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97 - ITAB

1. D Bineuses cages Bineuses brosses Flanteuses Ge e P be 3 A2 Renseignements AVS GU 37 4244 Fax 03 8037320 Tel 03 4 ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 Actus Du c t de l iraB et du r seau Sant des porcs en elevage biologique Derni re phase pour le projet europ en de recherche COREPIG diffusion large aupr s des leveurs ettechniciens Le deuxi me axe une tude pid miologique s appuyant sur une centaine d enqu tes d le vages dont 20 en France est presque achev et fera l objet de publications scientifiques Les th mes tudi s sontles diarrh es et la mortalit des porcelets le parasitisme et les pro bl mes de reproduction des truies Enfin le dernier axe du projet consiste concevoir et mettre en uvre un outil HACCP de pr ven tion des risques sanitaires Un diagnostic des facteurs de risques a t r alis dans 8 levages bretons et lig riens Actuellement des me sures correctives y sont mises en uvre leur pertinence et l effica cit de oul seront ainsi valu e Agriser herse rotative Fetter lo seule sur le erch qui oem le d esherbage m canique Irr ortabeur aMiciel herWay Buffalo Yetber AGRISER continuity chemn ncher DI krmeszshprc T l s i ApboiG EE Far 440 359 654 EE Mer war EE Don E mail nbottannrer zm es partenaires europ ens L du programme COREPIG 2007 10 do
2. ignorants des autres avant le Bl et soja cultures de vente incontournables dans les rotations de montage du projet Les dispositifs existant avant le d but du pro gramme RotAB certains ont t initi s d s 1999 les r unions et vi sites d essai organis es depuis permettent aux responsables des sites d changer sur les r ussites et les checs des rotations et syst mes test s ainsi que sur les r gles de d cision qui sont suivies Par exemple lorsque des probl mes de gestion des adventices apparais sent sur un site des solutions sont recherch es avec l appui des col l gues au niveau de la culture concern e choix d une vari t adapt e technique de d sherbage m canique ou l chelle de la suc cession culturale adaptation de la rotation substitution d une culture par une autre et ou allongement de la rotation Sur les dispositifs mis en place de puis plus de cinq ans les partenaires ont pu faire part de leur retour d ex p rience tant sur la conception du syst me que sur le suivi de l exp ri mentation pr voir et tirer des enseignements pour les dispositifs plus r cents Par exemple ces exp rimentations syst mes innovantes sans r p tition n cessite de carac t riser tr s finement le sol en d but d essai pour pouvoir terme valuer l volution de la fertilit dans ces sys t mes sans apport d engrais de ferme Autre enseignement la mise en place
3. l chelle de l exploitation agricole en terme d efficacit dans le temps volution des r sistances notam ment ou pour son environnement risques ventuels pollution des eaux impact sur l cosyst me toxi cit pour l applicateur Depuis trente ans 1979 le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique GRAB conduit des ex p rimentations en productions v g tales biologiques dans le Sud Est de la France Le choix de ses actions de recherche appliqu e est Figure 1 Pyramide des mesures de protection des cultures d apr s L Pfiffner 2005 Cette hi rarchisation des actions a t adapt e par le GRas avec la cr ation de 3 niveaux d interven tion dans la gestion des bio agresseurs Niveau d intervention PROTECTION GESTION AGROECOSYSTEME Les exp rimentations du GRAB gast ropodes application de produits naturels argile phytoth rapie antagonistes r duction de doses des produits autoris s en AB ex cuivre substitution d intrants d sormais interdits en AB m tald hyde contre substitution d intrants autoris s en AB mais dont l homologation sera prochainement retir e en France rot none biodiversit fonctionnelle v g tale e gestion de la fertilit du sol protection m canique filets carpocapse lutte biologique introduction d auxiliaires mara chage utilisation combin e de m thodes effets partiels ou indirects protection indirecte
4. la r colte avec le tour nesol L ann e prochaine je vais tester l avoine nue et la cam line en culture principale Je pr f re ne pas faire d engrais vert pour l instant car je n ai pas encore trouv la solution pour faire de l en grais vert propre en AB Une rotation longue et diversifi e Edouard R Charente maritimes Issu d une communication r alis e par le GAB 17 et Suite la conversion l AB l assolement d Edouard a b n fici d une forte diminution du ma s de l introduction de la luzerne d une diversification des c r ales paille et du d veloppement du soja et des l gumes secs Agrobio Poitou Charentes Edouard a commenc la conver sion progressive de ses terres l AB ilya une dizaine d ann es Au final il est pass de la quasi monocul ture de ma s en conventionnel une dizaine d esp ces v g tales cultiv es en AB aujourd hui En effet Edouard cultivait du ma s sur pr s de 45 de sa surface 183 hectares 40 en c r ales et le reste r parti entre un peu de prot agi 24 ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 neux d ol agineux et de jach re En AB il est indispensable de di versifier les productions pour r partir les risques et aussi pour construire des rotations longues Nous avons r introduit des prot a gineux f veroles pois soja et nous testons de nouvelles cultures ha ricots peautre seigle pois cass s len
5. produite litre de lait ou kilo de viande du fait de la moindre productivit des ani maux Par contre ramen l hectare de surface agricole les missions sont moin dres car les niveaux de chargement sont plus faibles dans les syst mes AB Afin d ac cro tre le bien tre des truies Philippe et al Universit de Li ge Belgique propo sent d agrandir la surface de leurs cases paill es de 2 5 3m truie les missions de GES CHA N O et CO2 sont alors r duites de 18 alors queles d gagements d ammoniac NH3 augmentent de 15 qu est ce qui est le mieux La durabilit des syst mes d levage est une notion multicrit re l ensemble de ces tudes montrent que l on peut am liorer un pilier de la durabilit tout en en d gradant un autre Il n y a pas for c ment un consensus global de la part des scientifiques TA Par Jean Fran ois Gaum et Aude Coulombel IrA8 Lin d hiver Lin de printemps Cycle P riode de semis Fiche culture ch Le lin ol agineux est une culture mineure en France mais qui pr sente pourtant un int r t certain Elle permet l installation d une nouvelle esp ce et d une nouvelle famille linac es dans la rotation et ouvre un nouveau d bouch pour l agriculteur la graine de lin tr s riche en om ga 3 peut servir l alimentation humaine et animale alors que les pailles peuvent tre utilis es comme biomat riaux Mais prudence le march du
6. Tous les b ufs et vaches de r forme sont finis Les g nisses sont finies ou vendues pleines Sur huit campagnes 2001 2009 les b u s ont t abattus l ge de 38 mois avec un poids moyen de car casse de 471 kilos d POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES INDICES P ET K DES PRAIRIES e Salette J Huch L 1991 Diagnostic de l tat de nutrition min rale d une prairie par l analyse min rale du v g tal principes mise en uvre exemples Fourrages 125 3 18 e L analyse d herbe un outil pour le pilotage de la fertilisa tion phosphat e et potassique des prairies naturelles et tem poraires Institut de l Elevage ITCF INRA ACTA Chambres d Agriculture 22 25 62 63 64 71 76 COMIFER juin 1999 Ces indices se mesurent par une analyse de l herbe en pleine montaison gt il est galement utilis pour le conseil aux agriculteurs conventionnels pour conomiser les engrais min raux Valeur des indices P et K Indications On peut faire l impasse d un apport gt 100 80 100 60 80 lt 60 La nutrition en P et K est correcte Il faut augmenter les apports en P ou K La production est p nalis e Ces mesures sont tr s utiles pour rassurer les leveurs quant la nutrition PK de leurs prairies gr ce une bonne utilisation des fumiers Les teneurs en P et K suivent une loi de dilution dans l herbe qui n est pas ind pendante de la teneur en N le calcul est bas sur une relation li
7. aliers biologiques fran ais est pr vue pour cet automne A suivre sur www itab asso fr rubrique programme de recherche RotAB ou en vous abonnant la lettre lectronique Du c t de l ITAB SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 8 Dossier Rotations Grandes cultures biologiques sans elevage Mise en r seau de cinq dispositifs exp rimentaux Par Laetitia Fourri Guillaume Buignet et Laurence Fontaine ragl Le r seau RotAB consiste en cinq dispositifs exp rimentaux certifi s en agriculture biologique tudiant des syst mes de grandes cultures sans levage Leur mise en r seau vise partager m thodologies r sultats et interpr tations L objectif est de trouver des r ponses communes mais galement sp cifiques chaque site aux probl matiques soulev es par ce Guillaume Buignet Bandes enherb es ei florales Archigny type de syst me de culture lors qu un des principes de A l agriculture biologique AB est de rechercher les quilibres entre le sol les animaux etles plantes l influence des cours des march s relay e par les struc tures de collecte a conduit de nombreux agrobiologistes d ve lopper des syst mes de grandes cultures sp cialis s sans levage voire avec peu ou sans apports d en grais organiques Dans le m me temps on constate que les engrais organiques du commerce large ment utilis s par ces syst mes sont de plus en plus
8. compatibles avec le r glement de l AB Ces travaux ont ainsi facilit leur homologation et permis leur utilisation en France pyr thres sur cicadelle de la flavescence dor e argile sur puceron cendr du pommier En parall le de ces essais de pr parations phytosanitaires de nombreuses tudes ont concern la lutte biologique classique ou la protection m canique Certaines de ces m thodes s av rent tr s ef ficaces ainsi le dispositif de filet Alt Carpo labor par le GRAB avec la Chambre d Agriculture de Vaucluse a montr une bonne protection contre le carpocapse du pommier Romet et Severac 2008 Cependant des limites existent ces solutions directes Ainsi cer tains pathog nes comme le mildiou de la laitue Bremia lac tucae ne peuvent tre contr l s de mani re satisfaisante gr ce aux produits Plus de quize produits avec des modes d action diff rents produits min raux stimulateurs des d fenses naturelles SDN an tagonistes ont t test s pendant quatre ans dans des conditions ex p rimentales optimales sans mettre en vidence de protection satisfaisante Lambion 2007 Par ailleurs des contournements ou des r sistances peuvent aussi appara tre avec des produits na turels comme c est le cas avec le virus de la granulose vis vis du carpocapse Sauphanor 2006 Enfin le faible int r t des firmes phytosanitaires pour d velopper des gammes utilisables en bio compte t
9. curbitac e au printemps melon ou concombre dans le but d acc l rer l apparition des probl mes de fatigue de sol Lautre tunnel bio T4 re oit une rotation de cultures d esp ces diff rentes sur trois ans laitue melon c leri tomate blette fenouil A partir de 2003 la rota tion d esp ces diff rentes est r duite deux ann es laitue melon fe Texte issu de la publication d Alain Arrufat Civam BIO 66 nouil pinard pour valuer l effet d une rotation plus courte 2004 2005 correspond la 12e saison de culture tous les tunnels ont une m me rotation salade melon Diff rentes strat gies de traite ments de sol en t solarisation engrais verts annuels ou en alter nance sont test s seuls ou combin s sur chaque parcelle tousles ans La solarisation est r a lis e sur une dur e de 60 jours de Dn juillet mi septembre L engrais vert principalement uti lis est le sorgho fourrager sem fin juillet 50 kg ha puis broy deux mois plus tard A partir de l t 2000 d autres engrais verts ont t s in troduits dans le dispositif radis fourrager tag te minuta et moha Le T2 Nord reste en sol nu c est la parcelle t moin sans traitement du sol alors que le T1 Sud est notre r f rence solarisation annuelle Les autres demi tunnels en agriculture conventionnelle re oivent diff rents traitements Ce dispositif d tude sur du long terme permet de confirmer
10. ments par certains v g taux son appauvrissement par d autres l influence des syst mes radiculaires sur la structure du sol l impact d une culture sur l activit biologique souterraine sur les maladies potentielles ou sur la flore ochentce CA POUR EN SAVOIR g AGRICULTURE NATURELLE R pondre aux nouveaux d fis Par Joseph Pousset Editions Agrid cisions Jobs LEVEN eux facteurs principaux gui D dent le choix des cultures dans les rotations Le pre mier est conomique les r coltes doivent trouver un d bouch les cultures doivent donc tre adap t es la demande en quantit et en qualit Le second est d ordre agronomique et climatique et prend en compte les contraintes p doclimatiques potentialit s des sols climat et fen tres d interven tion culturales iser une production agri le suffisante r guli re de onne qualit et durable La conception d une rotation doit imp rativement chercher e maintenir ou augmenter la fer tilit de la terre e g rer les adventices e tablir la meilleure neutralisa tion possible des maladies et des ravageurs Il est galement essentiel de pren dre en compte dans la conception des syst mes des facteurs tels que l organisation du travail tout au long de l ann e les relations entre les cul tures successives ou associ es dues par exemple des ph nom nes d al l lopathie l int r t des fourrages de d pannage
11. Va terre est notre m ien les y 10 11 octobre qooy Guichen en Ille et Vilaine Plus d information www salonbio fr D Roy Agrobio 35 D ROY Agrobio 35 M lange c r alier 1ou2ans betterave Se Prairie 4i5 ans petite ensileuse z ro p turage Initialement je consid rais le z ro p turage comme une aberration en terme de consommation nergique eten charge de travail mais l ann e 2007 tr s s chante m a fait revenir l vidence o D sormais Paul en fourrage r guli rement en vert par obligation car la charge de travail est importante Mais cette technique permet de mieux g rer la ration des laiti res En 2008 le niveau de pro duction a atteint 6500 litres par vache Cette ann e avecunesaison d herbe propice la moyenne devrait approcher les 7 000 litres par vache sans aucun achat ext rieur Le z ro p turage permet de proposer de l herbe de qualit mais le p turage reste toujours la priorit absolue quilibre de la ration d fi manent La ration hivernale est diversifi e avec de l ensilage de ma s et d herbe 30 40 du foin de la betterave et un m lange c r alier quatre cinq kilos Pour l agriculteur la betterave est un aliment d excel lente qualit et le seul aliment frais disponible sur cette p riode Mais les difficult s rencontr es dans la maitrise technique de cette culture compromettent malheureusement son avenir sur l exploit
12. agriculteurs Cependant la valorisation de ces cultures reste le principal frein leur mise en place Dans les r gions qui poss dent ces types de rotations diff rents modes de va lorisation de la production fourrag re sont observ s e Lorsqu il s agit de r gions d le vage Normandie Limousin Auvergne Franche Comt Alsace la pr sence d ateliers d levage proximit ou sur l ex ploitation permet de valoriser les cultures fourrag res en foin e Lorsque les r gions poss dent un autre d bouch comme par exemple des usines de d shydra tation proximit celui ci est mis profit c est le cas des r gions Champagne Ardenne Bourgogne Centre et Ile de France o ces usines valorisent les coupes de lu zerne biologique e Lorsqu il n existe pas de mode de valorisation hors de la parcelle les agriculteurs implantent la luzerne la broient Alors elle est mise en place uniquement pour ses int r ts agronomiques Dans ce cas plus qu ailleurs les calculs cono miques de rentabilit conomique sont mener sur l ensemble de la rotation et non uniquement sur les cultures de vente Ces rotations sont g n ralement assez longues avec une dur e su p rieure sept ans et pouvant aller jusqu douze ans Les l gumineuses cultures four rag res ou l gumineuses annuelles y sont g n ralement tr s pr sentes au minimum 33 Les associa tions c r ali res essentielle
13. calcium PVPP lysozyme charges priv s r sines changeuses d ions En attente d tre introduit dans le Acide malique acide lactique r glement vin europ en SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 k Recherche Viticulture Proposition d Orwine sur le SO m Scenario 1 xinterdiction du SO Cette option qui n est compatible ni avec le d veloppement de la fili re des vins biologiques ni avec la production de vins de qualit tous les ans et dans toutes les r gions n a pas t retenue m Scenario 2 xpas de limitation des doses de SO en vini fication biologique m mes limites que pour les vins conventionnels Cette option est principalement d fen due par l Allemagne et l Autriche m Scenario 3 xune limitation significative par rapport aux vins conventionnels mais permettant la production dura ble de vins biologiques de qualit Les italiens sont d accord pour une r duction allant jusqu toc alors que les Suisses les Espagnols et les Fran ais d fendent une r duction de qo 3oc par rapport aux limites actuelles fix es par le r glement vin sur les techniques m Techniques autoris es par le r glement AB CE 479 2008 et ayant t plut t n gativement valu es dans le programme Orwine osmose inverse sur mo ts vaporation des mo ts cryo concentration des mo ts et des vins m Techniques non autoris es par le r glement AB CE 479 2008 et ayant t plu
14. co teux et rares L accroissement actuel des conver sions de fermes sp cialis es dans les plaines c r ali res rend encore plus cruciale la question de l vo lution de la fertilit des sols dans ces syst mes Cet aspect important pour le d veloppement de l AB est pris en compte par des acteurs du d veloppement et de la recherche en AB qui ont constitu le r seau RotAB rassemblant cinq disposi tifs exp rimentaux en grandes cultures biologiques sans levage Cinq dispositifs collaborent Le programme RotAB d but en 2008 est pilot par Trap et r unit 8 ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 douze partenaires ARVALIS INSTITUT DU V G TAL INRA Chambres d Agriculture Groupements profes sionnels d agriculteurs biologiques Ce projet de trois ans qui re oit l ap pui du Cas Dap du Minist re de l Agriculture vise concevoir des rotations et assolements durables en syst mes c r aliers biologiques sans levage Il s appuie notamment sur un r seau de cinq exp rimen tations testant des syst mes sur le plan agronomique conomique et environnemental Ces dispositifs exp rimentaux ont t mis en place pour r pondre la demande des producteurs sp cia lis s Si chacun de ces dispositifs est ancr r gionalement adaptation au contexte p doclimatique local et int gration conomique leur mise en r seau leur conf re une por t e plus g n rale Ces dispositifs ont t
15. cycle de d veloppement des agents pathog nes qui sont en g n ral fa voris es par la succession des cultures sensibles ou leur retour fr quent dans la rotation Certaines plantes comme les cru cif res ou brassicac es mais aussi les alliac es ont d velopp des m canismes de d fense vis vis des bioagresseurs Elles produisent des substances qui sont toxiques pour les agents pathog nes ou au moins inhibent leur d veloppement Ainsi pour les crucif res la d gradation z ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 cellulaire suite une agression pa rasitaire ou un broyage m canique des plantes permet la mise en contact des glucosinolates avec l en zyme myrosinase L hydrolyse qui s en suit produit des isothiocya nates qui sont des compos s soufr s toxiques En outre l incor poration de cette mati re organique fra che induit aussi des modifica tions sur la vie microbienne du sol On parle de biofumigation Celle ci peut d ailleurs tre compl t e par un b chage du sol qui en accen tue les effets en les combinant une solarisation m me si celle ci est de courte dur e Ce processus est connu depuis longtemps mais son utilisation pratique ne s est pas encore d ve lopp e en France Il convient de s lectionner les vari t s les plus adapt es en fonction des isothio cyantes produits et de mettre au point les itin raires techniques la qualit du broyage et de l enfoui
16. des r sultats des actions de recherche Fichiers imprimables en haute d fi nition disponibles aupr s de C line Cresson charg e de mission AB l ACTA celine cresson acta asso fr uatre nouveaux types de laitues seront class s en Hors D rogation pour des semences non trait es dans un d lai qui sera fix prochaine ment D s pr sent il est n ces saire d expliquer le motif de la demande de mani re d taill e pour les laitues batavia vertes d abri les laitues beurres d abri les laitues feuilles de ch ne d abri rouges et vertes Les vari t s de ma s sont nouveau concern es La liste Hors D rogation ce jour Cardon C leri rave l exception des semences enrob es ou pr ger m es Chicor e scarole de plein champ Concombre type hollan dais Cornichon lisse ou pineux Endive Chicor e witloof F ve Laitue batavia de plein champ Laitue romaine de plein champ Ma s Persil commun et fris l exception des semences pr ger m es Poireau op non hybride Radis rond rouge Attention au classement par type vari tal une demande pour une vari t d un type vari tal class Hors D rogation sera refus e si elle a t obtenue par suite d un enre gistrement effectu dans un type qui n est pas celui de la vari t POUR EN SAVOIR PLUS Plus d infos sur www semences biolo giques org 14 VitaliS Semences Biologiques 23 rte de la Gravelle 4
17. du programme de re cherche ilest galement pr vu que cette base alimente l outil d valua tion multicrit re d velopp dans un autre volet du projet adapta tion de Masc l AB que ce soit avec les r sultats des cinq dispositifs ex p rimentaux des suivis de fermes en AB ou des r sultats d exp rimen tations annuelles en AB Partage des m thodologies Les partenaires du projet RotAB disposent d un savoir faire dans la conception et le suivi d exp ri mentations l chelle du syst me de culture Alors que de plus en plus de sites exp rimentaux se convertissent l AB domaines INRA fermes de lyc es agricoles les approches m thodologiques d velopp es dans les cinq dispo sitifs exp rimentaux du projet RotAB constituent une excellente base de connaissances pour ac compagner les sites en conversion pour aider la conception des ro tations et syst mes mettre en place pour faciliter l laboration N goce amp Courtage de produits biologiques Jean Paul PASQUIER Le march des c r ales biologiques en direct propose aux Eleveurs Vrac ou big bag Tourteaux de soja colza tournesol Luzerne d shydrat e C r ales amp prot agineux Producteurs de c r ales Info des cours Cotation amp valorisation des productions au jour le jour La Guillauderie F 86240 ITEUIL T l 05 49 41 93 94 Fax 05 49 00 28 86 P 06 12 33 79 93 e mail jpp arcour86 fr SEPTE
18. glement g n ral sur les vins Suite aux discussions men es sur ce th me dans le cadre du pro gramme et en s appuyant sur les donn es obtenues au cours du programme trois scenarii sont propos s voir encadr Les limitations exprim es en pour centage par rapport la limitation actuelle du r glement vin sont pr sent es dans le tableau 2 Dans le cadre du programme une enqu te sur les caract ristiques des vins biologiques des vins europ ens et notamment les taux de sulfites a t men e par l Universit d Udine Elle sugg re que la quasi totalit des chantillons essentiel lement des vins blanc et rouges secs respectent d j une r duc tion de 20 voire de 30 Ces donn es sont corrobor es par les r sultats de l enqu te men e au pr s des producteurs ansi que par l analyse des actuels cahiers des charges priv s En revanche au del de 30 de r duction une partie si gnificative des chantillons se trouve au del de la limite Il est propos que les limtations des doses de SO ne s appliquent pas aux vins sp ciaux e liste n gative des roc d s physiques et ermiques Jusqu pr sent pour la transforma tion des produits biologiques il y avait peu de limitations concernant l usage des techniques exception faite de l ionisation quiestinterdite mais lanouveller glementation R g CE 834 07 ouvre la possibilit de prendre en compte cette possibilit Mimiter l enr
19. le site de l IrAB page RotAB Cesdispositifs mis en r seau permet tront d am liorer les connaissances autour des questions conomiques agronomiques etenvironnementales queposenten particulier lessyst mes de grandes cultures biologiques sans levage mais aussi nous esp rons terme tout syst me de culture en AB Merci Thierry Quirin CA 86 AGROB10 PC Delphine Bouttet Philippe Viaux et Michel Mangin ARVALIS Lo c Prieur CREAB MP Bertrand Chareyron CA 26 pou leur relecture attentive Dossier Rotations Maraichage La rotation culturale pour diminuer les probl mes telluriques GRAB Les deux premiers articles illustrent l importance des rotations pour limiter les probl mes sanitaires H l ne V die du GRAB d Avignon montre que la rotation en mara chage peut limiter les n matodes galles L exp rimentation biophyto men e par Alain Arrufat est aussi une tr s bonne illustration de l impact des rotations sur l apparition des probl mes sanitaires notamment telluriques Si l on consid re que l interculture avec la pratique des engrais verts fait partie int grante de la rotation m me si ce ne sont pas des cultures commerciales nous pouvons aborder le th me de la biod sinfection Ainsi C line Janvier du Cl pr sente le projet Prabiotel qui illustre l int r t potentiel de la moutarde brune Exemple des n ma todes galles GRAB H l n
20. limitation de l inoculum itin raires techniques choix vari taux et d implantation couverture SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 effectu par les ing nieurs d exp rimentations et les agriculteurs biologiques administrateurs de la structure partir des besoins rele v s aupr s des agriculteurs et des conseillers techniques sur le terrain eten fonction des moyens disponi bles ou obtenus aupr s des financeurs publics Le GRAB a d velopp une grille d ana lyse appliqu es ses neuf derni res ann es d exp rimentations pour les hi rarchiser par niveau les situer vis vis du principe d approche globale des syst mes pr conis e par l Agriculture Biologique et pour dis poser d un outil simple de pilotage des futures exp rimentations en fonction des niveaux que l on cherche privil gier e approche multi eaux de la gestion des D agresseurs Plusieurs approches multiniveaux existantes ont inspir la d marche Hill Gliessman La plus sch ma tique et visuelle est propos e par le FiBL qui pr sente les diff rentes mesures directes et indirectes La forme pyramidale indique que plus les strat gies sont indirectes plus les possibilit s sont nom breuses et diversifi es GRAB Recherche Fruits et l gumes esures de protection emples d exp rimenta n au GRAB Les travaux du GRAB ont mis en vi dence depuis trente ans l efficacit de nombreux produits naturels
21. mais galement les techniques m quel niveau r glementer xeurope tat r gion Lors des discussions et des consultations un consensus en faveur d une r glementation europ enne commune pas d adaptation r gionale et ou nationale s est d gag e Les chartes et des standards priv s plus stricts que le r glement europ en pourront n anmoins continuer exister Tableau 1 Evaluation des additifs et auxiliaires technologiques Evaluation positive Au moins une valuation n gative D j autoris s Levure bact riesq enzymes acide ascorbique SO gazeux g latine meta bisulfite de par le r glement europ en AB alginates de potassium gomme arabique colle de potassium3 cas ine3 ovalbumine3 lactalbu poisson tartrate de potassium bicarbonate de mine3 cas inates de potassium3 potassium carbonate de calcium acide tartrique acide citrique bentonite charbons CO argon azote diatomite perlite cellulose tannins caramel Non autoris s par le r glement europ en Thiamine sulfate de cuivre phosphate di ammo Sulfate d ammonium sulfite di ammonique3 AB mais autoris s dans la plupart des nique corces de levures acide m tatartrique cahiers des charges priv s Autoris s ni par le r glement europ en Tartrate de calcium prot ines de plantes manno Acide sorbique ferrocyanide de potassium AB ni dans la plupart des cahiers des prot ines copeaux r sine de pin d Alep DMDC phytate de
22. soja bl triti peautre 4 25 25 25 25 Nord Pas de Calais l g triti f veroleP bl seigle 5 40 20 20 40 Abr viations luz luzerne cerpro association c r ale prot agineux P printemps H hiver triti triticale l g l gume plein champ SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 i changeant avec les acteurs locaux conseillers agricoles animateurs voire en interrogeant directement quelques agriculteurs ou en valo risant les r sultats de r seaux de fermes de r f rence Afin de classer les pratiques une typologie binaire est clairement ressortie La gestion du syst me de culture est en effet avant tout d pendante de la pr sence ou l ab sence de cultures fourrag res pluriannuelles dans la succession des cultures On distingue ainsiles rotations avec insertion de cul tures fourrag res pluriannuelles et les rotations sans t te de cul En analysant plus finement les r sultats on peut ensuite discriminer les rotations selon le mode de ges tion de l interculture li la strat gie suivie par l agriculteur soit le tra vail du sol est pr f r pour puiser la banque de semences d adven tices dans le sol r alisation de faux semis d chaumages soit des cultures interm diaires sont mises en place cas des intercultures longues en particulier Celles ci peuvent tre des l gumineuses vesce f verole pour enrichir le sol en azote ou d a
23. 96 T l 02 41 52 20 00 Fax 02 4 info enzazaden fr www Ed CAHIER TECHNIQUE poulet de chair chn l 500 fiches techniques L ITAB a r f renc 500 fiches techniques r alis es par les acteurs du r seau AB Acc s depuis la page d accueil de www itab asso fr ou lien direct http itab free fr ItabNet Pages Fiches Techniques php Nouveau SUr wWww itab asso fr Fiches culture Cameline Prot agineux actualisation Pois prot agineux F verole T l chargement gratuit Nouveau chez Inter Bio Bretagne Recherche exp rimentation R sultats des actions de Recherche Exp rimentations en AB en Bretagne Les ditions 2009 sont disponibles Inter Bio Bretagne ou directement t l chargeables sur son site Internet rubrique Recherche e Grandes cultures http www inter biobretagne asso fr grandes cultures 2 43 html e levage bovin http www interbio bretagne asso fr elevage 2 45 html e l gumes http www interbiobre tagne asso fr legumes 2 44 html Bio en Bretagne Mode d emploi de la conversion ou de l installation en Bio en Bretagne Toutes les informations indispensa bles r unies et accessibles au plus grand nombre de producteurs et futurs producteurs http www interbiobretagne asso fr producteurs 2 483 html SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 5 Am LR Ce LKE Kur KIK ERT II DALIN EITI MP iA SKIDTI3 z H LAPTE Bineuses doig
24. CTOBRE 2009 Semi combin herse rotative Mai Juin Juill Ao t R colte qe passage de herse trille ou bineuse selon inters rangs stade qo cm Apport de zinc Apparition 1re paire de feuilles Le lin est une culture peu touf fante la ma trise des adventices n y est donc pas vidente En pr ventif une rotation r fl chie et des faux semis seront de bon secours Le labour est efficace et le choix d une vari t plus haute et plus touffante est possible En curatif un hersage doux peut tre utile Le passage de ces outils alt re un peu la culture mais les plantes se redressent ensuite rapidement Deux passages de herse trille peu vent tre conseill s adapter suivant l enherbement stade 2 cm 2 5 km h etstade 25 cm 3 5 km h La bineuse est utilisable avec un inter rangs appropri Mais certaines vari t s de lin ne compensent pas des inters rangs larges 20 cm Le binage peut tre appr ciable dans les parcelles sales Attention la p riode de semis du lin de printemps est favorable la lev e des rumex Pour limiter les ravages des altises de la lev e au stade cinq centim tres mieux vaut viter les brassicac es et le pois en pr c dent ou en couvert et permettre une lev e rapide Notons que deux produits sont homologu s en AB contre les altises Delfin et le Bacivers Bacillus thuringiensis Les thrips sont craindre par temps sec et chaud du
25. LTURES ET PRAIRIES SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 13 y er geg ri t hs NM En geg Es EN S AN w A p l Fy Ay Kil Ki hi cl e GA A vi SN ab wi Git f KR ug h Lal Ui eu ER fe r Zeg Dossier coordonn par Aude Coulombel ran Les rotations sont primordiales en agriculture biologique Elles sont la base agronomique des syst mes a rotation est une construc tion ordonn e de la succession d esp ces cultiv es sur une m me parcelle Elle a pour objectif d assurer des conditions fa vorables au d veloppement des cultures en favorisant la fertilit du sol et en minimisant le d veloppe ment de bio agresseurs En agriculture biologique le choix des rotations constitue la base agrono mique des syst mes o la pr vention est la r gle Les tech niques que l on peut consid rer de rattrapage utilis es couramment en agriculture conventionnelle pour combler les probl mes li s des ro tations courtes apports d engrais min raux azot s usages de pro duits phytopharmaceutiques de d sherbants chimiques ne sont pas de mise dans les syst mes bio Ceciest particuli rement vrai dans les fermes sans levage qui doivent mettre en place des rotations per mettant de fournir r guli rement l azote n cessaire aux cultures par l int gration judicieuse des plantes fixatrices d azote dans l assole menti mais aussi de ma triser au maximum les adventices en frei nan
26. MBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 i Laetitia Foumi l LA MOTTE VAL D OISE 95 ARVALISilnstitut du V g tal avec l appui de l Ecocentre de Villarceaux CA 77 INRA ITAB GAB Ile de France D but de l essai 2003 Surface 64 ha 8 parcelles Topographie plaine Syst me test Rotation type de 8 ans Luzerne 1 Luzerne 2 Bl Triticale F verole Bl M lange c r ale l gumineuse Bl Contact xDelphine Bouttet ARVALIS ARCHIGNY VIENNE 86 Chambre d Agriculture de la Vienne Agrobio Poitou Charentes GAB de la Vienne D but de l essai 2006 Surface 14 ha 11 parcelles Topographie plaine Syst mes test s Succession culturale type du d partement Tr fle violet pendant 18 mois sem sous couvert de tournesol bl triticale ma s f verole bl Succession culturale conomique 7 8 ans Maximum de cultures de vente Bl Soja Ma s Colza Prot agineux Rotation courte Soja Bl Ma s Contact xThierry Quirin CA 86 Agrobio PC des protocoles exp rimentaux En particulier l tude de l volution de la fertilit des sols est une ques tion essentielle surtout dans ces syst mes de culture sans levage Ces exp rimentations innovantes sans r p tition ni t moin car l chelle du syst me impliquent im p rativement de caract riser tr s pr cis ment le sol en d but d essai l aide de mesures et d marche
27. RE 2009 BERGERAC Journ es Techniques Viticulture Biologique Organis es avec Agrobio P rigord 8 9 D CEMBRE 2009 PARIS Journ es Techniques Fruits amp L gumes Biologiques Organis es avec le GRAB d Avignon le GAB Ile de France et la Chambre d Agriculture MARS 2010 JURA Journ es Techniques Elevage Biologique Th me S lection animale ITA nettur FREAMAUR nu wu Agriculture Biologi ique 2 Coen d ER ek SE t Eu e W onto et inscription lt sur www itab asso fr
28. _janvier_2009 Paul Thebault produit son quota en autonomie alimentaire Iar Davia Roy Technicien AGROBIO 35 Install Betton proximit imm diate de l agglom ration Rennaise dans une boucle du canal d llle et Rance Paul Thebault exploite seul soixante hectares de terre avec un quoia laitier de 217000 litres en AB Sur des terres parfois humides et avec une structure morcel e il atteint sa priorit produire le quota en autonomie alimentaire Mais concilier objectifs de production quilibre des rations contraintes structurelles et autonomie n est pas un exercice toujours aussi simple emesuis install en 1992 la suite de mes parents sur 32 hectares de terre et 210000 litres de lait livr s une lai terie En 1997 le niveau d table tait 9500 litres avec un syst me ma s soja puis farine animale pour dimi nuer les co ts l pisode de la vache folle a t pour moi un trauma tisme se souvient Paul Thebault ESB Dioxine Il a rapidement perdu toute sa confiance dans le syst me Pour moi l agriculture biologique et l autonomie sont de venues une vidence explique t il Seulement avec une surface aussi limit e techniquement cela n tait pas envisageable Mais les onze hec tares qu un voisin lui propose en D ROY Agrobio 35 1999 lui permettent de franchir ce cap La conversion d marre avec la reprise des terres En deux ans j ai boulevers le sy
29. ation Comme le souligne PaulThebault l ann e prochaine je n implante rai pas de betterave la gestion des adventices et la propret du solapr s la culture sont trop probl matiques Je risque de le regretter l hiver sui vant car un ou deux hectares de mais suppl mentaires n auront pas la qualit exceptionnelle de la bet terave durant l hiver o Dans ce syst me base d herbe les pro bl mes viennent aussi de l exc s d azote soluble au printemps et l automne Les m langes c r aliers peuvent tre un compl ment mais cela reste tr s al atoire suivant les SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 Fermoscopie M lange c r alier Betterave Jha ha Prairie naturelle gt 10 ha Ma s Ke ensilage 5 ha Prairie temporaire 37 ha ann es En 2008 par exemple le m lange r colt tait compos de 70 de f verole L quilibre des ra tions durant ces p riodes est donc loin d tre simple je compose sur tout avec le foin que je distribue en jonction de la qualit des bouses et du lait dans le tank explique Paul Aucune p nalit pour les cellules aucun traitement antibiotique en 2008 et 2009 les frais v t rinaires se limitent quelques interven tions pour des accidents Pour Paul voici des indicateurs fiables qui va luent bien sa conduite Les achats de l exploitation se limitent une trentaine de tonnes de carbonate humide et soixantes tonnes d
30. cend alors 4500litres par vache obligeant l agri culteur augmenter sensiblement le nombre d animaux Le troupeau atteint plus de cinquante vaches avec bien s r plus de g nisses et sur tout du travail dans des conditions souvent plus difficiles la stabulation n tant pas extensible L assolement est maintenant stabilis sur cinq six hectares de ma s rendement moyen 11 12 tMS ha un hectare de betterave et septhectares de m Fermoscopie D ROY Agrobio 35 CALENDRIER FOURRAGER Quantit de MS kg H Herbe M Ensilage Herbe Foin lange c r alier 40 45 q ha en moyenne Les rotations ont aussi volu La conduite des prairies est aujourd hui bas e sur des retourne ments plus rapides quatre cinq ans Faire durer les prairies de six huit ans n tait pas pr judiciable mais compliquait la gestion les ro tations Sur l exploitation le syst me d alimentation a vraiment chang il y a deux ans par l acquisition d une el el et Ensilage Ma s nT fen F Kg E Betterave Depuis 1yy 1 AGROBIO 3t travail au service des agrobiologistes d llle et vilaine pour le d veloppement de l Agriculture Biologique Fort d une quipe de v animateurs sp cialis s AGROBIO 3t soutient les producteurs tant au niveau technique syndicale que sur tous les aspects communication ou d veloppement des fili res de production AGROBIO a organis le salon des profes sionnels de la bio
31. d un Comit de Suivi du dispositif exp rimental rassemblant acteurs locaux du d veloppement agricole et agriculteurs biologiques voisins favorise une meilleure construction etune valorisation accrue des exp rimentations Guillaume Buignet Dossier Rotations Le lin est introduit Boigneville pour diversifier les cultures dans la rotation Ir en commun s r sultats La cons quence logique de la mise en r seau des cinq dispositifs est la mise en commun des r sultats de leur suivi Il s agit de compiler et valoriser de mani re transver sale les r sultats obtenus sur les diff rents sites Pour cela il est n cessaire de consti tuer une base de donn es capitalisant les r sultats des cinq dispositifs ex p rimentaux au fil des ann es Cette base doit permettre de caract riser les syst mes de culture les perfor mances techniques des couples culture pr c dent la gestion des bio agresseurs et la gestion de la fertilit des sols moyen terme La construction de la base de don n es est actuellement en cours l IsaRA Lyon Elle pourra permettre par exemple la r alisation d tudes sur l volution des stocks de car bone dans des syst mes de grandes cultures sans effluent d levage ou encore d tablir des r f rences tech nico conomiques partir des r sultats capitalis s pendant plu sieurs ann es dans des contextes AR COUR p doclimatiques contrast s Dans le cadre
32. e lt t mg l de sucres r siduels 160 Blanc lt t mg l de sucres r siduels 00 Rouge gt t mg l de sucres r siduels 00 Blanc et ros gt t mg l de sucres r siduels q60 S ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 1q8 11q 168 ISV 168 1SV qo 18q 40 de r duction 50 de r duction y6 80 1q6 10t 1q6 10t 1t6 130 Recherche Fruits et l Exp rimentations en protection des cultures bio Analyser le pass pour mieux piloter l avenir Par Vianney Le Pichon A l heure o tous les acteurs de la Recherche Exp rimentaion fran aise doivent accompagner le d veloppement de la bio il est important qu il dispose d outil d analyse et de pilotage de leurs actions Fort de ses trente ann es d exp rience le Groupement de recherche en AB Gras propose une approche multiniveaux elon les principes de l agri culture biologique la gestion des bio agresseurs repose sur une approche globale combi nant des m thodes respectueuses de l environnement Le r glement bio europ en indique clairement que l utilisation de produits phy tosanitaires ne peut intervenir qu en cas de danger imm diat me na ant la culture Cependant la n cessit cono mique pour les producteurs biologiques de trouver des solu tions de protection rapidement op rationnelles peut conduire les exp rimentateurs privil gier la recherche de mesures de protec tion directe Mais les limites de cette approche sont reconnues
33. e paille par an Ici pas d conomie de paille pour viter la gestion de lisier l aire d exercice est paill e et racl e tous les deux jours Par contre Paul Thebault a repris la dis tribution des min raux pour les laiti res Supprim s pendant quelques temps il estime au jourd hui que cela repr sentait des petites conomies Le min ral et le sel sont maintenant distribu s toute l ann e Eine limite au syst me Sur le papier les objectifs semblent atteints le quota est produit en au tonomie Mais les charges de travail pour y parvenir sont extr mement importantes Une partie du travail des terres est d l gu e la CUMA Paul a fait le choix de limiter les in vestissements dans le mat riel au strict minimum L acquisition d une auto chargeuse pourrait faire gagner un peu de temps En r a lit pour Paul la vraie solution viendrait d une association en GAEC pour partager r ellement le travail et pouvoir prendre des cong s Mais cela passera forcement par des moyens de production suppl men taires ou de la valorisation d produits a Trois v nements ITAB a ne pas manquer Les journ es techniques Itas sont des rencontres annuelles de deux jours entre producteurs chercheurs techniciens et professionnels de l aval Elles proposent des conf rences des ateliers et des visites de fermes ax s sur des techniques innovantes en AB Programmes sur www itab asso fr 25 26 NOVEMB
34. e pluriannuelle sont plus courtes en moyenne de 3 5 ans et se retrou vent sur des sols potentiels de production moyens lev s Elles sont g n ralement sp cialis es dans des cultures r mun ratrices telles que le bl les l gumineuses graines soja f verole pois et galement les cultures l gumi res de plein champ pomme de terre betterave rouge 1 Ces syst mes de cultures sont ca ract ris s par des besoins importants en azote n cessitant des apports de mati res fertili santes composts ou engrais organiques g n ralement co teux Au del de l chelle de l exploitation des transferts de ma ti res organiques entre fermes peuvent avoir lieu change avec du fumier ou du compost afin de restituer la mati re organique ex port e voir t moignage en encadr De plus en plus la r flexion se tourne vers des semis d engrais vert l gumineuses pen dant les intercultures pour participer la gestion de la ferti lit du syst me Les l gumineuses fourrag res pluriannuelles ne sont ins r es que lorsque l tat d infes tation de la parcelle par les adventices est jug trop important Dossier Rotations A retenir Ce tour de France des rotations utilis es en grandes cul tures biologiques confirme que les agriculteurs ont deux soucis agronomiques majeurs l alimentation azot e des plantes et le contr le des adventices Le premier point est ma tris en in
35. e ANR AUS ARR Ce mn commandesitab interconnexion fr www itab asso fr LEUR a E ee Alter Agri revue bimestrielle de l ITAB enti rement consacr e l agriculture biologique Actus Du c t de l iraB et du r seau Ferme des Bordes Un site exp rimental en levage O bovin viande bi Prairie multi esp ces base de gramin es luzerne et tr fle violet POUR EN SAVOIR La ferme des Bordes est un Centre tech nique sp cialis de l ITas Retrouvez une page d di e cette adresse www itab asso fr reseaux bordes php CONTACT Pascale Pelletier 02 54 36 21 68 site exp rimental d ARVALIS INSTITUT DU V G TAL et de l OIER des Bordes Il est situ Jeu les Bois dans l Indre une trentaine de kilom tres au Sud de Ch teauroux sols limono sableux battants 760 mm par an et s che resse marqu e en t Il regroupe deux syst mes d levage bovin allaitant men s strictement s par ment l un en conventionnel l au tre en AB Cette pr sentation ne concerne que l levage biologique ferme des Bordes est un estion des prairies roduire le plus de kilos e viande possible iquement l herbe En 1998 la d cision de rechercher l autonomie totale et de certifier une partie de la ferme exp rimentale en AB a t prise et une Commission AB cr e Un tiers de la SAU soit 54 hectares ont t convertis et trois hectares ont t ajout s en 2006 Deux objectif
36. e V die GRAB En mara chage biologique le re cours des plantes non h tes ou mauvais h tes des n matodes galles meloidogyne spp est in dispensable car les moyens de lutte disponibles tourteaux engrais verts n maticides produits donnent des r sultats insuffisants Des travaux sont donc engag s pour am liorer la ma trise des n matodes galles via la gestion des rotations de cultures au GRAB en partenariat avec d autres struc tures Civam bio 66 Inra de Sophia Le recours des vari t s ou porte greffes r sistants est une solution efficace mais les cas de contournement des r sistances disponibles actuellement sont de plus en plus fr quents L tude d but e en 2008 a donc pour objectifs d identifier les cultures mara ch res moins sensibles aux n matodes galles et d valuerl ef fet court et moyen terme de diff rentes plantes de coupure dans les rotations m diterra n ennes Ces cultures sont assez peu nombreuses vue la grande po lyphagie des n matodes galles Les premiers r sultats montrent l int r t potentiel des plantes de la famille des Liliac es de quelques Brassicac es roquette du fenouil de l pinard de la fraise et de la m che Une manipulation r cente confirme que la m che la roquette et l oignon sont nettement moins sensibles ou une salade alors que le persil la coriandre le navet et le chou rave sont sensibles le fenoui
37. e d ve loppement d une faune auxiliaire autochtone Les travaux sont re lativement avanc s au GRAB en arboriculture et ol iculture pour prot ger les vergers contre le car pocapse et la mouche de l olive warlop 2006 En mara chage les travaux consistent favoriser la pr sence de punaises pr datrices mirides et anthocorides qui vont participer au contr le d un grand nombre de ravageurs des cultures mara ch res pucerons acariens thrips aleurodes Les premiers r sultats laissent entrevoir un bon potentiel certaines esp ces k ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 INRA J C Onillon Aleurode comme le souci Calendula offi cinalis ou linule Dittrichia viscosa h bergent naturellement ces auxiliaires Cependant pour ce type d essai les m thodologies sont compli qu es mettre en uvre car un dispositif classique r p titions micro parcelles statistiques est impossible envisager tant don n e la lourdeur des identifications les chelles de travail reproduc tibilit dans le temps influence du paysage et les connais sances n cessaires entomologie botanique Pour limiter le recours des me sures de Protection ou de Gestion il convient de r fl chir d s la conception de l itin raire technique ou de l assolement leur impact sur la protection des cultures Ainsi l implantation d un verger le choix de la vari t la plus adapt e aux co
38. e pouvoir disposer de fumiers bio la valeur fertilisante int ressante De son c t mon voisin dispose d une paille bio disponible localement Depuis deux ans un autre change est r alis avec Daniel Cottineau un leveur laitier d une commune proche qui manque aussi de paille Il en re oit une dizaine de tonnes par an de Gr goire Gabillard qui en change r cup re entre 100 et 120 t an de fumier de bovin A la demande du c r alier leveur s pare le fumier issu de ces pailles Je tiens absolument r cup rer uniquement le fumier issu de mes pailles pour viter tout risque d introduire des graines d adventices ext rieures dans mes parcelles justifie le c r alier 8 ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ITAB Dossier Rotations es cultures fourrag res plu annuelles sont tr s appr i es dans la rotation mais as toujours bien valoris es Les cultures fourrag res plurian nuelles prairies luzerne tr fle violet implant es en t te de ro tation am nent de nombreux avantages agronomiques qui leur conf rent un r le important dans les rotations e Elles sont dot es d un syst me racinaire tendu et d un couvert v g tal dense produisant une quantit de mati re organique tant a rienne que dans le sol L apport de mati re organique am liore la structure du sol ainsi que l absorption de l eau et favo rise l activit microbienne De plus elles permettent de prot
39. e recherche et de d veloppement consacr es l AB en France constitue bien un handicap pour le d veloppement de l agriculture biologique coordinations partielles doublons insuffisante valorisation collective du travail de hi rarchisation des questions r alis par l TTAB trop faible investissement sur des fili res ou des questions majeures Le CSAB dans ses avis met non seulement le doigt sur les forces et faiblesses des projets qui lui sont soumis mais incite galement une meilleure coordination et une prise en compte plus syst matique des acquis des travaux ant rieurs Les recherches r alis es l tranger semblent en particulier mal connues et mal valoris es Dans la perspective de mieux cibler les travaux conduits en France et viter de reconduire des recherches sur des domaines d j explor s le CSAB incite fortement les structures de R amp D renforcer les contacts avec leurs homologues trangers Les responsables de ces structures sont invit s venir dialoguer avec le CSAB sur les avis qu il met et les propositions d am lioration qu il fait Je suis convaincu que la mise en place de ce Conseil Scientifique de l AB est vraiment une bonne id e C est pour cela que j en ai accept la pr sidence avec l ambition de contribuer faire progresser la recherche l innovation et le d veloppement en Agriculture Biologique Jean Marc Meynard Pr sident du CSAB 1 DGER Direction G n rale de l Ense
40. enu de la taille r duite du march concern et des co ts in compressibles d homologation est une limite suppl mentaire ce type d essais esures de gestion exem es d exp rimentation au B Le GRAB a montr que des mesures indirectes parfois combin es entre elles apportaient une pro tection satisfaisante Ainsi durant la saison hivernale la tavelure se conserve principalement dans les vergers sur les feuilles mortes au sol et celles ci constituent la source de l inoculum primaire res ponsable des contaminations au printemps suivant La destruction de ce mat riel v g tal appara t en toute logique comme une des cl s de la r ussite de la protection contre la tavelure Pour tester cette hypoth se un essai dans un ver ger biologique de la Dr me a t r alis pendant deux ann es sur la vari t de pomme Smoothee L objectif de l tude tait d valuer l influence combin e du retrait des feuilles situ es sur l inter rang et de l enfouissement par buttage des feuilles laiss es sur le rang sur la r duction de l inoculum pri maire et le d veloppement des pid mies de tavelure Gomez 2007 Cette m thode prophylac tique a permis une r duction du nombre de taches sur fruits de 74 en 2003 et de 68 en 2004 La biodiversit fonctionnelle est une technique prometteuse qui consiste r introduire de la diver sit v g tale sur l exploitation pour favoriser le maintien et l
41. es ou graines et fruit ITAB Indispensable luzerne Laurent P Charente Maritime Issu d une communication r alis e par Bio S vres et Agrobio Poitou Charentes La conversion des 117 hectares cul tiv s par Laurent a pris fin en 2007 Malgr les faibles rendements il ne regrette rien et est ravi de red couvrir le m tier d agronome Mon assolement n a pour l instant pas beaucoup chang part l in troduction de la luzerne sur les jach res La conduite des cultures par contre est totalement diff rente En 2004 alors que ses terres taient conduites en conventionnel las solement comportait du bl de l orge du tournesol de la f verole du ma s et de l herbe jach re Depuis sa conversion le nombre d esp ces cultiv es est tout de m me pass de cinq huit Il a in troduit des pois des haricots du soja et de la luzerne et a supprim la f verole Je consid re l introduction de la luzerne indispensable en AB pour pouvoir ma triser l enherbement sur les cultures notamment le chardon et la folle avoine La lu zerne permet aussi de restructurer les sols et d apporter de l azote En AB il est autoris de valoriser les luzernes sur jach res foin graines J envisage m me l achat d un petit troupeau ovin solognot pour va loriser ma surface en herbe Mes rotations ne sont pas encore cal es Je pense arr ter le soja l avenir qui me fait une surcharge de travail
42. et s auxiliaires technologiques Aux cours de diff rentes enqu tes et lors des consultations les produc teurs consommateurs et op rateurs du march ont t invit s s expri mer sur l inter t de chaque additifet auxiliaire technologique pour la vi nification biologique Lors des exp rimentations men es en labo ratoire et dans le r seau des caves nt K pilotes un certain nombre d entre Cadre reglementaire g n ral eux ont t test s notamment dans LE m O r glementer l objectif de r duire les apports de Le nouveau r glement europ en de l agriculture biologique EC Re 83s ov et 88y o8 entr en SO Les r sultats de ces diff rentes vigueur en janvier qooy prend en compte les vins Les vins biologiques seront donc r glement s au valuations sont pr sent es dans le sein de ce nouveau r glement AB N anmoins ils devront respecter en premier lieu les pratiques viti tableau 1 vinicoles g n rales pr vues par le r glement vin europ en CE 1sy3 yy m Que r glementer Les futures r gles europ eenes sur la vinification biologique devront respecter les objectifs et prin cipes g n raux de l agricultue biologique tels que d finis par les articles 3 et s du r glement du Conseil 83s qoov D apr s les enqu tes men es au cours du programme une majorit se d gage en faveur d un r glement global sur la vinification biologique incluant les produits oenologiques
43. evAB ee EE EE EE EE EE EE E Les premi res publications sont disponibles chapitre introductif et fiches descriptives sur l innovation en AB a r daction de ces fiches a t coordonn e par Trap res ponsable de l animation de l axe AB amp innovation du RMT D VAB De nombreux membres du r seau structures professionnelles bio Chambres d Agriculture Instituts Techniques Recherche Enseignement ont ainsi colla bor sur la question de AR comme mode de production performant et innovant pour l ensemble de l agri culture E ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 e Le Chapitre introductif d finit l in novation en AB et rappelle les grands principes de l AB e Les Fiches syst mes montrent en quoi des syst mes biologiques sont innovants On y trouve une d clinaison des principes de l AB mettant en avant la notion d ap proche globale pourles principaux syst mes de production vergers vignes l gumes ovins viande grandes cultures bovins lait bovins allaitants porcs et poulets de chair e Les Fiches th matiques propo sent des exemples d une part de m thodes jug es innovantes exem ple s lection participative approche pluridisciplinaire d autre part des techniques pratiques innovantes agronomie et sant des plantes et des animaux T l chargeables sur www devab org Axel action 1 o ils seront mis jour et compl t s au fil du temps et
44. ger le sol contre l rosion La racine pivotante profonde de certaines l gumineuses fourra g res peut p n trer les semelles de labour et atteindre les nutri ments non disponibles aux cultures racines plus superfi cielles Ce syst me racinaire puissant permet galement de fa voriser l a ration du sol e Les l gumineuses fourrag res telles que le tr fle ou la luzerne permettent d accro tre l apport d azote atmosph rique au sein d un syst me de production Par exemple la luzerne fixe d impor tantes quantit s d azote de l air et une fois enfouie le restitue aux cultures suivantes en se d com posant e Les cultures fourrag res contri buent r g n rer la fertilit et agissent en tant qu interruption principale dans la rotation Elles permettent ainsi de casser les cycles biologiques des ravageurs et des maladies Enfin elles per mettent de contr ler les adventices parce qu elles sont g n ralement touffantes en place longtemps mais aussi gr ce des coupes r guli res qui puisent les adventices Un peuplement de lu zerne exploit pendant une p riode de deux ou trois ans voire plus permet de limiter le d velop pement des adventices annuelles mais aussi les vivaces telles que le chardon trois ans de culture sem ble un minimum dans ce cas Ainsi l implantation d une culture fourrag re pluriannuelle dans une rotation est appr ci e et recom mand e par les
45. ichissement Concernant l autorisation de len richissement pour la vinification biologique niles enqu tes men es aupr s des vignerons niles cahiers des charges priv s ne mentionnent qu il doivent tre interdits ou limi t s sauf pour le cahier des charges de Bio Suisse En revanche ils pr cisent qu il doit tre effectu avec des ingr dients biologiques Ceci n est pas un probl me dans les zones o l utilisation du sucre canne ou betterave est autoris mais dans les zones o cet usage est interdit et o seuls les MC mo ts concentr s oules MCR mo ts concentr s rec tifi s sont autoris s la question se pose car l usage des mo ts concen tr s rectifi s est clairement interdit par le r glement Bio europ en en raison de l usage des r sines chan geuses d ions pour obtenir les MCR Bonciusion La mise en place du futur r glement dela vinification biologique ne doit pas faire oublier que pour la vinifi cation comme pour la viticulture la priorit doit tre donn e la pr vention C est dire que toutes les m thodes prophylactiques permet tant d obtenir des raisins d une qualit physiologiques et sana taires optimale devront tre mises en uvre afin de r duire au maximum l utilisation des intrants d Tableau 2 Limitations exprim es en pourcentage par rapport la limitation actuelle du r glement vin Limitation actuelle 20 de r duction 30 de r duction Roug
46. ignement et la Recherche du Minist re de l Alimentation de l Agriculture et de la P che 2 Compte d affectation sp ciale d veloppement agricole et rural Actus Du c t de l iraB et du r seau es 8 et 9 septembre Loriol sur Dr me s est tenue la seconde dition du salon des techniques agricoles alterna tives et bio Tech amp Bio Une cen taine de sp cialistes ont tenu des conf rences ou des d monstra tions de mat riel pour tous les types de productions Les visi teurs majoritairement des agri culteurs taient environ pour la moiti dits conventionnels Pour cette deuxi me dition du salon professionnel de l AB Trap s estlargement investi dans le choix des th mes etintervenants dans la mise en place de p les techniques semences agronomie et mati res organiques et l organisation d une conf rence d bat sur la gestion du parasitisme animal Les techniques essentielles au respect des principes de base de l agriculture biologiques ont ainsi t mises en avant L ITAB pr sentait ses activit s et ses publi Loue rame EC de pesticides a Un sp cialiste Le Phytocontroks amp Labeorgroure d ongbysez Get tattralzrs Confiez vos analyses Mi Tech et Bio 2009 a attir pr s de 9000 visiteurs soit deux fois plus que lors de la 1re dition cations aux c t s de l AcTA T te de r seau desinstituts techniques sur
47. incipalement des mondes de la recherche INRA FIBL CEMAGREF de l enseignement sup rieur et de la R amp D agricole instituts techniques et chambres d agriculture La directrice de l ITAB ainsi que des repr sentants de l ACTA de l APCA et du Minist re sont invit s permanents aux s ances du Conseil La diversit de ses membres et les r gles d ontologiques qu il s est donn es permettent au CSAB de porter des avis distanci s d gag s de toute pression et respectueux de la diversit de Ap Actuellement le CSAB est dans une p riode d ajustements avec le Minist re de l Alimentation de l Agriculture et de la P che pour r gler au mieux ses missions Ses activit s se d finissent et s affinent donc progressivement Par exemple alors que cela ne figurait pas dans ses missions initiales j ai propos et cela a t accept que le CSAB participe l valuation des projets d pos s l appel d offre o Agribio3 lanc par l INRA et destin soutenir le d veloppement des recherches sur l AB l int rieur de cet Institut Cela semble tr s pertinent d une part pour l INRA qui valorise ainsi notre panel de comp tences et d autre part pour le CSAB qui largit sa vision des travaux men s en AB et conforte sa cr dibilit Si son objectif initial est d valuer des programmes et des projets j ai la conviction que le CSAB doit aller au del Nos premi res s ances ont confirm que la dispersion des forces d
48. l et l pinard montrant une sensi bilit interm diaire La proposition de ces esp ces pour remplacer des cultures sensibles telles que la lai tue la courgette le concombre peut se heurter une r ticence de la part des producteurs pour des raisons conomiques et commer ciales La gestion des rotations est pourtant cruciale pour viter que les attaques ne deviennent trop dommageables la p rennit des exploitations EARL du TILLEUL Producteur de PLANTS MARAICHERS PLANTES AROMATIQUES LK n Agriculture Gees ele SC Ak Gr SCT Ai Saba AA el Va Ti NR AN Fun 44 O 240 240 man ert duu cgopeiei um SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 P Dossier Rotations Essai longue dur e Biophyto rotation engrais verts et solarisation Pendant presque vingt ans l essai Biophyto men par le Crvam Bio 66 et la CENTREx Th za 66 en 1993 a permis de mettre en vidence l influence de la solarisation d en grais verts et de rotations de cultures d esp ces diff rentes sur les pathog nes du sol Le site est compos de quatre tun nels de 400 m2 qui forment huit parcelles d essai individualis es en demi tunnels Deux tunnels T1 et T2 sont conduits en culture int gr e et les deux autres T3 et T4 en agriculture biologique Un des tun nels bio T3 ainsi que les deux tunnels int gr s re oivent une ro tation annuelle de deux cultures une laitue en hiver suivie d une cu
49. l in t r t des rotations et de mettre en vidence l action des engrais verts sur les pathog nes du sol deux pratiques qui sont des bases de l agriculture biologique La ca dence d une solarisation tous les 3 ans permet de maintenir un ni veau de mortalit d au Sclerotinia minor inf rieur 3 ce qui est conomiquement acceptable Apr s dix ann es de suivi les r sultats obtenus paraissent suffisamment fiables en ce qui concerne la culture de laitue Le suivi dans le temps de parcelles solaris es a permis d affiner l utili sation pratique de cette technique sans qu aucune limite n gative n apparaisse Dans une rotation comprenant une culture de prin temps une solarisation annuelle mise en place avant le 31 juillet a permis de limiter durablement l im pact des pathog nes et ravageurs du sol des deux cultures de la rota tion Les r sultats concernant l impact sur les n matodes de la culture non h te encadr e par deux solarisations doivent tre v rifi s L interculture un moment important de la rotation exemple de la moutarde brune VR WWW bor C line Janvier Cp Lesintercultures ou p riodes entre deux cultures commerciales sont des p riodes int ressantes pour l utilisation de pratiques am lio rantes Plut t que de laisser les sols nus il est possible de mettre en place d autres cultures Un des in t r ts dans le cas de cultures non h tes est de pouvoir casser le
50. l optimisation des d placements en fonction des di verses parcelles et le corps de ferme specter quelques r gles 1ples L insertion de l gumineuses est n cessaire Elles peuvent tre annuelles comme la f verole les f ves les pois le tr fle incarnat les haricots ou pluriannuelles telles que la luzerne le tr fle violet le sain foin le m lilot Les pluriannuelles sont de bonnes t tes de rotation et pr c dent avantageusement les cul tures exigeantes en azote et souvent salissantes comme le bl le ma s les pommes de terre le colza les poireaux Les annuelles peuvent aussi jouer un r le analogue mais sont moins efficaces Elles aident aussi les cultures moins exigeantes en azote comme l avoine l orge Elles relancent et donc prolongent les rotations ce sont des relais L leveur a g n ralement la chance de pouvoir cultiver des prairies tem poraires qui sont des t tes de rotation id ales Les successions bon rapport su cres cellulose azote comportent galement sauf cas particulier des c r ales qui apportent la cellulose n cessaire soit directement si les pailles sont broy es sur place soit gr ce au fumier produit Attention varier les familles botaniques et alterner plantes sobres et gour mandes en l ments nutritifs r sistantes et vuln rables aux ad ventices Le r le de la t te de rotation est d am liorer la structure du sol de lui redonner si c es
51. limatiques etla valeur alimentaire plus r guli re qu elles offrent Ss prairies multi esp ces n norme chantier Quel type de prairie semer pour la p ture et pour la fauche Quelle composition prairiale est la mieux adapt e comportement sur la dur e des esp ces en m lange La mise en place d essais dans le cadre du premier programme exp rimental 2000 2005 a pu conforter le choix des esp ces semer en m lange C est ainsi que pour la fauche les meilleurs r sultats ont t obtenus avec respectivement 4 5 5 10et5kg ha de dactyle f tuque l v e RGA luzerne et tr fle violet En 2006 un inventaire floristique a t r alis au printemps sur plus de trente parcelles Sur les prairies per manentes on a trouv 15 de l gumineuses spontan es tr fle blanc des pr s minette vesce Dans les prairies temporaires de plus de cinq ans on a trouv 20 de l gumineuses et dans les prai ries temporaires de moins de cinq ans 45 dont beaucoup de tr fle violet et de luzerne induite du p turage pas gaspiller l herbe au ntemps Le chargement est relativement lev avec 1 3 UGB par hectare d herbe La valorisation maximale de l herbe au printemps ainsi qu une saison de p ture la plus longue possible en t et en au tomne sont recherch es gr ce l utilisation de la m thode HERBO Lis et aux mesures de l herbe l herbom tre Particuli rement int ressante po
52. lin ol agineux est un march de niche o l quilibre offre demande est vite d stabilis Il existe des vari t s d hiver et de printemps mais la grande majorit sont des vari t s de printemps Le lin ne demande aucun quipement sp cifique seulement des r glages adapt s Tous les sept ans Il est conseill d implanter un lin ol agineux sur la m me parcelle au minimum tous les six sept ans pour viter la propagation de la fu sariose du lin Le lin est une tr s bonne t te de rotation Le meilleur pr c dent semble tre une c r ale 1 O jours mi septembre mi octobre Densit de semis toog m4 Objectif de peuplement stopl ma R colte mi juillet mi ao t Rendement 10 qo q ha elle m me pr c d e d une prairie temporaire ou d un prot agineux annuel Evitez les pr c dents et les engrais verts de la famille des bras sicac es colza moutarde qui favorisent la pr sence d altises La phac lie ou la vesce sont de bons engrais verts avant l implantation 13t jours mi f vrier mi avril voog ma soo sto pl mq d but ao t mi septembre 8 1t q ha SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 R Le lin peut d velopper des racines plus de 1 5 m tre de profondeur Il pr f re les sols assez profonds et si possible dot s d une bonne r serve hydrique S il supporte re lativement bien le manque d eau et la chaleur il est sensible la s cheresse pendant six semaines de dix j
53. ment c r ale prot agineux se retrou vent dans les rotations de quelques r gions Basse Normandie Haute Normandie Champagne Ardenne Lorraine et Pays de la Loire Elles sont majoritairement valoris es pour l alimentation animale Le bl tendre est syst matiquement pr sent hauteur de 20 40 dans la rotation car c est une culture de vente bien valoris e en agriculture biologique condition d tre de qualit meuni re environ 80 de la production de bl tendre biolo gique est destin e la panification en France Il est souvent implant derri re une culture fourrag re ou une l gumineuse annuelle car il n cessite une alimentation azot e importante Dans certains cas c est la culture de ma s gourmande en azote galement qui suit la culture fourrag re car elle permet une bonne valorisation de son retour nement Ces rotations avec t te de rotation pluriannuelle sont retrouv es dans les r gions o les fen tres clima tiques sont r duites c est dire o le ressuyage lent du sol im plique un travail du sol limit donc moins de d sherbage m canique De plus dans ces r gions l implantation des cul tures peut tre d licate au printemps et l alternance cultures d automne cultures d t n est alors pas toujours respect e Ss rotations sans t te de cul sre pluriannuelle sont g n lement r serv es aux bonnes terres Les rotations sans t te de cultur
54. mps un taux d hygrom trie de l air faible Avancez 6 8 km h dans le sens du semis La barre de coupe de la moissonneuse batteuse doit tre en parfait tat lame bien coupante le rabatteur doit tre lev au maximum pour faciliter le battage de la plante Fermez le contre bat teur r duisez la ventilation etouvrez les grilles Ne cherchez pas ob tenir un grain trop propre pour viter une perte de rendement Le nettoyage du grain n cessite des grilles sp ciales type grille trous longs au dessus et grille trous ronds en dessous Merci Philippe Morin ITL Adrien Pelletier GRAB HN et Silvio Di Leonardo AcroBIo PC pour leur contribution D POUR EN SAVOIR PLUS O E 2 O O LL y Apr s une culture de lin il est envisageable d implanter une c r ale un prot agineux ou une prairie temporaire Graines et tourteaux de lin sont int ressants en alimentation animale car ils sont riches en azote et en acides amin s indispensables m Fiche Gras Haute Normandie Le lin ol agineux de printemps Emmanuel Desilles m Guide de culture du lin ol agineux s p par le SEDARB en ligne sur www bioboursogne fr m R sultats d essais criblage vari tal lin ol agineux GRAB Haute Normandie ITL sur www bio normandie fr PREPARATION DE SOL SURFACE ROULEAUX TASSEURS AVANT PRECICAM encore plus de pr cision ENTRETIEN DES CU
55. n aire entre N et P d une part et N et K d autre part Il faut doser les trois l ments N P et K pour calculer un indice IP et un indice IK On n a pas besoin de conna tre le rendement car c est la teneur en N qui est le d no minateur Cette analyse co te environ 30 HT et peut permettre d importantes conomies SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 K ITAB ITAB vant de se centrer sur les syst mes d levage euro p en une rapide et int ressante synth se a t effectu e par C A Rotz Uspa Agricultural Research Service concernant la production laiti re biologique aux Etats Unis Logiquement selon le point de vue am ricain le crit re de la durabilit n 1 est l conomie Jusqu tr s r cemment l AB tait une tr s bonne opportunit co nomique notamment pour les petites fermes avec un lait pay aux producteurs presque le dou ble du prix du lait conventionnel Mais la demande a ralenti sa pro gression et les supermarch s dis count commencent mettre du lait AB premier prix dans leurs rayons ainsi que du lait conven tionnel sans BST somatropine bovine De plus l augmentation des co ts de production vient cap ter une grande part de la plus value de plus en plus r duite La production de lait AB peut rester conomiquement int ressante pour les producteurs condition de bien g rer la p ture et les achats de concentr s Concernant l aspect environnemen
56. nditions p do climatiques lo cales permet un d veloppement optimal de la plante qui sera de fait plus apte combattre les attaques des bio agresseurs La prise en compte des tol rances ou des r sistances vari tales demeure indispensable notamment pourles cultures p rennes qui restent en place plusieurs dizaines d ann es Une s lection participative de va ri t s de p chers a t mise en place par le GRAB en collaboration avec l ENGRER l INRA de Gotheron et d Avignon gr ce une forte impli cation des producteurs r partis dans diff rentes r gions de France Cette s lection participative a per mis de proposer une large gamme de vari t s conciliant qualit gus tative et r sistances aux principaux bio agresseurs warlop 2006 De m me des observations d abord empiriques sur le terrain compl t es par des essais en station exp rimentale ont permis de met tre en vidence le lien entre la Figure 1 Evolution du co t annuel des exp rimentations par niveau de 2000 2008 Co t des exp rimentations par ann e euros nutrition de la plante et sa sensibi lit aux ravageurs Les essais du GRAB ont montr que le type de sol in fluence le niveau d attaque de puceron sur pommier Libourel 2007 Le choix de la parcelle pour la cr ation du verger s av re donc strat gique d s la conception en outre la couverture v g tale no tamment avec des l gumineuses appara t comme int ressa
57. ns Mogensen efal Aarhus University Danemark s int ressent l autosuffisance en min raux et vi tamines pour les vaches laiti res et indiquent que des adventices dans les prairies plantain chicor e peu vent favoriser une teneur accrue des fourrages en min raux Les mono gastriques ne sont pas en reste Royet e F a 42200 Morlhon Tel 05 65 29 95 88 mentales wrata Fax 06 GS 29 95 59 P ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 et al IFIP France soulignent que l utili sation de m langes fermiers est tout fait possible et conomiquementint ressante pour la production de porcs charcutiers AB mais il faut majorer de 3 les quanti t s distribu es pour couvrirles besoins en acides amin s essentiels Le nombre d levages de porcs AB da nois est relativement faible car le consommateur danois est tr s sensible au prix du porc et il ne trouve pas de dif f rence marquante sur la qualit sensorielle et thique entre porc AB et conventionnel Des essais d utilisation de races locales Danish Black Spotted sont r alis s par Hermensen etal Aarhus University pour produire une viande typ e afin de d marquer le porc AB ap parence go t et ainsi cr er un r el march de niche Les aspects environnementaux de la du rabilit sont souvent abord s via les missions de gaz effet de serre Veysset et Rotz montrent queles syst mes AB met tent autant voire plus de GES par unit
58. nt l objectif est la mise au point d un outil de pr vention des risques sanitaires en levages porcins biologiques se sont r unis fin juin en Su de pour un s minaire de travail Inter Bio Bretagne coordina trice pour la France ainsi que l INRA ont activement contribu aux changes visant la pr para tion de la derni re ann e du pro gramme fin en juin 2010 Le projet est constitu de trois axes de travail Le premier consiste r a liser une synth se internationale des connaissances sur la sant des porcs Bio La France assurera une traduc tion de ce document avant une Contact Stanislas Lubac stanislas lubac interbiobretagne asso fr Commission Interprofessionnelle de Le wg Recherche en Agriculture Biologique ste s tt LKISRKER TEER VM H FF LRU RU RU A Inter Bio Bretagne FER i gia p A HE pai MT a x af 24 144 et ler LT SE Syst me d Analyses des Dangers et de Ma trise des Points Critiques Abonnez vous a Alterar Bulletin d abonnement Alter Agri CELL LL G dE sch Se O SE BC ee Se S SU PUN 4 EN m Abonnement 1 an 6 num ros es sssssssssessesseessesseess m Abonnement 2 ans 12 num ros m Abonnement 1 an tudiant Kee Beie i SEH Sn ea a A T d epnecge cate a gelari velse ee Ch que l ordre de Pio retourner avec eeben de sonne commande UE Interconnexion Alter Agri BP 78 31151 Fenouillet Cedex Code Postal Fax 05 61 37 16 01 Sn
59. nt une viabilit conomique de l exploitation tout en limitant Brands types de rotations prati les impacts environnementaux E l ce H avail Cet article est issu d une action men e en premi re ann e de ce programme qui consistait inventorier les d inventaire n ayant jamais t ef principaux types de rotations pratiqu s dans les r gions fran aises fectu Le Les enqu tes ont t men es l hiver dernier en Tableau 1 Caract risation de quelques rotations R gions Exemples de rotations dur e de culture delarotation deprintemps de cultures bl l gumineuses ann es hors luzerne sarcl es Rotation t te de rotation plurianuelle Lorraine luz luz luz bl cerpro bl triti 7 o 0 28 57 Bourgogne EN e Sek Set luz luz bl H bl P poisP bl H orgeH 7 40 o 33 43 Franche Comt luz luz luz bl triti f veroleP bl peautre ma s 9 33 11 22 44 D Champagne luz luz luz bl poisP Ardenne bl triti cerpro orgeP 9 33 0 22 56 Bourgogne luz luz bl bl soja bl poisP argiles de plaines colza bl tournesol 10 38 20 40 40 Rh ne Alpes vall e luz luz luz bl bl tournesol bl seigle S o i du Rh ne sec tr fle bl bl triticale e Be 17 42 33 m Rotation sans t te de rotation pluriannuelle Rh ne Alpes vall e du Rh ne irrigu e ma s soja bl 3 67 67 33 33 Picardie f veroleP bl triti ma s 4 50 25 25 25 Franche Comt
60. nte gr ce elle les attaques de pucerons sont r duites en sa pr sence et l ensem ble de la gestion de l enherbement sur le rang s en trouve simplifi an des analyses multi eaux de neuf ans d ex rmentations au GRAB Le graphique ci dessous pr sente l volution du co t annuel des ex p rimentations des trois diff rents niveaux Perian meau lt Recherche Fruits et l SUA NEHN wn UE U Les exp rimentations de Protection repr sentaient la majorit des ac tions du GRAB jusqu en 2005 leur nombre est stable jusqu en 2006 20 essais an puis d cro t forte ment depuis 15 en 2008 Les exp rimentations de Gestion se maintiennent autour de cinq ac tions par an et leur budget est plut t en progression Depuis 2000 celles d Agro cosyst me connaissent une progression d ann e en ann e Les niveaux gestion et Agro cosyst me souvent plus complexes imposent davantage de moyens financiers ainsi des essais concernant la bio diversit fonctionnelle Gestion n cessitent plus de ressources car letemps consacr la bibliographie l chantillonnage l identification peut tre tr s important pour le niveau Agro cosyst me les essais multi sites et pluri annuels SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 n cessaires l appr hension du fonctionnement global se r v lent exigeants en moyens humains et financiers J travail foison et Jordonner Les m thodes d appr
61. oche globale n cessitent d tre anticip es tant donn es les ressources suppl mentaires qu elles peuvent exiger que ce soit en terme de temps et donc de financements de connaissances de comp tences et de partenariats chercheur ex p rimentateur agriculteur La recherche de strat gies de pro tections directes ne doit pas pour autant tre n glig e car celles ci peuvent s av rer efficaces et perti nentes lorsque les strat gies pr c dentes ne sont pas suffisantes L quilibre dans la recherche des diff rentes strat gies doit sans doute aussi tre r fl chi l chelle d une fili re ou d une r gion Le pilotage des diff rents niveaux de recherche et d exp rimenta tions para t particuli rement n cessaire aujourd hui avec la venue attendue de nouveaux ac teurs Les pistes de travail sont nombreuses et parfois longues et complexes explorer Il faut aussi les croiser avec les attentes des agriculteurs int ress s en conver sion anciens diversifi s sp cialis s Nous avons donc besoin d un ITAB renforc qui coor donne et veille ce que tous les niveaux de pistes soient explor es Ainsi nous pourrons mieux faire face l ampleur du travail qui nous attend sans perdre de vue notre id al d agriculture bio Di POUR EN SAVOIR PLUS Article originale avec bibliographie paru dans la Revue Innovations Agronomiques http www inra fr ciag revue_innovat ions_agronomiques yolume_4
62. ours avant les premiers bou tons floraux deux semaines apr s la floraison Veillez donc ramas ser les r sidus de la r colte pr c dente qui ralentissent len racinement en profondeur et diminuent la r serve en eau Un pH favorable sera compris entre Det 7 5 Stanilas Lubac Fiche culture E al z K M el La collecte de lin ol agineux biologique s est lev e 76 tonnes pour la campagne 2007 2008 soit une baisse de 62 A titre de comparaison les collectes de tournesol de soja et de colza biologiques sont respectivement de 9000 8450 et 1300 tonnes Source France Agri mer i on V i F Ip d H ih P pa p T v i K J j i LT Ki A WW ns EE SS Za Le L DO LU Er K kb Des besoins en min raux sp cifiques Les l ments min raux doivent tre disponibles d s le semis e Peu exigeant en phosphore et potasse Une fumure de 60 80 unit s en phosphore et potassium est suffi sante en sol normalement pourvu e Potentiellement sensible la verse Attention bien tenir compte des fournitures d azote d j pr sentes dans le sol Les besoins en azote sont de l ordre de 4 5 kilos par quintal Afin d optimiser le poten tiel de la vari t il est conseill d apporter 70 90 unit s d azote par hectare selon les types de sol et le niveau de reliquat azot En exploitation grandes cultures un engrais vert base de l gumi neuses ou
63. ous des objectifs communs de ren tabilit conomique qui imposent aux syst mes des contraintes agro nomiques fortes telles que la limitation de l utilisation des intrants en particulier la non utilisation d engrais de ferme et la limitation de l introduction des cultures four rag res dans la rotation Ces syst mes privil gient donc les cultures de vente haute valeur ajou t e destination de l alimentation humaine bl soja tournesol La fertilisation azot e des cultures est principalement assur e par l intro duction des l gumineuses dans la rotation soit des cultures fourra g res luzerne ou tr fle en limitant au minimum leur dur e dans la ro tation pour des raisons conomiques soit des prot agineux tels que le soja la f verole ou la len tille qui pr sentent l avantage d tre bien valoris s conomiquement Dans certains cas des rotations dites conomiques de type bl soja ou bl soja ma s sont valu es La mise en r seau de ces dispositifs permet aux partenaires de valoriser les r sultats l chelle nationale mais apporte galement des syner gies au niveau m thodologique en termes de suivi et d interpr tation es apports mutuels dans la onception des syst mes La mise en r seau des cinq dispo sitifs exp rimentaux au sein du programme RotAB permet d ana lyser des rotations innovantes test es sur des sites exp rimentaux de longue dur e ind pendants et
64. prend en compte de nombreux param tres pour orga niser au mieux les distributions d aliment les fourrages sont af fect s en fonction de leur qualit et des besoins des animaux Malgr des fourrages r colt s en enrubann s avec beaucoup de l gumineuses et riches en azote les besoins des animaux en prot ines ne sont totalement couverts Mais cela n a pas de cons quences sur la reproduction des m res ni sur la finition des boeufs es analyses pr ventives our une bonne ma trise anitaire Pour les aspects sanitaires et para sitaires des indicateurs sont utilis es via des prises de sang ou des pr l vements de f ces pour la douve les strongles et les paramphistomes chez les animaux de 18 mois Pour limiter l infestation en douve l ac c s est limit aux zones humides l t Une observation r guli re des animaux et la remont e des r sul tats sur les foies de l abattoir permettent d effectuer un bon suivi sanitaire de l ensemble du troupeau Jusqu en 2006 il n y avait eu qu un Indices P et K des prairies Des journ es techniques des publications AFPF et des formations permettent le transfert des techniques labor es la ferme des Bordes vers les agriculteurs biologiques ou conventionnels seul animal trait En 2007 un trai tement contreles strongles digestifs sur le lot des animaux de 18 mois s est av r n cessaire lorisation de tous les les en b ufs
65. res doit tre de 35 quintaux l hectare seuil non at teint depuis deux ans La ferme des Bordes va relancer sa Commission Grandes Cultures pour progresser Elle ne souhaite pas am liorer sa technicit mais s orienter davan tage vers des associations qui mont pas besoin de binage probl me d usage de la herse trille dans un sol trop dur Enfin l autonomie en paille constitue un point d am lio ration envisageable sous deux angles pour la ferme des Bordes change avec des voisins ou recherche d une autonomie compl te Aujourd hui le syst me n cessite l achat d envi ron 80 tonnes par an Gestion de l levage Les 23 vaches limousines v lent tous les ans de janvier mars Le taux de renouvellement est de 28 Un taureau permet la monte naturelle des 23 vaches et l ins mination artificielle est utilis e pour les g nisses de renouvelle ment La croissance des veaux sous la m re au pr se fait sans aucun ap port de concentr s En moyenne sur sept ans le cro t quotidien des veaux est de 1 053 g pour les m les et 963 g pour les femelles pendant cinq mois de mi avril mi sep tembre Les vaches et les veaux sont les animaux dont la couver ture des besoins nutritionnels est prioritaire pour cela il y a une parfaite ad quation entre la p riode de v lage et la pousse de l herbe La production laiti re des vaches est un crit re de r forme La gestion de l alimentation hiver nale
66. rte ou semi directe du Grand Ouest surtout en lien avec le co t de l ali ment qui affaiblit surtout certains leveurs en levage de chair fa voriser l autonomie alimentaire pourrait sans doute aider ces sys t mes Il faudrait donc apporter un suivi plus important au niveau des cultures Un autre facteur n gatif qui nest pas n gligeable est l importance des d g ts caus s par les pr da teurs renard buse et corneille Les taux de mortalit sans cela se raient tr s faibles Une aide adapt e sur la protection des par cours serait approfondir tant donn les investissements relati vement importants pour la mise en place de b timents et de tue rie la ferme Le manque d informations chif fr es et pr cises sur les levages marque une des limites de ce tra vail d tat des lieux Il semble donc pertinent de mettre en place un syst me d enregistrement des pra tiques chez un petit nombre d entre eux afin de pouvoir disposer de r f rences technico conomiques fiables Les v ritables conclusions sur l en semble des syst mes que ce soit en fili re organis e ou en fili re courte seront tir es l chelle na tionale lorsque tous les levage seront enqu t s A Le binage pr cis et efficace Bineuses lames pour l gumes et c r ales SCT BIOTURBO D gr Se e Multifraises Wee ap g da e d SS E D Gap Ca echt RW Wd LN A L bk A d 4 ty L
67. rtie en vente directe e le syst me sp cialis en volailles de chair avec recherche d autonomie e les syst mes non autonomes D une mani re g n rale cette fili re a plus de difficult s se d velopper surtout du fait des co ts d aliment lev s Le syst me semi int gr avec vente directe se porte mieux que les autres le soutien des filiales est sans doute pr sent et la vente directe n est qu une petite partie du chiffre d affaire Les leveurs en production mixte se classent en deux cat gories e les leveurs qui pratiquent un levage avec de multiples produc tions dont la volaille de chair et la poule pondeuse e les leveurs sp cialis s en avi culture sans autre production sur leur exploitation Le premier syst me demande beaucoup de travail mais le r sul tat conomique semble plus int ressant que dans le second cas Les cong s sont cependant plus difficiles prendre Pour l ensemble de ces syst mes plusieurs freins ont t identifi s Actus Du c t de l ra8 et du r seau Projet AVIBIO ee Le projet AviBio port par l ravi et financ par le Caspar vise identifier les freins et leviers au d veloppement de l aviculture biologique L IraB y est responsable de l tat des lieux et de l analyse des dynamiques des fili res au niveau fran ais plus sp cialement sur la fili re courte Un stagiaire vient d tablir un rapport pr sentant l tat des lieux de la fili re cou
68. s sement la p riode optimale de la culture tant des facteurs es sentiels Lint r t de cette pratique est actuellement l tude sous abri et en plein champ dans le cadre du projet Prabiotel r unis sant de nombreux partenaires et pilot par le CTIFL 1 Le projet Prabiotel Moffise des bioagresseurs telluriques par la gestion des syst mes de culture Utilisation de pratiques am liorantes en cultures l gumi res L objectif principal de ce projet est de pouvoir proposer aux producteurs de l gumes des solutions techniques pour une meilleure ma trise des bioagresseurs telluriques II s agit de concevoir et d valuer des successions de pratiques et de savoir g rer l interculture afin de permettre une production de qualit notamment d un point de vue sanitaire Ce projet rassemble l APre Horns Aquitaine le SILEBAN le GR le Copm les Chambres d Agriculture du Vaucluse et des Bouches du Rh ne les Cen d Eygui res et de Sainte Anne et diff rentes quipes INRA Ce projet est financ par la mission DAR du Minist re de l Agriculture et de la P che pour une dur e de 3 ans partir de Janvier 2009 4 T moignages Quelques conseils pour r ussir ses rotations D apr s Joseph Pousset Agriculteur exp rimentate Le bien fond et l efficacit des rotations culturales reposent sur des ph nom nes biologiques tr s complexes les relations enire les plantes l enrichissement du sol en l
69. s classiques et d outils de recherche Avec l appui des partenaires du programme l ITAB travaille la construction d une boite ou tils pour valuer la fertilit des sols et son volution partir d un tat des lieux des mesures et indi cateurs utilis s sur les cinq dispositifs une grille d analyse a t construite pour aider choi sir de fa on pertinente les mesures Gi POUR EN SAVOIR g www itab asso fr Rubrique Programmes de recherche puis RotAB g ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 Dossier Rotations Les cinq dispositifs exp rimentaux BOIGNEVILLE ESSONNE 91 ARVALISilnstitut du V g tal D but de lessai 2007 Surface 4 7 ha 6 parcelles exp rimentales Topographie plateau Syst me test Rotation type de 6 ans Luzerne 1 Luzerne 2 Bl tendre d hiver Tournesol ou sarrasin ou lin avec semis sous couvert de tr fle incarnat au pr alable F verole d hiver Bl tendre d hiver sursem en luzerne Contacts xJeaniFran ois Garnier Emeric Emonet Clotilde Rouillon ARVALIS DUNI RE DR ME 26 AGFEE ARVALIS Institut du V g tal CETIOM FNAMS Chambre d Agriculture de la Dr me D but de l essai 1999 Surface 2 7 ha 5 parcelles exp rimentales Topographie plateau Syst me test Rotation type de 5 ans irrigu e Soja Bl d hiver sous ensemenc de luzerne Luzerne porte graines Colza Ma s grain Con
70. s ont t fix s tre au tonomes au niveau alimentaire et valoriser les animaux en AB Il n y avait au d part aucune l gu mineuses dans les prairies et le domaine tait conduit de mani re tr s extensive Sur les 47 hectares d herbe 21 sont des prairies per manentes et 26 des prairies temporaires Les prairies perma nentes ont t sem es il y a tr s longtemps base de f tuque le g ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ITAB Par Joannie Leroyer IrA8 L levage bovin bio viande tudi la ferme des Bordes est un syst me performant b n ficiant d une autonomie alimentaire Une gestion rigoureuse du p turage au printemps offre au troupeau un bon tat de sant un bon niveau de croissance des animaux et une finition des m les en b ufs Le mod le de ce syst me exp rimental AB s adresse tous les agriculteurs mais requiert un certain niveau de technicit notamment dans la gestion agronomique des prairies v e pure Leur composition a vo lu gr ce la conduite en AB et des travaux d am nagement et d entretien cr ation des foss s fauchage des zones de joncs chau lage p turages tournants apport de compost qui ont permis l appa rition spontan e de l gumineuses notamment de tr fles La ferme des Bordes a fait le choix de ne semer que des prairies multi esp ces pour l adaptation l h t rog n it des parcelles la r sistance auxstress c
71. sept octobre 2009 en Xlter er R SEAU Exp rimentation en levage bio la 4 ppe a Ferme des Bordes 7 m Q L RECHERCHE Recommandations pour une r glementation de la vinification bio FICHE TECHNIQUE Le lin ol agineux FERMOSCOPIE Produire son quota laitier en autonomie alimentaire Reg RAIRALO TRS n 96 juillet ao t 2009 DU COT DE L ITAB ET DU R SEAU nn 4 e Tech amp Bio 9000 visiteurs au salon professionnel de l AB e Ferme des Bordes Un site exp rimental en levage bio Par Joannie Leroyer ITAB et Pascal Pelletier ARVALIS Technique FICHE CULTURE ee een lens 11 e Le lin ol agineux g Par Jean Fran ois Gaum Aude Coulombel ITAB Dossier ROTATIONS 14 Dossier coordonn par Aude Coulombel ITAB GRANDES CULTURES BIOLOGIQUES e Quelles sont les rotations pratiqu es en France 01010010110 15 Par Laurence Fontaine Mathilde Gerber et Aude Coulombel ITAB e Mise en r seau de cinq dispositifs exp rimentaux en grandes cultures biologiques sans levage iiini 18 Par Laetitia Fourri Guillaume Buignet et Laurence Fontaine ITAB MARA CHAGE e Lo rotation culturale pour diminuer les probl mes telluriques Exemple des n matodes galles Par H l ne V die GRAB 21 e Impact de rotations de cultures d esp ces diff rentes sur les patho g nes du sol Par Alain Arrufat CIVAMBIO ge 22 e L interculture un moment impor
72. st me de l ex ploitation le niveau de production des Prim Holsteins est descendu 5000 litres puis 4500 litres La structure de l exploitation n est a priori pas id ale pour le p turage Certes les terres argilo limoneuses du bassin rennais ont un certain po tentiel mais en bordure du canal certaines parcelles sont humides voire inondables Le d marrage au printemps est donc plut t tardif ce qui semble plut t un inconv nient aux yeux de Paul Thebault Mais en contrepartie ces parcelles permet tentune production d herbe en t Pourtant incontestablement la contrainte principale de l exploita tion consiste en sa structure tr s morcel e j ai 21 hectares accessi bles aux vaches dans un rayon d un kilom tre et seulement 70ares o les laiti res ne traversent pas au moins Cr ation d emploi J ai donn l opportunit Gw nol e Gou set est d abord venue en stage sur l exploitation Quand plus tard elle vient pr senter un projet d atelier artisanal de transformation du lait Paul adh re Aujourd hui il dit simplement j ai donn l opportunit En pratique Paul a transform une partie de son quota d origine en quota de vente directe Une partie de son lait est donc vendu Gw nol qui avec un statut d artisan le valorise en yaourts fromages cr mes desserts L atelier de transformation a t mont sur la ferme dans un b timent mis disposition qqooo li
73. stade un centim tre la floraison Pour lut ter contre le pyr thre peut tre efficace an Apr s passage de la herse trille Les lins de printemps ont une cer taine sensibilit au botrytis On trouve galement selon les ann es d autres maladies comme la fusa riose l alternaria la septoriose l o dium Les lins d hiver pr sen tent les m mes maladies mais en plus un champignon Kabatiella Lini est l origine de deux symp t mes la courbure surtout l automne et la brunissure ma turit Pour lutter contre ces maladies des mesures prophylactiques exis tent telles que la rotation des cultures l utilisation de vari t s tol rantes la puret des semences la destruction des d bris des plantes une bonne structure du sol une implantation des graines dans un lit de semence bien ferme et un bon contact terre graine qui permettra une lev e rapide La culture est pr te tre r colt e lorsque 95 des capsules sont brunes et que les graines tintent l int rieur de celles ci suivantles r gions entre fin juillet et fin ao t Les plantes sont quasi s ches les quinze centim tres sup rieurs de la plante sont bruns Les graines doivent avoir GUIDAG WWW CARRE FR PR PARATION DE SOL PROFOND une teneur en eau optimale de 9 Une teneur en eau sup rieure en tra ne des co ts de s chage Pour faciliter la fauche r coltez par beau te
74. t t n gativement valu es dans le programme Orwine r sines changeuses d ions pour la modification du pH des mo ts et des vins techniques extractives spinning cone osmose inverse sur les vins distillation etc ultra et nano filtration des vins sur l enrichissement L enrichissement doit tre fait avec des ingr dients bioi logiques De fa on g n rale les techniques physiques de concen tration sont plut t n gativement valu es osmose inverse vaporation cryo concentration La technique des r sines changeuses d ions doit tre autoris e en AB pour la fabrication des Mo ts Concentr s Rectifi s afin d viter les distorsions de concurrence entre les zones Le principe d imposer des limites pour la vinification bio logique inf rieures celles du r glement vin est soutenu par les pays du sud de l Europe et rejet par ceux du nord itation des doses de SO incipal sujet de discussion S il semble souhaitable que l usage du SO soit limit au minimum in dispensable il est galement reconnu qu il est impossible de produire des vins biologiques de bonne qualit tous les ans et dans toutes les r gions viticoles sans l usage de SO2 Cependant il est clairement possible den r duire l usage La plupart des cahiers des charges priv s de vinification bio logique pr voient des limitations tr s souvent significativement in f rieures celle impos es par le r
75. t leur d veloppement e Ce dossier s appuie en premier lieu sur des travaux r alis s dans le cadre du programme de re cherche RotAB Le premier article analyse un inventaire des rotations pratiqu es en France en grandes cultures biologiques alors que le suivant pr sente la mise en r seau de cinq dispositifs exp rimentaux en grandes cultures biologiques sans levage e Les articles suivants sont consa cr s au mara chage et montrent par des exemples l int r t de rotations pour diminuer les probl mes tel luriques et l importance de la gestion de l interculture Enfin des t moignages cl turent ce dossier 1 L assolement est la r partition des cultures sur les toutes les parcelles de la ferme un moment donn c est une vision de l ensemble des rotations pratiqu sur une ferme L tude de l assolement permet par exemple de calculer le pourcentage des surfaces d une ferme occup es par les l gumineuses chaque ann e 14 ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 Grandes cultures biologiques Quelles sont les rotations pratiqu es en France Laurence Fontaine Mathilde Gerber et Aude Coulombel 1748 Dans le cadre du programme de recherche RotAB voir encart un inventaire des rotations pratiqu es en syst mes de grandes cultures conduits en agriculture biologique a t men En France selon les r gions les rotations sont tr s diverses Toutefois deux grands types sont rencontr s les rota
76. t utile une bonne fertilit et de contrecarrer les adventices devenues trop en vahissantes Une jach re peut jouer un r le agronomique tr s utile si elle est SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 ALTER AGRI n 97 R bien conduite Dans les syst mes sans levage elle peut jouer au moins partiellement le r le r g n rateur permis par les prairies temporaires lutte contre les ad ventices effet sur la structure du sol enrichissement en azote Il convient de la placer au bon mo ment dans la rotation d y cultiver des l gumineuses d y arracher ra cines et rhizomes des pluriannuelles d y pratiquer le d stockage des graines d adventices Chaque si tuation peut finalement amener choisir une conduite de la jach re tr s variable bien entendu apr s tude du rapport co t de produc tion rentabilit En mara chage suivre une rota tion pr cise est tr s d licat du fait du grand nombre d esp ces que comporte l assolement C est ga lement moins n cessaire qu en grandes cultures car la lutte contre les adventices et le maintien de la fertilit des sols sont d j partiel lement assur s par la fr quence des sarclages et des fumures or ganiques souvent importantes Cependant il est facile et utile de faire se succ der judicieusement des groupes de cultures mara ch res constitu s partir de quelques crit res famille bota nique caract re sobre ou gourmand production de racines feuill
77. tacts xBertrand Chareyron CA 26 et Michel Mangin ARVALIS LA HOURRE GERS 32 CREAB MP avec l appui de l INRA Toulouse ITAB Arvalisilnstitut du V g tal Lyc e agricole de Baulieu D but de l essai 2000 Surface 55 ha 8 parcelles Topographie coteaux Syst mes test s e Succession culturale 4 5 ans F verole ou lentille pois chiche ou fourrager Bl tendre Tournesol ou Orge d hiver jach re annuelle de Tr fle Violet e Rotation courte Soja c r ale Contact xLo c Prieur CREAB MP r aliser et les indicateurs cal culer en fonction des moyens disponibles sur le dispositif exp rimental terme cette bo te outils pourra tre compl t e pour d autres th matiques comme les aspects conomiques Perspectives D ores et d j apr s une ann e de fonctionnement la mise en r seau des cinq dispositifs RotAB se r v le riche d enseignements pour les partenaires du projet que ce soit pour le partage de m thodo logies les synergies cr es ou le d marrage de la mise en commun des r sultats qui oblige mieux les formaliser Mais le plus impor tant est que des retomb es sont attendues pour d autres sites ex p rimentaux de type syst me en AB en particulier au travers de la bo te outils dont une pre mi re version est actuellement en cours de finalisation Une version test de cette bo te outils sera prochainement accessible sur
78. tal C A EE gau e ZC Kal kr oc fi T St ALTE DEROULEUSES amp PAILLEUSE Actus Du c t de l iraB et du r seau Les syst mes d levage en AB sont ils durables Patrick Veysset INRA Clermont Theix Telle est la question pos e lors d une session du 60e meeting annuel de la F d ration Europ enne de Zootechnie Eaar qui s est tenu du 24 au 27 ao t 2009 Barcelone Diff rents chercheurs ont exprim s leur point de vue sur la question avec des conclusions contrast es selon les syst mes et les dimensions de la durabilit conomique environnementale et sociale Rotz a soulign l impact n gatif du labour syst matique pour contr ler les adventices sur l rosion du sol ainsi que l accumulation de phosphore dans les sols du fait d une forte utilisation de fentes de volailles comme engrais orga nique Enfin l utilisation du p tu rage est tr s b n fique pour le bien tre et la sant des animaux La notion d autonomie alimentaire revient syst matiquement lorsque l ons int resse l conomie des sys t mes d levage AB l chelle de l exploitation agricole Que ce soit pour la production de viande issue du troupeau allaitant Veysset INRA France ou pour la production de lait de ch vre en montagne Mena etal Sevilla University Espagne lauto nomie en concentr s et la gestion du p turage sont de forts d terminants de la r ussite conomique des conversio
79. tant de la rotation exemple de la moutarde brune Par C line Janvier Tt 22 T MOIGNAGES Serin On ae ie ane Re dns a ne mere 23 WB Recherche Exp VITICULTURE esrirsrisrissrisssrresrisrrissrissrissrrisstisstristristrrserisrerirnt rennen 25 e Programme Orwine vers une r glementation de la vinification biologique Par Monique Jonis ITAB MARA CHAGE mue 27 e Exp rimentations en protection des cultures bio analyser le pass pour mieux piloter l avenir Par Vianney Le Pichon GRAB Fermoscopie Paul Thebault produit son quota en autonomie alimentaire 30 Par David Roy Technicien AGROBIO 35 E Les Revue bimestrielle de l Institut Technique de l Agriculture Biologique ITAB e Directeur de Publication Alain Delebecq Pr sident ap e R dacteur en chef Aude Coulombel e Comit de r daction Alain Delebeca R my Fabre Krotoum Konat Guy Kastler Fran ois Le Lagadec Marie Dourlent Andr Le D e Comit de lecture levage Anne Haegelin Fnas Julie Grenier POLE AB MassiF CENTRAL Joannie Leroyer rap Jean Marie Morin FormaBlo J r me Pavie INSTITUT DE L LEVAGE Denis Fric GABLIM Fruits et l gumes Alain Garcin et S bastien Picault IC Monique Jonis Than Grandes cultures Bertrand Chareyron CA Dr me Laurence Fontaine TAB Viticulture Denis Caboulet Iv Monique Jonis ITAB Agronomie Syst mes Blaise Leclerc ORGATERRE Lae
80. tilles ma s pop corn pour r pondre la demande du march et pour enrichir la rotation En AB pour pouvoir r ussir des cul tures forte valeur ajout e haricot lentille soja il est indispensa ble d implanter avant des luzernes et des c r ales pour g rer l enher bement et les apports de mati res organiques La proportion de ces cultures biner dans l assolement doit aussi tre r fl chie pour viter les surcharges de travail au prin temps C est toute la difficult de trouver un compromis entre les exi gences agronomiques techniques et commerciales J implante aussi presque syst matiquement des en grais verts pour viter les sols nus l hiver et ainsi pi ger l azote mou tarde cam line Recherche Viticulture Programme Orwine vers une r glementation de la vinification biologique D but en f vrier 2006 le programme Orwine s est achev en juin 2009 Un document de synth se d taillant les propositions r glementaire pour une vinification biologique a t remis la Commission Europ enne La Commission devrait s appuyer sur ces propositions ainsi que sur la consultation de la fili re viti vinicole dans les diff rents tats membres pour laborer le futur r glement europ en de la vinification biologique qui doit entrer en vigueur pour les vendanges 2010 Cet article propose un r sum des propositions faites dans le cadre de ce programme fe positive des additifs
81. tions avec insertion de cultures fourrag res pluriannuelles et celles sans t te de culture pluriannuelle Les caract ristiques p do climatiques agronomiques et conomiques sont prises en compte dans l laboration des rotations l inventaire men s est d abord ITAB D e e D Q Z 7 ex e e Un programme sur l optimisation des rotations cer dli res biologiques concentr sur les cinq r gions pilotes du programme sa RotAB est un programme de trois ans 2008 2010 portant sur l valuation et la conception des rotations pra voir Poitou Charentes les Pays de tiqu es dans les syst mes sp cialis s en grandes cultures biologiques voir article sur le r seau Rot AR p 18 l L hypoth se de travail est qu en AB le choix des rotations compl t par la structuration spatiale des cultures la Loire le Centre l Ile de France assolement dans ces syst mes de production est le moyen cl de ma trise de la gestion de la fertilit des et la Dr me Rh ne Alpes Il est parcelles de la protection des cultures et de l conomie de l exploitation agricole 1 apidement apparu int ressant l objectif final du programme est de fournir aux agriculteurs biologiques ou conventionnels des outils pour d largir la d marche l ensemble les aider laborer des rotations et assolements qui permettent de ma triser le syst me d un point de vue de la France afin d identifier les agronomique fertilit adventices en assura
82. titia Fourri rap Qualit Bruno Taupier Letage Than e R daction Administration Promotion Coordination ITAB 149 rue de Bercy 75595 PARIS CEDEX 12 T l 01 40 04 50 64 Fax 01 40 04 50 66 Abonnements CRM ART ALTER AGRI B P 15245 31152 FENOUILLET CEDEX Tel 05 61 74 92 59 Fax 05 17 47 52 67 commandes alteragri crm art fr e R gie Publicitaire Agricentre 1 bis rue Sainte Marie BP 1238 03104 Montlu on Cedex T l 04 70 02 53 53 Fax 04 70 05 94 31 Numeris 04 70 02 53 59 info agricentre fr e R alisation Pascale MOTTO 04 94 98 04 86 pascale motto wanadoo fr e Imprimeur ALINEA PRINT l rue des Pyramides 75001 PARIS e Comission paritaire 1012 G 82 616 e ISSN 1240 3636 Imprim sur papier 100 recycl Avec le soutien financier du Minist re de l Agriculture ITAB ITAB Point de vue Le Conseil scientifique de l Agriculture Biologique Faire progresser la recherche et le d veloppement en AB Le Conseil Scientifique de l Agriculture Biologique CSAB a t cr par la DGER en novembre 2008 avec pour mission principale de donner un avis transversal sur les volets AB des programmes de d veloppement Chambres d Agriculture et Instituts Techniques financ s par le CAS DAR2 sur les projets de l ITAB et sur les projets de recherche d veloppement soutenus par des cr dits publics nationaux Le CSAB est compos de personnalit s qualifi es issues pr
83. tres de lait transitent ainsi directement et sont vendus la ferme et sur les march s locaux sous la marque L Ille au pr Malgr sa surface de p turage limit e Paul a aussi favoris le projet de Brice Tandille jeune mara cher en l implantant sur un hectare soixante du peu de ses terres accessibles aux vaches Pour lui donner une vrai chance il devait s installer sur des terres de qualit explique humblement Paul ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE OCTOBRE 2009 j il ili LI i F dl D i ll une route Avec un lot de douze hectares deux kilom tres puis deux autres trois et six kilom tres mettre en place un syst me herbag ne relevait effectivement pas de l vi dence s facile de r aliser le quota tant autonome Les objectifs sont bien d finis pro duire le quota en autonomie je suis oblig de produire mon quota jai des besoins de pr l vements et l acquisition pas forcement souhai t e de 35 hectares de terre m oblige maintenir l EBE affirme Paul Thebault La strat gie pour attein dre ses objectifs a par contre volu au fil des ann es Produire 3600 li tres de lait par hectare avec un syst me bas sur l herbe avec trois hectares de ma s et un hectare de betterave a r v l des limites avec ce type d assolement le syst me n avait aucune s curit et j airemarqu que je rationnais trop les vaches Le ni veau de production des
84. troduisant une proportion importante de l gumineuses dans la rotation 30 60 ce qui est tr s sup rieur aux syst mes conventionnels Le second point est abord de deux mani res soit en allongeant la rota tion et en mettant une l gumineuses fourrag re de deux trois ans en t te de rotation soit quand le climat le per met et ou que l irrigation est disponible en implantant des cultures sarcl es d t L alternance cultures d automne cultures de printemps est bien respect e dans le cas de ces rota tions La part des cultures de printemps et des cultures sarcl es est g n ralement plus importante que dans les rotations du premier type pr sent La fonction de net toyage assur e par la t te de rotation pluriannuelle est vraisem blablement remplac e par des interventions m caniques facili t es dans des cultures d t sem es grand cartement binage et par l alternance de cultures dans la succession Dans des r gions telles que le Nord Pas de Calais o les fen tres climatiques sont r duites pour permettre des interventions de d sherbage m canique l insertion de l gumes permet la mise en place de cul tures de printemps et de cultures sarcl es dans la rotation ei Gi POUR EN SAVOIR PLUS e Le programme RotAB s ach vera en 2010 Un colloque de restitution sera organis au printemps 2011 e La publication de la typologie des rotations pratiqu es dans les syst mes c r
85. ts KRESS le binag efficace sur le rang u total 33 leveurs ont t enqu t s sur l en semble des 4 r gions du Grand Ouest Pays de la Loire Bretagne Poitou Charente et Basse Normandie A la suite de cela une typologie des r sultats a t r alis e pour mettre en vi dence les diff rents types de sys t mes et d leveurs La s paration des productions a per mis un premier tri les producteurs de poules pondeuses les poulets de chair et les leveurs mixtes produi sant la fois des poules pondeuses et des poulets de chair Dans chaque syst me diff rentes cat gories dans la conduite de l levage et des leveurs ont t d termin es Pour les poules pon deuses 3 syst mes ont t identifi s e le syst me non int gr en vente semi directe sp cialis en pondeuses structures assez importantes avec achat d aliment e le syst me compl mentaire en vente directe le plus repr sent structures tr s diversifi es avec des lots de poules de moins de 1200 animaux e le syst me petite chelle en vente directe lots de poules de moins de 500 animaux voluant vers le syst me pr sent avant La fili re poules pondeuses reste et ga lement D ecam pacteur tout de m me assez lucrative et plus lucrative que les poulets de chair Dans la production de poulet de chair on retrouve galement trois cat gories e le syst me semi int gr organis avec une pa
86. un stand commun La prochaine dition du salon Tech amp eBio se tiendra en 2011 Un rendez vous Tech amp bio consa cr l levage aura lieu l ann e prochaine le 23 et 24 juin 2010 la ferme de Thorign d An A CH CR bh ra mu Lat L Pour en savoir plus Retrouvez les synth ses des conf rences suivantes sur www tech n bio com fr syntheses des conferences 2009 e Viser l autonomie alimentaire en levage bio de vaches allaitantes e Concevoir une alimentation quilibr e pour la produc tion de porcs bio e De la production au march de la viande ovine biologique e Entretien du sol par la mise en place d un enherbement peu concurrentiel et ou peu poussant e La biodiversit en agriculture e La diversit des circuits de valorisation des productions de bl biologique e La valorisation des fruits bio p pin et noyaux Le march du vin bio march de niche ou perspective pour le vignoble fran ais e Ma triser itin raire en syst me c r alier bio e Maitriser le d sherbage en cultures l gumi res bio e Ma triser les principaux ravageurs et maladies en arbo riculture bio e Optimiser la qualit des plantes parfum aromatiques et medicinales en bio e Sant animale gestion du parasitisme e Valorisation de la viande bovine bio e Valorisation des porcs bio e Valorisation du lait bio e Viser l autonomie alimentaire en levage bio de vaches laiti res RMT D
87. une fumure min rale quelques jours avant le semis est r alisable Attention tout de m me aux sols riches en mati res organiques un apport de fumure n est pas conseill la parcelle peut tre envahie de plantes nitrophiles ch nopode et de plantes aimant les sols riches fumeterre officinale Attention la carence en zinc Le lin exporte 350 g ha de zinc La carence se d c le par des symp t mes du type plante gris tre apparition de t ches blanches sur le bouquet terminal partir du stade 6 10 cm arr t de croissance des tiges et raccourcissement des entre noeuds et dess chement du bourgeon terminal La carence peut tre due une carence du sol ou un blocage du zinc dans le sol notamment en sol sableux en sol calcaire ou en cas d amendement calcique r cent ou en terres froides et humides Le moyen de lutte le plus efficace passe par un apport de 4 kilos de sulfate de zinc en d but de v g tation appari tion L re paire de feuilles Une bonne pr paration du sol pour une mano rapide et omogene Il faut viser la germination rapide et homog ne et un bon d velop pement des racines pour favoriser l alimentation en eau et en min raux L id al tant d viter compactage et accumulation de r sidus v g taux en fond du la bour et de chercher obtenir un sol rappuy avec une bonne po rosit permettant au pivot de descendre rapidement sur l hori zon labour et un lit de semence ni
88. ur atteindre l auto nomie du syst me cette m thode n est pas sp cifique l AB Une er reur de gestion en mai juin aboutit un gaspillage d herbe qui est ir r cup rable sur l ann e De plus l herbe longue r duit l acc s des l gumineuses la lumi re et doncleur croissance Aussi il faut p turer ras L autonomie fourrag re est r gu li rement atteinte depuis huit ans avec 2tMS par UGB stock es pour passer l hiver et compl menter ventuellement l t Les stocks sont constitu s 37 d enru bann fauche pr coce en mai Actus Du c t de l iraB et du r seau ers des m langes c r ales prot agineux plus Chaque ann e six sept hectares de cultures sont d di s l auto consommation du troupeau Dans larotation se succ dent quatre an n es d herbe et deux ann es de c r ales triticale pois fourrager Jusqu en 2006 une des deux rota tions tait constitu e par trois ann es de prairies suivies d un bl d une f verole et d un triticale La f verole a t arr t e suite de mauvais rendements 180 tonnes de fumier sont pandues chaque ann e sur 25 30 hectares d ao t octobre Un deux retourne ments permettent d homog n iser le produit qui n est pour autant pas du compost Le fumier est ap port tous les ans sur les parcelles en culture et tous les deux trois ans sur les prairies Pour atteindre l autonomie le ren dement des cultu
89. utres cultures comme la phac lie ou la moutarde qui am liorent notamment sa ture pluriannuelles voir tableau structure Du c t des producteurs T moignage issu de la fiche Grandes cultures biologiques maintenir la fertilit des sols coordonn e par l ITAB dans le cadre du RMT D vAByprochainement en ligne sur www devab ore Echanges entre c r aliers et leveurs xjouer la compl mentarit entre syst mes de production Depuis 1999 Gr goire Gabillard produit sur 70 ha des c r ales prot agineux et ol agineux bio Combr e dans le Maine et Loire Ne disposant pas d levage il introduit syst matiquement pour fertiliser ses cultures des engrais verts en interculture et fait appel des apports de fumiers obtenus dans le cadre d un change paille fumier avec deux leveurs bio voisins Le premier Christophe Gohier l ve des porcs et vaches allaitantes au Tremblay moins de trois kilom tres de chez son coll gue c r alier S il produit aussi des c r ales il manque de paille pour ses porcs Depuis 2002 il presse et enl ve chaque ann e 90 100 t de paille de bl chez son voisin sur environ 25 ha contre la totalit du fumier de porc soit 300 350 t an Le fumier est soit pandu directement avant les bl s soit mis en attente en fonction de la portance des sols Cet change est un service r ciproque qui fait jouer au maximum la compl mentarit entre nos deux fermes j appr cie d
90. vel et peu profond Attention bien intervenir en sol ressuy Il faut mieux retarder les interventions culturales plut t que de travailler en conditions hu mides au risque de d grader la structure Le passage en tech niques culturales simplifi es est rendu difficile par les adventices mais un labour superficiel avec une d chaumeuse socs peut tre envisag La vari t doit tre choisie en fonc tion des crit res de qualit demand s par la fili re taux d huile PMG couleur Elle doit tre rus tique peu sensible la verse et pr coce en d but de v g tation pour les lins de printemps La pr cocit est tr s importante en AB car elle permet de concurrencer des adven tices Cela l est moins pour le lin d hiver Il n existe pas de vari t s biologiques les vari t s utilis es seront donc non trait es Graphique 1 Exemple d itin raire technique suivi par JF Gaum en Mayenne suivant le terroir il est adapter D chaumage Implantation de l interculture Ao t Sept Pr c dent c r ale Labour d hiver dress Destruction de l interculture m caniquement ou par le gel Oct Nov Dec Janv Reprise de labour avec un vibroculteur et rouleau packer 10 1t cm Pr paration du lit de semence avec vibroculteur et rouleau packer t 10 cm 1er passage de herse trille stade q 3 cm Fev Mars Avril Apport organique sur sol gel i ALTER AGRI n 97 SEPTEMBRE O

97 - ITAB

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