un iceberg dont on ne voit que la partie merg e Les accidents d clar s qu ils donnent droit ou non arr t de travail repr sentent environ 20 des situations risque Les 80 q
46. s dans une temp te Si tout le mat riel a t v rifi et entretenu si chacun son poste dans l quipage conna t son r le et sait agir communiquer et r agir en harmonie avec les autres alors le bateau a toutes les chances de vaincre la temp te Votre soci t a subi un s rieux coup de tabac mais je peux vous dire qu elle me para t mintenant apte naviguer dans de bonnes conditions Je vous souhaite bon vent capitaine CONCLUSION L accident qui s est produit chez GRISAL peut se produire dans d autres entreprises m me celles qui pensent g rer au mieux leur s curit Pour ne pas se contenter d une impression toujours illusoire dans ce domaine il est indispensable de conna tre les donn es des indicateurs et les co ts des accidents Ce sont ces chiffres qui fournissent une image fid le de la r alit La s curit c est l affaire de tous et au premier chef celle du responsable d tablissement qui doit tre moteur dans ce domaine Si nous trouvons en bonne place affich s dans son bureau ses bilans et ses objectifs s curit sont tenus jour nous auront la preuve qu il est bien concern par ce probl me La s curit est aussi affaire de communication entre tous les acteurs agissant dans l entreprise qu ils soient internes ou externes Cette communication n est pas toujours facile tablir et entretenir mais ce flux de renseignements est indispensable la pratique de la s
47. t filmeuses Ces machines font l objet de r glages adapt s leur usage que les op rateurs doivent conna tre Station d entretien La pr sence d une fosse impose des syst mes de s curit sp ciaux garde corps et une bonne ventilation Les travaux sur les pneumatiques peuvent pr senter certains risques que des grilles de protection permettent de r duire ou d viter Station carburant La soute carburant et les pompes de remplissage sont des points sensibles qui justifient des consignes et des v rifications particuli res installation d emballage utilis e pour le colisage fa on Toute machine pr sente un risque que l utilisateur doit conna tre Les formations l emploi et les contr les r guliers permettront de r duire ces risques Installation de stockage en temp rature dirig e 20 Ces installations sont le plus souvent destin es aux produits alimentaires et font l objet d un entretien particulier Le personnel qui y travaille doit tre convenablement form prot g et respecter un horaire sp cial compacteur d chets Ce type d installation de part sa puissance peut repr senter un risque mortel Un syst me de s curit sans d faut doit interdire toute utilisation anarchique Autre risque Il peut s agir des si ges de bureau des crans d ordinateur des cutters On doit disposer pour chaque machine d un manuel d utilisation qui pr cise les consignes de s curit
48. uffisamment dense pour mettre en oeuvre cette solution sans g ner les chauffeurs Cela n cessitera une information des soci t s de transport ext rieures diffusion de plans d acc s et un contact avec les services concern s DDE communes pour mettre en place une signalisation d acc s l entreprise l ext rieur de son enceinte Figure 9 Plan du site de l entreprise Grisa Apr s r organisation 1 Infirmerie 2 Irtalltiors sanitares vestiares 3 Cartine 4 Parking WL 5 S ge direction DRH DEF ADY SAM 6 P le explotation trarsport 7 Sote carburart 8 Station ertretien 3 Future chambre froide 10 Quat de chargement 11 Local de charge 12 P le exploitation logistique 13 Bureau accueil chauffeurs 14 ockage palette 15 Local condticnnemert fa on 16 Zone exp dtion 17 Stockage mati res dangereuses 18 Zone r ception 13 Quai pets colis 20 Compacteur d chets 21 Quais de d chargement 22 Sockage ext rieur 23 Bennes d chets 24 Gardien 25 Parking atterte chauffeurs 26 Parking PLenteprise l Pi tons P PL i vL Charicts CR Direction des ressources humanes DAF Direction atrunstratire et financi re ADV Adrnireskr ion des vertes SAV Service apr s vente PL Pads lourds VL V tucuies l gers Figure 10 Plan du site de l entreprise Grisa Plan de pr vention emplacements actuels et d placements 1 Infirmerie 2 Installations sanitaires vestiaires 3 Cantine 4 Parking VL 5 S
49. ui restent sont les accidents b nins ou les accidents sans gravit o l ont dit g n ralement Ca aurait pu tre plus grave Nul doute qu a la prochaine occasion le petit incident passera dans la cat gorie sup rieure si l on n a rien fait pour am liorer la situation Ce sont les op rateurs qui sont les mieux inform s dans ce domaine car ils observent ce genre de ph nom ne tous les jours M Boris propose ensuite M Camus de commencer l tablissement du document unique de la soci t en commen ant par recueillir les l ments puis en les exploitant en groupe de travail 14 ETUDE DE CAS GRISAL ANALYSE DES DANGERS ET DES RISQUES DANS LA SOCIETE GRISAL EBAUCHE DU DOCUMENT UNIQUE 1 ETUDE DES ACCIDENTS M Boris propose de recenser les principaux accidents d clar s depuis 5 ans au sein de l entreprise et de les situer g ographiquement sur le site La cause reconnue la gravit et l heure laquelle s est produit l accident sont aussi des indicateurs int ressants Voici titre d exemple un extrait de ce tableau ACCIDENT NOMBRE LIEU ORIGINE Chutes de hauteur 4 Salles archives Glissement de l echelle 3 Local de stockage Op rateur monte sur N2 palettier Manutention 2 Magasin 3 Op rateurs heurt s 2 Magasin 3 par chariot Une palette tombe du palettier Chargement 2 Quai 5 Op rateur heurt par camion Produits chimiques 3 Local de stockage 2 Emanation de vapeurs to
50. uite du relev des accidents sur une p riode donn e il tait possible d tablir l historique s curit de l entreprise Cette tude permet de cerner les endroits risque et les circonstances dangereuses selon le principe de renouvellement que les m mes causes entra nent les m mes effets Les mesures de pr vention qui en r sultent sont prises a posteriori L in ventaire des dangers et des risques compl tera cette premi re tude et aura pour but d anticiper les accidents potentiels et prendre les mesures de pr vention adapt es Cette d marche a priori doit pr c der l incident ou l accident elle d coule de la d marche a posteriori Elle est compl mentaire des accidents d j survenus 1 LE PLAN D ACTION SECURITE PAS Ce plan prend en compte les d marches pr c dentes et il recense les me sures n cessaires pour combattre les risques le plus en amont possible Il n existe aucun mod le de PAS puisque chaque entreprise est unique de par sa sp cificit humaine g ographique ou technique Rappelons toutefois qu un ch ancier doit tre r alis un co t d fini des moyens engag s un responsable d sign Il convient en tout premier lieu que le responsable de l tablissement soit intimement persuad de l enjeu du succ s dans ce domaine au m me titre que de l atteinte de ses objectifs commerciaux et conomiques Le PAS comportera des mesures incontournables que nous allons pr senter en ap
51. urit vous pouvez galement lire le document annexe 1 Certaines informations serviront de rappel 11 ETUDE DE CAS GRISAL LE BILAN SECURITE DE L ENTREPRISE A l issue du rappel de toutes ces r glementations M Camus reconna t que ses connaissances pr sentaient quelques lacunes et que maintenant il y voit plus clair en mati re de s curit M Boris lui propose alors d tablir le bilan s curit de son entreprise afin de se situer dans sa performance s curit Vous allez participez vous aussi l laboration de ce bilan 1 APPRECIATION DU NIVEAU DE LA SECURITE DANS L ENTRPRISE Il s agit ici de faire le d compte des accidents avec arr t de travail sur l ann e en cours et les deux pr c dentes en les d taillants par secteur d activit Pour faire ce bilan il est n cessaire de conna tre le nombre de jour d arr t Les accidents concernant le personnel int rimaire est pris en compte Les chiffres sur le nombre d accident donnent le tableau suivant Les fl ches marquent les volutions et Autres accidents Total Vous disposez des informations suivantes Les chauffeurs ont suivi les deux derni res ann es des formations FIMO ET FCOS La charge de travail de l exploitation beaucoup augment ces derni res ann es et les d lais de r action sont donc de plus en plus r duit Les horaires de prise et fin de travail ont t n goci es et sont donc plus souple Travail
52. ustrant bien les consignes vitesse limit e interdiction de fumer stop etc N oublions pas que le protocole de s curit suit l volution du site et qu il devra tre modifi chaque changement significatif dans l entreprise Il doit tre tenu la disposition des organismes ext rieurs IT CRAM MT et du CHSCT APPLICATION AU CAS GRISAL M Boris conseille M Camus de r aliser au plus vite le protocole de s curit de la soci t Un groupe de travail se r unit comprenant les responsables exploitation et logistique ainsi que les chefs des quipes r ception et exp dition et quelques op rateurs Il s agit de faire un document simple et compr hensible qui sera donn dans un premier temps tous les chauffeurs l accueil qu ifs viennent d une mani re r guli re ou inopin e Ce do cument prendra tout d abord en compte le plan de circulation actuel de l entreprise puis il int grera les modifications dues aux diff rents travaux pour enfin arriver la mouture d finitive C est cette derni re que nous allons montrer titre d exemple Elle sera ensuite communiqu e aux transporteurs qui travaillent en permanence avec Grisai ce qui n emp chera pas de v rifier l accueil si les chauffeurs en ont eu connaissance Le protocole se pr sentera sous la forme d un carnet souche r alis en papier cartonn de couleur vive figure 13 page ci contre Il portera sur la souche les renseignements fourn
53. ux PL sera modifi pour contourner les locaux et le parking VL la place tant suffisante sur le site Ce nouveau plan de circulation montre que les flux des pi tons sont ind pendants des autres flux et que la travers e de l entrep t pour aller la cantine n est plus utile Cette r organisation d finit donc une zone vie bien cloisonn e Les activit s de stockage et les activit s de chargement et de d chargement entrep t aire ext rieure et future chambre froide sont regroup es dans la zone de travail r duisant les d placements et rassemblant les unit s de travail II demeure un endroit dangereux entre l entrep t et l aire de stockage o les PL croisent les engins de manutention La priorit est donn e aux PL les engins devant marquer le stop cet endroit Cet exemple est bien entendu d monstratif et tout n est pas aussi facile dans la r alit II montre cependant l esprit de la d marche qui consiste trouver l origine du probl me et le traiter le plus en amont possible La direction de Grisal approuve ce projet qui est pr sent l ensemble des salari s Au cours de cette r union un op rateur intervient signale que les PL entrant et sortant de l entreprise coupent parfois la nationale pour arriver ou repartir ce qui pr sente un danger certain La solution trouv e est de les faire venir de la direction de Paris pour repartir vers la direction de Tours Le maillage routier de cette r gion est s
54. x Le mat riel de bureau doit permettre de travailler dans des postures adapt es confortables et non dangereuses pour la sant Il faut donc choisir par exemple des si ges cinq pieds pour viter les basculements en arri re un plan de travail avec des d gagements suffisant pour les jambes un clairage adapt un chauffage ou une ventilation correcte Le travail sur ordinateur fatigue les yeux et le dos En cons quence il est souhaitable de disposer d une position conforme la morphologie de l individu et d un prot ge cran pour les crans cathodiques Les syst mes de rangement en hauteur armoires ou tag res doivent tre accessibles gr ce des chelles ou des tabourets roulettes pour viter les chutes gt B timents de stockage Ces b timents sont souvent quip s de palettiers ou d tag res La charge maximale admissible doit tre affich e visiblement sur chaque alv ole ou chaque trav e des palettiers Les entretoises sont quip es d un dispositif anti d crochement Les pieds d chelles sont prot g s par des butoirs ou des sabots des dispositifs de retenues des charges existent tous les niveaux et les sommets des chelles doivent d passer le haut des charges stock es en hauteur Le dessus des emplacements de pickings et les passages entre les all es sont quip s de planchers pour viter la chute de produits ou de palettes sur les op rateurs Ces b timents doivent tre convenablement
55. xiques Circulation 6 Carrefour voie Caristes sur chariot principale et acc s heurt s ou renvers s au parc par un camion Electricit 2 Armoire lectrique Op rateurs non habilit s Incendie 3 Magasin 3 Chiffons souill s et m gots Une premi re tude rapide de ce tableau permet d identifier les principaux points noirs parmi lesquels on distingue facilement un carrefour dangereux le magasin 3 et le local de stockage 2 Une tude plus approfondie r alis e sur place et avec le concours des op rateurs va mettre en vidence les points suivants Le magasin 3 est mal clair les all es sont trop troites et le sol est glissant Le local de stockage 2 contient des produits dangereux dont certains toxiques plac s sur des tag res qui n cessitent des manutentions manuelles plus ou moins acrobatiques Le carrefour dangereux ne pr sente aucune visibilit principalement de nuit Les op rateurs incit s donner leur avis d signent d autres endroits ou certaines manipulations pr sentent des risques Ils pr conisent des am liorations dont certaines sont faciles r aliser 15 o F ETUDE DE CAS GRISAL Cette 1ere approche va tre suivie d une tude plus compl te qui va s efforcer de balayer tous les secteurs de l entreprise en conjuguant les dangers et risques ventuels avec les lieux de travail de l entreprise 2 EBAUCHE DE DOCUMENT UNIQUE EVALUATION
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