JOURNAL DE SAINT-GERVAIS GENEVE N ° 39 NOVEMBRE 1989
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1. fh d trale qu elle le soit souvent au cours de son d veloppement La r us site h adtrale je crois est tou Jours rare exceptionnelle est l il dans la surface d un visage Il est sans doute d cisif de dis tinguer si ce sont les id es essentielles ou seulement les id es secondaires qui sont exprim es de mani re thea trate Dans ce dernier cas lors que l aspect th tral reste acci dentel secondaire excentri QUE toute repr sentation meme la plus parfaite tombera irr m diablement dans la cari cature les accents seront mal mis le tout fauss Le th tre dira alors l auteur que voulez vous C est une terrible simpli fication Bien entendu cela est exact mais ce n est pas la faute du theatre si cette simplifica tion qui n ach ve jamais un Shakespeare devient plus que simplification si elle devient d figuration caricature falsifi cation destruction de toute po sie Ce n est pas la faute du th tre si l auteur ne sait pas He gauche a droite Matbieu Debnont lonas et Pant Darzac le v l rani Photos fure Boblen 1980 QUARTIER LIBRE fl s en s rvir Qui monte sur sc ne et ne se sert pas de la sc ne a la sc ne contre lui S en servir voudrait dire ne pas faire du th tre sur la sc ne mais avec la sc ne Max Frisch Journal 1946 1949 J ai mis mon k pi dans la cage et je suis sorti avec l oiseau sur la t te Alors on ne salue plus a demand2. le commandant Non on ne salue plus a r pondu l oiseau Ah bon excusez moi je croyais qu on saluait a dit le commandant Vous tes tout excus tout le monde peut se tromper a dit l oiseau Jacques Pr vert Paroles 11 JONAS ET SON VETERAN UN PALABRE de Max Frisch Theatre Saint Gervais Geneve du amp au Jl novembre a 20 D 30 jeudi a 19 p dimanche 17 P Jeudi 9 novembre 2 repr sentations 19 version en allemand 21 D version en fran ais Mise en scene Benno Besson Decors ef costumes fein Mare Atehle Assislanle Alena AfunecKhorvd Verston fran aise homes Mathren Delmiont Le Veteran Paul Parzeac Le Soufflenr ean Charles Fontana Persian derriere fonds Markus Katoli Der Velerdn HrU ziesig Der Souffleur Peter Rolla L on Sadinl Crerva s derhin feb 4 20 DI rt cur HIBS True du Prince Stead Tier Realeweri T H LE RIRE SANS ARTIFICES Empruntant ses techniques au cirque et au th tre de foire Marco Bizzozero s emploie briser le mur entre le public et lui Spectacle surprenant Marco Bizzozero se passionne tr s tot pour le cirque et le th a tre il r alise ses passions en tra Vaillant avec la troupe theatrale de Grock Par la suite il fre quente l Ecole du Cirque de Paris que dirige Annie Fratellini C est la qu il rencontre celle qui deviendra sa compagne Isa belle Tanguy Moi j tais funambule Elle tait
3. Durant deux jours lundi 13 et mardi 14 novembre Anne Marie Duguet et Raymond Bel lour animeront un s minaire de r flexion th orique qui cher chera cerner les enjeux artisti ques du passage de l image ana logique l image num rique ou digitale La confusion entre les natures des processus d enregis trement les effets d analogie r aliste que les deux types d images peuvent plus ou moins produire ou pas don nent lieu de multiples histoires d images Il s agira den cerner quelques unes en s appuyant sur une image centrale celle du corps humain Scott Fisher LES GANTS MAGIQUES Chercheur la NASA Scott Fis her a mis au point un syst me interactif qui permet son utili sateur d agir par des mouve ments de son corps dans un uni vers virtuel qu il per oit en ima ges de synth se 3 D Destin en priorit la recherche militaire ce syst me a n anmoins d j un avenir didactique en m decine les tudiants pouvant op rer des corps mod lis s Scott Fis her pr sentera ses recherches au cours d une soir e conf rence Jean Luc Godard HISTOIRE S DU CINEMA en vid o Une premi re suisse La 3 Se maine internationale de vid o pr sente les deux premiers nu m ros de la s rie HISTOIRE S DU CINEMA r alis e par Jean Luc Godard coproduite par la T l vision romande et Canal Il s agit d une uvre ouverte destin e augmenter au fil des ans D
4. nosibles tence an Dr 9 7 ma te a i F d Kb d CS 8 gt CO p an sition AILLEURS EST PROCHE la plus importante collection mm Seen ege B SCH D ges e Cs AVEC Ces ALUITES FSLCTICUX que pr sentera Saint Gervais du d Europe dans le domaine de la Eggs so lu ciel ag S ECH r ORC e d C D OU Ciel oa 7 janvier au 10 f vrier AIL science fiction et des utopies i 3 nee Gann acinar Ga we cet FEIE C CSL 4 Ul ASOMAN VON EI e LEURS Bet EROCHE ESE sit Collection h las ina ibl l l en logi le n i S s C skeli ACCESS LC dls ICs MYT HOGS re 5 hommage l une des plus rat Ogee SE ROSE a4 e ee ne AC actuellement pour cause de res temps qu invite AILLEURS EST ta r jouissantes facult s humaines 8 del GE D S tae en tructuration et de transfert dans PROCHE Organis e par l asso a pouvoir d imaginer Utopie Ras nn mees E SG 2 voyages extraordinaires et un b timent en cours de r no ciation des Amis de la Maison qe Re up cea S vation L inauguration est pr d Ailleurs AMDA l exposition ES science fiction sont au pro eS as fs ge ne asl E vue pour le printemps 1991 montrera aussi l impact de la ER gramme de cette manifestation JJ e i S es att soit bien avant 2001 et la dou science fiction sur notre quoti a f qui e veut une exposition ape SC o zi me Guerre Mondiale mais dien publicit jouets ritive une bande annonce visant a
5. GCE NA ACTI ae culturel Migros Genere ILencetifiengt Sathi GCA Gener fel 752 219 66 Service culturel Migros True du rico THEATRE T H Pour parler du spectacle Jonas et son v t ran nous avons rencontr Philippe Macasdar Un regard privil gi sur une uvre importante Apr s avoir mis en sc ne une dizaine de spectacles Philippe Macasdar a travaill aupr s de Benno Besson lorsque celui ci a pris la direction de la Comedie de Gen ve Depuis lors il suit l activit du metteur en scene avec le projet de r aliser un film documentaire sur son itin raire Aujourd hui c est en qualit d assistant du cin aste Alexan dre Seiler qui pr pare une chronique sur les c r monies de la Mob et sur l initiative Pour une Suisse sans arm e que Philippe Macasdar se trouve directement en contact avec le metteur en sc ne B Besson Pourtant ce n est pas de cin ma dont nous voulons parler mais bien de th atre Du passage du texte a la sc ne et la creation d un personnage Le Souffleur qui sera charg de dire les notes du texte Ces notes dit Phi lippe Macasdar ont une fonc tion d lucidation d appro fondissement de ce que le texte se garde bien de marquer de mani re trop explicite En fait les charges les plus violentes les plus fond es se trouvent priori plut t dans les notes r ag De gauche a drake L IL EN C est un sentiment que l on a la lecture Le per
6. Pr sident du jury critique d art et organi sateur d expositions B le SUISSE Mme Fujiko Nakaya de la gale rie Scan Tokyo Japon Mme Christine Sch pf organi satrice du Festival Ars Electro nica Linz en Autriche M Alain Burosse producteur de l mission Avance sur image Canal Paris France M Chris Dercon directeur artis tique PS One New York d s avril 1990 directeur du Witte de With Center for Contempo rary Art Rotterdam Pays Bas Catalogue DE LA LECTURE Un important catalogue de 140 pages est publi a loccasion de la S 1 V Il contient non seule ment tous les renseignements sur chaque bande projet e du rant la semaine mais encore de nombreux articles th oriques et descriptifs sur Steina et Woody Vasulka sur les probl matiques de l image de synth se des r flexions d auteurs sur certai nes uvres vid o 3 SEMAINE INTERNATIONALE D La 3 Semaine internationale de vid o la radio RSR2 du 13 au 16 reflets Vendredi 17 mission sp ciale LUNDI 13 ET MARDI 14 S MINAIRE DE 9 H 17 H 30 ANALOGIQUE NUMERIQUE Histoire d images avec R Bellour et A M Duguet OUVERTURE MARDI 14 NOVEMBRE A 18 H 30 MERCREDI 15 JEUDI 16 VENDREDI 17 SAMEDI 18 R trospective 1 R trospective R trospective VASULKA 3 VASULKA 2 VASULKA 6 R trospective VASULKA 1 COMPETITION 1 COMP TITION 4 COMP TITION COMP
7. et Prague Editions Autrement clle en a propos de puissants renouvellements LA RECHERCHE DU ROMAN PHOTO Exposition d uvres Photograpbhiques de Marie Fran oise Plissart au 2 tage de Saint Gervais Geneve du 29 novembre au 16 d cembre Vernissage le 28 novembre des 18 p 50 ef FES FOHCOHIFC dvec L artiste a 21 D inscription Veronique Batchinsky les Ateliers de St Gervais Geneve OQurverture de l exposition lundi a vendredi de 17 21 D samedi de 14 a 20 Bb dimanche ferme Maja Z rcher L artiste Maja Z rcher vit Paris ce qui ne l emp che pas d tre engag e a travers son art pour I ind pen dance de l Afrique Maja Zurcher est une artiste suisse n e a Zurich en 1945 qui est install e a Paris depuis de nombreuses ann es Elle a publi plusieurs recucils de gra vures et de dessins SON engagement pour une r elle lib ration de l Afrique a influenc toutes ses Cr ations SON art a pulse sa force et sa dynamique expressives lors de ses divers s jours au Mozambi que IH est pourtant fondamental que celui ci soit confront aux v nements de la r alit pari sienne ses convictions et a son engagement a volont de mener cette confrontation entre art et engagement l a amen e a inviter deux artistes mozambi cains de Nandimba membres de la plus ancienne cooperative de ce pays Ceux ci viendront en Europe pour se perfection ner dans lart de la gr
8. nouveaux venus talentueux Une forte pr sence europ enne contrebalance cette ann e l artillerie lourde d Am rique du Nord et il faut constater la r jouissante pr sence de pays e vid ographiquement tout jeunes tels le Br sil le Chili et la Yougoslavie Les Suisses qui participeront a la comp tition sont Bruno Sapa relli avec L EAU CANICULE Franz Schnyder et Rienhard Manz avec DRAMA Ivo Zanetti avec une uvre sans titre Patrice Baizet avec ELLE EST PLUS LOURDE QUE MOI Leo Mingrone avec IL PUNTO DI VISTA DELLA LEPRE Stephane Go l avec LOIN DU C UR et Alexander Hahn avec AERIAL STILLS Der Faustische Traum de Herbert Wentscher 1989 Kniespiel de Klaus Blume 1988 Hors comp tition EN PREMIERE La 3 S I V pr sente en avant premi re des bandes vid o d auteurs en leur pr sence Une coproduction de Saint Gervais Gen ve PORTRAIT EN BOUCLE de Pierre Garbolino France 24 La derni re bande de Claudia von Alemann NUITS CLAIRES RFA 75 la derni re bande d Eric Lanz TRIPTYQUE Suisse 8 et la derni re ceuvre de Marie Andr Belgique Les projections seront pr sent es par les auteurs Jury LES SPECIALISTES Le jury de la 3 S I V charg de faire son choix parmi les 46 bandes retenues pour la comp tition internationale et de d cerner les prix entre autres le prix de la Ville de Gen ve et le prix Canal est compos de M Siegmar Gassert
9. JOURNAL DE SAINT GERVAIS GENEVE N 39 NOVEMBRE 1989 HOMER Sree GE SE EE EA DE 0 E PEPEN d et ge hei Art of Memory Woody Vasulka 1987 POUR LA CONQUETE DE NOUVEAUX ESPACES CULTURELS Les ph nom nes socioculturels provoqu s directement ou indirectement par les nouvelles technologies sont difficiles analyser car ils participent presque toujours des effets contradictoires Par exemple il est vident aujourd hui que les technologies de communication ont fait exploser la notion classique de m dia multiplication des crits imprim s t l matiques et ou t l copi s multiplication des t l visions et des radios d veloppement de la t l phonie avec ou sans image Parall lement nous subissons tous les effets d un appauvrissement culturel d l installation touffante d une monoculture Alors que la formidable explosion des technologies de t l communication abolit les anciens monopoles des concentrations trans m dias et trans nationales apparaissent La communication quant elle implose Il n est pas dit qu il y ait une mani re d chapper ce ph nom ne nous n avons d ailleurs pas chapp la pr diction de McLuhan le m dium c est le message Nos moyens d agir sur ces ph nom nes sont bien d risoires il n emp che que sur un plan local et r gional il est n cessaire de conqu rir et parfois de reconqu rir les moyens de production audiovisuels et d tre pr t occu
10. O LA RECHERCHE DU ROMAN PHOTO MARIE FRAN OISE PLISSART DE L IMAGE AU RECIT EXPO e MAJA ZURCHER GRAVURE ET LIBERATION EXPO e LA MAISON D AILLEURS AILLEURS EST PROCHE P Ss O uv AS 3 SEMAINE INTERNATIONALE D Vasulka D une ceuvre En une vingtaine d ann es de travail sur l image lectronique Steina et Woody ont d velopp enti rement originale dans le milieu de la vid o Steina et Woody Vasulka en train de monter une installation de Steina Emigr s aux USA dans les ann es 60 elle Islandaise est musicienne de formation lui Tch que ing nieur plon g s dans l effervescence de la contre culture new yorkaise ils d couvrent la vid o dans un v ritable coup de foudre Co fondateurs de la Kitchen en 1971 passionn s par la struc ture intrins que du m dium vid o influenc s par les th o ries de McLuhan ils n ont cess depuis de d velopper un ques tionnement simple mais ou vert Qu est ce que limage lectronique Philosophes praticiens comme ils se d finis sent eux m mes ils produisent les outils de leur questionne ment en construisant les machi nes qui leur permettent de tor dre de m ler d incruster les images bref de la r duire leur matrice productive le signal lectronique Le r servoir imaginaire des RETROSPECTIVE STEINA ET WOODY VASULKA USA machines est immense il de vient contr lable avec
11. TITION 2 R EXTRA EXTRA EXTRA J L GODARD Histoire s du cin ma R trospective 1 R trospective R trospective R trospective VASULKA 2 VASULKA 4 VASULKA 5 VASULKA 3 SELECTION A S LECTION COMP TITION 8 S LECTION A M DUGUET IN RECHERCHE CH SCHOPF COMPETITION 2 COMPETITIONS COMPETITION 1 COMP TITION 6 SELECTION SELECTION SELECTION 1 R trospective INA RECHERCHE CH SCHOPF A M DUGUET VASULKA 7 COMP TITION 3 COMP TITION 6 COMP TITION 4 COMP TITION 3 COMP TITION 8 COMP TITION 1 COMPETITIONS COMP TITION 7 RENCONTRE R trospective R trospective AVECS FISHER VASULKA6 VASULKA 7 REMISE COMP TITION 4 COMP TITION 7 A COMP TITION2 DES PRIX ET PALMARES EXTRA J L GODARD COMP TITION 6 Histoire s du cin ma R trospective 1 R trospective 1 R trospective VASULKA 5 VASULKA 1 VASULKA 4 EXTRA EXTRA A EXTRA E COMPETITION 5 COMP TITION 8 COMP TITION 3 6 et 7 tages 1 et 3 tages 3 Th tre Dossier r alis par Lysianne Lechot E VIDEO du 13 au 18 novembre 7 Pour son cinquieme spectacle en solo Philippe Cohen a choisi de divaguer entre le langage le style et quelques signes de la theatralite Voltigeur clown baratineur Cohen s lance une fois encore seul en sc ne pour brocarder la t l vision la publicit les res taurants de repas
12. Th tre Boulimie Philippe Cohen fait le plein d imagination et de personna ges qui tous comme de bien entendu ont la sc ne pour miroir Patrick Ferla Le Matin 4 octobre 1989 Pire que Shakespeare Humphrey c est g nial uni que tendre fragile intelligent cocasse d rangeant et d rou tant En une heure et demie de spec tacle Philippe Cohen accom pagn de son in narrable fan t me incarne a lui seul un match de boxe une trag die Photos Katrin van Proto grecque l histoire de la bande dessin e un polar la t l vi sion un safari au Kenya une r trospective du cin ma am ri cain des ann es cinquante l avalanche des clich s des six ties Ho Shi Minh et les Beatles une f te dans un village africain et la difficile ascension du mur de Berlin par un dissident du th tre institutionnel Humphrey on aimerait l inviter tr s vite partout pour quil nous redonne cette extraordi naire nergie de l ironie triom phante de l clat de cristal des sentiments revisit s par la g n rosit Brigitte Kebrer La Tribune de Geneve 6 juin 1989 HUMPHREY de et par Philippe Coben lheatre Satni Gervais Geneve du 28 novembre au 31 decembre d 20 b 30 les jeudis a 19 h dimanches a 7 P Rel che les lundis et les 24 et 25 d cembre Mise en scene Sera barheris he Jeti FT rt TELE PIPON AJE b Peescetl Hulle Cr dito de Ae ih f CetGftciix CHE Coproduchton Aaii
13. avure sur bois et surtout ils pourront exposer leurs uvres L exposition organisee Gen ve r unira une s lection des uvres de ces trois artistes Pour l occasion ils installeront leur atelier Saint Gervais o ils graveront le bois et feront des impressions sur papier Pour le vernissage de cette exposition une animation aura lieu le 30 novembre a 18 h 30 en pr sence des artistes ainsi qu une intervention musicale de Joseph Oze Matare musicien du Zimbabwe LB D te ba ai P F g CM GRAVURE ET L i A d hg li E Anmraiwx rassembies autour du bassin Gravure sur bots de Sunon Nandiikri a ae 14 lt LIBERATION UN DEBAT Le 40 novembre a 20 h 40 un d bat r unissant les exposants ainsi que MM Jac ques Alvarez P revre Djelly Samoura Kanyana Mutombo sera conduit par Laurent Mon nier de l Institut du d veloppe ment Gen ve Il portera sur le theme Art artisanat et d ve artistes Travail aux champs au bord dela riviere Rowuma Gravure sur bois de Matias Niundu Mzanhooka 15 loppement et traitera de den tit de la sp cificit de la cr a tion artistique face au d velop pement en Afrique des strate gics diverses possibles pour une r elle lib ration de l Afrique UN STAGE Afin de s initier la xylogravure sous l experte conduite d artis tes cr ateurs Maja Z rcher ct les deux invit s mozambicains conduiront un stage ouvert au
14. c Dans le th tre classique la sc ne est th oriquement entour e de quatre murs Le quatri me mur s pare les acteurs du public Par son interpr ta tion Marco Bizzozero brise ce qua tricme mur 12 ey Si ak Propos recueillis par Michel Krzyzaniak Journal du Th atre Jean Vilar 1988 HISTOIRES de DARIO FO par Marco bizzozero Adaptation fran aise de Valeria Tasca Au 7 de Saint Gervais Gen ve dans le cadre de Tomb e de Nuit Du 29 novembre au 2 d cembre d 21 D deed DE L IMAGE AU RECH La mise en s quence est pour Marie Francoise Plissart une mani re d int grer des formes tr s diverses de photographies C est aussi une mani re d tablir avec le lecteur spectateur une relation ludique et active Extrait de Droit de regards Ed de Minuit Le roman pboto est un genre souvent qualifi de Mineur Pourquoi l avoir adopt Au d part aucune volont de se positionner par rapport au genre Il est ce qu il est tant mieux pour ses lecteurs Rien n emp che de risquer autre chose Et par exemple ceci prendre appui sur le caract re le plus photographique des ima ges pour tenter d en faire naitre un r cit Comment faire d un roman photo un art majeur distin De Le probl me n est pas de sortir du hall de gare mais d y rentrer sans s aplatir Face la pl thore de nouvel les technologies sophistiqu es comment etre pertinent en mel
15. donner un avant go t des richesses d un mus e hors du commun la Maison d Ail leurs a Yverdon les Bains les Terriens sont cr atures peu d enfants Tant il est vrai patientes Le but AILLEURS gwon ne peut bien vivre ici ct EST PROCHE est de d voiler maintenant sans se cr er des Ail quelques tr sors de ce mus e de leurs et Demains la mesure de lavenir avec la participation nos d sirs les plus fous de nos Avec plus de 25 000 livres en d une vingtaine de grands artis peurs les moins avouables Le r ve nest que l autre face du r el la ligne d horizon n ces saire meme au paysan paisible ment coll la gl be AILLEURS EST PROCHE Beaucoup plus que vous ne le croyez Rendez vous en janvier pour une pre mi re excursion au del des papiers peints de votre chambre coucher Alex Meier Pour tout renscignement adressez vous a AMDA Casc postale 74 1401 Yverdon les Bains amp HS idl ibe SS TAn W ANIA Gs WEE AILLEURS EST PROCHE Sam Diaen S of e ls ue d e DM Ge i f KK M e SE S XPOSItION CN LL Nr y ot F Du 17 janvier L S Ga au ll f vrier PAT ENS Sesh rs a aux 1 et 2 lages PE ea de Saint Gervais Geneve De ssin de Krou Finlay in F amous Fantastic Mysteries de septembre 1943
16. e ont t offertes en carte blanche a Anne Marie Duguet maitre de conf rences a la Sorbonne en esth tique sp cialiste de la vid o Elle nous pr sentera TRUCCO de Riccardo Capo rossi I PUISSANCE DE LA PAROLE de Jean Luc Godard F PICTURES et IS THERE ANY ROOM FOR ME HERE de Tamas Waliczky Hongrie SITE RECITE de Gary Hill USA DE REMBRANDT A EINSTEIN de Lilian Schwartz F DE LA MANO de Stefaan Decost re B METAMORPHO SES de Tom Brigham USA NOSTOS I de Thierry Kuntzel F Christine Sch pf organisa trice du festival Ars Electronica Linz en Autriche qui a com pos un programme de 17 u vres tr s courtes parmi lesquel les on retiendra CALCULATED MOVEMENTS de Larry Cuba USA premier exemple d animation musicale enti rement r alis par ordina teur CONCRETE PEOPLE de John Fekner USA qui reste un mod le de clip digital ECOLOGY FLOAT de Yoi chiro Kawaguchi J un exem ple d images de synth se parfai tement r alistes et PARTICLE SIMULATION et LEONARDO S DELUGE de Karl Sims USA qui proposent des images de synth se parfaite ment abstraites L Institut national de l audiovisuel Paris F qui a produit des uvres de Michel Jaffrenou Thierry Kunt zel Genevi ve Herv Patrick Prado et Jos Xavier montrera une s lection de ses produc tions les plus r centes S minaire Analogique Num rique HISTOIRE D IMAGES
17. eau et la salle De plus le rire et le plaisir et une certaine ironie sont tr s pr sents sur le plateau Propos recueillis par T P Wittwer i Ponle dit SCHT TUTE COULISSES A PROPOS DE THEATRE Parmi les notions dont je me sers de pr f rence sans savoir avec precision ce qu au fond clles signifient ce qu elles ne signifient pas n cessairement mais pourraient signifier se trouve aussi la notion de th a tral Qu est ce que theatral Un homme est sur scene je vois son corps physique son cos tume sa mine ses gestes et aussi ce qui l entoure toutes choses que la lecture ne me donne pas pas en tant que per ception des sens A cela s ajoute autre chose la parole Je n entend pas seulement des bruits perceptibles aux sens mais un langage J entends les paroles que prononce cel homme cest a dire une se conde image s ajoute une image autre une image d un autre ordre Il dit Cette nuit est comme un d me En plus de l image visible je saisis une image parl e image non point per ue mais imagin e prenant forme dans mon imagination suscit e par la parole Et les deux surgissent en m me temps perception et imagina tion Leur rencontre leurs rap ports le champ magn tique qui s tablit entre elles voila me semble t il ce que l on pourrait appeler theatral n est pas de pi ce de th a tre qui soit fhedtrale d un bout a l autre Peu importe m me pour son efficacit
18. es fr res Lumi re Indiana Jones d Europe en Afri que en Asie du muet au par lant le cin ma est pour la pre mi re fois le sujet d une r flexion globale en images La projection du jeudi 16 aura lieu sur invitation en pr sence de Jean Luc Godard et de Freddy Buache Le samedi nou velle diffusion ouverte Fen semble du public Extras A VOIR ABSOLUMENT Seront galement diffus es durant la S I V un certain nom bre d uvres dont CHARBON VELOURS PASSAGES de Ste faan Decost res B ID ALE AUDIENCE de Joelle de la Casi ni re PL QUICKENING de Donna Matorin USA DANCE OF DARKNESS d Edin Velez USA THIS AND THAT de Scott Rankin USA et Phom mage a Julian Beck par Nam June Paik Betsy Connors et Paul Garrin intitul LIVING WITH THE LIVING THEATRE USA Steina et Woody Vasulka Discs 1976 O enn 460 bandes ont t envoy es la S I V pour participer la comp tition Le comit de s lection en a retenu 46 C est dire la difficult de son choix qui a t motiv par des exigences au niveau de la qualit de la r alisation de la recherche d une criture originale de l int r t du propos et de la O diversit des genres DN Comp tition A L HEURE DE LA VIDEO Speed of life de Cathy Vogan 1989 Les artistes les plus connus Marcel Odenbach Gary Hill Dani le et Jacques Louis Nyst pour ne citer qu eux c toient les
19. et de sorties dans l histoire au cours du r cit C est l affabulation Ce n est pas un hasard si le cirque la commedia del arte et les jongleurs sont li s une his toire Un rapport doit s instau rer le public est pris par lhis toire il ne peut pas en sortir il doit lui aussi faire du th tre De toutes fa ons le public fait aussi du th tre tu vois C est une communication tr s pleine La beaut c est que dans le public chaque personne a la chance de voir sa propre his toire Chacun dispose dune libert Storie est compos de deux parties la premiere est une improvisation qui aboutit a la seconde une interpretation stricte d un texte de Dario Fo Le premier miracle de l enfant J sus L espace d improvisation prend toujours une partie im portante du spectacle Il cr e un lien avec le public et donne tou tes les clefs pour comprendre l histoire qui suit La production de cette improvisation est tr s li e au public Au fil des repr sentations l acteur labore cette partic en se basant sur la r ponse du public et sur les l ments qui le stimulent Chaque soir l acteur crit ajoute recompose son improvisation Il la remet en jeu sur le souffle du public et sur sa participation L improvisation ce n est pas de la litt rature Quand tu as crit l histoire et que tu l as termin e c est du th tre vivant Tu vois on ne peut pas faire abstraction du publi
20. la num risation et ouvre l espace de la perception visuelle bien au del des limites inh rentes au regard humain Pour Woody l image lectronique est liquide mall a ble c est comme une p te modeler un support artistique qui existe en tant que tel Unique en son genre l uvre des Vasulka d place la limite qui s pare l exp rimentation scien tifique la d monstration didac tique et le travail artistique A leur mani re ils renouent avec une conception de artiste chercheur tel que L onard a pu l tre La rigueur conceptuelle mini maliste de leur d marche g n re paradoxalement sur le plan visuel une v ritable f te sensuelle du regard Depuis le d but des ann es 80 Steina et Woody ont r introduit Une soir e la Kitchen Installation de Ben Tatli 1971 la narration dans leurs bandes vid o prouvant ainsi que loin d tre un cueil formaliste leur passion de la recherche est une ouverture complexe du m dium vid o vers une explo ration pratique radicalement nouvelle des probl mes de la psychologie de l intrigue et de la repr sentation en g n ral E VIDEO du 13 au 18 novembre Afin de donner au public de la 3 S I V l occasion de voir un grand nombre de travaux de valeur mettant en jeu les nouveaut s techniques et formelles offertes par la digitali sation de l image _ trois program mations d une heure et demie Chacun
21. musi cienne Et on est tomb s amou reux tout de suite dit l acteur italien De cette rencontre quia lieu en 1981 est n le Teatro dei Capo volti litt ralement le th tre des t tes en lair Depuis cette date ils ont mont six spectacles dont l enjeu central est la remise en question de la notion de cir que en tant que divertissement pour se diriger vers le th atre Marco Bizzarro ou les spectateurs sont interpel l s directement ou limagina tion cr e les objets et les d cors ou le r ve et l imaginaire engen drent des sons et des gestes Bien videmment avec le Teatro dei Capovolti on rit beaucoup mais jamais ils n oublient de questionner le th atre sa repr sentation sa r alit Sous l corce et la technique du clown ou du conteur c est aussi l homme qui agit Face a l homme de la salle l homme de la sc ne entame un corps corps o le quotidien n est jamais absent J P W Le e Teatro dei Capovoltiv de Milan HISTOIRE Storie est un spectacle tir des histoires de Dario Fo Par sa na ture cette pi ce est interpr t e au cheval du quatri me mur D un c t Fhistoire est inter pr t e par un personnage qui narre un conteur Il joue Mais il ne joue pas vraiment Il narre Il est l ext ricur de l histoire Puis un moment donn il entre dans les personnages de l histoire Il les interpr te Le jeu de l acteur est un passage continu d entr es
22. per ou parfois revendiquer des espaces culturels et d informations sur ces nouveaux m dias Si nous avons eu jusqu aujourd hui une action efficace et coh rente pour la production de cr ations il est maintenant n cessaire de continuer notre action par la m diation et la m diatisation de ce type de production Il nous faut d velopper des r seaux de diffusion et de distribution parall les mus es centres culturels festivals etc Notre institution devra prendre une part pr pond rante dans l utilisation et la cr ation de nouveaux m dias afin d exploiter des espaces culturels n cessaires la diffusion d uvres de recherche et de cr ation c est dire de cr er pour ce type de productions les conditions minimales d une conomie C est ce d fi que SAINT GERVAIS GENEVE sera confront ces prochaines ann es pour autant qu on lui en donne les moyens Andr iten SAINT GERVAIS 5 rue du Temple 1201 Gen ve T l 732 20 60 Fax 738 42 15 Minitel Relais 738 46 46 Institution subventionn e par la Ville de Gen ve et Etat de Geneve Cverture secr tariat r ception lundi et samedi 14 b 20 b mardi au vendredi 9b 12 b 14 b 20 b Comit de direction Animateur d l gu et responsable du secteur vid o et informatique Andr Iten Responsable du secteur spectacles Jean Pierre Aebersold Responsable du secteur p dagogique Jacques Boesch Adminis
23. rapides sur le pouce le spectateur impatient qui a tout compris ou peut tre rien du tout Bref il distille l insolence comme d autres les bonnes nouvelles Charmeur tant avec ses mots qu avec ses gestes surtout avec ces der niers Cohen tient la rampe de lumi res pour mieux s insinuer dans l ombre de nos petites pens es Mais attention Cohen n est pas un maitre penser I scrait plut t sans nuance pejo rative un artisan du divertisse ment Il aime la sc ne comme son personnage Humphrey qui est n dit il de l accouple LES VOIX ment dun com dien et d une scene de th tre Entre le Docteur Jekyll et Mister Hyde comme entre Humphrey et Cohen c est au spectateur de choisir son camp Et si Philippe Cohen renonce a demander au public de Choisir entre l un et l autre c est en d finitive pour la bonne raison comme il le dit qu il craint le pire Le pire ict tant la solitude J P W 8 7 Humphrey OU M moires d un jeune D HUMPHREY omme d rang Ou Nul doute possible Philippe Cohen est encore plus incroya ble qu on ne lavait imagin Pour l avoir applaudi nagu re dans des productions one man show du type Le dernier film ou Le Cid improvis on savait le com dien insolite impr visible loufoque et irr v rencieux foi de Corneille Or confessons le nous n avons rien vu Dans la nouvelle pro duction qu il donne vivre eta couter au
24. sonnage du Souffleur est charg de dire les notes mais il Outrepasse sa t che Par sa pr sence il ren force ou il contredit ce qui se dit sur le plateau C est un peu comme si il lisait les notes de mise en sc ne Le Souffleur pro longe le propos du plateau mais il le fait dans une sorte de ter reur et d inconscience NE PAS ABDIQUER La force du texte de Frisch c est sa dialectique sa force d branlement Ni le grand p re ni Jonas ne sont porte parole de qui que se soit Ce nest ni un texte d monstratif ni un mes sage explicite C est une r flexion sur l urgence Une n cessit qui s est impos e a Frisch apr s sept ans de silence Je dirais que d une certaine ma ni re cette pi ce il faut l ins rer dans la continuit de BLATTER AUS DEM BROTSACK Feuillets du sac pain et du LIVRET DE SERVICE Elle entame la fois une mise jour du point de vue de Frisch et une sorte de bilan Ce qui est remarquable c est Paul Darzac ile v t ran Mathieu D elmonte ons Jenn Air 10 que ce bilan et la mani re d crire de voir de Frisch n est absolument pas rassurante Cela nous conduit vers un theatre d incitation mais aussi un th a tre irr cup rable par Je fait m me que Frisch ne tranche pas sur la question de l arm e On est jamais dans la bonne conscience la facilit en quel que sorte d affirmer les choses th tralement mais plut t dans unc dialectique une dynamique entre le plat
25. tant simplement en tension texte et image Une seule r ponse au zapping g n ralis Parr t sur image la lecture inquicte Est ce vrai que le roman photo est un m dia f minin Voulez vous dire que les fem mes prennent plus souvent le train que les hommes A quand un roman photo engag C est dire Soucieux d esth tique de technique et de contenu novateur Il y en cut parfois Il y en aura d autres Aux curieux d ouvrir les yeux Saint Gervais opte r solu ment pour une perspective cul turelle europ enne Quelle con tribution specifique votre roman pbhoto apporte t il Silencieux mais travers de jeux de langue Droits de regards propose peut ctre un espace de ce genre Loin des concepts globalisants la ren contre d un individu et d un m dium page page dans l infiniment petit Propos recueillis par Jacques Boesch 13 Marie Fran oise Plissart est nec a Bruxelles le 13 juillet 1954 D s ses d buts elle s est int res s e aux rapports qui peuvent s installer entre un texte et une image cn r alisant avec Benoit Peeter le livre Correspon dance C est dans le droit fil de cette recherche qu elle en est venue a se passionner pour te aroman photo genre qune longue habitude avait Doc dans le r cit sentimental a deux sous et ses avatars parodiques De Fugue au Mauvais oil en passant par Droits de regards tous trois publi s aux Editions de Minuit
26. tratrice Catherine Prior Assistante de programmation du th tre Anne Bi ler Comptabilit Laurent Gisier Entretien Maria Castro Lidia Usat Fichier V ronique Kobler Graphisme Cornel de Buck Informatique Jean Pierre Keller R ception Fran oise Valentini Secr tariat V ronique Batchinsky Karin Blanch Martine Bosson Elizabeth Fischer Val rie Leuba S rigraphie Andr Steiner Technique Ludovic Buter Paolino Casanova Bertrand Keller Denis Rollet Vid o Laurent Desplands SEQUENCE R daction Jean Pierre Wittwer Graphisme vain Gressot Les Studios Lolos Photocomposition Textuel et Le lait sur le feu Impression Roulet 11000 exemplaires 8 fois l an Abonnement annuel 10 frs Gr ce au soutien du D partement culture et tourisme de la Ville de Gen ve les groupements populaires b n ficient d une r duction sur l ensemble de nos spectacles Gr ce au soutien du D partement de l instruction publique les coll giens des le cycle d orientation ainsi que les apprentis et les tudiants b n ficient galement d une r duction Evolutions Aleit ef Meieit Vaste Is VIDEO e UN DOSSIER MODE D EMPLOI 3 SEMAINE INTERNATIONALE DE VIDEO TH TRE HUMPHREY DE ET PAR PHILIPPE COHEN LES VOIX D HUMPHREY THEATRE JONAS ET SON VETERAN DE MAX FRISCH L CEIL EN COULISSES CONTES HISTOIRES DE DARIO FO PAR MARCO BIZZOZERO LE RIRE SANS ARTIFICES EXP
27. x adultes de tous niveaux IIs pourront apprendre a graver le bois d arolle d apr s des cro quis personnels encrer la matrice CL 3 imprimer sur papier Japon en une ou plusieurs cou leurs E Gi i j l ri Nin Horaire vendredi Ier d cembre de 18h 40a21h 40 le samedi 2 de 9 h 50 13 h 40 ct le diman che 4 de 10 17 h Cotisations Fre 175 Les artistes restant a Geneve pendant la dur e de lexposi tion il sera possible d organiser Sur demande des visit s cam ment es ainsi que des stages particuliers L exposition aura lieu du 50 novembre au 16 d cembre 1989 au fr tage de Saint Gervais Elle sera ouverte chaque jour de 17 ba 21 b les samedis de 14 20 D Ferm le dimanche P it eg w ka us Ti WD Ww e e wg d P oO VS KES AE SE AILLE See Sank T BO 3 cn RB e ZS ot be lt a k F e ia mo ei H re C Amis extraterrestres de passage une quarantaine de langues cet tes suisses ou trangers dont lt 2 ee lt aes a Geneve ne manquez pas cet des milliers d objets divers affi Hans Rudi Giger g nial cr a lt u gt a e T e hiver la plus saisissante attrac ches jouets timbres poste dis teur du monstre d Alien mom 3 3 tion locale apres l indispensable ques peintures ou billard lec Des muntions de Lido an geg e Se l tations de l humanit Se Mur des R formateurs l expo trique la Maison d Ailleurs est inaite aus
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