La FEDIAF : un acteur clé de la sécurisation des aliments pour
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1. La FEDIAF un acteur cl de la s curisation des aliments pour animaux de compagnie La FEDIAF cr e en 1970 compte aujourd hui 18 f d rations r gionales ou nationales de fabricants d aliments pour animaux de compagnie regroupant environ 650 soci t s issues de 26 pays de l Union Europ enne et repr sentant pour l ann e 2012 un chiffre d affaires de 13 8 milliards d euros A c t de la d fense l gitime des int r ts de ses adh rents cette f d ration internationale relay e en France par la FACCO constitue un groupe d acteurs d importance qui contribue par l laboration d un guide nutritionnel garantir une alimentation adapt e et quilibr e pour les animaux cibles tout au long du cycle de vie et ce dans la dur e du fait d une r actualisation permanente des valeurs de r f rence la derni re actualisation datant de juillet 2013 par la mise en place d un code de bonnes pratiques de fabrication une plus grande s curit des aliments et par l laboration d un code de bonnes pratiques d tiquetage des aliments une plus grande transparence pour une information plus fiable et plus compl te des propri taires Le tout au b n fice d une meilleure sant de l ensemble de la population des animaux de compagnie La s curisation des apports alimentaires d un animal de compagnie prend en compte 1 le niveau des apports 2 l quilibre alimentaire au sein de ces apports 3 l hyg2. cessaire s de recommandations anciennes voire l introduction de nouvelles contraintes nutritionnelles Le principe d une actualisation permanente est ent rin et chaque fois que consensus il y aura les recommandations et ou les valeurs maximales tol rables seront r vis es et incluses dans une dition actualis e Ainsi afin de pouvoir int grer d ventuels carts de consommation nerg tique spontan s app tit capricieux ou impos s l animal restriction calorique destination d un animal pr dispos un exc s pond ral les recommandations nutritionnelles destination des chiens et chats adultes feront dans une prochaine dition l objet d une d clinaison en fonction du niveau d activit entre un niveau standard correspondant un animal ayant une activit normale compte tenu du mode de vie moderne et un niveau d activit r duite correspondant un animal plus s dentaire Un m me profil nutritionnel appliqu des animaux appartenant ces deux cat gories conduirait immanquablement accro tre le risque d apports marginaux en nutriments essentiels chez ceux faisant l objet d une restriction nerg tique Toutes les volutions possibles ou souhaitables ne sont pas encore finalis es Beaucoup a t fait La nutrition demeure un sujet complexe et la science volue constamment L industrie les v t rinaires et les professionnels de la nutrition travaillent de concert pour am
3. ro n existe pas que le principe de pr caution est omnipr sent et que le consommateur final a une sensibilit qui est de plus en plus exacerb e face la survenue de crises sanitaires L anticipation faite par les industriels du petfood de ne plus utiliser certaines mati res premi res risque lors de la crise de la vache folle bien avant leur interdiction par voie r glementaire a parfaitement illustr cette volont de pr server en toutes circonstances la qualit sanitaire des aliments comme priorit Une m me d marche est BMP 2013 Page 3 actuellement suivie pour la gestion du risque li la pr sence de mycotoxines dans les c r ales avec en l absence de dispositions r glementaires sauf pour les aflatoxines la mise en place sur une base volontaire de valeurs maximales tol rables pour les principaux produits risque L hygi ne des aliments rel ve ensuite du choix optimis des mati res premi res utilis es Ce choix conditionne non seulement la salubrit des aliments d j voqu e mais aussi l aptitude de ces aliments tre valoris s de fa on optimale tant au niveau digestif que m tabolique par les animaux cibles Les informations d tiquetage qu il s agisse des informations l gales pr vues r glementairement ou de celles ajout es volontairement et dont l usage est encadr par le code de bonnes pratiques d tiquetage sont d une aide pr cieuse pour s lectionner les aliments le
4. galement rattach s la cat gorie des additifs nutritionnels il s agit donc d un seuil l gal soit de la prise en compte de donn es de la litt rature mettant en vidence l existence d une limite de tol rance au del de laquelle existe un risque sanitaire dans une situation physiologique donn e et une cat gorie animale donn e il s agit ici d un seuil de s curit nutritionnel La r vision la plus significative introduite dans la derni re version du guide nutritionnel concerne en plus du plafonnement d j pris en compte du taux de calcium un encadrement assez strict du rapport Ca P notamment pour les chiots en croissance Deux limites haute et basse ont galement t propos es pour le ratio Ca P des aliments destin s aux chiens et chats adultes Afin de pouvoir tenir compte des carts de densit nerg tique existant entre les diff rents aliments industriels les recommandations en nutriments sont galement exprim es par rapport une densit nerg tique de r f rence pour 1000 kcal et pour 1 MJ d nergie m tabolisable Ces valeurs permettent r trospectivement de v rifier la bonne ad quation entre les teneurs en nutriments exprim es par rapport la mati re s che de Faliment et celles exprim es par rapport la densit calorique de l aliment seules ces derni res permettant de valider l apport effectif de tous les nutriments indispensables animal puisque les apports en aliments sont calcul
5. s en se r f rant aux besoins nerg tiques de l animal Au total les nutriments essentiels font l objet d une r valuation en continu dont la traduction pratique est retranscrite dans le guide nutritionnel r actualis Un tel document constitue une r f rence vers laquelle peuvent se reporter les diff rents acteurs de la fili re de l industriel au distributeur ainsi que les v t rinaires prescripteurs d aliments L hygi ne des aliments et des repas Si l hygi ne des repas rel ve de la responsabilit de l utilisateur final savoir le propri taire ou la personne en charge du quotidien de l animal l hygi ne des aliments est du ressort de l industriel Il s agit d abord de la salubrit des aliments elle m me d pendant de la salubrit des mati res premi res et des proc d s mis en uvre pour garantir la qualit finale du produit absence de corps trangers ma trise du risque microbiologique et toxique etc Cette gestion de la qualit est notamment ma tris e par la mise en place d un plan HACCP syst me d analyse des risques et de mise en place de points de contr le critiques selon des modalit s r pertori es dans le guide de bonnes pratiques de fabrication des aliments pour animaux familiers dit par la FEDIAF et dont la derni re version date de mars 2010 Cette d marche volontaire des industriels souligne l importance que ceux ci attachent la ma trise de la qualit alors que le risque z
6. i ne des aliments et des repas ainsi que 4 le rythme de distribution de ceux ci Ces quatre points font l objet d approches sp cifiques au sein d un groupe de travail de la FEDIAF en charge des aspects nutritionnels avec l appui d un conseil scientifique compos de 10 enseignants chercheurs issus de 8 Etats Membres de l Union Europ enne Niveau des apports alimentaires Le niveau des apports qu un animal doit recevoir est un l ment cl du contr le de son statut corporel Un niveau d apport adapt est conditionn par la connaissance de deux param tres essentiels le premier est le niveau d exigence nerg tique de l animal le second est la densit nerg tique de l aliment De ces deux param tres il sera ais de d duire la quantit effective d aliment et donc d nergie lui fournir quotidiennement Le guide nutritionnel de la FEDIAF en mati re nerg tique s inspire en les adaptant des donn es classiques de la litt rature et notamment celles propos es par le National Research Council am ricain NRC 2006 pour les chiens et les chats Concernant les chiens les recommandations NRC principalement obtenues partir de populations de chiens de chenils ayant un niveau d activit significatif et un tat corporel optimal ne pouvaient RE a a SE E BMP 2013 Page 1 pas tre transpos es sans ajustement la population r elle des chiens de compagnie sans tenir compte du mode de vie effectif des p
7. imal sera ainsi plus facile respecter et la fr quence des repas plus simple justifier Pour pr parer cette volution un projet de d termination d une m thode officielle de calcul de l nergie est d ailleurs au programme de travail de la FEDIAF Quel futur pour le petfood Au cours des cinquante derni res ann es les aliments pr par s pour animaux de compagnie ont consid rablement volu Au gr des connaissances nouvelles leur composition a chang pour des apports en nutriments mieux adapt s aux besoins alimentaires r els et plus respectueux des sp cificit s li es au stade physiologique l ge la race au mode de vie au statut corporel voire certaines sensibilit s individuelles La pr sentation des produits galement consid rablement volu e pour plus de commodit d usage Enfin une certaine humanisation des produits s est mise en place en parall le une proximit plus marqu e de l animal de compagnie au sein de la cellule familiale La FEDIAF a accompagn et accompagnera ce mouvement tant dans ses aspects r glementaires que concurrentiels En se dotant d un conseil scientifique elle a fait le choix de participer galement l volution des connaissances en suscitant de nouveaux travaux ou des valuations critiques Avec RSS EL EE a a a a U BMP 2013 Page 4 l aide de ce conseil la FEDIAF int grera les connaissances nouvellement valid es et proposera le les r ajustement s n
8. ionnement lipidique et des acides gras dont la pr sence est essentielle le guide nutritionnel FEDIAF propose des recommandations sp cifiques pour 12 mati res min rales et 12 vitamines plus la choline Pour chacun de ces nutriments dont la pr sence un niveau minimal est le garant de la bonne sant de l animal le guide nutritionnel propose une valeur plancher pour les chiens et chats adultes l entretien ainsi que pour les jeunes en croissance et les adultes reproducteurs Ces recommandations int grent parfois une certaine marge de s curit par rapport aux donn es issues du NRC 2006 notamment pour celles issues d essais r alis s par la NRC avec des r gimes exp rimentaux quelque peu loign s des conditions pratiques Ces recommandations font l objet de r ajustements au gr de l volution des connaissances lorsque celles ci font clairement l objet d un ER RP PL a e BMP 2013 Page 2 consensus au sein de la communaut scientifique Les recommandations chiffr es sont rapport es la mati re s che de Faliment et pr sent es sous la forme d un tableau assorti d une argumentation document e justifiant le choix raisonn retenu par le comit scientifique Des seuils de tol rances ou valeurs maximales sont galement pr sent s pour certains nutriments Ils r sultent soit de l application aux animaux de compagnie d un r glement pr voyant un seuil maximal d incorporation pour les nutriments
9. ique associ e la castration des m les ou l ovariectomie des femelles Ceci est d autant plus important prendre en compte que l encore la r f rence habituelle est un animal entier vivant en collectivit Ainsi en disposant d une part des recommandations nerg tiques ajust es qui int grent les nouveaux comportements li s la vie plus s dentaire et d autre part d quations de pr visions affin es permettant de donner une estimation plus fiable de la densit nerg tique utile l nergie m tabolisable des aliments NRC 2006 il devient plus ais de calculer la quantit d aliment optimale distribuer au quotidien et de maintenir aussi pr s que possible du poids id al le poids effectif de l animal La vulgarisation des chelles permettant d appr cier la note d tat corporel de l animal contribue fortement sensibiliser le propri taire au respect de cette quantit optimale La derni re dition du guide nutritionnel pr sente d ailleurs en annexe une chelle de notation de l tat corporel en 5 ou 9 points facilitant une telle valuation Equilibre alimentaire Au sein de enveloppe nerg tique globale une place est r serv e chaque nutriment essentiel Une quarantaine de nutriments est ainsi prise en compte A c t de l approvisionnement en prot ines dans sa globalit mais aussi des 10 acides amin s indispensables qu il doit garantir plus la taurine pour le Chat de l approvis
10. liorer la connaissance et la partager pour le b n fice des Chiens et des Chats A O 1 BMP 2013 Page 5
11. ropri taires et par voie de cons quence de leur animal de compagnie et sans int grer la composante exc s pond ral d sormais tr s trop banale Ainsi le guide nutritionnel de la FEDIAF a t il int gr dans sa version r cente les r sultats de diverses tudes conduites en Europe qui mettent en vidence sur des populations de chiens et chats de compagnie la n cessit de repr ciser les besoins quotidiens d entretien Les valeurs recommand es minimales pour chiens sont bas es sur un besoin d entretien abaiss 110 kcal par kg par jour versus 130 kcal correspondant un chien de 3 7 ans avec une activit mod r e Sont galement int gr es les donn es plus classiques relatives aux niveaux diff renci s d exigence nerg tique li s l ge stade de croissance jeune adulte adulte mature et s nior au statut corporel ou la p riode de reproduction pour une nutrition adapt e aux diff rentes tapes de la vie ainsi qu au niveau observ d activit physique Pour les chats les valeurs recommand es minimales sont bas es sur un besoin d entretien de 100 kcal par kg par jour correspondant un animal actif Dans certains cas on peut justifier un apport nerg tique suffisant 80 kcal par kg par jour En effet des niveaux diff renci s de besoins nerg tiques peuvent tre li s un param tre trop souvent sous estim notamment chez le chat savoir la modification de la d pense nerg t
12. s plus appropri s destination d animaux pr sentant des sensibilit s particuli res intol rances alimentaires allergies etc II en sera de m me pour les all gations pr vues par ce code qu elles soient simple caract re nutritionnel ou plus connotation sant Les l ments de communication d velopp s pour les industriels du petfood par la FEDIAF contribuent ainsi une certaine transparence des produits et permettent au consommateur de se positionner dans une d marche d achat plus raisonn e Rythme des apports Le propri taire est ma tre du jeu en ce qui concerne la mise disposition des aliments pr par s Les informations que les industriels rassemblent sur les emballages des aliments contribuent limiter sans les viter compl tement les d rives anthropomorphiques et permettent d assurer a minima le respect d un comportement d ingestion adapt chaque situation Au del des mentions l gales relatives au mode d emploi de l aliment diverses mentions caract re volontaire et autoris es par le code de bonne pratique d tiquetage peuvent tre ajout es en fonction de la cat gorie animale cibl e ce qui permet d affiner le plan d alimentation et d en am liorer la pr cision L indication de la valeur calorique sur les emballages des aliments pr par s est une volution par ailleurs souhaitable qui devrait se mettre en place progressivement Le niveau des apports recherch s pour chaque an
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