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1. Mairie et associations FONDS EUROP ENS Des simplifications bienvenues Face la crise l Union europ enne a adopt le 24 juin 2010 de nouvelles mesures visant simplifier les r gles de gestion des fonds structurels et de coh sion Si elles vont dans le bon sens elles peuvent n anmoins comporter certains risques pour les acteurs associatifs E FARBOD KHANSARI ET LAURENT GARRAU DE L AVISE a crise conomique a conduit la Commission euro p enne r fl chir une adaptation de l usage des fonds structurels en termes d efficacit et d orienta tions Depuis octobre 2008 elle a par cons quent propos une s rie de mesures visant acc l rer la mise en uvre des programmes de la politique de Coh sion europ enne pour la p riode 2007 2013 afin que toutes les ressources de cette politique soient totalement mobilis es pour sou tenir les efforts de relance au niveau des tats membres et des r gions Une plus grande flexibilit Ces mesures se fondent sur des recommandations faites aux tats membres ainsi que sur des mesures l gislatives et non l gislatives sp cifiques destin es acc l rer l investissement et simplifier l ex cution des programmes de la politique de coh sion L id e est d introduire une plus grande flexibilit notamment dans l utilisation des fonds structurels Associations mode d emploi Les changements introduits clarifient certaines r gles et sim plifie2. 20 avril 2010 relative aux conditions de rece vabilit des op rations financ es au titre des programmes du FSE de la p riode 2007 2013 pr cise que les certificats ou les lettres d intention relatifs aux contreparties nationales mobilis es pourront tre demand s post rieurement l en registrement du dossier de candidature et au plus tard lors de la transmission du premier bilan Cette souplesse comporte deux limites ventuelles d une part un porteur de projet sans lettre d intention ou certificat de cofinancement devra th oriquement tre en capacit de se substituer au cofinancement dont il se pr vaut Or nombre d associations ne peuvent pas se pr valoir de fonds propres suffisants ce qui pourrait conduire les exclure lors de la proc dure d instruction D autre part cette instruction n est pas n cessairement appliqu e par les services instructeurs D penses directes et indirectes Un arr t du 2 ao t 2010 relatif la forfaitisation des co ts indirects des op rations recevant une participation du Fonds social europ en au titre du programme op rationnel natio nal de l objectif comp titivit r gionale et emploi com pl t par une instruction de la DGEFP vise simplifier la prise en compte des co ts indirects Cet arr t pr cise que les organismes b n ficiaires du FSE sont tenus de d clarer for faitairement les co ts indirects ventuellement encourus au titre de la mise en uvre d
3. e toute op ration d un co t total inf rieur ou gal 500 000 euros Les d penses indirectes sont prises en compte forfaitairement hauteur de 20 des co ts directs justifi s d duction faite des achats de presta tions de services contribuant directement la r alisation de l op ration L arr t pr cise en outre les co ts directs li gibles sur la base desquels seront calcul s les co ts indirects Cette mesure de simplification pr sente un int r t r el Sa finalit est de fluidifier le paiement des porteurs de projets en simplifiant le point de contr le le plus d licat la v rifica tion des d penses indirectes En pratique lors d un contr le four TENTER LA SiMPLiF CAT ion VouS AVEZ INT R T r RIEN EN JAMBES RE de service fait CSF leur analyse impliquait la v rification d une cl de r partition et d une assiette de d pen es parfois peu claire Cette d marche complexe demande du temps En proposant de lier l appr ciation des d penses indirectes certaines d penses directes la v rification des d penses directes permet de faire d une pierre deux coups Mais la m thode comporte un risque m me s il est souhaitable de limiter les d penses indirectes souvent appel es de fonc tionnement il est possible que leur appr ciation via la m thode simplifi e soit moins int ressante que l ancien calcul au r el En clair que les porteurs de projet perdent de l arge
4. nt Enfin une interrogation demeure qu adviendra t il des projets dont le total des d penses pr visionnelles exc de 500 000 euros lorsque les d penses port es au bilan seront inf rieures ce seuil I Associations mode d emploi gp ___ 24 Num ro 126 F vrier 2011 Num ro 126 F vrier 2011 25 ea aa a a e y O ne D me a lt erp
5. nt la gestion des fonds europ ens au jour le jour A titre d exemple le FEDER pourra d sormais soutenir la r nova tion ou la construction de logements en faveur des commu naut s confront es l exclusion sociale aussi bien dans les zones rurales que dans les zones urbaines Les changements introduits clarifient certaines r gles et simplifient la gestion Mais la mesure phare est l introduction d un seuil uniforme g n ral de 50 millions d euros pour tous les types de grands projets n cessitant l approbation de la Commission Ce nouveau seuil permettra l approbation par les seuls Etats membres de projets environnementaux de plus petite enver gure qui pourront donc d marrer plus rapidement Une autre volution concerne la proc dure de r vision des programmes Son but est de faciliter leur adaptation plus rapide aux d fis actuels L autorisation de financer les grands projets par plus d un programme est aussi introduite d sor mais la construction d un tron on d autoroute important qui traverse plusieurs r gions peut tre cofinanc e par plu sieurs programmes r gionaux ce que les r gles ant rieures ne permettaient pas Fluidifier l instruction Ces orientations communautaires trouvent un cho dans la mise en uvre op rationnelle en France avec la publication d un ensemble d arr t s et d instructions Il s agit de fluidi fier les circuits d instruction des dossiers Ainsi l instruction de la DGEFP du
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