Check against delivery Committee on Enforced Disappearances
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1. point focal au sein du Haut Commissariat La clarification de l articulation des proc dures entre le CED et le WGEID sera un point important de notre ordre du jour et j esp re que sur la base du travail pr paratoire labor par nos deux secr tariats et l unit des p titions nous pourrons aller de l avant dans l int r t commun Nous avons galement re u notre premi re communication en vertu de l article 31 Elle a t transmise l Etat concern et je souhaite que la proc dure contradictoire soit exemplaire dans des d lais stricts pour viter l encore tout retard inadmissible C est pour nous l occasion d inviter les Etats parties qui ne l ont pas encore fait formuler les d clarations pr vues par les articles 31 et 32 pour accepter les communications individuelles et les communications tatiques Je ne veux pas anticiper sur les travaux de ces deux semaines qui seront particuli rement denses avec notamment la r union conjointe entre le CED et le WGEID Lors du dialogue interactif qui vient d avoir lieu New York l occasion de la pr sentation de nos rapports respectifs Ariel Duletzky le nouveau pr sident rapporteur du WGEID et moi m me avons soulign la grande compl mentarit entre les deux entit s au service d une cause qui nous d passe Nous avons galement rencontr ensemble Pablo de Greiff le l expert ind pendant sur la promotion de la v rit de la justice de2. esp re qu il pourra continuer son action avec de nouvelles responsabilit s dans le cadre des Nations Unies Un premier cycle se ferme et un nouveau cycle commence Notre travail collectif s inscrit dans la continuit des efforts entrepris depuis 2 ans pour mettre en place le plus vite possible un outil performant accessible et transparent r actif et efficace grace au grand professionnalisme du secr tariat que je remercie de son soutien sans faille Notre site qui doit tre r nov dans le cadre d une refonte g n rale montre d ja toute la gamme des activit s du CED avec un mode d emploi des principales proc dures et une documentation compl te sur nos travaux pass s pr sents et venir Le temps n attend pas et c est toujours un sentiment d urgence et de vigilance qui nous anime tous Nous ne sommes qu un maillon dans une longue chaine de souffrances d efforts et d engagements depuis plus de 30 ans J ai eu l occasion New York de participer a la 100 session du WGEID et de dire tout ce que nous devions a son h ritage pleinement assum Je tiens tout particuli rement saluer le r le irrempla able des ONG les ONG internationales comme les ONG de terrain notamment des associations de victimes de disparitions forc es r unies au sein de l ICAED Cette dimension historique qui va de pair avec la trag die humaine des disparitions forc es nous oblige Elle donne toute sa l gitimit e
3. d Uruguay m a parl de la t che tristement passionnante des membres du Comit Notre mission est passionnante enthousiasmante m me elle est sans doute lourde pesante angoissante parfois mais elle est riche d esp rance La force du droit doit remplacer la cruaut de la violence Le droit peut tre un rempart une digue un havre Faute de quoi pour citer un autre po te de la R sistance Louis Aragon la douleur viendra les mains vides
4. la r paration et des garanties de non r p tition qui a accept le principe d une rencontre avec l ensemble du CED en mars 2014 lors de notre 6 session D autres rencontres sont pr vues avec des partenaires comme le CICR que je remercie pour son soutien qui nous est tr s pr cieux depuis le d but Nous verrons galement les ONG lors de side events et tiens redire la disponibilit de tous les experts pour des contacts officiels ou informels Nous aurons des s ances priv es non par manque de transparence comme d aucuns semblent le croire mais parce qu un jeune comit doit d finir sa doctrine dans des d bats internes tr s ouverts afin de recherche une position de principe commune clairement assum e par tous Mais cela ne diminue en rien notre souci de consultations et j esp re que cette session nous permettra d adopter des r gles de m thodologie dans les relations avec la soci t civile avant de faire de m me avec les institutions nationales Encore une fois ce qui nous anime tous ici c est un esprit d quipe la recherche du consensus exigeant partir d un travail collectif o tous s impliquent personnellement et s engagent avec leur science et leur conscience Nous savons pouvoir compter sur la pleine coop ration de toutes les parties prenantes Etats parties comme ONG A l occasion de la remise de la m daille de citoyen d honneur de la ville de Montevideo Louis Joinet l ambassadeur
5. Check against delivery Committee on Enforced Disappearances Fifth Session 7 ANS UNITED NATIONS N HUMAN RIGHTS OFFICE OF THE HIGH COMMISSIONER Opening Address by Mr Emmanuel Decaux Chairperson Committee on Enforced Disappearances Geneva 4 November 2014 Monsieur le directeur chers coll gues mesdames messieurs J ai t tr s sensible votre confiance renouvel e au d but de ce nouveau cycle dans la jeune histoire du Comit des disparitions forc es CED J en suis d autant plus touch que ce n est pas un choix par d faut et nombre d entre vous auraient pu assurer avec dynamisme la rel ve Je sens le poids de cette responsabilit mais je sais que je puis compter sur le soutien et l engagement de tous Je f licite les autres membres du bureau et remercie Luciano Hazan pour son implication comme rapporteur Je me r jouis de la venue parmi nous de Santiago Corcuera qui nous apporte toute son exp rience de militant des droits de l homme et d ancien pr sident rapporteur du Groupe de travail des disparitions forc es ou involontaires WGEID Nous attendons beaucoup de lui et je lui souhaite la bienvenue au sein du CED Je f licite nos quatre autres coll gues de leur r lection qui assure un bon tuilage du Comit pour les 4 ans venir Je ne veux pas manquer non plus de saluer au nom de tous la contribution tr s pr cieuse d Enoch Mulumbe qui est devenu un ami pour chacun de nous et j
6. e Secr taire G n ral mette la disposition du Comit les moyens qui lui sont n cessaires pour s acquitter efficacement de ses fonctions Nous sommes pleinement solidaire des initiatives de Mme Pillay pour renforcer le syst me des trait s notamment les moyens requis pour son bon fonctionnement et esp rons que le nouveau d lai de 6 mois accord aux co facilicateurs permettra de progresser vers un r sultat ambitieux Le CED qui comme vous le savez M le directeur doit assurer la pr sidence de la r union des pr sidents en 2015 est r solu aller de l avant en troite coop ration avec le Haut Commissariat pour les droits de l homme Nous devons aussi savoir d finir nos priorit s Lorsqu un Etat n a pas rendu son rapport alors que de nombreuses informations inqui tantes nous parviennent il faudra le moment venu organiser un examen approfondi de la situation d une mani re ou d une autre La Convention offre des outils diversifi s mais l exp rience me semble t il il faudrait imaginer un moyen terme entre d une part un d bat public Gen ve en l absence de rapport et d autre part une enqu te sur le terrain sur la base de l article 33 L aussi nous devrions explorer les voies du dialogue constructif et de la coop ration technique en valuant l tat de la l gislation et les r formes en cours au contact des pouvoirs publics et de la soci t civile En toute hypoth se l atte
7. igueur technique le m me s rieux et le m me professionnalisme Je sais que d autres rapports vont tre soumis au Comit dans les semaines qui viennent et je m en r jouis Cela nous permettra de poursuivre m thodiquement le travail lanc avec l adoption lors de cette 5 session des listes de questions LOTI sur le rapport de l Allemagne et celui des Pays Bas et de pr voir la programmation des prochaines sessions Permettez moi d insister sur une double contrainte pesant sur le CED En l tat actuel le Comit ne peut examiner que 2 rapports et adopter 2 LOI pendant une session de 2 semaines J esp re que nous pourrons passer 3 rapports par session en cas d urgence mais l vidence nous aurons besoin tr s rapidement de sessions plus longues sur le mod le du Comit des droits de l homme qui examine 6 rapports lors de ses sessions de 3 semaines Cette mont e en puissance du Comit est indispensable pour r pondre aux exigences de la 3 Convention faute de quoi nous mettrions 10 ans pour examiner les rapports des 40 Etats qui ce jour sont parties Or faut il le rappeler les auteurs de la Convention ont voulu viter la logique des cycles et la fatigue des rapports en cr ant un syst me beaucoup plus souple et interactif Il serait d risoire faute de moyens d accumuler des retards et des d lais contraire la lettre et l esprit de la Convention alors que l article 26 7 requiert que l
8. ntisme et le silence autrement dit la politique de l autruche ne peuvent tre une r ponse Comme les Etats nous sommes comptables de la mise en uvre effective de la Convention Les pr sences sur le terrain des NU de plus en plus nombreuses comme les rapporteurs et experts ind pendants sur des situations de pays ont un r le jouer pour rappeler la place centrale de la Convention dans tous les dispositifs de pr vention de lutte contre l impunit de consolidation de la justice et de reconstruction de Etat Mais notre mandat n est pas seulement une fonction de pr vention nous avons un r le imm diat de protection Il nous faudra faire un premier bilan du fonctionnement des actions urgentes en vertu de l article 30 Le rapport annuel voque les cinq premiers cas concernant le Mexique D autres communications sont intervenues qui seront rendues publiques dans le prochain rapport La proc dure semble d sormais connues des familles sur le terrain comme des grandes ONG qui nous saisissent mais nous sommes particuli rement inquiets des risques d intimidation et de repr sailles pour les proches des personnes disparues Le CED s associe pleinement aux pr occupations du WGEID comme nous l avons fait pour la journ e internationale des disparitions forc es et nous nous r jouissons de la r solution tr s ferme que vient d adopter le conseil des droits de l homme ce sujet ainsi que de la mise en place d un
9. t toute sa force au mandat juridique qui est confi au CED Elle nous rend galement extr mement modestes dans notre r le de gardien et de vigie de la Convention Comme l a dit Paul Eluard dans un de ses po mes du Livre ouvert intitul le droit le devoir de vivre crit en 1941 Il y aurait un homme N importe quel homme Moi ou un autre Sinon il n y aurait rien A nous de nous mobiliser pour que la Convention soit une r alit toujours plus forte dans un monde en crise Depuis l entr e en vigueur de la Convention le 23 d cembre 2010 le nombre des Etats parties a doubl passant de 20 Etats 40 Etats comme je l ai soulign en pr sentant notre deuxi me rapport annuel devant la 3 Commission de l Assembl e g n rale Cette dynamique doit se poursuivre avec la campagne de ratification lanc e par les amis de la Convention au premier rang desquels l Argentine et la France En marge de la Conf rence des Etats parties le Secr taire g n ral a lui m me rappel la vocation universelle de la Convention et j esp re que ce message fort sera relay dans l appel ratification pour la journ e des trait s Mais comme je l ai galement rappel la ratification n est qu un premier pas elle implique une mise en uvre interne et internationale Sur le plan interne les Etats doivent s assurer de la conformit de leur Constitution et de leur code p nal la Convention Nous pourrions en
10. visager comme l avait fait tr s utilement le WGEID de d gager des bonnes pratiques sinon des lois types pour faciliter la transposition en droit interne des dispositions techniques de la Convention Le prochain s minaire de Tunis organis par OIF et l OHCHR au lendemain de notre session avec la participation active de notre secr tariat sera pour Badio Camara et moi m me une occasion de poursuivre cette fonction de sensibilisation d information et de formation qui est primordiale Nous remercions les ONG de leurs initiatives sur le terrain en vue de la ratification et de l application de la Convention notamment aupr s des Etats signataires Le volet international est tout aussi important avec la remise du rapport de l Etat qui est due dans les deux ans apr s l entr e en vigueur Force est de constater que nous avons re u ce jour neuf rapports les derniers tant celui du Paraguay et celui de la Lituanie Cela veut dire qu une vingtaine d Etats n ont pas encore rempli cette exigence de base de la Convention Il s agit d une obligation de moyen et d une obligation de r sultat pour chaque Etat partie Le dialogue constructif sur le rapport national la lumi re des contributions des autres parties prenantes permet un v ritable tat des lieux comme nous l avons vu lors de la 4 session avec l Uruguay et la France et comme nous le verrons cette semaine avec l Argentine et l Espagne avec la m me r
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