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Manuel ECES

1. 36 EXEMPLES D UTILISATION C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT RAPPORT AUX AUTRES Relations et interactions Fonctionnement de l enfant l adolescent Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Conscience des autres attitudes vis a vis d eux Avoir conscience de l identit des autres des g n rations et de l autorit diff rencier les personnes famili res se situer a la fois comme individu et comme membre d une collectivit de diff rents groupes Etre ouvert a l autre sociabilit quelle que soit son origine culturelle et ethnique l accueillir avec ses caract ristiques propres en manifestant du respect de la chaleur de la reconnaissance de la tol rance les reconna tre chez les autres avoir un contact physique appropri Tr s sensible au regard des autres Il craint la moquerie Il respecte l autorit de son ensei gnante principale Il va souvent vers les autres il suit les autres aimerait entrer en relation mais de mani re maladroite leur parle avec une attitude provocatrice Cherche s imposer dans les jeux dans les changes Je suis plus fort moi j arrive Contacts physiques peu appropri s S approche trop pr s touche le bras la poitrine de son interlocuteur Il peut s extraire tre dans une bulle Mais il peut aussi observer en retrait les autres qui jouent Explications de l adulte La r ac
2. Ceci dit en situation on le voit fer mer les yeux et compter dans sa t te en hochant la t te Il pr sente une incapacit verbaliser ses d marches intellectuelles Il en est au stade o il applique des notions apprises ou entra n es Jeu symbolique il aime par ticuli rement les moments o il invente des histoires avec de petits personnages en compagnie de la ma tresse de renfort p dagogique Ladulte qui r pond ses questions sur le d roule ment des activit s pr vues Pr sence de l adulte ses c t s Dans le travail individuel profite du mod le de son enseignante Inventer un conte il est coh rent et cela lui procure du plaisir Cadrer dans le temps annoncer la dur e de l ac tivit Introduction d une minuterie pour pouvoir stopper l activit viter qu elle dure longtemps le rassurer Il accepte mieux de changer d activit quand la machine dit que le temps s est coul Une ambiance de classe agit e Lui raconter un conte s il est int ress il coute sinon il se ras sure en questionnant sur le programme de la journ e Des activit s longues plus de 10 minutes Pens e divergente et r solution de probl mes D velopper un esprit curieux imaginatif tirer parti des changements et de ses id es pr t explorer s engager dans de nouvelles id es de nouvelles voies et les exploiter faire de nouvelles exp riences exp rimente
3. acc s la pens e pr op ratoire acc s la pens e op ratoire concr te acc s la pens e op ratoire formelle Piaget formulation et manipulation d id es concepts et images qui font appel la pens e abstraite capacit d mettre des suppositions hypoth ses Pens e divergente et r solution de probl mes D velopper un esprit curieux imaginatif tirer parti des changements et de ses id es pr t explorer s engager dans de nouvelles id es de nouvelles voies et les exploiter faire de nouvelles exp riences exp rimenter des associations inhabituelles Flexibilit cognitive exprimer ses id es sous de nouvelles formes se repr senter et projeter diverses modalit s de r alisation faire le choix de strat gies et de techniques inventives accepter le risque et l inconnu se lib rer des pr jug s et des st r otypes R soudre des probl mes simples des probl mes complexes Strat gies d apprentissage Processus et connaissances m tacognitives Strat gies cognitives analyser la situation s lectionner les informations pertinentes et pour cela percevoir les l ments d terminants du contexte et les liens qui les unissent reconna tre les ressemblances avec des situations proches distinguer ce qui est connu de ce qui reste d couvrir organiser les donn es entre elles laborer une r ponse Strat gies affectives maintenir sa motivation sa concentration contr ler son anxi
4. hension et leur regard sur le contexte et sur la situation de l l ve Cependant son utilisation est assujettie au respect d un certain nombre de principes tout e enseignant e devrait r guli rement s interroger sur la pertinence des cat gories s lectionn es avant de d crire un comportement et en tirer des conclusions en plus toute observation doit se faire et tre centr e sur les l ments observables dans le contexte pr cis de l cole et tout e enseignant e doit tre attentif ne pas confondre interpr ta tions et observations par exemple il se comporte de la sorte parce que nous pensons qu la maison il elle devrait lorsque cela s av re possible impliquer l l ve dans le recueil d information en le question nant sur le sens qu il per oit de l ac tivit et les raisons qui l am nent se comporter d une mani re plut t que d une autre gt une attention particuli re doit tre port e la diffusion d informations au respect du secret professionnel et au respect de la sph re intime de chaque personne m me mineure Les donn es recueillies ne doivent donc pas tre int gralement diffus es mais r labor es en respectant les r gles en vigueur en mati re de protection des donn es Comme pour toute observation des cueils peuvent guetter l utilisateur de cet ins trument Des mises en garde sont n cessaires cet outil permet de situer l
5. Autres INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 21 3 2 Structuration de l instrument L instrument rev t la forme d une grille jointe en annexe voir fascicule Grille pr te l emploi Les parties Bet C respectivement Fac teurs environnementaux caract ristiques de l environnement scolaire et Situation de l l ve enfant adolescent comportent En abscisse la liste des indicateurs de l environnement pour la partie B et du fonctionnement du sujet dans les EXEMPLES POUR LA PARTIE B LA GRILLE SE PR SENTE AINSI Facilitateurs Facteurs environnementaux divers domaines de d veloppement pour la partie C auxquels pr ter attention En ordonn e des colonnes vierges permettant de relever les facteurs environnementaux qui font obstacle au bon fonctionnement de l l ve ou au contraire jouent un r le de faci litateurs La partie C comporte une colonne additionnelle permettant de noter les observations en lien avec les indicateurs Obstacles Syst me scolaire Lois dispositifs r glements services normes sociales etc Etablissement Contexte g ographique architecture projet d tablissement charte ressources dispo sition services de soutien aux enseignants PPLS m diateur supervision etc exp riences ant rieures etc POUR LA PARTIE C LA GRILLE SE PR SENTE AINSI COGNITION Fonctionn
6. En dehors de l cole et durant les loisirs S vit principalement entour e d adultes Elle a peu l occasion de se trouver avec des enfants cercle familial ou pas de sa tranche d ge Autres C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT CORPS Sensorialit et fonctionnement somatique Facilitateurs environnementaux Fonctionnement de l enfant de l adolescent Obstacles environnementaux Fonctions du syst me respiratoire Fonctions de la fr quence du rythme et de la profondeur respiratoires mucus des voies a riennes toux capacit respiratoire n cessaire pour endurer l effort physique S a des probl mes respi ratoires li s sa maladie n apparaissent que dans des activit s tr s sp ci fiques sport courses All gement ou adaptation des activit s sportives si n cessaire Fonctions du syst me digestif Fonctions relatives au fait de sucer masti quer mordre travailler les aliments dans la bouche saliver avaler faire un renvoi r gur giter cracher vomir tol rance aux aliments d f cation limination consistance fr quence etc flatulence maintien du poids S a une m dication prendre durant les repas La d glutition lui pose probl me manger lui demande beaucoup de temps et d nergie Les repas sont pris la maison et non la cantine 42 EXEMPLES D UTILISATION C SITUATION DE L L VE ENFANT
7. Orientation par rapport aux autres b 11421 Extraversion b 1260 Fiabilit b 1267 Interactions de base avec autrui d 7100 7101 7102 7105 7106 Conscience des autres et attitudes vis a vis d eux Collaboration prise en compte des autres action dans le groupe CT Interactions avec les autres Fonctions psychosociales globales b 122 Amabilit b 1261 Aborder des personnes d 2502 Interactions de base avec autrui d 7103 d71040 71041 Interactions complexes avec Aptitudes 3 3 6 3 3 8 3 3 11 autrui d 720 Relations interpersonnelles Relations particuli res avec Aptitudes 3 2 3 autrui d 730 740 750 760 3 3 6 3 3 7 770 Habitudes de vie 8 2 8 3 Participation sociale Entreprendre et mener terme Aptitudes 3 2 5 Collaboration action dans une t che unique des t ches 3 3 11 3 3 16 le groupe CT Vivre ensemble et exercice de la d mocratie FG multiples en groupe d 2103 2203 S occuper des autres d 660 R cr ation et loisirs d 920 Vie politique et citoyennet d 950 REMARQUE renvoyer aux deux Ainsi un enfant adolescent La cat gorie Rapport aux autres entre tient des liens troits avec celle du Rapport soi A ce titre il est parfois malais de classer un comportement en d partagent ce qui est de l ordre du Rapport aux autres et ce qui est de l ordre du Rapport soi Une observation peut 16 ne se m lant pas
8. Une attention particuli re doit tre por t e aux raisons de la demande de renfort p da gogique ainsi qu aux attentes des partenaires vis vis de l intervention de l enseignant e sp cialis e Conna tre l origine de la demande permet souvent d intervenir l o le besoin est ressenti et de discuter des priorit s d inter vention Toute observation et valuation n est pertinente que si elle est consid r e en tant qu arr t sur image C est une photo de l l ve et ne repr sente en aucun cas un tat fig dans le temps raison pour laquelle il est important de dater les observations et les hypoth ses 2 2 Partie B Facteurs environnemen taux caract ristiques de l environ nement scolaire Cette partie de la grille comporte 7 cat gories construites en consid rant les facteurs environnementaux qui peuvent influencer le d veloppement et la participation des l ves l cole Elles ont t d finies et choisies partir de la nomenclature de la CIF EA et du PPH et compl t es par les connaissances propres au champ de la p dagogie Les tableaux ci dessous pr sentent ces cat gories 1re colonne et leurs correspon Cat gories R f rences CIF EA R f rences PPH Syst me scolaire e 585 Facteurs environnementaux 1 1 5 1 2 2 e 465 Etablissement e 160 Facteurs environnementaux 2 2 1 Classe e 150 e 215 240 250 260 Aide technique e 110 115 120 125 Facteurs envir
9. faits informations actions opinions etc e Connaissances m tacognitives Justifier le choix de la m thode de travail dans l ven tail des possibles en donnant ses raisons et ses arguments analyser le travail accompli en reformulant les tapes et les strat gies mises en uvre s auto valuer reconsid rer son point de vue remise en question et d centration de soi a Strat gies d apprentissage peu d velopp es Marco est souvent dans l attente que l adulte le guide Ne pose pas de questions sur les strat gies de r solution de probl me b Pose des questions v ri fie plusieurs reprises si le d roulement des activit s correspond bien ce qui a t pr vu Ex Est ce qu apr s on aura du temps pour jouer aux petits personnages c Demande de l aide Utilise les outils propos s bande num rique tableaux des Alphas N gocie les moments de jeu libre Quand j aurais fini j aurai un moment libre d Pas possible pour l instant il utilise la m thode propos e Face un choix il dira je pr f re pas e Pas possible pour l instant Les activit s rituelles Le calendrier instauration d un calendrier mensuel avec les jours de la semaine Chaque jour il colorie la date pour voir le temps passer Le panneau avec l illustration des t ches de la matin e La mod lisation l ensei gnante montre comment elle fait l activit et verba
10. il existait une multi plicit de facteurs facilitateurs Il s agissait donc de les renforcer et d inclure dans le projet p dagogique ces diverses dimensions Dans le cas pr sent il est ressorti que la dimension relationnelle bien qu incontournable n tait INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT PEDAGOGIQUE 47 pas le seul facteur aidant La m diation p da gogique avait jou un r le important dans l autonomisation de Marco face au travail scolaire et avait marqu son entr e dans les apprentissages contribuant l adoption d une posture d l ve Dans le cas de Salom le fait de se centrer sur le recueil de donn es envi ronnementales a permis de confirmer le bien fond des adaptations scolaires mises en place durant l ann e par l enseignante titulaire Cette derni re a donc t incit e poursuivre sa d marche d ajustement p dagogique En quatri me lieu comme soutien la collaboration Selon l enseignante de renfort p dagogique qui a suivi Marco la grille d ob servation a renforc la collaboration entre professionnels Elle rapporte que la grille d observation nous a t utile pour donner une direction nos observations et notre travail Elle a facilit l change par entretien avec la titulaire de la classe et la rythmicienne Nous l avons utilis e comme support de discussion Un autre enseignant confirme cette utilit en mentionnant deux cas de figure Le
11. nement de l enfant adolescent fonction de leur pertinence pour la pratique Chacune des 7 cat gories identifi es pour Nous les pr sentons ci dessous d crire le fonctionnement du sujet dans les Les caract res italiques sont r serv s aux divers domaines de d veloppement et de for items extraits du PER CORPS SENSORIALIT ET FONCTIONNEMENT SOMATIQUE Fonctions vestibulaires De position de l quilibre du mouvement Fonctions visuelles Acuit visuelle vision distante proche sensibilit la lumi re vision des couleurs des contrastes Fonctions proprioceptives sensorielles associ es la temp rature et autres stimuli la douleur Perception de la position des parties du corps perception des stimuli li s la temp rature aux vibrations la pression sensation de douleur g n ralis e ou localis e dans une ou plusieurs parties du corps blessure Etat de vigilance et sommeil Continuit de la conscience qualit r gulation de l tat de veille de vigilance et de conscience tat de sommeil d but maintien etc Fonctions du syst me digestif Fonctions relatives au fait de sucer mastiquer mordre travailler les aliments dans la bouche saliver avaler faire un renvoi r gurgiter cracher vomir tol rance aux aliments d f cation limination consistance fr quence etc flatu lence maintien du poids CORPS MOUVEMENT ET FONCTIONNEMENT PSYCHOMOTEUR Mouveme
12. tion de ton cama rade est due a Repr ciser ce qui est acceptable et ce qui ne l est pas Interactions avec les autres initier des interactions simples et complexes avec autrui en agissant selon les r gles et conventions sociales adapter et r guler son comportement par ex ma triser ses motions et ses pulsions comme l agressivit verbale ou physique dans ses relations avec autrui Elaborer ses opinions et ses choix au sein du groupe changer des points de vue et faire preuve de capacit se d centrer de son propre point de vue supporter la critique les opinions diff rentes les d saccords avoir un esprit coop rant Marco est souvent dans la provocation Il est peu tol rant Il ma trise difficilement ses motions et ses pulsions peut taper dans les moments de transition entre deux activit s Il ne comprend pas toujours ce que dit l autre Dans l opposition dans un premier temps Relations interpersonnelles Nouer des relations duales et ou avec les membres du des groupes d appartenance ins taurer et entretenir des relations avec la famille nucl aire et largie avec des personnes d te nant l autorit avec des trangers avoir des relations d amiti Cherche nouer des relations mais dans l exc s et la maladresse Sentiments vis a vis des autres extr mes et fluctuants amour haine Il a peu d int r ts pour les autres il est centr sur lui m me n a
13. ERPI Piaget J amp Inhelder B 1967 La psychologie de l enfant Paris PUF Pens e op ratoire concr te A partir de 7 8 ans l enfant devient apte saisir mentalement les relations entre objets allant au del de ce que sa perception lui fournit comme information sur le r el il arrive conserver aux transformations per ues une certaine permanence d o l ap parition de notions telles que celles de classe de nombre de causalit d espace de temps etc Le terme op ratoire signifie que l en fant parvient manipuler mentalement les relations entre objets et le terme concret que ces actions int rioris es portent sur des objets concrets qu il peut manipuler ou se repr senter sur des situations pr sentes ou imm diatement repr sent es C est la p riode de l av nement de la logique laquelle s appuie sur la r versibilit de la pens e capacit coordonner mentalement les actions dans les deux sens Sources Bee H amp Boyd D 2011 Les ges de la vie Psychologie du d veloppement humain 4 dition Saint Laurent Qu bec Editions du Renouveau p dagogique ERPI Piaget J amp Inhelder B 1967 La psychologie de l enfant Paris PUF Pens e op ratoire formelle dite aussi hypoth tico formelle Vers 11 12 ans le raisonnement de l ado lescent se lib re du concret et se fait sur des objets de pens e il labore des hypoth ses sur l ensemble des p
14. La r ussite de l int gration scolaire en d pend 50 La cr ation de l instrument pr sent dans ce Manuel se veut r pondre ces d fis En premier lieu en offrant la possibilit d orienter l observation conjointement sur les deux dimensions du fonctionnement du sujet et des facteurs environnementaux il contribue induire un changement de regard sur l l ve les limitations de fonctionnement de ce dernier sont mises en relation avec l environnement d apprentissage permettant de ne plus attribuer l enfant seul l enti ret de ses difficult s En second lieu l ensemble des professionnels peuvent se retrouver dans les cat gories et les indicateurs de l outil la terminologie r f re un langage commun pouvant tre compris et utilis par les ensei gnants pour changer entre eux et galement avec les sp cialistes et les familles etc Le travail en r seau et la communication s en trouvent facilit s de m me que l observation partag e En troisi me lieu le fait de pouvoir sur la base de cet outil identifier les situations p dagogiques qui peuvent faciliter les appren tissages de l l ve ou au contraire accro tre ses difficult s permet l enseignant titulaire et l enseignant sp cialis de consid rer d un commun accord les am nagements envisa ger et de s entendre sur la r partition de leurs responsabilit s respectives Leur d marche de co enseignement qui concerne galement
15. Pertinent dans les mots qu il utilise Capable de produire des messages signifiants sous forme de langage parl Vocabulaire de base lacu naire manque de vocabu laire de base Ex ne connait pas des mots comme denti frice oignon etc Autres NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 35 C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT RAPPORT A SOI Conscience et affirmation de soi affects et comportements Fonctionnement de l enfant l adolescent Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Conscience et affirmation de soi Prise de conscience et affirmation de sa propre identit reconnaitre ses valeurs et buts se faire confiance identifier ses perceptions motions sentiments et intentions juger de la qualit et de la per tinence de ses actions prendre conscience de sa propre position dans la r alit de son environnement percevoir l influence du regard des autres manifester de plus en plus d ind pendance d velopper sa capacit faire des choix et projets per sonnels exprimer une opinion personnelle Est de nature tr s fi re refuse et d teste la moquerie a des r actions d mesur es face l chec la moquerie ou ce qu il interpr te comme moque rie Il se met alors en col re insulte menace de taper Il perd conscience de ses actes lors qu il est en col re tape Quand il r
16. Tout acte perceptif s inscrit dans une perceptif que la m morisation le raison nement ou la r solution de probl mes La activit mentale de raisonnement ou de r so lution de probl mes raison pour laquelle les perceptions intentionnelles sont ins r es dans la dimension cognitive Pour rappel le terme cognition englobe tout autant l acte 14 perception est donc indissociable de la cogni tion elle se diff rencie de la sensorialit par le fait d tre une information trait e par le syst me nerveux central au niveau du cortex c r bral CONSTRUCTION DE L INSTRUMENT COMMUNICATION ET LANGAGE Cat gories R f rences CIF EA R f rences PPH R f rences PER CT et FG Voix et parole Fonctions de la voix et de la parole b 310 320 Aptitudes 2 1 330 340 Communication Recevoir des messages d 310 315 320 325 Aptitudes 2 2 2 3 Communication analyse des Produire des messages d 330 331 332 335 340 ressources exploitation des 345 ressources circulation de lin Obtenir des informations d 132 formation CT Conversation d 350 355 Langage Fonctions mentales du langage b 167 Aptitudes 2 3 2 1 1 1 2 3 Communication codification du Acqu rir le langage d 133 d 134 2 3 2 1 4 1 2 2 4 langage CT REMARQUE compris le message il se peut qu il ne veuille Pour classer une observation il s agit pas s ex cuter en une qu te d affirmation de d tre attentif au se
17. conque de l information qui n avait pas initia lement ce caract re organis Le regroupement s mantique par cat gories ayant un sens com mun est un exemple de strat gie organisation nelle p 304 Source Vienneau R 2011 Apprentissage et enseignement Th ories et pratiques 2e dition Montr al Ga tan Morin diteur Strat gies de gestion des ressources Elles ont trait l organisation de l ap prentissage Un l ve autor gul recourt ces strat gies pour cr er un environnement propice son apprentissage Ces strat gies permettent l l ve de savoir quand quel rythme et o il doit travailler et de choisir les ressources humaines et mat rielles qui facili teront son apprentissage p 87 Source Viau R 1994 La motivation en contexte scolaire Bruxelles De Boeck Universit Style d enseignement Mani re particuli re d organiser la rela tion enseignant enseign dans une situation d apprentissage p 7 Le style se rapporte la mani re personnelle d tablir la relation avec les l ves de g rer une classe ou un groupe d apprentissage sans pr juger des m thodes ou des techniques mises en uvre p 8 Plusieurs recherches ont t consacr es aux diff rentes dimensions des styles d en seignement et leur incidence sp cifique chez les apprenants Ces tudes font appara tre que il n existe pas un style id al d enseignement qu il faudrai
18. de rechercher des documents de r f rence autonomie dans les apprentissages de se forger une opinion et la d fendre autonomie de pens e de parta ger des activit s avec des pairs sans se laisser entra ner dans des choix qui ne seraient pas 54 les siens de donner son avis lors d un travail de groupe autonomie sociale d opter parmi plusieurs possibilit s celle qui lui para t le mieux convenir de demander de l aide lorsqu il n a pas compris autonomie de d cision etc La capacit de faire seul de faire des choix de se sentir responsable est la r sultante d un processus d autonomisation qui s acquiert progressivement des degr s divers selon les champs concern s Source Guerdan V 2003 Lautonomie des l ves du dire au faire Document non publi Haute cole p dagogique du canton de Vaud Lausanne B Besoins ducatifs particuliers Terme ayant pour origine les recomman dations en Angleterre du rapport Warnock D partement for Education and Science 1978 qui pr conisent le remplacement des cat gories existantes du handicap d finies sur la base de crit res m dicaux par le terme g n rique de besoins ducatifs particuliers special educa tional needs Les politiques d inclusion consid rent que les enfants porteurs de d ficience ont des besoins sp cifiques tout comme d autres enfants qui ne le sont pas et que l ducation ordinaire se doit de trouver d
19. information 3 la pens e ou le raisonnement concernant l organisation et la r organisation mentales de l information 4 les fonctions expressives permettant la com munication ou l action p 7 GLOSSAIRE Source B rub L 1991 Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement Montr al Les ditions de la Cheneli re Inc Fonctions proprioceptives Fonctions physiologiques du syst me pro prioceptif La proprioception du latin proprius signifiant propre et du mot perception est la sensation de la position des membres du corps et des mouvements du corps dans l es pace par l interm diaire de r cepteurs senso riels situ s dans l oreille interne les muscles et les tendons Elle est diff rente de l ext rocep tion qui aide a percevoir le monde ext rieur la vue louie le go t l olfaction le tact et l qui libre et de l int roception sensations prove nant des organes comme la douleur Source http le cercle psy sciences humaines com definition Proprioception consult le 24 02 2012 Fonctions vestibulaires Fonctions d une partie de l oreille interne le vestibule lequel contient des r cepteurs qui permettent la d tection des mouvements et de la position du corps et contribuent au maintien de l quilibre Les troubles du syst me vestibu laire peuvent conduire des vertiges Ind pendance Etymologie du latin in priv de et depen dere tre
20. l ve un moment donn et dans un contexte pr cis il s agit d une sch matisation de la situation de l l ve et non de l l ve en soi L utilisation de la grille permet de d velopper une image de l l ve INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 23 d taill e et structur e en domaines mais toujours une image construite avec des sch mas de pens e culturelle ment d termin s suite l analyse de la situation il ne faut pas croire avoir d crypt un l ve Loutil permet seulement de se livrer des observations plus d taill es et donc de formuler de meilleures hypoth ses de travail gt les obstacles et les facilitateurs sont ceux de l environnement et donc des l ments du milieu ce titre ils sont propres l environnement et non l l ve 4 2 Modalit s d utilisation de l instrument Bien que la grille soit divis e en domaines et cat gories elle peut s utiliser en naviguant d un domaine un autre afin d affiner la com pr hension de l l ve et de pr ciser le projet p dagogique Il est donc utile par moments de se r f rer la partie A ou B pour remplir la partie C et vice versa Partie A Informations pr alables Les questions telles que qui a fait la demande d intervention quelles sont les attentes vis vis de l enseignant e de renfort p dagogique permettent de mieux com prendre les diff rente
21. l accompagnement de tous les l ves s en trouve facilit e Enfin cet outil contribue enrichir le projet p dagogique individua lis de par l invitation faite aux enseignants de consid rer l ensemble des domaines de d veloppement et de formation de l l ve conjointement une analyse rigoureuse des facteurs environnementaux impliqu s dans chacune des difficult s observ es Il permet de surcro t de formuler des objectifs scolaires tant pour l l ve que pour l am nagement de l environnement remettant ainsi la respon sabilit d une int gration r ussie aux divers partenaires Les t moignages r colt s aupr s des enseignant e s qui ont utilis cet outil confir ment qu il permet de r pondre aux d fis pos s par l cole actuelle Souhaitons que nombreux soient celles et ceux qui y puiseront mati re enrichir leur regard sur les l ves et leurs pra tiques Cependant tout changement prend du temps et demande tre pr par puis accom pagn L usage de cet instrument passe par la n cessit d tre sensibilis aux mod les qui le sous tendent et d tre suivi dans l usage quien sera fait C est dire l importance de la forma tion et de l intervision dont l cole ne pourra pas faire l conomie si elle veut r ussir son pari la r ussite scolaire des l ves ayant des besoins sp ciaux en d pend CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ALBARET J M 2001 Troubles psychomoteurs
22. maintenant capable de la mener terme sans la pr sence d un adulte ses c t s par exemple une fiche de math matique avec des additions Son attitude face au jeu a chang ilest moins focalis sur la n cessit de gagner et il commence prouver du plaisir jouer Marco a fait des progr s importants en math matique Il sait compter jusqu 29 Il aime faire des additions technique qu il mai trise Il est capable de faire des additions avec les nombres de 1 10 et avec l aide des doigts il trouve la r ponse des additions avec les nombres de 1 20 Il a compris le principe de la soustraction Il conna t les noms des principales formes g om triques et s int resse la mesure Marco se situe mieux dans le temps Il sait se rep rer dans le temps l aide d un calendrier 1 mois par page et montrer la date du jour Il s int resse l crit Il a fait des progr s en lecture et conna t les lettres et la plupart des sons simples Accompagn d un adulte il est capable de lire des mots tels que lac mur bus etc Il aime s amuser combiner les tiquettes lettres d un mot puis il demande l adulte de lire cet assemblage de lettres EXEMPLES D UTILISATION Difficult s de l l ve Marco est tr s sensible au regard des autres et craint la moquerie Dans les inte ractions avec ses camarades il est souvent dans la provocation Il cherche nouer des relations mais dans l exc s e
23. manant du groupe l outil a t enrichi de nouvelles cat gories et des l ments du Plan d tudes romand PER CIIP 2010 lui ont t adjoints La phase finale a consist en une exp rimentation sur le terrain afin d aboutir un outil op rationnel Parall lement Viviane Guerdan et Lucia Polli r digeaient ce Manuel d utilisation destin a l ensemble des enseignant e s de renfort p da gogique de l ECES Le manuel est compos de cinq chapitres Le premier est consacr aux r f rentiels et mod les th oriques sur lesquels s est construit l instrument Le second explique comment se sont op r es l laboration de l instrument et sa segmentation en trois parties Le troisi me pr sente l instrument lui m me et les indicateurs retenus pour guider les enseignant e s dans leurs observations en classe Le quatri me se centre sur les fondements et les modalit s d uti lisation de l instrument Le dernier chapitre fournit deux exemples illustrant l usage qui peut en tre fait Le manuel se termine par une conclusion d montrant en quoi cet instrument r pond aux d fis actuels pos s par l cole INTRODUCTION Chapitre 1 R F RENTIELS ET MOD LES TH ORIQUES Linstrument a t construit partir du cadre conceptuel de la Classification interna tionale du fonctionnement du handicap et de la sant version pour enfants et adolescents CIF EA OMS 2007 et de la Classification qu b coise Proc
24. moments des jeux individuels lui ont permis d analyser le probl me pos d exprimer sa mani re de r fl chir et d aboutir la solution 46 Les parents de Salom sont tr s attentifs leur enfant Ils sont pr sents aux r unions r seaux transmettent les informations pratiques et ou m dicales changent les points de vue expri ment leur ressenti mettent des hypoth ses et prennent les d cisions avec l quipe Le r seau professionnels et parents se rencontre r guli rement et a des changes formels et ou informels selon les besoins Les difficult s du contexte scolaire sont li es au fait que l int gration des l ves en situation de handicap dans le syst me r gulier est une pratique relativement r cente envi ron 10 ans et que la maladie dont Salom est atteinte est rare dans l tablissement scolaire il n y a pas d exp riences ant rieures avec cette probl matique ou une probl matique semblable En dehors de l cole et durant les loisirs Salom vit principalement entour e d adultes Elle a peu l occasion de se trouver avec des enfants de sa tranche d ge cercle familial ou communautaire Situation de l l ve Salom suit actuellement le programme de deuxi me ann e du Cycle initial au m me rythme que le groupe classe conform ment son ge Forces de l l ve Sur le plan cognitif Salom montre de la volont terminer une t che avant de passer la suivante
25. n rale Des connaissances p dagogiques et psychologiques issues de travaux scientifiques permettent de compl ter les donn es tir es des r f rentiels cit s Les cat gories retenues sont les suivantes Corps sensorialit et fonctionnement somatiques Corps mouvement et fonctionnement psychomoteur gt Cognition fonctionnement mental et apprentissages Communication et langage Rapport soi conscience et affirma tion de soi affects et comportement Rapport aux autres relations et interactions Les tableaux ci apr s pr sentent ces cat gories et sous cat gories 1re colonne et leurs correspondances avec le r f rentiel de l OMS 2e col de la classification qu b coise 3ecol et du Plan d tudes romand 4 col Les r f rences CIF EA renvoient une lettre suivie d un chiffre Le pr fixe b rappelle qu il s agit de la composante Fonctions orga niques le pr fixe d de la composante Activit s et Participation Les codes num riques concer nent les cat gories et sous cat gories de la nomenclature Les r f rences PPH renvoient aux dimensions de la nomenclature concer nant le Syst me organique et les Aptitudes Les chiffres d signent les unit s de classification constitutives de la nomenclature Les r f rences PER renvoient aux Capacit s transver sales indiqu es par les lettres CT et la Forma tion g n rale indiqu e par les lettres FG CORPS SENSORIALIT ET
26. suivre un objet regarder des personnes un v nement discriminer la forme la taille la couleur et autres stimuli oculaires Ecouter localiser une source sonore discriminer des sons et autres stimuli acoustiques reconna tre le son comprendre le sens du son Explorer avec la bouche par le toucher par l olfaction par le go t distinguer les diff rences entre les go ts sucr sal amer entre les odeurs dans la texture des objets rude doux etc Attention Vigilance ou veil fixer son attention intentionnellement sur des stimuli sp cifiques attention dirig e s lection attention divis e simultan e concentration sur deux stimuli ou plus en m me temps attention soutenue maintien concentration pour la p riode de temps requise d placement de l attention M moire M moire court terme imm diate de travail long terme m moire pisodique s mantique proc durale perceptive m tam moire connaissance des proc dures de m morisation Pens e et raisonnement La pens e rapidit du processus mental sa coh rence et sa logique contenu de la pens e id es contr le de la pens e Le raisonnement fonctions relatives au d veloppement cognitif de la repr sentation du savoir du raisonnement acc s au symbolique imagination et images mentales activit s de faire semblant diff renciation entre signifi s le r el et signifiants les symboles et signes
27. tat motionnel p 16 Source Senn B amp Wittgenstein A F 2009 Linvestigation psychomotrice Guide de passation Cours investigation psychomo trice HETS Gen ve Fili re Psychomotricit V Vigilance Etat physique et mental pr paratoire la r ponse Cet tat suppose une ouverture sensorielle sur l environnement externe Lorsqu un apprenant nourrit un projet d ap prendre ou une intention son tat de vigilance et d veil sera beaucoup plus lev p 38 Source Gagn P P 2001 Etre attentif une question de gestion Montr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 63 64
28. 148 Source Gagn P P 1999 Pour apprendre mieux penser Montr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill Alongterme C est parmi les quelques l ments qui sont retenus tem porairement dans la m moire court terme que le cerveau va choisir les infor mations qui seront entrepos es dans la m moire long terme On peut comparer la m moire court terme aux rayons d une librairie sur lesquels les livres vont et viennent selon l int r t du moment Pour sa part la m moire long terme ressemblerait plut t une biblioth que centrale dans laquelle certains l ments retir s de la m moire court terme seraient cod s sous plusieurs rubriques avant d tre d pos s et conserv s pour un temps plus ou moins long La capacit de la m moire long terme et la dur e de r tention des informations sont en prin cipe illimit es p 483 Source Gode froid J 1993 Les fondements de la psycho logie Science humaine et science cognitive Qu bec Ed Etudes Vivantes Vigot Episodique M moire autobiogra phique qui stocke des souvenirs reli s aux exp riences pass es elle est le reflet de notre histoire personnelle et comporte une connotation affective importante p 148 Source Gagn P P 1999 Pour apprendre mieux penser Montr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill S mantique R pertoire des connais sances didactiques acquises tout au long des exp rience
29. 2000 Pour guider la m tacognition Sainte Foy Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Psychomoteur contr le Le contr le du mouvement est le r sultat des interactions entre les fonctions psychiques et les fonctions motrices La notion de contr le psychomoteur r f re au r le jou par les affects les motions et la pens e dans les com portements moteurs R Renfort p dagogique Mesure destin e des l ves ayant des besoins ducatifs particuliers dispens e par un enseignant sp cialis ou non sp cialis Cette mesure vise permettre l enseignant titulaire de leur apporter des r ponses p dago giques adapt es dans le cadre de la classe Source http www vd ch themes for mation pedagogie specialisee enseignement specialise renfort pedagogique consult le 20 avril 2012 S Sch ma corporel Ce terme appara t en 1893 Le sch ma corporel est acquis entre 7 et 12 ans C est une repr sentation plus ou moins consciente de notre corps dans l espace dans le mouvement ou dans l immobilit Sensation de la posture et des diff rents segments et du rev tement cutan Le sch ma corporel est une repr sen tation du corps en 3 dimensions qui se modifie avec le temps C est la connaissance que l on a de soi en tant qu tre corporel c est dire tout autant de nos limites dans l espace nos possi bilit s motrices notre capacit nommer les parties de notre corps les perc
30. Albaret 2001 Dans leur investigation les psychomo tricien ne s incluent la conscience du corps et le sch ma corporel Quant nous nous avons pris le parti d int grer cette dimension dans le domaine Rapport soi conscience et connaissance de soi De m me dans notre outil la dimension de l organisation de l es pace du temps et avec les objets est r partie entre le domaine Cognition fonctionnement mental et apprentissages et le domaine Rap port soi conscience et connaissance de soi INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT PEDAGOGIQUE 13 COGNITION FONCTIONNEMENT MENTAL ET APPRENTISSAGES Cat gories Perceptions intentionnelles R f rences CIF EA Regarder d 110 Ecouter d 115 Utilisation des autres organes des sens pour percevoir des stimuli d120 Fonctions perceptuelles b156 R f rences PPH Syst me orga nique 5 3 Aptitudes 4 3 1 13 4 3 1 23 R f rences PER CT et FG Attention Fonctions de l attention b140 Fixer son attention d160 Diriger son attention d161 Aptitudes 1 1 3 M moire Pens e et raisonnement Fonctions de la m moire b 44 Fonctions de la pens e b 600 1601 1602 1603 Fonctions cognitives de base b 163 Fonctions cognitives de niveau sup rieur b 1640 Penser d 163 Aptitudes 1 2 Aptitudes 1 3 Pens e divergente et r solution de probl mes
31. NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 41 B FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX CARACT RISTIQUES DE L ENVIRONNEMENT SCOLAIRE SUITE Facteurs environnementaux R seau professionnel a Professionnels de la sant et du social PPLS th rapeutes sp cialistes m de cins ducateurs etc b Participation des parents c Fonctionnement relations attitudes communication des informations rythme des concertations etc d Impact effet du r seau e Autres Facilitateurs a M decins sp cialistes du CHUV p diatre psy chomotricien physioth rapeute b Parents tr s attentifs leur enfant Ils sont pr sents tous les r seaux transmettent les infor mations pratiques et ou m dicales changent leurs points de vue expriment leur ressenti mettent des hypoth ses et prennent les d cisions avec l quipe c Le r seau se rencontre deux quatre fois par ann e Des changes par courrier lectronique ont lieu chaque fois qu un partenaire estime l information utile tous De rapides interventions orales et informelles r glent les d tails pratiques de fonctionnement absence rendez vous m dicaux impr vus etc Obstacles Entourage Soutiens relations et attitudes de la famille et des proches des pairs et des amis autres personnes Depuis quelques mois et de fa on r guli re S invite une camarade la maison ou se fait inviter
32. Ouverture aux exp riences b1264 Flexibilit cognitive b1643 R solution de probl me b1646 R soudre des probl mes d175 Aptitudes 1 3 Pens e cr atrice d veloppement de la pens e divergente concr tisation de l inventivit CT Strat gies d appren tissage cognitives affectives organisa tionnelles de gestion des ressources processus et connais sances m tacognitives Apprentissages acqui sition et utilisation de connaissances R alisation de taches et routines accom plissement d actions simples ou complexes Fonctions cognitives de niveau sup rieur b 1641 642 1645 Prendre des d cisions d177 Orientation par rapport au temps au lieu aux objets 61140 1141 1143 Copier d 130 R p ter imiter d 135 Agir sur des objets apprendre en jouant d 131 Acqu rir des concepts et des connaissances d 137 Lire d 140 d 166 Ecrire d 145 d 170 Calculer d 150 d 172 Entreprendre une t che unique des t ches multiples d 210 220 Effectuer la routine quoti dienne d 230 Strat gies d apprentissage gestion d une tache acquisition de m thodes de travail choix et pertinence de la m thode d veloppement d une m thode heuristique CT D marche r flexive laboration d une opinion personnelle remise en question et d centration de soi CT Utiliser les outils informatiques et multim dias FG MITIC REMARQUE
33. Son travail est soign elle cherche harmoniser les formes ou les couleurs Dans les activit s d apprentissage elle recourt au raisonnement haute voix et la manipula tion Si elle aboutit une fausse hypoth se elle est capable d en tirer des conclusions perti nentes et d acc der la r solution du probl me Elle montre de l int r t et de la curiosit pour des domaines vari s comme les animaux la nature la mode les bricolages Pour les activit s individuelles g r es par un plan de travail elle compare son avance celle des autres Elle partage facilement des informations orales avec l ensemble de la classe Sur le plan social dans les jeux collectifs elle participe en attendant son tour et en affi nant sa strat gie Au niveau de la motricit fine ses gestes sont minutieux et pr cis Difficult s de l l ve Salom a des probl mes respiratoires qui peuvent appara tre dans des activit s sp cifiques Debout elle se fatigue au bout de 10 minutes EXEMPLES D UTILISATION Facilitateurs et obstacles environnementaux L nergie du groupe classe stimule Salom et la motive dans son travail Durant les exercices les relances orales sont une aide pr cieuse pour l aider avancer La manipulation et le raisonnement haute voix sont aussi des facilitateurs pour l apprentissage Des adaptations et all gements sont mis en place quand c est n cessaire en particu lier pour les
34. app titives consommation de nourriture et autres tats organiques associ s au bien tre physique Finalement il faut noter les tats bas s sur une exp rience ant rieure et com portant une dimension d analyse cognitive comme c est le cas pour la satisfaction ou la non satisfaction par rapport une uvre d art En somme ce qui caract rise les sentiments c est un tat plaisant ou d plaisant par rapport un objet de r f rence dans l environnement externe ou interne de l individu et surtout l absence d activation physiologique comme dans le cas de l motion p 19 Source Kirouac G 1995 Les motions Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Soi Dans son acception la plus simple le concept de soi r f re la fa on dont la per sonne SE per oit un ensemble de caract ris tiques go ts int r ts qualit s d fauts etc de traits personnels incluant les caract ris tiques corporelles de r les et de valeurs etc que la personne s attribue value parfois posi tivement ou n gativement et reconna t comme faisant partie d elle m me l exp rience intime d tre et de se reconna tre en d pit des changements p 45 62 Source LEcuyer R 1994 Le d veloppe ment du concept de soi de l enfance la vieillesse Qu bec Presses de l universit de Montr al St r otypies Le terme fait r f rence des comporte ments de nature r p titive et topog
35. bassin membres sup rieurs et inf rieurs Mouvoir son corps dans l espace chan ger de position locomotion marcher et se d placer sauter courir grimper etc Utiliser ses mains ses pieds motricit fine globale ramasser sai sir manipuler l cher utilisation des mains et des bras tirer pousser lan cer attraper etc des pieds d placer des objets avec les pieds soulever porter d placer des objets Fonctionnement de l enfant de l adolescent Marco ne pr sente pas de difficult s dans ce domaine Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Coordination motrice et praxies Contr le et coordination des gestes volontaires simples et complexes encha nement des mouvements comme la coordination oculo manuelle la d marche s quen age des mouvements pour atteindre un objectif complexe mouvements ex cut s de fa on ordonn e Comportements li s aux difficult s de s quen age et de coordination de gestes complexes intentionnels len teur d ex cution dyspraxies etc Met son attention sur une action la fois Par exemple quand il court le buste reste pench en avant comme au d marrage Se rigidifie pour contr ler son corps Coordination oculo manuelle malhabile difficult s lors de t ches multiples ou de longue t che Travail individuel avec la rythmicienne Lui donner une activit la fois et une consigne la fois Ecriture s
36. cantons de lever toute forme d in galit de traitement Les cantons veillent ce que les enfants et les adolescents handicap s b n ficient d un enseignement de base adapt leurs besoins sp cifiques ils encouragent l int gration des enfants et des adolescents handicap s dans l cole r guli re par des formes de scolarisation ad quates pour autant que cela soit possible et serve le bien de l enfant ou de l adolescent handicap art 20 A la recherche d un cadre national pour les mesures de p dagogie sp cialis e la Conf rence suisse des directeurs cantonaux de l ins truction publique CDIP se devait de respecter cette obligation l gale LAccord intercantonal sur 1 Instance politique et juridiquement contraignante de coordi nation au niveau national Pour plus d information voir le site http www cdip ch INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE la collaboration dans le domaine de la p dagogie sp cialis e du 25 octobre 2007 repose sur le prin cipe d int gration Les solutions int gratives sont pr f r es aux solutions s paratives ceci dans le respect du bien tre et des possibili t s de d veloppement de l enfant ou du jeune concern et en tenant compte de l environne ment et de l organisation scolaires art 2 Avec ces enjeux naissait un important d fi celui des instruments cr er pour identifier les besoins individuels d t
37. cet instrument d observation et d valuation bousculera in vitablement les pratiques habi tuelles Seule la certitude de la pertinence du changement pourra convaincre les enseignant e s d adopter de nouvelles fa ons de travailler L cole ordinaire subit actuellementun mouvement in luctable comme nous l avons mentionn dans l introduction En visant l in clusion elle fait preuve d un renversement de perspective ce n est plus l enfant ou adolescent de s adapter aux contraintes et au fonctionne ment du syst me scolaire ce qui tait le propre du processus d int gration mais au syst me scolaire de proc der a des am nagements rai sonnables en fonction des besoins de chacun art 24 CRDPH ONU 2006 La p dagogie et l organisation de l enseignement et de l appren tissage sont revoir la mission de l enseignant sp cialis est appel e se transformer Le Capi taine 2008 p 127 n h site pas penser que la d sp cialisation n cessaire sur un plan poli tique dans le champ de la scolarisation devrait tre compens e par une sp cialisation du milieu ordinaire Les professionnels sp cia lis s ont un r le essentiel jouer pour sp cialiser le milieu ordinaire pour le rendre comp tent en partenariat avec eux pour accueillir des enfants et permettre l inclusion Cette mission est exigeante elle comporte des d fis que nous tenons rappeler lesquels justi f
38. content staticcontent display amp page 59 consult le 03 03 2012 Praxies Les praxies ou actions ne sont pas des mouvements quelconques mais de syst mes de mouvements coordonn s en fonction d un r sultat ou d une intention Par exemple le d placement du bras qui intervient dans l acte de mettre ou d enlever son chapeau n est pas une praxie celle ci constituant l action en sa totalit et non pas un mouvement partiel int rieur cette action Les praxies sont d autre part acquises par opposition aux coordinations r flexes cette acquisition pouvant relever de l exp rience du sujet de l ducation au sens large consignes exemples etc mais aussi ventuellement de processus internes d qui libration qui traduisent une r gulation ou une stabilisation acquises des coordinations Source Ajuriaguerra J 1960 Les praxies chez l enfant Revue neurologique Reproduit en 1972 dans Probl mes de psychologie g n tique pp 67 94 Version lectronique r alis e par les soins de la Fondation Jean Piaget Acc s www fondationjeanpiaget ch fjp site textes VE JP60_praxies pdf consult le 15 08 2012 Processus m tacognitifs Il est g n ralement admis que la m ta cognition comporte au moins deux compo santes principales La deuxi me compo sante correspond aux processus de contr le m tacognitif et r f re sa capacit d auto r guler son propre fonctionnement cognitif en re
39. dagogique ont t clairement formul es d velopper les comp tences sociales de Marco l aider avancer dans les apprentissages scolaires et d charger l enseignante titulaire de classe Facteurs environnementaux Des facteurs environnementaux existent tels que une classe petit effectif une ensei gnante titulaire d j familiaris e avec les l ves en situation de handicap l acc s une double mesure la classe sp cialis e et l aide suppl men taire du renfort p dagogique Le programme a pu tre adapt aux besoins de l l ve et les ensei gnantes sont disponibles pour des rencontres afin de r fl chir aux meilleurs moyens mettre en uvre pour Marco Les camarades de classe sont compr hensifs et tol rants face aux com portements particuliers de leur camarade Les parents sont disponibles se rendant aux ren contres et restant disposition de l cole Les enseignantes d crivent un essouffle ment de l quipe scolaire enseignantes direc tions conseill re Ecole Famille apr s plu sieurs ann es d adaptation ce qui repr sente un obstacle environnemental Situation de l l ve Ressources de l l ve Marco aime venir l cole Il s int resse au monde qui l entoure pose beaucoup de ques tions a envie d apprendre et de faire comme les 38 autres Bient t je ferai comme eux Imiter les camarades est un bon moyen pour entrer dans les activit s Il est tr s ob
40. des mesures mettre en place pour l l ve Elles favorisent l organisa tion des observations et leur partage en quipe gr ce un langage commun La CIF et le PPH ont t une source d inspiration nous permet tant de construire une grille d observation et d valuation qualitative et descriptive des com portements observables adapt e au contexte de travail des Renforts p dagogiques voir cha pitre 2 et 3 1 3 Le Plan d tudes romand PER Dans notre grille nous avons souhait introduire une partie du Plan d tudes romand PER tant donn que notre terrain de travail est l cole ordinaire et que toute cole romande a le devoir de se r f rer pour ses activit s au programme scolaire d fini par les autori t s intercantonales Le PER est construit par cycles pour les apprentissages disciplinaires et comporte deux entr es transversales toute discipline et cycle les capacit s transversales et la formation g n rale Les capacit s transversales permettent l l ve d am liorer sa connaissance de lui m me et contribuent faciliter la r gulation de ses apprentissages Elles sont li es son fonctionnement face une acquisition et aux interactions entre l enseignant l l ve et la t che Ces capacit s sont mobilis es dans des situations contextualis es Elles entretiennent entre elles des liens de compl mentarit elles peuvent tre d ordre social ou individuel et s appliq
41. et se compare volontiers aux autres Le raisonnement haute voix et la manipulation sont des strat gies efficaces pour S a Pour certains domaines raisonnement logique espace etc les l ves avancent leur rythme selon un plan de travail individuel b La progression du groupe classe stimule S et incite avancer Le rythme soutenu peut faire obstacle puisque S peut se fatiguer 44 EXEMPLES D UTILISATIO C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT SUITE COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Apprentissages acquisition et utilisation de connaissances Copier calquer copier c t du tableau copie diff r e reproduire des formes des images des gestes des sons des lettres de l alphabet etc imitation imm diate d une action ou d un comportement R p ter reproduire une suite d v ne ments ou de symboles en tant que compo sante de base de l apprentissage comme compter par dizaines r citer un po me ou une comptine etc imitation diff r e d une action ou d un comportement Apprendre travers des actions portant sur un seul objet deux ou plusieurs objets par le jeu symbolique ou le jeu de faire semblant Acqu rir les comp tences l mentaires ou complexes pour ex cuter un ensemble int gr d actions ou de t ches commencer cet apprentissage et le mener bien comme manipuler des jouets ou jouer des jeux Acq
42. facilitateur Pour quoi En quoi cet l ment est un obstacle A quoi fait il obstacle A noter qu un fac teur environnemental pourrait tre un facili tateur dans certains cas tout en tant obstacle dans d autres L int r t de cette r flexion est de pouvoir identifier ce qui dans l environnement devra tre modifi ou au contraire conserv porter un regard sur les facteurs environnementaux contribue au choix des priorit s d interven tion et la mise en place des moyens les plus adapt s l l ve dans son contexte scolaire En se focalisant sur ces facteurs l enseignant e a la possibilit de mieux cibler l intervention s agit il de mettre en place des mesures au sein de la classe ou d en proposer au niveau de l ta blissement ce qui demanderait l implication de la direction A noter qu un obstacle ou un facilitateur peut tre un l ment mat riel ex une aide technique un l ment r glementaire ex une loi ou une personne ex un pair ou un e ensei gnant e Il est important de d finir le plus pr cis ment et concr tement possible ce qui faci lite ou fait obstacle l int gration de l l ve Par exemple le regard constant de l adulte peut aider maintenir la concentration un support visuel r sumant la marche suivre pour ex cuter une t che r currente peut aider l l ve tre plus autonome ou plus performant le rythme de travail de la classe peut f
43. humaine Le syst me classificatoire du PPH distingue trois grandes dimensions intrins ques tout tre humain les Facteurs personnels compos s des syst mes organiques des aptitudes et des facteurs identitaires les Habitudes de vie et les Facteurs environnementaux interro ger dans leur r le de facilitateurs ou d obstacles la r alisation des habitudes de vie Comme la CIF le PPH fournit une nomenclature pour chacune de ces dimensions et leurs compo santes permettant de documenter la com pr hension d un probl me manifest par un enfant ou un adolescent Ce r f rentiel est compl mentaire celui de la CIF Son mod le conceptuel explicatif et son syst me classificatoire permettent eux aussi de prendre en compte l ensemble des variables en jeu et vitent de consid rer les R F RENTIELS ET MOD LES TH ORIQUES personnes comme responsables des cons quences de leurs diff rences Le PPH tout comme la CIF nous am ne d passer une vision m dicale du handicap ax e sur l enfant ou l adolescent et ses d ficits pour envisager leurs difficult s comme une r sultante possible de l interaction entre leurs propres carac t ristiques biologiques et fonctionnelles et l environnement Les deux classifications offrent un cadre permettant de r colter des informations des fins d valuation des aptitudes des enfants et adolescents et de leurs besoins elles permet tent l identification
44. imm diate d une action ou d un comportement R p ter reproduire une suite d v nements ou de symboles en tant que composante de base de l apprentissage comme compter par dizaines r citer un po me ou une comptine etc imitation diff r e d une action ou d un comportement Apprendre travers des actions portant sur un seul objet deux ou plusieurs objets par le jeu symbolique ou le jeu de faire semblant Acqu rir les comp tences l mentaires ou complexes pour ex cuter un ensemble int gr d actions ou de t ches commencer cet apprentissage et le mener bien comme manipuler des jouets ou jouer des jeux Acqu rir des concepts comprendre et utiliser des concepts de base et complexes tels que taille forme quantit longueur m me contraire classification groupement r versibilit s riation mesure dimensions correspondance conservation temps espace Lire reconna tre et d chiffrer des symboles formes ic nes caract res lettres de l alphabet mots et les lire a haute voix com prendre des mots phrases textes comprendre et interpr ter des textes crits livres modes d emploi journaux Ecrire utilisation de mat riel pour l criture crayon craie pinceau transposer un son ou un morph me en un symbole ou un gra ph me transposer des mots ou des id es en mots ou phrases crits utiliser ou composer des symboles pour transmettre des infor mations compositions crites Calculer r
45. interd pendantes et en lien parfois troit voir remarque au chapitre 3 Encore une fois si les items ont t segment s pour faciliter l obser vation et la r flexion il est important de ne pas morceler l l ve l esprit critique de chaque uti lisateur et utilisatrice vis vis de toute grille d observation doit toujours rester vivace Pour remplir la partie de la grille consa cr e aux facteurs environnementaux ilest important de d finir le plus pr cis ment et concr tement possible ce qui facilite ou ce qui fait obstacle l int gration de l l ve au vu de son fonctionnement Les m mes exemples que ceux pr c demment expos s Partie B peuvent illustrer notre propos le regard constant de l adulte un support r sumant les t ches faire une main bienveillante sur le dos de l l ve le rythme de travail de la classe etc Il est tou jours n cessaire de se r f rer aux cat gories et sous cat gories d crites dans la partie B celles relatives aux facteurs environnementaux en particulier celles concernant l ensei gnement et la classe dans cette partie C les descriptions seront alors plus d taill es l aide d exemples concrets li s aux comportements observ s et relev s dans la colonne intitul e Fonctionnement de l enfant l adolescent Une remarque nous semble utile concer nant la sph re de l autonomie ou de l ind pendance ces notions sont voqu es dans nos out
46. l effort consenti par une personne p 79 Source Rocque S Langevin J Drouin C Faille J 1999 De l autonomie la r duction des d pendances Montr al Qu bec Editions Nouvelles Lautonomie repose sur la capacit de la personne faire des choix assimiler ses propres d cisions se sentir responsable de ses actes savoir se positionner par rapport l ordre social tre coh rent avec ses valeurs respecter les r gles et les lois qu elle respecte et cela en tant consciente du pourquoi elle les respecte p 14 Source Nunge O amp Mortera S 1998 Etre autonome A l coute de ses vrais besoins Saint Julien en Genevois France Ed Jouvence Dans le domaine des apprentissages l autonomie se caract rise par la facult de prendre en charge ses apprentissages sa formation c est dire d tre acteur de voir l utilit de ce qui est faire et de mener bien la t che demand e p 11 Source Chesnais M F 1998 Vers l auto nomie l accompagnement dans les apprentissages Paris Ed Hachette Education Sur la base de ces d finitions on pourra dire d un l ve qu il est autonome lorsqu il se montrera capable par exemple de tenir compte des horaires d utiliser un programme informatique de se d placer sans aide autono mie d action de s organiser dans son plan de travail d abandonner une strat gie inefficace pour en trouver une autre
47. lise son fonctionnement cognitif Ladulte ou un autre enfant montre exemple Timer minuterie de cuisine d Lui donner la m thode les moyens et l aider dans le choix des possibilit s Plusieurs t ches faire simultan ment INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 33 C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT SUITE COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Fonctionnement de l enfant de l adolescent Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Apprentissages acquisition et utilisation de connaissances Copier calquer copier c t du tableau copie diff r e reproduire des formes des images des gestes des sons des lettres de l alphabet etc imitation imm diate d une action ou d un comportement R p ter reproduire une suite d v nements ou de symboles en tant que composante de base de l apprentissage comme compter par dizaines r citer un po me ou une comptine etc imitation diff r e d une action ou d un comportement Apprendre travers des actions portant sur un seul objet deux ou plusieurs objets par le jeu symbolique ou le jeu de faire semblant Acqu rir les comp tences l mentaires ou complexes pour ex cuter un ensemble int gr d actions ou de t ches commencer cet apprentissage et le mener bien comme manipuler des jouets ou jouer des jeux Acqu rir d
48. motionnelles b 152 3 3 12 3 3 13 naissance de sa part contr le sensible CT Comportements adapt s Pr dispositions et fonctions intrapersonnelles Aptitudes 3 3 1 Collaboration connais b 125 3 3 3 3 3 4 3 3 5 sance de soi CT G rer le stress et autres exigences psycholo 3 3 9 giques d 240 G rer son comportement d 250 Veiller sa s curit d 571 REMARQUE sont de l ordre de la conscience qu en a le sujet La sous cat gorie conscience et Fougeyrollas 1998 p 85 op re bien cette dis connaissance de son corps comporte des tinction lorsqu il diff rencie la r ception indicateurs relevant des sensations distin de l interpr tation d information sur les l guer des perceptions sensorielles mentionn es ments provenant de l environnement ou de son pour le Corps sensorialit et fonctionne corps Dans le domaine du Rapport soi ment somatique En effet tandis que ces c est ce second cas de figure qui pr vaut les derni res sont inf r es par l observateur des termes ressentir se sentir utilis s par comportements du sujet les sensations elles Fougeyrollas traduisent cette id e INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 15 RAPPORT AUX AUTRES RELATIONS ET INTERACTIONS R f rences CIF EA R f rences PPH R f rences PER CT et FG Cat gories Habitudes de vie 7 2 Collaboration prise en compte de l autre CT
49. p dagogique avait t labor en cours d ann e avec pour but essentiel d amener Marco d velopper une posture d l ve et g rer ses motions Des objectifs de progression avaient t fix s Objectifs g n raux a d velopper ses comp tences sociales b favoriser son estime de soi c acqu rir les notions de base de pre mi re primaire Objectifs sp cifiques Capacit s transversales identifier les facteurs de r ussite d une t che explici ter une d marche utilis e pour r aliser une t che respecter les r gles d un jeu et les camarades de jeu Fran ais associer chaque lettre le son qu elle produit reconna tre les lettres en diff rentes critures d chiffrer des mots simples crire des mots simples sans mod le m moriser et r citer une po sie 1 Les noms des l ves sont fictifs Math matiques reconna tre etnommer des formes g om triques simples situer des objets par rapport d autres derri re devant sur sous au dessus etc compter jusqu 50 comparer des collections d ob jets compter de 2 en 2 et de 10 en 10 m mo riser le r pertoire additifjusqu 9 9 r soudre des probl mes additifs simples Ecriture recopier des mots et des phrases en respectant la forme et la gran deur des lettres Durant l ann e scolaire les enseignantes ont travaill en se fixant galement des objec tifs relevant de facteurs environnementaux Po
50. pas d int r t pour les autres et ram ne tout v nement lui Ex un l ve raconte avoir mang au restaurant Marco dit haute voix que lui il aura aussi t au restaurant N a pas de relations privil gi es avec ses pairs A des relations privil gi es avec cer tains adultes Travail en duo avec l enseignante Camarades de classe bien veillants particu li rement les filles L enseignant qui reformule explique les relations Participation sociale G rer et ex cuter une t che unique simple o complexe ou plusieurs t ches ensemble ou l une apr s l autre avec des pairs impliqu s dans une ou plusieurs tapes du travail participer l laboration d une d cision commune et son choixen articulant et communiquant son point de vue participer la construction de r gles facili tant la vie et l int gration l cole et les appliquer S occuper des autres s investir dans des activit s ludiques r cr atives de loisirs jeux sports etc participer la vie sociale en se reconnaissant comme membre d un groupe d une communaut et en prenant conscience de son r le Dans le groupe se met en retrait ou s agite Dans les jeux de soci t peu int ress par les autres il veut gagner Vient de commencer un cours de judo A des difficult s jouer avec les pairs Pr sence de l adulte qui cadre rappelle les r gles de comportement et de fonctionne ment
51. personne physique cognitive affective dans une t che donn e pour atteindre un but p 2 Source Rigal R 1996 Education motrice de l enfant de 4 11 ans support de cours Acc s http www er ugam ca nobel r17424 consult le 24 02 2012 Affect Le mot affect se d gage du latin affectus sentiment D s le XVe si cle il se retrouve en ancien fran ais il indique une disposition une humeur un tat compos d motions de senti ments Actuellement il devient un terme par ticulier au langage psychanalytique Or Freud l a emprunt la psychologie allemande o affekt d signe tous les aspects de la vie affective au sens le plus large o sentiments sensations motions et passions entra nent un tat affectif agr able ou p nible p 122 Source Krymko Bleton I 1984 Le d ve loppement affectif normal de l enfant et de l ado lescence Montr al Ga tan Morin d Affectivit L affectivit est le c t moteur et dyna mique de la personne C est un ph nom ne intime mais aussi social C est le lien cr par l histoire personnelle de chaque sujet le lien qui l unit aux autres L histoire du sujet est faite d identifications successives tant t r ussies tant t manqu es Ces identifications condition nent en retour la qualit du dialogue motionnel de chaque sujet avec les autres p 123 Source Krymko Bleton I 1984 Le d ve loppement affectif normal de l enfan
52. premier concerne le signalement d l ves en difficult 48 La grille m a servi comme ressource par rap port des questions ou des demandes de signa lement de mes coll gues Elle a notamment contribu la discussion autour des facilita teurs ou des obstacles qui sont per us parfois diff remment Le second r f re l labora tion des projetsp dagogiques Les projets r dig s ont t discut s avec les enseignantes titulaires de classe plusieurs remarques m ont t donn es quant ces projets de rapport densit et r p tition de certaines choses am liorer et en m me temps mise en avant de ces l ments de mani re claire pertinence et finesse des observations qui sont partag es voire affin es En cinqui me lieu comme outil de suivi notamment dans le cadre des transitions sco laires La grille peut tre reprise d une ann e sur l autre permettant d assurer la continuit Dans le cas de Salom l enseignante de renfort p dagogique estime que la grille est un point de d part pour l valuation de la situation au moment o l l ve changera d environnement c est dire d s la rentr e scolaire au cycle pri maire et avec une nouvelle enseignante EXEMPLES D UTILISATION CONCLUSION Nous souhaiterions conclure la r daction de ce Manuel d utilisation en nous adressant celles et ceux qui seront amen s travailler dans un contexte d cole inclusive Le recours
53. stigmatisation comme le rappelle Fougeyrollas 1998 p 11 qui a fond la cr ation d une classification appli cable tous Ici aussi comme dans la CIF le cadre th orique insiste sur le fait que les change ments sont possibles dans le temps et selon les contextes non pas ense concentrant exclu sivement sur les composantes personnelles comme l ont fait le mod le biom dical classique et souvent celui de la r adaptation ou de l adap tation centr e sur la modification de l individu mais en d construisant le processus de pro duction de l exclusion sociale Fougeyrollas 1998 p 21 Une dynamique de changement est toujours possible Il s agit alors de modifier l organisation socio conomique d agir sur les attitudes et les repr sentations sociales de d velopper la mise en uvre des perspectives de design universel de rendre disponibles les ressources et services adapt s et compensa teurs des diff rences fonctionnelles et d adap ter les modes de r alisation des habitudes de vie Fougeyrollas 1998 p 21 Les change ments politiques les nouveaux financements de programme les attitudes du r seau social sont d terminants Tout comme la classification internatio nale de l OMS le PPH nous oblige prendre en consid ration non seulement les variables li es au sujet mais galement les variables environ nementales dans une perspective d assurance de l exercice des droits et de l galit
54. suspendu Soit ne pas tre rattach D une mani re g n rale l ind pendance d signe l absence de relations de cause effet d influence de contrainte ou de coordination entre diff rentes choses ou v nements L ind pendance est aussi le refus de toute suj tion relation de d pendance pression ou contrainte Exemple l ind pendance d esprit d opinion Termes connexes autod termina tion autonomie Source www toupie org Dictionnaire index html consult le 21 02 2012 M M moire Acourt terme aussi d nomm e de travail Si l attention a t port e sur l information transmise par le r cepteur cette information peut alors tre affi ch e dans la m moire court terme pendant une courte p riode de temps n cessaire au cerveau pour la traiter et l interpr ter Le cerveau pourra alors d cider si l information est suffisamment importante pour tre conserv e de fa on permanente p 481 Source Godefroid J 1993 Les fondements de la psychologie Science humaine et science cognitive Qu bec Ed Etudes Vivantes Vigot Ce type de m moire est caract ris par a la dur e du maintien de l information la disposition de l organisme qui peut varier de 10 60 secondes b sa capa cit retenir un certain nombre d infor mations diff rentes en m me temps entre 5 et 9 l ments Elle traite etemmagasine l information pendant l apprentissage p
55. travaillent comme renfort p dagogique de l ECES et qui se sont vus confront e s de nouvelles valeurs et injonctions politiques remettant en cause les pra tiques p dagogiques habituelles Un premier remerciement leur est d Ce travail n au rait pas pu se faire sans Christiane Bauer Lasserre Francine Brocher Christin Christine Gray et Serge Rickli qui nous ont accompagn es durant la r flexion et la construction de l outil Leurs interrogations leurs remarques leurs critiques constructives nous ont t pr cieuses Un second remerciement est adresser aux institutions qui ont soutenu ce projet la Haute cole p dagogique du canton de Vaud HEP VD et l Ecole cantonale pour enfants sourds ECES Une convention de collaboration entre la responsable de UER de P da gogie sp cialis e Chantal Ti che Christinat et le directeur de l ECES George Hoefflin a permis de d gager les ressources humaines n cessaires pour mener bien ce projet D l gu es par nos institutions respectives nous avons ainsi pu promouvoir et assurer le suivi des travaux durant l ann e 2011 2012 VIVIANE GUERDAN professeure formatrice UER PS HEP VD Lucia PoLLi doyenne du renfort p dagogique ECES Note des auteures Cet instrument est consid rer comme une premi re dition susceptible d tre ajust e au gr des remarques et suggestions des utilisatrices et utilisateurs 4 REMERCIEMENTS INTRODUCTION Pour comprendre l
56. v rifier la compr hension de la t che ex cuter gt montrer comment faire exemplifier et mod liser reformuler et utiliser un vocabulaire simple pour permettre l l ve de comprendre ce qu il avait faire et comment le faire anticiper et expliquer le travail mener et les attentes travailler en individuel avec lui notam ment avant de partager en groupe pr senter des t ches concr tes simples et de courte dur e d couper les activit s et les r p ter organiser des activit s qui font appel l invention et le jeu symbolique formuler une consigne la fois guider l l ve dans la d marche et la proc dure de travail installer des rituels gt recourir l criture script et la m thode Borel Maisonny anticiper certaines frustrations en donnant des indications sur les proc dures et sur l activit cognitive cr er un espace restreint et un cadre temporel clair par exemple utiliser une minuterie annoncer la dur e de l activit visualiser le d roulement du temps illustrer le d roulement des activit s etc servir de mod rateur dans les inte ractions sociales verbaliser les mo tions et les r actions de chacun des interlocuteurs rappeler r guli rement le cadre et les r gles de comportement Ces divers facteurs aident l enfant mobi liser ses savoirs ses capacit s de r flexion et son attention En outre
57. ADOLESCENT CORPS Mouvement et fonctionnement psychomoteur Mouvements et mobilit Bouger des parties du corps visage yeux bouche cou tronc bassin membres sup rieurs et inf rieurs Mouvoir son corps dans l espace changer de position locomotion marcher et se d placer sauter courir grimper etc Utiliser ses mains ses pieds motricit fine globale ramasser saisir manipuler l cher utilisation des mains et des bras tirer pousser lancer attraper etc des pieds d placer des objets avec les pieds soulever porter d placer des objets Fonctionnement de l en fant de l adolescent Laisance corporelle de S s est accrue Elle se d place dans la classe sans heurter ou faire chuter des objets S utilise le mat riel scolaire usuel crayon pinceau ciseaux stylo colle etc avec habilet S a eu des difficult s dessiner des ufs elle a trac un saucisson la recti fication de son dessin a t peu ais e Facilitateurs environnementaux En psychomotricit travail pour am liorer la souplesse du bassin Il peut arriver que l adulte enseignante titulaire ou de renfort p dagogique guide et accompagne indi viduellement S quand elle dessine ou crit Obstacles environnementaux Contr le neuromoteur et psychomoteur Mobilit des articulations amplitude et facilit de mouvement stabilit des articulations R gulation tonico motrice force et
58. DU RENFORT PEDAGOGIQUE 27 A INFORMATIONS PR ALABLES 28 EXEMPLES D UTILISATION B FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX CARACT RISTIQUES DE L ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Facteurs environnementaux Ir Facilitateurs Multiplicit de mesures existantes accord es au fil du temps Obstacles Double mesure classe COES et inter vention RP et mobilisation de mesures suppl mentaires pour lui Intervention de la conseill re Ecole Famille Essoufflement de l quipe sco laire apr s plusieurs ann es d adaptation Classe petit effectif Camarades de classe compr hensifs Adaptation de sa place assise seul et proche de l enseignante a Une des deux enseignantes de classe b n ficie d une exp rience profession nelle avec des l ves polyhandicap s c Adaptation du programme niveau CYP 1 Ire ann e d Disponibilit des deux enseignantes de classe pour les entretiens avec la RP a Pr sence de la conseill re Ecole Famille et de la rythmicienne aux r seaux b Participation des parents Parents coop rants se rendent aux rencontres et se mettent disposition de l cole INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 29 C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT CORPS Mouvement et fonctionnement psychomoteur Mouvements et mobilit Bouger des parties du corps visage yeux bouche cou tronc
59. FONCTIONNEMENT SOMATIQUE R f rences CIF EA R f rences PPH Cat gories Fonctions vestibulaires b 2350 2351 2352 Fonctions tactiles b 265 Aptitudes 4 3 5 Fonctions visuelles b 2100 2101 2102 Syst me organique 3 Aptitudes 4 3 1 1 4 3 1 12 Fonctions auditives b 230 Aptitudes 4 3 2 Syst me organique 2 Fonctions proprioceptives senso rielles associ es la temp rature et autres stimuli la douleur Fonctions proprioceptives b 260 Fonctions sensorielles associ es la tem p rature et d autres stimuli b 270 Sensation de douleur b 280 Aptitudes 4 1 4 2 4 3 Autres fonctions sensorielles du go t de l odorat Go t b 250 Odorat b 255 Aptitudes 4 3 3 4 3 4 Etat de vigilance et sommeil Fonctions de la conscience b 110 Fonctions du sommeil b 134 Aptitudes 1 1 1 1 1 2 Fonctions du syst me respiratoire du syst me digestif Syst me respiratoire b 440 450 455 460 Syst me digestif b 510 515 525 530 535 Aptitudes 4 1 6 1 6 2 7 Syst me organique 5 REMARQUES Les cat gories de ce domaine rel vent des perceptions sensorielles distinguer des perceptions intentionnelles qui margent de la cognition et des sensations qui concer nent le rapport soi 12 Certains de ces items concernent plus particuli rement des l ves polyhandicap s comme par exemp
60. INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE SEPTEMBRE 2012 MANUEL D UTILISATION D partement de la formation de la jeunesse et de la cul Service de l enseignement 1014 Lausanne yp sjoqnp2 0w auuesne y SIOANA DAVW TABLE DES MATI RES REMERCIEMENTS INTRODUCTION Chapitre1 R F RENTIELS ET MOD LES TH ORIQUES 1 1 La Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la sant CIF 1 2 La classification qu b coise Processus de production du handicap PPH 1 3 Le Plan d tudes romand PER Chapitre 2 CONSTRUCTION DE L INSTRUMENT 2 1 Partie A Informations pr alables 2 2 Partie B Facteurs environnementaux caract ristiques de l environnement scolaire 2 3 Partie C Situation de l enfant l adolescent Chapitre 3 L INSTRUMENT 3 1 Choix des indicateurs 3 2 Structuration de l instrument Chapitre 4 FONDEMENTS ET MODALIT S D UTILISATION DE L INSTRUMENT 4 1 Les fondements d utilisation de l instrument 4 2 Modalit s d utilisation de l instrument Chapitre 5 EXEMPLES D UTILISATION 5 1 Marco 5 2 Salom 5 3 Apports de l instrument CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE GLOSSAIRE INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 17 17 22 25 24 27 21 40 47 49 51 55 REMERCIEMENTS Cet instrument d observation est n gr ce aux questionnements d enseignant e s sp cialis e s qui
61. Obstacles environnementaux Strat gies d apprentissage Processus et connaissances m tacognitives a Strat gies cognitives analyser la situa tion s lectionner les informations perti nentes et pour cela percevoir les l ments d terminants du contexte et les liens qui les unissent reconnaitre les ressemblances avec des situations proches distinguer ce qui est connu de ce qui reste a d couvrir organiser les donn es entre elles laborer une r ponse b Strat gies affectives maintenir sa moti vation sa concentration contr ler son anxi t g rer son stress contr ler son impulsi vit pers v rer dans la gestion d une t che d velopper son go t de l effort c Strat gies de gestion Organiser et g rer son temps les ressources mat rielles recourir au soutien des personnes pairs professeur d Processus m tacognitifs Anticiper la marche suivre planifier l activit se don ner un objectif et les moyens de l atteindre faire des choix parmi plusieurs moyens et opter pour une solution parmi un ventail de possibilit s choisir la m thode ad quate examiner la pertinence des choix valuer les r sultats effectuer un retour sur les tapes franchies percevoir et analyser les difficult s rencontr es r ajuster sa strat gie flexibi lit cognitive apprendre de ses erreurs identifier les facteurs de r ussite Adopter une d marche r flexive face une situation
62. UMENT D OBSERVATION L USAGE DES E SEIGNANT E S DU RENFORT PE DAGOGIQUE 31 C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT SUITE COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Fonctionnement de l enfant de l adolescent Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Pens e et raisonnement La pens e rapidit du processus mental sa coh rence et sa logique contenu de la pen s e id es contr le de la pens e Le raisonnement fonctions relatives au d veloppement cognitif de la repr sentation du savoir du raisonnement acc s au sym bolique imagination et images mentales activit s de faire semblant diff renciation entre signifi s le r el et signifiants les symboles et signes acc s la pens e pr op ratoire acc s la pens e op ratoire concr te acc s la pens e op ratoire for melle Piaget formulation et manipulation d id es concepts et images qui font appel la pens e abstraite capacit d mettre des suppositions hypoth ses Le processus de pens e est influenc par son sentiment de se sentir en s curit Il prouve un sentiment d ins curit permanent Imagination d bordante et difficult la contr ler lors de jeux symboliques Marco est souvent dans la pens e magique la question comment tu as fait pour trouver la r ponse au calcul il r pond Ca arrive tout seul avant
63. acilitateurs mis en place ont contribu aux progr s de Marco durant l ann e scolaire Le travail devra se pour suivre en portant une attention toujours cons quente aux facteurs qui rel vent de la relation l adulte et des soutiens p dagogiques A l avenir il sera important de viser l autonomisation de Marco dans les t ches scolaires en diminuant progressivement l intervention de l adulte en individuel en augmentant la distance relation nelle avec ce dernier et en favorisant l interac tion et la collaboration avec les pairs d observation puis un projet p dagogique pr cis et applicable l ann e suivante au Cycle Primaire Lenseignante de renfort a travaill en relisant les items de la grille et en observant l enfant avec des va et vient r guliers entre l outil d observation et l observation de l l ve La grille a t remplie pour la plupart des items par l enseignante de ren fort p dagogique Cette derni re a consult l ensei gnante titulaire quelques reprises seulement Au vu des questionnements de l cole l en seignante de renfort a d cid de se concentrer sur l observation des Facteurs environnemen taux caract ristiques de l environnement sco laire Il tait important de signaler les actions envisag es par l cole et la classe pour rendre possible la participation de cette fillette la vie scolaire en vue de favoriser son maintien dans une classe r guli re L quipe a pu
64. activit s sportives Le travail en psychomotricit visant am liorer la sou plesse du bassin est important L adulte doit tre attentif la posture de l enfant devant son pupitre afin de lui garantir une position assise confortable Parfois l adulte aide ou guide Salom pour la tenue du crayon L organisation en classe permet chaque l ve d avancer son rythme par plan de travail individuel Il faut veiller ne pas surcharger Salom et la fati guer excessivement Par contre le niveau sonore li aux acti vit s en ateliers et le rythme soutenu peuvent faire obstacle puisque Salom se fatigue rapidement Progr s de l l ve Salom a r alis beaucoup de progr s durant ces derniers mois dans les domaines de la pr criture la pr lecture la logique et la socialisation Son aisance corporelle s est am lior e et elle se d place avec facilit dans la classe Perspectives Un des buts nonc au d but de l observa tion de l enseignante sp cialis e tait de faire connaissance valuer les besoins en ensei gnement sp cialis et faciliter la transition au Cycle Primaire 1 Suite l observation men e il para t judicieux de d marrer l ann e scolaire 2012 2013 en maintenant les deux p riodes hebdomadaires de renfort p dagogique Apr s quelques semaines au CYP1 un point sur la situation permettra de d finir si la mesure doit tre suspendue maintenue ou augment e Le context
65. age et le d veloppement des repr sentations visuo spatiales maintenir son attention sur une t che faciliter son int gration dans le groupe classe Date s des observations p riode d observation de f vrier avril 2012 raison d une moyenne de 2 p riodes Nom et pr nom de l enseignant e de renfort p dagogique France Untel B FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX CARACT RISTIQUES DE L ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Facteurs environnementaux Syst me scolaire lois dispositifs r gle ments services normes sociales etc Facilitateurs Loi en faveur de l int gration des personnes en situation de handicap financement par l assu rance invalidit de traitements sp cifiques sa maladie invalidante loi scolaire cantonale qui pr voit des am nagements pour l ves ayant une maladie Obstacles L int gration des l ves en situation de handicap dans le syst me r gulier est une pratique relativement r cente max 10 15 ans Etablissement contexte g ographique architecture projet d tablissement charte ressources disposition ser vices de soutien aux enseignants PPLS m diateur supervision etc exp riences ant rieures d int gration etc Le Directeur et le Conseil de direction sont favo rables l int gration d l ves en situation de handicap Pour se rendre l cole S n a pas besoin de prendre un moyen de transport public Classe emplacement dans l tablissemen
66. ainsi tre rassur e sur le bien fond de ce qu elle avait d j mis en place au niveau du contexte scolaire et qui avait favoris l int gration de Salom La situation de l l ve a t analys e dans les domaines suivants Corps sensorialit et fonctionnement somatique Corps mou vement et fonctionnement psychomoteur et Cognition fonctionnement mental et appren tissages Les autres ne rel vent pas de pro bl matiques particuli res pour Salom et pour l cole l enseignante sp cialis e ne rapporte pas d observation pour ces domaines EXEMPLES D UTILISATION A INFORMATIONS PR ALABLES Date de naissance 01 06 2005 Langue s fran ais Cycle Cycle Initial CIN2 g n tique hebdomadaires Nom et pr nom de l l ve DUPONT SALOME Lieu de scolarisation campagne vaudoise Suisse Mesures en plus de l enseignement ordinaire p dagogiques th rapeutiques m dicales mesures d assistance ou d accueil etc suivi du m decin p diatre physioth rapie psychomotricit ergoth rapie Personne ayant fait la demande de renfort p dagogique la Direction de l tablissement scolaire Raisons de la pr sence du renfort p dagogique enseignement sp cialis probl me de sant maladie chronique Attentes et ou demandes de l quipe vis vis du renfort p dagogique peu d finies d apr s la demande crite l aide est demand e pour am liorer les strat gies d apprentiss
67. aire obs tacle ou tre un facilitateur contextuel etc Partie C Situation de l enfant l adolescent Cette partie de l outil permet d analyser le fonctionnement de l l ve et de le mettre en relation avec les facteurs environnementaux facilitant ou faisant obstacle son projet sco laire C est par l attention port e au fonction nement de l l ve en prenant conscience de mani re d taill e des l ments facilitateurs et des l ments faisant obstacle son int gration que les enseignant e s titulaire et sp cialis e vont pouvoir laborer un projet p dagogique adapt en consid rant non seulement la situa tion de l l ve mais aussi celle de la classe et du contexte dans sa globalit En structurant de la sorte l observation les enseignant e s pourront d finir avec l l ve si possible les priorit s d intervention Pour remplir la partie de l outil consacr e au Fonctionnement de l enfant l adolescent il est n cessaire d avoir une vision globale de 24 FONDEMENTS ET MODALIT S D UTILISATION DE L INSTRUMENT la grille et donc d avoir l esprit les divers domaines de d veloppement En effet il est pos sible qu un comportement soit en lien avec plu sieurs cat gories de la grille Lobservateur doit donc affiner son regard et valuer dans quel registre le comportement se manifeste Nous pensons par exemple aux cat gories Rapport soi et Rapport aux autres lesquelles sont
68. anxi t g rer son stress contr ler son impulsivit pers v rer dans la ges tion d une t che d velopper son go t de l effort c Strat gies de gestion Organiser et g rer son temps les ressources mat rielles recourir au soutien des personnes pairs professeur d Processus m tacognitifs Anticiper la marche suivre planifier l activit se don ner un objectif et les moyens de l atteindre faire des choix parmi plusieurs moyens et opter pour une solution parmi un ventail de possibilit s choisir la m thode ad quate examiner la pertinence des choix valuer les r sultats effectuer un retour sur les tapes franchies percevoir et analyser les difficult s rencontr es r ajuster sa stra t gie flexibilit cognitive apprendre de ses erreurs identifier les facteurs de r us site Adopter une d marche r flexive face une situation faits informations actions opinions etc e Connaissances m tacognitives Justi fier le choix de la m thode de travail dans l ventail des possibles en donnant ses raisons et ses arguments analyser le travail accompli en reformulant les tapes et les strat gies mises en uvre s auto valuer reconsid rer son point de vue remise en question et d centration de soi a SiS aboutit une fausse hypoth se elle est capable d en tirer des conclusions pertinentes et d acc der la r solution du probl me b S est motiv e
69. camarades verbal ou non verbal Dans un premier temps il interpr te n gati vement ce qu il per oit La construction des phrases est correcte La formulation est soign e c L motion peut entraver interaction impolitesse ou col re Interroge continuellement adulte Il peut tre la imite de l impolitesse motion prend le dessus Difficult ajuster sa commu nication Ex donne un coup enseignante pour expliquer qu il a re u un coup d Consulte volontiers les livres des imagiers La pr sence de l adulte et ses encouragements ses soutiens verbaux La reformulation et l utili sation vocabulaire connu et simplifi Ladulte sert de mod rateur a Vitesse de communica tion de l environnement Langage Capacit de reconna tre identifier diff rentes formes d expression orale crite plastique musicale m diatique gestuelle et symbolique Capacit de produire des messages signi fiants sous forme de langage parl crit des signes et gestuelen respectant les r gles et les conventions propres aux langages utili s s choisir et adapter un ou des langages pertinents signes symboles et autres com posantes du langage en tenant compte de l intention du contexte et des destinataires D veloppement des comp tences permet tant d acqu rir des mots simples ou le sens des symboles de combiner des mots pour faire des phrases pour acqu rir la syntaxe
70. ch marche course saut lancer etc La coordination oculo manuelle motricit fine est une coordination des mouvements INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT PEDAGOGIQUE 55 faisant intervenir la main en relation avec la vision criture lancer dans une cible Source Rigal R 1996 Education motrice de l enfant de 4 11 ans support de cours Acc s http www er uqam ca nobel r17424 consult le 24 02 2012 D D marche spastique D marche en fauchant de l h mi pl gique Elle est caract ristique le membre inf rieur en extension d crivant chaque pas un arc de cercle plus ou moins vident mais dans tous les cas la pointe du pied et son bord externe viennent racler le sol Source www cen neurologie fr 1er cycle propedeutique analytique troubles index phtml consult le 14 08 2012 Dominance lat rale La lat ralit correspond l tat d asy m trie fonctionnelle au niveau des segments qui se traduit par une pr valence d un c t sur l autre dans l utilisation d un segment lors de conduites spontan es ou dirig es la lat ralisa tion correspond au processus de mise en place de la lat ralit p 18 Source Senn B amp Wittgenstein A F 2009 Linvestigation psychomotrice Guide de passation Cours investigation psychomo trice HETS Gen ve Fili re Psychomotricit E Emotion Etat affectif donc comportant des
71. chez l enfant Encyclop die M dico Chirur gicale Editions Scientifiques et M dicales Elsevier SAS Paris tous droits r serv s Psychia trie 37 201 F 10 P diatrie 4 101 H 30 16 p Acc s http www em consulte com article 20758 troubles psychomoteurs chez l enfant consult le 15 08 2012 BARREYRE J Y amp PEINTRE C 2004 Evaluer les besoins des personnes en action sociale Enjeux m thodologie outils Paris Dunod CDIP 2007 Accord intercantonal sur la collaboration dans le domaine de la p dagogie sp cialis e Acc s http www edudoc ch static web arbeiten sonderpaed kommentar_f pdf consult le 02 09 2011 CSPS 2011 La PES Objectifs bases th oriques et description de la proc dure Acc s http www csps ch fr Plate forme dinformation pour la pdagogie spcialise en Suisse Procdure dva luation standardise PES Documents explicatifs page34390 aspx consult le 10 10 2011 CIIP 2010 Plan d tudes romand Version 2 0 Cycle 1 Capacit s transversales Formation g n rale Neuch tel CIIP 55 p Acc s http www plandetudes ch consult le 12 09 2011 FOUGEYROLLAS P CLOUTIER H BERGERON J ST MICHEL G 1998 Classification qu b coise Processus de production du handicap Qu bec R seau international sur le processus de produc tion du handicap RIPPH SCCIDIH 166 p FOUGEYROLLAS P 2010 La funambule le fil et la toile Transformations r ciproques du sens du handicap Un
72. cice inconnu ex fiche avec une nouvelle pr sentation R p ter lorsque l adulte montre ou demande R alisation de t ches et routines accom plissement d actions simples ou complexes Entreprendre et mener terme une t che simple une t che complexe des t ches multiples g rer et mener bien la routine quotidienne Capable de mener terme une t che simple Par exemple une fiche avec des additions D bute dans la t che com plexe Par exemple tableau double entr e La pr sence de l adulte son aide attention mise sur la fiche et sur Marco anticipation des frustrations en le guidant Ex lors de l ex cution de la t che donner des petites indications Regarde ici recompte c est bien termine cette fiche etc Autres 34 EXEMPLES D UTILISATIO C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT Communication et langage Fonctionnement de l en fant de l adolescent Facilitateurs environnementaux Obstacles environnementaux Voix et parole Production et qualit des sons vocaux articulation des sons voyelles consonnes fluidit et rythme de la parole vocalisations diverses Parle fort Il a de la peine moduler le timbre de sa voix Difficult prononcer le phon me j comme dans jardin et le phon me ch comme dans chat M thode Borel Maisonny Communication a Recevoir des messages r agir la voix humaine compre
73. cript Le grand espace Le groupe entier d l ve de la classe 12 enfants Contr le neuromoteur et psychomoteur Mobilit des articulations amplitude et facilit de mouvement stabilit des articulations R gulation tonico motrice force et tonus musculaire des divers membres du corps endurance musculaire contractions involontaires des muscles tremblements st r otypies et pers v ration motrice etc Adaptation pos turale contr le postural garder une position contr le de l paule du coude du poignet et des doigts Comportements li s aux difficult s de contr le psychomoteur dominance manuelle et lat rale bouger et parler lentement diminution des gestes et de la spontan it excitation agitation d marche spastique rigide etc Marco ne pr sente pas de difficult s dans ce domaine Dominance lat rale Usage des mains et pr f rence manuelle usage des yeux et des membres et pr f rence lat rale Marco ne pr sente pas de difficult s dans ce domaine Soins personnels Se laver s habiller aller aux toilettes manger boire reconna tre ses besoins en mati re de sant Marco ne pr sente pas de difficult s dans ce domaine Autres 30 EXEMPLES D UTILISATIO C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Fonctionnement de l enfant de l adolescent Facilitateur
74. cune des parties de l instrument 4 1 Les fondements d utilisation de l instrument Il est essentiel que les professionnels puissent s interroger sur les diff rents aspects du fonctionnement de l l ve et sur les condi tions de son int gration l cole Nous faisons notamment r f rence l accueil qui lui est fait au sein du groupe l organisation de l tablis sement sans oublier le cadre l gal qui joue un r le important dans l adaptation des milieux scolaires aux besoins particuliers de chacun Cet outil est donc usage p dagogique et n est pas un instrument de diagnostic m dical bien qu il porte sur des aspects qui peuvent se situer l intersection du p dagogique et du m dical La grille peut tre utilis e pour valuer les besoins des l ves fixer des axes prioritaires et d velop per des interventions suivre les progr s de l l ve de fa on diachronique faciliter la r daction d un rapport ou d un projet p dagogique 4 4 4 L utilisation de l outil peut se faire de mani re assez libre et en compl ment d autres outils d observation et ou d autres supports la grille peut tre remplie dans son entier par l enseignant e sp cialis e avec ou sans la participation de l ensei gnant e titulaire les enseignant e s partenaires peuvent s accorder sur un domaine sp cifique observer et valuer dans le but d affi ner leurs connaissances leur compr
75. d obser vation Ainsi si un enfant pr sente des diffi cult s au niveau de l criture il se peut que celles ci soient dues 4 des probl mes de neuro motricit et ou de tonus musculaire et non a des difficult s de motricit fine Le d coupage des cat gories respecte celui pr sent dans la CIF EA et aussi celui des psy chomotricien ne s qui s attachent valuer la pr sence d ventuels troubles psychomoteurs Parmi ces troubles a les troubles du mouvement intention nel et de la coordination motrice dans lesquels on peut isoler les dyspraxies de d veloppement allant de la simple len teur dans les activit s motrices l incapa cit totale d apprendre certains gestes et les dysgraphies allant de l alt ration de l criture aux troubles spatiaux ou syn taxiques la r pugnance crire b les troubles du tonus musculaire dans lesquels on distingue les dystonies ou contractions musculaires anormales et inadapt es les syncin sies qui sont des contractions ou mouvements int ressant un ou plusieurs groupes musculaires et qui apparaissent dans des r gions non concern es par l ex cution du mouve ment premier les paratonies qui sont des anomalies du tonus de fond consis tant en une impossibilit r aliser sur commande la r solution musculaire c les mouvements psychomoteurs anor maux tels que tics et st r otypies motrices d les troubles de la dominance lat rale
76. du groupe Jeu en duo avec l adulte Autres NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 37 Bilan p dagogique Les donn es recueillies ont favoris la r daction d un bilan de fin d ann e scolaire par les enseignantes titulaires et de renfort p da gogique Ce bilan est un prolongement de la grille construit sur la base des trois parties de l instrument Informations pr alables Marco est un l ve de 9 ans ayant un parcours complexe pr sentant des difficult s cognitives et psychiques Il est suivi par un assistant social du service de la Protection de la Jeunesse plusieurs sp cialistes s occupent de lui et de sa situation Il a fr quent l cole r gu li re jusqu au mois de novembre de cette ann e scolaire et conjointement le Module d activit temporaire alternatif la scolarit MATAS durant le printemps pass il b n ficie d une s ance de rythmique par semaine suit une psy choth rapie une conseill re Ecole Famille assure le lien entre l institution et la famille Actuellement il fr quente une classe d en seignement sp cialis avec des p riodes de renfort p dagogique suppl mentaires La demande d aide a t faite par la direction de l tablissement d une petite ville vaudoise en raison de troubles du comportement et de grosses difficult s cognitives Les attentes de l enseignante titulaire vis vis du renfort p
77. e ou oignon La discrimination auditive est peu d velopp e et l entrave dans l apprentissage de la lecture et de l criture de mots simple Par exemple dans le mot v lo il dira qu il entend seulement le o La prononciation des graph mes ch et j n est pas correcte Bien que la motricit fine se soit d velopp e et am lio r e l criture li e pose probl me Marco est dans l attente que l adulte le guide Il a peu confiance en lui et dit souvent c est trop dur ou alors je ne sais pas 1Il a de la peine faire des choix C est vous qui d cidez Madame Pour travailler il a encore souvent besoin d tre accompagn d un adulte Facilitateurs environnementaux Pour optimiser le fonctionnement de Marco plusieurs facilitateurs ont t mis en place par les enseignantes Ces facilitateurs sont de deux ordres d une part ceux qui sont li s la relation et aux attitudes d autre part ceux qui rel vent des soutiens p dagogiques Sur le plan des attitudes et de la relation on constate l impact des facteurs suivants la pr sence de l adulte aux c t s de l l ve le fait de s adresser personnellement l l ve lors du travail en classe un regard bienveillant de la part des enseignantes l encouragement et les f licitations des enseignantes et des pairs Sur le plan des soutiens p dagogiques apport s par les enseignantes il s av re essen tiel de
78. e CDIP Terminologie uniforme pour le domaine de la p dagogie sp cialis e 25 octobre 2007 Acc s www edk ch consult le 24 02 2012 G Cognition Le mot cognition du latin cognoscere qui signifie conna tre renvoie la connais sance humaine ou animale sous ses diff rentes formes perception apprentissage m moire conscience attention intelligence L usage r cent de ce terme est rattacher aux d velop pements des sciences cognitives Source http le cercle psy scienceshu maines com definition Cognition consult le 21 02 2012 La cognition est un concept qui renvoie a l ensemble des processus mentaux intervenant dans l acquisition chez l individu de connais sances et de compr hensions comme la pen s e le savoir les souvenirs les jugements et la r solution de probl mes La cognition est en rapport avec les fonctions majeures du cerveau que sont le langage la perception l imagina tion et la planification Source www cours de psychologie fr cognition html consult le 21 02 2012 Connaissances m tacognitives La m tacognition d signe la r flexion que fait une personne sur les d marches mentales qu elle a utilis es lors d une activit d apprentissage m morisation raisonnement observation r solution de probl me etc Le pr fixe m ta indique bien qu il s agit d op rations mentales exerc es sur des op rations mentales La m tacognition consiste fai
79. e aux personnes handicap es de participer pleinement a tous les aspects de la vie sociale La question est donc de l ordre des attitudes ou de l id ologie elle n ces site un changement social CIF EA p 20 Ce r f rentiel tait un incontournable dans notre recherche de construction d un ins trument d observation Nous y tions incit es par l OMS elle m me laquelle affirme La CIF peut aider identifier quoi tient le principal probl me du handicap l environnement qui cr e une barri re l absence d un facilitateur la capacit limit e de l individu lui m me ou toute combinaison de ces facteurs Gr ce ces claircissements il est possible de cibler convenablement les interventions ainsi que de suivre et de mesurer leurs effets sur les niveaux de participation CIF EA p 268 Le syst me classificatoire permet en effet d analyser les situations relatives au fonctionne ment humain en centrant son attention tant sur le sujet que sur les facteurs contextuels Concer nant le sujet l observateur est invit porter son regard sur trois composantes l Organisme qui comprend deux classifications une pour les fonctions des syst mes organiques et une pour les structures anatomiques les Activit s et Participation qui couvrent la gamme com pl te des domaines d finissant les aspects du fonctionnement Les facteurs contextuels eux comprennent la fois des Facteurs personnels et des Facteurs env
80. e de l action l op ration qui est une action int rioris e via la pens e symbo lique qui permet de se repr senter quelque chose un signifi quelconque objet v ne ment etc au moyen d un signifiant diff renci langage image mentale geste symbolique etc De 445 ans apparaissent les pr concepts l enfant a des concepts rudimentaires des objets des personnes des v nements de son environnement proche Par exemple il sait qu un chien poss de 4 pattes et une t te mais il ne peut distinguer les individus d une m me esp ce il croira que le second chien rencontr 5 minutes plus tard est le m me que celui vu pr c demment par incapacit 4 reconnaitre que des objets semblables peuvent appartenir a une m me classe tout en demeurant des objets diff rents De 5 7 ans on assiste 4l mergence de la pens e intuitive l enfant r sout plusieurs probl mes correctement mais sans utiliser une logique appropri e son raisonnement reste centr sur les aspects perceptifs et est caract INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 59 ris par des erreurs dans les premi res classi fications par incapacit faire des liens entre diff rents l ments et tablir des relations d emboitement Sources Bee H amp Boyd D 2011 Les ges de la vie Psychologie du d veloppement humain 4 dition Saint Laurent Qu bec Editions du Renouveau p dagogique
81. e de la classe primaire sera un facteur important d valuation des besoins 5 3 Apports de l instrument En conclusion il ressort de ces deux exemples mais aussi de ceux que nous n avons pas retenus pour la r daction du manuel que l usage de la grille r pond aux exigences du m tier d enseignant sp cialis en contexte d cole r guli re Les t moignages r colt s aupr s des trois enseignant e s qui se sont pr t e s l exp rimentation de l instrument attestent de ses apports plus d un titre En premier lieu comme moyen pour affiner et structurer l observation Du fait de la richesse des indicateurs l utilisation de la grille a permis aux enseignant e s sp cialis e s d largir le champ de leur observation et de prendre en compte des l ments qui sinon leur auraient chapp Linstrumenta permis d af finer nos observations en nous centrant sur des aspects plus pr cis du comportement scolaire En second lieu comme guide pour la r flexion 4 mener sur le r le des facteurs envi ronnementaux obstacles et facilitateurs La grille a incit les enseignant e s contextuali ser les difficult s des l ves et relever les fac teurs qui renforcent leurs ressources Dans la situation de Marco les propos de l enseignante de renfort le soulignent explicitement l instru ment nous a oblig es modifier notre regard en faveur d une meilleure r flexion sur les obs tacles et les facili
82. econna tre des chiffres des signes et symboles arithm tiques d nombrer compter ordonner utiliser des op rations de base addition soustraction multiplication et sup rieures effectuer des calculs pour r soudre l nonc d un probl me Utiliser les outils informatiques et multim dias d couvrir et utiliser la technique de l criture et les instruments de la communication dans diverses disciplines langues fran ais arts math matiques et sciences de la nature R alisation de t ches et routines accomplissement d actions simples ou complexes Entreprendre et mener terme une t che simple une t che complexe des t ches multiples g rer et mener bien la routine quotidienne Autres NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 19 COMMUNICATION ET LANGAGE Voix et parole Production et qualit des sons vocaux articulation des sons voyelles consonnes fluidit et rythme de la parole vocalisations diverses Communication Recevoir des messages r agir la voix humaine comprendre des messages parl s simples complexes comprendre la signification des messages gestuels expressions visage posture corps mouvements mains des signes et sym boles publics panneaux signalisations etc des dessins et photographies pictogrammes photos etc des mes sages en langage des signes des messages crits Produire des messages faits de mots phrases vocaliser e
83. els les l ves coop rent l accomplissement des t ches d apprentissage les t ches assi gn es chaque groupe peuvent tre de niveaux cognitifs vari s mais g n ralement l ensei gnant fournit des consignes pour favoriser la coop ration et l interd pendance mutuelle entre les co quipiers d un groupe p 72 Source Legendre R 1993 Dictionnaire actuel de l ducation 2 dition Montr al Gu rin diteur et Paris Ed ESKA P dagogie frontale Dite aussi p dagogie magistrale cette p dagogie recoure un enseignement ax principalement sur la transmission verbale de connaissances d un agent un quelques ou plusieurs sujets p 521 Source Legendre R 1993 Dictionnaire actuel de l ducation 2e dition Montr al Gu rin diteur et Paris Ed ESKA L enseignant ma trise un contenu struc tur et transmet ses connaissances sous forme d expos c est le cours magistral qui laisse peu de place l interactivit avec l apprenant Source http www pedagogiegenerale blogspot com consult le 24 02 2012 58 P dagogie institutionnelle Dans une classe qui pratique la p dago gie institutionnelle le p dagogue organise la vacance du pouvoir il refuse de commander et de donner des directives afin que le groupe se donne lui m me des institutions et d ter mine ses propres objectifs Le p dagogue vise l autogestion et la d couverte de la dime
84. ement dans l tablissement adaptation de l environnement locaux lumi re son espace mobilier configura tion de la classe grandeur du groupe accessibilit du mat riel etc Aide technique Nutrition m dication mobilit communication transports etc Enseignement enseignant titulaire sp cialiste de renfort aide l enseignant a Exp riences ant rieures de l enseignant e s titulaire s avec des l ves ayant des besoins particuliers b Mat riel utilis p dagogies d velopp es frontale coop rative de projet par plan de travail institutionnelle de la r ussite etc didactiques style d enseignement enseignement diff renci c Adaptations du programme et des objectifs atteindre adaptation des valuations certificatives d Temps de concertation entre enseignant e s disponibilit R seau professionnel Professionnels de la sant et du social PPLS th rapeutes sp cialistes m decins ducateurs etc Participation des parents Fonctionnement relations attitudes communication des informations rythme des concertations etc Impact effet du r seau Autres ponow Entourage Soutiens relations et attitudes a de la famille et des proches b des pairs et des amis c autres personnes INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 17 Partie C Les indicateurs du fonction mation comporte des indicateurs choisis en
85. ement de Fonctionnement mental et apprentissages l enfant de l adolescent Facilitateurs Obstacles environnementaux environnementaux Attention Vigilance ou veil fixer son attention intentionnellement sur des stimuli sp cifiques attention divis e simultan e concentra tion sur deux stimuli ou plus en m me temps attention soutenue maintien concentration pour la p riode de temps requise d pla cement de l attention M moire M moire court terme imm diate de travail long terme m moire pisodique s man tique proc durale perceptive m ta m moire connaissance des proc dures de m morisation 22 L INSTRUMENT Chapitre 4 FONDEMENTS ET MODALIT S D UTILISATION DE L INSTRUMENT Comme mentionn pr c demment cet instrument s adresse aux enseignant e s Il a t con u dans un double but faciliter l ob servation et l valuation des comp tences des l ves dans un environnement scolaire et ser vir de support au dialogue instaurer entre les professionnels de l cole Encore faut il claire ment percevoir comment utiliser l instrument Le pr sent chapitre fait le point sur un certain nombre de points se r f rant cette question En premier nous pr cisons les fondements de son utilisation quels usages en faire quels principes respecter quels cueils viter En second nous abordons les modalit s d utilisa tion pour cha
86. eptions des dif f rentes parties de notre corps nos possibilit s INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 61 d expression travers notre corps les possibi lit s que nous avons de repr senter notre corps mentalement graphiquement p 17 Il est habituel de distinguer le corps per u p ex reconna tre la partie du corps touch e en la d signant initier un mouvement partir d une partie du corps verbaliser des sensations le corps connu p ex reconna tre montrer nommer les diff rentes parties du corps sur soi sur autrui reproduire des gestes et des postures sur ordre en imitation directe en imitation diff r e en miroir ou non le corps repr sent p ex dans le dessin du bonhomme travers la repr sentation du corps avec une corde sur le sol p 17 Source Senn B amp Wittgenstein A F 2009 Linvestigation psychomotrice Guide de passation Cours investigation psychomo trice HETS Gen ve Fili re Psychomotricit Sentiment Le terme sentiment renvoie la colo ration affective des contenus conscients ce qui fait appara tre les sensations ou les percep tions plaisantes ou d plaisantes Il s agit alors d tats plaisants ou d plaisants r sultant de sensations olfactives gustatives ou visuelles Il se peut aussi que ce soient des sensations qui proviennent de stimulations organiques aversives blessures maladies faim ou soif ou
87. erminer les mesures de p dagogie sp cialis e 4 mettre en place adapter les pratiques Dans sa volont de doter les can tons d un instrument commun la CDIP chargea un groupe d experts d laborer une Proc dure d valuation standardis e PES pour d terminer les besoins ducatifs particuliers chez des l ves lorsqu il appara t que les mesures dispens es jusqu ici dans le cadre de l cole ordinaire s av rent insuffisantes ou inappropri es Termino logie uniforme CDIP 2007 Cette proc dure doit permettre d acc der des mesures renforc es de p dagogie sp cialis e Le r f rentiel utilis pour l laboration de cette proc dure est la Clas sification internationale du fonctionnement de la sant et du handicap version pour enfant et adolescent CIF EA OMS 2007 Sur le plan international un m me d fi s est pos quels instruments utiliser pour accompagner le processus d int gration sco laire La CIF EA mais aussi la classification qu b coise Processus de production du handicap Fougeyrollas 1998 2010 se sont av r es pouvoir participer l laboration de pra tiques novatrices Un Symposium Internatio nal organis par le GIFFOCH3 intitul Han dicap et classification concepts applications et pratiques professionnelles qui s est d roul Lausanne en septembre 2010 a fait le point sur l tat d avancement des travaux entrepris dans divers pays Cet v nement a c
88. es il se doit d adopter une posture co syst mique centr e sur les capaci t s les ressources et les difficult s non seule ment de l l ve mais aussi de l environnement tant au niveau des apprentissages qu au niveau de la participation 4 la vie communautaire pour ce qui nous concerne ici l cole Nous reviendrons plus loin sur le cadre th orique r gissant cette posture voir chapitre 1 De nombreuses questions issues de cette volution ont surgi comment favoriser le changement de regard des enseignant e s pour passer d une aide centr e sur les difficul t s des l ves une aide bas e sur la prise en compte des l ves dans leur environnement Que faut il pour favoriser l int gration voire l inclusion scolaire Comment envisager les interventions Comment observer le fonction nement des l ves Comment valuer le niveau scolaire Quels apprentissages viser pour les l ves Comment construire et sur quelles bases un projet p dagogique adapt aux situa tions h t rog nes des l ves et tenant compte des possibilit s d am nagement de l environ nement Comment aider les enseignant e s de renfort p dagogique a laborer des interven tions dans ce contexte complexe de la classe r guli re en collaboration avec les enseignant e s titulaires Est il possible d adopter un lan gage commun Dans ce contexte de profonds change ments marquant l cole et avec ces questions l espri
89. es concepts comprendre et uti liser des concepts de base et complexes tels que taille forme quantit longueur m me contraire classification groupement r versi bilit s riation mesure dimensions corres pondance conservation temps espace Lire reconna tre et d chiffrer des sym boles formes ic nes caract res lettres de l alphabet mots et les lire haute voix comprendre des mots phrases textes comprendre et interpr ter des textes crits livres modes d emploi journaux Ecrire utilisation de mat riel pour l criture crayon craie pinceau transposer un son ou un morph me en un symbole ou un gra ph me transposer des mots ou des id es en mots ou phrases crits utiliser ou composer des symboles pour transmettre des informa tions compositions crites Calculer reconna tre des chiffres des signes et symboles arithm tiques d nombrer compter ordonner utiliser des op rations de base addition soustraction multiplication et sup rieures effectuer des calculs pour r soudre l nonc d un probl me Utiliser les outils informatiques et multim dias d couvrir et utiliser la technique de l cri ture et les instruments de la communication dans diverses disciplines langues fran ais arts math matiques et sciences de la nature A peur d apprendre il fait de la r sistance Je refuse je pr f re pas Observe et repro duit avec succ s les dessins qui
90. es r percussions sur les apprentissages et l organisation de la vie scolaire Lenseignante de renfort p dagogique est amen e faire une observation de l l ve en cours d an n e et valuer les besoins sp cifiques Il lui avait t demand de r diger un rapport d observation et d valuation des besoins p dagogiques afin de savoir si une mesure d enseignement sp cialis ambulatoire telle le renfort p dagogique tait pertinente L observation a pu se faire sur un laps de temps de deux mois et demi pour un total de 12 p riodes Lenseignante de renfort a eu acc s au dossier p dagogique et aux informations m di cales concernant la maladie sp cifique de Salom Utilisation de la grille La grille a t utilis e par l enseignante sp cialis e afin d toffer son observation et d es sayer de dresser un portrait le plus fid le et le plus complet possible des besoins sp cifiques de l l ve En prolongement elle a r dig un rapport 40 un exercice inconnu nouvelle notion ou nouvelle pr sentation qui limitent sa capacit de r flexion tre seul face la t che ce qui am ne Marco l ex cuter rapidement et m caniquement sans contr ler le r sultat et regarder s il a r ussi gt un camarade qui exprime de l opposi tion Marco se bloque et n est plus en mesure de poursuivre la relation Perspectives Ce bilan a fait ressortir l importance de l environnement p dagogique Les f
91. es r ponses pour accueillir en son sein la diversit des enfants quels qu ils soient En ce sens le centre de la probl matique n est plus seulement le d ficit de l enfant justifiant d une s gr gation n cessaire mais aussi l adaptation de l institu tion aux enfants et l ensemble de leur diver sit c est dire son accessibilit pp 127 128 Source Le Capitaine J Y 2008 La lon gue marche de l int gration la scolarisation Reliance 27 127 129 Ainsi en se concentrant sur le processus d apprentissage et son am lioration pour tous les enfants les capacit s de l enfant sont mises en lien avec les exigences de son environne ment et le facteur d ficience perd de sa pertinence Pour la CDIP des besoins ducatifs parti culiers existent chez des enfants avant le d but de la scolarit s il est tabli que leur d velop pement est limit ou compromis ou qu ils ne pourront selon toute vraisemblance pas suivre l enseignement de l cole ordi naire sans soutien sp cifique chez des enfants et des jeunes qui ne peuvent pas plus ou seulement partiellement suivre le plan d tudes GLOSSAIRE de l cole ordinaire sans un soutien suppl mentaire dans d autres situations o l autorit scolaire comp tente constate formelle ment de grandes difficult s au niveau de leurs comp tences sociales de leurs facult s d apprentissage ou de r alisation Sourc
92. es raisons qui ont conduit des professionnels souhaiter cons truire un instrument d observation partag e l usage des enseignants il nous faut nous repor ter au contexte dans lequel le projet est n Lorigine de ce projet est rechercher dans les changements sociopolitiques qui ont marqu depuis plusieurs ann es le monde de l ducation sp cialis e tant sur le plan international que national ou cantonal L cole est oblig e de r in terroger ses valeurs ses finalit s ses objectifs et donc ses pratiques compte tenu de nouveaux enjeux Ces enjeux ont pour nom Ecole pour tous Egalit des chances Int gration Ils touchent bon nombre de pays dont la Suisse Sur le plan international la D claration de Salamanque Unesco 1994 a marqu un tournant important en proclamant le droit des enfants des jeunes et des adultes ayant des besoins du catifs sp ciaux une ducation dans le syst me scolaire ordinaire Les personnes ayant des besoins ducatifs sp ciaux doivent pouvoir acc der aux coles ordinaires qui doivent les int grer dans un syst me p dagogique centr sur l enfant capable de r pondre ces besoins Tous les gou vernements sont exhort s adopter le principe d une ducation pour tous p vin Au niveau suisse la Loi en faveur de l limi nation des in galit s frappant les personnes handi cap es LHand entr e en vigueur le 1er janvier 2004 imposait aux
93. essus de production du handicap PPH Fougeyrollas et al 1998 Nous nous sommes galement r f r es au Plan d tudes romand PER CIIP 2010 pour y int grer les donn es relevant des Capacit s transversales et de la Formation g n rale Une pr sentation de ces r f rentiels contribuera clairer la nature de l instrument cr 1 1 La Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la sant CIF La Classification internationale du fonction nement du handicap et de la sant version pour enfants et adolescents CIF EA a t con ue pour documenter les caract ristiques de la sant et du fonctionnement de l enfant et de l adolescent en d veloppement et l influence des environnements qui l entourent Elle repose sur l int gration de deux mod les le mod le m dical dans lequel le handicap est per u comme un probl me de la personne cons quence directe d une maladie d un traumatisme ou d un autre probl me de sant qui n cessite des soins m dicaux four nis sous forme de traitement individuel par des professionnels et le mod le social dans lequel le handicap est per u comme tant prin cipalement un probl me cr par la soci t exigeant que des mesures soient prises en termes d action sociale pour introduire des changements environnementaux CIF EA p 19 20 La classification se r clame d une vision bio psycho sociale du fonctionnement qui est de
94. gard de cette t che Les connaissances m tacognitives renvoient au quoi qu est ce que je connais tandis que l autor gulation m ta cognitive renvoie au comment comment est ce que je l utilise p 247 Source Mongeau P Lafortune L Pallas cio R amp Allaire R 1998 Indice et structure de l autor gulation m tacognitive In L Lafor tune P Mongeau R Pallascio M tacognition et comp tences r flexives 1998 Montr al Les Editions LOGIQUES Cette deuxi me composante de la m taco gnition correspond aux habilet s m tacogni tives c est dire l utilisation et l adaptation des connaissances m tacognitives pour la gestion de l activit mentale Elle consiste en des activit s de planification de contr le et de r gulation au regard de l ex cution d une t che p 10 La planification apr s le trai tement des informations on pr voit les tapes de r alisation on se fixe un but on anticipe et choisit ses strat gies de r solutions en fonction de ce but on se donne des crit res d valuation Le contr le on surveille ce que l on est en train de faire on s assure qu on est en direction du but poursuivi on v rifie ses progr s on value la pertinence des tapes suivies des r sultats obtenus La r gulation suivant le r sultat des activit s de contr le on poursuit modifie arr te ou change de strat gie Source Lafortune L Jacob S amp H bert D
95. ic psychiatrique CFTMEA du p dopsychiatre valuation p dagogique de l instituteur sp cia INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 49 lis etc directement en lien avec sa discipline et ses r f rentiels professionnels Lobservation partag e consiste en l occurrence d crire une situation handicapante notamment du point de vue du fonctionnement intellectuel et psychique de la personne et de la r alisation des activit s de la vie courante dans le cadre de l environ nement dans lequel elle volue et au travers d indicateurs communs l ensemble des acteurs Toutes les informations n cessaires la construction d un projet de vie peuvent tre ren seign es et partag es par l ensemble des acteurs y participant pp 19 20 Le d fi du co enseignement L l ve fait par tie d un syst me dont les l ments sont inter d pendants Froidevaux 2011 nous le rappelle avec justesse aider l l ve surmonter ses dif ficult s ce n est pas tant agir de mani re cibl e sur l enfant mais mettre en place des mesures d aide pouvant impliquer l l ve la classe l en seignant titulaire et les parents L intervention ne peut tre pens e et pratiqu e sans une part importante de co enseignement Au nom de la valeur ajout e que repr sente ce co enseigne ment pour soutenir l inclusion scolaire d un l ve ayant des besoins ducatifs sp cifiques les
96. ient le recours des pratiques nouvelles Le d fi du changement de regard Dans une optique inclusive les difficult s d apprentis sage doivent tre consid r es comme li es au contexte issues de l interaction entre l l ve avec un programme scolaire donn et non plus comme r sultant de causes inh rentes au sujet La CDIP est claire l l ve n est plus voir comme un cas AI mais un l ve part enti re ayant des besoins ducatifs particuliers n cessitant des mesures de p dagogie sp cialis e adapt e L cole est renvoy e sa responsabilit premi re celle de tout mettre en uvre pour assurer la r ussite de chacun e Le regard port par len seignant e sur son propre travail s en trouve d s lors modifi il ou elle aura porter une atten tion toute particuli re aux actes p dagogiques poser aux relations d velopper avec les l ves ses attitudes l organisation de sa classe puisque les difficult s d apprentissages sont influenc es par des facteurs externes aux l ves Le d fi du travail en r seau et en partenariat Le travail en r seau est devenu un incontournable pour tout professionnel exer ant son m tier dans le champ scolaire et notamment dans le domaine de la p dagogie sp cialis e Associant plusieurs personnes dispers es dans une zone territoriale donn e et ayant des comp tences diff rentes et compl mentaires il s inscrit dans une logique de partena
97. ils de r f rences CIF EA PPH PER et sont transversales tous les domaines Lensei gnant e dans son relev d observation nomet tra pas d indiquer ce qui a trait cette com p tence en lien avec les diff rents domaines de fonctionnement de l l ve Lenseignant e tiendra compte de ces comp tences tant dans l observation que dans l laboration d un projet p dagogique Le chapitre suivant pr sente des exemples d utilisation de la grille INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 25 26 CHAPITRE 5 EXEMPLES D UTILISATION Les exemples choisis sont issus de l ex p rience de deux enseignantes sp cialis es de renfort p dagogique lesquelles ont utilis cet outil pour leur travail dans les classes de l en seignement r gulier Chacune d elle s est appro pri la grille de mani re diff rente et selon la situation rencontr e Le chapitre pr sente deux l ves Marco et Salom Pour chacun d eux nous d crivons la situation pr cisons l utilisation qui a t faite de la grille et exposons le bilan p dago gique qui en est issu ainsi que les perspectives ouvertes par ce dernier Le chapitre se termine par des consid rations portant sur les apports de l instrument 5 1 Marco Description de la situation La situation que nous rapportons ici est celle de Marco connu depuis dix mois par les enseignantes titulaires et de renfort p dago gique Un projet
98. ils lui procurent un senti ment de s curit qui augmente ses performances INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 39 Le travail en duo des deux enseignantes titulaire de classe et sp cialis e a t tout au long de l ann e une ressource et un facilitateur environnemental important pour la progres sion de cet l ve Obstacles environnementaux L observation a pu mettre en vidence des obstacles au fonctionnement de Marco un milieu scolaire francophone alors qu il est de langue maternelle portugaise les impr vus qui le mettent en col re et provoquent son indisponibilit pour les activit s scolaires la vitesse de communication au sein de la classe qui freine sa compr hension la taille de l espace par exemple la salle de gymnastique et la taille du groupe par exemple 12 enfants qui le d stabilisent gt une ambiance agit e Marco perd alors ses rep res et ses moyens cognitifs peut taper ou insulter des activit s de plus de 10 minutes plu sieurs t ches faire simultan ment 5 2 Salom Description de la situation Ce deuxi me exemple nous est pr sent par une enseignante sp cialis e qui intervient la demande d un tablissement scolaire r gulier Salom a sept ans Elle est arriv e en Suisse un an auparavant et sa famille a un statut de r fugi politique L enfant a une maladie invalidante sur le plan physique et qui a d
99. ironnementaux qui peuvent faire obstacle ou au contraire faciliter le fonction nement du sujet Chacune de ces composantes est constitu e de divers domaines l int rieur desquels l OMS a identifi des cat gories qui sont des unit s de classification Ceux et celles qui d sirent documenter les caract ristiques de la sant et du fonctionnement d un enfant ou d un adolescent se r f reront ces cat gories qui repr sentent autant de points de rep res permettant d enregistrer puis comprendre les probl mes manifest s par cet enfant ou adoles cent Pour construire notre instrument nous avons pris appui sur ces composantes et cat go ries comme nous le d montrerons au chapitre 2 1 2 La classification qu b coise Processus de production du handicap PPH Un second r f rentiel tait incontour nable la Classification qu b coise Processus de production du handicap PPH Ce mod le adopte lui aussi une vision interactionniste Une situation de handicap correspond la r duction de la r alisation des habitudes de vie r sultant de l interaction entre les facteurs personnels les d ficiences les incapacit s et les autres caract ristiques personnelles et les facteurs environnementaux les facilitateurs et les obstacles Fougeyrollas 1998 p 140 Il est noter que Fougeyrollas distingue le ph no m ne g n ral du handicap comme champ de r alit qui motive le d veloppement et l uti
100. iversit Laval Qu bec Les Presses de l Universit Laval FROIDEVAUX A 2011 Le co enseignement pour mieux soutenir les l ves en difficult Poli tiques de l ducation et innovations bulletin CIIP 25 28 30 LE CAPITAINE J Y 2008 La longue marche de l int gration la scolarisation Reliance 27 127 129 LHAND 2002 Loi f d rale du 13 d cembre 2002 sur l limination des in galit s frappant les personnes handicap es Loi sur l galit pour les handicap s Conf d ration suisse Acc s http www admin ch ch ch f rs c151_3 html consult le 15 04 2012 OMS 2007 Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la sant Version pour enfants et adolescents Gen ve OMS amp Paris CTNERHI ONU 2006 Convention internationale relative aux droits des personnes handicap es CRDPH New York ONU Acc s http www un org french disabilities convention convention_full shtml consult le 23 04 2007 Unesco 1994 D claration de Salamanque et cadre d action pour les besoins ducatifs sp ciaux acc s et qualit Paris Unesco Acc s http unesdoc unesco org images 0009 000984 098427f0 pdf consult le 20 04 2012 INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 51 52 GLOSSAIRE A Action motrice S rie d op rations ou d actions enchai n es lors d un mouvement volontaire et sol licitant la participation totale de la
101. l n coute pas la r ponse La pr sence de l adulte lui permet de mobiliser son attention dirig e et s lective S adresser personnellement lui S assurer qu il a compris ce qu on lui demande Qu il se sente en s curit Il n y a pas toujours un adulte disposition Quand l ambiance de la classe est agit e M moire M moire court terme imm diate de tra vail long terme m moire pisodique s mantique proc durale perceptive m tam moire connaissance des proc dures de m morisation M moire court et long terme d faillante m moriser les lettres sons travers les Alpha a va mais il peut avoir des blancs M me si un mot a t travaill il peut oublier et le regarder comme un nouvel apprentissage il d chiffre Ex mur il dit je ne sais pas Avec l aide de l adulte il peut retrouver des lettres et d chiffre lettre par lettre Le nouveau vocabulaire n est pas m moris s il est un peu distant de son v cu ex pive noisettes Il m morise le vocabulaire de son v cu tr s proche Ex le matin il salue et nonce le programme de mani re st r otyp e et pour se rassurer Les rituels et les activit s r p titives rassurent Marco et lui permettent de mobili ser ses capacit s Les impr vus Il se met en col re et n est plus disponible pour tra vailler et la m moire ne peut pas tre mobilis e NSTR
102. le l tat de vigilance et sommeil ou encore les fonctions du syst me respiratoire du syst me digestif CONSTRUCTION DE L INSTRUMENT CORPS MOUVEMENT ET FONCTIONNEMENT PSYCHOMOTEUR Cat gories R f rences CIF EA R f rences PPH R f rences PER CT et FG Mouvements et mobilit Changer la position du corps d 410 420 Porter d placer et manipuler des objets d 430 435 440 445 446 Marcher et se d placer d 450 455 460 465 Aptitudes 5 3 5 4 5 5 Coordination motrice et praxies Fonctions mentales relatives aux mouvements complexes b 176 Fonctions li es au mouvement b 760 761 770 Aptitudes 5 6 Contr le neuromoteur et psychomoteur Dominance lat rale Fonctions des articulations des muscles b 710 730 735 740 Maintenir la position du corps d415 Fonctions li es au mouvement invo lontaire b 750 755 765 Fonctions psychomotrices b 1470 1471 1472 Fonctions psychomotrices b 1473 Aptitudes 5 1 5 2 1474 Se laver d 510 Aller aux toilettes d 530 S habiller d 540 Mangeret boire d 550 560 Soins personnels Habitudes de vie 3 Sant et bien tre reconnaitre ses besoins fon damentaux en mati re de sant et ses possibilit s d ac tion pour y r pondre FG REMARQUES Bien qu il existe des liens troits entre sous cat gories celles ci sont dissoci es pour permettre un relev plus fin des faits
103. lement l habilet effectuer plus d une action ou plus d un traitement simultan ment La ma trise de ce type d attention exige de l l ve qu il puisse proc der une allo cation judicieuse et conomique de ses ressources cognitives et attentionnelles p 36 37 Source Gagn P P 2001 Etre attentif une question de gestion Montr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill Autonomie L autonomie est la capacit d une personne d cider mettre en uvre ses d cisions et satisfaire ses besoins parti INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 53 culiers sans suj tion autrui p 39 l autonomie n exclut en rien les relations d aide de consultation d entraide ou encore d interd pendance p 43 mais plut t les relations de suj tion de soumission ou de contraintes autrui p 44 nos suj tions varient en intensit selon les conduites cibles selon les contextes nos pr f rences valeurs et modes de vie p 53 Rocque et al 1999 distinguent deux formes d autonomie L autonomie directe qui est une forme d autonomie qui s exprime sans interm diaire de nature humaine ou mat rielle p 78 l autonomie assist e qui est une forme d autonomie qui s exprime l aide d un dispositif ou d am nagements du milieu destin s augmenter amplifier largir r guler ou r partir
104. liens entre les nouvelles connaissances et les anciennes ou entre les nouvelles connaissances elles m mes retrouver les informations d j acquises Il s agit de techniques et moyens personnels utilis s consciemment par l apprenant pour am liorer son traitement de l information toutes les tapes de celui ci de la r ception et enregistrement des stimuli strat gies li es l attention et l activation au d codage stra t gies de compr hension la m morisa tion et au rappel de l information strat gies de m morisation strat gies de rappel p 304 Source Vienneau R 2011 Apprentissage et enseignement Th ories et pratiques 2e dition Montr al Ga tan Morin diteur GLOSSAIRE Strat gies affectives ou motivationnelles Elles sont des strat gies d autor gulation que l l ve utilise pour augmenter ou conserver sa motivation accomplir une activit Il peut par exemple d cider de se fixer des objectifs court terme pour pouvoir valuer plus vite le chemin qu il a parcouru se convaincre de l importance de ce qu il a fait imaginer le r sultat final se donner ses propres d fis se r compenser la fin d un tra vail etc p 88 Source Viau R 1994 La motivation en contexte scolaire Bruxelles De Boeck Universit Strat gies organisationnelles Il s agit de strat gies de m morisation qui consistent donner une organisation quel
105. lit de cette classification et de son mod le explica tif d avec le concept situations de handicap d fini dans le mod le comme mesure de r alisa tion r duite ou perturb e des habitudes de vie Fougeyrollas 2010 p 153 Prenons un exemple une personne parapl gique sera en situation de handicap devant une rampe d escalier alors qu elle ne le sera pas devant un ascenseur le handicap d pend des conditions environne mentales On ne peut dire que cette personne est handicap e mais en situation de handicap des moments donn s de sa vie quotidienne Pour utiliser un exemple plus proche du monde scolaire un l ve pr sentant une grave dyslexie est en situation de handicap lorsqu il doit lire un texte mais ne l est pas lorsque l enseignant e donne des explications orales la classe Se r clamant d un mod le anthropolo gique le PPH n tablit pas de diff rence entre le d veloppement d une personne handica p e et celui d une personne valide Le processus de production du handicap n est pas une r alit autonome s par e d un mod le g n rique du d veloppement humain il met plut t en jeu une variation de possibilit s ouvertes par des relations dynamiques entre des variables biologiques fonctionnelles culturelles et physiques Fougeyrollas 2010 p 148 Cette conception s inscrit dans une perspective globale holistique syst mique cologique et de d
106. lui plaisent en g n ral des Superh ros Capable de reproduire soigneusement des lettres Pr f re crire en script Commence la copie diff r e Sait r p ter imiter des mots des comptines r p t es dans l imm diat Sait utiliser le Lexi data A des difficult s ex cuter des t ches nouvelles ou complexes Se rep re dans le calendrier Conna t les formes principales la notion plus petit plus grand gal S int resse la mesure Connait ais ment les notions droite et gauche S int resse l crit Reconnait les Alphas Connait la plupart des sons simples Reconnait quelques mots simples Peut transposer quelques sons en graph mes Sait compter jusqu 20 Sait d nombrer une collection Additionne avec les chiffres del 9 Additionne avec les doigts pour les nombres de 1 20 A laise avec l ordinateur allumer teindre choisir une activit changer d activit Ex cuter une t che simple et concr te cadr e dans le temps Imiter les camarades Ex r citer un po me il r p te en m me temps refuse de r p ter tout seul Le jeu symbolique est un moyen pour apprendre Les t ches routini res aussi Est capable de mesurer avec le soutien de l adulte montrer d o mesurer jusqu o mesurer En pr sence de la ma tresse de renfort p dagogique est d accord de d chiffrer des mots simples Bande num rique La r p tition Exer
107. me rythme que le groupe classe Obstacles environnementaux R alisation de t ches et routines accom plissement d actions simples ou complexes Entreprendre et mener terme une t che simple une t che complexe des t ches multiples g rer et mener bien la routine quotidienne Autres NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 45 Bilan p dagogique Informations pr alables L l ve g e de 7 ans fr quente la classe de Cycle initial avec ses pairs dans un village de la campagne vaudoise La demande de ren fort p dagogique a t faite par la direction de l tablissement qui s attendait ce que le ren fort p dagogique intervienne aupr s de l l ve pour am liorer ses comp tences transversales strat gies d apprentissage et int gration dans la classe et pour favoriser le maintien de la concentration Des objectifs scolaires tels que le d veloppement des repr sentations visuo spatiales taient aussi travaill es et not es dans le dossier requ rant de l aide en classe N anmoins l enseignante titulaire a une demande d aide peu sp cifi e Au vu de sa maladie chronique et invalidante sur le plan moteur l enfant a un suivi m dical important avec de la physioth rapie de la psychomotri cit des consultations ponctuelles avec selon le besoin en ergoth rapie L observation a t faite durant deux mois et demi pour un to
108. modalit s de collaboration doivent tre tablies pr cautionneusement s appuyant sur une clari fication pr alable des r les et responsabilit s de chacun des enseignants au sein de la classe Qui fait quoi comment et quand telle est la question primordiale qui se pose d entr e de jeu au sein d une relation qui se doit d tre partenariale tiss e sur des liens de confiance r ciproque et sur une communication transparente Il s agit bien l d un d fi important tant est encore ancr e la culture de l individualisme Le d fi du projet personnalis de p dagogie sp cialis e Dans une cole quise veut garantir la non discrimination et l galit des chances des r ponses diff renci es s imposent s appuyant sur l tablissement de projets p dagogiques individuels ajust s aux besoins ducatifs des l ves prenant en compte leurs ressources et leurs difficult s Les am nage ments peuvent tre de nature et d importance diverses portant sur les conditions mat rielles de l accueil en classe les objectifs scolaires les m thodes p dagogiques les aides n cessaires etc Au nom de ces adaptations un projet p da gogique individualis s impose Son labora tion am ne ceux qui travaillent en quipe et en r seau se rencontrer pour pr ciser d un commun accord les objectifs d intervention et clarifier les modalit s de collaboration Outil de communication il favorise la planification et la concertation
109. n r ponse la parole communication pr verbale chan ter produire des messages non verbaux gestuels signes et symboles dessins en langage des signes crire des messages Nouer des interactions verbales obtenir des informations de l adulte des pairs formuler des questions r pondre des questions partir des informations recueillies adopter une attitude r ceptive et ajuster la communication en fonc tion de la r action des destinataires se livrer un change de r flexions et d id es l examen d une question donn e en argumentant analyser les facteurs de r ussite de la communication Rechercher des sources d informations et les analyser explorer des sources vari es et comprendre l apport de cha cune s lectionner les ressources pertinentes recouper les l ments d information provenant de diverses sources d gager des liens entre ses acquis et ses d couvertes imaginer des utilisations possibles Langage Capacit de reconna tre identifier diff rentes formes d expression orale crite plastique musicale m diatique ges tuelle et symbolique Capacit de produire des messages signifiants sous forme de langage parl crit des signes et gestuelen respectant les r gles et les conventions propres aux langages utilis s choisir et adapter un ou des langages pertinents signes symboles et autres composantes du langage en tenant compte de l intention du contexte et des destinataires D veloppeme
110. ndre des messages parl s simples complexes comprendre la signifi cation des messages gestuels expressions visage posture corps mouvements mains des signes et symboles publics panneaux signalisations etc des dessins et pho tographies pictogrammes photos etc des messages en langage des signes des messages crits b Produire des messages faits de mots phrases vocaliser en r ponse la parole communication pr verbale chanter pro duire des messages non verbaux gestuels signes et symboles dessins en langage des signes crire des messages c Nouer des interactions verbales obtenir des informations de l adulte des pairs formuler des questions r pondre des questions partir des informations recueillies adopter une attitude r ceptive et ajuster la communication en fonction de la r action des destinataires se livrer un change de r flexions et d id es l examen d une question donn e en argumentant analyser les facteurs de r ussite de la communication d Rechercher des sources d informa tions et les analyser explorer des sources vari es et comprendre l apport de chacune s lectionner les ressources pertinentes recouper les l ments d information prove nant de diverses sources d gager des liens entre ses acquis et ses d couvertes imagi ner des utilisations possibles Comprend des messages parl s simples Difficult d interpr ta tion des messages des
111. ns du comportement Ain soi Dans ce cas le comportement ne serait si une absence de r action une demande ne pas inscrire sous Communication et lan signifie pas n cessairement que l l ve n a pas gage mais sous Rapport soi RAPPORT A SOI CONSCIENCE ET AFFIRMATION DE SOI AFFECTS ET COMPORTEMENTS Cat gories R f rences CIF EA R f rences PPH R f rences PER CT et FG Conscience et affirmation de Orientation par rapport soi b 11420 Aptitudes 3 2 1 3 3 8 Collaboration connais soi identit de soi Confiance b1266 sance de soi CT Exp rience de soi m me b 1800 Pens e cr atrice recon naissance de sa part sensible CT Choix et projets person nels FG Conscience et connaissance de Orientation par rapport l espace b 1144 Aptitudes 1 1 4 1 son corps sch ma corporel et Exp rience de son propre corps b 1801 1 1 4 2 4 1 4 2 4 3 sensations associ es aux fonc Sensations tions organiques associ es l il et ses annexes 6220 associ es l audition et aux fonctions vesti bulaires b 240 de douleur b 280 associ es aux fonctions respiratoires b 460 associ es au syst me digestif b 535 relatives aux fonctions des muscles et aux fonctions motrices b780 Energie psychique motions Fonctions de l nergie et des pulsions b 130 Aptitudes 3 1 1 3 2 1 Pens e cr atrice recon pulsions expression et Fonctions
112. nsion institutionnelle par le fait qu un groupe non dirig se trouve confront des conflits Il faut donc r soudre ces conflits en inventant des instances de concertation ou de jugement Le groupe est en outre conduit faire l analyse du pourquoi des institutions existantes de ce qui les justifie et proposer de nouvelles ins titutions pour le fonctionnement de la classe p 274 Source Raynal F amp Rieunier A 2007 P dagogie dictionnaire des concepts cl s Appren tissages formation psychologie cognitive 6e dition Paris ESF d P dagogie par plan de travail Le plan de travail est un outil p dago gique au service dune gestion autonome d ac tivit s propos es et choisies 4 r aliser dans un temps donn Il permet l l ve de gagner en autonomie et pouvoir choisir apprendre g rer son temps travailler des apprentis sages fondamentaux ou et transversaux valuer ses connaissances A l enseignant il offre la possibilit de varier les dispositifs p dagogiques prendre en compte les besoins collectifs et individuels des enfants susciter de la motivation chez les enfants se donner les moyens de superviser ses l ves et d ac compagner certains personnaliser certaines activit s Source www sos suppleants free fr pre parations htm consult le 24 02 2012 P dagogie de projet P dagogie qui privil gie l activit spon tan e et coordonn e d un groupe re
113. nt des comp tences permettant d acqu rir des mots simples ou le sens des symboles de combiner des mots pour faire des phrases pour acqu rir la syntaxe Autres RAPPORT A SOI CONSCIENCE ET AFFIRMATION DE SOI AFFECTS ET COMPORTEMENTS Conscienceet affirmation de soi identit de soi Prise de conscience et affirmation de sa propre identit reconnaitre ses valeurs et buts se faire confiance identifier ses perceptions motions sentiments et intentions juger de la qualit et de la pertinence de ses actions prendre conscience de sa propre position dans la r alit de son environnement percevoir l influence du regard des autres manifester de plus en plus d ind pendance d velopper sa capacit faire des choix et projets personnels exprimer une opinion personnelle Conscience et connaissance de son corps sch ma corporel et sensations associ es aux fonctions organiques Connaissance des parties de son corps dessin es nomm es conscience de son propre corps en relation l espace physique imm diat conscience des diverses sensations corporelles faim soif douleur vertige mouvements etc et conscience des sensations provenant des stimuli ext rieurs Energie psychique motions pulsions expression et contr le Motivation d agir envie et d sir gamme d motions exprim es tristesse peur col re anxi t joie etc pertinence ma trise labilit harmonisation entre intuiti
114. nts et mobilit Bouger des parties du corps visage yeux bouche cou tronc bassin membres sup rieurs et inf rieurs Mouvoir son corps dans l espace changer de position locomotion marcher et se d placer sauter courir grimper etc Utiliser ses mains ses pieds motricit fine globale ramasser saisir manipuler l cher utilisation des mains et des bras tirer pousser lancer attraper etc des pieds d placer des objets avec les pieds soulever porter d placer des objets Contr le neuromoteur et psychomoteur Mobilit des articulations amplitude et facilit de mouvement stabilit des articulations R gulation tonico motrice force et tonus musculaire des divers membres du corps endurance musculaire contrac tions involontaires des muscles tremblements st r otypies et pers v ration motrice etc Adaptation posturale contr le postural garder une position contr le de l paule du coude du poignet et des doigts Comportements li s aux difficult s de contr le psychomoteur dominance manuelle et lat rale bouger et parler lentement diminution des gestes et de la spontan it excitation agitation d marche spastique rigide Soins personnels Se laver s habiller aller aux toilettes manger boire reconna tre ses besoins en mati re de sant 18 L INSTRUMENT COGNITION FONCTIONNEMENT MENTAL ET APPRENTISSAGES Perceptions intentionnelles Regarder
115. on logique et gestion d motions parfois contradictoires contr le des pulsions Comportements adapt s Agir r agir en faisant preuve d adaptabilit accepter la nouveaut agir r agir de fa on appropri e aux attentes et demandes avoir le sens des responsabilit s agir r agir par l action plut t que la passivit de fa on pr visible et stable avec un effort soutenu sans impulsivit impatience t m rit veiller sa s curit exploiter ses forces et sur monter ses limites g rer le stress Autres 20 L INSTRUMENT RAPPORT AUX AUTRES RELATIONS ET INTERACTIONS Conscience des autres attitudes vis vis d eux Avoir conscience de l identit des autres des g n rations et de l autorit diff rencier les personnes famili res se situer la fois comme individu et comme membre d une collectivit de diff rents groupes Etre ouvert l autre sociabilit quelle que soit son origine culturelle et ethnique l accueillir avec ses caract ristiques propres en manifestant du respect de la chaleur de la reconnaissance de la tol rance les reconna tre chez les autres avoir un contact physique appropri Relations interpersonnelles Nouer des relations duales et ou avec les membres du des groupes d appartenance instaurer et entretenir des relations avec la famille nucl aire et largie avec des personnes d tenant l autorit avec des trangers avoir des relations d amiti
116. onnementaux 2 2 3 Enseignement e 130 Facteurs environnementaux 1 1 5 2 3 R seau professionnel Entourage e 340 355 360 e 440 450 455 e 310 315 320 325 e 410 415 420 425 Facteurs environnementaux 1 2 1 NSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE T1 dances avec le r f rentiel de l OMS 2e col et de la classification qu b coise 3e col Les r f rences CIF EA renvoient une lettresuivie d un chiffre En effet l OMS utilise des pr fixes pour distinguer les diff rentes composantes de la nomenclature ici le e signi fie qu il s agit de la composante des facteurs environnementaux et des codes num riques pour d crire les cat gories et sous cat gories Les r f rences PPH renvoient la dimen sion de la nomenclature concernant les Facteurs environnementaux indiqu e en toutes lettres et non par un pr fixe comme dans la CIF Les chiffres d signent les unit s de classification constitutives de la nomenclature 2 3 Partie C Situation de l enfant l adolescent Cette troisi me partie de la grille com porte 6 cat gories construites en consid rant les domaines de d veloppement et de forma tion des enfants et adolescents Ces cat gories sont subdivis es en sous cat gories d finies partir de la nomenclature de la CIF EA et du PPH ainsi qu partir des Capacit s trans versales du PER et des vis es de la Formation g
117. ons Dans cette acceptation le mot perception renvoie aux processus l uvre lors des situations d apprentissage en r f rence la psychologie cognitive Perception sensorielle La perception sensorielle est la percep tion imm diate livr e par nos sens le toucher l odorat le go t l ou e la vue Le sujet r agit une stimulation ext rieure cette r action se manifeste par des ph nom nes chimiques neurologiques au niveau des organes des sens et au niveau du syst me nerveux Dans cette acception le mot perception renvoie la capa cit sensitive imm diate du sujet Pers v ration motrice Le terme de pers v ration fait r f rence la poursuite ou la r currence d un com portement qui va soit emp cher la r alisation d un objectif soit tre r alis en l absence de stimuli appropri s Source http tel archives ouvertes fr docs 00 29 06 50 PDF Cavezian_ _TEL pdf consult le 24 02 2012 Polyhandicap Par l ve polyhandicap il faut entendre des l ves qui pr sentent un dysfonctionne ment c r bral pr coce ou survenu en cours de d veloppement ayant pour cons quence de graves perturbations expressions mul tiples et volutives de l efficience motrice perceptive cognitive et de la construction des GLOSSAIRE relations avec l environnement physique et humain Source G P F 2003 Charte du Groupe Polyhandicap France Acc s http www gpf asso fr
118. ontribu ouvrir de nouvelles perspectives concernant l intervention d enseignant e s sp cialis e s en milieu ordinaire 2 Pour plus d informations voir le site http www csps ch pes 3 Pour plus d informations voir le site www giffoch org C est donc dans ce contexte que le D par tement de la formation de la jeunesse et de la culture DFJC du canton de Vaud a affirm sa volont de favoriser l int gration scolaire dans une vis e inclusive De nouveaux postes d enseignant e s sp cialis e s de Renfort p dagogique rattach s une structure canto nale existante ECES ont t cr s avec pour objectifs de construire avec les enseignant e s des classes r guli res des projets p dagogiques personnalis s et de soutenir scolairement des l ves ayant des besoins ducatifs particuliers afin de leur permettre une meilleure int gration dans leur groupe de pairs Alors que jusqu il y a peu les l ves handicap s taient scolaris s dans des structures sp cialis es aujourd hui l int gration en classe r guli re est pr n e Ceci a des cons quences sur la vie de l l ve de la classe des enseignant e s titu laires et des enseignant e s sp cialis e s qui doivent d sormais collaborer et coop rer pour amener tous les l ves 4 apprendre dans les meilleures conditions possibles Le travail de l enseignant de renfort p da gogique de l ECES exige d s lors des comp tences bien sp cifiqu
119. ossibles et op re par d duc tion logique Le terme de formel indique que les op rations portent pr sent sur des propositions auxquelles le sujet ne croit pas ou pas encore qu il consid re titre de pures hypoth ses et sur lesquelles il va raisonner Gr ce cette capacit nouvelle apparaissent les notions de proportion de corr lation de probabilit de hasard etc Sources Bee H amp Boyd D 2011 Les ges de la vie Psychologie du d veloppement humain 4 dition Saint Laurent Qu bec Editions du Renouveau p dagogique ERPI Piaget J amp Inhelder B 1967 La psychologie de l enfant Paris PUF 60 Penser Provient du bas latin Pensere lui m me d riv du latin classique Pendere peser r fl chir Le terme renvoie trois significations appliquer son esprit aux l ments fournis par la connaissance Petit Robert ce qui sp cifie une activit intellectuelle l activit des formes conscientes de la vie int rieure telle que perception senti ments id es relations etc avoir une opinion croire supposer Source Guerdan V 2010 Pens e et apprentissage Document non publi Haute cole p dagogique du canton de Vaud Lausanne Perception intentionnelle La perception intentionnelle est une per ception dirig e volontairement les organes de nos sens le toucher l odorat le go t l ouie la vue sont utilis s pour recueillir et traiter des informati
120. ouvant l influencer Et ceci tout en int grant les donn es du PER Deux parties distinctes constituent l essen tiel de l outil une partie centr e sur les facteurs environnementaux li s au contexte scolaire permettant d interroger le r le de ceux cien termes soit d obstacles soit de facilitateurs partie B une autre centr e sur la situation de l enfant l adolescent qui est analys e en regard de ce qui peut faire obstacle ou au contraire de ce qui peut faciliter le fonctionnement du sujet partie C Ces deux parties sont pr c d es d une partie destin e fournir les informations n cessaires la com pr hension du contexte dans lequel l observation et l valuation se d roulent partie A A signaler encore que le lecteur trouvera dans le glossaire des pr cisions sur les concepts utilis s ils sont indiqu s dans le texte par un 2 1 Partie A Informations pr alables Cette partie comporte des rubriques qui permettent d enregistrer des informations de base les donn es relatives l enfant adolescent nom et pr nom langues connues ann e et lieu de scolarisation mesures mises en place d ordre scolaire ou non scolaire ainsi que les donn es li es au contexte de l observation valuation personne ayant fait la demande attentes et demande de l quipe vis vis du renfort p da gogique dates et p riodes d observations nom et pr nom de l enseignant e de renfort p dago gique
121. pour aboutir aux m mes comp tences par ex varier a les types de support texte image sch ma etc b le mat riel c le nombre la nature et l ordre des questions pos es d les moda lit s de travail en individuel en groupe etc la diff renciation tendue l ensei gnant ne vise pas les m mes types de ma trises pour tous ses l ves certains l ves b n ficieront d un curriculum sp cifique Source Perrenoud Ph 1992 Diff rencia tion de l enseignement r sistances deuils et paradoxes Cahiers p dagogiques 306 49 55 F Famille nucl aire Unit familiale comprenant un couple mari ou non et un ou plusieurs enfants On distingue la famille nucl aire de la famille largie grands parents oncles tantes Contrairement de nombreuses cultures extra europ ennes le mod le familial de l Eu rope centrale se caract rise par l accent mis sur la famille nucl aire face aux autres rela tions avec la parent Source H pflinger F In SOCIALinfo Dictionnaire Suisse de politique sociale Acc s http www socialinfo ch cgi bin dicoposso show cfm id 342 consult le 17 02 2012 Fonctions cognitives Fonctions intellectuelles qui se divisent en quatre classes 1 les fonctions r ceptives permettant l acquisition le traitement la clas sification et l int gration de l information 2 la m moire et l apprentissage permettant le stoc kage et le rappel de l
122. r des associations inhabituelles Flexibilit cognitive exprimer ses id es sous de nouvelles formes se repr senter et projeter diverses modalit s de r alisation faire le choix de strat gies et de techniques inventives accepter le risque et l inconnu se lib rer des pr jug s et des st r otypes R soudre des probl mes simples des pro bl mes complexes Curieux pose des questions cherche comprendre le fonctionnement pour des choses concr tes Ex il explique le fonctionnement de la bo te musique II cherche apprendre quand il n y a pas d attente de l adulte et quand ce n est pas abstrait ou conceptuel Pas encore au stade de faire des hypoth ses Ne prend pas de recul Peut ex cuter une addi tion mais pas r soudre un probl me Demande tr s souvent l aide de l adulte Les activit s rituelles Le regard de l adulte bien veillant le rassure Plus performant s il se sent en s curit avec un adulte ses c t s qui le regarde et le guide dans la d marche et la proc dure Ex Il y a 3 gar ons et 5 filles com bien d enfants y a t il Ladulte l invite dessiner les enfants et ensuite les d nombrer avec les doigts 32 EXEMPLES D UTILISATIO C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT SUITE COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Fonctionnement de l enfant de l adolescent Facilitateurs environnementaux
123. ramment et ais ment enseign s et valu s dans le contexte de l cole l cole r guli re poss de d j des outils pour l valua tion des comp tences disciplinaires En second lieu notre exp rience en tant que renfort p dagogique au sein des classes r guli res du canton de Vaud nous a montr que notre inter vention repose souvent sur des aspects d crits dans cette partie du plan d tude En troisi me lieu les l ments constitutifs des comp tences transversales et de la formation g n rale ont t introduits dans le plan d tude avec l en tr e en vigueur du PER4 D s lors nous avons estim d autant plus important de les prendre en consid ration dans les observations et les valuations qui sont demand es l enseignant e sp cialis e qui intervient dans une classe 4 Auparavant chaque canton avait son plan d tude l introduc tion d objectifs transversaux toute discipline est une nouveaut pour l enseignant romand INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 9 10 Chapitre 2 CONSTRUCTION DE L INSTRUMENT Linstrument a t construit partir des r f rentiels pr sent s au chapitre pr c dent Il s agis sait de procurer aux enseignant e s un outil les incitant focaliser leurs observations sur les deux dimensions fondamentales des mod les fondant la CIF EA et le PPH le fonctionnement du sujet et les facteurs environnementaux p
124. raphique ment invariante Ces conduites semblent sans but apparent Elles rev tent un caract re moteur qui recrute l ensemble du corps ou un ou plusieurs segments corporels balance ments du tronc de la t te agitation des doigts devant le visage etc Les st r otypies peuvent galement engager des objets et tre de nature verbale grognements cris vocalisations accompagnant le mouvement corporel p 43 Source Lambert J L 2003 Les compor tements d fi des personnes d ficientes intel lectuelles In dit Cit par Cudr Mauroux A 2009 Personnel ducatif et comportements d fis de personnes pr sentant une incapacit intellectuelle Th se de doctorat Universit de Fribourg Strat gies d apprentissage Techniques et moyens personnels utili s s consciemment par l apprenant pour facili ter l apprentissage ou l tude incluant les stra t gies motivationnelles strat gies affectives et les strat gies de gestion des ressources par exemple les strat gies de recherche de l infor mation Une d finition largie des strat gies d apprentissage inclut les strat gies cognitives les strat gies affectives et les strat gies organi sationnelles p 304 Source Vienneau R 2011 Apprentissage et enseignement Th ories et pratiques 2e dition Montr al Ga tan Morin diteur Strat gies cognitives Elles visent faciliter l encodage de l information construire des
125. re prendre conscience l enfant ou l adulte qui apprend de son activit mentale En d crivant le cheminement suivi le sujet fait sortir son activit mentale de l implicite et peut donc ventuellement trouver des moyens de l am liorer p 62 Source Pastiaux G et J 1999 Pr cis de p dagogie Paris Ed Nathan la m tacognition comporte au moins deux composantes principales La premi re r f re la connaissance que poss de le sujet de son propre fonctionnement cognitif en regard d une t che Les connaissances m taco gnitives renvoient au quoi qu est ce que je connais p 247 Source Mongeau P Lafortune L Pallas cio R amp Allaire R 1998 Indice et structure de lautor gulation m tacognitive In L Lafortune P Mongeau R Pallascio M tacognition et com p tences r flexives 1998 Montr al Les Editions LOGIQUES Les connaissances m tacognitives sont li es aux conceptions et perceptions que l appre nant labore sur lui m me comme apprenant elles renvoient la connaissance que l individu poss de sur sa fa on d apprendre sur son fonc tionnement cognitif personnel sur ses points forts et ses points faibles pour pouvoir utiliser ceux ci bon escient sur d autres appre nants elles concernent des repr sentations construites par comparaison comme le fait de savoir que Julie apporte toujours des arguments plus valables que les mien
126. re t che peine plus facile que l on choisit de fa on telle a qu il puisse la r ussir presque sans aide b quelle le pr pare abor der de nouveau la t che dans laquelle il avait chou pour qu il r ussisse cette fois la r ali ser et qu il le fasse presque sans aide encore Une p dagogie de la r ussite repose sur la pr f rence accord e la seconde strat gie Source http moulinsaparoles wordpress com 2009 08 03 pour une pedagogie de la reussite consult le 10 05 2012 Pens e la Le mot pens e renvoie toutes les manifestations de l esprit d signant a des contenus les id es b des activit s les raisonne ments Selon les cas l accent peut tre mis sur les supports symboliques ou repr sen tatifs de la pens e les outils logiques ou heuristiques qu elle met en uvre sa dynamique affective sessignifications inconscientes Ainsi lorsqu on parle de une pens e on entend Ausens large tout ph nom ne psychique caract re repr sentatif et objectif Ausens plus restreint ensemble des fonctions psychiques plus ou moins labor es ayant pour objet les connais sances ou encore source de la facult de connaitre de comprendre juger raisonner Le terme cognition tend se substituer pens e Source Guerdan V 2010 Pens e et apprentissage Document non publi Haute cole p dagogique du canton de Vaud Lausanne Pen
127. riat impliquant la reconnaissance r ci proque des expertises et des ressources de chacun des acteurs en pr sence y compris les parents et la prise de d cision par consensus Sans travail en r seau et en partenariat il ne saurait y avoir int gration r ussie La vis e int grative impose bien un renforcement des liens entre acteurs une dynamique de communication largie une mise en commun des probl mes et des informations d passant le cadre de la seule quipe d ensei gnants pour s ouvrir d autres institutions et services Elle n cessite un processus de concer tation en vue de construire ensemble des projets adapt s aux besoins des l ves Le d fi de l observation partag e Le travail en partenariat et en r seau exige une mise en commun des informations portant sur les besoins et les attentes des personnes C est dire l importance du r le jou par les outils d obser vation et d valuation qui doivent tre utilis s pour r colter ces informations etles partager avec les partenaires impliqu s C est dire aussi la n cessit d adopter un langage commun pour avoir des chances de se comprendre Seule une observation partag e est susceptible de r pondre ces exigences Selon Barreyre amp Peintre 2004 l observation partag e doit tre clairement dis tingu e d une observation qui s appuierait sur la seule mise en uvre d informations cliniques propres chaque acteur par exemple diagnos t
128. s sur le fonction nement de la pens e en g n ral elles portent alors sur les repr sentations que l apprenant a de la cognition savoir que la m moire court terme est limit e sur la t che l utilit les exigences et les conditions li es l ex cution de celle ci elles consistent savoir que retenir l esprit d un texte est plus facile et plus utile que de retenir tout le texte que telle r solution de probl me exige beaucoup d efforts sur les strat gies ces connaissances portent sur la mani re la plus efficace de mener une activit son terme et sur les raisons qui motivent le choix d une strat gie sur la s quence d actions mettre en place pour ex cuter une t che et sur les explications qui justifient ces actions en fonction de la connaissance de soi comme appre nant Elles concernent autant la connaissance des strat gies pour s lectionner inf rer m mo riser et prendre des notes que le savoir faire qui y est li p 9 10 Source Lafortune L Jacob S amp H bert D 2000 Pour guider la m tacognition Sainte Foy Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Coordination motrice Ajustement spatio temporel des contractions musculaires pour g n rer une action adapt e au but poursuivi La coordi nation motrice globale est une coordination des contractions de diff rents groupes muscu laires produisant un mouvement adapt au but recher
129. s e divergente La pens e divergente fouille dans plu sieurs directions invente le maximum de r ponses possibles recherche des solutions nouvelles des r ponses inattendues parfois ris qu es En effet la r alit poss de de nombreux points de vue Les processus d apprentissages sont donc loin d tre lin aire et les racines qui g n rent la connaissance sont multiples La m thode divergente est donc une exploration mentale qui consiste a trouver plusieurs solu tions correctes un probl me ouvert pos Guilford d termine ce type de pens e parles facteurs de fluidit de flexibilit d originalit et d laboration Ces m mes facteurs caract risent galement la pens e cr ative Pour lui la pens e divergente est une strat gie pour r soudre des probl mes auxquels la pens e conver gente logique n a pas trouv de solutions Elle consiste examiner les probl mes sous un autre aspect les aborder d un autre point de vue Source http www pedagogiedesmedias wikispaces com La pens e divergente consul t le 17 02 2012 Pens e pr op ratoire Jean Piaget 1896 1980 dans sa th orie constructiviste de l intelligence a mis en vi dence trois stades de d veloppement de la pen s e dont celui de la pens e pr op ratoire qui apparait aux environs de 2 ans et caract rise le mode de raisonnement des enfants jusqu 7 ans environ Lentr e dans ce stade d bute par le passag
130. s environnementaux Obstacles environnementaux Perceptions intentionnelles Regarder suivre un objet regarder des per sonnes un v nement discriminer la forme la taille la couleur et autres stimuli oculaires Ecouter localiser une source sonore dis criminer des sons et autres stimuli acous tiques reconna tre le son comprendre le sens du son Explorer avec la bouche par le toucher par lolfaction par le go t distinguer les diff rences entre les go ts sucr sal amer entre les odeurs dans la texture des objets rude doux etc Marco ne pr sente pas de difficult s dans ce domaine Difficult s dans la discrimina tion auditive de certains sons Ex confond phon me u et i Int ress par les activit s devinettes qui font appel aux sens Curieux pose des questions fait des liens Les exercices r p titifs Milieu scolaire francophone Attention Vigilance ou veil fixer son attention inten tionnellement sur des stimuli sp cifiques attention dirig e s lection attention divi s e simultan e concentration sur deux stimuli o plus en m me temps attention soutenue maintien concentration pour la p riode de temps requise d placement de l attention Lattention d pend de sa dis ponibilit et de sa fatigabilit Quand il est pris dans ses motions il n arrive pas se concentrer Par exemple il pose une question mais i
131. s d apprentissage Ces connaissances regroupent l information de nature d claratoire faits acquis cultu rels significations de mots etc et infor mation associ e aux savoir faire m moire proc durale et aux conditions d utilisa tion de ces savoir faire m moire condi tionnelle p 149 Source Gagn P P 1999 Pour apprendre mieux penser Mon tr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 57 Proc durale Elle regroupe toutes les informations relatives aux habilet s psy chomotrices que nous avons d velopp es pour agir sur notre environnement mar cher nager patiner rouler a bicyclette se peigner etc p 484 Source Gode froid J 1993 Les fondements de la psycho logie Science humaine et science cognitive Qu bec Ed Etudes Vivantes Vigot N Neuromoteur contr le Le contr le du mouvement est li l qui pement neurologique du sujet et au processus de maturation neuromusculaire et du syst me nerveux La notion de contr le neuromoteur r f re aux relations entre les centres nerveux et les muscles Source Rigal R 1996 Educa tion motrice de l enfant de 4 11 ans support de cours Acc s http www er uqam ca nobel r17424 consult le 24 02 2012 P P dagogie coop rative P dagogie qui favorise l apprentissage en petits groupes de 2 5 l ves dans les qu
132. s situations il est relative ment fr quent d avoir une demande qui mane de l enseignent e du cycle pr c dent raison pour laquelle les attentes ne sont pas encore claires Conna tre ou laborer les attentes de l enseignant e titulaire permet en premier lieu de discuter de ce que les deux professionnel le s vont mettre en place ensemble en faveur de l inclusion et en deuxi me lieu de mieux cibler l intervention de l enseignant e sp cialis e au niveau des besoins ressentis par les personnes impliqu es dans la situation S interroger sur les attentes r ciproques devrait permettre l enseignant e sp cialis e d intervenir l o les besoins sont ressentis et de d finir les priorit s A noter en outre que ces derni res ne sont pas fig es mais au contraire qu elles voluent avec le temps et avec la collaboration raison pour laquelle il est essentiel de noter la p riode de prise d information date de l observation Partie B Facteurs environnemen taux caract ristiques de l environ nement scolaire Dans ce chapitre il s agit de noter toute description observation ou exemple de fac teur influen ant positivement facilitateur ou n gativement obstacle le fonctionnement de l l ve Il est important de garder l esprit que le facteur environnemental n est pas intrin s que l enfant mais un facteur externe Il est donc utile de se poser les questions suivantes En quoi ce facteur est
133. sen sations app titives ou aversives qui a un com mencement pr cis et est li un objet pr cis Elle poss derait une dur e relativement br ve on n prouverait pas une motion pendant des heures p 17 Une autre caract ristique de l motion serait qu elle s accompagne de change ments physiologiques particuliers une activa tion physiologique qui ne se retrouve pas chez un sujet qui n est pas sous l emprise d une motion p 18 Une motion correspondrait une phase aigu comportant une perturbation ou une d marcation forte par rapport au niveau de base plus stable de l tat affectif d un sujet p 19 Source Kirouac G 1995 Les motions Qu bec Presses de l Universit du Qu bec Enseignement diff renci Diff rencier c est organiser les interac tions et les activit s de telle sorte que chaque 56 l ve soit constamment ou du moins tr s sou vent confront aux situations didactiques les plus f condes pour lui p 49 La notion d enseignement diff renci s appuie sur le fait que les l ves sont diff rents par leurs acquis leurs strat gies d apprentis sage leur rythme de travail leurs int r ts Selon Perrenoud 1992 deux cas de figure peu vent tre distingu s ladiff renciation restreinte l en seignant vise les m mes types de mai trises chez tous ses l ves et s il recourt un curriculum unique il peut diversifier les chemins
134. ser des r gles de comportement Exiger le respect des personnes Reformuler et r p ter les consignes R pondre aux questions de Marco Instaurer des rituels Accompagner Marco de mani re indi viduelle dans les apprentissages scolaires L utilisation de la grille s est faite durant la derni re partie de l ann e scolaire L inten tion poursuivie tait d affiner les observations de r diger un bilan de fin d ann e scolaire et de r ajuster les objectifs p dagogiques Utilisation de la grille Les enseignantes ont limit leur investiga tion aux domaines du fonctionnement de l l ve qui les pr occupaient Elles se sont centr es sur les cat gories suivantes de la grille Facteurs environnementaux caract ristiques de l environ nement scolaire Le corps mouvement et fonc tionnement moteur Cognition fonctionnement mental et apprentissage Communication et langage Rapport soi conscience et affirmation de soi affects et comportements Rapport aux autres relations et interactions Pour chacun des domaines de fonctionnement retenus elles ont interrog les facilitateurs et les obstacles scolaires pour en d gager des pistes de travail adapt es La grille remplie se trouve aux pages suivantes Les domaines qui n ont pas t s lec tionn s pour l observation ne sont pas pr sen t s ceci afin de faciliter la lecture INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S
135. servateur a une bonne m moire visuelle et se sent l aise dans les jeux de memory Il appr cie les activit s devinettes qui font appel aux sens go ter sentir toucher etc Quand il s exprime la construction des phrases est respect e Il est pertinent dans les mots qu il utilise et la formulation est soign e Il r alise de beaux dessins Son imagination est d bordante Il aime jouer avec de petits person nages avec l enseignante de renfort p dagogique jeu symbolique Pendant les moments libres il va volontiers consulter des livres ou des ima giers Il est l aise avec l ordinateur allumer teindre choisir une activit changer d activit etc Il per oit ses progr s Progr s constat s durant l ann e scolaire Marco a fait des progr s dans tous les domaines Il a trouv sa place dans la classe et a compris quelle attitude on attendait de lui en tant qu l ve Il respecte l autorit de l adulte et a r ussi nouer une relation de confiance avec les adultes qui l accompagnent Il commence faire preuve d humour Il ma trise mieux ses motions et ses pulsions Les conflits avec ses camarades sont moins nombreux et se r solvent plus facile ment Avec un adulte ses c t s il est d accord de s excuser En classe les moments de transition se passent la plupart du temps sans heurts Son autonomie de travail s est am lior e et quand il sent qu il ma trise la t che demand e il est
136. ses pairs peut faire penser un manque d habilet nouer des relations sociales et ou une difficult d affirmation de sa propre identit Les deux classifications sont compl mentaires l observateur a d s lors int r t consid rer les deux conjointement CONSTRUCTION DE L INSTRUMENT Chapitre 3 L INSTRUMENT 3 1 Choix des indicateurs aboutir des propositions adapt es aux r alit s professionnelles des enseignant e s Pour chacune des cat gories pr sent es au chapitre 2 des indicateurs ont t d termi Partie B Les indicateurs de l envi n s pour guider l observation Le choix de ces ronnement scolaire indicateurs s est op r en prenant appui sur Chacune des 7 cat gories constitutives les dimensions op rationnelles fournies par des facteurs environnementaux comporte des les trois r f rentiels cit s pr c demment la indicateurs choisis en fonction de leur perti CIF EA le PPH et le PER Des mises en lien ont nence pour la pratique p dagogique Nous les t effectu es des regroupements op r s pour pr sentons ci dessous FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX Syst me scolaire Lois dispositifs reglements services normes sociales etc Etablissement Contexte g ographique architecture projet d tablissement charte ressources a disposition services de soutien aux enseignants PPLS m diateur supervision etc exp riences ant rieures d int gration etc Classe Emplac
137. streint s adonnant m thodiquement l ex cution dun travail formant une globalit et choisi libre ment par les enfants ils ont ainsi la possibilit d laborer un projet en commun et de l ex cu ter en se partageant la t che p 191 Source Avanzini G dir 1975 La p da gogie au XXe si cle Toulouse Privat Dans le cadre scolaire les enseignants qui souhaitent d velopper la mise en projet de l l ve doivent privil gier la prise en compte de ses int r ts et de ses motivations le retour au sens des apprentissages le r tablissement d un climat relationnel positif bas sur la GLOSSAIRE recherche de l autonomie et de la responsabili sation des l ves et l utilisation de techniques p dagogiques adapt es objectifs labor s en commun contrat individualisation travail en quipe valuation formative r gulations sys t matiques etc p 269 Source Raynal F amp Rieunier A 2007 P dagogie dictionnaire des concepts cl s Appren tissages formation psychologie cognitive 6e dition Paris ESF d P dagogie de la r ussite Quand l l ve choue r aliser une t che deux strat gies sont possibles La pre mi re consiste l aider en tentant de lui expli quer ce qu il ne comprend pas On lui parle des erreurs qu ila commises dans sa tentative pour qu il en prenne conscience La seconde est tr s diff rente Elle consiste lui proposer une aut
138. t g rer son stress contr ler son impulsivit pers v rer dans la gestion d une t che d velopper son go t de l effort Strat gies de gestion Organiser et g rer son temps les ressources mat rielles recourir au soutien des personnes pairs professeur Processus m tacognitifs Anticiper la marche suivre planifier l activit se donner un objectif et les moyens de l atteindre faire des choix parmi plusieurs moyens et opter pour une solution parmi un ventail de possibilit s choisir la m thode ad quate examiner la pertinence des choix valuer les r sultats effectuer un retour sur les tapes franchies percevoir et analyser les difficult s rencontr es r ajuster sa strat gie flexibilit cognitive apprendre de ses erreurs identifier les facteurs de r ussite Adopter une d marche r flexive face une situation faits informations actions opinions etc Connaissances m tacognitives Justifier le choix de la m thode de travail dans l ventail des possibles en donnant ses raisons et ses arguments analyser le travail accompli en reformulant les tapes et les strat gies mises en uvre s auto valuer reconsid rer son point de vue remise en question et d centration de soi Apprentissages acquisition et utilisation de connaissances Copier calquer copier c t du tableau copie diff r e reproduire des formes des images des gestes des sons des lettres de lal phabet etc imitation
139. t adaptation de l environnement locaux lumi re son espace mobilier configu ration de la classe grandeur du groupe accessibilit du mat riel Aide technique nutrition m dication mobilit communication transports etc Traitement de sa maladie chronique m dication th rapies suivi p diatrique Enseignement enseignant titulaire sp cialiste de renfort aide l enseignant a Exp riences ant rieures de l ensei gnant e s titulaire s avec des l ves ayant des besoins particuliers b Mat riel utilis p dagogies d velopp es frontale coop rative de projet par plan de travail institutionnelle de la r ussite etc didactiques style d enseignement enseignement diff renci c Adaptations du programme et des objectifs atteindre adaptation des va luations certificatives d Temps de concertation entre ensei gnant e s disponibilit b Lenseignante a organis sa classe de mani re proposer des ateliers en petits groupes ou des activit s en collectif ce qui convient S c S n a pas besoin d une adaptation du pro gramme scolaire Au cycle initial l valuation n est pas encore certificative d Lenseignante titulaire et l enseignante de ren fort p dagogique se concertent r guli rement selon les n cessit s a Maladie rare pas d exp riences ant rieures avec cette probl matique ou une probl matique semblable
140. t nous souhaitions doter les enseignant e s de renfort p dagogique d un outil contri buant au changement de regard permettant de relever et noter ce qui serait de nature ouvrir le dialogue avec les enseignant e s titulaires favorisant la construction de projets concert s portant sur des propositions d am nagements p dagogiques adapt s aux besoins des l ves dans leur classe Par cet outil notre intention tait de r pondre aux nouveaux d fis pos s par les textes l gaux et d claratifs Le travail a comport plusieurs tapes Une premi re tape a consist laborer une grille d observation bas e sur la CIF EA et sur le PPH avec l intention de d velopper un instrument qualitatif et non quantitatif Puis un cours de formation continue au printemps 2011 anim par Viviane Guerdan a permis aux enseignant e s de renfort p dagogique de mieux se familiariser avec les deux classi fications A l automne 2011 un questionnaire semi directif fut adress ces enseignant e s de renfort p dagogique suivi de deux entre tiens semi dirig s men s avec ceux qui se mirent disposition pour y participer Un travail plus intense put alors d marrer entre trois enseignant e s sp cialis e s de renfort p dagogique la doyenne du renfort p dago gique de l ECES et la professeure formatrice de la HEP Vaud en vue d am liorer la grille et de r pondre aux besoins de la pratique Suite aux remarques et propositions
141. t et de l ado lescence Montr al Ga tan Morin d Affirmation de soi Laffirmation de soi c est savoir exprimer son opinion ses sentiments et ses besoins C est exprimer ce que nous ressentons L affir mation de soi est une attitude int rieure qui consiste croire que nous avons une valeur C est le pouvoir d agir face ses besoins son environnement Source Lee Kelly S 1994 Mieux tre en t te Guide d animation Qu bec C A P Sant Outaouais Acc s http www acsm ca qc ca mieux_v images BBo7 SM 002 108 pdf consult le 24 02 2012 Attention Dirig e concerne l habilit de se concentrer sur des stimuli choisis sans se laisser distraire par d autres informations comp titives La ma trise de ce type d at tention n cessite une gestion efficiente des interf rences p 36 Source Gagn P P 2001 Etre attentif une question de gestion Montr al Qu bec Cheneli re McGraw Hill S lective concerne la capacit ignorer les stimuli non pertinents et ne pas se laisser distraire par des aspects de l environnement inutiles pour la t che p 145 Source Squillaci Lanners M 2006 Polyhandicap Le d fi p dago gique Lucerne Suisse Edition SZH SPC Divis e dite aussi partag e concerne la capacit de d placer son attention d une t che l autre lorsque des activit s pr sentent des exigences cogni tives diff rentes On l associe ga
142. t la maladresse Il est peu tol rant aux attitudes des autres Il prouve des difficult s d interpr tation des messages des camarades dans un pre mier temps il a tendance a les percevoir de mani re n gative Il peut avoir des sentiments extr mes vis vis des autres amour haine et quand il est en col re il insulte le ou les camarades concern s Son processus de pens e est d pendant du sentiment de s curit prouv il peut perdre ses moyens lorsqu il a l impression de ne pas contr ler la situation Il pose beaucoup de questions et v rifie plusieurs reprises dans la journ e si le d roulement des activit s pr vues est respect Par exemple il dit Apr s la fiche on fera les Alpha et puis l ordinateur Il est souvent dans la n gociation surtout pour obtenir des moments d activit libre Marco actuellement ne parvient pas verbaliser ses d marches intellectuelles Il est souvent dans la pens e magique A la question comment as tu fait pour trouver la r ponse ce calcul il r pond a arrive tout seul avant Ceci dit en situation on le voit fermer les yeux et compter dans sa t te en hochant la t te La m moire court et long terme est parfois d faillante M me si un mot a t tra vaill il peut l oublier et le regarder comme un nouvel apprentissage Le vocabulaire de base est lacunaire et il ne connait pas des mots du quotidien par exemple dentifric
143. t s efforcer de ma triser mais bien des styles relativement opportuns en fonction de diverses variables individuelles et institu tionnelles une des caract ristiques de l ensei gnant efficace est la capacit de varier son style et ses strat gies p 7 Le style d enseignement se diff rencie de la strat gie d enseignement que Therer 1998 d finit commeun ensemble de comporte ments didactiques coordonn s p ex expos d monstration d bat en vue de faciliter des apprentissages d termin s Il reste bien entendu qu un m me style peut faire appel des strat gies tr s diff rentes p 8 Source Therer J sous la dir de 1998 Styles d enseignement styles d apprentissage et p dagogie diff renci e en sciences Informa tions P dagogiques 40 3 1 23 Acc s http www restode cfwb be download infoped info4oa pdf consult le 28 01 2012 T Tonus Le tonus est la tension qui rend la musculature au repos disponible en la main tenant dans un tat d alerte tonus de base Il s int gre dans la posture en maintenant les stations les attitudes et les postures tonus postural tonus passif et dans le mouvement tonus d action La r gulation tonique n est pas seulement une propri t de l quipement neu romusculaire elle implique diff rents facteurs dont la relation avec l entourage et le milieu les caract ristiques du sujet son d veloppement ses exp riences et son
144. tal de 12 p riodes par une enseignante sp cialis e du renfort p dagogique Facteurs environnementaux Salom fr quente l cole dans le village o elle est domicili e elle peut se rendre l cole avec ses parents n a donc pas de bus prendre ce qui est un facilitateur pour ses d placements Le Directeur et le Conseil de direction sont favorables l int gration d l ves en situation de handicap La loi permet d int grer les personnes en situation de handi cap et de financer des traitements sp cifiques sa maladie invalidante Des am nagements du temps scolaire et du mobilier adapt sont possibles Salom a donc acc s des traite ments tels que le suivi m dical et la m dication pharmacologique ainsi qu des th rapies ad quates Au niveau de l enseignement la titulaire a organis sa classe de mani re proposer des ateliers en petits groupes et ou des activit s en collectif ce qui convient Salom qui n a pas besoin d une adaptation du programme sco laire Lenseignante titulaire et l enseignante de renfort p dagogique se concertent r guli rement selon les n cessit s et le r seau se r u nit deux quatre fois par ann e Les interven tions du renfort p dagogique ont incit Salom inviter un e ou deux camarades jouer avec elle durant les cours principalement dans les domaines de la pr lecture du rep rage de la d duction ou de la logique A d autres
145. tateurs environnementaux Cette r flexion nous a montr aussi que les atti tudes des enseignantes et des l ves de la classe avaient jou un r le tr s important dans l in t gration de cet l ve Elle ajoute que m me si les objectifs environnementaux avaient t travaill s de mani re informelle durant l ann e scolaire c est seulement suite l utilisation de la grille que les enseignantes ont clairement pos des objectifs environnementaux Pour un autre enseignant les facteurs environnemen taux obstacles et facilitateurs demandentune r flexion et une mani re de faire nouvelles C est leur notation au quotidien journal de bord puis leur relecture au moment d une syn th se ou d un bilan qui m ont le plus aid dans cette mani re de voir les situations En troisi me lieu comme support la r daction des bilans et des projets p dago giques et a leur valuation J ai construit les bilans et les projets en m inspirant du d roule ment des items propos s L accent mis sur les facteurs environnementaux a permis de cibler des objectifs d intervention centr s sur l am nagement des conditions contextuelles Ceci est apparent dans le cas de Marco Alors qu au d part l enseignante sp cialis e pensait que l int gration de l l ve tenait la capacit des adultes de g rer en permanence les activit s et les relations de l l ve les donn es recueillies ont mis en vidence qu
146. tonus musculaire des divers membres du corps endurance musculaire contrac tions involontaires des muscles trem blements st r otypies et pers v ration motrice etc Adaptation posturale contr le postural garder une position contr le de I paule du coude du poignet et des doigts Comportements li s aux difficult s de contr le psychomoteur dominance manuelle et lat rale bouger et parler lente ment diminution des gestes et de la spon tan it excitation agitation d marche spastique rigide etc Dominance lat rale Usage des mains et pr f rence manuelle usage des yeux et des membres et pr f rence lat rale Les gestes de S sont calmes et pos s Se fatigue au bout de 10 minutes debout elle se met genoux Droiti re Permettre S d adop ter une position plus confortable Soins personnels Se laver s habiller aller aux toilettes manger boire reconna tre ses besoins en mati re de sant Va seule aux toilettes et se change de mani re auto nome et m ticuleuse Selon les directives du corps m dical S utilise les toilettes des enseignant e s afin de limiter les risques d infection INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE 43 C SITUATION DE L L VE ENFANT ADOLESCENT COGNITION Fonctionnement mental et apprentissages Fonctionnement de l enfant de l adolescent Facilitate
147. toute importance elle nous offre un nouvel clairage sur le handicap et d s lors sur notre responsabilit d acteur social Ce mod le nous invite voir le handicap comme le r sultat de la relation complexe entre le probl me de sant et les facteurs personnels d une personne et des facteurs externes qui INSTRUMENT D OBSERVATION L USAGE DES ENSEIGNANT E S DU RENFORT P DAGOGIQUE repr sentent les circonstances dans lesquelles vit cette personne C est pourquoi des environ nements diff rents peuvent avoir un impact tr s variable sur une personne donn e pr sentant un probl me de sant donn CIF EA p 17 Pour l OMS le handicap est un processus interactif et volutif C est l interaction entre les caract ristiques de la sant et les facteurs contextuels qui produit le handicap Dans ces circonstances il ne faut pas r duire les indi vidus leur handicap ni les caract riser uni quement en fonction de leurs d ficiences des limitations de leur activit ou des restrictions de leur participation CIF EA p 267 Cette conception nous oblige porter une attention toute particuli re aux facteurs environnementaux lesquels jouent un r le important dans le processus de fonctionnement et de d veloppement de l individu La CIF nous invite a porter nos efforts sur l am lioration de l environnement physique social et psycholo gique Les changements environnementaux sont n cessaires pour permettr
148. u rir des concepts comprendre et utiliser des concepts de base et complexes tels que taille forme quantit longueur m me contraire classification grou pement r versibilit s riation mesure dimensions correspondance conserva tion temps espace Lire reconna tre et d chiffrer des sym boles formes ic nes caract res lettres de l alphabet mots et les lire haute voix comprendre des mots phrases textes comprendre et interpr ter des textes crits livres modes d emploi journaux Ecrire utilisation de mat riel pour l criture crayon craie pinceau transposer un son ou un morph me en un symbole ou un gra ph me transposer des mots ou des id es en mots ou phrases crits utiliser ou com poser des symboles pour transmettre des informations compositions crites Calculer reconna tre des chiffres des signes et symboles arithm tiques d nombrer compter ordonner utiliser des op rations de base addition soustraction multiplication et sup rieures effectuer des calculs pour r soudre l nonc d un probl me Utiliser les outils informatiques et multi m dias d couvrir et utiliser la technique de l criture et les instruments de la communication dans diverses disciplines langues fran ais arts math matiques et sciences de la nature Fonctionnement de Facilitateurs l enfant de l adolescent environnementaux La progression de ses apprentissages se fait au m
149. uent tout domaine de formation Le PER envisage cinq grands champs la collabora tion la communication les strat gies d apprentis sage la pens e cr atrice et la d marche r flexive La formation g n rale rel ve les apports qui n margent pas uniquement des disciplines scolaires et met en vidence l importance d initier les l ves la complexit du monde la recherche et au traitement d informations l argumentation au d bat Elles visent le d veloppement de la connaissance de soi pour agir et faire des choix la prise de conscience des diverses communaut s le d veloppement d une attitude d ouverture aux autres et d une attitude responsable et active Le PER structure la formation g n rale en cinq th matiques les MITIC la sant et le bien tre les choix et projets personnels le vivre ensemble et l exercice de la d mocratie et en dernier les interd pendances sociales conomiques environnementales Dans la cr ation de la grille nous avons introduit des l ments tir s de ces deux dimen sions du PER et cela pour plusieurs raisons En premier lieu ces capacit s transversales sexercent dans tous les domaines de la vie scolaire de l l ve et sont donc int ressantes valuer et d velopper chez l l ve pr sen tant souvent des difficult s d apprentissage Elles peuvent aussi faire l objet d un projet p dagogique en de des apprentissages disci plinaires cou
150. urs environnementaux Obstacles environnementaux Attention Vigilance ou veil fixer son attention intentionnellement sur des stimuli sp ci fiques attention dirig e s lection atten tion divis e simultan e concentration sur deux stimuli ou plus en m me temps attention soutenue maintien concen tration pour la p riode de temps requise d placement de l attention Souvent S suit les d pla cements de certains cama rades ou les commentaires de la ma tresse m me s ils ne lui sont pas adress s Elle reprend ensuite son travail Hormis des relances orales aucune structure particu li re n existe Le niveau sonore li au travail en ateliers M moire M moire court terme imm diate de tra vail long terme m moire pisodique s mantique proc durale perceptive m tam moire connaissance des proc dures de m morisation Strat gies d apprentissage Processus et connaissances m tacognitives a Strat gies cognitives analyser la situa tion s lectionner les informations perti nentes et pour cela percevoir les l ments d terminants du contexte et les liens qui les unissent reconna tre les ressemblances avec des situations proches distinguer ce qui est connu de ce qui reste d couvrir organiser les donn es entre elles laborer une r ponse b Strat gies affectives maintenir sa motivation sa concentration contr ler son
151. ussit une t che il peut montrer qu il est content Estime de soi tr s fragile Ex une erreur il va refuser de continuer son exercice Une attitude bienveillante et encourageante de la part de l adulte et de ses camarades Les camarades sont bien veillants ils acceptent qu il ait un programme adapt et particulier ils applaudis sent ou f licitent lorsqu il obtient une r ussite Ladulte remarque et lui communique avoir vu ses progr s Une tache trop difficile Des camarades en opposition Etre seul Il veut alors finir sa tache et ne verra pas la r ussite Il passe a autre chose Conscience et connaissance de son corps sch ma corporel et sensations associ es aux fonctions organiques Connaissance des parties de son corps dessin es nomm es conscience de son propre corps en relation l espace phy sique imm diat conscience des diverses sensations corporelles faim soif douleur vertige mouvements etc et conscience des sensations provenant des stimuli ext rieurs Capable de nommer et ou montrer les diff rentes parties de son corps Dans un grand espace agi tation permanente cris R pondre a sa demande de consulter le livre sur le corps humain travail en individuel l adulte montre sur son corps et Marco touche son propre corps Espace restreint Expliquer Marco les acti vit s pr vues et ce qu on attend de lui Faire les activit s en indivi duel a
152. vant de les faire avec le groupe classe Grand espace salle de gym Nombre d l ves Energie psychique motions pulsions expression et contr le Motivation d agir envie et d sir gamme d motions exprim es tristesse peur col re anxi t joie etc pertinence mai trise labilit harmonisation entre intuition logique et gestion d motions parfois contradictoires contr le des pulsions Marco a envie d apprendre Il a envie d tre comme les autres il exprime Bien t t je ferai comme eux Il exprime principalement la joie et la col re Il contr le mieux ses motions dans le jeu par exemple s il perd Comportements adapt s Agir r agir en faisant preuve d adap tabilit accepter la nouveaut agir r agir de fa on appropri e aux attentes et demandes avoir le sens des responsa bilit s agir r agir par l action plut t que la passivit de fa on pr visible et stable avec un effort soutenu sans impulsivit impatience t m rit veiller sa s cu rit exploiter ses forces et surmonter ses limites g rer le stress Marco est souvent dans la r action ll est de caract re impulsif et impatient Il magit pas toujours de fa on appropri e insultes voire des gestes violents parce qu il ne comprend pas toujours ce qui se passe autour de lui Ladulte fait le mod rateur L adulte explique le sens des situations Autres

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