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1. de la marque attribu e validation d une m thode permettant l volution du site et d crivant les proc dures que l diteur s engage mettre en uvre pour les mises jour des contenus avec en particulier l existence d un comit scientifique participant r ellement la validation et prenant la responsabilit des actualisations du site 4 3 Am liorer la proc dure 4 3 1 Les d lais Ils sont lorsqu il s agit des d lais moyens difficilement compressibles sauf mettre en cause la qualit de l expertise Cependant le passage une r union mensuelle de la commission multim dia acc l rerait la proc dure Mais ce choix a un co t et m me si on peut le regretter n est pas ce jour compatible avec les cr dits dont dispose la DT En revanche la mise en place d un vrai bureau d ordre assurant l enregistrement des demandes avec attribution effective conform ment aux textes d un num ro d enregistrement et ayant autorit pour refuser d office et de fa on soigneusement motiv e les produits manifestement incompatibles avec l attribution de la marque all gerait un peu la charge de travail de la commission et des experts En outre ce bureau pourrait g rer un vrai tableau de bord faisant appara tre les d passements de d lai dans la proc dure La sous direction serait alors en mesure d expliciter pour les diteurs l tat d avancement de la proc dure pour chacun des2. examiner Cet examen doit dans la mesure du possible tre compl t par des tests avec des l ves L exp rience prouve que dans certains cas le test avec l ves est indispensable L expert doit respecter le d lai de trois semaines qui lui est imparti pour l examen du produit Pour le bon d roulement de la proc dure il s engage ne pas communiquer directement avec les diteurs distributeurs ou auteurs Toute intervention de ce type incombe au responsable du p le disciplinaire du bureau DT B2 qui lui a adress le produit expertiser auquel il convient de faire appel pour tout probl me y compris d ordre technique Le r le d expert est incompatible avec une activit ditoriale publique ou priv e dans le m me champ de comp tence La fiche d expertise a un caract re confidentiel Les r sultats de l expertise ne doivent tre communiqu s quiconque avant qu ils ne soient publi s par le bureau DT B2 qui se charge d informer les diteurs Lu et approuv Date nom et signature de l expert Annexe 3 R glement d usage de la marque document DT R GLEMENT D USAGE DE LA MARQUE Reconnu d Int r t P dagogique par le Minist re de l ducation nationale de la Recherche et de la Technologie I EXISTENCE DE LA MARQUE La marque semi figurative telle que d crite ci apr s a t d pos e l Institut National de la Propri t industrielle par le Minist re charg de l Education nationale pri
3. inspection g n rale de l administration de l ducation nationale et de la recherche faisant suite une saisine du ministre de l ducation nationale en date du 8 juin 2004 ont d clench une mission conjointe d tude sur le r le du guichet unique dans la proc dure de reconnaissance d int r t p dagogique dans le cadre d un audit sur la marque Reconnu d Int r t P dagogique RIP Cette tude conduit d crire cette proc dure observer la r alit de son application la mettre en regard des objectifs initiaux et des pratiques p dagogiques ou ditoriales enfin avancer quelques recommandations 1 Description 1 1 Origine et contexte Cette proc dure de labellisation est n e d une volont de d veloppement du multim dia dans l ducation On en trouve une origine dans des travaux parlementaires men s en juin 1997 par un s nateur du Finist re l occasion d un rapport remis au Premier ministre concluant une mission relative au d veloppement des technologies nouvelles dans les tablissements scolaires Les plumes des experts du minist re ont t mises contribution cette occasion Parmi les trente deux propositions mises pour une bonne int gration des technologies de l information et de la communication dans l ducation on peut relever celles ci les soulignements ont t introduits pour la r daction du pr sent rapport 13 Face la masse de donn es ac
4. Tout usager de la marque devra r pondre de toutes les cons quences directes ou indirectes r sultant d une utilisation de la marque non conforme aux termes de la pr sente Annexe 4 volution du nombre de produits RIP depuis 1998 Document DT d cembre 2004 EVOLUTION DU NOMBRE DE PRODUITS RIP DEPUIS 1998 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Produits pr sent s la CMM s RIP Bilan des d cisions prises par les Commissions multim dia arr t au 22 novembre 2004 concernant les produits Ann e nb CMM RIP Demande de REFUS nb d cisions modifications 2004 3 51 16 36 103 2003 4 103 34 74 211 2002 5 79 50 213 342 2001 4 80 66 117 263 2000 4 85 93 121 299 1999 5 114 91 168 373 1998 2 60 4 40 104 27 572 354 769 1695 Annexe 5 Les d cisions selon les disciplines Document DT d cembre 2004 RIP REFUS Langues 103 109 Physique 69 88 Hist G o 67 63 Primaire 65 228 SVT 58 36 Lettres 39 22 Arts Plast 38 15 STI Techno 35 22 Documentation 33 5 Outils MM 28 50 Maths 22 53 SES 20 6 Musique 20 21 Biotechno 16 5 EPS 13 1 Orientation 9 3 Eco Gestion 8 8 Philo 1 0 Activ Transv 3 2 647 737 REMARQUE La diff rence entre les nom
5. coutume d attribuer cette situation au fait que la marque est peu connue et l on pr conise usuellement de d velopper les moyens permettant de la faire conna tre implication plus grande des CRDP campagnes d information etc Il est souhaitable d affiner ces hypoth ses certes n cessaires mais quelque peu videntes en analysant les effets d autres facteurs facteurs techniques les c d roms recevant la marque RIP peuvent ils tre effectivement et sans incidents utilis s sur le r seau de l tablissement lorsqu on ach te une licence ad quate Ces logiciels fonctionnent ils de fa on satisfaisante sur les mat riels de niveau h t rog ne que l on trouve dans les tablissements La disposition des ordinateurs dans l tablissement salles informatiques plut t que postes en fond de classe ou en libre service permet elle une utilisation p dagogique souple r pondant aux n cessit s d une prise en compte de l h t rog n it des l ves Ce dernier point appara t comme pouvant tre d terminant Peu d enqu tes sur les pratiques p dagogiques induites par la disposition g ographique des ordinateurs ont t conduites et le minist re n aide pas _14 suffisamment les collectivit s territoriales dans leurs r flexions concernant les incidences p dagogiques de la nature des quipements facteurs li s l autonomie des enseignants tout comme pour les manuels scolaires les enseignant
6. de d cision pour les membres de la commission multim dia 2 1 1 La sous direction des technologies d information et de communication Ce sont les agents et fonctionnaires de la sdtice qui assurent le fonctionnement du dispositif La sdtice a regroup les diverses disciplines par domaines exemple math matiques sciences physiques SVT chacun des domaines est suivi par un agent qui a en charge le fonctionnement d un groupe d experts pr sid par un IGEN Ces agents de la sdtice sont les secr taires g n raux de ces groupes et parfois leur rapporteur Ce sont des enseignants d tach s plein temps ou temps partiel l administration centrale ou des fonctionnaires du minist re attach s d administration centrale Celles et ceux avec qui des entretiens ont t conduits dans le cadre de cette enqu te estiment consacrer 15 20 de leur temps de travail la proc dure d expertise de la marque RIP au sens strict r partition des produits entre les experts relations avec les experts et leurs pr sidents de groupe synth se des avis laboration des propositions pour la commission multim dia suivi ventuel aupr s des diteurs Toutefois une comptabilit analytique rigoureuse est difficile En effet outre leur r le dans le cadre de la stricte proc dure d expertise RIP ils ont d autres responsabilit s enregistrement des produits maintenance de la base de donn es suivi des proc dures d achat en n
7. depuis des usages en classe en pr sence de l enseignant jusqu des situations en travail autonome des l ves e Apporter l enseignant une am lioration certaine au regard de supports plus traditionnels e Aider l enseignant dans la mise en oeuvre de situations lui permettant de varier ses modes d intervention ainsi que l organisation de la s ance de cours travail individuel deux par petit groupe en groupe classe e Permettre la gestion de l h t rog n it de la classe et le suivi du travail de l l ve ou de l tudiant e Favoriser l activit autonome de l l ve ou de l tudiant la recherche d information et le traitement des donn es recueillies Offrir une r elle analyse critique de l erreur par l l ve et l enseignant et sa prise en compte par le programme enregistrement des r ponses positionnement de l l ve et adaptation au niveau de l utilisateur Crit res techniques e Permettre le confort d utilisation la convivialit et l ergonomie ais e tous les produits doivent tre sous interface graphique e Int grer des proc d s de recherche documentaire et d indexation de qualit e Exploiter toutes les possibilit s offertes par les supports optiques les outils de communication l interactivit les aspects hypertextuels les animations et l utilisation pertinente des documents textuels iconographiques et sonores etc e Utiliser les potentiels de communication offerts par l inter
8. guichet unique sont refus s en raison d erreurs parfois grossi res constat es aussi bien dans des nonc s que dans des r sultats La libert de l dition et de l utilisation tant incontournable on ne saurait rendre le minist re responsable de ces produits Mais si par malheur des l ves venaient tre tromp s ou gar s par ce canal on peut s attendre ce que des parents d l ves s tonnent voire s indignent de l inaptitude institutionnelle prot ger leurs enfants Dans ce contexte il est clair que si la marque RIP n existait pas il faudrait l inventer Elle ne suffit certes pas elle seule garantir la qualit de la production mais elle donne aux utilisateurs un outil compatible avec l exercice de leurs responsabilit s p dagogiques et c est pourquoi il serait utile de le rappeler r guli rement aux enseignants 3 2 Les repr sentations des diteurs 3 2 1 Le cadre g n ral Tout nouveau produit obtenant la marque RIP peut faire l objet d un achat du minist re fin de diffusion aupr s des prescripteurs du syst me ducatif correspondants TIC des acad mies IEN etc En plus des cr dits d l gu s aux 15 acad mies permettant des achats d concentr s de produits RIP la DT a consacr pour des achats group s 0 2 million d euros en 2003 et 0 15 million en 2004 Ces commandes ont permis certains petits diteurs non seulement d laborer un produit m
9. produits pr sent s et les raisons d ventuels retards Il est pr visible que les carts aux moyennes se r duiront alors sensiblement 4 3 2 La transparence En l tat elle est souhait e et recherch e par la DT mais des marges de progression existent encore Les doctrines et m thodes de travail des diff rents groupes d experts doivent tre harmonis es dans la forme et sur le fond sans gommer pour autant les sp cificit s des diff rentes disciplines ni introduire de contrainte juridique suppl mentaire Les modalit s d change et de dialogue avec les diteurs d j am lior es par la pr sence d diteurs dans la commission multim dia peuvent encore tre approfondies _19 En outre la disparit r sultant de l cart de traitement entre le rejet simple et le rejet dans l attente de modifications propos es parfois de fa on si d taill e que c est une substitution au travail des diteurs entra ne de facto une in galit de traitement des demandes Une harmonisation des r ponses est indispensable l attribution de la marque sous r serve de modifications ne doit pas obliger l diteur un remaniement tel qu il s agisse en fait d une reprise d ensemble de l criture du produit Les diteurs doivent de plus recevoir l assurance que une fois les modifications effectu es le produit recevra la marque RIP au vu du simple constat que les modifications ont t faites sans
10. r partissant selon le tableau suivant Type d op rations 2003 2004 Total D l gation de cr dits aux acad mies dans le cadre des cr dits d concentr s pour l achat et la diffusion de produits dans les tablissements scolaires 1 8 M 12M 3ME Op rations prioritaires classes relais en 2003 25 M 2M 45 coles ouvertes en 2004 0 25M 0 2M O Achat des produits RIP de l ann e 0 2 M 0 15 M 0 35 M Total 2 25 M 1 55 M 3 8 M e D l gation en 2003 et en 2004 d un cr dit de l ordre de 1 2 M sur le chapitre 37 81 aux acad mies pour attribuer aux tablissements du second degr une dotation de produits qui ont fait l objet d une reconnaissance d int r t p dagogique afin de mieux faire conna tre ces produits au sein du syst me ducatif et de participer au d veloppement des usages des TICE dans l enseignement Ces cr dits d concentr s ont t d l gu s par les rectorats aux tablissements sur la base d un projet p dagogique e Constitution d une mallette p dagogique sur la base de 25 produits pour en doter 150 coll ges situ s en ZEP dont les chefs d tablissement et les quipes ducatives ont accept d accueillir en dehors du temps scolaire pendant les vacances notamment des jeunes et des enfants dans le cadre de l op ration nationale intitul e cole ouverte Le co t global de cette op ration a t d un montant de 200 000 e O
11. une telle exp rimentation dans le d lai imparti ou la p riode de l ann e dans laquelle on se trouve peu de groupes disposent d un cahier des charges didactique explicite pour leur discipline afin de pr ciser le cadre g n ral des attentes d finies par l institution Les crit res retenus sont donc ceux du cahier des charges g n ral de la marque partir duquel la sdtice a labor une fiche d expertise renseign e par les experts et ceux r sultant de l exp rience de l expert du responsable de la sdtice et de PIGEN qui pr side le groupe 2 2 2 La transparence Tous les experts et les IGEN interrog s consid rent que les crit res d terminants de l expertise sont la rigueur du contenu d une part et la pertinence des usages en classe d autre part ce deuxi me crit re inclut la n cessit de conformit aux programmes et instructions Les produits culturels ou documentaires prennent dans les r ponses des experts une sp cificit ils r pondent des crit res dans lesquels la place de l utilisation directe dans la classe est moindre sans que cela fasse obstacle l attribution de la marque Malgr les variations des m thodes de travail d crites ci dessus il ne semble pas y avoir de d rives majeures dans les attributions de la marque selon les disciplines La coh rence globale est assur e par la forte comp tence des acteurs aux diff rents niveaux Il n est pas ill gitime
12. MINIST RE DE L DUCATION NATIONALE DE L ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET DE LA RECHERCHE Inspection g n rale de l administration de Inspection g n rale de l ducation nationale l ducation nationale et de la recherche Mission d tude sur le r le du guichet unique dans la proc dure de reconnaissance d int r t p dagogique N 2004 160 DECEMBRE 2004 Henry Pradeaux Jean Michel B rard Inspecteur g n ral de l administration de Inspecteur g n ral de l ducation nationale l ducation nationale et de la recherche SOMMAIRE LUE RH LICE D PARA Re EAE 1 DIETA aL se en ne nee ne EA EEEE 1 LOMME etcontert erenneren a a a e nn te 1 PELL EOLA AAA E E E Rec ct tn ne de 2 FO M COMSMNE rennes E E EEE EE E AEA EE i n 3 LSMP SAePOLE D r E E E E E EE T E E E EE A E du 3 1 3 2 Le traitement sise e a A ERE ER A ERES A A SIENS 4 1 3 3 Ce fin ncement desachatsi assein ne a a oai 6 AA N ICEL a C0 1 PA E EAO IEEE TEE E TAST T 6 2A Les acteurs enetan ann a e e DE a a COTE a TE TS 6 2 1 1 La sous direction des technologies d information et de communication 6 2 EA ES EX DES SUR ren nt EE E T 2 13 Lesinspecte rs g n raX sisser nn aa ar e ees a a S 8 2 1 4 La commission multim dia sis sreseninammndiesnantnsnarn tiennent 9 2 Lesme thodesde TANIA NE nr AE es E 10 2 21 Le cadre g n ral onin ena im Anne AR Rata 10 22 24 MASSAGE ME LR SE SNS te Re S 10 224 Les MIS Ut ie Re ee CRT dt en dite 11 2 3 L
13. ais surtout d y survivre Cet aspect n est pas n gliger il montre que la marque RIP contribue au pluralisme de la production et constitue un vrai soutien la cr ation et l innovation Au del de ces aspects financiers le rapport des diteurs avec la marque RIP est ambivalent Ceux qui l obtiennent le font savoir en des termes rappelant les faire part de mariage ou de naissance nous sommes particuli rement heureux de vous annoncer toute l quipe est tr s heureuse et tr s fi re de vous annoncer ou la remise d un prix ou d une d coration s est vu d cerner a re u la distinction RIP L aspect honorifique est reconnu a contrario par un diteur en ces termes plus qu un simple titre honorifique une r compense Au del de ces appr ciations collect es sur les sites internet des diteurs le minist re de l ducation nationale et sa commission multim dia sont ainsi reconnus comme autorit 3 2 2 Le CNDP et les CRDP Le champ de cette enqu te n a pas conduit tudier de fa on approfondie la contribution qu apportent le CNDP et les CRDP en tant que diffuseurs la connaissance des produits RIP par le corps enseignant et leur diffusion La place du CNDP et des CRDP par rapport la marque RIP en tant qu diteurs pourrait utilement tre clarifi e Certains produits dit s par le CNDP et les CRDP sont pr sent s au guichet de la marque RIP et
14. ants fortement utilisateurs des TIC dans leur enseignement des enseignants moins exp riment s dans le domaine Des entretiens ont t conduits avec sept experts tir s au hasard dans les listes des diff rents groupes d experts disciplinaires remises par la sdtice les donn es issues de ces entretiens ont t confront es avec les renseignements donn s par les fonctionnaires de la DT et les IGEN qui pr sident les groupes Il ressort de ces observations que les pratiques de travail des diff rents groupes peuvent varier notablement d une discipline l autre mais qu il n en r sulte pas de forte h t rog n it dans les crit res d expertise la coh rence tant assur e par la sdtice Le plus fr quemment les experts sont sollicit s directement par la sdtice qui utilise ici sa bonne connaissance du domaine L initiative en la mati re appartient rarement aux corps d inspection territoriaux ou nationaux Il convient de relever que les membres des groupes d experts sont toujours en prise avec une r elle pratique d enseignement les professeurs membres des groupes m me d charg s partiellement d enseignement pour des fonctions d animateur TIC acad mique ou autres sont en fonction dans un tablissement et utilisent les TIC avec leurs propres l ves Pour le premier degr par exemple la commission est form e d enseignants des coles d IEN ayant une circonscription de ma tres formateurs aupr s de
15. ation de la TVA Trois objectifs d sign s par ces travaux gouvernemental et parlementaire le S nateur tant en mission pour le Premier ministre doivent tre retenus garantir la qualit des ressources favoriser la cr ation nationale respecter les programmes Ce volontarisme tant partag par le minist re la direction de la technologie DT a d velopp ses proc dures et la note de service cit e ci dessous indique en introduction que cette d marche s inscrit dans le cadre du programme gouvernemental pour l entr e dans la soci t de l information afin d encourager la production et la diffusion de contenus p dagogiques et scientifiques et de contribuer ainsi au d veloppement des usages des technologies de l information dans l enseignement 1 2 Cadre l gal La circulaire num ro 98 171 du 2 septembre 1998 publi e par le bulletin officiel de l ducation nationale BOEN sp cial num ro 9 du 10 septembre 1998 consacr au dispositif de soutien au d veloppement des ressources multim dias et audiovisuelles p dagogiques rendait publique une fiche technique d information sur la proc dure du guichet permanent Et c est aussi sous cette m me appellation que l on trouve dans l annexe de la note de service n 99 120 du 10 ao t 1999 intitul e R glement d usage de la marque adress e aux recteurs aux inspecteurs d acad mie aux directeurs des services d partementaux de l d
16. ations doivent et peuvent tre corrig es par une meilleure harmonisation des modalit s d intervention des responsables de la sdtice aupr s des diteurs La port e des critiques des diteurs est att nu e depuis qu ils sont de facto associ s aux travaux d expertise travers leur participation active la commission multim dia Une am lioration de la m thode selon laquelle se constituent la pens e collective et une doctrine commune explicite et s laborent et s affinent les crit res d valuation dans chaque discipline doit cependant tre recherch e La communication avec les diteurs peut sans aucun doute tre am lior e sur ce point La r flexion de la sdtice doit porter sur les fa ons d am liorer cette communication sans cr er de contraintes juridiques excessives par la publication de cahiers des charges d taill s l exc s qui conduiraient une paralysie du syst me 2 2 3 Les d lais Il s coule trois semaines un mois entre le moment o l expert re oit le produit et le moment o il renvoie son avis Ce d lai semble incompressible surtout si l on tient juste titre maintenir l exigence d essais avec des l ves ce qui est fortement recommand par la charte d expertise Plusieurs experts citent l existence dans leur propre travail de d lais pouvant atteindre deux trois mois ije Deux param tres forts les r unions bimestrielles de la commission multim d
17. au terme de la proc dure ne re oivent pas tous la marque Dans d autres cas le CNDP et les CRDP consid rent que leur statut et leurs m thodes de validation interne font que leurs produits n ont pas tre pr sent s au guichet Ainsi le fascicule intitul Coll ges Lyc es 2004 2005 TICE des ressources num riques pour enseigner comporte une liste de produits qui sont en g n ral issus des CRDP et du CNDP mais pas toujours Dans ce catalogue les produits b n ficiant de la marque RIP ne sont qu en faible proportion mais l on doit en positif noter que n y figurent pas en premi re analyse de produits pr sent s au guichet et pour lesquels l attribution de la marque aurait t refus e Le r le du CNDP et des CRDP dans la diffusion des produits b n ficiant de la marque l harmonisation des proc dures de validation la pr cision aux yeux des enseignants des places respectives des produits CNDP CRDP et des produits b n ficiant de la marque RIP doivent faire l objet d une clarification 16 3 2 3 Les grands diteurs priv s Au motif l gitime de leur attachement la libert d dition les principaux diteurs de manuels scolaires sont au mieux indiff rents la marque RIP leurs productions soutenues par la notori t de leurs marques n ayant pas besoin semble t il du soutien de l tat ou de l institution pour leur diffusion Au pire ils y sont oppos s Ils y voient un risqu
18. bres de produits RIP dans les deux tableaux provient de la d cision en 1998 d int grer dans les d cisions de la premi re commission 2 octobre la liste des 75 produits qui avaient d j t reconnus d int r t p dagogique par les commissions disciplinaires au cours de l ann e 1998 Annexe 6 liste des personnes rencontr es Liste des personnes rencontr es ou interrog es M Jean Jacques Gagnepain directeur direction de la technologie M Michel Dhoually contr leur financier Inspection g n rale de l ducation nationale M Moisan M Menant M Durpaire M Perez Sdtice M Beno t Sillard charg de sous direction M Gilles Braun chef du bureau B2 M Daniel Croze Mme B atrice Sichez Mme H l ne Peytavi M Marcel Mangin Mme Colette Plas Experts Sept experts tir s au hasard dans les listes des diff rents groupes d experts Responsables acad miques M Alain Scoazec Nantes M Bernard Pouliquen Rennes M Maurice Guernelec Rennes M Michel Chaumet Montpellier 10
19. cations Le d lai d pend alors de la volont ou non des diteurs de proc der aux modifications demand es 2 3 L utilisation des cr dits d concentr s 2 3 1 Les politiques acad miques Un sondage effectu dans trois acad mies montre que les cr dits d concentr s sont diversement utilis s selon l acad mie et d une ann e l autre En 2003 l acad mie de Montpellier a utilis les 180 000 de cr dits qui lui ont t d l gu s en attribuant une subvention de 942 60 chaque coll ge Cette attribution tait accompagn e d une circulaire tr s incitative fl chant ce cr dit au profit de la lutte contre l illettrisme priorit de la politique minist rielle partir de produits RIP vendus par le CRDP En 2004 c est la culture scientifique autre priorit minist rielle qui a t retenue et les coll ges ont re u des cr dits et des produits RIP diff renci s en fonction des recommandations des IPR des disciplines scientifiques En 2004 le recteur de Nantes a privil gi la politique de sant pr vention du tabagisme alcoolisme hygi ne alimentaire en achetant des produits RIP au profit du r seau sant acad mique alors qu en 2003 les produits des disciplines SVT avaient t retenus au profit de tous les lyc es _12 Dans l acad mie de Rennes en 2003 les 150 000 d l gu s ont t utilis s dans le cadre d un achat group essentiellement au profit
20. cessaires aupr s de la Commission nationale informatique et libert s et porter en ce cas les mentions obligatoires requises chaque fois que les programmes contiennent des donn es nominatives susceptibles de permettre directement ou indirectement l identification de personnes physiques e Pr voir au plan des licences d exploitation conc d es la possibilit pour le milieu ducatif d utiliser le programme titre collectif des fins p dagogiques et dans un cadre strictement non commercial IV PROC DURE D OBTENTI ON DE MARQUE a S lection initiale des projets Apr s avoir rempli et communiqu un dossier de pr sentation selon les formes et conditions convenues dans le BOEN du 10 septembre 1998 les entreprises les associations les tablissements d enseignement et les personnes et enseignants ressortissants des pays membres de l Union europ enne et ou des pays francophones adressent leur produit au Minist re de l ducation nationale de la Recherche et de la Technologie Direction de la technologie Bureau des ressources multim dias Guichet Permanent 1 rue Descartes 75231 Paris cedex 05 Les produits doivent tre remis en triple exemplaires Toutefois lorsque ces produits int ressent plusieurs disciplines des exemplaires suppl mentaires doivent tre adress s Les produits sont pr sent s apr s expertise la commission multim dia qui a pour charge de reconna tre l int r t p dagogique de chacun d eux
21. cessibles sur le r seau il y a urgence d finir les cadres qui permettront aux l ves et aux enseignants d acc der aux informations pertinentes hi rarchis es et structur es n cessaires leur apprentissage ou leur enseignement Il s agit d offrir la communaut ducative les garanties quant aux informations et aux sources qu elle sera amen e consulter et utiliser 14 Un effort particulier est n cessaire pour favoriser la cr ation de produits p dagogiques performants simulation enseignement assist par ordinateur etc si nous ne voulons pas rapidement tre contraints n utiliser dans notre syst me ducatif que des productions d autres pays Une proc dure nationale d aide en amont de la production la cr ation de multim dias en ligne ou hors ligne serait fortement souhaitable 15 Il faut favoriser l mergence de tout contenu qui contribue largir le champ du savoir de l l ve et participe son veil tout en veillant toutefois ce qu il corresponde aux programmes d enseignement Il s agit aussi d encourager les partenariats avec les grands organismes culturels et scientifiques pour mettre la disposition des l ves des enseignants et des divers acteurs du syst me ducatif des contenus adapt s leurs besoins 30 Une labellisation de certains logiciels ducatifs ou bases de donn es pourrait leur donner un statut particulier qui leur ouvrirait le droit une exon r
22. ct re par nature volutif des contenus mis en ligne Elle pose galement le probl me de la responsabilit de l diteur et donc de la caution donn e par la marque sur les liens auxquels le site permet d acc der La d finition d une proc dure d attribution de la marque RIP des sites est n cessaire et possible et cette fin la r flexion doit aborder les points suivants publication par le minist re d un cahier des charges pr cis et explicite portant en particulier sur la rigueur des contenus scientifiques le respect des programmes la pertinence des utilisations en classe le respect des lois relatives aux libert s des citoyens l explicitation sur le site du statut des documents mis en ligne vis vis du droit d auteur la responsabilit quant au contenu des sites vers lesquels pointent les liens cit s sur le site valid contenu du premier lien la pr sence sur le site des l ments qui permettent d analyser la validit des documents mis en ligne source _18 auteur date de cr ation et de mise jour etc la responsabilit quant aux ventuels forums et leur mod ration le respect des crit res de la cit et de neutralit et l absence d incitation commerciale l interdiction de la collecte de donn es contenues dans l ordinateur de l utilisateur partir du site validation du contenu du site une date pr cise avec ventuellement d finition d une dur e de validit
23. de la technologie Direction de la technologie Sous direction des technologies ducatives et des technologies de l information et de la communication Bureau des ressources multim dias DT B2 B timent Boncour 1 rue Descartes 75231 Paris cedex 05 en indiquant sur l enveloppe de mani re bien apparente expertise de logiciels et base de donn es guichet permanent 6 Afin de pr parer la r ception il est demand d envoyer par fax un double du courrier et de la fiche r capitulative fax 01 46 34 48 58 Seuls les envois qui parviendront selon cette modalit seront pris en compte Vous recevrez un accus de r ception sous quinzaine ainsi qu un num ro d enregistrement 1 Trois exemplaires lorsqu une seule discipline est concern e ajouter deux exemplaires pour chaque discipline suppl mentaire On rel vera que la p nulti me phrase de ce document soulign e par les auteurs du pr sent rapport donne un caract re imp ratif la proc dure d crite et consacre la r alit du guichet unique Celui ci sera d autant plus respect que c est aussi par lui que transitent les demandes de subvention projet 1 3 2 Le traitement Le R glement d usage de la marque r dig et joint en annexe de la note de service pr cit e dat e de juillet 1999 pr cise que la proc dure ayant abouti cette d cision d autorisation s appuie sur l valuation r alis e par un r seau d experts p dagogiques et une co
24. de situer le produit pr sent et ne pr senter aucun caract re imp ratif pour les collectivit s territoriales l instar de la marque RIP Jouy ad qe Henry Pradeaux Jean Michel B rard IGAENR IGEN or Annexe 0 Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexes Lettre de mission Bilan des op rations d achat de produits RIP au titre des deux derni res ann es 2003 2004 Document DT Charte d expertise R glement d usage de la marque volution du nombre de produits RIP depuis 1998 Les d cisions selon les disciplines Liste des personnes rencontr es mie Annexe 0 Annexe 1 Bilan des op rations d achat de produits RIP au titre des deux derni res ann es 2003 2004 Document DT La diffusion des ressources num riques ducatives et p dagogiques constitue un axe fort de l action du minist re de l ducation nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche Il est en effet n cessaire d accompagner le bon niveau d quipement informatique et audiovisuel des tablissements la g n ralisation de l acc s internet l augmentation du nombre d utilisateurs form s aux nouveaux outils par la constitution d une offre coh rente et structur e de services et de contenus de qualit libres de droits de repr sentation et de reproduction La production multim dia de ces derni res ann es a t tr s importante qu il s agisse de c d roms ou d au
25. des coll ges cibl s sur des c d roms portant sur la pr vention des risques et les conduites addictives sur les itin raires de d couverte la pr vention de l illettrisme et la fourniture de ces outils au profit des l ves hospitalis s Ces choix sont conformes aux priorit s acad miques et ont t d battus notamment avec les IPR de discipline mais pour les atteindre les achats ne se sont pas limit s aux seuls produits rip s En 2004 ne b n ficiant pas de nouvelle d l gation de cr dit l acad mie de Rennes mettra contribution ses propres ressources abond es il est vrai par des cr dits r gionaux dans un cadre contractuel Les cr dits fl ch s RIP sont bien dans l chantillon observ utilis s pour l achat de c d roms ducatifs et pour l essentiel au profit de produits rip s D autres lignes budg taires sont elles mises contribution Dans les acad mies observ es 1l ne le semble pas En particulier ces op rations d achats group s ne sont pas assimil es des achats de manuels scolaires ni au r glement des droits de photocopie En r alit les abondements n cessaires l achat de produits ducatifs multim dias proviennent des collectivit s territoriales notamment des d partements et depuis peu des r gions Ces collectivit s se sont engag es dans l quipement informatique et multim dia des coll ges et lyc es au del de leurs obligations l gales 2 3 2 L
26. domaine et renvoie logiquement vers la commission toute demande d explication des rejets Ces contestations sont trait es par le bureau de la DT charg des ressources multim dia qui assure le secr tariat de la commission Cette proc dure n a ce jour soulev aucune contestation ou contentieux de fond ou de forme Elle est connue d autant plus ais ment que la direction de la technologie en assure la diffusion la plus large et que ce texte est consultable par tous sur tous les sites en ligne du minist re et des rectorats En outre cette direction ne manque pas de guider fort aimablement ceux qui s garent Cette souplesse est double sens l accus de r ception et le num ro d enregistrement express ment pr vu dans la proc dure ne sont plus attribu s sans que personne ait trouv s en plaindre Il conviendra que cet accommodement avec la proc dure cesse Ce comportement montre que les critiques formul es contre l importance des d lais d attribution de la marque ne sont pas per ues dans leur acuit par les fonctionnaires en charge ou acteur de la proc dure L expertise est ouverte aussi bien pour les produits en ligne que pour les c d roms alors que la note de service pr cit e indique Actuellement le dispositif de reconnaissance d int r t p dagogique concerne uniquement les logiciels et les produits multim dias hors ligne Les produits sont remis gratuitement au minist re au
27. e d extension des labellisations vers les manuels scolaires Mais le minist re a en r ponse ces critiques d cid de les associer aux proc dures d expertises Ils sont donc parties prenantes aux travaux de la commission multim dia du minist re de l ducation Cela n a en rien modifi leur approche Par contre ils b n ficient ainsi d un excellent poste d observation de la production et de la cr ation dans ce secteur tr s forte concurrence de l dition scolaire et parascolaire 4 Conclusions et recommandations 4 1 Maintenir la marque RIP et le cadre de la proc dure Les objectifs recherch s lors de la cr ation de la marque ont ils t atteints Le guichet unique y contribue t il La proportion des produits refus s indique que le dispositif est effectivement s lectif Un bilan sur six ann es montre que la proportion des produits auxquels la marque a t attribu e varie de 16 81 selon les disciplines Des c d roms annonc s comme ducatifs comportent des erreurs de contenus ou ne r pondent pas des n cessit s d utilisation en classe en particulier du fait d une non conformit aux programmes la marque RIP leur a t refus e La marque appara t ainsi comme jouant effectivement son r le de crit re de qualit des produits en vue de leur utilisation p dagogique La marque a t elle contribu d velopper la cr ation et la production nationale Le cadre de cette enqu te n
28. e guichet unique observatoire de l utilisation des cr dits De fa on un peu exceptionnelle pour l administration centrale comme le souligne la sdtice elle m me une enqu te aupr s des acad mies portant la fois sur les aspects quantitatifs et qualitatifs accompagnait en 2004 l attribution des cr dits d concentr s Dans la synth se de cette enqu te on rel ve notamment les indications suivantes Les appr ciations qualitatives formul es par les CTICE sur l int r t de l op ration font valoir que ce type de diffusion de produits RIP vient en appui d actions prioritaires sur le th me des TICE conduites dans leur propre acad mie Ils signalent cet gard avoir pris appui sur les r seaux des IA IPR pour d finir une s lection de produits pouvant r pondre aux besoins des l ves et des enseignants pour un certain nombre de disciplines Quand ils expriment des r serves ou des suggestions d am lioration de la proc dure RIP ils font r f rence des contraintes de d lais ou expriment diff rents types de souhaits quant la possibilit de disposer de versions r seau des produits ou encore d assurer sur la dur e la gestion de titres anciennement RIP gt aujourd hui sortis des catalogues des diteurs Dans tous les cas ils s interrogent sur les am liorations apporter la diffusion de produits RIP dans une perspective de Se meilleur rep rage des usages induits ils peuvent tre aussi i
29. e permet pas de disposer des l ments quantitatifs et qualitatifs pour l tablir mais donne seulement quelques indices ce sont souvent les plus petites et les plus jeunes entreprises d dition qui pr sentent leurs produits et qui gr ce aux commandes du minist re peuvent y survivre De ce point de vue on peut dire que la marque contribue la cr ation et l innovation De plus on a pu constater chez certains diteurs une volution notable des qualit s didactiques des productions induite par les proc dures de dialogue avec la sdtice dans le cadre de l attribution de la marque La marque a d autres effets positifs en particulier gr ce la proc dure du guichet unique l avantage que peuvent trouver les diteurs participer aux travaux de la commission multim dia a t soulign ci dessus ils compl tent 17 utilement leur connaissance de la production de produits p dagogiques et des attentes de l institution Cet avantage est bien videmment aussi celui du minist re de l ducation M me si cette connaissance n est pas exhaustive elle est r elle et ce moindre frais puisque les produits expertis s sont remis gratuitement en trois exemplaires au moins la DT Bien entendu les expertises ont un co t et des personnels consacrent du temps la proc dure d attribution de la marque Mais quel serait le co t d un observatoire de la production multim dia p dagogique Et qui contesterait
30. en fonction des crit res pr cis s l article 111 Le Minist re en cas d avis positif de cette derni re accorde la personne soumissionnaire au dispositif de soutien l autorisation expresse et crite d utiliser la marque sous condition de respecter les conditions d usage d finies par les pr sentes b Commission multim dia La commission multim dia charg e d identifier l int r t p dagogique des produits qui lui sont pr sent s est compos e de la mani re suivante e le Directeur de la technologie Pr sident e le Sous directeur des technologies ducatives et des technologies de l information et de la communication e 2 Inspecteurs g n raux de l ducation nationale IGEN e le Directeur de l enseignement scolaire DESCO ou son repr sentant e le Directeur de la recherche ou son repr sentant e le Directeur de l enseignement sup rieur DES ou son repr sentant e 1 repr sentant du Ministre de la culture e 5 personnalit s comp tentes dans le domaine des ressources multim dias enseignants du scolaire du sup rieur des IUFM e un invit le contr leur financier Cette commission se r unit environ tous les deux mois Son secr tariat est assur par le Bureau charg des ressources multim dias V USAGE DE LA MARQUE Le droit d usage de la marque pr cit est par principe r serv son propri taire c est dire au Minist re charg de l ducation nationale Tout autre utilisateur est r p
31. exe un bilan des op rations d achat de produits RIP pour 2003 et 2004 tabli par la DT Une circulaire adress e par le directeur de la technologie aux recteurs pr cise le mode d emploi de ces cr dits inscrits aux chapitres 37 81 et 37 83 Selon la DT cette politique d encouragement s est traduite en 2003 par l achat de plusieurs dizaines de milliers de produits RIP Il est demand aux acad mies d tablir un projet pour leurs tablissements du second degr pr cisant les th mes et les niveaux d enseignement vis s le nombre d l ves concern s la liste des produits dont l achat est envisag ainsi qu une estimation financi re du co t total La DT en 2004 a t amen e moduler la r partition acad mique de ces cr dits pour tenir compte de la r alit des ressources r ellement disponibles en particulier pour certaines acad mies b n ficiant de moyens accord s par les r gions pour d velopper l usage des outils informatiques 2 L application 2 1 Les acteurs Concr tement la mise en uvre du processus d attribution de la marque repose essentiellement sur des agents et fonctionnaires du minist re de l ducation nationale Chacun de ces acteurs a des fonctions th oriquement diff rentes organisation pour la sous direction des technologies d information et de communication dans l enseignement de la direction de la technologie sdtice valuation pour les experts r gulation pour les IGEN prise
32. ia et les cong s scolaires sont une contrainte forte pour cette question des d lais Si on peut concevoir que la commission multim dia soit plus souvent r unie ce qui ne va pas de soi compte tenu de la diversit des obligations de ses membres on ne saurait outrepasser les contingences de l ann e scolaire sauf renoncer l expertise en classe En r alit ce sont les carts avec les d lais moyens qui posent probl me Dans l tat actuel de la proc dure ils ne sont pas constat s ni a fortiori corrig s Aux questions pr cises pos es sur les d lais entre la date de d p t des produits pr sent s et la r union de la commission multim dia d cisionnaire la sdtice ne peut r pondre imm diatement sa base de donn es actuelle ne permet pas d obtenir cette information automatiquement Apr s recherche il est indiqu que les d lais moyens sont de trois mois avec une variation qui peut aller de trois semaines six mois Mais il est pr cis que quelques produits ont n cessit des d lais sup rieurs mais cette situation reste tr s exceptionnelle En d finitive la sdtice reconna t que quelques produits en langue vivante en outils multim dias en conomie gestion et STT ont n cessit des d lais pouvant aller jusqu un an sans toutefois en pr ciser les raisons Enfin la sdtice pr cise qu il convient de souligner le cas particulier des produits pour lesquels la commission demande des modifi
33. initiative aux enseignants de choisir toute m thode d apprentissage de la lecture Ce choix est limit par le programme lui m me et il est l gitime que l attribution de la marque RIP en tienne compte Dans toutes les disciplines des degr s divers les programmes au del des contenus d finissent des orientations didactiques que la marque RIP ne peut ignorer Les observations faites ci dessus montrent qu une meilleure prise en compte de la marque RIP dans les pratiques p dagogiques passe sans doute par une am lioration de la notori t de la marque mettant en uvre des techniques d tude de march et de communication Mais elle n cessite aussi une volution des pratiques p dagogiques aboutissant une meilleure int gration des produits multim dia dans l enseignement des diff rentes disciplines au coll ge et au lyc e et des diff rents champs disciplinaires l cole La mise en place du certificat informatique et internet niveau 2 enseignant repr sente une 20 avanc e mais ses effets ne seront perceptibles qu terme D s maintenant les stages de formation continue et les animations p dagogiques destin s aux enseignants devraient plus syst matiquement donner leur place aux utilisations pertinentes des technologies d information et de communication 4 5 tudier l opportunit d largir la proc dure aux produits para et p ri scolaires Un nombre croissant d diteurs s engagent da
34. ints de l ordre du jour assez charg des r unions Un fonctionnaire de la sdtice pr sente les synth ses des expertises et un rapporteur en g n ral un fonctionnaire charg de la discipline intervient pour chaque produit Les motifs d acceptation ou de rejet sont expos s et une d cision est prise apr s d bat par la commission dans son ensemble Ces motivations sont reprises dans le compte rendu crit de chaque s ance 2 2 Les m thodes de travail 2 2 1 Le cadre g n ral Les diff rences des m thodes de travail selon les groupes d experts portent sur les points suivants On observe toutes les situations entre les deux extr mes suivantes dans un groupe les experts trois au minimum re oivent le produit et l analysent renvoient leur avis par courrier lectronique la DT Le responsable DT analyse les avis IGEN n intervient qu la demande de ce dernier lorsque les avis des experts sont trop divergents ou que le responsable DT estime que ces avis posent probl me par rapport au cahier des charges Dans un autre groupe les experts renvoient leur avis la DT et sont ensuite syst matiquement r unis sous la pr sidence effective de PIGEN Les avis sont confront s de fa on les faire voluer vers une doctrine commune formalis e par crit essai du produit en classe avec des l ves est tr s fr quent mais pas syst matique 1l arrive en effet que la nature du produit expertiser se pr te mal
35. la DT aux experts cf annexe Aucun ne signale de manquements aux r gles de confidentialit et de neutralit Les questions de temps et de d lai pour la remise de leurs travaux d expertises ne leur semblent pas poser probl me mais tous font r f rence des d lais allant jusqu trois mois sans tenir compte des carts cette moyenne et tous insistent sur l importance de la validation devant des l ves des produits propos s Tous s interrogent sur le devenir de la marque devant la mont e des produits en ligne 2 1 4 La commission multim dia Pr sid par le directeur de la technologie ou son repr sentant elle est compos e essentiellement de hauts fonctionnaires du minist re de l ducation nationale elle est ouverte un repr sentant du ministre de la culture six personnalit s comp tentes dans le domaine des ressources multim dia p dagogiques mais qui sont eux aussi des fonctionnaires de l ducation Enfin elle peut faire appel en tant que de besoin des experts C est ainsi que des repr sentants du monde de l dition priv e sont d sormais pleinement associ s aux travaux Un compte rendu de chaque s ance est tabli et fait l objet d une approbation au d but de la s ance suivante Ce compte rendu fait appara tre les noms des pr sents des excus s et des absents labor s partir d une liste d margement La d cision sur l attribution des marques RIP n est que l un des po
36. la n cessit de cette connaissance par le minist re de l ducation nationale Ces observations plaident pour le maintien de la marque et de la proc dure RIP Encore faut il qu il existe des produits riper et surtout qu ils soient utilis s par les enseignants Ceci passe par l utilisation en classe et par l l ve d un outil aussi individualis que l tait le plumier de nos parents et ne se heurtant pas des probl mes de formatage et de partage Les c d roms qui l on attribue la marque doivent tre facilement utilisables sur le r seau de l tablissement et prendre place dans le d veloppement des bureaux virtuels et espaces num riques de travail des enseignants et des l ves De plus la marque ne survivra terme que si elle r ussit s adapter la r alit de pratiques d sormais ouvertes l utilisation de produits en ligne tant l usage de c d roms appara t souvent comme d j obsol te 4 2 tudier rapidement les modalit s de sa mise en uvre pour les sites en ligne Les volutions des techniques et de l offre ditoriale imposent absolument que la marque RIP prenne en compte non seulement des produits mat rialis s c d roms mais aussi des sites sur la toile La direction de la technologie a pour l instant exp riment une proc dure de validation portant sur de rares sites tr s sp cifiques encyclop die par exemple Cette validation se heurte la question du cara
37. mmission multim dia charg e dans le cadre du dispositif pr cit de s lectionner les programmes multim dias dont les contenus r pondent au mieux aux crit res de reconnaissance p dagogique Cette proc dure est expos e au quatri me paragraphe qui consacre l autorit de la commission multim dia en ces termes Les produits sont pr sent s apr s expertise la commission multim dia qui a pour charge de reconna tre l int r t p dagogique de chacun d eux en fonction des crit res pr cis s l article IIT Le minist re en cas d avis positif de cette derni re accorde la personne soumissionnaire au dispositif de soutien l autorisation expresse et crite d utiliser la marque sous condition de respecter les conditions d usage d finies par les pr sentes Ce texte que l on trouvera en annexe a t amend sur quelques points la composition de la commission a t modifi e pour s ouvrir des repr sentants de l dition priv e et la p riodicit des r unions de la commission est pass e de environ tous les deux mois au moins quatre fois par an Enfin si le texte du BOEN sp cial du 10 ao t 2000 ne reprend pas les termes du paragraphe ci dessus il indique cependant concernant la commission qu elle a pour r le de d cider la reconnaissance d int r t p dagogique Le minist re d l gue donc pleinement la commission multim dia son autorit d cisionnaire dans ce
38. moins en triple exemplaire En l tat cette proc dure permet au contr le financier du minist re de consid rer a priori que les formalit s d information pr alable des achats group s de c d roms sont respect es et qu au moment de l achat c est bien le meilleur produit qui est choisi Le guichet permanent a re u de 1998 2004 1907 demandes d attribution de la marque 1695 produits ont t expertis s et 572 accept s soit 33 7 parmi lesquels de rares produits en ligne 769 soit 45 4 ont t refus s et 354 soit 20 8 ajourn s avec demandes de modifications Au 30 mars 2004 251 produits taient en cours d expertise ou venaient d tre d pos s Au 1 octobre 2004 160 produits taient en cours d expertise dont 40 re us fin ao t 2004 On trouvera en annexe 4 un tableau retra ant l volution du nombre de produits rip s et un bilan des d cisions prises par les commissions multim dia avec une r partition par discipline depuis 1998 1 3 3 Le financement des achats En 2003 le minist re de l ducation a consacr 2 25 millions d euros des achats de produits Rip s dont 1 8 millions ont t d l gu s aux acad mies L utilisation de cr dits d tat est possible dans le cadre de l article 14 de la loi du 22 juillet 1983 et du d cret du 25 f vrier 1983 En 2004 ces d l gations de cr dits se sont lev es 1 2 million d euros On trouvera en ann
39. net mise jour des informations acc s des donn es distantes enseignement distance courrier lectronique maintenance en ligne etc e Utiliser les possibilit s d exportation de sauvegarde et d impression des donn es aux standards reconnus et en particulier les r ponses ou les r sultats des utilisateurs e Offrir la possibilit du suivi de l historique des navigations et l orientation dans l utilisation du produit e Expliciter pour les enseignants les modalit s selon lesquelles op rent les outils de recherche mis en oeuvre e Int grer la pr sence d un module de d sinstallation Proposer des versions r seaux chaque fois que c est possible et ne pas inclure de protections mat rielles e B n ficier chaque fois que c est possible d une assistance l utilisateur sur place ou en ligne et int grer un dispositif d aide logicielle aide la navigation explication de l erreur etc e tre accompagn s d une documentation facilitant leur prise en main et leur int gration dans le cadre du travail scolaire Crit res juridiques e Comporter au g n rique et en tant que possible sur le corps m me du programme l ensemble des l ments n cessaires l analyse de la validit des contenus nom des auteurs date de cr ation pr cisions quant au caract re des documents source et indication de leur nature originaux retouch s ou enti rement calcul s e Avoir fait l objet des d clarations n
40. ns la production et la diffusion de c d roms et de sites visant le domaine du soutien scolaire Un nombre galement croissant de collectivit s territoriales de soci t s priv es d aide au travail scolaire domicile d associations de familles acqui rent et utilisent ces produits tout particuli rement dans le cadre des politiques d partementales ou r gionales des collectivit s Les associations de parents d l ves se sentent souvent davantage concern es par ce type de produits que par les produits utilisables en classe et b n ficiant de la marque RIP Bien qu il s agisse de produits destin s une utilisation l ext rieur de la classe le minist re de l ducation nationale ne peut rester totalement indiff rent ce secteur par nature les produits de soutien scolaire pr sentent une articulation forte avec l enseignement scolaire et une masse croissante de cr dits publics collectivit s territoriales y est investie Une r flexion doit tre entreprise sur la fa on dont le minist re devrait ou non donner des avis de principe sur ces produits pour clairer les choix des diff rents partenaires sans contrevenir leur libert La port e de ces avis pourrait rester limit e l analyse de la rigueur du contenu scientifique et la fa on dont sont pris en compte les programmes de l ducation nationale sans exiger de conformit ces programmes mais en donnant des l ments qui permettent
41. nt ress s par une meilleure connaissance des besoins exprim s par les tablissements 3 Attribution de la marque pratiques et produits 3 1 Les usages Les tudes relatives aux effets de la marque RIP sur les usages faits par les enseignants sont l objet d une autre tude dans le cadre de l audit g n ral de la marque RIP Ces effets ne sont donc abord s ici que de fa on lat rale dans la mesure o des l ments d information relatifs cette question sont perceptibles dans les entretiens conduits avec les responsables de la sdtice et les experts 3 1 1 La notori t de la marque L enqu te intitul e test de notori t et d image de la marque RIP conduite par Ipsos en novembre 2000 fait appara tre que cette marque est surtout connue des corps d inspection et que 90 des enseignants ne la connaissent pas La perception du terrain qu ont les membres des groupes d experts interrog s par les IG dans le cadre de la pr sente enqu te r sulte non d une enqu te quantitative mais de leur exp rience d utilisation des TIC ou de leur exp rience d interlocuteur acad mique de la DT ou d animateur acad mique TIC Ces experts pensent tous pouvoir affirmer que la marque RIP n est pas un crit re d terminant de choix d achat par les enseignants Dans l enseignement primaire on constate m me que certains produits pour lesquels la marque a t refus e ont cependant une bonne diffusion On a
42. ombre par exemple Ils ont au sein de la sdtice des responsabilit s connexes suivi des proc dures de soutien la production par exemple et ont traiter de probl mes similaires visibilit sur le secteur de l dition pertinence didactique des produits etc Ils sont par ailleurs associ s au travail d harmonisation des choix et d cisions au sein de leur bureau ou de la sous direction travail qui leur conf re une bonne vue d ensemble sur l historique et les enjeux du secteur dont ils assument le suivi 2 1 2 Les experts Les groupes d experts sont souvent compos s de personnes ayant une exp rience ancienne et confirm e de l usage des technologies d information et de communication TIC dans leur discipline Certains se sont investis dans ce secteur d s les ann es 80 ont particip en son temps la proc dure des licences mixtes et n ont jamais cess de consacrer l usage p dagogique des TIC une part notable de leur investissement professionnel Ce sont donc souvent des praticiens exp riment s des TIC par ailleurs investis de responsabilit s acad miques responsable du site acad mique de la discipline interlocuteur acad mique disciplinaire de la DT Depuis deux ans la DT fait prudemment voluer ce profil en tendant le recrutement des enseignants plus r cemment investis dans le domaine Sans doute conviendra t il terme de panacher la composition des groupes en associant des enseign
43. p ration d achat des produits RIP de l ann e pour un montant de 150 000 le chapitre 34 98 afin de faire conna tre aux prescripteurs d achat que sont les conseillers TICE aupr s des recteurs et de diffuser plus largement ces produits aupr s des r seaux de formation concern s par les TICE corps d inspection IUFM dans une perspective d aide la production Annexe 2 Charte d expertise Document DT CHARTE D EXPERTISE DES PRODUITS MULTIMEDIAS PROPOSES AU GUICHET PERMANENT POUR UNE RECONNAISSANCE D INTERET PEDAGOGIQUE version octobre 2000 Le BO sp cial n 9 du 10 ao t 2000 relatif au dispositif de soutien au d veloppement des ressources multim dias et audiovisuelles p dagogiques pr cise le fonctionnement du guichet permanent Le BO du 2 septembre 1999 signale la cr ation de la marque Reconnu d int r t p dagogique par le Minist re de l ducation nationale de la Recherche et de la Technologie et pr cise son r glement d usage Ils constituent des r f rences auxquelles il est n cessaire de se reporter en tant que de besoin et en tout cas avant la premi re expertise r alis e Les produits sont soumis une expertise qui a pour but de leur attribuer ou non la marque reconnu d int r t p dagogique par le Minist re de l ducation nationale Ils font l objet d une triple expertise confi e trois personnes diff rentes Chaque expert remplit la fiche qui lui est fournie avec le produit
44. que selon la discipline ou le 10 champ d enseignement des sp cificit s soient prises en compte conform ment aux textes et aux publics caract re exp rimental de l enseignement en physique et chimie et en SVT par exemple Il demeure que les fluctuations et dissonances peuvent et doivent tre corrig es par une meilleure coordination des diff rents groupes d experts Des reproches sont mis parfois par des diteurs qui consid rent qu il s agit d une proc dure sans appel et sans avocat Les documents tudi s tels que des exemples de lettres de refus aux diteurs et les proc dures d crites par la sdtice conduisent relativiser cette crainte Les lettres de refus sont en g n ral motiv es et surtout les responsables de la sdtice re oivent leur demande les diteurs pour au del m me du refus sur un produit donn expliciter les intentions et les motifs des choix Dans quelques cas cette politique a permis au fil du temps pour tel ou tel diteur une volution didactique int ressante des produits pr sent s Cette volution appara t comme un effet positif collat ral non n gligeable de l existence de la marque Dans tel cas particulier il semble m me que le r le de conseil demand par l diteur au minist re pourrait aboutir transformer la sdtice en bureau d tude p dagogique et didactique de l diteur ce qui n est pas son r le L encore les dissonances et fluctu
45. que de la marque sera d livr e directement par le minist re aux producteurs et diteurs formellement autoris s Ill LES PROGRAMMES SOUS RECONNAISSANCE D INTERET P DAGOGIQUE Ces programmes sont des cr ations logicielles ou multim dias dont la forme et le contenu ont t reconnus par le Minist re charg de l ducation nationale Il s agit de programmes soit sp cifiquement con us pour un usage ducatif en classe soit destin s une utilisation plus large correspondant aux missions du syst me ducatif et qui doivent r pondre en tant que possible aux objectifs p dagogiques ducatifs techniques et juridiques pr cis s ci apr s Crit res p dagogiques e R pondre aux crit res prioritaires de s lection fix s dans le cadre du dispositif de soutien la cr ation de programmes multim dias et audiovisuels p dagogiques et actualis chaque ann e par la voie du BO de l ducation Nationale e Etre en conformit avec les programmes scolaires pour l enseignement primaire et secondaire e Exprimer des contenus respectant la plus grande rigueur scientifique e Respecter la qualit de la langue utilis e dans les audiovisuels et les interfaces l aide en ligne et les messages et la rigueur du vocabulaire oral ou crit utilis terminologie notations criture des formules d finitions e Pouvoir tre int gr s ais ment dans une d marche p dagogique quotidienne pour des usages vari s et coh rents
46. que de nouvelles contraintes soient introduites lors d un nouvel examen 4 3 3 La d clinaison de la marque par cat gories Il convient d affiner la d livrance du label en l assortissant d une explicitation des cat gories d usage en d finissant une typologie de ces cat gories Plusieurs commissions ont d j plac ou souhaitent placer des produits dans des cat gories sp cifiques Il serait utile de mettre en uvre une r flexion associant l institution et les diteurs au sein par exemple de la commission multim dia pour aboutir une explicitation du champ d usage du produit auquel le label RIP est attribu Toutefois pour tre efficace et ne pas nuire la lisibilit encore tr s fragile du label cette explicitation devrait porter sur une cat gorisation simple et ne comportant que peu d items 4 4 Contribuer l volution des pratiques p dagogiques Les membres de la sdtice IGEN et experts interrog s consid rent juste titre que la d nomination m me de la marque RIP conduit prendre en compte des produits visant une utilisation en classe Si les m thodes p dagogiques sont de l ordre de la libert de choix de l enseignant des crit res didactiques doivent cependant tre inclus dans les crit res d analyse lorsque ceux ci font partie des programmes instructions officielles et directives nationales titre d exemple les programmes 2002 de l cole primaire ne laissent pas l
47. s IUFM La perception qu ont parfois des enseignants Ces commissions sont form es de technocrates parisiens coup s du terrain semble sans aucun fondement Cette perception d borde au demeurant largement le domaine des TIC et concerne plus g n ralement toute indication manant de la centrale C est donc bien au del du champ de cette enqu te qu il convient de s interroger sur les m thodes de pilotage du syst me ducatif Les experts doivent signer lors de leur recrutement une charte d ontologique dite charte d expertise que l on trouvera en annexe Peu se rappellent l avoir fait mais tous ont une connaissance claire et affirm e du fait qu ils ne doivent pas communiquer avec les diteurs et que leurs avis ne doivent tre transmis qu la DT Pour des raisons de limitation du vivier de comp tences il tait selon la DT difficile lors de la constitution initiale des groupes d exclure tout expert par ailleurs engag dans un travail de production aupr s d un diteur La r gle visant ce qu aucun expert ne soit associ l expertise de produits manant de son propre diteur est toutefois toujours respect e Les responsables de la DT estiment judicieusement que cette situation doit voluer et qu il est d sormais possible de recruter des experts trangers au monde de l dition Les experts re oivent directement de la DT les produits expertiser 2 1 3 Les inspecte
48. s en la personne du Directeur de la Technologie M Pascal Colombani Son d p t effectu sous le n national 997800790 le 28 juin 1999 couvre les classes de services suivants Classe 41 ducation formation Services interactifs ou non en mati res ducatives p dagogiques culturelles ludo ducatives Classe 42 Programmation pour ordinateurs Cr ations logicielles et multim dias e ainsi que les produits et services des classes 9 16 et 38 bien que le droit d apposer la marque ne soit pas organis pour l instant sur ces cat gories sp cifiques Le droit d apposer la marque pr cit e sur le g n rique sur le mat riel de packaging ou de promotion d un logiciel ou d un programme multim dia reconnu d int r t p dagogique tel que d fini ci apr s n est conc d qu la personne physique ou morale ayant b n fici d une d cision d autorisation prise par le Minist re charg de l ducation nationale dans le cadre du dispositif de soutien au d veloppement des ressources paru au BOEN 10 septembre 1998 La proc dure ayant abouti cette d cision d autorisation s appuie sur l valuation r alis e par un r seau d experts p dagogiques et une commission multim dia charg e dans le cadre du dispositif pr cit de s lectionner les programmes multim dias dont les contenus r pondent au mieux aux crit res de reconnaissance p dagogique Il CHARTE GRAPHIQUE ET MODE D EMPLOI DE LA MARQUE La charte graphi
49. s sont libres quant au choix des outils multim dia De m me si elle repr sente pour certaines collectivit s territoriales un l ment important de choix la marque RIP ne s impose pas elles comme une obligation Cette remarque montre d ailleurs le caract re tr s relatif des critiques adress es la marque RIP par certains diteurs qui y voient le retour d une dition d tat Il demeure que selon les personnes interrog es cette marque est au fil des ann es de plus en plus per ue comme un crit re de qualit Les volutions ne r sulteront donc pas seulement de campagnes relatives la notori t mais d actions permettant aux enseignants de saisir en quoi les logiciels rip s peuvent contribuer am liorer la qualit de l enseignement de leur discipline et contribuer mieux r pondre aux besoins des l ves Les IGEN ont fait des recommandations dans de pr c dents rapports Ils conseillent d int grer les usages des TIC dans les stages de formation continue relatifs aux diverses disciplines plut t que de mettre en uvre des stages TIC La mise place du C21 enseignant l int gration des usages disciplinaires des TIC dans la formation initiale des corps d inspection la mention des usages des TIC dans les programmes seront sans doute en la mati re des l ments d terminants 3 1 2 Un garde fou Tous les experts associ s la proc dure l ont v cu des c d roms pr sent s au
50. tres supports num riques IT est important dans cette profusion de ressources que les enseignants puissent rapidement identifier celles qui correspondent leur besoin et en disposer ais ment C est dans cette perspective qu a t d velopp e une proc dure d examen des produits propos s par les diteurs par les experts de l ducation nationale aux fins d une reconnaissance d int r t p dagogique afin d assurer une meilleure lisibilit de cette production au sein du syst me ducatif Apr s expertise de plus de 2000 produits multim dias concernant toutes les disciplines transmis au guichet permanent ouvert par le minist re depuis cinq ans environ 600 d entre eux ont donn lieu l attribution de la marque Reconnu d int r t p dagogique Cette politique de labellisation est accompagn e d un effort entrepris par la puissance publique pour mieux faire conna tre ces produits RIP au sein du syst me ducatif sous la forme d achats destination des divers r seaux d accompagnement du d veloppement des TICE dans l enseignement et de formation Conseillers aupr s des recteurs charg s du d veloppement du TICE corps d inspection CRDP CDDP IUFM et ou en direction d tablissements scolaires s inscrivant dans le cadre d actions prioritaires C est ainsi que pour les deux derni res ann es le minist re a pu r aliser des op rations d achat de produits RIP pour un montant global cumul de 3 8 millions d euros se
51. ucation nationale au directeur du CNDP aux directeurs d instituts universitaires de formation des ma tres IUFM et aux chefs d tablissements la seconde r f rence officielle au guichet unique Cette note a t publi e dans le BOEN num ro 30 du 2 septembre 1999 Elle faisait suite au d p t par le minist re de l ducation nationale de la marque Reconnu d int r t p dagogique aupr s de l Institut national de la propri t industrielle INPI le 28 juin 1999 sous le num ro national 997800790 Enfin le BOEN sp cial num ro 9 du 10 ao t 2000 publiait la circulaire du 31 juillet 2000 avec notamment les modifications apport es la composition et au r le de la commission multim dia L ensemble de ces dispositions de niveau infra r glementaire rendent quasi d cisionnaire cette commission multim dia le ministre charg de l ducation nationale s interdisant explicitement dans la note de service du 10 ao t 1999 mais moins nettement dans le texte du BOEN sp cial du 10 ao t 2000 ne pas suivre ses avis 1 3 M canisme 1 3 1 Le d p t Il est assimil celui de l expertise pour les soutiens projet expos dans le BOEN sp cial du 10 septembre 1998 de la fa on suivante La proc dure du guichet permanent pour l expertise de logiciels et bases de donn es usage p dagogique fonctionne dans les conditions suivantes Si vous avez des produits que vous souhaitez pr senter pour tre e
52. urs g n raux Des entretiens ont eu lieu avec cinq des douze inspecteurs g n raux pr sidents de groupe d experts Les pratiques varient fortement selon les disciplines Un seul groupe est r uni ou souhaite se r unir plusieurs fois par an la p nurie des cr dits de d placement contrariant cette ambition Ces rencontres contribuent l change d informations mais surtout la cr ation et l actualisation d une v ritable jurisprudence des avis L laboration de cette doctrine est soumise la discussion et donne plus de force aux motivations des d cisions de rejet ou d acceptation d attribution de la marque RIP ent rin es par la Commission 8 multim dia Dans d autres disciplines les experts sont r unis rarement parfois faute de produits examiner le plus souvent parce que les d cisions prendre ne n cessiteraient pas d changes en r union Cela n emp che pas les changes d tre r els mais ils ont lieu par courrier lectronique Les IGEN pr sidents des groupes d experts sont en g n ral d sign s par le doyen de leur groupe souvent en raison de leur int r t pour les TICE Les experts sont choisis comme indiqu pr c demment le plus souvent par la sdtice les IGEN pr sidents des groupes pouvant toutefois r cuser tel ou tel choix ou proposer de nouveaux experts Chacun de ces IGEN conna t l existence de la charte d expertise des produits multim dias remise par
53. ut contrefacteur s il n a pas b n fici d un avis favorable de la commission multim dia et obtenu une autorisation expresse et crite d utilisation titre non exclusif de la part du propri taire de la marque Ce droit d usage ne peut tre obtenu pour une personne donn e que si elle a concouru au Dispositif de soutien au d veloppement des ressources multim dias p dagogiques paru au BOEN de l ducation nationale du 10 septembre 1998 et selon les formes et conditions pr conis es par celui ci Le marquage doit tre conforme aux normes graphiques d crites en annexe et int grer n cessairement la mention de l ann e d obtention du droit d usage correspondant La charte graphique du logotype et le r glement d usage de la marque sont t l chargeables depuis le site du Minist re Educnet education fr Toute autre forme de signal tique portant des mentions et un graphisme distinct et visant laisser croire au public qu un produit multim dia aurait t reconnu d int r t p dagogique par le Minist re de l ducation nationale pourra tre sanctionn e au titre de la contrefa on et de la publicit mensong re VI FIN DU DROIT D USAGE DE LA MARQUE Toute modification adjonction ou soustraction d un quelconque l ment composant le logiciel ou la cr ation multim dia reconnu d int r t p dagogique entra nera de plein droit extinction du droit d usage sauf avis contraire formellement notifi par le Minist re
54. utilisation des Cr concentr s ss seed 12 23 1 es pohtiques Acaid MIQUes son a re net RS nr 12 2 3 2 Le guichet unique observatoire de l utilisation des cr dits 13 3 Attribution de la marque pratiques et produits ssseoesoocssocessccssocesocesooessocessesssocesoceeo 14 DOS HIDE RE RE is ete sde eee e tes 14 3 1 1 Lanotori t d MATQUe Sims sinnsntnntianennna The tnt 14 3 12 Umsarde os Rd Ode ne ui nd ai ane 15 3 2 Les repr sentations des diteurs nsseesssesessssessessereesseseessosesessssreesssereessereessoseessssees 15 LESC CAS generalia orna A E E 15 e PPA FAON AE E A D EEEE EEE EE ne E E 16 3 23 Ees grands dite rs DAMES 8 lt e eert e a anta ia 17 4 Conclusions et recommandations esse 17 4 1 Maintenir la marque RIP et le cadre de la proc dure ss 17 4 2 tudier rapidement les modalit s de sa mise en uvre pour les sites en ligne 18 4 3 Am liorer la PrOCEAAteLS NT en Te Re TE ae 19 43 1 Les d lais sn nu a a lineaire 19 432 Ea transparece Re RM E A 19 4 3 3 La d clinaison de la marque par cat gories s sessesssessseeessseesseesseesseesseeessresseesse 20 4 4 Contribuer l volution des pratiques p dagogiques ss 20 4 5 tudier l opportunit d largir la proc dure aux produits para et p ri scolaires 21 VET OEE EE E E E AE E E EA Introduction Par note du 22 juin 2004 le doyen de l inspection g n rale de l ducation nationale et le chef du service de l
55. xpertis s il convient de suivre les modalit s suivantes 1 Pour chaque produit pr sent l expertise envoi en trois exemplaires minimum 1 du produit dans sa version monoposte et dans les diff rentes configurations o il existe PC Mac le produit doit pouvoir tre test par plusieurs personnes et sur plusieurs machines si le produit a une version r seau qui pr sente des fonctionnalit s particuli res et uniquement dans ce cas envoi d un exemplaire de cette version s il s agit d un produit en ligne ou d un produit mixte sur serveur et sur c d rom fournir les indications permettant d y acc der Le minist re se r serve la possibilit de demander des exemplaires suppl mentaires si besoin est Les exemplaires sont mis la disposition du minist re titre gratuit Ils sont conserv s s ils sont retenus pour leur int r t p dagogique Si le produit n est pas retenu ils sont retourn s l diteur si celui ci en fait la demande lors de l envoi 2 Envoi en trois exemplaires de la fiche descriptive du produit suivant le mod le joint en annexe 2 3 Envoi d une fiche r capitulant la liste des produits pr sent s l expertise avec l indication des disciplines concern es 4 Le courrier d accompagnement devra pr ciser la personne qui doit tre contact e pour le suivi g n ral des expertises 5 L ensemble doit tre envoy Minist re de l ducation nationale de la recherche et
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