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1. manuel d utilisation et d interpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales I C B E GY an i S p J Sous la direction du Centre jeunesse de l Estrie QUI u Ha HS Institut national de sant publique du Qu bec j 4835 avenue Christophe Colomb bureau 200 Montr al Qu bec H2J 3G8 E M 2r mq manuel d utilisation et d interpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales I C B E T l 514 597 0606 Sous la direction du Centre de protection de l enfance et de la jeunesse de l Estrie Conception originale des chelles de mesure Stephen Magura et Beth Moses Child Welfare League of America Support par le Minist re de la sant et des services sociaux du Qu bec et le Centre de recherche sur les services communautaires zo unu as sf a 4 E BE JU rs 252 gt i RH PER Aaz V b nai FN PE oori 7 iHa FRE A T yo ce qiu y Z E NT JSBN 2 9803613 0 5 D p t l gal 2 trimestre 1993 Biblioth que nationale du Qu bec Ce projet a t r alis gr ce une subvention du Minist re de la sant et des services sociaux programmes aux jeunes et aux familles Design BGM design et communication Sherbrooke Litho MJB litho inc Deuxi me impression f vrier 1995
2. 2 Parent assez acceptant ef affectueux mais avec des r serves Le parent a peu d expressions spontan es ou de gestes d affection mais il d crira l enfant positivement si on le lui demande Le parent prend rarement l initiative des contacts physiques mais va permettre aux enfants d amorcer les contacts et il va y r pondre Il place certaines limites quant au type Ja longueur des contacts ainsi qu au moment o ils doivent avoir beu l occasion il peut pr f rer certains enfants plut t que d autres mais il n en exclut aucun 3 Parent non affectueux mais pas ouvertement rejetant ou hostile Le parent a tendance d crire ou parler de l enfant en des termes objectifs ou descriptifs Le parent ne semble pas aimer les contacts physiques avec les enfants par exemple il permet les contacts ne repousse pas les enfants mais r pond rarement de fa on chaleureuse Le parent essaie de restreindre les contacts un niveau fonctionnel par exemple lors des p riodes d habillement ou d alimentation Le parent semble inconfortable quand les enfants expriment de l affection Il peut se plaindre que les enfants en demandent trop qu ils veulent toujours tre embrass s etc Le parent peut d montrer un favoritisme persistant par exemple montre de l affec tion certains enfants seulement et est indiff rent aux autres Le parent semble confus propos de ses sentiments envers les enfants 4 Parent ouvertement re
3. 6 Au moins un exemple de probl me de conduite tr s s rieux violence ou d linquance Exemples Assaut sur le parent ou sur le professeur assaut sexuel trafic de drogues port d armes vol arr t hold up feux volontaires etc Cette situation entrainera probablement des cons quences s rieuses pour l enfant X Information insuffisante Z Ne s applique pas Voir les exemples la page suivante chelle 41 Probl mes de conduite de l enfant suite A 46 chelle 42 Comportements d adaptation de l enfant 1 Ext riorisation incessante L enfant doit faire sa fa on dans toute situation Il r siste activement l autorit L enfant insiste pour que les autres gratifient ses besoins De fa on incessante il sera chialeur ou cajoleur etc Il ne peut tol rer aucun d lai dans la gratification L enfant fait des col res soudaines en r action au stress il frappe sans discernement les autres ou encore va se comporter de facon auto destructive il ne peut participer ou s engager dans les activit s des autres pour une certaine p riode de temps apres ses r actions En fin de compte il boude Forte ext riorisation L enfant a tendance imposer sa fa on de faire mais pas dans toutes les situations Il va r pondre l utilisation de la persuasion ou une demande en provenance de l autorit Il va essayer que les autres gratifient ses besoins d abord mais l occasion il peut entrepre
4. Nutrition r gime alimentaire d S curit physique la maison Soins de sant mentale i Surveillance des jeunes C de 12 ans 14 tici 19 Reconnaissance dr probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probl me Discipline physique abusive Privation physique d lib r e du boire et du manger Restrictions physiques excessives Acc s limit au foyer Abus sexuel parent autre Probl me de conduite de l enfant intervention terminale au sens des protocoles en protection de la jeunesse 12 14 19 Surveillance des jeunes de 12 ans Gardiennage Reconnaissance du probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probl me Soutien au parent principal 20 22 Note Les chelles tram es repr sentent les chelles retenues par 70 et plus des juges experts Les chelles non tram es repr sentent les chelles retenues par 50 et plus des juges experts 53 Tableau 5 Les chelles de l ICBE consid rer pour pr ciser le choix de mesures l gales L P mesures volontaires art 54 a que les parents fassent rapport 1 Soins de sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 5 Ameublement dans la maison 6 Surpeuplement de la maison 7 Propret et entretien de la maison 8 Assurance d un lieu de r sidence 9 Services disponibles dans la maison 10 S curit physique la maison 11 Soins de sant
5. Manuel d utilisation et d interpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales I C B E Manuel d utilisation et d interpr tation R alis sous la direction de Monique Lord t s et Michel Thibault Ph D du Centre de protection de l enfance et de la jeunesse de l Estrie En collaboration avec Aline V zina Ph D professeure l cole de service social de l Universit Laval et membre du Centre de recherche sur les services communautaires 7 Daniel Pelletier du Centre de recherche sur les services communautaires Denise Trano et Louise Charland du CPE des Laurentides Simon Lapointe et Daniel Picard du CPEJ de Qu bec Jean Boudreau de l Association des Centres jeunesse du Qu bec Suzie Lapointe du Minist re de la Sant et des services sociaux du Qu bec F vrier 1995 La r alisation de ce manuel a t rendue possible gr ce aux travaux pr alables de Stephen Magura et Beth Moses Outcome Mesures for Child Welfare Services Theory and Applications Child Welfare League of America 1986 Aline V zina et Richard Bradet Aline V zina et Daniel Pelletier Validation qu b coise de l in en collaboration avec Monique ventaire concernant le bien tre Lord et Michel Thibault de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s L ICBE Un support au parentales diagnostic et l interve
6. consid rer pour pr ciser le choix de mesures l gales Tableau 7 Les mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention pour les 43 chelles de l ICBE Tableau 8 Les mesures associ es par 50 et plus des juges experts par facteur de l ICBE R f rences Bibliographie Lexique C V 5 5 Child Well Being Scales Magura Moses 1986 Crit res description de faits concernant l enfant le parent ou son environnement Un ensemble de crit res compose un niveau dans une chelle Dimension th orique regroupement valid au Qu bec d chelles pr cises cernant diverses probl matiques n gligence physique corporelle et environnementale n gligence motionnelle abus physiques abus sexuels et troubles de comportement chelle une facette du concept de bien tre de l enfant compos e d une s rie de crit res observables regroup s en plusieurs cat gories ou niveaux Facteur regroupement valid d chelles donn es mesurant une dimension du bien tre de l enfant les conditions de vie les dispositions parentales le fonctionnement de l enfant sommaire des cat gories de scores feuille pour inscrire les niveaux et les scores pond r s de gravit correspondants pour un enfant et sa famille compilation Fid lit d un test degr de coh rence entre plusieurs mesures cens es mesurer le m me construit Gradient de risque identification de quatre zones de gravi
7. i Transcription des niveaux sur la feuille profil D s qu une cote est sur ou gauche de cette ligne des seuils d intervention ou seuil une intervention en protection de la jeunesse est couramment indiqu e Pour analyser en d tail les r sultats aux 43 chelles Deux chelles 23 disponibilit e accessibilit des de l ICBE et ainsi d terminer s ils n cessitent une services et 38 rendement scolaire nont pas de intervention en protection de la jeunesse tran seuil d intervention d termin 50 et plus des scrivez les niveaux obtenus l ICBE sur la feuille r pondants ont mentionn ne pas consid rer ces profil des seuils d intervention que vous retrou chelles pour d terminer la pertinence d une verez en annexe et reliez les par une ligne en intervention en protection de la jeunesse lien avec les seuils d intervention pr sent s aux figures 1 2 et 3 des pages suivantes Cette feuille vous donne un profil d taill des 43 chelles de l ICBE et vous permet de rep rer d un seul coup d oeil les facettes o le bien tre de l enfant est menac les scores tendent vers 0 et celles o le bien tre de l enfant est assur dans son milieu familial les scores tendent vers 100 Comme il a t indiqu dans les consignes afin que les r sultats soient significatifs la moiti et plus des 43 chelles doivent avoir un score pon d r de gravit Cette m me proportion
8. 38 Rendement scolaire Suivi social de la famille 40 Relations dans la famille Th rapie individuelle pour l enfant 41 Probl mes de conduite de l enfant Services externes d un centre de 42 Comportements d adaptation r adaptation de l enfant Programmes sp cialis s 43 Incapacit chez l enfant degr Soins m dicaux obligatoires d atteinte Placement en famille d accueil Centre de r adaptation V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 A 64 R f rences Bibliographie Cronbach L J Coefficient Alpha and the Internal Structure of Tests Psychometrika 1951 Vol 16 p 297 334 Cronbach L et Meehi P Construct Validity in Peuchological Tests Psychological Bulletin 1955 vol 67 p 231 248 La protection sur mesure un projet collectif Rapport du groupe de travail sur l applica tion des mesures de protection de la jeunesse minist re de la Sant et des Services soci aux du Quebec 1991 Magura S et Moses B S Outcome Measures for Child Welfare Services Washington D C Child Welfare League of America 1986 Mannarino A P et Cohen J Clinical Demographic Study of Sexually Abused Children Child Abused and Neglect 1986 Vol 10 p 17 23 Manuel de pratique mt gr e de la protection de la jeunesse Centre de services sociaux du Bas du fleuve Rimouski 1990 Martin G et Messier C L enfance maltrait e a existe au Quebec Comit de la protec
9. 4 Utilisation de force physique excessive ou inappropri e r sultant en des blessures superficielles Voir les d finitions et exemples de force excessive ou inappropri e dans l encadr L enfant a subi des blessures qui sont typiquement superficielles par exemple petites coupures petites br lures de premier degr ecchymoses corchures ou z brures Les blessures sont localis es dans une ou deux r gions du corps et n impliquent pas plus qu une l g re l sion de la peau Ces blessures superficielles ne n cessitent pas habituellement de traitements m di caux Les rem des disponibles la maison devraient suffire Toutefois un traite ment m dical peut tre donn 9 Utilisation de force excessive et Inappropri e r sultant dans des blessures mod r ment s rieuses Voir les d finitions et exemples de force excessive ou inappropri e dans l encadr Les blessures mod r es subies devraient normalement recevoir l attention m dicale de facon r duire les risques de complication ou de fa on acc l rer la gu rison ou encore pour r duire la douleur Mais de telles blessures ne menacent pas la vie de l enfant et ne sont pas susceptibles d entra ner des infirmit s m me en l absence de Une situation o le parent traitement m dical manifeste des menaces la Les exemples peuvent tre les suivants coupures qui n cessitent des sutures vie de l enfant sans lui ecchymoses sur tout le corps den
10. Disponibilit irr guli re Les services essentiels sont disponibles dans cette r sidence mais le service est inad quat ou inconsistant Par exemple m me s il y a de la chaleur il n y en n a pas en quantit suffisante ou celle ci est coup e en partie durant la journ e Les tuyaux brisent souvent etc Toutefois habituellement on r pond aux plaintes et les r parations sont faites dans des d lais raisonnables 4 Services non disponibles ou non fiables Dans cette famille au moins un service est manquant depuis plusieurs jours ou plus par exemple eau lectricit etc Il y a eu plusieurs pertes de service au cours des r centes semaines Ca prend toujours un bon bout de temps avant que les services soient r install s Le propri taire ne r pond pas aux plaintes ou ne peut pas tre trouv l occasion la famille doit sortir temporairement X Information insuffisante Z Ne s applique pas chelle 10 S curit physique la maison 1 S curitaire La maison ne pr sente aucun danger apparent Voir les exemples de situations dangeureuses ci dessous 2 Quelque peu dangereux On note une ou deux situations dangereuses dans la maison toutefois aucun enfant n a t bless cause de cette situation 3 Mod r ment dangereux On note plusieurs situations dangereuses dans la maison mais aucun enfant n a t bless cause de cette situation 4 S rieusement dangereux On note une ou deux situations
11. SCORES DE GRAVIT BRRRE CREER Attention aux absolus L utilisation et l interpr tation des r sultats concernant les seuils d intervention exigent une mise en garde importante En effet il est essentiel de se rappeler que tout bon instrument aussi sophistiqu soit il ne pourra jamais valuer la complexit d un concept comme celui du bien tre d un enfant et les d cisions prendre concernant la pr sence ou non de compromission partir d un r sultat bien pr cis une chelle ou un regroupement d chelles Il est primordial d utiliser et de comprendre les seuils d interven tion comme des indications des guides d valua tion et non pas comme des nombres absolus qui tracent sans quivoque une ligne entre le bien tre et le non bien tre ou entre la compromission et la non compromission Tous les scores m ritent d tre consid r s En indiquant sur les profil des seuils d interven tion les scores obtenus il devient alors facile de visualiser le profil d une situation en terme d intervention en protection de la jeunesse ou non ou encore en terme de points forts et de points faibles De fa on g n rale le profil de la figure 1 illustre pour l ensemble des 43 chelles si la famille se situe majoritairement sur ou gauche du seuil d intervention Il faut toutefois porter une attention particuli re chacun des r sultats sur et gauche de la ligne bris e m me si la famille se situe
12. tait quand m me dans un endroit s curitaire dans une autre maison ou dans un centre Cette cat gorie inclut l enfant en fugue mais que les parents ont refus de reprendre et qui s est rendu la police ou un organisme de service pour recevoir de l aide Cela n inclut pas les situations o l enfant a eu demander aux trangers pour recevoir de l aide 3 Situation de danger potentiel de moyen lev blessures possibles L enfant a t priv d acc s au foyer ou en a t exclu Cela inclut toute situation o l enfant n avait pas de place s curitaire o aller voisin ami parent ou qui n tait pas assez vieux ou assez capable de s y rendre Cela inclut toute situation o l enfant n tait pas capable de contacter la police ou l organisme de service sans l aide d un tranger Cela inclut toute situation o l enfant a t pendant plusieurs heures ou plus expos une temp rature tr s mauvaise ou encore tait trop jeune pour traverser les rues de facon s curitaire Comme r sultat l enfant peut avoir subi des blessures l g res superficielles qui ne demandent pas une attention m dicale ou encore il peut avoir eu tr s peur ou avoir t menac Mais i n y a pas eu de blessure s rieuse ou d accident ou il n a pas t victime de crime 4 Cons quences s rieuses En raison de l expulsion du foyer ou encore du refus de le laisser revenir la maison l enfant a subi des blessures ou a eu une m
13. Ameublement de la maison Auxiliaires familiales 7 Propret et entretien de la maison Services sp cialis s domicile 8 Assurance d un lieu de r sidence Sensibilisation de l entourage 10 S curit physique la maison Soins m dicaux obligatoires 12 Surveillance des jeunes enfants Contr le m dical moins de 13 ans Hospitalisation 15 Gestion du budget Placement en famille d accueil Facteur 2 Dispositions parentales Mesures 16 Capacit parentale assurer les Suivi social individuel soins l enfant Suivi social de la famille 17 Relations entre les conjoints Groupe d entraide pour 19 Reconnaissance des probl mes le s parent s par les parents Th rapie individuelle pour l enfant 20 Motivation des parents r soudre Th rapie individuelle pour le parent les probl mes Th rapie familiale 21 Coop ration des parents Auxiliaires familiales avec les services Soins m dicaux obligatoires 24 Acceptation des enfants et Contr le m dical manifestation d affection Hospitalisation 25 Approbation des enfants H bergement pour femmes et 26 Attente des parents face aux enfants enfants 27 Coh rence de la discipline au foyer Placement en famille d accueil 29 Discipline physique abusive Clarification du projet de vie 34 Menaces d abus Facteur 3 Fonctionnement de l enfant Mesures 11 Soins de sant mentale Suivi psychiatrique de l enfant 32 Acc s limit au foyer Suivi social individuel 37 Besoins d instruction enfant ou parent
14. alisation de ce projet la R gie r gionale de l Estrie le Minist re de la sant et des services sociaux du Qu bec et la R gie r gionale de l Outaouais pour le financement qu ils ont accord Nous remercions galement Stephen Magura Beth Moses et le Child Welfare League of America pour le d veloppement et la validation originale de ces chelles de mesure et pour leur permission de les utiliser Enfin nous remercions particuli rement Mme Christiane Dumas pour son travail pr cis de pr pration du mat riel pour la production de ce manuel Comme dans toute entreprise de ce type plusieurs personnes ont contribu directement ou indirecte ment Merci tous ceux et celles qui ont collabor et que nous oublions de nommer ici Michel Thibault consultant la Direction des services professionnels du CPE de l Estrie et coordonnateur du projet Pr face La promulgation de la Loi sur la protection de la jeunesse au Qu bec en 1979 constitue un point charni re dans l organisation des services sociaux l enfance D sormais les intervenants doivent prendre en consid ration des param tres plus pr cis pour d cider si l enfant a besoin d tre prot g Apr s quelques ann es d exp rimentation de cette loi les travaux du groupe Harvey ont mis en lumi re des variations r gionales dans les fa ons de d finir et de traiter les cas d enfants en besoin de protection et c est pourquoi les intervenants et administrateu
15. aliste et non ouvert l am lioration La m me chose que dans la cat gorie 2 ci haut sauf que le parent est indiff rent ou encore f ch quand l enfant ne peut r pondre ses demandes ou encore lorsqu il essaie des comportements exploratoires Le parent n est pas tr s flexible et n est pas ouvert aux conseils 4 Parent tr s irr aliste Le parent a une tres pauvre compr hension des comportements appropri s en fonc tion de l ge ou encore il fait des demandes irr alistes aux enfants m me s il comprend un peu leurs comportements Souvent il punit les enfants pour leur manque d habilet se conformer aux demandes ou encore parce qu ils essaient des comportements un peu plus g s li essaie rarement d aider l enfant se conformer Quotidiennement il peut y avoir des conflits propos des attentes envers les enfants Les enfants sont devenus tr s r ticents explorer ou innover Le parent peut refuser de reconnaitre le concept de comportement appropri en fonction de l ge ou encore il peut croire que ses attentes sont appropri es I est hostile sur ce sujet L enfant peut d montrer quelques retards sur le plan du d veloppement cognitif ou autre ou encore un stress motionnel en raison de cette situation X Information insuffisante Z Nes applique pas 29 chelle 27 Coh rence de la discipline au foyer 1 Grande coherence Le parent passe toujours aux actes lorsqu il promet des r
16. es sur la pr vention afin de stop per ou d viter la d t rioration Les mesures d abord plus l g res seront l int rieur de la famille en autant que les parents aient des capa cit s avec aide et support Il faudra penser v rifier s il n y a pas d autres probl matiques asso ci es ex n gligence abus sexuels ou physiques violence familiale etc celle ci L intensit a fr quence et l tendue des pro bl mes de l enfant mis en relation avec les chelles 16 19 20 21 font en sorte que la s curit physique de l enfant iui m me ou des personnes de son entourage pourrait tre menac e Un placement centre de r adaptation peut s av rer n cessaire En pr sence de comportements agressifs il faudra formuler des hypoth ses d ordre physiologique ou psychologique La pr sence de handicap et l incapacit chez l enfant n cessiteront l utilisation de programmes sp cialis s et un suivi social enfant parent famiile adapt s Indices de capacit parentale Les indicateurs 16 19 20 21 sont ici tous interre li s et font appel la capacit du parent recon na tre la situation compromettante pour son enfant et d adapter des m canismes de contr le et d intervention Il faut identifier des mesures en associant les parents au plan d intervention ou de services Le focus est mis sur les ressources des parents et sur les forces en pr sence pour maintenir le jeune dans son milieu familial Si les
17. 5 Ameublement de la maison 2 5 3 2 DU HERE 6 Surpeuplement de la maison 3 lt P R 7 Propret et entretien de la maison 4 TT NSC TT _ 8 Assurance d un lieu de r sidence 5 s 1 ia 9 Services disponibles dans la maison L TTL TD 10 S curit physique la maison ET Wm oe re ere 10 86 LETT TTL 11 Soins de sant mentale FBI gzj 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans Pj 15 13 Supervision des adolescents _ 14 Gardiennage Dispositions parentales 15 Gestion du budget 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 17 Relations entre les conjoints 18 Continuit de la figure parentale 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 21 Coop ration des parents avec les services 22 Soutien disponible au parent principal 23 Disponibilit et accessibilit des services 24 Acceptation des enfants et manifestations d affection 25 Approbation des enfants 26 Attente des parents face aux enfants _ 27 Coh rence de la discipline au foyer 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants 29 Discipline physique abusive 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 81 Restrictions physiques excessives 82 Acc s limit au foyer 33 Abus sexuel parent Abus sexuel autre adulte 34 Menaces d abus 35 Exploitation conomique 36 Protection
18. Information insuffisante Z Ne s applique pas 33 chelle 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 1 Aucune privation On ne prive pas l enfant d lib r ment ou intentionnellement de nourriture et d eau lorsqu elles sont disponibles Ce n est jamais utilis comme moyen de punition Toutefois il peut y avoir des restrictions sur le type de nourriture par exemple priv de dessert ou de g teries pour des raisons non disciplinaires par exemple des raisons de sant ou des raisons conomiques 2 L g re privation non abusive Il peut y avoir l occasion une privation intentionnelle et d lib r e de nourriture l int rieur de normes culturellement acceptables par exemple l enfant est envoy au lit sans souper On ne prive jamais l enfant d eau 3 Privation mod r e L enfant est d lib r ment et intentionnellement priv de nourriture ou d eau pendant au moins une journ e ou encore est nourri en quantit minimale et ou de facon inad quate durant plusieurs jours Aucun sympt me clinique de malnutrition ou de d shydratation n est apparu m me si l enfant peut l occasion avoir eu tr s faim ou tre tr s assoiff 4 Privalion s rieuse En raison d une privation d lib r e d eau ou de nourriture l enfant souffre de sympt mes cliniques de malnutrition ou de d shydratation Dans cette condition l enfant requiert une attention m dicale et un r gime alimentaire cur
19. Parent tres actif Le parent favorise la conversation ou la discussion Il encourage les enfants compter des histoires donner des opinions ou d montrer certaines habilet s Le parent passe une bonne partie de la journ e dans des activit s qui sont centr es sur l enfant Le parent fait un effort quotidien afin de montrer au jeune enfant des choses comme les couleurs les mots les mani res etc l s informe souvent du progr s de l enfant l cole et l aide dans ses devoirs si n cessaire Parent mod r ment actif De fa on habituelle le parent n encourage pas les enfants d montrer leurs habilet s ou donner leurs opinions mais il sera attentif lorsque les enfants le feront par eux m mes Il n organisera pas souvent des activit s centr es sur l enfant mais 1 r pondra aux demandes de l enfant qui demande sa participation en autant que cela lui soit possible I tentera d inclure les enfants dans des activit s qui ne sont pas centr es sur l enfant par exemple des visites magasinage cuisine etc Le parent fournit une place pour faire les devoirs et s informe mais d courage toute demande d aide Le parent semble ouvert toutes sortes d avis en ce qui concerne l enseignement aux enfants et la communication avec les enfants Approche passive quelques privations Le parent a tendance tre inattentif ou indiff rent aux tentatives de l enfant d engager le parent dans la conversation ou dans u
20. Supervision des adolescents 14 Gardiennage 15 Gestion du budget 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 17 Relations entre les conjoints 18 Continuit de la figure parentale 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 21 Coop ration des parents avec les services 22 Soutien disponible au parent principal 23 Disponibilit et accessibilit des services 24 Acceptation des enfants et manifestations d affection 25 Approbation des enfants 26 Attente des parents face aux enfants 27 Coh rence de la discipline au foyer 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants 2 3 3 3 i Discipline physique abusive Privations physiques d lib r es boire et manger Restrictions physiques excessives Acc s limit au foyer 3 4 m me score pond r 30 Sl 33 Abus sexuel parent 3 4 5 m me score pond r 18 Abus sexuel autre adulte 4 5 m me score pond r 25 34 Menaces d abus 3 36 Protection contre les abus 1 re entrevue Protection contre les abus suivi FA Exploitation conomique 37 Besoins d instruction 38 Rendement scolaire 39 Fr quentation scolaire 40 Relations dans la famille 41 Probt mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr d atteinte O D OC V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 35
21. affectif l enfant fait i partie de cette dynamique L intervention au plan social cible le parent l enfant et la famille la th rapie individuelle pour l enfant est sugg r e Dans les situations de violence conjugale le parent sera encourag et aid tre disponible aux besoins affectifs de l enfant De 12 17 ans la dur e et la gravit de la n gli is gence motionnelle laissent des s quelles vari es Le parent et le jeune participent aux mesures pri vil gi es aux plans familial et individuel La clari fication de l engagement affectif est effectu e et pourra ventuellement conduire la clarification du projet de vie Le suivi individuel du jeune dans les situations de n gligence grave ou d abandon sera centr sur l accompagnement du jeune et le processus de deuil Indices de vuln rabilit En premier lieu s interroger si le probl me de conduite de l enfant d coule de la n gligence motionnelle Lorsqu il y a absence de difficult s majeures au niveau de la conduite et du comportement d adap tation les forces de l enfant constituent un l ment positif pour aider le parent en lien avec sa capacit parentale modifier sa perception de l enfant Le suivi social individuel du parent et de la famille est requis En pr sence de probl mes de conduite s v rement inad quats une attention particuli re est accord e aux besoins de l enfant dans son fonctionnement et le processus
22. chacune des 43 chelles chacun des trois facteurs et chacune des six dimensions th oriques Ces mesures ne doivent pas tre consid r es comme exclusives En tout temps le profes sionnel peut selon les objectifs poursuivis par le plan d intervention ou de services les enrichir 1 ifier Lien avec les mesures associ es aux seuils s enrichir les modifier d intervention L P J Au choix de r gime se greffe le choix des mesures qui protegeront ad quatement l enfant tout en favorisant la responsabilisation des parents Ces mesures impliquent la fois l enfant et les parents et font appel aux ressources du milieu Mesures de protection l gales Selon la m me proc dure que celle visant identifier les chelles les plus pertinentes en rapport avec les diff rents alin as des articles 38 et 38 1 de la L P J le tableau 5 p A 53 en annexe pr sente les chelles retenues par les juges experts dans le but de pr ciser le choix de mesures en vertu d articles pr cis de cette loi mesures d urgence art 46a b mesures volon taires art 54 et judiciaires art 91 ainsi que l intervention terminale au sens des protocoles en protection de la jeunesse titre d exemple concernant l article 54a que les parents fassent rapport 70 et plus des juges experts s entendent pour consid rer comme pertinente l information recueillie par les chelles 19 20 et 21 Tableau 6 Liste des mesures asso
23. comp tences parentales sont tr s limit es un placement temporaire peut tre envisag selon la gravit des troubles de comportement En m me temps des mesures d aide d accompagnement seront apport es au parent en vue de la restauration de l exercice de ses responsabilit s parentales Une difficult majeure dans cette probl matique est lorsque le parent ne voit pas sa propre contribution aux probl mes de comportement de son enfant C est le jeune qui a le probl me pas moi Si le parent ne reconnait pas le probl rne ou sa contribution et si le jeune pr sente des diffi cult s majeures l intervention est plus encad rante et s exerce au niveau du contr le et de la surveillance afin que le jeune ait une r ponse ses besoins Les mesures de protection pour le jeune seront prises Un travail devra aussi tre entrepris pour r ussir mobiliser le parent pronostic en fonction des r sistances et du d sinvestissement affectif et explorer avec lui d autres facons de r soudre le probl me 56 Rappel des consignes pour compl ter l inventaire 7 8 Identifiez quei s enfant s sera ou seront cibl s pour la passation de l inventaire Identifiez la cellule familiale gens vivant sous le m me toit que l enfant cibl Observez directement l enfant les parents et le milieu d o la n cessit d au moins une entrevue domicile Afin d obtenir toutes les informations perti ne
24. compenses ou des puni tions aux enfants va rarement se contredire Les enfants savent quoi s attendre Les punitions sont appropri es aux comportements 2 Coh rence marginale mats parent ouvert aux am liorations Le parent n applique pas toujours les sanctions Parfois il va se contredire mais il fait des efforts en vue de se corriger lorsque ses inconstances sont port es son attention Il comprend le concept de coh rence et le valorise mais le parent l oublie parfois ou agit impulsivement etc 3 Coh rence marginale mais parent non ouvert aux am liorations C est la m me situation que celle d crite ci haut 2 sauf que l enfant ne sait pas toujours quoi s attendre et le parent semble indiff rent cette situation Le parent ne semble pas valoriser la coh rence ou encore peut tre qu il ne comprend pas ce concept 4 Faible coh rence Le parent r agit souvent sans discernement ou de facon inconstante au comporte ment de l enfant Les punitions ne sont pas appropri es au comportement qui a t mis Le parent peut s av rer hostile lorsque les probl mes sont port s son attention ll peut croire qu il est coh rent selon sa propre logique Il peut aussi pr tendre que son comportement est bon pour les enfants par exemple que qa les aide s adapter au vrai monde X Information insuffisante Z Nes applique pas chelle 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants
25. contre indiqu d utiliser les scores moyens Score moyen pour chacun des trois facteurs Il faut 50 et plus des chelles compl t es par facteur afin que les r sultats soient significatifs ou susceptibles d tre interpr t s correctement L Facteur 1 conditions de vie au foyer F1 Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 1 2 3 4 5 7 8 10 12 15 et les diviser par 10 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information Le nombre obtenu est le score moyen pour ce facteur 31 Score moyen pour chacune des dimensions Abus sexuels A sex th oriques Il faut 50 et plus des chelles compl t es pour chacune des dimensions th oriques afin que les r sultats soient significatifs ou susceptibles d tre interpr t s correctement N gligence physique corporelle N phC Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 1 2 3 4 12 et les diviser par 5 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information Le nombre obtenu est le score moyen pour cette dimension th orique N gligence physique environnementale N phE Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 5 7 8 9 10 14 et les diviser par 6 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information N gligence motionnelle Ne Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 17 18 19 20 21 24 25 26
26. d une chelle repr sente le m me degr de gravit que le niveau 2 d une autre chelle Les scores pond r s de gravit Les scores pond r s de gravit am ricains tableau 2 ont t utilis s en sol qu b cois Les nombreuses pr cautions prises par Stephen Magura et Beth Moses sur le plan m thodologique afin de mesurer avec justesse les scores pond r s de gravit correspondant aux niveaux des diff rentes chelles permettent d avoir une confiance suffisante en ces scores pour les utiliser dans le contexte qu b cois Dans le but d valuer plus pr cis ment la gravit des situations d crites par les niveaux des diff rentes chelles les auteurs am ricains ont calcul des scores pond r s de gravit l aide de la m thode des intervalles successifs Edwards 1982 La proc dure utilis e est d crite par Stephen Magura et Beth Moses dans leur volume Outcome Mesures for Child Welfare Services Cette m thode a permis de mettre en ordre les diff rents niveaux des 43 chelles sur une m me chelle de mesure intervalles gaux chelle d intervalle Ces scores pond r s de gravit pr sent s au tableau 2 peuvent donc tre interpr t s comme le degr relatif de gravit de chaque situation d crite en regard du bien tre de l enfant Ces scores peuvent varier de extr mement grave 100 tr s peu ou pas grave 16 Ainsi un score de 50 accord pour la situation d cri
27. dangereuses dans l maison et un enfant a d recevoir des soins m dicaux pour une blessure subie cause de cette situation 5 S v rement dangereux De fa on vidente on note plusieurs situations dangereuses dans la maison et un enfant a d recevoir des soins m dicaux pour une blessure r sultant de cette situation tuelles est lev pour l enfant X Information insuffisante plus l situation est consi Z Nes applique pas d r e comme dangereuse Finalement l chelle ne vise pas mesurer les conditions environnementales dan gereuses tel un taux lev de criminalit dans le quartier A 13 chelle 11 Soins de sant mentale 1 Enti rement ad quat Tous les enfants qui pourraient b n ficier d un traitement professionnel pour un probl me de sant mentale ou motive ou pour un probl me psychologique recoivent les services appropri s On inclut dans cette cat gorie les cas des enfants qui ont des probl mes de comportement par exemple de d linquance et qui sont connus des services mais pour qui on n a pas encore planifi de services ad quats 2 Marginal ou l g rement inad quat Le jeune fonctionne avec une certaine difficult mais il n y a pas de v ritable d ficience en ce qui concerne l accomplissement de ses r les principaux par exemple comme membre de la famille comme tudiant conune ami ou comme citoyen Au moins un enfant qui pourrait b n ficier des services en
28. des p riodes de plusieurs jours pendant lesquelles les repas n ont pas t fournis Il n y a pratiquement aucune nourriture la maison et ou les enfants sont incapables de se nourrir eux m mes l occasion les enfants mangent de la nourriture avari e ou des choses non comestibles Les enfants peuvent tre affam s mais ne souffrent d aucune maladie r elle 5 S rieusement inad quat Les enfants pr sentent des sympt mes cliniques de malnutrition de d shydratation ou d empoisonnement alimentaire L attention m dicale ou la r habilitation sur le plan de la di te est requise L hospitalisation n est pas requise pour des raisons m dicales m me si l enfant peut tre temporairement hospitalis en mesure de protection 6 S v rement inad quat La malnutrition la d shydratation s v res pertes de poids an mie etc ou encore l empoisonnement fi vre vomissements etc sont si graves que les enfants doivent tre hospitalis s X Information insuffisante Z Nes applique pas 15 Les niveaux Les chelles de l ICBE et du CWBS sont de type ordinal Ainsi un niveau 3 repr sente un degr de gravit plus lev que le niveau 2 et le niveau 4 repr sente galement un degr plus lev que le niveau 3 On ne peut supposer cependant que l cart entre le niveau 2 et le niveau 3 soit de la m me grandeur que l cart entre le niveau 3 et le niveau 4 Nous ne pouvons supposer non plus que le niveau 2
29. difficult s sont importantes handicap troubles de comporte ment auto destructif etc plus l intervention va tre massive dense et ouverte sur la multidisciplinarit Dans les cas o il y a n gligence physique et des incapacit s chez l enfant il faudra offrir rapide ment des mesures d aide et le retrait de l enfant sera envisag s il est tr s vuln rable qu il pr sente plusieurs probl mes et que ses parents sont n gligents en relation avec ses capacit s Indices de capacit parentale S il y a reconnaissance motivation et coop ration du parent on optera pour les m mes mesures qu en fonction de l ge en misant sur la respon sabilisation parentale et en leur offrant des services pour les supporter Dans les cas o les capacit s parentales se r v lent inad quates on applique le principe Faire avec ou la place pour s assurer que l enfant recoive les soins n ces saires son tat aide concr te auxiliaire familiale Les lacunes dans la capacit parentale orientent le choix des mesures leur dur e leur intensit leur panoplie et l imm diatet L inter vention multidisciplinaire peut tre requise Une non reconnaissance des difficult s am ne envisager l imposition de mesures Le niveau d intervention est davantage ax sur le contr le et la surveillance Lorsque le parent possede la capacit assurer les soins l enfant des indica tions lui sont fournies et la surveillanc
30. disponibles dans la maison 0 S curit physique la maison 1 Soins de sant mentale 2 Surveillance des jeunes de 12 ans 3 Supervision des adolescents de 13 ans Gardiennage Gestion du budget 16 Capacit parent soins enfants 7 Relations entre conjoints 18 Continuit de la figure parentale Reconnaissance du probleme par les parents Motivation des parents r soudre le probl me 7 8 9 parents avec les services 24 Acceptation des enfants et manifestation d affection 25 Approbation des enfants 26 Attentes des parents face aux enfants 27 Coh rrence de la discipline au foyer Stimulation et enseignement des parents aux enfants Discipline physique abusive 30 Privation physique d lib r e du boire et du manger Restrictions physiques excessives cc s limit au foyer 33 Abus sexuel parent autre 35 Exploitation conomique B6 Protection contre abus 1 re entrevue 37 Besoins d instruction 39 Fr quentations scolaires 40 Relations dans la famille 42 Comportement d adaptation de l enfant b 1 L enfant s abstient d entrer en contact avec certaines personnes 33 Abus sexuel parent autre 35 Exploitation conomique AT Probl me de conduite de l enfant E Tableau 5 Les chelles de l ICBE consid rer pour c 1 que l enfant soit confi d autres personnes l 2 20 21 29 30 31 33 34 35 17 2
31. gardiens ou le gardien ne veut pas offrir des services de garde appropri s dans les conditions actuelles sans compensation financi re ou autre 3 L g rement inad quat Les enfants tres jeunes ne sont jamais laiss s seuls iorsque le parent sort mais les enfants plus vieux qui sont capables l occasion de s arranger seuls ne savent pas o sont les parents ou quand ils reviendront le soir Toutefois l enfant serait capa ble de demander de l aide en cas d urgence si n cessaire 4 Mod r ment inad guat Lorsque le parent sort l enfant est laiss la garde d une personne incapable un autre jeune enfant ou un adulte invalide etc mais le parent revient avant que ne se d veloppe un probl me 3 S rieusenient inad quat L enfant laiss seul la maison est incapable de satisfaire ses besoins de base par exemple se prendre quelque chose manger ou appeler l aide en cas d urgence Toutefois le parent retourne habituellement la maison avant que l enfant ait des besoins aig s ou avant qu il ne se d veloppe un probl me 6 S v rement inad quat Des enfants qui sont incapables de satisfaire leurs besoins de base par exemple manger aller la toilette viter des accidents sont laiss s seuls la maison Le parent ne retourne pas la maison avant que les besoins des enfant ne devien nent tr s aigus Suite ces situations l enfant peut tre d range sur le plan motion nel peut a
32. l ICBE consid rer pour pr ciser le choix de mesures l gales A 53 Tableau 7 Les mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention pour les 43 chelles Gel ns ei ei a Ivi ic nt nn A 57 Tableau 8 Les mesures associ es par 50 et plus des juges experts par facteur de l ICBE A 64 REPTE NCES ur men EE A S A 65 BIDBORTApIUE eordusugeitui A eoi od Arena rate inet 65 Introduction Les difficult s li es l exercice des responsabilit s parentales pouvant affecter le bien tre de l enfant s av rent l un des probl mes les plus importants auxquels notre soci t se trouve confront e Plusieurs rapports gouvernementaux du Qu bec en font mention tels que le rapport de la Commission Rochon Un Qu bec fou de ses enfants La protection sur mesure un projet collec tif La protection de la jeunesse plus qu une loi La politique de la sant et du bien tre L valuation de ces probl mes touchant le bien etre de l enfant en contexte familial est donc tr s complexe D ailleurs les instruments pour supporter ces valuations ont une port e plut t restreinte et ne sont g n ralement pas adapt s au contexte qu b cois Pourtant le bien tre de l enfant constitue une priorit de notre soci t et on recherche de plus en plus les moyens pour pr venir et corriger les situations qui pourraient lui porter atteinte L lasticit de la d finition de bien
33. l acceptable La performance de cet enfant est sous la moyenne mais il n choue dans aucune matiere On croit que le rendement de l enfant est inf rieur ses capacit s 3 Mod r ment inacceptable L enfant est sur le point d chouer dans une ou deux mati res l cole Il y a risque que l enfant ne soit pas promu au niveau suivant Un effort additionnel ou un travail r ducatif est requis pour pr venir cet tat de chose 4 Tr s inacceptable L enfant a chou dans tellement de mati res l cole qu il ne sera pas promu ou encore il sera transf r dans une cole diff rente ou dans un programme de r cup ration Si l enfant devait graduer il ne le pourra pas X Information insuffisante Z Nes pplique pas A42 chelle 39 Fr quentation scolaire 1 Fr quentation moyenne L enfant peut avoir manqu un certain nombre de jours d cole mais pas plus que les autres enfants Cela inclut les enfants qui fr quentent l cole un peu moins que la moyenne 2 Fr quentation sous la moyenne L enfant a tendance tre absent de l cole plus souvent que les autres enfants Toutefois cet tat de chose ne semble pas avoir affect le rendement scolaire du jeune Il y a plainte aupr s des parents en provenance de l cole sur ce sujet mais on n a pas pens entreprendre d autres actions 3 Faible fr quentation L enfant se rend l cole de fa on irr guli re Il est absent presqu aussi so
34. l enfant pour l enfant pour l enfant Th rapie individuelle Retrait de l abuseur Retrait de l abuseur Retrait de l abuseur pour le parent Famille d accueil Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social individuel Th rapie individuelle Th rapie individuelle Enfant ou parent pour le parent pour le parent Groupe d entraide Suivi social individuel Groupe d entraide parent Enfant ou Parent parent Th rapie individuelle Groupe d entraide Contr le m dical pour le parent parent Mesures associ es par 5076 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 33B Abus sexuels par un tiers Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi sociale de la Suivi sociale de la famille Suivi social individuel Suivi sociale de la Suivi sociale de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent famille famille Enfant ou Parent Suivi sociale de la famille Suivi social individuel Contr le m dical Groupe d entraide Enfant ou Parent Th rapie individuelle Enfant Jeunesse D nonciation au pour le parent criminel 34 Menaces d abus Niveau 3 Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social individuel Suivi social individuel Enfant ou Parent Enfant ou Parent Famille d accueil 35 Exploitation conomique Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Suivi social individuel Suivi soc
35. la direction des deux recherches qui ont permis de valider et d interpr ter cet outil au Qu bec de m me que Daniel Pelletier et Richard Bradet deux chercheurs associ s ces tudes Vincent Cardinal Christine Charbonneau R gine C t Kathleen Couture Jacques Dub No lle Dub et Normand Labb pour leur contribution l interpr tation de l ICBE Diane B langer Marie Bouchard Christine Charbonneau Denise Gagnon Colette Leblanc Andr Perron et Daniel Picard pour leurs travaux en regard du processus de formation requis par l ICBE Jean Eudes Morin directeur de la protection de la jeunesse de l Outaouais et Joanne Lacroix pour leur support au d marrage de ce projet dans leur r gion de m me que le regrett monsieur Richard Laurendeau professeur l universit du Qu bec Hull qui tait l au d but des travaux de validation de cet instrument Suzie Lapointe du Minist re de la sant et des services sociaux pour son appui constant au d veloppe ment d instruments supports la pratique tous les intervenants intervenantes et gestionnaires qui ont particip au processus qui a permis la traduction la validation et l interpr tation de ces chelles de mesures Le Centre de recherche sur les services communautaires de l Universit Laval et son directeur monsieur Hector Ouellet de m me que monsieur Jean Boudreau de l Association des Centres jeunesse du Qu bec qui ont accord leur support constant la r
36. la figure parentale et l acceptation de l enfant Cette tape de vie est primordiale dans la cr ation du lien d attachement et des lacunes importantes dans le processus d attachement ont des r percussions majeures au niveau du d veloppement de l enfant Plus l enfant est jeune plus les chelles 17 18 24 25 doivent tre prises en consid ration Les mesures de suivi social parent enfant seront ax es sur les interactions parent enfant afin de favoriser l attachement sinon il y a lieu de clarifier l engagement affectif du parent vis vis l enfant sa capacit r pondre ses besoins affectifs et d associer le parent dans la clarification d un projet de vie 3 et 4 ans l enfant a besoin de continuit de la figure parentale d acceptation et d approbation Les mesures propos es viseront mobiliser les parents et les outiller au niveau de la connais sance des besoins affectifs de l enfant de son d veloppement et au niveau du savoir faire pour r pondre ses besoins affection attentes appro bation etc Une certaine vigilance est requise 50 quant aux possibilit s d abandon La clarification d un projet de vie pour l enfant sera envisag e en cas de non r ponse du parent aux besoins affectifs de l enfant Plus l enfant avance en ge 5 11 ans plus les s quelles de la n gligence motionnelle sont mani festes si ce type de n gligence a commenc t t Lx dans sa vie Lorsqu il y a rejet
37. la m me place que les niveaux 1 savoir droite du profil L chelle 43 Incapacit de l enfant pr sente deux aspects un aspect qualitatif le type d incapacit pour lequel il n y a pas de scores pond r s de gravit associ s et un aspect quantitatif le degr d atteinte pour lequel des scores pond r s de gravit sont associ s selon le niveau de cotation a Conversion des niveaux de chacune des chelles en scores pond r s de gravit Une fois les niveaux tablis pour chacune des chelles il convient ensuite de traduire chacun des niveaux en scores pond r s de gravit correspon Mise en garde faire la moyenne des scores dant en vous r f rant au tableau 2 scores pond r s de gravit pour les 43 chelles par pond r s de gravit des diff rentes chelles de facteur ou par dimension th orique a pour l inventaire p 17 Par exemple pour ce qui est de cons quence de niveler les r sultats des l chelle 1 soins de sant physique une cote 4 diff rentes chelles et ainsi passer soussilence correspond un score pond r de 34 Plus le score les r sultats une ou des chelles qui pour pond r est pr s de O plus le bien tre de l enfant est raient tre forts pr s de 100 ou tr s faibles menac plus le score pond r est pr s de 100 plus son pr s de 0 bien tre est assur Ces scores pond r s de gravit sont ensuite inscrits sur le sommaire des cat go
38. le fait qu il y ait ou pas au moment de l valuation un enfant plac hors de la famille R 32 p lt 001 Nous pouvons de plus affirmer que l instrument obtient une bonne validit de diff rentiation Les r sultats de l instrument ne sont pas affect s par le nombre de mois ou d ann es que l intervenant est impliqu aupr s de cette famille le nombre de visites effectu es au domicile de la famille et le nombre d ann es d exp rience accumul e le sexe l ge le nombre d enfants et l organisme de travail de l intervenant Il est important de mentionner que dans le rapport de recherche publi par V zina et Bradet 1990 l chelle 41 Probl mes de conduite de l enfant n est pas incluse dans le facteur 3 Suite des discussions avec des praticiens qui utilisent r guli rement l ICBE et qui sont impliqu s directe ment dans la formation l chelle 41 a t ajout e au facteur 3 Cet ajout s av re fort int ressant la fois au plan de l utilisation de l instrument et au plan statistique Les analyses de V zina et Bradet 1990 avaient aussi permis de regrouper les chelles de l ICBE en cinq dimensions th oriques Depuis ce temps la demande de certains intervenants une nouvelle dimension th orique soit la dimension Troubles de comportements a t valid e au printemps 19926 L ICBE de la conception am ricaine l utilisation qu b coise en protection de la jeunesse un d fi m thod
39. le placement dans une r sidence est pr vu X Information insuffisante Z Nes applique pas A 51 Liste des figures et des tableaux Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Figure 1 Figure 2 Figure 3 Figure 4 Figure 5 Figure 6 1 Figure 6 2 Figure 6 3 Figure 6 4 Figure 6 5 Figure 6 6 Figure 6 7 Figure 6 8 Figure 6 9 Figure 6 10 Figure 6 11 chelle de l ICBE Nutrition r gime alimentaire Scores pond r s de gravit des diff rents niveaux des chelles de l ICBE chelles contenues dans les facteurs chelles contenues dans les dimensions th oriques Les chelles de l ICBE consid rer pour pr ciser le choix des mesures l gales Liste des mesures associ s aux 43 chelles de l ICBE par les juges experts Les mesures associ s par 50 et plus des juges experts au seuil d intervention pour les 43 chelles de l ICBE Les mesures associ es par 50 et plus des juges experts par facteur de l ICBE et les mesures associ s par 50 et plus des juges experts par dimension th orique Profil des seuils d intervention pour les chelles ICBE Profil des seuils d intervention par facteur Profil des seuils d intervention par dimension th orique Gradients de risque par facteur Gradients de risque par dimension th orique Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38a de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuil
40. les communications sont rompues entre ces parents Il y a parfois des menaces de s paration ou de divorce mais il n y a jamais eu de suites Parfois les enfants sont entra n s dans les chicanes des parents Toutefois il semble y avoir une relation motionnelle assez intense entre les parents et lorsqu il y a des situations plus s rieuses ils se supportent mutuellement par exemple iorsque a implique les enfants l occasion mais plut t rarement il peut y avoir des bagarres ou des chicanes o des gens se frappent ou se donnent des taloches S il y a une habitude de violence ou si il y a eu par le pass une blessure qui a suivi ces altercations codez 3 ou 4 au lieu de 2 3 Discorde s rieuse Les parents semblent avoir plus de p riodes de chicanes que de p riodes de paix ou d harmonie Puisque les contacts entre les parents ont tendance entrainer des conflits les contacts sont vit s sauf sur des questions essentielles Il y a peu de tol rance et souvent on gardera rancune durant de longues p riodes de temps Le lien motionnel entre les parents tend s affaiblir et un des deux ou les deux peuvent chercher des satisfactions en dehors de la relation maritale Non seulement les enfants sont ils impliqu s dans les chicanes mais ils sont souvent le pr texte de ces chicanes Les parents ont parl de s paration et l un d eux peut tre parti pour plusieurs jours en diff rentes occasions Cependant aucune s
41. lui ou sont forc s de le punir Le fonctionnement dans ses divers r les va probablement continuer se d t riorer s il n y a pas traitement 4 S v rernent inad quat L enfant est incapable de frnctionuer dans un ou plusieurs de ses r les principaux Au moins un enfant qui pourrait b n ficier de soins de sant mentale ne re oit pas M mn ce type de service L enfant est dans une condition motive telle qu il ne fonctionne pas du tout dans un ou plusieurs de sos roles principaux par exemple l cole avec des amis ou comme membre de la famille L enfant est incapable de fonctionner dans un ou plusieurs de ses r les majeurs et ou cela devient impossible pour les autres de fonctionner avec lui ou encore de fonctionner dans leurs propres r les L enfant est isole par les autres et ou recoit des punitions physiques consid rables L enfant peut pr senter un danger pour lui m me ou pour les autres X Information insuffisante Z Mes applique pas A 14 chelle 12 um coa innd guafe L chelle suppose galement que les probl mes de surveil lance se pr sentent de facon constante dans la famille Ainsi il ne suffit pas qu un pro bl me de surveillance inad quate se manifeste comme un fait isol pour que cette famille soit valu e comme marginale ou inad quate sur cette chelle Surveillance des jeunes enfants moins ac 13 ans EL N x Ad guat Le parent fournit une sur
42. matiques par exemple se berce constamment suce son pouce etc ou encore il fuit la situation X Information insuffisante Z Nes applique pas A 48 chelle 43 Incapacit chez l enfant partie A PARTIE A TYPE D INCAPACITE identifiez le s type s d incapacit A Maladie physique chronique ou handicap physique B Retard d veloppemental C Probl me motionnel diagnostiqu On ne parle pas de probl me de conduite ou de m sadaptation sociale moins que ce soit accompagn d un diagnostique de d sordre motionnel D Probl me d apprentissage sp cifique E Handicap de l ouie de la vue ou de la parole F Pr sence d un sympt me d incapacit mais non diagnostiqu X Information insuffisante Z Nes applique pas A 49 chelle 43 Incapacit chez l enfant partie B PARTIE B DEGRE D ATTEINTE pour chaque enfant choisissez le plus s v re et cotez 1 Aucun sympt me observ ou rapport 2 Sympt mes l gers mais aucun handicap aucune difficult Le sympt me existe mais il n y a pas d handicap dans l accomplissement des activit s quotidiennes ou encore rencontrer les exigences li es son r le Cela peut tre d au fait que les sympt mes sont tr s l gers ou encore que l enfant recoit les services qui le rendent capable de surmonter des sympt mes plus s rieux et de fonctionner dans les limites normales par exemple au moyen d aide m dicale de th
43. mentale 12 Surveillance des jeunes de 12 ans 13 Supervision des adolescents de 13 ans 14 Gardiennage 15 Gestion du budget 16 Capacit parent soins enfants Reconnaissance du probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probl me Coop ration des parents av c les services 22 Soutien au parent principal 24 Acceptation des enfants et manifestation d affection 25 Approbation des enfants 27 Coh rence de la discipline au foyer 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants 29 Discipline physique abusive 30 Privation physique d lib r e du boire et du manger 31 Restrictions physiques excessives 32 Acc s limit au foyer 33 Abus sexuel parent autre 34 Menace d abus i 35 Exploitation conomique 36 Protection contre abus l re entrevue 38 Rendement scolaire 39 Fr quentations scolaires 40 Relations dans la famille 42 Comportement d adaptation de l enfant ra b Certaines personnes s abstiennent de contact avec l enfant 9 Discipline physique abusive 3 Abus sexuel parent autre 35 Exploitation conomique B6 Protection contre abus 1 re entrevue 54 a 1 Participation active des parents aux mesures correctives Soins de sant physique Nutrition r gime alimentaire Habillement Hygi ne personnelle Ameublement dans la maison ourpeuplement de la maison Propret et entretien de la maison Assurance d un lieu de r sidence Services
44. nature des gestes d abus la responsabilisation des parents et l encourage ment la d nonciation de l abuseur aux instances polici res dans le respect des protocoles socio judi ciaires existants Selon les r gions pour l enfant g de plus de 5 ans en fonction de l orientation de l tablissement de l aide peut lui tre apport e au niveau des s quelles psychologiques par exemple en s adres sant au Centre d aide aux victimes d actes criminel C A V A C ou en passant par l indemnisation des victimes d actes criminel I V A C Pour le groupe d ge 12 ans et plus comme pour les autres il est possible de les orienter vers des services leur apprenant se prot ger de l abuseur et les inciter participer des groupes de th rapie par exernple II faut s assurer que les parents comprennent la gravit de la situation et qu ils prennent effective ment les moyens pour prot ger leur enfant Sans cette r ponse l intervention en protection de la jeunesse est requise Troubles de comportement 11 Soins de sant mental 38 Rendement scolaire 39 Fr quentation scolaire 40 Relations dans la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr d atteinte Mesures Suivi psychiatrique de l enfant Suivi social individuel enfant ou parent Suivi social de la famille Th rapie individuelle pour l enfant Services externes d un centre
45. obligations de soin d entretien et d ducation qu ils ont l gard de leur enfant ou ne s en occupent pas d une facon stable alors qu il est confi un tablissement ou une famille d accueil depuis deux ans 3 8 amp 3 3 3 2 8 Note Les figures ont t adapt es de V zina Pelletier coll Lord et Thibault 1992 L utilisation et l interpr tation des r sultats en lien avec le r gime et les mesures Lien avec Ie choix de r gime Mesures de protection cliniques L inventaire n apporte qu une information sommaire en regard de la d cision quant au choix de r gime volontaire ou judiciaire Toutefois les chelles 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes et 21 Coop ration des parents avec les services sont particuli rement importantes quant au choix du r gime Elles fournissent des indica tions quant la capacit des parents leur niveau de prise de conscience du probl me leur motiva tion leur capacit se mobiliser et leur collabo ration ou leur refus de collaboration Toujours en lien avec la proposition de mesures de protection mais cette fois au sens clinique et non l gal une trentaine de mesures regroup es en six cat gories tableau 6 p 45 ont t retenues et asso ci es aux seuils d intervention en protec tion de la jeunesse pour
46. on de faire les choses Le parent peut penser que les enfants sont une nuisance ou encore qu ils essaient de facon intentionn e de lui tomber sur les nerfs Information insuffisante Ne s applique pas A 31 chelle 29 Discipline physique abusive 1 Aucune discipline physique utilis e avec l enfant L enfant n est jamais puni physiquement Seulement des m thodes de discipline non physiques ou non violentes sont utilis es par exemple eniever des privileges d sapprobation verbale etc Le parent ne permet pas aux autres de punir physiquement l enfant 2 Discipline physique utilis e mais pas de fa on excessive ou Inappropri e ou abusive De fa on habituelle seulement des modes de punitions physiques culturellement accept s sont utilis s par exemple tape sur les fesses La punition n est pas excessive et ne laisse pas de marques physiques ou ne cause pas beaucoup de douleurs L objectif de la punition est avant tout de symboliser la d sapprobation pas de blesser ni de faire mal l enfant 3 Discipline physique excessive utilis e mais sans blessure Voir les d finitions et les exemples de force excessive ou inapropri e dans l encadr Toutefois la force physique utilis e est beaucoup plus grande et s il n y a pas de blessure l enfant va subir des douleurs temporaires consid rables L objectif de la punition est d abord et avant tout d exercer un contr le ferme sur le comportement de l enfant
47. peut tre d surganis ne prend pas assez de temps ne fait pas assez attention peut mal interpr ter les signaux en provenance des enfants il peut d montrer un manque de jugement Par contre le parent ne semble pas renoncer intentionnellement son r le de parent a fait preuve de certains remords en cas d chec 4 S rieusement inad quat indiff rent apathique Le parent n est pas assez concern par les besoins des enfants de sorte qu il n en fait pas une priorit cela luj demandant trop de temps ou d argent Cet tat de chose entra ne l insatisfaction d un ou plusieurs besoins sur le plan physique social ou motionnel chez les enfants Le parent n a pas les bonnes priorit s lorsque vient le temps de prendre soin des enfants Il peut adopter une attitude indiff rente ou cavali re Il peut d montrer un manque d int r t envers l enfant son bien tre et son d veloppement Toutefois le parent ne rejette pas activement son r le parental 5 S v rement inad quat rejet du r le parental Le parent rejette activement son r le parental adoptant une attitude hostile envers les soins apporter l enfant Il croit que les soins l enfant lui sont impos s et peut demander tre soulag de cette responsabilit Il peut prendre l attitude que ce n est pas sa responsabilit sa job x Information insuffisante Z Nes applique pas A 23 Echelle 21 Coop ration des parents avec les se
48. physique abusive d Autres recommandations dans l int r t de l enfant Aucune chelle Note Les chelles tram es repr sentent les chelles retenues par 70 et plus des juges experts Les chelles non tram es repr sentent les chelles retenues par 50 et plus des juges experts Mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 1 Soins de sant physique Niveau 4 Niveau 5 Contr le m dical Soins m dicaux Soins m dicaux obligatoires obligatoires Suivi social de la Services sp cialis s famille domicile Contr le m dical Hospitalisation Suivi social individuel 2 Nutrition R gime alimentaire Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social de la famille Contr le m dical Suivi social de la famille Hospitalisation Auxiliaire familiale Suivi social individuel Suivi social individuel Suivi social de la Enfant ou Parent Enfant ou Parent famille Services sp cialis s Services sp cialis s Suivi social individuel domicile domicile Enfant ou Parent Contr le m dical Soins m dicaux Auxiliaires familiales obligatoires Famille d accueil Contr le m dical 3 Habillement Niveau 4 Suivi social de la famille Aide concr te 4 Hygiene personnelle Niveau 4 Niveau 5 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Auxiliaire familiale S
49. placements C est pourquoi les mesures s adresseront la famille jusqu aux mesures sp cifiques l enfant selon le diagnostic et en fonction de la ou des causes du probl me par exemple acc s des services sp cialis s renforcement positif stimula tion recours des services de garderie etc ou services de r adaptation des services psychiatriques s il y a lieu De 5 11 ans l intervention est ax e sur la famille et sur l aide th rapeutique l enfant i e th rapie par le jeu r f rence en p dopsychiatrie suivi par un e ducateur trice l externe d un centre de r adaptation concertation avec l cole Le suivi social du parent encadrement renforce ment positif r gles de fonctionnement claires pr ciser avec le parent etc est indiqu Si le fonc tionnement du jeune pr sente une d t rioration majeure le centre de r adaptation peut lui apporter l aide n cessaire Si son comportement est moins d t rior on pri vil gie par exemple groupe de pairs pour les en ants plus jeunes loisirs encadr s pour les 6 11 ans services externes de C A ou autres services De 12 17 ans les services deviendront plus ax s sur des mesures de contr le et d encadrement par le biais du suivi familial et prendront en consi d ration l incapacit du parent faire face aux troubles de comportement de son enfant Les moyens pris par le parent pour corriger la situa tion d termineront l
50. pr par s mais habituellement au moins un repas par jour est fourni l enfant Souvent les enfants se servent eux m mes manger parfois Us ne trouvent que des aliments en quantit insuffisante dont la valeur nutritive est inad quate 4 Mod r ment inad quat Il y a des p riodes de plusieurs jours pendant lesquelles les repas n ont pas t fournis ll n y a pratiquement aucune nourriture la maison et ou les enfants sont incapables de se nourrir eux m mes l occasion les enfants mangent de la nourriture avari e ou des choses non comestibles Les enfants peuvent tre affam s mais ne souffrent d aucune maladie r elle 5 S rieusement inad quat Les enfants pr sentent des sympt mes cliniques de malnutrition de d shydratation ou d empoisonnement alimentaire L attention m dicale ou la r habilitation sur le plan de la di te est requise L hospitalisation n est pas requise pour des raisons m dicales m me si l enfant peut tre temporairement hospitalis en mesure de protection 6 S v rement inad quat La malnutrition la d shydratation s v res pertes de poids an mie etc ou encore l empoisonnement fi vre vomissements etc sont si graves que les enfants doivent tre hospitalis s X Information insuffisante Z Ne s applique pas A chelle 3 Habillement 1 Ad quat Les enfants ont tous les v tements essentiels sur le plan de l habillement et ont suffisamment de
51. reconnaissance seulement limit e des responsabilit s Les parents comprennent les types de probl mes qui existent mais ne s entendent pas propos de leur s v rit ils croient que les probl mes sont beaucoup moins s veres Le parent peut manquer de connaissances ad quates propos du d veloppement de l enfant et de l exercice du r le de parent Cons quemment il accepte seulement une responsabilit limit e pour l existence des probl mes en autant qu il en soit responsable Une meilleure compr hension des probl mes peut amener ou entra ner une plus grande acceptation des responsabilit s si c est le cas 3 S rieusement inad quat ne reconnait aucune responsabilit personnelle Le parent peut avoir une compr hension minimale des probl mes de la famille mais ne reconnait pas du tout qu il soit responsable ou qu ii contribue ces pro bl mes en tout ou en partie Le parent n accepte aucune responsabilit pour l insatisfaction des besoins des enfants m me s il devrait prendre une part des responsabilit s Le parent peut apporter des explications concernant un certain biais culturel m me si la plupart des membres du groupe culturel du parent ne seraient pas en accord avec lui manifeste une opinion inflexible comme quoi les autres membres de la famille la soci t etc sont Les seuls bl mer m me si ce n est pas le cas X Information insuffisante Z Nes applique pas A 22 M
52. rement inad quat La maison pr sente plusieurs des conditions d crites plus haut Comme r sultat de cette pauvre situation sur le plan sanitaire au moins un enfant est malade physiquement par exemple des d sordres intestinaux des empoison nements alimentaires etc qui requi rent des traitements m dicaux X Information insuffisante Z Nes applique pas 10 mmm chelle 8 Assurance d un lieu de r sidence 1 La r sidence est permanente et stable Les paiements du loyer ou de l hypoth que sont date et la famille est capable de rencontrer les paiements futurs Si la famille doit d m nager peu importe la raison des arrangements sp cifiques ont t faits de fa on obtenir un loyer permanent un prix ad quat Ce n est pas un abri communautaire ou encore un logement en co habitation avec une autre famille 2 Certains problemes de permanence de la r sidence Les paiements du loyer ou de l hypoth que peuvent tre dus depuis au moins un mois mais il n y a pas de menace d viction Le loyer peut tre pay mais la famille a besoin d un loyer beaucoup moins dispendieux Il n y a pas de menace imminente de perte de r sidence ou de relocalisation forc e 3 S rieux probl mes de permanence de la r sidence ll y des proc dures d engag es en vue d vincer la famille de cette r sidence ou il y a des indications comme de quoi la famille pour une raison ou une autre doit d m nage
53. retrouve dans le tableau 9 aux pages suivantes Ce tableau est lui aussi tr s sommaire Les mesures non retenues dans ces trois tableaux ne doivent pas tre consid r es automatique ment comme tant non pertinentes elles peuvent et doivent tre envisag es par l intervenant lorsqu il le juge n cessaire Il est important de se rappeler que les chelles 6 13 22 23 28 35 et 36 n appartiennent aucun facteur et aucune dimension th orique mais n en constituent pas moins des dimensions du bien tre de l enfant importantes consid rer C est pourquoi nous vous sugg rons de consul ter le tableau 7 pour avoir plus de pr ci sions quant aux mesures propos es pour chacune de ces chelles L identification des mesures associ es aux seuils d intervention est en relation avec des variables importantes que l intervenant doit prendre en consid ration dans les objectifs poursuivis et le choix de mesures appropri es 46 En effet il doit consid rer la pr sence ou non de s quelles chez l enfant son ge et sa vuln rabilit en lien avec la situation de compromission la capacit du parent aux plans de la reconnaissance du probl me de la connaissance qu il a ou non des besoins de l enfant de sa capacit et de sa disponi bilit faire de nouveaux apprentissages etc Les mesures sugg r es tiennent compte de ces variables Toutefois l int r t de l enfant n est pas pris en consid ration dans ce choix de var
54. s l enfant cette personne Il est maintenant conscient du danger potentiel Ceci a r duit mais n a pas limin le danger d un abus r p t 3 S rieusement inad quat la premi re entrevue L enfant a t abus par un tiers et le parent n a rien fait pour arr ter cette situation ou pour emp cher que l incident se r p te Il peut avoir assist passivement sans protester ou encore avoir pr tendu qu il ne savait pas ce qui arrivait I n a pas imm diatement rapport l incident ou il n a pas cherch d aide Pendant les entrevues subs quentes Le tiers qui avait abus de l enfant est encore la maison ou le parent n a pas coup les liens avec cette personne Le tiers a encore un acces illimit et non restreint l enfant Le parent peut dire qu il est pr occup par cette situation mais n a fait aucune action en vue de r duire le danger d abus r p t Ou encore le parent peut dire qu il n a pas de raison de s alarmer Le parent d montre peu d habilet ou d inclinaison intervenir face ce tiers et pr venir des abus r p t s X Information insuffisante Z Nes applque pas A 40 chelle 37 Besoins d instruction 1 Besoins satisfaits ad quatement L enfant est inscrit ou on pr voit l inscrire une classe ou un programme qui est appropri en fonction de ses habilet s Les besoins en ducation sp ciale s il y en a sont satisfaits par exemple classe sp ci
55. s parentales Chacune des chelles d crit de facon concr te les conditions de vie les dispositions parentales le fonctionnement de l enfant Ceci favorise une perception plus objective de la situa tion de l enfant et des parents puisqu elle est moins biais e par les valeurs personnelles La structure m me de chacune des chelles illustre travers les diff rents niveaux 3 6 selon les chelles la d t rioration progressive de la situa tion de l enfant d un niveau l autre par l ajout d l ments cons quences s quelles etc Plus le niveau s loigne de 1 plus le bien tre de l enfant est risque ou menac Il est possible l aide de ces niveaux d identifier les forces zones se rapprochant du bien tre de l enfant et les limites zones s loignant du bien tre de l enfant de la famille Il aide l intervenant prendre du recul dans une situation ambigue ou encore lorsqu il intervient depuis plusieurs mois et qu il a le sentiment qu il n y a pas de changement Avec cet inventaire les am liorations et les d t riorations sont mises en vidence de m me que la stabilit de certaines dimensions dans la situation de la famille Son utilisation permet l emploi d un vocabulaire commun entre les intervenants pour la lecture d une situation familiale pour pr ciser le niveau de bien tre de l enfant etc Il facilite les discus sions et les changes I peut aider l op rationali sation du
56. sant mentale ne re oit pas ce type de service L enfant est dans une telle condition motive que a pourrait lui causer du stress ou de l inconfort et requ rir des autres qu ils s ajustent face lui dans leur relation avec lui qu ils lui donnent une aide sp ciale qu ils le suppor tent financi rement ou autrement Toutefois l enfant demeure capable de maintenir un niveau normal de fonction nement m me s il a certaines difficult s La condition de l enfant ne se d t riorera probablement pas m me en l absence de traitements On inclut dans cette cat gorie les situations o l enfant a d j des sympt mes de trouble motionnel qui requi rent habituellement une valuation professionnelle 3 Mod r ment inad quat L enfant est affect dans l accomplissement d un ou plusieurs de ses r les Au moins un enfant qui pourrait b n ficier de traitement en sant mentale ne re oit pas ce type de service L enfant est dans une condition motive qui nuit l accomplissement de ses r les majeurs par exemple comme membre de la famille comme tudiant comme ami ou comme citoyen Toutefois l enfant continue fonctionner dans tous ces r les un niveau minimum L enfant a un probl me consid rable entrer en relation avec les autres Il d range les autres dans leurs activites au point o l on doit parfois utiliser certaines sanc tions son gard que les autres limitent leurs interactions avec
57. t qu aux sous titres crits c t de l ordre des niveaux Rep rez parmi ces crit res texte suivant les sous titres ceux qui correspondent vos observations et la situation la plus s v re Identifiez soit le niveau correspondant 1 2 3 4 5 6 selon les chelles lorsque quelques crit res r pondent la situation la plus s v re soit les cotes X Z Encerclez le chiffre correspondant au niveau sur le profil des seuils d intervention ou cochez la case X ou Z si c est le cas pour chacune des chelles utilisez couleur autre que le noir 29 12 Pour chacune des chelles et chacun des niveaux indiquez les scores pond r s de gravit correspondant sur le profil Inscrivez sur la feuille profil des seuils d intervention dans la section commen taires la situation ou le comportement qui justifie le niveau accord l chelle et pr cisez qui fait l objet du choix de niveau le p re la m re le conjoint de fait lequel des enfants Indiquez un seul r sultat pour la famille aux chelles 1 28 puisqu elles concernent le fonctionnement g n ral de la famille ou du parent face un enfant en particulier ou tous les enfants pour les chelles concer nant les parents cotez le ou les parent s vivant sous le m me toit au moment de la passation et retenez la cote la plus s v re s il y a deux parents pour les chelles concernant la famille ou les parents en relati
58. tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales et la limite des connaissances actuelles de ces probl mes laissent place une grande vari ation dans les jugements que portent les inter venantes et les intervenants sur la gravit de ces probl mes et sur leurs cons quences Rendre plus objectives les valuations faites dans ce domaine constitue donc un d fi majeur relever L utilisation d un instrument de mesure compl t par une intervenante ou un intervenant partir des observations qu il a faites de la famille dans son milieu naturel s av re un moyen efficace pour relever ce d fi En effet il augmente le degr d objectivit du jugement professionnel Il permet galement d am liorer les moyens de faire ressor tir les situations les plus risque de mettre en vidence les zones dans lesquelles les capacit s parentales sont pr sentes ou semblent les plus d ficientes Il aide aussi cerner les difficult s des enfants tant lors des premi res rencontres qu apr s une plus longue p riode d intervention Il permet d observer d organiser de nuancer d op rationaliser l valuation d une famille de facon plus objective Le pr sent manuel se divise en deux grandes sections de quatre chapitres la premiere ax e davantage sur l instrument comme tel et son utili sation la deuxi me sur l interpr tation des r sul tats Le premier chapitre mentionne les difficult s valuer ou c
59. un tiers malgr le fait que le parent avait utilis un bon jugement c est dire qu il n avait pas donn cette personne un acc s illimit ou non restreint l enfant ll n y a pas eu d indications ant rieures l effet que l abus pourrait se produire ou que le parent n a pas exerc des pr cautions raisonnables en tentant de prot ger l enfant de tout abus potentiel Pendant les entrevues subs quentes Le tiers qui avait abus de l enfant pr c demment ne reste plus dans la maison Ou encore le parent a coup ses liens avec cette personne ou maintient encore seulement des relations civiles Le potentiel pour des abus futurs semble virtuellement limin 2 Quelque peu inad quat Au moment de la premi re entrevue L enfant est abus par un tiers et le parent n a pas utilis son meilleur jugement en vue de prot ger l enfant de cet abus potentiel c est dire que le tiers avait un acc s illimit non restreint l enfant Le parent faisait trop confiance ou n a pas per u les signaux qui annon aient un abus potentiel Toutefois il n tait pas conscient de cet abus Le parent a r agi rapidement et raisonnablement face l incident c est dire qu il a rapport l abuseur ou a demand de l aide Pendant les entrevues subs guentes Le tiers qui a fait l abus est encore pr sent la maison ou le parent n a pas coup les liens avec cette personne Toutefois le parent a restreint ou limit l acc
60. 0 100 constituant un facteur ou une dimension il devient alors facile de visualiser dans quelle zone de risque la situation se retrouve 39 La proc dure suivre pour d terminer les gra dients de risque peut tre bri vernent d crite Nous vous r f rons la section Calcul des scores moyens page 33 Il s agit de faire les m mes calculs que ceux pr cis s par facteur et par dimen sion th orique Le nombre obtenu score moyen pour un facteur ou pour une dimension th orique se situe dans une zone ou intervalle de risque vous indiquant ainsi la gravit relative de la situa tion tr s haut risque haut risque risque moyen risque faible nul Ainsi par exemple un score moyen de 58 au facteur conditions de vie au foyer correspond une zone de haut risque Le m me exercice peut tre fait pour la dimension th orique de troubles de comportement ainsi un score moyen de 74 correspond une zone de risque moyen le bien tre de l enfant pour cette dimension est consid r comme moyen nement risque d tre menac 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 Scores de gravit 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 Scores de gravit Fig 4 Gradients de risques par facteur Facteur 1 Facteur 2 Facteur 3 Conditions de vie au Dispositions Fonctionnement de foyer parentales l enfant Fig 5 Gradients de risques par dimension th orique N gligence physiqu
61. 27 et les diviser par 9 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information Abus physiques A ph Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 29 30 31 34 et les diviser par 4 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information 32 Ne s applique pas parce qu il y a une seule chelle pour cette dimension Troubles de comportement Tr Co Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 11 38 39 40 41 42 43 et les diviser par 7 ou par le nombre d chelles pour lesquelles vous avez de l information Lorsqu il y a plus de 5095 des chelles qui ne sont pas cot es pour l ensemble de l inven taire un des facteurs ou une des dimensions il n est pas appropri d utiliser les scores moyens en raison du trop grand nombre de donn es manquantes NOTE Il existe un logiciel de traitement des informations informatis es au C P E T Qu bec pour la transformation des niveaux en scores pond r s de gravit et pour le calcul des scores moyens pour l ensemble des 43 chelles par facteur et par dimension th orique Ce logiciel fonctionne sur l quipement Macintosh et sur I B M P C compati ble avec tous les graphiques interpr tation des Scores pour les situations dont la gravit pourrait requ rir l intervention en protection de la Jeunesse 33 L utilisation et l interpr tation des seuils d intervention des chelles
62. 34 9 2 Nutrition r gime alimentaire 100 71 50 32 22 9 3 Habillement 100 83 74 46 4 Hygi ne personnelle 100 82 53 39 31 5 Ameublement de la maison 100 88 64 54 6 Surpeuplement de la maison 100 82 62 51 7 Propret et entretien de la maison 100 71 38 21 18 8 Assurance d un lieu de r sidence 100 94 71 64 9 Services disponibles dans la maison 100 86 78 53 10 S curit physique la maison 100 44 31 25 20 11 Soins de sant mentale 100 69 50 15 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans 100 74 71 41 23 13 Supervision des adolescents 100 93 62 39 14 Gardiennage 100 79 70 50 33 14 15 Gestion du budget 100 90 66 52 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 100 63 48 13 17 Relations entre les conjoints 100 61 53 33 18 Continuit de la figure parentale 100 79 68 44 13 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 100 55 43 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 100 70 62 50 31 21 Coop ration des parents avec les services 100 59 54 46 22 Soutien disponible au parent principal 100 96 85 73 67 56 23 Disponibilit et accessibilit des services 100 77 68 57 29 24 Acceptation des enfants et manifestation d affection 100 70 45 35 25 Approbation des enfants 100 78 72 63 26 Attente des parents face aux enfants 100 80 65 47 27 Coh rence de la discipline au foyer 100 85 70 53 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants 100 84 70 41 29 Discipline physique abu
63. 9 30 31 33 39 40 11 42 10 6 Soins de sant physique Nutrition r gime alimentaire S curit physique la maison Capacit parent soins enfant Continuit de la figure parentale Reconnaissance du probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probl me Coop ration des parents avec les services Discipline physique abusive Privation physique d lib r e du boire et du manger Restrictions physiques excessives Acc s limit au foyer Abus sexuel parent autre Menace d abus Exploitation conomique Confier CA CLSC autre organisme pour soins et aide Hygi ne conne le Propret et entretien de la maison Soins de sant mentale Surveillance des jeunes de 12 ans Supervision des adolescents de 13 ans Gardiennage 15 Gestion du budget 16 Capacit parent soins enfants Relations entre conjoints Discipline physique abusive Privation physique d lib r e du boire et du manger Restrictions physiques excessives Abus sexuel parent autre Fr quentations scolaires Relations dans la famille Probl me de conduite de l enfant Comportement d adaptation de l enfant pacit chez l enfant degr 55 pr ciser le choix de mesures l gales L P J d Aide conseil et assistance l enfant et sa famille par un tablissement ou un organisme Soins de sant physique Nutrition r gime alimentaire Habillement Hygi ne personn
64. TY RME PF BUS 8 8 9587833338 A qeu EAT eae LP LII Figure 6 5 L exploitation 38 f S il est forc ou incit mendier faire un travail disproportionn ses capacit s ou se produire en spectacle de facon inacceptable eu gard son ge s 35 83 8 8 8 3 E L E L CP i RASE SEE Figure 6 6 Mauvais traitement physique 38 g S il est soumis des mauvais traitements physiques par suite d exc s ou de n gligence Abus sexuels 38 g S il est victime d abus sexuels RM CP A Y D Yy D D gl D D tC O D O O DoD O c s L4 js e 2 LI li59elill Figure 6 8 43 Troubles de comportement s rieux 38 h S il manifeste des troubles de comportement s rieux et que ses parents ne prennent pas les moyens n cessaires pour corriger la situation ou n y parviennent pas c 3 8 amp 8 E 3 8 8 FEE gt IAEE IEEE He ixl Figure 6 9 La fugue 38 1 a S il quitte sans autorisation son propre foyer une famille d accueil ou un centre hospitalier alors que sa situation n est pas prise en charge par le directeur de la protection de la jeunesse A PJ d gom wy c a Li ebo 1 Figure 6 10 Absent isme scolaire 38 1 b S il est d ge scolaire et ne fr quente pas l cole ou s en absente fr quemment sans raison Figure 6 11 Les parents ne s acquittent pas de leurs obligations 38 1 c Si ses parents ne s acquittent pas des
65. a poursuite de l intervention en protection Plus les troubles de comportement sont graves plus les mesures mises en place seront lourdes Plus le jeune vieillit plus les mesures de r adaptation sont centr es sur lui placement en C R suivi psychologique ou mesures de th rapie selon sa collaboration Dans ces circonstances le parent sera incit faire une place ad quate au jeune dans la famille Il faut cependant consid rer la reconnaissance des probl mes par le jeune selon son ge Le fait que le jeune ne reconnaisse pas ses difficult s et refuse de l aide limite l intervention 55 Lorsque l adolescent approche de 18 ans l accent est mis sur l apprentissage de l autonomie et il est moins question de r insertion familiale G n ralement l appartement supervis succ de un s jour plus ou moins long en C R ou F A Il y a des situations pour lesquelles aucune mesure ne r soud la compromission cas tr s lourds crim inalit ou prostitution jeune qui ne veut rien savoir etc Plus l enfant est g plus des services portes ouvertes on est l pour couter sup porter d panner r f rer etc Indices de vuln rabilit Les chelles 41 et 42 sont la base de l valuation et guideront l intervention Elles doivent cependant tre reli es aux chelles 16 19 20 21 capacit s parentales et la motivation du jeune Lorsque les troubles de comportement sont mineurs les mesures sont ax
66. a violence psychologique Quant aux omissions de soins elles peuvent concerner autant l alimentation l hygi ne l habillement les besoins affectifs les interactions positives et continues la s curit et la stimulation intellectuelle McLaren et Brown 1989 pour leur part font une distinction encore plus simple mais pourtant tr s int ressante des cas concernant l enfance maltrait e lis distinguent simplement la violence physique la n gligence affective et physique et les abus sexuels Finalement Bouchard 1992 dans Un Qu bec fou de ses enfants tout en distinguant toutes les formes d abus et de n gligence les regroupe sous une m me cat gorie savoir les difficult s v cues par les enfants et les jeunes ayant trait aux conduites des parents ou des adultes qui menacent leur d veloppement Parmi les formes d abus il mentionne les abus physiques sexuels et motionnels Quant aux diff rentes formes de n gligence elles sont la n gligence affective alimentaire vestimentaire de soins d encadrement de stimulation Elles peuvent aller jusqu l abandon au rejet ou au refus de pourvoir aux besoins de l enfant En r sum le contraste entre les abus mauvais traitements et la n gligence ressort de facon assez vidente dans la plupart des classifications pr sen t es Par la suite les types d abus ou de n gligence peuvent tre diff renci s De plus s il est difficile de donner
67. acilement que la r compense et l approbation d pendemment du comportement de l enfant L approbation est donn e pour des actes sp cifiques mais pas de facon spontan e ni sous forme d encouragement g n ral Les parents mettent en valeur l approche du oeil pour oeil ou encore du donnant donnant 3 La d sapprobation est la fa on principale de guider les enfants Les enfants sont rarement r compens s ou f licit s pour un comportement appro pri mais ont plut t tendance tre punis ou critiqu s pour un mauvais comportement Le parent par contre semble juste dans le sens que la punition et la d sapprobation sont li es un comportement de fa on constante Le parent a une attitude punitive Il croit qu un bon comportement contient en lui m me sa propre r compense ou encore que les r compenses sont plut t des pots de vin 4 L usage de la d sapprobation est excessive et s v re Le parent insiste beaucoup sur les d fauts des enfants et leurs limites Les critiques ou la d sapprobation sont disproportionn es par rapport au comporte ment actuel par exemple l enfant est qualifi de stupide bon rien etc Les critiques et les d sapprobations ne sont pas utilis es de facon juste et constante Le parent donne des r compenses seulement pour compenser ou diminuer l effet de son propre comportement injuste ou de sa sur r action escalade de r actions x Information insuffisante Z Ne
68. agnostic ou de soins m dicaux apport s dans ce cas ci Avec traitement cette situation pourrait tre corrig e ou du moins contr l e Toutefois sans traitement la maladie ou l incapacit pourrait se d t riorer ou devenir plus grave malgr le fait que cela ne constitue pas un danger mortel Cette situation inclut les cas o un enfant a eu des sympt mes de maladie physique par exemple des douleurs ou des signes de maladie contagieuse depuis un certain temps mais n a pas t r f r pour un examen m dical 5 S v rerient inad quat Au moins un enfant ne re oit pas les traitements m dicaux requis pour une blessure une maladie ou une incapacit Si cet enfant ne re oit pas les soins requis cela risque de mettre sa vie en danger ou de lui entrainer des dommages permanents ou encore constitue une menace s rieuse la sant publique X Information insuffisante Z Nes applique pas A3 chelle 2 Nutrition r gime alimentaire 1 Ad quat Les enfants re oivent des repas r guliers et suffisants ce qui satisfait aux conditions de base d un r gime alimentaire quilibr 2 Acceptable Les repas pr par s sont souvent d s quilibr s sur le plan nutritionnel et l oecasion sont saut s Les enfants pr parent eux m mes leur nourriture ou doivent compl ter leur r gime alimentaire l ext rieur du foyer 3 L g rement inad quat Les repas sont irr guliers et souvent ne sont pas
69. aladie qui habituellement requiert une attention m dicale mais qui ne requiert pas une hospitalisation Qu encore l enfant a t victime d un crime par exemple a t vol mais n a pas t assailli physiquement ou sexuellement ou kidnapp Ou encore l enfant a commis une offense ou un d lit pendant cette p riode 5 Cons quences s v res En raison de l expulsion du foyer ou du refus d y acc der l enfant a subi des blessures s rieuses ou fut victime d une maladie s v re qui requiert hospitalisation Ou encore l enfant a t victime d un crime s rieux assaut kidnapping etc Qu encore l enfant a commis une offense s rieuse durant cette p riode X Information insuffisante Z Nes applique pas 36 chelle 33 Abus sexuels PARTIE A LE TYPE D ABUS 1 Aucun abus Le parent n a commis aucun abus sexuel ou n a pas provoqu l enfant d aucune des mani res mentionn es plus bas et n a permis personne de le faire 2 Suggestions sexuelles On a fait des commentaires sexuellement provocants l enfant ou encore on a montr des photos ou des vid os pornographiques l enfant Il n y a pas eu d approche sexuelle directe envers l enfant et aucune molestation n a suivi ou est susceptible d avoir suivi ces gestes 3 Harc lement sexuel L enfant subit du harc lement sexuel il est encourag ou on lui fait des suggestions ou des propositions afin qu il fasse des choses sur le plan sexuel Toutef
70. ale tutorat enseignement individualis etc Si l enfant r ussit mai ce n est pas en raison d un support inad quat 2 Besoins satisfaits avec quelques probl mes L enfant est inscrit l cole mais des besoins en termes de tutorat ou d instruction sp ciale dans un ou deux sujets se font ressentir Le fait de satisfaire ce besoin devrait am liorer la performance de l enfant l cole 3 Besoins satisfaits avec de s rieux problemes L enfant est inscrit l cole mais a t diagnostiqu comme souffrant d incapacit sur le plan ducatif motionnel ou physique ce qui requiert un programme sp cialis une classe ou un environnement particulier Actuellement l cole que fr quente le jeune ou son programme lui apporte tr s peu de gains L enfant est incapable de suivre les autres dans tous les sujets 4 Probl mes s v res enfant non inscrit l cole L enfant est d ge scolaire mais n est pas inscrit et on ne pr voit pas l inscrire l cole ou dans un programme ducatif Ceci inclut les cas o l enfant a abandonn l cole avant l ge l gal ou encore en a t exclus X Information insuffisante Z Nes applique pas A 41 chelle 38 Rendement scolaire 1 Acceptable l cole l enfant obtient au moins des notes quivalentes la moyenne Ou encore l enfant obtient des notes sous la moyenne mais on croit qu un tel rende ment est d son potentiel 2 la limite de
71. ami ou d autres membres de la parent qui peuvent tre appel s 4 Disponibilit d un ami seulement Lorsque le besoin s en fait sentir une seule personne peut tre appel e pour l aider Cette personne est un ami ou un membre de la parent en dehors de la famille imm diate Il n y pas de membres de la famille imm diate sur lesquels on peut compter 5 Disponibilit d un membre de la famille seulement Lorsque le besoin s en fait sentir une seule personne peut tre appel e Cette personne est un membre de la famille imm diate Il n y a pas d ami ou d autres membres de la parent qui peuvent tre appel s 6 Aucun soutien disponible Personne ne peut tre appel et on ne peut compter sur personne quand l aide est requise ou encore le parent principal dit que la seule personne sur qui il peut compter est un travailleur social ou un autre support professionnel nobi em d personnes qui peuvent re ap pel es en cas in et par la proximit X Information insuffisante dns qui unissent ces Z Nesapplique pas personnes au parent famille imm diate vs autres membres de la parent ou les amis Evidemment il ne s agit pas d une mesure exacte de la qualit ou de l intensit de l aide disponible mais on s attend ce que ces facteurs soient corr l s avec les indica teurs nomm s pr c demment nombre de personnes et type de relation 25 chelle 23 Disponibilit et accessibilit
72. ant ou Parent Suivi social individuel Contr le m dical Enfant ou Parent 30 Privations physiques d lib r es Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Suivi social individuel Suivi social de la famille Suivi social de la famille Enfant ou Parent Soins m dicaux Soins m dicaux Suivi social de la famille obligatoires obligatoires Contr le m dical Hospitalisation Hospitalisation Suivi social individuel Suivi social individuel Enfant ou Parent Enfant ou Parent Contr le m dical Famille d accueil Famille d accueil 31 Restrictions physiques excessives Niveau 3 Niveau 4 Suivi social de la famille Th rapie individuelle pour l enfant Suivi social individuel Famille d accueil Enfant ou Parent Suivi social de la famille Famille d accueil Suivi social individuel Enfant ou Parent Contr le m dical 32 Acc s limit au foyer Niveau 4 Niveau 5 Suivi social individuel Hospitalisation Enfant ou Parent Suivi social individuel Suivi social de la famille Enfant ou Parent Famille d accueil Suivi social de la famille Famille d accueil Centre de r adaptation 33A Abus sexuels par le parent Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social dela famille Suivi social de la famille Suivi social de la famille Famille d accueil Famille d accueil Suivi social individuel Suivi social individuel Th rapie individuelle Th rapie individuelle Th rapie individuelle Enfant ou Parent Enfant ou Parent pour
73. arents mais habituellement s ar range pour remettre l argent Le parent n a jamais de r serves de fonds Il d pense tout ce qui entre m me si le revenu lui permettrait de se b tir une petite r serve Parfois le parent gaspille de l argent acheter des items de mauvaise qualit ou payer trop cher des items disponibles un prix inf rieur et de m me qualit ou encore parce qu il ach te trop de biens p rissables en une Seule fois 3 Mod r ment inad quat l occasion le parent d montre un manque de jugement en ce qui a trait aux priorit s de d penses Par exemple il va se servir de l argent du loyer pour acheter des choses non essentielles ou des jouets pour l enfant plut t que de la nourriture Parfois i va d penser de l argent pour des choses non essentielles pour lui m me alors que l enfant va manquer de choses essentielles Toutefois ces situations ne se pr sentent pas r guli rement La planification budg taire est pauvre Parfois il doit retarder des d penses tres importantes parce qu il a mal planifi et ou cause d achats impulsifs Il emprunte r guli rement des amis et des parents Il trouve difficile de se sortir des dettes ou ne voit pas la n cessit de s en sortir 4 S rieusement inad quat sont consid r s s rieusement La famille a des crises mon taires fr quentes ou constantes Cette situation n est pas due surtout un revenu insuffisant Constamment les parents
74. artis abruptement sans pr parer les enfants cet tat de chose 42 comportements d adapta Les enfants ont d changer de foyer fr quemment Toutefois le parent est toujours tion de l enfant retourn pour prendre ses responsabilit s parentales Les enfants n ont pas t abandonn s 5 D sertion ou abandon Les enfant ont t abandonn s par leurs parents ou leurs sardiens Cette situation s est manifest e de facon abrupte Il n y a pas eu d indication que les parents avaient l intention de retourner au foyer Les enfants se sont promen s d un foyer un autre A ce moment ci les plans futurs quant leur service de garde sont inconnus Qu incertains X Information insuffisante Z Nes applique pas 21 j Reconnaissance des probl mes Echelle 19 par les parents 1 Ad quat bonne compr hension et reconnaissance des responsabilit s Le parent ou le gardien comprend bien le type de probl me que la famille vit et g n ralement s entend avec les autres propos de la s v rit de ses probl mes Le parent est conscient du degr d insatisfaction des besoins des enfants que ce soit sur le plan physique social ou motionnel Le parent comprend bien sa responsabilit ou sa part de responsabilit ou sa contri bution au probl me en autant qu il est responsable de leur existence Le parent accepte la compl te responsabilit si c est le cas 2 Mod rement inad quat incompr hension partielle et
75. at gories inscrivez les dans l espace pr vu cet effet soit pour chacunes des chelles pour le fonctionnement g n ral de la famille pour l enfant pour chacun des facteurs ou chacune des dimensions th oriques Additonnez le nombre total des scores pond r s et divisez le par le nombre d chelles compl t es Vous obtenez ainsi la moyenne des scores pond r s de gravit En terminant L inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales ICBE est donc un instrument qui r pond par ses qualit s m trologiques des besoins d objectivit et d uniformit chez les inter venants quelles que soient leurs fonctions ll assure une exploration syst matique des facettes du bien tre de l enfant et de l actualisation des responsabilit s parentales H est un support l observation l valuation l analyse au diagnostic et l intervention 58 Il ne remplace pas le jugement du professionnel mais il n en demeure pas moins un outil pertinent dans tout le processus de l intervention psychosociale diff rentes tapes Il doit tre uti lis de facon rigoureuse et judicieuse pour lui assurer et lui consacrer toute sa cr dibilit Annexes a b c d e f g Lexique Les 43 chelles Liste des figures et des tableaux Profil des seuils d intervention Sommaire des cat gories de scores Tableau 5 Les chelles de L ICBE
76. atif L hospitalisation n est pas habituellement requise pour des raisons m dicales toutefois l enfant peut tre temporairement hospitalis pour sa propre protection 5 Privation s v re En raison d une privation d lib r e d eau et de nourriture l enfant est si s v re ment mal nourri ou d shydrat par exemple une perte de poids s v re an mie etc que l hospitalisation est requise pour des raisons m dicales X Information insuffisante Z Ne s applique pas 34 chelle 31 Restrictions physiques excessives 1 Pas de restriction physique De fa on d lib r e l enfant n est jamais enferm attach ou restreint de quelque facon que ce scit comme moyen de punition 2 Restriction l gere non abusive l occasion l enfant est enferm de fa on culturellement acceptable afin de le punir Par exemple l enfant peut tre enferm dans une chambre quelques heures on peut lui d fendre de jouer dehors ou de parler des amis pendant une journ e compl te etc Toutefois les mouvements de l enfant ne sont jamais physiquement restreints en l attachant ou en le liant un objet quelconque L enfant n est jamais plac dans une situation de danger physique ou motionnel 3 Restriction mod r e mais excessive L enfant est enferm ou restreint de fa on non acceptable selon les normes culturelles Per exemple L enfant doit rester dans sa chambre tout le jour et la nuit ou encore o
77. avit correspondant sur le profil Inscrivez sur la feuille profil des seuils d intervention dans la section commen taires la situation ou le comportement qui justifie le niveau accord l chelle et pr cisez qui fait l objet du choix de niveau le p re la mere le conjoint de fait lequel des enfants Indiquez un seul r sultat pour la famille aux chelles 1 28 puisqu elles concernent le fonctionnement g n ral de la famille ou du parent face un enfant en particulier ou tous les enfants pour les chelles concernant les parents cotez le ou les parent s vivant sous le m me toit au moment de la passation et retenez la cote la plus s v re s il y a deux parents pour les chelles concernant la famille ou les parents en relation avec les enfants cotez en fonction de tous les enfants vivant l maison et retenir la cote la plus s vere s il y a plus d un enfant Inscrivez un niveau ou le score pond r de gravit correspondant ce niveau par enfant pour les chelles 29 43 inclusivement puisqu il s agit d une valuation par enfant Il faut retenir le s crit res le s plus s v re s Reliez les niveaux retenus ou les scores pond r s de gravit correspondant couleur autre que le noir Il faut 50 et plus des chelles compl t es pour que les r sultats soient significatifs Traduisez chacun des niveaux en scores pond r s de gravit p 17 la section sommaire des c
78. avoir bien discern la gradation de la gravit d un niveau l autre l int rieur d une m me chelle Une ecture attentive permettra aussi de constater que les chelles sont mutuellement exclusives Le temps requis pour compl ter l inventaire une fois bien int gr est d environ 45 60 minutes 28 Consignes pour compl ter l inventaire Identifiez quel s enfant s sera ou seront cibl s pour la passation de l inventaire Identifiez la cellule familiale gens vivant sous le m me toit que l enfant cibl Observez directement l enfant les parents et le milieu d o la n cessit d au moins une entrevue domicile Afin d obtenir toutes les informations perti nentes pour compl ter l inventaire une deuxi me entrevue ou la cueillette de renseignements additionnels est souvent requise Inscrivez sur le profil des seuils d interven tion la date de cotation et votre nom les coordonn es de l enfant nom pr nom num ro du dossier date de naissance les nom et pr nom du ou des parent s en sp ci fiant s il s agit du parent l gal du conjoint de fait Lisez attentivement le texte encadr gauche de chacune des chelles avant de proc der la cotation Continuez la lecture de l chelle en commen ant par les niveaux les plus s v res bas de la page pour mieux retenir les l ments significatifs d un score pond r de gravit plus lev Attardez vous aux crit res plut
79. cat gories les chelles retenues par 50 et plus des juges experts et celles retenues par 70 et plus des juges experts niveaux encercl s en plus fonc sur la figure 6 lors de l tude de V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Les chelles retenues par 70 et plus des juges experts permettent une analyse plus sommaire de la situation de l enfant en ciblant rapidement les quelques chelles de l ICBE qui offrent l infor mation la plus pertinente ou discriminante Les chelles de l ICBE retenues par 50 et plus des juges experts permettent d approfondir le ques tionnement ou d largir l analyse d aller chercher des informations plus d taill es pour valuer la situation de l enfant Par exemple on s arr te l article 38h troubles de comportement s rieux 70 et plus des juges experts s entendent pour consid rer pertinente et discriminante l information recueillie au moyen des chelles 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 41 Probl mes de conduite de l enfant et 42 Comportement d adaptation de l enfant Fig 6 chelles de l ICBE qui procurent de l informa tion pertinente en rapport avec les alin as des arti cles 38 et 38 1 de la Loi sur la protection de la jeunesse Il est int ressant de remarquer que de facon g n rale les chelles essentielles consid rer dans l ICBE sont diff rentes d un a
80. ce physique N gligence motionnelle corporelle environnementale Soins de sant physique Ameublement de la Relations entre les Nutrition R gime maison conjoints alimentaire Propret et entretien de Continuit de la figure Habillement la maison parentale Hygi ne personnelle Assurance d un lieu de Reconnaissance des Surveillance des jeunes r sidence probl mes par les enfants Services disponibles parents moins de 13 ans dans la maison Motivation des parents S curit physique la r soudre les maison probl mes Gardiennage Coop ration des parents avec les services Acceptation des enfants et manifestation d affection Approbation des enfants Attentes des parents face aux enfants Coh rence de la discipline au foyer Abus physiques Troubtes de comportement Discipline physique 33 Abus sexuels Soins de sant mentale abusive Rendement scolaire Privations physiques Fr quentation scolaire d lib r es Relations dans la famille Restrictions physiques Probl mes de conduite excessives de l enfant Menaces d abus Comportements d adaptation de l enfant Incapacit s chez l enfant degr d atteinte 21 Les autres chelles En regroupant les chelles par facteur tableau 3 et par dimension th orique tableau 4 sept chelles ne sont pas repr sent es mais n en constituent pas moins des l ments du bien tre de l enfant importants consid rer pour val
81. cessaires mais souvent les reporte et quelques fois ne les garde pas sans qu il y ait de circonstances att nuantes Il peut coop rer de facon satisfaisante avec les services requis pour les enfants mais peut coop rer moins bien avec les services qui lui sont personnels lorsqu il craint donner une mauvaise image de lui m me Il tendance attendre que les autres sugg rent ou agissent Il peut se plaindre sans proposer d alternatives mais en bout de ligne il accepte les consignes 3 Mod r ment inad quat Le parent est engag de facon minimale dans la planification des services et des soins a une sorte d attitude de r sistance passive face aux fournisseurs de services Verbalement il accepte les services mais ne les utilise pas toujours ou ne respecte pas le suivi recommand sans qu il y ait continuellement assistance directe ou persuasion par exemple on doit l amener chaque fois m me s il a son propre moyen de transport etc Souvent on doit courir apres lui le forcer ou le cajoler Il prend des rendez vous mais il s y rend rarement Il ne re programme pas ses rendez vous l avance m me s il y a des circonstances att nuantes Lorsqu il utilise des services il participe sans trop d enthousiasme ou encore un niveau minimal G n ralement il ne refuse pas le service il ne se comporte pas constamment de facon hostile et ne fait pas de sabotage activement L organisme de service est capable de re
82. ci es aux 43 chelles de l ICBE par les juges experts 1 L encadrement et la th rapie Le suivi psychiatrique de l enfant Le suivi social individuel enfant ou parent La participation des groupes d entraide Enfant Jeunesse La th rapie individuelle pour l enfant La th rapie conjugale 2 Le soutien du milieu familial L aide concr te L auxiliaire familiale L int gration des programmes sp cialis s e g coles sp cialis es centres de jour centres vocation particuli re ou des instituts sp cialis s 3 Les soins m dicaux Les soins m dicaux obligatoires L hospitalisation La d sintoxication du parent 4 La protection ponctuelle Le retrait de l abuseur 5 Le placement de l enfant Ressources de type familial famille d accueil de d pannage ressources interm diaires etc 6 Clarification d un projet de vie Le suivi psychiatrique de l adulte Le suivi social de la famille La participation des groupes d entraide Parents La th rapie individuelle pour le parent La th rapie farniliale Les services externes de centres d accueil de r adaptation excluant les centres de jour Les services sp cialis s domicile infirmi re du CLSC di t ticienne ergoth rapeute physioth rapeute etc La sensibilisation de l entourage Le recours aux colonies de vacances Le contr le m dical La d sintoxication du jeune L utilisation de centres d h bergement pour femmes et
83. concept de protection Dans l laboration d un plan d intervention ou d un plan de services il est un guide pour fixer des objectifs pr ciser des crit res d atteinte de r sultats identifier les services n cessaires etc Une fois l intervention amorc e une nouvelle mesure valuera les changements dans la situation de la famille et de l enfant et supportera la prise de d cision quant la cessation ou la poursuite de l intervention avec ou sans changement d orientation 25 Dans le cadre d une valuation de programme ou encore d exp rimentation de projets d interven tion l utilisation de cet instrument peut s av rer tr s pertinente afin d en montrer l efficacit Il est possible ce moment d utiliser certaines chelles identifi es au pr alable selon les objectifs poursuivis par le programme Les limites L I C B E ne mesure pas la dynamique de la famille et ne pr cise pas les ant c dents des parents l ne r pond pas toutes les interroga tions ou toutes les informations requises pour une valuation psychosociale Par exemple le volet de la capacit de prise en charge par le milieu est peu explor De plus il apporte peu de pr cisions au sujet des situations d abus sexuels se contentant de distinguer les types d abus et d abuseurs Il ne tient pas compte des relations conjugales conflictuelles entre les ex conjoints qui peuvent avoir des r percussions sur le fonctionnement de l enfa
84. contre les abus 1 re entrevue Protection contre les abus Suivi _ Qr Besoins d instruction nip Se ed 0e 8 38 Rendement scolaire 39 Fr quentation scolaire 40 Relations dans la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr d atteinte OTAL DES SCORES PONDER TOTAL DES SCORES PONDERES __________ NOMBRE D CHELLES COMPLET ES MOYENNE DES SCORES PONDER Lie fl L H EPO 244 734 M pligence Smotionnsile es 3 8 Z Z 3 8 S 3 EN el LP GE STIS M IS MCIEL HL LESLLDBLUT FEE LISCLTELLLE d o 5 8 8 3 8 E 2 NS NEN z EE DORE DNE RE Qi je REB mm Les chelle Tableau 5 s de l ICBE consid rer pour pr ciser le choix de mesures l gales L P J mesures d urgence art 46 a retrait imm diat de l enfant de sant physique Nutrition r gime alimentaire 7 Propret et entretien de la maison IQ S curit physique la maison 11 Soins de sant mentale 12 Surveillance des jeunes de 12 ans 14 Gardiennage 20 Motivation des parents r soudre le probl me Discipline physique abusive Privation physique d lib r e du boire et du manger Restrictions physiques excessives Acc s limit au foyer Abus sexuel parent autre Probl me de conduite de l enfant b confier l enfant Soins de sant physique
85. d quat Les enfants manquent de plusieurs v tements de base ou essentiels Il y a si peu de v tements ou si peu de v tements appropri s que les enfants sont parfois incapables de se rendre l cole ou a d autres activit s n cessaires Par exemple aller l ext rieur etc Les v tements sont insuffisants et ou inappropri s pour prot ger les enfants des intemp ries X Information insuffisante Z Nes applique pas 5 chelle 4 Hygiene personnelle 1 Ad quat Les enfants se lavent quotidiennement Les cheveux sont peign s et propres Les v tements sont chang s r guli rement m me s ils ne sont pas carr ment sales Des sous v tements propres sont port s tous les jours Les couches ou sous v tements sales sont chang s rapidement 2 L g rement inad quat Les enfants sont lav s ou nettoy s quand ils sont sales de facon vidente plut t que sur une base r guli re Les cheveux ne sont pas peign s mais ont tendance tre propres Les v tements sont chang s seulement quand ils sont sales Les couches et autres sous v tements sont chang s assez r guli rement 3 Mod r ment mad quat Les enfants ne sont ni lav s ni nettoy s r guli rement ou lorsqu ils sont sales Les cheveux sont visiblement sales Les enfants mettent des mauvaises odeurs buccales ou corporelles Les v tements sont sales de facon vidente et les enfants peuvent porter ces v tements sale
86. d accueil de r adaptation Programmes sp cialis s Centre de r adaptation V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Age La notion de troubles de comportement comme telle ne s applique pas en bas ge 0 2 ans De plus trois chelles 38 39 et 40 contenues dans cette dimension ne peuvent pas s appliquer parce qu elles ont trait l ge scolaire Le focus sera mis sur le parent suivi individuel du parent et suivi familial l apport de programmes sp cialis s en fonction des handicaps de l enfant et de ses besoins peut tre n cessaire Vers l ge de 3 4 ans l apparition de troubles d adaptation est possible et l intervention sera centr e sur la th rapie individuelle l apport de programmes sp cialis s d intervention pr coce et le suivi de la famille La r ussite de l intervention d pendra essentiel lement de l origine et des causes des difficult s d adaptation si elles sont reli es des difficult s parentales situationnelles les mesures de suivi de groupe d entraide et de r ducation r tabliront la situation Les mesures sont prioris es avec le parent pour l enfant plut t que des mesures avec l enfant seulement Si les troubles d adaptation chez l enfant sont reli s des blessures relationnelles profondes abus physiques dans la petite enfance abandon rejet grave le pronostic est tr s sombre et rapide ment l escalade des agirs chez l enfant le conduit des
87. d incitation participer des groupes d entraide Elle aura comme objectif de travailler avec le parent afin de pr ciser des regles de fonctionnement et l aider utiliser des m thodes d encadrement autres avec l enfant ou l adolescent En pr sence de capacit s parentales inad quates et d une capacit chez l enfant se prot ger l aide sera apport e aux parents selon la nature des stress auxquels ils font face et qui g n rent des situations d abus physiques 52 Si les parents pr sentent des incapacit s majeures les mesures de contr le et de surveillance l ext rieur de la famille seront plus troites La reconnaissance du probl me doit d passer la simple reconnaissance des faits et comprend la reconnaissance de l impact n gatif de geste abusif chez l enfant De l l importance de clarifier et mettre des balises ces gestes avec les parents sur ce qui est acceptable ou non d velopper une ouverture pour trouver des moyens de contr le plus appropri s et contrer l anxi t v cue Le choix des mesures se fera principalement en fonction de la reconnaissance et de la motivation des parents S ils reconnaissent le probl me et sont motiv s des mesures d aide telles que le groupe d entraide le suivi social individuel de l enfant du parent ou de la famille peuvent leur tre propos es Les mesures doivent assurer l arr t d agir et sont en lien avec la gravit des gestes pos s et avec l ge de l enfa
88. d intervention sera plus soutenu aupr s de l enfant suivi individuel placement Quant au parent les mesures du suivi social auront comme objectif entre autres de lui montrer comment faire avec son enfant Les incapacit s chez l enfant augmentent sa vuln rabilit et sont parfois en lien avec le rejet parental ou la n gligence motionnelle Plus son degr d atteinte est lev plus l impact de la n gligence motionnelle sera grand lt gt 2 r9 Je a I o ute NCEE a TI V L MERETE Les probl mes d adaptation peuvent n cessiter un retrait de l enfant du milieu familial et l orienter vers une ressource telle que la famille d accueil entre autre de r adaptation etc Les mesures d aide au plan individuel pour le jeune sont favoris es Indices de capacit parentale Plus le parent a des capacit s plus il sera alors en mesure de r aliser l impact de ses attitudes sur l enfant Il est de premi re importance de miser sur l ouverture du parent pour am liorer l attache ment la stabilit et l encadrement vis vis l enfant par des mesures de support visant le sensibiliser aux besoins de l enfant ou le stabiliser motivement L inad quacit parentale sera en partie compens e si l enfant a t nourri affectivement par une autre personne de son entourage Le placement sera plus souvent envisag lorsqu il y a d ficience importante des capacit s parentales et que l enfant
89. dans certaines conditions Les types de fid lit retenus pour cette tude sont la stabilit et la consistance interne a stabilit Il est question de fid lit test retest ou de stabilit lorsque deux mesures ou plus sont prises avec le m me instrument des mornents diff rents Lorsqu un instrument est fid le dans le temps cela nous assure que les r sultats obtenus sont fiables ind pendamment du moment o ils ont t obtenus la condition videmment qu il n y ait pas de changements majeurs des autres conditions dans lesquelles le test a t compl t Cela signifie entre autres que l on peut se fier aux r sultats obtenus ind pendamment de certaines circons tances telles l humeur de la personne qui compl te l instrument Nous pouvons affirmer que l instrument est stable kappa 62 corr lation intra classe 76 b consistance interne Lorsque la coh rence est mesur e entre des formes quivalentes ou parall les d un test il s agit de la fid lit quivalence Si les items qui composent un test ou encore les chelles qui composent un inventaire sont consid r es comme les formes parall les du test on peut alors obtenir une mesure d homog n it du test ou de sa consistance interne Nous pouvons affirmer que l instrument poss de une bonne consis tance interne alpha 87 La validit La validit d un test nous assure qu il mesure effectivement le construit que l o
90. dans la maison 10 S curit physique la maison 11 Soins de sant mentale _ 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans 13 Supervision des adolescents 14 Gardiennage 15 Gestion du budget 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 17 Relations entre les conjoints 18 Continuit de la figure parentale 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes CC 21 Coop ration des parents avec les services 22 Soutien disponible au parent principal 23 Disponibilit et accessibilit des services 24 Acceptation des enfants et manifestations d affection 25 Approbation des enfants 26 Attente des parents face aux enfants 27 Coh rence de la discipline au foyer 2B Stimulation et enseignement des parents aux enfants 29 Discipline physique abusive 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 3 T 3 TE 3 oO ma 2 D N M R N Restrictions physiques excessives Acc s limit au foyer 3 4 m me score pond r 30 w N 34 Menaces d abus E 35 Exploitation conomique i 36 Protection contre les abus 1 re entrevue 2 Protection contre les abus suivi 37 Besoins d instruction 38 3 40 Relations dans la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 incapacit chez l enfant degr d atteinte ce c Rendement scolaire Fr quentation scolaire w S
91. de service souhait ne peut pas tre mis en application Par contre la famille recoit les autres services requis S rieusement inad quat La famille n obtient pas plusieurs des services essentiels requis en raison du fait que les services sont non disponibles ou non accessibles Le plan de service original d velopp pour cette famille ne peut tre mis en application Le travail avec cette famille se limite l intervention des intervenants sociaux ou encore une supervision lointaine S v rement inad quat La famille ne peut obtenir aucun des services essentiels qu elle requiert Les services ne sont pas disponibles dans la communaut ou ne sont tout simplement pas accessibles L organisme impliqu n a pas les ressources pour fournir m me un service mini mum par exemple du counselling parent intervenant social Cons quemment ce dossier sera ferm Information insuffisante Ne s applique pas A 26 j Acceptation des enfants et Echelle 24 manifestation d affection 1 Parent tr s acceptant et affectueux Le parent accepte ies enfants et se montre affectueux envers eux par exemple il utilise fr quemment des expressions spontan es ou des gestes d affection envers les enfants Le parent encourage et r pond chaleureusement aux manifestations des enfants qui ont besoin de contacts physiques ou qui ont une r ponse motive Il parle souvent des r alisations des enfants et de leurs bons comportements
92. des d finitions pr cises et compl tes de tout ce qui peut constituer les l ments essentiels au bien tre de l enfant il est cependant plus ais de s entendre sur les cons quences que peuvent avoir la n gligence et les mauvais traitements sur l enfant dont les r percussions peuvent tre nombreuses et tr s graves Liens avec les variables socio conomiques Diverses tudes ont cherch connaitre les rela tions qui peuvent exister entre certains aspects du bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales et des variables reli es au statut socio conomique telles que le revenu le niveau de scolarisation des parents le nombre d enfants dans la famille et le fait d assumer seul ou avec une autre personne la responsabilit des enfants En fait il ressort de ces recherches que le lien entre les diff rents aspects du bien tre de l enfant et certains indicateurs du st tut socio conomique de la famille varie beaucoup selon la nature m me de ces aspects La distinction se pr sente dans un premier temps entre le groupe de facettes concer nant la n gligence et le groupe de facettes concer nant la violence ou les abus La n gligence d mon tre des corr lations plus lev es avec les indica teurs du statut socio conomique que la violence Les instruments visant mesurer les probl mes familiaux chez les enfants Plusieurs instruments ont t labor s surtout aux ta
93. des services et des ressources Ad guat Tous les services essentiels requis par la famille sont disponibles en nombre et en qualit satisfaisante Les services sont convenables et accessibles La famille a l argent de poche n cessaire pour payer les services requis ou pour y acc der s il y a des co ts impliqu s La famille sera subventionn e pour ces co ts s il y a lieu Les services sont consid r s comme disponibles et accessibles m me s ils sont rejet s par la famille Marginal ou l g rement inad quat Les services essentiels requis par cette famille sont disponibles au moins en partie m me s ils sont de plus courte dur e ou moins intensifs que n cessaires Certains services ne sont pas facilement accessibles en raison d une sur utilisation par exemple des longues listes d attente ou encore en raison d une mauvaise localisation La famille finit par obtenir les services m me si parfois on manque les rendez vous cause de probl mes d accessibilit Parfois le service le plus appropri n est pas disponible mais un service de remplacement peut tre obtenu par exemple th rapie de groupe plut t que th rapie individuelle etc Mod r ment inad guat Au moins un service essentiel requis par la famille n est pas disponible dans la communaut ou n est pas accessible m me si d autres services essentiels le sont Pour cette raison une partie du plan de service ne peut tre suivi ou encore le plan
94. e situation encore positive Plusieurs tentatives ont t faites en vue de r soudre les probl mes m me si a n a pas toujours t un succ s Il existe une certaine tol rance mutuelle L enfant peut tre exclu temporairement des activit s familiales ou encore a eu certains privil ges r voqu s 3 Comportement de l enfant qui perturbe les relations familiales aucune demande de placement n a t faite Des membres de la famille tentent d viter les contacts avec l enfant ou encore l enfant tend viter les contacts avec les autres Il y a eu quelques tentatives de contacts mais habituellement ca r sulte en un conflit Il y a eu peu de tentatives en vue de r soudre les problemes 4 Enfant en danger d tre s par de sa famille cause des conflits la maison Par exemple les parents ont fait des plaintes concernant des offenses ou des d lits ou encore ont fait des demandes pour un placement en dehors du foyer ou encore l enfant d sire le placement ou encore l enfant refuse de se rendre la maison X Information insuffisante Z Ne s applique pas A 44 chelle 41 Probl mes de conduite de l enfant 1 Conduite g n ralement acceptable La conduite r cente de l enfant est comparable celle qui caract rise les autres enfants de son ge 2 Comportement d opposition r cent de la part de l enfant mais sans cons quence s rieuse pour lui m me Voir des exemples de comporte
95. e N gligence physique N gligence motionnelle Abus physiques Troubles de corporelle environnementale comportement L De nul faible risques C Risque moyen E Haut risque Tr s haut risque V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 40 L utilisation et l interpr tation des r sultats en lien avec les alin as de l article 38 et 38 1 L P Le jugement professionnel demeure le premier outil d aide la d cision sur la compromission de la s curit et du d veloppement de l enfant Les seuils d intervention et les gradients de risque viennent supporter l intervenant dans l identifica tion plus objective et syst matique des risques de menace au bien tre de l enfant Dans le contexte d une intervention en protection de la jeunesse d autres d cisions doivent tre prises en recherchant toujours la plus grande objectivit ou encore la meilleure op ra tionalisation du concept de protection Une de ces d cisions concerne l identification du principal alin a des articles 38 et 38 1 de la L P J en vertu duquel l intervention de protection est pos e La figure 6 pr sente les chelles qui procurent de l information pertinente ce sujet Il s agit de d terminer si pour ces chelles l enfant et sa famille obtiennent des scores pond r s de gra vit compris entre 0 menace extr me et le seuil d intervention 41 Les chelles de la figure 6 sont regroup es en deux
96. e des jeunes enfants que ce soit l int rieur ou l ext rieur de la maison Parfois les enfants peuvent tre en train de jouer la maison avec des objets qui pourraient les blesser Parfois les enfants peuvent tre en train de jouer l ext rieur dans des endroits non s curitaires par exemple dans la rue avec des trangers plus vieux dans un endroit insalubre Souvent les parents ne savent pas o se trouve un de leurs plus jeunes enfants Les enfants s aventurent parfois dans des endroits inconnus et requierent parfois l aide d trangers pour retourner la maison En g n ral les jeunes enfants de la famille recoivent beaucoup trop de responsabilit s pour assurer leur propre s curit Toutefois aucun enfant n a t bless suite de telles situations S verement inad quat Les jeunes enfants de cette famille ne sont pas surveill s de facon ad quate par les parents Comme r sultat un ou plusieurs des enfants a d j t bless requ rant un traitement m dical ou d j t molest ou autre chose du genre Information insuffisante Ne s applique pas chelle 13 Supervision des adolescents 13 ans et plus 1 2 3 4 p ii 5st T cont d s pa leurs parents malgr les efforts faits par ceux ci Dans x ces cas la supervision doit Z quand m me tre valu e un niveau inad quat Ad guat Le parent assure une supervision ad quate et suffisante des activit s des adoles c
97. e des parents face aux enfants 26 _ a 27 Coh rence de la discipline au foyer n Abus physique 29 Discipline physique abusive 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 31 Restrictions physiques excessives 34 Menaces d abus Abus sexuel 33 Abus sexuel parent 33 Abus sexuel autre adulte Troubles du comportement 11 Soins de sant mentale 38 Rendement scolaire 39 Fr quentation scolaire 40 Relations dans la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 M os chez l enfant degr d atteinte 38 INNEN RE KENNEN IBIEE FH LI OREN NI UM e L utilisation et l interpr tation des gradients de risque pour les facteurs et les dimensions th oriques En plus de comparer les r sultats obtenus en rapport avec les seuils d intervention des 43 chelles il est possible de comparer les r sultats moyens obtenus aux facteurs et aux dimensions th oriques en utilisant les gradients de risque Un gradient de risque permet d identifier quatre zones de gravit auxquelles sont associ s des niveaux de menace au bien tre de l enfant tres haut risque haut risque risque moyen et risque faible nul Ce type d information plus sommaire et plus global que celui par seuil d intervention permet de simplifier la lecture des profils par facteur et par dimension th orique Parce qu ils sont plus sommaires il est d autant
98. e est mise en place Les faiblesses en termes de r sistances diverses la non motivation ou la non coop ration avec les services entrainent un resserrement des activit s de contr le et de surveillance Le retrait de l enfant est envisag S il y a en plus incapacit chez le parent avec non reconnaissance non motivation et non coop ration avec les services l intervention s oriente vers des mesures telles que le placement en famille d accueil le contr le m dical et le suivi social individuel de l enfant ou du des parent s N gligence motionnelle 17 Relation entre les conjoints 18 Continuit de la figure parentale 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 21 Coop ration des parents avec les services 24 Acceptation des enfants et manifestation d affection 25 Approbation des enfants 26 Attente des parents face aux enfants 27 Coh rence de la discipline au foyer Mesures possibles Suivi social individuel enfant ou parent Suivi social de la famille Groupe d entraide parent Th rapie individuelle pour l enfant Th rapie individuelle pour le parent Th rapie familiale Utilisation de centres d h bergement pour femmes et enfants Le placement en famille d accueil Clarification du projet de vie V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Age Pour la p riode de 0 2 ans nous devons porter une attention particuli re la stabilit de
99. e fonctionnement g n ral de la famille alors que les 15 autres s adressent un enfant en particulier La traduction et l adaptation du CWBS ou l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales L instrument traduit adapt et valid L inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales ICBE est la version francaise et adap t e de l instrument am ricain The Child Well Being Scales Il a t valid au Qu bec en 1990 par Aline V zina et Richard Bradet Nous vous pr sentons plus loin quelques donn es de cette validation 14 L intervenant qui utilise l ICBE doit valuer la situation de l enfant et de sa famille en fonction de chacune des 43 chelles auxquelles est associ un niveau de gravit ou de menace au bien tre de l enfant Les niveaux sont compos s d un ou de plusieurs crit res qui correspondent des situa tions qu une famille peut vivre Ces niveaux sont d finis sp cifiquement pour chacune des chelles et leur nombre peut varier de 3 6 selon les chelles titre d exemple vous trouverez au tableau 1 le libell des 6 niveaux de gravit qui composent l chelle 2 de l ICBE Nutrition r gime alimentaire L encadr gauche de l chelle d crit ce que mesure cette chelle II en est de m me pour toutes les chelles de l inventaire chelle 2 Cet
100. elle Assurance d un lieu de r sidence S curit physique la maison Soins de sant mentale Surveillance des jeunes de 12 ans Supervision des adolescents de 13 ans Gardiennage Gestion du budget Relations entre conjoints Continuit de la figure parentale Reconnaissance du probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probl me Coop ration des parents avec les services Coh rence de la discipline au foyer Stimulation et enseignement des parents aux enfants Discipline physique abusive Restrictions physiques excessives Abus sexuel parent autre Menace d abus Exploitation conomique Protection contre abus 1 re entrevue Besoins d instruction Fr quentations scolaires Relations dans la famille Probl mes de conduite de l enfant Se pr senter r guli rement au DP Soins de sant physique Nutrition r gime alimentaire Assurance d un lieu de r sidence 9 Reconnaissance du probl me par les parents Motivation des parents r soudre le probleme i Discipline physique abusive Protection contre abus l re entrevue Note Les chelles tram es repr sentent les chelles retenues par 70 et plus des juges experts Les chelles non tram es repr sentent les chelles retenues par 50 et plus des juges experts Tableau 5 g Que l enfant recoive certains services de sant ooins de sant physique Nutrition r gime alim
101. ement des r les de l enfant savoir les relations qu il entretient avec les autres personnes l accomplissement des t ches appropri es pour son ge et les capacit s de l enfant accomplir ces r les Les capacit s sont directement reli es la sant et au d veloppement physique de l enfant sa sant motionnelle ses attitudes ses motiva tions ainsi qu ses habilet s intellectuelles Le facteur 1 Conditions de vie au foyer Soins de sant physique Nutrition R gime alimentaire Habillement Hygiene personnelle Ameublement de la maison d Propret en entretien de la maison Assurance d un lieu de r sidence S curit physique la maison Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans Gestion du budget 19 Le facteur 2 Dispositions parentales Capacit s parentales assurer les soins l enfant Relations entre les conjoints Reconnaissance des probl mes par les parents Motivation des parents r soudre les probl mes Coop ration des parents avec les services Acceptation des enfants et manifestations d affection Approbation des enfants Attentes des parents face aux enfants Coh rence de la discipline au foyer Discipline physique abusive Menaces d abus Tableau 3 chelles contenues dans les facteurs V zina et Bradet 1990 Le facteur 3 Fonctionnement de l enfant Soins de sant mentale Acc s limit au foyer Besoins d ins
102. ement la capacit de prendre soin ad quatement de son enfant m me avec des services suppl mentaires et on ne s attend pas ce que dans un avenir peu lointain les choses changent Si des parents doivent tre hospitalis s institutionnalis s ou incarc r s on s attend ce que a soit une situation long terme Si le parent est la maison tout ce qu il peut faire ce sont des t ches qui sont li es ses propres soins personnels M me l encore il peut requ rir assistance pour ces soins Dans tous les cas des arrangements long terme pour un substitut r gulier sont requis pour l enfant X information insuffisante Z Ne s applique pas A 19 chelle 17 Relations entre les conjoints 1 Pas de discorde significative Les relations parentales sont bonnes I n y a que des disputes normales et peu fr quentes Il y a tol rance mutuelle et les conflits sont rapidement r solus Les communications sont toujours ouvertes entre ces adultes Les parents ont une relation motionnelle positive et ils sont tr s pr s l un de l autre Les enfants ne sont jamais impliqu s dans les discussions entre parents Il n y a jamais de violence physique entre les parents et il n y a pas de discussion concernant une s paration ventuelle 2 Discorde mod r e Les parents ont des prises de bec plus souvent qu ils ne le devraient On tente de r soudre des probl mes mais pas toujours de fa on tr s r ussie Parfois
103. enfants Centre de r adaptation 9 Manuel de pratiqu int grale de la Protection de la jeunesse Chapitre Ili section 4 CSS Bas du Fleuve Rimouski 1990 p 5 18 45 Mesures pour chacune des chelles Le tableau 7 en annexe p A 57 p A 63 pr sente les mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d inter vention pour 41 des chelles de l ICBE Ce tableau offre un ventail tr s d taill des mesures et ce pour chacun des niveaux correspondant au seuil d intervention couramment requis en protection de la jeunesse titre d exemple nous retrou vons l chelle 2 Nutrition r gime alimen faire au niveau 4 les propositions de mesures suivantes contr le m dical suivi social individuel parent enfant services sp cialis s domicile le niveau 5 propose d autres mesures et ainsi de suite Un ventail plus sommaire de mesures associ es aux seuils d intervention est propos pour chacun des facteurs tableau 8 en annexe p A 64 En guise d illustra tion au facteur 1 conditions de vie au foyer nous retrouvons comrne mesures suivi social individuel enfant ou parent suivi social de la famille aide concr te auxiliaire familiale services sp cialis s domicile sensibilisation de l entourage soins m dicaux obligatoires contr le m di cal hospitalisation placement en famille d accueil Le regroupement des mesures pour les dimensions th oriques se
104. entaire 4 Hygi ne personnelle LT Soins de sant mentale 16 Capacit parent soins enfant 43 Incapacit chez l enfant degr j Milieu d apprentissage autre que scolaire 37 Besoin d instruction 41 Probl me de conduite de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr Mesures judicaires art 91 a Ordonner qu une personne s assure que l enfant et ses parents respectent les conditions impos es et fassent rapport au D P J Aucune chelle c Mesures pour nommer un tuteur l enfant 6 Capacit parentale assurer les soins l enfant 18 Continuit de la figure parentale A 56 Les chelles de l ICBE consid rer pour pr ciser le choix de mesures l gales L P J h Confier l enfant un CA ou FA i Somsde sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 11 Soins de sant mentale 16 Capacit parent soins enfants 18 Continuit de la figure parentale 19 Reconnaissance du probl me par les parents 20 Motivation des parents r soudre le probl me 21 Coop ration des parents avec les services 29 Discipline physique abusive 30 Privation physique d lib r e du boire et du manger 31 Restrictions physiques excessives 32 Acc s limit au foyer 33 Abus sexuel parent autre 34 Menace d abus 42 Comportement d adaptation de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr b Retirer l exercice de certains droits de l autorit parentale 29 Discipline
105. ents l int rieur et l ext rieur de la maison Le parent sait o se trouve l enfant et quel type d activit il est en train de faire avec qui et quand il retournera la maison Des limites raisonnables et claires sont fix es aux activit s des enfants Marginal ou l g rement inad quat Le parent a fait des r glements pour les enfants plus vieux et de fa on g n rale les fait respecter Mais souvent les enfants arrivent persuader les parents de leur permettre ou de tol rer certaines activit s qui sont contraires au meilleur jugement Par exemple rester l ext rieur trop tard ou se rendre un party o il n y a pas de supervision Le parent essaie de se garder inform des activit s de ses adolescents et utilise des m thodes disciplinaires quand les choses vont un peu trop loin Le plus souvent Les adolescents respectent les parents Mod r ment inad quat Le parent fait des r gles pour les adolescents mais a souvent de la difficuit les mettre en pratique Les enfants s engagent souvent dans des activit s inappropri es sans que les parents soient au courant Souvent le parent ne fait pas assez d effort pour savoir ce que les enfants font ou ne r agit pas avec les sanctions n cessaires lorsque les r gles sont bris es Le parent a de la difficult obtenir le respect des enfants mais il n a pas perdu compl tement ce respect S rieusement inad quat Le parent ne met pas de r gles ou limit
106. erner la notion de bien tre chez l enfant et les tentatives de d finition ou de classification de probl matiques ayant un lien avec le bien tre de l enfant Le deuxi me Chapitre pr sente l instrument am ricain The Child Well Being Scales de Stephen Magura et Beth Moses 1986 et sa validation en sol qu b cois intitul l inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales I C B E Bradet et V zina 1990 De plus de facon succincte sont abord es les qualit s m trologiques et la rigueur scientifique de l instrument suite aux deux rapports de recherche V zina et Bradet 1990 V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Dans ce chapitre sont aussi abord es les forces et les limites de cet instrument La structure de l instrument comme tel et les direc tives pour l utilisation sont pr cis es au chapitre trois Une fois la passation de l inventaire termin e la phase d interpr tation des r sultats en relation avec la Loi sur la protection de la jeunesse est l objet du quatri me chapitre Les interpr ta tions sont en lien avec les seuils d intervention en protection de la jeunesse les gradients de risques les alin as le choix de r gime et finalement les propositions de mesures reli es aux articles de L P ou selon des activit s cliniques Nous concluons avec la synth se des principales tapes suivre pour l utilisation et l inte
107. es l chelle 17 lorsqu il est question des conjoints il s agit du couple qui cohabite lors de la cueillette d informations Les conflits entre les ex conjoints parents l gaux de l enfant devront tre mentionn s dans un texte que vous r digerez part L chelle 33 Abus sexuels distingue le type d abus partie A et le type d abuseur partie B c est pourquoi il y a deux s ries de scores pond r s de gravit selon le type d abuseurs S il y a plus d un type d abuseur sur la base du principe de cotation en fonction de la situa tion la plus s vere il importe de retenir et de coter le type d abus dont le score pond r est le plus bas Un seul niveau ou score pond r de gravit doit tre retenu L chelle 36 Protection contre les abus comporte elle aussi deux s ries de niveaux pond r s de gravit La distinction faire est entre premi re entrevue synonyme d entre vue d valuation ou d intake et entrevues subs quentes r f rant aux entrevues de prise en charge ou de suivi Cette chelle r f re une situation ant rieure d abus ou de menace d abus par un tiers L chelle 42 Comportements d adaptation de l enfant a un caract re particulier que l on ne retrouve dans aucune des autres chelles La meilleure cote 100 comportement le plus ad quat se situe au milieu de l chelle i e au niveau 3 Sur le profil des seuils d intervention ce niveau 3 apparait
108. es ses adolescents et s il en met il les applique rarement Les enfants demeurent souvent l ext rieur du foyer toute la nuit sans que les parents sachent o ils sont ou quand ils peuvent retourner De facon habituelle le parent n a aucune id e de ce que fait l enfant et ne fait pas de tentative pour le savoir On reconnait g n ralement que les enfants se comportent de fa on plut t inappropri e Les parents ne montrent que tr s peu d int r t pour les activit s de l enfant aussi longtemps qu ils ne sont pas d rang s par ces enfants Les parents peuvent dire qu ils sont incapables de contr ler les enfants ou encore peuvent d fendre le comportement de l enfant sur la base qu ils doivent tre ind pendants ils doivent d couvrir par eux m mes ce qu est le monde etc Information insuffisante Ne s applique pas chelle 14 Gardiennage 1 Ad quat Les parents assurent des services de garde appropri s et s curitaires lorsque c est requis incluant la garde des jeunes b b s et des arrangements pour passer les nuits lorsqu ils sont l ext rieur Qu Les enfants sont assez vieux qu ils ne requi rent pas habituellement des services de garde 2 Marginal ou acceptable De facon habituelle les parents laissent l enfant aux soins d un adulte responsable mais il y a certains probl mes avec cette situation Par exemple le parent retourne la maison beaucoup plus tard que ce quoi s attendent les
109. es cotes ci dessous Attention commencer la lecture de l chelle Incapacit chez l enfant Partie B degr d atteinte la page suivante A 50 chelle 43 Incapacit chez l enfant Partie B suite PARTIE B DEGRE D ATTEINTE SUITE 4 Sympt mes plut t s v res handicap certain mais peut fonctionner dans des r les majeurs un niveau minimal Les sympt mes existent et il y a un handicap certain une perte d efficacit dans la facon de poursuivre les activit s quotidiennes ou dans l accomplissement des r les majeurs Cela peut tre d au fait que les sympt mes sont plut t s v res ou que les services ou la th rapie qui ont t fournis jusqu maintenant n ont pas pu permettre l enfant de fonctionner un niveau normal m me avec difficult L enfant est capable de fonctionner seulement un niveau minimal dans son envi ronnement habituel mais serait capable de mieux remplir certains r les dans un environnement sp cialis ou supportant par exemple dans une cole sp ciale Les relations de l enfant avec les autres se situent en dehors des limites normales il a tendance avoir un effet n gatif sur les autres il est souvent puni ou sanctionn par les autres il peut tre isol etc Toutefois les sympt mes ne sont pas assez s v res pour exiger l institutionnalisa tion ou pour exclure l enfant m me involontairement des activit s li es ses r les majeurs L enfant n es
110. est en bas ge Il est important de miser sur les capacit s de reconnaissance des besoins affectifs de l enfant et sa motivation pour l outiller afin de favoriser un rapprochement affectif avec l enfant en l impli quant rapidement Plus l attitude des parents est ouverte plus les mesures sont mises en place dans le milieu et elles sont dos es en nombre et en intensit pour les orienter vers d autres ressources qui sont moins menagantes pour eux Dans les situations o il y a une non reconnaissance du probl me non motivation et non coop ration avec les services les mesures seront plus encadrantes surveillance et contr le et cibleront l enfant La clarification du projet de vie jusqu au retrait ventuel placement aupr s de personne qu il a investie et qui l a investi par exemple est faire 51 Abus physiques 29 Discipline physique abusive 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 31 Restrictions physiques excessives 34 Menaces d abus Mesures Suivi social individuel parent ou enfant Suivi social de la famille Participation des groupes d entraide parent Th rapie individuelle pour l enfant Soins m dicaux obligatoires Contr le m dical Hospitalisation Placement en famille d accueil V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 ge 0 2 ans Selon la gravit et la nature des abus et l atteinte l int grit physique de l enfant l inter vention visera en pre
111. est requise pour chacun des trois facteurs et chacune des six a dimensions th oriques Comparaison avec la ligne des seuils d intervention La ligne bris e du profil des seuils d intervention vous indique les seuils figure 1 partir desquels une intervention en protection de la jeunesse est couramment requise Ces seuils sont indiqu s pour 41 des 43 chelles chacun des trois facteurs et chacune des six dimensions th oriques Ils ont t pr sent s la figure 1 p 35 En comparant votre ligne cette ligne seuil vous pourrez voir rapidement si la situation que vous valuez se rapproche ou s loigne de la n cessit d intervenir dans un contexte de protection Vous pouvez aussi vouloir regrouper les chelles qui repr sentent des secteurs importants du bien tre de l enfant Il reporte alors les niveaux retenus aux chelles de l ICBE selon les facteurs et les dimensions th oriques gt figures 2 et 3 p 37 et 38 Fig 1 Profil des seuils d intervention pour les chelles ICBE chelle 1 Soins de sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 3 Habillement 4 Hygi ne personnelle 5 Ameublement de la maison 6 Surpeuplement de la maison 7 Propret et entretien de la maison B Assurance d un lieu de r sidence 9 Services disponibles dans la maison 10 S curit physique la maison 11 Soins de sant mentale 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans 13
112. font preuve de manque de jugement dans leurs d penses ce qui entraine la privation de n cessit s pour les enfants de facon r guli re et s rieuse peut y avoir menace de perte du loyer en raison de non paiements Le parent est incapable de conserver l argent il va la boire la d penser avec les autres la pr ter aux autres sans espoir de la recouvrer fait des paris etc C est une situation chronique Le parent va acheter des choses non essentielles cr dit habituellement sans espoir d tre capable de les payer un jour Les cr anciers sont constamment en contact avec cette famille La famiile est s rieusement endett e Elle peut tre oblig e d emprunter de l argent de source non officielle un taux d int r t lev X Information insuffisante Z Ne s applique pas A 18 Capacit parentale assurer Echelle 16 les soins l enfant 1 Ad quat Il n y a aucune limite personnelle la capacit des parents assurer les soins l enfant Le parent n a aucune limitation physique mentale motionnelle ou comportemen tale qui interf re avec son habilet assurer les soins l enfant 2 Marginalement ad quat Le parent a un probleme physique mental motionnel ou comportemental qui peut d ranger son habilet prendre soin de l enfant ou encore cet tat de chose a d j caus certaines fluctuations au niveau de la qualit des soins Des exemptes de cette situation sont des maladie
113. iables L instrument comme guide propose par o commencer fixe des tapes dans l atteinte des objectifs en faisait r f rence aux niveaux des diff rentes chelles Ainsi passer d un niveau 5 au niveau 1 est sans doute moins r aliste que passer d un niveau 5 au 4 du 4 au 3 etc Par exemple l chelle 2 Nutritionfr gime alimentaire voir le libell du niveau 6 et celui du niveau 4 l aide aussi fixer des crit res de r sultats des activit s mises en place pour mettre fin la situation de compromission Afin de mettre en vidence les mesures les plus couramment envisag es pour r pon dre aux multiples situations dans le contexte o une intervention en protection de la jeunesse est requise les mesures asso ci es par la moiti et plus des juges experts ont t regroup es par facteur et par dimension th orique Les mesures associ es aux dimensions th oriques de l ICBE selon l ge de l enfant sa vuln rabilit et la capacit parentale Il s agit de l utilisation et de l interpr tation des r sultats en lien avec les mesures associ es en protection de la jeunesse par 50 et plus des juges experts pour chacune des six dimensions th oriques de l ICBE N10 N gligence physique environnementale Ameublement de la maison Propret et entretien dela maison Assurance d un lieu de r sidence Services disponibies dans la maison 0 S curit physique la maison 4 Gardiennage Ces mes
114. ial individuel Famille d accueil Enfant ou Parent Enfant ou Parent Suivi social de la famille Suivi social de la Suivi social de la Suivi social individuel famille famille Enfant ou Parent Aide concr te Centre de r adaptation 36 1 Protection contre les abus 1 re entrevue Niveau 3 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent 36 2 Protection contre les abus entrevues subs quentes Niveau 2 Niveau 3 Suivi social individuel Suivi social individuel Enfant ou Parent Enfant ou Parent Suivi social de la famille Suivi social de la famille Retrait de l abuseur Famille d accueil 37 Besoins d instruction Niveau 4 Suivi social individuel Enfant ou Parent Suivi social de la famille A 62 Mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 38 Rendement scolaire Niveau 4 Programmes sp cialis s Afin de pouvoir utiliser l chelle 38 pour d termine les gradients de risque du actu 3 et de la dimension troubles de comportement nous avons tabli le seuil d intervention au niveau 4 39 Fr quentation scolaire Niveau 4 Niveau 5 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social individuel Suivi social individuel Enfant ou Parent Enfant ou Parent 40 Relations dans la famille Niveau 4 Sui
115. ice des responsabilit s parentales Par exemple Martin et Messier 1981 en plus de mentionner le caract re non accidentel des s vices cr s l enfant insistent galement sur le lien de responsabilit qui doit exister entre la personne abusive ou n gligente et l enfant concern par les s vices videmment un tel lien est reconnu aussi si la personne qui est responsable de l enfant omet d agir lorsqu elle est consciente d une situation o l abuseur serait une tierce personne Pearce et Walsh 1984 classent les cas d abus et de n gligence envers les enfants l int rieur de huit types les mauvais traitements les abus sexuels la n gligence physique la n gligence m dicale la cruaut mentale la n gligence affec tive la n gligence dans l ducation et les mauvais traitements multiples Le probl me majeur avec une telle classification r side dans le fait que ces classes ne sont pas toutes mutuellement exclusives On peut se demander en effet quelle est la diff rence sp ci fique entre les mauvais traitements les mauvais traitements multiples et la cruaut mentale 10 Les auteurs du rapport de la Commission d en qu te sur les services de sant et les services soci aux 1987 font d abord ressortir la diff rence entre la violence et l omission des soins n gli gence Les diff rentes formes de violence peuvent se regrouper sous trois types soit la violence physique l agression sexuelle et l
116. ielles au foyer par exemple la cuisine ou le nettoyage ne peuvent tre faits souvent Il est impossible de dormir ad quatement Il n y a presque pas d espace pour bouger ll y a comp tition s v re entre les membres de la famille pour obtenir de l espace Des membres de la famille doivent passer le plus de temps possible l ext rieur de la maison il y a bagarres et arguments propos de l espace disponible La cuisine et ou la salle de bain doivent tre partag es avec d autres foyers X Information insuffisante Z Ne s applique pas AB chelle 7 Propret et entretien de la maison 1 Ad quat G n ralement le foyer est propre et en ordre Les tapis et les pr larts sont balay s souvent et nettoy s au besoin On peut quand m me y trouver certaines petites choses qui tra nent comme des morceaux de papier des fils etc On poussette r guli rement on ne trouve pas plus qu une petite couche de poussi re sur les tables Les odeurs sont neutres ou plaisantes Le foyer est en ordre mais il peut y avoir des articles pertinents la vie quotidienne qui sont la traine par exemple des journaux des livres etc La vaisselle est lav e ou au moins mise dans l vier apr s chaque repas L picerie est soigneusement rang e Les draps sont propres Il n y a pas de vermine 2 L g rement inad quat Le foyer n est pas bien rang il y a un peu de poussi re et un peu de salet dans certains c
117. ipline au foyer 29 Discipline physique abusive 34 Menaces d abus Facteur 3 Fonctionnement de l enfant 11 Soins de sant ment le 32 Acc s limit au foyer 37 Besoins d instruction 38 Rendement scolaire 39 Fr quentation scolaire 40 Relations dans la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant 42 Comportements d adaptation de l enfant 43 Incapacit chez l enfant degr d atteinte 37 i Fig 3 Seuils d intervention pour les dimensions th oriques de l ICBE Adapt de V zina Pelletier collaboration Lord et Thibault 1992 N gligence physique corporelle 1 Soins de sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 3 Habillement 4 Hygi ne personnelle 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans N gligence physique environnementale 5 Ameublement de la maison 7 Propret et entretien de la maison 8 Assurance d un lieu de r sidence 9 Services disponibles dans la maison 10 S curit physique la maison 14 Gardiennage N gligence motionnelle 17 Relations entre les conjoints 47 Lim pel 18 Continuit de la figure parentale 18 5l e s 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 19 CIL edo x 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 4 5142 21 Coop ration des parents avec les services 2 ue 24 Acceptation des enfants et manifestations d affection sod 25 Approbation des enfants 25 BN 26 Attent
118. jetant ou hostile va n e sorte d acceptation Il parle constamment des enfants ou aux enfants en des termes n atifs vindicatifs l enfant peut tre incapable ou col riques d entreprendre les t ches qui De fa on habituelle il ne permet pas aux enfants des contacts physiques et essaie de l am neront la maturit minimiser ou d viter m me les contacts fonctionnels par exemple lors de l habille motionnelle incluant celles ment ou de l alimentation o l enfant doit prendre des l occasion il peut punir les enfants pour leur demande d affection ll refuse risques dans ses relations d aider de supporter les enfants quand ils ont des probl mes avec les autres Patterson et l occasion il peut d montrer de l affection un enfant dans le seul but de rendre Thompson 1990 les autres envieux ou jaloux et pour renforcer les actions subs quentes de rejet X Information insuffisante Z Nes applique pas A 27 chelle 25 Approbation des enfants 1 L approbation est la principale mani re de guider les enfants Le parent pr f re guider l enfant en r compensant le comportement ad quat plut t qu en punissant les mauvais comportements L encouragement peut souvent tre spontan La critique est limit e et constructive Le parent n a pas une attitude de favoritisme 2 L approbation et la d sapprobation sont utilis es de facon conditionnelle La punition et la d sapprobation sont utilis es aussi f
119. l est souhaiter que l utilisation de cet instrument fasse l objet d un suivi dans le but d en d gager la port e et les limites Il est esp rer galement que d autres efforts du m me type contribuent doter les intervenants d outils qui les aident syst matiser leurs valuations et guider leurs d cisions quel que soit leur contexte de pratique Jacques Vachon directeur cole de service social Universit Laval Table des mati res INFO i lois o ERROR REA TREE de und 8 Chapitre 1 valuation du bien tre de l enfant et des capacit s parentales t che complexe e Vers une d finition et une classification mnsssnensnennnennnnnss 10 e Liens avec les variables socio conomiques sine 11 e Les instruments visant mesurer les probl mes familiaux chez les enfants 11 Chapitre 2 Pr sentation de l instrument su 13 e La conception et l laboration du Child Well Being Scales ses 14 La traduction et l adaptation du CWSB ou l inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales ss 14 e Qualit s m trologiques et rigueur scientifique de l ICBE 22 LAON EA ER der ec D DC non Pn SING E ME ce EN 22 Ea hn c PR ER HIP e ICBE de la conception am ricaine l utilisation qu b coise en protection dela jeunesse uri d fi
120. lin a l autre En d autres mots peu d chelles reviennent plus d une fois Cette sp cificit des chelles constitue une qualit importante de l ICBE dans le sens o chaque chelle tend tre exclusive Abandon 38 a Si ses parents ne vivent plus ne s en occupent plus ou cherchent s en d faire UU gt m D 039 oop O e 3 c oc O O G Gc T ts GENAOGNE A ud F SF Figure 6 1 Menace au d veloppement mental ou affectif 38 b f 2 Si son d veloppement mental ou affectif est menac par l absence de soins appropri s ou par l isolement dans lequel il est maintenu ou par un rejet affectif grave et continu de la part de ses parents CITELREETTI Figure 6 2 Menace la sant physique 38 c Si sa sant physique est menac e par l absence de soins appropri s 5 8 2 3 8 8 s E opi zl Et D 211 BR NEEDGK CITES SENESE ER TET 1 EI p CI II lle FERME BRON TERRE o MN t c rc un c NE EDRR T L DU EE 5 1 61 T ECM Privation de conditions mat rielles d existence 38 d S il est priv des conditions mat rielles d existence appropri es ses besoins et aux ressources de ses parents ou de ceux qui en ont la garde 4 i s rn a jor EH 12 Risque de danger moral ou physique 38 e S il est gard par une personne dont le comporte ment ou le mode de vie risque de cr er pour lui un danger moral ou physique LA T lais S SAR
121. m thodologique iieeieee e tiotibni iners st bireva dia tb geb vpuo a duly aps Sco ua End RP apros t aded 24 Forces er mites ae l inVentdlre usse ne an nain DUUM ANIM REO TAE eR RE dS 25 Chapitre 3 Passation et cotation de l ICBE 27 e Quelques pr cisions pour l utilisation sis sisssisasersnnss 28 e Consignes pour compl ter l inventaire 29 e Conversion des niveaux de chacune des chelles en scores pond r s de gravit 31 Chapitre 4 Interpr tation des scores pour les situations dont la gravit pourrait requ rir l intervention en protection de la jeunesse 33 e L utilisation et l interpr tation des seuils d interventions des chelles 34 e L utilisation et l interpr tation des gradients de risque pour les facteurs et les dimensions th oriques oae tono VRA E FUNEM TREE QUU Qa PE POL cod eU DON Pio S kao Pad 39 e L utilisation et l interpr tation des r sultats nn 41 e Les mesures associ es aux dimensions th oriques de l ICBE selon l ge de l enfant sa vuln rabilit et la capacit parentale 47 En issu ji rio poen TT 58 Annexes I A2 Les eic i E A 2 Liste des figures et des tableaux sine A 52 Profil des seuils d intervention Sommaire des cat gories de scores Tableau 5 Les chelles de
122. ments d opposition A et de cons quences s rieuses C dans l encadr la page suivante Les parents peuvent requ rir de l aide pour interagir avec leur enfant mais ne demandent pas un placement L cole peut s tre plainte aux parents mais il n y a pas de menace de suspension ou d expulsion imminente Il n y a pas d implication de la police ou de la cour 3 Probl mes mod r ment s rieux de conduite mais pas de cons quence s rieuse pour l enfant Voir des exemples de probl mes de conduite mod r ment s rieux B et de cons quences s rieuses C dans l encadr la page suivante Les parents peuvent requ rir de l aide dans l interaction avec l enfant mais ne demandent pas de placement L cole peut s tre plainte aux parents mais il n y a pas de menace de suspension ou d expulsion imminente Il n y a pas eu implication de la police ou de la cour l occasion le jeune peut avoir t ramass par la police mais il n y a pas eu d arr t ni de plainte log e en cour 4 Comportement oppositionnel syst matique avec quelques cons quences s rieuses pour l enfant Voir des exemples de comportements d opposition A et de cons quences s rieuses C dans l encadr la page suivante 5 Probl mes de conduite mod r ment s rieux et cons quences s rieuses pour le jeune Voir des exemples de comportement de conduite mod r ment s rieux B et de cons quences s rieuses C dans l encadr la page suivante
123. met en lumi re la disponibilit parentale la pr sence psychologique des parents pour r pondre aux besoins affectifs de l enfant Les l ments de la relation parent enfant retenus sont la continuit de la figure parentale l acceptation de l enfant et les manifestations d affection l approbation les attentes l endroit de l enfant la coh rence de la discipline et les relations entre les conjoints vivant sous le m me toit 20 La dimension d abus physiques indique si l utili sation des corrections physiques par le parent est pr sente et excessive envers l enfant et quelle est leur nature Les menaces d abus sont aussi prises en consid ration La dimension d abus sexuels cerne la nature des abus sexuels commis l endroit de l enfant de m me que le type d abuseur parent gardien autre personne La dimension de troubles de comportement four nit des indications quant aux agirs de l enfant et la n cessit qu il re oive des services appropri s sa condition psychologique ou physique aux plans personnel scolaire ou familial Pour toffer ou documenter davantage les situa tions de n gligence d abus ou de troubles du comportement il y a lieu de faire des hypoth ses ou des liens avec l ensemble des chelles et les trois facteurs Tableau 4 chelles contenues dans les dimensions th oriques V zina et Bradet 1990 N GLIGENCE PHYSIQUE N gligence physique N gligen
124. mier lieu l arr t d agir de la part du parent afin de prot ger l enfant Le contr le m dical est n cessaire et parfois m me l hospitalisation aussi Pour les 3 4 ans les m mes mesures que pour les 0 2 ans sont sugg r es cet ge il est possible d avoir recours la version de l enfant La recherche de mesures de contr le l int rieur de la famille s intensifiera pour le maintenir dans son milieu Le suivi social du parent et de la famille est assez troit et les niveaux d intervention sont de l ordre du contr le de la surveillance Les mesures d aide ont pour objectif de pr venir les r cidives Pour le choix des mesures il faut faire la distinc tion entre la correction physique abusive et la dynamique d un parent violent pour le choix des mesures En effet la dynamique du parent qui n a pas d autres moyens ou solutions pour encadrer son enfant que la correction physique abusive est diff rente de celle du parent qui utilise son pouvoir et en abuse pour violenter l autre conjoint De 5 11 ans l enfant est davantage en mesure d exprimer le probl me Il y a la possibilit de d velopper avec lui des sc narios de protection pour lui apprendre se prot ger En plus le contr le et la surveillance s exercent par le biais du suivi social et les contr les m dicaux ou autre L aveu parental prend moins d importance plus l enfant vieillit parce qu il est en mesure de verbaliser lui m me ce qui s est pas
125. mineurs Par exemple on aurait besoin de plus de verrerie on aurait besoin d un r parateur sur appel on aurait besoin d un ameublement plus joli etc 2 L rement inad quat Le foyer a les appareils et accessoires n cessaires en bon tat de marche Le foyer a l ameublement de base mais certains meubles sont tr s usag s m me s ils sont uti lisables On a besoin d un ou de deux items additionnels sur le plan de l ameuble ment par exemple un autre Bit une table plus de chaises ou des items n cessaires aux soins des enfants Plusieurs items sont en quantit insuffisante en raison de la taille de la famille par exemple des serviettes des draps des verres des ustensiles des tasses etc 3 Mod r ment inad quat Le foyer dispose des appareils essentiels et a les am nagements n cessaires mais la plupart de ces appareils sont vieux et n cessitent des r parations fr quentes entrai nant des p riodes de non utilisation par exemple une plaque peut remplacer le po le souvent le r frig rateur ne fonctionne pas etc On a besoin de meubles additionnels par exemple des matelas il y a des matelas sur le plancher les membres de la famille doivent s entasser dans les m mes lits ou la table n est pas assez grande pour les repas familiaux Plusieurs items sont en quantit insuffisante en raison de la taille de la famille Les ustensiles disponibles ou les meubles sont souvent utilis s d autres fins q
126. n s coucher dans une m me chambre de dimension moyenne Certaines activit s domestiques peuvent tre accomplies dans un m me endroit par exemple le salon peut servir aussi de chambre coucher il n y a pas de cuisine s par e etc Toutefois de l espace peut tre mis la disposition des personnes pour des activit s personnelles par exemple faire ses devoirs et lecons faire de la lecture jouer etc 3 Mod r ment surpeupl Les parents et les enfants de 5 ans et plus peuvent tre amen s partager la m me chambre Des adultes de m me sexe peuvent tre amen s partager une m me chambre avec un enfant Des enfants de 9 12 ans de sexes oppos s peuvent tre amen s partager le m me lit Toutes les pi ces servent des fonctions multiples l y a comp tition entre les membres de la famille pour de l espace tout le monde se retrouve dans les jambes de l autre mais les fonctions essentielles de la maison peuvent tre remplies m me si c est avec difficult Parfois des activit s que l on fait normalement au foyer doivent tre tenues l ext rieur du foyer par exemple prendre des repas faire son travail personnel etc 4 Surpeuplement s rieux ny a pas de s gr gation au niveau des aires de sommeil les enfants et les adultes de tous les ges peuvent tre amen s partager le m me lit 3 L espace est inad quat pour poursuivre de facon ordonn e des fonctions essen t
127. n ne lui permet pas d aller l ext rieur pour plusieurs jours Les mouvements de l enfant sont restreints de facon physique par un harnais par des liens ou parce qu il est attach quelque chose etc mais pas plus que pendant plusieurs heures 4 Restriction excessive s rieuse Il y a un danger potentiel de cr er un dommage physique ou motionnel Par exemple L enfant est enferm dans sa chambre durant plusieurs jours ou plus L enfant est enferm dans des endroits noirs ou encore tr s restreints par exemple dans une armoire dans une remise ou encore dans un petit compartiment m me pour une br ve p riode de temps Toute privation sensorielle ou confinement dans une situation peurante L enfant est mis sous harnais ou encore li un autre objet durant une journ e B ou plus X Information insuffisante Z Nes applique pas A 35 chelle 32 Acces limit au foyer 1 Pas de probl me d accessibilit L enfant n est jamais priv d acc s son foyer et n en est jamais exclu Cela n a jamais t utilis de facon d lib r e comme m thode de punition 2 Quelques situations probl mes faible danger possible pas de blessures L enfant a t priv d acc s son foyer ou chass du foyer Toutefois il avait un endroit O aller amis parent voisins et il tait assez vieux ou suffisamment capa ble pour s y rendre S il a t exclu pendant toute une nuit l enfant
128. n s attend qu il mesure Comme dans le cas de la fid lit diff rents volets peuvent tre pris en consid ration dans une tude Dans le cas pr sent le volet consid r est la validit de construit La validit de construit d un instrument s tudie en comparant les r sultats obtenus avec l instru ment et la mesure d autres construits reli s th oriquement avec l instrument mais des niveaux diff rents Cronbach 1955 Ainsi on s attend ce que les r sultats de l instrument montrent des corr lations avec les variables auxquelles il est reli tel que pr sent dans la th orie De facon simultan e on s attend ce que l instrument ne pr sente pas de corr lation avec les variables pour lesquelles il n est pas cens en pr senter Selltiz Wrightsman et Cook 1976 Cette tude sur la validit de construit de l inven taire a t effectu e en deux tapes Dans une premi re tape des facteurs ont t cr s l aide d une analyse factorielle puis des dimensions th oriques ont t galement form es par le regroupement d chelles selon qu elles mesurent un type donn de probl matique clinique Cela a permis d identifier trois facteurs et six dimensions th oriques Nous pouvons conclure que l instrument poss de une bonne validit de convergence lorsque compar d autres variables mesurant le m me construit d cisions prises ou prendre pour les nouveaux cas R 40 p lt 05 et
129. ndre des actions ind pendantes Il peut tre capable de retarder la gratification de ses besoins en pr sence des adultes mais seulement pour de courtes p riodes Avec les pairs il montre tr s peu de contr le Il est capable d arr ter de cajoler de manipuler ou de chialer quand il se rend compte que qa n a pas d effet Il frappe les personnes ou les objets qui le frustrent mais pas tout le monde Il est capable de s engager dans d autres activit s apr s coup Il ne boude pas trop longtemps 3 Adaptation quilibr e ad quate en fonction de l ge Il est autant capable de faire des compromis avec les autres et de partager que d affirmer ses propres droits lorsque c est n cessaire De facon g n rale il est capable de fonctionner de facon ind pendante en fonction de son ge mais il est capable aussi de demander de l aide lorsque c est n cessaire ak nd Il recherche et accepte les r compenses mais il est capable de retarder les gratifica tions lorsque n cessaire la fois avec les adultes et avec les pairs Il va rarement utiliser les comportements o il chiale ou cajole ou manipule Dans des situations de frustration il ne frappe pas les autres ou les objets Il exprime plut t ses sentiments et agit de facon changer la situation mais pas en blessant les autres ou en abandonnant de facon pr matur e A 47 Comportements Echelle 42 d adaptation de l enfant suite 4 Forte int riorisation L e
130. ne activit De facon habituelle il pr f re que les enfants apprennent eux m mes ou s occupent eux m mes avec des jeux des jouets la t l vision etc peut offrir sa participation des activit s qui sont de l int r t du parent plut t que de celui de l enfant I d montre peu d int r t envers les devoirs de l enfant mais il lui permet de les faire sans interruption Les enfants plus vieux re oivent une attention minimale ou une supervision tr s faible de la part du parent mais on leur permet de participer dans des activit s de groupe avec des pairs Le parent semble d montrer peu d enthousiasme avec ies enfants et se contente de faire sa job ou son devoir Privations consid rables Le parent tend ignorer ou viter les enfants Les essais de l enfant pour attirer son attention peuvent entrainer de l hostilit Les enfants ont tr s peu s il y en a de jeux ou de jouets ou de mat riel de toutes sortes pour jouer Les enfants plus vieux participent peu des activit s avec les pairs parce que les parents d couragent ce genre d activit Les enfants n ont pas de place d termin e pour faire leurs devoirs ou les parents ne font rien pour pr venir les interruptions La communication est monosyllabique habituellement elle est restreinte aux ordres donn s aux enfants afin qu ils se tiennent tranquilles ou encore de nature corrective indiquer les erreurs plut t que constructive montrer la bonne fa
131. nfant trouve difficile de se tenir debout et d affirmer ses propres droits mais il va le faire lorsqu il est support par un adulte ou par des pairs Il d montre des habilet s d pendre des autres de facon r aliste mais sous stress il va revenir une pseudo ind pendance il tasse les autres refuse de demander ou d accepter de l aide etc Il peut essayer des actions ind pendantes mais il abandonne trop t t Il a peur de s affirmer ou de satisfaire ses propres besoins mais va le faire s il est encourag Lorsqu il est confront des probl mes il a tendance se retirer des activit s et des contacts avec les gens ou encore il tend ne pas s engager dans des activit s qui soient b n fiques mais qui sont potentiellement stressantes Il peut rechercher le support d un adulte ou d un ami plus proche 5 Int riorisation incessante L enfant est incapable de s affirmer dans presque toutes les situations m me quand il est encourag par les adultes ou par les pairs Il refuse l aide ou bien il ne sait pas quand ni comment demander de l aide m me lorsque ca semble essentiel Il ne fait pratiquement aucune tentative pour satisfaire ses besoins ou exprimer ses sentiments par exemple il montre tr s peu d motions il semble n avoir besoin de rien il est extr mement sur contr l En situation de stress il se retire totalement Il peut assumer des positions foetales ou montrer des comportements qui sont sympt
132. nt Il ne tient pas compte de l int r t de l enfant comme tel mais plut t de son bien tre Finalement l interpr tation des r sultats est en fonction du contexte de l intervention en protec tion de la jeunesse d o les limites dans l interpr tation pour les autres client les passation et cotation de l ICBE 27 Quelques pr cisions pour l utilisation Cet inventaire a t labor traduit et adapt avec une rigueur scientifique s approchant de celle des tests psychologiques par exemple Il est destin aux professionnels qui ont recu la formation n ces saire et leur usage uniquement Ils ont la respon sabilit de le compl ter eux m me avec rigueur dans l observation l application et l interpr tation L instrument est construit au moyen de crit res ou descripteurs bas s sur l observation des lieux des personnes de leurs attitudes et comportements c est pourquoi l intervenant doit porter une atten tion tous ces l ments La notion de parent s tant r guli rement mentionn e dans les chelles elle devra tre comprise ainsi le titulaire de l autorit parentale et le conjoint l gal ou de fait cohabitant au moment de la passation de l inventaire Pr alablement l utilisation vous devez avoir recu une formation appropri e Il faut avoir lu en d tail chacune des chelles p A2 et suivantes et l encadr gauche pour s assurer d avoir bien compris les crit res sugg r s et d
133. nt Les risques de r cidive am nent consid rer des mesures strictes de protection de l enfant avec la possibilit de retrait Abus sexuels par le parent Abus sexuels 33 Abus sexuels parent 33 Abus sexuels autre adulte Mesures Suivi social individuel de l enfant ou du parent Suivi social de la famille Participation des groupes d entraide enfant jeunesse Participation des groupes d entraide parent Th rapie individuelle pour l enfant Th rapie individuelle pour le parent Contr le m dical Retrait de l abuseur Placement en famille d accueil D nonciation au criminel du parent abuseur V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Age Entre 0 4 ans il est difficile lors de l valuation d obtenir les verbalisations de l enfant sur les gestes d abus Il ne poss de aucun moyen de protection Les principales mesures sont le contr le m dical la surveillance par le parent non abuseur et l intervenant P J Il est sugg r au parent non abuseur et au parent abuseur s il y a reconnaissance un suivi social individuel familial ou de groupe L arr t imm diat des abus de la part du parent est obligatoire sinon c est le retrait de l enfant ou de l abuseur M me cet ge il est possible d offrir de l aide individualis e th rapie pour le jeune et de mettre en place des mesures de protection pour l enfant et d aide pour les parents Entre S et 11 ans Selon les ge
134. nt ou l enfant Des mesures de protection long terme sont alors davantage indiqu es Il est important de fournir un milieu particuli rement prot geant l int rieur de la famille s il y a reconnaissance du probl me ou l ext rieur s il y a non reconnaissance des gestes d abus et non arr t d agir Indices de capacit parentale La pr sence et la capacit du parent non abuseur prot ger l enfant et la reconnaissance du probl me par le parent abuseur et par le parent non abuseur font en sorte que les possibilit s sont plus grandes de maintenir l enfant dans son milieu familial l offre de mesures d aide individuelle est faite aux parents et l enfant Il sera possible d amorcer un processus de changement et de th rapie par exemple les groupes de th rapie le suivi social individuel et familial L absence de ces conditions diminue les chances de prot ger l enfant d ventuels abus dans son milieu familial et l intervention s orientera vers des mesures de protection et d aide l enfant plus encadrantes ou vers son retrait Abus sexuels par un tiers Age et indices de vuln rabilit V rifier avec soin toutes les possibilit s de moyens ou de ressources susceptibles d aider l enfant ou le jeune au niveau de l tablissement ou l ext rieur de l tablissement titre indicatif et selon les r gions tous les ges trois mesures peuvent tre appliqu es le contr le m dical selon la
135. ntes pour compl ter l inventaire une deuxi me entrevue ou la cueillette de renseignements additionnels est souvent requise Inscrivez sur le profil des seuils d interven tion la date de cotation et votre nom les coordonn es de l enfant nom pr nom num ro du dossier date de naissance les nom et pr nom du ou des parents s en sp cifiant s il s agit du parent l gal du conjoint de fait Lisez attentivement le texte encadr gauche de chacune des chelles avant de proc der la cotation Continuez la lecture de l chelle en commen ant par les niveaux les plus s v res bas de la page pour mieux retenir les l ments significatifs d un score pond r de gravit plus lev Attardez vous aux crit res plut t qu aux sous titres crits c t de l ordre des niveaux Rep rez parmi ces crit res texte suivant les sous titres ceux qui correspondent vos observations et la situation la plus s v re Identifiez soit le niveau correspondant 1 2 3 4 5 6 selon les chelles lorsque quelques crit res r pondent la situation la plus s v re soit les cotes X Z Encerclez le chiffre correspondant au niveau sur le profil des seuils d intervention ou cochez Y la case X ou Z si c est le cas pour chacune des chelles utilisez couleur autre que le noir 57 12 13 14 15 16 17 18 Pour chacune des chelles et chacun des niveaux indiquez les scores pond r s de gr
136. ntinuelle et stable aux enfants dans la derni re ann e ou depuis la r f rence L autre parent n est pas la maison ou encore a t absent pendant de longues p riodes de temps en raison de difficult s maritales d institutionnalisation ou autres Ou encore les parents sont s pares et l autre parent ne fait maintenant que des visites Cet tat de chose a exig certains ajustements dans la vie des membres de la famille 3 Instabilit mod r e Il y a eu au moins une ou deux ruptures inattendues mais temporaires dans la garde au cours de la derni re ann e ou depuis la r f rence Les enfants ont d recevoir les soins d une personne qui ne s occupe pas normale ment d eux el ce pour une p riode de temps assez longue Toutefois les parents n ont pas quitt le foyer de facon abrupte Les parents ont maintenu une certaine forme de contact durant leur absence Les parents sont retourn s pour assumer la charge des enfants ou on s attend ce qu ils retournent bient t 4 Instabilit cricice Les enfants ont subi une s rie de ruptures dans la garde au cours de la derni re ann e ou depuis la r f rence Lus parents sont partis pour de longues p riodes de Un d rangement de l enfant temps avec peu d avis et avec une garde assur e par des gens qui ne sont pas fami sur le plan fonctionnel doit fiers aux enfants et qui ne s en occupent pas habituellement plut t tre rapport l chelle Les parents sont p
137. ntion Centre de recherche sur les Centre de services sociaux de services communautaires l Estrie et Universit Laval 1990 Centre de recherche sur les services communautaires 1992 NOTE Le masculin est utilis dans ce document uniquement dans le but d all ger le texte et il d signe aussi bien le f minin Remerciements Depuis 1989 le Centre de protection de l enfance et de la jeunesse de l Estrie en collaboration avec plusieurs partenaires les Centre de protection de l enfance et de la jeunesse du Bas du Fleuve des Laurentides et Lanaudi re de l Outaouais et la Villa Marie Claire de l Estrie le CLSC Alfred Desrochers le CLSC de Hull et le CLSC le Moulin investit dans la traduction la validation et l interpr tation des chelles de bien tre de l enfant d velopp es aux tats Unis par Stephen Magura et Beth Moses du Child Welfare League of America Pour les efforts et le support consentis tout au long de la r alisation de ce projet nous tenons remercier Monique Lord consultante la Direction des services professionnels du CPE de l Estrie pour son investissement exceptionnel dans l adaptation qu b coise de cet instrument et pour sa croyance profonde en une intervention clair e aupr s des jeunes et de leurs parents Aline V zina professeure l cole de service social de l Universit Laval et membre du Centre de recherche sur les services communautaires pour son r le important dans
138. oins Certains d bris jonchent les tapis et les pr larts et souvent ils sont tach s ceux ci sont balay s de temps en temps mais rarement lav s Les tables les tag res ou les objets sont tr s poussi reux On trouve des fils d araign es dans les coins Il y a des odeurs d sagr ables qui sentent le renferm Les vidanges ne sont pas rang es dans des endroits appropri s Tout est la tra ne dans le foyer mais il n y a pas d amas de vidanges La vaisselle sale trajne un peu partout ou est lav e seulement le soir ou le lendemain Il y a beaucoup de provisions qui trainent un peu partout mais les aliments p rissables sont r frig r s Il y a un peu de vermine mais tr s peu nombreuse et du type qui apparait surtout la nuit par exemple des croquerelles Il n y pas de rats Les murs fen tres portes ou salle de bain sont assez sales pleins de taches la salet est visible partout 3 Mod r ment inad quat Les tapis et pr larts ont des accumulations de salet le tapis sent mauvais La salet et la poussi re apparaissent en de nombreux endroits sont accumul s dans les coins On sent partout le renferm la pourriture La salle de bain sent l urine ou les selles mais il n y a rien de visible Les vidanges sont la traine et certains coins ou certaines chambres sont utilis es pour empiler les traineries rarement ramass es les vidanges ne sont pas dans des endroits appropri s La vaisselle es
139. oins m dicaux obligatoires Suivi social individuel Contr le m dical Enfant ou Parent Suivi social individuel Enfant ou Parent Auxiliaire familiale 5 Ameublement de la maison Niveau 4 Aide concr te Suivi social de la famille 6 Surpeuplement de la maison Niveau 3 Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Aide concrete Aide concr te Famille d accueil 7 Propret et entretien de la maison Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Auxiliaire familiale Aide concr te Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social de la famille Soins m dicaux obligatoires Aide concr te Auxiliaire familiale Auxiliaire familiale Famille d accueil Famille d accueil Contr le m dical Aide concr te Mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 8 Assurance d un lieu de r sidence Niveau 4 Aide concrete Suivi social de la famille 9 Services disponibles dans la maison Niveau 4 Aide concr te 10 S curit physique la maison Niveau 4 Niveau 5 Suivi social de la famille Aide concr te Aide concr te Suivi social de la famille Contr le m dical 11 Soins de sant mentale Niveau 3 Niveau 4 Suivi social individuel Suivi psychiatrique de l enfant Enfant ou Parent Suivi social de la famille Th rapie individuelle Centre de r adapta
140. ois aucun acte sexuel n a t r ellement pos 4 Exhibitionnisme sexuel La personne ou le parent s est exhib sexuellement en face de l enfant exposition des parties g nitales masturbation etc L enfant subissait une certaine pression afin de participer mais ne I a pas fait 5 Molestation sexuelle La personne ou le parent a molest l enfant sexuellement a caress la poitrine ou les parties g nitales a entrain l enfant s exhiber sexuellement Mais il n y a eu aucune relation sexuelle entre eux 6 Relation sexuelle L enfant a t abus sexuellement la relation sexuelle s est produite orale anale g nitale X Information insuffisante Z Nes applique pas PARTIE B LA PERSONNE COMMETTANT L ABUS SEXUEL A Leparent ou celui qui a la garde de l enfant B Unautre adulte C Une autre personne Expliquez s v p mineur par exemple A 37 chelle 34 Menace d abus 1 Aucune menace verbale ou physique d abus Aucune menace verbale ou physique de faire mal ou d abuser n a t faite l enfant A noter que des menaces de punitions corporelles qui sont culturellement accepta bles ne constituent pas une menace d abus 2 Menace verbale indirecte seulement Aucune menace directe ou sp cifique d abus ou en vue de faire mal au jeune n a t faite Le parent dit qu il se sent submerg par les enfants qu il pourrait les frapper qu il a peur qu un enfant puisse avoir un acciden
141. ologique L ICBE n a pas t con u pour r pondre directe ment et exclusivement aux besoins d valuation en contexte de protection de la jeunesse Il n en demeure pas moins qu il constitue un outil pr cieux qui facilite le diagnostic et guide l valua tion et l intervention en protection de la jeunesse De cette constatation nait une pr occupation qui s impose et colore l ensemble de la d marche scientifique utiliser le plus d informations possi bles contenues dans l ICBE afin de faciliter l valu ation et l intervention en protection de la jeunesse en gardant en m moire que certains l ments d valuation n cessaires en P J ne sont peut tre pas contenus dans l ICBE et que l ICBE contient peut tre des informations peu ou pas pertinentes pour la protection de la jeunesse R pondre cet objectif de recherche rester fid le cette pr occupation a n cessit la participation de collaborateurs qualifi s et convaincus de l impor tance de la d marche Les collaborateurs voire ces maitres d oeuvre pr cieux ont t les juges experts tri s sur le volet et conjuguant une grande exp rience terrain en P J et une tr s bonne connaissance de l ICBE Une r partition gale des juges experts entre les divers C S S C P E J et un Centre de r adaptation pour m res en difficult Villa Marie Claire ayant suivi la formation assure l h t rog n it des points de vue La technique du groupe nominal et des questi
142. on ou travail temps partiel apr s l cole etc 2 Travail inappropri la maison L enfant est forc d assumer une trop grande responsabilit la maison en raison de son ge par exemple faire du gardiennage pendant de longues heures plusieurs jours la semaine pr parer les repas pour la famille r guli rement etc Les responsabilit s de l enfant vont au del des travaux normaux et deviennent des responsabilit s d adultes Le travail de l enfant la maison nuit ou risque de nuire sa sant ou ses activit s sociales et scolaires 3 Travail inappropri l ext rieur de la maison L enfant est forc ou on lui permet de travailler en violation des lois concernant le travail des enfants ou encore est engag dans des activit s socialement discutables par exemple mendier etc Toutefois il n est pas impliqu dans des activit s criminelles 4 Travail criminel On force l enfant ou on lui permet de travailler de fa on ill gale ou des activit s suspectes afin d obtenir des gains financiers par exemple vol l talage implica tion dans le trafic de drogues dans les gageures etc Cette cat gorie inclut l exploitation sexuelle pour des gains financiers par exemple prostitution pornographie etc X Information insuffisante Z Nes applique pas A 39 chelle 36 Protection contre les abus 1 Ad quat Au moment de la premi re entrevue L enfant a subi des abus d
143. on avec les enfants cotez en fonction de tous les enfants vivant la maison et retenir la cote la plus s v re s il y a plus d un enfant 15 Inscrivez un niveau ou le score porid r de gravit correspondant ce niveau par enfant pour les chelles 29 43 inclusive ment puisqu il s agit d une valuation par enfant IL faut retenir le s crit re s le s plus s vere s 16 Reliez les niveaux retenus ou les scores pond r s de gravit correspondant couleur autre que le noir 17 H faut 50 et plus des chelles compl t es pour que les r sultats soient significatifs Particularit s Le niveau 1 et les cotes X Z Utilisez le niveau 1 lorsque l information que vous avez obtenue et v rifi e vous indique de facon relativement s re qu il n y a pas de probl me Utilisez la cote X uniquement lorsque l infor mation est insuffisante pour coter l chelle un effort doit tre fait pour aller chercher les infor mations manquantes quelques jours au maxi mum apr s avoir compl t l inventaire La cote Z un pensez y bien elle fait r f rence une situation qui ne s applique pas c est dire qu il est impossible de choisir une cote en raison m me du contexte par exemple l chelle 37 besoins d instruction si l enfant a deux ans la cote Z sera utilis e crire distinctement la cote Z et la cote 2 pour viter toute ambiguit la lecture des r sultats Certaines chell
144. onnaires standardis s ont servi de toile de fond pour la collecte des donn es 24 Suite aux discussions et aux d pouillements des questionnaires compl t s individuellement seuls les r sultats refl tant la majorit des points de vue ont t retenus Afin d largir la prise d angle au del du prisme des experts la collaboration des intervenants utilisateurs qui ont t form s l uti lisation de l ICBE a t galement sollicit e Encore ici les r sultats retenus refl tent l opinion de la majorit des intervenants qu b cois interrog s I est important de mentionner que les r sultats obtenus pour l ensemble des participants et participantes offrent une faible variance En d autres mots la majorit d entre eux partagent peu pr s les m mes crit res d valuation en ce qui concerne la gravit d une situation n cessitant une intervention en protection de la jeunesse Une d marche scientifique et intellectuellement honn te de la part de tous et chacun a constitu un pas de plus vers l appropriation de l ICBE comme support au diagnostic et l intervention en protec tion de la jeunesse Forces et limites de l inventaire Les forces L inventaire I C B E permet d observer syst ma tiquement 43 facettes du bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales Il peut tre utilis pour toutes les client les o il est question de l enfant et des responsabilit
145. otivation des parents r soudre Echelle 20 les probl mes 1 Ad quat montre cerlaines pr occupations et une confiance r aliste Le parent est int ress au bien tre des enfants veut satisfaire leurs besoins physiques sociaux et motifs dans la mesure o il les comprend Le parent a une confiance r aliste dans le fait qu i peut surmonter les problemes et qu il est capable de demander de l aide quand le besoin se fait sentir 1 e qu il est capable de n gocier avec le syst me et d acqu rir les connaissances requises 2 Marginalement ad quat il montre une certaine pr occupation mais il manque de confiance Le parent est concern par la sant et le bien tre des enfants l veut satisfaire leurs besoins Le parent manque de confiance quant au fait qu il peut surmonter les probl mes et s attend avoir des checs Pour une raison ou pour une autre il peut ne pas demander de l aide lorsque c est n cessaire Par contre lorsqu il prend une d cision ou entreprend une action pour r soudre un probl me il peut faire preuve de bon jugement 3 Mlod r ment inad quat semble concern mais ne prend pas de responsabilit Le parent semble concern propos du bien tre des enfants et pr tend qu il veut satisfaire leurs besoins Toutefois le parent a des probl mes en d montrant une certaine n gligence en faisant des erreurs et en ayant des accidents lorsqu il tente de satisfaire ces besoins Le parent
146. ource Manuel d utilisation et d inte E 1995 Centre jeunesse de l Estrie rpr tation de l ICBE NI is 3a a o o c Abus sexuel parent 3 4 5 m me score pond r 18 Abus sexuel autre adulte 4 5 m me score pond r 25 Sommaire des cat gories des scores BCORES POND R S FACTEURS DIMENSIONS THEORIQUES nnement de l enfant hy environnementale 2 v e c u o motionnelle f Troubles comportement SCORES DE GRAVIT z 10 20 30 40 50 60 70 80 90 10 E z TELTITIITIT stje N g EHNHL ENTES e E rp ee g E SENE dje isa EE COGBENE n OE E 40 sa TEM HE E D CRE D EE 2 ms c TTT TT TTT HT TS 1 E 1 SE fe E c va t Ul m E E E a i m a d m Ti er wt D NS NE RSR AR SR per mem NI ui HJ E M E H B M Eg EE A qs aeo bap eres sus h PS d P I n LP LEE M a w M M E EEE EEE EE lr D je b dolp bi J V VIIUU IUIUUAIIIIIIIIUIUIUUWIUIIILIIR 7 O Hi CO AAA ASA ATA TA Echelle Facteurs Dimensions th oriques _ 1 Soins de sant physique Conditions de vie au foyer M gligence physique corporelle 2 Nutrition r gime alimentaire gt o 8 8 amp 8 8 3 8 E 3 8 8 E 3 8 E Habillement 4 Hygi ne personnelle 1 ESEGUE
147. par exemple majoritairement droite des scuils d intervention Dans une perspective d laboration de plan de services individualis ou de plan d intervention les points faibles peuvent sugg rer des objectifs atteindre ou des points travailler en intervention en protection de la jeunesse tandis que les points forts peuvent tre utilis s pour identifier les moyens ou les ressources internes et externes pouvant faciliter l atteinte des objectifs d interven tion en protection de la jeunesse 36 Fig 2 Seuils d intervention pour les facteurs de l ICBE Adapt de V zina Pelletier collaboration Lord et Thibault 1992 Facteur 1 Conditions de vie au foyer 1 Soins de sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 3 Habillement 4 Hygi ne personnelle 5 Ameublement de la maison 7 Propret et entretien de la maison 8 Assurance d un lieu de r sidence 10 S curit physique la maison 12 Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans 15 Gestion du budget i Facteur 2 Dispositions parentales 16 Capacit parentale assurer les soins l enfant 17 Relations entre les conjoints 19 Reconnaissance des probl mes par les parents 20 Motivation des parents r soudre les probl mes 21 Coop ration des parents avec les services 24 Acceptation des enfants et manifestations d affection 25 Approbation des enfants 26 Attente des parents face aux enfants 27 Coh rence de la disc
148. para tion l gale ou p riode de s paration prolong e n est survenue et aucune s paration juridique n est en cours Les chicanes peuvent d g n rer en coups mais il n y a jamais eu de blessure suite ces situations 4 Discorde s v re Il y a de nombreux exemples de discordes s rieuses tels que d crits au niveau 3 ci haut De plus la violence physique entra nant des blessures s est produite Il y a des menaces de violence accrue Le revenu familial est affect et tend tre tres irr gulier I y a d j eu des p riodes de s paration et le divorce peut tre imminent ou encore des proc dures peuvent d j tre engag es X Information insuffisante Z Nes applique pas A 20 chelle 18 Continuit de la figure parentale Continuit de la figure parentale Il v a continuit dans le couple parental qui s occupe des enfants depuis au moins un an oti depuis la r f rence S il y a deux parents ou gardiens ils sont rest s ensemble sans s paration S il y a un seul parent ou gardien il a toujours maintenu la responsabilit primaire des enfants Si la garde parentale est partag e avec les parents c est une extension du r seau familial et les enfants sont bien l aise avec ce r seau et completement confortables avec la parent Il n y a pas absence de la figure parentale de facon permanente ou durant une longue p riode 2 Stabilit acceptable Un des parents a fourni une garde co
149. parentales et le fonctionnement de l enfant L ori ginal The Child Well Being Scales comprenait aussi ces trois facteurs Toutefois avec la valida tion qu b coise le regroupement des chelles par facteur varie quelque peu de l original am ricain Les facteurs Le regroupement des facteurs inclut 30 des 43 chelles Chacun de ces facteurs cerne des dimen sions sp cifiques en lien avec le bien tre de l enfant et l exercice des responsabilit s parentales Le facteur 1 conditions de vie au foyer est directe ment reli au bien tre physique de l enfant Il concerne l accomplissement du r le parental pour les aspects li s aux soins physiques aux besoins de s curit et de surveillance et l utilisation du budget pour r pondre aux besoins physiques de l enfant 18 Le facteur 2 dispositions parentales comprend des l ments qui vont influencer l exercice des respon sabilit s parentales les attributs personnels du parent tels que la pr sence ou l absence de difficult s aux niveaux physique mental motionnel ou comportemental la qualit des interactions entre les conjoints leurs attitudes vis vis les probl mes port s leur attention savoir la reconnaissance des probl mes la motivation et la coop ra tion pour r soudre ces probl mes les soins motionnels aux enfants et les comporte ments abusifs Le facteur 3 fonctionnement de l enfant concerne l accompliss
150. plus important de consid rer ces nombres titre indicatif De plus cette m me information ne permet pas de nuancer en fonction des scores pond r s de gravit plus ou moins variables d une chelle l autre Il convient de consid rer la gravit d une situation la fois globalement au moyen des gradients de risque des facteurs et des dimensions th oriques et sp ci fiquement au moyen des seuils d intervention de chaque chelle L utilisation et l interpr tation des gradients de risque n cessitent beaucoup de prudence En effet la moyenne des scores pond r s de gra vit des chelles contenues dans les trois facteurs et cinq des six dimensions th oriques a pour cons quence de niveler les r sultats des diff rentes chelles et ainsi de perdre des nuances et des d tails en passant sous silence les scores pond r s de gravit des chelles qui pourraient tre tr s forts pres de 100 ou tr s faibles pr s de 0 De plus encore ici les sept chelles n appartenant pas aux facteurs et aux dimensions th oriques ne sont pas repr sent es ll s av re donc essentiel pour inter pr ter correctement les r sultats obtenus l ICBE de compl ter l analyse des gradients de risque par celle des seuils d intervention Pour avoir une vue d ensemble des gradients de risques consultez les figures 4 par facteur et 5 par dimension th orique p 40 En situant la moyenne obtenue des scores pond r s de gravit
151. r par exemple le loyer est d depuis longtemps la propri t est endom mag e ou vendue l appartement a t condamn etc La famille doit trouver des arrangements comme alternative au probl me de r si dence mais peut demeurer dans la r sidence actuelle encore pour un certain temps par exemple doit sortir dans les mois futurs etc 4 Perte de r sidence Actuellement la famille n a pas d endroit permanent ou demeurer peut tre dans la rue ou dans un abri ou encore reste avec une autre famille temporairement Cela inclut la perte de r sidence par viction condamnation ou feu etc La famille a regu un avis de la cour ou du propri taire selon lequel elle doit sortir dans un mois ou moins Il n y a pas d arrangement comme alternative au probl me sp cifique de r sidence X Information insuffisante Z Ne s applique pas A 11 chelle 9 Services disponibles dans la maison Services disponibles et fiables I n y a pas de probl me r gulier ou permanent en ce qui a trait la fourniture de chaleur d eau d lectricit de lumi re ou de gaz pour la cuisson 2 Services disponibles mais perte en vue Actuellement la famille a tous les services n cessaires chauffage lectricit eau etc mais il y a menace de coupure ou de r duction de service Par exemple le propri taire n a pas pay les comptes depuis quelques mois Il n y a pas d occasion pr c dente o il y a eu perte de service 3
152. rabilit est grand il d pend enti rement de l adulte pour obtenir une r ponse ses besoins physiques L intervenant exerce une action directe aupr s des parents ou tend prendre le contr le sur la situation de compromission de l enfant il optera pour des mesures lui procurant rapidement les soins essentiels requis par sa condition Chez l enfant de 5 ans 11 ans scolaris on prend en consid ration la capacit de l enfant s exprimer sa capacit minimale d autonomie et les ressources que peut offrir le milieu infirmi re milieu scolaire pour observer et supporter l enfant et pour r aliser un suivi social avec les parents Chez l adolescent 12 17 ans l intervention tient compte de la plus grande autonomie du jeune et des possibilit s de trouver des ressources dans son entourage Le suivi social individuel aupr s du jeune misera sur la responsabilisation et les moyens qu il peut se donner pour veiller son hygiene et sa sant 49 Indices de vuln rabilit Les indicateurs de vuln rabilit ou de dysfonction nement chez l enfant doivent tre mis en relation avec la capacit des parents contr ler la situation ou encore la possibilit d intervenir par l interm diaire d une personne significative pour l enfant l cole dans la famille largie etc II apparait plus difficile de donner des services r pondant ses besoins si l enfant est ferm ou repli sur lui m me Plus les
153. raduction fran aise par R B langer 1976 Montr al Les Editions HRW Lt e 1977 Un Qu bec fou de ses enfants Rapport du groupe de travail pour les jeunes minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec 1992 V zina Aline et Daniel Pelletier en coll avec Monique Lord et Michel Thibault L ICBE Un support au diagnostic et l intervention Qu bec Universit Laval CRSC 1992 V zina Aline et Richard Bradet Validation qu b coise de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales Qu bec Universit Laval CRSC 1990 V zina Aline et Richard Bradet Manuel d utilisation qu b coise inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales Qu bec Universite Lava CRSC 1990 Pour commander ce manuel adressez vous au Centre de recherche sur les services communautaires Local 2446 Pavillon Charles De Koninck Universit Laval Cit universitaire Qu bec G1K 7P4 T l phone 418 656 2674 T l copieur FAX 418 656 7787 Le Centre de recherche sur les services communautaires est subventionn par le programme de Subvention Nationale au Bien tre Social Sant et Bien tre Canada Le Centre de recherche sur les services communautaires est un projet conjoint de l Universit Laval et de l Association des Centres jeunesse du Qu bec
154. rapie d aide physique etc L enfant n a pas plus de difficult fonctionner que les autres enfants 3 Sympt mes mod r s pas d handicap significatif mais fonctionne difficilement Les sympt mes existent et l enfant maintient un niveau normal de fonctionnement dans les activit s quotidiennes et dans ses r les majeurs mais avec difficult et avec un effort soutenu les r les sociaux majeurs sont ceux de membre d une famille tudiant ami et citoyen Il y a un handicap bien d fini dans l habilet accomplir des r les secondaires par exemple des activit s r cr atives Cela peut tre d au fait que les sympt mes sont mod r ment forts ou encore parce que les services ou les th rapies fournies jusqu maintenant n ont pas r ussi compenser compl tement les effets d un sympt me plus s v re La condition cause certaines douleurs certains inconforts stress ou pertes de temps durant les activit s de l enfant Cela peut requ rir des autres qu ils fassent des ajustements mineurs dans leurs relations avec l enfant pour l accommoder Toutefois comme r sultat final l enfant fonctionne un niveau normal tant sur le plan quantitatif que qualitatif par exemple l enfant qui se d place en chaise roulante ou r ussit aller l cole r guli rement des cas d enfants pileptiques qui ont certains pisodes de crise Si les sympt mes emp chent un fonctionnement efficace de l enfant utilisez une d
155. rechanges pour tre propres et bien mis Les v tements ne sont pas neufs mais sont en bonne condition et conviennent Les v tements sont tr s appropri s la saison au lieu et la temp rature Par exem ple les enfants ont des v tements qui sont appropri s en fonction de la saison des v tements de pluie des gants des v tements plus l gers 2 L g rement inad quat Les enfants ont tous les v tements essentiels mais ont un nombre limit de rechange ou encore manquent de certains items appropri s en fonction de la temp rature Les v tements sont usag s et sont r par s de fa on vidente mais pas d chir s ou sales Quelques v tements peuvent ne pas tre appropri s ou ajust s par exemple manches trop longues ou incapables de boutonner etc 3 Mod r ment inad quat Les enfants manquent d un ou deux v tements essentiels ou encore les items sont en si mauvaise condition qu ils ne devraient plus tre port s Les enfants s en sortent en adaptant les v tements qu ils ont par exemple en portant des manteaux ou des gilets en surplus ou encore en portant des v tements qui ne sont pas appropri s en fonction du lieu ou de la temp rature o ils sont habituellement port s Les enfants peuvent tre v tus de fa on inappropri e pour les activit s normales et n cessaires par exemple l cole mais a ne les emp che pas de participer ou de se rendre l cole 4 S rieusement ina
156. ries de scores sous la colonne score pond r Score moyen pour les 43 chelles Facteur 2 dispositions parentales F2 On obtient le score moyen pour les 43 chelles en Additionner les scores pond r s de gravit additionnant les scores pond r s de gravit des 43 des chelles 16 17 19 20 21 24 25 26 27 chelles si elles ont toutes t compl t es et en les 29 34 et les diviser par 11 ou par le nombre divisant par 43 La somme totale des scores d chelles pour lesquelles vous avez de pond r s de gravit doit toujours tre divis e par l information le nombre total des chelles pour lesquelles vous avez pu obtenir de l information Par exemple s il y a trois chelles avec une cote Z et quatre avec une cote X le score moyen au global sera calcul en additionnant tous les scores pond r s de gra vit et en divisant ce total par 36 43 7 Il suffit d arrondir les valeurs obtenues exemple 64 4 64 Facteur 3 fonctionnement de l enfant F3 Additionner les scores pond r s de gravit des chelles 11 32 37 38 39 40 41 42 43 et les diviser par 9 ou par le nombre d chelles et 64 5 65 pour lesquelles vous avez de l information Cette op ration sera effectu e pour chacun Un minimum de 50 des chelles 22 43 des enfants identifi s sur votre profil des seuils d intervention ou feuille de compl t es demeure une limite en dec de cim compilation laquelle il devient
157. riques s imposait Nous avons donc valu la fid lit et la validit de l ICBE aupres de la population qu b coise V zina et Bradet 1990 La fid lit La fid lit d un test indique le degr de coh rence entre plusieurs mesures cens es mesurer le m me construit Il peut s agir de mesures prises des 22 I est noter entre autres que les chelles 22 Soutien au parent principal et 23 Disponibilit et accessibilit des services donnent de l information quant l isolement de la famille L ICBE s av re tr s utile pour un professionnel qui doit valuer et intervenir dans une situation fa miliale En compl tant l instrument de mesure l intervenant s assure d avoir valu les aspects les plus importants consid rer pour poser un juge ment global les 43 chelles ou diff renci selon les facteurs et les dimensions th oriques concer nant le bien tre du ou des enfants concern s L ICBE aide l intervenant cibler la fois les points forts et les points faibles de la famille va Tu e en relation avec l exercice des responsabilit s parentales et le bien tre de l enfant moments diff rents effectu es l aide d instru ments consid r s quivalents ou encore faites par des juges diff rents Le but en mesurant les diff rents types de fid lit d un instrument est de savoir jusqu quel point on peut se fier aux r sul tats obtenus avec un instrument de mesure
158. rpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales ICBE i valuation du bien tre de l enfant et des capacit s parentales t che complexe Vers une d finition et une classification La litt rature donne rarement une d finition pr cise et claire permettant de d terminer sans quivoque ce que l on entend par le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales On trouve un essai de clarification sur le plan juridique comme en t moignent les articles 38 et 38 1 de la Loi sur la protection de la jeunesse 1979 Dans ces articles les menaces au bien tre de l enfant sont d finies en termes de compromis sion ou de possibilit de compromission sa s cu rit ou son d veloppement Malgr les pr cisions apport es par les alin as des articles 38 et 38 1 indiquant les situations dans lesquelles Ia s curit ou le d veloppement de l enfant est ou risque d tre compromis il s av re tout de m me difficile de faire la distinction entre certains probl mes soit cause de leurs interrela tions soit en raison de la difficult distinguer la cause du probl me de ses cons quences Dans une perspective autre que juridique on retrouve dans la litt rature diff rentes fa ons de concevoir et de regrouper entre elles les diverses facettes du bien tre de l enfant en relation avec l exerc
159. rs per oivent l importance de clarifier des notions li es la protection et syst matiser les proc dures d valuation des cas complexes qui les confrontent Le cadre socio judiciaire dans lequel s inscrit le processus de prise de d cision exige d sormais de la part des intervenants des valuations davantage bas es sur des faits En dehors du contexte de protection les intervenants ont aussi prendre les meilleurs moyens pour identifier les besoins des enfants et des parents pour mettre en vidence les forces et les faiblesses dans les familles choisir une orientation et valuer par la suite les r sultats de leurs interventions La validation pour le Qu bec de l I C B E constitue une contribution d autant plus importante la pratique professionnelle que les instruments qui permettent une valuation syst matique des dimen sions qui peuvent affecter le bien tre des enfants dans leur famille sont encore tr s peu nombreux Au moins trois conditions vont permettre un usage judicieux de l I C B E 1 l instrument devra tre per u par les praticiens comme un outil d aide du diagnostic et la prise de d cision qui ne remplace jamais le jugement clinique 2 son utilisation devra sappuyer sur une formation ad quate des praticiens 3 les praticiens sociaux devront utiliser cet outil dans un esprit d exp rimentation et b n ficier d un appui important des tablissements qui veulent proposer l usage d un tel outil l
160. rtie de ses besoins physiques Le surpeuplement de la maison 6 est une chelle non comprise dans ce construit th orique la quelle il faut toutefois porter attention pour ce groupe d ge Indices de vuln rabilit Les probl mes de conduite de l enfant sont un indice dans le choix des mesures en lien avec la n gligence environnementale Toutefois l inca pacit de l enfant et son degr d atteinte par exem ple au niveau de la mobilit physique influencera la nature et l urgence des correctifs apporter L intensit des probl mes de conduite guidera la priorisation des mesures Les forces de l enfant sont identifi es et utilis es toutefois il faut viter la sur responsabilisation de l enfant Indices de capacit parentale Lorsque les parents ont les capacit s d assurer les soins et une reconnaissance du ou des probl mes l intervention se r alise dans un contexte d aide et non de contr le L intensit des mesures varie selon la gravit de la situation Les mesures pri vil gi es sont l aide concr te de courte dur e le soutien et l utilisation des ressources disponibles dans l entourage La mobilisation des parents constitue un l ment positif dans le pronostic et influence la dur e de l intervention En pr sence d une reconnaissance du probl me et de capacit s parentales ad quates une d mobilisa tion des parents nous am ne travailler la motiva tion des parents apporter des mesure
161. rvices 1 Ad quat Le parent est activement et compl tement engag dans la planification et l applica tion des services et du traitement Ceci tient la fois pour les services orient s vers l enfant ou orient s vers le parent lui m me accepte et utilise activement les services pertinents incluant le fait d tre r f r d autres intervenants ou d autres organismes fournisseurs de services Le parent va ses rendez vous se rend disponible lorsque le besoin est l et suit les directives au meilleur de ses capacit s Le parent se sent concern par l impact des services ou des traitements se plaint des services inad quats lorsque c est le cas Le parent peut ne pas tre en accord avec tout ce qui lui est sugg r mais essaie d tre constructif dans la proposition d alternatives Lorsque des probl mes de coop ration apparaissent on remarque qu il y a des circonstances att nuantes 2 L gerement inad quat Le parent n est pas aussi activement ou concr tement engag qu il devrait l tre dans la planification des soins et des services requis Ceci peut tre d au fait que le parent est plut t d sorganis et ou quelque peu ambivalent propos des services Il accepte et utilise les services appropri s mais il ne fait pas toujours le meilleur usage de ces services ou les laisse tomber trop t t Il poursuit la d marche de suivi mais de fa on quelque peu d r gl e Il prend les rendez vous n
162. s La chroni cit des abus est valu e de m me que la capacit du jeune se prot ger Il est associ dans la recherche des moyens de protection Lorsque les abus ont laiss des s quelles psychologiques la th rapie individuelle pour l adolescent est consid rer Indices de vuln rabilit Les probl mes de conduite de l enfant augmentent le risque d abus physique et sa vuln rabilit La pr sence de handicap chez l enfant peut aussi accentuer le rejet par le parent et les mauvais traitements physiques Les mesures envisag es seront plus nombreuses que celles pour un enfant sans incapacit L laboration d un plan de services impliquant diverses ressources aura pour objectif d aider le milieu familial Dans la mesure o l enfant pr sente des probl mes de conduite importants il faudra en tenir compte dans le choix des moyens Le placement dans une ressource sp cialis e en fonction de l ge et de capacit s de protection est consid r Indices de capacit parentale Rappelons par le choix des mesures qu il faut avoir fait la distinction entre la correction physique abusive et la dynamique d un parent violent prime abord il n y a pas de relation vidente entre la capacit donner des soins physiques et l abus physique En pr sence de capacit s des parents l aide propos e l int rieur de la famille sera sous forme de mesures de suivi social d appoint r pit d pannage de support et
163. s applique pas A 28 chelle 26 Attentes des parents face aux enfants 1 Parent tr s r aliste Le parent a une bonne connaissance ou encore est capable de bien estimer quels sont Jes comportements appropri s en fonction de l ge Le parent encourage graduellement l enfant adopter un comportement plus mature mais fait attention de ne pas le frustrer Le parent aide l enfant ex cuter des t ches dans la mesure o il en a besoin mais ne lui permet pas d abandonner trop t t Le parent montre beaucoup de flexibilit dans ses demandes et offre des options aux enfants Le parent peut faire quelques erreurs mais celles ci sont facilement reconnues et corrig es 2 Parent parfois irr aliste mais ouvert l am lioration Le parent a une assez bonne connaissance des comportements appropri s selon l ge mais parfois il maintient des siandards trop lev s ou trop bas pour l enfant Le parent fait parfois des demandes qui vont frustrer la fois l enfant et le parent ou encore parfois ne permet pas l enfant de pratiquer de nouveaux comportements Toutefois le parent va rarement punir l enfant pour son manque d habilet se conformer aux demandes ou encore pour l essai de nouveaux comportements Le parent est plus confus que f ch Le parent est ouvert aux conseils et la super vision Il veut tre r aliste avec les enfants et il comprend leurs besoins et leurs capacit s 3 Parent quelque peu irr
164. s correc tives tout en assurant la protection des enfants Le placement temporaire de l enfant sauf adoles cent est consid rer comme mesure permettant un r pit et la r organisation du milieu familial noter que dans la dimension environnementale il faut consid rer le syst me de valeurs du client qui peut tre diff rent du n tre Uneattitude ferme pour assurer la s curit physique de l enfant et la responsabilisation du milieu parental sont requises Lorsque les capacit s parentales se r v lent inad quates ou insuffisantes ou encore que les parents ne se mobilisent pas reconnaissance motivation coop ration il y a une intensification des mesures pour que la situation soit corrig e recours des personnes substituts l auxiliaire familiale jusqu au placement selon la gravit de la situation et l atteinte l int grit physique de l enfant N gligence physique corporelle Soins de sant physique Nutrition r gime alimentaire Habillement Hygi ne personnelle Surveillance des jeunes enfants moins de 13 ans Mesures possibles Suivi social individuel enfant ouparent Suivi social de la famille Aide concr te Auxiliaire familiale Sensibilisation du milieu Soins m dicaux obligatoires Contr le m dical Hospitalisation Famille d accueil V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Age De 0 4 ans plus l enfant est jeune plus le niveau de vuln
165. s d intervention pour l article 38b de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38c de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38d de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38e de la Loi de la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38f de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38g de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38h de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38 1a de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38 1b de la Loi sur la protection de la jeunesse Interpr tation des seuils d intervention pour l article 38 1c de la Loi sur la protection de la jeunesse A 52 b Profil des seuils d intervention pour les chelles de l ICBE Nom de l enfant valu Parents valu s m re Intervenant e chelle 1 Soins de sant physique 2 Nutrition r gime alimentaire 3 Habillement 4 Hygi ne personnelle 5 Ameublement de la maison 6 Surpeuplement de la maison 7 Propret et entretien de la maison 8 Assurance d un lieu de r sidence 9 Services disponibles
166. s insatis factions qu a t labor initialement The Child Well Being Scales de Stephen Magura et Beth Moses 1986 Cet instrument offre justement l avantage de faire l inventaire complet et d taill des facettes concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsa bilit s parentales Il permet donc de bien identifier les forces et les faiblesses du milieu parental afin d en estimer l impact sur la satisfaction des besoins du ou des jeunes concern s par l valuation pr sentation de l instrument La conception et l laboration du Child Well Being Scales Magura et Moses 1986 L instrument original am ricain a t d velopp par Stephen Magura et Beth Moses 1986 dans le cadre des recherches du Child Welfare League of America Il a t construit partir d environ deux cents variables ayant comme th me le bien tre de l enfant De ces items une s rie d chelles a t retenue selon diff rents crit res de s lection en lien troit avec la pertinence et la couverture compl te des principaux aspects de la notion de bien tre de l enfant validit de contenu Des professionnels de l intervention sociale et familiale ont t consult s pour la r vision de diff rentes versions pr liminaires de l instrument en fonction de sa validit apparente L instrument a t ensuite pr test avec des travailleurs sociaux oeuvrant dans des organismes de services sociau
167. s physiques chroniques des inca pacit physiques des maladies mentales ou motionnelles l abus de substance des activit s criminelles etc Le parent a besoin d aide et peut d j en recevoir pour ces probl mes n y a aucune n cessit ou aucun plan pour une hospitalisation une institutionnalisation ou une incarc ration des parents Le probl me n est pas de longue dur e ou s il l est il a t am lior r cemment Des services de support par exemple counselling soins m dicaux semblent suffisants pour stabiliser la situation ou pour l am liorer davantage 3 Mod r ment mad quat Le parent a un probl me physique mental motionnel ou comportemental qui dure depuis longtemps ou encore qui s est r cemment d t rior Le probl me peut tre r curent et ne pas tre compl tement gu rissable Le parent a t est ou sera hospitalis institutionnalis ou incarc r Le parent va reprendre l exercice de la responsabilit au moins partielle de son enfant mais on doit pr voir plus long terme un substitut pour des soins ad quats apporter aux enfants Des soins substituts temporaires ont d j t sont maintenant ou seront utilis s durant l absence du parent ou sont utilis s comme service de r pit mais leur utili sation long terme n est pas n cessaire 4 S v rement inad quat En raison d un probl me physique mental motionnel ou comportemental le parent n a pas actuell
168. s pour plusieurs jours Les couches ou sous v tements sales peuvent ne pas tre chang s avant plusieurs heures 4 S rieusement inad quat Les enfants n ont pas t lav s ou nettoy s depuis plusieurs semaines au moins Les odeurs mises par les enfants sont tr s fortes Les dents sont sales tach es Les v tements sont sales tach s et probablement pas nettoyables Des plaintes ont t faites par les autres coles etc concernant l hygiene des enfants Les copains ne joueront pas avec ces enfants l pour cette raison Mais les enfants ne souffrent d aucune maladie due un manque d hygi ne personnelle 5 S v rement inad quat Les enfants souffrent de plusieurs des conditions d crites la cat gorie 4 ci haut cause d une hygiene d ficiente au moins un enfant est malade par exemple avec des d sordres intestinaux et devrait recevoir une attention m dicale E X Information insuffisante Z Ne s applique pas A 6 chelle 5 Ameublement de la maison 1 Ad quat Le foyer a un ameublement de base essentiel une salle de bain et une cuisine avec po le et r frig rateur qui sont en bonne condition et en bon tat de marche Les r parations n cessaires et les remplacements sont faits rapidement Le foyer a des items sp cialis s pour le soin des enfants par exemple un berceau des chaises hautes un carosse etc si c est n cessaire Il n y a pas plus de un ou deux probl mes
169. sive 100 93 22 18 13 1 30 Privations physiques d lib r es boire et manger 100 75 42 15 4 31 Restrictions physiques excessives 100 94 24 13 32 Acc s limit au foyer 100 53 30 30 8 33 Abus sexuels parent 100 48 18 18 18 6 2 9 autre adulte 100 38 30 25 25 12 34 Menaces d abus 100 54 46 17 35 Exploitation conomique 100 50 46 13 36 Protection contre les abus l re entrevu 100 50 23 suivi 100 30 12 37 Besoins d instruction 100 73 61 41 38 Rendement scolaire 100 76 64 45 39 Fr quentation scolaire 100 80 45 42 35 40 Relations dans la famille 100 72 52 31 41 Probl mes de conduite de l enfant 100 56 90 42 33 23 42 Comportements d adaptation de l enfant 47 68 100 65 30 43 Incapacit chez l enfant degr d atteinte 100 92 71 51 31 26 Magura et Moses 1986 17 L tude de V zina et Bradet 1990 conclut que l ICBE est un instrument fid le et valide en contexte qu b cois Plusieurs points forts le carac t risent Ainsi il permet d observer d organiser de nuancer d op rationaliser l valuation d une Situation familiale partir de 43 facettes bien distinctes du concept de bien tre chez l enfant Les r sultats de la validation qu b coise V zina et Bradet 1990 et les travaux subs quents V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 indiquent suite une analyse factorielle que l ICBE se compose de trois facteurs voir tableau 3 les conditions de vie au foyer les dispositions
170. stations d affection Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent Th rapie individuelle pour le parent Th rapie individuelle pour l enfant 25 Approbation des enfants Niveau 4 Suivi social individuel Enfant ou Parent Suivi social de la famille Th rapie individuelle pour le parent 26 Attente des parents face aux enfants Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent Groupe d entraide de parent Th rapie familiale 27 Coh rence de la discipline au foyer Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent Groupe d entraide Parent 28 Stimulation et enseignement des parents aux enfants Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent Mesures associ es par 50 et plus des juges e xe aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 29 Discipline physique abusive Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social de la famille Contr le m dical Famille d accueil Hospitalisation Suivi social individuel Suivi social individuel Soins m dicaux Famille d accueil Enfant ou Parent Enfant ou Parent obligatoires Suivi social de la famille Groupe d entraide Suivi social de la famille Suivi social de la famille Soins m dicaux parent Groupe d entraide parent Suivi social individuel obligatoires Enf
171. ster en contact avec la famille 4 S rieusement inad quat Il r siste activement tout contact avec les organismes ou tout engagement Le parent refuse tout service ou encore va saboter activement les services lorsqu il est persuad ou forc de les accepter Parfois il va menacer les fournisseurs de services ou tenter par tous les moyens de les d courager impliquer une autre personne dans ces services On peut avoir beaucoup de difficult contacter cette famille ou demeurer en contact avec elle Elle peut se relocaliser en vue d viter les contacts avec l tablisse ment ou l organisme X Information insuffisante Z Nes applique pas A 24 chelle 22 Soutien disponible au parent principal 1 Soutien disponible Lorsque n cessaire elle peut compter sur l aide de un ou plusieurs membres de la famille imm diate et de deux ou plusieurs amis ou autres membres de la parent Les membres de la famille imm diate sont d finis comme l autre parent un grand parent fr re soeur ou un enfant adulte issu du parent principal 2 Disponibilit de la famille et d un ami Lorsque le besoin se fait sentir elle peut faire appel un ou plusieurs membres de la famille imm diate et un ami ou un autre membre de la parent sur qui elle peut compter 3 Disponibilit de la famille seulement En cas de besoin elle peut appeler l aide deux cu plusieurs membres de la famille imm diate Il n y a pas d
172. stes d abus les trau matismes et les s quelles chez l enfant i e en lien avec la dur e la gravit des gestes d abus sexuels l aide offrir l enfant au plan individuel sera pr cis e en cons quence De plus des mesures de groupe de th rapie 8 9 ans sont sugp r es Des mesures de protection pour l enfant seront appliqu es ainsi que des mesures de contr le et surveillance aupr s des parents et une incitation afin qu ils participent aux groupes de th rapie 53 0 17 ans Dans certaines r gions il existe des protocoles d intervention socio judiciaires qui doivent tre suivis Indices de vuln rabilit Les mesures de traitement en abus sexuel vont tre plus difficiles actualiser s il y a des problemes de conduite chez l enfant ou l adolescent Il est important d identifier l origine de ces pro bl mes afin d offrir l aide appropri e sont ils des cons quences de l abus sexuel associ s l abus ou ant rieurs Les mesures visent l arr t d agir et peuvent aller jusqu au placement en famille d accueil ou en C R Les difficult s de comportement chez l enfant en lien avec les gestes d abus sexuels son endroit n cessiteront probablement de l aide au plan individuel Avec la pr sence de handicap les mesures et le traitement doivent en tenir compte pour un choix judicieux Se le handicap est une d ficience intel lectuelle il faut accentuer les mesures d encadrement pour le parent l adolesce
173. struit comparaison entre les r sultats obtenus avec l instrument et la mesure d autres construits reli s th oriquement avec l instrument mais des niveaux diff rents A2 us N helle 1 Soins de sant physique 1 Ad quat Aucun enfant ne pr sente des blessures non trait es des maladies ou des incapa cit s et qui pourrait b n ficier d un traitement m dical dentaire optom trie etc Les enfants sont amen s chez le m decin pour examen aussit t que des sympt mes apparaissent Tous les enfants re oivent les soins pr ventifs requis par leur ge 2 Acceptable mais l g rement inad quat Aucun enfant ne pr sente des conditions m dicales non trait es et qui pourrait b n ficier d un traitement m dical Toutefois les soins pr ventifs m dicaux et dentaires par exemple immunisation v rification dentaire orthop die pourraient tre am lior s 3 Mod r ment inad quat Au moins un enfant ne re oit pas les soins m dicaux qu il devrait normalement recevoir pour une blessure ou une maladie La condition de l enfant va probablement se r tablir d elle m me sans soins m di caux Toutefois des soins m dicaux pourraient r duire les risques de complication soulager la douleur acc l rer la gu rison ou r duire les risques de contagion 4 S rieusement inad quat Au moins un enfant souffre d une maladie ou d une incapacit qui d range son fonctionnement normal Il n y a pas de di
174. t auxquelles sont associ s des niveaux de risque que le bien tre de l enfant soit menac IC B E inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales Niveau compos d un ou de criteres qui correspondent des situations qu un enfant et sa famille peuvent vivre 3 6 niveaux selon Jes chelles Un niveau est quivalent un score pond r de gravit Profil des seuils d intervention illustration des niveaux des scores pond r s de gravit et de l interpr tation des r sultats asso ci s aux seuils d intervention en L P J pour un enfant et sa famille pour les 43 chelles les facteurs et les dimensions th oriques indiquant qu une intervention en protection de la jeunesse est couramment requise Score inoyen un r sultat obtenu par la somme des scores pond r s de gravit divis e par le nombre d chelles compl t es pour l ensemble de l inventaire 43 chelles pour les facteurs et pour les dimensions th oriques Scores pond r s de gravit nombres variant de 0 plus serieux 100 ad quat pour chacun des niveaux des 43 chelles ls sont utilis s pour calculer le score moyen pour les 43 chelles pour les facteurs et pour les dimensions th oriques Seuils d intervention l ensemble des niveaux traduits en score pond r de gravit indiquant qu une intervention en protection de ia jeunesse est couramment requise Validit de con
175. t qu il devienne assez f ch contre les enfants qu il ne sache pas ce qui pourrait arriver etc 3 Menace verbale directe Des menaces verbales sp cifiques et directes d abuser ou de faire mal ont t prof r es envers les enfants Cela peut aussi inclure certaines menaces indirectes Les menaces sont telles que si elles taient ex cut es elles pourraient entrainer un danger r el sur le plan physique ou motionnel pour l enfant Cette cat gorie pourrait inclure des menaces d abus physiques de privation exces sive d eau ou de nourriture d abus sexuels etc Toutefois il n y a eu aucune tentative en vue de mettre ex cution ces menaces 4 Menaces directes d abus mais aucune blessure n en r sulte L enfant a t plac dans diverses situations dangereuses par exemple tenu sur le bord d une fen tre ouverte tenu au dessus de l eau o il pourrait se noyer ou on lui permet d lib r ment de se promener dans un endroit o il est fort possible que l enfant subisse des blessures etc Toutefois l enfant n a actuellement subi aucune blessure m me s il a pu tre tr s effray Noter que si une blessure est survenue elle devrait tre indiqu e l chelle 29 Discipline physique abusive X Information insuffisante Z Nes applique pas 38 chelle 35 Exploitation conomique 1 Aucune exploitation conomique Si un enfant travaille il s agit d un travail appropri G e travail la mais
176. t lav e seulement quand il n y a plus rien de propre La nourriture p rissable est non r frig r e et l occasion est g t e On voit de la vermine qui se prom ne sur le plancher m me durant le jour l peut y avoir des souris pas de rats Les murs les portes et les boiseries de la chambre de bains sont vraiment tach s de graisse et de salet Les draps sont souvent utilis s m me s ils sont sales Attention commencez la lecture par la page suivante A 9 Echelle 7 Propret et entretien de la maison suite 4 S rieusement inad guat Les planchers les tapis les tuiles les pr larts les portes etc sont vraiment incrust s de salet de d bris ou de restants de nourriture on trouve des excr ments d humains ou d animaux Partout il y a une paisse couche de graisse et de poussi re Le foyer sent l urine ou les selles ou encore la pourriture Les vidanges sont accumul es sur le plancher de telle fa on qu il est difficile de faire le tour La vaisselle n est pas lav e La famille mange souvent dans de la vaisselle sale ou ne l utilise pas La nourriture p rissable est souvent avari e et on ne s en d barrasse pas rapidement Il y a pr sence de souris et de rats la vermine se retrouve un peu partout dans la maison La famille dort sur des matelas sales dans des draps sales ou tach s profond ment I n y a pas par contre d enfants qui sont malades cause de cette salet 5 S v
177. t pas un danger pour lui m me ou pour les autres 5 Sympt mes tr s s v res incapable de fonctionner dans un ou plusieurs de ses r les majeurs placement temporaire requis Les sympt mes existent et l enfant est incapable de fonctionner dans un ou plusieurs de ses r les majeurs Cela peut tre d au fait que les sympt mes sont tr s s v res ou que les services ou th rapies n ont pu jusqu maintenant am liorer de facon significative ses sympt mes On ne permettra pas l enfant d assumer un ou plusieurs de ses r les principaux parce que le lui permettre ne lui apporterait aucun b n fice ou pourrait m me tre dangereux pour lui ou pour les autres et ou parce que l enfant rend impossible aux autres la poursuite de leurs propres activit s m me avec difficult et ou parce qu il y a des sanctions qui devraient tre prises contre l enfant et ou parce que l enfant repr sente un danger pour lui m me ou pour les autres L enfant sera ou est temporairement institutionnalis hospitalis ou plac dans une r sidence Le placement long terme n est pas une ressource envisag e 6 Sympt mes tr s s v res placement long terme ou permanent pr vu M me description qu l item 5 plus haut except que les sympt mes sont chroniques et tendus l ensemble des sph res de sa vie ou encore parce qu il y a un pronostic si n gatif que le placement long terme l institutionnalisation l hospitalisation ou
178. te chelle porte sur la quantit af la qualit des aliments disponibles et four nis l enfant ainsi que sur les cons quences d une alimen tation inad quate Deux aspects sont pris en consid ration pour juger de la qualit des aliments a l quilibre alimentaire consid r moins s rieusentent et b la salubrit consid r e plus s rieusement La quantit des aliments four nis est mesur e en fonction des aliments pr par s et disponibles pour les enfants Les aspects mesur s dans cette chelle sont ind pen dants du caract re d lib r de l implication des parents dans la situation inad quate Nutrition r gime alimentaire 1 Ad quat Les enfants re oivent des repas r guliers et suffisants ce qui satisfait aux conditions de base d un r gime alimentaire quilibr 2 Acceptable k Les repas pr par s sont souvent d s quilibr s sur le plan nutritionnel et l occasion sont saut s Les enfants pr parent eux m mes leur nourriture ou doivent compl ter leur r gime alimentaire l ext rieur du foyer 3 L g rement inad quat Les repas sont irr guliers et souvent ne sont pas pr par s mais habituellement au moins un repas par jour est fourni l enfant Souvent les enfants se servent eux m mes manger parfois ils ne trouvent que des aliments en quantit insuffisante dont la valeur nutritive est inad quate 4 Mod r ment inad quat Il y a
179. te au niveau 3 de l chelle 11 Soins de sant mentale repr sente le m me degr de gravit qu un score de 50 accord pour le niveau 4 de l chelle 14 Gardiennage De la m me fa on l cart entre un score de 80 et un score de 40 peut tre consid r gal l cart entre un score de 65 et un score de 25 Cependant il est incorrect de consid rer qu un score de 60 repr sente une situa tion deux fois plus dangereuse qu une situation cot e 30 En effet la valeur 0 z ro accord e sur une chelle intervalles gaux ne constitue pas une absence totale de bien tre pour l enfant Il s agit simplement d un point de r f rence z ro arbitraire et non absolu pour l attribution des scores pond r s de gravit aux situations d crites dans les chelles Il est donc erron de consid rer ces scores comme des pourcentages Il est important de remarquer que pour les niveaux une valeur plus lev e est associ e une situation plus s v re ou plus probl matique Cependant pour les scores pond r s de gravit un degr plus lev de gravit s exprime par une valeur num rique moins lev e par exemple la situation la plus risque le niveau 6 de l chelle 2 quivaut un score pond r de gravit de 9 Tableau 2 Scores pond r s de gravit des diff rents niveaux des chelles de l ICBE Nom de l chelle niveaux des chelles 2 3 l Soins de sant physique 100 81 56
180. tinuit de la figure parentale Niveau 4 Niveau 5 Suivi social individuel Famille d accueil Enfant ou Parent Suivi social individuel Suivi social de la famille Enfant ou Parent Famille d accueil Clarification Projet de vie Clarification Projet de vie 19 Reconnaissance des probl mes par les parents Niveau 3 Suivi social individuel Enfant ou Parent Suivi social de la famille 20 Motivation des parents r soudre les probl mes Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Suivi social individuel Suivi social individuel Suivi social individuel Enfant ou Parent Enfant ou Parent Enfant ou Parent Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social de la famille Groupe d entraide parent Groupe d entraide parent Famille d accueil 21 Coop ration des parents avec les services Niveau 4 Suivi social de la famille ze Suivi social individuel Enfant ou Parent Mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 22 Soutien disponible au parent principal Niveau 6 Sensibilisation de l entourage Suivi social de la famille Groupe d entraide parent 23 Disponibilit et accessibilit des services Le grand nombre de donn es manquantes ne nous permet pas de d terminer un seuil d intervention pour l chelle 23 24 Acceptation des enfants et manife
181. tion pour l enfant Suivi psychiatrique de l enfant Suivi social de la famille 12 Surveillance des jeunes enfants y Niveau 4 Niveau 5 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Sensibilisation de Suivi social individuel l entourage Enfant ou Parent Contr le m dical Famille d accueil 13 Supervision des adolescents Niveau 4 Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent Groupe d entraide Parent Services externes CA de r adaptation 14 Gardiennage Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Famille d accueil Sensibilisation de Sensibilisation de Suivi social de la l entourage l entourage famille Suivi social individuel Enfant ou Parent 58 e mad Mesures associ es par 50 et plus des juges experts aux seuils d intervention et aux niveaux situ s sous le seuil d intervention Tableau 7 pour les 43 chelles de l ICBE N 10 15 Gestion du budget Niveau 4 Suivi social individuel Enfant ou Parent Suivi social de la famille 16 Capacit s parentales assurer les soins Niveau 3 Niveau 4 Suivi social individuel Famille d accueil Enfant ou Parent Suivi social individuel Suivi social de la famille Enfantou Parent Auxiliaire familiale Clarification Projet de Vie 17 Relations entre les conjoints Niveau 4 H bergement pour femmes enfants Suivi social de la famille 18 Con
182. tion de la jeunesse minist re de la Justice Gouvernement du Qu bec Biblioth que nationale du Qu bec 1981 McLaren et Brown R F Les probl mes des enfants victimes de mauvais traitements et de n gligence Sant mentale au Canada 1989 vol 37 No 3 p 1 6 Mayer Renaud M coll Berthiaume M Les entants du silence Revue de la litt rature sur la n gligence l gard des enfants Centre de services sociaux du Morntr al M tropolitain Qu bec 1985 p 112 122 Ministere de la Sant et des Services sociaux du Qu bec Manuel de reference sur lg Loi sur la protection de la jeunesse Quebec 1990 Nixon J et Pearn J Wilkey l Petrie G focal Class and Violent Child Death an Analysis of Fatal Nonaceidental Injury Murder and Fatal Child Neglect Child Abuse and Neglect 1981 vol 5 p 111 116 Pearce J W et Walsh K L Les caract ristiques des enfants maltrait s compte rendu de recherches Sant mentale au Canada 1984 vol 32 No 2 p 2 6 Polansky N A Chalmers N A Buttenwieser E Williams D Childhood Level of Living Scales Urban version Athens School of Social Work University of Georgia 1981 Rapport de la Commission d enqu te sur les services sociaux et sur les services de sant minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec 1985 Selltiz C et Wrightsman L S Cook S W Les m thodes de recherche en sciences sociales T
183. trice rapidement L intervention doit tre rapide ce moment et les mesures privil gi es seront d ordre concret par ex des services tels que soins m dicaux auxiliaire familiale etc Une attention particuli re sera accord e la salubrit propret des lieux de m me qu la s curit physique la maison et le gardiennage des services mat riels seront requis pour rem dier cette situation 3 et 4 ans l enfant pr sente encore une grande vuln rabilit mais elle est moindre qu 0 2 ans Le focus sera mis sur les m mes dimensions que celles soulign es pour les enfants de 0 2 ans Les mesures sont similaires et en plus l utilisation de services de garderie est propos e 47 De 5 11 ans et selon son degr de maturit l enfant est davantage capable de verbaliser ce qu il vit ses besoins Ainsi il est un peu plus en mesure de se prot ger l assurance d un lieu de r sidence est un l ment consid rer particuli re ment pour ce groupe d ge pour r pondre ses besoins de socialisation et de scolarisation cela s ajoutent le gardiennage la s curit physique la maison Les mesures de soutien aide concr te la famille sont indiqu es 12 17 ans le jeune tant plus autonome les mesures propos es sont au niveau d un suivi social de la famille et de l aide concr te L adoles cent peut aller chercher de l aide dans son entourage et trouver ainsi une r ponse une pa
184. truction Rendement scolaire Fr quentation scolaire Relations dans la famille Probl mes de conduite de l enfant Comportements d adaptation de l enfant Incapacit chez l enfant a type d incapacit et b niveau d incapacit Les dimensions th oriques Dans une deuxi me tape des dimensions th oriques issues de la litt rature et de l exp rience clinique ont t form es par le regroupe ment d chelles selon qu elles mesurent un type donn de probl matiques de n gligence d abus de troubles de comportement voir tableau 4 Il est noter que ce regroupement par dimension th orique est sp cifique aux travaux de V zina et Bradet non ceux de Magura et Moses 1986 Dans ce regroupement 32 des 43 chelles sont pr sentes La dimension de n gligence physique fait r f rence la r ponse ou non aux besoins de l enfant aux plans corporel et environnemental Au plan corporel ce sont les besoins physiques alimentaires vestimentaires hygi niques de surveillance et les soins de sant qui sont observ s valu s en lien avec les manifestations chez l enfant selon la gravit de l omission L atteinte l int grit physique est d crite Au plan environ nemental c est la pr sence ou l absence de r ponses aux besoins de s curit physique tels que l abri la s curit physique la propret des lieux le confort et le gardiennage La dimension de n gligence motionnelle
185. ts Unis dans le but d valuer les probl mes familiaux chez les enfants Dans la mesure o l on d sire utiliser un instrument unique qui permet d identifier dans une famille tous les probl mes relatifs aux abus et la n gligence envers les enfants et qui permet aussi de mesurer la gravit de ces probl mes la plupart de ces outils s av rent peu satisfaisants G n ralement ils ne mesurent que certains aspects du probl me ne s adressent qu une certaine cat gorie d enfants ou encore pr sentent des lacunes quant leurs qualit s m trologiques 11 Dans un deuxi me temps une autre distinction se manifeste l int rieur m me de ces groupes Ainsi les probl mes de n gligence physique grave seraient plus manifestes dans les familles tr s bas revenu que dans les autres familles De la m me facon les probl mes d abus physiques seraient galement plus fr quents dans les familles faibles revenus tandis que la pr sence des pro bl mes d abus sexuels se retrouvent dans toutes les classes sociales Les diverses probl matiques dont il a t fait mention s av rent complexes cerner et valuer tant donn leur multifactorialit et le cort ge de valeurs et normes sociales leur sujet Les connaissances et les recherches doivent donc se poursuivre afin de mieux documenter ces pro bl matiques et cibler des interventions les plus efficaces et efficientes C est dans la perspective de r duire ce
186. ts bris es des br lures mod r ment s v res i e infliger de blessures r elles du 2e degr fractures des petits os contusions l g res etc devrait tre rapport e Les blessures mod r es ne requi rent habituellement pas l hospitalisation pour des l chelle 34 menace d abus raisons m dicales Toutefois l enfant peut amp tre hospitalis pour des raisons de protechon Commencez la lecture de l chelle Discipline physique abusive la page suivante A 32 chelle 29 Discipline physique abusive isuite 6 Utilisation de force physique excessive et inappropri e qui entra ne des blessures s rieuses Voir les d finitions et exemples de force excessive ou inappropri e dans l encadr L enfant a subi des blessures s rieuses qui requi rent toujours une attention m di cale rapide et qui doivent souvent tre trait es d urgence par exemple fracture des longs os blessures internes br lures de 3e degr i e tr s s v res blessures au cerveau ou la mo lle pini re blessure aux yeux des coupures profondes ou encore des perforations qui pourraient donner lieu une infection Les blessures pourraient entrainer des menaces la vie de l enfant ou pourraient r sulter dans des handicaps physique ou mental ou pourraient entrainer d figura tion du jeune ou pourraient entrainer une douleur chronique et profonde L hospitalisation est habituellement requise pour des raisons m dicales X
187. ue celles pr vues par exemple le sofa sert de lit etc Ce foyer peut manquer de chauffage l occasion ou de ventilateurs lorsque c est n cessaire 4 S rieusement inad quat Dans ce foyer des fonctions essentielles l alimentation et l hygi ne ne peuvent pas tre remplies en raison du manque d appareils n cessaires ou encore du man que d ameublement requis La plus grande partie de l ameublement ne peut tre r par et n est pas utilisable I n y a pas ou tr s peu de serviettes de d barbouillettes de draps d ustensiles d appareils m nagers On substitue l ameublement par des items inappropri s par exemple des boites servent de chaises etc Le foyer a une apparence d nud e X Information insuffisante Z Nes applique pas AY chelle 6 Surpeuplement de la maison 1 Aucun surpeuplement L espace dont la famille dispose est completement ad quat Il y a des pi ces d sign es et s par es pour diff rentes fonctions l int rieur de la maison et aussi pour des activit s personnelles par exemple manger dormir faire manger se recr er Il y a suffisamment d espace pour les activit s normalement faites en priv pour chacun des membres de ia famille 2 L ger surpeuplement Les adultes et les enfants ont des endroits s par s pour dormir mais les enfants de 6 8 ans de sexes oppos s peuvent tre amen s partager le m me lit Jusqu quatre enfants peuvent tre ame
188. uer une situation et planifier l intervention Il faut garder en m moire cette non repr sentation et avoir recours l ensemble des 43 chelles pour bien cerner la situation de l enfant et de sa famille Echelles non repr sent es dans les facteurs ou dans les dimensions th oriques Surpeuplement la maison Supervision des adolescents Soutien disponible au parent principal Disponibilit et accessibilit des services Stimulation et enseignement des parents aux enfants Exploitation conomique Protection contre les abus Qualit s m trologiques et rigueur scientifique de l ICBE Les qualit s m trologiques ou m triques d un instrument de mesure sont en quelque sorte des v rifications tr s rigoureuses la fois quantita tives et qualitatives qui permettent d affirmer que son utilisation pour une population donn e peut se faire en toute s curit V rifier les qualit s m triques c est de plus laborer un contenu et des r gles tr s pr cises d utilisation auxquelles il ne faut en aucun cas d roger Traduire un instru ment soustraire ou ajouter une question ou modi fier le choix des r ponses n cessitent une nouvelle tude de validation Dans un ouvrage publi aux tats Unis en 1986 Stephen Magura et Beth Moses concluent que le Child Well Being Scales poss de de bonnes qualit s m triques Afin d utiliser cet instrument en contexte qu b cois une nouvelle tude des qualit s m t
189. ures doivent tre consid r es comme des possibilit s des suggestions et elles ne sont pas exclusives Afin d alimenter davantage votre r flexion dans le choix des mesures cliniques visant modifier la situation de l enfant d autres variables ont t ajout es et ce de facon sommaire Mesures possibles non exhaustive Suivi social individuel enfant ou parent Suivi social de la famille Ainsi pour chacune des six dimensions th oriques Aide concr te touchant les probl matiques de n gligence d abus Auxiliaire familiale et de troubles de comportement en lien avec les Sensibilisation du milieu mesures des nuances sont apport es en fonction Goinsin dicaus obligatoires de la cat gorie d ge de l enfant 0 2 ans 3 4 ans Contr le m dical 5 11 ans et 12 17 ans des indices de vuln rabilit Placement en famille d accueil de l enfant les chelles 41 42 et 43 et des indices de ca pacit parentale les chelles 16 19 20 et 21 V zina et Pelletier coll Lord et Thibault 1992 Age L enfant en bas ge 0 2 ans est enti rement d pendant de l adulte pour obtenir une r ponse _ses besoins de s curit physique entre autres Une absence de r ponse ou une r ponse inappropri e peut affecter ou menacer son int grit physique En cas d atteinte l int grit physique de l enfant le retrait de l enfant du milieu familial peut tre indiqu s il n y a pas de possibilit d intervention correc
190. uvent qu il est pr sent Ceci a affect de facon n gative le rendement de l l ve l cole Il y a eu plusieurs plaintes port es l attention des parents de la part de l cole mais toutefois une action plus forte n est pas encore consid r e comme tant pertinente ou requise 4 Faible fr quentation forte r action de l cole L enfant ne fr quente pas l cole durant plusieurs semaines la fois et en fin de compte est absent plus souvent que pr sent m me s il est inscrit L enfant aura besoin d une r cup ration intensive pour rattraper les autres l cole Il y a eu plusieurs plaintes port es par l cole aupr s des parents et maintenant on s attend ce qu il y ait une action plus s rieuse qui soit entreprise par exemple une action en cour 5 Aucune fr quentation enfant non inscrit L enfant ne fr quente pas l cole du tout parce que les parents n ont pas inscrit l enfant L enfant est loin derriere les autres sur le plan acad mique X Information insuffisante Z Ne s applique pas A 43 chelle 40 Relations dans la famille 1 Relations familiales g n ralement positives Il y a tol rance mutuelle et les conflits sont r solus rapidement L enfant participe ad quatement la vie de famille Cela inclut les situations o la relation familiale est bonne m me si l enfant a d tre plac pour une autre raison 2 Fr quents conflits entre l enfant et les membres de la famill
191. veillance correcte et appropri e des activit s des enfants l int rieur de l maison et l ext rieur Le parent sait o se tient l enfant et quelle activit il effectue avec qui il le fait et quelle heure il v retourner la maison Il y a des limites claires aux activit s des enfants Marginal ou acceptable Le parent a de la difficult surveiller les jeunes enfants lorsqu ils sont l int rieur de la maison ll a tendance laisser les jeunes enfants sans surveillance il ne sait pas toujours ce qu ils sont en train de faire Les enfants s embarquent dans des choses qu ils ne devraient pas faire Parfois on trouve les enfants en train de faire des jeux assez dangereux Toutefois aucun enfant n a t bless suite ces types d activit s On sait que le parent est prudent dans sa surveillance des jeunes enfants l ext rieur de la maison Mod r ment inadequat Des jeunes enfants jouent parfois dans des endroits pr s de la rue mais proximit de la maison Les parents savent o se trouvent les enfants mais ne v rifient pas assez souvent ce qu ils sont en train de faire Les parents d pendent beaucoup des autres pour garder un oeil sur leur enfant Le parent peut ne pas tre capable d acc der rapidement l endroit o l enfant est en train de jouer Toutefois aucun enfant n a jamais subi de blessure suite ces conditions S rieusement inad qual Le parent n exerce que tr s peu de surveillanc
192. vi social individuel Enfant ou Parent Suivi social de la famille 41 Probl mes de conduite de l enfant Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social individuel Suivi social de la famille Suivi social de la Enfant ou Parent Suivi social individuel famille Suivi social de la famille Enfant ou Parent Centre de r adaptation Services externes Centre de r adaptation Suivi social individuel CA r adaptation Services externes Enfant ou Parent 7 CA r adaptation 7 42 Comportement d adaptation de l enfant Niveau 1 Niveau 5 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social individuel Enfant ou Parent _ Suivi social individuel Enfant ou Parent Th rapie individuelle pour l enfant Th rapie individuelle pour l enfant Services externes CA r adaptation 43 Incapacit chez l enfant degr Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Suivi social de la famille Suivi social de la famille Suivi social de la famille Services externes Programmes sp cialis s Centre de r adaptation CA r adaptation Suivi social individuel Programmes sp cialis s Enfant ou Parent Centre de r adaptation Mesures associ es par 50 et plus des Tableau 8 juges experts par facteur de l ICBE N 10 Facteur 1 Conditions de vie au foyer Mesures 1 Soins de sant physique Suivi social individuel enfant ou 2 Nutrition r gime alimentaire parent 3 Habillement Suivi social de la famille 4 Hygi ne personnelle Aide concr te 5
193. voir eu tr s faim ou peut avoir eu un accident qui requiert un traitement m dical X Information insuffisante Z Nes applique pas chelle 15 Gestion du budget 1 Ad quat Le parent d pense sagement l argent disponible en donnant priorit aux besoins des enfants La nourriture le loyer et l habillement essentiel ont la priorit Le parent est capable de budg ter sur une longue p riode de temps Lorsque c est n cessaire le parent est capable d tirer l argent qu il poss de de fa on viter d en manquer compl tement Il a rarement besoin d emprunter de l argent l occasion il peut acheter des choses qui ne sont pas n cessaires mais rarement au d triment des choses n cessaires Le parent essaie de garder une r serve d argent au cas o il se manifesterait des besoins inattendus mais importants Si la famille est conomiquement d savantag e ou s il n y a pas de r serve mon taire c est en raison d un revenu insuffisant non en raison d une mauvaise admi nistration des fonds 2 L g rement inad quat Le parent d pense l argent de facon appropri e en donnant priorit aux besoins de l enfant Le loyer la nourriture les n cessit s au niveau de l habillement ont priorit Le parent a un certain probl me budg ter sur une longue p riode de temps Il tendance manquer d argent Et ce n est pas d un revenu insuffisant Le parent doit souvent emprunter de l argent des amis ou des p
194. x qui devaient valuer des familles Ceci a permis d identifier certains probl mes relatifs au bien tre de l enfant qui n taient pas inclus dans l inventaire d o l ajout de 12 chelles pour un total final de 43 Dans une tape ult rieure 765 professionnels de services de bien tre am ricain ont t impliqu s dans le processus de conversion des niveaux en scores pond r s de gravit Cette conversion par la m thode dite des intervalles successifs avait pour but d indiquer sur une chelle v ritablement num rique chelle d intervalle le degr relatif de gravit ou de menace au bien tre de l enfant asso ci chaque niveau de chacune des 43 chelles Par ailleurs les analyses de validit et de fid lit ont t faites partir des donn es recueillies aupr s de 240 familles L instrument est construit au moyen de crit res bas s sur l observation des lieux des personnes de leurs attitudes et de leurs comportements Il facilite l observation des faits appuie le jugement professionnel et quantifie la s v rit des pro bl mes recens s Le Child Well Being Scales peut aussi tre utilis pour orienter les interven tions tant sur le plan pr ventif que curatif Au total l inventaire se compose de 43 chelles qui permettent d investiguer la capacit d accom plissement et l accomplissement r el des r les chez les parents et leurs enfants Les 28 premi res chelles concernent l

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