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Expériences de participation

1. Des partenariats internes la localit entre services du CPAS et associations de CPAS entre CPAS et le tissu associatif g ographiquement proche comme les services communaux petits ou de la Ville grands Partenariats externes la localit inter CPAS associations op rateurs culturels sportifs associatifs maisons m dicales biblioth ques centres culturels cin mas priv s etc Pour quoi v nement pr t de lieux transport organisation expertise animations Apr s une collaboration il arrive que certains partenaires refusent de renouveler la convention parce qu ils estiment que ces activit s n entrent pas dans leurs mis sions Il semblerait donc qu un dialogue plus soutenu entre les CPAS et leurs par tenaires puisse tre engag afin de rendre optimal l acc s au droit l panouissement social culturel et sportif dans le cadre des partenariats D un autre c t les tr s grands CPAS se voient parfois extr mement sollicit s par des associations ou op rateurs culturels sociaux et sportifs dans le cadre de la PSC Ils tablissent alors leurs propres crit res de s lection et d finissent leur cl de r partition par rapport au nombre d activit s et d v nements collectifs qu ils organisent et au groupe cible Les CPAS tablissent alors des crit res et s lection nent de nouveaux partenariats commandes de services au moyen d appels pro jets propositions Il faut a
2. nous avons utilis quelques crit res empiriques lors de la s lection une pratique est une initiative petite ou grande un ensemble d initiatives ou un projet une pratique est enti rement ou partiellement soutenue par les fonds f d raux de lutte contre la pauvret infantile dans le cadre de la mesure PSC une pratique est neuve ou assez r cente Cela signifie que nous pouvons partir du principe que la pratique n aurait pas ou aurait difficilement pu tre r alis e sans les fonds f d raux de lutte contre la pauvret infantile une pratique cible les usagers des CPAS en situation de pauvret les enfants leurs parents etc un projet tente d encourager les relations interpersonnelles et renforce la capa cit des personnes il les rend plus fortes participer la vie sociale un projet est de pr f rence le r sultat d une collaboration entre un CPAS et un ou plusieurs partenaires 104 Chapitre 7 2 Quelques pratiques Partenaires du CPAS pour ce projet Description Nom du CPAS Bruges Nom type de projet Babbelmama s en papa s discussions avec les mamans et les papas Dur e Plus d un jour Contexte El ments de Il a t constat via Jongerenwelzijn que de nombreux parents Yorganisation vision n cessitent de l aide et un soutien l ducation de leurs enfants Ce besoin a galement t constat par le secteur des cr ches et
3. 10 devrait tre accru Nous recommandons de stimuler la r flexion pour un autre syst me de soutien des frais de personnel dans les plus petits CPAS En effet d apr s les chiffres la possibilit d engagement de personnel pour les plus petits CPAS via une colla boration formelle avec d autres plus grands CPAS ne semble pas tre suffi samment attractive L adaptation du financement des frais de personnel doit cependant tre bien r fl chie de mani re ce que les centres ne financent pas l apport en personnel avec les fonds PSC pour des activit s qui ne sont pas di rectement li es aux objectifs de la mesure PSC A ce niveau il convient aussi de pr ciser dans quelle mesure l apport en personnel PSC doit tre effectivement consacr aux contacts directs et aux initiatives destin es aux usagers du CPAS ou aux activit s organisationnelles d encadrement logistiques etc Les travailleurs sociaux repr sentent un maillon crucial pour la promotion de l activit sociale culturelle et sportive aupr s des usagers Afin d viter l effet d cr mage et la diffusion in gale des informations aux usagers nous plaidons pour une sensibilisation des travailleurs sociaux sur ce th me par exemple via une campagne des autorit s publiques et une sensibilisation des CPAS l application d un syst me permettant de suivre si chaque travailleur social aborde les possibilit s de soutien PSC de mani re quivalente Pour q
4. 56 Chapitre 5 En outre pour les petits et tr s petits CPAS le trop faible montant du subside ou le temps long de la r flexion pour l laboration des projets mais aussi de l organisation d activit s font partie des raisons invoqu es pour expliquer l utilisation partielle Les CPAS les plus grands ont davantage de facilit s par leurs possibilit s d engagement de personnel par un contexte souvent plus dense du tissu associatif local et par une offre culturelle et sportive potentiellement plus importante cr er ou se greffer de nouveaux projets Cela tant il arrive parfois qu ils n puisent pas le fonds en raison des nombreuses urgences auxquelles ils doivent faire face Les CPAS plus petits ont a fortiori davantage de difficult s mettre en place des projets et autres actions collectives en raison le plus souvent d un manque de personnel d un certain isolement culturel ou sportif de la raret de partenaires potentiels autres que l administration communale ou enfin de l inscription pr alable dans un projet de plus ou moins grande envergure subventionn par le r gional et qui laisse peu de temps d autres initiatives 18 Cette derni re raison a plusieurs fois t voqu e pour justifier la non utilisation L un des CPAS interview a exprim que l volution de la temporalit annuelle de l obtention d un ou de plusieurs subsides offert par le f d ral les R gions etc laqu
5. 73 CHAPITRE 6 MESURE SP CIFIQUE RELATIVE AUX ENFANTS EN SITUATION PR CAIRE Nous allons nous pencher dans ce chapitre sur la mesure sp cifique visant la lutte contre la pauvret infantile La mesure en mati re de lutte contre la pauvret infantile PI est entr e en vi gueur la moiti de l ann e 2010 Bien que la mesure ait t prolong e en 2011 l ann e calendrier 2010 est la seule ann e pour laquelle nous disposons dans le cadre de cette tude de donn es sp cifiques par CPAS Les analyses qui suivent sont donc uniquement bas es sur 2010 Lors de leur interpr tation nous devons certainement tenir compte du fait que 2010 est l ann e de l entr e en vigueur de la mesure Nous pouvons donc supposer que l utilisation des fonds n avait pas en core atteint sa vitesse de croisi re en 2010 L ann e 2011 fournira donc certaine ment une image plus compl te ce niveau Nous soulignons en outre que 2010 a t une ann e atypique pour deux autres raisons Tout d abord l annonce de la mesure s est faite assez tard dans l ann e l AR date du 9 juillet 2010 La communication des pouvoirs publics n a atteint les CPAS qu l approche ou durant les mois estivaux Les CPAS ont donc d d marrer ra pidement l application de cette nouvelle mesure d autant plus que les fonds de vaient tre utilis s avant la fin de cette m me ann e Par cons quent ce sont donc surtout les CPAS qui mena
6. 96 Chapitre 6 Apr s avoir dress ces tendances g n rales nous nous concentrons ici sur les rai sons et les arguments avanc s par les centres pour soutenir ou non certaines acti vit s Il ressort tout d abord des interviews men es avec les collaborateurs des CPAS que les plus grands CPAS ont souvent plus de possibilit s en termes de person nel pour organiser des projets li s la pauvret infantile Il est plus difficile pour les CPAS des plus petites communes d en faire autant ceux ci optent alors plut t pour un soutien individuel au lieu d activit s ou de projets collectifs avec d autres partenaires Etant donn le budget et le personnel limit s les plus petits CPAS optent plus facilement pour une simple utilisation la demande de l usager ou pour une utilisation univoque l initiative du CPAS par exemple l achat d un lot de tickets de cin ma qui sont r partis parmi les usagers Les interviews men es avec les collaborateurs des CPAS indiquent aussi claire ment que de nombreux CPAS ont rencontr de r elles difficult s la mi 2010 afin d assurer une utilisation fonctionnelle des subventions de lutte contre la pauvret infantile Nous nous penchons de mani re plus d taill e sur les raisons de la non utilisation ou de la sous utilisation des subventions dans le paragraphe suivant 8 Raisons expliquant la non utilisation ou la sous utilisation des subventions de la mesure PI Lors de notre enqu te
7. Objectif du projet et r sultats vis s Cr er en collaboration avec l universit un outil p dagogique plusieurs brochures Polo le lapin qui permette d acqu rir davantage de mots pour mieux int grer les savoirs et suivre l cole Groupe Cible Enfants l cole maternelle et primaire Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Recherche Action pr alable D cision de projet pour l apprentissage du langage Le rep rage des enfants se fait par les coles communales par les familles qui interpellent le CPAS service aux familles ou service social g n ral et par la maison de la parentalit Brochures Polo le lapin fonds PI fonds du CPAS Animation dans les coles 1 4 temps d AS suit le projet va dans les coles et l value gr ce des grilles Enfants cibl s Nouveaux projets avec l universit Tous les enfants b n ficient de l animation pour viter la stigmatisation Collaboration avec la famille et les parents souvent d munis apr s le constat d un probl me l cole Les enfants retournent la maison avec l outil Meilleure synergie du triangle familles coles et social La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 119 Description Nom du CPAS Molenbeek Nom type de projet Soutien la scolarit de tous les enfants mineurs Dur e Une ann e Contexte E
8. une r flexion sur l attribution des ces fonds et des change ments des crit res d octroi Pour des actions pr alablement men es par les CPAS c est parfois un glissement de fonds propres vers ce fonds sp cifique qui a t d cid 100 Chapitre 6 10 2 Evaluation au niveau des CPAS Les CPAS valuent de diff rentes mani res leurs efforts dans le domaine de la lutte contre la pauvret infantile Tout d abord une valuation annuelle du r glement PSC interne utilis est sou vent r alis e par le CPAS Bon nombre de CPAS qui disposent d un plan ou d un r glement crit le soumettent annuellement l approbation de leur conseil ou de leur comit sp cial Sur base des exp riences acquises durant l ann e coul e ils modifient ce plan ou ce r glement Ensuite c est une valuation interne des activit s organis es par le CPAS qui est souvent r alis e Cette valuation est souvent bas e sur les chiffres relatifs la participation nombre de usagers participants et sur les chiffres li s aux d penses combien le projet ou l activit a t il elle co t Les exp riences et les valua tions personnelles des accompagnateurs des activit s voire parfois des usagers font aussi partie de cette valuation Cependant peu de CPAS disposent d un format standardis pour ce type d valuation Nombreux sont les CPAS qui affirment que l ensemble des activit s des soins des services ainsi of
9. v nements etc Puisque les objectifs se recouvrent les SIS sont un moyen d action suppl mentaire pour les CPAS d atteindre une participation effective et de cr er une offre Nos entretiens t l phoniques et la dur e de cette enqu te ne nous permettent pas d valuer comment se d ploie l ensemble de ces dispositifs mais il fut frappant de constater que les CPAS faisaient presque syst matiquement r f rence cet axe de politique g n rale r gionale ou un SIS Il nous faut donc souligner ici l importance de cette convergence d objectifs qui a l avantage de cr er un ancrage favorable l atteinte d un droit effectif la partici pation sociale et culturelle A contrario une confusion entre la mesure PSC et les buts des SIS est parfois observable la diff renciation n tant pas toujours claire pour l interview 7 Conclusion Nous notons enfin que l num ration propos e dans ce chapitre n est pas exhaus tive De nombreuses autres initiatives et lignes de subventions investissent soit dans la participation sociale culturelle sportive des groupes vuln rables soit dans la lutte contre la pauvret infantile l appel projets flamand Lutter contre la pauvret infantile au niveau local 2011 d un montant d environ un million d euros la politique d animation des jeunes ax e sur les groupes d favoris s dans le ca dre du d cret pour la politique communale intercommunale et pr
10. 2 La communication des mesures PSC vers les CPAS 130 3 Le niveau des montants des subventions pour les CPAS 131 4 Le cl de r partition pour les subventions 132 5 Rapports des activit s 134 Chapitre 10 Conclusions et recommandations 137 1 Perspective th orique de la participation sociale culturelle et sportive PSC entre droit fondamental et activation sociale 137 2 La promotion de la participation sociale culturelle et sportive des usagers des CPAS dans la pratique 139 2 1 Mesure PSC globale 139 2 2 Mesures li es la lutte contre la pauvret infantile 145 2 3 Mesure ordinateurs de r cup ration 147 Bibliographie 149 ABR VIATIONS A 27 asbl Article 27 A 60 Article 60 AR Arr t royal AS assistant e social e CPAS Centres publics d Action sociale Dd de dato IMP Institut m dico p dagogique Pc Personal computer ordinateur personnel PI mesure pour la lutte contre de la Pauvret infantile SPP IS Service public f d ral de programmation de l Int gration sociale PSC mesure pour la Participation sociale et culturelle RC R f rent culturel DIS Droit l int gration sociale RIS Revenu d int gration sociale MRS Maison de repos et de soins PSC Participation sociale culturelle et sportive SG Secr taire g n ral SIS Services d Insertion Sociale SPP Service public de Programmation VIPO Veufs Invalides Pensionn s et Orphelins CHAPITRE 1 INTRODUCTION LE DROIT LA P
11. Ce cas se pr sente toujours Certaines personnes sont plus as sertives que d autres Chef de service CPAS 5 M lt 0 5 Les manifestations sociales culturelles sportives ou certains autres v nements forums festivals etc permettent parfois une sensibilisation accrue ou font na tre chez l usager une envie ou un d sir de participer 68 Chapitre 5 Certains CPAS voquent enfin utiliser des mani res subtilement diff rentes pour s adresser aux divers groupes cibles Leurs communications destination par exemple des enfants des personnes g es des personnes en m diation de dettes peuvent parfois tre sensiblement diff renci es selon le public auquel ils s adressent 7 3 Communication et coordination entre tous les acteurs de la PSC Deux CPAS ont voqu le peu et le manque de communication publique du SPP IS propos de la PSC voir Chapitre 9 L un d eux l interpr te cela comme un vite ment des critiques lib rales sur le fond et sur le co t de cette mesure Chaque niveau d action et chaque acteur joue un r le dans la diffusion de la mesure Du SPP aux CPAS un manque de clart quant application de la mesure a largement t voqu par les CPAS dont tous n ont pas connaissance par exemple du guide d utilisation En outre certaines contradictions venant du helpdesk du SPP IS ont t soulign es plusieurs fois par les CPAS Certains ont enfin relat des interpr tations
12. Services urbains Centre de quartier Service sportif communal Service de jeunesse communal Service culturel communal Maisons familiales Economie sociale Centres de r utilisation Tiers Centres de recyclage Centres de formation Centres pour l enseignement des adultes Centres de formation pour les jeunes socialement vuln rables Centre Vormingplus VCOK Acad mies Offres culturelles Centres culturels Ecole de cirque Bien tre et d veloppement Accompagnement scolaire Centres d aide sociale g n rale Centres d assistance l enfance et la famille Organisations d assistance et d ducation Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 63 Boutique d ducation Kind en Gezin Maisons m dicales Maisons de repos et de soins Ecoles et services aux coles Services et association des CPAS Secteur des loisirs Zoo Parcs d attractions Studio 100 Cin ma Sport clubs de football etc Dispositifs existants pour la participation culturelle de l usager Article 27 Acteurs priv s Sodexho mission de ch ques sport de ch ques loisirs etc Enfin et avant de conclure ce point nous distinguons ici trois types de partenariats des partenariat proches o les partenaires agissement commun ment de la conception valuatio
13. cipation culturelle et sportive mais la restriction une interpr tation a posteriori par exemple via une inspection semble parfois difficile Un exemple concret mentionn dans une interview concerne l achat de livres D apr s le manuel du SPP IS les livres peuvent tre subventionn s avec les fonds PSC tant qu ils ne tombent pas sous les frais scolaires obligatoires n cessaires pour obtenir les objectifs finaux Il est par contre moins clair de savoir si par exemple l achat de livres scolaires pour des adultes en formation professionnelle fait partie ou non de ces subventions Cette r gle n cessite donc quelques pr cisions Les collaborateurs des CPAS interview s font preuve de compr hension quant au fait que certaines r gles et directives soient corrig es sur base de l exp rience et ventuellement des mauvais usages de l ann e pr c dente L explication de ces corrections par exemple dans le manuel et la communication qui en est faite aux CPAS se d roulent de pr f rence avant que lesdites corrections n entrent effectivement en vi gueur Il serait en effet injuste que les CPAS soient sanctionn s par un rembour sement des montants pour de mauvaises interpr tations des r gles si les modifi cations de celles ci ne sont pr cis es qu apr s leur application Mais c est surtout lorsqu aucune interpr tation explicitement divergente n a clairement t adopt e que le fait de sanctionner un CPAS s
14. crit ou informatis interne dans le CPAS entre les diff rents services et tous les acteurs impliqu s autour de la mesure de ceux qui sont responsables de l enqu te sociale ceux qui coordon nent ou organisent des v nements Selon nos entretiens il appara t que la circulation des informations entre le SPP les F d rations et les CPAS quelles qu en soient les directions semblent cruciales et facteurs pr alables de succ s pour que la compr hension de la mesure et l information n cessaire son application puissent mener des coordinations qui se croisant suscitent des partena riats et ou de r els dispositifs pour la participation sociale culturelle et sportive des usa gers entre CPAS et associatif entre CPAS entre CPAS et autres partenaires Il est difficile de cibler quels sont les facteurs de succ s pour une communication optimale entre CPAS et autres acteurs autour de la mesure Ce seront alors tant des 66 Chapitre 5 facteurs de politique g n rale d organisation de coordination interne externe que des fac teurs contextuels qui permettront leur cr ativit et leur r activit de s exprimer ou non Notons que si des r gles en interne ne circulent pas via l intranet elles ont moins tendance tre connues et donc tre appliqu es La PSC sera alors sans doute moins ancr e ou utilis e dans le CPAS en question Pour faire conna tre la mesure aux usagers les CPAS utilisent de nombreux m
15. dans le domaine du soutien de la participation sociale culturelle et sportive La mesure a donc trouv peu d cho au d part en raison de demandes spontan es limit es des usagers et tant donn que la mise en uvre par les CPAS eux m mes fut tr s prudente Durant les premi res ann es l utilisation des fonds fut souvent loin d tre optimale en raison de la pression temporelle d puisement du budget du manque d expertise au niveau de la culture et du sport et de la non int gration structurelle de la mesure En outre la d finition du groupe cible prio ritaire tait souvent trop restreinte de peur d tre confront un v ritable assaut Dans la pratique la mesure concernait surtout les enfants et les personnes g es Ce sont surtout les activit s sportives individuelles qui ont t financ es et les activit s culturelles semblaient alors moins accessibles aux groupes vuln rables Par ailleurs ces rapports soulignent qu il manquait souvent de vision commune et soutenue en mati re de PSC au sein des CPAS Ces tudes ont aussi d montr que les travailleurs sociaux semblaient souvent insuffisamment convaincus de l importance de la PSC Et cela tait bien entendu n gatif pour la communication sur offre Les collaborations externes taient fr quentes mais surtout de nature financi re ex cofinancement d une activit par le CPAS Les obstacles la colla boration pression temporelle peur
16. fonds de mani re croissante aujourd hui contrairement la Wallonie qui n utilise toujours qu un sixi me des fonds pr vus Notons galement que plus il y a de DIS dans une commune plus il y a de chances que la commune utilise les fonds pour les ordinateurs de r cup ration De nombreux facteurs peuvent expliquer l utilisation limit e des fonds ils se situent aussi bien au niveau de la mesure qu celui du CPAS des usagers ou d autres acteurs 2 3 2 Recommandations Une fluctuation des fonds pr vus comme lors de la transition 2008 2009 peut s expliquer par une sous utilisation moyenne en 2007 et 2008 Mais l utilisation de la moyenne en tant que directive a des effets pervers pour les CPAS qui ont 148 Chapitre 10 r ussi d velopper au cours des deux premi res ann es de la mesure une r elle politique pour l achat d ordinateurs recycl s et qui ont dans ce cadre uti lis l int gralit ou presque des fonds pr vus Une soudaine diminution du budget implique en effet pour ces CPAS une r vision inattendue et court terme de leur politique Par cons quent ces CPAS se montrent plus prudents par rapport l puisement des fonds et au d veloppement de leur politique par exemple au niveau de la communication structurelle vers les usagers propos de la vente d ordinateurs Une nouvelle cl de r partition est donc recommand e suite notre valuation pour la mesure visant l achat d ordinateurs de r
17. me indirecte illustrant que le nombre de partenariats PSC ait fortement augment ou diminu ces derni res ann es Les rapports financiers bas s sur les rapports annuels uniques ne contiennent pour les ann es 2009 et 2010 que des informations sur les partenariats formels entre deux ou plus de CPAS En 2009 il n y a pas d accords de coop ration de ce type entre CPAS En 2010 il n y a qu un seul accord de coop ration qui a t conclu entre les CPAS de deux communes Ouffet et Tinlot La disposition de telles coop rations formelles entre CPAS dans le domaine de la participation sociale culturelle et sportive est donc assez rare N anmoins les CPAS qui concluent un accord de collaboration avec un autre CPAS pour g rer ensemble et de mani re coordonn e la subvention PSC et dont les subventions cumul es totalisent 25 000 euros ou plus ont galement droit au forfait de person nel s levant un montant maximal de 10 de la subvention cumul e Toutefois cet incitant pr vu dans la r glementation n est visiblement pas assez attrayant pour inciter les CPAS collaborer Une explication possible est que cet incitant la 58 Chapitre 5 collaboration ne joue que pour les plus petits CPAS puisque ceux qui ont droit une subvention PSC de 25 000 euros peuvent de toute fa on introduire une de mande de forfait de personnel Nous pouvons en outre supposer que les diff ren ces partisanes dans la composition politique
18. ont pas non plus suffi couvrir la demande Il ressort des interviews que cela fut aussi le cas dans d autres communes Celles ci ont d s lors soit bloqu les demandes de sub vention suppl mentaires et sugg r aux usagers d acheter un ordinateur de se conde main l ann e suivante soit attribu le co t de l ordinateur d autres cat gories d aide de la PSC Mesure pour l achat d ordinateurs de seconde main 123 On explose le budget qui est minuscule et avec lequel on ne peut acheter que 39 ordis recy cl s Mais on ach te le reste sur l autre p le du subside il y a beaucoup d achats d ordinateurs recycl s dans les demandes individuelles R f rent culturel M lt 6 3 Les fonds PC R cup pr vus et utilis s par r gion province et commune Avant de nous pencher sur les causes et explications possibles de l utilisation li mit e des fonds destin s aux ordinateurs recycl s nous allons tout d abord exa miner les chiffres par r gion par province et par commune Tableau 26 Fonds pr vus et utilis s pour l achat d ordinateurs recycl s R gion de Bruxelles Capitale Ann e Montant AR Montant Taux de Acompte Taux de PC r cup demand PC demande solde Euro versement Euro r cup Euro acompte solde montan t AR PC r cup 2007 89 500 52 068 58 18 52 068 58 18 2008 94 200 31 900 33 86 31 900 33 86 2009 67 800 41 380 61 03 41 280 60 88 2010 72 000 61 334 85 19
19. ou une aide au soutien scolaire ou l achat de mat riel scolaire Si ce sont les actions collectives qui sont majoritaires le CPAS aura organis des ateliers des activit s des v nements pour les enfants ou pour les parents et leurs enfants Un deuxi me arbitrage se situe galement dans la priorit que le CPAS se donnera pour la lutte contre la pauvret infantile Certains CPAS ont fait un choix uni lat ral en mati re d aide au paiement de cantines scolaires par exemple Ils es timent qu une repas chaud et quilibr par jour constitue la base de la r ponse 80 D Chapitre 6 apporter cette probl matique D autres ont investi la majorit de leurs moyens dans des actions en lien la scolarit Par une aide mat rielle achat de livres de cahiers de stylos ou immat rielle organisation de structures de soutien scolaire D autres encore estiment que l acc s des soins psychologi ques et param dicaux prime avant tout Un troisi me arbitrage se situe dans l identification du public cible b n ficiaire di rect du soutien ou de l action Nous distinguons les CPAS qui ont plut t ax leurs actions sur la parentalit l et les autres sur l enfant Le ciblage peut aussi se faire sur un ou plusieurs groupes d ges Nous avons ainsi r colt de nom breux exemples d actions collectives destination des jeunes m res avec leurs nourrissons ou de soutien scolaire cibl maternelle pr
20. pour le budget total on a pr vu en 2010 un montant l g rement sup rieur qu en 2007 pour les CPAS bruxellois et un peu inf rieur 2007 pour les CPAS flamands Cela est videmment d la m thode de calcul des montants pr vus par CPAS Nous reviendrons plus loin et de mani re plus d taill e sur la m thode de calcul des subventions Pour l ann e 2010 nos calculs sur ces montants de subvention signifient en moyenne qu un CPAS bruxellois avait droit 72 635 8 euros qu un CPAS fla mand avait droit 8 419 0 euros et qu un CPAS wallon avait droit 10 239 9 euros de subventions PSC 10 Les AR du 12 avril 2011 et du 19 ao t 2011 pr voyaient ensemble pour l ann e calendrier 2011 un montant de subvention du m me ordre 6 656 000 euros 36 Chapitre 5 Tableau9 Evolution des montants PSC disponibles selon les AR fonds disponibles distribu tion parmi les r gions Ann e Montant R gion de R gion flamande R gion wallonne disponible selon Bruxelles TAR Capitale 2007 En 6 294 800 1127 130 2 648 568 2 519 102 euro 100 17 9 42 1 40 0 2008 En 6 507 000 1 209 473 2 702 794 2 594 733 euro 100 18 6 41 5 39 9 2009 En 4 426 666 865 793 1773713 1 787 160 euro 100 19 6 40 1 40 4 2010 En 6 655 963 1 380 081 2 593 040 2 682 842 euro 100 20 7 39 0 40 3 Tout comme les montants des subventions pour la mesure PSC rest s stables ces derni res ann es la demande des fonds par les CPAS dans le
21. pourrait d s lors tre assur d un exercice l autre 2 3 Mesure ordinateurs de r cup ration 2 3 1 Constatations Les efforts que les CPAS fournissent pour r duire la fracture num rique de premier degr sont extr mement contrast s La vision des centres quant leur r le ce niveau est tout aussi vari e Certains estiment que leur CPAS doit beaucoup s y atteler tandis que d autres ne sont pas de cet avis L importance de la fracture num rique de premier degr au niveau des usagers des CPAS est aussi extr mement h t rog ne De nombreux r pondants indiquent qu ils re oivent peu de demandes pour des ordinateurs de seconde main Le taux de demande des CPAS pour ces fonds f d raux destin s l achat d ordinateurs de seconde main a augment ces quatre derni res ann es il est pass de 24 2 34 6 Toutefois de nombreux CPAS 479 en 2010 n utilisent pas ces fonds Le nombre de non utilisateurs augmente aussi Or le fait que beaucoup de communes affichent une sous utilisation vidente n enl ve rien au fait que d autres communes ne parviennent pas satisfaire la demande avec les fonds pr vus C est pourquoi une grande partie des fonds n est pas utilis e mais que simultan ment une partie non n gligeable de la demande reste insa tisfaite C est dans la R gion de Bruxelles Capitale que la mesure est la plus utilis e La R gion flamande apr s un d but d utilisation prudente en 2007 utilise ces
22. ren in Actie avril 2009 un nouveau plaidoyer a soulign la reconnaissance de l importance de la participation aux loisirs des personnes en situation de pauvret 4 Pourquoi accorder une attention la participation des personnes enfants en situation pr caire Entre autres facteurs le niveau des revenus et le niveau d ducation des citoyens influent fortement sur la participation la vie associative aux activit s sportives et la culture Dans cette perspective et sans surprise ces dix derni res ann es de nombreux r sultats de recherche ont indiqu que le niveau de participation des personnes en situation de pauvret tait sensiblement inf rieur celui du Belge moyen Cela signifie concr tement que les familles en situation de pauvret ne parviennent pas conna tre la large palette de l offre d activit s de temps libre Wyckmans amp Dierckx 2009 Plusieurs obstacles se pr sentent Outre les seuils financiers achat de tickets d acc s paiement d une cotisation d un uniforme ou d une tenue de sport de nombreux autres facteurs influent possibilit s de trans port limit es obstacles par rapport la garde des enfants manque d informations sur l offre ignorance non confiance par rapport au comportement ad quat sen timent de peur de d passer les codes non crits etc cf pour un aper u Haesen donckx 2001 Wyckmans amp Dierckx 2009 Heureusement et comme le d mon trent les mesures a
23. se retrouvent aussi bien au niveau des responsables politiques qui ont d velopp la mesure qu au niveau des CPAS qui l appliquent Ces deux acteurs partent du principe que tout usager d un CPAS peut avoir besoin d int gration et de partici pation latent ou explicite mais qu il n atteint pas la participation en raison de plusieurs barri res financi res ou et autres L usager est en d autres termes exclu ou d savantag socialement En ce sens l activation consiste donc pr voir pour chaque individu exclu ou d savantag un parcours explicite vers l int gration 138 Chapitre 10 sociale via lequel cet individu b n ficiera de r elles opportunit s de participation par les autorit s f d rales ou locales Hermans et al 1999 A travers les mesures PSC cela se traduit par le fait que les autorit s augmentent les chances de partici pation sociale culturelle et sportive en r duisant les freins financiers cette parti cipation Seuls quelques r pondants des CPAS consid rent les mesures PSC comme un instrument disciplinaire et non comme une base mancipatoire Selon eux le soutien de la participation sociale culturelle ou sportive est davantage quelque chose que l usager doit m riter ou que l usager re oit en change du respect de certaines obligations par exemple des obligations administratives Le soutien PSC n est alors pas un droit mais bien une r compense ou un extra pour ceux qui s a
24. views Deux questions y occupaient une place centrale connaissez vous la mesure relative la lutte contre la pauvret infantile pourquoi votre CPAS n a t il pas ou pas compl tement demand utilis la subvention de la mesure 10 Chapitre 2 2 2 1 D roulement des interviews La planification et la r alisation des interviews se sont d roul es comme suit Premier entretien t l phonique explication g n rale sur l objectif de l tude demande du nom de la personne la mieux plac e d sign e pour r pondre aux questions de l interview fixation d un rendez vous pour l interview Peu apr s le premier entretien t l phonique tous les interview s ont re u par courriel une lettre comprenant des informations sur l objectif de l tude du mandant de l ex cutant l interview elle m me enregistrement traitement anonyme struc ture th mes de l interview Second entretien t l phonique interview proprement dite En vue d assurer la faisabilit de cette valuation 3 mois les interviews ont prin cipalement t r alis es par t l phone Si le r pondant pr f rait que cela ne se fasse pas par t l phone un rendez vous tait conclu pour un entretien sur place 2 2 2 Echantillon Afin d obtenir un nombre net de r ponses d au moins 30 interviews une s lection de 51 CPAS a tout d abord t r alis e Nous sommes en effet partis du principe que
25. 151 271 euros pour une f te de Saint Nicolas ou 40 819 participants un cours de gymnastique ont t supprim es de la base de donn es Quelque 200 enregistrements ont ainsi t sup prim s des donn es de 2007 sur un total de 26 960 activit s et environ 100 enregistrements ont t supprim s pour 2008 sur un total de 26 491 activit s Malgr ce nettoyage rudimentaire nous devons partir du principe qu il reste quelques anomalies dans les donn es utilis es Nous indiquons donc dans les ta bleaux suivants surtout les rapports entre diff rents types d activit s mais nous n utilisons aucun chiffre absolu subventions participants etc Nous comparons tout d abord pour les quatre derni res ann es les rapports entre les diff rents types d activit s qui ont pu tre soutenues avec les fonds PSC Il s agit des types suivants 52 Chapitre 5 Tableau 12 Types d activit s subventionnables dans le cadre de la mesure PSC g n rale Type d activit s Exemples les plus r currents Initiatives de et pour le groupe cible au niveau social culturel ou sportif Soutien Nous retrouvons dans cette cat gorie toutes les activit s organis es par le CPAS ou via une sous traitance pour le groupe cible Participation des associations sociales culturelles et sportives Participation Nous retrouvons dans cette cat gorie les interventions individuelles pour les affiliations et les quipements n cessai
26. 2002 car elles ne r pondent pas la condition de nationalit sont mineures ou ont un revenu sup rieur au re venu d int gration mais assez bas pour obtenir une aide financi re d un CPAS Plusieurs r pondant estiment que le groupe de personnes b n ficiant d un revenu d int gration quivalent vit souvent tout comme le groupe des b n ficiaires du revenu d int gration dans des conditions difficiles et a tout autant droit et besoin d une participation sociale et d un panouissement culturel et sportif Partant de cette perspective il semblerait donc l gitime lors de la distribution des budgets PSC aux CPAS belges de tenir compte du nom bre de b n ficiaires du revenu quivalent tel que r glement selon la loi orga nique du 8 juillet 1976 relative aux CPAS c est avant tout au niveau des subventions destin es la lutte contre la pau vret infantile qu il existe une tension entre un grand nombre de CPAS qui n utilise pas ou peu de subventions et une partie des CPAS qui demande da vantage de subventions que celles auxquelles ils ont droit selon AR Au jourd hui les subventions pr vues pour ce premier groupe sont automatique ment revers es dans les caisses tatiques sans qu elles ne puissent tre utilis es au cours de cette m me ann e pour la demande exc dentaire du second groupe Un syst me plus flexible devrait pouvoir permettre la mise en uvre de ce m canisme soit au cours d un m
27. 3 12 9 0 0 3 5 Limbourg 43 7 3 5 4 7 2 12 5 9 3 Li ge 84 14 3 21 7 13 5 4 2 9 3 Luxembourg 44 7 5 10 1 6 6 16 7 4 7 Namur 38 6 5 9 3 6 3 0 0 4 7 Flandre orientale 65 11 1 6 2 12 9 12 5 10 5 Brabant flamand 65 11 1 9 3 10 0 16 7 16 3 Brabant wallon 27 4 6 7 0 3 7 0 0 5 8 pate 64 10 9 47 12 0 12 5 15 1 occidentale Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Nombre total de CPAS 588 129 0 349 0 24 0 86 0 Rapport groupe province X2 55 083 df 30 p 0 003 6 Quels sont les types de CPAS qui utilisent le plus les fonds destin s la lutte contre la pauvret infantile Ind pendamment des diff rences entre les r gions et provinces il est n cessaire de v rifier quelles sont les caract ristiques des CPAS qui ont fait le plus appel aux subventions destin es lutter contre la pauvret infantile Le tableau suivant se concentre sur les quatre groupes de CPAS susmentionn s Nous comparons ici trois caract ristiques les concernant le nombre d habitants de la commune le nombre de DIS et le pourcentage de DIS rapport entre le nombre de DIS et le nombre d habitants Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 87 Tableau 18 Utilisation des subventions visant lutter contre la pauvret infantile en fonction des caract ristiques de taille 2010 Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Total aucune demande 100 100 tous les demande partielle demand demand CPAS N
28. a permis de r ellement aider des enfants N anmoins un des CPAS qui se situe dans un contexte tr s d favoris nous a ex pliqu que malgr l organisation de nombreux ateliers de soutien la parentalit veil de l enfant ateliers th mes etc la participation des usagers fut quasi nulle en raison sans doute d un d sint r t aux th mes propos s pourtant pr alable ment pens s par rapport aux besoins des enfants et des parents 4 Quels sont les crit res dont les CPAS tiennent compte pour l utilisation des fonds Comme pour la PSC de nombreux de crit res entrent dans la gestion des d pen ses du subside PI Par rapport la vision et aux crit res des d penses nous observons soit une d ci sion plus politique prise au niveau des instances de d cisions sup rieures afin d appliquer l utilisation soit une compr hension et une interpr tation par la base manant des travailleurs sociaux ou des responsables ad hoc Les descriptions de l utilisation tendent montrer qu un premier arbitrage s op re souvent d abord par rapport aux activit s telles que d crites dans la l gislation le guide d utilisation En cons quence le subside PI peut d pens soit majoritairement pour des actions individuelles soit majoritairement pour des actions collectives Si le soutien individuel est majoritaire le CPAS aura principalement contribu aider les familles offrir des soins param dicaux
29. autres services de garde d enfants notamment par les nombreu ses questions qu ont les parents La boutique d ducation a donc lanc ce projet qui a t soutenu en 2010 par le CPAS avec des fonds f d raux destin s lutter contre la pauvret infantile Le projet part de la vision que les grands parents ont des avoirs experts dans le domaine de l ducation L approche est donc ascendante et ax e sur l exp rience Le projet pr sente en outre une forte base th orique partir de la pens e de la responsabilisation Boutique d ducation Centre de quartier Accueil des enfants Kind en Gezin Centre d expertise pour le soin post natal Objectif du projet et r sultats vis s Babbelmama s en papa s est un projet au sein duquel la rencontre et le soutien l ducation occupent une place centrale destination des parents d favoris s Le projet se compose d une s rie de rencontres gratuites les Babbelavonden o les parents et les grands parents se r unissent volontairement et changent leurs questions exp riences r flexions etc sur l ducation de l enfant L objectif du projet est le suivant permettre aux parents et aux grands parents de se rencontrer r pondre aux questions li es l ducation sans les rendre probl matiques l id e est de partir d un point de vue positif informer diriger vers et assurer l acc s au secteur de Yaide assistance pour les
30. bas s sur le classement suivant pour quantifier la taille des communes en termes de nombre d habitants 12 Chapitre 2 Tableau 1 Nombre d habitants Synth tis abr viation Moins de 15 000 habitants Extra small XS Entre 15 000 et 30 000 habitants Small S Entre 30 000 et 60 000 habitants Medium M Entre 60 000 et 120 000 habitants Large L Plus de 120 000 habitants Extra large XL 5 Davantage de CPAS dans des villes pr sentant un pourcentage lev de DIS Nous avons s lectionn des CPAS dans des communes qui pr sentent un pour centage lev de DIS puisque ceux ci sont vraisemblablement men s r aliser une plus forte politique de lutte contre la pauvret que les CPAS des communes pr sentant un faible pourcentage de DIS Nous avons choisi de ne s lectionner que quelques communes avec un faible pourcentage de DIS moins de 0 5 pour principalement nous concentrer sur le choix de communes dont la part de DIS est plus lev e plus de 1 6 S lection de bonnes pratiques concernant la mesure pour la lutte contre la pauvret infantile Nous avons bas cette s lection sur trois l ments 1 l utilisation par le CPAS des fonds disponibles tant pour la PSC que pour la lutte contre la pauvret infantile PI en 2010 en d autres termes le niveau d utilisation des fonds octroy s pour la PSC et le niveau du montant demand pour la PI 2 la mention ventuelle du CPAS pour ses bonnes prati
31. certains centres ne voudraient pas participer l tude ne seraient pas accessi bles ou ne pourraient pas se lib rer pour une interview Cela ne s est toutefois pratiquement jamais produit La s lection des centres a t r alis e sur base du purposeful sampling chantil lon cibl Platton 1990 Cette m thode implique que la s lection de l chantillon n est pas r alis e de mani re al atoire mais qu il s effectue un tri en adoptant plu sieurs crit res sp cifiques propres au contenu de l objet de la recherche Nous avons tenu compte de la logique de la repr sentativit mais nous avons surtout examin la valeur informative pr sum e des cas s lectionn s Cette valeur infor mative tait le premier et principal crit re dans le cadre de cet chantillonnage et ce pour deux raisons tout d abord les bases de donn es disponibles permettaient moyennant certai nes limitations de dresser une image repr sentative de l application de la me sure ensuite les interviews devaient non seulement rassembler de bons exemples pratiques en mati re de lutte contre la pauvret infantile mais aussi identifier des difficult s rencontr es dans l application de la mesure PSC cf les chapi tres 7 et 9 Approche de l tude 11 Voici une num ration des crit res sur la base desquels nous avons d velopp chantillon 1 Utilisation des fonds PSC et pauvret infantile Nous avons surtout s l
32. cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 83 Le tableau ci dessus reprend des chiffres absolus nombre de CPAS en fonction du taux de demande et des rapports entre les diff rents groupes constitu s Sur la ligne sup rieure du tableau nous observons qu environ un CPAS sur cinq 21 9 n a pas utilis ces subsides destin s la lutte contre la pauvret infantile en 2010 et ont indiqu dans leur rapport annuel unique ne pas avoir utilis ces fonds Ces CPAS repr sentent ensemble un montant de subvention de 435 086 euros Le nombre de CPAS dans ce cas repr sente un cinqui me de tous les CPAS et c est environ un dixi me 10 36 du budget total qui n a pas t uti lis Nous observons que ce sont surtout les plus petits CPAS en termes de DIS et d ayants droit une intervention financi re major e de la mutuelle qui se situent dans ce groupe La grande majorit des CPAS ont partiellement utilis le montant pr vu se conde section du tableau Ce groupe de 349 CPAS 59 4 est r parti assez uni form ment sur les dix cat gories de taux de demande Ces CPAS ont demand en semble une somme de 1 474 131 4 euros du budget total destin la lutte contre la pauvret infantile Cela en repr sente 35 Vingt quatre CPAS 4 1 ont demand et utilis exactement le montant auquel ils avaient droit conform ment l Arr t royal Ils ont demand ensemble un montant de 441 607 euros soit 10 51 des sub
33. de ce plan L objectif est que le plan puisse devenir une id e pour d autres communes Partenaires du CPAS pour ce projet CAW CKG Kind en Gezin un partenaire cl pour atteindre les familles avec des enfants de moins de 4 ans Objectif du projet et r sultats vis s Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Le plan des droits de l enfant est un plan global rassemblant diverses actions contre la pauvret infantile Ce plan part de quatre droits fondamentaux de l enfant le droit l enseignement le droit aux soins de sant le droit un environnement de logement s r le droit la participation Le plan reprend des initiatives qui sont d j mises en uvre comme l accompagnement dans les t ches m nag res l aide l ducation etc et insiste sur les nouvelles initiatives prendre Un autre objectif du plan est l am lioration de la collaboration entre les diff rentes institutions et instances dans le domaine de la lutte contre la pauvret infantile Le plan des droits de l enfant a t finalis en 2011 et est actuellement en phase d essai 106 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Malines Nom type de projet Kom uit je kot dag Journ e hors de chez soi Dur e 1 jour Contexte El ments de Cette initiative fait suite un questionnaire soumis aux usagers des Yorganisation vision CPAS d o il est apparu que les
34. de la vision m me du centre des f d rations et du gouvernement f d ral La question suivante est cruciale quels sont les liens entre la mesure PSC le discours volutif sur l activation et les effets parcours attendus par ces acteurs sur les usagers du CPAS 2 2 Mesures li es la lutte contre la pauvret infantile 2 2 1 Constatations Les CPAS que nous avons interview appr cient beaucoup l attention accord e au sujet de la lutte contre la pauvret infantile Ils la consid rent davantage que la mesure PSC g n rale comme une mission cl des CPAS puisqu elle agit sur la pr vention et les besoins primaires de base En 2010 l ann e de lancement de la PT les CPAS ont utilis les budgets de ma ni re limit e En Wallonie le taux d utilisation tait inf rieur celui de la Flan dre C est surtout dans les provinces de Li ge et du Hainaut que de nombreux CPAS n taient manifestement pas encore familiaris s avec la mesure Ce n est que dans la province d Anvers et Bruxelles que le taux d utilisation de cette nouvelle mesure s est imm diatement rapproch de celui de la mesure PSC Le taux d utilisation des fonds pour tous les CPAS ensemble tait de 58 Un CPAS sur cinq n a pas utilis les fonds en 2010 La principale cause de l utilisation limit e des fonds en 2010 r side dans l annonce trop tardive de la mesure Le taux d utilisation de 2011 devrait donc tre beaucoup plus
35. de perdre son autonomie etc constituaient des enjeux de taille 20 Chapitre 3 Ces valuations ont enfin d montr que la mesure tait tr s appr ci e tout au tant par les CPAS que leurs usagers La plupart d entre eux taient convaincus de l int r t de la participation des personnes en situation pr caire d autres domai nes de la vie si l on travaille leur int gration sociale La participation brise l isolement et augmente l estime de soi ainsi que la confiance des usagers D apr s ces tudes ce sont le manque de temps personnel et d expertise ainsi que le ca ract re non structurel de la mesure qui entravent sa mise en uvre optimale Par ailleurs si la mesure agit surtout sur les obstacles financiers rencontr s par les usagers bien que le paiement l avance du montant reste un probl me pour beaucoup de CPAS d autres obstacles sont aussi souvent pr sents Enfin par rapport la r glementation ces tudes ont r alis d autres observations la limita tion de la mesure aux usagers des CPAS et le fait que la subvention ne soit pas structurelle 2 La mesure de lutte contre la pauvret infantile pour les usagers des CPAS 2 1 Base l gale En 2010 un nouveau paragraphe a t ajout l Arr t royal portant des mesures de promotion de la participation sociale et l panouissement culturel et sportif des usagers des services des centres publics d action sociale Il s agit d un paragraphe
36. de se r unir et d agir constituent les modes de coordination A nou veau ici la taille du CPAS ses choix politiques l organisation de ses proc dures et du travail influenceront ses modes de coordination En outre l existence de nom breux subsides de coordination encourageant l ouverture d emplois de coordina teurs repr sente un l ment favorable une coordination effective Mais nous soulignons que ce n est certainement pas une condition exclusive la r ussite d une coordination La coordination peut se faire dans tous les cas de mani re formelle ou informelle Il est difficile d valuer quel type prime sur l autre puisqu il s agit d un processus en marche et en constante volution La coordination aura tendance tre formelle lorsqu elle est institutionnalis e ou obligatoire pour des projets d j en cours ou inscrites dans des choix arbitr s politiquement aux niveaux r gional communal par exemple D une autre mani re la coordination informelle est quotidienne elle tisse les r seaux d acteurs dans et autour d un CPAS elle est souvent largement plus r pandue et toujours une condition pr alable l tablissement de partena riats et toute action commune 60 Chapitre 5 Modes de coordination la coordination interne ensemble des r unions et des communications organis es dans un m me service entre travailleurs sociaux et autres acteurs autour d axes politiques ou de groupes cib
37. dente de la mesure Cette mesure n a pas encore t valu e 22 Chapitre 3 3 Mesure destin e la r cup ration d ordinateurs PC R cup 3 1 Base l gale En 2007 l Arr t royal portant des mesures de promotion de la participation sociale et l panouissement culturel et sportif des usagers des services des centres publics d action sociale a t compl t par une mesure sp cifique pr voyant le soutien des CPAS qui voulaient encourager leurs usagers acheter un ordinateur de seconde main Dans le cadre de cette tude nous ferons r f rence cette mesure en tant que me sure pour la r cup ration d ordinateurs PC R cup 3 2 Historique de la mesure La mesure a t introduite pour la premi re fois en 2007 3 3 Objectif de la mesure Cette mesure pour la r cup ration d ordinateurs a pour but de combler la fracture num rique de premier degr Nous entendons par fracture num rique de premier degr le manque d acc s aux multim dias et dans ce cas la non possession mat rielle d un ordinateur Quel est le fonctionnement de cette mesure Les autorit s f d rales attribuent un montant de maximum cent euros par b n ficiaire usager CPAS pour l achat d un ordinateur recycl via un centre de r utilisation Un CPAS peut donc via un centre de r utilisation participer l achat d un ordinateur par usager Le CPAS ici encore a le choix soit il assume l enti ret du co t de l ordin
38. des ch ques ou des pass a fortement augment ces derni res ann es et surtout depuis l introduction du d cret de participation r seau flamand des associations o les pauvres ont la parole 2009 Couss e amp Roets 2011 Bien que la forme des instruments puisse fortement diff rer il s agit chaque fois d initiatives de r duction des co ts qui doivent surtout faciliter l acc s des groupes les plus d favoris s certaines activit s Les ch ques formation flamands et les ch ques culture et sport Sodexho et Edenred sont une exception car ils fonctionnent selon une autre d limitation du public le cas ch ant la cat gorie professionnelle des travailleurs De nombreux bons pass et ch ques agissent simplement sur l obstacle financier direct et plus sp cifiquement sur les co ts d adh sions ou des tickets d acc s Ils ne contribuent donc pas r duire n ant les obstacles financiers plus indirects par exemple le transport la garde d enfant l achat d une tenue ou de mat riel L introduction de ces bons pass et ch ques laisse donc supposer que du c t des initiateurs on travaille davantage sur l obstacle du manque d information qui en trave la participation des groupes vuln rables Le puissant enchev trement entre les bons les ch ques et les pass locaux d une part et les trois mesures f d rales de la PSC d autre part cf chapitre 3 est vident De nombreux CPAS utilisent les fonds PSC pour finan
39. des partis des conseils des CPAS entrave galement une collaboration intercentre La collaboration intercommunale et l ad quation entre les CPAS ne sont pas toujours vi dentes La couleur politique d une administration communale entrave parfois la collabora tion Travailleur social XS lt 1 L ensemble des rapports d activit s des CPAS en notre possession ne contiennent eux non plus que peu de r f rences la collaboration ou aux partenariats avec d autres organisations Le manuel du rapport annuel unique mentionne cependant p 18 que les accords de collaboration formels doivent toujours tre repris dans le rapport d activit s Sur base de cet apport il semble n anmoins que le nombre de collaborations soit minime moins de 10 mentions dans plus de 11 000 lignes d activit s des donn es de 2010 Ces maigres chiffres en mati re de coop ration cachent cependant comme il en ressort des interviews que les CPAS se concertent tout de m me r guli rement formellement mais aussi et surtout de mani re informelle et partagent leurs ex p riences sur l utilisation des subsides PSC De mani re g n rale les CPAS sem blent donc appr cier et fortement encourager la continuit et le choix de partena riats concernant leurs points de vue et leurs pratiques L importance de la mise en place de partenariats s explique notamment par la n cessit de cr er des projets Dans cette perspective l apport de cha
40. divergentes quant ce qu il est permis ou non de couvrir comme frais pour l usager par exemple entre l inspectrice et la per sonne du SPP IS Des CPAS vers le SPP certains CPAS entrent tr s peu en communication avec le SPP IS ils se basent alors une interpr tation qui reste parfois tr s floue D autres estiment que c est le SPP IS qui a insuffisamment communiqu les applications de la mesure Entre CPAS la communication et l change d exp riences sont vus tr s positivement par les CPAS A propos de cette coordination externe l un des CPAS bruxellois M a voqu un changement de coordination passant ainsi d une coordination entre plusieurs CPAS une coordination concentr e sur le territoire communal La responsable a expliqu que moins d usagers pouvaient participer si les activit s taient conjointement organis es entre plusieurs CPAS en raison de la limitation du nombre de places elle a aussi soulign la difficult de s accorder sur un agenda commun Elle estime que ce type d action a vraiment favoris l mergence d actions conjointes la connaissance d un r seau et un change de pratiques mais qu une coordination localement situ e tait plus optimale et permettait d offrir davantage d activit s d tre en troite relation avec le tissu associatif communal et de toucher davantage de personnes Mais l inverse dans un contexte plus rural plusieurs CPAS trouveront bien plus efficace d
41. donner davantage d acc s aux activit s cr atives R f rent culturel M lt 6 Les chiffres repris dans le rapport annuel unique confirment dans une certaine mesure que l l ment de l exp rience en tant que CPAS est un facteur d terminant dans l utilisation des fonds visant la lutte contre la pauvret infantile Nous notons par exemple un lien tr s significatif entre le taux de demande des subventions g n rales pour la participation sociale culturelle et sportive d une part et le taux de demande des subventions pour la lutte contre la pauvret infantile d autre part pearson s r 0 138 p lt 0 001 Cela implique que les institutions qui ne sont pas en clines demander les subventions g n rales ne semblent pas enclines non plus demander et utiliser les nouvelles subventions visant la lutte contre la pauvret infantile 7 Analyse des activit s Outre la question visant savoir si et par quels CPAS les fonds visant la lutte contre la pauvret infantile sont utilis s il est important de v rifier la lumi re des questions de cette tude quelles activit s ou initiatives ces subventions sont consacr es Nous allons nous baser sur deux sources pour analyser ce point les donn es que ces CPAS ont d clar es dans le rapport annuel unique les informations des collaborateurs interview s 31 Nous avons r alis quelques analyses quantitatives sur la base de la premi re sour
42. du sport Ces v nements permettent de pr senter des activit s possibles dans le cadre de la PSC Ils ne r unissent en principe que les acteurs de l organisation CPAS et asbl mais invitent galement parfois des usagers Nous constatons que les partenaires y promeuvent souvent certaines activit s s lectionn es par le CPAS ou le partenaire Les partenaires sont parfois extr mement experts et sensibilis s l tablissement de projets sp cifiques ou non sp cifiques groupes cibles mixit pour les usagers Ces partenaires culturels sportifs et sociaux sont souvent engag s dans leurs va leurs la r alisation d une ou de plusieurs actions destination des personnes vuln rables Les partenaires semblent augmenter mais sollicitent aussi les CPAS pour d autres raisons Au cours de ces activit s et v nements nous remarquons qu il s agit par fois aussi peut tre pour les partenaires culturels ou sportifs de promouvoir l image de soi travers ces propositions de collaborations Il y a des partenaires tr s soucieux de l accueil de ces publics et d autres moins soucieux du contenu social de la collaboration Ces derniers ouvrent alors simplement l acc s aux per Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 61 sonnes et relaient l information dans leur travail de promotion de leur institu tion organisation association dont il faut remplir les salles
43. est accrue Cette ann e l une attention sp cifique a aussi t accor d e la participation des enfants faisant partie des groupes vuln rables en par tant du constat qu un enfant europ en sur cinq tait confront au risque de pau vret Les Nations unies qui suivent la mise en uvre de la Convention sur les Droits de l Enfant ont r cemment soulign l importance de la participation des enfants Un rapport 2010 de YUN Committee on the Right of the Child recommandait la Belgique De renforcer ses liens de coop ration internationale en vue d liminer les pratiques tradi tionnelles pr judiciables 64 Le Comit prend note des informations fournies par l tat national de lutte contre la pauvret fond sur les droits a t adopt au niveau de l tat des communaut s et des r gions et qu il contient un chapitre distinct sur la pauvret des en fants Toutefois le Comit se dit vivement pr occup de ce que plus de 16 9 des enfants vivent au dessous du seuil de pauvret et du fait que cette proportion augmente touchant en particulier les familles d origine trang re et les familles monoparentales Tout en prenant acte des efforts d ploy s par l tat partie pour h berger les enfants sans abri pendant l hiver il se d clare pr occup par les informations faisant tat d un nombre croissant de femmes et d enfants sans abri y compris des enfants non accompagn s d origine trang re et par l a
44. et les sommes engag es par les CPAS peuvent aller d un montant minime jusqu un tiers du total du subside octroy voir point 3 2 Des conventions encadrent les transactions mon taires voire parfois non mon taires entre les CPAS et leurs partenaires La prise de connaissance du contenu de ces conventions pourrait am liorer l analyse ici faite mais aussi d velopper la vision des CPAS celle des partenaires engag s et enfin le contr le budg taire du subside Au del des transferts mon taires il existe aussi d autres types de collaborations de nature non mon taire des changes de bons proc d s Il y existe par exemple pour la r alisation de projets certaines possibilit s de solli citation d employ s ext rieurs au CPAS ou au contraire de mise disposition des employ s du CPAS Par exemple un A60 pourra tre mis disposition d une association et l association aidera en retour pour l organisation d un v nement ou d une activit Ces arrangements se cr ent souvent en raison des liens que les CPAS tablissent pour leurs priorit s politiques ou entre services Comme voqu Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 65 plus haut nous avons constat dans de nombreux CPAS que des liens taient ta blis entre la PSC et l insertion sociale ou entre la PSC et l insertion socioprofes sionnelle ou d autres services ou priorit s jeu
45. eux mener au niveau des possibilit s d action sur une ou plusieurs cohortes d ges puisque cela constitue un enjeu d galit d acc s La lutte contre la pauvret pour l un des in terview s doit par exemple commencer d s le plus jeune ge Si l on veut lutter contre la pauvret il faut s y attaquer d s le berceau Des efforts doivent tre fournis d s le plus jeune ge pour que les gens ne s endettent pas mais aussi pour leur inculquer des comp tences sociales et autres et pour les faire participer l offre sociale culturelle et sportive Chef du Service social S lt 0 5 L un des CPAS interview s a expliqu que les responsables impliquaient m me les enfants dans leurs projets futurs et la planification des activit s D autres encore relataient leurs premi res exp riences et la n cessit de repenser l action entreprise en raison par exemple du peu de succ s d activit s ou de la cl de r partition revoir De mani re g n rale les CPAS ont montr une r flexivit certaine quant des projets d actions ponctuelles efficaces dans la socialisation juv nile pour la scola rit et le soutien la parentalit Dans un cas c est une r valuation de la cl de r partition de la mesure PSC dans son ensemble et de son volet PI qui a t r alis e en fonction de l examen des d penses et avec l aide du service de comptabilit Il s agit d une valuation interne qui a donn lieu
46. l utilisation des fonds Quelles proportions de d penses pour les CPAS en 2010 par r gion province 5 1 Belgique 5 2 R gions et provinces Quels sont les types de CPAS qui utilisent le plus les fonds destin s la lutte contre la pauvret infantile Analyse des activit s Raisons expliquant la non utilisation ou la sous utilisation des subventions de la mesure PI Partenariats autour de la mesure PI 10 Evaluation et effets de la mesure de lutte contre la pauvret infantile 10 1 R flexions au niveau des CPAS 10 2 Evaluation au niveau des CPAS vii 55 57 57 64 64 65 65 66 68 69 69 71 73 74 75 76 76 77 79 79 81 81 84 86 88 96 98 98 98 100 viii Table des mati res 10 3 Evaluation au niveau des usagers 100 Chapitre 7 La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 103 1 Les bonnes pratiques dans la lutte contre la pauvret infantile 103 2 Quelques pratiques 104 3 Quelques r flexions sur les pratiques 120 Chapitre 8 Mesure pour l achat d ordinateurs de seconde main 121 1 Mesure pour l achat d ordinateurs recycl s 121 2 Fonds pr vus et utilis s en Belgique 121 3 Les fonds PC R cup pr vus et utilis s par r gion province et commune 123 4 Explications sur l utilisation des fonds PC R cup 125 Chapitre 9 Mise en oeuvre pratique des mesures PSC 129 1 La description des mesures dans l AR les circulaires et autres documents 129
47. le cadre de la PSC et concernent des actions men es avec ou pour des enfants Dans bien des cas la diff rence entre la PSC et la PI n est pas toujours claire ni forc ment gageure d efficacit de projet Une action compl mentaire de la PSC peut tr s bien remplir efficacement les objectifs de la PI et vice versa Plusieurs exemples le montrent 121 CHAPITRE 8 MESURE POUR L ACHAT D ORDINATEURS DE SECONDE MAIN 1 Mesure pour l achat d ordinateurs recycl s Depuis 2007 chaque ann e des fonds sont pr vus pour l achat d ordinateurs de seconde main dans le cadre de la mesure PSC Cette mesure que l on appelle aussi mesure pour l achat d ordinateurs de r cup ration ou PC R cup destination des CPAS pr voit un montant qui peut tre utilis pour l achat d ordinateurs recycl s leurs usagers Les CPAS peuvent octroyer un montant maximal de 100 euros par b n fi ciaire cf chapitre 3 L achat de l ordinateur recycl se fait via les centres de r uti lisation 2 Fonds pr vus et utilis s en Belgique Tableau 25 Fonds pr vus et utilis s pour l achat d ordinateurs recycl s Belgique Ann e Montant AR Montant Taux de Acompte Taux de PC r cup demand PC demande solde Euro versement euro r cup montant acompte euro demande solde montant AR montant AR 2007 500 000 121 087 24 22 121 087 24 22 2008 508 900 90 230 17 73 90 230 17 73 2009 346 000 87 813 25 38 87 513 25 29 2010 346 200 11
48. lev Ce sont surtout les CPAS pr sentant une tradition dans le travail sur la pauvret infantile qui ont r ussi rapidement d velopper des activit s projets sens s Les CPAS qui utilisent pleinement les subventions PSC sont eux aussi plus enclins que les autres utiliser ces nouveaux fonds de lutte contre la pauvret infantile La mani re dont les CPAS r agissent l appel d pend en outre du personnel de la structure hi rarchique et de la politique de chaque centre Aussi bien les grands que les petits CPAS ont des possibilit s dans le domaine de la lutte contre la pauvret infantile Les grands CPAS disposent de plus de per sonnel pour d velopper eux m mes des actions tandis que les petits CPAS consacreront plus vite les fonds un projet unique et sp cifique par exemple rembourser les factures scolaires impay es des usagers du CPAS ce qui ne demande aucun effort en termes de personnel 146 Chapitre 10 Quelles sont les activit s qui ont t r alis es en 2010 avec ces fonds majoritairement du soutien l ducation surtout frais scolaires livres re pas abonnements de bus voyages scolaires ensuite du soutien param dical surtout orthodontie opticien enfin des activit s r cr atives et de d tente par exemple f tes de Saint Nico las La d limitation reprise dans l AR du groupe cible de cette mesure uniquement pour les usagers des CPAS soul ve des que
49. m me un effet d cr mage ce sont les usagers les mieux inform s g n ralement par voie orale qui r agissent le plus vite et qui ont le plus de chance de profiter pleinement des subventions tandis que le non take up est le plus lev pour les usagers les plus pauvres et les plus isol s Les activit s collectives 15 de toutes les activit s soutenues gr ce aux subven tions PSC sont surtout des excursions en groupe principalement la mer au zoo Planckendael etc des f tes de No l et de Saint Nicolas des visites des v nements des cours de natation Ces activit s sont organis es par le CPAS ou externalis es en sous traitance une autre organisation Ce sont surtout les plus grands CPAS qui peuvent concr tiser de plus grands projets ou qui dispo sent d assez de moyens pour confier l organisation l accompagnement de l activit un autre acteur Les usagers des CPAS pr sentent aujourd hui un bagage ethnoculturel extr me ment diversifi et par cons quent les demandes de participation aux loisirs se modifient Les centres sont confront s des demandes d organisation et de promotion d activit s r cr atives qui ne sont pas toujours typiquement occi dentales Nos interviews r v lent que les usagers trangers ne sont pas tou jours faciles satisfaire en termes de participation sociale et culturelle mais qu ils pr sentent un grand int r t et une vive sensibilit pour la pa
50. mement positive la mesure PI Selon les r pondants la mesure pour la lutte contre la pauvret infantile a permis de d velopper et d affiner l aide fournie par les CPAS aux familles et d amplifier l action pr ventive et sociale de lutte contre la pauvret des enfants Cette mesure permet une v ritable aide aux familles et une aide directe aux enfants voire aux jeunes parents au moment m me o des crises syst miques apparaissent et s amorcent en Europe Si l on veut lutter contre la pauvret il faut s y attaquer d s le berceau Des efforts doivent tre fournis d s le plus jeune ge pour que les gens ne s endettent pas mais aussi pour leur inculquer des comp tences sociales et autres et pour les faire participer l offre sociale culturelle et sportive Chef du Service social S lt 0 5 Les CPAS rappellent quel point cette mesure appartient leur mission premi re mais insistent aussi sur le fait que sa suppression entrainerait une impossibilit budg taire de p renniser l action L appr ciation et la sensibilit des CPAS cette mesure sont significatives puisqu il s agit de besoins primaires de l acc s l ducation l alimentation et des services de sant Oui Oui a a permis de prendre en charge des choses qu auparavant le CPAS tait quand m me r ticent prendre en charge sur fonds propres Je pense par exemple des s ances de consultations psychologiques et puis l ergoth
51. nous avons r alis certains entretiens suppl mentaires la demande du SPP IS Certains concernaient la non utilisation du subside et nous avons pour ce faire appel environ 15 CPAS Lors de ces appels t l phoniques il fut frappant de constater d une part Yaccueil le chemin de l accueil t l phonique de notre requ te par les CPAS et d autre part les directions des justifications prises par les personnes entendues Tout d abord les mani res de r pondre la requ te accueil du r pondant au num ro central furent extr mement diversifies d un CPAS l autre Dans certains cas il tait difficile pour le r pondant d identifier la personne responsable du fonds PI voire du fonds PSC Dans d autres cas l identification de la personne res ponsable fut plus imm diate Ensuite les justifications d une utilisation partielle ou nulle du fonds furent le plus souvent exprim es par des vitements horizontaux ou verticaux Les vitements horizontaux consistaient pour la personne interview e avoir tendance expliquer la non utilisation par la responsabilit imput e une autre personne ou un autre service du CPAS Par contre les vitements verticaux de la personne interview e tendaient expliquer la non utilisation par la responsabilit imput e au haut ou Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 97 au bas de la hi rarchie Enfin la personne interview e prena
52. ou sportives E Favoriser l acc s aux nouvelles technologiques de l information et de communication 2007 2008 2009 2010 Graphique1 Rapport entre les quatre cat gories d activit s PSC pour les ann es 2007 2010 Les chiffres du graphique ci dessus indiquent clairement que les rapports entre le nombre d activit s attribu es aux diff rents types sont rest s relativement stables ces derni res ann es Les activit s de participation et de manifestation sont pro portionnellement les plus importantes en nombre Les activit s li es la promo tion de l acc s aux nouvelles technologies de l information et de la communication sont proportionnellement les moins nombreuses en chiffres 54 Chapitre 5 Sur la base des chiffres de l ann e 2010 nous allons nous pencher sur la port e des activit s PSC Nous verrons ainsi quel est le nombre moyen de b n ficiaires et la m diane pour chaque type d activit Nous visons le nombre de participants qui a t mentionn dans le rapport annuel unique lors de l imputation de l activit Nous pouvons en d duire dans quelle mesure il s agissait d une activit collective ou non Si la participation un cr a atelier est par exemple inscrite six fois avec chaque fois un seul participant nous pouvons partir du principe qu il s agissait six reprises du soutien d une seule participation individuelle Si la par ticipation a t inscrite une seule fois avec six
53. participants il s agissait certaine ment d une activit ou d une inscription en groupe Tableau 13 Type d activit s Nombre moyen de Nombre m dian de b n ficiaires b n ficiaires enregistr s par activit enregistr s par activit enregistr e enregistr e Initiatives de ou pour le groupe cible au 342 22 niveau social culturel ou sportif Soutien d Participation des associations sociales 37 1 culturelles et sportives Participation 7 Participation des manifestations sociales 19 6 1 culturelles et sportives Manifestation 7 Favoriser l acc s aux nouvelles Technologies de l information et de la communication 12 1 Initiative Il ressort du tableau ci dessus qu il s agit surtout d activit s collectives pour le premier type d activit s qui concerne plusieurs b n ficiaires Puisque l organisation de telles activit s exige plus d efforts et co te donc plus cher ces activit s sont moins nombreuses cf graphique 1 Le second le troisi me et le quatri me types d activit s participation manifesta tion et ICT se pr tent surtout au soutien individuel cf m diane Nous voyons toutefois qu il y a ici aussi des d penses de groupe par exemple des rembourse ments de plusieurs affiliations simultan ment 17 La m diane percentile 50 est une mesure centrale qui indique le milieu d un ensemble de donn es Dans ce cas la mesure signifie que la moiti des activit s compte moins
54. premier tableau indique les montants qui ont t pr vus par province et le rap port entre ces divers montants Il en ressort que la plus grande part du budget to tal a t pr vue pour les provinces de Bruxelles du Hainaut de Li ge et d Anvers Outre le montant pr vu nous pouvons ici galement voir quel fut le montant ef fectivement vers Le rapport entre le montant effectivement vers et le montant pr vu indique le taux d utilisation Les taux d utilisation les plus faibles se situent dans les provinces de Li ge du Hainaut et du Brabant wallon Et ce sont surtout Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 85 les provinces d Anvers de Bruxelles et de Flandre orientale qui pr sentent des taux d utilisation lev s Le second tableau illustre pour chaque province quelle part elles occupent dans les quatre groupes de CPAS susmentionn s Il ressort de ces chiffres que dans le groupe des CPAS qui n ont rien utilis des fonds PI ce sont les CPAS li geois et hennuyers qui sont surrepr sent s C est moins le cas pour le Brabant wallon bien que le taux d utilisation moyen des subventions soit galement faible dans cette province Cela signifie que cette province compte surtout beaucoup de CPAS qui n utilisent que partiellement les subventions tandis qu Li ge et dans le Hainaut ce sont surtout des CPAS qui ne d pensent pas du tout les subventions ou qui maintiennent un taux d utilisation mo
55. province 5 1 Belgique En 2010 un montant total de 4 199 977 euros a t octroy cette nouvelle mesure visant lutter contre la pauvret infantile 20 Comme nous l avons d j mentionn dans ce rapport ces fonds ont t r partis parmi les 589 CPAS selon la m me cl de r partition que pour la mesure PSC g n rale globale Cela signifie que lors de la r partition c est le nombre de b n ficiaires l int gration sociale du mois de janvier de l ann e pr c dente et le nombre d ayants droit une intervention finan ci re major e de la mutuelle qui ont t pris en consid ration Dans la pratique cela repr sentait en 2010 une subvention pour les CPAS allant de 251 euros CPAS de Mesen 233 917 euros CPAS d Anvers Les CPAS ont en moyenne re u 7 130 96 euros m diane 2 573 euros C est dans la R gion de Bruxelles Capitale que les subventions moyennes taient les plus le v es 45 833 78 euros suivie par la Wallonie 6 461 48 euros et enfin par la Flan dre 5 329 72 euros En tout sept CPAS ont b n fici d une subvention sup rieure 100 000 euros Il est vident que tous les CPAS n ont pas utilis l enti ret des fonds ni dans les m mes proportions Nous avons r alis une subdivision en quatre groupes pour avoir une id e des montants utilis s par les CPAS ceux qui n ont utilis aucun subside ceux qui ont partiellement utilis les subsides ceux
56. que r seau local via le d cret de participation La collaboration est d finie dans une conven tion pour la participation aux loisirs Cette convention crite est un accord de collaboration confirmant les objectifs et les actions visant l approfondissement et l largissement de la participation aux loisirs Il s agit d une coop ration intersec torielle visant une approche efficace sur mesure pour le groupe cible http www demos be Sur base de la convention les communes mais pas les CPAS participants entrent en consid ration pour obtenir les subventions Tout comme pour les mesures relatives la PSC ces subventions sont calcul es sur base de deux crit res quantitatifs nombre d ayants droit l intervention major e de assurance et nombre d ayants droit l int gration sociale Mesures et initiatives apparent es 27 Contrairement aux mesures f d rales qui occupent une place centrale dans cette tude les r seaux locaux qui sont soutenus par le d cret de participation ne se limitent pas uniquement aux enfants des usagers des CPAS Les r seaux sont en effet libres de d finir qui sont les personnes en situation de pauvret et ils sont ind pendants dans leurs choix de crit res pour la d limitation du public cible par exemple statut OMNIO une limite de revenus etc Vanduynslager 2010 Une tude r cente montre qu actuellement 53 des 308 villes et communes fla mandes 17 disposent d un
57. qui aura moins tendance la bureaucratisation s il est de petite taille soit par les modes de coordination interne 40 Chapitre 5 Pour la majorit des CPAS des r gles et un cadre existent pour l application de la mesure PSC Ces r gles sont le plus souvent inscrites soit sur un support num ri que qui circule via l intranet ou tout autre syst me lectronique de registration interne et accessible au personnel soit sur un support papier mais dans ce cas le distribu parfois de fa on restrictive Il peut s agir de r gles d application d un guide celui qui est disponible sur le site du SPP tout comme de lignes de conduite Le contenu de ces r gles varie extr mement d un CPAS l autre Elles peuvent soit tre une stricte application de la mesure PSC partir du guide ou de la l gislation soit interpr t es Dans d autres cas en core le contenu des ces r gles peut se baser sur un v ritable objectif politique voire sur des structures existantes tissu associatif interne ou externe et ainsi cr er des dispositifs pour la participation sociale sportive et culturelle Leur contenu expose souvent une cl de r partition ou divers crit res qui seront expos s ci dessous cf paragraphe 3 de ce chapitre Il faut ajouter que les proc dures internes au CPAS peuvent tre soit plus rigides et r glement es soit plus l ches et ouvertes au changement Dans le cas d une rigidit des r gles cela peut constituer u
58. sont souvent in vitables A quoi sert un ordinateur aujourd hui s il ne permet pas d aller sur Internet poursuit un interview Si les co ts li s l informatique ne diminuent pas l achat d un ordinateur de seconde main abordable est peu attrayant selon certains 8 Argument La fracture num rique de second degr devient plus importante que la fracture num rique du premier degr Niveau van het Mesure argument Analyse Plusieurs CPAS se demandent aussi dans quelle mesure PC R cup tient compte de la tendance sociale selon laquelle la fracture num rique du premier degr acc s aux multim dias se r duit tandis que celle du second degr pouvoir se servir des outils multim dias s agrandit Une tude scientifique par exemple Brotcorne et al 2010 confirme la r duction de la fracture num rique du premier degr Parall lement d autres tudes indiquent que la fracture num rique de premier degr subsiste pour les personnes en situation pr caire et que ce groupe rencontre de plus en plus de difficult s puisque de plus en plus d aspects de notre soci t sont digitalis s 9 Argument Niveau de l argument sur la fracture num rique Tous les CPAS ne re oivent pas un montant suffisant pour travailler Mesure Analyse Nous notons aussi que sur base de ces fonds f d raux toutes les communes ne peuvent contribuer de la m me mani re la r duc
59. sormais une ann e calendrier ce qui n tait pas le cas jusqu en 2008 in clus est par contre bien accueilli m me si certains indiquent qu une application trop stricte de la p riode d activit s du 1er janvier au 31 d cembre peut pr senter des inconv nients sur le plan administratif Un r pondant illustre ce point par un Application pratique des mesures PSC 135 exemple si l achat d un ticket de cin ma le 31 d cembre est imput dans le rap port unique annuel cet achat entre automatiquement en consid ration pour le remboursement m me si le ticket n est remis l usager qu en janvier et n est ef fectivement utilis que plus tard encore Un ticket de cin ma achet par un usager le 31 d cembre que le CPAS ne pourra imputer dans le rapport annuel que d but janvier ne pourra donc pas tre rembours moins qu il s agisse de l ann e sui vante sous r serve de l approbation d un nouvel AR Sur base de cet exemple notre r pondant plaide pour une certaine souplesse dans l acceptation des co ts 137 CHAPITRE 10 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 1 Perspective th orique de la participation sociale culturelle et sportive PSC entre droit fondamental et activation sociale Notre tude s est pench e de mani re d taill e sur les trois volets de la mesure globale f d rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive des usagers des CPAS Ces mesures peuvent tre abord es pa
60. supralocales subventionn es etc afin de rendre aussi aborda bles que possible les prix de l acc s aux v nements pour les personnes en situa tion de pauvret Fonds pour la participation aux loisirs n d Vermeersch et al 2011 3 Point d appui pour la participation aux vacances Le Point d appui pour la participation aux vacances est une initiative flamande qui pr voit une offre de vacances pour les personnes petit porte monnaie Point d appui pour la participation aux vacances n d Le point d appui fait partie de l organisme Toerisme Vlaanderen et veut offrir tout le monde la possibilit de partir en vacances ou de faire une excursion en Flandre ou Bruxelles Gr ce cette participation aux vacances le point d appui vise favoriser la sant men tale des citoyens renforcer leurs liens familiaux et accro tre les r seaux so ciaux Afin de donner tout le monde la chance de profiter de vacances abordables le point d appui collabore avec le secteur touristique pour que l offre de vacances r guli re soit accessible aux personnes en situation pr caire Les organisations so ciales dont les CPAS peuvent tre membres du point d appui et diriger leurs membres ou usagers vers l offre de vacances du point d appui En 2010 le point d appui a propos entre autres une large offre d excursions et de s jours en groupe 97 980 personnes en situation de pauvret Les objectifs du Point d appui pou
61. travail social et l approche classique de l usager moins centr e sur ses int r ts et talents en termes de loisirs etc qu partir de sa demande d aide Une solide communication orale sur les possibilit s qu offre la mesure et une promotion constante de la PSC lors de l entretien social et des visites domicile sont cependant cruciales pour la mise en uvre de la mesure et une bonne diffusion de ses possibilit s tous les usagers vis s Les CPAS estiment d ailleurs que la communication orale fonctionne mieux que les m dias crits comme les courriers adress s aux usagers les posters flyers brochures etc Malgr les difficult s rencontr es dans le cadre du d veloppement et de l application de la mesure entre autres suite l approbation annuelle de AR par les pouvoirs publics lors de l ex cution de la mesure par les travailleurs sociaux etc la plupart des CPAS semblent convaincus de la valeur et de l effet levier du soutien PSC au niveau des usagers Ils indiquent galement que les fonds PSC permettent des choses qui n existeraient pas sans la mesure Du point de vue des centres la subvention ne semble donc pas tre un dead weight D autre part nous constatons que l enregistrement syst matique une mesure du niveau de satisfaction une mesure de l efficacit etc de au niveau des usagers sont souvent absents Le suivi et le suivi ult rieur la participation ne sont certainement pas
62. un outil pour soi vis e progressivement participative et dont l usager fait ce qu il veut individuellement ou collectivement soit un outil constituant une tape l insertion sociale par la culture et ou le sport pour des personnes loign es de l emploi Bien s r la plupart des CPAS n expriment pas ces discours extr mes ou encore de nombreux CPAS peuvent t moigner la fois de l un et de l autre extr me de ces axes de visions typifi es Il s agit juste d accentuer les points de vue pour mieux saisir l h t rog n it des visions et des applications de la PSC travers un axe descriptif de taille ancrage territorial et un axe illustrant des effets ventuel lement attendus de sur l usager 2 2 Arguments critiques appr ciations et dysfonctionnements de la mesure De mani re g n rale la mesure de la PSC et son volet relatif la lutte contre la PIL sont profond ment li s et beaucoup de CPAS pensent que cette mesure a du sens Ils la d fendent mais sont aussi dans le doute ou la critique Lors de nos entretiens nous avons ainsi pu r colter des opinions tr s diversifi es quant la mesure dans sa globalit ses effets r els ou attendus son utilit son lien avec les missions premi res ou enfin les risques qui en d coulent Les responsables interview s ont ainsi exprim avec enthousiasme et sens critique leur r flexivit et leur exp rience par rapport leurs actions et leurs projets dan
63. 59 996 83 33 Tableau 27 Fonds pr vus et utilis s pour les ordinateurs recycl s R gion flamande Ann e Montant AR Montant Taux de Acompte Taux de PC r cup demand PC demande solde Euro versement Euro r cup Euro acompte solde montan t AR PC r cup 2007 210 400 21 212 10 08 21 212 10 08 2008 211 800 37 247 17 59 37 247 17 59 2009 138 400 28 344 20 48 28 144 20 34 2010 134 000 34 804 25 97 34 404 25 67 124 Chapitre 8 Tableau 28 Fonds pr vus et utilis s pour les ordinateurs recycl s R gion wallonne Ann e Montant AR Montant Taux de Acompte Taux de PC r cup demand PC demande solde Euro versement Euro r cup Euro acompte solde montan t AR PC r cup 2007 200 100 47 807 23 89 47 807 23 89 2008 202 900 21 084 10 39 21 084 10 39 2009 139 800 18 089 12 94 18 089 12 94 2010 140 200 23 750 16 94 23 650 16 87 Il appara t l examen des tableaux ci dessus que l utilisation des fonds pour l achat d ordinateurs recycl s en 2010 tait sup rieure dans la R gion de Bruxelles Capitale 85 19 qu en R gion flamande 25 97 et plus importante en R gion flamande qu en R gion wallonne 16 94 Ce rapport compar entre R gions flamande et wallonne s est invers durant les quatre derni res ann es En effet si les taux de demande et de versement pour les ordinateurs de seconde main taient sensiblement sup rieurs en R gion wallonne en 2007 ils sont bien plus importan
64. 70 Chapitre 5 urbains L XL comme particuli rement enthousiastes ou participatifs aux activi t s propos es par ces CPAS Il s agit l de la question d une pr disposition chez l usager engendr e par son ducation qui facilitera alors la participation si les ac tivit s correspondent ses go ts et ses centres d int r ts De mani re g n rale les usagers qui participent sont souvent les plus inform s les plus culturellement dot s et cela rend alors plus difficile parfois la t che de toucher l autre extr me les invisibles ou les isol s qui ne participent jamais Certains CPAS voquent parfois une affluence ou des participations multiples aux activit s les m mes usagers reviennent participent diverses activit s prennent part aux comit s d usagers etc et doivent alors parfois aller jusqu limiter la participation de certains usagers trop fid les aux activit s Plusieurs difficult s sont voqu es par les CPAS pour une participation effective des usagers En effet les sentiments de honte la timidit le manque d estime de soi la peur de participer peuvent constituer certains des effets cach s de la me sure Par ailleurs plusieurs responsables de la PSC ont soulign qu il y a gale ment des co ts cach s la participation pour les usagers Avoir le droit de s inscrire dans un club de sport ou d aller au th tre cr e des barri re quand l attir
65. 8 3 2 8 3 5 8 Capitale Flandre 307 52 2 34 9 53 9 70 8 66 3 Wallonie 262 44 6 64 3 43 0 20 8 27 9 Total 588 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Nombre total de CPAS 588 129 0 349 0 24 0 86 0 X Lien groupe r gion X2 38 488 df 6 p 0 000 partir de ce tableau nous observons d une part que le premier groupe de CPAS c est dire ceux qui n ont pas utilis le montant PI est surrepr sent en Wallo nie et d autre part que le troisi me et le quatri me groupe les groupes de CPAS qui ont enti rement utilis le montant sont tous deux surrepr sent s Bruxelles et en Flandre Nous pouvons donc g n raliser quelque peu ces analyses quantitatives en di sant que proportionnellement en 2010 la mesure de lutte contre la pauvret in fantile a t pleinement utilis e par davantage de CPAS Bruxelles et en Flandre qu en Wallonie Le lien entre le groupe auquel on appartient en tant que CPAS et la r gion dans laquelle on se trouve est donc significatif La diff rence entre r gions est notable alors que le montant moyen de subvention par CPAS tait un peu plus lev en Wallonie qu en Flandre et que le nombre d enfants pr sentant un risque de pauvret est plus lev en Wallonie qu en Flandre Nous notons non seulement de grandes diff rences entre r gions dans l utilisation du budget pr vu pour la lutte contre la pauvret infantile mais aussi entre provinces Les tableaux suivants illustrent ces diff rences Le
66. 9 888 34 63 118 050 34 10 Le tableau ci dessus donne un aper u de l volution des fonds pr vus et utilis s pour la mesure ordinateurs de r cup ration Nous constatons que durant la p riode 2007 2010 une r duction des fonds pr vus de 500 000 euros 346 200 euros a t d cid e suite la faible utilisation moyenne des fonds en 2007 et 2008 122 Chapitre 8 Les fonds effectivement utilis s par les CPAS en chiffres absolus fluctuent D une ann e l autre le total des fonds utilis s varie et peut aller jusqu 30 000 euros La part totale des fonds attribu s dans le cadre de cette mesure savoir quelque 120 000 euros est aujourd hui en 2010 plus ou moins gale au niveau enregistr au d but de la mesure en 2007 Ce montant a donc permis l achat d au moins 1 200 ordinateurs ce qui est consid rable Le total des fonds utilis s combin la diminution des fonds pr vus dans l AR entra ne une augmentation du taux de la demande et donc du taux de verse ment qui est pass d environ un quart 24 22 en 2007 environ un tiers 34 63 en 2010 des fonds pr vus Cette augmentation est positive en soi et indi que sans doute un renforcement de l utilisation de la mesure par les CPAS Il n emp che l utilisation d un tiers des fonds pr vus pour cette mesure reste toutefois tr s limit e surtout si on la compare avec le taux d utilisation de la me sure PSC g n rale pr s de 90 cf
67. ARTICIPATION SOCIALE CULTURELLE ET SPORTIVE GALEMENT POUR LES GROUPES VULN RABLES Il s agit de r aliser dans ce rapport de recherche une valuation des mesures f d rales visant soutenir la participation sociale culturelle et sportive des utilisateurs des services des CPAS La demande de cette valuation mane du SPP Int gration Sociale Elle a pour objectif depuis le dernier rapport de janvier 2008 d identifier par des m thodes quantitatives et qualitatives des tendances dans l allocation des budgets relatifs la PSC de mani re globale incluant donc ses 3 volets le volet principal le volet pour lutter contre la fracture num rique et le volet pour la lutte contre la pauvret infantile Avant d aborder les mesures et leur utilisation dans les chapitres suivants nous allons contextualiser la probl matique en reprenant quelques tendances mesures politiques et r sultats de recherche sur la participation des citoyens et surtout des enfants en situation pr caire 1 Une tradition Le droit l panouissement culturel et social n est pas neuf Le droit de prendre part librement la vie culturelle et de jouir des arts figurait d j il y a plus de soixante ans dans la D claration universelle des Droits de l Homme 1948 La plus r cente Convention internationale des Droits de l Enfant 1990 a ratifi ce droit cette participation sp cifiquement pour les enfants et les jeunes Cette Conventi
68. Anvers XL lt 9 500 lt 2 0 lt 371 000 100 lt 234 000 lt 100 8 VL Limbourg M lt 200 lt 0 5 lt 16 000 100 lt 10 000 lt 90 9 VL Limbourg M lt 300 lt 1 0 lt 20 000 100 lt 13 000 100 P 10 VL Flandre Orientale M lt 300 lt 1 0 lt 18 000 100 lt 11 000 lt 100 11 VL Flandre Orientale S lt 100 lt 0 5 lt 7 000 100 lt 5 000 lt 100 GP 12 VL Flandre Orientale S lt 200 lt 1 0 lt 10 000 100 lt 7 000 lt 110 13 VL Flandre Orientale S lt 200 lt 1 0 lt 9 000 100 lt 6 000 lt 90 p 14 VL Flandre Orientale XL lt 7 500 lt 4 0 lt 224 000 100 lt 142 000 100 GP 15 VL Brabant flamand L lt 1 500 lt 2 0 lt 54 000 100 lt 34 000 100 16 VL Flandre L lt 1 500 lt 1 0 lt 49 000 100 lt 31 000 lt 100 Occidentale 17 VL Flandre M lt 300 lt 1 0 lt 17 000 100 lt 11 000 lt 120 Occidentale 18 VI Flandre S lt 100 lt 1 0 lt 8 000 100 lt 5 000 0 Occidentale 19 VL Flandre XS lt 50 lt 1 0 lt 500 100 lt 500 lt 250 Occidentale 20 WAL Hainaut L lt 3 500 lt 4 0 lt 113 000 100 lt 72 000 lt 70 21 WAL Hainaut L lt 2 500 lt 3 0 lt 77 000 100 lt 49 000 lt 30 22 WAL Hainaut M lt 1 500 lt 3 0 lt 42 000 100 lt 26 000 lt 100 23 WAL Hainaut M lt 1 500 lt 4 0 lt 40 000 100 lt 26 000 lt 10 24 WAL Hainaut S lt 400 lt 2 0 lt 14 000 100 lt 9 000 lt 50 p 25 WAL Hainaut XL lt 8 500 lt 5 0 lt 261 000 100 lt 165 000 lt 40 26 WAL Hainaut XS lt 50 lt 1 0 lt 3 000 lt 40 lt 2 000 0 27 WAL Li ge XL lt 11 000 lt 6 0 lt 360 000 100 l
69. CPAS semblent peu voire non inform s de la mani re dont les autres centres utilisent les fonds PSC Par cons quent les changes d exp riences bonnes ou mauvaises entre CPAS sont faiblement pratiqu s voire inexistants Certains probl mes similaires sont rencontr s par plusieurs CPAS Nos interviews dans le cadre de cette tude nous m nent au constat suivant la plupart des CPAS pr sentent actuellement et ont d velopp une approche explicite par rapport la PSC Dans certains CPAS surtout les grands les res ponsables travaillent avec un r glement interne crit largement bas sur les circulaires et le manuel du SPP IS tandis que dans d autres il s agit de direc 140 Chapitre 10 tives orales Travailler avec un r glement diffus de mani re standardis e par exemple via l intranet dans le CPAS permet une application plus simple et plus efficace de la mesure PSC Dans de nombreux centres une valuation in terne annuelle de l approche de la PSC est r alis e soit par un groupe de des travailleurs sociaux soit par la direction Parmi l ensemble des activit s soutenues organis es au moyen des subventions PSC plus de 4 5 me 85 en 2010 concernent des formes de soutien indivi duel Nous utilisons le terme activit s au sens large pour toutes les possibili t s d utilisation Dans le cadre des interventions individuelles il s agit surtout d affiliations et de mat riel pour la partici
70. Exp riences de participation Evaluation des mesures f d rales visant la promotion de la participation sociale culturelle et sportive des b n ficiaires des CPAS avec une attention particuli re la mesure destin e lutter contre la pauvret infantile Lode Vermeersch Laurence No l amp Anneloes Vandenbroucke HVA ONDERZOEKSINSTITUUT VOOR ARBEID EN SAMENLEVING K U LEUVEN EXP RIENC ES DE PARTIC IPATION Evaluation des mesures f d rales visant la promotion de la participation sociale culturelle et sportive des b n ficiaires des CPAS avec une attention particuli re la mesure destin e lutter contre la pauvret infantile Lode Venmeersch Laurence No l amp Anneloes Vandenbroucke Recherche r alis e l initiative de la Secr taire d Etat l int gration sociale et la Lutte contre la Pauvret Maggie De Block avec le soutien du SPP Int gration sociale Ati ONDERZOEKSINSTITUUT VOOR EN Maatscha lijke Integra zo vegas Sade K U LEUVEN Plus d information concemant la publication loesvandenbroucke hiva kuleuven be 2011 Julien Van Geertsom Voorzitter POD Maatschappelijke Integratie WTC Il Tower 2 Koning Albert Il laan 30 1000 Brussel Niets uit deze uitgave mag worden verveelvuldigd en of openbaargemaakt door middel van druk fotocopie microfilm of op welke andere wijze ook zonder voorafgaande schriftelijke toestemming van de uitgever No part of this book may be re
71. L WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL WAL Brabant flamand Flandre Occidentale Flandre Occidentale Flandre Occidentale Flandre Occidentale Hainaut Hainaut Hainaut Hainaut Hainaut Hainaut Hainaut Li ge Li ge Luxembourg Luxembourg Namur Travailleur social Travailleur social Travailleur social service social cellule trangers Responsable service social Travailleur social Conseiller sp cifique Cellule Int gration sociale Service d int gration socioprofessionnelle ISP Conseiller culturel responsable de projet Travailleur social responsable du service 25 ans Conseiller culturel pour le service social contact avec le service d int gration sociale Secr taire Responsable du plan pour la PSC Secr taire Pr sident Coordinateur asbl Article 27 A27 Coordinateur asbl Vaincre la pauvret VLP Secr taire Licenci en psychop dagogie fonctionnaire l int gration service d int gration sociale Travailleur social int gration et nergie Travailleur social coordinateur de projet Travailleur social responsable de projet pour la coh sion sociale Chapitre 2 IS 17 CHAPITRE 3 EXPLICATION DES MESURES Avant de pr senter l analyse de l utilisation de trois volets de la mesure PSC nous pr sentons bri vement dans ce point en guise d introduction chacun de ces vo lets 1 La mesure PSC une mesure
72. R du 19 ao t 2011 50 sur base du nombre d ayants droit une intervention major e de l assurance comme vis l article 37 8 1 et 19 de la loi relative l assurance obligatoire Application pratique des mesures PSC 133 soins de sant et indemnit s coordonn e le 14 juillet 1994 dans la commune au 1 janvier 2010 50 sur base du nombre d ayants droit l int gration sociale comme vis par la loi du 26 mai 2002 relative au droit l int gration sociale la loi DIS dans la commune au ler janvier 2010 La grande majorit des CPAS estime que cette cl de r partition est quitable Ils consid rent logique que les plus grands centres recoivent davantage de moyens que les plus petits bien que nous notons au niveau des plus petits CPAS une de mande d augmentation des montants vers une limite inf rieure fonctionnelle cf paragraphe pr c dent Les r pondants ont galement indiqu que le mode de calcul des subventions et la proc dure syst matique de versement une tranche d acompte et une tranche de solde prend trop peu d l ments en consid ration en effet de nombreux CPAS ont enregistr ces derni res ann es une augmentation significative du nombre de b n ficiaires du revenu d int gration quivalent Il s agit de personnes qui n entrent pas en consid ration pour une intervention major e de l assurance et qui ont encore moins droit l int gration sociale sur la base de la loi DIS de
73. action des r seaux locaux paragraphe pr c dent Le fonds travaille exclusivement avec les communes qui ne disposent pas encore de r seau local subventionn pour la participation aux loisirs Dans ces communes les organisations ou les associations dont les personnes en situation de pauvret sont le groupe cible sont membres du Fonds pour la participation aux loisirs et peuvent introduire une demande pour le remboursement des frais d acc s des loisirs et ventuellement des co ts qui y sont li s comme la garde d enfant Le fonds n assume pas tous les co ts li s la participation mais il intervient hau teur de 80 du co t total Le Fonds est ouvert toutes les organisations dont le groupe cible est constitu des personnes en situation de pauvret l exception des institutions publiques communales provinciales r gionales ou f d rales et des 28 Chapitre 4 institutions de soins h pitaux EMP instituts psychiatriques MRS institutions de soins aux personnes handicap es etc Le fonds assiste donc principalement les acteurs au niveau local Le soutien financier n en est ni l l ment unique ni l l ment central L organisation assure galement un soutien t l phonique pour l action visant les loisirs des organisa tions locales organis s par et avec les personnes en situation de pauvret Le fonds n gocie galement avec les organisateurs et les organisations industrie des loisirs initiatives
74. ail habillement quipement dont doivent alors se munir les usagers Ces co ts suppl mentaires cr ent des barri res la participation Nous connaissons des personnes que l intervention aide Une intervention de 150 euros par personne peut tre un incitant la participation Elle peut par exemple payer une partie de l affiliation un club sportif D autres co ts li s cette participation viennent bien entendu s ajouter un quipement de sport adapt aller boire un verre au bar apr s l exercice etc Chef de service Service social M lt 0 5 Certaines difficult s de participation effective sont li es aux urgences et autres priorit s auxquelles l usager doit faire face au quotidien La fr quence d un atelier hebdomadaire par exemple pourra parfois mener une d saffection progressive Aussi certains usagers arrivent dans les CPAS dans une situation d urgence et l n est certainement pas leur priorit Les gens dans la salle d attente il n y sont pas pour aller au th tre Ca gargouille on veut manger Apr s on parlera de th tre Charg de projet XL lt 5 Certains CPAS ont aussi voqu la difficult de mobiliser une personne pour qu elle se rende chez une autre personne par exemple le RC un autre responsa ble de la PSC un partenaire Le nombre d interm diaires peut diminuer les chances d accroche de la personne Mesure g n rale visant fav
75. ait mieux d utiliser l argent de cette mesure pour accro tre le montant actuel revenu d int gration Pour d autres l accent particulier mis sur l enfance ainsi que les montants affect s pour la pauvret in fantile sont une garantie que l argent sera effectivement utilis au profit des en fants en situation pr caire Enfin des questions sont galement pos es par rapport aux possibilit s d utilisation sp cifiques des fonds PI Si une personne interrog e est enthou siaste par rapport par exemple l utilisation des fonds pour des services sociaux prest s dans le cadre de l assistance param dicale d autres se mon trent au contraire assez critiques par rapport cette possibilit d utilisation Pour les lunettes et les appareils dentaires la question suivante se pose quand est ce n ces saire Est ce une n cessit Tout le monde doit il avoir une dentition parfaite Ou s agit il Mesure sp cifique relative aux enfants en situation pr caire 79 vraiment d un probl me C est ce que nous tudions au cas par cas et nous valuons la n cessit des interventions Responsable du Service social S lt 1 3 3 Par les usagers N ayant pu nous entretenir directement avec des usagers c est au travers des dis cours des CPAS qu il semble bien entendu tr s appr ci de la part des usagers de pouvoir tre aides en la mati re Les CPAS ont voqu certaines situations lourdes o l intervention du fonds
76. al jusqu au premier degr Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc L enqu te pr alable aupr s des familles et des coles de la R gion donne lieu un constat les coles sont surcharg es et dans la majorit des cas ce type de service est payant Publicisation et promotion de l action communication externe sur le projet pour trouver des b n voles et informer la population journal local etc R cup ration et r paration de mobilier appartenant la commune Adaptation de ces outils ses usages gr ce au personnel A60 Lieu mis disposition par la commune Offre d un march public pour l achat de mat riel scolaire de base Cr ation d une ludoth que jeux ducatifs et d une petite biblioth que fournie en ouvrages r f rentiels dictionnaires etc La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 117 Description Nom du CPAS Bruxelles Nom type de projet Op ration repas scolaires Dur e Une ann e Contexte l ments de l organisation vision Choix politique de financer les cantines scolaires pour les enfants des b n ficiaires des services du CPAS Partenaires du CPAS pour ce projet Ecoles Objectif du projet et r sultats vis s Avancer sur le long terme Faire en sorte que les enfants aient au moins un repas complet et sain par jour Axe de pr vention pour la sant et la promotion d une alime
77. articipation des activit s r cr atives Enfin certains des CPAS connaissaient la l gislation et ont ainsi sp cifiquement ax aussi un ou plusieurs de leurs projets vers le soutien la parentalit M connaissance de la mesure les responsables des CPAS ayant partiellement utilis le fonds montraient parfois travers leurs discours une certaine confusion sur les possibilit s offertes Il y a l sans doute un d ficit d information recherch e ou re ue qui r duit alors l utilisation et les applications de la PI Parmi les CPAS interview s en raison d une utilisation nulle de la PI un grand nombre d entre eux connaissaient la mesure mais de mani re extr mement floue Certains CPAS confondaient parfois la PI avec la PSC et d autres n taient pas inform s ou ne s taient pas inform sur la PI etc La plupart de ces CPAS ont relev que l information fut trop tardive et que par cons quent ils n ont pas eu le temps de r agir De mani re g n rale nous constatons que l information est d sormais mieux connue et que de nombreux CPAS ont depuis 2011 appliqu la mesure 76 Chapitre 6 3 L appr ciation d une mesure qui met l accent sur la pauvret des enfants 3 1 Par les f d rations Pour les f d rations belges des CPAS un constat commun merge de nos entre tiens la plupart des CPAS sont satisfaits de l initiative de cette nouvelle mesure Les f d rations estiment que les CPAS sont satisfaits m
78. ateur RC AS charg s de mission commissions De la m me mani re nous constatons que chaque acteur de la cha ne est indispensa ble une mise en uvre optimale de la mesure Enfin et suite nos entretiens le SPP IS reste un acteur central de diffusion de l information et plus particu li rement du guide d utilisation et donc de la mesure et de sa bonne applica tion 8 Les effets de la mesure PSC 8 1 La mesure contribue t elle la participation Les crit res d octroi de la PSC posent souvent probl me plusieurs CPAS Ce droit octroy aux b n ficiaires DIS exclut de fait des personnes aux niveaux de re venus similaires ou tr s proches mais aussi des personnes qui se privent pour pargner qui ne b n ficient pas de la mesure et de ce droit Ce point fait l objet de d bats Pourquoi les personnes qui peuvent conomiser seraient elles punies pour cela D autre part la mesure doit payer pour les personnes qui peuvent se le permettre Chef de service CPAS 5 M lt 0 5 Deux autres CPAS ont voqu le fait que des usagers pr alablement sensibles la culture par exemple et duqu s dans un autre contexte culturel auront davantage tendance tre r ceptifs la communication et donc conna tre la mesure et participer effectivement et r guli rement Ainsi les usagers originaires des pays de l est ou d Afrique belges et trangers ont parfois t d crits par ces deux CPAS
79. ateur soit il laisse l usager en payer une partie Le montant de l achat de l ordinateur peut d passer cent euros mais l intervention des autorit s f d rales est plafonn e 100 euros Que l on ach te un ordinateur de bureau ou un portable cela ne change rien la mesure m me si celle ci impose toutefois que le centre de r utilisation offre une garantie d au moins douze mois La mesure part du principe que l exclusion des personnes vivant dans la pau vret tous les domaines de la vie y compris celui des r seaux num riques La me sure vise donc r duire le seuil financier pour l acc s de l usager mais aussi sensibiliser la population une alternative possible pour l achat d un nouvel ordi nateur Comme pour les deux autres mesures mesure PSC et mesure concernant la pauvret infantile PC R cup est appliqu e via les CPAS qui en vertu de l AR re oivent une subvention sp cifique Explication des mesures 23 3 4 Activit s subventionn es par la mesure Les moyens li s cette mesure peuvent uniquement tre utilis s pour l achat d ordinateurs recycl s Les frais li s l utilisation d un ordinateur comme l abonnement Internet les logiciels le mat riel etc ne peuvent tre financ s avec ces fonds La mesure globale PSC offre ainsi une ouverture pour subvention ner les frais li s aux TIC En revanche si un ordinateur de seconde main co te plus de cent euros le centre ne peut pas in
80. barri res la participation sociale et culturelle demeuraient encore trop lev es pour beaucoup d usagers Partenaires du CPAS pour ce projet Le service sportif communal Plusieurs proposants locaux du service culturel Objectif du projet et r sultats vis s La journ e Kom uit je kot est un v nement grande chelle au cours duquel les travailleurs sociaux et les usagers du CPAS partent en excursion ensemble Ils ont ainsi l opportunit de faire plusieurs activit s en groupe lors d une journ e Certaines activit s s adressent aussi aux enfants Les objectifs et les r sultats vis s sont les suivants Par la d tente collective les gens les usagers et les professionnels apprennent se conna tre dans un cadre diff rent qui favorise la coh sion sociale Le projet favorise la prise de connaissance pour les usagers des CPAS des possibilit s d tre socialement et culturellement actif et travaille ainsi sur la participation sociale Groupe cible Les travailleurs sociaux et les usagers des CPAS plus de 18 ans et pas engag s dans le cadre de l art 60 Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc La journ e Kom uit je kot a t organis e pour la deuxi me fois en 2011 La journ e se compose de huit activit s au cours desquelles les participants peuvent en suivre trois Il s agit d activit s sportives badminton tai chi d activit s s
81. bsence de solution globale pour rem dier cette situation UN Examen des rapports pr sent s par les tats parties en application de l article 44 de la Convention Observations finales Belgique 3 Quelques chiffres sur la pr carit et la participation Les chiffres relatifs la pauvret infantile auxquels les Nations unies renvoient sont en effet peu rassurants Il ressort galement des statistiques de l UE que les enfants font face un plus grand risque de pauvret que le reste de la population 19 des enfants moins de 17 ans contre 16 des adultes plus de 18 ans couraient en 2008 un risque de pauvret Vranken 2010 Le Joint report on Social protection and social inclusion de Introduction 3 2009 souligne aussi que ce risque de pauvret chez les enfants n est pas moins r pandu depuis le changement de mill naire Pour la Belgique les chiffres sont toutefois moins alarmants mais loin d tre rassurants Si l on tient compte des chiffres globaux sur la pauvret la Belgique fait partie du groupe de pays combinant un niveau de prosp rit lev avec une pauvret relativement faible et une distribution relativement galitaire de la pros p rit Cependant au sein du groupe des pays en t te dont les pays suivants font galement partie Pays Bas Allemagne Autriche France Danemark Nor v ge Su de et Finlande la Belgique ne se place qu au niveau de ceux dont les prestations sont moye
82. c Le degr d implication selon l organisation interne du travail sera galement tr s vari d un engagement fort dans les projets conception accompagnement plani fication une prise de distance par la d l gation des activit s administrative des t ches par choix suivi des r gles d autres membres du personnel etc Par ailleurs nous avons galement observ certains cas o par exemple la PSC pouvait tre vue comme une r compense suite une mise en ordre admi nistrative de l usager 44 Chapitre 5 Le travailleur social est pris dans le devoir de combiner plusieurs r les Il est la fois celui qui donne ou qui offre mais aussi celui qui prescrit et qui contr le Mais il doit encore au del de cela si l on souhaite d velopper la mesure PSC la conna tre et la comprendre voire en constater les effets ou sans doute y participer pour d velopper la croyance et la conviction d une utilit Dans la plupart des CPAS nous relevons un manque de temps et la focalisation affirm e du travailleur social sur les priorit s les besoins urgents ou primaires des usagers Cette priorit devoir parer au plus urgent peut dans certains cas nuire la qualit de l information qui sera donn e ou non sur la mesure Les responsables de services montrent une certaine impuissance face ces r ac tions puisqu ils n ont aucun contr le sur la volont ou non pour le travailleur d en
83. ce Comme nous l avons mentionn au chapitre 5 nous devons toujours tenir compte des limitations des fichiers de donn es Nous utiliserons la seconde source pour expliquer certains choix des CPAS par rapport l utilisation des subventions Comme mentionn au chapitre 3 l Arr t royal pr voit six types d utilisations dif f rentes des subventions dans de cadre de la lutte contre la pauvret infantile Nous les r sumons dans le tableau suivant Les cinq premiers types d actions sont les actions individuelles c est dire les actions destin es aux individus Le der nier type concerne les actions collectives les actions par lesquelles on a tent d atteindre plusieurs individus groupes de personnes directement ou indirecte ment Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 89 Tableau 19 Type d action Abr viation Description Actions I1 Prestation de service social dans le cadre de la participation aux individuelles programmes sociaux I2 Prestation de service social dans le cadre du soutien scolaire 13 Prestation de service social dans le cadre de l assistance psychologique de l enfant ou des parents dans le cadre de la consultation d un sp cialiste 14 Prestation de service social dans le cadre de l assistance param dicale I5 Soutien dans l achat d accessoires p dagogiques et de jeux Actions C1 Actions visant la prise en charge des co ts d int gration sociale collective
84. cer en partie leurs bons pass et ch ques par exemple leur achat et leur distribution Le travail avec les mesures PSC est compl mentaire aux bons ch ques et pass car avec les fonds de la PSC d autres co ts de participation indirects peuvent souvent tre couverts comme l quipement de football le transport lors d une excursion etc Une par faite ad quation entre les caract ristiques des mesures PSC dur e justification d limitation du groupe cible aux usagers du CPAS etc et les caract ristiques des bons pass et ch ques personnalisation dur e de validit financement etc n est cependant pas toujours vidente Du c t flamand un pass g n ral pour les loisirs est actuellement en cours de pr paration au sein du secteur culturel Ce nouveau pass loisirs vise encourager da vantage de personnes dans toute la Flandre participer l offre importante d activit s de temps libre Le syst me accorde une attention sp cifique aux obsta 30 Chapitre 4 cles que les personnes en situation de pauvret peuvent rencontrer Le projet est toujours en phase de d veloppement Schauvliege 2011 5 Article 27 N e Bruxelles en 1999 l asbl Article 27 A27 est cr e afin de contribuer une d mocratisation de l offre culturelle Ce dispositif se compose d une structure fai ti re et de plusieurs associations Bruxelles et en Wallonie Il est aujourd hui de venu incontournable dans l offr
85. cette cat gorie Exemples d activit s r currentes Activit s r cr atives 26 8 ateliers cr atifs excursions avec les enfants d favoris s ateliers sur alimentation etc Activit s sportives et de 15 6 pass sportifs activit s sportives danse Accueil Activit s 14 9 accueil extrascolaire activit s parascolaires parascolaires F tes 11 2 f te de Saint Nicolas de No l Camps plaines de jeu 5 1 plaines de jeu par le service jeunesse de la ville Autres 26 4 affiliation des associations achat de jouets etc Total 100 0 Afin de r sumer toutes les analyses pr c dentes nous illustrons dans le sch ma suivant les rapports entre les diff rentes activit s qui ont t soutenues r alis es par les CPAS avec les subventions PSC visant la lutte contre la pauvret infantile Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 95 Soutien scolaire Soutien param dical Programmes sociaux Soutien psychologique ES hulpmiddelen jouets 4 Actions collectives are Frais scolaires Mat riel scolaire abonnement transport repas Voyages scolaires Garderie avant apr s Logop die M dicaments lait de croissance Oculiste Orthodontiste dentiste LA Temps libre de l enfant Garderie cole Sant de l enfant Activit s pour les parents Activit s r cr atives 2 Activit s sportives danse Garderie activit s parascolaires F te
86. cette mesure de suivre non seulement l effectivit de la mesure les subventions ont elles eu l effet souhait sur les enfants en situation de pauvret mais aussi et surtout d valuer l efficience de l utilisation des fonds les subventions sont elles utilis es de mani re sens e le niveau des fonds est il proportionnel l ampleur du groupe atteint etc 103 CHAPITRE 7 LA LUTTE CONTRE LA PAUVRET INFANTILE D TAILS SUR LA PRATIQUE Apr s avoir bross un bref portrait des CPAS dans leurs mani res de voir et d appliquer la mesure pour la r duction de la pauvret infantile nous dresserons dans ce point la liste des quelques crit res retenus pour la d finition de ce qu est une bonne pratique Dans un deuxi me temps nous y inclurons plusieurs fiches pratiques reprenant quelques exemples rencontr s lors de notre enqu te Enfin nous ajouterons un dernier point qui expliquera bri vement quelques liens obser v s entre la PSC et la PI 1 Les bonnes pratiques dans la lutte contre la pauvret infantile Lors de l analyse de l utilisation des fonds f d raux dans le cadre de la lutte contre la pauvret infantile cf chapitre 6 nous avons recu des CPAS interview s de nombreuses informations concr tes sur la mani re dont ils ont assur cette mission en 2010 Nous num rons quelques pratiques dans le paragraphe suivant Etant donn que chaque pratique ne peut tre consid r e comme une bonne pratique
87. chapitre 5 De la m me mani re nous consta tons que le nombre de CPAS qui n utilisent aucunement la mesure R cup PC ne diminue pas que du contraire En 2010 92 CPAS belges ont consacr les fonds f d raux R cup PC l achat d ordinateurs de seconde main Trente et un d entre eux le faisaient d j au cours des trois ann es pr c dentes pour ceux ci l utilisation de fonds PC R cup est une habitude Toujours parmi ces 92 CPAS 27 d entre eux ont enti rement utilis ces subsides en 2010 et 65 l ont partiellement utilis entre 1 et 99 Enfin 479 CPAS avaient droit un montant PC R cup mais n ont r alis aucune d pense dans le cadre de cette mesure Ce nombre de non utilisateurs a l g rement augment depuis l introduction de la mesure puisqu en 2007 par exemple nous enregistrions 437 CPAS non utilisateurs Suite cette non utilisation en 2010 c est un montant de 167 000 euros soit 48 23 du total des subventions 346 200 euros pour les ordinateurs de seconde main qui a t revers au tr sor f d ral Sur base des montants que les CPAS ont introduits eux m mes dans leur rapport annuel unique il y a en 2010 cinq communes pour lesquelles le montant pr vu en vertu de l AR n a pas suffi couvrir la demande Ces CPAS ont donc continu acheter des ordinateurs apr s l puisement des subventions f d rales Il faut ajouter qu en dehors de ces cinq CPAS les fonds f d raux pr vus n
88. clairement comprise et appliqu e par et pour tous les CPAS Mesure sp cifique relative aux enfants en situation pr caire 75 2 La connaissance de la mesure A nouveau c est en fonction du contexte de la taille et des contraintes propres chaque CPAS que nous observons des contrastes par rapport la connaissance et la compr hension de la mesure Il semble qu un certain temps soit n cessaire la prise de connaissance d une nouvelle mesure pour des institutions souvent inscrites dans une dynamique de l urgence Connaissance de la mesure les CPAS ayant appliqu la mesure l ont le plus souvent connue gr ce l information re ue par le SPP IS et ou parce que le personnel consulte r guli rement les possibilit s de subsides ou les informations relatives la PSC Lorsque la PI est connue c est parfois de mani re extr mement pr cise avec l utilisation des termes de la l gislation ou bien de mani re plus centr e sur l une ou l autre possibilit offerte davantage centr alors sur l ducation ou sur la sant ou sur les loisirs Les CPAS utilisateurs de la PI et interview s afin d identifier des bonnes pratiques ont souvent exprim l ensemble des possibilit s offertes Ils ont montr par ail leurs dans l utilisation une allocation souvent diversifi e des fonds l aide au soutien ou aux paiement des frais scolaires le soutien psychologique ou pour les services param dicaux l aide la p
89. clure le montant sup rieur ces cent euros dans les frais de la mesure globale PSC Il revient donc l usager ou au CPAS de pr voir des fonds suppl mentaires pour les ordinateurs qui co teraient plus de cent euros 3 5 Financement li la mesure Chaque ann e une enveloppe est pr vue pour l ex cution de la mesure Les deux premi res ann es 2007 et 2008 cette enveloppe s levait environ 500 000 euros Pour les ann es 2009 et 2010 il s agissait d un montant d environ 345 000 euros La distribution du budget se fait de la m me mani re que pour les autres subventions PSC puisque PC R cup est consid r e comme un compl ment des activit s possi bles dans le cadre de la mesure PSC 3 6 Evaluations pr c dentes de la mesure Cette mesure de r cup ration d ordinateurs a t valu e pour la premi re fois lors de l valuation de 2007 Vonck amp R simont 2008 Cette valuation a recom mand la r vision en profondeur et l adaptation du volet TIC dans l ensemble de la mesure PSC Les chercheurs ont en effet constat que les centres d claraient en 2007 que la mesure qui tait alors neuve tait insuffisante L tude a donc plaid pour une augmentation du soutien minimal par ordinateur jusqu 175 euros et pour une politique renforc e de soutien aux co ts li s aux TIC comme les abon nements Internet et les logiciels L tude a enfin point l absence de synergie avec les mesures d j exis
90. crit re une fois formul res treint de fait l acc s au droit pour d autres personnes C est pour cette raison que plusieurs CPAS arbitrent une action la marge qui inclut pour les activit s col lectives d autres personnes proches des b n ficiaires du RIS ERIS du point de vue des conditions mat rielles d existence 4 Activit s soutenues organis es avec les fonds PSC Dans ce paragraphe nous allons nous pencher sur les activit s organis es ou sou tenues sur la base des fonds PSC 50 Chapitre 5 Nous allons tout d abord nous baser sur le rapport du CPAS lui m me Ce rapport a t r alis avant 2009 de mani re peu standardis e l A partir de 2009 le rap port annuel unique est devenu un format standardis et obligatoire Tous les CPAS doivent utiliser ce format pour soumettre des rapports sur l utilisation des fonds PSC cf explication au chapitre 2 Notons que l introduction du syst me de rapport annuel unique a entra n une autre forme d enregistrement suite quoi les chiffres ant rieurs 2009 peuvent difficilement tre compar s ceux de 2009 et apr s Le nombre de b n ficiaires n tait par exemple souvent indiqu qu approximativement avant 2009 par exemple environ 7 000 personnes tous les usagers 40 60 personnes etc Ces chiffres sont devenus plus pr cis en 2009 et par la suite Nous constatons en outre sur la base des donn es rassembl es p
91. cun des partenaires constitue un avantage Financi rement il s agira de financer un projet enti rement dele financer partiellement de ne pas entrer dans un transfert mon taire Le type de partenariat d pendra le plus souvent de la taille du projet et de la d fi nition pour le CPAS de ce que signifie un partenariat Ce mot englobe une com pr hension et des r alit s nouveau profond ment h t rog nes pour chaque CPAS Un des CPAS a d ailleurs tabli une diff rence int ressante celle qu il op re entre d une part le partenariat et d autre part la commande de service Il distingue donc le partenariat vu comme une collaboration commune o chaque acteur agit avec une claire r partition des t ches de la commande de service simple transaction fi nanci re pour le paiement de la sous traitance d une activit d un v nement etc Dans nos entretiens ces deux types de collaborations ont t commun ment voqu s pour r pondre la question des partenariats Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 59 Certains partenariats sont non mon taires il s agit alors parfois d un change des services A l inverse il n y a pas toujours de v ritable cofinancement dans le cadre d un partenariat De nombreux CPAS subventionnent l activit 100 et sont alors l acteur central du projet parce qu ils sont consid r s aux yeux des op
92. cup ration Le nouveau sys t me devrait viter que les fonds restent inutilis s dans certains centres alors que cer tains CPAS ne peuvent pas r pondre toutes les demandes permettre aux CPAS d utiliser les fonds pour r duire la fracture num ri que dans la mesure o ils re oivent des demandes et o ils d c lent les besoins sp cifiques cet effet au niveau des usagers Davantage de moyens devraient tre investis l o la fracture num rique est plus saillante assurer une limite inf rieure fonctionnelle en mati re de subventions par commune Il est en effet vident que les CPAS qui re oivent moins de 500 euros de subventions en vertu des crit res de la mesure ne veu lent peuvent pas mener de politique ce niveau revoir la dissociation entre l un achat d ordinateur et les autres co ts li s aux TIC par exemple une imprimante un abonnement internet Une piste explorer pour r pondre aux points susmentionn s est l int gration compl te de la mesure relative l achat d ordinateurs de r cup ration dans la mesure globale PSC Cela signifierait alors que l achat d ordinateurs de se conde main appartiendrait la cat gorie possibilit d utilisation Favoriser l acc s aux nouvelles technologies d information et de communication Plusieurs indications sugg rent que l intervention des autorit s f d rales pour un montant de cent euros par ordinateur de
93. d crivent alors des attitudes de contentement de la part des usagers Enfin la r ponse libre choix montre la figure d un usager plus ind pendant et ma tre de ses choix de participer ou non Nous observons donc que la mesure peut dans certains contextes devenir un droit travers un v nement une d couverte une nouvelle habitude et contient une r elle possibilit d mancipation de soi Pour autant que l usager sache veuille et participe La communication est essentielle et la condition m me de la participation Si selon les CPAS interview s c est la communication orale qui fonctionne le mieux avec les usagers la large diffusion du guide d utilisation par le SPP IS et les modes de coordination interne et externe aux CPAS sont tout aussi importants dans l application de la mesure PSC 8 2 Efficacit qualit et valuation Les CPAS sont tenus d valuer leurs propres projets et actions via le rapport uni que qu ils compl tent annuellement pour le SPP Int gration Sociale Ils doivent notamment disposer de donn es quantitatives sur le nombre de personnes tou 72 Chapitre 5 ch es par leurs actions et leurs types de soutiens financiers Certains CPAS ont d ailleurs insist sur toute la difficult valuer quantitativement certaines de leurs actions et les risques de stigmatisation qui en d coulent par exemple s ils doivent pour ce faire demander aux allocataires du DIS ou personnes b n ficiant d
94. d velopper une v ritable politique PSC pour la participation il serait n cessaire que les fonds PSC soient p rennes et donc organi Conclusions et recommandations 143 s s de mani re structurelle afin de r duire l incertitude annuelle des centres et de leur permettre de d velopper une politique structurelle un r glement crit un r seau de partenaires une strat gie de communication long terme etc Les constatations de cette tude plaident aussi pour une plus grande intervision via des publications des journ es d tude des possibilit s de r seau en ligne etc entre les CPAS au niveau de la vision quelle place doit tre accord e l panouissement social et la participation culturelle et sportive au sein d un CPAS Tous les usagers du CPAS peuvent ils faire appel aux fonds dans la m me mesure ou cela ne concerne que les usagers pr sentant des probl mes financiers A combien s l ve le soutien maximal par individu Chaque forme de participation doit elle est soutenue dans la m me mesure Qu est ce qu une contribution priv e quitable pour l usager sans pr senter un effet dissuasif des possibilit s d utilisation concr tes quelles sont les pratiques cr atives innovantes de la r solution des probl mes dans le cadre des actions collectives comme le fait d aborder un groupe difficile joindre Comment faire participer les non Belges de mani re proportionnelle Comment adap
95. daptent correctement Cette vision n est toutefois pas dominante parmi les CPAS interview s Nous abordons enfin ici l approche holistique des usagers des CPAS suppos e implicitement par les mesures PSC Les mesures PSC incitent les travailleurs so ciaux des CPAS parler l usager de son temps libre de son r seau social de ses int r ts culturels de la participation de son ses enfant s des questions param dicales et psychosociales etc et par l donc ne pas limiter le contact aux dossiers classiques du CPAS travail aide domicile aide financi re dettes aide juridi que logement etc Les mesures approchent donc l usager de mani re globale pour tous les domaines de sa vie et tentent de l aider en cette qualit d velopper une existence d cente Il est clair que cette forme d activation adh re une politi que du march du travail activante qui vise la participation conomique via l orientation l intervention la formation l ducation mais plus encore une poli tique de bien tre activante qui accorde une place centrale au bien tre d un individu dans son ensemble Van der Pennen 2003 Tuteleers 2007 Au del de ces d finitions th oriques et suite nos entretiens il appara t que les discours des CPAS sur l activation par la PSC se diff rencient surtout en fonction de l effet attendu sur l usager Ces effets attendus sont tout aussi variables que les visions exprim es sur
96. de b n ficiaires et que l autre moiti compte plus de b n ficiaires Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 55 5 Raisons de la non utilisation ou de l utilisation incompl te des fonds PSC La plupart des CPAS qui n ont pas utilis l enti ret du subside voquent le plus souvent la communication tardive des chiffres et des montants qui seront re us pour l ann e en cours Ils d plorent l impact que cela occasionne sur leur gestion budg taire pour ceux qui d pensent avant la r ception du montant ou le gel de toute action ou projet qui pourrait d marrer avant pour les plus prudents En outre le versement tardif du budget peut galement avoir des r percussions sur les d penses des usagers Une sorte d assaut appara t Cette ann e nous n avons re u un signal positif du SPP qu la mi septembre C est ce moment l que cela a t communiqu Les usagers du CPAS se pr sentent alors avec des preuves d achat ant rieures travailleur social du service social cellule trangers M lt 1 La plupart souligne encore qu en raison de la communication et du versement trop tardifs du subside certains projets sont ralentis avort s ou difficiles plani fier et organiser Les CPAS dans leurs actions multiples sont confront s un manque de temps chronique ou un trop rapide devoir d adaptation et de plani fication par rapport cette mesure que cer
97. de personnel de dispo sitifs d j en place et de partenaires culturels sportifs sociaux potentiels imm diats ou proxi mit CPAS plus centr s sur l activation lt gt CPAS plus centr s sur l int gration Pour la seconde distinction nous observons deux types de discours qui si nous les caricaturons l extr me deviennent proches soit une vision de la PSC comme premi re tape pr requis ou corollaire de l insertion sociopro fessionnelle tant vue comme l objectif premier de l institution la PSC devenant alors un levier incontournable ou moyen tout fait compl mentaire l insertion sociale pour montrer l usager ou attendre de l usager un parcours d insertion soit une vision centr e sur le bien tre global de l usager parfois sans solution plus autonome ou plut t en besoin d accompagnement et qui voit la mesure comme un moyen de retrouver estime de soi vis e mancipatoire et sans mention de l id e d insertion et plut t focalis e sur l id e de participation Entre la compr hension et l interpr tation de la mesure mais aussi en raison par fois de l adaptation d autres axes politiques nous pourrions donc pour pour suivre et approfondir la tendance tracer deux p les de conceptions li s un ancrage territorial 1 et ou un effet attendu sur l usager 2 L axe ancrage territorial local et environnemental du CPAS montre que les tr s grands CPAS urbai
98. dividuel mais les CPAS Yorganisent souvent pour plu sieurs b n ficiaires la fois 90 Chapitre 6 Tableau 20 Activit s rapport es par les CPAS dans le cadre de la mesure pour la lutte contre la pauvret infantile ann e 2010 Type Abr viation Rapport entre le Nombre moyen de Co t moyen d action nombre b n ficiaires par activit d clar par d activit s activit d clar es dans b n ficiaire le rapport en Euro annuel unique Moyenne M diane Actions n pro grammes 5 9 2 7 1 32 00 indivi sociaux duelles I2 soutien 53 5 3 5 1 49 40 scolaire B soutien 5 8 1 6 1 83 40 psychologique K soutien 17 4 1 3 1 147 30 param dical I5 accessoires p dagogiques et 4 6 43 0 15 Lee jeux Actions C1 12 7 15 5 2 collectives Total 100 0 Une analyse des activit s ax es sur la participation aux programmes sociaux activi t s I1 et bas e sur les descriptions introduites par les CPAS indique qu il s agit dans le cadre de ces activit s plut t davantage d une forme de prestation de ser vice 91 2 des activit s que de la fourniture de certains produits 8 2 des activit s comme le lait de croissance pour les b b s par exemple Tr s peu d activit s commerciales apparaissent dans les rapports des CPAS Le tableau suivant illustre une typologie par rapport au contenu des activit s qui ont t rapport es Les pourcentages sont bas s sur le nombre de lignes d activit s qui ont t introduit
99. doute r pondre la demande croissante par une augmentation du totale des subventions Sans cela le risque est que le montant maximal par personne pour le soutien indivi duel diminue et passe une valeur qui n aurait plus de r el effet stimulant une intervention annuelle inf rieure 50 euros par individu encourage t elle encore une participation sociale ou culturelle sens e La mesure perdrait 144 Chapitre 10 alors son pouvoir d attraction en termes de concr tisation des droits sociaux fondamentaux Chaque CPAS peut d finir lui m me la mani re et les principes de l utilisation par exemple premier arriv premier servi l intervention maximale pour le soutien individuel etc Cela s inscrit dans la continuit de l autonomie de cha cun des CPAS et permet d adapter l utilisation aux habitudes et aux besoins des usagers dans leur contexte local A plus grande chelle cette autonomie implique naturellement quelques risques comme des opportunit s de soutien et d activation in gales un usager dans une commune A peut b n ficier d un soutien important par exemple 220 euros par an tandis qu un autre usager d une commune B ne peut pour la m me demande b n ficier d aucun soutien ou que d un soutien limit Il est recommand d viter ces risques autant que possible via lintervision entre les centres mais aussi via des directives non contraignantes des autorit s Le seuil maximal de frais de personnel
100. du CPAS pour que l activit se d roule dans un cadre mixte La f te est ventuellement combin e avec une apr s midi de jeu pour les enfants et leurs parents ou accompagnateurs Les enfants peuvent ainsi essayer leur jouet imm diatement en m me temps que les parents apprennent jouer avec les enfants Dans un CPAS des en cas sains ont t pr par s par un groupe de parents durant l activit d animation avec les enfants Cela repr sentait une plus value suppl mentaire pour les parents alimentation saine hygi ne lors de la pr paration La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 111 Description Nom du CPAS Zottegem Malines Nom type de projet Speel o theek Ludoth que Dur e Plus d un jour Contexte El ments de L objectif du projet est de faire de la ludoth que un lieu de Yorganisation vision rencontre pour les parents galement Ce lieu de rencontre peut fonctionner sur base d un apport volontaire Le projet invite donc les parents renforcer leur r seau L id e se base sur les lieux de rencontre parent enfant en France Maison verte Partenaires du CPAS pour ce projet VCOK Objectif du projet et L objectif de ce projet est d offrir une offre vari e de jouets r sultats vis s ducatifs stimulants et int ressants pour chaque ge Groupe cible La ludoth que est un lieu de pr t pour des jouets ducatifs Les parents les enfants les g
101. e 115 Description Nom du CPAS Saint Gilles Nom type de projet Journ e des enfants Les petits explorateurs de culture Dur e Une journ e Contexte El ments de Yorganisation vision Cet v nement avait pour but de rassembler enfants parents association partenaire r f rent culturel et autres personnes inscrites dans le projet pour une journ e d couverte d un coffre ludique Article 27 qui les sensibilise la culture par une histoire et des jeux Partenaires du CPAS pour ce projet L asbl Article 27 qui a cr l outil un coffret et un livre qui visent la sensibilisation des enfants la culture Ce coffret est compos d un manuel d utilisation pour les activit s vari es qu il propose Il contient des images photolangage une grille exploratoire vision des significations du mot culture des jeux d fis et d veloppement de l esprit critique activit s pour stimuler imaginaire et d couvrir des m tiers d artistes Le Service jeunesse du CPAS le SEMO asbl Un des groupes de la Coordination Sociale Objectifs du projet et r sultats vis s Sensibilisation des enfants la culture etc Cr ation d un moment r cr atif et ludique gr ce des animations Stimulation de la parentalit Education par la distribution de l outil Actions parall les soutien individuel et achat de mat riel p renne pour l ouverture d un service compl mentaire de souti
102. e F amp Roets G 2011 Vrijetijdsbeleving van kinderen in armoede Onderzoek in opdracht van de Vlaamse overheid Ugent Gent Cramer E amp Van Looveren M 2007 Coups d oeil aux projets socio artistiques la pa role aux usagers ULB VUB Brussel Haesendonckx C 2001 Recht op cultuur Drempels die mensen in armoede belemme ren in hun culturele participatie Nota in opdracht van DSO Cultuurcel Stad Antwer pen vzw Recht op amp RISO Antwerpen Antwerpen Patton M Q 1990 Qualitative valuation and research methods 2nd ed CA Sage Newbury Park Rossie J amp Cardon C 2004 Bouwstenen van cultuur of vrijetijdspassen Cultuurnet Brussel Steenssens K Aguilar L M Demeyer B amp Fontaine P 2008 Kinderen in armoede Status quaestionis van het wetenschappelijk onderzoek in Belgi IGOA GIReP HIVA KU Leuven Vanduynslager L 2010 Kwalitatief praktijkonderzoek naar de werking en betekenis van lokale netwerken ter bevordering van de vrijetijdsparticipatie van mensen in armoede Demos Brussel 150 Bibliographie Vermeersch L Cap au B Van Itterbeeck K amp Groenez S 2011 Wie speelt de eer ste viool Participatie en inschrijvingsgelden in het deeltijds kunstonderwijs HIV A KU Leuven Leuven Vlaamse netwerk van verenigingen waar armen het woord nemen 2009 Vrije tijd voor iedereen Het sociale aspect van een algemene vrijetijdskaart voor Vlaanderen Vlaams netwerk van verenigingen waar armen h
103. e culturelle propos e par de nombreux CPAS Il permet la coordination la facilitation des liens entre partenaires sociaux et cultu rels et il en sugg re d ailleurs le r le et les missions S inspirant pour cr er son identit de l article 27 de la D claration Universelle des Droits de l Homme Toute personne a le droit de prendre part librement la vie cultu relle de la communaut de jouir des arts et de participer au progr s scientifique et aux bienfaits qui en r sultent l asbl a depuis le d but m dit op rationnalis et affirm le droit la sensibilisation et l acc s la culture par la participation et l accompagnement de l usager Les r les et les missions des partenaires sociaux et culturels sont d taill es et l asbl joue un r le d accompagnant de coordinateur et de facilitateur Le nombre de partenaires augmente chaque ann e Cette asbl se charge de distribuer de nom breux CPAS des tickets Article 27 qui permettent aux usagers d avoir acc s un spectacle un v nement moindre prix 1 50 euro Ce dispositif n est pas qu une structure de coordination il propose de nom breux services li s au travail d accompagnement et de sensibilisation la culture L asbl a d velopp plusieurs fa ons de faire de l accompagnement et c est gr ce des moyens comme la cr ation du r le d ambassadeur culture des animations le plan d accompagnement global des sort
104. e par un partenaire public ou semi public et localement situ e tandis que la consomma tion est un choix plus individuel pour une activit totalement ext rieure Ce CPAS a d ailleurs opt pour un crit re de participation financi re de l usager diff renci selon le type d activit participation 10 et consommation 50 La cl de r partition les divers types de soutien financier individuel ou pour des activit s ou des v nements organis s par les CPAS se d clinent et ou se combinent selon de nombreux crit res Par rapport l usager seuil par personne ou par famille et par enfant avec crit res d ge pas de seuil focus sur les b n ficiaires du RIS ERIS largissement aux b n ficiaires de tous les services largissement la marge de celui qui est pr sent au moment de l activit participation nulle pour les cas les plus difficiles participation minimale de l usager of een vast bedrag van bv 1 5 of 2 euro participation minimale de 10 focus sur la mixit des publics focus sur groupes cibles focus sur tous les usagers Par rapport aux actions individuel collectif individuel parfois davantage centr sur le sport sur la culture ou sur le so cial collectif parfois davantage centr sur le sport la culture ou le social 48 Chapitre 5 activit s presque exclusivement internes au CPAS partiellement externes au CPAS le plus souv
105. e sont surtout les plus grands CPAS recevant un mon tant substantiel pour l ex cution de cette mesure qui sont pr ts mener une poli tique active sur la fracture num rique mais cela peut aussi indiquer que la frac Mesure pour l achat d ordinateurs de seconde main 125 ture num rique est une probl matique tangible et visible dans les plus grandes villes et communes en termes de nombres absolus de DIS ou de nombres absolus d habitants 4 Explications sur l utilisation des fonds PC R cup Compar au montant pr vu la part des fonds effectivement demand e et utilis e par les CPAS est relativement limit e En effet ces quatre derni res ann es le taux de versement tous les CPAS belges pour cette mesure n a pas d pass 34 1 L utilisation limit e des fonds PC R cup a d j t tudi e lors de l tude d valuation fin 2007 Vonck amp R simont 2008 ann e au cours de laquelle la me sure a t introduite Sur base des interviews r alis es avec des professionnels des CPAS dans toute la Belgique quelques explications ont t avanc es pour justifier l utilisation limit e lors de l ann e de lancement de la mesure peu de demande explicite par les usagers des CPAS aux CPAS pour l achat d ordinateurs de seconde main Lors des interviews les professionnels des CPAS ont souvent exprim ce point tout comme l absence d int r t de la part du groupe cible pour ce que la mesure propose dans c
106. e soutien des initiatives de ou pour le groupe cible sur les plans social sportif ou culturel l acc s et la participation aux nouvelles technologies de la communication et de l information lachat d un ordinateur recycl via un centre de r utilisation Le CPAS peut toujours d cider d assumer l int gralit des co ts de participation l usager peut donc participer gratuitement ou de n en financer qu une partie Le CPAS peut galement utiliser ces moyens pour engager d autres organisations en sous traitance afin de r aliser les objectifs de la mesure Enfin sous certaines conditions sp cifiques un dixi me du budget allou au centre peut aussi tre uti lis en frais de personnel 4 L Arr t royal pr voit un forfait de personnel de 10 du montant justifi pour les CPAS qui ont droit une subvention PSC de 25 000 euros ou plus Les CPAS qui concluent un accord de collaboration pour g rer la subvention de mani re coordonn e ensemble et dont les subventions cumul es totalisent 25 000 euros ou plus ont galement droit au forfait de personnel On parle d un forfait car le co t r el en personnel peut tre sup rieur ou inf rieur au forfait Une exigence pour avoir droit au forfait est que le membre de personnel subventionn soit inscrit au bordereau des salaires du CPAS ou d un des CPAS collaborant Explication des mesures 19 1 5 Financement li la mesure PSC Parmi les CPAS existants la di
107. e travailler ensemble sur l organisation d une activit Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 69 Au sein des CPAS et des CPAS aux usagers les RC r f rents culturels ou les travailleurs sociaux distribuent les supports crits parlent des activit s et informent les usagers de la mesure PSC Ils accompagnent les usagers ou ils les renvoient aux RC ou d autres acteurs qui coordonnent accueillent accompagnent Certains projets ou outils dvd films d animation ont t r alis s l initiative des groupes d usagers ou par des groupes de travailleurs sociaux dont les r flexions sont m me parfois relay es aux autorit s hi rarchiques du CPAS Un autre CPAS L a voqu le fait que certaines communications sont parfois facilit es sans passer par le CPAS entre un partenaire culturel et les usagers afin d viter un trop grand nombre d interm diaires Le RC envoie donc le nom des personnes d sireuses de participer une activit ce partenaire Certains partenaires jouent alors directement un r le de relais comme le fait A27 Au del de tous ces niveaux d acteurs une question reste centrale pour chaque CPAS Quels sont les acteurs de relais d information pour la participation des usagers du personnel en interne pour une connaissance et une impl mentation optimales de la mesure entre les divers acteurs autour de la PSC Pr sident SG coordin
108. e27 be article27 index php cellule_id 16 amp page 107 32 Chapitre 4 expertise qui r pond parfaitement aux besoins de leurs usagers en mati re cultu relle Les CPAS plus distants au dispositif estiment qu il permet simplement d avoir acc s quelques activit s culturelles individuellement et qu il leur ap partient d organiser les activit s eux m mes 6 Les services d insertion sociale en R gion Wallonne Depuis le d cret de 2003 qui l gif re en mati re d insertion sociale et depuis l arr t de 20048 qui organise l agr ment de ces nouveaux services les CPAS sem blent avoir r agi et tre aujourd hui profond ment inscrits dans ce cadre l gislatif Les missions attendues par les services d insertion sociale sont les suivantes Les services d insertion sociale contribuent en faveur des personnes en situation d exclusion la r alisation des objectifs suivants rompre l isolement social permettre une participation la vie sociale conomique politique et culturelle promouvoir la reconnaissance sociale am liorer le bien tre et la qualit de la vie favoriser l autonomie Cette association ou institution accomplit les actions collectives ou communautai res qui sont men es cumulativement par le biais d un travail de groupe mobilisant les ressources tant collectives qu individuelles de la mise en uvre de moyens permettant de faire face aux probl m
109. ectionn pour cet chantillon les CPAS qui ont utilis les fonds pour la PSC mesure g n rale et la mesure visant la lutte contre la pauvret infantile 2 Une bonne r partition r gionale Puisque la mesure PSC et son 3 me volet sp cifique pour la lutte contre la pauvret infantile sont des mesures f d rales nous avons aussi vis dans cet chantillon une bonne r partition r gionale Cela impliquait au moins quinze interviews avec des CPAS en R gion flamande au moins douze en R gion wallonne et au moins trois dans la R gion de Bruxelles Capitale 3 Une bonne r partition provinciale Les CPAS interview s sont r partis de mani re quivalente dans les diff rentes provinces 4 Une bonne dispersion entre les villes de tr s petite petite moyenne grande et tr s grande taille Outre la dispersion aussi quilibr e que possible entre provinces un examen attentif a aussi t accord lors de l chantillonnage une variation repr sentative de la taille de la commune en termes de nombre d habitants dans laquelle le centre se trouve La taille d une commune est importante puisqu il existe un lien entre la taille de la commune et la taille du CPAS dans celle ci On peut donc sup poser que les plus grands CPAS disposent de plus de possibilit s et de moyens investir dans la mesure PSC et le cas ch ant dans la mesure de lutte contre la pauvret infantile que les plus petits centres Nous nous sommes
110. elle s ajoute la gestion de projets et les obligations qui en d coulent formula tion des axes planification de l ex cution des initiatives rapports valuation etc diminuent fortement le temps pour une r activit imm diate pour une libert de gestion d organisation et d initiative N anmoins certains CPAS semblent appr cier cette logique de projets qui peut tre remplit un souhait de professionnali sation ou un moyen d obtention de subsides sans pouvoir pour autant r pondre tout et qui les contraint donc devoir poser des choix exclusifs La question de la temporalit annuelle ainsi que celle de la p rennit du subside restent donc cruciales pour la majorit des CPAS qui expriment une volont de construction de projets et de soutien dans le temps long Ces deux questions cen trales n en sont pas moins sans doute des conditions pr alables l dification de ce droit dans chaque CPAS 18 Au del de l inscription dans un autre projet comme par exemple un projet f d ral ou r gional un des employ s de CPAS a affirm qu il avait pu r aliser des v nements gr ce son implication totale et en dehors de son temps de travail notamment Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 57 6 Coordination et partenariats 6 1 Nature et nombre des collaborations Le fait que des CPAS collaborent avec d autres CPAS ou d autres organisations af
111. en scolaire une cole de devoirs au sein du service jeunesse Groupe Cible Enfants de b n ficiaires des services du CPAS entre 8 et 12 ans Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc R unions de r flexion et r unions de consultation logop des pour l allocation du subside et d cider d un projet D cision de cr er cet v nement collectif et demande budg taire au Conseil Organisation de la journ e avec l aide du Service Social La journ e s est d roul e dans les locaux du CPAS Une coordination interne entre services externe dans le cadre de la Coordination Sociale et en partenariat avec l asbl Article 27 a permis l organisation de cet v nement 116 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Arlon Nom type de projet Cr ation d un atelier d aide aux devoirs avec ludoth que et petite biblioth que Dur e Plus d une journ e Contexte El ments de Yorganisation vision Projet l initiative du Conseil qui vise permettre l acc s un service le soutien scolaire b n vole pour des enfants du fondamental et du premier degr du secondaire inf rieur Partenaires du CPAS pour ce projet Ecoles Commune B n voles et responsable du projet Objectif du projet et Organisation bihebdomadaire des ateliers de soutien scolaire r sultats vis s Fr quentation accrue Groupe Cible Enfants scolaris s du fondament
112. ent organis es l ext rieur du CPAS crit re du type d action le service responsable le service social est responsable pour l individuel et le service insertion pour le collectif focus sur l organisation en interne partir de lieux propres au CPAS MRS centres associations etc focus sur la demande et les besoins des usa gers comit s focus sur le type et le contenu de l activit Par rapport au besoin de financement et aux partenariats commande de service en partenariats organisation conjointe focus sur priorit s politiques propres focus sur des dispositifs d j exis tants insertion sociale insertion socio professionnelle autres pro jets focus sur les crit res du SPP Par rapport au contr le pour le remboursement ou pour l octroi du droit enqu te sociale conventions contr le pas de contr le pour la majorit des CPAS il n y a pas d valuation des effets de la mesure en dehors des obligations prescrites par le SPP nombre de personnes tou ch es L ensemble des crit res susmentionn s dans cette liste peut varier selon un mo ment de l ann e mais aussi selon qu il s agisse de soutien individuel selon le type d activit organis e Plusieurs CPAS changent et remettent ces crit res en ques tion Par rapport leurs d penses et comme d j voqu par principe d galit pour les usagers certains CPAS d pensent leurs moyens de mani re p
113. entionn es par la mesure Cette mesure sp cifique aux enfants en situation pr caire est appliqu e par les CPAS via des services sociaux elle permet la participation aux programmes sociaux le soutien l enseignement le soutien psychologique pour l enfant ou pour les parents dans le cadre de la consultation d un sp cialiste le soutien param dical le soutien pour l achat de mat riel p dagogique et de jeux Les attentes envers les CPAS r sident dans un effort et une action adapt es de leur part pour r pondre aux besoins des enfants d favoris s Chaque CPAS est libre de choisir de mani re autonome parmi les types de services susmentionn s et de d cider s il opte pour une aide collective ou individuelle et dans quelles propor tions Les r gles de financement des activit s la sous traitance des activit s et les pos sibilit s d engagement de personnel sont quivalents ceux de la mesure PSC 2 5 Financement li la mesure La distribution du budget est r alis e de la m me mani re que pour les subven tions PSC Pour l ann e 2010 les CPAS ne devaient cependant pas r aliser de souscription ou de demande de fonds Ils taient de toute mani re attribu s avec un premier acompte et le seuil administratif de demandes de subventions est donc rest faible En cas d inutilisation les montants de cette subvention devaient tre revers s aux autorit s 2 6 Evaluation pr c
114. enues afin de mieux comprendre les diverses visions exprim es travers des types sachant qu aucun CPAS n atteint ces extr mes dans la r alit Le type id al est non pas une reproduction de la r alit ni une synth se ad quate au r el mais une construction qui peut tre qualifi e d utopique d irr elle destin e mettre en vidence un choix de relations empiriques Il permet de saisir les diverses relations dans leur singularit sans r pondre n cessairement aux complexit s empiriques in Dictionnaire de la Sociologie 1999 Le Robert Seuil Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 41 ques et les applications de la mesure au del des nuances et nombreux contrastes nous pourrions faire deux grandes distinctions L une entre tr s petits et tr s grands CPAS et l autre entre CPAS plus centr s sur l activation et CPAS plus centr s sur l int gration Tr s petits CPAS lt gt Tr s grands CPAS Pour la premi re distinction nous observons que par rapport aux discours et dans leurs prati ques les possibilit s d action et d infrastructures sont souvent r duites pour les tr s petits CPAS en raison du manque de personnel et que la PSC et son impact d pendront alors parfois des heures suppl mentaires des travailleurs ou d une aide externe de la commune d une asbl de volontaires etc Les CPAS plus importants ont davantage de moyens
115. er utilisent les fonds pr vus diff re en fonc tion de la taille du centre Dans le cas des plus grands CPAS L et XL il semble plus difficile d impliquer tous les membres du personnel dans l utilisation du montant Le d veloppement d une vision et l organisation concr te de par exem ple l activit collective ou du projet li la pauvret infantile sont souvent r alis s dans ces CPAS avec un groupe de travail pr paratoire compos de collaborateurs Un collaborateur de chaque service du CPAS si ge souvent dans ces groupes de travail La participation aux actions et aux groupes existants comme ceux d un r seau local visant la promotion de la participation aux loisirs des personnes en situa tion de pauvret est plus vidente pour les centres situ s dans les plus grandes communes Il ressort des donn es qualitatives que ce sont surtout les centres qui avaient d j une vision ou une action par exemple des projets en cours sur la pauvret infan tile qui ont r ussi en 2010 utiliser les fonds pr vus Les CPAS sans action active 88 Chapitre 6 au pr alable dans ce domaine n avaient plus assez de temps l automne 2010 pour laborer une politique en mati re de pauvret infantile ll y a la volont d axer beaucoup d aide vers les enfants D j dans le subside culture g n rale la majorit des aides individuelles concernait d j les enfants Heureusement qu il existe parce que d sormais on peut
116. es li s la pr carit de l laboration d outils indispensables l exercice des droits reconnus par l article 23 de la Constitution de l aide des projets collectifs initi s par les personnes en situation d exclusion d un accompagnement social individuel compl mentaire au travail social collectif de la cr ation de liens sociaux diversifi s notamment d ordres interg n ration nel et interculturel Des liens directs peuvent donc tre tablis entre la PSC et les conditions d agr ment susmentionn es des services d insertion sociale SIS en Wallonie Si la 7 Juillet 2003 D cret de relatif l insertion sociale M B du 28 07 2003 p 39 563 Err M B du 05 09 2003 p 45 055 8 Janvier 2004 Arr t du Gouvernement wallon relatif l agr ment et au subventionnement des services d insertion sociale M B du 19 04 2004 p 22575 9 http socialsante wallonie be q action sociale action sociale dispositifs insertion sociale Mesures et initiatives apparent es 33 participation politique se distingue de la PSC les buts de missions des SIS recou vrent explicitement en filigranes plusieurs des objectifs de la PSC De nombreux dispositifs cr s par des CPAS dans le cadre des SIS lient intime ment la PSC l Insertion Sociale en Wallonie C est souvent par le biais des SIS ou gr ce aux personnes qui y sont employ es que les CPAS wallons peuvent organi ser des activit s des
117. es par les CPAS dans le rapport Il ressort que dans le cadre des activit s I1 des co ts sont surtout r alis s en vue d actions pour une occupation sens e du temps libre des enfants Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 91 Tableau 21 Prestations de services sociaux rapport es par les CPAS dans le cadre de la participa tion aux programmes sociaux dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile ann e 2010 Cat gorie d activit Part des activit s dans cette cat gorie Exemples d activit s r currentes Temps libre de l enfant 50 0 participation l acad mie cole de musique camp affiliation un mouvement de jeunesse un club sportif Garderie scolarisation de 30 5 co ts de cr che nourrice l enfant co ts de voyage scolaire co ts du repas chaud l cole Sant de l enfant 13 3 achat de lait de croissance logop die Activit s pour les parents 3 9 cours p ex contact corporel parent b b journ e d tude p ex sur l autisme Autres 2 3 cat ch se Total 100 0 Les activit s 12 qui portent sur le soutien scolaire apparaissent souvent comme une forme de soutien individuel Nous pouvons conclure du tableau suivant que les CPAS interviennent surtout individuellement pour les frais scolaires les centres ne pr cisent pas vraiment de quoi il s agit le mat riel scolaire les abonnements surtout po
118. et woord nemen Brussel Vonck amp R simont 2008 Rapport betreffende de vergelijkende onderzoeksopdracht in zake toelage aan de OCMW s om de sociale culturele en sportieve participatie en ont plooiing van hun cli nten te bevorderen POD Maatschappelijke Integratie Brussel Vranken J 2010 Kinderarmoede in D Dierckx N Van Herck amp J Vranken eds Armoede in Belgi Acco Leuven Wyekmans J amp Dierckx D 2009 Verboden voor onbevoegden Naar lokale netwerken voor meer participatie aan cultuur jeugdwerk en sport Acco Leuven Websites Article 27 www article27 be AVCB www avcb vsgb be Demos www demos be Fonds vrijetijdsparticipatie www fondsvrijetijdsparticipatie be Portail Action Sociale et Sant de Wallonie http socialsante wallonie be q action sociale action sociale dispositifs insertion sociale Steunpunt vakantieparticipatie www vakantieparticipatie be UVCW www uvcw be
119. ette m me tude l absence d int r t a t associ e au niveau maximal de l intervention par le CPAS Le montant maximal cent euros a t consid r comme trop faible pour susciter l int r t des usagers surtout s il est combin avec les autres co ts li s l achat d un ordinateur comme l achat de logiciels et les abonnements mensuels Internet 21 Pour l octroi d un bon ordinateur trop de frais sont encore r percut s sur l usager Par ces deux arguments la responsabilit de l utilisation limit e des fonds est plac e d une part au niveau des usagers des CPAS qui en font peu la demande et d autre part au niveau de la mesure elle m me montant maximal de 100 euros par ordinateur Le r le du CPAS et des autres acteurs qui travaillent sur la frac ture num rique de premier degr reste selon nous trop peu voqu Ci dessous nous avons dress une liste des arguments avanc s lors des 31 interviews men es avec des collaborateurs des CPAS et les trois organisations coordinatrices 21 Notons que ces co ts peuvent tre consid r s comme des co ts destin s Favoriser l acc s aux nouvelles technologies d information et de communication dans la mesure PSC g n rale cf cha pitre 5 126 Chapitre 8 1 Argument Niveau de l argument Demande limit e des usagers du CPAS Usagers du CPAS Analyse Plusieurs r pondants indiquent qu il y a peu de demandes explicites pour des ord
120. fants appartenant des familles vuln rables La pr sence obligatoire du des parent s aux moments de soutien le s confirme nt dans son leur r le d ducateur s responsable s Ils sont ainsi activement impliqu s dans le cadre scolaire et le parcours scolaire des enfants Le parent prend aussi confiance en lui dans ce r le et ce moment lui d montre l importance d un climat ad quat pour faire les devoirs Satisfaction et exp rience pour les tudiants des coles sup rieures Groupe cible Pour les enfants des usagers des CPAS avec des enfants en troisi me maternelle ou l cole primaire Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Les tudiants de l cole sup rieure locale orientation p dagogique assurent le soutien dans le cadre de ce projet Ils se rendent domicile une heure deux fois par semaine pendant une p riode de trois mois ventuellement prolongeable trois mois Durant cette heure les tudiants soutiennent les enfants avec les parents dans leur travail d tude ils jouent des jeux ducatifs ou vont la biblioth que ou la ludoth que Les tudiants rencontrent le coordinateur du projet une fois par semaine L change de questions et d exp riences est central Cf http www youtube com watch v Ot93mc_giTO 114 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Louvain Nom type de projet Pr paration de la part
121. ferts ne le pourraient sans l existence de la mesure PI et qu elle constitue l une de leurs missions premi res En ce sens et selon les propres esti mations des CPAS la PI ne constitue pas un dead weight Enfin l un des CPAS a distingu les effets de la PSC ceux de la PI par ce que la PSC peut procurer d additionnel et qui contraste fortement avec le c t pr ventif incontournable et essentiel du troisi me volet PI 10 3 Evaluation au niveau des usagers La mesure est trop r cente pour r aliser une valuation pouss e au niveau des usagers qui b n ficient des subventions de lutte contre la pauvret infantile Une telle valuation implique en outre de nombreux d fis Il est en effet difficile de questionner les usagers des CPAS de mani re standardis e Un travailleur so cial interrog indique que son CPAS a essay de mener une enqu te crite syst matique au niveau des utilisateurs mais qu elle n a pas d bouch sur une valua tion repr sentative En outre le travail avec des documents crits galement des enqu tes de satisfaction repr sente des seuils trop lev s pour le public cible es timent d autres collaborateurs Un autre d fi au niveau de l valuation de l impact ou de l effet de la PI r side dans l attribution des changements observ s au soutien apport dans le cadre de la mesure En ce qui concerne l assistance param dicale cela peut tre tr s clair Mesure sp cif
122. iaux par lez en avec les usagers ne fonctionne pas Il faut que ce soit plus structurel Responsable service social S lt 1 Maldegem 46 Chapitre 5 3 Crit res pour l utilisation des fonds PSC Avant d aborder plus pr cis ment les crit res que les CPAS interview s nous ont expos nous formulons ici quelques remarques propos des usagers b n ficiant de la mesure La PSC s adresse principalement aux usagers b n ficiant d un service du CPAS et nous observons que la majorit des CPAS applique ce crit re mais nouveau de mani re extr mement diversifi e Par rapport l interpr tation de A R les CPAS tablissent leurs propres crit res d octroi pour donner le droit la PSC Soit par exemple ils largissent l acc s d autres publics comme aux personnes ayant un revenu de 1 5 du Revenu d Int gration Sociale RIS ou son quivalent ERIS ou aux personnes toutes s journant dans une institution du CPAS par ex MRS 4 foyers d accueil pour en fants centres associations appartenant aux CPAS etc et certaines identification de groupes cibles voire toutes les personnes b n ficiant d une aide ou d un ser vice ex m diation de dettes aide m dicale urgente etc c est dire tous les usagers Soit par exemple ils tablissent des montants maximum octroy s aux usagers par famille par 1 2 me enfant ou le montant minimum maximum de participation de l usager Les c
123. icipation scolaire par la remise d un pack de d butant gratuit aux enfants en situation pr caire Dur e Moins d un jour Contexte El ments de Yorganisation vision Il s agit d une action pr ventive qui part du principe que les usagers des CPAS ont des questions sur l enseignement et connaissent trop peu l importance de la participation des enfants La r duction des co ts se fait gr ce au pack de d butant D autres CPAS remettent aux parents dont les enfants ont atteint l ge de la scolarisation obligatoire un montant de contribution scolaire compl mentaire locale Ils utilisent pour ce faire un crit re limite maximal de revenus Il est difficile d valuer dans quelle mesure l action a un r el effet d acc l ration ou d augmentation de la participation Partenaires du CPAS pour ce projet Ecoles LOP pour indiquer les co ts Objectif du projet et r sultats vis s R duire pour les parents le frein financier l achat de mat riel scolaire souvent co teux Informer les parents du fait que leur enfant peut aller l cole Cela facilite donc l acc s l cole Sensibiliser les parents l importance de l ducation pr scolaire et l int r t de la participation l cole maternelle pour viter les retards dans le d veloppement Augmenter l implication des parents aux v nements scolaires On peut partir du principe que les parents q
124. ient d j une politique sur ce th me qui se sont saisis de ces fonds au maximum et de mani re fonctionnelle Ensuite 2010 tait l ann e europ enne de la lutte contre la pauvret et l exclusion Cette ann e l les m dias et les moyens de communication ont accord une atten tion accrue la lutte contre la pauvret la suite de quoi de nombreuses initiati ves ont t lanc es sur le th me Par ailleurs l ann e 2010 peut tout comme 2009 tre consid r e comme une ann e de crise au sens socio conomique 74 Chapitre 6 1 G n ralit s A l entame de chapitre et suite aux pr cisions introductives susmentionn es nous attirons l attention du lecteur sur le fait qu il fut donc quelque peu pr coce en 2011 d valuer pour 2010 l utilisation des fonds pour la r duction de la PI tant donn le caract re tardif de l attribution du subside cette m me ann e Avant d analyser les informations que nous avons r colt es travers nos entre tiens nous souhaitons pr alablement distinguer ici trois types d utilisations ou de r actions d cisionnelles des CPAS par rapport ce fonds PI Nous distinguons des CPAS qui ont utilis ce fonds de mani re nouvelle et exclusive des CPAS qui ont utilis ce fonds de mani re nouvelle et non exclusive des CPAS qui par leur action tendue t moignent d imbrications de type budg taire et ou ayant trait un choix politique pr alable e
125. ies collectives mais aussi la mise en place de comit s de spectateurs de groupes de parole et d un r seau de solidarit mobile que les personnes peuvent s approprier une exp rience et d velopper un rapport personnel la culture Bref une place dans le champ culturel dans association et dans la soci t Seul et par lui m me ou accompagn l usager pourra comme le dit le slogan prendre part la culture 5 Voir http www article27 be article27 index php page 89 Mesures et initiatives apparent es 31 Tableau8 Article 27 en quelques chiffres6 1999 2003 2007 Partenaires sociaux 55 585 808 Bruxelles 55 123 138 Wallonie 0 462 670 Partenaires culturels 21 358 676 Bruxelles 21 86 124 Wallonie 0 272 552 Utilisation des tickets 975 39 956 82 689 Bruxelles 975 20 242 30 658 Wallonie 0 19 714 52 031 Source http www article27 be article27 index php cellule_id 16 amp page 107 Ce tableau montre une augmentation significative du nombre des partenaires culturels et sociaux mais aussi du nombre de tickets distribu s aux usagers L asbl met des tickets qu elle distribue aux partenaires sociaux divis s en secteurs d activit s et dont beaucoup de CPAS font partie Ces partenaires sociaux les dis tribuent aux usagers qui pr sentent le ticket au partenaire culturel lequel renvoie la facture l asbl De nombreux outils ont t d velopp s pour la communication externe des pro grammes circulent et les informat
126. ille sur les comp tences cyclistes quilibre freinage man uvres etc et des informations sont fournies sur le v lo et les mani res dont on peut se d placer en toute s curit Ce projet a t organis pour la premi re fois en 2011 Il sera peut tre poursuivi Le CPAS indique qu il y a une forte demande de la part du groupe cible La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 109 Description Nom du CPAS Malines Nom type de projet Sensibilisering rond raadpleging huisartsen Sensibilisation sur la consultation des m decins traitants Dur e Plus d un jour Contexte El ments de Yorganisation vision Cette action ne concerne pas tant une r duction des co ts li s une visite chez le m decin qu une campagne de sensibilisation sur la n cessit de consultater un m decin traitant sp cialiste Elle adh re la vision du CPAS visant non seulement accompagner les familles vuln rables mais aussi les renforcer dans leurs choix Partenaires du CPAS pour ce projet H pital Centre de sant de quartier Centre de diversit et d int gration Objectif du projet et r sultats vis s Le CPAS constate que de nombreux usagers du CPAS se rendent directement aux urgences de l h pital en cas de maladie d un enfant C est un choix co teux pour les usagers qui n est en outre pas efficace par rapport l assistance apport e Pour les maladies i
127. imaire secondaire ou d organisation d activit de loisirs et ludiques destination de divers groupes d ges enfants jusqu 12 ans adolescents Un quatri me arbitrage r side entre la prudence budg taire et les nouvelles possibili t s de cr ation de projets De nombreux CPAS croient que la mesure sera sup prim e en 2012 L un d eux exprime une r action en cons quence Sur ce volet parentalit et enfants d favoris s On savait que c tait une mesure one shot jusqu en 2012 On a fait des projets atypiques Responsable de d partement L lt 7 autres CPAS ont au contraire investi norm ment d nergie cr er de nouveaux projets dans le cadre des nouvelles possibilit s offertes par la PI Enfin et pour cl turer ce point sur les crit res relatifs la PI il nous faut souligner l inqui tude de certains acteurs par rapport au risque de cat goriser les publics En effet avec la fragmentation croissante des subsides destination de certains publics certains CPAS ont exprim le risque de r aliser des actions en faveur d un groupe au d triment d autres v hiculant ainsi des in galit s croissantes de droits de chances et d acc s 19 M me si l on peut consid rer d une certaine mani re que la mesure est un soutien global la parentalit Mesure sp cifique relative aux enfants en situation pr caire 81 5 Quelles proportions de d penses pour les CPAS en 2010 par r gion
128. in de r aliser l objectif de promotion de la participation sociale culturelle et sportive est encourag par les autorit s f d rales Le manuel pour le rapport an nuel unique stipule ce propos On incite les CPAS collaborer afin de r aliser les objectifs vis s Ils peuvent collaborer avec d autres CPAS ou avec des organisations qui travaillent d j sur le terrain en question SPP IS VI Participation sociale et culturelle manuel du rapport annuel unique www mi is be p 17 Pour certains types d activit s PSC la collaboration entre le CPAS et une ou plu sieurs autres instances va pour ainsi dire de soi C est le cas par exemple pour les activit s sociales culturelles et sportives collectives qui sont organis es par le CPAS ou via une sous traitance pour le groupe cible Dans le cadre de ces activi t s on fait souvent appel une organisation partenaire afin d organiser ou d accompagner l activit Pour la vente d ordinateurs de seconde main la collabo ration avec un centre de r utilisation est m me obligatoire La part de ces deux types d activit s les activit s collectives et la vente d ordinateurs a peu augment ces quatre derni res ann es Cela figure d j dans les analyses au d but de ce chapitre qui indiquaient que les activit s rapport es et r parties en quatre cat gories sont proportionnellement et plus ou moins rest es stables Mais nous ne poss dons aucune indication m
129. inanci res et portant sur le contenu des activit s et des types d octrois des ann es 2007 2010 incluse des r ponses ont pu tre apport es aux questions suivantes Concernant la mesure PSC quelles sont les volutions de la sous l utilisation des fonds PSC au cours de cette p riode 2007 2010 quelles sont les volutions du nombre de partenariats au cours de cette p riode 8 Chapitre 2 quel type d activit s selon le type d activit s fourni dans la base de don n es les subventions suppl mentaires visant la lutte contre la pauvret infantile ont elles t attribu es en 2010 Concernant la mesure visant la lutte contre la pauvret infantile dans quelle mesure le budget de lutte contre la pauvret infantile n a t il pas enti rement t utilis quelles sont les caract ristiques des activit s de lutte contre la pauvret infantile subventionn es en 2010 dans quelle mesure a t on cr en 2010 des partenariats dans le cadre de la subvention pour la lutte contre la pauvret infantile Pour la pr sente tude et afin de r pondre ces questions le SPP IS a mis dispo sition ses bases de donn es Les bases de donn es financi res contiennent par CPAS un aper u des donn es relatives au montant de la demande au subven tionnement et l utilisation effective Ces donn es quantifi es sont cat goris es pour la mesure PSC globale mais aussi p
130. inateurs de seconde main de la part des usagers Cela peut signifier qu il n y a pas de besoin explicite cf argument 5 mais peut aussi indiquer que la demande n est pas connue par l usager ou qu elle n est pas explicit e Les r pondants d clarent en outre que la demande d abonnements Internet de logiciels et de nouveaux ordinateurs surtout des portables augmente Toutefois il appara t suite aux chiffres pr sent s au chapitre 5 que par rapport aux autres types d activit s le nombre d activit s soutenues par les CPAS et li es aux TIC n augmente pas significativement 2 Argument Publicit information limit e par les CPAS Niveau de l argument CPAS Analyse La demande d ordinateurs de seconde main ne sera explicit e aux usagers du CPAS qu en combinaison avec une offre claire Il se peut que certains CPAS fassent preuve de r serves pour l information et la promotion de la possibilit d achat d un ordinateur Plusieurs causes peuvent jouer la vision du CPAS ou la r duction de la fracture num rique est une t che centrale un int r t personnel limit du travailleur social pour les TIC le fait de ne pas disposer d un r seau pour l achat d ordinateurs de seconde main etc 3 Argument Absence de partenariat avec un centre de r utilisation ou d autres acteurs comme par exemple des formateurs Analyse 5 Argument Niveau de l argument CPAS Tous les CPAS n avaient pa
131. ions sont relay es par les CPAS le site web et de nombreux autres acteurs Les usagers connaissent bien la mesure et le nombre de tickets auxquels ils ont droit dans les CPAS partenaires qui d veloppent une vi sion sensible l acc s la culture et ou l accompagnement Ce dispositif a largement t voqu lors de nos entretiens Il constitue un appui tr s important l action de nombreux CPAS surtout en mati re d accompagnement Mais dans la plupart des cas il ne s agit que d une partie mi nime du budget Cela d pend du contenu de la convention entre l asbl et le CPAS L utilisation du fonds PSC sert l achat de tickets et ou la commande de servi ces propos s ou d outils p dagogiques ou l organisation conjointe d activit s ou d v nements Sauf pour une exception o l un des CPAS interview s XL nous a affirm son choix d allouer un tiers du fonds de la PSC l association deux autres CPAS L L ont au contraire montr leurs distances par rapport au dispositif Les CPAS r agissent ici encore de mani re singuli re certains disposent de personnel r f rent culturel accompagnateurs A60 animateurs ou autres pour l accompagnement ou souhaitent organiser eux m mes les activit s tandis que d autres pr f rent demander l asbl A27 surtout si celle ci est proche g ographi quement de prendre cette mission en main Ils estiment que l association a une 6 http www articl
132. ique relative la lutte contre la pauvret infantile 101 mais pour d autres formes d aide comme une formation ou un jouet p dagogi que le lien entre les mesures et les changements chez une personne ou une fa mille sera beaucoup plus difficile tablir puisque ces changements peuvent d j tre constat s court terme Il n emp che beaucoup de CPAS sont convaincus c est ce qu il ressort des inter views de l effet positif de la mesure et des subventions qui y sont li es Bien qu aucune argumentation syst matique ne soit rassembl e ce niveau des anec dotes concr tes des t moignages et des situations dans lesquelles des personnes en situation de pauvret ont pu tre v ritablement aid es viennent renforcer l effet de levier pour la socialisation et la participation au r seau de cette mesure Si les projets sont bien s lectionn s a ne peut qu enrichir les personnes Pour les enfant si les projets tiennent bien a route c est tout b nef pour leur avenir Pour les enfants des familles d favoris es a leur permet d avoir des connaissances et une ouverture d esprit qui qu ils n auraient pas si le fonds n existait pas ou certains soins de sant si le fonds ne pouvait intervenir C est vraiment quelque chose de primordial on esp re vraiment que a va continuer le plus longtemps possible R f rent culturel M lt 4 Il nous semble indiqu de signaler pour l valuation ult rieure de
133. isi re Pour que cette utilisation atteigne son niveau et veiller ce qu elle d bouche sur la r alisation de r sultats de qualit il est primordial que les CPAS changent leurs exp riences et leurs informations Les autorit s et les f d rations peuvent faciliter ce processus Le travail participatif o des actions collectives sont d velopp es avec l aide des personnes en situation de pauvret devrait tre r tribu de mani re plus explicite Les fonds de la mesure PSC g n rale et ceux de la mesure de lutte contre la pauvret infantile servent souvent des activit s et des projets similaires dans la pratique Le contr le des exigences li es la forme de l utilisation ne doit pas tre rigide au point d avoir un effet d courageant La stricte s paration des deux lignes de subvention n est en effet pas n cessaire tant que l utilisation s int gre l une des deux mesures Conclusions et recommandations 147 Un syst me plus flexible devrait permettre qu une demande exc dentaire de fonds par un CPAS puisse tre honor e Nous entendons par demande exc dentaire une demande d utilisation d passant les fonds pr vus dans l AR Cela devrait au moins tre possible dans la mesure o il reste des fonds inuti lis s par d autres CPAS Si la mesure PSC est d velopp e de mani re structu relle par exemple si elle s rige en loi le transfert des subventions inutili s es
134. it aussi parfois la pleine responsabilit de la non utilisation et en voquait ensuite les raisons De nombreuses raisons ont t invoqu es pour justifier une utilisation partielle ou nulle de ce subside La premi re raison et la plus fr quente r side dans la tardivit du paiement par le SPP IS automne 2010 De nombreux CPAS ont voqu leur difficult du rant la premi re ann e r agir imm diatement la r ception du subside Ils ont ainsi justifi leur impossibilit d application imm diate d impl mentation de projets ou d organisation d actions dans le cadre de la PI Mais de mani re g n rale on peut supposer qu en 2011 moins de CPAS seront en questionne ments en ce qui concerne les d penses de la PI et que par cons quent le ni veau moyen des d penses sera plus lev L ann e derni re nous avons d utiliser cet argent vite vite travailleur social L lt 2 En 2010 la mesure est arriv e tr s tard Par cons quent en tant que CPAS nous n avions vraiment pas le temps d tudier comment et qui nous pouvions consacrer cet argent au mieux Travailleur social Service social Cellule trangers M lt 1 C est arriv un peu tard et ce n est pas toujours bien connu On s est demand que peut on mettre dedans etc Pas clair mais une fois qu on conna t a va AS AS coordinatrice XS lt 2 La deuxi me raison souvent invoqu e expose un manque d informati
135. l ments de Yorganisation vision Le CPAS d cide de structurer et de renforcer son soutien la scolarit Dans le cadre de la politique de lutte contre la pauvret il y a affirmation de la volont de rompre le cycle de la pr carit M me si les parents ont une situation particuli re le CPAS doit s occuper de tous ces enfants scolaris s et leur permettre de r ussir leur scolarit Partenaires du CPAS pour ce projet Objectif du projet et r sultats vis s Groupe Cible Ecoles Associations Services du CPAS Les coles rep rent les enfants en difficult scolaire et aident rem dier aux besoins de l enfant Participation aux frais de cantine et de garde facture nominative de l cole Frais de mat riel scolaire mat riel d criture cahier livres scolaires abonnements aux revues scolaires etc Frais de soutien scolaire coles des devoirs honoraires et d accompagnement param dical psychologues logop de auxiliaire de vies etc Tous les enfants mineurs scolaris s Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Choix politique Choix d une aide globale pour tous les mineurs scolaris s Facturation directe de l cole Contr le des frais et factures 120 Chapitre 7 3 Quelques r flexions sur les pratiques Les crit res de d finition retenus pour identifier les bonnes pratiques furent au d part trop restrictifs pour
136. la PSC par chaque CPAS Ils se situent sur un continuum qui va de la libre participation simple l mancipation en passant par l int gration et allant parfois jusqu l insertion socioprofessionnelle ou la r com pense En outre le contexte et la taille du CPAS nombre d habitants de l agglom ration nombre d allocataires du RIS et ERIS son ancrage territorial les infrastructures dont il dispose ou non seront tout autant de facteurs de diff ren ciations qui faciliteront ou freineront la formulation d un vision politique l inscription des r gles d application la vitesse de r action et enfin les possibilit s d action et d imagination quant l utilisation des fonds de la PSC Conclusions et recommandations 139 2 La promotion de la participation sociale culturelle et sportive des usagers des CPAS dans la pratique 2 1 Mesure PSC globale 2 1 1 Constatations Depuis 2003 des fonds pour les CPAS sont pr vus par les autorit s f d rales afin de favoriser la participation sociale culturelle et sportive de leur usagers mesure PSC Le montant s levait 6 656 000 euros en 2011 Le montant est rest relativement stable ces quatre derni res ann es 2007 2010 Tout indique que la mesure est aujourd hui assez bien int gr e dans les CPAS C est ce qui se r v le entre autres de l analyse de l utilisation des fonds li s la mesure Bien que l utilisation de la PSC ait plut t t h sitan
137. la t che qui s ensuit celle de la traduction des r gles du CPAS vers les b n ficiaires potentiels n est pas toujours vidente En effet les usagers des CPAS posent souvent des questions qui touchent la zone grise des interventions autoris es pourquoi y a t il une intervention dans la participation aux vacances sans tour op rateur et aucune intervention dans les frais de transport si je pars un week end la c te avec tour op rateur Pourquoi mon abonne ment la piscine est il rembours et mon acc s au sauna ne l est il pas etc Un soutien du service public f d ral semble d s lors n cessaire pour assurer le bon d roule ment de cette traduction des r gles aux usagers Il serait judicieux que le minist re informe aussi les citoyens Pour le fonds mazout beau coup de gens sont au courant mais pour ce fonds beaucoup moins Si ce n est pas clair pour nous donc vous imaginez les citoyens Secr taire XS lt 1 En outre deux points importants de critiques ont t soulev s par les r pondants par rapport Arr t royal la description du groupe cible de la mesure PSC est trop unidimensionnelle L AR voit l utilisateur de la mesure comme toute personne qui fait usage des services publics relevant des missions du centre sous quelque forme que ce soit Dans certains cas et surtout dans le cadre de la lutte contre la pauvret infantile il 130 Chapitre 9 semb
138. larent consid rablement moins d activit s pour l aide l achat d accessoires p dagogiques et de jeux 4 5 de toutes les activit s enregistr es dans le cadre de la lutte contre la pauvret infantile Lorsqu une telle aide se pr sente elle profite g n ralement plusieurs enfants la fois la m diane du nombre de b n ficiaires est 15 Tout comme pour le soutien psychologique il n est pas possible de dresser une typologie pr cise de ce que l achat d accessoires p dagogiques et de jeux comprend exactement Les descriptions reprises dans les rapports d activit s sont g n ralement trop sommai res Nous allons enfin nous pencher sur les actions collectives que les CPAS ont r alis es en 2010 dans le cadre de la lutte contre la pauvret infantile Ce sont surtout des activit s r cr atives collectives qui sont propos es aux enfants dans de nombreux centres Les CPAS organisent aussi ou font organiser des activit s de danse et sportives pour ce groupe cible Il convient de noter en outre que nombre d entre eux indiquaient avoir organis l automne 2010 une f te pour les enfants en si tuation de pauvret ce sont surtout des f tes de Saint Nicolas qui sont mention n es dans les rapports d activit 94 Chapitre 6 Tableau 24 Actions collectives rapport es par les CPAS dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile ann e 2010 Cat gorie d activit Part des activit s dans
139. le vident pour les collaborateurs du CPAS que l on ne peut se concentrer que sur l usager du CPAS Dans le cadre d une collaboration avec une associa tion o les pauvres ont la parole par exemple il est de fait injuste et souvent tr s difficile de faire une distinction entre les usagers du CPAS et les non usa gers du CPAS qui tous vivent souvent dans des conditions tr s difficiles De plus les r gles reprises dans le manuel du rapport annuel unique ce propos p 17 ne sont pas consid r es comme encourageantes l intervention pour des frais de personnel d un montant de 10 maximum du budget attribu la PSC est consid r e comme trop faible D apr s nos r pon dants le montant pr vu pour ces co ts de personnel est insuffisant pour suivre de pr s l introduction de la mesure et pour mettre en place des initiatives et des projets innovants sur par exemple un nouveau th me comme la pau vret infantile Cette r gle l se en outre les plus petits CPAS qui ont droit moins de 25 000 euros de subvention PSC et qui ne peuvent donc pas inclure de frais de personnel Le raisonnement est le suivant ce sont justement ces CPAS ind pendamment de tout partenariat avec d autres CPAS qui devraient pouvoir inclure des co ts de personnel minimaux En raison de la petite taille de ces CPAS la pression professionnelle et temporelle exp riment e est sans doute bien plus importante que pour les plus grands Et d s lor
140. le nombre d inscrits et les participants effectifs il semble que ce moyen ait port ses fruits L ann e pass e nous avons travaill un moment avec un th tre d improvisation dans les salles d attente Un mime encourageait les gens participer une activit Les gens pou vaient aussi s inscrire sur place dans la salle d attente Cette approche directe et ludique donne certainement des r sultats Elle a d bouch sur plus d une centaine d inscriptions Cette approche est toutefois co teuse Chef de d partement Service social L lt 2 Un CPAS a soulign l importance de ne pas inonder l utilisateur avec trop d informations et qu il tait souvent plus efficace de parler d une seule activit ou possibilit la fois sans trop insister I ne suffit pas de remettre aux gens un livre sur un centre culturel ou un mus e Mieux vaut s lectionner quelques activit s et les expliquer Sinon les gens se perdent dans ces bro chures C est beaucoup trop complexe alors que leur monde ne l est pas Travailleur social L lt 2 Certains affirment au contraire le devoir d insister pour vaincre les barri res li es aux effets cach s ou aux co ts cach s voir point 8 1 mais sans jamais forcer l usager En effet certains usagers ne souhaitent tout simplement pas participer Certaines personnes ne veulent toujours rien M me si nous leur disons qu elles peuvent en b n ficier elles refusent
141. les mais aussi entre services d un CPAS Le plus souvent entre le service social et un autre service l insertion sociale par exemple o l un s occupe par exemple de l administratif tandis que l autre aide relayer ou organiser des activit s Mais de nombreux autres exemples de coordination interne et entre services existent la coordination externe ensemble des r unions et des communications organi s es entre tous les acteurs int rieurs et ext rieurs au CPAS Ces sollicitations sont possibles l initiative de chaque partie Il s agit souvent de r unions au tour d un territoire une commune par exemple ou entre CPAS mais aussi de discussions avec tout partenaire potentiel et en vue d tablir une collaboration externe autour d un projet Les modes de coordination doivent tre vus au niveau de chaque acteur qui interagit autour de la PSC de l assistant social au SPP IS voir le point 7 sur l importance du lien qui existe entre coordination et communication et le chapitre 9 sur les l ments pratiques Comment tenter de d crypter la complexit des nombreux types partenariats autour de la PSC Quels sont les types de partenariats Partenariats par des v nements ou autour d v nements r unions et communica tions organis es par une asbl dans les locaux d un CPAS en pr sence d acteurs sociaux et culturels par plusieurs asbl et le CPAS autour du th me de linterculturalit de la culture
142. leur environnement nombre d habitants d allocataires RIS et DIS contexte conomique social et culturel leur proximit aux autorit s communales sont autant de facteurs qui fa onnent leur libert orga nisationnelle leurs choix politiques la cl de r partition et les actions men es destination des usagers Nous observons que le temps d exp rimentation de la mesure PSC depuis la prise de connaissance augmente la r flexivit affine les modifications et les ajustements ventuels ses applications En d autres termes si la l gislation est connue depuis 2003 voire si des projets de ce type taient d j r alis s par le CPAS la mesure sera d autant plus int rioris e ancr e connue et ses r gles d application modi fi es Notons que tous les CPAS ne proc dent pas forc ment ces r ajustements Nous observons galement que la formulation de ces r gles concernant la PSC peut aussi bien provenir du Conseil ou d un responsable de service que d un tra vailleur social et que d un groupe de travail ou de coordination L initiative de r pondre la proposition budg taire par des propositions de projets et des actions concr tes prend des chemins de directions vari s de la base au sommet et ou du sommet la base La vitesse laquelle des CPAS auront r pondu par des actions la mesure PSC le temps minime de r activit peuvent tre parfois fortement in fluenc s soit par la taille du CPAS
143. leur site Internet les informations relatives la PSC et ou ses activit s Aussi nous soulignons que les projets d informatisation de catalogues contenant le programme d activit s comme par exemple pour A27 risquent d amoindrir la participation puisque de nombreux usagers n ont tout simplement pas acc s Internet 7 2 Communication orale Le moyen le plus souvent utilis et d crit comme tant le plus efficace par les res ponsables PSC pour toucher les usagers est la communication orale Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 67 Par rapport aux usagers donc il semble que la communication orale lors de l entretien social constitue le meilleur moyen d atteindre une participation effec tive L l ment principal sont les entretiens personnels C est ce qui est le plus rentable Chef de d partement Service social L lt 2 Mais nous soulignons galement que la communication interne au cours de r unions de coordination interne et externe est aussi largement appr ci e pour la mise en place de r seaux communaux ou inter CPAS pour la connaissance de dis positifs d j existants pour l change de pratiques et la diffusion de l information entre employ s des CPAS Deux des CPAS interview s ont demand des animateurs ou des acteurs de sen sibiliser les usagers en salle d attente pour favoriser les inscriptions S il y a tou jours une diff rence entre
144. me exercice budg taire soit sur plu sieurs exercices Les subventions non utilis es dans la commune X pourraient ainsi tre utilis es aux m mes fins par un CPAS de la commune Y souhaitant disposer de plus de subventions que pr vu dans l AR 134 Chapitre 9 les r pondants soulignent enfin qu une m thode de calcul des subventions qui repose sur une base exclusivement quantitative fait bien trop abstraction de la grande variation des activit s qui les CPAS peuvent doivent soutenir Ainsi les centres d veloppant des projets complexes et innovants sont donc r tribu s de la m me mani re que les centres ayant recours une utilisation tr s routi ni re des subventions par exemple l achat massif et la distribution g n rique de bons 5 Rapports des activit s Le rapport portant sur l utilisation des subventions via le rapport annuel unique a rarement t critiqu lors de nos interviews avec les collaborateurs des CPAS Si certains critiquent vivement la pression administrative que chaque nouvelle me sure entra ne il ne s agit l que d une minorit Des questions ont souvent t po s es quant la standardisation de l encodage des donn es qui doit tre r alis dans le rapport unique annuel Les diff rences entre les cat gories d activit s voir plus haut ne sont visiblement pas aussi claires pour tous les utilisateurs m me si celles ci sont identifiables dans le manuel correspondant En outre cer
145. me si les budgets sont limit s pour les tr s petits et que la PI constitue un moyen suppl mentaire d agir pour les enfants ou de prolonger des actions parfois d j men es par les CPAS Elles ont aussi voqu le m contentement g n ral concernant la tardivit du ver sement du subside PI Selon l une des trois f d rations le th me de la lutte contre la pauvret infantile est plus populaire dans l opinion publique que ne l est la PSC En ce sens le th me de la pauvret infantile et cette mesure sont apparus un moment oppor tun D un autre c t elle a estim que cette mesure est aussi le r sultat d une poli tique profond ment fragment e et que davantage de coh rence serait n cessaire par rapport ses objectifs Par ailleurs l une des f d rations a estim que la PI s applique tous les enfants et qu un manque de clart persiste par rapport aux enfants de personnes en s jour ill gal Ceci est galement formul par l un des CPAS interview s L id e et la volont du CPAS c est que m me si les parents ont une situation particuli re on s occupe des enfants Ils sont scolaris s et ils ont les m mes probl mes que des belges ou des r gularis s Lorsqu ils ont besoin de lunettes de consultation psy ou besoin de mat riel on estime que a doit tre fait On consid re que c est pour tous les enfants aid s par les CPAS Nous on a interpr t VAR qui ne pr cise pas qu il
146. n des partenariats partiels ou plus distants o s tablit une coop ration bas e sur un axe politique ou seulement sur un moment du processus du projet comme par exemple sur le contenu du programme du projet sur l acc s sur l activit sur la logistique ou sur l organisation des partenariats qui sont plut t l ches et ext rieurs et qui se rapprochent alors d une commande de service o il n y a pas de r elle coop ration Comme par exemple avec un cin ma ou tout autre partenaire priv qui offrira simplement un prix avantageux Il semblerait que le travail de partenariat entre les CPAS et les op rateurs cultu rels sportifs sociaux soit central la construction de dispositifs qui permettent un acc s effectif individuel et collectif la participation sociale culturelle et sportive des usagers Nous insistons donc ici sur l indispensable change de r flexions en tre les partenaires et les CPAS afin de discuter des nombreuses questions li es la participation des usagers et ce faisant id alement avec la participation des usa gers ou en y relayant les apports d j connus du SPP IS Enfin il nous semble qu une large consultation de ces partenaires serait utile afin de r colter davantage d informations tant sur les dispositifs existants que sur leurs r flexions par rap port leurs actions ponctuelles ou de long terme destination des usagers des CPAS 64 Chapitre 5 6 2 Evoluti
147. n avantage dans la mesure o elle permet d viter des discussions lors du Conseil En effet de nombreuses questions sub sistent par rapport l interpr tation de la mesure dans son ensemble et parfois ce qui est financ ou non D un autre c t des r gles strictes pourront dans d autres cas emp cher des ajustements et autres changements la vision ou aux r gles d applications de la mesure Concernant l ex cution de la PSC de nombreux CPAS n ont pas forc ment tenu compte des exemples provenant d autres CPAS dont ils connaissent informelle ment d autres applications Le plus souvent les CPAS ont cr leurs propres r gles et interpr tations de la mesure partir de leurs exp riences Nous avons par fois observ de grandes diff rences entre d une part au niveau des r gles le contenu du guide du SPP et les lignes de conduites propres mais aussi d autre part au niveau des actions entre les r gles d application d allocation du budget et la r flexivit par rapport aux projets et actions entrepris En ce qui concerne les entretiens r alis s il peut appara tre int ressant d identifier les points de vue les plus extr mes exprim s sur la PSC et sur les possibilit s d actions qu elle offre Pour r sumer si nous devions typifier les visions politi 21 s agit de retenir les caract ristiques tenues pour essentielles d un ph nom ne d accentuer les traits saillants des discours et r ponses obt
148. n vue de r aliser des projets destination des enfants Nous observons deux imbrications possibles celle entre ce troisi me volet et les actions et le soutien d j enclench s pour le premier volet de la mesure donc une forme de continuit dans l action de la PSC par la PI celle entre ce troisi me volet et des actions destination des enfants qui taient d j men es sur fonds propres par certains CPAS C est donc dans certains cas la lumi re de l action en cours et ou pr c dant l existence de cette mesure PI que peut se comprendre l utilisation actuelle ou future de ce fonds Notons que les deux derniers types d utilisations ne sont pas exclusifs Si l on tudie l action globale de chaque CPAS celui ci peut aussi par exemple avoir choisi de combiner une nouvelle initiative une action pr alablement men e ou renforc e gr ce la PI Cette distinction permet la compr hension de logiques nouveau contrast es qui d pendent du contexte et des contraintes institutionnelles budg taires et technico administratives de chaque CPAS Enfin au del du constat d une profonde compl mentarit de la PI la PSC nous rappelons que dans certains contextes et l examen de la PSC seule le subside b n ficiait d j souvent aux adolescents ou aux enfants En outre pour l organisation d v nements collectifs la diff renciation des deux volets PI et PSC n a pas toujours t si
149. ne s agit que des personnes RIS Responsable de d partement L lt 7 La mesure PI permet aux travailleurs sociaux de se centrer sur l action sociale en vers les enfants Les travailleurs sociaux finissent parfois par se centrer sur les m mes urgences et proc dures ils peuvent avoir tendance oublier de porter une attention particuli re aux enfants Cette mesure leur permet de travailler au trement comme l exprime ici l un des CPAS interview Sur fonds propre le CPAS a toujours essay d aider ce niveau l Mais maintenant que subside existe les AS rencontrent les personnes et remarquent un probl me ils savent que l aide est possible et qu on pourra encadrer l enfant pour qu il r ussisse dans la vie C est une optique compl tement diff rente Responsable du plan de participation sociale cultu relle et sportive XL lt 5 Mesure sp cifique relative aux enfants en situation pr caire 77 L une des trois F d rations insiste sur le manque d informations et de compr hen sion des CPAS qui explique le peu d utilisation durant la premi re ann e Comme de nombreux CPAS les F d rations soulignent encore l impossibilit budg taire de poursuivre ces actions d sormais mises en uvre par les CPAS si la mesure devait dispara tre Ce qu il est permis d apporter aux enfants est crucial et appartient aux missions premi res des CPAS 3 2 Par les CPAS L ensemble des CPAS voit de mani re extr
150. nesse personnes g es etc Dans certains cas le volontariat directement organis par les CPAS ou mis en place gr ce d autres associations permet l mergence le soutien ou la viabilit de projets Il est possible qu l avenir en raison d un risque de manque des moyens financiers les CPAS soient amen s recourir largement au volontariat afin de porter certains projets Enfin en raison de l volution des partenariats et de leurs effets augmentation et s lection les CPAS tentent par la formulation de leurs crit res d valuer et de contr ler l action r alis e dans ce cadre partenarial 7 Communication sur la PSC et coordination autour de la PSC Nous aborderons tout d abord bri vement dans ce point les modes de communi cation crits et oraux que les CPAS utilisent pour prendre connaissance de la me sure et diffuser son existence son personnel et aux usagers Ensuite nous traite rons du lien entre communication et la coordination de l action pour tous les ac teurs qui interagissent autour de la mesure PSC D autres l ments importants sur le th me de la communication se retrouvent dans le point 9 du pr sent chapitre 7 1 Communication crite La connaissance ainsi que la bonne application de la mesure sont souvent li es l information recherch e ou re ue par le SPP IS et par les F d rations externe Elles sont en outre intimement li es la circulation d un support
151. nfantiles traditionnelles une visite chez le m decin traitant est avant tout indiqu e Cette campagne de sensibilisation vise L information des parents sur les lieux dans lesquels ils peuvent se rendre en cas de maladie sur la mani re dont se d roule une visite chez le m decin traitant et sur les organismes auxquels ils peuvent s adresser pour une intervention dans le paiement syst me des tiers payeurs mutualit s etc La sensibilisation des parents l importance de garder un m me m decin traitant Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Groupe cible Les usagers du CPAS Cette campagne utilise un folder simple et bien compr hensible avec des ic nes pour les parents allophones ne sachant pas bien lire Ce folder a t r dig par le CPAS et les partenaires Il est distribu des points strat giques du CPAS guichet salle d attente etc mais aussi chez les partenaires 110 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Beringen Louvain Malines Nom type de projet Jouer de mani re p dagogique jouets via une f te de Saint Nicolas Dur e Moins d un jour Contexte El ments de La f te peut tre tout aussi bien organis e par le personnel du Yorganisation vision CPAS qu en concertation avec les usagers du CPAS Elle est organis e de mani re tre de plus en plus participative afin de devenir progressivement non seulement un pr
152. nfants en situation pr caire les autorit s belges ont effectivement accord ces derni res ann es une plus grande attention ce sujet Ainsi dans le cadre de la strat gie europ enne pour l inclusion sociale la Belgique a fait de la lutte contre la pauvret infantile l un des objectifs de son Plan d action national pour l Inclusion sociale 2006 2008 o l un des objectifs tait la r duction 12 du nom bre d enfants en situation de pauvret d ici 2010 Une autre tape se situe fin avril 2011 lors de la soumission du Programme de r forme national PRN belge la Commission europ enne Dans ce programme et conform ment la Strat gie Europe 2020 la Belgique d signait les principales priorit s politiques des pro chaines ann es L un des cinq objectifs principaux de la strat gie europ enne r side dans la lutte contre la pauvret l Union europ enne souhaite extraire vingt millions de personnes de la pauvret d ici 2020 Les efforts que fournit la Belgique en tant qu Etat membre sont donc suppos s servir cet objectif europ en g n ral 4 Chapitre 1 Enfin l attention accord e la participation sociale culturelle et sportive des personnes en situation de pauvret a t inscrite l ordre du jour gr ce au Rap port g n ral sur la Pauvret de 1994 Et titre d exemple lors du r cent atelier intitul Solidarit contre la pauvret et l exclusion sociale organis par Vlaande
153. nnes faibles Cantillon et al 2011 Les chiffres sur la pau vret infantile appuient cette tendance En 2008 16 4 des enfants vivant en Bel gique taient en situation de pauvret EU SILC 2009 Ces r sultats classent la Belgique en position moyenne par rapport au bien tre dans d autres Etats euro p ens Vranken 2010 Ce n est donc pas pouvantable mais ce n est pas satisfai sant non plus car ces chiffres d montrent que l on peut difficilement soutenir que ce probl me social soit sur le point d tre r solu L attention politique accrue pour la pr carit et plus sp cialement celle des en fants a t elle montr si peu de r sultats Au niveau europ en Jan Vranken dans son r cent ouvrage Armoede in Belgi voir galement Annuaire f d ral sur la Pau vret en Belgique 2010 estime que la politique en mati re de lutte contre la pau vret infantile de ces dix derni res ann es peut sur le moyen terme tre consi d r e comme un chec Si la Strat gie de Lisbonne a par exemple encourag le d veloppement de mesures politiques contre la pauvret au niveau national les r sultats restent inf rieurs aux attentes d clare t il O et comment se situe l approche en Belgique Encourag es par les instances et les initiatives internationales l ann e europ enne la pr sidence belge la Strat gie de Lisbonne etc et les chiffres alarmants de faible participation des citoyens et des e
154. ns pr sentent au travers de leur action une facilit d application de la mesure gr ce leurs larges possibilit s d actions leurs possibles infrastructures avec parfois une tendance la d l gation des dis positifs d j en place propres ou externes au secteur associatif ex A27 des projets d j en cours etc A l inverse les tr s petits CPAS ruraux pr sen tent une action tendance plus isol e ponctuelle et plus difficile co teuse en nergie mettre en uvre Cet ancrage peut donc avoir un impact direct sur la vitesse de r activit l imm diatet de l application et l adaptation de l action par rapport l octroi des fonds L autre axe signifie plut t l effet attendu sur l usager d un c t la vision de la PSC se rapproche alors de l id e d un parcours attendu avec une mise en ordre administrative ou une resocialisation pr alable l insertion socioprofession 42 Chapitre 5 nelle dans une vis e d activation De l autre c t l autre extr me se trouverait alors un discours d offre libre avec de nombreux usagers aux profils extr mement diversifi s et ou traversant des situations sans solutions avec de nombreuses autres probl matiques faisant alors de la PSC une mesure addi tionnelle et accessible tous pour l mancipation de soi un moyen ou un chemin de sensibilisation au champ artistique social et ou sportif La PSC ap para t alors soit comme
155. ntation saine Groupe Cible Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc l enseignement fondamental Pour tous les enfants scolaris s l cole maternelle et dans Affirmation d un choix politique Plus de 60 000 repas distribu s et plus de 1000 enfants touch s en une ann e Glissement d un poste pr c demment sur fonds propres 118 Chapitre 7 Description Nom du CPAS P rulwez Nom type de projet Apprentissage du langage gr ce Polo le lapin plusieurs brochures et support d animations Il s agit d un outil que l enfant emporte chez lui Dur e Une ann e scolaire Contexte El ments de Yorganisation vision Un membre du personnel charg d un projet de recherche action est l initiative du projet Le personnel du CPAS r alise les animations la coordination le suivi et l valuation du projet Le projet est financ sur fonds propres et par le fonds pour la lutte contre la PI Mais ce fond s int gre dans une politique sociale g n rale Les autres possibilit s de la mesure sont compl mentaires ce projet soutien scolaire param dical Partenaires du CPAS pour ce projet Universit de Mons CERIS Un membre de l quipe psychop dagogue Service Social Service aux familles les travailleurs sociaux de ces deux services Ecoles communales coles du libre subventionn Commune maison de la parentalit
156. ocial ou un travailleur social responsable de l ex cution de la mesure Dans la plupart des CPAS une seule personne a t interview e Mais dans deux cas nous avons r alis une interview avec deux personnes et dans dernier un cas nous nous sommes entretenus avec trois personnes Tableau 7 R gion Province Fonction du des Nombre Interview interview s dans le d intervi t l phonique CPAS ew s D interview in situ IS 1 BR Bruxelles Responsable du 1 IS d partement strat gique 2 BR Bruxelles Conseiller culturel et 2 IS conseiller coordination sociale Observateur A60 assistant 3 BR Bruxelles Responsable de projet 1 IS Cellule Communaut et Partenariat D partement Action sociale 4 VL Anvers Chef de d partement 1 T Service social 5 VL Anvers Chef de service 1 T 6 VL Anvers Responsable service social 1 T 7 VL Anvers Chef du d partement 1 T Temps libre et Epanouissement social 8 VL Limbourg Chef de service au service 2 T social responsable pour la pauvret infantile 9 VL Limbourg Assistant social en chef 1 T 10 VL Flandre Orientale Assistant social en chef 1 T 11 VL Flandre Orientale Responsable service social 1 T 12 VL Flandre Orientale Assistant social en chef 1 T 13 VL Flandre Orientale Responsable service social 1 T 14 VL Flandre Orientale Collaborateur service 1 T social 16 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 VL VL VL VI V
157. ociales promenade en ville cuisiner sainement ensemble et d activit s culturelles visite de mus e La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 107 Description Nom du CPAS Anvers Nom type de projet Opstapje Excursion Dur e Plus d un jour Contexte El ments de Le projet part de la r flexion que l on a besoin de plus qu une faible Yorganisation vision aide financi re pour encourager la participation sociale des usagers des CPAS Partenaires du CPAS pour ce projet Diff rents proposants culturels Objectif du projet et r sultats vis s Groupe cible permettre aux gens de d couvrir la joie d une sortie ensemble Le projet Opstapje pr voit des excursions de groupe accompagn es avec accompagnement d un collaborateur du CPAS pour les enfants et leurs parents Ce projet vise les objectifs suivants rendre les activit s culturelles aussi accessibles que possible pour les usagers des CPAS en supprimant les barri res financi res attitude etc faire d couvrir aux usagers comment se d roule la participation culturelle L objectif est qu terme les usagers utilisent avec leurs enfants l offre de loisirs de mani re autonome via les avantages et les r ductions du CPAS ou pas encourager les contacts sociaux et l amiti en permettant aux gens de faire des excursions ensemble Usagers des CPAS Mise en uvre processus pratiq
158. ojet pour les usagers mais aussi par les usagers Partenaires du CPAS pour ce projet Salle centre culturel Objectif du projet et r sultats vis s Le projet a pour but de permettre aux enfants de faire la f te ensemble et de distribuer du mat riel p dagogique pour les plus jeunes enfants Les parents sont impliqu s pour faire la f te et jouer avec leur s enfant s Les r sultats vis s par le projet sont les suivants exp rience positive et amusement dans le cadre d une f te les jeunes enfants et leurs parents oublient leurs soucis quotidiens renforcer les contacts sociaux entre les jeunes enfants et entre leurs parents sensibilisation via le projet on explique aux parents pourquoi les bons jouets p dagogiques sont importants pour le d veloppement des jeunes enfants le projet apprend aux parents jouer avec les enfants Il y a donc ce moment une sensibilisation des parents sur l importance de jouer ensemble Groupe cible Mise en oeuvre processus pratique points forts points faibles etc accompagnateur s Les jeunes enfants des usagers du CPAS avec leurs parents ou Une f te de Saint Nicolas est organis e par le CPAS Cette f te se d roule dans une grande salle de la ville Il y a de la musique et des en cas sains Certains CPAS invitent aussi des enfants de non usagers du CPAS cette f te comme par exemple les enfants du personnel
159. ojet r duit l obstacle financier l utilisation du v lo En effet bon nombre de usagers ne peuvent pas se permettre de s acheter leur propre v lo Le projet supprime la barri re la mobilit pour les courtes distances Les gens peuvent ainsi facilement participer la vie sociale entre autres les contacts personnels la participation aux activit s de temps libre Un v lo est un moyen de transport facile utiliser et entretenir L obstacle l utilisation est donc bas Les le ons entra nent galement un contact social et un travail en r seau Les gens se soutiennent durant le processus Les usagers du CPAS qui n ont pas de v lo Les cours de cyclisme sont surtout pris s par les personnes qui ne sont pas d origine belge Une demande latente des usagers belges du CPAS existe sans doute aussi mais le sentiment de honte par rapport au fait de ne pas savoir rouler en v lo prime Le projet pr voit l utilisation gratuite de v los recycl s Ils sont fournis par un atelier de cyclisme Ces v los sont parfaitement r par s s rs et pr ts tre utilis s Le CPAS paye les v los avec les fonds PSC c est dire les fonds de lutte contre la pauvret infantile Les usagers ont aussi l opportunit d apprendre faire du v lo Cet apprentissage se fait via dix le ons de cours En 2011 il y a eu onze participants dont neuf ont obtenu une attestation de cycliste accompli Lors de ces le ons on trava
160. ombre Moyenne 11719 0 20295 0 35019 0 16330 0 18435 08 d habitants M diane 8199 0 13188 0 12790 0 11588 0 11761 00 Nombre de Moyenne 121 0 328 0 845 0 196 0 284 40 DIS M diane 58 0 75 0 62 0 67 0 70 00 Pourcentage Moyenne 0 94 1 01 1 22 0 83 0 98 de DIS M diane 0 81 0 67 0 61 0 59 0 67 Il ressort de ce tableau que le groupe qui a demand 100 du montant pr vu est le groupe pr sentant la moyenne la plus lev e en termes de nombre d habitants de nombre de DIS et de pourcentage de DIS Les valeurs m dianes indiquent que les aberrances valeurs qui s en cartent influencent beaucoup ces chiffres Le fait que ce soit surtout les grands CPAS qui ont demand le montant pr vu ne constitue donc pas une tendance C est galement ce qu il ressort si l on se penche sur le lien entre d une part les nombres d habitants les nombres de DIS et le pourcentage DIS et d autre part la demande ou non de subventions pour la lutte contre la pauvret infantile Le lien entre d une part les nombres d habitants les nombres de DIS et le pourcentage de DIS et d autre part le montant des subventions qui a t demand montant demand montant maximal n est lui non plus pas significatif Nous n avons donc aucune raison d avancer que les plus grands CPAS ont plus tendance puiser le montant pr vu que les plus petits CPAS Et il ressort des interviews men es avec les collaborateurs des CPAS que la ma ni re dont les centres peuvent utilis
161. on ou de prise d information menant alors parfois une incompr hension des possibi lit s offertes par la mesure L un des CPAS interview a li cette incompr hen sion au rattachement de ce fonds PI la mesure PSC et la confusion qui en d coule La troisi me raison souligne aussi le manque de personnel et de temps afin de prendre connaissance de l information de se familiariser la l gislation et ses applications et d organiser des actions Cela tant vrai tant pour un grand CPAS que pour un petit La quatri me raison voqu e par plusieurs CPAS est li e la conviction que ce subside ne serait pas p renne Si certains CPAS n en taient pas certains d autres ont presque affirm que le volet PI serait de toute fa on supprim la fin 2011 La prudence budg taire constitue alors argument principal puisque la majorit des CPAS ne peut absolument pas se voir continuer un projet sur fonds propres L nergie insuffl e un projet qui serait d s lors perdue fut un l ment suppl mentaire pour justifier une non utilisation utilisation partielle 98 Chapitre 6 La cinqui me raison voque le montant du budget qui consid r comme trop faible emp che une v ritable action 9 Partenariats autour de la mesure PI Tout comme pour la PSC les partenariats autour de la PI sont extr mement nom breux et vari s Ils d pendent fortement de la mani re dont les CPAS les enten dent les p
162. on des partenariats Suite nos entretiens il appara t que l exp rience d une action en partenariat des CPAS fussent ils tr s petits ou tr s grands soit en augmentation et dont cer tains sur le temps long Lorsqu un projet fonctionne sur un mode de gestion et une d finition commune de la participation ou des effets attendus de l action le travail semble se r p ter dans le temps au fur et mesure des bonnes exp riences de collaboration Il y a des exemples combin s ou exclusifs de conventions qui se renouvellent annuellement sur un temps long l inverse il existe des conventions exception nelles et tr s court terme Ceci est valable tant pour les partenariats proches que pour les partenariats partiels ou les commandes de services Par exp rience et au fur et mesure de l augmentation des projets il y a comme nous l avons voqu au point pr c dent un effet de s lection et des possibilit s d appel projets qui se cr ent Puisque les partenariats augmentent les CPAS sont donc parfois pris entre le devoir de solliciter et au contraire une trop grande sollicitation qui renforce l effet de s lection et le travail de coordination Les CPAS conservent donc une grande libert de choix et de changement possible par rapport au travail de partenariat 6 3 Conventions mon taires et non mon taires au sein des partenariats Les modes de gestion du budget sont tr s variables
163. on sti pulait entre autres que chaque enfant a le droit de se livrer au jeu et des activit s r cr atives propres son ge et de participer librement la vie culturelle et artistique Les Etats parties encouragent l organisation son intention de moyens appropri s de loisirs et d activit s r cr atives artistiques et culturelles dans des conditions d galit art 31 Le droit l panouissement culturel et social a galement t inscrit en 1994 dans la Constitution belge L article 23 de la Constitution belge stipule Chacun a le droit de mener une vie conforme la dignit humaine A cette fin la loi le d cret ou la r gle vis e l article 134 garantissent les droits conomiques sociaux et culturels Ces droits comprennent notamment 5 le droit l panouissement culturel et social 2 Chapitre 1 2 Actuellement au centre de l attention La description du droit la participation en tant que droit de base ne signifie toutefois pas encore que ce droit est effectivement r alis imm diatement et par tout Il appara t qu il faut y travailler continuellement dans divers contextes et plusieurs niveaux politiques Dans le cadre de l Ann e europ enne de Lutte contre la Pauvret et l Exclusion 2010 mais aussi pendant la pr sidence belge du Conseil de l Union europ enne l automne 2010 l attention politique accord e la participation des personnes vuln rables s
164. onnel du CPAS dans la mesure La communication coordination interne chaque CPAS et pour l ensemble du personnel concern semble essentielle la sensibilisation et la compr hension de l outil tous les chelons La transmission des informations aux usagers sur l existence de la mesure d pend d abord de la connaissance ensuite de la croyance et enfin des modes d application de la mesure par le personnel du CPAS et plus sp cifiquement par les travailleurs sociaux La mise en uvre de la mesure d pend donc tr s fortement de la sensibilit du per sonnel ce droit et ses effets mais aussi de l organisation et de la coordination in ternes de l institution Si les projets ne sont pas organis s ou vus directement par les travailleurs so ciaux ou qu ils n y participent jamais ou encore qu ils n en voient pas d effets concrets ils auront alors tendance comme cela semble parfois tre le cas en avoir un image n gative Le r le du travailleur social est crucial Certains peuvent voir la PSC comme un outil incontournable et n cessaire dont ils sont convaincus de l utilit qu il fau drait enseigner dans la formation au travail social A contrario d autres ne Yentendent que comme une simple information une offre possible ou un droit communiquer Les travailleurs sociaux adoptent des attitudes tr s contrast es enthousiastes ou pas aucun int r t pour la culture le sport et
165. oriser la participation sociale culturelle et sportive 71 En outre le choix des activit s par les CPAS ne correspond pas toujours aux at tentes des usagers Cela remet alors en question leurs projets et leurs crit res de s lection des partenaires La mixit ou la non mixit des activit s peut aussi influencer l envie de participa tion et alimenter les risques de d saffections des usagers Certains usagers pr f rent aussi se rendre seuls une v nement ou une activit culturelle ou sportive que de participer collectivement une activit du CPAS ou ext rieure avec d autres usagers Lors de nos entretiens nous avons tent de syst matiquement poser la question suivante aux responsables Savez vous si l usager prend davantage cette offre comme un droit une chance ou un libre choix Nous avons obtenu les trois types de r ponses Mais il semble que plus les CPAS auront communiqu les informations relatives la PSC et auront largement instaur la mesure par des projets diversifi s depuis 2003 plus les usagers consid reraient alors leur propre droit d avoir acc s un sport un v nement une activit Les r pondants ont ainsi parfois d crit des usagers qui connaissent la mesure PSC qui anticipent l enqu te sociale pr alable et les documents n cessaires voire qui revendiquent et formulent ce droit D autres ont plut t d crit la PSC vue par l usager comme une chance comme un cadeau et
166. our ses volets sp cifiques la lutte contre la pauvret infantile et l achat de PC recycl s cf chapitre 3 Les bases de donn es portant sur le contenu de ces octrois financiers contiennent par CPAS une liste des objets raisons du soutien ou des activit s enregistr es par le centre Le rap port d activit s donne aussi une tr s courte description de chaque activit et indi que le montant associ ainsi que le nombre de b n ficiaires atteint Les donn es de 2009 et 2010 proviennent des rapports annuels uniques rendus par les CPAS au SPP IS Rapport annuel unique Les donn es li es aux activit s ainsi que les donn es associ es au montant de la demande et l utilisation des fonds PSC sont relev es et mentionn es depuis 2009 par les CPAS dans le rapport annuel unique Le rapport annuel unique est un mod le lectronique gratuit et standardis web based dans lequel les CPAS peuvent introduire leur rapport annuel L application Web permet d introduire en une seule fois toutes les activit s du centre pour lesquelles une subvention des autorit s f d rales a t accord e 2 2 Interviews Dans le cadre de cette tude deux types d interviews ont t r alis s Les interviews avec les repr sentants des organisations de coordination respectives des CPAS le d partement CPAS de l Association des Villes et Communes flamandes VVSG Approche de l tude 9 la F d ra
167. our tous les CPAS que lors de l enregistrement aussi bien avant l introduction du rapport an nuel unique qu apr s des erreurs et des n gligences sont souvent commises l6 Cela complique l analyse pr cise des donn es Ces erreurs et n gligences concer nent surtout l attribution de types de soutien certaines cat gories pr alablement d finies Nous retrouvons par exemple la description de l activit natation dans la ca t gorie manifestation la cat gorie soutien et la cat gorie participation La mauvaise attribution des activit s porte aussi sur les initiatives men es dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile subdivision en six ca t gories s par es dans le rapport annuel unique Nous pouvons partir du principe que de nombreuses autres initiatives ax es sur la lutte contre la pau vret infantile ont mal t class es et se retrouvent sous le d nominateur g n ral de la manifestation ou du soutien par exemple lors de l introduction le rassemblement de diff rentes activit s fortement loign es sur le plan du contenu par exemple natation et journal natation et cin ma natation et excursion Paris etc Bien que ce cas se pr sente beaucoup moins depuis l utilisation du rapport annuel unique le rassemblement des ac tivit s complique la bonne interpr tation des co ts par exemple dans natation et journal quel tai
168. ovinciale pour les jeunes et l animation des jeunes les plans de politique sportive communaux dans le cadre du d cret Sport pour Tous accordent de l attention la diversit et l accessibilit L objectif n tait pas de dresser dans ce chapitre un inventaire complet des mesu res politiques et des lignes de subvention pertinentes Nous n avons mentionn que les mesures pr sentant une puissante interaction avec les trois volets de la me sure de la PSC et qui sont ce titre souvent cit es par les CPAS dans ce cadre 35 CHAPITRE 5 MESURE G N RALE VISANT FAVORISER LA PARTICIPATION SOCIALE CULTURELLE ET SPORTIVE PSC 1 Analyse des subventions de PSC Les autorit s f d rales pr voient depuis 2003 un montant de plus de 6 2 millions d euros pour encourager les personnes pr sentant un faible niveau de revenus et de formation participer des activit s sociales culturelles et sportives Lors de l introduction de la mesure le montant pr vu pour la subvention s levait exacte ment 6 200 000 euros Depuis lors le montant a t index annuellement Par cons quent en 2010 c est un montant total de 6 655 963 euros qui a t pr vu 10 Le tableau suivant illustre l volution du montant pr vu pour la subvention ces quatre derni res ann es 2007 2010 Il indique galement la r partition des fonds par r gion Le montant de la subvention a augment pour les trois r gions Proportionnellement
169. oyens crits Ils envoient par exemple des courriers d anciens participants effectifs ou tous leurs usagers ou une s lection d entre eux Mais le co t de ces envois parfois massifs jusqu 450 lettres deux fois par an le temps que cela prend la per sonne responsable ou au secr tariat et ses effets parfois limit s les usagers ont peur ou n ouvrent pas toujours le courrier n en font pas le principal canal crit Il n en reste pas moins que certains CPAS poursuivent leurs envois de courriers leurs usagers pour les informer des activit s PSC Plusieurs CPAS ont aussi voqu l envoi de SMS pour rappeler son inscription l usager ou qu un v nement aura lieu Plus r pandus comme moyen de communiquer des v nements un programme sont les affiches les brochures les flyers les catalogues d activit s mensuels tri mestriels etc qui sont le plus souvent disponibles dans les salles d attente Ces supports sont soit r alis s exclusivement par les CPAS soit par des op rateurs ou partenaires ex programme de l asbl A27 ou encore en collaboration avec un partenaire Plusieurs CPAS ont aussi diffus leurs informations dans des publications locales journal de la commune quotidien local D autres CPAS disposent d crans dans les salles d attente o figurent des infor mations sur les activit s PSC organis es pour les usagers Enfin certains inscrivent et mettent jour sur
170. parents rencontrant des difficult s d ducation Groupe cible Initiative ouverte tous Aucune coordonn e n est demand e pour des raisons de respect de la vie priv e Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Plusieurs sessions sont th matiques sur les loisirs les premiers soins l hygi ne etc d autres pr sentent des th mes ouverts Les participants sont invit s apporter leur contribution Le recrutement des participants au projet se d roule aussi bien par voie orale que par voie crite folders site Web Facebook etc La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 105 Description Nom du CPAS Zottegem Nom type de projet Lokaal Kinderrechtenplan Plan local pour les droits de l enfant Dur e Plus d un jour Contexte El ments de Le plan part du principe que la pauvret infantile signifie qu un Yorganisation vision enfant ne peut pas jouir de certains droits enseignement soins de sant un environnement de logement s r et sain etc Le plan mise beaucoup sur la collaboration pour lutter efficacement contre la pauvret infantile Outre la condition de la collaboration entre les organisations et les services le plan ne peut tre ex cut qu avec le soutien financier de diverses lignes de subvention Les fonds f d raux de lutte contre la pauvret infantile seront donc galement utilis s dans le cadre
171. parler ou de mentionner l information lors de l entretien social Quelques CPAS peuvent v rifier que la communication de l information a bien t transmise l usager par le contr le de l identit des usagers qui participent et des travailleurs sociaux en charge des dossiers des non participants Ils peuvent ainsi identifier qui en parle ou n en parle pas Par rapport l organisation du travail le haut degr de turnover du personnel constitue une difficult suppl mentaire la connaissance ou la sensibilit la me sure Certains r f rents culturels ou coordinateurs et autres titres des personnes tenues pour responsables de la PSC expriment leur devoir parfois combat per manent de r p tition de l information Nous constatons nouveau l importance de la division de la gestion administra tive et organisationnelle des proc dures internes relatives la PSC qui jouent sur la connaissance et l application de la mesure La fa on dont le CPAS aura d cid des r gles et distribu les r les et les t ches sera favorable ou non la sensibilisa tion et donc la mise en uvre Il faut souligner ici que plusieurs CPAS ont voqu des tensions entre leur per sonnel et leurs usagers Ces tensions s expliquent par une certaine amertume face cette chance de se voir octroyer un droit et une facilitation d acc s des v ne ments ou activit s culturelles sportives ou autres
172. pation des associations au sens large du terme carte de natation camps pour jeunes adh sion un club de football de gym de fit ness de danse de sports de combat l affiliation des associations une acad mies artistiques 50 5 suivis par des interventions individuelles pour d autres v nements sociaux culturels et sportifs abonnements des quoti diens ou des magazines B Excursions tickets d acc s pour le th tre des co m dies musicales des concerts des camps de jeunes les frais d inscription scolaire et les frais scolaires les voyages scolaires les livres et les tickets pour les films 31 8 Le nombre d activit s visant favoriser l acc s aux nouvelles technologies de l information et de la communication est limit 2 7 Cette basse proportion s explique partiellement en raison de l existence d une autre subvention pour l achat d ordinateurs de seconde main cf R cup PC mais aussi sans doute en raison du fait que certains CPAS n assurent ne souhaitent assurer aucun remboursement d abonnements Internet de peur d un afflux de la demande id e que cela n incombe pas au CPAS et aux t ches qui lui sont confi es etc A chaque d but d ann e de nombreux centres d terminent quel sera le mon tant maximal par personne accord au soutien individuel Il s agit presque tou jours d un montant compris entre 50 et 250 euros Certains centres d finissent galement un montant ma
173. possibilit s impossibilit s de cr ations d emploi possibilit s de d gager un budget extraordinaire impossibilit formulation d un axe prioritaire sur un autre culture sport insertion so ciale pas de consigne politique r flexion constante pisodique ou non r flexion sur les crit res d octroi du droit sur la demande sur l offre sur les effets de la mesure respect de l offre culturelle et organisation d v nements repli sur les projets les dispositifs et l offre existants favorable l tablissement de partenariats vers l ext rieur tendance Yexternalisation favorable des partenariats int rieurs et locaux tendance au d veloppement d actions propres voir point 6 s lection sur des crit res de qualit efficacit du projet de l action propre cr ation de projet co ts et prudence budg taire d penses avant r ception de la circulaire s lection de projets sur qualit s lection de projet sur l efficacit et le nombre de personnes touch es Malgr leurs mani res parfois extr mement distinctes d arbitrages de d penses de leurs budgets les CPAS ne sont pas des institutions fig es ils peuvent changer leurs crit res adapter leurs actions et font preuve de r flexivit propos de la me sure et de ses applications Enfin et pour cl turer ce point nous soulignons que plusieurs CPAS ont exprim toute la difficult d appliquer ces crit res puisqu un
174. produced in any fom by mimeograph film or any other means without permission in writing from the publisher iii PR AMBULE Cette tude n aurait pas pu tre men e sans la participation de nombreuses personnes Nous remercions le commanditaire de cette tude la Secr taire d Etat l Int gration sociale et la Lutte contre la Pauvret Maggie De Block pour nous avoir fait confiance Nous remercions galement les membres du comit de suivi pour toutes les suggestions utiles qui nous ont t propos es durant tude Nous sommes reconnaissantes vis vis des collaborateurs du SPP IS pour leur excel lente collaboration et leurs feed backs constructifs Nous remercions enfin vive ment toutes les personnes des CPAS de la VVSG de YUVCW et de l AVCB VSGB qui ont accept de nous r pondre et de nous fournir des informations pr cieuses dans le cadre de cette tude Leur contribution a t l pine dorsale de ce rapport TABLE DES MATI RES Abr viations ix Chapitre 1 Introduction le droit la participation sociale culturelle et sportive galement pour les groupes vuln rables 1 1 Une tradition 1 2 Actuellement au centre de l attention 2 3 Quelques chiffres sur la pr carit et la participation 2 4 Pourquoi accorder une attention la participation des personnes enfants en situation pr caire 4 Chapitre 2 Approche de l tude 7 1 Questions de l tude 7 2 M thodes d tude 7 2 1 Analy
175. qu autorit et que CPAS que l impact de cette mesure sera de toute fa on limit et qu elle ne pourra jamais liminer enti rement la probl matique de la pauvret infantile De nombreuses personnes interrog es consid rent en outre la pauvret infantile non seule ment comme un probl me n cessitant une intervention financi re comme le pr voit la mesure mais aussi et surtout comme une question d ad quation entre la demande et les besoins des enfants et des de leurs parents en situa tion pr caire d une part et l offre d instances sociales d enseignement d assistance param dicale etc d autre part Ce n est visiblement pas tant l aspect financier qui cr e la fracture L obstacle financier est bien entendu pr sent mais dans une moindre mesure Le probl me est de diriger les gens vers une offre culturelle ou sociale C est pourquoi nous travaillons avec un membre du per sonnel qui fait le pont pour ces personnes Chef de d partement Service social L lt 2 Le fait de ramener l attention accord e la pauvret infantile une mesure et une ligne de subvention s par es complique la mise en uvre d une politique int gr e La nouvelle mesure est donc parfois consid r e comme un nouveau r glement plaidant pour un mode de subvention plus coh rent des diff rentes autorit s pour toutes les probl matiques qu un CPAS peut traiter Une per sonne interrog e estime que l on fer
176. que certains travailleurs sociaux ne pourraient eux s offrir Toujours par rapport au personnel responsable de la mesure il faut souligner l existence de comit s d usagers qui prennent place dans divers lieux et sous dif f rentes formes ex A27 partenaires culturels associations appartenant aux CPAS suite un atelier etc dont le contenu est relay par le personnel des CPAS en r unions de coordination voire sous forme de projet au Conseil ou au Bureau Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 45 Pour autant qu un soutien individuel de la PSC soit majoritaire dans un CPAS nous devons souligner quel point les travailleurs sociaux sont le plus souvent et effectivement charg s de son impl mentation en raison de leur responsabilit de l enqu te sociale et du dossier administratif mais aussi pris dans une multiplicit d urgences et de priorit s Mais nous devons tre r alistes c est l une des 200 choses que les travailleurs sociaux doi vent faire travailleur social L lt 2 Nous ne pouvons nous cantonner dans ce point l analyse de l application de la mesure par les travailleurs sociaux et autres personnes charg es d appliquer la mesure Il semble tout aussi important pour une compr hension de la mesure la construction d une vision de projets et les choix d arbitrages que le Pr sident le Secr taire et les responsables de commissions ou au
177. ques dans la publication Samen tegen armoede Ik ook Ensemble contre la Pauvret Moi aussi et 3 les informations manant des membres du comit de suivi sur les efforts des CPAS en mati re de lutte contre la pauvret Les crit res deux cinq doivent tre consid r s comme des caract ristiques du contexte local dans lequel un CPAS op re C est justement ce contexte local qui aide comprendre et d finir quelle offre un centre peut pourra proposer dans le cadre de la mesure PSC Les tableaux suivants donnent un aper u des CPAS dans lesquels une interview a t r alis e 2 Nous entendons par pourcentage DIS la part de b n ficiaires allocataires du RIS ou quivalents RIS plus g n ralement DIS exprim e en pourcentage rapport e la population totale d une commune Tableau 2 R gion Province Taille Nombre de DIS Montant total Niveau Montant AR Niveau de Indication nombre DIS loi du AR PSC d utilisation pauvret demande bonnes d habitants 26 mai 2002 euro PSC infantile pauvret pratiques euro infantile 1 BR L lt 5 500 lt 7 0 lt 185 000 100 lt 117 000 lt 90 2 BR M lt 2 500 lt 6 0 lt 75 000 100 lt 48 000 lt 110 GP 3 BR XL lt 7 500 lt 5 0 lt 244 000 100 lt 154 000 100 4 VL Anvers L lt 1 500 lt 2 0 lt 52 000 100 lt 33 000 lt 80 5 VL Anvers M lt 200 lt 0 5 lt 14 000 100 lt 9 000 lt 110 6 VL Anvers S lt 200 lt 1 0 lt 9 000 100 lt 6 000 lt 110 7 VL
178. qui ont enti rement utilis les subsides ceux qui ont enti rement utilis les subsides et qui ont demand encore plus que ce quoi ils avaient droit 20 Les AR du 12 avril 2011 et du 19 ao t 2011 pr voyaient ensemble pour l ann e calendrier 2011 un montant de subvention du m me ordre 4 200 000 euros Tableau 14 Utilisation des ressources destin es la lutte contre la pauvret infantile 2010 G Utilisation des ressources destin es la lutte re nn td Nombre Nombr de CPAS CPAS roupe Haf CPAS CPAS a contre la pauvret infantile 5 3 regroup s regroup s 1 Pas d utilisation du budget destin la lutte 0 129 129 21 9 21 90 contre la pauvret infantile D LL 2 Utilisation du budget destin la lutte contre 0 lt td lt 10 34 5 8 la pauvret infantile mais pas dans son 10 lt td lt 20 40 6 8 int gralit 20 lt td lt 30 26 4 4 30 lt td lt 40 35 6 0 40 lt td lt 50 26 4 4 50 lt td lt 60 29 2a 4 9 FAAN 60 lt td lt 70 34 5 8 70 lt td lt 80 26 4 4 80 lt td lt 90 31 5 3 ee 90 lt td lt 100 68 116 Utilisation 100 du budget destin la _ lutte contre la pauvret infantile Te i aT 3 ms zen Demande pour plus de 100 100 lt td 52 8 8 110 lt td lt 120 8 14 120 lt td lt 130 5 0 9 130 lt td lt 200 11 86 1 9 14 60 200 lt td lt 300 7 1 2 300 lt td lt 400 3 0 5 Total 588 100 0 100 00 c8 9 aarrdvy Mesure sp
179. qui s occupent de la participation sociale culturelle et sportive est l absence de garantie quant la suffisance des subven tions l avenir On renvoie sur ce point l absence d un cadre structurel pour les mesures PSC mais aussi au fait que les fonds n aient pas augment ces derni res ann es pas d indexation et m me diminu pour l achat d ordinateurs de seconde main Combin une plus grande publicisation et donc un plus grand int r t et donc une plus grande demande des usagers du CPAS pour le soutien PSC cette stabilit du subventionnement risque d avoir pour cons quence dans les ann es venir une insuffisance du montant pour r pondre la demande dans certains CPAS Cela signifie que les CPAS devront soit d cevoir plus de b n ficiaires po tentiels en utilisant le principe du premier arriv premier servi ou en diminuant le soutien maximal par usager soit investir davantage de fonds propres ou de moyens provenant d autres lignes de subvention dans l application de la mesure Pour de nombreux CPAS la premi re option n est pas soutenable et la seconde option est impossible 4 Le cl de r partition pour les subventions Pour d finir le montant auquel les CPAS ont individuellement droit lors de la mise en uvre des mesures de promotion de la participation sociale et de l panouissement culturel et sportif les autorit s f d rales tiennent compte de deux crit res cf art 4 de l A
180. r seau local reconnu de participation aux loisirs Dans certains cas des CPAS assurent le r le de coordinateur de ce r seau en col laboration ou non avec un service urbain Les centres assurent alors surtout le suivi administratif du r seau la communication avec le groupe cible et l accompagnement des participants Vanduynslager 2010 Le d cret de participation pr voit aussi des fonds destin s aux champs d exp rience Les champs d exp rience sont de nouvelles pratiques qui peuvent assurer une fonction exemplaire pour d autres Pour la p riode 2008 2012 sept ty pes de champs d exp rience ont t d finis Parmi ceux ci le champ d exp rience encourager et accompagner les groupes d favoris s dans le d veloppement d associations de jeunes est par exemple fortement li aux objectifs de la mesure f d rale pour la lutte contre la pauvret infantile 2 Fonds pour la participation aux loisirs Le Fonds pour la participation aux loisirs auparavant appel le Fonds pour la participation culturelle est un accord de coop ration subventionn par diff rentes organisations Welzijnszorg Samenlevingsopbouw Vlaanderen la F d ration des centres pour l ducation de base le R seau des associations o les pauvres ont la parole Ce fonds subventionn par les autorit s flamandes n est donc actif qu en Communaut flamande et peut d une certaine mani re tre consid r comme compl mentaire l
181. r la participation aux vacances et de la me sure globale PSC sont clairement parall les ils visent en effet dans les deux cas assurer une organisation structur e des loisirs pour les groupes vuln rables De nombreux CPAS qui sont membres du Point d appui utilisent des fonds PSC pour favoriser la participation aux vacances de leurs usagers La PSC pr voit en effet entre autres la possibilit d intervenir pour les B excursions des voyages en groupe organis s par le CPAS sans tour op rateur des activit s organis es par le CPAS par exemple Vacances pour tous etc des voyages en groupes organis s par les mutuelles par les associations pour personnes handicap es par les asso ciations de personnes g es le prix du voyage et de l entr e aux parcs d attractions l tranger etc Mesures et initiatives apparent es 29 4 Bons pass et ch ques locaux Plusieurs administrations locales disposent aujourd hui de leurs propres ch ques ou bons culture sport jeunesse ou temps libre mais encore de pass culture acti vit s ou temps libre Les ch ques et les bons sont des coupons en papier ou des comptes en ligne hauteur d un montant variable qui peuvent tre utilis s comme moyen de paiement Par contre les pass ne sont pas des moyens de paiement et sont davantage utilis s comme cartes de r duction D autres fonctions sont aussi possibles cf pour un aper u Rossie amp Cardon 2004 L utilisation des bons
182. ra teurs comme l acteur qui a le meilleur acc s au groupe cible D autres CPAS esti ment en revanche qu ils ont moins d expertise que certaines des associations qu ils connaissent ou qu ils ont cr es sp cialis es dans les missions d accompagnement l panouissement social culturel et sportif ou que certains partenaires sp cialis s qu ils reconnaissent en tant qu experts associations op rateurs culturels sensibles la probl matiques etc Les CPAS peuvent allouer par conventions annuelles une ma jeure moyenne mineure partie de leur budget des partenaires pour l organisation d v nements et d activit s Les partenariats sont extr mement complexes ils constituent des liens entrem l s entre structures et institutions pu bliques semi publiques et priv es De nombreux types partenariats ont t voqu s lors des entretiens Leur nombre semble augmenter et ce avec une multiplicit d acteurs qui interagissent avec les CPAS tant pour la r flexion sur des nouveaux projets que pour le soutien indi 2 2 viduel ou pour l organisation d activit s ou d v nements La coordination comme mode d tablissement des partenariats En amont de ces partenariats se sont souvent tablies sur le temps long des ma ni res de dire et des mani res de faire ensemble des r flexions des proc dures et des actions autour de la PSC Les fa ons de communiquer l information de se rassembler
183. rands parents les coles les mouvements de jeunesse les parents d accueil peuvent y emprunter des jouets Avec la ludoth que le CPAS accorde une attention particuli re aux enfants handicap s et aux enfants en situation de pauvret Il offre ces enfants un acc s des jouets p dagogiques auxquels ils n auraient autrement pas facilement acc s Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc La ludoth que est une initiative du CPAS qui a initialement t lanc e sur fonds propres Les fonds f d raux visant la lutte contre la pauvret infantile ont t utilis s pour adapter la ludoth que aux enfants en situation de pauvret La ludoth que a ouvert ses portes la mi 2010 et elle comptait 120 membres un an plus tard 112 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Louvain Nom type de projet Soutien financier aux frais scolaires Dur e Moins d un jour Contexte El ments de Les coles sont encore trop ax es sur la classe moyenne Bien Yorganisation vision souvent elles ne connaissent pas leurs l ves en situation de pauvret Pour les parents en situation de pauvret il y a encore beaucoup de freins oser en parler Les initiatives d att nuation des co ts comme la facture maximale sont encore insuffisantes pour impliquer les parents en situation de pauvret Partenaires du CPAS pour ce projet Ecoles Objectif du projet et r s
184. rapie Et puis on a quand m me pu tendre aux frais scolaires aux frais de cantine C est important parce qu on se rend bien compte que sinon y a des enfants qui ne ben y a m me pas un bon repas sur la journ e Secr taire S lt 2 Le probl me c est que les choses comme la cantine scolaire et le param dical si nous on ne le fait pas les enfants ne l ont pas Donc politique ok pour les objectifs 20 20 etc Mais si nous on ne fait pas ce boulot personne ne le fait Si les gamins n ont pas un repas chaud par jour sustenter un peu l alimentation correcte si on leur permet pas d investir en logop die si on ne le fait pas ils sont plus tard au CPAS L on est sur des politiques pr ventives Si on doit aller couper l dedans on serait pouss s dans le dos on est sur du pur pr ventif 78 Chapitre 6 L argument pr ventif pourrait tre massue dans un dispositif comme celui l Responsable de d partement L lt 7 Certaines personnes interrog es sont pourtant critiques par rapport la nouvelle mesure C est surtout la mani re dont elle est appliqu e qui est remise en question Tout d abord le fait que la mesure ne soit promulgu e que pour deux ans ne tient pas compte de la complexit de la probl matique de la pauvret infantile ni du fait que c est avant tout une approche continue et long terme qui porte ses fruits dans le domaine Ensuite il est important de r aliser en tant
185. ratiquent et les d finissent Si certains CPAS ont travaill avec des associations ext rieures pour des activit s d veil r cr atives sportives des animations du soutien scolaire etc d autres ont cr des activit s similaires au sein de ou en collaboration avec leurs propres services ou associations D autres ont aussi externalis les activit s par la recherche de personnes sp ciali s es pour des s ances d animations ou d ateliers destination des parents ou des parents et des enfants ou des enfants seuls Il semble que lorsque des CPAS b n ficient du soutien des autorit s communales de la Ville voire de la Province par rapport des facilit s logistiques transports pr t de mat riel etc ou d infrastructures pr t d un lieu ou de services coles cr ches etc cela facilite grandement l impl mentation d un nouveau pro jet service ou l organisation d une activit Plusieurs autres types de partenariats avec des coles ou avec des maisons m di cales ont galement t observ s dans le cadre du volet PI de la mesure PSC Tout comme pour la PSC les partenariats peuvent parfois tre assimil s de la coordination C est alors que d autres axes de politiques publiques insertion so ciale coh sion sociale etc facilitent la communication entre partenaires poten tiels et ou la cr ation de nouveaux projets Enfin certains partenariats originaux ont t ob
186. relayer d autres exemples de bonnes pratiques qui n entrent pas forc ment dans une logique de projet Ces projets constituent par ailleurs et le plus souvent des actions ou des v nements collectifs Or beaucoup de CPAS ont orient leur action sur un soutien majoritairement individuel Ils ex pliquent ce titre qu il s agit de besoins urgents et de premi re n cessit En effet l acc s l ducation et la sant passe avant toute autre initiative pour certains CPAS Il est donc probable que les CPAS confront s aux contextes les plus diffici les socialement se soient concentr s sur l aide individuelle et les besoins primai res puisque plus urgents et n aient donc forc ment jamais pu tre retenus ni possiblement inclus dans ces bonnes pratiques D autres CPAS n ont cr aucun projet original mais ont pris connaissance de l information et appliqu la mesure de mani re compl mentaire Ils ont combin s toutes les possibilit s offertes par la PI et parfois m me men des r flexions quant aux volutions de cl s de r partition et aux futurs projets D autres CPAS voient enfin entre la PSC et la PI une forme de continuit Il fut d s lors parfois extr mement difficile d isoler des bonnes pratiques financ es ex clusivement par le subside PI r duisant ainsi consid rablement le nombre de cas pouvant tre retenus Enfin beaucoup de bonnes pratiques d exemples d initiatives originales existent dans
187. res la participation une association Participation des manifestations sociales culturelles et sportives Manifestation Interventions individuelles pour diff rents types de co ts Favoriser l acc s aux nouvelles technologies de l information et de la communication Initiative excursion de groupe mer zoo Planckendael etc f te de No l et de Saint Nicolas cours de langue visite de mus e v nement carte de natation camp d adolescents affiliation club de football gym fitness danse sports de combat affiliation associations acad mie d art abonnements des journaux et des magazines B trip principalement parcs d attractions ticket d acc s repr sentation th trale com die musicale concert camps pour les jeunes frais d inscription ducation frais d cole voyages scolaires classes de mer de neige de for t achat d ordinateur connexion Internet Source Manuel pour le rapport annuel unique IV Participation sociale et culturelle www mi is be Les exemples sont bas s sur une analyse qualitative des donn es rassembl es des rapports annuels uniques de 2010 Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 53 E Initiatives de ou pour le groupe cible au niveau social culturel ou sportif E Participation des associations sociales culturelles ou sportives E Participation des manifestations sociales culturelles
188. rit res peuvent aussi tre orient s vers certains publics selon qu il s agisse de soutien individuel ou d organisation d activit et d v nements collectifs C est alors une combinaison de crit res qui d pendent aussi des infrastructures d te nues par les CPAS des sp cificit s du contexte conomique et social et de leurs priorit s Quelques exemples semblent montrer que la PSC dans certains contex tes seulement atteigne d j souvent majoritairement la jeunesse Dans certains CPAS ce sont des enfants qui sont donc souvent concern s par le soutien indivi duel ex l aide au paiement de cotisations sportives d activit s r cr atives scolai res etc La PSC b n ficie donc pour une part variable mais souvent importante dans certains CPAS des enfants et adolescents En outre et par rapport l organisation d activit s collectives certains CPAS orientent quant eux l action vers des personnes g es Ces activit s sont alors organis es soit hors les murs soit en MRS et cr ent des possibilit s d animations d excursions Nous observons donc pour ce dernier point que lorsqu il s agit d organiser des v nements des activit s collectives pour un groupe cible plusieurs CPAS lar gissent ainsi l offre l ensemble des personnes pr sentes C est dire par exem ple des animations pour tous les r sidents de la MRS des activit s pour tous les participants d une journ e th me ou un
189. rticipation Il existe peu de partenariats formels entre les CPAS en vue d obtenir une indem nit pour l engagement de personnel dans le cadre de la PSC globale Il existe en revanche de nombreux changes informels entre les centres La collabora tion entre CPAS et avec d autres organisations est multiple bien qu elle ne soit pas toujours explicitement r alis e dans le cadre de la mesure PSC Ces colla borations peuvent tre de natures tr s diverses La mani re dont un centre communique et coordonne par exemple dans le cadre d un r seau local de parti cipation aux loisirs en Flandre dans le cadre de l article 27 wallon mais aussi les liens qu un centre entretient avec d autres initiatives par exemple les pass temps libre locaux ont une grande influence sur les collaborations d un CPAS De mani re g n rale et divers niveaux politiques mesures PSC d cret de participation article 27 pass et ch ques locaux etc nous constatons que l ensemble de ces mesures se renforce Ces mesures assurent une bonne circu lation des informations et cr ent de nouvelles possibilit s pour la participation individuelle et collective Il reste tr s difficile pour le personnel travailleurs sociaux de d velopper une sensibilit et de suivre la probl matique de la participation socioculturelle En effet ces aspects sont notamment complexifi s par la pression du travail tous 142 Chapitre 10 les autres aspects du
190. rtir de diff rentes perspectives th oriques Dans les premiers chapitres de cette tude nous avons express ment renvoy une approche par les droits En effet nous constatons que le droit la participation sociale culturelle et sportive est g n ralement consid r comme un droit social fondamental pour tous qui vaut galement pour tous les enfants Mais certains groupes vuln rables peuvent difficilement invoquer ce droit ou ne peuvent pas en pratique effectivement b n ficier de cette participation en raison de nombreuses barri res Les groupes vuln rables comme les usagers des CPAS sont en d autres termes des ayants droit mais qui ne peuvent atteindre l offre laquelle ils ont droit Outre le discours sur les droits nous pouvons aussi aborder le th me de cette tude par le prisme de l activation sociale Nous devons pour faire tre bien cons cients du fait que la notion d activation est li e au temps et qu elle contient en elle m me plusieurs discours Van der laan 2000 Les mesures de PSC au centre de cette tude semblent surtout en ad quation avec le discours d activation en termes de concr tisation des droits sociaux fondamentaux Tuteleers 2007 Ce type de discours d activation pr sente surtout des objectifs et des bases manci patoires Il appara t des r sultats de notre tude que la r flexion mancipatoire et de la responsabilisation sont galement au centre de la mesure PSC puisqu elles
191. ructurent l action sociale Ces liens s observent aussi au travers de nouveaux lieux services subventionn s r seaux cr ation de lieux de concentration de l information guichets etc qui ont souvent pour objectif un devoir de focalisation des acteurs sur une ou plu sieurs priorit s ou sur un public cible comme la mesure PT Les discours r colt s lors de nos interviews t moignent d une int riorisation par les CPAS de ces priorit s et de leur inscription dans ces nouveaux dispositifs Enfin comme pour tout secteur en Belgique il est important de souligner que l action publique est la fois structurante et agissante Elle est tiss e par les ac teurs et par de nombreuses impulsions qui manent de chaque niveau d cisionnel Alors que l un des objectifs fr quemment formul depuis quelques ann es est 26 Chapitre 4 notamment d agir en r seau de mani re coordonn e sans cr er de double emploi il y a fortiori toujours des croisements et des buts communs qui parfois se recouvrent et peuvent renforcer une action ou au contraire mener des incom pr hensions 1 D cret de participation r seaux locaux et conventions pour la participation aux loisirs Il y a trois ans les autorit s flamandes ont approuv le d cret de participation in extenso D cret pr voyant des mesures d encouragement et d accompagnement visant favoriser la participation la culture l anima
192. rudente afin que ce droit soit garanti quitablement D autres indiquent des pics de d penses du rant certaines p riodes de l ann e durant les vacances durant les f tes la ren tr e scolaire ou au printemps au moment des voyages scolaires par exemple Un CPAS tr s grand a soulign par rapport aux usagers qu il faut garder l esprit la grande mobilit de leur situation financi re d emploi de logement ma trimoniale etc Le fait que cette situation soit vite changeante explique d ailleurs partiellement les d saffections de derni re minute de certains usagers malgr une inscription pr alable une activit Aussi et selon plusieurs CPAS une premi re participation en induira probable ment d autres Le fait d avoir t expos plusieurs fois modifie sa perception des choses Au del des crit res se rapprochant des usagers ou de l action telle que d cid e par le CPAS ou prescrite le pouvoir subsidiant divers crit res relatifs l organisation la d cision po Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 49 litique du Pr sident et ses priorit s et au contexte entrent aussi en jeu dans les modes de gestion des d penses de la PSC gestion par un ou plusieurs services par types d actions par projet et ou par la recherche de subsides combinaison lieux appartenant au CPAS et les services qui y ont t d velopp s _
193. s la communi cation et le suivi de la mesure PSC avec le personnel actuel sont dans certains cas tout simplement impossibles 2 La communication des mesures PSC vers les CPAS Ind pendamment de la tardivit annuelle de l annonce de la mesure PSC globale et de la mesure de lutte contre la pauvret infantile les collaborateurs des CPAS interview s se montrent satisfaits du contenu et de la forme de la communication crite de la part du service public f d ral SPP IS L Arr t royal lui m me mais aussi l explication correspondante reprise dans les circulaires ainsi que le manuel bilingue du rapport annuel unique sont d crits comme clairs et utiles Les CPAS disposant d un r glement interne sur la mesure PSC utilisent souvent ces documents comme base pour laborer leur r glement Les informations propos es sur le site Web www mi is be sont elles aussi appr ci es Elles sont consid r es comme claires et jour Certains documents comme la version fran aise du manuel du rapport annuel unique semblent toutefois diffi ciles trouver Une autre note critique relative la communication crite des autorit s f d ra les concerne l ouverture laiss e plusieurs interpr tations par endroits Les r pondants appr cient le fait que la r glementation laisse place des concr tisations cr atives personnelles pour la promotion de l panouissement social et de la parti Application pratique des mesures PSC 131
194. s le cadre large de la PSC De nombreuses questions mergent de la part des CPAS Par rapport aux usagers quels sont les crit res d octroi Quel type de participation souhaite t on Quels sont les groupes cibles Est il plus utile de travailler long terme sur de petits groupes ou court terme sur des groupes plus larges Comment am liorer l acc s la mesure Pourquoi ceux l ne par ticipent pas alors que ceux ci participent Quels effets de stigmatisation vi ter lors d une activit ou d un v nement Par rapport eux m mes qu est ce que la culture signifie pour eux et pour nous les CPAS Et en cons quence quels carts quel pouvoir quels moyens d accrocher les personnes Cette mesure fait elle partie de nos missions prin 15 Son volet relatif la lutte contre la PI sera analys dans le chapitre suivant Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 43 cipales Comment am liorer les d penses la connaissance de la mesure par le personnel r orienter nos actions Vers quelle cl de r partition Par rapport aux partenaires Comment n gocier des activit s qui soient la fois dans les missions propres du partenaire culturel sportif pour des publics mixtes et correspondre la vi sion des CPAS Comment s lectionner les projets Comment faire voluer les conventions et partenariats pour une action conjointe 2 3 Implication du pers
195. s de bons contacts avec un centre de r utilisation lors de l introduction de la ligne de subvention Selon certains r pondants la recherche d un partenaire adapt pour la fourniture d ordinateurs pr ts l emploi n est pas t che ais e Conclure des accords financiers et des accords par rapport la garantie des ordinateurs complique souvent la collaboration Or la collaboration avec des partenaires ainsi que l encadrement d autres partenaires peut encourager la demande Les collaborations avec des associations des projets d inclusion ou des instances de formation peuvent donc faire augmenter la demande d un bon ordinateur de seconde main La vente d un ordinateur par le CPAS est aussi de pr f rence associ e des informations sur mesure pour l usager du CPAS sur le logiciel Internet etc et un renvoi de l usager vers des cours d initiation gratuits l utilisation s re d Internet et d un ordinateur Nombre de proposants d j suffisant pour les ordinateurs de seconde main Niveau de l argument Autres acteurs Analyse Le fait que la demande d ordinateurs de seconde main soit tr s limit e au niveau des CPAS dans un nombre limit de CPAS peut indiquer que l ventuelle demande d ordinateurs de seconde main est d j satisfaite par d autres acteurs qui s impliquent dans le domaine de l e inclusion Il peut s agir de centres de r utilisation mais aussi de possibilit s d utili
196. s mises leur disposition pour favoriser la participation sociale culturelle et sportive et pour lutter contre la pauvret infantile Plusieurs r pondants ont indiqu qu ils pourraient faire encore 132 Chapitre 9 plus avec un budget plus important mais se disent relativement satisfaits du ni veau actuel des subventions Seuls les plus petits CPAS XS et S dont la subven tion PSC g n rale laquelle ils ont droit est inf rieure 6 000 euros indiquent qu il est difficile de d velopper une solide politique avec un tel montant Ce montant de subvention ne permet en r alit que le soutien individuel L introduction d une limite inf rieure des subventions PSC pourrait tre consid r e pour pallier ce probl me Les CPAS ne compl tent pas directement les fonds des autorit s f d rales avec d autres lignes de subvention provenant par exemple d autres niveaux admi nistratifs Mais dans la pratique les lignes de subvention de diff rentes mesures sont parfois rassembl es cf chapitre 4 Un exemple qui revient souvent ce pro pos est l interaction entre l action d un r seau local de participation aux loisirs soutenu par le d cret de participation et les efforts fournis par le CPAS dans le cadre de la lutte contre la pauvret infantile soutenus par les subventions PSC f d rales En ce qui concerne le niveau des montants de subventions la pr occupation prin cipale des collaborateurs des CPAS
197. s pour plusieurs enfants en situation pr caire Afin de justifier leur utilisation de subventions les CPAS doivent obligatoirement indiquer certaines donn es relatives chaque activit dans leur rapport annuel unique la date de l enregistrement le type d activit sur la base du classement susmentionn en 6 cat gories une courte description de l activit le nombre de b n ficiaires le montant subventionn Le tableau suivant illustre pour chaque cat gorie d action I1 C1 le rapport entre le nombre de lignes d activit s introduites Nous savons ainsi quelle est la part d activit s pour chacune des cat gories et nous y indiquons galement par cat gorie quelles sont les informations connues sur le nombre de b n ficiaires tou ch s la moyenne et la m diane Les chiffres indiquent clairement que plus de quatre activit s sur cinq 81 3 organis es en 2010 dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile se composaient d une forme de soutien individuel 11 I5 parmi toutes les formes de soutien individuel le soutien scolaire est le plus fr quent en termes de volume d activit s suivi par assistance param dicale exprim e par b n ficiaire la hauteur moyenne du soutien financier est la plus lev e pour les interventions param dicales et l assistance psychologique le soutien assur pour des achats de mat riel p dagogique et de jeux 15 est une forme de soutien in
198. sation gratuite d ordinateurs dans des biblioth ques et des centres de services mais aussi de cours d informatique mobiles donn s par une association ou par des organisations tertiaires et de formation Mesure pour l achat d ordinateurs de seconde main 127 6 Argument Niveau de l argument La trop faible subvention maximale par ordinateur 100 euros Mesure Analyse 7 Argument Certains r pondants indiquent que le co t d un bon ordinateur de seconde main avec garantie a tellement augment ces derni res ann es que la subvention maximale de 100 euros ne couvre plus ces co ts L tude d valuation de Vonck amp R simont 2008 plaidait d j pour augmentation de ce montant 175 euros Le CPAS devait alors investir de plus en plus de moyens pour assurer une vente quasiment gratuite aux usagers C est pour cette raison que certains CPAS compl tent les subventions f d rales avec d autres subventions par exemple le fonds des villes destin es r duire la fracture num rique L exclusion des achats li s l informatique comme l acc s Internet les logiciels une imprimante etc l exclusion de l achat d un nouvel ordinateur Niveau de l argument Analyse Mesure Les r pondants ont indiqu que l achat d un ordinateur de seconde main est insuffisant en soi pour encourager les gens acqu rir des comp tences en mati re d informatique Les co ts li s pour les logiciels etc
199. se des bases de donn es 7 2 2 Interviews 8 Chapitre 3 Explication des mesures 17 1 La mesure PSC une mesure visant favoriser la participation sociale ainsi que l panouissement culturel et sportif des b n ficiares usagers des CPAS 17 1 1 Base l gale 17 1 2 Historique de la mesure 17 1 3 Objectif de la mesure 18 1 4 Activit s subventionn es par la mesure 18 1 5 Financement li la mesure PSC 19 1 6 Evaluations pr c dentes de la mesure 19 vi 2 La mesure de lutte contre la pauvret infantile pour les usagers des CPAS Table des mati res 2 1 Base l gale 2 2 Historique de la mesure 2 3 Objectif de la mesure 2 4 Activit s subventionn es par la mesure 2 5 Financement li la mesure 2 6 Evaluation pr c dente de la mesure Mesure destin e la r cup ration d ordinateurs PC R cup 3 1 Base l gale 3 2 Historique de la mesure 3 3 Objectif de la mesure 3 4 Activit s subventionn es par la mesure 3 5 Financement li la mesure 3 6 Evaluations pr c dentes de la mesure Chapitre 4 Mesures et initiatives apparent es 1 RU Re CE re 1 ES 20 20 20 20 21 21 21 22 22 22 22 23 23 23 25 D cret de participation r seaux locaux et conventions pour la participation aux loisirs Fonds pour la participation aux loisirs Point d appui pour la participation aux vacances Bons pass et ch ques locaux Article 27 Les services d insertion sociale en R gion Wallone Conclu
200. serv s l un avec une Universit pour un projet d apprentissage du langage l autre avec un centre d hippoth rapie pour les enfant en difficult s voir Chapitre 7 10 Evaluation et effets de la mesure de lutte contre la pauvret infantile 10 1 R flexions au niveau des CPAS Durant nos entretiens certains responsables ont exprim leurs r flexions en cours et venir quant l utilisation du fonds PI Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 99 Cette mesure a permis pour un CPAS d identifier des besoins a oui on le faisait d j mais a a permis de restructurer le machin on sait maintenant combien ont des probl mes de gardes d enfants de param dical etc En termes d ing nierie sociale a nous permet d tre plus pr cis sur la question Responsable de d partement L lt 7 La pauvret infantile ne se r sume pas pour certains un manque de ressources financi res ce th me se rapproche du but intrins que de la PSC Ce n est visiblement pas que l aspect financier qui cr e la fracture L obstacle financier est bien entendu pr sent mais dans une moindre mesure Le probl me est de diriger les gens vers une offre culturelle ou sociale C est pourquoi nous travaillons avec un membre du per sonnel qui fait le pont pour ces personnes Chef de d partement Service social L lt 2 Les CPAS ont aussi exprim la r flexion n cessaire qu il faut pour
201. sion Chapitre 5 Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive PSC Analyse des subventions de PSC Vision et politique des CPAS en ce qui concerne la mesure PSC 2 1 Cadre ou r glement interne 2 2 Arguments critiques appr ciations et dysfonctionnements de la mesure 2 3 Implication du personnel du CPAS dans la mesure Crit res pour l utilisation des fonds PSC Activit s soutenues organis es avec les fonds PSC 26 27 28 29 30 32 33 35 35 39 39 42 43 46 49 Table des mati res Raisons de la non utilisation ou de l utilisation incompl te des fonds PSC Coordination et parternariats 6 1 Nature et nombre des collaborations 6 2 Evolution des partenariats 6 3 Conventions mon taires et non mon taires au sein des partenariats Communication sur la PSC et coordination autour de la PSC 7 1 Communication crite 7 2 Communication orale 7 3 Communication et coordination entre tous les acteurs de la PSC Les effets de la mesure PSC 8 1 La mesure contribue t elle la participation 8 2 Efficacit qualit et valuation Chapitre 6 Mesure sp cifique relative aux enfants en situation pr caire 9 G n ralit s La connaissance de la mesure L appr ciation d une mesure qui met l accent sur la pauvret des enfants 3 1 Par les f d rations 3 2 Par les CPAS 3 3 Par les usagers Quels sont les crit res dont les CPAS tiennent compte pour
202. soutien qui permette aux enfants des b n ficiaires de participer des activit s dans un cadre mixte 14 Maisons de repos et de soins Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 47 De mani re g n rale les personnes dites vuln rables et ou tr s isol es ne peuvent pas toujours tre ou faire l objet d un ciblage sp cifique Il est difficile pour beau coup de CPAS de toucher ces personnes Il devient alors difficile de poursuivre la r flexion pour tenter une participation des personnes invisibles En outre des usagers qui participent participent souvent de plus en plus certains CPAS doi vent alors tablir des crit res pour ouvrir l acc s d autres personnes Plusieurs CPAS ont exprim que la focalisation et la formulation de crit res n est pas forc ment pertinente Il faudrait plut t s adapter la demande et g rer le sub side de mani re ce qu il reste toujours une marge de man uvre budg taire tant pour le soutien individuel que les activit s collectives Cela t moigne d une vo lont d galit des conditions d acc s et d arbitrage la demande de contr le du budgets en fonction des besoins En outre un des CPAS a formul un crit re qui tablit une diff rence entre la par ticipation et la consommation La participation sera une activit d finie en tant que proprement culturelle parce que collective communautaire et organis
203. standardis s Ils sont surtout assur s oralement par exemple dans des comit s ou groupes d usagers et souvent incidemment lors des rencontres organis es entre le travailleur social et le usager Dans la cadre de la PSC des comit s d usagers peuvent na tre a et l Les usa gers potentiels de la PSC peuvent ainsi tre directement concern s par rap port au choix et la programmation des activit s collectives sociales cultu relles et sportives De cette mani re les comit s ont un effet renfor ant la parti cipation puisqu ils r alisent effectivement la droit de participation sociale culturelle et sportive De nombreux centres indiquent que les frais de personnel pour la mise en uvre de la mesure sont on reux C est certainement le cas lorsque la PSC se combine d autres mesures comme par exemple pour les r seaux locaux de participa tion aux loisirs dans lesquels certains CPAS ont un r le de coordination sans que des frais de personnel puissent tre imput s Les crit res permettant d imputer des frais de personnel sont pour ainsi dire irr alisables Seuls les grands CPAS 38 entrent en consid ration pour le financement d une partie des frais de personnel Les incitants pour que de plus petits CPAS se regrou pent et forment un ensemble suffisamment grand pour pouvoir imputer des frais de personnel ne sont clairement pas assez attrayants 2 1 2 Recommandations Afin de permettre aux CPAS de
204. stions surtout parce qu il existe de nombreuses personnes qui n ont pas droit l int gration sociale DIS mais qui vivent tout de m me dans la pauvret Selon certains des collaborateurs des CPAS interview s le travail de sensibilisation r alis par le centre o les fonds n iraient pas directement aux enfants en situation de pauvret mais o les centres feraient un appel aux associations aux organisations culturelles etc devrait tre r tribu Les cat gories d utilisation fix es sont en d autres termes assez ajust es l usager lui m me Les CPAS travaillent beaucoup avec d autres organisations pour la lutte contre la pauvret infantile mais il existe peu d accords de collaboration formels 2 2 2 Recommandations Il est recommand de poursuivre cette mesure Le th me de la pauvret infantile est consid r comme tant extr mement important par les CPAS et ces der niers sont convaincus des nombreuses possibilit s qu offre la mesure Le tra vail consacr l identification des besoins des personnes les enfants et leurs parents en situation de pauvret et men dans le cadre de cette mesure permet aussi de d velopper des actions pr ventives allant au del de la mesure pro prement dite Le faible taux d utilisation de 2010 ne peut constituer un argu ment de suppression de la mesure Tout comme pour la mesure PSC cette me sure a peut tre besoin de temps pour atteindre sa vitesse de cro
205. stribution du montant de la subvention se fait an nuellement partir d un calcul bas sur deux param tres d gale importance 1 sur base du nombre d ayants droit l int gration sociale les DIS de janvier de l ann e pr c dente et 2 sur base du nombre d ayants droit une intervention financi re major e de la mutuelle Jusqu en 2010 les CPAS devaient r aliser une souscription pour pouvoir utiliser les fonds g n raux de la PSC l issue d une d cision du conseil Cela permettait de conserver le montant r siduel le montant pour lequel aucune souscription n a t r alis e disposition pour d autres projets Depuis 2011 la souscription des centres n est plus n cessaire et repr sente une simplification administrative Les fonds de la PSC sont vers s en deux temps par le biais d un acompte et d un solde Depuis le d but de la mesure en 2003 les montants r siduels de l ann e pr c dente ne sont pas report s l ann e suivante en raison du fait que les AR annuels sont juridiquement ind pendants les uns des autres 1 6 Evaluations pr c dentes de la mesure L application des subsides en mati re de PSC a d j t valu e deux reprises par l association Kunst en Democratie Culture et D mocratie Cl amp Mechbal 2004 Vonck amp R simont 2008 Ces rapports d valuation indiquent entre autres qu avant que la mesure PSC n entre en vigueur les CPAS taient rarement actifs
206. t 227 000 lt 10 28 WAL Li ge XS lt 50 lt 1 0 lt 2 000 0 lt 2 000 0 29 WAL Luxembourg S lt 500 lt 2 0 lt 15 000 100 lt 9 000 lt 80 30 WAL Luxembourg XS lt 200 lt 2 0 lt 6 000 100 lt 4 000 0 31 WAL Namur XS lt 50 lt 1 0 lt 3 000 0 lt 2 000 0 j Publication P Groupe de pilotage GP A apnja j ap oyorddy EL 14 Tableau 3 R gion Chapitre 2 Nombre de CPAS interview s R gion de Bruxelles Capitale R gion flamande R gion wallonne 3 16 12 Tableau 4 Province Nombre de CPAS interview s Bruxelles Anvers Limbourg Flandre Orientale Brabant flamand Flandre Occidentale Brabant wallon NN I amp EON A Hainaut Li ge Luxembourg Namur Tableau 5 Nombre d habitants Synth tis Nombre de CPAS interview s abr viation Moins de 15 000 habitants Extra small XS 5 Entre 15 000 et 30 000 habitants Small S 7 Entre 30 000 et 60 000 habitants Medium M 8 Entre 60 000 et 120 000 habitants Large L 6 Plus de 120 000 habitants Extra large XL 5 Tableau 6 Part DIS Nombre de CPAS interview s Entre 0 0 et 0 5 Entre 0 5 et 1 0 Entre 1 0 et 2 0 Entre 2 0 et 3 0 Entre 3 0 et 4 0 Entre 4 0 et 5 0 Entre 5 0 et 6 0 Entre 6 0 et 7 0 m NN NANO Approche de l tude 15 Le tableau suivant illustre les fonctions statuts des personnes interview es La plupart des interviews ont t r alis es avec des responsables du service s
207. t le co t subventionn pr cis de la natation et quel tait le co t subventionn du journal Cela complique galement l interpr tation du nombre de b n ficiaires par exemple dans natation et cin ma les personnes qui vont nager sont elles aussi all es au cin ma la description trop sommaire de l activit par le CPAS complique une interpr ta tion des activit s sur le plan du contenu La description excursion laisse par 15 Nous entendons par l que les centres devaient peut tre soumettre des rapports de la m me mani re mais que les activit s qui faisaient l objet du rapport ne devaient pas tre attribu es des cat gories pr alablement d finies 16 Les exemples que nous donnons dans ce paragraphe sont tir s des donn es relatives l ann e 2007 Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 51 exemple beaucoup de place la supposition s agissait il d une excursion so ciale culturelle ou sportive Les fonds ont ils t utilis s pour l acc s des usa gers du CPAS par exemple un ticket pour le zoo ou galement pour l accompagnement le transport les guides etc tait il question d une sous traitance L analyse des donn es n a pas pu tre pr c d e d un nettoyage approfondi dans le cadre de cette tude Seules les valeurs incorrectes par exemple le code ref et les valeurs impossibles ou vraiment suspectes par exemple 1
208. taine 4 WAL Mettet 1 WAL Remicourt 2 WAL Trooz 4 Herstappe 0 euro pr vu d apr s l AR cette ann e Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 39 2 Vision et politique des CPAS en ce qui concerne la mesure PSC 2 1 Cadre ou r glement interne Avant d analyser par th mes le contenu de nos entretiens t l phoniques avec les 31 CPAS nous ferons ici quelques remarques liminaires et nous pr senterons en suite quelques tendances g n rales Profond ment h t rog nes tant du point de vue de l organisation que de la ligne politique les CPAS ont tendance travailler selon des r gles et un style organisa tionnel qui leurs sont propres Ils suivent souvent des choix concert s sur plu sieurs axes priorit s politiques mais ont aussi tendance s adjoindre divers ty pes de politiques publiques qu ils estiment prioritaires tous niveaux de pouvoir politiques f d rales plans r gionaux proximit partisane avec les autorit s loca les etc De la m me mani re les CPAS arbitrent ces choix selon les publics dont ils ont la responsabilit ceux qu ils accompagnent travers cette mesure et leurs demandes Chaque CPAS interpr te la l gislation et les mesures de subventions sa mani re en fonction de la ligne de politique g n rale fix e par le Conseil de l action sociale et administr e par le Bureau permanent La composition de leur personnel
209. tains estiment p renne et d autres en core trop fragile A ce propos de nombreux CPAS expriment leur conscience de la fragilit de continuit de la mesure PSC et pr f rent ainsi agir de mani re minimaliste et donc ne pas y investir trop de moyens et d nergie En outre ce risque conscient de non p rennit de la mesure influence la possibilit d une vision En 2003 ces moyens taient assez inattendus Nous ne savions pas si la mesure allait tre poursuivie Ce n tait l poque pas une subvention structurelle L administration a donc d cid de ne pas d velopper de v ritable vision structurelle cet gard travailleur social du service social cellule trangers M lt 1 Les CPAS dans leur gestion prudente anticipent ainsi le risque de devoir assumer un jour sur fonds propres mais aussi celui de devoir assumer une demande croissante ou trop importante Certains ont d ailleurs estim devoir contr ler la demande ou devoir faire face une demande trop importante D autres au contraire ne re oivent pas suffisamment de demandes individuelles et se concen trent alors sur l laboration de projets collectifs Nous remarquons ici qu une fois le montant re u certains d pensent plus rapide ment l enti ret du subside et ne tiennent donc pas syst matiquement compte de ce principe d galit d acc s aux droits par le contr le de la d pense ou sa division par des seuils d octroi
210. tains r pondants indiquent utiliser ce classement avec d tachement c est la raison pour laquelle un m me type d activit peut parfois se retrouver dans plusieurs cat go ries Les conclusions de nos analyses quantitatives figurant aux chapitre 5 et 6 vont dans le m me sens Mais c est surtout pour le rapport des collaborations avec les non CPAS que le mod le du rapport unique annuel offre trop peu de possibilit s Le devoir de rapporter le nombre exact de b n ficiaires d une activit est aussi consid r comme difficile Enfin la modification r guli re des prescriptions relati ves l encodage du rapport est d sapprouv e C est toujours aussi inconfortable de justifier le subside Les cat gories ne sont pas prati ques Et puis il faut dire combien de personnes ont b n fici de la demande Or il y a un as pect discriminatoire devoir s inscrire Responsable de d partement L lt 7 Cette mesure de la PSC elle change chaque ann e Il faut utiliser le rapport unique depuis deux ou trois ans Ce rapport comporte toutes les demandes de subventions avec chaque vo let Ce rapport unique comporte les subsides de garantie locatives fonds nergie le fonds culturel Et chaque ann e les modalit s changent Je ne demanderais pas mieux que d avoir des fonds plus long terme Secr taire XS lt 1 Le fait que le mode de distribution des subventions et le rapport PSC correspon dent d
211. tant PSC AR 2007 6294800 6233 698 99 0 5 647 760 89 7 2008 6507000 6469065 99 4 5 828 091 89 6 2009 4426666 4397705 99 3 3 881 179 87 7 2010 6655963 6634275 99 7 5 967 353 89 7 En raison de l important taux d utilisation des fonds PSC nous allons nous pen cher sur les CPAS qui au contraire n ont pas utilis les fonds ces derni res an n es Le tableau suivant fournit une illustration des communes dont les CPAS n ont pas demand de fonds PSC Leur nombre reste tr s limit et a diminu ces quatre derni res ann es Cerfontaine et Trooz sont les deux seules communes qui n ont pas demand de subvention PSC pendant quatre ann es cons cutives Il s agit de petites communes moins de 8 000 habitants et dont le pourcentage de DIS est inf rieur 2 38 Chapitre 5 Tableau 11 CPAS qui n ont demand aucune subvention PSC 2007 2010 Ann e CPAS qui n ont rien 0 euro demand pour la Nombre d ann es mesure PSC successives o aucune subvention PSC n a t demand e 2007 VL Heers VL Herstappe VL Horebeke VL Koekelare WAL Amel WAL Cerfontaine WAL Chievres WAL Fexhe le haut clocher WAL Flobecq WAL Kelmis WAL Lens WAL Merbes le chateau WAL Trooz WAL Wellin 2008 VL Herstappe VL Horebeke WAL Amel WAL Cerfontaine WAL Fexhe le haut clocher WAL Trooz 2009 VL Herstappe WAL Amel WAL Cerfontaine WAL Ohey WAL Remicourt WAL Sainte ode WAL Trooz 2010 VL Herstappe 4 WAL Cerfon
212. tantes pour combler la fracture num rique de premier degr 25 CHAPITRE 4 MESURES ET INITIATIVES APPARENT ES Lorsque l on tudie la PSC plusieurs croisements de dispositifs qui r sultent de plusieurs instruments des politiques publiques sont observables chaque chelon de pouvoir Les instruments sont g n ralement un ensemble de r gles juridiques non juridi ques formelles informelles du niveau europ en au niveau communal qui influencent le fonctionnement de l action publique en mouvement Les dispositifs sont quant eux les mani res de faire cette action Ils sont le r sultat des orienta tions mises en uvre par ces instruments comme par exemple des initiatives d acteurs ou leurs fa ons d appliquer et d interpr ter ces nouvelles normes Les dispositifs et cadres l gislatifs d crits ci dessous ne sont que quelques exem ples parmi d autres d initiatives politiques plusieurs niveaux C est par des lieux services par de nouvelles fonctions postes par des objets que l action so ciale sera orient e sur l une ou l autre priorit politique Ces modes subventions croisent les actions et les effets de la PSC de fa on directe ou indirecte Ces instruments et ces dispositifs cr ent des actions communes dans le champ de l action sociale A ce titre les nouvelles fonctions comme par exem ple la figure du coordinateur ou de l article 60 changent les mani res de faire et st
213. te durant les premi res ann es le taux de demande le montant demand par les CPAS par rapport au montant auquel ils ont droit a depuis 2007 pratiquement atteint son niveau maximal 99 ou plus et ce jusqu ce jour Le taux de paiement ef fectif montant effectivement vers par rapport au montant auquel les CPAS ont droit des autorit s f d rales s l ve quant lui environ 90 En outre le nombre de communes qui ne demandent aucune subvention PSC est limit et en diminution La mesure d utilisation des fonds est souvent li e au choix politique du CPAS Nous entendons par l l importance variable accord e par les directions des CPAS l puisement des moyens et les diff rentes approches qui y sont li es Ce choix politique refl te indirectement l importance accord e par chaque CPAS la participation sociale culturelle et sportive Cela implique que l utilisation des fonds PSC n est pas le simple reflet de l int r t pr sent de la demande des usagers ou encore de la mani re dont un CPAS stimule cette demande entre autres par la communication Il existe pour les centres des mani res permettant d utiliser ces moyens lui m me sans qu une demande n ait auparavant t explicit e par exemple lors de la distribution des ch ques ou des bons Cela illustre que la situation et la vision politiques locales des CPAS influencent fortement la mani re dont ils utilisent les fonds PSC De nombreux
214. ter l offre ces groupes Une bonne communication entre le SPP IS les f d rations et les centres peut contribuer ces possibilit s d intervision L intervision doit stimuler une forte collaboration entre les CPAS Les pouvoirs publics devraient aussi r compenser la collaboration entre un CPAS et d autres ac teurs par exemple avec des centres culturels sportifs des associations etc A ce niveau ce sont surtout l objectif et l intensit de la collaboration qui doivent tre les l ments cl s de la collaboration La d finition de crit res clairs est donc n cessaire pour viter que chaque forme de collaboration ne soit r compens e par exemple la sous traitance de certaines missions le soutien financier d autres services urbains existants etc Le fait de travailler avec un accord crit peut galement pr senter une plus value De tels contrats aident aussi les CPAS clairement identifier qui va doit faire quoi dans le cadre d une colla boration Les autorit s f d rales doivent anticiper la demande croissante manant des usa gers des fonds PSC Cette tendance d coule de l augmentation du nombre de DIS suite entre autres la crise conomique de l habitude qu ont les usagers d utiliser les fonds chaque ann e une fois qu ils en connaissent l existence de la renomm e croissante des possibilit s de soutien au niveau des usagers qui ne les utilisaient pas auparavant terme il faudra sans
215. tion de la fracture num rique Ce probl me se situe surtout au niveau du calcul des fonds par commune bas sur le nombre de DIS et de VIPO chapitre 3 Conform ment l AR de 2010 18 communes n avaient pas droit aux fonds pour les ordinateurs de seconde main et 451 communes ont re u un montant annuel inf rieur ou gal 500 euros Pour ces communes il fut sans doute impossible ou tr s difficile de d velopper une v ritable politique cibl e avec un montant aussi limit collaboration avec un centre de r utilisation etc 129 CHAPITRE 9 MISE EN OEUVRE PRATIQUE DES MESURES PSC Dans ce chapitre nous nous pencherons sur quelques unes des facettes de la mise en uvre pratique de l ensemble des mesures PSC Nous valuerons successive ment l aide des informations provenant des interviews la description de la me sure la communication vers les CPAS le niveau des montants des subventions par CPAS la cl de r partition avec laquelle les montants sont calcul s et le rap port des activit s dans le rapport annuel unique 1 La description des mesures dans l AR les circulaires et autres documents La traduction du texte de l Arr t royal destination CPAS est r alis e l aide de circulaires et d autres explications fournies par le SPP IS e g guide d utilisation La plupart des CPAS appr cie le soin avec lequel cela est mis en uvre Mais les r pondants indiquent galement que
216. tion des CPAS de l Union des Villes et Communes de Wallonie UVCW le d partement CPAS de l Association de la Ville et des Communes de la R gion de Bruxelles Capitale AVCB VSGB Des interviews avec des personnes actives au sein d un CPAS et qui en cette qualit sont en partie responsables de la mise en uvre de la mesure PSC Au total trois interviews ont t men es avec les repr sentants des organisations de coordination un interview par organisation de coordination Trente et une interviews ont t r alis es aupr s d une personnes active responsable au sein des CPAS Ces deux types d entretiens portaient de mani re g n rale sur l application des mesures visant favoriser la participation sociale ainsi que l panouissement culturel et sportif et en particulier sur l application de la mesure de lutte contre la pauvret infantile Comme lindiquent les analyses quantitatives de cette tude de nombreux CPAS n ont pas utilis cette derni re mesure Afin de comprendre les raisons pour lesquelles les subventions visant la lutte contre la pauvret infantile n ont pas en core t utilis es par ces CPAS nous avons men quelques courtes interviews t l phoniques suppl mentaires avec des professionnels travaillant dans des CPAS qui n ont pas demand le montant en principe octroy 0 euro ou qui n en ont demand qu une faible part Il s agissait en tout d une quinzaine de courtes inter
217. tion des jeunes et au sport du 18 janvier 2008 Le d cret de participation a un effet d accompagnement ou un effet compl mentaire sur les d crets d j organis s par chaque secteur et sur l ex cution de la politique dans les domaines de la Culture de la Jeunesse et du Sport Un des objectifs du d cret de participation vise une action au niveau local fa vorable une politique dynamique pour la participation des personnes en situa tion de pauvret Un des instruments que le d cret avance pour faire est le r seau local galement appel r seau local pour la participation aux loisirs Il s agit de r seaux d organisations d une m me commune ou dans le cadre d un partenariat d organisations de plusieurs communes qui s efforcent conjointement de r duire les seuils pour un acc s la culture l animation des jeunes et au sport pour les personnes en situation de pauvret Le CPAS local est pour ainsi dire toujours im pliqu dans le r seau Il est vident que la mission des r seaux locaux est en ad quation avec les ob jectifs de la mesure PSC et surtout avec son volet pour la lutte contre la pauvret infantile Il s agit chaque fois d efforts et d actions men s au niveau local dans les limites d une commune ou parfois de quelques communes qui agissent en semble Plus encore que dans le cadre de la mesure PSC la collaboration formelle et structurelle est une condition pour b n ficier de subsides en tant
218. tionn cette forme de soutien individuel des en fants en situation pr caire des usagers des CPAS tait assez fr quente en 2010 Il concernait surtout le remboursement de frais de logop die de m dicaments et de lait de croissance ainsi que la consultation d un oculiste ou des frais apparent s comme l achat d une paire de lunettes en tant qu activit s de soutien param di cal Environ un remboursement individuel sur dix 9 3 concerne les co ts li s Yorthodontie ou une visite chez le dentiste ou des co ts apparent s comme lachat d un appareil dentaire Tout comme l achat de lait de croissance ces co ts ne sont pas explicitement mentionn s comme co ts rapporter au manuel du rapport annuel unique Mesure sp cifique relative la lutte contre la pauvret infantile 93 Tableau 23 Prestation de service social rapport e par les CPAS dans le cadre du soutien param dical dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile ann e 2010 Cat gorie d activit Part d activit s dans cette cat gorie Logop die 40 9 M dicaments lait de croissance 15 2 Oculiste 12 8 Orthodontie dentiste 9 3 Co ts param dicaux g n raux non sp cifique 5 9 Assistance ergo kin ortho psychomotrice 5 9 Audio 14 Autres par ex mobilier adapt orth ses semelles 8 6 orthop diques pr ventorium Total 100 0 En comparaison avec les autres activit s 11 I2 13 14 les CPAS d c
219. tres groupes de travail soient r ceptifs au contenu de la mesure et attentifs ses effets travers les entretiens de nombreux contrastes ont t observ s quant aux arbi trages d applications et donc au style organisationnel de chaque CPAS Dans cer tains CPAS la participation de certains responsables charg s de coordonner l information de s lectionner les projets relatifs la PSC ne sont pas forc ment convi s au Conseil ou en commissions Dans d autres CPAS il peut y avoir da vantage de facilit appliquer la mesure par un acc s plus direct des r ponses si et seulement si la vision de politique g n rale estime que la PSC est une mesure importante La couleur politique et les priorit s d un Pr sident les projets et les choix politi ques op r s sont galement des facteurs d terminants qui montrent que l application et l impl mentation de la mesure en interne d pendent tout autant du sommet de la hi rarchie que de sa base La vari t du statut des personnes auxquelles nous avons t renvoy s pour l entretien t moigne d une grande variabilit organisationnelle et des moyens qui sont donn s au personnel du CPAS pour agir Le contenu des entretiens montre une organisation et une vision propres chaque CPAS o le r le d cisionnel des Pr sidents des Secr taires et responsables hi rarchiques est crucial Le mentionner de temps en temps lors des briefings et dire aux travailleurs soc
220. ts aujourd hui en R gion flamande Malgr la r duction du budget pr vu pour cette mesure le montant demand et octroy en Flandre a galement augment en chif fres absolus C est aussi le cas pour Bruxelles mais pas pour la Wallonie De mani re g n rale nous pouvons conclure que c est dans la R gion de Bruxel les Capitale que la mesure est la plus utilis e et qu elle approchera un niveau maximal durant les prochaines ann es La R gion flamande a lentement com menc utiliser la mesure mais l utilise de plus en plus pour un montant tou jours croissant En revanche la mesure a eu davantage de succ s son introduc tion qu aujourd hui en R gion wallonne Actuellement c est peine un sixi me des fonds pr vus qui est utilis Nous notons qu une corr lation existe entre le taux d utilisation des fonds R cup PC et les trois R gions et que celle ci se retrouve galement au niveau des provin ces p lt 0 001 En outre nous relevons au niveau des communes une ad quation entre la quantit de DIS dans la commune et l utilisation des fonds pr vus pour cette mesure par les CPAS p lt 0 001 plus le nombre absolu de DIS est lev plus la commune sera encline utiliser les fonds pr vus pour les ordinateurs recycl s Ce rapport vaut galement pour le pourcentage de DIS nombre de DIS par rap port la population totale de la commune et l utilisation des fonds pr vus Cela indique sans doute que c
221. u centre de cette tude des efforts remarquables sont fournis pour r duire ces obstacles surtout financiers Pourquoi cette participation est elle si importante pour les personnes en situation pr caire Les initiatives visant chapper temporairement au stress et int grer un temps mort physique et mental sont indispensables pour la sant Le b n volat par exemple peut galement offrir des possibilit s d panouissement per sonnel et avoir un effet d activation La participation aux loisirs sort pour un temps les citoyens et les familles de leur isolement Elle peut entra ner le d velop pement d un r seau social source potentielle de soutien dans les moments diffici les 1 Il peut aussi constituer une aide pour ouvrir des portes dans d autres domai nes de vie le travail le logement etc Pour un aper u plus clair et concis des effets de la participation culturelle chez les personnes en situation de pauvret nous renvoyons Cl 2005 et la note d expert Op zoek naar cultuur een gedeelde verantwoordelijkheid lors du Congr s sur l Avancement pour la Pauvret 2004 t l charger sur http wvg vlaanderen be armoede brochure EXPNOTAS recht_op_cultuur doc Introduction 5 Bien que la plus value de la participation aux loisirs dans le cadre de la lutte contre la pauvret ne fasse pas l objet de d bats scientifiques la base politique pourtant soucieuse de la probl matique deme
222. ue points forts points faibles etc En 2010 dix excursions ont t organis es dans le cadre du projet Opstapje Le projet Opstapje a t d velopp partir du projet Opstap Sous le d nominateur Opstap excursion un groupe d adultes participe tous les deux mois une activit sociale culturelle ou sportive 108 Chapitre 7 Description Nom du CPAS Heist op den Berg Nom type de projet Fietsproject recyclagefietsen fietscursus Projet cycliste v los de recyclage cours de cyclisme Dur e Plus d un jour 10 apr s midis Contexte El ments de Yorganisation vision Partenaires du CPAS pour ce projet Atelier cycliste Police Service de la jeunesse Ecole primaire mise disposition d une aire de jeu B n voles Objectif du projet et r sultats vis s Groupe cible Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc d apprentissage Ce projet pr voit plusieurs v los de recyclage et un cours de cyclisme Il vise donner l opportunit aux usagers les enfants et leurs parents qui n ont pas de v lo d en avoir un gratuitement disposition Ceux qui ne savent pas rouler v lo peuvent apprendre en vue de pouvoir rouler dans la circulation Le fait de poss der un v lo et d apprendre rouler renforce l ind pendance et l autonomie des gens Le projet vise donc plusieurs r sultats Le pr
223. ue cette op ration soit couronn e de succ s il est important que le travailleur social aborde l usager ind pendamment des dossiers sp cifiques dettes logement etc et qu il lui parle de tous les domaines de la vie galement des enfants La direction vers cette approche holistique passe par la sensibilisation Un meilleur enregistrement des activit s dans le rapport unique annuel est n cessaire pour assurer la poursuite du suivi de la PSC Ce sont surtout les ca t gories de choix qui doivent tre plus videntes de mani re ce qu une attri bution erron e des activit s ne soit plus possible Le fait de standardiser da vantage l apport permettrait galement de r aliser une analyse plus approfon die l avenir Il faut galement veiller ce que le rapport des activit s par en Conclusions et recommandations 145 codage n implique pas de charge administrative trop lourde pour les centres Car c est pourquoi le syst me de la demande de fonds via l inscription est de pr f rence abandonn Les probl mes de communication entre les pouvoirs publics et les centres circulai res manuel helpdesk diff rences d interpr tations entre les administrations et l inspection doivent tre r solus en vue d une am lioration Enfin le monitoring de l usage de la PSC est recommand Ce monitoring concerne sp cifiquement le suivi de la d pense des fonds et de l ex cution des activit s mais aussi
224. ui laissent leur enfant aller l cole maternelle doivent accorder moins de temps l ducation de leur enfant et ont donc davantage de temps pour l activation sociale les trajets pour aller au travail etc Cela offre au travailleur social un outil pour inclure les besoins des enfants dans l accompagnement Groupe cible Les usagers du CPAS accompagn s par le service social avec des enfants qui peuvent bient t int grer l cole maternelle enfants qui atteignent l ge de 2 5 ans au cours de l ann e Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc Le CPAS d termine qui sont les parents dont les enfants ont bient t l ge d aller l cole Juste avant que l enfant puisse entrer l cole maternelle les parents re oivent une visite annonc e leur domicile d un travailleur social du CPAS Ce travailleur social emm ne un pack d butant pour l enfant une bo te tartines une gourde et un livret sur la premi re journ e l cole ou un jeu ducatif et informe les parents via des brochures d information sur la politique d inscription et l offre d enseignement sur l importance de l cole maternelle des indices de co ts accueil facture maximale bourses transports publics et excursions Ce projet a t nomin pour le prix f d ral de la lutte contre la pauvret 2011 La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratiqu
225. ultats vis s Le projet pr voit un soutien financier aux frais scolaires qui ne sont pas repris dans la facture maximale rigoureux La contribution s l ve 50 euros maximum par enfant Il s agit de co ts li s aux boissons aux repas aux photos de classe aux journaux aux cours de natation aux excursions scolaires etc Les objectifs du projet sont les suivants accro tre l accessibilit de l enseignement sensibiliser indirectement les coles via cette mesure Groupe cible Enfants jusqu 18 ans dont les parents sont accompagn s par le service social du CPAS Mise en uvre processus pratique points forts points faibles etc La lutte contre la pauvret infantile d tails sur la pratique 113 Description Nom du CPAS Zottegem Nom type de projet Soutien aux tudes et l ducation Dur e Plus d un jour Contexte El ments de Ce projet agit de mani re pr ventive sur le soutien aux tudes et Yorganisation vision l ducation au niveau des enfants comme celui de leurs parents D autres CPAS pr voient par exemple des sessions de groupe au cours desquelles les parents apprennent sp cifiquement les comp tences li es l accompagnement aux devoirs Partenaires du CPAS pour ce projet Ecole sup rieure Kind amp Gezin Ludoth que Objectif du projet et r sultats vis s Donner acc s des moyens d apprentissage pour les en
226. un service du CPAS de remplir une feuille de pr sence lors d un v nement Ce devoir d valuation peut par ailleurs mener certains CPAS devoir faire un choix entre la qualit d un projet touchant peu de personnes et l efficacit d un 2 projet plus large chelle qui leur sera favorable pour l valuation Aussi plusieurs de nos CPAS interview s sont inscrits dans d autres projets ou plans qui demandent galement des d marches d valuation Ce devoir de rendre compte de leurs actions leur permet d entrer dans une logique de gestion de projet qui cr e l habitude de r pondre au devoir de quantification des personnes tou ch es par la mesure PSC l inverse et comme vu plus haut l inscription pr ala ble dans un autre projet peut aussi emp cher la demande ou l utilisation du fonds PSC par manque de temps ou de personnel Concernant le soutien individuel dans le cadre de la mesure PSC la grande majo rit des CPAS r alise une enqu te sociale pr alable syst matique et demande v ri fication des autres ventuels soutiens financiers individuels comme les rembour sements par des pi ces faisant preuves de justifications de paiements Il en va de m me pour l organisation d actions collectives par eux m mes ou des partenaires les CPAS valuent alors la port e du projet et r alisent une v rification nominative et num rique de l v nement sur base d un rapport d activit s demand au parte naire
227. ur ce point peut freiner une mise en uvre innovante et enthousiaste de la mesure Afin d viter les discussions on plaide pour une bonne mise au point de ces r gles entre les r dacteurs des circulaires et du manuel avec des exemples explicatifs concrets et les inspecteurs qui valuent par la suite leur mise en uvre sur le terrain Enfin les CPAS font l loge du helpdesk r cemment mis en place qui s occupe des questions sur le r glement pos es par courriel ou par t l phone et y r pond toujours rapidement Bien que la vitesse de r ponse du helpdesk soit toujours cor recte pour les centres certains r pondants indiquent que la r ponse n est pas tou jours assez claire concr te D apr s l un des interview s un autre point d am lioration possible du service helpdesk est le fait qu une r ponse orale soit parfois donn e des questions crites Je vais ajouter le fait que parfois pour la PI comme c est quelque chose de nouveau on est dans le flou par rapport aux situations qui nous sont pr sent es au quotidien Le seul moyen d avoir une r ponse c est via le helpdesk au SPP et souvent les r ponses n en sont pas r el lement Car eux aussi semblent tre en questionnements R f rent culturel L lt 3 3 Le niveau des montants des subventions pour les CPAS Pratiquement tous les collaborateurs des CPAS interview s ont indiqu qu ils taient satisfaits du niveau du montant des subvention
228. ur les transports en bus et les repas l cole 92 Chapitre 6 Tableau 22 Prestation de service social rapport e par les CPAS dans le cadre du soutien scolaire dans le cadre de la mesure de lutte contre la pauvret infantile ann e 2010 Cat gorie d activit Part d activit s dans cette Exemples d activit s r currentes cat gorie Facture scolaire non 45 4 frais scolaire sp cifique compte scolaire frais d inscription Mat riel 31 9 livres journaux scolaire abonnements repas repas abonnements de bus tenue de sport de cuisinier Voyages scolaires 11 7 classes de mer de for t de neige de ferme de sport excursions scolaires de plusieurs jours v nement scolaire Garderie avant apr s 7 3 cr che l cole accueil dans en dehors de l cole Ecole des devoirs 1 7 Autres 2 0 frais d internat Total 100 0 Les activit s 13 concernent le remboursement des co ts dans le cadre d un soutien psychologique Dresser une typologie plus affin e de ces co ts sur le plan du contenu sur base des rapports d activit s des centres est difficile dans la mesure o ils pr cisent rarement s il s agit de psychoth rapie de th rapie sociale de th rapie de d veloppement de psychomotricit de neuropsychologie de la d tection de troubles de l apprentissage etc Le quatri me type d activit s 14 concerne le soutien param dical aux individus Comme nous l avons d j men
229. ur rapport annuel unique est elle aussi rest e relativement stable C est ce qu illustrent galement les chiffres du tableau suivant Ils indiquent que le niveau de demande a pratique ment atteint son niveau maximal Le montant total vers peut tre d termin apr s un contr le du SPP IS et la suite duquel les ventuels montants attribu s peu vent tre d duits il Ce montant est lui aussi rest similaire ces derni res ann es La combinaison des fonds pr vus et des fonds vers s d bouche sur un niveau d utilisation qui se situait hauteur de 89 7 en 2010 Ce niveau d utilisation des fonds pr vus tait l g rement plus faible que les ann es pr c dentes Mais la ten dance g n rale indique donc que les fonds PSC sont utilis s par les CPAS de ma ni re similaire et un taux assez lev 11 Cette d duction d un montant a concern en 2010 56 des 589 CPAS Il s agit de montants qui ont t demand s mais pour lesquels il s est av r apr s contr le qu ils n ont pas t employ s dans le cadre l gal de la mesure Mesure g n rale visant favoriser la participation sociale culturelle et sportive 37 Tableau 10 Evolution montant AR PSC fonds disponibles niveau de demande niveau de versement Anne Montant Montant Taux de Acompte solde Niveau d utilisation PSC AR PSC de demande montant r clam par acompte solde mand SPP IS montant r clam par le SPP IS mon
230. ure limit e et Les efforts politiques ne m nent donc pas toujours comme nous l avons illustr dans ce chapitre aux r sultats escompt s Toutefois de nombreux efforts persistent et doivent tre fournis au niveau de la base sociale La participation aux v nements sociaux au sport ou la culture n est souvent pas attribu e ceux qui sont quotidiennement submerg s de pro bl mes Et c est justement ce niveau que les CPAS peuvent faire la diff rence de mani re locale imm diate et directe CHAPITRE 2 APPROCHE DE L TUDE 1 Questions de l tude Les questions de d part et g n rales de cette tude sont les suivantes Quelles sont les volutions significatives de l utilisation de la subvention PSC depuis 2007 Dans quelle mesure la subvention PSC contribue t elle au droit l panouissement culturel et social article 23 de la Constitution belge Comment la subvention du volet suppl mentaire pour la lutte contre la pau vret infantile a t elle t utilis e Quelles sont les bonnes pratiques ce niveau 2 M thodes d tude Les m thodes utilis es dans cette valuation combinent les approches quantitative et qualitative C est gr ce la compl mentarit des deux approches qu il a t possible de dresser une image plus fine de la mani re dont les CPAS utilisent les budgets PSC 2 1 Analyse des bases de donn es A l aide de plusieurs bases de donn es f
231. ussi mentionner enfin l entrecroisement fr quent de partenariats desti nation des dispositifs d j existants dont l objectif est parfois directement li ce lui de la PSC comme par exemple l asbl Article 27 et qui permettent de mener une partie des missions de coordination n gociation avec les partenaires cultu rels de la promotion d activit s s lectionn es d organisation d v nements et un travail d accompagnement de l usager Mais d autres types de dispositifs de ce type existent par ailleurs au sein du tissu associatif local travers les associations cr es par les CPAS ou les nouveaux servi ces qui apparaissent gr ce aux autres axes de politiques publiques et leurs possi bilit s de subsides guichet social plan r gional pour l insertion sociale projets f d raux etc 62 Chapitre 5 Les collaborations avec quels acteurs Quelques exemples Autres CPAS Souvent informelle la v ritable collaboration est souvent compliqu e Projets communs de plusieurs CPAS Autres pouvoirs publics Autorit s provinciales Autorit s r gionales Commune Ville Point d appui pour la participation aux vacances R seaux locaux R seaux de participation aux loisirs Platformes pour les associations A27 Associations Associations o les pauvres ont la parole Interm diaires du bien tre Associations culturelles Troupes de th tre d amateurs
232. ux termes ayant dans chaque CPAS des significations distinctes et l un ou l autre leur faveur selon le r pondant 18 Chapitre 3 13 Objectif de la mesure La mesure PSC vise favoriser la participation sociale et l panouissement culturel et sportif des usagers des CPAS ci apr s d nomm e PSC Cet objectif part du principe que l panouissement social et culturel est un droit fondamental d ailleurs galement stipul dans la Constitution belge depuis 1994 cf chapi tre 1 La mesure est ex cut e et mise en uvre par les CPAS qui en vertu de l AR re oivent une subvention qu ils peuvent utiliser afin de concr tiser l objectif de la mesure pour leurs usagers La mesure est en effet destin e aux personnes qui utili sent les services publics quelle que soit leur forme appartenant aux missions d un CPAS art 1 de l AR Les possibilit s concr tes d ex cution de la mesure figurent dans diff rentes circulaires des autorit s f d rales D autres documents sont galement mis la disposition des CPAS manuel d utilisation tudes etc 14 Activit s subventionn es par la mesure La mesure PSC permet aux CPAS d utiliser les fonds pour faciliter la participation aux manifestations sociales sportives ou culturelles la participation aux associations sociales sportives ou culturelles en ce com pris l adh sion ainsi que les quipements et accessoires n cessaires la partici pation l
233. ventions totales pr vues ont t at tribu es ces CPAS Enfin un groupe non n gligeable de CPAS 14 6 a demand dans son rapport annuel unique un montant sup rieur au montant normalement attribu confor m ment l AR Nous pouvons partir du principe sous r serve des donn es erro n es dans le rapport annuel que ces CPAS ont consacr davantage de moyens la lutte contre la pauvret infantile que le montant des subsides re us Si nous cal culons le montant auquel ces CPAS avaient droit selon l AR ces 86 CPAS repr sentent ensemble un montant de 555 352 8 euros soit 13 22 de la subvention to tale pr vue Si toutes les activit s propos es par ces 86 CPAS avaient t subven tionn es un surplus de 99 074 euros aurait t n cessaire Enfin et plus globalement si nous tenons compte non pas des montants deman d s mais bien des subventions effectivement vers es pour 2010 acompte solde montant rembourser nous constatons qu en tout 2 445 471 7 euros ont t ver s s pour cette mesure et qu il s agit alors d un taux d utilisation de 58 22 84 Chapitre 6 5 2 R gions et provinces Tableau 15 Utilisation des fonds visant lutter contre la pauvret infantile en fonction des r gions 2010 Groupe 1 Groupe Groupe3 Groupe 4 Nombre de CPAS en pas de EEn de 100 100 CPAS Belgique demande partielle demand demand R gion de Bruxelles 19 3 2 0
234. visant favoriser la participation sociale ainsi que l panouissement culturel et sportif des b n ficiaires usagers des CPAS 1 1 Base l gale La mesure PSC fait l objet d un Arr t royal AR l Arr t royal portant des mesures de promotion de la participation sociale et l panouissement culturel et sportif des usagers des services des centres publics d action sociale CPAS Cet AR para t annuellement L AR le plus r cent date du 19 ao t 2011 et porte sur la mesure pour l ann e calendrier 2011 et donc pour les neuf derniers mois Lorsque nous faisons r f rence T AR dans ce rapport nous nous r f rons tou jours cet AR en particulier sauf indication contraire 1 2 Historique de la mesure La mesure PSC existe depuis 2003 Cela signifie que depuis 2003 chaque ann e un nouvel AR est approuv en vue de poursuivre la mesure Pour l ann e 2011 deux AR ont t approuv s le 12 avril et le 19 ao t puisqu un paiement s par avait t pr vu pour les trois premiers et les neuf derniers mois Pour la traduction francaise de ce rapport et en faciliter la lecture nous optons ici pour l utilisation du mot usager plut t que celui de b n ficiaire sachant que les r pondants pour la partie francophone ont presque tout autant utilis l un que l autre de ces termes qu il est utilis dans la l gislation et qu il ne s agit en aucun cas d une orientation normative Ces de
235. visant soutenir les activit s du CPAS qui sont li es la r duction de la pauvret des enfants des usagers des centres 2 2 Historique de la mesure Cette nouvelle mesure fait partie depuis 2010 AR de 2010 de la mesure globale PSC Elle peut donc ce jour tre consid r e comme relativement neuve et il en va de m me pour les CPAS Ce n est pas un hasard si elle a t introduite en 2010 ann e que l Union europ enne a d nomm e European Year for Combating Po verty and Social Exclusion Il figure galement dans un manuel du SPP IS destin aux CPAS pour motiver la mesure que pour de nombreuses familles la crise conomique en Belgique a eu pour cons quence la limitation de leurs d penses non destin es aux besoins de base comme par exemple les co ts de formation les soins m dicaux l enseignement la participation sociale et culturelle 2 3 Objectif de la mesure Cette nouvelle mesure a pour but de favoriser l int gration sociale des enfants des usagers des CPAS Explication des mesures 21 Parall lement la mesure globale PSC cette nouvelle mesure est appliqu e via les CPAS qui conform ment l AR ont re u une subvention sp cifique qu ils peuvent utiliser pour concr tiser l objectif Les possibilit s concr tes d application de la mesure figurent aussi dans des circulaires et documents apparent s que les autorit s f d rales diffusent pour la mesure globale PSC 2 4 Activit s subv
236. vrait tre augment e par exemple 175 euros Plusieurs questions sp cifiques devraient tre r vis es Celles ci portent d une part sur l obligation de garantie Une garantie de deux ans est elle vraiment n cessaire Ne rend elle pas les ordinateurs inutilement plus chers et d autre part sur la collaboration avec des centres de r utilisation agr s les centres de r utilisation sont ils suffisamment r partis sur le plan g ographique 149 BIBLIOGRAPHIE Brotcorne P Dekelver J Mertens L Nicolay K amp Valenduc G 2010 MIIS 2010 02 Voorbereiding van de tweede fase van het nationale actieplan ter bestrij ding van de digitale kloof 2011 2015 Eindrapport POD Maatschappelijke inte gratie Brussel Cantelli F amp Genard J L 2007 Action publique et subjectivit Collection droit et soci t L G D Tome n 46 Paris Cantillon B Horemans J Vandenbroucke P amp Van Lancker W 2011 Inkomen en armoede in Vlaanderen en Europa in J Noppe et al eds De sociale staat van Vlaanderen 2011 Studiedienst van de Vlaamse Regering Brussel p 131 163 Cl A 2005 Culturele sportieve en culturele participatie Het OCMW aan zet Een praktijkgids Kunst en Democratie Culture et D mocratie en POD ML Brussel Cl A amp Mechbal L 2004 Cultuur en sport Hefbomen voor maatschappelijke partici patie Nieuwe sporen voor OCMW s Kunst en Democratie Culture et Democratie Couss
237. ximal par famille ou par enfant ou un montant d gressif pour le 1 le 2 me Ie 3 me enfant De nombreux CPAS indiquent que les possibilit s d utilisation individuelles sont de mieux en mieux connues par de plus en plus d usagers participants Et cela im plique une pression sur les possibilit s tant au niveau des actions collectives qu au niveau du soutien des activit s individuelles La demande d passe d j aujourd hui les possibilit s de subvention dans certains CPAS D autres le pr voient dans un avenir proche Cette pression oblige les centres adapter leurs utilisations l ampleur de la demande et par exemple r duire le montant maximal par personne Avec le temps de plus en plus d usagers commencent effectivement compter sur le soutien Ils le consid rent de plus en plus comme un droit acquis Parfois certains usagers voient la PSC comme un droit voire expriment leur m contentement s il n entrent pas dans les condi Conclusions et recommandations 141 tions tandis que d autres anticipent les formalit s administratives afin d tre certains de b n ficier de leur droit L utilisation individuelle de la PSC d pend fortement du principe qui de mande re oit l initiative doit partir du b n ficiaire potentiel et dans les plus petits centres surtout du principe du premier arriv premier servi Bien que la mesure soit de plus en plus connue nous observons tout de
238. yen faible Pour les groupes qui ont demand l enti ret du montant groupe 3 voire qui ont enregistr encore plus de d penses dans leur rapport annuel unique groupe 4 ce sont surtout les provinces d Anvers de Bruxelles de Flandre orientale et de Flandre occidentale qui sont surrepr sent es Tableau 16 Utilisation des subventions visant lutter contre la pauvret infantile par province 2010 Montant PI effectivement vers Montant pr vu PI Montant pr vu PI par province euro Taux d utilisation par province euro par province acompte solde moyen montant rembourser Anvers 490 715 11 7 395 342 4 80 56 Bruxelles 870 842 20 7 659 577 2 75 74 Hainaut 698 207 16 6 280 239 8 40 14 Limbourg 196 411 4 7 125 342 9 63 82 Li ge 624 690 14 9 178 857 9 28 63 Luxembourg 86 275 2 1 44 788 2 51 91 Namur 194 430 4 6 103 013 6 52 98 Flandre orientale 423 168 10 1 292 655 7 69 16 Brabant flamand 206 964 4 9 120 961 1 58 45 Brabant wallon 89 308 2 1 36 145 9 40 47 Flandre lee 318 967 7 6 208 546 9 65 38 Total 4 199 977 100 0 2 445 471 6 58 23 86 Chapitre 6 Tableau 17 Utilisation des subventions visant lutter contre la pauvret infantile par province 2010 Groupe 1 Groupe 3 Groupe 4 Nombre de CPAS en aucune ae H 100 100 CPAS Belgique demande partielle demand demand Anvers 70 11 9 9 3 11 7 16 7 15 1 Bruxelles 19 3 2 0 8 3 2 8 3 5 8 Hainaut 69 11 7 16

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