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1. disponibilit dimension des cristaux et taux d humidit du sel et du sucre habilet manuelle dimensions des petites cuill res et des r cipients et aptitude des m res de famille apprendre retenir et appliquer les connaissances et la technique apprises L tude a galement montr que l ducation des m res de famille en vue de pr parer et administrer correctement une solution sal e sucr e acceptable est une t che qui exige beaucoup de temps et de consolidation Les r sultats l heure actuelle montrent qu il est de pius en plus difficile pour les m res de famille de comprendre un message sur la pr paration des 555 de se le rappeler de pr parer exactement les solutions et de les administrer correctement lorsqu il le faut 2 SOLUTIONS A BASE D ALIMENTS Dans de nombreux contextes culturels des solutions base d aliments sont traditionnelle ment utilis es en vue du traitement pr coce domicile de la diarrh e Cependant elles ont WHO CDD SER 86 9 Page 6 recu beaucoup moins d encouragement et d attention que les SSS et de ce fait leur pr pa ration leur emploi et leur efficacit ont fait l objet de beaucoup moins de travaux On en trouvera un r sum ci dessous A DaicubtE on a conseill aux m res d utiliser une S8 traditionnelle le Sarbat eau de riz souffl eau de riz d tremp press lait de noix de coco verte ou babeurre pour une th rapeutique pr coce la maison Une valuation mens
2. encore aux trois la fois 1 2 Composition des 555 supposer que les 88 soient un proc d efficace de pr vention de la d shydratation il semble utile de disposer de donn es sur les concentrations optimales du sucre glucose ou saccharose et du sel sodium Dans un travail r cent Santosham et al 6 ont d montr que des solutions contenant 30 50 et 90 mmol l de sodium taient galement s res et efficaces dans le traitement des diarrh es accompagn es d une d shydratation l g re ou nulle Snyder et ai ont compar les concentrations du sodium s rique chez des enfants recevant soit des SRO soit une solution de labon gur sel m lasse voir section 1 4 contenant 90 mmol l de sodium pour le traitement de premi re intention de la diarrh e et cela au cours d une tude portant sur la collectivit de Matlab Bangladesh ils n ont trouv dans les deux groupes que tr s peu d anomalies au niveau des lectrolytes Ces r sultats ont conduit l OMS et le FISE UNICEF recommander une concentration de 50 100 mmol 1 dans les pr parations liquides faites domi cile 8 On a consid r que la limite inf rieure est la concentration minimale pour pr venir la plupart des cas de d shydratation et traiter les cas b nins la limite sup rieure tant elle consid r e comme la limite de s curit 1 3 Pr paration des SSS En 1972 Church s est rendu compte qu il tait n cessaire d laborer une m thode simple
3. 1978 Trop Doct 8 220 Santosham M et al 1985 Pediatrics 76 159 Snyder J D 1982 Trans roy Soc trop Med Hyg 76 329 Le traitement de la diarrh e et l utilisation de la th rapeutique de r hydratation orale D claration conjointe de l OMS et de l UNICEF Church M A 1972 Trop Doct 2 119 Lukmanji Z Formulae of sugar salt solutions for the prevention of diarrhoea dehydration in African countries para tre Cutting W A M 1977 Lancet ii 663 Pal 8 C 1983 Rapport non publi Poudayl L et al 1980 WHO Chron 34 496 Ellerbrook T V 1981 Trop Doct 11 179 Hendrata L 1978 Lancet i 612 Levine M M et al 1980 Ped 97 324 2i 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 WHO CDD SER 86 9 Page 13 Ransome Kuti O 1978 Lancet ii 471 Harland P S et al 1981 Lancet i 600 Melamed A et al 1981 Lancet i 1317 De Zoysa I et al 1984 Trans roy Soc trop Med Hyg 78 260 Steinhoff M C et al 1985 Trans roy Soc trop Med Hyg 79 366 De Zoysa I et al 1984 Trans roy Soc trop Med Hyg 78 102 Cutting W M In Gracey M ed Diarrhoeal Diseases and Malnutrition A Clinica Update Churchill Livingstone New York p 158 1985 Hawk s Physiological Chemistry by Oser B L 14th edition MeGraw
4. cas avaient t convenablement trait s avec des 58 convenablement pr par es 15 Z seulement avaient recu des soins d un membre de la famille connaissant parfaite ment la m thode en cinq points de pr paration et d administration de la solution Dans une enqu te de suivi faite un an plus tard moins de 10 des m res de famille ont pu indiquer de m moire comment proc der correctement au m lange d une solution sucr e sal e et comment l admi nistrer et 25 Z seulement ont dit l avoir utilis e au cours de l plus r cente crise de diarrh e chez leurs enfants 9 Une campagne analogue de six mois a t entreprise au Swaziland pour encourager l usage domicile des SSS Au cours d une valuation du projet 7 la proportion des gens qui ont d clar avoir utilis une 88 pendant la crise de diarrh e la plus r cente s est lev e 36 Z avant la campagne u cours de laquelle on a pr sent 47 formules diff rentes Apr s la campagne le nombre des utilisateurs s est lev quelque 48 Z et fait encore plus significatif plus de la moiti d entre eux avaient semble t il utilis au moins l une des formules indiqu es Le nombre des m res capables d indiquer la formule correcte est pass de 8 Z avant la campagne 26 Z apr s Environ 4 X avant et 17 X apr s ont d clar avoir utilis les 888 et savaient en m me temps les quantit s de sucre de sel et d eau mises en jeu Cependant 54 X des m res de famille ont donn
5. chez un tiers de la population des pays en d veloppement 4 on a recherch d autres moyens de pr parer des solutions de r hydratation orale usage pr coce en cas de diarrh e Cela suppose qu on apprenne aux m res donner des liquides qui sont soit normalement disponibles la maison soit susceptibles d tre pr par s avec les ingr dients qu on a sous la main Ces liquides se r partissent normalement dans les cat gories suivantes solutions sal es sucr es SS8 golutions base de produits alimentaires boissons du commerce et autres Le pr sent document examine l information disponible sur l empioi de ces solutions et fournit des recommandations aux programmes nationaux de lutte contre les maladies diarrh iques LMD sur la solution retenir Le document n discute pas l information disponible sur l usage des SRO qui sont comme on l a dit plus haut essentiellement consid r es comme une solution de traitement de la d shydratation 1 SOLUTION SALEE SUCREE 555 On a utilis d s 1834 au Royaume Uni l eau sal e pour le traitement du chol ra Fin 1940 d but 1950 on ajout un glucide du glucose aux solutions orales sal es de traitement de la diarrh e afin d en am liorer le go t et d y ajouter des calories 9 7 C est vers la mi d cennie 1960 70 qu on a pour la premi re fois d crit l absorption du sodium par m diation glucosique au niveau de l intestin et constat La persistance presque to
6. des formules avec des concentrations de sel beaucoup trop lev es et inadmis sibles ce qui semble d aux difficult s de compr hension du message relatif l addition de sel aux solutions Un l ment nouveau et objectif d valuation a consist pendant les visites domicile retrouver le n cessaire de r hydratation conseill par les messages radio diffus s environ 38 Z des gens interrog s avaient entendu parler du n cessaire 6 Z seulement disaient en poss der un et la moiti de ces derniers seulement avaient pu le montrer Lors d une enqu te plus r cente dans les collectivit s au Rwanda on a analys des 88 pr par es par des m res de famille d apr s les conseils dispens s par diff rents agents de sant Quatre cent soixante neuf m res dont un enfant avait souffert de diarrh e pendant le mois pr c dent ont d crit 54 recettes diff rentes L analyse des solutions a r v l des concen trations de sodium allant de 9 1507 mmol 1 21 Z seulement avaient des concentrations de 50 99 mmol 1 9 Z contenaient moins de 50 mmol l et tout le r ste plus de 100 mmol l En outre on a constat que les m res administraient de 3 325 ml kg avec une moyenne de seulement 31 ml kg 1 6 R sum A partir de cette tude il est vident que les diff rentes m thodes conseill es pour la pr paration des SS8 ont eu plus ou moins de succ s et que les facteurs suivants peuvent influer sut la composition des solutions
7. iy33 i WORLD HEALTH ORGANIZATION WHO CDD SER 86 9 y ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE ORIGINAL ANGLAIS 1394 one UIT VBS T S poal wt PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LES MALADIES DIARRHEIQUES i 4 THERAPIE PAR R HYDRATATION ORALE POUR LE TRATTEMENT A DOMICILE D LA DIARRHEE La facon d aborder le traitement pr coce domicile de la diarrh e est tr s variable et d pend de nombreux facteurs dont les attitudes et les pratiques culturelles ainsi que le niveau socio conomique Ainsi antidiarrh iques et antibiotiques sont d usage plus courant chez les gens haut revenu alors que les autres se fient plut t aux rem des populaires qui comportent souvent diff rents liquides disponibles la maison par exemple les gruaux de c r ales les infusions L efficacit et la s curit des olutisns de sels de r hydratation orale SRO pour le traitement de la d shydratation due la diarrh e tant dans les tablissements de soins qu au niveau des collectivit s sont bien document s l 2 Le fait que les SRO puissent tre utilis s avec succ s pour maintenir dans la majorit des cas un tat normal d hydratation conduit penser qu elles devraient tre tout aussi efficaces pour un usage pr coce domicile pour pr venir la d shydratation Cependant comme les SRO ne sont pas indispensables au d but de la th rapeutique domicile dans la plupart des cas et n sont couramment disponibles que
8. n rale ment moins de 10 mmol l On a galement recommand l emploi du miel constitu de 70 80 X de glucose et de fructose en proportions sensiblement gales 50 ml donnent environ 110 mmol 1 de glucose et qu on a d j utilis comme substitut du glucose dans les SRO 36 C est cependant un produit g n ralement cher de qualit extr amp mement variable et qui contrairement ce que I on pourrait croire ne se trouve pas partout Les m nages de niveau socio conomique moyen ou lev disposent en g n ral de cuillers th mais leurs dimensions peuvent variex consid rablement On les trouve peut tre moins fr quemment chez les pauvres Cependant il y a un pays le Nig ria o le programme national vise enseigner aux m res de famille l utilisation d une cuiller en plastique tr s r pandue d une capacit de 3 ml pour pr parer les 588 97 La cuiller double sp ciale de Morley est certaine ment plus pratique mais elle peut amp tre relativement ch re surtout si elle est fabriqu e loca lement mais elle peut tre aussi gar e ou utilis e d autres fins Dans une tude faite au N pal on n a plus retrouv que 17 cuillers dans 50 foyers quinze jours apr s une distribution gratuite 38 Des cuillers similaires recommand es par Hendrata sont actuellement en cours d valuation en Inde et aux Philippines Les recommandations sur les quantit s de sel et de sucre dissoudre doivent tenir compte du volume d ea
9. pas non plus au traitement de la d shydratation et des pertes d lectrolytes dues au chol ra 2 Leur aptitude corriger les d ficits liquidiens dans les diarrh es non chol riques laisse supposer qu elles sont capables de pr venir la plupart des cas de d shydratation Cependant aucune tude n a t sp cifiquement consacr e ce probl me Quand les agents de sant des villages de l Egyptel3 et de l Indel4 15 ont utilis les SSS pour le traitement pri maire de la diarrh e le taux de mortalit correspondant a d cru de fagon significative Cepen dant au cours de l tude gyptienne des sachets de SRO taient disponibles gratuitement aupr s des tablissements de soins et des agents de sant et des prix subventionn s dans Ies boutiques et les pharmacies Au cours de l tude indienne on avait mis la disposition des personnes les plus s v rement touch es un m lange pr par en pharmacie contenant du chlorure de sodium et du sucre En outre au cours de ces deux tudes des visites r p t es domicile ont sans aucun doute permis un diagnostic plus pr coce des cas de diarrh e Il s ensuit qu on n est pas absolument certain que la chute des taux de mortalit relev e au cours de ces tudes soit due l emploi des 88 domicile en vue de pr venir les cas l gers de d shydrata tion ou de les traiter l usage des SRO dans les cas plus s v res au plus grand nombre de visites par les agents de sant ou
10. permettant aux m res de pr parer domicile les solutions sucr es sal es Il a recommand de m langer une pinc e pouce et deux doigts de sel et une poign e creux de 1a main de sucre dans un demi litre d eau ce qui donne une solution 34 mmol l de sodium et 175 mmol 1 de glucose Depuis on a propos de nombreuses autres recettes ainsi que des mesures simples de capacit par exemple cuiller th capuchons de bouteille On trouvera dans le tableau 1 quelques unes de ces recettes avec l indication des concentration en sodium et glucose Nombre de ces recettes sortent de la plage 50 100 mmol l Environ un tiers d entre elles recommandent d ajouter du jus de citron ou d orange du lait de coco ou des comprim s de chlorure de potassium comme source de potassium ou de bicarbonate de soude On a r cemment catalogu des donn es analogues pour les solutions utilis es dans 11 pays d Afrique 0 Les difficult s ven tuelles de la m thode pinc e creux de la main ont t montr es dans une tude2 dans laquelle on enregistr pour du sel raffin 0 42 g 0 12 avec des m res anglaises 0 96 g 0 52 avec des m res de Trinit et Tobago et 2 27 g 1 65 avec des m res indiennes les nombres Voignt des Centers for Disease Control d Atlanta USA a fourni nombre de ces recettes M A WHO CDD SER 86 9 Page 3 entre parenth ses repr sentent l incertitude Dans le dernier groupe la pinc e de sel b
11. retenir et utiliser avec l habilet n cessaire une pr paration et l administrer convenablement Des erreurs de pr pa rations ont pu conduire la confection de solutions inefficaces voire dangereuses WHO CDD SER 86 9 Page 8 4 4 L exp rience est nettement moindre s agissant de la promotion et de l ut lisation syst matiques des solutions base de produits alimentaires pour le traitement pr coce des d arrh es Leur avantage potentiel est que les m res de famille dans la plupart des r gions sont habitu es les pr parer et que les solutions elles m mes sont faites partir d ingr dients et d ustensiles qui existent normalement dans les m nages Parmi les aliments liquides tradi tionnel amp qui sont couramment utilis s la maison et qui peuvent tre physiologiquement amp a1n8 c est dire contenir des concentrations acceptables d amidon et de sodium voir 4 6 on peut citer les gruaux de c r ales et certaines soupes L utilisation bon escient de ces solu tions exige galement une certaine formation des m res de famille surtout si on doit apporter des modifications la recette traditionnelle par exemple si la solution doit tre plus sal e qu l habitude Il reste encore d terminer si l efficacit de telles solutions n est pas diff rente selon qu elles sont pr par es d apr s les recettes traditionnelles ou qu elles sont modifi es par exemple par addition de sel pour les rendre physiolo
12. tat 1 tasse 6 3 50 167 146 28 5 3 g D p m lasse litre 5 3 33 91 96 T 3 5 p 40 g 1 litre 3 5 40 gg 111 23 cat cat glucose t licre 5 0 80 B6 222 1 F cat pleine cat avec tas 1 litre 5 0 28 B6 82 6 cat cat 1 litre 5 0 20 86 58 17 1 cac pleine cat pleines 1 litre 5 0 40 86 117 26 cat pleine cat 1 litre 5 0 30 86 CIS 172 cat cat 0 5 litre 5 0 40 B6 317 30 1 2 cat cat 0 5 litre 5 0 a B6 117 30 Cac d 3 ml 10 cat de 3 mi 0 55 litre 4 6 46 79 134 29 0 9 g 4 g 0 2 litre 4 5 20 77 58 27 3 5 g 30 g 1 litre 3 5 30 60 BB 23 1 bouchon ras bouchons ras 0 9 litre 3 3 37 56 79 21 t eat cat glucose 1 5 litre 3 3 51 55 147 24 1 2 cat pleine cat pleines 0 75 litre 3 3 40 56 137 32 1 3 nat cac 0 58 litre 3 0 35 51 102 34 1 pointe de cat cat pleine verre 3 0 25 51 73 12 A 1 2 cat 19 cat ou poign es 1 litre 2 5 50 43 146 4 doigts ou 50 g 7 1 pinc e 2 morceaux u une main i tasse 2 5 50 43 146 pinc e 3 doigtr 1 tasse 2 5 125 43 365 15 1 2 cat 2 cab pleine ou micl 1 litre 2 5 30 43 Eg 12 E 2 g ou 4 pinc es 10 cat ou 2 poign es 1 litre 2 0 50 34 146 pouce et 2 doigts 4 doigts ou 50 g 13 2 pinc ea main 4 doigts 0 5 litre 2 0 50 34 146 31 2 pinc es poign e 4 doigts 0 5 2 0 60 34 175 25 2 pinc esn poign e 4 doigts 0 5 1 2 0 60 34 175 33 1 4 cat cat 0 65 1 1 9 30 33 BB 18 2 pinc es poigu amp lirre 1 0 50 17 546 3B 1 pinc e poign e 3 ou doigts 0 5 litre 1 0 50 17 175 14 pinc e main 4 doigts 0 5 lit
13. 1984 85 National Institute of Cholera and Enteric Diseases Calcutta p 1 1986 Varavithya W t al Abstract of paper presented at the Third Asian Conference on Diarrhoeal Diseases Bangkok Thailand 10 14 June 1985 WH CDD SER 86 9 Page 14 5S1 Roessel C In The Book of Abstracts Original Communications XIII International Congress of Nutrition Brighton 18 23 August 1985 p 45 1985 ts Mahalanabis D Merson M In Holmgren J Lindberg amp Mollby R eds Development of Vaccines and Drugs against Diarrhoea 11 me Conf rence Nobel Stockholm 1985 Studentlitteratur Lund Sweden p 240 1986 53 Bhan M K et al Abstract of paper presented at the Third Asian Conference on Diarrhoeal Diseases Bangkok Thailand 10 14 June 1985 545 Rahman A S M et al 1985 Lancet ii 539 55 Wong H B 1981 Lancet ii 102 56 De Menibus et al 1978 Ann Pediat 25 57 57 Wendland B E et al 1979 Canad med Ass J 121 564 58 Kuberski T et al 1979 N Zealand med J 90 98 59 Goodall R 1985 J Diarr Dis Res 3 197
14. Dans son rapport sur le projet BRAC au Bangladesh mentionn plus haut Chowdhury a observ que 89 Z des m res de famille taient m me de pr parer des 585 satisfaisantes par la m thode pinc e creux de la main six mois apr s leur formation Dans une revue plus r cente des activit s nationales du LMD au Bangladesh on a trouv que 59 Z des pisodes d s diarrh es survenues dans les r gions d application du programme BRAC pendant les deux semaines pr c dentes avaient t trait s par les m res avec une solution au lobun gur alors que cela n avait t le cas que pour 15 Z dans les autres r gions Cependant lors de la plus r cente valuation du programme BRAC des probl mes de pr paration exacte et d utilisation correcte de la solution ont t d cel s en nombre beaucoup plus important qu on ne s y attendait WHO CDD SER 86 9 Page 5 En Gambie 7 les m res ont t instruites dans le cadre du projet Mass Media for Infant Health MMIH qui visait leur apprendre pr parer des 555 en utilisant des capuchons et des bouteilles de soda reconna tre quand il est temps de montrer l enfant un m decin continuer le nourrir pendant la diarrh e et observer les r gles d hygi ne propres viter les diarrh es Au bout de deux ans d activit s ducatives intensives plus de 70 2 de toutes les m res taient en mesure de donner la formule des SSS Cependant alors qu en fin de campagne la moiti des
15. Hill p 351 1965 Islam M R et al 1984 Asian med J 24 243 Haffejee I E et al 1985 Brit med J 290 1866 Grange A O et al 1985 Nigerian J Ped 12 41 Eu Snyder J communication personnelle Fayyad I M In Diarrhoea Control Newsletter N 4 National Control of Diarrhoeal Diseases Project Cairo p 17 1985 Khoshoo V et al 1985 Ind J med Res 82 329 Mtero S S et al Assessment of knowledge attitudes and practices in the management and prevention of diarrhoea in Zimbabwe para tre Chowdhury A M R 1982 Sylhet Med J 6 11 WHO UNICEF Government of Bangladesh Review of CDD Activities in Bangladesh 1986 sous presse Evaluation of the Oral Extension Programme OTEP Phase T1 1983 86 of the Bangladesh Rural Advancement Committee BRAC Dhaka BRAC 1986 The Mass Media and Health Practices Evaluation in the Gambia Stanford University Stanford CA 1985 Senkor P Gambian Mothers Understanding of Diarrhoeal Disease and the Use of Oral Rehydration Solution PRITECH Consultant Report 1985 Hornick R et al Swaziland MMHP Campaign Evaluation Annenburg School of Communications University of Pennsylvania 1985 Ntilivamuda A et al Enqu tes nationales sur le traitement de la fi vre et de la diarrh e chez les enfants de moins de 5 ans domicile et dans les formations sani taires Rapport final novembre 1985 Deb B C et al Yn Annual Report
16. ISSONS COMMERCIALES EI AUTRES LIQUIDES Les boissons sans alcool ni caf ine sont souvent pr n es comme b n fiques pour pr venir la d shydratation et m me amener un soulagement symptomatique pendant les diarrh es Cependant la composition des boissons sans alcool g n ralement offertes dans le commerce ainsi que celle d s soupes et jus tableau 2 indique que la plupart ne conviennent pas cause de leur forte osmolalit Tous ces produits ont une faible teneur en sodium sauf les soupes o elle est trop forte Dans les liquides du tableau 2 le lait maternel est le plus important pour les nourris Sons cause de ses propri t s immunologiques et nutritives uniques Sa faible teneur en Sodium en fait aussi une excellente boisson pour pr venir l hypernatr mie Le lait de vache tendu convient galement pour les enfants sevr s sauf dans les rares cas d intol rance au lactose cliniquement apparents Il contient cependant plus de sodium que le lait maternel Le lait de noix de coco verte 9 contient du glucose et du potassium mais il est cher et ne contient que peu de sodium Son osmolalit varie de 255 333 mOsm l Le th sans addition de sel ni de sucre ne fournit que l eau et un peu de potassium et ne devrait pas tre tr s utile contre la d shydratation 4 Conclusions et recommandations 4 1 Les SR ont prouv leur grande efficacit dans le traitement de la d shydratation Elles ont beaucoup de chances d tre g
17. Solutions faites la maison comme on vient de le voir il est peut tre indiqu de r viser les recommandations de l OMS UNICEF relatives la teneur en sodium de ces solutions et de porter l intervalle de 500 100 mmol l 30 80 mmol l encore qu on puisse consid rer comme sans risque une solution 100 mmol l Dans les r gions o l alimentation au sein est courante on peut souhaiter recommander la limite sup rieure puisque la teneur du lait en sodium est tr s faible et que ga consommation r duit de ce fait les risques d hypernatr mie chez les tout petits Dans les autres r gions il sera pr f rable de recommander les valeurs moyennes de l intervalle Pour assurer une absorption maximale de sodium on veillera ce que les concentrations de glucose dans les solutions pr par es domicile se tiennent aux environs de 1 1 4 fois celles du sodium Pour des solutions base de c r ales dont l osmolalit est tr s basse on peut titre indicatif utiliser la concentration maximale pour que la solution soit buvable c est dire habituellement 50 g l WHO CDD SER 86 9 Page 9 4 7 Que l on recommande des 88 ou des solutions base de produits alimentaires ce que la m re a le mieux faire en cas de diarrh e c est d administrer le liquide non nocif le plus imm diatement disponible donc tr s souvent du lait maternel et m me de l eau L alimentation au Sein des nourrissons doit toujours tre pr n e parce que le l
18. ait maternel poss de de pr cieuses propri t s nutritionnelles et immunologiques qu il r duit le volume des selles et qu il pr vient l hypernatr mie Pour viter le risque de diarrh es osmotiques on d couragera l emploi des boissons du commerce y compris les jus de fruits 4 8 Quelque m thode de traitement par des solutions pr par es la maison qu on ait choisie on n peut pas pr tendre qu un enfant pourra totalement profiter de la th rapeutique de r hydra tation orale s il n a pas acc s aux SRO Ainsi outre la promotion de l usage des solutions pr par es chez soi tous les programmes doivent souligner la n cessit de distribuer les SRO de former et d encadrer le personnel de sant pour assurer l utilisation correcte de ces produits d duquer les m res de famille pour les avertir des signes de d shydratation qui n cessitent une TRO Le but doit tre l utilisation successive de solutions pr par es chez soi et de SRO et non le remplacement des unes par les autres 59 WHO CDD SER 86 9 Page dO Num ro de la TABLEAU 1 lt m a ag 4 d recommindation Ustengiles domestiques pr conis s pour les mesures RECOMMANDATIONS POUR LA PREPARATION DE SOLUTIONS SUCREES SALIES Sucre de Sel Sucre de canne E u M Sodium Glucosc p Eam 7 cut cat 0 5 1 171 2 cuL gab 1 171 175 11 cat cat 0 75 litre 6 6 40 113 117 3 1 4 tap
19. alement efficaces pour sa pr vention quoique m me utilis es d s le d but de la diarrh e elles ne pr viendraient pas tous les cas de d shydratation surtout ceux dont la gravit voque le chol ra Cependant comme les SRO ne sont pas n cessaire pour pr venir la d shydratation dans la plupart des cas de diarrh e et qu on ne peut pas tre absolument s r d en trouver on recherch des solutions en vue d une th rapeutique pr coce domicile pour pr venir la d shydratation 4 2 On a fait des recherches en vue de trouver des substituts la SRO pour la th rapeutique pr coce domicile Les options possibles sont a des solutions sucr es sal es 88 ou b des Solutions base de produits alimentaires 4 3 Les S88 sont les pr parations familiales les plus pr n es Comme elles sont raisonnable ment efficaces pour remplacer les pertes liquidiennes dues la d shydratation et constituent une alternative au traitement lorsqu on ne dispose pas de SRO elles devraient aussi tre efficaces pour pr venir la plupart des cas de d shydratation Cependant leur pr paration et leur usage posent des probl mes consid rables en particulier la non certitude de pouvoir trouver du sucre et la variabilit de sa qualit avec quelquefois les m mes probl mes pour le sel cela s ajoute le manque d ustensiles appropri s pour mesurer les ingr dients et l eau et plus encore la difficult d enseigner aux m res apprendre
20. aquelle est imprim le mode d emploi en neuf langues Levine et 41 49 ont compar chez des infirmi res am ricaines les r sultats obtenus avec l m thode pinc e creux de la main avec les cuillers de m nage et avec les cuillers doubles en mati re plastique pour mesurer le sel et le sucre Ils ont trouv pour les deux premi res m thodes une grande variabilit inter et intra individuelle La cuiller double a donn les r sultats les plus coh rents Ransome Kuti a remarqu que 34 Z des 217 Nig rianes examin es pouvaient pr parer des 888 correctes en utilisant des cuillers th et il a propos l emploi d un syst me simple de mesure en mati re plastique tr s bon march s il est fabriqu en grandes s ries Harland et al 28 ont constat que l osmolalit des 888 pr par es par 7 m res jamaXcaines tait plus pr cise lorsqu elles utilisaient la cuiller double en plastique que lorsqu on faisait appel aux autres m thodes enseign es par le personnel de sant ou les messages radiodiffus s ou t l vis s A l encontre de ces r sultats une tude faite au Mozambique29 a r v l que la m thode pinc e creux de la main donnait de meilleurs r sultats que la cuiller double en plastique lorsque le sucre et le sel taient humides et grumeleux ce qui g ne les mesures faites la cuiller De m me au Zimbabwe de Zoysa et al J ont relev des r sultats pius fiables avec les cuillers th de m nage qu avec les cuil
21. cas le moong dal La plus grande partie des sujets pr f raient le go t de la SSS et les pr f rences maternelles pour ces m mes solutions taient dues la facilit de pr paration Plus r cemment Rahman et al 94 ont rapport les r sultats d une tude de faisabilit au Bangladesh concernant l utilisation d une solution faite la maison vec deux poign es de riz ou 60 70 g de farine de riz et une cuill re th rase de sel dans un litre d eau Apr s une formation de deux mois avec d monstrations des visites hebdomadaires la maison ont t faites pendant quatre mois pour relever les r sultats sur le type de traitement utilis et sur les cons quences Cent cinquante chantillons pr lev s au hasard ont r v l des concentrations de sodium de 2 250 mmol l avec des concentrations de 71 110 mmol l dans 57 Z de ces pr l vements et de 111 250 mmol l dans 28 Z En d terminant principalement la teneur en sel par go tage on a trouv davantage de solutions avec une con centration sup rieure 120 mmol l Cette tude confirme encore la difficult d ajouter une quantit convenable de sel aux solutions faites la maison Au cours d une tude l H pital g n ral de finpnoo r s s les cas de diarrh e infantile avec d shydratation faible voire nulle trait s l eau de riz sans addition de sel ont pr sent des selles moins nombreuses que les cas trait s la SRO Ce travail soul ve donc la p
22. es pr parer et utiliser sont les solutions qui exigent des m res de famille qu elles apprennent et ex cutent des instructions nouvelles pour leur pr paration et leur emploi qu ii s agisse de S88 ou de solutions base alimentaire Le choix d une solution peut demander une recherche op rationnelle et doit tenir compte de facteurs comme les pratiques traditionnelles en mati re de traitement de la diarrh e les croyances ou les connaissances sur les causes de la diarrh e la composition et l existence de solutions bas es sux des aliments courants l existence et le prix du sel et surtout du sucre ainsi que l existence d ustensiles courants permettant la mesure des produits enfin l aptitude du programme LMD assurer la formation de base aux agents de sant et fournir les SRO destin es traiter les cas de d shydratation Le pro gramme OMS de lutte contre les maladies diarrh iques LMD labore actuellement des recomman dations en vue d aider les pays choisir les solutions qui se pr tent une pr paration domicile Quelle que soit la solution adopt e on ne choisira pas un Seul et unique moyen de communication pour transmettre les instructions relatives sa pr paration et son adminis tration on utilisera au contraire simultan ment les grands m dias et les agents de sant form s pour apprendre aux m res la m thode recommand e 4 6 Compte tenu des difficult s prouv es dans la pr paration pr cise de
23. giquement plus appropri es A l heure actuelle on pr te beaucoup d attention l utilisation des solu tions base de c r ales faites la maison mais il faut encore r pondre quelques questions importantes avant d en recommander la g n ralisation Il s agit notamment de leur digestibilit chez les jeunes enfants du probl me de la fermentation du risque qu on les confonde avec des aliments de sevrage et du risque que les m res pr sument qu une alimentation simultan e pendant la diarrh e n est pas vraiment n cessaire 4 5 La strat gie de pr vention de la d shydratation doit tre l une des composantes de tout programme LMD Cependant en l absence d information sur la proportion des cas de diarrh e infantile qui ont conduit une d shydratation faute d avoir utilis un liquide quelconque pr par la maison et faute de donn es sur l efficacit des diverses solutions destin es pr venir la d shydratation il n est pas possible de formuler de recommandations g n rales pr cises sur le choix de la solution pr par e chez soi Les pays devront donc choisir la m thode la plus s re la plus efficace et la plus commode pour s attaquer au probl me compte tenu des circonstances locales D une fa on g n rale on utilise les solutions les plus appro pri es physiologiquement 4 6 les plus faciles pr parer et qui n impliquent que des ingr dients et ustensiles tr s courants On doit admettre que les plus difficil
24. ium varie de 108 176 mEq 1 ce conseil n est peut tre pas tr s indiqu D ailleurs sa validit est douteuse 1 4 Disponibilit des ingr dients et des ustensiles Bien qu on n ait publi que peu de rapports les recherches et les enqu tes non officielles dans quelques pays d Asie et d Afrique par exemple le Bangladesh l Inde le Mali le Nig ria WHO CDD SER 86 9 Page 4 le S n gal ont r v l que l absence de sel et de sucre ou d ustensiles pour les m langes par exemple les cuillers peuvent cr er des probl mes pour l utilisation des 888 Une tude faite au N pa123 a montr que moins de 50 Z des m nages ne disposaient ni de sucre ni de la moindre cuiller Dans de nombreux pays le sucre est cher surtout quand il est achet par petites quantit s et sou prix dans le commerce varie selon la saison M me si on en trouve la dimen sion des cristaux et l humidit du sucre et du sel peuvent comme on l a d j vu entrainer des mesures difficiles En quelques cas rares il est vrai on a trouv des impuret s dans le sel et le sucre du commerce i On a cherch des substituts au sucre de canne usuel cause de son prix et de son indispo nibilit ventuelle Par exemple on a encourag au Bangladesh l usage du gur sucre brut t brun gum leux obtenu en concentrant du Jus de canne Le gur contient de 52 81 Z de saccharose environ 7 mmol l de potassium et une quantit variable de bicarbonate g
25. lers doubles sans toutefois avoir pu en lucider la raison Dans un autre travail ex cut Vellore Inde l utilisation de la m thode pinc e creux de la main et de la cuiller double par les agents de sant du village a fourni des solutions allant de 25 120 mmol l et de 25 140 mmol l de glucose les chercheurs ont trouv que ces plages de r sultats sont acceptables du point de vue de la s curit et de l efficacit bien qu elles soient plus tendues que l intervalle recommand Au Zimbabwe au cours d une autre tue on a enseign aux m res la pr paration de S58 au moyen de 6 cuillers th rases de sucre m lang es une demi cuiller e de sel dans 750 mi d eau Les r sultats ont t encourageants puisqu apr s une p riode de 11 26 jours les m res se sont correctement rappel la m thode dans 64 Z des cas et 84 Z d entre elles ont pr par des solutions dont les coneentrations en sel et en sucre se tenaient dans l intervalle fix de 30 100 mmol l de sodium et de 50 149 mmol l de glucose Quatre vingt huit pour cent des m res disposaient de flacons de 750 ml d une cuiller th de sucre et de sel I1 s agit l d une des exp riences les plus satisfaisantes en mati re de pr paration de 558 Pour viter l usage de solutions trop sal es certains chercheurs ont conseill aux m res de v rifier que la S8 ne soit pas plus sal e que les larmes 33 Cependant comme la teneur des larmes en sod
26. ossibilit th orique que le gruau de riz sans sel puisse tre efficace pour pr venir la d shydratation et r duire les pertes diarrh iques en favorisant la r absorption du sodium endog ne et de l eau excr t e dans l intestin pendant la diarrh e mais on ne sait pas s il serait valable pour les enfants souffrant de diarrh es plus fortes On notera avec int r t que T eq nn Ou ns ue ee ms md nd WHO CDD SER 86 9 Page 7 le gruau de riz avec un peu de sel et de citron pour en am liorer le go t a t couramment utilis par les populations mangeuses de riz dans de nombreuses parties du monde comme rem de domes tique contte la diarrh e de m me que des liquides et gruaux similaires provenant en Afrique de malis ou de cassave ferment s Comme autres solutions de m nage qui n ont pas t bien valu es mais pourraient s av rer utiles on peut citer les soupes de l gumes poisson ou poulet Dans une tude De Menibus et a1 99 ont affirm qu une soupe faite avec 500 g de carottes et la m me quantit d eau qui a donn une concentration de quelque 58 5 mmol l de sodium peut tre cause d une addition de sel 27 mmol l de potassium et 2 g l de glucides outre quelques prot ines graisses dextrine maltose et calcium s est montr e aussi efficace qu une SRO pour traiter la d shydratation Cette m thode qui fait appel diff rents l gumes et aliments m rite plus d attention 3 BO
27. re 1 0 60 17 175 5 pinc t morceaux Ou une petite 0 5 litre 1 0 50 17 186 poign e 19 pinc e 3 doigts 2 main amp 4 doigrs 0 5 1 1 0 120 17 351 10 pinc e 3 morceaux ou 3 car 1 L 0 5 15 9 4 ID ne rmm Les sources des recommandations sont disponibles aupr s du Programme de lutte contre ler maladies diarrh iques OMS Gen ve b On a utilis les calcule suivants pour convertir les ustensiles domestiques de mesure pr conis s en conceutrationa exprim ca en grammes par litre 1 moxceau de sucre 5 g 1 bouchon de bouteille rag 3 amp 1 cuiller th pleine eu cat pleine 4 5 ml 5 2 1 pinc e de sel 3 doigts ou pouce plus 2 doigt amp 0 5 y 1 cuiller th 3 m a 3 gi une pointe de cat 0 6 g 1 main de sucre 4 doigts 30 g cuiller th avec tas 7 f 1 poign de sucre perite ou main 2 doigts 25 p cuiller bouche rab m 15 p pinte s 0 5 litre tasse ou un verre 0 2 litre s Y compri le Na provenant du NaHCO ajout ied Sen tee D t mo Vedeo tmm pou piu creme mamme wy osmio tih E ln is VIRTU 17 MH qe TRE Tv am pa AUC UU a den d au nn NES A ED an nana a nd OA Re A M None ee Re A PE D TR RS ae et WHO CDD SER 86 9 Page 11 TABLEAU 2 TENEURS EN SODIUM ET EN POTASSIUM DES LIQUIDES FREQUEMMENT UTILISES POUR LE TRAITEMENT A DOMICILE Concentration mmol l Osmolalit t Liquide kg H 0 2 Soupes du commerce poulet boeuf 114 251 Jus de fr
28. rut pesait 1 63 g 0 96 Dans un autre travail ex cut Calcutta le creux de la main a fourni 15 20 g de sucre et la pinc e de 0 8 2 7 g de sel 2 Dans une tude faite au N pal on a not plus de 90 mmol 1 de sodium dans les solutions pr par es par la m thode pinc e creux de la main 23 Au contraire le Comit pour le Progr s rural au Bangladesh Bangladesh Committee for Rural Advancement BRAC a rapport une plage de concentrations r guli rement admissibles 30 100 mmol 1 pour le sodium et 40 178 mmol l pour le glucose avec la m thode pPinc e creux de la main quand la formation et la surveillance sont tr s strictes les salaires des formateurs d pendaient de la qualit des r sultats obtenus par leurs l ves et les liquides taient pr par s dans des r cipients fournis pour cet usage 24 i Devant les diff rences de capacit des diff rents mod les de cuillers th disponibles et les diff rences obtenues av c la m thode pinc e creux de la main Hendrata2 a concu une cuiller deux extr mit s creuses pour mesurer le sel et le sucre m langer dans une tasse d eau 200 ml qui conduit une concentration de 77 mmol l pour le sodium et de 58 mmol l pour le glucose Par l interm diaire du programme Teaching Aids at Low Cost TALC de l Institute of Child Health de Londres Royaume Uni Morley s est efforc de g n raliser l emploi d une cuiller analogue en mati re plastique solide sur l
29. t absorb si bien qu on peut administrer de relativement grandes quantit s d amidon sans risquer de provoquer une diarrh e osmotique Des tudes men es Calcutta et Dhaka ont montr que des enfants et des adultes recevant des SRO base de farine de riz pour le traitement de la d shydratation ont des selles sensiblement moins abondantes et des besoins en SRO nettement plus faibles que ceux recevant une SRO nor male 2 Des projets de recherche soutenus par l OMS et en cours de r alisation dans six pays ainsi que des projets en cours au Centre international de recherche sur les maladies diarrh iques au Bangladesh proc dent actuellement l tude de c r ales comme le riz le mais le bl le millet et le sorgho en tant que sources de glucose Les r sultats permettront de mettre au point des solutions base de c r ales appropri es l usage domicile dans les r gions o ces c r ales constituent un aliment de base De fait on d j tir des r sultats int ressants de recherches port nt sur l emploi la maison de solutions base d amidon A New Delhi Bhan et al 23 ont compar pendant 3 mois la tol rance d une SSS d une solution la farine de riz souffl additionn e de sel et du moong dal soupe de lentilles galement additionn de sel chez de jeunes enfants diarrh iques Ils ont relev que 87 Z de 158 cas tudi s avaient utilis une SSS 50 Z de 112 cas une solu tion base de riz et 34 Z de 130
30. tale du ph nom ne pendant l diarrh e 8 9 10 A cause de son r le de transporteur il est universellement admis que le glucose un diholoside ou un polyoside dont l hydrolyse produit du glucose doit faixe partie de toute ne solution de SRO contient en grammes par litre 3 5 de chlorure de sodium 2 9 de citrate de trisodium 2 mol cules d eau ou 2 5 de bicarbonate de sodium 1 5 de chlorure de potassium et 20 de glucose The issue of this document does not constitute Ce document ne constitue pas une publication formal publication it should not be reviewed l ne doit faire l objet d aucun compte rendu ou abstracted quoted or translated without the r sum ni d aucune citation ou traduction sans agreement of the World Health Organization l autorisation de l Organisation mondiale de a Authors alone are responsible for views expressed Sant Les opinions exprim es dans les articles in signed articles sign s n engagent que leurs auteurs WHO CDD SER 86 9 Page 2 solution de r hydratation orale Le saccharose sucre de table a t largement utilis comme une source commode et efficace de glucose 1 1 Efficacit des 95 Les 555 peuvent convenablement corriger les d ficits du volume liquidien dus une diarrh e non chol rique chez les enfants et les adultes l bien qu elles soient impuissantes corriger l hypokali mie qui accompagne ces diarrh es et ne corrigent l acidose que lentement Les S88 ne conviennent
31. u utilis or moins qu on ne d couvre un r cipient largement r pandu de capa cit convenable il est impossible de formuler une recommandation sens e pour la pr paration des 8S5 Cependant cet aspect de la question est souvent n glig En Egypte39 et en Inde on a constat que m me la concentration de SRO obtenue partir de sachets pr par s peut tre inexacte si on n a pu trouver un r cipient de capacit convenable Des bouteilles vides de soda ou de bi re ont t fr quemment utilis es Dans les pays o on n a pas pu trouver de tels r cipients certains programmes nationaux ont pr vu de fournir une personne de la communaut un r cipient normalis qui servira talonner les r cipients des voisins 1 5 Aptitude des m res apprendre retenir et utiliser les connaissances acquises M me lorsqu elle dispose des ingr dients et des ustensiles la m re doit acqu rir le tour de main et se le rappeler lorsqu elle en a besoin pour pr parer une 58 s re et efficace Comme on l a signal plus haut de Zoyz et al au Zimbabwe ont consign leur satisfaction devant la r ussite de m res de famille de 11 26 jours apr s le cours de formation Cependant lors d une tude de suivi entreprise l chelle du pays deux ans plus tard on a constat que si 12 Z des m res d enfants affect s de diarrh e connaissaient l existence des S88 21 Z seulement d entre elles pouvaient en r p ter correctement la formule
32. uelle pendant deux ans portant sur un chantillon de 10 Z de foyers pris au hasard a montr que 75 Z des familles ont utilis un des liquides pr c dents que 27 ont r clam des sachets de SRO aupr s des agents de sant du village alors qu elles taient 60 au cours d une tude ant rieure avant l encouragement la th rapeutique domicile et que 50 Z des cas soign s avec ces solutions n ont pas sollicit de traitement ult rieur Cependant un pourcentage similaire 38 Z de cas qui n avaient pas recu de solution n a pas non plus n cessit de traitement ult rieur Dans la campagne thallan daise 2 on a compar aux 888 l eau de riz sal e le th sal et le SRO pour le traitement pr coce domicile on a trouv la m me efficacit anti d shydratante ces quatre solutions Cependant il n y avait qu un petit nombre de cas dans chaque groupe Chez les r fugi s Khmers une campagne ducative pour encourager l eau de riz sal e dans le traitement pr coce de la diarrh e aurait entra n une chute significative du nombre des diarrh es n cessitant un traitement du nombre des d shydratations s v res ainsi que du taux de malnutrition cependant aucun chiffre n a t fourni Les recherches en vue de trouver des substituts du glucose dans les solutions utilis es domicile ont tir parti du fait que les grosses mol cules de l amidon de riz lib rent pro gressivement du glucose qui est ensuite rapidemen
33. uits du commerce Pomme 654 7734 Raisin 1167 1190 Citron 485 506 Orange 542 710 Sodas Coca Cola 601 Pepsi Cola 591 7 Up 523 548 Canada Dry 515 557 Eau Du robinet 0 0 0 5 48 50 Lait de coco 32 6 53 5 255 7333 Th 5 0 Lait De l m re De vache 4 Les chiffres de ce tableau proviennent en partie de la bibliographie 7 On a trouv des teneurs en glucose variant de 100 139 mmol l par la m thode l thexokinase 28 WHO CDD SER 86 9 Page 12 VU s 20 21 22 24 25 26 BIBLIOGRAPHIE Kumar V et al 1981 Wld Hlth Forum 2 364 Rahaman M M et al 1979 Lancet 11 809 Chen L et al 1980 Am J trop Med Hyg 29 285 Programme OMS de Lutte contre les maladies diarrh iques 5 me rapport 1984 1985 Docu ment non publi de l OMS LMD 86 16 1986 Marsden W Symptoms and Treatment of Malignant Diarrhoea Better known by the Name of Asiatic and Malignant Cholera London p 36 1834 Darrow D C et al 1949 Pediatrics 3 129 Harrison H E 1954 Ped Clin North Am 1 335 Phillips R A 1964 Fed Proc 23 705 Pierce N P et al 1968 Ind J med Res 56 640 Nalin D et al 1968 Laucet ii 370 Clements M L et al 1981 J trop Med Hyg 84 189 Islam M R et al 1985 Asian med J 27 243 Kielmann et al 1985 Trop Med Parasitol 36 191 Kielmann A et al 1977 J trop Ped env Hlth 23 197 McCord C et al

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