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Newsletter n°9

1. qu au cours des derni res ann es En outre la non nocivit de la vapeur environnementale provenant de la e cigarette n est pas d montr e Enfin l introduction de cette nouvelle modalit de fume pose des probl mes de sant publique comme porte d entr e vers le tabagisme ou vers le recours d autres drogues chez les jeunes non fumeurs et comme nouvelle forme sociale de la fume sous forme de vapotage L absence de nocivit d une vapeur envi ronnementale provenant des e cigarettes n est pas d montr e Newsletter Tabacologie pratique FARES Vice pre MA a Fondation contre le Cancer Don ras Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques BOO PE 1 Avis d expert eesse a BRU e e A 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 Fa Avis d expert Evolution de la consommation On n a pas d informations concernant l volution au fil du temps de la consomma tion de la e cigarette chez les vapoteurs individuels Sur le plan g n ral les e cigarettes sont de plus en plus utilis es Elles ont t mises sur le march en Chine en 2004 et se r pandent dans le monde occidental En Grande Bretagne 3 des fumeurs utilisent la e cigarette 12 Aux Etats Unis dans la population g n ra le le pourcentage d utilisateurs est pass de 0 6 en 2009 2 7 en 2010 13
2. 1073 Barlow RB McLeod LJ Some studies on cytisine and its methylated derivatives Br J Pharmacol 1969 35 161 74 Anne Sophie Glover Bondeau Stop Tabac ch novembre 2011 Avec l aimable autorisation de Stop Tabac ch Source our faciliter l arret cytisine html Newsletter MA 2 Fondation contre le Cancer FARES a Ton Tabs En a Vice pres Fondation d utilt publique Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eden 1 Avis d expert eesse 3 Pud LEP 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Etude suite Commentaire d expert M me si la diff rence en pourcentage entre cytisine et placebo montre un ris que relatif de succ s tr s lev 3 41 celui ci r sulte d un taux anormalement bas de succ s dans le bras placebo 2 4 Il faut noter que le taux de succ s 8 4 est bien inf rieur celui obtenu par la nicotine le bupropion et la var nicline Il vaut donc mieux attendre d autres travaux plus convaincants avant d aban donner au profit de la cytisine la pharmacoth rapie actuellement utilis e tout au moins dans notre pays Professeur Jacques Prignot Pr sident honoraire du FARES Newsletter re as LA Fondation contre le Cancer ny Tab ice pren Fondation dutilit publique Tabacologie pratique Newsle
3. from a popuation survey of recent quitters par Hung WT et al Il en ressort que la majorit des fumeurs cesse brutalement sans aide Cold Tur key ou graduellement et qu elle consid re ces m thodes comme utiles On sait toutefois que parmi ces derniers seulement 3 ou 5 restent abstinents au del d un an Relire ce propos Hughes JR et coll forme de la courbe de rechute et abstinence terme parmi les fumeurs non trait s Addiction 2004 99 29 Aux USA un quart des fumeurs utilisent un traitement pharmacologique substi tution nicotinique TSN bupropion ou var nicline cette derni re occupe maintenant la deuxi me place derri re le TSN son taux d utilisation passant aux USA de 0 4 21 7 entre 2006 et 2008 Fix BV et al Int J Environ Res Public Health 2011 8 222 Usage pattern of stop smoking medications in Australia Canada the United Kingdom and the United States findings from the 2006 2008 International Tobacco Control ITC Four Country Survey Colophon Comit de r daction Prof Jacques Prignot Prof Pierre Bartsch Prof Laurence Ga lanti Dr Pierre Nys M Jacques Dumont M Martial Bodo Mme Caroline Rasson Mme R gine Colot M Samuel Piret R dacteur en chef Prof P Bartsch Editeur responsable Prof Jean Paul Van Vooren FARES Rue de la Concorde 56 1050 Bruxelles Mise en page Samuel Piret Publication Bisannuelle 2 fois par an Newsletter oe Fondati
4. n 2 Echos de TabacStop D cembre 2011 Rubriques La pr vention de la rechute avec TabacStop fola on Nous sommes tous professionnels de sant confront s aux rechutes de nos pa Avis d expert 3 A f 3 z p Etude 8 tients et cherchons trouver des solutions pour les aider maintenir leur absti UGO sssscssecnssenseenenenseesse Progr de sant ja a aik rere Que peut proposer TabacStop ce niveau l Biblioth que ses s s 20 Le tableau page suivante nous montre les motifs des appels en 2010 La majo rit de ces appels sont des premiers appels Donc la grande question qu on nous pose est Comment est ce que je peux faire pour arr ter de fumer 42 7 Plus en lien avec la rechute nous avons la rubrique Crises laps Il s agit de tout ce qui tourne autour du moment de la rechute soit juste avant soit juste apr s Cela concerne 4 6 des appels C est peu Nous aimerions que ce pos te augmente que TabacStop soit une ressource pour g rer des moments de crise vu l accessibilit chaque jour de la semaine La rubrique Sympt mes de sevrage a aussi une importance dans la pr ven tion de la rechute car elle permet aux personnes qui g rent mal leur sevrage d tre rassur s et inform s sur les moyens de diminuer ces sympt mes De m me la rubrique Pharmacologie permet de rassurer et informer sur d ventuels effets secondaires des m dications ou de pr ciser les
5. Control doi 10 1136 tobaccocontrol 2011 050044 as Newsletter 4 0 oe FF Vice pre Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer A a Fondation contre le Cancer ton Tap Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques La cytisine Tabex fe ie eee 1 La cytisine est une mol cule utilis e comme traitement anti tabac en Europe 0 de l Est depuis plusieurs dizaines d ann es Des travaux ont t publi s sur BRU EE 8 ses effets depuis 1967 mais aucun essai ne correspondait nos normes ac Progr de sant 12 tuelles C est chose faite aujourd hui une premi re grande tude montre Echos des CAF 15 que la cytisine est efficace pour arr ter de fumer Zoom sur ce m dicament Echos de TabacStop 17 Biblioth que ses s s 20 Une mol cule utilis e depuis 40 ans pour le sevrage tabagique La cytisine est un alcalo de que l on trouve dans toutes les parties de la plante Cytisus Laburnum et notamment dans ses graines Son action est semblable celle de la nicotine D ailleurs pendant la Seconde Guerre Mondiale les feuil les de Cytisus Laburnum taient utilis es comme substitut au tabac Les soldats russes appelaient cette plante le faux tabac En 1978 l industrie du tabac a identifi la cytisine comme tant la substance ayant l action pharmacologique la plus proche de la nicotine Agoniste des r cepteurs nicotiniques alpha4b ta2 la cytisi
6. Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que ses s s 20 ne Tabacstop we en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Etude suite Ces premiers r sultats sont cependant prometteurs et donnent l espoir d un trai tement anti tabac efficace faible co t donc attractif pour les pays ou les personnes faible et moyen revenu Site du fabricant http www tabex net R f rences Jean Frangois Etter Cytisine for Smoking Cessation A Literature Review and a Meta analysis Arch Intern Med 2006 166 1553 1559 Jean Frangois Etter Ronald J Lukas Neal L Benowitz Robert West Carolyn M Dresler Cytisine for smoking cessation A research agenda Drug and Alcohol Dependence 92 2008 3 8 Robert West Ph D Witold Zatonski M D Magdalena Cedzynska M A Doro ta Lewandowska Ph D M D Joanna Pazik Ph D M D Paul Aveyard Ph D M D and John Stapleton M Sc Placebo Controlled Trial of Cytisine for Smo king Cessation The New England Journal of Medicine 365 13 nejm org 1200 september 29 2011 Zatonski W Cedzynska M Przewozniak E Karpinska D Lewandowska E Pstru cha J Jonska J Surowinska J Wojciechowska U Jaworski M An open label observational study of herbal cytisine Tabex as an aid to smoking cessation Poster presented at the conference of the Society for Research on Nicotine and Tobaco Prague March 20 23 2005 Forrester RM Have you eaten laburnum Lancet 1979 1
7. Les donn es quantifi es font d faut en Belgique mais des contacts informels sug g rent qu elle y est galement employ e Probl mes l gislatifs Un des probl mes de base est de savoir si les e cigarettes doivent tre consid r es comme un dispositif d administration de m dicaments ou comme un produit du tabac pour autant que la nicotine y provienne du tabac La l gislation internationale est extr mement contrast e allant de l interdiction totale l importation et la consommation jusqu l absence totale de r gles en passant par des solutions ambigu s comme l interdiction de commercialisation mais la possibilit d importation pour les particuliers La raret des travaux scientifiques ind pendants contribue expliquer ces diff rences et souligne la n cessit de recherches compl mentaires tant sur le contenu des liquides que sur l effet clinique imm diat et long terme du vapotage La vente de e cigarettes est en principe interdite en Belgique mais on y tol re la vente en pharmacie de leurs formes sans nicotine Elles peuvent par ailleurs tre acquises l galement dans des pays voisins par exemple la Grande Bretagne la France ou les Pays Bas ou par Internet voie d acquisition probablement la plus courante Conclusions La litt rature scientifique ind pendante concernant les cigarettes lectroniques est encore particuli rement limit e ce qui ne permet pas de conclure fermement leur efficaci
8. ces tudes n ont pas t r alis es en accord avec les normes actuelles de qualit des essais cliniques Et les tudes pr cliniques sur le dosa ge optimal qui pr c dent normalement les essais n ont jamais t conduites Il manquait donc des tudes de plus grande ampleur pour s assurer que ce m di cament pouvait r pondre aux normes d autorisation europ ennes et am ricai nes de mise sur le march AMM Une premi re grande tude a t r alis e r cemment et ses r sultats ont t publi s dans The New England Journal of Medicine en septembre 2011 Une nouvelle tude d montre son efficacit Des chercheurs anglais de l University College de Londres ont men une tude sur la cytisine mono centrique en double aveugle et randomis e sur 740 parti cipants fumant plus de 10 cigarettes par jour Ceux ci ont re u soit la cytisine 6 tablettes de 1 5 mg pendant 3 jours puis 5 tablettes pendant 9 jours 4 ta blettes pendant 4 jours 3 tablettes pendant 4 jours puis 2 tablettes pendant les 5 derniers jours soit un placebo pendant 25 jours 12 mois apr s le traite ment le taux d abstinence tait de 8 4 dans le groupe de participants ayant pris de la cytisine contre 2 4 dans le groupe placebo La diff rence relative entre les 2 groupes taux relatif 3 4 est sup rieure celle obtenue avec des substituts nicotiniques 1 6 ou avec de la var nicline 2 3 dans des tudes contre placebo Les effets secondaires ob
9. de nombreuses femmes d autant plus lorsqu elles sont primipares Il semble d s lors primordial que l information sur les risques soit renforc e non seulement par un discours m dical non culpabilisant mais galement par sa dis tribution plus syst matique via un outil adapt et accessible toutes Une prise en charge sp cifique et globale de la future maman de son entoura ge et de son cadre de vie doit galement tre pr conis e pour am liorer l a doption de comportements de sant favorables l arr t du tabagisme durant la grossesse as Newsletter 4 0 g y Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer LAN a Fondation contre le Cancer Don ras Ann e 5 n 2 Biblioth que D cembre 2011 Rubriques R sum s des meilleurs m moires en tabacologie 2010 2011 Pee 2 Aur lie DORCHAIN PRUE CRE 8 Troubles d pressifs anxieux de somatisation et du sommeil Progr de sant 12 chez les fumeurs Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 R sum de l auteur_ Fin 2009 le pourcentage de fumeurs quotidiens tait de Biblioth que ses s s 20 32 en Belgique IPSOS La mortalit tabagique est estim e 19 400 morts dans notre pays Cette mortalit l emporte sur les autres causes de d c s vita bles CRIOC S int resser aux facteurs de risque de l initiation tabagique et de la rechute tabagique est n cessai
10. r View pr Fondation util publique en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Echos des CAF Le CAF accorde beaucoup d importance la sensibilisation qu elle soit interne ou externe En interne cela a commenc par des sensibilisations de la direction et du personnel une formation permanente pour les infirmiers a notamment t mise en place Lors de la journ e mondiale sans tabac une action est men e au niveau du restaurant du personnel galement En ce qui concerne la communi cation externe le CAF produit de nombreux d pliants posters et affiches Le site internet de l h pital offre une bonne visibilit du CAF gr ce au logo du r seau des h pitaux sans tabac Le CAF intervient occasionnellement pour des s ances de sensibilisation dans le milieu scolaire et dans les entreprises Des articles ont aussi d j t propos s dans une revue appel e Thermom tre de l h pital qui est envoy tous les m decins g n ralistes de la r gion Enfin la journ e mondiale sans tabac reste un des grands moments de sensibilisation du grand public notamment via un stand et diff rentes activit s propos es dans le hall de l h pital Michael CLARINO Charg de projets Service Pr vention Tabac du FARES asbl Bb Newsletter 4 0 g p Vice pris Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer LA Fondation contre le Cancer 2 Ton Taps Ann e 5
11. sur les fonctions psychologiques et sp cifiquement sur l inves tissement symbolique de la cigarette La revue de la litt rature scientifique sur le deuil et l attachement constitue l articulation th orique du pr sent travail Dans un design exploratoire l tude a requis l enregistrement de dix consulta tions de tabacologie r alis es en double aveugle ainsi que l administration de questionnaires d attachement et de deuil L analyse qualitative des discours est compl t e par une d marche statistique Fa Tabacstop Bb Newsletter 4 0 g y z Vice pres Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer MA a Fondation contre le Cancer 2 Ton Taps Ann e 5 n 2 Biblioth que D cembre 2011 Rubriques R sum s des meilleurs m moires en tabacologie 2010 2011 40 4 Jean Pierre BONAPOSTA SLI CR 8 Le tabac l attaque du parodonte son influence sur la perte osseuse al Progr de sant 12 v olaire Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 R sum de l auteur tir de l introduction Une croyance populaire interpr te le fait de r ver de la perte de ses propres dents comme la manifestation d une peur de la mort Bien que cette croyance soit anecdotique et n ait absolument aucun support scientifique elle est selon moi r v latrice de l importance que l humain accorde cet organe Cette importanc
12. CAF d intervenir aupr s des patients hospitalis s En ce qui concerne le public drain par le CAF il s agit surtout de personnes entre 30 et 60 ans De nombreuses actions ont notamment t destin es aux gyn cologues et anesth sistes ce qui am ne un public d j sensibilis par les professionnels de la sant qu ils ont rencontr s Un des objectifs du CAF est galement de collaborer davantage avec d autres sp cialistes dont les pneu mologues Au niveau des moments d changes et des intervisions elles se passent sur deux niveaux en interne et externe En interne de nombreux changes se font entre la tabacologue l infirmi re r f rente et le m decin responsable du CAF En externe Laurie Chitussi participe beaucoup aux r unions inter cafs aux jour n es de post formation et autres journ es d tude Plus r cemment elle s impli que galement dans le projet pilote base de donn e informatis e Ces mo ments d change sont pour elle extr mement enrichissants pour faire voluer le me CAF l accompagnement des patients et la sensibilisation dans l institution Tabacstop Newsletter E Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eoi e R cere 1 Avis d expert 3 Pud LEP 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que ses s s 20 EN FARES MA Fondation contre le Cancer Dy Ton Tas En
13. Newsletter A a Fondation N contre le Cancer CPR Vice pres FARES 5 is Ton Tas Fondation d utilit publique Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eden 1 Avis d expert seses 3 2 LIfe LEP 8 Progr de sant 12 Echos des CAFP 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 Le comit de r daction et toute l quipe du FARES vous souhaitent un Joyeux No l et une Bonne Ann e 2012 sun Tabacstop en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Le r le des tabacologues 1 Quel r le jouent les tabacologues et les Centres d Aide aux Fumeurs dans l arr t du tabac Il nous para t impossible de r pondre la question en l ab sence d une valuation g n ralis e et constante de notre activit Essayons toutefois d apporter une r ponse la lumi re de DS la litt rature internationale ON d Il n entre pas dans mes intentions de r aliser dans le cadre d un ditorial une revue exhaustive de l efficacit des pro grammes d aide la cessation tabagique dans les pays ou un programme or ganis est mis en place ou m me les plus nombreux o les ressources existent niveau plus ou moins lev mais sans coordination strictement programm e Je me suis inspir d un article r cent paru dans BMC Public Health 2011 11 592 amp Use and perceived helpfulness of smoking cessation methods results
14. asi totalit des cas des fumeurs qui ont essay d arr ter et qui n y arrivent pas Il est donc extr mement important que nous tenions un dossier mentionnant le score de d pendance les co morbidit s associ es les tentatives ant rieures d arr t brutales ou progressives avec et sans aide les ressources th rapeutiques utilis es pharmacologiques ou non le taux de succ s un an et si possible que nous r alisions des enqu tes t l phoniques deux ou trois ans Il y a aussi en m decine des n gationnistes qui voient certains traitements comme un business qui s auto alimente Ne laissons pas par manque d auto valuation faire croire apr s les tudes d ex fumeurs plus ou moins r cents que les fumeurs n ont pas besoin d aide la suite d tudes tendan cieuses Il y a pourtant clairement 2 populations distinctes qu on regarde tra vers le prisme d un biais de s lection dans les 2 cas ceux qui viennent d arr ter et ceux qui n arrivent pas arr ter Nous pensons que la plupart des m decins qui pratiquent comme il se doit de vant tout fumeur l intervention minimale au moins de trois des 5 A ASK ADVISE et ASSESS Motivation ne font que conseiller fortement l arr t et ne recourent la pharmacoth rapie qu en 2 me intention et des centres sp cialis s qu en cas d chec Ceux qui ont arr t seuls sont des ex fumeurs qui ne pr sentent qu une pr occupation la rechute h las cou
15. conditions d un bon usage indirectement tout cela contribue aussi la pr vention de la rechute Nous pr parons une brochure l intention de tous les professionnels de sant qui a pour but d expliquer les services offerts TabacStop et les possibilit s de collaboration Notamment signaler aux patients qu en cas de difficult s ils peuvent nous appeler entre 2 consultations m dicales tabacologiques psycho logiques Apporter des r ponses rapidement et gratuitement c est un de nos objectifs Newsletter Tabacologie pratique Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques BOO PORTER 1 Avis d expert eesse 3 ae e A 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 En Tabacstop 2 2 FARES 5 ins a amp S Fondation by F S contre le Cancer Ce pre ianua Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Echos de TabacStop 2010 Call reasons Comment faire pour arr ter de fu mer Pharmacologie NRT Champix Zy ban Aides ext rieures adresses Crises laps Sympt mes de sevrage M thodes alternatives Grossesse Cannabis Tabac sant fume Poids L gislation Autres Inconnu TOTAL v Fondation contre le Cancer hg A Newsletter 8 En hice pro Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Ann
16. e 5 n 2 Echos de TabacStop D cembre 2011 Rubriques Le tableau ci dessous indique quoi aboutissent les entretiens t l phoniques Il s agit galement des chiffres de 2010 Plusieurs possibilit s sont en g n ral Eds 1 offertes Avis d expert eesse 3 a ccscassoasvccsrsannnreanis 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que 20 Et E Site ini IEE M ME AE g R gine Colot Tabacologue Psychologue D partement Promotion Sant Fondation contre le Cancer TabacStop FARES 3 LA Newsletter of mk Ce Pre Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Fondation dutilt publique Ann e 5 n 2 Biblioth que D cembre 2011 Rubriques ouveaut s BOG EATE 1 Avis d expert seses 3 a a E E A 8 Peretti Watel Patrick Moatti Jean Paul Progr de sant 12 Le principe de pr vention le culte de la sant et ses Echos des CAF 15 EE Rives Echos de TabacStop 17 Ed Le Seuil 2009 103 p Biblioth que s s s 20 La R publique des Id es ISBN 978 2 02 100995 8 Charat Benjamin Vers une nouvelle approche du sevrage tabagique l in fluence des strat gies cognitives m tamotivationnelles dans le sevrage tabagique ste ps hs Editions universitaires europeennes 2011 277 p en are ISBN 978 613 1 51303 9 TALLE Cahier pr vention tabac et pr carit B
17. e accord e n est videmment pas sans fonde ment la perte d une ou plusieurs dents a un impact certain sur la mastication et la digestion y compris sur le choix des aliments ing rer sur l locution Elle conditionne aussi l avenir des dents restantes en modifiant leur fonction en provoquant mouvements et inclinaisons avec des cons quences n fastes D un point de vue social la perte de dents surtout dans le secteur ant rieur d gra de le sourire et plombe l estime de soi dans une soci t de plus en plus fo calis e sur l apparence Or il est bien tabli que le tabagisme affaiblit les tissus de soutien des dents autrement dit le parodonte entra nant par l un risque de perte dentaire ac cru Il me semble int ressant de creuser cet aspect du tabagisme souvent n glig ou survol sans doute parce que le pronostic vital n est pas susceptible d tre en gag Ce sera donc le sujet de ce m moire le tabac l attaque du parodon te avec un focus plus particulier sur la perte osseuse alv olaire Ces quatre m moires ont t pr sent s oralement lors de la journ e de cours de tabacologie du 19 novembre 2011 Les pr sentations Powerpoints relatives ces expos s sont disponibles sur le forum http forum fares be Samuel Piret Documentaliste webmaster FARES asbl
18. el de l institution Consultations qui d s 2007 ont volu vers un centre d aide aux fumeurs afin de pouvoir travailler en quipe pluridisciplinaire Le CAF est situ sur le site La Tourelle Verviers mais il est possible que le tabacologue intervienne aupr s des patients hospitalis s sur l autre site Actuellement le CAF est compos de Laurie Chitussi psychologue tabacologue du Docteur Cornet qui est le m decin responsable d une infirmi re fraichement dipl m e en tabacologie ainsi que d une quipe de divers sp cialistes tels qu un kin sith rapeute une di t ticienne un pneumologue r f rent un psychia tre et un acupuncteur Concr tement lorsqu une personne prend rendez vous elle passe automatiquement par la consultation de Laurie Chitussi Ensuite en fonction de la premi re consultation elle peut r orienter le client vers les autres intervenants Le Docteur Cornet intervient surtout pour tout ce qui concerne les questions m dicales Le CHPLT est galement membre du r seau des h pitaux sans tabac car bien avant la mise en place des consultations de tabacologie un comit de pr ven tion avait d j t cr au sein de l institution Cette participation au r seau apporte une plus value au CAF car elle permet des changes au niveau des pratiques mais aussi de s informer sur les outils existants et sur les diff rentes journ es de pr vention existantes S inscrire dans ce r seau permet notamment au
19. elas cL paisau Comment et pourquoi parler du tabac am nos patients pr caris s y Une publication de la Soci t Scientifique de M decine G n rale SSMG et de la F d ra tion des Maisons M dicales FMM B ca s gt Les m moires de 2010 2011 ayant obtenu une note de plus de 70 sont aussi disponibles la biblioth que Samuel Piret Documentaliste webmaster FARES asbl as Newsletter 4 0 g y Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer MA a Fondation contre le Cancer Don ras Ann e 5 n 2 Biblioth que D cembre 2011 Rubriques R sum s des meilleurs m moires en tabacologie 2010 2011 BOO PE 1 Cette ann e nous avons non pas trois mais quatre meilleurs m moires car deux Avis d expert eesse 3 tudiantes sont arriv es ex aequo en seconde place a e e A 8 Progr de sant 12 1 Laurence MUSTIN Echos des CAF 15 Le tabagisme chez la femme enceinte approche qualitative de la perception Echos de TabacStop 17 des risques des repr sentations sociales et de l interpr tation des messages Biblioth que ses s s 20 re us R sum de l auteur adapt Les nombreux effets nocifs du tabagisme mater nel tant pour la grossesse que pour la future m re et surtout pour le foetus et l enfant en devenir ont t largement document s dans la litt rature Cepen dant l heure actuel
20. le environ une femme enceinte sur quatre est fumeuse en Belgique Ce constat troublant nous a amen nous interroger sur les raisons d un tel comportement Les tudes scientifiques d montrent clairement que de nombreux facteurs in fluencent le maintien du comportement tabagique durant la grossesse Parmi ces facteurs le statut socio conomique fragilis et la pr sence d un entourage fumeur et plus particuli rement du conjoint occupent une place importante Toutefois des tudes sp cifiques sur la perception des risques et sur les repr sentations sociales du tabagisme chez les femmes enceintes semblent encore faire d faut dans la litt rature actuelle Nous avons d s lors d cid d interroger des femmes enceintes aussi bien fu meuses que non ou ex fumeuses Leurs propos ont t recueillis par des entre tiens qualitatifs semi dirig s Nos objectifs taient de faire merger de leur discours non seulement leurs re pr sentations et leur perception des risques li s au tabagisme durant la gros sesse mais galement de voir quelles informations elles ont re u sur ce sujet et l interpr tation qu elles en font Nos r sultats montrent enfin que bien que le tabagisme maternel soit per u comme nocif par toutes les femmes interrog es les connaissances sur ses effets sont peu pr cises et semblent influencer la perception des risques qui y sont li s Par ailleurs le d sir d tre mieux inform e est pr sent chez
21. ndation contre le Cancer Don ras g Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques BONO ETE ET 1 Avis d expert 3 ERUE e A 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 a en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Avis d expert Circonstances d emploi Les e cigarettes sont utilis es comme technique d arr t du tabagisme 66 ou comme moyen de r duction de la consommation de tabac 17 ou pour chap per aux interdictions de fumer le tabac 26 ou encore pour viter de g ner des non fumeurs 24 plusieurs r ponses possibles 2 Les tudes ind pendantes concernant l efficacit des e cigarettes sont particuli rement rares Une tude observationnelle prospective a t men e chez 40 fumeurs ne voulant pas arr ter la cigarette conventionnelle et qui on a propos une e cigarette contenant 7 2 mg ml de nicotine Une r duction de 50 des CPJ est maintenue 6 mois chez 32 5 leur m diane de consommation est pass e de 25 CPJ 6 CPJ Une r duction de 80 est maintenue 6 mois chez 12 5 avec une diminu tion m diane de 30 vers 3 CPJ Une abstinence compl te se maintient chez 25 des participants 6 mois mais avec persistance de l emploi de la cigarette lec tronique chez deux tiers de ceux ci 3 Une enqu te par internet e mail aupr s des 5 000 premiers acheteurs d une ma
22. ne est utilis e en Europe de l Est comme substitut nicotinique depuis AO ans Cette mol cule a t commercialis e sous le nom de Tabex par une soci t bulgare Ses avantages Les tablettes de cytisine peuvent tre produi tes tr s faible co t ainsi en Russie en Pologne en Bulgarie un traitement de 25 jours de Tabex revient 5 15 fois moins cher qu un traitement de 25 jours base de patchs ou de gommes la nicotine En outre c est un traitement court d une dur e de 25 jours Chaque tablette de Tabex contient 1 5 mg de cytisine Le candidat l arr t du tabac doit prendre 6 tablettes par jour les trois premiers jours suivant l arr t du tabac puis r duire 2 tablettes par jour jusqu au 25 me jour date d arr t du traitement Le Tabex est contre indiqu chez les personnes souffrant d hypertension ou d ath roscl rose avanc e Mal gr ses nombreuses ann es d utilisation en Europe de l Est la cytisine n a pas re u d autorisation de mise sur le march en Europe de l Ouest et aux Etats Unis faute d tudes suffisamment solides jusqu r cemment Les tudes sur cette mol cule Des tudes sur l efficacit de la cytisine comme aide au sevrage tabagique ont t men es en Bulgarie en Allemagne de l Est et de l Ouest en Pologne et en Russie depuis les ann es 1960 Trois essais contre placebo ont t conduits en Allemagne de l Est et de l Ouest dans les ann es 1960 et 1970 Ces travaux ont sugg
23. nt aucun des deux 6 On peut d s lors se demander si des facteurs autres que la nicotine n expliquent pas la r duction du craving tout au moins chez ceux qui n ont jamais employ les e cigarettes Newsletter oe Fondation contre le Cancer Don ras g Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques BONO ETE ET 1 Avis d expert esses a ERUE e A 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 Fa en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Avis d expert Toutefois lorsqu on mesure le taux de cotinine salivaire pr sent chez les fumeurs exp riment s de la e cigarette et dans la vie r elle plut t qu au laboratoire on constate qu ils sont similaires ceux des fumeurs de cigarettes conventionnelles 8 L impr gnation nicotinique intervient donc sans doute elle aussi dans le degr de satisfaction des fumeurs c t du plaisir li l ar me de tabac et la sensation d inhalation Risques pour la sant Ils sont li s la composition de la vapeur produite par la e cigarette Celle ci varie d une marque l autre Dans la cigarette Ruyan dont la cartouche est sen s e contenir 16 mg ml de nicotine Murray en a trouv 13 mg ml La vapeur mise comporte 85 de propyl ne glycol 1 de nicotine 2 de particules et d agents de go t Il n y a pas de CO mais des traces de nitr
24. on contre le Cancer Don ras g Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eee EE 1 Avis d expert eesse 3 2 ITS CR 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 Fa en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Edito suite Cette perc e d une m dication sous prescription ne peut qu amener un beaucoup plus grand nombre de fumeurs entrer en contact avec des m decins ou des ser vices int gr s pour y chercher une aide l arr t L tude initiale qui alimente ma r flexion montre que si on tudie l attitude des populations il appara t que la majorit des fumeurs se sentent capables d arr ter seuls et qu il ne faut pas n cessairement dans des messages au grand public d nigrer cette possibilit ce qui pourrait tre contre productif comme certains au teurs le soulignent Chapman S Mackenzie R The global research neglect of unassisted smoking cessation causes and consequences PLoS Medicine 2010 7 on line Ces auteurs accusent toutefois le monde m dico pharmaceutique de sur m dicaliser le tabagisme ils semblent par contre ne pas tenir compte de la r alit du nombre de fumeurs affect s par une lourde d pendance et de ceux qui apr s avoir arr t quelques semaines rechutent Les tabacologues et les Centres d Aide aux Fumeurs sont de fait confront s dans la qu
25. osamines sp cifiques au tabac semblables celles observ es dans les nicotines m dicamen teuses La quantit de nicotine produite par bouff e de 50 mL la machine fumer est de 0 009 mg Cette tude a t financ e par l industrie de la e cigarette et du tabac Quoique le propyl ne glycol soit consid r comme un additif alimentaire d pour vu de risque il comporte une toxicit en cas d inhalation ou d exposition la peau On peut n anmoins conclure que vu la composition de la vapeur il faut s atten dre ce que les risques individuels encourus par les vapoteurs soient beaucoup moindres que ceux encourus par les fumeurs de cigarettes conventionnelles Des effets secondaires imm diats de l emploi de la e cigarette ont t signal s 3 une irritation de la bouche 20 6 et de la gorge 32 4 ainsi qu une toux s che 32 4 qui ont diminu sensiblement la 24 me semaine de l tude clinique de la e cigarette contenant 7 2 mg ml de nicotine Une enqu te de Etter signale les m mes types d effets secondaires Il ne faut pas perdre de vue le risque d intoxication nicotinique que comporterait l absorption ou le contact cutan avec le liquide de remplacement provenant de flacons de recharge tiquett s comme contenant plus de 500 mg de nicotine soit 10 fois la dose l talel 5 Les effets long terme n ont pas encore t publi s mais ce n est pas tonnant puisque le produit n a t mis sur le march
26. r que la cytisine pouvait aider arr ter de fumer et tait bien tol r e malgr certains effets secondaires prise de poids maux de t te br lures d estomac Des naus es vertiges diarrh es et probl mes digestifs ont aussi t rapport s dans certaines tudes mais soit sans comparaison avec placebo soit sans diff rence notable avec le placebo Certaines tudes notent des effets de la cytisine sur la pression art rielle mais les chiffres sont contradictoires selon les tudes En Tabacstop as Newsletter 4 0 Ch Vice prs Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer A a Fondation contre le Cancer ton Tap Ann e 5 n 2 Etude suite D cembre 2011 Rubriques A noter ces effets secondaires constat s lors de ces diff rentes tudes ne sont pas les m mes que ceux indiqu s par le fabricant de Tabex savoir chan Es 1 gement des go ts et de l app tit s cheresse au niveau de la bouche maux de Avis d expert mm 3 t te irascibilit naus es constipation tachycardie l g re augmentation de la a ee 8 pression art rielle En tant qu agoniste partiel de la nicotine la cytisine pr sen Progr de sant 12 te les m mes effets secondaires que les th rapies de substitution nicotinique et Echos des CAF 15 la var nicline Echos de TabacStop 17 Biblioth que ses s s 20 Cependant toutes
27. rante m me tardivement Merci d avance de nous adresser votre rapport d activit pour continuer parti ciper l effort collectif des Centres D Aide aux Fumeurs agr s Prof Pierre Bartsch Pr sident du Comit Scientifique Interuniversitaire de Gestion du Tabagisme CSIGT Bb Newsletter 4 0 g z Vice pres Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer A a Fondation contre le Cancer 2 Ton Taps Ann e 5 n 2 Avis d expert D cembre 2011 Rubriques Les cigarettes lectroniques SiS ens 1 Les cigarettes lectroniques e cigarettes Avis d expert 3 Etude CPELLEELE EEE ELLE EL ELLE ELEET 8 El ments constitutifs Progr de sant 12 EII td b t risti l ab de tab Echos des CAE 15 es on e nombreuses caracteristiques communes comme I absence de tabac Echos de TabacStop 17 et de combustion ainsi que leurs principaux composants une cartouche servant Biblioth que s s s 20 de r servoir de liquide et d embout buccal un n buliseur une batterie et ses circuits et un embout comportant une lampe LED Mais elles diff rent consid rablement entre elles a Le liquide constitu d eau d ar mes divers ar me de tabac menthol ou non vanille fruits etc de propyl ne glycol ou poly thyl ne glycol 400 ou glyc rine sans ou avec diverses concentrations de nicotine entre 6 et 36 mg ml souvent diff rentes de celles men
28. re afin d am liorer la pr vention et la prise en charge du tabagisme A cette fin ce m moire s int resse la sant mentale des fumeurs et plus particuli rement aux troubles d pressifs anxieux du sommeil et de somatisation Une association entre chacun de ces troubles et le tabagisme ressort en effet de la litt rature A travers l valuation de ces quatre troubles ce m moire a pour objectif de r pondre davantage aux besoins et difficult s des fumeurs afin d am liorer leurs chances d arr t tabagique d finitif A partir d une revue de la litt rature la partie th orique de ce m moire d finit les troubles d pressifs anxieux de somatisation et du sommeil et expose les liens entre le tabagisme et chacun de ces troubles La partie empirique value la pr sence de ces troubles dans une population de fumeurs Les liens entre chacun de ces troubles et certaines caract ristiques des fumeurs comme le sexe le niveau de d pendance tabagique le nombre de cigarettes fum es par jour et le nombre d ann es de tabagisme sont gale ment valu s Les implications pratiques en mati re de prise en charge et de maintien de l arr t tabagique sont tir es des observations 3 Marl ne FRANCQ Le sevrage tabagique comme r activateur d un processus de deuil r f rences conceptuelles et balises pour de nouvelles strat gies R sum de l auteur Cette tude est r alis e dans le prolongement de la r flexion portant
29. rque de e cigarette Blu a obtenu une r ponse valable en provenance de 216 fumeurs La pr valence ponctuelle 6 mois de l arr t tabagique est de 31 0 Ce taux passe 70 chez ceux qui utilisent la e cigarette plus de 20 fois par jour Chez les abstinents 34 n utilisent plus de produits nicotiniques Une r duction du nombre de CPJ est signal e par 66 8 des utilisateurs de cette e cigarette La e cigarette est utilis e quotidiennement par 54 2 des r pon deurs Ces r sultats tr s favorables pourraient tre biais s par le tr s faible taux de r pondeurs 4 5 par l absence de validation biologique de l arr t et l im pr cision de la d finition de la r duction tabagique 4 Mode d action Plusieurs tudes portant sur les effets imm diats de diverses e cigarettes lors d ex p rimentations conduites en laboratoire chez des fumeurs de cigarettes de tabac n ayant jamais utilis de e cigarettes et s tant abstenu de fumer pendant 12 heures n avaient montr aucune augmentation significative du taux de nicotine s rique Pourtant on observe une r duction rapide du syndrome de manque pourtant moindre qu avec la cigarette de tabac que ce soit avec les e cigarettes avec ou sans nicotine gt De plus les utilisateurs pr f rent la e cigarette 16 mg l inhalateur m dicamenteux 58 d entre eux consid rent qu elle serait l al ternative pr f r e la cigarette habituelle contre 25 en faveur de l inhalateur et 13 n aima
30. serv s Des troubles gastro intestinaux maux d estomac naus es des vertiges et des probl mes de sommeil plus fr quents dans le groupe cytisine que dans le groupe placebo Les chercheurs de cette tude concluent que la cytisine est r ellement efficace pour arr ter de fumer Il reste encore voir si un traitement plus long am lio rerait encore les chiffres d abstinence tabagique le traitement est de 8 se maines pour les th rapies de substitution nicotinique et de 12 semaines pour la var nicline et regarder les chiffres de sevrage obtenus en alliant un traite ment avec de la cytisine et un suivi psychologique par des professionnels de sant D autres tudes incluant plus de participants devraient galement tre conduites afin d valuer les effets ind sirables rares li s la prise de cytisine m me si les registres des pays o la cytisine est commercialis e sont rassurants Toutefois des effets n gatifs neuropsychiatriques ont t rapport s chez des personnes prenant de la var nicline et comme la cytisine est un m dicament similaire on peut s attendre des effets semblables ENS Tabacstop Newsletter MA Fondation contre le Cancer FARES Ton Tabs En a Vice pres jon d utilt publique Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eoi e R E 1 Avis d expert eesse 3 Pud LEP 8 Progr de sant 12
31. si que les banques ali ARR TER DE FUMER mentaires les CPAS et d autres associations actives C EST POSSIBLE dans le domaine de la pr carit Parall lement aux POUR TOUS semences une annonce publicitaire a t publi e les Faites appel votre m decin E un tabacoloque reconnu et 19 et 23 d cembre dans le journal gratuit Metro Le b n ficiez d une intervention blog www aideauxfumeurs be est lui aussi mis 414 mutuelle saher 3 jour afin de relayer la campagne via le net info r 0800 111 00 f W www tabacstop be Dans le cadre de la mobilisation des CAFs une affi che A3 et un carton pr sentoir seront galement propos s afin de mettre en vidence le rembourse ment des consultations d insister sur les aides dispo nibles et un espace sera laiss vierge afin que chaque CAF puisse y indi quer ses coordonn es Michael CLARINO Charg de projets Service Pr vention Tabac du FARES asbl Fondation Newsletter vee wee _ Ta bacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques ouvelles publications communes aux CAFs Ednan 1 Avis d expert sesse 3 Affiche E e E 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s 20 Se faire aider propos du tabac c est possible pour tous CULTIVEZ VOTRE SANTE Faites appel un m decin ou a un tabacologue reconn
32. t comme moyen d aide l arr t ni leur absence de nocivit surtout long terme Des recherches compl mentaires s imposent manifestement et les quelques tudes disponibles ne justifient pourtant pas leur diabolisation ni leur interdiction aux fumeurs qui ont choisi de les utiliser en vue de l arr t ou de la r duction tabagique comme tape vers l arr t Une plus grande r serve s impose toutefois l gard de leur emploi comme substitut permanent la cigarette conventionnelle Professeur Jacques Prignot Pr sident honoraire du FARES FA RES A a Fondation Ton Tas Newsletter ed Dy lon d i publique Tabacologie pratique Newsletter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques Eee EEE E 1 Avis d expert eesse a Pivi CR 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s s s 20 en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Avis d expert Bibliographie 1 Trtchounian A Williams M Talbot P Conventional and electronic cigarettes e cigarettes have different smoking characteristics Nicotine Tob Res 2010 12 905 12 2 Etter JF Electronic cigarettes a survey of users BMC Public Health 2010 10 231 3 Polosa R e cigarette clinical evidence 13th Ann meeting SRNT Europe Anta lya 2011 4 Siegel MB Tanwar KL Wood KS Electronic cigarettes as a smoking cessation tool results from an online survey Am J Prev Med 2011 www ajpm online ne
33. t 5 Eissenberg TH Electronic nicotine delivery devices ineffective nicotine delivery and craving suppression after acute administration Tob control 2010 19 87 88 6 Bullen C Mc Robbic H Thornley S et al Effect of an electronic delivery de vice e cigarette an desire to smoke and withdrawal users preferences and nico tine delivery randomized cross over trial Tob Control 2010 19 98 103 7 Vansickel AR Cobb CO Weaver MF et al A clinical laboratory model for evaluating the acute effects of electronic cigarettes nicotine delivery profile and cardiovascular and subjective effects Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2010 19 1945 53 8 J F Etter and C Bullen Saliva cotinine levels in users of electronic cigarettes Eur Respir Journal 2011 38 1219 20 9 Murray Laugesen MB Ruyan Nicotine electronic inhaler e cigarette Bench top test Poster 5 11 11 annual meeting SRNT Europe Dublin 2009 10 Henningfiels JE Zaatari GS Electronic nicotine delivery systems emerging science foundation for policy Tob Control 2010 19 89 90 11 Etter J F Electronic cigarettes ange or devil 13th Ann Meeting SRNT Europe Antalya 2011 12 Dockrell M it sounds like the replacement need to help me stop smoking use and acceptability of e cigarettes among UK smokers 12th annual meeting SRNT Europe Bath 2010 13 Regan AK Promoff G Dube SR et al Electronic delivery systems adult use and awareness of the e cigarette in the USA Tob
34. tionn es sur les emballages b Le n buliseur soit un filament dont l chauffement produit la vaporisation sous l effet de l inspiration soit un n buliseur lectronique c La batterie au lithium rechargeable ou non ceci diff rencie les e cigarettes r utilisables apr s recharge des cigarettes usage unique d L aspect ext rieur il ressemble un stylo pointe bic mais plus souvent une authentique cigarette Il est donc pr f rable de parler des e cigarettes plut t que de la e cigarette Mode d emploi L inhalation exige une aspiration plus forte que celle d une cigarette ordinaire et donc facilite la p n tration de la vapeur dans les voies a riennes Le vapoteur sacrifiant au rite main bouche de la fume per oit des sensations visuelles et sensorielles locales du m me type que celles de la fum e de ciga rettes conventionnelles Les effets c r braux d pendent videmment de la pr sence ventuelle de nicotine et des autres constituants L inspiration entra ne l al lumage de la lampe LED qui simule l incandescence d une cigarette classique La vapeur exhal e ressemble la fum e de tabac sans en avoir l odeur Lorsqu on emploie les e cigarettes r utilisables il y a lieu de recharger r guli rement la batterie par exemple au moyen de la cl USB d un ordinateur et de remplacer la cartouche de liquide ou son contenu en le pr levant dans un flacon Fa Tabacstop we Newsletter oe Fo
35. tter initi e Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Rubriques ECO Ps 1 Avis d expert seses 3 a e CR 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s 20 Ay en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Programmes de sant En 2012 cultivez votre sant FT R ot Dans le cadre de la campagne Sevrage pour T 2 Sy tous et l occasion des f tes de fin d ann e le FARES lance une action clin d il ax e autour des bonnes r solutions Depuis le d but de l ann e 2011 la campagne Sevrage pour tous s est orient e vers les publics pr caris s fragilis s via les intervenants sociaux de premi re ligne Aussi le message se veut positif et int gr dans une d marche de sant au sens large Le but n est pas de stigmatiser des personnes fragili Fares a erdi s es mais bien de les rendre actrices de leur sant Feruis l d rai de batie carire wa awustsdes raste m sans les culpabiliser INANI www aideauxfumeurs be Le message lanc est donc En 2012 cultivez votre sant Celui ci est clair concis et n est pas centr sur le tabagisme aussi cha cun peut se retrouver dans cette campagne qu il soit fumeur ou non Afin de faire cho cette action un sachet de semences de roquette a t r alis et sera propos via les taba p d be LRO cologues les Centres d Aide aux Fumeurs les parte naires de la campagne ain
36. u Adressez vous au Centre d Aide aux Fumeurs et b n ficiez d un remboursement aupr s de votre mutuelle i FARES i eve eek eon Y www centresdaideauxfumeurs be eS Ce A PER Tabacstop ees Page 13 Fondation contre le Cancer Newsletter v 6 eoa Ta bacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer Ann e 5 n 2 D cembre 2011 Programmes de sant Rubriques Se ie PR ee 1 Avis d expert sesse 3 a CR 8 Progr de sant 12 Echos des CAF 15 Echos de TabacStop 17 Biblioth que s 20 sun Tabacstop ee as Newsletter 4 0 En r Vice prin Tabacologie pratique Newsletter initi e en partenariat avec la Fondation contre le Cancer LAN a Fondation contre le Cancer Ton Tas Fondation d utilt publique Ann e 5 n 2 Echos des CAF D cembre 2011 Rubriques Centre Hospitalier Pr sentation du CAF du J Centre Hospitalier Peltzer ECO Ps 1 cc SHE La Tourelle CHPLT Avis d expert seess 3 i verviers E e EEA 8 C est suite l interdiction de fumer Progr de sant 12 sur les lieux de travail que le CHPLT a d cid de mettre en place une consulta Echos des CAF 15 tion de tabacologie D s 2006 une tabacologue a t form e pour pouvoir Echos de TabacStop 17 dispenser au sein de l h pital des consultations de tabacologie au grand public Biblioth que 20 mais galement au personn

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