Lèpre: note soumise par la délégation de l`Inde
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1. 30 A5 43 Page 2 La Troisi me Assembl e Mondiale de la Sant reconnaissant l urgente n cessit de mettre en oeuvre le programme approuv par la Deuxi me Assembl e Mondiale de la Sant en ce qui concerne la l pre a adopt la r solution que voici l APPROUVE le programme relatif la l pre tel qu il figure dans le Programme et pr visions budg taires propos s pour l exercice financier 1951 et 2 DECIDE que ce programme sera inscrit au budget ordinaire de 1951 1 La d l gation de l Inde constate avec satisfaction qu il a t cons titu un Comit d experts de la L pre et qu une r union de ce comit est propos e pour 1952 Depuis l adoption de la r solution de la Deuxi me Assembl e Mon diale de la Sant d importants progr s ont t r alis s en Inde en ce qui concerne les recherches sur la l pre et la lutte contre ce fl au En dehors des organisations officielles qui ont cr des centres et des sanatoriums pour le traitement de la l pre dans tous les Etats o s vit cette maladie des organisations b n voles sont entr es en lice pour lutter contre le fl au Le Hind Kushtha Nivaran Sangh a assum les fonctions et les responsabilit s dont s acquittait jusqu alors la British Empire Leprosy Association La Gandhi Smarak Nidhi organisation fond e pour comm morer le souvenir du Mahatma Gandhi a galement entrepris des travaux sur la l pre tant en vue d duquer le public et de2. Mondiale de la Sant s int resse elle aussi d une fa on plus positive leur d veloppement La d l gation esp re par cons quent qu il sera possible la Cinqui me Assembl e Mondiale de la Sant de souscrire aux opinions mises dans la pr sente note
3. nos connaissances il n est pas possible de donner ces questions une r ponse pr cise De nouveaux travaux tant biolo giques que cliniques seront n cessaires pour lucider le m canisme final de l infection Qu il suffise de dire pour le moment que le probl me de la contagiosit ainsi soulev aura de vastes r percussions sur les principes g n raux adopter pour le traitement en s rie de la maladie en vue de l en rayer et finalement de la faire dispara tre En ce qui concerne la r adaptation des malades infirmes qui a tou jours pos un gros probl me on obtient aujourd hui des succ s relativement satisfaisants en appliquant des m thodes chirurgicales et orthop diques telles que la transplantation des tendons et l anastomose des nerfs On s efforce de cette mani re de r tablir partiellement ou totalement l activit fonctionnelle des parties du corps int ress es Par la suite chaque cas est tudi en vue de l utilisation au maximum de la fonction ainsi r tablie pour la poursuite d une occupation convenant l tat des personnes trait es Au fur et mesure que progresseront ces travaux l on esp re obtenir d s r sultats concrets qui nous permettront d utiliser l exp rience ainsi acquise dans la camp gne internationale contre la l pre La d l gation de l Inde estime que les travaux sur cette maladie particuli rement contagieuse sont arriv s au stade o il est souhaitable que l Organisation
4. s assurer sa coop ration active et son concours que pour entreprendre des campagnes antil preuses tendant sp cifiquement combattre la maladie et finalement la faire dispara tre Le travail se poursuit actuellement sous trois aspects importants 1 Traitement de la l pre volutive par l emploi de sulfones et de m dicaments apparent s 2 Recherches ayant pour objet de d temminer le m canisme exact de l infection et l volution ult rieure de la maladie sp cialement chez les enfants anne i WHA3 71 3 2 Actes off Org mond Sant 28 43 A5 44 Page 3 3 La r adaptation des malades infirmes non contagieux l effet de les mettre en mesure de se livrer une occupation convenant leur tat Il serait sans doute pr matur au stade actuel d essayer d valuer les r sultats obtenus jusqu pr sent mais la d l gation de l Inde tient d clarer que de llavis des experts qui travaillent dans ce domaine en son pays ces r sultats ont t fort encourageants En ce qui concerne le traite ment lesfaits tendent d montrer que si l on emploie des m thodes judicieu ses pour l administration des m dicaments on peut ra sonnablement esp rer que cutre la nette am lioration clinique qui se produit en un bref laps de temps il y a lieu de penser que les malades eux m mes peuvent tre rendus non contagieux dans un d lai limit Les recherches sur le mode d emploi de ces m dicaments part
5. UNITED NATIONS NATIONS UNIES WORLD HEALTH ORGANISATION MONDIALE ORGANIZATION DE LA SANT CINQUIEME ASSEMBIEE MONDIATE A5 44 DE LA SANTE 9 mai 1952 Ordre du jour Point suppl mentaire l ORIGINAL ANGIATS LEPRE Note soumise par la d l gation de l Inde La d l gation de l Inde attire l attention de l Assembl e Mondiale de la Sant sur la r solution ci apr s adopt e par la Deuxi me Assembl e Mondiale de la Sant qui s est tenue Rome La Deuxi me Assembl e Mondiale de la Sant DECIDE l qu il sera institu un comit d experts de la l pre comprenant au maximum neuf membres et que les dispositions n cessaires seront prises pour que ce comit puisse se r unir en 1950 2 que des mesures seront prises pour l change au cours de l ann e 1950 de quatre sp cialistes de la l pre choisis dans les instituts d tudes sur la l pre existant dans les diff rents pays 3 que des dispositions seront prises pour mettre pendant une p riode moyenne de huit mois dans chaque cas trois experts la disposition des pays ayant besoin d tre guid s dans l application des mesures contre la l pre 4 que des dispositions seront prises pour la fourniture de sulfones et autres nouveaux m dicaments pour la l pre en vue d essais effectuer par des sp cialistes choisis cet effet et dans les conditions qui seront fix es par le comit d experts 1 L WHA2 43 Actes off Org mond Sant 21
6. iculi rement quant leur dosage et la fr quence de leur administration ont aid le personnel m dical r duire le co t par t te du traitement des malades Les travaux se poursuivent dans cette direc tion Des tudes de base sur l volution de la maladie sp cialement chez les enfants et les sujets contacts de l preux ont jet une certaine lumi re sur le m canisme de l infection chez eux Des observations ont t faites sur des sujets contacts apparemment sains de cas de l pre tant nerveuse que l promateuse afin de rechercher si tels ou tels d entre eux manifestaient ult rieurement des signes d infection Les r sultats obtenus jusqu ici ont montr qu un certain nombre de sujets contacts de ces deux types de l preux r v laient la pr sence dans la peau de micro organismes acido r sistants et ont fait appara tre qu une l g re fraction de ces su jets pr sentaient ult rieurement des manifestations cliniques de la maladie Ces observations ont soulev des questions d une importance imm diate qui sont num r es ci dessous et qui appellent un examen 1 Les cas de l pre nerveuse sont ils contagieux et dans l affima tive dans quelle mesure et dans quelles conditions peuvent ils trans mettre l infection A5 44 Page 4 2 Les micro organismes acido r sistants constat s chez certains sujets contacts apparemment sains sont ils en fait des bacilles de la l pre Dans l tat actuel de
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