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Règlement d`application de la loi du 16 mai 2006 sur l`énergie

1. Les capteurs solaires pris en compte pour la production d nergie au sens des articles 28a alin a 1 et 28b alin as 1 et 2 de la loi doivent prioritairement tre situ s en toiture ou en fa ade Doivent tre prises en compte les surfaces de capteurs orient es de mani re ce que le rayonnement global annuel repr sente au moins 65 du rayonnement global d une surface orient e de mani re offrir le meilleur rendement possible Les ombrages ventuels sont pris en compte nergie en g n ral 730 01 1 Pour autant qu aucune autre solution au sens de l alin a 1 ne soit envisageable il peut tre d rog aux exigences des articles 28a alin a 1 et 28b alin as 1 et 2 de la loi si la surface n cessaire l implantation des capteurs est insuffisante L entier de la surface disponible doit cependant tre utilis Une demande de dispense doit tre pr sent e au service et justifi e par calcul Les besoins en eau chaude sanitaire au sens de l article 28a alin a 1 lettre a de la loi peuvent tre couverts raison de 30 par des capteurs photovolta ques seulement si le chauffe eau est aliment par une pompe chaleur Demeurent r serv es les exceptions mentionn es l article 28 alin a 3 de la loi Art 28a Exceptions des parts d nergies renouvelables pour les besoins des b timents art 28 al 3 LVLEne Sont soumises autorisation du service au sens de l article 120 LATC les exceptions possibles sur
2. b des temp ratures de d part maximales de 30 C c la robinetterie et les pompes Les paisseurs indiqu es sont valables pour des temp ratures d exploitation allant jusqu 90 C En cas de temp ratures d exploitation plus lev es l isolation thermique est augment e en cons quence Lors du remplacement d une chaudi re ou d un chauffe eau les conduites existantes non isol es et accessibles doivent tre isol es conform ment aux exigences indiqu es dans l annexe 4 dans la mesure o la place disposition le permet Les conduites enterr es doivent tre isol es de fa on ce que les qualit s d isolation thermique indiqu es dans l annexe 5 soient respect es 7 Les rubans chauffants et les pompes de circulation d eau chaude sanitaire doivent tre munis des connexions lectriques permettant la pose d une horloge ou d un thermostat de commande Art 33 Dispositifs d mission de chaleur Les syst mes d mission de chaleur neufs ou mis neuf doivent tre dimensionn s et exploit s de mani re ce que les temp ratures de d part ne d passent pas 50 C lorsque la temp rature ext rieure atteint la valeur servant au dimensionnement Font exception le chauffage de halles au moyen de panneaux rayonnants les syst mes de chauffage des serres et autres installations analogues pour autant qu ils n cessitent effectivement une temp rature de d part plus lev e Pour le chauffage par le sol les murs ou
3. bois alimentation manuelle si la puissance ne d passe pas 50 des besoins c les radiateurs de salles de bain ou de locaux de th rapie en dehors de la saison de chauffage 5 Il est interdit de monter un chauffage lectrique fixe r sistance comme chauffage d appoint Est consid r comme chauffage d appoint toute installation visant compl ter un chauffage principal insuffisant pour couvrir la totalit de la puissance Art 40 Chauffage lectrique pour l eau chaude sanitaire art 30a al 2 LVLEne Des autorisations exceptionnelles pour le montage et le renouvellement de chauffages lectriques fixes r sistance pour la production d eau chaude sanitaire peuvent tre accord es pour a des installations provisoires pour une dur e de trois ans au plus b des installations de secours c des installations o le recours un autre syst me de chauffage est impossible ou disproportionn L interdiction d un chauffe eau lectrique direct est notamment consid r e comme disproportionn e a si l eau chaude sanitaire est chauff e ou pr chauff e avec le g n rateur de chaleur pendant la p riode chauffe et que l installation est quip e de capteurs solaires thermiques b si l eau chaude sanitaire est chauff e pour au moins 70 avec des nergies renouvelables ou des rejets thermiques qui ne sont pas utilisables autrement c lorsque cela concerne des petits chauffe eau d centralis s dans des b timents dont l
4. tre respect s Le d compte est pr sent aux usagers de mani re leur permettre la v rification Il indique l indice de d pense d nergie IDE pour la consommation de chauffage et d eau chaude sanitaire tabli conform ment aux normes SIA Le propri taire ou le g rant d un immeuble est tenu de fournir l autorit sur demande l IDE ainsi que le d tail de son calcul TITRE IV MESURES DIVERSES VISANT A L EFFICACIT NERG TIQUE Chapitre I Mesures g n rales Art 45 Concepts nerg tiques communaux Les concepts nerg tiques communaux permettent de d terminer l volution souhaitable de l approvisionnement et de la consommation nerg tique et d crivent les moyens et mesures requis pour y parvenir Ils tiennent compte des lois et r glements f d raux et cantonaux des plans d am nagement ainsi que des conditions pr valant dans les communes cantons et pays limitrophes Ils sont actualis s p riodiquement et sont transmis au service pour information Les citoyens des communes concern es sont inform s des objectifs et du contenu des concepts nerg tiques Art 46 R alisation des concepts nerg tiques communaux 1 L 1 2 Le PET Ly Le service aide les communes pour la r alisation de leur concept nerg tique par la mise disposition de documentation d informations et de conseils Il peut publier une directive fixant le cadre de la r alisation d un concept nerg tique communal 2 p 2
5. PN Chaque fois que cela est pertinent sur le plan nerg tique situations semblables ressources communes etc les communes sont encourag es se regrouper pour l tablissement de leur concept nerg tique Art 46a Planification nerg tique territoriale art 16a LVLEne Dans le cadre des d marches d am nagement du territoire les p rim tres suivants tels que d finis dans le plan directeur cantonal font l objet d une r flexion particuli rement approfondie de planification nerg tique territoriale 730 01 1 R d applic LVLEne a les agglom rations et les r gions b les territoires int gr s totalement ou partiellement des centres cantonaux r gionaux ou locaux c les territoires int gr s un p le de d veloppement conomique En pr sence d enjeux nerg tiques et environnementaux importants en dehors des zones d finies ci dessus le d partement peut galement exiger la r alisation d une r flexion approfondie pour d autres territoires On entend par r flexion particuli rement approfondie de planification nerg tique territoriale la r alisation d une tude prenant en compte de mani re d taill e les enjeux nerg tiques tels que d finis l article 3 alin a 4 de la loi La mobilit durable au sens de l article 16b de la loi et l acc s aux transports publics sont pris en compte et favoris s Le service publie des recommandations destin es faciliter la prise en consid ration
6. R D n i F x A F An 8 Ex P amp Le service tablit une directive d terminant les zones soumises immissions excessives et les dispositions relatives l implantation des chauffages bois Chapitre III Installations techniques du b timent Art 29 Production de chaleur Les syst mes de production de chaleur pour les besoins de chauffage et d eau chaude du b timent sont globalement dimensionn s et exploit s de mani re minimiser l utilisation de combustibles et d lectricit Les installations de production de chaleur sont dimensionn es selon les normes et recommandations tablies par la SIA et autres associations professionnelles reconnues Elles sont mises en service selon les r gles de l art et dot es d un dossier d exploitation sp cifique qui comprend notamment un protocole de r ception sign par le concepteur L autorit comp tente en cas de contr le de conformit peut demander examiner ce document Les exigences requises en mati re de pertes par effluents gazeux sont fix es par les dispositions de l OPair Les chaudi res install es dans de nouvelles constructions et aliment es par des combustibles fossiles doivent pouvoir utiliser la chaleur de condensation La m me exigence s applique aux installations de production de chaleur rempla ant une ancienne installation dans la mesure des possibilit s techniques et pour autant que l investissement soit raisonnable 5 Le rejet du con
7. chauffage se basent sur les donn es climatiques nergie en g n ral 730 01 1 a de Payerne pour les projets situ s une altitude inf rieure ou gale 800 m tres b de La Chaux de Fonds pour les projets situ s une altitude sup rieure 800 m tres dans l Arc jurassien c d Adelboden pour les projets situ s une altitude sup rieure 800 m tres dans les Pr alpes Le calcul des besoins de chaleur pour le chauffage s effectue l aide d un logiciel certifi Lors de transformations ou de changement d affectation a le calcul des besoins de chaleur pour le chauffage porte sur tous les locaux comprenant des l ments d enveloppe touch s par les transformations ou le changement d affectation Les locaux qui ne sont pas concern s par les transformations ou le changement d affectation peuvent aussi tre pris en compte dans le calcul Les besoins de chaleur pour le chauffage ne peuvent d passer les valeurs limites requises lors d une pr c dente autorisation de construire b les exigences ponctuelles requises portent sur tous les l ments d enveloppe touch s par les transformations et le changement d affectation Art 19a Assainissement nerg tique lors de r novation lourde Lors d une r novation lourde l enveloppe du b timent doit tre mise en conformit selon la norme SIA 380 1 dition 2000 Art 19b Constructions provisoires Les nouvelles constructions provisoires doivent respecter l
8. de rentabilit prenant en compte les co ts externes de l nergie Ces calculs sont bas s sur la norme SIA 480 dition 2004 ou une autre publication reconnue par le service Art 8 Information et conseil 1 DE 2 F Le service g re une structure d information en mati re d nergie Celle ci est accessible au public et aux professionnels Art 9 Suivi nerg tique Le service tient jour des donn es permettant de rendre compte qualitativement et quantitativement de la situation nerg tique dans le canton Art 10 Formulaires 1 pe 2 2 PEN Pour les diverses demandes d autorisation et justifications l autorit comp tente en mati re de police des constructions met disposition des formulaires ad hoc Leur utilisation est obligatoire Des annexes peuvent tre demand es Art 11 Surveillance 1 2 2 A Ags 2 Le service peut proc der sans pr avis des contr les des b timents constructions et installations techniques concern s par le pr sent r glement des documents de mise l enqu te ainsi que des chantiers Art 11a Demande de subvention Le r glement sur le Fonds pour l nergie est applicable la proc dure de demande de subvention TITRE II SOURCES ET TRANSFORMATIONS D ENERGIE Art 12 Installations productrices d lectricit aliment es par des combustibles fossiles ou renouvelables art 18 LVLEne La construction et l exploitation de nouvelle
9. des enjeux nerg tiques dans les plans d am nagement du territoire Art 47 Encouragement pour les installations collectives Pour encourager les installations de chauffage alimentant plusieurs b timents par leur propre r seau en particulier lors de l tablissement et de la r alisation de plans partiels d affectation ou de quartier les communes peuvent notamment a accorder l utilisation gratuite du domaine public pour les conduites b subventionner les co ts suppl mentaires d infrastructures con ues en fonction de leur raccordement ult rieur un r seau de chauffage distance Art 48 Utilisation des rejets thermiques Les rejets de chaleur en particulier ceux provenant de la production de froid et de processus artisanaux ou industriels doivent tre utilis s dans les limites de la proportionnalit au sens de l article 6 de la loi Art 48a Habitations occup es de mani re intermittente Dans les habitations individuelles neuves occup es de mani re intermittente au moins deux niveaux de temp rature ambiante doivent pouvoir tre r gl s distance Dans les habitations collectives neuves occup es de mani re intermittente au moins deux niveaux de temp rature ambiante doivent pouvoir tre r gl s distance par appartement La m me r gle est applicable dans les habitations collectives existantes lors d un remplacement ou d une r novation des installations de distribution de chauffage ou dans les
10. les plafonds la temp rature maximale de d part est de 35 C et une altitude de plus de 800 m tres de 40 C t Les locaux chauff s sont quip s de dispositifs permettant de fixer pour chacun d eux la temp rature ambiante ind pendamment et de r gler cette derni re automatiquement Sont dispens s de ces exigences les locaux b n ficiant prioritairement d un chauffage par le sol avec une temp rature de d part de 30 C maximum Art 33a Circulateurs de chauffage Les nouvelles installations de production et de distribution de chaleur doivent tre dimensionn es de mani re ce que la puissance maximale des circulateurs soit inf rieure ou gale 1 de la puissance thermique de dimensionnement de l installation sauf dans le cas d un chauffage de sol pour lequel la limite est fix e 2 Les m mes exigences s appliquent aux b timents existants En cas d impossibilit technique le meilleur r sultat possible sera recherch en fonction de l tat de la technique Art 34 Entretien des installations de chaleur et d eau chaude sanitaire Le bon fonctionnement des br leurs est v rifi r guli rement Le r glement cantonal sur le contr le obligatoire des installations de chauffage combustion est applicable Les g n rateurs d eau chaude sont contr l s r guli rement et d tartr s tous les quatre ans au moins nergie en g n ral 730 01 1 Art 35 Installations de ventilation Le montage le remp
11. locaux frigorifiques b les locaux frigorifiques qui ne sont pas refroidis moins de 8 C 730 01 1 R d applic LVLEne c d les changements d affectation qui n impliquent pas d l vation ou de baisse de la temp rature ambiante et de ce fait n augmentent pas la diff rence de temp rature mesur e de part et d autre du p rim tre d isolation Une dispense du respect des exigences en mati re de protection thermique en t est possible pour a des changements d affectation pour autant qu aucun local concern par une telle op ration ne tombe sous le coup de l article 19c du pr sent r glement b des projets pour lesquels il est tabli sur la base d une proc dure de calcul reconnue qu il n y aura pas une consommation accrue d nergie Art 23 Exigences et justification lectricit Dans les b timents construire d une surface de r f rence nerg tique Ap de plus de 1000 m ainsi que pour les transformations et les changements d affectation portant sur une telle surface le respect des valeurs limites des besoins d lectricit annuels selon la norme SIA380 4 dition 2006 pour l clairage E et la ventilation E A ou la ventilation climatisation E cu doit tre justifi Ne sont pas concern s les b timents d habitation ou parties de ces derniers Eclairage s il est d montr que la valeur cible de la puissance sp cifique pour l clairage pest respect e il peut tre renonc la justifica
12. pr sentation d un concept p renne qui doit remplir l un des crit res suivants a porter sur une surface clairement d limit e b prendre en compte tous les b timents infrastructures et ressources situ s l int rieur de cette surface ainsi que les perspectives de d veloppement du quartier c faire en sorte que la satisfaction globale des exigences l gales relatives aux b timents soit au moins gale la somme des exigences l gales appliqu es chacun des b timents consid r individuellement On entend par exception de dur e tr s limit e a l installation d une chaufferie provisoire pour une dur e d une ann e au maximum ou b la prise en compte dans le concept nerg tique des b timents projet s Ces b timents doivent toutefois tre construits dans un d lai de trois ans d s la validation du concept Art 28b Zones soumises immissions excessives art 28a al 1 let c LVLEne Une zone soumise immissions excessives est caract ris e par des immissions d passant une ou plusieurs valeurs limites figurant l annexe 7 de l ordonnance f d rale sur la protection de l air ci apr s OPair pour le dioxyde d azote NO ou les poussi res en suspension PM10 Une zone soumise immissions excessives est d termin e sur la base des mesures effectu es par le service cantonal et l Office f d ral de l environnement et partir des missions de polluants atmosph riques existantes ou projet es 3
13. r tribution au sens de la loi f d rale sur l nergie et de son ordonnance f il s agit d une installation agricole dont la part de cosubstrats non agricoles est inf rieure ou gale 20 et dont le raccordement au r seau public de gaz ou la valorisation de la chaleur ne sont pas possibles avec un investissement raisonnable L installation doit satisfaire aux exigences de l article 24a alin a 1 du r glement d application de la loi sur l am nagement du territoire et les constructions ci apr s RLATC 4 Ne sont pas soumises l autorisation de l alin a 1 les petites installations alimentant en chaleur des habitations individuelles qui doivent cependant satisfaire aux conditions mentionn es aux lettres c et e de l alin a 2 Les installations destin es des besoins industriels d une capacit de combustion nominale inf rieure 500 KW pc sont galement dispens es d autorisation Les grandes installations rev tant une importance strat gique en terme d approvisionnement nerg tique peuvent b n ficier de conditions particuli res Art 13 Energies renouvelables 1 i F x hu at F x P Le service s informe des projets et des r alisations permettant d exploiter des ressources nerg tiques renouvelables Il suit l volution dans ce domaine et en documente les r sultats Lorsque cela est appropri il peut intervenir pour soutenir des projets particuliers ou favoriser des synergies 730 01 1 R d applic L
14. rideaux d air chaud sont soumis autorisation Celle ci est accord e pour autant qu ils soient am nag s en combinaison avec un sas d entr e ou qu ils utilisent uniquement une nergie renouvelable ou de r cup ration de chaleur pour le chauffage de l air Art 36 Installations de refroidissement et ou humidification Le montage le remplacement ou la modification d installations de refroidissement et ou d humidification des locaux sont soumis autorisation du service au sens de l article 120 LATC Le montage de nouvelles installations ou le remplacement d installations existantes de refroidissement et ou d humidification respectivement de d shumidification est admis si la puissance lectrique n cessaire au transport et au traitement des fluides y compris la puissance n cessaire au refroidissement l humidification la d shumidification et au traitement de l eau n exc de pas 7W m dans les nouvelles constructions ou 12W m dans les b timents existants Pour les installations de refroidissement de confort qui ne respectent pas les exigences de l alin a 2 les temp ratures de l eau froide et les coefficients de performance pour la production de froid sont dimensionner et exploiter conform ment la norme SIA 382 1 dition 2007 Pour les installations qui ne respectent pas les exigences de l alin a 2 l ventuelle humidification doit tre dimensionn e et exploit e conform ment la norme SIA 382 1 diti
15. 2 Sont soumises aux exigences de l alin a 1 toutes les installations qui demeurent l ext rieur durant l entier de la saison estivale t Le chauffage au moyen d une pompe chaleur est admis la condition que le bassin soit quip d une couverture contre les d perditions thermiques Art 57 Piscines int rieures Les installations de chauffage et de ventilation des piscines int rieures r pondent aux exigences d une utilisation rationnelle et conomique de l nergie notamment par voie de r cup ration des rejets de chaleur provenant de l eau et de l air Art 58 Ex cution Le D partement de la s curit et de l environnement est charg de l ex cution du pr sent r glement qui entre en vigueur le ler novembre 2006 ANNEXE 1 Comp tences cantonales et communales dans les domaines relevant de la l gislation vaudoise en mati re d nergie Autorisation d rogation Canton Commune R f rence Permis de construire D livrance du X LATC art 104 permis Contr le de conformit du projet aux dispositions l gales et r glementaires V rification que les autorisations cantonales et f d rales ont t d livr es D rogations au RLVLEne X RLVLEne art 2 et6 Installations productrices d lectricit X RLVLEne art aliment es par des combustibles fossiles 12 ou renouvelables Locaux frigorifiques X RLVLEne art 20 Serres X RL
16. Adopt le 04 10 2006 entr e en vigueur le 01 11 2006 Etat au 01 02 2015 en vigueur R GLEMENT 730 01 1 d application de la loi du 16 mai 2006 sur l nergie RLVLEne du 4 octobre 2006 LE CONSEIL D TAT DU CANTON DE VAUD vu la loi du 16 mai 2006 sur l nergie 2 2 2 D B vu le pr avis du D partement de la s curit et de l environnement arr te TITRE I DISPOSITIONS G N RALES Art 1 But Le pr sent r glement a pour objet l application de la loi sur l nergie ci apr s LVLEne Art 2 Comp tences Le d partement charg de l nergie ci apr s le d partement par son service en charge de l nergie ci apr s le service a notamment pour comp tences de a pi 2 9 0 2 promouvoir l application des mesures pr vues par la LVLEne et le pr sent r glement surveiller l application de la LVLEne et du pr sent r glement d livrer des autorisations pour les objets de son ressort statuer sur les d rogations au pr sent r glement d livrer des labels dans le domaine nerg tique pour des r alisations particuli res Les services en charge de la construction et de l entretien du parc immobilier de l Etat ont notamment pour comp tences de b dicter des directives nerg tiques communes visant atteindre les objectifs d exemplarit de l Etat tels que d finis l article 24 faire appliquer ces directives l ensemble des constructions dans lesq
17. VLEne 2 2 P 3 Le service se prononce dans le cadre des tudes d impact relatives des installations exploitant des nergies renouvelables Art 14 Bois En collaboration avec les services cantonaux en charge de l application de la l gislation sur les for ts et de celle sur la protection de l air le service encourage l utilisation du bois nergie Il s efforce de promouvoir une demande nerg tique en ad quation court et long terme avec le potentiel d exploitation durable des for ts du canton La promotion du bois nergie s appuie sur les principes suivants a le strict respect des normes en mati re d missions nocives b la conformit avec la directive cantonale relative l implantation des chauffages bois et avec le plan des mesures en mati re de protection de l air Plan OPair c la valorisation des ressources en bois locales et r gionales avec des circuits courts de transformation minimisant l empreinte cologique l encouragement de solutions efficaces permettant galement la production d lectricit e l encouragement de solutions efficaces permettant la production de biogaz de biocombustibles et de biocarburants destin s des couplages chaleur force ou la mobilit f la faisabilit financi re s inscrivant dans un contexte conomique consid r dans une volution long terme g le choix de combustibles de qualit Art 15 Production centralis e et r seaux thermi
18. VLEne art 21 Halles gonflables X RLVLEne art 21a Dispenses et all gement isolation X RLVLEne art thermique en hiver et en t 22 Production d nergie solaire pour les X RLVLEne art besoins en eau chaude sanitaire et en 28 lectricit des b timents Exceptions des parts d nergies X RLVLEne art renouvelables pour les besoins des 28a b timents Capteurs solaires X LVLEne art 29 Installations de ventilation X RLVLEne art 35 Rideau d air chaud X RLVLEne art 35c Installations de refroidissement et ou X RLVLEne art humidification 36 Grands consommateurs nouveaux sites X LVLEne art de consommation 28d al 1 Chauffage en plein air X RLVLEne art 51 Patinoires X RLVLEne art 53 Piscines et jacuzzis chauff s X RLVLEne art 54 57 ANNEXE 2 Domaine de fonctionnement des installations productrices d lectricit aliment es aux combustibles fossiles et couplages chaleur force Abrog ANNEXE 3 Epaisseur de l isolation thermique des chauffe eau des accumulateurs d eau chaude sanitaire et de chaleur sans isolation pr fabriqu e Capacit en litres Epaisseur de l isolation si gt 0 03 W m K Epaisseur de l isolation si 2 lt 0 03 W m K Jusqu 2 lt 0 05 W m K Jusqu 400 110 mm 90 mm gt 400 2000 130 mm 100 mm gt 2000 160 mm 120 mm ANNEXE 4 Epaisseur de l isolation thermique des condui
19. a consommation d eau chaude sanitaire est inf rieure 3 kWh m Un appoint lectrique pour assurer production d eau chaude sanitaire en cas de panne du producteur principal doit avoir sa puissance limit e pour assurer une prestation conforme au standard de la norme SIA 385 3 dition 2011 Art 40a Domotique Les nouvelles constructions administratives et industrielles doivent au moins comporter des syst mes qui contr lent la temp rature des locaux et r duisent ou arr tent la ventilation la climatisation et l clairage lorsque les locaux sont inoccup s La consommation d lectricit des appareils de r gulation ne doit pas tre sup rieure 1 de la quantit d nergie conomis e par ceux ci Les concepteurs les installateurs et les fournisseurs responsables de l installation de r gulation remettent l exploitant un mode d emploi d taill de l installation et un document justifiant des conomies d nergie que leur syst me peut engendrer s il est correctement exploit Chapitre IV D compte individuel des frais de chauffage et d eau chaude sanitaire Art 41 Equipement des nouvelles constructions Les b timents neufs et groupes de b timent neufs aliment s par une production de chaleur centralis e comportant au moins cinq unit s d occupation doivent tre quip s des appareils requis pour l tablissement du d compte individuel des frais de chauffage et d eau chaude sanitaire Dans le cas de s
20. densat ne doit pas alt rer la qualit du r seau d vacuation et le bon fonctionnement du traitement des eaux us es 7 D 2 Poa N Les chaudi res condensation sont dimensionn es de mani re atteindre un rendement optimal Art 29a Remplacement des chauffages au gaz au mazout ou au charbon art 30b al 4 et 5 LVLEne Le propri taire de l installation doit faire tablir ses frais un certificat nerg tique des b timents tel que d fini l article 39a de la loi Sauf en cas d urgence le certificat nerg tique des b timents doit tre tabli avant le d but des travaux de remplacement d une installation de chauffage par une nouvelle installation fonctionnant au gaz au mazout ou au charbon Les b timents atteignant une classe nerg tique F de l enveloppe doivent effectuer une analyse des possibilit s d assainissement CECB Plus 730 01 1 R d applic LVLEne Art 30 Capteurs solaires 1 A 5 A 5e sas Les installations de capteurs solaires sont adapt es aux constructions par le choix des mat riaux la position et les proportions des capteurs ainsi que par leur traitement architectural Les capteurs solaires actifs ne sont pas assimilables des lucarnes ou des ouvertures rampantes Art 31 Production et stockage de chaleur et d eau chaude sanitaire L isolation thermique des chauffe eau ainsi que celle des accumulateurs de chaleur pour lesquels aucune exigence l gale n existe au n
21. ences g n rales Art 18 Conception En tenant compte des int r ts publics en pr sence les b timents sont con us de mani re favoriser l utilisation de l nergie solaire notamment par l orientation de la construction la r partition et la proportion des ouvertures vitr es ainsi que par le choix des mat riaux Afin d viter le recours une installation de refroidissement ou du moins maintenir faible sa consommation d nergie les pi ces sont prot g es d un chauffement excessif d au rayonnement solaire par des mesures appropri es sur l enveloppe du b timent conform ment la norme SIA 382 1 dition 2007 Pour les b timents construire d une surface sup rieure 2 000 m le ma tre d oeuvre fournit par crit au ma tre de l ouvrage une estimation des consommations nerg tiques du b timent combustible et lectricit dans des conditions standards d utilisation clairement d finies Art 19 Exigences et justification protection thermique en hiver art 28 al 2 let a LVLEne 1 N r Rss A l exception des locaux frigorifiques des serres agricoles et artisanales et des halles gonflables tous les b timents et les structures hivernales plac es durant toute la saison froide sur diverses installations sont soumis aux exigences requises en mati re d isolation thermique des constructions telles que d finies dans la norme SIA 380 1 dition 2000 2 Les exigences et le calcul des besoins de
22. es m mes exigences que les nouvelles constructions l exception de celles figurant aux articles 28a 28b et 30b de la loi Les chauffages lectriques fixes r sistance des constructions provisoires existantes doivent tre remplac s par un autre syst me de production de chaleur si la construction provisoire est d plac e sur un autre site Les constructions provisoires g es de plus de 10 ans et qui sont d plac es doivent tre assainies en respectant les valeurs de transformation conform ment la norme SIA 380 1 dition 2009 Art 19c Exigences et justification protection thermique en t La protection thermique des b timents en t doit tre justifi e sur la base des normes SIA 180 dition 1999 et 382 1 dition 2007 Pour des locaux refroidis ou des locaux pour lesquels un refroidissement est n cessaire ou souhait les exigences respecter concernant la valeur g la commande et la r sistance au vent de la protection solaire sont celles fix es par l tat de la technique Pour les autres locaux les exigences relatives la valeur g de la protection solaire sont celles fix es par l tat de la technique Art 20 Locaux frigorifiques Dans les chambres froides ou de cong lation maintenues une temp rature inf rieure 8 C l apport de chaleur moyen travers des l ments de construction constituant l enveloppe du local ne doit pas d passer 5 W m par zone de temp rature Le calc
23. f rieur quatre ans Par mesure d optimisation on entend des actions de performance nerg tique qui peuvent tre entreprises en proc dant au r glage des installations et proc d s ou des travaux Art 50d Sites de consommation existants d nonciation ou non respect des objectifs des conventions En cas de d nonciation ou non respect de la convention pass e avec le canton ou sous l gide de la Conf d ration au sens de l article 50a alin a 1 lettres a et b du pr sent r glement les grands consommateurs sont alors soumis au r gime de la lettre c de l article 50a alin a 1 La m me r gle est applicable aux grands consommateurs exclus d un groupe Art 50e Sites de consommation principalement destin s l habitation art 28e LVLEne Les grands consommateurs concluent des contrats la performance nerg tique CPE r alisent une analyse de la consommation au sens de l article 50a alin a 1 lettre c du pr sent r glement ou g rent et exploitent leurs b timents et installations selon un standard reconnu par le service Par contrat la performance nerg tique on entend un contrat pass entre le ma tre d ouvrage et une soci t de services nerg tiques dans lequel un objectif d efficacit est fix 730 01 1 R d applic LVLEne Chapitre III Installations diverses Art 51 Chauffage en plein air art 28 al 2 let I LVLEne l Les chauffages en plein air terrasses rampes chenaux estrades
24. habitations individuelles lors du changement du producteur de chaleur Chapitre II Grands consommateurs Art 49 G n ralit s 1 2 En vertu de l article 11 de la loi les grands consommateurs au sens de l article 28c de la loi sont tenus de s annoncer au service Les gestionnaires des r seaux de distribution et les fournisseurs d nergie op rant sur le territoire cantonal sont tenus de fournir annuellement au service la liste de leurs clients qui sont des grands consommateurs ainsi que la valeur de leur consommation Les clients sont inform s de la transmission de ces donn es Les grands consommateurs sont dispens s de r aliser les mesures pr vues s ils justifient tre dans l incapacit d tablir un plan de financement Cette dispense fait l objet d une r valuation p riodique Le d partement tablit une directive r glant les modalit s d ex cution des dispositions relatives aux grands consommateurs Les milieux concern s sont consult s Art 49a Nouveaux sites de consommation art 28d LVLEne T incombe au ma tre de l ouvrage de v rifier si la consommation nerg tique annuelle pr visible de son projet va se situer au dessous ou au dessus des seuils d finissant la cat gorie des grands consommateurs ainsi que de transmettre ses donn es pr visibles de consommation d nergie L alin a 1 s applique aussi bien un projet consistant cr er un nouveau site de consommation qu un site de con
25. ie ou une performance quivalente Chapitre II Exigences accrues pour les nouvelles constructions et les extensions Art 25 Part maximale d nergies non renouvelables pour le chauffage au gaz au mazout ou au charbon art 30b LVLEne Les besoins de chaleur admissibles sont ceux d finis par la norme SIA 380 1 dition 2009 Art 26 TE Art 27 Part minimale d nergies renouvelables pour les besoins en eau chaude sanitaire et en lectricit des b timents art 28a et 28b LVLEne Les conditions normales d utilisation pour les besoins d eau chaude sanitaire et d lectricit sont celles d finies dans la norme SIA 380 1 dition 2009 La consommation d lectricit des installations de refroidissement et ou d humidification respectivement de d shumidification est calcul e selon la norme SIA 380 4 dition 2006 La consommation d lectricit pour alimenter les installations de confort pour des besoins de refroidissement et ou d humidification respectivement de d shumidification est calcul e conform ment la norme SIA 382 2 dition 2010 Les installations de confort vis es par l article 28b de la loi ne concernent que les locaux affect s exclusivement au s jour de personnes 5 Les dispenses mentionn es l article 30b alin a 3 de la loi sont applicables Art 28 Production d nergie solaire pour les besoins en eau chaude sanitaire et en lectricit des b timents art 28a et art 28b LVLEne
26. ions professionnelles des normes et recommandations en vigueur le service peut fixer une p riode transitoire jusqu l application des nouvelles dispositions Art 6 D rogations Le service peut accorder des d rogations aux diverses exigences du pr sent r glement si elles sont justifi es par des int r ts pr pond rants et si d autres mesures ne peuvent tre impos es au sens de l article 6 de la loi Ces d rogations sont pr sent es par un professionnel qualifi et sont accompagn es de justificatifs techniques et financiers en particulier d un bilan nerg tique 2 7 Dans le cadre des projets de comp tence communale les services concern s de l Etat coordonnent leurs prises de position avant de les transmettre aux services ou autorit s communales concern s En r gle g n rale l utilisation d nergie lectrique de carburant ou de combustible renouvelables pour alimenter des appareils d di s la production d nergie thermique ne peut tre invoqu pour obtenir une d rogation Des d rogations peuvent tre accord es pour des projets pilotes ou de d monstration Le service peut assortir l octroi de d rogations de conditions et de charges ou d une limitation dans le temps nergie en g n ral 730 01 1 Sauf disposition particuli re nul n a droit obtenir une d rogation Art 7 Calculs conomiques Le service peut demander que les aspects conomiques soient trait s sur la base de calculs
27. iveau f d ral doit respecter les paisseurs indiqu es dans l annexe 3 Les chauffe eau doivent tre dimensionn s et r gl s sur une temp rature d exploitation n exc dant pas 60 C Sont dispens s de cette exigence les chauffe eau devant tre r gl s sur une temp rature plus lev e pour des raisons d exploitation ou d hygi ne Les g n rateurs d eau chaude sanitaire centralis s doivent tre quip s d un compteur sur leur alimentation en eau froide Art 32 Distribution de chaleur et d eau chaude sanitaire Les nouvelles installations et les installations r nov es ou transform es doivent tre enti rement isol es contre les pertes thermiques conform ment aux exigences fix es l annexe 4 Ceci s applique la robinetterie et aux pompes ainsi qu aux conduites a de distribution de chaleur dans des locaux non chauff s ou l ext rieur b d eau chaude sanitaire dans des locaux non chauff s ou l ext rieur except celles alimentant sans circulation ni ruban chauffant des points de soutirage isol s et peu utilis s c de circulation ou quip es d un ruban chauffant du syst me d alimentation en eau chaude sanitaire dans des locaux chauff s d d eau chaude sanitaire allant de l accumulateur la nourrice nourrice incluse L paisseur de l isolation thermique peut tre r duite dans les cas o cela se justifie comme par exemple a les intersections ou la travers e de murs et de dalles
28. la preuve au service dans le d lai imparti peuvent sur demande d ment motiv e tre exempt s des dispositions pr vues l alin a 1 L exemption peut tre assortie de conditions et de charges et est accord e par le service pour une dur e d termin e t Dix ans apr s avoir sign une convention ou r alis une analyse de leur consommation les grands consommateurs devront nouveau choisir parmi les trois options de l alin a 1 Art 50b Sites de consommation existants conventions d objectifs cantonales art 28e al 1 LVLEne Les grands consommateurs qui optent pour l application de l article 50a alin a 1 lettre b du pr sent r glement concluent des conventions individuelles ou collectives dans lesquelles sont fix s des objectifs de consommation moyen et long terme L objectif d volution de la consommation d nergie long terme consiste atteindre une efficacit nerg tique de 120 au bout de dix ans pour un site donn Le service peut fixer des objectifs interm diaires Sur demande d ment motiv e le service peut prendre en compte l efficacit avec laquelle l nergie est utilis e au moment de la conclusion de la convention ainsi que l volution technique et conomique probable de ces consommateurs t Le service peut d noncer la convention si les objectifs de consommation notamment interm diaires ne sont pas atteints Les objectifs interm diaires ne doivent pas tre inf rieurs aux exigences penda
29. lacement ou la modification d installations de ventilation est soumis autorisation du service au sens de l article 120 LATC lorsque la somme des d bits d air extraits par b timent gale ou d passe 1 000 m h Pour les besoins de refroidissement estival les solutions faisant appel la ventilation naturelle doivent tre privil gi es Les installations de ventilation double flux doivent tre munies de dispositifs de r cup ration de chaleur performants conformes l tat de la technique Les installations m caniques d extraction d air des locaux chauff s doivent tre quip es d un dispositif contr l d amen e d air neuf ainsi que d un r cup rateur de chaleur ou d un dispositif de valorisation de la chaleur de l air repris dans la mesure o le d bit d air rejet par b timent repr sente plus de 1 000 m h et que le temps d exploitation d passe 500 heures par ann e Dans le cas de plusieurs installations m caniques simples d extraction d air distinctes mais sises dans un m me immeuble celles ci doivent tre consid r es comme une seule installation 5 6 7 Les installations de ventilation desservant des locaux ou des groupes de locaux aux affectations ou dur es d exploitation sensiblement diff rentes doivent tre quip es de dispositifs permettant une exploitation diff renci e 8 Art 35a Vitesse de l air des installations techniques de ventilation La vitesse de l air rapport e la secti
30. lles constructions sont galement valables dans les cas suivants a b c sur l vation du b timent constructions annexes transformations cons quentes pouvant s apparenter une nouvelle construction notamment lorsque les murs int rieurs et les dalles sont vacu s 730 01 1 R d applic LVLEne Art 4 D finitions Les d finitions formul es l article 1 de l ordonnance f d rale sur l nergie ci apr s OEne ainsi que dans la norme SIA 380 1 dition 2009 font foi Sont en outre admises les d finitions suivantes a Construction b timent Ouvrage construit fond dans le sol ou reposant en surface de facture artificielle appel durer offrant un espace plus ou moins clos destin prot ger les gens et les choses des effets ext rieurs notamment atmosph riques ainsi que les constructions mobiles pour autant qu elles stationnent au m me endroit pendant une dur e prolong e b Installation am nagement Equipements ou surfaces am nag es mis en place durablement et s appuyant sur le sol mais ne constituant pas un b timent comme les rampes les places de parc les terrains de sport les stands de tir et les t l ph riques c quipements installations du b timent Dispositifs en rapport avec un b timent ou une installation et qui sont li s de fa on significative la consommation d nergie comme la chaudi re ou le monobloc de ventilation d Touch par les transformatio
31. ns Un l ment de construction ou des parties de b timent notamment son enveloppe sont dits touch s par les transformations si des travaux plus importants qu un simple rafra chissement ou des r parations mineures sont entrepris Sont notamment consid r s comme touch par les transformations Une nouvelle couverture de toiture ou sa r novation La r novation de fa ades except des r novations mineures ou le simple rafra chissement de la peinture Le remplacement des fen tres e Touch par les modifications Une installation technique du b timent est dite touch e par les modifications en cas de remplacement de tout ou partie d un l ment essentiel de l installation technique f Changement d affectation B timent ou partie de b timent changeant de cat gorie d ouvrage au sens de la norme SIA 380 1 dition 2009 g Touch par le changement d affectation Du point de vue nerg tique un l ment de construction ou une partie de b timent sont consid r s comme touch s par un changement d affectation d s lors que leur temp rature int rieure d finie pour des conditions normales d utilisation est modifi e h Construction provisoire Construction abritant des activit s n cessitant un chauffage des locaux destin e tre d plac e p riodiquement ou un usage limit dans le temps comme des pavillons destin s un usage scolaire ou administratif Ne sont pas consid r es comme des co
32. nstructions provisoires les tentes mobiles destin es des manifestations de tr s courte dur e i R novation lourde R novation dont le montant total des travaux selon le code des frais de construction CFC 2 repr sente plus de 50 de la valeur ECA du b timent au moment de l tablissement des documents n cessaires l obtention du permis de construire j Professionnel qualifi article 35 LVLEne Toute personne au b n fice d une formation professionnelle et d une exp rience reconnues dans le domaine pour lequel elle est amen e r aliser des t ches et des prestations k Site de consommation Lieu d activit d un consommateur final d lectricit de gaz ou de tout autre vecteur nerg tique qui constitue une unit conomique et g ographique et qui pr sente sa propre consommation annuelle effective ind pendamment du nombre de ses points d injection ou de soutirage Art 5 Etat de la technique Les mesures prescrites par le pr sent r glement sont appliqu es et ex cut es conform ment l tat de la technique Sauf r gle expresse contraire l tat de la technique correspond aux performances requises et aux m thodes de calcul des normes et recommandations en vigueur mises par les associations professionnelles par la Conf rence des directeurs cantonaux de l nergie CDCE EnDK et par la Conf rence des services cantonaux de l nergie CSCE EnFK En cas de r vision ou d adaptation par les associat
33. nt plus de deux ann es cons cutives et dans l ensemble pendant plus de la moiti des ann es Le service peut galement requ rir que les mesures qui contribuent hauteur de 10 et plus l objectif d volution de la consommation d nergie fassent l objet de mesures et de v rifications de leur efficacit 5 Sur la dur e de la convention ces consommateurs peuvent tre dispens s de se conformer aux dispositions pr vues aux articles 12 et 23 du pr sent r glement Les grands consommateurs qui concluent ensemble une convention collective doivent s organiser eux m mes et r gler les conditions d admission et d exclusion de leurs membres Art 50c Sites de consommation existants analyse de la consommation d nergie art 28e al 2 LVLEne Les grands consommateurs qui optent pour l application de l article 50a alin a 1 lettre c du pr sent r glement remettent au service dans le d lai imparti par celui ci un rapport d audit conform ment la directive pr vue l article 49 du pr sent r glement Sur la base des r sultats de l audit le service ordonne la r alisation dans les trois ans suivant la remise du rapport d audit des mesures d optimisation raisonnables au sens de l article 28c alin a 2 de la loi Une mesure ou un groupe de mesures conjointes seront consid r s comme rentables sur la dur e de l investissement au sens de l article 28c alin a 2 lettre b de la loi si son retour sur investissement est in
34. on u de mani re minimiser la consommation d nergie et r cup rer la plus grande quantit possible de chaleur Cette disposition est galement valable pour les installations provisoires Le d partement peut tablir une directive relative la construction et l exploitation des patinoires provisoires Chapitre IV Piscines et jacuzzis chauff s Art 54 Principes La construction et l assainissement des piscines et jacuzzis ext rieurs fixes chauff s quelle qu en soit la contenance ainsi que le renouvellement et la transformation importante des installations techniques qui les chauffent sont soumis autorisation du service au sens de l article 120 LATC 2 Art 55 Exigences g n rales Les installations techniques sont con ues de mani re minimiser l utilisation d nergies lectrique et thermique ainsi que la consommation d eau potable et de produits chimiques Les bassins des piscines de plus de 200 m construire ou devant tre assainis font l objet d un concept nerg tique favorisant une exploitation conome et rationnelle de l nergie Ce concept est joint la demande d autorisation Art 56 Piscines et jacuzzis ext rieurs La construction et l assainissement de piscines et jacuzzis ext rieurs chauff s ainsi que les modifications importantes de leurs installations ne sont admis que si des nergies renouvelables ou des rejets de chaleur inutilisables autrement sont exclusivement employ s
35. on 2007 Art 37 a Art 38 Entretien des installations de ventilation de refroidissement et d humidification Les installations de ventilation de refroidissement et d humidification respectivement de d shumidification sont entretenues r guli rement de mani re maintenir le rendement nerg tique de l installation ainsi que la qualit de l air 730 01 1 R d applic LVLEne Art 39 Chauffage lectrique fixe r sistance pour les b timents 1 2 Des autorisations exceptionnelles pour le montage et le renouvellement de chauffages lectriques fixes r sistance peuvent tre accord es pour a des installations provisoires pour une dur e de trois ans au plus b des installations de secours c des installations o le recours un autre syst me de chauffage est impossible ou disproportionn telles que des abris de protection civile d e fo roi t On entend par chauffage lectrique de secours un chauffage lectrique destin remplacer temporairement une installation de chauffage con ue pour couvrir l entier des besoins la temp rature de dimensionnement et selon la norme SIA 384 201 dition 2005 Les chauffages lectriques de secours sont notamment autoris s dans les cas suivants a les pompes chaleur si la temp rature ext rieure est inf rieure celle de dimensionnement La puissance admise ne peut alors exc der 50 de la puissance de dimensionnement du chauffage b les chauffages
36. on nette doit tre inf rieure 2 m s dans les appareils et ne d passe pas les valeurs suivantes dans les gaines de distribution a jusqu 1 000 m h 3 m s b jusqu 2 000 m h 4 m s c jusqu 4 000 m h 5 m s d jusqu 10 000 m h 6 m s e au dessus de 10 000 m h 7 m s Des vitesses sup rieures sont admissibles si un calcul professionnel de la consommation nerg tique permet de prouver que ce d passement n entra ne pas globalement de consommation suppl mentaire ou si elles sont in vitables du fait de conditions sp cifiques aux locaux ou si l installation fonctionne moins de 1000 heures par ann e Art 35b Isolation thermique d installations techniques de ventilation Les canaux d a ration les tuyaux ainsi que les appareils de ventilation et de climatisation doivent tre prot g s contre les transmissions de chaleur perte ou prise de chaleur en fonction de la diff rence de temp rature la valeur de dimensionnement et de la valeur lambda du mat riau isolant indiqu e dans l annexe 6 Les paisseurs d isolation peuvent tre r duites dans des cas justifi s tels que par exemple les intersections ou travers es de murs ou de dalles les conduites peu utilis es dont les clapets se trouvent l int rieur de l enveloppe thermique ou les probl mes d espaces lors du remplacement ou de l assainissement d installations Art 35c Rideau d air chaud 1 P 2 Les
37. ques art 3 et 16a LVLEne Lors de l laboration de plans directeur et d affectation une tude sur les possibilit s de productions centralis es d nergie et de cr ation de r seaux de distribution est r alis e L tude prend notamment en compte les missions de CO et de polluants atmosph riques et la valorisation des nergies renouvelables locales Art 16 G n rateurs de chaleur et de froid Les installations comportant un ou des g n rateurs de chaleur et de froid d une puissance sup rieure 20 kW thermiques ainsi que les installations de ventilation et climatisation d une puissance propulsive sup rieure 10 KW sont quip es d appareils de mesure de la consommation d nergie Lors du remplacement d installations techniques tout nouvel quipement est dans la mesure du possible dimensionn afin d am liorer les performances nerg tiques pr existantes Art 17 Pompes chaleur Le r glement cantonal sur l utilisation des pompes chaleur est applicable 2 2 2 DE o Les quipements sont dimensionn s de mani re fournir le meilleur coefficient de performance annuel COPA possible un co t raisonnable A une altitude de plus de 1 000 m tres les pompes chaleur utilisant l air comme source de chaleur ne sont d une mani re g n rale autoris es que pour les b timents Minergie ou quivalent TITRE II UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DANS LE BATIMENT Chapitre I Exig
38. s installations productrices d lectricit partir de combustibles fossiles ou renouvelables ainsi que les transformations importantes d installations existantes sont soumises autorisation du service au sens de l article 120 LATC L autorisation ne peut tre accord e que si l une des conditions suivantes est remplie a l installation alimente des quipements qui ne peuvent pas tre raccord s au r seau public de distribution d lectricit et pour lesquels l utilisation d une nergie renouvelable telle que le solaire l olien ou l hydraulique n est pas possible un co t raisonnable il s agit d une installation de secours dont la dur e de fonctionnement est inf rieure 50 heures par an c pour les installations aliment es avec des combustibles fossiles destin es des besoins de chaleur domestique la chaleur produite doit tre utilis e compl tement et conform ment l tat de la technique d pour les installations aliment es avec des combustibles fossiles d une capacit de combustion nominale sup rieure ou gale 500 KW destin es des besoins industriels le requ rant apportera pr alablement la preuve que l int gration nerg tique est optimis e compte tenu des opportunit s rentables de r cup ration de chaleur e pour les installations aliment es avec des combustibles renouvelables le taux de r cup ration de la chaleur doit tre au moins gal au taux de r cup ration donnant droit une
39. sommation existant dont l extension aura pour cons quence de le faire entrer dans la cat gorie des grands consommateurs Le choix des variantes analyser au sens de l article 28d alin a 1 de la loi est labor d entente avec le service Les nouveaux sites de consommation font l objet d un concept de mesure permettant le suivi de la consommation et sont quip s en cons quence Art 50 1 nergie en g n ral 730 01 1 Art 50a Sites de consommation existants principes art 28e LVLEne Le service fixe aux grands consommateurs dont les sites sont affect s des activit s industrielles artisanales ou de services de mani re chelonn e dans le temps en fonction de la consommation de leurs sites un d lai d un an pour soit a conclure une convention d objectifs sous l gide de la Conf d ration au sens de la l gislation f d rale sur l nergie ou de la l gislation f d rale sur la r duction des missions de CO conclure une convention d objectifs cantonale c r aliser une analyse de la consommation d nergie et s engager prendre des mesures raisonnables d optimisation dans un d lai d termin Le service peut sur demande d ment motiv e prolonger d un an le d lai pr vu l alin a 1 s il existe de justes motifs Les grands consommateurs qui participent au syst me d change de quotas d missions au sens de la loi f d rale sur la r duction des missions de CO et qui en apportent
40. terrains de foot etc sont admis s ils exploitent exclusivement des nergies renouvelables ou des rejets thermiques inutilisables d une autre mani re ou si cumulativement a la s curit des personnes et des biens ou la protection d quipements techniques exige un chauffage de plein air b des travaux de construction mise sous toit ou des mesures d exploitation d neigement sont impossibles ou demandent des moyens disproportionn s c le chauffage de plein air est quip d un r glage thermique et hygrom trique Les terrasses publiques ferm es par des parois rigides ou souples ne satisfaisant pas aux exigences de la norme SIA 380 1 dition 2009 sont soumises aux exigences de l alin a 1 Les chauffages mis en place dans le cadre d une manifestation de tr s courte dur e ne sont pas soumis aux exigences de l alin a 1 Art 52 Eclairages publics et semi publics 1 P a i F E y sk TE NE Les clairages publics et semi publics sont con us avec la meilleure efficacit possible et de mani re minimiser la consommation d nergies non renouvelables 2 2 2 EN 2 A e L clairage des routes et des rues est con u et renouvel de mani re r duire au maximum la consommation sp cifique d nergie en se basant notamment sur la recommandation 450a 2008 de l Association suisse pour l clairage Art 53 Patinoires Le concept nerg tique des patinoires est soumis autorisation du service Il est c
41. tes de chauffage et d eau chaude sanitaire si gt 0 03 Duanetrede la Pouces mmk si 2 lt 0 03 W m K conduite jusqu lt 0 05 W m K 3 10 15 AT ANNEXE 5 Isolation des conduites enterr es valeurs limites pour les pertes de chaleur lin iques DN 20 25 32 40 50 65 80 100 125 150 175 200 3 4 7 5 4 11 2 21 2 Conduites rigides W m K 7 2 5 7 Conduites souples et tubes jumel s W m K 8 Zi 7 8 ANNEXE 6 Epaisseurs minimales d isolation pour des canaux d a ration des tuyaux et des appareils d a ration et de climatisation Diff rence de temp rature en Kelvin la temp rature de dimensionnement Epaisseur d isolation en mm pour gt 0 03 W m K jusqu 2 lt 0 05 W m K
42. tion du respect de la valeur limite de la consommation annuelle d lectricit pour l clairage Ventilation s il est d montr que la valeur limite de la puissance sp cifique pour la ventilation pest respect e ou quand la surface nette ventil e est inf rieure 500 m il peut tre renonc la justification du respect de la valeur limite de la consommation annuelle d lectricit pour la ventilation Ventilation et climatisation s il est d montr que la puissance lectrique pour la ventilation et la climatisation est inf rieure 7 W m pour une nouvelle installation ou inf rieure 12 W m pour une installation existante ou assainie il peut tre renonc la justification du respect de la valeur limite de la consommation annuelle d lectricit pour la ventilation et la climatisation Art 24 Exemplarit de l Etat Les nouvelles constructions et les b timents r nover dont l Etat de Vaud est propri taire ou dans lesquels il a une participation financi re majoritaire doivent satisfaire en plus des exigences de la loi et du r glement aux contraintes suivantes a pour les nouvelles constructions le standard Minergie P ECO ou une performance quivalente L quivalence est d finie dans une directive du Conseil d Etat b pour les r novations les l ments d enveloppe concern s doivent r pondre aux valeurs cibles de la norme SIA 380 1 dition 2009 ou les b timents doivent respecter le standard Minerg
43. u de plusieurs b timents est r nov e Art 43 Exemptions Sont dispens s de l obligation d quiper et d effectuer les d comptes individuels de chauffage et d eau chaude sanitaire les b timents et groupes de b timents neufs et les r novations d envergure a dont la puissance sp cifique install e pour la production de chaleur chauffage et eau chaude sanitaire est inf rieure 20 W m de surface de r f rence nerg tique b c b n ficiant du label Minergie P ou d un autre label galement contraignant reconnu par le service Art 44 D compte Dans les b timents ou groupes de b timents quip s les frais de chauffage et d eau chaude sanitaire font l objet de d comptes se fondant en majeure partie sur la consommation effective de chaque unit d occupation Si la majorit des locataires d un b timent non soumis l obligation du d compte individuel des frais de chauffage ou d eau chaude sanitaire demande l application de ce r gime le propri taire est tenu de r aliser les installations n cessaires Les co ts d quipement sont alors r partis entre les locataires Seuls les appareils reconnus conformes par l Office f d ral de m trologie METAS peuvent servir l tablissement des d comptes Ils doivent dans la mesure du possible pouvoir tre relev s et entretenus hors de l espace privatif Les principes formul s dans le mod le de d compte tabli par l Office f d ral de l nergie doivent
44. uelles l Etat est impliqu en tant que propri taire ou partenaire foncier et en contr ler l application Les communes veillent l application du pr sent r glement dans les domaines de leur comp tence 5 2 ss 2 e amp La r partition des comp tences entre le canton et les communes figure l annexe 1 Art 3 Champ d application Le pr sent r glement s applique a b pu m9 R 2 Les e vertu d aux nouvelles constructions destin es tre chauff es refroidies ou ventil es avec ou sans contr le du taux d humidit aux transformations et changements d affectation des b timents existants destin s tre chauff s refroidis ou ventil s avec ou sans contr le du taux d humidit la mise en oeuvre de nouvelles installations du b timent destin es la production et la distribution de chaleur de froid d eau chaude sanitaire d air de vapeur d eau ou d lectricit au remplacement ou la modification des installations du b timent aux installations de production de transformation et de transport de l nergie aux dispositifs et installations utilisant de l nergie la planification nerg tique territoriale aux transports xigences du pr sent r glement sont applicables m me si les travaux entrepris ne sont pas soumis autorisation en es dispositions de la l gislation en mati re de police des constructions 3 x A Les exigences s appliquant aux nouve
45. ul doit tre fond d une part sur la temp rature de conception du local et d autre part sur les temp ratures ambiantes suivantes a dans les locaux chauff s selon l affectation du local b vers l ext rieur 20 C c vers le terrain ou les locaux non chauff s 10 C Pour les chambres froides ou de cong lation de moins de 30 m de volume utile les exigences sont aussi satisfaites si les l ments de construction pr sentent un coefficient de transmission thermique moyen inf rieur ou gal 0 15 W m K Art 21 Serres Les serres artisanales et agricoles dans lesquelles la reproduction la production et la commercialisation de plantes imposent des conditions de croissance bien d finies sont soumises autorisation du service Les exigences de la recommandation Serres chauff es de la Conf rence des services cantonaux de l nergie CSCE EnFK dition 2003 sont applicables Art 21a Halles gonflables Les halles gonflables sont soumises autorisation du service au sens de l article 120 LATC Les exigences de la recommandation Halles gonflables chauff es de la Conf rence des services cantonaux de l nergie CSCE EnFK dition 2007 sont applicables Art 22 Dispenses et all gement Un all gement des exigences en mati re d isolation thermique en hiver peut tre accord par le service pour les cas suivants a les b timents chauff s moins de 10 C de mani re active except les
46. urfaces chauffantes l l ment de construction s parant le syst me d mission de chaleur de l unit d occupation adjacente doit pr senter un coefficient de transmission de chaleur inf rieur 0 7 W m K nergie en g n ral 730 01 1 3 r de DR re X s Lorsque la r partition des locaux n est pas d finie au stade de l entr e en force du permis de construire les syst mes de distribution de chaleur doivent tre con us de mani re pouvoir tre quip s ult rieurement d appareils d enregistrement des consommations Art 42 Equipement des b timents existants Lors d une modification d une certaine importance du r seau de distribution de chauffage ou de la production d eau chaude sanitaire et pour autant que cela soit techniquement r alisable et ne cause pas de d penses d raisonnables les b timents et groupes de b timents aliment s par une production de chaleur centralis e comportant au moins cinq unit s d occupation doivent tre quip s des appareils requis pour l tablissement du d compte individuel des frais de chauffage et de production d eau chaude sanitaire et des dispositifs permettant de fixer la temp rature ambiante par local et de la garantir automatiquement Dans un groupe de b timents raccord s une production de chaleur centralis e les appareils requis pour l tablissement du d compte des frais de chauffage par b timent doivent tre install s lorsque plus de 75 de l enveloppe d un o

Règlement d`application de la loi du 16 mai 2006 sur l`énergie

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