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Rapport : phase 2 - L`Observatoire de la Forêt Méditerranéenne
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1. Union H gionale ds Asocion de Communes Foreiti res Prnvence Alpes Cite d Am Impact attendu de la mobilisation de plaquettes foresti res sur la probl matique foresti re des territoires Les facteurs limitants du d veloppement de la plaquette foresti re Etude de cas sur 3 territoires Juin 2005 Etude r alis e avec le concours financier de la DATAR Commissariat l Am nagement et au D veloppement du massif des Alpes j gt E 3 R PUBLIQUE FRAN AISE Provence Alpes C te d Azur R mi Grovel Jean Thomas Observatoire de la For t M diterran enne Pavillon du Roy Ren CD7 Valabre 13120 Gardanne Etude bois nergie territoires de montagne SOMMAIRE I Rappel des principaux constats pr c dents et des l ments recherch s 1 Sur l organisation l animation et l encadrement de la fili re bois nergie en PACA 2 Sur la r alisation des projets et les probl mes d approvisionnement 3 Sur la strat gie politique nerg tique et foresti re Il Les facteurs limitants du d veloppement de la plaquette foresti re pour l approvisionnement des chaufferies bois locales 2 1 Les facteurs li s aux projets et aux installations de chaufferies bois Facteurs institutionnels l articulation des acteurs dans la fili re bois nergie Facteurs li s la s curisation des installations et des approvisionnements Facteurs conomiques du point de vue du ma tre d ouvrage inf
2. Nbre Volume sapin Prix PIN Prix P Sylv Prix M l ze Prix Vol ha Vol Houp de lot total m3 moy Crochet Moy m3 Moy m3 Moy brins m3 9 3466 772 27 173 20 544 18 1619 49 83 82 21 348 Vente des bois en for t priv e L organisation des ventes group es en for t priv e est le fait de la Coop rative Provence For t et de la Chambre d Agriculture En moyenne 2000m3 an sont mobilis s par la Coop rative Provence For t en for t priv e quoi il faut rajouter environ 2 000 m3 an d exploitation directe et 2 000m3 an d autoconsommation soit au total 6 000 m3 an mobilis s sur un mobilisable estim 20 000 m3 an en for t priv e sur le territoire du Champsaur Valgaudemar estimation issue des tudes de plan de d veloppement de massif r alis es par le CRPF Les sources et moyens de production de plaquettes bois nergie sur le territoire Avec 24 000 m3 an en moyenne sur la p riode 1985 2000 la production de sciages des Hautes Alpes est faible au regard de celles d autres d partements de montagne comme l Is re 170 000 m3 ou la Savoir 140 000 m3 Le sapin est l essence majoritaire 60 des sciages Le territoire poss de une quinzaine d entreprises artisanales de la fili re transformation du bois 10 menuseries et 5 charpenteries ainsi que 4 petites scieries Aspres les Corps Chauffayer St Jean St Nicolas Champol on mais le bois local est
3. tonne et de la livraison de 8 25 tonne Ce qui dans les meilleures conditions nous am ne un prix livr de 51 tonne et dans les plus mauvaises conditions 125 tonne URACOFOR PACA RG IT 20 Etude bois nergie territoires de montagne Le prix du combustible est un l ment essentiel dans la d cision des ma tres d ouvrage Nous avons vu dans la premi re partie de l tude qu il variait de 45 70 tonne et qu il pouvait d passer 100 dans certains cas Rappelons que le prix du combustible n a de sens que s il est associ son PCI et qu actuellement le prix est modul uniquement en fonction du taux d humidit des plaquettes et non du PCI Or ce dernier outre le taux d humidit d pend des essences de bois utilis es de la composition du pourcentage d corce etc Rappelons qu 50 tonne pour un PCI de 3300 KWh tonne le kWh co te 1 52 ce qui est tout fait comp titif alors qu 115 tonne toujours pour un PCI de 3300 KWh tonne le kWh co te 3 48 cts et se situe alors au dessus du gaz selon le type de contrat 22 2 Les facteurs techniques les handicaps de la gestion et de l exploitation foresti re Rappel des principaux r sultats des exp rimentations relatives aux co ts de production de plaquettes foresti res en r gion Provence Alpes C te d Azur Les chantiers Cofor83 Analyse les conditions et co ts de production de plaquettes iss
4. 25 URACOFOR PACA RG IT 14 Etude bois nergie territoires de montagne Troisi me simulation influence des besoins nerg tiques caract ristiques des b timents coefficient B et ou lieu d implantation DJU Hypoth ses Surco t investissement 87 500 Frais de fonctionnement annuels 2 810 PCI 3330 kWh tonne soit humidit 30 Influence des besoins nerg tiques Influence des besoins nerg tiques A 360000 ge 60 kKWh an 2 55 TIN 270000 g 50 kWh an 45 180000 KWh an 5 Le 35 o 30 lt TD 25 O 2 20 O 45 2 360000 KWh an 2 10 A 270000 kWh an 5 6b 0 N 180000 Aie 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 Prix des plaquettes livr es TTC tonne 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 Pix des plaquettes livr es TTC onre Pour un m me cart de prix des plaquettes de 10 autour d un bas prix 40 tonne et un prix lev 85 tonne et pour de faibles besoins nerg tiques on note un cart de 1 an 4 ans sur le temps de retour et pour de forts besoins nerg tiques un cart de 4 ans 18 ans sur le temps de retour toutes choses gales par ailleurs Pour un m me prix de plaquettes par exemple 40 tonne le temps de retour
5. Toutes ont pour objectif l identification des configurations de chantiers qui permettraient de rester dans des co ts de mobilisation de plaquettes foresti res compatibles avec le march de l nergie bois On citera essentiellement les chantiers et configurations suivantes e Les premi res claircies r sineuses d ficitaires en secteurs m canisables modalit test e en m canisation dans l Est UCFF e Les taillis faible pente compatibles avec une m canisation de la r colte avec des engins forte productivit modalit test e dans l Est avec la Sylvatec par l UCFF e coulement de bois impropres au sciage provenant du tri des coupes de bois d uvre r sineux valorisation de la surbille d une exploitation BO modalit test e en Rh ne Alpes par ONF URACOF RA e Jes valorisations des r manents de coupes r alis es par d busquage d arbres non branch s dans les secteurs o la pente forte rend l branchage co teux et dangereux coupes cable e L arbre entier au sein d une coupe mixte BO BI modalit test e en PACA par l URACOFOR et la COFOR04 De ces exp rimentations et chantiers de production de plaquettes on peut tirer les enseignements g n raux suivants L importance des co ts de mobilisation de la plaquette foresti re constitue encore un handicap sur la plus grande partie du gisement inventori en particulier en montagne o les contraintes physiques sont fortes pente enneigem
6. Etude bois nergie territoires de montagne ll Les facteurs limitants du d veloppement de la plaquette foresti re pour l approvisionnement des chaufferies bois 2 1 Les facteurs li s aux projets et aux installations de chaufferies bois Les facteurs limitant la r alisation des projets et donc le d veloppement de la plaquette foresti re concernent certes les aspects techniques et conomiques investissements fonctionnement des projets mais de mani re galement importante l ensemble des facteurs humains motivations les modes d organisation et les r les de chacun l information la formation etc Facteurs institutionnels r le respectif des acteurs dans la fili re bois nergie Il y a en g n ral une bonne connaissance de la part des collectivit s des interlocuteurs d appui aux projets bois nergie Ce qui ne signifie pas toujours pour autant une adh sion totale compr hension au dispositif mis en place par la MRBE En particulier en ce qui concerne la pr paration et l accompagnement des projets les porteurs de projet des collectivit s n ont pas toujours une bonne perception du r le respectif des acteurs de la fili re bois nergie et des contours des interventions de chacun Cela r sulte probablement d un d ficit d information signal dans le rapport de la premi re phase de cette tude et aussi de divergences de points de vue au sein m me des collectivit s sur le bien fond des projets
7. actions d informations cibl es manant de leur environnement professionnel Elles pourraient tre conduites par des grossistes en mat riels et quipement de chauffage ayant d j la confiance des installateurs et motiv s par le sujet Ce point avait t discut lors du rendu de la premi re phase de l tude Il avait t propos de r aliser divers outils d information un r f rentiel chaufferie un guide un change d informations sur les probl mes rencontr s et leurs solutions etc URACOFOR PACA RG IT 8 Etude bois nergie territoires de montagne par exemple la St Andrety Gap avec l appui de l OFME et des Chambres Consulaires La formation serait alors trait e dans un deuxi me temps En dernier lieu la s curisation des installations repose sur la pr sence et la r activit de personnes comp tentes et de ce point de vue l installateur n est pas toujours le mieux plac car pas forc ment disponible et souvent loign de la chaufferie Il ne faut donc pas oublier le r le essentiel que peut avoir le technicien de la collectivit quand il y en a un en charge des chaufferies Celui ci par sa pr sence permanente et la connaissance des installations et de leur environnement doit tre en mesure de r gler bien des probl mes et de contribuer ainsi la fiabilit d une installation Il y l aussi une action lancer pour former le personnel technique des collectivit s qui s engagent
8. cessaire d engager une action pour la mise en place d un dispositif de garantie de r sultats L interprofession serait probablement la mieux plac e pour engager et faire aboutir une telle action La formation des installateurs ainsi que celle des techniciens des collectivit s va vite devenir incontournable En pr alable au lancement d actions de formation des actions de sensibilisation des installateurs sont mettre en place l initiative de la profession et avec le soutien des Consulaires de l OFME et des COFOR Le prix des chaudi res automatiques plaquettes est tr s lev Quelles actions pourrait mener la MRBE pour faire baisser les prix Concernant l approvisionnement des chaufferies Le prix des plaquettes foresti res sera d vidence r gul par la demande le march Mais il conviendra de trouver le juste prix celui qui permettra d une part de d velopper dans de bonnes conditions la fili re d approvisionnement des territoires de montagne partir des ressources locales et qui permettra d autre part aux ma tres d ouvrage d investir galement dans de bonnes conditions avec un prix du KWh bois inf rieur celui du fuel La qualit des plaquettes est un point essentiel Il est n cessaire de travailler la ma trise de la qualit et d une bonne ad quation entre prix et qualit Tendre vers un prix de vente des plaquettes au kWh l verait bien des freins au d ve
9. cr ation de r seau de chaleur Menaces Un territoire enclav et petit 289 km loign des centres de population Peu de communes une population faible donc peu de projets potentiels Pas d organisation territoriale pas de politique for t bois nergie affirm e localement des logements en station essentiellement chauff s l lectrique pas de chauffage central ce qui constitue un frein d autant plus important l investissement sur un r seau de chaleur au bois Opportunit s des contraintes de plus en plus importantes pesant sur la mobilisation des bois accessibilit des for ts limit e pour l exploitation le d bardage et le transport par camion limitation tonnage des ponts et routes enclavement ce qui en Pabsence d aides et ou d intervention politique implique des co ts lev s cf r sultats d exp rimentation sur Auzet un syst me de gestion et de vente en for t publique peu favorable au d veloppement de la production de plaquette foresti re la possible cr ation d une plateforme de stockage sur le territoire permettant de s curiser les projets locaux 2 dynamiques crois es tude plaquette et tude plateforme 04 05 une exp rimentation sur les co ts de production de plaquettes foresti res r alis e par la Cofor04 sur les for ts du territoire l quipement des stations d altitude ou de leur extension l volution du SIVOM et d
10. e chaudi re estim lors de l tude de faisabilit et celui constat s en exploitation Mais aussi cela apporterait n cessairement des r ponses concr tes aux probl mes de s curisation des quipements installations et des approvisionnements Les collectivit s se disent pr tes s investir dans la s curisation de l approvisionnement et elles attendent beaucoup de l tude plateforme 04 05 en cours de r alisation par TRIVALOR Facteurs conomiques du point de vue du ma tre d ouvrage D un point de vue strictement conomique le prix du combustible bois doit r pondre deux exigences Au niveau des investissements le prix du combustible bois nergie conditionne le temps de retour du surco t des investissements r alis s pour une chaufferie bois nergie par rapport une chaufferie au fuel Et si l on consid re que la dur e de vie d une chaudi re bois est d une quinzaine d ann e voir vingt ans il y a un seuil prix plafond des plaquettes au del duquel le bilan global bois nergie devient d ficitaire par rapport une solution nergies fossiles Au niveau des d penses de fonctionnement le bois nergie doit permettre de r aliser des conomies sur l achat de l nergie et donc son prix d achat livr ensil au kWh doit se situer en de du prix des nergies fossiles Payer le bois nergie plus cher que le gaz ou le fuel domestique appara t comme une aberration aux yeux des ma tres d ouvrage
11. la volont in branlable de PONF de poursuivre une pratique de marquage bas e sur la sylviculture et non sur la mise en march induisent des contraintes techniques et financi res qui gr vent fortement le co t de production de la plaquette foresti re voir les r sultats des exp rimentations Cofor04 sur la production de plaquettes foresti res partir de lots invendus dans le 04 Aujourd hui c est donc l offre de s adapter la demande et non plus au client s adapter l offre pr sent e par l ONF D o la n cessit de d velopper des modes de ventes alternatifs la vente traditionnelle en bloc et sur pied vente de bois fa onn s bord de route ou sur parc ventes lamiable vente l unit de produit UP contrats d approvisionnement URACOFOR PACA RG IT 19 Etude bois nergie territoires de montagne Les ventes l UP devraient pouvoir se d velopper et sont probablement un pr alable la contractualisation c est dire aux contrats d approvisionnement Dans ce syst me l acheteur paie la quantit effectivement exploit e avec un tarif diff rent selon les qualit s de bois pr tablies En 2003 les ventes l Unit de Produit ont repr sent environ 2 de l offre de 3 6 lots sur les deux d partements en moyenne 7 000 m3 de bois D un autre cot malgr l existence de deux parcs bois dans Hautes Alpes depuis plusieurs ann es le volume des bois mis en v
12. s dans la fili re sur ces territoires bien que certains soient en cours d quipement investissement consenti par les organisations territoriales et les collectivit s sur Panimation et l accompagnement de projet bois nergie est encore trop faible initiatives ponctuelles dispers es par manque de politiques territorialis es fortes port es par des acteurs reconnus comme par exemple les communaut s de communes d agglo pays PNR Toutefois au del de la dimension pionni re du PNR Luberon une volution positive est en tram de se dessiner sur plusieurs territoires de la r gion les pratiques de gestion foresti re et d exploitation foresti re marquage des coupes n ont pas encore int gr ce nouveau d bouch potentiel donc pas encore de r elle opportunit de gestion des for ts locales par ce biais 3 Peut on montrer aux collectivit s la contribution du bois nergie une meilleure gestion des for ts Comment URACOFOR PACA RG IT 4 Etude bois nergie territoires de montagne On est l sur les m mes propos que dans le I 1 5 si l objectif est de d velopper le bois nergie pour une meilleure gestion des for ts il faut se poser clairement la question des enjeux Quel est le v ritable enjeu pour la commune foresti re pour l ONF que se passera t il pour le gestionnaire et pour le propri taire des for ts s ils ne d veloppent pas la production de bois nergie pour les for ts
13. s faible voire nul du fait de leur qualit Le co t de production de plaquettes ainsi produit en for t d Auzet est sup rieur la moyenne du march notamment du fait du co t de transport li la limitation de tonnage Reste d terminer l incidence sur le prix de la plaquette de la valorisation d une partie des pic as en bois d uvre Conclusions partielles et interrogations sur les co ts de mobilisation de la plaquette foresti re Les facteurs techniques limitants la mobilisation de la plaquette foresti re sont relativement bien identifi s Par contre leur importance respective et leur incidence sur les possibilit s et les co ts de mobilisation de la plaquette foresti re sont encore peu appr hend es Il s agit principalement gt Du type de peuplement forestier reboisement RTM peuplements m lang s gt Des co ts d exploitation et de mobilisation contraintes d accessibilit pistes pente sol limitation de tonnage sur les voies de circulation gt Du type de gestion foresti re et du type de coupe premi res claircies coupe d am lioration gt Des pratiques de marquage des coupes m canisation pour passage de l abatteuse URACOFOR PACA RG IT 22 Etude bois nergie territoires de montagne Plusieurs modalit s de chantiers voire d exp rimentations ont d j t test es et mises en uvre et pour certaines sont en fonctionnement par exemple dans l Est de la France
14. PACA RG IT 2 Etude bois nergie territoires de montagne PREAMBULE La finalit de l tude est d identifier et d analyser les possibilit s les voies et moyens de cr er des synergies entre les d marches territoriales et la politique de d veloppement du bois nergie en r pondant la question Le bois nergie peut il tre un outil de dynamisation des territoires forestiers et plus g n ralement des projets de territoire en zone de montagne Cela n cessite tout d abord de bien analyser les forces et faiblesses de l organisation de la fili re bois nergie aux diff rents chelons r gional d partemental local projet les strat gies adopt es ou manquantes ainsi que les probl matiques d approvisionnement Cela a t l objet de la premi re phase de l tude Puis dans un deuxi me temps il s agit d tudier l impact attendu possible d un approvisionnement local en plaquette bois nergie sur la probl matique foresti re du territoire et sur la dynamique de d veloppement local Le rapport de la premi re phase produit en janvier 2005 se trouve en annexe l Rappel des principaux constats et interrogations l issue de la premi re phase de l tude Les constats tablis lors de la premi re phase de l tude peuvent tre regroup s en trois cat gories I 1 Sur l organisation l animation et l encadrement de la fili re bois nergie en PACA 1 Faiblesse au niveau de la str
15. du fuel ou de l lectricit Cet argument est d ailleurs URACOFOR PACA RG IT 9 Etude bois nergie territoires de montagne syst matiquement d velopp par les commerciaux des nergies fossiles en concurrence avec le bois nergie Il y a l une grande diff rence d approche entre le bois nergie et les autres nergies Les nergies traditionnelles b n ficient de r seaux de commerciaux qui vendent du kWh et des services en s appuyant sur des quipements prouv s et sur un prix raisonnable Le bois nergie n est en g n ral pas vendu par des commerciaux il est vendu principalement par des d veloppeurs qui ne vendent pas du kWh mais une d marche de valorisation d une ressource locale et qui s appuient sur des quipements fiables mais encore tr s chers une chaudi re bois co te trois quatre fois plus cher qu une chaudi re fuel de m me puissance N anmoins la prise de conscience des questions environnementales par les ma tres d ouvrages et les r centes augmentations du prix des combustibles fossiles sont favorables au d veloppement des nergies dites renouvelables Mais la prise de d cision n est pas ais e car les ma tres d ouvrages n ont pas toujours les moyens de comparer de mani re simple les prix du kWh des diff rents combustibles En particulier d estimer la qualit des combustibles plaquettes foresti res au travers du PCI de l hygrom trie la granulom trie les essences etc do
16. du territoire et les activit s socio conomiques qui y sont li es Quelle est la place des diff rentes sources de combustibles Au regard des co ts des diff rents combustibles et des co ts d exploitation quelle est la ressource mobilisable en plaquettes foresti res et dans quelles conditions L approvisionnement restant le maillon faible de la fili re comment d velopper une action aupr s avec des professionnels et avec quelle strat gie de d veloppement du combustible bois cf ci dessous Dans un souci de s curisation de l approvisionnement et de sa qualit faut il d s pr sent mettre en concurrence les fournisseurs dans un march non structur ou faut il faire autrement Quel est le r le possible et souhaitable des collectivit s dans une nouvelle fili re pr sentant des risques l investissement I 3 Sur la strat gie politique nerg tique et foresti re 1 La strat gie de d veloppement de la fili re bois nergie est quelque peu brouill e par des strat gies motivations sp cifiques pas toujours convergentes des nombreux partenaires institutionnels financiers et techniques l gitimes sur cette fili re Cela se traduit entre autres par l absence d objectifs assign s la MRBE Les crit res d attribution des aides de l Etat et de la R gion dans le cadre du Plan Bois Energie sont tr s cibl s et restrictifs la TEP logique de substitution nerg tique c
17. hui la dynamique est port e d un cot par ces quelques collectivit s qui ont fait le premier pas et de l autre par la for t priv e et les agriculteurs d sireux de trouver des d bouch s pour leurs bois Les projets de chaufferie sur le territoire r alit s et perspectives Au regard de la faible densit de population en moyenne 320 habitants par commune on ne peut attendre de projets fortement consommateurs de bois plaquette dans le collectif Ainsi en est il du petit r seau de chaleur de Champol on 150 KW ou encore du Centre d oxyg nation du Col Bayard 100 kW en cours d installation Quelques communes ont exprim leur int r t d une faisabilit bois nergie pour une partie de leurs b timents publics comme St Firmin r seau de chaleur avec des b timents communaux nouvelle fromagerie des Ecrins Orci res La chapelle en Valgaudemar construction de logements sociaux alimenter avec un r seau de chaleur avec la mairie Chabottes groupe scolaire Ancelles Mairie ou encore La Motte en Champsaur Toutefois parmi ces quelques projets seul celui d Orci res semble potentiellement consommateur travers l quipement en r seau de chaleur des b timents de la station de ski d Orci res Merlette L estimation de la consommation sur les projets actuellement l indentification est d environ 800 KW soit une consommation annuelle de 4 500 tonnes de bois plaquettes On le voit cela repr sen
18. interrog s Il reste n anmoins une marge de man uvre plus ou moins importante sur le prix du combustible bois nergie qui peut d une certaine mani re contredire ce qui vient d tre dit Si le ma tre d ouvrage prend en compte le facteur d veloppement local ou durable et les retomb es de l utilisation du bois nergie sur la gestion du patrimoine forestier ou sur une entreprise de son territoire il peut alors accepter de payer la plaquette un prix qui ne r pond plus aux exigences expos es ci dessus C est son libre choix Mais pour choisir en connaissance de cause encore faut il qu il dispose de toutes les informations et de tous les l ments chiffr s Chaque projet est un cas particulier et les tudes donnent un temps de retour du surco t d investissement calcul partir d un prix et d une qualit suppos s des plaquettes Il n est pas indiqu au ma tre d ouvrage un prix plafond correspondant un temps de retour quivalent la dur e de vie de l installation Or ce prix plafond est sp cifique chaque projet En effet les courbes donnant le temps de retour sur le surco t d investissement en fonction du prix plaquettes livr es sont fonction de plusieurs param tres URACOFOR PACA RG IT 11 Etude bois nergie territoires de montagne les besoins nerg tiques li s aux caract ristiques thermiques du b timent et au lieu d implantation du projet ampleur du surco t d i
19. soit un accroissement d environ 9 000 ha en 15 ans tandis que parall lement la capitalisation sur pied s est accrue de 3 millions de m3 Surface bois e de production par essence pr pond rante et type de propri t 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 o o ps n g Q 2 x gi 5 leg 8s SsS ga coj a 2 Ta Zzs 3g O E a zZ 5 lt lt pa a AL o Feuillus R sineux B Communale Domaniale Priv e URACOFOR PACA RG IT 38 Etude bois nergie territoires de montagne Les productions annuelles sont bien entendu plus faibles que sur les deux autres territoires 3 1 m3 ha an pour le pin sylvestre 5 5 m3 ha an pour le m l ze et 5 m3 ha an pour le pin noir Le volume sur pied est estim IFN 1999 9 7 millions de m3 dont 7 9 millions de m3 occup par les r sineux Ainsi les trois essences pin sylvestre 45 700 ha de boisements de production m l ze 9 000 ha de boisements de production et pin noir 8 900 ha de boisements de production capitalisent eux seuls 7 3 millions de m3 sur pied Evolution du volume des essences sur pied m3 4 500000 4 000 000 3 500000 3 000000 2 500000 2000000 1500000 1000000 500 000 0 U o pa a g K 9 x 5 oeb f2 gB 5f Di I ay 55 g 5 25 5E o5 SF zE g lt f Qa 5 D 1984 6 6 millions de m3 1999 9 7 millions de m3 Les possibilit s contraintes et les co ts de mobilisation de la ressourc
20. tr s peu utilis m me en charpente Les 3 scieries principales produisent environ 9 000 m3 et leur approvisionnement provient avant tout de l Is re Commune Entreprise Volume BR Volume dosse Volume activit d lignure sciures Aspres les Corps Scierie du Motty 5 000 m3 1 015 tonnes 385 tonnes Champol on Scierie Arbre de lumi re 200 m3 41 tonnes 15 tonnes Chauffayer Scierie Alpes Bois 4 000 m3 812 tonnes 308 tonnes Industrie St Jean St Ranguis Scierie 500 m3 102 tonnes 39 tonnes Nicolas A cela il faut rajouter depuis plusieurs ann es 2 scieries mobiles qui interviennent dans la r gion la demande de propri taires priv s de la Motte en Champsaur et du Valgaudemar lesquels font ainsi scier leur bois pour leur propre consommation Dans les ann es 60 on comptait une dizaine de scieries dans le Champsaur Val gaudemar qui produisaient 5 000 m3 chacune environ et s approvisionnaient en premier lieu sur le territoire avec un petit apport ext rieur URACOFOR PACA RG IT 27 Etude bois nergie territoires de montagne Quelle perspective pour le d veloppement du bois nergie et la mobilisation de plaquette foresti re sur le territoire Une inscription du bois nergie dans la charte foresti re de territoire fortement appuy e par les acteurs institutionnels La th matique bois nergie a t prise en compte d s le d but de la charte foresti re de territ
21. 0 65 70 75 80 85 90 95 100 prix plaquettes livr es TTC tonne Selon le PCI du combustible pour un m me cart de prix des plaquettes de 10 entre un prix bas 40 et un prix lev 80 on note un cart dans un rapport d environ 1 4 sur le temps de retour toutes choses gales par ailleurs Cette variation est tr s sensible par rapport la qualit des plaquettes Elle s accro t d un facteur 2 avec la baisse de qualit des plaquettes le passage de 80 90 tonne augmente de deux ans le temps de retour pour un PCI de 3600 KWh kg et de 4 ans pour un PCI de 3000 KWh kg Par ailleurs si l on regarde l influence de la qualit des plaquettes dans les bas prix par exemple 40 tonne la diff rence de qualit sur le temps de retour est de lan alors qu prix lev par exemple 90 tonne elle est de 6 ans En conclusion Plus le prix du combustible augmente plus il influence le temps de retour redite par rapport au tableau pr c dent Par contre plus le prix du combustible est lev plus la qualit des plaquettes influence le temps de retour dans des proportions importantes On en d duit que dans ce cas pr cis pour rester dans des temps de retour sur investissement acceptables inf rieurs 15 ans on ne peut acheter cher la plaquette jusqu 95 tonne que si elle pr sente une qualit PCI importante sup rieur ou gale 3 600 kWh tonne soit un taux d humidit inf rieur
22. 60 65 70 75 80 85 90 95 100 prix des plaquettes livr es TTC tonne L influence du prix du fuel est tr s importante sur le temps de retour toutes choses gales par ailleurs En particulier Pour un prix du fuel 4 cts kWh 100 d augmentation du prix des plaquettes entra ne une augmentation de 130 du temps de retour Alors qu avec le fuel 6 cts kWh 100 d augmentation du prix des plaquettes n entra ne plus qu une augmentation de l ordre de 33 du temps de retour Donc plus le prix des nergies fossiles augmente et moins le prix des plaquettes influence le temps de retour L augmentation des nergies fossiles est favorable au bois nergie Mais il faut bien prendre garde de ne pas conclure trop vite car le prix de l nergie fossile se r percute galement sur les co ts d investissement les co ts de fonctionnement et les co ts de production et de transport des plaquettes On constate toujours dans ce cas quand m me qu 4 cts d kWh un prix plaquettes de 65 tonne semblait constituer le plafond pour tre acceptable en terme de retour sur investissement alors qu 6 cts d kWh prix actuel du fuel le prix plaquettes peut atteindre 100 tonne avec un retour sur investissement restant inf rieur 12 ans URACOFOR PACA RG IT 16 Etude bois nergie territoires de montagne Ces simulations mettent en vidence les points suivants Le prix de vente des plaquett
23. ansport 12 tonne co t estim pour une livraison dans un rayon de 100 150 km max Reprise ventuelle 1 5 tonne cas o la plaquette a t laiss e sur place de d p t Achat du bois entre 7 2 et 8 2 tonne Pin d Alep et pin sylvestre Rapport e son taux d humidit 45 sortie broyage le co t de production de l nergie bois varie alors entre 1 6 et 2 cts d kWh rendue chaufferie mais hors s chage Les chantiers Cofor 04 L exp rimentation sur le co t de production de plaquettes foresti res partir de coupes invendues gt R sultats de l exploitation d une coupe d am lioration et de substitution de pin sylvestre pin noir pour la production de plaquette foresti re for t domaniale des 3Asses Donn es en cours d exploitation URACOFOR PACA RG IT 21 Etude bois nergie territoires de montagne gt R sultat de l exploitation d une coupe d am lioration et d claircie en for t communale d Auzet Canton de Seyne les Alpes pic a et pin sylvestre coupe d am lioration sur 6 ha pour la production de plaquette foresti re Les l ments financiers Achat de la coupe 11 m3 HT B cheronnage 9 90 m3 HT D bardage 9 15 m3 HT Tri billonnage 2 5 m3 HT Transport 20 m3 HT Total 52 55 m3 HT Broyage 3 5 MAP devis Transport par bennes non d termin Un surco t li l accessibilit de la co
24. as toujours bien comprise Ce point m rite d tre discut en comit de pilotage de la MRBE Facteurs li s la s curisation des installations et des approvisionnements Ce point est mis en avant par la MRBE En premier lieu il faut pr ciser ce qu on entend par s curisation C est l ensemble des actions visant viter les contre r f rences dans le domaine du bois nergie En somme c est faire en sorte que tout fonctionne bien et que les ma tres d ouvrage ayant opt pour le bois nergie soient pleinement satisfaits et fassent des mules S curisation des installations La s curisation des installations doit aboutir gt un fonctionnement correct gt de bonnes performances gt des interventions et des co ts de maintenance maftris s et la hauteur des pr visions Le bon fonctionnement d une chaudi re concerne bien videmment d abord les installateurs et les fabricants Qui d autre d ailleurs serait en mesure d assurer cette fonction et d engager sa responsabilit Et surtout qui peut garantir actuellement un r sultat de bon fonctionnement si ce n est celui qui vend et celui qui installe C est donc de mani re classique au niveau des contrats pass s que tout doit tre clairement pr cis et que les parties en pr sence s engagent D o la n cessit pour les ma tres d ouvrages d tre en capacit de r diger ou faire r diger un cahier des charges suffisamment labor p
25. au URACOFOR PACA RG IT 6 Etude bois nergie territoires de montagne niveau de leurs choix Ils font remarquer que ce sont bien eux les ma tres d ouvrages et les entreprises avec lesquelles ils travaillent qui prennent v ritablement les risques Les COFOR attendent de l OFME un appui technique et logistique mais elles souhaitent rester ma tre du terrain et de leurs d cisions pr ciser l enjeu de structuration En d autres termes il convient de bien distinguer les r les de pilote d animateur et d appui technique L organisation hi rarchique et fonctionnelle du dispositif d appui de la MRBE est perfectionner Bien qu il y ait depuis des volutions positives 1l faudrait poursuivre les efforts et il conviendrait en particulier de repositionner et de valoriser le r le et le travail de chacun en tenant compte des enjeux respectifs Cela n cessite en parall le encore un gros effort de communication Ces remarques rejoignent celles faites dans la premi re phase de l tude concernant l information et les limites d intervention des diff rents niveaux du dispositif d appui Par ailleurs un point m rite d tre signal en terme de march le d veloppement du bois nergie ne concerne pas seulement la plaquette foresti re 1l concerne toutes sortes de plaquettes mais aussi le bois b che et le granul La position de la MRBE en faveur des chaufferies automatiques plaquettes foresti res n est p
26. aufferie I 2 Sur la r alisation des projets et les probl mes d approvisionnement 1 Une augmentation significative des projets mais de petite puissance lt 300 KW cette caract ristique est conforme l volution nationale Des projets davantage pour l image de l engagement de la collectivit que pour l conomie de la substitution nerg tique 2 Une utilisation majoritaire de la plaquette foresti re dans le collectif mais dans la pratique la contribution du combustible bois au d veloppement des territoires et la gestion foresti re de for t de collectivit reste tr s faible pour les raisons suivantes un seul exploitant situ dans le Vaucluse Macagno approvisionne aujourd hui plus de la moiti des chaufferies install es en r gion PACA dans le collectif 70 hors chaufferies granul s les autres sont approvisionn s soit en plaquettes de scierie soit en granul Cela dit la fili re s quipe progressivement et un autre exploitant des Alpes de Haute Provence vient de s quiper d outil de production industriel les consultations appels d offre ont montr que c est la proximit et la qualit du fournisseur qui permet de remporter les march s d approvisionnement il y a un manque d acteurs locaux de proximit dans les territoires de projets capables de s curiser les projets mergeants ex pays 3V Provence Verte peu de professionnels et d acteurs locaux engag
27. ce d une organisation territoriale Une densit de population relativement chelle de ce territoire porteuse d un projet int ressante pour les r seaux de chaleur au bois Un potentiel important sur la for t priv e et les bois des agriculteurs bocage d exploitation facile Un potentiel int ressant explorer avec les stations d altitude notamment Orci res Merlette politique sur la for t et l nergie Des co ts d exploitation lev s en for t publique pour sortir de la plaquette foresti re des projets de chaufferies limit s pour les b timents publics Menaces Opportunit s La politique nationale de promotion de la Le bois nergie fait l objet d une mesure biomasse dans les nergies tend mettre l accent sp cifique dans la CFT du Champsaur sur le d veloppement de gros projets nergivores cf appel projet ADEME plut t que sur une politique d aide favorable aux petites chaufferies Valgaudemar De plus il est affich comme un des axes de la charte du pays Gapen ais Des aides l exploitation des for ts de montagne et r seaux de chaleur en milieu rural handicap pourraient permettre de mobiliser du bois plaquette des co ts raisonnables Malgr un nombre significatif de communes 29 et la densit de population la plus fort des 3 territoires tudi s le Champsaur Valgaudemar ne rec le pas priori de fort potentiel de d veloppement
28. chauffage central collectif soit seulement 91 habitations principales 58 des logements en r sidence principale ne poss dent pas de chauffage central du tout URACOFOR PACA RG IT 35 Etude bois nergie territoires de montagne On en d duit que la diffusion des r seaux de chaleur au bois est de fait fortement limit dans le r sidentiel Les projets consommateurs sont rechercher vers les stations d altitude St Jean Montclar Chabanon Le Grand Puy ainsi qu au niveau de la commune de Seyne les Alpes 1440 habitants soit 55 de la population du canton bien que cette derni re poss de d j un projet l tude La station de St Jean Montclar repr sente le potentiel le plus int ressant avec une forte concentration de logements et d installations publiques Ainsi elle affiche 1063 logements pour 4 000 lits r partis en lotissements chalets et immeubles r sidence de tourisme 109 appartements Au total on d nombre 13 unit s d immeubles 1 en projet auxquels il faut rajouter 3 centres de vacances et des quipements publics galement implant s sur la station comme piscine chauff e salle polyvalente cole plus de 60 enfants cr che L hypoth se d un r seau de chaleur raccordant 30 des logements et quelques quipements publics laisse ainsi entrevoir la possibilit d une puissance install e de pr s de 2 5 MW La capacit de la station de Chabanon est nettement inf rieure disposant s
29. contenter d un r f rentiel chaufferies mutualiser l information cr er une base de donn es dynamique des probl mes et solutions laborer un guide quelle articulation coordination des moyens d animation d accompagnement et de suivi entre les chelons r gional d partemental territorial r le des professionnels 5 L argumentaire d velopp pour la promotion du bois nergie doit davantage coller aux r alit s et aux modes de pens e du ma tre d ouvrage potentiel Comment faut il agir aupr s URACOFOR PACA RG IT 3 Etude bois nergie territoires de montagne des ma tres d ouvrage quelle attitude avoir pour leur faire choisir le bois nergie plut t qu une autre source d nergie Faut il un discours de d veloppeur faut il un discours commercial vendre la plaquette comme on vend du gaz ou du fuel ou simplement un discours militant Etc Si l objectif est de faire installer le maximum de chaufferies bois nergie il faut tre en capacit de d velopper les bons arguments au bon moment et pour cela il faut pr alablement r pondre la question Comment se positionne le ma tre d ouvrage par rapport aux enjeux nerg tiques environnementaux conomiques sur son propre territoire et non pas quel est l enjeu pour la MRBE Cela n cessite probablement de d velopper une r flexion sur l incidence pour le ma tre d ouvrage de ne pas retenir le bois nergie pour son projet de ch
30. dans le bois nergie Ici la question des enjeux est beaucoup plus claire par exemple syst matiser l action de formation entreprise par l OFME avec les personnels techniques des coll ges S curisation des approvisionnements facteur li la qualit du combustible La s curisation des approvisionnements doit aboutir la livraison dans les d lais d un combustible stable prix et qualit En somme il faut tendre vers un confort d utilisation analogue celui des nergies fossiles En achetant du combustible bois il ne faut pas perdre de vue que les ma tres d ouvrages ach tent d abord des KWh dont le prix est encore tr s variable selon la qualit des plaquettes essence et humidit et selon le fournisseur Le tableau ci apr s donne le prix du kWh bois nergie en fonction du prix des plaquettes livr es et de leur qualit exprim e au travers du PCT prix du kWh entr e chaudi re 3 5 2 5 PCI 3000 kW h tonne PCI 3330 kW h tonne Q PCI 3600 kW h tonne o o1 SR Prix du kWh plaquettes cts KWh 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 prix plaquettes livr es TTC tonne Il n existe pas actuellement d application d une norme d finissant les caract ristiques du combustible bois nergie En achetant du combustible bois les ma tres d ouvrages n ont donc pas les m mes assurances qu en achetant du gaz
31. de d veloppement du bois nergie ou encore sur les fa ons de proc der S1 le r le des charg s de mission des collectivit s charg s de d velopper des projets bois nergie est bien per u par les acteurs celui des animateurs COFOR et OFME ne l est pas toujours En particulier l o ils sont intervenus de mani re concomitante il y a t signal parfois des doublons mais aussi des points de divergences Les charg s de mission des collectivit s ayant d j une exp rience et une bonne connaissance du terrain n ont pas les m mes attentes aupr s des animateurs COFOR et OFME que les techniciens de collectivit qui d marrent En effet l exp rience de terrain qu ils ont acquise les positionne en personnes ressources ce sont eux qui ont v cu concr tement les tapes de la r alisation d un ou de plusieurs projets De fait ils deviennent naturellement un point de convergence au niveau d un territoire et les ma tres d ouvrage s adresseront directement eux plut t qu l animateur COFOR ou OFME qui est moins pr sent sur le territoire et qui selon eux a une vision moins locale des probl mes Les animateurs de terrain et les ma tres d ouvrages attendent des COFOR et de l OFME d abord de l information et un appui pour obtenir le maximum d aides financi res et ensuite pour certains un appui pour garantir l approvisionnement ou convaincre des d cideurs Mais ils ne souhaitent pas que les COFOR et l OFME interviennent trop
32. de r seau de chaleur et de chaufferie bois si ce n est les quipements li s aux stations d altitude Toutefois le principal facteur limitant r side souvent dans le probl me du locatif et du refus des propri taires d investir dans le chauffage collectif Une incitation et un accompagnement de la collectivit publique seraient bienvenus pour lever les freins administratifs financiers et psychologiques Les efforts d animation de la fili re bois nergie sur le territoire devraient en cons quence se concentrer d une part sur la faisabilit de petits r seaux de chaleur communaux rep rage des b timents raccordables cad consommateurs d nergie et faiblement dispers s et de r seaux de chaleur en station Orci res Merlette et d autre part sur le lien entre la ville de Gap et le territoire de Champsaur en terme de s curisation des approvisionnements Cela signifie que les perspectives de d veloppement de la fili re bois nergie sur ce territoire sont rechercher du cot de la proximit de la ville de Gap o le potentiel chaufferie bois est lev Il faut ainsi consid rer que l insertion du Champsaur Valgaudemar dans le pays Gapen ais et l affichage du bois nergie dans la charte du pays sont deux l ments cl s permettant d esp rer un impact r el du d veloppement de chaufferie bois dans le pays Gapen ais et par cons quent sur la mobilisation de ressources plaquettes dans le territoire du Champsaur
33. e 1 5 Ce qui illustre bien l influence des caract ristiques des plaquettes sur le r sultat d une tude Cette remarque interroge tr s s rieusement sur la pertinence de telles tudes dans les conditions actuelles de connaissance de la qualit des plaquettes Elle souligne l urgence de r aliser un r f rentiel plaquettes URACOFOR PACA RG JT 17 Etude bois nergie territoires de montagne En conclusion Concernant la MRBE et sur un plan g n ral Il conviendrait de r ajuster les r les des diff rents acteurs et d am liorer la communication entre tous Si la circulation de l information au niveau des relais MRBE OFME COFOR relais territoriaux etc s am liore progressivement l acc s l information des ma tres d ouvrages et des professionnels reste encore largement insuffisante Ce point doit tre am lior en priorit La circulation de l information doit se concr tiser par des actions concr tes diffusion d imformations en direction des ma tres d ouvrages et de lensemble de la profession cr ation d un site bois nergie PACA lettres d information r alisation d une base de donn es dynamique en ligne interactive et ouverte tous d un mode d emploi bois nergie en PACA d un guide technique d taill en ligne pour les ma tres d ouvrage et les professionnels Concernant les installations Pour f d rer l ensemble des acteurs et tirer la qualit vers le haut il est n
34. e du Pays Asses 3 V est couvert par 2 Unit Territoriale de l ONF UT de St Andr et UT de Colmars A l image du territoire plus vaste que les autres le volume de bois mis en vente en for t publique est largement sup rieur puisqv il tourne autour de 53 000 m3 Par contre les volumes r ellement vendus sont relativement faibles de 20 000 m3 en 2003 36 600 m3 en 2004 r partis sur 25 30 lots Les volumes des houppiers r sineux varie du simple au double mais restent faibles 1 500 3 000 m3 soit entre 5 et 8 du volume total de la coupe En fait une grande partie des petits bois est valoris en bois d industrie ce qui n tait pas le cas dans les deux autres territoires ce qui est attest par un prix unitaire de vente sur pied situ entre 8 et 9 m3 avec un maximum de 24 m3 m l ze et un minimum de 2 m3 pin sylvestre On est ici dans la zone d achat des bois de trituration pour Tarascon Il faut noter que les coupes pin sylvestre sup rieur 95 de PS se sont vendues autour de 5 m3 en 2003 et 2004 avec des volumes tr s variables plus de 11 000 m3 en 2003 8 lots et seulement 1 500 m3 en 2004 4 lots Et la tendance semble tre la baisse puisque les premi res ventes 2005 ont affich un prix moyen de 4 1 m3 pour les lots de pin sylvestre Actuellement le pin noir est vendu environ 3 m3 coupe d ensemencement sur des volumes de 160 m3 ha alors que les estimations administrative
35. e foresti re La ressource foresti re mobilisable sur le territoire Le bois nergie est rechercher dans la part non valoris e du bois d uvre et dans les volumes importants de bois d industrie m3 R partition du volume des essences par classe de qualit des bois 4 500 000 4 000 000 3 500 000 3 000 000 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 Bois d industrie m Bois d uvre 2 amp Bois d uvre 1 U 0 U 0 x far har Q ei Seal e elz d Ir a z z2 v3 z5 23 Q SU O 3 A dla g TD Feuillus R sineux URACOFOR PACA RG IT 39 Etude bois nergie territoires de montagne Les productions brutes des trois principales essences l o elles sont pr pond rantes sont estim es donn es IFN 141 000 m3 an pour le Pin sylvestre 49 000 m3 an pour le m l ze et 45 000 m3 an pour le pin noir Difficult d exploitation plus de la moiti des superficies foresti res sont situ es sur des sols accident s avec des pentes comprises entre 30 et 70 Surface bois e de production en fonction de la portance du Ha terrain et de la classe de pente du site 40 000 35 000 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 Sol non accident et portant Sol accident et mouilleux D Communale m Domaniale E Priv e L analyse des ventes des bois en for t publique fait ressortir les l ments suivants Le territoir
36. e ses comp tences dans le domaine de la for t URACOFOR PACA RG IT 37 Etude bois nergie territoires de montagne 3 3 Le territoire du Pays Asses Verdon Vaire Var Caract ristiques de la ressource foresti re du territoire Le territoire du Pays Asses 3V comprend 40 communes pour 9 250 habitants constitu es en 6 cantons repr sentant environ 165 000 ha La for t couvre 89 900 ha soit un taux de boisement de 54 du territoire mais 50 du territoire si l on ne prend en compte que les surfaces bois es de production au sens IFN Elle est r partie en For t communale 14 380 ha soit seulement 16 de la surface foresti re For t domaniale 19 780 ha 22 For t priv e 55 740 ha 62 Surface bois e de production par type de propri t 16 m3 ha 180 160 140 120 32 100 80 60 40 20 Capital sur pied par type de propri t 62 dis AF Communale et Domaniale Priv e S Communale et assimil e Domaniale W Priv e assimil e La for t est dominante r sineuse 81 et les essences pr pond rantes sont le pin sylvestre pour plus de la moiti de la surface soit 45 000 ha le pin noir et le m l ze et le ch ne pubescent pour les feuillus Le pin sylvestre est majoritaire en for t priv e tandis que le pin noir se situe essentiellement sur les terrains domaniaux reboisements RTM Le taux de boisement est pass de 44 en 1984 72 800 ha 50 en 1999 82 100 ha
37. ea Ses clients sont donc la papeterie de Tarascon d une part et les scieurs locaux d autre part L entreprise Bayle s est r cemment investie dans la fili re bois nergie en faisant l acquisition d un broyeur de plaquettes foresti res en vue d approvisionner les chaufferies des territoires environnants Partenaire des COFOR dans la r alisation des chantiers exp rimentaux de production de plaquettes foresti res cf supra PETF Bayle repr sente la seule source venir de mobilisation plaquettes foresti res sur le territoire de la vall e de la Blanche On notera cependant la proximit de la vall e de l Ubaye o sont implant es les principales entreprises d exploitation et de sciage du d partement lesquelles ne se sont pas encore int ress es au d veloppement de la fili re bois nergie mais pourrait s y investir si la politique bois du Pays ESU se concr tisait Quelle perspective pour le d veloppement du bois nergie et la mobilisation de plaquette foresti re Le territoire du canton de Seyne les Alpes est actuellement en dehors de toute organisation territoriale formelle Seul un SIVOM regroupe les 8 communes Les projets de chaufferie sur le territoire r alit et perspectives Aucune chaufferie n est encore install e sur ce territoire Plusieurs projets sont l tude sont peu nombreux refl tant la petitesse du territoire la fois en nombre de communes d habitants et d activit s potentiell
38. emarque Le solaire avait connu des probl mes similaires de confiance ses d buts et de contre r f rences des dimensionnements mal calibr s des capteurs mal install s des installations mal entretenues ont fait du tort au d veloppement du solaire m me si les installations d faillantes taient relativement peu nombreuses C est ainsi qu a t r fl chie et mis en place au d but des ann es 80 sur l initiative de Tecsol la garantie de r sultats solaires Ce dispositif responsabilise les entreprises BE fournisseurs et installateurs dans la tenue des performances de l installation en garantissant une URACOFOR PACA RG IT 10 Etude bois nergie territoires de montagne production annuelle de kWh solaires sur une p riode de 5 ans extensible 8 10 et 12 ans une confiance totale pour une conomie financi re et environnementale Ce dispositif a fait ses preuves et peut servir de mod le avec des am nagements bien sur pour garantir au ma tre d ouvrage le bon fonctionnement des installations et un prix du kWh bois nergie Outre les BE fournisseurs et installateurs le groupement solidaire devrait rassembler aussi architectes et organismes d appui technique qui interviennent aupr s des ma tres d ouvrage La mise en place d un tel dispositif permettrait d j de rendre plus cr dibles les tudes de faisabilit en r duisant les carts importants qui existent entre le prix du kWh entr
39. ement consommatrices de chaleur Il faut citer gt Seyne les Alpes un r seau de chaleur communal de 550 kW est en pr paration tude de faisabilit r alis e Il doit alimenter le coll ge les b timents communaux la perception gt Selonnet un petit r seau de chaleur de 80 kW alimentant la mairie la poste l cole est galement en cours de r alisation gt Autres en pr vision Le Vernet St Jean Montclar Ces projets l tude ne repr sentent en fait qu une tr s faible consommation de bois environ 3 400 tonnes de bois plaquette par an au regard de la ressource du territoire en effet celle ci pourrait tre enti rement couverte uniquement par les volumes de houppiers de pin sylvestre issus de l exploitation de la dizaine de lots vendus en for t communale chaque ann e D s lors on voit bien que le d veloppement d une exploitation sp cifique de production de plaquettes foresti res ne se justifie pas l chelle de ce territoire Et ceci m me si l on pousse la prospective chaufferie bois plus loin Avec une population totale de 2 616 habitants sur le canton au recensement de 1999 et une densit de population d environ 9 habitant km pour 289 km le canton de Seyne les Alpes est peu peupl Les donn es de l INSEE nous indiquent que seuls 17 du parc de r sidence principale du canton rel vent du collectif soit 180 habitations principales sur 1070 et 9 de ce parc poss de un
40. ent voies d acc s limitation de tonnage Les co ts de mobilisation peuvent varier dans des proportions consid rables selon les conditions physiques de chantiers et de logistiques mises en uvre chantiers m canis s ou non exemple du diff rentiel de mobilisation du PS entre la coupe d Auzet difficile d acc s en altitude non m canisable et la coupe de Thorame Haute r alis e l abatteuse La r mun ration du propri taire forestier reste pour le moment insignifiante sur la part pr lev e en bois nergie ce qui constitue un facteur limitant la mobilisation Toutefois on constate que le tri et la vente s par e d une bille en BO et sa surbille en BE permet de r valuer les volumes et les prix au b n fice du BO et consid rer les produits BE comme des surplus exc dentaires Lors d une exploitation pour la production de plaquettes bois nergie il n est pas n cessaire de soigner le fa onnage des tiges Cette phase de fa onnage tant traditionnellement l activit la plus longue dans une exploitation classique de bois rond les rendements de b cheronnage sont am lior s de 40 cf tude Var et constats d Auzet Dans le cas d arbres entiers le foisonnement de houppiers limite le volume transport et induit des difficult s de manutention la fois au chargement et au broyage Enfin la distance de d bardage doit tre faible pour esp rer une productivit correcte la valorisatio
41. ente sur parc vente de bois fa onn s reste faible 22 articles vendus dans le 05 pour un volume de 1355 m3 en 2003 sur 47 articles propos s pour un volume de 2850 m3 Le fonctionnement de tels parcs bois devraient tre reconsid r s au regard de besoins de stockage et conditionnement de la fili re bois nergie cf tude plateforme 04 05 En for t priv e les bois des territoires de montagne commercialis s par la Coop rative Provence For t proviennent essentiellement du d partement des Alpes de Haute Provence De 13 14 000 m3 de bois sont vendus chaque ann e r f rence 2003 et 2004 dont 8 9 000 m3 de feuillus bois de chauffage principalement et 4 5 000 m3 de r sineux trituration bois d industrie Si l on constate quasiment aucun invendu dans ces ventes cela s explique par une strat gie de commercialisation qui vise mettre en march que des lots vendables au sens du march contrairement la strat gie for t publique Par contre les coupes de r sineux difficiles premi res claircies acc s difficile pr sentent les m mes probl mes de commercialisation qu en for t publique La question de leur d bouch s reste tout autant pos m me au regard de la fili re bois nergie Le prix du bois et le co t de mobilisation globale de la plaquette foresti re Il faut que le bois destin la production de plaquettes soit mobilisable un juste prix Compte tenu du prix d acha
42. es aides sont elles bien adapt es aux r alit s de terrain et leur diversit Il ressort un besoin de strat gie au regard des caract ristiques foresti res ou non des territoires du contexte montagneux climatiquement favorable au bois nergie ou non du caract re rural ou urbain etc Ce besoin est sous jacent des motivations multiples des ma tres d ouvrage sur le choix du bois nergie valoriser une ressource locale soutien lP conomie locale r duction des co ts de chauffage valorisation de l image de la collectivit et de son engagement par rapport aux probl mes environnementaux etc L identification d une possible strat gie diff renci e devrait se pencher sur la question du ratio d investissement nerg tique contribution au d veloppement local et la valorisation gestion foresti re Au regard de l importance des ressources foresti res jusqu o aller dans la production de la plaquette foresti re structurer l approvisionnement pour r pondre des projets de territoire et ou structurer une organisation r gionale pour r pondre des march s d exportation Dans un souci d efficience et de durabilit comment peut et doit se traduire le partenariat public priv dans les diff rents secteurs de la fili re bois nergie quelles incitations aux professionnels quelle association rechercher Que font nos voisins Rh ne Alpes dans ce domaine URACOFOR PACA RG IT 5
43. es est un param tre essentiel sur le temps de retour des Aa investissements r alis s Les besoins nerg tiques ont une tr s grande influence sur les temps de retour et un m me projet conomiquement viable dans le nord des hautes alpes ne le sera plus du tout dans le sud cf petits r seaux de chaleur communaux en Provence Verte Ce qui p nalise le d veloppement du bois nergie dans les zones temp r es littorales o pourtant la ressource est abondante Les r gles d attribution des aides financi res calcul e la TEP conomis e amplifient les carts de rentabilit entre des projets similaires selon qu ils seraient en zone froide ou en zone temp r e Ce point met en cause les crit res de calcul des montants des aides aux investissements Une chaufferie install e dans un b timent mal isol b n ficiera d un taux de subvention plus lev que celui dont elle b n ficierait avec ce m me b timent bien isol Et elle aura de fait un temps de retour sur investissement plus favorable Ce point met galement en cause les crit res de calcul des montants des aides aux investissements et contradictoire avec une logique d conomie d nergie La qualit des plaquettes est un point essentiel Si la qualit des plaquettes a peu d influence sur la rentabilit du projet faible prix par contre prix lev la qualit doit tre lev e Par ailleurs bon nombre de chaudi res sont assez se
44. et la cr ation d une fili re territoriale Sachant que la for t priv e et les bois des agriculteurs constituent la ressource la plus facilement URACOFOR PACA RG IT 30 Etude bois nergie territoires de montagne mobilisable des co ts raisonnables car la for t publique du territoire est vou e essentiellement au bois d uvre ou rel ve de co ts d exploitation inaccessibles URACOFOR PACA RG IT 31 Etude bois nergie territoires de montagne 3 2 Le territoire du canton de Seyne les Alpes la vall e de la Blanche Caract ristiques de la ressource foresti re du territoire 8 communes constituent le canton de Seyne les Alpes et la vall e de la Blanche regroup es en un SIVOM Le Vernet Selonnet Seyne les Alpes St Martin les Seyne Auzet Barles Verdaches Montclar Avec 14 000 ha de superficie bois e sur un territoire de 29 300 ha soit un taux de boi sement de 48 le canton de Seyne les Alpes se situe au dessus de la moyenne r gionale 37 Comme partout ailleurs la superficie foresti re s est accrue de mani re r guli re raison de 5 en 15 ans mais il faut souligner ici que cet accroissement a port essentiellement sur la for t communale 800 ha Une autre caract ristique de la for t de ce territoire tient dans la part importante de la for t communale qui s l ve pr s de 35 des for ts de production du territoire 4 300 ha Tout ceci laisse entrevoir un r le p
45. eulement de 3 ensembles d immeubles et d un h tel soit un total de 750 lits la location lits banalis s avec un remplissage d environ 10 12 semaines an et 350 lits en studio r sidences secondaires N anmoins la capacit totale de la station a t fix e 1800 lits et un programme d extension d environ 800 lits pourrait s envisager M me si la concentration de logements parait int ressante le tout lectrique du chauffage de ces logements de station gr ve fortement la faisabilit d un r seau de chaleur au bois le propri taire devant supporter l investissement de cr ation d un chauffage central Enfin signaler galement la station du Grand Puy moins int ressante au point de vue des r seaux de chaleur puisqu elle comprend une centaine de chalets assez dispers s dans la for t Un potentiel limit mais int ressant valoriser au regard de la dimension du territoire Un potentiel r aliste de 3 4 MW install est probablement le maximum que l on puisse esp rer dans le r sidentiel car au del de petits r seaux de chaleur communaux l instar de celui de Selonnet et de Seyne le potentiel d installation de r seau de chaleur au bois de la vall e de la Blanche est essentiellement concentr sur les stations d altitude Chabanon Selonnet St Jean Montclar Le Grand Puy Le Fanget Et ces derni res sont galement de capacit limit e de m me que les structures associatives de t
46. f rences pour tre reproduits par d autres lus gt De la pr sence de professionnels capables de jouer un r le moteur dans le d veloppement et la s curisation de la fili re d approvisionnement Ex Bayle sur le territoire du Canton de Seyne les Alpes et Guirand sur le territoire du Pays Asses 3 V gt Du potentiel de chaufferie bois local permettant de l gitimer un investissement local sur la fili re bois nergie ce titre les projets les plus consommateurs sont sans aucun doute le r sidentiel collectif des stations d hiver Reste savoir la r elle faisabilit d une conversion au bois de logements en locatif probl me de convaincre les propri taires et au tout lectrique et r soudre l quation de l intermittence de ce type de logement locatif gt De l importance de l exploitation foresti re sur le territoire non seulement en terme conomique mais galement en terme d am nagement du territoire taux de boisement et fonction de ces peuplements et de la part d une fili re locale de production de plaquette foresti re dans la valorisation possible de bois sur pied et la cr ation de d bouch s sp cifiques pour des produits difficilement commercialisables sur le march du bois gt Du niveau d organisation politique du territoire et d appropriation de la probl matique foresti re dans le d veloppement local Ainsi malgr la d marche de CFT engag e sur son territoire le Champsau
47. ge central permettant d envisager des petits r seaux de chaleur au bois existence d un potentiel important valoriser sur la station d Allos Les collectivit s rencontr es souhaitent tre impliqu es dans une organisation de l approvisionnement N anmoins elles ont toutes fait remarquer qu une tude tait en cours de r alisation avec TRIVALOR et en attendent les r sultats avant d aller plus loin URACOFOR PACA RG IT 42 Etude bois nergie territoires de montagne Les territoires n tant pas des vases clos la possibilit existe que l approvisionnement des projets du pays puisse provenir de territoires voisins Ce pourrait par exemple tre le cas du r seau de chaleur de Castellane situ proximit du territoire du SIVOM Artuby Verdon Ce dernier affiche aujourd hui une forte volont politique de d velopper la plaquette foresti re comme d bouch compl mentaire pour ses tendues foresti res de pin sylvestre Cette volont s exprime ainsi dans le cadre de la charte foresti re de territoire en cours d laboration URACOFOR PACA RG IT 43 Etude bois nergie territoires de montagne 3 4 Essai de synth se L implication des territoires sur la fili re bois nergie d pend gt De l existence de projets pionniers de chaufferies bois port s par des lus convaincus et moteurs dans les dynamiques locales ex Beauvezer si tant est que ces projets soient des r
48. ialit s foresti res et de leur potentialit chaudi res bois e Le Champsaur Valgaudemar 05 territoire d altitude assez tendu identitaire peu bois mais peupl et situ proximit du bassin de vie de Gap en cours d organisation e Le Pays Asses Verdon Va re Var 04 vaste territoire organis en Pays fortement bois mais tr s peu peupl avec une population dispers e dans des vall es peu communicantes e Le Canton de Seyne les Alpes 04 tr s petit territoire d altitude fortement bois peu habit et sans organisation territoriale sp cifique Superficie Nbre Population Taux de Densit km communes boisement population Pays Asses 3V 1650 50 6 000 54 5 6 habt km Champsaur 800 29 9 300 15 12 habt kn Valgaudemar Seyne les Alpes 300 8 2 600 48 9 habt km 3 1 Territoire du Champsaur Valgaudemar Une partie importante des donn es figurant ci dessous sont issues du document diagnostic de la charte foresti re de territoire du Champsaur Valgaudemar labor en 2003 par l Agence MTDA pour le compte de la Cofor05 Caract ristiques de la ressource foresti re du territoire Le territoire du Champsaur Valgaudemar comprend 29 communes pour 9 300 habitants regroup es en 3 cantons et 3 communaut s de communes et repr sente 80 000 ha La for t couvre 11 600 ha soit seulement 15 du territoire compte tenu des larges superficies en zone d alpages et zones r
49. ies et assurer la maintenance courante voire une maintenance pr ventive des installations C est l acquisition d un savoir faire qui passe par l exp rience la formation professionnelle et peut tre m me par une labellisation Actuellement les installateurs sont form s au cas par cas par les constructeurs et il y a peu d exp rience et de capitalisation de savoir faire au niveau r gional car il y a encore peu de r alisations et un certain nombre d entre elles ont t install es par des entreprises ext rieures la r gion Si la MRBE souhaite s curiser les chaufferies au bois il faut qu elle anticipe et mette en place un dispositif d appui pour la formation des installateurs On peut imaginer deux strat gies La premi re plut t volontariste consiste anticiper les besoins venir en mettant en place un dispositif d information et de formation associant les organismes professionnels qui pour le moment ne sont pas tr s motiv s car ils raisonnent en terme de march des centres de formation professionnelle COSTIC AFPA etc des organismes techniques CETIAT etc les consulaires les constructeurs de chaudi re La question pr alable est de savoir quels sont aujourd hui les enjeux qui motiveront suffisamment les installateurs et leurs organismes professionnels La seconde strat gie plus pragmatique consiste dans un premier temps sensibiliser les installateurs au travers d
50. le tr s provisoire Synth se conclusions La probl matique de d veloppement de la plaquette foresti re et d une fili re bois nergie sur le territoire est r sum e dans le tableau d analyse suivant Forces Faiblesses Un potentiel forestier important et une forte capitalisation des bois sur pied Un vaste territoire organis avec une politique for t affich e l implication de la seule entreprise de scierie locale Guirand dans la cr ation d un syst me d approvisionnement local L implication politique forte du Pays 3V dans la promotion du bois nergie et la chaufferie bois d monstrative de Beauvezer des bois de faible qualit avec des contraintes d accessibilit transport absence de professionnels sur le territoire et devenir incertain de l entreprise Guirand Des co ts d exploitation lev s en for t pour sortir de la plaquette foresti re confirmer par les exp rimentations une densit de population tr s faible Menaces Opportunit s des contraintes de plus en plus importantes pesant sur la mobilisation des bois un syst me de gestion et de vente en for t publique peu favorable au d veloppement de la production de plaquette foresti re une ressource bois provenant de l ext rieur par manque d acteur sur le territoire et du fait de co ts lev s Pr sence d un r sidentiel collectif significatif avec possibilit de chauffa
51. loppement du bois nergie et des nergies renouvelables en g n ral Ce qui implique des mesures de PCT et la mise en place de normes Il tout fait souhaitable de r duire les transports inutiles et de consommer en priorit ce qui est produit au plus pr s Il faut veiller articuler les projets des communes qui souhaitent consommer leur URACOFOR PACA RG IT 18 Etude bois nergie territoires de montagne propre bois avec les projets de plates formes 04 05 Concernant le dispositif d aide aux investissements Une refonte des modes de calcul des montants et des modalit s d attribution des aides financi res de l Etat et de la R gion est indispensable pour ne pas p naliser des projets sur des territoires en PACA disposant d une ressource mobilisable mais ayant de faibles DJU pour supprimer les effets pervers du calcul la TEP conomis e qui favorisent les projets nergivores Ce n est pas parce que le bois nergie est peu cher et que la ressource est abondante qu il faut la gaspiller 2 2 Les facteurs limitants la mobilisation de la plaquette foresti re en for t 22 1 Les facteurs de march les ventes de bois et les modes de commercialisation en for t publique et priv e au regard d un d bouch bois nergie dans les d partements 04 et 05 Les ventes de bois et les modes de commercialisation En Provence Alpes C te d Azur la grande majorit de l offre de bois su
52. luence des co ts d investissement influence de la qualit des plaquettes influence des besoins nerg tiques influence du co t du fuel 2 2 Les facteurs limitants inh rents la mobilisation de la plaquette foresti re Les facteurs de march ventes de bois et modes de commercialisation Les facteurs techniques les handicaps de la gestion et de l exploitation foresti re Rappel des principaux r sultats des exp rimentations sur les co ts de production de plaquettes foresti res en r gion PACA Conclusions partielles et interrogations sur les co ts de mobilisation de la plaquette foresti re IN Etude de cas analyse comparative du d veloppement de la fili re bois nergie sur 3 territoires forestiers de montagne Le territoire du Champsaur Valgaudemar Le territoire du Pays Asses Verdon Va re Var Le territoire du canton de Seyne les Alpes la vall e de la Blanche Caract ristiques de la ressource foresti re du territoire Les possibilit s contraintes et les co ts de mobilisation de la ressource foresti re Sources et moyens de production de plaquettes bois nergie sur le territoire Quelle perspective pour le d veloppement du bois nergie et la mobilisation de plaquette foresti re sur le territoire Les projets de chaufferie sur le territoire r alit et perspectives Synth se conclusions Annexes tableaux des ventes de bois en for t publique sur les 3 territoires pour 2003 et 2004 URACOFOR
53. n bois nergie des seuls r manents et produits de premi res claircies est un cas sp cifiquement adapt aux coupes m canisables ce qui reste difficilement r alisable en zone de montagne En for t priv e l insuffisance ou l absence de gestion de ces for ts priv es produit des peuplements mal venants o le ratio sciage plaquette est beaucoup plus faible qu en for t publique D autre part les gisements sont morcel s donc induisent des co ts de mobilisation plus lev s URACOFOR PACA RG IT 23 Etude bois nergie territoires de montagne animation organisation alors qu une majorit de coupes effectu es concernent des claircies de rattrapage qui produisent essentiellement des petits bois Les fili res d approvisionnement ne sont pas organis es l chelle de territoires et de la cha ne de production ce qui provoque souvent des dysfonctionnements dans la fili re entre l amont production potentielle de plaquette et l aval fourniture du combustible calibr et s ch en quantit et r gularit suffisante au niveau du consommateur Le prix de la plaquette foresti re est troitement d pendant du type de coupe d une part et des conditions et des difficult s d exploitation d autre part Ainsi une premi re claircie dans un reboisement de plaine permet d obtenir des co ts de plaquettes foresti res relativement bas 25 30 tonne tandis que la m me coupe dans un reboi
54. n de m3 et une production brute annuelle de pr s de 50 000 m3 an dont plus de 30 000m3 an pour le seul pin sylvestre Cette ressource en pin sylvestre est loin d tre mobilis e de fa on satisfaisante du fait des contraintes d exploitation d accessibilit et des d bouch s du march trituration le graphique ci dessous montre que la contrainte majoritaire est la forte pente Surface bois e de production en fonction de la portance du terrain etde la classe de pente du site Ha 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 Sl non accident et portant Sol accident et mouilleux B Communale B Domaniale E Priv e L analyse des ventes des bois en for t publique fait ressortir les l ments suivants Annuellement le volume mis en march dans l Unit territoriale ONF de Seyne les Alpes dans le cadre des ventes publiques par adjudication d environ 30 000 m3 soit 35 lots comprenant g n ralement 7 8 lots invendus de l adjudication pr c dente soit au total 80 de bois frais mis en vente chaque ann e En fait une partie importante des ventes se r alise ensuite l amiable Le bilan des ann es 2003 et 2004 montre que 29 33 lots ont t vendus sur le canton pour un volume de 21 22 000 m3 de bois Cela repr sente 42 44 de la production brute annuelle des peuplements sur pied Sur les 21 000 m3 vendus le volume r sineux des houppiers brins et pe
55. ndividuel On a l un premier indicateur int ressant sur le potentiel de chauffage au bois et ses limites dans l habitat Ainsi une estimation tr s grossi re du potentiel de chauffage automatique au bois et de r seau de chaleur sur le collectif r sidentiel poss dant un chauffage central collectif les 430 logements donnerait une puissance totale installer d environ 3 4 MW soit un appel de combustible bois suppl mentaire situ autour de 2 500 3 500 tonnes ce qui commencerait tre significatif en terme de d bouch s pour les produits d exploitation foresti re gt Au niveau de la capacit d accueil du territoire le territoire comporte une station d altitude renomm e Orci res Merlette et 4 stations villages Ancelle St L ger les m l ze Chaillol Laye Les sources du CDT et de OTOS indiquent une capacit d accueil totale d environ 50 000 lits dont 15 000 lits pour la seule station d Orci res et 70 de la capacit regroup e sur 6 villages Pr s de 30 000 lits sont class s en r sidences secondaires 8 000 lits en tourisme associatif centres et villages de vacances 5 400 lits en meubl s r sidence de tourisme chalets appartements dont 70 concentr s Orci res et 90 concentr s sur 4 stations et villages et moins de 2 000 lits en h tels Face au poids tr s important des r sidences secondaires le potentiel de promotion des r seaux de chaleur au bois se situe essentiellement su
56. nsibles aux variations de qualit des plaquettes au del d une certaine marge de tol rance probl me de r glage des param tres de combustion pour une plage d humidit La qualit doit donc tre tir e vers le haut et doit tre ma tris e dans le temps si l on veut que les temps de retour sur investissement et les r sultats annonc s au d marrage d un projet soit coh rents et qu en cons quence les discours tenus par les promoteurs du bois nergie soient cr dibles dans le temps Le prix de l nerge fossile influence consid rablement le temps de retour et il semble bien difficile d imaginer ce qu il adviendra des prix dans cinq ou dix ans ce qui interroge beaucoup sur les conclusions des tudes d opportunit et de faisabilit ainsi que sur les bilans conomiques des chaufferies tablis sur la dur e de vie des chaudi res j Lors de la journ e de formation des bureaux d tude fin 2004 o taient pr sents une vingtaine de BE l animateur a fait faire titre d exercice une tude de faisabilit partir d un seul et unique projet Deux param tres taient laiss s l appr ciation de chacun le choix d une solution tout bois ou mixte bois fuel et le choix de la qualit et du prix du combustible choisis librement partir des m me donn es courbes et tableaux fournies par l animateur Il s est trouv que les temps de retour calcul s par chacun des bureaux d tude taient dans une fourchette d
57. nt la variabilit a une influence non n gligeable sur le prix du KWh ainsi que sur les performances et le fonctionnement des chaudi res et par cons quent sur le temps de retour sur investissement Par ailleurs le choix priori de plaquettes foresti res plut t que de plaquettes de scieries de granul s voire de bois b che n est pas vident L laboration de contrats d approvisionnement avec les fournisseurs incluant des clauses particuli res de r vision de prix en fonction de la qualit des plaquettes du seuil maxi d humidit tol r e etc semble une solution satisfaisante pour stabiliser la qualit du combustible cf exempels de BE66 du PNRL ou encore des coll ges du 04 Mais cela ne r sout pas enti rement la disparit des prix aux yeux des ma tres d ouvrages m me si de telles mesures ont permis d en r duire les carts Et par ailleurs l ajustement des prix en fonction des variations de taux d humidit et non du PCI des plaquettes ne garantit pas un prix du kWh Actuellement il n y a pas les moyens techniques et financiers ni les comp tences sur le terrain pour effectuer les mesures de PCI d o la n cessit d une action sur la normalisation des combustibles bois Reste savoir comment avec quel quipement selon quelles proc dures et par qui personne habilit e sera effectu le suivi de la qualit des plaquettes et quelle est la validit juridique des contrats propos s actuellement R
58. nvestissements une fois d duite l aide publique li au co t d investissement et au taux d aide publique lui m me li aux TEP conomis es elles m mes li es aux besoins nerg tiques le montant des co ts de fonctionnements annuels le co t de l nergie fossile substitu e variable dans le temps la qualit des plaquettes Pour une analyse plus pouss e nous avons simul un projet dans la classe de puissance de 100 150 kW inspir de l exercice r alis lors de la formation des BET des 7 et 8 d cembre 2004 et regard l influence du prix les plaquettes livr es sur le temps de retour sur investissement en faisant varier quatre param tres le surco t d investissement avec une variation de 50 000 90 000 la qualit des plaquettes caract ris e par le PCI pour une essence donn e 35 d humidit soit 3000 kWh tonne 30 d humidit soit 3330 kWh tonne 25 humidit soit 3600 KWh tonne Les besoins nerg tiques de 180 000 KWh an 360 000 KWh an ce qui pourrait correspondre des variations de coefficient B de 0 6 1 2 W m3 ou des variations de DJU de 1800 3600 DJU base 18 Le co t de l nergie fossile substitu e Une simulation fait varier le prix du fuel entre 4 et 7 cts kWh Les frais de fonctionnement annuels consommation lectrique des auxiliaires et entretiens r parations diverses sont fix s forfaitairement 2810 Cette sim
59. ocheuses d altitude du PN des Ecrins Elle est r partie en For t communale 2 340 ha soit 20 de la surface foresti re For t domaniale 1 871 ha 16 For t priv e 7 420 ha 64 Les essences pr pond rantes sont le m l ze couvrant 27 de la surface foresti re avec un volume sur pied estim 600 000 m3 le sapin et le h tre couvrant chacun 23 de la surface foresti re l pic a et le pin sylvestre La for t priv e compte environ 4 000 propri taires 66 de la superficie foresti re priv e est constitu e de parcelles inf rieures 4 ha et seulement 1 de cette for t est couverte par un PSG URACOFOR PACA RG IT 25 Etude bois nergie territoires de montagne La for t communale porte sur 24 communes disposant de plan d am nagement des for ts dont pr s de la moiti poss de des superficies comprises entre 30 et 100 ha L autre moiti porte sur des superficies comprises entre 300 et 1 000 ha de for t communale Les possibilit s contraintes et les co ts de mobilisation de la ressource foresti re L analyse des plans d am nagement des for ts communales effectu e sur 11 communes repr sentant 73 de la superficie foresti re communale a mis en vidence que plus de 80 des superficies foresti res communales sont class es en protection production la for t de production proprement dite ne repr sente que 15 des superficies On estime que depuis les ann es 2000 la r c
60. oire car elle repr sentait une pr occupation de plusieurs acteurs institutionnels Cofor ONF CRPF Chambre Agriculture De fait en fin d tude de la charte on constate que le d veloppement de cette fili re constitue la premi re fiche action Cette fiche projet part du constat que le bois de chauffage est de moins en moins utilis mais qu avec l volution des techniques actuelles le bois nergie repr sente une alternative int ressante pour le chauffage des b timents municipaux et des logements collectifs Les mesures pr vues concernent Une tourn e de d monstration et visite d installation dans les d partements voisins Des tudes de faisabilit _ Eventuellement l acquisition d un broyeur L installation de chaudi res collectives A terme l objectif est l installation de 10 chaudi res sur le territoire de la charte et la dynamisation de la fili re bois nergie D apr s le calendrier de la charte les premi res actions devraient voir le jour en 2005 Toutefois les premiers projets n ont pas attendu ce constat et ces propositions puisqu l heure actuelle 2 projets de chaudi re sont en cours l un au Col Bayard et l autre Champol on port par la communaut de communes du Haut Champsaur Enfin il faut noter que cet axe de r flexion a t int gralement retranscrit dans la charte du pays Gapen ais qui englobe la totalit du territoire de la CFT du Champsaur Valgaudemar Aujourd
61. oit en moyenne 400 ha par commune pour 39 communes poss dant une for t communale le r le des collectivit s dans l mergence d un nouveau d bouch bois nergie pour les for ts peut tre essentiel Ainsi par exemple il pourrait tre demand l ONF de r viser les plans d am nagement pour inscrire la majorit des peuplements de pin sylvestre en vocation bois nergie et ceci en lien avec les engagements PEFC De leur cot les techniciens du CRPF pr nent pour une incitation financi re au propri taire afin de faire sortir de la plaquette foresti re de la for t du territoire l instar du Conseil G n ral 06 qui finance les claircies d ficitaires hauteur de 150 ha dans le ch ne pubescent Il est m me sugg r de s appuyer sur le r cente arr t pr fectoral r gional du 06 01 2005 permettant de financer sous certaines conditions seuil de production moyenne minimal de 3 m3 ha na en zone montagne et superficie minimale de 4 ou 6 ha les d pressages et les claircies dans les peuplements r sineux d origine naturelle Enfin les entreprises susceptibles de mobiliser et conditionner de la plaquette foresti re sont peu nombreuses pour ne pas dire absentes sur le territoire du Pays hormis la scierie Guirand localis e Villars Colmar et l entreprise Jourdan disposant d une scierie mobile Et l investissement consenti par Guirand pour l alimentation de la chaufferie locale de Beauvezer semb
62. olte annuelle n atteint pas 20 de la production foresti re annuelle la for t du Champsaur Valgaudemar est sous exploit e et les coupes d exploitation difficile ne se vendent plus Le volume total pr lev autoconsommation incluse dans le Champsaur Valgaudemar est valu en moyenne 12 000 m3 an pour moiti en for t priv e et pour l autre moiti en for t relevant du r gime forestier Evaluation des volumes mobilis s sur le territoire par type de produit cat gorie Production volume mobilis mobilis for t publique for t priv e brute bois de feu 34 000 m3 7 000 m3 20 3 000 4 000 bois industrie 13 500 m3 1 000 m3 10 500 900 bois d uvre 30 500 m3 4 000 m3 12 3 000 1 000 TOTAL 78 000 m3 12 000 m3 15 6 500 6 000 Les coupes annuelles repr sentent entre 12 et 18 000 m3 alors que la possibilit de la for t se situe autour de 25 30 000 m3 au regard des volumes exploitables Malgr l abondance de la ressource en for t communale la contrainte principale vient de la difficult de l exploitation et du manque de d bouch Il ne reste que 3 exploitants forestiers et entrepreneurs de travaux forestiers sur la zone et ils ne travaillent que partiellement en Champsaur Valgaudemar La plus grande partie du bois coup est vendu hors zone sauf bois de chauffage et l utilisation locale est minoritaire La probl matique for t priv e est un peu diff
63. oresti re Les projets de chaufferie sur le territoire Une seule chaufferie bois est pour l instant en fonctionnement celle de la maison de pays de Beauvezer 100 kW Plusieurs autres sont en projet notamment Thorame Basse g te communal Colmar petit r seau de chaleur gymnase b timents communaux Clumanc r seau cole mairie salle polyvalente ou encore Peyroules Il s agit chaque fois de petites communes ayant un faible nombre d habitants et par cons quent de faibles consommations de chaleur Un gros projet de r seau de chaleur est en cours d tude Castellane 1 9 MW Toutefois au vu de l importance du r seau de chaleur les modalit s retenues peuvent ne pas faire pencher Papprovisionnement en faveur de la plaquette foresti re pour des raisons de r duction des co ts d exploitation dans le cas o la commune ferait appel un exploitant de chaleur Avec une population d environ 9 250 habitants sur les 6 cantons au recensement de 1999 soit une densit moyenne de population d environ 5 6 habitant kn le pays Asses 3 V repr sente le territoire le moins peupl des trois Cependant avec 22 des r sidences principales en immeuble collectif correspondant 930 logements le territoire affiche un potentiel r seau de chaleur bois sup rieur aux autres territoires d autant que seules 4 des r sidences principales poss dent un chauffage central collectif le reste tant chauffage cent
64. otentiellement moteur des communes dans les politiques foresti res locales Capital sur pied par type de propri t m3 ha Surface bois e de production par type de 200 propri t 150 100 56 50 10 Eu E Communale et assimil e Domaniale W Priv e 6 amp Surface bois e de production par essence pr pond rante et type de propri t Ha 8 000 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 H tre Ch ne Autres Pin M l ze Sapin Autres pubescent feuillus sylvestre d Europe Epic a r sineux B Communale B Domaniale E Priv e URACOFOR PACA RG IT 32 Etude bois nergie territoires de montagne Les r sineux sont dominants 85 de la superficie bois e de production repr sent s en majorit 56 par le pin sylvestre le m l ze d Europe 23 et les sapins pic as 16 et les productions sont fortes 4 1 m3 ha an pour le pin sylvestre 6 8 m3 ha an pour le m l ze 9 1 m3 ha an pour les sapins piceas La for t communale est ainsi essentiellement constitu e de pin sylvestre pr s de 3 000 ha sapin pic a et m l ze Ces caract ristiques se retrouvent au niveau des volumes sur pied des diff rentes essences Il faut noter l augmentation consid rable des volumes sur pied en pin sylvestre m l ze et sapin picea entre les deux inventaires 1984 et 1999 qui aboutit aujourd hui un capital sur pied tr s important sur ces trois essences pin sylves
65. our pr venir les probl mes ventuels de performance et de disfonctionnement des installations et de disposer d un bon appui technique Cela implique pour les divers acteurs une connaissance des produits et des r alisations URACOFOR PACA RG JT 7 Etude bois nergie territoires de montagne existantes qui n cessite l acc s l information Actuellement l acc s l information centralis par l OFME est tr s limit Il convient de mener au moins deux actions R aliser une base de donn es des chaudi res chaufferies projets et intervenants divers et la rendre accessible tous L OFME semble disposer depuis pr s d un an d informations suffisantes pour cr er cette base de donn es Diffuser largement et p riodiquement des informations consacr es au bois nergie en PACA et ailleurs faire part des r alisations des projets des consultations faire des interviews des reportages donner la parole aux acteurs Ce travail est galement indispensable pour une bonne animation de l ensemble du r seau des acteurs Mais a ne r sout pas tout il y a aussi une r flexion mener concernant les intervenants techniques et en particulier les installateurs Il faut d abord qu ils disposent de toutes les informations concernant le bois nergie mat riels combustible etc ce qui n est pas le cas aujourd hui Il faut ensuite qu ils soient suffisamment form s pour installer les chauffer
66. par ailleurs Soit un cart dans un rapport de 1 4 sur le temps de retour pour un m me cart sur le prix des plaquettes Cette variabilit s accro t avec l investissement A 35 tonne la variation d investissement joue sur 4 ans alors qu 90 tonne cette m me variation joue sur plus de 7 ans En conclusion Pour un investissement donn plus le prix du combustible augmente plus il influence le temps de retour Plus le prix du combustible est lev plus l investissement influence le temps de retour On constate aussi que jusqu un surco t d investissement de 70 000 m me en achetant le combustible 100 tonne le retour sur investissement ne d passe pas 15 ans soit la dur e de vie d une chaudi re URACOFOR PACA RG IT 13 Etude bois nergie territoires de montagne Deuxi me simulation influence de la qualit des plaquettes Hypoth ses Surco t investissement 87 500 Frais de fonctionnement annuels 2 810 Besoins nerg tiques 360 000kWh an R f rence au PCI supprim car c est la variable Temps de retour en fonction du prix des plaquettes influence de la qualit des plaquettes 28 00 26 00 24 00 N PCI 3000 kWh tonne A PCI 3330 kWh tonne N PCI 3600 kWh tonne 22 00 20 00 18 00 16 00 14 00 12 00 10 00 8 00 temps de retour ann es 3 35 40 45 50 55 6
67. passe de 8 ans 22 ans selon les besoins nerg tiques facteur de 2 75 alors que pour un prix de 90 tonne on passe de 16 ans 65 ans facteur 4 On constate galement que dans ce cas on ne peut esp rer de temps de retour acceptable inf rieur 20 ans pour des faibles besoins nerg tiques m me des co ts plaquettes faibles inf rieur 40 tonne En conclusion Plus le prix du combustible augmente plus il influence le temps de retour Plus le prix du combustible est lev plus les besoins nerg tiques influencent le temps de retour dans des proportions tr s importantes Dans ce cas sur des besoins nerg tiques moyens le prix du combustible plaquette 30 humidit ne doit pas d passer 75 tonne pour tre sur des temps de retour inf rieur 20 ans voire 60 tonne pour des temps de retour inf rieur 15 ans URACOFOR PACA RG IT 15 Etude bois nergie territoires de montagne Quatri me simulation influence du co t du fuel Hypoth ses Surco t investissement 87 500 Frais de fonctionnement annuels 2 810 PCI 3330 KWh kg 30 d humidit plaquette Besoins annuels 360 000 kWh Influence du prix du fuel 20 18 en E 14 5 K A Fuel 4 cst kWh 10 A Fuel 5 cst kWh D N Fuel 6 cst kWh 8 N Fuel 7 cst kWh D ep 8 6 D 4 2 0 35 40 45 50 55
68. r Valgaudemar peine affirmer une politique foresti re par absence d organisation territoriale porteuse contrario du Pays Asses 3V Malgr les surco ts des investissements la conscience de l int r t local de la fili re bois nergie chez les lus est souvent conditionn la pens e qu un syst me d approvisionnement local pourrait tre mis en place partir de leurs for ts permettant aux communes d entretenir et de g rer durablement leur territoire de maintenir une activit foresti re d veloppant ainsi l conomie locale Si la logique n est pas fausse la r alit est beaucoup plus complexe et al atoire car d pendante des caract ristiques du territoire en question potentiel nerg tique des b timents et logements et faisabilit d un r seau de chaleur type et volume d exploitation sur les for ts du territoire co t de production de plaquettes foresti re pr sence de professionnels de la fili re et d quipements ad quats Vers une sp cialisation possible des territoires dans la fili re bois nergie Compte tenu des potentiels respectifs et des facteurs limitants des diff rents territoires ruraux de montagne on pressent bien que la strat gie visant syst matiser la cr ation de plateforme dans les territoires forestiers pour r duire les co ts de transport et provoquer une incidence directe sur la gestion des for ts du territoire atteint dans bien des cas des limites conomiq
69. r les infrastructures de tourisme associatif 7 Orci res pour 2 000 lits et sur les meubl s en r sidences et appartements De la m me mani re un raccordement en r seau de chaleur bois de 20 des infrastructures meubl s et associatives permettrait d envisager l installation d environ 4 MW de puissance bois Y a t il un enjeu plaquette foresti re pour les for ts du territoire Lors des enqu tes r alis es aupr s des lus de 50 des communes en juillet ao t 2003 il est apparu que ceux ci consid rent le bois nergie comme un moyen de participer l entretien de leur for t ainsi qu au maintien d veloppement de l emploi local D autres communes Poligny La Motte en Champsaur sont int ress es par le d bouch que peut repr senter la plaquette foresti re pour la fili re bois locale travers le d veloppement de la fili re bois nergie Parall lement le faible tissu d entreprise de la premi re et deuxi me transformation du bois et les faibles volumes usin s ne permettent pas de mobiliser des volumes importants de produits connexes du territoire utilisables en plaquettes bois nergie sachant que cette ressource ira en d croissant l avenir La ressource de proximit utilisable se situe donc au niveau de la plaquette foresti re sans oublier toutefois qu en p riph rie du territoire se trouve galement une possibilit de mobilisation de plaquettes issues de produits connexes avec la scierie Hau
70. r pied en for t publique provient des d partements alpins Ainsi le d partement 04 propose 48 de l offre sur pied et celui du 05 propose 21 soit pour les deux r unis un volume repr sentant pr s de 70 de l offre publique de bois sur la r gion La modalit principale de vente en for t publique reste encore la vente par appel d offre publique Classiquement on distingue deux p riodes de ventes par appels d offres celles de printemps de mars juin deux pour le 04 deux pour le 05 dont une de bois fa onn s et celles d automne de septembre d cembre une pour le 04 une pour le 05 et une de bois fa onn s Ces ventes par appel d offres sont de moins en moins adapt es aux contraintes du march car elles pousent les besoins de sylviculture au d triment des contraintes conomiques d exploitation et de march Cela explique en grande partie l importance des lots nvendus ces derni res ann es en for t publique cf tableaux en annexe Dans la th orie l arriv e d un d bouch bois nergie devrait permettre de s curiser une vente de bois sur pied pour l exploitant moins d incertitude sur les d bouch s des produits achet s possibilit de mobiliser une coupe avec un pourcentage restreint de bois d uvre du fait d une assurance de d bouch s bois nergie sur la partie jug e invendable Dans la pratique on s aper oit que la rigidit du syst me de vente en bloc et sur pied alli e
71. ral en individuel La pr sence de la soci t HLMO4 avec des projets de r habilitation de locatifs sur le territoire renforce l id e d un d veloppement possible des r seaux de chaleur bois sur le r sidentiel Mais une fois encore c est vers la station d Allos qu il faut aller chercher les gros consommateurs potentiels Sur les trois sites Allos village la Foux d Allos le Seignus d Allos on compte environ 15 000 lits r partis en 12 900 lits en locatif 1600 lits en collectivit centres de vacances colonies et 460 lits en h tel donn es OT Val d Allos Plus une centaine d appartements en R sidences h teli res A cela se rajoutent les quipements sociaux classiques cr ches 2 structures scolaires 2 salle des f tes et biblioth que situ s sur Val d Allos L hypoth se d un raccordement un r seau de chaleur bois de 20 des logements locatifs soit 750 logements fait entrevoir la possibilit d une puissance install e de plus de 3 MW Au total si l on additionne le potentiel sur les stations d altitude et les centre bourgs on peut estimer environ 6 MW bois la puissance que l on pourrait installer sur le territoire du pays 3V La mobilisation de plaquette foresti re sur le territoire URACOFOR PACA RG IT 41 Etude bois nergie territoires de montagne M me si la superficie de la for t communale est minoritaire dans le territoire avec 14 400 ha de for t communale s
72. rches est estim entre 1 800 et 2 000 m3 soit environ 9 du volume Il s agit principalement d un volume petit bois mobilisable dans le cadre d une fili re bois nergie Le prix moyen du bois se situe autour de 18 m3 variant entre 6 10 m3 pour le Pin Sylvestre voire inf rieur pour les lots de mauvaise qualit et peu accessible 50 60 m3 pour le m l ze sapin et avec une moyenne de 20 30 m3 pour les peuplements m lang s PS Epicea h tre sapin et autour de 15 m3 pour les autres peuplements m lang s URACOFOR PACA RG IT 34 Etude bois nergie territoires de montagne Il faut noter que les coupes pin sylvestre sup rieur 85 de PS se sont vendues 8 m3 en 2003 11 lots pour un volume total de 11 600m3 et 6 6 m3 en 2004 7 lots pour un volume total de 5 150 m3 avec des volumes respectifs de houppiers brins de 1 200m3 et 600m3 Les sources et moyens de production potentielle de plaquettes bois nergie sur le territoire Le territoire du canton de Seyne les Alpes poss de plusieurs entreprises de la fili re bois en particulier la scierie de Seyne et l entreprise d exploitation foresti re ETF Bayle L ETF Patrick BAYLE mobilise et commercialise annuellement environ 12 000 m3 dont 50 pin noir et pin sylvestre trituration soit environ 6 000 m3 auquel se rajoutent 2 000 m3 de pin sylvestre pour l emballage Le reste environ 6 000 m3 en bois d uvre m l ze sapin pic
73. rente et il faut distinguer les bois des agriculteurs essentiellement du bocage des boisements de propri taires forestiers Vente des bois en for ts publiques L analyse des ventes en for t publique sur le territoire du Champsaur Valgaudemar lequel correspond l Unit Territoriale ONF de St Bonnet fait ressortir sur les ann es 2003 et 2004 les caract ristiques suivantes Une douzaine de lots sont mis en vente chaque ann e soit environ 5 6 000 m3 S agissant essentiellement d essences nobles sapin m l ze pin crochets picea la part destin e l industrie et la trituration est faible On note d ailleurs que le volume des perches brins et houppiers estim s sur l ensemble de ces ventes ne d passe pas 10 12 soit pour l ann e 2003 618 m3 mis en vente dont seulement 130 m3 vendus Donn es Agence ONF Hautes Alpes URACOFOR PACA RG IT 26 Etude bois nergie territoires de montagne En 2003 11 lots ont t mis en vente pour un volume de 4 985 m3 et un volume ha de 55 26 m3 mais seuls cinq lots ont t vendus avec les caract ristiques suivantes Nbre Volume h tre Prix sapin Prix PSylv Prix M l ze Prix Volha Vol Houp delot total m3 moy m3 Moy m3 Moy m3 Moy brins 5 2 246 40 14 623 20 8 5 1 322 27 44 92 53 214 En 2004 10 lots ont t mis en vente pour un volume de 3 764 m3 et un volume ha de 87 84 m3
74. s sont plut t de l ordre de 10 12 m3 En for t priv e Pratiquement aucune coupe n a t vendue en for t priv e sur ce territoire les trois derni res ann es hormis une vente l amiable Allons Le CRPF a d velopp depuis ces derni res ann es des Plans de D veloppement de Massif PDM qui concernent aujourd hui 25 000 ha sur le territoire du URACOFOR PACA RG JT 40 Etude bois nergie territoires de montagne Pays Sur un tiers de la surface jug e exploitable bois mobilisable au sens du prix du march seuls 10 de la surface a t d cr t e zone d intervention prioritaire La mobilisation de bois dans le cadre des PDM est affich e comme techniquement connue et possible mais financi rement non r alisable du fait de l absence de d bouch s et d une activit de commercialisation jug e non rentable par la Coop rative En effet s agissant de sylviculture de rattrapage avec tout type de produits et pr dominance de bois de trituration et un volume l hectare ne d passant pas 60 m3 ha le co t de mobilisation du bois revient 20 m3 soit 1 200 ha Vu les prix moyens du march de la trituration cf ci dessus les bois ainsi sorti ne peuvent pas trouver de d bouch s sauf consid rer que la constitution d une fili re plaquette foresti re permettrait de payer ce prix Quelle perspective pour le d veloppement du bois nergie et la mobilisation de plaquette f
75. sement RTM d acc s difficile produira des co ts multipli par 2 ou3 et probablement en limite de rentabilit du fait des faibles volumes sortis Il pourrait tre envisag une sorte d abaque des co ts en fonction de ces deux param tres auquel il faut rajouter le param tre qualit type de bois Dans une logique de d veloppement des territoires ruraux de montagne la question du juste prix de la plaquette foresti re doit certainement se r fl chir dans une dimension plus large qui inclurait les enjeux environnementaux forts qui sont difficilement calculables et dans la pratique jamais calcul s mais devrait tre int gr s dans les approches conomiques des projets Ainsi la notion de compatibilit des co ts de production de plaquettes foresti res avec l conomie d un projet chaufferie d une collectivit rurale doit tre analys e au regard du caract re territorial de la chaufferie aliment e et de la volont politique du ma tre d ouvrage accepter un prix lev de la plaquette mais inf rieur au fioul en cts kWh si celle ci contribue la gestion des territoires forestiers URACOFOR PACA RG IT 24 Etude bois nergie territoires de montagne Ill Analyse comparative du d veloppement de la fili re bois nergie sur trois territoires forestiers de montagne 3 territoires tr s diff rents ont fait l objet d une analyse de la probl matique bois nergie au regard de leurs potent
76. t Alpine situ e la Bathie Neuve qui travaille 10 000 m3 par an L enjeu plaquette foresti re concerne essentiellement les for ts priv es au niveau des peuplements de Pin sylvestre actuellement mobilis s pour le bois de chauffage et des claircies r sineuses bois de faible diam tre Il concerne galement les for ts publiques de protection dont URACOFOR PACA RG IT 29 Etude bois nergie territoires de montagne les op rations de gestion entretien ne sont plus effectu es du fait de co ts d exploitation non rentables la plaquette foresti re peut elle redonner une certaine faisabilit ces op rations Enfin il faut signaler que les premiers acteurs du territoire impliqu s dans la fili re chauffage sont les agriculteurs qui poss dent des bois sous forme de parcelles agricoles bois es ou de bocage et dont et dont une partie pourrait tre valoris e travers la mise en place d une fili re plaquette sachant que l exploitation des feuillus bocage est g n ralement destin e au bois de chauffage b che qui poss de son propre march r mun rateur Synth se conclusions La probl matique de d veloppement de la plaquette foresti re et d une fili re bois nergie sur le territoire du Champsaur Valgaudemar est r sum e dans le tableau d analyse suivant Forces Faiblesses Un march bois de chauffage existant Un territoire peu bois 15 autoconsommation et vente L absen
77. t au propri taire forestier et des co ts d exploitation pour amener le bois en bord de piste il y a un seuil prix plancher en de duquel on ne peut descendre en de duquel la ressource n est plus mobilisable Et comme nous l avons vu dans la premi re partie de cette tude le prix du bois bord de piste est tr s variable selon qu il s agit d entretien de coupes d am lioration d claircies ainsi que selon les conditions d exploitabilit acc s pente distance de d bardage etc Selon le CRPF le prix d achat du bois sur pied en for t priv e pour des coupes d claircies r sineuses est actuellement de 3 5 le m3 Selon le CRPF c est insuffisant et il faudrait que ce prix d achat passe 7 ou 8 le m3 pour tre mobilisable dans de bonnes conditions cad dans des conditions conomiques de march Ce qui aurait pour cons quence une augmentation de l ordre de 10 tonne de plaquette soit entre 10 et 20 du prix TTC livr Il faut ensuite ajouter les co ts de b cheronnage et de d bardage au prix d achat pour conna tre le prix bord de piste A titre d exemple le prix bord de piste tait de 22 tonne pour Cadenet et de 54 tonne pour Auzet Enfin il faudra ajouter au prix bord de piste le co t du broyage variable entre 8 et 18 tonne selon la machine utilis e et le lieu de broyage du transport en place de s chage variable de 8 20 tonne du s chage de 6 5 8
78. te de faibles besoins pour la fili re bois peine 1 5 des volumes de produits connexes des 4 petites scieries du territoire ou encore 6 de volumes de bois exploit s sur le territoire 10 des volumes de bois de feu et bois d industrie exploit s Une analyse des consommateurs potentiels s av re indispensable si l on souhaite donner corps au bois nergie sur le territoire et esp rer une incidence sur la mobilisation de quelques bois du URACOFOR PACA RG IT 28 Etude bois nergie territoires de montagne territoire Deux pistes sont tudier pour entrevoir des perspectives int ressantes le r sidentiel collectif r sidence principale et l accueil touristique en station gt Avec une population totale de 9 330 habitants sur le territoire des 3 cantons au recensement de 1999 soit une densit moyenne de population de plus de 12 habitant km pour 767 km le territoire du Champsaur Valgaudemar est le plus dens ment peupl des trois territoires pilotes tudi s Toutefois le collectif r sidentiel secteur cible pour les r seaux de chaleur au bois ne repr sente que 19 du parc des r sidences principales soit 740 habitations principales sur 4 000 Le chauffage central collectif est pr sent dans 11 des r sidences principales soit 430 logements ce qui est le plus fort taux sur les 3 territoires et au total 60 des r sidences principales soit 2355 habitations poss dent un chauffage central collectif ou i
79. tre 123 m3 ha m l ze 237 m3 ha sapin picea 234 m3 ha Evolution du volume des essences sur pied m3 900 000 800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 9 v LE un s 0 Q Lo E z 5 lt E E A O 1984 Volume 1 3 millions de m3 1999 Volume 1 7 millions c Les possibilit s contraintes et les co ts de mobilisation de la ressource foresti re La ressource foresti re mobilisable sur le canton Le bois nergie est rechercher dans la part non valoris e du bois d uvre et dans les volumes importants de bois d industrie R partition du volume des essences par classe de qualit des bois D Bois d industrie 900 000 B Bois d uvre 2 800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 E Bois d uvre 1 feuillus r sineux R sineux URACOFOR PACA RG IT 33 Etude bois nergie territoires de montagne L IEN consid re que les volumes sur pied sont r partis de mani re quivalente entre for t priv e et for t publique et correspondent pour 956 000 m3 du bois d industrie soit 55 et pour 756 000 m3 du bois d uvre 45 Le bois d industrie est essentiellement compos de pin sylvestre 520 000 m3 et moindre titre de m l ze Pin sylvestre m l ze sapin picea couvrent au total 9 900 ha de boisements de production pour un volume total sur pied d environ 1 4 Millio
80. ttes bois nergie de la r gion Le d veloppement d un v ritable march et d un syst me d approvisionnement viable demanderait que les collectivit s affichent une r elle volont et une politique en la mati re notamment au travers des comp tences du SIVOM Ainsi URACOFOR PACA RG IT 36 Etude bois nergie territoires de montagne au del de l approvisionnement des r seaux bois du territoire il pourrait tre envisag de d velopper une strat gie d approvisionnement en plaquette foresti re sur les projets de chaufferie bois des territoires voisins en particulier sur les projets Dignois Synth se conclusions La probl matique de d veloppement de la plaquette foresti re et d une fili re bois nergie sur le territoire de la Vall e de la Blanche est r sum e dans le tableau d analyse suivant Forces Faiblesses Un territoire fortement bois 48 avec des boisements productifs 4 9 m3 ha an Un important potentiel en pin sylvestre pour la production de plaquettes foresti res Une ma trise importante de la ressource par les communes 35 de for t communale la cr ation d une activit bois nergie avec un exploitant forestier du territoire entr Bayle qui se dote de mat riel de broyage performant une faible concurrence du d bouch bois nergie avec la papeterie hors zone d approvisionnement prioritaire de Tarascon exemple de deux communes du SIVOM sur la
81. ucturation de l information et sa diffusion entre les niveaux r gional d partemental territorial manque de lisibilit des acteurs MRBE et relais fort besoin de communication identification l gitimit et r partition des r les t ches qui doit diffuser l information comment 2 Les moyens allou s l accompagnement des acteurs et des territoires apparaissent insuffisants pour d velopper une fili re bois nergie ancr e dans les territoires et la hauteur des esp rances en mati re de l impact sur leur d veloppement Comment inciter les collectivit s et les territoires s engager 3 Cette faiblesse des moyens d accompagnement du terrain a induit voire impos de fait un fort d veloppement de l assistance aux ma tres d ouvrage par l OFME pour effectuer un suivi rigoureux des projets et viter les contre r f rences quelles doivent en tre les limites aujourd hui et quelles sont les articulations rechercher avec les relais et les professionnels Les missions de l OFME communication appui incitation animation information interventions techniques pr tudes etc doivent non seulement tre bien connues et accept es des relais et des professionnels mais int gr es de fa on coh rente par rapport aux activit s de ceux ci dans la fili re bois nergie et utilis es de mani re concert e 4 Quels sont les moyens pour am liorer le suivi et la r alisation des projets faut il se
82. ues de Pexploitation des for ts du Var sur 3 essences Pin Alep pin Maritime pin sylvestre L tude de production de plaquettes foresti res pour le d veloppement d une fili re bois nergie dans le Var financ e par l association des Communes Foresti res du Var avec le soutien financier de l ADEME et de la R gion s est d roul e entre 2003 et fin 2004 Elle avait pour objet d tudier le co t de production de plaquettes foresti res partir d exploitation en peuplement r sineux dans la zone d influence de la papeterie de Tarascon 3 chantiers d exploitation et de d chiquetage ont t suivis par le groupement d tudes AFOCEL TRIVALOR dans des conditions normales de mobilisation et d exploitation des bois Les chantiers ont concern 3 essences PA PM PS et 3 modalit s d exploitation coupe rase en pin d Alep coupe d am lioration en Pin sylvestre coupe DFCI en bande sur pin maritime Seuls les arbres entiers et les grumes ont fait l objet du d chiquetage avec un total de plus de 1 000 m3 de bois Le co t global de la plaquette foresti re produite s est av r compris entre 42 et 46 tonne selon les 3 modalit s D compos par poste il est le suivant B cheronnage entre 1 5 et 4 5 tonne selon fa onnage ou non D bardage entre 6 6 et 12 7 tonne selon distance et difficult de d busquage D chiquetage entre 8 6 et 18 2 tonne selon rendement du d chiqueteur Tr
83. ues et techniques difficilement surmontables La question qui se pose alors est la suivante peut on imaginer une articulation et une compl mentarit de ces territoires dans une logique de r duction des co ts de production et de transport En clair n y a t il pas rechercher une sp cialisation des territoires par rapport aux tapes fonctions de la fili re bois nergie avec une incidence directe pour les partenaires institutionnels et financiers sur l orientation des investissements promouvoir et des URACOFOR PACA RG IT 44 Etude bois nergie territoires de montagne moyens d animation affecter Ainsi titre d exemple en ce qui concerne nos trois territoires on pourrait envisager une sp cialisation de la fa on suivante Territoires de production de plaquettes foresti res la Vall e de la Blanche le Champsaur Valgaudemar Territoires d organisation Plateforme de conditionnement et stockage le pays Asses 3V la Vall e de la Blanche Territoires consommateurs Les hautes vall es avec les stations Les territoires de bassin de vie ex Gap pour le Champsaur Valgaudemar Digne pour le canton de Seyne et les zones de concentration de l habitat collectif de proximit Une partie de la r ponse devra figurer dans les r sultats de l tude plateforme engag e l chelle des deux d partements alpins 04 et 05 URACOFOR PACA RG IT 45
84. ulation a pour unique objectif d analyser l influence respective de quatre variables sur le temps de retour du surco t d investissement par rapport une installation classique au fuel Le temps de retour tant calcul en comparant les d penses nerg tiques avec un combustible plaquettes d termin celles qu on aurait avec du fuel sur la base de 5 cst kWh on obtient les r sultats suivants URACOFOR PACA RG IT 12 Etude bois nergie territoires de montagne Premi re simulation influence des co ts d investissement Hypoth ses PCI 3330 KWh tonne 30 humidit plaquette Frais de fonctionnement annuels 2 810 Besoins nerg tiques annuels 360 000 KWh Temps retour en fonction du prix des plaquettes influence du montant des investissements 2 20 Investisse f ment 90000 18 A Investisse ment 70000 1 nvestisse 14 ment 50000 12 10 temps de retour ann es 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 prix plaquettes livr es tonne A une variation de 10 tonne dans les bas prix autour de 40 tonne correspond une variation de l ordre de six mois sur le temps de retour alors qu une variation de 10 tonne dans les prix lev s autour de 80 tonne correspond une variation de plus de deux ans sur le temps de retour toutes choses gales
85. upe et aux limitations de tonnage Le pont avant l arriv e sur Seyne en venant d Auzet a un tonnage limit 17 tonnes Les demandes de d rogation faite aupr s du Conseil G n ral et de la DDAF pour le franchir avec des camions de 38 et 27 tonnes ont t refus es Cela signifie que les bois doivent tre transport s avec des camions de faible capacit d o un surco t non n gligeable Ainsi dans le devis initial le co t de transport tait 9 15 m3 HT mais cette contrainte a oblig Pexploitant Bayle effectuer des rotations avec des camions en mi charge et celui ci a donc revu son devis en cons quence 20 m3 Cette augmentation du co t de transport gr ve de fa on significative le co t de production de plaquette Le co t sera calcul partir des conditions r elles et une simulation sera faite sur la base du premier devis pour le transport Ceci permettra d valuer les cons quences d un probl me de desserte sur le prix du produit fini plaquette Co t de revient la journ e Transport 640 jour grumier HT Broyage 500 jour Il faudra rajouter ce total le co t de broyage On pourra de plus retrancher au co t total de la coupe le rachat du bois d uvre par Mr Bayle Le co t de rachat des pic as valorisables en bois d uvre est de 32 01 HT m3 marchand et celui des pins sylvestre de 27 44 m3 marchand N anmoins le volume des pins valorisable en bois d uvre reste tr
86. ype maisons familiales 200 lits centres de vacances 400 lits pour 5 structures Le d veloppement de la plaquette foresti re sur le territoire source d une nouvelle dynamique Produire de la plaquette partir de ce type de for ts de montagne difficilement accessible co te probablement plus cher aux communes qui en sont propri taire que de s approvisionner ailleurs cf r sultat de la parcelle d exp rimentation d Auzet sur les co ts de production de plaquette foresti re au dernier chapitre Cependant il ne faut pas perdre de vue que la ressource locale est abondante pin sylvestre et que beaucoup de coupes mises la vente en for t publique restent invendues Dans une perspective favorable de r seau de chaleur au bois sur la vall e on peut raisonnablement estimer une consommation autour de 3 000 tonnes de bois plaquettes an Sur un territoire forestier tr s restreint comme celui du canton de Seyne cela peut repr senter une nouvelle dynamique significative dans la mobilisation de bois En effet ce volume de 10 12 000 m3 rondins et partie de houppiers correspond une augmentation de 50 des volumes mobilis s de pins sylvestre Ce qui n est pas sans incidence sur la gestion des for ts du territoire Un march local de plaquettes foresti res d velopper vers l ext rieur Le premier atout du territoire de la vall e de la Blanche est la pr sence aujourd hui d un des rares producteurs de plaque
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