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Réaliser une exposition-guide pratique

1. UNE REALISATION REALISTE valider la quantit d l ments de contenu et leur n cessit dans l exposition car ils auront un impact consid rable sur les co ts de fabrication et de production miser davantage sur la qualit des l ments de l exposition que sur leur quantit tre r aliste sur la somme de temps que requi rent la lib ration des droits iconographie et audiovisuel et les demandes d emprunt respecter votre enveloppe budg taire relative la lib ration des droits et la conservation Outils 5 Budget d taill 6 Ech ancier final 33 3 2 3 2 1 3 2 2 Artefacts Sc narisation Apr s le rep rage pr liminaire r alis a l tape de la conception la recherche d artefacts se pr cise la sc narisation Le corpus d artefacts final est organis selon les th mes et les sous th mes abord s Pour chaque artefact il importe de recueillir la documentation et l information n cessaires afin de faciliter les d marches d emprunt et d criture des tiquettes Il faut identifier les vuln rabilit s particuli res a chaque objet ex partie fragile n cessite des quipements de levage et de manutention objet de grande valeur mon taire ou patrimoniale n cessite un support adapt etc Il faut tablir les lignes directrices pour la conservation humidit temp rature clairage etc et pour la s curit des objets protection contre le vol la poussi re l
2. des supports d artefacts l entretien technique fonctionnement des interactifs des projecteurs etc le d poussi rage des vitrines et des artefacts expos s lair libre parfois le d compte des objets pr cieux etc Il peut tre pertinent dans certains cas de pr voir un budget d entretien de l exposition Outils 9 Cahier d entretien 6 5 Rotation changement des artefacts Afin de respecter les normes de conservation certaines rotations changements d artefacts ont lieu en cours de pr sentation de l exposition Le conservateur doit tablir une liste des artefacts qui devront tre remplac s en fonction des modalit s de l institution pr teuse et la vuln rabilit particuli re de l objet La manipulation des artefacts doit se faire avec autant de minutie et de s curit que lors du processus de mise en exposition La rotation des artefacts peut aussi tre une strat gie efficace pour maintenir ou susciter l attention des visiteurs 53 7 Le d montage 7 1 D finition D montage L tape du d montage consiste retirer tous les l ments de l exposition En cela il s agit de reprendre rebours les tapes du montage au chapitre 5 LES TOILES D UN D MONTAGE EFFICACE assurer une surveillance ad quate d buter par le retrait des artefacts superviser le d montage disposer d une quipe de travail suffisante id alement la m me qu au montage 7
3. l tape de la r alisation que le processus de commande et de traitement du mat riel iconographique s amorce La majorit des institutions pr teuses disposent de licences ou autres documents l gaux Il est important de s assurer que les droits pour chaque iconographie sont bel et bien lib r s La Loi sur le droit d auteur stipule que l uvre iconographie est de l ordre du domaine public cinquante ans apr s la mort de l auteur Toutefois dans le cas d une photographie il faut tre vigilant et v rifier si les personnes qui y apparaissent sont toujours vivantes disposant par le fait m me de leur droit l image De nombreuses soci t s de gestion du droit d auteur existent pour les uvres qui ne sont pas du domaine public Elles sont g n ralement dispos es faire elles m mes les demandes n cessaires aupr s de leurs membres 35 LA BOITE A IDEES ICONOGRAPHIE e si l auteur est mort en de de 50 ans assurez vous de bien retrouver le titulaire du droit Succession e v rifiez si les personnes qui sont dans l iconographie sont des acteurs Si oui lib rez les droits de suite qui leur sont attribu s e faites vous des listes de n gociation que vous pouvez remettre aux soci t s de gestion CERTAINES SOCIETES DE GESTION Soci t s de gestion de droits d auteur Une soci t de gestion est un organisme qui administre les droits d auteur d un nombre important de titulaires d
4. TRAITEMENT DE L ANALYSE a LES VALEURS DE CHANGEMENT b L APPROCHE HISTORIQUE c LE CADRE SPATIO TEMPOREL d LE R LE DU R CIT e LE R LE DES LIEUX ET LEUR TRANSGRESSION f LE R LE DES ARTEFACTS CADRE TH ORIQUE SYNTH SE HISTORIQUE DE LA FIN DU 19E SI CLE SYNTHESE DES PRINCIPALES QUESTIONS DE LA FIN 20E SI CLE THEME 1 CONSCIENCE ET DISPARIT SOCIALE AU PETIT JOUR 7H SOUS THEMES 1 A P1 1 BOURGEOISE PROBLEMATIQUE DU PERSONNAGE CONSCIENCE ET CHANGEMENT 1 A 2 CONDITION DE VIE DE LA BOURGEOISIE 1 A P2 3 PROLETAIRE PROBLEMATIQUE DU PERSONNAGE 1 A 4 CONDITION DE VIE DE LA CLASSE OUVRIERE THEME 2 SOUS THEMES ZA 2 A THEME 3 SOUS THEMES 3 A 74 Outil 4 Table des mati res du concept exemple PROPOS DE L EXPOSITION OBJECTIFS DE L EXPOSITION OBJECTIF PRINCIPAL OBJECTIFS MUSEOLOGIQUES COLLECTION OBJECTIFS DE COMMUNICATION APPROCHE DE L EXPOSITION LA NATURE DE L EXPOSITION LE FIL CONDUCTEUR THEMATIQUE DECOUPAGE 1 1 1 1 2 STRATEGIE DE COMMUNICATION LES PUBLICS CIBLES LES MOYENS DE COMMUNICATION La mise en sc ne L artefact et l iconographie L audiovisuel l interactif et le multim dia EQUIPE DE TRAVAIL PARTENAIRES FINANCIERS ECHEANCIER BIBLIOGRAPHIE 75 Outil 5 Grille d un budget d taill D penses Montants Planification Charg de projet Recherche Recherche th matique Identification artefacts icono
5. Th i re Mus e de la nettoyer journ e la fin du bourgeoise 1967 35717 35 civilisation 19 si cle Le d but d une D jeuner d une Plateau de Mus e de la nettoyer journ e a la fin du bourgeoise service civilisation 19 si cle 1957 35717 78
6. cloisons peinture installer le mobilier la sc nographie les audiovisuels et les interactifs nettoyer le mobilier et l int rieur des vitrines installer l clairage de zones installer les panneaux de textes installer les objets et fermer les vitrines ajuster l clairage des objets proc der au rodage de tous les l ments de l exposition O O O oo O O Oo O Installation en salle L installation de la salle commence l tape de production pour se terminer a l tape du montage Le projet d exposition peut n cessiter l installation du gros uvre d l ments de sc nographie de cloisons d lectricit d installation audiovisuelle de c blage de vitrine ou ne r clamer qu un travail sp cialis comme des mises en sc ne des maquettes des panneaux graphiques et des supports d objets L installation de la sc nographie fait normalement partie des termes du contrat avec le fabricant cette tape un cahier de r alisation regroupant l ensemble des documents labor s aux tapes pr c dentes constitue un outil de travail important puisqu il facilite l identification puis l installation des diff rents l ments selon la codification tablie dans la salle Installation des audiovisuels et des interactifs L installation des audiovisuels ou des interactifs peut demander une assistance technique pour leur branchement et leur bon fonctionnement 50 5 4 5 5 5 6 Installation des arte
7. e Marguerite Bourgeoys Jos e Terreault Centre d interpr tation de l histoire de Sherbrooke Jo l Tremblay L Odyss e des B tisseurs Pierre Wilson Mus e des ma tres et artisans du Qu bec Andr Bergeron Centre de conservation du Qu bec e Les membres du Comit de lecture et de validation Christine Cheyrou Turgeon et M lanie Girard Mus e des Ursulines de Qu bec Danielle Larouche Odyss e des B tisseurs Alma Moira McCaffrey Line Villeneuve et Genevi ve Lafrance Mus e McCord Marc Pitre Mus e de Lachine Danielle Archambault Mus e des beaux arts de Montr al Danielle Rompr Mus e de la civilisation Andr Bergeron et France R millard Centre de conservation du Qu bec e Les membres de l quipe de la Direction de la mus ologie au MCCCF Francine Lalonde directrice H l ne Michaud conseill re en mus ologie Denis Chartrand conseiller en mus ologie Danielle Rompr responsable du Service de soutien aux institutions mus ales d avril 2005 a mars 2007 Jacqueline Caron responsable du Service de soutien aux institutions mus ales Francine Savard secr taire AVANT PROPOS Le minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine a mis sur pied le Service de soutien aux institutions mus ales SSIM afin de soutenir la consolidation du r seau mus al lui permettre d am liorer ses performances et surtout de cr er une meilleure synergie entre les institutions mus ales Le SSI
8. filmo Conception Recherche pr liminaire artefacts icono Design pr liminaire Graphisme pr liminaire Sc narisation Concepteur Recherche artefacts icono filmo pr l Design final Graphisme final R alisation R daction R vision Traduction Illustrations photographies Audiovisuels Jeux interactifs Licences et droits d auteur Restauration d artefacts emballage et transport Production et Fabrication Fabrication du mobilier des interactifs Production graphique Production audiovisuelle Production des activit s ducatives et culturelles Montage quipement technique clairage appareillage etc Techniciens au montage Pr paration de la salle peinture r paration etc Rodage Modifications ajouts Ouverture au public Activit s et s curit Vernissage Promotion D montage emballage transport Total des co ts Contingences 10 Total g n ral 76 Outil 6 Ech ancier final ETAPE NBRE SEMAINES DATES Planification 5 17 sept 19 oct R daction du document des orientations Formation du comit scientifique Rencontre avec le comit interne Bonification du document d orientation Remise du document d orientations conceptuelles Approbation et r vision des orien
9. forfait Les fabricants actifs dans le domaine de la mus ologie poss dent pour la plupart une expertise bien distincte La fabrication des l ments graphiques et du mobilier peut parfois relever d un m me fabricant Le suivi et la validation de tous les l ments sont garants d une fabrication sans heurt D une part le suivi assure au directeur de projet un droit de regard sur les co ts associ s la fabrication et permet ainsi d viter d ventuels d passements budg taires D autre part les tests et les contr les sont absolument n cessaires sur les diff rents l ments ce qui permet d effectuer les ajustements et d viter de mauvaises surprises au moment du montage en salle tapes de la fabrication o r diger l appel d offres o d terminer les fabricants contacter o proc der aux appels d offres o produire les diff rents l ments selon les divers supports choisis pour le mobilier selon les modes d impression s lectionn s pour les panneaux graphiques etc o faire le suivi et la validation de la fabrication des diff rents l ments en atelier o effectuer des tests et des contr les des supports choisis des modes d impression s lectionn s etc o faire le suivi du budget et respecter l ch ancier 47 4 4 4 5 4 5 1 4 6 Pr paration de la salle cette tape nous convenons que l exposition pr c dente est compl tement d mont e si n cessaire se reporter au chapitre 7 D
10. introduction Principaux D voiler l atmosph re g n rale 60 a 80 Texte de zone Communiquer une Secondaires information plus abstraite Texte de theme 75 a 100 Cr er le fil conducteur Communiquer une Sp cifiques information concr te et Texte de sous theme 54 69 sp cifique Texte capsule coeur du contenu V hiculer une information pr cise li e a l objet ou a Texte tiquette EIRE l iconographie i Texte l gende 0 Typologie inspir e de l exemple d crit dans Andr e Blais L crit exposition p 154 dans le m dia 3 7 dition des textes d exposition 3 7 1 R alisation Apr s la r vision linguistique et la traduction les textes sont remis au graphiste qui proc de la mise en forme des panneaux de texte Le design graphique doit refl ter la hi rarchisation des textes la mise en espace et la th matique Le choix des polices leur taille les couleurs le rapport entre le texte et l iconographie et les types de supports graphiques doivent tre organis s en harmonie avec les autres l ments de la sc nographie Il faut garder l esprit que pour les panneaux graphiques la lecture du panneau se fait g n ralement comme suit le visiteur regarde d abord l iconographie pour ensuite lire les titres et les sous titres qui sont crits en plus gros Il lit ensuite les l gendes puis le texte l l ment le plus long LA BOITE A IDEES EDITION e hi rarchisez
11. le fil conducteur unifiant les contenus et la mise en espace par quels moyens mus ographiques les visiteurs seront ils les plus touch s quelle atmosph re servira la th matique et les messages pr conis s 23 2 2 2 2 1 Recherche Recherche th matique La recherche th matique a pour objet d approfondir les connaissances relatives a chacun des grands th mes con us tape de planification Elle a pour but de faire ressortir les sous th mes Les r sultats attendus de cette recherche sont o alimenter les themes o r diger un texte synth se sur les contenus recueillis et les hi rarchiser o r diger une bibliographie d taill e LES TOILES D UNE RECHERCHE R USSIE d limiter le cadre spatio temporel et circonscrire le sujet de recherche formuler une ou des questions de d part laborer un objectif de recherche pr cis organiser logiquement ses id es laborer une table des mati res construire le rapport de recherche en themes et sous th mes Source partielle Jocelyn L tourneau Le coffre outils du chercheur d butant Guide d initiation au travail intellectuel 2 3 2 3 1 Les comit s Comit s de consultation Le projet d exposition peut n cessiter la formation d un ou de plusieurs comit s de validation ou de travail Il existe diff rents comit s qui sont form s selon le type d exposition scientifique artistique historique ou ethnographique L exposi
12. montage Le mus e proc de donc au nettoyage de la salle la peinture la mise en place des divers syst mes lectriques venant soutenir les quipements interactifs audiovisuels et l clairage Le mus e doit galement s assurer du bon fonctionnement de la s curit et du d gagement des issues de secours R ception et manipulation des artefacts Le mus e doit pr voir un endroit s curitaire qui servira accueillir les artefacts de fa on temporaire La salle dont l acc s est limit et contr l devrait pouvoir se fermer a clef et tre dot e de tables d examen de mobilier de rangement de m me que de chariots et autres quipements de manutention L tape d acclimatation des caisses dure g n ralement 24 heures C est une excellente id e de documenter avec des prises de vue la fa on dont l objet est emball ceci facilitera sa remise en caisse le moment venu De plus lorsque les emballages sont inad quats il faut le noter et commander les modifications Par la suite ils sont retir s des caisses puis on proc de alors la r daction des rapports d tat Lorsque l emballage est fait sur mesure il faut l entreposer en vue du retour de l objet au pr teur Sauf exception il est fortement sugg r de manipuler en tout temps les artefacts en portant des gants de coton Une manipulation minimale des artefacts sous la supervision d un conservateur ainsi que des interventions planifi es dans un lieu s cur
13. tre UV pour le rayonnement ultraviolet doivent tre employ s pour d terminer l intensit des rayonnements Enfin il faudra prendre en compte la chaleur d gag e par l ensemble des syst mes d clairage dont l ouverture et la fermeture vont influencer le climat des salles d exposition En r sum l valuation des dommages caus s un objet devra tenir compte de la composition du rayonnement lumineux de la nature du mat riau de l intensit lumineuse et de la dur e de l exposition Il faut tablir un quilibre entre l accessibilit et la pr servation long terme d terminer un niveau de contr le pour chaque type de collection et tablir une politique de l clairage propre chaque institution En cas de doute il est sugg r de consulter un restaurateur Andr Bergeron Centre de conservation du Qu bec avril 2007 Bibliographie Naud Colette La lumi re une ombre au tableau Continuit n 85 t 2000 p 15 17 N B Ce texte est disponible dans le site Web du CCQ http www ccq mcccf gouv qc ca formulaires conservation 85 pdf Guide de r f rence de l clairage http oee nrcan gc ca publications equipement eclairage Bergeron Andr L clairage dans les institutions mus ales Soci t des mus es qu b cois et Mus e de la civilisation 1992 176 p Bergeron Andr 2003 Note sur les fl ches lumineuses au laser en milieu mus al N B Ce texte est dispo
14. 2 Artefact Gestion du retrait et retour des pr ts La premi re phase du d montage consiste retirer les artefacts pour en assurer leur pr servation et leur s curit Ils doivent tre entrepos s dans un endroit s curitaire de fa on temporaire Les rapports d tat compl t s les artefacts peuvent tre replac s dans leur emballage d origine s il y a lieu On aura pris soin de modifier les emballages qui n taient pas ad quats l arriv e de m me que ceux qui auraient t alt r s pendant le transport Id alement le sc nario de transport pour le retour des artefacts aux pr teurs doit tre planifi avant la fin de l exposition Il faut confirmer des dates de cueillette aupr s du transporteur et aviser les pr teurs des dates de livraison afin de limiter le temps d entreposage temporaire 7 3 D mant lement de la sc nographie Pour certains projets d exposition le contrat des fabricants peut inclure le d montage Des ressources humaines additionnelles peuvent alors tre n cessaires pour assister les fabricants cette tape il faut se positionner sur l ali nation ou la conservation du mobilier r cup ration et recyclage Dans le cas o le mobilier est ali n il existe des entreprises qui offrent des services de d molition Des locations de conteneurs doivent tre envisag es pour se d partir des rebuts Dans le cas o le mobilier est conserv il est important de s assurer que les espaces d en
15. Jacques Manuel d clairage mus ographique Z dition Dijon OCIM 1999 68 p 55 Droits d auteur Documents l gaux Ouvrages livres monographies GAGNON Sylvie pr f Les contrats types convention de pr ts contrat de consignation contrat de vente Montr al Soci t des mus es qu b cois SMQ 1990 12 f Sites Internet Artisti Site de l Union des Artistes UDA En ligne http www uniondesartistes com index_artisti aspx Page consult e le 22 mai 2007 a Code de d ontologie des mus es 2006 Site du Conseil International des Mus es ICOM En ligne http icom museum ethics fr bt Page consult e le 16 mai 2007 Guide du droit d auteur l intention des mus es et autres organismes culturels Sie du RCIP En ligne http www chin gc ca Francais Propriete_Intellectuelle Guide_Droit index html Page consult e le 16 mai 2007 Commission du droit d auteur canadien R pertoire des soci t s de gestion de droits d auteurs Site de la Commission du droit d auteur canadien En ligne http www cb cda gc ca societies index f html Page consult e le 16 mai 2007 Soci t des auteurs et compositeurs dramatiques SACD Site de la SACD En ligne http www sacd ca Page consult e le 16 mai 2007 Soci t canadienne de gestion du droit de reproduction des auteurs compositeurs diteurs d uvres musicales SODRAC Site de la SODRAC En ligne www sodrac ca Page
16. LORD Barry The manual of museum exhibitions Californie AltaMira Press 2002 544 p LORD Barry et Gail D LORD The manual of museum planning Californie AltaMira Press 2e dition 2001 544 p MERLEAU PONTY Claire et Jean Jacques EZRATI L exposition th orie et pratique Paris L Harmattan 2005 204 p OUDSTEN Frank D et Lenneke B LLE Concept forme exposition la pr sentation mus ale comme narration Amsterdam Camini Stichting 1989 64 p TREMBLAY Fran ois Allegra WRIGHT et Han MEETER Exhibition budgeting Budg ter une exposition International Committee for Exhibition Exchange ICEE IICOM ICEE 2001 50 p Sites Internet American Society of Heating Refrigerating and Air Conditioning Engineers ASHRAE Heating Ventilating and Air Conditionning Applications Handbook En ligne http www ashrae org publications page 158 Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France Les panneaux d exposition En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France Programme scientifique du parcours de visite En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France Mobilier mus ographique En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France Les panneaux d exposition En l
17. Licences et droits d auteur Restauration d artefacts R daction r vision traduction R alisation graphisme audiovisuel interactifs Fabrication mobilier et sc nographie Programme d ducation Programme d activit s culturelles Promotion Autres d penses Total des co ts Contingences 10 Total g n ral 72 Outil 2 Ech ancier g n ral Etapes Nbre semaines Dates Planification Remise du document d orientations conceptuelles Recherche Recherche artefacts et iconographies Conception Remise du document concept Sc narisation Remise du document sc nario R alisation e Appel d offres fabrication et contrat e Appel d offres et contrat r alisation audiovisuelle Production et fabrication e Production audiovisuelle e Restauration e Pr paration de supports socles et vitrines e Fabrication e Production des activit s ducatives et culturelles Montage e Pr paration de la salle e Installation du gros uvre e Installation des artefacts et clairage e Rodage Ouverture 73 Outil 3 Table des mati res des orientations exemple CONSIDERATIONS GENERALES OBJECTIFS DE L EXPOSITION OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS LIES AUX COLLECTIONS OBJECTIFS DE COMMUNICATION OBJECTIFS MUSEOLOGIQUES APPROCHE PROBLEMATIQUE
18. consult e le 16 mai 2007 Soci t canadienne des auteurs compositeurs et diteurs de musique Society of Composers Authors and Music Publishers of Canada SOCAN Site de la SOCAN En ligne http www socan ca jsp fr about index jsp Page consult e le 16 mai 2007 Soci t de droits en arts visuels SODART Site de la SODART En ligne http www sodart org Page consult e le 16 mai 2007 Soci t qu b coise de gestion collective des droits de reproduction COPIBEC Site de COPIBEC En ligne http www copibec qc ca action pr_apropos Page consult e le 16 mai 2007 56 Education Ouvrages livres monographies COLLECTIF Bernard LEFEBVRE et Michel ALLARD dir Le Mus e un lieu ducatif Montr al Mus e d art contemporain de Montr al MACH 1997 416 p BELANGER Louise dir L interactivit au mus e guide pratique Qu bec Mus e de la civilisation 1998 118 p Coll Mus o Article BLAIS Jean Marc Apprentissage et interactifs pistes de r flexion dans Mus es vol 17 n 1 t 1995 Montr al p 24 27 Sites Internet Connecting the Museum Educator Community En ligne http www museum ed orq Page consult e le 16 mai 2007 Visual Understanding in Education En ligne http www vue org Page consult e le 16 mai 2007 Evaluation des visiteurs Ouvrages livres monographies COLLECTIF Zemer AVSHALOM ed COM CECA Annual Conference Jerusalem 19
19. des diteurs de livres ANEL COPIBEC a pour mission de g rer au nom des diteurs et des auteurs qu b cois qui lui en ont confi le mandat les droits de reproduction de leurs ceuvres imprim es livres journaux et p riodiques La soci t g re la reproduction sur support papier par des moyens traditionnels comme la photocopie et la t l copie et celle faite sur support lectronique c d rom banque de donn es Internet etc COPIBEC a galement conclu des ententes bilat rales avec des soci t s de gestion l ext rieur du Qu bec afin que ces soci t s autorisent la reproduction des uvres comprises dans le r pertoire de COPIBEC et que celle ci puisse autoriser la reproduction au Qu bec des uvres provenant d ailleurs http www copibec qc ca action pr_apropos SACD La Soci t des auteurs et compositeurs dramatiques est la plus ancienne des soci t s de gestion collective des droits d auteur Devant la multiplication des proc d s d exploitation la complexit grandissante des proc d s techniques utilis s la gestion individuelle des uvres par leurs auteurs est devenue pratiquement impossible La SACD est donc avant tout une soci t de gestion collective qui a pour mission de percevoir et de r partir les droits d auteur Elle compte aujourd hui quelque quarante quatre mille auteurs du spectacle vivant et de l audiovisuel auteurs de th tre chor graphes metteurs en sc ne compositeurs r alis
20. gradations qui sont cumulatives et irr versibles Si toutes les sources lumineuses mettent de la lumi re visible plusieurs d entre elles d gagent aussi du rayonnement ultraviolet U V une source de d gradation importante qui ne contribue pas la perception visuelle et du rayonnement infrarouge I R qui est en fait un rayonnement calorifique L intensit lumineuse se mesure en lux qui quivaut l clairement d une surface qui re oit normalement et d une mani re uniforme un flux lumineux d un lumen par m tre carr Voici les niveaux d clairement sugg r s pour quelques cat gories d objets 50 lux objets tr s sensibles la lumi re aquarelles soie sp cimens d histoire naturelle textiles photos albumine et couleur cuir teint 150 lux objets sensibles peinture l huile ou a la d trempe bois polychromes cuir os et ivoire bois laque 300 lux objets peu sensibles sans d cor peint pierre m tal c ramique verre Id alement une analyse des pigments et des mat riaux constitutifs serait n cessaire pour valuer correctement la sensibilit de chaque objet Proc der de cette fa on rendrait la s lection complexe Pour contourner cette difficult des cat gories ont t cr es pour d partager les objets les plus fragiles de ceux qui le sont moins et simplifier la classification Toutefois des r gles simples ne signifient pas que les objets ne subissent pas d alt ra
21. les contenus dans l espace titre sous titre texte d introduction textes de zones textes sp cifiques tiquettes e gardez toujours la m me structure textuelle pour que le visiteur se rep re facilement e proposez une mise en page qui s apparente au journal plut t qu un livre 46 4 1 4 2 4 3 La production et la fabrication D finition production et fabrication Une fois tous les l ments en main mise en page des textes d exposition plans et devis de la mise en espace concepts d clairage d audiovisuel et d interactifs l tape de production et de fabrication d marre Elle consiste d une part la fabrication du mobilier et de la sc nographie et d autre part la production de tous les audiovisuels ainsi qu au pr montage des artefacts fabrication de supports et mannequins pr paration des objets etc Production des audiovisuels et des interactifs La production des audiovisuels et des interactifs est habituellement r alis e par des firmes qui se sp cialisent dans ces domaines En g n ral les designers proposent d entr e de jeu des firmes avec lesquelles ils ont d j r alis des projets Le recrutement peut donc se faire sur invitation ou par appel d offres Le mus e doit produire un appel d offres qui d termine les param tres des contrats a r aliser Fabrication de la sc nographie du mobilier et production graphique Cette tape est aussi offerte
22. nouveaux programmes ainsi que les dates de tomb e 1 11 2 Commandites Une autre strat gie pour financer un projet d exposition consiste rechercher des commanditaires Ces commandites peuvent tre d ordre financier mat riel ou services en LES TOILES D UNE COMMANDITE R USSIE identifier des entreprises s informer sur leur mission et programmes adapter le document d orientations et de pr sentation sceller une entente de commandite afin d tablir les termes d changes visibilit versus financement 20 1 11 3 Activit s de financement Certaines activit s de financement ponctuelles peuvent tre des sources de revenus efficaces qui ne demandent pas n cessairement un processus d laboration complexe et long ei LA BO TE IDEE ACTIVIT DE FINANCEMENT prenez le th un dimanche par mois organisez un omnium de golf offrez des 5 a 7 th matiques organisez un bal annuel etc 1 11 4 Partenariat De plus en plus les intervenants culturels gouvernementaux et municipaux travaillent de concert afin de r aliser des projets plus tay s D ailleurs les projets qui ont des partenaires multiples sont plus susceptibles de b n ficier de subventions LA BOITE A IDEES ETENDEZ VOTRE RESEAU plus un mus e participe la vie de sa communaut plus il attire de nouveaux commanditaires e assistez des congr s e invitez des gens influent
23. p 1 2 Sites Internet ALIBERT David R gis BIGOT et al Fr quentation et image des mus es au d but 2005 Cr doc En ligne n 240 juin 2005 156 p http www credoc fr pdf etu rapport musees pdf Page consult e le 16 mai 2007 Exposition Ouvrages livres monographies COLLECTIF Analyse de la profession de charg e ou charg de projet aux expositions Montr al Soci t des mus es qu b cois en collaboration avec le Conseil qu b cois des ressources humaines en culture et Emploi Qu bec 2000 48 p COLLECTIF Mus es et mus ologie Nouvelles fronti res Essais sur les tendances Montr al Soci t des mus es qu b cois et Mus e de la civilisation 2005 253 p BRINGER Jean Pierre et Guy MARTINI Les expositions th me Minist re de l environnement Atelier technique des espaces naturels Paris La documentation fran aise 1988 94 p DAVALLON Jean L exposition l uvre Paris Montr al L Harmattan 2000 378 p DE GUISE C line Michel PERRON Annette VIEL et al Forum 2 Points de vue sur l exposition Montr al Soci t des mus es qu b cois SMQ 1991 80 p GIRARD Sylvie et Claire MERLEAU PONTY Une expo de A Z Concevoir et r aliser une exposition Paris Mus e en Herbe et OCIM 1994 32 p coll Expo Mode d Emploi 58 GOB Andr et No mie DROUQUET La mus ologie histoire d veloppements enjeux actuels Z dition Paris Colin Editeur 2006 293 p
24. peuvent servir galement comme compl ment l exposition Publications Une publication sur le sujet de l exposition compl te ou augmente les connaissances tout en constituant un souvenir de la visite Dans cette perspective elle joue un r le compl mentaire aux textes de l exposition Il est important de d finir le public vis pour chaque publication Une publication pour enfants ou une pour rudits utilisera diff rentes approches de contenu et de mise en forme 29 2 12 2 Activit s culturelles De nombreuses activit s p riph riques offrent aux visiteurs une animation en lien direct avec le sujet de l exposition Les activit s culturelles invitent la population a entrer au mus e ou leur permettent a la suite de leur visite d approfondir leur connaissance sur le sujet de l exposition LA BO TE ID ES ACTIVIT S CULTURELLES Proposez des ateliers pour enfants familles et adultes D veloppez une th matique hors les murs Organisez des conf rences des colloques des concerts Pensez aux int r ts des adolescents 2 12 3 Activit s ducatives C est avec les activit s ducatives que l institution mus ale est le plus troitement en relation avec ses visiteurs Les guides animateurs sont importants sur ce plan Ils sont un lien de premier ordre entre le contenu de l exposition et le visiteur car ils aident les visiteurs acc der aux diff rents niveaux de compr hension et d approfondissem
25. s bon guide lectronique r alis par la Soci t des mus es qu b cois 15 B LES ETAPES DE PRODUCTION D UNE EXPOSITION 1 La planification 1 1 D finition Planification L tape de planification commence d s la programmation Cependant au moment o le projet d exposition d marre il importe d accorder du temps pour bien le d finir en vue de sa faisabilit et de sa viabilit La planification consiste explorer un sujet de d part susceptible d attirer le public de r pondre la mission et aux imp ratifs financiers de l institution mus ale 117 LES QUESTIONS POUR UN BON D PART e quels sont les projets r alis s qui ont trait du sujet en mus ologie et dans d autres secteurs de l activit culturelle depuis les cinq derni res ann es e quelle est la documentation existante e quel est le meilleur angle pour traiter le sujet originalit e quels partenaires financiers pourraient tre int ress s par l exposition e qui sera le gestionnaire du projet e combien de temps va t on allouer la pr paration du projet et sa pr sentation e quelle est la fiche technique de l exposition e quelle est l enveloppe budg taire vis e e quelle client le cible veut on rejoindre 1 2 Gestion d un projet d exposition G rer l unicit Un projet est une entreprise temporaire et cr ative aux antipodes d une activit r p titive et continue Il est intimement li au
26. sont les plus significatifs m me s ils sont difficiles a emprunter e pr parer des artefacts de remplacement si la demande d emprunt choue remplir minutieusement la fiche objet pour chaque artefact v rifier avec le Centre de conservation du Qu bec les services de restauration offerts 34 3 3 3 3 1 Outils 7 Fiche d artefact ou d iconographie Iconographie Sc narisation Apr s le rep rage pr liminaire r alis la conception la recherche iconographique s intensifie et se finalise lors de la sc narisation Le corpus final d iconographies est beaucoup plus restreint que celui de l tape ant rieure Toutes les recherches doivent tre d finitives puisqu il faut livrer au designer graphique le cahier d iconographies afin qu il puisse d terminer lors de la r alisation les formats les modalit s d impression et les diff rents supports de pr sentation LES TOILES D UNE RECHERCHE ICONOGRAPHIQUE EFFICIENTE e noter sur une fiche l information n cessaire la pr sentation de l iconographie e s lectionner des iconographies non seulement pour l loquence de leur contenu mais galement pour leurs qualit s esth tiques e valuer le plus r alistement les co ts li s la lib ration des droits e discuter des formats de pr sentation avec le graphiste afin de demander ult rieurement une copie lectronique avec la bonne r solution 3 3 2 R alisation C est
27. un bilan des travaux ex cut s d s les premiers jours du rodage Ceci permet de d celer les probl mes prouv s afin d y apporter des modifications Les probl mes peuvent tre de l ordre de la fluidit du circuit la visibilit d un l ment dans l espace le fonctionnement d un interactif l ergonomie de lecture une erreur dans les textes un support d artefacts d ficient un objet trop accessible un niveau d clairement inappropri une trace de doigt dans une vitrine ou un encadrement 00000000 0 51 6 La pr sentation 6 1 D finition Pr sentation La pr sentation de l exposition au grand public et son ouverture officielle sont des moments importants La conf rence de presse la pr paration d un cocktail l arriv e des invit s d honneur les discours et le lancement officiel de l exposition au public sont autant d activit s qui montrent le mus e au grand jour et qui font parler de lui 6 2 Vernissage Le vernissage repr sente louverture officielle de l exposition qui s adresse a des gens d honneur a vos invit s sp ciaux et aux membres Le vernissage de l exposition est une activit importante de promotion pour le mus e Il faut tre strat gique en invitant des gens influents 227 LES QUESTIONS POUR UN VERNISSAGE R USSI Qui seront les invit s un invit d honneur des repr sentants politiques les investisseurs du projet les membres du conseil d administr
28. 91 The Museum and the Needs of People Le mus e et les besoins du public Haifa Isra l ICOM CECA 1992 163 p COLLECTIF Tamara LEMERISE et al dirs Courants contemporains de recherche en ducation mus ale Contemporary Research Trends in Museum Education Montr al MultiMondes 2002 169 p DUFRESNE TASSE Colette et Andr LEFEBVRE Psychologie du visiteur de mus e Montr al HMH Hurtubise Cahiers du Qu bec 1995 174 p DUFRESNE TASSE Colette dir L valuation recherche appliqu e aux multiples usages Evaluation Multi Purpose Applied Research La evaluacion investigacion aplicada a usos multiples Paris Conseil International des Mus es ICOM CECA 350 p 57 DUFRESNE TASSE Colette valuation et ducation mus ale nouvelles tendances Montr al Qu bec Mus e de la civilisation Universit de Montr al UdeM pour ICOM CECA 1998 197 p LANDRY Anik et Michel ALLARD Mus e la rencontre de ses visiteurs The Museum Reaching Out to its Visitors Qu bec ditions MultiMondes 2003 454 p La Lettre de l OCIM n 65 sept oct 1999 Dijon 58 p Soci t des mus es qu b cois SMQ et Mus e de la civilisation Conna tre ses visiteurs guide d enqu te par sondage Montr al Qu bec SMQ 2000 116 p Article BARIL Daniel Les mus es doivent faire appel l intelligence des visiteurs Dans Forum vol 31 n 19 3 f vrier 1997 Montr al Universit de Montr al
29. A Mm CSS eg D Nee qs Service ss _de soutien aux institutions _ mus ales Qu bec eo La pr sente publication a t r alis e par le Service de soutien aux institutions mus ales Direction de la mus ologie minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine Coordination Service de soutien aux institutions mus ales R vision linguistique Services Fortexte inc La publication est disponible sur le site Web du minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine www mcccf gouv gc ca CREDITS Recherche conception r daction Andr e Blais et Anne Sophie Gagnon blablanblais D p t l gal 2007 Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives du Canada ISBN 978 2 550 50312 5 version imprim e 978 2 550 50313 2 version PDF REMERCIEMENTS Nos remerciements particuliers tous ceux et celles qui ont collabor la r alisation de ce Guide e Les personnes qui ont t consult es pour la r alisation de ce guide pratique Evelyne Beaudry Mus e dat de Joliette Barbara B langer Mus e Armand Frappier Louise Boudreau Centre d exposition de Rouyn Noranda France Bourassa Mus e du Haut Richelieu Brigitte Lacroix Mus e de Charlevoix Marie Claude Letartre Mus e de la nature et des sciences St phanie Mondor Centre d histoire de Montr al Nancy Robert Centre culturel et du patrimoine Uplands Nathalie Simard Mus
30. D finition production et fabrication 47 4 2 Production des audiovisuels et des interactifs ceeeeeeeeeeseseeeeseeeeees 47 4 3 Fabrication de la sc nographie du mobilier et production graphique 47 4 4 Pr paration de la salle a a 48 4 5 R ception et manipulation des artefacts 48 4 5 1 Supports d artefacts EE 48 4 6 Production du cahier de r alisation 48 4 7 Production des activit s ducatives et culturelles 49 4 8 Promotion de l exposition 49 5 EO TON AO aie te aruesial nr a r ea deviates od tut r earr 50 5 1 D finition Montage MPa etats teens 50 5 2 Installation EE 50 5 3 Installation des audiovisuels et des interactifs csesessesseeeeseeeeeeeeeeees 50 5 4 Installation des artefacts 000 nn000nnnnnaanneoeennnnsennnesrnrnnorrnnnnsrnrresennrrnsnnernnn 51 5 5 Installation de l clairage eegene geste eege enee eege eege 51 5 6 Rodage de tous les l ments de l exposition 51 10 6 LB pr sentation EE 52 6 1 D finition Pr sentation ss 52 6 2 ie Re ham Aken pet AA en ro ne ee 52 6 3 POUTSUNG AU rodage Hs dan ut fe 53 6 4 Entretien de l exposition cccccccccccceeeeeeeeeeeeeceeeaeeaseeeeeeseeeeeaeeseeeeseeesseaas 53 6 5 Rotation changement des artefacts 53 Z Le d montage den ER TRE RIR
31. E Te eit aides 54 7 1 D finition D montage ss 54 7 2 Artefact Gestion du retrait et retour des pr ts 54 7 3 D mant lement de la sc nographie 1 54 7 4 Remise en tat de la salle ccccccccccceeeeeeeeeeeeeeeaaeeeeeeeeeeeeeeeaaeeaeeeeeeseeeeaaes 54 BIBLIOGRAPHIE geien a e e E E E E EEN AR 55 ANNEXES ae aaa ae E idee EA O E ARE E 65 Capsule CCQ Conception et r alisation de vitrines 66 Capsule CCQ Lignes directrices sur la lumi re VV 67 Capsule CCQ Contr le climatique lignes directrices 69 Outil 1 Grille de pr visions budg taires un 72 Outil 2 ch ancier EE 73 Outil 3 Table des mati res des orientations exemple 74 Outil 4 Table des mati res du concept exemple 75 Outil 5 Grille d un budget d taill 76 Outil 6 ch ancier EH 77 Outil 7 Fiche pour Artefact ou Iconographie 78 Outil 8 Table des mati res du sc nario 79 Outil 9 Cahier d entretien reeet 80 11 12 LES EXPOSITIONS GENERALITES D finition Exposition L exposition est le moyen privil gi pour faire valoir sa mission et mettre en valeur les objets de sa collection Elle joue un r le dans le processus identitaire d une soci t Elle montre et d montre des reflets du pass et des parcelles du pr sent Au sens le plus g n ral l exposition est un moyen de communication elle constitue un discours elle est porteuse de sens Son concep
32. M est appuy dans son action par des partenaires qui acceptent de mettre a profit leurs ressources et leur expertise Ces partenaires locomotives du milieu mus al sont les quatre mus es relevant de lois sp cifiques le Mus e national des beaux arts du Qu bec le Mus e d art contemporain de Montr al le Mus e de la civilisation et le Mus e des beaux arts de Montr al auxquels s ajoute le Centre de conservation du Qu bec Parmi les mandats du SSIM figurent le d veloppement d une offre de services la coordination de son d ploiement et la concertation des partenaires y tant associ s REALISER UNE EXPOSITION GUIDE PRATIQUE est le premier d une s rie de guides qui nous l esp rons faciliteront le travail de tous ceux et celles qui s investissent dans la consolidation et le d veloppement des institutions mus ales du Qu bec INTRODUCTION Ce guide pratique sur la r alisation d une exposition dans une institution mus ale n est pas un proc durier rigide mais bien plus un outil de travail qui est modulable selon vos besoins Il est vident qu une petite exposition ne requiert pas n cessairement toutes les phases de production d crites dans le pr sent ouvrage Il vous appartient de cr er votre propre processus Il est important de conna tre un d roulement et une m thodologie globale que plusieurs institutions mus ales utilisent pour faire leurs expositions Loin de la recette le guide t moigne d une mani
33. RAAV la SODART est une soci t de gestion collective des droits d auteur en arts visuels Elle n gocie au nom des artistes adh rents des ententes avec les organismes qui utilisent des ceuvres d art mus es centres d exposition magazines diteurs producteurs audiovisuels etc La SODART accorde ces organismes des licences d utilisation et se charge de percevoir les redevances de droits d auteur dues aux artistes La GODART a pour mandat d am liorer la protection et la r mun ration des droits d auteur dans le domaine des arts visuels au Qu bec La SODART veille contr ler le paiement assidu et uniforme des redevances de droits d auteur par les utilisateurs des uvres d art Elle s applique faire respecter des tarifs standards applicables chaque fois qu une uvre est expos e reproduite dans des publications montr e la t l vision ou sur l inforoute etc sodart sodart org SODRAC Soci t de droits de reproduction des auteurs compositeurs et diteurs du Canada inc La SODRAC est une soci t de gestion multidisciplinaire Musique La SODRAC cessionnaire du droit de reproduction de ses membres n gocie des ententes collectives et des ententes individuelles avec les utilisateurs d uvres Le droit de reproduction est l une des composantes du droit d auteur Ce droit de reproduction conf r aux ayants droit par la loi leur permet de contr ler toute fixation de leurs uvres sur quelque type de supp
34. Table des mati res d un sc nario d exposition 43 3 6 3 6 1 R daction des textes d exposition R alisation Le texte d exposition peut fournir de l information donner des instructions rendre les th mes accessibles ou orienter la lecture Mais avant tout le texte d exposition constitue un des l ments signifiants au m me titre que les artefacts les iconographies et la mise en espace Avant de r diger on peut se demander si le texte est le meilleur moyen pour livrer le propos Si la r ponse est oui il reste r diger selon les r gles de l art Une fois les recherches effectu es et le sc nario avanc il est important d organiser le contenu Un plan de r daction permet de d terminer la meilleure fa on de v hiculer l information texte crit texte audio gros titres a rien slogans sur les murs etc Par la suite on doit proc der la hi rarchisation du contenu l aide d une typologie des textes Cette cat gorisation est tablie selon le r le des textes leur longueur leur typographie leur forme etc Elle r v le au visiteur non seulement l organisation du contenu mais galement son d coupage dans l espace la r daction proprement dite s ajoutent la validation scientifique du contenu des textes qui est naturellement indispensable et la r vision n cessaire de l orthographe et de la syntaxe Dans certaines institutions mus ales il s av re essentiel de traduire les t
35. ar les visiteurs s ils taient pr sent s de mani re interactive Textes R le et typologie Une fois les recherches effectu es et le concept avanc il est important d organiser le contenu Un plan de r daction permet de d terminer le meilleur support textuel pour v hiculer l information texte crit texte audio slogan phrase sur le mur etc Par la suite on doit tablir la hi rarchie du contenu l aide de la typologie des textes Cette derni re r v le au visiteur non seulement l organisation du contenu mais galement son d coupage dans l espace TYPOLOGIE DES TEXTES Cette typologie des textes est titre d exemple Elle peut tre modifi e chaque projet selon les sp cificit s de la th matique TERED Objectif Forme du texte TEE elo textes mots Principaux D voiler l atmosph re Texte d introduction 60 80 g n rale Texte de zone Secondaires Communiquer une Texte de th me 75 100 information plus abstraite Cr er le fil conducteur Sp cifiques Communiquer une Texte de sous th me 50 60 information concr te et Texte capsule sp cifique c ur du contenu Illustratifs V hiculer une Texte tiquette 20 30 information pr cise li e Texte l gende l objet ou l iconographie Typologie inspir e de l exemple d crit dans Andr e Blais L crit dans le m dia exposition p 154 28 2 11 M
36. ateurs sc naristes auteurs de cr ations interactives et d images fixes Cinq cent mille uvres sont inscrites ce jour son r pertoire tant dans le domaine du spectacle vivant toutes formes th trales danse op ra com die musicale mime cirque marionnette sketch etc que dans le secteur audiovisuel tous types de fictions t l films films d animation cr ations interactives et images fixes etc Chaque jour ce r pertoire s accro t des uvres que d clarent les auteurs membres de la SACD http www sacd fr societe missions SOCAN La Soci t canadienne des auteurs compositeurs et diteurs de musique est une organisation qui g re les droits d ex cution et de communication de la quasi totalit du r pertoire mondial de musique prot g e par un droit d auteur utilis e au Canada Elle percoit les droits de licence et r partit ces droits d auteurs entre ses membres et aux organisations de droits d ex cution affili es travers le monde Elle s assure que les cr ateurs et diteurs de musique sont pay s pour l ex cution publique de leur musique au Canada en percevant des droits de licences des personnes commerces et organisations qui font jouer diffusent ou communiquent cette musique par t l communication http www socan ca jsp fr about index jsp 37 SODART Soci t de droits d auteur en arts visuels Fond e en 1997 par le Regroupement des artistes en arts visuels du Qu bec
37. atiale constante la mise en espace rend elle le visiteur r ceptif la th matique la mise en espace facilite t elle la lecture des artefacts ere LA BOITE A IDEES MISE EN ESPACE e d terminez le type de parcours pr conis ouvert dirig semi dirig e utilisez la couleur et l clairage comme astuce de mise en espace peu co teuse e utilisez d abord les murs le sol le plafond comme support aux textes ou comme base a la sc nographie e pr voyez des cloisons des estrades des niches pour cr er des obstacles visuels des sous espaces intimistes ne pas tout d voiler d un seul coup et surprenez de zone en zone 39 3 4 1 1 Parcours Le parcours vient rythmer et doser l exp rience de la visite Il peut tre lin aire ouvert cloisonn en croix en bulles autant de mani res de diriger la visite en fonction du type de discours que propose l exposition Par exemple une exposition qui pr sente un parcours ouvert o tous les sous espaces sont perceptibles permet aux visiteurs de circuler librement au gr de leurs int r ts Par ailleurs un parcours lin aire serait plus appropri lorsque l exposition propose un discours continu une histoire ou une approche chronologique de la th matique Le visiteur sera invit dans un circuit qui suit un ordre pr tabli 3 4 1 2 Mise en espace et sc nographie 3 4 2 Les formes de mise en espace et de sc nographie sont multiples voir
38. ation les membres de la Chambre de commerce les collaborateurs de l exposition les employ s du mus e les membres du mus e les m dias journaux radios t l visions les repr sentants de MCCCF CRE ATR CLD etc Quels pr paratifs pour l v nement installation d un microphone en pr vision des discours installation du mat riel pour le traiteur conception d une visite guid e par le directeur pr vision d une entrevue avec les m dias et pr paration des pochettes de presse 52 6 3 Poursuite du rodage Apr s le vernissage l exposition est ouverte au grand public C est ce moment l qu on peut tester l appropriation des l ments de l exposition par les visiteurs et voir si le tout est fonctionnel Le rodage peut maintenant se poursuivre en tenant compte des comportements de visites LES TOILES D UN BON RODAGE e r aliser une enqu te partir d un questionnaire pour v rifier la fonctionnalit des l ments demander les commentaires du personnel de s curit et des guides installer un carnet laiss la discr tion des visiteurs la fin de la visite e pr voir une part du budget pour apporter des modifications qui maximiseraient l efficacit de l exposition 6 4 Entretien de l exposition Le personnel d entretien doit tre avis d une m thode d entretien minimale pour un meilleur suivi L entretien comprend la v rification des installations la solidit
39. ations 19 1 11 Les sources de financement Les sources de financement des institutions mus ales reposent sur plusieurs types de revenus gouvernemental municipal commandite partenariat priv etc Des recettes suppl mentaires peuvent provenir des droits d entr e des contributions volontaires des activit s de financement de la boutique de la restauration du marketing et des publications tte LES QUESTIONS POUR UN FINANCEMENT R USSI le sujet de l exposition s inscrit il l int rieur des grandes orientations des diff rentes instances gouvernementales interculturalisme d centralisation lutte au racisme femmes famille environnement etc plus sp cifiquement le sujet de l exposition s int gre t il aux programmes de certains minist res d di s des projets de diffusion quelles sont les entreprises de la r gion qui seraient susceptibles d tre int ress es commanditer le projet d exposition 1 11 1 Subventions Le minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine et le minist re du Patrimoine canadien offrent divers programmes ponctuels qui peuvent r pondre aux besoins des institutions en fonction de la nature des projets d expositions D autres minist res tant du gouvernement provincial que du gouvernement f d ral offrent galement des programmes de soutien Il faut visiter r guli rement leurs sites Internet pour conna tre les
40. b timent qui re oit les collections et de leur nature Les scientifiques de la conservation ont bas leurs valuations sur la forte probabilit d un bris lors d une fluctuation de 40 de l humidit relative une observation fr quente sur plusieurs cat gories d objets Ce sont les fluctuations dont les valeurs sont comprises entre 20 et 40 qui vont produire les dommages les plus importants C est en 1999 que American Society of Heating Refrigerating and A ir Conditionning Engineers ASHRAE a propos une nouvelle approche des lignes directrices et des besoins en contr le climatique pour les mus es En tenant compte des donn es d tudes pour plusieurs mat riaux tels que le pin et le ch ne les estimations de fluctuations permises se situent aux alentours de 10 alors que pour d autres mat riaux une valeur de 15 est consid r e comme s curitaire Il faut galement tenir compte du temps de r ponse des mat riaux plusieurs objets vont prendre plusieurs jours pour r agir mais une attention toute sp ciale doit tre accord e aux objets composites ainsi qu aux mat riaux dont le temps de r ponse aux fluctuations est rapide par exemple les peaux ou des mat riaux organiques sous tension Les fluctuations de l humidit relative doivent s chelonner sur la plus grande p riode possible Un changement saisonnier de 20 r parti sur quatre mois va provoquer moins de stress sur de nombreux objets qu une fluctuation de 10 r
41. ctions Materials for Exhibition En ligne http www ala org ala acrl acristandards borrowquide htm Page consult e le 16 mai 2007 Centre de conservation Qu bec CCQ Pr serv Art En ligne http preservart ccq mcc gouv qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Centre de recherche et de conservation des mus es de France Vade mecum de a conservation pr ventive En ligne http www culture gouv fr culture dmf vademecum conservation2006 pdf Page consult e le 18 mai 2007 Culture et communications Qu bec Le travail de restauration et de conservation des objets arch ologiques En ligne http www mcc gouv qc ca reseau archeo partenai ccg htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France La r serve mode d emploi En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 62 Direction des mus es de France Les vitrines En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Soci t des mus es qu b cois SMQ R flexions et analyses L abc du convoiement l international En ligne http www smq qc ca Page consult e le 16 mai 2007 M thodologie Ouvrages livres monographies L TOURNEAU Jocelyn Le coffre outils du chercheur d butant Guide d initiation au travail intellectuel Toronto Oxford press 1989 227 p MACE Gordon et Fran ois P TRIT Guide d laboration d un projet d
42. d une valeur et tenter de l appliquer co te que co te un type de collection ou a un b timent l approche ASHRAE part de la pr misse inverse il faut absolument tudier les mat riaux en pr sence et d terminer la nature de la collection en modulant le niveau de contr le requis selon le type d am nagement recherch Les temps changent la fa on d valuer l environnement et les besoins en conservation aussi Cependant une chose demeure toute aussi importante le besoin de prot ger nos collections de la d gradation occasionn e par des facteurs environnementaux Andr Bergeron Centre de conservation du Qu bec mars 2007 Bibliographie ASHRAE Handbook Heating Ventilating and Air Conditionning Applications 1999 1791 Tullie Circle N E Atlanta GA 30329 800 527 4723 http www ashrae org Bulletin technique n 23 de l Institut canadien de conservation I C C Directives concernant l humidit et la temp rature dans les archives du Canada http www cci icc gc ca Les oeuvres d art et l humidit une relation d licate http www ccq mcccf gouv qc ca formulaires conservation 82 pdf Des normes de conservation aux lignes directrices nouvelles tendances du contr le environnemental http www smq qc ca publicsspec actualites analyses textes 20020208 index phtml 71 Outil 1 Grille de pr visions budg taires D penses Montants Planification recherche et orientations Conception
43. de poussi re et augmenter la protection contre les insectes Accessoirement les objets seront aussi prot g s contre les manipulations non sollicit es des visiteurs Lors de la construction d une vitrine l utilisation de mat riaux stables est essentielle pour assurer une bonne pr servation des objets Par exemple le m tal le verre et l acrylique constituent de bons choix par comparaison a plusieurs essences de bois qui vont d gager des produits volatils acides On divise habituellement une vitrine en deux zones 1 la partie destin e a la mise en valeur des objets qui leur procure un microclimat et 2 le compartiment destin a recevoir les mat riaux tampons tels que le gel de silice et autres produits de conservation souvent situ dans la partie inf rieure La vitrine doit tre con ue pour favoriser une bonne diffusion de l air entre ces deux zones Il est important de v rifier la stabilit climatique de la salle pour bien concevoir la vitrine en termes d tanch it La configuration des objets et leur poids vont grandement influencer la structure de la vitrine On ne devrait pas disposer d clairage dans la partie destin e la pr sentation des objets sauf si cet clairage ne d gage aucune chaleur De plus une source de chaleur ne devrait jamais tre dispos e dans la partie inf rieure de la vitrine pour viter de r chauffer la zone de mise en valeur ce qui aurait une influence sur son hygrom trie Pour v rifi
44. des 41 3 4 2 6 Eclairage L clairage constitue un l ment essentiel de la pr sentation Par ses possibilit s multiples de mise en valeur des artefacts du mobilier des panneaux graphiques la lumi re est un moyen de communication important Elle contribue donner une ambiance l exposition et participe au style m me de celle ci Il existe selon Pierre Bouvier L clairage dans les institutions mus ales deux grands types d clairage e clairage naturel souvent lat ral mais aussi z nithal ou indirect e l clairage artificiel le fonctionnel et celui de mise en valeur directionnel ou d ambiance l tape de sc narisation et r alisation on tablit les besoins en clairage on fait une liste du mat riel n cessaire en sp cifiant ce que le mus e poss de et ce qu il doit se procurer 3 4 2 7 Contr le climatique 3 5 3 5 1 Les lignes directrices du contr le climatique ont t tablies en partie sur des recherches appliqu es ou exp rimentales sur le vieillissement des mat riaux et en partie sur des constatations empiriques Il est bien connu que des fluctuations importantes de la temp rature et de l humidit relative vont souvent provoquer des dommages la structure des objets en provoquant l expansion et la contraction des mat riaux De plus une humidit relative lev e est presque toujours dangereuse pour les collections en favorisant l apparition de moisissures sur de nombre
45. ditions lamentables Mise en contexte du portrait socio conomique de la fin du 19e Montr al Texte historique Sous th me 1 1 Le d jeuner d une bourgeoise fin 19 si cle eet Mise en Objectifs Propos Texte Artefact Iconographie GEN Montrer par La mise en le rituel lumi re de la d une c r monie du Ensemble Organisation rhe Femme bourgeoise d jeuner de GE spatiale des au moment t moigne du C r monie porcelaine an SC de artefacts en du d jeuner luxe et du du d eue ustensiles rendele vis vis avec le confort et temps dont J table pre celle de i a d jeuner au 5 la richesse disposait la v tements louvriere er soleil matinal de cette bourgeoise a accessoires classe la fin du 19e sociale si cle Sous th me 1 2 Le d jeuner d une ouvri re fin 19 si cle Montrer par le rituel d une ouvri re au moment du d jeuner les conditions difficiles de cette classe sociale La mise en lumi re de la c r monie du d jeuner t moigne des conditions de vie pr caires d une ouvri re la fin du 19e si cle C r monie du d jeuner Assiette en fer blanc verre ustensiles de bois table v tements Femme ouvri re en train de prendre le d jeuner avant le lev du jour Organisation spatiale des artefacts en vis vis avec celle de la bourgeoise 32 3 1 2 R alisation La r alisation corr
46. e privil gi e du gouvernement en mati re de d veloppement r gional Coordonn es des conf rences r gionales des lus pour chacune des r gions du Qu bec www mamr gouv gc ca regions regi_conf_coor asp ATR Les associations touristiques r gionales ATR en tant que repr sentantes des divers intervenants touristiques des r gions jouent un rdle important de concertation et de catalyseur dans leur milieu www bonjourquebec com mto repertoires atr atr html CLD La mission d un Centre local de d veloppement est de mobiliser l ensemble des acteurs locaux dans une d marche commune tourn e vers l action en vue de favoriser le d veloppement de l conomie et la cr ation d emplois sur son territoire dans le cadre d un partenariat entre le gouvernement et la communaut locale www acldq qc ca CRC Conseils r gionaux de la culture Coordonn es des conseils r gionaux de la culture pour chacune des r gions administratives du Qu bec Site du Conseil des arts et des lettres du Qu bec En ligne www calg gouv qc ca regions crc htm 22 2 1 La conception Outils 4 Table des mati res du concept D finition Conception d une exposition La conception d une exposition permet de d finir l essence de l exposition d tayer l articulation du contenu et de d terminer les balises du travail de m diation Le document concept sert de guide tout au long des tapes subs quentes Il est recom
47. e droit d auteur Elle peut accorder la permission d utiliser leurs uvres et pr ciser les conditions qui s y rattachent La gestion collective des droits d auteur est assez r pandue au Canada notamment pour ce qui est de l ex cution publique de la musique de la reprographie et de la reproduction m canique Certaines soci t s de gestion sont affili es des soci t s trang res dont elles repr sentent les membres au Canada http www cb cda gc ca societies index f html ARTISTI Soci t de gestion collective de l Union des artistes Artisti a t cr e en 1997 Elle a pour mission de prot ger de pr server et de promouvoir les droits des artistes interpr tes aux titres de la r mun ration quitable et de la copie priv e Pour r aliser cette mission d fendre et n gocier les tarifs de redevances Artisti est li e deux soci t s la Soci t canadienne de gestion des droits voisins SCGDV et de la Soci t canadienne de perception de la copie priv e SCPCP Artisti a pour mandat de percevoir et de g rer les sommes provenant de la SCGDV et de la SCPCP et de r partir ces sommes aupr s des artistes interpr tes adh rents 36 COPIBEC La Soci t qu b coise de gestion collective des droits de reproduction mieux connue sous le nom de COPIBEC est une corporation sans but lucratif cr e en novembre 1997 par l Union des crivaines et crivains qu b cois UNEQ et l Association nationale
48. e infinies L approche pr conis e pour l exposition doit tre guid e par la r flexion faite depuis le d but de la conception du projet d exposition Elle doit r pondre aux objectifs aux messages et au fil conducteur pr alablement tablis Les murs le plafond et le sol peuvent servir la fois de support de limite de s paration ou de guide au parcours Le mobilier l ger ou massif l clairage tamis ou contrastant et les couleurs vocatrices participent varier la sc nographie Ces l ments donnent des ambiances diff rentes qui modifient la perception du visiteur tout au long du parcours Ils contribuent a unifier ou cr er des ruptures dans le discours R alisation Une fois toutes les composantes spatiales mises en place le designer doit proc der a la pr paration des documents en vue de la fabrication du mobilier et des l ments sc nographiques 3 4 2 1 Plans codifi s Lorsque la sc narisation est termin e le designer proc de la codification de l ensemble des composantes de l exposition Tous les textes toutes les vitrines tous les artefacts sont codifi s selon la classification issue des cahiers d artefacts d iconographies et de textes Cette codification est reprise sur un plan au sol et sur les l vations de toutes les zones et les sous zones de l exposition Elle sert d abord a d terminer l emplacement de chaque artefact en vitrine des diff rents textes et vitrines dans l espace et de
49. e l observation 00000 0 Pour un interactif qui s adresse a des enfants la manipulation du dispositif doit tre rapide Par exemple pour des enfants de 9 12 ans l utilisation d un interactif m canique ne devrait pas d passer 1 minute et doit tre de 3 minutes au maximum pour un interactif informatique La r alisation d un interactif complexe requiert une expertise pour la conception mais surtout pour la r alisation et la fabrication eT LES QUESTIONS POUR UN INTERACTIF EFFICACE est ce que l interactif est le meilleur moyen pour v hiculer cet l ment de contenu est ce que l interactif comprend un seul message est ce que le contenu est pertinent est ce que le graphisme est attrayant LES TOILES D UN INTERACTIF R USSI proposer des interactifs qui utilisent des approches vari es sensorielle motive ou intellectuelle d velopper un seul message par interactif favoriser les interactifs qui proposent une interaction entre les enfants et leurs parents choisir une approche ludique et non purement cognitive opter pour une pr sentation attrayante couleur graphisme m canisme choisir un interactif facile d utilisation et d entretien fiabilit des m canismes SS LA BOITE A IDEES INTERACTIF concevez des jeux questionnaires d association d exploration et d adresse faites d couvrir par l exp rimentation la manipulation le jeu Outils 8
50. e participe la vie de sa communaut plus la fr quentation est susceptible d augmenter e soyez attentif aux v nements qui se passent autour de vous tant sur le plan social les changements les valeurs les v nements que sur le plan conomique 17 1 4 Choix d un sujet Le sujet est l l ment fondateur de tout projet d exposition Il doit la fois respecter la mission du mus e et tre attirant pour le public Il ne faut pas oublier que les expositions sont le lien direct entre le mus e et son public C est pourquoi le choix du sujet est si important Il est l l ment d clencheur d une future communication LA BO TE ID ES ORIGINALIT e soyez inventif partez d une bonne id e qui susciterait le je n aurais pas pens aca e actualisez vos approches de communication en jumelant en opposant des champs de savoir inusit s e abordez les choses sous un angle original surprenant e inspirez vous des m thodes publicitaires filmographiques ou des pr occupations et des approches d artistes contemporains 1 5 1 6 1 7 Recherche exploratoire Elle a pour objet d explorer les connaissances relatives au sujet Une fois celles ci acquises il s agit de se familiariser avec elles afin d en extraire le potentiel et les grandes lignes Les r sultats attendus de cette recherche sont e d inventorier les grands themes e de r diger un texte synth se sur la perti
51. e que joueront les iconographies dans le discours de l exposition TYPOLOGIE DES ICONOGRAPHIES Les iconographies peuvent jouer diff rents r les dans l exposition Ces r les sont d finis selon les relations qu ils entretiennent avec les autres l ments objets textes mises en sc ne de l exposition IMAGE ATMOSPH RE L image atmosph re participe la cr ation d une atmosph re Elle acclimate le visiteur le pr pare au message que v hiculera la prochaine th matique Elle est le plus souvent utilis e l entr e des zones de l exposition Elle sert g n ralement de d cor IMAGE T MOIN L image t moin sert contextualiser le propos Elle entretient un lien troit avec le th me ou un sous th me Par exemple l iconographie d un portrait d artiste t moigne que l exposition traitera de cet artiste la et pas d un autre IMAGE COMPL MENTAIRE L image compl mentaire ne vient pas seulement appuyer le message mais le compl te en introduisant une certaine quantit de renseignements originaux Elle propose un contexte historique ou social qui n est pas explicit dans l exposition Par exemple une publicit d un lectrom nager des ann es 1950 peut montrer en plus du produit des l ments qui d finissent le contexte social soit une cuisine la tenue vestimentaire de la m nag re de l poque etc IMAGE SUJET L image sujet fait office d artefact Elle constitue le c ur du message e
52. e recherche Laval Qu bec Les Presses de l Universit Laval PUL 2000 150 p Article GOGUELIN Pierre Comment faire na tre un projet Dans Sciences Humaines n 39 mai 1994 p 30 31 Sites Internet CARON Rosaire Comment citer un document lectronique Dans Universit Laval Ariane En ligne http www bibl ulaval ca doelec citedoce html Page consult e le 16 mai 2007 Outils Info Muse Site de la SMQ En ligne http www smq gc ca publicsspec references infomuse index phtml Page consult e le 16 mai 2007 Recherche A lconographie Sites Internet Archives de la ville de Montr al Collections Site des Archives de la Ville de Montr al En ligne http ville montreal qc ca portal page _pageid 165 114997 amp dad portal amp schema PORTAL Page consult e le 16 mai 2007 63 Biblioth que et Archives nationales Canada Collections Ze de la Biblioth que et des Archives nationales du Canada En ligne http www collectionscanada ca index f htm Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Collections Site de la Biblioth que et des Archives nationales du Qu bec En ligne http www banq qc ca portal dt accueil jsp Cybermuse Banque d images Site de la National Gallery of Canada En ligne http gallery ca cybermuse home _f jsp Page consult e le 16 mai 2007 Mus e McCord Collections Site du Mus e McCord En ligne http www musee mccord qc ca fr Page consul
53. ent du sujet de l exposition LA BO TE A ID ES ACTIVITES DUCATIVES concevez des trousses ducatives formez des guides animateurs proposez des visites guid es 30 3 1 La sc narisation et la r alisation D finition Sc narisation et r alisation Les tapes de sc narisation et de r alisation ont t volontairement jumel es car il n est pas rare que des chevauchements se produisent entre elles Ces chevauchements lient particuli rement ces deux phases et leur pr sentation commune donne un reflet de la r alit Sc narisation C est a l tape de la sc narisation qu on concr tise le concept de exposition et qu on mat rialise la th matique A cet effet la recherche des iconographies des archives et des artefacts se concr tise La mise en espace se d veloppe jusqu l obtention d un concept spatial Ce dernier int gre ing nieusement le contenu zone par zone tout en faisant ressortir le fil conducteur Le sc nario est la pierre angulaire de la r alisation d une exposition C est pr cis ment l aide de ce document qu on d finit les objectifs les messages propos et les moyens de communication relatifs un th me et ses sous th mes Id alement le sc nario doit tre modifi jusqu louverture de l exposition Il devient ainsi la m moire de l exposition sa trace ses archives LES QUESTIONS POUR PR PARER UN SC NARIO SIGNIFIANT le d ploie
54. er l innocuit des produits utilis s des listes de produits g n ralement accept s en conservation peuvent tre consult es sur le site http preservart ccq mcc gouv gc ca Enfin il faut penser la s curit de la vitrine en termes de stabilit physique contre les vibrations et les chocs Un ancrage au sol permettra d viter le d placement accidentel de la vitrine et l utilisation de vis de s curit pour le d me de verre ou de plexiglas assurera une protection minimale contre le vol Attention la sensibilit de la vitrine lors du passage des visiteurs il ne doit pas y avoir de transmission de vibrations aux objets Il faut pr voir un temps suffisamment long entre la production de la vitrine et sa fermeture id alement quatre semaines pour permettre l vaporation des produits de fabrication colles et produits de recouvrement L installation des supports dans la zone de mise en valeur des objets va galement requ rir un certain temps C est un travail de pr cision qui requiert du doigt et qui ne devrait pas se faire la h te en raison des risques d accident Apr s la fermeture de la vitrine on pourra proc der l installation des mat riaux tampons pour minimiser les variations d humidit et autres mat riaux d absorption des polluants charbon activ et autres dans les tiroirs de service De petits enregistreurs de donn es ou des sondes de temp rature et d humidit relative permettront de v rifier les c
55. es insectes etc Il est de mise de monter un cahier d artefacts constitu de fiches d objets de la liste des institutions pr teuses des conditions de pr t et d exposition R alisation Les demandes d emprunt d objets sont effectu es lors de la r alisation ce moment plusieurs institutions pr teuses demandent un rapport d installation Ce rapport est rempli par l institution qui emprunte Il sert v rifier si le mus e demandeur respecte certaines normes s curit assurances protection en cas d incendie conditions de conservation g n rale etc Aux termes de ces v rifications d usage la convention de pr t fournie par le mus e pr teur ou la convention d emprunt fournie par votre institution peut d s lors tre sign e Il n est pas toujours n cessaire de contracter des assurances sp cifiques pour les emprunts d artefacts Cependant le mus e doit aviser sa compagnie d assurances afin d inclure les emprunts la police d assurance g n rale de l institution G n ralement la liste des institutions pr teuses et les uvres et artefacts incluant la valeur marchande qui y sont rattach s suffisent comme justificatif Le transport des artefacts est planifi cette tape Habituellement l emballage est effectu par l institution pr teuse Plusieurs transporteurs se sp cialisent dans le transport d objet mus al LES TOILES D UNE RECHERCHE D ARTEFACTS R USSIE e cibler les artefacts qui
56. espond un ensemble de t ches qui permettent de recueillir tous les l ments n cessaires qui serviront ult rieurement la pr sentation des artefacts l illustration iconographique du propos une lecture spatiale des textes la fabrication et la production des l ments audiovisuels interactifs et sc niques de l exposition C est cette tape que o les plans et devis de la mise en espace sont r alis s o les concepts d clairage d audiovisuel et d interactif sont mis au point et que commence leur r alisation o la lib ration des droits pour les iconographies et les s quences audiovisuelles est n goci e o les textes d exposition sont r dig s selon un plan et une typologie pr tablis o les demandes d emprunt sont remplies selon l exigence de chaque institution pr teuse er LES QUESTIONS POUR UNE REALISATION REUSSIE le suivi aupr s de chaque membre de l quipe est il r gulier la coh rence de l exposition est elle bien assur e par le directeur ou la directrice de projet qui doit avoir en t te tous les l ments afin d viter les r p titions inutiles et la confusion des messages la r alisation des plans de la mise en espace indique t elle des lacunes des manques d espace des entassements d objets une inad quation des tiquettes vis a vis des artefacts le recul n cessaire au visionnement des productions audiovisuelles LES ETOILES D
57. extes C est l tape de r alisation que se fera le travail d dition la mise en page graphique avec toutes les r gles qui lui sont propres LA BO TE ID ES R DACTION e proc dez d abord l organisation des propos en fonction des autres moyens de communication afin d viter la redondance plan de r daction e d terminez le style le ton les formes syntaxiques l approche r dactionnelle choisissez des titres percutants succincts vocateurs validez la coh rence des contenus ton juste longueur moyenne des textes niveaux de lecture etc e vulgarisez sans toutefois recourir un ton familier crivez des textes intelligibles complets concis coh rents mesurez la quantit des textes quilibre de l ensemble des textes dans l espace LES TOILES D UNE REDACTION R USSIE e crire de courts textes facilite l appropriation des contenus e viter les mots difficiles comprendre et les structures syntaxiques complexes permet une plus grande r tention du message e hi rarchiser le contenu titre sous titre texte permet un rep rage visuel rapide e assurer une bonne lisibilit emplacement hauteur clairage permet d viter la fatigue 44 EXEMPLE DE LEGENDE ICONOGRAPHIQUE La l gende iconographique doit comporter si l information est disponible le titre la date l auteur et la source La mention de cette derni re varie selon l instituti
58. facts Une fois le gros ceuvre termin et le mobilier install il est important de rendre les lieux propres et s curitaires enlever la poussi re d gager les aires de circulation sortir les quipements sp cialis s etc Tout doit tre r gl avant l arriv e des artefacts en salle L installation est supervis e ou faite par le conservateur qui a pr alablement d termin les types de supports et la disposition des artefacts ou par le technicien qui a con u les supports en accord avec le conservateur et le restaurateur Il faut que le conservateur s assure du respect des conditions ambiantes humidit temp rature clairage et qu il v rifie la s curit des installations ancrage des Vitrines stabilit des supports des socles et des crochets etc Installation de l clairage Le travail d clairage se fait habituellement en deux tapes La premi re vient cr er des atmosph res diff rentes selon les zones Elle se fait lorsque le mobilier est install Une fois les artefacts dans les vitrines la seconde tape qui est minimale consiste ajuster les clairages de fa on mettre en Valeur certains l ments avec plus de pr cision Il faudra ensuite mesurer les niveaux d clairement sur chaque objet et v rifier que les sources de lumi res sont exemptes de radiations ultraviolettes Rodage de tous les l ments de l exposition Une fois l exposition en place il est fortement conseill de dresser
59. igne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France La signal tique En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 Direction des mus es de France Etiquette cartels et notices En ligne http www culture gouv fr culture min index dmf htm Page consult e le 16 mai 2007 HERREMAN Yani Pr sentations uvres expos es et expositions Dans Site de l UNESCO Comment g rer un mus e Manuel pratique En ligne 2006 p 91 103 http unesdoc unesco org images 0014 001478 147854f pdf Page consult e le 16 mai 2007 59 Minist re de la Culture de l Ontario Note n 9 laboration d une politique d exposition pour le mus e En ligne http www culture gov on ca french culdiv heritage munote9 htm Page consult e le 16 mai 2007 Soci t des mus es Qu b cois SMQ Les guides lectroniques de la SMQ Exposition itin rante En ligne http www musees quebec museum publicsspec quidesel expoitinerantes accueil htm Page consult e le 16 mai 2007 UNESCO La mise en espace En ligne Dans Museum international En ligne n 185 vol XLVII n 1 1995 http unesdoc unesco org ulis cgi bin ulis pl database ged amp se_p inc amp se Museum amp req 2 amp by 3 amp sc1 1 amp look museumfr amp s c2 1 amp widen 1 amp lin 1 amp ll f amp text La miseten espace amp text_p inc Page co
60. ise en espace Identification des besoins l tape du concept les besoins de la mise en espace sont d finis dans leurs grandes lignes On d termine l ambiance g n rale de l exposition et le type de circulation souhait e Il ne s agit pas ici de cr er la sc nographie propre a chaque sous th me mais de d crire une approche globale qui d crit l exp rience du visiteur Par exemple l atmosph re d une gare de train peut servir voquer le voyage qui serait le theme de l exposition LES QUESTIONS POUR UNE ATMOSPHERE EVOCATRICE QUI SEDUIT e l atmosph re g n rale met elle en valeur le theme de l exposition e les diff rentes ambiances permettent elles aux visiteurs de vivre des motions sp cifiques li es a la th matique e l exposition poss de t elle des niveaux de lecture qui dynamisent le tout opposition mise en parall le etc ee LA BOITE A IDEES MISE EN ESPACE e proposez une mise en espace exploratoire pur e ou gigantesque e proposez une mise en espace d vocation et non de reconstitution e proposez des l ments sc niques ludiques 2 12 2 12 1 Communication mus ale En plus de l exposition plusieurs formes de communication sont au service du sujet de l exposition Les publications les activit s culturelles les activit s ducatives notamment servent comme l exposition de lieux de discours l approfondissement de la th matique Elles
61. itaire et d gag diminuent les risques d incidents Supports d artefacts C est au moment de la production qu on effectue la fabrication des supports II faut s assurer que les supports soutiennent ad quatement l objet sans l endommager et qu ils pr viennent toute d formation Voir point 3 4 2 4 Certains mat riaux utilis s dans la fabrication des supports sont incompatibles ou peuvent d grader les artefacts Les conseils prodigu s par les sp cialistes du Centre de conservation du Qu bec CCQ quant la pr sentation et aux mat riaux pouvant tre utilis s dans la confection des supports peuvent tre d une aide pr cieuse La conception et la fabrication des supports et des socles sont des t ches complexes et longues qui requi rent de mesurer pr cis ment l objet de jauger sa fragilit et de le manipuler souvent plusieurs reprises pour ajuster parfaitement les points de contacts Pour cette raison il faut confier ce travail du personnel form et exp riment Production du cahier de r alisation Au cahier de r alisation regroupant l ensemble des composantes de l exposition selon une codification permettant l installation de ces l ments dans la salle sont jumel es les versions d finitives des documents orientations concept sc nario liste d artefacts et d iconographies avec photographies version d finitive des textes devis contrats licences etc de fa on a constituer la m moire de l e
62. ligne http www mcccf gouv qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Minist re des Affaires municipales et des R gions Site du minist re des Affaires municipales et des R gions En ligne http www mamr gouv qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Minist re du Patrimoine canadien Site du minist re du Patrimoine canadien En ligne http www pch qc ca Page consult e le 16 mai 2007 R pertoire des associations touristiques r gionales ATR Site du minist re du Tourisme En ligne http www bonjourquebec com mto repertoires atr atr html Page consult e le 16 mai 2007 Village d art et de patrimoine Site Village d art et de patrimoine En ligne http www vvap ulaval ca Page consult e le 16 mai 2007 B Ressources humaines Sites Internet Jeunesse Canada au travail Site du Patrimoine canadien En ligne http www pch gc ca special ycw jct html welcome_f htm Page consult e le 17 mai 2007 Minist re de l Emploi et de la Solidarit sociale Site du minist re de l Emploi et de la Solidarit sociale En ligne http www mess gouv qc ca programmes mesures Page consult e le 16 mai 2007 Minist re des Ressources humaines et D veloppement social Canada Sife du minist re des Ressources humaines et D veloppement social Canada En ligne http www hrdc drhc gc ca Page consult e le 16 mai 2007 Gestion des collections et conservation Ouvrages livres monographies MICHALSKI Stefan Direc
63. mand de pr voir suffisamment de temps pour la recherche et l laboration du concept la dur e de ces tapes tant souvent sous valu e La conception se fait parall lement aux demandes de financement qui ont commenc la planification M me si le montage financier de l exposition n est pas termin il est opportun de r aliser la recherche th matique afin de concevoir les contenus et l exp rience mus ale souhait e Par la suite la th matique de l exposition est labor e autour d un fil conducteur Celui ci est un l ment qui unifie les propos tout au long du parcours LES TOILES D UNE CONCEPTION ORIGINALE trouver un angle du sujet inusit proposer des objectifs clairs et un fil conducteur loquent choisir des uvres des iconographies et des artefacts signifiants explorer de nouvelles avenues la s duction le r ve le tabou l originalit l humour etc pour s duire et capter l attention du visiteur aiguiser le sens critique du visiteur garder l esprit qu une exposition doit favoriser l observation la compr hension et la contemplation encourager l exp rimentation etc Z LES QUESTIONS POUR DEVELOPPER UN CONCEPT CLAIR ET VIABLE quels seront les axes de recherches pr conis s sous quel angle la th matique sera t elle abord e pour surprendre les visiteurs quelle approche mus ographique correspond le mieux aux objectifs fix s quel sera l l ment
64. manente propose en g n ral de montrer une plus grande partie de la collection en brossant un portrait largi d une th matique intimement li e la mission de l institution Sa dur e de pr sentation oscille g n ralement entre 5 10 ans mais devrait viser un maximum de 5 ans eb LA Du Du D O TE ID ES EXPOSITION PERMANENTE point de vue du contenu choisissez une th matique durable loignez vous des modes et des sujets d actualit qui risquent de devenir d suets explorez des sujets de fond comme les changements climatiques une p riode artistique les valeurs de la soci t v rifiez la disponibilit d objets de la collection pour assurer un nombre suffisant de rotations l int rieur d une m me th matique point de vue de la technique pr voyez un mobilier d exposition robuste qui permettra la pr sentation de plusieurs types d objets de diff rentes dimensions en pensant aux rotations a venir choix des mat riaux utilisez des appareils lectroniques durables tablissez un budget de rotation pour les artefacts le remplacement d tiquettes de textes de certains appareils lectroniques etc Il est normal que l exposition permanente soit plus co teuse en raison de sa durabilit 14 L exposition temporaire L exposition temporaire permet l institution mus ale de diversifier les publics et de maintenir l int r t de ses visiteurs Ce type de manifestati
65. ment de la th matique couvre t il bien l ensemble du contenu le fil conducteur est il respect e les diff rents moyens de communication utilis s par theme et sous th mes sont ils pertinents sont ils coh rents dans l ensemble de l exposition la mise en espace illustre t elle bien la th matique et le fil conducteur e le parcours de visite refl te t il bien l articulation th matique 117 LES TOILES D UN SC NARIO COH RENT e laguer de fa on conserver l essentiel du contenu transmettre e hi rarchiser le contenu de mani re le rendre facile transposer dans l espace e privil gier certains l ments de contenu pour surprendre et dramatiser le discours de l exposition et par le fait m me la mise en espace 31 LA BOITE A IDEES SCENARISATION e concevez vos expositions comme un sc nario de cin ma avec progression emb che moments dramatiques et r solution e sc narisez en tentant d chapper au pi ge de la lin arit Voici un exemple d une grille de sc nario Th me 1 Le d but d une journ e la fin du 19e si cle pour une bour eoise et une ouvri re Objectifs Propos Texte D montrer la disparit sociale travers le rituel du d jeuner Au 19e si cle deux classes sociales taient identifi es L une dominait l autre La bourgeoisie avait acces au confort tandis que la classe ouvri re vivait dans des con
66. ment le r viser les approbations Outils il Pr visions budg taires 2 Ech ancier g n ral 1 3 Contexte de l exposition Chaque institution mus ale d finit sa mission d veloppe ses m thodes de travail tablit sa place dans le r seau mus al et dans sa communaut Ce sont ces param tres qui forment le cadre dans lequel l exposition sera d velopp e La mission est fondamentale pour un mus e et ses projets Elle repr sente son essence et sa singularit La mission est la ligne directrice des activit s mus ales Pour d finir une mission il faut s interroger sur e le champ de savoir privil gi histoire soci t art science et technologie arch ologie la p riode de temps actuelle contemporaine historique le lieu de l activit Qu bec Canada international etc les buts ex faire d couvrir les inventeurs qu b cois du 19 si cle les valeurs v hicul es ex l inventivit est le si ge de la vitalit d une collectivit e le r le de la collection e le r le de la recherche e le r le de l ducation et de l action culturelle Le respect de la mission est fondamental mais il faut galement tre strat gique afin d augmenter les chances de financement Cela influencera n cessairement le choix du sujet et l approche utilis e pour le traiter Sa LA BO TE ID ES COMMUNAUT e soyez actifs dans votre communaut Plus un mus
67. nence du sujet int r t soulev pour le public cible et valeur promotionnelle pour le mus e e de recueillir les documents pertinents pour les contenus d termin s e de r diger une bibliographie Potentiel d exposition Le sujet d une exposition doit fondamentalement s appuyer sur les objets de la collection la th matique principale les archives l iconographie et la filmographie Il faut valuer parall lement la recherche exploratoire le potentiel d exposition de chaque grand th me en effectuant un premier rep rage Enqu te maison Il est important de v rifier aupr s de l quipe et d un ensemble d individus membres visiteurs b n voles l int r t que soul ve le sujet de l exposition En posant quelques questions il est possible de recueillir l information n cessaire afin de d terminer les l ments de contenu les plus marquants 18 1 8 1 9 Public cible Il est important de d finir une client le cible pour chaque projet d exposition De cette mani re il est plus facile de r pondre a leurs attentes et ainsi de faire du visiteur un visiteur heureux C est le r le de la programmation g n rale plus que celle d un seul projet d exposition d atteindre tous les segments de la client le Objectifs L objectif principal informe sur l intention premi re de l exposition titre d exemple l objectif principal pourrait tre de sensibiliser le visiteur une situation les enfant
68. nible dans le site Web du CCQ http www ccq mcccf gouv gc ca formulaires fleches_lumineuses pdf Michalski Stefan 1997 The lighting Decision Fabric of an Exhibition Preprints of Textile Symposium 97 Canadian Conservation Institute Ottawa p 97 104 68 Capsule CCQ Contr le climatique lignes directrices la suite des travaux de Thomson et d autres chercheurs les lignes directrices du contr le climatique ont t tablies en partie sur des recherches appliqu es ou exp rimentales sur le vieillissement des mat riaux et en partie sur des constatations empiriques Il est bien connu que des fluctuations importantes de la temp rature et de l humidit relative vont souvent causer des dommages la structure des objets en provoquant l expansion et la contraction des mat riaux De plus une humidit relative lev e est presque toujours dangereuse pour les collections En effet elle favorise l apparition de moisissures sur de nombreux mat riaux organiques et provoque la corrosion des m taux Ces constatations ont permis une poque de proposer un id al atteindre une valeur en humidit relative de 50 3 et une temp rature de 21 C 1 Avec le temps plusieurs sp cialistes ont compris que l application de normes tr s serr es constituait une exag ration des besoins en stabilit climatique pour plusieurs cat gories d objets Il convenait donc de concevoir une approche plus souple tenant compte du
69. nsult e le 16 mai 2007 Financement Partenariats et ressources humaines A Financement Partenariats MARTIN Fernand et Jean LAVOIE Une m thode d valuation conomique des mus es Montr al Soci t des mus es qu b cois SMQ 1992 91 p Sites Internet Association des centres locaux de d veloppement du Qu bec CLD Site de l Association des centres locaux de d veloppement du Qu bec En ligne http www acldg qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Conseil des arts du Canada Site du Conseil des arts du Canada CALC En ligne http www conseildesarts ca Page consult e le 16 mai 2007 Conseil des arts et des lettres du Qu bec Site du Conseil des arts et des lettres du Qu bec CALQ En ligne http www calg gouv qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Coordonn es des conseils r gionaux de la culture pour chacune des r gions administratives du Qu bec Sie du Conseil des arts et des lettres du Qu bec En ligne http www calq gouv qc ca regions crc htm Page consult e le 17 mai 2007 Coordonn es des conf rences r gionales des lus pour chacune des r gions du Qu bec Site du minist re des Affaires municipales et des R gions En ligne http www mamr gouv gc ca regions regi_conf_coor asp Page consult e le 16 mai 2007 60 Minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine Site du minist re de a Culture des Communications et de la Condition f minine En
70. ocations sc nographiques que les visiteurs d codent la structure de l exposition A cette tape les plans sont d taill s emplacement et cote du mobilier l ments de sc nographie textes etc Sc narisation A l tape de sc narisation la mise en espace consiste traduire en trois dimensions le contenu sc naris Cette tape est tr s importante Elle doit tre au service du contenu des artefacts du concept et de la th matique Le travail de mise en espace s il est effectu par un designer est guid par le responsable du contenu sc nariste commissaire pour s assurer d une coh sion entre les deux champs d expertise Le designer labore le plan d implantation des diff rents l ments mus ographiques et pr cise les ambiances en proposant diverses mises en sc ne L quipe de travail d finit le type de mise en espace pr conis d limite le nombre de zones et de sous zones proc de aux choix des mat riaux des couleurs du mobilier des l ments de sc nographie des types de supports et de vitrines Le designer tablit aussi une circulation en fonction de la salle et des visiteurs groupes LES QUESTIONS POUR CR ER UNE MISE EN ESPACE VOCATRICE la mise en espace propose t elle diff rentes ambiances l ambiance rend elle les motions souhait es fait elle appel plusieurs sens la mise en espace d voile t elle le fil conducteur la mise en espace propose t elle une hi rarchisation sp
71. on contact e Il peut s agir de banques d images priv es de fonds d archives de mus es ou de biblioth ques Il est important de bien noter la d nomination officielle de l institution pr teuse Le commentaire quant lui est facultatif Il sert d assise aux sous th mes Exemple de l gende l ments obligatoires Titre date Un dimanche de pluie 1932 Auteur Thomas Prud homme Source Bibliotheque de la semaine verte El ment facultatif Commentaire Cette photographie repr sente le spleen automnal EXEMPLE D UNE ETIQUETTE L tiquette est li e l artefact Elle est tr s importante dans le dispositif de l exposition Elle identifie l artefact et le met en relation avec le theme abord L tiquette comporte diff rentes rubriques titre date auteur mat riaux pr teur et commentaire Exemple d tiquette l ments obligatoires Titre date Femmes blanches 1898 Auteur Rapha lle de Chantal Mat riaux Huile sur canevas Pr teur Mus e des beaux arts d Amsterdam Collection Collection Camille Van B ller Num ro d acquisition As 3961223 l ment facultatif Commentaire La blancheur est signe de beaut 45 TYPOLOGIE DES TEXTES Cette typologie des textes a t cr e titre d exemple Elle peut tre modifi e chaque projet selon les sp cificit s de la th matique Types de textes Objectif Forme du texte e ae Texte d
72. on favorise l exp rimentation tant sur le plan de sa th matique que sur le plan de sa mise en sc ne L exposition temporaire propose un sujet plus circonscrit moins vaste que celui de l exposition permanente Elle permet d approfondir une sous th matique de l exposition permanente de faire le point sur un pan de l actualit de donner un point de vue pr cis sur un sujet pineux et elle favorise l actualisation de la collection Sa dur e est habituellement de 6 mois 2 ans LA BO TE ID ES EXPOSITION TEMPORAIRE soyez plus audacieux utilisez des sujets chauds qui attisent la discussion devenez acteur social planifiez l entreposage d l ments de la sc nographie et de la mus ographie r cup r s ou le cas ch ant la disposition de ces l ments pr voyez la vente bas prix des l ments ne pouvant tre entrepos s L exposition itin rante L exposition itin rante est une exposition qu on offre une autre institution ou qu on con oit dans le but de la faire circuler Elle constitue une forme d change entre les institutions et permet l institution mus ale qui la con oit une diffusion plus large de son expertise Pour les institutions mus ales qui re oivent les expositions itin rantes elles deviennent une source pr cieuse de renouvellement Elles permettent aussi un r pit au personnel qui peut se consacrer d autres productions internes venir Voir ce sujet le tr
73. onditions climatiques l int rieur de la vitrine Si vous avez des questions sur la conception de votre vitrine n h sitez pas consulter un restaurateur Andr Bergeron Centre de conservation du Qu bec juin 2007 Bibliographie T treault Jean 2003 Polluants dans les mus es et les archives valuation des risques strat gies de contr le et gestion de la pr servation Institut canadien de conservation 175 p 66 Capsule CCQ Lignes directrices sur la lumi re La lumi re est un type de rayonnement une partie du spectre lectromagn tique laquelle notre ceil est sensible et qui permet la vision Si la lumi re est essentielle a notre perception elle constitue toutefois un agent d alt ration important qu il est n cessaire de contrdler Toute mise en valeur doit rechercher un quilibre entre la visibilit d un objet et sa vitesse d alt ration Tous les mat riaux ne sont pas sensibles galement a la lumi re Pour certains elle sera probl matique alors que pour d autres elle n aura aucun effet L absorption de lumi re donc d nergie peut endommager un lien chimique dans une mol cule donn e et pas dans une autre Parmi les types de d t rioration que la lumi re peut provoquer on retrouve des variations de chromaticit caus e par la d gradation des colorants l alt ration des vernis et l affaiblissement de la r sistance m canique de certains mat riaux Ce sont toutes des d
74. onibilit OOO 0 Toutefois avant d entreprendre une recherche pr liminaire d artefacts il est important de d finir leur r le dans la communication Dans la majorit des cas le r le premier d un objet est de contribuer l instauration du propos Ils peuvent ainsi tre pr sent s pour leur valeur symbolique ou pour appuyer un l ment de contenu L objet peut donc devenir o objet t moin qui rel ve directement du propos o objet symbolique qui voque un niveau abstrait du contenu o objet s rie qui voque la multiplicit oppos e l unicit Par exemple l objet phare est une tasse faite la main oppos e vingt tasses du m me mod le Ainsi on d montre deux types de fabrication L une artisanale qui symbolise l unicit l autre qui voque le processus industriel LA BO TE ID ES ARTEFACTS fouillez vos collections faites les vivre en choisissant des types d objets non Vus rares inusit s familiers hi rarchisez les objets selon leur r le dans l exposition consulter le Centre de conservation du Qu bec CCQ pour la restauration et la conservation pr ventive des objets s lectionn s 26 2 7 Iconographies R le et recherche pr liminaire La recherche pr liminaire d iconographies consiste a rep rer de mani re largie toutes les images susceptibles d illustrer les th matiques Apr s un premier rep rage il est possible de d terminer le r l
75. ort audio ou audiovisuel que ce soit disques compacts cassettes vid ocassettes vid odisques supports issus des nouvelles technologies etc Le droit inclut aussi l utilisation des enregistrements sur ces supports Arts visuels et m tiers d art Dans le domaine des arts visuels elle g re les droits de plus de 12 000 artistes canadiens et trangers Elle n gocie et octroie en leur nom des licences pour l utilisation de leurs uvres dans diff rents types de publications et productions notamment dans des productions multim dia En vertu de la l gislation canadienne sur le droit d auteur l auteur d une uvre artistique peinture dessin sculpture gravure photographie etc a en r gle g n rale le droit exclusif d autoriser ou d interdire certaines des utilisations qui peuvent tre faites de ses uvres et ce m me s il n a plus la propri t mat rielle de celles ci La SODRAC repr sente plus de 25 000 auteurs canadiens et trangers et assure ses membres une repr sentation dans plus de 30 territoires travers le monde www sodrac ca 38 3 4 3 4 1 Mise en espace Le propre de la mise en espace est d y am nager les diff rentes composantes mus ographiques et de mettre en forme les messages v hicul s Il est possible de cr er des ambiances qui ont notamment pour but d interpeller les visiteurs La mise en espace lib re le message principal celui du fil conducteur C est par les v
76. partie sur une semaine Compte tenu des contraintes climatiques du Qu bec il est aujourd hui recommand de moduler le niveau d humidit relative en tenant compte de deux valeurs entre la p riode estivale et hivernale C est ainsi que des valeurs de 35 pendant les trois mois d hiver et 55 en t sont consid r es comme acceptable pour plusieurs types de collections La diff rence de 20 entre ces deux valeurs est r partie sur une p riode de trois mois au printemps et l automne comme le montre la figure 1 Thomson Garry The museum environment Butterworth 1980 270 p Ce qu on appelait auparavant les normes de conservation Notamment des scientifiques en conservation de l Institut canadien de conservation Certaines collections pourraient requ rir des conditions particuli res diff rentes des valeurs ici propos es En cas de doute nous vous sugg rons de consulter un restaurateur sp cialis 69 65 D 2 amp D 5 L 2 g bd 5 O a Q a Q E a lt 5 lt E 2 E E bal LL 7 oO En Oo 3 CH gt oO n S D bi Zz OH DHR Figure 1 Exemple de r partition des variations climatiques sur une base annuelle dans une institution mus ale Selon le type de b timent susceptible d abriter les collections pr server la fourchette de valeurs d humidit est diff rente De plus pour diminue
77. position conf rence de presse cocktail discours Il faut aussi laborer les diff rents outils de communication affiche carton d invitation etc C est galement l tape de fabrication et de production qu on entreprend le placement m dia aupr s des journaux notamment et des radios Il faut galement songer aux invit s d honneur Une liste des coordonn es des diff rents collaborateurs commanditaires m dias invit s d honneur etc doit tre dress e en pr vision des invitations qui leur seront achemin es Finalement il importe d arrimer le graphisme de l exposition aux diff rents outils de promotion Il est important de planifier une enveloppe budg taire pour la promotion de l exposition 49 5 1 5 2 5 3 Le montage D finition Montage L tape du montage consiste a mettre en place tous les l ments constituant l exposition dans la salle qui l accueille C est le moment ou la salle d sign e devient l exposition C est aussi le moment de proc der aux derniers ajustements Le budget le temps qui reste et la comp tence des diff rents corps de m tiers s il y a lieu sont des facteurs d terminants pour le bon fonctionnement de cette tape Un calendrier de montage aide planifier le temps qui sera n cessaire tous les stades du montage et permet une gestion plus clair e de l quipe de travail Installation en salle pr parer la salle lectricit m canique
78. r les stress impos s aux b timents historiques la charte de la Nouvelle Orl ans propose une approche plus respectueuse des contraintes architecturales Dans le cas o la structure de l difice ne permet que difficilement la pr servation d une collection d objets fragiles il est toujours possible de recourir une approche diff rente a un co t moindre soit la cr ation de microclimats tel que la mise en vitrine Finalement il est important de mentionner que la r serve devrait disposer de conditions similaires m me si elle constitue une partie moins visible de l institution que les salles d exposition Dans les faits les objets d une collection vont y s journer pour une p riode de temps appr ciable souvent beaucoup plus longue que la dur e d une exposition La charte de la Nouvelle Orl ans est publi e conjointement par l Association for Preservation Technology et l American Institute for the Conservation of Historic and Artistic Works Site Web http palimpsest stanford edu bytopic ethics neworlea html 70 RESTAURATION lt EXPOSITION ACQUISITION gt ETUDE EXPERTISE Figure 2 La position de la r serve dans le processus mus ologique d apr s Henry Hodges 1980 communication personnelle En conclusion cette nouvelle approche peut sembler plus d routante que l approche traditionnelle du 50 d humidit relative et d une temp rature a 21 C En fait au lieu de partir
79. re de faire prouv e et rigoureuse qui est revoir selon chaque projet d exposition le budget et le temps allou s R ALISER UNE EXPOSITION GUIDE PRATIQUE est constitu de huit chapitres la d finition de l exposition la planification la conception la sc narisation et la r alisation la production et la fabrication le montage la pr sentation ainsi que le d montage De nombreux outils et trucs appuient le texte et deviennent des l ments pr ts tre utilis s le cas ch ant Enfin une bibliographie et de nombreuses adresses Internet compl tent le Guide afin de vous offrir d autres sources d information TABLE DES MATIERES A LES EXPOSITIONS GEN RALITES 13 L exposition temporaire sienne 15 L exposition itin rante sise 15 B LES TAPES DE PRODUCTION D UNE EXPOSITION ser 16 1 La DIGIT CANON Eee d ni ou sut rs a rad dowd aaah ce abe ne Res 16 1 1 D finition Planification ss 16 1 2 Gestion d un projet d exposition G rer l unicit 16 1 3 Contexte de l exposition ss 17 1 4 Choi d USB ESS RE EE 18 1 5 Recherche exploratoire ss 18 1 6 Potentiel d exposition 18 1 7 Enqu te maison sise 18 1 8 Public cible ss eege maine ententes 19 1 9 ODISCUIS niet nee REES 19 1 10 Strat gie de COMMUNICATION eegen age eee ot rected oe nes 19 1 11 Les sources de financement 20 1 11 1 10 VC le E 20 1 11 2 Commandites eegen Eege eege et 20 1 11 3 Ac
80. s e et sa programmation En effet elle oriente le discours et le sens de l exposition En voici quelques exemples o L exposition syst matique utilise la classification propre aux sciences afin de pr senter un corpus d artefacts Ce type d exposition est utilis par certains mus es de science naturelle ou d arch ologie qui pr sentent le sujet de mani re scientifique et s adressent particuli rement des sp cialistes o L exposition chronologique offre un d roulement qui suit le fil du temps Elle peut aussi se pr senter rebours o L exposition th matique est conceptualis e autour d un th me et de l arborescence de ses sous th mes o L exposition d objets propose une rencontre intime entre l objet et le visiteur Ainsi il peut s av rer plus int ressant de traiter un sujet scientifique de mani re th matique la mesure du temps que de mani re chronologique Objectifs pr cis s Les objectifs labor s l tape de planification seront ici pr cis s en fonction du d veloppement des th mes Fil conducteur Le fil conducteur est le fil d Ariane autour duquel tout le contenu s organise Il am ne le visiteur d un th me l autre en toute coh rence Le fil conducteur d une exposition sur le th me de la sant pourrait tre la qu te de l quilibre Ainsi la th matique y serait abord e travers cette lorgnette Le fil conducteur permet ainsi d viter la confusion dans l organisation th ma
81. s culturelles sise sciekivestin sant e titi one ati ea Naes 30 2 12 3 Activit s ducatives iii a ra a aA aa a 30 3 La sc narisation et la r alisation cc cece ccc ccce cece ee cece cece cee ceceeeeeeeeeeeeaaaaneeeeeeeeeeesaas 31 3 1 D finition Sc narisation et r alisation ccceeeeeeeeeeseeeeeeeeeseseeeeeeeeees 31 3 1 1 SCONANISALION DEE 31 3 1 2 R alisation sisi 33 3 2 due EE 34 3 2 1 lee EE 34 3 2 2 PREANIS le EE 34 3 3 Iconographie eege 35 3 3 1 Sc narisation iii 35 3 3 2 R AlISATION EE 35 3 4 Mis en n eSpaces sine dree AEN oe EE totale evecare 39 3 4 1 S nan Sati EE 39 3 4 1 1 PArCOUNS ee e a EEE 40 3 4 1 2 Mise en espace et sc nographie 40 3 4 2 R alisation EE yee wields 40 3 4 2 1 Plans Codifl S ss ae a a a a a as 40 3 4 2 2 Plans et devis sg Re ad tue te rattan ll datas eee 41 3 4 2 3 AGE see Ee 41 3 4 2 4 SUPPOrR d ateliers 41 3 4 2 5 Vitrines d exposition rnnr rn nenene 41 3 4 2 6 Eclairages SA asie rie miss ns Boe 42 3 4 2 7 Contr le climatique TEE 42 3 5 l ments interactifs cccccccccccscscessssvecssecvseessesavsssscenseessesissstesensenseesnesenesen 42 3 5 1 R alisations rene ni dn ieee a ar die ni eet 42 3 6 R daction des textes d exposition 44 3 6 1 UE le EE 44 3 7 Edition des textes d exposition 46 3 7 1 R alisation EE 46 4 La production et Ja fabrication ss 47 4 1
82. s en tant que pr sident d honneur lors du vernissage de l exposition cr ez des tables de concertation avec votre conseil d administration assistez des d jeuners causeries avec les diff rents partenaires potentiels participez aux activit s de la Chambre de commerce rencontrez votre repr sentant de la direction r gionale du minist re de la Culture des Communications et de la Condition f minine e rencontrez l agent de d veloppement culturel de votre r gion Ville et village dat et de patrimoine www vvap ulaval ca e etc 21 LA BO TE ID ES AUGMENTEZ VOS RESSOURCES HUMAINES le probl me majeur auquel doivent faire face les institutions mus ales est celui de fonctionner avec un personnel r duit La force de l institution r side donc dans la maximisation de ses ressources invitez des stagiaires dans diff rents domaines mus ologie administration archivistique etc joindre vos rangs Ils sont des ressources utiles et form es demandez de l aide vos b n voles Ils sont toujours un l ment cl dans le bon fonctionnement des mus es qu b cois QUELQUES SOURCES DE FINANCEMENT ET DE PARTENARIAT CRE La Conf rence r gionale des lus est une instance de concertation et de planification compos e la base d lus municipaux qui s adjoignent des repr sentants des divers secteurs socio conomiques La Conf rence r gionale des lus devient l interlocutric
83. s iconographies sur les panneaux graphiques et dans l espace Tous les l ments de la sc nographie sont aussi codifi s pour faciliter leurs installations dans la salle lors du montage 40 3 4 2 2 Plans et devis Apr s acceptation du design final on proc de la pr paration des plans et devis qui permettront la fabrication du mobilier et des autres l ments mus ographiques Les plans et devis comprennent tous les plans les l vations et les d tails des diverses parties de l exposition lls incluent toutes les sp cificit s concernant les dimensions les mat riaux les assemblages les m canismes d installation des l ments qui seront fabriqu s l tape de production et fabrication Ils comprennent galement les textes a imprimer ainsi que les d tails concernant leurs installations sur les supports collage laminage s rigraphie etc 3 4 2 3 Achat C est finalement l tape de r alisation qu on value la possibilit de faire lachat de mobilier d l ments de sc nographie Pour les mus es qui utilisent le mobilier existant il est int ressant de r server un montant du budget pour lachat d l ments de sc nographie qui permettent de modeler l ambiance de l exposition 3 4 2 4 Support d artefact l tape de r alisation on proc de a la conception et a la fabrication des supports des socles et des vitrines Les supports et les socles doivent tre con us de mani re a soutenir ad quatemen
84. s soldats afin d interpeller sa sensibilit et de transformer ses perceptions De cette mani re le but g n ral serait d encourager la connaissance d une probl matique avant de porter un jugement social Il importe galement d tablir des objectifs relatifs aux collections et aux approches de communication Il faut alors d finir le r le des artefacts et les axes de traitement du contenu titre d exemple l utilisation de deux grandes cat gories d artefacts des objets de la classe ouvri re juxtapos s ceux de la bourgeoisie permettrait de d velopper un discours fond sur l opposition afin de mettre en lumi re des diff rences sociales LES QUESTIONS POUR UNE COMMUNICATION SAISISSANTE e quel message veut on v hiculer par l exposition e quelles sont les grandes lignes du contenu transmettre e qui veux t on rejoindre e par quels moyens souhaite t on les diffuser tT 1 10 Strat gie de communication Pour atteindre les objectifs il faut appliquer une strat gie de communication qui d finisse l exp rience du visiteur et les moyens par lesquels il la vivra titre d exemple le visiteur sera interpell par une sc nographie qui met en opposition deux univers distincts les grands pollueurs et les environnementalistes l aide d iconographies d rangeantes le visiteur est appel r fl chir sur ses habitudes de consommation Outils 3 Table des mati res des orient
85. stallation des artefacts et clairage Rodage Promotion Ouverture 17 Outil 7 Fiche pour Artefact ou Iconographie Num ro de l objet EMPLACEMENT Nom de l exposition Photographie de l objet ou de l iconographie Zone de l exposition Num ro de vitrine Num ro d objet IDENTIFICATION Nom Auteur Titre Date Mat riaux Hauteur Profondeur Largeur paisseur Diam tre Information historique PROPRI T Collection Valeur assurable Pr teur Adresse pr te ur Personne T l phone pr ressource pr teur teur Droit d auteur Adresse Droit Personne ressource droit T l phone dro it Cr dit pour l tiquette TAT tat la r ception Date r ception Ir O Inspecteur r ception Etat au retour Date retour Inspecteur retour LEGENDES Remarque 78 D Outil 8 Table des mati res du sc nario L gende des abr viations Tp Texte principal Ts Texte secondaire Tsp Texte sp cifique Ti Texte illustratif li un artefact ou une iconographie Te Etiquette ou l gende l Photographie A Artefact E Design zone Twe texte ae ju Artefact mise en See interactif audiovisuel IT GT WE eg LE ee RES KC ES RG Wee ps2 E d 08 Outil 9 Cahier d entretien Th me ou zone Sous th me n Vitrine Objet Nac Pr teur Entretien Notes Le d but d une D jeuner d une
86. t cet gard perd son r le de support commun ment reconnu l illustration L image sujet gagne en autonomie par la position qu elle occupe au sein du propos 2 8 Filmographie Identification des besoins La recherche filmographique peut se faire en parall le la recherche d objets d archives et d iconographies ce titre l Office national du film et Radio Canada zone archives poss dent une structure efficace de recherche et d emprunt de mat riel audiovisuel La recherche peut facilement se faire partir de leur site Internet l tape de conception on d termine les besoins audiovisuels C est l tape de sc narisation que se font la conception et la r alisation du document audiovisuel Pour la conception ou le montage d un l ment audiovisuel il est souhaitable de faire appel une firme sp cialis e 27 2 9 2 10 Interactifs Identification des besoins L interactif s ajoute a l objet au texte a l iconographie a l audiovisuel comme moyens de capter l attention et de favoriser les d couvertes Il est un d clencheur qui soutient la curiosit des visiteurs et bien souvent favorise l interaction entre eux En plus l interactif permet l acquisition de connaissances qui ont besoin d une d monstration pour tre transmises C est l tape de conception qu on d termine les besoins en termes d interactif On d termine les l ments de contenu qui seraient mieux appropri s p
87. t e le 16 mai 2007 Le Qu bec en image Banque d images Site Le Qu bec en image En ligne http www ccdmd qc ca Quebec rens frame html Page consult e le 16 mai 2007 R seau canadien d Information sur le patrimoine RCIP Bases de donn es Site du R seau canadien d information sur le patrimoine En ligne http www chin gc ca Francais Artefacts Canada index html B Filmographie Sites Internet Biblioth que et Archives nationales Canada Collections Site de a Biblioth que et des Archives nationales du Canada En ligne http www collectionscanada ca index f html Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Collections Site de la Biblioth que et des Archives nationales du Qu bec En ligne http www banq qc ca portal dt accueil jsp Cin math que qu b coise Collections Site de la Cin math que qu b coise En ligne http www cinematheque qc ca Page consult e le 16 mai 2007 Office national du film Collections Site de l Office national du film En ligne http www nfb ca lg fr Page consult e le 16 mai 2007 Radio Canada Archives Site de Radio Canada En ligne http archives radio canada ca index asp IDLan 0 Page consult e le 16 mai 2007 64 ANNEXES 65 Capsule CCQ Conception et r alisation de vitrines L utilisation d une vitrine dans une institution mus ale va permettre d att nuer les fluctuations climatiques subies par les objets minimiser les accumulations
88. t l objet et lui viter toute d formation Ils ne doivent pas cr er de stress sur les objets En exposition les objets doivent tre stables et transmettre les vibrations de leur environnement sans se d placer eux m mes On devrait pouvoir retirer ais ment l objet de son support sans laisser de trace pas de trou de tache de d formation ni d usure D un point de vue pratique les supports doivent faciliter la lecture de l objet D un point de vue esth tique les supports d artefacts doivent tre le plus discrets possible L originalit de la pr sentation d un artefact est intimement li e son support Il est important de v rifier la compatibilit des mat riaux du support avec ceux de l artefact LA BO TE ID ES SUPPORT D ARTEFACTS r inventez vos supports tout en respectant la stabilit des objets et leur pr servation offrez gr ce eux une nouvelle lecture des artefacts 3 4 2 5 Vitrines d exposition L utilisation d une vitrine dans une institution mus ale va permettre d att nuer les fluctuations climatiques subies par les objets et de les prot ger des manipulations des visiteurs Lors de la construction d une vitrine l utilisation de mat riaux inertes est essentielle pour assurer une bonne pr servation des objets Par exemple le m tal le verre et l acrylique constituent de bons choix par comparaison plusieurs essences de bois qui vont d gager des produits volatils aci
89. tations Recherche Devis et contrats pour externe recherche th matique Recherche th matique Analyse des rapports de recherche Pr cision des rapports Devis et contrats pour externe recherche conservation D but de la recherche artefacts iconographies filmographie Conception R daction du concept Poursuite de la recherche icono et artefacts Remise du document concept Approbation et r vision du concept Sc narisation R daction du sc nario Corpus d artefacts et d iconographies Appel d offres design devis et contrat Design 3D pr liminaire Design graphique pr liminaire Design 3D final Design graphique Remise du document sc nario Approbation et r vision du sc nario R alisation N gociation des droits d auteur pour les iconographies Demande d emprunt pour les artefacts R daction des textes Approbation des textes R vision Traduction Plans et devis Appel d offres fabrication et contrat Appel d offres et contrat r alisation audiovisuelle Conception audiovisuelle Production et fabrication Production audiovisuelle Fabrication des supports d artefacts Fabrication 3D Impression graphique Production des activit s ducatives et culturelles Montage Pr paration de la salle Installation du gros uvre In
90. teur doit la construire de telle mani re qu elle oriente le visiteur vers l objet spatialement mais aussi conceptuellement L exposition ne peut donc jamais se r duire uniquement et directement a un simple dispositif instrumental mettant en relation le visiteur avec les choses expos es Une caract ristique fondamentale du m dia exposition est le r le essentiel laiss au r cepteur le visiteur dans la structure du sens Jean Davallon L exposition l uvre Paris 1999 Sp cificit du m dia exposition L exposition a comme tout m dia des particularit s qui lui sont propres Dans l exposition le visiteur circule librement dans un espace r el et pour une p riode de temps qui lui convient Ces sp cificit s jumel es la pr sentation de l authenticit sont les assises de l exposition qu il faut explorer continuellement pour se d marquer dans l offre des produits culturels toujours plus nombreux et diversifi s Types d expositions Dans la plupart des institutions mus ales on trouve divers types d expositions qui ont des r les d finis dans le processus de communication Expositions permanente temporaire ou itin rante servent faire rayonner les projets des autres fonctions mus ales conservation recherche et ducation Chaque type d exposition requiert des exigences sp cifiques de durabilit qu il faut tablir d s le d but du projet 13 L exposition permanente L exposition per
91. tion requiert dans certains cas l expertise des autres d partements ou coll gues de l institution Un comit interne peut ainsi tre cr et compos d un ducateur d un conservateur ou un membre du service des communications Il a pour fonction de permettre une meilleure int gration des diff rentes activit s li es l exposition commandites conservation activit s culturelles et ducatives promotion etc o Une exposition scientifique historique ou ethnologique peut n cessiter la formation d un comit scientifique form de membres qui sont choisis pour leur expertise en lien avec le sujet de l exposition o Une exposition en art pourrait aussi n cessiter la mise sur pied d un comit de s lection qui proc de la s lection des artistes qui seront expos s Parfois les responsables pr f rent lancer un appel de candidatures parfois ils invitent des artistes qu ils ont pr alablement choisis o Il peut s av rer pertinent de former un comit des usagers Le mus e peut proc der un appel aux membres par courriel les invitant un d ner causerie o a lieu un change sur le sujet de l exposition Ce type d intervention permet de valider l approche et d apporter des modifications afin de mieux r pondre aux attentes des futurs visiteurs 24 2 4 2 4 1 2 4 2 2 4 3 2 5 Articulation de contenu Nature de l exposition Il importe de cr er la nature de chaque exposition selon la dynamique du mu
92. tion si elles sont respect es M me 50 lux un objet de sensibilit lev e expos pendant 100 ans subira une d coloration variant de 70 100 Si la vitesse de d gradation des couleurs diminue avec le temps pour atteindre ventuellement un niveau tr s bas il n est pas acceptable qu un objet ancien ou fortement d color soit expos des intensit s lumineuses non contr l es Il importe de tenir compte non seulement de l intensit lumineuse mais galement de la dur e de l exposition C est la combinaison de ces deux facteurs qui va d terminer la dose totale d exposition DTE A titre d exemple 50 lux pour 10 heures donnent une DTE de 500 lux heures tout comme 500 lux pour une heure Il est donc possible d accepter une intensit lumineuse plus lev e ponctuelle tout en diminuant la dur e d exposition 67 Il existe plusieurs moyens de contr le de l clairage la rotation remplacement des uvres le contr le de la dur e d exposition l aide de masques ou de rideaux des clairages d appoint munis de minuterie ou quip s d un d tecteur de mouvement On peut galement modifier les types d ampoules utilis es employer des gradateurs et installer des filtres pour bloquer le rayonnement UV ou I R On peut modifier langle d incidence des projecteurs Il est aussi possible d augmenter la distance entre l objet et la source Des appareils appropri s tels que le luxm tre pour la lumi re et le radiom
93. tique Plus le sujet est circonscrit plus le visiteur est susceptible de comprendre la logique de l exposition Th matique pr liminaire La th matique se d veloppe apr s l analyse de la recherche effectu e La th matique constitue le c ur du concept Elle circonscrit les diff rentes avenues du sujet qui sont ensuite divis es en th mes et en sous th mes Ces derniers toujours li s au fil conducteur fournissent l essentiel du discours communiquer 25 LES QUESTIONS POUR UNE CONSTRUCTION INNOVATRICE DE LA THEMATIQUE e a th matique propose t elle des angles inconnus du sujet ex la th matique de la relativit du temps serait pr sent e travers les v nements de la vie quotidienne rapport entre une minute chez le dentiste et une minute a jouer avec son X box e les sous th mes qui lui sont li s sont ils surprenants association d id es l ments inattendus e les th mes pr sent s sont ils bien document s il vaut mieux moins de th mes qu une panoplie de th mes banals 22 2 6 Artefacts R le et recherche pr liminaire La recherche pr liminaire d artefacts permet de cerner le potentiel d exposition Leur s lection se fait selon les crit res suivants la pertinence par rapport au discours de l exposition la valeur documentaire la qualit esth tique l importance historique l tat des artefacts et les besoins de restauration et de conservation la disp
94. tives concernant l humidit et la temp rature dans les archives du Canada Bulletin technique de l Institut canadien de conservation ICC n 23 Ottawa 2000 24 p 61 Sites Internet La production de formes de support d objets de mus e http www smq qc ca publicsspec actualites analyses textes 20021008 index phtml Outils de mesure du climat int rieur 1 Hygrom tres thermohygrographes et collecteurs de donn es http www ccg mcccf gouv gc ca formulaires vol1 no1 pdf Outils de mesure du climat int rieur 2 hygrom tres thermohygrographes et collecteurs de donn es http www ccq meccf gouv qc ca formulaires voll no2 pdf Outils de mesure du climat int rieur 3 Le thermohygrographe tambour entretien et calibration http Awww ccq mcccf gouv qc ca formulaires vol3_no3 pdf Plan d action en cas de sinistre http www ccq mcccf gouv qc ca formulaires plan action prevention pdf Plan de pr vention et d intervention en cas de sinistre http www ccq mcccf gouv qc ca formulaires plan action prevention pdf Incendies tremblements de terre catastrophes naturelles vandalisme cela n arrive pas seulement aux autres http www smq qc ca publicsspec actualites analyses textes 20030509 index phtml PRESERV ART Le web la rescousse http www ccq meccf gouv ac ca formulaires conservation 106 pdf Association of College amp Research Libraries Guidelines for Borrowing and Lending Special Colle
95. tivit s de financement lt scsvccccseresesi sere cane cosa canzcest caacaesa cans cast cade casacardcasteds 21 1 11 4 Partenariats era tt Gavan ent sfr 21 2 LG CONCEDUON EE 23 2 1 D finition Conception d une exposition ceeeeeeeeeeeeseeeeseeeeeeeeeeeeeeees 23 2 2 Recherch see mate en este Eed Beer 24 2 2 1 Recherche th matique 24 2 3 LOS COMIT S e k area a Ea cacsessadeovecdhcacegsasdeeveadacecss sages ia tentes 24 2 3 1 Comit s de consultation 24 2 4 Articulation de contenu 25 2 4 1 Nature de l exposition ccccceeecccccceeeeeeeeeeeeeeeeeaeaeeeeeeeeeseaaacnsseeeeeees 25 2 4 2 ODIESCUIS Pr S S sienne antenne die tan ont end AS 25 2 4 3 FikCOndUCteUr EE 25 2 5 Th matique pr liminaire sis 25 2 6 Artefacts R le et recherche pr liminaire 26 2 7 Iconographies R le et recherche pr liminaire ccccseeeeeeeeeeeeeeeeees 27 2 8 Filmographie Identification des besoins cceeeeceeeeeeeeeeeeeeeeeeeetneeeeeeees 27 2 9 Interactifs Identification des besoins 28 2 10 Textes Role et typologies gceEseee ege SES aaaea aaa 28 2 11 Mise en espace Identification des besoins 29 2 12 Communication mus ale ccccccccccceeceeceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeseeeeeeeeeeegs 29 2 12 1 leur EE 29 2 12 2 Activit
96. treposage peuvent accueillir ces l ments 7 4 Remise en tat de la salle Le personnel proc de au nettoyage de la salle la r paration des murs et la v rification des quipements clairage appareil audiovisuel interactif le cas ch ant 54 BIBLIOGRAPHIE Communication Ouvrages livres monographies BLAIS Andr e dir Bernard SCHIELE et al Z crit dans le m dia exposition Montr al Soci t des mus es qu b cois SMQ et Mus e de la civilisation 1993 278 p COLLECTIF Textes et public dans les mus es Publics et Mus es N 1 Lyon Presses universitaires de Lyon 1992 164 p GELLERAU Mich le Les mises en sc ne de a visite guid e communication et m diation Paris L Harmattan 2005 279 p Design et Sc nographie Ouvrages livres monographies BERGERON Andr r d Luc COURCHESNE et al L clairage dans les institutions mus ales Montr al Qu bec Soci t des mus es qu b cois 1992 176 p Collectif Supports pour les objets de Mus es de la conception a la fabrication 2 dition Institut canadien de conservation et Centre de conservation du Qu bec 2002 76p Direction g n rale de la formation professionnelle minist re de la Main d oeuvre et de la S curit du revenu Devis de formation professionnelle designer d expositions mus ologiques Montr al gouvernement du Qu bec et Soci t des mus es qu b cois SMQ 1989 48 p EZRATI Jean
97. ux mat riaux organiques et en provoquant la corrosion des m taux Capsules du Centre de conservation du Qu bec CCQ Conception et r alisation de vitrines Lignes directrices sur la lumi re Contr le climatique lignes directrices l ments interactifs R alisation L interactif demande la participation du visiteur pour qu il ait acc s au contenu L l ment interactif peut tre manuel ouvrir pour sentir regarder toucher m canique presser un bouton qui fait appara tre une r ponse ou lectronique Lorsqu il y a une combinaison de deux l ments issus de l audiovisuel de l informatique de la photographie ou de l animation vivante on parle de dispositif multim dia L crit l image la lumi re la mati re le son le mouvement sont autant d l ments exploit s pour cr er un dispositif multim dia qui soit int ressant C est l tape de r alisation qu on proc de la conception et la r alisation des l ments interactifs On doit d abord d terminer pour chaque l ment le public cible le message transmettre et le type d exp rience faire vivre aux visiteurs 42 Les interactifs font appel l intellect au sensitif ou l motif du visiteur et servent notamment d couvrir une information nouvelle renforcer des connaissances existantes stimuler l imagination exprimer sa cr ativit d velopper sa capacit r soudre des probl mes aiguiser son sens d
98. x personnes qui le fagonnent Le but ultime de la gestion par projet est la r alisation d un produit unique dans une p riode de temps d termin e et un budget d fini Pour le gestionnaire il est important de diriger les ressources humaines et de contr ler le budget et l ch ancier Il faut alors proc der par approbations qui permettent non seulement de valider les l ments du contenu mais galement de faire le point sur les finances le temps et les ressources humaines Les tapes d approbation doivent avoir lieu apr s la d finition des orientations le concept et le sc nario Le contr le financier doit tre plus serr lors de la production en raison du d bit lev des d penses Il est judicieux de faire r guli rement le point sur les travaux accomplis et les d penses qui en d coulent LES TOILES D UNE GESTION DE PROJET R USSIE atteindre les objectifs fix s lors de la planification respecter la triple contrainte qualit temps co t satisfaire l institution les partenaires les membres de l quipe et les visiteurs contr ler la qualit du projet 16 LA BOITE AIDEES GESTION e Soyez un bon gestionnaire Dirigez votre projet en pleine confiance en utilisant des outils de contr le Ces outils sont l ch ancier qu il faut faire a l origine du processus et l ajuster chaque tape le budget qu il faut galement tablir d s le d but et fr quem
99. xposition 48 4 7 4 8 Production des activit s ducatives et culturelles Le mus e labore les diff rentes activit s ducatives en lien avec l exposition La principale activit qu offre le mus e ses visiteurs est la visite guid e Le mus e doit s assurer de fournir tout le mat riel documentaire n cessaire la pr paration du programme de formation des guides Le sc nario constitue l l ment de base auquel on peut ajouter des r f rences de publications essentielles sur le sujet Il est important de pr voir une visite de l exposition en compagnie des guides En plus de la visite guid e d autres formes de m diation sont au service de l exposition Les publications les conf rences les colloques les concerts les ateliers pour enfants les trousses ducatives participent l approfondissement du sujet de l exposition et sont termin es a cette tape du projet d exposition Promotion de l exposition Tout exercice de m diation par le biais du m dia exposition demeurerait vain sans un travail de promotion ad quat L institution mus ale doit pr parer un communiqu de presse qui rend compte de fa on succincte mais attrayante de l exposition La pr paration d un dossier de presse peut galement tre pertinente Le dossier de presse peut contenir le communiqu de presse de l exposition le d pliant du mus e etc cette tape il faut songer aux pr paratifs concernant l ouverture de l ex

Réaliser une exposition-guide pratique

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