C.C. 75
Contents
1. En cas d urgence la commission peut amnuniquer des mises en garde sur les dangers graves et imm diats de tel produit ou de tel service Cette d cision appartient la commission qui la prendra selon une pro c dure simplifi e r duction des d lais installation d une cellule _ d urgence En tout tat de cause la commission doit entendre le ou les profession nel s concern s 21 Information ducative IL est important que la commission puisse participer des campagnes de sensibilisation en coordonnant l action nationale d une campagne commu nautaire p ex campagne C E E sur les accidents d enfants en publiant des brochures d pliants en organisant la r flexion sur la pr vention colloques s minaires c La composition te S r nit et implication tels devraient tre les crit res pr sidant au choix des membres Les techniciens tant les sp cialistes du droit que ceux des produits et des services ne peuvent tre isol s de ceux qui proc dent la production professionnels et de ceux qui ont un rapport privil gi avec les utili sateurs organisations de consommateurs 0 La commission pourrait tre compos e des personnalit s suivantes deux hauts magistrats Cour de Cassation et Conseil d Etat assumant la pr sidence et la vice pr sidence trois repr sentants des organisations professionnelles MM repr sentants des classes moyennes proposent la d signa2. duits sont notamment la loi du 24 01 1977 sur les denr es alimentaires et les autres produits la loi du 25 03 1964 sur les m dicaments modifi e plusieurs reprises l arr t royal du 5 06 1975 sur les pesticides et les produits phytopharmaceutiques la loi du 11 juillet 1961 sur les garanties de s curit de certains mat riels l arr t royal du 23 03 1977 sur les machines appareils et canalisations lectriques Ces dispositions sont compl t es par un grand nombre de r gle mentations et d arr t s comme par exemple les arr t s royaux en ma ti re d additifs de substances et pr parations dangereuses Pour les services les r glementations sur l acc s la profession dont certaines conditions ont pour effet de garantir la s curit des consommateurs la r glementation de la distribution d eau 24 avril 1965 Parmi les r glementations relev es certaines contiennent une obligation de s curit l A R du 23 03 77 sur le mat riel lectrique Les machines appareils ou canalisations lectriques sont construits conform ment aux r gles de l art et ne compromettent pas en cas d ins tallation et d entretien non d fectueux et d utilisation conforme leur destination la s curit des personnes et des animaux domestiques ainsi que des biens art 3 1 A R du 24 avril 1965 relatif l eau alimentaire L eau alimentaire doit tre potable Elle satisfait cette con dition lorsqu
3. tence d avis Sans pr judice de la comp tende d autres organes consultatifs la commission rend deux cat gories d avis les avis sur saisine d office sur saisine de toute personne physique ou morale sur saisine des tribunaux les avis sur les projets de r glementations pris en ex cution de cette loi La commission devrait galement tre consult e par les organes r gionaux et par les repr sentants belges qui participent l laboration de r glementations ou de conventions europ ennes ou internationales V RESpEEt CU ecn tra ere La proc dure doit respecter scrupuleusement les r gles du contra dictoire et les droits de la d fense Les faits tablis par un rapporteur sont consign s dans un dossier qui est communiqu aux requ rants et aux professionnels concern s qui sont invit s faire part de leurs observations crites De plus les int ress s doivent avoir la possibilit d tre entendus par la commission 20 0 Confidentialit Aucun secret ne peut tre oppos la commission Quatre r gles dont les trois premi res reprises du syst me fran ais devraient tre appliqu es la saisine de la commission reste confidentielle si le dossier est class sans suite ou jusqu ce que la commission ait statu sur le fond lorsque la commission doit prendre connaissance d un secret de fabri cation le rapporteur sp cialement d sign cet effet se fait communi quer tous les
4. 22 octobre 1987 26 novembre 1987 17 d cembre 1987 21 janvier 1988 23 f vrier 1988 25 avril 1988 4 et 10 mai 1988 7 juin 1988 Vu la collaboration aux travaux de Mesdames PIRLET Union des Class s moyennes de Belgique RODEYNS F I C VERSCHINGEL CRICC Messieurs BREGENTZER Administration de l Energie d ADESKY Minist re de la Sant publique DEJEMEPPE CRIQC DUMONT Administration du Commerce du BLED Mouvement coop ratif f minin GEURTS Administration du Commerce JONNAERT Procter amp Gamble MAINIL Administration de l Energie PARMENTIER et TOTELIN Administration de l Industrie RIGAUX IBN THEYS Fabrimetal VERHAEGHE Fedis EMET L AVIS CI APRES I 1 INTRODUCTION Lors de l avis rendu par le Conseil de la consommation sur les possibilit s d application des dispositions de la Directive sur la respon sabilit du fait des produits d fectueux les organisations de consommateurs ont estim qu c t du volet r paration organis par la Directive il tait n cessaire d laborer une r glementation pr ventive de la s curit des con sommateurs Les diff rents partenaires du Conseil ont marqu leur accord pour participer de tels travaux Si notre soci t de consommation a limin certains dangers elle en a s cr t d autres la production de masse ne rend pas toujours possible le contr le pr ventif individuel de chaque article fabriqu les diversifications et innov
5. cessite une coordination structur e des activit s des divers services admibis tratifs comp tents En effet il peut se produire que plusieurs admi nistrations soient comp tentes pour un m me probl me ou un m me produit Outre les minist res concern s divers organismes consultatifs ou de contr le jouent un r le dans le contexte belge titre d exemple citons le Conseil Sup rieur d Hygi ne publique l Institut d Hygi ne et d Epid miologie le laboratoire agronomique de Gembloux le Centre Anti poisons etc L efficacit et la rapidit des mesures prises d pendent d une organisation structur e de l intervention de ces diff rents organes C est particuli rement important en ce qui concerne la pr vention et la transmission d informations au public 2 Compatibilit avec certaines l gislations verticales Comme signal certaines l gislations verticales adopt es ou non en application de directives communautaires contiennent d j une obli gation g n rale de s curit et ou des dispositions et normes sp cifiques certains produits en vue d en garantir la s curit d emploi Tel est par exemple le cas pour la loi du 25 mars 1963 sur les m dicaments et les arr t s sp cifiques pris en ex cution de celle ci Il importe de veiller une compatibilit entre ces dispositions et la nouvelle l gislation horizontale cette compatibilit est galement indispensable en ce qui concerne les proc dures pr v
6. clas sification l emballage et l tiquetage des substances dangereuses JOCE L 259 10 du 15 10 79 2 Proposition de directive du Conseil concernant le rapprochement des dispositions l gislatives r glementaires et administratives des Etats Membres relatives la classification l emballage et l tiquetage des pr parations dangereuses JOCE C 211 3 du 22 8 85 Directive du Conseil du 26 juin 1978 concernant le rapprochement des l gislations ds Etats Membres relatives la classification l emballage et l tiquetage des pr parations dangereuses pesticides JOCE L 206 13 du 29 7 78 3 Directive du Conseil du 27 07 76 concernant le rapprochement des l gisla tions des Etats Membres relatives aux produits cosm tiques JOCE L 262 169 du 27 9 76 12 Cette communication comme l indique le document de la Commission du 8 mai 1987 accorde une priorit particuli re la s curit des consom mateurs qui est devenue un nouveau d fi social conomique et socio politique exigeant une nouvelle approche politique globale en la mati re L importance de la s curit des consommateurs provient notamment de la reconnaissance et de la conscience croissante du ph nom ne des accidents dans la sph re priv e qui sont partiellement dus aux produits de consom mation et leur utilisation et partiellement au comportement des utili sateurs R cemment la Commission a confi des experts ext rieurs trois tudes sur
7. documents utiles sous double enveloppe et il ne peut porter la connaissance de la commission que les l ments relatifs au caract re dangereux des produits et services les membres et les agents de la commission sont astreints au secret professionnel article 458 du Code P nal notamment sur requ te de l entreprise la commission doit carter les membres qui pourraient tre des repr sentants directs ou indirects d une entreprise concurrente M VOISIN repr sentant des classes moyennes s abstient sur le principe qu aucun secret ne peut tre oppos la commission Il s abstient galement sur l opportunit de la deuxi me r gle mme ms ue re ee te ee La commission disposerait de quatre moyens d instruction communication de documents auditions expertises conformit aux normes tudes ergonomiques enqu tes administratives Communication des avis me e te ce Se mn m e M ce D CS e me mo nt Ind pendamment de ce qui sera dit dans le prochain paragraphe les avis sont communiqu s aux requ rants aux professionnels et l autorit de tutelle comp tente pour prendre les mesures propos es Les d cisions du classement sans suite sont communiqu es aux parties concern es b Information du public 0 Information sur les produits ou services dangereux Dans la mesure o elle l estime n cessaire la commission peut porter les informations n cessaires la connaissance du public
8. elle n est pas susceptible de porter atteinte la s curit des consommateurs art 2 l A R du 10 mai 1978 relatif aux produits cosm tiques Il est interdit de mettre dans le commerce des produits cosm tiques susceptibles de pr senter un danger pour la sant du consommateur lorsqu ils sont appliqu s dans des conditions normales d utilisation art 2 9 Des mesures pr ventives sont organis es par ces r glementations r glementer les conditions de conception de fabrication de mise dans le commerce d tiquetage de publicit pesticides denr es ali mentaires A R du 7 8 84 sur les jouets interdire la fabrication et ou le commerce denr es alimentaires mat riel lectrique r glementer et interdire l exportation mati res colorantes imposer des contr les a priori ou a posteriori m dicaments denr es alimentaires N organiser l information en cas d accidents distribution d eau La normalisation constitue une bauche de codification des r gles de l art Quoique d pourvues de caract re r glementaire les normes peuvent tre impos es au professionnel dans les contrats p ex Leur respect peut contribuer tablir les l ments et les limites de la responsa bilit civile du professionnel La r glementation sur les appareils lectriques renvoie direc tement aux normes dont le respect constitue une pr somption de conformit aux exigences de s cur
9. fran aise montre que dans la majorit des dossiers un consensus s est tabli au sein de la Commission sur les mesures prendre Lorsque des mesures devaient tre prises par les professionnels ceux ci se sont g n ralement ex cut s volontairement C La proc dure de traitement des dangers Lorsqu un danger aura t d tect il conviendra de l liminer de la mani re la plus efficace possible Pour cela deux m canismes sont pr voir une proc dure normale pour les cas ordinaires et une proc dure d urgence lorsque le danger est pressant l La proc dure normale se d roule en deux phases La premi re aura lieu devant la Commission Voy supra La deuxi me se situe au niveau minist riel Le ministre n est pas tenu de suivre les recommandations de la Commission Il peut prendre des mesures diff rentes de celles propos es pour autant que se d cision soit d ment motiv e Les mesures prises par le ministre doivent tre la mesure du danger Son intervention doit pouvoir se faire dans un cadre aussi large que souple Il serait absurde d interdire syst matiquement des produits alors qu une simple modification du conditionnement ou quelques lignes sur le mode d emploi peuvent suffire faire dispara tre le danger Selon la gravit du danger pr sent les arr t s pourront r glementer la fabrication destin e au march beige l importation la vente la distribution titre gratuit l t
10. hui un passage oblig pour la s curit des consommateurs Elle est au centre de la nouvelle approche de la C E E en mati re de s curit L importance de la normalisation tant pour l unification du march que pour le contr le de la qualit exige que toutes les parties soient r ellement associ es au travail d laboration et de contr le des normes Situation internationale Dans les pays de ta C E E de nombreuses initiatives ont eu lieu ces derni res ann es de nouvelles l gislations en France 83 au Royaume Uni 87 en Espagne 84 au Portugal 88 des projets en Irlande aux Pays Bas au Danemark en Italie Trois l ments peuvent expliquer cette tendance g n rale la prolif ration des r glementations verticales arr t es sous la pression des besoins li s certains produits particuliers le fait qu on s est rendu compte que l application de dispositions g n rales de droit civil ou de droit commercial ne suffit pas pour donner aux consommateurs un niveau de protection appropri la conscience croissante de l importance socio conomique des accidents dans la sph re priv e On peut escompter qu avant 1992 dix des douze Etats membres sinon tous auront adopt une l gislation g n rale a E ane T a es IBelgique Danemark R F A Gr ce Espagne France Irlande litalie Luxemb Pays Bas Portug R gt ol TE f 1 F F cs L gislatio
11. l gislations horizonta les existantes ou envisag es par les Etats Membres et assurer aux consom mateurs europ ens un niveau de s curit quivalent et suffisant face aux produits de consommation circulant librement dans la Communaut tout en assurant l ach vement du grand march int rieur pour 1992 III 13 La Comission souhaite pr senter dans un avenir proche un projet au Conseil La question peut d s lors se poser de savoir s il est oppor tun de r aliser une l gislation horizontale globale sur la s curit des consommateurs en Belgique avant de conna tre les tendances du texte pro pos par la Comission A l examen il appara t cependant qu une telle d marche pourrait tre envisag e sans entraver le travail de la Commission si certaines pr cautions sont prises En effet lorsqu un texte communautaire sera disponible il fera l objet dans un premier temps de discussions au sein d un groupe ad hoc compos de repr sentants des Etats Membres avant d tre transmis pour d cision au niveau du Conseil Certains Etats Membres ont fait part de r serves quant au principe de la directive envisag e par la Commission Lors des discussions au sein du Conseil de la Consommation la situation fran aise a t particuli rement tudi e et le pr sent avis prend en fait largement en compte cette exp rience ainsi que des d veloppements dans d autres pays Ceci devrait permettre d viter des prises de positio
12. le probl me de la s curit des consommateurs les l gislations nationales en la mati re et leur impact sur l volution de la Communaut Une m me conclusion s est d gag e de ces tudes Il faut communautariser la s curit des consommateurs l o il n existe pas de l gislation communautaire particuli re fixant des exigences essen tielles de s curit et mettre en oeuvre une politique communautaire de sant et de s curit des consommateurs si l on veut que le march int rieur de la Communaut soit r ellement achev Ces tudes ainsi que l avis exprim au cours des derni res ann es par diverses instances communautaires autorit s nationales ainsi que divers organismes de protection des consommateurs soulignent la n cessit d une l gislation communautaire sur la s curit g n rale des consommateurs Dans les Etats Membres les d marches l gislatives en ce sens sont fr quentes et rapides Au Royaume Uni et en France des l gislations sp cifiques ont t introduites dans d autres Etats Membres des dispositions sont l tude D s lors la Commission s est attach e la r daction d une proposition de directive g n rale sur la s curit des consommateurs face aux produits de consommation Cette directive compl tera la nouvelle approche sur l harmonisation tech nique et la normalisation ainsi que les dispositions d j prises cit es plus haut Elle devrait permettre d harmoniser les
13. CC 75 CONSEIL DE LA CONSOMMATION Avis sur les modalit s d une l gislation pr ventive relative la s curit des consommateurs Bruxelles 29 juin 1988 Le Conseil de la Consommation usant de son droit d initiative que lui reconna t l arr t royal du 20 f vrier 1964 a estim opportun de remettre un avis sur les modalit s d une l gislation pr ventive relative la s curit des consommateurs R uni en s ance pl ni re le 29 juin 88 sous la pr sidence de Monsieur Chr VERHAEGEN le Conseil a adopt l avis ci apr s et a pri le Pr sident de remettre ce document au Ministre des Affaires conomiques AVIS Le Conseil de la Consommation Vu l avis du Conseil de la Consommation du 9 juin 1987 sur les possibilit s d application dans notre pays des dispositions de la directive sur la responsabilit du fait des produits d fectueux Vu la d cision du Bureau prise en sa s ance du 2 septembre 1987 de cr er une sous commission S curit des produits charg e de pr parer un avis sur les modalit s d une r glementation pr ventive de la s curit des consommateurs Vu la lettre u 27 octobre 1987 dans laquelle le Ministre des Affaires conomiques souhaite qu l occasion de ses travaux le Conseil ex prime son avis sur l opportunit d adopter une l gislation qui imposerait notamment l obligation g n rale de ne mettre sur le march que des produits s rs et pr voirait des m canismes d intervention e
14. ations li es au d veloppement de la technologie industrielle moderne ont accru la complexit des biens offerts sur le march Il n est pas ais de distinguer les causes r elles des acci dents Dans certains cas ce sont les objets utilis s dans d autres cas ce sera la mauvaise utilisation qui en est faite Encore faudrait il pour ces derniers s parer les accidents dus une faute du consommateur de ceux caus s par une mauvaise information une absence de mode d emploi ou une pr sentation ambigu du produit Le nombre d accidents est selon les estimations de la C E E l consid rable 45 millions d accidents priv s par an accidents de la route et accidents du travail exclus qui n cessitent une intervention m di cale et entre 50 000 80 000 accidents mortels 40 50 de ces accidents concernent des enfants et des adolescents jusqu 19 ans Certes ces chiffres sont tr s approximatifs et il est souhai table que ces ph nom nes soient plus scientifiquement appr hend s Il n en demeure pas moins qu il s agit d un fait social important et pr oc cupant Ces accidents provoquent des souffrances physiques et morales qu aucune indemnisation ne permet de r parer int gralement Ils se tra duisent par des d penses consid rables support es par la collectivit et causent un pr judice commercial important aux entreprises qui sont mises en cause Dans la C E E trois millions de travailleurs sont absents de l
15. bres tous les ser vices et pour d autres membres uniquement ceux qui entretiennent des liens troits avec les produits La seconde phase se situe au niveau minist riel Bien que les avis de la commission ne soient pas obligatoires il est souhaitable que l Ex cutif en tienne le plus grand compte En cas d urgence lorsque le danger est grave et imm diat des mesures peuvent tre prises de mani re provisoire par l Ex cutif d L efficience des mesures sugg r es n cessite la mise en place d un syst me national de collecte d informations sr les accidents domestiques et de loisirs e Enfin il est n cessaire que tous les services administratifs voient leur action coordonn e et que les diverses l gislations soient correctement articul es Avant d expliciter ces diff rents l ments le Conseil entend situer cette probl matique au niveau national international et communautaire IT ANALYSE COMPAREE A Situation belge L arsenal l gislatif contient un certain nombre de dispositions s appliquant des produits ou types de produits et certains services Ainsi un produit qui serait par hypoth se dangereux pour le consom mateur tombe soit sous le coup d une r glementation existante et on peut lui appliquer le traitement qu elle pr voit soit ne fait pas l objet d une r glementation et les autorit s restent largement d munies de moyens d action Les principaux instruments r glementant la s curit des pro
16. d sonstigen Bedarfsgegenstanden Lebensmittel und Bedarfsgegenst ndegesetz toi sur les appareillages de 1968 Ger tesicherheitsgesetz ne sont pas strictement parler couvrent cependant la presque totalit des produits de consommation et tablissent l obligation de ne mettre sur le m rch que des produits s rs conform ment aux r gles techniques commun ment admises Communication de la Commission sur la s curit des consommateurs face aux produits de consommation op cit p 8 et 9 10 2 Situation et tendances dans les pays tiers Etats Unis d Am rique ee em ee eu us Gun mn us comes Cu eus et Depuis 1972 les Etats Unis d Am rique disposent avec la loi sur la s curit des produits de consommation Consm amp r Product Safety Act CPSA d un instrument de poids en mati re de s curit des produits de consom mation Cette loi s applique tous les biens de consommation l excep tion des produits dont les risques sont trait s par des organismes sp ciaux En outre la Commission pour la s curit des produits de consommation Consumer Product Safety Commission instaur e par la loi et investie de larges pouvoirs est charg e de veiller l application de lois sp ciales relatives des produits sp cifiques La loi sur la s curit des produits de consommation tablit des proc dures r glementant la fixation de normes volontaires ou obligatoires l interdiction de produits pr sentant un risque d acciden
17. dans la communaut 1986 Assembl e nationale fran aise D N cessit d un syst me national de collecte d informations sur les accidents domestiques Afin de garantir un fonctionnement efficace et ad quat tant de la Commission s curit que des Autorit s nationales vis vis de la s curit des consommateurs il importe de disposer d informations globales pr cises et d taill es sur le nombre la nature et les effets des accidents se produisant dans la sph re priv e c est dire l exclusion des accidents du travail et des accidents de la route Les estimations les plus r centes valuent 80 le nombre de ces accidents par rapport au total des accidents de toute nature environ la moi ti concerne des enfants et adolescents l heure actuelle il n existe pas en Belgique de syst me global national r unissant ce genre de donn es Les informations disponibles sont fragmentaires manent d organismes et institutions non coordonn es et ne portent pas sur l ensemble des accidents Certaines tudes ponctuelles ont t r alis es mais elles sont soit restreintes certains types d accidents ex statistiques sur les intoxications soit ne couvrent qu une partie de la population belge Dans d autres pays des syst mes ont t mis en place ces derni res ann es qui peuvent fournir des exemples utiles en Grande Bretagne fonctionne le syst me HASS qui r unit des donn es r col t es par un r sea
18. e est difficilement lisible et o le d bo tement vertical en force est induit par l analogie existant avec le syst me de fer meture par cape de type a rosol fl che verticale figurant sur le corps u flacon forme cylindrique continuit corps bouchon et taille de ce bouchon Avis de la com mission fran aise de la s curit f vrier 1988 L exp rience de la commission fran aise de la s curit montre que la plupart des applications de cette notion concernent des utilisations faites par des enfants Cette notion se retrouve dans la directive sur la responsabilit du fait des produits d fectueux du 25 juillet 1985 la s curit s appr cie d apr s l usage du produit qui peut tre raisonnablement attendu art 6 La directive relative la s curit des jouets fait application de l usage pr visible vu le comportement habituel des enfants qui nor malement ne font pas preuve de la diligence moyenne propre l utilisa teur adulte Le terme raisonnablement est nouveau dans notre droit positif Emprunt au droit anglo saxon il est en quelque sorte le petit fils du bon p re de famille du code civil et permettra une grande souplesse d in terpr tation in concreto par les tribunaux qui seront saisis 18 Il n est pas inutile de rappeler la port e de l obligation de s curit d une mani re g nrale dans des conditions normales d utilisation des produits et services exceptionnell
19. e pendre le rouleau tarte pour assommer le couteau de cuisine pour occire o dans d autres conditions raisonnablement pr visibles Il ne s agit pas de mettre la charge du professionnel les cons quences d une faute du consommateur ou de l usager Il ne s agit nullement de faire supporter aux professionnels les cons quences d un d tournement du produit de son usage normal d s lors que ce d tournement r sulte d une in tention ou d une n gligence impardonnable de l utilisateur 17 Il s agit tout simplement de demander au professionnel de tenir compte non seulement des caract ristiques intrins ques de son produit mais de l usage raisonnablement pr visible de ce produit Par exemple les jouets gonflant au contact de l eau peuvent tre aval s par un enfant et provoquer une occlusion intestinale les gommes parfum es peuvent tre croqu es par des enfants conditionnement de certains d boucheurs Un accident ayant caus par la projection d une certaine quantit de ce produit une perte importante d acuit visu elle est survenu une personne adulte qui manipulait la fermeture de protection l preuve des enfants La commission fran aise de la s curit sur base de l tude du laboratoire national d essais a estim qu il est possible d ouvrir le conditionnement d une mani re anormale mais raisonnablement pr visible dans la mesure o le texte imprime dans la masse du bouchon roug
20. ement dans des conditions d utilisation raisonnablement pr visibles 6 La pr vention des accidents implique de la part des professionnels de veiller la s curit de ses produits avant leur mise sur le march et de surveiller leur utilisation par les consommateurs ce qui implique des tudes et v rifications de m me qu une information du public sur les risques d cel s voire le retrait volontaire des produits 7 D biteur de l obligation de s curit La personne tenue de respecter la s curit des consommateurs est celle qui met pour la premi re fois le produit sur le march Ce profes sionnel sera soit le fabricant ou celui qui se pr sente comme tel soit l importateur Cette canalisation de l obligation vers le fabricant importateur d coule du but pr ventif de la r glementation le probl me de la s curit et de son innocuit doit tre envisag au niveau m me de la conception et de l tude du produit Le distributeur est il pour autant hors jeu Ce dernier est en relation directe tant avec le produit qu avec ses utili sateurs Il doit transmettre toutes les informations qu il poss de rela tives la s curit aux utilisateurs organes comp tents et responsables qui ont mis ce produit sur le march 8 Obligation de s curit et normalisation La normalisation prend une place importante dans la s curit des produits Si le respect des normes peut constituer une pr somption de conformit aux e
21. ent en ce qui concerne les services 15 MM OTTEN VOISIN repr sentants des classes moyennes estiment que de nombreuses difficult s techniques justifient que la r glementation ne soit pas tendue tous les services parmi lesquelles l impossibilit d appr hender dans leur ensemble les services vu la multiplicit des genres et leur sp cificit propre services caract re mat riel intellectuel mixte caract re particulier homog ne isol r p titif etc l interf rence d une telle r glementation avec les questions li es l exercice de la profession et aux qualifications la difficult d isoler le caract re dangereux du service par rapport la prestation elle m me dont l ex cution rel ve du domaine de la respon sabilit l inapplicabilit des mesures pr vues certains services retrait du march etc La r glementation pourrait n anmoins s appliquer aux services qui entretiennent des liens troits avec les produits Ces membres proposent en cons quence que la loi donne le pouvoir au Roi d tendre le champ d application de tels services 3 16 Attente l gitime du lic Il semble justifi de juger la s curit d un produit d apr s l attente l gitime du public Cette notion m rite une r flexion particuli re Elle n cessite en effet des crit res d interpr tation permettant d en viter un usage ou abusif ou restrictif D un c t une a
22. eur poste de travail pour raison d accident dans la sph re priv e la dur e moyenne d absences caus es par cette cat gorie d accidents est de 17 jours ouvrables par an 1 Communication de la Commission sur la s curit des consommateurs face aux produits de consommation COM 87 209 final Bruxelles le 8 mai 1987 Les forces r gulatrices de l conomie de march ne suffisent pas elles seules surmonter les probl mes qui peuvent r sulter de la production de masse pour la s curit du consommateur L intervention l gis lative appara t comme une mesure ad quate dans ce cas Parall lement il faut d velopper l ducation des consommateurs afin que ceux ci puissent tre plus attentifs leur propre s curit et celle de leurs enfants Il faut am liorer l information des consommateurs et des professionnels par la cr ation d outils efficaces de recensement des accidents de la consommation Il faut que les professionnels soient davantage l coute des consommateurs La pr vention et la concertation constituent les mots cl s d une approche qui incite la responsabilisation des acteurs Au d part de ces consid rations le Conseil de la Consommation estime utile de formuler un avis dont les lignes de force peuvent se synth tiser comme suit a Le professionnel est tenu d assurer la s curit des consommateurs pour tous les produits et services 1 mis sur le march de mani re g n rale dans des c
23. iquetage des produits leur conditionnement ou leur mode de distribution 23 interdire la mise sur le march belge d un produit ou service ordonner le retrait du produit ou du service soit d finitivement soit jusqu ce qu il ait subi certaines modifications L arr t pourra pr ciser les conditions dans lesquelles en cas de retrait le professionnel devra informer les consommateurs message t l vis radio diffusion et les conditions dans lesquelles l change ou le rem boursement total ou partiel se r alisera interdire l exportation de produits dangereux en tenant compte du danger pour les populations concern es dans les cas les plus graves et lorsqu il n existe pas d autre moyen pour supprimer le danger l arr t peut ordonner la destruction du produit Ceci pour viter que des produits interdits se retrouvent sur le march sous une autre d nomination ce fut le cas pour des pyjamas inflammables l instar d autres r glementations il serait utile de pr voir une proc dure d avertissement par laquelle le ministre peut adresser au professionnel une mise en garde ou lui faire injonction d avoir pro c der telle ou telle modification de son produit 2 La proc dure d urgence En cas de danger grave ou imm diat le ministre est dispens de suivre la proc dure normale et peut par arr t minist riel motiv sus pendre la fabrication l importation la mise sur le march ordo
24. it Ce respect peut se mat rialiser par une mar que de conformit La conformit une norme du Comit Electrotechnique Belge CEB est pr sum e lorsque le produit porte le label CEBEC d cern par le CEB La participation des consommateurs aux organismes de normalisation reste encore tr s faible Evaluation des instruments existants Il n existe pas de l gislation d ensemble qui noncerait les prin cipes de r glementation de la s curit des divers produits et ser vices destin s aux consommateurs Les contr les pr ventifs instaur s peuvent avoir pour effet d ac cro tre la s curit des consommateurs sans que ce soit leur objectif principal Protection des travailleurs sur les lieux du travail produits chi miques machines appareils lectriques Organisation de la structure du march de certains produits pharmacie ou services acc s La profession Conditions d utilisation de certains services et r gles de tarifi cation distribution d nergie transports tourisme Protection du march sous le couvert de protection des consommateurs L absence d un outil statistique sur les accidents dans la sph re priv e constitue un frein toute politique pr ventive L absence de politique commune et de coordination des activit s des divers services administratifs comp tents tous les niveaux de pou voir sont galement relever La normalisation constitue aujourd
25. le plus rapi dement possible un projet en la mati re qui lui serait soumis pr alablement D s pr sent le Conseil souhaite que le Gouvernement prenne les mesures ad quates pour d vel per et coordonner le recensement d informations sur les accidents dans la sph re priv e ASSTSTATENT A L ASSEMBLEE PLENIERE DU 29 JUIN 1988 l Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par les organisations repr sentatives de la d fense des consommateurs Effectifs M CORNEROTTE F G T B HAN Mme CANTINAUX Vie F minine M DE MUELENAERE C G S L B M GORDTS C S C M HUYBRECHTS Test Achats M LACHAERT B G J G M RAMAEKERS Febecoop M ROBERT _ Ligue des Familles M STEVENS F d ration Nationale des Coop ratives Chr tiennes M STROBBE C G S L B Mme VAUSE Mouvement coop ratif f minin Suppl ants M LESCEU Ligue des Familles Mme LAMBERSY Mouvement coop ratif f minin Mme PIRSON Vie F minine Mme VAN HERREWEGHE K A V 2 Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par les organisations repr sentatives de la production de biens de consommation domestique Effectifs Mme STRUYVEN F E B vire M VERHAEGEN F E B Suppl ants M BIDAINE F d ration des Industries Chimiques Fo M PROUMENS L OREAL M WALSCHOT FABRIMETAL 3 Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par la ou les organisation s repr sentative s de la distribution Effectif M DEGRAVE FEBECA ue e
26. lge Tout en estimant que la s curit des consommateurs englobe tant les produits que les services le Conseil s est n anmoins divis sur le champ d application de la loi aux services Mme CANTINAUX MM CORNEROTTE DE MUELENAERE GORDTS HUYBRECHTS LACHAERT Mme LAMBERSY M LESCEU Mme PIRSON MM RAMAEKERS ROBERT STEVENS STROBEBE Mmes VAN HERREWEGHE VAUSE repr sentants des organi sations de consommateurs M BIDAINE Mme STRUYVEN MM PROUMENS VERHAEGEN WALSCHOT repr sentants de la production MM DEGRAVE de LAMINNE de BEX repr sentants de la distribution MM KUPPER MATTHIJS repr sentants de l agriculture et Mme POELMANS expert estiment que l obligation de s curit doit s appliquer tant aux produits qu aux services Toutefois eu gard au fait que plusieurs mesures propos es dans le pr sent avis ne peuvent s appliquer qu aux produits notamment au niveau des mesures prendre en cas de manquement l obligation de s curit p ex retrait destruction du produit ces membres consid rent qu il convient de pr voir dans la r glementation laborer des mesures sp cifiquement adapt es au secteur des services Par ailleurs ces membres demandent que le projet de loi en mati re de s curit des consommateurs soit soumis pour avis au Conseil de la Consommation pr a lablement son d p t au Parlement ceci de mani re examiner l ad quation des mesures projet es notamm
27. n horizontale Envi Examin e oui 1 Non Oui Oui Pr vye dans un proj Non Un proj Un proj sag e Ipar Le Ile program est est est i Parlem lactuel du examin loxamin examin gouvernen let en disc Laai jau adnin SE RE RS CS OS CS nr E ar obligation g n rale de JEnvi IComprise Oui 12 Non Oui Oui Envisag e Envi Non Comprise Comprise ou fabriquer des produits s rs sag e dans Le sag e dans Le dans te lprojet lprojet_ projet PSR a E S E E a a Retrait obligatoire applicable tous les lprocuits de consommation let ou pouvoir d intervention des autorit s publiau s l interdiction temporaire jeu definitive En g lCompris foui 1 No Oui Oui isag Non Compris Compris ou dans Le dans Le dans te Iprojet lprojet projet e me te um me s l l l 1 Deux lois allemandes sp cifiques La Loi sur les denr es alimentaires Les produits cosm tiques les jouets le tabac et d autres produits d utilisation g n rale Gesetz zur Neuordnung und Bereinigung des Rechts im Verkehr mit Lebensmitteln Source Tabakerzeugnissen du 5 8 1974 et a horizontales mais fabriquer ou de ne kosmetischen Mitteln un
28. n importateur un grossiste ou un d taillant vend un produit non conforme les autorit s ont le pouvoir de lui imposer des mesures d urgence telles que le rappel des produits la modification du produit la suspension des ventes etc Jusqu pr sent ces pouvoirs n ont jamais t invoqu s 1e autres pays Des l gislations horizontales sur la s curit des consommateurs ou la s curit des produits ont t labor es dans d autres pays industria lis s au cours des derni res ann es en Autriche Australie Canada Finlande Norv ge Nouvelle Z lande et Su de Travaux de la C E E s 1975 le principe de la s curit globale des biens et services mis la disposition des consommateurs est voqu dans le premier programme d action de la C E E pour la protection et l information des consommateurs JOCE C92 du 25 4 75 Les biens et services mis la disposition des consommateurs doivent tre tels que utilis s dans des conditions normales ou pr visibles ils ne pr sentent pas de dangers pour la sant et la s curit de ces derniers s ils pr sentent de tels dangers ils doivent pouvoir tre retir s du march Le second programme d action de 1981 JOCE C 133 1 du 3 6 81 analyse les principes fondamentaux d une politique horizontale de s curit des produits La n cessit d une telle politique s est fait ressentir tout au long des ann es En effet jusqu pr sent les aspects de la s curit des pr
29. n vue d interdire la commer cialisation de produits dangereux Entendu en sous commission le 26 novembre 1987 des expos s de Monsieur MAINIL Conseiller au service Energie lectrique de l Administration de l Energie sur la s curit du mat riel lectrique Monsieur d ADESKY Inspecteur en chef Directeur au Minist re de la Sant publique sur la protection de la sant des consommateurs en ce qui con cerne les denr es alimentaires et les autres produits Monsieur DUMONT Conseiller adjoint au service Consommation de l Admi nistration du Commerce sur le syst me communautaire d change rapide d informations sur les dangers d coulant de l utilisation de produits de consommation Entendu en sous commission le 17 d cembre 1987 un expos de Madame LOOSLI Secr taire g n ral de la Commission fran aise de la s curit des consommateurs sur la situation en mati re de s curit des produits et des services en France au travers notamment de la loi du 21 juillet 1983 re lative la s curit des consommateurs Entendu en sous commission le 21 janvier 1988 un expos de Monsieur RISCH repr sentant de la D G XI de la Commission des C E sur les travaux men s par la C E E en mati re de s curit des consommateurs Vu l avant projet d avis tabli par Madame RODEYNS F I C et par Monsieur DEJEMEPPE CRICC Vu les travaux de la sous commission S curit des produits au cours de ses s ances des
30. nner le retrait et s il n existe pas d autre moyen de supprimer le danger la destruction du produit Ces mesures seront provisoires et doivent tre confirm es par la proc dure normale dans un d lai de trois mois renouvelable une fois Lorsqu il utilise la proc dure d urgence le ministre doit entendre le professionnel concern et la cellule d urgence constitu e au sein de la commission de la s curit 3 Enfin une disposition devrait pr ciser que quelle que soit la mesure prise celle ci doit tre proportionn e au danger et ne peut avoir pour but que de le supprimer 4 Il reste souhaiter que les mesures r glementaires envisag es demeurent l exception et qu en r gle g n rale les probl mes de s curit trouvent une solution au sein de la commission par la voie d un consensus avec les professionnels concern s Dans l ensemble l exp rience des pays o les autorit s comp tentes sont dot es d un pouvoir de rappel l gard des produits dangereux montre qu un tel syst me est tr s efficace pas n cessairement parce qu il est utilis tr s fr quemment mais parce que le fait m me qu il existe incite au lan cement de campagnes de rappel titre volontaire par les entreprises C est d ailleurs la tendance observ e aux Etats Unis o les campagnes de rappel par les entreprises elles m mes se substituent bien souvent toute action autoritaire extrait du rapport CHABOCHE La protection des consom mateurs
31. ns antagonistes lorsque d marreront les discussions communautaires Par ailleurs le d lai qui s pare la pr sentation d un projet par la Commission et l adoption finale est souvent long s curit une une une Ces axes MESURES PROPOSEES Trois axes sont privil gier dans une approche pr ventive de la des consommateurs obligation g n rale de s curit commission de la s curit des consommateurs proc dure de traitement des dangers doivent s articuler dans le respect n cessaire de la s curit des consommateurs et le rejet des entraves abusives qui pourraient peser sur les entreprises L objectif d une l gislation pr ventive r side dans la conscientisation des acteurs 14 A L obligation de s curit Les produits et les services doivent dans des conditions nor males d utilisation ou dans d autres conditions raisonnablement pr visibles par le professionnel pr senter la s curit laquelle on peut l gitimement s attendre et ne pas porter atteinte la sant des personnes L obligation vise tous les produits et services qui peuvent tre utilis s par les consommateurs des fins priv es Le Conseil de la Consommation souligne que l obligation de s curit telle que d finie ci avant a un objectif essentiellement pr ventif qui n implique pas une modification du r gime de la responsabilit du pro ducteur importateur ou du distributeur tel qu il existe en droit be
32. oduits l gard des consommateurs ont t trait s dans le cadre de directives verticales sp cifiques certains produits ex directives sur les substances 1 et pr parations dangereuses 2 les produits cosm tiques 3 les produits alimentaires jouets etc Certaines de ces directives comportent d j sp cifiquement une obligation g n rale de s curit c est le cas de la directive sur les produits cosm tiques art 2 En 1984 le Conseil des C E a adopt la d cision instaurant un syst me d change rapide sur les dangers d coulant de l utilisation des produits de consommation JOCE L 70 16 du 13 3 84 En 1986 il adopte la d cision concernant un projet de d monstration en vue de l institution d un syst me communautaire de collecte d informations re latives aux accidents domestiques JOCE L 109 23 du 26 4 86 L ann e 1985 est importante dans l volution de la C E E vis a vis de la s curit des consommateurs c est l ann e o fut adopt e la directive sur la responsabilit du fait des produits d fectueux JOCE L 210 29 du 7 8 85 d une part et d autre part il fut transmis au Conseil une communication sur une nouvelle impulsion pour la politique de protection des consommateurs JOCE C 176 du 4 6 87 1 Directive du Conseil du 18 09 79 portant 6e modification de la directive 67 548 CEE concernant le rapprochement des dispositions l gislatives r glementaires et administratives relatives la
33. onditions normales d utilisation de ces produits et services exceptionnellement dans des conditions anormales d utilisation raisonnablement pr visibles b La commission de la s curit constitue la pierre angulaire de la r glemen tation propos e Elle est charg e de rassembler les informations sur les dangers pr sent s par les produits ou les services d tudier ces infor mations et de recommander toute mesure susceptible d viter les dangers Ces objectifs doivent se r aliser par la concertation entre les partenaires concern s professionnels consommateurs minist res organismes sp cia lis s En outre il serait souhaitable que la composition de la commission int gre la repr sentation des deux sexes c Les mesures visant l limination des produits ou services qui ne pr sen tent pas la s curit laquelle on peut l gitimement s attendre ne peuvent tre prises qu apr s un examen minutieux mais rapide des int r ts en pr sence De telles mesures risquent de l ser gravement les int r ts des entreprises dont les produits ou les services sont vis s et m me d avoir des r percussions sur l emploi et sur l conomie nationale Dans une premi re phase la proc dure se d roule de mani re contradictoire devant la commission qui met un avis par lequel elle peut recommander aux ministres int ress s de prendre telle ou telle mesure 1 Les services consid r s ici concernent pour certains mem
34. t injustifiable unreasonable risk of injury les saisies l avertissement du public le rappel de produits l obligation de r paration ou de remplacement en cas de risques graves Les contr les effectu s apr s la mise sur le march ont acquis une grande importance Une caract ristique importante de la loi sur la s curit des pro duits de consommation r side dans l obligation faite aux fabricants aux distributeurs ou aux autres agents commerciaux d informer la Commission de tout risque important li aux produits dont ils pourraient avoir eu connaissance Au Japon l laboration des mesures de s curit est bas e sur une troite collaboration entre les autorit s le consommateur et les secteurs industriels concern s Dans le cadre de la loi sur la s curit des produits de consommation de 1973 dont l application rel ve du minist re du commerce ext rieur et de l industrie MITI les produits posant un probl me de s cu rit sont d sign s par ordre minist riel sur base des l ments de preuve relatifs aux accidents survenus aux plaintes etc apr s consultation du Conseil pour la s curit des produits de consommation et l tiquetage des articles m nagers La pr paration des projets de propositions de normes de s curit est confi e l Association pour la s curit des produits qui a t cr e pour promouvoir l tablissement de mesures pour la s curit des produits Lorsqu un fabricant u
35. tion de trois repr sentants des organisations professionnelles ou inter professionnelles dont un repr sentant des organisations repr sentatives des classes moyennes et P M E trois repr sentants des organisations de consommateurs six personnalit s dont la comp tence est reconnue en la mati re 1 un repr sentant de l Administration avec voix consultative Q Les membres de la commission peuvent se faire accompagner d experts Toutes ces personnalit s doivent tre choisies uniquement en raison de leur comp tence en mati re de pr vention des risques selon une proc dure d finir garantissant l impartialit des d bats La commission statue la majorit de ses membres avec un quorum 1 Ces personnalit s pourraient par exemple appartenir aux organisations suivantes Institut sup rieur d hygi ne et d pid mislogie I B N Centre anti poison O N E protection civile 22 d Moyens La Commission doit disposer de moyens suffisants pour qu elle puisse mener bien son action Le budget de la Commission fran aise s l ve 2 5 millions FF Le poste budg taire principal est affect aux expertises Le secr tariat est com pos de trois fonctionnaires de conception et de personnel administratif fonctionnaires d tach s Le budget de la Commission am ricaine s l ve 33 millions de dollars elle compte pr s de 600 collaborateurs CONCLUSION L exp rience de la Commission
36. ts incrimin s nature et tat de l emballage ouvert ou ferm type de dispositif de fer meture contenu de l tiquetage et d un ventuel mode d emploi etc La r colte de ces donn es doit se faire de mani re centralis e au plan national afin d viter des syst mes de collectes disparates cr ant ven tuellement des doubles emplois et confusions Ces donn es doivent tre stock es d une mani re garantissant la confidentialit tant vis vis des vic times que de l industrie responsable des produits mis en cause Ceci implique la prise en compte de clefs d acc s aux r seaux informations et de codages anonymis s Les donn es r colt es devront tre transmises la Commission de la s curit aux Autorit s comp tentes et tre rendues disponibles l industrie et aux organisations de consommateurs Leur interpr tation doit tenir compte d une chelle de fr quences et de gravit qui peut d ailleurs d j tre observ e dans les autres pays toutes les sta tistiques disponibles montrent une large pr pond rance des br lures et chutes en t te de liste des accidents Les priorit s devront tre tablies dans les ventuelles mesures prendre en fonction de ces crit res 26 E Aspects particuliers 1 Coordination des services administratifs Il importe que la commission de la s curit d pende d un organe de tutelle unique bien d fini Par ailleurs la mise en oeuvre des mesures prendre n
37. ttente de s curit d un produit en toutes circonstances quels que soient son utilisation et le comportement de l utilisateur cons titue en fait une attente d raisonnable et ne peut donc tre invoqu e l gard du produit d un autre c t la simple d claration du professionnel ne suffit pas garantir la s curit de son produit Dans l interpr tation de cette attente l gitime les crit res suivants peuvent tre utiles le respect de l gislations existantes et ou de nornes techniques offi cielles constitue nt une pr somption de conformit aux exigences essen tielles de s curit Toutefois ce respect ne pr juge pas de la s curit r elle du produit le respect des r gles de l art en mati re de conception et de fabri cation ou tout autre processus commun ment reconnu est galement une imicatic la pr sentation du produit son tiquetage son mode d emploi et toutes autres informations destin es au consommateur peuvent contenir galement des garanties d une utilisation s re et il importe de v rifier si les mesures recommand es ont t suivies par l utilisateur Les biens et les services doivent pr senter toute s curit dans des conditions normales d utilisation L obligation du professionnel n est pas absolue Elle conna t une limite n cessaire Des objets mis sur le march sont dangereux par eux m mes ou par leur usage ill gitime et le consommateur ne peut l ignorer la corde pour s
38. u d h pitaux un syst me similaire existe aux Pays Bas PORS un syst me plus ancien fonctionne aux Etats Unis NEISS L examen de ces m canismes permet de d gager les facteurs essentiels qui doivent tre pris en compte dans la mise sur pied d un sch ma similaire en Belgique La r colte des donn es relatives aux accidents domestiques peut se faire aupr s de diverses sources h pitaux et Centres d urgence services des pompiers et de protection civile centre antipoisons organismes tels que banques de donn es universitaires assurances etc Il importe d inclure le plus de sources possibles car elles sont compl mentaires et couvrent g n ralement des secteurs particuliers de l en semble des accidents La nature des informations r colt es doit tre suffisamment d taill e pour permettre une valuation r aliste de la cause de l accident de son degr de gravit de ses cons quences et des ventuelles mesures prendre pour les viter En particulier les informations suivantes doivent tre r colt es circonstances d taill es de l accident ge et sexe de la victime sympt mes observ s traitement m dical appliqu y compris son lieu et sa dur e issue finale de l accident c est peut tre le point essentiel et actuel lement il est rarement connu car il n cessite un suivi parfois d licat r aliser informations concr tes relatives la pr sentation des produi
39. u ee ee es mm Suppl ant M de LAMINNE de BEX FEDIS 4 Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par la ou les organisation s repr sentative s de l agriculture Effectif M MATTHIJS Boerenbond Suppl ant M KUPPER Alliance Agricole Belge 5 Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par la ou les organisation s repr sentative s des classes moyennes Effectifs M OTTEN N C M V M VOISIN Union Syndicale des Classes Moyennes 6 Membres nomm s parmi les candidats pr sent s par le secteur des services publics 7 Membres nomm s parmi les personnalit s connues pour leur comp tence en mati re de distribution de normalisation ou d analyse des produits Mme POELMANS
40. ues dans ces r gle mentations verticales et le fonctionnement de la Commission sur la s curit des consommateurs d crit plus haut En tout tat de cause sauf urgence les mesures pr vues par la l gislation horizontale ne peuvent tre prises pour les produits et services soumis des dispositions l gislatives particuli res ou des r glements communautaires ayant pour objet la protection de la sant ou de la s curit des consommateurs IV CONCLUSIONS GENERALES L approche pr ventive de la s curit des consommateurs privil gie la qualit des produits et des services Cette derni re est fondamentale tant pour atteindre la satisfaction des consommateurs que pour assurer la comp titivit des entreprises Les mesures propos es dans le pr sent avis se retrouvent dans certaines l gislations verticales comme la loi relative la protection de la sant des consommateurs en ce qui concerne les denr es alimentaires et les autres produits telle qu elle fut modifi e par le S nat et dans plu sieurs l gislations trang res comme la loi fran aise du 2l juillet 1983 Aujourd hui l harmonisation europ enne passe par l adoption de l gislation nationale six Etats membres se sont dot s ces derni res ann es d instru ments pr ventifs et quatre autres projettent d en faire autant Pour que la Belgique puisse se hisser rapidement la hauteur de ses partenaires le Conseil souhaite que le Gouvernement d pose
41. xigences essentielles de s curit un tel respect ne pr juge pas du respect de toutes les exigences de s curit et a fortiori de l obligation g n rale de s curit Certains secteurs ne connaissent pas ou peu de normalisation Les normes existantes peuvent se r v ler insuffisantes pour garantir la s curit du produit ex poussettes jouets B 1 La commission de la s curit Une obligation g n rale de s curit d une part une proc dure de traitement des dangers d autre part constituent les l ments du squelette Encore faut il le rev tir lui donner corps et vie Tel est le r le de la commission de la s curit des consommateurs Ce ne sera pas un lieu d affrontement encore moins un forum mais un lieu de travail o des personnes qualifi es loin des fr missements de l actualit examineront les probl mes de s curit qui leur seront soumis et proposeront aux pouvoirs publics des solutions de nature porter rem de aux anomalies qu elles auront constat es Dialogue serein recherche de solutions constructives dans le sens de l int r t g n ral telle sera la fonction essentielle de la commission Sa mission sera triple centraliser les informations cet aspect sera trait dans un paragraphe sp cifique assurer une v ritable concertation entre professionnels consommateurs administration et organismes sp cialis s informer le public Fonctionnement de la commission a Comp
Download Pdf Manuals
Related Search