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Guide Comprendre et promouvoir les BPP

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1. b Le probl me de l acc s une information pharmaceutique fiable Souvent m me les prescripteurs relativement bien form s n ont pas connaissance des derni res informations requises pour prendre les d cisions correctes au moment de prescrire En effet le probl me rencontr dans de nombreux pays est le manque d acc s une information de qualit en mati re de diagnostic et de m dicaments Dans de nombreux cas les laboratoires pharmaceutiques sont la seule source d information des prescripteurs et dispensateurs et les d l gu s m dicaux peuvent alors d former l information surtout lorsqu ils doivent d montrer l efficacit du m dicament qu ils ont en charge de vendre Les exemples de promotion inappropri e de m dicaments dans les pays en d veloppement sont nombreux Il en r sulte notamment une tendance la prescription excessive des nouveaux m dicaments tels que les nouveaux antibiotiques large spectre Il faudrait donc pour am liorer la prescription rationnelle de produits pharmaceutiques que les prescripteurs et dispensateurs aient la possibilit de trier l information re ue annexe XI afin d viter les pi ges de l industrie pharmaceutique annexe XII c Le probl me de la disponibilit des mol cules La qualit de la gestion des stocks effectu e par les pharmaciens ou g rants des d p ts de vente de M dicaments Essentiels a des r percussions sur la qualit de la pratique
2. e Inclinez la t te vers l arri re vous pouvez tre debout ou assis e Introduisez environ un tiers de pouce du compte gouttes dans une narine et versez y le nombre de gouttes prescrit e Ne bougez pas pendant au moins deux minutes e Au besoin r p tez le processus ci dessus dans l autre narine e Gardez la t te inclin e vers l arri re pendant quelques minutes pour permettre au m dicament de se r pandre partout dans le nez e Rincez le compte gouttes a l eau chaude et s chez le avec un mouchoir en papier propre e Replacez le capuchon apr s l emploi 10 Comment dois je utiliser les lavements e Agitez vigoureusement avant l emploi e Retirez la gaine protectrice de l embout e Pour l autoadministration couchez vous sur le c t e introduisez doucement l embout lavement dans le rectum e Tenez le flacon d une main ferme et pressez le lentement pour lib rer le m dicament e Ne rel chez pas votre pression sur le flacon e Une pression continue d une main ferme videra tout le contenu e Apres l administration du m dicament retirez et jetez le contenant vide e Gardez la position couch e pendant au moins une demi heure pour permettre au m dicament de se diss miner Guide Comprendre et promouvoir les BPP XVI 11 Comment dois je utiliser les liquides oraux e Les m dicaments en suspension doivent tre agit s vigoureusement avant l emploi e Utilisez des instruments de mesure pr cis p
3. Conseiller le patient d aller consulter un m decin si les sympt mes persistent au del d une dur e d termin e Recommandations particuli res pour la promotion de la sant et la pr vention e Fournir des conseils g n raux en mati re de sant Donner des informations des conseils couvrant toute question li e la sant informations caract re g n ral donn es par des moyens crits oraux ou audio visuel e Participer des campagnes particuli res en commun avec d autres professionnels de sant pour assurer la coordination des efforts et la coh rence des conseils Actions de promotion de la sant au niveau national actions comprenant des campagnes pour r duire l abus et le mauvais usage des m dicaments Guide Comprendre et promouvoir les BPP 16 Unit Pharmaceutique PSF Cl Recommandations particuli res sur la dispensation des m dicaments et des autres produits de sant faisant l objet d une prescription e La r ception de l ordonnance et la confirmation de l authenticit de son contenu D finir une proc dure pour la r ception des ordonnances permettant e d identifier le patient et le prescripteur e de v rifier l authenticit de l ordonnance si probl me ou impossibilit de dispenser l ordonnance il faut aider le patient r soudre ce probl me e d interpr ter la nature du traitement et l intention du prescripteur e d identifier le m dicam
4. galement d valuer la r alit ou non de Pusage rationnel des m dicaments 8 L acc s une information ind pendante sur les m dicaments Un acc s une information ind pendante sur les m dicaments est n cessaire les centres d information sur les m dicaments et les bulletins pharmaceutiques sont deux moyens utiles pour diss miner ce type d information Les deux peuvent tre mis en place par le gouvernement un h pital universitaire ou encore une ONG sous la supervision d un professionnel de la sant form L organisation du centre d information m dicale et ou du bulletin doit d une part ne pas tre sous l effet 2 Cette activit permet de faire une meilleure valuation des d penses et de discuter des ventuels d rapages budg taires Si on prend un produit X dans une nouvelle activit il faudra pr voir le volume de cette activit et s y tenir de fa on pr voir le budget qui l accompagne A l inverse si on fait le choix de ne pas avoir un produit Y cela implique que l on ne d veloppera pas l activit qui en d coule Guide Comprendre et promouvoir les BPP 61 Unit Pharmaceutique PSF Cl d influences ext rieures ni divulguer tout conflits d int r ts financiers ou autre et d autre part utiliser une m decine bas e sur des preuves 9 Education du public sur les m dicaments La promotion de l usage rationnel des m dicaments et plus particuli rement celui des injec
5. le patient ne suit pas correctement un traitement sont nombreuses comme l illustrent les exemples suivants gt Cas des m dicaments pris en autom dication souvent sans conseils et pouvant tre inutiles En effet la posologie est souvent insuffisante et il arrive que les doses de principe actif soient trop faibles notamment s il s agit de m dicaments contrefaits gt Cas des ordonnances partiellement d livr es ou non renouvel es pour des raisons financi res le plus souvent les ordonnances ne sont pas syst matiquement d livr es dans leur totalit Les malades peuvent galement tre oblig s d arr ter de fa on pr matur e leur traitement faute de moyens pour renouveler leur ordonnance gt Cas du patient qui ne supporte par les effets ind sirables d un m dicament Le patient peut en effet tre amen arr ter son traitement cause des effets ind sirables ressentis gt Cas du malade qui s abstient de prendre son traitement Le malade peut s abstenir de prendre son traitement pour viter la stigmatisation sociale cas fr quents avec les trith rapies antir trovirales gt Cas du patient qui a mal compris les modalit s de prise du traitement posologie d administration dur e de traitement etc ou oubli des prises en particulier en cas de polyth rapie difficile g rer La mauvaise observance des traitements a de multiples cons quences la non gu rison l aggravation de la mal
6. si durant le suivi un effet ind sirable non connu appara t celui ci doit tre d clar en remplissant un formulaire destin aux autorit s de sant Guide Comprendre et promouvoir les BPP 17 Unit Pharmaceutique PSF Cl selon les proc dures nationales de pharmacovigilance o L enregistrement des activit s professionnelles Archivage des donn es relatives aux activit s professionnelles notamment pour les prescriptions de m dicaments psychotropes stup fiants ou autres la conservation tant impos e par la loi ou par un Ordre professionnel Guide Comprendre et promouvoir les BPP 18 Unit Pharmaceutique PSF Cl 3 PSF CI et les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques ont t adopt es par PSF CI et transcrites dans la Charte du Mouvement PSF au niveau notamment des articles 5 D ontologie et 6 Missions Cette Charte dont chaque expatri a pris connaissance avant son d part sur le terrain est retranscrite ci dessous pour rappel Article 1 D finition Le MOUVEMENT est l ensemble des structures issues de l association originelle fran aise Pharmaciens Sans Fronti res ainsi que toutes les autres structures qui y adh rent ou y adh reront directement Article 2 Forme La Charte du Mouvement Pharmaciens Sans Fronti res est un document contractuel formalisant l engagement de ses membres respecter et a faire respecter les principes f
7. a L augmentation de la morbidit et de la mortalit Si une prescription d antibiotique est irrationnelle notamment en ce qui concerne le choix de la mol cule de la posologie et ou de la dur e de traitement alors il y a des risques pour que le traitement soit inefficace donc que le patient continue tre malade voire m me que sa maladie s aggrave Par ailleurs plus le traitement efficace est mis en route tardivement plus la maladie progresse et plus la vie du malade est en jeu L utilisation irrationnelle d antibiotiques participe donc l augmentation de la morbidit et de la mortalit de toutes les tranches d ge Guide Comprendre et promouvoir les BPP 53 Unit Pharmaceutique PSF Cl b L augmentation du co t des traitements L augmentation du co t des traitements est galement une cons quence de l utilisation irrationnelle des antibiotiques Ceci est particuli rement vrai lorsque gt le m decin prescrit une mol cule nouvelle alors qu une mol cule plus ancienne type simple p nicilline aurait suffit Le prix des nouvelles mol cules est toujours sup rieur celui des anciennes mol cules l antibiotique est administr par voie injectable La voie injectable doit tre r serv e certaines indications comme les bact ri mies les m ningites les endocardites Cette voie doit aussi tre utilis e quand le malade est inconscient ou s il vomit c est dire quand le trait
8. dicaments Ce produit est il vendu dans le pays d origine dans quels autres pays est il vendu est il sur la liste des m dicaments essentiels de l OMS sur la liste nationale des m dicaments a t il une AMM Quel est le principe actif sa DCI si le produit contient plusieurs DCI quelles sont les raisons pour les r unir dans un seul produit combin Quels sont le ou les produits couramment employ s jusqu pr sent dans notre pays que votre produit est amen remplacer est il plus efficace a t il les m mes effets Quels sont les effets secondaires les plus fr quents et les plus graves a t il d autres effets que le produit que j ai l habitude d utiliser Pouvez vous me donner des copies des travaux effectu s comparant le produit propos d autres produits d j utilis s Pouvez vous me dire si le produit propos a t interdit ou retir du commerce dans un pays et pour quelles raisons Depuis combien de temps est il utilis dans le pays d origine Est ce qu il peut tre obtenu sans prescription ou uniquement sur prescription est il rembours par l assurance maladie quel taux Est il achet par les centrales d approvisionnement de mon pays ou d autres pays en voie de d veloppement si la centrale a refus de l acheter quelle en est la raison La publicit de ce produit est faite aupr s des m decins des sp cialistes des pharmaciens des infirmiers aupr s d un
9. quipement des pharmacies les recommandations g n rales relatives au pharmacien et son personnel les recommandations g n rales sur information aux patients les recommandations particuli res sur la dispensation des m dicaments et des autres produits de sant faisant l objet d une prescription les recommandations particuli res pour encourager la prescription et l usage rationnel des m dicaments les recommandations particuli res pour l auto prise en charge du patient les recommandations particuli res pour la promotion de la sant et la pr vention Ce document a t r dig en septembre 1999 par le Bureau R gional pour l Europe de l OMS en association avec l Association des Pharmaciens de la F d ration de la Bosnie Herz govine et avec la collaboration de PSF Cl Les auteurs se sont inspir s du guide Good Pharmacy Practice Guidelines for Community and Hospital Pharmacy Settings publi en 1996 par l OMS et la FIP International Pharmaceutical Federation Guide Comprendre et promouvoir les BPP 13 Unit Pharmaceutique PSF Cl Recommandations g n rales sur l am nagement et l quipement des pharmacies e Am nagement Apparence _ext rieure professionnelle caract ristique pharmacie facilement identifiable Accessibilit pour tout clients potentiels y compris les personnes g es et ou handicap es Syst me de s curit suffisant pour la protection des
10. traitement sous peine de voir appara tre des troubles plus s v res qu l origine effet rebond Rappeler le moment pr cis d administration celui ci pouvant tre responsable de la variation de concentration d efficacit ou encore de toxicit Par exemple certains m dicaments doivent tre pris jeun d autres pour limiter un effet secondaire comme une br lure d estomac ou pour avoir une meilleure absorption doivent tre pris en mangeant L id al serait donc que le pharmacien crive les informations sur les conditions de prise directement sur le conditionnement du m dicament ou via une tiquette Le pharmacien peut galement cr er sur une feuille part un plan de prise reprenant l essentiel de la prescription Guide Comprendre et promouvoir les BPP 33 Unit Pharmaceutique PSF Cl gt Dans les pays faible taux d alphabetisation les dispensateurs de m dicaments doivent chercher d velopper des aides m moires adapt s aux r alit s culturelles du pays Un des challenges majeurs est celui de simplifier une information m dicale pour le rendre compr hensible alors que la culture occidentale est souvent trang re au malade annexe V gt Pr senter expliquer le mode d emploi du m dicament et proposer une d monstration notamment pour les dispositifs d administration particuli re annexe VI gt Il peut tre utile d expliquer le plus simplement possible les m canismes d absorpti
11. tre utilis chez l homme des fins m dicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par m tabolisme mais dont la fonction peut tre assist e par de tels moyens Les dispositifs m dicaux qui sont con us pour tre implant s en totalit ou en partie dans le corps humain ou plac s dans un orifice naturel et qui d pendent pour leur bon fonctionnement d une source d nergie lectrique ou de toute source d nergie autre que celle qui est g n r e directement par le corps humain ou la pesanteur sont d nomm s dispositifs m dicaux implantables actifs Ces dispositifs sont destin s tre utilis s des fins 19 De diagnostic de pr vention de contr le de traitement ou d att nuation d une maladie 2 De diagnostic de contr le de traitement d att nuation ou de compensation d une blessure ou d un handicap 3 D tude de remplacement ou de modification de l anatomie ou d un processus physiologique 4 De ma trise de la conception Articles L 665 3 et R 665 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Mat riovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d incidents r sultant de l utilisation des dispositifs m dicaux Elle comporte le signalement et l enregistrement des incidents ou des risques d incidents l enregistrement l valuation et l exploitation de ces informations dans un but de pr venti
12. valence de souches r sistantes et par le besoin de recourir des m dicaments de seconde intention et plus on reux Les indicateurs couramment utilis s pour valuer la qualit des soins offerts aux patients sont les suivants 2 Se r f rer au document How to investigate drug use in health facilities selected drug use indicators WHO DAP 93 1 Guide Comprendre et promouvoir les BPP Indicateur de la qualit des soins Valeurs optimales Dur e moyenne de la consultation 15 20 minutes Pourcentage de m dicaments r ellement 2 100 dispenses Pourcentage de m dicaments vendus figurant sur E yee 100 la liste de M dicaments Essentiels Pourcentage de m dicaments correctement s PRE 7 100 tiquet s Pourcentage de traitements dont la posologie est 100 bien comprise par le patient Pourcentage de diarrh es trait es avec SRO 100 Pourcentage de traitements du paludisme selon le 100 protocole national i On peut galement d finir des indicateurs de services de sant par exemple la valeur optimale pour la disponibilit de la liste de MEDESS ou du formulaire th rapeutique national est de 100 Les supervisions r guli res ainsi que le recueil et l analyse des donn es vont galement servir anticiper sur l volution du programme en cours prolongation des activit s l identique prolongation avec modification ou remaniement d activites ou de
13. A viter les emballages ne prot gent les m dicaments ni de la poussi re ni de l humidit etc d o leur rapide d t rioration ou contamination Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXVI Annexe X Fiche 10 Extrait du d cret N 95 448 P RM autori sant la substitution des M dicaments Essentiels aux sp cialit s pharmaceutiques R publique du Mali Vu la Constitution Vu la loi 85 41 AN RM du 22 Juin 1985 portant autorisation de l exercice priv des professions sanitaires Vu la loi n86 36 AN RM du 12 Avril 1986 portant in stitution de l ordre National des Pharmaciens Vu le Code de d ontologie pharmaceutique annex la loi n 86 36 AN RM du 12 Avril 1986 Vu le D cret n91 106 PG RM du 15 Mars 1991 portant organisation de l exercice priv des professions sanitaires modifi par le D cret n92 050 P RM du 10 Ao t 1992 Vu le D cret n94 065 P RM du 4 F vrier 1994 portant nomination d un Premier Ministre Vu le D cret n94 333 P RM du 25 Octobre 1994 porta nt nomination des membres du Gouvernement modifi par le D cret n95 097 P RM du 27 F vrier 1995 STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES DECRETE Article 1 Les pharmaciens d officines sont autoris s substituer la sp cialit prescrite le m dicament essentiel en D nomination Commune Internationale DCI correspondant Article 2 La substitution est pratiqu e pour toute sp cialit dont le principe actif figure sur la liste nationale
14. Comprendre et promouvoir les BPP 43 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 Acteurs et d terminants de l utilisation irrationnelle de m dicaments Les prescripteurs de produits pharmaceutiques et les consommateurs les patients sont les deux groupes d acteurs de l utilisation irrationnelle de m dicaments En effet de part leur comportement ils d terminent la mani re dont les produits pharmaceutiques seront utilis s travers le monde Voyons pourquoi et comment ces deux groupes d acteurs peuvent accro tre ou non l utilisation irrationnelle de produits pharmaceutiques observ e dans le monde 2 1 Les prescripteurs L usage irrationnel des m dicaments peut tre li a gt leur prescription excessive ou gt leur prescription inadapt e voire pour les injectables la pratique non s curis e Les probl mes qui sous tendent ces pratiques sont notamment gt Le probl me de la formation et des connaissances des prescripteurs Le probl me de l acc s une information pharmaceutique fiable Le probl me de la disponibilit des mol cules gt gt gt Le probl me de l incitation financi re des prescripteurs gt Le probl me li aux exigences des patients et au manque de compr hension entre le patient et le prescripteur 2 1 1 La prescription excessive de produits pharmaceutiques a Le probl me de la formation et des connaissances des prescripteurs La formation insuffisante des prescripte
15. ces derniers et leur bonne conservation origine des MP BPF emballages la qualit technique de l acte de d livrance le suivi individuel et collectif de l utilisation des produits pharmaceutiques integration de ses activit s dans des politiques de sant adapt es PSF promet l usage rationnel des m dicaments Dans leurs relations entre eux les membres du Mouvement font preuve de confraternit MP Mati res Premi res BPF Bonnes Pratiques de Fabrication Guide Comprendre et promouvoir les BPP 19 Unit Pharmaceutique PSF Cl Article 6 Missions Chaque structure du Mouvement s engage donc apr s d termination rigoureuse des besoins n employer et ne d livrer que des m dicaments conformes aux principes directeurs de Organisation Mondiale de la Sant O M S ainsi qu ceux de la F d ration Internationale Pharmaceutique F l P et pr f rentiellement des m dicaments essentiels Les conditions de pr paration de stockage d acheminement de d livrance des m dicaments et de leur suivi sont fix es et contr l es par des pharmaciens dipl m s qui s engagent sur la qualit de leur prestation Ils officient dans le respect des r glementations locales et internationales en ce qu elles ont de compatible avec les articles 4 5 et 6 de la pr sente PSF dans ses missions d urgence et de d veloppement recherche des effets durables et vise par l implication active des b n ficiair
16. de m dicaments essentiels Article 3 Le Ministre de la Sant de la Solidarit et des Personnes Ag es est charg de l ex cution du pr sent d cret qui sera enregistr et publi au Journal officiel Bamako le 27 D cembre 1995 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXVII Annexe XI Fiche 11 Exemples de questions poser un d l gu m dical Quelque soit sa formation le d l gu m dical qui vous rend visite est l employ soit d une entreprise pharmaceutique soit du repr sentant local d une entreprise pharmaceutique soit d un grossiste importateur qui vend les produits d une ou plusieurs entreprises pharmaceutiques Il est charg de vous inciter les prescrire ou les vendre de pr f rence d autres produits qui sont peut tre meilleurs ou moins chers Il vous transmettra au sujet de son ou ses produits une information s lectionn e par ceux qu il repr sente information qui n est pas impartiale et qui doit tre v rifi e N oubliez pas que quand le d l gu m dical parle il le fait sans t moin et peut donc nier avoir tenu les propos pouvant se r v ler par la suite mensongers Pour avoir une id e plus compl te des produits pr sent s par le d l gu m dical voici quelques questions lui poser Vous me proposez de prescrire les produits de la firme X Quel est le si ge de la firme son repr sentant national ses produits les plus connus fabrique t elle autre chose que des m
17. des injections Chaque ann e 12 16 milliards d injections sont administr es dans les pays en d veloppement ou en transition Cela fait approximativement 40 53 millions d injections par jour Pour la majorit d entre elles aux alentours de 95 il s agit de soins curatifs La vaccination ne repr sente qu environ 3 des injections Par 18 Par ailleurs il n est pas toujours possible de r pondre aux besoins en nouveaux antibiotiques pour des raisons logistiques financi res ou r glementaires L injection doit tre pratiqu e avec une seringue et une aiguille st riles Apr s l administration les mat riels piquants ou coupants doivent tre d pos s dans un conteneur de s curit en vue de leur limination appropri e Guide Comprendre et promouvoir les BPP 55 Unit Pharmaceutique PSF Cl ailleurs linjection de sang et de produits d riv s du sang et l injection des contraceptifs ne repr amp sentent respectivement que 1 des injections totales 95 injections th rapeutiques 3 injection de vaccins 1 injection de contraceptifs 1 injection de sang ou produits d riv s du sang Schema 6 Proportion des injections faites dans le monde selon leurs indications www who int injection_safety toolbox rarg pdf Ainsi le recours aux injections d passe largement les besoins r els et atteint des proportions qui sortent totalement du contexte de l utilisation rationnelle Par endroit neu
18. des prescripteurs Ces derniers adaptent souvent leurs ordonnances selon les produits disponibles en stock La rupture de stock pousse donc certains choisir des th rapeutiques alternatives parfois moins cibl es contre la maladie diagnostiqu e Inversement le surstock en certains produits peut rendre la mode ces produits qui seront alors surprescrits m me s ils ne correspondent pas la th rapeutique de choix pour une pathologie donn e d Le probleme de l incitation financi re des prescripteurs Dans certains pays les prescripteurs tirent des avantages la fois de la prescription et de la d livrance de m dicaments leurs revenus d pendent en partie de la vente de m dicaments Il est donc dans leur int r t financier d en prescrire m me s ils ne sont pas indiqu s d un point de vue clinique Par ailleurs certains laboratoires pharmaceutiques versent des commissions ceux qui prescrivent leurs produits Il peut arriver qu ils obtiennent des b n fices suppl mentaires en recommandant certains m dicaments plus r cents et donc plus on reux pr f rentiellement certains m dicaments anciens et moins chers Selon une tude r alis e en 2000 au Zimbabwe les m decins prescripteurs dispensateurs prescrivent des antimicrobiens 58 de leurs patients contre 48 pour les m decins qui n assurent que la prescription des m dicaments Ils sont signal s notamment par le Medical Lobby for Ap
19. est fortement d conseill e Diazepam Phenobarbital Metronidazole Chlorpheniramine De mani re g n rale il faut conseiller au patient de ne pas prendre de l alcool lorsqu il prend des m dicaments En particulier l alcool est formellement interdit avecles mol cules susmentionn es Ne pas associer sulfadoxine pyrim thamine chloroquine fer doxycycline aminophylline ph nobarbital Aspirine lbuprof ne Diclof nac L hydroxyde d aluminium interagit avec presque tous les m dicaments il est donc conseill d espacer les prises avec les autres m dicaments d au moins 2 heures Guide Comprendre et promouvoir les BPP IX Annexe IV Fiche 4 Classification des MEG par Liste Liste 1 M dicaments toxiques Tous les antibiotiques Atropine Bromure N butyl Hyoscine Chlorpromazine Dexam thasone Diaz pam Hydrocortisone M thylergom trine M tronidazole Nystatine Salbutamol Sulfadoxine pyrim thamine Liste 2 M dicaments dangereux Albendazole Diclof nac M toclopramide Niclosamide Oxytocine Ph nobarbital Praziquantel Guide Comprendre et promouvoir les BPP XI Annexe V Fiche 5 Illustrations faites au Cambodge PSF Stung Treng R alis es par Dr Nuon Sangvat Les illustrations suivantes sont issues du guide th rapeutique labor par l quipe de PSF CI dans le cadre du programme CAM12ECHO Indications diverses femme enceinte femme allaitante nouvea
20. et son int r t e Voulez vous avoir par crit des e Ma maladie n est pas si grave que cela indications des explications e Voulez vous que je fasse une e J ai du mal prendre mes d monstration du m dicament m dicaments e Voulez vous que nous cherchions ensemble un moyen pour que vous e J ai une autre bonne raison de ne pas pensiez prendre vos m dicaments les prendre douleur raison financi re e Voulez vous que j appelle le m decin m dicament non disponible pour voir s il peut simplifier le traitement e Voulez vous que nous en reparlions dans quelques jours e Voulez vous que j explique votre conjoint votre famille Ca va mieux maintenant Une derni re question N h siter pas me demander conseil Quelque soit le conseil formul par un dispensateur de m dicaments celui ci doit toujours tre adapt aux r alit s socioculturelles du pays dans lequel l agent de sant exerce annexe VII Guide Comprendre et promouvoir les BPP 35 Unit Pharmaceutique PSF Cl 5 La mise disposition des m dicaments prescrits 5 1 Le d conditionnement Deux cas peuvent se pr senter lors de la mise disposition par le pharmacien des m dicaments prescrits le cas o les produits sont gard s dans leurs emballages d origine et dispens s tels quels le cas o les produits sont extraits de leurs emballages d origine avant d tre dispens s d conditionnemen
21. ils en requi rent pour leurs besoins personnels e Information concr te L information donn e aux patients doit tre simple claire et facile comprendre Il faut pr senter de fa on quilibr e les b n fices et les risques des m dicaments Il est n cessaire d valuer l efficacit de la communication en posant des questions simples au patient pour voir s il a bien compris Les programmes d information et les documents destin s aux patients devraient faire l objet de r visions r guli res fond es sur l valuation de la compr hension des messages par les patients Recommandations particuli res pour encourager la prescription et l usage rationnel des m dicaments e Politiques g n rales pour une prescription rationnelle Mise en place d un comit th rapeutique form de m decins et pharmaciens pour valuer et d finir des traitements appropri s laboration de quides de prescription prenant en compte la qualit la s curit et l efficacit des m dicaments propos s de m me que leur rapport co t efficacit Diffusion dans un cadre organis d une information valid e gt mise en place de r seau au niveau local national ou international permettant un acc s s r et rapide l information Programme de formation des professionnels de sant le pharmacien devrait constituer la fois une source d information ind pendante sur la prescription et l usage ra
22. le respect des Bonnes Pratiques de pr parations dict es dans le pays le souci de la qualit de l efficacit et de la s curit du m dicament pr par gt la d termination d une dur e de conservation pour chaque produit pr par Conditions de d livrance garantir la qualit du m dicament et des autres produits de sant la date de leur dispensation gt v rification de la date de p remption de l tat physique du m dicament e Conseil au patient ou repr sentant en s assurant qu il re oit et comprend une information crite et orale suffisante pour assurer le b n fice maximum du traitement D finir une proc dure pour e donner toute information n cessaire pour un usage s r correct et efficace du m dicament sous une forme adapt e aux besoins de chaque patient een plus de la communication orale tayer les informations et conseils sous formes crites ou par tout autre moyen appropri e expliquer les contre indications effets ind sirables et interactions au moment de la dispensation e S assurer que le patient ou la personne qui s occupe de lui n ai aucun doute sur les points suivants action du m dicament mani re de le prendre comment quand combien dur e de traitement ventuels effets ind sirables interactions et pr cautions respecter e Le suivi des effets du traitement prescrit Participation l valuation des r sultats de traitements
23. m dicaments et du personnel surtout lors de garde la nuit Atmosph re calme et professionnelle pour permettre une meilleure communication avec les patients am nagement d un espace confidentiel e Stockage Respect des conditions de lumi re de temp rature et d humidit en fonction des exigences des m dicaments des produits chimiques des mati res premi res V rification p riodique de ces conditions Stockage des produits dans leur emballage d origine Si ce n est pas le cas les nouveaux conditionnements doivent tre correctement tiquet s et toute contamination doit tre vit e e Equipement requis Toutes les surfaces de travail les placards et les tag res doivent tre lisses et lavables Equipements ad quats pour le stockage des produits n cessitant des conditions particuli res Les quipements doivent tre bien entretenus et faire l objet de validations p riodiques Recommandations g n rales relatives au pharmacien et son personnel e Les responsabilit s Chaque pharmacie doit avoir un pharmacien ayant une comp tence particuli re pour l exercice officinal et responsable sur le plan professionnel de sa direction Les responsabilit s respectives des pharmaciens et des autres personnels devraient tre clairement d finies e La comp tence du pharmacien Maintenir un niveau de comp tence suffisant pour remplir sa mission professionnelle avec efficien
24. org etudiant antibio3 html site consult le 18 juillet 2003 3 BARENNES H Les injections intramusculaires chez l enfant en Afrique subsaharienne propos d une pathologie souvent m connue les complications li es aux injections intramusculaires de quinine manuscrit n 1926 sant publique Burkina Faso 1998 4 BRION JP Antibiotiques r gles d utilisation in maladies infectieuses et parasitaires site internet www sante ujf grenoble fr sante corpmed Corpus corpus question infc139 htm site consult le 18 juillet 2003 5 BRITTENT N UKOUMUNNE O The influence of patients hopes of receiving a prescription on doctors perception and the decision to prescribe a questionnaire survey British Medical Journal 1997 315 1506 1510 6 BRUNETON Carinne et al Optimiser les activit s de la pharmacie guide en organisation hospitali re dans les pays en d veloppement version 8 Minist re des Affaires Etrang res Paris mars 2003 7 DUMOULIN J KADDAR M VELASQUEZ G Guide d analyse conomique du circuit du m dicament WHP r f rence ISBN 92 42545090 WHO DAP 95 2 remis jour de l OMS 2001 t l charg via http whalibdoc who int publications 9242545090 paf 8 DUPIN SPRIET Th r se professeur la facult des sciences pharmaceutiques et biologiques de Lille Validation d une ordonnance cours octobre 2001 site internet pharmacie univ lille2 fr form_continue html site consult le 18 ju
25. politiques de l OMS sur les m dicaments septembre 2002 OMS S curit des injections aper u de la situation avril 2002 aide m moire n 231 site internet www who int inf fs fr am231 html consult le 18 juillet 2003 OMS S curit des injections faits et chiffres aide m moire n232 de l OMS octobre 1999 site internet www who int inf fs fr am232 html consult le 18 juillet 2003 OMS Strat gie mondiale OMS pour la ma trise des r sistances aux antimicrobiens points cl s du rapport 2001 SNIP Combattre et liminer le sida et les maladies tropicales dans les PVD objectif r alisable au prix d un engagement accru juillet 2002 TRAP B et al Prescribing by dispensing and non dispensing doctors in Zimbabwe Copenhague Royal Danish School of Pharmacy 2000 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXVIII GLOSSAIRE Avis pharmaceutique opinion d un professionnel sur un probl me rentrant dans le domaine des comp tences pharmaceutiques Un avis n est pas un ordre ni une directive c est la pr sentation d arguments techniques ventuellement conomiques une question pos e Il doit tre r dig en pr sentant les avantages et les inconv nients clairant de ce fait celui qui sollicite cet avis pour l aider prendre une d cision C est un document crit sur un cas pr cis soit remis au m decin soit introduit dans le dossier m dical apr s recherche bibliographique et r daction d un argumentai
26. quand le malade se pr sente sans ordonnance et d sire un traitement celle de l valuation correcte des besoins Pour pouvoir bien valuer les probl mes du malade le pharmacien doit recueillir un minimum d informations aupr s du patient gt description pr cise des sympt mes gt moment d apparition des sympt mes pour la premi re fois gt fr quence et dur e d apparition des sympt mes continuelle ou pisodique gt traitement en cours il peut s agir d un m dicament moderne ou d une plante traditionnelle ayant des propri t s curatives prescrits ou obtenus par autom dication Le pharmacien doit ensuite se fonder sur son exp rience pour d livrer des m dicaments non soumis prescription en fonction de leur efficacit de leur innocuit et de leur qualit S il s agit d un probl me mineur il n est pas toujours n cessaire de donner des m dicaments des conseils peuvent suffire En cas de probl mes s rieux il est indispensable d envoyer le patient chez un m decin qui devra faire un examen plus approfondi Guide Comprendre et promouvoir les BPP 39 Unit Pharmaceutique PSF Cl 3 PARTIE L UTILISATION RATIONNELLE DES MEDICAMENTS Guide Comprendre et promouvoir les BPP 41 Unit Pharmaceutique PSF Cl 1 D finitions 1 1 L utilisation rationnelle des m dicaments Selon la d finition tablie par l OMS en 1985 utiliser des m dicaments de fa on
27. quelques minutes pour le r chauffer e Lavez vous les mains e Retirez l emballage plastique ou m tallique compl tement e Vous pouvez humecter l extr mit du suppositoire et le rectum avec de l eau fraiche ou de la gel e ou tout autre lubrifiant base d eau pour l ins rer plus facilement e Couchez vous sur le c t la jambe du dessous tendue et la jambe sup rieure fl chie vers la poitrine e Ins rez d licatement le suppositoire dans le rectum le bout PLAT en premier vite que le suppositoire ressorte et ce aussi loin que vous le pouvez sans forcer quelques centim tres suffisent e Restez allong quelques instants e Lavez vous les mains avec de l eau et du savon 17 Comment dois je utiliser les timbres m dicamenteux e Appliquez le timbre m dicamenteux sur une r gion de la peau propre et s che d pourvue de poils de cicatrices de coupures et d irritations e Retirez le timbre m dicamenteux que vous portez d j avant d en appliquer un nouveau e Appliquez toujours le nouveau timbre sur une zone diff rente afin de ne pas irriter la peau e Ne taillez pas et ne coupez pas les timbres adh sifs pour modifier la dose car cela affecterait l efficacit du m dicament Guide Comprendre et promouvoir les BPP XVII e D barrassez vous des timbres usag s d une fa on s curitaire en les gardant toujours hors de la port e des enfants e Certains timbres ne devraient pas tre appliqu s su
28. r constitue une rupture de je ne L interdiction de la voie orale durant la journ e s tend aux prises orales de m dicaments Bien que des differences d interpr tation existent selon les autorit s religieuses les voies d administration suivantes sont g n ralement consid r es comme compatible avec la pratique du je ne les voies locales topiques cutan s sprays syst mes transdermiques etc les voies oculaire nasale et auriculaire les voies vaginale et rectale la voie pulmonaire a rosol la voie intramusculaire Le probl me de la voie intraveineuse ne se pose pas car cette voie est indiqu e en cas de pathologies graves qui n cessitent une th rapie rapide et obligatoire c est dire des cas o la rupture du je ne est permise Les patients recevant plus de deux prises quotidiennes indispensables devraient tre incit s ne pas pratiquer le je ne du Ramadan pour respecter les modalit s th rapeutiques Il s agit de faire attention la prise de psychotropes qui peuvent accentuer les troubles de la vigilance et ne pas dispenser de m dicaments contenant de l alcool Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXI Annexe VIII Fiche 8 Extrait du d cret N 95 425 P RM autoris ant le d conditionnement de certains produits pharmaceutiques R publique du Mali Le Pr sident de la R publique Vu la Constitution Vu la loi 85 41 AN RM du 22 Juin 1985 portant autorisation de l exercice pri
29. r dacteur de l ordonnance habilitation 2 1 Authenticit de l ordonnance En premier lieu le dispensateur doit v rifier l authenticit de l ordonnance En effet le patient doit arriver avec l original de l ordonnance car le pharmacien ne peut pas d livrer des m dicaments sur pr sentation d une photocopie d ordonnance L ordonnance doit tre sign e dat e par un praticien qualifi En cas de doute et pour s assurer de la qualification du prescripteur le pharmacien pourra essayer de le joindre ou ventuellement de se renseigner l Ordre des m decins 2 2 Habilitation du prescripteur En deuxi me lieu le dispensateur doit s assurer que le prescripteur tait habilit a tablir la prescription On entend par praticien qualifi celui qui peut exercer car il a obtenu le dipl me n cessaire et il ne fait pas l objet d une suspension par son Ordre ou il n est pas la retraite En fonction de son appartenance tel ou tel niveau de la pyramide sanitaire le prescripteur sera habilit prescrire une liste plus ou moins grande de produits Aussi une ordonnance provenant d un centre de sant de premier chelon doit se distinguer de celle provenant d un h pital Par ailleurs les m decins et v t rinaires connaissent g n ralement une libert de prescription totale Par contre les dentistes et les sages femmes sont limit s dans leurs droits de prescription une liste restreinte de m dicaments en
30. rapport avec leur sp cialit 2 3 R gularit technique de la prescription En troisi me lieu le dispensateur doit v rifier la r gularit technique de la prescription et notamment la posologie afin de d celer le cas ch ant des erreurs du prescripteur comme une contre indication ou des posologie inad quates Comme sur le sch ma 3 une ordonnance doit tre compos e de trois parties la t te le tronc et les membres et elle doit comporter diff rentes mentions Guide Comprendre et promouvoir les BPP 27 Unit Pharmaceutique PSF Cl Sch ma 3 l ments constitutifs d une ordonnance m dicale Nom pr nom qualification Lieu Date d mission et adresse du prescripteur Nom pr nom ge du malade Ordonnance m dicale Num roter les Nom du m dicament Dosage Forme pharmaceutique Qt m dicaments Posologie Horaire Dur e du traitement Arr t de l ordonnance Conseils hygi no di t tiques Renouvellement Rendez vous Cachet et signature du prescripteur 1 Poids rajouter lorsqu il s agit d un enfant ou d une personne g e 2 Pas toujours n cessaire La t te de l ordonnance comprend gt en haut et gauche des l ments d identification du prescripteur nom pr nom et qualification du prescripteur lieu o il exerce et ventuellement t l phone professionnel et n d inscription l Ordr e gt en haut et droite le lieu et la date d
31. requises e Lavez vous soigneusement les mains e Votre vision peut tre brouill e apr s l instillation du collyre en particulier s il s agit de substance huileuse Attendez que votre vision redevienne normale avant de prendre le volant ou de faire fonctionner une machine e Si plusieurs m dicaments sous forme de gouttes sont utilis s attendez de cinq a dix minutes entre l administration de chacun des m dicaments Toujours mettre les produits les plus visqueux en dernier Chez les enfants agit s mettre la goutte en position couch e dans le coin interne de l il m me si les gouttes parviennent la paupi re externe lorsque les yeux sont ferm s elles s coulent sur la corn e et la conjonctive lors de louverture spontan e de l il L application de la pommade ophtalmique n cessite les m mes r gles que pour l application d un collyre Cependant on notera que on applique un mince ruban de pommade de 5 10 mm de long dans le sac conjonctival inf rieur directement du tube ou au moyen d un b tonnet propre en cas de chalazion ou d orgelet la pommade est appliquer l endroit de l inflammation 2 Comment dois je prendre les comprimes e Les comprim s devraient tre pris avec un liquide pr f rablement de l eau pour assurer rapidement le transit au niveau de l oesophage Adoptez une position sans risque pour viter toute fausse route e Les comprim s ent ro solubles drag ifi s lib
32. sch ma 4 repr sente une synth se des diff rentes tapes de l acte pharmaceutique d velopp es dans ce chapitre Guide Comprendre et promouvoir les BPP 37 Sch ma 4 Les diff rentes tapes de l acte pharmaceutique Le patient se pr sente la pharmacie accueil Lecture et analyse pharmaceutique de l ordonnance Commentaires sur le bon usage des m dicaments Mise disposition des m dicaments Renouvellement Evolution de l tat de sant Probl me avec le traitement en cours Patient inconnu M dicaments pour vous Autres traitements Lecture Authenticit de l ordonnance Habilitation du prescripteur R gularit technique de la prescription Analyse des risques CI absolues et physiopathologiques Ad quation de la posologie et de la forme Pr cautions d emploi Interactions M dicamenteuses M dicaments inscrits sur une Liste Observance th rapeutique Compr hension du traitement par le patient Pr vention et ducation du patient Dialogue avec le patient D conditionnement ou non Conditions de stockage des m dicaments Substitution ou non Unit Pharmaceutique PSF Cl Remarque lors de la vente de m dicaments sans ordonnance les tapes pr c demment cit es part bien entendu celle de la lecture attentive de l ordonnance gt doivent toutes tre respect es En plus une tape suppl mentaire sera indispensable
33. sistance va survivre lors de son exposition un antibiotique alors que les bact ries sensibles vont tre limin es De plus cette r sistance va de plus en plus tre transmise La maladie due la bact rie continuera donc se d velopper et ne pourra plus tre soign e de facon efficace avec les traitements habituels l augmentation de la mortalit les infections r sistantes peuvent donner lieu un accroissement de la mortalit si le traitement alternatif requis n est pas administr temps par manque d argent de connaissance ou de disponibilit des m dicaments efficaces l augmentation de la morbidit les r sistances influent sur l volution de la maladie notamment en cas de retard dans administration d un traitement efficace Cela peut signifier une augmentation des risques de complications une prolongation de la Guide Comprendre et promouvoir les BPP 54 Unit Pharmaceutique PSF Cl dur e de traitement des r actions secondaires plus fr quentes en raison de la plus grande toxicit des sch mas th rapeutiques de r serve ou de la n cessit d essayer plusieurs antibiotiques lorsque le profil de r sistance est inconnu gt l augmentation des co ts les r sistances g lent les ressources de la sant publique cause de la prolongation des traitements ainsi que du besoin d antibiotiques plus on reux et m me parfois d une hospitalisation Les co ts th rapeutiques pour les pathologie
34. t te ou fermez vos l vres autour de l embout buccal e Commencez inspirer lentement et en m me temps enfoncez la cartouche dans l embout buccal e Continuez respirer lentement jusqu ce que votre inspiration soit compl te e Retenez votre inspiration pendant 10 secondes ou aussi longtemps que possible e Pour inhaler une deuxi me dose de m dicament attendez environ 1 min puis r p ter l op ration e Se rincer la bouche apr s l inspiration d a rosols contenant des corticoides pour viter la formation de muguet Pour tous les produits pharmaceutiques le pharmacien ne doit pas h siter faire une d monstration et pr ciser comment ouvrir l emballage pour r cup rer le produit ex pour les blisters l extraction se fait par la partie opaque et non par la partie translucide Guide Comprendre et promouvoir les BPP XIX Annexe VII Fiche 7 Prise de m dicaments pendant le mois de Ramadan Le Ramadan correspond au mois de jeun obligatoire de la religion musulmane Cependant certains tats physiopathologiques exemptent les individus du jeun personnes g es ou malades ou different leur p riode de jeun femmes enceintes ou en p riode de menstruation Extraits de Cons quences m dicales du je ne du Ramadan Farid Hakkou La revue Prescrire juillet ao t 1995 Tome 15 n153 p 512 523 Durant le Ramadan tout contact buccal avec un aliment ou une boisson volontaire et d lib
35. vie professionnelle Enfin il serait bien d tablir dans chaque pays des normes nationales de BPP auxquelles devraient se conformer tous les pharmaciens L organisation d un syst me de sant int grant une l gislation pharmaceutique et des BPP peut se sch matiser comme suit Sch ma 2 Guide Comprendre et promouvoir les BPP 11 Unit Pharmaceutique PSF Cl Association de Pharmaciens Minist re de la sant Loi relative aux m dicaments Accord relatif l exercice Niveau pays pharmaceutique Document professionnel Bonnes Pratiques Pharmaceutiques pour Ce qu il faudrait atteindre la qualit des services de pharmacie Personnel de la Pharmacie lt y Responsable de la Pharmacie Niveau local Comment atteindre les obiectifs Description du travail local pour chaque pharmaci Sch ma 2 Systeme de sant int grant une l gislation pharmaceutique et des BPP Guide Comprendre et promouvoir les BPP 12 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 5 Recommandations Les recommandations que nous allons d velopper ci dessous pour exemple sont issues du document Professional Targets on Good Pharmacy Practice Ces recommandations servent de cadre au sein duquel chaque pharmacien peut puiser des id es et les adapter afin d tablir ses propres proc dures de travail Nous verrons successivement gt gt les recommandations g n rales sur l am nagement et l
36. 2 La substitution De nombreux pays accordent aux pharmaciens la possibilit de modifier une prescription m dicale sous certaines conditions annexe X La substitution permet notamment de proposer aux malades des m dicaments g n riques la place des sp cialit s plus on reuses donc d am liorer le ratio co t efficacit En cas de substitution d un produit par un autre la communication entre le pharmacien et le patient est capitale La d marche du pharmacien ainsi que le nouveau traitement propos doivent en effet tre compris et accept s par le patient En amont le pharmacien doit s assurer de l quivalence entre les diff rents produits disponibles sur le march Rappelons que deux m dicaments sont interchangeables quand leurs quivalences pharmaceutique et th rapeutique ont t prouv es gt Pour que deux produits soient pharmaceutiquement quivalents ils doivent avoir la m me quantit du ou des m me s principe s actif s sous la m me forme gal nique lls doivent galement satisfaire des Guide Comprendre et promouvoir les BPP 36 Unit Pharmaceutique PSF Cl normes identiques ou comparables et tre destin s une administration par la m me voie gt Pour que deux produits soient th rapeutiquement quivalents il faut apr s administration de la m me dose molaire que leurs effets tant en ce qui concerne l efficacit que la s curit soient essentiellement les m mes Le
37. ARMACEUTIQUES Guide Comprendre et promouvoir les BPP 1 L exercice pharmaceutique Le pharmacien est une personne titulaire d un dipl me de pharmacie qui lui donne le droit d exercer L exercice pharmaceutique a pour objet de dispenser des m dicaments et d autres produits ou service de sant et d aider les personnes et la soci t en faire le meilleur usage Un service pharmaceutique complet implique de s investir dans des activit s destin es promouvoir la sant et viter les maladies Quand un traitement s avere n cessaire il convient d assurer la qualit de tout le processus qui d termine l usage du m dicament pour obtenir l effet th rapeutique maximal et viter des effets secondaires ind sirables Cela suppose que le pharmacien se reconnaisse une responsabilit partag e avec les autres professionnels de sant et avec les patients dans le r sultat des traitements 1 1 R les du pharmacien L exercice pharmaceutique attribue au pharmacien la responsabilit d un certain nombre d activit s mettre en place en partenariat avec les diff rents acteurs de sant 1 1 1 Les activit s pharmaceutiques Les activit s sp cifiques du pharmacien sont vari es il doit assurer un approvisionnement et une distribution des m dicaments sans rupture de stock ni produits p rim s ni sur stockage il doit assurer une bonne pratique de la dispensation jl doit duquer informer les patien
38. Comprendre et promouvoir les BPP V 10mg kg Dextrom thorphane coma 2 5mg Digoxine arythmies cardiaques Orale 4mg IM 0 5mg Dose maximale Ergotamine pour une semaine Sous 0 5mg 12 mg cutan e 60mg kg h mat m se m l na choc Posologie Halop ridol d installation progressive 750mg coma Posologie Imipramine convulsions d installation cardiotoxicit progressive Guide Comprendre et promouvoir les BPP VI DOSES LIMITES ET SYMPTOMES GRAVES DOSE DOSE MAXIMALE MAXIMALE PAR PRISE POUR 24H DENOMINATION DES MEDICAMENTS MODALITES DE PRISES Pour adulte Pour adulte POSSIBLES Posologie d installation progressive Une prise par 24H L vothyroxine Morphine sulfate Orale ou chlorhydrate Sous forme lib ration cutan e imm diate IV La posologie est augment e jusqu analg sie satisfaisante II n y a pas de posologie maximale tant que les effets ind sirables sont contr l s 7500mg Parac tamol 1000mg 3000mg 150mg kg h patotoxicit R 7 4g coma SS Prazosine Orale 5mg 30mg Quinine IV perf 2g 7 3 800mg Guide Comprendre et promouvoir les BPP VII Annexe lll Fiche 3 Interactions m dicamenteuses Certains m dicaments ne doivent pas tre associ s c est dire prescrits ensemble pour un m me malade ces m dicaments pouvant interagir dans l organisme et avoir des effets n faste L association des m dicaments suivants
39. GUIDE PHARMACEUTIQUE PSF Cl COMPRENDRE ET PROMOUVOIR LES BONNES PRATIQUES PHARMACEUTIQUES D partement des se PSF Cl Unit Pharmaceuti R f rence DISP PO SIE 001 G REVOO DECEMBRE 2003 SOMMAIRE INTRODUCTION iia escocia 1 1 PARTIE DE L EXERCICE PHARMACEUTIQUE AUX BONNES PRATIQUES PHARMACEUTIQUES cccccceceeceeceeceeeesceeeeeeeeeeeeseeeeees 3 1 L EXERCICE PHARMACEUTIQUE ceccesceneceeccnscneceeccneceeccuseneceasenscueceusensceasenseeesensenees 5 1t R les d pharmacieN za ers ee 5 1 1 1 Les activit s pharmaceutiques 5 1 1 2 Le pharmacien au sein d un syst me de sant 5 1 2 Les produits pharmaceutiques 8 12 11 Les m dicaments talca 8 1 2 2 Les fournitures m dicales consommables nano nononananananinnns 9 1 2 3 Les fournitures m dicales non consommables 9 2 BONNES PRATIQUES PHARMACEUTIQUES BPP oooocccconccccccononccncononnanancononnnancnnnnos 10 2 13 D finitons a en nn en ee AR ue 10 2 2 Ongqne des BPPESES SRE ee 10 2 3 sInt r ts des BPR a ANAL SM Le AN a et ERs a att 10 2 4 Exigences relatives aux BPP a 2 ne eek 11 2 5 RECOMMANQAtiONS ccccoccccncccnnnccnnnaninonanonononononononancnnn cnn nnancn nana conan cnn rn n na nnn nana 13 3 PSF Cl ET LES BONNES PRATIQUES PHARMACEUTIQUES nuuuunnnunnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 19 2 me PARTIE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS 23 1 L ACCUEIL DU PATIENT c2cceceeceeceecnecncceceecnec
40. ORL les pr parations magistrales hospitali res ou officinales les m dicaments immunologiques s rums et vaccins etc On entend par m dicaments essentiels les m dicaments mentionn s dans la Liste Nationale des M dicaments Essentiels en vigueur ou en son absence celle de l OMS Ils doivent satisfaire aux besoins de la majorit de la population en mati re de sant Ils doivent tre efficaces de qualit prouv e facilement utilisables disponibles tout moment avoir le moins d effets ind sirables possibles et enfin tre accessibles financi rement Le m dicament essentiel est l un des l ments fondamentaux des Politiques Pharmaceutiques Nationales des Pays en D veloppement La classification varie en fonction de la l gislation pharmaceutique en vigueur dans un pays Pour exemple l Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Produits de sant qui participe l application des lois et r glements relatifs aux produits finalit sanitaire destin s l homme et des produits finalit cosm tique ou d hygi ne corporelle distingue les m dicaments y compris les pr parations les substances stup fiantes psychotropes ou autres substances v n neuses utilis es en m decine les huiles essentielles et plantes m dicinales les mati res premi res usage pharmaceutique les produits contraceptifs et contragestifs les biomat riaux et les dispositifs m dicaux les produits sanguins labiles les orga
41. adie intoxication l augmentation des co ts pour le patient l augmentation de la r sistance en cas d utilisation d antibiotiques Guide Comprendre et promouvoir les BPP 49 Unit Pharmaceutique PSF Cl Par ailleurs le patient non gu ri risque de perdre confiance vis a vis du prescripteur et de la m decine ceci ayant pour cons quence la baisse du taux de fr quentation des structures de sant modernes Le sch ma 5 r sume les d terminants de l utilisation irrationnelle de produits pharmaceutiques selon que l acteur soit prescripteur ou patient ainsi que les cons quences de cette utilisation tels que cela l a t d velopp pr c demment Guide Comprendre et promouvoir les BPP 50 Unit Pharmaceutique PSF Cl Sch ma 5 Acteurs et d terminants de l utilisation irrationnelle de produits pharmaceutiques Acteurs 1 Prescripteurs DETERMINANTS formation et connaissances acc s une information pharmaceutique fiabl disponibilit des mol cules du mat riel incitation financi re exigence des patients manque de compr hension entre le patient et le prescripteu gt PRESCRIPTION EXCESSIVE gt PRESCRIPTION INADAPTEE gt PRATIQUE NON SECURISEE Acteurs 2 Patients DETERMINANTS connaissances et croyances publicit compr hension entre le patient et le prescripteur gt DEMANDE EXCESSIVE gt MAUVAISE OBSERVANCE Utilisation irrati
42. aient probablement d elles m me 14 LOGEZ S Accessibilit du mat riel d injection impact sur l am lioration de la s curit des injections au Burkina Faso juin 2001 Enqu te OMS PSF CI sur l accessibilit du mat riel d injection dans les centres de sant primaires au Burkina Faso Guide Comprendre et promouvoir les BPP 48 Unit Pharmaceutique PSF Cl de promouvoir comme m dicaments de premi re intention des m dicaments qui devraient tre gard s en r serve c Le probl me de la compr hension entre le patient et le prescripteur Lors de l entretien entre le malade et le prescripteur des malentendus et des quiproquos peuvent s installer Ainsi certains malades vont sugg rer leur prescripteur avant que ce dernier ne formule sa prescription de leur prescrire la mol cule que le malade per oit comme tant celle qui serait pr conis e par le corps m dical Le prescripteur par souci de cr dibilit pourrait alors ventuellement se soumettre la requ te du malade comme cela l a t voqu pr c demment 2 2 1 La mauvaise observance des traitements En plus d une demande excessive de produits pharmaceutiques de la part des patients on note chez ces derniers un fort taux de mauvaise observance des traitements prescrits ou conseill s D s qu un patient ne suit pas la posologie ou la dur e de traitement ad quat il est consid r comme non ou mal observant Les circonstances o
43. ar un prescripteur autoris gt Les m dicaments de la Liste 1 ancien Tableau A correspondent aux produits toxiques Il s agit de m dicaments dont la consommation non justifi e m me faible dose et non suivie par un m decin peut se r v ler n faste pour la sant On reconna t ces m dicaments par le carr rouge appos sur les bo tes de sp cialit s gt Les m dicaments de la Liste 2 ancien Tableau C correspondent aux produits dangereux Il s agit de m dicaments dont la consommation posologie normale pr sente peu de risques mais dont labus en quantit ou en dur e de traitement peut entra ner l apparition d accidents plus Comprend les substances ou pr parations et les m dicaments et produits pr sentant les risques les plus lev s pour la sant Comprend les m dicaments et les produits v n neux pr sentant pour la sant des risques directs ou indirects Guide Comprendre et promouvoir les BPP 31 Unit Pharmaceutique PSF Cl ou moins graves On reconna t ces m dicaments par le carr vert appos sur les bo tes de sp cialit s Les substances stup fiantes ancien Tableau B les psychotropes produits de la famille des benzodiaz pines et des barbituriques et les stup fiants analg siques centraux sont des substances v n neuses agissant sur le syst me nerveux central De ce fait des d tournements d usage des fins toxicomaniaques sont possibl
44. as 4 avec les injections il n y a pas de risques de vomissements pas de difficult s avaler pas de go t amer 3 les injections sont de meilleure qualit que les comprim s moins d effets secondaires ou d allergies 2 pr f re les injections car peur de se tromper d oublier des comprim s 1 pr f re les injections car doute sur l efficacit des comprim s Selon les croyances et les rumeurs en cours tel produit ou telle forme pharmaceutique sera donc la mode et utilis de fa on excessive b Le probl me des publicit s Les pratiques au niveau du marketing peuvent galement stimuler une demande exag r e Par le biais de la publicit la radio la t l vision dans la presse crite et sur internet les laboratoires pharmaceutiques vantent directement aux consommateurs leurs m dicaments cr ant ainsi un besoin non rationnel De plus ces publicit s s appliquent des m dicaments nouveaux chers m dicaments pouvant g n rer de gros b n fices pour les laboratoires si le volume de vente est important ll est en effet rare de voir une publicit en faveur d un m dicament ancien et moins cher m me s il est plus appropri Par exemple quand remonte la derni re publicit en faveur de la p nicilline pour les cas de pharyngites streptocoques Ces publicit s peuvent avoir comme effets n fastes d encourager l usage de m dicament pour des affections qui se r sorber
45. aximales nennen V Annexe III Fiche 3 Interactions m dicamenteuses IX Annexe IV Fiche 4 Classification des MEG par Liste oooooocccccccccccccconacaccnoncconananana nono XI Annexe V Fiche 5 Illustrations faites au Cambodge PSF Stung Treng XII Annexe VI Fiche 6 Conseils et mode d emploi pour l utilisation de diff rentes formes pharmaceutiques E nat nee XII Annexe VII Fiche 7 Prise de m dicaments pendant le mois de Ramadan XXI Annexe VIII Fiche 8 Extrait du d cret N 95 425 P RM autorisant le d conditionnement de certains produits pharmaceutiques R publique du Mali XXII Annexe IX Fiche 9 Emballages recommand s par les Bonnes Pratiques de Dispensaire ita XXV Annexe X Fiche 10 Extrait du d cret N 95 448 P RM autorisant la substitution des M dicaments Essentiels aux sp cialit s pharmaceutiques R publique du Mali XXVII Annexe XI Fiche 11 Exemples de questions a poser un d l gu medical XXIX Annexe XII Extrait d un journal m dical Publicit d un fabricant XXXI Annexe XIII Fiche 12 L antibioth rapie XXXIII Annexe XIV Fiche 13 La r sistance bact rienne XXXV BIBEIOGRAPHIE 2 2 a ann XXXVII GLOSSAIRE ari ina XXXIX INTRODUCTION Ce Document Technique Pharmaceutique DTP est consacr aux Bonnes Pratiques Pharmaceutiq
46. blement sur les d terminants de l utilisation des m dicaments Voyons les actions envisageables afin de le limiter l utilisation irrationnelle de produits pharmaceutiques ainsi que ses cons quences 4 1 Les interventions pr conis es par l OMS L OMS a distingu douze interventions principales pour la promotion de l usage rationnel des m dicaments 1 Cr ation d un organisme national multidisciplinaire mandat pour coordonner les politiques en mati re d usage de m dicaments L laboration de politiques claires d montre l engagement et la volont politique d un gouvernement Ces politiques doivent ensuite tre mises en uvre de fa on effective et coordonn e pour garantir la coh rence des activit s destin es r duire l utilisation irrationnelle des m dicaments 2 La formulation de directives th rapeutiques Ces directives th rapeutiques directives de traitements standard politique de prescription consistent en des d clarations d velopp es syst matiquement pour aider les prescripteurs prendre des d cisions sur les traitements appropri s pour des maladies sp cifiques Il s agit de documents de bases qui r gissent l utilisation rationnelle des produits pharmaceutiques Ces outils d information et la litt rature sur l usage rationnel des m dicaments doivent tre standardis s et disposition dans toutes les structures de sant 3 L adoption de Listes de M dicam
47. ce et efficacit la formation continue devrait tre une obligation professionnelle participation des stages des s minaires des congr s scientifiques des r unions professionnelles des enseignements distance lecture de journaux et de revues scientifiques etc e Le personnel Supervision v rification et valuation par le pharmacien de chaque t che d l gu e Le pharmacien doit s assurer que tout le personnel poss de une formation jour pour les t ches qu il assure e Proc dures d autoevaluation des activit s professionnelles et assurance de qualit Des normes de qualit doivent tre tablies pour permettre une auto valuation de la qualit des activit s professionnelles mais aussi pour servir de base des audits ext rieurs Guide Comprendre et promouvoir les BPP 14 Unit Pharmaceutique PSF Cl Recommandations g n rales sur l information aux patients e But de l information L information des patients a une importance capitale sur le bon usage des m dicaments Le d faut d information la mauvaise compr hension entra nent l chec du traitement le gaspillage de moyens et l augmentation du co t des soins e Consid rations g n rales Conseil et information des patients sur la fa on d utiliser les m dicaments avec s curit et efficacit de mani re maximiser le r sultat th rapeutique Les patients doivent avoir acc s autant d informations qu
48. corpmed Corpus corpus question infc139 htm 20k site consult le 11 juin 2003 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXIII Annexe XIV Fiche 13 La r sistance bact rienne A M canismes g n tiques La r sistance se d veloppe selon deux m canismes g n tiques On distingue ainsi la r sistance naturelle et la r sistance acquise Ce double mode d acquisition de la r sistance explique pourquoi cette caract ristique puisse se transmettre tr s vite et remplacer une colonie de bact ries auparavant sensibles au m dicament 1 La r sistance naturelle Egalement appel e r sistance chromosomique la r sistance naturelle est pr sente dans toutes les souches de l esp ce consid r e et pr existe l usage des antibiotiques Elle permet de d finir le spectre clinique d un antibiotique Cette r sistance dont l incidence varie de 10 20 est transmise par mutation et uniquement la descendance 2 La r sistance acquise Cette r sistance correspond l acquisition d un m canisme de r sistance pour une souche d une esp ce normalement sensible Par simple contact la bact rie ou l esp ce sensible acquiert une information g n tique plasmide ou transposon provenant d une bact rie ou d une esp ce d j r sistante sch ma 1 Sch ma 1 Cette forme de r sistance dont l incidence est gt 80 appara t troitement li e a l utilisation des antibiotiques Le plasmide est un mini chrom
49. de de pr f rence de l eau pour qu elles ne collent pas l oesophage e Conservez les capsules dans leur contenant d origine au frais et au sec 8 Comment dois je utiliser un compte gouttes pour les oreilles Remarques Pour pr venir la contamination du m dicament vitez que l extr mit de la pipette du compte gouttes ne touche l oreille ou toute autre surface Guide Comprendre et promouvoir les BPP XV Vous pouvez tenir le flacon dans vos mains pendant quelques minutes pour le r chauffer et rendre l administration des gouttes moins d sagr able e Lavez vous les mains e Couchez vous ou inclinez la t te sur le c t de mani re a ce que l orifice de l oreille recevant les gouttes se trouve sous le compte gouttes e Tirez le lobe de l oreille vers le haut et l arri re pour redresser le conduit auditif Chez les enfants tirez doucement le lobe de l oreille vers le bas et vers l arri re e N introduisez pas le compte gouttes dans l oreille e Versez les gouttes dans l oreille e Gardez la t te inclin e afin que le m dicament puisse se r pandre l int rieur de l oreille Si vous le d sirez vous pouvez boucher l orifice du conduit auditif avec une boule d ouate pour emp cher les gouttes de s couler e Lavez vous les mains 9 Comment dois je utiliser un compte gouttes pour le nez ES e Mouchez vous doucement e Remplissez le compte gouttes de la quantit voulue de sE m dicament o
50. de Comprendre et promouvoir les BPP 63 S Unit Pharmaceutique PSF CI Organisme national multidisciplinaire Directives th rapeutiques Liste M dicaments Essentiels Programmes de formation des agents de sant Mesures r glementaires Budget ad quat Formation initiale et continue Information pharmaceutique ind pendante Campagnes de sensibilisation Encadrement audit r troaction Disponibilit m dicament mat riel et personnes ressource COMMUNAUTES gt consommation AGENTS DE SANTE gt prescription Int gration des informations en mati re Comit s pharmaceutiques et th rapeutiques Camp agnes de d utilisation des m dicaments S paration des circuits sensibilisation Empowerment responsabilit et prise en Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Prescription rationnelle charge de sa propre sant de produits pharmaceutiques D bats changes Sch ma 7 Mesures prendre pour la promotion de l utilisation rationnelle des m dicaments Guide Comprendre et promouvoir les BPP 64 4 2 Les activit s men es par PSF Cl Dans un souci de renforcer la mise en place des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques PSF CI m ne des activit s destin es promouvoir l utilisation rationnelle de m dicaments dans le monde Parmi ces actions nous d velopperons plus particuli rement celles men es aupr s des prescripteurs formations supervisions et celles men e
51. dicales usage unique telles les sondes les drains les objets de pansements bandes de gaze ou lastiques compresses st riles et non st riles rouleau de gaze sparadrap corde ombilicale etc le mat riel d injection aiguilles seringues perfuseurs sacs pour sang etc les ligatures ou sutures les r actifs de laboratoire le petit mat riel m dical gants d examen ou gants st riles abaisse langue etc 1 2 3 Les fournitures m dicales non consommables Cette cat gorie est g n ralement repr sent e par le petit mat riel m dical tel que le thermom tre le mat riel m dical tensiom tre st thoscope instruments chirurgicaux etc l instrumentation chirurgicale ciseaux pinces plateaux etc et par l quipement n cessaire aux analyses de laboratoire microscopes prouvettes etc etc Guide Comprendre et promouvoir les BPP 9 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 Bonnes Pratiques Pharmaceutiques BPP Le secteur pharmaceutique compte une s rie de normes les Bonnes Pratiques de Fabrication les Bonnes Pratiques applicables aux dons de m dicaments les Bonnes Pratiques de Pharmacie Hospitali re les Bonnes Pratiques de Distribution ainsi que les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques que nous d velopperons dans ce chapitre 2 1 D finitions Une norme est une s rie de r gles crites r gissant la fa on de r pondre des exigences de base ou d atteindre l excellence Par d finition une norme n est
52. duits pharmaceutiques monitoring de la consommation des produits pharmaceutiques au niveau des structures de soins que ces produits aient t distribu s ou non par PSF Cl promotion de Putilisation rationnelle des m dicaments en particulier celle des antibiotiques et des injectables au niveau des communaut s et des acteurs de sant mise en garde contre les dangers des m dicaments achet s conserv s et vendus par des non professionnels march informel 5 Se r f rer aux guides pharmaceutiques PSF CI L approvisionnement en produits pharmaceutiques et Comment mieux g rer les entrep ts pharmaceutiques ainsi qu aux proc dures Assurance Qualit de PSF Cl Guide Comprendre et promouvoir les BPP 20 Unit Pharmaceutique PSF Cl formation des acteurs de sant pharmaciens gestionnaires des d p ts de vente de m dicaments prescripteurs laborantins sages femmes collaboration avec les associations nationales de pharmaciens pour r diger les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques du pays PSF CI s investi galement dans les activit s destin es promouvoir la sant et viter les maladies gr ce aux campagnes d information d Education et de Communication men es aupr s des communaut s Les th mes retenus sont vari s pr vention du paludisme pr vention des maladies diarrh iques soins de sant primaire etc et les activit s sont men es en langue locale gr ce des par
53. e et m me personne Mode d emploi Lavez vous soigneusement les mains avant utilisation ou avant la reconstitution du collyre si premi re utilisation Si le produit est sorti du frais laissez le se mettre une temp rature proche de 37 les pr parations froides augmentent le nom bre de battements de paupi re et acc l rent leur limination Inclinez la t te vers l arri re Tirez vers le bas sur la paupi re inf rieure pour former une poche Regardez vers le haut pour viter que les gouttes n entrent en contact avec la corn e Instillez une goutte de m dicament dans la poche et fermez doucement les yeux sans crisper Ne clignez pas des yeux Gardez les yeux ferm s et appuyez sur la racine du nez au niveau des yeux pendant une deux minutes cela gardera le m dicament dans l il fermeture des voies lacrymales afin que la solution instill e ne puisse pas s couler vers les voies nasales Si vous avez eu une chirurgie oculaire r cemment v rifiez aupr s de votre m decin si vous pouvez appuyer sur la racine du nez 2 Ce document provient essentiellement de http www pharmaprix ca french health_wellness health_information interactive_health medication_rel ated_faqs using_your_medications Guide Comprendre et promouvoir les BPP XIII e Bougez le globe oculaire quelques secondes pour r partir la solution instill e sur toute la surface de l il e R p tez le processus si plusieurs gouttes sont
54. ects b L augmentation du risque de complications neuromusculaires L utilisation irrationnelle des injections contribue l accroissement du nombre de cas de malades victimes de complications neuromusculaires Les injections intra musculaires IM faites au niveau de la fesse sont en particulier responsables de nombreuses complications neuromusculaires telles que la Paralysie Flasque Aigue PFA Ces paralysies sciatiques secondaires aux injections intramusculaires sont devenues la premi re cause des infirmit s de l enfant apr s la baisse de l incidence de poliomy lite Les deux principaux facteurs de ces paralysies post injectionnelles sont la mauvaise technique d injection traumatisme direct du nerf isch mie avec thrombose de l art re du nerf sciatique la toxicit du produit inject notamment les sels de quinine qui sont responsables de l sions n crotiques Par ailleurs une injection mal r alis e peut conduire une formation d abc s et d hematomes c L augmentation du co t des traitements Un traitement base sur la forme injectable d un produit est generalement plus cher que le m me traitement bas sur la forme orale du produit en question 2 Les IM se font au niveau de la fesse des cuisses ou du bras Ces deux derni res localisations doivent tre privil gi es pour viter les complications neuromusculaires Par ailleurs les formes orales des produits doivent tre ut
55. ement 3 1 Premi re ordonnance Il faut v rifier gt l absence de risque de fond comme les contre indications absolues m dicamenteuses gt l absence de contre indications physiopathologiques c est dire celles en rapport direct avec le patient femmes enceintes ou allaitantes diab tiques insuffisant r nal ou h patique annexe gt l ad quation de la posologie de la forme avec le patient et avec les autres m dicaments qu il prend ventuellement annexes Il et III 3 2 Renouvellement Lors d un renouvellement il faut gt identifier s il y a eu une modification de l ordonnance par rapport l ordonnance pr c dente Cela peut se faire soit en regardant l historique du malade fiche patient informatis e ou sur support papier soit en dialoguant avec le patient gt s int resser l objectif th rapeutique a t il t atteint le malade va t il mieux La modification d une ordonnance permet de r ajuster un traitement en cas de d s quilibre Ce d s quilibre peut tre la cons quence d une mauvaise appr ciation de l objectif th rapeutique par le prescripteur ou d une mauvaise observance du traitement par le patient Remarque l inscription de certains m dicaments a une Liste ancien Tableau entra ne pour ces produits des conditions de d livrance particuli res annexe IV Ces produits ne peuvent tre d livr s que sur pr sentation d une ordonnance m dicale r dig e p
56. ement par voie orale est impossible la posologie prescrite n est pas adapt e Un traitement qui n a pas l effet escompt ne sert a rien et entra ne des d penses inutiles la dur e de traitement n est pas adapt e Si la dur e de traitement est insuffisante le malade fera des conomies en achetant moins de comprim s mais il risque galement de ne pas gu rir et de devoir ult rieurement engager des nouvelles d penses pour un second traitement De plus si la dur e de traitement est inutilement rallong e ceci prive le patient des conomies possibles annexe XIII si la prescription associe deux antibiotiques l o un seul aurait suffit annexe XIII c L apparition et augmentation des r sistances La r sistance des bact ries aux antimicrobiens est un ph nom ne qui est ni nouveau ni surprenant En effet tous les micro organismes ont la capacit d voluer de diff rentes mani res pour se prot ger des attaques Tout usage d antibiotique qu il soit appropri ou non exerce donc une pression s lective sur les colonies bact riennes annexe XIV Toutefois plus les antibiotiques seront mal utilis s plus la pression s lective sera forte L mergence de bact ries r sistantes pose un grave probl me de sant publique aussi bien dans les Pays D velopp s que dans les Pays En D veloppement car ce ph nom ne implique gt la r duction de l arsenal th rapeutique la bact rie qui a acquis une r
57. enant au moins un lt 10 ou lt 20 Proportion d ordonnances sans posologie 0 Proportion d ordonnances sans identit du 0 prescripteur Co t de l ordonnance la moins ch re zone CFA 100 FCFA Co t de l ordonnance la plus ch re zone CFA 2500 FCFA Co t moyen d une ordonnance zone CFA an A partir de ces indicateurs on peut calculer le surco t total des prescriptions comprenant un trop grand nombre de m dicaments trop d antibiotiques ou trop d injectables par rapport une situation de r f rence La mesure des surco ts peut aider identifier les probl mes prioritaires et d organiser les formations les plus adapt es la situation Par ailleurs elle incite plus fortement r agir les prescriptions n tant souvent pas justifi es du point de vue m dical ou conomique Les tudes qualitatives sont compl mentaires aux analyses quantitatives puisqu elles permettent d interpr ter un ph nom ne donn surprescription ou sous prescription dans ce cas de figure Ce ph nom ne tant li divers facteurs limitants ou favorisants l tude qualitative permet de pr ciser l impact effectif de tel ou tel facteur donc de d terminer des causes de prescription irrationnelle pour lesquelles le superviseur doit rechercher des solutions viables avec l agent de sant et mettre des recommandations Par exemple les cons quences de prescriptions d antibiotiques et d antiparasitaires peuvent se mesurer par la pr
58. ent La lecture attentive de l ordonnance L analyse des risques d une dispensation Le commentaire sur le bon usage des m dicaments prescrits et d livr s La mise disposition des m dicaments prescrits ou conseill s En respectant ces diff rentes tapes le pharmacien s assure de respecter les diff rentes obligations qui lui incombent gt obligation de fournir un m dicament conforme la formule indiqu e c est dire fournir le produit prescrit par le prescripteur figurant sur l ordonnance ex cuter gt obligations de prudence comme par exemple v rifier l authenticit de l ordonnance et la r gularit technique de celle ci gt obligation de conseil afin que le patient atteigne des r sultats th rapeutiques optimaux gt obligation de pharmacovigilance Guide Comprendre et promouvoir les BPP 95 Unit Pharmaceutique PSF Cl 1 L accueil du patient L accueil compte beaucoup comme le r v le des enqu tes sur la fr quentation des centres de sant o le mauvais accueil r serv aux malades est fr quemment cit comme d terminant de la sous fr quentation de ces centres Inversement l accueil convivial des vendeurs de m dicaments est souvent voqu pour justifier le recours au march informel L accueil du patient au niveau d une pharmacie ou d un d p t de vente de m dicaments doit tre diff rent selon si le patient vient pour un renouvellement cas des patholog
59. ent et de v rifier la forme gal nique le dosage la posologie la pr sentation la voie d administration et la dur e de traitement Evaluation de la prescription par le pharmacien Pour chaque prescription gt une analyse professionnelle portant sur les aspects th rapeutiques son adaptation par rapport la personne concern e ses contre indications et ses interactions ses aspects r glementaires et conomiques Prendre contact avec le prescripteur d s qu un probl me est relev Cette analyse n cessite de poser des questions au patient ou la personne s occupant de lui et en cas de doute de demander des informations compl mentaires au m decin au centre de pharmacovigilance ou aux autorit s sanitaires de tutelle D veloppement de pharmaceutiques des patients e indiquent les m dicaments pris par chaque patient e sont conserv s apr s accord pr alable et clair du patient e mise en place d un syst me garantissant la confidentialit des donn es dossiers e Pr paration et d livrance du produit prescrit S lection du m dicament par le pharmacien si substitution avertir le client et lui expliquer pourquoi Source d approvisionnement le pharmacien devrait conna tre ses fournisseurs et les choisir en utilisant divers crit res de qualit La pr paration et l assurance qualit des pr parations extemporan es n cessitent gt des quipements ad quats gt
60. ents Essentiels LME bas es sur des traitements choisis L utilisation d une LME facilite la gestion des m dicaments sur tous les plans l achat le stockage la distribution sont facilit s par la r duction du nombre d articles La prescription et la d livrance sont facilit es par le fait que les professionnels ont besoin d tre familiaris s sur un plus petit nombre de produits 4 La mise en place de comit s pharmaceutiques et th rapeutiques dans les districts et les h pitaux Ces comit s qui r unissent les m decins infirmiers sages femmes gestionnaires pharmaciens etc sont des organes de concertation lls sont mis en place pour assurer l usage s r qualit et s curit et efficace des m dicaments dans le service ou la r gion sanitaire concern En effet les r unions des comit s doivent Guide Comprendre et promouvoir les BPP 60 Unit Pharmaceutique PSF Cl permettre d tudier les probl mes courants pos s par la prescription la d livrance et l administration des m dicaments au sein de la structure de sant Les activit s men es par un comit pharmaceutique et th rapeutique peuvent tre diverses gt faire le choix des produits courants tablissement d une liste de m dicaments courants r daction d un livret m dicament gt changer des informations sur les effets ind sirables des m dicaments sur leurs modalit s optimales d administration et sur l
61. ents de sant travaillant dans les structures de soins auxquelles PSF Cl garanti un approvisionnement en produits pharmaceutiques Les techniques et r f rentiels de formation sont nombreux cours magistraux travaux pratiques jeux de r le stages livres polycopi s affiches posters reportages t l vis s photographies radiodiffusion etc 2 L analyse des besoins doit aboutir la description des comp tences d velopper chez les professionnels de la sant Diff rentes m thodes peuvent tre utilis es pour analyser les besoins tude du profil pid miologique enqu tes communautaires tude du profil des services de sant audit des soins de sant etc Cas des programmes PSF CI au Mali ou au Burkina Faso par exemple 4 Cas des programmes PSF CI au Tadjikistan ou au Sud Soudan par exemple Guide Comprendre et promouvoir les BPP Les modules de formation utilis s dans le cadre des programmes PSF CI sont soit labor s par les expatri s suite une recherche documentaire soit labor s au niveau national programmes nationaux pr d finis Dans tous les cas les modules de formation sont syst matiquement bas s sur les directives et standards nationaux ou internationaux en l absence de documents nationaux officiels On distingue classiquement les formations initiales premier contact avec l agent de sant et les formations de recyclages formation continue faite de rappels suite la formation init
62. es La production la fabrication l extraction la pr paration l offre la mise en vente le transport l importation l exportation de ces produits sont donc r gis par la Convention de Vienne de 1961 pour les substances stup fiantes et de 1971 pour les substances psychotropes Cette cat gorie d coule essentiellement des conventions internationales Le terme stup fiant ne correspond pas au sens pharmacologique mais au danger de risques toxicomanog nes c t des stup fiants comme les opiac s on trouve par exemple des psychotropes stimulants comme la m tamph tamine ou des hypnotiques comme le s cobarbital Guide Comprendre et promouvoir les BPP 32 Unit Pharmaceutique PSF Cl 4 La dispensation accompagn e de conseils Tous les conseils promulgu s par le pharmacien vont conditionner la bonne observance du traitement par le patient Durant cette tape il faut respecter des r gles simples pour faciliter la compr hension du traitement par le patient gt Prendre les m dicaments les uns apr s les autres dans l ordre de la prescription les exposer individuellement et faire jouer la m moire visuelle du patient Tout ne peut pas tre dit et ce qui sera dit ne sera pas enti rement retenu ll faut donc insister sur l essentiel type de m dicament prescrit l action du produit la posologie le moment de prise et la dur e du traitement Regarder le patient en face pour d celer toute g
63. es leur autonomie terme PSF dans les limites impos es par la s curit de ses membres participe aux actions de protection des victimes ainsi qu la collecte des informations et t moignages sur les violations des Droits de l Homme Ses actions d information et de t moignage doivent tre respectueuses de la dignit et de l int r t des populations en tat de souffrance physique ou morale Les activit s d velopp es dans les programmes de PSF CI corollaires la Charte du Mouvement s inscrivent dans le cadre des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Il s agit notamment de la mise en place de syst mes rationnels d approvisionnement de distribution et de stockage de produits pharmaceutiques conform ment aux proc dures d assurance qualit sp cifiques de PSF CI l appui la mise en uvre de syst mes nationaux d approvisionnement et de distribution de produits pharmaceutiques conform ment aux r glementations et l gislations nationales en vigueur la mise en uvre d enqu tes sur la qualit des produits pharmaceutiques pr sents au niveau national aussi bien dans les secteurs communautaire public que priv lappui des Laboratoires Nationaux de Contr le Qualit favorisant l analyse des produits pharmaceutiques fabriqu s ou import s dans un pays Par ailleurs certaines activit s de PSF CI sont destin es aider les personnes et les soci t s faire un meilleur usage de pro
64. es selon lesquelles les m dicaments injectables sont les plus efficaces 18 OMS s curit des injections faits et chiffre aide m moire n232 de l OMS octobre 1999 site internet www who int inf fs fr am232 html consult le 22 mai 2003 Guide Comprendre et promouvoir les BPP 47 Unit Pharmaceutique PSF Cl la douleur de la piq re est ressentie comme un signe d efficacit ou selon lesquelles les injectables agissent syst matiquement plus vite que les m dicaments utilis s par voie orale De plus pour la population g n rale les injections repr sentent une technologie plus avanc e donc un meilleur rem de Ainsi selon une enqu te r alis e par Sophie LOGEZ en 2001 au Burkina Faso la question avez vous une pr f rence de traitement entre la forme injectable et la forme orale 34 4 des personnes pr f rent la forme orale 34 1 des personnes interrog es pr f rent la forme injectable 18 n ont pas de pr f rence 13 de non r ponse Aux personnes interrog es pr f rant la forme injectable une deuxi me question a t pos e afin de comprendre pourquoi Les 34 1 se r partissaient de la sorte 14 les injections sont plus efficaces plus rapides et entra nent une gu rison plus rapide 6 avec les injections le m dicament est directement dans le sang il se r pand dans tous l organisme nous sommes certains que le m dicament est dans l organisme 4 1 ne sait p
65. esseront plus sp cifiquement l une des trois parties de ce Document Technique Pharmaceutique La premi re partie est intitul e De l exercice pharmaceutique aux Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Elle comporte une premi re section consacr e aux g n ralit s sur le r le du pharmacien et son implication au sein d un systeme de sant La seconde section est consacr e aux Bonnes Pratiques Pharmaceutiques BPP et aux activit s de PSF CI pour la promotion de ces normes Dans les deuxi me et troisi me parties sont d velopp es deux activit s clefs li es la mise en uvre et la promotion des BPP la dispensation du m dicament et l utilisation rationnelle des m dicaments La partie intitul e La dispensation du m dicament d veloppe les cinq tapes de l acte de dispensation en reprenant pour chacune les points essentiels effectuer par le dispensateur de m dicaments La partie L utilisation rationnelle des m dicaments d veloppe la probl matique mondiale li e ce ph nom ne ainsi que les principales politiques pr conis es pour r duire l usage irrationnel de produits pharmaceutiques en particulier celui des antibiotiques et des injectables Nous esp rons que ce pr sent guide contribuera effectivement la formation des futurs formateurs en sant Bonne lecture Guide Comprendre et promouvoir les BPP 1 1 PARTIE DE L EXERCICE PHARMACEUTIQUE AUX BONNES PRATIQUES PH
66. est charg de l ex cution du pr sent d cret qui sera enregistr et publi au Journal officiel Bamako le 6 D cembre 1995 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXIII Annexe IX Fiche 9 Emballages recommand s par les Bonnes Pratiques de Dispensation Types d emballage Caract ristiques Exemples A Comprim s capsules Souhaitable Emballage en plastique ou Blister sachet plastique en verre propre sec et bien conditionnement en ferm plastique ou verre ferm par un bouchon viss Acceptable Emballage propre sec qui Sac plastique avec fermeture prot ge de la poussi re et de clair papier cellophane l humidit boite avec un couvercle charni re A viter Papier cotons sales et Sac plastique sans absorbants r cipient sans fermeture sac en papier fermeture journaux B Liquide voie orale et percutan e Souhaitable Acceptable A viter R cipient en verre propre sec prot g de la lumi re et bien ferm R cipient en verre ou en plastique propre sec et bien ferm R cipient plastique m tallique sale et sans fermeture Bouteille en verre fum e ou opaque avec un bouchon vis Bouteille en verre ou en plastique qui ferme herm tiquement R cipients d j utilis s sac en plastiques C Liquides voie oph talmique auriculaire Souhaitable Acceptable A viter R cipient en verre ou plastique propre de pr f rence
67. et aux conflits l absence ou la stagnation de la recherche et du d veloppement de th rapeutiques destin es au traitement des maladies tropicales le d sengagement des pouvoirs publics dans les pays du Nord la faiblesse du mandat de l OMS Guide Comprendre et promouvoir les BPP 52 Unit Pharmaceutique PSF Cl Figure 1 Pourcentage des patients recevant des antibiotiques lors de soins de sant primaire AFRIQUE Soudan Swaziland Cameroun Ghana Tonzanie Zimbabwe ASIE Indon sie Nepal Bangladesh AMERIQUE LATINE amp CARAIBES Caraibes orientales Le Salvador Jama que Guatemala 0 10 20 30 40 50 60 70 de patients de soins primaires qui re oivent des antibiotiques Source Managing Drug Supply 2 d Quick JD Rankin JR Laing RO O Connor RW Hogerzeil HV Dukes MN Garnett ds Hartford CT Kumarian 1997 3 1 2 Cons quences de l utilisation irrationnelle des antibiotiques L utilisation irrationnelle des antibiotiques observ e de part le monde a des cons quences directes l augmentation de la morbidit et de la mortalit l augmentation du co t des traitements l apparition et l augmentation des r sistances L augmentation des r sistances engendre elle m me des cons quences dites secondaires qui sont l augmentation de la morbidit et mortalit d une part et d autre part l augmentation des charges m dicales pour le patient et pour la collectivit
68. eurs co ts gt faire de la pharmacovigilance et de la mat riovigilance gt valuer les pratiques th rapeutiques en cours dans la structure de sant ou la r gion concern e x 5 L inclusion dans les programmes de formation a l universit d une formation la pharmacoth rapie Il s agit de mettre en place des modules de formation sur l utilisation rationnelle de m dicaments dans les coles de formation des agents de sant et dans les programmes universitaires L enseignement de la pharmacoth rapie rationnelle li e a des directives th rapeutiques et une LME peut en effet aider tablir de bonnes habitudes de prescription 6 Rendre obligatoire l enseignement m dical continu pour disposer d un permis d exercice En effet la mise jour des connaissances est une condition sine qua non pour adapter les pratiques des prescripteurs et la technicit des pharmaciens aux nouveaut s m dicales et scientifiques permettant la promotion de l utilisation rationnelle des produits pharmaceutiques 7 L encadrement l audit et la r troaction Il s agit de s assurer de l acquisition de connaissances et de la mise en pratique effective de celles ci travers par exemple les supervisions formatives des agents de sant L enregistrement des donn es relatives la prescription et la dispensation des m dicaments ainsi qu aux suivis th rapeutiques des patients permet
69. ex compte gouttes seringue cuillere mesure e Si le m dicament liquide est m lang de l eau ou du jus de fruit buvez le m lange jusqu la derni re goutte pour que la dose exacte soit bien prise e Ne r frig rez pas le m dicament moins d avis contraire 12 Comment dois je utiliser un onguent pour les yeux Remarque Pour pr venir la contamination du m dicament vitez que l extr mit de l applicateur ne touche l il les paupi res ou toute autre surface Retirez vos lentilles corn ennes avant d appliquer le m dicament A e Lavez vous les mains e Tirez sur la paupi re inf rieure pour former une poche e D posez environ un centim tre un tiers de pouce d onguent dans la poche e Fermez doucement les yeux et gardez les ferm s pendant une deux minutes Les paupi res toujours ferm es d placez les pupilles dans tous les sens pour bien r pandre le m dicament p e Utilisez un mouchoir en papier pour essuyer tout surplus d onguent e Essuyez l extr mit du tube d onguent avec un mouchoir en papier et fermez le tube e Lavez vous les mains e Apr s l application de l onguent votre vision peut se brouiller pendant quelques minutes Attendez que votre vision redevienne normale avant de prendre le volant ou de faire fonctionner une machine e Si deux diff rents onguents pour les yeux doivent tre utilis s attendez dix minutes entre les applications Remarque si vous uti
70. exe Ill Fiche 3 Interactions m dicamenteuses Annexe IV Fiche 4 Classification des MEG par Liste Annexe V Fiche 5 Illustrations faites au Cambodge PSF Stung Treng Guide Comprendre et promouvoir les BPP XLIII Fiche 6 Conseils et mode d emploi pour l utilisation de diff rentes Annexe VI formes pharmaceutiques Annexe VII Fiche 7 Prise de m dicaments pendant le mois de Ramadan Fiche 8 Extrait du d cret N95 425 P RM autorisant le Annexe VIII d conditionnement de certains produits pharmaceutiques R publique du Mali Fiche 9 Emballages recommand s par les Bonnes Pratiques de Annexe IX Dispensation Fiche 10 Extrait du d cret N95 448 P RM autorisant la Annexe X substitution des M dicaments Essentiels aux sp cialit s pharmaceutiques R publique du Mali Annexe XI Fiche 11 Exemple de questions poser un d l gu m dical Extrait d un journal m dical publicit d un laboratoire fabricant la Annexe XII ciprofloxacine Annexe XIII Fiche 12 Antibioth rapie Annexe XIV Fiche 13 La r sistance bact rienne 5 REFERENCES CROISEES ET LISTE DE DIFFUSION R f rences Guide PSF CI Comment mieux g rer les entrep ts pharmaceutiques Guide PSF CI L approvisionnement en produits pharmaceutiques en cours de r alisation Proc dures Assurance Qualit PSF CI J Maritoux Pharmacien ReMeD March pharmaceutique
71. exercer aux professionnels de la sant pour assurer que tous les praticiens aient la comp tence n cessaire en ce qui concerne le diagnostic la prescription et la d livrance le d veloppement et la mise en uvre des codes de conduite cela n cessite la coop ration entre les soci t s professionnelles et les universit s la surveillance et la r glementation de la promotion des m dicaments pour s assurer qu elle soit thique et impartiale Toutes les revendications publicitaires devraient en effet tre fiables pr cises vraies instructives quilibr es actuelles et justifiables 12 Niveau de d pense gouvernemental suffisant pour assurer la disponibilit des m dicaments et des personnes ressource Toute politique de promotion de l utilisation rationnelle de m dicaments s averera caduque si le gouvernement n engage pas r ellement les moyens financiers et humains n cessaires la mise en uvre de cette politique La part des d penses gouvernementales r serv e aux activit s de promotion de l usage rationnel des m dicaments et plus particuli rement la part du budget effectivement allou e est un bon indicateur des responsabilit s prises par le gouvernement en question Guide Comprendre et promouvoir les BPP 62 Unit Pharmaceutique PSF Cl L ensemble des interventions envisageables pour la promotion de l utilisation rationnelle des m dicaments est r sum dans le sch ma 7 Gui
72. f patients sur dix venant consulter un agent de soins de sant primaire re oivent une injection alors que dans 70 des cas elles ne sont pas n cessaires et le m dicament aurait pu tre prescrit par voie orale Les deux m dicaments injectables les plus couramment utilis s sont la chloroquine et la proca ne p nicilline gt Les injections de chloroquine sont souvent faites au d marrage d un traitement contre le paludisme car les agents de sant sont persuad s de l action plus rapide des injectables Il a cependant t d montr que la concentration sanguine tait plus vite obtenue avec la chloroquine sous forme orale qu avec la chloroquine sous forme injectable Les injections de chloroquine ne sont indiqu es qu en cas de neuro paludisme dans une zone sans chloroquinor sistance ou lorsque le patient vomit et ne peut donc pas absorber de m dicaments par voie orale gt La forte proportion d injections de proca ne p nicilline induit aussi bien une utilisation irrationnelle d injectables la forme orale suffit le plus souvent qu une utilisation irrationnelle d antibiotique nombreux traitements d un jour dilution de la poudre par les agents de sant pour faire des conomies Ces injections excessives engendrent donc le d veloppement des r sistances vis vis de la p nicilline ainsi que l augmentation de la fr quence des chocs sceptiques chez les malades allergiques la p nicilline 18 A
73. formations et de conseils ad quats pour le patient ainsi que d un suivi sur les effets de leur utilisation e que le pharmacien encourage une prescription rationnelle et un bon usage du m dicament e que chaque prestation du service d une pharmacie soit pertinente clairement d finie et communiqu e tous les participants Pour satisfaire ces exigences gt Les relations liant le pharmacien aux autres professionnels de sant doivent tre entretenues un partenariat th rapeutique doit s tablir impliquant une confiance mutuelle pour tout ce qui touche aux traitements m dicamenteux cr ation de Comit s du m dicament dans un service de soins dans une structure de sant ou par une Equipe Cadre de District r daction d un livret du m dicament Les pharmaciens doivent avoir entre eux une relation de confraternit et non de concurrence Le pharmacien doit apporter sa contribution l am lioration d une politique du bon usage du m dicament L esprit qui sous tend l exercice pharmaceutique devrait avoir un caract re professionnel et non commercial Les programmes de formation initiale et continue des pharmaciens devraient traiter d une fa on ad quate les aspects actuels de l exercice pharmaceutique et ses changements pr visibles Les pharmaciens dans leur divers mode d exercice devraient se reconna tre personnellement responsables de la mise jour et de l auto valuation de leur comp tence durant leur
74. iale Fr quemment l enseignement est assur en langue ou dialecte local par les quipes locales PSF CI ou par des traducteurs m dicaux ind pendants b Les supervisions Les activit s de supervision men es l instigation de PSF Cl ou en appui aux autorit s sanitaires locales ont lieu sur site lieu de prescription et ou de dispensation des produits pharmaceutiques En ce qui concerne l utilisation rationnelle des m dicaments ces supervisions permettent gt d valuer la pratique et la performance des agents de sant gt d identifier les priorit s locales et nationales en mati re d utilisation rationnelle de m dicaments gt d valuer l int gration par les agents de sant des enseignements th oriques re us gt d assurer la formation continue du personnel de sant supervisions formatives gt de mesurer l impact des activit s men es par PSF Cl Les quipes de PSF CI charg es de la supervision des structures de sant utilisent un canevas de supervision pour recueillir des donn es et des informations permettant l analyse quantitative et qualitative des pratiques de prescription Ce canevas permet pour un m me programme de comparer les structures entre elles et de suivre l volution de chaque structure au fil du temps Les indicateurs couramment utilis s pour appr cier la prescription de m dicaments ainsi que les valeurs optimales relev es dans la litt rature sont regroup
75. ibiotiques repose en partie sur des bases empiriques Le raccourcissement des dur es ne peut s envisager qu apr s des tudes exp rimentales et cliniques rigoureuses C est ainsi que pour un certain nombre d infections une dur e optimale de traitement a t tablie Angine streptocoque 10 jours Pneumonie pneumocoque 10 jours M ningite m ningocoque 5 7 jours Py lon phrite aigu 14 jours Brucellose 45 jours Endocardite infectieuse 30 45 jours Mais ces dur es sont donn es qu titre indicatif B Association d antibiotiques Une association d antibiotiques peut avoir plusieurs buts largissement du spectre d activit r duction du risque de s lection des mutants r sistants recherche d une synergie d action recherche d une acc l ration de la bact ricidie Mais il faut avoir conscience des contreparties des associations d antibiotiques majoration du risque toxique majoration du co t risque d inactivation ou d antagonisme L association d antibiotiques est indiqu e dans les cas suivants e tuberculose brucellose endocardites septic mies bacilles gram infections polymicrobiennes Cependant les deux antibiotiques choisis ne doivent ni tre de la m me famille ni avoir le m me spectre d action extraits de BRION JP antibiotiques r gles d utilisation in maladies infectieuses et parasitaires Site internet www sante ujf grenoble fr sante
76. ies chroniques par exemple ou pour une d livrance ponctuelle cas des pathologies aigu s par exemple En cas de renouvellement l accueil du patient un habitu se fait en s informant sur l volution de son tat de sant et sa tol rance du traitement en cours Lors d une d livrance ponctuelle le pharmacien devra en premier lieu identifier la personne qui l ordonnance est destin e porteur de l ordonnance ou tiers personne et rechercher si le malade prend d j d autres traitements Guide Comprendre et promouvoir les BPP 26 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 La lecture de l ordonnance et la v rification de sa conformit Une ordonnance est un document l gal r dig dat et sign par un prescripteur autoris remis un patient pour son traitement et qui comporte les modalit s et les conditions d utilisation des m dicaments Parce que les ordonnances crites dans les r gles de l art sont relativement rares dans les pays d velopp s comme dans les pays en d veloppement nous rappellerons dans ce paragraphe les principes d criture d une ordonnance pour qu ils puissent tre enseign s ou rappel s aux prescripteurs et aux dispensateurs dans le cadre des formations organis es par PSF Cl La lecture de l ordonnance et la v rification de sa conformit par le pharmacien reposent sur 3 l ments qui concernent aussi bien le document crit authenticit et r gularit technique que le
77. ilis es en premi re intention quand cela est possible Guide Comprendre et promouvoir les BPP 58 Unit Pharmaceutique PSF Cl Pour exemple Produit Conditionnement Prix Prix par prise Ampicilline 500mg 1000 caps 35 90 2 caps 500mg 0 0718 re 1 vial 1g 0 146 Ampieiling ig Baar 90 soit deux fois plus que les caps M tronidazole 250mg 1000 tabs 3 30 2 tabs 250mg 0 0066 1 vial 5mg ml 100ml 0 624 Merronidazole oman 25 vials 15 60 soit environ cent fois plus que 100ml les tabs Par ailleurs quand le choix entre les deux formes est possible toujours tenir compte lors de la comparaison du prix des traitements du surco t li l achat du n cessaire pour injections seringues aiguilles gants coton d sinfectant container aiguilles incin rateur etc Guide Comprendre et promouvoir les BPP 99 Unit Pharmaceutique PSF Cl 4 La promotion de l utilisation rationnelle de m dicaments Le challenge est double gt instaurer un environnement favorable travers la mise en uvre effective de politiques pertinentes gt renforcer les connaissances des agents de sant et des individus pour modifier leurs habitudes et pratiques Il s agit donc de prendre des mesures aussi bien au niveau national qu au niveau des structures de sant des professionnels de sant et des communaut s afin d agir favora
78. illet 2003 9 Groupement Pharmaceutique de l Union Europ enne Bonnes Pratiques de Pharmacie en Europe Bruxelles mars 1994 10 HOLLOWAY K Qui contribue au mauvais usage des antimicrobiens in M dicaments essentiels le point ditorial r sistance aux antimicrobiens une menace pour le monde 2000 n 28 29 p 9 11 HUSSON Sandrine La responsabilit du fait du m dicament 1 partie m moire pour la facult de droit de Lorraine 1997 site internet juripole http juripole u nancy fr memoires prive Sandrine_Husson partie1 html consult le 18 juillet 2003 12 Institut Universitaire d Etude et du D veloppement Gen ve 1984 traduit de Managing Drug Supply Management science for health Boston USA Etablir de bonnes pratiques de dispensation in bien g rer les m dicaments Ce texte a t actualis et compl t dans la seconde dition de Managing Drug Supply Boston 1998 13 LEXCHIN J Favoriser la resistance in M dicaments Essentiels le point ditorial r sistance aux antimicrobiens une menace pour le monde 2000 n28 29 p 11 14 LOGEZ S Accessibilit du mat riel d injection impact sur l am lioration de la s curit des injections au Burkina Faso juin 2001 enqu te r alis e lors d une Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXVII 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 mission avec PSF CI sur l accessibi
79. influence of patient hopes of receiving a prescription on doctors perception and the decision to prescribe a questionnaire survey British Medical Journal 1997 315 1506 1510 12 MNYIKA KS KILLEWO JZJ Irrational drug use in Tanzania Health policy and planning 1991 6 2 180 184 Guide Comprendre et promouvoir les BPP 46 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 1 3 La pratique non s curis e pour les injectables En plus du recours excessif aux formes injectables les r gles de bon usage des produits injectables ne sont pas toujours respect es et les injections deviennent alors source de risques L OMS d fini une injection sans risque comme tant une injection qui ne nuit pas la personne qui la re oit qui n expose l agent de sant aucun risque et qui n entraine pas de d chets dangereux pour la communaut La pratique des injections risque peut avoir deux origines a le probl me de connaissance des agents de sant Dans de nombreux cas les agents de sant bien que qualifi s pour pratiquer des injections n ont pas t form s aux r gles de s curit applicables aux injections Souvent ils ne se rendent pas compte des dangers que repr sentent les injections risque En cons quence le risque de piq re accidentelle pour le personnel est encore lev De plus dans certaines communaut s des personnes n ayant aucune formation en soins de sant pratiquent des injection
80. ionnel des antibiotiques 3 1 1 D finition de la prescription irrationnelle d antibiotiques Il s agit d une prescription o un antibiotique est prescrit alors qu il n a pas lieu de l tre cas des maladies parasitaires virales un antibiotique est prescrit mais il n agit pas sur la bact rie en question r sistances plusieurs antibiotiques sont prescrits alors qu un seul aurait suffit deux antibiotiques ayant le m me spectre d action ou le m me mode d action par exemple la posologie de l antibiotique n est pas respect e posologie trop faible ou trop forte la dur e de traitement avec l antibiotique est inadapt e dur e trop courte ou trop longue la voie d administration de l antibiotique n est pas la plus ad quate antibiotique par voie injectable alors que la m me mol cule est disponible par voie orale Dans le monde une grande variation dans la prescription des antibiotiques est constat e Selon une tude de l OMS dans les centres de soins de sant primaires 30 60 des patients re oivent des antibiotiques figure 1 Ces chiffres correspondraient au double de ce qui est cliniquement justifi 15 D autres causes sont avanc es pour expliquer la recrudescence des maladies infectieuses dont les grands mouvements de population contribuant au d placement des agents infectieux la d gradation des syst mes de sant due la r cession des conomies
81. le L 511 2 en raison de l absence de sp cialit pharmaceutique disponible ou adapt e dans une pharmacie usage int rieur d un tablissement de sant ou dans l tablissement pharmaceutique de cet tablissement de sant autoris en application de l article 26 de la loi n 92 1279 du 8 d cembre 1992 modifiant le livre 5 du code de la sant publique et relative la pharmacie et au m dicament Les pr parations hospitali res sont dispens es sur prescription m dicale un ou plusieurs patients par une pharmacie usage int rieur dudit tablissement Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Pr paration officinale tout m dicament pr par en pharmacie selon les indications de la pharmacop e et destin tre dispens directement aux patients approvisionn s par cette pharmacie Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XL Produit officinal divis toute drogue simple tout produit chimique ou toute pr paration stable d crite par la pharmacop e pr par s l avance par un tablissement pharmaceutique et divis s soit par lui soit par la pharmacie d officine qui le met en vente soit par une pharmacie usage int rieur telle que d finie au chapitre 1bis du pr sent titre Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Tra abilit aptitude retr
82. lisez un onguent et des gouttes pour les yeux employez d abord les gouttes et cing minutes plus tard l onguent M dicament ayant une consistance p teuse et qui se liqu fie la chaleur du corps L onguent se diff rencie de la pommade qui poss de une consistance plus molle L onguent poss de des excipients qui sont le plus souvent des substances r sineuses Guide Comprendre et promouvoir les BPP XVII 13 Comment dois je utiliser les pastilles e Laissez fondre les pastilles lentement dans la bouche e Evitez de les croquer et de les craser 14 Comment dois je utiliser un pulv risateur buccal e Agitez au besoin e Pulv risez la solution directement sur la r gion affect e e Ne vous mouchez pas et n avalez pas imm diatement afin de prolonger l action du m dicament et d viter que celui ci ne s coule dans la gorge 15 Comment dois je utiliser un rince bouche e Mesurez la quantit appropri e e Remuez la solution dans la bouche e Gardez la dans la bouche pendant quelques minutes puis crachez la e Ne mangez pas et ne buvez pas pendant au moins une demi heure 16 Comment dois je utiliser les suppositoires Remarque Si le suppositoire est trop mou parce qu il a t conserv dans un endroit chaud placez le au r frig rateur pendant une demi heure ou passer le l eau froide jusqu ce qu il durcisse Par ailleurs si le suppositoire est trop dur vous pouvez le tenir dans vos mains pendant
83. lit du mat riel d injection dans les centres de sant primaire au Burkina Faso MARITOUS Jeanne pharmacienne le journal de ReMed n23 dossier Bien dispenser les m dicaments mai 2000 p5 9 MARITOUS Jeanne pharmacienne le journal de ReMed n22 dossier March pharmaceutique parall le vente illicites et sant publique octobre 1999 p8 9 M dicaments et grossesse prescription chez la femme enceinte site internet http www pharmacovigilance toulouse com fr Quelques 20r C3 A8gles 20simples paf consult le 18 juillet 2003 Minist re du travail et des Affaires Sociales Minist re de l Enseignement Nationale et de l Enseignement sup rieur et de la recherche centre national des concours d internat posologie dose maximale pour les adultes doses usuelles pour les enfants 7 dition f vrier 1998 MNYIKA KS KILLEWO JZJ Irrationel drug use in Tanzania Health policy and planning 1991 6 2 180 184 OMS Crit res thiques applicables la promotion des m dicaments 1988 16 pages disponibles sur le site http www who int medecines docs edm document publist html OMS L usage rationnel des m dicaments rapport de la conf rence d experts Gen ve 1985 OMS M dicaments essentiels le point OMS ditorial r sistance aux antimicrobiens une menace pour le monde num ro double n 28 29 2000 OMS Promouvoir l usage rationnel des m dicaments l ments principaux revue Perspectives
84. lithium la morphine l h ro ne les anti pileptiques les b ta bloquants l iode le chloramphenicol les aminosides les AINS Effet t ratog ne certain Se fixent sur les os et les bauches dentaires et induisent des anomalies dentaires Sont ototoxiques et pr sentent donc un risque de surdit pour l enfant Elles risquent d entra ner des pathologies endocriniennes Ils risquent d entra ner des dysthyro dies chez le f tus A la naissance l enfant peut conserver dans son organisme les m dicaments administr s peu avant l accouchement probl me d limination Or ces produits risquent d entra ner des effets ind sirables graves chez le nouveau n FEMME ALLAITANTE mol cules viter Aspirine forte dose Gentamicine Albendazole Gris ofulvine Aminophylline M tronidazole Chlorpromazine Ph nobarbital Cod ine Praziquantel Cotrimoxazole Sulfadoxine Diazepam pyrim thamine Ergom trine T tracycline Doxycycline Annexe Il Fiche 2 Posologies usuelles et doses maximales Troubles de Acide Orale l quilibre ac tylsalicylique Rectale 2g ne coma Eviter les traitements 30mg kg prolong s ou r p t s Amphot ricine B 1 5mg kg Orale 500mg 1500mg Caf ine Sous 500mg 1500mg cutan e Chloroquine Orale 600mg 600mg de ne 300mg 750mg coma Posologie 300mg cardiotoxicit d installation 150mg convulsions progressive Colchicine 2mg Guide
85. ll es ou pr caution d emploi Mol cules contre indiqu es Fer acide folique Sulfates ferreux Vitamine A R tinol ae Calcium Vitamine D R tinol forte dose 9 Magn sium donn faible dose Vitamine B6 2 Salicyl s tel que AINS Ibuprofene Douleurs Paragatama Paspirine 3 trimestre Cod ine SRO D riv s atropiniques Troubles digestifs Levures haute dose Lop ramide Nitrofurane diarrhse Pansements intestinaux Sulfaguanidine tr Mucilages M constipation Sorbitol Paraffine Laxatifs irritants naus es et M toclopramide Anti H1 vomissements Domp ridone ballonnements Charbon v g tal active spasmes Phloroglucinol Atropine regurgitations Carbonate de Mg Anti H2 acides Hydrate de Mg Sels d aluminium zueralalle Carbocysteine Dextromethorphane Ac tylcyst ine 2 TOUR Guaifenesine Dextromethorphane Codeine 3 trimestre S rum physiologique Antihistaminique H1 tel Rhumes AntisepliqUss gt AS que chlorph namine Framyc tine vasoconstricteurs S 1 trimestre Collyre antiseptique Collyres Cibrouse Benzododecinum vasoconstricteurs 9 Acide borique N omycine Collyres corticoides Savon nettoyant Antihistaminique tel Benzalkonium que chlorph namine A l Acn prurit Chlorhexidine 1 trimestre USB SS Creme Dexchlorpheniramine l hydrocortisone petite dose RE Antihistaminiques tel Phytotherapie i Paane Insomnies aub pine
86. mission de la prescription ainsi que des l ments d identification du patient nom pr nom ge du patient et son poids s il s agit d un enfant ou d une personne g e gt au milieu le libell Ordonnance m dicale Le tronc de l ordonnance comprend les l ments concernant le traitement th rapeutique gt la num rotation des produits s il y en a plusieurs Guide Comprendre et promouvoir les BPP 28 Unit Pharmaceutique PSF Cl Le nom du m dicament en DCI et sans abr viation le dosage ex 100 mg la forme pharmaceutique ex comprim s la quantit ou nombre d unit s th rapeutiques ex 2 bo tes la posologie les modalit s de prises du traitement horaire VV VV VV WV la dur e du traitement Les membres de l ordonnance comportent gt Varr t de l ordonnance par un trait gt les conseils hygi no di t tiques si n cessaire gt le renouvellement de l ordonnance en cas de besoin gt le prochain rendez vous du patient si n cessaire gt le cachet et la signature du prescripteur Voici un exemple d ordonnance m dicale OUEDRAOGO Adama Titao le 20 03 2001 IDE CSPS de Titao SAWADOGO Salif 24 ans ORDONNANCE MEDICALE 1 Acide ac tylsalicylique 500 mg comprim 1 boite 2 comp le matin et 2 comp le soir pendant les repas jusqu disparition de la fi vre 2 Cotrimoxazole 400 80mg comprim 1 bo te 2 comp 2 foi
87. nes tissus cellules et produits d origine humaine ou animale y compris lorsqu ils sont pr lev s l occasion d une intervention chirurgicale les produits de th rapie g nique et cellulaire les produits destin s l entretien ou l application des lentilles de contact les produits insecticides acaricides et antiparasitaires usage humain les proc d s produits et appareils destin s la d sinfection des locaux dans les cas pr vus l article L 14 les produits th rapeutiques annexes les aliments di t tiques destin s des fins m dicales sp ciales qui du fait de leur composition sont susceptibles de pr senter un risque pour les personnes auxquelles ils ne sont pas destin s les lentilles oculaires non correctrices Guide Comprendre et promouvoir les BPP 8 Unit Pharmaceutique PSF Cl On entend par sp cialit pharmaceutique tout m dicament pr par l avance pr sent sous un conditionnement particulier et caract ris par une d nomination sp ciale On entend par m dicament g n rique toute copie essentiellement similaire un m dicament original qui n est plus prot g par un brevet d exploitation Le g n rique peut tre commercialis sous sa D nomination Commune Internationale DCI et ou sous une d nomination sp ciale g n rique de marque 1 2 2 Les fournitures m dicales consommables Sont g n ralement pr sentes dans cette cat gorie toutes les fournitures m
88. nsceceeceecnsceseeseeceecnscaseeseecnscuseeseeceeensees 26 2 LA LECTURE DE L ORDONNANCE ET LA VERIFICATION DE SA CONFORMITE 2 220 5 27 2 1 Authenticit de PoOrdONNAance ccccoccccnnncccnncncnnncnnnnancnnncnnnnanon nn cnn nnancnnnnnn nn canon ncnnn 27 2 2 Habilitation du prescripteur 2 de 27 2 3 R gularit technique de la prescription 27 3 L ANALYSE DES RISQUES ni 31 3 1 Premiere OFrdONNANCe ui ee ak 31 3 2 Renouvellement conc n nr nam terrre rrr nennen nennen nen ernennen nennen 31 4 LA DISPENSATION ACCOMPAGNEE DE CONSEILS esccesceneceeceescneceeccnscneceesensceeseusenees 33 5 LA MISE A DISPOSITION DES MEDICAMENTS PRESCRITS cceecesscneceeccnsceeceescneceeccusenees 36 5 1 Le d conditionnement 0 2 ee cece cece ceeeceeeceeeceeeceeecececeeeceeeceeeceeceeeneeeseeesteeneeeneeenees 36 5 2 a SUSO 388 2 ein 36 3 PARTIE L UTILISATION RATIONNELLE DES MEDICAMENTS41 1 DEFINITIONS viscscvcesscesccvaccuseveeevcancdccvuseceuveccacusdvwsusvarcecucesaceuuchoncusavucevscectcavesaceuveecs 43 1 1 L utilisation rationnelle des m dicaments 43 1 2 L utilisation irrationnelle des m dicaments 43 2 ACTEURS ET DETERMINANTS DE L UTILISATION IRRATIONNELLE DE MEDICAMENTS 44 241 MOS PRESCTIDIGUES ei nn rear E i sure 44 2 1 1 La prescription excessive de produits pharmaceutiques 44 2 1 2 La prescription non ad quate des produits pharmaceu
89. nt l emploi e Conservez les dans un endroit frais et sec 5 Comment dois je utiliser les cr mes vaginales et les suppositoires vaginaux Remarque Les laboratoires pharmaceutiques fournissent un applicateur pour la plupart des cr mes vaginales et suppositoires vaginaux e Lavez vous les mains e Placez la cr me ou le suppositoire vaginal dans l applicateur e Couchez vous sur le dos et pliez les genoux e Ins rez l applicateur dans le vagin aussi loin que possible sans forcer e Pressez le piston pour lib rer le m dicament e Attendez quelques minutes avant de vous lever e Lavez l applicateur et vos mains l eau ti de savonneuse 6 Comment dois je me gargariser e Remplissez votre bouche de la quantit appropri e de m dicament e Inclinez la t te vers l arri re et gargarisez vous pendant quelques secondes puis crachez Attention la solution de certains antibiotiques et antifongiques doit tre aval e apr s le gargarisme e R p tez au besoin 7 Comment dois je prendre les capsules e Les capsules devraient tre aval es enti res tant donn que leur contenu a souvent un go t d sagr able e Vous pouvez ouvrir certaines capsules et en m langer le contenu avec des aliments lorsqu elles doivent tre administr es a des enfants En cas de doute consultez votre pharmacien e Humectez vous la bouche ou buvez une gorg e d eau avant de prendre le m dicament e Avalez les capsules avec du liqui
90. nts Le pharmacien est l un des professionnels de sant le plus facilement accessible pour le patient Il contribue notamment la personnalisation des soins et au suivi th rapeutique des patients permettant ainsi de r duire les risques iatrog niques auxquels sont expos s les malades Nous verrons tout au long des deuxi me et troisi me parties le r le du pharmacien lors de la dispensation des produits pharmaceutiques et son devoir de promotion de l usage rationnel de ces produits b Apport aux m decins et aux autres professionnels de sant La coop ration entre professionnels autoris s a prescrire des m dicaments et les pharmaciens est tres importante Ces derniers professionnels du m dicament apportent des connaissances tr s d velopp es sur la pharmacologie Il est donc n cessaire qu il y ait un partage et une transmission d informations C est pour cela que des discussions sur les r alit s cliniques et th rapeutiques doivent tre organis es Le pharmacien peut galement avoir un r le de formation sur la prescription rationnelle des m dicaments et des analyses biologiques ainsi que sur le mode de r daction d une ordonnance Les diff rents r les du pharmacien par rapport aux individus sains ou malades ainsi que par rapport aux autres professionnels de la sant peuvent tre sch matis s comme sur le sch ma 1 Le Pharmacien au sein d un syst me de Sant 1 Le suivi th rapeutique du patient regro
91. ombreuses cons quences dont gt l augmentation du risque infectieux gt l augmentation du risque de complications neuromusculaires paralysie sciatique gt l augmentation du co t des traitements a L augmentation du risque infectieux A cause de la fr quence de ce geste m dical les injections risques constituent un puissant facteur de transmission de certains agents pathog nes v hicul s par le sang notamment celles des virus de l h patite B et C et le VIH Cette cons quence concerne seulement les injections pour lesquelles la seringue et l aiguille utilis es ne sont pas st riles et pr sentant donc le risque d avoir t contamin es par un individu porteur La contamination par ces virus peut tre pendant plusieurs ann es asymptomatique et non d tect e Les personnes infect es par le virus de l h patite B dans l enfance pr sentent classiquement une infection chronique vers 30 ans Or tous les porteurs sains pr sentent le risque de contaminer d autres personnes cause de pratiques telles que les transfusions sanguines non s curis es les rapports sexuels non prot g s etc sceptique se manifeste par une peau gris p le moite et froide un pouls rapide ou faible des difficult s pour respirer et une perte de connaissance Le traitement du patient se fait en administrant de l adr naline et se poursuit en administrant un antihistaminique A ce sujet se r f rer aux documents labor s
92. on la r alisation de toutes tudes ou travaux concernant la s curit d utilisation des dispositifs m dicaux la r alisation et le Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXIX suivi des actions correctives d cid es Article R 665 48 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 M dicaments de mauvaise qualit m dicaments contrefaits ou non qui ne sont pas conformes aux normes de qualit M dicament immunologique tout m dicament consistant en a allerg ne d fini comme tout produit destin identifier ou provoquer une modification sp cifique et acquise de la r ponse immunologique un agent allergisant b vaccin toxine ou s rum d finis comme tous agents utilis s en vue de provoquer une immunit active ou passive ou en vue de diagnostiquer l tat d immunit Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 M dicament radiopharmaceutique tout m dicament qui lorsqu il est pr t l emploi contient un ou plusieurs isotopes radioactifs d nomm s radionucl ides incorpor s des fins m dicales Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 M dicament hom opathique tout m dicament obtenu partir de produits substances ou compositions appel s souches hom opathiques selon un proc d de fabrication hom opathique d crit par la pharmacop e europ enne la pharmacop e fran aise ou d faut
93. on des produits gt Conseiller des mesures hygi no di t tiques pr ventives et curatives quand la pathologie s y pr te diab te hypertension infections li es aux mains sales gt R p ter les conseils importants de fa on simple et claire pour aider le patient retenir l essentiel gt S assurer que le patient n a plus de questions en suspens et valuer sa compr hension des conseils que vous avez promulgu s Apr s avoir re u les conseils du dispensateur le malade doit tre capable de r pondre aux questions suivantes Qu est ce que le m dicament X Pourquoi est il utilis Quand doit il tre utilis Comment doit il tre utilis Pendant combien de temps doit il tre utilis Quelles pr cautions prendre avant son utilisation gt Encourager le patient s exprimer car il sera peut tre n cessaire d apporter des informations compl mentaires informer le patient sur la conduite tenir en cas d oubli de traitement ou de vomissement par exemple Le tableau suivant regroupe une s rie de questions r ponses susceptibles d tre chang es au moment de la dispensation de produits pharmaceutiques par les pharmaciens Guide Comprendre et promouvoir les BPP 34 Unit Pharmaceutique PSF Cl Phrases types des patients Phrases types des pharmaciens e Jene suis pas convaincu que mon e Voulez vous que j explique de nouveau traitement soit utile le traitement
94. ondateurs et d ontologiques qui y sont inscrits et leurs cons quences organisationnelles Article 3 Objet Son objet est de garantir aux b n ficiaires des activit s de Pharmaciens Sans Fronti res ainsi qu aux donateurs des prestations coh rentes et conformes aux principes et la d ontologie humanitaire et pharmaceutique telle que d finis ci apr s Article 4 Principes fondateurs Pharmaciens Sans Fronti res reconna t et fait sien les principes d galit entre les hommes et du droit universel a vivre dans la dignit exprim s dans la DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L HOMME des Nations Unies en date du 10 d cembre 1948 incluant l acc s aux th rapeutiques de r f rence Article 5 D ontologie Le Mouvement PSF uvre sur la base du volontariat pour l acc s aux soins de qualit partout et pour tous sans aucune discrimination de race d ethnie de sexe politique ou religieuse Il revendique la libert de ses actions qu il d cide et conduit ind pendamment de tout pouvoir politique conomique ethnique religieux ou militaire Il respecte en toute circonstance les personnes ainsi que leurs traditions en ce qu elles respectent elles m mes la vie et l int grit physique et psychique des individus Il s engage sur la qualit de son activit pharmaceutique qui repose sur l opportunit du choix des m dicaments et autres objets de soins de diagnostic ou de prophylaxie la qualit intrins que de
95. onnelle de produits pharmaceutiques augmentation de la morbidit et de la mortalit augmentation du co t des traitements apparition et augmentation des r sistances e diminution de la confiance des patients Guide Comprendre et promouvoir les BPP 51 Unit Pharmaceutique PSF Cl 3 L utilisation irrationnelle des antibiotiques et des injectables Voyons plus en d tail les causes les cons quences et les moyens de lutte contre l utilisation irrationnelle des antibiotiques et des injectables dans le monde 3 1 Les antibiotiques Au cours du si cle dernier d importantes avanc es m dicales ont t r alis es en mati re de lutte contre les grandes maladies La d couverte en 1928 du premier antibiotique P nicilline G par Sir Alexandre Fleming et sa production chelle industrielle dans les ann es 40 a v ritablement r volutionn l approche ainsi que le traitement des maladies infectieuses La mise sur le march de th rapeutiques pour le traitement des maladies infectieuses s est alors fortement d velopp e Cependant nous assistons actuellement l amplification de la r sistance aux antibiotiques et plus g n ralement aux antimicrobiens mettant en p ril la capacit traiter certaines maladies infectieuses les plus mortelles La recrudescence dans le monde de maladies telle que la tuberculose consid r es jadis comme tant radiqu es a plusieurs causes dont l usage irrat
96. osome circulaire pr sent dans les bact ries 3 Le transposon est un morceau d ADN qui pr sente la particularit de pouvoir se d placer du chromosome bact rien vers un plasmide et d un plasmide un autre Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXV Exemples de diffusion pid mique de certains g nes de r sistance au sein du monde bact rien Escherichia Salmonella Proteus Enterobacter Serratia Klebsiella Pseudomonas Acinetobacter B M canismes biochimiques On distingue quatre m canismes biochimiques gr ce auxquels une bact rie peut r sister l action d un antibiotique sch ma 2 gt inactivation ou d toxification enzymatique gt l interf rence avec les m canismes de transport imperm abilit et efflux gt la modification d affinit de la cible gt la substitution de cible Sch ma 2 Extraits de Antibiotique r sistance bact rienne cours de bact riologie g n rale Site internet www microbes edu org etudiant antibio3 html site consult le 10 juin 2003 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXVI BIBLIOGRAPHIE 1 Association of Pharmacists of the Federation of Bosnia and Herzegovina produced with the support of the World Health Organization and Pharmaciens sans Fronti res Professional targets on good Pharmacy practice September 1999 2 Antibiotique r sistance bact rienne cours de bact riologie g n rale site internet www microbes edu
97. ouver l historique l utilisation ou la localisation d une entit au moyen d identifications enregistr es Assurer la tra abilit d un produit suppose la mise en uvre des moyens permettant de retrouver tout moment l ensemble des conditionnements et leurs utilisateurs pr sents ou pass s Guide Comprendre et promouvoir les BPP XLI DOCUMENT TECHNIQUE PHARMACEUTIQUE REFERENCE DISP SIE 001 G REVOO TITRE GUIDE PHARMACEUTIQUE PSF CI COMPRENDRE ET PROMOUVOIR LES BONNES PRATIQUES PHARMACEUTIQUES AUTEURS Assalama ALFIDJA CISSE Pharmacien Responsable Technique et Fleur LEVRAT Pharmacien Stagiaire DATE DE DIFFUSION 29 D cembre 2003 DATE D APPLICATION 30 D cembre 2003 Approbations Nom Fonction Date Signature M BENEDIK Directeur des Missions Pharmacien Responsable A ALFIDJA CISSE Technique 1 CREATION DR MISE A JOUR _ annule et remplace DTP A ed AO 2 OBJET G n ralit s sur les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques et en particulier sur la dispensation des m dicaments ainsi que sur leur utilisation rationnelle 3 CHAMP D APPLICATION Tous les expatri s m dicaux PSF CI charg s de la promotion des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques 4 ANNEXES Fiche 1 Suivi de la femme enceinte et de la femme Annexe a IR 7 a BR allaitante mol cules autoris es d conseill es et contre indiqu es Annexe Il Fiche 2 Posologies usuelles et doses maximales Ann
98. par les pharmacop es utilis es de fa on officielle dans un autre Etat membre de la Communaut europ enne Un m dicament hom opathique peut aussi contenir plusieurs principes Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Officine l tablissement affect la dispensation au d tail des m dicaments produits et objets mentionn s l article L 512 ainsi qu l ex cution des pr parations magistrales ou officinales Article L 568 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Pharmacovigilance La pharmacovigilance a pour objet la surveillance du risque d effet ind sirable r sultant de l utilisation des m dicaments des produits contraceptifs des insecticides et acaricides destin s tre appliqu s sur l homme et des produits destin s l entretien ou l application des lentilles de contact apr s leur autorisation de mise sur le march Article R 5144 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Pr paration magistrale tout m dicament pr par extemporan ment en pharmacie selon une prescription destin e un malade d termin Article L 511 1 Code de la Sant Publique France Mise jour septembre 1998 Pr paration hospitali re tout m dicament l exception des produits de th rapies g nique ou cellulaire pr par selon les indications de la pharmacop e et en conformit avec les bonnes pratiques mentionn s l artic
99. parallele ventes illicites et sant publique Liste de diffusion Directeur du D partement des Op rations Responsables des Op rations Responsable des Achats M dicaux Pharmacien Responsable Technique Responsable de la Documentation Expatri s m dicaux au cours du briefing Guide Comprendre et promouvoir les BPP XLIV
100. pas obligatoire Cependant son application permet une construction de la qualit des biens et des services une rationalisation de l conomie une protection du consommateur Les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques correspondent un ensemble de processus permettant d am liorer la qualit du service de la pharmacie Elles donnent des indications sur ce que doivent tre les services pharmaceutiques tant du point de vue du processus que de leurs r sultats La diff rence entre les l gislations ou r glementations pharmaceutiques Politiques Pharmaceutiques Nationales par exemple et les BPP r side dans le fait que la loi dit exactement ce qui est valide et qui doit tre r alis alors que les BPP d crivent quels sont les buts les objectifs professionnels que chaque pharmacien devrait mettre en uvre chaque jour dans sa pharmacie 2 2 Origine des BPP Dans diff rents pays qu ils soient d velopp s en transition ou en voie de d veloppement des corporations associant des pharmaciens des secteurs public et ou priv s organisent afin de mettre en place des recommandations sur l exercice pharmaceutique de leur pays Les BPP naissent donc de la manifestation de volont d un corps professionnel en vu d am liorer le service fourni aux patients 2 3 Int r ts des BPP La mise en uvre des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques est un processus vident pour des raisons de sant publique Par ailleurs celle ci es
101. population cible fermeture etc 4 2 2 Les actions communautaires Le pharmacien a un r le cl dans l ducation du public la sant et sur les m dicaments en particulier L ducation la sant se fait au moment de la dispensation des m dicaments voir partie 3 ou lors de s ances d Information Education Communication IEC organis es aupr s d une population cible habitants d un village coliers etc Les s ances d IEC visent plusieurs objectifs a Information Il s agit de sensibiliser une communaut en lui offrant des renseignements simples concernant par exemple les maladies les plus courantes le traitement de ces maladies la politique de sant et la politique pharmaceutique en vigueur les dangers de utilisation irrationnelle des m dicaments le pharmacien doit mettre en exergue le fait que le m dicament n est pas un produit de consommation banal et rappeler que le m dicament est une arme double tranchant les comportements risques achat de m dicaments sur le march informel Guide Comprendre et promouvoir les BPP b Education Il s agit de former les individus des techniques adapt es qu ils pourront mettre en place pour pr server leur sant et am liorer l observance th rapeutique ll s agit par exemple de techniques de pr vention vis vis des maladies courantes utilisation de moustiquaires protection des sources d eau emploi d
102. pr s injection il est indispensable de rester aupr s du patient au moins 30 minutes Le choc Guide Comprendre et promouvoir les BPP 56 Unit Pharmaceutique PSF Cl b Les injections non s curis es Elles repr sentent un fl au dans de nombreux syst mes de sant o le non respect des r gles d hygi ne pour lutter contre les contaminations est tr s fr quent Parmi les pratiques risques c est la r utilisation de seringues ou d aiguilles d un patient un autre sans st rilisation qui comporte le risque le plus lev de transmission d agents pathog nes transmis par le sang Or plus on fait d injections plus le nombre de personnes expos es aux aiguilles et aux seringues est grand De plus si le nombre d injection d passe les capacit s du mat riel dont on dispose il est probable que les seringues et aiguilles seront r utilis es Les injections non s curis es sont donc la fois un facteur de l utilisation irrationnelle des injectables et une cons quence de l utilisation exag r e des injectables D autres pratiques dangereuses comme la collecte et l limination du mat riel injectable usag dans de mauvaises conditions ou la revente du mat riel usag sur le march noir exposent les agents de soins et les communaut s des risques de piq res donc au risque infectieux 3 2 2 Cons quences de l utilisation irrationnelle des injectables L utilisation irrationnelle d injectables a de n
103. propriate Marketing MaLAM qui est un groupe de pression m dicale pour la commercialisation raisonn e TRAP B et al Prescribing by dispensing and non dispensing doctors in Zimbabwe Copenhague Royal Danish School of Pharmacy 2000 Guide Comprendre et promouvoir les BPP 45 Unit Pharmaceutique PSF Cl e Le probl me li aux exigences des patients et au manque de compr hension entre le patient et le prescripteur La perception qu ont les prescripteurs des attentes et des demandes de leurs patients influence fortement leurs pratiques de prescription Selon les rapports mis dans de nombreux pays les prescripteurs placent en effet les exigences des patients parmi les causes de prescription irrationnelle cette influence d pendant des comp tences et de l assurance du prescripteur Certaines indications montrent de surcro t que dans son choix de la prescription le prescripteur est plus souvent influenc par sa perception des souhaits du patient pendant la consultation que par une demande r elle de ce dernier Exemple dans certains milieux culturels les antibiotiques sous forme injectables sont consid r s comme plus efficaces que les pr sentations orales Aussi cette perception s associe t elle une prescription exag r e des antibiotiques injectables large spectre alors que d autres par voie orale et ayant des spectres d activit plus troits auraient mieux convenu En Tanzanie 60 des profes
104. public plus large Pourquoi me parlez vous aujourd hui du produit propos et non pas des autres produits de votre entreprise Connaissez vous les crit res thiques applicables la promotion des m dicaments et publi s par l OMS OMS crit res thiques applicables la promotion des m dicaments 1988 16 pages disponibles sur le site http www who int medecines docs edm document publist html Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXIX Annexe XII Extrait d un journal medical Publicit d un laboratoire fabricant la ciprofloxacine Ce laboratoire avait pour message publicitaire Ciprofloxacine un bon choix pour vos patients risque Cependant nous pouvons nous poser la question un bon choix pour qui Pour obtenir la r ponse le lecteur est oblig de se reporter une ast risque appos e apr s le mot risque La d finition est crite en petit caract re au bas de la page Une autre question vient tout aussi naturellement que la premi re un bon choix dans quel cas La r ponse fournie en bas de la page en petit caract re est la ciprofloxacine est indiqu e dans les cas d infections des voies respiratoires constituant un d fi Seulement il n y a aucunes pr cisions sur le terme d fi gt Dans la m me publicit le laboratoire se proclame en faveur de l usage rationnel des antibiotiques Cependant une publicit qui n apporte pas d informations pr cises ou
105. qui en donne mais seulement en petits caract res ne pouvant tre lus qu avec une loupe ne favorise pas le bon usage des m dicaments Selon ce message les m decins ne doivent pas h siter utiliser ce m dicament en premi re intention chaque fois que la sant de leur patient les inqui te ou lorsqu ils peuvent se trouver devant un cas anormal Cependant si la ciprofloxacine est un bon m dicament de premi re intention pour un nombre limit d affection elle ne convient pas dans la plupart des infections respiratoires Un autre exemple frappant est une publicit r alis e aux Philippines durant les ann es 1994 995 au sujet de la lincomycine et de la clindamycine Cette publicit recommandait l emploi de lincomycine pour l angine et la pharyngite et de la clindamycine pour les infections des voies respiratoires sup rieures Or la cause la plus probable de ces affections est de nature virale et donc les antibiotiques ne sont d aucune efficacit 33 LEXCHIN J Favoriser la r sistance in M dicaments essentiels le point ditorial r sistance aux antimicrobiens une menace pour le monde 2000 n 28 29 p 11 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXXI Annexe XIII Fiche 12 L antibiotherapie A Dur e du traitement Une antibioth rapie adapt e ne doit pas tre prolong e inutilement Habituellement l antibioth rapie d une infection connue est de 5 10 jours La dur e des traitements ant
106. r certaines r gions du corps Consultez votre pharmacien si vous d sirez obtenir de plus amples renseignements e Dans l eau la plupart des timbres m dicamenteux adh rent la peau Cependant une exposition prolong e l eau chaude et certains facteurs environnementaux tels que la chaleur peuvent d coller le timbre Appliquez un nouveau timbre si le premier se d tache ou tombe 18 Comment dois je utiliser un vaporisateur nasal Remarque Veuillez lire les instructions avant d utiliser les vaporisateurs nasaux puisque certains ont des instructions sp ciales Les solutions en suspension doivent tre agit es vigoureusement avant l emploi Les nouveaux vaporisateurs doivent tre amorc s avant l emploi V rifiez aupr s de votre pharmacien si votre vaporisateur nasal a besoin d tre amorc et demandez lui de vous montrer comment proc der e Mouchez vous doucement e Tenez la t te droite et vaporisez le m dicament dans la narine affect e e Respirez doucement par la narine puis expirez par la bouche e Au besoin r p tez le processus pour l autre narine e Rincez l extr mit du flacon vaporisateur l eau chaude et s chez la avec un mouchoir en papier propre 19 Comment dois je utiliser un a rosol doseur e Retirez le capuchon de l embout et agitez l a rosol doseur e Expirez normalement e Placez l embout environ 4 cm de la bouche ouverte e Maintenez la bouche ouverte en renversant l g rement la
107. ration lente ne devraient tre ni coup s ni cras s car leurs propri t s particuli res seraient alors d truites et le go t d sagr able du m dicament serait expos e Les comprim s effervescents doivent d abord tre dissous dans de l eau ou du jus de fruit avant d tre aval s e Les comprim s croquer doivent d abord tre mastiqu s Cette action permet la dissolution des comprim s qui deviennent plus faciles avaler Vous pouvez au besoin boire de l eau pour vous rincer la bouche e Les comprim s sublinguaux devraient tre plac s sous la langue o ils se dissolvent et sont absorb s rapidement 3 Comment dois je utiliser des cr mes et onquents rectaux e Commencez par laver et s cher la zone rectale e Dans la p riph rie rectale Appliquez une petite quantit de creme ou d onguent sur la zone affect e et massez doucement e Dans la cavit rectale Attachez l applicateur au tube ouvert Introduisez l extr mit de l applicateur dans le rectum et pressez l g rement sur le tube pour en extraire le m dicament Retirez l applicateur du tube et lavez le l eau chaude savonneuse Guide Comprendre et promouvoir les BPP XIV 4 Comment dois je utiliser les cr mes pommades poudres ou lotions topiques e Lavez vous les mains e Appliquez le produit topique sur la peau propre et s che e Ne l appliquez pas sur la peau corch e ou irrit e e Agitez vigoureusement les lotions ava
108. rationnelle correspond prescrire le produit le plus appropri obtenu temps et moyennant un prix abordable pour tous d livr correctement et administr selon la posologie appropri e et pendant un laps de temps appropri 1 2 L utilisation irrationnelle des m dicaments Tout usage de m dicament non conforme la d finition pr c dente est consid r comme tant irrationnel A l chelle mondiale on estime que plus de 50 des m dicaments prescrits distribu s ou vendus le sont de mani re irrationnelle Alors que parall lement environ 1 3 de la population mondiale n a toujours pas acc s aux m dicaments essentiels A cause de l utilisation irrationnelle de produits pharmaceutiques on assiste travers le monde une gt augmentation de la morbidit et de la mortalit gt augmentation du co t des traitements gt apparition et une augmentation des r sistances gt diminution de la confiance des patients et la sous fr quentation des structures de soins Les pratiques irrationnelles les plus courantes sont gt L usage excessif de m dicaments par les patients li une surprescription ou une autom dication abusive gt L usage inappropri d antimicrobiens se traduisant par une posologie inad quate ou par le traitement base d antibiotiques d infections non microbiennes gt L usage abusif et non s curis de produits injectables Guide
109. re scientifique Bonnes Pratiques de Fabrication BPF l ments de l assurance de la qualit qui veille l homog n it de la fabrication des produits pharmaceutiques et au respect des normes de qualit qui correspondent l usage auquel ils sont destin s et figurent sur l Autorisation de Mise sur le March ou la licence du produit Contrefa on consiste pour un individu autre que le titulaire d un droit de propri t intellectuelle ou de son licenci de porter atteinte au monopole du titulaire Les contrefa ons sont des m dicaments prot g s par un brevet produits et ou commercialis s sans l accord du titulaire du brevet Contr le qualit dans le cadre des Bonnes Pratiques de Fabrication pratique recouvrant l echantillonnage la caract risation et les essais des produits ainsi que les proc dures d organisation de documentation et de sortie des produits Il permet de veiller ce que tous les tests n cessaires aient bien t effectu s et ce qu aucun mat riel ne soit propos a l utilisation ni qu aucun produit ne soit propos la vente ou l approvisionnement sans que leur qualit n ait t jug e satisfaisante Dispositif m dical tout instrument appareil quipement mati re produit l exception des produits d origine humaine ou autre article utilis seul ou en association y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement destin par le fabricant
110. rimace ou froncement de sourcil signe d une incompr hension de sa part et devant tout signe d incompr hension reformuler ses propos Ne rien entreprendre d autre pendant la discussion viter de remplir l ordonnancier ou le registre par exemple S efforcer de parler au patient en utilisant le moins de termes scientifiques possible c phal es et B bloquants par exemple pr f rer des termes plus abordables tels que maux de t te diminue la tension Parler distinctement de mani re s re avec un d bit adapt Rappeler que la posologie indiqu e est individuelle et qu il ne faut pas la modifier Pr ciser les contre indications existantes avec la prise de certains m dicaments Pour exemple viter la prise de fer acide folique lors d un traitement antipalud en la sulfadoxine pyrim thamine Fansidar puisque le Fansidar est un m dicament qui a une action antifolate Si une prise de fer est n cessaire ce sera sous forme de fer sans folates D crire au patient les effets ind sirables que sont susceptibles d entra ner les m dicaments prescrits Le malade les acceptera d autant mieux qu il en ait t inform et s inqui tera alors moins En fonction des mol cules antihypertenseurs antir troviraux anxiolytiques mettre en garde vis vis des risques li s l arr t brutal du traitement En effet les malades ne doivent pas interrompre brutalement ou pr cocement leur
111. s r sistantes peuvent tre jusqu cent fois plus lev s que les traitements de premi re intention Les diff rentes cons quences de l utilisation irrationnelle des antibiotiques d velopp es ci dessus peuvent elles m mes entra ner la perte de la confiance du patient vis vis du prescripteur et la baisse de la fr quentation des structures de sant modernes 3 2 Les injectables Depuis de nombreuses ann es les injections sont utilis es de mani re efficace aussi bien en m decine pr ventive qu en m decine curative Effectu es avec une seringue et une aiguille les injections servent introduire dans l organisme travers la peau une substance destin e un usage prophylactique ou th rapeutique Elles peuvent tre pratiqu es par voie intraveineuse intramusculaire intradermique ou sous cutan e 3 2 1 D finition de l usage irrationnel des injectables On parle d une utilisation irrationnelle d injectables d s lors que gt une personne re oit un traitement injectable alors qu un traitement oral les simples comprim s aurait t plus appropri gt les conditions de s curit requises pour faire une injection ne sont pas respect es Concernant l utilisation des injectables travers le monde l OMS fait un constat double gt celui d un usage abusif et exag r des injections gt celui d une forte proportion d injections non s curis es a Le recours abusif et exag r
112. s aupr s des communaut s information ducation communication 4 2 1 Les actions men es aupr s des prescripteurs a Les formations Les formations ont un objectif double l am lioration du niveau de connaissances des agents de sant et la modification de leurs habitudes de prescription et de dispensation en faveur d une utilisation rationnelle de produits pharmaceutiques Toute s ance de formation doit tre pr c d e d une identification des besoins partir de laquelle sont labor s la strat gie p dagogique et le programme de formation Ainsi les quipes de PSF Cl organisent des formations th oriques en salle et pratiques sur site aupr s des agents de sant prescripteurs dispensateurs techniciens de laboratoire pour leur offrir gt une base m dico pharmaceutique indispensable l exercice de leurs fonctions respectives gt une information pharmaceutique fiable et ind pendante gt des rappels sur les Politiques Pharmaceutiques Nationales et r glementations auxquelles ils doivent se soumettre dans l exercice de leurs fonctions Ces formations peuvent se faire soit sous l gide des autorit s sanitaires du pays auxquelles PSF Cl propose un appui dans le cadre de la mise en uvre de leur Plan Op rationnel Minist re de la Sant Direction R gionale de la Sant Equipe Cadre de District soit avec l autorisation des autorit s sanitaires locales et sp cifiquement aux ag
113. s dans le tableau suivant 25 Les modules labor s par les expatri s PSF CI en vu d am liorer l utilisation rationnelle des m dicaments portent sur des th mes vari s la d marche diagnostique la prise en charge des Infections Respiratoires Aigues des diarrh es du paludisme la dispensation de produits pharmaceutiques le danger des m dicaments les M dicaments Essentiels mol cules utilis es pour les pathologies courantes antibioth rapie les produits injectables etc Ces documents sont disponibles au Siege de PSF CI sur simple demande aupr s du Pharmacien Responsable Technique Les supervisions permettent galement d valuer la gestion financi re des structures de sant cf documents sur la viabilit financi re et la fr quentation des centres de sant ou d valuer la gestion des produits pharmaceutiques cf documents sur le monitoring des structures de sant 7 Ces valeurs varient en fonction des sources documentaires Guide Comprendre et promouvoir les BPP Indicateur de la qualit de la prescription Valeurs optimales Nombre moyen de m dicaments prescrits par Oda ordonnance Pourcentage de m dicaments prescrits selon le nom TR 100 g n rique D C I Pourcentage de m dicaments prescrits appartenant 100 o une liste de MEDESS ou un formulaire Proportion d ordonnances contenant au moins un P lt 20 ou lt 30 antibiotique Hewes d ordonnances cont
114. s en dehors du secteur officiel de la sant b le probl me de la disponibilit du mat riel Dans de nombreux pays les seringues et aiguilles st riles usage unique ne sont pas accessibles probl me de prix ou de gestion de l approvisionnement Les seringues et aiguilles st rilisables sont alors largement employ es et trop souvent r utilis es apr s une mauvaise st rilisation ou sans tre st rilis es Ceci entra ne donc une exposition des malades et des agents de sant aux risques infectieux 2 2 Les patients Les patients sont galement l origine de facteurs tr s importants conduisant a l utilisation irrationnelle des m dicaments A travers le monde on note d une part une demande excessive de produits pharmaceutiques et d autre part une mauvaise observance des traitements 2 2 1 La demande excessive de produits pharmaceutiques Les d terminants associ s la demande excessive de produits pharmaceutiques par les patients sont leur niveau de connaissances et leurs croyances la publicit et la compr hension entre le patient et le prescripteur a Le probl me du niveau de connaissance et des croyances de la population Selon le niveau de connaissance et les croyances du patient ce dernier sollicitera plus tel ou tel type de produit Pour illustrer ce fait prenons l exemple de l utilisation de m dicaments injectables La demande excessive de ces produits est essentiellement motiv e par des croyanc
115. s jour pendant 6 jours Bien se prot ger la nuit en se mettant au chaud A revoir la fin du traitement L infirmier CSPS Titao Le dispensateur doit toujours demander si le m dicament est destin un adulte ou un enfant Si c est pour un enfant il devra aussi demander l ge et le Guide Comprendre et promouvoir les BPP 29 Unit Pharmaceutique PSF Cl poids de l enfant afin de v rifier si le m decin n a pas d pass la posologie usuelle Par ailleurs une ordonnance m dicale ne doit comporter ni rature ni surcharge ni abr viation en ce qui concerne le nom des produits pharmaceutiques En pr sence d une ordonnance de mauvaise qualit ou en cas de doute ou d erreur le dispensateur doit avertir le prescripteur et ventuellement lui retourner l ordonnance Il est toujours mieux de suspendre la d livrance et demander des renseignements que de causer un accident d une erreur de d livrance Le prescripteur interpell pourra soit modifier l ordonnance soit maintenir sa prescription Dans ce dernier cas si le pharmacien est en d saccord et juge la prescription dangereuse pour le patient il a le droit de refuser d ex cuter l ordonnance mais le refus doit tre document Guide Comprendre et promouvoir les BPP 30 Unit Pharmaceutique PSF Cl 3 L analyse des risques Cette tape sera diff rente selon si le patient vient pour la premi re fois ou s il s agit d un renouvell
116. sionnels de sant ont reconnu prescrire des m dicaments non appropri s la demande de patients influen ant pour ne pas se faire une r putation de r calcitrants ou pour viter des litiges ventuels 2 1 2 La prescription non ad quate des produits pharmaceutiques La prescription peut tre inad quate de part le choix de la mol cule active classe th rapeutique biodisponibilit du produit choix entre un compos liposoluble ou hydrosoluble choix entre produits cardios lectifs ou non etc le choix de la posologie selon l ge du patient ou selon son poids en particulier dans les zones fort taux de malnutrition le choix de la voie d administration par exemple les formes s ches orales sont inadapt es pour les nourrissons le choix de la dur e de traitement dur e exag r e ou insuffisante Dans tous les cas pr c dents si le mauvais choix est effectu alors la prescription est qualifi e d inadapt e Comme pour la prescription excessive de produits pharmaceutiques la prescription inad quate de m dicaments est galement li e aux probl mes de la formation et des connaissances des prescripteurs de l acc s une information pharmaceutique fiable de la disponibilit des mol cules de l incitation financi re des prescripteurs ou des exigences des patients et du manque de compr hension entre le patient et le prescripteur 11 BRITTENT N UKOUMUNNE O The
117. siter traiter si n cessaire Une pathologie mal trait e peut tre plus pr judiciable pour la m re et l enfant Choisir un m dicament ayant fait la preuve de son efficacit dans la pathologie traiter et bannir les m dicaments d efficacit douteuse Choisir des m dicaments contenant un seul principe actif si possible Dans une classe m dicamenteuse pr f rer le m dicament le mieux valu pendant la grossesse cf tableaux ci apr s Tenir compte du fait que les donn es concernant les risques m dicamenteux chez la femme enceinte ou allaitante peuvent varier au cours du temps la faveur des r sultats de nouvelles tudes pid miologiques Ne pas h siter contacter un centre d information centre de pharmacovigilance par exemple FEMME ENCEINTE Th rapeutiques autoris es d conseill es et contre indiqu es selon les pathologies ou troubles liste non exhaustive Mol cules z Pathologie Trouble Mol cules autoris es d conseill es ou e A pr caution d emploi q Chloroquine Proguanil Quinine M floquine sauf si Doxycycline Paludisme Sulfadoxine n cessit absolue Pyrim thamine Pyrim thamine comme la antagoniste des traitement de chimior sistance folates pr somption intermittent Rifabutine Dee aa Pyrazinamide Tuberculose Rifampicine Isoniazide mol cules trop r centes Pathologie Trouble Mol cules autoris es Mol cules d consei
118. st rile prot geant de la lumi re et avec un compte gouttes incorpor R cipient en verre ou en plastique propre avec un bouchon qui ferme bien un compte gouttes s par en verre ou en plastique R cipient plastique m tallique sale et sans fermeture Bouteille compte gouttes en verre fum e ou en plastique opaque Bouteille en verre ou en plastique avec fermeture herm tique compte gouttes en verre ou en plastique dans un emballage protecteur R cipient d j utilis sac en plastique 31 Extrait de Institut Universitaire d Etude et du D veloppement Gen ve 1984 traduit de Managing Drug Supply Management science for health Boston USA p 454 Guide Comprendre et promouvoir les BPP XXV Types d emballage Caract ristiques Exemples D Creme onquents Souhaitable Pot en verre ou en Pot large ouverture avec porcelaine propre avec un couvercle herm tique tube couvercle herm tique ou avec bouchon tube en plastique ou m tal Acceptable Pot en verre ou en Pot en verre ou en porcelaine propre avec un porcelaine couvercle A viter R cipient plastique R cipient d j utilis sac metallique sans plastique fermeture Souhaitable les emballages doivent prot ger les m dicaments qu ils contiennent pour une p riode gt 30 jours Acceptable les emballages doivent prot ger les m dicaments pour au moins 30 jours
119. suite la campagne de riposte l pid mie de m ningite PSF Burkina Faso Fev Mars 2003 L quipe de PSF a eu d truire des d chets m dicaux issus de cette campagne de vaccination contre la m ningite Guide Comprendre et promouvoir les BPP 57 Unit Pharmaceutique PSF Cl Quelques chiffres OMS x gt Les injections a risque comptent pour 30 des nouvelles infections au virus de l h patite B dans les PED et les pays en transition sur un total de 21 7 millions de personnes contamin es chaque ann e gt Les injections risque sont la cause la plus fr quente d infection par le virus de l h patite C dans les PED et en transition avec deux millions de nouveaux cas chaque ann e soit 42 du total gt Au niveau mondial 2 des nouvelles infections par le VIH ont pour origine des injections risque soit au total 96 000 cas chaque ann e En Asie du Sud cette proportion pourrait s lever 9 gt Les fortes incidences et pr valences des infections aux virus de l h patite B C et au VIH ont des cons quences dramatiques pour les conomies nationales En effet les tranches d ge des personnes malades ou d c d es correspondent celles de la population active d un pays Par ailleurs on estime que les injections risque provoquent chaque ann e 1 3 million de d c s pr matur s repr sentant 26 millions d ann es de vie perdues et une charge annuelle de US 535 millions en frais m dicaux dir
120. t Il faut savoir que le droit de d conditionnement n est pas acquis pour les pharmaciens dans tous les pays Aussi est il n cessaire de conna tre la l gislation pharmaceutique en vigueur dans le pays en question annexe VIII Dans le cas o le d conditionnement des produits est permis il sera alors n cessaire de disposer d emballages de qualit dont l tiquetage permet de garantir la tra abilit et l utilisation des produits dispens s Ceci conditionne dans une certaine mesure la valeur que pr tera le patient au m dicament et donc son observance du traitement Vous trouverez en annexe IX les diff rents types d emballages recommand s par les Bonnes Pratiques de Dispensation en fonction de la forme gal nique des produits et de leur voie d administration Par ailleurs que le m dicament soit d conditionn ou non des conseils sur le stockage des m dicaments devraient tre donn s au patient pour garantir la bonne conservation des produits et la s curit du malade et de son entourage par exemple les m dicaments doivent tre gard s hors de la port e des enfants ces derniers pouvant les assimiler aux bonbons Le dispensateur de produits pharmaceutiques doit donc insister sur le mode de conservation des produits d livr s et inviter le malade observer le m dicament pour qu il puisse ventuellement d celer les signes de d gradation visibles l il et le cas ch ant viter de prendre le produit 5
121. t galement capitale pour la survie de la profession pharmaceutique La mise en uvre des BPP permet en effet de distinguer le pharmacien des vendeurs de m dicaments sans formation m dico pharmaceutique qui exercent dans le secteur informel au d triment des Politiques Pharmaceutiques Nationales Ainsi une des strat gies mise en avant pour lutter contre la vente illicite et irrationnelle de m dicaments s appuie sur la restauration de la confiance des malades envers les pharmaciens Ceci ne peut se faire sans la mise en place et le Lire ce sujet March pharmaceutique parall le ventes illicites et sant publique J Maritoux Pharmacien ReMeD Guide Comprendre et promouvoir les BPP 10 Unit Pharmaceutique PSF Cl respect des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques par les pharmaciens nationaux et expatri s PSF CI Notons par ailleurs que le pharmacien qui ne capitalise pas son savoir pour le mettre au service de la Sant Publique pr sente le m me danger vis vis de la Sant Publique que les vendeurs du march par terre 2 4 Exigences relatives aux BPP Les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques requi rent e que le pharmacien ait pour premier souci le bien tre du malade ainsi que le bien tre de la population en g n ral e que l activit pharmaceutique soit centr e sur la dispensation des m dicaments et des autres produits de sant de qualit garantie La dispensation doit s accompagner d in
122. t tre interactive et ludique si possible Par ailleurs la compr hension des messages par les individus doit tre syst matiquement valu e par les instigateurs des s ances d IEC et r ciproquement les b n ficiaires doivent pouvoir critiquer les s ances d IEC qui leur sont propos es Le but final des actions communautaires est d offrir aux populations les moyens d acqu rir une autonomie en mati re de d veloppement socio sanitaire Aussi les expatri s PSF CI doivent ils faire preuve d une ouverture d esprit et int grer dans leur d marche les facteurs socioculturels sp cifiques au lieu o se d roule le programme PSF CI Guide Comprendre et promouvoir les BPP ANNEXES Annexe Fiche 1 Suivi de la femme enceinte et allaitante mol cules autoris es d conseill es et contre indiqu es La prescription de m dicaments chez la femme enceinte ou allaitante n est pas un acte anodin de nombreuses mol cules traversent la barri re placentaire ou passent dans le lait maternel avant d agir sur l embryon le foetus ou le nouveau n Il faut donc tenir compte des changements physiologiques li s la grossesse de la pharmacocin tique des m dicaments au cours de ces v nements et de l exp rience acquise en mati re de t ratogen se animale ou humaine La prescription de m dicaments chez la femme enceinte ou allaitante doit suivre six recommandations 1 V rifier la validit de l indication et ne pas h
123. tables et des antibiotiques aupr s de la population permet toujours de conscientiser les individus et d effacer parfois les id es re ues Diff rents moyens sont employ s pour informer et lutter contre les rumeurs affiches messages radio messages t l visuels pi ces de th tre etc Quand ces campagnes sont men es par les agents de sant responsables d une aire de sant en question le rapprochement entre les prescripteurs et les patients est favoris C est l occasion d animer des d bats qui amelioreraient la compr hension entre les deux groupes d acteurs de l utilisation des m dicaments 10 Refus d incitation financi re perverse Le syst me de sant doit tre organis de telle sorte que les prescripteurs n assurent ni la d livrance ni la vente des m dicaments s paration des circuits Les incitations financi res perverses des laboratoires pharmaceutiques doivent galement tre abolies gr ce notamment au contr le men par l Etat Par ailleurs les pharmaciens ayant adopt les Bonnes Pratiques Pharmaceutiques ont des obligations morales respecter et faire respecter 11 R glementation appropri e Les gouvernements doivent mettre en place des mesures r glementaires de soutien l usage rationnel des m dicaments Ces mesures peuvent tre par exemple la d finition des normes d ducation pour les professionnels de sant la d livrance de permis d
124. tenaires nationaux troupes de th tre soci t s de production de mat riel IEC etc Ainsi quelque soit le type de programme men par l quipe PSF CI sur le terrain le respect et la mise en uvre des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques doit tre un souci constant pour les expatri s PSF CI Guide Comprendre et promouvoir les BPP 21 Unit Pharmaceutique PSF Cl 2 PARTIE LA DISPENSATION DES MEDICAMENTS Guide Comprendre et promouvoir les BPP 23 Unit Pharmaceutique PSF Cl Le pharmacien est appel dispenser les m dicaments Or cette fonction essentielle est tr s rarement tudi e et prise en consid ration Selon diff rentes enqu tes r alis es dans plusieurs pays africains le patient ne per oit pas de diff rence entre le service rendu l officine et celui qu il trouve sur les march s illicites o les prix sont moins lev s et l accueil plus convivial Pour contribuer au bon usage du m dicament et r duire les dangers li s au march illicite il est donc important de se pencher sur la dispensation du m dicament pratiqu e aussi bien dans les officines priv es que dans les d p ts pharmaceutiques des centres de sant ou dans les pharmacies hospitali res Nous d velopperons plus particuli rement dans cette deuxi me partie la validation d une ordonnance acte pharmaceutique qui comporte cinq tapes essentielles gt gt gt gt gt L accueil du pati
125. tion des PP p rim s lectrophysiologie St rilisation du mat riel m dical lt gt Pharmacovigilance Mat riovigilance Information Formation Guide Comprendre et promouvoir les BPP 7 Unit Pharmaceutique PSF Cl 1 2 Les produits pharmaceutiques Dans le cadre de ses activit s le pharmacien ach te g re stocke dispense et d truit des produits pharmaceutiques On appelle produit pharmaceutique l ensemble des articles dont la gestion est dans les textes l gislatifs et r glementaires explicitement r serv e aux pharmaciens On distingue g n ralement trois classes de produits pharmaceutiques les m dicaments les fournitures m dicales consommables les fournitures m dicales non consommables 1 2 1 Les m dicaments La d finition du m dicament est donn e par le Code de la Sant Publique Art L5111 1 on entend par m dicament toute substance ou composition pr sent e comme poss dant des propri t s curatives ou pr ventives l gard de maladies humaines ou animales ainsi que tout produit pouvant tre administr l homme ou l animal en vue d tablir un diagnostic m dical ou de restaurer corriger ou modifier leurs fonctions organiques Sont donc susceptibles d appartenir cette cat gorie les m dicaments oraux les m dicaments injectables les m dicaments usage externe les m dicaments ophtalmiques gyn cologiques a usage
126. tionnel des m dicaments et prendre part des programmes de formation destin s d autres professionnels de sant Guide Comprendre et promouvoir les BPP 15 Unit Pharmaceutique PSF Cl Recommandations particuli res pour Pauto prise en charge du patient e Protocole d auto prise en charge d autom dication Etablir des protocoles pour chaque cat gorie de probl mes que le patient peut avoir envie de traiter par lui m me un personnel convenablement form peut donner des conseils d auto prise en charge un certain niveau pourvu que la proc dure pr cise quand il doit en r f rer au pharmacien responsable e Evaluer correctement les besoins N cessite un minimum d informations pour permettre une bonne valuation du probl me Dans le cas de probl mes s rieux envoyer le patient chez un m decin S il s agit d un cas mineur donner des conseils appropri s et ne proposer un m dicament que si c est n cessaire e Dispensation d un m dicament non soumis prescription Se fonder sur son exp rience pour d livrer des m dicaments non soumis prescription en fonction de leur efficacit de leur qualit de leur innocuit Donner tous les renseignements n cessaires au patient sur l action du m dicament la fa on dont il faut le prendre quand comment combien la dur e de traitement les effets secondaires les contre indications et les interactions ventuelles
127. tiques une 46 2 1 3 La pratique non s curis e pour les injectables cccecccceeeeeeeeeeeeee eee eeeaeeeeeeeeeeees 47 2 2 Les patin cocos it 47 2 2 1 La demande excessive de produits pharmaceutiques 47 2 2 1 La mauvaise observance des traitement ooooonncccccnnnnncinncononccnnnnncnnnn conc cnn nan nnnnnnn nennen 49 3 LA LES anti IO IQU S ee ee 52 3 1 1 D finition de la prescription irrationnelle d antibiotiques 52 3 1 2 Cons quences de l utilisation irrationnelle des antibiotiques 53 32 LOS injectableS nes ea ER ee 55 3 2 1 D finition de Pusage irrationnel des injectables cccccececeeeeeeeeeeeeeeeeeseeeeeeeeaeeeeneeees 55 3 2 2 Cons quences de l utilisation irrationnelle des injectables eeseeseeesreeeereeneeneeen 57 4 LA PROMOTION DE L UTILISATION RATIONNELLE DE MEDICAMENTS oonnccccnonnncrnnnnnnnos 60 4 1 Les interventions pr conis es par l OMS 60 4 2 Les activit s men es par PSF CI sise 65 4 2 1 Les actions men es aupr s des prescripteurs nersnseesseennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn en 65 4 2 2 Les actions communautaires us 68 ANNEXES Annexe Fiche 1 Suivi de la femme enceinte et allaitante mol cules autoris es d conseill es et contre indiqu es reser nnn nnn Annexe II Fiche 2 Posologies usuelles et doses m
128. ts pour un usage rationnel et une bonne observance du traitement il doit notifier les effets ind sirables nouveaux survenant avec un m dicament et en avertir les instances gouvernementales Pour cela le pharmacien est pr sent diff rents niveaux officine structures de sant telles que l h pital industrie et enfin au niveau institutionnel pharmacien de sant publique pharmacien inspecteur etc 1 1 2 Le pharmacien au sein d un syst me de sant Un syst me de sant regroupe un ensemble de professionnels de sant soignants pharmaciens biologistes lectrophysiologistes radiologues dont les activit s ont un but commun l am lioration de la sant des individus La coop ration entre les diff rents acteurs de sant est donc capitale La qualit des soins donn s un patient se d fini selon l OMS par l assortiment celui ci d actes diagnostiques et th rapeutiques qui lui assurera le meilleur r sultat en terme de sant conform ment a l tat actuel de la science m dicale au meilleur co t pour un m me r sultat au moindre risque iatrog nique et pour sa plus grande satisfaction en termes de proc dures de r sultats et de contacts humains l int rieur du syst me de soins Le pharmacien apporte une valeur ajout e tant sur le plan des connaissances scientifiques et pharmaceutiques que sur le plan de l thique Guide Comprendre et promouvoir les BPP 5 a Apport aux patie
129. u n garder hors de la port e des enfants br lures d estomac migraine douleurs musculaires fievre h morragie Indications pour le moment de prise du traitement Tablet Guide Comprendre et promouvoir les BPP XII Annexe VI Fiche 6 Conseils et mode d emploi pour l utilisation de diff rentes formes pharmaceutiques 1 Comment dois je utiliser un compte gouttes pour les yeux Remarques Pour pr venir la contamination du m dicament vitez que l extr mit de la pipette du compte gouttes ne touche l il les paupi res ou toute autre surface Certains collyres doivent tre bien agit s avant l emploi suspensions etc Gardez les flacons soigneusement ferm s apr s usage Respectez les consignes de stockage pour la conservation certains produits sont mettre au frais ou l abri de la lumi re Notez la date d ouverture du flacon Retirez votre lentille corn enne avant d instiller le collyre risque d alt ration des lentilles risque de r action d intol rance tel que l adsorption la coloration la d t rioration l effet pansement etc Tenez disposition des mouchoirs pour les gouttes qui couleraient ou tomberaient c t Les emballages unidoses sont usage unique et individuel Ils ne sont pas destin s tre r utilis s et doivent donc tre jet s apr s utilisation Les emballages multidoses ne doivent tre utilis s que par une seul
130. u pr servatif etc ou de techniques d utilisation des diff rentes formes pharmaceutiques c Communication Il s agit d tablir une r elle relation avec la population cible d un projet donn en coutant les personnes concern es et en discutant avec elles Des s ances de discussions de groupe sp cifiques un sujet de sant donn peuvent tre organis es par l quipe PSF CI Ces discussions permettent aux communaut s de r fl chir sur leurs propres probl mes de sant et d acc s aux m dicaments d identifi s les probl mes qui leur semblent prioritaires ainsi que de d finir les mesures pratiques prendre pour les r soudre Les campagnes d IEC repr sentent donc un moyen pour lutter contre la consommation excessive de produits pharmaceutiques et la mauvaise observance des traitements Elles permettent en effet de promouvoir l utilisation de M dicaments Essentiels G n riques en D C l et d encourager la population a fr quenter les tablissements dans lesquels ils ont le plus de garanties quant la mise en uvre des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Les techniques d IEC employ es sont vari es pieces de th tre marionnettes concours sportifs spots radiodiffus s affichages brochures etc Le choix de la technique d pend du temps des ressources humaines et mat rielles disponibles ainsi que des directives ventuelles des autorit s sanitaires de tutelle Dans tous les cas la technique employ e doi
131. ues BPP normes internationalement reconnues permettant de mesurer la qualit du service rendu par les pharmaciens vis vis des malades Les strat gies d finies travers les BPP sont pour de nombreux pays incorpor es dans la Politique Pharmaceutique Nationale dans le cadre de laquelle intervient PSF CI Les activit s de PSF CI tant essentiellement ax es sur le m dicament et l exercice pharmaceutique il nous a sembl particuli rement pertinent de r diger ce guide l attention des expatri s m dicaux PSF CI En effet nombreux sont ceux qui endosseront le r le de formateur pour am liorer la diffusion d une information pharmaceutique fiable et pour promouvoir aupr s des professionnels de la sant et des populations de diff rents pays la mise en uvre des Bonnes Pratiques Pharmaceutiques Aussi diff rentes t ches incomberont aux expatri s m dicaux PSF CI selon la nature du programme PSF Cl en question laboration d outils de formation en faveur des agents de sant locaux charg s de la mise en uvre des BPP formulation de conseils supervisions de structures de sant organisation de s ances d Information Education Communication pour le grand public etc Il semble donc essentiel de s assurer que les expatri s de PSF CI aient un document de base sur les BPP pour qu ils puissent tre performants dans le cadre de leurs missions Selon l activit qu ils auront en charge et leur guise ils s int r
132. upe l ensemble des interventions pharmaceutiques r alisables lors d un processus th rapeutique Utiles lors de l initiation d un traitement d un changement d une modification ou d un arr t de traitement ces interventions sont bas es notamment sur des concepts scientifiques comme la pharmacoth rapie et sur des activit s comme la pharmacocin tique clinique la participation la pharmacovigilance l analyse th rapeutique de l ordonnance l aide la prescription Guide Comprendre et promouvoir les BPP 6 Sch ma 1 Le Pharmacien au sein d un syst me de Sant Individu sain ou malade Ordonnances Promotion de Produits la sant Pharmaceutiques Demandes d examens Conseils compl mentaires Promotion de la sant Promotion de la sant Ordonnance Probl mes de sant autom dication Produits Pharmaceutiques p rim s Probl mes Prescriptions de sant d analyses PP Produits Pharmaceutiques Soignants Aides au diagnostic et Pharmacien m decin infirmier sage au suivi m dical femme Approvisionnement en PP Echanges Examens Stockage et gestion des stocks LS R alise le diagnostic compl mentaires de PP Prescrit des PP si n cessaire laboratoire d analyses Distribution des PP Soigne soins infirmiers a m dicales Dispensation des PP R sultats E R sultats ne accouchements chirurgie l examen radiologie d examen Destruc
133. urs est un d terminant de poids de la prescription excessive de m dicaments travers le monde En effet le faible niveau de connaissances de certains prescripteurs souvent li une formation inad quate et ou insuffisante remet en cause leur comp tence en mati re de prescription de m dicaments On assiste alors des diagnostics incertains souvent li s aux doutes qu ont les prescripteurs sur le m dicament le plus appropri ainsi qu la crainte d un chec th rapeutique Ainsi le nombre de prescriptions juste pour tre s r augmente cause des incertitudes pesant sur le diagnostic d une part et d autre part cause de l inaccessibilit d outils d aide au diagnostic ou de l impossibilit d assurer un suivi optimal du patient Exemple dans certains pays o le paludisme est end mique nombreux sont les prescripteurs qui quand ils sont confront s un malade pr sentant de la fi vre et des troubles digestifs prescrivent spontan ment l association antipalud en cotrimoxazole pour couvrir simultan ment les risques de paludisme d infection parasitaire autre que le paludisme et le risque d infection bact rienne Le recours un laboratoire d analyses m dicales fiable demande d une goutte paisse par exemple aurait permis de choisir une seule des deux mol cules r duisant ainsi le nombre de m dicaments par ordonnance Guide Comprendre et promouvoir les BPP 44 Unit Pharmaceutique PSF Cl
134. v des professions sanitaires Vu la loi n86 36 AN RM du 12 Avril 1986 portant in stitution de l ordre National des Pharmaciens Vu le Code de d ontologie pharmaceutique annex la loi n86 36 AN RM du 12 Avril 1986 Vu le D cret n91 106 PG RM du 15 Mars 1991 portant organisation de l exercice priv des professions sanitaires modifi par le D cret n92 050 P RM du 10 Ao t 1992 Vu le D cret n94 065 P RM du 4 F vrier 1994 portant nomination d un Premier Ministre Vu le D cret n94 333 P RM du 25 Octobre 1994 porta nt nomination des membres du Gouvernement modifi par le D cret n95 097 P RM du 27 F vrier 1995 STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES DECRETE Article 1 Les pharmaciens d officines et les g rants des d p ts pharmaceutiques sont autoris s d conditionner pour la vente dans le strict respect du sous conditionnement les m dicaments vis s ci apr s a les m dicaments en conditionnements doubles 2 tubes dans une bo te b les m dicaments en bo te de 4 blisters et plus c toutes les poudres pour pr parations injectables d les m dicaments en bo tes de plus de 4 ampoules injectables Article 2 Le prix de vente de l unit d coulant du d conditionnement est gal au prix de la bo te divis par le nombre d unit s que contient la bo te Dans le cas d une d cimale le prix est arrondi au franc sup rieur Article 3 Le Ministre de la Sant de la Solidarit et des Personnes Ag es
135. val riane que chlorph namine Barbituriques 1 trimestre Alpha m thyl Dopa hypertension gravidique B ta bloquants ee ga Dihydralazine cas Nif dipine 1 une s v res trimestre Nif dipine 2 et 3 trimestre Diab te Insuline strict Tous les autres antidiab tiques Asthme B clom tasone Aminophylline Troubles de la Diosal circulation Convulsions Depam Ph nobarbital Pathologie Trouble Mol cules autoris es Mol cules d conseill es ou pr caution d emploi Mol cules contre indiqu es Helminthes intestinaux Niclosamide 2 et 3 trimestres Albendazole Niclosamide 1 trimestre M bendazole Praziquantel Infections bact riennes Amoxicilline Chloramph nicol Cotrimoxazole sulfam thoxazole trim thoprime Gentamycine M tronidazole Mycoses Fluconazole 2 et 3 trimestre Gris ofulvine Troubles psychiatriques Chlorpromazine Explications pour certains m dicaments d conseill s M dicaments d conseill s Explications Les anticanc reux Les anticoagulants type coumarinique Certains antihistaminiques Le thalidomide Les produits radioactifs L isotr tinoine Les t tracyclines Les aminosides Les hormones Les m dicaments contenant de l iode M dicaments d conseill s en particulier au cours de la p riode p rinatale les benzodiaz pines les neuroleptiques le

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