Huit propositions pour requalifier l`habitat collectif
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1. l Alignement arbres Balcons oy posts av Sod huvent seriant de signal peur leg nestaenaek oa users T ek des botinents A Berc Tertasse Sud du restaurant universitaire Cri alipn alva commun Aer e universitaire prolonge Un s principal lare Jey d acc s ou batiment At Fr in au te Face 2 la rue Parti pris architectural La cit se pr sente sous la forme d une croix in gale articulant les deux b timents de loge ments en R 4 et 11 un restaurant universitaire et un b timent administratif Le b timent 4 a d j l objet d une r novation thermique dans les ann es 90 avec une optique un peu particuli re un peu postmoderne qui n a pas apport ce que l on est en droit d attendre en terme d image Le parti pris architectural de l quipe qui vise harmoniser cet ensemble h t roclite et ticuler avec les b timents voisins de l IUT repose sur trois principes une extension sous la forme d un b timent en 5 implant au droit du b timent 11 pour cr er de nouvelles sur faces et r quilibrer la composition d ensemble une sur l vation sur le b timent administra tif en vue l aussi d un r quilibrage des volumes bas et d une adaptation la volum trie de l existant un paississement du b timent 11 permettant la fois d tre rep re visuel du2. un syst me constructif pr fabriqu d soli daris de la facade ils permettront d agrandir les s jours tout en procurant une r gulation thermique aux logements Vou pE Ers votes p 3i EXISTANT 00 PHASES 01 02 Une relecture contempo raine de l architecture TEE Tur haussmannienne War Ets db 1 wiii NT a E iln PHASE 03 PHASES 04 08 ya fr p PHASES 09 11 PHASE 12 E VE is A A du I W i l gt z WM k DI s ka ba e n a p Al Environnement Diagamter Svenn Architectures Aldes Br zillon Tecco Saint Vincent de Paul Paris 10 me 75 Huiti me et derni re proposition laur ate celle de Svenn Architectures qui elle aussi a in vesti la r sidence Saint Paul Paris mais avec une optique toute autre Le point de d part de la r flexion est pourtant le m me que celui de Cuadra savoir comment concevoir un projet qui pr serve le patrimoine existant tout en densifiant et en apportant un nouveau mode de fonctionnement Se projeter sans tabou Structur en trois grandes phases le projet pr sente des solutions graduelles de la plus classique la plus audacieuse La plus os e r pondant pour Philippe Martin architecte chez Svenn la volont de ne pas mettre la ville sous cloche mais de la renouveler en y appor tant de no
3. Ventilation natuoie possible an did fps T am J Le Recht 7 ad lib architectures tr te Lafarge Ductal Lamoureux EE Quille Ginnov C amp E Ing nierie VPEAS Gecob R sidence Les Falaises Val de Reuil 27 D molir ou pas Tel est le dilemme auquel est confront e la ville du Val de Rueil sur le foyer tudiant Les Falaises b timent vacant de 270 chambres individuelles compos de trois plots et jouissant d une situation urbaine exceptionnelle Localis e au coeur du germe de ville ensemble de 1800 habitations qui fait l objet d un plan de r novation urbaine cette r sidence sur dalle pi tonne est susceptible de combler l offre de logements tudiants sur la commune Encore faut il y proposer un projet permettant de porter aux standards du neuf les chambres actuellement d une surface de 11 m de diversifier les typologies et de moderniser son image Tout en un La r ponse apport e par le cabinet d architecture ad lib est autant technique qu architectu rale Laurent Machet architecte en fixe le principe Le coeur de notre proposition consiste d poser la facade existante non porteuse la remplacer par une facade paisse porteuse en Ductal incluant des gaines techniques Constitu e de trois pi ces pr fabriqu es plan cher panneaux et cadre en b ton fibr ultra haute performance cette facade d une mise en oeuvre simple permet
4. tre une d marche participative entend impliquer toutes les parties prenantes afin qu elles s approprientles lieux la technique travers des th matiques Etudiants et gestionnaire sont ainsi rassembl s en ateliers p dagogiques pour accompagner la d marche Qualifi s de projets rassembleurs ces ateliers forte tonalit Arbre nerg tique Facade Activ environnementale traitent de la revalorisation des d chets de chantier du traitement de l eau ou de l instauration d activit s maraich res et apicultrices sur le site Des techniques la carte La r ponse technique d coule selon les mots d Alberto Rochat d une r flexion men e depuis plusieurs ann es pour r duire les co ts de construction Favorisant modularit et volum trie le concept technique pr fabriqu propos par l quipe v ritable couteau suisse combine trois l ments un arbre nerg tique a la fois gaine technique verticale gaine pali re et gaine de descente de charge qui favorise la permutation des r seaux qui permet la gestion des flux nerg tiques et des fluides et qui peut int grer d autres l ments comme la r cup ration d nergies grises une facade active qui am liore les conforts acoustique et thermique et augmente la surface utile sans pr judice pour les personnes mobilit r duite une paroi active menuis e int grant la salle de bain la kitchenette la penderie et
5. commen cer par les appartements du rez de chauss e qui sont supprim s de mani re y substituer des locaux d activit s et de services locaux poussettes et v los local poubelle mis aux nor mes M me sort pour le logement en R 1 lui aussi promis devenir locaux d activit ou bureaux Du R42 au R 45 inclus des appartements familiaux comprenant chaque niveau un Des logements mal isol s et qui correspondent plus aux besoins actuels T5 et un duplex sont cr s Le sixi me tage est d di aux tudiants qui grace une sur l vation en structure mixte b ton et bois portant le b timent R 47 b n ficieront de logements en duplex de 12 32m Cette sur l vation implique un changement de la toi ture selon une r interpr tation contemporaine du gabarit haussmannien pr cise Hu gues Bosom architecte chez Cuadra Nec plus ultra une toiture terrasse v g talis e et mutualisable avec voisin vient couronner le tout dans le respect des normes du Plan Local d Urbanisme PLU rs Fat d 5 7 tem VUE EXISTANTE DEPUIS LA COUR VUE PROJETEE DEPUIS LA COUR Plans de RDC et d tage apr s restructuration Second axe une r organisation horizontale dont l l ment le plus notable consiste dans les logements permuter les pi ces de jour et les pi ces de nuit afin de placer ces derni res c t rue Erwan Gayet architecte chez Neufville Gayet justifie ce choix par
6. le plan de travail en un seul bloc La modularit des syst mes conclut il permet d adapter ce concept reproductible aux besoins de chacun sans imposer un choix un modele unique e od S jour cuisine partag e S SHAB 19 20m gt a NTR PMRIVISITABLE ADT a SHAB 76 70m F ev 6 e o XM CH SHAB 9 50 Logement 4 personnes simplex Redcat Architectures Edwood Rabot Dutilleul Ridoret Energelio Paziaud Innovations J ean Luc Collet R sidence Bachelard Villeneuve d Ascq 59 La r sidence Bachelard est galement le cas d tude sur lequel s est pench e l quipe lau r ate emmen e par Redcat Architecture et Rabot Dutilleul Ici la r ponse est tr s diff rente de la pr c dente D nomm e Le cloitre urbain elle propose trois approches conjointes une red finition du fonctionnement du site et des b timents existants en liaisonnant les bar res deux deux une requalification architecturale thermique et acoustique par une exten sion de facade et la sur l vation d un niveau pour cr er de nouveaux logements une moder nisation des logements par l ajout de blocs sanitaires pr fabriqu s int grant au minimum trois fonctions lavabo douche WC L approche promue par l quipe d coule selon Romain Ryckebusch chef de projet chez Rabot Dut
7. p le d enseignement et d augmenter les surfaces des chambres Bref ici on cr e un vo lume on paissit on sur l ve pour donner une unit et une identit plus fortes l ensemble Principes constructifs Premi re dans le phasage des travaux l extension fait appel un proc d constructif compo s d un mur ossature bois et d un remplissage par b ton autopla ant Cette extension dans la continuit du b timent R 11 permet de b n ficier des acc s et services de la structure existante Selon Benoit Moreau de Quille Construction la mise en service de ce nouveau b timent en d but de cycle de travaux permet de b n ficier de logements compl mentaires pour les op rations tiroirs La sur l vation ensuite qui permettra de cr er seize studios fait appel un syst me pr fa briqu baptis Modul R Oc anis se pr sentant sous la forme d un module m tallique 3D ultra l ger habill d une peau performante et enti rement quip kitchenette salle de bains pr fabriqu e mobilier int rieur m d 7 e e WW amp e Le gt d E 95 9 2 o ih Pour les extensions enfin le m me systeme est utilis selon un mode op ratoire en quatre temps Apres la r alisation des fondations l entreprise prolonge les refends des chambres par des murs de b ton pr fabriqu s afin de pouvoir accueillir les modules Une f
8. phases Extension sur l vation Cloison Activ partag s Au maitre d ouvrage de trancher in fine le syst me offrant la possibilit de passer de l un l autre de facon ais e afin de permettre au bailleur s il le souhaite de diversifier son offre de logements Au stade actuel le projet propose de porter la superficie des chambres l origine d une surface de 9 m2 15 m2 et pr voit des logements plus grands pour les tu diants qui souhaitent vivrent en colocation Agrandissement des chambres mais aussi cr ation de nouveaux logements qui sont ren dus possibles par l adjonction d une nouvelle peau int grant des plugs en facade des bati ments une extension de leur pignon au sud et l ajout de deux niveaux suppl mentaires sur l vation Les b n fices associ s ce remodelage sont de plusieurs ordres une nouvelle volum trie assortie de codes couleurs diff renci s sur chacun des b timents permettant de d signer leur fonction la reformulation des pignons par les extensions qui int grent de grandes terrasses et structurent un nouveau front urbain la diversification des typologies des logements et l a m lioration de leur confort Le tout est accompagn de performances nerg tiques qui vont du niveau BBC r novation pour l existant passif pour les extensions et sur l vations et b ti ment nergie positive avec la mise en place d une facade active La philosophie du projet qui se veut
9. Deux silos de garage en extr mit de site forment des verrous physiques et visuels vers les autres quartiers Le quartier b n ficie cependant d une offre de service attractive plateau sportif cole mater nelle parc urbain et jardins partag s v Parc Lefrangois m LA ume d et p oy P Le b ti lui aussi est revoir malgr une r habilitation thermique de 1985 qui n a pas laiss que de bons souvenirs Le changement de mod nature et le choix de mat riaux aux graphis mes criards notamment ont stigmatis la r sidence Tous les logements sauf dans la tour sont traversants Le potentiel d volution des loge ments situ s dans les immeubles est lev ce qui n est pas le cas de ceux de la tour en rai son de contraintes de r partition spatiale et d orientation Les volutions typologiques bien que possibles sont quant elles ob r es par la structure ma onn e en tunnel d une trame de 3 30m A cela s ajoutent des quipements int rieurs v tustes premier grief des habitants Un site enclav et d con nect spatialement de son environnement D senclaver et remailler La r ponse de l quipe articule deux grands enjeux urbain et social par le d senclavement architectural et social via l am lioration et la valorisation du patrimoine Objectifs qui passent par plusieurs actions compl mentaires dont la premi re consiste re mailler le syst me viai
10. ici d isoler par l ext rieur la facade sur rue et encore moins d y adjoindre des extensions La remise niveau du et des logements passe par une r utilisation des qualit s techniques et architecturales existan tes et ce dans une optique de redonner un nouveau cycle de vie au b timent des points de vue de vue technique fonctionnel et social V tust tous les niveaux Vid de ses occupants l immeuble propri t d un bailleur social se pr sente sous la forme d un b timent en L comportant trois petits logements au rez de chauss e un T6 sur chacun des cing tages suivants et des chambres de service exigu s au dernier niveau Peu de loge ments donc et une typologie dominante de grands appartements ne r pondant plus aux be soins actuels L isolation est presque inexistante l accessibilit se r sume aux escaliers les locaux poubelles et de services n ont pas lieu de citer En coeur d ilot une cour morne fait cho une facade terne et d labr e s par e des autres cours par des murs mitoyens d une hauteur de deux metres Offrir un bouquet de solutions compl mentaires C est la d marche adopt e par l quipe qui fonde son approche sur trois niveaux de r orga nisation du b timent pour l adapter aux enjeux d aujourd hui Une r organisation verticale d abord dans une logique de densification de diversification des typologies et de mixit fonctionnelle de l immeuble De bas en haut tout est revu
11. installer un as censeur PMR La cour n chappe la cure elle est reconfigur e par la suppression de l ex tension de l ancienne loge et agr ment e de plantes d ombres Seconde tape un cran plus audacieuse et destin e augmenter la densification tout en assurant le montage financier des travaux la mise en place d une sur l vation en structure l g re permettant de rehausser de deux niveaux le b timent Au premier niveau l on cr e un appartement de 150 m qui sera lou ou vendu Au second niveau on installe une toiture terrasse et une serre urba agricole destin es l ensemble des habitants de l immeuble CHEMINEE SOLAIRE mec rele mn Se CHASSE de leg quii ir gr TA coliertres JARDIM PARTAGEE PLUS PRIVE SURELEVATION PRIVEE BePOS 9 kage taka phere Gem men KLH rendi bean de Zeen RENOVATION BD 5 an 287 7 an TOIT SOCIAL 2 x 2 E Misco RENOVATION CLASSIQUE t s cour ITE e cet nan wir soda TSO e ces Cette serre pr cise Rapha l Dreux directeur commercial adjoint chez Br zillon permet tra de faciliter le tirage naturel pour la ventilation elle m me assur e par le comblement la courette qui devient une chemin e nerg tique Sur cette nouvelle
12. la demande la d mographie du constat la dynamique de march PSP trop statique mais aussi trop introverti cet outil interne aux organismes d HLM a pourtant vocation s ouvrir aux partenaires depuis la mise en place de la convention d utilit sociale Mieux il doit tre pr texte identifier et susciter des synergies avec les partenaires de la maitrise d ouvrage afin qu il nous aident le mettre en oeuvre Cette culture de l ou verture vaut aussi entre les maitres d ouvrage eux m mes de mani re sortir des logiques individuelles de mutualiser leurs savoir faire et de partager leurs analyses Terrains d fricher Au vu de l ampleur du montant des travaux d une op ration de requalification les leviers de financement sont videmment d cisifs D o la n cessit de trouver des quilibres et des revenus nouveaux Dans ce registre l USH privil gie cinq pistes l augmentation de loyer ou de l assiette des loyers la troisi me ligne de quittance qui est d ja en place m me si aujourd hui elle est difficile mettre en oeuvre la r duction de la vacance et les revenus de cession qu il faut trouver le moyen de mieux valoriser l apport de subventions de d gre vements d exon rations TFPB notamment et d emprunts bonifi s Derni re piste enfin qui accompagne les r flexions internes de l USH sur l volution du m canisme de p r quation financi re entre organismes HLM la mise en place
13. les inci dences en nergie grise Approche pragmatique bas e sur une m thode d analyse globale et multicrit res dans laquelle les impacts conomiques sociaux et environne mentaux sont valu s sur plusieurs variantes concernant les performances les mat riaux et l habitabilit Au terme de l tude l quipe a conclu que le niveau BBC r novation l on passe de 248 92 kWep m an avec l usage de mat riaux bio sourc s permettant de stocker le CO2 tait ici le plus pertinent au regard de l quilibre financier de l op ration de la qualit apport e aux loge ments ou encore des r ductions des missions de gaz effet de serre et des consomma tions en nergie primaire non renouvelable Une approche globale qui inclut un syst me de pr fa brication permettant une intervention initiale sur l enveloppe puis des interventions ponctuelles au fil du temps 4 4 Bo TERRASSE COMMUNE Cuadra Isover Dumez IDF Neufville Gayet AB Environnement RUE ouvre APRES Saint Vincent de Paul Paris 10eme 75 Trouver un nouveau mode d emploi l immeuble haussmannien c est le challenge qu a su relever l quipe emmen e par le cabinet d architecture Cuadra sur la r sidence Saint Vincent de Paul Paris Patrimoine historique oblige il est hors de question
14. partie l on vise le label Passiv haus ce qui signifie une consommation d nergie primaire totale inf rieure 120 kW m an tous usages compris Avec un peu d inflation technologique on passe en b timent nergie positive Toutefois l installation de cette sur l vation est conditionn e par une modification du PLU Derni re tape plus prospective encore la mutualisation des espaces par le bas et par le haut Par le bas via un d cloisonnement des cours int rieures qui permettrait de cr er des espaces partag s par le haut en prolongeant les circulations douces aux toits voisins La mutualisation depuis le sol jusqu aux toitures Le Plan Urbanisme Construction Architecture depuis sa cr ation en 1998 d veloppe la fois des programmes de recherche incitative des actions d exp rimentations et apporte son soutien l innovation et la valorisation scientifique et technique dans les domaines de l am nagement des territoires de l habitat de la construction et de la conception architecturale et urbaine Il est organis selon quatre grands d partements de capitalisation des connaissances Soci t urbaines et habitat traite des politiques urbaines dans leurs fondements socio conomiques Territoires et am nagement s int resse aux enjeux du d veloppement urbain durable et de la planification Villes et architecture r pond aux enjeux de qualit des r alisations architecturale
15. peinture et de finition de sol Coupl es au syst me des fen tres pari todynamiques associ es a une ventilation naturelle assist e sur conduit shunt permettent de pr chauffer l air en hiver de le rafraichir en t et d assurer son renouvellement Reproductibilit tous les niveaux ES Le parti de respecter les superstructures en place et de n intervenir que sur l paisseur de l enveloppe par le mat riau bois permet une reproductibilit totale quelque soit le support d ori gine pr cise en conclusion Edouard Robic Selon lui la flexibilit des cocons bois peut s envi sager selon une r partition par parties de niveaux par niveaux par fa ades ou par b timent HH BD HI T Une requalification qui conjugue mutualisation densification et diversification SUD HORD ROTERE PANNEALIX 1650 BARDAGE M LATTES BOIS D TOITURE Il VEGETALISEE 10 80 PARE SOLEIL Ee cet n il LATTES BOIS Mus y el Eege ee E RI PU DE ER A P MENLIISERIES T SS m Be MU PARIETO DYNAMIQUE ei We Ze Do SEU 640 le t i 2 Ret 2 70 0 60 COUPE CLOITRE CADE EST E 1 200e DE L UNITE DU CONFORT HETEROCLITE SURELEVANON 00 MODULE 30 mei EXTENSION BAT IMENT BATIMENT eee Armel Pellerin Altor Sycomo Denis Industrie s Pouge
16. plus r cemment du traitement de l amiante notamment en milieu occup qu il est n cessaire de d passer Int grer les enseignements des op rations Anru Au nombre des progr s pourtant accomplis ceux issus des enseignements tir s des op ra tions men es sous l gide de l Agence nationale pour la r novation urbaine Anru qui sont malheureusement rest s la propri t d un petit nombre d acteurs En particulier certains maitres d ouvrage se sont rendu compte que les exigences s taient d plac es vers l urbain et la qualit r sidentielle avec des apports consid rables Autre voie de progr s l inscription de l op ration dans une dynamique globale avec une prise en compte de son environnement imm diat et une mise niveau de l usage de l image de la performance de la gestion Or la requalification c est justement parvenir int grer ces enseignements pour p renniser les interventions bien orienter le travail d analyse pr alable vers de nouvelles interrogations sur le r investissement quelle ch ance Quelle prise de risque Quel risque assum Quel potentiel Questions importantes notamment en consid ration du foncier et de la composante urbaine tant les ma tres d ouvrage prouvent des difficult s r utiliser et valoriser les potentiels de leur patrimoine Le montant et l affectation des investissements allouer doivent donc faire l objet d un travail de d finition plus pr c
17. se d veloppent des places espaces semi publics d di s l change Organis es autour des places les chambres sont constitu es en quartiers dans lesquels cuisine et s jour sont partag s A l image des maisons les chambres sont d clin es suivant plusieurs typologies al lant de deux chambres individuelles avec salle de bains partag e jusqu a l appartement T2 Pour sa requalification le foyer est pens l image d une ville Une couche d ploy e le long des murs existants pour am liorer la perfor mance thermique Un proc d comprenant deux types de panneaux sandwich bois avec des ames isolantes Intervenir par l int rieur Brid e par la r glementation l quipe a choisi d intervenir par l int rieur pour am liorer les performances nerg tique et acoustique des b timents et rehausser leur qualit d usage Le concept d velopp s appuie sur le m canisme de la peau plusieurs couches un derme ther mor gulateur et un piderme protecteur viennent former une enveloppe isolante Le proc d comprend deux types de panneaux sandwich bois avec des mes isolantes of frant des performances tant t phonique tant t nerg tique Le premier type de panneaux l int rieur de la cellule constitue l isolation thermique tandis que le second positionn l ex t rieur isole du bruit la cellule Ces deux couches forment une peau qui se d veloppe le long des facades et unifie l ensem ble Selon l
18. PUCA plan construction architecture urbanisme Geet e SS Q mE e E ca lt 1 mai POUR REQUALIFIER LES LAUR ATS REHA 2 Requalification haute performance nerg tique de l habitat mc PROGRAMME REHA Requalification haute performance nerg tique de l habitat Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Minist re de l galit des territoires et du Logement Direction g n rale de l am nagement du logement et de la nature urbanisme construction architecture Grande Arche de la D fense 92055 la D fense cedex Aout 2013 Directeur de la publication Emmanuel Raoul secr taire permanent du Puca R daction et mise en page Christophe P errocheau charg de valorisation Coordination Virginie Thomas responsable du programme REHA virginie d thomas developpement durable gouv fr T l 01 40 81 63 65 Christophe P errocheau charg de valorisation christophe perrocheau i carre net T l 01 40 24 33 Images et photos tous droits r serv s Photographie de couverture Svenn Architectures Sites internet rp urbanisme equipement gouv fr puca www reha puca fr www prebat net SOMMAIRE _ A La n cessit d une approche multicrit res _ La requalification une r volution culturelle _ A Un bouquet de solutions diversifi es r versibles et volutives _ A Une m tamorphose arch
19. Qu est susceptible d apporter aux maitres d ouvrage sociaux la requalification Pour Brigitte Brogat responsable du d partement Maitrise d ouvrage et patrimoine au sein de l Union sociale pour l habitat USH elle les am ne se poser des questions nouvelles par le re gard original qu elle porte sur l existant Cette n cessit de se r interroger d coule pour partie des limites observ es sur les op rations de r habilitation La r habilitation trois limites Selon Brigitte Brogat ces limites sont au nombre de trois La faisabilit financi re tout d a bord m me s il existe la possibilit depuis quelque temps de repousser la dur e des em prunts 25 ans Les m thodes d intervention sur le patrimoine ensuite malheureusement referm es l occasion du Grenelle Ainsi le diagnostic est souvent dict par les conditions de financement et reste encore dominante technique trop peu d tudes urbaines ou d ap proches par l usage sont engag es L effet Grenelle poursuit elle a t plaqu et un nombre d op rations actuelles se r sument cela M me si les bilans font tat d peu pr s 10 000 de d penses hors Grenelle par op ration il s agit pour l essentiel de remise aux normes voire de retard d entretien Mais rien ou tr s peu de choses en mati re de prospec tive Derni re s rie de limites celles li es au b ti lui m me qu il s agisse d acoustique d accessibilit ou
20. agn d une red finition du fonctionnement de la r sidence par la cr ation de nouveaux espaces de rencontre et d activit s communes L existant n est pas oubli des cocons en structure et rev tement bois pr fabriqu s sont rapport s en facade des b timents de mani re agrandir les chambres Compos es d une contre cloison et d un faux plafond ces extensions sortes de tiroirs gliss s dans la trame permettent de compenser l emprise des nouveaux blocs sanitaires int gr s la chambre Des modules qui i s ins rent dans la s H Particulierement souple le syst me permet par assemblage de cellules de diversifier les typologies selon les besoins du ma tre d ouvrage de la chambre de 9 m2 jusqu l apparte ment partag Agrandissement par extension mais aussi par sur l vation d un niveau de chambres suppl mentaire en toiture terrasse r alis e sous forme de containers bois afin de densifier l op ration et de renforcer sa performance thermique globale sur cette op ration on passe de 436 62 kWep m an Premier objectif de conception la pr servation de l inti mit acoustique a amen l quipe a organiser un pas de porte absorbant phonique l entr e de chaque chambre Une r partition homog ne des volumes de vie Avantage de ce syst me industrialis sa rapidit de mise en oeuvre qui limite les travaux dans les logements aux seules prestations de
21. bitats et Territoires Conseil cette boite outils op rationnelle a pour but d accompagner les maitres d ouvrage sociaux pour le montage des op rations REHA Elle se compose de plusieurs l ments une m thode d analyse multicrit res urbaine architecturale technique et sociale de l op ration permettant d estimer ses potentiels puis de b tir les orientations du programme d intervention une base de donn es des solutions REHA coupl e un tableur qui permet d identifier en fonction des caract ristiques de l op ration les meilleures options les diff rentes possibilit s de montage contractuel qui s offrent au maitres d ouvrage En compl ment de cette boite outils une tude d ing nierie sociale est actuellement men e selon trois axes entreprendre un tat des lieux des pratiques des bailleurs sociaux en mati re d accompagnement des locataires quelle est la place de l occupant aujourd hui dans les op rations de r habilitation Quel est l tat des savoir faire et des pratiques Quelle marge de progression existe rep rer les meilleures pratiques avant pendant et apr s travaux faciliter l appropriation des nouvelles solutions par l ensemble des organismes HLM L tude proposera une m thode de conduite de projet adaptable toutes les d marches de r habilitation nerg tique comportant des outils sp cifiques d association des habitants La requalification une r volution culturelle
22. bjectif est de conserver l enveloppe existante proposer des espaces mutualis s et diversifier l offre de logements Le b timent L premier concern par la requalification est repr sentatif de l ensemble avec sa structure en poteaux poutres coupl e une facade porteuse compos e de voiles en b ton arm Des possibilit s de modifier les cloisonnements int rieurs sont donc offertes pour porter les chambres actuellement d une surface de 9m2 aux normes actuelles Au regard de sa structure il est possible de sur lever le b timent avec une structure l g re de type bois M thode L intervention s op re en quatre tapes d une dur e d un an chacune correspondant la re qualification des quatre unit s r sidentielles Une cinqui me phase d di e la construction d un b timent mixte bureaux restaurant et logements familiaux afin d augmenter l offre de logements et financer une partie des travaux pourrait clore l op ration En parall le la cr ation d une entr e principale sur chacun des b timents contribuera la r sidentialisation et la structuration urbaine du site Les pieds d immeubles seront mis en valeur par un am nagement paysager comprenant des bassins de phyto puration L quipe porte une attention particuli re la r versibilit des logements qui peuvent tre soit des logements autonomes soit sur la m me trame et les m mes gaines des logements Un projet de requa lification en cinq
23. d une disposition particuli re afin de favo riser les op rations de requalification Pour conclure et avant d insister sur l implication de l USH pour favoriser la r volution cultu relle que constitue la requalification Brigitte Brogat voque plusieurs points particuli re ment importants ses yeux En premier lieu l importance que rev t la multiplicit des enjeux port s par la requalification qui permet de s affranchir du regard exclusivement thermique Au coeur de son raisonnement la crainte qu un certain nombre de r habilitations vis e thermique qui ne redonnent pas de valeur patrimoniale aux op rations ne pr sentent pas de garantie de p rennit Or pr cise elle r inclure et conforter la place du b timent dans la ville est la cl de la p rennit En second lieu l ventail des solutions technico architecturales propos par REHA qui s est largi avec la seconde session et qui s est tendu de nouvelles typologies de b timents En troisi me lieu l op rationnalit en site occup qui constitue un point cl aux yeux des ma tres d ouvrage et dans laquelle la probl matique de l amiante va occuper une place pr pond rante En quatri me lieu la requalification comme alternative aux op rations de d molition reconstruction tant des points de vue co nomique social qu cologique En cinqui me lieu enfin les gains d image et d usage avec des op rations qui cherchent bi
24. du site pour la collecte des eaux de ruissellement qui dimi nue les surfaces min rales en reconfigurant les espaces de stationnement et qui utilise une palette v g tale adapt e pour contribuer au confort des logements et des espaces publics L volutivit du logement vecteur de faisabilit conomique D senclavements spatial et social auxquels vient s ajouter une proposition architecturale pour requalifier l existant A vocation elle aussi sociale elle repose pour Christian Chari gnon sur un constat sans appel La r habilitation des grands ensembles notamment lors qu elle est tr s qualitative fait fuir les plus pauvres Les hausses de loyers qui en r sultent font que les classes les plus en difficult celles qui devraient tout prix tre maintenues sont pourtant celles qui partent De l une approche volutive qui propose une intervention a minima sur le puis des in terventions optionnelles selon les besoins des habitants et les capacit s d investissement du maitre d ouvrage Concr tement la solution de base commune aux barres et la tour consiste apr s d pose de la v ture existante traiter la thermique et l esth tique en habil lant leur enveloppe d une nouvelle peau en laine de bois recouverte de lames de bardage bois thermoretifie Ce travail est concomitant avec l am lioration du confort visuel par le remplacement des all ges menuis es pleines au profit de baies de grande dimen
25. e dans le cas d op rations de requalification l ardente obligation de performance nerg tique se redouble d une remise au niveau du neuf des composantes urbaine architecturale technique et d usage Ei Sat ae EE E 1 4 ee E gt seg g CN e et e Cette n cessit d une approche globale avec un accent tout particulier port sur la reconfigu ration des logements s av re un point crucial pour les bailleurs sociaux afin de revaloriser et de diversifier leur patrimoine et de l amener un nouveau cycle de vie Elle n est pas anodine non plus pour les copropri t s dans la mesure elle augmente la valeur patrimoniale des biens par une remise neuf du qui va bien au dela d une simple r habilitation thermique S affranchir d une vision exclusivement thermique Qui dit approche globale dit analyse multicrit res avec la complexit qui s y attache Dans cette configuration il ne s agit pas d appliquer une recette toute faite mais bien d op rer des choix cibl s optimis s par rapport chaque situation Selon Emmanuel Raoul la bataille du facteur 4 dans l existant ne pourra en effet tre gagn e sur le seul crit re de la 1Plan urbanisme construction architecture Puca Union sociale pour l habitat USH Agence nationale pour la r novation urbaine Anru Agence nationale de l habitat Anah Union nationale pour l habitat des jeunes Unhaj Centre national des oeuvres univer
26. en articuler requalification des logements requalification du b ti et requalification de l espace environnant UN BOUQUET DE SOLUTIONS ET VOLUTIVES AU ID UM ENT E A v Sy N Svenn Architectures Spie Batignolles Aldes Altor Ferrari Tecco Diagamter Al Environnement Yves Attanasio Les Saprophytes Plus Nature L Abeille Rustique R sidence Bachelard Villeneuve d Ascq 59 Pour Alberto Rochat et J ean Luc Poulain respectivement architecte chez Svenn Architectu res et directeur du d veloppement chez Spie Batignolles Nord la proposition R h venir repose sur un principe intangible proposer un bouquet de solutions diversifi es r versibles et volutives qui offrent au ma tre d ouvrage la possibilit d une programmation la carte en fonction des capacit s et de l conomie g n rale du projet Laur ate sur l op ration support de la r sidence Bachelard Villeneuve d Ascq la proposition port e par cette quipe mise autant sur la d marche que sur la r ponse technique Enjeux Ceux ci sont de plusieurs ordres ancrer la r sidence dans le tissu urbain maintenir la capa cit d accueil du campus densifier le site dans une logique conomique sachant que la r si dence est proximit du Grand Stade de Lille et offre donc un potentiel d accueil int ressant r duire les co ts de gestion et d exploitation Les b timents datent de 1967 L o
27. es termes de David Lebreton designer cette peau gonfle pour cr er des volu mes et ainsi m nager des espaces vivre et du mobilier banquettes tables rangements etc Dans une optique d industrialisation et de maitrise des co ts la peau est constitu e d l ments modulaires L ensemble du mobilier est lui m me dessin sur cette trame Les modules peuvent ainsi varier d une cellule l autre et donner une plus grande libert d individualisation de l espace Combler la dent creuse C est l intervention compl mentaire laquelle s est attaqu e l quipe D une surface de 284 m cette extension est pens e et trait e comme une continuit des b timents existants Constitu e d une enveloppe massive en b ton banch elle se veut un volume simple pu en contraste avec la facade tres ornement e de l h tel particulier du 18 me si cle Cr a tion et prolongement de patios compl tent cette requalification ax e sur la r organisation d espaces communs davantage sociabilisants Le tout pour une performance nerg tique globale vis e de l ordre de 111 kWep m an A gauche l existant A droite l extension etles patios SE zi F TL il e rmi ullis E 1i will Lx IX ES KSE EE ER J a Cr pre Tapa a A Lid a e Pree a cu ow ow od ow od Add AN Rb CREER
28. esth tique n est pas en reste puisque la finition du panneau teint ici en brun dans la masse est compos e de pointes de diamant qui conf rent la facade un aspect pr cieux et permettent de l animer par une prise de lumi re vari e Diversifier densifier mutualiser Objectifs corollaires ces trois axes ont fait l objet d une r flexion pouss e Sur les deux pre miers plots l quipe propose en sus des chambres individuelles la cr ation de chambres doubles constitu es d un espace nuit et d un espace jour Sur l un des deux plots est gale ment envisag e une sur l vation afin de cr er vingt nouvelles chambres individuelles Le troisi me plot quant lui en plus des chambres doubles qui seront cr es pourrait offrir des appartements et T4 loyers ma tris s par leur surface optimis e surface chambre existante surface extension 11 6 2 8 6 IL III surface chambre existante surface 11 6 m x2 23 20m2 2 8 x 2 560m2 Mais l intervention par la facade 3D offre aussi l occasion d un travail en profondeur sur les quipements et services Ce sont ainsi des locaux de d chets en rez de chauss e une lave rie des espaces de travail et de d tente dans les tages qui seront cr s la suite de la r af fectation des sanitaires dans les chambres De la m me mani re les espaces r sultants sont r cup r s afin de cr er un puits de jour su
29. illeul de quatre enjeux la thermique pour r pondre l importante d perdition de l enveloppe des b timents la densification par sur l vation par extension des fa ades et par la cr ation de deux nouveaux b timents la diversification des typologies des logements st r otyp s dans leur configuration actuelle la mutualisation des quipements techni ques des quatre b timents Connecter et cocooner Le syst me de clo tre par la cr ation de barrettes de liaison entre les b timents existants r pond de mani re physique cette probl matique de mutualisation des quipements en les ac cueillant et en les regroupant pr cise Edouard Robic architecte au sein de l agence Redcat Architecture Vis e de mutualisation donc mais aussi de restructuration urbaine de mani re ancrer la r sidence dans son environnement Traduction concr te un b timent pont vient connecter les deux barres existantes et instaurer une nouvelle s quence d entr e En compl ment un b timent barre referme la composition et forme ainsi un flot d architecture cr ant un sentiment d int riorit Les chambres PMR de dimensions incompatibles avec la trame structu relle existante sont positionn es dans cette aile neuve proximit de la cage d ascenseur Des barrettes pour liaisonner et des co cons bois en rouge pour agrandir Plan masse avant et apr s restructuration du site Le tout est accomp
30. is en s appuyant sur trois grandes questions qu est ce que le juste n cessaire O est il le plus pertinent Comment op rer cette remise niveau quivalente au neuf qui va permettre de p renniser les op rations D autant que tout le patrimoine existant n est pas destin a tre requalifi La localisation le march l ad quation entre l offre urbaine et l offre patrimoniale sont des l ments d termi nants pour juger de l int r t d une telle d marche Pouvoir muter et se diversifier dans la dur e Si les questions sont nombreuses les potentiels ne le sont pas moins La requalification pr sente pour les maitres d ouvrage de nouveaux d bouch s et c est pour cette raison qu elle est en train de faire naitre une nouvelle re d interventions sur le parc existant avec de nou velles pratiques Ces derni res sont d abord partenariales issues d un largissement de la r flexion sur les dimensions urbaine et d usage et porteuses de nouveaux objectifs comme la modernisation des modes d intervention La consultation REHA 1 a donn l impulsion Avec REHA 2 les ambitions se sont renforc es en portant un accent plus marqu sur la p rennit des investissements l largissement de l chelle d analyse la baisse drastique des consommations et l impact sur les charges ce qui n est pas toujours le cas sur les op rations de r habilitation thermique La finalit obte nir des solutions urbaines la f
31. itecturale et urbaine _ A Apporter de l unit et du confort un ensemble h t roclite _ patrimoine historique requalifi par l int rieur ___ Upgrade 3D une facade pour tout restructurer _ A Une requalification court moyen et long terme Red finir l immeuble haussmannien ___ Une nouvelle strate urbaine dense et mutualisable Le projet laur at REHA2 Voreppe Mandataire Tekhn Architectes Cinquante sept propositions soumises pour huit laur ats le jury de la seconde session du programme fut aussi passionn que s lectif Sur l ensemble des deux sessions ce sont vingt cinq quipes pluridisciplinaires que les maitres d ouvrage peuvent d sormais solliciter pour mener leurs op rations de requalifi cation Le s minaire du 28 janvier 2013 avait pour vis e de leur pr senter les huit nouveaux venus en pr sence des partenaires institutionnels du programme La n cessit d une approche multicriteres Nous ne serons pas en mesure d atteindre le facteur 4 dans le logement si le rythme des op rations de r habilitation et de requalification ne s amplifie pas En ouvrant le s mi naire REHA Emmanuel Raoul secr taire permanent du Plan urbanisme construction archi tecture Puca met d embl e l accent sur l importance et la difficult du d fi relever pour am liorer la performance nerg tique du patrimoine existant et diminuer ses missions de gaz effet de serre D autant qu
32. la cr ation de nouvelles surfaces de planchers tout en apportant une r criture architecturale au b timent cadre formant tableau de fen tre cadre formant balcon cadre formant jardin d hiver Intervention prioritaire l agrandissement et l quipement des chambres aux standards actuels sont permis et facilit s par l ajout de 1 30 m de plancher et par le passage des gaines en fa cade qui am nent les fluides jusqu aux logements Port s une superficie de 14 4 m2 ceux ci sont totalement remis neuf et quip s de toilettes douches et cuisinettes jusque l mu tualis s Des rangements sont cr s et des portes coulissantes permettent le respect des d gagements n cessaires au d placement d une personne handicap e De plus le cadre de fen tre forme un balcon et permet l ajout d un espace ext rieur Contrainte par l troitesse entre refends porteurs 2 50 m qui dicte la largeur des chambres l quipe a travaill fine ment a composition spatiale dans la profondeur Sur le plan technique le panneau de facade est rempli d isolant rigide coffrage perdu issu de son moulage Une laine de roche pos e l int rieur permet d viter tout pont thermique Au final cette nouvelle peau qui int gre des menuiseries double vitrage isolation renforc e permet sur ce projet de ramener la consommation d nergie 50 kWep m an contre 350 Des modules de facade 3D incluant le passage des gaines actuellement L aspect
33. nctionnements Au nombre des plus saillants isolation des murs et de la toiture quasi inexistante tanch it l air des menuiseries m diocre planchers bas non isol s chaudi res bout de souffle A cela s ajoutent une mauvaise lisibilit des espaces de circulation l absence d ascenseur et des diff rentiels de niveau au rez de chauss e Les chambres quant elles sont bruyantes et de dimension r duite D fis complexes qu a rele v s le projet La maison Ville port par l quipe B Architectures D autant que la r glemen tation de la ville en mati re d urbanisme n autorise pas une augmentation substantielle du b ti de mani re pouvoir d velopper la capacit d accueil du foyer Les composants de la ville composants du foyer Le parti pris de l quipe pour r organiser le foyer et am liorer ses performances est original Aurore Wasner architecte le r sume ainsi Nous avons cherch recr er l chelle du b ti les quatre composants fondamentaux de la ville que sont la rue la place le quartier et la maison Dans cette optique l quipe a tout d abord d fini un espace de distribution sorte de rue cen trale destin unifier les diff rents plateaux composant les niveaux de logements L escalier magistral en pierre de taille est conserv un ascenseur en partie centrale est cr de m me qu un second escalier afin d quilibrer la distribution verticale des niveaux A partir de cette rue
34. offrir une formule qui fonctionne toute l ann e pour des s jours limit s stages formations sp cifiques etc ou pour des tudiants en cycle long Compte tenu de son caract re neuf de son orientation et de sa compacit l objectif nerg tique vis est le b timent nergie positive 405 Pose des murs b ton pr fabriqu s Raccordement des r seaux et finitions UN PATRIMOINE HISTORIQUE PAR L INT RIEUR T 8 pe m to 7H ber en 4 EU an ei ti AA d 4 Architectures Unilin Renotics Rui REN Aurore Wasner David Lebreton Pernelle Poyet Habitat J eunes Le Levain Bordeaux 33 Situ en plein coeur du centre ville de Bordeaux en secteur sauvegard le foyer Habitat jeunes Le Levain se compose de trois b timents dont deux historiques construits des poques diff rentes comprend 68 chambres dont quatre doubles d une moyenne de 10 m r partis sur quatre niveaux Le site comprend un grand jardin de 500 m situ en fond de parcelle Au milieu du premier b timent un ancien h tel particulier du 18 me si cle se trouve une cour d environ 100 m aux caract ristiques architecturales remarquables Qui dit secteur sauvegard dit impossibilit d intervenir sur les fa ades ext rieures des b ti ments Contrainte particulierement forte dans l optique de requalification de cet ensemble qui pr sente de nombreux dysfo
35. ois anticipatrices volutives et en ad quation avec l environ nement gages d investissements p rennes De l les exigences formul es dans la seconde consultation REHA exigences qui peuvent tre regroup es sous deux grands objectifs recherche d int gration urbaine en regard d une requalification de l espace public avec les aspects d implantation de traitement des limites des espaces ext rieurs recherche d une p rennit de l offre moins sp cialis e plus attrac tive pour des publics identifi s Les solutions doivent r pondre des usages imm diats mais tre galement porteuses d un potentiel de mutation et de diversification dans la dur e Faire voluer les m tiers et faire partager Requalifier c est faire voluer les m thodes mais galement les m tiers En premier lieu les diagnostics qui n int grent pas l heure actuelle une tape cruciale savoir l exploration de sc narios d intervention incluant des arbitrages et de l ing nierie financi re Ce savoir faire est construire il doit se redoubler d une r orientation du Plan Strat gique de Patrimoine PSP qui est sans doute trop technique Le but passer d une logique de besoin de re mise en tat une logique de potentiel Cela suppose pour les organismes HLM de sortir de la culture de la circulaire aujourd hui trop statique Autrement dit les ma tres d ouvrage sont incit s passer de l tude du b ti l tude du site de
36. ois les modu les ins r s l on proc de au raccordement des r seaux la finition des bardages entre mo dules la d pose de la menuiserie existante et au sciage de pour cr er le passage de l extension l existant Selon Armel Pellerin l excellence nerg tique est atteinte par un haut niveau d isolation de l enveloppe un choix d quipements adapt chaufferie bois gaz r cup ration d nergie sur les eaux grises radiateurs chaleur douce et une offre num rique de suivi des consomma tions permettant la responsabilisation des usagers R alisation des fondations Insertion des modules am nag s La diversification moteur du projet Particulierement performant en terme de d lais de mise en oeuvre le syst me offre gale ment une r ponse aux objectifs de diversification typologique du projet L addition des modu les permet ainsi de cr er des chambres plus longues de type studette de 13 15 m Dans les tages sup rieurs de la tour la r union de trois trames permet de proposer des loge ments en colocation avec deux chambres autonomes r unies par un s jour commun Les studios cr s en sur l vation pr sentent quant eux une configuration de 18 m qui les rend accessibles aux PMR Le b timent neuf cr en extension pourrait quant lui proposer une formule d h bergement CROUS H tel Plac sous statut d Etablissement Recevant du Public ERP il permettrait d
37. r chacun des trois plots de logements Dans une optique de redynamisation du quartier il est propos d implanter en rez de chauss e une caf t ria et des locaux d activit s Les acc s eux aussi seront revus avec la cr ation de deux ascenseurs desservant les trois plots qui permettront la mise en conformit P MR GAINE TECHNIQUE CREEE E VMC 1 dalle Ductal 2 panneau de facade Ductal amp 3 cadre Ductal SCT S Pour conclure F lix M dina lui aussi architecte chez ad lib voque l important travail d ing nierie financi re men par l quipe afin de maintenir les objectifs de mixit d usage Men sur la base de simulations num riques incluant une dur e d emprunts de 35 ans il a permis d arbitrer entre diff rents sc narios et d aboutir ce projet qui refl te l quilibre d usage ar chitectural et conomique du projet 105 logements tudiants et 31 logements sociaux finan c s en PLUS Ce travail a servi le projet architectural il facilite la d cision et encourage faire des choix qui ne seraient pas vidents autrement Mise en oeuvre de la facade Upgrade mi am 5 kh m wm 2 1 E Tekhn Architectures SDCC Steico Atelier LD Denizou Cycleco Tribu Environnement Adequation Quartier Bourg Vieux Voreppe 38 La philosophie du projet Qua
38. re en cr ant des traverses l int rieur de la r sidence en lien avec la montagne en qualifiant les cheminements principaux qui m nent aux quipements publics et en connectant le r seau viaire au quartier voisin Le tout permet de renverser une conception initiale tourn e vers l int rieur au profit de l ext rieur Seconde action la densification et la mixit apport e par la diversification qui passent par une nouvelle offre d habitat aux franges de la r sidence de l habitat interm diaire en front de rue principale au sud des maisons l ouest et apr s d molition d une barre de l habitat individuel collinaire en accession sociale l est Vertu de ces trois op rations leur capacit rendre de l urbanit au quartier le connecter au paysage et l articuler avec son environnement urbain Plan de restructuration du site avec cr ation de r seaux viaires et de nouveaux logements E E 1 TI m Si Ven dominants m viam 3 ei eie S lt Tame doce E Poche de dionnemers Espia public Coeur d animation du quartier la place en belv d re se verra dot e de commerces et de services de proximit tandis qu une autre d senclav e par le remaillage servira d espace public de proximit et de liaison inter quartier L ensemble s organise autour d un projet paysager qui exploite la d clivit
39. rtier Bourg Vieux Voreppe port par Tekhn Architectes peut tre r sum e ainsi carter dans un premier temps tout a priori constructif au profit d une analyse multicriteres favorisant les composantes urbaine sociale d usage conomi que et environnementale de l op ration Traduction concr te la mise en place d une m thode transversale d intervention int grant une analyse en cycle de vie des b timents sur 30 ans qui permet de tester et d valuer les diff rentes options possibles avant de fixer un pro gramme et un niveau de performance nerg tique atteindre tat des lieux Approche globale donc qui s appuie sur plusieurs constats r v lant les faiblesses et les atouts du lieu Christian Charignon architecte et urbaniste en trace les lignes de force Situ dans la vall e de l Is re au pied de la Chartreuse ce quartier d favoris compte 338 logements locatifs sociaux essentiellement des T3 et T4 sous la forme de sept barres et d une tour Accueillant 1096 de la population de la ville l ensemble est enclav par son adossement la montagne et sa forte pente en fronti re d un quartier pavillonnaire tourn en direction du village et d un immeuble align en limite de propri t Le syst me viaire n est pas hi rarchis les voies pi tonni res sont sans trottoir et la circulation l int rieur du quartier s effectue en cul de sac sur des voies de desserte envahies par le stationnement
40. s et urbaines Technologies et construction couvre les champs de l innovation dans le domaine du b timent Le d veloppe une recherche incitative sur le futur des villes l imp ratif du d veloppement durable Ce plan 2007 2012 se d cline selon huit programmes finalis s dont les objectifs de recherche r pondent aux d fis urbains de demain Ces programmes sont accompagn s d ateliers th matiques de bilans de connaissances et de savoir faire ainsi que par des programmes transversaux l chelle des territoires et des villes et l chelle europ enne avec la participation du PUCA des r seaux europ ens de recherche Le PUCA par ailleurs assure le secr tariat permanent du pro gramme de recherche et d exp rimentation sur l nergie dans le b timent PREBAT Ze Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRANCAISE Minist re de l cologie Minist re du D veloppement l galit Durable des Territoites et de l nergie et du Logement PUCA Plan Urbanisme Construction Archrtecture Grande Arche de la D fense Paroi Sud 92055 La D fense cedex t l 01 40 81 2430 fax 01 40 81 63 78 www urbanisme equipement gouv fr puca
41. sion donnant sur les s jours Sur les b timents barres les seuls dont l orientation et la structure permettent une transformation ais e des logements une ossature primaire tridimensionnelle en bois et m tal est ensuite gref f e la facade existante Le but Pouvoir venir au fil du temps y plugger la demande des balcons afin de b n ficier d une pi ce ext rieure suppl mentaire Option propos e parmi un ventail d autres dont la premi re consiste ouvrir les apparte ments en rassemblant cuisine et s jour par un d cloisonnement du hall d entr e En compl ment il est propos la suppression de la loggia existante au profit d une buanderie attenante une chambre elle m me reconfigur e Toutes options comprises un T3 passe de 62 68m et comprend une cuisine avec cellier une buanderie ainsi qu un balcon de 8m2 A noter enfin que tous les r seaux de chauffage et d eau chaude seront isol s dans l optique d un raccordement du site un futur r seau de chaleur urbain utilisant le bois comme nergie Arbitrer en fonction de variables et selon plusieurs sc narios Fabienne Marcoux architecte et directrice de Tekhn le pr cise Loin d une vision idyllique notre approche tr s op rationnelle nous a conduits a carter les a priori consis tant augmenter les surfaces de logements sans en mesurer les impacts financiers et sociaux ou encore viser un niveau nerg tique passif sans prendre en compte
42. sitaires et sociales Cnous Association des responsables de copropri t s Arc performance nerg tique Il souligne que certaines situations peuvent conduire a une ambition extr mement forte en mati re nerg tique bien au dela des normes existantes sur d autres cela peut tre une b tise d aller trop loin C est l op ration avec ses sp cificit s urbaine architecturale et sociale qui est avant tout autre consid ration d terminante Des approches au ras des situations Avec REHA 2 l approche globale promue d s l origine du programme s est enrichie d axes de r flexion afin d explorer toutes les entr es possibles pour traiter les op rations en particu lier l entr e conomique On note tout particulierement dans les r ponses des quipes candi dates des approches proposant des sc narios d interventions la carte tal es dans le temps en fonction des capacit s et de l conomie g n rale du projet Ces approches au ras des situations montrent que nous avons franchi une tape importante par rapport RE HA 1 C est fondamental car ce programme se veut op rationnel et doit donc pr senter aux maitres d ouvrage des solutions qui tiennent la route C est aussi pourquoi le Puca et l USH d veloppent dans le cadre du programme une boite a outils afin de permettre aux bailleurs d appr hender ce type de d marche de projet La boite outils REHA D velopp e par le Puca l USH et Ha
43. t Consultants Hager gt D Quille Bouygues T l com MERE TNR Cit universitaire Heinlex Saint Nazaire 44 R aliser une mutation architecturale C est le pari de l quipe emmen e par Armel Pelle rin architecte sur l op ration de la cit Heinlex Saint Nazaire Situ en plein c ur du site universitaire cet ensemble des ann es 1970 compos de quatre b timents dont deux de logements collectifs d une capacit de 306 chambres n est plus adapt aux besoins des tudiants Au nombre des points faibles quipements sanitaires uniquement collectifs en nombre insuffisant cuisines communes d suetes typologie unique de chambres quipe ments techniques v tustes et mauvaises performances thermiques Mais ce projet est galement l occasion d ancrer la r sidence au sein du projet de restructura tion urbaine de la ville Saint Nazaire s est en effet engag e dans la recomposition d un axe fort entre le centre ville reconstruit apr s guerre et la ville ouest des ann es 70 accueillant la nouvelle cit hospitali re La requalification de la cit universitaire Heinlex est l occasion d instaurer un lien tangible entre ces entit s etle coeur de p le socle siansl de teor Beer un senex Terrasse accessible Sud Ouest attenant 3 la cuisine collective Traitement des yerta eton pogre ment de
44. une repr sen tation qui n a plus lieu d tre La rue pr cise il source de nuisances dans la journ e est beaucoup plus calme la nuit d o notre proposition d inversion afin que les s jours profitent ES de la tranquillit de la cour sans que les chambres ne p tissent du bruit diurne Deuxi me l ment la privatisation des escaliers de service qui permet la cr ation des logements T3 en duplex laquelle s ajoute l utilisation des anciennes entr es majestueuses des apparte ments pour distribuer les nouveaux logements La cour maconn e quant elle fait place un jardin de plain pied et de pleine terre Troisi me et dernier volet les mises aux normes tous azimuts qui se sont l aussi accompa gn es d un profond travail de restructuration La mise en accessibilit est trait e par l installa tion d un ascenseur localis dans la tr mie d une courette et mutualisable avec le b timent voisin En mati re de performance nerg tique ce sont les objectifs fix s par plan climat de la ville de Paris soit 80 kKWep m2 an minimum qui ont guid le projet Au nombre des points saillants une isolation des fa ades par l ext rieur c t cour et par l int rieur c t rue pour pr server le classement patrimonial de la facade en pierre Le tout s accompagnant d un changement des menuiseries ext rieures dans le respect de leur dessin initial C t cour enfin des balcons v g talis s sont cr s
45. uvelles formes urbaines et architecturales Premi re phase dont l objectif est de r pondre aux besoins imm diats du maitre d ouvrage un traitement de l enveloppe du b timent pour lever ses performances nerg tiques et une restructuration des logements pour am liorer leur qualit d usage diversifier l offre et assurer la mise en accessibilit Concr tement on calfeutre les plancher bas on installe des dou ble fen tres effet pari todynamique en facade sur rue on isole par l ext rieur avec une laine de bois un enduit la chaux et des fen tres double vitrage les facades sur cour on sur isole les combles tout en les dotant de nouvelles fen tres et d un syst me trois en un qui assure le chauffage la ventilation la production d eau chaude sanitaire VENTILATION 32 Jj E Coupe du b timent avant et apr s requalification En parall le on restructure et on densifie tous les tages au rez de chauss e par l instal lation d un local poubelles v los et la cr ation de deux appartements T1 et T3 dans les ta ges y compris les combles en proposant chaque niveau un T1 et un 4 ces derniers pr sentant l avantage de mieux respecter la disposition des pi ces existantes et donc des ornements d poque Au nombre des d molitions celle de l escalier de service qui permet de cr er les T1 etle percement des planchers dans un espace r siduel pour
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