Bulletin Info N° 50 Janvier 2011
Contents
1. La fibromyalgie en 2007 acad mie de m decine Les th rapies comportementales et cognitives D cembre 2007 42 La dyslexie Mars 2008 43 L Arthrose Donn es r centes Juin 2008 44 Fibromyalgie et Stress Novembre 2008 Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 17 Num ros disponibles suite et para tre Num ros Th mes principaux Mois de parution Du stress au travail l puisement psychologique Pas de plais b nignes pour la main 45 Lombalgie chronique Pr venir l invalidit Mars 2009 Les facteurs d observance aux psychotropes Les dermocortico des au secours du phimosis 47 Sp cial Nutrition En cours d tude Novembre 2009 48 L enfant victime d une agression sexuelle F vrier 2010 49 Les Lombalgies Mal du dos Mal du si cle Juillet 2010 Arthrose et ob sit pas qu une question de poids 50 Les troubles musculo squelettiques Histoire de la goutte AE Du jogging au marathon quels b n fices Quels risques 51 En tude Avril 2011 Si vous le souhaitez vous pouvez adh rer l Association E D C A S Coupon couper ou recopier puis retourner avec votre r glement au 21 Rue Paul C zanne 41100 NAVEIL France Nom et Pr nom Fonction Adresse T l phone E mail Ville Pays Adh sion 2009 Montant minimum 40 ou 00 ou Par ch que En esp ces Mandat lettre Bu2. de reconnaissance de la pathologie au titre de maladie professionnelle Au del celle ci peut tre refus e Interview du Dr Karine Durand m decin du travail AMEDICLEN service inter entreprise Neuilly sur Seine Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 7 ire de la goutte C est celle de sa conceptualisation en tant que maladie originale s exprimant sur le plan clinique par des sympt mes caract ristiques mais non sp cifiques et d finie sur le plan tiopathog nique par une hyperuric mie et la pr sence au sein des tissus podagriques de cristaux d acide urique La goutte une maladie humorale La th orie des humeurs labor e par Hippocrate et les auteurs du Corpus puis par Galien a tenu dans l histoire de la m decine un r le de premier plan jusqu la fin du XVII me si cle Cette th orie consid re que la sant r side dans l quilibre des humeurs qui sont au nombre de quatre le sang le phlegme la bile jaune et la bile noire Toute maladie est due un d r glement du jeu de ces l ments Fureti re au XVI si cle n h sitait pas crire Toutes les maladies ne sont caus es que par des humeurs peccantes et qu il faut vacuer Les propositions pathog niques de la goutte s inscrivent donc dans un sch ma humoral relativement coh rent il s agit d un coulement venu de la t te qui descend vers le bas du corps par des voies d coulement totalement imagin
3. eu en r alit 42 936 TMS en 2007 1 En quoi consistent les TMS li s au travail Les TMS galement appel s affections p riarticulaires ou pathologies d hypersollicitation sont des maladies multifactorielles composante professionnelle Il s agit d un ensemble d atteintes douloureuses des muscles des tendons et des nerfs aussi bien du membre sup rieur que du membre inf rieur et ou de la colonne vert brale Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 s musculo squelettiques 1 4 Le syndrome du canal carpien les tendinopathies de la coiffe des rotateurs les picondylites mais aussi les hygromas ou les lombalgies sont parmi les pathologies les plus fr quentes et les plus connues La l sion peut se produire la suite d une sollicitation excessive des membres ou de la colonne au niveau de la force demand e de la posture avec des limites d amplitude g n rant une fatigue musculaire ou une compression des nerfs et des tendons La majorit de ces TMS est reconnue sur les tableaux de maladies professionnelles de l assurance maladie Il s agit principalement du tableau 57 affections p ri articulaires provoqu es par un certain geste et posture du travail mais aussi des tableaux 69 79 97 et 98 qui comprennent les tableaux des lombalgies li es aux manutentions et des pathologies avec vibrations Les milieux professionnels concern s par la manutention le Les troubles musculo squelet
4. impact r el de la course pied sur les articulations des membres inf rieurs Cette activit peut elle g n rer une arthrose de la hanche ou du genou Course pied et risque arthrog ne Les m ta analyses concernant la relation entre sport et coxarthrose colligeant les donn es d tudes transversales avec cas t moins ou de suivis longitudinaux montrent un niveau de preuve mod r quelle que soit l activit sportive d s lors qu elle est pratiqu e de fa on dos e Ainsi le risque est il faiblement augment avec un odds ratio OD de 1 25 En revanche lorsqu il a t pratiqu un haut niveau le sport quelle que soit la discipline pr sente un risque arthrog ne avec un OR variant de 1 5 3 7 pour la coxarthrose Une tude longitudinale r alis e aupr s de 45 coureurs longue distance et 53 sujets t moins d ge moyen 58 ans suivis sur une p riode de 18 ans montre que la course pied pratiqu e comme sport de loisirs n augmente pas significativement le risque d arthrose du genou Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 gt ni n acc l re la progression de l arthrose chez les coureurs par rapport aux non coureurs Ces r sultats ne peuvent pas tre extrapol s la course de tr s longue distance marathon voire semi marathon de comp tition dont les contraintes articulaires sont plus importantes du fait d un effort plus intense et plus prolong Par ailleurs le seuil de tol ranc
5. imprimant des mouvements de flexion extension Le diagnostic diff rentiel est celui d une pathologie par l sion m niscale externe Les semelles orthop diques thermoform es sur mesure avec bandelette pronatrice permettent de reprendre la course e Les douleurs du compartiment f moro patellaire ou ant rieur du genou se manifestent sur terrain irr gulier tendinopathie de la pointe de la rotule chondropathie Un r quilibrage du couple quadriceps ischio jambier est parfois n cessaire Les gonalgies localis es au compartiment interne peuvent tre favoris es par des ant c dents de m niscectomie L atteinte d g n rative f moro biale peut se r v ler par une douleur sur l interligne un l ger enraidissement du genou parfois un kyste poplit Les radiographies comparatives des genoux avec clich s en Schuss et clich s des axes des membres inf rieurs et parfois l IRM sont utiles la jambe la cheville et au pied Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 e Accidents de d sinsertion du jumeau interne la partie inf rieure de jambe et la partie sup rieure du tendon d Achille liminer une phl bite e Art re poplit e pi g e et syndrome de loge chronique claudication d effort e Fractures de fatigue touchant le tibia ou le tiers inf rieur du p ron e P riostite tibiale souvent associ e une tendinite du jambier post rieur les semelles thermoform es corrigent la pronation exce
6. E D C ASS Ensemble D fendons le Citoyen et l A venir pour la Sant Association R gie par la Loi du 01 Juillet 1901 et par le D cret du 16 Ao t 1901 Date de la fondation 26 Novembre 1996 21 Rue Paul C zanne 41100 NAVEIL T l et Fax 02 54 73 91 91 E mail edcas 41 wanadoo fr Site M dical et Param dical www edcas org Une nouvelle ann e qui devrait tre tr s int ressante de par les sujets m dicaux et param dicaux encore plus vastes et de la refonte totale du site courant 2011 avec des possibilit s de recherches via un moteur interne et sur plusieurs langues voil ce que nous essayons de mettre en place Mais attention cela se fait comme toujours sur le temps disponible et b n vole du Responsable International de la Communication et ayant la gestion du site Alors laissons le temps au temps Vos t moignages peuvent tre diffus s et ou si vous souhaitez voir d velopper des sujets sp cifiques alors merci de vous faire conna tre via notre site ou tout simplement par crit Vous tes membres du corps de sant et personnes int ress es par l entraide m dicale et param dicale et vous aimeriez que l association soit le moyen de pr senter un th me qui vous tient c ur alors nous sommes votre coute Le Pr sident Docteur Pierre BULLE Cadeau pour vous tous Etre humain m re du possible et de son inverse De mes v ux les plus b n fiques en s
7. La poursuite de la course pied est possible mais de fa on mod r e et les activit s en d charge sont conseill es En cas de douleur aigu l chographie peut r v ler un panchement intra articulaire t moin d une pouss e qui impose la mise au repos Une contracture du pyramidal est envisager en dehors de tout conflit disco radiculaire ou de tendinopathie d insertion des ischio jambiers Ce muscle fessier rotateur externe de la hanche est surutilis chez le joggeur pour freiner la rotation interne de la jambe lors de la r ception du pied au sol Le traitement est le repos sportif parfois prolong avec tirements du pyramidal et des autres muscles fessiers e Les autres pathologies tendineuses moyen fessier psoas droit ant rieur pourront faire Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 11 Du Jogging au marathon quels b n fices Quels risques 3 3 l objet d infiltrations Les fractures de fatigue du bassin plus rares affectent surtout des sujets plus jeunes pratiquant l athl tisme en comp tition et sont voqu es en pr sence de douleur la mise en charge du bassin Au genou Les douleurs les plus fr quentes chez le Joggeur sont celles du compartiment externe e Le syndrome de la bandelette ilio tibiale ou syndrome du TFL tenseur du fada lata La douleur d apparition progressive lors de la course puis permanente est retrouv e la palpation du condyle externe du genou en
8. Le 19 Janvier 2011 Madame FAURE Traitement Cancer du Colon eLe 16 F vrier 2011 Docteur Antoine ABI FADEL Clinique du Saint C ur Vend me 41 Shiatsu Bio Energ tique Le 16 Mars 2011 Madame Nathalie ROGER Le 20 Avril 2011 R le des un kam Porganisme Monsieur David DAGET Phytoth rapie en cardiologie eLe 18 Mai 2011 Monsieur Bernard RAGOT La m decine retrouv e Une autre fa on d aborder eLe Mercredi 29 Juin 2011 20h30 hits jours TOURS 37 par Professeur Laurent DEGOS Service Humato Canc rologie H pital de Lariboisi re Le 21 Septembre 2011 Body Clair e i piem are Madame Elisabeth d ARCANGUES Un cas en Hypnoth rapie eLe 19 Octobre 2011 Monsieur Jean Michel DE BUSSEROLLE Un cas en Ost opathie Monsieur Serge A WERLE leti Info Dump Sdppvier 2011 Assembl e G n rale Pagd 13 eLe 16 Novembre 2011 B n Les membres du bureau E D CAS PR SIDENT M decin G n raliste Repr sentant National et International de l association Docteur Pierre BULLE Pierre Bulle wanadoo fr RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION Expert Psychologue Psychoth rapeute et Psychologue du travail Rodolf Karel CANOY canoy expertpsy41 wanadoo fr ORGANISATIONS R GIONALES Monique LATRON M LATRON wanadoo fr Madeleine BEZANNIER Ecrire 7 Rue Creuse 41120 CHAILLES CHIRURGIEN DENTISTE Docteur GIUMELLI contact Pr cisez la personne KIN SITH RAPEUTES Association pour le d veloppement de l hyp
9. Scheele Forbes et Wollaston prouvent que les calculs urinaires et les tophus ne sont pas faits d une mati re terreuse mais d un acide appel d abord acide de concr tion puis plus tard acide ourique Ce fut Sir Alfred Garrod en 1848 qui fit la d monstration que cet acide urique que l on avait trouv dans des calculs et dans des tophus se retrouvait dans le sang des goutteux Dans son ouvrage 1867 Nature et traitement de la goutte et du rhumatisme goutteux il nonce dix propositions o tout ou presque est dit sur la goutte Dans la vraie goutte l acide urique est toujours pr sent dans le sang en quantit anormale La v ritable inflammation goutteuse est toujours accompagn e d un d p t d acide urique dans la r gion enflamm e Si le d p t est cristallin il persiste longtemps L urate de soude d pos peut tre consid r comme la cause de la r action goutteuse L inflammation lors de la crise tend distraire l urate du sang Les reins sont impliqu s dans la goutte Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 2 2 L alt ration du sang est la cause probable des troubles Les causes qui pr disposent la goutte hormis les individualit s particuli res sont soit celles qui produisent une augmentation de la formation des urates soit celles qui aboutissent sa r tention dans le sang Les causes provoquant une crise sont celles qui diminuent l alcalinit du sang Da
10. a relation sinc re et r elle fassent qu ils jaillissent le bonheur relationnel autour de tous ceux qui te c toient Rodolf Karel CANOY Bulletin Info N 50 Janvier 2011 Dans ce num ro Arthrose et ob sit pas 2 qu une question de poids gt Les troubles musculo 4 squelettiques Histoire de la goutte 8 Du jogging aul10 marathon quels b n fices Quels risques E Les prochaines 13 r unions Les membres du bureau Num ros disponibles et para tre Arthrose et ob sit pas qu une question de poids La surcharge pond rale est certes impliqu e dans le d veloppement d une arthrose des articulations portantes mais qu en est il du lien observ entre exc s de poids et arthrose des doigts L arthrose est la plus fr quente des affections ost oarticulaires chroniques Sa pr valence augmente avec l ge L arthrose des membres touche essentiellement les genoux les mains interphalangiennes distales proximales et articulation scapho trap zienne et les hanches L arthrose est une affection multifactorielle o interviennent c t de facteurs g n tiques des l ments acquis ou d ordre environnemental Gonarthrose et ob sit une association connue de longue date A c t des autres facteurs de risque de la gonarthrose dont les d viations d axe des membres inf rieurs ou les ant c dents d
11. aires pour venir se fixer dans les parties resserr es comme le gros orteil et rien ne viendra v ritablement d stabiliser cette fa on de voir les choses Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 1 2 Pour Galien par exemple la goutte correspond un exc s d humeur L articulation est remplie et dilat e quelquefois l humeur est de nature sanguine Le gal nisme impr gnera m me la m decine arabe Avicenne dans son Canon explique Les jointures des pieds et des mains se prennent parce qu elles offrent plus que les autres r gions un espace l humeur morbide parce qu elles sont de complexion faible et froide Pour Ambroise Par l origine de la d fluxion des gouttes vient du cerveau et du foye Sydenham lui m me consid rait la crise de goutte comme une tentative de la nature pour d truire la mati re peccante en la d posant dans les articulations puis en l liminant par une perspiration insensible Mais l mergence de l iatrom canisme puis celle du vitalisme allaient commencer branler la solide construction humorale Leeuwenhoek dans la deuxi me partie du XVI si cle partir d un instrument Page 8 T Histoire de la goutte rudimentaire d crit la pr sence de cristaux au sein des tophus On tait l sur le chemin de la reconnaissance de la goutte comme maladie m tabolique La goutte une maladie m tabolique D s la fin du XVII si cle
12. ari faire le lien entre le poste de travail et les douleurs Les douleurs des TMS ne sont pas toujours tr s significatives comme des fourmillements des picotements des raideurs Il peut se d placer dans l entreprise pour observer le poste Par la suite il pourra avec la participation d autres intervenants en pr vention professionnelle proposer des interventions centr es sur la r duction des contraintes des situations du travail sur les mat riels utilis s ou encore sur l organisation du travail Ces d marches ne sont r alisables qu partir d un travail synergique entre les diff rents acteurs de l entreprise que ce soit l employeur le CHSCT d une entreprise le m decin du travail les salari s Le m decin du travail va analyser avec l employeur les situations de travail au niveau organisationnel hi rarchique proposer d valuer le v cu global des salari s A sa charge ensuite de convaincre l employeur d am liorer ces conditions Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 6 Les troubles musculo squelettiques de travail Le reclassement des travailleurs est elle une solution laquelle vous avez souvent recours Le reclassement un autre poste de travail est tr s souvent difficile Il d pend de la taille de l entreprise du secteur d activit et aussi de la bonne volont de l employeur Lorsque le maintien l emploi n est pas possible le patient est souvent d clar inapte
13. e kilom tres parcourus par semaine peut varier d un individu l autre d o la notion de dosage dans la pratique y compris pour la course de loisirs Un sportif avec une arthrose d butante ou tr s mod r e de la hanche ou du genou diagnostiqu e vers 40 ou 50 ans peut vraisemblablement continuer courir condition d effectuer des distances raisonnables d viter les sols durs et d utiliser un chaussage adapt Au del de 40 ans la course pied est b n fique car elle permet de d velopper ou d entretenir la tonicit musculaire ainsi que le contr le proprioceptif articulaire Il faut cependant tre vigilant vis vis du poids Concernant la min ralisation osseuse la course longue distance n a pas d effet d l t re S agissant des param tres cardiovasculaires les effets b n fiques ne sont Page 10 Du Jogging au marathon quels b n fices Quels risques pas n gligeables si l on court r guli rement Bilan clinique d aptitude ou de surveillance L examen d un sujet de 40 ou 50 ans qui pratique la course pied doit comporter e la mesure du poids et l appr ciation de sa r partition l valuation des axes des membres inf rieurs e l examen du rachis lombaire recherche de discopathie e l examen des hanches et des genoux amplitudes articulaires et recherche de l ger flessum qui peut tre le seul signe r v lateur d une arthrose chez le sportif e la recherche de r tractions muscula
14. e de la d pression Mars 2005 La famille du d prim de l incompr hension la culpabi lit La vuln rabilit des patients d prim s 32 Allergie alimentaire et Fausses allergies Juin 2005 33 Stress Anxi t et Fatigue Septembre 2005 i if 34 Votre enfant est il hyperactif Tanvi 2006 Narcissisme 35 a Avril 2006 Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 16 Num ros disponibles suite Num ros Th mes principaux Mois de parution 36 Synth se du colloque 2006 la nutrition une v ritable m decine douce Mode d emploi pour tre s r de soi Troubles obsessionnels compulsifs chez l enfant et l ado lescent Septembre 2006 37 Amoureux et Narcissiques Le p re No l entre r ve et r alit D cembre 2006 38 Enqu tes Surpoids Mieux pour la t te que le c ur La flore intestinale impliqu e dans l ob sit Besoins en eau Cela ne coule pas de source Les Europ ens et la s curit alimentaire Allergiques attention aux baisers Les dulcorants ne stimulent pas la prise alimentaire Apprendre go ter apprendre choisir Perte de poids la chirurgie bariatrique Calcium et vitamine D Mars 2007 39 La fibromyalgie en 2007 o en sommes nous Juin 2007 40 Le prix moral des cadeaux au moment de No l Stress amp d pression la musique adoucit les m urs Septembre 2007 41 Couple Au secours il m nerve
15. e traumatisme articulaire l ob sit et le surpoids ont un r le pr pond rant dans les en particulier pays d velopp s L ob sit augmente le risque de d velopper une gonarthrose radiologique et symptomatique Le risque est plus lev chez les femmes et cette relation est plus marqu e avec la gonarthrose bilat rale Le risque concerne tous les compartiments articulaires du genou et augmente lorsqu il existe conjointement un d faut d axe des membres inf rieurs le plus souvent type de genu varum Une fois la gonarthrose install e l ob sit augmente le risque d expression symptomatique et de progression structurale Le r le b n fique de la Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 1 2 r duction pond rale a t mis en vidence essentiellement en association avec des exercices physiques Un lien qui ne se r sume pas aux effets physiques de la surcharge Le r le n faste du surpoids pour les articulations portantes s explique par des remaniements du cartilage touchant la fois les chondrocytes et la matrice extra cellulaire en rapport avec des charges excessives s exer ant sur N anmoins il est l articulation admis que l augmentation des contraintes articulaires m caniques aboutit non pas l apparition de d chirures du cartilage mais l activation de m canor cepteurs pr sents notamment la surface des chondrocytes l origine d une synth se accrue de m diateurs pro in
16. et licenci Parfois suivant l importance du handicap g n r par l affection p ri articulaire le salari peut demander tre reconnu pour son handicap par la CDAPH Commission des droits et de l autonomie des personnes handicap es et b n ficier dans ce cas de l intervention de cellules de maintien l emploi qui subventionnent des aides ou qui aident au reclassement de ces personnes Propos recueillis par le Dr Catherine Bailly R f rences 1 Pr vention des TMS dossier de presse 2009 et statistiques CNAMTS 2007 disponible sur le site de la CNAMTS wWwWw risquesprofessionnels ameli fr 2 Nasse P L geron P Rapport sur la d termination la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail Minist re 4 4 du Travail des Relations sociales et de la Solidarit Paris mars 2008 3 Karasek R Brisson C Kawakami N et al The Job Content Questionnaire JCQ an instrument for internationally comparative assessment of psychosocial job characteristics J Occup Healtrh Psychol 1998 3 322 55 A retenir Les TMS sont des pathologies multifactorielles Les facteurs biom caniques ne sont qu un des facteurs tiologiques composante z Il existe un d lai de prise en charge g n ralement de 7 90 jours selon les TMS qui correspond la dur e maximale admise entre la fin ventuelle de l exposition au risque et la premi re constatation m dicale de la maladie pour faire une demande
17. flammatoires prostaglandine E2 cytokines et d enzymes d gradant le cartilage telles que les m talloprot ases Tout se passe comme si un stimulus physique repr sent par une surcharge m canique tait transform en un signal biologique aboutissant un exc s de d gradation du cartilage Comment expliquer le lien entre l ob sit et l arthrose digitale Il existe galement des liens entre ob sit et arthrose d autres sites articulaires L ob sit augmente le risque de coxarthrose mais de mani re moins marqu e que pour la gonarthrose Le risque de mise en place d une proth se de hanche pour coxarthrose est toutefois plus lev en cas d ob sit Comme pour la gonarthrose il existe galement une Page 2 Arthrose et ob sit pas qu une question de poids 2 2 association marqu e entre l ob sit et l arthrose des mains ne pouvant l vidence faire intervenir le r le d une surcharge m canique et faisant voquer le r le de substances action syst mique dans la physiopathologie de l arthrose Une tude conduite aux Pays Bas incluant 3585 sujets g s d au moins 55 ans a ainsi montr que l exc s de poids caract ris par un indice de masse corporelle sup rieur 27 4 kg m augmentait le risque d arthrose digitale de 40 OR 1 4 IC 95 0 0 1 2 1 7 m taboliques tels que le diab te l hypertension ind pendamment de facteurs art rielle ou la pr sence d une dyslipid
18. ires ischio jambiers triceps sural vo te plantaire et l examen des tendons d Achille e l examen des chevilles tibio tarsienne et sous astragalienne et recherche de s quelles d entorse e l appr ciation de la mobilit articulaire du m diotarse et de l avant pied e l examen podologique sur podoscope alignement de l arri re pied et surcharge sur l avant pied e l examen de l usure des chaussures de course pied supinateur ou pronateur la foul e s effectuant sur l arri re pied en l g re supination puis sur l avant pied en l g re pronation figure Le port de semelles thermoform es sur mesure apr s tude dynamique de la marche peut favoriser l amortissement des chocs au sol et pr venir une technopathie par correction de l alignement de l arri re pied Ce bilan est compl t par la recherche de facteurs 2 3 de risque cardiovasculaire L ECG sous effort est pr conis chez les plus de 40 ans ayant un ou des facteurs de risque et chez ceux d butant le sport apr s 40 ou 50 ans En plus des conseils d hydratation un bilan biologique peut tre propos notamment en cas de douleurs musculaires ou de probl mes de r cup ration apr s effort Principales technopathies la hanche e La coxarthrose doit tre limin e devant toute douleur vocatrice irradiant la face ant rieure de la cuisse La radiographie du bassin avec faux profil de Lequesne pr sente un int r t diagnostique
19. ivit professionnelle et au quotidien lev Quelles mesures permettraient de pr venir ces pathologies La pr vention de ces pathologies ne peut s envisager que dans le cadre d une approche globale et pluridisciplinaire L intervention du m decin du travail seul ou du salari ne peut permettre la diminution de ces pathologies si l entreprise n adh re pas elle m me cette politique de pr vention D o la campagne de sensibilisation actuellement men e aupr s des entreprises Des institutions externes telles que la CRAMIF Caisse r gionale d assurance maladie d Ile de France ou l ANACT Agence nationale pour l am lioration des conditions de travail peuvent permettre de r aliser la demande de l entreprise une analyse de l ensemble des facteurs de risque Ces mesures sont multiples et r sident essentiellement en une identification et analyse de ces risques et une recherche des mesures possibles pour les r duire voire les radiquer L information sur ces pathologies et leurs survenues sont une des cl s pour sensibiliser les acteurs de l entreprise et chercher ensemble des moyens d action et de pr vention 3 4 Quel est le r le du m decin du travail Le m decin du travail est une des pierres angulaires dans la pr vention des TMS et dans la pr vention des pathologies pour le bien tre du salari au travail Il doit identifier ces risques travers les situations de travail ou en coutant le sal
20. lletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 18
21. mie Ces donn es ont permis de suspecter le r le de substances s cr t es notamment par le tissu adipeux les adipokines ou adipocytokines Parmi celles ci les substances les mieux tudi es sont la leptine l adiponectine la r sistine et la visfatine Ces substances interviennent dans le m tabolisme lipidique et glucidique Des travaux ont mis en vidence la pr sence d adipokines en particulier de leptine dans le liquide synovial dans l arthrose les taux tant globalement corr l s l indice de masse corporelle Ces cytokines s cr t es en exc s chez les ob ses agiraient distance sur le cartilage en favorisant sa d gradation Une autre hypoth se fait intervenir dans la physiopathologie de l arthrose des affections fr quemment associ es l ob sit telles que l ath roscl rose et le diab te L arthrose est caract ris e par une d gradation du cartilage articulaires en mais d autres composants particulier l os sous chondral sont probablement Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 impliqu s L atteinte de l os sous chondral pourrait survenir au stade pr coce de l arthrose et favoriser secondairement l atteinte du cartilage L ath rome de l os sous chondral l origine de l sions isch miques pourrait ainsi intervenir indirectement dans la survenue ou la progression des l sions cartilagineuses Des alt rations des matrices extracellulaires ont t constat es au cours du diab te en rap
22. nose Jean Michel de BUSSEROLLES contact Pr cisez la personne Exer ant sur Naveil 41 Christelle POUDRAI SASSIER contact Pr cisez la personne KIN SITH RAPEUTE OSTHEOPATHE Fr d ric VANPOULLE frederic vanpoulle wanadoo fr MICROKINESITHERAPEUTE ric DE RYCKE contact Pr cisez la personne CHIROPRACTEUR IMMUNOTHERAPEUTE St phane DEPONGE stephane deponge wanadoo fr KIN SIOLOGUES Olivier MAURI S olivier mauries tiscali fr Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 14 Les membres du bureau E D C A S suite REFLEXOLOGIE DIEN CHAM David DAGET Reflexo37 tiscali fr YOGA ENERGETIQUE KINESIOLOGIE Professeurs dipl m s Annie et Jean Fran ois BREUIL contact Pr cisez la personne MAITRE DE REIKI Membre de l A F M R lisabeth D ARCANGUES edarcangues caramail com SOPHROLOGUE SOMATOTHERAPEUTE Michel CLEMENT oscar37 club internet fr OSTEOPATHE Serge A WHERLE osteopathie nature wanadoo fr CHANT TH RAPEUTE Alain DESCHAMPS contact Pr cisez la personne ACUPUNCTURE CHINOISE Jean Jacques BOBINEAU bobineau jean jacques wanadoo fr TRESORIERE GENERALE Isabelle LONA contact Pr cisez la personne AUTRES MEMBRES BESNIER Dominique BOULAY Christine BROSSILLON Pierre CHEMINOT Sylvie FAUCHEREAU Jean GRIMAL Francine LAINE V ronique LEMELLE Mireille METAIS Lydie NERON B atrice OURY Bernadette PITAUD Josiane PONTET Annick TOULEMONDE Luce TRICOTET Yves contac
23. ns aucune autre maladie il n y a de d p t d urate dans les tissus L histoire de l origine et du m tabolisme de l acide urique allait tre l affaire plus des biochimistes que des cliniciens Mais c est des cliniciens que revient le m rite final de l explication de la crise de goutte en 1961 MacCarty et Hollander identifient des cristaux d urate de soude dans le liquide articulaire des goutteux au cours d un acc s En 1962 MacCarty d montre que l inflammation goutteuse peut tre provoqu e par l injection de microcristaux de toute nature que la crise de goutte n est que la cons quence de la phagocytose de ces corps trangers On conna t d ailleurs outre la goutte urique la goutte hydroxyapatite et celle pyrophosphate de calcium Il se sera coul plus de 2 700 ans entre la premi re description de la podagre et son explication par MacCarty Dr Gilbert Guiraud Muret en Comminges Page 9 Du Jogging au marathon quels b n fices Quels risques 1 3 La pratique d activit s physiques dites en charge comme la course pied peut g n rer tout ge des blessures et des probl mes d ordre tendino musculaire ou ost o articulaires Cependant elle comporte aussi des avantages non n gligeables Parmi les pathologies rencontr es chez le coureur il faut citer les douleurs tendino musculaires ou ost o articulaires d origine microtraumatique encore appel es technopathies Mais quel est l
24. port avec l accumulation de produits de glycation Ce ph nom ne au sein du cartilage pourrait aboutir sa fragilisation et une acc l ration de sa d gradation Conclusion Les liens entre l ob sit et l arthrose ne se r sument pas au r le de surcharges excessives s exer ant sur les articulations comme l atteste l association entre l exc s de poids et l arthrose des doigts Des recherches sont n cessaires pour mieux pr ciser le r le de substances action syst mique ouvrant ainsi la perspective de interventions nouvelles th rapeutiques dans l arthrose Dr Pascal HILLIQUIN Service de rhumatologie Centre Hospitalier sud francilien Corbeil Essonnes Page 3 a Quelle part occupent les troubles musculo squelettiques au sein des pathologies professionnelles Les troubles musculo squelettiques TMS sont en termes de fr quence en premi re position de reconnaissance des maladies professionnelles en France L estimation la plus r cente de la CNAM fin 2008 fait tat de 34200 TMS indemnis s en 2007 ce qui correspond 7 4 millions de journ es de travail perdues et 736 millions d euros de frais couverts par les cotisations des entreprises Ces pathologies repr sentent donc un co t conomique important Leur pr valence augmente chaque ann e de 18 depuis dix ans Celle ci est probablement sous estim e du fait de la sous d claration et selon la CNAMTS il y aurait
25. s psychosociaux qui sont une des pr occupations majeures du service Sant au travail mais aussi des minist res Le rapport de L geron et Nasse en 2008 2 refl te la prise de conscience des politiques de l importance des facteurs psychosociaux avec la volont de constituer un indicateur global repr sentatif de ces risques et la mise en uvre d actions de formation et d information pour les acteurs concern s par ces risques Ces facteurs psychosociaux peuvent g n rer un mal tre du salari Afin d valuer ce v cu des salari s diff rents outils sont disponibles Un de ceux utilis s fr quemment par le m decin du travail est fond sur le questionnaire de Karasek 3 Ce questionnaire permet une valuation collective du bien tre au travail et d estimer globalement la sant mentale au sein d une entreprise Les principaux facteurs recherch s tiennent compte de la charge l autonomie psychologique demand e de d cisionnelle et des relations sociales Enfin des facteurs individuels tel qu un tat de sant d ficient mais aussi le stress le froid les vibrations un mat riel inadapt au travail interviennent galement Tout cet ensemble de facteurs concourt l apparition des TMS Ces pathologies ont Page 5 Les troubles musculo squelettiques aujourd hui un co t conomique et humain souffrance pour le salari risque d inaptitude difficult s de reclassement g ne des gestes dans l act
26. ssive de l arri re pied e L sions articulaires de la cheville ost ophytose isol e de la face ant rieure ou post rieure de la cheville limitation des mouvements raideur la mobilisation en flexion dorsale ou plantaire l sion ost ochondrale du d me astragalien voqu e en cas d ant c dents d entorse rechercher un corps tranger intra articulaire l sions arthrosiques avec pincement de l interligne e Tendinopathies d Achille p ritendinite tendinopathie nodulaire avec risque de rupture enth sopathie maladie de Haglund tum faction ou bursite e L sions de l apon vrose plantaire en th sopathie sous calcan enne myoapon vrosite rupture de l apon vrose plantaire e M tatarsalgies statiques en particulier la fracture de fatigue du 2 m tatarsien Dr Patrick le Goux rhumatologie m decine du sport consultant l INSEP h pital Ambroise Par Boulogne Page 12 Les prochaines r unions Les r unions ont lieu le troisi me mercredi du mois sauf en Juillet et Ao t 20h30 Salle Sportive et Culturelle de Naveil Rue du Stade Salle de R unions des Associations derri re la Mairie de Naveil Si vous souhaitez participer l une des r unions veuillez en faire la demande par le biais du menu contact Vous recevrez une confirmation par courrier lectronique Par avance Merci Sous r serve de changements de derni res minutes ANNEE 2011 M decine Chinoise e
27. t Pr cisez la personne Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 Page 15 Num ros disponibles Structures et caract res Num ros Th mes principaux Mois de parution 17 Art th rapie et Monitorage Juin 2001 18 Ondoline Hydroxeur Immunoth rapie Octobre 2001 19 Chakras et D pression F vrier 2002 20 Hypnose et Fibromyalgie Mai 2002 21 D pression et Suicide Septembre 2002 22 Mort subite et Tentative de suicide D cembre 2002 23 Nutribioth rapie Cancer Bio et Pollution chimique Mars 2003 Enfants victimes 24 D pression et Suicide Juin 2003 Handicaps Acouph nes Toxoplasmose Coups et 25 Blessures V LH Eaux min rales Fruits et l gumes Sel Septembre 2003 Nutrition Harc lement moral La d pression peut constituer un 26 accident de travail Les bienfaits de la coh rence Janvier 2004 cardiaque Ni Freud ni prozac L univers compliqu du light Schizophr nie Episode d pressif majeur Nutrition L environnement influence nos g nes Stress et trouble 27 anxieux Nutrition Mort subite Les acouph nes chroni Mars 2004 ques 28 La nutrition votre sant passe par elle Juin 2004 29 Stress et D pression Septembre 2004 30 Nos comportements Psychoaffectifs et ses D cembre 2004 inter corr lations Les sentiments La d pression des personnes g es Le stress au travail Le stress chronique puise l immunit 31 D pister les formes trompeus
28. tiques travail la cha ne par une r p tition excessive des gestes poste de caissi re par exemple comme l industrie agro alimentaire et le BTP sont les secteurs les plus touch s Mais il faut bien prendre conscience qu aujourd hui tous les secteurs d activit sont concern s quelle que soit la taille de l entreprise Le tertiaire avec le travail sur cran les commerces habillement pressings les entreprises de service aux particuliers o les TMS chez la femme sont en constante augmentation Quels sont les facteurs de risque de ces pathologies On consid rait initialement que l tiologie de ces pathologies se limitait des facteurs biom caniques tels que la r p tition de gestes une amplitude exag r e une concentration des forces sur un muscle entra nant douleur et fatigue musculaire Depuis dix ans il appara t qu aux facteurs biom caniques s ajoutent entre autres des facteurs organisationnels et psychosociaux Le rythme de travail r p tition des gestes cadence du travail est un des facteurs organisationnels de plus en plus mis en cause aujourd hui Du fait du travail en flux tendu il est demand un travail rapide aux salari s d o un manque de pauses et un temps de r cup ration insuffisant Il peut aussi s agir d un manque de formation aux bonnes postures ou Bulletin Info Num ro 50 Janvier 2011 2 4 d une charge de travail excessive Associ s cela il y a les facteur
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