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normes européennes applicables à l`eau de boisson

1. RA Ae Aus 27 3 Analyse virologique 5557 30 4 Analyse biologique 77777 31 5 Analyse radiologique 32 5 1 Taux de radioactivit dans l eau de boisson 32 5 2 Pr l vement des chantillons 34 6 Analyses physique et chimique 34 6 1 Objet 34 6 2 Substances chimiques toxiques 35 6 3 Mati res organiques extractibles 36 6 4 Hydrocarbures aromatiques polyeycliques 36 6 5 Pesticides 37 6 6 Recherche des substances chimiques dont la presence est indesirable dans Peau de boisson distribu e sous canalisation 38 6 6 1 Fluorures 40 6 6 2 Autres substances dont la concentration devrait de pr f rence tre contr l e 41 6 7 Analyse g n rale pour la d termination des caract res physiques chimiques et organoleptiques de l eau 41 6 8 Pr l vement des chantillons destin s TPanalyse cht mique 47 6 8 1 Fr quence des pr l vements 47 6 8 2 Pr l vement transport et conservation des chan tillons 5 47 Annexe 1 Mod les de bulletins d analyse bact riologique et chimique de Peau 49 Annexe 2 Liste des participants 54 Bibliographie o 7 I
2. O19LUNN anbjuoqies pupAquy sgi eegen p xolq an ip dx l eau819j91 9 9 asseupe WON nea osAjeue p poddey 5 9 8 0 81 np ss ipe WON 31 39 3LITNOD ANOINIHO 3SATVNV G NILITING 39 318901 53 0 8 8 61983 4 11 59 1 8 9 9 019 494 anod s d feAlnbelillul ue oyye ou El P UO q 0110 210q8 nE NO S40 z 9 B ej s s nbipul v amyeubis SUOHBAS SQO Jed sonbiunWWos gt l 114839 uoddey UHozz 19 85 OP 989 99 ino ep uoheru s l t l uy He lezi 4506 Mor 0 5 9 1 250 5 UHozs WI 5 916 4 9 0 ANNEXE 1 HAR EOlPEM 9 0 3 9 UECHT quoid s nbixo 6 saouR sqng q Ubau q Ubau Vur 91 04 ue se eydsoudAjod sejeydsoudejgu 1 g Od 208 09 OSH d ON ON 19 HO suojuy q Vbau u 54 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Annexe 2
3. Si Pune quelconque de ces substances est d cel e dans l eau des cana lisations de distribution en concentration sup rieure aux limites mention n es dans le tableau toutes les mesures possibles devront tre prises pour ajuster la concentration comme il convient 6 6 1 Fluorures L effet des fluorures sur la sant d pend de la quantit d eau consom m e Par cons quent leur concentration admissible dans l eau de boisson devra tre tablie par rapport a la temp rature moyenne maximale de la zone consid r e a La Vingt Deuxi me Assembl e mondiale de la Sant r unie Boston Mass Etats Unis d Am rique en 1969 a dans sa r solution WHA22 30 sur la fiuoration et l hygi ne dentaire recommand que les Etats Membres tudient la possibilit d instituer et dans tous les cas o cela est possible instituent la fluoration de l eau fournie aux collectivit s en tant que mesure de sant publique prouv e lorsque les quantit s de fluor absorb es par la population int ress e avec l eau et les autres composants du r gime alimentaire sont inf rieures au niveau optimal ou si la fluoration des approvisionnements publics en eau n est pas praticable d tudier d autres m thodes d utilisation du fluor comme moyen d hygi ne dentaire ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 41 Le tableau 3 dont les chiffres sont extraits de Pedition de 1962 des United States Public Health Service Drinking Water S
4. lu uoyeqn ul p ainyeigdure L 591 0102 s p UOI 2ISLUNN Tn uoneqnoul p apang 2 841 4 53 eskjeue ap np eme qd 2110 210q8 NE uoliubq l amay 9390 U LL A A np 4 6 eg S1NJEN Np 92 979 9 esseipe WON ne q poddey np WON nv3 1 34 31 1901 01 8 JSATVNV G NILATINS 30 37300 v ainpeuBlsg 191 uo d l sed s nbjunwwos syeyins d 8 658 6 Hoddey N ue enbigjoid yozy Wei 19 ua 6 0 PWWOSUOD BUABAXO iliqepAxo 5 3 em wed NE epjoe p Son no senblueBio s l ri 0292 ep 6 ne gyu FON 59 8 1 TON SSHHIN 19 9 87014 enbeyuowwy suojuy 2 9 849 np saol 948 8 90 61 lt 4n848S 419 0 tan lnoo 5 4 Np ainay d 5 03840 8 Ne 010 8959 apale enay U L A Ad np ainay qd 9938540981 np
5. fixer des normes de qualit de l eau applicables sur leurs territoires respectifs et r aliser une certaine uniformit dans les m thodes d analyse et dans Pexpres sion de leurs r sultats Toutefois de nombreux pays n ont pas encore tabli de normes officielles de qualit de l eau ni d crit les m thodes appliquer pour appr cier cette derni re Au cours de r unions internationales organis es par le Bureau r gional de l Europe de l Organisation mondiale de la Sant la question a t examin e par des hygi nistes et des ing nieurs sp cialis s dans l tude des questions de distribution d eau Lors de ces r unions il a t reconnu qu il serait possible d obtenir de grandes am liorations dans toute la Region si Von arrivait faciliter la comparaison des divers proc d s de traitement par l adoption de modes uniformes d expression des r sultats de plus en exer ant un contr le plus s v re sur la qualit de l eau livr e la consommation les autorit s sanitaires responsables pourraient pr venir les pid mies d origine hydrique Le Bureau r gional de l Europe de P Organi sation mondiale de la Sant avec la collaboration des gouvernements des Etats Membres et l aide de plusieurs experts s est donc efforc d apporter une aide technique aux administrations sanitaires des pays d Europe qui d sirent reviser la r glementation applicable au contr le de la qualit de l eau et l adap
6. t accomplie au sujet de milieux chimiquement d finis 17 29 86 87 48 68 70 82 83 et il est maintenant possible de recomman der l utilisation pour cette preuve du bouillon de MacConkey 35 55 81 additionn de violet de bromocr sol comme indicateur et d une solu tion concentr e normalis e de sels biliaires 10 ou d un milieu au glutamate mis Tetuve 37 C pendant un maximum de 48 heures Plusieurs mi lieux au glutamate sont utilis s 17 68 20 85 mais des comparaisons r centes 68 70 ont montr que le milieu am lior au formate lactose glutamate d crit Pori gine par Gran DI mais avec une formule min rale modifi e 2 70 est celui qui se r v le le plus g n ralement satisfaisant Epreuve de confirmation Pour compl ter l preuve de pr somption au moins une preuve rapide de confirmation de la pr sence de bact ries coliformes et d E coli doit tre effectu e La m thode la plus pratique consiste ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 19 repiquer le contenu de chaque tube positif l preuve de pr somption dans deux tubes contenant soit du bouillon bili au vert brillant 5 15 57 soit du bouillon lactos au ricinol ate L un de ces tubes sera laiss 37 C pendant 48 heures au plus pour obtenir confirmation de la pr sence des bact ries coliformes et l autre sera incub 44 C et contr l d abord apr s 6 heures puis apr s 24 heures pour d terminer s il c
7. 12 16 23 26 voir galement Chlorures Ph noliques composes Chlore residuel 25 30 31 43 44 neutralisation du 28 Chlorures 40 43 44 Chrome 35 Clostridium perfringens recherche 22 signification 16 Clostridium welchii voir Clostridium per fringens Coliformes preuves de confirmation 18 19 recherche 18 19 20 signification 15 17 22 23 Colonies voir Num ration des colonies Conductivit lectrique 45 Couleur 45 Cuivre 39 Cyanures 35 D tersifs anioniques 41 42 non ioniques 41 Duret totale 42 43 Echantillons conservation 27 29 sp ciaux 40 43 46 47 pr l vement 29 31 34 47 48 transport 29 34 47 48 Epreuve de confirmation 18 19 Escherichia coli ent ro pathog nes 17 preuve de confirmation 18 19 recherche 18 20 signification 15 16 Etain 35 36 Extrait chloroformique sur charbon 36 Fer 39 40 43 Fermentation en tubes multiples m thode de la pour Clostridium perfringens 22 pour les coliformes 18 19 pour Streptococcus faecalis 22 Fluorures 38 40 41 Germes indicateurs 15 17 pathog nes 15 17 voir galement aux diff rentes esp ces de germes Germes ana robies sporog nes voir Clos tridium perfringens Hydrocarbures aromatiques polycycliques 36 37 Hydrog ne sulfur 40 Indicateurs germes 15 17 voir galement aux diff rentes esp ces de germes Ion oxhydryle 46 Magn sium 39 Mangan se 39 Mati res orga
8. Gomella C 1964 Presse m d 72 2153 Coin L et al 1967 Presse m d 75 1833 Collingwood R W 1964 Water Res Assoc tech paper N 37 Crosby N T 1967 Proc Soc Wat Treat Exam 16 51 Crosby N T Dennis A L amp Stevens J G 1968 Analyst 93 643 Dickinson D 1950 The chemical analysis of waters boiler and feed waters sewage and effluents 3rd ed Londres Blackie Downing A L Eden G E amp Briggs R 1965 J Inst Sewage Purif Pt I p 74 Eden G E 1965 Proc Soc Wat Treat Exam 14 35 Edwards G P Molof E H amp Schneeman R W 1965 J Amer Wat Wks Assoc 57 917 Elwell W T amp Gidley J A F 1966 Atomic absorption spectro photometry 2nd ed Oxford Pergamon 58 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 Jenkins C A 1968 J Amer Wat Wks Assoc 60 899 45 46 47 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON England and Wales Department of Health and Social Security Welsh Office Ministry of Housing and Local Government 1969 The bacteriological examina tion of water supplies 4th ed Londres H M Stationery Office Reports on public Health and medical subjects N 71 England and Wales Public Health Laboratory Service Water Sub Committee 1952 J Hyg Lond 50 107 England and Wales Public Health Laboratory Service Water Sub Committee 195
9. d incubation qui sont diff rents Apr s filtration la membrane est plac e sur une plaque bien s che de g lose glucos e l azide 6 On met ensuite Petuve 37 C pendant 4 heures puis 44 ou 45 C pendant 44 heures Toutes les colonies rouges ou marron sont compt es comme streptocoques fecaux 55 Germes ana robies sporogenes Pour la recherche et la num ration des spores de perfringens dans l eau la m thode la plus satisfaisante est la suivante On ensemence avec plusieurs fractions de Pechantillon d eau pr ala blement chauff 8 75 C pendant 10 minutes pour d truire les germes non sporog nes des flacons ferm s par un bouchon vis et contenant un milieu de culture diff rentiel renforc pour Clostridium differential reinforced clostridial medium DRCM Les flacons doivent tre remplis de mani re ne laisser qu un petit espace d air puis plac s l tuve 37 C pendant 48 heures Une r action positive est mise en vidence par le noircissement du milieu d la r duction du sulfite et la pr cipitation de sulfure de fer Tout germe du genre Clostridium peut produire cette r action A l aide d une anse de fil m tallique on fera dans chaque flacon positif un pr l vement qu on repiquera dans un tube renfermant du lait tournesol 5 fra chement bouilli et refroidi Ces tubes seront ensuite mis l tuve 37 C pendant 48 heures Dans ceux qui contiennen
10. dirig e vers l amont Si l eau est immobile comme dans un r servoir lop rateur cr era un courant artificiel en d pla ant le flacon horizontalement ouverture en avant S il n est pas possible de recueillir des chantillons en proc dant ainsi on peut lester le flacon par le fond ce qui lui permettra de s enfoncer dans l eau De toute fa on on vitera d endommager la rive afin de ne pas risquer de souiller l eau Lorsqu il s agit de pr lever des chantillons en profondeur dans un lac ou dans un r servoir on utilisera un dispositif sp cial Pour pr lever un chantillon dans un puits pourvu d une pompe main Peau sera pomp e et ject e pendant cinq minutes environ le bec sera st rilis et il faudra ensuite faire fonctionner la pompe avant d effectuer le pr l vement Si le puits est pourvu d une pompe m canique l chantillon sera recueilli un robinet pr alablement st rilis fix sur le tuyau d aspi ration S il n y a pas de dispositif de pompage l chantillon pourra tre directement recueilli au moyen d un flacon st rilis lest la base mais dans ce cas on veillera viter la contamination par P cume superficielle Apr s le pr l vement le flacon doit tre lisiblement tiquet et envoy sans retard au laboratoire accompagn d une note portant tous les renseigne ments n cessaires La teneur des chantillons d eau en coliformes et en E coli peut se modifi
11. sup rieure 600 mg l a Cette limite se justifie actuellement par le fait qu elle est suffisamment basse pour que les compos s phenoliques ne donnent pas un go t d sagr able l eau chior e La teneur de Veau en compos s ph noliques sera suivie de pr s car certains de ces compos s peuvent devenir toxiques lorsqu ils sont ing r s pendant une longue p riode b Une eau dont ta teneur en nitrates reste dans les limites acceptables peut ne donner lieu a aucun inconv nient si elle est d autre part chimiquement et bact riologiquement pure cepen dant les m decins de la r gion devraient tre informes de la possibilit d apparition de cas de m th moglobin mie infantile II est indispensable de mieux s informer des conditions exactes dans lesquelles la m th moglobin mie infantile se d clare ainsi que sur le m canisme de son d clenchement Ge c Il est conseill de pr lever un chantillon sp cial pour dosage des nitrates et du fer Cet chantillon sera fix b par addition au moment du pr l vement de 1 ml d acide sulfurique concentr par litre d eau Voir galement la note du tableau 4 d Dans certaines petites installations o l limination du fer serait trop on reuse ou lorsque le fer se trouve dans l eau sous une forme stable on peut tol rer une teneur maximale de 0 3 mg l e Il est recommand d effectuer ce dosage aussit t que possible apr s le pr l vement de l chantillon
12. 82081991 6 9 an yip dx i 95 9 9 9 9 nva anbjwiys ss jeue p oddey 9 918 0 81 np 9559 WON 9 5 9 UOT UBYD9 4n ip dx l y WON 3 1 39 AUIVNNOS BRD HA H 38 NILATING 39 313908 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 52 dv s nbiy Z qod sanbyewole wa pW no 205 980142919 ounst hAnonpuoo Quewadgieid np 84900 94 5494 91 sanbiuebio szen 554 gunins 52 949 94 92 5 8 9 ue 59 51 01 5 5 9 90 to Hd 4 9 8 2 2 ne alayo sayun 1an noo qou ud us s nbilou ud 8980061903 2016 le o 92118 N Ue onbigjoid ajozy psiliin gHun s nbipu s yun 5 SHPIQINL wwosuoo ug Axo lillqepAxo senbiueGio soleney y adsy 4 538 1830 PB 2 s jeueL nq p anay opd 61q So 5 8110 210q8j ne S uollusu l jo 915 19 l npis i eBuesojiyjeu ne np s UOTJUBYDI ONEN ul reyudlou ud oi e 586 69 2
13. Fr quence des pr l vements La fr quence des analyses bact riologiques en vue de contr ler la salu brit de la source d alimentation et le choix des points de pr l vement aux stations de pompage aux installations de traitement et aux r servoirs aux relais de pompage et sur le r seau de distribution doivent permettre une surveillance ad quate de la qualit bact riologique de l eau distribu e Le contr le du syst me d alimentation tout entier du lieu de captage jusqu au robinet de consommation est d une extr me importance et l autorit respon sable en mati re de sant devrait s assurer le concours d un expert pour d cider des points de pr l vement et de la fr quence des analyses des chan tillons obtenus en chacun de ces points Les analyses bact riologiques se ront effectu es par des laboratoires agr s Dans certains pays il est recommand de d terminer la fr quence des pr l vements dans certains syst mes de distribution en fonction des effectifs de la population desservie 52 78 Pour les analyses courantes d chantillons pr lev s tant sur le r seau de distribution qu au point d entr e d une eau naturellement pure dans le r seau il semble indiqu de faire d pendre cette fr quence des effectifs de la population desservie En outre ces analyses seront espac es dans le temps d apr s les risques de pollution l emplacement de la source d alimentation et son degr de prot
14. M thodes de dosage possibles Compos s Go t d sa Moins de Colorim trie de pr f rence apr s distillation ph noliques gr able 0 001 moll en ph nol notamment a l acide sulfanilique diazot 39 dans les eaux 39 chlor es b l indoph nol c Vamino 4 antipyrine 3 d la p nitraniline 24 Fluorures Fluorose Voir tableau 3 a Colorimetrie au r actif zirconium aliza en F rine Les facteurs g nants couleur turbi dit chlore phosphates seront limin s ou l chantillon sera pr alablement dis till 39 M thode lectrochimique lectrode Orion 19 c Methode colorimetrique SPADNS 5 Substance Nitrates en NO Cuivre en Cu Fer total en Fe Mangan se en Mn Zinc en Zn Magn sium Mg Sulfates en 504 ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE Nature des effets possibles Danger de m th mo globin mie infantile si Veau est consomm e par des nour rissons Saveur astringente Coloration parasite Corrosion des canalisations des joints et des ustensiles Go t d sa gr able Coloration parasite D p ts et prolif ration des ferro bact ries Turbidit Go t d sa gr able Coloration parasite Dep ts dans les canalisa tions Turbidit Saveur astringente Opalescence et d p ts granuleux dans 65 canalisations Durete Gott d sa gr able Irritation gastro intestinale s il ya association
15. Plus de 10 Protocole d analyse 1 On d comptera l apport des produits de d sint gra tion courte p riode du 222 et du Rn S la radio activit r siduelle demeure ensuite sup rieure 3 pCi l 2 On procedera une radioanalyse portant sur le 226Ra Si la radioactivit de 26Ra est inf rieure 3 pCi l il n est pas n cessaire de pousser plus loin l analyse mais si elle d passe ce niveau les r sultats doivent tre com muniqu s l autorit sanitaire comp tente pour compl ment d enqu te Une radioanalyse compl te est n cessaire Les r sultats obtenus doivent tre communiqu s aux autorit s sanitaires comp tentes pour compl ment d enqu te Radioactivit b ta Une radioactivit b ta gale ou inf rieure 30 pCi l est acceptable sans autre examen m me si elle est tout enti re imputable au Sr Mais si cette radioactivit d passe 30 1 il faut proc der une radioanalyse selon le protocole suivant Radioactivit beta globale en pCilla 30 a 100 100 8 1000 Plus de 1000 Protocole d analyse 1 On d comptera Papport du Si l activit r siduelle demeure ensuite sup rieure 30 pCi 1 2 on proc dera a une radioanalyse portant sur le Sr Si l activit de Sr est inf rieure 30 pCi l il n est pas n cessaire de pousser plus loin Panalyse mais si elle d passe ce niveau les r sultats doivent tre communiqu s l auto rit sanit
16. avec le magn sium ou le sodium 39 TABLEAU 2 suite Concentration approximative au dela de laquelle Jes effets risquent de se produire Recomman d e Acceptable de 50 100 mg l D conseill e plus de 100 mg l 5 0 05 mg l la station de pompage 3 0 mg l apr s 16 heures de contact avec des canalisa tions neuves 0 1 mg l l entr e de l eau dans le r seau c d 0 05 mg l 5 0 mg l Pas plus de 80 mg l si l eau contient 250 mg l de sulfate s il y a moins de sulfate la tol rance pour Mg peut atteindre 125 mg l 250 mg l M thodes de dosage a l acide phenoldisulfonique 1 29 b la brucine 39 2 81 a6 c Reduction par le couple zinc culvre puis dosage de l ammoniaque au r actif de essler soit directement soit apr s distil lation 39 d M thode l acide salicylique 34 a Spectrophotom trie d absorption ato mique 20 b Colorim trie au di thyldithiocarba bamate 1 34 55 au cuprethol d a la bathocupreine 3 Colorimetrie a a la ph nanthroline 5 15 73 b au thiocyanate 73 c au dipyridyle 5 73 d r duction des sels ferriques et forma tion d un complexe fer dimethyl glyoxime 3 55 e m thode l acide thyoglycolique 51 Colorim trie a au persulfate 54 35 b au periodate 5 14 c spectrophotometrie d absorption ato mique 24 72 a Colorim trie la dithizone 5 15 34 b Microtitr
17. d eau analyser un milieu de culture liquide convenable dans des boites ou dans des tubes qui sont ensuite port s amp Tetuve et examin s apr s un laps de temps appropri6 L preuve est dite de pr somption parce que la r action observ e peut tre due parfois la pr sence d un autre germe ou d une association de germes la r action ne donne donc qu une pr somption et la pr sence des bact ries coliformes doit tre confirm e La proportion de r actions faussement positives d pend la fois de la flore bact rienne de l eau analys e et du milieu de culture utilis En ensemen ant un certain nombre de tubes l aide de volumes d eau appropri s on peut obtenir l aide de tables statistiques une estimation du nombre des germes coliformes pr sents dans un volume donn d eau Des formules applicables aux volumes d eau et au nombre de tubes de chaque volume examiner ainsi que des tables donnant les valeurs de Pindice MPN des germes coliformes dans l chantillon initial pour les diff rentes combinaisons de tubes positifs et n gatifs figurent dans les Normes internationales pour l Eau de Boisson The Bacteriological Examina tion of Water Supplies 28 et Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater Les milieux utilis s pour Pepreuve de pr somption ont beaucoup vari autrefois selon les pays Mais au cours des dix derni res ann es une somme consid rable de travaux a
18. d une eau d alimentation toutefois il est sugg r de proc der lors de Panalyse chimique courante sommaire de l eau distribu e par canalisation aux dosages suivants dont certains sont indiqu s au tableau 2 d autres au tableau 4 et d autres encore au tableau 5 aspect couleur odeur saveur temp rature alcalinit au m thylorange ammoniaque nitrites nitrates chlorures et si l eau a t chlor e la teneur en chlore r siduel libre et total ainsi qu ventuellement azote prot ique et fer Il ne sera probablement n cessaire de proc der que bien moins souvent aux autres tests indiqu s dans les tableaux dont la fr quence d pendra dans une certaine mesure des conditions locales Mais en tout tat de cause lorsqu il est envisag d utiliser une nouvelle source pour l alimentation d un r seau de distribution il est n cessaire d effectuer la s rie compl te d analyses Le dosage des mati res solides totales est utile lors de l analyse initiale d une eau en vue de d terminer sa valeur pratique comme source d alimentation en eau de boisson mais il ne semble pas n cessaire d y avoir recours pour l analyse chimique courante de l eau Il y a lieu d esp rer que les m thodes recommand es au tableau 5 et les modes d expression sugg r s contribueront assurer la comparabilit des r sultats obtenus pas possible on pr l vera un chantillon sp cial le flacon sera re
19. de leurs concen trations limites acceptables dans l eau distribu e sous canalisation ainsi TABLEAU 1 LIMITES DE TOL RANCE DES SUBSTANCES TOXIQUES DANS L EAU DE BOISSON Concentration Substances Methodes de dosage limite Plomb 0 1 mg la a Polarographie 4 en Pb b Spectrophotometrie d absorption atomique 2 72 Colorim trie 14 34 39 73 Arsenic 0 05 mg l a Polarographie en As b Spectrophotom trie d absorption atomique 24 8 72 M thode de Gutzeit 3 14 39 73 S l nium 0 01 mg i Colorim trie avec solution aqueuse de gomme arabique en Se chlorhydrate d hydroxylamine gaz sulfureux et acide brom hydrique concentr gt 14 Chrome 0 05 mg l a Spectrophotometrie d absorption atomique mesure en Cr du chrome total 7 72 hexavalent b Colorimetrie 3 14 39 73 Cadmium 0 01 mg l Dosage a la dithizone 5 en Cd Cyanures 0 05 mg l Parmi diverses m thodes celles qui suivent sont les plus en CN courantes et sont recommand es indiff remment a Titrage au moyen d une solution ammoniacale dilu e de nitrate d argent utilisant le diph nyl carbazide comme indicateur d adsorption 79 b Colorimetrie conversion des cyanures en chlorures ou en bromures de cyanog ne et combinaison du produit obtenu avec un compos amino aromatique ad quat tel que la dim done la pyrazolone ou l acide sulfanilique Sp c Colorim trie en solution l g rement alcaline le sulfure d
20. efficacit du proc d de traitement Lorsque des coliformes apparaissent dans une eau r put e naturellement pure il faut imm diatement chercher d couvrir les causes de cette anomalie En prin cipe on devrait appliquer la m me norme toute l eau du r seau de distri bution mais dans l ensemble une tol rance d un ou de quelques colibacilles par chantillon de 100 ml peut tre admise dans 5 du nombre total d chan tillons examin s condition qu un r sultat positif ne soit pas obtenu dans deux ou plusieurs chantillons successifs et qu au moins 100 chantillons de 100 ml chacun pr lev s intervalles r guliers soient examin s pendant ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 25 l ann e La norme sugg r e savoir qu on ne doit d celer la pr sence d aucun coliforme dans 95 des chantillons de 100 ml pr lev s au cours d une ann e correspond une proportion moyenne d environ un coliforme par deux litres d eau C est l une notion statistique indiquant que la qua lit bact riologique de l eau est satisfaisante d une mani re g n rale mais il est bien vident que lorsqu un pr l vement se r v le positif il convient d appliquer les mesures ad quates sans attendre de savoir si plus de 5 des chantillons examin s au cours de l ann e donnent des r sultats d fa vorables 2 4 Technique de pr l vement des chantillons destin s l analyse bact riologique 2 4 1
21. min ralis e en particulier du point de vue du contenu minimal en mati res min rales doivent tre tudi s ainsi que les effets produits sur la sant par la pr sence dans l eau de boisson de d tersifs non ioniques et d un certain nombre de m taux tels que le mercure Petain le vanadium le b ryllium etc On trouvera en annexe 2 la liste des participants la r union qui a abouti la pr paration de la deuxi me dition des Normes europ ennes applicables l Eau de Boisson PREFACE DE LA PREMIERE EDITION II est universellement admis que l eau destin e la consommation humaine doit tre exempte de substances chimiques et de micro organismes pouvant pr senter un danger pour la sant Non seulement elle doit tre saine Cest a dire non dangereuse mais compte tenu des circonstances elle doit tre aussi agr able que possible amp consommer La fraicheur la clart Pabsence de couleur et de toute saveur ou odeur deplaisantes sont des qualit s d une importance primordiale pour les eaux destin es l alimentation publique L emplacement la construction et l am nagement des ouvrages de captage des stations de pompage des r servoirs et du r seau de distribution leur mode d exploitation et la surveillance de leur bon fonctionnement doivent tre con us de mani re carter d avance toute possibilit de contamination de l eau distribu e Dans la R gion europ enne quelques pays sont parvenus
22. normal pour un laboratoire ou pour une source d alimentation en eau de proc der une s rie ad quate d preuves parall les selon les deux m thodes afin de d terminer leur quivalence ou la sup riorit de l une sur l autre 22 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 2 2 2 Recherche des streptocoques fecaux et des germes ana robies sporo g nes Quand on estime souhaitable de compl ter la recherche des bact ries coliformes et des germes d E coli par celle des streptocoques f caux ou des germes ana robies sporog nes il est recommand d utiliser les m thodes indiqu es ci apr s Sireptocoques f caux Les m thodes couramment utilis es pour la recherche et la num ration des streptocoques f caux sont les suivantes _ 1 Ensemencement de plusieurs tubes de bouillon glucos l azide avec diverses fractions de Pechantillon d eau 38 Les tubes ensemenc s sont ensuite plac s pendant 72 heures dans une tuve 37 C D s que l apparition d acide est constat e un gros inoculat est repiqu dans d autres tubes de bouillon glucos 182116 et mis l tuve 45 C pendant 48 heures tous les tubes o l on constate un d gagement d acide cette temp rature renferment des streptocoqucs f caux 5 2 Filtration sur membrane 76 Cette technique est essentiellement la m me que celle qui a t d crite au paragraphe 2 2 1 Pexception du milieu utilis et du proc d
23. normales doivent s appuyer sur des normes op ration nelles valables pour la population en g n ral c est dire des concentrations Les taux de radioactivit indiqu s ci dessous sont tir s des recom mandations de la Commission internationale de Protection radiologique CIPR sur la concentration maximale admissible dans Peau MPC pour Pexposition professionnelle aux divers radio l ments 41 42 en appliquant un coefficient de 1 100 dans le cas de l exposition des gonades ou du corps entier afin d adapter ces recommandations Pusage des consommateurs d eau potable dans la population en g n ral Voici quels sont les taux propos s Radioactivit alpha globale 3 Radioactivit b ta globale 30 pCi l Ces taux sont applicables la moyenne de toutes les radioactivit s mesur es au cours d une p riode de 3 mois Toutefois lorsqu on a lieu de soup onner une contamination radioactive importante de l eau de dis tribution il faut proc der Panalyse radiologique d chantillons En outre si l on constate dans des chantillons isol s des valeurs anormalement lev es une enqu te doit tre effectu e sans retard Les m thodes d analyse des radioactivit s alpha et b ta globales doivent tre choisies en fonction des conditions locales en coop ration avec les autorit s comp tentes Des modes op ratoires pour la mesure des taux de radioactivit de radionucl ides d termin s ont t p
24. plus haut propos des pr l ve 48 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON ments pour l analyse bact riologique Il ne sera toutefois pas n cessaire de st riliser les robinets ou becs de pompe 8 moins qu on ne pr l ve en m me temps des chantillons pour l analyse bacteriologique Autant que possible les chantillons d eau destin s un examen chimique devront tre pr lev s par un chantillonneur exp riment car le r sultat des analyses d pend dans une large mesure du soin apport aux pr l vements Les chantillons seront remis au laboratoire aussi rapidement que pos sible et conserv s au frais pendant le transport L analyse chimique sera entreprise aussit t que possible apr s en aucun cas le d lai ne devra d pas ser 72 heures ANNEXE 1 49 Annexe 1 MODELES DE BULLETINS D ANALYSE BACTERIOLOGIQUE ET CHIMIQUE DE L EAU Les bulletins ci apr s sont destin s l tablissement des rapports sur les analyses bact riologique et chimique d un chantillon d eau D autres formules peuvent tre n cessaires pour les rapports sur des analyses r p t es d chantillons provenant d une m me source ou pour la comparaison des r sultats d analyses effectu es avant et apr s traitement On admet que les m thodes d analyse utilis es sont celles que recommande le pr sent rapport Exception faite de la temp rature les rapports d analyse ne mentionnent aucune des mesur
25. recherches pour d terminer la provenance de ces micro organismes Le groupe coliforme comprend tous les bacilles en b tonnets gram n gatifs non sporog nes provoquant en moins de 48 heures la temp ra ture de 37 C la fermentation du lactose avec production d acide et de gaz E coli est incontestablement d origine f cale et sa pr sence doit tre consid r e comme le signe certain d une pollution f cale qui exige une intervention imm diate Aux fins de d termination de la salubrit de l eau E coli est d fini comme un bacille en b tonnet gram n gatif non sporog ne provoquant en moins de 48 heures la fermentation du lactose avec produc tion d acide et de gaz aux temp ratures de 37 C et de 44 C produisant de Tindol en eau pepton e additionn e de tryptophane et incapable d utiliser le citrate de sodium comme seule source de carbone Des analyses fr quentes sont indispensables pour le contr le de la salubrit de l eau Le volume des chantillons doit toujours tre d au moins 100 ml 2 1 4 Analyses sp ciales Si l on d sire rechercher la pr sence dans les chantillons d eau d orga nismes du groupe Salmonella ou de bact riophages ou effectuer le typage serologique des souches d E coli afin d tablir la corr lation avec des souches entero pathogenes susceptibles de d clencher des sympt mes morbides chez les nourrissons et ventuellement chez les adultes les examens n ce
26. 3 J Hyg Lond 51 559 England and Wales Public Health Laboratory Service Water Sub Committee 1953 J Hyg Lond 51 572 England and Wales Public Health Laboratory Service Water Sub Committee 1958 J Hyg Lond 56 377 Evans U R 1946 Metallic corrosion passivity and protection 2nd ed Londres Edward Arnold amp Co Fasken J E 1940 J Amer Wat Wks Assoc 32 487 France Minist re de la Sant publique et de la Population 1962 Recueil des Textes officiels int ressant la Sant publique et la Population Paris Fascicule sp cial No 62 31 bis Eaux d Alimentation Gertner A amp Ivekovic H 1954 Z anal Chem 142 36 Gesellschaft Deutscher Chemiker Fachgruppe Wasserchemie 1960 Deutsche Ein heitsverfahren zur Wasser Abwasser und Schlamm Untersuchung 3 d rev Weinheim Bergstrasse Verlag Chemie Gibbs B M amp Freame B 1965 J appl Bact 28 95 Gray R D 1959 J Hyg Lond 52 249 Gray R D 1964 J Hyg Lond 62 495 Hannay C L amp Norton I L 1947 Proc Soc appl Bact No 1 39 Institution of Water Engineers The Royal Institute of Chemistry The Society for Analytical Chemistry and The Society for Water Treatment and Examination 1960 Approved methods for the physical and chemical examination of water 3rd ed Londres Institution of Water Engineers International Commission on Radiological Protection Commission internationale de Protecti
27. Directeur de l Institut d Hygi ne et de Microbiologie de l Uni versit de Florence Italie Dr K Symon Directeur de l Institut d Hygi ne Prague Tch coslovaquie Organisation mondiale de la Sant Bureau r gional de P Europe Dr T D Cottrell Directeur adjoint M J Buxell Fonctionnaire r gional pour l Assainissement Si ge M R N Clark Ing nieur sanitaire en chef Division de Hygi ne du Milieu Avaient pris part aux r unions qui ont abouti la pr paration en 1956 du document intitul Normes de qualit et m thodes d analyse pour les eaux d alimentation applicables aux pays europ ens les personnalit s suivantes Conseillers temporaires de POMS Dr J H Boorsma Chef de la Division de Chimie et de Bact riologie Rijksinstituut voor Drinkwatervoorziening La Haye Pays Bas Professeur Buonomini Directeur de l Institut d Hygi ne et de Microbiologie de PUniversit de Pise Italie Professeur H B Ivekovit Directeur de l Institut de Chimie inorganique analytique et physique Zagreb Yougoslavie 56 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Professeur K E Jensen Professeur de G nie sanitaire Danmarks Tekniske H jskole Copenhague Danemark Dt H Kruse Institut f r Wasser Boden und Lufthygiene Bureau f d ral de la Sant publique R publique f d rale d Allemagne Dr A Lafontaine Directeur de l Institut d Hygi ne et d Epidemiologie Bruxelles Belgiqu
28. IQUES CHIMIQUES ET ORGANOLEPTIQUES DE L EAU Des variations consid rables de la teneur en mati res organiques azote prot ique nitrites et phosphates substances qui ont t plac es en haut du tableau avec le chlore r siduel ainsi que de la teneur en ammoniaque tableau 4 en nitrates et en chlorures tableau 2 doivent signaler a l attention la possibilit d une pollution Substances Expression ou propri t s des r sultats Mati res est recommande d employer une m thode Quantit d oxyg ne organiques 4 en milieu acide au permanganate de potassium consomm e en mg l oxydabilit et de porter l chantillon au bain marie 100 C Indiquer la dur e et la pendant 30 minutes Dans certains pays on temp rature op re en milieu acide en portant l chantillon 100 C pendant 10 ou 20 minutes ou bien l on effectue l preuve en milieu alcalin Dans d au tres pays encore on op re en milieu acide 27 C pendant 4 heures 39 M thodes de dosage ou d appr ciation Azote Apr s distillation de l ammoniaque libre voir N en mg l prot ique tableau 4 ajouter l eau qui demeure dans le ballon une solution de permanganate alcalin Distiller et recueillir les diverses fractions du distillat doser l azote par la r action de Ness ler en comparant avec les talons 39 Nitrites a Colorim tri
29. LISTE DES PARTICIPANTS Les personnalit s suivantes ont particip la r union qui a conduit l tablissement de la deuxi me dition des Normes europ ennes applicables l Eau de Boisson Conseillers temporaires de POMS V Bene Chef du D partement de Toxicologie Institut d Hygi ne Prague Tch co slovaquie Professeur J Borneff Directeur de l Institut d Hygi ne de l Universit de Mayence R publique f d rale d Allemagne Dr L Coin Chef du Laboratoire d Hygi ne de la Ville de Paris France D F W J van Haaren Directeur des Laboratoires Service municipal des Eaux d Amsterdam Hemsteede Pays Bas Professeur 5 T Kolaczkowski Chef du D partement de l Approvisionnement en Eau Institut de Recherche sur 1 Economie civile Poznan Pologne Professeur E Lund Chef du D partement de Virologie et d Immunologie v t rinaires Coll ge royal des Sciences v t rinaires et d Agronomie de Copenhague Danemark Dr E Windle Taylor Director of Water Examination Metropolitan Water Board Londres Royaume Uni Consultant Dt W H H Jebb Rapporteur Director Regional Public Health Laboratory Radcliffe Infirmary Oxford Royaume Uni Organisation mondiale de la Sant Bureau regional de l Europe M J Kumpf Ing nieur sanitaire service de l Hygi ne du Milieu D M J Suess Secr taire Ing nieur sanitaire service de l Hygi ne du Milieu Si ge M W E Wood Ing n
30. Les limites de concentration des substances chimiques toxiques feront l objet de r visions au fur et mesure de l acquisition de connaissances nouvelles sur leur toxicit dans l eau de boisson En plus des substances indiqu es il en est d autres telles que le mercure Petain la vanadium le b ryllium le molybd ne Pargent l uranium et le thiocyanate dont la pr sence devrait tre contr l e mais sur lesquelles on poss de actuellement trop peu de renseignements pour proposer des limites de concentration Il est estim que la concentration du baryum ne devrait pas d passer 1 0 mg 1 57 Lorsque des substances chimiques en particulier des substances nouvelles comme les sont utilis es pour le traitement des eaux il faut veiller 4 ce ae aucun danger de toxicit ne r sulte de leur utili sation 6 3 Mati res organiques extractibles Les Normes internationales pour l Eau de Boisson de m me que les United States Public Health Service Drinking Water Standards indi quent des concentrations limites pour Pextrait chloroformique sur charbon ECC dans le dessein de proteger le consommateur contre la pr sence de mati res chimiques organiques mal d finies dont certaines peuvent tre toxiques En Europe on pr f re Textraction treie sans emploi de charbon activ Cette m thode ne permet pas de doser les m mes substances que la m thode ECC et il y a l un point qui demande tre beaucoup plus am
31. NORMES EUROPEENNES APPLICABLES L EAU DE BOISSON DEUXIEME EDITION ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE GENEVE 1971 6 Organisation mondiale de 18 Sant 1971 Les publications de l Organisation mondiale de la Sant b n ficient de la protection pr vue par les dispositions du Protocole No 2 de 18 Convention universelle pour la Protection du Droit d Auteur Les institutions gouvernementales et les soci t s savantes ou professionnelles peuvent toutefois reproduire des donn es des extraits ou des illustrations provenant de ces publications sans en demander l autorisation POrgani sation mondiale de la Sant Pour toute reproduction ou traduction int grale une autorisation doit tre demand e au Bureau des Publications et Traductions Organisation mondiale de la Sant Gen ve Suisse L Organisation mondiale de la Sant sera toujours tr s heureuse de recevoir des demandes cet effet Les d signations utilis es dans cette publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Directeur g n ral de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res La mention de firmes et de produits commerciaux n implique pas que ces firmes et produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d aut
32. age au ferrocyanure de potas sium 5 c spectrophotometrie d absorption ato mique 26 72 a au versenate EDTA pr cipitation du calcium sous forme d oxalate et dosage du magnesium dans le surnageant en pr sence de noir Eriochrome T indica teur 6 14 50 56 Voir une autre m thode au vers nate aux r f rences 14 34 b spectrophotometrie au jaune thia zole 14 73 spectrophotometrie d absorption ato mique 24 72 a au vers nate EDTA 59 b gravim trie en passant par le sulfate de baryum 5 14 34 39 40 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Substance Hydrog ne sulfur Nature des effets possibles TABLEAU 2 suite Concentration approximative au del de laqueile les effets risquent de se produire M thodes de dosage Go t et odeur d sagr ables 0 05 mg l Colorim trie la para aminodim thylaniline et au chlorure de fer 111 3 en 5 Chlorures en Cl a au moyen d une solution talonn e de nitrate d argent en pr sence de chromate de potassium indicateur 22 14 34 39 5 Colorim trie 71 c Titrage au moyen de nitrate mercurique a pH 3 1 environ en pr sence de diph nyl carbazone et de bleu de bromoph nol indi cateurs 14 Go t d sa gr able Corrosion des canalisations d eau chaude 200 mg l Cette limite peut tre d pass e dans certaines conditions mais la concentration ne devra en aucun cas tre
33. aire comp tente pour compl ment d enqu te 1 On d comptera l apport du K 2 On proc dera une radioanalyse portant sur le Sr et le 2291 Si l activit du Sr est inf rieure 90 pCi l et celle du 1591 inf rieure 100 pCi l il n est pas n cessaire de pousser plus loin l analyse par contre si ces niveaux sont d pass s les r sultats devront tre communiqu s l autorit sanitaire comp tente pour compl ment d enqu te Une analyse radiologique d taill e dosage radiochi mique du Sr et spectroscopie gamma est n cessaire Les r sultats doivent tre communiqu s l autorit sanitaire comp tente pour compl ment d enqu te a Moyenne de toutes les analyses effectu es dans une p riode de trois mois 34 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Lorsque Pon soup onne que l eau peut contenir du H provenant de retomb es atmosph riques ou d effluents de stations nucl aires une analyse sp ciale doit tre effectu e la recherche de ce radionucl ide Celui ci ne peut tre dos par les techniques de mesure de la radioactivit b ta globale il est n cessaire d utiliser des appareils sp ciaux tels que des spectrom tres scintillateur liquide Si l on d tecte la pr sence de tritium des taux de 1000 pCi l ou plus les autorit s sanitaires comp tentes doivent tre con sult es 5 2 Pr l vement des chantillons La fr quence des pr l vements et le
34. ammonium jaune transforme les cyanures en thiocya nates qui r agissent int gralement avec le fer II pour don ner du thiocyanate ferrique 31 55 a La concentration limite du plomb en Pb dans l eau du r seau doit tre 0 1 mg l Certaines entreprises se servent cependant encore de canalisations en plomb et dans ce cas la teneur de l eau en plomb peut augmenter la suite d un contact prolong avec les conduites Quoi qu il en soit la teneur de l eau en plomb en Pb ne doit pas d passer 0 3 mg l apr s 16 heures de contact avec les canalisations Si cette limite est r guli rement d pass e il faut soit changer les canalisations soit traiter l eau Il convient par ailleurs de ne pas oublier que le plomb est utilis comme stabilisant dans certaines canalisations en mati re plastique et risque de passer dans l eau par lixiviation Le cadmium figure ici car celui que peuvent contenir les canalisations de mati re plas tique risque de passer en solution dans l eau l en va de m me du mercure et de l tain si bien que ces canalisations peuvent ainsi communiquer l eau une couleur et un go t d sagr ables 36 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES L EAU DE BOISSON que d un certain nombre de m thodes recommand es pour les d celer et les doser Si la concentration de Pune quelconque de ces substances d passe 18 limite indiqu e l eau devra tre d clar e impropre la distribution sous canalisation
35. ans Peau doit tre interpr t e comme l indice d une situation particuli rement dangereuse C est pourquoi du point de vue pratique il faut consid rer que tous les coliformes sont d origine f cale moins que dans des circons tances d termin es on ne puisse apporter la preuve du contraire Quoi qu il en soit et ind pendamment de la question de savoir 5715 sont r v la teurs d une pollution d origine f cale il est certain que tous les germes du groupe coliforme sont normalement absents de l eau et qu ils doivent au moins tre consid r s comme des indications d une pollution au sens le plus g n ral du terme Pour obtenir confirmation de la nature f cale de la pollution il pourra tre utile dans les cas douteux de rechercher les streptocoques f caux dont le plus caract ristique est Streptococcus faecalis 16 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Les streptocoques f caux sont toujours pr sents dans les mati res f cales en nombre variable mais g n ralement beaucoup plus faible que celui dE coli Dans l eau ils meurent et disparaissent sans doute peu pr s dans les m mes delais qu E coli et d habitude plus rapidement que les autres coliformes Donc 81 Pon trouve dans un chantillon d eau des organismes du groupe coliforme mais pas d E coli Fidentification de streptocoques f caux donnera une confirmation importante du caract re f cal de la pol lution Des organi
36. av chim Tch cosl 25 299 Lapucci P 1952 Riv ital Igiene 12 352 Lieffrig P amp Buron X 1948 Chim et Industr 30 36 Longwell J amp Maniece W D 1955 Analyst 80 167 Lund E 1963 Arch ges Virusforsch 12 632 Lund E 1963 Arch ges Virusforsch 13 395 Lund E 1966 Arch ges Virusforsch 19 32 MacKenzie E F W 1955 35th Report of the Director of Water Examination Metropolitan Water Board Londres Staples MacKenzie E F W Taylor E W amp Gilbert W E 1948 J gen Microbiol 2 197 Molt E L 1956 Chem Weekbl 52 265 Moss M L amp Mellon M G 1942 Ind Engng Chem analyt Ed 14 862 Massmann 1967 Z anal Chem 225 213 Murphy J amp Riley J P 1962 Anal chim acta 27 31 Palin A T 1950 Wat Wat Engng 54 151 189 248 Palin A T 1957 J Amer Wat Wks Assoc 49 873 Exam 14 179 Parr L W 1936 Amer J publ Hith 26 39 Poynter S F B 1968 Proc Soc Wat Treat Exam 17 187 Prescott S C Winslow C E A amp McCrady M H 1946 Water bacteriology 6th ed New York Wiley Public Health Laboratory Service Standing Committee on the Bacteriological Examination of Water Supplies 1968 J Hyg Lond 66 67 Public Health Laboratory Service Standing Committee on the Bacteriological Examination of Water Supplies 1968 J Hyg Lond 66 641 Public Health Laboratory Service Standing Committe
37. calculation of the carbonate and bicarbonate ions in industrial waters ASTM Designation D513 43 In 1944 Book of ASTM Standards including tentative standards Pt III p 1017 Philadelphie American Society for Testing Materials 1944 Standard method for determination of the hydroxide ion in industrial waters ASTM Designation D514 41 In 1944 Book of ASTM Standards including tentative standards Pt 111 p 1020 Philadelphie Betz J D amp Noll C A 1950 J Amer Wat Wks Assoc 42 49 Borneff J amp Kunte H 1969 Arch Hyg Berl 153 220 Brisou J amp Magrou E 1947 Ann Inst Pasteur 73 290 Buonomini G amp De Blasi R 1950 L esame batteriologico delle acque Pisa Associazione Italiana per l Igiene Burman N P 1955 Proc Soc Wat Treat Exam 4 10 Burman N P 1967 Proc Soc Wat Treat Exam 16 40 Burman N P Oliver C W amp Stevens J K 1969 Membrane filtration tech niques for the isolation from water of coli aerogenes E coli faecal streptococci Clostridium perfringens actino mycetes and micro fungi Isolation methods for microbiologists Pt A Londres Academic Press Society of Applied Bacteriology Technical Series N 3 Buttiaux R 1951 L analyse bact riologique des eaux de consommation Paris Flammarion Charlot G 1961 Les m thodes de la chimie analytique analyse quantitative min rale 4 d Paris Masson Coin L Hannoun C amp
38. ce de virus H existe une relation exponentielle entre le taux d inactivation des virus et le potentiel d oxydo r duction Un potentiel de 650 mV mesur entre lectrode au platine et lectrode au calomel 55 entra ne l inactivation presque instantan e de concentrations de virus m me lev es Ce potentiel peut tre obtenu avec une concentration m me faible de chlore libre mais il faut une concentration extr mement forte de chlore combin pour le produire 5 55 En pratique une dose de chlore libre de 0 5 mg l pendant 1 heure suffit pour inactiver les virus m me dans une eau initialement pollu e on a galement constat qu la concentration de 0 4 mg l Pozone libre pro voque en 4 minutes Tinactivation des virus 16 H est raisonnable d admettre qu une eau dans laquelle on ne trouve m me pas 1 unit formatrice de plage plaque forming unit PFU par litre peut tre consomm e sans danger A ce taux il est toutefois n cessaire d examiner un chantillon de l ordre de 10 litres pour obtenir une estima tion correcte du nombre des unit s plages Or ce genre d analyse ne peut tre effectu dans les laboratoires de contr le habituels mais il devrait y avoir dans chaque pays au moins un laboratoire capable d effectuer les analyses virologiques et aussi d approfondir les recherches en ce do maine ANALYSE VIROLOGIQUE ANALYSE BIOLOGIQUE 31 Il ne serait bien s r mat riellement pas possible de pr
39. d avoir une valeur finie de l indice MPN Quelles que soient les s ries utilis es les volumes d eau contenus dans les diff rents tubes et les nombre de tubes contenant chaque volume d eau devront tre tels qu ils permettent de calculer l aide des tables statistiques une estimation de l indice MPN des coliformes pr sents dans 100 ml de l chantillon original d eau analyser M thode de la membrane filtrante L autre m thode de num ration des coliformes pr sents dans l eau con siste filtrer un volume d termin d eau de Techantillon travers une membrane faite d esters cellulosiques ou de certaines autres substances Toutes les bact ries sont retenues la surface de la membrane on place ensuite cette membrane face vers le haut sur des milieux ad quats et on met incuber aux temp ratures appropri es en comptant les colonies qui se d veloppent la surface de la membrane il est possible de r aliser avec un temps total d incubation de 18 heures une num ration directe des germes pr sum s coliformes et une num ration directe dE coli sans recourir aux tables de probabilit Les num rations sur membrane sont toutefois sujettes des variations statistiques et des num rations parall les 20 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON effectu es A partir du m me chantillon d eau ne donneront g n ralement pas le m me nombre d organismes pour les limites de confianc
40. d eau importante apr s s chage la membrane peut tre rendue transparente au moyen d huile immersion et soumise un examen microscopique direct On peut aussi fixer un robinet un dispositif filtrant sp cial travers lequel on fait passer une grande quantit d eau on effectuera ensuite Pexamen macroscopique et microscopique du d p t 8 2 Pr l vement d chantillons dans les conduites on peut fixer Tissue d une borne fontaine un filet en nylon ou un sac de coton de type sp cial travers lequel on fait couler Peau abondamment rin ant ainsi une section de la canalisation On peut aussi si Pon pr f re couvillonner une partie de la canalisation avec un cylindre de mati re plastique ou encore utiliser un tube pi zom trique sp cial trois branches Les d bris trouv s dans le sac seront ensuite examin s macroscopiquement et microscopi quement i Les r sultats peuvent tre exprim s en nombre de germes par unit de volume d eau ou bien par unit de surface de canalisation selon qu il conviendra 32 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 5 ANALYSE RADIOLOGIQUE 5 1 Taux de radioactivit dans l eau de boisson On met actuellement l accent sur la n cessit d identifier les cheminements critiques par lesquels la radioactivit lib r e peut atteindre le groupe de personnes exposees 8 la plus forte dose d irradiation Cependant les for mules de surveillance
41. d oxy g ne dissous est inf rieure 5 mg l la formation d un d p t protec teur dans les canalisations sera entrav e et tout l anhy dride carboni que libre d une eau non agres sive sera sus ceptible de corroder les conduites de 0 2 mg l 0 05 mg l Pour l anhydride carbonique agressif z ro De pr f rence un minimum de 5 mg l fonte ou d acier D p t calcaire excessif Danger de dissolution des m taux lourds si le degr de duret est inf rieur la limite recom mand e Entre 2 et 500 mg l de Ca 3 Extraction au bleu de methyl n 52 a R action de Nessler apr s distilla tion 3 39 b R action de Nessler directe 3 21 c R action de Nessler apr s traitement par le sulfate de zinc et I hydroxyde de sodium 3 a Titrage au carbonate de sodium en pr sence de ph nolphtal ine comme indi catrice 39 b Pour Vanhydride carbonique agressif dans les eaux dures test du marbre au moyen de carbonate de calcium en pou dre 20 30 a lectrom trique 22 b de Winkler ou une de ses varian tes 3 14 34 39 a au vers nate EDTA en pr sence de noir Eriochrome T indicateur 5 34 39 50 voir aussi r f rence 7 b calcul partir de la teneur en cations calcium et magn sium et autres respon sables de la duret de l eau lorsque leur quantit est notable 3 Les substances de r f rence utilis es varient selon les pays ptionn
42. de de carbone c Au moyen de nomogrammes d apr s la temp rature le pH et les solides totaux 3 a Calcul d apr s l alcalinit 34 b Titrage au moyen d une solution talonn e d acide chlorhydrique avec et sans adjonction d une solution de chlorure de baryum 7 c Calcul d apr s le pH et la teneur totale en dioxyde de carbone d Au moyen de nomogrammes d apr s la temp rature le pH et les solides totaux Unit s de turbidit 3 chelle d opacit a la silice ou talon forma zine 22 Echelle au platino cobalt Hauteur en millim tres de la colonne d une solution coloree talon Divis par 2 2 ce chiffre quivaut approximativement a l indication de l chelle au platino cobalt Termes descriptifs ou lettre de code selon les Standard Methods for the Examination of Water and Waste water Termes descriptifs indi quant la dilution corres pondant au seuil de per ception A 0 1 C pr s A 0 1 pr s uS cm ou m gohm cm 2 c est dire milli litres 1 N d acide ou mg de CaCO par litre CO en mg l 46 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Substance ou propri t lon oxhydeyl Calcium Aluminium Sodium Potassium Slllce totale TABLEAU 5 suite M thodes de dosage ou d appr ciation a Calcul d apr s le taux d alcalinit gt 34 b Titrage au moyen d une solution talonn e d acide chlorhydri
43. e M A Le Strat Chef du Service de Contr le des Eaux de la Ville de Paris France Professeur G Mazzetti Directeur de l Institut d Hygi ne et de Microbiologie de PUni versit de Florence Italie Dr E Windle Taylor Director of Water Examination Metropolitan Water Board Londres Royaume Uni Consultant Dt W H Jebb Deputy Director Public Health Laboratory Oxford Royaume Uni Organisation mondiale de la Sant Bureau regional de P Europe Dr N D Begg Directeur Dt G Montus Directeur adjoint M R Pavanello Fonctionnaire r gional pour l Assainissement Si ge H G Baity Directeur de la Division de l Hygi ne du Milieu Dr I S Eve M decin sp cialiste des questions d nergie atomique dans leurs rap ports avec la sant Dr S Swaroop Chef du Service des Etudes statistiques BIBLIOGRAPHIE 57 BIBLIOGRAPHIE Abbott D C amp Emsden G E 1963 Proc Soc Wat Treat Exam 12 230 2 Abbott D C Emsden G E amp Harris J R 1963 Analyst 88 814 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 American Public Health Association American Water Works Association amp Water Pollution Control Federation 1965 Srandard methods for the examination of water and wastewater 12th ed New York APHA American Society for Testing Materials 1944 Standard method for determination of total carbon dioxide and
44. e l acide sulfanilique et au chlorhydrate de naphtylamine 3 ou l naph NO en mg l tylamine 54 b l acide naphtylamine 1 sulfonique 15 Phosphates 4 a Colorimetrie au molybdate d ammonium et PO en mg i orthophos au chlorure stanneux 99 39 ou P tain en phates feuilles b Colorimetrie au molybdate d ammonium et l acide aminonaphtolsulfonique 5 c au phosphomolybdate de vanadium 2 d de Murphy et Riley 1 e d Edvvards Molof amp Schneeman 23 orthophos au phosphomolybdate de vanadium PO en mg t phates et polyphos phates phosphates Porter bullition avec un acide concentr PO en mg l totaux ortho neutraliser puis appliquer les m thodes a ou phosphates b mentionn es ci dessus 5 et polyphos phates Chlore Doser le chlore r siduel libre et le chlore r si Cl en mg i residuel e duel total 57 a l ars nite et a l ortho tolidine g On peut ainsi doser le chlore r siduel libre et le chlore r siduel combin et valuer la coloration due la pr sence de substances parasites 3 b l ortho tolidine en solution acide g Cette m thode permet d valuer le chlore r siduel libre et le chlore r siduel total c la di thyl para ph nyl ne diamine 83 d par d coloration du methylorange pour d terminer le chlore r siduel libre 55 77 e Amp rom trie Elle permet d valuer le chlore r siduel libre et le chlore r siduel com bine 3 D lodom tri
45. e r seau de distribution peut ne plus P tre lorsqu elle parvient au robinet du consommateur Des coliformes peuvent tre introduits dans le r seau par les pompes de relais par Petoupe employ e pour assurer l tanch it des joints dans les conduites ou par les rondelles des valves de distribution L eau des r seaux de distribution peut aussi tre contamin e de Texterieur la pol lution pouvant provenir par exemple de communications accidentelles entre conduites d eau potable et canalisations d eau pollu e du siphonnage en retour du mauvais tat des cuves et des r servoirs de service de conduites d t rior es de prises d eau d fectueuses ou de tuyauteries mal r par es dans les habitations m mes Les coliformes provenant des rondelles de valves ou des joints des conduites de distribution peuvent n avoir qu une impor tance n gligeable voire nulle du point de vue sanitaire mais la contamina tion qui provient de l ext rieur des canalisations constitue un danger au moins aussi grand que celle qui r sulte de l entr e dans le r seau de distri bution d une eau pollu e ou insuffisamment trait e est bon d appeler l attention sur deux points 1 la n cessit de maintenir une pression suf fisamment lev e dans tout le syst me de distribution pour emp cher que le siphonnage en retour n introduise des polluants sur le trajet des canalisa tions 2 le besoin de pr voir dans tous les syst mes de di
46. e voir The Bacteriological Examination of Water Supplies 35 Ni les organismes ana robies sporog nes qui peuvent donner de fausses r actions pr somptives avec le bouillon de MacConkey ni les m langes de divers organismes qui peuvent causer de fausses r actions pr somptives avec tous les milieux de culture liquides ne peuvent fausser les r sultats obtenus sur membrane filtrante Par contre cette m thode ne permet pas de d terminer s il y a production de gaz ou non Mat riel de filtration et expos sommaire de la technique Le mat riel de filtration consiste essentiellement en un disque de carbone poreux ou de verre fritt serti dans un joint de caoutchouc silicon mont sur une base qui peut tre fix e un entonnoir cylindrique talonnable 50 et 100 ml La membrane filtrante est pos e sur le disque poreux et pour lop ration de filtrage le porte filtre est mont sur une fiole de filtration qui puisse tre branch e sur une pompe lectrique vide une trompe eau ou un simple aspirateur manuel Apr s avoir fait passer sous pression un volume d termin d eau travers la membrane filtrante cette membrane est r tir e et plac e face en dessus dans une bo te de Petri sur un milieu de culture solide appropri ou sur un tampon absorbant qui a t plong dans un milieu de culture liquide On trouvera dans Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater 5 et dans The Bacteriological Exa
47. e conductivit lectrique le S cm est l inverse de l unit de r sistivit lectrique le m gohm cm i If est extr mement utile d enregistrer s par ment l alcalinit la phenolphtaleine et au m thylorange en millilitres d acide talon ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 47 On trouvera Pannexe 1 des formules pour les rapports sur les r sultats d une analyse chimique courante sommaire et d une analyse chimique compl te 6 8 Pr l vement des chantillons destin s 4 Panalyse chimique 6 8 1 Fr quence des pr l vements Alors qu il est n cessaire de proc der des analyses bact riologiques fr quentes pour contr ler la salubrit de l eau distribu e sous canalisation les analyses chimiques peuvent tre beaucoup plus espac es est recommand de proc der la recherche des substances toxiques tableau 1 au moins une fois par an les analyses seront plus fr quentes lorsqu il est notoire que l eau d alimentation contient certaines substances toxiques en quantit s inf rieures la limite de tol rance ou lorsque les circonstances les justifient par exemple si des industries nouvelles qui peuvent vacuer des d chets toxiques se sont implant es dans la r gion Une analyse chimique compl te sera effectu e une fois par an pour toutes les adductions d eau par canalisation Des analyses chimiques sommaires voir 6 7 seront effectu es une fois par mois lorsque le r seau desse
48. e du chlore r siduel total 3 39 Notes a b c d e f g h i voir page 46 Substance ou propri t ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE TABLEAU 5 suile M thodes de dosage ou d appr ciation 45 Expression des r sultats Turbidit Couleur Odeur Saveur Temp rature pH e Conductivit ou r sistivit lectrique Alcalinit totale Bicarbonates Carbonates a Turbidim trie Mesures visuelles ou photo lectriques 34 39 b Comparaison avec une gamme d talons en flacons 5 a Comparaison avec des talons au platino cobalt 3 34 39 b Comparaison avec des disques talons de verre color c M thode de Burgess au bichromate de potassium et au sulfate de cobalt 5 D termination a froid et 4 chaud sur plusieurs dilutions D termination 8 une temp rature d au moins 16 C diverses dilutions 55 A relever au moment du pr l vement 3 a Mesure au pHm tre lectrique a lectrodes de verre 34 35 b Emploi de solutions indicatrices dans un comparateur M thode utile pour l valuation pr liminaire sur place 5 39 Emploi du pont de Wheatstone 20 C 35 39 Titrage au moyen d une solution talonn e d acide sulfurique ou d acide chlorhydrique en pr sence de m thylorange ou de ph nol phtal ine comme indicateurs 5 34 a Calcul d apr s le taux d alcalinit 3 34 b Calcul d apr s le pH et la teneur totale en dioxy
49. e on the Bacteriological Examination of Water Supplies 1969 J Hyg Lond 67 367 Purdy W C 1965 Electroanalytical methods in biochemistry New York McGraw Hill Rousselet F 1966 Spectrophotometrie par absorption atomique appliqu e la biologie Paris Sedes Sandell E B 1959 Colorimetric determination of traces of metals 3rd ed New York Interscience Publishers Schiitz F amp Kruse H 1947 Zbl Bakt I Abt Orig 152 135 Schwarzenbach G amp Ackermann H 1948 Helv chim Acta 31 1029 Slanetz L W amp Bartley C H 1957 J Bact 74 591 Taras M 1946 J Amer Wat Wks Assoc 38 1147 US Department of Health Education and Welfare 1962 Public Health Service Drinking Water Standards 1962 Washington D C US Public Health Service Publication No 956 Wellings A W 1933 Analyst 58 331 Windle Taylor E 1955 J Hyg Lond 53 50 60 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Windle Taylor E Thresh Beale amp Suckling 1958 The examination of waters and water supplies 7th ed Londres Churchill Windle Taylor E 1959 60 Rep Results chem bact Exam Lond Wat 39 27 Windle Taylor E 1961 62 Rep Results chem bact Exam Lond Wat 40 18 Windle Taylor E 1968 42nd Report of the Director of Water Examination Metro politan Water Board Londres Metropolitan Water Board Windle Tay
50. e toujours tre conforme aux normes propos es pour l eau sous canalisation telle qu elle est d finie ci dessus Timporte toutefois que les autorit s sanitaires locales exercent un certain contr le tout au moins sur la qualit bact riologique de l eau de boisson fournie par les adductions priv es et individuelles La situation varie beaucoup m me l int rieur de l Europe Certains pays favoris s ont d importantes nappes souterraines qui alimentent des puits profonds ou des sources jaillissantes alors que d autres doivent utiliser abondamment l eau des rivi res des lacs et autres nappes de surface Ailleurs encore le probl me le plus urgent est d obtenir un volume d eau suffisant Toutefois il est estim que les recommandations relatives la qualit chimique et bact riologique de l eau qui sont contenues dans le rapport ci apr s devraient s appliquer toutes les eaux sous canalisation destin es la boisson quelle qu en soit la provenance initiale Aucune analyse bact riologique ou chimique de l eau si soigneusement ex cut e soit elle ne peut remplacer la connaissance totale des conditions qui r gnent la source d approvisionnement et en tous les points du r seau de distribution Toute eau distribu e doit tre r guli rement contr l e par des experts depuis la source jusqu aux points de distribution et les pr l ve ments d chantillons en particulier de ceux qui sont destin s a
51. ection Toutefois lorsqu il s agit d une eau qui doit tre chlor e ou d sinfect e d autre mani re avant d tre introduite dans le r seau de distri bution il semble n cessaire de v rifier constamment sa qualit bact rio logique l entr e dans le r seau de distribution Le lecteur trouvera l annexe 1 un mod le de rapport d analyse bact rio logique courante 2 4 2 Recommandations Lorsqu il est n cessaire de chlorer l eau ou de la d sinfecter d autre mani re avant son entr e dans le r seau de distribution il faut v rifier constamment aussi bien la concentration r siduelle du chlore ou de tout 26 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON autre d sinfectant chimique que la qualit bact riologique de l eau On ne saurait trop insister sur importance des contr les de concentration puisque c est gr ce eux qu il est possible lorsqu une eau insuffisamment trait e et qui risque par cons quent d tre contamin e p n tre dans le r seau de distribution la suite d une d faillance du syst me de chloration par exemple de prendre imm diatement des mesures pour y rem dier En principe l analyse bact riologique d une eau chlor e ou d sinfect e d autre mani re son entr e dans le syst me de distribution partir de chaque point de traitement doit tre effectu e au moins une fois par jour ce qui se fait sans doute dans tous les cas pour les grands r seaux de distr
52. ellement d pass e dans le cas d eaux souterraines pro 6 Cette limite peut tre exce fondes contenant du fer Le dosage du dioxyde de carbone libre doit de pr f rence tre effectu sur place S il n est ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 43 Un grand nombre de tests dont il va tre question ci apr s n ont pas directement trait la salubrit de l eau destin e Palimentation publique ils ont pour objet de d terminer si l utilisation de cette eau est agr able si l eau peut convenir pour une distribution sous canalisation et comment l entreprise de distribution peut contr ler le traitement ventuellement appli qu l eau distribu e Des variations consid rables de la teneur de Peau en mati res organiques en azote prot ique en nitrites et en phosphates ainsi qu en ammoniaque et en nitrates doivent n anmoins signaler Pat tention la possibilit d une pollution Dans certaines conditions la recherche d une substance chimique isol e par exemple chlorure ou sulfate dans un chantillon tir du r seau de distribution pourra tre tr s utile pour mettre en vidence le m lange d une eau ext rieure l eau du r seau par suite notamment d une connexion accidentelle Une analyse de ce genre pourra donner des r sultats concluants en quelques minutes Il ne sera pas n cessaire d effectuer tous les examens indiqu s toutes les fois qu il sera proc d l analyse chimique
53. er entre le moment du pr l vement et celui de Pexamen mais on peut att nuer ces modifications en maintenant les chantillons au frais de pr f rence dans de la glace pendant le transport 6 57 Tl importe donc que les chantillons soient analys s le plus rapidement possible et en tout cas dans les 6 heures qui suivent le pr l vement Lorsqu il est impossible de commencer l analyse bact riologique dans ce d lai il y a lieu de men tionner ce fait dans le rapport d analyse Lorsqu il est probable que les chantillons ne pourront tre remis rapi dement au laboratoire on pourra utiliser des camions laboratoires ou encore filtrer Pechantillon sur membrane soit au point de pr l vement soit dans un laboratoire local sommairement quip Apr s filtration la mem brane peut tre plac e sur un tampon absorbant satur d un milieu de culture convenant pour le transport dans une bo te de Petri Ce milieu de transport est un milieu de culture tr s dilu qui permet la survie des germes mais non pas le d veloppement de colonies en 3 jours temp rature ambiante Pour les exp ditions postales destination d un laboratoire central on utili sera de pr f rence des bo tes de Petri en polystyr ne Des d lais de 3 jours ne produisent pas grande diff rence dans les num rations de coliformes et VE coli 30 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 3 ANALYSE VIROLOGIQUE Il est th oriquement po
54. es bonnes pratiques agricoles ne repr sentent qu une fraction minime de l ap port journalier La contamination des eaux souterraines ou de surface par les pesticides peut avoir plusieurs causes introduction directe intentionnelle par exemple pour la destruction de plantes nuisibles ou d insectes d charge d eaux us es industrielles ou de restes de liquides utilis s pour les pulv risations contamination accidentelle d une source de surface percolation ou lixivia tion par les eaux de pluie d un terrain agricole trait La contamination de l eau par les pesticides doit tre pr venue dans toute la mesure du possible non seulement en raison de la toxicit directe que ces substances peuvent avoir pour l homme mais aussi cause de leur influence sur la bioc nose aquatique et de leur accumulation possible dans la cha ne alimentaire C est pourquoi des mesures pr ventives de grande envergure doivent tre recommand es pour les zones de captage les cours d eau servant l alimentation des r seaux de distribution et les eaux souterraines Malgr 38 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON tous les dispositifs de protection deploy s la contamination des sources d eau de boisson par les cheminements signal s plus haut est encore assez fr quente De tr s faibles concentrations de certains pesticides provoquent des modifications organoleptiques de l eau au point de l rendre impropre la co
55. es physico chimiques effectuer lors du pr l vement ni de celles pour lesquelles il est essentiel de fixer Pechan tillon au moment du pr l vement Ces renseignements figurent dans les tableaux contenus dans le corps du rapport Dans les r sultats de Panalyse chimique il convient de n utiliser des notations telles que n ant traces pr sent que pour les tests qualitatifs Lorsqu une analyse chimique quantitative donne des valeurs inferieures au seuil de sensibilit de la m thode utilis e il y a lieu d exprimer les r sul tats par la mention inf rieur s au seuil de sensibilit NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 50 S8IU0 09 9 9 Jed 952519 9 n l e A il 9 57 6 ins 0881 sed 84990 uo puen q ylenu A 49480 smod 8988 9 JUO 8 9 15 9 s nne p syeyns i s p juoweds Gelus 5 89955929 53 1 s l OD 2 19 5999031603 s l ins nb zuaw jewsou eu 68 8 8 nb 918 v 4818 618 uo d f sed s nbiunuluo 998940 19239 uoddey OOL lur 00 q NAIN 001 rr 02 q NAN lu GOU S WOJJOD P 9 NAN tt t n S nary
56. evanche les HAP doivent tre recherch s dans les eaux de surface trait es Pour la s curit du consommateur leur concentration ne devrait pas d passer 0 2 ug l La pr sence de concentrations sup rieures est un signe de pollution r siduelle et d insuffisance du traitement Chaque pays devrait disposer d au moins un centre capable d effectuer des titrages d HAP dans l eau de boisson De plus amples recherches semblent n cessaires sur la pr sence et importance de ces produits dans l eau de boisson 6 5 Pesticides Les pesticides font l objet d une tude permanente gr ce des r unions communes du Comit OMS d experts des R sidus de Pesticides et du Groupe d experts FAO de l Emploi des Produits antiparasitaires en Agriculture La notion de dose journali re acceptable DJA sert de principe directeur pour l valuation toxicologique des r sidus de pesticides 90 Un certain nombre de r sidus ont t tudi s sur cette base en 1965 1966 et 1967 et les r sultats de cette tude ont t publi s dans des monographies de la FAO et de POMS Bien que la notion de DJA s applique principalement au dosage des r sidus dans les denr es alimentaires il faut r server une petite marge pour tenir compte de la contamination ventuelle d autres sources d apport par le milieu ambiant On peut admettre que les r sidus susceptibles de s accu muler dans l eau de boisson par suite de l emploi de pesticides selon l
57. i il est en grande partie orient vers la d termination quantitative et qualitative des substances chimiques toxiques et de certaines substances dont la pr sence est ind sirable dans l eau dis tribu e sous canalisation Alors qu il est n cessaire de proceder 3 des analyses bact riologiques fr quentes afin de contr ler la salubrit de l eau distri bu e pour la boisson les analyses chimiques peuvent tre beaucoup plus spac es La fr quence des analyses chimiques syst matiques d pendra des circonstances locales Cependant le contr le du traitement de l eau exige en g n ral des analyses fr quentes et la recherche d une substance chimique isol e peut tre tr s utile lorsque l on veut d couvrir une communication ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 35 accidentelle en un point donn du r seau de distribution En vue d assurer une plus grande uniformit des m thodes d analyse g n rale des caract res physiques chimiques et organoleptiques de l eau il a t tabli une liste des preuves qui sont couramment pratiqu es et d un certain nombre de m thodes recommand es pour ces preuves 6 2 Substances chimiques toxiques Il existe un certain nombre de corps chimiques qui s ils sont pr sents dans l eau de boisson en concentrations sup rieures un certain niveau risquent selon toute vraisemblance d tre effectivement dangereux pour la sant On trouvera au tableau 1 une liste de ces substances
58. ibution Dans les petits r seaux qui desservent une population gale ou inf rieure 10 000 personnes les pr l vements quotidiens sont parfois irr alisables il faut alors proc der un contr le convenable des additions de d sinfectant et v rifier la qualit bact riologique de l eau intervalles d une semaine par exemple L intervalle devra peut tre m me tre plus long pour les r seaux les plus petits Certaines eaux qui n ont pas besoin d tre d sinfect es sont n anmoins chlor es titre de pr caution suppl mentaire II ne semble pas indispensable d effectuer Panalyse bact riologique quotidienne de ces eaux aux points d entr e dans 16 r seau de distribution La fr quence des analyses bact riologiques pourrait tre alors la m me que celle qui est choisie pour Peau non d sinfect e entrant dans le r seau de distribution voir plus loin Dans le cas de toute eau d sinfect e il faut contr ler plusieurs fois par jour la concentration du d sinfectant chimique non seulement dans chaque installation de traitement mais si possible aussi en plusieurs points du r seau de distribution L efficacit de la chloration et de certains autres proc d s de d sinfection est optimale quand on emploie des enregistreurs d ions r siduels 3 contr le automatique de pr f rence Ces appareils n cessitent cependant une verification technique et pour les petits r seaux le contr le manuel r gulier est parf
59. ieur sanitaire service des Approvisionnements publics en Eau Division de l Hygi ne du Milieu N a pu assister la r union Professeur N N Trahtman D partement de I Hygi ne communale Insti tut central de hautes Etudes de M decine Moscou URSS ANNEXE 2 55 Avaient particip 3 la r union au cours de laquelle avait t pr par e la premi re dition des Normes europ ennes applicables a P Eau de Boisson 1962 les personnalit s suivantes Conseillers temporaires de POMS Professeur G P Alivisatos D partement d Hygi ne de l Universit d Ath nes Gr ce Dr J H Boorsma Chef de la Division de Chimie et de Bact riologie Rijksinstituut voor Drinkwatervoorziening La Haye Pays Bas Dr R Buttiaux Chef de service Institut Pasteur de Lille France Professeur S M Dratchev Chef du Laboratoire d Hygi ne des Eaux Institut d Hygi ne communale Moscou URSS M P Erkola Ing nieur sanitaire Union des Villes finnoises Helsinki Finlande Professeur H 8 Ivekovit Directeur de l Institut de Chimie inorganique analytique et physique Zagreb Yougoslavie D W H H Jebb Deputy Director Public Health Laboratory Oxford Royaume Uni Professeur H Kruse Institut f r Wasser Boden und Lufthygiene Bureau federal de la Sant publique R publique f d rale d Allemagne Dt A Lafontaine Directeur de l Institut d Hygi ne et d Epidemiologie Bruxelles Belgique Professeur G Mazzetti
60. la consommation ou de d t riorer le r seau de distribution Les m thodes recommand es pour le d pistage et le dosage de ces substances sont gale ment indiqu es Cette partie du rapport contient aussi de courts paragraphes concernant les mati res chimiques extractibles les hydrocarbures aromatiques polyeycliques et les pesticides La partie du chapitre 6 relative l analyse chimique traite galement des m thodes pr conis es pour la d termination des caract res physiques chimiques et organoleptiques g n raux de l eau afin de faciliter la compa raison des r sultats obtenus dans diff rents laboratoires Il y est aussi fait mention de la fr quence recommand e des pr l vements d chantillons aux fins d analyse chimique et des pr cautions observer pour le pr l vement le transport et la conservation des chantillons 14 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON 1 3 Expression des r sultats Consid rant combien il importe d uniformiser les m thodes d expression des r sultats obtenus par Panalyse physique chimique et bact riologique de Peau il a t jug bon de definir au pr alable les unit s dans lesquelles il est recommande d exprimer ces resultats Bien qu il soit n cessaire d exprimer les resultats des analyses chimiques en milli quivalents par litre mEq l pour tablir la balance entre les anions et les cations on estime qu il convient d utiliser en g n ral la nota
61. lever un chantillon sp cial pour le dosage des mati res organiques oxydables et des nitrites Cet chantillon sera fix par addition au moment du pr l vement de 1 ml d acide sulfurique concentr par litre d eau Voir galement la note du tableau 2 b Le dosage des mati res organiques au bichromate 5 de m me que la mesure du carbone organique total de la demande biochimique d oxyg ne 9 39 et de l azote total sont autant de moyens utlles pour l analyse des eaux us es et de certaines eaux brutes mais ce sont des pro c d s inapplicables a Veau de boisson La concentration des solutions est galement importante Pour obtenir des r sultats com parables il faut proc der par des techniques identiques d Dans le dosage des phosphates il ne faut pas oublier que des polyphosphates ont pu tre ajout s l eau pour l adoucir L innocuit de ces substances n est pas universellement reconnue de plus elles sont susceptibles d liminer la couche protectrice des canalisations de plomb Le rejet dans les lacs et les cours d eau de grandes quantit s de phosphates peut provo quer une croissance excessive d algues e est recommand que ces analyses soient pratiqu es autant que possible au moment du prel vement d Nombre d installations sont maintenant dot es d un enregistreur automatique du chlore r siduel g Dans certains pays la fabrication et l emploi de l ortho tolidine sont interdits h L unit d
62. lications de diverses institutions comp tentes telles que P Association fran aise de Normalisation le Conseil d Assistance conomique mutuelle le Dansk Stan dardiseringsraad la Gesellschaft Deutscher Chemiker la Hoofdcommissie voor Normalisatie in Nederland l Institut belge de Normalisation etc Il faut souligner que Vintention west pas ici de pr senter une bibliographie compl te des analyses des eaux de boisson Les r f rences indiqu es se rap portent simplement aux m thodes mentionn es dans le texte Le lecteur est galement pri de prendre connaissance des recommanda tions g n rales du Groupe de travail des normes europ ennes applicables Peau de boisson r uni Copenhague du 18 au 21 novembre 1968 et charg de pr parer cette deuxi me dition revis e Les membres du Groupe ont relev l absence d informations ad quates quant un certain nombre de facteurs qui ont une incidence sur les normes applicables l eau Il a t propos de rassembler des renseignements sur la cytotoxicit de l eau sur les proportions de r sidus de pesticides trouv s dans l eau de boisson et sur les concentrations de m tal dans les chantillons d eau de boisson pr lev s au robinet des consommateurs Il serait galement utile de faire des recherches sur les nitrates contenus dans l eau de boisson et sur leur association avec la m th moglobin mie infantile Les aspects sanitaires de l utilisation d eau d
63. lor E amp Burman N P 1964 J appl Bact 27 294 Yoe J H 1928 Photometric chemical analysis 2 vol Vol 1 Colorimetry New York Wiley Publications de l Organisation mondiale de la Sant Organisation mondiale de la Sant 1965 Normes internationales pour P Eau de Boisson 2 d Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1968 M thodes d analyse radiochimique Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1962 Principes devant r gir la protection de la sant des consommateurs d Pegard des r sidus de pesticides Gen ve Org mond Sant Ser Rapp techn N 240 Organisation mondiale de la Sant 1967 M thodes d valuation toxicologique des substances ajout es intentionnellement ou non aux aliments Rapport d un groupe scientifique Gen ve Org mond Sant S r Rapp techn N 348 INDEX Alcalinit 43 totale 45 Aluminium 46 Ammoniaque 42 43 44 Analyse bact riologique 14 29 biologique 31 chimique 34 48 physique 41 47 radiologique 32 34 virologique 30 31 Anhydride carbonique libre 42 Argent 36 Arsenic 35 Azote prot ique 43 44 Bact ries normes de qualit 23 25 Bacteriologique analyse 14 29 mod le de bulletin d analyse bact rio logique 50 Bacterium coli voir Escherichia coli Baryum 35 B ryllium 36 Bicarbonates 45 Biologique analyse 31 Bulletins d analyse mod les de 49 53 Cadmium 35 Calcium 46 Carbonates 45 Chloration
64. ment Normes de qualit et m thodes d analyse pour les eaux d alimentation applicables aux pays europ ens la lumi re de l exp rience acquise et des observations faites depuis 1956 Le pr sent recueil tient compte des d cisions prises au cours de cette r union On peut se demander pourquoi l Organisation mondiale de la Sant a publi concurremment des normes internationales et des normes europ en nes L ouvrage intitul Normes internationales applicables l eau de boisson propose les normes minimums que l on consid re comme susceptibles d tre appliqu es actuellement dans tous les pays du monde Etant donn que les possibilit s conomiques et techniques different d un point du globe l autre il existe quelques r gions o Pon pourra atteindre un niveau sup rieur celui qui est propos pour le monde entier il va sans dire qu il faudrait encourager ces r gions laborer des normes plus lev es que les normes g n rales L Europe estime t on est Pune de ces r gions et il west donc pas illogique que les normes y soient rendues plus strictes que pour l ensemble du monde L un des buts de l laboration de normes est pr cis ment de pro mouvoir une am lioration de la qualit de l eau et l on esp re ainsi qu il est dit dans les Normes internationales applicables Peau de boisson que le d veloppement des ressources conomiques et techniques dans tous les Pays permett
65. mina tion of Water Supplies 5 des descriptions et des illustrations concernant Pappareil et son mode d emploi ainsi que des renseignements d taill s sur la st rilisation de appareil et des membranes les milieux de culture utili sables et le proc d d incubation Pour la recherche des coliformes totaux et pour celle d E coli il faut utiliser des membranes distinctes et des pro c d s d incubation diff rents Apr s incubation les membranes seront examin es la loupe sous un bon clairage L apparence des colonies d pendra du milieu de culture utilis mais la num ration devra tenir compte de toutes les colonies pr sentant Paspect requis quelle que soit leur taille Sil y a lieu on pourra repiquer certaines colonies apparues sur les membranes dans des milieux de culture liquides pour confirmation ou sur un milieu de culture solide dans lequel on pourra pr lever des colonies pour des preuves de confirmation ab solue Volume d eau analyser La num ration des coliformes et celle d E coli sont effectu es sur des quantit s d eau diff rentes Pour tous les chantillons dont on pense qu ils renferment moins de 100 coliformes par 100 ml d eau il est n cessaire de filtrer 100 ml d eau lors de chaque preuve Pour les chantillons d eau pollu e les volumes analyser devront tre choisis de telle fa on que le nombre de colonies d nombrer sur les membranes soit compris entre 10 et 100 Lo
66. mpli ras bord et conserv dans la glace jusqu au moment de l analyse d Pour toutes les substances consid r es dans ce tableau l exception de l oxyg ne dis sous les taux de concentration sont ceux qui ne doivent pas tre d pass s Pour l oxyg ne dis sous la concentration donn e repr sente 16 taux minimal conseill e Ce test exige un chantillon sp cial que l on pr l vera dans un flacon de 200 300 ml col troit bouch herm tiquement l meri Si l chantillon est pris un robinet l eau doit tre amen e par un tube de verre au fond du flacon et il faut la laisser couler et d border pendant deux trois minutes avant bouchage du flacon Lorsque l chantillon est pr lev dans un cours d eau ou un r servoir il faut au moyen d un dispositif appropri que l eau soit renouvel e a plusieurs reprises dans le flacon convient de fixer l oxyg ne libre de l chantillon imm diatement apr s le pr l vement 2 34 On notera la temp rature de l eau en degr s Celsius au moment du pr l vement 8 est recommand d exprimer la dur e en milli quivalents d ion duret par litre unit s de duret Un milli quivalent d ion duret par litre 50 mg l de CaCO 5 0 degr s de duret fran ais 2 8 environ degr s de duret allemands 3 5 environ degr s de duret anglais 44 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON TABLEAU 5 METHODES DE DETERMINATION DES CARACTERES PHYS
67. n parcil cas la membrane serait colmat e avant qu une quantit d eau suffisante ait pu tre filtr e Elle ne convient pas non plus lorsqu il s agit d une eau contenant un petit nombre de coliformes et beaucoup d organismes non coliformes susceptibles de se d velopper sur les milieux de culture utilis s car les organismes non coliformes risqueraient de recouvrir la totalit de la membrane g nant ainsi le d veloppement des coliformes Si les organismes qui fermentent le lactose sans produire de gaz pr dominent dans Peau analyser la m thode de la filtration sur membrane ne convient pas non plus en raison de la forte proportion de r sultats faussement positifs laquelle elle conduit Certaines techniques initiales de filtration sur membrane n cessitent une modification du milieu de culture apr s les quelques premi res heures de lincubation d autres plus r centes remplacent ce changement de milieu par un changement de temp rature que l on peut r aliser soit en transpor tant les r cipients qui renferment les membranes d une tuve dans une autre soit au moyen d un appareil sp cial qui provoque automatiquement le changement de temp rature au moment voulu Comme les r sultats obtenus par la m thode de la membrane filtrante ne sont pas n cessairement les m mes que ceux de la m thode de fermenta tion en tubes multiples il est indispensable avant d adopter la premi re de ces m thodes comme proc d
68. ndex 55 61 PREFACE DE LA DEUXI ME EDITION Neuf ans se sont coul s depuis la parution en 1962 de la premi re dition des Normes europ ennes applicables 4 PEau de Boisson Comme Pindi quait la pr face de cette dition le but de ces normes est de promouvoir Pamelioration de la qualit des eaux de boisson et d encourager les pays d Europe qui ont des possibilit s techniques et conomiques d velopp es a atteindre des normes sup rieures aux minimums sp cifi s dans les Normes internationales pour l Eau de Boisson 5 Ces derni res normes sont tenues pour indispensables et applicables par tous les pays D autre part le d velop pement industriel et l agriculture intensive pratiqu e dans certains pays europ ens cr ent pour les approvisionnements en eau des risques qui n existent pas toujours dans les autres r gions Aussi des normes plus strictes y sont elles la fois de rigueur et justifi es La publication d une dition nouvelle et revis e est apparue n cessaire par suite de la mise au point ces derni res ann es de m thodes nouvelles et de techniques am lior es applicables Panalyse des eaux de boisson ainsi que des modifications qui sont apport es au concept de niveau admissible dans le cas de certains facteurs qui affectent la qualit de l eau De nouveaux chapi tres ont galement t ajout s dans cette nouvelle version ils traitent des virus dont certains peu
69. niques 43 44 extractibles 36 oxydabilit 44 hi 62 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES Mati res solides totales 43 Membrane filtrante mat riel 20 m thode de la membrane filtrante avan tages et inconv nients 21 pour la recherche des coliformes 19 21 pour la recherche du streptococcus fae calis 22 technique 20 Mercure 35 36 Milieux des divers germes voir 4 recherche pour chaque esp ce de germe Molybdene 36 Nitrates 39 40 43 44 Nitrites 43 44 Normes de qualit bact riologique 23 25 Num ration des colonies 16 Odeur 43 45 Oxydabilit voir Mati res organiques Oxyg ne dissous 42 Ozone 30 neutralisation 28 Pathog nes germes 15 17 Pesticides 37 38 PH 45 Ph noliques compos s 38 40 Phosphates 43 44 Physique analyse 41 47 Plomb 35 Potassium 46 Pr l vement des chantillons destin s l analyse bact riologique 5 i voir galement Analyse Prot ique azote 43 44 voir galement Ammoniaque Nitrates S Nitrites A L FAU DE BOISSON Radioactivit alpha 32 33 Radioactivit beta 32 33 Radioactivit taux de 32 34 Radiologique analyse 32 34 R sultats expression des 14 Saveur 43 45 S l nium 35 Silice totale 46 Sodium 46 Streptococcus faecalis recherche 22 signification 16 Streptocoques f caux voir Streptococcus faecalis Substances chimiques analyse des 34 48 complete 41 47 dont la concentration devrait tre co
70. ns pr lev s successivement dans un puits profond ou une autre source seront d une grande utilit car une augmentation soudaine du nombre de colonies peut tre le premier signe indicateur d une contamination Des num rations fr quemment r p t es sur des chantillons pr lev s en diff rents points d une installation d puration sont inestimables pour le contr le des op rations de traitement de l eau elles rendent galement service quand on se propose d exploiter une nouvelle source d alimentation et qu il importe de recueillir le plus d informations possible sur la qualit de l eau Une seule num ration est rarement utile et lorsqu ji s agit deaux de surface non trait es m me une s rie de num rations est presque d pourvue de valeur en raison des variations importantes dues par exemple aux chan gements des conditions atmosph riques ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 17 2 1 3 Recommandations Qu elle soit trait e ou non l eau qui circule dans le r seau de distribu tion ne doit contenir aucun organisme susceptible d tre d origine f cale L absence de germes du groupe coliforme tel qu il est d fini ci apr s doit tre consid r e comme une indication relativement s re de l absence de pol lution Leur pr sence par contre doit tre imput e a une pollution f cale moins qu il ne soit possible de prouver le contraire Si l on d couvre des germes coliformes il faut approfondir les
71. nsommation m me en l absence de toutes propri t s toxiques connues Les m thodes classiques de traitement ne permettent pas d exclure tous les r sidus de pesticides mais certains d eux peuvent tre limin s par des proc d s sp ciaux Chaque pays devrait disposer d au moins un centre capable d effectuer des recherches sur les r sidus de pesticides dans l eau de boisson 6 6 Recherche des substances chimiques dont la pr sence est ind sirable dans l eau de boisson distribu e sous canalisation L eau de boisson distribu e sous canalisation contient parfois cer taines substances chimiques qui sans constituer un danger pour la sant des consommateurs peuvent n anmoins pr senter divers inconv nients lorsqu elles sont pr sentes en quantit s excessives Le tableau 2 donne la liste de ces substances et indique la nature de leurs effets possibles la concentration approximative au del de laquelle ces effets risquent de se produire et diverses m thodes con ues pour leur recherche et leur dosage Toutes les m thodes indiqu es dans la douzi me dition des Standard Methods for the Examination of Water and Wastewater peuvent tre consid r es comme satisfaisantes TABLEAU 2 SUBSTANCES DONT LA PR SENCE EN QUANTIT S EXCESSIVES DANS L EAU DE BOISSON PEUT PR SENTER DES INCONV NIENTS Concentration approximative au del de laquelle les effets risquent de se produire Nature Substance des effets
72. ntr l e 41 43 dont la pr sence est ind sirable 38 41 chantillons sp ciaux 40 43 46 47 mod les de bulletins d analyse chimi que 49 51 53 sommaire 43 47 toxicit 35 47 Sulfates 39 43 Temp rature 43 45 Thiocyanate 36 Toxiques substances chimiques 35 47 Turbidit 45 Uranium 36 Vanadium 36 Virologique analyse 30 31 Zinc 39
73. oc der aux ana lyses virologiques aussi fr quemment qu aux analyses bact riologiques mais dans les grandes collectivit s qui utilisent une eau de surface ou une eau souterraine qui a besoin d tre trait e 18 recherche des virus doit tre effectu e 3 des intervalles qui d pendent des circonstances locales 4 ANALYSE BIOLOGIQUE L analyse biologique de l eau joue un r le lorsqu il s agit de d terminer les causes des saveurs et odeurs d sagr ables et de contr ler les traitements appliqu s pour corriger ces d fauts de faciliter Pinterpretation des r sultats de diverses analyses chimiques et de d finir les causes du colmatage des canalisations de distribution et des filtres Elle peut aussi servir dans certains cas A mettre en vidence le m lange de deux eaux d origine diff rente Certains animalcules d couverts dans les conduites se d placent dans l eau mais d autres comme les Dreissena ou les Asellus se fixent plus ou moins sur les parois int rieures des canalisations Bien que ces animalcules ne soient pas en eux m mes pathog nes ils peuvent h berger dans leurs intestins des virus ou des germes pathog nes qu ils prot gent ainsi de la destruction par le chlore Pour prelever des chantillons dans un r seau de distribution sous ca nalisation on peut utiliser les m thodes suivantes 1 Pr l vement d chantillons au robinet on fera passer a travers une membrane filtrante une quantit
74. ois le seul praticable Les r sultats de toutes ces analyses seront enregistr s dans des condi tions permettant de s y r f rer tout moment Ils devraient tre compl t s deux fois par an au moins par une inspection in situ effectu e par des ing nieurs et des experts en hygi ne sur mandat des autorit s responsables Un plan du r seau d alimentation sera tenu jour et mis la disposition de ces sp cialistes Pour les chantillons d eaux non d sinfect es entrant dans le r seau de distribution il est propos de r p ter les analyses courantes aux intervalles maximaux suivants Intervalle maximal Population desservie entre pr l vements successifs Moins de 20 000 habitants 1 mois De 20 000 50 000 habitants 2 semaines De 50 000 100 000 habitants 4 jours Plus de 100 000 habitants 1 jour ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 27 Chaque fois des chantillons devraient tre pr lev s 4 tous les points d entr e de l eau dans le r seau de distribution Quant aux chantillons a prelever sur le r seau de distribution que Peau ait t pr alablement d sinfect e ou non il est propos que l intervalle entre deux pr l vements successifs n exc de pas les valeurs indiqu es ci apr s et que le nombre d chantillons pr lev s soit au moins celui que pr cise le tableau suivant Nombre minimal Intervalle maximal d chantillons pr lever entre pr l vements chaque mois successifs sur le
75. on radiologique 1959 Recommendations of the International Com mission on Radiological Protection Report of Committee II on permissible dose for internal radiation Oxford Pergamon Publication 2 International Commission on Radiological Protection Commission internationale de Protection radiologique 1964 Recommendations of the International Com mission on Radiological Protection as amended 1959 and revised 1962 Oxford Pergamon Publication 6 International Commission on Radiological Protection Commission internationale de Protection radiologique 1966 Radiation protection recommendations of the International Commission on Radiological Protection adopted 17 September 1965 Publication 9 Oxford Pergamon Publication 9 Jebb W H H 1959 J Hyg Lond 57 184 Knetsch M 1955 Gesundheitsing 76 211 Kolthoff I M amp Lingane J J 1952 Polarography 2nd ed 2 vol New York Interscience Publishers Kolthoff I M amp Sandell E B 1952 Textbook of quantitative inorganic analysis 3rd ed New York Macmillan 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 Panezai A K Macklin T J amp Coles H 3 1965 Proc Soc Wat Treat 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 BIBLIOGRAPHIE 59 Kooijmans Louve L H 1966 International Water Supply Association General Report N 3 Kratochvil V 1960 Colln Tr
76. ontient ou non E coli On peut si on le d sire obtenir une autre confirmation de la pr sence d E coli en recherchant s il y a production d indol 44 C Lorsqu une confirmation compl te est n cessaire on repique le contenu des tubes pr sum s positifs sur milieu solide par exemple sur g lose lactos e sur milieu d Endo sur g lose osine et au bleu de m thyl ne ou sur g lose de MacConkey et l on pr l ve ensuite les diverses colonies pour les identifier par la recherche de l indol et par les preuves du citrate 13 25 65 et de fermentation du lactose 37 C et 44 C Volume d eau analyser Pour l analyse bact riologique les chantillons doivent tre de 100 ml au moins Les volumes utiliser dans les preuves sur milieux de culture liquides d pendront de la qualit de l eau analyser et les s ries utiliser dans chaque cas particulier varieront selon la connais sance que poss de le bact riologiste de la source particuli re d alimentation Lorsqu on s attend trouver une eau de bonne qualit un chantillon de 50 ml et cinq de 10 mi conviennent tandis que pour des eaux de qualit douteuse on peut utiliser un chantillon de 50 ml cinq de 10 ml et cing de 1 ml Pour des eaux fortement pollu es il pourra tre n cessaire de recourir des dilutions de 1 pour cent de 1 pour mille ou davantage afin d obtenir quelques r actions n gatives dans les s ries et
77. plement tudi Il n est pas possible l heure actuelle de proposer des concentrations limites pour les substances extraites par la m thode des solvants liquides mais il est sugg r de s en tenir pour le moment des doses aussi voisines que possible de celles qui sont indiqu es pour PECC dans les Normes internationales pour P Eau de Boisson pour la concentration maximum acceptable et pour la concentration maximum admissible 6 4 Hydrocarbures aromatiques polycycliques Une variante de la m thode des solvants liquides mentionn e sous 6 3 ci dessus et dans laquelle on remplace le chloroforme par le benz ne est applicable au dosage des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP dont certains sont notoirement canc rog nes Comme il est impossible d effectuer une analyse de toutes ces substances il est propos de se limiter 6 compos s le fluoranth ne le benzo 3 4 fluoranth ne le benzo 11 12 ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 37 fluoranth ne le benzo 3 4 pyrene le benzo 1 12 p ryl ne l ind no 1 2 3 cd pyr ne qui sont assez faciles doser et peuvent tre consid r s comme repr sentatifs de l ensemble du groupe La recherche syst matique des HAP dans les eaux souterraines n est pas n cessaire Les m thodes classiques de traitement actuellement en usage ne permettent pas d liminer les faibles concentrations existantes qui ne mettent vraisemblablement pas en danger la sant de l homme En r
78. ponsables de la fourniture d une eau propre aux usages domestiques Parmi les t ches des directeurs de ces labo ratoires figurerait l obligation de donner aux autorit s de sant des avis sur les mesures prendre en vue de pr venir tout risque pr sent par une eau pour la sant des consommateurs en particulier lorsque les r sultats des analyses indiqueraient l existence d un danger potentiel Il est recommand que les laboratoires quip s pour l analyse bact riologique et chimique de Peau soient mis m me de proc der des tests et de donner des avis au stade de l laboration des plans de tout r seau public de distribution d eau Dans tous les cas o de tels laboratoires existent ou sont pr vus il est indispensable qu ils disposent d un quipement suffisant ainsi que d un personnel qualifi et form la pratique des analyses qui lui seront confi es INTRODUCTION 13 1 2 Plan Le rapport traite au premier chef de la protection des eaux de boisson distribu es par canalisation contre les dangers que ces eaux pourront pre senter pour la sant des consommateurs TI est divis en chapitres relatifs aux analyses bact riologique virologique radiologique physique et chimi que Le chapitre 2 consacr 3 Panalyse bact riologique traite du choix des germes utiliser comme indicateurs de pollution des m thodes pr conis es pour la recherche de ces germes des normes de qualit bact riologique
79. pouvant tre raisonnablement adopt es pour l eau de boisson distribu e par canalisation de la fr quence des pr l vements pour analyse bact riologique et des pr cautions observer lors du pr l vement de la con servation et du transport des chantillons destin s analyse bact riologique Viennent ensuite les chapitres 3 et 4 consacr s respectivement l analyse virologique et l analyse biologique Bien que ni l une ni l autre de ces op rations ne puisse tre consid r e comme partie int grante de analyse courante des eaux de boisson il peut tre n cessaire d y proc der de temps autre elles sont maintenant mieux connues qu l poque o a t tablie la premi re dition des normes Le chapitre 5 a trait a Panalyse radiologique de l eau de boisson le chapitre 6 son analyse physique et chimique Le chapitre 6 concerne surtout les limites de concentration fixer pour certaines substances toxiques qui peuvent pr senter un v ritable danger pour la sant et il y est recommand des m thodes de d pistage et de dosage de ces substances Il traite galement des concentrations approximatives au dessus ou au dessous desquelles certaines autres substances chimiques sont ind sirables II s agit de substances qui sans mettre n cessairement en danger l int grit physique du consommateur sont susceptibles de donner l eau un aspect une odeur ou une saveur qui la rendent impropre
80. que la qualit de l eau de boisson d pend de celle de l eau brute notamment en ce qui concerne les constituants min raux que n liminent pas les traitements habituels et les normes qui suivent ne doivent tre interpr t es aucun gard comme une approbation implicite de la d gradation d une source d eau existante dont la qualit est sup rieure celle que ces normes recommandent Ni les normes de qualit chimique et bact riologique ni les diverses m thodes d analyse recommand es ne sont pr sent es comme d finitives De nouvelles m thodes sont constamment mises en uvre ou au point et il est pr voir que celles qui sont pr conis es ici de m me que les normes seront revis es de temps autre Bien que le pr sent rapport puisse avoir une certaine utilit pour les entreprises etc qui s occupent du traitement et de la distribution de Peau il est essentiellement applicable dans Pesprit de ses auteurs l eau telle qu elle est fournie aux consommateurs Aussi esp re t on qu il sera pr cieux pour les autorit s de sant charg es de veiller ce que l eau livr e la consommation soit saine et agr able Quels que soient les analyses et les contr les effectu s par les entreprises de distribution d eau il devrait n anmoins exister un syst me de contr les r guliers effectu s par des laboratoires qui seraient mandat s par les auto rit s de sant nationales ou autres res
81. que ou d acide sulfurique en pr sence de chlorure de strontium et de ph nolphtal ine indicatrice 5 Voir aussi r f rence 20 Au moyen de nomogrammes d apr s la temp rature le pH et les solides totaux a M thode au vers nate EDTA en pr sence de murexide indicateur 5 34 34 39 50 b Volumetrie pr cipitation du calcium sous forme d oxalate dissolution dans l acide sul furique et titrage au moyen d une solution ta Tonn e de permanganate de potassium 143435 c Gravim trie pr cipitation du calcium par l oxalate d ammonium puis calcination et pes e de l oxyde de calcium 5 14 54 d Spectrophotom irie d absorption atomi que 4 72 a Colorim trie l aluminon aurine tricarboxylate d aluminium 14 73 b Colorimetrie I hematoxyline 39 Spectrophotom trie de flamme exigeant l em plol d talons 3 a Spectrophotometrie de flamme exigeant l emploi d talons 3 b Colorim trie au cobaltinitrite de sodium a l acide sulfurique et au bichromate de potas sium a Mesure colorim trique ou spectrophotom trique de la coloration jaune obtenue par for mation de silico molybdate d ammo nium 14 34 39 b Gravimetrie l acide chlorhydrique avec ou sans acide perchlorique 5 14 34 Expression des r sultats OH en mg l Ca en mg l Al en mg l Na en mg l K en moi SiO en mg l a est bon de pr
82. r 2 ANALYSE BACT RIOLOGIQUE Il est principalement question ici de la surveillance normale de l eau de distribution Il importe d effectuer une analyse bact riologique compl te toutes les fois qu on envisage d exploiter une nouvelle source d approvision nement Cette analyse doit comporter des num rations de colonies de micro organismes en milieux non selectifs la recherche des streptocoques d ori gine f cale et ventuellement de Cl perfringens CI welchii ainsi que des bact ries coliformes et d E coli Des examens du m me genre doivent galement tre effectu s de temps autre lorsque le directeur du laboratoire ou les autorit s responsables les jugent n cessaires Des circonstances a 1 siemens 5 1 ohm 1 ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 15 sp ciales exigeront parfois d autres examens par exemple pour mettre en vidence la pr sence de germes pathog nes L annexe 1 contient un mod le de bulletin pour la relation des r sultats de Panalyse bact riologique 2 1 Les germes indicateurs de pollution 2 1 1 Germes indicateurs de pollution f cale Le plus grand danger de pollution auquel est expos e l eau de boisson est celui d une contamination r cente par des eaux d gout ou des excr ments humains il y a m me un risque qu on ne saurait n gliger celui d une contamination d origine animale Si une telle contamination s est produite une date suffisamment rapproch e e
83. r seau entier de distribution Moins de 20 000 habitants 1 mois S De 20 000 50 000 habitants 92 semaines 7 habitants De 50000 100000 habitants 4 jours P Plus de 100 000 habitants 1 jour 1 chantillon par 10 000 habi tants et par mois Dans tout r seau de distribution ces deux crit res doivent tre simultan6 ment appliqu s est apparu justifiable de ramener le nombre minimal d chantillons 1 par 10 000 habitants et par mois quand la population desservie d passe 100 000 habitants car en pareil cas un certain nombre d chantillons sont de toute mani re pr lev s et analys s chaque jour Les chantillons ne seront pas forc ment pr lev s chaque fois aux m mes points mais les sp cialistes dont il est question plus haut devront d terminer les points du r seau de distribution auxquels les pr l vements seront effectu s Il faut insister sur le fait que pour les contr les courants il est beaucoup plus important d analyser de nombreux chantillons par une technique cya que de soumettre 8 une preuve plus compliqu e ou une s rie d preuves quelques chantillons pr lev s de temps autre On se souviendra que les fr quences recommand es pour les analyses bact riologiques courantes repr sentent des minimums et qu en cas de circonstances d favorables d pid mie ou de danger imminent de pollution ou encore lorsqu un contr le renforc s impose par exemple pour la dist
84. ra dans l avenir de sugg rer Padoption de normes plus strictes que celles qui ont t r cemment propos es pour le monde entier Les noms des participants aux r unions qui ont pr c d l tablissement du document intitul Normes de qualit et m thodes d analyse pour les eaux d alimentation applicables aux pays europ ens et celle qui a mis au point le pr sent rapport sont donn s Pannexe 2 1 INTRODUCTION 1 1 Objet D convient de souligner que les propositions ci apr s ne doivent tre consid r es que comme des directives g n rales elles n ont aucun caract re imp ratif et ne constituent en fait que des recommandations Le pr sent ouvrage traite de la qualit chimique et bact riologique mini male que l on peut raisonnablement exiger des eaux amen es sous canalisa tion pour les usages m nagers Par eau sous canalisation on entend une eau destin e la boisson fournie aux consommateurs par l interm diaire d un r seau de distribution et contr l e par les autorit s communales ou locales ou soumise une r glementation dict e par ces autorit s Bien qu il soit logiquement souhaitable que la qualit de l eau destin e aux petites collectivit s rurales et aux consommateurs isol s ne soit pas inf rieure celle des eaux distribu es aux consommateurs des collectivit s importantes on ne peut raisonnablement escompter que l approvisionnement rural en petits volumes puiss
85. res Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom d pos IMPRIM EN SUISSE TABLE DES MATIERES Pages Pr face de la deuxi me dition 7 Pr face de la premi re dition 9 1 Introduction 2757575 11 1 1 ODS eziz d n lore ee he SS 2777 11 1 2 Bian ses Lise dela 5 5 5 13 1 3 Expression des r sultats 14 2 Analyse bact riologique 14 2 1 Les germes indicateurs de pollution 15 2 1 1 Germes indicateurs de pollution f cale 15 2 1 2 Num ration des germes totaux 16 2 1 3 Recommandations 17 2 1 4 Analyses sp ciales 577 7 17 2 2 Methodes recommandees pour la recherche et la num ration des germes indicateurs de pollution 17 2 2 1 Recherche des coliformes et dE coli 17 2 2 2 Recherche des streptocoques f caux et des germes ana robies sporog nes 22 2 3 Normes de qualit bact riologique pour l eau de boisson distribu e sous canalisation 23 2 3 1 Recommandations 24 2 4 Technique de pr l vement des chantillons destin s l analyse bact riologique 25 2 4 1 Fr quence des pr l vements 25 2 4 2 Recommandations 25 2 4 3 Pr l vement transport et conservation des chan tlong e e
86. ribution d eau aux laiteries et aux industries alimentaires on devra proc der des analyses beaucoup plus fr quentes La fr quence des pr l vements devra tre augment e aussi aux points o existe un danger de contamination par communication entre deux r seaux en particulier et aussi lorsque les conduites auront d subir des r parations 2 4 3 Pr l vement transport et conservation des chantillons Lors du pr l vement d chantillons pour analyse bact riologique il est n cessaire de prendre des pr cautions minutieuses pour que l chantillon soit repr sentatif de l eau que l on d sire analyser et pour viter toute souillure accidentelle au cours de l op ration Le r sultat des analyses d pend dans 28 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L FAU DE BOISSON une large mesure du soin apport au pr l vement des chantillons il importe donc que les personnes charg es de ce travail aient re u la forma tion qui convient Quand plusieurs chantillons sont pr lev s au m me moment et au m me point celui qui est destin Panalyse bact riologique sera recueilli le premier afin d carter le risque d une contamination ventuelle du point de pr l ve ment pendant la collecte des autres chantillons On utilisera des flacons de verre st rilis s et pourvus d un bouchon de verre bouchant l meri ou au moyen d une capsule de metal vis Le bouchon et le col du flacon devront en to
87. rsque le volume filtrer est inf rieur 10 ml ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 21 Pechantillon doit tre dilu dans de l eau st rile de fa on que Pon puisse soumettre 18 filtration un volume de 10 ml au moins Avantages et inconv nients de la m thode de la membrane filtrante Le principal avantage de cette m thode r side dans la rapidit avec laquelle elle permet d obtenir des r sultats y compris le d nombrement des germes coli lest alors possible en cas de besoin de prendre rapidement les mesures correctives qui sont n cessaires et lorsque le r sultat est n gatif de remettre plus vite en service les installations d adduction d eau Au laboratoire cette m thode permet aussi une conomie de travail technique de milieux de culture et de verrerie Elle permet galement lorsqu il n est pas possible d apporter imm diatement un chantillon 4 un laboratoire pourvu de tout l quipement voulu de filtrer sur membrane un chantillon d eau soit au point m me du pr l vement soit dans un laboratoire local ne disposant pas de beaucoup de mat riel et apr s avoir plac cette membrane sur un milieu de transport de Padresser 8 un laboratoire bien quip Ces op rations seront expos es dans la partie du texte relative la collecte et au transport des chantillons Cette m thode ne peut convenir dans le cas d eaux fortement troubles et dans lesquelles les germes coliformes sont peu nombreux car e
88. rt plus de 50 000 habitants et deux fois par an lorsque la population desservie est moindre Bien entendu des analyses chimiques plus fr quentes peuvent tre n cessaires pour le contr le des diverses op rations de traitement de l eau La mise en service de nouvelles sources d alimentation du r seau nou veaux captages obligera des analyses chimiques fr quentes tant pour la recherche des substances toxiques que pour d terminer les propri t s chi miques g n rales de l eau La fr quence de ces analyses d pendra des condi tions locales 6 8 2 Pr l vement transport et conservation des chantillons Pour certains dosages des chantillons sp ciaux sont n cessaires ils sont indiqu s dans les tableaux 2 4 et 5 en regard du test consid r Pour Panalyse chimique g n rale il est n cessaire de pr lever un chan tillon d au moins 2 litres l eau sera recueillie dans un flacon chimiquement propre en verre de bonne qualit neutre pratiquement incolore et pourvu d un bouchon rod P meri ou de mati re plastique doubl e de polyth ne Avant d tre rempli le flacon sera d abord rinc trois fois au moins avec l eau pr lever Dans certains cas en particulier pour l exp dition des chantillons par avion on peut remplacer les flacons de verre par des flacons de polyth ne En prenant des chantillons destin s Panalyse chimique on respectera les recommandations g n rales formul es
89. s m thodes de collecte et d analyse doivent tre choisies aussi en fonction des fluctuations observ es dans les taux de la radioactivit des diff rents l ments dans l eau de la proximit d installations nucl aires et d autres sources importantes de pollution radio active ainsi que du risque de contamination Beaucoup de radionucl ides sont facilement adsorb s sur les surfaces et les particules solides Il importe par cons quent de choisir avec soin les points de pr l vement dans le r seau de distribution et dans les sources d alimentation de fa on que les chantillons soient repr sentatifs de l eau que l on veut examiner Les chantillons destin s l analyse radiologique doivent tre recueillis dans des bouteilles de polyth ne de mani re r duire au minimum l adsorption sur les parois des r cipients Le pr l vement sera d un litre au moins et l chantillon devra tre examin aussi rapidement que possible afin qu il puisse tre tenu compte des l ments de courte p riode Il importe que chaque pays poss de au moins un centre o puissent tre effectu es les analyses radiologiques 6 ANALYSES PHYSIQUE ET CHIMIQUE 6 1 Objet L tude des sources d approvisionnement en eau fait largement appel l analyse chimique Toutefois le pr sent rapport traite avant tout des mesures prendre pour prot ger la sant des consommateurs d eau amen e sous canalisation et c est pourquo
90. smes ana robies sporog nes dont le plus caract ristique est Cl perfringens CI welchii se trouvent eux aussi r guli rement dans les mati res f cales mais ils sont en g n ral beaucoup moins nombreux qu E coli Les spores peuvent survivre dans l eau plus longtemps que les coliformes et r sistent g n ralement l action du chlore aux doses normale ment utilis es pour la d sinfection de l eau de distribution La pr sence de spores de perfringens dans une eau naturelle fait penser une conta mination f cale et en l absence de bact ries coliformes une contamina tion d j ancienne La recherche des streptocoques f caux et des germes ana robies sporo g nes peut galement tre utile lorsqu on analyse des chantillons d eau intervalles de longue dur e qu on envisage d exploiter une nouvelle source et qu il est alors n cessaire de recueillir le plus grand nombre possible de renseignements sur la qualit de l eau 2 1 2 Num ration des germes totaux Pour l analyse bact riologique de l eau on pratique assez fr quemment la num ration des colonies sur g lose nutritive 37 C et 20 C A elle seule cette num ration est de peu de valeur s il s agit de d celer une pollution f cale car on d nombrera n cessairement des germes de tous les types capables de se d velopper aux temp ratures consid r es Cependant une s rie de num rations pratiqu es sur des chantillo
91. ssaires qui ne font pas partie du protocole habituel d analyse des eaux devront de pr f rence tre confi s des laboratoires sp cialis s 2 2 M thodes recommand es pour la recherche et la num ration des germes indicateurs de pollution 2 2 1 Recherche des coliformes et d E coli On utilise essentiellement deux m thodes pour rechercher et d nombrer les germes coliformes dans l eau savoir celle de la fermentation en tubes 25 dans laquelle des volumes d eau d termin s sont ajout s des volumes a Dans un pays au moins le mannitol a t utilis avec succ s la place du lactose pour l preuve de fermentation 44 C Son utilisation vite des difficult s en face de souches d E coli d ficientes en perm ase 18 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON d un milieu de culture liquide appropri et celle de la membrane filtrante 12 25 74 84 85 dans laquelle des volumes d eau d termin s sont filtr s 3 travers un microfiltre Ces deux m thodes ne donnent pas des r sultats strictement comparables notamment parce que les d nombrements sur membrane filtrante ne fournissent aucune indication quant la production de gaz a partir du lactose M thode de la fermentation en tubes multiples L analyse bacteriologique de Peau en milieu de culture liquide commence par l preuve de pr somption de la pr sence de coliformes Elle consiste ensemencer avec Pechantillon
92. ssible que des maladies virales soient transmises par une eau qui ne renferme pas de coliformes mais on ne poss de aucune preuve concluante que cette transmission se soit d j effectivement pro duite Aucune des methodes admises pour le traitement des eaux d gout n aboutit d barrasser les effluents de tout virus mais d apr s un certain nombre de chercheurs le traitement par activation des Bours serait sup rieur au syst me des filtres percolateurs On peut isoler des virus dans les eaux brutes et dans les eaux de source On a trouv dans l eau des ent rovirus des r ovirus et des ad novirus De ces trois types ce sont les ent rovirus qui r sistent le mieux la chloration On consid re donc que si une eau chlor e ne contient pas d ent rovirus elle peut tre consomm e sans danger Il faut cependant faire quelques r serves en ce qui concerne le virus de Phepatite infectieuse car il n a pas encore t isol mais compte tenu de la morphologie et de la r sistance des ent rovirus il est vraisemblable que lorsque ceux ci ont t inactiv s le virus de Phepatite Pa t aussi Les eaux contenant du chlore ibre sont g n ralement exemptes de virus s il ne s y trouve pas de coliformes Par contre dans les eaux dont la teneur en mati res organiques est lev e et o le chlore ne demeure donc pas l tat libre l absence d organismes coliformes n implique pas forc ment l absen
93. stribution un moyen de chloration pour combattre une pollution accidentelle toujours possible Les mesures pr cises prendre lorsqu on trouve des coliformes dans un chantillon pr lev sur le r seau d pendent des conditions locales mais il ne faut pas oublier qu une contamination peut se produire aussi bien dans un r seau de distribution o l eau a t chlor e que dans un r seau o l eau 24 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON n a pas t trait e Il convient donc de ne pas consid rer ces deux cas comme diff rents Pun de Pautre On ne saurait trop souligner que l analyse bact riologique est d autant plus utile qu elle est r it r e L examen d un seul chantillon ne donne indication valable que sur les conditions qui existent au moment et au point particulier du pr l vement Pour contr ler d une mani re efficace la salubrit de l eau il est n cessaire de proc der fr quemment Panalyse bac t riologique d chantillons pr lev s en des points judicieusement r partis sur ensemble du r seau de distribution y compris les conduites borgnes 2 3 1 Recommandations Pour s assurer de la salubrit d une eau de boisson il est de la plus haute importance de proc der fr quemment et p riodiquement son analyse bact riologique tant l entr e dans le r seau de distribution qu l int rieur du r seau lui m me Lorsqu on d c le la pr sence de coliformes dans
94. t Cl perfringens se produira un cail lot h t rog ne le lait est acidifi et coagul et le caillot d sagr g par le gaz ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 23 2 3 Normes de qualit bact riologique pour l eau de boisson distribu e sous canalisation Certaines eaux de boisson sous canalisation sont soit chlor es soit d sinfect es par d autres moyens avant d tre distribu es dans les r seaux d autres ne le sont pas 11 ne semble pas y avoir toutefois de raison logique de fixer des normes bact riologiques diff rentes pour les eaux sous canalisa tion qui ont t d sinfect es par un traitement au chlore ou par d autres proc d s et pour celles qui n ont fait l objet d aucun traitement Un trai tement efficace par le chlore donne une eau pratiquement exempte de coli formes et si l eau de boisson distribu e sous canalisation qui n a t ni chlor e ni trait e d autre mani re ne peut atteindre de fa on permanente la norme bact riologique qu il est normalement permis d attendre d une eau d sinfect e il faut lui appliquer la chloration ou un autre proc d de d sinfec tion S agissant des normes bact riologiques applicables aux eaux de boisson distribu es sous canalisation il faut tenir compte la fois de la qualit de l eau 3 son entr e dans le r seau de distribution et de sa qualit l int rieur du r seau Une eau qui tait parfaitement satisfaisante son entr e dans l
95. t faire l objet de plus amples recherches 6 7 Analyse g n rale pour la d termination des caract res physiques chimiques et organoleptiques de l eau Bien que le pr sent rapport traite essentiellement du contr le de la salubrit de l eau de boisson distribu e sous canalisation il a t jug bon incorporer la s rie des tests couramment pratiqu s pour la d termina tion des caract res physiques chimiques et organoleptiques de l eau et d indiquer un certain nombre de m thodes pr conis es pour ces tests 42 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON TABLEAU 4 SUBSTANCES DONT LA CONCENTRATION DANS L EAU DE BOISSON DEVRAIT DE PREFERENCE ETRE CONTROLEE Substances Nature des effets possibles Concentration approximative au dela de laquelle les effets risquent d se produlre Methodes de dosage Oo EE Detersifs anioniques Ammoniaque en NH4 Anhydride carbonique libre en CO2 Oxyg ne dissous d Duret totale Go t d sa greable et formation de mousse Prolif ration d organismes risque de corrosion des canalisations Difficultes de chloration D g ts aux canalisations Danger de dissolution de m taux toxiques Go t et odeur d sagr ables Corrosion Prolif ration d organismes Si la concen tration
96. t s il existe des malades infectieux ou des porteurs de germes de maladies telles que la fi vre typho de ou la dysenterie parmi les individus auxquels la contamination est imputable l eau peut contenir les germes de ces maladies et sa consommation risque d engendrer de nouveaux cas Bien que les m thodes bact riologiques modernes permettent de d celer ces bact ries pathog nes dans les eaux r siduaires il n est pratiquement pas possible de proc der leur recherche courante dans des chantillons d eau de boisson Mais lorsque des germes pathog nes existent dans des mati res f cales ou des eaux r siduaires leur nombre est presque toujours bien inf rieur celui des germes excr mentiels normaux qui sont plus faciles d celer dans l eau Donc si ces germes normaux ne se trouvent pas dans l eau on peut en g n ral en d duire que les germes pathog nes sont galement absents 1 s ensuit que le recours aux germes excr mentiels banals comme indicateurs d une contamination f cale donne une certaine marge de s curit Les organismes les plus couramment utilis s comme indicateurs de pol lution sont E coli et les coliformes en g n ral L origine f cale d E coli ne saurait tre mise en doute mais la signification pr cise qu il faut attribuer la pr sence dans l eau d autres coliformes est tr s controvers e 5 9 67 81 Tous les coliformes peuvent avoir une origine f cale et leur pr sence d
97. tandards indique les limites de s curit recommand es pour la concentration des fiuorures en F dans Feau de boisson pour diverses valeurs de la moyenne annuelle des temp ratures diurnes maximales de Pair cette moyenne devant tre calcul e sur un minimum de 5 ans TABLEAU 3 LIMITES DE SECURITE RECOMMANDEES POUR LA TENEUR DE L EAU DE BOISSON EN FLUORURES Limites de s curit Moyenne annuelle recommand es pour la teneur des temp ratures diurnes maximales en fluorures en F en mg l de l air en C inf rieure sup rieure 10 0 12 0 4 0 9 1 7 12 1 14 6 5 0 8 1 5 14 7 17 6 0 8 1 3 17 7 21 4 0 7 1 2 21 5 26 2 0 7 1 0 Valable en g n ral pour l Europe du Nord b Valable en g n ral pour l Europe centrale Valable en g n ral pour l Europe m ridionale 6 6 2 Autres substances dont la concentration devrait de pr f rence tre contr l e Des indications analogues celles donn es au tableau 2 pour les subs tances dont la pr sence en quantit s excessives peut pr senter des inconv nients sont donn es au tableau 4 pour certaines substances dont la concen tration dans l eau de boisson distribu e sous canalisation devrait de pr f rence tre contr l e Les d tersifs anioniques ont t inclus dans ce tableau en revanche les d tersifs non ioniques n y figurent pas mais leur pr sence et leur importance dans l eau de boisson devraien
98. ter aux conditions actuelles et il a entrepris cette fin une tude de la situation Les r sultats pr liminaires de cette tude ont t rassembl s dans un rapport intitul Normes de qualit et m thodes d analyse pour les eaux d alimentation applicables aux pays europ ens pr par en mars 1956 5 10 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON sous forme de document polycopi Ce rapport pr sentait de mani re con densee les principes essentiels sur lesquels devrait en l tat actuel des connais sances tre fond un contr le rationnel des syst mes publics de distribution d eau potable Des tudes similaires ont t entreprises dans plusieurs autres R gions de l Organisation mondiale de la Sant et en juin 1956 des experts provenant de diff rentes R gions se r unirent Gen ve Ce groupe d experts disposait des rapports des diverses r unions r gionales et mit au point le recueil des Normes internationales applicables l eau de boisson qui a t publi par l Organisation mondiale de la Sant en 1958 Cet ouvrage pr cise les normes minimums de qualit chimique et bact riologique qui de l avis du groupe d experts sont raisonnablement exigibles de l eau destin e Pusage domestique et il d crit en d tail des m thodes approuv es d analyse En 1959 une nouvelle r union d experts de la R gion europ enne s est tenue Copenhague pour reviser le docu
99. tion en milligrammes par litre mg l qui est bien connue et largement employ e Dans le cas de la duret totale et de l alcalinit totale pour lesquelles la notation en milligrammes ne convient pas il faudra employer les milli qui valents par litre Dans toute la mesure du possible les composants chimiques seront exprim s en ions Les volumes seront chiffr s en millilitres ml et les temp ratures en degr s Celsius C Pour les analyses bact riologiques le nombre total de germes se d veloppant sur un milieu solide sera exprim par le nombre de colonies d nombr es par millilitre d eau avec l indication du milieu de la dur e et de la temp rature d incubation Les valuations num riques des bact ries coliformes Escherichia coli E coli et autres germes indicateurs de pollution seront exprim es par le nombre le plus probable most probable number ou MPN de germes pr sents dans 100 ml d eau lorsque la num ration sera faite par preuve de fermentation en tubes multiples ou par le nombre de colonies par 100 ml si la num ration est effectu e sur membrane filtrante Dans les analyses radiologiques la radio activit sera exprim e en picocuries par litre pCi l Pour les analyses physiques l conductivit sera exprim e en microsiemens par centim tre uS cm On trouvera au tableau 5 p 44 les notations pr conis es pour les r sultats concernant la turbidit la couleur l odeur et la saveu
100. ubli s 87 La radioactivit de l eau de boisson doit tre maintenue au minimum et c est pourquoi il est recommand de ne pas admettre sans discrimination le d versement de d chets radioactifs dans des sources qui seront utilis es pour Papprovisionnement en eau de boisson Toutefois les valeurs indi qu es comprennent la radioactivit naturelle aussi bien que celle qui peut tre pass e dans l eau par suite de retomb es radioactives ou de l utilisation de l nergie atomique Elles repr sentent un niveau au dessous duquel l eau peut tre consid r e comme potable sans qu il soit besoin de proc der des analyses radiologiques plus complexes En ce qui les concerne il faut tenir compte des consid rations suivantes Radioactivit alpha Avant de commencer l analyse il faut liminer la radioactivit de 525Rn et de 220Rn par une bonne a ration de l chantillon d eau Il sera possible de conna tre la valeur de leurs produits de filiation ANALYSE RADIOLOGIQUE 33 de courte p riode moyennant une seconde mesure effectu e apr s d sint gration Une radioactivit alpha gale ou inf rieure 3 pCi l est acceptable et aucun examen compl mentaire n est n cessaire m me si cette radioactivit est tout enti re imputable au Ra Par contre si la radioactivit d passe 3 pCi l il faut proc der une radioanalyse selon le protocole suivant Radioactivit alpha globale en pCill a 3 10
101. uchon sera imm diatement remis en place Si Ton doit pr lever un chantillon d eau de canalisation un robinet on s assurera que le robinet choisi fournit bien l eau d une canalisation directement branch e sur la conduite principale et non par exemple d une canalisation branch e sur une citerne domestique Apr s avoir nettoy le robinet il faut le st riliser par flambage on laissera ensuite couler l eau pendant 2 minutes au moins avant de pr lever l chantillon Quand on recueillera directement Techantillon dans un cours d eau un lac un r servoir une source jaillissante ou un puits profond on s effor cera d obtenir un chantillon repr sentatif de l eau telle qu elle est capt e pour tre distribu e aux usagers Il est donc souhaitable de ne pas pr lever les chantillons trop pr s de la rive ou en un point trop loign du point de captage lorsque le captage s effectue au moyen d un tube flotteur tillon ne sera pas pr lev une trop grande profondeur ANALYSE BACTERIOLOGIQUE 29 571 s agit d un cours d eau on vitera les zones de relative stagnation Quand on op re dans un cours d eau un lac ou un r servoir on peut souvent effectuer le pr l vement en tenant le flacon pr s de son fond et en le plongeant le col inclin vers le bas sous la surface de l eau Le flacon est ensuite renvers jusqu a ce que le col soit plus haut que le fond l ouverture
102. un chantillon de 100 ml il faut imm diatement analyser un autre chantillon pr lev au m me point c est l un minimum En fait il peut tre jug bon d analyser galement des chantillons provenant d autres points du r seau de distri bution et de compl ter le contr le par Panalyse d chantillons pr lev s dans les stations de pompage les r servoirs ou les installations de traitement La pr sence de coliformes dans un syst me de distribution sous canalisation est ne jamais n gliger outre le pr l vement de nouveaux chantillons les mesures qu il peut sembler souhaitable de prendre pour assurer la puret de l eau fournie aux consommateurs d pendront des conditions locales Le degr de contamination peut tre si grand que des mesures doivent tre prises sans attendre le r sultat des analyses pratiqu es sur un chantillon de v rification C est ceux qui connaissent les circonstances locales et qui ont le devoir de sauvegarder la sant de la collectivit qu il appartiendra de prendre une d cision cet gard Les normes bact riologiques recommand es pour les eaux de boisson distribu es sous canalisation sont les suivantes son entr e dans le r seau de distribution l eau doit tre exempte de coliformes qu il s agisse d une eau d sinfect e ou d une eau pure l tat naturel La pr sence de coliformes dans une eau d sinfect e doit toujours faire mettre en doute l
103. ut cas tre prot g s soit par un capuchon de papier ou de parchemin soit par une mince feuille de papier d aluminium Si Peau 3 examiner contient ou est pr sum e contenir des traces de chlore de chloramine ou d ozones r siduels il sera indispensable d intro duire dans le flacon avant sa st rilisation une quantit suffisante de thiosulfate de sodium Na S 0 5H O pour neutraliser ces substances Il a t d montr que l introduction de 0 1 ml d une solution 3 de thiosulfate de sodium cristallis dans un flacon de 170 ml n a aucun effet notable sur la teneur en coliformes ou en E coli d une eau non chlor e conserv e pendant 6 heures Or cette quantit de thiosulfate de sodium suffit pour neutraliser le chlore r siduel jusqu une teneur d au moins 5 mg l est donc recommand d introduire cette proportion de solution de thiosul fate de sodium dans tous les flacons utilis s pour le pr l vement d chantillons destin s Panalyse bact riologique En outre quand on pr l ve des chan tillons d eau chlor e il est souhaitable de d terminer sa teneur en chlore au point de pr l vement Le flacon qui doit servir au pr l vement demeurera bouch jusqu au moment du remplissage Pendant le pr l vement il faut viter que le bou chon du col du flacon n entre en contact avec un corps quel qu il soit Le flacon sera tenu pr s du fond il sera rempli sans rin age pr alable et le bo
104. ux analyses bact riologiques doivent tre r p t s dans des conditions m t orologiques diff rentes notamment la suite de fortes pluies ainsi qu apr s l ex cution de tous travaux importants de r paration ou de construction Il faut bien mettre en valeur que si un contr le sanitaire fait appara tre que l eau dis tribu e aux consommateurs est manifestement expos e un pollution elle 12 NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON doit tre condamn e quels que soient les r sultats de son analyse chimique ou bact riologique La contamination qui est souvent intermittente n est pas toujours r v l e par l analyse chimique ou bact riologique d un chan tillon unique L examen d un tel chantillon n indique parfois rien d autre que les conditions qui existent au moment du pr l vement et un r sultat satisfaisant ne saurait garantir que les conditions observ es demeureront inchang es par la suite La question du traitement faire ventuellement subir l eau avant sa distribution sous canalisation sort du cadre du pr sent rapport mais il convient de noter que la chloration ne suffit pas toujours elle seule donner aux eaux brutes une qualit satisfaisante D autres traitements tels que la coagulation et la filtration sont n cessaires avant la chloration pour rendre certaines eaux propres tre distribu es dans les r seaux II faut insister aussi sur le fait
105. vent tre pathog nes pour l homme des hydrocarbures aro matiques dont certains sont canc rog nes pour les animaux et ventuellement pour l homme et des pesticides qui utilis s en agriculture peuvent tre toxiques pour l homme et se frayer un chemin jusqu aux eaux naturelles qui servent de source d approvisionnement en eau de boisson L analyse radiologique qui faisait l objet du tableau 1 dans dition pr c dente est trait e ici dans un chapitre distinct enfin la pr sente dition contient de nouveaux chapitres consacr s analyse des substances biologiques et des mati res organiques extractibles Comme les diff rents pays europ ens n appliquent pas tous les m mes techniques ni les m mes m thodes pour l analyse des eaux de boisson le pr sent document met l accent sur la d termination de ce que sont les normes acceptables de qualit pour ces eaux plut t que sur la fa on de d terminer ces normes Cependant il est expos titre indicatif pour chaque analyse au moins une m thode classique d ex cution L ordre dans lequel sont expos es ces m thodes est tel que la premi re cit e peut tre recommand e pour l usage courant des laboratoires Dans certains cas la description des m thodes donn es plusieurs reprises varie par quelque d tail d une fois l autre Te 8 NORMES EUROPEENNES APPLICABLES A L EAU DE BOISSON Beaucoup de methodes expos es sont galement cit es dans les pub

normes européennes applicables à l`eau de boisson

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