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Manuel.d`utilisation.du.DÉBA-alcool-Drogues

1. des aps osos 16 0 17 Apr s avoir beaucoup bu voyez vous des choses effrayantes en vous rendant compte plus tard qu elles sont imaginaires nn anni anses 17 0 0201010 18 Vous arrive t il de boire et de constater le lendemain que vous avez oubli ce qui s est DA M OR en en once cer nn eee 18 19 Voulez vous recevoir de l aide pour changer vos habitudes de consommation d alcool O QBDA Date ENRE TALTE Total4 18 Ann e Mois Jour Nom pr nom de l intervenant e en lettres majuscules s v p D BA A 1 8 18 d c09 Interpr tation au verso 4044215707 E 2 DEBA Alcool v7 No dossier 2 Tremblay J Rouillard P amp Sirois M 2000 R v 10 juin 2009 FORT 40 BI RE 5 VIN 12 43 ml 119 once 1 l petite 341 ml 1 cons 1 coupe 507 142 ml 375 ml 13 onces 9 cons 1 grosse 625 ml 2 cons 1 2 litre 750 ml 26 onces 18 cons 1 King can 750 ml 2 cons Bout 750 ml 1 141 40 onces 27 cons 1 Boss 950 ml 3 cons Bout 1 litre 1 Max Bull 1 181 3 5 cons 60 ml de Listerine 1 pichet 446 20 cons 30 ml d Aqua Velva 1 petit baril 15 cons 1 petite coupe 85 ml 1 cons Interpr tation des scores du QBDA J autorise faire Intervention premi re ligne en CSSS parvenir la
2. 27 janvier 2010 59 INTERPR TATION DES SCORES Chacune des r ponses sur l chelle gradu e correspond un score variant de jamais 4 presque toujours tel qu indiqu sur le questionnaire Ainsi le score total se compose de l addition des r ponses obtenues pour chacune des questions n 2 7 Le total est ensuite report afin de d terminer la s v rit des comportements de jeu et le besoin d aide de la personne Le score est interpr t selon la classification suivante e 0 1 Jeu faible risque Feu vert Peu ou pas d intervention e 2 5 Jeu probl matique Feu jaune Intervention premi re ligne 6 24 Jeu pathologique probable Feu rouge Intervention sp cialis e CRPAT Question n 8 D sir d aide Cette question est plac e la fin de l valuation pour deux raisons D abord elle ne fait pas partie int grante de l valuation mais permet de v rifier l int r t de la personne recevoir de l aide pour modifier ses habitudes en mati re de jeux de hasard et d argent Cette question vise aussi faciliter la prise de conscience de l individu envers sa situation Dans un deuxi me temps la r ponse cette question peut orienter l intervention clinique en fournissant des indications quant l utilit de faire un travail motivationnel avec la personne avant ou lors de l entr e dans les services appropri s Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 60 R F RENCES ADLAF
3. 39 Questions 16 24 chelle des cons quences de la consommation de drogues CCA 39 LE RAPPORT PERSONNALIS 0 44 Consommation faible risque ou feu vert ss 45 Consommation risque ou feu 45 Consommation probl matique ou feu rouge sosie 45 CADRE CONCEPTUEL DELA MESURE gero er ree aer bre ettari 54 D finitions et pr valences EE esee n b cb esa RUE Tee den pes ee t s RE a peux 54 Objectifs g n raux du DEBAJO o a ette eti eeu on tt tli ort MR CHR 56 Cadre temporel et algorithme d cisionnel 57 IPEA UP TU PECES 58 INTERPR TATION DES SCORES pee Re rr nent 60 NET 2 ANNEXE 1 DEBA ALCOOL 65 TE E E Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 4 2 3 4 5 6 7 CHOIX DE R PONSES DU D BA ALCOOL sense 69 72 CHOIX DE R PONSES POUR LE D BA DROGUES sm 75 79 CHOIX DE R PONSES POUR LE D
4. Les situations o il y a un pisode r cent de consommation intensive La premi re exception porte sur des personnes pour qui l pisode de consommation serait extr mement r cent p ex deux derni res semaines alors que durant le reste de l ann e elles n auraient pas consomm ou tr s peu Ces derni res peuvent avoir r cemment v cu des pertes relationnelles majeures telles qu une s paration un d c s d un proche la d claration d une maladie grave etc la suite de ces v nements de vie majeurs et graves les personnes peuvent enclencher un pisode de forte consommation d alcool ou d autres substances faut alors que l valuation au D BA A D rende compte de cette situation L intervenant devra faire un rapport d valuation qui explique que les cotes au D BA A D repr sentent une situation tr s r cente tout en expliquant que le contexte de cette consommation semble tre en r action un v nement de vie stressant pourrait galement administrer deux reprises le D BA A D une premi re fois pour mettre en vidence la situation actuelle et une seconde pour mettre en vidence la situation de consommation ayant pr c d l v nement d clencheur de l pisode actuel de consommation Les individus cherchant une valuation favorable rendant compte d un arr t r cent de consommation Une seconde exception concerne les personnes judiciaris es ne d sirant pas que leur valuation porte sur l ensembl
5. 5 6 Organisez vous votre journ e en fonction du moment et du lieu o vous pouvez boire 6 7 Buvez vous du matin au soir 8 Buvez vous pour l effet de l alcool peu importe le type de 0 9 Buvez vous autant que vous voulez sans vous soucier de ce que vous ferez le 1 9 10 Continuez vous beaucoup boire tout en sachant que l alcool peut causer plusieurs pIOBISHES Gauss e di EN NUUS 10 11 Pensez vous qu apr s avoir commenc boire vous ne serez pas capable d arr ter 12 Essayez vous de contr ler votre consommation d alcool en arr tant compl tement de boire durant plusieurs journ es ou plusieurs semaines d affil es 1220 0 0 Q 13 Le lendemain d un jour o vous avez beaucoup bu avez vous besoin de prendre un premier verre pour commencer la OQ 14 Le lendemain d un jour o vous avez beaucoup bu est ce que vos mains tremblent votre YOVGID osse tutu Sn MEM de 15 Au r veil apr s avoir beaucoup bu avez vous des maux de coeur ou des 15 O 16 Le lendemain d un jour o vous avez beaucoup bu faites vous des efforts pour viter de
6. RR 25 Grm mM 25 NOFmeSs Nu Nun E EN LI ME II NE 26 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 3 Question n 19 D sir de recevoir de l aide r 28 PARTIE III VALUATION DE LA CONSOMMATION PROBL MATIQUE ABUSIVE CHELLE DES CONS QUENCES DE LA CONSOMMATION D ALCOOL usine neeennesscneesnnsssnneeenneesennesnneesenneennessenee eese nennen senes 28 Questions 20 28 chelle des cons quences de la consommation d alcool ECCL ouod 28 2 D TECTION D UNE CONSOMMATION RISQUE OU PROBL MATIQUE DE 35 Fr quence de consommation des diverses substances ss 35 Question n 1 Fr quence de consommation des m dicaments s datifs see 36 Questions n 2 8 Fr quence de consommation de chacune des drogues sss 36 Question n 9 Fr quence de consommation des diverses drogues confondues 37 PARTIE II VALUATION DU DEGR DE D PENDANCE CHELLE DE S V RIT DE LA D PENDANCE 37 Questions n 10 14 chelle de s v rit de la d pendance 37 Qn m rates de ie 38 Question n 15 D sir de recevoir de l aide 39 PARTIE III VALUATION DE LA CONSOMMATION PROBL MATIQUE OU ABUSIVE CHELLE DES CONS QUENCES DE LA CONSOMMATION DE
7. au cours de la derni re ann e dans un contexte d arr t non volontaire de leur consommation ou de leurs habitudes de jeux de hasard et d argent Cet arr t peut avoir t impos en raison d une d tention d une hospitalisation en soins physiques ou en psychiatrie une th rapie dans un centre interne etc Dans ces contextes il est important d utiliser la p riode d une ann e ayant pr c d la situation particuli re Par exemple si une personne a t d tenue au cours des six derniers mois ce sont les 12 derniers mois avant l entr e en d tention qui sont valu s En effet sa sortie de d tention la personne court le risque de retrouver les contextes de vie et la situation de consommations ant rieurs sa p riode de d tention De plus il faut prendre en consid ration sa participation ou non un traitement en lien avec sa d pendance Ce type d valuation doit toujours tre accompagn d une note d valuation o l intervenant mentionne les particularit s de la situation et nuance son propos Il doit en effet mentionner que depuis une p riode pr cise la personne ne consomme pas et pour quelles raisons p ex institutionnalisation tout en sp cifiant qu auparavant sa situation de consommation tait plus intense L intervenant doit mentionner s il y a eu une d marche entreprise en vue de r duire la consommation p ex th rapie groupes d entraide en d tention etc En fait il ne faut pas n cessairement p
8. Adderall Crystal Colle Bromaz pam Lectopam Fluraz pam Dalmane D Freebase fum M tamph tamine Crystalmeth M th drine Chloroforme L gende Buspirone Buspar Hydrate de Chloral M thylph nidate Ritalin amp D capant RC PUDE E f isis ype benzodiaz pine Chlordiaz poxide Librax Librium Nitraz pam Mogadon Phentermine D Fastin Dissolvant Nom commercial Clonaz pam Rivotril T maz pam Restoril amp Phenm trazine Preludine D Essence Italique Nom de rue Cloraz pate Tranxene D Triazolam Halcion D Peinture D Discontinu Diaz pam Valium Zapelon Starnoc D Poppers Loraz pam Ativan 2 Meprobamate 282 MEP Butalbital Fiorinal Trianal Bupr norphine Suboxone Pentazocine Talwin Sirops avec cod ine ou Oxaz pam Serax D Ph nobarbital Bellergal Donnatal D Cod ine Empracet 222 P thidine Demerol hydrocodone 7 5 Tylenol C Fiorinal C Propoxyph ne Darvon Ces sirops sont en ventre libre 2 Cannabis 3 PCP 4 Robaxacet 8 Speedball h ro ne coca ne d Puoi le comptoir Pot K tamine Acide Diph noxylate Lomotil amp Benylin cod ine 3 3 mg D E Hasch Ketalar amp Champignons psylocybine Fentanyl Duragesic Dalmacol amp Huile de haschich souvent gt Ecstasy MDMA MDA H ro ne Smack Dimetane Expectorant C DC vendu sous le
9. alors qu un score gal ou sup rieur 20 indique un degr de d pendance lev e Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 25 En vue de nous assurer que les individus orient s vers les services de premi re ligne pr sentent pas de profil de d pendance nous avons ajust la baisse le seuil d interpr tation des degr s de d pendance Voici les cotes retenues et l orientation sugg r e e 0 Aucune d pendance Poursuivre l valuation l aide de l CCA voir la Partie III de la pr sente section questions 20 28 1 9 Faible d pendance Intervention en premi re ligne par exemple le CSSS il est recommand de poursuivre l valuation l aide de l ECCA en vue d tablir un plan d intervention en CSSS e 18 45 lev e Intervention sp cialis e par exemple le CRPAT il est recommand de poursuivre l valuation l aide de l ECCA en vue d tablir un meilleur portrait de la consommation de la personne e 10 17 D pendance mod r e Poursuite de l valuation l aide de l CCA Une cote de 1 9 indique une faible d pendance L valuation cesse ici et l individu est orient vers le CSSS Une cote de 18 45 sugg re la pr sence d une forte d pendance indiquant une orientation vers des services sp cialis s Par exemple l exp rience clinique au Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches CRAT CA indique que 92
10. 142 ml 12 ou un doseur de spiritueux 43 ml 40 d alcool une bi re r guli re environ 5 d alcool 12 oz ou 341 ml B un verre de vin 12 d alcool 5 oz ou 142 ml T un verre de vin fortifi 20 d alcool 3 oz ou 85 ml ex martini porto etc un de spiritueux 40 d alcool 1 5 oz ou 43 ml Vous avez indiqu que lors d une journ e typique o vous buvez de l alcool question 2 du D BA A vous prenez consommations standards c est dire quivalentes une petite bi re 5 d alcool Si l on observe la figure suivante au moins des Canadiens de votre ge consomment moins d alcool par jour que vous Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 46 Femmes 5 65 ans 5 55 64 ans 45 54 ans 35 44 ans 25 34 ans 20 24 ans 18 19 ans 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 65 ans 55 64 ans 45 54 ans 35 44 ans 25 34 ans 20 24 ans 18 19 ans 0 1 10 T RM MERE cl n EEE ie EN ECT LL mmm NETT omm m Ee vemes LLL 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 47 PISODES DE CONSOMMATION PLUS INTENSIVE Dans la figure suivante le niveau de risque pour votre sant a t d termin en fonction du nombre de fois o vous avez eu une consommation d alcool intensive au cours de la derni re ann e Pour les hommes une consommation int
11. Aucun seuil n est d termin Les questions portent sur les crit res associ s au Consommation probl matique Intervention en premi re ligne diagnostic d abus et sur la pr sence de divers probl mes associ s la consommation Une discussion entre les intervenants des ressources sp cialis es et de premi re ligne permettra d orienter la personne Intervention en ressource Diagnostic probable d abus sp cialis e 2 Une question porte sur la volont de recevoir de l aide Aucune intervention n est possible sans un d sir minimal de l usager de recevoir de l aide afin de changer ses habitudes de consommation Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 18 PARTIE I D TECTION D UNE CONSOMMATION RISQUE OU PROBL MATK UE D ALCOOL Les questions n 1 3 du D BA A voir le questionnaire en annexe visent d tecter la consommation risque ou probl matique d alcool Si le r sultat de la d tection est positif l valuateur poursuit l administration du questionnaire Si le r sultat de la d tection est n gatif l valuation se termine toutefois en cas de doute l valuateur peut choisir de la poursuivre Pour cette section seules les questions portant sur la fr quence de consommation et la quantit d alcool consomm e depuis un an sont utilis es Ces questions sont standards et utilis es dans de nombreux questionnaires Elles ont t choisies en fonction des orientations nationales concer
12. Cocaine inhal e ou I V Roche rock crack fum Freebase fum poudre coco coke C NOM G N RIQUE NOM COMMERCIAL ANOREXIGENES Amph tamine Benz drine Fastin Dextroamph tamine Dexedrine Pond ral M thamph tamine Desoxyn Ice Peach Crystal Meth Pr ludine M thylph nidate Ritalin Concerta Tenuate Pot Hasch Huile de haschisch THC T trahydrocannabinol qui est Herb a joint pl l ingr dient actif videmment personne CATA JOUN ARRA rapporte avoir consomm 1 84 Manuel d utilisation du DEBA 27 janvier 2010 HALLUCINOG NES Acide L S D Ecstasy Mescaline Peyotl Champignons Psilocybine Nexus Phencyclidine PCP K tamine Salvia INHALANTS Colle Essence Spray Net Chloroforme Ether T r benthine D capant remover Pam Varathane Dissolvant thinner Poppers Vernis ongles AUTRES GHB S datif BARBITURIQUES NOM COMMERCIAL NOM G N RIQUE Amytal Tuinal 4 Amobarbital Butisol Butabarbital Carbrital Nembutal i Fiorinal avec ou sans cod ine Butalbital Ph nobarbital Ph nobarbital S conal S cobarbital S DATIFS HYPNOTIQUES TRANQUILLISANTS Pentobarbital ANXIOLYTIQUES HYPNOTIQUES NOM COMMERCIAL NOM G N RIQUE NOM COMMERCIAL G N RIQUE Atarax Hydroxyzine Dalmane Fluraz pam Ativan Loraz pam Doriden Gluth timide Buspar Buspirone Halcion Triazolam Equanil M probamate Imovane Zo
13. L CCA est administr e la suite du QBDA lorsque la cote obtenue pour ce dernier se situe entre 10 et 17 l intervenant pose alors les questions 20 28 du D BA A Nous recommandons toutefois d administrer l CCA m me si la cote obtenue au QBDA est sous le seuil de 10 en vue d offrir une intervention en premi re ligne et d laborer un plan d intervention et m me sup rieur 17 afin d avoir un meilleur portrait de la consommation de la personne lors de l orientation en deuxi me ligne Portant sur les cons quences de la consommation d alcool dans les diverses sph res de vie les questions de l CCA ont de plus t appari es avec chacun des quatre crit res du diagnostic d abus d alcool du DSM IV voir tableau 3 Les r ponses de la personne permettent de pr ciser si elle manifeste une consommation probl matique ou plut t une consommation avec un degr de s v rit plus lev quivalant un diagnostic d abus Chaque crit re du diagnostic d abus est repr sent par deux ou trois items Il est noter qu actuellement aucune cote ne permet d tablir la pr sence d un diagnostic d abus ou non partir d tudes de validation Cependant la notion de fr quence est importante par exemple si l un des sympt mes est pr sent tous les mois ou plus souvent cette situation ressemble un diagnostic d abus probable Le sch ma suivant figure 2 illustre les seuils partir desquels un diagnostic probable d abus est pr sen
14. L S D Hydrocodone Tussionex Novahistex C et DH nom de mess ou Mescaline Hydromorphone Dilaudid Tussaminic DH mescaline Salvia Morphine MS Contin Statex MS IR Triaminic C et DH Interpr tation des scores de l SD J autorise faire Intervention premi re ligne en CSSS parvenir la pr sente valuation R pondre aux questions 16 24 avant de contacter et en discuter pour fin d orientation l intervenant du centre sp cialis en toxicomanie pour discussion concernant l orientation Date Signature usager Intervention par centre sp cialis en toxicomanie Valide jusqu au chelle des Cons quences de la Consommation de Drogues CCD Tremblay Rouillard amp Sirois 2000 51 l individu a un score se situant entre 3 et 5 l ESD demander les ques tions suivantes avant de contacter l intervenant de la ressource sp cialis e DEPUIS UN AN 16 Est ce que votre consommation de drogues a nui votre rendement au travail l cole ou dans vos taches m nag res Lus aste ee ertet anne 16 17 Est ce que votre consommation de drogues a nui une de vos amiti s ou une de Vos Felatiouis POCHES d ced edet esta ru dne aut eue etf Rad n ni a men tu dea een t Und s 17 18 Est ce que votre consommation de drogues a nui votre mariage votre relation amoureuse ou votre famille usse stus 18 19 Avez vous manqu des jours de travail ou
15. McMurran Version originale valu es l aide de du SADD Jorge et cons cutives pour et Hollin 1989 anglaise du SADD la version originale Masur 1985 probl mes d alcool Davidson et anglaise SADD selon Q 14 IGT Raistrick 1986 Doherty et Webb alcool drogues cote 1989 de 1 2 ou 15 Version fran aise du SADD 0 Aucune 0 0 0 96 0 18 15 1 9 Faible 17 96 11 4 15 46 76 10 19 35 39 26 96 33 29 9 20 45 lev 49 96 50 70 52 7 0 des participants 40 1 ans 42 ans 44 ans 19 ans 30 ans cart type 11 4 12 tendue 24 61 10 7 tendue 20 53 amp Femmes 33 24 96 12 0 0 Hommes 66 76 88 100 100 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 27 Question n 19 D sir de recevoir l aide Il est imp ratif de demander l usager s il d sire recevoir de l aide afin de diminuer ou d arr ter sa consommation d alcool Il est certain que la cote au QBDA aidera l intervenant aborder cette question selon les circonstances de l entrevue PARTIE III VALUATION DE LA CONSOMMATION PROBL MATK OU ABUSIVE ECHELLE DES CONS JUENCES DE LA CONSOMMATION D ALCOOL Questions n 20 28 chelle des cons quences de la consommation d alcool CCA L chelle des cons quences de la consommation d alcool CCA Tremblay Rouillard et Sirois 2000 a t d velopp e aux fins du pr sent questionnaire
16. Question n 15 D sir de recevoir de l aide Il est imp ratif de demander l usager s il d sire recevoir de l aide en vue de diminuer ou d arr ter sa consommation de drogues Il est certain que la cote obtenue l ESD aidera l intervenant aborder cette question selon les circonstances de l entrevue PARTIE III VALUATION DE LA CONSOMMATION PROBL MATIQUE OU ABUSIVE ECHELLE DES CONS JUENCES DE LA CONSOMMATION DE DROGUES Questions n 16 24 chelle des cons quences de la consommation de drogues CCA Si la cote obtenue lors de la passation de l chelle de s v rit de la d pendance SD se situe entre 3 et 5 l intervenant poursuit l valuation avec les questions 16 24 de l chelle des cons quences de la consommation de drogues CCD Construite aux fins du pr sent questionnaire l CCD permet de pr ciser si la personne manifeste une consommation probl matique ou pr sente plut t un diagnostic d abus Comme mentionn dans la section pr c dente chaque crit re du diagnostic d abus est repr sent par deux ou trois items Aucune cote ne permet pour le moment de confirmer la pr sence ou l absence d un diagnostic d abus Dans le tableau 5 la distribution des questions de l CCD est pr sent e en fonction des crit res du diagnostic d abus du DSM IV Les r ponses ces questions enrichiront la discussion entre l intervenant de premi re ligne et l intervenant du centre de r adaptation pour person
17. chez les femmes Une forte proportion d hommes 41 3 96 ont rapport avoir une consommation d alcool plus fr quente soit une trois fois par semaine Demers amp Poulin 2005 En regard des r ponses pouvant tre obtenues pour cette premi re question il n existe pas de r gles particuli res d interpr tation li es la fr quence de consommation cette information sera tr s utile lors de la r alisation du portrait d ensemble de la situation de consommation d un individu Pour obtenir un portrait clinique plus pr cis de la consommation d alcool d une personne cette question a t subdivis e en cinq cat gories de consommation e Jamais consomm e Moins d une fois par mois pour un total de 11 fois ou moins par ann e 123 fois par mois 12 51 fois par ann e ou 2 fois par semaine 3 fois et plus par semaine En r gle g n rale 51 une personne consomme une trois fois par mois ou plus l valuation se poursuit Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 22 Question n 2 Nombre de verres d alcool lors d une semaine typique de consommation Les questions en lien avec la quantit et la fr quence de consommation d alcool sont particuli rement utiles pour d tecter une consommation risque Les crit res sp cifiques permettant d valuer ce que repr sente une telle consommation ont connu diverses volutions au cours des derni res ann es Par exemple Cooney et ses coll gues 1995
18. crit d taill de la situation de la personne valu e Comme tout instrument de mesure la famille des D BA est en constante volution Par 1 Les CRPAT peuvent avoir des ententes de service avec des ressources communautaires et semi priv es dont la mission est en concordance et en arrimage avec l offre publique de service en d pendances Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 6 exemple le D BA Jeu est pr sentement soumis une seconde tude de validation la suite de cette tude une version mise jour de l instrument sera diffus e la fin de l ann e 2009 ou d but de 2010 Une tude de validation du D BA A et du D BA D doit galement avoir cours bient t une nouvelle version de l instrument pourra par la suite tre diffus e est entre autres souhait que le D BA A et le D BA D soient fusionn s en un seul questionnaire Nous tenons galement rappeler que le D BA A D J a t cr dans une perspective de collaboration l int rieur des services publics et ce titre l instrument peut tre reproduit volont sans frais d utilisation Cependant les reproductions de l outil doivent identifier les auteurs que ce soit pour le D BA ou pour les sous sections de l instrument comme les questionnaires Tous les instruments leurs versions mises jour les versions anglaises les manuels d utilisation de m me que des informations additionnelles sur leurs qualit s psychom triques s
19. des individus admis pour des probl mes d alcool re oivent une cote de 10 et plus au QBDA Une cote interm diaire soit de 10 17 indiquant une d pendance mod r e m rite une investigation plus approfondie avant de proc der l orientation de la personne Dans ce cas l valuateur apr s avoir demand l individu s il d sire recevoir de l aide posera les questions 20 28 qui portent davantage sur la pr sence de probl mes associ s la consommation d alcool Normes Pr sent e dans le tableau suivant la distribution des scores au QBDA permet de r partir les personnes selon leur degr de d pendance telle qu observ e dans diff rentes tudes en Angleterre Davidson amp Raistrick 1986 en Irlande Doherty amp Webb 1989 au Br sil Jorge amp Masur 1985 dans un centre de d tention au Royaume Uni McMurran amp Hollin 1989 et au CRPAT de Chaudi re Appalaches titre illustratif notons que des auteurs Doherty amp Webb 1989 ont fourni la moyenne M 22 85 au QBDA pour 160 individus admis dans le programme de traitement pour personnes alcooliques dans des h pitaux psychiatriques de Dublin Irlande La lecture du tableau r v le que de faibles proportions d individus ayant une cote de 1 9 au QBDA se retrouvent dans un service sp cialis en d pendances Il est noter que les cohortes de jeunes d linquants et de buveurs de type social se retrouvent en plus grand nombre dans les cat gories de d p
20. facult s affaiblies reli s votre consommation de drogues Si oui sp cifiez 23 24 Est ce que votre consommation de drogues diminu votre capacit prendre soin de vos enfants us 24 Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 42 Quelques donn es issues de l utilisation du D BA A D dans un centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRAT CA Au Centre de r adaptation alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches CRAT CA les questionnaires concernant la d pendance l alcool QBDA et la d pendance aux drogues SD sont utilis s dans l valuation standard pour toutes les personnes inscrites Nous avons utilis les crit res d orientation mis de lavant dans le D BA A D afin de v rifier si la s v rit de la probl matique de toxicomanie de la client le du justifiait une orientation vers les services sp cialis s Cet examen des crit res d orientation a r v l que lorsque l on consid re la fois le score au QBDA et l SD les r sultats sont les suivants voir tableau 6 environ 7 96 des usagers du CRAT CA seraient mieux orient s vers des services de 1 ligne alors que les deux tiers des usagers devraient rester dans des services dits sp cialis s du CRPAT Un peu plus du quart des usagers ont une cote interm diaire indiquant que leur situation avant leur admission au CRAT CA aurait pu faire l objet d une discussion entre l int
21. mes de consommation de substances psychoactives alcool drogues dans le but de d tecter ses difficult s li es au jeu Une nouvelle tude de validation du questionnaire est actuellement en cours depuis 2007 Tremblay M nard Ferland et Blanchette Martin 2007 aupr s de la population g n rale Trois concepts ont t retenus titre de descripteurs cliniquement significatifs d autant de niveaux d intensit de probl mes associ s aux jeux de hasard et d argent le jeu apparemment sans probl me ou tr s faible risque caract ris par l absence de difficult s manifestes le jeu probl matique o la personne pr sente des probl mes qu elle lie ou qu elle attribue au jeu et le jeu pathologique caract ris par des r ponses positives au moins cinq crit res diagnostiques du jeu pathologique selon la classification du DSM IV TR D finitions et pr valences Jeu faible risque Pour la grande majorit des personnes les habitudes de jeux de hasard et d argent ne causent pas de probl me Elles jouent de mani re r cr ative et ne rapportent pas exp rimenter de probl mes concrets C est pourquoi le niveau de risque est ici qualifi de faible et ce m me si on retrouve dans cette cat gorie des gens qui vivront probablement une croissance de leurs habitudes de jeu fr quence montants mis s types de jeux et qui sans exp rimenter encore des probl mes deviennent plus risque de d velopper des difficult s avec
22. risque ceux dont la consommation entra ne divers probl mes les personnes ayant potentiellement un diagnostic d abus ou de d pendance au produit consomm Orienter les individus vers un niveau de service appropri la s v rit de leur probl matique de consommation Les institutions assument la prestation de service selon les responsabilit s qui leur incombent Les services de premi re ligne sont offerts notamment par les CSSS tandis que les consommateurs abusifs ou d pendants sont dirig s vers les centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT responsable d offrir des services sp cialis s en d pendances Fournir un rapport personnalis la personne valu e qui lui permet de comparer ses r ponses des normes par exemple la consommation en fonction du sexe et de l ge Lors de la remise du rapport la personne obtient un feedback de la part d un intervenant dans le cadre d un entretien motivationnel CADRE TEMPOREL Pour l ensemble des D BA D BA A D et D BA J la p riode d valuation de la consommation d alcool de drogues ou de jeux de hasard et d argent d un individu correspond la derni re ann e 12 derniers mois Il s agit de la balise temporelle fix e dans le DSM IV TR Il tait important pour nous de choisir le cadre temporel d un an car une p riode plus courte par exemple six mois aurait pu en effet pr senter des r sultats incomplets En fait il au
23. v rifier galement le cumul des consommations de diverses substances CONSOMMATION DE CANNABIS Le tableau suivant pr sente le pourcentage de Canadiens ayant d clar avoir fait usage de cannabis au cours des 12 mois pr c dant l Enqu te sur les toxicomanies ETC Adlaf et collab 2005 Les pourcentages encercl s correspondent votre groupe d ge et votre type de consommation Groupe d ge Cannabis Femmes Hommes 96 96 18 19 43 0 50 9 20 24 30 7 42 0 25 34 12 7 28 2 35 44 8 9 17 6 45 54 5 9 11 0 55 64 n s 5 6 65 et plus n s n s n s donn es non significatives trop petits nombres Vous avez indiqu que vous consommez du cannabis mentionner la fr quence tableau suivant pr sente la proportion de Canadiens ayant une fr quence de consommation de cannabis similaire la v tre Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 50 Le tableau suivant pr sente la fr quence d usage du cannabis chez les Canadiens de 15 ans et plus au cours des trois mois pr c dant l Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Adlaf et collab 2005 Les pourcentages encercl s correspondent votre groupe d ge et votre fr quence de consommation Femmes 96 Hommes 90 Jamais 92 8 84 6 Une ou deux fois 2 7 4 3 Au moins une fois par mois 1 5 3 0 Au moins une fois par semaine 1 6 4 2 Au moins une fois par jour 1 3 3 8 CONSOMMATION
24. 9 met en danger ou perd une relation affective importante un emploi ou des possibilit s d tude ou de carri re cause du jeu 10 compte sur les autres pour obtenir de l argent et se sortir de situations financi res d sesp r es dues au jeu B La pratique du jeu n est pas mieux expliqu e par un pisode maniaque APA version fran aise 2000 p 777 778 Objectifs g n raux du D BA Jeu Les objectifs du D BA Jeu sont les suivants Identifier les diff rents types d utilisateurs de jeux de hasard et d argent les individus dont le comportement de jeu est sans risque ou potentiellement risque ceux pour qui le jeu est probl matique et ceux r pondant aux de jeu pathologique l aide de cette classification orienter les individus vers le niveau de services appropri l importance de leur probl matique en lien avec les jeux de hasard et d argent Normalement les services de premi re ligne offerts notamment par les CSSS sont destin s aux individus dont le comportement en regard du jeu pr sente de faibles risques et probl matiques tandis que les joueurs pathologiques sont dirig s vers les centres de r adaptation en toxicomanie et jeu pathologique responsables d offrir des services Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 56 sp cialis s en d pendances Il se peut que dans certaines r gions les services aux joueurs soient tous offerts par les CRPAT mais il s agit d
25. Date de l valuation Lorsque vous avez d termin l aide du D BA A et D BA D que la consommation de l usager correspond un niveau de service tel qu offert en CLSC vous pouvez ensuite valuer si l usager est ligible au programme Alcochoix Pour tre ligible Alcochoix l usager ne doit pas d passer les crit res du D BA A de r f rence en premi re ligne De plus il ne doit pas pr senter une consommation de drogues dite risques telle qu valu e l aide du D BA D Il faut ensuite rappeler que le client inscriptible Alcochoix prend g n ralement entre 15 et 35 consommations semaine pour l homme et la femme mais en se rappelant que la quantit n est pas un crit re en soi Plut t l individu ne doit pas d passer les crit res du D BA A pour ligibilit des services de premi re ligne donc l valuation du degr de d pendance et de l importance des cons quences de la consommation d alcool De plus vous demeurez prudent en surveillant l volution de la personne dans le programme se peut que la personne r v le la suite de son acceptation dans le programme une consommation plus lev e que celle r v l e au d part ou encore qu elle vous r v le une consommation de drogues dont elle n avait pas parl etc Vous devrez alors prendre une nouvelle d cision d orientation de concert avec la personne Vous devez exercer votre jugement et ne pas tenter de garder tout prix l usager dans le programm
26. Ed Patricia B GIN et Ed SAWKA 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 102 p ANDERSON Peter et collab 1993 The risk of alcohol Addiction vol 88 n 11 p 1493 1508 AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION 1987 Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders DSM III R Washington American Psychiatric Association 942 p AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION 1996 DSM IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 4 d Paris Masson 1008 p AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION 2000 Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders DSM IV TR edition Washington American Psychiatric Association 1008 BONDY Susan J et collab 1999 Low risk drinking guidelines The scientific evidence Revue canadienne de sant publique vol 90 n 4 p 264 270 CASSWELL Sally Jia Fang ZHANG et Allan WYLLIE 1993 The importance of amount and location of drinking for the experience of alcohol related problems Addiction vol 88 n 11 p 1527 1534 CHEVALIER Serge et collab 2004 Comportements de jeu et jeu pathologique selon le type de jeu au Qu bec en 2002 Montr al et Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec et Univer
27. Question 2 Depuis lors d une semaine typique de consommation d alcool SRE les journ es o vous buvez Calculez le nombre de 2 10 et pour les femmes et combien de journ es combien de consommations consommations lors d une 15 et pour les hommes par semaine buvez vous prenez vous habituellement semaine typique OU BE X EE T lag Si nombre d pisodes de forte cons au cours de la Voir charte au verso Question 3 pisodes de forte consommation derni re ann e est de Au cours des 12 derniers mois combien de fois avez vous bu 12 et FEMMES 4 verres ou plus en une seule occasion passer aux quest 4 19 HOMMES gt 5 verres ou plus en une seule occasion Sinon terminer ici Questionnaire Bref sur la D pendance l Alcool QBDA Traduction par Tremblay J 1999 du Severity of Alcohol Dependence Data SADD de Raistrick D Dunbar G amp Davidson D G 1983 e Je vais vous poser quelques questions reli es la consommation d alcool S E 2 Pensez vos habitudes de consommation d alcool DEPUIS UN AN et SISIS 2 D r pondez moi sans r fl chir trop longtemps Noircir la case appropri e STO 6 XS 4 Avez vous de la difficult chasser de votre esprit l id e de boire 4010100 5 Est ce que boire est plus important pour vous que de prendre votre prochain repas
28. a mis des montants plus lev s que ceux planifi s Question n 4 Recouvrer ses pertes Le but de cette question est d valuer dans quelle mesure la personne cherche r cup rer les montants perdus par le recours aux jeux de hasard et d argent uestion n 5 Irritabilit ou anxi t lors des p riodes d arr t ou de diminution du jeu Cette question permet de cibler dans quelle mesure l individu exp rimente des variations sur le plan de l humeur anxi t irritabilit lorsque ses activit s de jeu sont restreintes lorsqu il tente de diminuer le temps qu il y consacre ou encore lorsqu il tente de ne pas jouer Cette irritabilit peut tre un indicateur de l importance du jeu dans la vie de la personne Question n 6 Mentir pour dissimuler l ampleur r elle de ses habitudes de jeu Plusieurs joueurs en traitement ont rapport avoir tent de minimiser ou de cacher les cons quences n gatives du jeu d argent leurs proches La personne peut tenter de cacher ses pisodes de jeu en modifiant ses habitudes et son horaire d activit ou de travail en mentant sur ses d placements pour aller jouer etc Question n 7 Compter sur les autres pour obtenir de l argent ou composer avec les cons quences du jeu Lorsqu une personne emprunte de l argent cause de probl mes financiers dus aux jeux d argent c est qu elle joue probablement beaucoup et au del de ses capacit s financi res Manuel d utilisation du
29. alors contrer l ventuelle apparition de difficult s cons quentes des habitudes de prise d alcool ou de drogues Rappelons que les crit res d une consommation risque sont tablis pour une population adulte en sant et que par cons quent la pr sence de difficult s sur les plans de la sant physique et mentale ne pourra qu augmenter le niveau de risque associ un m me degr de consommation d alcool Bondy et al 1999 ou de drogues Si une personne exp rimente d j des probl mes associ s sa consommation celle ci sera qualifi e de probl matique Consommation probl matique Une consommation probl matique d alcool ou de drogues est une consommation pour laquelle l individu exp rimente concr tement divers probl mes associ s conflits interpersonnels p ex des membres de la famille reprochent l exc s de consommation difficult s financi res p ex des d penses lev es sont effectu es pour l achat de cocaine prises de risques injustifi s p ex la conduite d une moto marine en contexte de consommation d m l s judiciaires p ex Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 9 arrestation pour possession simple ou pour conduite avec facult s affaiblies etc Toutefois l intensit des probl mes n est pas suffisante pour justifier un diagnostic d abus de substances Diagnostic d abus Le diagnostic d abus d une substance fait r f rence la d finition utilis e dans le DSM
30. avec l utilisation de la substance utilisation de substance malgr des probl mes interpersonnels ou sociaux persistants ou r currents caus s ou exacerb s par les effets de la substance par exemple disputes avec le conjoint propos des cons quences de l intoxication bagarres B Les sympt mes n ont jamais atteint pour cette classe de substance les crit res de la d pendance une substance APA version fran aise 2000 p 230 Diagnostic de d pendance La caract ristique essentielle de la d pendance une substance est un ensemble de sympt mes Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 10 cognitifs comportementaux et physiologiques indiquant que le sujet continue utiliser la substance malgr des probl mes significatifs li s la substance existe un mode d utilisation r p t e qui conduit en g n ral la tol rance au sevrage et un comportement de prise compulsive APA 2000 p 222 De plus les auteurs ajoutent que bien qu il ne soit pas sp cifiquement cit comme crit re le manque envie imp rieuse d utiliser la substance est susceptible d tre prouv par la plupart des sujets sinon tous qui pr sentent une d pendance une substance APA 2000 p 224 Les crit res diagnostiques sp cifiques sont les suivants Mode d utilisation inadapt d une substance conduisant une alt ration du fonctionnement ou une souffrance cliniquem
31. comme La quotidienne Super 7 La mini 6 49 ou les loteries instantan es gratteux comme le 7 chanceux Mots cach s 15 Avez vous jou une loterie quelconque Ex loteries Oui continuer la question 2 tirage comme La quotidienne Super 7 La mini 6 49 ou les loteries instantan es gratteux comme le 7 chanceux Mots BE Non terminez ici 1c Avez vous prouv des difficult s avec les jeux de loterie Non terminez ici Oui continuer la question 2 Commentaires 2 Depuis un an avez vous connu des p riodes o vous avez longuement pens au jeu soit en pensant vos exp riences pass es de jeu ou vos futures tentatives de jeu ssessesessesesesessessenceeesseseessoseessssseesssesees 2 CM CO ON 3 Au cours des 12 derniers mois avez vous d j pari plus que vous en aviez l intention nn JO CO CO O 4 Au cours des 12 derniers mois combien de fois tes vous retourn jouer pour vous refaire regagner l argent perdu 4 OJO 5 Depuis un an vous tes vous senti nerveux ou irritable apr s avoir essay de diminuer ou d arr ter vos habitudes de jeu 5 6 Depuis un an avez vous cach ou tent de cacher vos habitudes de jeu aux autres ex aux membres de votre famille see OI O O Depuis u
32. e sa consommation de m dicaments s datifs ne fera pas l objet d une valuation subs quente dans le cadre d une valuation en toxicomanie L intervenant doit cependant demeurer vigilant dans les situations o l usager consomme d autres produits en m me temps que ces m dicaments s datifs Cette situation peut tre grave et m rite que l on y porte attention p ex s il y a consommation de benzodiaz pines et alcool Questions n 2 8 Fr quence de consommation de chacune des drogues Pour ces questions l intervenant interroge la personne au sujet de la fr quence de consommation des divers produits cannabis PCP hallucinog nes etc Le mode de consommation est demand pour le PCP la cocaine et les substances opiac es en raison d une possible d injection quoique tr s rare pour le PCP Une consommation risque pour les divers produits r f re e Une consommation mensuelle Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 36 Le recours l injection Pour le cannabis une consommation hebdomadaire plut t que mensuelle sera consid r e comme une consommation risque Question n 9 Fr quence de consommation des diverses drogues confondues Cette question porte sur les drogues 2 8 cumul es c d le cannabis le PCP les hallucinog nes la coca ne les autres stimulants les substances opiac es et les substances inhal es Puisque certains consomment divers produits sans opter pour une sub
33. estiment qu partir de 15 consommations et plus par semaine pour les hommes et de 12 et plus pour les femmes les risques d apparition de probl mes de sant augmentent significativement D un autre c t Robson et son groupe de travail Robson Edwards Predy amp Mills 1995 proposent que le seuil de 12 consommations par semaine soit le crit re d terminant l admission tant pour les femmes que pour les hommes un programme d intervention br ve pour buveurs risque Drinking Decisions Depuis la fin des ann es 1990 ces crit res ont t l g rement r vis s notamment en prenant en consid ration le taux de mortalit g n ral Par exemple pour un groupe des femmes consommant 9 verres standard ou moins par semaine on a constat une baisse g n rale du taux de mortalit en comparaison un groupe de femmes rapportant prendre 10 consommations standards ou plus par semaine Bondy et al 1999 Chez les hommes une absorption de 14 consommations standard par semaine ou moins est reli e une diminution du taux de mortalit g n rale en comparaison aux hommes abstinents partir de 15 consommations ou plus par semaine le taux de mortalit g n rale augmente Bondy et al 1999 Au del de ces risques long terme une consommation d passant ces limites hebdomadaires est galement li e un accroissement des cons quences n gatives court terme comme une d t rioration des relations interpersonnelles et des diff
34. les estimations de r partition de la population g n rale en fonction des cat gories de consommateurs d alcool telles que pr c demment d finies Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 12 Figure 1 R partition approximative de la population qu b coise de 15 ans et plus en fonction de la cat gorie de consommateurs d alcool R partition approximative de la population qu b coise de 15 ans et plus en fonction de la cat gorie de consommateurs d alcool 1 et POULIN 2005 Consommation d alcool dans Adlaf Begin et Sawka Enqu te sur les toxicomanie au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill p 20 32 2 KELLNER 2005 Probl mes dus l alcool pr valence incidence et r partition dans Adlaf Begin et Sawka Enqu te sur les toxicomanie au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill p 33 47 Tremblay 2009 8 Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 13 OBJECTIFS G N RAUX DU D BA A D Le D BA A D permet de Identifier les diff rents types de consommateurs d alcool et de drogues les individus abstinents ceux pour qui la consommation pr sente de tr s faibles risques les consommateurs
35. pr sente valuation R pondre aux questions 20 28 avant de contacter et en discuter pour fin d orientation l intervenant du centre sp cialis en toxicomanie pour discussion concernant l orientation Intervention par centre sp cialis en toxicomanie Valide jusqu au chelle des Cons quences de la Consommation d Alcool CCA Tremblay Rouillard amp Sirois 2000 Date Signature usager Si l individu a un score se situant entre 10 et 17 au QBDA poser les questions 2 suivantes avant de contacter l intervenant de la ressource sp cialis e 98 2J DEPUIS UN AN Siglas S 9p e 20 Est ce que votre consommation d alcool a nui votre rendement au travail SIS SLY l cole ou dans vos t ches m nag res sss tete 20 0 ILIO LJ 2 Est ce que votre consommation d alcool a nui une de vos amiti s ou une de vos f lations proches NR ERI TIN RN 21 O O 22 Est ce que votre consommation d alcool a nui votre mariage votre relation amoureuse ou votre famille iiis serere tenete tse 22 0 23 Avez vous manqu des jours de travail ou d cole cause de votre consommation nsi pa X X 23 O ILS 24 Avez vous bu dans des situations o le fait de boire augmente le risque de se blesser comme par exemple op rer de la machinerie utiliser une arme feu ou des couteaux traverser dans le trafi
36. s une consommation d alcool ou de drogues La consommation risque caract ris e par le d passement de seuils sp cifiques au del desquels des risques pour la sant sont connus Laconsommation probl matique o la personne pr sente des probl mes manifestes li s sa consommation L abus de substances d termin par un diagnostic d abus selon les crit res diagnostiques La d pendance envers une substance indiqu e par des r ponses positives aux crit res diagnostiques de la d pendance aux substances 2 Pour le D BA A D l acronyme signifie D pistage et valuation du besoin d aide Le terme d pistage fait partie du nom historique de cet instrument Probablement qu il aurait t pr f rable d utiliser le terme d tection puisque le terme d pistage fait davantage r f rence une proc dure syst matique d identification de tous les cas au sein d une population sp cifique Il faut donc comprendre que le D BA A D n est pas d abord un instrument d velopp pour mener des travaux de d pistage syst matique Le D BA A D est principalement un outil d aide la d cision clinique d o le terme plus appropri de d tection Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 8 D FINITIONS Les d finitions suivantes am neront un clairage sur les divers termes utilis s dans ce manuel Consommation risque Une consommation d alcool risque correspond une quantit et un pa
37. toujours ou presque toujours qui mesurent les dimensions psychologiques de la d pendance Ces items valuent plus sp cifiquement le sentiment de perte de contr le de m me que les pr occupations et l anxi t que ressent l usager face sa propre consommation de drogues En ce qui concerne le d veloppement de l instrument les normes dans la version anglaise de l SD sont repr sent es par des moyennes et ont t tablies partir de cinq chantillons diff rents totalisant 1 312 personnes provenant de Londres et de Sydney Australie Gossop et al 1995 Le premier chantillon comptait 222 personnes h roinomanes qui fr quentaient une clinique de Sydney offrant un programme de maintien la m thadone M 5 2 T 5 0 Les deuxi me M 3 7 T 4 0 et troisi me M 4 3 T 3 2 chantillons provenaient aussi de Sydney et comptaient respectivement 231 et 301 individus consommateurs d amph tamines Ces derniers ont t recrut s l aide de la m thode boule de neige Les deux Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 37 autres chantillons venaient de Londres et composaient de 408 consommateurs d h ro ne 8 7 T 4 0 et de 150 personnes consommatrices de coca ne M 4 2 T 3 3 Ils ont t recrut s au sein d un r seau local de consommateurs l aide d une m thode qui privil gie les consommateurs cach s c est dire qu il s agit de person
38. AT GORIES DE CONSOMMATEURS D ALCOOL essences EEE E ire EEE EE EREE SEEE REES 12 OBJECTIFS G N RAUX DUDEBA AJD siesta men RE Red nd DN d Dae M NITE 14 CADRE TEMPOREL 5 hoeabsetenceluatuniitteseueitie nianu atem ets 14 Quelques particularit s concernant la p riode d valuation 12 derniers 15 VALUATIONS EN SERIES NE RD DE bana m ern A dM 17 LA PASSATION DE UN OU DEUX D BA eee 17 gt PARTIE I D TECTION D UNE CONSOMMATION RISQUE OU PROBL MATIQUE D ALCOOL cec 19 valuation de la consommation d alcool au cours de la derni re ann e 19 Consommations standard et quivalences 19 tablissement de seuils identifiant une consommation risque nn 20 Question n 1 Fr quence de consommation d alcool depuis an 20 Question n 2 Nombre de verres d alcool lors d une semaine typique de consommation 23 Question n 3 Nombre d pisodes de forte consommation 23 PARTIE II VALUATION DU DEGR DE D PENDANCE QUESTIONNAIRE BREF SUR LA D PENDANCE L ALCOOL P RS 25 Questions 4 18 Questionnaire bref sur la d pendance l alcool 25 ubere d beau Uu a Nee ERE EN 25 D SCrIDUO sce
39. BA JEU seems 81 TABLEAU DES PRODUITS FR QUEMMENT CIT S PAR LES USAGERS se 83 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 5 INTRODUCTION Depuis quelques ann es nous assistons une diversification de l intervention publique en d pendance Tout d abord en premi re ligne l intervention du r seau de la sant et des services sociaux cible les individus pr sentant une consommation qui comporte un risque pour la sant physique et le bien tre biopsychosocial ou encore une consommation causant divers probl mes mais dont l intensit n est pas trop s v re D un autre c t les centres sp cialis s en l occurrence les centres de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT sont responsables de l intervention aupr s des individus dont l intensit de la consommation conduit une probl matique similaire un diagnostic d abus ou de d pendance En ce qui concerne les jeux de hasard et d argent les CRPAT assument la prestation de service aupr s des personnes pr sentant cette probl matique selon le mandat en 2001 du minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec C est en vue d assister les intervenants de la premi re ligne dans la t che qui leur est d volue en mati re de d tection et d orientation des personnes ayant des besoins en d pendances Faulkner Paquet amp Dor 2007 que l outil D BA A D J a t d velopp Le nom du D BA qui signifie D t
40. D AUTRES DROGUES Le tableau suivant pr sente le pourcentage de Canadiens ayant d clar avoir fait usage de drogues illicites au cours des 12 mois pr c dant l Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Adlaf et collab 2005 Les pourcentages encercl s correspondent votre groupe d ge et votre type de consommation Au moins une parmi les Hallucinog nes Coca ne Speed Ecstasy cinq coca ne speed Groupe 90 96 ecstasy hallucinog nes ou d ge h roine 6 F H F H F H F H F H 15 19 9 3 16 9 9 4 10 3 9 0 7 6 11 3 9 0 18 8 20 7 20 24 14 8 23 4 11 8 18 0 7 6 14 6 9 9 16 9 22 5 33 5 25 34 11 9 23 8 10 6 19 4 4 2 11 9 4 7 12 7 17 6 31 6 35 44 7 3 19 6 11 7 21 4 4 7 9 0 n s DN 15 9 26 2 45 et plus 4 0 9 9 3 6 8 7 2 5 6 7 n s n s 6 3 12 4 DEGR DE D PENDANCE AUX DROGUES Le degr de d pendance une drogue correspond l impression g n rale ressentie par une personne lorsqu une drogue envahit progressivement sa vie Par exemple une personne pense souvent consommation au moment et au lieu o elle va consommer elle pense qu elle ne peut pas vivre sans cette substance ou encore qu elle pourrait difficilement 5 arr ter Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 51 Vous avez r pondu des questions concernant le degr de d pendance Selon votre score au questionnaire qui est de vous avez un degr de d pendance qui
41. D cision valueg mesure Seuils s lectionn s Concept identifi Intervention possible en premi re ligne et Score de0 2 Aucune ou faible d pendance poursuite avec l CCD pour aider l laboration du PI D pendance chelle de Arr t du s v rit de la questionnaire et d pendance Score de 6 15 D pendance lev e orientation vers la BSD Gossop ressource sp cialis e et collab 1995 en toxicomanie Poursuite du questionnaire avec l valuation de la Score de 3 5 D pendance mod r e pr sence de probl mes associ s la consommation CCD chelle des Aucun seuil n est d termin Toutefois les questions f cons quences portent sur les crit res associ s au diagnostic d abus et donc Consommation probl matique Intervention eu de la sur la pr sence de divers probl mes associ s la premiere ligne Consommation consommation consommation Une discussion entre les intervenants en probl matique de drogues premi re ligne et du CRPAT permettra d orienter l usager et abus ECCD Intervention en Tremblay Diagnostic probable d abus sp cialit s Rouillard et Sirois 2000 3 Une question porte sur la volont de recevoir de l aide Aucune intervention n est possible sans un d sir minimal chez la personne de recevoir de l aide en vue de changer ses habitudes de consommation de drogues Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 34 PARTIE I D TECTION D UNE C
42. D tection du besoin d aide Jeux de hasard et d argent Version 1 1 Qu bec Service de recherche CRUV ALTO 80 p TREMBLAY Jo l Pierre ROUILLARD et Mario SIROIS 2000 D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA WWW risqtoxico ca TREMBLAY Jo l Pierre ROUILLARD et Mario SIROIS 2000 L chelle des cons quences de la consommation d alcool ECCA D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA www risqtoxico ca Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 64 ANNEXE 1 D BA ALCOOL Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 65 0663215700 Question 1 Durant les 12 derniers mois quelle fr quence D pistage valuation du Besoin d Aide Alcool D BA 08 v1 8p Tremblay J Rouillard P Sirois M 2000 R v 18 d c 2009 Femme Pr nom de l usager en lettres moul es s v p Nom de l usager en lettres moul es s v p No t l r sidence Autre no b No dossier O Jamais consomm Moins d une fois mois 1 total de 11 fois ou moins an Terminer ici 2 M O 1 3 fois par mois 12 51 fois avez vous consomm de la bi re du vin du fort ou 1 ou 2 fois par semaine Passer aux quest 2 et 3 d autres boissons alcoolis es 3 fois et plus par semaine
43. IV TR APA 2000 L abus de substances se reconnait par la pr sence de cons quences ind sirables r currentes et significatives li es une utilisation r p t e de la substance est noter que les probl mes doivent survenir de mani re r p t e au cours d une p riode continue de 12 mois 2000 version fran aise p 229 Les crit res diagnostiques sp cifiques sont les suivants A Mode d utilisation inad quat d une substance conduisant une alt ration du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative caract ris par la pr sence d au moins une des manifestations suivantes au cours d une p riode de 12 mois 1 2 3 4 utilisation r p t e d une substance conduisant l incapacit de remplir des obligations majeures au travail l cole ou la maison par exemple absences r p t es ou mauvaises performances au travail du fait de l utilisation de la substance absences exclusions temporaires ou d finitives de l cole n gligence des enfants ou des t ches m nag res utilisation r p t e d une substance dans des situations o cela peut tre physiquement dangereux par exemple lors de la conduite d une voiture ou en faisant fonctionner une machine alors qu on est sous l influence d une substance probl mes judiciaires r p t s li s l utilisation d une substance par exemple arrestations pour comportement anormal en rapport
44. MANUEL D UTILISATION du DEBA Alcool Drogues Jeu D pistage et valuation du besoin d aide Alcool Drogues D tection du besoin d aide Jeu Version 1 08 Jo l Tremblay Ph D Nadine Blanchette Martin M Serv Soc Les auteurs du cahier actuel sont Jo l Tremblay Ph D D partement de psycho ducation Universit du Qu bec Trois Rivi res RISQ Nadine Blanchette Martin M Serv Soc Service de recherche du Centre de r adaptation Ubald Villeneuve et du Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches Auteurs du D BA Alcool et D BA Drogues Jo l Tremblay Ph D UOTR Pierre Rouillard M D psychiatre Centre hospitalier Robert Giffard Mario Sirois M Psy Centre de sant et services sociaux du Grand Littoral Auteurs du D BA Jeu Jo l Tremblay Ph D UQTR Jean Marc M nard M Psy Domr my Mauricie Centre du Qu bec Francine Ferland Ph D Centre qu b cois d excellence pour la pr vention et le traitement du jeu CQEPTJ Semblable la version adapt e pour le Programme de formation en d pendances pour les CSSS 2009 Service de recherche CRUV ALTO Tous droits r serv s ISBN 978 2 923230 14 6 D p t l gal Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que nationale du Canada 2009 NOTE Toute citation provenant du D BA A D J peut se faire avec mention de la source soit du manuel d utilisation de l instrument ou encore des ins
45. ONSOMMATION RISQUE OU PROBL MATIQUE DE DROGUES Il est noter que la section de l instrument concernant la d tection d une consommation risque ou probl matique de drogues questions 1 9 pas fait l objet d tudes de validation Le choix d items est issu de l exp rience clinique des auteurs de m me que des informations issues de diff rentes tudes Fr quence de consommation des diverses substances La premi re section du D BA D concerne la fr quence de consommation de chaque classe de produits m dicaments s datifs cannabis PCP hallucinog nes cocaine stimulants opiac s inhalants Les produits sont regroup s par grandes classes de substances dont les effets sur le syst me nerveux central sont g n ralement tr s similaires L intervenant retrouve au verso du D BA D voir en annexe un regroupement des produits les plus fr quemment utilis s par les consommateurs Un tableau sur le sujet est galement disponible en annexe Contrairement l alcool aucune question ne porte sur la quantit consomm e des diverses drogues devient difficile compte tenu de la grande variabilit de concentration des agents actifs au sein des drogues de rue d valuer la quantit r elle de produits consomm s Ainsi seule la fr quence de consommation est valu e Il est difficile d tablir les crit res d une consommation risque pour les diff rentes drogues Les crit res retrouv s dans le D BA D so
46. a population ayant des habitudes de jeu dites probl matiques Chevalier et al 2004 Jeu pathologique Le jeu pathologique se d finit par la pr sence d habitudes de jeu pouvant compromettre perturber ou entraver l panouissement personnel familial ou professionnel d un individu C est donc dire que la personne organise et structure ses activit s en fonction de la possibilit de s adonner des activit s de jeu tout en n gligeant voire abandonnant ses responsabilit s et engagements Le jeu devient son mode de vie et structure l ensemble de sa vie La personne prouve des cons quences importantes en raison de ses habitudes de jeu et pr sente habituellement un ensemble de probl matiques associ es On estime qu au Qu bec environ 1 des personnes sont des joueurs pathologiques Chevalier et al 2004 parmi celles ci les trois quarts sont des hommes 75 96 Ladouceur Jacques Ferland amp Giroux 1999 L l ment essentiel du jeu pathologique est une pratique inadapt e persistante et r p t e du jeu crit re A qui perturbe l panouissement personnel familial ou professionnel De nombreux sujets atteints de ce trouble croient que l argent est la fois la cause et la solution de tous leurs probl mes Les individus demandant un traitement pour le jeu pathologique pr sentent une incidence assez lev e d id es suicidaires et de tentatives de suicide APA version fran aise 2000 p 774 776 Les au
47. achinerie lors de la conduite d une voiture ou en utiliser une arme feu ou des couteaux traverser faisant fonctionner une machine alors dans le trafic intense faire de l escalade ou se qu on est sous l influence d une baigner substance 2 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT doo alors que vous aviez consomm de la drogue 3 Probl mes judiciaires r p t s li s 22 Avez vous t arr t pour avoir conduit un l utilisation d une substance v hicule avec facult s affaiblies suite votre exemple arrestations pour consommation de drogues comportement anormal en rapport avec utilisation de la substance 23 Avez vous eu des probl mes judiciaires autres qu arrestation pour conduite avec facult s affaiblies reli s votre consommation de drogues 4 Utilisation de la substance malgr des 17 Est ce que votre consommation de drogues a nui probl mes interpersonnels ou sociaux une de vos amiti s ou une de vos relations persistants ou r currents caus s ou proches exacerb s par les effets de la substance par exemple disputes avec le conjoint 18 Est ce que votre consommation de drogues a nui votre mariage votre relation amoureuse ou Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 40 Crit res du diagnostic d abus 2 uestions l ECCD selon le DSM IV Q Les probl mes suivants doivent surveni
48. ail t ches m nag res l cole ou la maison par exemple absences r p t es ou mauvaises 23 Avez vous manqu des jours de travail ou d cole performances au travail du fait de cause de votre consommation d alcool l utilisation de la substance absences exclusions temporaires ou d finitives 28 Est ce que votre consommation d alcool a de l cole n gligence des enfants ou diminu votre capacit prendre soin de vos des t ches m nag res enfants 2 Utilisation r p t e d une substance 24 Avez vous bu dans des situations o le fait de dans des situations o cela peut tre boire augmente les risques de se blesser par physiquement dangereux par exemple exemple op rer de la machinerie utiliser une lors de la conduite d une voiture ou en arme feu ou des couteaux traverser dans le faisant fonctionner une machine alors trafic intense faire de l escalade ou se baigner que l on est sous l influence d une substance 25 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT sea doo alors que vous aviez bu de l alcool et d passiez le 0 08 3 Probl mes judiciaires r p t s li s 26 Avez vous t arr t pour avoir conduit un l utilisation d une substance v hicule avec facult s affaiblies exemple arrestations pour comportement anormal en rapport avec 277 Avez vous t arr t ou retenu au poste de police l utilisation de la substance pour
49. anvier 2010 72 0133542200 Tremblay J Rouillard P amp Sirois M 2000 R v 18 d cembi O Femme Homme Pr nom de l usager en lettres moul es s v p Dans la liste de produits suivants indiquer quelle fr quence la personne consomm de chacun de ceux ci depuis un an Questionner sur chacun des produits Liste des noms de produits les plus communs au verso 1 M dicaments s datifs D pistage valuation du Besoin d Aide Drogues D BA Drogues v 1 8p 2009 CE No dossier Nom de l usager en lettres moul es s v p EER TANS No t l r sidence J L Autre no t l phone Si prend m d s datifs toutes les semaines demander les 3 quest suivantes D passe posologie De plus d un m decin Non prescrits 2 Cannabis 3 PCP 4 Hallucinog nes 5 Coca ne Si a consomm plus d une des drogues 2 8 demander la question 9 mm 8 Inhalants 9 Fr quence cumul e des drogues 2 8 confondues Si l usager a recours plus d un mode de consommation pour un seul produit les noter tous chelle de S v rit de la D pendance SD Traduction par Tremblay J 1999 du Severity of Dependence Scale SDS de Gossop M Darke S Griffiths P Hando J Powis B Hall W amp Strang J 1995 O Coca ne O Autres sti O Opiac s O Inhalants O M d s datifs O Cannabis O PCP O Hallucinog nes Chois
50. anylcypromine Fluox tine Mirtazapine N fazodone Dox pine Trimipramine Imipramine Sertraline i Bupropion retir du march en 2004 STABILISATEURS DE L HUMEUR NOM COMMERCIAL NOM G N RIQUE Epival Divalproex Acide valproique Lamictal Lamotrigine Lithium Lithane Duralith Carbolith Carbonate de lithium Neurontin Gabapentine Tegretol Carbamaz pine Topamax Topiramate Trileptal Oxcarbaz pine Lucie Gallichand infirmi re CRUV Roland Poulin infirmier CRUV Dr Pierre Rouillard psychiatre CRUV 86 Manuel d utilisation du DEBA 27 janvier 2010
51. ariable et qu il leur est difficile de se prononcer sur un choix de r ponse L intervenant invitera alors la personne choisir la situation de consommation la plus fr quente la plus typique On ne vise pas valuer les situations extr mes mais les plus habituelles Les questions du DEBA D seront maintenant pr sent es une une Question n 1 Fr quence de consommation des m dicaments s datifs Nous avons choisi de mettre dans une classe part les m dicaments s datifs puisque ce type de produit est fr quemment obtenu par prescription m dicale aupr s d un ou de plusieurs m decins de m me que sur le march noir C est pourquoi les crit res tablis pour valuer une consommation risque de ce produit sont multiples Tout d abord pour tre potentiellement risque la consommation de m dicaments s datifs doit se faire de facon hebdomadaire De plus elle doit rencontrer au moins un des crit res suivants La personne d passe la posologie e La personne obtient ses m dicaments s datifs de plus d un m decin e La personne consomme des m dicaments s datifs non prescrits Il est cependant n cessaire de rappeler qu un individu peut consommer des m dicaments s datifs sous la supervision d un seul m decin se limiter aux consignes de son m decin c d qu il suit m ticuleusement sa posologie et tre fortement d pendant de ce produit Toutefois comme la personne re oit une supervision m dicale appropri
52. ational Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism NIAAA et concerne le nombre d pisodes de forte consommation Comme crit re indiquant une consommation risque pour la sant le NIAAA a s lectionn la fr quence d un pisode ou plus par mois de forte consommation soit cinq verres et plus par occasion Cooney et al 1995 Cette fr quence doit toutefois tre en pr sence d un patron comportemental constant Le NIAAA n offre aucune d finition op rationnelle d une consommation risque au cours d une ann e qui pourrait tre valu e partir du nombre d pisodes de forte consommation Cependant si une personne pr sente les crit res suivants au moins un pisode de forte consommation par mois tout au long de l ann e et un patron comportemental consistant nous pouvons alors estimer que 12 pisodes ou plus de forte consommation par ann e est un indicateur d une consommation potentiellement risque Les questions du DEBA A seront maintenant pr sent es une une Question n 1 Fr quence de consommation d alcool depuis un an Cette premi re question du D BA A est subdivis e en trois sous sections et r pond une double fonction Premi rement elle permet d liminer une proportion consid rable d individus qui n ont en fait consomm aucun alcool depuis un an Dans l ventualit o le questionnaire serait administr de fa on syst matique aupr s de la client le les individus hommes et femmes n ayant pas c
53. c intense faire de l escalade ou se baigner 24 O CE 25 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT sea doo alors que vous aviez bu de l alcool et d passiez le 0 08 25 0 26 Avez vous t arr t pour avoir conduit un v hicule avec facult s affaiblies 27 Avez vous t arr t ou retenu au poste de police pour ivresse publique ou pour avoir troubl la paix sous l effet de l alcool 27 0 KR 28 Est ce que votre consommation d alcool diminu votre capacit prendre soin de eoru en em te D en let 20 8 dans ses versions Alcool et Drogues est accompagn d un manuel d utilisation o le rationnel scientifique est largement d crit en plus des proc dures d administration et d interpr tation Vous pouvez vous le procurer en le t l chargeant sur le site Web du RISQ au www risqtoxico ca Pour informations contactez Nadine Blanchette Martin au 418 663 5008 poste 4932 ou au 1 866 303 5678 ou l adresse courriel suivante nadine blanchette martin ssss gouv qc ca D BA A v1 8p 18 d c09 0461215706 Crit res consid rer pour inscription Alcochoix 3 dOSSIET photocopier au verso du D BA Alcool et compl ter apr s le D BA A D v 1 8 Simoneau H Landry M amp Tremblay J 2005 joel tremblay uqtr ca No de dossier Nom et Pr nom de l usager
54. ction frangaise de cet instrument a par ailleurs t effectu e par Tremblay Dupont et Sirois 1999 Les droits de traduction ont t officiellement obtenus aupr s du D Raistrick Buts L instrument vise valuer la s v rit de la d pendance l alcool et poss de plusieurs qualit s Adapt aux personnes qui requi rent de l aide pour des probl mes de consommation d alcool Mesure le degr de s v rit de la d pendance actuelle Sensible aux diff rents degr s de s v rit de la d pendance Sensible aux changements dans le temps Relativement libre de biais socioculturels Raistrick Dunbar amp Davidson 1983 Description Ce questionnaire compte 15 items labor s de mani re valuer diff rents aspects du syndrome de d pendance Edwards amp Gross 1976 tels les aspects cognitifs comportementaux et physiologiques Une chelle de type Likert quatre points 0 jamais 3 presque toujours permet la personne d indiquer la fr quence de ses sympt mes au cours de la derni re ann e Cotation Le QBDA est simple d utilisation Pour connaitre le score total tendue de 0 45 il suffit de faire la somme des cotes obtenues aux 15 items Les concepteurs proposent des seuils permettant d tablir trois degr s de s v rit de la d pendance Ainsi un score de 1 9 d termine un faible degr de d pendance l alcool un score de 10 19 sugg re un degr de d pendance moyen
55. d cole cause de votre consommation de drogues sise 19 20 Avez vous consomm de la drogue dans des situations o cela augmente le risque de se blesser comme par exemple op rer de la machinerie utiliser une arme feu Ou ou des couteaux traverser dans le trafic intense faire de l escalade ou se baigner 20 21 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT sea doo alors que vous aviez consomm de la drogue 21 0 22 Avez vous t arr t pour avoir conduit un v hicule avec facult s affaiblies suite votre consommation de drogues 22 Q 23 Avez vous eu des probl mes judiciaires autres qu arrestation pour conduite avec facult s affaiblies reli s votre consommation de drogues Si oui sp cifiez 23 24 Est ce que votre consommation de drogues a diminu votre capacit prendre Som de Vos Enfants 24 dans ses versions Alcool et Drogues est accompagn d un manuel d utilisation o le rationnel scientifique est largement d crit en plus des proc dures d administration et d interpr tation Vous pouvez vous le procurer en le t l chargeant sur le site Web du RISQ au www risqtoxico ca Pour informations contactez Nadine Blanchette Martin au 418 663 5008 poste 4932 ou au 1 866 303 5678 ou l adresse courr
56. e Alcochoix si sa situation de consommation ne correspond pas aux crit res d admission Si un des crit res suivant est pr sent on ne peut admettre la personne Alcochoix 1 La personne d passe les crit res de consommation risques pour les drogues tel qu valu l aide du D BA D sioni offrir autre type de suivi de premiere ligne ses nt etr Era hen Ee boe Seo Eyre 1 5 O 2 Un m decin vous a t il r cemment demand de cesser de boire en raison d un probl me m dical ex une maladie du foie une pancr atite etc Si oui orienter vers un programme d abstinence eee M O e 3 Etes vous enceinte Si oui orienter vers un programme d abstinence 3 0 Autres crit res consid rer 4 Traversez vous actuellement une p riode de crise dans votre personnelle sese 40 Si oui pr cisez Si la personne vit une des situations de crise valuer si elle est si importante que la personne serait incapable de participer au programme Parfois les situations de crise suscitent la motivation agir Il faut valuer si la personne a besoin d autres services concomitants 5 Est ce que vous vivez des difficult s psychologiques comme de la d pression de l anxi t ou d autres difficult s de sant mentale bien faire pr ciser la nature la dur e et l intensit Es
57. e de la derni re ann e En effet certaines personnes peuvent vouloir mettre en vidence que leur situation de consommation ou de jeu s est grandement am lior e r cemment par exemple au cours des trois derniers mois En effet elles peuvent avoir besoin d une valuation favorable en vue de la r daction d un rapport pr sentenciel pour le tribunal ou dans le contexte d une valuation pour la Direction de la protection de la jeunesse concernant la garde d enfants Dans tous ces contextes en raison de ses inqui tudes quant la teneur de l valuation une personne pourrait tre pr te reconnaitre une grande consommation au cours de la derni re ann e tout en mettant en vidence qu elle s est reprise r cemment en main et qu elle va mieux Si les questions de l valuateur portent sur le comportement le plus fr quent de consommation au Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 15 cours de la derni re ann e les cotes finales au D BA A D indiqueront la pr sence de probl mes importants avec les SPA Dans de tels contextes d exception l intervenant peut proposer la personne de proc der l valuation de la derni re ann e en la divisant en deux temps diff rents Tout d abord la p riode plus r cente p ex les deux derniers mois o la personne a consomm ou jou moins dans le cas d une valuation avec le D BA J peut tre consid r e l autre p riode correspondrait au reste de l ann e o la
58. e que repr sente un pisode de forte consommation quelle fr quence un tel Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 23 pisode peut il survenir sans que les risques pour le bien tre physique psychique et social soient accrus En ce qui a trait la d finition d un pisode de forte consommation une tradition existe cinq consommations ou plus en une seule occasion Quoique largement r pandue cette d finition est peu document e sur le plan empirique Bondy et al 1999 Quelques r sultats de recherche r v lent que l absorption de quatre verres d alcool ou moins par jour pour les hommes et trois verres ou moins par jour pour les femmes et ce quatre fois ou moins par semaine est rarement associ e la pr sence de probl mes li s l alcool Sanchez Craig Wilkinson amp Davila 1995 Ces r sultats incitent donc conserver le seuil de cinq consommations ou plus en une seule occasion comme un comportement risque pour les hommes mais situer ce seuil quatre consommations ou plus en une seule occasion pour les femmes Le National Institute on Alcoholism and Alcohol Abuse NIAAA a s lectionn la fr quence d un pisode ou plus par mois de forte consommation cinq verres et plus par occasion comme crit re pouvant indiquer une consommation risque pour la sant de l individu Cooney Zweben amp Fleming 1995 la condition qu il soit en pr sence d un patron comportemental constant Si nous tra
59. ection et valuation du besoin d aide illustre d ailleurs bien les besoins du r seau de la sant et des services sociaux ayant pr sid son d veloppement Les intervenants peuvent donc utiliser le D BA pour e D tecter identifier le degr de s v rit de la consommation d alcool de drogues ou de recours aux jeux de hasard et d argent e les degr s de s v rit des niveaux de soin pour permettre l orientation des personnes vers un niveau de service adapt leurs besoins d aide p ex orientation vers les services d un centre de sant et de services sociaux CSSS ou vers ceux d un centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT Dans le pr sent manuel d utilisation les intervenants de premi re ligne seront initi s l utilisation du D BA A D J qui permet de d tecter les probl matiques en regard de la consommation d alcool D BA Alcool de drogues D BA Drogues ou de jeux de hasard et d argent D BA Jeu Tout d abord le D BA A et le D BA D procurent une valuation en profondeur pour l intervention en premi re ligne lorsqu une personne doit tre orient e vers les services du CSSS En plus de la d tection de la probl matique le D BA A D J leur procure une valuation compl te leur permettant d laborer un plan d intervention D ailleurs dans une perspective d intervention motivationnelle le D BA A et le D BA D permettent de fournir un rapport
60. endance l g re et d absence de d pendance Ceci dans l ensemble confirme le choix des cotes permettant la r partition des participants en fonction du degr de s v rit de la d pendance Rappelons qu afin de s assurer que les usagers d pendants ne soient pas orient s vers les services de premi re ligne alors que cela n est pas n cessaire les auteurs du D BA A ont opt pour abaisser le seuil du QBDA 18 pour identifier une d pendance lev e contrairement aux auteurs de la version originale de l instrument qui fixent le seuil 20 comme illustr dans le tableau suivant Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 26 Tableau 2 Distribution des scores au dans diff rentes cliniques Score Degr de Centre de jour ou Traitement pour Traitement pour Traitement pour Centre pour jeunes Buveurs de type au d pendance suivis externes non personnes personnes personnes d linquants en social abstinents QBDA intensifs Leeds alcooliques h pital alcooliques h pital alcooliques et d tention Leicester exclus de la Addiction Unit psychiatrique de psychiatrique interne toxicomanes Royaume Uni recherche Jorge et Leeds Angleterre Dublin Irlande 160 n 21 et externe n CRPAT Chaudi re Version anglaise du Masur 1985 163 admissions admissions 29 au Br sil Appalaches 256 SADD l g rement cons cutives cons cutives Version portugaise admissions modifi e
61. ensive correspond cinq verres et plus pris en une occasion pour les femmes quatre verres et plus en une occasion Vous avez rapport question 3 du D BA A pisodes de consommation plus intensive par ann e ce qui vous situe dans la zone RISQUE ASSOCI LA QUANTIT D ALCOOL PRIS CHAQUE SEMAINE La figure suivante illustre le risque associ la quantit de verres bus par semaine Il est noter que les normes sont diff rentes pour les hommes et pour les femmes Ce que vous avez rapport indique que vous buvez approximativement verres par semaine ce qui vous situe dans la zone Homme DEGR DE D PENDANCE L ALCOOL Le degr de d pendance l alcool correspond l impression g n rale ressentie par une personne lorsque l alcool envahit progressivement sa vie Par exemple une personne pense souvent sa consommation au moment et au lieu o elle va boire elle a certaines difficult s arr ter apr s un premier verre m me si elle sait que l alcool lui cause des difficult s elle n arrive pas arr ter sa consommation etc Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 48 Vous avez r pondu des questions concernant le degr de d pendance l alcool Selon votre score au questionnaire qui est de Vous avez un degr de d pendance qui est dans la zone LES CONS QUENCES ASSOCI ES VOTRE CONSOMMATION D ALCOOL Diff rentes cons quences en lien avec la consommation d alcool peuvent tre
62. ent significative caract ris e par la pr sence de trois ou plus des manifestations suivantes un moment quelconque d une p riode continue de 12 mois 1 tol rance d finie par l un des sympt mes suivants a besoin de quantit s notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l effet d sir b effet notablement diminu en cas d utilisation continue d une m me quantit de la substance 2 sevrage caract ris par l une ou l autre des manifestations suivantes a syndrome de sevrage caract ristique de la substance b la m me substance ou une substance tr s proche est prise pour soulager ou viter les sympt mes de sevrage 3 la substance est souvent prise en quantit plus importante ou pendant une p riode plus prolong e que pr vue 4 ily un d sir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contr ler l utilisation de la substance 5 beaucoup de temps est pass des activit s n cessaires pour obtenir la substance p ex consultation de nombreux m decins ou d placement sur de longues distances utiliser le produit p ex fumer sans discontinuer ou r cup rer de ses effets 6 des activit s sociales professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonn es ou r duites cause de l utilisation de la substance 7 lut lisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un probl me psychologique ou
63. ententes particuli res et temporaires dans la plupart des cas Cadre temporel et algorithme d cisionnel Le cadre temporel retenu dans cet instrument r f re nouveau aux 12 derniers mois Contrairement au diagnostic de d pendance une substance le DSM IV TR ne procure pas cette balise temporelle pour les crit res de jeu pathologique Cette derni re est tout de m me adopt e pour le D BA Jeu d uniformiser le cadre temporel utilis pour la famille des D BA Le cadre d laboration du D BA Jeu est pr sent au tableau suivant Il pr sente l ensemble de la d marche d valuation quant aux jeux de hasard et d argent Tableau 6 Concept valuer Seuils s lectionn s Cadre d laboration du D BA Jeu Cat gorisation D cision4 Aucun pari ou jeu de hasard ni d achat de loteries au cours des 12 derniers mois Aucun jeu Achat uniquement de billets de loterie sans aucun probl me Jeu faible rapport risque Score de 0 1 Jeu Score de 2 5 probl matique Jeu pathologique Score de 6 24 Pas d activit de jeu Feu vert Feu vert Feu jaune Feu rouge Diagnostic probable de jeu pathologique Arr t du questionnaire Arr t du questionnaire l item n 1 Ne semble pas requ rir de services Intervention possible en premi re ligne pour les probl mes associ s ou r f rence vers une ressource sp cialis e pour le jeu CRPAT Orientation vers
64. ervenant de 1 ligne et celui de la ressource sp cialis e Ces donn es ont t obtenues partir de 417 inscriptions cons cutives au CRAT CA entre juin et d cembre 2000 soit avant l implantation du D BA A D dans les services de premi re ligne de Chaudi re Appalaches Tableau 5 R partition des usagers du CRAT CA R partition de 1 client le du CRAT CA Aucune ou faible d pendance 7 1 Intervention premi re ligne QBDA 0 9 et ESD 0 2 D pendance mod r e 27 0 Intervention de premi re ligne ou de deuxi me ligne 10 18 et ESD 3 5 D pendance lev e 65 9 Intervention de deuxi me ligne QBDA 20 45 et ESD 6 15 Une fois l valuation compl t e est important de prendre quelques minutes avec la personne pour lui pr senter les r sultats de son valuation Ceci permet la personne de mieux visualiser le portrait de sa situation sur le plan de la consommation de substances en plus de favoriser une prise de conscience de son besoin d aide et de la s v rit de ses difficult s le cas ch ant Cette tape favorise une meilleure ouverture de la personne face son besoin d aide et au processus de r f rence La section suivante pr sente le bilan de l valuation destin aux personnes doit tre pr par par l intervenant la suite de la passation du D BA A D et l aide des scores obtenus Manuel d utilisation du 27 janvie
65. escrite Cannabis Ne consomme jamais ou moins d une fois semaine PCP cocaine opiac s Neconsomme jamais ou moins d une fois par mois Nes njecte pas ces drogues Hallucinog nes autres stimulants inhalants Neconsomme jamais ou moins d une fois par mois La consommation risque est un concept difficile cerner en ce qui concerne les drogues En fait la composition chimique de ces produits est tr s fluctuante faisant ainsi largement varier l estimation du risque associ leur consommation De plus la vente de plusieurs de ces produits est ill gale C est pourquoi nous parlons ici de niveaux de consommation pour lesquels aucune intervention n est pour le moment pr vue mais elle pourrait tre toutefois planifi e dans certaines situations Arr t du questionnaire M dicaments s datifs Consomme 1 fois semaine et plus et pr sence d au moins un des trois crit res suivants a D passe posologie b Se procure des m dicaments chez plus d un m decin c Consomme m dicaments non prescrits Cannabis Consomme 1 fois semaine et plus PCP cocaine opiac s Consomme 1 fois par mois et plus s injecte ces drogues Hallucinog nes autres stimulants inhalants Consomme 1 fois par mois et plus Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 Poursuite du questionnaire avec l valuation de la d pendance ESD 33 Concept Instrument de
66. est dans la zone LES CONS QUENCES ASSOCI ES VOTRE CONSOMMATION DE DROGUES OU DE M DICAMENTS Les personnes peuvent vivre diff rentes cons quences en lien avec leur consommation de drogues Vous avez r pondu des questions sur ce sujet Certaines ont port sur les responsabilit s de vie comme le travail l cole si c est votre situation ou encore vos responsabilit s la maison Ensuite il y a toutes les situations o cause des drogues les personnes mettent leur s curit en danger D autres personnes vivent des cons quences judiciaires en raison de leur consommation de drogues par exemple la perte du permis de conduire une accusation de possession etc Finalement il y a les cons quences relationnelles c est dire lorsque la consommation de drogues affecte n gativement les relations avec les amis ou les proches comme dans le couple ou la famille Selon ce que vous rapportez votre consommation de drogues entraine des cons quences qui vous placent dans la zone Responsabilit s Q16 Q19 amp Q24 Situations dangereuses Q20 amp Q21 Judiciaire Q22 amp Q23 Relationnel Q17 amp 018 Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 52 PLAN D ACTION SUGG R PAR LES R SULTATS SOMMAIRE Vos r sultats d valuation pr sentent un r sum des informations que vous avez fournies l valuateur Parfois certaines informations peuvent surprendre ou m me pa
67. icult s l emploi Bondy et al 1999 Room Bondy amp Ferris 1995 Pour d terminer le seuil d une consommation risque pour le pr sent outil nous avons retenu les recommandations mises par le Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies et la Fondation de la recherche sur la toxicomanie de l Ontario Bondy et al 1999 soit un seuil de 10 consommations et plus par semaine pour les femmes et de 15 consommations et plus par semaine pour les hommes titre informatif voici quelques statistiques int ressantes recenser Dans la population g n rale canadienne si l on consid re uniquement les personnes ayant consomm de l alcool au cours de la derni re ann e les hommes absorbent en moyenne 5 9 consommations d alcool par semaine une consommation 17 ml d alcool absolu alors que les femmes en boivent 2 3 McKenzie Williams amp Single 1997 Chez les individus ayant consomm 12 verres ou plus par semaine depuis un an pr s de 20 des hommes boivent 3 5 verres ou plus par jour alors que seulement 8 des femmes sont dans cette situation Grant 1994 Question n 3 Nombre d pisodes de forte consommation Il est clair qu un plus grand nombre d pisodes de forte consommation est associ un accroissement des probl mes de toutes sortes cons quences de cette consommation Casswell et collab 1993 Room et collab 1995 Sanchez Craig 1986 Toutefois comment d finir exactement c
68. iel suivante D BA D 1 8 4d c09 nadine blanchette martin ssss gouv qc ca be ANNEXE 4 CHOIX DE R PONSES POUR LE D BA DROGUES Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 75 D BA Drogues Questions 1 9 Depuis un Jamais Moins d une fois par mois 1 3 fois par mois 1 2 fois par semaine 3 fois et plus par semaine Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 SD Questions 10 14 Depuis un Jamais ou presque jamais Quelquefois Souvent Toujours ou presque toujours Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 77 D BA Drogues CCD Questions 16 24 Depuis un Jamais Une fois 2 ou 3 fois 4 10 fois Tous les mois 12 51 fois Toutes les semaines 52 fois et plus Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 ANNEXE 5 D BA JEU Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 79 0417375995 D BA Jeu v1 1 1 D tection et besoin d aide en regard du jeu excessif Tremblay J M nard J M amp Ferland 2003 R vision 10 juin 2009 No dossier joel tremblay uqtr ca Pr nom du r pondant Nom du r pondant Sexe Date de passation T l phone ao DT Ann e AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS 1 Avez vous jou ou de l argent aux loteries vid o aux courses de chevaux aux cartes au casino etc Ne pas inclure la loterie tirage
69. ir la drogue la plus consomm e ou celle causant probl mes et poser les quest 10 14 uniquement pour cette drogue R pondez aux 5 questions suivantes en pensant votre consommation de DEPUIS UN AN 10 Avez vous pens que vous aviez perdu le contr le de votre consommation 10 VOUS de 11 Est ce que l id e de ne pas consommer du tout de rendu ingulet Ou ARMOR mme 12 Est ce que votre consommation de vous a pr occup e 13 Avez vous souhait tre capable d arr ter votre consommation de 14 Jusqu quel point est ce que ce serait difficile pour vous d arr ter de consommer ou de vivre sans mulants Q Tr s difficile 2 14 O Facile 0 Q Impossible 3 Q Assez difficile 1 15 Voulez vous recevoir de l aide pour changer vos habitudes O Oui de consommation de m dicaments ou de drogues SD Total Interpr tation au verso O Non Date Initiales Mois Jour Nom pr nom de l intervenant e en lettres moul es s v p intervenant e D BA D 1 8 18 d c09 Ann e L 4050542202 D BA Drogues gt 1 8 verso EE T Tremblay J Rouillard P amp Sirois M 2000 R v 18 d cembre 2009 1 M dicaments 8 Inhalants Anxiolytiques Hypnotiques Cocaine pris e I V Amph tamine Dexedrine Benzedrine A rosol Alprazolam Xanax Flunitraz pam Rohypnol Crack fum
70. ivresse publique ou pour avoir troubl la paix sous l effet de l alcool 4 Utilisation de la substance malgr des 21 Est ce que votre consommation d alcool a nui probl mes interpersonnels ou sociaux une de vos amiti s ou une de vos relations persistants ou r currents caus s ou proches exacerb s par les effets de la substance 22 Est ce que votre consommation d alcool a nui par exemple disputes avec le conjoint propos des cons quences de l intoxication bagarres votre mariage votre relation amoureuse ou votre famille Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 30 DESCRIPTION DU D BA D Le cadre d laboration du D BA Drogues D BA D en mati re de consommation de m dicaments s datifs et de diverses drogues ill gales est pr sent dans le tableau suivant Ce dernier illustre l ensemble de la d marche d valuation Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 31 Tableau 3 Cadre d laboration du D BA D Concept valuer Instrument de mesure Seuils s lectionn s Concept identifi D cision Consommation valuation de la risque fr quence de consommation des m dicaments ou des drogues depuis un an M dicaments s datifs consomme jamais ou moins d une fois semaine Ou si consomme toutes les semaines la personne ne d passe pas sa posologie consulte un seul m decin ce sujet et n en prend pas d origine non pr
71. l Tremblay H l ne Simoneau Michel Landry et Nadine Blanchette Martin Nom Date Age Sexe Intervenant Nous avons retranscrit dans ce rapport personnalis vos r sultats obtenus l valuation D BA A D Ceux ci indiquent le niveau de risque associ votre consommation d alcool ou d autres substances psychoactives Pour chaque indicateur votre consommation a t classifi e en fonction d une cat gorie et d une couleur associ e Votre consommation d alcool ou de drogues est consid r e faible risque Dans le cas d une consommation de drogues cette conclusion doit cependant tre prise avec prudence puisque nous ne savons pas la plupart du temps quelle substance a t consomm e quelle est la concentration des produits quels sont les types de substances psychoactives pr sentes etc De plus si vous avez des probl mes de sant physique ou mentale ou si vous prenez certains m dicaments une consommation d alcool m me faible niveau peut tre consid r e comme tant risque pour vous Dans une telle situation veuillez consulter votre m decin Votre consommation est consid r e comme tant risque Les risques encourus concernent tout d abord votre sant c est dire qu il est probable que vous d veloppiez divers troubles de sant Votre consommation fait galement augmenter le risque d accident Ou encore votre consommation risque de devenir probl matique voire une d pendance Dans le ca
72. la quantit risque d alcool consomm e lors d une semaine typique de consommation au cours de la derni re ann e et valuation de la fr quence des pisodes de forte consommation au cours de la derni re ann e Pour les femmes moins de 10 cons sem Pour les hommes moins de 15 cons sem ET 11 pisodes et moins de consommation intensive par ann e hommes et femmes Consommation g n ralement Arr t du questionnaire faible risque Pour les femmes 10 cons semaine ou Pour les hommes 15 cons semaine OU 12 pisodes et plus de consommation intensive par ann e hommes et femmes Poursuite du questionnaire et valuation de la d pendance QBDA Consommation g n ralement risque D pendance Questionnaire bref sur la d pendance l alcool QBDA Raistrick Dunbar et Davidson 1983 Score de0 9 Intervention possible en premi re Aucune ou faible d pendance ligne et poursuite avec pour aider l laboration du PI Score de 18 45 Arr t du questionnaire et r f rence vers la ressource D pendance lev e qii sp cialis e en toxicomanie Score de 10 17 Poursuite du questionnaire pour l valuation de la pr sence de probl mes associ s la consommation CCA D pendance mod r e chelle des cons quences de Consommation pags robl matique la consommation d alcool p QU CCA Tremblay Rouillard et abus et Sirois 2000
73. le CRPAT pour une intervention sp cialis e en jeu pathologique 4 Une question porte sur la volont de recevoir de l aide Aucune intervention n est possible sans un d sir minimal de l usager de recevoir de l aide afin de changer ses habitudes de jeu Les questions du DEBA Jeu sont maintenant pr sent es une une Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 57 Les questions Question n 1 Pr sence du comportement de jeu de hasard et d argent Cette question est divis e en trois sous questions Son but est d identifier les gens ayant eu des activit s significatives de jeu Elle porte la pr misse que les personnes utilisant uniquement les loteries r guli res ou instantan es auront fort probablement peu de probl mes avec ces jeux surtout si elles ont r pondu n avoir pas prouv de difficult s avec les jeux de loterie question 1 En fait les tudes d montrent que seulement 2 90 des consommateurs de loteries ont des difficult s avec de type de jeu Chevalier et al 2004 Pour cette question l intention n est donc pas de faire passer le D BA Jeu toutes les personnes ayant achet un billet de loto quelques reprises au cours de la derni re ann e la Avez vous jou ou pari de l argent aux loteries vid o aux courses de chevaux aux cartes au casino etc la suite d une r ponse n gative la question poursuivre la question 1b en vue de d tecter les individus qui pour
74. les individus g s de 18 24 ans pr sentent le plus faible taux d abstinence au cours des douze derniers mois 10 90 On retrouve une plus forte abstention de consommation d alcool au cours de la derni re ann e chez les 55 64 ans 35 7 96 les 65 74 ans 36 45 96 et chez les personnes de 75 ans et plus 48 53 96 Kellner 1994 Single et al 1999 b Individus ayant consomm 11 fois ou moins depuis un an La majorit des individus ayant consomm de l alcool au cours de la derni re ann e sont le plus souvent faible risque de pr senter des probl mes associ s cette pratique Chez la population am ricaine ayant bu de l alcool au cours de la derni re ann e 42 3 des hommes et 61 4 90 des femmes ont bu moins d un verre standard par jour Grant 1994 est donc important de fixer des balises afin de ne pas ind ment questionner un individu au sujet de sa consommation d alcool alors qu elle est en fait tr s faible risque Par contre selon l ETC 2004 Adlaf et al 2005 22 6 90 des Canadiens ayant consomm de l alcool au cours de la derni re ann e ont d clar exc der la consommation faible risque recommand e Ces proportions taient 23 1 dans l Enqu te nationale sur la sant de la population de 1996 1997 Single et al 1999 Deux fois plus d hommes que de femmes ont rapport avoir adopt ce type de consommation d alcool soit 30 2 90 comparativement 15 1 90 Demers amp Poulin 2005 De
75. les jeux de hasard et d argent Lorsque l on s int resse aux pr valences du recours aux jeux de hasard et d argent dans la population du Qu bec on note qu en 2002 environ 81 de la population adulte du Qu bec a particip des jeux de hasard et d argent Chevalier et al 2004 Toujours selon Chevalier et ses collaborateurs 2004 1 7 de la population totale adulte du Qu bec pr sente des habitudes de jeu de hasard et d argent probl matiques pathologiques ce qui laisse sous entendre qu approximativement 79 des Qu b cois qui s adonnent des jeux de hasard et d argent Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 54 n prouvent de probl mes ou encore que leur situation de jeu est faible risque Jeu probl matique Le jeu probl matique touche les individus qui rapportent des probl mes cons quents leurs habitudes de jeux de hasard et d argent Lorsque l on les interroge au sujet de leurs habitudes de jeux et de leurs impacts sur leur vie ils rapportent par exemple que le jeu perturbe leur vie familiale relationnelle leur tat psychologique leurs finances etc Dans les situations o la probl matique devient plus importante ces individus pourraient pr senter des sympt mes du diagnostic de jeu pathologique mais en nombre insuffisant pour poser un diagnostic au moment de la passation du questionnaire pr sence potentielle de 1 4 crit res diagnostiques On estime 0 9 la proportion de l
76. lopment of a questionnaire to measure alcohol dependence British Journal of Addiction vol 78 n 1 p 89 95 ROBSON Ed collab 1995 Drinking Decisions Prevention Program for Problem Drinkers Final Evaluation Report Edmonton Capital Health Authority Public Health Services s p ROOM Robin Susan J BONDY et John FERRIS 1995 The risk of harm to oneself from drinking Canada 1989 Addiction vol 90 n 4 p 499 513 SANCHEZ CRAIG Martha 1986 How much is too much Estimates of hazardous drinking based on clients self reports British Journal of Addiction vol 81 n 2 p 251 256 SANCHEZ CRAIG Martha Adrian WILKINSON et Rafaela DAVILA 1995 Empirically based guidelines for moderate drinking 1 year results from three studies with problem drinkers American Journal of Public Health vol 85 n 6 p 823 828 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 63 SINGLE Eric et collab 1999 Profil canadien L alcool le tabac les autres drogues Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies et Centre de toxicomanie et de sant mentale 399 p STINCHFIELD Randy 2003 Reliability validity and classification accuracy of a measure of DSM IV diagnostic criteria for pathological gambling American Journal of Psychiatry vol 160 n 1 p 180 182 TREMBLAY Jo l Jean Marc M NARD et Fran ois FERLAND 2005 Manuel d utilisation du D BA Jeu
77. ment for the identification of pathological gamblers American Journal of Psychiatry vol 144 p 1184 1188 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 62 MACNEIL Patricia et Ikuko WEBSTER 1997 Enqu te canadienne 1994 sur l alcool et les autres drogues Ottawa Bureau de l alcool des drogues et des questions de d pendance 102 p MCMURRAN Mary et Clive R HOLLIN 1989 The short alcohol dependence data SADD questionnaire Norms and reliability data for male young offenders British Journal of Addiction vol 84 n 3 p 315 317 MIDANIK Lorraine et collab 1996 Risk functions for alcohol related problems in a 1988 U S national sample Addiction vol 91 n 10 p 1427 1437 MILLER William R et Stephen ROLLNICK 2002 Motivational interviewing Preparing people for change 2nd edition New York Guilford Press 428 p MILLER William R Nick HEATHER et Wayne W HALL 1991 Calculating standard drink units International comparisons British Journal of Addiction vol 86 n 1 p 43 47 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2007 Unis dans l action Orientations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d efficience Programme services D pendances Offre de service 2007 2012 Qu bec Direction des communications Minist re de la Sant et des Services sociaux 58 p RAISTRICK Duncan Geoff DUNBAR et Ruban DAVIDSON 1983 Deve
78. n an avez vous demand des gens de vous pr ter de l argent cause de vos probl mes financiers d s au jeu sm 7 Score de 0 1 FEU VERT Scorede2 5 FEU JAUNE services 1 ligne Additionner les I Score de 6 24 FEU ROUGE services sp cialis s items 2 7 8 Voulez vous recevoir de l aide pour changer vos habitudes de jeu OOu ONon Nom pr nom de l valuateur L Signature de l valuateur DEBA Jeu 10 juin 09 _ ANNEXE 6 CHOIX DE R PONSES POUR LE D BA J EU Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 81 D BA Jeu Questions 2 7 Depuis un Jamais Rarement A l occasion Souvent Presque toujours Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 ANNEXE 7 TABLEAU DES PRODUITS FR QUEMMENT CIT S LES USAGERS Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 83 PRINCIPAUX PSYCHOTROPES Spiritueux Aqua Velva Vermouth Listerine Speedball h ro ne et cocaine Suboxone Sirops cod ine MS Contin Sirops hydrocodone Benylin 2 M Eslon Dimetane DC Dimetane C MS IR Hycodan Triaminic C Statex Novahistex DH Tussaminic C Oxycontin Nom commercial Nom g n rique Cod ine Percocet Oxycodone Darvon Propoxyph ne Empracet C Percodan Demerol M p ridine ou p thidine Fiorinal C C V4 Supeudol Dilaudid Hydromorphone Lenoltec 1 Duragesic Fentanyl Robaxacet 8 Lomotil Diph noxylate Tylenol C Opium 222 Talwin Pentazocine
79. nant la consommation d alcool risque Evaluation de la consommation d alcool au cours de la derni re ann e En premier lieu les premi res questions du D BA A valuent la fois la quantit d alcool absorb e lors d une semaine typique de consommation Anderson Cremona Paton Turner amp Wallace 1993 et la fr quence des pisodes de forte consommation Cooney Zweben amp Fleming 1995 Ces deux indicateurs de quantit et de fr quence repr sentent de bonnes variables pour pr dire la probabilit qu un individu exp rimente divers probl mes associ s la consommation d alcool Parmi ces probl mes mentionnons la perte de contr le de la consommation la persistance l utilisation malgr la conscience des effets n fastes la consommation dans des situations dangereuses par exemple conduite automobile et videmment l accroissement de la tol rance et des sympt mes de sevrage Dawson Grant amp Harford 1995 Avant d examiner plus fond ces questions d finissons tout d abord ce que signifie une consommation standard Consommations standard et quivalences Dans le pr sent instrument les normes canadiennes utilis es en mati re de consommation dans les grandes enqu tes nationales Single Van Truong Adlaf amp Lalomiteanu 1999 ont t retenues comme balises Gr ce cette fa on de faire le recours des descripteurs de la consommation d alcool comparables ceux employ s dans les tudes inter
80. nationales Miller Heather amp Hall 1991 a t possible et a ainsi facilit la comparaison des donn es Au Canada les normes utilis es en mati re de consommation correspondent aux donn es suivantes Une consommation standard quivaut 13 6 ou 17 ml d alcool pur soit une bi re de 341 ml 12 onces 5 96 d alcool Un verre de vin de 142 ml 5 onces 12 d alcool Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 19 Un verre de vin fortifi de 85 ml 3 onces 20 d alcool Un verre de spiritueux de 43 ml 1 5 once 40 d alcool Single et al 1999 Le lecteur retrouvera la page 2 du questionnaire D BA A voir annexe un tableau plus d taill des quivalences Etablissement de seuils identifiant une consommation risque Deux recommandations officielles ont orient le choix des crit res en vue de d terminer les seuils de consommation risque Tout d abord les crit res mis en 1997 par le Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies CCLAT et la Fondation de la recherche sur la toxicomanie FRT de l Ontario Bondy et al 1999 ont t retenus pour tablir le seuil de consommation non risque ou faible risque Selon ces crit res une consommation non risque ou faible risque quivaut moins de 10 consommations par semaine pour les femmes et moins de 15 consommations par semaine pour les hommes Le second point de r f rence provient du N
81. nce lev e Intervention sp cialis e p ex CRPAT il est recommand de poursuivre l valuation en vue d tablir un meilleur portrait de la consommation de la personne avant de l orienter vers de CRPAT 3 5 D pendance mod r e Poursuite de l valuation l aide de l CCD et discussion avec l intervenant du CRPAT en vue de pr ciser l orientation Une cote de 0 2 indique aucune ou une faible d pendance Dans ce cas l valuation est compl t e en vue d aider l laboration du PI pour une intervention en premi re ligne Une cote de 6 15 sugg re une forte d pendance indiquant qu une orientation vers des services sp cialis s est souhaitable L exp rience clinique au Centre de r adaptation en alcoolisme et toxicomanie de Chaudi re Appalaches indique notamment qu environ 92 des individus admis pour des probl mes de consommation de drogues ont une cote de 6 et plus l SD Une cote interm diaire soit de 3 5 indiquant une d pendance mod r e m rite une investigation plus approfondie avant de proc der l orientation de l usager C est pourquoi l valuateur apr s avoir demand l usager s il d sire recevoir de l aide posera les questions n 16 24 portant davantage sur la pr sence de probl mes associ s la consommation de drogues cf diagnostic d abus de drogues et proc dera par la suite une discussion avec un intervenant du CRPAT Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 38
82. ne l information par groupe d ge on remarque que ce sont les 18 24 ans qui rapportent un plus grand nombre d pisodes de forte consommation hebdomadaire Quant au groupe des 15 17 ans plus du tiers 35 7 90 pr sente au moins un pisode de forte consommation d alcool par mois Demers amp Poulin 2005 En somme plus le nombre d pisodes de forte consommation augmente en nombre absolu ou en proportion du nombre total d occasions de consommation au cours de l ann e plus la probabilit que l individu exp rimente divers troubles associ s sa consommation d alcool augmente Dawson Grant amp Harford 1995 Midanik Tam Greenfield amp Caetano 1996 Lorsque l individu pr sente une consommation risque l valuation se poursuit l aide du Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 24 Questionnaire bref sur la d pendance l alcool QBDA Sinon elle s arr te 1 1 PARTIE II VALUATION DU DEGR DE D PENDANCE QUESTIONNAIRE BREF SUR LA D PENDANCE L ALCOOL Questions n 4 18 Questionnaire bref sur la d pendance l alcool QBDA Le Questionnaire bref sur la d pendance l alcool QBDA est utilis pour les questions 4 18 du D BA Alcool Ce questionnaire est la version fran aise du Short Alcohol Dependence Data Questionnaire SADD labor dans sa version originale par un groupe de chercheurs de Leeds Angleterre Raistrick Dunbar amp Davidson 1983 La tradu
83. nes alcooliques ou autres toxicomanes et ce afin d orienter l usager vers la ressource appropri e la s v rit de sa probl matique de consommation de drogues Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 39 Tableau 4 Crit res du diagnostic d abus selon le DSM IV Les probl mes suivants doivent survenir de mani re r p t e au cours d une p riode continue de 12 mois Crit res du diagnostic d abus selon le DSM IV et questions de l CCD Questions de l CCD 1 Utilisation r p t e d une substance 16 Est ce que votre consommation de drogues a nui conduisant l incapacit de remplir des votre rendement au travail l cole ou dans vos obligations majeures au travail t ches m nag res l cole ou la maison par exemple absences r p t es ou mauvaises 19 Avez vous manqu des jours de travail ou d cole performances au travail du fait de cause de votre consommation de drogues l utilisation de la substance absences exclusions temporaires ou d finitives 23 Est ce que votre consommation de drogues a de l cole n gligence des enfants ou diminu votre capacit prendre soin de vos des t ches m nag res enfants 2 Utilisation r p t e d une substance 20 Avez vous consomm de la drogue dans des dans des situations o cela peut tre situations o cela augmente le risque de se physiquement dangereux par exemple blesser par exemple op rer de la m
84. nes n tant pas en contact avec des institutions ou des organismes offrant des traitements Les moyennes en fonction du sexe des participants ne sont pas disponibles Cotation Pour cette section l intervenant s lectionne une seule substance celle qui est la plus fr quemment consomm e ou celle causant le plus de probl mes L intervenant noircit la case correspondant au produit cibl et pose ensuite les questions n 10 14 en ins rant le nom du produit cibl dans le libell des questions Le score au questionnaire s obtient en additionnant les cotes pour chacun des cinq items le score total peut varier entre O et 15 Une discussion par courrier lectronique avec le Dr Gossop indique qu il utilise lui m me un seuil de 4 ou plus comme indicateur d une probl matique importante de d pendance un produit Afin de veiller une orientation ad quate vers les services sp cialis s en cas de d pendance nous avons augment la sensibilit de l instrument en abaissant le seuil indiquant une probl matique importante de d pendance un produit 3 L interpr tation des scores l SD est la suivante e 0 Aucune d pendance Poursuivre l valuation l aide de l chelle des cons quences de la consommation de drogues ECCD 1 2 Faible d pendance Intervention en premi re ligne p ex par le CSSS il est recommand de poursuivre l valuation en vue d tablir un plan d intervention en CSSS 6 15 D penda
85. nsommation de Drogues CCD Tremblay Rouillard April amp Sirois 2000 Si l individu a un score se situant entre 3 et 5 l SD demander les questions suivantes avant de contacter l intervenant du CRUV DEPUIS UN AN 16 Est ce que votre consommation de drogues a nui votre rendement au travail l cole ou dans vos t ches 16 17 Est ce que votre consommation de drogues une de vos amiti s ou une de vos relations proclies eee RO ERROR ne 17 0 18 Est ce que votre consommation de drogues a nui votre mariage votre relation amoureuse ou votre famille 18 Jamais 19 Avez vous manqu des jours de travail ou d cole cause de votre consommation de drogues is 19 20 Avez vous consomm de la drogue dans des situations o cela augmente le risque de se blesser comme par exemple op rer de la machinerie utiliser une arme feu ou des couteaux traverser dans le trafic intense faire de l escalade ou se baigner 20 21 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT sea doo alors que vous aviez consomm de la drogue 21 0 22 Avez vous t arr t pour avoir conduit un v hicule avec facult s affaiblies suite votre consommation de drogues sse 22 23 Avez vous eu des probl mes judiciaires autres qu arrestation pour conduite avec
86. nsposons ces normes sur une p riode d une ann e nous pouvons estimer que la pr sence de 12 pisodes et plus de forte consommation sera un indicateur d une consommation risque Ces informations nous conduisent opter pour des seuils de quatre consommations en une seule occasion pour les femmes et de cinq pour les hommes et ce au moins 12 fois par ann e comme indicateurs d une consommation d alcool entrainant un plus haut niveau de risques pour la sant de l individu Il faut tout de m me savoir que ces choix peuvent changer avec le temps en fonction des recherches effectu es sur ce sujet Toutefois il semble pertinent de tenter de d pister la population risque c d les individus dont la sant peut potentiellement se d t riorer en raison d une grande fr quence d pisodes de forte consommation Il est noter que dans la population g n rale canadienne 25 5 des r pondants rapportent avoir consomm cinq verres ou plus en une occasion c d un pisode de forte consommation au moins une fois par mois soit 33 9 pour les hommes et 17 0 pour les femmes Demers amp Poulin 2005 Les pisodes de forte consommation hebdomadaire se situent par ailleurs 6 2 96 9 2 chez les hommes et 3 3 chez les femmes Un peu plus de la moiti des hommes 58 0 90 et 33 1 des femmes ont eu une occasion de forte consommation au moins une fois au cours de la derni re ann e Demers amp Poulin 2005 Lorsque l on exami
87. nt en fait issus d une consultation effectu e aupr s de cliniciens exp riment s et de donn es de recherche Toutefois la certitude entourant ces crit res est moins grande que pour ceux que l on retrouve dans le D BA Alcool Toute nouvelle publication en ce sens pourrait contribuer r ajuster les crit res d une consommation risque de drogues Les consignes de passation du questionnaire sont les suivantes l intervenant demande la personne quelle est la fr quence de consommation de tous les produits mentionn s au questionnaire et noircit la case appropri e Il v rifie ensuite si une r ponse est not e dans un espace ombrag Dans l affirmative l valuation se poursuit avec les questions 10 14 Echelle de s v rit de la d pendance ESD Gossop et al 1995 Les indicateurs de fr quence sont les suivants e Jamais e lt fois mois c d moins d une fois par mois fois mois c d tous les mois mais pas toutes les semaines 42 fois sem c d toutes les semaines mais pas plus de 2 fois semaine Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 35 e 3 fois et sem c d au moins 3 fois semaine Il est noter que la fr quence de consommation correspond une consommation habituelle ayant eu lieu au cours de l ann e pr c dant l entrevue et non un pisode bref et intense Lors de l valuation certaines personnes peuvent r pondre que leur consommation fut v
88. on des deux D BA D BA Alcool et D BA Drogues est recommand e Cependant afin d all ger la t che des services de premi re ligne lors de l orientation vers les services sp cialis s certaines r gions ont convenu que la passation d un des deux instruments soit du D BA Alcool OU du D BA Drogues tait suffisante et ce d s que le niveau de s v rit de la probl matique selon l valuation identifiait la n cessit de services sp cialis s Toutefois il est important de noter que d s qu une personne est orient e vers les services de premi re ligne il appara t n cessaire d administrer les deux D BA A D avant d tablir un plan d intervention PI adapt la r alit de la personne DESCRIPTION DU D BA A Le cadre d laboration du D BA Alcool D BA A est pr sent au tableau suivant Ce dernier affiche l ensemble de la d marche d valuation quant la consommation d alcool Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 17 Tableau 1 Cadre d laboration du D BA A Concept valuer Instrument de mesure Seuils s lectionn s Concept identifi D cision Evaluation de la fr quence de consommation d alcool depuis un an Ne consomme jamais alcool ou moins d une fois par mois Consommation g n ralement Arr t du questionnaire sans risque Consomme alcool une fois par mois ou plus Consommation Poursuite du questionnaire potentiellement risque Consommation valuation de
89. onsomm d alcool au cours de la derni re ann e ou en ayant consomm llreprises ou moins verraient l valuation s arr ter imm diatement Deuxi mement cette question permet d estimer l importance de la consommation d alcool en la combinant galement avec les questions 2 et 3 Il est noter que la proportion d individus pour lesquels l investigation d s cette premi re question varie videmment en fonction du sexe et du groupe d ge Enqu te sur les Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 20 toxicomanies au Canada de 2004 2004 Adlaf Begin amp Sawka 2005 a Individus n ayant rien consomm depuis un an Les donn es de l ETC 2004 r v lent que 18 des Canadiens g s de 15 ans ou plus n ont pas bu d alcool au cours de la derni re ann e Ces donn es sont coh rentes avec celles observ es dans les enqu tes pr c dentes telles que l Enqu te canadienne de 1994 sur la consommation d alcool et autres drogues Kellner 1994 ou celles de l Enqu te nationale sur la sant de la population de 1996 1997 Single et al 1999 o les proportions d abstinents se situent toujours autour d un individu sur cinq Lorsque l on discrimine les informations selon le genre on constate qu environ un homme sur cinq n a pas consomm d alcool depuis un an alors que chez les femmes la proportion est de plus ou moins une sur trois En scrutant les statistiques par groupe d ge nous observons que
90. ont disponibles sur le site Web du Centre de R adaptation Ubald Villeneuve au WwWw cruv qc ca de m me qu l adresse du RISQ http www risqtoxico ca Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 7 LE ALCOOL DROGUES D BA A D CADRE CONCEPTUEL DE LA MESURE Le D BA Alcool et le D BA Drogues D BA A D ont comme objectif de d tecter et d identifier le degr de s v rit de la consommation d alcool ou de drogues Cet instrument permet d apparier les degr s de s v rit des niveaux de soin pour permettre l orientation des personnes vers un niveau de service adapt leurs besoins d aide p ex vers des services en centre de sant et de services sociaux CSSS ou vers des services en centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT Particuli rement utiles lors de l intervention en premi re ligne le D BA A D facilite non seulement la d tection mais procure aussi une valuation compl te en vue de mieux orienter les personnes En fait le D BA A D favorise grandement l laboration d un plan d intervention pour les services en premi re ligne Les intervenants de la premi re ligne peuvent de plus remettre un rapport crit bref la personne valu e dans une perspective d intervention motivationnelle et fournir un feedback structur Quatre concepts ont t retenus titre de descripteurs cliniquement significatifs des niveaux d intensit des probl mes associ
91. oupes d individus risque Nous avons plut t opt pour une identification ad quate des cas partir du plus petit nombre possible de questions L intervenant sera toujours appel utiliser son jugement clinique pour identifier les besoins d aide chez les personnes pr sentant une situation d exception Par exemple chez les personnes consid r es comme n ayant pas une consommation risque il est probable qu une faible proportion vive diverses difficult s Une personne pourrait notamment pr senter une consommation risque si elle a aussi des probl mes de sant physique ou mentale ou utilise divers psychotropes en concomitance une faible consommation d alcool Dans un tel cas il est possible qu une faible consommation d alcool occasionne des difficult s importantes Autre exemple si une personne n a consomm que 11 fois depuis un an mais qu elle boit de tr s grandes quantit s d alcool chaque occasion il se peut que sa consommation soit risque c Individus ayant consomm au moins une fois par mois depuis un an Comme nous l avons vu pr c demment le nombre de 12 occasions de consommation d alcool depuis un est le crit re absolu pour poursuivre l valuation Les donn es de l Enqu te sur les toxicomanies au Canada de 2004 d montrent que 33 3 des Canadiens de 15 ans et plus ont consomm de l alcool une trois fois par mois au cours des 12 mois pr c dant l enqu te dont 30 8 chez les hommes et 35 9
92. personne a consomm ou jou plus fortement p ex les dix mois pr c dents Par la suite l valuateur fera un rapport synth se des deux p riodes d valuation et d crira la situation Si l intervenant choisit cette mesure d exception c d d administrer le D BA A D ou le D BA J sur deux p riodes distinctes au cours des derniers douze mois il ne devra en aucun cas faire la moyenne des deux scores Dans un rapport synth se l intervenant devra mettre en contraste les deux p riodes distinctes v cues au cours de la derni re ann e tout en faisant ressortir le portrait clinique diff rent pour chacune de ces deux p riodes En fait il s agit de faire une synth se des deux p riodes sur lesquelles a port l valuation Finalement apr s une telle valuation l intervenant qui souhaite r f rer un usager vers des services sp cialis s en CRPAT par exemple devra exercer son jugement Au besoin il pourra consid rer l valuation la plus s v re si elle fait r f rence la plus grande partie de l ann e Si la d marche est trop complexe une discussion avec une personne du centre de r adaptation pour personnes alcooliques et autres toxicomanes CRPAT est recommand e Les situations o les personnes ont t dans l impossibilit de consommer pour une p riode significative Une autre situation particuli re au sujet du temps de r f rence pour l valuation du D BA concerne les cas o les individus ont t
93. physique persistant ou r current susceptible d avoir t Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 11 caus ou exacerb par la substance poursuite de la prise de coca ne bien que la personne admette une d pression li e la coca ne ou poursuite de la prise de boissons alcoolis es bien que le sujet reconnaisse l aggravation d un ulc re du fait de la consommation d alcool APA 2000 p 228 De plus le diagnostic de d pendance doit tre compl t par la mention de la pr sence ou non d une d pendance physique Il est par ailleurs noter que le crit re d intensit qui qualifiait auparavant la d pendance comme l g re moyenne ou grave ne se retrouve plus dans la version du DSM IV TR APA 2000 alors qu elle tait incluse dans la version fran aise du DSM IV APA 1996 et dans la version anglaise du DSM III R APA 1987 APPROXIMATIONS DE LA R PARTITION DE LA POPULATION EN FONCTION DES CAT GORIES DE CONSOMMATEURS D ALCOOL Le lecteur retrouvera dans la section portant sur le Rapport personnalis d valuation des tableaux pr sentant la pr valence de consommation de diverses SPA au sein de la population canadienne Le lecteur peut galement prendre connaissance de nombreuses informations concernant les pr valences en lien avec les divers types de consommation d alcool et de drogues dans les sections d crivant en d tail chacune des questions du D BA A D La figure suivante pr sente notamment
94. piclone Lectopam Bromaz pam Mandrax M thaqualone Diphenhydramine Librium Chlordiaz poxide Mogadon Nitraz pam Rivotril Clonaz pam Noctec Hydrate de chloral S rax 2 Oxaz pam Noludar M thyprylone Cloraz pate Placidyl Valium Diaz pam Restoril T maz pam Xanax Alprazolam Rouqualone M thaqualone Starnoc Zaleplon aucun potentiel addictif 2 Benzodiaz pines Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 ANTIPSYCHOTIQUES ANTID PRESSEURS STABILISATEURS DE L HUMEUR ANTIPSYCHOTIQUES ANTID PRESSEURS NOM COMMERCIAL Clozaril Fluanxol Haldol Largactil Loxapac Majeptil Modecate Moditen Neuleptil Nozinan Orap Piportil Risperdal Serentil Seroquel St lazine St m til Tarasan Trilafon Zyprexa NOM G N RIQUE Clozapine Flupenthixol Halop ridol Chlorpromazine Loxapine Thioprop razine i Fluph nazine P ricyazine M thotrim prazine Pimozide Pipothiazine Risp ridone M soridazine Qu tiapine Trifluop razine Prochlorp razine Chlorprothir ne Perph nazine Olanzapine NOM COMMERCIAL Anafranil Aventyl Celexa Desyrel Effexor Elavil Ludiomil Luvox Manerix Nardil Norpramin Paxil Parnate Prozac Remeron Serzone Sinequan Surmontil Tofranil Zoloft Wellbutrin Zyban NOM G N RIQUE Clomipramine Nortriptyline Citalopram Trazodone Venlafaxine Amitriptyline Maprotiline Fluvoxamine Moclob mide Ph nelzine D sipramine Parox tine Tr
95. plus en 2005 2 1 comparativement 2 5 en 1994 des r pondants ont rapport que leur consommation atteignait des niveaux associ s une d pendance clinique l alcool Demers amp Poulin 2005 Par ailleurs plus de 65 des Qu b cois ont indiqu avoir consomm un ou deux verres d alcool par jour au cours de la derni re ann e Demers amp Poulin 2005 Des seuils doivent donc tre fix s pour guider la poursuite ou l arr t de l valuation Puisque selon les crit res nonc s plus t t la consommation risque se situe 12 pisodes et plus de forte consommation par ann e voir les crit res du NIAAA au d but de cette section il est donc logique d arr ter l investigation aupr s des individus ayant consomm de l alcool 11 reprises ou moins depuis un an et ce tant pour les hommes que pour les femmes Le nombre de 12 occasions de consommation au cours de la derni re ann e est le crit re absolu pour poursuivre l valuation Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 21 En fait m me si une personne pas bu d alcool tous les mois mais qu elle a tout de m me cumul 12 pisodes de consommation peu importe la quantit bue chaque pisode l administration du DEBA Alcool est poursuivie Dans ce cas l valuateur noircira la case faisant r f rence une consommation de une trois fois par mois En vue de simplifier l utilisation du D BA Alcool nous n avons pas inclus tous les gr
96. r supposer qu une personne retrouvera sa Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 16 consommation d avant sa p riode institutionnelle mais 11 faut n anmoins demeurer prudent sujet VALUATIONS EN S RIE Le D BA dans ses versions Alcool et Drogues est un amalgame d valuations faites les unes apr s les autres Chacune permet l intervenant de prendre une d cision arr ter l valuation et orienter l usager vers la ressource appropri e ou encore poursuivre l valuation afin de mieux identifier la probl matique pr sente Les concepts sont valu s dans l ordre suivant la consommation risque la d pendance la consommation probl matique et l abus Les instruments utilis s dans la composition des diff rentes sections du D BA alcool et drogues sont bri vement pr sent s dans ce manuel Cependant dans le but d all ger le texte les qualit s psychom triques de ces instruments n ont pas t incluses de mani re exhaustive Pour le lecteur int ress ces informations sont disponibles sur le site Web du Centre de r adaptation Ubald Villeneuve CRUV www cruv qc ca de m me que sur le site Web du RISQ au WWW risqtoxico ca LA PASSATION DE UN OU DEUX D BA Lors de l valuation des difficult s prouv es par une personne avec les substances psychoactives il est recommand d valuer le degr d utilisation de l ensemble des substances psychoactives En ce sens la passati
97. r 2010 43 LE RAPPORT PERSONNALIS D VALUATION Le rapport personnalis d valuation contient ensemble d informations provenant des r ponses et des cotes obtenues partir du DEBA Alcool de du DEBA Drogues Tout d abord l intervenant transcrit les cotes obtenues lors de la passation du D BA Alcool de du D BA Drogues dans les zones ombrag es des feuilles de feedback Puis dans un esprit motivationnel il passera en revue avec la personne valu e les scores obtenus aux diff rentes sections des D BA A D tout en lui donnant l interpr tation possible de ses cotes et r ponses L esprit les attitudes et les comportements appropri s l approche motivationnelle Miller amp Rollnick 2002 seront d crits dans la formation optionnelle portant sur l approche motivationnelle Les modalit s entourant le processus de feedback d coulant du rapport personnalis d valuation sont galement abord es dans cette formation Rappelons qu il est contre indiqu de remettre ce rapport d valuation directement la personne sans prendre le temps de l examiner avec elle En fait la suite de l valuation intervenant lui pr sente l information en utilisant le feedback et coute ses r actions en vue de l aider mettre en contexte ses r sultats d valuation et l aider r fl chir ce qu elle d sire entreprendre ou non comme d marche Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 44 VOS R SULTATS AU D BA A D Jo
98. r de mani re r p t e au cours d une p riode continue de 12 mois propos des cons quences de votre famille l intoxication bagarres Comme nous l avons d j mentionn aucune cote ne permet pour le moment de d terminer hors de tout doute la pr sence ou l absence d un diagnostic d abus partir des tudes de validation Cependant lorsque la fr quence de pr sence d un des sympt mes est tous les mois ou plus souvent la situation pr sente des caract ristiques s apparentant un diagnostic d abus probable ce sujet le sch ma suivant illustre les seuils distincts pour chaque type de sympt mes leur fr quence peut sugg rer la pr sence d un diagnostic probable d abus une orientation vers les services sp cialis s en d pendances est en cons quence possible Dans la figure 3 les choix de r ponse qui se retrouvent l int rieur de la zone entour e de lignes noires fonc es repr sentent des seuils potentiels indiquant un diagnostic plus probable d abus Puisque cette chelle n a pas fait l objet d une validation une discussion entre l intervenant de premi re ligne et l intervenant du CPAT est n cessaire afin d orienter la personne vers la ressource appropri e la s v rit de sa probl matique de consommation d alcool Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 4 Figure 3 Seuils potentiels d identification de la pr sence d un profil d abus d alcool chelle des Cons quences de la Co
99. ra tre d courageantes En fournissant un portrait clair de votre situation actuelle le pr sent rapport peut avant tout vous aider faire des choix clair s en ce qui concerne votre consommation Il faut prendre note que plusieurs probl mes associ s la consommation s am liorent avec l arr t ou la r duction de celle ci Toutefois votre d cision vous appartient Signature de l intervenant Date Jo l Tremblay Ph D UQTR RISQ Institut Universitaire sur les d pendances joel tremblay uqtr ca H l ne Simoneau Ph D Centre Dollard Cormier Institut Universitaire sur les d pendances RISQ helene simoneau cdc ssss gouv qc ca Michel Landry Ph D Centre Dollard Cormier Institut Universitaire sur les d pendances RISQ michel landry ssss gouv qc ca Nadine Blanchette Martin M Serv Soc Service de recherche CRUV CRAT CA nadine blanchette martin ssss gouv qc ca Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 53 DESCRIPTION D BA JEU Le D BA Jeu D BA J voir le questionnaire en annexe s inscrit dans la famille des outils de d tection permettant une orientation ad quate des usagers en fonction de la gravit de leurs difficult s avec les jeux de hasard et d argent est toutefois plus bref du moins dans sa version actuelle que le D BA Alcool ou le D BA Drogues CADRE CONCEPTUEL DE LA MESURE Le D BA Jeu a d abord t construit aupr s d une population clinique ayant des probl
100. raient potentiellement vivre des difficult s uniquement avec les loteries 1b Avez vous jou une loterie quelconque p ex La quotidienne Super 7 La mini ou les loteries instantan es telles que les gratteux comme le 7 chanceux Mots cach s S1 la personne r pond non la question 16 l valuation se termine ici Dans le cas d une r ponse affirmative poursuivre la question 1c Celle ci permettra de v rifier la pr sence de difficult s d coulant des comportements de jeu de la personne 1 Avez vous prouv des difficult s avec des jeux de loteries Si la personne r pond non l valuation se termine ici Il est possible cependant de poursuivre l valuation malgr une r ponse n gative dans le but d obtenir davantage d informations sur le comportement et les habitudes de jeu de la personne Ceci est particuli rement appropri si vous consid rez que la personne pourrait minimiser les difficult s rencontr es avec le jeu ou si elle est h sitante dans ses r ponses La section Commentaires situ e sous la question 1 permet d inscrire toutes les informations pertinentes la situation de la personne en ce qui concerne par exemple l arr t du questionnaire ou les types de jeux pratiqu s leur intensit bref toute information utile Questions 2 7 valuation du degr des difficult s prouv es avec le jeu Les questions n 2 n 7 portent sur divers s
101. rait t possible qu la suite d une valuation un individu ne pr sente aucune consommation ni aucun sympt me associ un diagnostic d abus ou de d pendance pour cette p riode Une entrevue approfondie avec la personne aurait pu par contre r v ler la pr sence d un diagnostic de d pendance ou d abus pour la p riode pr c dente six premiers mois de l ann e C est pourquoi le d lai d un an a t retenu pour que la situation d une personne sur une p riode de 12 mois soit prise en compte et ce en vue de faciliter son orientation vers des services sp cialis s en d pendances Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 14 Quelques particularit s concernant la p riode d valuation 12 derniers mois Les personnes ayant des phases distinctes de consommation dans la derni re ann e La fen tre temporelle sur laquelle porte le D BA A D concerne la derni re ann e En fait ce choix repose sur le fait que le DSM IV TR utilise cette p riode de temps pour estimer la pr sence des sympt mes d abus et de d pendance Ce choix semble coh rent puisque cette p riode constitue habituellement un cycle de vie assez repr sentatif pour une personne Par exemple celle ci a pu vivre un deuil une joie importante les f tes de l ann e etc Par contre certaines situations peuvent n cessiter des exceptions en ce qui a trait la mani re de consid rer la derni re ann e dans le processus d valuation par exemple
102. re consommation EUM 24 Avez vous bu dans des situations o le fait de boire augmente le risque de se blesser comme par exemple op rer de la machinerie utiliser une arme feu ou des couteaux traverser dans le trafic intense faire de l escalade ou se baigner 24 25 Avez vous conduit un v hicule moteur automobile bateau motocyclette VTT sea doo alors que vous aviez bu de l alcool et d passiez le 0 082 25 O 26 O 26 Avez vous t arr t pour avoir conduit un v hicule avec facult s affaiblies 27 Avez vous t arr t ou retenu au poste de police pour ivresse publique ou pour avoir trouble Bi paix sous de eren etes 28 Est ce que votre consommation d alcool a diminu votre capacit prendre soin de VOS CTP DR Ne AR Es E le Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 Crit res du diagnostic d abus et questions l CCA Crit res du diagnostic d abus selon le DSM IV Les probl mes suivants doivent survenir de mani re r p t e au cours d une p riode continue de 12 mois Questions de l CCA 1 Utilisation r p t e d une substance 20 Est ce que votre consommation d alcool a conduisant l incapacit de remplir des votre rendement au travail l cole ou dans vos obligations majeures au trav
103. riffith et Milton M GROSS 1976 Alcohol dependence Provisional description of a clinical syndrome British Medical Journal vol 1 n 6017 p 1058 1061 ENQU TE NATIONALE SUR LA SANT DE LA POPULATION DE 1996 1997 ENSP 1998 Ottawa Statistique Canada s p FAULKNER Robert Marie Claude PAQUETTE et Guylaine DOR 2007 Orientations relatives aux standards d acc s de continuit de qualit d efficacit et d efficience Programme services d pendances Offre de service 2007 2012 Qu bec Minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec 58 p GOSSOP Michael et collab 1995 The severity of dependence scale SDS Psychometric properties of the SDS in English and Australian samples of heroin cocaine and amphetamine users Addiction vol 9 n 5 p 607 614 GRANT Bridget F 1994 Alcohol consumption alcohol abuse and alcohol dependence The United States as an example Addiction vol 89 n 11 p 1357 1365 JORGE Miguel Roberto et Jandira MASUR 1985 The use of the short form alcohol dependence data questionnaire SADD in Brazilian alcoholic patients British Journal of Addiction vol 80 n 3 p 301 305 LADOUCEUR Robert et collab 1999 Prevalence of problem gambling a replication study 7 years later Canadian Journal of Psychiatry vol 44 n 8 p 802 804 LESIEUR Henry R et Sheila B BLUME 1987 The South Oaks Gambling Screen SOGS a new instru
104. s d une consommation de drogues cette conclusion doit tre prise avec prudence puisque nous ne savons pas la plupart du temps quelles substances ont t consomm es quelle est la concentration des produits quels sont les types de substances psychoactives pr sentes etc De plus si vous avez des probl mes de sant physique ou mentale ou si vous prenez certains m dicaments il se pourrait qu une consommation d alcool m me ce niveau interm diaire puisse entrainer pour vous des cons quences plus graves Dans une telle situation veuillez consulter votre m decin Votre consommation est consid r e comme tant probl matique C est dire que vos r ponses au DEBA A D nous indiquent que vous prouvez d j des probl mes avec l alcool ou les drogues et qu il serait important de r fl chir la possibilit de modifier votre consommation d alcool ou de drogues Note Pour les femmes enceintes les normes utilis es dans ce manuel ne sont pas valables Le fait d tre enceinte augmente les risques pour le foetus en cas de consommation d alcool ou de drogues Il est pr f rable de consulter son m decin Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 45 VOTRE CONSOMMATION D ALCOOL NOMBRE DE VERRES D ALCOOL LORS D UNE JOURN E TYPIQUE Au Canada on value la consommation d alcool d une personne en fonction d une mesure standard Ainsi une consommation standard quivaut une petite bi re 5 d alcool un verre de vin
105. sit Laval 22 p COONEY Ned L Allen ZWEBEN et Michael FLEMING 1995 Screening for alcohol problems and at risk drinking in health care settings dans HESTER R K et W R MILLER Eds Handbook of Alcoholism Treatment Approaches Effectives Alternatives 2nd Boston Allyn and Bacon p 45 60 DAVIDSON Robin et Duncan RAISTRICK 1986 The validity of the short alcohol dependence data SADD questionnaire A short self report questionnaire for the assessment of alcohol dependence British Journal of Addiction vol 81 n 2 p 217 222 Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 61 DAWSON Deborah A Bridget GRANT et Tom C HARFORD 1995 Variation in the association of alcohol consumption with five DSM IV alcohol problem domains Alcoholism Clinical and Experimental Research vol 19 n 1 p 66 74 DEMERS Andr e et Christiane POULIN 2005 Consommation d alcool dans ADLAF Ed Patricia B GIN et Ed SAWKA 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies p 20 25 DOHERTY Breid et Marcus WEBB 1989 The distribution of alcohol dependence severity among in patient problem drinkers British Journal of Addiction vol 84 n 2 p 917 922 EDWARDS G
106. stance particuli re la question n 9 s int resse la fr quence de consommation de tous les produits confondus afin de d pister les usagers consommant fr quemment des substances diff rentes PARTIE II VALUATION DU DEGR DE D PENDANCE CHELLE DE S V RIT DE LA D PENDANCE Questions 10 14 chelle de s v rit de la d pendance SD D s qu un individu pr sente une consommation risque voir la section pr c dente portant sur la fr quence de consommation l intervenant poursuit l valuation avec les questions 10 14 de l chelle de s v rit de la d pendance Une consommation risque est alors identifi e par une r ponse dans les cases ombrag es voir questionnaire en annexe L chelle de la s v rit de la d pendance SD est la version fran aise du Severity of Dependance Scale SDS Gossop et al 1995 La traduction frangaise de cet instrument a t effectu e par Tremblay Dupont et Sirois 1999 Apr s une premi re ann e d exp rimentation un comit form de cliniciens et de chercheurs a proc d la r vision de la traduction qui dans le pr sent cas n a n cessit aucun changement Les droits de traduction de l instrument ont t officiellement obtenus aupr s du D Gossop L SD permet d valuer la s v rit de la d pendance diff rents types de drogues Le questionnaire comporte cinq items de type Likert en quatre points 0 2 jamais ou presque jamais 3
107. t ce que vous consultez un professionnel pour ces dificult s 5 0 Si oui pr cisez Si la personne vit des difficult s de sant mentale valuer tout comme la situation de crise si elle est tellement importante que la personne serait incapable de participer au programme Sinon inscrire la personne au programme nouveau valuer la pertinence de services concomitants 6 Prenez vous des m dicaments prescrits sur une base r guli re 660 Si oui lesquels Est ce que votre m decin ou pharmacien e vous recommand d viter l alcool avec la prise de ce m dicament N B En cas de doute faire les v rifications aupr s d un m decin ou pharmacien et suivre sa recommandation Commentaires Nom de l valuateur Signature de l valuateur D BA A v1 8p 10_juin_09 ANNEXE 2 CHOIX DE R PONSES DU D BA ALCOOL Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 69 D BA Alcool OBDA Questions 4 18 Depuis un an Jamais Quelquefois Souvent Presque toujours Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 70 D BA Alcool CCA Questions 20 28 Depuis un an Jamais Une fois 2 ou 3 fois 4 10 fois Tous les mois 12 51 fois Toutes les semaines 52 fois et plus Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 71 ANNEXE 3 D BA DROGUES Manuel d utilisation du 27 j
108. t et une orientation vers les services sp cialis s en d pendances est souhaitable Les choix de r ponse entour s de lignes plus fonc es repr sentent des seuils potentiels indiquant un diagnostic plus probable d abus Rappelons que le tout n a pas fait l objet de validation C est pourquoi une discussion entre lintervenant de premi re ligne et l intervenant du CRPAT est n cessaire afin d orienter l usager vers la ressource appropri e la s v rit de sa probl matique de consommation d alcool Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 28 Figure 2 Seuils potentiels d identification de la pr sence d un profil d abus d alcool chelle des Cons quences de la Consommation d Alcool Tremblay Rouillard amp Sirois 2000 Si l individu a un score se situant entre 10 et 17 au QBDA poser les questions suivantes avant de contacter l intervenant de la ressource sp cialis e DEPUIS UN AN 20 Est ce que votre consommation d alcool a nui votre rendement au travail l cole ou dans vos t ches m nag res 21 Est ce que votre consommation d alcool a nui une de vos amiti s ou une de vos O O 9 DiGChes o o c 21 05 22 Est ce que votre consommation d alcool a nui votre mariage votre relation amoureuse o A votre famille o eo annuaire tee CO 23 Avez vous manqu des jours de travail ou d cole cause de vot
109. teurs ajoutent que les envies et les activit s de jeu augmentent habituellement pendant les p riodes de stress ou de d pression idem Les crit res diagnostiques sp cifiques sont les suivants A Pratique inadapt e persistante et r p t e du jeu comme en t moignent au moins cinq des manifestations suivantes 1 pr occupation par le jeu p pr occupation par la rem moration d exp riences de jeu pass es ou par la pr vision de tentatives prochaines ou par les moyens de se procurer de l argent pour jouer Manuel d utilisation du 27 janvier 2010 55 2 besoin de jouer avec des sommes d argent croissantes pour atteindre l tat d excitation d sir 3 efforts r p t s mais infructueux pour contr ler r duire ou arr ter la pratique du jeu 4 agitation ou irritabilit lors des tentatives de r duction ou d arr t de la pratique du jeu 5 joue pour chapper aux difficult s ou pour soulager une humeur dysphorique p ex des sentiments d impuissance de culpabilit d anxi t de d pression 6 apr s avoir perdu de l argent au jeu retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes pour se refaire 7 ment sa famille son intervenant ou d autres pour dissimuler l ampleur r elle de ses habitudes de jeu 8 commet des actes ill gaux tels que falsifications fraudes vols ou d tournement d argent pour financer la pratique du jeu
110. tron de consommation d alcool causant une augmentation significative de la probabilit de l mergence de probl mes associ s cette consommation et ce pour la majorit des adultes en sant Bondy et al 1999 Ces probl mes peuvent tre de divers ordres sur les plans physique maladies risques d accident psychologique social et judiciaire Les de la consommation risque sont ici d finis pour une population g n rale adulte en sant et s appuient sur des courbes de probabilit d mergence pour divers probl mes et ce en fonction de crit res de quantit et de fr quence de consommation Il est important de mentionner que l individu ayant une consommation risque n exp rimente pas de probl mes concrets associ s sa consommation Bien qu elle ne r f re pas un diagnostic la consommation risque se traduit par un ensemble de comportements qui augmentent significativement la probabilit de l apparition de divers probl mes y tant associ s Cependant certains individus ayant une consommation risque n exp rimenteront jamais de probl mes li s cette pratique Les crit res de consommation risque s appuient avant tout sur des probabilit s d apparition de probl mes ils n indiquent en aucun cas qu un individu particulier pourrait vivre ventuellement lesdits probl mes Toute intervention aupr s des individus ayant une consommation risque est donc de type pr ventif L intervention vise
111. truments eux m mes Pour le manuel TREMBLA Y Jo l et Nadine BLANCHETTE MARTIN 2009 Manuel d utilisation du D BA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour la formation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA en collaboration avec le Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances Pour le D BA A D TREMBLAY Jo l Pierre ROUILLARD et Mario SIROIS 2001 D pistage valuation du besoin d aide Alcool Drogues Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA WWW risqtoxico ca Pour le D BA Jeu TREMBLAY Jo l Jean Marc M NARD et Francine FERLAND 2001 D tection valuation du besoin d aide Jeu Qu bec Service de recherche CRUV CRAT CA www risqtoxico ca Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 2 TABLE DES MATI RES CADRE CONCEPTUEL DE LA MESURE eene eee entente entente tanen tn sons en tn s on sensn sone sn en sone sn sn sense en sense en sene S IBS iue M 9 Les d finitions suivantes am neront un clairage sur les divers termes utilis s dans ce manuel 9 Consommation A GTI T CERE 9 Consommation probl matique is tret eet ete PUE T l oe to ese eene est dv 9 Diagnostic d abus abri inerte 10 Diagnostic de d pendance sienne eee 10 APPROXIMATIONS DE LA R PARTITION DE LA POPULATION EN FONCTION DES C
112. v cues Vous avez r pondu des questions ce sujet Certaines ont port sur les responsabilit s de vie comme le travail l cole si c est votre situation ou encore vos responsabilit s la maison Ensuite il y a toutes les situations o cause de l alcool les personnes mettent leur s curit en danger D autres personnes vivent des cons quences judiciaires en raison de leur consommation d alcool par exemple la perte du permis de conduire Finalement il y a les cons quences relationnelles c est dire lorsque la consommation d alcool affecte n gativement les relations avec les amis ou les proches comme dans le couple ou la famille Responsabilit s Q20 Q23 Q28 Situations dangereuses Q24 amp Q25 Judiciaire Q26 amp Q27 Relationnel Q21 amp Q22 Selon ce que vous rapportez votre consommation d alcool entraine des cons quences qui vous placent dans la zone Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 49 VOTRE CONSOMMATION DE DROGUES DE M DICAMENTS Selon ce que vous avez rapport au DEBA Drogues vous consommez les substances suivantes Aucune consommation par mois Consommation risque cannabis et on pourrait dire que cette consommation est Consommation occasionnelle cannabis moins de trois fois par mois autres moins d une fois une fois par semaine et plus autres drogues une fois par mois et plus m dicaments s datifs posologie sans approbation m dicale
113. ympt mes associ s l aggravation des habitudes de jeux de hasard et d argent Elles ont t s lectionn es partir d une tude qui peut tre t l charg e sur le site Web du RISQ www risqtoxico ca Tremblay M nard amp Ferland 2005 Les questions proviennent pour la majorit des crit res diagnostiques pour le jeu pathologique du DSM IV TR dans une version de type questionnaire utilisant plus d une question pour chaque crit re Stinchfield 2003 d autres questions sont issues du South Oaks Gambling Screen Lesieur amp Blume 1987 partir du score r sultant de l addition des r ponses aux questions 2 7 le degr de difficult sera classifi et les personnes seront orient es vers les ressources Manuel d utilisation du D BA 27 janvier 2010 58 appropri es leurs besoins Question n 2 Pr occupation par le jeu Cette question est issue de l un des crit res diagnostiques du DSM IV TR et cherche d terminer l importance occup e par le jeu dans la vie de l individu Lorsqu une personne pense de plus en plus au jeu il s agit d un indicateur potentiel de l importance croissante des activit s de jeu de hasard et d argent dans sa vie Question 3 Parier ou jouer plus que d sir L une des composantes du jeu qui r v le une probl matique est la difficult contr ler les montants allou s au jeu La question vise donc estimer la fr quence d apparition des moments o la personne

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