le t em ps et l`es pa ce à tra v ers duqu éb ec culturelle d ire la
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1. LA Lu E 77 02 Lu gt gt 02 7 LI 2 lt l 02 4 LI 02 A LI A lt L 92 N Lu E T 02 LI 2 gt Lu 02 LI 2 lt 02 Zz A LI Z lt L LL 2 Fr Voir la diversit culturelle autrement Ren Rivard Pr sident et mus ologue CULTURA bureau d tudes Montr al La diversit culturelle est percue comme la mixit de cultures ethniques vivant sur un m me territoire Ainsi on peut parler de diversit culturelle a Montr al mais peu Rimouski ou Alma Pourtant il existe d autres qualifications de la culture J aimerais les explorer et voir comment elles sont desservies par le mus e d aujourd hui Le Qu bec compte en effet diverses cultures soud es son territoire urbaines rurales sylvestres D autres sont reli es aux int r ts humains m canico modernes colo sportives historico nostalgiques D autres encore sont issues des arts visuels sonores manuels sensuels Voila une exploration qui m nera a une meilleure compr hension des activit s mus ales recherch es par les diversit s culturelles autres qu ethniques D couvrir et donner a comprendre les traces plurielles des traditions religieuses Louis Rousseau Departement2. Wt MUSEE DE LA CIVILISATION Qu bec TOBRE ATELIER DE RECHERCHE ORGANISE PAR LE MUSEE DE LA CIVILISATION Centre d interpr tatio ET LE CENTRE INTERUNIVERSITAIRE D TUDES QUEBECOISES Salle du Roy Qu bec N y lt Y gt N CL Kad Y gt i al a L MI I 1 7 N o Centre interuniversitaire d tudes qu b coises COMIT ORGANISATEUR M lanie Lanouette Mus e de la civilisation Brigitte Caulier Universit Laval CIEO Etienne Rivard Universit Laval CIEO Ont aussi contribu l organisation de l atelier milie Lapierre Pintal conceptrice graphique CIEQ Cr dits photographiques 1 Picard Touharenche Mus e de la civilisation 2 Enfants chinois non identifi s possiblement Montr al Qu bec Biblioth que et Archives Canada 1974 169 NPC 3 Contrebassiste se produisant dans une salle de spectacle de Montr al 1964 Archives de la Ville de Montr al VM94 SY SS1 SSS 14 S1 052 4 Chinatown Celebrates 1945 Conrad Poirier Biblioth que et Archives nationales du Qu bec P48 51 P12328 5 L cole Maurice Lefebvre et le Centre d orientation et de formation des immigrants COFI du quartier Sud Ouest 3 Montr al C Gauthier 1980 Bibliotheque et Archives nationales du Qu bec E6 57 551 D800258 Le dialogue avec le pass ne consiste pas revenir ce derni
3. gt gt gt oc O oc QO PROGRAMME 26 OCTOBRE 2012 9h 10h30 S ANCE 4 LA DIVERSIT CULTURELLE L OMBRE DES CLOCHERS Animation Brigitte Caulier D partement d histoire Universit Laval CIEQ D couvrir et donner comprendre les traces plurielles des traditions religieuses Louis Rousseau Departement de sciences des religions UQAM Prie expose sacre Diversit culturelle et religion Mythes et r alit s du mus e des religions du monde de Nicolet Jean Fran ois Royal Directeur g n ral du Mus e des religions du monde PAUSE 10h45 12h15 S ANCE 5 LA VILLE CREUSET MODERNE DE LA DIVERSIT CULTURELLE Animation M lanie Lanouette Mus e de la civilisation Le mus e entre sa fonction de rep re commun et t moin de la diversit Jean Fran ois Leclerc Directeur du Centre d histoire de Montr al Montr al La pr sence irlandaise tentative d une cartographie Sherry Olson D partement de g ographie Universit McGill CIEQ D NER 13h30 15h S ANCE 6 EXPOSER ET METTRE EN SC NE LA DIVERSIT Animation confirmer Diversit culturelle et sa repr sentation en exposition Sylvie Durand Directrice des programmes Mus e McCord Montr al Construction de l appartenance mode d emploi Pierre Wilson Directeur conservateur Mus e des ma tres et artisans du Ou bec SNOILVIINNININOJI SAC SAINNSAd LA LA x LL LL CC
4. LL E v oc LL 2 O lt cc Y 0 LU O O O a LL Y gt LL 0 LL O LC O gt L ag 0 LL a LL a LU CC LU Z lt LU 94 Les mus es de soci t le point de bascule Michel C t Directeur g n ral du Mus e de la civilisation Quel s regard s les mus es de soci t posent ils sur les soci t s Le mus e fait partie des institutions structurantes d une soci t notam ment par son r le de cr ation et de partage de savoir en ce sens il est 8 la fois miroir d une soci t et lien critique Pr occup s par les enjeux contemporains tels que la diversit culturelle la num risation la mondialisation le d veloppement des activit s culturelles o encore le d veloppement durable les mus es de soci t doivent sans cesse s adapter cr er et innover en jonglant avec les paradoxes inh rents a toutes civilisations travers des exemples fran ais et qu b cois cette communication pr sentera un point de vue critique sur les d fis et les enjeux des transformations op rant au sein des mus es de soci t que ce soit au niveau du discours tenu sur la diversit culturelle de la mise en mus ographie de l autre de la mise en valeur du patrimoine mat riel et immat riel ou encore de l engouement grandissant des visiteurs Du fait de sa mission et de par sa dynamique le mus e de soci t ne serait il pas le point de bascule qui permet d offrir une l
5. apr s la Seconde Guerre mondiale ce sont alors pr s d un million d immigrants principalement europ ens qui choisissent le Qu bec partir des ann es 1980 les populations immigrantes se diversifient encore avec l arriv e de popula tions venues des mondes hispanophone asiatique et arabe S inscrivant dans une perspective historique cet atelier de recherche vise faire le point sur la question de la diversit culturelle dans une perspective surtout diachronique et g ographique Comment lire et surtout dire la diversit culturelle du Qu bec travers le temps et l espace Ou autrement dit comment l appr hender dans la longue dur e et en rendre compte dans toute sa complexit et profondeur historique 4 LL lt LL L E PARTENAIRES A CIVILISATION CL EQ Qu bec 464 UNIVERSIT D MMIM9MMM MA AA Dill A Vice rectorat a la recherche et a la cr ation ic UNIVERSIT ie LAVAL PUL Presses de Facult des lettres l Universit Laval 25 OCTOBRE 2012 8h45 Mot de bienvenue 9h 10h 30 SEANCE 1 REP RES HISTORIQUES ET MUSEOLOGIQUES SUR LA DIVERSIT CULTURELLE Animation Louis Rousseau D partement de sciences des religions UQAM Les mus es de soci t le point de bascule Michel C te Directeur g n ral Mus e de la civilisation La diversit culturelle au Quebec un survol historiographique Donald Fyson Departement
6. de sciences des religions UQAM Cette communication vise susciter une discussion de nature concep tuelle sur la diversit dans l espace et le temps qu b cois a partir du champ religieux Elle proc de d une r flexion li e mon parcours religiologique dans le temps long comme dans la recomposition identi taire contemporaine qui t moigne d une nouvelle pr gnance du facteur religieux Le Qu bec dont nous parlons est un territoire mettant en rapport des communaut s marqu es par leur diversit ethnoreligieuse d aussi loin qu il soit possible d en recueillir les t moignages Alors que l opinion populaire fait usage de cat gories simplistes pour parler de cette diversit les travaux des chercheurs et la mise en exposition de leurs r sultats se doivent de briser les cat gories unitaires qui cachent les diversit s culturelles et la diversit interne des traditions religieuses dans le temps Ce qui existe et qui doit tre donn comprendre ce sont des communaut s ethnoconfessionnelles et non pas des religions dans leur essence faut simultan ment tre attentif aux variations d quilibre au sein des divers h ritages religieux port s par ces com munaut s depuis leur implantation dans l espace qu b cois Cela vaut autant pour les parcours historiques les plus anciens que pour les com munaut s les plus r centes arriv es depuis 1970 o peuvent d j se d couvrir des transformations significatives II convient enfin d
7. habit et qui habitent encore Montr al a fa onn l environnement urbain laiss des traces et d fini l identit de la M tropole Diverses strat gies et projets ont t exp riment s en ce sens dans le cadre de sa programmation mus ale et de projets municipaux Nous tenterons d en tirer certains enseignements La pr sence irlandaise tentative d une cartographie Sherry Olson D partement de g ographie Universit McGill CIEO Les Irlandais catholiques en s ins rant entre les Canadiens fran ais et les Anglo protestants ont ouvert au Bas Canada au cours du XIX si cle un nouvel espace espace d change de cr ation d agitation de chantage et de collaboration Parmi les villes de l Am rique du Nord Montr al se distingue par la rapidit de la promotion sociale des Irlandais re us en 1847 Nous proposons ici une carto graphie de la r alit irlandaise de Montr al cartographie qui soul ve plusieurs questions comment interpr ter le cheminement irlandais Les accommodements de l poque L impact de ce mod le d inser tion Comment au mus e repr senter non seulement une multipli cit de cheminements mais aussi une multiplicit d interpr tations En nous appuyant sur la diversit des objets des images et des brins d opinion re us en legs saurons nous communiquer le d fi proche intime et quotidien du bon voisinage Diversit culturelle et sa repr sentation en exp
8. Ab nakis entreprenait un ambitieux projet d agrandissement en 2003 pres de 40 ans apr s sa fondation Ce vent de renouveau allait transformer non seulement ses installations mais actualiser aussi sa mission et pro poser de nouvelles activit s culturelles et ducatives Linstitution se tournait donc vers l avenir en engageant et en d veloppant un dialogue viable et constructif entre la culture ab nakise et ses visiteurs Notre programmation culturelle et ducative met en valeur les modes de vie et les savoir faire traditionnels dans un contexte contemporain en favorisant une rencontre avec la Premi re Nation des Ab nakis Notre plus grand d fi Engager un dialogue avec des visiteurs en qu te de racines autochtones la recherche de chamanes d une m moire collective et d une cabane au Canada Dix id es pour le Nord Petit Manifeste de la Nordicit Caroline Desbiens Chaire de recherche du Canada en g ographie historique du Nord D partement de g ographie Universit Laval CIEQ En 1976 le g ographe Louis Edmond Hamelin nous avait donn une grande id e qui se pr sentait sous un humble mot nordicit La force de son concept r sidait en partie dans le fait qu il s agissait a la fois d une id e neuve du Nord mais d une id e aussi pour le Nord La recherche nordique se d roule dans un milieu humanise et culturalis tant par le parcours des anc tres que par le b ti des contemporains c est pourquoi elle peut gra
9. art visuel est un langage universel qui permet l expression d id es d motions et de sentiments L artiste ou l artisan faconne la mati re selon sa propre fa on d appr hender le monde Cette cr ation puisqu elle est faite pour l change devient message que le visiteur interpr te travers le prisme de sa culture Si l artiste et le spectateur sont d origines diff rentes il y a action interculturelle et le mus e sim plement en exposant la diversit devient un espace de changement social Parce que situ dans l arrondissement Saint Laurent o 51 de la population n est pas n e au Canada et o 90 des habitants sont reli s l immigration l id e m me d appartenance est au c ur de nos pr occupations identitaires LA LLI Y cc LLJ m lt LLI LL Q 0 LLI EL CC gt gt L 2 gt LL cc LL V O a X LL ce LLI Z LL 94 Centre interuniversitaire d tudes qu b coises Chinatown Celebrates 1945 Conrad Poirier BANO MTR P48 51 P12331 4 UNIVERSIT ERRA TR Pr sent l Universit du Qu bec Trois Rivi res mc LAVAL
10. d histoire Universit Laval et codirecteur du CIEO PAUSE 10h45 a 12h 15 SEANCE 2 FONDEMENTS AUTOCHTONES DE LA DIVERSITE CULTURELLE Animation Etienne Rivard Universit Laval CIEO Contestations identitaires et indianisation juridique des Autochtones de la vall e du Saint Laurent 1820 1869 Alain Beaulieu Chaire de recherche du Canada sur la question territoriale autochtone D partement d histoire UQAM Raconter le pass et faire vivre le pr sent Le d fi de la m diation culturelle au Mus e des Ab nakis en 2012 Michelle B langer Directrice g n rale Mus e des Ab nakis Odanak Dix id es pour le Nord Petit Manifeste de la Nordicit Caroline Desbiens Chaire de recherche du Canada en g ographie historique du Nord D partement de g ographie Universit Laval CIEQ D NER 13h30 15h S ANCE 3 PRENDRE LA MESURE DE LA DIVERSIT Animation Lucille Guilbert D partement d histoire Universit Laval La diversit culturelle au Qu bec apercu d mographique jusqu en 1940 Danielle Gauvreau Department of Sociology amp Anthropology Universit Concordia CIEO Voir la diversit culturelle autrement Ren Rivard Pr sident et mus ologue CULTURA bureau d tudes Montr al PAUSE 15 h 15 16 h 45 Activit libre de terrain 17h 19h Cocktail et lancement du livre Le pays rev che Soci t espace et environnement au Canada avant la Conf d ration de Cole Harris LL
11. e donner voir les processus de contacts et d changes adoption et rejet sur la fronti re d o surgit la conscience identitaire toujours fluide de ces groupes en qu te de reconnaissance de leur place au sein de la soci t Prie expose sacre Diversit culturelle et religion Mythes et r alit s du Mus e des religions du monde de Nicolet Jean Fran ois Royal Directeur g n ral du Mus e des religions du monde Comment dans une si petite ville comme Nicolet t moigner de la diversit culturelle mondiale alors que les seuls Chinois qui y vivent ont pour la plupart t adopt s Beau d fi ethnologique que le Mus e des religions du monde rel ve chaque ann e avec ses expositions et ses projets Comment t moigner de cette diversit culturelle qui mod le le Qu bec d aujourd hui surtout en r gion Comment les collections t moignent de l Autre de celui qui est diff rent Comment rendre compte de la diversit tout en t moignant des enjeux sociaux et reli gieux du Qu bec moderne Voil quelques unes des questions qui animent les r flexions de l quipe du Mus e des religions du monde Cet expos abordera les questions d identit s sociales et mus ales qui rendent compte de la juxtaposition des cultures qui habitent maintenant le Qu bec LA 0 Tr I 5 l UO 74 LLI LLI 00 5 5 4 LL mua Tr X D D 2 LL E un Tr gt
12. e la protection particuli re de l tat La recherche la base de cette conf rence couvre environ un de mi si cle d histoire Elle commence au d but des ann es 1820 alors qu mergent les premi res indications de vifs d bats identitaires dans les communaut s autochtones Ces d bats se traduisent dans la r dac tion de p titions aux autorit s coloniales pour demander l expulsion d un certain nombre de personnes des terres r serv es pour les Indiens qui bien que qualifi s de Blancs avaient souvent tabli des liens troits et prolong s au sein des villages dont on cherche les chasser lorsqu ils n y taient pas n s L analyse arr te en 1869 ann e ou le Par lement du Canada adopte une loi qui fixe et tend l ensemble de son territoire des crit res devant servir d terminer qui est Indien et qui ne l est pas Cette loi avait t pr c d e de quelques autres dont une adopt e en 1850 d terminante parce qu elle lance officiellement le pro cessus d intervention des autorit s coloniales en cette mati re d licate M me si les Autochtones tentent de placer ces d bats dans le cadre de la coutume indienne leurs p titions vont ouvrir la voie a une inter vention tatique dans le domaine de l identit Sur cet enjeu qui ne fait pas l unanimit dans les communaut s autochtones c est l tat colonial puis canadien qui interviendra finalement pour baliser les contours de l identit indienne proces
13. ecture int gr e des soci t s Si oui quel monde souhaite t il construire Duquel souhaite t il tre t moin La diversite culturelle au Quebec un survol historiographique Donald Fyson D partement d histoire Universit Laval et codirecteur du CIEO En consid rant l int r t actuel des historiens du Qu bec pour la diver site culturelle il est tentant de l attribuer aux grandes transtormations des ann es 1960 et 1970 prise de parole par des groupes auparavant subordonn s dont les autochtones et les communaut s culturelles valorisation et remise en question du multiculturalisme au plan discipli naire croissance de l histoire sociale Pourtant depuis ses tout d buts l une des trames de fond de l historiographie du Qu bec est la prise en compte de l existence au Qu bec de plusieurs cultures diff rentes Jusque dans les ann es 1960 toutefois il s agissait non pas de concevoir la diversit culturelle comme facteur positif mais plut t de pr senter la diff rence culturelle comme source de conflit et comme menace pour la population franco catholique majoritaire Bien que la maturation de l historiographie qu b coise a men une ouverture certaine envers la diversit culturelle la vision de la menace interculturelle reste n an moins tr s pr sente Contestations identitaires et indianisation juridique des Autochtones de la vall e du Saint Laurent 1820 1869 Alain Beauli
14. er mais y r fl chir et s y r fl chir et c est ce mouvement de r flexion qui nous permet aussi de r aliser qu il n y a jamais proprement parler des trangers mais plut t de tranget entre l ancien et le nouveau entre soi m me et les autres ainsi qu entre les diff rentes figures de soi F Laplantine Le m tissage comme modalit de l change Cahiers du Mus e des Confluences vol 3 Les changes 2009 LA DIVERSIT CULTURELLE est depuis plusieurs d cennies au c ur de multiples changes et d bats Alors que l immigration vient diversifier d une mani re in dite la population du Qu bec on cherche d finir les fondements de l identit qu b coise d couvrir les zones de discordance et ou les points d ancrage communs l appartenance identitaire des groupes culturels qui composent le Qu bec En parall le la question autochtone plus que jamais depuis les derni res d cennies oblige la soci t qu b coise revisiter son pass interculturel et ren gocier son rapport elle m me et au territoire Pour f conds qu ils soient les d bats actuels sur la diversit culturelle posent souvent des questions r solument contempo raines et peuvent faire oublier que le Qu bec lui m me n de la diversit voit l arriv e d importantes vagues d immigration d s la seconde moiti du XIX si cle Apr s un ralentissement a la fin des ann es 1920 l immigration reprend de plus belle au Canada
15. et l Universit Laval le CIEQ est un regroupement bio MM Universit du Qu bec Trois Rivi res strat gique reconnu par le FROSC CET AUTOMNE AU CIEO PARA TRE CONFERENCE MIDI UOTR Ren L vesque chroniqueur Lafrancophonie nord am ricaine MIDIS DU CIEQ LAVAL www cieq ca TROIS GRANDS AXES DE RECHERCHE LES POPULATIONS ET LEURS MILIEUX DE VIE LES INSTITUTIONS ET LES MOUVEMENTS SOCIAUX LA CULTURE QU B COISE DIVERSIT CHANGES ET TRANSMISSION De haut en bas Inauguration et vues de l Expo 67 Montr al Qu bec 1967 Germain Beauchamp BANO MTR P809 51 DA Immigrants de Montr al visitant le Parlement 7 janvier 1963 BANO GATINEAU PP174 51 D29345 Mile Guilmartin Montr al Oc 1885 Wm Notman amp Son Mus e McCord 11 77923 1 CONF RENCES MIDI UOTR On ne peut avoir le beurre l argent du beurre et le sourire de la fermi re Modernisation et genre dans la r gion de Qu bec 1870 1930 Mechante langue paraa La l gitimit linguistique du fran ais parl au Qu bec
16. eu Chaire de recherche du Canada sur la question territoriale autochtone D partement d histoire UQAM Cette conf rence se propose d examiner le processus qui a conduit la cr ation d une identit juridique indienne fond e sur le sang La vall e du Saint Laurent est le secteur retenu pour l analyse C est dans cette region que furent cr es aux XVII9 et XVIIIe si cles les premi res terres destin es l installation de communaut s autochtones des terres au statut ambigu mais qui seront officiellement int gr es au milieu du XIX si cle dans le syst me des r serves indiennes C est l aussi que surgissent tout le moins dans les limites du territoire canadien les premiers v ritables d bats parmi les communaut s autochtones au sujet des crit res de l indianit La d finition de ces crit res qui est Indien comment se transmet cette identit et qui peut la d finir apparemment sans pertinence sous le R gime fran ais et au cours des premi res d cennies qui suivent la conqu te de la Nouvelle France en 1760 devient soudainement centrale dans la premi re moiti du XIX si cle Les contestations autour de cette question conduiront la formalisation juridique du statut d Indien figeant l identit indienne l int rieur de balises tr s pr cises et surtout l associant troitement a un espace restreint celui de la r serve indienne et un statut juridique particulier celui de mineurs ayant besoin d
17. lt l LLI O Z lt SLU u LA LLI LLI cc 5 E YN CC LLI 2 lt LLI LLI CC LLI gt Lu 2 LLI cc MM gt lt q LO Lu Z lt LL 76 Le mus e entre sa fonction de repere commun et t moin de la diversit Jean Fran ois Leclerc Directeur du Centre d histoire de Montr al Montr al Le mus e comme metteur en sc ne de l histoire de l art et du social a le pouvoir de proposer sa propre vision de sa soci t et de son vo lution partir des connaissances valid es par la recherche Pour un mus e ayant un statut public et qui repr sente une collectivit locale ou nationale cela entra ne des responsabilit s particuli res qui ne sont pas toujours faciles vivre celle d tre un lieu de rencontre de recon naissance et de convergence qui parle l ensemble de la collectivit dans toute la diversit de ses composantes tout en demeurant un re p re reconnu et valoris par ceux qui s identifient d abord la culture majoritaire Comment concilier des attentes parfois contradictoires L histoire tant le creuset des perceptions qui tort o raison fondent les identit s locales et nationales les mus es d histoire et de soci t sont particuli rement concern s par cet enjeu Le Centre d histoire de Montr al l est encore plus en ayant pour mission de montrer comment l histoire des gens qui ont
18. ndement agir sur les probl matiques sociales qui touchent le Nord Toutefois s il existe des quantit s de recherches sur le Nord les chercheurs seraient ils confront s un d ficit d id es neuves face aux d fis sociaux En 2012 l app tit du Qu bec et du Canada pour les ressources bor ales ram ne une fois de plus la question des per ceptions du Nord et des pratiques qu elles engendrent au c ur de la recherche nordique Quelles id es neuves donc laborer pour le Nord Cette pr sentation propose 10 id es pour le Nord Pour le d bat pour l change pour avancer ensemble vers une vision plurielle de cette r gion La diversit culturelle au Qu bec apercu d mographique jusqu en 1940 Danielle Gauvreau Department of Sociology amp Anthropology Universit Concordia CIEO Cette communication vise pr senter l volution g n rale du ph no m ne de diversit culturelle et ainsi que les aspects dynamiques li s aux fluctuations de l immigration soit les nombres et origines des immigrants ainsi qu pr senter les grandes tendances des migrations internes dimension g ographique du ph nom ne et le caract re dif ferentiel de la croissance naturelle mortalit mariages et f condit Les ph nom nes d mographiques y seront aussi examin s la lumi re de leur impact sur le processus d int gration ou de marginalisation des populations minoritaires
19. osition Sylvie Durand Directrice des programmes Mus e McCord Montr al L univers de la repr sentation s inscrit directement dans l exp rience mus ale et au fil de ma carri re divers projets m ont confront e cette probl matique notamment lors d expositions impliquant des communaut s provenant de diff rentes cultures En effet Pointe Calli re j ai eu concevoir quelques projets qui impliquaient diff rentes communaut s montr alaises et c est le fruit de ces exp riences que j aimerais partager Deux exemples en 1993 Montreal Ville plurielle offrait un portrait parfait de l interculturalisme ou encore en 2005 l exposition permanente Les amours de Montr al qui abordait certaines th matiques partir d objets traditionnels des diff rentes communau t s Chaque projet apporte son lot de questionnements sur l identit et II s av re ind niable que pr senter l autre lt aux visiteurs se r v le un d fi pour les concepteurs En parall le je pr senterai aussi l ap proche du Mus e McCord avec deux expositions cossais en 2003 et Irlandais en 2009 dont le concept tait structur partir d une trame historique La grande question demeure qu elle est l avenue la plus porteuse qui offrirait aux publics une meilleure compr hension de notre soci t pluriculturelle Construction de l appartenance mode d emploi Pierre Wilson Directeur conservateur Mus e des ma tres et artisans du Qu bec L
20. sus qui cadre bien avec celui plus large de mise en tutelle des nations autochtones au XIX si cle Sans rejeter le r le d terminant de l tat dans ce processus cette conf rence d ve loppe aussi l id e que les communaut s autochtones elles m mes en raison des r alit s et des probl mes qu elles connaissent au XIX si cle y interviennent de mani re concr te y jouant un r le significatif La nou velle identit juridique inscrite dans les lois r sulte certes d un renforce ment du pouvoir tatique sur les nations autochtones mais aussi d un processus d changes de n gociations de tractations m me si aucun de ces termes ne d crit parfaitement la r alit entre les Autochtones et les repr sentants de l tat colonial LA Z II gt gt Lu E un 0 LLI 2 lt Lu 0 Z 9 ale 9 gt lt un Z LLI Z 9 LL N Lu yA lt L 0 LA II NT C 5 UO Lu E Oo LLI 2 lt Lu un Z 9 L UO lt un Z LLI Z 8 LL Lu O Z lt 0 Raconter le pass et faire vivre le pr sent Le d fi de la m diation culturelle au Mus e des Ab nakis en 2012 Michelle B langer Directrice g n rale Mus e des Ab nakis Odanak Pionnier des mus es autochtones du Qu bec le Mus e des
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