Plan National
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1. sormais les CLSPD obligatoires dans toute ville de plus de 10 000 habitants de vront mettre en place une strat gie territo riale de s curit et de pr vention de la d linquance avec une forte incitation pour que soient d clin es l chelle inter communale des bassins de d linquances ces strat gies Les troisi mes et quatri mes orientations du Plan sont consacr es la pr vention de la d linquance des mineurs cr ation d un conseil national de soutien la parentalit cr ation de nouveaux conseils des droits et des devoirs des familles et la protection des victimes accroitre le nombre d inter venants sociaux actuellement de 125 dan les commissariats et unit s de gendarmerie syst matiser dans les CLSPD les groupes d changes d informations nominatives sur les violences faites aux femmes Quelle analyse faire de ce plan Premi rement ce plan tait demand et at tendu par les acteurs locaux qui avaient be soin d un r f rentiel d application apr s la promulgation de la loi sur la pr vention de la d linquance Nous sommes en effet dans un pays de droit formel o l tat est prompt prescrire de nouvelles dispositions sans toujours donner la recette d emploi Or le Plan s attaque pr cis ment cet obstacle Son titre pourrait tre comment nous al lons de mani re collective et partenariale mettre en musique la loi sur la pr vention de la d linquance Il va dont falloir2. gt Cahier sp cial z Le Plan National de Pr vention de la D linquance en question Le Flan National de Pr vention de la D linquance entre en vigueur le 1 janvier 2010 Un plan qui entra ne un accroissement sensible des moyens de vid oprotection dans les communes et qui s appuie sur une meilleure coordination entre les acteurs locaux Explications et analyse par ric Chalumeau pr sident d Icade Suretis e Premier Ministre en pr sidant le Comit nterminist riel de Pr vention de la D linquance C I P D 1 le 2 octobre 2009 a rendu public le Plan National de Pr vention de la D linquance lequel va constituer en quelque sorte le mode d emploi de la loi du 5 mars 2007 sur la pr vention de la d linquance Le Plan National de Pr vention de la D linquance va s appliquer compter du le janvier 2010 et ce pour les trois ann es venir Le contenu du Plan National de Pr vention de la D linquance La premi re orientation vise d velopper les moyens afin de rendre plus difficile le passage l acte d linquant en durcissant les cibles potentielles Plusieurs domaines 48 ___777____ Par Eric Chalumeau Pr sident d rada Sarotis connnissaire divisiannaire hannea re de la Police Nationale d action sont prioris s la lutte contre les cambriolages afin de freiner une forte augmentation r cemment constat e le renforcement de la protection des tablis sements scolaires e
3. juger sur pi ces la capacit de l tat et de ses parte naires mettre en uvre de mani re op rationnelle les mesures phares de la loi pr vention du 5 mars 2007 rest es pour certaines d entre elles quasiment lettre morte depuis deux ans et demi circulation des informations nominatives entre services sOCIaux services municipaux et services de l tat proc dure du rappel l ordre conseil des droits et des devoirs des familles etc Deuxi mement le Plan apporte la clarifica tion attendue dans la boite outils des contrats de partenariat D sormais le conseil local de s curit et pr vention de la d linquance CLSPD pr sid par le maire ou le pr sident de l intercommunalit ric Chalumeau devient l organe unique de pilotage de la politique publique locale de pr vention de la d linquance Ce CLSPD doit d finir et mettre en uvre sa feuille de route son programme de travail appel d sormais strat gie territoriale Il faudra donc que ces strat gies ciblant quelques objectifs prioritaires se mettent en place d s 2010 avec un engagement fort des maires et des pr sidents d intercommunalit s qui le pilotage incombe Les Pr fets ne seront cependant pas sans moyen puisque ce sont eux qui vont allouer les financements du FIPD sur la base de ces plans de strat gie territoriale Troisi mement le plan apparait quilibr entre pr vention sociale action sur les c
4. auses profondes de la d linquance et pr vention situationnelle action sur les manji festations de la d linquance l faudra que cet quilibre se retrouve dans les finance ments locaux du FIPD En effet quel que soit l int r t des dispositifs de vid oprotection il serait dommageable de ne pas maintenir un haut niveau de d termination dans la mise en uvre du partenariat de pr vention sociale Or aujourd hui c est l que le b t blesse La politique de pr vention de la d linquance n est pas encore assez f d ratrice De nombreux Conseils G n raux qui sont les acteurs majeurs de l action sociale locale refusent de s engager dans les dispositifs partenariaux de pr vention de la d linquance Leurs griefs d origines di verses doivent tre entendus Et c est pro bablement l une des avanc es majeures du Plan de Pr vention que d avoir pr vu l chelon national et l chelon d parte mental une concertation avec les orga nismes repr sentatifs du travail social Ce Plan National de Pr vention de la D linquance vient donner une lisibilit nouvelle la loi sur la pr vention de la d linquance qui en avait bien besoin En conclusion ce Plan National de Pr ven tion de la D linquance vient donner une lisibilit nouvelle la loi sur la pr vention de la d linquance qui en avait bien besoin L ann e 2010 Sera essentielle pour que senclenche la dynamique d application concr te at
5. t de leurs abords l am Horation de la s curit dans le logement collectif et dans les transports publics Pour atteindre ces objectifs le d ploiement des syst mes de vid oprotection sera acc l r avec un montant annuel des concours financiers de l tat qui passera de 12 20 millions d euros de 2009 2010 La deuxi me orientation vise am liorer la coordination des acteurs locaux et donner au maire une fonction centrale de pilotage Cela passe par une meilleure circulation de l information sur des situations individuelles qui se d gradent et par une charte avec les S CURIT PRIV E travailleurs sociaux pour qu il y ait un par tage des informations nominatives sur des cas difficiles dans le respect du secret pro fessionnel Cela passe galement par des dispositifs innovants mettre en uvre comme le rappel l ordre par les maires permettant ceux ci d organiser une forme d admonestation en direction de fauteurs de petits troubles et incivilit s ne relevant pas d un traitement p nal ou bien comme la cr ation de correspondants Justice Ville pour assurer un lien d information entre les Parquets et les municipalit s La meilleure coordination s appuie aussi sur une clarification des outils contractuels Ainsi les CLS contrats locaux de s curit trop souvent confondus avec les CLSPD conseils locaux de s curit et pr vention de la d linquance sont ils supprim s DE CRYPTAGE D
6. tendue par les partenaires locaux Le CIP D a t cr par le d cret du 17 janvier 2006 Pr sid par le Premier Ministre il comprend le ministre de l Int rieur le ministre de la D fense le ministre charg de la Coh sion Sociale le ministre de l ducation Nationale le ministre de la Justice le ministre charg de l Outre mer le ministre de la Jeunesse Il fixe et coordonne les orientations et adopte chaque ann e un rapport transmis au Parlement sur les r sultats de la politique de pr vention de la d linquance Le C I P D est pilot au plan technique et financier par un Secr taire G n ral le Pr fet Philippe de Lagune entour d une dizaine de charg s de mission repr sentant les diff rents minist res concer n s l coordonne l utilisation des cr dits annuels du Fonds interminist riel de Pr vention de la D linquance F I P D soit une enveloppe de l ordre de 40 millions d eu ros et anime au plan national la politique de pr vention de la d linquance S CURIT PRIV E 49
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